AGRISCOOP N° 18/ 2021

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‫‪N° 18: Mars - Avril - 2021‬‬

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DIFFICULTÉS STRUCTURELLES DU SECTEUR AGRICOLE EN TUNISIE Le secteur agricole souffre de manière chronique depuis des années. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas de vision et de politique agricole qui prennent en considération les réalités par rapport aux ressources naturelles, à l’augmentation des coûts de production, aux performances du secteur et d’une manière générale par rapport à tous les problèmes qui entourent l’agriculture. Le premier problème à souligner, c’est l’explosion des coûts de production et la diminution de VHV PDUJHV EpQpÀFLDLUHV /H VHFWHXU DJULFROH VRXIIUH GH PDQLqUH chronique depuis des années. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas de vision et de politique agricole qui prennent en considération les réalités par rapport aux ressources naturelles, à l’augmentation des coûts de production, aux performances du secteur et d’une manière Ramzi MANSOUR Haifa BEN MOUSSSA

générale par rapport à tous les problèmes qui entourent l’agriculture. Le premier problème à souligner, c’est l’explosion des coûts de producWLRQ HW OD GLPLQXWLRQ GH VHV PDUJHV EpQpÀFLDLUHV Cette année, l’automne est complètement sec. On est dans une situation de stress hydrique et de début de sécheresse. Il y a des agriculteurs céréaliers qui ont semé un peu tôt et avec la chaleur les premières pousses de céréales étaient mortes et ils se trouvent obligés de relabou-

MOC

rer et de semer une autre fois en attendant les pluies. Tous ces aléas représentent des coûts extrêmement chers. Evidemment, le gouvernement n’est pas responsable des facteurs naturels, comme la sécheresse, en revanche, il est responsable de la politique des prix et de l’appui à l’agriculture. L’agriculture tunisienne est une petite agriculture familiale. 80% des éleveurs ont moins de dix vaches, 80% d’entre eux ont moins de 5 vaches. Plus de 80% des producteurs agricoles tunisiens ont moins de dix hectares, 70% d’entre eux ont moins de 5 hectares. Ce sont de petits agriculteurs qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts. Il s’agit d’une agriculture vivrière et c’est structurel en Tunisie. Ces petits agriculteurs qui sont éparpillés, avec des terrains morcelés et des coûts qui explosent, deviennent de plus en plus misérables. Pour ces raisons-là, la jeunesse s’éloigne du secteur agricole. Il est ULVTXp GLIÀFLOH SHX UHQWDEOH HW SDV UHYDORULVp Le revenu d’un agriculteur, il y a dix ans, est le même qu’aujourd’hui. Pour résumer, les problèmes de l’agriculture sont multiples entre PDQTXH GH YLVLRQ HW GH UHQWDELOLWp SUREOqPH GLIÀFXOWpV GH IRQFLHU GH ÀQDQFHPHQW HW SUREOqPHV GH PRUFHOOHPHQW GH WHUUHV DJULFROHV HW GH YLHLOOLVVHPHQW GH O·kJH PR\HQ GHV DJULFXOWHXUV GHV ÀOLqUHV HQWLqUHV risquent d’être mises à genoux.

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N° 18: Mars - $vril 2021

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AGRI TECHNOLOGIE

AGRI DOSSIER 48

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AGRI ETUDE

AGRI PHYTOPROTECTION

AGRI DANGER


La Réserve Familiale Ben Ismail est située à Thuccabor, à Medjez El Bab dans le gouvernorat de Béja aux alentours d'un site archéologique de l'époque romaine, les vestiges d'un arc de triomphe en témoignent c'est un domaine de 50 hectares où sont cultivés environ 5000 pieds d'oliviers offrant un paysage pittoresque Des visites sont proposées, enrichies par des randonnées pédagogiques balisées dans l'oliveraie afin de mieux connaître les spécificités de cet arbre millénaire Une visite à l'huilerie s'impose ainsi qu'à la ferme pour découvrir les différents élevages Une séance d'initiation à la dégustation des huiles, dans la salle nouvellement rénovée, vient parachever le tout. Également, on vous propose des richesses culinaires typiques de la région. Aussi, une boutique est mise à la disposition des visiteurs dans laquelle sont exposés et mis à la vente l'huile d'olive du domaine ainsi que tous les produits Triomphe.

L’objectif des Ben Ismail est de se lancer dans l’activité de l’oléotourisme, concept déjà présent en Espagne, en Italie , et ce, en organisant des formations pour initier à la dégustation de l’huile d’olive. Pour les propriétaires, les touristes visés sont des touristes de haut de gamme qui feront le trajet jusqu’à Toukaber rien que pour s’initier et apprendre à apprécier les goûts et saveurs gastronomiques du produit. ΏϪϜϘϏϋϘ dernier, l’huile d’olive « Triomphe » du Domaine Ben Ismail a remporté la médaille d'or au concours de la meilleure huile d'olive vierge Tunisienne ( De la catégorie fruitée vert intense) organisé par l'Office National d'huile , parrainé par le conseil oleicole international (COI). ΊϖϘϩϙ avoir décrocher le prix BIOLTIRRITORI en mai 2020


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La Farina di Basalto®, un produit naturel et innovant pour une agriculture durable D

ans le secteur agricole, le besoin de produits à la fois naturels, innovants, durables et efficaces est de plus en plus ressenti et généralisé. Cette catégorie de produits comprend essentiellement des biostimulants, des produits strictement réglementés par la loi et constitués de substances naturelles sélectionnées. Parmi ces produits, la Farina di Basalto® est une solution réellement capable d'apporter un nombre considérable d'éléments minéraux dont la plante peut bénéficier directement, aussi bien dans le sol que via les feuilles. Pour les agriculteurs, il s’agit d’une alternative naturelle et complète à toutes les pratiques agricoles et d’une contribution efficace à la protection des sols et à la santé des plantes. Farina di Basalto® il s’agit d’une série de produits naturels pour l’agriculture biologique et conventionnelle, pour des usages multiples et pour différents effets bénéfiques. Produits répertoriés dans le Catalogue des engrais et amendements du sol autorisés à être utilisés en agriculture biologique et commercialisés en Tunisie - Centre Technique de l’Agriculture biologique (CTAB). Le processus de production est breveté et répond à des normes de qualité élevées. Par application foliaire, la Farina di Basalto® a un effet multiple, à la fois nutritif, pour le développement des plantes, et de protection active contre les pathogènes. En effet, le traitement foliaire permet une action efficace d'augmentation des défenses et de renforcement structurel de la plante, favorisant à la fois le renforcement végétatif, l'augmentation de l'efficacité de la photosynthèse, le soutien à la croissance des plantes, la meilleure maturation et conservation des fruits. Cela s’applique aussi bien aux plantes fruitières qu’à l’horticulture. Le composant minéral le plus important de la Farina di Basalto® est le silicium, qui, grâce à la structure vitreuse du basalte, peut être absorbé et apporter une contribution précieuse à la défense de la plante contre les agents pathogènes, mais également améliorer la résistance aux stress abiotiques, tels que le stress hydrique et salin. Les résultats bénéfiques de l’apport de la Farina di Basalto® au sol ont également été démontrés par de multiples études menées par les chercheurs scientifiques, notamment sa richesse en nombreux éléments minéraux essentiels pour les

cultures, tels que, en plus du silicium précité, le potassium, le fer, le calcium et le magnésium. Il a également été démontré que, parmi les effets bénéfiques dans les sols traités au silicium, l’augmentation de l'absorption du phosphore, du potassium et du calcium par la plante. Pour valider les observations faites durant des années d'utilisation de cette farine de roche dans le domaine agricole, des études spécifiques et des collaborations scientifiques ont été lancées afin de valider ces observations et comprendre en détail les processus sous-jacents à l'efficacité du produit. C’est ainsi que depuis trois ans déjà, plusieurs études de recherches ont été réalisées en collaboration avec des Ecoles d’Ingénieurs telles que l’ESIM de Medjez El Beb, l’ESA de Mateur, et l’ESA Mograne. Une étude a débuté en 2018 sur les oliviers, est maintenant dans sa troisième année d'expérimentation, pour comparer des plantes soumises à un traitement foliaire à la Farina di Basalto® avec celle d’une autre farine de roche (couramment utilisée dans les oliviers) mais structurellement différente du basalte. Les travaux ont révélé une forte réduction du taux d'attaque de la mouche d’olivier à la fois par rapport au produit concurrent et au témoin non traité. La Farina di Basalto® il est utilisé dans la culture de l’olive en Italie et son application a réduit le problème de la mouche de l’huile. D'autres études menées récemment ont donné lieu à des publications scientifiques, comme le traitement foliaire de la Farina di Basalto® en horticulture, notamment sur les poivrons et autres légumes, aussi bien en serre qu'en plein champ. Parmi ces études, publiées dans l'IOSR - Journal of Agriculture and Veterinary Science, une étude a montré l’action positive de la Farina di Basalto® sur Frankliniella occidentalis, communément appelé thrips de serre. En plus, dans la même étude, une amélioration qualitative des fruits et un meilleur rendement final ont été observés, avec une augmentation de la production. Sur un autre axe, le développement de la production laitière figure aussi parmi les bienfaits de l’utilisation de la Farina di Basalto®, d’où le produit Farina di Basalto® type XLIT. Appliqué sur la litière il ralentit la production de gaz volatils, et réduit les composants gazeux qui ont des effets nocifs sur la santé animale. Son action et le contenu des macros et des microéléments dans la litière et le lisier, les transforment en un produit riche en acides humiques. Son utilisation régulière contrecarre la croissance d’insectes parasites, de bactéries et de champignons qui transportent des maladies aux jambes, aux sabots et à la peau des animaux. Réduisant considérablement les mauvaises odeurs 7


STARPLUS CULTIVEZ L’EXCEPTIONNEL

HR FOM : 0,1,2/MNSV

IR : 1,2,5

MELON JAUNE CANARI Poids moyen Forme Homogéneité Sutures Aspect de la peau Couleur de la peau Couleur de la chair Cavité Conservation Fermeté Brix

2,8 à 3,5 kg oblongue très homogène non lisse jaune foncé blanche petite excellente très ferme 13° à 14°

SOCIÉTÉ NUTRIPLANT 92, rue 8600, Z.I. La Charguia 1, 2035 Tunis Carthage - Tunisie Tél. : (+216) 71 206 343 - 71 206 346 - Fax : (+216) 71 206 349 E-mail : info@nutriplant.com.tn Nutriplant

créneau : Précoce sous petit tunnel et saison, plein champ plein champ et sous serre. z Variété caractérisée par ses gros fruits destinés au marché frais ou à la commercialisation en fruits coupés. z Bonne qualité gustative grâce à son arôme. z Très

bonne couverture foliaire.

z Variété

très rustique et adaptée à toutes conditions de cultures.

z Dotée

d’une durée de conservation exceptionnelle, cette variété se distingue de toutes les autres du même segment.


F E RT I L I S AT I O N R A I S O N N É E D U M E LO N Le melon est un fruit très particulier sur lequel les questions de goût et de qualité sont à prendre en grande considération. Le consommateur est particulièrement exigeant en termes de qualité dont les critères sont nombreux et varient selon les goûts et les habitudes de consommation de chaque pays : calibre, couleur et texture de la peau (lisse, brodé), fermeté de la chair, taux de sucre, couleur de la chair, etc. Si quelques uns de ces critères sont d’origine variétale, d’autres sont plutôt liés au mode de conduite de la culture. En plus des critères de qualité gustative et organoleptique, il faut également assurer une bonne précocité et un rendement optimal au moindre frais. Pour assurer ces critères de qualité et avoir une part honorable dans le marché il faut bien raisonner la gestion de sa culture du melon. La culture raisonnée concerne l’ensemble des aspects de la production (choix des variétés, protection phytosanitaire, irrigation, cueillette…). La fertilisation raisonnée du melon consiste à établir un plan de fumure prévisionnel qui sera ajusté en cours de la campagne en fonction du comportement de la culture et du suivi de paramètres culturaux (climat, nutrition, pH, EC.).

Plan de fumure prévisionnel L’élaboration du plan de fumure prévisionnel consiste à déterminer d’avance la quantité, la répartition et le type d’engrais à apporter. Pour cela il faut : Connaître les besoins de la plante et leur évolution au cours du cycle. Evaluer la fourniture du sol et la biodisponibilité des éléments nutritifs. Connaître les fertilisants et leur efficience. En plus, ces connaissances doivent être croisées avec l’exigence de la culture vis-à-vis des éléments nutritifs et sa sensibilité aux facteurs biotiques, ainsi qu’avec l’incidence des pratiques culturales sur l’efficience des fertilisants et la biodisponibilité des éléments.

1-Estimations des besoins Les besoins de la plante sont évalués comme suit : Besoins = rendement x exportations par unité de rendement 2-Evolution des besoins en cours du cycle Pour tous les éléments, les besoins augmentent fortement à partir de la floraison femelle et jusqu’au début de récolte. Dans le cas du calcium 60% des besoins sont prélevés par la plante dans la quinzaine qui suit la floraison femelle.

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3-Exigence du melon vis-à-vis des éléments minéraux L’exigence signifie que le melon va réagir très rapidement au manque par une baisse du rendement ou de la qualité, et réagir très favorablement à un apport. Le melon est considéré comme très exigeant vis-à-vis du magnésium et du phosphore et moyennement exigeant vis-à-vis du potassium. Concrètement, à l’encontre des considérations d’un grand nombre de producteurs et de techniciens, un rationnement en potassium sera moins préjudiciable qu’un rationnement en Mg ou en P.

Tab 1 : Exportations moyennes pour le melon en fonction du système de culture

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Fourniture du sol Pour évaluer la fourniture du sol, il faut réaliser les analyses du sol et les interpréter selon un référentiel adapté. Il faut aussi croiser les informations tirées de ces analyses avec les conditions climatiques prévisionnelles. Contrôle et ajustement Le raisonnement de la fertilisation continue en cours de la culture par des contrôles et des ajustements des différents paramètres qui agissent sur la nutrition (conductivité, pH, humidité...) et des teneurs en éléments nutritifs dans le sol et dans l’appareille végétatif. Azote L’azote, comme le magnésium et le phosphore, est un facteur limitant du rendement du melon. Mais c’est aussi un facteur de qualité et de sensibilité aux maladies. Le melon doit satisfaire correctement à ses besoins en azote de la plantation à la nouaison. Les apports d’engrais doivent être répartis sur cette période. Les apports tardifs sont souvent inutiles ou source de problèmes lié à la nouaison, au grossissement, à la qualité et à la sensibilité aux maladies (oïdium, acariens, pucerons). Le pilotage de l’azote est donc une pratique essentielle pour le raisonnement de la fertilisation du melon. Les test azote sont fait sur le jus pétiolaire de la semaine 2 jusqu’à nouaison. Ils sont complétés par des analyses du stock minéral à la plantation pour assurer une disponibilité de 50 à 70 Kg/ha.

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Après la nouaison, il faut suivre les teneurs en nitrate dans le sol. D’après des expériences réalisées par des chercheurs à l’INRAT les valeurs doivent être comprises entre 40 et 70 ppm. Phosphore, Potassium, Calcium Pour le contrôle de la nutrition phosphatée, potassique et calcique, il faut faire des analyses foliaires, en cours de culture. Les phases clés sont : la pré-nouaison, le grossissement et le début de récolte. Magnésium Pour le contrôle de la nutrition magnésienne, la méthode est similaire aux autres éléments (P,K et Ca). Cependant pour le magnésium, des apports systémiques sont conseillés dans les cas suivants : Sensibilité variétale à la grille : apports foliaires complémentaires de Mg avant le début de récolte. Charge importante de la plante : apports foliaires ou en fertigation au grossissement. foliaire.

Temps chaud : apport du magnésium en

Pour la qualité des fruits (calibre, évolution du Brix) il faut faire des apports en cours de grossissement pour équilibrer le rapport Ca/K/Mg. Dans tous les cas, la fertilisation doit être arrêtée au plus tard, quinze jours avant fin récolte. Pour les oligoéléments : ils sont importants pour le melon et il faut absolument étudier leur biodisponibilité


par des analyses du sol. Cependant, le melon est particulièrement exigeant en molybdène et en Bore. Leur apport doit se faire de manière systémique : à la plantation pour le molybdène au début de la nouaison pour le Bore

Tab 2 : Influence de la nutrition sur la production du fruit (Huget et Cornillon)

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LA NOUVELLE GÉNÉRATION D’ENGRAIS ENROBÉS À LIBÉRATION LENTE/CONTRÔLÉE

L’agriculture intensive contribue largement à la pollution de l’environnement. En effet, elle constitue la cause principale de la pollution des nappes phréatiques par les nitrates, les phosphates et les SHVWLFLGHV (OOH FRQWULEXH DLQVL GH IDoRQ VLJQLÀFDWLYH au changement climatique, avec environ 25 % des émissions totales de gaz à effet de serre, à savoir le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote, provenant principalement de la production agricole, animale et forestière. La fertilisation est une composante fondamentale de la production agricole, mais l’utilisation conventionnelle des engrais, notamment l’urée, en producWLRQ DJULFROH HW KRUWLFROH HVW SHX HIÀFDFH j FDXVH GHV pertes excessives de l’azote par différentes voies, QRWDPPHQW OD YRODWLOLVDWLRQ OD GpQLWULÀFDWLRQ RX OH lessivage. Par conséquent, il est impératif d’améliorer les stratégies de gestion de la fertilisation, particulièrePHQW O·HIÀFLHQFH G·XWLOLVDWLRQ GH O·D]RWH 'LYHUVHV VWUDWpJLHV VRQW XWLOLVpHV SRXU DFFURvWUH O·HIÀFDFLWp GH l’utilisation des engrais azotés, notamment le fractionnement des applications, la fertilisation de précision, la fertilisation par des systèmes d’irrigation, et l’utilisation d’engrais à libération lente ou contrôlée respectueux de l’environnement. Récemment, plusieurs recherches se sont intéresVpHV j WURXYHU GHV VROXWLRQV LQQRYDQWHV DÀQ G·DPpOLR UHU O·HIÀFDFLWp G·XWLOLVDWLRQ GHV HQJUDLV V\QWKpWLTXHV notamment par l’amélioration des méthodes d’application des engrais, ainsi que par le développement de nouvelles technologies de fertilisation. Les engrais enrobés à libération lente ou contrôlée, DSSHOpV DXVVL © HQJUDLV j HIÀFDFLWp DPpOLRUpH ª RIIUHQW XQ PR\HQ HIÀFDFH SRXU DPpOLRUHU O·HIÀFDFLWp d’utilisation des éléments minéraux et minimiser les SHUWHV SDU OHVVLYDJH YRODWLOLVDWLRQ HW SDU GpQLWULÀFD tion, principalement pour les engrais azotés. Non seulement réduisent-ils la pollution de l’environnement due aux pertes d’éléments minéraux en retardant ou même en contrôlant la libération des éléments minéraux dans le sol, mais ils ont également un effet sur l’amélioration des rendements et de la teneur en matière organique du sol à long terme. 12



Engrais à libération lente/contrôlée La technologie des engrais à libération lente a émergé au cours des dernières décennies comme une solution pour réduire les effets de l’application des engrais chimiques conventionnels sur l’environnement. L’objectif principal de cette technologie est de permettre la libération lente des éléments minéraux afin d’améliorer leur efficacité d’utilisation par les plantes et contribuer à augmenter les rendements. Selon l’Association américaine des agents de contrôle de la nutrition des plantes (AAPFCO),un engrais à libération lente est un engrais auquel un certain nombre de mécanismes (revêtements semi-perméables, matériaux protéiques, produits chimiques, etc.) sont appliqués dans le but de retenir les éléments minéraux plus longtemps et retarder leur disponibilité aux plantes lors de son application. Ainsi, le groupe de travail du Comité européen de normalisation (CEN) sur les engrais à libération lente a proposé les définitions suivantes : • La libération normale est une transformation d’une substance ou d’un produit chimique vers une forme utilisable par les plantes. Cette transformation peut se faire par hydrolyse, dissolution et dégradation. • Le taux de libération des éléments minéraux contenus dans les engrais enrobés doit être plus lent que celui des engrais conventionnels (un engrais à base d’urée à libération lente doit avoir un taux de libération d’azote plus lent que celui de l’urée conventionnelle).

