FLEET 143 FR

LES MODÈLES FLEET

2023 2024

LES SUJETS FLEET ACTUELS

• Spotlight : L'industrie automobile à la pointe de la chasse au CO2

• Amendes routières : Mieux vaudra identifier les conducteurs en 2023...

• Fiscalité : Attention en commandant vos PHEV !

• Où recharger gratuitement en Belgique ?

• Essais auto : Toyota Aygo X, Renault Austral, Nio ET7, BMW iX1, Smart #1, Opel Astra, BMW iX M60, MINI EV, Lexus RX 450 h

FREDERIK

VAN DEN BOSSCHE (BYD BELUX)

« BYD n’est pas une énième marque chinoise… »

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Embellie sur les immatriculations

Après presque deux ans de baisse ininterrompue, les immatriculations de véhicules neufs semblent avoir entamé une remontée au troisième trimestre de cette année. A l’échelle européenne, le mois de septembre a aussi été synonyme de reprise, avec des hausses sur les marchés allemand (+14,1%), espagnol (+12,7%), français (+5,5%) et italien (+5,4%). La Belgique fait mieux encore, et enregistre une augmentation de 16,8% de ses immatriculations par rapport aux résultats de septembre 2021. En octobre, le marché a entamé un sprint final pour 2022 avec des chiffres encore plus prometteurs et une hausse significative de 21,6 % par rapport à la même période en 2021. En soi, cette tendance positive n’est pas une surprise. Les carnets de commandes se sont bien remplis au cours des douze derniers mois… Mais les retards de livraisons empêchaient jusqu’ici leur traduction concrète dans les statistiques de FEBIAC.

Aurions-nous entamé une remontée définitive ? Oui et non. Une analyse plus approfondie des chiffres révèle en fait d’importantes disparités et un marché à deux vitesses. Au cours des trois premiers trimestres de l’année, entreprises et indépendants ont été les principaux clients de l'industrie automobile. Ils ont ainsi peser pour 62,1 % des immatriculations de voitures neuves, contre 59,8 % sur l'ensemble de l’année 2021. La part des voitures neuves immatriculées par des particuliers est passée de 40,2% en 2021 à 37,9% cette année. Un constat s’impose donc : sans les voitures de société, nous nagerions toujours en plein marasme.

Les vélos d'entreprise sont également à la fête, même si des formules telles que le budget mobilité ont du mal à trouver preneurs. En 2021, 0,015 % des salariés belges ont opté pour cette alternative... 0,022 % en 2022. Difficile d’appeler ça un succès. A titre personnel, je vois la voiture de société gagner du terrain dans les années à venir. En ces temps d’énergie chère, disposer d’une voiture de société permet de soulager bien des ménages ...

Philip De Paepe

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NOVEMBRE 2022

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8 SPOTLIGHT

L'industrie automobile à la pointe de la chasse au CO2

11 HUMEUR

Pourquoi les transports publics sont-ils leurs pires ennemis ?

Pourquoi les Salons automobiles sont-ils toujours nécessaires ?

12

FLEET UPDATE

Nouveaux visages et autres actualités fleet

20

FLEET EVENTS

20 FLEET Manager of the Year 2023: : inscrivrez vous maintenant!

34 Let’s Talk FLEET!

Pourquoi l’Hydrogène ?

22

FLEET RESEARCH

22 Amendes routières et voitures de société

24 Etat de santé des batteries chez les VE

28 2000 bornes de recharge

EDI pour les clients professionnels de KBC

38 La charge bidirectionnelle : "Cuisiner sur le compte du patron n’est pas pour demain"

40 1.000 points de charge gratuits en Belgique

26

FLEET HR

Budget mobilité : Une alternative pour financer son loyer ou son prêt hypothécaire

30

FLEET FISCALITY

30 Bon de commande et contrat leasing : Clair en théorie, beaucoup moins dans la pratique…

32 La cotisation de solidarité 2023 sur les voitures de société sera de…

34

FLEET PEOPLE

Frederik Van den Bossche (BYD Belux): “BYD n’est pas une énième marque chinoise…”

14

ESSAIS AUTO

14 Quels sont les modèles fleet de 2023 et 2024 ?

36 NIO débarque en Belgique avec le BaaS

42 Toyota Aygo : Hightech Urban crossover

43 Un peu d’Alpine dans la Renault Austral

44 NIO ET7 : Tesla chinoise ou nouvelle marque premium ?

46 BMW iX1 : La nouvelle reine des flottes ?

47 smart #1 : Pour les accros du gaming

48 Opel Astra : ‘Quand le “Blitz” ravive la flamme…

50 BMW iX M60 : Avec le M de magistral

51 MINI Electric : MINI, comme l’autonomie…

52 Lexus RX 45O h+ : Juste à temps !

54

FLEET 2WHEELMOBILITY

Speed pedelecs :

Déjà 39% d'augmentation par rapport à 2021

DANS NOTRE PROCHAIN NUMÉRO

• FLEET Manager of the Year 2023

• FLEET Mobility Manager of the Year 2023

• Leasing voitures d’occasion

• Salon de l’Auto Bruxelles

• Exclusif : interview Miel Horsten et Tim Albertsen acquisition LeasePlan par ALD Automotive

vos places sans tarder !

L'industrie automobile à la pointe de la chasse au CO2

Lorsqu'il est question de changement climatique et de ce qui est fait pour y remédier, les différences entre secteurs sont tangibles. Telle est en substance la conclusion de l'Agence internationale de l'énergie dans sa mise à jour annuelle du “Tracking Clean Energy Progress" (TCEP). Il est intéressant de noter que l'industrie automobile obtient de très bons résultats grâce aux investissements dans le domaine de l’électrification... On ne peut hélas en dire autant de nombreux secteurs.

Philip De Paepe – philip.depaepe@effectivmedia.be

Malgré des signes encourageants dans un certain nombre de secteurs, des efforts supplémentaires restent nécessaires pour mettre le monde sur la voie d'une émission nette nulle de CO2 d'ici 2050. C'est ce que l’on peut lire dans le dernier rapport de l'AIE (International Energy Agency), qui dresse un tableau des progrès réalisés au niveau mondial dans le domaine des énergies renouvelables. Dans sa mise à jour annuelle, le Tracking Clean Energy Progress (TCEP) évalue 55 composantes du système énergétique - secteurs, technologies, infrastructures et stratégies de réduction des émissions de CO2 - et fait le point sur leurs progrès en 2021. Ces évaluations annuelles permettent à l'AIE de déterminer quels sont les meilleurs élèves de la classe... et ceux qui doivent passer par la case repêchage.

Une tendance générale : le rythme s'accélère

De récents développements technologiques et des mesures politiques suggèrent que le rythme s'accélère dans un certain nombre de régions et de secteurs clés. Selon les premières estimations, 2022 sera une année record en matière de production d'électricité renouvelable, avec une augmentation d'environ 340 gigawatts. Cela équivaut à peu près à la production globale d'électricité du

Japon. A noter que la moitié de cette augmentation est à mettre au crédit de la Chine. Un nouveau record de vente de véhicules électriques est également attendu cette année. Elles devraient représenter 13 % des ventes totales de véhicules légers à travers le monde. Les projets dans le domaine de l'hydrogène et les installations de captage et de stockage de carbone continuent, elles aussi, de se multiplier, et, l'année dernière, les ventes de pompes à chaleur ont atteint un niveau record. Toujours l'an dernier, un projet pilote a été l’occasion d’utiliser de l'hydrogène pour

produire de l'acier, sans le recours au moindre combustible fossile. Enfin, 2023 verra le lancement de la première production commerciale de batteries sodium-ion sans lithium.

"La nouvelle économie mondiale de l’énergie progresse à grands pas, j’en veux pour preuves des signes plus visibles que jamais", déclarait encore Fatih Birol, Directeur exécutif de l'AIE. "Cela conforte ma conviction que la crise énergétique mondiale actuelle pourrait être un tournant vers un système énergétique plus propre, plus abordable et plus

sûr. Mais cette analyse de l'AIE suggère aussi que des efforts supplémentaires et soutenus sont encore nécessaires dans toute une série de technologies et de secteurs afin que le monde puisse atteindre ses objectifs en matière d'énergie et de climat."

Les gouvernements intensifient aussi leurs efforts Sur le plan politique, l'historique "Inflation Reduction Act" adopté par les Etats-Unis en août dernier prévoit 370 milliards de dollars d'investissements dans la sécurité énergétique et le changement climatique, et ce en stimulant un large éventail de technologies d'énergie propre, allant de l'énergie solaire, éolienne et (des véhicules) électrique à la capture du carbone et à l'hydrogène. Avec son plan REPowerEU, l'Union européenne revoit aussi à la hausse ses objectifs en matière d'énergies renouvelables et d'efficacité énergétique, et engage d’importantes ressources pour les atteindre.

Les gouvernements investissent par ailleurs davantage dans la recherche et le développement des énergies propres, investissements qui pourraient atteindre 35 milliards de dollars en 2022. Les investissements en capital-risque dans les start-ups du secteur des énergies propres ont

UNE VUE D'ENSEMBLE DE TOUS LES EFFORTS ET INITIATIVES

Parallèlement au TCEP, l'AIE publie un outil complet de suivi des innovations dans le domaine des énergies propres, suivi qui comprend une version actualisée du guide des technologies propres, ainsi qu'une nouvelle base de données mondiale accessible au public sur les projets de démonstration d'énergie propre. Cette dernière reprend des informations relatives à chaque projet, localisation, secteur, technologie, état de préparation technologique, état d’avancement, financement et calendrier de mise en œuvre, notamment.

La base de données répond à la nécessité de comprendre la manière dont le soutien public et privé aux projets de démonstration se traduit par des réalisations concrète sur le terrain. Accédez au site web en question en scannant le QR ci-joint.

quant à eux atteint un niveau record en 2021. Les gouvernements soutiennent de grands projets de R&D et de démonstration par le biais de mesures comme la loi américaine sur les infrastructures (Bipartisan Infrastructure Law), le Fonds européen pour l'innovation, le Green Innovation Fund japonais et le 14e plan quinquennal de la Chine, en mettant de plus en plus l'accent sur l'industrie lourde, l'hydrogène et la capture du carbone.

Voiture électrique et éclairage sur les rails !

Malgré ces signes encourageants, le rapport TCEP montre aussi que, en 2021 seuls deux secteurs - les véhicules électriques et l'éclairage - étaient sur la bonne voie pour atteindre les objectifs fixés pour 2030 (dans le scénario "Net zéro" de l'AIE pour 2050). Les deux mêmes secteurs qu'en 2020... Les ventes

mondiales de véhicules électriques ont doublé l'an dernier pour atteindre près de 9 % du marché automobile, tandis que plus de 50 % du marché mondial de l'éclairage utilisent désormais la technologie LED. Au rang des moins bons élèves, 30 secteurs sont appelés à "davantage d'efforts", et 23 sont considérés comme n’étant "pas sur la bonne voie". D’importants progrès sont notamment attendus en matière d’efficacité énergétique des bâtiments, dans le développement d'un chauffage urbain propre et efficace, dans la suppression progressive des centrales électriques au charbon, dans l'élimination du brûlage du méthane, l'adoption de carburants plus propres pour l'aviation et le transport maritime, ainsi que la production plus propre de ciment, de produits chimiques et d'acier.

Un nouveau record de ventes de véhicules électriques est attendu cette année. Elles devraient représenter 13 % des ventes totales de véhicules légers à travers le monde.

Le rapport TCEP montre que, en 2021, seuls deux secteurs - les véhicules électriques et l'éclairage - étaient sur la bonne voie pour atteindre les objectifs fixés pour 2030 (dans le scénario "Net zéro" de l'AIE pour 2050).

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Informations environnementales (A.R. 19/03/2004) : www.fr.ford.be/environnement. Les véhicules Ford sont homologués selon la norme WLTP ("World Harmonised Light Vehicle Test Procedure"), qui permet de mesurer la consommation de carburant, les émissions de CO2 et l'autonomie électrique/le rayon d'action du véhicule de manière standardisée dans un laboratoire d'essai. Les valeurs WLTP ne sont pas une représentation exacte à 100 % de l'autonomie, de la consommation de carburant et des émissions de CO2 des véhicules. Les équipements en option, le style de conduite, les conditions de circulation ou certains facteurs environnementaux tels que la température extérieure peuvent affecter les émissions totales de CO2 du véhicule, sa consommation de carburant ou son autonomie. Par conséquent, la consommation de carburant et les émissions de CO2 réelles ainsi que l'autonomie réelle du véhicule (en particulier la distance que vous pouvez parcourir entre deux recharges) peuvent différer (parfois de manière significative) des valeurs WLTP. Le distributeur vendeur et Ford déclinent toute responsabilité à cet égard. En outre, l'introduction du test WLTP a des conséquences sur la taxation de l'achat et de l'utilisation du véhicule. *Offre pour location à long terme, uniquement valable pour les professionnelsPaiement par domiciliation bancaire. Entretiens et réparations, taxes, assurance, assistance en cas de panne, amortissement, intérêts et taxes compris. Bonus malus fixe, indemnité forfaitaire carrosserie 2,5%. Offre via Ford Lease, division d'Axus S.A., Avenue du Bourget 42 - 1130 - Bruxelles. Pour plus d'info, appelez le 02/7064240 ou par email: parnerships@axus.be. Offre sure base des prix catalogue et tarifs en vigueur le 01/10/2022 sous réserve de modification du prix catalogue, du prix des options et accessoires, de la remise fleet. Valable sous réserve d'acceptation de cotre dossier par notre assureur-crédit et après signature de nos condition générales. Offre valable jusqu'au 30/11/2022 inclus. L'équipement de base ainsi que les caractéristiques techniques du véhicule sont donnés à titre indicatif. La voiture montée peut différer des spécifications réelles. Annonceur : Ford Motor Company (Belgium) SA, Avenue du Hunderenveld 10, 1082 Bruxelles, TVA BE0404.955.204, RPM BruxellesBanque : Fortis 220-0040000-72 - Tel. 02/482 20 00 - custfobe@ford.com. Contactez votre distributeur Ford ou visitez notre site web https://www.fr.ford.be/ pour en savoir plus sur la fiscalité du véhicule, sa consommation, ses émissions de CO2 ou son autonomie. DONNONS PRIORITÉ À LA SÉCURITÉ. ford.be

Je me suis levé ce matin avec deux réflexions…

Pourquoi les transports publics sont-ils leurs pires ennemis ?

Malgré toutes les tentatives visant à la diaboliser, la voiture continue de gagner en popularité. Qu’importe l’augmentation des prix de l'énergie, la majorité des usagers optent toujours pour la flexibilité, la rapidité et le confort de la voiture. Ce n’est pas vraiment une surprise puisque l'alternative à l’automobile n’en est pas vraiment une… Les transports publics sont malades, depuis des années. Le qualité du service fait toujours défaut. Trains en retard, bus et trams bondés, grèves à répétition... Et tout cela alors que les transports publics sont subventionnés à coup de milliards chaque année. L’augmentation du prix des billets de train est un nouvel épisode de cette pitoyable série. Faire payer davantage pour un service toujours aussi médiocre n'est envisageable que pour une entreprise qui n'a que faire de ses clients. L'aéroport de Charleroi a également fait parler de lui tout récemment… En cause : une grève des agents de sécurité… Une récente étude classe d’ailleurs l'aéroport parmi les dix pires d'Europe, notamment à cause de ses mauvaises liaisons avec… les transports en commun.

toujours nécessaires ?

#15words :

Parmi les innombrables Salons de l'auto que j'ai visités ces dernières années, celui de Paris organisé tout récemment était sans doute le plus triste. Il eut d’ailleurs du mal à remplir deux Palais. Les constructeurs allemands, japonais et coréens sont restés à la maison… Comme Citroën, qui jouait pourtant à domicile… Peugeot et DS étaient en revanche de la partie. Carlos Tavares, le grand patron de Stellantis, en a profité pour souligner les efforts de son groupe en matière d'électrification. Il est également à noter que les marques chinoises étaient, elles, présentes en nombre. Avec des noms dont l’automobiliste européen lambda n'avait jamais entendu parler. Mais grâce à une politique tarifaire aiguisée et une offre de qualité, cela pourrait vite changer… Face à cette offensive chinoise, j’ai trouvé les lignes de défenses européennes très fragiles… et l’absence de nombreux constructeurs d’autant plus incompréhensible… Les choses peuvent aller très vite dans le petit monde de l'automobile. Pour l’heure, les particuliers montrent peu d’intérêt pour la voiture électrique... et c'est en grande partie dû à son prix. L'arrivée des Chinois avec une offre abordable pourrait bien changer la donne.

