Que tous vos espoirs s’entrelacent ! Album coloriag de
Ruslan et Lyudmila Poème d’Alexandre Pouchkine, 1820 illustré par Ivan Bilibine tr. Nancy Dargel © Bergh Pub Group
Pouchkine dédie ce poème à de jeunes beautés anonymes, les “reines de mon âme” et affirme que sa récompense est l’espoir qu’une jeune fille en mal d’amour lise son poème en secret
&
Les objets fantômes du musée des civilisations de Pauline de la Boulaye illustré par Zen+dCo
carte de 2014 voeux©Zen+dCo
Song 1
In a brief prologue, the narrator of the story describes a green oak by the sea, and makes reference to several other elements common in Russian folktales, such as a hut on hen’s legs (избушка на курьих ножках), Baba Yaga (Баба-Яга), and King Koschei (царь Кащей[5]). Walking on a golden chain that is bound to an oak is a story-telling cat. The narrator remembers one of the cat’s stories in particular, namely the one that follows. This prologue was not part of the original 1820 edition; it first appeared in the 1828 edition. The story opens with a feast given by Prince Vladimir (Владимир) to celebrate the marriage of his daughter, Ludmila, to the bold warrior Ruslan. Among the guests are Ruslan’s jealous rivals, the bold warrior Rogday (Рогдай), the boastful Farlaf (Фарлаф), and the young khazar Khan Ratmir (Ратмир). On their wedding night, as Ruslan prepares to consummate the marriage, a strange presence fills the bedroom, accompanied by thunder and lightning. Ruslan finds that his bride has mysteriously vanished. On hearing of Ludmila’s disappearance, the angered Vladimir annuls the marriage and promises his daughter’s hand to whoever is able to return her safely. Ruslan and his three rivals set off on horseback. Ruslan encounters an old man in a cavern who tells him that Ludmila had been abducted by the sorcerer Chernomor (Черномор), and that Ruslan would find her unharmed. The old man himself is a Finn who tells the story of how he had fallen in love with a beautiful young maiden, Naina (Наина), who spurned his attention. In order to win her love he tried to become a glorious warrior, but when she rejected him, spent years learning the magical arts instead. He finally cast a spell to win Naina’s love, only to find that she herself was actually an old crone, who now was bent on revenge.
Song 2
Rogday decides to abandon the quest for Ludmila and to find and kill Ruslan instead. Seeing a rider, he attacks, only to find it is Farlaf and not Ruslan, and leaves him shaken but alive. An old woman appears and points Rogday to the direction in which to find Ruslan. She then advises Farlaf to return to Kiev (Киев) to await his trophy. Ruslan is challenged by another rider and the story turns briefly to Ludmila’s fate. She finds herself in a lavish chamber where three maidens are ready to fulfill her every desire. Opening the chamber door, she discovers a marvelous garden to rival Solomon’s. However, she feels empty without Ruslan. She is startled by a hunchbacked dwarf approaching her, carried by ten manservants. She lashes out and he tumbles to the ground, tripping over his long beard. It is the wizard Chernomor, who leaves his hat as he flees. Back to Ruslan, who defeats the challenger and leaves him to drown in the Dnieper (Днепр). It is, of course, Rogday.
Ma Zhujun qui réalise sa formation HMONP c/o Zen+dCO photographie sa première nuit de “charette” sur le projet muséographique du musée de l’Homme, Palais de Chaillot, Paris
Visite en 3 actes pour satisfaire la curiosité du visiteur du MuCEM qui pourrait trouver certaines portes closes côté Fort Saint Jean © Pauline de La Boulaye, 2 juin 2013
Les objets fantômes du musée des civilisations
Le Fort Saint Jean qui veille sur l’entrée du vieux port de Marseille est un endroit puissant. Il ne se donne pas facilement. C’est ainsi qu’il a été pensé. Il y a des siècles que les Marseillais le contournent en voiture, en bateau et à pied sans jamais y entrer.
