N° 19: Mai - Juin - Juillet - 2021
L'innovation toujours renouvelée
Nutriplant : Première société tunisienne opérant dans le domaine de la fertilisation. Elle est aujourd’hui l’unique société spécialisée dans le secteur de la protection biologique des végétaux en Tunisie.
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NUTRIPLANT 92, rue 8600, Z.I. La Charguia 1, 2035 Tunis Carthage – Tunisie Tél. : (+216) 71 206 343 – 71 206 346 Fax : (+216) 71 206 349 E-mail : info@nutriplant.com.tn Nutriplant
Le réchauffement climatique entrainera un chômage massif Chaque année on constate une hausse des prix des produits agricoles, notamment des légumes et des fruits durant le mois de Ramadan? Quelles sont donc les causes de cette situation répétitive? Certains experts avancent que cela est dû à une pénurie d’eau. Effectivement, le stress hydrique y est pour quelque chose. D’ailleurs, les besoins en eau sont devenus une source de tensions, face au réchauffement climatique. Notons que chaque année, avec moins de 500 m3 par habitant, la Tunisie vit depuis plus de vingt ans sous stress hydrique. Mais aujourd’hui, le pays GRLW IDLUH IDFH DX[ QRXYHDX[ GpÀV OLpV DX[ FKDQJHPHQWV FOLPDWLTXHV HW j l’accroissement des besoins dictés par le développement socio-économique. Notre pays souffre déjà d’une pénurie d’eau. Cette pénurie est causée par des températures les plus chaudes jamais enregistrées en Tunisie. Cela impacte notre vie au quotidien. Avec la baisse de la production agricole, notamment la culture des céréales qui subira une baisse de 30% dans quelques années. Même constat pour les fruits et légumes. Cela se traduira SDU XQH ÁDPEpH GHV SUL[ GDQV OHV pWDODJHV GHV PDUFKpV 0DLV DXVVL SDU XQH Agriscoop Team
augmentation des importations. Et qui dit importation des denrées alimentaires, dit danger sur notre sécurité alimentaire. Mais les conséquences YRQW DX GHOj GX FRXIÀQ HW GH O·DVVLHWWH 1·RXEOLRQV SDV TXH OH VHFWHXU agricole emploie 470.000 Tunisiennes et Tunisiens, et qu’il contribue à hauteur de 11,5% au PIB, et c’est là où le réchauffement climatique aura
MOC
des conséquences terribles. Avec un chômage massif et des records au niveau des chiffres de la pauvreté qui frapperont de plein fouet la population rurale du pays ; soit jusqu’à 35% de la population totale. Ce scénario n’est pas une fatalité, mais nous devons agir maintenant. Chaque jour qui passe sans agir est une bataille perdue face au réchauffement climatique. Ainsi, cela commence par la diminution des émissions des gaz à effet de serre causées par l’activité humaine. Le dioxyde de carbone (CO2) est responsable à lui seul des deux tiers de l’effet de serre. Cette abondance est due à l’utilisation des énergies fossiles, essentiellement le pétrole, le gaz et le charbon. Nous pouvons agir sur deux fronts simultanément : en diminuant notre consommation énergétique ; et en ayant recours aux énergies renouvelables. Faute de mieux, comme l’énergie solaire, en attendant de transiter vers des énergies totalement propres. L’autre piste sérieuse, c’est de réduire nos déchets industriels et ménagers qui contribuent à hauteur de 15% aux gaz à effet de serre. Il y a plusieurs expériences dont nous pouvons nous inspirer. Les expériences les plus remarquables ont été réalisées par l’économiste et industriel Gunter Pauli autour de l’idée d’une “économie bleue” qui s’inspirerait de la nature au lieu de la détruire. Cette économie, au lieu de produire des déchets, elle en consomme, transformant l’empreinte CO2 de l’activité industrielle en impact positif.
N° 19: MAI - JUIN - JUILLET 2021
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AGRI ETUDE
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AGRI DOSSIER
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AGRI PHYTOPROTECTION
Les biostimulants sont « des fertilisants qui stimulent le processus de nutrition des végétaux indépendamment des éléments nutritifs qu’ils contiennent. Les propriétés les mieux reconnues des biostimulants sont :
L’amélioration de l’absorption par la plante des macro et micronutriments présents dans l’environnement ou apporter via les engrais L’amélioration de la biodisponibilité des composés nutritifs du sol (macro et microéléments) permettant une meilleure absorption et utilisation au sein de la plante L’augmentation de la tolérance et de la résilience des plantes face aux stress abiotiques (sécheresse, excès d’eau, gelées, sel…) L’amélioration des critères de qualité des produits récoltés (dont teneur en sucre, en lipides, couleur, conservation…) L’amélioration de l’activité microbienne des sols permettant une humification des sols L’amélioration de certaines propriétés physicochimique du sol permettant une meilleure dégradabilité des composés organiques. Gain économique (dont augmentation des rendements) Gain environnemental (faible impact sur l’environnement)
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Types de produits mode d’actions
et
D’abord caractérisés par leurs propriétés et leurs fonctions, les biostimulants peuvent être d’origine très diverses et avoir des modes d’actions très variés. Les trois catégories suivantes peuvent être utilisés pour les classer selon leurs origines : Biostimulants organiques Biostimulants microbiens Biostimulants inorganiques Les biostimulants peuvent s’utiliser seuls, par apport au sol ou dans le milieu de culture, par pulvérisation sur les plantes ou en enrobage de semences. En raison des quantités à apporter, souvent faibles, l’utilisation des biostimulants est fréquemment combinée avec l’apport d’autres fertilisants : c’est le cas déjà largement répandu des supports de culture enrichis en mycorhizes. Tant au niveau scientifique que commercial, le domaine de la biostimulation des plantes est un secteur d’activité qui se développe depuis peu de temps. Ainsi, beaucoup de questions restent encore à résoudre. Toutefois, avec les progrès de la science et l’évolution des technologies d’analyses de données, les modes d’actions de ces produits sont identifiés de manière de plus en plus précise. D’autre part, certains produits se développent commercialement alors que la science avait déjà une connaissance solide de l’action biostimulante générée. Les substances actives des produits biostimulants vont avoir une action soit sur la plante soit sur le sol. 6
Il est important de noter que les biostimulants sont potentiellement des produits complexes contenant souvent une multitude de substances actives. L’effet observé sur la plante sera donc le résultat d’un ensemble d’actions réalisées par un ensemble de substances actives qu’il est difficile de décrire individuellement. Néanmoins, il est possible de présenter le mode d’action global de chacun des principaux types de biostimulants.
Micro-organismes composant les biostimulants Les micro-organismes utilisés en tant que biostimulants sont appliqués sur les semences, les feuilles ou le sol. L’effet souvent observé est la capacité d’améliorer la nutrition des plantes. Par conséquent, ces micro-organismes sont utilisés en complément de la fertilisation « classique », le plus souvent pour en réduire l’utilisation par amélioration de l’efficience. Comme vu précédemment, les micro-organismes utilisés comme biostimulants sont des bactéries ou champignons vivants, parmi lesquels on compte les PGPR (Plant Growth Promoting Rhizobacteria) et PGPF (Plant Growth Promoting Fungi)
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Substances humiques ou assimilées composant les biostimulants Les substances humiques sont des produits de décomposition des sols et sont considérées comme le composant majeur de la matière organique des sols. Les substances humiques dérivent de la transformation (polycondensation) de la matière organique principalement végétale. Ce sont des macromolécules carbonées et complexes riches en noyaux aromatiques. Sont considérées comme substances humiques les acides humiques, les acides fulviques, et les humines. Les caractéristiques de ces différentes substances varient fortement en fonction de la source de matière organique et de l’état de décomposition. Il existe également des substances avec des propriétés proches (substances humus-like). Le mode d’action des substances humiques est complexe et encore peu connu en raison de la diversité de leurs composants. Une partie des molécules composant les substances humiques peuvent être assimilées par les plantes et ainsi agir directement sur les voies métaboliques. Les fractions à faible poids moléculaire (acide fulvique) et celles à fort poids moléculaire (acide humique) semblent tout de même agir différemment sur la plante. De plus, toutes les substances humiques étant des mélanges complexes de différentes molécules, ce qui est valable pour l’une ne sera pas forcément valable pour l’autre et il est difficile de les caractériser et de les comparer.
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Extraits bruts d’algues SXULÀpV WHOV TXH JO\FLQH composant les biostimu- bétaïne, proline, acide glutamique etc. lants Historiquement, l'utilisation d'algues en agriculture était déjà connue à l'époque romaine et l’objectif était déjà d’améliorer la croissance des cultures et les rendements. Le goémon était récolté en bord de mer, puis transporté dans les champs voisins où il était réparti sur ou mélangé au sol. La décomposition naturelle permettait l’apport d’éléments bénéfiques aux cultures. A l’heure actuelle, plusieurs procédés de fabrication existent pour produire des liquides concentrés (extraits bruts) à partir d’une grande diversité d’algues, majoritairement des algues brunes : Laminaria sp., Ascophyllum sp., Ecklonia sp., etc.