la libération des éléments minéraux afin de répondre aux différentes exigences en matière d’éléments minéraux des cultures. Les engrais à libération contrôlée ont plusieurs avantages, en termes d’économie en quantité d’engrais et de travail. Ils réduisent significativement la perte en éléments minéraux, les émissions de gaz (particulièrement NH3 et N2O) et ils améliorent par conséquent la qualité du sol. Par contre, ils sont coûteux et posent des problèmes environnementaux puisque certains matériaux d’enrobage sont non biodégradables. Dans la plupart des cas, la cinétique de la libération des éléments minéraux par les engrais à libération contrôlée/lente est non prévisible sur le terrain, car ceux-ci sont vulnérables aux variations de la température et de la teneur en eau du sol. Des changements dans l’une de ces conditions rendront le taux de libération des engrais imprévisible et auront une incidence négative sur l’efficacité de libération de l’engrais, surtout si le taux de libération a été calibré pour une culture spécifique. On distingue aussi une autre catégorie d’engrais à libération lente connu sous le nom d’inhibiteurs microbiens. Il existe des inhibiteurs de l’uréase comme le NBTP (N-Butyl thiophosphoric triamide), lesquels semblent peu prometteurs, ainsi que des inhibiteurs de la nitrification. Ces derniers ne sont pas toxiques et peuvent persister plusieurs semaines ou plusieurs mois dans le sol. NITOGEN CYCLE

• Un engrais peut être nommé fertilisant à libération lente s’il libère les éléments minéraux dans le sol selon les trois critères suivants : Pas plus de 15 % d’éléments minéraux contenus dans l’engrais libéré en 24 h ; Pas plus de 75 % libéré en 28 jours ; Au moins 75 % libéré pendant le temps de libération prévu. Les engrais à libération lente sont caractérisés par une libération d’éléments minéraux suivant un rythme plus lent que d’habitude, mais le taux et la durée de la libération ne sont pas contrôlés. Les composés organo-azotés à faible solubilité comme l’urée-formaldéhyde, l’isobutydine-diurée (IBDU) et l’urée revêtue de soufre sont des exemples d’engrais à libération lente. Selon d’autres chercheurs un engrais à libération contrôlée est un engrais dont le taux et la durée de la libération sont bien connus et contrôlables pendant la préparation de l’engrais. Les engrais à libération contrôlée sont des engrais solubles avec un revêtement constitué d’un matériau organique ou inorganique. Idéalement, les revêtements sont formulés pour contrôler

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L’objectif des inhibiteurs de nitrification est de minimiser la perte des nitrates par lessivage et par dénitrification (N2O) en gardant l’azote plus longtemps sous forme d’ammonium et en augmentant ainsi l’efficacité de l’utilisation de l’azote. Ces inhibiteurs agissent en entravant l’activité des nitrosomonases, qui sont des bactéries responsables de la conversion de l’ion ammonium (NH4+) en nitrite (NO2-), qui est ensuite transformé en nitrate (NO3-) par les Nitrobacter et Nitrosolobus. Les inhibiteurs d’uréase ralentissent l’enzyme uréase qui transforme l’urée en ammoniac (NH3), qui est sujet à la


volatilisation. À titre d’exemple, le NBTP a permis de réduire de 30 % à 75 % la volatilisation de NH3 dans les sols limono sableux comparativement à un témoin non traité pendant 21 jours. Engrais enrobés et matériaux de revêtement Les engrais enrobés sont des engrais qui se présentent sous forme de granules ou noyaux revêtus d’un matériau qui sert de barrière physique contrôlant la libération des éléments minéraux. L’utilisation de ces engrais est devenue une nouvelle tendance dont l’objectif est de diminuer la consommation d’engrais et d’utiliser les ressources naturelles de manière durable. Un engrais enrobé peut se présenter sous forme de granules enrobés de polymères hydrophobes ou de matrices dans lesquelles les matières actives solubles sont dispersées dans un continuum pour limiter la vitesse de dissolution. Les matériaux de revêtement peuvent être divisés en revêtements organiques à base de résines ou de matériaux thermoplastiques et en revêtements minéraux inorganiques comme le soufre. Il existe plusieurs types de matériaux d’enrobage pour les engrais à libération contrôlée, principalement la résine, le soufre, les cires, le polyéthylène, le polystyrène, l’amidon, la cellulose, la lignine et les polymères Ainsi, différents matériaux polymères et non polymères ont été testés comme enrobages (soufre, ciment et divers polymères synthétiques), mais la plupart de ces matériaux sont non dégradables, coûteux et néfastes pour l’environnement. Le revêtement de l’urée avec du soufre a été largement utilisé. Le soufre est un matériau qui forme généralement un revêtement très fin, non homogène et facilement cassable. Il est peu efficace comme matériau de revêtement seul à cause de son effet d’éclatement immédiat, ainsi que son effet sur l’augmentation de l’acidité du sol, car le soufre et l’urée contribuent à l’acidification du sol. L’ajout de plastifiants au soufre comme revêtement secondaire (hydrocarbures polymères, des cires à base de pétrole et du polyéthylène) a été utilisé en enrobage, mais ceci augmente la complexité du processus et les coûts de fabrication . Les engrais enrobés à l’aide des polymères offrent alors un bon substitut en termes de rétention d’eau et de libération d’éléments minéraux contrôlée et prolongée. L’urée revêtue de polymères tend à avoir un profil de libération plus prévisible que celle revêtue de soufre. Divers polymères synthétiques tels que le polyéthylène, le polystyrène et les polyesters ont été utilisés dans l’enrobage des engrais conventionnels, vu leurs caractéristiques physicochimiques prévisibles, mais certains types de polymères présentent une faible biodégradabilité, ce qui peut conduire à une accumulation de résidus plastiques dans le sol. Les polymères naturels biodégradables et leurs dérivés utilisés comme matériaux de revêtement constituent alors des alternatives intéressantes pour remplacer les polymères non biodégradables. Les engrais

enrobés de polymères biodégradables sont aussi appelés « engrais à efficacité renforcée ». Les substances de revêtement sont dégradées dans le sol et converties en dioxyde de carbone, eau, méthane ou composés inorganiques ; c’est la formulation la plus prometteuse. Principaux mécanismes de libération des éléments minéraux par les engrais enrobés L’indicateur de l’efficacité d’un engrais à libération contrôlée est essentiellement son mécanisme de libération. Ce dernier est difficile à concevoir car plusieurs facteurs peuvent l’influencer, notamment la nature du matériau de revêtement et les conditions du sol (texture, humidité, pH, température, porosité, activité biologique). Le mécanisme de libération des éléments minéraux par un engrais enrobé consiste à un transfert de ces éléments à l’aide de l’eau de l’interface engrais-polymère vers l’interface polymère-sol, suivant trois étapes : le gonflement, la dégradation du revêtement de polymère et la rupture ou la dissolution. La libération des éléments minéraux par les engrais à libération contrôlée peut suivre une courbe linéaire ou sigmoïdale. Le modèle de libération sigmoïde illustré à la Figure 1 commence avec une période de latence durant laquelle l’eau s’infiltre dans l’engrais, suivie par une phase de libération des éléments minéraux à un taux constant, puis après un certain temps un ralentissement de la libération est observé, cette dernière phase étant appelée la phase de désintégration. À l’inverse, la courbe de libération linéaire commence directement avec une vitesse de libération constante qui diminue au fur et à mesure que la libération des éléments minéraux ralentit, sans passer par une période de latence.

Figure 1 : Libération des éléments minéraux d’un granule d’engrais enrobé (diffusion vs défaillance).

Le modèle de libération des engrais à libération contrôlée revêtus de polymères est généralement sigmoïde. Ce modèle est celui qui correspond le plus à l’absorption des éléments minéraux par les plantes et a donc un grand potentiel pour réduire les pertes des éléments minéraux par lessivage et dénitrification. Shaviv a proposé un mécanisme de libération des engrais enrobés appelé modèle de diffusion multi-stade. Selon ce dernier, deux modèles de libération des éléments minéraux peuvent avoir lieu 15


après l’application de l’engrais au sol : Mécanisme de diffusion : il est observé généralement dans le cas des revêtements en polymères. Quand le granule d’engrais est soumis à une dissolution dans l’eau, l’imbibition de l’eau dans la membrane conduit à son gonflement, l’eau par la suite migre par dynamique à travers les espaces intra-macromoléculaires arrivant au noyau. La dissolution du noyau augmente la pression osmotique dans ce dernier, et à une valeur seuil de la pression hydrostatique, la membrane gonflée du polymère subit une déformation, et les éléments minéraux commencent à se libérer lentement à travers les micropores et les imperfections du revêtement, par diffusion avec le gradient de concentration ou de pression comme force motrice ; ce mécanisme est bien illustré dans la Figure 2. Mécanisme de défaillance ou libération catastrophique : ce dernier arrive quand la membrane de revêtement n’arrive pas à résister à la pression osmotique causée par la condensation de l’eau d’irrigation qui pénètre dans le noyau de l’engrais, et donc la membrane éclate et tout le noyau est libéré spontanément. Le mécanisme de défaillance est généralement observé quand les revêtements sont fragiles (par exemple le soufre)

Figure 2 : Mécanisme de diffusion d’un engrais à libération contrôlée : (a) noyau d’engrais avec enrobage de polymère, (b) l’eau pénètre dans le revêtement et le noyau, (c) dissolution de l’engrais et développement de la pression osmotique, (d) libération des éléments minéraux

Conclusion Le développement d’une nouvelle génération d’engrais enrobés figure parmi les solutions concrètes et tangibles en matière d’optimisation de la fertilisation, de réduction du lessivage des éléments minéraux et de réduction des émissions de GES. Ceci s’intègre parfaitement dans le cadre de l’élaboration d’une stratégie opérationnelle spécifique à l’agriculture de précision. En conclusion, il faut noter que : • L’enrobage des engrais n’engendre aucune modification de la qualité physique et de l’homogénéité des particules des engrais minéraux enrobés à l’aide de nouveaux polymères biodégradables par comparaison aux engrais conventionnels, • La technique d’enrobage à l’aide de polymères biodégradables n’engendre pas un effet négatif sur la cinétique de libération des éléments minéraux contenus dans les engrais enrobés en solution et dans un substrat tourbeux, • L’enrobage des engrais permet d’assurer une libération contrôlée des éléments minéraux, ainsi qu’une diminution significative des pertes par lessivage et par voie gazeuse. • La libération des éléments minéraux par les engrais à libération lente ou contrôlée peut être influencée par plusieurs paramètres et variables à savoir ; les caractéristiques du revêtement de l’engrais, l’activité microbienne, la température, le pH, la texture et l’humidité du sol.

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Mr: Rachid Derdari Stoller Europe

Quelles sont les hormones végétales? Il existe cinq hormones végétales clés:

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•Cytokinins: le répartiteur •Auxins: l'activateur •Acide Gibbérellique: L’agrandisseur

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•Ethylène: le régulateur •Acide abscissique: le terminateur Les hormones végétales, les nutriments et les co-facteurs hormonaux régulent la croissance et la reproduction de la plante de la même manière que les hormones, les nutriments et les vitamines régulent la croissance et la reproduction chez les humains et les animaux.

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• Le maintien des nouveaux tissus radiculaires méristématiques est essentiel au développement optimal de la plante. Les cytokinines agissent en réduisant la sénescence (vieillissement) de la plante. Le manque de cytokinines permet d'augmenter le niveau d'acide abscissique dans la plante. La synthèse ou l'addition de cytokinines réduit le niveau d'acide abscissique dans la plante favorisant le maintien de la vigueur juvénile. Comme l'azote nitrique est absorbé par les racines pour synthétiser les cytokinines, une certaine quantité d'azote peut être remplacée par l'application directe de cytokinines et de co-facteurs hormonaux.

Auxines: l'activateur Les auxines sont les hormones qui activent et dirigent la nouvelle division cellulaire et le mouvement des aliments

Cytokinine: Le distributeur Les cytokinines sont l'hormone qui envoie des signaux d'événements hormonaux contrôlant la division et différenciation cellulaire : Les cytokinines sont principalement produites dans les tissus méristématiques des poils absorbants. Le mouvement des cytokinines vers les parties supérieures de la plante stimule la formation des branches et du feuillage. Les nouveaux tissus produisent des Auxines qui sont transportées dans la partie inférieure de la plante où elles sont combinées avec des cytokinines pour provoquer la division cellulaire des nouvelles extrémités des racines: • La proportion d’auxines aux cytokinines détermine le type de croissance : plus d’auxines = plus de croissance des racines; plus de cytokinines = plus de croissance du feuillage.

leur mouvement vers les racines augmente. Cela dirige plus de nourriture des racines vers la partie aérienne de la plante. Au fur et à mesure que la quantité d'Auxinas dans la partie aérienne de la plante augmente et descend, elle provoque la dormance dans les bourgeons végétatifs et reproducteurs. ; au fur et à mesure que la plante atteint son stade de croissance végétative le plus rapide et le plus vigoureux, la grande quantité d'Auxines transportée vers les racines aura tendance à inhiber la division cellulaire dans les racines. La perte de vigueur des racines qui en résulte provoque l'apparition de la sénescence (mort cellulaire) de la plante. Après le début de la sénescence de la plante, le niveau des Auxines augmentera dans les zones de fructification et dans les bourgeons fructifères. Cela active l'augmentation de la quantité d'éthylène et d'acide abscissique dans les fruits, les grains et les tissus de stockage, qui commencent leur maturation.

Acide Gibbérellique : L'agrandisseur Les plantes produisent de l'acide gibbérellique pour stimuler la croissance et l'élongation des cellules :

'DQV OD SODQWH Les auxines sont principalement produites dans les nouveaux tissus méristématiques apicaux des nouvelles feuilles. La concentration des Auxines dans les tissus des feuilles peut être jusqu'à 1 000 fois supérieure à celle des extrémités des racines. Les auxines sont responsables de la division cellulaire qui mène à la croissance active de la plante. Si les niveaux de la la division cellulaire insuffisante cessera, la croissance s'arrêtera et les fleurs ou les fruits seront interrompus (ils tomberont), ce qui entraînera un manque de formation de bourgeons. Les auxines dirigent le mouvement des photosynthates (aliments, sucres) vers la plante entière. Au fur et à mesure que la plante pousse plus vigoureusement et que davantage d'Auxines sont produites dans les feuilles,

L'acide gibbérellique est produit à l'intérieur de la cellule et augmente l'effet de puits pour attirer le mouvement de photosynthates (aliments, sucres) à la cellule. La nourriture est nécessaire pour fournir de l'énergie et matériel pour la formation de cellules pour produire une expansion cellulaire (agrandir). Le transport des Auxines déclenche la synthèse de l'acide gibbérellique. Cela tend à élargir les cellules et à provoquer la croissance ou l’allongement prolongé d’entrenœud de la tige, ce qui est très favorable aux plantes où la masse des feuilles ou des pousses est recherchée, mais non favorable aux plantes cultivées et développées ou des tissus de stockage.


L'acide gibbérellique est normalement stocké dans les nœuds où il augmente la taille des cellules et la viabilité reproductive des bourgeons qui se forment dans les nœuds.

En excès, l'éthylène dû au stress provoque une sénescence prématurée et la mort cellulaire.

Cela explique pourquoi les bourgeons reproducteurs ont tendance à se former dans les nœuds. Si l’acide gibbérellique sort des nœuds, les nœuds seront moins productifs, la graine ou les fruits dans des nœuds, ils ne pourront pas cailler et peuvent avorter. En l'absence d'acide gibbérellique, les fleurs, les fruits Les tissus de petite taille ou de stockage peuvent être interrompus. L'acide gibbérellique aide à briser la dormance de la graine. L'acide gibbérellique agit en opposition à l'éthylène et à l'acide abscissique. L'acide gibbérellique réduit le processus de maturation et tend à maintenir le tissu végétal plus jeune et vigoureux.

Les hormones végétales doivent être synthétisées en permanence et régulées par les cellules au bout des racines de la plante.

Acide abscissique : le terminateur L'acide abscissique est responsable de la maturité cellulaire et de la fin de la croissance cellulaire. L'acide abscissique est principalement produit dans les racines et se déplace rapidement vers le feuillage sous n'importe quelle forme de stress.

Éthylène : le régulateur L'éthylène est un gaz produit dans les cellules pour réguler le mouvement des hormones. L'éthylène se présente sous deux formes :

Il signale la maturité reproductive et commence la floraison et la fructification. Il augmente à mesure que la plante vieillit pour commencer le processus de maturation. Stimule l'augmentation de l'acide abscissique pour transporter les tissus (graines, fruits et tissus de stockage) à la dormance. Cela facilite la sénescence (la mort des vieilles cellules), ce qui améliore la durée de conservation des parties récoltées de la plante.

Éthylène pour le stress Il est produit dans des conditions de stress comme un signal pour la plante pour synthétiser les protéines protectrices pour aider à surmonter le stress modéré

Maintenir et prolonger la croissance saine des extrémités des racines est essentiel pour l'équilibre hormonal optimal nécessaire à une expression maximale des gènes.

Autres facteurs influant sur l'équilibre hormonal

Éthylène Régulier (ou Physiologique) Contrôler le mouvement des Auxines provenant de plusieurs cellules de la plante. Sans l'éthylène, tout le mouvement de l'aliment serait dirigé vers les nouveaux tissus méristématiques apicaux avec très peu de mouvement vers les racines (tissus de stockage) ou les fruits en développement.

cycle de vie de la plante pour maximiser l'expression des gènes. Les processus décrits au cours des divers stades de croissance de la plante peuvent se dérouler simultanément dans les différentes parties de la plante, en particulier dans les cultures continues, la fructification multiple ou la croissance indéterminée.

Ferme les stomates du feuillage pour préserver l’humidité. Réduit le niveau des auxiliaires. Inhibe la division cellulaire dans le feuillage mais pas dans les racines et provoque la dormance de la graine L'acide abscissique favorise la maturation, l'abscission et la dormance de la graine. Si les parties fructifères de la plante ne parviennent pas à mûrir, une germination prématurée des grains et des tubercules peut se produire et la qualité et la durée de vie après récolte des tissus récoltés seront gravement affectées.

Pourquoi les hormones végétales et l'équilibre hormonal sont-ils si importants ? Les hormones végétales affectent pratiquement tous les aspects de la croissance des plantes. La compréhension du fonctionnement des hormones et de la manière dont elles peuvent être manipulées permet de surmonter un nombre des facteurs de stress qui limitent le cycle naturel de la croissance des plantes et de l'expression des gènes. Les hormones végétales sont présentes à différents niveaux à différents stades de développement du cycle végétal. Ceux-ci doivent être disponibles en quantité suffisante tout au long du

Les niveaux d'hormones végétales changent en réponse au stress biotique ou abiotique pour deux raisons principale: • La coiffe racinaire surveille l'environnement et communique ces changements dans le reste de la plante en modifiant les quantités d'hormones présentes dans les tissus végétaux. Ce processus est appelé "signalisation". • Les enzymes qui produisent les hormones ont une température de fonctionnement optimale. Les hormones ne sont pas produites efficacement à des températures très élevées ou très basses.

