Jardin Réunion Magazine - Novembre 2021 by Jardin Réunion Magazine

N°2 NOV2021

L E M AG A Z I N E G R AT U I T P O U R L E S A M O U R E U X D E L A N AT U R E E T D E L A B I O D I V E R S I T É

nature réunion

Artichauts et letchis découverte

Uni Vert Durable, agence de paysage et d’urbanisme tendance

Du plastique dans le jardin ? Oui, mais recyclé !

N°2 NOV2021

L E M AG A Z I N E G R AT U I T POUR LES AMOUREUX D E L A N AT U R E ET DE LA BIODIVERSITÉ

Éditeur : Sarl JARDIN ÉDITION RÉUNION au capital de 2000 € Adresse siège social : 6 rue des Cédrats 97 411 La Plaine Saint-Paul Tel : 06 92 37 96 39 www.jardinreunion.re contact@jardinreunion.re

Directeur de la Publication : Baptiste COCY baptiste.cocy@orange.fr Ont collaboré à ce numéro : Boris ASTOURNE, Laurent DENNEMONT, Sovann, Chantal VITRY, NOI Photographe Thomas NORMAND Maquettiste Audrey CHALARD Crédit photo Adobestock Imprimeur ICP ROTO, 38 rue Claude Chappe 97 420 LE PORT RÉUNION

Dépôt légal - 21.10.13P Novembre 2021 Numéro ISSN en cours.

édito Vous avez été nombreux à nous remercier et à nous féliciter d’avoir lancé le magazine Jardin Réunion en cette année 2021. Certains d’entre vous ont également pris le temps de nous faire part de suggestions, dans le but d’améliorer la qualité de notre support afin de vous fournir des informations utiles et précises, dans le respect des règles d’usage. Cette fois-ci, c’est à mon tour de vous remercier pour vos encouragements et votre sympathie à notre égard, car vos messages nous sont allés droit au cœur. Vous allez découvrir aujourd’hui le second numéro de Jardin Réunion, qui marque et célèbre cette fin d’année 2021. Nous avons souhaité vous apporter plus d’évasion, de passion et de contemplation en voyageant à travers différents paysages que nous offrent les jardins réunionnais. C’est un réel bonheur de partager à nouveau cette passion qui nous anime ! Nous nous retrouverons début 2022 pour de nouvelles aventures…

Alors, prenons un bon bol d’air frais et tous au jardin ! Baptiste COCY Directeur de publication

Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux JardinReunionMagazine JardinReunionMagazine

Erratum : Dans notre précédent numéro, page 71, une phrase de notre article concernant l'inauguration du Rucher pédagogique « Abeille sentinelle de l’environnement » avait malencontreusement été coupée. Ce sont bien les élèves du collège de la Pointe des châteaux qui ont contribué à cet événement avec leur professeur et le Conservatoire Botanique National & Centre Permanent d’Initiatives pour l'Environnement de Mascarin.

sommaire

actualité 06 • 09

découverte 10 • Visite d’un jardin privé Le « Jardungle » de Stéphane PONGE

16 • Portrait de la société Uni Vert Durable 20 • Le Dina Morgabine Un jardin luxuriant

tendance 46 • Les Pothos

(Epipremnum aureum) indoor

50 • Les pots en plastique

Recyclés ou recyclables ?

56 • Noël au naturel

Récupération et végétalisation

zéro déchet 62 • Chronique d’un jardinier composteur

nature réunion

64 • La phytoépuration

Un procédé naturel de filtration

26 • Plante à découvrir Le Mazambron marron (Aloe macra Haw.)

30 • Aromathérapie Les bienfaits de l’Aloès (Aloe barbadensis)

32 • Nout Jardin© avec Lilian 36 • Les fruits péï, le letchi

Rencontre : M. Louis LEICHNIG

38 • Les légumes péï, l’artichaut Rencontre : M. Pierrot ZULME

40 • Les animaux du jardin L’agame des colons 43 • Tisane, Zanbavil

(Hubertia ambavilla)

sorties 68 • Le sentier bois de couleur Les premières plantations

72 • Le festival de la rando 2021,

Un événement 100 % nature

76 • Le jardin d’Eden

Une oasis paradisiaque

shopping 78 • 81

Retrouvez tous nos engagements pour la biodiversité dans notre vidéo en ﬂashant ce QR Code

EDF SA 22-30 avenue de Wagram 75382 Paris Cedex 8 France - Capital social de 1 578 916 053,50 € - 552 081 317 RCS PARIS . Crédit photo : Yabalex

ENTREPRISE ENGAGÉE POUR PROTÉGER LA BIODIVERSITÉ DE LA RÉUNION

reunion.edf.fr L’énergie est notre avenir, économisons-la !

actualité

La vanille réunionnaise décroche le label IGP ! Les membres de l’A2VR, l’Association pour la Valorisation de la Vanille de l’île Désormais, en choisissant une vanille Nicolas Hienly - Graphiste, Photographe communication de La Réunion, ont annoncé le 29 août dernier avec fierté - IndicationW www.akanha.fr IGP Île de La Réunion, vous optez pour : T 0692 76que 53 26 l’IGP @ contact@akanha.fr Géographique Protégée - Vanille de l'île de La Réunion a été reconnue et • Une traçabilité totale, du champ au enregistrée au niveau de l’Union Européenne, deux jours auparavant. point de vente. / identité - obtenue Phase 2 Cette appellationProjet est laLogo première pour un produit réunionnais ; c’est • Une qualité dictée par un cahier Association A2VR le fruit de plus de 10 ans de travail entre les acteurs de la filière, producteurs des charges exigeant : méthode de et transformateurs. culture raisonnée, maturité, aspect visuel et conservation. • Une certification renouvelée chaque Logo retenu en Phase 1 année et contrôlée par un organisme indépendant (Bureau Veritas France). • Et vous soutenez évidemment le développement de l’agriculture locale. Association pour

Vani e L a Réunion

A2VR

la Valorisation de la Vanille de La Réunion

de l ’île de

100% Péi

A2VR

100% Qualité

Association pour la Valorisation de la Vanille de La Réunion

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la véritable vanille de la réunion a désormais son label LABELLISATION PORTÉE PAR L’ASSOCIATION DE P RO D U C TE U R S E T D E T R A N S FO RM ATE U RS :

A2VR

Association pour la Valorisation de la Vanille de La Réunion

Comment la reconnaître ? La Vanille IGP se présente en gousses entières transformées, d’une taille minimale de 14 cm. Elle est conditionnée en contenants hermétiques clos (tube en verre ou sachet) avec mention du numéro de lot, date de fabrication et poids. Le conditionnement sous vide est interdit.

Où la retrouver ?

A2VR A2VR

Association pour la Valorisation de la Vanille de La Réunion

21 Route Nationale 2, Bras-Panon pour 02 62 51 71Association www.provanille.fr la 02 Valorisation de la Vanille de La Réunion Vente : Sur place

A2VR

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Association pour la Valorisation de la Vanille de La Réunion

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Association pour la Valorisation de la Vanille de La Réunion

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Association pour la Valorisation de la Vanille de La Réunion

Association pour la 35 rue Labourdonnais, Valorisation de la Basse-Vallée, Vanille de La Réunion ’à B AN V A N A Saint-Philippe www.tiplanterre.re Association pour la92 27 15 50 02 62 37 08 84 / 06 Valorisation de la ’ à VA Vanille de La Réunion N VenteAB:ANMarché de Saint-Paul (vendredi matin), Marché de SaintPierre matin). SOURIEZ(samedi , VOUS COMMUNIQUEZ ! ez

Le label offre une garantie d’origine et de qualité pour un produit qui fait l’histoire et la fierté de l’île. Rappelons que l’IGP est liée à un savoir-faire. Elle consacre une production existante et lui confère dès lors une protection à l’échelle européenne mais aussi

internationale. Aujourd’hui, sur les 135 producteurs de l’île, 73 producteurs (soit 60 % de la production totale) font partie du programme et pourront estampiller leurs productions du macaron européen IGP.

La vanille réunionnaise, qui se distingue de ses concurrentes par sa finesse et sa douceur, sera désormais mieux protégée.

LE ry e t N ath alie

Association pour la Valorisation de la

Vanille de La Réunion 48 route nationale 2, Baril Saint-Philippe 06 92 68 38 27 www.la-kabana-vanille.business.site Vente : Sur place, de SaintAssociationMarché pour la Valorisation de la Vanillematin). de La Réunion Pierre (samedi

actualité Bonne idée

Le projet MyFanjan

En 2020, au début du confinement, le fondateur de MyFanjan, Monsieur Franck FERDINAND, a conçu et testé des prototypes pour permettre de cultiver des légumes et fruits en utilisant le minimum de ressources disponibles. C'est ainsi qu'est née la tour MyFanjan, une tour hydroponique la plus adaptable possible pour donner aux Réunionnais un moyen de cultiver simplement sur sa terrasse ou même en appartement. C'est un petit pas de plus vers l'autonomie alimentaire des foyers.

Pourquoi MyFanjan ? « Fanjan » est le nom commun de la fougère arborescente endémique de La Réunion (nom scientifique : Cyathea borbonica). Historiquement, le tronc de cette fougère était utilisé comme support pour la culture d'espèces épiphytes (orchidées...) et sa surexploitation a mis en danger l'espèce qui est maintenant protégée depuis 1995. « MyFanjan » est donc un clin d'œil à l'histoire locale de cette fougère et un symbole qui représente la tour végétale moderne en tant que support de culture des végétaux. Les produits MyFanjan sont tous créés et fabriqués à La Réunion, avec une équipe qui développe continuellement des solutions pour agrandir la famille des légumes, fleurs, fruits qui peuvent être cultivés sur un petit espace. Si vous êtes intéressés par les tours MyFanjan et l’histoire de cette startup 100 % péï, rendez-vous sur le site www.shop.myfanjan.com

BEACH BAG a intégré dans son développement une démarche citoyenne d’économie partagée et d’éco-responsabilité, par le choix du circuit court, car il est entièrement fabriqué à La Réunion par des artisans indépendants qui ont à cœur d’accomplir leurs ouvrages avec le plus grand soin. Ce sont ces mêmes valeurs qui guident la réalisation des modèles personnalisés, adaptés à votre décoration.

Enfin du nouveau dans l’univers du mobilier outdoor !

CHIC

Il a tout pour plaire ! Le premier sofa décontracté 100 % outdoor est né à l'île de La Réunion.

Ce nouveau concept, situé entre le divan et le pouf outdoor, vous offrira confort et détente avec ses 6 formats et ses 4 poufs convertibles en tables basses. Vous trouverez aussi une gamme d’accessoires pour le garder neuf comme au premier jour. Comme son aîné du XIXe siècle, BEACH BAG vous invitera aux voyages, sous les chaudes brises tropicales.

actualité

Une pépinière unique et expérimentale à plus de 2 000 mètres d’altitude !

VOL CA NIK

Depuis quelques mois, une expérience unique est actuellement en cours, à plus de 2 000 mètres d’altitude sur notre île ; c’est à cette hauteur que sera implanté, dans un an, le nouveau gîte du volcan imaginé et dessiné par les agences Altitude 80 Architecture et Atelier Épicéa, sous l’impulsion du Conseil Départemental de La Réunion. Sur plus d’un hectare s’est ouvert un chantier de revégétalisation et de restauration écologique répondant aux règlementations strictes du Parc National de La Réunion.

Au total, pas moins de 34 espèces végétales endémiques et indigènes qui vivent sur la zone ont été répertoriées par le Bureau d’Études BIOTOPE, coordinateur environnemental sur ce projet. Une fois la sélection faite, le but sera de reproduire les plants afin que ces variétés scrupuleusement choisies soient utilisées au reboisement de la zone anthropisée. Sur une partie du site qui n’est plus en activité à l’heure actuelle, des pépinières expérimentales ont été mises en place sur une surface d’environ 120 m2. À l’intérieur, les équipes ont mis en place un système d’arrosage à l’aide de camion citerne pour produire les 11 000 végétaux nécessaires aux futures plantations, avec

des techniques forestières comme l’utilisation de godets anti-chignon qui offrent aux jeunes plants un système racinaire de forme naturelle, sans déformation, ce qui optimise la reprise lors de la mise en terre. C’est une expérience unique, comme nous le précise la société EVE et son consultant KLORYS en charge de la réalisation des travaux de revégétalisation. « À l’heure actuelle, les ¾ des espèces sont déjà collectées, comme le branle vert (Erica reunionensis), qui est une espèce de bruyère arborescente de la famille des Ericaceae, ou le branle blanc (Stoebe passerinoides), un arbrisseau endémique de La Réunion. À chaque fois, nous travaillons conjointement avec le

CBNM et le Parc national de La Réunion pour récupérer sur le terrain des boutures, des graines ou des jeunes plants, sans détériorer le milieu naturel. Pour vous donner un ordre d’idée sur l’ampleur du travail réalisé : nous avons réussi à trouver après plus de trois heures de marche sous une pluie battante, le long du rempart, deux pieds de Faujasia cadetiana qui vont pouvoir servir de pieds-mères semenciers pour de futures récoltes. C’est une première à La Réunion, c’est magique ! Jamais auparavant nous n'avions tenté de reproduire ce type d’espèces en pépinières. C’est un véritable travail de terrain pour dénicher les espaces et les répertorier, mais aussi un énorme travail scientifique que nous avons engagé

actualité

avec nos partenaires tels que l’Armeflhor, qui va permettre aux espèces endémiques de redevenir visibles pour les Réunionnais, les touristes et les randonneurs. »

Projet Cofinancé à hauteur de 80 % par l’Europe (FEDER) 10 % par le Département - 5 % par l'État - 5 % par la région. Coût de l'opération : 9,4 millions d'euros.