ACIDE HUMIQUE
ALGUES
Les extraits bruts d’algues incluent une multitude de composés (hormones, acides aminés, microéléments EpQpÀTXHV QRQ HVVHQWLHOV WHOV que le silicium ou le sélénium, sucres, etc.), ce qui implique La bétaïne est un acide un ensemble complexe de aminé non classique, originelmodes d’action pouvant lement extrait de la betterexpliquer les effets observés. ave, mais qui peut aussi être Acides aminés et autres purifiée à partir de certains dérivés protéiques composant micro-organismes, de les biostimulants plusieurs espèces végétales ou d’algues. L’effet observé des dérivés protéiques sur la stimulation de la croissance des plantes ne provient pas simplement de l’ajout d’une nouvelle source d’azote. Les biostimulants contenant des protéines ou acides aminés peuvent être séparés en deux catégories : Les hydrolysats protéiques (mélange de protéines et acides aminés provenant de la lyse d’organismes vivants tels que des plantes, algues, animaux ou micro-organismes) et les acides aminés
Autres exemples de substances composant les biostimulants
-L’acide abscissique (ABA) est une hormone dont l’application sur les plantes permet d’activer des réponses physiologiques face à des stress environnementaux tels que la sécheresse, le froid, et les stress osmotiques. ABA active la fermeture des stomates afin de limiter la perte d’eau. Sur vigne, le traitement à
T23 (SV2333TJ) Tomate allongée tolérante au TYLC
Type saladette Hautement tolérante au tylc Très productive Très résistante au froid Dotée d’une grande capacité de nouaison
Plant
Package de résistances
Vigoureux
Greffage conseillé sur Multifort
Hautement productif
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Fruit Poids moyen
160- 140gr
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Forme
allongée
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Homogénéité
très homogène
Couleur
rouge brillant
Fermeté
très ferme
Sensibilité à l'éclatement
non sensible
92, rue 8600, Z.I. La Charguia 1, 2035 Tunis Carthage - Tunisie Tél. : (+216) 71 206 343 - 71 206 346 - Fax : (+216) 71 206 349 E-mail : info@nutriplant.com.tn
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l’ABA quelques jours après véraison permet d’améliorer la qualité visuelle des grappes du raisin de table en accentuant la couleur recherchée pour la vente. -L’apport d’antioxydant comme le tocophérol (forme majoritaire de la vitamine E dans les chloroplastes) permet de limiter les effets néfastes des FAO (formes actives de l’oxygène). Par exemple, le tocophérol séquestre et désactive les FAO formées par la photosynthèse et empêche la propagation des radicaux lipidiques en les piégeant dans les membranes des chloroplastes. L’apport de tocophérol exogène contribue à améliorer la tolérance de la plante face aux stress oxydatifs. Des études ont montré que d’autres antioxydants, comme le glutathion, favorisent aussi une meilleure réponse défensive face aux stress oxydatif. -Le silicium (Si) est un élément minéral non essentiel dont les bénéfices pour la croissance des plantes ont largement été démontrés lors de plusieurs études en pots et en champs. En particulier, l’apport de Si améliore la tolérance à certains stress abiotiques (sècheresse, salinité, déficience nutritionnelle). En particulier, la présence de Si dans le sol favorise l’absorption de P lorsque la fertilisation phosphatée est un facteur limitant en augmentant son absorption par les racines, et à l’inverse l’apparition de chlorose due à un excès de phosphore est limitée en présence de Si grâce à une diminution de l’absorption de P. Aussi, l’absorption de K, N et Ca est améliorée lors d’un apport même faible de Si, ce qui favorise une meilleure croissance des cultures. Enfin, en cas de déficit hydrique, 10
l’apport de Si en application foliaire permet d’améliorer la teneur relative en eau dans les plantes en améliorant les échanges par les stomates et en limitant la perte d’eau par transpiration. Par ailleurs, la silice améliore l’activité antioxydante des enzymes et stabilise les structures cellulaires.
/D TXDOLWp GH O·KXLOH G·ROLYH VH GpÀQLW GpMj GDQV OH YHUJHU &·HVW OD FRPELQDL VRQ GH SOXVLHXUV IDFWHXUV j VDYRLU OD YDULpWp OHV FRQGLWLRQV SpGRFOLPD WLTXHV OHV WHFKQLTXHV FXOWXUDOHV HW OHV IDFWHXUV WHFKQRORJLTXHV 1RXV DERU GRQV GDQV FHW DUWLFOH OHV GLIIpUHQWV IDFWHXUV TXL FRQGLWLRQQHQW OD SURGXF WLRQ HW OHV FDUDFWpULVWLTXHV TXDOLWDWLYHV GH O·KXLOH G·ROLYH
)DFWHXUV DJURQRPLTXHV LQÁXHQoDQW OD SURGXFWLRQ HW OD TXDOLWp (IIHW YDULpWDO La teneur des olives en huile et la qualité de celle-ci sont fortement LQÁXHQFpHV SDU OD YDULpWp FDUDFWpULV WLTXHV GHV IUXLWV FDOLEUH GX IUXLW UDSSRUW SXOSH QR\DX F\FOH GH PDWXUDWLRQ OLSRJHQqVH HW FRQVWLWXDQWV GH O·KXLOH (OOHV FKDQJHQW G·XQH YDULpWp j XQH autre et au sein de la même variété, en IRQFWLRQ GH O·DYDQFHPHQW GH OD PDWXUD WLRQ &RQFHUQDQW OHV FDUDFWpULVWLTXHV TXDOLWDWLYHV OD FRPSRVLWLRQ HQ FRQVWLWX DQWV GH EDVH GH O·KXLOH HVW VLPLODLUH SRXU O·HQVHPEOH GHV YDULpWpV 'H FH IDLW OD distinction entre les huiles issues de différentes variétés se fait selon la concentration des constituants de base DFLGHV ROpLTXH SDOPLWLTXH VWpDUL TXH $ QRWHU TXH OD WHQHXU GH FHV FRPSRVpV FKDQJH JpQpUDOHPHQW HQ IRQFWLRQ GH O·DYDQFHPHQW GH OD PDWXUD WLRQ HW RQW XQH JUDQGH LPSRUWDQFH GDQV OD FDUDFWpULVDWLRQ RUJDQROHSWLTXH GH O·KXLOH
(QYLURQQHPHQW /HV IDFWHXUV SpGR FOLPDWLTXHV ODWLWXGH DOWLWXGH H[SRVLWLRQ SOXYLRPpWULH HW WHPSpUDWXUH LQÁXHQFHQW QRQ VHXOHPHQW VXU OD SURGXFWLYLWp GH O·ROLYLHU PDLV DXVVL VXU OD TXDOLWp GH O·KXLOH TXL HQ HVW LVVXH (Q HIIHW GDQV OHV UpJLRQV IURLGHV OHV ROLYHV HQ SOHLQH PDWXUDWLRQ ULVTXHQW GH JHOHU SHQGDQW O·DXWRPQH HW G·HQJHQGUHU XQH KXLOH GH PDXYDLVH TXDOLWp GRQW OD VDYHXU UDSSHOOHUDLW XQ SHX FHOOH GX ERLV 3DU DLOOHXUV SHQGDQW OHV DQQpHV GH VpFKHUHVVH HQ PLOLHX PpULGLRQDO OH UDSSRUW DFLGHV JUDV VDWXUpV LQVDWXUpV HVW SOXV pOHYp TXH FHOXL GHV KXLOHV SURGXLWHV GDQV GHV PLOLHX[ VHSWHQWULRQDX[ FH TXL GRQQH SRXU FHUWDLQHV YDULpWpV GHV KXLOHV SDUWLFXOLqUH PHQW SLTXDQWHV HW DPqUHV /H QLYHDX GH O·DFLGH ROpLTXH GLPLQXH DYHF OD ODWLWXGH IDFH j XQH DXJPHQ WDWLRQ UHODWLYH GH O·DFLGH OLQROpLTXH /HV KXLOHV REWHQXHV j GHV DOWLWXGHV pOHYpHV VRQW FDUDFWpULVpHV SDU GHV VWDQGDUGV TXDOLWDWLIV VXSpULHXUV HW XQH VWDELOLWp R[\GDWLYHV SOXV LPSRUWDQWH 'H PrPH OD WHPSpUDWXUH LQÁXHQFH OHV FDUDFWpULVWLTXHV GH O·KXLOH G·ROLYH /HV KXLOHV SURGXLWHV GDQV OHV UpJLRQV j WHPSpUDWXUH pOHYpHV VRQW SOXV YLVTXHXVHV WDQGLV TX·XQH SOXYL RPpWULH DERQGDQWH FRQWULEXH j O·REWHQWLRQ G·KXLOHV SOXV ÁXLGHV /D SRVLWLRQ GHV ROLYHV GDQV O·DUEUH GpWHUPLQH pJDOH PHQW OD TXDOLWp GH O·KXLOH G·ROLYH HV ROLYHV GHV SDUWLHV KDXWHV SURGXLVHQW GHV KXLOHV SOXV VWDEOHV HQ UDLVRQ GH OHXU WHQHXU HQ SRO\SKpQROV pOHYpH /·RULHQWDWLRQ D pJDOHPHQW VRQ LPSRUWDQFH SXLVTXH O·KXLOH LVVXH GHV YHUJHUV RULHQWpV 1RUG 6XG SUpVHQWH XQH WHQHXU HQ FRP SRVLWLRQ SKpQROLTXHV OHV DQWLR[\GDQWV SOXV pOHYpH TXH O·KXLOH H[WUDLWH GHV YHUJHUV RULHQWpV (VW 2XHVW
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Decis EC25
Composition chimique : Decis EC25 : 25g/l Deltamethrine
EC25
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Taille des oliviers &HWWH RSpUDWLRQ SUDWLTXpH SRXU PDLQWHQLU O·pTXLOLEUH requis entre les activités YpJpWDWLYH HW UHSURGXFWULFH SHUPHWWHQW G·DVVXUHU OD UpJX ODULWp GH OD SURGXFWLRQ OD TXDO LWp GX IUXLW HW SDU FRQVpTXHQW une meilleure qualité de O·KXLOH 'HV H[SpULHQFHV PHQpHV HQ (VSDJQH RQW SURXYp TXH JUkFH j OD WDLOOH LO HVW SRVVLEOH de normaliser la qualité de la IUXFWLÀFDWLRQ GH O·DUEUH HW GH la concentrer sur les branches ELHQ H[SRVpHV j OD OXPLqUH 2Q SHXW DLQVL REWHQLU GHV ROLYHV GH meilleure calibre et une matuUDWLRQ SOXV XQLIRUPH GHV IUXLWV /D WDLOOH IDYRULVH pJDOHPHQW O·DFFURLVVHPHQW GX UDSSRUW SXOSH QR\DX HW GX UHQGHPHQW HQ KXLOH /HV PHLOOHXUV IUXLWV VRQW FHX[ SRUWpV SDU OHV UDPHDX[ H[WpULHXUV HW DSLFDX[ GH OD IURQGDLVRQ F HVW j GLUH ceux situées dans les zones les PLHX[ pFODLUpHV HW DpUpHV
