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Global Automotive Consumer Study Deloitte

2021 Global Automotive Consumer Study Deloitte

Une voiture électrique ? Oui, si elle coûte moins de 30 000 euros...

64 % des Belges qui prévoient d’acheter un véhicule électrique s’attendent à pouvoir le recharger chez eux, mais la disponibilité d’un réseau public de recharge viable reste une préoccupation. C’est ce que révèle de Deloitte dans sa Global Automotive Consumer Study.

Philip De Paepe philip.depaepe@effectivemedia.be

EN BREF :

• Les coûts de consommation et les émissions réduits sont les facteurs principaux du choix électrique. • 2/3 des gens veulent acheter de l'électrique sous la barre des 30.000 euros. • 90% veulent encore acheter leur voiture physiquement chez un distributeur.

Depuis plus de dix ans, Deloitte étudie les comportements et les tendances des consommateurs de l’industrie automobile ayant un impact sur l’écosystème automobile mondial. L’étude de cette année, intitulé « 2021 Global Automotive Consumer Study », résulte du questionnement de plus de 24 000 consommateurs dans 23 pays, dont 1 057 en Belgique. Elle explore les opinions concernant une série de sujets ayant un impact sur le secteur automobile mondial, y compris les implications de la pandémie sur les perceptions des consommateurs, le développement des technologies de pointe et l’impact des plateformes numériques de vente au détail des véhicules automobiles.

La plupart des utilisateurs de VE souhaitent pouvoir charger leur VE principalement à la maison (64 %) ou au travail (16 %). Seuls 19 % prévoient d’utiliser des bornes publiques.

prochainement, révèle l’étude mondiale de Deloitte sur les consommateurs automobiles en 2021 (Global Automotive Consumer Study). Alors que les consommateurs sur de nombreux marchés dans le monde entier réfléchissent au type de véhicule qu’ils aimeraient acheter et au moment de cet achat en raison de la pandémie, 91 % des Belges déclarent que la crise n’a pas eu d’impact sur le type de véhicule qu’ils prévoient d’acheter ; 15 % seulement prévoient de retarder l’achat de leur prochain véhicule. Néanmoins, les personnes concernées souhaitent y consacrer moins d’argent.

Le pas vers l’électrique, si c’est abordable

Plus d’un consommateur belge sur trois prévoit d’acheter comme prochain véhicule, un véhicule électrique ou hybride. Cependant, avant d’exclure complètement les véhicules à essence/diesel, les consommateurs ont besoin d’être plus rassurés quant au prix, au kilométrage et à la mise en place d’une infrastructure de recharge solide. Les réglementations plus strictes en matière d’émissions de CO2 qui se profilent à l’horizon laissent toutefois entrevoir une « fenêtre de fermeture » pour le véhicule essence/diesel traditionnel.

Deux tiers des gens qui envisagent l'aquisition d'un véhicule électrique (67%) veulent acheter une voiture de moins de 30.000 euros. C'est un prix plancher pour la technologie.

< € 10.000

€ 10.000 - € 15.000

€ 15.000 - € 30.000 7%

15%

45%

Seuls 15% veulent reporter leur achat à cause du Covid

La tendance à long terme vers les véhicules électriques (VE) continue de se consolider : 1 consommateur belge sur 3 prévoit d’en acheter un

€ 30.000 - € 50.000

Van € 50.000 - € 75.000

> € 75.000

Ne sait pas / Pas certain(e) 4%

0%

7% 21%

La digitalisation est parfois compliquée, car les gens veulent voir et essauer le véhicule qu'ils veulent acheter.

Je veux voir le véhicule avant de l'acquérir

Je veux essayer le véhicule avant de l'acquérir

Je préfère négocier personnellement le prix

Je veux que mes questions soient traitées par une vraie personne

Je ne suis à l'aise à l'idée de réaliser un achat aussi important en ligne

Je veux un contact personnalisé en cas de problèmes

Je veux une relation personnalisée pour le service

Je veux être pris au sérieux

Autres 11%

0% 45%

44%

39%

34%

32%

25% 83%

Voici les principales raisons pourquoi les consommateurs belges evisagent d’acheter une voiture électrique …

• Les personnes ayant l’intention d’acheter un VE exposent comme principales raisons de leur choix la réduction des coûts de carburant, la diminution des émissions et une meilleure expérience de conduite. • Comme l’année dernière, les principales préoccupations sont le coût supplémentaire à payer pour acquérir un véhicule électrique (28 %), l’autonomie (27 %) et le manque d’infrastructures de recharge (19 %). • Les deux tiers des acheteurs de

VE (67 %) souhaitent acheter un véhicule de moins de 30 000 euros, ce qui indique un seuil de prix pour cette technologie. • La plupart des utilisateurs de

VE souhaitent pouvoir charger leur VE principalement à la maison (64 %) ou au travail (16 %).