Les niveaux hormonaux sont également affectés par les cofacteurs : Les nutriments : agissent comme des catalyseurs dans la synthèse et la perception des hormones. La capacité des racines à absorber les éléments nutritifs du sol dépend du pH du sol et de la présence d'agents chélateurs qui aident à maintenir les nutriments de la manière dont ils peuvent être absorbés par la plante. Anti-oxydants:réduisent les radicaux d'oxygène pour protéger les membranes cellulaires, les enzymes et


l'ADN, minimisant ainsi les dommages et le stress des cellules. membranes cellulaires, les enzymes et l'ADN, minimisant ainsi les dommages et le stress des cellules. Complexes polyamines : stabilisent la structure cellulaire et augmentent la disponibilité et l'efficacité des nutriments. Technologie N-HiB®: augmente la quantité d'azote aminé (NH2) efficace dans les économies d'énergie. N-HiB® permet une meilleure utilisation de l'utilisation efficace de l'azote qui maintient l'équilibre hormonal pour le contrôle de la croissance végétative excessive (addiction) et augmente la disponibilité des sucres. N-HiB® aide également à assainir les sols présentant une salinité et un compactage élevés contribuant ainsi au maintien de l'équilibre hormonal.

L’équilibre hormonal est essentiel por une production élevée Pendant de nombreuses années, les agriculteurs du monde entier ont tenté d'obtenir les meilleurs rendements de leurs cultures en utilisant les outils nutritionnels mis à leur disposition. D'autre part, l'industrie des engrais a fait de gros efforts pour améliorer les produits offerts aux agriculteurs, en recherchant l'amélioration des formulations existantes et en identifiant de nouveaux produits offrant de grandes améliorations. D'autre part, parallèlement, ont également développé les sociétés produisant des pesticides (phytosanitaires) pour améliorer la capacité de l'agriculteur face aux attaques d'insectes, de champignons, de bactéries et de mauvaises herbes. C'est à partir des années 90 que la société américaine Stoller identifie un domaine de connaissances agronomiques dans lequel les dernières découvertes et connaissances ne sont pas transférées à la réalité quotidienne des agriculteurs. Pour cette raison, la société Stoller a décidé d'étudier comment transformer toutes ces connaissances en produits efficaces, simples à gérer, avec une réelle capacité à résoudre les problèmes et les difficultés lors de la culture.

Le système hormonal des plantes est, entre autres choses, un système fondamental de communication entre ses différentes parties. Ce sont les hormones qui, en tant que messagers chimiques, transportent des informations précieuses d’une partie à l’autre, permettant aux plantes de se développer avec un juste équilibre entre le système racinaire et la surface foliaire de la plante. Les 5 principaux groupes d'hormones naturelles sont les auxines, les cytokinines, les gibbérellines, l'éthylène et l'acide abscissique. Il est fondamental de considérer que ces hormones ont une présence presque permanente dans la plante entière, mais cette situation pourrait être assimilée à un chœur de voix dans lesquelles tous sont présents, mais tous ne présentent pas la même intensité à tout moment. En tout état de cause, les variations du niveau d'une hormone auront un effet sur les autres compagnons, car elles sont essentielles pour maintenir un équilibre correct à chaque moment de la récolte, de sorte que la plante puisse offrir son potentiel génétique et maximiser sa production. Chaque phase du développement de la plante nécessite un certain équilibre entre les 5 principaux groupes d’hormones, la préservation ou le retour de la plante à cet équilibre naturel optimal étant un besoin important pour les agriculteurs. Certains des problèmes les plus importants liés au manque d’équilibre nécessaire dans les différentes phases sont les suivants:

P eu de développement racinaire. C roissance apicale excessive,

allongement des entre-nœuds. M anque d'épaisseur dans les tiges, manque de surface des feuilles. F aible qualité de floraison et / ou manque de quantité de fleurs. A lternance de production. C hute excessive de fleurs ou de fruits. A vortement élevé de la nouaison. M anque de taille dans les fruits récoltés. M anque de sucre dans les fruits. C arences en calcium et en magnésium même lorsque la contribution de ces éléments au sol ou à la plante est élevée. D épassement indésirable du moment de la collecte. M anque de couleur dans les fruits H aute sensibilité aux ravageurs ou aux maladies.

Tous ces problèmes ont une racine physiologique, ils doivent donc être traités avec des produits dont la technologie repose sur la connaissance et l'application de la physiologie végétale, ces produits étant beaucoup plus efficaces que les produits nutritionnels traditionnels ou les biostimulants à base d'acides aminés. les polysaccharides, les acides fulviques et humiques ou les algues ...

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Dr : Haïfa BENMOUSSA Institut National Agronomique de Tunis Le climat joue un rôle clé pour la production fruitière. La productivité et la durabilité des vergers dépend des exigences climatiques telles que le régime de température. La plupart des espèces fruitières tempérées sont cultivées sous des climats à saisons bien différenciées et utilisent le mécanisme de la dormance pour survivre aux conditions défavorables au cours de l’hiver. Ces espèces nécessitent des températures fraîches et froides en hiver pour lever la dormance, suivi par des températures chaudes au printemps pour fleurir. Elles présentent ainsi des exigences spécifiques en froid et en chaleur qui doivent être remplies pour atteindre une floraison homogène et simultanée et des rendements réguliers. En effet, la date de floraison est très importante pour avoir une bonne production chez les arbres fruitiers. La floraison précoce peut entrainer des pertes importantes par le risque de la gelée quand à la floraison tardive peut causer un développement floral irrégulier. De même, la dormance est un trait qui influence le rendement des plantes. De ce fait, pour la réussite de la production fruitière, le choix de l’espèce et des variétés doit se baser sur le régime de froid d'un emplacement particulier afin de garantir la satisfaction des besoins en froid et assurer en conséquence un développement normal. La phénologie des

plantes est très sensible au changement climatique qui peut affecter la structure et le fonctionnement de l'écosystème en prolongeant la durée de la saison de croissance et en modifiant la composition des espèces et même en altérant l'interaction entre les plantes et le climat. Une meilleure compréhension des processus phénologiques des plantes est nécessaire pour prédire la réponse des plantes aux changements climatiques futurs. Elle fournirait non seulement une évaluation de la performance et de l'adaptation des génotypes dans certaines zones de production, mais aussi des informations fiables pour les programmes de sélection et une meilleure planification des techniques culturales.

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Dormance des bourgeons Chez les espèces ligneuses, le cycle entre la croissance et la dormance doit être précisément synchronisé avec les variations climatiques saisonnières. La dormance des bourgeons des arbres fruitiers des zones tempérées est une phase basique de leur cycle de développement annuel qui permet la survie sous un climat d'hiver extrême et froid. La dormance permet une adaptation de la plante à ses conditions environnementales par la coordination de la croissance et le développement aux périodes annuelles appropriées. Par la préparation de la plante aux conditions non favorables, elle permet à l'arbre d'accumuler des réserves, principalement les glucides, supprimer les organes sensibles par exemple les feuilles, développer des organes pour protéger les méristèmes et pour résister à des conditions difficiles en développant une rusticité au froid. Une fois le bourgeon est dans un état dormant, un mécanisme de mesure du temps est mis en marche qui dicte quand la croissance sera reprise.

Des signaux provenant de facteurs environnementaux, physiologiques et de développement sont impliqués dans la facilitation des phases bien définies de la dormance. Les facteurs clés qui régulent les sous-processus de la dormance comprennent la température, la lumière, la sécheresse et les hormones telles que l’acide abscissique (ABA) et les gibbérellines (GAs). Les effets de ces facteurs ont été toujours étudiés séparément et les interactions ont été négligées. Une balance équilibrée et une combinaison de chacun d'eux seront cruciales pour comprendre la bonne régulation de la dormance.

de protection pour empêcher les espèces ligneuses de croître dans des conditions météorologiques défavorables et affectent la répartition géographique des espèces ligneuses. Les arbres fruitiers à feuilles caduques doivent être exposés à des températures faibles pour lever leur dormance et ces besoins en froid sont déterminés génétiquement. Les exigences en froid pour la levée de la dormance des variétés des espèces fruitières tempérées doivent être pleinement satisfaites pour obtenir la croissance végétative souhaitée et la meilleure capacité fructifère. La quantité de froid hivernal requise est variable entre les espèces et au sein de l’espèce et elle se trouve ainsi spécifique de chaque variété. Avec les tendances du réchauffement climatique, la quantité de froid hivernal au cours de l'endo-dormance est particulièrement importante. Un froid suffisant sous un climat à hiver frais entraîne une diminution assez rapide de l'intensité de la dormance réelle. Cependant, cette diminution est masquée dans ces conditions par une période subséquente de dormance imposée. Un froid insuffisant est la cause d'une réduction plus lente de la dormance réelle qui s’étend sur une période plus longue dans les climats à hiver doux. En cas de manque sévère ou d’absence de froid hivernal, l'intensité de la dormance réelle ne diminue pas, entraînant un cas extrême de dormance prolongée. La connaissance des besoins en froid d'une variété a des impacts pratiques et économiques importants sur le contrôle, l'entretien et la production des espèces ligneuses. Ainsi, si une variété est établie dans une zone où ses exigences en froid ne sont pas satisfaites de manière adéquate, son comportement végétatif et productif sera affecté négativement. La culture des variétés à faibles besoins en froid dans les zones à hiver froid peut induire une perte importante du rendement par le gel suite à la précocité de floraison.

7HPSpUDWXUHV HIÀFDFHV SRXU O DFFXPXODWLRQ GX froid

Besoins en froid Les arbres fruitiers à feuilles caduques subissent des températures faibles durant l'endo-dormance qui sont nécessaires pour satisfaire une horloge biologique appelée ‘besoins en froid’ (chilling requirements) des bourgeons floraux et végétatifs afin qu'ils puissent fleurir et émerger des feuilles. Les besoins en froid sont une mesure

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Plusieurs facteurs influent sur l’accumulation du froid et la satisfaction des besoins pour lever la dormance des arbres fruitiers. Les températures seuils qui marquent la part de contribution d’une température donnée aux accumulations du froid sont importantes. Les températures élevées ainsi que celles inférieures à 0°C ne sont pas considérées comme efficaces pour l'accumulation du froid. Jones et al. (2015) ont suggéré que la température efficace pour l'accumulation du froid varie selon les espèces et même selon la variété. Ils ont ajouté que cette information est essentielle si l'on veut tenir compte du froid pour prévoir les effets potentiels du changement climatique ou d'optimiser le choix des variétés pour une région climatique particulière ou un scénario de changement climatique. Hadj-Hassan et Ferguson (2004) ont déclaré que les meilleures températures pour l'accumulation du froid n'est pas l'extrême froid, mais probablement dans une plage de 0 à 7°C. La température d'accumulation de froid idéale est de 7.2°C, bien que la gamme soit entre 0 et 12.8°C. Les températures d'environ 1.5 à 12.8°C fournissent la majeure partie de l'effet du froid nécessaire aux arbres fruitiers, cependant, la température la plus efficace à laquelle la plante reçoit le froid est 7.2°C. Les températures de 0°C et moins


contribuent peu ou pas au froid réel reçu par la plante. Les températures efficaces pour l'accumulation du froid ont servi de base pour développer les modèles de calcul des besoins en froid des variétés des espèces fruitières. En effet, selon Luedeling (2012), la prise en compte du fait que les températures de congélation ne sont pas efficaces a conduit au développement du modèle des heures de froid.

0RGqOHV G HVWLPDWLRQ GHV TXDQWLWpV GH IURLG En raison de l'importance du froid pour la production fruitière, des efforts ont été déployés pour modéliser ce facteur agro-climatique. L’estimation des besoins en froid des espèces fruitières ainsi que la quantité de froid disponible à une région donnée a fait l’objet d’étude dès les années 50. En effet, plusieurs modèles ont été développés pour calculer l’accumulation du froid tel que les modèles des heures de froid ‘Chilling Hours Models’ le modèle Utah ‘Utah Model’ le modèle North Carolina, le modèle Utah modifié ‘Utah Model Modified’, le modèle Utah Positif ‘Positive Utah Model’, et le modèle Dynamique ‘Dynamic Model’.

Estimations des besoins en froid des espèces fruitières 5XFN D FROOHFWp OHV GRQQpHV GHV HVWLPDWLRQV GHV H[LJHQFHV HQ IURLG VSpFLILTXHV GH GLIIpUHQWV FXOWLYDUV GHV DUEUHV IUXLWLHUV j IHXLOOHV FDGXTXHV j WUDYHUV OH PRQGH 7DEOHDX HW HQ XWLOLVDQW OH PRGqOH +HXUHV GH )URLG

Espèces fruitières

Besoins en froid (Heure de Froid)

Amandiers

< 800

Pêchers

100-1250

Pruniers Japonais

100-850

Pommiers et poiriers

200-1400

Prunier Européens

800-1500

Cerisiers

800-1700

$XWUHV HVWLPDWLRQV UpDOLVpHV SDU 3RZHOO HW DO RQW UpYpOp GHV EHVRLQV HQ IURLG YDULDEOHV VHORQ OHV W\SHV GH IUXLWV 7DEOHDX

Espèces fruitières

Besoins en froid (heures à ou inférieur à °˽˾F)

3RPPLHU ဧDQGDUG

800-1100

Poirier, hybrides européens

800-1100

Poirier, dur

400-900

Poirier asiatique

400-900

Pêcher et nectarine

400-1050

Prunier japonais

400-750

Cerisier

1000+

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En se basant sur les estimations réalisées par différents auteurs ont classés les espèces fruitières en 4 groupes selon leurs besoins en froid : - Sans besoins en froid : les agrumes et l'avocat ; $YHF IDLEOH EHVRLQV HQ IURLG KHXUHV NLZL grenadier ; figuier ; fraisier ; amandier ; cognassier ; pêcher et quelques variétés de pommier telles que ‘Dorsett Golden’, ‘Anna’, ‘Tropic Mac’, et ‘Tropic 6ZHHW· - Avec besoins en froid moyens (jusqu'à 700 KHXUHV YLJQH NDNL TXHOTXHV YDULpWpV G DPDQGLHU - Avec des besoins en froid élevés (800-1800 heures) : les variétés commerciales du pommier ; prunier européen ; poirier ; noisetier ; pacanier ; noyer ; cerisier ; nectarine ; abricotier.

(IIHWV GHV KLYHUV GRX[ VXU OHV HVSqFHV IUXLWLqUHV Les températures hivernales hautes entrainent un manque de froid conduisant à retarder ou avancer les phénomènes phénologiques du printemps. Les températures chaudes pendant l'hiver sont nuisibles pour les espèces fruitières à noyau, induisant un retard du débourrement et un développement anormal. Effet sur la végétation, la floraison et la nouaison Le manque de froid peut causer un faible débourrement conduisant à une floraison tardive, partielle et prolongée, une faible nouaison et un rendement final réduit pour le pommier et le pêcher. Pour le pistachier, le manque de froid hivernal a affecté la morphologie des feuilles composées qui se trouvent avec trois folioles seulement au lieu de cinq folioles. Si un génotype obtient trop peu de froid, la floraison et la fructification sont retardées, les fruits ne seront pas noués, ou les feuilles seront clairsemées et la foliation sera retardée et erratique. En Tunisie, des anomalies de manque de froid hivernal ont été observées pour les espèces fruitières suite aux hivers très doux. Il s’agit d’un débourrement des bourgeons floraux erratique, une floraison retardée et un feuillage épars, des fruits doubles et triples et une croissance végétative réduite. Au nord de la Méditerranée, des conditions hivernales chaudes ont engendré une avancée de la date de floraison du pommier et du poirier. Pour les régions tempérées, des températures élevées pendant la phase d'accumulation de la chaleur ont avancé significativement les dates de floraison de l'abricotier, alors que les conditions chaudes pendant la phase de d'accumulation de froid ont eu de très petits effets. Pour les régions plus chaudes. L'effet de retard pourrait provoquer un désordre dans la synchronisation de la floraison pour les espèces qui nécessitent une pollinisation croisée et une période de floraison très longue qui pourra avoir un impact négatif sur la maturité des fruits.

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(IIHW VXU OD IUXFWLÀFDWLRQ Le bourgeon végétatif simple est anatomiquement FRPSOHW j O DXWRPQH DORUV TXH OH ERXUJHRQ ÁRUDO QH complète pas son développement structurel jusqu'à la ÀQ GH O KLYHU RX PrPH MXVTX DX GpEXW GX JRQÁHPHQW lorsque la micro et la macro-sporogenèse se produisent. Les conditions chaudes pendant l'hiver SHXYHQW SURYRTXHU XQ GpYHORSSHPHQW ÁRUDO DQRUPDO surtout des ovaires ou une chute importante des ERXUJHRQV ÁRUDX[ 8QH DQRPDOLH GH SLVWLOV GRXEOHV RX WULSOHV XQH UpGXFWLRQ GH OD WDLOOH GH OD ÁHXU HW GH OD longueur du pédicelle ont été aussi signalées. Effet sur la qualité du fruit et le rendement Pour le pêcher, le manque de froid suite aux hivers chauds a réduit le rendement et a affecté la qualité des fruits. De plus, des fruits déformés avec différentes tailles et des fruits triangulaires ont été observés. En Chine, des chercheurs ont constaté que le manque de froid pourrait induire une forme longue et mucronnée pour les pêches. En Floride, d’autres chercheurs ont révélé que le climat affecte la forme des pêches et les températures chaudes pendant le développement des fruits augmentent l'incidence des mucrons et des sutures prononcées. Dans la région de Sfax, les hivers chauds avec faible accumulation en froid ont réduit le rendement de la variété de pistachier <Mateur> et des variétés d'amandier <)DNKIHNK>, <Ferragnes> et <Ferraduel>.


ijŵĹŠĔŻĴĖ

Pour une récolte en or Ęűı ŮŨ ţŵŁĩŨ ŦĤĉ ŮŨ


‫بوزيد ن اوي‬ ‫ ‬ ‫ ‬ ‫أستاذ تعليم عال علوم ا مراض النباتية‬

‫تمثل الحبوب والبقوليات‪ ،‬تونس ‬ ‫الكث من بلدان العالم‪ ،‬أساس‬ ‫و ‬ ‫ ‬ ‫ ‬ ‫والع ين‪ ،‬حيث ‪ ‬يمكن ‬ ‫ ‬ ‫و فجر القرن الواحد‬ ‫ ‬ ‫التغذية ل نسان والحيوان‪ .‬‬ ‫بلدنا الزيادة مساحات البقوليات وخاصة الحبوب‪ ،‬كان ‪ ‬بد لهذه الزراعات‬ ‫أك ‬ ‫الك ى أن تتكثف ‬ ‫فأك ‪.‬‬ ‫‪¢‬‬ ‫§‬ ‫ا‪ ‬نتاجية‬ ‫وهذا التكثيف الزراعي الذي يعتمد ع©‬ ‫استعمال ا‪ ‬صناف ذات ‬ ‫ال´ تتطلب التسميد والماء ومقاومة §‬ ‫‪³‬‬ ‫ا‪ ‬عشاب وعدة عمليات زراعية‬ ‫العالية ‬ ‫ ‬ ‫أخرى‪ ،‬يمكن الحبوب من تطور خ‪º‬ي هام )مضل ورطب(‪ ،‬عادة ما يكون‬ ‫ب½ آفات الزراعات الك ى‪ ،‬تعت §‬ ‫مناسبا §‬ ‫والح ات‪ .‬ومن ‬ ‫ ‬ ‫ا‪ ‬مراض‬ ‫ل مراض‬ ‫‪¢‬‬ ‫‪¢‬‬ ‫§‬ ‫الفطرية ا‪ ‬ك خطورة‪ .‬فظهورها ثم انتشارها ينتج عنه خسائر‪ ،‬تكون أحيانا‬ ‫مرتفعة‪ ،‬ع© مستوى ا‪ ‬نتاج كما وجودة‪ .‬لهذا‪ ،‬تمثل الوقاية من هذه §‬ ‫ا‪ ‬مراض‬ ‫ ‬ ‫ا‪ ‬جبارية ‪³‬‬ ‫العمليات‬ ‫الفطرية إحدى‬ ‫الك ى‬ ‫ ‬ ‫ال´ تمكن من الرفع من إنتاج الزراعات ‪¢‬‬ ‫ إطار ف حة ع‪º‬ية‪ .‬ولكن البحث ثم ‪³‬‬ ‫اق اح طرق وقاية يمر حتما بتشخيص‬ ‫ وتعريف الفطريات المتسببة §‬ ‫ا‪ ‬مراض عن طريق المرفولوجيا والبيولوجيا‬ ‫وكذلك بالتحقق من §‬ ‫ا‪ ‬مراض عن طريق الظواهر ‪³‬‬ ‫ال´ تنتجها ع© النباتات‬ ‫ ‬ ‫‪³‬‬ ‫المصابة‪.‬من‬ ‫ال´ تصيب‬ ‫خ ل هذا المقال سوف نهتم خاصة با‪ ‬مراض الفطرية ‬ ‫الساق و §‬ ‫ا‪ ‬وراق محاصل الحبوب‪.‬‬