,UULJDWLRQ /·ROLYLHU HVW XQH HVSqFH WROpUDQWH DX GpÀFLW K\GULTXH UDLVRQ SRXU ODTXHOOH LO HVW UDUHPHQW LUULJXp &HSHQGDQW GHV LUULJDWLRQV UpJXOLqUHV RQW évidemment une incidence sur les caractéristiques de O·KXLOH /HV ROLYHV LVVXHV GH YHUJHUV LUULJXpV SUpVHQWHQW XQ UDSSRUW DFLGH ROpLTXH OLQROpLTXH WUqV YDULD ble, avec des taux toujours SOXV EDV SRXU O·DFLGH OLQROpLTXH 'HV WUDYDX[ PHQpV en Italie ont mis en évidence TXH O·LUULJDWLRQ D SRXU HIIHW j OD IRLV G·DXJPHQWHU OD WHQHXU HQ DFLGH ROpLTXH HW G·DFFURLWUH de %16 OH WDX[ HQ SRO\SKpQROV WRWDX[ /·KXLOH TXL HQ HVW LVVXH SUpVHQWH XQH OpJqUH DXJPHQ WDWLRQ GH O·DFLGH SDOPLWLTXH HW des teneurs en acides oléique et linoléique nettement différentes de celles relevées VXU OHV KXLOHV SURYHQDQW G·ROLYH UDLH WUDGLWLRQQHOOH QRQ LUULJXpH ,O HVW j QRWHU DXVVL TXH OD VDOLQ LWp GH O·HDX D pJDOHPHQW XQ HIIHW VXU OD W\SLFLWp GH O·KXLOH G·ROLYH /·DXJPHQWDWLRQ GH OD VDOLQLWp SURYRTXH XQH DXJPHQ WDWLRQ OpJqUH GH O·DFLGH oléique et une diminution de O·DFLGH OLQROpLTXH
,QFLGHQFH GHV UDYDJHXUV HW GHV PDODGLH /·DFLGLWp OH UDQFLVVHPHQW HW OHV ÁDYHXUV GpVDJUpDEOHV UpVXOW HQW HQ JpQpUDO GHV DOWpUDWLRQV FDXVpHV SDU GHV LQVHFWHV RX GHV PDODGLHV 3DUPL OHV SULQFL SDX[ SDUDVLWHV GH O·ROLYLHU 'DFXV ROHDH FRQQXH VRXV OH QRP GH OD 0RXFKH GH O·ROLYLHU (Q SOXV GH VHV GpJkWV TXDQWLWDW LIV OD ODUYH GH FHW LQVHFWH SURYR TXH XQH DXJPHQWDWLRQ GH O·DFLGLWp HW GH O·LQGLFH GH SHUR[ \GH 'H PrPH HOOH HQWUDvQH GHV PRGLÀFDWLRQV VHQVLEOHV GX rendement en huile et de la FRPSRVLWLRQ HQ DFLGHV JUDV DXJPHQWDWLRQ GHV DFLGHV VDWXUpV 7RXW FRPPH OHV LQVHFW HV OHV PDODGLHV SURYRTXHQW 8Q GHVVqFKHPHQW GHV IUXLWV HW XQH SHUWH FRQVpFXWLYHV GH SRLGV TXL SHXW DOOHU MXVTX·j % - GX SRLGV LQLWLDO 8QH DXJPHQWDWLRQ GH O·DFLGL Wp GH O·KXLOH TXL SHXW DWWHLQGUH 12 j °13 8QH FKXWH SUpFRFH GHV IUXLWV TXL SHXW rWUH GH O·RUGUH GH j GH OD SURGXFWLRQ
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الفلفل نبتة حولية يبلغ طولها من 50إ 60صم .يختلف شكل ثمارها و لونها باخت ف ا صناف. ب 20و -28درجة مأوية ال تحتاج إ حرارة ت اوح ح يستكمل نموه. يعد الفلفل من الخ¡ الصيفية ال تتسبب « سقوط أوراقه وأزهاره. يتحمل الفلفل الرياح الحارة يؤدى انخفاض درجة حرارة النهار عند درجة 10درجة مئوية إ توقف النمو ا زهار والعقد إ درجات حرارة منخفضة نسبياً عن الخ¡ى .وتحتاج نباتات الفلفل « مرحلة ² ال تحتاجها خ ل مرحلة النمو الخ¡ي وذلك ستعادة التوازن ب النمو الخ¡ي والزهري وعقد الثمار .وتحتاج نباتات الفلفل إ موسم نمو طويل ودا« حيث تلك تتحمل النباتات الصقيع الخفيف والذى يؤدى إ :توقف النمو و اصفرار ا وراق .وتتأثر نسبة ا زهار « الفلفل بمدى ا خت فات ب درجة حرارة الليل والنهار ،وال يجب أن تقل عموماً عن 8 – 6درجات مئوية .وتؤثر درجات حرارة النهار ع Èشكل الثمار وجودة الثمار ،فالثمار الناتجة من تعرض ا زهار العاقدة لدرجات حرارة 27-28درجة مئوية عادة ما تكون ثمار صغ ة سيئة التكوين .وتتأثر ظهور الصبغة المسؤولة عن اللون ا حمر بثمار الفلفل الناضجة بدرجات الحرارة السائدة. تتكون الصبغة المسؤولة عن اللون ا حمر بصورة جيدة « مدى حرارى من 18-24درجة و تقل Îعة ظهور الصبغة المسؤولة عن اللون ا حمر بثمار الفلفل الناضجة عند انخفاض درجة حرارة النهار عن 18 16-درجة مئوية يصبح لون الثمار ا حمر مشوباً بصفرة عند ارتفاع درجة الحرارة إ Ð أك من 27درجة مئوية خ ل ف ة التلوين .ويؤدى التأث ع Èجودة الثمار الناتجة .فإذا انخفضت درجة حرارة الليل إ انخفاض درجة حرارة الليل إ أقل من 15درجة مئوية والمصاحب أيضاً نخفاض درجة حرارة النهار إ أقل من 15درجة مئوية بعد تفتح الزهرة وأثناء العقد تتكون ثمار صغ ة مشوهة خالية من البذور وتحتوى ع Èعدد قليل من البذور والمعروفة باسم ا زرار وذلك نتيجة لتكوين مبيض كب مسطح قبل تفتح الزهرة ويمكن م حظة هذه الظاهرة خ ل ا شهر ال تنخفض بها درجات الحرارة Íq n¬ò Íp t¥
ال بة الرملية الخفيفة إ الطينية ÐبÜط أن تكون يناسب الفلفل ال بة جيدة ال¡ف ح تختنق الجذور وأن تكون خالية من النيماتودا وأمراض ويعت الفلفل من المحاصيل الحساسة ال بة المختلفة. Þ لقلوية ال بة ودرجة حموضة ) (PHال بة المناسبة للفلفل من 7.5 – 5.5 ويعت الفلفل من النباتات الحساسية للملوحة حيث يجب عدم زراعته « Þ ا ر ا ä ال تزيد درجة ملوحتها عن 1.5ملليمول حيث يؤدى وال تؤدى إ نقص المحصول. ذلك إ العديد من المشاكل ديسم ا اواخر تكون ف ة الزراعة والتشتيل « المنبت من اواخر Þ مارس Í ¦¥ % ¶ 1 ³°zs
(1تحرث ا رض وتقلب جيدأ بمدة كافية ويراعى تجنب الحرث عند التدهور،كما زيادة الجفاف أو زيادة الرطوبة للحفاظ ع Èبناء ال بة من ِ تغي عمق الحرث من موسم إ أخر لتجنب تكوين طبقات يراعى تعيق ال¡ف وتضعف نمو الجذور وتزهر ا م ح. صماء ُ (2ت ك ا رض المحروثة لتتعرض للشمس (3تضاف ا سمدة العضوية والكيميائية قبل الزراعة واثناء ا عداد ال بة « حالة ا ر ا äالطينية وقبل التخطيط وذلك Ðن اً ع È ال تروى كا : ð بالرى السطحى 17
من 15إ 20طن من الغبار الجيد اثر السماد ا خ¡ أو 30طن من الغبار الجيد بدون إستعمال السماد ا خ¡ 200كغ من سوبر الفسفاط 45% 300كغ من سلفاط البوطاس 100كغ من ا موني « 33%اوئل شهر ماي و 100كغ « اوخر شهر جوان 2 ¥
يحتاج الفلفل إ ري مكثف « الطور ا ول من نمو و ذلك لحمله ع Èا زهار وتكوين الثمار بصفة مبكرة .أما بعد عقد ا زهار ا و يجب ري الفلفل بصفة منتظمة وكافية Ð تتماô وكميات المياه المتبخرة من ال بة أو النبتة. ما ðسواء نتيجة جفاف ال بة أو نتيجة زيادة الرطوبة بها ونباتات الفلفل حساسة ي إجهاد والذى يؤدى إ توقف نموها .وعادة ما يصعب ع Èالنباتات استعادة نموها الطبيعى بعد ذلك.. ويؤدى جفاف ال بة نتيجة قلة الرى وخاصة « الجو الحار لحدوث ا :ð (1تغ لون ا وراق إ اللون ا خ¡ الداكن (2اح اق الجذوروسهولة إصابتها با مراض الفطرية وخاصة اعفان الجذور مما يؤدى إ حدوث ذبول للنباتات وسقوط الصغ وصغر حجم الثمار. ا زهار والعقد
وعادة تستعيد النباتات نموها القوى بعد ف ات الجفاف الطويلة. ا رضية لحدوث وتؤدى زيادة الرطوبة ا : (1اصفرار أوراق النباتات وسقوطها. (2قلة نمو النباتات وانهيارها المراحل المتقدمة من العمر نتيجة ختناق جذورها لعدم توفر كسج ا الÇ بال بةÑ ، با ضافة إ· زيادة نشاط الفطريات تؤدى إ· تعفن الجذور وتقلل من قدرتها ع امتصاص الماء والعنا الغذائية (3ظهور ظاهرة تعفن القمة الزهري ع الثمار نتيجة لعدم قدرة الجذور المتعفنة ع ا متصاص ،ويزداد ظهور هذه الظاهرة عند زيادة وجود ا م ح ال بة. (4تشقق الثمار Í ¥
تنتقل النباتات من المنبت إ· مكانها من 15مارس إ· 15ماي. Ý ال دعة ومن جهة بواق ثلé Ç تغرس المشتلة أرض وقع سقيها من قبل ع الشمس وع عمق 3صم اجتنابا ل ختناق مكافحة الحشائش قبل الزراعة حالة ا رض الموبوءة بالحشائش الحولية فيمكن الرش بمبيدات الحشائش قبل الرى الذى يسبق زراعة الشت ت Ý مباìة ³© t¥
ال Çتستجيب للتسميد مما ينعكس بدوره ع زيادة الفلفل من المحاصيل المحصول الناتج. وتزداد إحتياجات نباتات الفلفل للني وج والفوسفور والبوتاسيوم بصورة مستمرة خ ل مراحل النمو وقد يرجع ذلك إ· أن نباتات الفلفل من المحاصيل ال Ç و نفس الوقت تعطى أزهاراً جديدة كما تنمو وتنضج الثمار تعطى نموات جديدة ا خرى الموجودة ع ا فرع القديمة. تزداد احتياجات النباتات من الفوسفور المراحل ا و· من النمو وذلك بغرض با ضافة إ· احتياجات الفلفل من الفوسفور تكون تشجيع تكوين المجموع الجذرىÑ ، أك من المحاصيل مرتفعة Ý ا خرى
وتختلف معد ت التسميد عند الزراعة ا رض المكشوفة تبعاً خت ف ا صناف الم رعة حيث تزداد معد ت التسميد عند زارعة ا صناف القوية النمو او الهج عموماً .ويراعى اتباع ا : ا صناف إضافة دفعة من الج خاصة عند نمو وتكوين الثمار ني ات إضافة العنا الصغرى رشاً ع النباتات باستخدام العنا المخلبية ) حديد ،زنك ، منجن ( بعد 30يوم من الشتل وتكرر كل 15يوم. ه يراعى رش نباتات الفلفل بسماد يحتوى ع البوتاسيوم وخاصة عند ال وعند تكوين الثمار ع أن يكرر الرش كل 15يوم. n©w¥ ©y
حوا· 120 – 110يوماً من زراعة يبدأ جمع الثمار مرحلة النضج ا خ¸ بعد البذور أو 95 – 80يوم من الشتل وذلك تبعاً للصنف المزروع ودرجات الحرارة السائدة خ ل موسم النمو. ويراعى Æ ا عند حصاد ثمار الفلفل: (1تجمع الثمار الخ¸اء المكتملة النمو والنضج والصالحة للجمع وال Çتعرف باستواء سطحها ولمعانها وتكون شمعية المظهر حيث يدل ذلك ع امت ء الخ يا ووصولها إ· مرحلة النضج ا خ¸. ح Çنتجنب ك Ì (2يجرى قطف ثمار الفلفل بعناية ا فرع أو إت فها أو إت ف ا نتاج. العقد الصغ أو سقوطه أثناء الجمع مما يزيد من تكلفة Ñ بث Çأعناق الثمار ع فتنفصل بسهولة (3تجمع الثمار بجزء من العنق يدوياً عن النبات ،كما يمن استخدام المقصات. 4يجب عدم الضغط ع الثمار باليد أثناء الجمع ح Çيحدث تهشم وتبقعبالثمار. (5يتم الجمع جرادل ب ستيكية أو صناديق ب ستيكية مثقبة. (6تجمع ثمار الفلفل الصباح الباكر بعد تطاير الندى – ويراعى عدم الجمع بعد ا مطار أو الرى ن ذلك يؤدى إ· انتفاخ Ý القÌة وسهولة تعرض الثمرة للتجريح والتعفن. (7تستبعد الثمار المصابة للمحافظة ع با الثمار.