Seuls 19 % prévoient d’utiliser des bornes publiques malgré la préoccupation générale persistante concernant la disponibilité d’un réseau de recharge viable.

Les ventes automobiles en ligne augmentent, mais l’expérience ‘en personne’ est préférable

La pandémie de COVID-19 a donné lieu à un plus grand nombre de transactions virtuelles, mais certains aspects du processus d’achat restent diffi ciles à numériser, ce qui renforce le désir des consommateurs de vivre une expérience ‘en personne’. Les gens ont toujours besoin de voir et de conduire un véhicule avant de l’acheter. En fait, seuls 23 % des consommateurs sont assez ou très susceptibles d’acheter leur prochain véhicule sans l’avoir essayé. De plus, avant d’acheter, les consommateurs souhaitent toujours obtenir une réponse à toutes leurs questions et accordent une grande importance à la transparence des prix. « Contrairement à de nombreux autres secteurs de la vente au détail qui ont connu une évolution allant du commerce de gros à l’achat en ligne, l’achat d’un véhicule reste une expérience largement personnelle pour de nombreux consommateurs, le client ayant besoin de voir et de conduire le véhicule. Toutefois, si l’on compare les tranches d’âge, 1 consommateur sur 4 âgé de 18 à 34 ans cherche à acheter son prochain véhicule partiellement ou entièrement en ligne, ce qui suggère un besoin continu pour l’industrie automobile d’investir dans la numérisation pour l’avenir », a conclu Aled Walker, expert automobile de Deloitte Belgium.

SERVICE VIRTUEL : INTÉRESSANT S’IL EST GRATUIT

Seuls 23 % des consommateurs sont assez ou très susceptibles d’acheter leur prochain véhicule sans l’avoir essayé.

L’une des transactions virtuelles qui suscite un grand intérêt à l’échelle mondiale est le service virtuel, qui consiste à récupérer un véhicule à domicile ou au bureau lorsqu’il doit être réparé. En Belgique, les consommateurs sont largement favorables (49 %) à ce service supplémentaire, à condition qu’il soit gratuit.

Déduction de la TVA sur les voitures

Le fisc confirme un « assouplissement »

Nous vous l’indiquions en janvier dernier : le ministre des Finances, Vincent Van Peteghem (CD&V), avait exprimé sous souhait d’assouplir quelque peu les exigences en termes de déduction de la TVA pour les voitures à usage mixte (professionnel et privé) pour l’année civile 2020. Le SPF Finances confirme désormais les pratiques autorisées.

Gregory Livis - gregory.livis@effectivemedia.be

Afin de déterminer l’usage professionnel des véhicules visés à l’article 45, § 2, premier alinéa, du Code de la TVA (et, par conséquent, l’étendue du droit à déduction de la TVA afférente aux dépenses relatives à ces véhicules), trois méthodes de calcul sont prévues par le fisc :

• Méthode 1 : l’assujetti tient quotidiennement un registre des trajets. • Méthode 2 « semi-forfaitaire » : l’utilisation professionnelle se calcule sur la base d’une formule spécifique élaborée par le SPF Finances, à savoir le %

Privé = ((Distance domicile-lieu de travail x 2 x 200 + 6.000) /

Distance totale) x 100. Dès lors, le % Professionnel = 100 % – le % Privé. • Méthode 3 « forfaitaire » : l’utilisation professionnelle est fixée de manière forfaitaire à 35 %.

Adaptation pour l’année civile 2020

Les circonstances exceptionnelles liées au confinement et au télétravail faussent la formule de la méthode de calcul 2 « semi-forfaitaire ». C’est les assujettis qui utilisent habituellement cette méthode de calcul sont autorisés à exercer leur droit à déduction sur la base du forfait général de 35 % (= méthode 3 « forfaitaire »).

Les assujettis concernés peuvent, s’ils le souhaitent, combiner la méthode 2 « semi-forfaitaire » et la méthode 3 « forfaitaire », malgré l’interdiction prévue à cet égard.

Les autres conditions d’application des méthodes 2 et 3 sont maintenues. Ces mesures ne valent que pour l’année civile 2020.

Et pour 2021 ?

À partir de l’année civile 2021, les assujettis concernés pourront de nouveau appliquer la méthode de calcul 2 « semi-forfaitaire ». Ils ne devront donc pas tenir compte de l’obligation d’utiliser le forfait général de 35 % pendant au moins quatre années civiles, à compter de l’année civile 2020.

À partir de l’année civile 2021, les assujettis concernés pourront de nouveau appliquer la méthode de calcul 2 « semi-forfaitaire ».

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