Uni Vert Durable, maître d'œuvre paysagiste, travaille de concert avec l'entreprise EVE et le Bureau d’Études BIOTOP sur tous les aspects innovants de ce chantier original. C'est notamment le cas, au sujet de la lutte contre les espèces envahissantes : de nombreux tests sont actuellement effectués avec des solutions respectueuses de l'environnement conçues avec des produits d'origine naturelle. Le but est d'éradiquer les plantes invasives tout en respectant le sol et la nature environnante, afin de pouvoir réutiliser un sol sain et d'y planter des espèces endémiques, dans quelques mois, voire quelques années, puisque le projet est prévu jusqu'en 2025.

évènement

Les Florilèges au Tampon, le rendez-vous floral ! Le thème principal de cette édition 2021 sera l’évolution de la place du végétal dans nos villes. Pourquoi est-il urgent de végétaliser les zones urbaines ? À cette occasion, 3 conférences seront proposées aux Réunionnais, en parallèle des festivités habituelles : « Pieds de bois indigènes dans nos jardins » avec Michel REYNAUD, architecte, paysagiste urbaniste et écologue - mercredi 10 novembre de 14h à 15h. « Jardin tropical et biodiversité » avec Sébastien CLEMENT, paysagiste enseignant - doctorant - vendredi 12 novembre de 14h à 15h.

Cette année, l’événement floral incontournable de la ville du Tampon « les Florilèges » sera organisé du 10 au 14 novembre 2021, exclusivement au Parc Jean de Cambiaire situé dans le centre-ville.

« L’agriculture urbaine, une vision durable pour la ville de demain » avec Frank FERDINAND, CEO de MyFanjan - dimanche 14 novembre de 14h à 15h.

découverte

Visite d’un jardin privé

Le « Jardungle » de Stéphane PONGE

Des souches de bois mort, disposées un peu partout, constituent des réserves de nourriture et d'eau pour la forêt. Elles hébergent les plantes épiphytes comme les orchidées et les fougères.

découverte

Passionné de botanique, Stéphane PONGE a créé à son domicile, sur les hauteurs de La Possession, un véritable « Jardungle » (jardin-jungle) où se sont installés un micro-climat et un écosystème protecteur devenu sanctuaire pour les oiseaux et la biodiversité locale.

découverte Pendant une dizaine d’années, Stéphane PONGE a créé cet environnement sur les principes de la permaculture en travaillant avec la nature et non contre elle. Comme dans une forêt, rien ne sort du terrain, afin d’offrir au sol les apports organiques nécessaires à son développement. Le bois, les feuilles, les fruits, tout est digéré par le sol au fil des saisons, sans utiliser le moindre intrant chimique. Le résultat est époustouflant car au final, avec pour seul équipement un broyeur et une scie à branche, le propriétaire des lieux passe la majorité de son temps à se relaxer, observer et contempler la nature plutôt que l’entretenir. Maintenant, comme il s’amuse à nous le souligner :

« Il faut accepter qu’une feuille ne soit pas considérée comme une saleté, mais comme faisant partie intégrante du paysage. » 3

1 Chaque arbre est colonisé par des lianes

et des plantes épiphytes (Orchidées, Broméliacées, Aracées).

2 Le jardin héberge une collection

d'Anthurium à feuillages dont l’Anthurium warocqueanum, baptisé reine des Anthurium par les anglophones.

3 4 Le sol des allées, jonché de feuilles

mortes, reste souple et frais. Les plantes poussent en conditions naturelles, sans pot. Ici un Begonia goegoensis.

découverte

Cette forêt tropicale, à la fois ornementale et nourricière, offre également de nombreux avantages au propriétaire des lieux : pas de boue, pas de poussière, pas de mauvaise herbe, pas de fourmis rouges car elles n’aiment pas les lieux humides, et surtout pas de cochenille car la biodiversité agit par elle-même et crée un écosystème protecteur.

« La nature met un certain temps à s’équilibrer, mais au bout d’un moment, tout ce qui est dans une forêt apparaît naturellement lorsqu’on crée les conditions optimales. »

conclut Stéphane PONGE.

1 Les Araceae (Anthurium, Philodendron,

Dieffenbachia, Aglaonema, Alocasia…) se plaisent dans les sous-bois.

2 Au détour d'une allée, un banc pour la

contemplation et la méditation.

3 Le couvert constitué par les arbres

permet la culture des plantes de sousbois qui craignent le soleil direct et qui traditionnellement sont cultivées en pot sous ombrière.

Créé en 1977, pour satisfaire une clientèle d’agriculteurs et de spécialistes de la terre, Gamm vert est devenu l’enseigne française n°1 de la distribution des loisirs verts, synonymes de nature pour tous. À La Réunion, c’est en 1984 que des libres services agricoles (LISA) ont ouvert leurs portes pour offrir une proximité aux

Gamm Vert offre aux amateurs comme

agriculteurs et éleveurs adhérents

aux professionnels un large choix de

de la Coopérative des Avirons.

produits de marques et créés en exclusivité pour Gamm Vert.

Face à l’évolution de la demande des « particuliers » et du marché réunionnais,

L’assortiment Gamm Vert, réparti en

Ouest Agri, maintenant Agri’dev, filiale

4 activités ( jardin/végétal, équipement,

du groupe Terracoop, s’est adaptée au

monde animal, vêtement de loisirs )

contexte en se dotant de l’enseigne

se base sur l’expertise et le savoir-faire

Gamm Vert en 1994. Le réseau de magasins

du monde agricole.

devient une chaîne de spécialistes des loisirs verts à La Réunion, dans la zone Océan Indien.

Les vendeurs conseils de chaque magasin apportent leurs recommandations techniques et économiques en jardinage, en irrigation, en phyto amateur.

Saint Paul

L’enseigne souhaite développer la

Corbeil

commercialisation des produits locaux, ainsi que celle des produits issus du terroir régional

Saint Leu

métropolitain. Le souhait pour l’avenir serait

Les Avirons Saint Louis Saint Pierre

Petite Île Saint Joseph

de promouvoir les produits équitables. Présents à la fois en zone urbaine et dans les villages des hauts, Gamm Vert soutient activement l’économie locale.

découverte

PORTRAIT

Hôtel LE NESS à La Saline

M. Jérôme LEMEZ, pourquoi faire appel à un paysagiste-concepteur ?

Les concepteurs du paysage au service des Réunionnais ! Rencontre et interview de M. Jérôme LEMEZ, directeur général et M. Cyril CAMINOTTO, chef de projet du secteur privé de l’entreprise Uni Vert Durable. Nous sommes allés à la rencontre de l’entreprise Uni Vert Durable, acteur incontournable du paysage à La Réunion, pour vous faire découvrir les facettes de ce métier exceptionnel qui participe à notre bien-être.

Le paysagiste-concepteur est un acteur incontournable d’un projet architectural ; il concilie les différentes interactions entre l’habitat géré par l’architecte et le jardin dans son ensemble, tout en prenant en compte tout ce qu’il va se passer à l’extérieur de la maison, voire même certaines extensions de la maison comme la varangue, le pool house ou des éléments de clôtures et d’entrées. Nous tenons compte de l’environnement au sens large lors de notre étude et nous nous posons toutes les questions nécessaires pour faire des propositions adaptées à nos clients : dans quel environnement sommes-nous ? À quelle altitude ? Quel est le climat ? Quelle est le type de végétation ? Nous essayons d’avoir une vision claire de la nature qui nous entoure pour fondre le projet dans l’environnement naturel. En tant que paysagiste-concepteur, nous allons également apporter une originalité à la réalisation avec des détails architecturaux, des touches de décoration et de design, en lien avec les goûts des clients ou des objets qu’ils possèdent.

PAY S A G E & U R B A N I S M E

M. Cyril CAMINOTTO, pour que nos lecteurs se projettent, est-ce que vous pouvez nous décrire vos prestations ? Tout ce qui peut être réalisé en aménagement extérieur rentre dans notre panel de prestations. Nous avons des demandes très variées, mais il y a des incontournables comme le travail de la zone d’accueil : la clôture, le portail, les cheminements d’accès et le carport qui nécessite une réflexion approfondie. Ce sont souvent ces espaces qui sont vus en premier par le visiteur et qui font le lien avec l’habitat. Nous travaillons aussi sur les mitoyennetés : certains clients cherchent à se cacher, d’autres un peu moins, nous proposons donc un projet sur-mesure, en fonction des modes de vies de nos clients. Dans le prolongement de nos prestations, nous intégrons bien sûr des espaces de détente et de loisirs avec des

piscines, des spas, des cuisines extérieures et des pool house, qui offrent aux propriétaires un espace de vie supplémentaire pouvant servir de lieu de réception, mais aussi d’annexe avec la création par exemple d’un petit bureau indépendant ou encore d’un bungalow. Aménager une construction annexe dans son jardin permet de se déconnecter de la maison et de changer l’axe de vue sur sa demeure. On profite dans ce cas d’une autre partie du jardin où on ne se serait pas rendu habituellement. L’augmentation du télétravail a énormément renforcé ce type de demande, car les propriétaires n’avaient pas forcément des espaces adaptés à ce nouveau mode de vie.

Jérôme LEMEZ.

Cyril CAMINOTTO.

Jardin particulier - Saint-Denis.

M. CAMINOTTO, est-ce que vous êtes confronté à de nouvelles demandes de la part de vos clients ?

Jardin particulier - La Possession

Jardin particulier - Saint-Denis

Oui, au-delà du pool house avec ses différentes fonctions dont nous venons de parler, nos clients nous interrogent sur des salles de sport, des salles de méditation parfois associées à des salles de bains ou des espaces hammam/sauna, des zones de brasero également. Ce sont des tendances émergentes que nous avons constatées ces deux dernières années, liées au fait que nos clients recherchent avant tout le bien-être à leur domicile. Depuis le confinement, on a également une demande croissante des espaces potagers dans nos projets car les gens souhaitent se reconnecter à la terre, avec des zones qui permettent de cultiver et de partager des moments de découverte avec les enfants. Enfin, dans un souci écologique, de nombreux clients sont plus réceptifs à l'idée d’intégrer des systèmes de récupération d’eau de pluie pour arroser les végétaux ou les espaces potagers.

découverte

PORTRAIT

Jardin particulier - Saint-Louis.

M. CAMINOTTO, de nos jours, les surfaces sont plus petites avec des parcelles d’environ 350 mètres carrés. Que proposez-vous aux clients dans ce cas ?

M. LEMEZ , à quel moment doit-on faire appel au service du paysagiste-concepteur ? Si nous sommes dans une phase où l’on va construire, l’idée est d’intervenir le plus tôt possible après les premières esquisses de l’architecte. Le client va alors pouvoir se projeter dès le début sur les avantages qu’il pourrait avoir à travailler son extérieur. Ce travail de concert avec l’architecte va offrir au client un projet cohérent avec une réelle continuité entre l’intérieur et l’extérieur de son logement. Le fait d’avoir un projet paysager complet va aussi offrir au client une vision dans le temps et il va pouvoir planifier ses travaux en fonction de ses possibilités. Nous intervenons par exemple sur le traitement des façades de la maison pour qu’il y ait une harmonie visuelle avec les pièces extérieures que l’on propose. En revanche, s’il s’agit d’un relooking ou d’une rénovation, c’est en fonction du désir des clients. Généralement, il s’agit de propriétaires qui, au bout de 5 à 10 ans, souhaitent se faire plaisir et embellir leurs espaces de vie extérieurs ou apporter une plus-value à leur logement.