Alors au lieu de passer leur temps à démolir la voiture, les promoteurs du train, du tram et du bus feraient mieux de rendre leur offre plus attractive. Au Japon, les trains sont ponctuels à la seconde près. Les gares et wagons sont d'une propreté irréprochable. C'est ainsi que l'on gagne des clients… Pas avec des slogans politiquement correctes qui prennent des libertés avec la réalité. Heureusement, des initiatives positives voient le jour, ça et là, comme Skipr et Olympus Mobility... De beaux exemples susceptibles promouvoir les transports en commun... Enfin.

La marque normande Hopium, qui présentait sa voiture à hydrogène à Paris, a enregistré pas moins de 10 000 précommandes pour une valeur de 1,2 milliard d'euros. Qui a dit que les Salons étaient trop coûteux ?

Les constructeurs européennes semblent oublier le rôle que jouent ces Salons auprès du grand public. Oui, les médias sociaux sont désormais incontournables dans une stratégie de communication bien pensée. Mais un podium de temps à autre, c’est pas mal aussi… Nos automobiles ne valent-elles pas mieux que ces apparitions digitales ? Cette stratégie du « tout virtuel » ne risquet-elle pas, à terme, de mener à une certaine désaffection du public ?

Notez, cette tendance ne fait que renforcer la particularité du Salon de Bruxelles, un événement unique, de plus en plus rare. Alors que le Salon Genève semble condamné, n’y a-t-il pas là une belle opportunité pour de « Bruxelles » un grand Salon européen ?

Pourquoi les Salons automobiles sont-ils

Les constructeurs européens semblent oublier le rôle que jouent ces Salons auprès du grand public…

Retrouvez l'humeur souvent caustique de Philippe Quatennens sur l'actualité du secteur automobile dans chacune de nos éditions.

Nicolas Dewever nommé directeur des ventes de Hyundai Belux

Depuis le 1er octobre prochain, Nicolas Dewever est le nouveau Sales Manager de Hyundai Belux. Dans ses nouvelles fonctions, il rapporte à Kris Meylemans, Country Manager Hyundai Belux.Nicolas travaille chez Astara Western Europe depuis 2016 dans différents rôles qui étaient liés à l’après-vente. Dans son dernier poste de Head off Service Astara, il était responsable de l’important processus de transition par lequel les opérations de service ont été regroupées et rationalisées pour 6 marques au sein d’Astara Belux.

Kia Belux nomme Jean-Francois Mailleux nouveau fleet manager

Suite au départ de Steve Nys chez Toyota et Lexus, Kia Belux était à la recherche d’un nouveau gestionnaire de flotte. Le choix s’est porté sur Jean-François Mailleux, qui a récemment été nommé nouveau Fleet Manager par Kia Belux.

Philip Verschooren est le nouveau Managing Director de Volkswagen CVI

Volkswagen CVI a un nouveau Managing Director. Philip Verschooren succède à Jan Putzeys, qui devient Field Operations Manager pour les marques Seat et Cupra. Verschooren vient de Volvo BeLux, où il a été COO pendant une bonne année et où il a occupé pendant trois ans le poste de directeur des ventes. Avant cela, il était actif chez Jaguar Land Rover. D’abord pendant 11 ans au siège et ensuite pendant un an et demi (2016-2017) chez Jaguar Land Rover Asse. Entre-temps, il a fait une incursion dans le monde des camions, chez DAF. Toutefois, Verschooren a fait ses premiers pas dans le secteur automobile chez Daewoo en tant que responsable du marketing et des produits en l’an 2000.

Depuis 26 ans, Jean-François a acquis une solide expérience dans le business Fleet. Les 17 premières années, il a travaillé chez Renault Belux en tant que Fleet Manager ; il a ensuite passé 9 ans au sein du groupe Jean-Michel Martin BMW-MINI & Jaguar Land Rover Brussels en tant que Fleet Sales Manager Group, dont 6 ans en combinaison avec la fonction d’Operations Director. Dans son rôle de Fleet Manager, il sera sous la direction de Manu t’Kint, Head of Sales chez KBE.

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Steve Vanslype succède à Claire D’Haese

Depuis mai 2017, Claire D’Haese, qui avait été nommée FLEET Manager of the Year 2022, dirigeait le département Fleet & Corporate Sales de Mercedes-Benz Belgique Luxembourg. Au 1er novembre, elle a échangé sa responsabilité actuelle contre le rôle de Head of Online to Offline chez Mercedes-Benz Cars au BeNeLux.

Steve Vanslype combine désormais son nouveau poste de Head of Fleet & Corporate Sales

Mercedes-Benz BeLux avec son rôle de Head of Direct Sales & Used Cars au BeNeLux.

Frederik Van den Bossche nommé Fleet Sales Manager chez BYD Belux

Inchcape conclut un partenariat stratégique en Belgique et au Luxembourg avec BYD, le constructeur chinois de véhicules électriques. Frederik Van den Bossche sera l'homme en charge du marché des flottes.

Frederik Van den Bossche quitte Toyota Belux, où il était responsable du développement commercial de la flotte depuis deux ans. Frederik possède déjà une solide expérience dans le secteur automobile. Il a déjà été actif, entre autres, chez LeasePlan, Arval, D'Ieteren Volkswagen Import et a également été fleet manager chez KIA Motors Belux pendant 3 ans. M. Van den Bossche est également passionné par la transition vers la mobilité durable. Il a été actif pendant un certain temps au sein de The New Drive, où il a aidé les organisations à passer à une flotte plus écologique. Il est donc l'homme idéal pour introduire les modèles électriques de BYD sur le marché des flottes.

MILES s’installe à Bruxelles

Depuis octobre les voitures MILES sont disponibles à Bruxelles. Particularité de ce système : pour éviter qu’ils. elles ne se sentent pressé.e.s par le temps, les utilisateurs ne paient que pour le nombre de kilomètres parcourus, et non pas à la minute. Ils peuvent également réserver des voitures à l’heure et à la journée. Ces services sont déjà actifs à Gand et une expansion prochaine à Anvers est d’ores et déjà prévue.

L’entreprise allemande MILES déploie une flotte d’environ 200 Opel Corsa dans la capitale, tandis que d’autres modèles, notamment électriques, suivront dans les semaines et les mois à venir. Les trajets “city-to-city” entre Bruxelles et Gand sont d’ores et déjà possibles, ceux depuis et vers l’Aéroport de Bruxelles National sont prévus pour bientôt.

Également à l’ordre du jour : l’expansion vers Anvers prévue une fois les préparatifs finalisés avec la municipalité et les véhicules nécessaires reçus. Les utilisateurs/rices pourront alors effectuer des trajets “city-to-city” entre toutes les villes belges où MILES opère. Il leur sera possible de louer un véhicule pour se rendre d’une ville à l’autre, puis de le laisser sur place.

Quels sont les modèles fleet de 2023 et 2024 ?

FLEET consulte sa boule de cristal

FLEET a passé les derniers mois dans les couloirs. Non pas pour se promener – comme vous vous pourriez le croire – mais pour écouter et enquêter. Auprès des marques automobiles ou d’autres journalistes, chefs de produits ou observateurs de tendances, avec un seul objectif : tout savoir sur les voitures à venir. Car s’il y a une chose dont vous avez besoin pour électrifier votre flotte, c’est bien de savoir quels produits arriveront demain et après-demain. Nous ne serions donc pas surpris si la « most popular Fleet Car » 2023 ou 2024 se trouve dans cette liste…

Mika Tuyaerts mika.tuyaerts@effectivemedia.be

Commençons par la hatchback. L’électrification de la flotte a aussi pour effet de remettre au goût du jour les carrosseries classiques. En effet, une berline basse ou hatchback est un peu plus économique que les SUV moins aérodynamiques et souvent plus lourds, mais que les consommateurs européens ont adoré garer dans leur allée au cours des dix dernières années. Et puisque l’autonomie est quasiment le mot le plus à la mode dans la vague d’électrification, de nombreux automobilistes sont heureux de sacrifier leur chère position assise surélevée pour un voyage sans stress lié à la charge.

Autre tendance : la quête d’un modèle électrique bon marché. Le nombre de modèles à moins de 30.000 euros se compte sur les doigts d’une main. MG entend changer cela avec la MG 4. En effet, la variante standard avec une

batterie de 51 kWh coûterait environ 28.000 euros. En option, une version de 64 kWh, plus chère mais avec une autonomie accrue est disponible. Le lancement est prévu pour la période du salon mais en ce moment, la voiture roule déjà au Royaume-Uni.

Les images de la MG 4 ne manquent pas. Pour d’autres modèles, nous devrons nous contenter de concepts. Renault mise sur le retour des modèles emblématiques Renault R4 et R5. Ils ne sont pas encore programmés, mais trônaient déjà sous forme de concept au Mondial de l’Automobile de Paris. Il est trop tôt pour les spécifications techniques, mais les modèles conceptuels se réfèrent aux voitures emblématiques d’antan, quoique légèrement surélevées.

Volkswagen compte sortir 10 modèles ID électriques supplémentaires

d’ici 2026. Cela comprend également un T-Roc électrique, qui s’appellera probablement Volkswagen ID.1 ou ID.2. Nous avons déjà pu en voir un exemple avec le VW ID.Life Concept de 2021. Seul problème : lorsque le modèle arrivera dans quelques années, le design de ce modèle d’étude ne servira pas de base.

Par ailleurs, certains modèles que nous connaissons déjà passent à l’électrique. C’est le cas notamment chez Stellantis, avec une version électrique des Peugeot 308 et Opel Astra (hatchback et break). Les voitures bénéficient d’une batterie de 54 kWh avec une capacité nette de 51 kWh. Cela signifie qu’elles peuvent parcourir plus de 400 km selon la version choisie. La Fiat 500 est une autre silhouette bien connue. Elle existe déjà en version électrique, et sera rejointe dès l’an prochain par une déclinaison

Peugeot e308 en e308 SW

sportive Abarth. L’Abarth 595e développerait au moins 160 chevaux. On parle aussi d’une version à deux moteurs électriques - la 695e ? - qui, en plus des quatre roues motrices, délivrerait également une puissance système d’au moins 200 ch. Enfin, Citroën plancherait sur une Citroën C3 électrique. Elle serait lancée en 2024 et reprendrait des éléments stylistiques du concept Citroën Oli exposé au Mondial de l’Automobile de Paris.

Terminons avec un fidèle parmi les fidèles : MINI. Le constructeur travaille sur un nouveau Countryman (EV et PHEV), suivi d’une nouvelle version de l’emblématique MINI, comptez fin 2023 ou 2024. A noter que des rumeurs contradictoires circulent quant à savoir si la variante électrique sera construite au Royaume-Uni ou en Chine...

Nouvelles berlines

On l’a déjà dit : l’électricité c’est un vin nouveau, mais contenu de plus en plus dans de vieilles barriques, dans la mesure où les carrosseries classiques refont surface. La berline connaît aussi un renouveau. Un exemple : le chinois NIO veut prendre d’assaut le marché premium avec 2 berlines et un SUV. Il débarquera probablement dans notre pays au second semestre de cette année (lire plus loin dans ce magazine), avec les berlines NIO ET5 et ET7. De grandes berlines qui atteignent 100 km/h en moins de 4 secondes et dont les batteries peuvent s’échanger comme la télécommande de votre téléviseur. Enfin…, c’est juste un peu plus compliqué, puisque vous avez besoin d'une station d’échange.

Alfa Romeo envisage également une berline électrique. Récemment, les versions à moteur à combustion ont

fait peau neuve, mais vous devriez bientôt pouvoir acheter une Alfa Romeo Giulia entièrement électrique. Elle n’est programmée qu’à partir de 2025, mais augure du meilleur avec une architecture de 800 Volts et une version de pointe Quadrifoglio à quatre roues motrices de 900 ch.

Si l’on examine les modèles lancés très récemment, il faut évoquer la Hyundai Ioniq 6 et la Toyota bZ3. La première est un fastback aux lignes fuyantes (614 km d’autonomie !) qui sera commercialisé en Belgique dès le début 2023, le second ne roule actuellement qu’en… Asie ! Comme la Hyundai, la Toyota affiche une autonomie d’environ 600 km grâce à ses formes aérodynamiques et repose sur la technologie de batterie signée BYD. La verra-ton en Europe ? Rien n’est clair pour l’instant…

Renault 4ever Trophy MINI

Nio ET5

Hyundai Ioniq 6

Maserati opte aussi de plus en plus pour l’électrique. Par exemple, la nouvelle Maserati Quattroporte sera un EV. Et uniquement un EV, pas de V6 ni de V8 sous le capot. Dans une interview accordée à British Autocar, Massimo Capaldi a laissé entendre que la berline serait le premier modèle exclusivement électrique de Maserati. Lancement prévu : 2024.

La BMW i5, la version électrique de la Série 5, est appelée à devenir un modèle fleet très important. Elle a été repérée à plusieurs reprises en tenue de camouflage et est prévue pour 2023.

L’autonomie atteindrait au moins 500 km et la puissance maximale environ 590 ch dans la variante M60 (bien que l’arrivée d’une véritable déclinaison M soit aussi plus que probable). Le modèle est construit comme une berline ou un break, ce qui nous amène sans transition aux…

Nouveaux breaks

Sa future concurrente, l’Audi A6 e-tron, sera également déclinée en berline et en break. On a aussi déjà vu une version concept de cette voiture et le break, surtout, s’annonce très séduisant. Pour souligner la qualité de l’éclairage, les designers d’Audi ont également préparé une petite surprise, spécialement développée pour le concept Audi A6 e-tron. Lorsque la voiture est placée face au mur pour la recharge, le conducteur et les passagers peuvent jouer à un jeu vidéo qui est projeté sur le mur via… les phares. Les joueurs peuvent se placer à côté ou devant le véhicule et contrôler le jeu, créé par Audi, avec leur smartphone sur des décors virtuels au format XXL. Selon Audi, l’autonomie de la voiture est d’environ 700 km. Par ailleurs, nous avons appris que BYD testerait une variante break du BYD Han pour une offensive de charme menée sur le Vieux Continent,

bien que cette expérience soit encore à un stade précoce. L’ex-CEO de Skoda, Thomas Schafer, a déclaré dans des interviews que la société envisageait sérieusement une Skoda Octavia électrique pour la seconde moitié de la décennie en cours, tandis que VW travaille sur une Passat électrique. En ce qui concerne l’aspect, il faut se référer au concept ID.Vizzion. Le nom de travail pour le moment est Volkswagen ID.Aero

Nouveaux SUV

Nous avons pu les ignorer un petit moment, mais leur appel devient si fort que nous devons évidemment les évoquer : Les SUV. Les marques automobiles prévoient de nombreux SUV électriques, du petit crossover urbain aux exemplaires plus imposants, avec ou sans aspirations tout-terrain. Certaines marques construisent même leur premier SUV et voiture électrique tout court et

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BYD Han

Audi A6 e-tron concept

voient ainsi un tout nouveau marché s’ouvrir. La preuve ? Le soussigné a vu, sur Linkedin, un poste vacant de Fleet Manager pour la marque britannique Lotus pour la région Europe de l’Ouest (France et Benelux). Le fait est que le SUV électrique Eletre offre un potentiel B2B que n’avaient évidemment pas l’Elise et l’Exige.

La Lotus Eletre sera donc le premier SUV électrique de la marque Norwich avec une autonomie maximale WLTP de 600 km grâce au pack batterie de 112 kWh. La version haut de gamme bénéficie également de plus de 900 ch et d’une boîte de vitesses à deux rapports, selon le principe des Audi e-tron GT et Porsche Taycan.

Alpine se convertit également au SUV électrique. L'Alpine GT X Over (nom provisoire) utilisera probablement une configuration à trois moteurs avec 450 ch maximum et une vectorisation

de couple active. Le design est inspiré de l’emblématique A110, avec une ligne de toit basse et quatre phares. Le plan est de construire ce coupé SUV à partir de 2025 mais le constructeur automobile français de Dieppe n’a encore rien dévoilé quant aux spécifications.

Parlant de SUV aux gènes sportifs : Porsche sait depuis longtemps à quel point il est lucratif de construire une voiture plus haute. Bientôt même en livrée électrique, puisque le Porsche Macan va être branché ! En raison de retards dans le développement du logiciel, le lancement n’est pas prévu avant ‘24, mais il promet beaucoup. Le Macan entièrement électrique utilise une architecture 800 volts, comme le Taycan, mais avec une autonomie plus élevée.

