smarthome Electricien+ 84 by 3eMedias

SMARTHOME

LE MÉDIA B2B

FILIÈRE

/ QUESTIONS À /

de la filière électrique, de l’efficacité énergétique et de l’illumination des bâtiments résidentiels, tertiaires, industriels et collectifs.

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ENERGY MANAGERS, BET ET DE CONTRÔLES, MAITRES D’OUVRAGES, EXPLOITANTS/ SERVICES DE MAINTENANCE, ENTREPRISES D’INSTALLATION ÉLECTRIQUE, CONSTRUCTEURS ET DISTRIBUTEURS

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ARTISANS INSTALLATEURS, INTÉGRATEURS, BET ET ARCHITECTES

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Actus quotidiennes et l’ensemble des articles de nos revues. RÉFÉRENCÉ GOOGLE NEWS

Partenaires SMART OFFICE

L’INFRASTRUCTURE ET LA CONNECTIQUE, CLÉS DE LA TRANSFORMATION DU BUREAU • Bien transporter ses outils et ses électroportatifs

• L’éclairage de sécurité adressable

• IRVE : déploiement des bornes de recharge sur le domaine public

• Loxone équipe 2300 logements seniors aux Pays-Bas

Retrouvez la version ebook sur www.filiere-3e.fr Une publication de 3eMédias

ISSN : 2297-098X

• Interview : Xavier Rosa Président de la CSEEE

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TOUTES LES LUMIÈRES INTÉRIEURES, EXTÉRIEURES ET ARCHITECTURALES

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CONCEPTEURS LUMIÈRE, ARCHITECTES, COLLECTIVITES, BET, INSTALLATEURS

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LA REVUE DE L’ÉCO-EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE

TOUTE L’ACTUALITÉ DE L’INTÉGRATION DOMOTIQUE ET INSTALLATION ÉLECTRIQUE DANS L’HABITAT RÉSIDENTIEL ET COLLECTIF

La mise en place de produits, de solutions et de systèmes interopérables pose les bases d’un bâtiment durable et évolutif dans le temps.

Rémy OSTERMANN Président de KNX France

Des solutions d’automatisation performantes et intelligentes dédiées au smart building en phase avec les décrets Plan de rénovation énergétique des bâtiments, France Relance, Dispositif écoénergie tertiaire, décret BACS (Building automation and control systems), la volonté des pouvoirs publics est claire : accélérer la transition énergétique du parc. Les adhérents de KNX France proposent un ensemble de produits et de solutions pour améliorer la gestion énergétique des bâtiments et apporter des services aux usagers. Rémy Ostermann, président de KNX France, met en avant les solutions de ses membres éligibles aux aides de l’État pour massifier la transition énergétique. Quelles sont les mesures prévues par France Relance en faveur de la gestion des bâtiments ? Rémy Ostermann – Le Plan France Relance s’articule autour de trois pôles : la compétitivité, la cohésion sociale et territoriale et la transition écologique. Au total, 100 milliards d’euros seront alloués et répartis sur les trois pôles. Sur les 30 milliards dédiés à la transition écologique, 7 milliards seront alloués spécifiquement à la rénovation énergétique des bâtiments, 4 milliards pour répondre à des appels à projets, 2,7 milliards pour les bâtiments de l’État et 1,3 milliard aux collectivités. Parmi les opérations éligibles, les actions à gains rapides et à faible investissement sont privilégiées. Les systèmes de gestion du bâtiment (BACS) et notamment les solutions numériques portées par les adhérents de KNX sont éligibles aux aides de l’État. Ces solutions permettent de créer une infrastructure pérenne et évolutive au sein des bâtiments et répondent aux enjeux de transition énergétique du parc et de réduction des consommations.

Quelles sont les offres proposées par les adhérents de KNX ? R. O. – KNX, c’est avant tout un écosystème constitué de fabricants, de metteurs en œuvre, notamment le Collège des intégrateurs KNX, de centres de formation pour accompagner la transition des métiers du génie électrique et du génie climatique et faire monter la filière en puissance. Sans oublier les distributeurs, qui fournissent les produits au plus près des marchés. La mise en place de produits, de solutions et de systèmes interopérables pose les bases d’un bâtiment durable et évolutif dans le temps. Nos adhérents proposent une grande diversité de solutions pour piloter le chauffage, la ventilation et la climatisation (CVC), mais aussi la production et la distribution d’énergie. Ces systèmes permettent de réaliser une régulation fine pièce par pièce, qui peut être corrélée avec la production d’énergie. L’objectif de ces systèmes est de consommer au bon moment, au bon endroit et au bon niveau, en fonction de l’occupation réelle des espaces et des conditions extérieures.

Comment les solutions KNX permettent-elles d’accroître la performance énergétique des bâtiments tout en améliorant le confort des occupants ? R. O. – Améliorer la performance énergétique en optimisant les consommations fonction par fonction et pièce par pièce permet également d’accroître le confort des usagers, notamment via un éclairage de qualité, des températures de consignes adaptées ou une qualité de l’air conforme aux recommandations. Les solutions numériques permettent de créer des données qui peuvent être mises à disposition des occupants et des exploitants pour adapter au mieux le fonctionnement du bâtiment. L’objectif est de piloter le bâtiment localement ou à distance, et sur un ou plusieurs sites. Enfin, l’apport de services digitaux aux occupants est également un important levier de confort, mais aussi de performance énergétique. •

• Test : tablette Crosscall T4 ELECTRICIEN+ N. 84 - ÉTÉ 2021 - 17€ TTC

SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 84 - ÉTÉ 2021 - 51

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LA REVUE DE L’ÉCO-EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE

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A IN E

Actu des a

RÉFÉ

Partenaires SMART OFFICE

L’INFRASTRUCTURE ET LA CONNECTIQUE, CLÉS DE LA TRANSFORMATION DU BUREAU

05 TENDANCES ET MARCHÉS

DÉVELOPPER SES COMPÉTENCES

05 Filière La FDME, la FNAS et la FND s’unissent au sein de la confédération GEOD Filière Sycabel, le câblage résidentiel évolue 06 Filière Hager lance une nouvelle version de son serveur domotique domovea Technologie KNX bascule définitivement vers l’IoT

30 LE COIN DU DIRIGEANT 30 Réforme du RGE et qualification « chantier par chantier » L’audit au coup par coup, c’est parti ! Planner by Linkeo, la prise de rendez-vous en un clic 31 « Contre le bruit, j’agis » de l’OPPBTP

34 AVIS D'EXPERT

LE NUMÉRIQUE CHANGE LE BÂTIMENT

12 DOSSIER 12 É clairage de Sécurité L’adressage pour plus de sécurité 16 Outillage Bien transporter ses outils pour gagner en efficacité

36 DOSSIER Feu vert pour une accélération du déploiement des bornes de recharge sur le domaine public dans les entreprises et dans les copropriétés en 2021

20 Smart office L’infrastructure et la connectique, clés de la transformation du bureau

25 AVIS D'EXPERT Les nouvelles tendances du secteur des bâtiments tertiaires construisent l’avenir

ISSN : 2297-098X

• Interview : Xavier Rosa Président de la CSEEE

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• Test : tablette Crosscall T4 ELECTRICIEN+ N. 84 - ÉTÉ 2021 - 17€ TTC

3e Médias 3e Médias c/o Antidox 16, rue d’Athènes - 75009 Paris contact@filiere-3e.fr Directeur de la publication : Jean Tillinac Rédacteur en chef : David Le Souder Relations abonnements : Juliette Aguelon compta.3emedias@gmail.com Publicité : Sandrine de Montmorillon 06 51 30 28 68 - sdm@filiere-3e.fr Abonnements Electricien+ formule print & digital 1 an : France métropolitaine : 60€ TTC Communauté européenne : 66€ HT Reste du monde : 74€ HT Tarif au numéro : 17€ TTC Conception et réalisation : Planète Graphique Studio 95, boulevard Berthier, 75017 Paris Corrections : Laurence Chabrun laurencechabrun@gmail.com Impression : imprimerie de Champagne, 52200 Langres Routage : ARS © 3e Médias, Paris. Reproduction interdite. Toutefois, des photocopies peuvent être réalisées avec l’autorisation de l’éditeur. Dépôt légal : juin 2021

43 FOCUS Partenariat

Connecté, avec le programme partenaires de DoorBird

ANTICIPER LA REPRISE ET TROUVER DE NOUVEAUX CLIENTS

12 DOSSIER

• Loxone équipe 2300 logements seniors aux Pays-Bas

Retrouvez la version ebook sur www.filiere-3e.fr

LES FONDAMENTAUX DU MÉTIER

Xavier Rosa CSEEE

• L’éclairage de sécurité adressable

• IRVE : déploiement des bornes de recharge sur le domaine public Une publication de 3eMédias

Les meilleures pratiques en matière d’imagerie thermique et de maintenance industrielle

08 INTERVIEW

• Bien transporter ses outils et ses électroportatifs

44 TEST Mobilité Crosscall Core-T4, la tablette toutterrain à l’autonomie infatigable

46 APPLICATION

ésidence autonomie R 2 300 logements pour seniors équipés en Loxone

26 LETTRE

48 PRODUITS

26 Marché IRVE, monter en compétences pour faire la différence 28 Quelle formation pour les jeunes électriciens à l’horizon 2025-2030 ?

51 QESTIONS À Rémy Ostermann Président de KNX France

LISTE DES ANNONCEURS INTRATONE...........................1e de couverture et rabat 3E MEDIAS......................................... 2e de couverture ABB.................................................... 4e de couverture DOORBIRD ................................................................ 7 ELECTRICIEN SANS FRONTIÈRE........................... 11 AGI ROBUR ............................................................. 15 WIHA........................................................................ 19 UNIFORMATIK.......................................................... 23 PUBLI-RÉDACTIONNEL VIESSMANN................32-33

À LIRE LA LETTRE DE LA CSEEE................................ 26 à 29

SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 84 - ÉTÉ 2021 - 3

/ ÉDITO /

Sédentarité, individualité, contrôle versus mobilité, connectivité, liberté

était encore le monde du travail, en février 2019. Les millennials avaient commencé à pousser les murs et demandaient plus de liberté avec la possibilité de travailler comme bon leur semblait où ils l’entendaient. Pourquoi faire tous les jours le trajet domicile-travail pour s’asseoir 7 heures durant devant un ordinateur, manger au restaurant d’entreprise et tenter de discuter avec ses collègues débordés de travail ? Aujourd’hui, les salariés veulent un bureau flexible qui s’adapte à leur vie. Un espace de travail adaptable, connecté ; bref, intelligent, loin de ce travail robotisé. Et le paradoxe est que cette réhumanisation peut se faire avec les nouvelles technologies. Leur légitimité vient du fait qu’elles font déjà partie intégrante de nos vies. Rendre nos espaces de travail plus flexibles et plus intelligents n’est que la continuité d’un mouvement déjà bien engagé. L’épanouissement, l’engagement et la productivité augmentent dans ce nouvel environnement de travail centré sur l’humain. Plus qu’une tendance, la qualité de vie au travail (QVT) est un enjeu de compétitivité. Alors que pour 54 % des salariés et 66 % des managers le stress est une réalité quotidienne, la QVT s’impose comme le garde-fou de la santé des collaborateurs et… de leurs performances. Cependant, les managers ne doivent pas se servir des données pour

contrôler et « fliquer ». Les mesures et les analyses en temps réel de l’occupation des espaces de travail doivent servir à optimiser l’entreprise et l’usage. L’assistant à maîtrise d’ouvrage AMO smart et l’installateur-intégrateur peuvent changer la vie de millions de travailleurs s’ils savent expliquer la finalité de leur mission : augmenter à la fois la qualité de vie au travail et la rentabilité de l’entreprise. C’est votre rôle que de proposer aux dirigeants d’entreprises de redonner du sens au travail et stopper le « Brown out » qui se caractérise par une baisse de tension et d’attention globale au travail, avec une sensation de vide. Un réseau IP performant permet une véritable gestion des salles de réunion et des bureaux partagés et une géolocalisation indoor. Des capteurs bien répartis détectent la hausse de CO2 et déclenchent la ventilation, ce qui booste la productivité des employés. Peu de dirigeants en ont encore conscience. Comme dans beaucoup de domaines liés aux nouvelles technologies, votre rôle d’installateur conseil prend toute sa dimension. • David Le Souder

4 - SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 84 - ÉTÉ 2021

/ TENDANCES ET MARCHÉS /

FILIÈRE

Fabien LALEUF est nommé président d’ABB France, fort de plus de 30 ans d’expérience chez ABB à différents postes à responsabilité.

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De gauche à droite : Alain Fragnaud (FDME, président) – Philippe Joubeaux (FND, président) – Philippe de Beco (FNAS, président).

GEOD représente • Un marché de 15 milliards d’euros • 600 entreprises • 5 000 points de vente • 40 000 salariés

Actualité

Nominations

La FDME, la FNAS et la FND s’unissent au sein de la confédération GEOD réée en 2019, GEOD, la confédération des distributeurs professionnels du bâtiment et de l’industrie s’est fixé pour mission de rassembler au sein d’une organisation spécifique et puissante des fédérations représentatives de la distribution professionnelle du bâtiment et de l’industrie. Le but visé est d'accroître leur visibilité et peser davantage sur leur environnement professionnel et institutionnel et, ainsi, veiller à une meilleure prise en compte de leurs intérêts communs et, par extension, de leurs entreprises. La FDME, la FNAS et la FND vont ainsi unir leurs forces et leurs moyens et renforcer leurs compétences en dotant GEOD d’un pôle « Environnement », les enjeux dans ce domaine étant majeurs. •

•

Benoît WALFARD devient le nouveau directeur commercial de Brother France. Il a occupé plusieurs postes au sein du groupe depuis son arrivée en 1998.

FILIÈRE

Sycabel, le câblage résidentiel évolue

ésormais, l’installation de câbles résidentiels adéquats est obligatoire. Les câbles GRADE 2 TV et câble GRADE 3 TV permettent simplement de faire passer tous les signaux dans le même câble pour :

• le câblage TV (TNT, satellite, câble) • le câblage Internet

• le câblage téléphonique Ainsi, grâce à ce câblage résidentiel, l’accès à différentes sources d’informations est optimisé et simplifié. Des cordons de brassage RJ45-RJ45, compatibles GRADE 2 TV ou GRADE 3 TV, vont permettre de brasser les signaux de téléphonie ou Internet sur chaque prise murale. Pour la télévision TNT ou satellite, le brassage se fait avec des cordons d’adaptation TV-RJ45.

QUALIFELEC a mis à jour début 2021 les nouvelles catégories de travaux sur les certificats RGE des entreprises qualifiées. Pour rappel, les nouvelles catégories de travaux couvertes par les qualifications Qualifelec sont les suivantes : radiateurs électriques, dont régulation, ventilation mécanique, pompe à chaleur : chauffage et chauffe-eau thermodynamique. SCHNEIDER ELECTRIC Après 10 années de recherche, les équipes R&D de Grenoble ont réussi une véritable rupture technologique en remplaçant le gaz SF6, excellent isolant pour les équipements électriques, mais puissant gaz à effet de serre, par de l’air pur ! Cette nouvelle technologie est embarquée dans le nouveau tableau électrique SMAirSet. SONEPAR est certifié ISO 50001 par l’Afnor sur l’ensemble de son périmètre SONELOG, à savoir

Les câbles GRADE 2 TV permettent d’obtenir a minima jusqu’à 1 Gb/s, et 10 Gb/s pour les câbles GRADE 3 TV. Retrouvez sur sycabel.com une vidéo sur les dernières évolutions de la norme XP C90-483 de novembre 2020. •

ses 6 plateformes logistiques : Saint-Quentin, Plaine de l’Ain, Le Pontet, Cestas, Châteaubourg et Fleury. Sonepar déploie un système de management de l’énergie efficace dans une entreprise ou dans toute autre organisation.

OKO Pur propose des purificateurs d’air utilisant la technologie aux UV dont le résultat est scientifiquement prouvé. Sans filtre, cette solution ne produit aucun déchet polluant. La gamme Sanuvox s’adresse aux collectivités, écoles, cantines, commerces, entreprises et particuliers. PHOENIX CONTACT ET HARTING utilisent depuis longtemps le Single Pair Ethernet SPE qui devient la nouvelle norme de communication intelligente de réseau. Phoenix Contact propose des connecteurs qui se distinguent par une face active intégrée dans les indices de protection IP20 à IP67. Le SAV en intervention peut ainsi connecter un appareillage de terrain avec un

raccordement M8 à un câble de jonction IP20 sans adaptateur supplémentaire.

ALLPLAN propose des processus automatisés pour la conception de structures. La dernière version garantit l’automatisation des processus récurrents tels que la gestion de réservations, le ferraillage ou la conception de ponts. Cela permet de gagner beaucoup de temps et d’éviter les erreurs tout en garantissant un haut niveau de précision. STRADAL & UNIMI SOLUTIONS signent un partenariat pour lancer sur le marché français Unimi-1Base, une solution universelle et évolutive pour recevoir tous les modèles de bornes de recharge pour véhicules électriques (IRVE). Cette solution technique apporte une vraie innovation au marché en pleine expansion des infrastructures de recharge de véhicules électriques en France. SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 84 - ÉTÉ 2021 - 5

/ TENDANCES ET MARCHÉS /

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Actualité

FILIÈRE

Hager lance une nouvelle version de son serveur domotique domovea

ntièrement repensée, la deuxième génération de domovea apporte trois évolutions majeures : une déclinaison en deux niveaux de fonctionnalités, basic ou expert, permet d’adapter encore mieux la solution au besoin du client ; un nouvel outil de paramétrage intégré au produit est dédié à l’installateur. Il simplifie de manière significative le paramétrage et ouvre l’accès à davantage de fonctions ; et une nouvelle interface est totalement personnalisable par l’utilisateur pour s’adapter à ses exigences et à ses besoins. Basée sur le standard KNX, la solution de connectivité de Hager répond à tous les projets, de la maison individuelle au bâtiment tertiaire, en passant par les petits commerces ! Le nouveau serveur domovea s’installe dans le tableau électrique et fonctionne toujours en local, sans Cloud. Pour répondre à tous les projets, domovea s’interface via des produits Hager avec le protocole Dali, mais aussi grâce à la puissance du KNX, avec Zigbee, EnOcean ou

encore le Modbus : éclairages, ouvrants, alarme, caméras, chauffage, compteur énergétique… domovea est compatible avec les principaux objets connectés (IoT) du marché, Sonos, Philipps Hue, Netatmo, Tado, Google ou Amazon. Installés en natif, les serveurs domovea peuvent être configurés facilement et sont tous pilotables sur smartphone et tablette depuis l’application domovea. En parallèle, Hager sort stream, un logiciel de visualisation des consommations d’énergie multisites et multi-énergies •

TECHNOLOGIE

KNX bascule définitivement vers l’IoT

n raison de la progression de l’Internet des objets, la mise en réseau des bâtiments privés et commerciaux, et donc la demande de solutions intelligentes pour le bâtiment connecté, s’est considérablement accélérée. Les premiers appareils KNX IoT sont lancés cette année alors que la numérisation se poursuit sur IP. Les spécifications KNX IoT sont déjà approuvées et disponibles afin que les membres puissent commencer à développer des produits connexes. Le programme KNX IoT actuel amène KNX à un niveau d’excellence : capacités de mise en réseau accrues, simplification de la connectivité KNX et de la migration IP, prise en charge renforcée des solutions de gestion durable de l’énergie, sécurité renforcée des installations et confidentialité des données. KNX répond aux priorités les plus stratégiques pour fournir les meilleures solutions de leur catégorie pour le bâtiment connecté. •

HELLERMANNTYTON automatise les tâches d’impression avec son logiciel TagPrint Pro 4.0. Des fonctionnalités supplémentaires qui définissent un flux d’impression intelligent et qui minimisent le risque d’erreur. Automatisation de l’impression des éléments de marquage avec la création de dossiers de projets regroupant des modèles enregistrés et lancement simultané et en parallèle de plusieurs impressions. SAUTER a repris depuis février 2021 son roadshow en France et au Luxembourg, sous le format de webinaires régionaux : des moments privilégiés pour échanger et présenter les grandes nouveautés dans le bâtiment connecté. Trois ateliers au choix : La nouvelle génération d’automates 4.0 Modulo 6 et le

serveur MQTT 504 - Les plateformes de services - Les capteurs, actionneurs et régulateurs connectés : Smart Actuators -Régulateur PCBT LET.

SCHNEIDER ELECTRIC lance la série Easy Rack en Europe. Disponible dans différentes tailles, cette gamme est conçue pour accélérer et simplifier l’installation, mais il est également facile de la faire évoluer, de la personnaliser et d’y ajouter des accessoires. Elle offre une solution de racks de haute qualité et rentable pour toute une variété d’applications stratégiques, comme les armoires réseau, l’Edge Computing et les environnements industriels, le Cloud et les datacenters en colocation. FLUKE La nouvelle caméra acoustique de précision ii910 détecte de manière unique les décharges

6 - SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 84 - ÉTÉ 2021

partielles et les décharges corona depuis une distance de sécurité pouvant atteindre 120 mètres. Les équipes peuvent travailler en toute sécurité, minimiser les risques d’incendie et contribuer à réduire les pannes.

ATOS conçoit la baie faradisée de la gamme Optimale pour lutter contre la menace Tempest. Elle a été conçue pour offrir une solution de protection des équipements 19” aux contraintes électromagnétiques moyennes et élevées, tant en immunité qu’en émission. Tempest est un dispositif électronique permettant l’interception et l’exploitation des signaux parasites compromettants (SCP), en vue de reconstituer les informations traitées.

