La Sentinelle Mai-Juin 2022

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La Sentinelle Mai - Juin 2022 - n° 03

Avant-Propos

Pour le matériel, l’armée s’en sortira ; reste maintenant le personnel

Périodique bimestriel de la Centrale Générale du Personnel Militaire. Éditeur responsable : Yves Huwart - Bureau de dépôt : Bruxelles X - P109013

le syndicat militaire


Avant-propos

Pour le matériel, l’armée s’en sortira ; reste maintenant le personnel AVANT-PROPOS PAR YVES HUWART | PRÉSIDENT

En fin de compte, une armée fonctionne grâce à son personnel. Et ces hommes et femmes sont beaucoup plus difficiles à trouver qu'un avion de chasse ou un blindé. La plupart des casernes sont dépeuplées, des milliers de postes restent ouverts en permanence. Augmenter le recrutement représente un sérieux défi, mais garder les militaires nécessitera également des efforts supplémentaires. Un soupir de soulagement traverse la Défense. Sous cinq cabinets successifs au cours de ce siècle, la morosité était omniprésente. Même après 2014, alors que les tensions avec la Russie augmentaient considérablement, l'importance d'une force armée robuste ne s’imposait que dans les discours. Même le déploiement de la Défense pour sécuriser les infrastructures critiques de notre pays après les attentats de Zaventem et de Maelbeek en mars 2016 n'y avait rien changé. Le fait que le gouvernement De Croo I soit maintenant prêt à investir dans la Défense n'est pas seulement dû à l'invasion russe de l'Ukraine. Après tout, la décision la plus importante, annoncée le lendemain de l'invasion, était en préparation depuis un certain temps : le plan STAR (Security, Technology, Ambition and Resilience). Le gouvernement a annoncé un investissement de 10,3 milliards d'euros et une croissance des dépenses de défense à 1,54 % du PIB d'ici 2030. Jusqu'à récemment, nous n'atteignions même pas 1%. Après des années de réduction, il y a maintenant un chemin de croissance substantiel et structurel. Il s'agit d'un véritable revirement, qui est essentiellement plus important que la question de savoir si nous atteindrons finalement les 2 % exigés par l'Otan. La guerre en Ukraine n'a fait que rendre plus évidentes l'urgence et la pertinence de ce revirement. Avec une trajectoire budgétaire solide et politiquement approuvée, la reconstruction de l'armée peut enfin se faire de manière sérieuse et la Défense peut également être préparée de manière adéquate aux futurs défis de sécurité. Les experts et les généraux confirmeront volontiers que les besoins et les désirs ne manquent pas. C'est assez évident après toutes ces années de disette.

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Mais il y a un problème spécifique et prioritaire : le personnel. Vous pouvez remplir le caddie d'hélicoptères, de blindés, de drones et de missiles antiaériens autant que vous le souhaitez, mais au bout du compte, ces équipements doivent être utilisés par des militaires. La Défense a déjà du mal à trouver et à garder suffisamment de personnel qualifié. Le marché du travail très tendu sur lequel l'armée devra opérer dans les prochaines années fait du recrutement de 4.000 hommes et femmes compétents, en plus du recrutement normal pour remplacer le personnel qui part, un grand défi. Augmenter la force numérique de 25.000 à 29.000 est également compliqué par un autre phénomène : en effet, il s’avère extrêmement difficile de garder à bord les collègues recrutés sous le statut précaire ‘BDL - durée limitée’. Ici aussi, un sérieux ajustement s’impose ! La ministre Ludivine Dedonder a déjà fait beaucoup au cours de la période écoulée pour améliorer sensiblement le métier des armes, à commencer par la rémunération. Cependant, elle a encore du souci à se faire, car en fin de compte, une armée fonctionne aussi avec des personnes motivées et assez nombreuses. Pour commencer, les soldats recrutés doivent pouvoir être formés de manière adéquate pour manipuler des systèmes d'armes de haute technologie dans des circonstances de plus en plus complexes. En outre, ils doivent pouvoir travailler dans un environnement satisfaisant. Cela signifie, entre autres, que les conditions de travail doivent être examinées en profondeur. Des éléments tels que les casernes, les capacités d’entraînement, les stocks et la politique du personnel doivent être améliorés si l'armée veut vraiment se remettre sur pied. 


La Sentinelle Mai - Juin 2022 - n° 03

Photo : Vincent Bordignon

Colophon

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Pour le matériel, l’armée s’en sortira ; reste maintenant le personnel

La Sentinelle est le bimestriel de la Centrale Générale du Personnel Militaire. La Sentinelle est envoyée à tous les membres. Tirage : 9.000 exemplaires

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Une antenne à Bourg-Léopold !

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Une rémunération au top !

Toutes les données sont traitées dans le respect de la Loi sur la vie privée (Loi du 8/12/1992 & GDPR).

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Une tenue pour le 21e siècle

Éditeur responsable : Yves Huwart Coordination : Concetto Bandinelli et Laurent Schmitz

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Modèle 150 et pension de réparation

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Des militaires branchés !

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Mission accomplie, merci !

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Pour l’Histoire !

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Servio et adjuvo

Informations générales – CGPM : Romboutsstraat 1 – Bus 021 1932 Zaventem srt@acmp-cgpm.be www.acmp-cgpm.be Tél. : 02 245 72 14 Fax : 02 245 73 01

BE32 2100 6234 6602 BIC : GEBABEBB BE57 0682 3639 9535 BIC : GKCCBEB

Photo couverture : Concetto Bandinelli

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Info

Une antenne à Bourg-Léopold ! La Défense n’est pas la seule à œuvrer à un ‘plan de quartiers’. La croissance spectaculaire de l’ACMP-CGPM permet d’améliorer sa couverture géographique pour vous servir encore mieux. En plus de ses bureaux à Zaventem, le syndicat militaire a deux ‘quartiers du futur’ dans son collimateur : Le premier à Bourg-Léopold et plus tard, le second dans le sud du pays. Alors que le projet dans le sud de notre pays n’en est encore qu’à ses débuts, le site de Bourg-Léopold est prêt. L’inauguration a eu lieu le 15 juin en présence de nombreuses autorités civiles et militaires, dont le vice-chef de la Défense, le Lieutenant-général Marc Thys. Le site est maintenant opérationnel au profit de nos membres. Jusqu’à présent, les membres ayant un entretien avec l’un de nos spécialistes et ceux qui voulaient faire appel à nos services, venaient souvent en nos bureaux à Zaventem. Surtout lorsque, par exemple, un dossier disciplinaire, un problème juridique ou un dossier sur les pensions de réparation nécessitait une attention particulière. Si la personne n’était pas en mesure de se déplacer, un de nos délégués permanents se rendait parfois chez elle. Malgré l’utilisation accrue de la vidéoconférence, nous avons constaté que l’emplacement central du secrétariat entraînait souvent de longs trajets et une perte de temps considérable pour nos membres et notre personnel. En outre, la progression régulière du nombre de membres a conduit à trois phénomènes. En premier lieu, nos infrastructures récentes en Région bruxelloise, qui étaient encore suffisantes il y a quelques années, se sont rapidement révélées trop petites pour une équipe qui

s’agrandit chaque année. Le siège central de la CGPM peut accueillir une équipe de basket-ball et même une équipe de football, mais il ne convenait plus à notre équipe de rugby actuelle. Deuxièmement, nous constatons qu’une grande partie de nos collaborateurs doivent souvent se déplacer vers quelques importants pôles d’emplois militaires dans la partie nord et dans la partie sud de notre pays. Troisièmement, plus de membres signifie également plus de travail et on attend de nous

