N° 20: Aout - Sept - Octobre - 20
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Campagne 2020-2021 Il faut sauver le soldat « agriculteur » Depuis l’aube des temps, les hommes répètent que la vie était meilleure avant. Loin de moi cette idée et je n’irai pas jusqu’à faire de même. Sur le plan climatique, je peux témoigner qu’au cours des années 1980 les précipitations (importantes et régulières) pouvaient empêcher les agriculteurs d’accéder à leurs champs. J’ai même assisté à un tracteur qui s’est embourré et resté coincé sur place. De même et malgré les faibles apports en intrants (engrais -autres que le fumier et désherbant, peu utilisés alors) l’utilisation de semences fermière, seules disponibles et en variétés peu performantes, presque pas de mécanisation…. On obtenait des rendements « satisfaisants » de quelques quintaux à l’hectare. Mais ce résultat arrivait à couvrir les frais de production, les impôts et dotations, avec quelques quintaux comme excédent et permettait d’assurer la nourriture annuelle de toute la famille et des nourrir les quelques bêtes de races locales qui complétaient forcément l’activité agricole. Entretemps, l’évolution de la production céréalière s’est poursuivie avec la « Agriscoop Team
modernisation » et l’amélioration de l’itinéraire technique par le recours progressif aux moyens de production plus récents comme les fertilisants chimiques et l’introduction de la mécanisation initiée par l’opération labour, lancées par les autorités d’alors. Plus tard sont venus s’ajouter les semences sélectionnées, le basculement du
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blé dur vers le blé tendre ainsi que le désherbage etc. Les rendements se sont alors, nettement améliorés engendrant une transformation progressive de la campagne tunisienne, sans que l’activité agricole devienne plus rentable, loin de là. Cependant, l’évolution climatique rendait les précipitations plus aléatoires et irrégulières à l’image des sécheresses des années 2000 et leur impact sur les agriculteurs et le milieu rural en général. Aujourd’hui, avec la poursuite du réchauffement climatique, les précipitairrégulièrement réparties sur le cycle de production. Les sécheresses se sont faites plus fréquentes et catastrophiques. De même, que, en plus d’autres facteurs structurels et conjoncturels, le coût de production n’a cessé de grimper alors que le prix de vente, quasi invariable, ne compensait pas ce renchérissement et ne permettait aucune amélioration de la vie rurale. C’est dans ce contexte que la campagne 2020-2021 a été débuté. Elle a fait suite à deux années de sécheresses extrêmes qui ont mis les agriculteurs et éleveurs à genoux et la conjonction avec la covide 19 les a enfoncés encore avec une trésorerie à sec, des dettes non remboursées, des spéculations sur les facteurs de production, sur la récolte et sur l’aliment de bétail,… Pour l’avenir de notre agriculture, il ne faut pas continuer à mettre la poussière sous le tapis et à regarder le train passer. L’avenir de cette activité qui n’a cessé d’alimenter les tunisiens malgré la covide et autres contraintes, est en jeu et il est temps de penser réellement à nos soldats « paysans »
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: AOUT - SEP - OCTOBRE
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AGRI DOSSIER D OSSIER CÉRATITE DES AGRUMES D OSSIER AGRUMES: LA CARENCE EN FER AGRI ETUDE EVO SIPCAM PRODUCTION DE PLANTS MARAICHERS AGRI PHYTO TOMATE LES PRINCIPALES MALADIES VIRALES DU MOUCHE BLANCHES
PIMENT
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Í« °¤ ² ¤ ı °p|¤ ©§ m « /°²¥§ >.< ²¨yr ª°r شارف موسم الحصاد ع ا نتهاء غ أن حصيلة الكميات المجمعة المجمعة ع كث ا عن كميات السنة المنقضية ،فقد بلغت الكميات تختلف ّ ¡ حوا 7.2مليون قنطار مقابل 6.6مليون قنطار خ ل نفس الصعيد الوط ¢ ° الف ة من الموسم الفارط أي بنسبة إرتفاع تبلغ % 9تقريبا. كميات الحبوب قال ديوان الحبوب ´ع موقعه الرسمي أنه قد بلغت ّ ¡ حوا 7,2مليون المجمعة ع الصعيد ّ الوط ¢إ غاية 12جويلية 2021 قنطار لتعود بذلك إ مستوى موسم ، 2017كما سجلت صابة الحبوب تطورا بنسبة % 7مقارنة بموسم 2018مقابل تراجع مهم مقارنة بموسم 2019اين تجاوزت الكميات المجمعة 12مليون قنطار. ¡ الوط ¢تتوزع أساسا المجمعة ع الصعيد وقد ذكر الديوان أن الحبوب ّ الصلب و 0,3مليون قنطار من القمح الل ¡ّ Âو ع 6,7مليون قنطار من القمح ّ 0,2مليون قنطار من الشع . È بحوا 1,9مليون يقدر وتحتل و ية باجة المرتبة ا و حيث ّتم تجميع ما ّ قنطار أي بنسبة % 26تليها و ية ¡ ¡ بحوا 1,3مليون قنطار بنسبة 18 ب رت بحوا ) (01مليون قنطار ).(%14 %فو ية جندوبة ¡ الغرÌ أما ع Èصعيد التوزيع الجغر ا ، Ïفقد استأثرت و يات الشمال ´ بالنصيب ا وفر من الكميات المجمعة حيث بلغ تجميع الحبوب بهذه الجهة ¡ الوط ¢فيما ما يعادل 2,2مليون قنطار أي بنسبة % 58تقريبا من التجميع التوا 1,1مليون قنطار و 0,5مليون قنطار بو يات ناهزت هذه الكميات ع الشمال Õ ال Ï ° Öوالوسط أي بنسبة % 29و % 13تباعا. حوا 4.1مليون قنطار أي بنسبة 57 وقد تو المجمعون الخواص تجميع Õ الÖكات التعاونية ما يقارب 3مليون %من الكميات المجمعة بينما سجلت قنطار أي % 42فيما واصل ديوان الحبوب ¡ Ïنشاط التجميع ــــ 50ألف أن تدخل الكميات المجمعة علما ّ ّ قنطار أي بنسبة تقدر بـ % 1من جملة ّ ° ¡ مجمع Âخواص أو ال ¢يتواجد بها Õالديوان ينح Úع مستوى الجهات Ûكات تعاونية. وع الرغم من التحسن المسجل ع مستوى التجميع مقارنة ° بالف ة ذاتها ¡ من الموسم المنق Þفإن المنظمة الف حية تستبعد تحصيل 17مليون ¡ ¡ الف ح Âمن قنطار لكامل الموسم بسبب النقص الفادح Ïتوفر احتياجات È ا سمدة . ¡ المنق Þقد ناهزت 15مليون ا شارة إ أن صابة الحبوب للموسم تجدر â الوط ¢إ غاية مو¡Ï ¡ المجمعة ع الصعيد كميات الحبوب ّ قنطار وقد بلغت ّ حوا 7مليون قنطار مع العلم ان حاجياتنا من الحبوب تتعدى 30 2020 مليون قنطار. § m±°« © ¤ 7000 /°²¥§ )o °¨s¤ msª İ m²ñm ^¤0µ تحتل م Úالمرتبة È ا و عالميا ¡ Ïانتاج البلح بإنتاجية تصل إ مليون È ¡ و سبعمائة ألف طن سنويا حيث تعد م Úا و Ïانتاج التمر ع بحوا 15مليون نخلة مستوى العالم نها تمتلك ثروة من النخيل تقدر أك مزرعة تمور ¡ Ïالعالم تضم 2.5مليون نخلة لتصبح مثمرة بجانب ´ م Úمن أو دول العالم ¡ Ïإنتاج وتصدير التمور ¡ Ïالعالم. العبا åمدير المعمل ومن جانبه قال الدكتور عز الدين جاد الله كب من الدولة بزراعة المركزي للنخيل بوزارة الزراعة ان هناك اهتمام أنواع نخيل ذات قيمة اقتصادية مرتفعة خاصة. ا غذية والزراعة È والجدير بالذكر أن منظمة È ل مم المتحدة »الفاو« اعت ت محصول التمر ¡ Ïم Úمحصو ً ° اس اتيجيا حيث تم إط ق ´ ¡ ° تدري¢ إس اتيجية لتطوير قطاع النخيل والتمور Ïم Úمن خ ل برنامج ´ ¡ Õ الف ¢لتطوير سلسلة القيمة المضافة لمنتجي التمور ضمن مÖوع التعاون للتمور.
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EK@RG DUN 9 tm bnmsq kd deÝb`bd cdr `b`qhdmr Ï K` rnktshnm ptd untr `ssdmchdy Sipcam Inagra S.A. en collaboration avec la société El Khadra a homologué un acaricide avancé à base de Fenpyroximate %5 p/v dont la formulation applique la nouvelle Technologie UM®, pour le contrôle des Acariens responsables de la nécrose de différentes cultures et notamment la nécrose de la tomate. L'objectif recherché consiste à mettre à disposition de l'horticulture, concrètement les producteurs de tomate, FLASH EVO, un outil supplémentaire pour le contrôle des acariens. Jusqu’à présent, l'éventail de solutions durables pour le contrôle de ce ravageur était réduit (mesures préventives/culturelles compatibles avec l'utilisation de solutions chimiques respectant les populations d'Organismes de Contrôle Biologique), la recherche d’une solution durable destinées aux agriculteurs étant l'objectif poursuivi par Sipcam. Le nombre de substances actives appartenant à des groupes chimiques différents et possédant donc différents modes d'action sur le ravageur est réduit et, en outre, l'acarien est devenu résistant à certaines de ces substances étant donnée leur utilisation répétée. Le groupe chimique auquel appartient la substance active qui compose FLASH EVO, le Fenpyroximate, inclut actuellement une seule autre substance active autorisée pour le contrôle des acariens sur la tomate.
Composition du FLASH EVO Composition et type de formulation. Nº HOMOLOGATION
Fenpyroximate %5 p/v (50 g/l) Suspension concentrée (SC) I.18-012
)HQS\UR[LPDWH HVW XQ DFDULFLGH VSpFLÀTXH TXL V HVW PRQWUp DFWLI FRQWUH OHV IRUPHV PRELOHV ODUYHV nymphes et adultes) d'acariens phytophages tetranychidaes (Panonychus ulmi, Panonychus citri, Tetranychus urticae, Eotetranychus carpini, Eutetranychus banksi et Eutetranychus orientalis), Tarsonèmes (Polyphagotarsonemus latus, Tarsonemus pallidus) et ériophyides (Eryophes spp, Aculops lycopersici, Aculus schlechtendali). Le Fenpyroximate est considéré comme un METI insecticide-acaricide (Mitochondrial complex I electron transport inhibitors) ou, ce qui revient au même, c'est un inhibiteur de la chaîne de transport d'électrons dans les mitochondries et qui affecte donc, principalement, la respiration des acariens. Le Fenpyroximate a démontré son action par contact et par ingestion, avec un effet de choc remarquable sur les états non mûrs, ainsi qu'un léger effet par inhalation. Les femelles adultes traitées ne parviennent pas à pondre et les œufs déjà pondus n'évoluent pas en larves étant donné que Fenpyroximate agit, en outre, comme contrôleur de la croissance, en bloquant le processus de la mue des larves des nouveaux nés, les tuant avant d'avoir atteint l'état évolutif suivant.
