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Test Toyota Mirai
from FLEET 135 FR
Toyota Mirai L’avenir est en marche !
Sur le marché automobile, l'hydrogène n'a pas encore entamé sa percée, mais cela pourrait bien changer si l'on en croit Toyota. Pour sa deuxième génération, sa Mirai a été entièrement revue et nous avons été autorisés à la conduire !
Mika Tuyaerts mika.tuyaerts@effectivemedia.be
La Mirai de dernière génération est devenue une berline fine et élégante. Ce look bien travaillé nous avait déjà séduits lors du Tokyo Motor Show 2019. Il envoie en tout cas un message clair à destination du public : la Mirai ne doit pas seulement convaincre les personnes à la fibre environnementale développée ou celles soucieuses d’économie. Non ! La Mirai doit pouvoir séduire, qu’importe celui qui s’installe à son volant.
Au volant justement, le progrès est perceptible. La Mirai se comporte bien dans les virages grâce à son centre de gravité bas et une transmission aux roues arrière qui participe à l’efficacité. Mais la grosse poussée si caractéristique des voitures électriques à l’accélération n'est malheureusement pas au programme de la voiture à hydrogène.
La voiture qui assainit l’air
Poursuivons sur le moteur… Celuici est alimenté par une batterie, elle-même reliée à une pile à combustible qui met en contact l'oxygène et l'hydrogène stockés sous le plancher. Cette réaction chimique, l'hydrolyse, produit de l'électricité et ne rejette que de l'eau (en l’occurrence environ 7 litres aux 100 km). En d'autres termes, la voiture est électrique, mais elle n'a pas besoin d'être rechargée. Ravitailler la voiture en hydrogène ne prend que quelques minutes à l’instar d’un plein d’essence ou de diesel. Seul problème : le nombre de stations à hydrogène en Belgique se compte actuellement sur les doigts d'une main.
Le système élimine de l’air 90 à 100 % des particules dont le diamètre est compris entre 0 et 2,5 microns (un millième de millimètre) lorsqu'elles pénètrent dans le système de piles à combustible. A l'échappement, cet oxygène ressort purifié, accompagné seulement du seul sous-produit de l'hydrolyse : l'eau (vapeur). Bien sûr, ces filtres doivent être nettoyés à un moment ou à un autre, mais c'est n’est rien par rapport à leurs bienfaits.
Conclusion
Voilà une bien chouette voiture, à la hauteur de ses ambitions environnementales, et qui peut être ravitaillée en carburant en seulement 5 minutes ! Si le nombre de stations d'hydrogène augmente, Toyota disposera d’un excellent produit. D'autant plus que son prix pourrait baisser en raison de l'augmentation de la demande. Il ne faut pas pour autant passer sous silence les défauts de la voiture. La garde au toit est limitée, de même que le volume du coffre. Quant au graphisme du système d’info-divertissement, il n’est pas le plus abouti du moment, loin s’en faut… Pour le reste, bravo.
FLEET FACTS
Toyota Mirai Budget Leasing : € 982 Consommation normalisée : 0,76 kg/100 km Rejets CO2/km : 0 g Cotisation CO2/mois : € 27,24 Déductibilité fiscale : 100% ATN/mois : € 184,20