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Composition chimique : 200g/l Flupyradifurone
L’année 2020 a été désastreuse pour les raisins de table en Tunisie à raison des conditions climatiques particulièrement favorables à la propagation des maladies fongiques. Parmi les principales maladies cryptogamiques rencontrées sur les vignobles tunisiens le Mildiou, le botrytis et l’Oïdium. Pour les viticulteurs, il est essentiel de pouvoir les identifier avec exactitude et d’agir précocement afin de prévenir le plus rapidement possible, les infestations graves et les pertes de rendement ou de qualité.
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Le mildiou
Plasmopara viticola est le champignon responsable de la maladie dite mildiou de la vigne. Il se conserve en hiver sous forme d’oospores, et se réveille avec le radoucissement des températures et les pluies de printemps. Il s’attaque aux différents organes herbacés de la vigne notamment, les rameaux, les feuilles, les vrilles, les inflorescences et les grappes. Il peut entraîner d’importantes pertes de récoltes, ainsi que des problèmes de qualité et d’affaiblissement des ceps.
Le viticulteur et/ou son technicien doit assurer une bonne conduite technique de cette culture, car la mise en œuvre d’une viticulture durable suppose une présence continue dans le vignoble. Le développement d’une expertise basée sur l’observation au niveau du terrain permet d’être en mesure d’agir à toutes les situations phytosanitaires. Pour conduire une lutte chimique contre ces maladies fongiques avec un minimum d’interventions, les viticulteurs sont appelés à observer régulièrement leur vignoble, suivre les données météorologiques et s’informer auprès des spécialistes dans le domaine.
Symptômes et dégâts Sur les feuilles : Sur la face supérieure, la maladie provoque des taches de couleur jaune clair à jaunâtre appelées taches d’huile. Sur la face inférieure de ces mêmes feuilles, apparaissent les organes de fructifications de ce champignon (poussière blanchâtre) qui jouent un rôle très important dans la dissémination de cette maladie. Lorsque les attaques du mildiou sur les vignes sont sévères, elles provoquent la chute des feuilles ce qui entraine un retard de la maturité des grappes de raisin, une perte de récolte, une perturbation dans le processus de l’aoûtement des sarments et par conséquent un retard du débourrement des bourgeons de la vigne de la campagne suivante. Sur les inflorescences et sur les grappes, les attaques du mildiou engendrent des
dégâts qui diffèrent selon le stade phénologique de la vigne.
En Tunisie, trois niveaux de dégâts du mildiou sont observés dans les vignobles prospectés :
A
vant le stade « floraison », le mildiou provoque un dessèchement des inflorescences et par conséquent une perte de la récolte. Les boutons floraux chutent prématurément, on parle alors de la coulure pathologique. La protection peut débuter entre fin avril et mi-juillet selon les années L’évolution printanière du mildiou est particulièrement variable d’une année à l’autre. Elle est très dépendante des conditions climatiques. 21
Le mildiou de l’automne précédent peut se répercuter sur plusieurs années. En effet, les œufs d’hiver peuvent se conserver pendant au moins 5 ans. Ainsi, un fort inoculum en fin de saison amplifiera les conséquences d’un printemps favorable lors des 5 années qui suivent. Il est à noter que la maturation des œufs d’hiver (forme de conservation du mildiou) n’est pas un critère limitant dans les conditions viticoles méditerranéennes car une bonne partie d’entre eux est systématiquement mûre chaque année dès le début avril. Bien que primordial, le risque printanier peut évoluer extrêmement rapidement et être variable en fonction du contexte parcellaire et d’une année à l’autre.
région.La protection est généralement préventive. Elle est à réaliser en fonction du risque global de la période, de la sensibilité parcellaire ainsi que des indispensables observations de l’exploitant.
A
u stade grossissement des baies, le mildiou provoque un dessèchement des baies, on parle alors de « rot-brun ». Après fermeture de la grappe “stade 33”, attention aux possibilités d’installation tardive de la maladie.
A
u stade « nouaison », les attaques du mildiou se manifestent par la présence d’un feutrage blanchâtre sur les jeunes baies, on parle dans ce cas de la formation de « Rot gris » La maladie prend un caractère épidémique et peut se développer rapidement sur feuilles et engendrer des dégâts très importants sur grappes. Localement, les grappes peuvent être directement touchées avec très peu de symptômes sur feuilles. Les attaques de mildiou proviennent non seulement des foyers présents dans la vigne mais aussi de foyers plus lointains (jusqu’à plusieurs kilomètres). L’évaluation des risques ne peut donc pas se gérer exclusivement par l’observation à la parcelle, mais doit intégrer le potentiel de maladie sur une petite
Si la “pression” est élevée, des attaques sérieuses du feuillage et des grappes sont encore possibles en début de période. Toutefois le risque de dégâts sur baies régresse progressivement à l’approche de la véraison. Pour le raisin de table, en raison des risques de marquage, cibler la protection sur le feuillage. 23
Mikal
Composition chimique : 250g/kg Folpel + 500g/kg Foséthyl-Al
®
La protection contre le mildio u Les traitements phytosanitaires contre cette maladie doivent être programmées en préventif et en curatif. Ainsi, dès l’apparition des premiers symptômes (observation des premières tâches du mildiou dans le vignoble) le programme de traitement démarre et se poursuit durant tout le cycle végétal de la vigne avec un arrêt de la lutte chimique durant la floraison. La fréquence et le moment d’application dudit programme dépendront des conditions climatiques du moment, des stades phénologiques de la vigne et de la situation pédoclimatique de la parcelle à traiter. Il faut prendre en considération, dans toutes les opérations de traitement phytosanitaire, les indications portées sur les étiquettes d’emballage des produits, tout en ajustant la fréquence des interventions par rapport aux stades de développement de la vigne, aux suivis et observations effectuées sur le vignoble, aux types de matériels de pulvérisation, aux prévisions météorologiques, aux types de fongicides à utiliser, aux risques de développement des phénomènes de résistance et aux risques d’apparition ou de de développement de l’ennemi visé.
En effet, avant la déclaration de la maladie, les spécialités à base de cuivre et de mancozèbe par exemple peuvent être utilisées en traitement préventif. Mais une fois que le champignon est présent dans le vignoble, le viticulteur dispose d’une large gamme de matières actives et de familles. Généralement, les trois grandes familles de produits chimiques, (de contacts, pénétrants et systémiques) qui sont à la disposition des viticulteurs pour prévenir ou stopper la maladie, ont une durée de persistance d’action qui oscille entre 8 et 12 jours. Bâtir une stratégie de protection anti-mildiou Petit rappel des principes
afin de mieux lutter contre ce champignon. Le viticulteur doit prendre en compte un certain nombre de paramètres, bien en amont de l’apparition de la maladie. La base d’un programme de lutte contre le mildiou repose d’abord sur la prophylaxie. Cette dernière passant par un épamprage soigné (élimination des pousses inutiles), suivi de rognages raisonnés, voire d’un drainage des bas de parcelles ou des mouillères, dans les cas extrêmes. Le viticulteur se doit également de surveiller préventivement les conditions météo : l’augmentation des températures et l’annonce de pluies sont en effet déterminantes dans l’évolution de la maladie.Bien maîtriser la phase d’initiation de l’épidémie et anticiper
les épisodes de contamination suivants, pour empêcher le mildiou de s’installer dans la parcelle, est une clé du succès du programme de protection. Le mildiou reste en effet une maladie qui se développe très rapidement lorsque les conditions météorologiques lui sont favorables. Pour anticiper les premières pluies contaminatrices, une application à base d’un produit préventif, sécurisant et résistant au lessivage, est impérative. Le renouvellement des traitements doit ensuite se gérer en fonction de la météo et avec l’objectif de se positionner toujours en préventif. Pendant toute la durée de la campagne de protection, le choix d’une solution anti-mildiou devra se faire au cas par cas, à la lumière de chaque situation. 25
&RPSRVLWLRQ FKLPLTXH J NJ 7ULÀR[\ႋURELQH
L’Oïdium « Uncinula necator » Conseils pour réussir les traitements de la vigne Les viticulteurs sont appelés à mettre en place des mesures prophylactiques ou agronomiques pouvant d’une part, limiter le développement des différents parasites et, d’autre part, favoriser de meilleures interventions phytosanitaires et une bonne pénétration des produits chimiques. Parmi ces mesures, les principales sont :
Le développement de Uncinula necator, champignon responsable de l’oïdium, est conditionné par un temps couvert, chaud et humide. La contamination primaire commence dès la reprise de végétation. La maladie se développe à la surface des organes verts de la vigne, notamment les feuilles, les jeunes sarments et les jeunes grappes à la floraison et à la véraison. Peu visible à ses débuts, difficile à contrôler une fois installée, son impact peut être considérable aussi bien en termes de rendement que de qualité.