‫‪26‬‬


‫‪Ͳ ¥ % ¨¶ ± s‬‬ ‫ل يتطور مرض ع نبتة‪ ،‬بد من توفر ث ثة مكونات‪ :‬يجب ع النبتة‬ ‫ ‬ ‫والطفي الممرض أن يت مسا ويتفاع ‪ ،‬وأن تكون ظروف المحيط م ئمة‪.‬‬ ‫ ‬ ‫كث ا وهذا ما‬ ‫تتغ ‬ ‫من ناحية أخرى‪ ،‬يمكن لكل ¡واحدة من هذه المكونات أن ‬ ‫ا صابة بالنسبة إ نبتة واحدة وداخل‬ ‫ينتج عنه درجات مختلفة ‪ ¢‬شدة ‬ ‫مجموعة من النبات‪ .‬فيمكن للنبتة أن تكون ضعيفة أو قوية المقاومة أو‬ ‫الحساسية أو متقدمة أو غ متقدمة ¡ ‪ ¢‬العمر‪ ...‬ويمكن للممرض كذلك أن يكون‬ ‫ضعيف أو شديد ¡‬ ‫ال´اوة أو بأعداد مرتفع أو ¡ ‪ ¢‬حالة سبات‪ ...‬كما يمكن للظروف‬ ‫المحيطة أن تؤثر قلي أو كث ا ¡‪ ¢‬نمو النبتة العائلة وحساسيتها ومقاومتها ¡‬ ‫و‪¢‬‬ ‫ ‬ ‫ ‬ ‫نمو وتكاثر ودرجة ¡‬ ‫ويعت عادة التفاعل ¡‬ ‫ب¸ النبتة‬ ‫ال´اوة وانتشار الممرض‪...‬‬ ‫‪¹‬‬ ‫والطفي الممرض والمحيط مكونا لمثلث يدعى "مثلث المرض"يمثل فيه‬ ‫العائلة‬ ‫ ‬ ‫كل ضلع واحدة من المكونات المذكورة الث ثة‪ .‬ويكون طول كل ضلع متناسبا‬ ‫¡‬ ‫ا صابة‪ .‬وإذا أمكن للمكونات الث ثة للمرض أن‬ ‫مكونه ‪ ¢‬شدة ‬ ‫مع أهمية دور ّ‬ ‫تحدد كمية ا صابة فإن مساحة المثلث تمثل مستوى المرض ع نبتة واحدة‬ ‫أو مجموعة من النبات‪ .‬وإذا كان واحد من المكونات الث ثة يساوي صفرا‪ ،‬فإنه‬ ‫ يكون هناك وجود لمرض‪.‬‬ ‫ ‪, 1¶ 1 ,n ¥ % ¨ ! p‬‬ ‫ ‬ ‫التبقع ال نزي )أو ‬ ‫ا صفر أو الهلمنثوسبوري( وراق القمح‬ ‫ ‬

‫ ‪: oq ò ¥‬‬ ‫‪Pyrenophora tritici-repentis‬‬

‫‪Æ .‬‬ ‫ا عراض‬ ‫صغ ة مستطيلة تبدو ¡ ‪¢‬‬ ‫يصيب هذا المرض أوراق القمح حيث تظهر عليها بقع ‬ ‫‪Æ‬‬ ‫ال نزي مع ظهور حاشية‬ ‫ا ول صفراء بنية ثم تتحول شيئا فشيئا إ اللون ‪¹‬‬ ‫صفراء فاتحة‪ .‬ثم تتطور هذه البقع نحو حروق وتصبح مت مسة‪ .‬بعد ذلك‬ ‫ا ع إ ‪Æ‬‬ ‫ا وراق وتموت موضعيا تدريجيا من ‪Æ‬‬ ‫تصفر ‪Æ‬‬ ‫ا سفل ثم تموت تماما‪.‬‬ ‫ّ‬ ‫البيولوجيا‬ ‫¡‬ ‫¡‬ ‫و‪¡ ¹ ¢‬‬ ‫الت¸ المصاب عن طريق‬ ‫يحفظ الفطر‬ ‫وجوده ‪ ¢‬البذور عن طريق الغزل ‬ ‫‪Æ‬‬ ‫الغزل والثمرات ‪Æ‬‬ ‫الحج ية‪ .‬بذلك‪ ،‬يمكن ل صابة ا ولية أن تحدث‬ ‫ا سكية‬ ‫ ‬ ‫انط قا من البذور المصابة أو غالبا من ¡‬ ‫الت¸ المصاب أين ينتج الفطر أبواغا‬ ‫كونيدية ع الغزل الناشط و‪/‬أو يحرر ‪¹‬أبواغا أسكية من الثمرات ‪Æ‬‬ ‫ا سكية‬ ‫‪Æ‬‬ ‫‪Ó‬‬ ‫ال‪Ô‬‬ ‫ا صابات الثانوية‬ ‫الحج ية‪ .‬أما ‬ ‫ ‬ ‫فتحدث عن ‪ Æ‬طريق ا بواغ الكونيدية ‬ ‫ينتجها الفطر ع النباتات المصابة ×‬ ‫ا صابة‬ ‫وتن ها ا مطار والرياح‪ .‬وتتطور ‬ ‫×‬ ‫أك عندما تكون درجة الحرارة ¡‬ ‫ب¸ ‪ 18‬و ‪ 28‬والرطوبة عالية‪ .‬ويبدو أن مرور‬ ‫ا صابة ‪¹‬ع البذور غ هام‪.‬‬ ‫ ‬

‫‪27‬‬

‫البياض الدقيقي للحبوب‬

‫ ‪oq ò ¥‬‬ ‫‪Blumeria graminis‬‬

‫‪Æ‬‬ ‫ا عراض‬ ‫والشع والقصيبة )الشوفان( ¡ ‪ ¢‬الظهور أثناء‬ ‫ا صابة ع القمح‬ ‫تبدأ هذه ‬ ‫ ‬ ‫بيضاء متناثرة ع سطح ‪Æ‬‬ ‫ا وراق‪ ،‬وهي‬ ‫الشتاء ع شكل ×ب ات دقيقية‬ ‫ال جن‪à‬‬ ‫متكون من الغزل الفطري والس سل البوغية الكونيدية للطور‬ ‫ ‬ ‫طفي خارجي‪ .‬ومع نمو النبتة العائلة‪ ،‬تتسع البقع‬ ‫الذي هو عبارة عن‬ ‫ ‬ ‫الدقيقية شيئا فشيئا إ أن تت مس وتصبح متصلة ببعضها كما أن لونها‬ ‫و‪ ¢‬هذه ‪Æ‬‬ ‫ا بيض نحو ‪Æ‬‬ ‫يتغ من ‪Æ‬‬ ‫¡‬ ‫ا ثناء‪،‬‬ ‫ا صفر الفاتح ثم‬ ‫ ‬ ‫الرمادي الفاتح‪ .‬‬ ‫‪Æ‬‬ ‫¡‬ ‫صغ ة وهي الثمرات ا سكية الكروية للفطر ‪ ¢‬طوره‬ ‫تظهر أجسام سوداء‬ ‫ ‬ ‫با وراق السف ثم تمتد إ ‪Æ‬‬ ‫الجن‪ . à‬وتبدأ ا صابة ‪Æ‬‬ ‫ا وراق العليا ويمكن‬ ‫ ‬ ‫ ‬ ‫ا صابة شديدة‪.‬‬ ‫أن تصل إ السنابل إذا كانت هذه ‬ ‫البيولوجيا‬ ‫‪Æ‬‬ ‫‪Æ‬‬ ‫‪Æ‬‬ ‫ا صابة ا و عن طريق ا بواغ ا سكية وأجزاء الغزل الفطري‬ ‫تبدأ ‬ ‫‪Æ‬‬ ‫المتواجدة ع ‪¡ ¹‬‬ ‫ا صابات‬ ‫الت¸ ‪Æ‬المصاب ن البذور تمرر المرض‪ .‬وتحدث ‬ ‫‪Ó‬‬ ‫ال‪ Ô‬ينتجها الفطر ع النباتات المصابة أثناء‬ ‫الثانوية عن × طريق ا بواغ ‬ ‫وينت‪ ä‬هذا المرض ب‪ä‬عة عندما تكون الرطوبة متوسطة وليس‬ ‫نموها‪.‬‬ ‫بوجود الماء السائل الذي يسمح بإنبات ‪Æ‬‬ ‫ا بواغ‪ .‬لهذا‪ ،‬يكون الشتاء‬ ‫م ئم¸ لهذا المرض‪ .‬أما الحرارة الم ئمة فهي ¡‬ ‫ ¡‬ ‫ب¸‬ ‫كث ي المطر غ ‬ ‫والربيع ‬ ‫‪ 15‬و ‪ 20‬درجة وهذا ما يف‪ ä‬ظهور هذا المرض مبكرا أثناء الشتاء‪ .‬وعندما‬ ‫‪Æ‬‬ ‫‪Ó‬‬ ‫تعت أنجع وسيلة‬ ‫ال‪¹ Ô‬‬ ‫يكون الطقس جافا‪ ،‬تنقل ا بواغ عن طريق الريح ‬ ‫ نتشار المرض‪.‬‬ ‫ ‬ ‫التبقع السبتوري وراق القمح‬

‫ ‪ oq ò ¥‬‬ ‫‪ Mycosphaerella graminicola‬‬


ّ

J O 3URWKLRFRQD]ROH J O 7ULÀR[\VWURELQH 'RVH KD / KD


‫ ‬ ‫ا عراض‬ ‫يصيب هذا المرض ليس فقط القمح‪ ،‬ولكن أيضا القصيبة‪ ،‬ويهاجم خاصة‬ ‫ ‬ ‫ا جزاء الورقية‪ .‬تظهر ع أوراق القمح )خاصة القمح الصلب( بقع بنية‪ ،‬‬ ‫كث ا وغالبا ما تكون محددة‬ ‫البداية ذات أشكال غ محددة مستطيلة قلي أو ‬ ‫جانبيا بعروق الورقة ومحاطة بحاشية مصفرة رقيقة‪.‬‬ ‫وتبيض شيئا فشيئا بداية من الوسط‪ .‬بعد ذلك تبدأ هذه البقع ‬ ‫ثم تبدأ تجف‬ ‫ّ‬ ‫ ‬ ‫كب ة وأحيانا كل الورقة‪ ،‬عندما تكون ظروف‬ ‫ا تساع إ¼ أن تعم مساحات‬ ‫ ‬ ‫الطقس م ئمة جدا‪ .‬ويظهر هذه البقع عدد مرتفع من ‬ ‫الصغ ة‬ ‫ا جسام‬ ‫ ‬ ‫ ‬ ‫‪Â‬‬ ‫ ‬ ‫ال‪ Ã‬ينتجها الطور‬ ‫ب‪ Ã‬داكن إ¼ أسود وهي عبارة عن الثمرات البكنيدية ‬ ‫ذات لون ‬ ‫ا صابة إ¼ الغمد حيث‬ ‫ال جن‪ È‬للفطر وعندما تكون الظروف‬ ‫مناسبة‪ ،‬تمتد ‪Ç‬‬ ‫ ‬ ‫ ‬ ‫‪Â‬‬ ‫‪Â‬‬ ‫ال‪ Ã‬تصبح‬ ‫تظهر عليه بقع مشابهة لتلك ‬ ‫ال‪ Ã‬تظهر ع ا وراق‪ ،‬وإ¼ السنابل ‬ ‫أطراف عصفاتها بنية؛ أما الحبات فتصبح مبقعة‪.‬‬ ‫البيولوجيا‬ ‫ا صابة‬ ‫منذ طور البادرات‪ ،‬تكون النبتة قابلة ل ‪Ç‬صابة بهذا المرض‪.‬‬ ‫وتبدأ ‪Ç‬‬ ‫ال‪ Ã‬تحررها ‬ ‫ ‬ ‫ ‬ ‫ا ولية بواسطة ‬ ‫ ‬ ‫‪Â‬‬ ‫ا مطار من‬ ‫ا بواغ الكونيدية‬ ‫و‪/‬أو ا بواغ ا سكية ‬ ‫ ‬ ‫الحج ية )تتابعيا( المتواجدة ع ‬ ‫الثمرات البكنيدية و‪/‬أو الثمرات ا سكية‬ ‫ ‬ ‫ينت‪ Î‬المرض ‪Í‬‬ ‫‪ Ð‬‬ ‫الت‪ Ñ‬المصاب للزراعات السابقة‪ .‬أثناء نمو النبات‪Í ،‬‬ ‫أك عندما‬ ‫ ‬ ‫ا صابات الثانوية عن‬ ‫تكون‬ ‫الرطوبة مرتفعة والحرارة ب‪ 20 Ñ‬و ‪ 25‬درجة‪ .‬تحدث ‪Ç‬‬ ‫طريق ‬ ‫ا بواغ الكونيدية المحررة من الثمرات البكنيدية ع النباتات المصابة‪.‬‬ ‫ا وراق‪ ،‬يقع ‪Í‬ن ها إ¼ ‬ ‫ا بواغ الكونيدية المفرزة ع سطح ‬ ‫هذه ‬ ‫ا ع وجانبيا‬ ‫ ‬ ‫ ‬ ‫ ‬ ‫‪Í‬‬ ‫بواسطة ا مطار‪ .‬بذلك يكون ن هذه ا بواغ‪ ،‬وانتشار المرض المزروعات‬ ‫كنتيجة لذلك‪ ،‬مرتبط بكميات ‬ ‫ا مطار الحاصلة أثناء نمو المزروعات‪ .‬و يبدو‬ ‫للبذور دورا تلعبه تمرير هذا المرض‪.‬‬ ‫التبقع ‬ ‫ ‬ ‫ا ‬ ‫سكوكي وراق القمح‬ ‫ ‬

‫‪ :‬اﻟﻔﻄﺮ اﳌﺴﺒﺐ‬ ‫‪Puccinia striiformis‬‬

‫ ‬ ‫ا عراض‬ ‫يتسم هذا المرض‪ ،‬الذي كنا أول من شخصه ع القمح تونس بظهور بقع‬ ‫بيضاوية‪ ،‬أحيانا طويلة‪ ،‬ذات لون فاتح محاط بحاشية بنية ثم يموت النسيج‬ ‫‪Â‬‬ ‫ال‪ Ã‬تصبح بنية وتظهر فيها أجسام داكنة إ¼ سوداء‪.‬‬ ‫موضعيا ع مستوى البقع ‬ ‫هذه ‬ ‫ا جسام هي الثمرات البكنيدية للفطر‪ .‬إن تشابه أعراض هذا المرض مع‬ ‫ ‬ ‫أعراض التبقع السبتوري ل وراق‪ ،‬يمكن أن ينجر عنه خلط ع مستوى التشخيص‪.‬‬ ‫ هذه الحالة‪ ،‬يجب التأكد من ‬ ‫ ‬ ‫ا بواغ الكونيدية عن طريق المجهر‬ ‫الضو‪. ß‬‬ ‫ ‬ ‫ ‬ ‫البيولوجيا‬ ‫يحفظ الفطر وجوده عن طريق الثمرات البكنيدية المتواجدة ‪ Ð‬‬ ‫الت‪ Ñ‬المصاب‪.‬‬ ‫ ‬ ‫ا ولية عن طريق ‬ ‫وتنطلق ا صابة ‬ ‫ا بواغ الكونيدية للفطر المحررة من هذه‬ ‫‪Ç‬‬ ‫ ‬ ‫‪Í‬‬ ‫‪Â‬‬ ‫وال‪ Ã‬تن ها ا مطار والرياح‪ .‬وبنفس الطريقة تحدث‬ ‫الثمرات البكنيدية‬ ‫ ‬ ‫‪Â‬‬ ‫ال‪ Ã‬تحرر‬ ‫ا صابات الثانوية أثناء نمو القمحأين ينتج الفطر ثمراته البكنيدية ‬ ‫‪ Ç‬‬ ‫ا بواغ الكونيدية‪ .‬ويساعد الطقس الممطر ع انتشار هذا المرض‪.‬‬

‫‪29‬‬

‫ ‬ ‫ ‬ ‫الب للقمح‬ ‫صدأ ا وراق أو الصدأ ‬

‫ ‪ oq ò ¥‬‬ ‫‪Puccinia recondita‬‬

‫ ‬ ‫ا عراض‬ ‫ ‬ ‫كب ة‬ ‫تتم هذه ‪Ç‬‬ ‫ا صابة ع القمح )خاصة القمح الصلب( بظهور أعداد ‬ ‫‪Í‬‬ ‫‪Í‬‬ ‫من الب ات البوغية البنية غالبا ما تكون مستديرة ومنت‪Î‬ة بطريقة غ ‬ ‫ا وراق ونادرا ع ‬ ‫منتظمة ع وجهي ‬ ‫ا غماد والسيقان‪ .‬هذه ‪Í‬‬ ‫الب ات هي‬ ‫ ‬ ‫ ‬ ‫‪Í‬ب ات يوريدية منتجة بواغ يوريدية تحرر بعد تفجر ‪Í‬ب‪Î‬ة ا وراق‪ .‬وعندما‬ ‫يق ب القمح من النضج ويبدأ ا صفرار والجفاف تظهر ع ‬ ‫‪Â‬‬ ‫ا وراق‬ ‫ ‬ ‫‪Í‬‬ ‫‪Í‬ب ات بوغية سوداء غالبا ما تتشقق وهي الب ات التيلية المحتوية ع ‬ ‫ ‬ ‫ا بواغ التيلية‪.‬‬ ‫البيولوجيا‬ ‫ ‬ ‫الب‪ Ã‬يمكن أن يصيب عائله المناوب )خاصة الجنس‬ ‫رغم أن الصدأ ‬ ‫‪ (Thalictrum‬ولكن أيضا )‪ Anchusa‬و ‪ Anemonella‬و ‪ Clematis‬و ‪Isopyrum‬‬ ‫ ‬ ‫ا سيدية‪ ،‬يبدو أن الدورة الحياتية‬ ‫الذي يمرر المرض للقمح عن طريق ا بواغ ‪Ç‬‬ ‫رئي‪ È‬وحيد‪ .‬هكذا‪ ،‬قد تكون المناطق‬ ‫للفطر تنح‪ ã‬ع القمح فقط كعائل‬ ‫ ‬ ‫ ‬ ‫المتوسطية ذات الشتاء‬ ‫الدا تسمح للفطر بأن يحفظ وجوده عن طريق‬ ‫ ‬ ‫ ‬ ‫الت‪ Ñ‬المصاب من سنة إ¼ أخرى‪.‬‬ ‫ا بواغ اليوريدية والغزل المتواجدين ع ‬ ‫‪Ð‬‬ ‫ ‬ ‫ ‬ ‫ا صابة ا ولية أواخر‬ ‫وأثناء نمو القمح تحت ظروف مناخية‬ ‫م ئمة‪ ،‬تحدث ‪Ç‬‬ ‫تن الرياح ‬ ‫الشتاء وأوائل الربيع عندما ‪Í‬‬ ‫ا بواغ اليوريدية للسنة السابقة أو‬ ‫ ‬ ‫‪Â‬‬ ‫ال‪ Ã‬ينتجها الغزل الناشط ع ‪ Ð‬‬ ‫الت‪ Ñ‬المصاب‪ .‬كما أنه ‬ ‫ا بواغ اليوريدية ‬ ‫ ‬ ‫يستبعد أيضا أن تكون ا بواغ اليوريدية متأتية من مناطق بعيدة مثل‬ ‫الغر‪ ß‬وروبا‪ ،‬تحملها الرياح الشمالية الغربية السائدة ‪Í‬‬ ‫وتن ها ‬ ‫الجنوب‬ ‫‪ Ð‬‬ ‫المغاربية‪ .‬أما ا صابات الثانوية فتتسبب فيها ‬ ‫ا بواغ اليوريدية ال‪ÂÃ‬‬ ‫المناطق‬ ‫‪Ç‬‬ ‫ ‬ ‫ينتجها الفطر ع القمح أثناء نموه وتحملها الرياح‬ ‫صدأ الساق أو الصدأ ‬ ‫ا سود للحبوب‬

