BingBang 38

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MAGAZINE URBAIN-DIJON

Le magazine qui ne vous prend pas pour des ploucs...

www.bing-bang-mag.com

LES TITRES AUXQUELS VOUS N’ÉCHAPPEREZ PAS : La moutarde nous monte au nez... Mars, et ça repart !... Quand le crime profite aux Beaunois... Jap and love... De l’art et du cochon... Vin(s) dieu(x), c’est Dick... Monsieur le maire, on a besoin de vous !...


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01

Edito Par Gérard Bouchu

Dijon La malédiction Heureux, les journalistes du monde de l’art venus inaugurer l’expo de l’année, à Dijon, et qui découvraient à leur arrivée à la gare en ce vendredi 13 mars, jour retenu pour contrer le mauvais sort, que le « grand » quotidien régional affichait à sa Une : « Dijon ville de ploucs »… Certains le pensaient déjà, comme tout bon Parisien obligé d’aller vers l’Est et non vers l’Ouest ou vers le Sud, mais là, ils avaient matière à se gausser encore plus. Dur, dur, après ça, pour l’office de tourisme et pour les comités aussi bien départementaux que régionaux de justifier la nouvelle image de la ville et de la région qu’ils aimeraient promouvoir, et dont nous reparlerons dans le prochain Bing Bang.

Et je suis fier-er, et je suis fier-er...

Sommaire

01Editop3 02C

dans l’airp4 03Jap...and lovep14

04Testp24 05Week endp26 06Agendap28 07C’dans l’artp36

08High tech

p38

09C’Tendancep4010Portraitp46 Couverture : C’est Tout Comme #38

Adeline Nonciaux création graphique a.nonciaux@ctoutcomme.fr 8, place Emile Zola - 21000 Dijon 03 80 30 12 78 - 06 99 64 52 30

MAGAZINE URBAIN-DIJON

Le magazine qui ne vous prend pas pour des ploucs...

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www.ctoutcomme.fr LES TITRES AUXQUELS VOUS N’ÉCHAPPEREZ PAS : La moutarde nous monte au nez... Mars, et ça repart !... Quand le crime profite aux Beaunois... Jap and love... De l’art et du cochon... Vin(s) dieu(x), c’est Dick... Monsieur le maire, on a besoin de vous !...

La ville, la vie sont en train de changer, et nos visiteurs l’ont bien vu (s’ils n’étaient pas revenus depuis les déjà lointaines expos qui ont fait parler de Dijon et son musée !) à leur arrivée en gare, métamorphosée. Bon, d’accord, après, ça se gâte un peu. Avec les travaux du tram, les visiteurs auront dans les mois à venir le sentiment que ça bouge. Les Dijonnais aussi, d’ailleurs. Pour faire dans le « politiquement correct », ils repartiront avec le pot de moutarde offert en guise de solidarité avec les travailleurs d’Amora, en se promettant de revenir le jour où le musée nouveau sera inauguré, et où un tram tout neuf leur permettra d’aller directement jusqu’aux portes d’une rue de la Liberté enfin rendue aux piétons. Heureusement, ils ne sont pas du genre à regarder un film comme « Camping », ils ont lu suffisamment de romans, policiers ou non, pour se faire une idée de ce qu’était cette petite ville de province avant qu’elle se « rebsaménise », ils ont même échappé à ce « ban bourguignon » qui nous fait passer toujours pour des cons. S’ils avaient pu apercevoir la tête de Nicolas Canteloup, à la fin de son spectacle au Zénith, en voyant les premiers rangs lui faire ce ban d’honneur, ils auraient peutêtre douté du renouveau artistique de la ville…

et je suis fier d’être bourguignon !!!!! PUBLICITÉ 03 80 73 01 15 ou 06 83 86 48 28 contact@bing-bang-mag.com www.bing-bang-mag.com PROCHAIN NUMÉRO : JUIN 2009 Edité par EDIBANG : SARL au capital de 14 400 euros 52, avenue de Stalingrad - 21000 DIJON - Tél. 03 80 73 01 15 Gérant / Régie publicitaire Edibang : Richard Patouillet

Directeur de publication : Richard Patouillet Direction Artistique : Phosphosis (Philippe Huart) - contact@phosphosis.net - 06 61 77 02 95 Responsable rédaction : Gérard Bouchu - Contact : gerard@bing-bang.fr Auteurs : Gérard Bouchu, Myriam Henry, Jean Maisonnave, Léo Brion, Thierry Binoche, Céline Colle, Emilie Chapulliot, Olivier Mouchiquel, Jean-François Guenin Impression : Imprimerie Champagne Dépôt légal : Mars 2009 Abonnement : 4 n°/22 euros Toute reproduction même partielle des articles et des photos interdite. Droits réservés.