Acte 1
Dans quelques jours, on ouvrira ses portes. La lourde porte au pied de la tour du Roi René, tout au bout des quais, au-delà des anciennes consignes sanitaires. Et puis la grille royale un peu plus haut, vers le quartier du Panier, à laquelle on accède
par une nouvelle passerelle jetée au-dessus des voitures. Et puis encore une autre passerelle, tendue au-dessus de la mer : elle relie les jardins du Fort à un nouveau bâtiment, performance architecturale de notre temps - le J4 - sombre, anguleux et ondulant conçu par l’architecte Rudy Ricciotti. Après avoir abrité des ordres religieux, des garnisons militaires, des prisonniers, des archéologues marins, le Fort se prépare à être traversé par les visiteurs du Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée auquel il appartient désormais comme
son nouveau compagnon de béton high-tech. Avant de mettre les pieds dans ce colosse, je n’avais d’yeux que pour le geste contemporain du J4. À des centaines de kilomètres de Marseille et sur Internet, c’est cette image qui circule. Elle est pleine de notre passion occidentale pour la modernité. Cette modernité qui sépare l’Occident du reste du monde. Mais là, sur le front de mer, en cette fin de mois de mai glacial, le visage fouetté par le vent et la pluie,
éblouie par une lumière particulièrement forte cette année, je découvre un musée à deux têtes, comme une hydre. Les premiers visiteurs ne vont plus savoir où donner de la tête. Je m’engouffre contre le vent dans l’épaisseur des murs du Fort pour découvrir une véritable cité intérieure et un chantier biblique. En suivant la montée des canons, le corps s’adapte à une autre échelle : monumentale. Faire un effort honorable pour atteindre le jardin suspendu dans l’horizon bleu. Au loin,
la passerelle invite à marcher sur l’eau vers le J4 parfaitement intégré. Mais mieux vaut s’attarder. De nombreuses portes attendent d’être ouvertes. Il y a des signes qui ne trompent pas. Cet endroit a quelque chose d’un palais des mille et une nuits.
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tel : 3 3 (0) 496 10 2 9 00 - sse a.b otton@ ora nge .fr
Acte 2
8'18"
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2 0 ru e V o ltaire 9 310 0, M on tre uil-so us- bois tel : 0 1 4 8 5 9 1 2 96 fax: 09 56 87 27 71 p hung cons ulting@ o rang e.fr
BET FLUIDES
1 76 rue du te m ple 7 5003 P aris tel : 0 1 4 2 7 7 2 2 77 fax : 0 1 4 2 7 7 2 2 55 z end co@ gm a il.com
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APS PAYSAGISTE
tel : 3 3 (0) 491 621 031 - ag enc eap s@ m e.com
SSEA François Botton ACMH
reciproque
Zen+dCo
MAITRISE D'OEUVRE
MUSEOGRAPHIE
ING MULTIMEDIA
tel : 3 3 (0) 496 10 2 9 00 - age nce @ cp lus t.eu
MUSEOGRAPHE
Rudy Ricciotti et C+T
O-04 Invention S O M M des A IR Etivolis Pour information assistance mise en place objets
Dossier C H A P Egraphique L L E _ L E _ D E G R E _D E S _A G E S Elevation des vitrines et répartition des objets 1 5 J U IN 2012 FORMAT A3 E C H .1 /50° ZEN EM ETTEUR
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janv 2013
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DCE C H20 -00
N U M E R O D E P LA N
Je suis emmenée dans la galerie basse des officiers, à travers un dédale de petits escaliers, ruelles et casernements. Le Fort est un village tortueux exposé à tous les vents humides. Ce fut le royaume des ruines et des oiseaux. Faisant front aux éléments, il s’inscrit dans le temps long de l’Histoire, celle qui n’a pas de début ni de fin. On y marche sur les vestiges de l’ancien monde de l’Europe : l’Antique Méditerranée. Ce sera un coffre, ce sera un fort pour des objets témoins de nos cultures
et civilisations qui ne sont que passagères après tout. Quelqu’un a eu cette idée. Je me prépare à voir des costumes de cirque, des manèges et des carrousels, des lanternes magiques, des crèches de Noël, des marionnettes, des robes de mariée… 1200 objets en provenance de l’ancien Musée National des Arts et Traditions Populaires (Bois de Boulogne 1972 -2005), dispersés dans cette caverne d’Ali Baba. Ils sont fragiles, ils sont impermanents, ils sont reliés au temps le plus court et futile
de l’histoire, le temps d’une vie individuelle : naissance – vie - mort. Au plus près de la vie et du corps humain, ces objets sont animés par le sentiment qu’ils éveillent en nous. Tout le contraire d’une inertie morbide. Mais ces objets sont la propriété de l’Etat. Pour les protéger de l’usure du temps, ils ne doivent plus souffrir aucun aléa climatique. Ils doivent être maintenus dans un environnement stable, avec un taux d’humidité constant. Et pour les protéger de l’oubli collectif, ils doivent être exposés, médiatisés, interprétés.