Photo : Concetto Bandinelli

aussi plus de ‘proximité’. Très heureusement, en tant que ‘syndicat militaire indépendant pour les militaires’, nous sommes aussi sans dépendance aucune visà-vis d'un ‘organe de tutelle’ qui pourrait utiliser les cotisations des militaires pour financer des grèves et des actions dans un autre secteur : police, chemins de fer, etc. Contrairement aux syndicats traditionnels, l’ACMP-CGPM est 100% neutre, apolitique et indépendant et nous pouvons donc, en toute liberté, utiliser nos ressources au maximum pour améliorer nos services au profit de nos membres. La solution était donc évidente : compléter notre ‘siège social’ à Zaventem par des succursales additionnelles, proches des collègues que nous souhaitons appuyer. Objectifs multiples

Photo : Concetto Bandinelli

Hospitaalstraat 10, 3970 Leopoldsburg

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L’antenne de Bourg-Léopold est située à proximité immédiate du domaine militaire. Bourg-Léopold est la 


Photo : Concetto Bandinelli

 porte d’entrée de la Défense pour de nombreux candidats militaires et tous les collègues casernés sur place qui partent en mission passent et repassent devant notre porte. En outre, c’est sans aucun doute aussi un terrain connu des militaires qui sont casernés à Kleine-Brogel ainsi qu’à Saffraanberg et même à Grobbendonk ou Tielen. Nous avons dû faire plusieurs aménagements pour pouvoir recevoir nos visiteurs correctement et avec la même efficacité qu’à Zaventem. Mais dès aujourd’hui, c’est chose faite. Aujourd’hui, le nouveau bâtiment remplit trois tâches importantes dans la région. La première est l’accueil de militaires pour leur fournir des informations ou de l’aide, le plus près possible de leur lieu de travail. Nos délégués permanents sur place pourront également soutenir nos délégués locaux présents dans les environs. La seconde est de pouvoir utiliser l’antenne comme une ‘succursale’ de notre Secrétariat permanent, pour gérer les problèmes administratifs, mais aussi pour servir de boîte aux lettres lorsqu’un membre doit remettre l’un ou l’autre document, comme la demande de la prime syndicale annuelle. Nos membres pourront également y réceptionner leur cadeau annuel. La troisième pourrait s’appeler ‘Show The Flag’ étant donné que la filiale augmentera la visibilité de notre syndicat

Photo : Concetto Bandinelli

en raison de son emplacement unique, ce qui devrait également aider les militaires à trouver leur chemin vers l’ACMP-CGPM. Le pilier sud L’ouverture de la filiale ACMP-CGPM 'NORD' à Bourg-Léopold contribuera donc très certainement à renforcer l’assistance à nos membres. Mais, ce n’est encore que le début ! Nous œuvrons très activement sur un plan concernant la partie francophone du pays pour y ériger une filiale ‘SUD’, selon le même principe. Le projet progresse, mais, à ce stade, il est impossible de déjà fixer une date d’ouverture. Comme on le dit souvent : Rome ne s’est pas faite non plus en un jour. Le syndicat militaire ACMP-CGPM est depuis longtemps le plus efficace à la Défense. Aujourd’hui, nous sommes le plus grand. Avec ces nouveaux sites, l’ACMP-CGPM sera en mesure d’offrir un service encore meilleur à ses membres. Mais, ceci, nous pouvons le rendre possible principalement grâce à vous. Merci à nos membres ; grâce à vous, nous pouvons encore mieux vous servir. VIVE l’ACMP-CGPM !

Jo Stassens comme nouveau Délégué Permanent Le nouveau site de Bourg-Léopold ne vient pas seul. En effet, Johan Stassens (Jo pour les copains) a rejoint l’équipe de nos délégués permanents. Il assurera le plus souvent l’accueil dans notre nouvelle antenne. Ce Trudonien, habitant aujourd’hui à Romershoven dans le Limbourg, est marié et père de deux grands enfants. Il était jusqu’ici délégué d’unité au 10 Wing Tac de Kleine-Brogel, après une longue période comme représentant de l’ACMP-CGPM au CRC de Glons. Il a commencé sa carrière à la Force terrestre au 6 TTr de Lüdenscheid avant de passer à l’École Royale Technique de la Force Aérienne à Saffraanberg. Sa dernière mission à la Défense était la gestion des équipements techniques sur la base de KB, comme les barrières d’arrêt et l’éclairage de l’aérodrome. Quand il ne vient pas en aide à ses collègues militaires, Jo exerce sa passion pour le jardinage et le cyclisme. Nous lui souhaitons la bienvenue au sein du peloton de l’ACMP-CGPM !

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Statut

Une rémunération au top ! Les militaires ont enfin obtenu une solide revalorisation pécuniaire. Même si pour beaucoup l’augmentation semble encore modeste à ce stade, à partir de 2024 nous pourrons dire que nos revenus sont au ‘top’, tant au sein de la société belge que vis-à-vis de nos collègues européens. Ce n’est peut-être pas encore grand-chose, mais la première tranche d’augmentation reçue début avril annonce une amélioration significative de la ‘masse salariale’ des militaires (et des pensions des ex-militaires à partir de 2025). L’augmentation à un moment donné n’est pas toujours énorme mais la différence sur toute la carrière est importante : un volontaire percevra une augmentation de 177.195 € de sa masse salariale (montant brut indexé). Pour un adjudant, ce sera 278.102 € et les officiers verront une augmentation de 341.824 € ! Non seulement le salaire va augmenter, mais aussi tout ce qui y est lié, comme les ‘longues durées’, le ‘service intensif’, etc. Nous avons en outre obtenu un avantage supplémentaire sous la forme des chèques-repas dont on parle

depuis si longtemps. Cette revalorisation est l’occasion de répondre à une question importante : Où se situera la rémunération des militaires belges par rapport aux autres métiers et à leurs collègues européens ? Pour répondre à cette question, un petit rappel historique s’impose… Les militaires belges ont obtenu le droit à une pension en 1924. Les congés payés (une semaine !) sont arrivés en 1936 et la mutuelle pour les soins de santé, en 1944. À partir de 1956 les militaires ont droit à 12 jours de congés. Dix ans plus tard une première grosse revalorisation voit les traitements augmenter de 4,9%, puis entre 1,8% et 2,4% en 1974. 1987 est l’année d’introduction de l’allocation pour service intensif. Enfin, en 2002, une troisième augmentation des

salaires s’échelonne entre 1,7% et 5,9% selon les catégories. Par contraste, l’augmentation décrochée cette année s’élèvera ‘en régime’ entre 13% et 21% pour les volontaires, sous-officiers et officiers subalternes (3% pour les officiers supérieurs). On peut donc vraiment parler d’une avancée historique ! Le résultat négocié entre les partenaires sociaux et les autorités dans le cadre du plan POP (‘People Our Priority’) de Ludivine Dedonder est d’autant plus appréciable qu’il y a à peine deux ans, DGHR mettait sur la table seulement 4% d’augmentation. On se souviendra du piteux ‘plan cafétaria’, qui faisait la part belle à toutes les astuces possibles pour ne pas augmenter réellement les salaires – et donc au final les pensions des militaires… Maintenant que le décor est planté, on peut répondre à la première partie de la question, sous la forme d’une comparaison entre le salaire moyen de tous les Belges et celui de chaque catégorie de militaire. On s’aperçoit par exemple que beaucoup de sous-officiers gagneront plus que la majorité des Belges. Même les volontaires ne seront pas en reste, avec un salaire finalement pas très éloigné du salaire médian en Belgique. Et on ne 

