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Eau potable : la tech israélienne débarque
Trois start-up de l’État hébreu, expertes du secteur, vont déployer leurs solutions sur le continent.
L’ONG israélienne Innovation: Africa a annoncé fin mai que trois start-up, spécialisées dans l’accès à l’eau potable, allaient travailler à ses côtés sur le continent. Fondée par l’entrepreneuse Sivan Yaari en 2008, cette organisation a permis à 4 millions d’Africains d’accéder à l’eau potable dans 10 pays (Sénégal, Cameroun, République démocratique du Congo, Afrique du Sud, Eswatini, Zambie, Malawi, Tanzanie, Ouganda, Éthiopie).
Elle a choisi les sociétés EZMEMS (détection), NanoClear Water Solutions (purification naturelle) et SoLED (purification via l’énergie solaire) pour expérimenter leurs technologiques innovantes sur ses projets africains.
Les performances d’Israël dans le domaine de la gestion de l’eau sont unanimement reconnues. Depuis sa création en 1948, l’État hébreu, en partie désertique et en conflit avec la plupart de ses voisins, se trouve confronté à une équation complexe. En 2015, il existait encore une différence de 1 milliard de mètres cubes entre la demande et l’offre, obligeant les autorités et les entrepreneurs à rivaliser d’imagination pour trouver des solutions : recyclage par distillation, irrigation goutte à goutte, traque des fuites souterraines, etc.
Aujourd’hui, malgré l’aggravation des sécheresses due au changement climatique, l’offre en eau est supérieure de 20 % à la demande : Israël parvient à recycler 86 % de ses eaux usées (contre 17 % en Espagne, et moins de 1 % en France) et s’est fixé comme objectif d’atteindre un taux de 95 % d’ici 2025. ■