Et pourtant, on ne peut pas dire qu’ils avaient bu, ces milliers de supporters de la cause bourguignonne. Ils croyaient peut-être bien faire. À propos de vins, un vieux « Adèle Blanc-Sec », dessiné par Tardi, donnait déjà une image caricaturale de la Dijonnaise. Ce serait amusant de repérer dans la littérature les références à Dijon, entre la vision policière de la gare, celle plus érudite des allées du parc ou des hôtels particuliers, ou celle carrément noire de certain philosophe tchèque traumatisé par son passage au lycée Carnot. Si la moutarde nous monte au nez, dans ce numéro printanier, c’est pas seulement, comme vous l’expliqueront ici et là mes petits camarades, à cause d’une délocalisation dont on a déjà beaucoup parlé, à tort et à travers. C’est parce qu’elle reste un symbole de ce que nous sommes. À nous de dire si nous voulons ou non changer notre image, et surtout nos vies. C’est de ce dont il est question, au fond, en ce printemps où tout est plus que jamais possible, puisque l’absence d’argent nous oblige à avoir des idées. « Marche ou crève », nous écrivait un commerçant désespéré. Mars ou rêve, avons nous décidé. Avec un copyright pour dire que nous ne sommes quand même pas si ploucs que ça…


02 C’ dans l’air

Texte : Gérard Bouchu (avec la participation d’Emilie Chapulliot) Illustration : dessin original offert autrefois à un petit Dijonnnais par un Reiser compatissant.

La moutarde

nous monte au nez !!! Peut-on rire de tout ? Vieux débat. C’est vrai qu’on l’attendait depuis longtemps, le moment où l’on pourrait avouer qu’on est Dijonnais sans voir le même sourire sur toutes les lèvres, en débarquant à Marseille, Bruxelles, Hong-Kong ou Tahiti, avant d’entendre la sempiternelle rengaine : « c’est la ville de la moutarde, non !? » Et oui, dur-dur de grandir avec cette pancarte accrochée autour du cou.

P

etite précision. J’ai vraiment rien contre la moutarde, j’étais conditionné tout petit, comme les autres, pour en avaler à tous les repas ou presque. Tout comme certains ne vivaient, dans d’autres régions, que pour contribuer à la gloire (et la fortune) des grandes familles officiant dans les pneus, les armes, les filatures et filouteries diverses, nous, on achetait nos bocaux, on en offrait même, comme tout bon Bourguignon, en les mettant dans le panier de la grand-mère, le jour des visites, avec le pain d’épices et les escargots de chez Lanvin. Vous nous direz : vous avez tort d’en rire, c’est notre vie, notre image qui fout le camp. Bon, d’abord, la fin d’Amora, c’est pas la mort, puis- Un Beaunois défenseur que l’aventure continue, à deux pas d’ici. Et si le site ancien, véritable verrue au bord d’une « coulée verte » chère aux Dijonnais, pouvait disparaître pour faire place ne serait-ce qu’à un musée de la moutarde, on serait même plutôt pour (il y en avait un, d’ailleurs, ces dernières années, plutôt sympa à découvrir, sur le chemin du puits de Moïse)… Vous l’avez compris, on n’a pas défilé auprès des stars locales, pour défendre Amora, mais on ne se défile pas pour autant. Amora, ça continue, et c’est bien comme ça, car certains d’entre nous, dans cette rédaction (c’est dur de l’avouer ici) ne pourraient rien avaler sans leur pot de moutarde Amora.