‫ ‪Puccinia graminis oq ò ¥‬‬


Favia.pdf

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17/01/2018

13:04


‫ ‬ ‫ا عراض‬ ‫الشع والقصيبة )الشوفان(‪،‬‬ ‫يصيب هذا المرض ليس قفط القمح ولكن أيضا‬ ‫ ‬ ‫فيبدأ أساسا بالساق ثم يمتد بصورة أقل إ الورقة ويصل أحيانا إ السنبلة‪،‬‬ ‫حيث تظهر ع هذه ‬ ‫ا عضاء ب ات بوغية مستطيلة بنية اللون )رغم تسميتها‬ ‫ ‬ ‫ ‬ ‫ا صابة شديدة تمتد الب ات وتت‪¤‬مس‪ .‬وهذه‬ ‫بالصدإ ا سود(‪ .‬وعندما تكون §‬ ‫ ‬ ‫¬‬ ‫ ‬ ‫ ‬ ‫ ‬ ‫ال® تتحرر بعد تفجر ب©ة‬ ‫الب ات هي ب ات يوريدية ‪³‬منتجة ل‪¤‬بواغ اليوريدية ‬ ‫ ‬ ‫النبتة‪ .‬وعندما تبدأ النبتة ´ النضج وا صفرار والجفاف‪ ،‬تظهر ب ات بوغية‬ ‫سوداء هي ب ات تيلية تنتج أبواغا تيلية تحرر بعد تفجر ب©ة النبتة‪.‬‬ ‫البيولوجيا‬ ‫رئي¶ ويصيب ‪Mahonia‬‬ ‫من المعروف جدا أن صدأ الساق يصيب القمح كعائل‬ ‫ ‬ ‫ا سيدية ‪.‬‬ ‫ا صابة إ القمح عن طريق ا بواغ §‬ ‫أو ‪Berberis‬كعائل مناوب يمرر §‬ ‫ولكن‪ ،‬يبقى ممكنا أيضا أن يحدث الفطر المحفوظ ع ¼ ‪³‬‬ ‫ا صابة‬ ‫الت½ المصاب §‬ ‫ ‬ ‫الدا´ عن طريق ‬ ‫ا ولية ‪ ´ ³‬المناطق ذات الشتاء ‪ ³‬‬ ‫ا بواغ اليوريدية للسنة السابقة‬ ‫¬‬ ‫ال® ينتجها الغزل الفطري الناشط‪ .‬كما يمكن للرياح الشمالية الغربية‬ ‫أو تلك ‬ ‫تأ‪ É‬‬ ‫أن ¬‬ ‫با بواغ اليوريدية من مناطق بعيدة )أوروبا الجنوبية الغربية‬ ‫السائدة‬ ‫تن ها‪ .‬أما ا صابات الثانوية المتتالية فتتحقق عن طريق ‬ ‫مث‪ (¤‬ثم ‬ ‫ا بواغ‬ ‫§‬ ‫‪³‬‬ ‫¬‬ ‫و´ بداية‬ ‫وال® تنقلها الرياح‪ .‬‬ ‫اليوريدية المحررة من النبات المريض أثناء نموه ‬ ‫ويعت صدأ الساق‬ ‫‪.‬‬ ‫الموا ‬ ‫الصيف ينتج الفطر أبواغا تيلية تحفظه إ الموسم‬ ‫¼‬ ‫ ‬ ‫ ‬ ‫¬‬ ‫ال® تظهر عادة ‪ ´ ³‬أواخر الربيع عندما يكون الطقس‬ ‫من ا مراض المتأخرة ‬ ‫‪³‬‬ ‫ممطرا )رطوبة عالية وحرارة ب½ ‪ 25‬و ‪ 30‬درجة( وهو يمر عن طريق البذور‪.‬‬ ‫أك أهمية عندما كانت ‬ ‫وكان هذا المرض تاريخيا ‬ ‫ا صناف المحلية المستعملة‬ ‫أغلبها متأخرة‪ .‬ولكن مع تطوير ‬ ‫ا نتاجية العالية خ‪¤‬ل‬ ‫ذات‬ ‫المبكرة‬ ‫صناف‬ ‫ا ‬ ‫العقود الماضية‪ ،‬لم تعد تعطي الدورة الحياتية القص §ة لهذه ‬ ‫ا صناف )أي‬ ‫ ‬ ‫أواخر ماي وأوائل جوان( متسعا من الوقت لتطور مرض صدإ الساق الذي‬ ‫أصبح بذلك مرضا نادرا‪.‬‬ ‫تفحم ‬ ‫ ‬ ‫اللوا للقمح‬ ‫ا وراق أو التفحم‬ ‫ ‬

‫ ‬ ‫ا عراض‬ ‫يتسم هذا المرض ع أوراق القمح )خاصة القمح الصلب( بظهور ب ات‬ ‫بوغية سوداء ع شكل خطوط طويلة متوازية مع العروق الوسطى للورقة‬ ‫تنفجر ع مستواها ‬ ‫الب©ة‪ .‬وهي عبارة عن ب ات مستطيلة جدا تنتج أبواغا‬ ‫تيلية‪ .‬وتبقى النباتات المصابة متقزمة وتصبح أوراقها المريضة ملتوية‬ ‫وممزقة وغالبا ما ينعدم التسبيل‪.‬‬ ‫البيولوجيا‬ ‫ ‬ ‫‪³‬‬ ‫¬‬ ‫أثناء الحصاد والدرس تتحرر ا بواغ التيلية ´ شكل غبار أسود يلوث ال بة‬ ‫¬‬ ‫ال® ستأخذ منها بذور السنة الموالية وهذا ما يسمح للفطر‬ ‫وحبات القمح ‬ ‫من إصابة القمح ‪ ´ ³‬السنة الموالية )إصابة جنينية(‪ .‬وتحدث إصابة القمح‬ ‫ع مستوى غمد ال عم ‬ ‫ال وغ مع درجة حرارة ¬‬ ‫لل بة ‪³‬‬ ‫ا ول أثناء ¼ ‪³‬‬ ‫ب½ ‪ 10‬و‬ ‫¼‬ ‫‪ . 20‬تنبت ‬ ‫¬‬ ‫ال® بدورها تنتج أبواغا بازيدية‬ ‫بازيدات‬ ‫ن‬ ‫وتكو‬ ‫التيلية‬ ‫ا بواغ‬ ‫ّ‬ ‫ ‬ ‫تنصهر لتعطي غز فطريا يصيب القمح‪ .‬ثم يتطور الفطر بعد ذلك‬ ‫ا عراض تظهر أ ع ‬ ‫جهازيا داخل النبتة‪ ،‬ولكن ‬ ‫ا وراق عادة بعد‬ ‫مرحلة الصعود‪ .‬أثناء نمو القمح‪ ،‬ينتقل المرض من نبتة إ أخرى‪.‬‬ ‫الوقاية من ‬ ‫ا مراض الفطرية‬ ‫ ‬ ‫ا نتاج‬ ‫إن تطوير طرق الوقاية من ا مراض الفطرية للنبات يرفع كمية §‬ ‫¬‬ ‫كث ا من مرض إ آخر وذلك‬ ‫النبا‪ É‬ويحسن جودته‪ .‬وتختلف طرق الوقاية ‬ ‫ ‬ ‫حسب الممرض والنبتة العائلة وتفاعلهما وكذلك ظروف المحيط‪ .‬وزيادة‬ ‫ع الحجر الزراعي‪ ،‬يمكن لهذه الطرق أن تكون زراعية وبيولوجية ووراثية‬ ‫ ‪³‬‬ ‫وف يائية وكيميائية‪ .‬ودمج كل هذه الطرق يعطي الوقاية المتكاملة‪.‬‬ ‫طرق الوقاية الزراعية‬ ‫ ‬ ‫¬‬ ‫ال® يمكن‬ ‫تهم طرق الوقاية الزراعية ضد ا مراض كل العمليات الزراعية ‬ ‫أن تخلق ظروفا غ م‪¤‬ئمة للممرضات وم‪¤‬ئمة للنباتات‪ .‬ومن ضمن هذه‬ ‫العمليات‪ ،‬يمثل القضاء )بالجمع أو الحرق( ع النباتات المتطوعة‬ ‫¬‬ ‫ال® يمكن أن تكون مدخرا للممرضات أثناء الموسم‬ ‫والعوائل التلقائية ‬ ‫الذي توجد فيه زراعة‪ ،‬عملية مهمة تقلل من مستوى اللقاح‪ .‬ويمكن قطع‬ ‫الدورة الحياتية لبعض الممرضات بواسطة القضاء ع عوائلها المناوبة‬ ‫مثلما هو الشأن بالنسبة إ ‬ ‫ا صداء‪ .‬يمكن التقليل من الممرضات المنقولة‬ ‫‪³‬‬ ‫ال بة وبقايا النباتات العائلة المريضة المتواجدة ´ ¬‬ ‫عن طريق ¬‬ ‫ال بة‪،‬‬ ‫ ‬ ‫وذلك بزراعة أنواع نباتية مع ا عتماد ع دورة زراعية بث‪¤‬ث أو أربع‬ ‫سنوات‪ .‬بذلك‪ ،‬يمكن الحصول ع وقاية جيدة بواسطة التداول الزراعي‪،‬‬ ‫خصوصا ضد الممرضات المرتبطة ببعض أنواع النباتات العائلة‪.‬‬ ‫ ‬ ‫¬‬ ‫ال® يمكن القيام بها‬ ‫وتوجد كذلك بعض العمليات‬ ‫الصحية ا خرى ‬ ‫للتقليل من مستوى اللقاح‪ .‬من ‪³‬‬ ‫ب½ هذه العمليات‪ ،‬نجد الحرث الغارق‬ ‫الذي يقلب بقايا النباتات المريضة بعد الحصاد فيسمح بردم اللقاح تحت‬ ‫¬‬ ‫ال بة وه‪¤‬كه‪ .‬من ناحية أخرى‪ ،‬بالحراثة أثناء الصيف‪ ،‬تمكن درجات‬ ‫الكث من‬ ‫الحرارة المرتفعة الناتجة عن أشعة الشمس من القضاء ع ‬ ‫ ‬ ‫الفطريات المنقولة ¼ع ¬‬ ‫ال بة وبذلك التقليل من مستوى لقاحها‪.‬‬ ‫كما تمكّن طرق أخرى من الحد من الممرضات‪ .‬من ذلك استعمال البذور‬ ‫الخالية من الممرضات‪ ،‬اختيار تواريخ للبذر ومواقع بذر مناسبة‪ ،‬تطبيق‬ ‫ ‪³‬‬ ‫ا‪ ç‬ذات المياه‬ ‫تسميد متوازن‪ ،‬زرع كا‪è‬ات الرياح‪،‬‬ ‫استعمال ا ر ‬ ‫الم‪é‬فة‪ ،‬تطبيق برامج مناسبة للوقاية من ‬ ‫الح©ات وا عشاب الضارة‪...،‬‬ ‫وا دوات ‬ ‫ا كياس والحاويات وجدران المخازن ‬ ‫كذلك‪ ،‬بتطه ‬ ‫ا خرى‪،‬‬ ‫ ‬ ‫‪³‬‬ ‫ا صابات الناتجة‬ ‫كب ‪³‬ة ´ مستويات اللقاح وبذلك §‬ ‫يمكن التخفيض بنسب ‬ ‫عنها‪ .‬كما أن حق‪ ¤‬يشتبه ´ كونه مصابا‪ ،‬مث‪ ،¤‬يجب أن يحرث ويداوى‬ ‫ويحصد بعد الحقول غ المصابة‪ ،‬ن ذلك يمنع انتشار اللقاح بواسطة‬ ‫‪ê‬‬ ‫ا ت الثقيلة المستعملة‪.‬‬

‫ ‪Urocystis agropyri : o ò ¥‬‬

‫‪31‬‬


J O %L[DIHQ J O 3URWKLRFRQD]ROH J O 7HEXFRQ]DROH 'RVH KD / KD

8¶H±î4 ¢ëH®çÜçãÚ©Ü4 ¸HHÓP0 ¦HêY <P<¸àHÜ


‫طرق الوقاية الوراثية‬ ‫ ‬ ‫وتحس مقاومة النبات للعديد من الممرضات‪ ،‬وقع إدخال وتقوية‬ ‫لبعث‬ ‫تهج ‬ ‫ ‬ ‫ا صناف المقاومة‪ .‬وزيادة ع الوراثة‬ ‫المقاومة الوراثية عن طريق‬ ‫أك ‬ ‫المعهودة المستعملة منذ أمد بعيد‪ ،‬بدأت تستعمل ‬ ‫فأك تكنولوجيا‬ ‫الهندسة الوراثية‪ .‬وتمكن هذه التكنولوجيا من عزل مورثات مقاومة فردية من‬ ‫أنواع نباتات مقاومة وتحويلها إ¦ أنواع أخرى من النباتات الحساسة فتبعث‬ ‫ا صناف المقاومة واحدة من الطرق ‬ ‫فيها المقاومة‪ .‬يعت استعمال ‬ ‫ا ك ‬ ‫©‬ ‫النبات من ‬ ‫ا مراض‪ ،‬حيث أن هذه الطريقة سهلة وثابتة وأقل‬ ‫جدوى ¬ وقاية‬ ‫ ‬ ‫ ‬ ‫تكلفة نسبيا‪ .‬فزراعة ا صناف المقاومة تجنب الخسائر الناتجة عن ا مراض‬ ‫ ‬ ‫¶‬ ‫ال· غالبا ما تكون مكلفة وملوثة‪ .‬كما أنه من‬ ‫وتمكن من تفادي الطرق ا خرى ¶ ‬ ‫ ‬ ‫ال· تملك ¬ نفس الوقت مقاومة أفقية‬ ‫المستحسن استعمال ا صناف ‬ ‫تس ها مورثة واحدة أو بضعة مورثات )من ‪ 2‬إ¦‬ ‫وعمودية‪ .‬فالمقاومة العمودية ّ‬ ‫‪© (3‬ك ى )يسهل تحطيمها بواسطة الس‪ Á‬ت ‬ ‫الف يولوجية الجديدة للممرضات(‬ ‫بينما تس المقاومة ‬ ‫ا فقية العديد من المورثات الصغرى‪ .‬وهكذا‪ ،‬ع قدر ما‬ ‫ ّ‬ ‫تظهر س‪ Á‬ت ‬ ‫ ‬ ‫وتنت‪ ،È‬تتحطم شيئا‬ ‫ف يولوجية جديدة للممرضات وتتطور‬ ‫ا صناف القديمة‪ .‬وبهذا‪ ،‬وجب بالنسبة إ¦ ‬ ‫فشيئا مقاومات ‬ ‫ا صناف ذات‬ ‫ ‬ ‫المقاومة العمودية‪ ،‬أن تستبدل دوريا‪ ،‬مث‪ Á‬كل ع‪ È‬سنوات تقريبا‪ .‬لذلك‪،‬‬ ‫ينتظر من تكنولوجيا الهندسة الوراثية أن تساعد طرق الوراثة المعهودة بالنقل‬ ‫ال‪È‬يع لمورثات المقاومة إ¦ ‬ ‫ا صناف الحساسة وبذلك التقليل من الوقت‬ ‫ال‪Á‬زم ‪ Ï‬نتاج أصناف مقاومة بالمقارنة مع طرق الوراثة المعهودة وحدها‪.‬‬ ‫طرق الوقاية ‬ ‫الف يائية‬ ‫الف يائية لوقاية النباتات من ‬ ‫الكث من العوامل ‬ ‫ا مراض‪.‬‬ ‫يمكن استعمال‬ ‫ ‬ ‫وهذه العوامل هي‪ :‬درجة الحرارة )المرتفعة أو المنخفضة( والهواء الجاف‬ ‫وا شعاع والضوء الناتج عن موجات طولها غ مناسب للفطر‪.‬‬ ‫‪Ï‬‬ ‫طرق الوقاية البيولوجية‬ ‫يمكن مقاومة الممرضات بيولوجيا باستعمال كائنات مجهرية مضادة توجد عادة‬ ‫ ¬ الطبيعة‪ .‬ويمكن لهذه الكائنات أن ‬ ‫تق‪ Õ‬كليا أو جزئيا ع مجموعات‬ ‫ ‬ ‫ ‬ ‫ ‬ ‫التأث بواسطة التطفل المبا‪ Ö‬أو المنافسة ع ‬ ‫الممرضات‪ .‬وتكون كيفية‬ ‫ ‬ ‫بتأث سمي‪¶ .‬‬ ‫وح· ترتفع فاعلية الكائنات المجهرية المضادة‪ ،‬يحاول‬ ‫الغذاء أو ‬ ‫ا نسان إدخال مجموعات جديدة من هذه الكائنات ¬ المحيط و‪/‬أو يأ׶‬ ‫‪Ï‬‬ ‫ ‬ ‫ ‬ ‫بتحسينات ¶‬ ‫لل بة تساعد ع تطور الكائنات المضادة الموجودة أص‪ ¬ Á‬هذه‬ ‫¶‬ ‫ال بة‪.‬‬