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 parle ici que du salaire, auquel les militaires peuvent encore ajouter les allocations de service intensif quand ils vont sur le terrain, mais aussi l’avantage pécuniaire pour le personnel rappelable, les veilleurs de nuit, les heures supplémentaires, etc. Ces allocations sont en outre liées au salaire et vont donc elles aussi augmenter, tout comme la prime de fin d’année et le pécule de vacances. Sur le plan des avantages extra-légaux, très prisés dans le privé, la Défense va combler une partie de son retard via les chèques-repas et la remise à niveau de mesures existantes mais qui n’avaient plus l’effet escompté depuis bien longtemps, comme les soins de santé réellement gratuits, l’aide au logement et d’autres services de l’OCASC. Du fait que l’augmentation ‘en régime’ touche principalement le salaire et non des primes, chaque collègue percevra une meilleure pension lorsqu’il prendra sa retraite. Pour les ex-militaires aussi, cette revalorisation aura un influence positive majeure sur la pension, via le

mécanisme de la ‘péréquation’. En ordre de grandeur, on parle de 5% en plus en 2025 et 3,78% supplémentaires en 2026. Tout cela démontre que dans la société belge, le militaire bénéficiera dorénavant d’une rémunération digne d’une armée professionnelle moderne. Mais quid de ses collègues européens ? Il est important de ne pas comparer les pommes et les poires, et donc de tenir compte de tous les avantages. Cela nous mène à trois constatations : - Le salaire moyen des militaires belges sera nettement plus élevé que celui des militaires français, bien supérieur à celui des Néerlandais, meilleur que celui des Britanniques et légèrement plus élevé que celui des Allemands. Il faudra aller chez les Danois, les Suédois et les Norvégiens pour trouver mieux. - Notre pension (avec une carrière complète) sera beaucoup plus élevée que celle offerte aux militaires dans tous les

autres pays européens comparables, à part les Norvégiens. Elle sera même similaire ou légèrement supérieure à celles de nos collègues danois et suédois. - Les allocations liées aux activités de nos militaires seront comparables à celles des autres pays européens. Cependant, la rémunération du travail de week-end ou du travail irrégulier restera généralement plus faible chez nous. Le bilan de cet exercice annonce une petite révolution dans le pouvoir d’achat des militaires mais aussi dans l’attractivité salariale de la Défense en tant qu’employeur. Le moral des troupes devrait aussi s’améliorer, car ce salaire supérieur est aussi une forme de reconnaissance du travail accompli par nos collègues, parfois au risque de leur vie. Grâce au plan POP, les militaires pourront désormais dire avec fierté qu’ils sont bien rémunérés pour leur service. 

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Info

Une tenue pour le 21 siècle e

Dès la fin de cette année, les militaires belges recevront les tenues de combat BDCS, pour ‘Belgian Defence Clothing System’. Un matériel ‘High-tech’ digne du 21e siècle, tant pour les équipements que pour leur gestion. Cette petite révolution vestimentaire entraînera de gros changements pour tout le personnel. Le colonel BEM G. Bouchez, en charge du projet à Evere, explique : "Nous avons opté pour un concept ‘off the shelf’. Pour la première fois, nous adoptons un matériel issu d’un catalogue commercial, en l’occurrence celui de la firme Crye Precision (USA), en coopération avec Seyntex et Sioen, qui sont responsables de la production et du support local en Belgique. Ces trois firmes forment un consortium. De petites modifications à la tenue auront lieu conformément à nos besoins." "Dans le passé, l’armée achetait des kilomètres de tissu et faisait confectionner les vêtements et le matériel par une multitude de firmes. Ce ‘puzzle’ de fabrication et d’intégration nécessitait non seulement beaucoup de personnel mais aussi des centaines de contrats. Si un seul élément bloquait, toute la machine grippait, avec les retards et frustrations bien connus par les QM des unités : ‘les petites pointures sont en rupture’ ou ‘les plaques sont arrivées, mais pas les gilets’… Or, chaque soldat a besoin de l’ensemble de son matériel pour être ‘Ops’. Entre le moment où un besoin était exprimé et la livraison des nouvelles pièces, il se passait souvent plus d’un an ! "

adapté et inter-compatible, du pantalon au casque en passant par le sac à dos. En plus, une version spécifique est disponible pour les dames. Elles n’auront plus l’impression de porter un ‘sac à patates’, trop grand partout sauf là où il faut... Les tenues et équipements forment un ensemble cohérent, testé et approuvé sur le terrain par des milliers d’utilisateurs. Le catalogue est extensif et l’équipement individuel peut être décliné en fonction des opérations et des environnements." "Nous adoptons cette solution maintenant tout simplement parce que de nombreux contrats pour nos anciennes tenues au motif ‘Jigsaw’ (ndlr : datant de 1958 !) sont arrivés à expiration. Nous ne pouvons plus attendre. Par ailleurs, la Défense est devenue trop petite ; nous n’avons plus les moyens humains et l’expertise nécessaire pour développer et intégrer nos propres produits avec le niveau d’efficacité et la qualité proposés par les firmes spécialisées. Déléguer ce travail va nous faire économiser du temps et du personnel, pour un résultat final supérieur là où ça compte : sur les collègues en opérations."

forces armées ont adopté ce motif, comme les USA, le Royaume-Uni, la Pologne… et même les Spetsnaz russes ! Les couleurs, la forme des taches et les dégradés sont conçus pour tromper l’œil. Pour le cerveau humain, ce dessin ‘reflète’ son environnement pour se fondre aussi bien dans la forêt que le désert, paraissant tantôt beige, tantôt marron ou verdâtre. Il semble en outre clair en plein soleil mais sombre au crépuscule. Si de près les taches ‘cassent’ les formes, de loin le Multicam se fond dans son environnement. Le but est bien de camoufler au mieux nos soldats, pas de se distinguer d’autres nations. Après les tenues, ce sera le tour au reste de l’équipement : casques, sacs à dos, couchage, etc. Les grades, nominettes et badges seront maintenus sur du velcro, de façon à pouvoir adapter la reconnaissance du personnel aux exigences propres à l’opération. Le traditionnel drapeau belge (amovible) porté sur la manche sera réfléchissant dans l’infrarouge, sans trahir son propriétaire par des couleurs trop vives de jour.