À ceux-là, allez-donc expliquer qu’aux yeux des connaisseurs, la meilleure moutarde de Dijon se fabrique… à Beaune. Certains vont même jusqu’à demander la création d’un AOC pour justifier ce terroir que défend Marc Désarménien, dans sa moutarderie Fallot, au nom bien trouvé pour une marque qui est restée longtemps dans l’ombre de la première. Beaune, un village qui résiste encore et toujours. Et la vie n’est pas facile pour les garnisons de légionnaires bourguignons des camps retranchés de Beaune. La belle beaunoise se retrouve prise le doigt dans le pot et n’a d’yeux que pour sa moutarderie. Un géant s’effondre et un petit se sent pousser des ailes : nouvelle de la moutarde de Dijon. unité de production, nouvel espace muséographique design et intéractif… Finis les verres à moutardes à l’effigie de Mickey, Beaune aura son Disneyland de la Moutarde. Fallot mise gros pour défendre la moutarde forte de tradition, sans complexe et sans arrière-pensée. Juste par amour du goût. Et de mémoire de Gaulois, on a rarement vu un Beaunois se mouiller pour Dijon. Alors le festival de la moutarde et de cinéma c’est pour quand ? Parce qu’un festival qui parle de moutarde et de cinéma, c’est sûr, ça mettrait tout le monde d’accord. Mais la moutarde commence déjà à monter au nez de certains Beaunois qui se foutent de la culture policière comme de leur premier tonneau, alors que les Dijonnais qui rêvaient depuis des années d’aller au festival du film policier sont ravis !


C dans l’air

Dijon paye les pots cassés « La nuit, les mœurs des Dijonnais sont tellement dissolues, qu’on n’entend plus les couinements de leurs chats ; ils les couvrent de leurs hurlements d’extase impure qui montent sataniques et lugubres vers la lune, quand la nuit tombe et que l’amour tarde, de Dijon. » Pierre Desproges, Le Manuel du savoir-vivre. La moutarde est en train de mourir à petit feu. Si si. Ce n’est pas moi qui le dit mais les médias qui se sont emparés de l’affaire Unilever comme un chacal sur un cadavre. Le cadavre n’a rien d’exquis, il laisse sur le carreau quelques centaines d’emplois. Les politiques prennent même de la graine pour monter non pas au nez mais au créneau. Non mais, on va quand même pas se faire piquer notre sénevé (au verjus) préféré quand même. Bon, ça c’est pour les médias parisiens, un peu limités dès lors qu’ils « descendent en province ». Bon alors, messieurs, en premier lieu, il n’ y a plus de provinces depuis bien longtemps. Ensuite la moutarde reste à Dijon, dans le Grand Dijon, à Chevigny. Le site historique d’Amora était condamné depuis longtemps : trop mal foutu, pour gérer le trafic et tout ce qui va avec. Ensuite Uniliver annonce investir 26 millions d’euros dans une nouvelle usine. La question est de savoir si cela sera suffisant. Car si la moutarde n’a plus rien de dijonnaise depuis les années 30 (à l’époque, le tribunal juge que seule la recette ne peut-être protégée et non sa localisation, comme c’est le cas par exemple pour la crème de cassis de Dijon), le condiment autrefois réservé aux riches n’est plus aussi populaire sur la table de la ménagère. Vieillot, l’exhausteur de goût a vraiment du mal à retrouver sa place dans nos assiettes. Tout au mieux, on la voit s’échouer sur nos tables dans des espèces de dosettes aussi impersonnelles qu’industrielles. On peut comprendre que l’homme soit attaché à ses valeurs, à ses traditions, à son terroir mais le pire ce n’est pas de « délocaliser » l’usine Amora de Dijon à Chevigny. Le pire, c’est qu’en Ukraine ou en Avignon, on puisse produire de la moutarde de Dijon. Voilà surtout pourquoi la moutarde de Dijon n’est plus. Léon Brion

Il n’est ketchup que de Dijon ! La nouvelle m’est arrivée via TV5, là où j’étais, c’était le seul poste français possible à capter. Et, vue de loin, l’affaire prenait une drôle d’allure, à la fois dantesque et légèrement dérisoire, car le problème social, le seul réel, le seul considérable, disparaissait presque sous la symbolique : la moutarde de Dijon allait-elle disparaître ? L’info revenait clairement à ça et ça en disait long, comme si la ville elle-même était soluble dans un pot de moutarde, comme si elle devait perdre sa substance et son âme. Un peu comme Sochaux et Peugeot, vous voyez : comme si se jouait là un épisode particulièrement significatif de la guerre entre le capitalisme apatride et les traditions ancestrales. Ce conflit-là existe, c’est sûr, avec des effets parfois surprenants. Et si le folklore peut aider à mettre en lumière la dureté des rapports économiques, dont la perte d’emploi est sans doute la conséquence la plus insupportable, alors tant mieux. Mais, en y regardant de plus près, ça fait quand même un sacré bout de temps que la moutarde de Dijon n’est plus qu’un intitulé à peu près vide de sens. On ne va pas refaire l’histoire. On me dit : il aurait fallu faire une AOC (appellation d’origine contrôlée). C’est le grand réflexe français, et il est vrai que certaines productions ont été sauvées de cette façon. Mais là, personne n’en voulait, et pour cause : la matière première vient du Canada, et pour retrouver la tradition, les célèbres «usages loyaux et constants», impossible, ou alors