Retournons une dernière fois au Mondial de l’Automobile de Paris,

pour y entrevoir l’avenir de Dacia et de Jeep. Ce dernier est déjà très clair, car la Jeep Avenger est le premier modèle entièrement électrique du constructeur automobile américain. Il s’appuie sur la technologie déjà vue dans d’autres produits Stellantis : la voiture possède un moteur électrique de 156 ch, pour couple maxi de 260 Nm. Avec une batterie de 54 kWh, il atteint une autonomie WLTP de 400 kilomètres, qui passerait à 550 en cycle urbain pur. Dacia a ensuite exposé le Manifesto. Il ne sera jamais construit, mais stylistiquement il pourrait en partie inspirer un nouveau Dacia Duster (2024). Dacia qui a présenté une nouvelle identité de marque à Paris. Le plastique du Manifesto était recyclé à 70 %, ce dont devront également être capables les futurs modèles de la marque roumaine à bas prix. Il est temps de passer au premium allemand, car c’est ce que nous, les Belges, aimons ! Non seulement ces

Jeep Renegade

Lotus Eletre

Porsche Macan

marques figurent en tête des listes fleet, mais un modèle est construit dans notre pays ! Plus précisément l’Audi e-tron, qui fait peau neuve. Le SUV construit à Bruxelles change de nom - dites désormais Q8 e-tron - et bénéficie de quelques retouches subtiles. Grâce à un aérodynamisme amélioré, des moteurs plus efficaces et, surtout, une batterie plus grande, l’autonomie grimpe à environ 600 km. Bien entendu, les deux styles de carrosserie restent disponibles : l’Audi Q8 e-tron en SUV classique et l’Audi Q8 e-tron Sportback en SUV coupé.

Nous avons vu le concurrent Mercedes à Paris le mois dernier. Non pas au salon de l’automobile, mais dans les jardins de Rodin où la marque allemande a dévoilé au monde, entre les penseurs, le Mercedes EQE SUV. Il y aura bientôt quatre variantes de l’EQE SUV : une avec propulsion arrière et

trois qui transmettent la puissance aux quatre roues. La puissance varie de 215 kW dans le modèle d’entrée de gamme à 505 kW dans la version AMG. En termes d’autonomie, celle de l’AMG est bien sûr moindre : la variante sportive vous transportera sur 430 km, contre 590 km pour la version la plus économique de l’EQE SUV. Toutes les versions se recharge rapidement à 170 kW ; avec un chargeur AC ordinaire, vous tirerez un maximum de 11 kW, sauf si vous payez pour la mise à niveau optionnelle à 22 kW.

La dernière du triumvirat allemand est la BMW iX5 dont le nom est complété par le terme « Hydrogen ». En effet, ce SUV robuste ne tire pas son énergie de la borne de recharge, mais de la conversion d’hydrogène en électricité. La BMW iX5 Hydrogen dispose de deux réservoirs de stockage qui, ensemble, peuvent stocker environ 6

kg d'hydrogène. La puissance du système de l’iX5 Hydrogen est de 374 ch, ce qui est à peine moins puissant que l’hybride rechargeable X5 xDrive45e qui atteint 394 ch. Parmi les avantages majeurs d’une voiture à hydrogène, il y a la rapidité avec laquelle vous pouvez redonner de l’énergie à la voiture électrique. Selon BMW, les deux réservoirs peuvent être remplis d’hydrogène en quatre minutes environ, même s’il faut bien sûr pouvoir trouver une station à hydrogène. De plus, l’iX5 ne dispose pas d’une énorme batterie à bord, ce qui permet d’économiser des kilos.

D’un triumvirat à un duo : les Volvo EX90 et Polestar 3 partagent leur plate-forme et leur système d’infodivertissement développé par Android. L’imposante batterie de 111 kWh offre une autonomie de plus de 600 km. De plus, les deux modèles peuvent également charger

Audi Q8 e-tron en Q8 e-tron Sportback

Volvo EX90

Polestar 3 BMW iX5

de manière bidirectionnelle (vehicle to grid). Polestar prévoit également une grande offensive, avec plus tard la Polestar 4 (concurrente de la Tesla Model 3) et la Polestar 5 (concurrente de la Tesla Model S, basée sur le concept-car Polestar Precept).

Dans les deux paragraphes précédents, les marques ciblent le marché premium et cela vaut également pour Land Rover et Lexus. Le premier a déjà levé le voile sur le nouveau Range Rover, mais une variante entièrement électrique suivra en 2024. Nous n’avons pas encore reçu de spécifications, mais attendez-vous à une batterie gigantesque. Les spécifications de la Lexus RZ en revanche sont disponibles. Le modèle, qui se distingue par son cockpit avec « volant de pilote » (le terme correct est « volant Yoke ») est équivalent, d’un point de vue technologique, à la Subaru Solterra et à la

Toyota bZ4X. Le RZ 450e recycle les moteurs électriques de l’UX 300e, et en place un sur l’essieu avant et un sur l’essieu arrière. La puissance totale atteint 313 ch (230 kW). L’énergie provient d’une batterie lithium-ion de 71,4 kWh, offrant plus de 400 km de plaisir de conduite.

Du plaisir, vous en obtiendrez certainement aussi dans ces trois SUV : le Cupra Tavascan (2024), un coupé SUV de plus de 300 ch, le Kia EV9, un vaillant vaisseau amiral de près de 5 m et le Skoda Vision 7S (pas encore de nom de production) qui dépasse même les 5 m.

Pour conclure, trois cas à part : vous connaissez sans doute déjà la Mazda MX 30. Le premier EV de la marque japonaise était surtout perçu comme une seconde voiture, avec une autonomie plutôt restreinte. Mais cela

va changer, car vous pourrez bientôt commander la MX 30 avec un prolongateur d'autonomie, plus précisément un moteur Wankel, la chaîne cinématique qui a fait la renommée de Mazda ! Et le nouveau Nissan X-Trail n'est pas non plus un EV complet. Nissan appelle la technologie e-Power : un moteur à combustion est utilisé comme générateur pour la batterie, mais il n’entraîne jamais les roues. Le résultat est une expérience de conduite électrique sans l’angoisse de la prise et une consommation inférieure à celle d’un moteur à combustion normal. Enfin, l’hybride rechargeable le plus populaire d’Europe, le Ford Kuga, fera également bientôt l'objet d’un lifting. En Amérique, il circule déjà sous le nom de Ford Escape, mais sans prise. On parie qu'ils en voudront une dès qu'ils auront vu ce relevé des voitures électrifiées ?

Skoda Vision 75

Cupra Tavascan

Nissan X-Trail

FLEET Manager of the Year 2023

The Automotive Meeting Point of the Year

Le 10 janvier, lors d'une soirée de gala seront annoncé le FLEET Manager of the Year 2023, le FLEET Mobility Manager of the Year, les FLEET Dealers of the Year et une nouveautés cette année, le FLEET Employer of the Year.

Lors de la soirée de gala du FLEET Manager of the Year, le 10 janvier 2023, Effective Media remettra de nombreux awards aux secteurs fleet et automobile, en plus de couronner le 28e FLEET Manager of the Year. Cette soirée sera à nouveau égayée de toute la créativité qui fait la réputation d'effective Media. Ce nouveau rendez-vous ne fera pas exception, nous en faisons la promesse.

Séance académique et plaisirs culinaires

Avant la remise des prix, nous organiserons pour la première fois une séance académique avec des conférenciers intéressants et internationaux.

Pendant la remise des trophées, nous porterons un toast à la Nouvelle Année et vous profiterez d'un dîner "pure food" préparé par Simon Van Dun van DIM Dining.

PROGRAMME

17h00 – 17h30

Accueil

17h30 – 18h30

Session académique avec des orateurs d'envergure

• Bart Beckers

CCO & Deputy CEO

Arval - BNP Paribas Group

• Miel Horsten

Member of the Executive Committee

ALD Automotive

• Axel Smits

Chairman and Senior Partner

PwC Belgium

18h30 – 20h00

Réception de Nouvel An | networking

20h00 – 22h00

Spectacle Awards | Aventure culinaire

22h00 – 23h30

Dessert | After drink | avec les capitaines d'industrie

DATE

Mardi 10 janvier 2023

Début : 17h00

LIEU

Nekkerhal – Brussels North Plattebeekstraat 1 - 2800 Mechelen

Vous ne voulez pas manquer ce moment unique du secteur automobile ? Scannez ce code QR et réservez vos places dès maintenant ! (Nous avons un maximum de 1 000 places disponibles)

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Grâce au Bridge lease, plus besoin d’attendre votre Audi.

À la recherche d’une solution pour le renouvellement de votre flotte automobile ? En collaboration avec Volkswagen D’Ieteren Finance, Audi innove avec le Bridge lease. Proposée actuellement sur une large sélection de modèles Audi électrifiés, cette formule All-in-one met directement à votre disposition un véhicule neuf Audi de la même catégorie jusqu’à l’arrivée de la voiture souhaitée, à un tarif fixe et sans frais supplémentaires. Envie de supprimer les délais d’attente ?

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Amendes routières et voitures de société

Mieux vaudra identifier les conducteurs en 2023...

Il semble que de trop nombreuses entreprises ne se conforment pas à leur obligation d'identifier les conducteurs de voitures de société en cas d'infraction. En 2021, 685.000 infractions (soit 2 sur 3) n'ont pas fait l'objet d'une identification. Le SPF Justice promet du changement dès 2023.

Gregory Livis - gregory.livis@effectivemedia.be

Les entreprises sont légalement obligées de communiquer au ministère public l’identité du conducteur du véhicule au moment de l’infraction dans un délai de 15 jours à compter de la date d’envoi de l’amende routière.

"Si ce n’est pas fait, l’entreprise peut être poursuivie pénalement", rappelle Sharon Beavis, porte-parole du SPF Justice. "Il est possible d’identifier le conducteur via la voie numérique ou par la voie postale."

Or, aujourd'hui, il ressort que "quelque 2 infractions routières sur 3 établies au nom d’une entreprise ne font pas l’objet d’une identification", précise Sharon Beavis. elle cite un chiffre impressionnant : "En 2021, plus de 685.000 infractions au nom d’une entreprise n’ont pas fait l’objet d’une identification".

"En 2023, chaque violation sera poursuivie", promet-on en tout cas du côté de la Justice.

Soutien de la numérisation

Une infraction à l’obligation d’identification est punissable en vertu de l'article 67ter de la loi du 4 août 1996 relative à la police de la circulation routière. Elle effectivement poursuivie depuis de nombreuses années également.

"Dans le cadre de la sécurité routière et de la détection des récidivistes, cette infraction fait maintenant l’objet d’un suivi plus étroit", explique la porte-parole du SPF Justice.

"L’objectif du gouvernement est de faire diminuer de manière significative le nombre de tués sur les routes. Il est donc essentiel de réagir de

manière uniforme et systématique face aux récidivistes. Cela ne peut se faire que si la Justice sait clairement qui sont les conducteurs qui commettent une faute, d’où l’obligation pour les entreprises d’identifier correctement leurs conducteurs en cas d’infraction."

Et Sharon Beavis, de poursuivre : "La numérisation poussée de la Justice permet de repérer plus rapidement qu’avant les entreprises négligentes. Nos systèmes étant plus

performants, la Justice peut donc agir de manière plus efficiente à l’encontre les entreprises qui ne respectent pas l’article 67ter de la loi sur la circulation routière. Il va de soi que c’est dans le but d’assurer la sécurité routière que la Justice les poursuit. Il y a actuellement 56 personnes tuées sur la route pour un million d’habitants. Il y a davantage de personnes qui décèdent sur nos routes que dans nos pays voisins. Des poursuites plus sévères sont donc nécessaires pour les infractions routières".

"De nombreux efforts ont été fournis..."

"De nombreux efforts ont été fournis au cours de ces dernières années pour soutenir et informer les entreprises", insiste Sharon Beavis, du SPF Justice. En voici une énumération :

• Pour les grandes entreprises avec des parcs automobiles importants, une solution complètement automatisée a été développée depuis 2019 avec la fédération coupole Renta (qui représente le secteur de la location à court et à long terme).

• Une enquête en ligne a été menée en décembre 2019 afin de cartographier les besoins des personnes morales. Cette enquête a été diffusée par le biais de différentes fédérations coupoles telles que Renta, Febetra, TLV, Unizo… Sur la base du feed-back reçu, la Justice a apporté quelques développements et adaptations supplémentaires afin qu’il soit encore plus facile pour les entreprises de remplir leurs obligations.

• Le site internet pour les amendes routières a encore été amélioré en mars 2020 :

• L’incitation à agir est plus adaptée au visiteur du site : si une entreprise se connecte, l’accent est mis sur l’identification du conducteur. Quand il s’agit d’un citoyen, l’accent est mis sur le paiement.

• Le langage utilisé est adapté. Le feed-back donné a montré que le mot « contester » prêtait à confusion pour communiquer l’identité du conducteur. Pour résoudre ce souci, le formulaire de contestation pour les entreprises a été adapté et on n’y parle pas de « contestation », mais d’une « identification du conducteur ».

• Un rôle a été créé afin que les employés désignés puissent gérer toutes les amendes pour une société.

• Ce rôle permet également aux entreprises d’avoir un aperçu des infractions des 36 derniers mois et des dossiers dans lesquels il faut encore désigner les conducteurs.

• Il y a une grande rubrique FAQ sur le site internet qui s’adresse spécifiquement aux entreprises pour mieux les accompagner dans le cadre de leur obligation légale.

• En décembre 2021, le courrier de perception immédiate pour entreprises a été modifié : la demande d’informations pour identifier le conducteur a été davantage mise en valeur sur la première page et l’option de paiement a été déplacée sur la seconde page.

• En outre, le courrier de proposition de transaction comprend également une fiche d’informations supplémentaire pour encourager les entreprises à remplir leur obligation d’identification au plus vite. La fiche explique comment faire, par voie numérique ou sur papier.

Que doivent faire les entreprises en défaut d'identification ?

Malgré une offre améliorée, les entreprises qui ont reçu une amende pour ce type d’infraction au cours des dernières semaines ont tout de même encore récemment négligé à plusieurs reprises d’identifier leurs conducteurs à plusieurs reprises. Étant donné que nous les repérons à présent plus rapidement, nous les incitons à remplir leurs obligations en la matière. Ceci est d’autant plus pertinent pour les entreprises qui ont plusieurs numéros BCE. Pour l’instant, les entreprises qui ont négligé à plusieurs reprises d’identifier le conducteur reçoivent généralement une proposition de transaction de la part du ministère public. Les entreprises se voient ainsi offrir la possibilité de se remettre en ordre pour les autres infractions. Toutefois, si elles s’obstinent à ne pas vouloir identifier le conducteur, elles feront à terme systématiquement l’objet de poursuites, par numéro d’entreprise. Nous ne pouvons accepter que des entrepreneurs se cachent derrière une entreprise pour adopter dans l’anonymat une conduite compromettant la sécurité routière.

Amélioration en vue ?

Les premiers chiffres de certains sites-pilotes constatent toutefois que le taux d’identification augmente fortement et qu’un changement d’attitude s’opère chez les entreprises en question, grâce aux lignes d’aide supplémentaires et au processus simplifié.

Lorsqu’une entreprise s’est déjà vue proposer une transaction auparavant (67ter), nous constatons sur la base de l’enquête provisoire que 3 entreprises sur 4 remplissent leur obligation d’identification en cas de nouvelle amende routière et désignent le conducteur du véhicule. Dans ces cas, l’identification passe de 1 sur 3 à 3 sur 4.

Un conducteur et un entrepreneur avertis en valent deux...

Si le chauffeur n’est pas identifié, l’entreprise peut être poursuivie pénalement.

Etat de santé des batteries chez les EV

“Une dégradation moyenne de 2% par an…”

Si les véhicules électriques ne représentent pas encore grand chose en volume sur le marché de l’occasion, cette situtation devrait sensiblement évoluer vu la durée classique de quatre ans des contrats de leasing en cours… L’état de santé des batteries constituera un facteur crucial dans l’évaluation des fin de contrats… Car-Pass organisait récemment un webinaire sur le sujet…

Philip De Paepe philip.depaepe@effectivemedia.be

Coordinateur Training & Consult chez

VAB, Pieter Van Tiggelen en donnait le coup d'envoi avec une présentation sur l'état de santé (SoH) des batteries des véhicules électriques. Une notion qui reflète la performance (décroissante) de la batterie en cours de vie. Première statistique : sur quatre ans, cette performance diminue en moyenne de 8,6 %. Dans l'encadré (*1), vous visualisez les différents paramètres liés à cette perte de performance.

Battery Management System

Pieter Van Tiggelen : "L'industrie automobile a développé un système de gestion de la batterie qui contrôle tous ces paramètres. Un exemple est l'équilibrage des différentes cellules d'une batterie. Certaines de ces cellules peuvent être plus fortement déchargées que d'autres. Sans équilibrage, la batterie dépendrait de la cellule la moins chargée et cesserait de fonctionner alors que la capacité totale de la batterie est encore suffisante. Mais ce n'est plus un problème aujourd'hui, justement grace

à ce BMS".