/ TENDANCES ET MARCHÉS /

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Actualité

FLUKE NETWORKS vient de lancer le testeur de câble et de réseau LinkIQ. Ce testeur simplifie le dépannage réseau lors de la construction ou de la maintenance des réseaux. Il combine le diagnostic des commutateurs et une technologie de mesure de câble haut de gamme pour permettre aux installateurs, intégrateurs de systèmes et professionnels de l’assistance réseau de dépanner facilement le câblage réseau et/ou de connecter des périphériques PoE (Power over Ethernet) au réseau. ABB La solution Swicom optimise l’efficacité des tableaux électriques. ABB améliore l’efficacité de l’appareillage et la sécurité de fonctionnement avec ABB Ability ; Condition Monitoring for Switchgear (Swicom), réduisant les coûts de maintenance jusqu’à 30 %. HELLERMANNTYTON EVO cut a été développé pour répondre au besoin de retirer des colliers de serrage en plastique de façon fiable et sécurisée sur des câbles onéreux. Cet outil de coupe professionnel permet de retirer en toute sécurité les colliers de serrage en plastique sans endommager les faisceaux de câbles, ce qui peut facilement se produire lorsqu’on utilise une pince coupante. PHOENIX CONTACT lance Charx, une gamme de produits performants spécialement développés pour l’électromobilité et qui couvrent l’ensemble de la procédure de charge. Outre des prises de charge compatibles HPC, l’offre, complète, des connecteurs au logiciel de supervision, en passant par les contrôleurs de charge, garantit des infrastructures de recharges performantes. SCHNEIDER ELECTRIC propose la première solution EcoStruxureTM Modular Data Center à refroidissement liquide touten-un. Il s’agit du premier datacenter modulaire préfabriqué du monde avec un refroidissement liquide immersif de précision sur le châssis offrant un traitement haute performance et une sécurité en périphérie de réseau (edge). La configuration standardisée accueille jusqu’à 60 kW de charge informatique, avec un excellent indicateur d’efficacité énergétique (PUE) à 1,03. La gestion et la maintenance sont simplifiées grâce à une surveillance permanente et un service de support accessible depuis un smartphone. DELTA DORE La serrure connectée Tylock s’adresse aux particuliers autant qu’aux professionnels, un médecin qui souhaite moderniser l’accès à son cabinet ou le gérant d’un espace de coworking, par exemple. Cette serrure remplace le cylindre d’origine et s’installe sur la plupart des portes au format européen, symétriques ou asymétriques, équipées de serrures mono ou multipoints. BOSCH SECURITY AND SAFETY SYSTEMS FRANCE Les nouvelles caméras Flexidome multi 7000i intègrent de l’intelligence artificielle, sont robustes, pratiques et permettent de combiner des aperçus multidirectionnels pour gérer différents scénarios de vidéoprotection – mais pas seulement – dans la ville, les espaces publics ou encore les espaces commerciaux. BENQ, fabricant de solutions d’affichage et de projection B2C et B2B, et Yoo’UP, fabricant de supports innovants, facilitent la digitalisation des salles de réunion en combinant leurs solutions. Par exemple, dédié aux réunions collaboratives, le CP65 est un écran de 65 pouces, tactile capacitif (jusqu’à 20 points multitouch), convertible en tableau blanc interactif doté d’une fonction rotative paysage/portrait. Il affiche une définition 4K ultra-HD, intègre 6 micros, 2 haut-parleurs et une caméra HD pour les visioconférences.

LES FONDAMENTAUX DU MÉTIER / INTERVIEW /

XAVIER ROSA CSEEE

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NOUS AVONS FAIT UN ÉNORME TRAVAIL SUR LA TRANSFORMATION DIGITALE

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La Chambre syndicale des entreprises d’équipement électrique de Paris et sa région, la CSEEE (prononcez : CS3E), fête ses 140 ans. Son nouveau président Xavier Rosa, élu début 2020 juste avant la crise sanitaire, évoque pour nous les multiples missions de la Chambre, ses ambitions et ses projets. Quel a été votre parcours avant de rejoindre la Chambre syndicale parisienne ? Xavier Rosa – Je suis issu d’une

filière purement électrotechnique. J’ai rejoint en 2001 l’entreprise familiale IDI ELEC, dont j’ai pris la direction en 2007. J’ai transformé cette structure vers l’éclairage public, ce qui a permis de la céder au Groupe Derichebourg. J’ai participé au développement de cette filiale Derichebourg jusqu’en 2019, puis j’ai fait le choix de repartir vers une PME. Les dirigeants de PME et d’ETI ont recours à mes prestations pour les aider à transformer leur entreprise, à la développer grâce aux dernières innovations. Les dirigeants n’ont pas forcément le temps de repositionner leur organisation. Je viens les aider sur une période d’un an ou deux pour se redévelopper sur de nouveaux métiers, liés à l’électricité bien sûr.

Vous faites du consulting ? X. R. – Je ne fais pas que du conseil,

je suis plutôt manager de transition. Avec un poste de directeur général, je suis vraiment au contact des équipes

pour aider le dirigeant à mettre en place sa stratégie. C’est un binôme avec le dirigeant de l’entreprise, pendant une durée donnée. Comment vous êtes-vous rapproché de la CSEEE ? X. R. – En 2007, je n’avais pas

encore 40 ans, je me suis rapproché des institutions, de la Chambre des métiers d’abord, puis de la Chambre syndicale, donc la CSEEE. Et j’ai voulu m’imprégner un peu plus en rejoignant le conseil d’administration. Puis j’ai rejoint Bernard Colombat à sa présidence, en tant que vice-président. Je n’avais pas spécialement prévu de prendre la présidence, on me l’a proposée, c’est une très belle expérience ! J’ai été élu juste avant le confinement, fin janvier 2020. Bernard Colombat, lui, était accaparé par un gros projet, l’Eco Campus (l’Eco Campus du bâtiment Grand Paris est un centre d’enseignement par alternance consacré aux métiers du bâtiment et de la transition énergétique, ndlr), que l’on aura l’occasion d’inaugurer l’année prochaine. Moi, j’ai pu me positionner un peu plus sur la CSEEE.

8 - SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 84 - ÉTÉ 2021

Comment s’est passée cette première année à la tête de la CSEEE ? X. R. – J’ai ressenti un gros challenge

et une grosse attente. Et l’obligation de s’activer très rapidement, car avec le confinement, il fallait trouver des solutions pour ne pas perdre le rôle d’une Chambre, qui est d’accompagner les entrepreneurs. Et surtout, aussi, de maîtriser les adhésions pour maintenir les services aux entrepreneurs. Avec l’équipe de permanents, on a souhaité tout de suite mettre en application des visios. On s’est rapidement réorganisé en télétravail. Toute l’équipe a été ultraperformante pour répondre quotidiennement et de façon soutenue à nos adhérents.

Vous parlez d’accompagnement, quelles sont les principales demandes des adhérents ? X. R. – D’abord, la partie sociale. C’est

l’un des premiers atouts de la CSEEE, et c’est le SAV téléphonique qui marche le plus, avec les mails bien sûr. On est à un peu plus de 1 200 appels par an et de sollicitations, juste sur la partie sociale. Notre juriste chargé de mission

/ INTERVIEW / aux affaires sociales, interlocuteur de nos adhérents, a pu répondre à toutes les inquiétudes pendant le confinement et continue d’accompagner les entreprises. Le vrai rôle de la CSEEE, en l’occurrence, c’est d’apporter des réponses claires, précises et vraiment orientées pour l’entreprise adhérente, et pas une information générique. Pendant le confinement, il y avait énormément d’informations contradictoires, donc on essayait de faire une synthèse, un résumé quotidien, et au moins de diffuser la bonne information pour les électriciens. L’un des premiers rôles de la Chambre est donc d’informer ? X. R. – Oui, on est vraiment une source

d’information fiable du dirigeant, sur laquelle il peut s’appuyer pour lancer des actions dans son entreprise. Soit le dirigeant, soit son service RH, soit son assistant(e) de direction, car il y en a beaucoup qui nous sollicitent. Et pas seulement sur l’aspect social.

Dans quels autres domaines proposez-vous des interlocuteurs spécialisés ? X. R. – Le deuxième SAV important

concerne la partie technique. Nos adhérents souhaitent avoir des informations sur le Consuel, le Qualifelec, les normes, les interprétations de la C15-100… Notre chargé de mission aux affaires techniques répond très régulièrement à toutes les questions qu’un adhérent peut se poser. Nous aidons aussi à monter et renouveler des dossiers Qualifelec, c’est l’un des sujets difficiles pour un électricien. Et là, notre responsable permanent est en mesure de l’accompagner pour présenter au mieux son dossier et le valoriser. Il fait partie des certificateurs de Qualifelec. Sur la partie technique, un petit « plus » : notre interlocuteur est en veille permanente sur les nouveautés et les innovations des fabricants, il alimente un flash info adressé aux adhérents et organise des ateliers et des présentations. À qui s’adresse votre flash info ? X. R. – Il s’agit d’une communication

généraliste, qui reprend toutes les informations sociales, techniques, organisationnelles, les manifestations… Ce flash info alimente différents interlocuteurs chez nos adhérents, qui sont également informés des dernières innovations sur leur métier,

ou des nouveaux positionnements de marché. Cela permet aussi de créer des événements tels que les Jeudis de l’IRVE, par exemple, qui étaient une véritable attente du marché. La visio a permis de concevoir ces petits rendez-vous, certains durent à peine trois quarts d’heure. C’est du concret, avec une information claire pour s’informer sans se déplacer. Il y a un petit temps d’échange, ça reste convivial, mais on veut surtout que nos adhérents soient informés sans perdre de temps. Cette année, la CSEEE fête ses 140 ans. C’est l’une des plus anciennes chambres syndicales de France, non ? X. R. – C’est la Chambre la plus ancienne

de France… sur le métier de l’électricité ! Avant nous, il y a quand même eu des plombiers, des couvreurs et de la maçonnerie. Mais sur l’électricité, oui, nous sommes de loin les plus anciens. Les Parisiens se sont rassemblés les premiers, en 1881, et ont souhaité « organiser » l’électricité. C’était vraiment l’émergence irrésistible de l’électricité face à la vapeur et au gaz. Nous sommes aussi à l’origine de la FFIE (Fédération française des intégrateurs électriciens), qui a été créée en 1924. Cette année, pour nos 140 ans, nous voulons surtout communiquer sur les hommes, pour montrer que des hommes se sont emparés de cette technologie pour créer de l’innovation. Dès les années 1880, on commençait à électrifier la France, ce fut une nouvelle étape pour la Ville Lumière… Chaque fois, il y a eu des évolutions grâce à l’électricité et aux hommes qui l’ont maîtrisée. On le voit encore aujourd’hui. Et vous avez souhaité fêter du même coup les 50 ans du CFA Delépine, qui est dédié aux métiers de l’électricité… X. R. – Effectivement, c’était important

de célébrer cette initiative prise en 1971 par les dirigeants de la CSEEE qui ont constaté que les filières standards ne formaient pas forcément le bon personnel. Ils ont monté un CFA professionnel pour répondre à des formations spécifiques et aux réelles demandes du terrain. Aujourd’hui, c’est encore un vrai travail de la CSEEE : s’adapter avec le CFA pour alimenter nos entreprises avec des jeunes correctement formés. Et avec de vraies valeurs.

Pourquoi l’Eco Campus, annoncé pour 2022, s’ouvre-t-il à d’autres métiers que l’électricité ? X. R. – C’est une nouvelle évolution.

On se dit qu’un électricien tout seul dans un bâtiment, ça ne fait pas tout. Il fait partie d’un ensemble, le chantier, et dans un chantier il y a tous les corps d’état. Aujourd’hui, on a réussi à se rassembler dans l’Eco Campus avec les plombiers-couvreurs, les climaticiens, les peintres et tous ceux qui font œuvre d’embellissement (sol, mur, plafond…). Demain, on espère que l’Eco Campus pourra encore évoluer et faire venir le pôle construction et la structure bois. On aura alors la capacité de faire un mini chantier. C’est ainsi qu’on le voit dans quelques années : avec un chantier type, un peu à la mode des cathédrales, avec de petits îlots de chaque métier autour d’un chantier central. Les élèves pourraient venir y travailler conjointement, dans une immersion totale, comme dans un vrai chantier. C’est notre but.

Le métier d’électricien a beaucoup changé et se numérise. Comment la CSEEE accompagne-t-elle cette évolution ? X. R. – Aujourd’hui, nous sommes

très liés à la FFIE, dont nous sommes la branche parisienne, et nous suivons totalement l’idée de la digitalisation comme la FFIE l’a intégrée. Nousmêmes retravaillons notre identité graphique (elle n’avait pas bougé depuis 14 ans…) pour bien montrer que nous sommes dans le digital, et nous communiquerons prochainement sur le sujet. Nous avons fait un énorme travail sur la transformation digitale. Un rapport a par exemple été réalisé par un groupe d’adhérents de différents métiers (logement, tertiaire, promotion, intégration de système…), afin de décrypter les différents impacts de la digitalisation dans nos métiers. Des ateliers permettent d’alimenter nos adhérents. C’est du concret, il y a un vrai travail. En parallèle, en mars 2021, on a fait la même chose côté apprentissage, en missionnant deux adhérents pour interviewer 12 interlocuteurs de l’environnement et des installateurs pour adapter, là encore, l’information des jeunes vis-à-vis de la digitalisation du métier.

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LES FONDAMENTAUX DU MÉTIER / INTERVIEW / Travaillez-vous sur des partenariats avec les fabricants ? X. R. – C’est une autre facette que nous

avons réussi à développer cette année. Les partenaires sont extrêmement importants, notamment pour montrer les nouveaux matériels et services qu’ils produisent. On va pratiquement atteindre la trentaine de partenaires cette année, contre une vingtaine un an plus tôt. Cela montre un dynamisme certain de la Chambre. Des sociétés comme Lutron, Signify, Nollet, Danfoss, Prolum et ATSI ont rejoint nos partenaires historiques depuis quelques mois. L’an passé, Legrand a fait don au CFA de beaucoup de matériel Netatmo pour alimenter des ateliers pour nos jeunes élèves. C’est là

où ce type de partenariat est intéressant : les partenaires travaillent aussi bien dans l’amélioration de l’information de nos adhérents que dans la formation de nos apprentis sur le CFA. Le cercle est vertueux. Un mot sur la partie énergétique, la RE2020 va bien finir par arriver… Quel est votre apport pour une énergie décarbonée et une meilleure efficacité énergétique des logements ? X. R. – Le point essentiel sur lequel nous

avons appuyé concerne le travail sur les dossiers CEE (certificats d’économie d’énergie) avec EDF. En termes de projets de rénovation énergétique et de

production d’énergie verte, l’électricien a malheureusement un rôle encore très peu reconnu. Là où l’électricien aura son rôle à jouer, je pense, c’est sur le monitoring. Si l’installateur arrive à mettre en place la domotique et tous les capteurs… C’est là où il a vraiment sa valeur ajoutée, en liaison bien sûr avec son binôme intégrateur, qu’il soit en interne ou en externe. On peut, par exemple, aller plus loin dans la Silver Economy. Tous ces objets connectés et commandes vocales peuvent permettre un peu plus facilement le maintien à domicile. C’est sans doute là, plus que sur l’aspect économique (même si le monitoring permettra de se rendre compte qu’on fait des économies), que l’on pourra être productif. Y a-t-il d’autres sujets qui vous tiennent à cœur en tant que président de la Chambre ? X. R. – Oui, je voulais dire un mot sur

la sécurité, un point très important pour moi. Chaque installateur doit revenir chez lui en bonne santé ! C’est mon passage d’une PME à un groupe qui m’a permis de m’en rendre compte : la PME n’a souvent pas beaucoup de temps à consacrer à ces sujets. Une des actions que je voulais donc mettre en place, c’est un quart d’heure sécurité. Pour dire aux adhérents : vous avez tous les mois, en un clic, un sujet consacré à la sécurité avec des supports, un texte, un QCM, des outils pour communiquer avec le personnel de votre entreprise. Grâce à un bon partenariat avec l’OPPBTP, nous avons réussi à monter ce quart d’heure sécurité qui est plutôt bien suivi. On a fait des tutos YouTube, on reprend aussi des images OPPBTP. C’est une belle action à mener ensemble. Un dernier mot ? X. R. – Je voudrais rendre hommage

à tous ceux qui m’accompagnent, les administrateurs et notamment les membres du bureau de la CSEEE – Bernard Colombat, Julien Chomont, Gaëtan Guchet, Eric Leroux, Eric Cholley, Olivier Lhéraud, Michel Picot, Albert Bouchoucha, Arnaud Canis, Xavier Robineau Bourgneuf, Jean-Claude Albarran et Michel Bauduin. Parce qu’un président tout seul ne fait rien, et j’ai vraiment des gens à mes côtés qui sont « moteur ». Il y a un dynamisme qui se ressent aujourd’hui en termes d’adhésions, de partenariats. Tous les voyants sont au vert pour l’année des 140 ans. • 10 - SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 84 - ÉTÉ 2021

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LES FONDAMENTAUX DU MÉTIER / DOSSIER /

ÉCLAIRAGE DE SÉCURITÉ

L’adressage pour plus de sécurité

80% des installations des éclairages de sécurité ne sont pas en état de fonctionnement. Elles sont généralement trop vieilles, pas ou peu entretenues. Trop souvent, les gestionnaires de site se concentrent sur la sécurité incendie et délaissent l’évacuation. Pourtant, cet oubli peut avoir de graves conséquences. En effet, le responsable de site et le propriétaire du bâtiment sont pénalement responsables en cas de faute avérée. L’objectif des solutions adressables est justement de pallier ce manque de maintenance des blocs autonomes d’éclairage de sécurité (BAES) en les mettant à nouveau en bon état de fonctionnement.

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Hippodrome de Longchamp, architecte Dominique Perrault. Behar Sécurité.

’installation d’un bloc autonome de sécurité est obligatoire dans chaque établissement recevant du public (ERP) et chaque établissement recevant des travailleurs (ERT). Un bloc autonome est un appareil qui se suffit à lui-même. La défaillance d’un bloc autonome ne provoque pas la mise en hors service de l’ensemble de l’éclairage de sécurité. En cas de coupure générale, l’éclairage de sécurité permet d’assurer la protection des personnes en leur indiquant les cheminements d’évacuation vers les sorties d’un bâtiment. Découvrez les spécificités des deux systèmes permettant d’assurer la sécurité des personnes : les blocs autonomes d’éclairage de sécurité, aussi appelés BAES, et les luminaires sur source centralisée, alias LSC ! Pour rappel, il existe trois familles de blocs autonomes. • Les blocs autonomes d'éclairage de sécurité BAES d'évacuation ; • les blocs autonomes d'éclairage de sécurité BAES d'ambiance ; • les blocs autonomes d'éclairage de sécurité pour habitation BAEH.

Le bloc d’éclairage de sécurité Les blocs évoluent et la notion d’économie circulaire prend forme et intègre le recyclage. Un bloc 12 - SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 84 - ÉTÉ 2021

autonome de sécurité se compose de ces éléments : •u ne ou plusieurs sources lumineuses de secours (lampes à incandescence, lampe fluorescente, LED) ; •u ne batterie offrant une heure d’autonomie (cinq heures lorsqu’il s’agit de bâtiment d’habitation) ; •u n chargeur de batterie ; •u n dispositif de limitation de décharge de la batterie ; •u n système de mise à l’état de repos, facultatif pour les BAEH ; •u n contrôle automatique de la tension d’alimentation ; •u ne lampe témoin de charge de la batterie ; • é ventuellement, un dispositif électronique de contrôle automatique (SATI). « Nos blocs sont de plus en plus écoconçus. Nous utilisons du plastique recyclé au maximum de ce que le produit permet. Nous avons supprimé le cadmium des batteries rechargeables depuis longtemps au profit du lithium-fer. Nous sommes les premiers fabricants à l’avoir fait. Les coques de nos blocs sont en métal, plus facile à recycler. Tous nos blocs sont certifiés NF environnement. Nous avons divisé la consommation d’électricité par 10 avec les LED et il est devenu difficile de descendre encore plus bas. En revanche, nous ajoutons des fonctionnalités digitales avec le système adressable dans un premier temps », précise Didier Giraud, PDG de Behar Sécurité. Le carnet de bord de suivi obligatoire La vérification du bon fonctionnement des BAES est dorénavant confiée aux responsables de la sécurité incendie ou sécurité du site, qui relèvent l’ensemble des défaillances en les consignant dans le carnet de bord. C’est une obligation légale. La réglementation impose trois conditions. La première est d’avoir un site en bon état de fonctionnement, la deuxième est de réaliser des tests deux fois par an (fonctionnement une fois par semaine, test de décharge de la batterie). Et enfin, la troisième obligation est de consigner ces éléments dans un carnet de bord pour les utiliser en cas d’accident. Il sera alors facile de remonter jusqu’à la source du problème. « Chez ABB, avec l’offre d’éclairage de sécurité Kaufel, nous souhaitons accompagner les exploitants, les BE et les propriétaires dans la mise en conformité vis-à-vis de la loi. Nous les accompagnons dans la conception de bâtiments plus sûrs et plus sécurisés pour les occupants. Nous les assistons également dans la maintenance de leur équipement en réduisant leur coût par l’intégration de fonctionnalités

/ DOSSIER /

Le bloc de sécurité comme objet connecté En se connectant au tableau électrique connecté, le BAES s’apparente à un objet connecté, puisqu’il peut être diagnostiqué à distance. Le système ABB possède des adresses numérotées. Un même site peut accueillir 31 999 luminaires uniques. Chaque luminaire se voit octroyer une adresse, ABB Kaufel s’occupe de cet adressage, de ce paramétrage dans le but de mettre à disposition des produits de qualité, assemblés et testés. Ils sont prêts à l’emploi tels quels. C’est un gain de temps pour les installateurs. Auparavant, ces informations étaient sous forme de liste. Maintenant,

Hotel Lutetia, architecte Jean-Michel Wilmotte. Behar Sécurité

▼ TGI Aix-en-Provence en SATI adressable, architecte Marc Barani. Behar Sécurité.

Évolution du SATI vers le SATI adressable Le SATI était une réelle avancée, mais pas assez autonome. Ce système réclamait l’intervention de l’être humain pour constater visuellement une défaillance et déterminer les mesures nécessaires à la maintenance. L’idée est alors d’envoyer les données du diagnostic à une centrale qui les concentre pour les restituer d’une manière ou d’une autre. Historiquement, les très grands sites (plus de 1 000 blocs de sécurité) étaient équipés en systèmes adressables comme les stades, les grands hôpitaux et les tours à La Défense. « Nous avons travaillé avec le syndicat à faire descendre "la barre" de l’adressable sur les moyens sites. Nous avons tous fait de la communication, syndicat compris. Ce n’est pas facile d’équiper les sites moyens, car ils sont bien souvent réalisés par un bailleur qui le loue à un utilisateur. Comme il n’exploite pas, cela lui importe peu et le locataire, ratera malgré lui l’opportunité de bénéficier de fonctions avancées pour bien gérer son bâtiment », détaille Didier Giraud, de Behar Sécurité. Mais les gestionnaires de sites ont pris conscience de la nécessité de digitaliser les sites. Le digital permet d’être plus efficaces – par une meilleure gestion des pièces de rechange – et de prendre des décisions plus pertinentes – par une optimisation des opérations de maintenance. Le premier bénéfice porte sur le plan énergétique, pour répondre à une logique d’écoresponsabilité. À partir du moment où vous gérez les énergies et tous les systèmes de sécurité du bâtiment, c’est dommage de ne pas gérer également les éclairages de sécurité. La remontée d’information de chaque bloc permet de monitorer l’ensemble de l’installation depuis un même poste. Les produits Behar sont compatibles

Système de surveillance intelligent NaveoPro de Kaufel.