FLASH EVO : Contre les acariens et l’araignée rouge, la solution que vous cherchiez Flash EVO est un nouvel acaricide, dont la formulation inclut la Technologie UM. Cette nouvelle technologie lui apporte un puissant effet de choc et une persistance longue. La Technologie UM permet d’améliorer les traitements acaricides. Flash EVO agit par contact et par ingestion sur toutes sortes de formes mobiles : larves, nymphes et adultes, avec une couverture et une distribution supérieure aux acaricides traditionnels. Son puissant effet choc coupe le cycle du ravageur tout en ayant une persistance longue. FLASH® EVO a un effet dose important c'est-à-dire qu'à des doses normales d'utilisation, il développe son maximum de possibilités (effet de choc, action pleine à tout état de développement de l'acarien, action ovicide, etc.). À faibles doses, les formes mobiles peuvent survivre jusqu'à la mue suivante, dans laquelle elles meurent. FLASH® EVO s'est montré plus actif pendant les périodes de températures élevées (approprié pour la prolifération des acariens) cette caractéristique ne pouvant pas être attribuée à l'effet vapeur mais à des particularités de la molécule qui lui communiquent, en outre, un effet résiduel important ou de persistance qui le maintien actif pendant des délais prolongés (plus de 30 jours en laboratoire). La Technologie UM® est un processus innovateur de formulation utilisée par SIPCAM pour optimiser la matière active via un système de mouture avancé. La Technologie UM® génère un accroissement expoQHQWLHO GHV SRLQWV HW GH OD VXUIDFH GH FRQWDFW GH OD PDWLqUH DFWLYH DXJPHQWDQW VRQ HIÀFDFLWp /H changement de granulométrie associé à la Technologie UM® génère jusqu'à 180 fois plus de particules à partir de la même quantité de matière active, augmentant jusqu'à 32 fois la surface de contact. La Technologie UM® inclut en outre une série de nouveaux co-formulants de dernière génération qui maximLVHQW O HIÀFDFLWp GX )HQS\UR[LPDWH
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Photo 1. Le changement de granulométrie associé au processus de la technologie d'Ultra Mouture (UM) produit jusqu'à 180 fois plus de particules à partir de la même quantité de matière active, augmentant ainsi 32 IRLV OD VXUIDFH FRQWDFW HW DPpOLRUDQW GRQF O HIÀFDFLWp / XWLOLVDWLRQ GH OD 7HFKQRORJLH 80 DXJPHQWH O HIÀFDFLWp GX )HQS\UR[LPDWH SRXU OH FRQWU{OH G DFDULHQV 0rPH HQ UpGXLVDQW OD GRVH O HIÀFDFLWp HW OD SHUVLVWDQFH GX SURGXLW DXJPHQWH
Graphique 1. La technologie UM permet de réduire la dose du FLASH EVO de %25-20 par rapport à la GRVH GH OD IRUPXODWLRQ DQWpULHXUH VDQV SHUGUH G HIÀFDFLWp TXDQWLWp pJDOH O·HIÀFDFLWp HVW VXSpULHXUH EFFETS SUR LA FAUNE AUXILIAIRE FLASH® EVO est formulé pour être utilisé contre les parasites dont le contrôle est, en grande partie, supporté par l'action de ce que l'on appelle l’entomofaune utile, comme c'est le cas pour les acariens. Il existe de nombreux exemples de déséquilibre démographique d'acariens provoqués par l'incidence d'un pesticide sur la population spontanée ou induite de ses ennemis naturels. Fenpyroximate, principe actif de FLASH® EVO, est considéré comme ayant une incidence réduite pour la faune auxiliaire contre les araignées et, de fait, aux doses conseillées, Fenpyroximate est moyennement sélectif par rapport à Amblyseius spp et Phytoseiulus persimilis. Sur Neoseiulus longispinosus et d'autres phytoséides, il est sélectif ou à effet réduit. En général, les populations de faune utile soumises à un traitement de Fenpyroximate pour le contrôle d'acariens récupèrent rapidement de l'effet initial du produit, et reprennent leur capacité prédatrice à court terme. En outre, Fenpyroximate est totalement sélectif sur Crysopa sp et Lycosa sp et s'avère peu dangereux pour les abeilles pollinisatrices. Recommandations d'utilisation FLASH EVO pour contrôler les acariens Conditions actuelles d'Autorisation et de Positionnement technique de FLASH EVO pour le contrôle des acariens. Dose recommandée : 75 cc/hl LMRFenpyroximate en Europe : 0,20 mg/kg DAR: 3 jours
Pour le contrôle de ce ravageur, Sipcam Inagra recommande d'effectuer deux applications dès détection de la présence de celui-ci (dans la mesure du possible quand le niveau de population est réduit) à la dose de 75 cc/hl et le rythme dépendra du niveau d'infestation et de l'évolution du ravageur lors du suivi. Il est recommandé de mélanger FLASH EVO avec Microsol ou Tiosol, Fongicide-Acaricide de contact/Soufre, Soufre %80 en poudre mouillable (WP), pour renforcer l'effet acaricide avec un produit d'un groupe différent nouveau et une action multisite ou multicible, et la combinaison des deux produits permet de prévenir l'apparition de résistances. *UkFH j VRQ HIÀFDFLWp IDLEOH SURÀO WR[LFRORJLTXH HW DEVHQFH G·HIIHW QpJDWLI VXU OD IDXQH DX[LOLDLUH OH fenpyroximate est autorisé en Europe pour différents usages, entre autres, agrumes, fruits à noyau, fruits à pépins, fraisier, concombre, piment, vigne, …etc.
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Production de plants maraîchers
Une mission délicate qui impose une attention continue En horticulture intensive et en culture de tomate en particulier, la pépinière revêt une importance capitale. C’est la première étape qui conditionne la réussite de la culture. L’objectif du semis en pépinière est double : obtenir des plants vigoureux et sains. Le semis de précision s’est imposé à cause du prix élevé des semences. En effet, et depuis l’apparition des graines des variétés hybrides, aux fruits de longue conservation, donnant des plantes productives et aux génotypes résistants à nombre de maladies et parasites, les semences sont commercialisées à des prix élevés. Cette situation à situation a conduit à la professionnalisation du métier de producteur de plants.
Le greffage, objectifs multiples d’une technique inévitable Aujourd’hui, la grande majorité de la tomate produite est issue de plants greffés. La technique du greffage est devenue un DUWLÀFH GH SURGXFWLRQ HW GH SURWHFWLRQ HIÀFDFH SRXU pYLWHU les problèmes phytosanitaire d’origine tellurique notamment les nématodes, qui peuvent être décasteurs en présence de variétés sensibles, surtout
dans les sols légers. Dans ce sol où la pratique de la monoculture est très répandue, cette technique s’est révélée égalePHQW HIÀFDFH FRQWUH OHV SUREOqPHV GH ÁpWULVVHPHQW EDFWpULHQ HW GH ÁpWULVVHPHQW fongique (Fusaruim, Verticillium…). De plus, en ce qui concerne la tomate, le porte-greffe est pourvu d’un système
racinaire bien développé qui permet d’allonger considérablement le cycle de la culture, ce qui améliore le rendement et permet l’étalement de la commercialisation sur toute la compagne export. La production de plants greffés est du seul ressort de pépinières spécialisées. Raison pour laquelle il faut toujoXUV FRQÀHU FHWWH WkFKH j GHV pépinières reconnues.
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Infrastructures complexes nécessaires Ces pépinières produisent des plants francs et greffés de différentes espèces maraichères, dont certaines comme le melon et la pastèque sont produites en pleine période hivernale. De ces espèces en période froide nécessite des infrastructures de serre et des artifices de chauffage et de climatisation que seul le pépiniériste est en mesure d’assurer. Pour toutes ces considérations, les producteurs ont depuis longtemps compris TX·LOV pWDLHQW JDJQDQWV j GpOp guer la phase de semis et d’éleYDJH GH SODQWV j XQH SpSL nière maraichère spécialisée. Ce qui leur permet de se FRQVDFUH j OHXUV WUDYDX[ GH préparation de abris serres.
Le plant doit être robuste, exempt de maladies avec une bonne capacité de reprise. En termes de délai, les dates de livraison doivent être respecWpHV j SOXV RX PRLQV GHX[ RX trois jours), mais elles peuvent varier selon le climat. Pendant les périodes de sirocco par exemple, le producteur préféré retarder sa livraison en attendant que la température baisse, ce qui entraine des délais d’élevage trop longs pour le pépiniériste avec des plants qui s’étoilent et perdent en qualité.
nécessaires pour assurer la continuité des mesures garantissant la sécurité sanitaire dans son exploitation.
A noter que le producteur qui exige des plants sains et de TXDOLWp HVW DSSHOp OXL PrPH j prendre toutes les précautions
Evolution technique et diversité des espèces Les pépiniéristes professionnels investissent continuellement dans de nouveaux outils de production pour optimiser la qualité et le service aux clients et leur garantir des plants sains. Ces dernières années, pratiquement toutes les pépinières se sont orientées vers la mécanisation de certaines taches répétitives ne nécessitant pas une grande technicité comme la désinfection des alvéoles, leur remplissage avec du substrat et le semis. Mais GqV TX·RQ SDVVH j GHV RSpUDWLRQV TXL GHPDQGHQW XQ VDYRLU IDLUH la mécanisation n’est pas envisagée. Comme l’explique le gérant d’une pépinière : « les techniques évoluent certes, mais avec la maitrise et le savoir-faire acquis par les employés des SpSLQLqUHV VXLWH j SOXVLHXUV DQQpHV GH SUDWLTXH OD PpFDQLVDWLRQ n’a aujourd’hui pas encore d’intérêts majeurs, par ailleurs, la mécanisation impose généralement de mobiliser des surfaces ou des infrastructures ce qui entraine une baisse en flexibilité, et n’arrange pas la plupart des pépiniéristes ». Le greffage représente l’activité principale de la pépinière. Cette technique nécessite en plus d’un bon savoir-faire, des structures adaptées pour assurer un bon contrôle des paramètres de production et un bon taux de réussite de production. Les cucurbitacées, spécialement le melon, la pastèque, le concombre et la courgette constituent la production majeure pendant la période hivernale. Initialement, la demande des producteurs en plants greffés concernait majoritairement la tomate, mais actuellement, des besoins de greffage s’expriment aussi pour d’autres produits comme le melon, la pastèque, l’aubergine, le concombre… cette évolution s’explique principalement par la
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fatigue des sols et la prolifération des nématodes et maladies telluriques qui s’amplifient dans les régions de production de ces différentes espèces. A noter que dans certains pays, il existe plusieurs prototypes de robot de greffage, mais leur utilisation reste encore très limitée, du fait que le rendement reste largement LQIHULHXU SDU UDSSRUW j OD PDLQ d’œuvre qualifiée.
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Sécurité et traçabilité Produire des plants sains est l’une des grandes préoccupations de la pépinière maraichère. Il nécessite d’importantes précautions. Il nécessite d’importantes précautions, notamment des mesures prophylactiques et des contrôles hygiéniques rigoureux. Dans ce sens, tout le pourtour de la pépinière est isolé de O·H[WpULHXU SDU XQH GRXEOH SDURL GH ÀOP SODVWLTXH HW GH ÀOHW DQWL LQVHFWH SRXU SUpYHQLU O·LQWUXVLRQ GH vecteurs de virus comme les aleurodes, les pucerons et les thrips. Les issues de la pépinière sont sous forme GH SRUWHV PXOWLSOHV HQ ÀOHW VDF HW GRWpHV GH SpGLOXYHV 8Q FRXORLU GH SURWHFWLRQ HVW GLVSRVp OH ORQJ GHV quatre côtés de la pépinière pour renforcer l’isolation. Le sol est couvert en totalité de paillage pour éviter les éclaboussures de poussière. 8Q SURJUDPPH UpJXOLHU GH GpVLQIHFWLRQ VWUXFWXUHV PDWpULHO SHUVRQQHO HDX JUDLQHV« HW GH WUDLWHPHQW SK\WRVDQLWDLUHV HVW VXLYL HQ SUHQDQW HQ FRQVLGpUDWLRQ OH GHJUp GH VHQVLELOLWp GHV SODQWV DÀQ G·pYLWHU WRXW incident sanitaire qui pourrait compromettre la campagne agricole du producteur demandeur des plants. Toutes les personnes entrant sur les sites de production doivent suivre des règles strictes et systématiques. Elles doivent notamment passer par un pédiluve, se désinfecter systématiquement les mains, SRUWHU XQ pTXLSHPHQW SURSUH HWF j QRWHU TXH OHV FRQWU{OHXUV GX 0LQLVWqUH GH O·$JULFXOWXUH HIIHFWXHQW GHV visites inattendues dans les pépinières agréées pour s’assurer de l’état sanitaire des plants produits.
La traçabilité, condition sine qua non Les pépinières les plus performantes ne laissent rien au hasard et travaillent sur tous les aspects permettant de maitriser la traçabilité des plants. L’emplacement de chaque lot est enregistré et suivi, de manière j SRXYRLU UHWUDFHU WRXWHV OHV RSpUDWLRQV \ FRPSULV OHV WUDLWHPHQWV SK\WRVDQLWDLUHV GH WRXW ORW GH SODQWV durant son cycle de vie. « Nous somme conscient que le risque zéro n’existe mais nous avons FRQÀDQFH GDQV QRWUH V\VWqPH qui permet d’enregistrer toutes OHV HUUHXUV SRVVLEOHV DÀQ GH OHV éviter dans l’avenir » explique le responsable d’une grande pépinière de la place. Par ailleurs, dans un souci de transparence, certaines pépinières se sont volontairement dirigées vers GHV FHUWLÀFDWLRQV TXL DVVXUHQW notamment que leurs plants sont conformes aux exigences réglementaires (ISO, Clean Plants, *633« 'DQV FH VHQV OD FHUWLÀ cation GSPP représente le plus haut niveau de sécurité contre OHV FRQWDPLQDWLRQV j &ODYLEDF ter, mais aussi contre la menace du ToBRFV. « la relation une pépinière et ses clients doit être basée sur la FRQÀDQFH /HV FHUWLÀFDWLRQV VRQW justement une garantie de la qualité de nos services. Mon rôle HVW GH YHLOOHU DX TXRWLGLHQ j maintenir une qualité irréprochable durant l’ensemble du SURFqV GH SURGXFWLRQ GHV SODQWV HQ YHLOODQW j O·DSSOLFDWLRQ ULJRXUHXVH GHV SURFpGXUHV VDQLWDLUHV DX FRQWU{OH GHV SRLQWV FULWLTXHV DX VXLYL GHV UpIpUHQWLHOV GH QRV GLIIpUHQWHV FHUWLÀFDWLRQV HW QRUPHV j OD WUDoD bilité, etc. » explique la responsable qualité d’une pépinière.