Justement, M. LEMEZ, est-ce que ça apporte aux propriétaires une réelle plus-value sur leur logement de faire appel à vos services ? Clairement, oui ! Au même titre que le home staging, certains clients nous ont appelés au moment de la revente pour donner un coup de pep's à leur résidence. Quand on achète une maison sur le département, la plupart des clients vont vous dire que la pièce la plus importante est la varangue car c’est elle qui fait le lien avec l’extérieur. Un jardin bien aménagé avec des usages qui viennent s’ajouter à ceux de la maison apporte une vraie plus-value aux propriétaires. À La Réunion, le vivre-dehors est très important avec des saisons plutôt clémentes tout au long de l’année, nos clients ont donc compris que ce critère était devenu essentiel au moment de la revente.

En effet, aujourd’hui les parcelles sont plus petites et nous devons justement optimiser les espaces pour donner une impression de grandeur. Chaque composant du jardin doit dialoguer et s’imbriquer avec les autres, qu’il soit fonctionnel, technique, esthétique. Si par exemple un client n’est pas raccordé au tout-à-l’égout, nous allons tout de suite penser au placement de la micro-station, ce qui va induire certaines contraintes. Nous menons une réflexion importante sur les usages et les connexions car on ne peut pas se permettre de « gaspillage » d’espace. La tâche est souvent complexe et très minutieuse. Mais contrairement à ce qu’on pourrait croire, on arrive à des résultats extraordinaires avec beaucoup de légèreté dans un espace réduit. Le choix du végétal aura un rôle essentiel pour sublimer la réalisation, tout en sélectionnant des essences qui n’auront pas un développement démesuré et qui pourraient nuire, au bout de quelques années, au paysage.

PAY S A G E & U R B A N I S M E

M. CAMINOTTO, si on parle écologie, comment intégrezvous aujourd’hui les différentes problématiques auxquelles nous sommes confrontés dans vos projets ?

Jardin particulier - Saint-Louis.

Nous concevons des aménagements au service du végétal, pour que l’ensemble ne fasse qu’un. Nous choisissons des essences adaptées au climat, pour que celles-ci s’épanouissent et se fondent dans le paysage. Nous travaillons également sur un éclairage choisi pour que celui-ci n’interfère pas avec la nature environnante et respecte au maximum le cycle biologique du jardin. Au-delà de l’aspect esthétique de nos réalisations, nous intégrons au maximum dans nos projets des habitats pour la faune locale ainsi que des points de ressources, avec la création de petits bassins par exemple. La place du végétal est prépondérante dans nos projets. Face aux enjeux que nous connaissons, il joue un rôle de confort climatique, du maintien des sols, de refuge écologique, tout en étant source de bien-être. Enfin, pour conclure, M. LEMEZ, quelles sont vos perspectives à moyen terme ? À nos yeux, nous avons des ressources locales qui ne sont pas suffisamment exploitées et mises en valeur, ce qui nous rend tributaires de l’import. Nous voulons conseiller et orienter nos clients vers une consommation plus péï. Nous travaillons actuellement sur le développement de l’économie circulaire avec des matériaux biosourcés et le développement de plusieurs filières locales (matière minérale, bois…). Nous sommes convaincus qu’à terme nous pourrons composer nos aménagements avec les ressources identitaires de notre territoire.

Renseignements Uni Vert Durable 15B chemin des Fleurs Jaunes 97424 Piton Saint-Leu 02 62 55 04 91 www.univertdurable.com Jardin particulier - Trois bassins.

découverte

Dina Morgabine

Le jardin du Dina Morgabine Saint-Gilles

Découverte d’un jardin devenu emblématique

découverte

Créé en décembre 2015, le jardin de l’hôtel Dina Morgabine Saint-Gilles fut le premier jardin tropical humide d’ampleur créé par l’entreprise Paysages, société spécialisée dans l’aménagement paysager. Le jardin a joué un rôle majeur dans le développement de cet établissement de luxe, légèrement éloigné de l’océan, car il a apporté un écrin de verdure luxuriant et avant-gardiste à une clientèle en recherche de bienêtre et de moments hors du temps. Dans les différents espaces de l’hôtel, on peut y retrouver : des Philodendron seloum ' Hope ', des Cyperus alternifolius, des Heliconia stricta et rostrata, des Colocasia esculenta ' Black Magic ' ainsi que les fameux Alocasia macrorrhiza ' Black Stern ' qui interpellent les visiteurs. Nous sommes allés à la rencontre des trois personnes en charge de l’entretien des jardins : Ilona, responsable de la maintenance, Félicien, présent à l’hôtel depuis 1 an, passionné de jardin à la main verte, et Richard de l’association Les Tidalons, en cours d’embauche. « Aujourd’hui, nous sommes 3 à nous occuper de l’entretien du jardin. Nous gérons principalement l’arrosage en goutte à goutte avec 4 départs sur l’ensemble du site ainsi que de l’élagage. Notre clientèle porte beaucoup d’intérêt au jardin. Nous avons fréquemment des questions sur les plantes et notamment sur l’Alocasia macrorrhiza 'Black Stern', avec ses feuilles géantes et impressionnantes. Cette végétation luxuriante a participé au cadre de travail ; aussi, nous venons travailler quotidiennement avec plaisir… », nous précise Ilona. Pour aller encore plus loin dans cette démarche environnementale, Félicien a développé récemment une jardinière d’aromates (menthe, basilic, ciboulette, thym…) dont profitent tous les clients de l’hôtel. La production est utilisée par le chef cuisinier, le barman en chef et le spa de l’hôtel.

découverte

Interview de Monsieur Fabien LEMAITRE Directeur de l’entreprise Paysages

REPRIS NT

PÉÏ

« La création de ce jardin tropical a représenté un véritable challenge, car ma société avait tout juste 2 ans d'existence au moment de l’appel d’offre. Les propriétaires de l’établissement m’ont fait confiance. Ils ont été séduits par l’originalité de mon concept et mon approche novatrice du jardin paysager. La réussite d’un jardin tropical humide passe par l’utilisation d’une bonne terre, d’un climat chaud et d’un apport en eau conséquent. C’est la prise en compte de ces trois critères qui a permis aux plantes de s’acclimater rapidement. En quelques mois, nous avons réussi à obtenir de très bons résultats. Au début, je passais toutes les semaines pour observer l’évolution des végétaux. Nous avons donné un nom à chaque massif ainsi qu’un numéro afin d’organiser l’entretien et de suivre leur évolution. La connaissance de chaque plante est essentielle pour anticiper l’évolution du paysage et se projeter sur le résultat final. Deux fois par mois, mon équipe et moi sommes intervenus sur le jardin pour l’entretenir et l’embellir.

En tant que paysagiste, j’estime que notre intervention est de grande qualité lorsqu’une personne observe un jardin que nous avons façonné, le trouve très agréable à contempler, sans imaginer tout le travail entrepris en amont pour obtenir ce résultat » conclut Monsieur Fabien LEMAITRE.

30 chemin Saint-Paul 97424 Piton Saint-Leu contact@paysages.re 02 62 55 37 19 www.paysages.re

nature réunion

Le Mazambron Marron (Aloe macra Haw.) Espèce endémique de La Réunion

ENDEMIK

nature réunion

L’Aloe macra Haw., l'Aloès maigre, nommé à La Réunion « Mazambron marron » appartient à la famille des Xanthorrhoeacea et au genre Aloe qui comprend plus de 550 espèces.

Le Mazambron marron, endémique de La Réunion, est actuellement considéré comme rare à l’échelle de l’île de La Réunion. L’espèce est protégée par arrêté ministériel et classé dans la catégorie « en danger d’extinction » (EN) sur la liste rouge régionale de l’UICN établie en 2010. L’année prochaine, une ré-évaluation de la liste rouge sera mise en œuvre par plusieurs experts, et l’on espère que l’ensemble des actions de conservation mises en place par le CBN-CPIE Mascarin, ainsi que d’autres acteurs, auront porté leurs fruits. Pour cette espèce, la première cause de sa disparition est la colonisation qui a profondément affecté les habi-

tats naturels de basse et moyenne altitude par le développement agricole, la surexploitation des milieux et l’urbanisation croissante. Aujourd’hui, il ne reste que moins de 1 % des habitats naturels semi-xérophiles en dessous de 500 mètres d’altitude. L’espèce rentre également en compétition avec certaines espèces exotiques envahissantes telles que : l’Avocat marron (Litsea glutinosa), le Galabert (Lantana camara), l’Ayapana marron (Ageratina riparia), le Baie rose (Schinus terebinthifolia) et le Bibasse (Eriobotrya japonica). En dessous de 700 mètres d’altitude, le Mazambron marron serait sujet à la prédation d’un mollusque introduit, Lissachatina fulica, l’escargot géant africain.

nature réunion EN DÉ MIK

Au niveau du recensement de la population, l’effectif total était estimé en 2004 entre 600 et 700 individus adultes répartis au sein de 35 stations d’effectifs inégaux. Le projet MAZAMBRON mis en place en 2017, financé par le FEDER, Action « Valorisation économique de la biodiversité tropicale » et porté par le Cyclotron Réunion Océan Indien (CYROI, Laura Lallemand), en partenariat avec le Conservatoire Botanique National Mascarin, le CIRAD (UMR QualiSud et PVBMT), l’Armeflhor et la société Octans, a permis aux botanistes de retourner sur le terrain et de découvrir de nouvelles stations, portant leur nombre à 59. Lors de ce recensement, des récoltes de fruits ainsi que des prélèvements d’échantillons ADN ont été opérés pour renforcer les populations existantes et amorcer des études scientifiques.

Depuis, de nombreux programmes de sauvegarde ont vu le jour, et ont permis à l’espèce de retrouver un peu d’oxygène. À titre d’exemple, le projet Européen Life + forêt sèche entre 2014-2020, piloté par le Parc National de La Réunion, a notamment permis de réintroduire 227 individus dans le milieu naturel. En 2021, 42 plants ont également été réintroduits dans le cadre du projet ESPECE, toujours piloté par le Parc national de La Réunion. Les plants étaient issus de semences récoltées en milieu naturel et multipliées au Conservatoire et à l’Armefhlor dans le cadre du projet Mazambron. Une autre partie des plants, mis en culture par Le CBNCPIE Mascarin a, quant à lui, servi à la création d’arboretum, notamment à Mascarin, Jardin Botanique de La Réunion, ainsi qu’à la mise en place d’un stock de semences de conservation.

nature réunion description

Aloe macra Haw.

Le Mazambron marron est une plante succulente ornementale de taille inférieur à 1 m. Ses feuilles sont épaisses, très allongées, légèrement épineuses sur les bords. Les fleurs forment des petites clochettes rouge orangé à la base et jaunes au sommet. Elles sont nombreuses par pied et groupées en une inflorescence qui a tendance à se courber sous leur poids et celui des fruits. Le fruit est une baie charnue sphérique de 1-2 cm de diamètre.

Une espèce endémique qui a de l’avenir : Depuis le 1er avril 2017, le projet MAZAMBRON piloté au CYROI par le Dr Laura LALLEMAND donne des perspectives qui invitent à renforcer la préservation de cette espèce qui fait partie du patrimoine végétal réunionnais. Le projet MAZAMBRON vise à étudier la diversité génétique et biochimique de l’espèce à travers l’analyse comparative de plusieurs populations aux origines géographiques distinctes. Certains individus, conservés au sein de la collection ex situ du Jardin Botanique de la Réunion Mascarin, ont été multipliés par l’Armeflhor pour répondre à un double objectif : 1- la conservation patrimoniale des taxons (ressource génétique rare) et 2- l’obtention de matériel génétique homogène à des fins de recherches scientifiques et de production de plants pour enrichir les collections.

Selon le Dr Laura LALLEMAND, le projet MAZAMBRON a également permis d’apporter des informations sur la diversité génétique et phytochimique de l’espèce Aloe macra au niveau intra-spécifique (plusieurs populations comparées entre elles) et aussi inter-spécifique avec la comparaison avec d’autres espèces. À ce stade, une molécule nouvelle isolée des feuilles de l’espèce Aloe macra est en cours d’investigation, ce qui montre l’intérêt de développer les études et de conserver la biodiversité locale. Sources. CBN-CPIE Mascarin - PLAN DIRECTEUR DE CONSERVATION (Outils d’aide à la conservation des espèces végétales menacées d’extinction) établi en 2017 © Monique PATERNOSTER, Mascarin-Jardin Botanique de La Réunion.

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Des brûlures de la peau aux brûlures d’estomac en passant par des douleurs arthritiques et bien d’autres maux, l’Aloès peut souvent intervenir d’une façon ou d’autre autre. Et quand ce n’est pas pour guérir, c’est en tout cas pour soulager. Dans nos régions, l’Aloès est d’ailleurs considéré comme la plante des premiers soins, ainsi que dans tous les pays où le climat lui est favorable. Comme l’a démontré la recherche scientifique, l’Aloès possède toutes les qualités nécessaires pour remplir un tel rôle. Il est bactéricide, fongicide, virucide, il est anesthésiant et arrête les démangeaisons, réduit le temps de saignement et accélère la cicatrisation, il aide au transit, il est aussi anti-inflammatoire, il dilate les capillaires, nettoie le sang, hydrate la peau en profondeur ; et enfin, c’est un régénérant cellulaire hors-pair.