Curieuse acrobatie que notre manie humaine de créer des Musées. Et d’autant plus dans un Fort. Sachez qu’à chaque fois que vous ouvrirez une porte - et elles sont particulièrement nombreuses - vous ferez entrer l’air marin, les insectes, la poussière et menacerez de destruction les collections nationales. Chaque salle a été équipée d’un habitacle hermétique, triple vitré et micro climatisé. Pourtant cela n’a rien d’un mouroir aseptisé. Je voudrais pouvoir vous parler de la façon étonnante qu’ont
ces vitrines de vouloir donner vie, mettre en scène les objets. Elles ont l’intention de vous faire retrouver un plaisir d’enfance mélangé à l’envie de comprendre. Un plaisir savant. Un plaisir joyeux. Avez-vous remarqué ? Lorsqu’un adulte manipule un objet. L’enfant le veut immédiatement sans s’intéresser à tous les autres objets qui l’entourent. C’est que l’enfant croit que l’objet est vivant. Voilà qui résume le projet de tour de magie du directeur scientifique du MuCEM Zeev Gourarier
et de la muséographe Zette Cazalas et de son agence Zen+dCo. Zeev et Zette, ça ne s’invente pas. Zette a baptisé ses vitrines alchimiques : curioseadas.
Acte 3
Et pourtant, une semaine avant l’ouverture présidentielle du MuCEM, je n’ai vu que 400 des 1200 objets prévus au Fort Saint Jean. J’ai visité le village des marionnettes racontant des histoires au bout de leurs ficelles. Je me suis plongée dans la fabuleuse maquette d’un cirque façon Barnum qui occupe tout un bâtiment sur la place du Dépôt. J’ai vu une partie des Ages de la vie dans la chapelle l’armoire normande, les costumes de mariée, les quilles militaires, le chef d’oeuvre
de charpentier et senti mon coeur palpiter devant ce vertigineux retable de 11 mètres de haut qui montre nos rites occidentaux en voie de disparition. Si je tiens à vous écrire, c’est que vous ne verrez presque rien. Le Fort sera réduit à une promenade. Vous verrez des signes émerger des façades. Signes que le Fort est hanté par des objets absents. Un peu comme les ombres découpées dans les volets en acier corten ou le miroir polyèdre dans lequel on ne se voit pas, deux installations extérieures.
Car les curioseadas n’ont pas été réceptionnées. La plupart des clés sont toujours entre les mains des entreprises de réalisation. Des responsables, au service de l’Etat, refusent de les prendre et d’installer les objets. 18 salles sont fermées sur 25. Pour combien de temps ? Pourquoi ? S’il y a des retards notables dans le chantier de rénovation du Fort, l’intérieur des habitacles autonomes semble suffisamment protégé des tourmentes extérieures. Ils ont été conçus pour. Aurait-on peur de faire entrer les objets
dans le Fort? Ces objets ont une histoire lourde : il est possible qu’elle entraîne des blocages inconscients. Ce sont des objets revenants. Des objets qui parlent de nous, au même titre que d’autres sociétés lointaines. Je revisite ces salles inhabitées, avec leurs écrins, leurs socles, les projecteurs braqués sur des objets absents. Des bandes sonores racontent l’invisible. C’est carnavalesque. Le monde à l’envers.
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MUSEOGRAPHE
udy Ricciotti et C+T
Les galeries les plus désespérément vides sont celles de l’Invention MUSEOGRAPHIE des Loisirs et des Fêtes
calendaires. Ce que raconte l’Invention des Loisirs, ce sont les origines de nos cirques, musées, arts de la gastronomie, manèges forains, cinémas… ces attractions des temps modernes. Dans la galerie des Fêtes calendaires, j’ai pu imaginer les objets danser au bout des flammes des feux de la Saint Jean. Et aussitôt m’inquiéter de l’entrée de nos rituels de saisons dans un Musée. Serait-ce le début d’une nouvelle ère ? La plupart des objets fantômes Dossier G-03 CIRQUE S O M M A IR E C H A P Egraphique L L E _ L E _ D E G R E _D E S _A G E S DCE Elevation des vitrines et répartition Pour information des objetsque vous ne verrez ELEVATION GENERALE PH ASE
1 5 J U IN 2012
FORMAT A3
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C H A P E LLE G-01 G-03
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E C H .1 /50°
janv 2013
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pas ont un rapport direct avec le corps humain. Des costumes, des ustensiles pour s’alimenter, des bijoux, des lits, des cercueils, une chaise à selles, des instruments de musique. Seules les marionnettes ont pu intégrer leurs vitrines. Elles sont objets fantômes par définition. Curieuse prémonition de leur exposition exclusive, la muséographe a prévu de faire apparaître Polichinelle dans une sculpture modélisant son cri de harangueur de foules.