Eliminer tous les gourmands et les pousses à la base des pieds de la vigne qui constituent un lieu propice à l’installation des foyers primaires; • Entretenir la végétation sur le pied de la vigne et tout au long des rangs pour faciliter le ciblage de la pulvérisation; Adapter la fertilisation à une vigueur équilibrée ; Eviter le développement de mauvaises herbes entre les pieds de vigne ; Développer le drainage dans les vignobles des zones à sous-sol non drainant ; Eviter les blessures sur les baies de raisin ; Cibler les organes de la vigne à traiter ; Utiliser un matériel de traitement adapté et bien réglé ; Veiller à une pulvérisation de qualité ; Eviter les traitements par temps venteux, pluvieux ou très ensoleillé ; Veiller à de très bonnes préparations des bouillies de traitements.
Symptômes et dégâts Sur les feuilles, les parties atteintes se recouvrent d’un voile farineux de couleur blanche très marquée sur les feuilles et jeunes sarments. Vers la fin de la maladie les mêmes feuilles se déforment et montrent sur la face inférieure, des tâches diffuses de poussière blanc-grisâtre mais sur les rameaux les tâches prennent une couleur brunâtre. A la floraison et nouaison, les attaques de l’oïdium provoquent le dessèchement des petits grains de raisin qui finissent par se
détacher de la rafle, ainsi toute une récolte peut être facilement compromise. Sur les grappes, les baies de raisin touchées par l’oïdium montrent un durcissement voire un arrêt de la croissance de la peau de la partie attaquée, mais pour la zone non contaminée de la baie, le développement est normal ce qui entraine un éclatement (fissures) très visibles sur les baies. Les fissures ainsi produites constituent des portes d’entrée à d’autres parasites de la vigne, notamment les moisissures, les bactéries, les ravageurs, etc.
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Moyens de lutte contre l’oïdium Pour cette maladie, toutes les tentatives de recours à des pratiques culturales ont été vouées à l’échec. En effet, la maîtrise de la lutte contre ce pathogène se fait principalement par l’utilisation de grands groupes de fongicides à savoir : Les produits de contact : Les traitements en préventif à base de souffre mouillable ou de soufre par poudrage à des stades bien précis donnent d’excellents résultats. Cet apport de souffre doit se faire après le débourrement, à la floraison, à la nouaison, au stade des grappes bien développées et au stade de la fermeture des grappes. L’application du souffre mouillable doit être utilisée avant la floraison et à la nouaison avec des doses appropriées. En dehors de ces stades phénologiques, le viticulteur doit utiliser uniquement le soufre par poudrage. Dans les deux cas, les traitements doivent être apportés soit enfin de journée soit dans la matinée afin d’éviter le risque des brûlures sur les feuilles et les grappes. L’utilisation du soufre agit également sur l’excoriose, le blackrot, l’acariose et l’érinose. Mais lorsque la maladie est déclarée, le souffre ne donne pas de résultats satisfaisants, seuls les fongicides organiques sont efficaces. Fongicides organiques : Une fois que le champignon est présent sur les organes de la vigne, l’application des produits RIIUDQW XQH ERQQH HIÀFDFLWp vis-à-vis de ce pathogène est indispensable. Il existe sur le marché une large gamme de matières actives et de familles chimiques qui peuvent être utilisées contre l’oïdium de la vigne. 28
Elaborer le programme de protection Selon les experts, les principaux critères à prendre en compte pour établir son programme de lutte contre l’oïdium sont la sensibilité variétale et l’historique de la parcelle. Si la parcelle a connu des attaques d’oïdium l’année précédente, la probabilité qu’elle subisse une nouvelle contamination sera plus forte compte tenu du stock d’inoculum. De la même manière, si la parcelle est plantée avec des cépages sensibles à l’oïdium, il ne faudra pas lésiner sur la qualité du programme. La forme sexuée de l’oïdium se développe surtout après la récolte et passe le plus souvent inaperçue. Pour limiter le risque d’apparition d’oïdium dans ses vignes, le viticulteur peut aussi jouer sur d’autres mesures prophylactiques, notamment en en limitant la vigueur. A cet égard, le choix du porte-greffe est important.
Une fertilisation ou un désherbage modéré des parcelles sont également un moyen facile à mettre en œuvre pour limiter la vigueur de la vigne. En fin, l’oïdium aimant l’ombre et l’humidité, il faut tout faire pour que la vigne soit la plus aérée possible. Par ailleurs les experts de la protection conseillent de traiter tôt et fort. Du fait que les premiers symptômes de l’oïdium sont peu visibles, de nombreux viticulteurs sont tentés de faire l’impasse sur les premiers traitements. Or, quand l’oïdium apparaît sur les grappes, il est trop tard. Les attaques de fin juin-début juillet sont en réalité la conséquence d’un défaut de protection au stade le plus sensible, c’est-à-dire le début de la nouaison. La règle en matière de lutte anti-oïdium est de démarrer tôt avec des produits puissants, quitte ensuite, à alléger la protection. Mais attention aux fausses économies escomptées par le recours à des produits économiques.
Développement de la lutte biologique Actuellement, la maitrise des maladies fongiques de la vigne se base essentiellement sur les traitements chimiques et nécessite chaque campagne de nombreuses interventions. Le recours à la lutte biologique pourrait représenter une bonne méthode de lutte alternative. C’est dans ce sens qu’une expérimentation a été menée pour évaluer l’efficacité d’un biofongicide à base de Pythium oligandrum contre l’oïdium, le mildiou et la pourriture grise dans la région de Mornag en Tunisie. L’expérimentation a montré l’efficacité de ce biofongicide doté d’une action polyvalente remarquable pour tous les paramètres étudiés. Ceci comparativement au témoin qui représente le traitement du viticulteur qui a utilisé une large gamme des produits anti oïdium et anti botrytis, réduisant ainsi le recours aux produits de synthèse. Le biofongicide à base de Pythium oligandrum semble ainsi être une bonne alternative dans le contrôle de ces agents pathogènes de la vigne dans les conditions de l’expérimentation. Selon les auteurs de l’étude, à premier abord, le prix du produit peut sembler plus cher en comparaison avec les produits chimiques spécifiques contre les mêmes bioagresseurs cibles. Toutefois, il est toujours utile de rappeler que le biofongicide objet de l’expérimentation, cible plusieurs bioagresseurs à la fois, tandis que les autres produits agissent individuellement, et le viticulteur est toujours appelé à faire des combinaisons de plusieurs matières actives pour avoir une efficacité satisfaisante. Ainsi, le traitement des trois maladies de la vigne est revenu moins cher en comparaison avec la méthode conventionnelle de protection contre ces bioagresseurs.
Le choix de produits hauts de gamme est à privilégier au minimum du stade début floraison jusqu’à début fermeture de la grappe. La période cruciale de traitement contre l’oïdium se situe entre le stade ‘‘boutons floraux séparés’’ et le stade ‘‘fermeture de la grappe’’. Si l’inoculum présent lors de la campagne précédente est important, il est recommandé de commencer à traiter un peu plus tôt.
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30
Le moindre défaut de pulvérisation peut s’avérer fatal face aux maladies fongiques des vignobles. Le point sur les principaux contrôles et réglages à réaliser.
Contrôler et régler le matériel en début de saison La première étape pour une protection réussie est de partir avec un pulvérisateur en bon état et bien réglé. Ainsi, à chaque début de campagne, il faut vérifier : La présence des dispositifs de sécurité sur les transmissions et les ventilateurs L’étanchéité des circuits (tuyauteries, filtres, systèmes anti-goutte) Le niveau pompes
d’huile
dans
les
Le bon état de la cloche à air La tension des courroies tre
Le fonctionnement du manomè-
L’état des buses, des porte-buses (jet projeté), l’état des déflecteurs et la propreté des pales (jet porté) et l’état des canons et des mains (pneumatique). C’est aussi le moment de régler le pulvérisateur : En choisissant les buses adaptées et en les orientant afin de mieux cibler la zone à traiter En vérifiant les débits au niveau de chaque buse En déterminant le volume de bouillie adapté pour une qualité de pulvérisation optimale
Contrôler la qualité de pulvérisation Après le contrôle du bon fonctionnement du pulvérisateur, il est vivement conseillé souligne un expert des techniques d’application, de vérifier la qualité de la pulvérisation c’est-à-dire que le produit atteint effectivement le végétal. Dans ce sens, dans les grands pays viticoles, les vignerons disposent de plusieurs outils d’aide. Il existe par exemple un dispositif vertical se composant de plaques noires à monter sur un support rigide sur lequel de l’eau chargée d’argile blanche est pulvérisée, ce 32
qui permet de visualiser la répartition des gouttelettes et de détecter les éventuels défauts. En début de campagne, cela permet d’ajuster les réglages et de commencer la saison avec des appareils bien réglés, souligne l’expert. Pour une qualité de pulvérisation optimale, l’opération doit être répétée en cours de campagne. Il existe également un nouvel outil qui permet d’évaluer la qualité de pulvérisation au sein même de la végétation. Il s’agit d’un outil simple à mettre en œuvre au même
titre que les papiers hydrosensibles mais la méthode qui l’accompagne permet d’avoir une évaluation plus précise de la qualité de pulvérisation en pleine végétation notamment. Des entreprises spécialisées proposent aux viticulteurs de visualiser la qualité de pulvérisation de nuit. Cette opération nocturne se base sur la pulvérisation en utilisant la fluorescine un colorant qui se révèle la nuit sous une lampe UV. Ce dispositif permet aux viticulteurs d’apprécier de visu et immédiatement la qualité de pulvérisation. Ils ont ainsi la possibilité de proposer des réglages pour améliorer la pulvérisation comme l’adaptation de la vitesse d’avancement par exemple pour une répartition optimale de la bouillie.
Adapter le réglage du pulvérisateur à la végétation Pour une pulvérisation optimale, il convient logiquement d’adapter le nombre de diffuseurs à la hauteur de végétation. Les buses dont le jet dépasse la végétation doivent impérativement être fermées. Le volume de bouillie doit également prendre en compte le volume du feuillage, ainsi en période de pousse active et avec une pression élevée de la maladie, un volume minimum de 150 à 200 litres apparaît nécessaire pour protéger l’ensemble du feuillage et des grappes. En fin quel que soit le pulvérisateur, de nombreux travaux ont montré la supériorité du traitement face par face qui permet d’optimiser la répartition de la bouillie fongicide car toutes les faces de la végétation sont traitées de manière identique sur toute leur hauteur.
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La Cloque du pêcher Biologie & Cycle de Vie L’inoculum
La cloque du pêcher est une maladie cryptogamique due au champignon Taphrina deformans. qui s'attaque essentiellement aux pêchers et nectarines mais que l'on trouve également sur l'amandier. Elle attaque principalement les feuilles et jeunes rameaux, et réduit la photosynthèse. Les dégâts peuvent s’ils sont importants entraîner une défoliation des arbres et les affaiblir, engendrant des conséquences non seulement sur la récolte mais aussi sur le maintien du verger les années suivantes.