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Évolution du BAES à travers les années Initialement des lumières ou des blocs de sécurité standard fonctionnaient en cas d’incidents. Mais il n’y avait pas en tant que tel d’éléments de contrôle des fonctionnalités, de la batterie, du circuit imprimé, de la lampe… Benjamin Pourteau d’ABB explique qu’avant, « pour connaître l’état du BAES, il fallait démonter chaque produit pour en vérifier l’état. La profession s’est rendu compte qu’il fallait améliorer ces équipements pour apporter plus de valeur ajoutée aux utilisateurs en ajoutant de la technologie. C’est à ce moment que la technologie SATI (système automatique de tests intégrés) est apparue ». Conformément à la norme NF C 71-820, les BAES SATI équipés effectuent automatiquement les tests réglementaires des lampes et des batteries, il ne reste plus qu’à vérifier l’allumage des LED. Cette technologie autotestable, c’est-à-dire la capacité du luminaire à s’autodiagnostiquer, restitue cette information via un affichage LED (verte, orange, etc.). Les BAES se testent à tour de rôle de façon aléatoire. Les contrôles automatiques des blocs peuvent ainsi être réalisés pendant les périodes d'exploitation des établissements, tout en garantissant à tout moment la sécurité d'évacuation du public et du personnel.

avec les solutions de supervision Schneider Electric sur la gestion économique et digitale du bâtiment avec leurs produits EcoStruxure ou avec la plupart des GTB du marché. « Grâce à Internet et à la téléphonie mobile, la centrale a évolué et est passée d’un élément sur site non raccordé au réseau à une solution accessible à distance. Cette solution numérisée et connectée se nomme Naveo®Pro qui passe par un Cloud. Les informations sont mises à disposition sur un smartphone, une tablette ou même un ordinateur, permettant ainsi d’occuper les sites (multisites) en temps réel, 24 h/7 sans avoir besoin de se déplacer », décrit Benjamin Pourteau. Que l’on soit sur une installation adressable ou standard (luminaires statiques), la réglementation française impose systématiquement un bus de télécommande. Il doit être aisé de manipuler le boîtier de télécommande et de disposer d’une « mise au repos ». La solution adressable vient se greffer directement sur le bus de télécommande existant. Pas de surcoût. Le luminaire est identique, pas de différence apparente, mais son circuit imprimé (ou PCB en anglais) est augmenté par un module de communication avec un échangeur bidirectionnel. « Aujourd’hui, il semble aberrant qu’une banque qui gère 1000 succursales ne supervise pas à distance ses BAES. C’est possible et extrêmement facile avec l’adressable : remontée des diagnostics, maintenance prédictive, interventions rapides et pertinentes. Nous pouvons également accompagner nos clients dans la mise en service et la maintenance de leur installation », précise Didier Giraud.

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plus intelligentes et plus intéressantes pour eux », explique Benjamin Pourteau - ABB pour l’offre KAUFEL®.

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LES FONDAMENTAUX DU MÉTIER / DOSSIER /

▼ Aéroport de Roissy. Behar Sécurité.

Syndicat, label NF et NF Environnement La marque NF AEAS, créée par l’AFNOR en collaboration avec l’ADEME, assure la conformité des BAES et luminaires pour sources centralisées (LSC) aux normes applicables, ainsi que leur aptitude à l’usage selon le règlement de sécurité. La marque sert de preuve pour les organismes de contrôle lors des vérifications des installations dans les bâtiments. Le syndicat travaille sur le cahier des charges de la norme NF Environnement éclairage de sécurité pour durcir la règle, comme l’interdiction du cadmium. Ce label n’est pas obligatoire en France, mais peut être une bar-

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ABB travaille avec Google Map en venant localiser le luminaire dans l’espace (bâtiment multisite) et sur un plan par une incrémentation manuelle (chargement des plans du bâtiment). Les luminaires adressables qui sortent d’usine sont configurés et aussi équipés d’un QR code qui regroupe l’ensemble des informations du luminaire, la gamme du produit, sa photo, ses pièces détachées. De plus, ils sont capables de capter le réseau Wi-Fi ou le partage de données mobiles, utile sur les chantiers lors de l’installation. Les luminaires n’ont pas besoin d’être raccordés à une source d’alimentation ni au bus de télécommande pour être mis en service, car les informations de chaque luminaire (intégrées dans les QR code) sont stockées dans le Cloud. Au moment de l’installation, il suffit de récupérer ces informations pour paramétrer l’équipement. Tous ces éléments sont faits pour faciliter l’installation et l’entretien « Nous visons les petits sites ou le petit multisites comme une commune de 3 000 habitants avec des infrastructures type gymnase, bibliothèque, club des anciens, salle de fêtes, etc. Tous ces sites peuvent être connectés à la mairie, en liaison avec le tableau connecté grâce à un petit automate (par exemple : SmartLink de Schneider Electric) et d’un logiciel adapté. Grâce à ces « mini-GTB », nous pouvons proposer des microsolutions connectées à partir de 5 à 10 blocs simples et efficaces. Toutes nos gammes sont déclinables en version adressable. Il suffit de nous le demander. Que ce soit pour les blocs classiques en plastique souvent utilisés pour les espaces "techniques" ou pour les blocs architecturaux décoratifs comme le modèle Spark », explique Didier Giraud.

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Gamme Louvre dans une bijouterie à Paris. Behar Sécurité.

Gamme Spark au TGI d'Aix-en-Provence. Behar Sécurité.

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rière pour certains professionnels vis-à-vis de clients désireux de faire appel à des produits plus écoresponsables. Tous les fabricants membres du syndicat ne proposent, sur le marché français, que des produits NF, dont une partie en NF Environnement. L’objectif de Behar est de proposer 100 % de ses produits avec le label NF Environnement. Parole à ABB pour l’offre KAUFEL®, pionnier de l’adressable – Benjamin Pourteau, responsable produits Kaufel® est expert en éclairage de sécurité depuis 1960 et notamment le pionnier de la technologie dite adressable avec le système Sésam, lancé dans les années 90. La solution Naveo®Pro que nous venons de mettre sur le marché puise ses sources dans les fondamentaux du protocole Sésam. Bien sûr, nous avons fait évoluer les technologies, les fonctionnalités pour toujours apporter plus de sécurité et d’utilité pour les responsables de bâtiments et d’entretien, mais le concept est le même. Étant basé sur notre protocole, la rétrocompatibilité des produits est totale. Un client disposant d’une précédente solution Kaufel adressable qui souhaite évoluer vers Naveo®Pro bénéficie d’un outil de conversion de la base de données de son installation. Nous souhaitons conserver un protocole « propriétaire » sécurisé. C’est important pour nous, car en matière d’incendie, la sécurité des données et donc des occupants est primordiale. Les informations qui passent dans le bus de terrain sont propres à ABB Kaufel et ne sont pas compatibles avec d’autres solutions du marché. La nouvelle passerelle Naveo®Pro reprend les fonctionnalités qui ont fait le succès des précédentes versions tout en y ajoutant de la conne ctivité et une géolocalisation des luminaires. Parole à Behar Sécurité éclairage de sécurité « haut de gamme » – Didier Giraud, PDG Nous venons de déménager d’un site historique pour un site zéro émission carbone car nous avons une vraie volonté d’affirmer notre écoresponsabilité, présente déjà depuis de nombreuses années. Nous souhaitons partager nos convictions sur ce sujet. En quelques mots, nous nous installons sur un site zéro émission carbone, notre flotte de véhicules de livraison est 100 % électrique et hybride pour nos représentants. En production, nous ne générons pas de déchets de production, tout est recyclé ou réutilisé. Et si toutefois il y en avait, nous les trions à 100 %. Pour l’emballage, nous expédions nos produits en réutilisant ceux de nos fournisseurs en les neutralisant ou bien en les transformant en éléments de calage. Même le scotch de fermeture est en papier recyclé et non plus en plastique. Et enfin, nos livraisons sur chantier ne se font plus en emballage individuel, mais en emballage multiple : cartons compartimentés pouvant accueillir entre 10 à 20 produits et trois notices. Avant, nous avions 20 cartons pour 20 produits avec 20 notices… qui finissaient dans les poubelles… Le tri sur chantier étant maintenant obligatoire, nous simplifions la vie des installateurs tout en préservant la planète. •

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DÉVELOPPER SES COMPÉTENCES LES FONDAMENTAUX DU MÉTIER / DOSSIER /

OUTILLAGE

Bien transporter ses outils pour gagner en efficacité

Un bon artisan doit toujours avoir ses outils à portée de main. Que ce soit pour bien faire son travail comme pour ne pas perdre de temps. Pour qu’un chantier se déroule sans accroc, de nombreux outils sont nécessaires et doivent donc être amenés sur site. Afin de faciliter le transport de vos outils et optimiser vos déplacements, les fabricants proposent de nombreuses solutions adaptées au déplacement de l’atelier, à l’utilitaire puis sur le chantier. Chariots, sacs à dos, coffrets…

ransporter c’est bien, mais retrouver ses outils c’est mieux. C’est pourquoi les systèmes de transport permettent aussi de stocker et d’organiser ses outils selon ses besoins. On ne perd plus de temps à fouiller au fond de la sacoche grâce aux nombreux systèmes de rangement prévus, y compris pour la glacière et la radio.

ToughtSystem 2.0 Dewalt DEWALT ToughSystem 2.0 est conçu pour les chantiers les plus difficiles. Le nouveau système de stockage d’outils est livré avec des mises à niveau qui distinguent le système des autres. ToughSystem 2.0 offre une mobilité sur terrain robuste, une protection contre les chocs, des verrous latéraux à connexion automatique, un indice de protection IP65 pour la résistance à la poussière et à l’eau, une rétrocompatibilité, etc. Porte-nom, étiquetage possible par l’utilisateur. Identification du contenu plus facile. Nouvel œil de cadenas en métal procurant un stockage plus sûr des outils. DEWALT Tracker ready Tracker via DEWALT Tool Connect. Nouvelles poignées plus larges, plus robustes, plus résistantes pour une meilleure prise en main. Nouvelles options de compatibilité – des modules plus petits (demi-largeur) peuvent également être montés.

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Le chariot : élément de transport essentiel Le poids des outils et l’accès difficile au chantier rendent le transport par chariot nécessaire. Ces chariots de transport à roulettes sont équipés de systèmes propres à chaque fabricant pour fixer les coffrets et organiseurs. L’objectif est la modularité, afin de s’adapter à chaque situation, et la personnalisation, avec de nombreuses compositions possibles grâce aux organiseurs. En 2015, Wiha, fabricant connu pour ses tournevis, sortait sa première version du trolley XXL avec pour seul objectif d’avoir un contenant permettant de transporter un maximum d’outils pour les avoir à portée de main sur un chantier. À la suite des retours des clients électriciens après deux ans d’utilisation, Wiha développe la version plus adaptée au quotidien et aux impératifs du métier. Cette version 2 est sortie en 2017 avec de nouveaux compartiments, une nouvelle disposition des plateaux et une rigidité accrue des supports… « Depuis 2020, nous proposons la version 3, car nous sommes restés à l’écoute des professionnels. Cette fois-ci, nous sommes allés avec eux sur le terrain pour observer précisément les gestes et les utilisations. En passant plusieurs jours sur le chantier avec les électriciens, nous avons récolté des informations pratiques et utiles au développement de la version 3 pour répondre aux véritables problématiques produits, explique Jérôme Layer, directeur marketing et testeur des produits Wiha France. Cette version 3 est unique sur le marché. Aucune autre entreprise ne propose une approche aussi avancée en matière d’ergonomie. Pour les versions 1 et 2, nous avions utilisé des mallettes et trolleys conçus par des fabricants spécialisés. Pour cette version 3, ce sont nos ingénieurs qui ont totalement développé le concept pour répondre à nos observations. Ce pur produit Wiha a ensuite été donné en fabrication. » Chez Milwaukee, l’idée est d’apporter facilement les outils sur le chantier, même les plus lourds. Le nouveau modèle du trolley métal Packout offre des fonctionnalités novatrices pour allier confort et robustesse. Le Starter pack que propose Milwaukee permet d’accrocher et d’empiler les boîtes sur la plaque du bas, mais aussi plus en hauteur pour atteindre le matériel plus facilement. « Ce trolley bénéficie d’un long porte-

Sac à outils à roulettes Stanley •

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outils à l’arrière pour transporter des niveaux, des balais ou tout autre objet surdimensionné. Vous pouvez porter jusqu’à 180 kg de matériel sur surfaces planes et dans les escaliers », précise Cyril Pollet, chef produits Milwaukee. Il est bien évidemment pliable pour faciliter son stockage. « Les éléments Packout sont dissociables et assemblables pour faire votre propre combinaison gagnante, adaptée à tous vos besoins. Le trolley est solide, ne craint pas les chocs et passe partout. Vous pouvez également le compléter avec des éléments de confort comme la radio », précise Cyril Pollet. Pour accéder au chantier, les roues des chariots sont pleines, rigides et grandes, de façon à passer les trous des chemins boueux d’accès et monter plus facilement les escaliers. « Nous avons optimisé son utilisation en optant pour des roues plus grandes permettant de monter plus facilement les escaliers et de rouler de façon plus stable, notamment sur les terrains extérieurs des chantiers », ajoute Jérôme Layer. Chez Milwaukee, les dimensions ont été revues et le trolley Packout a été conçu pour passer à travers toutes les ouvertures des portes standards. Ses roues de 25 cm de diamètre lui permettent de franchir tout type d’obstacles et dénivellations présents dans un chantier. Depuis quelque temps, la santé va de pair avec la fonctionnalité. Un bon électricien est un électricien en bonne santé. Et Wiha, qui possède des tournevis certifiés et reconnus par l’organisme allemand AGR, est le premier à proposer un chariot reconnu par la médecine du travail. « Nos développements pour l’amélioration du confort de travail et notre label reconnu AGR font du trolley Wiha la seule caisse d’outillage recommandée par les médecins. Le comité de médecins, par la voie de l’association AGR, teste le produit en situation réelle, observe les réactions sur le terrain et rend son verdict en attribuant (ou non) le label AGR », ajoute

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Plateau de travail Packout de Milwaukee.

Systainer-Port SYS-PORT 1000/2 Festool Le système de rangement mobile pour Systainer et Sortainer contribue à un travail rentable. Le Systainer-Port garantit ordre et mobilité à l’atelier : grâce à ses roulettes, il permet de transporter facilement jusqu’à l’emplacement requis tous les outils et le matériel nécessaires à l’intervention prévue. Les différents tiroirs peuvent être réglés en hauteur selon les besoins individuels, pour une configuration personnalisée avec des Systainer et Sortainer de différentes tailles. Frein de blocage (immobilisation parfaite). Système de rangement pour Systainer et Sortainer. Mobilité assurée par les roulettes pivotantes montées sur roulements à billes (sur le SYS-PORT 500/2 uniquement en accessoire). Pas d’homologation pour montage sur véhicule automobile. Sans Systainer.

arge capacité pour stocker un maximum L d’outils, d’électroportatif et d’accessoires ultiples poches intérieures et extérieures pour M une organisation optimale Ouverture large pour un accès facile à vos outils

Coffret 3 tiroirs PACKOUT™ Milwaukee

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arge poche frontale avec L organisation interne : fonctionne comme une station de travail 2 roues pour une mobilité facile •

Poignée télescopique résistante Dimensions : 50 x 36 x 41 cm

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Le coffret 3 tiroirs Packout permet d’accéder facilement à vos outils, même lorsqu’ils sont placés au bas de votre système Packout. Les glissières à billes en acier supportent jusqu’à 11 kg par tiroir. La barre de sécurité verrouillable empêche l’ouverture indésirable des tiroirs pendant le transport et permet de fermer les tiroirs avec un cadenas. Chaque boîte est livrée avec un ensemble de diviseurs à réglage rapide qui permettent aux utilisateurs de personnaliser entièrement la disposition des tiroirs pour une meilleure organisation. Les coins disposent de renforts en métal. Construit avec des polymères résistants aux chocs pour une meilleure durée de vie sur chantier. L’ensemble fait partie du système Packout.

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DÉVELOPPER SES COMPÉTENCES LES FONDAMENTAUX DU MÉTIER / DOSSIER /

Les coffrets de rangement : du sur-mesure Le chariot transporte ce que le coffret stocke. Milwaukee propose deux modèles de coffrets : un à 2 tiroirs et un à 3 tiroirs. La structure est en polymère,

Sacs à dos : pour les étages et petites interventions Pour ce qui est des petites interventions nécessitant peu d’outils, certains fabricants d’outillage proposent

fièrement Jérôme Layer. Tout est pensé pour faciliter la vie de l’électricien. Wiha est allé sur le terrain pour observer tous les gestes et attitudes de l’électricien afin d’apporter les réponses les plus judicieuses. « Nous avons intégré des pieds escamotables et un vrai marchepied qui permet aux électriciens de monter de 45 centimètres, en renforçant la structure, les pieds et le couvercle. Nous nous sommes également rendu compte que l’électricien travaillait souvent à genoux ou accroupi, ce qui n’est jamais bien agréable. La position “marchepied” permet de travailler assis, comme sur une chaise ou de rehausser la caisse pour chercher un outil à l’intérieur. L’idée est de travailler avec plus de confort et en ménageant sa santé », explique Jérôme Layer.

résistante aux chocs, avec les coins renforcés de métal. Les glissières d’ouverture permettent à chacun des tiroirs de supporter jusqu’à 11 kg de poids. Chaque tiroir dispose de séparateurs quick adjust pour personnaliser les espaces de rangement selon les besoins immédiats des professionnels. La barre de sécurité à verrouillage intégré assure la bonne fermeture des tiroirs et évite ainsi de renverser son contenu par mégarde lors de son déplacement sur le chantier. Elle permet également de fermer les tiroirs avec un cadenas, sécurité garantie. Les coffrets 2 et 3 tiroirs font la même taille, si ce n’est que la profondeur est différente pour accueillir des types d’outillages divers : consommables, outils spécifiques, matériels plus ou moins longs. « Nous avons créé un rail d’accroche mural qui permet de ranger ses tiroirs au mur de son atelier et d’utiliser son contenu en tout temps et tout lieu. Tous nos systèmes sont personnalisables et modulables selon les besoins et les attentes des utilisateurs », ajoute Cyril Pollet. Wiha n’a pas choisi l’empilage de caisses pour diverses raisons, comme le poids, la solidité et ce n’est pas en adéquation avec la philosophie d’aller à l’essentiel, au pratique et au confort des solutions de mobilité et de travail. Les éléments modulables, les L-Boxx avec de l’outillage mécanique, ne sont pas destinés aux électriciens. « Cependant, nous avons également ajouté une partie magnétique sous le couvercle de la caisse pour y aimanter un projecteur ou une lampe afin d’éclairer l’intérieur. C’est basique, mais c’est un confort d’utilisation supplémentaire. Sur le couvercle, vous retrouverez deux encoches graduées, une en métrique et l’autre en centimètres, afin de garder les deux mains disponibles pour mesurer ou couper ses matériaux simplement et rapidement. Comme un mini atelier. Une belle caisse à outils pratique renvoie aux clients l’image de professionnalisme. Ce sont des détails qui comptent », confie Jérôme Layer.

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Le trolley devient un marchepied pour travailler en hauteur – Wiha.

Trolley outils XXL III Wiha Le trolley XXL III electric de Wiha vous ravira par son large assortiment d’outils, son grand espace de rangement et sa robustesse. Grâce aux roues extralarges, il est facile de tirer le coffret derrière vous sur un terrain accidenté ou dans les escaliers. Grâce à ses pieds rabattables, le trolley sert également de marchepied antidérapant. De plus, la position surélevée permet d’attraper les outils de manière pratique et sans danger pour le dos. L’encoche en V graduée qui est placée sur le couvercle du trolley facilite le sciage d’une goulotte sur le chantier, par exemple. Grâce à l’équipement complet du trolley XXL III electric, l’outil adéquat pour chaque application est toujours à portée de main. Des tournevis ergonomiques, des solutions de pinces innovantes, un tournevis multifonctions, le jeu d’embouts slimVario® pour un travail rapide, et bien d’autres outils encore faciliteront considérablement votre travail au quotidien. Les outils entièrement isolés protègent l’utilisateur lorsqu’il travaille sur des pièces sous tension. Dans le même temps, les muscles et les tendons sont nettement épargnés par le concept d’outil ergonomique de Wiha, notamment lorsqu’il s’agit de travailler en utilisation continue. Le coffret fabriqué en polypropylène robuste est équipé de vérins à gaz qui maintiennent le couvercle dans différentes positions et empêchent les blessures lorsque le couvercle se referme par erreur. Dimensions : 68,3 x 49,6 x 33,5 cm

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Valise trolley à outils étanche Würth La coque en polypropylène haute résistance rend cette valise trolley à outils incassable et à l’abri des chocs. Dotée d’une valve de dépressurisation automatique, de 4 serrures à ouverture facile à double levier, de charnières protégées, cette valise trolley protège les outils et machines s’y trouvant. Elle est composée d’un rack porte-documents ou porte-outils dans le couvercle intérieur, d’un rack amovible porteoutils dans le couvercle intérieur, d’un rack amovible porte-outils sur les 2 surfaces dans la partie principale de la valise, d’un rack amovible porte-outils dans la partie principale de la valise, qui, bloqué par ses ergots de verrouillage internes permet en plus de maintenir les outils qui sont dans la soute. Cette dernière est entièrement modulable grâce à plusieurs séparateurs. Charge maximale : 50 kg et volume de 38 l.

des sacs à outils conçus pour stocker l’essentiel des outils. Faciles à transporter et peu encombrants, ces modèles sont surtout utilisés pour les outils légers (électroportatif 12 et 18 V et outillage à main) et compacts. Les sacs à dos à outils répondent à une réelle demande. La filiale américaine de Wiha en produisait déjà depuis plusieurs années, toujours dans l’esprit de la mobilité. Son arrivée dans la gamme française a permis de faire découvrir ce produit à un plus grand nombre d’électriciens. « Nous nous sommes alliés à un professionnel du sac à dos pour proposer un produit très pro, à la hauteur de la qualité de nos outils. C’est un produit qui se vend bien et ce n’est pas une surprise car l’électricien a besoin de plusieurs solutions pour pouvoir travailler. Le trolley convient parfaitement pour les chantiers mais pas forcément sur les interventions domestiques, où il n’y a pas d’ascenseur. La solution portative [ndlr : sac à dos] remplit complètement cette attente et correspond à la solution la plus probante », explique Jérôme Layer. La force de ce sac à dos Wiha réside dans sa rigidité. Son socle très rigide, le fond, l’avant, l’arrière et les côtés sont portants pour qu’il ait la même forme plein ou vide. Il épouse parfaitement les formes du dos de l’installateur, sans pour autant être plus lourd, moins de 7,5 kg chargé. On retrouve 26 pièces en façade et un espace de rangement à l’arrière. « Chaque trimestre, nous veillons à proposer de nouveaux produits, toujours dans l’état d’esprit d’accompagner les professionnels et de les aider dans leur quotidien. Nous avons pris un peu de retard à cause de la situation sanitaire et de l’approvisionnement de certaines matières premières. Mais attention, spoiler alerte, nous allons très prochainement proposer plusieurs systèmes de rangement avec les empreintes Packout mais… pour les véhicules (camion, fourgon, utilitaires, etc.) », annonce Cyril Pollet. Avec toutes les solutions de transport complètes et ingénieuses disponibles, les déplacements sont simplifiés, la santé est préservée et l’électricien gagne un temps précieux sur les chantiers. Il suffit de faire des essais pour trouver son bonheur. • SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 84 - ÉTÉ 2021 - 19

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SMART OFFICE

L’infrastructure et la connectique, clés de la transformation du bureau Cela fait des années que notre vie se connecte. Smartphones, smart home, smart building et voitures intelligentes nous apportent plus de services et plus de confort. Le monde du travail, lui, ne changeait pas et continuait de créer des open spaces hérités d’une autre époque. Et puis la Covid-19 est arrivée et a tout bouleversé. Les employés ont réussi à travailler de chez eux et plus question de revenir en arrière. Le smart office est la réponse pragmatique aux nouveaux modes de travail : télétravail, coworking, huddle rooms(1),objets connectés. En 2021, la révolution a eu lieu et le numérique s’est définitivement installé. L’infrastructure et la connectique doivent s’adapter.

n moyenne, les Français passent 8 heures par jour au bureau et semblent se détourner de plus en plus du bureau « classique », inadapté au nouveau mode de fonctionnement. Les employés ont besoin à présent d’un espace de travail flexible, intelligent et connecté. Les espaces de coworking ont réussi à créer de véritables expériences dans les bureaux. Après le retour au bureau et face à l’assouplissement du télétravail, les entreprises réfléchissent à la transformation de leurs bureaux ou encore à développer le travail hybride sur le long terme. C’est en effet ce que souligne l’étude récente de CBRE sur l’immobilier de bureau parue en 2021.