Sur la place de Dépôt, une tête géante formée de quatre visages de déesses grecques semble imaginer des histoires. Elle cache en son sein un théâtre de marionnettes, une des formes d’expression les plus libres et populaires. Chaque déesse est orientée vers un point cardinal, et toutes composent la phrase :
l’oEil et l’eSprit sont
Ouverts aux Nuées
Vraiment, la poésie du Fort pourrait vous rendre heureux.
Musevous & Musetoi vont... ( tome 1, parution fin-2014 )
Acte 2014
Pauline de La Boulaye, auteur-journaliste, historienne, participe à la rédaction d’un album à partir, avec, dans, autour de nos travaux :
2014 Zen+dCo s’imprime
Song 3
Chernomor is visited by a flying dragon who turns out to be Naina, pledging her alliance in defeating the Finn. Encouraged, he decides to go to Ludmila and make advances toward her, but she is nowhere to be found. She had tried on the wizard’s hat and found that she could vanish and reappear at will by varying its position on her head. As Ruslan rides on, he finds himself in the midst of a deserted battlefield, strewn with bones, dead horses, and war relics. He momentarily mourns his own fate, then realizes it is an opportunity to arm himself. He leaves with a lance, helmet, coat of armor, and a battle horn. He could not, however, find a suitable sword. Continuing, he finds his path blocked by a huge hill emitting strange sounds. Closer inspection reveals it to be a giant slumbering human head. Ruslan awakens the head, which becomes angered and begins to taunt him. It sticks out its tongue. Ruslan seizes the opportunity and thrusts his lance into the tongue, then into its cheek. As the startled head leaps away, Ruslan finds a bright sword where it had been. As Ruslan prepares to attack with the sword, the head pleads for mercy. The head tells his story: He was once a mighty warrior, the brother of Chernomor, who envied him. Chernomor’s magic power lay in his beard, and he told his brother that they must secure the sword, which had the power to kill the both of them – Chernomor, by cutting his beard, the brother, by severing his head. They set off in quest of the sword, but then disputed to whom it should belong once they found it. Chernomor proposed that they both put their heads to the ground and the sword would go to the one who first heard a sound. Instead, he used the sword to sever his brother’s head, which magically remained alive. The head tells Ruslan that he bears no grudge and will be grateful if Ruslan uses the sword to defeat Chernomor.
Song 4
Ratmir is interrupted in his journey by a young maiden who beckons him into a castle, where he finds himself enveloped in luxury. He soon forgets Ludmila. Ludmila eludes Chernomor’s henchmen by remaining invisible, but then is tricked by the wizard into revealing herself when he takes the form of Ruslan and calls to her in his voice. He is thwarted by the sound of a horn and hurries off, leaving his hat behind.
Song 5
Chernomor confronts Ruslan, who has arrived at the wizard’s lair. They trade blows, and Chernomor flies off, with Ruslan holding on to his beard. For three days they fly, with Ruslan snipping away at the beard, until the bedraggled wizard pleads for mercy and agrees to take Ruslan to Ludmila. Ruslan searches the palace and wanders into the garden, all the time calling for Ludmila, who remains hidden. Finally, a chance thrust of his flailing sword knocks the hat from her head. However, his lover is in a trance and does not hear him calling. He hears the Finn’s voice from a distance telling him to return Ludmila to Kiev where she will awaken. Ruslan sets off, carrying his bride and Chernomor. He encounters the head, who, contented that he has been avenged, dies in peace. Ruslan comes to rest at a stream and is met by a fisherman, who turns out to be the Khan Ratmir. He explains that he has met his true love and no longer yearns for Ludmila. The two part as friends. Naina appears to Farlaf and tells him that his hour has arrived. He saddles up and rides off, finding Ruslan encamped and thrusting his sword into him as he sleeps. As Farlaf rides off with his prey, Ruslan lies unconscious and finally succumbs to his injuries.
Song 6
Chernomor awakens and is joyful to see Ruslan lying dead. Farlaf returns Ludmila to Vladimir, whose initial happiness soon turns to mourning as he finds that she cannot be awakened from her deep slumber. Farlaf hangs his head in remorse. To make matters even worse, the city of Kiev is under siege. The Finn finds Ruslan and resurrects him with magical waters. He gives Ruslan a ring which will break Ludmila’s spell, but tells him that he must first save the city from its attackers. Ruslan returns to Kiev, Chernomor still in tow, and leads the city’s warriors to victory. Ruslan touches Ludmila’s face with the ring and she awakens. Vladimir gives the couple his blessing. Ruslan forgives both Farlaf and Chernomor.
Opera, Grandifolia,
• Edition limitée Janvier 2014 Carte de Voeux Zen+dCo, Paris www.zendco.com zendco.blogspot.com www.twitter.com/zendco +33 142 77 22 77 176 rue du Temple 75003 Paris zendco@gmail.com