‫طرق الوقاية الكيميائية‬ ‫طرق ا ستعمال‬ ‫للوقاية من ‬ ‫ا مراض الفطرية تستعمل المبيدات الفطرية عن طريق الرش‬ ‫ ‬ ‫الذر ‪ .‬ويجب بالنسبة لبعض ا نواع من المبيدات الفطرية أن تكون‬ ‫أو ّ‬ ‫موجودة ع سطح النبات قبل الممرض بهدف ضمان الوقاية ضد‬ ‫ا صابات )المكافحة الوقائية(‪ .‬وهذه المبيدات الفطرية وهي غالبا ت‪Á‬مسية‬ ‫‪Ï‬‬ ‫توصف بالوقائية‪ ،‬وهي توقف ا نبات البوغي وتقتل ‬ ‫ا بواغ أثناء إنباتها‪ .‬أما‬ ‫‪Ï‬‬ ‫المبيدات الفطرية ‬ ‫ا خرى والحديثة نسبيا فهي ع‪Á‬جية‪ ،‬وهي جهازية إما‬ ‫ ‬ ‫ ‬ ‫يع· أنها تمتص من قبل النبات وتنقل داخليا ¬ كل‬ ‫كليا أو جزئيا‪ .‬وهذا‬ ‫فضاءاته‪ ،‬خاصة منها ‬ ‫ ‬ ‫مبا‪Ö‬ة ع الممرضات الغازية‬ ‫ا وراق‪ ،‬فتؤثر‬ ‫ نسجة النباتات )المكافحة الع‪Á‬جية(‪ .‬وقد بدأت حاليا المبيدات الفطرية‬ ‫الكث من المبيدات الفطرية الت‪Á‬مسية وذلك‬ ‫الجهازية تعوض شيئا فشيئا ‬ ‫بسبب نجاعتها وطول مدة فعاليتها وقلة عدد التدخ‪Á‬ت بها‪ .‬لكن مشكلة‬ ‫المبيدات الفطرية الجهازية أنها تمكن من ظهور س‪ Á‬ت فطرية مقاومة‪.‬‬ ‫وتستعمل المبيدات الفطرية أيضا ¬ مداواة البذور ¶‬ ‫وال بة‪.‬‬ ‫ ‬ ‫الوقاية المتكاملة‬ ‫ ‬ ‫ترتكز الوقاية المتكاملة ضد ا مراض الفطرية للنباتات ع استعمال كل‬ ‫ ‬ ‫و¦ أو‬ ‫أنواع الطرق الممكنة المؤدية للوقاية‪ .‬ويتحقق ذلك بحذف‬ ‫اللقاح ا ‬ ‫وبالتأخ ¬ انتصاب‬ ‫الحد منه ومن فاعليته وبالزيادة ¬ مقاومة العائل‬ ‫ ‬ ‫ ‬ ‫الك ى‬ ‫المرض وبالتخفيض ¬ ‪Ö‬عة الدورات الثانوية‪ .‬بالنسبة للزراعات ©‬ ‫لكث من الزراعات ا خرى‪ ،‬يجب البدء باستعمال البذور‬ ‫مثل ما هو الشأن‬ ‫ا مراض أو ع ‬ ‫الخالية من ‬ ‫ا قل البذور المداواة‪ .‬ويجب أن تكون‬ ‫ال· تعيش ¬ ‬ ‫ ‬ ‫ا مكان‪ ،‬خالية من الفطريات الممرضة ¶‬ ‫الحقول‪ ¬ ،‬حدود ‪Ï‬‬ ‫ ‬ ‫ ‬ ‫ ‬ ‫ ‬ ‫ا رض‪ ،‬مث‪ Á‬بحرث ا رض بعمق وقلبها أثناء الصيف‪ .‬ويساعد القضاء ع ‬ ‫الحد من‬ ‫النباتات المتطوعة والنباتات العائلة المناوبة منها والتلقائية ع ّ‬ ‫مستوى اللقاح الفطري وقطع الدورة الحياتية للفطر‪ .‬كما يجب أن تطبق‬ ‫الك ى وأن تكون‬ ‫الدورة الزراعية باستعمال زراعات أخرى غ الزراعات ©‬ ‫مياه ¶‬ ‫ال بة م‪æ‬فة كما يجب أن يكون التسميد متوازنا‪ .‬وعندما تتوفر‬ ‫أصناف مقاومة‪ ،‬يجب مداواة الزراعات أثناء نموها بالمبيدات الفطرية‬ ‫المناسبة‪ ،‬خاصة عندما تكون أحوال الطقس م‪Á‬ئمة ‬ ‫ل‪Á‬مراض‪ .‬وبعد‬ ‫الحصاد‪ ،‬يجب تنظيف المخازن ‬ ‫وتطه ها‪.‬‬ ‫وا دوات المستعملة‬ ‫ ‬


Boostez la vitalité de vos céréales

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Docteur Ramzi Mansour Maître de Conférences Institut Supérieur des Études Préparatoires en Biologie-Géologie (ISEP-BG), Section des Sciences Biologiques, Université de Carthage

La "cochenille farineuse" de la vigne, comme on la rencontre communément en Tunisie, est un insecte phytophage qui appartient à l’ordre des Homoptères, famille Pseudococcidae, elle est polyphage et elle a une incidence économique élevée dans les zones productrices de raisin de table. L’espèce Planococcus ficus (Signoret), originaire de la Méditerranée, a une grande adaptation au climat, y compris actuellement le désert irrigué et les régions tropicales. Ses multiples hôtes incluent les figues (Ficus carica), les mangues (Mangifera sp.), les avocats (Persea sp.), les grenades (Punica granatum) et les raisins (Vitis sp.). Les dommages actuels concernent la production de raisin de table, mais les raisins pour la production de vin et de raisins secs risquent bien d’être attaqués par cet insecte agressif. Bien que la nuisance principale de ce type d'insectes soit liée au fait qu'ils affectent l’apparence cosmétique des fruits, il existe un groupe restreint d’espèces qui peuvent transmettre des maladies virales aux vignes, comme c’est le cas de la “cochenille farineuse” de la vigne.

La dissémination de plus de 100 km entre les localisations confirme la capacité de cet insecte à être transporté dans les camions, équipements agricoles, matériel végétal et les caisses d’emballage du raisin de table, etc. Si la cochenille farineuse de la vigne parvient à s’établir en vignobles de raisin de cuve, elle pourrait rapidement être disséminée via la machine à vendanger, etc.

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BIOLOGIE Planococcus ficus est un insecte ovipare, la femelle devant être obligatoirement fécondée par le mâle. Elle présente trois stades nymphaux avant d’être adulte, tandis que le mâle passe par deux stades nymphaux, avant de former une pré-pupe puis une pupe, où il subit une métamorphose pour devenir adulte. Quand les nymphes naissent, elles restent environ deux jours dans l’ovisac ; et sont très mobiles quand elles en sortent. Ces caractéristiques sont identiques pour mâle et femelle au stade nymphal. La taille de la femelle adulte de l’espèce varie entre 2,5 et 3,5 mm de long, elle ne possède pas de division marquée entre tête, thorax et abdomen. Son corps orange clair est recouvert d’une cire pulvérulente blanchâtre qui lui donne l’aspect farineux, dont la possible fonction serait d’écarter de son corps le miellat qu’elle produit. Le mâle adulte est différent de la femelle, car il est ailé, il présente une tête, un thorax et un abdomen très bien différenciés, son corps est de couleur grisâtre et est recouvert de cire clairsemée. Il est plus petit que la femelle et mesure jusqu’à 1,0 mm de long. Dans l’élevage réalisé en laboratoire et sous des conditions normales de température et de pression on a observé que cette espèce boucle son cycle biologique en 30 jours environ et que chaque femelle pond autour de 400 œufs.

n Tunisie, tous les stades de développement du 3 ÀFXV se trouvent toute l’année sur toutes les organes de la vigne. La femelle adulte hiverne en résidant sous l’écorce du tronc de la vigne. Sur la base de données de surveillance à l’aide des pièges delta appâtés avec la phéromone sexuelle de la cochenille farineuse on a remarqué une activité de vol masculin de la cochenille s’étend d’Avril à Novembre dans la région de Cap-Bon (nord-est de la Tunisie) avec l’apparition de 5-6 pics de vol par an. Il a été observé que la cochenille farineuse de la vigne redémarre son activité au printemps en commençant à s’alimenter de nouveau.

STRATEGIE DE CONTROLE ET DE LUTTE INTEGREE Pour trouver une stratégie de contrôle adéquate, il est indispensable de réaliser une identification correcte de l’espèce causant des dommages, étant donné que les aspects biologiques comme le nombre de générations annuelles, le mode de vie, le type d’alimentation, les hôtes, etc., diffèrent d’une espèce à l’autre. La connaissance de ces caractéristiques est la clé fondamentale pour trouver un moyen de contrôle, en particulier l’étude des différents stades afin de savoir s’il existe une étape pendant laquelle le ravageur peut être plus sensible. Le suivi périodique de la cochenille farineuse au vignoble pendant toute la saison est un autre paramètre essentiel pour réussir à contrôler cet insecte. Il faut observer attentivement la présence de femelles adultes, de nymphes, d’amas d’œufs, de taches de miellat qui peuvent se situer sous l’écorce du tronc, les rameaux principaux et, quand la plante commence à pousser, à la base des bourgeons, sur les jeunes pousses, sur l’envers des feuilles et sur les grappes (quand celles-ci entrent en véraison). En raison du mode de vie de l’insecte (toujours protégé sous l’écorce du tronc et/ou sur l’envers des feuilles), il n’est pas facile de détecter sa présence au vignoble. C’est encore moins aisé quand les populations sont basses et ne se remarquent qu’à l’approche de la récolte, en constatant les grappes infestées, couvertes de miellat et souvent en présence de fumagine. En cas de faible population mais détectée précocement au vignoble, il est conseillé de réaliser un traitement chimique rapide et localisé pour empêcher sa dissémination. Si ce traitement n’est pas fait, ou si l’insecte est détecté trop tard, il se multiplie très rapidement et il devient ardu de le contrôler. Avant de prendre une décision quant aux traitements à effectuer, il faut prendre compte la présence ou pas de prédateurs naturels. La présence de fourmilières près du vignoble et/ou de fourmis sur la plante peut être un signal indiquant des foyers de contamination par la cochenille farineuse. Si la cochenille n’est constatée que lors de la vendange, les pieds doivent être marqués pour effectuer un traitement éventuel post-vendange, de manière locale si la contamination est faible, totale sinon.

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fin de prévenir et/ou de limiter les pertes économiques importantes dues à de graves attaques par les cochenilles farineuses, une série de stratégies de lutte antiparasitaire ont été élaborées et mises en œuvre. Les programmes de lutte intégrée contre les cochenilles farineuses englobent plusieurs approches, y compris des mesures prophylactiques et des techniques culturales, la lutte biologique à l’aide de parasitoïdes spécialisés tel que les Encyrtidae et/ou de prédateurs efficaces comme les Coccinellidae, l’application de traitements insecticides et l’utilisation des produits sémiochimiques dans diverses stratégies de lutte antiparasitaire médiées par les phéromones. La lutte chimique est considérée comme la stratégie de lutte la plus couramment utilisée contre les cochenilles farineuses. Toutefois, les applications répétées de traitements insecticides non sélectifs peuvent sérieusement compromettre l’efficacité des programmes de lutte intégré en raison des effets non ciblés sur les arthropodes bénéfiques, c’est-à-dire les parasitoïdes, les prédateurs et les abeilles, y compris ceux appliqué contre les cochenilles de la vigne. Un certain nombre d’insecticides pour contrôler les cochenilles farineuses sont disponibles sur le marché. Néanmoins, très peu de substances actives ont montré des résultats prometteurs dans la diminution des flambées de populations des cochenilles et dans la limitation des dommages connexes aux cultures et des pertes économiques, mais sans effets secondaires indésirables observés sur les arthropodes/prédateurs bénéfiques. Les classes d’insecticides les plus répondu sur le marché comme des traitements contre les cochenilles sont : Inhibiteurs d’acétylcholinestérase : insecticides organophosphorés (neurotoxiques) : Chlorpyrifos, Méthidathion, Malathion

Modulateurs compétitifs des récepteurs nicotiniques de l'acétylcholine (neurotoxiques) : Les néonicotinoïdes (Imidaclopride)

Inhibiteurs de biosynthèse de la chitine, type 1(Régulateur de croissance) : Buprofezine Inhibiteurs de l’acétyl-coA carboxylase (Régulateur de lipogénèse) : Spirotetramat À ce jour, sur la base de la littérature scientifique actuelle, le spirotetramat s’est avéré efficace en

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termes de contrôle et de sécurité par rapport aux arthropodes bénéfiques, y compris les insectes pollinisateurs (abeilles) et les principaux ennemis naturels des cochenilles farineuses. Sur la base de ces résultats, l’intégration du spirotetramat dans les programmes de gestion de P. ficus pourrait représenter une option valable si elle est utilisée avec prudence et si elle est intégrée à d’autres outils de contrôle durables et respectueux de l’environnement La résistance fréquente aux insecticides et les effets secondaires néfastes des pesticides sur les arthropodes bénéfiques, qui compromettent les objectifs de la lutte biologique et le respect de la biodiversité, a conduit à la nécessité d’une stratégie de lutte intégrée plus respectueuse de l’environnement qui explore également les produits chimiques synthétiques, mais d’une manière différente de la façon dont cela est réalisé avec les pesticides. Pour promouvoir l’intégration des agents de lutte biologique dans les stratégies de lutte intégrée, la compatibilité des insecticides et des auxiliaires de lutte biologique est essentielle. Les décisions concernant le moment et les modes d’action de l’insecticide sélectionné devraient être basé sur les caractéristiques physiologiques et bio-écologiques du ravageur cible. Par exemple, les nouveaux insecticides qui pénètrent dans les endroits protégés des cochenilles (p. ex., sous l’écorce de la vigne) sont essentiels à la réussite de la gestion des cochenilles farineuses dans les vignobles. En plus de la réduction/extinction des ennemis naturels des cochenilles induite par les pesticides, la résistance aux substances actives s’est développée par l’utilisation intensive et répétée d’insecticides. La réduction de l’utilisation des pesticides pourrait également être combinée à d’autres stratégies biorationnelles (utilisant des phéromones ou des ennemis naturels), qui peuvent être individuellement moins efficaces.


cet égard, les produits sémiochimiques peuvent être utilisés dans différentes stratégies et sont actuellement importants pour les producteurs et les spécialistes de la lutte antiparasitaire. L’utilisation des produits chimiques synthétiques FRPPH RXWLOV ELR UDWLRQQHOV HW PRGLÀFDWHXUV GX comportement à base de produits sémiochimiques, c’est-à-dire la surveillance, le piégeage de masse, la perturbation de l’accouplement et l’attraction kairomonale des parasitoïdes, a été suggérée comme une alternative essentielle et durable dans les programmes de lutte intégrée contre les cochenilles farineuses.

Optimisation de la période d’application des insecticides : afin d’améliorer le dépistage et la période des pulvérisations, les viticulteurs pourraient tenir compte du fait que les populations de la cochenille farineuse sont plus exposées sur la vigne à certaines périodes de l’année. Ennemis naturels : un grand lâcher du parasitoïde Anagyrus pseudococci peut diminuer considérablement la densité des cochenilles farineuses et réduire les dégâts causés dans les vignobles.

Ces produits sémiochimiques ayant des options de surveillance et/ou de perturbation de l’accouplement à base de phéromones (système de communication intraspécifique des sémiochimiques) et l’utilisation d’un système à base de kairomone pour améliorer les performances parasitoïdes de la cochenille (système de communication interspécifique des sémiochimiques) dans les vignobles. L’utilisation des produits chimiques synthétiques comme pesticides et/ou comme sémiochimiques (c.-à-d. phéromones ou kairomones) a constamment contribué à la gestion réussie de P. ficus dans les vignobles. Des outils alternatifs pour un contrôle durable Bien que l’utilisation de produits chimiques synthétiques (c.-à-d. pesticides et leurres de phéromones) puisse être un élément crucial de tout ensemble de lutte durable contre P. ficus, des techniques de lutte biologiques et culturales plus innovants et respectueux de l’environnement devraient également être incorporés/combinés en tant que composantes durables des programmes de gestion des cochenilles farineuses : Pratiques culturales : le choix des cultivars de vigne appropriés pourrait être utile pour diminuer les densités des cochenilles farineuses de la vigne. Les cultivars récoltés tôt ont souvent des niveaux d’infestation inférieurs à ceux récoltés tardivement parce que les grappes sont exposées pour une période plus courte. L’immersion dans l’eau chaude (pendant 5 min à 51°C) des boutures de raisin dormantes en pépinière peut tuer efficacement 99% des différents stades de vie des de P.ficus .En plus, une fertilisation azoté équilibrée peut aider à réduire la population de la cochenille farineuse de la vigne. Bioinsecticides (botaniques/microbiens) : un biopesticide contenant de l’huile essentielle d’orange douce, borax, et un tensioactif organique s’est avéré efficace dans le contrôle des jeunes nymphes de la cochenille farineuse de la vigne lorsqu’il est appliqué à une dose de 300 ml/ hl et n’a montré aucun effet secondaire négatif sur le parasitoïde (Anagyrus sp. near pseudococci )