Multicam

Le 21e siècle, c’est aussi la mobilité partagée, où l’utilisateur achète l’usage d’un véhicule au lieu d’une voiture personnelle. Ce sera pareil pour ces nouvelles tenues car à 

Inter-compatible "Aujourd’hui, le matériel existe dans toutes les tailles, est parfaitement

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Le camouflage retenu est le ‘Multicam’, une marque déposée de Crye Precision. Une dizaine de

Bon interne


 l’exception des couches touchant la peau (sous-vêtements, chaussures, t-shirts,…), l’ensemble de l’équipement BDCS restera propriété de la Défense, aussi les ‘tenues de toile’. En cas d’usure ou d’accident en service, le militaire pourra échanger gratuitement l’article défectueux. Mais il ne pourra plus acheter ses chemises bariolées au Bemilshop. Ce prêt sur ‘bon interne’, comme dans le bon vieux temps, signifie aussi qu’à son départ de l’armée, le militaire remet ses vêtements au QM. Ils seront éventuellement redistribués. Les collègues partant en opération recevront temporairement un lot adapté au climat ou aux circonstances de la destination. De même, les fonctions de combat auront droit à une dotation plus importante que les employés de bureau. A quoi servira encore l’indemnité de tenue, me direz-vous ? Elle permettra toujours au bénéficiaire de renouveler ou compléter sa dotation initiale d'habillement (bottines, sous-vêtements, tenue administrative,…), d'acheter des vêtements de sport ou de nouveaux articles optionnels tels que

Photo : Vincent Bordignon

des serviettes de bain. En outre, chacun restera responsable de la ‘maintenance niveau 1’ du BDCS, y compris le nettoyage. Pour qui et quand ? La livraison des tenues doit être terminée en janvier prochain. Un calendrier ambitieux qui concernera tous les militaires à l’exception des marins. Ceux-ci adopteront le ‘NFP’ (Netherlands Fractal Pattern) néerlandais dans les tons de bleu, pour des raisons d’interopérabilité. Les écoles comme l’ERM et

l’ERSO passeront au Multicam lors des incorporations, plus tard dans l’année 2023. Certains se lamenteront de devoir rendre leurs tenues de toile à leur pension ou à leur départ de l’armée. En revanche, la technicité et la qualité de la solution adoptée par la Défense ne font aucun doute. Nos soldats auront un matériel plus ergonomique et plus performant, qui va améliorer leurs conditions de vie et de survie sur le terrain, et en fin de compte, c’est bien le plus important ! 

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Statut

Modèle 150 et pension de réparation Chaque fois qu’un militaire est blessé suite à un accident ou incident, un rapport médical doit être établi. Ce rapport médical est appelé le ‘Modèle 150’. Un document important pour qui souhaite demander une pension de réparation. Si, comme militaire en service actif, vous avez été victime d’un accident ou incident, un traumatisme, une maladie ou une blessure, vous pouvez demander une ‘pension de réparation’. Les faits doivent être survenus ‘en service’ et ‘par le fait du service’. Vous devrez prouver que le dommage peut entrainer une pension de réparation. Cette preuve peut être fournie par tous les moyens possibles : déclarations de témoins, procès-verbal, photos et le rapport médical ‘Modèle 150’.

Une copie du Modèle 150 sera remise à l’intéressé lui-même ou, le cas échéant, à ses ayants droit. En cas de soins dans un hôpital civil, une copie du rapport médical sera transmise dès que possible à la Section Tarification de DGBF (BFA-M). Le ‘Modèle 150’ et la(es) déclaration(s) éventuelle(s) de témoin sont d’un intérêt crucial lors de la fourniture de la preuve par le militaire quand celui-ci demande une pension de réparation.

de service de l’intéressé avec, le cas échéant, une motivation précise reprenant les éléments qui ont conduit à cet avis. Cette situation de service peut être : - en service et par le fait du service; - en service mais pas par le fait du service; - sur le chemin du travail; - durant la vie privée. En service et par le fait du service

La situation de service Modèle 150 et déclaration(s) de témoin Comme victime, il faut insister après chaque accident ou incident de service pour qu’un ‘Modèle 150’ soit rempli, même si l’accident n’a pas l’air bien grave (une migraine suite à un choc sur la tête par exemple), car il pourrait y avoir des séquelles à plus long terme. Le Modèle 150 peut être établi par : - Le médecin de l’unité si la personne blessée y a été soignée. - Le médecin d’un Centre Médical Régional (CMR) ou de l’Hôpital Militaire (HCB-RA). - Le premier médecin militaire (ou agréé) qui a examiné la victime après l’accident ou incident, en cas de soins dans le civil.

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Pour chaque militaire impliqué dans un accident ou incident, le supérieur hiérarchique décrit, dans le rapport médical ou l’enquête complète, d’une manière claire et précise, les circonstances de service et un avis relatif à la situation

En service et par le fait du service signifie d’une part, que le militaire n’était ni en congé, ni en absence illégale ou en détention préventive et d’autre part, que l’accident ou l’incident présente un lien de causalité avec l’exercice d’une activité ordonnée par une autorité 

Photo : Daniel Orban


subi a eu lieu ‘en service’ et ‘par le fait du service’. En d’autres mots, ces commissions se prononcent de façon indépendante et définitive pour savoir :

Photo : Daniel Orban

 supérieure ou prescrite par un règlement : p.ex. une opération, un exercice, une activité sportive, …

En revanche, inutile de demander une pension de réparation pour les cas suivants :

Il convient aussi de noter que le chemin du travail compte aussi. La notion ‘chemin du travail’ comprend le trajet normal (même si cela n’est pas le chemin le plus court suite à du covoiturage, ou au fait de déposer les enfants à la crèche ou à l’école) effectué par un militaire pour se rendre de son domicile ou du lieu où il prend ses repas au lieu de son travail et inversement.

- Votre colonne vertébrale est cassée pendant une sortie dans les bois avec votre club de VTT. - Vous faites du parachutisme dans le civil et une mauvaise réception engendre une cheville cassée. - Vous avez le pied écrasé en changeant les pneus de votre voiture à la caserne.

Exemples de dommages qui sont pris en compte :

La pension de réparation indemnise entièrement les dommages corporels, tant matériels que moraux. C’est donc un peu le ‘pendant militaire’ de ce que connaissent les civils dans le cadre d’un accident du travail et/ ou d’une maladie professionnelle. Vous touchez alors tous les mois une certaine somme en réparation du dommage encouru.

- Vous ratez une marche dans l’escalier du bloc D12 et tombez sur le genou. Impossible de marcher, vous devrez être opéré aux ligaments croisés. - Vous avez un accident de voiture en rentrant à la maison et souffrez de douleurs dans la nuque. - Deux jours après un exercice de tir, vous entendez toujours un sifflement aigu. Le médecin dit que vous souffrez d’acouphènes et que votre audition est diminuée. - Vous ne dormez plus depuis que votre collègue a été gravement brûlé par l’explosion d’une munition défectueuse.