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Une infrastructure câble réseau solide, sinon rien Les défis majeurs en matière d’infrastructure numérique portent sur la mise en œuvre de la 5G et de l’Internet des objets (IoT) combinés à l’intégration d’intelligence dans les réseaux (smart). Le cabinet de conseil IDC prévoit que « [d]'ici à fin 2021, sur la base des leçons tirées, 80 % des entreprises feront le nécessaire pour passer à une infrastructure et à des applications centrées sur le cloud deux fois plus vite qu’avant la pandémie »(2). Qu’il s’agisse de vidéoconférence, d’outils de collaboration, de streaming, de jeux ou encore de covoiturage, les applications modernes sont de plus en plus conçues de A à Z pour être déployées de manière automatisée et souple en mode Edge. Ainsi, de grandes quantités de données provenant de nombreuses sources doivent être traitées rapidement. Mais les entreprises cherchent à dimensionner et à orchestrer leur infrastructure, distribuée de manière simple et fiable à la périphérie du réseau. Sans bon câblage réseaux pour alimenter une borne et une box Wi-Fi d’un espace de travail smart office, on n’obtiendra pas une bonne exploitation. « C’est aussi pour cela que nous mettons l’accent sur le filaire, pour assurer une bonne qualité de réseaux. Nous essayons de pousser la gamme des accessoires 19 pouces et des connectiques cuivre. L’optique est bien pour l’informatique très longue distance, mais lorsque l’on vient connecter un ordinateur dans un bureau en filaire, nous passons très rarement par la fibre optique, plutôt par un RJ45. Nous apportons de la fibre haut débit à travers la baie de brassage et qui est ensuite redistribuée avec des cordons en cuivre. Ce qui est largement suffisant pour avoir du haut débit sur son ordinateur », explique Matthieu Becherie, responsable Marketing et communication chez Uniformatic. Utiliser l’IP existant Pour certains fabricants comme Erard ou Uniformatic, l’objectif est de s’appuyer sur le réseau existant pour développer rapidement le smart office. Il existe des solutions sur IP qui s’adaptent au réseau Ethernet existant et qui fonctionnent très bien. Elles permettent de disposer simplement de débits élevés pour initier le smart office. « Admettons que vous soyez dans une entreprise, que vous avez un réseau existant, que vous souhaitez injecter une image et la récupérer plus loin dans l’entreprise, toujours sur le réseau existant. Eh bien c’est possible. Ce n’est pas du point à point comme le cordon RJ45, c’est sur le réseau. Erard dispose de toute l’offre pour apporter la bonne réponse », explique Frédéric

/ DOSSIER / Bettega, directeur général d’Erard. « Nous sommes concepteurs de nos produits. Ils ne sont pas spécialement dédiés au smart office mais s’installent dans tous les réseaux numériques, grâce notamment à l’innovation Elfi®. Elfi® qui, en termes de maintenance, permet de faire un repérage facile et rapide de l’embase connectée grâce au repérage lumineux. L’embase RJ45 Elfi® s’intègre alors parfaitement dans l’infrastructure du réseau téléphonique, informatique... » explique Matthieu Becherie – Uniformatic. Dans la baie de brassage, Uniformatic installe des accessoires qui permettent de faciliter la maintenance de la baie sans pénaliser les services qui y sont connectés. Par exemple, le passe-balai intelligent, qui est un accessoire 19 pouces, est doté d’un seul renfort pour être facilement amovible au sein de la baie sans avoir à déconnecter les cordons des panneaux de brassage ou des équipements actifs lors de la maintenance. Autre exemple, le passe-balai rapide permet quant à lui, grâce à ses boutons poussoirs, de s’installer facilement et instantanément sans écrou cage, sans vis, ni tournevis sur les montants de la baie ou du coffret 19''. Ces innovations contribuent alors à faciliter la maintenance régulière et ainsi gagner du temps lors de la maintenance du réseau. Le cuivre résiste bien Pour réussir le pari de transférer beaucoup de données, les cordons AOC, Active Optical Cables, correspondent parfaitement. Il s’agit de cordons hybrides qui mêlent du cuivre, pour les points chauds et l’alimentation, et de la fibre optique pour le transfert de données. L’un des avantages notables est que l’on s’affranchit de la distance tout en passant à des débits de données très importants. « Ces câbles sont équipés de prises possédant des cheapsets de conversion. Nous vendons de plus en plus de cordons AOC HDMI/ HDMI, et de nouveaux modèles sont à présent disponibles avec les connecteurs USB A, USB C, DP… Notre

catalogue est énorme, car nous proposons toutes les combinaisons », précise Frédéric Bettega d’Erard. Uniformatic confirme que le cuivre fait de la résistance alors que beaucoup prédisaient l’explosion de l’optique. Le PoE pour les nouveaux réseaux Uniformatic fournit des bornes WiFi, en collaboration avec la marque TP-Link. L’objectif est de pouvoir proposer des produits qui s’adaptent aux TPE / PME comme aux plus grandes entreprises. Le PoE est très demandé, bien souvent pour des raisons pratiques d’organisation. L’avantage du PoE est de distribuer la donnée et l’alimentation électrique via un seul et même câble. « Il est également possible de faire un pont Wi-Fi pour diffuser le signal dans un second bâtiment via deux bornes fixées en haut de chaque bâtiment. Les bornes servent d’antennes de partage. Ce n’est pas à proprement parler du smart office, mais quel plaisir de passer ses appels sans souci! Nous proposons également des solutions GSM qui permettent de récupérer le signal extérieur et de le redistribuer à l’intérieur pour booster la connexion téléphonique des téléphones » précise Matthieu Becherie. 86% des utilisateurs rencontrent des problèmes de connexion internet. Rapporté au temps de travail, le nombre d’heures perdues en inefficacité est énorme. C’est pourquoi Energy IP s’est construit sur des équipements alimentés en PoE. « Nous concevons les produits, les cartes électroniques et les logiciels. Nous sous-traitons la fabrication dans des usines en France. À la sortie d’usine, les produits sont plug&play. Ils sont préprogrammés et il ne reste plus qu’à les brancher pour que ça fonctionne », explique Lucie Theret, ingénieure Bâtiment Intelligent chez Energy IP. Dans une installation classique, un tableau divisionnaire électrique est configuré à chaque étage. Selon les appareils installés après le tableau, différents disjoncteurs sont installés. Pour le rendre communicant, un câble

IBOCO LANCE SON CONFIGURATEUR 3D POUR FACILITER LA CONFIGURATION DES ÉQUIPEMENTS DE POSTES DE TRAVAIL La gamme TerCia apporte des solutions adaptées pour équiper les postes de travail : goulottes d’installations, appareillages, colonnes, colonnettes, nourrices et boîtes de sol. Pour configurer TerCia, Iboco lance un configurateur 3D pour les installateurs, distributeurs et bureaux d’études. Grâce à cet outil, l’utilisateur peut définir ses produits en amont, visualiser le rendu et obtenir sa configuration complète. Il obtient en quelques clics la liste des composants nécessaires pour fournir à son client un équipement adapté à son besoin et conforme aux normes en vigueur. L’utilisateur accède au configurateur sur le site iboco.fr/outils/configurateur-3d.

▼ La récupération des données – Ubigreen.

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/ DOSSIER / Le câblage selon Energy IP est simplifié à l’extrême tout en conservant des informations bidirectionnelles.

ECOSTRUXURE WORKPLACE ADVISOR, DE SCHNEIDER ELECTRIC Cette application utilise les données en temps réel des capteurs sans fil pour faciliter l’accès des lieux de travail flexibles, améliorer la santé des employés et gérer efficacement les services des installations. Avec l’analyse de l’occupation, les utilisateurs ont un aperçu des bureaux, des salles de réunion et d’autres installations libres sur la base de données en temps réel. Il y a aussi la géolocalisation et la navigation, qui comprend une application de navigation mobile. Cela permet aux employés de voir rapidement où se trouvent les collègues, les postes de travail disponibles, les salles de réunion et les installations. L’application propose également un plan d’étage numérique toujours à jour.

de données est tiré à partir des automates jusqu’à l’équipement terminal. Chez Energy IP, ce tableau électrique devient une baie informatique avec des switches PoE. Les disjoncteurs sont remplacés par des ports informatiques PoE. Peu importe la consommation du produit banché dessus, le switch sait la puissance qu’il doit envoyer. L’évolutivité du système est remarquable et permet de changer les appareils sans se poser la question sur la puissance. Il en est de même avec la protection. Le switch détecte un appel de courant important et bloque le port, voire l’ensemble du switch si nécessaire, comme le ferait un disjoncteur. « En travaillant le PoE, donc en courant faible, l’installation d’Energy IP ne nécessite pas d’habilitation électrique. Nous simplifions au maximum les infrastructures des GTB. Nous avons jusqu’à 100W par port et un switch peut embarquer 56 ports. Il est possible d’installer les produits en série dans la limite de 1000W par ligne. Pour la gestion de l’éclairage, le driver, qui dispose d’un mini switch, est composé de 3 ports (1E-2S) pour poursuivre le chaînage. Le switch établit un sousréseau avec les drivers pour le chaînage ce qui permet de disposer d’une adresse IP par point. Chaque point est pilotable individuellement » décrit Lucie Theret. En tant qu'architecture numérique, les produits Energy IP récupèrent en local les informations du BOS (Building Operating System). Ils sont alors pilotables directement en Bluetooth ou à partir d’internet depuis l’application MyEnergyIP. Pour rappel, le BOS est un système d’exploitation qui fait le lien entre les couches matérielles et logicielles. Grâce au BOS, l’application MyEnergyIP peut piloter tout appareil connecté à l’architecture réseau. « Nous n’en sommes qu’au début. Les développements en cours contribuent au smart office. Ainsi nous allons bientôt présenter des produits pour la sûreté, une borne Wi-Fi et Lifi, des luminaires circadiens et d’autres pour la géolocalisation, la réservation de parking ou encore la

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déclaration d’incidents. Nous réfléchissons à un switch ouvert et manageable ainsi qu'à un hub réseau. Bien d’autres développement autour de la maintenance et la recharge sont prévus », ajoute Lucie Theret. La multiplication des écrans Avec la multiplication des écrans, il est indispensable qu’une seule source puisse être diffusée sur plusieurs écrans. Et grâce aux constructions matricielles adaptées, nous pouvons aussi diffuser plusieurs images sur plusieurs écrans. Les marques Erard et Erard Pro remarquent une très nette tendance à la multiplication des mini salles de réunion, type Huddle Room, avec des demandes pour les pieds et les colonnes TV sur lesquels viennent se fixer un moniteur et une barre de son. Pour réussir une réunion, une très bonne qualité d’image (4K) et de son (type Bose ou Sonos) est nécessaire pour optimiser le travail et non pas se concentrer sur les paroles avec un son haché, par exemple. Toutes les solutions vidéo qui existaient en Full HD ont basculé en 4 K. Qui dit plus de qualité d’image dit plus de débit. Il faut donc adapter en permanence les solutions de connectique. Erard travaille actuellement sur un porte-périphérique qui se placerait en dessous d’un support TV et sur lequel chacun pourrait installer son PC pour se connecter ou recharger son smartphone. « Nous proposons des solutions passerelles entre les différentes sources. Nous multiplions les solutions qui répondent à chaque fois à des besoins. Le parc est très hétérogène et les usages extrêmement différents », confirme Frédéric Bettega. « Nous avons des solutions de câblage et d’adaptateurs audio/vidéo, pour le smart office et l’équipement des salles de conférence, salles de réunion, etc. Ces câblages et équipements s’intègrent directement dans une goulotte murale pour que l’utilisateur puisse s’y connecter facilement », précise-t-on chez Uniformatic. L’essentiel des demandes des clients d’Erard porte

/ DOSSIER / sur « J’ai une source, j’ai un display, comment avoir une belle qualité d’image ». La solution passe donc notamment par des cordons AOC. À côté de cela, l’USB C se développe vite. Il y a énormément d’avantages avec le port USB C. Ce display correspond à la prise des smartphones Android, que l’on retrouve de plus en plus sur les PC portables, car elle offre de multiples possibilités. « Vous pouvez transférer de la donnée comme avec une USB A classique. Vous pouvez visualiser de la vidéo (elle devient concurrente de l’HDMI, avec l’Alternate mode et le Thunderbolt mode, pour le mac). Elle permet également une alimentation directe dans le cadre du protocole PD Power Direct avec une puissance maximale de 100 watts. Si vous avez un chargeur mural adapté et un cordon 5 ampères, vous pouvez charger votre PC à partir de cet équipement comme vous le faites avec un smartphone. Nous avons été l’un des premiers à faire attention à ces paramètres et à proposer des cordons 5 ampères-20 volt-100 watts. Ce sont des cordons USB C 3.1 génération 2. Par exemple, notre cordon 3.2 génération 2 propose un débit de données de 10 gigabits », explique le DG d’Erard. L’objectif est que cela devienne la prise unique dans le smart office, même si l’HDMI reste incontournable. Les capteurs pour développer les services Les capteurs sans fil Ubigreen permettent de mesurer la qualité de l’air intérieur, le taux de CO2, d’humidité et la température. Il s’agit des mêmes éléments qui permettent, entre autres, de mesurer le taux d’occupation de l’espace. Connaître le taux de CO2 permet d’éviter des excédents (ou accidents) de pollution, de ralentir la propagation de la Covid-19, et d’augmenter l’efficacité des salariés car l’air est sain, respirable. Le cadre devient plus agréable. « Le bien-être au travail revient au centre de la stratégie des entreprises, d’autant plus depuis les confinements. Notre application mobile permet de réserver l’espace de travail et/ou les services comme une place de parking, la restauration d’entreprise, etc. Et tout ceci de chez soi, car il y a de plus en plus de Flex office et nettement moins de bureaux attitrés comme avant, avec un format hybride présentiel/télétravail », explique Julien Cuvereaux, directeur marketing chez Ubigreen. « Nous développons nos propres capteurs sur notre technologie. Nous vendons ainsi un outil et une solution. Cependant, nous travaillons avec des cabinets de conseil surtout pour la partie énergétique. Une fonctionnalité de notre application permet aux employés de gérer les incidents qui se produisent dans un bâtiment. Cela permet également d’alerter le gestionnaire de l’immeuble pour qu’il puisse résoudre le problème apparent », complète Julien Cuvereaux. « Notre gamme de points d’accès Wi-Fi tel que notre Pack essentiel développé avec TP-LINK autorise l’administrateur à gérer et attribuer les droits des connexions possibles. Par exemple, dans nos locaux, nous avons plusieurs bornes dont une réservée aux membres Uniformatic, pour se connecter à notre réseau interne. Et une autre dédiée aux intervenants extérieurs qui peuvent simplement

L’ATMOSPHÈRE IDÉALE POUR TRAVAILLER SELON HAGER Intelligente et esthétique : grâce à la solution de gestion d’éclairage KNX/DALI de Hager, chaque espace de travail bénéficie de l’éclairage idéal, à tout moment de la journée. Elle associe lumière naturelle et artificielle de la manière la plus efficace et la plus esthétique possible, pour une atmosphère de travail agréable, non fatigante. Matin, éclairage neutre. Midi, éclairage froid. Soir, éclairage chaud grâce au module de sortie KNX éclairage associé à la passerelle KNX/Dali.

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se connecter à Internet via des identifiants et des mots de passe différents. Nous sécurisons ainsi les données et les accès », développe Matthieu Becherie. Le portail captif, qui est associé à ce pack, répond à l’obligation de respecter une loi de 2006 stipulant que toute entreprise donnant accès à Internet (gratuitement ou payant) à des utilisateurs est considérée (aux yeux de la loi) comme un fournisseur d’accès Internet. Il faut donc consigner les informations de navigation pour que, en cas de besoin légal, cette entreprise puisse fournir la liste des utilisateurs qui se sont connectés au réseau et les consultations effectuées. Avant de pouvoir accéder au réseau, vous devez remplir certaines mentions qui enregistre les connexions de manière anonyme. « Ces données sont enregistrées sur notre Cloud, par un système d’abonnement. Nous avons également développé deux configurateurs qui permettent aux électriciens ou aux intégrateurs de gagner du temps avant leur chantier. En sélectionnant les produits avant, le schéma s’organise et propose les meilleures combinaisons possibles », ajoute Matthieu Becherie. L’infrastructure et la connectique vont permettre le déploiement rapide du smart office pour que le

UNIFORMATIC MET AU POINT SON CONFIGURATEUR UNI-BAIES POUR FACILITER LA MISE EN PLACE D’UNE INFRASTRUCTURE RÉSEAU Le configurateur de baies Uniformatic permet de personnaliser rapidement, facilement et de sur mesure l’infrastructure d’une baie réseaux en 3 étapes clés. Dans un premier temps, l’utilisateur choisit les éléments rackables et/ou non rackables souhaités dans l’installation. Puis, en fonction des produits préalablement ajoutés, le configurateur propose la baie et/ou le coffret le plus adapté à la configuration. Enfin, l’utilisateur peut arranger la disposition des produits de la baie et/ou coffret, sauvegarder la configuration, demander un devis et/ou télécharger le dossier technique.

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Configurateur pour trunk Uniformatic – Smart office.

/ DOSSIER /

Baie réseau câblée Energy IP.

travail se fasse sans désagrément. Des solutions nouvelles sont proposées comme des solutions transitoires s’appuyant sur le réseau IP existant pour apporter les services au poste de travail ou à la salle de réunion. Le smart office ne fait que commencer et on voit déjà d’autres services apparaître comme l’IRVE. En effet, le déploiement d’une infrastructure numérique mutualisée ne peut être dissocié de celui des bornes de recharge pour véhicules électriques dans les bâtiments. (1) Petit salon de travail cloisonné pour 2 à 6 personnes

(2) IDC (octobre 2020). IDC FutureScape: Worldwide IT Industry 2021 Predictions. US46942020. Source : Le journal du Net.

/ AVIS D'EXPERT /

Les nouvelles tendances du secteur des bâtiments tertiaires construisent l’avenir

Par Guillemette Paour, directrice Marketing chez Eaton pour la France et la péninsule Ibérique Le rôle des bâtiments est en train d’évoluer vers de véritables hubs énergétiques. Ils faciliteront l’utilisation des nouvelles technologies comme les énergies renouvelables et les véhicules électriques. Ce processus étant de plus en plus complexe, il est essentiel de maintenir la priorité sur les normes de sécurité, notamment en ce qui concerne la prévention d’incendies d’origine électrique ainsi que les systèmes et les procédures de détection d’incendie et d’évacuation d’urgence.

propre pour tous les Européens », qui regroupe plusieurs directives Le rôle des bâtiments dans un environnement énergétique et lois relatives au domaine de l’énergie. Il contient également la plus dynamique directive européenne révisée sur la performance énergétique des En 2020, la réflexion sur la recharge des véhicules bâtiments, traduite dans le droit national par les États membres de électriques (VE) résidentiels et utilitaires franchit un l’Union européenne en 2020. Certains facteurs, tels que l’adoption des nouveau cap énergies renouvelables et la mise en place de stations de recharge pour Il ne s’agit plus de se focaliser uniquement sur les bornes de recharge. les véhicules électriques, y jouent également un rôle déterminant. Il faut également aborder des sujets complexes tels que la création de points d’accès locaux, l’organisation des réseaux publics de VE et Les nouveaux risques la gestion des flux d’énergie à l’intérieur des bâtiments. Mais pour Le débat sur la sécurité des bâtiments ne porte souvent y parvenir, les autorités de réglementation doivent tenir compte des que sur les bâtiments résidentiels de grande hauteur cas de figure déjà traités et des difficultés rencontrées dans d’autres Mais avec le temps, d’autres bâtiments – comme les hôtels, les régions du monde. En Norvège, par exemple, l’adoption croissante hôpitaux, les prisons ou toute autre construction où les gens passent des VE crée une tension sur le réseau et, par conséquent, devient une la nuit – seront concernés en raison du niveau de risque élevé. La contrainte dans certaines régions où la capacité est insuffisante. Avant norme s’oriente vers une réflexion plus d’entamer des sujets plus complexes, la globale. Les dirigeants de l’industrie question de la gestion de l’énergie doit Avec leur nouvelle fonction de centre et les autorités gouvernementales être abordée, faute de quoi elle pourrait européennes doivent se pencher sur la constituer un obstacle important à énergétique, les bâtiments gagneront en question de la protection des personnes l’adoption généralisée des VE. complexité en termes de gestion des flux dans les bâtiments complexes – que d’énergie. L’industrie s’éloignera peu à ce soit en sensibilisant le public ou La seconde fonction des bâtiments, qui consiste à servir peu des méthodes traditionnelles, à savoir bien en adoptant des réglementations qui garantissent des méthodes de de centre énergétique, est de la facturation mensuelle des fournisseurs prévention, de détection et d’évacuation plus en plus exploitée d’énergie en fonction de la consommation adaptées aux nouvelles conditions. Pour y parvenir, il faut multiplier et de la demande lors des pics. Mais beaucoup ignorent encore que les bornes de recharge électrique et plus du quart des incendies est d’origine les énergies renouvelables pour les électrique. Si les revêtements et les applications résidentielle et tertiaire. dispositifs automatiques d’extinction jouent un rôle crucial dans la Avec leur nouvelle fonction de centre énergétique, les bâtiments sécurité, être bien préparé pour chaque étape est encore plus important gagneront en complexité en termes de gestion des flux d’énergie. – à commencer par la prévention et une sécurité électrique efficace. L’industrie s’éloignera peu à peu des méthodes traditionnelles, à La responsabilité incombe aux exploitants et aux entrepreneurs en savoir la facturation mensuelle des fournisseurs d’énergie en fonction bâtiment. Ils doivent s’assurer que la sécurité électrique reste une priorité de la consommation et de la demande lors des pics. On adopte une tout au long du processus de construction. Mais pour y parvenir, les approche qui permet aux propriétaires de bâtiments de produire leur dirigeants politiques doivent faire pression sur l’industrie et exiger une propre énergie. meilleure mise en œuvre et application des réglementations. Si cet objectif Cela ne se fait pas du jour au lendemain. Il s’agit plutôt d’une évolution n’est pas atteint cette année, les acteurs de l’industrie de la construction progressive, dictée par les exigences du marché et le changement de réglementations, avec notamment l’ensemble législatif « Une énergie continueront hélas à rogner sur les coûts aux dépens de la sécurité.