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Mr: Rachid Derdari Stoller Europe
Une fermeture stomatique non désirée ou continue et, un excès de synthèse de l’hormone éthylène par la plante peuvent provoquer des troubles physiologiques qui impliqueraient : une floraison rare ou progressive ; problèmes éventuels de calibre et de manque de qualité commerciale et organoleptique du fruit (causés par le manque de translocation du calcium et par des processus de surmaturité et de sénescence), ainsi qu'une incidence élevée de chute physiologique du fruit ou de lésions cutanées importantes.pour maximiser l'expression des gènes.
En Tunisie, les conditions agronomiques dans lesquelles les exploitations des cultures maraîchères et arboricoles sont caractérisés en particulier par les situations de stress hydrique, la salinité des sols, les températures élevées ou les avenues de vents chauds ou froids. Les plantes peuvent avoir un aspect simple, constitué par la tige, les feuilles, les fleurs et les racines. Cependant, à l'intérieur, il y a un monde plein de mécanismes physiologiques complexes, qui travaillent ensemble pour mener des activités physiologiques. La principale force qui favorise le développement des plantes est l’eau, le composant principal de la plante, formant jusqu’à 95% de sa structure chez certaines espèces. L'eau est absorbée principalement par les racines et transportée dans différents organes, distribuant des nutriments et des hormones dans la plante. Les stomates qui sont des pores à la surface des plantes, que l’on trouve principalement dans les feuilles et, dans une moindre mesure, dans les tiges et d’autres organes. Ces pores sont entourés de cellules parenchymateuses spécialisées, appelées cellules de garde. Les stomates ont deux fonctions principales : permettre les échanges gazeux, donner accès au dioxyde de carbone (CO2) et libérer l'oxygène (O2) que nous respirons. La deuxième fonction importante est la régulation du mouvement de l’eau par la transpiration. les stomates y parviennent en jouant un rôle important dans la transpiration, définie comme l’absorption d’eau et sa translocation dans la plante, jusqu’à sa sortie par évaporation de la partie aérienne. La transpiration par les stomates crée un potentiel hydrique dans la plante, ce qui favorise l'absorption passive de l'eau par les racines et la translocation ultérieure vers le reste des organes à travers le xylème. Pour effectuer la photosynthèse, la plante a besoin de six molécules d’eau et de six molécules de CO2 pour générer du glucose et de l’oxygène. Par
Pour l'ouverture des stomates, l'entrée de l'eau est donnée par osmose, qui dépend de la concentration de potassium dans les cellules. Le potassium est transporté à l'intérieur ou à l'extérieur de la cellule par transport actif avec dépense énergétique, en fonction de facteurs environnementaux. Les facteurs qui ont le plus d’influence sur ce processus stomatique sont: l’échange d’ions, la température, la lumière, la concentration de CO2, etc., qui entraînent des signaux hormonaux qui dirigent ce type de processus physiologiques dans la plante. Dans le cas de l'ouverture des stomates, le potassium est activement transporté dans les vacuoles, ce qui augmente sa concentration dans les cellules et finit par forcer l'entrée d'eau par osmose, augmentant ainsi la turgescence et la taille des cellules, laissant les pores ouverts. Dans le cas de la fermeture stomatique, le contraire se produit, le potassium est transporté hors des cellules, ce qui entraîne l'écoulement de l'eau vers l'extérieur, modifiant la turgescence cellulaire et, par conséquent, le rétrécissement du pore et sa fermeture. Le stress est la principale cause de la fermeture stomatique car, dans cette situation, la plante synthétise de l'acide abscissique (ABA), une phytohormone connue pour son action dans la régulation des processus clés du développement de la plante et son adaptation au stress biotique et abiotique En cas de stress hydrique, dû à la sécheresse ou à la salinité, les plantes font face au stress par la fermeture des stomates, évitant ainsi les pertes d'eau inutiles. Au niveau physiologique, l’acide abscissique généré (ABA) signale la fermeture stomatique en se liant à des récepteurs protéiques situés à la surface des membranes plasmiques des cellules de garde, activant des messagers secondaires tels que ROS, oxyde nitrique, Ca2 +, qui stimule le canal ionique qui induisent enfin la sortie d'eau des cellules. C'est ce qui fait que les cellules perdent finalement la turgescence et ferment les stomates. De cette manière, la plante est capable de maintenir son hydratation, empêchant ainsi la perte d'eau, jusqu'à ce que le signal de stress diminue. A ce moment, le signal ABA et son effet sur la fermeture stomatique cessent. La fermeture stomatique produite
dans des situations de stress affecte négativement le développement de la plante, modifiant la photosynthèse ainsi que le transport de l'eau et des hormones dans la plante. Ce fait conduit à un déséquilibre hormonal, entraînant un arrêt de la croissance. Au pied du champ, il est à noter que le stress entraîne une importante perte de production et de qualité des fruits Effet de l’éthylène dans la perturbation de l’équilibre hormonal des plantes Les hormones végétales affectent pratiquement tous les aspects de la croissance des plantes. La compréhension du fonctionnement des hormones et de la manière dont elles peuvent être manipulées permet de surmonter un nombre des facteurs de stress qui limitent le cycle naturel de la croissance des plantes et de l'expression des gènes. Les hormones végétales sont présentes à différents niveaux à différents stades de développement du cycle végétal. Ceux-ci doivent être disponibles en quantité suffisante tout au long du cycle de vie de la plante pour maximiser l'expression des gènes. Dans une situation de stress, en plus de l’hormone acide abscissique expliqué en haut, la plante synthétise une hormone appelée Ethylène. En effet, L'éthylène est un gaz produit dans les cellules pour réguler le mouvement des hormones. L'éthylène se présente sous deux formes : 1. Éthylène Régulier (ou Physiologique) pour contrôler le mouvement des Auxines provenant de plusieurs cellules de la plante. Sans l'éthylène, tout le mouvement de l'aliment serait dirigé vers les nouveaux tissus méristématiques apicaux avec très peu de mouvement vers les racines (tissus de stockage) ou les fruits en développement. Il signale la maturité reproductive et commence la floraison et la fructification. Il augmente à mesure que la plante vieillit pour commencer le processus de maturation. Stimule l'augmentation de l'acide abscissique pour transporter les tissus (graines, fruits et tissus de stockage) à la dormance. Cela facilite la sénescence (la mort des vieilles cellules), ce qui améliore la durée de conservation des parties récoltées de la plante. 2. Éthylène pour le stress : Il est produit dans des conditions de stress comme un signal pour la plante pour synthétiser les protéines protectrices pour aider à surmonter le stress modéré. En excès, l'éthylène dû au stress provoque une sénescence prématurée et la mort cellulaire, en effet, l’éthylène et ABA influencent amplement en cas d’excès sur la synthèse des autres hormones de croissance à savoir les auxines, cytokinines et les gibbérellines.
Les hormones végétales affectent pratiquement tous les aspects de la croissance des plantes. La compréhension du fonctionnement des hormones et de la manière dont elles peuvent être manipulées permet de surmonter un nombre des facteurs de stress qui limitent le cycle naturel de la croissance des plantes et de l'expression des gènes. Les hormones végétales sont présentes à différents niveaux à différents stades de développement du cycle végétal. Ceux-ci doivent être disponibles en quantité suffisante tout au long du cycle de vie de la plante pour maximiser l'expression des gènes. Les processus décrits au cours des divers stades de croissance de la plante peuvent se dérouler simultanément dans les différentes parties de la plante, en particulier dans les cultures continues, la fructification multiple ou la croissance indéterminée. Les hormones végétales doivent être synthétisées en permanence et régulées par les cellules au bout des racines de la plante. Maintenir et prolonger la croissance saine des extrémités des racines est essentiel pour l'équilibre hormonal optimal nécessaire à une expression maximale des gènes.
Les niveaux d'hormones végétales changent en réponse au stress biotique ou abiotique pour deux raisons principale : • La coiffe racinaire surveille l'environnement et communique ces changements dans le reste de la plante en modifiant les quantités d'hormones présentes dans les tissus végétaux. Ce processus est appelé "signalisation". • Les enzymes qui produisent les hormones ont une température de fonctionnement optimale. Les hormones ne sont pas produites efficacement à des températures très élevées ou très basses.
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§ !00m ¤ ©² $ ال تصيب اشجار الزيتون ،وهذا المرض معروف يعت مرض ع الطاووس من ا مراض المهمة معظم الب د المهتمة بزراعة الزيتون فهو ينت جنوب أوروبا وشمال إفريقيا ودول البحر المتوسطمن الدول فإن هذا المرض كث من مناطق زراعة الزيتون تونس إ أن شدة وكغ ه منت ا صابة ومدى خطورة المرض تتفاوت من منطقة إ¬ أخرى ومن سنة إ¬ أخرى نظر الحاجة الفطر ° ا صابة واستقرارها المتسبب لهذا المرض لتوفر الظروف والعوامل البيئية المناسبة لحدوث ° ا عمال الم والمستمر ولعل من أبرزها العوامل المناخية من درجة حرارة و رطوبة إ¬ جانب ° ايد شديدة ا صابة ال تحتاجها شجرة الزيتون فتجد ° تقديم عمليات الخدمة الزراعية ال زمة ا صابات ضعيفة المناطق الجبلية وتكون الساحلية, الوديان وسفوح الجبال و المناطق ° شبهحساسية ا صناف ل °صابة فبعضها اك مقاومة وتحمل. جيدة التهوية ,كما أن هنالك تفاوتا
تزداد خطورة المرض مع اشتداد ا صابة فا صابات المحدودة و المتفرقة ينتج عنها سقوط ا وراق المصابة و ا قتصادي و تؤثر ع نمو و اثمار و ا صابات الشديدة فتؤدي إ ا ا ار دون حدها تبقى شجار ،أما تساقط كب§ ل¥وراق المصابة وتعري ا شجار مها جزئيا أو كليا ,فتفقد ا شجار قدرتها ع تصنيع الغداء ,و إذا ¦ ما تكررت ا صابة مع تردي الخدمات الزراعية فإن ا شجار تسيطر عليها حالة الضعف العام وتظهر عليها ا زهار ال و تكوين الثمار عرضة ا غصان الجافة و تصبح ا شجار عديمة القيمة ا قتصادية و ¦غ§ قادرة ع لمهاجمة أنواع مختلفة من ¾ الح¿ات ,و عليه فان هذا المرض ¦» يستغرق عدة سنوات تراكمية حداث أ ار اقتصادية .
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العوامل المساعدة ع انتشار المرض ا صابة ونسبتها باخت ف أصناف الزيتون ،أن صفة القابلية ا صناف :تختلف شدة ل صابة صنف ال بتطلبها الفطر المسبب بالكمية مع ترجع إ وجود المواد والنوعية وجود تراكيب وراثية أو ما يعرف إ يرجع بالطبع وهذا تناسبه ال و نفس الوقت خلو النبات من بالجينات المسؤولة عن ذلك النبات العائل ، ال تعاكس أو تقلل من درجة التطفل القائم ب الفطر العوامل والمؤثرات وعائلته. الفطر المسبب :يعيش الفطر معيشة رمية ساكنة خ ل المتواجدة اعية ر الز بة الª ال تساقطت ومعيشة طفيلية نشطة ع° ± ° ا شجار فيها الزيتون وع ±ا وراق ° شجرةراق ° خ ل ° وا غصان الغضة الحية و أحيانا ع ±ا زهار والثمار ،وع ±ذلك فإن ا و حالة التطفل تنجم بعد سقوط جراثيم الفطر الكونيدية الناضجة ع ±أسطح أجزاء تأث ªدرجات حرارة المناسبة النبات المهيأة بالرطوبة ودخولها أنسجة النبات تحت نبات هذه الجراثيم ,وتزداد حالة التطفل استقراراً كلما كانت كل الظروف والعوامل المحيطة وداخل النبات È أك ªمناسبة للفطر و نموه والعكس صحيح.