Pension de réparation

Afin d’obtenir une pension de réparation, une demande doit être introduite auprès du Service des Pensions du Secteur Public (SdPSP). Les Commissions des Pensions de Réparation sont les seules instances compétentes pour déterminer si un dommage

- si une blessure ou une infirmité a été contractée en service et par le fait du service. - si une éventuelle faute a été commise par le militaire (p. ex. l’ivresse au volant) faisant cesser la relation avec l’exécution du service. La demande Le dossier de demande d’une pension de réparation doit être adressé en recommandé au Service des Pensions du Secteur Public. Notez que même si vous n’avez pas droit à une pension parce que le handicap n’est pas assez important, la reconnaissance du dommage par la commission a aussi son importance. Par exemple, si après vingt ans de travail dans un atelier bruyant vous n’entendez plus très bien d’une oreille, la commission vous octroiera un pourcentage d’invalidité trop faible pour obtenir une compensation financière mais déterminant pour vous faire rembourser un appareil auditif des années plus tard, même après votre carrière militaire. La CGPM vous aide N’essayez pas d’établir votre demande de pension de réparation tout seul ! Nous aidons les membres à composer leur dossier et si nécessaire, nous les accompagnons devant la Commission des Pensions de Réparation. Contactez notre Secrétariat Permanent par téléphone ou email : srt@acmp-cgpm.be 

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Info

Des militaires branchés ! Le paysage automobile belge évolue, avec de plus en plus de véhicules électriques ou hybrides rechargeables. Les militaires aussi commencent à adopter ce type de propulsion, avantageuse pour les trajets entre le domicile et la caserne. Se pose alors la question de la recharge. Une procédure existe déjà pour brancher votre voiture à la caserne pendant vos heures de travail. La Loi prévoit que d’ici à 2025, chaque parking exploité par une société (dont la Défense), devra compter au moins un point de recharge pour véhicule électrique par vingt emplacements. Cette connexion devra être accessible au personnel pour la recharge de son véhicule privé, éventuellement contre paiement. Entre-temps, des bornes commencent à apparaître dans les quartiers militaires un peu partout dans le pays, principalement pour recharger les limousines électriques utilisées par les hautes autorités. Zone de basse émission Pour les militaires qui ont la chance d’avoir une borne à la caserne, il est déjà possible de recharger sa voiture au boulot. C’est ainsi qu’An Vandermeersch, une de nos déléguées locales de Coxyde, a introduit une demande pour recharger sa voiture électrique. Notez que même si aucune borne n’est encore disponible, vous pouvez demander que la Défense en installe une à ses frais. Le délai de mise en service d’une nouvelle borne est encore indéterminé, mais la procédure a au moins le mérite d’exister. Les formalités requises pour recharger sa voiture sur le lieu de

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travail sont encore un peu compliquées. Nul doute que tout cela se simplifiera quand de nombreux militaires utiliseront ce service qui devrait connaître une popularité exponentielle. D’autant plus que les zones de basse émission, notamment dans la Capitale, imposent à de nombreux collègues casernés entre autres à l’ERM, à Evere ou à Neder-Over-Heembeek, de changer de véhicule. Vu le prix des carburants fossiles, il ne fait aucun doute que les voitures électriques gagneront du terrain chez les navetteurs. Le prix d’une telle voiture est encore très élevé mais pour celui qui vient de Namur, Gand (±140 km aller-retour) ou même plus loin, la facture mensuelle d’essence est devenue franchement dissuasive. Comment procéder ? La première étape consiste à introduire une demande via internet à l’adresse : https://www.mil.be/fr/ guichet-electronique/ On parle ici d’une concession domaniale, qui doit être octroyée par MRC&I. Le dossier sera soumis pour approbation à l’État-major de la Défense. Il consiste à remplir et renvoyer dans les cinq jours ouvrables une liste de questions, dont la majorité n’ont rien à voir

avec votre demande (il suffit de laisser ces champs vides). Il faut aussi établir un formulaire ‘Analyse de recharge d’un véhicule privé’. Ce document permet d’évaluer la consommation électrique et le coût annuel de la recharge pour la Défense en fonction de la puissance en kilowatts, du nombre d’heures, etc. Une première autorisation (une sorte de contrat) est alors envoyée par MRCI-INF-DM-CONCESSIONS@mil.be. Pour 2022, notre déléguée devait payer un montant forfaitaire de 150,00€. Il semble que cette somme soit temporairement identique pour tous, quel que soit le véhicule ou le nombre de recharges. L’envoi de la note officielle (après paiement) permet au demandeur d’obtenir la carte qui active et désactive la borne. Cette carte est envoyée au domicile par MRC&I. Dans le quartier de Coxyde, il n’y a qu’une seule borne. Celle-ci est destinée à la (future) voiture électrique du Chef de Corps. Notre déléguée n’a donc pas de souci à se faire puisque la recharge est toujours possible. Cependant, en cas de forte demande, la Défense prévoit d’ajouter des bornes pour éviter les files. 


 Créativité Dans la pratique, l’usage des bornes de recharge n’est pas toujours aussi simple. Ainsi, on peut par exemple vous demander d’afficher votre numéro de GSM derrière le pare-brise. En effet, techniquement il n’est pas possible de juste déconnecter une voiture pour en brancher une autre. La borne exige la carte avec laquelle la voiture a été connectée pour se débloquer. Si un véhicule militaire doit être rechargé, il a priorité et vous risquez d’être rappelé pour déconnecter et déplacer votre voiture au plus vite. Il est donc clair que partager une borne (militaire) peut être contraignant. Imaginez qu’on vous appelle trois fois chaque jour, cela deviendrait vite insupportable. Pour les conducteurs de véhicules de service électriques, le fait de

devoir vous téléphoner puis d’attendre que vous arriviez à pied de l’autre bout du quartier n’est pas non plus idéal. Il y a aussi les collègues en réunion, ceux qui travaillent dans une zone où les GSM sont interdits, ceux qui assurent une permanence et ne peuvent abandonner leur poste, etc. La Défense offre ce service, mais ne donne aucune garantie. Les bornes peuvent toutes être occupées, voire en panne… Même si l’autorité prévoit à terme des bornes spécifiques pour les véhicules du personnel, il faudra encore trouver une solution pour les conducteurs irrespectueux qui laissent leur voiture branchée toute la journée, bloquant ainsi la borne aux autres usagers. Sans parler des véhicules à essence garés devant une borne, du manque de places de parking, de ceux qui ha-

bitent tout près mais rechargent à la caserne, etc. Évolution positive Le syndicat militaire salue cette évolution positive au profit des militaires et de l’environnement. L’État-major va devoir anticiper les futurs problèmes et prévoir au plus vite des solutions en termes d’usage et d’infrastructures. Car la timide vague qui s’amorce se transformera inévitablement en déferlante dans les prochaines années. Il ne faudrait pas que le placement de bornes de recharge se limite à une obligation légale. Il y a ici une réelle opportunité pour améliorer les conditions de travail des militaires, en particulier de ceux que le hasard des mutations a déplacés loin de leur domicile. 