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ACTU MARCHÉ IRVE, MONTER EN COMPÉTENCES POUR FAIRE LA DIFFÉRENCE Les infrastructures de recharge de véhicule électrique (IRVE) sont de plus en plus présentes dans notre environnement quotidien. Si leur installation nécessite une compétence technique, ce n’est pas pour autant que les électriciens pourront prétendre capter toute la valeur ajoutée de ce marché très convoité. La conception d’offres répondant au plus près aux usages des clients nécessite de bien s’imprégner des modes de fonctionnement de ce marché et de ses acteurs. L’objectif des « jeudis de l’IRVE » organisés par la CSEEE était d’apporter aux professionnels des moyens de renforcer cette connaissance.

e marché de l’IRVE est en forte expansion. Au sein de la CSEEE, plus de 50 entreprises sont déjà qualifiées, ce qui montre un engagement significatif du collectif d’adhérents avec une couverture de tous les segments de marché, habitat diffus, copropriété, flottes d’entreprises et espaces publics.

Surveiller la croissance du marché L’évolution du marché est observée de près par nos organisations professionnelles d’électriciens. D’abord, sur le plan technique pour accompagner les entreprises, mais également sur le plan commercial et économique, car l’attractivité de ce marché incite de nouveaux acteurs à

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se positionner dans la chaîne de valeur, essentiellement par les services. Cette forte composante services (guichet unique, financement, abonnement, solutions digitales…) va clairement dans le sens de la recherche d’une meilleure expérience client. Elle s’inscrit dans une tendance que l’on retrouve dans tous les secteurs d’activité et qui ne s’inversera pas, car elle prend ses sources dans la transition numérique. S’agissant de l’installation d’IRVE, le client, qu’il soit particulier, syndic ou promoteur se retrouve face à une offre dont la complexité est plus réglementaire que technique. L’avantage est dans ce cas clairement dans le camp des offres packagées qui permettront au maître d’ouvrage de limiter son investissement en temps et en démarches. L’électricien sera dans ce schéma au deuxième rang, avec un périmètre de prestations qui pourra être limité à la pose, sans la faculté de choisir le matériel et les composants mis en œuvre. Pour compléter le paysage, on ne saurait oublier un troisième acteur essentiel, Enedis, qui va déployer des infrastructures, notamment des colonnes horizontales qui vont permettre de se raccorder suivant différentes configurations. ENEDIS a clairement rappelé que son statut ne lui donnait pas vocation à réaliser des installations d’IRVE et d’intervenir sur le marché concurrentiel, cependant, la variété des options possibles pour les raccordements a de fait une influence sur l’économie des marchés.

Un socle technique incontournable Avec l’attractivité du marché de l’IRVE, la profession des électriciens doit être consciente que sa valeur ajoutée technique est incontournable et restera recherchée. Ce socle technique ne doit pas être bradé, les électriciens peuvent capitaliser sur cet atout et monter en puissance dans la partie services et accompagnement client. Ils doivent aussi connaître les innovations qu’apportent les industriels de la filière. La profession des électriciens est challengée et toute réponse protectionniste serait illusoire, car des engagements importants ont été pris par les pouvoirs publics sur le développement de la mobilité électrique à l’échelle nationale et européenne. En clair, il faut répondre au développement du parc de véhicules par celui des

ACTU infrastructures. Les entreprises de notre secteur doivent réagir avec leurs armes les plus nobles, le savoir-faire, l’exigence de sécurité et la capacité d’adaptation.

Monter en compétence collectivement L’information et la formation des professionnels sur l’IRVE doivent pouvoir couvrir un large spectre pour être en mesure d’accompagner les clients sur l’ensemble d’une opération de raccordement et d’installation. On peut estimer que la connaissance de la technique, de la réglementation, des procédures, du matériel et des services associés constituera un bagage de départ suffisant pour répondre à la plupart des demandes et faire évoluer son offre d’entreprise à partir des références acquises sur des opérations. C’est à partir de ce constat que la CSEEE a proposé en avril et mai ses « jeudis de l’IRVE » sous forme de webinaires qui ont rencontré un fort succès.

horizontal pour être conforme aux exigences réglementaires, détailler les démarches administratives et la composition du dossier de raccordement, analyser les configurations adaptées à chaque type d’ouvrage, optimiser le déploiement des solutions liées aux besoins et usages des clients. Merci à nos intervenants : Legrand, Formapelec, Sonepar, Consuel, Qualifelec, Schneider Electric, Hager, Enedis, Elexent, Michaud et Bosch d’avoir permis aux auditeurs de bénéficier d’informations précieuses sur le marché. •

Les jeudis de l’IRVE : informer et sensibiliser L’objectif des « jeudis de l’IRVE » était d’apporter un contenu varié permettant de développer une culture générale du sujet avec une vision à 360 degrés. Tout d’abord, connaître le marché, sa segmentation et ses perspectives, aborder les démarches de formation et de qualification, appréhender les techniques de déploiement

LE PROGRAMME DES JEUDIS DE L’IRVE Un panorama des différentes facettes du marché en cinq rendez-vous avec des experts

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Jeudi #1 Marché, état des lieux et perspectives, enjeux et positionnement des électriciens, formation

CONSUEL - Avec Christian Daval, ingénieur technique • Le programme et la délivrance des certificats Advenir : mode d’emploi et prévention des erreurs

SONEPAR - Avec Thierry Pain, directeur marketing IDF et Mickaël Demandrille, responsable du développement tertiaire • Présentation du mois Sonepar Connect - IRVE • L’installation de bornes est un métier d’électricien • Comment rendre le marché accessible à tous LEGRAND - Avec Adrien Anselme, directeur régional IDF et Rémy Boulanger, responsable commercial • Présentation du marché et projections FORMAPELEC - Avec Jacques Bourbon, formateur IRVE • Les modules de formations sur les IRVE de niveaux 1, 2 et 3. Plateformes et programmes de formation agréés par QUALIFELEC, AFNOR et ASEFA. Jeudi #2 Qualification, contrôle des installations et dossiers Advenir QUALIFELEC - Avec Thierry Grosdidier, responsable technique

Les qualifications et les critères de choix pour être centre de formation qualifié

Jeudi #3 ELEXENT - Avec Irina Khodossova, présidente d’Elexent France (nouveau nom Mobilize Power Solutions) • Réussir le passage des flottes à la mobilité électrique. Conformité réglementaire, expérience client et écosystème IRVE • Réglementation ERP SCHNEIDER ELECTRIC - Avec Anne James, directrice régionale IDF, Normandie • L’efficacité énergétique au travers de solutions IRVE, optimisation de l’infrastructure IRVE • Plan de relance - développement business Jeudi #4 ENEDIS - Avec Olivier Terral, responsable du pôle co-construction et partenariats Enedis - programme mobilité électrique • Rappel sur le rôle d’ENEDIS face aux particuliers et copros

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Montage et remise d’un dossier de raccordement (schéma type de raccordement - composition - délai données accessibles)

HAGER - Avec Jacky Dubuc, responsable national prescription & grands comptes • Le point sur le pilotage et le délestage • Gestion d’énergie • Communication et protocoles Jeudi #5 MICHAUD - Avec Christophe Rolando, chef des ventes • Les tendances du marché du véhicule électrique et l’enjeu écologique • Ce que dit la loi LOM pour l’habitat collectif • Ce que dit Enedis pour l’habitat collectif • La solution câble bus pour colonne horizontale BOSCH - Avec Denys de Villoutreys, Energy Global Storage Key Account • Stockage pour la recharge rapide et montage de solutions pour l’équipement des copropriétés

Vous pouvez retrouver les interventions des jeudis de l’IRVE sur la chaîne YouTube de la CSEEE

ACTU

QUELLE FORMATION POUR LES JEUNES ÉLECTRICIENS À L’HORIZON 2025-2030 ? La décennie qui vient de commencer va confirmer des évolutions importantes dans la demande d’installations électriques. Les compétences des jeunes électriciens vont avoir un rôle clé pour permettre aux entreprises d’adapter leurs modèles aux évolutions énergétiques, technologique et sociétales qui créeront la physionomie du marché de demain. Le CFA et la CSEEE ont mené une étude à des professionnels adhérents pour sélectionner les filières de formation à développer en apprentissage dans les prochaines années.

n une poignée de décennies, le secteur de l’installation électrique a étendu le périmètre de ses applications en intégrant les évolutions de l’électronique, des télécoms puis enfin de l’informatique et du numérique. À partir d’un socle de compétences forgé autour de l’électrotechnique, l’électricien a vu se déployer de multiples ramifications de son métier. La formation, notamment des jeunes entrants dans la profession, doit s’adapter en conséquence. Elle favorisera ainsi l’employabilité des diplômés et apportera aux entreprises des moyens de se renouveler au contact de nouvelles générations.

Une feuille de route pour la formation des apprentis

A l’horizon 2022, le CFA Delépine intégrera l’Eco campus du Bâtiment Île-de-France le nouveau site de formation en apprentissage

Sandrine Bandiera et Gaëtan Guchet présentent l'étude menée par le CFA et CSEEE lors des rencontres FFIE du 16 juin.

multi-métiers que la CSEEE est en train de construire à Vitry-sur-Seine avec d’autres partenaires des métiers du Bâtiment, dans la partie équipement technique et second œuvre finition. De nouvelles perspectives vont s’ouvrir et la CSEEE et le CFA Delépine ont lancé une mission d’étude et de réflexion qu’ont bien voulu prendre en charge deux adhérents, Sandrine Bandiera, chargée de formation et relations écoles, Entreprise Engie Ineo tertiaire Île-de-France et Gaëtan Guchet, Directeur Général de BTB Industrie, avec l’appui de Cédric Mahieux, Directeur du CFA Delépine. Pour mener à bien cette mission, l’équipe a mené une douzaine d’entretiens auprès de dirigeants adhérents de la CSEEE, de la FFIE et de l’ANITEC, d’institutionnels et d’expert du domaine de la formation. Objectif, réaliser une cartographie des tendances des besoins en compétences de la profession à l’horizon 2025 – 2030 et déterminer quelles nouvelles formations initiales dans un premier temps déployer dans le cadre de l’Ecocampus.

Des lignes de force d’évolution du métier En collectant une grande variété de points de vue et d’expertises, l’étude a permis de relever un vaste corpus de tendances d’évolution du métier, qui ont été classifiées en 4 grandes lignes de force. • La transition numérique : CAO/BIM, Programmation KNX ou autres langages, GTB / GTC, Internet des objets, IP, programmation bas niveau, bâtiment connecté,… • La transition énergétique : Normes environnementales, efficacité énergétique active (automates, capteurs, mesure, analyse des données,…), énergies renouvelables,… • La mobilité électrique : Les bornes IRVE et au-delà toutes les applications liées au développement de l’usage et l’entretien des véhicules électriques • Le service : La capacité des entreprises à accompagner leurs offres techniques d’une couche services nécessitant des savoir-faire tertiaires : compétences commerciales, gestion, relation client, marketing, maintenance, financement, juridique,…

ACTU

Le chantier du futur éco campus dédié à l’apprentissage.

Compétences transversales demandées Illustration de l’évolution vers un métier de services, un consensus est apparu sur une demande forte des entreprises pour la formation au savoir-être et certaines compétences transversales (soft skills). Ils sont presque aussi importants à développer que les compétences techniques au cours du cursus. •E xpression et communication : essentiel dans la relation client, au sein des équipes ou avec les partenaires •T ravail en équipe, collectif, coordination, gestion de conflit, fiabilité, flexibilité : essentiel pour la performance et la productivité •L eadership (responsabilité, prise de décision, négociation, intelligence émotionnelle...) : essentiel pour développer l’encadrement des chantiers et des équipes •A pprentissage (apprendre à apprendre, autonomie, curiosité, esprit d'entreprendre...) : la capacité à s’autoformer est essentielle pour suivre les évolutions du métier et apporter l’adaptabilité à l’entreprise Les entreprises pensent que le savoir-être est la clé de l’adaptabilité. Il n’est pas nécessaire d’avoir au départ emmagasiné toutes les connaissances, mais d’avoir une ouverture d’esprit et d’être prêt à se former.

Sandrine Bandiera, Gaëtan Guchet et Cédric Mahieux ont présenté cette étude à la CSEEEE et également lors des rencontres digitales de la FFIE. Une liste précise de diplômes en apprentissage envisageables dans le cadre de l’Eco campus a été listée. L’étude va pouvoir sur poursuivre en prenant en compte la faisabilité : la possibilité d’équiper des plateaux techniques et de mobiliser une équipe pédagogique. La formation des jeunes est une préoccupation majeure. •

DÉVELOPPER SES COMPÉTENCES / LE COIN DU DIRIGEANT /

RÉFORME DU RGE ET QUALIFICATION « CHANTIER PAR CHANTIER »

L’audit au coup par coup, c’est parti ! C'

est une victoire pour la CAPEB et une opportunité pour les artisans. La réforme du dispositif RGE poursuivait un triple objectif : lutter contre la fraude, renforcer la crédibilité du dispositif RGE et rendre accessible la qualification RGE aux TPE. Depuis l’entrée en vigueur au 1er janvier 2021 de l’arrêté du 24 décembre, la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB) est satisfaite de l’expérimentation lancée pour deux ans de mettre en œuvre

la qualification « chantier par chantier », qu’elle était seule à demander. Ce projet a mobilisé la CAPEB et les pouvoirs publics durant près de deux années. Et sans la volonté de la ministre du Logement, cette expérimentation n’aurait très certainement pas été mise en place. Si l’ensemble des acteurs – clients, entreprises, pouvoirs publics – souhaite une rénovation énergétique efficace des logements, la CAPEB est convaincue que ce succès passera nécessairement par le recours aux entreprises artisanales

Planner by Linkeo, la prise de rendez-vous en un clic L

inkeo propose Planner by Linkeo, un module de prise de rendez-vous en ligne simple et intuitif. Il permet aux internautes de prendre rendez-vous depuis un site Internet, une page Facebook ou un compte Google My Business et aux professionnels de gérer leur agenda tout en contrôlant et en optimisant le flux de clients. Une étude réalisée par Linkeo auprès d’entreprises clientes révèle que 35 % des réservations se font en dehors des heures d’ouverture. En outre, elles constatent une réduction de 25 % des rendez-vous oubliés. Les clients finaux sont d’ores et déjà habitués à utiliser ce type d’outil digital au quotidien. En effet, on remarque aujourd’hui que : • 77 % des Français réservent en ligne ; • 64 % des internautes considèrent que la réser-

vation en ligne est un avantage concurrentiel ; • 74 % ont réservé en ligne grâce à la disponibilité visible sur un site. Pensée pour faciliter l’expérience utilisateur, la plateforme est accessible 24 h/24 et 7 j/7. Elle permet notamment le paiement en ligne via Stripe, l’envoi de notifications par SMS ou emails aux clients, la proposition de prestations collectives ou encore la création de listes d’attente. La mise en service s’effectue en cinq jours. La formation est gratuite, tout comme l’intégration des produits, le paramétrage et l’assistance. Planner by Linkeo est proposé au prix de 49 € HT/mois, sans engagement, avec une période de 3 mois gratuite. Des aides au financement existent dans la quasi-totalité des régions de France pour accompagner les entreprises dans leur transition numérique.

du bâtiment présentes sur le territoire. Ainsi, la massification prônée par les pouvoirs publics devrait plus facilement voir le jour avec un plus grand nombre d’entreprises en capacité de réaliser des travaux aidés.

Électricité

200 000

nouveaux postes créés d’ici à 2030*

600 000

emplois dans la filière électrique

= 69 %

des emplois du secteur de l’énergie*

* Source SERCE 2020.

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/ LE COIN DU DIRIGEANT /

« Contre le bruit, j’agis » de l’OPPBTP L’

organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics OPPBTP lance une campagne nationale afin de sensibiliser et d’accompagner les professionnels du secteur face à ce risque majeur. « Contre le bruit, j’agis » est l’occasion de délivrer davantage d’informations sur ce sujet et d’aider les encadrants et les opérateurs à adopter les bons réflexes. Avec plus de 64 % de salariés concernés par les nuisances sonores en 2017, le bruit est omniprésent dans le BTP. Parfois négligées sur le terrain, ses conséquences sur la santé des opérateurs sont pourtant bien réelles. « Il est important de déterminer l’atténuation acoustique adéquate, en fonction de la tâche effectuée et

La borne de sécurité sanitaire dormakaba élue « Innovation de l’année » par les professionnels du BTP

ermettant à la fois un accès simple et un contrôle intelligent du respect des mesures d’hygiène et de protection contre les infections, la borne conditionne l’ouverture automatique de la solution d’accès (porte automatique, couloir de passage…) et combine 4 options cumulables : • la distribution de gel désinfectant pour les mains ; • le contrôle de la température ; • la détection du port du masque ; • le comptage des personnes. Cette solution associe sécurité et prévention en un seul système et peut être facilement intégrée aux entrées automatiques existantes.

de l’environnement de travail dans lequel évolue l’opérateur. Dans le cas contraire, celui-ci risque de ne plus rien entendre autour de lui et de ne plus pouvoir communiquer avec ses collègues, ce qui le dissuaderait de porter l’EPI », précise Mohamed Trabelsi, responsable du domaine EPI à la direction technique de l’OPPBTP. 4 réflexes à adopter : Réaliser une évaluation des risques Investir dans le bon matériel Adapter l’organisation du travail et de l’activité Recourir aux équipements de protection individuelle

Metiers-electricite.com : des milliers de postes à pourvoir dans les métiers de la transition énergétique et numérique

la croisée de l’énergie et du digital, les entreprises du SERCE proposent un choix de métiers très variés, en France comme à l’international, qui répondent aux enjeux énergétiques, environnementaux et sociétaux. S’éclairer, se déplacer, se chauffer, communiquer ou échanger des données sont des gestes quotidiens. À la maison comme au bureau ou en usine, dans la rue comme dans le métro, nous utilisons tous les jours des services, des moyens de transport, des applications, etc., qui ne fonctionneraient pas sans les entreprises qui interviennent sur les réseaux d’électricité, de communication et développent des services associés. L’essor de l’activité, tous marchés confondus, accentue les besoins en recrutement des entreprises du SERCE. En 2018 et 2019, ils s’élevaient à 12 000 personnes.

La filière électrique, 600 000 emplois mobilisés pour contribuer à la relance économique dans les territoires 600 000 emplois qualifiés et pérennes maillent le territoire national, parmi lesquels 300 000 interviennent sur le système électrique (production, transport, distribution et fourniture d’électricité), 220 000 dans le bâtiment, 40 000 dans l’industrie et 40 000 dans les infrastructures de la ville et de la mobilité. La filière électrique compte 30 000 entreprises de toutes tailles, réparties sur l’ensemble de la chaîne de valeur, de l’entre-

prise unipersonnelle à la multinationale, dont plus de 40 % de PME-TPE. La création de 200 000 emplois supplémentaires d’ici à 2030 est possible avec la mise en œuvre de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), dont 80 000 consacrés à la rénovation énergétique des bâtiments et 60 000 dédiés aux énergies renouvelables (éolien, solaire photovoltaïque et hydroélectricité).

SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 84 - ÉTÉ 2021 - 31

PUBLI-RÉDACTIONNEL

Emmanuel BERTOCCHI,

Product Manager Heat Pump and Water Heater HP, Viessmann France Viessmann est une entreprise allemande spécialiste des systèmes de chauffage, notamment les chaudières, les pompes à chaleur (PAC) et le chauffage central. Dans un contexte de transition énergétique et de massification des rénovations, Viessmann mise sur ses gammes de pompes à chaleur, à la fois plus économiques et moins coûteuses que la plupart des générateurs électriques et bien moins polluantes que les générateurs à énergies fossiles. Emmanuel Bertocchi, Product Manager Heat Pump and Water Heater HP chez Viessmann, nous explique les particularités des pompes à chaleur, leur potentiel pour la rénovation énergétique, et nous dévoile les nouvelles générations de produits Viessmann, dédiés aux logements mal isolés ou aux foyers à faibles revenus. QUELS SONT LES AVANTAGES DES POMPES À CHALEUR POUR AMÉLIORER LA PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE DES BÂTIMENTS ? Emmanuel Bertocchi – Le principal avantage des pompes à chaleur est leur coefficient de performance (COP). En remplaçant des radiateurs à effet Joule par des PAC thermodynamiques, les gains sont immédiats. La comparaison et l’estimation des gains sont moins évidentes avec les générateurs à énergies fossiles, d’autant que la tendance est à une forte hausse des prix de ces énergies, et les pertes

cachées sont considérables. Par exemple, en été, une chaudière fioul chauffe plus de fonte et d’acier que d’eau, car le chauffage est éteint. Pour un générateur au fioul, le rendement est très largement inférieur à 1, contre un COP compris entre 3 et 4 pour les pompes à chaleur. Les PAC permettent donc de générer de véritables économies. Mais leur performance dépend aussi de leur implantation et de leur installation. Autre avantage des PAC, leur simplicité d’installation. Elles sont tout à fait adaptées aux bâtiments neufs, mais aussi aux projets de

32 - SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 84 - ÉTÉ 2021

rénovation, quelles que soient les caractéristiques de l’installation de chauffage. QUELLES DIFFÉRENCES ENTRE LES PAC AIR/AIR ET AIR/EAU ET À QUELLES APPLICATIONS SONT-ELLES RESPECTIVEMENT ADAPTÉES ? E. B. – Les PAC air/air sont adaptées aux bâtiments existants dépourvus de réseaux hydrauliques fonctionnels, quand les PAC air/eau peuvent remplacer un système hydraulique centralisé. Les PAC air/air peuvent également être privilégiées dans des logements disposant de chaudière dans le cadre de l’amélioration du confort estival, avec la possibilité de climatiser tout ou partie du logement. Quel que soit le type de PAC, ce genre de générateur est adapté aux projets de rénovation. Pour les PAC air/eau par exemple, le marché compte aujourd’hui 172 000 unités, dont 55 000 à 60 000 installées dans le neuf et 110 000 dans des bâtiments existants, notamment pour remplacer des chaudières. Chez Viessmann, nous proposons des PAC moyenne température, aux alentours de 60 °C, adaptées soit aux planchers chauffants, soit aux radiateurs moyenne température.