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Le champignon Taphrina deformans se conserve en hiver sous forme d’ascospores et de spores-levures dans les anfractuosités de l’écorce des rameaux et les écailles des bourgeons, ce qui favorise les contaminations précoces. Un hiver doux et humide favorise la survie de ces spores. L’infection Les infections débutent au moment du gonflement du bourgeon à bois dès que les écailles s’entrouvrent et que les ébauches foliaires sont accessibles. Les premières contaminations sont celles qui entraînent le plus de dégâts car la réceptivité des tissus végétatifs est à son maximum. Les ascospores et les spores-levures (conidies) sont entrainés par l’eau et germent en présence d’humectation
dès 8°C. L’optimum de germination des spores se situe entre 13 et 18°C. Les températures supérieures à 30°C stoppent la germination. La maladie est favorisé par un début de printemps froid et humide, le nombre de pousses infectées augmente avec la durée d’humectation et diminue lorsque la température augmente. La contamination a lieu lorsque le ÀODPHQW JHUPLQDWLI SHUFH OD cuticule et pénètre dans les tissus de la feuille. Le mycélium se développe dans la feuille, puis IUXFWLÀH /D IUXFWLÀFDWLRQ HVW favorisée par la pluviosité. Les premiers symptômes apparaissent 2 à 4 semaines après les contaminations. Ce temps d’incubation est variable selon les conditions climatiques. Ainsi lorsque le printemps est froid et humide, les symptômes peuvent se poursuivre jusqu’ au mois de juin. Les spores ne semblent pas capables de survivre dans le sol.
Symptômes Les symptômes apparaissent surtout au printemps mais les manifestations du champignon peuvent se poursuivre jusqu'au milieu de l'été selon les conditions climatiques. Les dégâts de la cloque sont bien connus, en particulier les déformations et bour¬¬sou¬¬ÁXUHV TXL DSSDUDLVVHQW VXU OHV feuilles. En cas d'attaque précoce sur les jeunes rameaux, les feuilles se crispent, se décolorent puis se recroquevillent et se dessèchent. La croissance des rameaux s'arrête et la production de fruits peut être très réduite. Après plusieurs années consécutives marquées par des attaques sévères, l'arbre peut même en mourir. Si la maladie survient tardivement, les feuilles plus développées peuvent n'être atteintes que partiellement. Les parties cloquées sont très volumineuses et elles se colorent de rouge ce qui distingue ces déformations de celles provoquées par le puceron vert du pêcher. /HV ÁHXUV HW OHV IUXLWV VRQW SOXV occasionnellement altérés Facteurs favorables Les hivers doux et humides favorisent la conservation des organes infectieux (optimum de germination entre 13 et 18°C). Un printemps froid et humide favorise le développement de la maladie. Au-dessus de 26-30°C, la germination est stoppée.
EN BREF …. Température Minimum 7°c maximum 30°c, optimum 13 à 20 °c Humidité Une pluie au moins de 10 mm Tissus réceptifs Les tissus sont réceptifs, aux contaminations pendant 6 à 7 VHPDLQHV j SDUWLU GX JRQÁHPHQW des bourgeons (suivant les conditions climatiques). Sensibilité variétale Ne pas favoriser une carence en bore, car elle favorise la pénétration de la spore dans le végétal. Inoculum Des études montrent qu’un arbre atteint de cloque a une forte probabilité de présenter des symptômes l’année d’après. Pas de relation avec d’autres arbres situés à proximité.
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Stratégie de Lutte contre la Cloque La protection du pêcher contre cette maladie doit tenir compte de la sensibilité variétale, de l’observation des stades de sensibilité du végétal et des conditions climatiques favorables. La sélection variétale Il n’existe pas de variétés résistantes. Cependant, les variétés sont peu sensibles lorsque la pression est faible, cette sensibilité diminue lorsque la pression sanitaire augmente. La prophylaxie et méthode culturale Afin de diminuer la pression du pathogène l’année suivante, il est possible de supprimer les feuilles infestées avant fructification du mycélium. Entretenir la vigueur de l’arbre et prévenir les carences. Les carences en zinc et en bore rendent le pêcher plus vulnérable à la cloque. Des apports de compost à l’automne, une couverture du sol et les engrais foliaires lui permettront de mettre en réserve tout ce dont il aura besoin au printemps pour se défendre et éventuellement pour refaire des feuilles après une attaque de cloque.
Lutte chimique Malheureusement il n’existe pas de traitement curatif contre la cloque du pêcher. On peut simplement éviter sa propagation grâce à des traitements entre l’automne et le printemps. Il est important de respecter ces trois périodes : Automne : il est généralement recommandé de ramasser les feuilles, les brûler pour éviter que la maladie ne passe l’hiver dans le verger. Mais dans la pratique, c’est difficile à réaliser. Les producteurs qui traitent par atomiseur orientent les buses du bas de manière à pouvoir traiter également sur tout ce qui se trouve sur le sol. Ainsi, à la chute des feuilles on doit traiter avec un produit à base de zirame ou thirame ou mancozèbe. Cette étape est indispensable pour réduire les risques d’apparition de la cloque au printemps. Hiver : après la taille et avant le débourrement les producteurs ont généralement recours à des produits de contact à base d’hydroxyde de cuivre. Printemps : Une intervention à caractère préventif au début du printemps (avant l’éclosion des bourgeons) est recommandée. Le traitement chimique demeure le seul moyen pour faire face à cette mycose. En général, après débourrement, les arboriculteurs ont recours soit à des produits de contact soit à des produits translaminaires à base de dodine qui est capable de s’intégrer à la membrane cytoplasmique du champignon perturbant ainsi sa cohésion, elle provoque ensuite un effondrement de la membrane et une déshydratation des cellules, soit à des produits systémiques comme Pristine qui contient deux matières actives à savoir :
*BOSCALIDE : Inhibiteur de la succinate déshydrogénase (SDH, complexe II) dans la chaîne de transport mitochondrial d'électrons. *PYRACLOSTROBINE : Inhibiteur externe de la quinone (Qol) dans la chaîne respiratoire mitochondriale. Les applications sont à renouveler en tenant compte de la persistance d’action des produits et des pluies. On pulvérise l’ensemble du feuillage jusqu’à ruissellement de la bouillie. Il est également important d’éviter la propagation de la maladie dans le verger en désinfectant les outils de travail et de traitement quand on passe d’une parcelle infectée à une autre saine…
La cloque et la récolte des pêches Si l’attaque de cloque du pêcher a lieu très tôt dans la saison, elle peut anéantir toute chance de récolter des pêches. En revanche, si la cloque apparaît alors que les fruits sont déjà bien formés il est fort probable que la récolte de pêches ne soit pas compromise. Entretien régulier du pêcher Cet entretien a vocation de renforcer les arbres fruitiers et donc d’en améliorer la fructification. Il est donc important, chaque hiver, d’effectuer une taille de fructification. Sur le pêcher, il faut néanmoins éviter de trop tailler au risque d’affaiblir l’arbre. Il est également conseillé d’apporter un engrais organique au printemps.
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Oïdium Symptômes : L’oïdium se manifeste par des taches poudreuses blanches sur les deux faces des feuilles et éventuellement sur les pétioles et les tiges. Les feuilles finissent par se rabougrir et se dessécher. Les fruits peuvent aussi être touchés.
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ال يعد مرض الجرب من أهم ا مراض تهاجم أشجار التفاح ويسبب له نقصا الك نتيجة لسقوط عدد كب ا ا نتاج با ضافة كب من ا زهار والثمار الصغ ة ا رداءة نوعية الثمار المتبقية بسبب البقع والتشوهات مزارع التفاح. تظهر ا عراض ¡ ا ولية لجرب التفاح واضحة الربيع ع شكل بقع دائرية صغ ة جدا ذات لون زيتو¦ ع أخ§ ¡ ا وراق وعادة ما تكون ع طول الوريد الرئي µللورقة .وغالبا ما تتشوه ¡ ا وراق المتأثرة وتسقط قبل وقت التساقط ويؤدي ذلك ا تساقط ¡ ا وراق بكميات كب ة حالة العدوى الشديدة .اما ع ال اعم فأن العدوى تسبب تفتت وتشقق À ال اعم ال يمكن بعد ذلك ان تكون À ¡ ا مراض طريقا لدخول مسببات ا نتهازية .اما ع الفواكه فتظهر بقع ب داكن ع ب ا مستديرة ذات لون Á السطح وكلما تطور المرض أك فأنها كب ة غالبا ما تتجمع وتتكامل وتصبح بقعا ناتئة صلبة ومتجعدة مما يقيد نمو الفاكهة ويؤدي ا تشويه وتشقق الجلد الذي يظهر محتويات الثمرة .تؤثر الهجمات الخفيفة ع جودة الفاكهة بشكل ملحوظ .ومع ذلك فأن الجرب يمكن أن يعرض الفواكه لمسببات ¡ ا مراض ا نتهازية والتعفن والحد من مدة التخزين وجودة الثمار
ا همية ا قتصادية لمرض جرب التفاح يعت مرض جرب التفاح من ا مراض الوبائية وخصوصا مناطق زراعة التفاح ذات المناخ الرطب والح Àرارة المعتدلة ي : ما تسبب الشديدة الحا ت و تساقط ¡ ا وراق المصابة قبل أوانها تساقط ¡ ا زهار قبل مرحلة العقد الصغ ة وتساقطها تشوه الثمار ¡ ا صابة وإعطاء براعم ثمرية ضعيفة للموسم القادم إضعاف ا شجار بشكل عام نتيجة خفض جودة ونوعية الثمار المصابة حساسية الثمار المصابة ¡ مراض التخزين أثناء تخزينها