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Portrait

Mission accomplie, merci ! Nous recevons régulièrement des messages, des lettres, des coups de fil et parfois même une boîte de pralines pour nous remercier d’avoir aidé un de nos membres. C’est notre boulot, mais ça fait toujours plaisir. Dans cet article, un de nos affiliés témoigne sa gratitude suite à l’issue positive d’un dossier bloqué depuis plusieurs années. "Je vous remercie pour l’aide que j’ai obtenue. Après plus de deux ans, mes problèmes sont enfin résolus, je suis très content. Si vous voulez, vous pouvez faire de mon histoire un article pour La Sentinelle"… Et pourquoi pas ? Normalement, nous ne parlons pas des cas individuels, qui restent confidentiels. Mais si notre affilié le propose lui-même, alors allons-y ! Ce dossier est typique de nos interventions quotidiennes, un cas parmi tant d’autres que nos délégués traitent du matin au soir, comme le confirme Jonathan Drasutis, notre spécialiste en charge de cette intervention : "Depuis que je travaille à Zaventem en tant que délégué permanent, j’ai vu passer de très nombreuses demandes concernant des retards ou erreurs de paiement. Le plus souvent, ce sont des soucis liés à HRM. Parfois, il s’agit de véritables ‘bugs’ informatiques mais aussi très souvent de manipulations malheureuses de la part des militaires eux-mêmes ou des employés HR de l’unité. Ce n’est clairement pas de la faute de nos collègues : le système est tout simplement trop complexe, peu convivial et les formations insuffisantes. Ici, l’origine du litige date encore d’avant la mise en service du volet financier de HRM mais le passage au nouveau logiciel n’a fait que brouiller encore un peu plus les pistes pour notre membre. Il a fallu un véritable travail d’enquêteur pour retrouver la trace des prestations perdues "... Témoignage Jérusalem Destercke-Hock nous a contactés fin 2021 parce qu’il se battait depuis deux ans pour obtenir le paiement de deux prestations. Il explique que tout a commencé en 2019 : "Après un rappel de trois jours et un camp de onze jours à Bergen, j’ai attendu le

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paiement de mes prestations, comme d’habitude. Je suis réserviste depuis 2013 et je tiens à entretenir mes compétences militaires en participant régulièrement à des périodes sous les drapeaux. Pour moi, c’est important car je proviens d’une famille de militaires. Mon grand-père était d’ailleurs Chef de Corps du 2e bataillon des Guides. Je travaille comme civil à la Défense mais j’endosse de temps en temps l’uniforme, c’est 


 ma façon de perpétuer la tradition familiale. Je ne fais pas ça pour l’argent, d’ailleurs il ne s’agissait pas d’une grosse somme..." "Souvent, le paiement des prestations prend plusieurs semaines, donc je ne m’inquiète pas vite et je surveille tout ça d’assez loin. Cependant, après plusieurs mois je me suis étonné de ne rien voir venir. J’ai donc appelé mon ‘POC’ à l’unité et on m’a assuré qu’on ‘allait regarder’. Quelques mois plus tard, je n’avais toujours pas de nouvelles et j’ai donc repris contact avec les services ad-hoc. Là, j’ai appris qu’il y avait un problème avec mes prestations (je m’en doutais puisque ça faisait entre-temps plus de six mois que je les attendais) mais que ce serait résolu prochainement… Ce cycle s’est répété avec quelques variations, jusque fin 2021." Structuré et professionnel "Sans nouvelles de mes prestations depuis plus de deux ans et même sans réponse à mes derniers messages, je me suis résolu à demander une aide extérieure. Je venais de rejoindre l’ACMP-CGPM, convaincu par l’aspect apolitique et purement militaire de l’organisation. Peut-être pourraient-ils m’aider ? En fait, j’aurais dû faire appel au syndicat bien plus tôt, comme je l’ai appris par la suite. Très vite, Jonathan Drasutis m’a recontacté pour établir un dossier d’intervention. Il a procédé de façon vraiment très structurée et professionnelle. Il m’a expliqué qu’une procédure existait pour régulariser ce genre de souci mais que suite aux problèmes avec HRM, la Défense ne savait plus où donner de la tête. Il m’a aussi prévenu que cela

prendrait quand même un peu de temps. Après plus de deux ans, je ne m’en faisais plus vraiment ; un mois de plus ou de moins... Jonathan a d’abord suivi la voie ‘normale’ mais comme cela ne donnait rien, il a finalement pris contact avec un des patrons de DG Budfin, qui a encodé lui-même les données dans HRM (!) et j’ai enfin été payé pour ces deux prestations. Sans l’aide du syndicat militaire, je pense que je n’aurais jamais eu gain de cause. Je tiens à remercier Jonathan et toute l’équipe du syndicat à Zaventem pour cette ‘mission accomplie’. Bravo !" Labyrinthe administratif Le mot de la fin revient à Jonathan : "Nous avons finalement pu résoudre le problème de Jérusalem ; tout est bien qui finit bien. Cela dit, au lieu d’attendre deux ans, il aurait dû nous contacter beaucoup plus tôt, car le temps qui passe complique souvent les choses. Des gestionnaires partent à la pension, des justificatifs se perdent, des données sont effacées, ... De trop nombreux affiliés hésitent à solliciter notre aide. Ils ne nous appellent que quand leur dossier a totalement disparu au fin fond d’un labyrinthe administratif. Parfois il s’agit de sommes importantes, dont nos collègues ont vraiment besoin. Alors si vous avez un souci pour recevoir une rémunération, ne tardez pas trop à faire appel à nous, car il faut battre le fer tant qu’il est chaud !" Contactez à temps le syndicat militaire ACMP-CGPM : srt@acmp-cgpm.be 

Jérusalem Destercke-Hock est photographe au WHI (War Heritage Institute) à Bruxelles. Quand il est devenu réserviste en 2013, il a choisi d’apprendre un tout autre métier. Il a suivi une formation interne et est devenu assistant en dentisterie, une fonction peu courante à l’armée ! Dans le cadre de ses prestations en uniforme, il a également immortalisé l’intervention de la Défense dans les maisons de repos touchées par le COVID pendant la pandémie. Son exposition photo 'Covid-19 : Frontline Medics' était visible du 10 novembre 2021 au 2 mai 2022 au Cinquantenaire.

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Info

Pour l’Histoire ! Cela ne vous a peut-être pas encore effleuré le casque, mais la Belgique fêtera ses 200 ans d’existence en 2030. Le Musée royal de l’Armée et de l’Histoire militaire constituera l’un des pôles majeurs de ces célébrations. Situé au Parc du Cinquantenaire, il opère déjà un lifting à la hauteur de l’événement, tout en demeurant le gardien d’un passé glorieux. Le Musée royal de l’Armée et d’Histoire militaire (MRA) est le vaisseau amiral du War Heritage Institute. Il en était d’ailleurs l’un des quatre organismes constitutifs lors de la création du WHI en mai 2017 (avec le Mémorial National du Fort de Breendonk, les Services Mémoire de l’Institut des Vétérans- INIG et le Pôle historique de la Défense). Faisant face à l’Autoworld, le MRA occupe l’aile nord des bâtiments prestigieux et imposants voulus, à l’origine, par le roi Léopold II pour célébrer le cinquantenaire de la révolution de 1830. Il côtoie, à un jet de grenade, l’Ecole royale militaire. Passé et futur militaires sont donc étroitement liés d’un point de vue géographique, sur cette ancienne plaine de manœuvres. Au premier regard, la muséologie des premières salles pourrait vous sembler ne pas avoir changé depuis votre dernière visite. Elle en vaut toujours le détour, de par la richesse et la profusion de ces témoins muets, endormis derrière ces vitrines classées comme des papillons épinglés. Uniformes, sabres, épées, mousquets, armures, dagues, cuirasses, casques, heaumes, baudriers, canons… Observer ces objets qui furent portés ou maniés par des hommes (et plus rarement des femmes) nous renvoie aux individus célèbres ou anonymes qui ont

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jalonné notre histoire et construit la Belgique. Véritables machines à remonter le temps d’un grand petit pays, ils invitent le visiteur à une réflexion sur les moyens utilisés pour se défendre ou faire valoir son droit à la vie et la liberté. Par exemple, quelque 1.200 armes à feu s’exposent en surface tandis que plusieurs milliers d’autres se cachent, quelque part, sous le Musée. Ces couloirs du 19e siècle prolongent l’introspection vers des époques où les batailles à 5.000 morts en un jour ont mué pour devenir des guerres d’usure à échelle industrielle. C’est à la Halle Bordiau, exposition permanente sur la Seconde Guerre mondiale, que le réalisme vous refroidira le dos. Certes, vous y verrez des uniformes et des armes. Et ceux qui les portent semblent plus vrais que nature.