Aromathérapie Aloès L’Aloès (ou Aloe barbadensis), bien connu depuis la nuit des temps pour ses nombreuses propriétés curatives, puis longtemps négligé par la médecine officielle, a fait depuis quelques décennies un retour en force parmi les médecines naturelles.

De nombreux scientifiques sont venus confirmés les propriétés légendaires et magiques de l’Aloès. En plus de ses multiples usages médicaux, l’Aloès a de très nombreuses propriétés nutritionnelles.

I l est riche en vitamines A, B1, B2, B3 ou PP-B6, B9, B12, C et E, en éléments minéraux : calcium, chlore, cuivre, chrome, fer, lithium, magnésium, manganèse, phosphore, potassium, zinc et sodium. es acides aminés : acide D glutamique, aspartique, alanine, arginine, cystine, histidine, leucine, lysine, etc. Des enzymes : amylase, catalase, cellulase, lipase, etc. es mono et polysaccharides, D cellulose, glucose, mannose, aldonentose et l-rhamnose.

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Cette mystérieuse et magique synergie ne pourra jamais être remplacée ; c’est un véritable trésor de la nature et c’est pourquoi cette plante miracle a été baptisée « Plante de l’Immortalité ». Propriétés essentielles de l’Aloès Digestive : facilite la fonction gastrique et l’évacuation de la bile, laxative. Vulnéraire : favorise la guérison des blessures (contusions, brûlures), grâce à ses actions bactéricides, hémostatiques, anesthésiques, cicatrisantes et antiinflammatoires. Nutritionnel : dans le cas d’une complémentarisation alimentaire, avec rééquilibrage biologique et stimulation des défenses immunitaires. Cosmétologique : par hydratation et nourrissement de la peau en profondeur et stimulation de la prolifération cellulaire qui en font un véritable revitalisant cutané.

Utilisation

r i o v a s t u o T

En interne comme en externe, c’est la pulpe stabilisée et bio-stimulée* de la feuille fraîche qui est utilisée pour une efficacité maximum. * La bio-stimulation consiste à laver les feuilles et à les conserver une douzaine de jours bien emballées dans la porte du réfrigérateur à l’abri de la lumière, à une température de 6 à 8°C. À l’issu de ces douze jours, des composés actifs s’organisent, maintenant en stimulateurs biogènes. Le jus extrait du reste est conservé encore 12 jours à l’abri de la lumière dans les mêmes conditions et enfin traité selon sa destinée thérapeutique, nutritionnelle ou cosmétique.

Recette-conseil pour un excellent jus : Après avoir broyé les feuilles, ajouter la même quantité d’hydrolat de géranium et quelques gouttes d’huile essentielle de citron, bien mélanger (à conserver au frais dans un verre teinté) et boire ½ verre à 1 verre de ce jus par jour.

Propos recueillis par Madame Chantal VITRY Aromathérapeute – Naturopathe Directrice de l’entreprise RUN’ ESSENCE

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Nout’jardin

avec Lilian

Avec l’émission Nout'jardin®, sur Réunion la 1ère radio. Lilian, horticulteur au Jardin du Sacré Cœur®, nous invite à partager sa passion pour le jardin, au fil des saisons.

Novembre, nout’ti printemps créol jusqu’à décembre… Noël à La Réunion, en plein océan, flamboyant et sapin… Voyageons dans nout’ti printemps créol… notre belle nature nous offre un florilège de fleurs en ce mois de novembre et décembre, qui nous emmène jusqu’à Noël et l’arrivée de l’été. Parmi ce que nous offre la nature, je vous propose de découvrir : la Liane de feu… la fleur 1, 2, 3 jours ou d’hier, d’aujourd’hui et demain… et la liane de Saint-Jean.

La liane de feu ou liane aurore (Pyrostegia venusta), même son nom lé joli… Aurore parce que sa couleur fait penser à un matin d’aurore. Lever du soleil caressant la surface de la terre, suggérant l'horizon qui présente des lueurs brillantes et rosées, orangées, le soleil et le feu… Une vraie plante grimpante avec des accroches comme des petites spirales (comme la liane chouchou d’ailleurs), elle nous ravit par sa floraison orange très vif, couleur feu durant tout le mois d’octobre et de novembre. Et les plantes qui fleurissent de manière saisonnière, comme la liane de feu, ne se démodent jamais… elles deviennent des repères pour nous. Ainsi, d’une année à l’autre, on s’étonne quand vient la floraison : « un an déjà la passé, la fait vite ! ».

Et au détour d’un beau jardin on regarde…

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Adam et Eve (Brunfelsia hopeana), Galant de nuit, la fleur hier - aujourd'hui demain ou même fleur 1, 2, 3 jours. La floraison du Franciscéa est très parfumée ; jasmin le jour et la nuit, son parfum est enivrant. C’est pour ça aussi qu’on l’appelle le galant de nuit et, actuellement, on le remarque puisque bien souvent, il veut tellement nous faire plaisir qu’il y a plus de fleurs sur la plante que de feuilles. Les fleurs ont trois couleurs en même temps et sur 3 jours : violette le premier, lilas le second et blanche le troisième jour.

On s’approche en caressant le mois de décembre avec la liane Saint-Jean (Petrea volubilis) De la famille des verbénacées, comme la plante qu’on appelle ici Corbeille d’or (bien connue chez nous), elle partage sa famille botanique avec le fameux Lippia alba (espèce de plantes à fleurs de la famille des verveines), très apprécié en tisane, qu’on appelle aussi la « brisée » aux Antilles pour son feuillage aux mille senteurs. Et voilà une vraie plante grimpante qui n’attire pas beaucoup d’insectes et qui reste verte toute l’année. Elle symbolise le partage en cette période de fête, car elle pousse sans grand entretien et s’invite facilement chez les voisins… Avec son ti nom, la liane Saint-Jean se nomme aussi le diadème royal : « un bleu lavande sublime qui fait penser aux yeux d’Elisabeth Taylor que l’on surnommait la Cléopâtre aux yeux violets ». Cette jolie fleur s’étoffe d’une deuxième floraison : une petite fleur bleu roi qui pousse à l’intérieur. Lorsque la fleur vieillit, le bleu devient plus clair et se mélange avec les nouvelles fleurs dans un camaïeu de bleus pour qu’on se dise : « lé bien joli », on prend alors une photo pour la mettre sur le fond d’écran de son smartphone afin de garder notre ti printemps créol…

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Et Noël arrive avec ses flamboyants et sapins, toute cette énergie collective qui clotûre une année pour mieux en commencer une autre… Quand on voit les flamboyants fleurir, on voit rouge : la couleur de Noël !

Le fameux sapin de Noël L'Araucaria hétérophylla ou Pin de Norfolk, naturel bien sûr, nous transmet la chaleur spirituelle de Noël.

Le Pin de Norfolk

est originaire de l’île de Norfolk, située dans l'océan Pacifique entre la Nouvelle-Zélande et la NouvelleCalédonie. Il est bien adapté à notre climat et on peut le cultiver en pot ou en pleine terre au jardin. L’avantage d’être cultivé en pot, c’est qu’on peut le déplacer pour les fêtes, le décorer et en profiter sous sa varangue.

On retrouve aussi, dans certaines jardineries, le sapin très européen et qui vit dans le climat continental d’Europe du Nord :

Le sapin de Nordmann ou sapin du Caucase. Sa culture n’est pas du tout adaptée à notre climat tropical, sauf à partir de 1 500 mètres d’altitude où il peut trouver un climat plus propice.

Le sapin qui symbolise Noël par excellence sous notre climat tropical est, selon moi, le Cupressus macrocarpa 'Goldcrest'.

Il peut s’adapter à toutes les terrasses, en intérieur et dans les jardins, du moins le temps des fêtes, et on peut le retrouver facilement dans toutes les jardineries. Votre Cupressus macrocarpa 'Goldcrest' est à décorer selon vos goûts. Les tiges et branches supportent très bien toutes nos décorations de Noël et luminaires en LED. On pourra retrouver notre sapin au prochain Noël en le cultivant en pot dans son jardin ou sur sa terrasse ensoleillée. À La Réunion, de par mes convictions personnelles, par respect pour notre belle Nature et en l’honneur de la Fête de la Nativité, je déconseille toujours le sapin acheté coupé.

Joyeux Noël zot tout. Lilian

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Le letchi de La Réunion, symbole de fêtes et de plaisir Litchi, letchi et même lychee ! Il s'agit du mot chinois « li-chi » dont est originaire ce joli fruit de saison. En décembre 2012, les letchis de La Réunion ont obtenu le prestigieux label rouge, confirmant ainsi la grande qualité des productions réunionnaises : plus de goût, plus de jus, le letchi de La Réunion est intensément savoureux et très apprécié au-delà de son territoire. Son goût légèrement floral et sa texture rafraîchissante en font l’un des fruits préférés des Réunionnais. Cultivé depuis plus de 4 000 ans en Chine, le letchi a été introduit à La Réunion en 1764 par Joseph-François Charpentier de Cossigny de Palma. La production réunionnaise représente une surface d’environ 500 ha, avec une production d’environ 8 000 tonnes par an. Le pied de letchi est un arbre majestueux pouvant atteindre 20 mètres de hauteur. Les fleurs de letchi sont pollinisées par les abeilles et donnent naissance au savoureux miel de letchis, récolté à la fin de l'hiver austral et très recherché par les amateurs. Le fruit arrive à maturité au mois de décembre pour les fêtes de fin d’année, alors tenez-vous prêts !

Les propriétés du letchi en font un excellent partenaire beauté. Vous pouvez appliquer la pulpe mixée directement sur le visage pour le tonifier et ralentir le vieillissement cutané.

Les bienfaits du letchi

Rencontre avec M. Louis LEICHNIG, producteur de letchis bio à Saint-Philippe Très connu à La Réunion en tant que producteur de vanille, Monsieur Louis LEICHNIG produit et commercialise, depuis une quinzaine d’années, des letchis bio distribués exclusivement vers la métropole. Il fut le premier producteur de letchis à obtenir cette certification à La Réunion. « À l’époque, il n’y avait pas le marché pour le letchi bio à La Réunion, le consommateur réunionnais n’était pas prêt à payer le prix du kilo de letchis plus cher que les autres. Je suis donc allé chaque année sur différents salons et à Rungis pour me faire connaître et faire reconnaître le letchi réunionnais. Maintenant, en fonction des années, j’expédie environ 7 tonnes par avion à mon grossiste Dynamis France (grossiste spécialisé en fruits et légumes bio), qui distribue à son tour mes letchis à travers toute la France métropolitaine », nous précise M. Louis LEICHNIG. Année après année, ce producteur emblématique de Saint-Philippe a fait reconnaître une production péï de grande qualité : « Le goût de nos letchis est différent de celui de nos voisins de Madagascar, nous avons un niveau d’acidité un peu plus élevé qui relève le letchi et lui donne ce goût si subtil qui plaît aux consommateurs. Il

BON À SAVOIR

UCTE OD

PÉÏ

faut le cueillir et le consommer bien mûr pour qu’il soit bien sucré et rafraîchissant », nous précise M. Louis LEICHNIG. Cette année, la production réunionnaise devrait être au rendez-vous, car il y a eu une bonne floraison, mais tout dépendra des aléas climatiques des mois de novembre et décembre. Le letchi est en effet sensible au vent, aux excès de pluie et à la sécheresse prolongée…

Composé à 80 % d’eau, le fruit est rempli de vitamines, d'antioxydants, de minéraux et d'oligoéléments ; le letchi est donc à consommer sans modération ! En dégustant ce fruit délicieux, vous ferez le plein de nutriments. Toutefois, vu sa teneur en sucres, les personnes diabétiques doivent limiter leur consommation. Riche en fibres (environ 1,5 g par fruit), il facilite le transit intestinal. Concentré en antioxydants et vitamine C, c’est un excellent allié anti-cancer. Riche en potassium et vitamin B, il est efficace contre les maladies cardio-vasculaires. Source d’oligoéléments (calcium, fer, sodium, magnésium), c’est un allié contre la fatigue.

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Légume de saison : l'artichaut L’artichaut est apprécié et plébiscité par les Réunionnais, mais encore peu connu pour ses vertus sur notre santé. Il permet de nettoyer l’organisme et de se sentir léger. Plus de vitalité, plus d’énergie ! Il se consomme aussi bien cru que cuit.