محفزات المرض جرب التفاح هو مرض يسببه قطر الفينتوريا اينيكواليس )Venturia inaequa- (lisو هو فطر يق Ìفصل الشتاء بشكل رئي µع ¡ ا وراق المصابة المتساقطة ع ¡ ا رض و لكنه أيضا يقوم بالسبات الشتوي ال اعم النامية أو التقرحات ع ع À الخشب بداية الربيع يستأنف الفطر نموه ويبدأ انتاج وال يتم تفريغها البويغات الجرثومية Á وتنت Òلمسافات طويلة عن وقت حق طريق الرياح ¡ هذه الجراثيم تهبط ع ا وراق حديثة تعت النمو والفواكه وتبدأ عدوى جديدةÀ . ¡ ال لم ا جزاء الخارجية ¡ Àل اعم الفاكهة Á تتفتح بعد أك ا جزاء تأثرا وعرضة ل Óصابة وف ة ترطيب ¡ بالمرض .البيئة الرطبة ا وراق أو الفواكه Ôورية نتشار العدوى .تشمل الشج ات من الفصيلة المضيفات البديلة القطنية أو السفرجلية ....ان جميع أصناف ويعت Á أك ها التفاح هي عرضة للجرب À عرضة للخطر تفاح Gala 39
الوقاية والع ج يتطلب نجاح إدارة جرب التفاح نهجا متكام Óيعتمد ع ¡ ا صناف المقاومة والممارسات الزراعية الجيدة وال§ف الجيد واستخدام مبيدات الفطريات الطبيعية أو العضوية أو الفطريات ا لكيميا ئية أصناف المقاومة التشجيع ع استخدام غراس أقل حساسية ل Óصابة بجرب التفاح وهناك العديد من أصناف التفاح المتوفرة والمقاومة لجرب التفاح ولكن جميع ¡ ا نواع Á المنتÒة والسائدة تونس اما انها متوسطة أو عالية القابلية ل Óصابة بجرب التفاح. الوقاية وتشمل هذه الممارسات اختيار المواقع ال توفر Á أك من ست ساعات من الجيدة ضوء الشمس اليوم الواحد وتباعد ¡ ا شجار بشكل كاف واتباع طرق التقليم
ﺣﻤﺎﻳﺔ ﻛﺎﻣﻠﺔ
ﻣﻨﺘـــﻮج أوﻓــــﺮ و ﺟـــﻮدة
أﻓـــﻀﻞ
Composition chimique : 200g/l Fluopyram + 200g/l tebuconazole
المناسبة لفتح الشجرة وإزالة جميع عا ا وراق المتساقطة والرش بسماد ور ترك ا زوت اع تحلل ا وراق وسقوطها .ويجب أجراء تطبيقات الرش مبا ة بعد سقوط الور ا وراق لتجنب تحف نمو الشجرة وتأهب ا شجار لفصل الشتاء المكافحة البيولوجية إذا كانت مستويات ا صابة مرتفعة الموسم السابق فيمكن رش المبيدات ال ±تحتوي ع¯ النحاس السائل الفطرية لعرقلة النمو الفطري ع¯ الشجرة خ³ل الك يت فعال فصل الشتاء .رش محلول µ جزئيا فقط ضد جرب التفاح .ومع ذلك الك يت ال ±تحتوي ع¯ µ تتوفر المحاليل والب ثرين ) (pyrethrineللتحكم العضوي بهذا المرض خ³ل موسم النمو. المكافحة الكيميائية التداب ينصح تتطبيق نهج متكامل من الوقائية جنبا ا جنب مع الع³جات البيولوجية إذا كان ذلك متاحا .ولذا يمكن رش مبيدات الفطريات الوقائية حول عقد ال عم لتجنب المرض .اما حالة اكتشاف µ وجود جرب التفاح فيمكن رش مبيدات الفطريات للسيطرة ع¯ تطور وانتشار الفطريات. التأكد من استخدام مبيدات فطرية من مجموعات كيميائية مختلفة لتجنب تطور المقاومة لدى الفطر ضد مبيد مع. È إجراءات وقائية زراعة أصناف قوية ومقاومة للمرض البسات Èبحثا عن أعراض المرض مراقبة وال اعم يجب أيضا قطع ا وراق والفواكه المصابة وكذلك تجميع µ ا وراق المتساقطة من جميع أنحاء الحقل بعد الج± ا وراق يمكن أيضا رش الور با زوت فالخريف لتعزيز عة تحللها وعرقلة دورة حياة الفطر كما يمكن جمع ورحى ا وراق والمخلفات المتساقطة لتÎيع تحلل ا نسجة يستحسن اتباع طريقة التقليم ال ± تسمح لمزيد من الهواء بالدخول ا مركز الشجرة تجنب الري بالرشاشات المعلقة تجنب تبليل ا وراق بالماء او ترطيبها عند الري
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Alternariose Les taches foliaires des cucurbitacées se ressemblent à première vue. Les agents pathogènes ont vraisemblablement été confondus dans OHV SXEOLFDWLRQV VFLHQWLÀTXHV L'Alternaria alternata et l'A. tenuissima sont des parasites opportunistes et sont IUpTXHQWV VXU OHV WLVVXV QpFUR WLTXHV GH QRPEUHXVHV SODQW es. Une race spécialisée, l'A. alternata f. sp. cucurbitae, dont la pathogénicité semble limitée au concombre et au melon. L'Alternaria cucumerina DWWDTXH OD SDVWqTXH OH cantaloup et le concombre.
Symptômes : De petites mouchetures brun jaunâtre, souvent entourées d'un halo vert pâle, apparaissent sur la face supérieure des feuilles. Ces zones grandissent, se rencontrent et évoluent en 42
]RQHV FRQFHQWULTXHV /HV IHXLOOHV JUDYHPHQW DWWHLQWHV meurent. Des lésions zonées de plusieurs centimètres de diamètre peuvent aussi apparaître sur le fruit où elles sont plutôt déprimées et couvertes d'un feutrage foncé et vert olive constitué de spores.
Anthracnose Chez les cucurbitacées, l'anthracnose est causée par un chamSLJQRQ VpPLQLFROH HW WHOOXULTXH UpSDQGX HOOH SHXW HQWUDvQHU GHV pertes considérables, en particulier lors d'étés humides. Le chamSLJQRQ SDWKRJqQH LQIHFWH OH FRQFRPEUH OD SDVWqTXH OD FRXUJH OD FLWURXLOOH HW TXHOTXHV DXWUHV FXFXUELWDFpHV /D FRXUJH à moelle ne semble pas être atteinte.
Moyens de lutte Pratiques culturales : De la semence saine doit être utilisée et traitée avec un fongicide comme précaution supplémentaire. Les fruits infectés, particulièrement les melons et les courges, ne doivent pas être expédiés SDUFH TX LOV SRXUULVVHQW UDSLGH ment en entrepôt. La rotation des cultures est le meilleur moyen de lutte. Les producteurs doivent enfouir immédiatement après la récolte les résidus de culture infectée et éviter d’irriguer par aspersion. Les plantes stressées par des conditions de croissance adverses sont plus sensibles à ce type de champignons opportunistes.
Symptômes :
7RXWHV OHV SDUWLHV GH OD SODQWH VRQW DWWDTXpHV ELHQ TXH OHV symptômes varient d'un hôte à l'autre. Sur les feuilles de concombre, des lésions sèches apparaissent d'abord sur une nervure. (OOHV GHYLHQQHQW TXHOTXH SHX DQJXOHXVHV HW EUXQ URXJHkWUH parfois cernées d'une bordure translucide jaunâtre. Les tissus morts peuvent se détacher du centre de la lésion. Les jeunes feuilles couvertes de plusieurs lésions deviennent froissées et déformées. Les lésions sur les tiges et les pétioles sont allongés,légèrement déprimées, huileuses et jaunâtres.
Cultivars résistants : À cause des nombreux champignons capables de causer des symptômes très semblables, il est impossible GH VXJJpUHU GHV FXOWLYDUV TXL soient résistants à tous ces agents pathogènes. Lutte chimique : Les maladies à taches foliaires sont rarement assez JUDYHV SRXU MXVWLÀHU OD dépense de traitements fongicides.
Leur surface devient sèche et crayeuse et la tige peut se briser facilement.les fruits du concombre présentent des OpVLRQV TXL VRQW SOXV RX PRLQV circulaires, déprimées et huileXVHV 'H PLQXVFXOHV IUXFWLÀFD tions noires en forme de soucoupe (acervules) apparaissent le long des nervures. Les acervules sont nombreux et bien visibles sous une loupe de poche ou à l'œil nu, surtout ORUVTXH OH FHQWUH GHV OpVLRQV plus âgées blanchit Les symptômes sur le melon et autres cucurbitacées ressemblent généralement à ceux TXH O RQ REVHUYH VXU OH concombre. Le melon est plus VpULHXVHPHQW DWWDTXp HW montre des lésions plus
profondes, plus grandes et plus déprimées. Un exsudat gommeux rougeâtre peut suinter des lésions. La gravité des lésions sur le pétiole peut entraîner la défoliation complète chez le cantaloup. Les lésions sur le fruit sont voyantes. Sur les feuilles de SDVWqTXH OHV OpVLRQV VRQW QRLUHV SOXW{W TXH URXJHV RX EUXQHV /HV fruits peuvent être infectés précocement, devenir sérieusement déformés eporter des lésions noires. Les taches sur les IUXLWV SOXV DYDQFpV VRQW TXHOTXH peu en relief, plates et circulaires, et cet aspect de la maladie est appelé nuile rouge. Sous des conditions humides, des masses de spores roses apparaissent sur les acervules noirs du champignon pathogène. 43
Fusariose vasculaire Le champignon peut être présent chez des porteurs sains, y FRPSULV GHV DGYHQWLFHV PDLV LO Q DWWDTXH TXH OHV FXFXU bitacées. La fusariose vasculaire n'est pas une maladie très répandue.
Symptômes : Moyens de lutte Pratiques culturales : La rotation des cultures ainsi TXH O XWLOLVDWLRQ GH VHPHQFHV saines sont les principaux moyens de combattre l'anthracnose. Les débris de culture infectée doivent être enfouis rapidement après la récolte. Les producteurs doivent éviter l'irrigation par aspersion et les travaux aux FKDPSV ORUVTXH OHV FXOWXUHV de cucurbitacées sont mouillées.
&HWWH PDODGLH VH SUpVHQWH VRLW VRXV IRUPH G XQ ÁpWULVVHPHQW graduel accompagné d'une jaunisse progressive du feuillage, VRLW SDUIRLV VRXV IRUPH G XQ ÁpWULVVHPHQW VRXGDLQ VDQV MDXQLVVH SUpDODEOH 'DQV OHV GHX[ FDV OH ÁpWULVVHPHQW HVW SOXV JUDYH DX PRPHQW R OD SODQWH VXELW GHV VWUHVV WKHUPLTXHV RX K\GULTXHV 3DUIRLV GH WUqV MHXQHV SODQWHV SHXYHQW ÁpWULU +DELWXHOOHPHQW OHV nervures de certaines feuilles jaunissent d'un côté seulement.
Cultivars résistants : 3XLVTXH SOXVLHXUV UDFHV spécialisées du champignon existent, il est essentiel de FRQQDvWUH OHV UDFHV TXL VRQW présentes dans une région donnée avant de choisir les cultivars. Depuis de nombreuses années, on a incorporé la résistance à la race 2 dans les cultivars commerciaux de concombres. Lutte chimique : Les pulvérisations de fongicides ne sont généralement SDV WUqV HIÀFDFHV SDUFH TX HOOHV Q DUULYHQW SDV j DWWHLQ dre le champignon sur la face inférieure des feuilles et des fruits. Le traitement des semences avec des fongicides peut contribuer à diminXHU OHV ULVTXHV G LQIHFWLRQ SDU la semence contaminée.