الظروف والعوامل المحرضة ع ±حدوث المرض
ومن ° ا مور الواجب معرفتها قبل البدء بمكافحة تبقع جزءا ع °الطاووس هو أن ا وراق المصابة تبقى ع° ± من ° أصيبت ا شجار أضف إ ذلك أن ا وراق ال ال تشجع نمو الفطر ،لقد غالبا ,ح توفر الظروف فصل الربيع تظهر أعراض وتعت ªدرجة ب 5 - 27منوي Î وجد إن نشاط هذا المرض °يستمر درجات الحرارة ما فص± الحرارة من 15 - 12هي ا فضل لنموه ،ولذلك فإن نشاط الفطر يبدأ الخريف والربيع عندما تتوفر الرطوبة المناسبة ،و يتوقف نشاطه فªات الصيف الªودة ،و عليه فأن نجاحنا السيطرة و التغلب ع ±هذا الحار والشتاء شديد Î الحد من انتشاره و أØاره يتطلب منا إتباع أسلوب المكافحة المتكاملة و المرض المتمثلو Ú ا :Ù مكافحة المرض أو التأث ªع ±نمو الفطر وال تهدف إ تنفيد علميات الخدمة الزر °اعية المستمرة ي: ± وتكاثره وتقوية طبيعة نمو ا شجار كما الزيتون فإن تنفيذ عملية لبسات بالنسبة الحراثة :إضافة لفائدة الحراثة و أهميتها والربيعية قبل تفتح ° الحراثة الخريفية È ا زهار تعمل ع ±طمر مباÛة بعد القطاف ° ° ا شجار تؤدي ضعاف حيوية القطر وقتله ا وراق المصابة و المتساقطة تحت وتحد من انتقاله كثافة النمو مما المصابة و الميتة و تقليل التقليم :و هنا نركز ع ±إزالة الفروعخ ل ° ا شجار و زيادة تعرضها ° °شعة الشمس يسهل دخول الهواء و تقليل الرطوبة ° ا صابة وتطورها ع ±هذه ا شجار ع ±أن ا مر الذي يضعف من فرص حدوث ° ال يتجاوز قطرها 2سم وإزالة الÝطانات غصان يراعي إجراء عملية تخفيف ل لبسات ظهرت ع± ا صابة الشديدة المتكونة عند الجدع والتاج و حا ت أشجارها الضعف العام فإنه ينصح بتنفيذ عملية التقليم °الجائر ليشمل بعض تشكيل هيكل نمو ا شجار وتقليل تواجد الفروع الرئيسية وما عليها بهدف إعادة جمع ° ا وراق المتساقطة ومخلفات التقليم الفطر عليها و كل الحا ت يجب وطمرها أو حرقها ع ±الفور وقبل بدء نشاط الفطر من المؤكد أن غياب الخدمات الزراعية المطلوبة من حراثة وتسميد وتقليم ومكافحة ° ا صابة بالمرض متدنية ،ومن يع خلق أشجار تكون مقدرتها ع ±احتمال ا عشاب وتوفª عدم تنفيذ مثل هذه الخدمات من شأنه تهيئة الظروف جهة أخرى فإن ° ا صابة وتعاظمها وتوسيع رقعة انتشار المرض مصادر العدوى ا ولية لحدوث واستقراره.
العوامل الطبوغرافية المتواجدة فيها شجرة الزيتون : الجبال و المناطق الساحلية و شبه الساحلية المتواجد فيها أن الوديان وسفوح أشجار الزيتون والكثيفة زراعتها هي أشد المواقع ال يظهر فيها المرض كما ان ا صابة. Îك ªالمساحات واتصالها يساعد انتشار ا صابة: أعراض ان ما يمكن مشاهدته ا صابة وانتهاء بالع المجردة الحقل عبارة عن تطورات ال تªاوح ما أسبوع إ ث ثة أسابيع وقد ب فªة حضانتها تحت أنسجة النبات و تمتد إ È أك ªمن ث ثة أشهر وذلك تبعا للظروف والعوامل البيئية السائدة .تتمثل
ا عراض ظهور مواقع داكنة اللون ع ±السطح العلوي ° ° ل وراق غª تتم ªخ ل أيام وال محددة الحواف عادة خ ل شهر مارس و ابريل ، الظروف È أك ªم ءمة عن بقية لون الورقة العادي وبشكل أÛع كلما كانت و تتحول إ بقع مستديرة داكنة الحواف ذات لون رمادي أو ب عادة أو زيتو Ù مخ è ح يبهت لون نسيج الورق مراكز البقع ويكون حجم صغªا و تªاوح أقطارها من 2.5 – 5مم و قد تصل إ 12 هذه البقع مم.. يستمر بهتان لون نسيج الورقة تدريجياً مراكز البقع فيصبح أصفر ح تدكن الحواف المحيطة بوضوح È أك ،ªويزداد لون نسيج الورقة اصفرارا خارج هذه الحواف كامل نصل الورقة ،وقد تبقى يشمل ح ° ° ° ا صابة تسقط بعض °ا وراق المصابة ع ±ا شجار إ إن ا وراق شديدة مشاهدة أعراض المرض عليها عن بعد خ ل أشهر تحت ا شجار و يمكن جفافها الصيف الناجمة عن جراثيم الشديدة صابات ا و ح بعدكبªة تحت ظروف الحقل فإن نصيب ° ا وراق منها يكون أعداد متوفرة ب الورقة الواحدة تصل ع± البقع من العديد ظهور عنه ينجم عالياً مما عÝين بقعة تتداخل مع بعضها وتتªقش ° أحيانا إ È ا وراق ,كما تصاب Î ا وراق ° أعناق ° وا نسجة القريبة منها فتضمر وتجف مؤدية إ تساقط ° ا وراق بÝعة ،كما يظهر ع ±البقع المتكثفة خ ل شهر مارس و ابريل كبªة نمو فطري كثيف لونه رمادي مسود يحتوي ع ±الجراثيم بكميات تمªت تلك حيث الفªة بجو ° دا رطب ملبد بالغيوم تخلله نزول أمطار لتكوين الجراثيم التسميد المتوازن :ويهدف إ تقوية نمو ° ا شجار ورفع درجة °تحملها ° È ال فقدت ،كما أن ن ªا سمدة النموات وا و °راق ل صابة لتعويض كبªة حماية العضوية المتخمرة محيط ا شجار بساعد بدرجة ° ا شجار من °هذا المرض مكافحة ا عشاب :سواء أكانت بالطرق الكيماوية أو بعمليات °الخدمة الزراعية فان ذلك يعمل ع ±تقليل الرطوبة النسبية المحيطة با شجار با ضافة إ إلغاء وبالتا تقليل ا صابة ونمو تكاثر الفطر فرص حدوث منافسة ° ا عشاب °شجار الزيتون ع ±الغذاء والماء. أو تقليل ثانيا: المكافحة الكيماوية :و تتم باستخدام المبيدات الفطرية و النحاسية المناسبة و المرخص باستخدامها حسب الدليل الصادر عن ادارة المبيدات ،مع ال ª ك ªع ±استشارة المرشد الزراعي المختص بهدف اختيار المبيد ° ا نسب ,أخذين بالحسبان التغطية الكاملة للمجموع الخèي و عدم رش المواد النحاسية قبل القطف ،و يجب إجراء عمليات الرش التالية: المواعيد رشة أو الخريف وتفضل بعد القطاف وقبل سقوط ° ا مطار بفªة كافية تسمح عطاء المبيد أثره الفعال. ° رشة ثانية أو رشت °خ ل شهر مارس وافريل وخ ل ا يام الصحوة الخالية من الرياح وا مطار.
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Cératite des agrumes
Le contrôle des ravageurs des cultures nécessite de nos jours le recours à un ensemble plus aux moins complexe mais cohérent d’actions qui dépassent de recours à l’usage exclusifs des produits pharmaceutiques. Une telle stratégie nécessite une parfaite connaissance du ravageur et de son milieu, et la mise en œuvre d’une gamme diversifiée de méthodes et de produits suffisamment sélectifs pour pouvoir assure le contrôle du ravageur tout en évitant l’usage excessif et inconsidéré des pesticides chimiques.
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La mouche méditerranéenne des fruits Ceratitis capitata est une espèce très polyphages s’attaquant à plus de 250 plantes hôtes. En Tunisie, elle est plus connue sur agrumes, mais elle s’attaque également à tous les fruits notamment les fruits d’été qui subissent souvent des dégâts considérables. Il réagit donc d’un ravageur contre lequel il faut mobiliser tous les efforts d’autant plus que notre pays lui offre une gamme très étendue d’hôtes à maturités chevauchantes tout au long de l’année et des conditions climatiques très favorables lui permettant de développer plusieurs générations par an. Dans des conditions favorables, le cycle de développement peut être bouclé en l’espace de 24 jours et inversement en conditions défavorables, il peut nécessiter une durée plus longue (de l’ordre de 65 jours) témoignant par-là de la grande capacité de la cératite à s’adapter aux conditions changeantes de son environnement. Cette capacité d’adaptation s’observe aussi en ce qui concerne la longévité dans la mesure où elle est de 1 à 2 mois en moyenne et pouvant atteindre jusqu’à 7 mois pour des adules issus des derniers fruits de la saison. Il s’agit d’une période VXIÀVDPPHQW ORQJXH SRXU SHUPHWWUH j FH GLSWqUH de passer la période défavorable. Après une phase exploratoire, la femelle choisit un site de ponte, enfonce sa tarière de 2-5 mm, et dépose, à partir de son oviscapte, 3 à 7 œufs. Plusieurs femelles peuvent pondre d’une phéromone de la marquage émise par les femelles successives. Au cours de sa vie, une femelle peut déposer plusieurs centaines d’œufs à raison d’une vingtaine par jours, dans les conditions optimales. Elle peut parcourir de longues distances à la recherche d’hôtes convenables.
L’été est de loin la période la plus propice à la pullulation de la mouche, c’est par conséquent celle où on enregistre le maximum de dégâts. Ils peuvent revêtir trois formes : Les piqures stériles laissent des traces auréolées brunâtres à la surface de l’écorce qui déprécient la valeur marchande du fruit, L’attaque survie du développement des larves qui de nourrissent sur la pulpe des fruits, se manifeste par une tache décolorée qui tranche avec la couleur normale de l’écorce et devient brune et molle au terme de leur croissance. A ce stade, le fruit pourrit en totalité ou en partie attirant toute foule d’organismes décomposeurs (insectes, champignons…) et devient impropre à la consommation, Les fruits attaqués chutent avant d’atteindre leur maturité et sont irrécupérables. Il en est ainsi pour plusieurs espèces fruitières dont la production peut être détruite dans une proportion allant de 80 à 100%. Ces dégâts constituent un obstacle majeur pour les exportations en raison de la dévaloration de la marchandise et des mesures de quarantaines imposées par beaucoup de pays importateurs comme la Russie, les Etats Unis d’Amérique, la Chine, le Japon… où les normes de traçabilité et de contrôle de qualité sont très strictes. Compte tenu de l’importance de ces marchés pour la ÀOLqUH DJUXPLFROH QDWLRQDOH OD SURIHVVLRQ HQWUH prend depuis des années, aux côtés des pouvoirs publics, des efforts louables pour la lutte contre la cératite.
La stratégie de contrôle Actuellement, le contrôle de la cératite de base sur la combinaison de mesures prophylactiques, du piégeage de masse et de l’application raisonnée des insecticides. La lutte chimique doit viser le stade adulte, par l’emploi des produits de contact. Les systémiques bien qu’ils soient capables de détruire les œufs et les larves in situ, sont à déconseiller sur les fruits proches de la maturité et appelés à être cueillis dans 2 à 3 semaines, en raison du risque de résidus qu’ils peuvent présenter. La période des interventions est un pOpPHQW LPSRUWDQW SRXU O·HIÀFDFLWp GX WUDLWHPHQW Pour bien le situer dans le temps, très paramètres doivent être pris en considération : Le niveau de la population adulte, lequel peut être apprécié par la mise en place de pièges sexuels ou alimentaires, La phénologie du fruit, celui-ci n’étant réceptifs qu’à partir d’un certain stade d’évolution -
La durée de réceptivité du fruit
, les applications chimiques généralisées moyennant différentes substances non sélectives, ont longtemps été à la base de la lutte contre la mouche méditerranéenne dans les vergers. Ce type de lutte présentait les inconvénients majeurs qui résident dans la destruction des ennemies naturels, l’augmentation des taux de résidus dans les fruits et la recrudescence de ravageurs secondaires. Par ailleurs, la réduction du nombre de substances actives autorisées implique que pour pouvoir baser le contrôle uniquement sur des applications chimiques, le produit à utiliser devra souvent être répété, ce qui implique à la fois des problèmes environnementaux et de développement de résistance par ravageur. De ce fait, différentes méthodes alternatives de lutte contre la cératite ont été développées ces dernières années, dont les principales sont : la technique des mâles stériles, le piégeage de masse, la méthode d’attraction et de mort et la méthode de chimio stérilisation, qui présente WRXWHV GHV DYDQWDJHV HW GHV ODFXQHV G·HIÀFDFLWpV Ces solutions ont la caractéristique commine d’être plus respectueuses de l’environnement que les applications chimiques seules. Une autre caractéristique fondamentale commune à ces méthodes est que leur utilisation n’implique pas de contrôle total du ravageur, mais il s’agit plutôt d’une aide. Il est de ce fait nécessaire de renforcer leur utilisation avec des applications chimiques ciblées et bien positionnées. En effet, la combinaison de ces méthodes de lutter avec les applications chimiques nécessite des méthodologies permettant de connaitre à tout moment la situation de l’organisme nuisible au sein de verger, et de pouvoir déterminer s’il est nécessaire ou non d’effectuer une application à base de produits phytosanitaires pour le maintenir en dessous des niveaux acceptables.Dans le cas des mouches méditerranéennes des fruits, l’utilisation de méthodes alternatives s’accompagne d’un comptage périodique des captures par piégé et d’un comptage des fruits pour déterminer
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le pourcentage d’attaques.Dans le cas où ces paramètres dépassent certains seuils préétablis, le producteur doit passer aux méthodes plus ‘’énergiques ‘’ basées sur l’utilisation de produits chimiques en prenant en considération le DAR, les LMR et en veillant à alterner les familles chimiques pour éviter le développement de résistances. A noter que les seuils d’intervention peuvent varier en fonction de la région, de la variété, de l’état de maturité du fruit et de la charge de l’arbre.