L’artichaut : votre atout santé ! Riche en calcium, magnésium et potassium, il est souvent plébiscité dans les régimes détox. Il contient un antioxydant (la cynarine) qui stimule la vésicule biliaire et l’élimination des toxines par le foie pour une meilleure digestion. Le cynarine confère à l’artichaut un goût légèrement astringent et amer. Il est aussi riche en antioxydant actif (la lutéoline), qui représente un atout majeur pour stimuler le système cardiovasculaire en empêchant l’oxydation du cholestérol.

BON À SAVOIR L’artichaut fournit 10 à 17 % des besoins quotidiens en acide folique de la femme enceinte. Un nutriment essentiel pour prévenir les malformations du système nerveux du fœtus et réduire le risque de prématurité.

UCTE OD

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PÉÏ

Rencontre avec Monsieur ZULME producteur d’artichauts au Plate, Saint-Leu Monsieur ZULME est une figure du Plate, Saint-Leu, vu qu’il s’occupe de la plus grande plantation du secteur avec pas moins de 10 000 pieds d’artichauts. Depuis trois générations, la famille ZULME s’occupe de cette variété cultivée pour ses capitules comestibles et son fils devrait bientôt reprendre le flambeau. Tout au long de l’année, il s’occupe de sa plantation et bichonne chaque plant, en enlevant les mauvaises herbes. « Un pied d’artichaut bien entretenu ne finit pas », comme nous le précise M. ZULME. La pleine saison commence à la fin du mois d’octobre et dure environ 2 mois et demi. C’est donc maintenant qu’il faut en profiter ! M. ZULME vend sa production au marché de gros de Saint-Pierre, mais il propose également de la vente directe. Alors n’hésitez pas à le contacter, il se fera un plaisir de vous proposer ses plus beaux artichauts à un tarif préférentiel. Monsieur Pierrot ZULME Producteur d’artichauts Le Plate, Saint-Leu 06 92 20 52 22

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E INVA ÈC

VE SI

ESP

L’agame des colons, un lézard invasif L’agame des colons (Agama agama) est un lézard massif d’environ 40 cm de long, originaire d’Afrique. Il aurait été introduit involontairement au Port Est vers 1995, sans doute arrivé avec des bateaux en provenance d’Afrique.

Comment le reconnaître ? Le mâle est brun, parfois bleuté, avec la tête et le milieu de la queue rouge orangé. La femelle est brune teintée de gris avec les flancs marqués d’orangé. Les jeunes ont une coloration similaire à celle des femelles quel que soit leur sexe.

Une menace pour la biodiversité locale Ce lézard est considéré comme une espèce invasive à La Réunion. Il menace les espèces animales locales (oiseaux, invertébrés, lézards) car il peut s’en nourrir et entrer en compétition pour la nourriture et l’espace. Il pourrait également transmettre des maladies et parasites, notamment aux geckos endémiques (ex : le gecko vert de Manapany, Phelsuma inexpectata).

Une menace pour l’Homme ? Ce lézard est porteur de salmonelles pouvant affecter l’Homme en cas d’ingestion d’aliments souillés ou de contact direct avec l’animal ou ses excréments.

Niveau d’invasion Il est bien implanté sur une frange littorale comprise entre Saint-Paul et Saint-Denis, mais les observations se multiplient sur tout le pourtour de l’île. Des individus ont été observés dans l’Est jusqu’à Sainte-Rose, sur toute la côte Ouest et dans le Sud jusqu’à Saint-Joseph et même à Saint-Philippe (Basse Vallée). Il prolifère très rapidement et pourrait bientôt entrer dans le cœur du Parc National de La Réunion. Il se disperse naturellement, mais le plus souvent, c’est par le transport de marchandises et de matériaux (ex : de la terre pouvant contenir des œufs) que les individus sont déplacés involontairement dans de nouveaux secteurs.

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La lutte contre l’espèce Un test de lutte est prévu à La Grande Chaloupe, sous pilotage du Conservatoire du Littoral et mis en œuvre par l’association Nature Océan Indien (NOI) afin de valider des méthodes de lutte que les gestionnaires pourront ensuite mettre en application. De plus, des actions de lutte ciblées vont être menées par NOI grâce à un financement de la DEAL, sur des espaces prioritaires avec des enjeux écologiques forts, comme Saint-Joseph, Sainte-Rose ou Basse Vallée. Le cadre légal n’est pas clairement défini pour le moment, mais un arrêté préfectoral devrait voir le jour très prochainement.

Que faire si vous croisez son chemin ? Signalez sa présence sur le site du Groupe Espèces Invasives Réunion. L’association NOI pourra intervenir si c’est une zone prioritaire, avec un intérêt écologique. N’oubliez pas de prendre une photo pour tout signalement, permettant de vérifier qu’il s’agit bien d’un agame des colons. Vous pouvez aussi, si vous y arrivez, les capturer (avec des gants et la matériel adéquat) et les ramener dans un centre de gestion des NACs (Nouveaux animaux de compagnie) et de la faune sauvage. Il y en a actuellement deux sur l’île : la SEOR à Saint-André et le Bioparc de l’Étang Salé. Rédaction : Chloé BERNET, NOI

Une invasion, c’est comme un cancer : plus on agit vite, plus on a de chances de l’enrayer. Le Groupe Espèces Invasives Réunion (dont les collectivités, l'ONF, le Département, le Parc National, la DEAL, les associations, le monde agricole et horticole, des privés, etc.) se mobilise grâce à un réseau d’observateurs. Aidez-nous vous aussi en adoptant de bons réflexes et en nous alertant si vous observez de nouvelles invasions végétales ou animales.

Agir vite, une nécessité absolue

Quelques bons réflexes individuels s'imposent :

Si on laisse une plante exotique proliférer, elle peut très rapidement devenir incontrôlable et impossible à éliminer. Il est donc capital de pouvoir repérer sur le terrain les nouvelles invasions végétales et les enrayer pendant que cela est encore possible. C’est la même chose pour les animaux exotiques.

• N'introduisez pas de nouvelles plantes exotiques, surtout si elles sont connues pour être envahissantes.

Aidez-nous !

• Prévenez-nous si vous observez de nouvelles invasions biologiques sur : http://www.especesinvasives.re (plantes et animaux) ou sur http://www1.onf.fr/la-reunion/sommaire/especes_exotiques/lutter (plantes).

Nous ne pouvons préserver notre patrimoine écologique des invasions biologiques que par une action à la fois collective et individuelle.

• Ne plantez pas d'espèces connues pour être envahissantes, surtout si vous êtes à proximité de milieux naturels. • Apprenez à connaître les espèces concernées en consultant la galerie d'images qui leur est dédiée. • Ne relâchez pas vos animaux dans la nature, confiez-les plutôt à un centre de gestion des NACs.

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Tisane péï Les conseils

de Boris

Zanbavil

Hubertia amba Nom vernaculaire : Ambaville, Zanbavil, Jean bavil… Nom scientifique : Hubertia ambavilla Famille : Asteraceae Type : Endémique de La Réunion Zanbavil est un arbrisseau au feuillage denté, endémique de La Réunion et pouvant atteindre plusieurs mètres. Affectionnant les endroits ensoleillés, cette plante pousse de 200 à 2 000 mètres d’altitude selon le versant de l’île et contribue à la biodiversité grâce à ses qualités nectarifères.

Actuellement, des essais cliniques sont menés par la Réunionnaise Anne-Laure Morel pour vérifier ses actions contre le cancer de la peau notamment.

Elle doit son nom à Bory de StVincent, en hommage au botaniste et naturaliste créole Joseph Hubert. Traditionnellement utilisée en bain et boisson pour les problèmes de peau notamment, elle compose certaines tisanes Tanbav. Grâce au travail de l’APLAMEDOM, elle a été inscrite à la pharmacopée française pour son action anti-ulcéreuse gastrique, ses bienfaits contre les dermatoses, l’eczéma et le stress.

ENDEMIK

Kan li fé son flér na bon pé zoli bouké blan !

Mi konsey ali po domoun na bon pé lerpés kan lé byin strésé. Lé bon osi si ou na problèm zilsèr lestoma. Sur le plan organoleptique, Zanbavil dispose d’une surprenante rondeur en bouche et offre une jolie robe verdâtre à marron selon la durée d’infusion. Boris ASTOURNE - 06 92 70 49 59 agroforestreunion@gmail.com Agro Forest Réunion

Plantes médicinales de La Réunion inscrites à la Pharmacopée Française « Transfert de connaissances et actions d’information cofinancés par l’Union Européenne dans le cadre du programme de Développement Rurale de la REUNION FEADER 2014-2020 » La Pharmacopée traditionnelle de La Réunion est née de la richesse de sa flore indigène et de la rencontre des différentes cultures qui ont peuplé l’île. L’inscription de 19 plantes de La Réunion à la Pharmacopée française assure une reconnaissance officielle des savoirs faire traditionnels et patrimoniaux. Résultat du travail mené par l’APLAMEDOM et ses partenaires, cette inscription ouvre également de nouvelles pistes de valorisation économique de la biodiversité réunionnaise dans le domaine du bien-être et de la santé. 16 plantes ont intégré la 11ème édition de la Pharmacopée française par l’Arrêté du 12 juillet 2013 portant additif n° 101 à la Pharmacopée, 3 autres ont été inscrites en juin 2015 (le Bois de quivi, le Bois de demoiselle et le Jamblon) parmi les 23 monographies présentées à l’ANSM initiales, 3 autres en juillet 2016 et récemment en 2020 les 5 nouvelles ( ti mangue, tamarin, vacoa, ravenala et badamier), ce qui porte à 27 le nombre de plantes médicinales inscrites par la Réunion à la Pharmacopée Française.

Liste A - Plantes médicinales utilisées traditionnellement / Plants traditionally used

ERM Ambaville (feuilles)

ERM

Bois maigre (feuilles)

Nuxia verticillata, Stilbaceae Dépuratif, détoxifiant

Faham (feuilles) Jumellea fragrans, Orchidaceae Pectorale, diaphorétique

Bois d’Arnette (feuilles) Dodonaea viscosa, Sapindaceae Diurétique, calculs rénaux, antiinflammatoire

Bois de demoiselle (écorce) Phyllanthus casticum, Phyllanthaceae Antidiarrhéique, antidysentérique, en gargarisme contre les angines

ERM

Bois pêche marron (feuilles)

Psiloxylon mauritianum, Psiloxylaceae Anti-inflammatoire, diurétique, dépuratif

Bois d’olive blanc (feuilles) Olea lancea L., Oleaceae Tension, antidiabétique, antipyrétique, gastro-entérite, asthme

Secamome volubilis, Apocynaceae Anti-inflammatoire, veinotonique

Coffea mauritiana, Rubiaceae Diurétique (int.), lotion oculaire (ext.)

Tamarin (feuilles, fruits) Tamarindus indica, Fabaceae Astringent, antibactérien, antiinflammatoire, antinociceptif…

Ayapana (feuilles) Ayapana triplinervis, Asteraceae Digestion, cicatrisant

Syzygium cumini, Myrtaceae Anti-inflammatoire, antidiabétique, antidiarrhéique, antimicrobienne…

Fleur jaune (feuilles, fleurs) Hypericum lanceolatum, Hypericaceae Circulation du sang, anti-inflammatoire

Jamblon (graines de fruits mûrs)

Vacoa (feuilles) Pandanus utilis, Pandanaceae Fluidifiant sanguin, équilibrage des humeurs, tonifiant, aphrodisiaque

ECM

Change écorce (feuilles) Aphloia theiformis, Aphloiaceae Anti-inflammatoire, diurétique

Bois d’olive noir (feuilles) Olea europaea L. subsp. africana, Oleaceae Diurétique, tension

ERM

Liane d’olive (feuilles)

Lingue Café (feuilles) Mussaenda arcuata, Rubiaceae Anti-inflammatoire, sudorifique, fébrifuge, dermatose

ERM

Café marron (feuilles)

ADPAPAM 2021

Hubertia ambavilla var. ambavilla, Asteraceae Ulcères à l’estomac , dermatoses, eczéma

ERM ERM

Badamier (feuilles) Terminalia catappa, Combretaceae Antidiabétique, hypertension, antidiarrhéique, antiasthmatique

Liste A – Plantes en usage cutané / in cutaneous use

ER EX Ti mangue (feuilles) Psidia dentata, Asteraceae Antiinflammatoire, antiviral, antimicrobien, affection de la peau

Bois d’osto (feuilles) Antirhea borbonica, Rubiaceae Cicatrisant, hémostatique

ERM

EMM Z

Bois de Joli cœur (feuilles) Pittosporum senacia, Pittosporaceae Acné, dermatoses

Patte poule (feuilles) Vepris lanceolata, Rutaceae Contusions, traumatismes

EREX

Colle-colle (feuilles, tiges) Sigesbeckia orientalis, Asteraceae Dépuratif, sédatif, hémostatique, antidiarrhéique

Liste B- Attention particulière nécessaire

Tombé (feuilles, racines) Leucas lavandulifolia, Lamiaceae Dépuratif, antipyrétique, antigrippal, antigoutteux

Vulnérable Cites Annexe 2

Protégée

ERM Bois jaune (feuilles)

Ochrosia borbonica, Apocynaceae Fébrifuge, tonique

ERM

Bois de quivi (tige feuillée)

Ravenale (feuilles, pétioles)

Turraea thouarsiana, Meliaceae Affection cutanée (gale, furoncle) circulation sanguine, antihypertensive…

Ravenala madascariensis, Strelitziaceae Antiinflammatoire, diurétique, antiseptique

ERM: Endémique Réunion ERM et Maurice ECM: Endémique Comores et Mascareignes EMM: Endémique Madagascar et Mascareignes EM: Endémique des Mascareignes IN: Indigène EX: Exotique Z: Amphinaturalisée K: Cryptogène

Aspect scientifique: APLAMEDOM – 0262 938818 – contact@aplamedom.org Aspect agricole: ADPAPAM – 0262 277528 – adpapam@gmail.com Crédit photos APLAMEDOM, Roger Lavergne, Célia Biancat, ADPAPAM

N°2 NOV.2021

Version 2021.12A

tendance

Pothos Indoor

Saviez-vous que « pothos » est le nom du dieu grec de l’amour ?