Attention à la température

Autre paramètre essentiel : la température. En théorie, les batteries peuvent se charger à des températures allant de -40 à +80°C. Mais ces extrêmes ne sont pas des températures idéales pour un fonctionnement optimal. Nous avons tous exéprimenté le problème de déperdition énergétique des batteries à des températures plus basses, mais des températures trop élevées comportent plus de risques encore…

Pieter Van Tiggelen : "On pourrait dire que des températures supérieures à 200 °C doivent être évitées. L'un des risques réside dans la formation de gaz, mais aussi dans le dégagement d'oxygène. Cela peut se produire à partir de 300 °C. On parle alors d'un "emballement thermique", ce qui signifie que les batteries peuvent s'enflammer et qu’il sera très difficile de les éteindre. Mais une surchauffe sans incendie - comme un isolant fondu, par exemple - peut également causer des dommages

PARAMÈTRES INFLUANÇANT L’ÉTAT DE SANTÉ

DES BATTERIES

• Durée de vie

• Température élevée

• Utilisation fréquente à faible ou à forte charge

• Courant élevé

• Usage (cycles de recharge)

Une recharge rapide trop fréquente peut altérer la santé d’une batterie. Celle-ci est alors soumise à des contraintes supplémentaires et la charge s'effectue à des températures plus élevées. A long terme, les deux sont néfastes pour la durée de vie de votre batterie.

permanents, empêchant la batterie de fonctionner de manière optimale par la suite."

Reste donc à savoir s’il existe une température de charge optimale permettant de limiter la dégradation des batteries… Et la réponse est oui. Les recherches montrent qu'elle se situe autour de 20°C. Cette température est optimale et offre une longévité maximale aux batteries. Des températures plus élevées (jusqu'à 80°C) ne constituent pas en soi un problème pour leur fonctionnement, mais ont un impact sur leur durée de vie.

Pieter Van Tiggelen : "On observe une évolution technologique rapide des véhicules électriques, du moins dans ce domaine. Au début, l’industrie avait encore recours au refroidissement par air. Aujourd'hui, nous voyons des systèmes combinés de refroidissement par eau et de climatisation/chauffage. L'objectif est d'amener les batteries à la température idéale de 20°C le plus rapidement possible et de les y maintenir durant la charge. Aujourd'hui, les véhicules électriques sont à ce point “intelligents” que vous pouvez entrer dans leur GPS les coordonnées du point de charge auquel vous allez vous rendre et le véhicule amènera sa batterie à température sur le chemin qui y mène."

De 0 à 100%...

Les deux sont déconseillés ! Décharger complètement une batterie ou la recharger fréquemment à 100% sont deux pratiques déconseillées car elles réduisent considérablement sa durée de vie. Et ce n'est pas seulement l'avis de Pieter Van Tiggelen. La quasi totalité des recherches indiquent qu'il est préférable de charger votre batterie dans une fourchette de 20 à 80 %. Une recharge rapide trop fréquente peut également s’avérer néfaste. Elle exerce une pression supplémentaire sur la batterie et la charge se fait à des températures plus élevées. Les deux sont préjudiciables à l'autonomie de votre batterie à long terme. C'est un peu comme un régime alimentaire sain : il faut éviter les extrêmes. La batterie de votre véhicule électrique vous dira merci !

STATE OF HEALTH DES INFORMATIONS PRÉCIEUSES GRÂCE À CES APPLICATIONS

Lorsqu'un VE arrive en fin de contrat, les sociétés de leasing et leurs acheteurs de voitures d’occasion sont intéressés par un état de santé certifié de la batterie. Avec ces trois applications (cliquez sur les codes QR), vous pouvez le mesurer et obtenir un certificat. Peut-être que de nouveaux acteurs les rejoindront à l'avenir, car il est désormais clair que la batterie est la partie la plus précieuse d'un VE et donc aussi le paramètre le plus important pour déterminer sa valeur en occasion.

codes QR

La température de charge idéale d’une batterie est de 20°C environ. Les extrêmes réduiront plus rapidement sa durée de vie.

Doel is om de batterijen zo snel mogelijk op die ideale temperatuur van 20°C te krijgen en ook daar te houden tijdens het laden.

Moba

Aviloo

Dekra

Budget mobilité – Enquête de SD Worx Une alternative pour financer son loyer ou son prêt hypothécaire

L’intitulé du communiqué récemment envoyé par SD Worx semblait pourtant prometteur… "Le budget mobilité connait un nouvel élan grâce au télétravail". Les salariés sont en effet de plus en plus nombreux à opter pour un Budget mobilité. Reste qu’en chiffres absolus, l'alternative tant vantée à la voiture de société ne répond pas vraiment aux attentes. Pour les employés qui n'ont pas besoin d'une voiture de société, il s'agit toutefois d'une alternative intéressante car ils peuvent également l'utiliser pour payer leur loyer ou leur prêt hypothécaire.

Philip De Paepe - philip.depaepe@effectivemedia.be

En analysant les sept premiers mois de 2022, un nouveau record se dessine quant à la proportion de salariés disposant d'un budget de mobilité. A la fin du mois de juillet 2022, ils représentaient 0,022 % du total des salariés actifs, contre 0,015 % l’année précédente. Pour l'instant, ceci i ne concerne que les employés disposant d'une voiture de société. Cette augmentation s’explique peut-être par le fait que ceux qui travaillent (à plus de 50% de leur temps) à domicile peuvent désormais aussi financer leur loyer ou leur prêt hypothécaire avec leur budget mobilité. Ce n'est désormais plus limité aux personnes vivant dans un rayon de 10 km de leur lieu de travail. Exemples à la clé, Flanders Connect et BIMB à Bruxelles ont trouvé le chemin vers cet outil.

Jordane Houdart, consultante juridique pour les PME chez SD Worx :

« Sur les sept premiers mois de 2022, nous constatons à nouveau une augmentation du nombre d’employés optant pour un Budget mobilité : leur nombre a déjà augmenté de 50%, alors que le pic est encore attendu en décembre. De plus en plus d'employeurs perçoivent également les avantages de la formule que ce soit pour la guerre des talents

ou pour la rétention du personnel.

Actuellement, les chiffres sont encore très limités (0,11 % des salariés fin 2021), ce qui signifie que vous pouvez faire la différence en tant qu'employeur. Surtout avec l'augmentation du travail à domicile où nombreux des employés seront ouverts au remboursement des frais de logement »

SD Worx a calculé les salaires de plus d'un million de salariés du secteur privé.

Dans la pratique à Bruxelles BIBM, la Fédération de l'industrie européenne du béton préfabriqué, est une organisation internationale avec un siège dans le centre de Bruxelles. Le manager a décidé d'introduire le budget mobilité à la demande d’une employée.

Alessio Rimoldi Secrétaire général de BIBM : « Ma collègue n'a pas besoin de la voiture de société, à laquelle elle a droit. Elle habite à moins de 5 kilomètres de son travail. Elle préfère donc utiliser les options du deuxième pilier du Budget mobilité, comme les transports publics, le taxi et la trottinette. Elle peut dès lors utiliser le montant restant pour payer le

Le nombre de salariés optant pour un budget mobilité est en hausse. Mais en chiffres absolus, le phénomène reste marginal. Certes modeste, cette augmentation est à mettre au crédit de ceux qui travaillent (plus de 50% du temps) à domicile. Désormais ces employés peuvent aussi financer leur loyer ou leur prêt hypothécaire avec le budget mobilité.

loyer de son logement. Ceci constitue un bel avantage du nouveau Budget mobilité, puisqu’il s'adapte aux besoins des travailleurs et à leur situation familiale. »

En Flandre

Flanders Connect, l'association flamande du personnel ICT, recrute des profils ICT stratégiques pour le gouvernement flamand.

Jan Stoffels, Administrateur général, explique : « La pénurie de talents exige une approche innovante et le Budget mobilité répond à cette attente. Nous avons commencé à l'utiliser en 2020 ; un certain nombre de nos collaborateurs l'ont également demandé. Les personnes qui postulent à un emploi chez nous sont souvent séduites par les possibilités offertes par le Budget mobilité. Sa force réside dans ce qu'il incite les travailleurs à réfléchir à leur mobilité,

de sorte qu'ils n'optent pas automatiquement pour une (grande) voiture. Ils se demandent s'ils ne peuvent pas organiser différemment la mobilité de leur famille. Maintenant que le budget peut également être utilisé pour payer ou louer la maison si vous travaillez à plus de 50 % depuis votre domicile (et pas seulement pour ceux qui habitent à moins de 10 km de leur travail), c'est aussi un bonus supplémentaire. C'est quand même bien si vous devez rembourser, par exemple, 650 € de moins par mois sur votre prêt. Il s'agit d'une augmentation substantielle du pouvoir d'achat, qui est aujourd'hui plus que bienvenue. »

Le responsable poursuit : « Le besoin en profils informatiques est élevé. Pour notre organisation, nous avons un taux de croissance de 20% par an et nous n’anticipons pas de changement dans un avenir proche. À l'heure

QUI SONT LES EMPLOYEURS DISPOSANT D’UN BUDGET MOBILITÉ EN 2021 ?

• Bien que le budget de mobilité soit le plus répandu en Flandre, c'est à Bruxelles qu'il rencontre le plus de succès : 1,5% des employeurs l'ont introduit (contre 0,5% des employeurs flamands, ou un tiers des employeurs bruxellois et 0,25% des employeurs wallons). Il s'agit donc toujours d'un outil innovant pour retenir ou attirer les gens.

• La plupart des employeurs sont de petites PME, mais en termes relatifs, le succès augmente avec la taille de l'organisation (à l'exception des organisations comptant plus de 1 000 employés). C'est dans les organisations de 500 à 999 employés que le budget de mobilité connaît le plus de succès : 8,7% des employeurs y mettent en œuvre un budget mobilité.

• Quelques secteurs qui se distinguent : le transport routier, la construction, les soins de santé, les services sociaux et les TIC (programmation de logiciels).

actuelle, plus de 80 % de nos employés optent pour le budget mobilité ; une minorité choisit encore l'une de nos voitures hybrides standard. C'est un succès. La majorité d'entre eux optent pour le budget mobilité : ils choisissent alors une voiture en combinaison avec une bicyclette ou d'autres moyens de transport ; ou ils optent pour les frais de logement, souvent si la famille dispose déjà d'une voiture. Le prix de revient des voitures vertes est encore souvent un facteur déterminant. Un écueil lors de l'introduction du budget de mobilité est qu'il peut paraître assez complexe administrativement de gérer les dépenses : c'est pourquoi il est important d'avoir une bonne interface dans laquelle l'employé peut gérer les dépenses via un principe de self-service, sans alourdir l'administration du département RH. »

• Pour l'instant, seulement chez les employés. Les trois premières provinces : Bruxelles, le Brabant flamand et Anvers.

• Le noyau dur de ceux qui optent pour cette solution se situe entre 25 et 40 ans (64% des salariés).

• Plus d'hommes que de femmes, mais relativement parlant, la différence n'est pas si grande (0,13% contre 0,09%).

Une étude récente menée SD Worx menée auprès des PME indique que les employeurs, en particulier bruxellois, prévoient d'introduire le budget mobilité.

2.000 bornes de recharge EDI pour les clients professionnels de KBC

KBC et EDI - Electric by D'Ieteren - s'associent pour faciliter la transition énergétique de la mobilité en Belgique. Le spécialiste des solutions de recharge garantit l'installation de bornes de recharge chez 2 000 clients professionnels de KBC d'ici mars 2023.

Philip De Paepe - philip.depaepe@effectivemedia.be

Le respect de ce calendrier permettra aux clients de KBC de bénéficier du taux de décuctibilité le plus élevé de ces coûts d'installation. La réservation des bornes de recharge se fera de manière simple et efficace via l'application KBC activement utilisée par les clients ciblés.

Déductibilité jusqu’à 200%

La loi Van Peteghem et la déductibilité fiscale accordée pour l’installation de borne de recharge ont, entre autres mesures, considérablement accéléré l’électrification du parc. Mais ce régime fiscale plus favorable est dégressif dans le temps afin d’accélérer la transition énergétique des véhicules et réduire au plus vite leur empreinte carbone. Ainsi, la loi Van Peteghem permet une déductibilité fiscale allant jusqu'à 200% des coûts d'installation d’une borne de recharge avant le 31 mars 2023, mais qui diminue progressivement après cette date.

Smart pack

KBC proposera ainsi aux 2.000 premiers clients qui en font la demande un « Smart Pack » comprenant la borne EDI, son installation avant mars 2023 et la certification de l’installation par un organisme agréé. Les clients pourront également profiter du service après-vente EDI 24/7, d’un remboursement automatique “split billing” des frais de recharge entre employés et employeurs, et d’un accès à 300.000 points de recharge publics en Europe via la carte EDI.

Karin Van Hoecke, General Manager

Transformation & Data KBC : « En coopérant avec EDI, nous offrons à nos clients professionnels la possibilité - malgré la forte demande sur le marché - d'installer en temps utile une station de recharge à l'endroit qui leur convient. Ainsi, ils pourront encore profiter du régime fiscal le plus favorable. Ils disposent qui plus est de la possibilité de fractionner

leurs factures afin de traiter séparément les frais professionnels et privés. L'intégration de ce service dans KBC Mobile garantit un processus de demande efficace, convivial et simple. Nous entendons ainsi soutenir nos clients dans leur transition vers une activité plus durable, pas seulement en leur fournissant des conseils, mais aussi par des actions concrètes, de manière à ce qu'ils puissent se concentrer sur ce qui est vraiment important pour eux : entreprendre.»

La loi Van Peteghem autorise une déductibilité fiscale allant jusqu'à 200% des coûts d'installation des bornes de recharge jusqu'au 31 mars 2023.

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Bon de commande et contrat de leasing

Clair en théorie, beaucoup moins dans la pratique…

La voie fiscale vers le verdissement des voitures de société a été tracée et devrait normalement être claire pour toutes les parties concernées. Néanmoins, des points d’interrogation subsistent quant aux périodes de transition, notamment en ce qui concerne les PHEV. La fédération du secteur Mobia a posé quelques questions au SPF Finances … et a reçu les réponses suivantes.

Philip De Paepe – philip.depaepe@effectivemedia.be

Pour un aperçu de tous les changements concernant la feuille de route jusqu'en 2026, scannez le code QR ci-dessous et rendez-vous sur fleet.be. Dans cet article, nous examinons les ambiguïtés qui subsistent quant à la notion de « signature du bon de commande » et de contrat de location.

Voici les questions que Mobia a posées à l’administration et les réponses qu’elle a reçues.

Comment prouver correctement qu’un véhicule a été commandé avant l’une des dates de début des nouvelles règles fiscales et sociales mentionnées ci-dessus ?

Réponse du SPF Finances : commandé signifie … Bon de commande établi et signé avant une date d’entrée en vigueur des nouvelles règles par le vendeur et l’acheteur-contribuable du véhicule s’ils n’optent pas pour une formule de leasing ; Contrat de leasing signé avant la date d’entrée en vigueur des nouvelles règles par le bailleur et le locatairecontribuable s’ils décident de conclure un contrat de leasing.

Mobia : “Concrètement, cela signifie qu’une commande initialement conclue directement entre le vendeur et l’acheteur de la voiture et convertie en commande de leasing après la date indiquée n’est plus soumise aux anciennes règles fiscales. Dans ce contexte, nous conseillons également aux sociétés de leasing de passer leurs commandes auprès du distributeur ou du fabricant immédiatement après la signature du contrat de leasing et de ne pas attendre l’une des dates de début des nouvelles règles fiscales mentionnées.“

Concrètement, Mobia recommande, afin d’éviter toute discussion avec les administrations:

• Toute personne souhaitant commander un PHEV et ne voulant pas tomber sous la limitation de la déduction de 50 % pour la consommation de combustibles fossiles doit signer le bon de commande avec son distributeur ou le contrat de leasing avant le 1/1/2023. Il est conseillé à la société de leasing de passer également la commande sous-jacente auprès du distributeur ou du fabricant avant le 1/1/2023.

• Toute personne qui souhaite encore commander un véhicule à carburant fossile (y compris un PHEV) et bénéficier des règles fiscales actuelles doit signer le bon de commande avec son distributeur ou son contrat de leasing avant le 1/7/2023. Il est conseillé à la société de leasing de passer la commande sous-jacente auprès du distributeur ou du fabricant avant le 1/7/2023 également.

• Pour les véhicules loués à court terme, leSPF Finances a indiqué que la date de signature du contrat de location compte comme date de commande. Ils disent que pour le SPF Sécurité Sociale, ils ne

peuvent faire aucune déclaration, mais l’expérience montre que les règles ici sont généralement appliquées de manière conforme par les deux administrations.