La lutte culturale Les pratiques culturales les plus utilisées et qui ont contribué à la lutte contre la cératite : Les fruits attaqués doivent être détruits et enfouis. Aucun fruit ne doit rester au sol dans le verger. Les fruits doivent être mis dans des sacs en plastiques fermés hermétiquement et exposés au soleil pendant deux mois au minimum. Tous les plantes réservoirs présentes autour des parcelles doivent être éliminer : à savoir les QpÁLHUV OHV ELJDUDGLHUV OHV ÀJXLHUV GH EDUEDULH« Un travail du sol régulier en hiver sur les 5 premiers centimètres sous les frondaisons permet d’exposer une partie des pupes hivernantes à l’humidité, au gel éventuel et aux prédateurs et peut ainsi diminuer la première génération suivante. Par ailleurs des travaux ont été menés en vue de maitriser la bio-écologie des moyens de lutte autres que ceux déjà utilisés. Parmi les voies explorées : -
La recherche de variétés résistantes
La recherche de sols qui réduiraient les populations de ce déprédateur.
La technique des mâles stériles Cette technique repose sur des opérations de lâchers massifs de mâles stérilisés aux rayons gamma de l’espèce en question dans la nature où ils entrent en compétition avec les mâles naturels. Ainsi les femelles qui s’accouplent avec des mâles stériles ne donnent pas de descendance. La protection de l’environnement est l’avantage le plus important de cette technique qui est plus économique que l’utilisation des insecticides. Elle est également compatible avec d’autres techniques telles que la lutte biologique. Jusqu’à présent, les pulpes utilisées pour ces lâchers étaient importées de l’étranger.
La confusion sexuelle
Cette technique consiste à diffuser dans l’atmosphère du verger des quantités importantes de phéromone sexuelle de synthèse de façon à désorienter les mâles empêchant ainsi la rencontre des sexes. Dans le cas de la Cératite, cette méthode, présente aucun avantage pratique à cause de ses exigences techniques et économiques (coût élevé de la phéromone). 27
piège, elle ne peut plus s’en échapper et meurt par noyade dans le liquide. A noter que ce piégé n’utilise pas d’insecticides, ni dans sa formulation, ni dans son utilisation sur le terrain, ce qui le rend également utilisable en agriculture biologique.
Système d’appatage-et-de-mort Cette méthode offre de nombreuses variantes concernant la conception de la structure, le type de matériau, les attractifs et les insecticides utilisés, et la densité de placement, selon la société commerciale qui la développe. Elle consiste en une plaque qui renferme un attractif et dont l’extérieur est imprégné d’un insecticide. Les mouches, attirées par l’appât, vienne se poser sur le piégé et meurent intoxiquées quelques instant plus tard. Ce produit apporte des atouts supplémentaires dont celui de ne recourir qu’à une seule application par compagne agricole, ainsi que le fait de ne pas avoir à entreteQLU OH GLVSRVLWLI RX O·DYDQWDJH GH EpQpÀFLHU G·XQ produit qui reste attractifs pendant au moins 6 mois. Cette durée protège la culture bien au-delà de la période sensible de la récolte, ce qui contribue à une diminution des populations de ravageurs dans la zone.
Le piégeage de masse Pratiquement tous les groupes producteurs exportateurs d’agrumes installent les pièges de masse homologués. Ce système repose sur l’utilisation d’appâts alimentaires pour attirer les mouches à l’intérieur d’un piégé où elles vont mourir. Certains producteurs utilisent les insecticides d’autres non. Cette méthode consiste en en l’installation d’un nombre important de pièges par ha pour garder OD SRSXODWLRQ j XQ QLYHDX EDV ,O HVW SOXV HIÀFDFH quand il est appliqué à grande échelle. Mais en cas de fortes populations, il peut s’avérer nécessaire d’avoir recours à des traitements chimiques. Pour cela il faut toujours garder les pièges de surveillance pour déterminer le seuil de traitement. Cependant, il ne contrôle pas à 100% le ravageur. Ces pièges vont des modèles simples faisant appel à des bouteilles aux inventions beaucoup plus sophistiquées faisant appel à des appâts VSpFLÀTXHV 3DUPL OHV VROXWLRQV GLVSRQLEOHV VXU OH marché, on trouve CeraTrap qui fonctionne en émettant de façon continue et contrôlée des composés volatiles à fort pouvoir attractifs pour les adultes nuisibles. CeraTrap attire plus de femelles que de mâles et plus particulièrement les jeunes femelles vierges qui sont ainsi capturées avant d’être fécondées et avant qu’elles ne puissent percer les fruits pour y déposer leurs œufs. Une fois que la mouche entre dans le 28
Une différence notable entre le système de capture de masse et le système d’attraction et de mort est que le premier permet d’observer et de compter le nombre d’individus qui ont été éliminés, contrairement au système d’attraction et de mort qui ne permet pas de connaitre le nombre d’individus que le système a réussi à éliminer. Pour cette raison, dans ce système, il sera nécessaire d’utiliser des pièges supplémentaires, de surveillance pour connaitre à tout moment le niveau de population du ravageur.
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Chémo-stérilisation C’est le système le plus récent sur le marché, et consiste en la mise en place d’une certaine densité d’éléments de stérilisation pour adultes de Ceratitis capitata. Ces structures contiennent des attractifs des individus ainsi qu’une sorte de gel stimulant les phages qui contient la substance active lufénuron, responsable de la stérilité des individus. Cette stérilisation de la population de mouches entraine une réduction progressive de la population. Cependant, la durée estimée est d’environ trois ans pour REVHUYHU GHV UpVXOWDWV VLJQLÀFDWLIV /D GHQVLWp GH SODFHPHQW UHFRPPDQGpH SRXU FHV VWUXFWXUHV HVW GH 25 unités par hectare uniformément réparties et situées à une hauteur comprise entre 1.5 et 2 mètres.
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Agrumes
N e p a s n é g l i g e r l a c a re n ce e n fe r
Les agrumes comme tous les arbres fruitiers, ont des besoins en éléments fertilisants « majeurs », en éléments « secondaires » et en oligo-éléments : fer (Fe), manganèse (Mn), cuivre(Cu), zinc (Zn), bore (B) et molybdène (Mo). Les besoins des arbres sont difficiles à évaluer car ils sont fonction : de l’espèce, de la variété, du porte-greffe, de l’Age, du rendement, de la densité de plantation, du mode d’entretien du sol (enherbement)et des conditions climatiques de l’année qui influeront sur le rythme de croissance des organes et donc sur la quantité de biomasse produite et sur la quantité d’éléments prélevés. Les agrumes en culture intensive se distinguent des autres plantes fruitières par le grand nombre de carences en éléments nutritifs qui apparaissent en cours de culture. Il importe donc de leur assurer une fertilisation complète et bien équilibrée correspondant le plus exactement possible à leurs besoins réels. Les symptômes de carence signalent que l’approvisionnement des arbres en un ou plusieurs éléments nutritifs est très nettement insuffisant. On distingue deux types de carences :
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La carence absolue, la plus simple, qui est due à l’absence de l’élément dans le sol. La carence induite ou conditionnée : l’élément est présent dans le sol mais il est rendu inutilisable.
que les carences sont diagnostiquées par les symptômes observés sur feuilles et sur fruits et par l’analyse des feuilles et du sol.
Rôle du fer Le fer sert de catalyseur dans les réactions d’oxydation et de réduction. Il intervient d’une manière essentielle dans la respiration, la synthèse de la chlorophylle, la photosynthèse, le métabolisme des protéines, la fixation de l’azote et la réduction des nitrates.
Le fer dans le sol Le fer total est très abondant dans les sols, mais sa solubilité dépend énormément du pH. Deux facteurs principaux peuvent modifier les relations de solubilité du fer dans les sols : 1.
Les conditions d’oxydo-réduction
L’oxydation d’un système chimique est une réaction qui se traduit par un Fe 2+ ==> Fe3+ + e-. Par opposition, la réduction correspond à une captation d’élection. 2.
/HV FRQGLWLRQV IDYRUDEOHV j OD GpÀFLHQFH GX )HU Sol calcaire à pH élevé (fer non assimilable). Teneur élevé du sol ou de l’eau d’irrigation de H2CO2- . Excès d’humidité dans le sol, de tassement, défaut d’oxygénation. sium.
Sols riches en phosphore disponible Excès d’azote, de phosphore et de potas-
Elévation brusque de température et forte intensité lumineuse. -
Température du sol trop basse ou trop forte.
-
Arbres âgés.
Présence de certains organismes du sol (nématodes champignons…)
Les phénomènes de chélation
Le fer, absorbé normalement sous forme d’ion migre avec des molécules qui le complexent pour former un chélate. Les chélates de fer permettent une assimilation directe par les plantes du fer bivalent (ou fer ferreux) chélaté. Les chélates de fer permettent une assimilation directe par les plantes du fer bivalent (ou fer ferreux) chélaté. Le fer ainsi protège de l’oxydation par le chélate se maintient. Ces molécules peuvent provenir d’excrétions racinaires, de la matière organique, des micro-organismes et/ou de synthèse industrielle. Il existe plusieurs types de chélates de fer industriel. Les plus intéressants sont : • Fer DTPA (couleur verte) soluble à des pH compris entre 1.5 et 7.3 • Fer EDTA (couleur jaune) reste soluble pour des pH compris entre 1.5 et 6.5 • Fer EDDHA (couleur rouge foncée) soluble pour des pH compris entre 3 et 10 .
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/HV FRQGLWLRQV IDYRUDEOHV j OD GpÀ cience du Fer Sol calcaire à pH élevé (fer non assimilable). Teneur élevé du sol ou de l’eau d’irrigation de H2CO2- . Excès d’humidité dans le sol, de tassement, défaut d’oxygénation. -
Sols riches en phosphore disponible
Excès d’azote, de phosphore et de potassium. Elévation brusque de température et forte intensité lumineuse. Température du sol trop basse ou trop forte. -
Arbres âgés.
Présence de certains organismes du sol (nématodes champignons…)
/HV V\PSW{PHV GH GpÀFLHQFH HQ fer Les symptômes de chlorose ferrique apparaissent d’abord sur les jeunes pousses. En cas de carence grave, on observe une réduction de la taille du limbe, les feuilles deviennent presque blanches, sont chétives et tombent prématurément. A ce stade de déficience, la croissance et la production de l’arbre sont très affectées. Les carences en fer sont plus fréquentes sur les sols gorgés d’eau et sur ceux dont la couche arable contient de la chaux libre, sur les sols gorgés d’eau et sur ceux pauvres en matières organique (sols sableux humides, par exemple).
Facteurs défavorisant la carence -
Terrains acides
-
Irrigation modérée
I’irrigation adéquate (éviter le stress et l’asphyxie) Mais l’application au sol de fer chélaté est la façon la plus efficace de corriger les carences en fer. Ces chélates peuvent être incorporés au sol ou pulvérisés directement sur la plante. Dans le cas de l’application des chélates de fer au sol, il faut tenir compte de l’effet du pH. Si on a un pH alcalin en présence de fortes concentration de Ca2+ dans le sol, les chélates pourraient devenir insolubles. Dans les sols à pH élevé, les chélates EDDHA sont les plus convenables. Dans les sols acides ; le complexes Fe-DPTA est plus efficace. Les pulvérisations foliaires atténueront les carences passagères. Les citrons sont plus sensibles aux carences en fer que les oranges et les pamplemousses.
Utilisation d’engrais acidifiants (nitrate d’ammoniaque) -
Fumure organique
-
Engrais vert – enherbement
-
Chaulage dans le cas d’excès de cuivre
Alimentation phosphatée et potassique non excessive
Correction des carences Plusieurs pratiques sont proposées pour corriger la carence en fer : -
Bien travailler le sol
Programme de fertilisation bien étudié (analyses du sol, de l’eau et foliaires) 35
Tomate
Principales maladies fongiques 3RXU OHV WRPDWHV VRXV DEULV OD JpQpUDOLVDWLRQ GX UHFRXUV D\ ÀOHW LQVHFW SURRI j IDLEOH PDLOOHV SRXU DXJPHQWHU O·pWDQFKpLWp GHV DEULV VHUUHV VXLWH j O·pPHUJHQFH GDQV OH SDVVp GH QRPEUHXV HV PDODGLHV HW UDYDJHXUV D VpULHXVHPHQW FRPSOLTXp OD OXWWH FRQWUH OHV PDODGLHV FU\SWRJDPL TXHV DpULHQQHV GRQW OH FRQWU{OH GpSHQG HQWUH DXWUHV G·XQH DpUDWLRQ DGpTXDWH j O·LQWpULHXU GHV VHUUHV 'H FH IDLW GDQV GHV FRQGLWLRQV GH IRUWH KXPLGLWp OHV IRUWHV SUROLIpUDWLRQV GH PDOD GLHV FRPPH OD SRXUULWXUH JULVH HW OH PLGLRX GHYLHQQHQW WUqV GLIÀFLOHV j FRQWU{OHU DYHF XQH OLVWH GH SOXV HQ SOXV UHWUHLQWH GH SURGXLWV DXWRULVpV Les techniques culturales et les méthodes de lutte ont beaucoup évolué, mais de l’avis des professionnels, la gestion phytosanitaire des cultures est une tâche qui devient de plus en plus ardue et qui doit reposer sur la connaissance précise de chaque ennemi. Ci-après une brève description des principales maladies cryptogamiques aériennes rencontrées sur tomate cultivées sous abri.