Dans la mythologie grecque, Pothos (en grec ancien Πόθος / Póthos) est le fils d'Aphrodite et de Cronos. Mais pour les plantes-addict, il est synonyme de plantes « faciles ». En réalité son nom a changé ; par exemple pour le « pothos doré », l'espèce a été décrite en 1880 par John Lindley et Édouard-François André sous le basionyme de Pothos aureus, puis recombinée dans le genre Epipremnum en 1963 par George Sydney Bunting. Pour une certaine commodité, le nom « pothos » continue d’être utilisé.

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Très commun en jardinerie, il séduira les débutants par sa facilité d’entretien et la multitude de coloris possibles. À l’heure actuelle, on vous propose de nombreuses variétés d’Epipremnum avec des feuillages allant du blanc, vert, jaune fluo, ou des nuances vertes / blanches très séduisantes et dans la tendance des plantes panachées.

Famille Largement cultivées en plantes d’intérieur, l’Epipremnum est une plante faisant partie de la famille des Araceae.

Pour en citer quelques-uns, vous avez le magnifique l'Epipremnum aureum 'Néon', l'Epipremnum aureum 'N'joy', l'Epipremnum aureum 'Marble Queen' capable de devenir un 'Snow Queen' lorsqu’il vire au blanc. À La Réunion, l’Epipremnum poussant sur les bords des routes est le classique Epipremnum aureus 'Hawaïan Form', il se distingue par son tronc jaune clairsemé de blanc. Les Scindapsus font aussi partie de cette grande famille des Araceae, comme le Scindapsus pictus 'Exotica'. Et en définitive, cette famille est tellement vaste que vous finirez toujours par trouver la plante de vos rêves.

Originaire de plusieurs continents (Amérique du Sud, Asie du Sud-Est, Polynésie française, Chine, Australie, Inde, Nouvelle Guinée…), c’est une liane poussant en zone tropicale humide. Capable de vivre aussi bien sur terre que sur un arbre, c’est une semi-épiphyte pouvant s’accrocher aux arbres grâce à ses racines aériennes et pouvant pousser à plus de 20 m de hauteur. Il est parfois fréquent de confondre l'Epipremnum avec le Philodendron qui est aussi de type liane. On peut facilement les distinguer grâce aux jeunes pousses. Pour le Philodendron, vous verrez une gaine qui se desséchera lorsque la pousse sera mature, contrairement à l'Epipremnum où la jeune pousse reste solidaire de la tige précédente sous la forme d’une bordure brune.

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Entretien Son entretien reste simple : on peut la cultiver retombante ou avec un tuteur (sphaigne ou fibre de coco), mais elle ne devra pas recevoir un ensoleillement intense. Habituée à vivre sous la canopée des forêts tropicales, elle préfèrera une lumière modérée plutôt que directe, une lumière naturelle suffisamment lumineuse lui permettra de grandir et de croître sainement et solidement.

Arrosage et température Prenez soin des racines ! Comme je ne cesse de le répéter, les racines sont une photographie de la santé globale de votre plante. De par sa nature semi-épiphyte, elle préfèrera un substrat très bien drainé (perlite, pouzzolane, écorces) car elle a malheureusement une forte tendance à la pourriture lorsque les substrats sont trop étouffants pour son système racinaire. Certains préconisent d’attendre l’enroulage des feuilles avant l’arrosage (signe de soif), ce que je ne pratique pas, tout simplement parce que mes pothos sont en « aroid mix », c’est-à-dire un mélange adapté pour ce type de plante ; si vous choisissez ce type de substrat, il vous suffira simplement d’attendre que le substrat sèche en surface (preuve que la plante s’alimente) puis d’arroser à nouveau. En été, la plante a une croissance plutôt rapide : choisissez les bassinages avec des alternances de douches pour laver les feuilles, et en hiver, arrosez modérément par le dessus, en attendant cette fois un séchage plus profond (1 à 2 phalanges de doigts). Ne soumettez pas votre plante à des températures inférieures à 15 degrés, vous risquez de perdre énormément de feuillage ; les coups de froid sont néfastes pour toutes les plantes tropicales, et les blessures peuvent être invisibles à l’œil nu. Vous verrez parfois un ralentissement de la croissance, voire même un arrêt, signe que la plante souffre de son environnement.

Bouturage et multiplication Pour le bouturage, il vous suffira d’avoir une plante-mère en excellente santé, puis de prélever deux nœuds sur la tige. Préférez les nœuds avec des racines aériennes, celles-ci vous permettront d’avoir un meilleur taux de réussite. Pour la méthode, vous pouvez utiliser la méthode en eau (long et développement de racines dites « aquatiques » non adaptées aux terreaux), la méthode en sphaigne (moins long mais passage en terreau dès l’apparition des radicelles), ou tout simplement la méthode terreau à semi, que vous devrez maintenir humide. La réussite de votre bouturage dépendra de votre engagement sur l’arrosage, l’exposition et la température ; même si son bouturage est réputé « simple », il n’en demeure pas moins que certaines conditions doivent être réunies pour que la multiplication fonctionne.

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Engrais / rempotage On ne lésine pas sur les engrais : c’est une plante à croissance rapide qui peut vous faire des feuilles en moins de 15 jours si les conditions lui plaisent. Cultivée en pot, il est nécessaire de lui faire des apports en nutriments pour lui permettre de continuer à croître. Si vous êtes en terreau, vous pouvez mélanger 10 % de compost à votre terreau de rempotage, et ensuite choisir un engraissage de type organique toutes les semaines à 15 jours. Mais il est aussi possible de choisir un engrais de type minéral une fois par mois. Si vous avez choisi un substrat 100 % minéral, l’engrais sera d’une importance cruciale ; vous devrez choisir des engrais spécialisés pour ce type de substrat. Les rempotages s’effectueront à la belle saison, généralement au printemps voire en été. Un à deux rempotages par an sont nécessaires. Généralement, la plante aime être à l’étroit : agrandissez son pot de 2 cm de diamètre à chaque fois, et préférez les pots respirants (terre cuite). Si vous préférez les pots en plastique, n’hésitez pas à drainer un peu plus votre substrat avec des drainages minéraux (perlite, pouzzolane, scorie) afin de faciliter le séchage.

En résumé, cette plante saura en ravir plus d’un par son large choix de feuillage et sa facilité d’entretien. Certains auront peut-être envie de commencer une collection de « pothos » car cette plante reste accessible en jardinerie à des prix abordables. On la recommande souvent aux débutants, et si vous souhaitez « jungleliser » votre intérieur, pourquoi ne pas commencer avec cette jolie plante ?

Bonne pousse à tous.

Maladies Elle peut être sujette à plusieurs nuisibles comme les cochenilles farineuses ou à carapaces, les thrips, les acariens… mais sa résistance légendaire n’est pas usurpée, il vous faudra quand même venir à bout des nuisibles avec du savon noir pour les moins coriaces, à l’insecticide pour les durs à cuire.

Retrouvez tous les conseils de Sovann sur son compte Instagram Jungle Eden.

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Du plastique dans le jardin ?

Oui, mais recyclé s’il vous plaît !

Vous êtes de plus en plus nombreux à privilégier les produits écologiques, durables et recyclés. Pour satisfaire cette demande croissante, les marques ne cessent d’innover afin de proposer aux clients des produits de grande qualité qui conviennent à de multiples usages. Légers et résistants, les pots et jardinières en plastique recyclé s’adaptent très bien à nos conditions climatiques.

Les pots en plastique recyclé représentent une nouvelle manière de mettre en valeur les fleurs et autres plantes dans votre jardin ou votre intérieur. Ils sont esthétiques, élégants et offrent un large choix de styles, de formes et de couleurs qui permettent à chacun de trouver son bonheur. Choisissez donc un pot de qualité, idéalement en plastique recyclé ou en tout cas recyclable, et laissez libre cours à votre imagination.

Un look unique et intemporel Ce qui caractérise la gamme de pots Ecopots®, c’est leur composition : un mélange unique qui contient jusqu'à 80 % de plastique recyclé et 20 % de minéraux naturels. Marque leader dans le respect de l’environnement, Ecopots® est la première marque de pots de fleurs et de jardinières à obtenir les certificats « Produit neutre en CO2 » et « Entreprise neutre en CO2 ». Les Ecopots® sont les seuls pots et jardinières du marché de masse à avoir une finition unique et originale réalisée à la main. Cette finition donne un aspect naturel et mat au pot. Leur design minimaliste

allie esthétisme et fonctionnalité et s'inspire de la philosophie du design scandinave. Les Ecopots® existent dans six couleurs intemporelles et naturelles. Recyclés et totalement recyclables, les Ecopots® sont extrêmement solides, mais aussi très légers. Ils sont résistants aux UV, aux chocs et au gel et conviennent donc parfaitement à un usage tant intérieur qu'extérieur. Ils ont une durée de vie de plus de 10 ans et sont totalement recyclables. Les produits sont distribués par l’entreprise Décolines.

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Un design élégant Croix Chatelain, une entreprise familiale bien connue en Belgique et alentours, spécialisée dans la poterie et les articles de jardin, a créé en 2017 sa marque propre : Garden ID®. Au sein de cette marque, l’entreprise a développé la collection Green Care® : une gamme de jardinières et de pots élégants et durables, 100 % recyclés et recyclables. Tout commence par un geste très simple : le recyclage des déchets plastiques. Mais ce n’est pas tout car en plus de contenir 65 % de plastique recyclé, les contenants Green Care® sont aussi fabriqués à base de 5 % de résidus agricoles et 30 % de poudre de pierre naturelle. Les pots Green Care® se veulent intemporels et souhaitent apporter une touche noble à tout intérieur ou terrasse. Les Green Care® résistent aux UV et au gel, ils sont incassables, étanches et ils peuvent donc être utilisés en intérieur comme en extérieur à condition de les percer

Les jardinières et pots 100 % péï

pour l’évacuation de l’eau. Pour plus de simplicité, l’entreprise propose une seule sorte de soucoupe pour tous les modèles, ce qui apporte un gain de place énorme. La garantie des produits court de 2 à 10 ans en fonction des modèles. Les produits Green Care® devraient bientôt être disponibles à La Réunion.

Avec leur slogan « Protégeons la nature pour les générations futures », les industries FCI AquaTechnology proposent un large choix de mobilier d’extérieur, de jarres, de pots et autres articles pour le jardin et la détente. Leurs produits, conçus en polymère HDPE dont la durée de vie est estimée à plus de 50 ans, garantissent aux utilisateurs robustesse et durabilité. Avec un traitement UV complémentaire, les produits sont capables de résister aux agressions du climat tout en étant 100 % recyclables. La société propose des produits au look traditionnel ainsi qu’une ligne de produits plus contemporaine, appelée « Élégance ». Ces produits sont destinés aux professionnels et aux particuliers les plus exigeants.