POUVEZ-VOUS NOUS EN DIRE DAVANTAGE SUR VOS GAMMES DE PAC EXISTANTES ET LEURS PARTICULARITÉS ? E. B. – Chez Viessmann, notre gamme de PAC se compose de deux segments : 100 et 200. La gamme 100 constitue l’entrée de gamme. Il s’agit d’un produit d’accès avec des puissances comprises entre 4 et 16 kW pour une température de 55 °C. Cette solution peut être installée en rénovation sur un plancher chauffant ou un radiateur basse température. Le groupe extérieur a un très bon positionnement prix et l’unité intérieure est commune à la gamme 200. Nos solutions 200 sont plus haut de gamme, avec un groupe extérieur fabriqué et développé par Viessmann. Un soin tout particulier a été apporté à l’esthétique et à l’acoustique. À trois mètres de distance, notre PAC émet un volume sonore équivalent à une PAC standard à 14 mètres. L’acoustique est apparue comme une problématique majeure des PAC. Nous avons développé notre première gamme silencieuse dès 2017 et aujourd’hui, nous constatons que nos concurrents s’alignent. Ces deux gammes, 100 et 200, existent en version chauffage sans production d’eau chaude ou en version combinée intégrant un ballon de 220 litres. Elles intègrent toutes les deux des systèmes de régulation identique pour faciliter la mise en service, le paramétrage et l’accès à l’information pour le client final. Côté technicien, la vue en temps réel du réseau frigorifique et les services annexes optimisent la régulation à distance. Côté client final, la prise en main du système est assez simple. L’application ViCare permet un suivi du fonctionnement de la PAC sur smartphone et l’interface centralisée Vitoguide propose des services

numériques innovants, notamment le suivi de l’installation par un professionnel pour plus de sécurité et d’efficacité. L’ensemble de nos gammes de PAC sont connectables. POUVEZ-VOUS NOUS PRÉSENTER LES DERNIÈRES-NÉES DE LA GAMME PAC VIESSMANN ? E. B. – Il s’agit surtout d’une extension de gamme pour répondre aux contraintes des installateurs. Nos prochaines gammes fonctionnent à haute température, au-delà des 60 °C, pour répondre à la quasitotalité du marché et notamment les maisons mal isolées. Elles s’intègrent dans l’hydraulique des logements, tant en température qu’en débit et ne nécessitent pas de passer

par des accessoires d’adaptation complémentaires qui peuvent grever le budget. Ce produit a été conçu pour prendre en compte les besoins en rénovation. D’autre part, nous avons innové du côté des fluides, en nous affranchissant du R410 et autres qui ont un GWP (Potentiel de réchauffement global) significatif. Cette gamme fonctionne au propane, qui a un GWP faible, pour des températures de sortie élevées, tels 70 °C et jusqu’à – 15 °C extérieur. L’utilisation du propane amène cependant un changement des habitudes : les systèmes fonctionnant au propane doivent être monobloc, avec une liaison eau entre l’intérieur et l’extérieur. Cette gamme permet de proposer des solutions aux foyers à faibles revenus et potentiellement mal isolés. AVEZ-VOUS DES PREMIERS RETOURS D’EXPÉRIENCES ? E. B. – Le développement de cette nouvelle gamme de produits a été réalisé en Allemagne. Comme l’usage le veut chez Viessmann, une campagne d’installation aura lieu en juin-juillet, avant le lancement officiel, début 2022.

SMARTHOME j3e ELECTRICIEN+ N. -84 - ÉTÉ 2021 - 33 887 / JUIN 2021 www.filiere-3e.fr

DÉVELOPPER SES COMPÉTENCES / AVIS D'EXPERT /

Les meilleures pratiques en matière d’imagerie thermique et de maintenance industrielle Par Justin Sheard, Fluke Corporation

e contrôle des performances de l’équipement à l’aide de caméras thermiques permet d’éviter des temps d’arrêt imprévus en raison d’une panne des équipements, de réduire les frais de maintenance réactive, les coûts de réparation des équipements et de prolonger la durée de vie des machines. L’imagerie thermique est idéale pour identifier un manque d’uniformité des équipements en indiquant les points chauds et froids d’une température de surface grâce à la capture d’images infrarouges. La chaleur est souvent un symptôme précoce d’endommagement ou de dysfonctionnement d’un équipement et il est important de l’inclure dans un programme de maintenance préventive. Méthodes d’inspection thermique Comme il n’existe aucune solution universelle pour toutes les inspections infrarouges menées à l’aide d’une caméra thermique, vous devez adapter votre méthode à l’équipement inspecté et au niveau de détails requis. Il existe trois méthodes typiques qui couvrent la plupart des situations : la référence, la tendance thermique et la comparaison. Thermographie de référence : la thermographie de référence est idéale pour commencer avec presque toutes les applications. Tout d’abord, vous pouvez analyser l’équipement lors de sa première mise en service ou ultérieurement au cours de son cycle de vie pendant son fonctionnement normal, et ensuite l’utiliser comme point de référence pour les inspections suivantes. Que vous compariez les images thermiques sur votre caméra sur le terrain ou sur votre PC avec des outils logiciels, l’approche de référence vous permettra d’identifier les anomalies ultérieurement. Thermographie des tendances thermiques : une fois votre référence établie, vous pouvez utiliser l’inspection des tendances thermiques pour comparer la manière dont la température est répartie sur les mêmes composants au fil du temps. Cela peut vous permettre de détecter une dégradation des performances afin de planifier les temps d’indisponibilité pour la maintenance avant que l’équipement ne le fasse pour vous. Thermographie comparative : comme vous vous en doutez, cela signifie que vous pouvez analyser des composants similaires avec votre caméra thermique dans des conditions identiques, et comparer les résultats. Cette méthode repose sur le fait qu’il s’agit de composants similaires ou identiques, avec des charges similaires, supposés avoir des profils de température identiques. Avec trois composants ou plus, il est assez facile de relever une anomalie. Tout n’est cependant pas si simple : en fonction des composants comparés, la différence de température réelle pouvant être considérée comme une anomalie peut varier. Maintenance des ressources et résolution de problèmes Moteurs et entraînements Les moteurs électriques sont le pilier de l’industrie. Les caméras thermiques sont très utiles pour résoudre les problèmes, mais aussi dans le cadre du contrôle de l’état nécessaire à la maintenance préventive à long terme. À l’aide d’une caméra thermique portable, vous pouvez effectuer des mesures 34 - SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 84 - ÉTÉ 2021

de température infrarouges d’un profil thermique de moteur sous forme d’image bidimensionnelle. Que contrôler : idéalement, vous devriez contrôler les moteurs lorsqu’ils fonctionnent dans des conditions normales. À l’inverse des thermomètres infrarouges qui ne capturent la température que d’un seul point, les caméras thermiques peuvent capturer en une fois la température de milliers de points sur tous les composants essentiels : le moteur, le couplage de l’arbre, les roulements de l’arbre et du moteur et la boîte de vitesse. Veuillez noter que chaque moteur est conçu pour fonctionner à une température interne spécifique et que les composants ne doivent pas être aussi chauds que le carter. Que rechercher : la température de fonctionnement normale doit figurer sur la plaque signalétique de chaque moteur. Si la caméra thermique ne peut pas voir l’intérieur du moteur, la température de la surface extérieure est un indicateur de la température interne. Au fur et à mesure que le moteur chauffe à l’intérieur, il devient également plus chaud à l’extérieur. Ainsi, un utilisateur de caméra thermique expérimenté qui connaît également les moteurs peut avoir recours à l’imagerie thermique pour identifier les conditions comme une circulation d’air inadéquate, une défaillance du roulement imminente, des problèmes du couplage de l’arbre et une dégradation de l’isolement dans le rotor ou le stator d’un moteur. Si vous pensez que la surchauffe est due à l’une des causes listées cidessous, suivez les recommandations fournies. Débit d’air inapproprié : si le fonctionnement peut être interrompu un court moment sans affecter le processus de l’usine, arrêtez le moteur assez longtemps pour effectuer un nettoyage rapide des grilles d’admission d’air. Prévoyez un nettoyage complet du moteur lors de la prochaine interruption planifiée. Tension non équilibrée ou surcharge : la cause habituelle (une forte résistance au niveau d’une connexion au sein d’un système de commutation, d’un sectionneur ou d’une boîte de raccordement de moteur) peut généralement être identifiée grâce à une inspection thermographique et confirmée grâce à un multimètre, une pince multimètre ou un analyseur de qualité du réseau. Panne de roulement imminente : lorsque les images thermiques indiquent un roulement en surchauffe, générez un ordre de maintenance pour remplacer ou lubrifier le roulement. Une analyse des vibrations permet de déterminer les meilleures mesures à prendre. Détérioration de l’isolement : réduisez la puissance du moteur conformément aux normes NEMA, si cela ne risque pas d’avoir un impact trop important sur la production. Générez un ordre de mission pour remplacer le moteur au plus vite. Défaut d’alignement de l’arbre : la plupart du temps,l’analyse des vibrations confirme un mauvais alignement du couplage. Si le fonctionnement peut être interrompu, vous pouvez utiliser des indicateurs à cadran ou des dispositifs d’alignement laser pour corriger l’alignement. Tableaux de distribution Les images thermiques permettent d’identifier les différences de température apparentes dans des circuits électriques triphasés industriels

/ AVIS D'EXPERT / en les comparant aux données relevées en conditions normales de fonctionnement. En inspectant les gradients thermiques des trois phases côte à côte, les techniciens peuvent rapidement repérer les anomalies de performances de chaque colonne dues à un déséquilibre ou à une surcharge. Que contrôler : capturez des images thermiques de tous les tableaux de distribution et autres points de connexion à charge élevée tels que les entraînements, les déconnexions, les commandes, etc. Lorsque vous identifiez une température anormalement élevée, suivez le circuit et examinez les branches et charges associées. Vérifiez les tableaux et les autres connexions, après avoir retiré leurs couvercles. Idéalement, vous devez contrôler les appareils électriques lorsqu’ils sont chauds et dans des conditions stables, avec une charge correspondant au minimum à 40 % de la charge habituelle. Ainsi, les mesures pourront être correctement évaluées et comparées à celles des conditions de fonctionnement normales. Que rechercher : si les charges sont identiques, les températures doivent l’être également. Dans une situation de charge déséquilibrée, la ou les phases le plus fortement chargée(s) apparaissent plus chaudes que les autres, en raison de la chaleur générée par la résistance. Cependant, une charge déséquilibrée et un déséquilibre harmonique peuvent avoir la même signature visuelle. Il est nécessaire de mesurer la charge électrique pour diagnostiquer le problème. Lorsqu’un conducteur entier apparaît plus chaud que les autres composants du circuit sur une image thermique, il est possible qu’il soit sous-dimensionné ou surchargé. Vérifiez la puissance nominale du conducteur et la charge réelle pour déterminer l’origine du problème. Courant : utilisez un multimètre avec une pince, une pince multimètre ou un analyseur de qualité du réseau électrique pour vérifier l’équilibre du courant et la charge de chaque phase. Tension : vérifiez par ailleurs l’absence de chute de tension au niveau des systèmes de commutation de protection. De manière générale, la tension de secteur ne doit pas dépasser de 10 % la valeur figurant sur la plaque signalétique. La tension neutre-terre indique le niveau de charge de votre système et vous aide à surveiller le courant harmonique. Une tension neutre-terre supérieure à 3 % doit faire l’objet d’un examen plus approfondi. Charge : les charges changent, et une phase peut être tout à coup inférieure de 5 % sur une colonne si une charge monophasée très importante est appliquée. Les chutes de tension au niveau des fusibles et des commutateurs peuvent aussi mettre en évidence un déséquilibre au niveau du moteur et une chaleur excessive à l’endroit du problème. Afin de déterminer la cause d’un problème, testez l’équipement à la fois avec une caméra thermique et un multimètre normal ou à pince pour mesurer le courant. Harmoniques : ni les circuits de dérivation ni les chargeurs ne doivent être soumis à la charge maximale autorisée. Les équations de charge d’un circuit doivent également permettre les harmoniques. La solution la plus courante aux problèmes de surcharge consiste à redistribuer les charges entre les circuits ou à les gérer tout au long du processus. Systèmes à vapeur Les images thermiques des systèmes à vapeur révèlent les températures comparatives des composants du système. Elles permettent ainsi d’évaluer l’efficacité du fonctionnement des systèmes à vapeur. Que contrôler : il est possible d’améliorer de manière significative le taux de détection de problèmes dans les systèmes à vapeur en associant les inspections ultrasoniques à des inspections thermiques. Vérifiez tous les purgeurs et les lignes de transmission de vapeur, sans oublier celles qui sont souterraines. En outre, passez en revue les échangeurs thermiques, les chaudières et les équipements qui utilisent de la vapeur. Autrement dit, utilisez une caméra thermique pour examiner chaque partie de votre système à vapeur.

Que rechercher : les purgeurs de vapeur sont des soupapes conçues pour retirer la condensation ainsi que l’air du système. Pendant vos inspections, effectuez des tests thermiques et ultrasoniques afin d’identifier les purgeurs défectueux et de déterminer s’ils sont bloqués en position ouverte ou fermée. De manière générale, si une image thermique indique une température élevée en entrée et basse en sortie (<212 °F ou 100 °C), le purgeur fonctionne correctement. Si la température en entrée est significativement inférieure à celle du système, la vapeur ne passe pas par le purgeur. Recherchez les problèmes en amont : une vanne fermée, un tuyau obstrué, etc. Si les températures en entrée et en sortie sont identiques, le purgeur est probablement resté bloqué en position ouverte et envoie de la vapeur dans la ligne de condensation. Le système fonctionne toujours, mais les pertes énergétiques sont significatives. Des températures basses en entrée et en sortie indiquent que le purgeur est bloqué en position fermée et que la condensation envahit le purgeur et la ligne d’entrée. Convoyeurs à rouleaux, chaînes et tapis roulants L’imagerie thermique s’avère très utile pour contrôler les équipements mécaniques qui fonctionnent à vitesse réduite tels que les convoyeurs. Nombre de composants électriques et mécaniques d’un convoyeur, des moteurs, boîtes de vitesse et entraînements aux roulements, arbres et tapis surchauffent avant de tomber en panne. Que contrôler : lorsqu’ils fonctionnent, contrôlez les convoyeurs qui sont essentiels à votre activité (ceux dont le dysfonctionnement mettrait en danger les individus, l’installation ou la production). Assurez-vous de contrôler l’entraînement des convoyeurs (moteurs électriques et boîtes de vitesses) et suivez les recommandations fournies précédemment dans cet article pour ces équipements. En cours de fonctionnement, vérifiez également les câbles de remorquage essentiels dans toute la chaîne du convoyeur, tant pour les convoyeurs aériens que les convoyeurs double voie que vous utilisez. En outre, contrôlez les roulements des convoyeurs à rouleaux et à wagons. Activez, suivez et utilisez les poulies présentes dans les convoyeurs essentiels à votre activité. Et n’omettez pas de vérifier les tapis. Que rechercher : de manière générale, recherchez les points chauds et intéressez-vous aux différences de température entre des composants similaires qui fonctionnent dans des conditions identiques (même vitesse, même charge, etc.). Par exemple, des différences de température observées entre les derniers roulements d’un rouleau ou d’une poulie de convoyeur ou entre les roulements situés du même côté de rouleaux adjacents sur un même convoyeur indiquent une défaillance potentielle. Pour contrôler certains éléments des convoyeurs (par exemple les entraînements), l’imagerie thermique complète les autres technologies de surveillance telles que l’analyse de l’huile, le contrôle des vibrations et les ultrasons. Cependant, l’imagerie thermique s’avère souvent plus facile et plus efficace lorsqu’il est question de contrôler à distance deux chaînes de convoyeurs souterraines et aériennes, avec des convoyeurs double voie. Contrôlez la chaîne ainsi que la rotation et la courbure des rouleaux. Une chaîne ou des rouleaux surchauffés peuvent indiquer des problèmes de lubrification ou d’usure. L’imagerie thermique est une technique de contrôle qui s’avère idéale pour les convoyeurs à rouleaux, les tapis roulants sur rouleaux et les tapis roulants pour produits en vrac avec wagon, qu’ils soient aériens ou non. Sur de tels convoyeurs, les roulements sont souvent trop petits, trop nombreux ou trop inaccessibles, parfois même les trois, pour être évalués efficacement à l’aide des autres méthodes. •

À PROPOS DE L’AUTEUR Justin Sheard est un ingénieur expérimenté spécialiste des applications qui travaille dans le groupe Fluke Industrial Imaging. Il cumule plus de 20 années d’expérience dans la conception de produits électroniques portatifs.

SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 84 - ÉTÉ 2021 - 35

LE NUMÉRIQUE CHANGE LE BÂTIMENT / DOSSIER /

Feu vert pour une accélération du déploiement des bornes de recharge sur le domaine public dans les entreprises et dans les copropriétés en 2021 Les ventes de véhicules électriques continuent de progresser en France, avec un parc qui dépasse les 535 000 véhicules mis en circulation depuis 2010. Une progression qui nécessite un changement d’échelle dans le développement du réseau d’infrastructures de recharge pour un véritable maillage territorial avec des solutions répondant à tous les usages. Ce déploiement devrait être facilité par un ensemble de mesures gouvernementales prises depuis fin 2020, mais aussi par l’engagement et la collaboration de tous les acteurs économiques et des collectivités locales.

▼ Recharge sur parking public.

es immatriculations de véhicules électriques et hybrides rechargeables ont connu une forte progression au 1er trimestre 2021 (+ 18 % sur un an) avec un mois de mars record. Comme le note Cécile Goubet, déléguée générale de l’Avere-France, « les immatriculations de véhicules électriques et hybrides rechargeables ont été très prolifiques, renouant en mars avec les meilleurs niveaux de 2020. Ainsi, par exemple, plus de 15 500 voitures électriques particulières ont été mises à la route en mars 2021. La part de marché des véhicules électriques et hybrides rechargeables a, quant à elle, atteint 13,3 % : preuve, une nouvelle fois, qu’ils continuent de gagner du terrain ! ». Un premier trimestre qui fait suite à une année 2020 en croissance de 180 % par rapport à 2019, malgré la crise sanitaire et la morosité ambiante, comp-

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tabilisant 195 000 véhicules immatriculés. Avec 530 000 véhicules électriques (VE) immatriculés à fin mars 2021, l’objectif d’un million de véhicules à fin 2022 semble atteignable. Il est donc important de développer un réseau d’infrastructures de recharge assurant un véritable maillage territorial pour éviter les « déserts » de charge, avec des solutions adaptées à tous les besoins et en particulier avec la recharge rapide pour les longs trajets. La charte « Objectif 100 000 bornes » va dans ce sens, mais malgré les incitations et aides mises en place il y a quelques freins et des obstacles qu’il va falloir franchir. Et ceci avec la coopération de tous les acteurs : institutions, collectivités locales, entreprises, sociétés d’autoroutes, grande distribution et bien entendu tous les acteurs industriels du secteur (fabricants de bornes, installateurs, distributeurs d’énergie, bureaux d’études). Comme le confirme Christian Bourgueil, responsable du Business Development pour le département Stockage d’énergie chez Eaton, « la tendance principale est l’accélération croissante du déploiement des bornes de recharge. On compte aujourd’hui environ 8 millions de véhicules électriques dans le monde et les prévisions de BloombergNEF tablent sur 116 millions en 2030. Les batteries des VE admettent des capacités de plus en plus importantes et les infrastructures de recharge doivent s’adapter en permettant une recharge plus rapide, donc plus puissante. Le plan “Objectif 100 000 bornes” constitue un grand bond en avant dans le déploiement de l’infrastructure. Concernant l’infrastructure elle-même, les acteurs s’orientent vers davantage d’intelligence et de simplicité d’usage. Nous développons aujourd’hui des bornes plus simples à utiliser, plus connectées et intégrant des modèles de gestion dynamique de la charge en lien avec les logiciels de gestion énergétique des bâtiments ».

Borne de recharge Green’up mode 2 et mode 3 de Legrand.

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Un pari ambitieux pour prendre en compte les besoins des nouvelles mobilités Les bornes publiques installées en voirie ou dans les parkings publics ne répondront jamais aux besoins de tous les utilisateurs, et pour cette raison, la recharge à domicile et sur le lieu de travail doit conti-

nuer à se développer ; des installations encouragées par la loi LOM (loi d’orientation des mobilités) et les financements du programme ADVENIR. Mais les bornes des autoroutes, stations-service et des voiries sont indispensables pour les longs trajets. Comme le note Joanny Turchet, responsable marketing du pôle Protection et Distribution de l’Énergie pour Legrand France, « l’objectif est l’essor de l’IRVE qui est lié à la complémentarité entre recharge publique et recharge privée. 90 % de la recharge se fait en recharge privée, mais l’adhésion massive du plus grand nombre d’utilisateurs à l’e-mobilité ne peut passer que par un bon maillage de bornes accessibles au public. Les flottes d’entreprises s’électrifient de plus en plus, les ventes du VE particulier explosent grâce à une offre de plus en plus large de véhicules et le marché de l’occasion arrive. L’accessibilité au public des bornes permet d’accompagner ce changement.

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Objectif 100 000 bornes : les premiers engagements L’objectif fixé par le président de la République de disposer de 100 000 points de charge ouverts au public à fin 2021 sera sans doute difficile à atteindre, mais des projets et actions se mettent en place, avec une quantité de bornes assez conséquente. Parmi les acteurs de la grande distribution, les groupes E.Leclerc, Lidl, Système U, Carrefour se sont engagés par la signature de la charte « Objectif 100 000 bornes ». Carrefour a ainsi annoncé l’installation de 2 000 bornes dans l’ensemble de ses hypermarchés d’ici à 2023, soit, en moyenne, 10 places de parking équipées de bornes. Et ce qui est à noter, c’est que ces bornes seront des modèles 22 kW et 50 à 350 kW pour la recharge rapide. Total, qui a acquis Charging Solutions, unité spécialisée dans les bornes de recharge du groupe Viessmann, est signataire de cette charte et envisage d’opérer 150 000 points de recharge en Europe d’ici à 2025. Le nombre de bornes installées en France n’est pas précisé, mais Total a déjà été retenu pour la concession de services du parc de bornes de la Ville de Paris, ce contrat prévoyant 840 points de charge supplémentaires. La Métropole du Grand Paris a, de son côté, confié au groupement Métropolis (e-totem, fabricant de bornes ; SPIE CityNetworks et SIIT) l’installation de près de 5 000 points de charge, dont 250 points de recharge rapide (50 à 150 kW) dans les 130 communes du Grand Paris.

/ DOSSIER /

Borne de recharge rapide DC de 66 kW de Geenmotion-Eaton.

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LE NUMÉRIQUE CHANGE LE BÂTIMENT

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Bornes de recharge de parking public.

de points de charge en anticipant l’usage à venir, plutôt que de sous-dimensionner l’installation. Cette démarche va dans le sens de la loi LOM ».

▼ Raccordement par tablette à une borne de recharge Legrand.