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Le mildiou
Les attaques de mildiou sont très fréquentes sur un grand nombre de cultures légumières et peuvent di la maladie n’est pas contrôlée, engendrer d’importantes pertes. Ces maladies particuOLqUHPHQW GLIÀFLOHV j PDLWULVHU HQ UDLVRQ GX FDUDFWqUH H[SORVLI GH l’épidémiologie nécessitent donc une protection suivie de la culture dès que les conditions climatiques leur ont favorables. /H 0LOGLRX GH OD WRPDWH HVW G j 3K\WRSKWKRUD LQIHVWDV TXL VH conserve dans le sol et se dissémine par le vent et la pluie. Son GpYHORSSHPHQW HVW IRUWHPHQW LQÁXHQFp SDU OD WHPSpUDWXUH HW l’humidité et la contamination a lieu en présence d’eau libre et de température comprises entre 18 et 22°C. l’apparition des sporangio-
spores perdent rapidement leur YLDELOLWp ORUVTXH O·+5 HVW j %80. Elles germent uniquement en présence d’eau. Le Mildiou de la tomate peut être considéré FRPPH XQ H[HPSOH WRXW j IDLW W\SLTXH G·XQH PDODGLH j caractère épidémique. A partir des premiers pieds malades, la maladie s’étend rapidement DX[ SLHGV YRLVLQV
6\PSW{PHV
Sur les feuilles : il forme de larges taches, d’abord jaunâtres, puis brunes estompées. Le centre se dessèche rapidement, alors que, si les conditions sont favorables, le pourtour reste clair et KXLOHX[ VXU OD IDFH VXSpULHXUH HW couvert d’un duvet blanchâtre sur la face inférieure.
Ce feutrage est constitué par les sporangiophores qui se développent au-dessous du OLPEH HW SRUWHQW GH QRPEUHX[ sporanges. Le Mildiou débute souvent sur les feuilles basses en contact avec le sol, puis il V·pWHQG UDSLGHPHQW j O·HQVHP ble du feuillage. Sur les tiges : on observe, s’étendant de haut en bas, des taches mates, noires, accompagnées d’une nécrose tissulaire qui a pour conséquence l’étranglement du plant. Sur baies : la contamination a lieu généralement lorsque les fruits sont encore vert tout en D\DQW DFTXLV OHXU WDLOOH GpÀQL tive. On remarque au niveau de O·LQVHUWLRQ GX SpGRQFXOH RX j XQ
emplacement quelconque une tache brunâtre marbrée, irrégulièrement bosselée en VXUIDFH j PDUTXH KXLOHXVH s’étendant rapidement. Sous cette tache, la chair du fruit n’atteint pas sa maturité. A l’épluchage, elle reste adhéUHQWH j OD SHDX /D SRXUULWXUH des tomates sous l’influence du Mildiou se complique par suite de l’intervention de divers champignon saprophytes et de bactéries. Elle est quelqueIRLV j O·RULJLQH GH SHUWHV FRQVL dérables.
0HVXUHV SURSK\ODFWLTXHV La stratégie de lutte doit reposer en premier, dur les méthodes culturales et prophylactiques : rotations culturales avec des plantes non hôtes, utilisation de semences saine, évacuation des restes du précédant cultural et l’aération adéquate des serres. Matériel végétal : contrôler la qualité des plants avant plantation. &KRL[ GH OD SDUFHOOH : rotation recommandée, éviter les SDUFHOOHV j SUR[LPLWp GH SODQWDWLRQV G·DXWUHV VRODQDFpHV RX FHOOHV mal drainées ou trop pourvues en matière organique. Conduite culturale : mettre en œuvre toutes les mesures permetWDQW G·pYLWHU O·H[FqV G·KXPLGLWp DpUHU DX PD[LPXP OHV DEULV 5DLVRQQHU OD IHUWLOLVDWLRQ pYLWHU OHV H[FqV SULYLOpJLHU OD IXPXUH RUJD QLTXH )DYRULVHU XQH ERQQH DpUDWLRQ GH OD YpJpWDWLRQ GHQVLWp GH SODQWDWLRQ UpGXLWH ERQQH RULHQWDWLRQ GHV EXWWHV /H SDLOODJH FRQWUL EXHUDLW j UpGXLUH OH ULVTXH PLOGLRX Entretien de la culture pOLPLQHU OHV DGYHQWLFHV VHQVLEOHV j OD PDODGLH DLQVL TXH OH PD[LPXP GH GpEULV YpJpWDX[ HQ ILQ GH culture.
/XWWH JpQpWLTXH 3OXVLHXUV JqQHV GH UpVLVWDQFH RQW pWp LGHQWLILpV HW XWLOLVpV SRXU VpOHFWLRQQHU GHV YDULpWpV FDSDEOHV GH FRQWU{OHU 3 LQIHVWDQV 'HV YDULpWpV H[SULPDQW XQH UpVLVWDQFH SDUWLHOOH DX PLOGLRX VRQW GLVSRQLEOHV $ILQ G·DVVXUHU OD GXUDELOLWp GH cette résistance, il est généralement conseillé de pratiquer une lutte chimique complémentaire pour pouvoir garder sur le long terme les avantages de cette lutte génétique.
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/XWWH FKLPLTXH L’intervention chimique doit être préventive raisonnée et judicieuse. Il est recommandé de suivre l’évolution de la maladie et réaliser un suivi régulier des parcelles. L’objectif visé étant de protéger OHV SODQWV OH SOXV W{W SRVVLEOH DILQ G·HPSrFKHU OH PLOGLRX GH V·LQVWDOOHU 'HV WUDLWHPHQWV SUpYHQWLIV VRQW LQGLVSHQVDEOHV HQ SpSLQLqUH HW HQ FRXUV GH FXOWXUH GXUDQW OHV SpULRGHV j ULVTXH OHV SURJUDPPHV GH WUDLWHPHQWV GRLYHQW rWUH GpILQLV HQ IRQFWLRQ GX FRQWH[WH GH O·H[SORLWDWLRQ DILQ G·DGDSWHU DX PLHX[ OH SRVLWLRQQHPHQW GHV IRQJLFLGHV 6HORQ OH RX OHV VWDGHV GH GpYHORSSHPHQW GX PLOGLRX VXU OD parcelle, il conviendra de choisir le ou les fongicides présentant les modes d’action et modes de SpQpWUDWLRQ GDQV OD SODQWH DGpTXDWV SUpYHQWLI HW RX DQWL VSRUXODQW HW RX UpWUR DFWLYLWp FRQWDFW HW RX WUDQVODPLQDLUH HW RX GLIIXVDQW V\VWpPLTXH HQ SUHQDQW HQ FRPSWH pJDOHPHQW OHXU SRO\YD OHQFH SRXU OXWWHU FRQWUH G·DXWUHV PDODGLHV FRPPH O·DOWHUQDULD (Q SpULRGH j ULVTXH OH GpODL HQWUH GHX[ WUDLWHPHQW GH GHYUD SDV GpSDVVHU OHV j MRXUV VHORQ SURGXLWV XWLOLVpV ,O ID XW DXVVL YHLOOHU j alterner les modes d’action des fongicides pour prévenir les risques de résistances.
/·2wGLXP ([WUrPHV SRO\SKDJLH O·2wGLXP GH OD WRPDWH V·DWWDTXH j GH QRPEUHXVHV SODQWHV DSSDUWHQDQW j GLIIpUHQWHV IDPLOOHV ,O GRQQH QDLVVDQFH j GHV WDFKHV MDXQHV VXU OD IDFH VXSpULHXUH GHV IHXLOOHV HW XQ GXYHW EODQF j OD IDFH LQIHULHXUH ,O VH FDUDFWpULVH SDU VRQ V\PSW{PH W\SLTXH TXL UHVVHPEOH j XQ saupoudrage de farine sur les organes atteints. Sous une bonne loupe, ce saupoudrage se révèle rWUH XQ WLVVX GHQVH FRPSRVp GH P\FpOLXP ÀODPHQW GH FKDPSLJQRQ 3RXU VH QRXUULU LO IRUPH GHV organes de pénétration avec lesquels il entre dans les couches cellulaires de la feuille. Les feuilles basales sont les premiers attaqués. Les conditions optimales de développement de cette maladie sont XQH KXPLGLWp UHODWLYH GH j HW XQH WHPSpUDWXUH GH j & FHV symptômes peuvent être confondus DYHF FHX[ FDXVpV SDU OD FODGRV poriose. Il semblerait aussi qu’en plus les conditions climatiques, cette PDODGLH HVW OLpH j GHV FRQGLWLRQV GH stress hydrique des plantes 0HVXUHV SUpYHQWLYHV Réaliser un vide sanitaire et désinfecter les structures avant l’implantation d’une nouvelle culture. Eliminer toutes les adventices susceptibles d’être des hôtes potentiels du champignon. privilégier le système d’arrosage au JRXWWH j JRXWWH « 5DLVRQQHU OD IHUWLOLVDWLRQ pYLWHU OHV H[FqV (OLPLQHU UpJXOLqUHPHQW OHV GpEULV YpJpWDX[ SUpVHQW DX VRO (QWUHWLHQ GH OD FXOWXUH pOLPLQHU OHV DGYHQWLFHV VHQVLEOHV j OD PDODGLH DLQVL TXH OH PD[LPXP GH GpEULV YpJpWDX[ GH ÀQ GH FXOWXUH /XWWH FKLPLTXH &RPPH SRXU OH PLOGLRX DÀQ GH SURWpJHU OHV SODQWV OH SOXV W{W SRVVLEOH LO IDXW UpDOLVHU XQ VXLYL UpJXOLHU GHV SDUFHOOHV HW VXLYUH O·pYROXWLRQ GH OD PDODGLH 3URFpGHU j GHV WUDLWHPHQWV SUpYHQWLIV HQ SpSLQLqUH HW HQ FRXUV GH FXOWXUH GXUDQW OHV SpULRGHV j ULVTXH UHVWH OH PR\HQ GH OXWWH OH SOXV HIÀFDFH
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La lutte chimique doit être lancée le plus tôt possible, avant l’apparition des premières taches FDUDFWpULVWLTXHV PR\HQQDQW GHV SURGXLWV DQWL RGLXP V\VWpPLTXHV RX SpQpWUDQWV OH SDUDVLWH pWDQW HQGRSK\WH ,O IDXW pJDOHPHQW YHLOOHU j DOWHUQHU OHV PRGHV G·DFWLRQ GHV IRQJLFLGHV SRXU SUpYHQLU OHV ULVTXHV GH UpVLVWDQFHV 3DU DLOOHXUV GX IDLW TXH FH FKDPSLJQRQ VSRUXOH j OD IDFH LQIHULHXUH GHV IHXLOOHV OHV WUDLWHPHQWV GRLYHQW rWUH H[pFXWpV DYHF XQH SXOYpULVDWLRQ VXIILVDPPHQW SXLVVDQWH SRXU que les produits atteignaient cet emplacement. /D SRXUULWXUH JULVH La pourriture grise est l’une des maladies les plus redoutables en culture de tomate sous serre. Le champignon est très polyphagie, attaque de nombreuses plantes et se FRQVHUYH VXU OHV GpEULV GH YpJpWDX[ LQIHVWpV HW GDQV OH VRO sous forme de mycélium. Les conidies sont disséminées par O·HDX OH YHQW HW OHV RXWLOV GH WDLOOH« /D SRXUULWXUH JULVH HVW GXH j XQ FKDPSLJQRQ %RWU\WLV FLQH UHD TXL SHXW DWWDTXHU WRXWH OHV SDUWLHV GH OD SODQWH IHXLOOHV WLJHV UDFLQHV HW IUXLWV ,O HVW UHVSRQVDEOH GH SRXUULWXUHV HW GH taches fantômes sur fruit, de taches foliaires, de chancres sur tiges, de pourritures racinaires et de fontes de semis, ainsi que de pourriture lors du transport et de la conservation. L’attaque des fleurs, des fruits, tiges commence généralePHQW SDU OHV RUJDQHV VpQHVFHQW SpWDOHV VpSDOHV HW SDU OHV blessures causées lors de l’effeuillage, de l’ébourgeonnage. La maladie se caractérise par des taches brunâtres accompagnées d’un duvet grisâtre sur tige, par des nécroses sur les feuilles et par la pourriture molle grise sur fruit. /H GpYHORSSHPHQW GH OD PDODGLH HVW IDYRULVp SDU XQH KXPLGLWp UHODWLYH VXSpULHXUH j GHV WHPSpUDWXUHV FRPSULVHV HQWUH HW & HW XQH mauvaise aération des serres. Le champignon produit de nombreuses spores de couleur grise G·R OH QRP GH SRXUULWXUH JULVH TXL DVVXUHQW OD propagation de la maladie. /·pOLPLQDWLRQ GHV GpEULV YpJpWDX[ HW OD SURWHF WLRQ GHV EOHVVXUHV VRQW LQGLVSHQVDEOHV 'DQV OHV abris serres, l’humidité de l’air doit être réduite par une aération adéquate. Mais la lutte contre la pourriture grise sur tomate est essentiellement chimique. Cette lutte ralentit le développement de la maladie, mais ne permet pas d’éliminer FRPSOqWHPHQW OH FKDPSLJQRQ ,O H[LVWH GH QRP EUHX[ SURGXLWV V\VWpPLTXHV RX GH FRQWDFW TXL donnent de bons résultats. Cependant, l’appariWLRQ GH VRXFKHV UpVLVWDQWHV j FHUWDLQHV PROp cules rend parfois les traitements complément inefficaces. favorables elles germent et pénètrent les tissus, par voie naturelle ou en profitant des blessures causées, entre autres, par des parasites. Après une période d’incubation, les champignons se développent et les premiers symptômes apparaissent : feuilles nécrosées, UDPHDX[ WDFKpV OD SODQWH V·DIIDLEOLW PHXUW parfois.