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Un look coloré et moderne Pour la société néerlandaise elho® les déchets, c'est de la pure beauté ! Le groupe elho a obtenu la certification B Corp. Les entreprises certifiées B Corp™ sont des entreprises à but lucratif qui utilisent le pouvoir des affaires pour construire une économie plus inclusive et durable. Chez elho®, le processus de production fonctionne à 100 % avec sa propre énergie éolienne et, en 2020, 8 millions de kg de déchets plastiques recyclés ont été transformés en pots de plantes design. Le groupe elho® améliore constamment ses techniques de production et explore toutes les possibilités pour pouvoir produire la collection complète avec des plastiques 100 % recyclés. Avec l'ambition de devenir une entreprise 100 % circulaire, elle vise zéro émission de CO2. L'entreprise familiale elho® est le leader du marché dans le domaine des jardinières en plastique et se concentre sur le développement

L’élégance en toute circonstance L’entreprise italienne Teraplast, nouvelle dans le secteur des pots en plastique et de l’ameublement d’extérieur, se distingue par sa flexibilité, sa capacité d’innovation. Grâce à ses produits, Teraplast poursuit une tradition d’excellence, depuis toujours indissociable du Made in Italy, et produit des pots qui allient fonctionnalité et esthétique. Le lancement de Tera®, la marque 100 % recyclée, qui fabrique des pots exclusivement à partir de déchets ménagers urbains, en est le symbole. La fabrication des pots est réalisée grâce à l’électricité générée par 4 600 panneaux solaires uniquement. La marque recycle en 1 an les déchets d’une ville équivalente à 30 000 personnes. À La Réunion, les produits sont distribués par l’enseigne DISMARUN.

durable de nouvelles collections produites aux Pays-Bas depuis plus de 57 ans. La collection elho® est vendue dans plus de 75 pays. À La Réunion, vous pouvez retrouver les produits elho® dans de nombreuses enseignes, dont Hyper Jardin.

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Pour les professionnels La marque Govaplast®, fournisseur de mobilier urbain en matériaux recyclés représenté à La Réunion par la société Design Eco, propose aux collectivités et professionnels une gamme de bacs à fleurs, en plastique recyclé, à la fois esthétique, pratique et durable. Le processus original de production et l’utilisation de matières premières d’excellente qualité fournissent des produits haut de gamme à base de 100 % de matières plastiques recyclées (PE et PP).

Le développement de ce marché pousse les entreprises à innover et aller au bout de leur démarche environnementale, et on ne peut que s’en réjouir. Leurs produits sont pratiques, esthétiques et écologiques. Il ne vous reste plus qu’à choisir la bonne plante pour le garnir !

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Les conseils

d’ Yvann PAYET,

Directeur général d'Hyper Jardin

Pour avoir une jolie plante, il faut bien réussir son rempotage ! De la qualité du rempotage va dépendre la beauté et la durabilité de votre plante. Alors pas d’hésitation, suivez la méthode en 5 étapes-clés : 1. Le drainage

4. Le paillage

S’assurer que son pot est bien percé pour que l’eau ne stagne pas dans le fond (il est dangereux pour une plante d’avoir ses racines dans l’eau en permanence). Ensuite, mettre une couche de 3/4 cm de billes d’argile, de scories ou, à défaut, de graviers. Puis, si possible, poser un géotextile pour que le substrat ne se mélange pas aux billes d’argile.

Ce n’est pas obligatoire, mais le paillage apporte beaucoup d’avantages : il lutte contre les mauvaises herbes, garde le substrat frais plus longtemps (économie d’eau) et donne un meilleur rendu esthétique. Il en existe de différentes sortes en fonction de votre goût : galets, écorce, ardoise, bois broyé… Une couche de 2/3 cm suffit !

2. Le substrat

(pour les plantes vertes, les palmiers et les plantes fleuries) Dans un récipient à part, verser une moitié de terre végétale et une moitié de terreau universel. Ajouter de l’engrais organique pour permettre une plus longue fertilisation. Mélanger la préparation.

3. Le rempotage Mettre un peu de ce substrat dans le pot (au-dessus du géotextile et des billes d’argile), puis placer la plante bien au centre. Ajouter le reste du substrat jusqu’à la base de votre plante. Bien tasser autour de la plante pour éliminer les poches d’air. Laisser environ 5 cm de vide entre le substrat et le bord supérieur du pot.

5. L’arrosage Le premier arrosage est important pour bien hydrater votre plante dans son nouveau substrat, donc l’arroser abondement. Surveiller ensuite quotidiennement l’humidité du substrat avant d’effectuer le second arrosage, puis les suivants.

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EMBELLIR SON ESPACE

Un Noël végétal et écoresponsable

La tendance du DIY, « Do it yourself », est de plus en plus ancrée dans les foyers. La préparation du sapin de Noël et la décoration de la maison s’intègrent parfaitement dans ce mouvement écoresponsable. Aujourd’hui, nous vous proposons un nouveau look pour votre décoration de Noël avec, en plus des palettes, des branches et du bois flotté, des végétaux pour garnir votre sapin. Vous l’aurez compris, on récup’, on recycle et on végétalise…

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Cette année, nous vous invitons à fabriquer vous-même votre sapin de Noël en bois, si ce n’est déjà fait ! Mais surtout à confectionner des boules de Noël 100 % green, soit en garnissant l’intérieur d’une boule transparente en plastique réutilisable avec des végétaux récupérés dans la nature, lors de vos balades dominicales (feuilles, branches, petites fleurs, bois…), soit en allant encore plus loin dans la démarche, et en créant des mini-boules de Noël en kokedama, avec des fleurs du jardin.

Le retour à la nature s’affirme désormais dans la déco, et principalement en ses fêtes de fin d’années, initialement symboles de simplicité et de partage.

De quoi avez-vous besoin pour réaliser vos kokedamas ? Du terreau, de la mousse ou de la sphaigne, du fil de fer et des cheveux d’ange couleur or ou argent ou bien de la corde, en fonction de vos goûts ; et surtout une petite plante à fleur.

VENEZ DÉCOUVRIR LE JARDIN EXTRAORDINAIRE… …une visite enrichie par le PARCOURS DES SENS pour les enfants, et un AUDIO GUIDE avec 70 points d’intérêt !

Renseignements : 02 62 33 83 16 mail : contact@jardindeden.re Ouvert tous les jours de 10 h à 18 h* Visites guidées ponctuelles, se renseigner à l’accueil. * sauf 25 décembre et 1er janvier JARDIN D’EDEN

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Nouveau et gratuit ! Découvrez le jardin avec un audio guide.

zéro déchet

compost & eau le duo de choc pour votre jardin

Zéro déchet

Chronique d’un jardinier

composteur à l’île de La Réunion Nourrir son sol pour fertiliser ses plantes grâce à des apports réguliers de matières organiques ! Un sol vivant est capable de recycler de grandes quantités de matières organiques. En milieu tropical, la chaleur et l’humidité accélèrent les processus de décomposition, rendant les éléments organiques plus rapide-

ment disponibles et assimilables par les plantes. Il est donc simple de se passer d’engrais de synthèse si l’on respecte quelques règles élémentaires pour valoriser ses « déchets organiques » ou « biodéchets » !

Les biodéchets, une ressource précieuse ! Les biodéchets englobent tous les déchets d’origine organique. Il s’agit aussi bien des déchets verts provenant du jardin que des déchets alimentaires issus de la cuisine. Nous vivons aujourd’hui dans une drôle de société où nous croulons sous les déchets que nous envoyons chaque semaine dans l’un des 2 centres d’enfouissement de l’île. Or, 38 % de nos poubelles sont aujourd’hui constituées des restes venant de

nos cuisines, auxquels s’ajoutent les déchets végétaux des jardins. Dans le même temps, la majorité des jardiniers consomment et achètent en jardinerie de quoi faire pousser leurs légumes et plantes d’ornement : engrais de synthèse, lisiers et fumiers en granulés, compost industriel, vermicompost ensaché, copeaux de toutes sortes en paillis et autres terreaux composés d’éléments provenant des 4 coins du monde.

Zéro déchet

Pourquoi ne pas utiliser nos propres biodéchets qui pourraient aisément fertiliser nos sols plutôt que de les entasser en décharge ? À La Réunion, chaque année, nous envoyons donc à l’enfouissement près de 130 000 tonnes de déchets alimentaires. Face à tout ce gaspillage de ressources et pour permettre le recyclage de cette ressource organique, l’Europe a décidé d’imposer et de généraliser, dès le 31 décembre 2023, l’obligation de tri et de valorisation des biodéchets.

Le compost, une transformation aérobie de la matière organique Le compostage est un processus de transformation de la matière organique en présence d’eau et d’oxygène par le biais de micro-organismes. Ce sont donc les bactéries, les champignons et autres petits animaux de la vie du sol qui transforment nos restes alimentaires et déchets de jardins en un humus riche, capable de fertiliser nos plantes de jardin ! Pour arriver à ce résultat, rien de compliqué. Nul besoin de grands diplômes ou de machines coûteuses, bourrées de technologies. Il faut cependant respecter certaines règles et avoir un peu de bon sens : Couper ses déchets en petits morceaux, diversifier les apports, toujours ajouter suffisamment de matière sèche (broyat de bois) et arroser copieusement sont ici quelques principes de base enseignés dans la cadre des formations « compostage » proposées par l’ADEME et les différentes intercommunales de l’île pour produire un compost de qualité à réutiliser au jardin !

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La mise en décharge, une décomposition anaérobie de la matière organique

Au jardin comme dans la nature, rien ne se jette, tout se transforme !

La mise en décharge des déchets organiques est considérée par l’Europe comme la pire des solutions. En effet, il faut comprendre que l’entassement et le compactage des déchets organiques à l’enfouissement entraîne une absence d’oxygène. Ce sont donc de nouvelles bactéries, dites anaérobies, qui entrent en jeu pour décomposer la matière organique. Cela génère une production importante de méthane, un gaz à effet de serre 25 fois plus puissant que le CO2 en potentiel de réchauffement global.

Limiter ses déchets organiques, composter ses biodéchets et recycler ses déchets verts au jardin sont donc des petits gestes du quotidien qui permettent d’éviter la collecte, le transport et la mise en décharge des biodéchets. De plus, ils contribuent au cycle naturel de la matière organique, favorisant un retour à la terre et nourrissant le sol qui pourra à son tout nourrir les plantes du jardin.

Biodéchet (définition) « Tout déchet non dangereux biodégradable de jardin ou de parc, tout déchet non dangereux alimentaire ou de cuisine issu notamment des ménages, des restaurants, des traiteurs ou des magasins de vente au détail, ainsi que tout déchet comparable provenant des établissements de production ou de transformation de denrées alimentaires. » L’article R.541-8 du Code de l’environnement

RENCONTRE AVEC

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LAURENT DENNEMONT

Maître-composteur [angraecum.re] Passionné du vivant, il est le co-fondateur de la première microferme urbaine pédagogique de La Réunion avec Luca PICCIN et y propose des formations à l’agroécologie et au jardinage naturel. Président du « Réseau Compost Citoyen La Réunion », il développe et offre des solutions de gestion de proximité des biodéchets en vue d’un retour à la terre. Initiateur du centre de formation « Les Tisserands », il travaille sur les domaines de la lutte contre le gaspillage alimentaire, l’agriculture urbaine, l’alimentation durable, l’économie circulaire, la transition écologique et la bioéconomie. Laurent Dennemont

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La phytoépuration Un procédé naturel de filtration

Massif filtrant planté

Sur l’île de La Réunion, nous sommes nombreux à être confrontés à la problématique du traitement des eaux usées. Depuis plusieurs années, il existe une alternative écologique peu connue mais plutôt attrayante pour les amoureux du jardin. Le jardin d’assainissement développé par la société métropolitaine Aquatiris permet d’envisager le traitement autonome des eaux usées autrement, avec un système à la fois efficace, durable et esthétiquement séduisant. © Aquatiris

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Comment ça marche ? Le jardin d’assainissement utilise le principe de la phytoépuration. Tout simplement, un système de traitement des eaux usées grâce à un filtre planté de Cypérus et de granulats soigneusement choisis en local permet de restituer les eaux épurées au milieu naturel. Ingénieux et redoutablement efficace, ce concept, s’inspirant directement de Mère Nature et notamment des zones humides des marais, permet aux eaux usées d’être totalement épurées, sans nécessiter d’électricité, de vidanges régulières ou produits chimiques, et le tout sans odeurs grâce à des bactéries différentes des fosses septiques traditionnelles. Ces fameuses bactéries vivent autour des racines des Cypérus et se nourrissent en décomposant et digérant les matières.

Massif filtrant planté

Choisir un jardin d’assainissement, c’est joindre l’utile à l’agréable, pourquoi s’en priver ?

Les avantages du jardin d’assainissement en zone tropicale : • C’est beau et écolo ! • C’est reconnu par les SPANC grâce aux agréments des différentes filières • Les bactéries agissent plus rapidement • Pas de vidange • Pas d’odeur • Peu d’espace • Peu d’entretien (taille des plantes 2 fois/an) • Respect du cycle de l’eau et traitement rapide • Utilisation de matériaux locaux (plantes, granulats…)

Les jardins d’assainissement sont par ailleurs reconnus comme le plus fiable et le plus robuste des assainissements (selon l’étude IRSTEA, 2017, « assainissement non-collectif, le suivi in situ des installations de 2011 à 2016 ») et son entretien est un véritable jeu d’enfant. À noter que l’installation correspond à une durée de vie équivalente à celle de la maison : une plus-value non négligeable en cas de revente !