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‫ﺗﻌﺘﱪ اﻟﻔﻄﺮﻳﺎت ﻣﻦ أﻛرث اﻟﻜﺎﺋﻨﺎت اﻟﺘﻲ ﺗﺸﻜﻞ ﺧﻄﺮا ﻛﺒريﻋﲆ اﻟﻔﺮاوﻟﺔ وﺗﺤﺪث‬ ‫أﻳﻀﺎ ﺗﻐري ﻣﻠﻤﻮس ﰲ ﻧﻮﻋﻴﺔ وﻣﺮدود اﳌﺤﺼﻮل وﻫﺬا ﻟﺨﺎﺻﻴﺘﻪ اﳌﻮرﻓﻮﻟﻮﺟﻴﺔ‬ ‫ﺳﻬﻠﺔ اﻹﺧﱰاق ‪.‬وﻳﺆﺛﺮ ﻛﺬﻟﻚ ﻋﲆ اﻟﺼﺤﺔ وﻫﺬا ﻟﻘﻴﺎﻣﻪ ﺑﺈﻓﺮازات ﻣﺜﻞ اﻟﺴﻤﻮم‬ ‫اﻟﻔﻄﺮﻳﺔ ‪ .‬و ﺗﺨﺘﻠﻒ اﻹﺻﺎﺑﺔ ﺑﺎﻟﻔﻄﺮ ﺣﺴﺐ اﳌﺎدةاﳌﻔﺮزة وﻧﻮع اﻟﻌﺎﺋﻞ اﳌﻤﺮض‬ ‫وﻧﻮع اﻟﻨﺒﺎت اﳌﺼﺎب وﻛﺬﻟﻚ ﻧﻮع اﻷﻋﺮاض اﳌﺸﻜﻠﺔ واﻟﺘﻲ ﺗﻌﻤﻞ ﻋﲆ إﻋﺎﻗﺔ‬ ‫ﺑﻌﺾ اﻟﻌﻤﻠﻴﺎت اﻟﺤﻴﻮﻳﺔ ﻛﺎﻹﻧﺒﺎت ‪ .‬وﻳﻌﺪ ﻣﺮض اﻟﻌﻔﻦ اﻟﺮﻣﺎدي‪Grey mold‬‬ ‫اﻟﺬي ﻳﺴﺒﺒﻪ ﻓﻄﺮ ‪Botrytis‬ﻣﻦ اﻻﻣﺮاض اﳌﻬﻤﺔ ﻋﲆ اﳌﺤﺎﺻﻴﻞ اﻟﺰراﻋﻴﺔ ﺧﺎﺻﺔ‬ ‫اﳌﺤﻤﻴﺔ ﻣﻨﻬﺎ وﻫﻮ ﻣﻦ اﻟﻔﻄﺮﻳﺎت اﻟﻬﻮاﺋﻴﺔ وﻳﺼﻴﺐ أﻛرث ﻣﻦ‪ 200‬ﻣﺤﺼﻮل ﰲ‬ ‫اﻟﻌﺎمل‪.‬‬ ‫العوامل المؤثرة ع نمو فطر‪Botrytis cinerea‬‬ ‫ﺗﻌﺗﺑر درﺟﺔ اﻟﺣرارة ﻣن اﻟﻌواﻣل اﻟﻣﮭﻣﺔ ﰲ ﺗﺄﺛﯾرھﺎ ﻋﲆ اﻟﻔطرﯾﺎت وﻋﲆ‬ ‫ﻣﻔرزاﺗﮭﺎ ﰲ اﻟوﺳط‪ ،‬واﻟﻣﺟﺎل اﻟﺣراري اﻟﻣﻼﺋم ﻟﻧﻣو اﻟﻔطر هو ﻣﺎ ﺑﯾن ‪°15‬‬ ‫م إﱃ‪°27‬م وذﻟك ﻋﲆ اﻟوﺳط)‪. (PDA‬أﻣﺎ ﻧﻣو اﻟﻣﯾﺳﯾﻠﯾومﯾﻛون ﰲ درﺟﺔ‬ ‫ﺣرارة ﻗﺻوى ‪°21‬م‪ ،‬ﻛﻣﺎ أن اﻟﻣﺟﺎل اﻟﺣراري اﻟﻣﻼﺋم ﻹﻧﺑﺎت اﻟﻛوﻧﯾدﯾﺎ وﺗﺷﻛل‬ ‫اﻟﺳﺑورات ﯾﺗراوح ﻣن ‪°04‬م إﱃ ‪°25‬م واﻟيت ﺗﻛون ﻣرﺗﺑطﺔ ﺑﺎﻟزﻣن‪ .‬ﻓﻣﺛﻼ‬ ‫اﻹﺻﺎﺑﺔ ﺗﺣدث ﺑﻌد ‪ 6‬أﯾﺎم ﰲ درﺟﺔ ﺣرارة ﻣن ‪ 7–6‬م‪ °‬وﻟﻛن ﺗﺣدث ﺧﻼل‬ ‫ﯾوﻣﯾن ﻓﻘط ﻋﻧد درﺟﺔ اﻟﺣرارة ‪18‬م‪ .°‬أﻣﺎ ﻓوق ‪°25‬م ﯾﺑدأ اﻟﻧﻣو واﻟﺗطور‬ ‫ﺑﺎﻟﺗﺑﺎطﺊ ‪ ،‬واﻟﺳﺑورات ﺗﻘﺎوم اﻟﺣرارة اﻟﻌﺎﻟﯾﺔ ﻟﻛن ﻋﻧد ‪ 35‬م‪ °‬ﻓﺈن اﻹﻧﺑﺎت‬ ‫ﯾﺗوﻗف ﺗﻣﺎﻣﺎ‪.‬‬ ‫اﻟرﻃﻮﺑﺔ اﻟﻧﺳﺑﯾﺔ‬ ‫ﺗﻌﺗﺑر اﻟرطوﺑﺔ ﻋﺎﻣﻼ ﻣﮭﻣﺎ ﰲ ﺗﺄﺛﯾرھﺎ ﻋﲆ ﻧﻣو اﻟﻔطر وﺗﺗﺄﺛر ﰲ دورھﺎ ﺑﻣدة‬ ‫اﻟﺗﻌرض ﻟﻠرطوﺑﺔ اﻟﻧﺳﺑﯾﺔ ودرﺟﺔ اﻟﺣرارة ‪ ،‬و ﯾﻌﺗﺑر اﻟﻣﺟﺎل ﺑﯾن ‪% 95 - %80‬‬ ‫أﻛﺛر ﻣﻼﺋﻣﺔ ﻟﻧﻣو اﻟﻔطرﯾﺎت ‪ ،‬و إن اﻟﺗﻌرض ﻟﻠرطوﺑﺔ اﻟﻣﻼﺋﻣﺔ ﯾؤدي إﱃ زﯾﺎدة‬ ‫إﻧﺑﺎت اﻟﺳﺑورات وﺑﺎﻟﺗﺎﱄ زﯾﺎدة درﺟﺔ اﻹﺻﺎﺑﺔ ‪ .‬وﻟﺣدوث اﻹﺻﺎﺑﺔ ﺑﺳرﻋﺔ‬ ‫ﺑواﺳطﺔ ﻓطر ‪ B.cinerea‬ﯾﻠزم درﺟﺔ رطوﺑﺔ أﻛﺛر ﻣن ‪ %92‬وزﻣن ﻗدره ‪15‬‬ ‫ﺳﺎﻋﺔ‪.‬ﻛﻣﺎ أن ﻧﻣو اﻟﻣﯾﺳﯾﻠﯾوم ﯾﻛون ﰲ رطوﺑﺔ ﻧﺳﺑﯾﺔ ‪ % 94‬وهذا ﻣﻊ وﺟود‬ ‫هواء ﺑﻛﻣﯾﺔ ﻣﺣددة‪.‬‬ ‫إن اﻟﺗﻌرض ﻟﻠرطوﺑﺔ ﺑدرﺟﺔ أﻛﺛر ﻣن ‪ %93‬ودرﺟﺔ ﺣرارة ﻣﻧﺧﻔﺿﺔ أﻗل ﻣن ‪13‬‬ ‫م‪°‬ﯾﻌﯾق إﻧﺑﺎت ﺳﺑورات اﻟﻔطر وﺣدوث اﻹﺻﺎﺑﺔ ﰲ اﻟﺑﯾوت اﻟﺑﻼﺳﺗﯾﻛﯾﺔ ‪ ،‬وهذا‬ ‫ﯾؤدي إﱃ ﻗﻠﺔ اﻧﺗﺷﺎر اﻟﻣرض‪.‬ﻛﻣﺎ أن اﻟﺗﻌرض ﻟﺟو ﻣﺷﺑﻊ ﺑﺎﻟرطوﺑﺔ ﯾؤدي إﱃ زﯾﺎدة‬ ‫طول اﻟﺣواﻣل اﻟﻛوﻧﯾدﯾﺔ و ﺗﻔرﻋﮭﺎ دون اﻧﺗظﺎم ﻣﻊ ﻗﻠﺔ اﻟرطوﺑﺔ‪.‬إن ﻋﺎﻣﲇ درﺟﺔ‬ ‫اﻟﺣرارة و اﻟرطوﺑﺔ ﻣﻛﻣﻼن ﻟﺑﻌﺿﮭﻣﺎ اﻟﺑﻌض و ھﻣﺎ ﻋﺎﻣﻼن أﺳﺎﺳﯾﺎن ﰲ ﺣدوث‬ ‫اﻹﺻﺎﺑﺔ اﻷوﻟﯾﺔ ﻣن ﺧﻼل إﻧﺑﺎت اﻟﺳﺑورات وﺗطور اﻹﺻﺎﺑﺔ وﺑﺎﻟﺗﺎﱄ ﻓﺈن ﻣﻌدل‬ ‫اﻟﻧﻣو ﯾﺗﻣﺎﳽ طردﯾﺎ ﻣﻊ درﺟﺔ اﻟﺣرارة واﻟرطوﺑﺔ ‪.‬‬

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‫اﻹﺿﺎءة‬ ‫ﯾؤﺛر اﻟﺿوء ﻣن ﺣﯾث ﺷدﺗﻫﺎ وﻧوﻋﯾﺗﻫﺎ ﻋﲆ ﻧﻣو اﻟﻔطر ﰲ ﻛﺛﯾر ﻣن ﻣراﺣل‬ ‫ﻧﻣوه ‪ ،‬وﺗﻧﺑت اﻟﻛوﻧﯾدﯾﺎ ﻋﲆ ﺣد اﻟﺳواء ﰲ وﺟود اﻟﺿوء أو ﰲ اﻟظﻼم وﻟﻛن‬ ‫ﯾﺷﺗرط ﺗوﻓر اﻟﻣﺎء ﺑﺎﻟﻘدر اﻟﻛﺎﰲ ‪ ،‬وﻟﻛن اﻟﺿوء ذو اﻟﺷدة اﻟﻌﺎﻟﯾﺔ ﯾﺛﺑط ﺟزﺋﯾﺎ‬ ‫إﻧﺑﺎت اﻟﻛوﻧﯾدﯾﺎ ‪ ،‬وﻟوﺣظ أن اﻟﺷرﯾط اﻷﺧﺿر ﻣن اﻟﺿوء اﻟطﯾف اﻟﺿويئ ﯾﺳرع‬ ‫ﻣن إﻧﺑﺎت اﻟﻛوﻧﯾدﯾﺎ وﻟﻛﻧ‪ i‬ﯾﻘﻠل ﻣن ﺳرﻋﺔ اﺳﺗطﺎﻟﺔ أﻧﺑوب اﻹﻧﺑﺎت ‪ ،‬و اﻟﺗﻌرض‬ ‫ﻟﻸﺷﻌﺔ ﻓوق اﻟﺑﻧﻔﺳﺟﯾﺔ ﯾﻘﻠل ﻣن إﻧﺑﺎت اﻟﻛوﻧﯾدﯾﺎ اﻟيت ﺗﻛون ﺣﺳﺎﺳﺔ ﻟﻠﺿوء ﻋﻧد‬ ‫درﺟﺔ اﻟﺣرارة ‪21°‬م ‪.‬‬ ‫درﺟﺔ اﻟﺣﻣوﺿﺔ ‪PH‬‬ ‫ﺗﺳﺗطﯾﻊ اﻟﻔطرﯾﺎت اﻟﺧﯾطﯾﺔ ﻣﻘﺎوﻣﺔ اﻟﺣﻣوﺿﺔ واﻟﻣﺟﺎل اﻟﻣﻼﺋم ﻟﻧﻣو ﻣﻌظم‬ ‫اﻟﻔطرﯾﺎت ﯾﺗراوح ﻣﺎ ﺑﯾن ‪. 7.5 - 5.5‬و ﯾﻧﻣو اﻟﻔطر ‪ B.cinerea‬ﺟﯾدا ﰲ اﻟوﺳط‬ ‫اﻟﺣﺎﻣﴈ ‪PH‬ﻣن ‪ ، 5.5- 4.5‬إﻻ أن اﻟدرﺟﺔ اﻟﻣﺛﲆ ﻟﻧﻣو اﻟﻣﺳﯾﻠﯾوم وﺗﻛوﯾﻧﻫﺎ‬ ‫ﻟﻠﺣواﻣل اﻟﻛوﻧﯾدﯾﺔ ھﻲ ‪ 4.5‬وذﻟك ﰲ اﻟوﺳط اﻻﻧﺗﺧﺎيب اﻟذي طوره ‪Kerssies‬‬ ‫ﻋﺎم ‪ .1990‬وإن اﻟﻧﺷﺎط اﻟﻌﺎﱄ ﻟﻠﻔطر ﯾﻛون ﻣﺎ ﺑﯾن ‪ 5-4‬وﯾﻌﻣل اﻟﻔطر ﻋﲆ‬ ‫إﻓراز أﺣﻣﺎض ﻋﺿوﯾﺔ ﻣن أﺟل ﺗﻐﯾر ﻗﯾﻣﺔ ‪PH‬ﰲ ﻧﺳﯾﺞ اﻟﻧﺑﺎت اﻟﻌﺎﺋل ‪ ،‬وﺗﻌﺗﺑر‬ ‫هذه اﻷﺣﻣﺎض ذات ﺗﺄﺛﯾر ﺳﺎم وﺗﻠﻌب دور أﺳﺎﺳﯾﺎ ﰲ درﺟﺔ اﻹﺻﺎﺑﺔ ﺑﺎﻟﻔﻃﺮ‪.‬‬ ‫ﯾﻌﺗﺑر ﻣن اﻟﻌواﻣل اﻟﻣؤﺛرة ﻋﲆ ﺗﻃﻮر ﻣرض اﻟﻌﻔن اﻟرﻣﺎدي ‪ ،‬إذ ﻛﻠﻣﺎ زادت ﻛﻣﯾﺔ‬ ‫اﻟري زاد ﺗﺟﻣﻊ اﻟﻣﺎء ﺣول اﻟﻧﺑﺎت ﻣﻣﺎ ﯾزﯾد ﻣن اﻟرﻃﻮﺑﺔ و ﺑﺎﻟﺗﺎﱄ ﯾﮭﯾﺄ اﻟﻇﺮوف‬ ‫اﻟﻣﻧﺎﺳﺑﺔ ﻟﻧﻣو اﻟﻔﻃﺮ وﺑﮭذا ﺗﻛون اﻹﺻﺎﺑﺔ ﻛﺑﯾرة ﺧﺎﺻﺔ ﰲ اﻟﺳﺎق‪.‬‬ ‫ﻃﺮﯾﻘﺔ إﺻﺎﺑﺔ اﻟﻔراوﻟﺔ ﺑﻔﻃﺮ ‪Botrytis cinerea‬‬ ‫ﺗﺑدأ اﻹﺻﺎﺑﺔ ﻣن اﻟﺣﻘل أﺳﺎﺳﺎً ‪ ،‬وﯾﺳﺑب ﺧﺳﺎﺋر ﻛﺑﯾرة إذ ﯾﺻﯾب ﻛﻼً ﻣن اﻟﺛﻣﺎر‬ ‫اﻟﺧﺿراء واﻟﻧﺎﺿﺟﺔ وﻛذﻟك اﻟﻧورات واﻟﺣواﻣل اﻟزهرﯾﺔ ‪.‬‬ ‫ﺗﺑدأ اﻹﺻﺎﺑﺔ ﻋﺎدة ﰱ اﻟﻧورات اﻟىت ﺣدث ﻟﮭﺎ ﺿرر اﻟﺻﻘﯾﻊ أو اﻟﺛﻣﺎر اﻟﻣوﺟودة‬ ‫ﺑﺎﻟﻘرب ﻣن ﺳطﺢ اﻷرض وأى ﻧوع ﻣن اﻷﺿرار ﯾﺣدث ﻟﻠﻧورات أو اﻟﺛﻣﺎر ﯾﺷﺟﻊ‬ ‫دﺧول اﻟﻔطر وﯾﻧﺗﺷر اﻟﻣرض ﺧﻼل اﻟﺛﻣﺎر ‪ ،‬وﯾﺳﺑب ﻟوﻧﺎً ﺑﻧﯾﺎً ﺧﻔﯾﻔﺎً وﻋﻔﻧﺎً طرﯾﺎً‬ ‫إﱃ ﺣدﻣﺎ ‪ ،‬وﺗﺄﺧذ اﻟﺛﻣﺎر اﻟﺷﻛل اﻟرﻣﺎدى ﻧﺗﯾﺟﺔ ﻟوﺟود اﻟﺟراﺛﯾم اﻟﻛوﻧﯾدﯾﺔ‬ ‫ﻟﻠﻔطر اﻟﻣﺳﺑب ﻟﻠﻣرض‪.‬‬

