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JULIA SARR Wolof soul
Pour son TROISIÈME ALBUM, la Sénégalaise cultive toujours un jardin d’une grande beauté tant SÉMANTIQUE QUE MÉLODIQUE, tout en explorant des thématiques cruciales.
ON VOUS PRÉVIENT : la proposition musicale est aussi belle que la pochette à l’aquarelle… Native de Dakar, d’origines toucouleur et peule, Julia Sarr a débuté comme choriste mezzo-soprano de Fela Kuti, avant d’accompagner les plus grands (Youssou N’Dour, qui intervient d’ailleurs sur ce nouveau disque, Mano Solo, Alpha Blondy, Jean-Jacques Goldman), tout en construisant un corpus solo d’une grande élégance. Sur Njaboot, son chant en wolof ressuscite les contes griots en variant les tempos et les récits, autour de la foi, de l’enfance ou encore du mariage forcé. Le tout sur une trame sonore jazz, épurée, accompagnée du piano de Fred Soul, avec lequel la chanteuse a composé cet album, qui est sans doute le plus accompli à ce jour. ■ S.R.
JULIA SARR, Njaboot, Barkhane.
FESTIVAL DU LIVRE AFRICAIN DE MARRAKECH, Centre Les Étoiles de Jemaâ El Fna, Marrakech (Maroc), du 9 au 12 février.
C L Brer Toutes Les Critures
Le Festival du livre africain de Marrakechest le nouveau RENDEZ-VOUS INCONTOURNABLE des lettres du continent.
POUR SA PREMIÈRE ÉDITION, baptisée « L’Afrique en toutes lettres », cet événement ambitieux entend vivifier les liens et les échanges entre les littératures des pays africains comme des diasporas, et démocratiser l’accès à la culture. Créé par l’écrivain et plasticien Mahi Binebine et l’association WE ART AFRICA//NS, il rassemblera autrices et auteurs, notamment Sami Tchak, Djaïli Amadou Amal, Achille Mbembe, Yasmine Chami, J.M.G. Le Clézio, Lilian Thuram, Abdourahman Waberi ou encore Ken Bugul. Pendant quatre jours, le centre culturel Les Étoiles de Jemaâ El Fna sera un vrai carrefour de rencontres, un forum d’intelligence collective et de partage d’idées, pour valoriser les différents héritages, la pluralité des écritures, débattre sur l’industrie du livre, penser l’Afrique et le monde de demain… Cafés littéraires, palabres, grands entretiens, nocturnes – rythmés par d’autres disciplines, comme la musique, la gastronomie, l’art équestre – ponctueront cette fête des imaginaires. Sans oublier les activités pédagogiques auprès de la jeunesse. ■ Astrid Krivian