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ça aurait mis le produit à un prix élevé, alors que l’esprit était justement d’en faire un objet de grande consommation, c’est à dire tout le contraire d’un produit du terroir, avec un cahier des charges précis. Le problème, c’est que la moutarde de Dijon est, par définition une moutarde forte et qu’on n’a pas vu assez tôt que le goût général, depuis l’après-guerre, s’oriente vers le doux. On n’a pas voulu le voir, ça n’allait pas dans le sens de la tradition ; mais le goût s’affine, voyez-vous, c’est comme ça, n’en déplaise à ceux qui estiment qu’il s’affadit. Nous-mêmes, nous serions tout-àfait incapables de manger pas mal de trucs acides ou violents qui plaisaient encore au début du siècle dernier. Et quand on a senti qu’il fallait diversifier, parfumer, ré-authentifier, c’était un peu tard. Sur ce fond, de (bonnes) petites maisons se sont développées en réinventant partiellement- des «moutardes à l’ancienne» qui marchent bien ; sauf qu’à l’origine, on y mettait du verjus, et que du verjus, on n’en trouve plus, ou si peu, Hervé Baudry mais c’est un détail, juste pour relativiser un peu. Quant à la moutarde de Dijon, elle restera intemporelle et universelle puisque c’est un procédé de fabrication. Elle n’a pas plus besoin de venir de Dijon que le choux de Bruxelles ne vient de Bruxelles ou que la truffe du Périgord ne vient du Périgord. On restera tous originaires, réjouissonsnous, de la ville de la moutarde. Et on se gardera de dire que, ces dernières années, si je ne m’abuse, on y faisait surtout du ketchup... Je n’ai jamais acheté de ketchup de ma vie ; mais si ça peut aider l’emploi, je suis prêt à le faire. Même si c’est encore plus insupportable que la moutarde. Jean Maisonnave

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Texte : Gérard Bouchu Illustration : hervé Baydry Photos : DR

Mars… et ça repart ! Ils font partie de ceux qui ont choisi d’aborder le printemps en combattant la morosité, repartant pour de nouvelles aventures, la fleur au fusil pour les unes, le sourire aux lèvres pour les autres. Le dieu Mars dessiné par Hervé Baudry a senti lui aussi la moutarde lui monter au nez. Mars… et ça repart.

Hervé Baudry

Rani, roi de la jungle urbaine Vous ne le connaissez peut-être pas, mais lui vous a déjà certainement repéré, si vous passez chaque jour devant le Saint-Fiacre, son bar-resto ouvert sur la rue Vauban. Depuis qu’il a repris ce lieu idéalement placé au cœur de la ville, cet enfant des Grésilles est devenu l’emblême du renouveau d’un quartier endormi à l’ombre du palais de justice, à qui il a redonné vie et couleurs sans le perturber pour autant. Et ses copains d’hier (du mois ceux qui ne passent pas en fourgon, comme on lui dit pour le mettre en boîte) s’amusent de le voir installé en plein centre, près des plus grosses fortunes de la ville. Qui a dit qu’il n’y avait pas de justice ? Ce garçon gentil, qui pourrait passer pour le gendre idéal version années 2000, a tout essayé dans sa vie (métallurgie, prothèse dentaire, hôtellerie) avant de quitter l’école de la rue pour l’école de la vie. Ce « fils de personne » (traduisez : « j’ai vraiment rien d’un fils à papa ») est fier d’avoir pu se faire une place au soleil, mais il ne renie ni sa famille, qui vit entre le Maroc et ici, ni ses copains, qu’il salue matin et soir, chaque fois qu’il grille un feu en rentrant chez lui, dans ce quartier des Grésilles en pleine mutation… Il méritait un coup de chapeau pour avoir réussi l’exploit, en six mois, de transformer ce bar-resto lounge mal barré en un lieu de convivialité certaine. Lui qui n’y connaissait rien en cuisine et surtout en vins a su bien s’entourer, les plats du jour à midi sont bien envoyés (et plus renvoyés), le service est tonique, la déco chaleureuse. Et la clientèle change au fil des heures. Clientèle d’habitués à midi, un poil bruyante, clientèle plus sage à l’heure du thé, elle rajeunit en fin d’après-midi. Et elle risque encore d’évoluer avec l’ouverture le soir, désormais.