Mobia: “Concrètement, cela signifierait que si le SPF Sécurité Sociale se rallie à la position du SPF Finances, quelle que soit la date d’immatriculation du véhicule, un leasing signé à partir du 1/7/2023 tomberait sous le coup des nouvelles règles du jeu et serait donc soumis à une contribution de solidarité CO2 majorée (x2,25) applicable aux véhicules à émission non zéro. Comme les restrictions en matière de déduction fiscale et l’expiration de la déduction minimale ne prennent effet qu’à partir de l’année de revenu 2025, il n’y a pas d’impact en 2023 et 2024 en termes de dépenses rejetées par rapport à la situation actuelle pour les voitures de courte durée.“

Y a-t-il une date ultime de livraison pour les véhicules commandés avant le 1/7/2023 afin qu’ils puissent encore bénéficier de l’ancien régime fiscal et social?

Réponse du SPF Finances :

“Il n’existe pas de dispositions légales prévoyant un délai déterminé entre la date du bon de commande et la livraison finale du véhicule. Toutefois, s’il s’avère qu’un arrangement a été mis en place par lequel un bon de commande ou un “contrat de location” est conclu avant le 1/7/2023 avec une livraison à une date beaucoup plus tardive uniquement dans le but de bénéficier des anciennes règles fiscales, alors il peut y avoir une simulation et donner lieu à un litige avec les autorités fiscales. Cela doit être évalué sur la base des circonstances factuelles.”

Quid des véhicules d’occasion?

La date de la première immatriculation est-elle la date déterminante pour la fiscalité ou l’ancien régime fiscal expire-t-il lorsqu’un véhicule est vendu et/ou réimmatriculé ?

Réponse du SPF Finances :

“La limite de déduction applicable est déterminée au moment où le contribuable a acheté, loué ou pris en leasing le véhicule. Un contribuable qui achète un véhicule d’occasion au cours de l’année 2024, qui a été acheté à l’origine avant la date du 01.07.2023, sera soumis à la limite de déduction applicable en 2024, au moment de l’achat du véhicule d’occasion. Lorsqu’un contrat de leasing prévoit l’exercice d’une option d’achat à l’expiration du contrat, les dispositions relatives à la déductibilité des véhicules continueront de s’appliquer telles qu’elles étaient en vigueur au moment de la conclusion du contrat de crédit-bail si l’option est effectivement exercée. Ce dernier point signifie qu’un contribuable qui signe un contrat de location/leasing avec option d’achat du véhicule avant l’une des dates indiquées pour l’entrée en vigueur des nouvelles règles, et qui lève cette option d’achat à l’expiration du contrat de location, conserve les règles fiscales et sociales qui étaient applicables à la date du contrat de location.

Un délai trop long entre la signature du bon de commande ou du contrat de leasing et la livraison du véhicule pourrait donner lieu à des discussions avec l'administration fiscale.

Toute personne souhaitant commander un PHEV et ne voulant pas tomber sous la limitation de la déduction de 50 % pour la consommation de combustibles fossiles doit signer le bon de commande avec son distributeur ou le contrat de leasing avant le 1/1/2023.

La cotisation de solidarité 2023 sur les voitures de société sera de…

Comme chaque année, la formule de la cotisation de solidarité – également appelée cotisation CO2 – a été indexée. Le coe�cient de calcul est ajusté en conséquence. Ce coe�cient vient d’être fi xé pour 2023.

Gregory Livis gregory.livis@effectivemedia.be

Le coefficient va augmenter d’un peu plus de 10% pour le calcul de la cotisation de solidarité, passant de 1,3525 à 1,5046, au 1er janvier 2023. Voici donc comment il faudra calculer la cotisation CO2 mensuelle dès le 1er janvier 2023 :

Diesel (y compris plug-in hybride diesel)

• CO2 connu : [(CO2 x 9 EUR) – 600] / 12 x 1,5046

• CO2 inconnu : [(165 x 9 EUR) – 600] / 12 x 1,5046 = 110,96 euros

Essence (y compris hybride et plug-in hybride essence)

• CO2 connu : [(CO2 x 9 EUR) – 768] / 12 x 1,5046

• CO2 inconnu : [(182 x 9 EUR) – 768] / 12 x 1,5046 = 109,08 euros

CNG/LPG

[(CO2 x 9 EUR) – 990] / 12 x 1,5046

Notez que, pour le LPG, il faut prendre la valeur CO2 du véhicule essence avant transformation.

Pour les voitures électriques (et hydrogène), c’est toujours la cotisation minimale qui est comptabilisée, à savoir 31,34 euros par mois à partir de 2023.

Quelle valeur CO2 utiliser ?

Le contribuable aura le choix entre la valeur CO2 en NEDC ou en WLTP si les deux valeurs sont mentionnées sur le certificat d’immatriculation.

LA COTISATION CO2, C’EST QUOI ?

L’employeur qui met un véhicule de société à la disposition d’un collaborateur doit payer une cotisation de solidarité. Depuis le 1er janvier 2005, la cotisation sur l’utilisation d’une voiture de société à des fins personnelles – également appelée cotisation CO 2 – est calculée sous la forme d’un montant mensuel fixe par véhicule que l’employeur met directement ou indirectement à la disposition de son ou ses employé(s). La cotisation forfaitaire de solidarité est due indépendamment de l’intervention financière du salarié.

Le coefficient va augmenter d’un peu plus de 10% pour le calcul de la cotisation de solidarité.

Interview Frederik Van den Bossche (BYD Belux)

pas une énième

Dans le mois d’octobre avait lieu une présentation de BYD Belux (BYD pour Build Your Dreams). Si nous vous avons déjà expliqué comment BYD entend s’implanter en Europe, ce rendez-vous était l’occasion d’en apprendre un peu davantage sur les ambitions de la marque – importée par Inchcape – sur les marchés belge et luxembourgeois, notamment avec Frederik Van den Bossche, Fleet Sales Manager de BYD Belux. Les prix sont également dévoilés pour la première fois..

Gregory Livis – gregory.livis@effectivemedia.be

Quelles sont les ambitions de BYD sur le Belux ?

Frederik Van den Bossche : “Nous espérons écouler 2.000 unités de BYD la première année, dont 90% sur le marché fleet. Nous estimons d’ailleurs que nous débarquons juste au bon moment, car il est assez évident que les voitures 100% électriques vont connaître une explosion à partir de mi-2023. En plus, nous disposons d’un stock stratégique à Zeebrugge, permettant des livraisons rapides.”

Vous avez ouvert récemment un premier showroom BYD à Zaventem. Quelles sont les prochaines étapes ?

FVdB : “Nous avons déjà planifié l’ouverture d’autres showrooms en 2023 : à Anvers (celui-ci sera bien plus grand que celui de Zaventem), à Gand et à Luxembourg. L’objectif est de disposer de neuf points dans toute la Belgique – aussi en Wallonie, donc – l’an prochain. Il est trop tôt pour en dire davantage quant aux partenariats. Par contre, s’il est possible de passer commande en ligne, nous préférons privilégier le contact humain en concession pour les commandes.”

Les trois modèles disponibles pour le moment sur le marché belgo-luxembourgeois sont connus : BYD Tang, BYD Han et BYD Atto 3. Quels sont les niveaux de prix ?

FVdB : “Le SUV du segment E, le Tang (7 places et 400 km

d’autonomie), est disponible à 71.390 euros. Même prix pour la Han, limousine du segment E (autonomie : 521 km). Le modèle qui devrait nous assurer les plus gros volumes, c’est l’Atto 3, un SUV du segment C, que l’on affiche à 45.990 euros pour une autonomie de 420 km. L’Atto 3 nous paraît particulièrement armé pour les flottes. Pourquoi ? Nous avons pu constater que la plupart des EV sont positionnés dans les segments supérieurs. Or, il est parfois difficile de sauter d’une catégorie au nom de l’électrification d’une flotte. A noter encore ceci : pour chaque modèle, seul le choix entre quatre coloris sera possible. Pour le reste, ils sont full option (avec une possibilité de disposer de cuir vegan pour l’Atto 3).”

Si 90% des volumes passeront en fleet. Qu’envisagez-vous en termes de loyer en leasing ?

FVdB : “Nous sommes confiants quant à l’accueil des loueurs et quant à la valeur résiduelle qui sera octroyée à nos voitures. Ainsi donc, pour l’Atto 3, nous espérons des loyers entre 650 et 750 euros par mois pour des contrats de quatre ans et 100.000 km.”

Aujourd’hui, quels sont vos vrais concurrents : les nombreuses marques chinoises qui débarquent dans nos contrées ou les marques traditionnelles ?

FVdB : “Il est clair que nous nous comparons aux marques européennes et asiatiques traditionnelles. Nous ne sommes clairement pas une énième marque chinoise qui arrive sur le Vieux Continent. Je vous rappelle que BYD est d’ores et déjà le plus grand constructeur mondial de voitures 100% électriques. BYD construit des batteries électriques depuis 25 ans et des voitures entièrement électriques depuis déjà 12 ans…”

“BYD n’est

marque chinoise…”

Nous sommes confiants quant à l’accueil des loueurs et quant à la valeur résiduelle qui sera octroyée à nos voitures.

Pourquoi l’hydrogène ?

Jeudi 20 octobre, Effective Media a organisé, en coopération avec Europcar Mobility Group, un événement Let’s Talk FLEET! sur le thème de l’hydrogène. Le lieu ? Toyota Material Handling, à Willebroek. Un événement de bon goût qui a permis d’entrevoir les possibilités de cette source d’énergie comme alternative aux véhicules électriques à batterie. Mais il y avait plus que cela…

C’est Hugues Van Espen, PDG de Toyota Material Handling, qui a ouvert les débats. Il a donné un aperçu de la manière dont le secteur de la logistique est pionnier dans l’utilisation de l’hydrogène pour les chariots élévateurs.

Le monde de l'automobile - et certainement le secteur du leasing - se concentre sur les véhicules électriques à batterie, mais le potentiel de l'alternative hydrogène a été écouté avec attention. Site de l'événement : Toyota Material Handling à Willebroek, où l'hydrogène est également utilisé comme source d'énergie pour les chariots élévateurs.

Il revenait ensuite à Steven Pauwels, directeur général d’Europcar Mobility Group, d’aborder les défis auxquels est confrontée une société de location à court terme aujourd’hui. Les longs délais de livraison, la numérisation, le fait de rendre la flotte plus durable et les défis logistiques associés tels que des infrastructures de recharge suffisantes… tous ces sujets ont été passés en revue.

L’orateur principal, Adwin Martens, directeur général de WaterstofNET, a expliqué le potentiel de l’hydrogène en tant que source d’énergie durable pour le transport de passagers. Il en a expliqué tous les aspects, de la production au développement d’un réseau complet de stations-service en Belgique.

L’honneur de conclure est revenu à Hanne Claes, l’athlète que l’on a pu voir à l’oeuvre aux Jeux olympiques, dans l’épreuve du 400 mètres haies Elle a évoqué les différents triomphes de sa carrière d’athlète de haut niveau, mais aussi les revers et la façon dont elle les a surmontés.

Adwin Martens: "Beaucoup de potentiel pour l’hydrogène, mais il y a encore pas mal de pièces de puzzle à mettre en place pour l'exploiter pleinement".

Hanne Claes a clôturé l'événement. Cette athlète, championne olympique du 400 mètres haies, a évoqué les différents triomphes de sa carrière d'athlète de haut niveau, mais aussi les revers et la façon dont elle les a surmontés.

Après les orateurs, il y avait du temps pour des collations et des boissons tout en réseautant.

Les webinaires sont efficaces, mais rien ne vaut un événement réel pour rencontrer d'autres professionnels.

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Voilà les Chinois NIO débarque en Belgique avec le BaaS

Vous les connaissez peut-être de la Formule E. Ou de l'EP9, un monstre de puissance qui utilise sa cavalerie de plus de 1.300 chevaux pour battre des records du tour dans le monde entier. Et ceux qui circulent en Norvège ont peut-être même aperçu une voiture de tourisme de la marque « dans la nature ». Mais la société chinoise NIO a récemment annoncé ses projets d'expansion vers le reste de l'Europe. Avec des « Houses » dans les villes, la participation des conducteurs et une politique de batterie frappante.

Mika Tuyaerts – mika.tuyaerts@effectivemedia.be

Devant plus d'un millier de journalistes, de membres du personnel et d'UAB (nous y reviendrons), NIO a présenté récemment sur scène trois voitures qui constituent le début de l'offensive. L'ET7 sera une grande berline ; l'ET5 une variante légèrement plus petite, bien que cela soit relatif puisqu'elle franchit presque la barre des 4m80 de long ; l'ES7, un grand SUV. Le dénominateur commun ? Des accélérations fulgurantes, tous les modèles atteignant 100 km/h en 4 secondes ou moins, une technologie de pointe à bord, de grosses batteries (75 ou 100 kWh, bientôt même 150 kWh) et une finition haut de gamme.

NIO lance son offensive européenne en Scandinavie, aux Pays-Bas et en Allemagne. Son arrivée en Belgique est planifiée pour 2023, mais les Chinois ne sont pas encore disposés à nous donner une date. Ce que nous savons déjà, c'est comment cela va se passer. En effet, NIO a mis au

point un modèle d'abonnement dans tous les autres pays, à l'exception de la Norvège. Vous pouvez conduire la voiture pour un montant fixe par mois, en fonction de la batterie, du kilométrage et de la nature de l'abonnement (durée flexible ou fixe).

Le système rappelle un peu celui d'une autre marque chinoise, Lynk & Co. Et comme ce constructeur, NIO prévoit des clubs dans les villes : les « NIO Houses ». Vous pourrez y découvrir les voitures, il y aura des événements et ces « maisons » pourront même servir d'espaces de détente ou de co-working. « Chaque NIO House a de multiples fonctions, notamment la galerie, un café, des postes de travail, un forum, un salon et un endroit où les enfants peuvent jouer et explorer », peut-on lire dans le communiqué de presse. Vous pouvez également y commander les voitures, bien que cela se fasse aussi par internet ou par l'application.

Echanges de batteries

Le plus frappant, ce sont les stations d'échange de batteries de NIO. La marque a pour objectif d'en installer plus de 20 en Europe cette année, et 1.000 d'ici 2025. En Chine, elles sont déjà monnaie courante et effectuent 150 à 300 échanges de batteries par jour, en 3 à 4 minutes en moyenne. Pourquoi NIO parie-t-elle sur ces stations alors que les batteries se rechargent de plus en plus vite ? « Cela apporte une flexibilité supplémentaire », nous expliquent les PDG William Li et Lihong Qin. « Un échange de batterie peut se faire rapidement. C'est intéressant pendant un voyage. C'est intéressant pour ceux qui n'ont pas toujours une infrastructure de charge disponible. Et cela permet de mettre à niveau sa batterie. Par exemple, vous pouvez vous abonner à la batterie de 75 kWh, mais louer la batterie de 100 kWh pendant quinze jours pour des vacances en voiture (et davantage

NIO ET5

Les stations d'échange de batteries : voilà un concept intéressant de NIO.

d'autonomie). Nous appelons cela le Battery as a Service (BaaS). »

Les stations de batteries ont en moyenne une dizaine de batteries en stock. Ce qui, à notre humble avis, est intéressant pour la gestion de l'énergie. C'est que vous pouvez stocker de l'énergie pendant la journée, la vendre aux heures de pointe et la reprendre à moindre coût la nuit. Quoi qu'il en soit, les PDG nous disent qu'ils veulent maintenir leurs propres coûts de recharge à un faible niveau grâce à des technologies intelligentes, mais qu'il n'est pas question pour l'instant de jouer le rôle de fournisseur d'énergie. En fait, le concept suscite l'intérêt d'autres marques. « En effet, certains fabricants sont déjà venus pour discuter », racontent Li et Qin. « Nous pensons qu'en raison des dimensions de notre station - nous ne construisons que des voitures de grande taille - et du coût d'une batterie échangeable, ce sont surtout les marques premium qui peuvent se lancer dans cette histoire. Pour l'instant, aucun partenariat n'a pu être dégagé, mais nous sommes curieux de voir comment cela va évoluer à l'avenir. »

Batterie solide

La technologie des batteries est

d'ailleurs un élément auquel NIO accorde une grande importance. « Nous travaillons avec la CATL pour cela », explique Danilo Teobaldi, ingénieur véhicule. « Tous nos packs de batteries ont les mêmes dimensions et points de fixation. Elles peuvent donc être échangées facilement dans les stations d'échange. Le défi était de faire en sorte qu'elles ne soient pas un poids mort, mais qu'elles fassent partie de la structure du modèle pour générer des performances de conduite de haut niveau. »

De plus, les choses vont vite pour NIO, puisque l'année prochaine, la marque proposera un tremplin vers le Saint Graal des batteries, une batterie à l'état solide. « Nous disposons effectivement d'une batterie semi-solide d'une capacité de 150 kWh », explique l'ingénieur italien, « mais le passage à une version complète prendra encore au moins cinq ans. »

Partenaires

Comment NIO commence-t-elle son histoire européenne ? Pour la Belgique, évidemment aucun détail n'est connu, NIO laisse la branche locale décider. Chez nos voisins du nord, NIO construit deux Houses (Amsterdam

et Rotterdam). NIO Nederland a choisi Kwik-Fit comme partenaire de service certifié pour la maintenance et la réparation. Cette coopération se traduit par les avantages suivants. Le point central, c'est le service sans souci pour l'utilisateur chez qui la voiture est toujours récupérée pour l'entretien et ramenée par la suite. Plus de 40 points de service NIO ont déjà été sélectionnés et seront déployés en tant que centres de service agréés NIO dans les mois à venir. A son tour, Schadenet est un partenaire pour les dommages de carrosserie.

