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Limiter l’impact de la volatilité des prix n’est pas sans risque

Moins subir la variation importante des prix grâce au stockage à la ferme, beaucoup d’agriculteurs en rêvent ! D’autant qu’il s’agit d’une solution permettant de valoriser des installations existantes. Mais attention, ventiler et refroidir le stock demeure essentiel pour préserver la qualité de la récolte. Et gare aux rongeurs, oiseaux et autres nuisibles, qui auront vite compris que le tas de céréales constitue un garde-manger inépuisable.

Vouloir stocker ses récoltes à la ferme pour les vendre quand le prix est plus élevé, l’idée n’est pas nouvelle. Mais actuellement, elle s’avère d’autant plus judicieuse qu’en cette période de guerre en Ukraine, rien n’est moins sûr que le cours des matières premières agricoles. Par ailleurs, cela fait déjà un moment que le secteur a compris que la question du changement climatique n’en était plus au stade de la théorie. C’est maintenant que les choses se jouent et qu’il faut s’adapter ! Car quel que soit le phénomène météorologique, sa manifestation aura un impact sur le rendement des cultures. Question valorisation, est-ce utile de préciser que la volatilité devient monnaie courante ? Les facteurs d’évolution sont nombreux, ils diminuent de plus en plus la capacité des fermiers à jouer sur la valeur de leur stock. Volume produit, qualité de la récolte, écarts de compétitivité, variations de la demande mondiale, évolution de la réglementation ou encore tensions géopolitiques, chacun de ces paramètres exerce une influence sur le prix.

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