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Massif filtrant planté

La société Aquatiris en quelques mots : la référence historique en phytoépuration Innovateur, précurseur, dynamique, Aquatiris est la référence nationale et leader en matière de phytoépuration. La société est reconnue par les structures officielles (Services Publics d’Assainissement Non-Collectif (SPANC), Agences Régionales de Santé (ARS), Ministères…) et participe aux différents groupes de travail organisés par ces structures, pour mettre leur expérience en Assainissement Non-Collectif (ANC) et leur expertise en phytoépuration au service de la profession.

Performance technique Selon une étude menée par l’IRSTEA (laboratoire de recherche français pour les Ministères de la Santé et de l’Environnement) en 2017, les Jardins d’Assainissement – gamme Iris – sont reconnus comme le meilleur système d’assainissement en obtenant le meilleur score.

Revendeur et installateur Île de La Réunion Société Paysages 30 chemin Saint-Paul 97424 Piton Saint-Leu La Réunion contact@paysages.re 02 62 55 37 19 Du lundi au mercredi 7h30 – 17h30

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Sentier Bois de couleur Premières plantations à la Kaz Maron

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Le samedi 25 septembre dernier, le collectif 5 000 pié d’bwa, accompagné des membres de l’association Kaz Maron, ont effectué les premières plantations d’espèces endémiques et indigènes dans le nouveau sentier Bois de couleur reliant la Kaz maron au jardin partagé « Eucalyptus » situé légèrement plus haut.

Lors de cette journée, une vingtaine d’individus sélectionnés et adaptés au climat de cette zone semisèche ont été mis en terre par les participants, parmi lesquels nous pouvions retrouver : du bois de senteur blanc (Ruizia cordata), du bois de tension (Pouzolzia laevigata) ou encore du bois de nèfles à petites feuilles (Eugenia buxifolia).

Nous avons rencontré à cette occasion Monsieur Henri HOARAU, chargé de mission au Conservatoire Botanique National & Centre Permanent d’Initiatives pour l'Environnement de Mascarin (CBN-CPIE Mascarin), afin qu’il nous explique comment se déroule ce type d’action éco-citoyenne et quel est l’engagement du CBN-CPIE Mascarin dans ce type de projet : « Le CBN-CPIE Mascarin apporte un appui technique et scientifique au Collectif. Cela se traduit par l’élaboration de plans de plantation et par la présence, quand cela est possible, d’un membre du CBNCPIE Mascarin lors des chantiers de plantation. Le CBN-CPIE Mascarin veille notamment à ce que les espèces qui vont être plantées correspondent bien à la zone écologique. On ne va pas planter un tamarin des Hauts à Kaz Maron par exemple, on ne va planter que des espèces de la zone semi-sèche. Le CBNM prodigue également des conseils sur les techniques de plantation et d’entretien, et aide à l’identification des espèces le jour de la plantation.

Monsieur HOARAU, vous avez également construit un plan de plantation, pouvez-vous nous expliquer dans quel but celui-ci a été défini et quels en sont les grands principes ? « La restauration écologique n’est pas une science exacte ; c’est un art partiellement maîtrisé car difficilement maîtrisable. Il serait illusoire de vouloir reproduire l’œuvre de la Nature. On peut et on doit l’observer pour tenter, autant que faire se peut, de l’imiter. Mais la remplacer, on ne le pourra jamais. Il y a plusieurs moyens de procéder, en fonction de

la zone et de l’objectif visé. D’ailleurs ici, il ne s’agit pas d’une restauration écologique à proprement parler, qui passerait par la reconstitution d’un écosystème forestier. L’objectif est d’éliminer le maximum voire l’intégralité des espèces exotiques envahissantes, afin de les remplacer par des espèces indigènes arbustives et arborescentes. Redonner un temps soit peu un caractère originel à la zone. Ici, sans entrer dans des mesures de distance précise entre les plants, ni dans une concentration classique de quatre plants au mètre carré (souvent utilisé en restauration éco-

logique), l’idée était « d’entourer » une espèce arborescente par des arbustes (exemple : benjoin entouré de bois de tension, de mauve, de bois de sinte, de bois de nèfles à petites feuilles). Que chacun puisse profiter de façon optimale du soleil et croître dans de bonnes conditions. Ne pas planter trop serré facilitera également l’entretien (arrosage et lutte contre les exotiques qui repoussent). À terme, cela devrait ressembler à un bel espace boisé où il fera bon respirer et se promener. »

N°2 NOV.2021

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Le Festival de la Rando 2021

évènement

Depuis maintenant 7 ans, le Festival de la Rando a lieu tous les ans, en octobre. Ce rendez-vous, devenu incontournable, est conçu par l’Office de Tourisme de l’Ouest pour promouvoir le territoire des Hauts de l’Ouest et de Mafate. Ainsi, chaque année, les amoureux de la nature se retrouvent pour deux week-ends de randonnées guidées, de bivouacs et de convivialité. L’Office de Tourisme de l’Ouest se devait de maintenir cet événement afin de soutenir les professionnels touristiques et leur apporter une meilleure visibilité ainsi que des retombées économiques.

évènement

Cette année, le secteur du Maïdo a particulièrement été mis en lumière afin de soutenir l’ensemble des prestataires situés sur la route, doublement touchés malheureusement ces derniers mois, à la fois par la crise et par l’incendie ravageur de novembre 2020. C’est pour cette raison que le week-end bivouac dans les Hauts de l’Ouest a lieu cette année au Maïdo (dans la forêt, à proximité du parking de la messe de l’Ascension) et que l’Office de Tourisme a imaginé un nouveau rendez-vous « Maïdo Aventures », qui a eu lieu en complément du Festival de la Rando, faisant la part belle aux activités de pleine nature, aux distilleries, aux restaurants, à l’artisanat…

L’Office de Tourisme de l’Ouest a voulu donner un signal fort avec cette manifestation. C’est le premier événement touristique de cet envergure, depuis le début de la crise sanitaire, sur notre territoire qui permet d’envisager l’avenir avec optimisme.

évènement

hiffres

En quelques c

Le Festival de La Rando / Maïdo Aventures, c’est : 15 activités de pleine nature pour toute la famille

8 randos guidées sur 2 jours dans Mafate 5 randos guidées au Maïdo 14 accompagnateurs

en montagne diplômés

3 niveaux de marche :

régulier – confirmé – expert

3 distilleries à visiter 5 restaurants 4 métiers lontan à découvrir

Bardeautier / Tresseur de calumet / Charbonnier / Distillateur

12 artisans à rencontrer 150 randonneurs dans le cirque de Mafate (les 2 & 3 octobre 2021) 100 bivouaqueurs sur le Maïdo

(les 9 & 10 octobre 2021)

500 personnes sur la journée Maïdo Aventures (le 10 octobre 2021)

visite

Jardin d'Eden

Ce jardin emblématique de la côte Ouest de l’île vous propose une promenade guidée dans une végétation luxuriante entretenue avec soin, depuis une trentaine d’années.

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Créé en 1991 par Philippe KAUFMANT, ingénieur agronome passionné de botanique, le Jardin d’Eden offre aux visiteurs, dans une oasis paradisiaque nichée dans la savane, une rencontre avec plus de 600 espèces de végétaux répartis sur plus de 2,5 hectares. À travers ce magnifique jardin, Philippe KAUFMANT a voulu mettre en avant la richesse botanique de l’île en opérant une sélection de plantes et d’arbres pour leur rareté, leur beauté mais aussi pour que l’héritage botanique légué par les différents flux de peuplements de ce petit pays ne soit pas oublié. Pour lui, ce sera un jardin paysager ethnobotanique, qui parle de la relation de l’homme aux plantes. Depuis le 8 mai dernier, afin de marquer le trentième anniversaire du jardin, vous pouvez désormais le visiter, ou le revisiter, accompagné d’un audioguide qui mettra en lumière plus de 70 points d’intérêts. Une nouvelle manière de vous immerger dans ce lieu apaisant…

www.jardindeden.re HORAIRES : Ouvert tous les jours de 10h00 à 18h00 (sauf le 25 décembre et 1er janvier) TARIFS : 8 €/adulte et 5 €/ enfant (de 4 à 13 ans) 6 € étudiant (de moins de 25 ans)

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The green

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La Tour hydroponique MyFanjan

Conçue et fabriquée à La Réunion, elle est disponible en plusieurs coloris et 2 tailles différentes. Elle permet de faire pousser jusqu’à 18 plants de fruits et légumes frais en simultané sur votre balcon ou terrasse. Exclusivement sur www.shop.myfanjan.com

La nature

s’invite au quotidien Porte en bois d’acacia avec serrure 3 points – dimension 2,09 m x 0,90 cm épaisseur 3 cm, chez Nature Energy www.pierres-naturelles.re

Table salle à manger

220 x 100 cm de la marque POINT. Structure et plateau en teck en provenance de forêts indonésiennes durables à abattage contrôlé, chez Nature Energy (prix sur demande) – www.pierres-naturelles.re

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Des innovations pratiques, déco et éco !

Le jardicomposteur® de Vertibio

avec 2, 3 ou 4 étages, une innovation écologique et design pour réduire ses déchets et s’alimenter sainement. fabrication française chez Vertibio - www.vertibio.fr

Récupérateur d’eau de pluie

Modèle STOCK’O fabriqué à La Réunion, d’une capacité allant de 500 à 10 000 litres, chez Mr.Bricolage, Gamm Vert et autres revendeurs agréés ou directement sur le site www.verleo.re

Nouveauté Aqualight et Aquaduo de chez EDA.

La réserve d’eau intelligente ! Intuitifs et simples d’utilisation, les pots sont équipés d’une led qui s’éclaire pour vous informer lorsque la réserve d’eau est presque vide. Disponible chez Gamm Vert et autres revendeurs agréés.

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La borne anti-moustique Qista, un procédé révolutionnaire ! Il s’agit d’un anti-moustique naturel sans aucun danger pour l'homme, ni à l'utilisation, ni à la maintenance. C’est une solution bio inoffensive pour les plantes, les animaux et les autres insectes. Avec leur technologie brevetée, les bornes Qista imitent la présence de l'humain pour attirer les moustiques et les aspirer dans leurs filets. Chaque borne peut attirer et capturer les moustiques jusqu'à un rayon de 60 mètres, en zone dégagée. La solution anti-moustique de Qista présente une empreinte écologique minime et un risque sanitaire nul grâce à son procédé naturel et l'utilisation de CO2. Les bornes Qista ne représentent aucune nuisance et aucune toxicité. La solution écologique pour lutter contre les moustiques, chez BHL – www.bhl.re

Design & écologique

Panneaux OASIS, dimensions 180 cm x 180 cm, design original et contemporain, à utiliser en intérieur comme en extérieur ! Disponibles dans les magasins Vivre en Bois www.vivreenbois.com

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Le beach bag, un produit made in Réunion

Séduisant, moelleux, résistant. Ce nouveau concept, situé entre le divan et le pouf outdoor, offre confort et détente avec ses 6 formats et ses 4 poufs convertibles en tables basses. Entièrement personnalisable avec les tissus exceptionnels de la marque Sunbrella® - Disponible exclusivement chez Cocooon - www.cocooon.re

Salons outdoor Salon de jardin

de la marque POINT. Collection Paralel, avec structure en teck naturel degré A. Aluminium et cordage synthétique, coussins tissu Sunbrella®, qui offre une excellente tenue des couleurs dans le temps et une résistance à l’eau, en stock chez Nature Energy (prix sur demande) www.pierres-naturelles.re

Salon de jardin

de la marque POINT. Collection City, avec structure en aluminium peint par poudrage et accoudoirs en teck. Dossier tressé en corde polyester 4 mm, chez Nature Energy (prix sur demande) www.pierres-naturelles.re

GRAND

JEUCONCOURS du 5 au 26 novembre 2021

1 Green Pack comprenant : Composition Pot + Plante

Zarlor parachute ascensionnel en duo

de l’Office de Tourisme de l’Ouest comprenant : Une sortie en duo en parachute ascensionnel + déjeuner Offert par EXPLORE LA REUNION

2 Pots AquaLight

de la gamme Elho® pure beads avec Philodendron 'Imperial Green' offert par HYPER JARDIN

La réserve d'eau intelligente offert par GAMM VERT

Débroussailleuse thermique

3 lots de 25 planches de bois

Debroussailleuse ANOVA® 51.7cc Durable et robuste, offerte par MDS

soit 75 planches offerts par ECOPAL

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NOV.2021 N°2

UN CONCERT SUR UN CATAMARAN

CRÉDITS PHOTOS : SHUTTERSTOCK - TIMAOUL - FRT - FRANCK GRONDIN – IRT - FROG974

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Jardin Réunion Magazine - Novembre 2021

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