Pour soutenir ses partenaires de service et de réparation, NIO Nederland a fait circuler dans le pays deux véhicules de service NIO avec des spécialistes techniques hautement qualifiés dès le début. NIO Nederland dispose également d'un département de vente interne avec des spécialistes pour apporter un soutien dans le domaine des pièces, des accessoires, des dommages et de la garantie.

En d'autres termes, NIO arrive en Europe avec une histoire originale, son propre modèle d'entreprise et une histoire de qualité basée sur la technologie. Cela va-t-il fonctionner ? En tout cas, les Chinois sont ambitieux.

Le concept d'échange de batteries de NIO intéresse d'autres marques.

NIO arrive en Europe avec une histoire originale, son propre modèle d'entreprise et une histoire de qualité basée sur la technologie.

L'ET7 sera une grande berline ; l'ET5 une variante légèrement plus petite, bien que cela soit relatif puisqu'elle franchit presque la barre des 4m80 de long ; l'ES7, un grand SUV.

La charge bidirectionnelle

Cuisiner sur le compte du patron ?

Ce n'est pas pour demain.

La recharge bidirectionnelle… Voilà un concept qui sonne bien sur papier, surtout en ces temps d'énergies chères. Mais qu’en est-il dans la pratique ? Managing Director et Fondateur de Stroohm, spécialiste des solutions de charge, Bart Massin est notre contributeur sur le sujet… Il partage son expertise avec nous.

En septembre 2020, la première borne de recharge publique bidirectionnelle était installée en Belgique, à la Maison Communale de Bonheiden. En avril 2021, la première borne de recharge bidirectionnelle ABB était installée chez SWECO. Un projet pilote réalisé grâce aux subventions du gouvernement flamand. Plus récemment, un particulier investissait dans une borne de recharge bidirectionnelle de type Wallbox. Le technologie existe donc bel et bien. Et elle fonctionne. Mais l'essor des bornes de recharge bidirectionnelles est-il pour autant inéluctable ? En aurons-nous bientôt tous une chez nous, permettant d'utiliser notre voiture électrique comme un pack de batteries pour alimenter notre maison ? S’agit-il d’une tendance en devenir ou d’un phénomène marginal ?

Qu'est-ce qu'un chargeur bidirectionnel ?

La technologie de charge bidirectionnelle permet tantôt de charger une voiture électrique, tantôt de la décharger. Le dispositif permet donc d’alimenter une maison ou un réseau électrique depuis la batterie d’une voiture électrique. Ce type de borne permet, par exemple, de stocker dans la batterie de la voiture de l’énergie solaire produite durant la journée à partir de panneaux

photovoltaïques, et de l'utiliser plus tard dans la maison ou même de la revendre plus cher durant un pic de consommation. Encore faut-il que la technologie embarquée dans la voiture permette cette opération. À l'heure actuelle, seules les Nissan Leaf, Mitsubishi Outlander PHEV et Kia Soul de précédente génération s'y prêtent. Elles utilisent pour cela un connecteur plus ancien appelé "CHADEMO". Les connecteurs de type CCS utilisés sur la plupart des modèles récents ne sont pas encore adaptés à la charge bidirectionnelle. 99% des

voitures électriques n’autorisent donc pas ce type d’application. Il se murmure que certains modèles seraient déjà équipés de la technologie ad hoc - la Hyundai Ioniq 5 - mais leur logiciel serait bloqué dans l’attente d’un cadre clair permettant de l'activer. De la même manière, Volkswagen annonce que ses modèles ID équipés de la batterie de 77 kWh permettront bientôt des charges bidirectionnelles grâce à une simple mise à jour.

Quelles sont les exigences du gestionnaire de réseau ?

Synergrid, la fédération des gestionnaires de réseaux, tient une liste de tous les onduleurs homologués et autorisés à injecter de l'électricité sur le réseau. Parmi ceux-là, de nombreux onduleurs pour panneaux solaires et, désormais aussi, des points de charge bidirectionnels. Il existe également une obligation de signaler les points de charge à votre gestionnaire de réseau. En effet, pour des raisons de sécurité, les bornes bidirectionnelles doivent cesser d'injecter dans le réseau lorsqu'elles fonctionnent. Mieux vaut donc bien se renseigner pour savoir quelles bornes de charge peuvent être installées.

Bart Massin

"Quiconque envisagerait de recharger à bas prix au bureau pour réduire ses factures d'énergie à la maison devrait vite se faire repérer. Car la consommation de l’entreprise pourrait s’en ressentir..."

Prix de revient

Les chargeurs bidirectionnels ne sont pas encore vendus et installés en grand nombre. Il faut dire qu’avec un coût de 5 775 €, cette nouvelle technologie est sensiblement plus onéreuse qu'une borne de recharge traditionnelle (750 € à 1 200 €). Impossible pour l’heure de rentabiliser un tel surcoût, car il n’est pas encore possible d’optimiser pour 5000 euros d’électricité via votre batterie. L’introduction généralisée de tarifs horaires pourrait néanmoins changer la donne… Aujourd'hui, un investissement maximal de 3 000 € pourrait s’avérer financièrement intéressant. En cas de coupures de courant fréquentes, cet investissement présenterait en revanche un réel intérêt en matière de confort. Une voiture pourrait alors alimenter une habitation durant une semaine. Raison pour laquelle le Japon a mis tant de Nissan Leaf en charge bidirectionnelle après la fermeture de son parc nucléaire.

Employeur et fiscalité

Quiconque envisagerait de recharger sa voiture gratuitement au bureau pour réduire ses factures d'énergie à domicile se ferait vite repérer. Car la consommation de l'entreprise pourrait rapidement augmenter de manière exponentielle. Reste qu’une bonne car policy permet de prendre

de bonnes dispositions. La recharge au bureau à des fins privées ne devrait donc généralement pas être autorisée. Et même si l'employeur l'autorisait, les autorités fiscales pourraient adopter un point de vue différent. Il s'agirait d'un avantage en nature susceptible d’être imposé. Pour toutes ces raisons, les entreprises auront davantage tendance à limiter plutôt qu’à promouvoir ces dispositifs de recharge bidirectionnelle. Autrement, leur charge administrative pourrait bien s’en trouver bouleversée…

Société de leasing et garantie Enfin, n’oublions pas que la plupart des voitures électriques sont aussi des voitures de société. Vu que la recharge bidirectionnelle a un impact sur le vieillissement des batteries, il y a peu de chances à ce stade que les sociétés de leasing la tolèrent (après tout, elles sont propriétaires de la voiture). La valeur résiduelle est un élément important de leur tarification. Les contrats de leasing sont établis en fonction du kilométrage parcouru et non du nombre de cycles de recharge effectués. Même chose du côté des constructeurs. La validité de leur garantie repose sur une durée et sur un nombre de kilomètres parcourus. Stroohm s'attend donc à de nombreux ajustements et restrictions d’usage et de garantie, ce qui

devrait limiter la mise en œuvre des recharges bidirectionnelles.

Conclusion

Quelques ajustements sont donc encore nécessaires avant que les bornes de recharge bidirectionnelles ne deviennent monnaie courante au sein des flottes. Mais cette technologie devrait bien s'imposer à terme en ce qu’elle participe à la transition énergétique.

Quelques ajustements

sont donc encore nécessaires avant que les bornes de recharge bidirectionnelles ne deviennent monnaie courante au sein des flottes.

Le Mitsubishi Outlander PHEV est l'un des rares modèles sur le marché à permettre des recharges dites « bidirectionnelles »…

1.000 points de recharge gratuits en Belgique

On le lit, on l’entend, la recharge gratuite sur le parking de certaines enseignes de supermarchés constitue un sujet ô combien brûlant. Plus encore avec l’explosion récente des prix de l’énergie. Compte tenu des polémiques qu’elle suscite entre “vrais” clients et “parasites de la recharge”, cette gratuité devrait être éphémère. Mais d’ici à ce qu’elle disparaisse, vous pouvez brancher votre voiture gratuitement à pas moins de 1.000 bornes en Belgique. Voici comment les trouver.

Philip De Paepe - philip.depaepe@effectivemedia.be

En Europe, plus de 23 000 bornes de recharge publiques gratuites sont référencées dans l’application Chargemap, dont environ 1000 sur le territoire belge. Mais d'autres applications disposent également de cette fonctionnalité. Comment les trouver ? Il suffit pour cela d'ouvrir l'application et d'opérer une sélection dans les filtres. Activez le filtre "Stations de recharge gratuites uniquement" et vous trouverez instantanément les stations de recharge gratuites dans votre région. Vous pouvez en outre élargir votre recherche en filtrant les stations de recharge par type de prise, puissance et bien d'autres paramètres.

Où recharger sa voiture électrique gratuitement ?

Différentes possibilités s’offrent aux conducteurs de véhicules électriques. Ils peuvent profiter de la recharge gratuite sur les parkings de grands supermarchés tels que Lidl ou Carrefour. L’accès à la recharge gratuite sur ces bornes est généralement réservé aux clients de l’enseigne. Les conditions d’utilisation sont parfois indiquées sur les points de charge. A noter qu’il est d’usage

– mais ce n’est pas systématique - de devoir disposer de la carte de fidélité du magasin.

Certains centres commerciaux, cinémas ou établissements du même genre peuvent également proposer ce type de service à leur clientèle. A l’instar des concessionnaires, hôtels et autres restaurants. Comme pour les grandes surfaces, les conditions d’accès et d’utilisation peuvent varier selon les établissements.

Enfin, il est également possible de trouver des bornes de recharge gratuites dans les villes soucieuses de faire la promotion de la mobilité électriques. Ces bornes sont majoritairement installées sur les parkings publics ou plus rarement en voirie. Le stationnement sur une place réservée à la recharge de véhicules électriques est souvent gratuit.

L'accès à la recharge gratuite sur ces bornes est généralement réservé aux clients.

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Hightech Urban crossover Toyota Aygo X

On le sait, les constructeurs surfent sur la vague du crossovers. Jusque dans le moindre segment… Dernier représentant de cette tendance, le Toyota Aygo X se décline sous les traits d’un mini-SUV - chez Toyota, on parle de Crossover urbain compact. Le modèle revendique en tout cas un contenu technologique impressionnant dans cette gamme de prix ...

Les mauvaises langues la disent morte… Trop chère à produire et peu profitable, la citadine n’aurait plus d’avenir… Pourtant, le potentiel commercial d’une voiture affichée à moins de 20 000 euros nous semble au contraire énorme en ces temps d’inflation à tout va… Que Toyota décline dans ce contexte sa petite Aygo en version crossover nous semble plutôt clairvoyant…

La dernière représentante de la famille des compactes de Toyota est construite sur la plateforme GA-B de la Toyota New Global Architecture (TNGA), utilisée pour la première fois sur la nouvelle Yaris et plus récemment sur la Yaris Cross. Avec sa carrosserie bicolore et branchée, le style apparaît réussi.

Conçu pour la ville

Avec ses 3,7 m, le nouvel Agyo X est plus long que son prédécesseur – de 235 mm -, même s’il n’a gagné que 90 mm en empattement. Par rapport à la Yaris, son porte-à-faux avant est plus court de 72 mm, et

l’ensemble repose sur des roues de 18 pouces maximum. Conçu pour les rues étroites de nos cités encombrées, l'Aygo X revendique un rayon de braquage de 4,7 m seulement. L'intérieur est funky et pratique à la fois, avec de nombreux équipements comme le chauffage des sièges, la recharge sans fil pour smartphone, les palettes au volant, Android Auto, Apple CarPlay, etc. Sous le capot, on trouve d’office un 3 cylindres 1.0 l essence de 72 ch et 93 Nm. Il est associé de série à une boîte manuelle à 5 rapports, mais vous pouvez également opter pour la nouvelle transmission S-CVT que j'ai eu l’occasion d’essayer. En termes de sécurité, l'Agyo X fait un grand pas en avant : c'est la première fois que le Toyota Safety Sense est proposé de série sur un modèle compact du segment A, et ce sur tous les marchés. Avec des dispositifs comme le système de pré-collision et le régulateur de vitesse qui maintient automatiquement la distance avec la voiture en amont…

Changez de rapport !

Comme on pouvait s'y attendre avec un petit trois cylindres, celui de l’Aygo X n’est pas des plus vigoureux… La mise en vitesse s’accompagne qui plus est de son lot de décibels. Voilà qui vous incitera à utiliser les palettes pour rapidement passer au rapport suivant… et ainsi faire baisser le niveau sonore. En ville et en adoptant une attitude de bon père de famille, vous pourrez laisser le S-CVT prendre l'initiative. L'Aygo X se conduit alors avec vivacité et ses dimensions compactes sont un véritable atout en ville. Seul bémol : des portières arrière à l’angle d’ouverture pas franchement généreux. Voilà en tout cas une jolie citadine fiscalement attrayante… Mais pour combien de temps encore ?

FLEET FACTS

Toyota Aygo X 1.0 VVT-i Play CVT

Prix de base : 18.750 €

Consommation mixte : 6,6 l/100km (WLTP)

CO2 : 110 gr/km

Déductibilité fiscal : 67,8%

Cotisation CO2 /mois : 28,17 €

ATN/mois : 116,76 €

Philip De Paepe philip.depaepe@effectivemedia.be

Un peu d’Alpine dans cette Renault Austral

Gregory Livis - gregory.livis@effectivemedia.be

Avec le Renault Austral, c’est hybride (auto-rechargeable) essence à tous les étages. Une version plugin hybride ? « Si le marché le demande », répond-on chez Renault. Avec ou sans PHEV, ce SUV sera compliqué à placer en flottes après le 1er juillet 2023.

Le Losange propose donc deux blocs à hybridation légère en entrée de gamme, un trois cylindres de 1,2 litre (130 ch) et un quatre cylindres de 1,6 litre (160 ch). Pour notre première prise en main, c’est la version haut de gamme que nous recevons, la motorisation E-Tech

Full Hybrid de 200 ch, un trois cylindres de 1,2 litre marié à un bloc électrique de 50 kW mis en branle par une batterie de 2 kWh. Haut de gamme aussi à l’intérieur, puisque nous roulons avec la version Esprit Alpine : un style « sportif » à l’extérieur, plus raffiné à l’intérieur, avec de l’alcantara, des surpiqûres Bleu Alpine et des logos Alpine ici et là. En plus de certains équipements supplémentaires de série.

Sur la route, cette voiture au look robuste inspiré de celui de sa petite

sœur, la Megane, se débrouille pas mal du tout, et en silence pour les passagers. Pas grand-chose à dire quant à l’agrément de conduite. L'Austral se veut agile, notamment grâce au 4Control Advanced, système à quatre roues directrices - inédit sur un SUV du segment C – qui assure un meilleur guidage et une meilleure stabilité. Ce dispositif permet aussi d’absorber mieux les irrégularités du bitume.

Un trou déjà comblé

Le principal bémol de ce SUV aux 32 aides à la conduite provient de sa boîte de vitesses. Au moment de solliciter la cavalerie, elle traîne à trouver le bon rapport. Il ne se passe donc rien pendant un temps. Mais quand il se passe quelque chose, c’est un peu rude pour les passagers. Ceci dit, les ingénieurs semblaient être au courant de ce « trou ». Il semblait d’ailleurs déjà comblé pour les premières productions.

Et que dire de l’ambiance intérieure ?

L'espace semble généreux, la banquette arrière peut être rabattue en deux parties et coulisser de 16 centimètres. Rien à signaler concernant

le grand écran OpenR en position centrale. Par contre, la poignée massive sur la console centrale, inspirée des leviers de poussée d'un avion, est un peu déroutante. Elle ne sert pas à actionner les fonctions de la boîte de vitesses, mais uniquement à ouvrir et fermer le compartiment de rangement et à soutenir le poignet lors de la consultation du grand écran. En revanche, le levier de la boîte de vitesses est caché sur la colonne de direction, entre le levier des essuie-glaces et la commande du volume.