Le plan 100 000 bornes est ambitieux, mais c’est un pari de la décarbonation, et la mobilité électrique est un maillon de cette démarche. Il y a une ambition forte nourrie par un contexte Smart and Green Building. Mais attention, on parle beaucoup de l’objectif en termes de quantité, mais il est également important de parler d’objectifs en termes de qualité des produits et services attendus et de mise à disposition de la recharge. Pour les implantations, il faut prendre en compte les besoins actuels, mais aussi les besoins des nouvelles mobilités (trajets longs). Toutes les implantations sont importantes : périurbain, centres commerciaux et autoroutes, avec comme points importants l’accessibilité et la disponibilité des points de charge ainsi que l’autonomie pour les longs trajets. La notion d’objectif qualitatif est importante concernant les produits et services pour être en adéquation avec les services attendus. Pour le nombre de bornes, il faut plutôt intégrer le bon dimensionnement du nombre

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Le déploiement des bornes doit se poursuivre en entreprise et à domicile Il y aurait actuellement plus de 200 000 bornes privatives en France, soit près de 90 % des bornes installées, et d’après l’Avere, près de la moitié en milieu professionnel. Ces recharges au travail ou à domicile doivent continuer à se développer, car elles sont souvent complémentaires et font partie de la stratégie d’entreprises qui veulent convaincre leurs salariés de passer à l’électrique. Les bornes d’entreprise servent aussi pour leur flotte et les véhicules de fonction électriques. Pour Joanny Turchet, « nous estimons que cette demande va se développer et que les entreprises jouent un rôle important sur ce sujet pour la réduction des émissions de CO2, leur stratégie RSE de plus en plus importante et le déploiement d’IRVE pour leurs flottes et leurs salariés. La "Charge at Work" est fondamentale pour les salariés qui ont du mal à se recharger à domicile. Les entreprises peuvent encourager leurs salariés avec des coûts de recharge réduits, voire gratuits ; la législation permettant un avantage en nature nul pour cette prestation. En outre, les entreprises intègrent déjà des démarches de management et de répartition des ressources en énergie ». La loi LOM concerne toutes les villes, collectivités territoriales et départements, mais aussi les entreprises, en comportant des obligations en fonction de leur taille et du nombre d’employés. Les sociétés de plus de 250 personnes ayant un chiffre d’affaires supérieur à 50 M€ doivent équiper, avant 2025, au moins une place de parking sur 20 avec une borne de recharge. Pour les nouveaux établissements dont le permis de construire a été déposé après le 11 mars 2021, la loi LOM prévoit le pré-équipement d’une place sur 5 avec l’objectif à l’horizon 2025 d’un taux minimal de 5 % de places équipées. Des entreprises qui auront aussi dès janvier 2022 l’obligation d’acheter un minimum de véhicules électriques lors

De nouvelles dispositions pour faciliter l’installation de bornes dans les copropriétés La loi Climat et Résilience qui vient d’être votée inclut également des dispositions pour faciliter le déploiement des bornes de recharge dans les copropriétés en passant les décisions d’en installer à un vote à la majorité simple et en proposant des dispositifs de financement. Les copropriétés pourront choisir de passer par le réseau public de distribution sans avance de frais, l’infrastructure étant « remboursée » au fur et à mesure par les contributions des seuls utilisateurs des bornes. « Concernant les copropriétés, c’est un sujet important pour le développement du véhicule électrique. En effet, 44 % des foyers français vivent en résidentiel collectif et près de 90 % des recharges se font aujourd’hui à domicile. Ce secteur reste complexe du fait des investissements à réaliser et du processus de décision au sein des copropriétés. Eaton travaille sur des solutions permettant l’optimisation des infrastructures communes en aval compteur : recharge intelligente, intégration d’énergie renouvelable, réduction des appels de puissance sur le réseau et des impacts et des coûts de modification de l’installation électrique de la copropriété. Les évolutions de la réglementation en cours de discussion sont donc essentielles et devront veiller à faciliter la mise en œuvre de ce type de solution pour accélérer le déploiement des IRVE », confirme Christophe Bourgueil.

réseau routier national. Les stations seront financées en moyenne à 30 %, mais ce taux pourra être porté à 40 % dans certaines situations spécifiques ». Ces stations devront comporter au minimum 4 points de recharge rapide, dont au moins 2 bornes de 150 kW. Mais Alexandre Borgoltz, directeur général de DBT, craint que « le financement des bornes sur autoroute favorise surtout des opérateurs comme Ionity ou Allego financés par les industriels allemands à qui les concessionnaires d’autoroutes français vont sous-traiter la gestion et l’opérabilité de parc de bornes prévues essentiellement pour les véhicules allemands à l’exclusion de tous les autres… Même si l’idée semble bonne, c’est un coup dur porté aux conducteurs qui ont acheté Renault ou Nissan, ou Mitsubishi ou Toyota… Encore plus curieusement, alors que c’est un financement français, aucune part locale ou French Fab n’est prévue… contrairement à ce qui se passe partout ailleurs ! ». Dans le cadre du programme ADVENIR, JeanBaptiste Djebbari a par ailleurs annoncé la mise en place d’aides comprises entre 100 000 et 240 000 € par station pour développer des hubs de recharge rapide dans les centres urbains et à proximité des gares et aéroports, incluant également plusieurs points de charge de puissance minimale de 150 kW. Ce programme ADVENIR, créé en 2016 et piloté par l’Avere-France, reste le principal outil d’aide au développement du réseau d’infrastructures de recharge en France. Depuis fin 2020, de nouveaux cahiers des charges, prescriptions, mais aussi de nouveaux montants d’aides s’appliquent aux entreprises, collectivités publiques et l’habitat résidentiel. L’objectif de l’enveloppe budgétaire de 100 millions d’euros est de financer 45 000 points de charge d’ici à fin 2023. Les subventions d’ADVENIR ont été revues à la hausse pour tous les points de charge ouverts au public. Parmi les nouveautés du programme a été institué le pilotage énergétique obligatoire pour toutes les cibles du programme, permettant une modulation temporaire de la puissance appelable sur réception de signaux des gestionnaires de réseaux publics.

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du renouvellement de leur parc, lorsque celui-ci dépassera 100 véhicules. De 10 % en 2022 ce pourcentage montera à 50 % en 2030. Des obligations plus contraignantes s’appliqueront aux entreprises publiques. Des dispositions qui, pour Christophe Bourgueil, ont déjà un impact sur le marché des bornes de recharge : « L’impact n’est pour le moment pas encore très visible au niveau des installations de borne, mais en amont des projets nous constatons que les bureaux d’étude intègrent de plus en plus ces nouveaux aspects réglementaires. Nous voyons un intérêt prononcé des BE pour mieux comprendre/interpréter la loi LOM et évaluer l’impact sur leur projet en cours ou à venir. Il est également intéressant de constater que dans certains projets, les clients finaux sont eux-mêmes moteurs et souhaitent déjà aller plus loin que les obligations de prééquipement/équipement pour se différencier et apporter une qualité de service supplémentaire à tous leurs usagers/résidents. »

/ DOSSIER /

Borne de recharge compacte DC 50 kW de DBT.

▼ Borne de recharge rapide ABB.

Une forte augmentation des aides et financements à la hauteur des enjeux Pour l’installation des bornes de recharge rapide sur les autoroutes, le décret 2021-153 du 12 février 2021 prévoit que les sociétés souhaitant développer des stations de recharge sur les grands axes routiers pourront obtenir une aide de l’État en 2021-2022. Selon Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué chargé des Transports, « l’enveloppe totale de 100 millions d’euros va permettre de soutenir l’installation de bornes de recharge très rapides sur les aires de service du SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 83 - PRINTEMPS 2021 - 39

LE NUMÉRIQUE CHANGE LE BÂTIMENT / DOSSIER /

Toutes les informations se trouvent sur la plateforme mon.advenir.mobi Pour Joanny Turchet, « les financements Advenir sont une véritable incitation à l’installation de points de charge et contribuent à lever les freins rencontrés, notamment au niveau du collectif et des parkings extérieurs : le prééquipement en phase d’exécution est indispensable pour éviter des frais importants de génie civil. Les dispositions de LOM vont bien dans ce sens. Pour le raccordement, de gros efforts ont été consentis, avec un TURPE (tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité) revu pour le raccordement des stations et hubs de recharge. Récemment, Advenir s’est étendu aux projets de recharge à haute puissance et à la modernisation des points de recharge obsolètes existants, preuve de leur engagement ».

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Nouvelle borne de recharge Witty de Hager.

▼ Prise de recharge de très forte puissance CCS de Phœnix Contact.

Une offre des constructeurs qui s’adapte à tous ces marchés « Schneider Electric propose à tous les acteurs de la mobilité électrique des solutions pour répondre à plusieurs marchés : résidentiel collectif et individuel, bâtiment tertiaire, parking, voirie, les collectivités et les sites industriels, explique Caroline Gattino, directrice de la Mobilité électrique de Schneider Electric France. La mobilité électrique chez Schneider Electric ce n’est pas seulement une borne, mais une solution technique intégrant de la gestion de l’énergie, de la distribution électrique et l’offre de cheminement. Nos offres répondent aux marchés AC et non sur la partie DC charge rapide des stations-service, mais en tant qu’industriel, nous proposons pour ces projets de station d’autoroute de la gestion de l’énergie à la distribution électrique HT et BT en optimisant toujours l’efficacité énergétique des installations. Nous sommes intégrés dans la chaîne de valeur (de l’audit, proposition de valeur de nos solutions, à la mise en service) de la mobilité électrique, avec tous les acteurs de l’écosystème. Le point d’attention est la montée en compétence de la filière électrique (formations, certifications) pour être en capacité de répondre à la forte demande du marché. Nous accompagnons les entreprises dans le choix de la solution la plus adaptée à leur besoin, notre réseau nous permet de répondre à une demande complète de l’audit, en passant par l’installation, la mise en service, la facturation et l’application avec les acteurs opérateurs. » Pour Legrand, Joanny Turchet donne les points forts : « Légitimité et expertise d’une approche multispécialiste du bâtiment – protection et distribution d’énergie, gestion dynamique de puissance avec des solutions BUS, gestion OCPP. Il y a ensuite les valeurs intrinsèques au produit : qualité et performance, interopérabilité et mise à jour. Mais il y a également l’importance des services, d’un réseau d’électriciens partenaires, avec l ’accompagnement en termes d’outils et de formation : c’est une expérience de Legrand sur un écosystème complet. Pour finir, l’innovation avec, par exemple, l’intégration de la détection

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6 mA permet d’anticiper les besoins du marché et vient compléter notre approche à 360° produits et services. » Eaton a acquis la société suisse Green Motion SA, l’un des pionniers des IRVE en Europe avec une gamme comprenant des bornes résidentielles de 3,5 à 7 kW en courant alternatif, des bornes tertiaires jusqu’à 22 kW en courant alternatif et en courant continu de 22, 44, 66 kW, et des solutions pour les autoroutes ou les stations-service atteignant les 160 kW en courant continu, pour une recharge ultrarapide. Selon Guillemette Paour, directrice marketing Eaton pour la France et la péninsule Ibérique, « en acquérant Green Motion, Eaton allie sa portée mondiale et sa réputation établie en tant que société de gestion de l’énergie avec l’expertise de Green Motion, société pionnière dans la conception et la production d’infrastructures de recharge pour véhicule électrique et de logiciels connexes. L’entreprise Green Motion a été créée en Suisse en 2009. Eaton et Green Motion travaillent ensemble dans le cadre d’un projet de collaboration depuis janvier 2020. Cette acquisition reflète l’évolution naturelle de cet arrangement. La force combinée de nos technologies, nos procédés de fabrication et nos compétences commerciales est aujourd’hui appelée à poursuivre son développement pour répondre et s’adapter aux besoins du marché et à l’approche “Buildings as a Grid” d’Eaton. Cette approche considère les bornes de recharge intelligentes ou gérées à distance comme une autre ressource énergétique distribuée, offrant la flexibilité requise par le réseau et limitant les congestions pendant les heures de pointe ». DBT, qui fait des bornes depuis presque 30 ans, propose une gamme complète de 3 à 350 kW, sur les trois standards. Son partenariat avec Volvo Trucks financé par l’ADEME lui permet d’avoir la maîtrise de la charge de camions électriques en 1 000 V et 150 kW, et DBT travaille avec BYD pour les bus électriques. ABB a une gamme complète de bornes AC et DC pour la charge lente ou rapide et a développé une nouvelle borne de recharge ultrarapide évolutive jusqu’à 350 kW. Des solutions qui s’adressent aussi à la recharge des bus électriques. Comme le souligne Vanessa Bisconti-Cateau, directrice de la division eMobilité d’ABB France, « l’alimentation de bus électriques est en forte croissance, chaque semaine, une ville veut tester une nouvelle ligne ou passer une partie de son parc en électrique. Les projets sont nombreux, mais électrifier tout ou partie de son parc de bus prend du temps et c’est un investissement coûteux pour 20 ans. La France est très, très dynamique sur ce point, par exemple avec le projet de la ville de Nice d’un investissement dans 10 bus pour sa ligne 12. La recharge se fait par deux alimentations 300 kW par pantographes aux terminus et une charge lente 50 kW au dépôt ». La pénurie de composants électroniques pourrait pénaliser les fabricants La pénurie actuelle de certains composants électroniques qui affecte durement les constructeurs automobiles pourrait aussi toucher les fabricants de

De nouvelles technologies pour les stations de charge rapide La charge rapide à haute puissance nécessite de nouvelles technologies pour recharger un véhicule en 5 à 10 minutes et un courant de recharge qui peut dépasser 500 A. Phoenix Contact regroupe un grand assortiment de composants et sous-ensembles pour la technologie de charge, aussi bien pour électrifier les véhicules que pour mettre en place des infrastructures de charge performantes. Comme l’explique Arnaud L e Saint, Device Connectors Sales and Marketing Manager de Phoenix Contact France, « tous ces produits, sous le nom de CHARX, ont été développés spécialement pour l’utilisation dans les applications de l’électromobilité et sont classés suivant leur fonction dans le processus de charge : en plus des câbles de charge et prises de charge CHARX Connect, des automates CHARX Control et du logiciel CHARX Manage, l’offre produits a été récemment complétée par l’électronique de puissance DC CHARX Power, par le parafoudre basse tension CHARX Protect et les contacteurs de puissance DC CHARX. Nos connecteurs de charge à haute puissance sont en outre conformes à la norme CCS, c’est-à-dire qu’ils sont également rétrocompatibles pour les voitures électriques qui ne sont pas encore compatibles avec cette nouvelle technologie. Le Combined Charging System (CCS) est la norme de charge déjà établie en Europe et aux États-Unis. Complété par de nombreux produits standard, tels que les compteurs d’énergie, les alimentations, les écrans tactiles, ainsi que les technologies industrielles de raccordement et de communication, cet assortiment presque complet permet une charge AC ou DC rapide, sécurisée et pratique des véhicules électriques ».

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bornes qui, dans le même temps, voudraient augmenter leurs cadences de production. « Nous sommes concernés par cette pénurie de semiconducteurs car les bornes de recharge embarquent des cartes électroniques de plus en plus sophistiquées ainsi que des composants d’électronique de puissance similaire à ceux utilisés dans les véhicules électriques. Nous pallions ces risques de rupture d’approvisionnement grâce à une gestion anticipée des stocks, mais également en intégrant ces contraintes dès la phase de conception, en qualifiant plusieurs sources en parallèle. Cela nous permet de valider rapidement des alternatives en cas de pénurie sur un composant », explique Caroline Gattino, de Schneider Electric France. Alexandre Borgoltz craint aussi des délais de raccordement longs : « Le programme ADVENIR géré par l’Avere-France est parfaitement opérationnel et permet le financement de toute solution de besoin de recharge. Domiciles, copropriétés, immeubles tertiaires, entreprises, etc. Souhaitons que face à cette demande de branchements et raccordements supplémentaires Enedis puisse continuer à se montrer réactif afin que les délais de raccordement ne soient pas trop longs. Bruno Lemaire a été très clair sur ce point lors de la réunion de lancement du programme autoroute le 23 mars. »

/ DOSSIER /

Installation de bornes en voirie avec système d’ancrage universel.

Faciliter l’installation des bornes et les rénovations de sites Pour atteindre les objectifs d’installation de bornes, il est nécessaire d’industrialiser tous les processus liés à leur déploiement et prévoir des solutions d’évolutivité (changement de modèle ou de marque de borne) dès la conception de nouvelles infrastructures. Stradal, industriel français fabricant de produits préfabriqués en béton, a signé un partenariat avec Unimi Solutions, spécialiste suédois de la conception modulaire, pour fabriquer et commercialiser Unimi1Base, un système d’ancrage universel et évolutif pour les bornes de recharge. La platine d’adaptation permet l’installation de très nombreuses bornes de recharge disponibles sur le marché. Ainsi, au cours de la vie d’une infrastructure déployée avec la solution Unimi-1Base, des bornes peuvent être remplacées en modifiant simplement l’adaptateur métallique. Grâce à son évolutivité, Unimi-1Base permet d’économiser jusqu’à 80 % des coûts totaux de possession d’une infrastructure. Selon François Mongeois, directeur commercial et marketing de Stradal : « Avec un objectif affiché de 100 000 bornes de recharge installées en France d’ici à la fin de l’année, Unimi-1Base représente LA solution innovante, évolutive et durable qui va permettre d’accompagner ce rythme de déploiement ambitieux. Quinze pays européens, dont plusieurs d’Europe du Nord, très matures en termes de mobilité électrique, ont déployé des centaines de bornes avec ce support. Cette nouvelle gamme de produits s’adresse à la fois à nos clients VRD, énergie et génie civil, mais aussi aux installateurs et opérateurs qui doivent déployer rapidement des IRVE en maîtrisant les coûts, l’impact environnemental et en anticipant dès à présent les évolutions de matériel et de technologies. » • SMARTHOME ELECTRICIEN+ N. 84 - ÉTÉ 2021 - 41

LE NUMÉRIQUE CHANGE LE BÂTIMENT / AVIS D'EXPERTE /

Pourquoi et comment superviser les systèmes de sécurité physique ? Par Vanessa Bisconti-Cateau, Directrice de la division eMobilité ABB France

Pour les véhicules légers (individuels, taxis, utilitaires…), es avancées technologiques rencontrées ces dernières années l’acquisition d’un véhicule électrique est souvent conditionnée dans les technologies du stockage d’énergie, de l’électronique par l’assurance perçue par l’usager à disposer de points de charge de puissance et de l’automation ouvrent la voie d’une pour couvrir ses besoins en déplacements. Dans cette optique, électrification à grande échelle de la mobilité. l’utilisateur doit pouvoir disposer de possibilités de charge lente Pour autant, il apparaît primordial d’accélérer le développement (< 7 kW ) au domicile ou sur son lieu de travail, mais également des infrastructures de recharge rapide et ultrarapide, véritable des possibilités de charge plus rapide (20 kW, 50 kW, 150 à levier pour réduire les contraintes qui pèsent aujourd’hui sur 350 kW ) dans les centres commerciaux, les stations-service ou sur le développement de la mobilité électrique, et ainsi, accélérer la les autoroutes. conversion du parc existant vers une mobilité plus durable, au cœur Le caractère évolutif des infrastructures de recharge est de la ville de demain. C’est en cela que l’Objectif 100 000 bornes annoncé dans le cadre absolument nécessaire si l’on veut pérenniser les investissements de France Relance est un programme positif pour la filière : cela des opérateurs pour qui ces infrastructures doivent être totalement signifie des aides de l’État et cela va pousser différents acteurs opérationnelles pendant au moins 10 ans. Les chargeurs rapides comme les pétroliers, la grande distribution, les services autoroutiers doivent dès aujourd’hui être en mesure d’évoluer et être paramétrés à développer des programmes de pour pouvoir charger les véhicules de « verdissement » de leurs infrastructures demain. Le caractère évolutif des et de leurs flottes qu’ils n’avaient peutEn somme, il faut un mix de puissances ! Et ce que l’on voit sur le marêtre pas initialement envisagés sur cette infrastructures de recharge est ché, c’est qu’il reste un important trapériode. C’est un accélérateur, mais absolument nécessaire si l’on veut vail de pédagogie à réaliser : le choix c’est aussi très ambitieux : début 2021 pérenniser les investissements des on comptait 34 000 points de charge des bornes doit se faire en fonction publics en France, donc en moins d’un d’un usage (véhicule, type de charge, opérateurs pour qui ces infrastructures an il faudrait doubler la base installée ! temps de charge…). doivent être totalement opérationnelles Les moyens déployés via Advenir et En ce sens, si, jusqu’alors, le propendant au moins 10 ans. Les chargeurs gramme Advenir subventionnait prinFrance Relance sont volontaristes et rapides doivent dès aujourd’hui être en démontrent que nous sommes à un cipalement le particulier et la charge tournant positif sur ce marché. Un mesure d’évoluer et être paramétrés pour lente, ce plan a évolué et adapté ses point d’alerte, néanmoins, à ce que en fonction de la puissance, pouvoir charger les véhicules de demain. aides le calendrier associé à cette ambition jouant ainsi un rôle indéniable dans des 100 000 bornes n’amène pas un le développement à venir de la charge effet pervers pour la filière. Alors que rapide. Les aides pouvant aller jusqu’à 9 000 € pour des chargeurs rapides > 40KW vont permettre de lever cette dernière enregistre les meilleurs chiffres ces dernières années, le frein du prix pour la charge rapide DC et ainsi, aider à dévelopelle pourrait se retrouver pénalisée par un calendrier trop étroit, per un maillage du territoire qui soit adapté. a fortiori à l’aube d’une crise majeure dans l’approvisionnement Il est important que ce programme Advenir soit connu de composants électroniques et de certaines matières premières. non seulement des usagers, des exploitants, mais aussi des Les équipementiers du marché souhaitent éviter que cela pousse installateurs certifiés, afin de s’assurer qu’à chaque étape amont des acteurs comme les pétroliers ou les grandes surfaces à faire des choix « exotiques » si la filière ne peut pas répondre dans ce délai à une installation de recharge un travail pédagogique soit réalisé très court. Nous l’avons déjà vu à plusieurs reprises, le succès de ce pour proposer la meilleure solution, non seulement au regard de déploiement ne se fera que dans un maillage territorial intelligent, l’investissement, mais aussi de sa rentabilité, pérennité et de son interopérable et flexible : il faut des choix industriels pérennes ! usage réel. •

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/ FOCUS /

PARTENARIAT

Connecté, avec le programme partenaires de DoorBird

fonctionnant sous Android ou iOS. À l’aide de l’application gratuite DoorBird, les résidents peuvent voir chaque visiteur, lui parler et ouvrir la porte à distance.