Tant de richesse ! Devant une des collections les plus riches du monde, vous serez étonné(e) de savoir que sur les rares machines à coder allemandes ‘Enigma’ recensées sur la planète, 1 repose au MRA. Sur les 6 chars britanniques Mark IV Male de 28 tonnes qui ont survécu à 14-18, l’exemplaire bruxellois est l’unique à avoir conservé sa peinture d’origine (et peut-être même un peu de terre du champ de bataille). Il suffit de passer sa tête par l’une des écoutilles d’acier pour imaginer l’enfer de chaleur, d’odeurs, de bruits et d’impacts sur le métal qu’enduraient ces équipages formés de 8 hommes. Le MRA abrite également les étendards des unités belges dissoutes : c’est de cette vitrine unique que sort le drapeau remis à un bataillon nouvellement formé qui reprend les 

Photo : J. Destercke-Hock


venaient en renfort du personnel civil malade, pour immortaliser des moments lourds de sens et en émotions, parfois funestes. Avec cette première exposition montrant l’impact du virus asiatique sur le monde, le Musée s’est inscrit aussi dans son rôle de lanceur d’alerte discret.

Photo : J. Destercke-Hock

 traditions d’un ancien dissout. Mais les artères du MRA abritent bien plus que des reliques de la mort. Depuis 50 ans, le Hall de l’Aviation rassemble plusieurs dizaines d’avions, d’hélicoptères, de moteurs, etc. qui ont fait, entre autres, l’histoire des ailes belges. C’est sous ce toit de verre, actuellement en réfection, que nos para-commandos des années 50-60 et 70 reverront, non sans émotion, leur bus volant C-119. Ici, le premier F-16 belge, le FA01, côtoie un F-4 Phantom massif. Là, un MiG-21 nous rappelle que la Guerre froide n’est pas vraiment éteinte. Enfin, les amateurs de la Côte belge verront de près celui qui a longé nos plages pendant plus de 40 ans : le Sea King, reconnaissable à son nez orange. Au Musée, il ne fera plus d’ombre au bronzage des plagistes… Mais encore… L’entretien de pièces uniques requiert expertise et dextérité. Pour que les uniformes, les peintures, les documents précieux en papier, les véhicules et avions puissent durer dans le temps pour s’exposer aux visiteurs, une armée de spécialistes et mais aussi de

bénévoles s’affairent tout au long de l’année. Cet entretien constant exige patience, méthode et respect vis-à-vis des collections que le Musée enrichit continuellement : armes, médailles, uniformes, témoignages ou objets militaires du quotidien. Beaucoup proviennent de dons. Si vous héritez d’une collection (encombrante ou pas) liée à l’histoire militaire de votre famille ou de votre village, il vaut mieux contacter d’abord les spécialistes du MRA plutôt que de tout jeter au parc à conteneurs. Expositions temporaires Parce que la mission d’un musée tel que le MRA est d’aiguiser le regard sur le passé pour mieux préparer l’avenir, des expositions temporaires s’offrent aussi aux yeux curieux de savoir. Ainsi, le lien entre l’institution et le visiteur se renouvelle continuellement. La dernière exposition en date a vu le Covid comme thème principal, alors même que la pandémie frappait encore le monde. En pleine vague meurtrière du virus, Jérusalem Destercke-Hock (voir aussi notre article en pages 14-15), photographe militaire, a été le seul à pouvoir entrer dans les maisons de repos où d’autres militaires

Terminons enfin par une autre pépite utile aux plus petits (et pas seulement) : le Service éducatif du MRA organise régulièrement des stages pour les enfants, pendant les congés scolaires, mais également des visites guidées ou des fêtes d’anniversaire. Une expérience originale qui rompt avec le stage de foot ou équitation. Là aussi, des dossiers pédagogiques attendent les enseignants de vos enfants pour préparer une prochaine visite riche en culture. À l’heure où les nationalismes s’affichent et agissent sans masque ni honte, le MRA entretient les signaux d’avertissement qui nous proviennent d’un passé tragique. Une longue visite, sorte de descente en ‘piqûre de rappel’, ne sera pas inutile. Bien au contraire ! 

Photo : J. Destercke-Hock

Informations pratiques : Musée royal de l’Armée et d’Histoire militaire. Parc du Cinquantenaire – 1000 Bruxelles https://www.klm-mra.be/

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Portrait

Servio et adjuvo Le syndicat militaire a récemment gagné un délégué permanent supplémentaire. Piet Lambrecht renforcera le département ‘Intérêts individuels et statut des militaires’. Il s'appuiera principalement sur son expertise en matière de pensions de réparation et de CMAR. "Servio et adjuvo", ces mots signifient ‘Je sers et j'assiste’. Et c'est ce que je défends : aider les gens." "Je suis marié et l'heureux père d'un fils et de deux filles. Ma famille passe en premier dans ma vie, à égalité avec mon travail... Je viens d'une famille de militaires. Mon grand-père était caporal chez les Grenadiers pendant la Seconde Guerre mondiale. Mon oncle était un volontaire de carrière et mon père a fait ses armes au sein du Wing Météo. Mon frère aîné était médecin militaire et mon fils est sous-officier. Il perpétue la tradition militaire au sein de la famille." "Après ma formation, je suis devenu chef de peloton d'un nœud RITA au 6TTR à Lüdenscheid. Ce qui m'a le plus marqué, ce sont les FTX (Field Training Exercise) ; au moins trois semaines sur le terrain, en coopération avec d'autres unités de l'Otan. Être constamment disponible, partager les joies et les peines des collègues... cela crée un lien spécial et étroit." "En 1992, j'ai fait mutation à l'école des CIS de Peutie et en 1998, j'ai été autorisé à porter à nouveau mon béret noir pour renforcer la cellule S3 du 6 Gp CIS. En 2007, j'ai rejoint HRA-E, section d'expertise administrative, sous-section notariale. Pendant dix ans, j'ai également siégé en tant que membre militaire de la commission des pensions de réparation."

