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Journée des garagistes
from A&E 01-02/2020
Urs Wernli, président central de l’UPSA, salue les participants.
Jürg Röthlisberger (2e depuis la g.), directeur de l’Office fédéral des routes, Thierry Burkart (à dr.), conseiller d’État libéral et Christian Bach, de l’Empa, participent au débat sur la scène. À gauche, le modérateur Röbi Koller.
Dans le débat climatique actuel, les garagistes suisses se voient comme une partie de la solution. C’est ce qui ressort de leur réunion centrale dans le cadre de la 15e «Journée des garagistes suisses». La grande confiance que leur témoignent les automobilistes semble inébranlable.
Le trafic motorisé individuel (TMI) a une importance économique et sociétale plus importante que jamais. Et il ne s’est jamais vendu autant de voiture en Suisse: 4,7 millions. Le besoin de mobilité individuel est grand, autant que les nouveaux défis liés à l’abaissement du taux d’émissions de CO 2 . «Nos 4000 membres sont conscients que l’écologisation du TMI a gagné en importance et va encore en prendre», déclare Urs Wernli, président central de l’UPSA. Une remarque qui prouve bien que la branche automobile a pris conscience des enjeux actuels. Gros potentiel pour les garagistes Le fait que près de deux tiers de la distance parcourue quotidiennement par les Suissesses et les Suisses le soit en voiture et que 61% du transport de marchandises se fasse par la route démontre à quel point le potentiel des garagistes suisses à contribuer à une mobilité plus écologique est grand. «Nos membres sont des interlocuteurs privilégiés pour les automobilistes et les transporteurs professionnels pour tout ce qui concerne l’achat et l’entretien», relève Urs Wernli. Le fait qu’une voiture soit utilisée durant 15 à 18 ans prouve bien l’importance de l’entretien du parc de véhicules. Cela veut dire qu’en 2040, plus de la moitié du parc automobile sera encore équipé d’un moteur à combustion. Dans le même temps, Urs Wernli appelle à moins de polémique et de radicalisation dans le débat sur l’environnement. Le président central de l’UPSA souligne de façon claire que le secteur de l’automobile n’est pas un adversaire de la protection de l’environnement. La grande confiance que leur témoignent les automobilistes représente, pour les garagistes, une obligation de vendre de vendre des véhicules moins gourmands en carburant et plus respectueux de l’environnement. Il estime aussi que la responsabilité des constructeurs est largement engagée: «En tant que garagistes, nous ne pouvons vendre que ce qui a été produit.» Une partie de la solution Claude Longchamps a démontré comment le rôle de la voiture commence à changer – de la «vieille voiture» faisant partie du problème à la «nouvelle voiture» constituant une partie de la solution. Pascal Previdioli, le directeur adjoint de l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) s’est adressé aux garagistes comme à des partenaires, évoquant les nombreux projets communs et soulignant ce que le gouvernement attend d’eux: jouer un rôle plus important d’experts en matière d’efficacité énergétique et de prestataires de services de mobilité durable. S’en est suiviune discussion entre Jürg Rothlisberger, directeur de l’OFROU, du conseiller d’État libéral argovien Thierry Burkhart et de Christian Bach, chef des systèmes d’entraînement des véhicules et chercheur à l’Empa. La modération a été assurée, en deux langues, par Mélanie Reymond et Röbi Koller («Happy Day»). (pd/mb)
www.agvs-upsa.ch/ de/Tagung2020
Sandro Piffaretti (à g.), délégué du CA de Swiss Automotive Group, et Markus Hutter, président de l’ESA.
Ennio Battaglia et Ivan Lattarulo de Car Garantie AG.
De g. à dr.: Robert Hasler et Marcel Sutter (Audatex) avec Yves Künzli de C3 Car Competence Center GmbH.
Dietger Leyendecker et Hansjörg Hug, de Fripoo, le spécialiste des systèmes de nettoyage et d’entretien. De g. à dr.: Ferdinand Smolders, Zorica Savovic et Michael Gloor, de KSU.
Jesus Garcia et Thomas Küderli de Gassner SA, équipements d’atelier.