es solutions de contrôle d’accès constituent l’un des secteurs de la maison connectée connaissant la plus forte croissance en France. Le développement technologique a entraîné des changements importants sur la façon dont les personnes peuvent accéder à leur domicile : utilisation d’applications, lecteurs d’empreintes digitales et solutions d’accès sans contact. Pendant la pandémie de Covid-19, les efforts visant à créer un environnement sûr à domicile et sur le lieu de travail n’ont pas cessé. Des entreprises, petites ou grandes, se sont rendu compte des avantages que crée l’installation de systèmes d’entrée pour contrôler l’accès aux bâtiments. Les écoles, hôpitaux, centres médicaux, centres commerciaux et autres organismes publics ont cherché comment réduire la transmission du virus. Pour les entreprises, cette pandémie a démontré qu’il était plus important que jamais de tisser des relations commerciales solides et durables. Dans l’environnement moderne en perpétuel changement, des relations de confiance entre fabricants, détaillants et grossistes peuvent garantir une réussite à long terme. Le programme partenaires de DoorBird est fait sur mesure pour rendre ce concept possible. Qui est DoorBird ? DoorBird est un acteur majeur de la communication de porte par vidéo sur IP et la marque de Bird Home Automation Group. L’entreprise développe et fabrique des interphones vidéo IP,

des carillons, des moniteurs intérieurs et d’autres produits complémentaires. Son siège et son site de production se trouvent à Berlin (Allemagne) et un bureau de vente est situé à San Francisco (États-Unis). À ce jour, plus de 100 000 interphones ont été installés à travers le monde. Tous les produits sont fabriqués en Allemagne et combinent un design moderne, des matériaux de grande qualité et une technologie IP de pointe. Produits et solutions La mention « Made in Germany » de DoorBird n’est pas uniquement un gage de qualité, c’est aussi une philosophie. Tous les interphones vidéo IP sont conçus et fabriqués à Berlin afin de garantir une qualité, une longévité et une satisfaction des clients aussi élevées que possible. Les interphones vidéo IP existent dans de nombreux designs et couleurs différentes, répondant ainsi à toutes les envies. La gamme de produits inclut aussi bien des modèles pour maisons individuelles que pour immeubles locatifs. Les clients peuvent choisir des modèles avec un ou plusieurs boutons d’appel, différents claviers, gravures, modules d’information, champs RFID ou écrans pouvant afficher le répertoire numérique des noms. Ainsi, quelle que soit l’étendue de votre activité, DoorBird est fait pour vous. Complété par le moniteur intérieur et connecté à des appareils mobiles, l’interphone IP devient une solution complète pour les portes connectées. Les visiteurs sont annoncés par une notification Push sur l’appareil connecté de l’utilisateur, que ce soit un smartphone ou une tablette,

Programme partenaires de DoorBird La réussite démarre avec le client, c’est pourquoi DoorBird propose une formation complète à tous ses nouveaux partenaires. Inspirée par la récente pandémie, l’entreprise a refondu son programme de partenaires pour se concentrer sur la création de partenariats durables et aider les électriciens, architectes et grossistes à créer leur propre filet de sécurité dans l’environnement commercial difficile d’aujourd’hui. En tant que partenaire, vous pourrez recevoir des commentaires et une formation sur les produits. Si vous avez des questions concernant votre projet individuel, DoorBird, vous consultera avant, pendant et après l’achat. Le programme de partenaires aide également les entreprises à développer leur propre marque en étant associées à DoorBird. Les partenaires peuvent indiquer DoorBird comme partenaire officiel sur leur site Internet et d’autres supports. Les installateurs peuvent envoyer des images de leurs projets d’installation, qui sont régulièrement publiées sur les réseaux sociaux de DoorBird. Chaque publication contient un lien vers le site Internet et les réseaux sociaux du partenaire. Le programme met l’accent sur le fait de contribuer directement à la croissance du partenaire. Avec de nouvelles demandes de projets en continu de la part de clients ou d’entreprises, DoorBird contacte toujours des partenaires fiables afin de faciliter ces projets dans les temps. Qui peut nous rejoindre ? Le programme partenaires de DoorBird vise les électriciens, installateurs et grossistes dans les domaines de la sécurité, de l’audiovisuel et des produits de maison connectée. Quiconque est intéressé par la distribution de produits DoorBird peut envoyer une demande d’adhésion au programme partenaires. Comment rejoindre le programme partenaires ? Il vous suffit de remplir un formulaire d’inscription disponible sur www.doorbird.com/partner et d’accepter les conditions qui ont pour but de poser les fondations d’une réussite commune à toutes les parties.

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LE NUMÉRIQUE CHANGE LE BÂTIMENT / TEST /

MOBILITÉ

Crosscall Core-T4, la tablette tout-terrain à l’autonomie infatigable Crosscall, le fabricant aixois de téléphones propose sa première tablette Core-T4 dédiée à la mobilité des pros. Le slogan de Crosscall : « Avec la tablette Core-T4, vous n’auriez jamais cru pouvoir emporter votre bureau aussi loin » est vrai, nous l’avons testé.

u premier regard, on comprend que l’on a affaire à une tablette à toute épreuve. Pour répondre aux besoins des utilisateurs les plus exigeants, la Core-T4 est 4G+, avec un débit jusqu’à 10 fois plus rapide que la 4G. Cette caractéristique permet une grande variété d’utilisations et ne limite pas les métiers. Avec une clé 4G ou un partage de connexion, cette tablette connectée passe les appels en visio, transfère les données. Vous pouvez faire vos devis en ligne chez le client, préparer un plan de câblage sur site en vérifiant les cotes, ou modifier les paramètres domotiques sans avoir besoin de sortir l’ordinateur. En revanche, à seulement 499 € TTC la tablette durcie a beau être enrichie de nombreux accessoires, ne vous attendez pas à un appareil photo reflex ; mais pour les photos prises sur chantier ou lors du recettage, le capteur photo arrière de 13 MP suffit amplement. Une autonomie tout-terrain C’est bien simple, sans l’utiliser, elle tient plus de 9 jours, et en communication, elle est donnée pour 52 h. Une durée que nous ne pouvons confirmer, car nous l’avons utilisée pour Internet et des logiciels pros comme AutoCAD.

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Nous avons dû la recharger après 6 jours, à raison d’une utilisation de 4 h par jour, ce qui est plus que sur les chantiers. Sa batterie dispose d’une capacité énorme de 7 000 mAh répartie sur 2 batteries de 3 500 mAh ! En veille, elle est donnée pour 31 jours (756 h), ce que nous confirmons. Elle s’est éteinte après 30 jours lors du test. Pour recharger, rien de plus simple. Il suffit d’ouvrir le cache étanche du port USB-C. Il faut bien penser à le refermer pour éviter à la poussière et l’eau de rentrer. Tous les accessoires des pros Il faut le reconnaître, la tablette résiste à des chutes de 1,50 m, mais en contrepartie, son poids la rend difficilement manipulable sur la durée. C’est pourquoi Crosscall a prévu le X-Strap, une bandoulière équipée d’une poignée rotative 360° utilisable main gauche ou droite. Il suffit de clipser la tablette pour s’assurer qu’elle ne finira pas sur le sol. Entre deux manipulations, la bandoulière se place naturellement dans le dos et se fait oublier. Plutôt que d’utiliser le câble USB-C pour recharger ou transférer les données, Crosscall a ajouté son bouton magnétique X-Link déjà présent sur le smartphone Core-T4. Avec sa

puissance admissible jusque 3A, plus besoin d’ouvrir le bouchon d’étanchéité ou de chercher la prise dans l’obscurité. L’aimant du X-Câble se place tout seul et la charge peut commencer. Une fois revenu au bureau et toujours grâce au bouton X-Link, vous pouvez connecter la station de recharge X-Dock et vous disposez alors d’un 2e port USB et d’une vue très précise de votre tablette. Vous pouvez en renforcer la résistance en ajoutant un verre trempé dureté 9 h ultrarésistant si vous craignez de la faire tomber régulièrement. Et dans la vie perso ? Une fois rentré du travail, la tablette Core-T4

saura largement vous satisfaire. Malgré quelques ralentissements, elle fait le job. Aucun souci pour suivre sa série sur MyCanal ou Netflix malgré l’écran assez petit de 8’’. Avec une tablette IP68 résistante à la poussière, dotée d’un écran renforcé, du respect de la norme militaire MIL-STD-810G, résistante à une chute de 1,50 m sur les 6 faces, localisation GPS, support des températures extrêmes de -25 °C à +50 °C, une autonomie en communication de 50 h 42 min, un processeur OctoCore 1,8 GHz Snapdragon 450 8 cœurs, un écran 8’’ de résolution 1280 x 800, vous pouvez partir sur les chantiers l’esprit tranquille ! Elle ne s’éteindra pas en milieu de journée et elle vous suivra dans toutes vos interventions.

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LE NUMÉRIQUE CHANGE LE BÂTIMENT / APPLICATION /

RÉSIDENCE AUTONOMIE

2 300 logements pour seniors équipés en Loxone

Dans chaque appartement de la résidence des Pays-Bas, trois fonctionnalités ont été implémentées dans le cadre du forfait de base : alarme et détection de chutes, reconnaissance d’un comportement atypique, contrôle de la prise de médicaments.

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Une alarme de soins permet de détecter les chutes ou les comportements atypiques et de les transmettre à la direction de la résidence autonomie. La bonne prise de médicaments peut également être monitorée. Des détecteurs de présence, des contacts de fenêtre et de porte ainsi qu’une configuration à l’aide de blocs préconfigurés sont utilisés. Dans chaque appartement de la résidence autonomie CuraeVitel Balie, trois fonctionnalités

ont été implémentées dans le cadre du forfait de base. Une vie indépendante est ainsi rendue possible pour les seniors. Alarme et détection de chutes Un détecteur de présence est installé dans toutes les pièces des appartements pour seniors et enregistre les mouvements dans les pièces individuelles. Des plages horaires sont prédéfinies et personnalisables selon les rythmes de vie de chaque résident. Le bloc « AAL Smart Alarm » assure la détection de chutes et de comportements atypiques. Les détecteurs de présence respectifs peuvent être sélectionnés via la boîte de dialogue de configuration. Dès que le mouvement dans la pièce « s’arrête », le temps de suivi commence. Tout le paramétrage se fait au sein du logiciel Loxone Config. Reconnaître un comportement atypique Si le temps est écoulé et qu’aucun mouvement

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Loxone propose de nombreux produits assurant une précieuse autonomie aux seniors (bracelet d’alerte Air, détecteur de présence, contacts porte/ fenêtre, etc.).

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La chaîne de résidences autonomie CuraeVitel Balie construit 2 300 logements pour seniors. Celle située aux Pays-Bas propose aux seniors des logements modernes et confortables qui sont connectés au centre d’urgence de la maison 24 h/24 grâce à la solution domotique de Loxone.

n’a été enregistré, l’alarme de soin est déclenchée. L’établissement de soins est alerté par téléphone via le service d’appel. Si les résidents quittent leur appartement, la fonction est réini-

/ APPLICATION /

tialisée. L’alarme de maintenance est réactivée via la télécommande radio Loxone Remote Air. Le contact de porte transmet les informations sur une ouverture à la commande centrale « Miniserver » Loxone. Tout comportement anormal est signalé. Si, par exemple, les toilettes sont visitées plus de quatre fois la nuit selon les configurations préférées entre 22 h et 7 h, l’équipe d’aides-soignants est également informée.

Le bloc de commande d’éclairage constitue ici la base. La sortie AQs détecte quand les toilettes sont utilisées.

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Reconnaître un comportement atypique La prise de médicaments est souvent oubliée. Pour éviter cela, Loxone a mis en place un système de contrôle. Un contact de porte sur une porte d’armoire derrière laquelle la boîte de médicaments est placée enregistre le nombre d’ouvertures. Si cette porte n’est pas ouverte plus de trois fois par jour, la direction de la maison en sera informée. •

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LE NUMÉRIQUE CHANGE LE BÂTIMENT / PRODUITS / UNIFORMATIC

Coupleur étanche IP68 Ce coupleur réalise une connexion étanche entre 2 cordons RJ45. Il est idéal pour les connexions en extérieur et peut être utilisé dans les environnements industriels ou difficiles. Une solution parfaite pour protéger votre liaison Ethernet. Doté de joints d’étanchéité en silicone, ce produit détient la norme de protection IP68 qui le rend totalement étanche en immersion dans l’eau à plus de 1 mètre pendant 1 h et totalement étanche à la poussière. Sa composition en nylon rend ce coupleur résistant aux chocs. Disponible en CAT 6 ou 6A, ce coupleur d’Uniformatic assure une connexion RJ45 femelle-femelle. Retrouvez le tutoriel vidéo et suivez les étapes pour monter facilement et rapidement votre coupleur étanche.

FLUKE NODON

Micromodules Zigbee et gamme PRO 3 nouveaux modules Zigbee à l’intention des professionnels : un module éclairage ON/OFF, un module volet roulant et un module multifonction. NodOn lance aussi sa marque NodOn PRO, dédiée aux professionnels. Des produits pensés pour les chantiers : conditionnement en lot, packagings recyclés, simples à installer. Ainsi que des services dédiés : accompagnement avant-projet, réseau de partenaires, conseil à toutes les étapes du chantier. Et une équipe satisfaction client : service après-vente et assistance à l’installation. La garantie est étendue à 5 ans..

HAGER

Passerelle de communication KNX pour compteurs d’énergie Compatible avec la majorité des compteurs d’énergie Hager et tous les modes de communication (impulsionnel, Modbus, M-bus), la passerelle de comptage KNX TXF121 se connecte automatiquement grâce à une cellule infrarouge, dès lors qu’elle est positionnée à gauche d’un compteur d’énergie Hager. Elle se distingue aussi par son encombrement réduit : un seul module. Elle s’intègre facilement sur le rail DIN d’un tableau électrique. Avec la passerelle TXF121, il est désormais possible de rendre les compteurs d’énergie communicants et de transmettre sur le bus KNX les données mesurées sur les réseaux monophasés jusqu’à 80A et sur les réseaux triphasés jusqu’à 125A en lecture directe.

AEG

Mini compresseur 18V

Testeur de câble et de réseau LinkIQ Ce testeur combine le diagnostic des commutateurs et une technologie de mesure de câble haut de gamme pour dépanner facilement le câblage réseau et/ou connecter des périphériques PoE (Power over Ethernet) au réseau. Le produit fournit des rapports de test de réussite/d’échec simples, à l’aide du logiciel de gestion des tests de câbles PC LinkWare™ novateur de Fluke. Il peut également vérifier les performances des commutateurs, notamment PoE. Robuste, fiable et précis, le LinkIQ est doté d’un écran tactilequi facilite l’utilisation et l’affichage des informations.

SCHNEIDER ELECTRIC

Système numérique de gestion des départs moteurs TeSys Island digitalise et améliore l’efficacité des départs moteurs. Il intègre des démarreurs multifonctionnels dans les tableaux de commande machine et permet ainsi l’installation et la configuration rapide des départs moteurs grâce à une expérience digitale totale de la conception de la machine jusqu’à la mise en service. La solution introduit l’« avatar » qui fonctionne comme un jumeau numérique, reliant des équipements physiques pour faciliter leur intégration numérique. Chaque fonctionnalité a ainsi son jumeau numérique dont les données, inaccessibles auparavant, vont pouvoir être collectées pour des diagnostics et une maintenance précoces.

Le BK18C permet de gonfler rapidement et à haute pression des pneus de voiture, moto, camionnette, jusqu’à 10,3 bars. Possibilité de présélectionner la pression pour un arrêt automatique lorsque la pression souhaitée est atteinte. Un écran numérique LCD rotatif garantit une lecture du niveau de pression, quelle que soit la position du mini compresseur. Il est également équipé d’un tuyau de gonflage d’une longueur de 520 mm, d’un mandrin de 30 mm, d’une batterie 5,0 Ah et de 3 embouts de gonflage. Ultraléger (1,3 kg) et compact grâce à sa forme pistolet, il se stocke aisément dans le coffre d’une voiture ou une caisse à outils et s’emporte partout.

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/ PRODUITS / DOORBIRD

Les principales caractéristiques des interphones vidéo DoorBird • API

ouverte

Interface locale pour l’intégration avec SIP et d’autres systèmes tiers • Appel

vidéo et audio

Appel sur smartphone, tablette (iOS, Android) ou téléphone fixe (SIP) • Compatibilité

et NVR

solutions domotiques

Control4, Loxone, Crestron, Synology, QNAP, KNX, URC, RTI, ELAN, Fibaro, Bang & Olufsen et bien plus encore

Transmission Mode (STM)

• Plages horaires et actions individuelles paramétrables • Géolocalisation

Ouverture automatique de la porte en rentrant à la maison • Détecteur

de mouvement avec technologie 4D Distance réglable jusqu’à 10 m via une application (intervalle : 1 m)

Interphone vidéo IP D21DKV Pour immeuble jusqu’à 100 logements. Ouverture de porte par gâche électrique. Lecteur de badge RFID. Clavier et caméra IP HD intégrés. Détection de mouvement. Acier inoxydable V2A brossé, inclut un boîtier encastré (verticale), un écran d’affichage, un clavier. Boîtier pour montage en apparent en option.

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Interphone vidéo IP D2103V 3 boutons d’appel. Acier inoxydable V4A résistant à l’eau salée finition titane, Connexion à distance en LAN ou réseau IP. Ouverture de porte par gâche électrique. Accès au portier vidéo via l'application DoorBird. Détection de mouvement haut de gamme. Vision de nuit. Boîtier pour montage en apparent en option.

Interphone vidéo IP en saillie D1101V Acier inoxydable V2A brossé. Version montage en surface. Connexion par Wifi ou câble réseau Ethernet RJ45. Résolution HDTV 1080P. Détection de mouvements Active. Également disponible en acier inoxydable V4A (résistant à l’eau salée et à la rouille) et en bronze.

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gratuit dans le cloud

Peut être activé pour l’enregistrement des visiteurs

Interphone vidéo IP D2101V 1 bouton d’appel. Lecteur de Badge RFID inclus. Détecteur de mouvement intégré. Vidéo HDTV 720p, dynamique. Réseau Ethernet, Prise RJ45, PoE 802.3af Mode-A, Conçu en acier inoxydable brossé. Boîtier encastré pour montage apparent en option. Existe en plus de 50 matériaux et couleurs.

Moniteur intérieur IP A1101 Pour la communication de porte dans les maisons unifamiliales et multifamiliales. Montage en saillie. Alimentation électrique 15 - 48 V DC (max. 15 W) ou Power over Ethernet. Connexion en wifi ou Ethernet. Écran couleur tactile de 4' avec protection contre les rayures gorilla glass. Connexion LAN/PoE (T+, T-, R+, R-). 5 boutons physiques (dont ouverture gâche/portail/etc.). 2 entrées filaires.

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• Enregistrement

Interphone vidéo IP D2101KV Bronze Pour un logement unifamilial et commerces. Acier inoxydable. Contrôle des accès à distance. Lecteur de badge RFID intégré. Sécurité optimale. Système connecté. 2 relais pour superviser à distance l'ouverture de 2 accès. Clavier avec 12 touches, éclairé, configurable via App, p. ex.

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Communication audio/vidéo en temps réel et optimisée pour les appareils mobiles via Wi-Fi, 3G, 4G, 5G

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• Smart

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LE NUMÉRIQUE CHANGE LE BÂTIMENT / PRODUITS / INTRATONE

INTRATONE

Badge Mains-Libres

Tableau d’affichage

Ergonomiques et robustes les badges électroniques Intratone permettent d'ouvrir un accès protégé par un lecteur de proximité. En exclusivité, Intratone assure la sécurité des immeubles. Désormais, pour les interphones Intratone, chaque badge est unique. Ainsi, pour éviter la prolifération des badges non connus, il suffit de déclarer les badges sur le site de gestion www.intratone.info pour qu’ils soient reconnus. Idem pour la suppression. 1 badge déclaré = 1 badge connu. Protection aux intempéries et poussière IP68. Indice de résistance aux chocs mécaniques IK08. Programmation via le site de gestion ou par programmateur (12-0115)

INTRATONE

Bouton poussoir sans contact Le bouton de porte UB-one se pose en encastrement ou en saillie équipé de caractère en braille pour faciliter l’accès aux malvoyants. Il est à la fois poussoir et sans contact avec son capteur infrarouge selon les situations. 3 montages différents (saillie, à plat, encastré). Sa temporisation d’ouverture est réglable de 0,5 à 60s. 8 couleurs de Led disponibles pour signaler l’état. 2 tonalités. Indice Protection Bouton poussoir IP54. Type NF.

INTRATONE

Lecteur Mains-Libres Un clavier codé très facile à installer car livré avec un kit de montage universel pour le remplacement d'un ancien clavier. Avec une centrale en temps réel, il n'est plus nécessaire de se déplacer pour supprimer un badge ou changer un code. Quelques clics suffisent depuis la plateforme de gestion Intratone.info pour paramétrer les accès et les badges autorisés. Cet interphone se pose en encastrement. Existe aussi en pack tout inclus Intrabox (sans abonnement, sans engagement) ou à l’unité. Disponible en coloris or ou argent. Avec le lecteur Vigik mains-libres, le résident ouvre la porte sans sortir le badge de sa poche ! Temporisation réglable de 0,2 à 99 secondes. Le lecteur main-libre est conforme à la loi handicap et Vigik.

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Fini les déplacements et les feuilles punaisées pour communiquer vers les résidents ! Avec le tableau d'affichage numérique, gagnez en efficacité en diffusant vos informations en temps réel. En quelques minutes, il est aisé de créer un message depuis un ordinateur et de le diffuser, d'un simple clic, vers tout ou partie d’un parc d'immeuble. Les touches de défilement permettent de naviguer entre les publications. Le module de sondage permet de demander l'avis des occupants (prochainement disponible). Réf 11-0105 : Tableau d'affichage numérique interactif, pose en saillie en intérieur. La programmation se fait via le site de gestion www.intratone.info. Mode de gestion : en temps réel et à distance.

INTRATONE

Interphone à boutons affichage digital Fini les morceaux de papiers scotchés, les noms raturés sur les étiquettes... Avec un bouton d'appel et un écran LCD par résident, l'interphone à boutons allie esthétisme et efficacité ! Mise à jour en temps réel, programmation de plages horaires, configuration d'accès limités dans le temps, installation simple et rapide... L'interphone à boutons assure une gestion sans fil avec le confort de l'interphone à boutons ! Possibilité d’affichage de la fiche d'appel des appartements sur plage horaire. Confort anti-dérangement (empêchement d'appels répétitifs). Plages horaires d'accès libre. Synthèse vocale. Boucle auditive sur les modèles avec clavier.

INTRATONE

Interphone vidéo Intracode Interphone à défilement de noms avec clavier codé 12 touches rétro-éclairées et lecteur de proximité Vigik® main libre équipé de la boucle auditive. La pose en saillie permet une installation rapide et sans détérioration. Ultrarésistant, il dispose d’un écran couleur. Chaque interphone Intracode se raccorde à un module 4G-IP déporté. Messages fonctionnels : (appel en cours…). Synthèse vocale + affichage de série. Dispositif anti-dérangement évitant qu’un résident soit dérangé par des appels répétitifs. Disponible en version 1 porte (1 +3 relais) et 200 logements gérés) et 2 portes (2 +2 relais) et 1000 logements gérés.

SMARTHOME

LE MÉDIA B2B

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LA REVUE DE L’ÉCO-EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE

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