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"En 2017, j'ai commencé à travailler pour HRA-E/M. C'est là que je suis devenu officier-secrétaire pour la CMAR, où j'ai siégé à près de 150 sessions et traité plus d'un millier de cas. La CMAR est un organisme unique. Cette commission fait tout pour que les militaires qui souffrent d'une certaine pathologie ou qui sont victimes d'un accident restent ‘à bord’ de la Défense. J'ai vu beaucoup de souffrance humaine. Cela restera en moi pour toujours." Papa Piet "Je passe une partie de mon temps libre à aider les gens du quartmonde. Il peut s'agir de les aider à s'orienter dans l'administration, de remplir une déclaration sur TAXON-WEB, de jouer le rôle de traducteur auprès de la commune et du CPAS, de servir de médiateur

pour obtenir un appartement en location, d'aider les étudiants étrangers à organiser leur droit de séjour, etc. La communauté africaine de ma ville natale d'Alost m'a donné le nom de ‘Papa Piet’, ce qui me fait chaud au cœur." "Le syndicalisme m’a convaincu depuis ma jeunesse. Mes grands-parents étaient des ouvriers et des agriculteurs. Des gens qui ont dû se battre pendant longtemps pour avoir une vie meilleure. Je trouve qu’un syndicat militaire qui promeut et défend les intérêts des collègues, c’est un MUST. Je me sens chez moi dans le seul syndicat véritablement militaire. C’est avec une grande fierté que j'y assume mon mandat de délégué permanent. ‘Servio et adjuvo’, c’est mon slogan." 

Piet et son fils Alex, le plus jeune représentant d'une famille de militaires.


NAISSANCES

LIVIO – 09/01/2020 Dans la famille de Jérémy BUSARELLO (Liège) LOLA – 05/01/2021 Dans la famille de Benjamin MEERSCHAUT (Soignies) CASSANDRE – 15/10/2021 Dans la famille de DEPREZ Sébastien (Marche-en-Famenne) JULIETTE – 14/02/2022 Dans la famille de Nathan MELOTTE (Liège) NOVA – 25/02/2022 Dans la famille de Leroy VERSLEGERS (Hasselt) JELANI – 27/02/2022 Dans la famille de Nimi MATINGU (Liège)

MARIAGES

01/02/2021 BUSARELLO Jérémy et HENQUET Magali (Herstal) (Par cohabitation légale)

NECROLOGIE

DEBERGH JULIEN 1928 - 28/01/2022 (Furnes) DE CLERCK JULIEN 1931 - 06/04/2022 (Wichelen)

03/08/2021 DEBY Romain et GAILLARD Vanessa (Villers-Semeuse – France) (Par cohabitation légale)

MOREL LÉOPOLD 1927 - 08/04/2022 (La Louvière)

03/09/2021 DIERICKX Marc et BEECKMAN Isabel (Lochristi)

LECLERCQ DANIEL 1960 - 13/04/2022 (Woluwe-Saint-Lambert)

04/09/2021 WITTERS Bert et ECTORS Noor (Bourg-Léopold)

PIERAT DENIS 1968 - 04/05/2022 (Bastogne)

03/01/2022 SEYNAEVE Jurgen et BAETEN Shana (Oudsbergen) (Par cohabitation légale)

Indice des prix à la consommation

MILO – 12/03/2022 Dans la famille d’Anaïs SUVÉE et Baptiste DELPLANQUE (Liège)

02/04/2022 SCHROEDERS Vicky et VAN DEN ABBEELE Koen (Diepenbeek)

HÉLOÏNE – 13/03/2022 Dans la famille de Mégane ROGGE (Ottignies-LLN)

09/04/2022 CHARLES Jacques et RAMI Amélie (Marche-en-Famenne)

ELENORE – 01/04/2022 Dans la famille de Sasha CRALS (Tongres)

09/04/2022 JARDEZ Antoine et DE GRAEVE Michelle (Florennes)

NORA – 01/04/2022 Dans la famille de Gert-Jan GIJSELS (Eecklo)

23/04/2022 DEBREMAEKER Robin et OBEN Gitte (Mechelen)

JULIETTE – 04/04/2022 Dans la famille de Karel BRACKE (Gand)

14/05/2022 VLIEGEN Rik et MOTMANS Ellen (Beringen)

DARIO – 11/04/2022 Dans la famille de Thomas LECAILLIEZ (Tournai)

21/05/2022 MASCHERIN Bruno et Nathalie THIEBAUD (Beyne-Heusay)

ANGÈLE – 18/04/2022 Dans la famille de Brieuc SIMON (Namur)

31/05/2022 BALTUS Kilian et PICALAUSA Marie (Ciney)

- Mars : 119,69 points - Avril : 120,09 points - Mai : 121,01 points

Indice santé - Mars : 119,05 points - Avril : 119,59 points - Mai : 120,25 points L’indice santé lissé s'établit, quant à lui, à 117,02 points en mai. Le prochain indice pivot pour la fonction publique et les allocations sociales est fixé à 118,36 points. Ces derniers mois, les pensions ont été augmentées de 2 % en septembre 2021, en janvier 2022 et en mars 2022. Quant aux traitements, ils ont été augmentés de 2% en octobre 2021, en février 2022 et en avril 2022. Une nouvelle augmentation de 2% s’est encore produite en mai 2022 pour les pensions et en juin 2022 pour les traitements. Les perspectives laissent entrevoir une autre augmentation de 2% en décembre 2022 pour les pensions et en janvier 2023 pour les traitements ! Source : Statbel La Sentinelle 19


La CGPM au départ ! La MESA et les Quatre jours de l’Yser reviennent au pas de charge. La CGPM participe bien entendu à ces deux événements majeurs de l’été militaire ! Les Quatre jours de l’Yser

La MESA

Cette marche internationale de la Défense se tiendra du 23 au 26 août 2022 pour sa 49e édition. Chaque année, près de 10.000 marcheurs militaires et civils y participent. Cette fois encore, pour la 21e fois d’affilée, un peloton de marcheurs est inscrit sous la bannière de l’ACMP-CGPM. Pour plus d’infos, surfez sur : https://vierdaagse.be/fr/information/

La Marche Européenne du Souvenir et de l’Amitié (MESA) a lieu cette année du 21 au 24 juin, entre Martelange, Arlon, Vielsalm et Houffalize. Chaque jour de cette 55e édition, les participants peuvent choisir entre des parcours de 8, 16, 24 ou 32 km. Depuis 2019, l’ACMP-CGPM sponsorise chaque année l’événement. Nos délégués plantent leur stand dans la zone des départs et arrivées. Consultez le site de l’organisation pour plus d’infos : http://www.marche-mesa.com/

Les membres qui désirent rejoindre notre peloton peuvent contacter Filip Duquesne au 0476/28 89 89 ou filip.duquesne@gmail.com

Chaque marche est un grand moment de fraternité et l’occasion de découvrir une région magnifique et accueillante de notre pays, avec l’ACMP-CGPM, bien sûr ! 

Photo : Vincent Bordignon

Photo : Laurent Schmitz

PRIME SYNDICALE POUR L’ANNEE DE REFERENCE 2021 Le formulaire original (donc pas de fax ni d’email avec en annexe le formulaire scanné) doit être complété et envoyé AVANT le 16 septembre 2022 (dernier délai) à : ACMP-CGPM, Romboutsstraat 1 – Bus 021, 1932 ZAVENTEM.

Ne tardez pas à envoyer votre formulaire ! Dans les trois mois qui suivront la date de réception du formulaire de demande au Secrétariat permanent de l’ACMP-CGPM, nous ferons le nécessaire pour exécuter le paiement de la prime (12 mois complets d’affiliation = 90 euros).


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