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Les principales maladies virales du piment
(Capsicum spp.) en Tunisie et les moyens de lutte
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En Tunisie, le piment constitue l’un des condiments les plus demandés dans l’alimentation humaine. Cependant, sa production est confrontée à d’énormes contraintes dont les maladies virales. Pour lever ces contraintes qui contribuent à la baisse de rendement du piment, les maraîchers font recours aux pesticides chimiques aux conséquences néfastes pour les humains et pour l’environnement. La présent article vise à identifier les principales maladies virales inféodées au piment et au poivron en Tunisie ainsi que les méthodes de lutte intégrées Virus de la mosaïque du concombre (CMV) Le virus de la mosaïque du concombre (CMV - Cucumovirus) est très répandu et polyphage. Il peut infecter plus de 000 1 espèces de plantes mono et dicotylédones. Il est considéré comme le virus le plus destructeur des cucurbitacées et à l’origine de maladies graves chez certaines plantes ornementales (plantes à bulbes (glaïeul, lis, tulipe, narcisse, dahlia,etc.). Chez les solanacées, la réceptivité à l’infection des variétés de poivron est plus élevée que celle de la tomate et de l’aubergine. Le CMV est fréquent et sévère chez le poivron. La qualité des fruits et les rendements sont diminués lorsque l’infection survient tôt en saison. Les plants de poivron situés en bordure du champ ou dans les premières rangées sont infectés en premier.
Plant : faible développement ou est rabougri en forme de buisson. Les entrenœuds sont courts et la tige est déformée. Les plants sont moins productifs.
Symptômes
Les symptômes sont très variables et sont fonction de la souche de virus, de la variété de poivron et du stade de développement de la plante au moment de l’infection. Parmi les symptômes les plus fréquemment observés, il y a : Feuille : au début, les jeunes feuilles sont vert pâle à jaune. L’anomalie de coloration débute dans la partie proximale de la feuille ou sur tout le limbe. Ces feuilles développent plus tard une mosaïque, une marbrure, des taches jaunes ou nécrosées en forme d’anneaux ou un motif de « feuille de chêne » sur le limbe. Les feuilles peuvent être déformées. Fruit : sur les fruits déjà formés au moment de l’infection, présence de taches en anneaux jaunes. La maturité est souvent inégale. Parfois l’épiderme est rugueux, mat et déformé. La grosseur et le nombre de fruits sont diminués et SDUIRLV OD IUXFWLÀFDWLRQ XOWpULHXUH HVW DQQXOpH /HV fruits formés après l’infection seront déformés et porteront des taches en anneaux concentriques jaunes.
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Ne pas confondre
Les symptômes du virus de la mosaïque du concombre peuvent être confondus avec des dommages de phytotoxicité causés par les herbicides.
Cycle vital/épidémiologie Le CMV est transmis par plusieurs espèces de pucerons selon le mode non persistant, ce qui VLJQLÀH TXH OH YLUXV QH VH PXOWLSOLH SDV j O·LQWpULHXU du vecteur et qu'il est transmis uniquement par le stylet du puceron. Les pucerons transmettent la maladie d’un plant infecté à un plant sain en se nourrissant sur lui pendant moins d’une minute. /HV HVSqFHV GH SXFHURQV OHV SOXV HIÀFDFHV SRXU transmettre le CMV sont le puceron vert du pêcher (Myzus persicae), le puceron du melon
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(Aphis gossypii) et le puceron de la pomme de terre (Macrosiphum euphorbiae). Des mauvaises herbes servent également de plantes-réservoirs et certaines mauvaises herbes vivaces peuvent transmettre le virus par leurs semences. Le virus est systémique et peut être transmis par la sève présente sur les outils ou les travailleurs. Le CMV est peu important en serre, mais une fois introduit, il est transmis mécaniquement aux plants sains par les outils ou les travailleurs. Dans la lutte à ce virus, il est important de considérer le moment de la plantation des transplants de SRLYURQ DX FKDPS DÀQ G·pYLWHU OHV SRSXODWLRQV importantes de pucerons, surtout lors de leur migration.
Méthodes de lutte
Le contrôle de ce virus est assuré par une lutte FRQVWDQWH HW HIÀFDFH FRQWUH OHV SXFHURQV HW OHV mauvaises herbes. Près des champs à cultiver en poivron, les mauvaises herbes vivaces devraient être supprimées à priori, car le virus est dispersé tôt au printemps par les pucerons qui visitent en premier les mauvaises herbes vivaces infectées. Éviter de juxtaposer des cultures sensibles au CMV. L’utilisation d’insecticide n’est pas recommandée, car le produit chimique n’agit pas assez rapidement sur les pucerons pour l’éviter l’inoculation du virus. Par contre, les insecticides employés en combinaison avec de l’huile minérale assureraient un certain contrôle du virus CMV chez le poivron et la tomate lorsque la densité de plants est élevée. Des variétés de poivron résistantes au CMV sont disponibles. • Protéger les pépinières et les jeunes plants au champ par des voiles non tissés (type P17) ou des tissus mailles. • Eviter de mettre en place une nouvelle culture à proximité de cultures anciennes risquant d'être déjà contaminées • Désherber soigneusement les parcelles et OHXUV DERUGV DÀQ G pOLPLQHU GHV VRXUFHV GH YLUXV et/ou de vecteurs. 3DLOOHU OHV FXOWXUHV DYHF GHV ÀOPV SODVWLTXHV DÀQ G pORLJQHU OHV SXFHURQV • Eliminer les premières plantes infectées. Virus de la maladie bronzée de la tomate (TSWV) Le virus de la maladie bronzée de la tomate (TSWV – Tospovirus) est un virus important qui peut infecter plus de 000 1 espèces de plantes réparties dans au moins 86 familles comprenant les solanacées (tomate, poivron, aubergine),
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différents légumes (haricot, laitue) et légumineuses, de nombreuses plantes ornementales (annuelles et vivaces) et des mauvaises herbes. /D ÁRULFXOWXUH HVW XQH VRXUFH PDMHXUH GH FHWWH maladie en serre. Le TSWV est relevé dans les régions tropicales, subtropicales et tempérées. Il est observé principalement en serre, mais également en champ. Chez le poivron, le TSWV est occasionnel mais sévère. Les infestations graves réduisent la capacité photosynthétique des plants et le rendement. Les pertes de rendement sont souvent liées à la maturité inégale des fruits. Les plants infectés en jeune âge ont des symptômes plus sévères que les plants infectés plus tard dans leur développement. Notez que le virus des taches nécrotiques de l'impatiente (INSV) et le TSWV sont des virus très proches qui causent des symptômes similaires. Le TSWV affecte essentiellement les légumes tandis que l’INSV est surtout observé chez les plantes ornementales.
Symptômes
Les symptômes sont très variables et sont fonction de la souche de virus, de la variété de poivron, du stade de développement de la plante au moment de l’infection et des conditions environnementales. Parmi les symptômes les plus fréquemment observés, il y a : Transplant : retard de croissance et souvent absence de production de fruit. Feuille : les jeunes feuilles deviennent jaunes puis brun foncé (bronzage). Présence de
mosaïques, de nombreuses petites taches (mouchetures) jaunes à brun foncé ou de taches nécrotiques en anneaux. Présence parfois de lésions brunes allongées sur le pétiole. Les feuilles entières peuvent se nécroser et dessécher.
préférable de décaler la production au champ pour éviter cette période. La rotation des cultures avec des plantes non hôtes est également HIÀFDFH
Fleur : présence de stries ou de taches blanchâtres ou argentées. Déformation et chute GHV ÁHXUV
En serre, il est préférable de respecter un temps d’arrêt d’au moins un mois entre deux cultures et d’accroitre la température (40 °C pendant 10 à 15 jours) pour abaisser ou éliminer la population de Fruit : présence de mosaïques, de taches de thrips. Nettoyer et désinfecter les serres et tout le différentes teintes (orange, jaune, rouge) matériel utilisé (outils, plateaux, pots, sol, etc.). Des entourées d’une marge vert foncé ou de taches pédiluves à l’entrée des serres sont obligatoires. nécrotiques en anneaux. Présence parfois de Installer des moustiquaires à mailles très serrées taches fantômes (taches spectrales). Les fruits sont devant les entrées d’air, briser le cycle vital des déformés et plus petits. Le murissement est souvent thrips en appliquant au sol de la chaux hydratée inégal. ou de sulfate de cuivre, deux à trois fois par année. Dépister les thrips avec des pièges collants bleus Tige : présence de lésions nécrotiques allongées jumelés avec des phéromones et si possible, brunes. insérer des pétunias qui sont d’excellentes plantes indicatrices de ce virus. Éviter de produire des Plant : UDERXJULVVHPHQW QDQLVPH HW ÁpWULVVHPHQW plantes ornementales autour ou dans la même Les plants meurent rarement. serre que les transplants de poivron, car elles attirent les thrips. La lutte biologique est disponible Cycle vital/épidémiologie HW HIÀFDFH /HV WUDLWHPHQWV LQVHFWLFLGHV GHYUDLHQW Deux des plus grands réservoirs du virus TSWV être utilisés en dernier recours. incluent les mauvaises herbes et les plantes ornementales vivaces. Ce virus et ses vecteurs sont fréquemment propagés lors du transport des plantes ornementales et des transplants, ce qui explique la grande diversité mondiale de plantes liée à ce virus. Le TSWV est transmis essentiellement par une dizaine d’espèces de thrips selon le mode persistant.En Tunisie, les infections se font principalement par le thrips des petits fruits (Frankliniella occidentalis). Seules les larves peuvent acquérir le TSWV d’une plante infectée en se nourrissant au moins 15 minutes sur celle-ci. La transmission n’est réalisée que par l’adulte en s’alimentant sur les feuilles ou OHV ÁHXUV /D SpULRGH G·LQFXEDWLRQ GX YLUXV GDQV OHV thrips varie de 4 à 10 jours. Les thrips sont au maximum de leur capacité infectieuse 22 à 30 jours Virus Y de la pomme de terre (PVY) après avoir acquis le virus et demeurent porteurs Le virus Y de la pomme de terre (PVY - Potyvirus) toute leur vie. Chez les thrips, le virus ne se transmet est un des virus les plus importants de la pomme de pas d’une génération à l’autre. Le virus est très terre et autres solanacées cultivées (tomate, rarement transmis par la semence. tabac et poivron) ou mauvaises herbes. Le PVY infecte près de 350 espèces végétales, la Méthodes de lutte majorité étant des plantes ornementales ou des /D OXWWH FRQWUH OH 76:9 HVW WUqV GLIÀFLOH /HV solanacées. mesures d’hygiène doivent être strictes. Il faut utiliser des semences et des plants exempts de virus Symptômes pour briser la relation insecte-maladie . Les symptômes sont fonction de la souche de virus, des cultivars de piment, de l’âge de la plante En champ, le TSWV hiverne dans les résidus de et des facteurs environnementaux. culture infectée et les mauvaises herbes. La disperFeuille : présence d'une mosaïque légère à sion de la maladie par les thrips infectés, sur les plant- modérée, jaune à vert pâle, qui n'est pas délimitée es saines et les mauvaises herbes, se fait sur une par les nervures. Les feuilles terminales sont courte période au printemps. Selon la culture, il est généralement les plus affectées.