Rani

Le Saint-Fiacre, 15 rue Vauban. Tél : 03-80-35-56-42. Tlj 10h-22h sf dim.


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« Chamane » à la recherche de nouvelles énergies… Gilles Pitoiset l’avait écrit dans la lettre adressée chaque trimestre aux commerçants du quartier Jean-Jacques, dont il fut président jusqu’à aujourd’hui : mars serait difficile. « Mars ou crêve », avait-il déclaré non sans humour, car il pensait que ce printemps allait sonner le glas de nombreux petits commerces dans ces rues naguère si vivantes. Il a décidé, au lendemain du 1er janvier, de passer non seulement la main, mais le corps tout entier. Exit Chamane, magasin qu’on adorait car il était la porte ouverte aux rêves d’Orient, aux envies de voyage sur les pas de Marco Polo ou Corto Maltese. Gilles s’était fait plaisir en ouvrant ce lieu hors du commun, en vendant ses propres créations, au milieu des tapis, des marionnettes d’Asie, bref de tout un petit monde qui a disparu, en quelques jours, non sans regrets.

Chauffe Marcel Car il faut bien vivre, et Chamane a rangé sa « yourte » au fond de sa cave, en attendant de la remonter l’été dans la Morvan. Il a repris le chemin du bureau, revenant à son premier métier, ou presque, puisqu’il avait créé « Technic Gaz ». S’intéressant désormais aux énergies nouvelles, au confort de la maison, il a demandé à tous ses copains de l’aider à trouver un nouveau nom. Pas facile. Les slogans, ça roulait tout seul : « Chauffe, Marcel », « Chaud d’hier », pour les uns, « Chaud devant », pour ceux qui pensent à l’avenir », « Objectif Tunes » pour ceux qui lui souhaitaient de se refaire une santé financière… Bon, après, on l’a laissé partir, penaud, tel le Petit Nicolas faisant sa rentrée des classes. Il a trouvé tout seul son nouveau nom de guerre. Si vous voyez passer des camionnettes jaunes avec un slogan en l’honneur du dieu soleil (Yellow Service), appelez-le, ça lui fera plaisir !

Gilles Pitoiset a quitté sa yourte pour le bureau - photo volta hic

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Minini, mais elles font le maximum Nouvelle boutique, nouveau concept : pour Isabelle et Myriam Minini, c’est toujours le temps des fleurs !!! Si vous n’avez pas le moral, allez faire un tour à l’angle de la rue Chaudronnerie et de la rue Jean-Jacques Rousseau. Ne vous trompez pas de porte, d’un côté vous avez un magasin de fleurs en plastique destinées à fleurir les cimetières, de l’autre, un bar à vins célèbre où on vous enverra peut-être sur les roses si vous ramenez votre fraise à mauvais escient (on plaisante, car on l’aime bien, ce sacré Bruno !) Entre les deux, c’est chez Minini. Une adresse rare, qui a poussé avec le nouveau siècle, un refuge anti-déprime, connu des amateurs, mais pas des visiteurs du vieux Dijon, qui s’arrêtent toujours avant… quand ils suivent les traces de la chouette. Isabelle a eu l’heureuse idée de reprendre, rue Verrerie, un petit magasin naguère spécialisé dans les bijoux de fantaisie, et qui, transformé par ses mains expertes, va devenir l’écrin idéal pour accueillir une déco côté jardin « rigolote », qui changera de thèmes selon l’humeur du temps et des patronnes (tout rose, tout blanc). En vedette ces fleurs stabilisées qui sont en fait de vraies fleurs déshydratées et que les mags ne cessent d’encenser aujourd’hui. De quoi redonner de nouvelles couleurs à cette vieille rue piétonne déjà reconquise par des boutiques très design. Un signe d’espoir en ces temps où même les pierres sont plus riantes que certains commerces. Et qui sait, pour Isabelle, un premier pas avant de réaliser un jour prochain son rêve : un vrai jardin gourmand, où l’on pourra déjeuner sur l’herbe, aussi artificielle soit-elle.