‫أﻋﺮاض ﻣﺮض اﻟﻌﻔﻦ اﻟﺮﻣﺎدي ﻋﲆ اﻟﻔﺮاوﻟﺔ‬ ‫ﺗﻜﻮن اﻷﻋﺮاض ﻋﲆ اﻷوراق ﺑﻈﻬﻮر ﺗﺒﻘﻌﺎت رﻣﺎدﻳﺔ‬ ‫ﺗﻜﻮن اﻷﻋﺮاض ﺑﻈﻬﻮر ﻟﻮﻧﺎً ﺑﻨﻴﺎً ﺧﻔﻴﻔﺎً وﻋﻔﻨﺎً ﻃﺮﻳﺎً إﱃ ﺣﺪ ﻣﺎ‪ ،‬وﺗﺄﺧﺬ اﻟﺜامر‬ ‫اﻟﺸﻜﻞ اﻟﺮﻣﺎدى ﻧﺘﻴﺠﺔ ﻟﻮﺟﻮد اﻟﺠﺮاﺛﻴﻢ اﻟﻜﻮﻧﻴﺪﻳﺔ ﻟﻠﻔﻄﺮ‪.‬ﺗﻈﻬﺮ ﻋﲇ ﻫﻴﺌﺔ ﺑﻘﻌﺔ‬ ‫ﻣﺎﺋﻴﺔ ﺻﻐرية ﻋﲇ اﻟﺜﻤﺮة ﴎﻋﺎن ﻣﺎ ﺗﺘﺤﻮل اﱃ اﻟﻠﻮن اﻟﺮﻣﺎدي ﻣﻊ اﻟﻄﺮاوة‪.‬‬ ‫اﻟﴬراﻟﺬي ﻳﺴﺒﺒﻪ ﻓﻄﺮ‪ Botrytis‬ﻋﲆ اﻟﺜامر واﻟﱪاﻋﻢ اﻟﺤﺎﻣﻠﺔ ﻟﻠﺨﻠﻔﺎت ﻳﻌﺪ‬ ‫ﻛﺒريا ﻟﻠﻐﺎﻳﺔ‪ ،‬ﻋﲆ اﻟﺮﻏﻢ ﻣﻦ أن اﻷﺟﺰاء اﻟﻌﻠﻮﻳﺔ اﳌﺨﺘﻠﻔﺔ ﻟﻨﺒﺘﺔ اﻟﻔﺮاوﻟﺔ ميﻜﻦ أن‬ ‫ﺗﺼﺎب ﺑﻬﺬا اﳌﺮض‪ .‬ﻋﻨﺪﻣﺎ ﻳﺼﻞ اﻟﻔﻄﺮ اﱃ اﻟﱪاﻋﻢ‪ ،‬ميﻜﻦ أن ﻳﺴﺒﺐ إﻣﺎ اﳌﻮت‬ ‫اﻟﻜﲇ ﻟﻠﻨﺒﺎت أو اﻻﻧﺪﺛﺎر اﻟﻜﲇ ﻟﻠﱪاﻋﻢ اﻻﺑﻄﻴﺔ اﻟﺘﻲ ﺗﻘﻊ ﰲ اﻟﺠﺰء اﻟﺴﻔﲇ ﻣﻦ‬ ‫اﻟﱪاﻋﻢ اﻟﺤﺎﻣﻠﺔ ﻟﻠﺨﻠﻔﺎت‪.‬‬ ‫المكافحة‬ ‫اﻟﺤﻘﻮل ﺟﻴﺪة اﻟﺘﻬﻮﻳﺔ‪ ،‬ﺗﺪار ﻣﻊ اﻟﺴﻴﻄﺮة ﻋﲆ اﻟﺘﺴﻤﻴﺪ واﻟﺮي‪ ،‬وﻣﻨﻊ زﻳﺎدة ﺗﻄﻮﻳﺮ‬ ‫اﻟﻌﻔﻦ اﻟﺮﻣﺎدي‪.‬‬ ‫ﺗﺘﻄﻠﺐ اﻟﺴﻴﻄﺮة ﻋﲆ ‪ Botrytis‬ﺗﺪاﺑري وﻗﺎﺋﻴﺔ‪ ،‬ﺗﻬﺪف ﺟﻤﻴﻌﻬﺎ إﱃ ﺗﺠﻨﺐ رﻛﻮد‬ ‫اﳌﻴﺎه ﻋﲆ اﻟﻨﺒﺎت وﺗﻬﻮﻳﺔ اﳌﺤﺼﻮل ﻣﺜﻞ اﻟﺘﺤﻜﻢ ﰲ اﻟﻜﺜﺎﻓﺔ اﻟﺰراﻋﻴﺔ ﻟﺘﺴﻬﻴﻞ‬ ‫دوران اﻟﻬﻮاء ﰲ اﻟﺼﻔﻮف وداﺧﻞ اﻟﺒﻴﻮت اﳌﺤﻤﻴﺔ‪.‬‬ ‫ﻳﺠﺐ ﺗﺠﻨﺐ اﻟﺴﻘﻲ ﺑﺎﻟﺒﺨﺎﺧﺎت وﻳﻔﻀﻞ اﺳﺘﺨﺪام اﳌﻬﺎد اﻟﺒﻼﺳﺘﻴﻜﻴﺔ‪ .‬ﻛﺬﻟﻚ‬ ‫اﻟﺘﺴﻤﻴﺪ اﳌﺤﻜﻢ ﻣﻦ اﻟﻨﻴﱰوﺟني ميﻨﻊ ﻫﺬه اﻻﺻﺎﺑﺎت‪.‬‬ ‫ﻟﻀامن اﻟﺴﻴﻄﺮة ﻋﲆ ‪ ،Botrytis‬ﻣﺮاﻗﺒﺔ اﳌﺤﺎﺻﻴﻞ ﻫﻮ أﻳﻀﺎ ﻣﻬﻢ ﺟﺪا ‪،‬‬ ‫وﺧﺼﻮﺻﺎ ﻋﻨﺪﻣﺎ ﺗﻜﻮن اﻻزﻫﺎر ﻣﺼﺎﺑﺔ ﺑﺎﻟﺼﻘﻴﻊ ﻓﻬﻲ اﻻﻛرث ﻋﺮﺿﺔ ﻟﻠﻌﺪوى‪.‬‬ ‫اﻟﺘﺤﻘﻖ ﻣﻦ وﺟﻮد ﻟﻮن ﺑﻨﻲ ﻋﲆ اﻻزﻫﺎر و اﻟﺜامر اﻟﺘﻲ ﰲ ﻃﻮر اﻟﻨﻤﻮ ﻣﺮاﻗﺒﺔ وﺟﻮد‬ ‫ﻋﻼﻣﺎت ﻋﻔﻦ ﻋﲆ اﻟﺜامر اﻟﻨﺎﺿﺠﺔ و ﻓﺤﺺ ﺟﻤﻴﻊ ﺻﻔﻮف اﻟﻐﺮاﺳﺎت ﺧﺎﺻﺔ ﻣﻨﻬﺎ‬ ‫اﻟﺘﻲ ﰲ اﻟﻮﺳﻂ ﺣﻴﺚ ﺗﻜﻮن اﻟﺮﻃﻮﺑﺔ ﻋﺎﻟﻴﺔ و ذﻟﻚ ﻟﻠﺘﻔﻄﻦ ﺑﺎﳌﺮض و ﻣﻨﻊ اﻧﺘﺸﺎره‪.‬‬ ‫وأﺧريا ً‪ ،‬ﻓﺈن دﻓﻦ ﺑﻘﺎﻳﺎ اﳌﺤﺎﺻﻴﻞ ﰲ اﻟﱰﺑﺔ ﺑﻌﺪ ﺗﺠﺪﻳﺪ اﻟﻔﺮاوﻟﺔ ﻳﻘﻄﻊ دورة‬ ‫اﻟﻔﻄﺮﻳﺎت‪.‬‬ ‫ﺑﺮﻧﺎﻣﺞ اﳌﺪاواة ﻳﺠﺐ ان ﻳﻜﻮن ﻣﻄﺎﺑﻖ ﻟﻄﻮر منﻮ اﻟﻔﺮاوﻟﺔ و ذﻟﻚ ﻻﺧﺘﻴﺎر‬ ‫اﳌﺒﻴﺪ اﻟﻔﻄﺮي اﳌﻨﺎﺳﺐ ﺣﺴﺐ ﻃﻮر ﺗﻔﴚ اﻟﻔﻄﺮ ﻋﲆ اﻟﻨﺒﺎت ﻳﺠﺐ ﻛﺬﻟﻚ اﺧﺘﻴﺎر‬ ‫اﳌﺒﻴﺪ اﳌﻨﺎﺳﺐ )وﻗﺎيئ‪ .‬اﺗﺼﺎﱄ ‪.‬ﺟﻬﺎزي(‬ ‫ﻣﻦ اﻷﻓﻀﻞ اﺳﺘﻌامل اﳌﺒﻴﺪات اﻟﻔﻄﺮﻳﺔ اﻟﻮﻗﺎﺋﻴﺔ ﻣﻊ اﺣﱰام اﻟﻜﻤﻴﺎت‬ ‫اﳌﺴﺘﻌﻤﻠﺔ و اﻋﺘامد ﺑﺮﻧﺎﻣﺞ ﻣﺪاواة ﻗﺎﺋﻢ ﻋﲆ ﺗﺪاول اﻟﻌﺎﺋﻼت اﻟﻜﻴﻤﻴﺎﺋﻴﺔ اﳌﺨﺘﻠﻔﺔ‬ ‫ﻫﻨﺎك ﻛﺬﻟﻚ ﻋﺪة ﻣﺒﻴﺪات ﻓﻄﺮﻳﺔ ﺑﻴﻮﻟﻮﺟﻴﺔ و ﺗﺘﻜﻮن ﻣﻦ ﻓﻄﺮ اﻟﱰﻳﻐﻮﻏﺮام‬ ‫اﻟﺬي ﻳﺠﺐ اﺳﺘﻌامﻟﻪ ﻣﻊ اﻟﺤﴩات و اﻟﻨﺤﻞ اﻟﺘﻲ ﺗﻘﻮم ﺑﻨﻘﻞ اﻟﻔﻄﺮ اﻟﻨﺎﻓﻊ اﱃ‬ ‫اﻻزﻫﺎر ﻟﻠﻘﻀﺎء ﻋﲆ‪Botrytis‬‬ ‫ﻛﺬﻟﻚ ﻳﻮﺟﺪ ﻣﻨﺘﻮﺟﺎت ﺗﻘﻮم ﺑﺘﺤﻔﻴﺰ ﻧﺸﺎط اﻟﻜﺎﺋﻨﺎت اﻟﺪﻗﻴﻘﺔ ﻓﺎﻟﱰﺑﺔ و‬ ‫اﻟﺘﻐﺬﻳﺔ اﳌﻌﺪﻧﻴﺔ و ﺣامﻳﺔ اﻟﺠﻬﺎز اﻟﺠﺬري و ﺟﻬﺎز اﳌﻨﺎﻋﺔ ﻟﻠﻨﺒﺘﺔ ﳌﻘﺎوﻣﺔ اﻻﻣﺮاض‬ ‫و ﺧﺎﺻﺔ ﻣﻨﻬﺎ اﻟﻔﻄﺮﻳﺔ‬

‫‪43‬‬



MILDIOU DES CUCURBITACÉES (Pseudoperonospora cubensis) Introduction Le mildiou est une maladie grave des cucurbitacées cultivées en Tunisie, causé par un champignon aquatique, Pseudoperonospora cubensis. Une fois établie dans une région, la maladie peut se propager rapidement et causer de lourdes pertes en raison d'atteintes à la qualité des fruits et de réductions de rendements. Description de la maladie Le mildiou causé par Pseudoperonospora cubensis n’attaque que les cucurbitacées. Il s’en tient surtout aux espèces cultivées, mais il peut attaquer quelques plantes hôtes sauvages, y compris le concombre sauvage. Le mildiou est une maladie très destructive qui peut anéantir une culture laissée sans protection fongicide en seulement 7 à 10 jours. Le mildiou n’infecte que les feuilles et tous les stades de croissance sont vulnérables. Le fruit n’est pas touché par l’agent pathogène, mais il peut être petit et de qualité médiocre, conséquence de la destruction du feuillage. Symptômes En début d’infection, de petites taches, variant entre 2 et 15 mm et de couleur jaune pâle à vert olive, apparaissent à la face supérieure des feuilles. En général, ces taches sont angulaires, car elles sont délimitées par les nervures. Pour cette raison, le mildiou peut être confondu avec la tache angulaire, maladie causée par la bactérie Pseudomonas syringae pv. lachrymans. Toutefois, le mildiou s’en distingue par le fait que les taches ne sont pas

grises et ne donnent pas lieu à des criblures. On peut observer sur la face inférieure de la feuille un duvet violacé noir lorsque les températures se situent entre 15 et 20 °C et après une mouillure des feuilles de plus de 6 heures. Il s’agit des sporanges (sacs contenant les spores biflagellées) du champignon. C’est d’ailleurs ce duvet foncé qui est la caractéristique principale du mildiou. Au fur et à mesure que la maladie progresse, les taches prennent de l’expansion et leur couleur vire au brun rouille. En vieillissant, les taches se dessèchent. Quand la surface atteinte égale la surface saine, la feuille meurt en se recroquevillant vers le haut, tout en restant attachée à la tige. En cas de forte épidémie, la mortalité du feuillage peut atteindre toute la plante. Éventuellement, le champ entier sera complètement affecté, donnant une apparence « brûlée » à la culture.

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En présence d’eau libre sur la feuille, le sporange germe et libère des spores mobiles (zoospores). Celles-ci pénètrent la feuille à l’aide de leur tube germinatif et assurent l’infection. Une fois l’infection produite, d’autres sporanges sont formés 4 à 5 jours plus tard et sont propagés, à leur tour, sur d’autres plantes, poursuivant ainsi le cycle d’infection.

Cycle de la maladie Ce champignon oomycète est un parasite obligatoire. Il ne survit pas sur les feuilles mortes ou dans le sol. Pour perpétuer son cycle d’infection, l’agent pathogène se maintient sur des cucurbitacées produites tout au long de l’année, en serre ou en plein champ. L’infection primaire au champ provient de sporanges transportés par les vents. Par la suite, les sporanges sont disséminés localement de plante en plante et de champ en champ par les gouttelettes de pluie, les vents humides, les insectes, la machinerie agricole et les vêtements des travailleurs. Les fortes rosées, les brouillards, les pluies fréquentes et l’humidité élevée favorisent l’infection et la multiplication rapide du champignon pathogène.

Dans le processus d’infection, la température joue un rôle beaucoup moins important que celui de l’eau. Même à des températures aussi variées que 5 à 30 °C, l’infection peut avoir lieu. Cependant, la température optimale se situe entre 16 et 22 °C. Par contre, la présence d’eau à la surface de la feuille est essentielle. Une période de mouillure de 2 heures à 20 °C ou de 6 heures lorsque la température se situe entre 15 et 19 °C est nécessaire, car une fois mouillés, les sporanges doivent le rester jusqu’à leur germination, sinon ils meurent. Des périodes prolongées de conditions chaudes et sèches freinent la propagation de la maladie. Mesures pour prévenir ou retarder l’apparition de la maladie

• Augmentez l’espace entre les plants afin de favoriser la circulation d’air et de diminuer le temps de séchage des feuilles. • Assurez-vous d’un bon égouttement de surface pour ne pas favoriser un microclimat trop humide sous les feuilles. • Quand c’est possible, séparez les semis successifs de cucurbitacées dans des champs distants afin de ralentir la propagation de la maladie, si elle a lieu, aux autres champs. • Si un champ doit être abandonné à cause du mildiou ou pour toutes autres raisons, il est très important de le labourer rapidement afin d’éviter que les vieux champs non traités soient des sources de contamination. Traitements Comme traitements préventifs et curatifs, plusieurs produits de contact ou systémique comme : le Mancozèbe, Chlorothalinil, Propamocarbe, l’Azoxystrobine, Benalaxyl, Foséthyl-Aluminium, Cymoxanil, Difénoconazole….. offrent une bonne protection. Pour tous les produits de contact, il faut bien couvrir le dessous des feuilles afin d’atteindre les spores qui s’y trouvent.

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THRIPS CONDITIONS POUR

RÉUSSIR LE PROGRAMME DE LUTTE Biologie

Les thrips sont mondialement répartis et présents des régions tropicales aux régions polaires en fonction des espèces. Plusieurs d’entre elles s’attaquent aux cultures maraîchères sous serre ou en plein champs, en particulier Thrips tabaci (le thrips du tabac) et Thrips Frankliniella occidentalis (le thrips californien). Ils peuvent causer des dégâts importants sur de nombreuses productions, en particulier sous serres (tomate, piment, concombre, poivron, melon….). Signalons qu’ils sont vecteurs de plusieurs redoutables virus.

Nature des dégâts -Les individus des stades adultes et larvaires se nourrissent en perçant les tissus des végétaux au moyen de leurs pièces buccales et en suçant le contenu des cellules végétales. A l’emplacement des cellules mortes, se forment des taches blanches ou brunes auxquelles s’ajoutent des matières fécales foncées laissées par les thrips. Les folioles affectées ont tendance à se chloroser et prennent une teinte terne. Des chutes de fleurs peuvent avoir lieu. Les infestations graves réduisent la capacité photosynthétique des plants et donc leur rendement. Les thrips se nourrissent aussi du calice qui, en se soulevant, expose le fruit aux infections bactériennes. Les sites d’oviposition du thrips sur les jeunes fruits, apparaissant sous la forme de lésions punctiformes brunes, sont entourés par un large anneau blanchâtre sous-épidermique. Parfois, les fruits plus ou moins déformés présentent des lésions liégeuses linéaires.

Le développement des thrips comprend 6 stades : œuf, deux stades pronymphes et adulte. La durée du cycle varie en fonction de la température et de la plante hôte. A titre d’exemple, pour F. occidentalis ÁXFWXH GH MRXUV j & j MRXUV j & Formes de conservation et/ou hôtes alternatifs : Ce sont les larves et les adultes, réfugiés dans des endroits aux températures clémentes, qui assurent la pérennisation de ces insectes. Pour cela, ils s’installent dans les débris végétaux, les charpentes des abris…Ils s’enterrent parfois jusqu’à 8 centimètres de profondeur et peuvent aussi hiberner sur des cultures de plein champ, notamment sur divers Allium (oignon, ail…). Stades de développement : les œufs réniformes sont déposés sur les organes aériens, surtout les feuilles de tomate. Une fois formées, les larves, qui sont très mobiles, YRQW VH QRXUULU j OD IDFH LQIpULHXUH GHV IHXLOOHV $ OD ÀQ GX deuxième stade larvaire, elles se laissent tomber au sol et se nymphose. Le premier stade pronymphe est caractérisé par l’apparition des ébauches d’ailes. Le deuxième stade pronymphe, plus clair, montre aussi des ébauches d’ailes plus conséquentes et des antennes longues et courbées vers l’arrière du corps. Les adultes disposent de 2 paires d’ailes bien développées. T.tabaci et F. occidentalis sont morphologiquement assez comparables. Seule une observation des adultes à l’aide d’un microscope permet de les différencier. Leur reproduction peut être différente en fonction des espèces. Elle est asexuée chez T tabaci, des femelles non fécondées (parthénogénése). Chez F. occidentalis elle peut être sexuée ou asexuée, les femelles non fécondées ne donnant naissance qu’à des mâles alors que celles qui sont fécondées donnent naissance à des femelles. Les thrips se nourrissent en suçant le contenu des cellules de l’épiderme. Les tissus lésés se nécrosent rapidement. Dispersion dans la culture : Les thrips se disséminent assez facilement dans les cultures, passivement entraînés par les courants d’air et/ou activement en volant. Les ouvriers peuvent y contribuer lors des opérations culturales. Ces insectes peuvent être dispersés par des plants ou des plantes d’autres espèces parasitées.

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Danger

Conditions favorables de développement : La nature de la plante, la température, l’hygrométrie dans la culture, influencent notamment le développement des thrips.

la population présente dans la culture, on peut s’aider de ces données de surveillance pour décider des mesures de lutte à prendre. La lutte chimique Les interventions chimiques sont rendues difficiles par le fait qu’il s’agit d’une cible difficile à atteindre par les insecticides : -Les œufs et les nymphes sont rarement atteints par les insecticides. Les larves tiennent au fond des boutons floraux ou sur les feuilles encore repliées pour s’y nourrir. -Les adultes étamines.

peuvent

se

cacher

dans

les

Les consignes générales à suivre dans l’emploi de pesticides pour combattre les thrips sont suivantes : Commencer les applications tôt avant que les thrips pullulent. Il est plus facile de les combattre quand leurs populations sont faibles. Méthodes de lutte Plusieurs méthodes de protection sont préconisées pour contrôler le développement des thrips sur la tomate. Lutte préventive Elle se base principalement sur : Le traitement des plantes avant arrachage en présence de populations élevées de ravageurs ; Une désinfection du sol (solarisation, traitements chimiques) pour tuer les larves et les pupes en hibernation, Equiper les abri-serres et les ouvertures de filets Insect Proof, Contrôler la qualité sanitaire des plants avant et durant leur introduction dans l’abri-serre ; Détruire les mauvaises herbes (dans et autour de la serre) et les résidus de la culture qui peuvent servir de refuge aux thrips. Surveillance La réussite de tout programme de lutte contre le thrips repose sur la surveillance des densités de population. Dans les cultures légumières, la surveillance doit débuter dès la production des plantules et se poursuivre au-delà du repiquage. On peut surveiller les densités de population de thrips adultes à l’aide de plaquettes collantes. 9pULÀHU OHV SODTXHWWHV HW QRWHU OH QRPEUH PR\HQ GH captures de thrips par plaque. Ce décompte ne donne pas une mesure absolue de la population. Il permet plutôt de détecter les premiers ravageurs et d’en suivre les augmentations et diminutions, tout au long du cycle. Au fur et à mesure qu’on comprend mieux la relation entre les décomptes et la densité de

Pulvériser les pesticides tôt le matin ou tard l’après midi, moments où les thrips sont le plus actif et le plus susceptible d’entrer en contact avec le produit. Ne pas mélanger plusieurs matières actives, Bien qu’il soit important d’utiliser en alternance des pesticides appartenant à des groupes chimiques différents, n’utiliser qu’un seul groupe chimique pendant la durée d’un cycle biologique des thrips. Cela veut dire qu’il faut changer de JURXSH FKLPLTXH WRXWHV OHV VHPDLQHV FHW intervalle variant selon l’époque de l’année. Rapprocher les traitements, Les pulvérisations doivent couvrir de façon homogène toutes les parties des plants. Utiliser un important volume d’eau et un appareil de traitement suffisamment puissant pour permettre une bonne pénétration du produit dans la végétation. Il est vivement recommandé de raisonner la protection chimique, en particulier pour les producteurs qui utilisent des auxiliaires. Lutte biologique Etant donné que les thrips ont développé une résistance à plusieurs pesticides, la lutte biologique est une bonne stratégie complémentaire de lutte contre ce ravageur dans les cultures de serre. Il faut introduire les auxiliaires prédateurs dans la serre dés qu’on y décèle des thrips. L’application de bonnes mesures d’hygiène au début et à la fin de chaque saison de croissance est d’une importance décisive, car elle contribue à retarder le développement d’une infestation jusqu’au moment où les auxiliaires biologiques sont aptes à la contrer.

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Danger Les Virus transmis par les thrips De tous les virus inoculés par les thrips, le plus connu est le mieux identifié est celui de la maladie bronzée de la tomate (Tomato Spotted Wilt Virus). Ce sont les larves des thrips qui ingèrent d’abord le virus sur une plante infectée, servant de « réservoir ». Quelques jours plus tard, le virus s’est multiplié dans l’organisme des larves, et il sera bientôt inoculé, par l’insecte devenu adulte, dans un hôte végétal nouveau. L’épidémie virale sera d’autant plus importante que les insectes seront plus nombreux. Les symptômes de la virose ne doivent pas être confondus avec des troubles s’ordre physiologique. Souvent, les feuilles présentent des tâches blanchâtres et elles sont déformées. Les entres nœuds sont raccourcis sur les jeunes pousses. Les pétales des fleurs sont maculés et une partie des boutons floraux sont avortés. On retrouve le virus TSWV dans le monde entier, sous des climats divers, continental, méditerranéen ou tropical. Son développement est favorisé par une température élevée et une faible humidité. La lutte directe contre les virus est impossible. Il faut donc prendre des mesures de bon sens et lutter contre la présence des thrips. D’abord, éliminer les réservoirs de virus en supprimant les adventices des parcelles (désherbage) et en détruisant les déchets végétaux divers, soit par le feu, soit en les éloignant des lieux de cultures. Le traitement insecticide pourra être envisagé et répété si nécessaire, mais en alternant la nature des molécules, pour ne pas induire l’apparition d’une résistance.

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