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Présence de déformations (gaufrage léger, enroulement) et de taches nécrotiques qui sont en fait une réaction au virus. Parfois noircissement des nervures ("vein banding"). Au champ, les mosaïques peuvent être plus sévères. Les vieilles feuilles montrent des zones mortes, brun foncé, sur le limbe et du jaunissement le long des nervures. Les feuilles terminales peuvent montrer des brûlures sévères et dans plusieurs cas, toutes les folioles sont affectées. Elles montrent également des déformations légères (gaufrage, enroulement) et une mosaïque moyenne. Les pétioles portent des stries nécrotiques longitudinales rougeâtres et ils sont souvent tordus, ce qui GRQQH j OD SODQWH XQH DSSDUHQFH ÁpWULH Tige : dans les cas sévères, présence de stries longitudinales rougeâtres. Présence de déformations (gaufrage léger, enroulement) et de taches nécrotiques qui sont en fait une réaction au virus. Parfois noircissement des nervures ("vein banding"). Au champ, les mosaïques peuvent être plus sévères. Les vieilles feuilles montrent des zones mortes, brun foncé, sur le limbe et du jaunissement le long des nervures. Les feuilles terminales peuvent montrer des brûlures sévères et dans plusieurs cas, toutes les folioles sont affectées. Elles montrent également des déformations légères (gaufrage, enroulement) et une mosaïque moyenne. Les pétioles portent des stries nécrotiques longitudinales rougeâtres et ils sont souvent tordus, ce qui GRQQH j OD SODQWH XQH DSSDUHQFH ÁpWULH
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Cycle vital/épidémiologie En zone tempérée, la pomme de terre est un réservoir important du PVY pour la tomate et le poivron. Au champ, le virus Y de la pomme de terre hiverne dans les volontaires et quelques mauvaises herbes des solanacées. Il est facilement transmis par inoculation de la sève. Les vecteurs sont les pucerons et les inoculations mécaniques. Le puceron vert du pêcher (Myzus persicae) est le principal vecteur et le plus efficace parmi les espèces qui transmettent le PVY. Les pucerons acquièrent le virus des plants infectés ou des repousses infectées de pomme de terre ou autres solanacées et transmettent le virus à des plants sains de tomate. Une fois le virus inoculé, les pucerons doivent se nourrir de nouveau sur des plants infectés pour acquérir le virus et poursuivre la propagation (mode de transmission non persistante). Le virus est propagé sur de longues distances par les pucerons ailés. Méthodes de lutte Pour contrôler le virus Y de la pomme de terre, il faut utiliser des transplants certifiés exempts de maladie et supprimer les plants, les mauvaises herbes et les repousses infectées de piment ou autres solanacées. Il faut éviter de cultiver le piment à proximité d’autres solanacées, particulièrement la tomate et la pomme de terre ou en rotation avec ces cultures. Minimiser la transmission mécanique lors des opérations culturales (outils de taille, éviter les bris aux plants lors des traitements phytosanitaires, du passage de la machinerie, etc.). Dépister régulièrement les pucerons. L’emploi d’insecticides de contact et systémique a une certaine action sur les pucerons aptères, qui se déplacent d’un plant à l’autre sur la rangée, mais n’a pas d’impact sur les pucerons ailés qui propagent le virus d’un champ à l’autre. La transmission rapide du virus aux plants de tomate sains n’est pas suffisamment longue pour que l’insecticide agisse sur le puceron. L’application d’une huile minérale chaque semaine permettrait de réduire la propagation du virus. En serre et dans les pépinières de transplants, des mesures sanitaires strictes doivent être mises en place pour permettre de limiter le développement et la propagation des virus.
Mouches blanches Nécessité d’une adaptation constante de la stratégie de lutte La mouche blanche ou aleurode est l’ennemi n1° d’un grand nombre de plantes potagères parmi lesquelles on peut citer la tomate, par exemple. Mais bien d’autres comme la pomme de terre, les cucurbitacées de toutes sortes, les agrumes ainsi que les plantes de serre sont particulièrement la cible de ses attaques, tout comme des plantes ornementales. En Tunisie, l’espèce d’aleurode la plus dommageable sur la culture de tomate est le : Bemisia tabaci Cet aleurode passe par plusieurs stades de développement qui se déroulent à la face inférieure des folioles de tomate : œuf, 4 stades larvaires et stade adulte. La durée du cycle complet varie en fonction de la température. Concentrés sur quelques plantes au départ d’une infestation, les adultes volent aisément dans la serre et se dispersent au fur et à mesure que la taille des plantes et les températures augmentent. Les aleurodes apprécient les températures clémentes et les conditions estivales des abris serres. Leur durée de vie se situe entre 10 et 20 MRXUV VXU WRPDWH PDLV HOOH ÁXFWXH HQ IRQFWLRQ GHV températures. Dans le cas particulier des zones côtières, les hivers sont doux et la mouche blanche est active pendant tout l’année, avec des périodes
intenses de développement de Bemisia au printemps et en été, et des périodes de développement ralenti en automne et en hiver. Ce développement continu de Bemisia, couplé avec une omniprésence de la culture de tomate pendant toute l’année avec des sources abondantes de virus, compliquent la lutte contre le TYLCV. Dans les plaines de l’intérieur, où les conditions de températures sont rigoureuses en hiver, le développement de l’insecte ne peut être continu pendant toute l’année. Bemisia passe par un période d’hibernation sur des plante hôtes capables de garder les feuilles pendant l’hiver, mais elle n’a pas de stade particulier d’hibernation. Dans les conditions des plaines de l’intérieur le nombre de générations est beaucoup plus faible que dans les régions du littoral.
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La succion de la sève par les larves et les adultes des mouches blanches entraine des dégâts directs se traduisant par une diminution de la vigueur et en même temps elles injectent durant le processus de nutrition, une salive contenant des enzymes et de toxines qui perturbent les processus physiologiques des plantes. Ces perturbations peuvent être à l’origine d’une maturité précoce et d’une coloration irrégulière des fruits de tomate ou de poivron. Ces mêmes toxines sont aussi à l’origine de l’aspect argenté des feuilles de la courgette. Selon la plante hôte, des symptômes varient d’une simple chlorose jusqu’à la déformation des fruits peuvent être observés. Des niveaux de populations importants peuvent causer la mort des plantes. Les dégâts indirects sont beaucoup plus importants et sont de deux types : Développement de la fumagine : le miellat est abondamment excrété par les mouches blanches en raison de leur régime alimentaire liquide. Ce miellat très riche en sucres, est favorable au développement d’une maladie à champignon, appelée fumagine. Cette dernière, par sa couleur noire, a un effet négatif sur la photosynthèse et peut être la cause d’importants écarts de tirage en post récolte.
Stratégie de protection
La plupart des producteurs ont adopté la protection intégrée qui repose tout simplement sur l’utilisation combinée et judicieuse de tous les moyens de lutte disponible, notamment : Lutte préventive Les plantules de tomate doivent provenir d’une pépinière professionnelle où les règles sanitaires sont de rigueur, Pratiquer une rotation culturale qui serait EpQpÀTXH SRXU UpGXLUH OHV SRSXODWLRQV GH l’insecte ; Un désherbage complet et régulier permet de débarrasser l’intérieur et le pourtour de la serre des réservoirs de l’aleurode. Désherber et incinérer les résidus de cultures pour détruire les pupes. Dans le cadre il serait nécessaire de pratiquer un vide sanitaire pour réussir cette mesure ; Le choix de variétés tolérantes permet de minimiser les chances d’expression du TYLVC mais il n’inhibe pas sa propagation. La lutte mécanique Les abri-serres doivent être équipés sur les côtés ODWpUDX[ HW VXU OD IDLWLqUH GH ÀOHW ,QVHFWH 3URRI DGpTXDW TXL HQWUDYH OHV HQWUpHV GHV DOHXURGHV ,O est également recommandé d’installer un SAS avec au moins une double porte pour chaque VHUUH ,O GHYUD rWUH pTXLSp GH EDQGHV MDXQHV j JOX pour capturer les mouches blanches qui arrivent à pénétrer l’espace pendant les courtes période d’ouverture des serres. Surveillance Elle est basée sur l’observation des adultes piégés sur plaques jaunes pour détecter les premiers vols et intervenir avec un traitement adulticide. Les plaques peuvent être installées à 20cm en dessous de l’apex pour être contrôlées, chaque jour au début de la culture et chaque semaine YHUV OD ÀQ /HV SLqJHV MDXQHV SHXYHQW VHUYLU DXVVL pour piégeage de masse et peuvent être installés sous forme de bandes en plastique jaune engluées.
Transmission de viroses : un dégât indirect mais de première importance. Cette faculté explique à elle seule la gêne croissante que représente les mouches blanches en Tunisie. Les mouches blanches transmettent surtout des géminivirus dont le plus préoccupant actuellement est le TYLVC, transmis par Bemisia sur tomate.
,QVSHFWHU OHV SODQWV j O·DLGH G·XQH ORXSH j OD main, permet de détecter les premières larves visibles. Ceci sera la base du choix de l’utilisation G·XQ ODUYLFLGH ,QVLVWHU GDQV FH FDV VXU OHV OLJQHV GH bordures et sur les feuilles basales, c’est là où on peut facilement trouver des pupes et des larves. /·REVHUYDWLRQ GHV ±XIV UHVWH GLIÀFLOH PDLV OHV feuilles du tiers supérieur laissent supposer que les femelles ont déjà commencé la ponte.
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Lutte chimique Il est recommandé de raisonner la lutte chimique en choisissant des produits sélectifs et en alternant les matières actives pour éviter le phénomène d’accoutumance. Les produits qui ont une action de contact, agissent sur la cuticule de l’insecte ou éventuellement sur son système intérieur. Dans ce cas, la mouche blanche doit entrer en contact avec l’insecticide nécessite une couverture totale touchant les endroits préférés par l’insecte (face inférieure des feuilles du bas). Un insecticide systémique est absorbé par la plante, véhiculé vers les feuilles et absorbé par les mouches blanches qui sucent la sève. Un insecticide avec un bon pouvoir systémique est distribué d’une manière régulière à travers toute la plante. Par conséquent, il sera ingéré par la mouche banche se nourrissant de la sève des feuilles, qu’elles se trouvent sur la strate haute ou basse. Certains insecticides systémiques sont plus HIÀFDFHV TXDQG LOV VRQW DSSOLTXpV j XQ VWDGH jeune de la plante. Le transfert aux jeunes feuilles est plus facile et permet de protéger contre les infestations précoces par la mouche blanche. Quand les produits chimiques sont utilisés, il est important de respecter la dose, le mode d’action et le stade de l’insecte visé, l’effet secondaire du produit, la période opportune du traitement, la compatibilité du produit avec le mélange utilisé, la qualité de votre matériel de traitement et le sérieux des opérateurs. A noter que l’échec des applications insecticides n’est pas nécessairement lié à la qualité du produit ou à un problème de résistance. Il est probable qu’il soit lié à la technique d’application, à la période de traitement ou à d’autre facteurs. Lutte biologique La lutte biologique a depuis longtemps démontré ses potentialités contre les mouches blanches grâce à des auxiliaires comme la punaise prédatrice Nesidiocoris tenuis, les parasitoïdes du genre Eretmocerus et les champignons entomopathogénes dont Verticulium lecanii (MonilLDOHV PDLV VRQ HIÀFDFLWp HVW SDUIRLV OLPLWpH SDU l’installation 50
d’un déséquilibre entre la population d’auxiliaLUHV HW OD SRSXODWLRQ G·DOHXURGHV DX EpQpÀFH GH cette dernière. La bonne sélectivité des larvicides actuellement sur le marché vis-à-vis des auxiliaires donne la possibilité d’utiliser ces produits pour rattraper cette situation et réduire le nombre de larves par plante. Les producteurs s’orientent également vers l’usage de produit naturels ou d’argents ELRORJLTXHV TXL FLEOHQW VSpFLÀTXHPHQW OH UDYD geur sans pour autant être nuisibles aux organLVPHV EpQpÀTXHV RX XWLOHV Les acquis techniques concernant la lutte contre les mouches blanches en Tunisie sont importants. Mais l’omniprésence des mouches blanches rend nécessaire une adaptation FRQVWDQWH GH OD VWUDWpJLH GH OXWWH DÀQ GH OD VLPSOL ÀHU DX PD[LPXP HW GH PDLQWHQLU VRQ HIÀFDFLWp
BADII
PRÉCOCITÉ
IR Px : 1, 2, 5
HR Fom : 0, 1, 2
Melon type ananas à chair orange Créneau : Précoce sous petit tunnel et saison plein champ
Poids moyen fruit : 2.5 à 3 kg Calendrier JAN
MAR
Créneau recommandé :
Toutes les informations concernant les variétés et leurs performances données oralement ou par écrit, par Monsanto/Nutriplant ou l’un de leurs employés ou agents, sont données de bonne foi, mais ne doivent pas être considérées comme une garantie par Monsanto des rendements ou aptitudes des variétés vendues. Ces rendements ou aptitudes peuvent varier en fonction du lieu, des conditions climatiques et autres causes. Monsanto/Nutriplant ne pourra être tenue pour responsable des informations données.
MAI
Plantation
JUIN
JUIL
AOÛT
SEPT
OCT
DEC
Récolte
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