Appelé à remplacer à la fois les Renault Kadjar et Koleos, l’Austral devra repositionner la marque dans le segment des SUV familiaux et de concurrencer plus férocement le Peugeot 3008. Ce SUV marque clairement un pas vers la « Renaulution » annoncée par le CEO de la marque, Luca de Meo.

NIO

ET7

Elle ne sera probablement pas disponible en Belgique avant l'année prochaine, mais nous avons déjà pu tester la NIO ET7. Les Chinois optent résolument pour une histoire électrique haut de gamme. Une revendication ferme que la marque entend respecter en mettant l'accent sur la technologie et le confort.

Mika Tuyaerts mika.tuyaerts@effectivemedia.be

Nous devons l'admettre : le cockpit de la NIO ET7 est un véritable bijou. Le Gran Tourer de plus de 5 mètres excelle dans l'utilisation intelligente des matériaux, avec de beaux effets lumineux et des sièges confortables qui peuvent chauffer, ventiler et masser sur tous les sièges. En bref, tout ce qu'un client premium européen peut souhaiter. Là encore, les deux écrans s'apparentent à des Tesla, tant sur le plan graphique que sur celui de la disposition, tandis qu'en termes d'ergonomie, le minimalisme règne. Seuls quelques boutons se trouvent sur le volant. Tout le reste se trouve derrière l'écran ou au niveau d'un tableau de bord assez remarquable.

C'est NOMI, votre assistant personnel, le meilleur de son genre que nous n'ayons jamais pu expérimenter dans une voiture. Vous pouvez presque entamer des conversations avec elle, car elle vous regarde et change d'expression faciale. La personnification

ultime d'une voiture ! Aucune tâche n'est trop difficile, qu'il s'agisse de régler les rétroviseurs, d'ouvrir partiellement les vitres ou de vous guider à travers les différentes fonctions de massage. Certains la trouveront trop gadget, mais elle se démarque et c'est ce qu'il faut faire si l'on veut conquérir un nouveau continent comme entend le faire NIO.

Une « tour de guet » L'extérieur se distingue également, avec d'une part des lignes plutôt pures, et d'autre part, l'imposante - mais à notre sens moins réussie – « tour de guet » sur le toit, un ensemble de lidars et de caméras qui confère à la voiture ses fonctions de conduite semi-autonome.

Nous préférons évidemment prendre le volant nous-mêmes et là aussi, l'ET7 marque des points. Elle ne développe pas moins de 653 chevaux, ce qui lui permet de réaliser un sprint de 0 à 100 en 3,8 secondes ! La suspension pneumatique permet

quant à elle de maintenir le niveau de confort à tout moment. Le seul inconvénient est le volant un peu léger. Pratique en ville, mais lorsque le rythme s'accélère, il devient un peu plus difficile de positionner la voiture. Par conséquent, l'ET7 se conduit comme elle a été construite selon le T de son nom : comme un véritable (Gran) Tourer. Elle remplit de nombreuses conditions, à l'exception peut-être de la plus importante pour un Européen : l'image. Nous sommes curieux de voir si elle parviendra à renverser cette idée au cours des prochains mois.

NIO est déjà active sur un certain nombre de marchés européens. En Norvège, vous pouvez acheter les ET5, ET7 et EL7 ; dans le reste de la Scandinavie, en Allemagne et aux Pays-Bas, vous ne pouvez que les louer. Le prix mensuel est calculé, entre autres, en fonction de la taille de votre batterie et de votre kilométrage, du fait que vous concluez un contrat à durée déterminée ou un contrat à résiliation mensuelle. Ces batteries ont une capacité de 75, 100 ou (bientôt) 150 kWh et vous pouvez non seulement les charger, mais aussi les échanger dans des stations d'échange de batteries. Cela ne prend que 4 minutes et vous pouvez passer de la plus petite à la plus grande batterie pour des vacances en voiture, par exemple. D'autres fabricants sont également intéressés par cette technologie, selon NIO, et elle pourrait donner aux conducteurs le coup de pouce final pour opter pour un véhicule électrique.

KIA NIRO EV ELECTRICITÉ À LA CARTE

Proposer une conduite électrique accessible à tout un chacun, c’est d’abord offrir différents niveaux d’électrification selon les besoins. Ca tombe bien ! C’est ce que propose cette KIA Niro de deuxième génération. Comme sa devancière, elle est disponible en version 100% électrique, mais aussi en hybride et hybride rechargeable…

C’est ce que propose cette KIA Niro de deuxième génération. Comme sa devancière, elle est disponible en version 100% électrique, mais aussi en hybride et hybride rechargeable…

Ces deux dernières versions reposent sur un 1.6 l essence associé à un moteur électrique. La Niro hybride développe une puissance combinée de 141 ch. Sa version hybride rechargeable en aligne 183 grâce à l’appoint d’un moteur électrique de 62 kW…

La variante complètement électrique de cette KIA Niro affiche un rayon d’action pouvant atteindre 460 km. Contrairement à sa devancière, cette Niro EV embarque d’office une batterie grande autonomie… Une batterie lithium-ion-polymère, de 64,8 kWh et qui peut être chargée de 10 à 80 % en 43 minutes seulement !

Avant-gardiste

Avant-gardiste techniquement, la nouvelle Niro se veut audacieuse esthétiquement. Elle confirme le virage stylistique entamé par la EV6, avec un traitement plus subtil de la calandre Tiger Nose mais aussi avec un montant C aux propriétés aérodynamiques sans équivalent sur le marché et intégrant des feux LED boomerang. Les cotes intérieures, elles, sont en croissance, avec beaucoup d’espace notamment aux jambes à l’arrière (+ 6 cm) et au niveau du coffre.

Un intérieur qui fait la part belle aux matériaux recyclés mais au rendu toujours très soigné. Ciel de pavillon en papier peint recyclé, garnissage des sièges en cuir végétalien… Cohérent !

Rendre l’électrique accessible à tout un chacun, on l’a dit, c’est la mission de la Kia Niro 2e du nom. Chez KIA, cela passe par une démocratisation de la mobilité électrique : 30 990 euros* en hybride, 38 790* en hybride rechargeable et 45 490* en version 100% électrique…

FLEET FACTS

Kia Niro EV Pure

Prix de base: 45.490 €

Consommation mixte:

16,2 kWh l/100km (WLTP)

CO2: 0 gr/km

Déductibilité fiscal: 100%

Cotisation CO2/mois: 28,17 €

ATN/mois : 129,97 €

La nouvelle reine des flottes ?

Elles se livrent une concurrence féroce ! Elles, ce sont les BMW X1 et Volvo XC40, prétendantes au titre de reine des flottes. La Suédoise disposait déjà de sa variante full électrique. L’Allemande peut désormais en dire autant. Reste à voir si cette dernière a les moyens de ses ambitions…

Mika Tuyaerts – mika.tuyaerts@effectivemedia.be

Baptisée BMW iX1, cette variante inédite du « petit » SUV bavarois est d’emblée proposée en version xDrive 30, équipée d’une transmission intégrale. Avec un moteur (électrique) sur chaque essieu, architecture que nous avons pu découvrir début septembre dans la région de Regensburg en Allemagne, là où le modèle sortira des chaînes de production. Ensemble, ses deux moteurs développent pas moins de 313 ch (et 494 Nm) et sont alimentés par une batterie de 65 kWh disposée sous le planher. Voilà qui permet de parcourir sur papier quelque 438 kilomètres selon la norme WLTP. Le modèle accepte 130 kW en charge rapide (DC), ce qui lui permet de faire jeu égal avec ses autres rivales, Mercedes EQA et Audi Q4 e-tron. La recharge en courant alternatif peut elle atteindre 22 kW, en option !

Calvitie naissante

L’implantation des moteurs électriques et de la batterie ne s’est pas faite sans quelques sacrifices. Le coffre perd quelques dizaines de litres par rapport aux versions thermiques et la garde au toit semble légèrement inférieure. Avec son bon

mètre nonante, votre serviteur a pour la première fois trouvé une utilité à sa calvitie naissante…

Toujours à bord, BMW a opté pour une disposition (désormais) traditionnelle du cockpit, avec un premier écran reprenant les informations essentielles à la conduite, face au conducteur, et, plus à droite, un second écran pour la radio, la navigation, et tout le reste. Rien de révolutionnaire donc, même si la qualité, la netteté du graphisme et la logique de l’arborescence des menus méritent bien quelques éloges.

Des performances de conception allemande

On n’en dira pas autant de certains plastiques durs répartis dans l'habitacle, indignes d’une voiture vendue près de 60 000 euros… Mais terminons sur une note positive : le plaisir de conduire, le fameux “Freude am Fahren” cher à BMW. Et ce n’était pas gagné avec un poids annoncé à plus de 2 tonnes. Pourtant, la suspension est à la hauteur des attentes, avec un parfait compromis entre confort et sportivité. Il faut dire que l’implantation des batteries permet d’abaisser

le centre de gravité, gage d’un bel équilibre encore renforcé par la transmission intégrale. Mais notre coup de cœur va au fonctionnement du freinage régénératif adaptatif. Sur ce BMW iX1, la puissance de freinage est régulée automatiquement en fonction des conditions de circulation. Sur autoroute, le système repasse rapidement en roues libres après décélération, agit un peu à la manière d’un frein moteur en ville, et peut même jeter l’ancre en un clin d’œil lorsque la voiture qui vous précède freine brusquement. Bravo !

FLEET FACTS

BMW iX1 30xDrive

Prix de base : 57 950 euros

Consommation mixte : 17,3 kWh l/100km (WLTP)

CO2 : 0 g/km

Contribution CO2 /mois : 28,17 €

ATN/mois : 165,57 €

Pour les accros du gaming smart #1

Détenue en partie par Mercedes mais désormais aussi par le géant chinois Geely, smart opère un reboot. Jadis spécialiste de la micro-voiture, smart se mue en constructeur 100% électrique. Avec une première ambassadrice, la #1. Une voiture de 4m27, qui n’a plus rien de « micro ». Mais il y a plus surprenant…

Mika Tuyaerts - mika.tuyaerts@effectivemedia.be

Le plus surprenant, ce sont ces quelques chiffres : 272 ch envoyés vers l'essieu arrière, 66 kWh de batterie, 420 km d’autonomie, jusqu’à 150 kW en charge rapide ou 22 kW sur Wallbox ! Avouez, plutôt pas mal pour une première…

La voiture rompt d’ailleurs plus radicalement encore avec le passé de smart… Et pour ça, s’offre une habitabilité étonnante. Mon mètre nonante six a sans peine trouvé place à l’arrière, sans contorsion, même avec le siège conducteur bien reculé. Le coffre est certes moins logeable (272 litres, voire 323 avec l’espace sous le plancher) et moins ergonomique, mais on est loin de la mirco-voiture. Si les encombrants montants C ont le mérite de préserver une belle garde au toit, ils limitent en revanche la visibilité des ¾ arrière.

Intérieur tendance

A bord, l'écran d'infodivertissement de 12,8 pouces sur la console centrale retient d’emblée l'attention. Visuellement, c'est très beau, et, pratiquement, ultra-rapide. On signe aussi pour l'interface, lumineuse et colorée, avec un renard pour avatar. C’est sûr, les fans de gaming s’y

retrouveront, même si, d’un point vue ergonomique, il y a à redire… L’absence complète de bouton physique oblige à faire défiler les menus, même pour régler la position des rétroviseurs… Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué… Mention spéciale en revanche pour l'excellent assistant vocal, très utile, et qui peut aller jusqu’à ouvrir la fenêtre du côté d’où la question est posée. Plus loin dans l'habitacle, nous remarquons quelques plastiques durs, quoique emballés avec style...

Performances de conduite

Sur la route, la #1 se présente comme une voiture de taille moyenne agréable et confortable avec une bonne tenue de route. Silencieuse, bien suspendue, mais pas particulièrement sportive – une version Brabus de 428 ch assume cette fonction – cette smart parvient à tirer son épingle du jeu sur les parcours plus sinueux. Il faudra vraiment la brutaliser pour faire apparaître un début de sous-virage, léger tribut à payer par toutes ces lourdes voitures électriques. Notez, si vous roulez en bon père de famille, il y a

peu de chance que vous vous retrouviez dans ce genre de posture. La philosophie du modèle n’incite d’ailleurs pas à l’attaque. A son bord, on préférera profiter de l’excellente connectivité et de l’agrément du bloc électrique, deux facteurs décisifs pour les jeunes à la recherche d’une (première) voiture de société électrique…

FLEET FACTS

smart #1

Prix de base : 40 400 €

CO2 : 0 g/km

Cotisation CO2 /mois : 28,17 €

ATN/mois : 116,67 €

Quand le “Blitz” ravive la flamme… Opel Astra

?

Il ne vous aura pas échappé qu'Opel fait partie du groupe Stellantis depuis un petit temps déjà. Cela permet à la marque allemande de bénéficier des plateformes de PSA, en l'occurrence de la plateforme EMP2 "V3", également utilisée sur les DS4 et Peugeot 308. N’allez pas pour autant en conclure que cette Astra est un simple clone de ses homologues françaises… C’est d’ailleurs très clair en matière de style… Dans ce registre, la nouvelle Astra emprunte sa propre voie, audacieuse et sportive à la fois… Cette Astra a une vraie "gueule" et ça, c’est nouveau…

Intérieur

On retrouve ce supplément d’âme dans l’habitacle. Avec un magnifique et large tableau de bord "incurvé" qui ne dépareillerait pas dans un modèle labellisé « premium ». Opel

l’a baptisé « Pure Panel Pro », mais il est également disponible dans une version moins élaborée et moins chère, en deux parties, appellation « Pure Panel ». Sachez enfin qu’un affichage tête-haute est également disponible en option…

Dans l’ensemble, l’habitacle respire la classe et la solidité. Pour ses commandes, Opel emprunte résolument

la voie du tactile mais conserve tout de même quelques commandes physiques, notamment pour la radio et la climatisation… Une combinaison qui nous plaît ! Le levier de vitesse a été remplacé par un interrupteur coulissant, ce qui permet de dégager un espace de rangement supplémentaire.

Conduite

Comme il ne s'agit plus d'une plateforme GM, j'étais curieux de juger des qualités dynamiques de cette nouvelle Astra. Et autant dire que je n’ai pas été déçu... J'ai eu l’occasion d’essayer la version hybride rechargeable de 180 ch et l’Astra 1.2 essence (turbo) de 130 ch. Les deux ont leurs mérites. La version PHEV brille par sa souplesse, tandis que le 1.2 se révèle assez vif pour un trois cylindres.

Conclusion

Après deux semaines d'essai, une chose est claire : en termes de dynamique de conduite et de confort, la nouvelle Astra laisse une impression très « PSA ». Peut-être qu'on n'aimera pas lire ça chez Opel, mais je pense que c'est une très bonne nouvelle. Cette Astra est qui plus est réussie

sur le plan esthétique et remet le plaisir de conduire au premier plan. Sachez enfin qu’une version entièrement électrique est en préparation, pour un lancement prévu en 2023. Alors oui, Opel se réinvente un peu avec cette Astra...

FLEET FACTS

Opel Astra

1.6 Turbo Hybrid Business Edition

Prix de base : 39.850 €

Consommation normalisée :

2,3 l/100km (WLTP)

CO2 : 24 gr/km

Déductibilité fiscale : 100%

Cotisation CO2 /mois : 28,17 €

ATN/mois : 116;67 €

L’Opel Astra a toujours eu l'image de la belle-fille parfaite. Sérieuse, fiable... mais aussi un peu ennuyeuse. Pour sa nouvelle génération, le constructeur allemand tente d’y remédier… Avec succès

Philip De Paepe - philip.depaepe@effectivemedia.be

Faire évoluer la mobilité : on a tous à y gagner.

Nous savons à quel point la mobilité est cruciale dans le développement de votre business. Et nous savons à quel point Touring, en tant qu’acteur de premier rang, a un grand rôle à jouer dans la mobilité de demain. Une mobilité bénéfique à l’efficacité de votre entreprise et donc à votre succès.

C’est pourquoi nous travaillons déjà à de nouvelles solutions et réfléchissons à l’avenir. Touring est maintenant là aussi pour donner un coup de boost à votre voiture électrique et vous permettre de continuer votre route jusqu’à une borne de chargement. Car aujourd’hui comme demain, votre mobilité est notre priorité.

Vous voulez en savoir plus ?

Contactez-nous au 02 233 24 53 ou via tbs@touring.be

BMW iX M60

Avec le M de magistral

« Trop is te veel » lançait un jour un célèbre homme politique bruxellois. Une expression qui pourrait s'appliquer à quelques modèles électriques tout récents. Avec des performances de supercar, mais dissimulées sous des robes passe-partout. Passepartout, la BMW iX M60 ne l’est en revanche pas du tout. En plus d'être incroyablement puissant, ce gros SUV électrique est une véritable prouesse technologique.