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Cette décoloration s'étend DX OLPEH TXL pSDLVVLW HW devient cassant. Sur les tiges, on voit apparaître des stries ORQJLWXGLQDOHV EUXQHV TXL exsudent souvent une gomme. Aux stades ultimes de la maladie, le champignon produit un feutrage rosâtre de spores. Les tissus vasculaires des tiges infectées sont rouge orangé à bruns. Ce changement de couleur se produit parfois sur OH PrPH F{Wp GH OD WLJH TXH les feuilles flétries. Le fruit ne se développe pas normale
PHQW HW GHPHXUH IODVTXH /D fonte des semis en prélevée et post levée peut survenir TXDQG OD GHQVLWp GH O LQRFX lum est élevée et les températures du sol sont optimales. Chez le melon, une légère odeur de violette provenant des plantes DIIHFWpHV HVW GLDJQRVWLTXH de la maladie.
Moisissure grise (Botrytis cinerea Pers)
Moyens de lutte Pratiques culturales : Une fertilisation excessive en azote favorise cette maladie. La gravité peut décroître avec l'addition de calcium dans le sol, ou de potassium pour obtenir un rapport K:N élevé. Lors d'étés chauds, le réchauffement du sol à 40°C pendant environ 100 heures, sous une bâche de SRO\pWK\OqQH HVW HIÀFDFH mais le terrain ne pourra être en production pendant au PRLQV TXDWUH j VL[ VHPDLQHV Les sols destinés à la production de cantaloups peuvent être évalués selon leur «capacité suppressive», tel TXH PHQWLRQQp SOXV KDXW &HOD HVW HVVHQWLHO SDUFH TXH la rotation des cultures n'est SDV WUqV HIÀFDFH
La moisissure grise peut causer des dommages considéraEOHV DX[ FXOWXUHV GH FXFXUELWDFpHV ORUVTXH OHV FRQGLWLRQV VRQW humides et fraîches. C'est une maladie importante lors d'étés frais (12 à 20°C) et humides. Un «foyer» de pourriture se forme VRXYHQW GDQV OHV SURGXLWV HQWDVVpV GDQV FH IR\HU OH FKDPSL gnon passe rapidement d'un fruit à l'autre, faisant de la moisisVXUH JULVH O XQH GHV PDODGLHV G LPSRUWDQFH pFRQRPLTXH OHV plus répandues chez les cucurbitacées cultivées.
Symptômes : Sur les feuilles et les tiges de cucurbitacées, des tissus devenus gris pâle à ocre, une sporulation abondante gris brun et la SUpVHQFH GH VFOpURWHV VRQW GHV VLJQHV GLDJQRVWLTXHV GH OD PDODGLH 8QH ]RQH KXLOHXVH HVW OH SUHPLHU VLJQH GH O LQIHFWLRQ elle est habituellement accompagnée d'une portion de tissu mort. Le tissu se dessèche et devient gris pâle à beige. Dans des conditions humides, une masse gris brunâtre de conidioSKRUHV IRQJLTXHV VH IRUPH HW GHV PDVVHV VqFKHV GH FRQLGLHV VRQW SURMHWpHV HQ XQ QXDJH ORUVTX RQ OHV WRXFKH
Cultivars résistants : Il existe des cultivars de cantaloups résistants du type Delicious. Cependant, au moins trois pathovars de la forme melon du Fusarium oxysporum f. sp. melonis existHQW GH VRUWH TXH OD résistance dépend d'un cultiYDU TXL D XQ RX SOXVLHXUV gènes de résistance. Lutte chimique : La fumigation est très dispendieuse et n'est réalisaEOH TXH SRXU OHV FXOWXUHV WUqV précoces.cides peut contribuer à diminuer les ULVTXHV G LQIHFWLRQ SDU OD semence contaminée.
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Des sclérotes dormants, résistants, noirs, durs, aplatis ou plus ou moins arrondis, TXL PHVXUHQW HQWUH HW PP de diamètre, apparaissent dans les tissus charnus. Dans des conditions très humides, la sporulation est clairsemée, mais la croissance d'un mycélium cotonneux blanc FDVVp TXL SHXW rWUH FRQIRQ du avec la pourriture blanche, est abondante (voir pourriture blanche, dans le présent chapitre).
Sur les fruits des cucurbitacées, l'infection a toujours lieu à l'extrémité apicale ou à partir de pétales morts HW LQIHFWpV TXL DGKqUHQW j OD VXUIDFH GHV IUXLWV /RUVTXH des fleurs sénescentes sont gravement affectées, les fruits peuvent avorter. La détérioration des fruits, accompagnée d'une pourriture humide entretenue par des champignons et des bactéries secondaires, peut être rapide.
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Oïdium Moyens de lutte Pratiques culturales : ,O HVW UDUH TXH GHV FXFXU bitacées de plein champ, cultivées dans des sols bien drainés, ayant une teneur DGpTXDWH HQ FDOFLXP HW sans excès d'azote, soient sérieusement affectées par OD PRLVLVVXUH JULVH 3XLVTXH OH B. cinerea infecte une centaine d'hôtes, les amas de GpEULV GH SUHVTXH Q LPSRUWH TXHOOH SODQWH VRQW GHV VRXUF es potentielles d'inoculum. (Q FRQVpTXHQFH OHV SURGXF teurs doivent mettre en place des mesures prophyODFWLTXHV $X FKDPS GDQV les endroits abrités du vent et où le sol est humide et froid, les rangs doivent être orientés dans le sens des vents dominants et bénéficier d'un espacement DGpTXDW GHV UDQJV HW GHV plantes afin de permettre une ventilation optimale.
Symptômes : L’oïdium se manifeste par des taches poudreuses blanches sur les deux faces des feuilles et éventuellement sur les pétioles et les tiges. Les feuilles finissent par se rabougrir et se dessécher. Les fruits peuvent aussi être touchés.
Moyens de lutte Il est possible de lutter efficacement contre l’oïdium en intervenant en préventif avec des fongicides pendant toute la période de sensibilité des plantes à l’oïdium, et en alternant des molécules à modes d’action différents.
Cultivars résistants : /D UpVLVWDQFH JpQpWLTXH LQWULQVqTXH HVW GLIILFLOH j obtenir, mais les cultivars à port plus étalé, dont les fleurs sont exposées aux conGLWLRQV DVVpFKDQWHV HW TXL sont défoliées aussitôt TX HOOHV VRQW IpFRQGpHV RQW tendance à être moins affectés. Lutte chimique : Les fongicides doivent être utilisés avec précaution SDUFH TXH OHV FKDPSLJQRQV développent rapidement des souches tolérantes. Les fongicides au benzimidazole et au dicarboximide ne VXSSULPHQW TXH OHV FRPSpWL teurs naturels et rendent la moisissure grise plus grave encore.
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Mildiou Symptômes : Cette maladie se développe d’abord sur les feuilles les plus âgées puis se propage vers le haut du feuillage en période G·KXPLGLWp SURORQJpH /HV IUXLWV QH VRQW SDV DWWDTXpV GLUHFWH ment par le champignon. Des taches d’un vert clair huileux, de forme plus ou moins diffuse, apparaissent sur la face supérieure des feuilles. Leur forme et leur couleur évoluent dans le temps : d’abord rondes et jaunes pâle, ces taches prennent souvent une forme angulaire délimitée par les nervures, elles brunissent et se nécrosent rapidement. Sur la face inférieure des feuilles, un feutrage gris-brun à violet foncé peut être observé tôt le matin. Les feuilles gravement atteintes par la maladie finissent par se dessécher entièrePHQW HW VH UHFURTXHYLOOHU YHUV OH KDXW VDXI HQ SpULRGH WUqV humide où les tissus infectés se décomposent et tombent.
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Moyens de lutte Mesures prophylactiques; Matériel végétal: &RQWU{OHU OD TXDOLWp GHV SODQWV DYDQW SODQWDWLRQ Choix de la parcelle : Rotation recommandée, éviter les plantations sur des parcelles mal drainées ou à proximité d’une plantation de cucurbitacées déjà atteintes. Conduite culturale : Mettre en œuvre toutes les mesures permettant de réduire l’hygrométrie (aérer au maximum les abris, privilégier le système d’arrosage au goutte à goutte, programmation de l’arrosage adaptée…). Raisonner la fertilisation azotée pour éviter les excès. Favoriser une bonne aération de la végétation. (OLPLQHU UpJXOLqUHPHQW OHV IHXLOOHV DWWDTXpHV HW HQ ÀQ GH FXOWXUH GpWUXLUH UDSLGHPHQW OHV débris végétaux en les enfouissant profondément. Lutte variétale Pas de variétés résistantes à ce jour mais les variétés ayant une résistance intermédiaire à O·RwGLXP RQW XQ PHLOOHXU FRPSRUWHPHQW ORUV G·DWWDTXH GH PLOGLRX SDU UDSSRUW DX[ YDULpWpV sensibles à l’oïdium. Lutte chimique Suivre l’évolution de la maladie et réaliser un suivi régulier des parcelles. Un modèle de préviVLRQ GHV ULVTXHV pODERUp SDU OD 3URWHFWLRQ GHV 9pJpWDX[ HVW GLVSRQLEOH • Objectif visé : empêcher la maladie de s’installer sur les parcelles de production. Une SURWHFWLRQ SUpYHQWLYH HVW LQGLVSHQVDEOH 8QH IRLV LQVWDOOpH LO HVW LPSRVVLEOH G·pUDGLTXHU OD maladie. • Stratégie de lutte en pépinière SURWHFWLRQ SUpYHQWLYH GHV SODQWV DÀQ GH JDUDQWLU XQ matériel végétal indemne de maladie avec une application par semaine. • Stratégie de lutte en culture HQ GpEXW GH FXOWXUH HW HQ SpULRGH GH IDLEOH ULVTXH OHV fongicides de contact multi-sites sont généralement utilisés en application préventive (cadence 7 jours). Après la nouaison et en période de grossissement des fruits, les fongicides à mode d’action uni-sites sont utilisés en préventif à intervalle de 8 à 12 jours selon la pression GH OD PDODGLH TXDQG OHV FRQGLWLRQV GHPHXUHQW IDYRUDEOHV j OD PDODGLH 9HLOOHU j DOWHUQHU OHV PRGHV G·DFWLRQ GHV IRQJLFLGHV XWLOLVpV SRXU SUpYHQLU OHV ULVTXHV GH UpVLVWDQFHV 50
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