619 ch et un couple monstrueux de 1 100 Nm, ce sont les chiffres revendiqués par cette iX M60. Une sorte de "über" iX, qui fait déjà de l'ombre à la gamme existante. Une gamme qui n’a pourtant rien d’anémique. 326 ch pour la iX xDrive40 voire carrément 523 pour le sa version xDrive50. Mais la nouvelle variante M Performance à transmission intégrale frappe encore beaucoup plus fort... 3.8 sec. de 0 à 100 ! Pour 2,5 tonnes tout de même... Alors bien sûr, tout ça est très joli, mais quid de l’autonomie ?

Eh bien, contre toute attente, elle ne déçoit pas ! Sa batterie de 111,50 kWh permet même de parcourir jusqu’à 561 km (WLTP). Mon exemplaire d’essai aura fait à peine moins bien (plutôt 500)... Et avec la possibilité de recharger vite, très vite, jusqu'à 200 kW.

Une expérience de conduite XXL

Ce n’est pas nouveau, en matière de comportement, la division BMW M place souvent la barre très haut. Prise en main par ses sorciers, cette iX M60 est bien plus qu’un dragster.

A l’instar de la iX xDrive50,

suspension adaptative et suspension pneumatique avec contrôle automatique de l’assiette sont ici montés de série. Mais la iX M60 va plus loin encore avec une direction à démultiplication variable, des freins sport revalorisés et des barres stabilisatrices arrière plus fermes, notamment. Et sans compromis sur le confort, tout simplement exceptionnel… Mais ce n'est pas parce que vous avez beaucoup de pouvoir que vous devez l'utiliser à tout moment. Bizarrement, cette M60 prend d’ailleurs tout son sens quand on la conduit calmement.

Il faut dire qu’en virage rapide, rien n’y fait - pas même la meilleure technologie - le poids est là et tempère quelque peu vos ardeurs. Et pourtant il y a de la marge, beaucoup de marge ! La bande son du système IconicSounds Electric fait le reste. Avec différentes ambiances en fonction du mode de conduite retenu et spécialement composées pour cette version M Performance.

A l’instar des autres versions de la gamme, la iX M60 embarque

le Curved Display orienté vers le conducteur et composé d’un combiné d'instruments numériques de 12,3 pouces et d'un écran d'infodivertissement de 14,9 pouces. L'équipement de série de cette version M comprend non seulement un système audio Bowers & Wilkins, mais aussi la ventilation active des sièges avant et le pack confort thermique, qui comprend des sièges, des accoudoirs… et même des intérieurs de porte chauffants.

Conclusion Que retenir de cet essai ? Les accélérations démentielles, bien sûr, mais plus encore le niveau de confort que confère la conduite électrique chez BMW. Un confort que revendique aussi les versions xDrive40 et xDrive50. Alors avant de débourser les 139 950 euros réclamés pour cette version M60, retenez que vous pouvez vous offrir une iX dès 88 700 euros, soit un différentiel de plus de 50 000 euros ! Sans doute trop pour juste gagner quelques secondes…

FLEET FACTS

BMW iX M60

Prix de base : 139 950 euros

Consommation normalisée : 22,5 kWh l/100km (WLTP)

CO2 : 0 g/km

Déductibilité fiscale : 100%

CO2 : 28,17 €

ATN/mois : 399,86 €

Philip De Paepe philip.depaepe@effectivemedia.be

MINI, comme l’autonomie…

La MINI séduit toujours de nombreux gestionnaires de flotte. Le modèle est notamment très apprécié des sociétés de conseils qui en équipent leurs collaborateurs juniors. L’existence d’une version électrique est qui plus est un sérieux atout pour la marque... Mais ceux qui la choisiront passeront plus de temps à la rechercher qu’ils ne l’imaginent…

Mika Tuyaerts mika.tuyaerts@effectivemedia.be

Commençons par ces chiffres : la MINI électrique dispose d’une batterie de 32,6 kWh. Même pour une petite voiture, de nos jours, c'est un peu juste. A tel point qu’il existe désormais des PHEV (hybrides rechargeables) dotés de batteries de plus grande capacité. Vous l’aurez donc compris, l’autonomie n’est pas vraiment le point fort du modèle… Passe encore sur le papier, avec un rayon d’action annoncé à 232 km (WLTP), mais dans la pratique (j’en témoigne pour l’avoir expérimenté) vous êtes à sec après 160 km… Alors certes, mes trajets sur autoroutes pèsent lourd dans ce résultat, même s’ils ont systématiquement été effectués en mode éco. Résultat : j'ai passé (beaucoup) plus de temps que prévu à la station de recharge... Charge publique en courant continu, à une puissance maximale tolérée de 50 kW. De quoi passer de 0 à 100% de batterie en un peu plus de 45 minutes. Mais dans ce domaine aussi, de nombreux concurrents font désormais mieux...

Vigoureux

Au-delà de son handicap en autonomie, cette Electric dispose de tous les attributs d’une vraie MINI. Notamment en matière de performances, d’agrément et de comportement… Avec ses 184 ch, elle ne manque pas de vivacité, passant de 0 à 100 km/h en 7,3 secondes. Idem pour le fameux comportement de kart, toujours aussi amusant… Evitez juste d’activer le mode Sport, sans quoi vous repasserez (encore plus) vite à la case « recharge ». Dans 90 % des cas, j'ai pour ma part retenu le mode Green+, qui s’accompagne d’une baisse de la puissance disponible et désactive la climatisation. Un bouton situé à côté du démarreur permet de contrôler la puissance du freinage régénératif selon deux modes. Le plus puissant permet d’aller jusqu’à l’arrêt complet de la voiture au lâcher de pédale, ce qui est très appréciable, surtout en ville. Dommage que la commande ne soit pas mieux disposée, ce qui permettrait de la trouver « à l’aveugle ».

Intérieur

En termes d'équipements, il n’y a pas à se plaindre de cette MINI électrique. Même la version la plus basique dispose d’une dotation de série généreuse, du régulateur de vitesse aux phares full LED en passant par la climatisation, l’écran tactile de 6,5

pouces avec navigation et Apple Carplay, etc. A quelques détails près, l’intérieur est qui plus est pratiquement identique à celui des modèles thermiques, en ce compris les jolis interrupteurs à bascule.

Conclusion

Avec une autonomie plus ambitieuse, la MINI électrique disposerait d’un potentiel plus important en fleet. Et puis… 36 400 euros, c'est assez cher pour une voiture au rayon d’action aussi réduit. A un tarif légèrement supérieur (38 499 €), on pourra s’offrir, par exemple, une Hyundai Kona Electric disposant d’une batterie de 64 kWh et d’une autonomie de 484 km. Certes, il s'agit d'un segment différent et pas d'un produit labelisé « premium ». Reste que pour nombre de gestionnaires, le TCO devient au moins aussi important que le blason…

FLEET FACTS

MINI Electric

Prix de base : 36.500 €

Consommation normalisée : 16,1 kWh l/100km (WLTP)

CO2 : 0 gr/km

Déductibilité fiscale : 100%

Cotisation CO2 /mois : 28,17 €

ATN/mois : 116,67 €

Lexus RX 450h+

Juste à temps !

Le Lexus RX de première génération a été lancé en 1998. Mais il aura fallu attendre 2005 et le RX 400h pour que le modèle profite d’une technologie hybride développée par la sociétémère Toyota, technologie à l’origine destinée à sa Prius. Aujourd’hui, le modèle en est à sa cinquième génération... Le moment choisi par Lexus pour passer à la vitesse supérieure avec le premier RX hybride rechargeable. Et pour une fois le hasard fait bien les choses, car il arrive à point nommé sur notre marché fleet !

Philip De Paepe philip.depaepe@effectivemedia.be

Bon… C’est ici que nous réclamons votre attention… Car le nouveau Lexus RX puise ses ressources dans différents types d’hybride. L'hybride tradtionnel ou hybride à recharge automatique, bien sûr, désormais aussi disponible dans une version plus musclée. Et puis la grande nouveauté : la version plug-in hybride…

RX 350h

Modèle d’accès à la gamme RX, le Lexus RX350h embarque un groupe

propulseur full hybride (autorechargeable donc). Il développe 250 ch au départ d’une cylindrée de 2.5 l. Cette version bénéficie d'innovations techniques développées spécifiquement pour l’inédite version plug-in, soit une nouvelle boîte-pont hybride de conception plus compacte, plus légère (-22 % de masse) et réduisant les pertes par frottement, mais aussi une unité de gestion de la puissance plus petite (- 9 % en volume) et plus efficace. Cette version est équipée de série de la transmission intégrale électrique E-Four.

Au volet électrique, on trouve une nouvelle batterie nickel-métal-hydrure (Ni-MH) qui doit garantir un excellent rendement, de faibles consommations et une maniabilité renforcée par rapport au modèle (RX 450h) de précédente génération.

RX 500h

Avec un sprint de 7,9 secondes pour atteindre les 100 km/h, le RX 350h n'a rien d’une limace. Pourtant, chez Lexus, on semblait considérer qu'il était temps d’introduire une version encore plus musclée. C’est le rôle du RX 500h. Son groupe propulseur associe un 2,4 litres essence suralimenté

(une première chez Lexus) couplé à une transmission automatique à six rapports et au système DIRECT4, le tout épaulé par deux unités électriques. Le puissance totale du système s’élève à 371 ch, et avec ça le modèle franchit les 100 km/h depuis l’arrêt en 6,2 secondes. Reste qu’avec son bilan carbone (de 182-189 g/km CO2), il ne devrait pas être le plus plébiscité en fleet… Notez que cette version 500h est bien plus qu’un dragster. Sa transmission intégrale intelligente DIRECT4 est une belle démonstration de savoir-faire. Ce dispositif utilise un moteur électrique distinct pour équilibrer en permanence la puissance et le couple entre les essieux avant et arrière, et ce dans toutes les situations de conduite. Lexus prétend que cette solution permet d’agir plus rapidement et plus précisément qu'un système mécanique.

RX 450h

La principale nouveauté de ce RX de cinquième génération réside dans sa version plug-in. Avec un 2,5 litres essence associé à une batterie lithiumion de 18,1 kWh. Un moteur électrique supplémentaire situé à l'arrière offre

Le RX va aussi à la prise.

au modèle une transmission intégrale permanente Lexus E-Four. Le modèle revendique 309 ch, ce qui n'est pas moins que la 450h à recharge automatique de précédente génération. Mais d’après Lexus, cette nouvelle version propose un couple plus important et plus disponible, au profit des performances chronométriques. Avec un 0 à 100 km/h expédié en 6,5 secondes, elle est à peine plus lente que le RX 500h. Mais avec un bilan carbone nettement inférieur, à 26 g/ km CO2 seulement. Pour les fleet, le choix sera sans doute vite fait !

Intérieur

A l'intérieur, on retrouve le raffinement auquel nous a habitué Lexus. Voilà un SUV spacieux et luxueux qui reprend tous les codes du premium ! Avec une petit frustration tout de même : un système d'infodivertissement rétif qui souffrait de nombreux problèmes de connexion. Il faut dire qu’on nous avait confié un modèle de pré-production à bord duquel j’ai dû utiliser des cartes Google Maps téléchargées. Tout sauf pratique… Nous attendrons donc les premières versions belges pour vous livrer notre verdict final…

Conduite

Parce que nous partons du principe que le RX 450h+ a le plus de chance de percer en fleet, nos essais sur les routes californiennes (oui, ce métier a encore quelques avantages) ont surtout été l’occasion pour nous de juger des qualités routières de cette dernière.

Les premiers mètres sont toujours parcourus en mode électrique. Ce n'est que lorsque vous avez épuisé l'énergie électrique (autonomie annoncée de 65 km) que le moteur à combustion prend le relais. En tant que conducteur, vous disposez aussi d’un certain nombre d'options via différents modes de conduite. Parmi ceux-ci, le mode Auto EV/HV. Celuici privilégie la conduite entièrement électrique mais fait intervenir le moteur thermique lorsque le conducteur sollicite davantage de puissance. Il repasse ensuite en mode électrique complet.

Le mode charge de la batterie est tout aussi intéressant. En conduisant, le moteur thermique peut faire office de générateur pour la batterie, afin de maximiser la quantité d'énergie disponible lorsque la conduite électrique

est requise, en ville ou dans les zones basses émissions, notamment. Pas testé (mais j'aime prendre au mot les ingénieurs de Lexus), le chargeur de 6,6 kWh permettrait de recharger la batterie en 2,5 heures environ. Vous aurez en tout cas intérêt à la recharger le plus souvent possible si vous voulez vous approcher du 1,2 l de consommation moyenne annoncé.

Le Lexus RX 450h+ propose une conduite tout confort, même si sa suspension se révèle assez ferme. L’isolation acoustique est magistrale et les performances de haut vol. Mais pour un SUV de luxe de cette trempe, le confort de conduite reste le plus important, et sur ce plan, ce RX 450h+ nous a offert une vraie démonstration. La synchronisation parfaite entre les unités thermique et électriques y est pour beaucoup. Les Japonais appelle ça la « Lexus Driving Signature ».

RX 450h+: € 82.650 TVAC (Business Line)

RX 350h: € 68.730 TVAC (Business Line)

RX 500h: € 88.720 TVAC (F Sport Line)

La principale nouveauté de ce Lexus RX de 5e génération réside dans l’apparition du version hybride rechargeable.

Ce Lexus RX 450h+ propose une conduite tout confort, même si sa suspension se révèle assez ferme.

Le luxe et le confort restent des maîtres-mots pour ce RX.

Speed pedelecs

Déjà 39% d'augmentation par rapport à 2021

En septembre, il s’est immatriculé 1.767 nouveaux speed pedelecs, soit 748 de plus qu’en septembre 2021 et une hausse de +73,4 % par rapport à 2021. L’année 2022 promet d’ores et déjà d’être une année record car les neuf derniers mois comptent déjà 13.484 immatriculations de vélos électriques neufs, soit une augmentation de +38,7 % ou 3.760 unités comparé à 2021.

Les speed pedelecs d’occasion continuent d’extrêmement bien performer : en septembre, les immatriculations ont crû de +49,3 % (600 unités), portant le total annuel à 4.491 unités (+114,6 %) comparées à 2021.

Filip Rylant, porte-parole de la Fédération de la Mobilité TRAXIO, commente ces statistiques : « Après un été de folie, les immatriculations de vélos électriques rapides continuent de flirter avec les sommets : en septembre également, le niveau était très élevé. Comparé à septembre 2021, le marché a augmenté de pas moins de +73,4% à 1.767 unités, portant le total annuel à 13.484 unités, soit une hausse de 38,7 % comparé aux neuf premiers mois de 2021, en conséquence de quoi nous dépassons d’ores et déjà le total des immatriculations neuves de 2021 (12.377 unités) ! Plus spectaculaire encore, le succès croissant des speed pedelecs d’occasion. En septembre 2022, il s’est réimmatriculé 600 vélos électriques rapides, portant le marché de l’occasion à 4.491 unités, soit une progression de pas moins de +114,1 % par rapport à 2021. Un phénomène frappant puisque l’apparition du vélo

électrique rapide est relativement récente sur les routes belges. De nombreux speed pedelecs entament donc une deuxième vie et voient leur utilisation prolongée. Une constatation particulière est que les immatriculations progressent dans pratiquement TOUTES les provinces. Anvers demeure le berceau du vélo électrique rapide mais est talonnée par la Flandre orientale. Bien que modeste en nombres absolus, il est plaisant d’observer que tant à Bruxelles qu’en Wallonie, l’intérêt pour les speed pedelecs est croissant. »

Particulier contre entreprises et leasing

Au cours des neuf premiers mois, les particuliers représentent toujours près de la moitié des ventes vu que 6.711 unités (49,8 %) correspondent à des achats privés. En outre, le leasing gagne en popularité avec 4.975 unités ou 36,9 % du marché, soit une hausse de +48,3 %. Les achats directs effectués par des entreprises augmentent moins rapidement avec 1.798 unités ou 13,3 % du marché.

Philip De Paepe philip.depaepe@effectivemedia.be

Comparé à septembre 2021, le marché a augmenté de pas moins de +73,4%.

Le nouveau XCeed hybride rechargeable.

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Une technologie qui vous fait avancer.

La gamme Kia électrifiée.

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Avez-vous remarqué que certaines technologies sont devenues tellement pratiques que vous ne devez pratiquement plus sortir de chez vous ? La gamme de modèles hybrides, hybrides rechargeables et entièrement électriques de Kia, elle, est spécialement conçue pour encourager le mouvement sous toutes ses formes. Pour vous faire passer sans effort d’une expérience à l’autre. Pour vous ouvrir les portes d’un vaste monde d’inspiration.