Carnet de tous les jours par Emilie Chapulliot

Une semaine entre Dijon et Beaune, au début du printemps n

Lundi. C’est Shifty - shifty. Le Board Shop made in Dijon, fait du street art, dans sa gallery « Artroom ». Heu… vous pouvez répéter ??? Alors en français, ça donne un truc du genre : le magasin de skate près de la gare, met la culture urbaine à l’honneur. Graffeurs, photographes, graphistes… ils vous donnent rendez-vous chaque mois dans un espace dédié de 50 mètres carré. C’est mieux non ?

Shifty

Myriam et Isabelle Minini Minini Côté déco, 6 rue Verrerie (ouverture le 30 avril). Pour en savoir plus : www.minini.fr

Mardi midi, c’est Parvis ! Le « restoriginal « de la rue Monge (et ce n’est pas moi qui le dit mais le patron !) propose des burgers revus et corrigés à des prix imbattables. Et pour ne rien gâcher, le patron est amateur de bons vins. Faire rimer hamburgers et bons bourgognes… il fallait oser. Chapeau l’artiste. Mercredi. Je parle. Tu parles. Il parle. Nous parlons. Vous parlez. Ils parlent et on s’emmêle les pinceaux ! Ce soir, c’est café polyglotte. Pour l’occasion, Le (O)Kil prend des airs d’Auberge Espagnole. Caché rue Auguste Perdrix (à deux pas de la Rue Audra), le Kil se la joue Caméléon: bar, café (presque) littéraire, pub, concerts, bar à coktails… On en redemande (et ça tombe bien, c’est tous les mercredis) Jeudi. Il y a un temps pour tout mais surtout pour l’apéro au Square. Alex ne se lève jamais du pied gauche et ses clients non plus. Deux ou trois verres de blanc, de la charcuterie en veuxtu en voilà, du bon fromage qu’il dégote à droite à gauche…ça met tout le monde d’accord et on devient vite accroc. Il y a les habitués bien sûr mais les autres, on vous rassure, s’habitueront très vite… Vendredi. Italie et ambiance jazzy. Demandez à la patronne du Simpatico d’assaisonner votre plat. Elle dégaine le poivrier plus vite que son ombre ! Ce resto n’est pas juste sympatoche : il est vraiment bon et on s’y sent bien. On tchatche, on s’attarde à table et on adore ça. Et les vendredis soir, avec les soirées jazz, là c’est sûr, on ne décolle plus du tout. Samedi. J’achète donc je suis. Eluard a bien réussi en disant n’importe quoi, devenons n’importe qui en achetant n’importe quoi. C’est

printanier, fleuri, léger, décalé : vivent les objets superflus, inutiles et insensés ! (Cela dit, des couverts à salade multicolores, une salière kitch, des serviettes de table avec le plan du métro parisien, un dessous de plat en chocolat, un support à cure dent en poupée vaudou, un jeu de carte « spécial soirées filles », ça peut toujours servir, je suis mauvaise langue ). Dimanche. Cocooning. J’ai écouté la BO des poupées russes, je me suis goinfrée de croissants, j’ai regardé des séries américaines débiles à la tv, j’ai surfé sur café babel.com... Mais j’ai quand même trouvé le courage de prendre un vélodi pour finir mon tour du monde dominical. Ce soir se sera sushis. Ça ne rime pas avec dimanche mais tant pis. (ben oui le Bento ouvre aussi le dimanche soir avec une formule à emporter ou livré à domicile… vous ne pourrez pas dire qu’on ne vous l’a pas dit…) •Le Shifty, 2 rue des Perrières à Dijon (le lundi de 14h à 19h). Tél. : 03 80 41 38 51 www.shiftyboardshop.com •Le Parvis, resto, café, bar à vin, 2 rue Monge à Dijon. Tél. : 03 80 50 19 51 •Le Kil, café polyglotte tous les mercredis à 19 h 30. 1 rue Auguste Perdrix à Dijon. Tél. : 03 80 300 248 www.lekil.com •Le Café du Square, 26, Boulevard Maréchal Foch à Beaune. Tél. : 03 80 24 03 32 •Le Simpatico, 30 rue Berbisey, à Dijon. Tél. : 03 80 30 53 33 •Boutique L’Orange Bleue, 52 rue des Godrans à Dijon. •Bento version Bent’Home à emporter ou livré à domicile. 29 rue Chaudronnerie, à Dijon. Tél. : 03 80 66 38 30


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En attendant le tram... le bus, c’est le pied ! « Vivez des transports hors du commun »… En cherchant un renseignement sur le réseau Divia, je tombe sur un message enregistré, annonçant par ailleurs que « Keolis Dijon favorise la mobilité de chacun ». Parions que vous ne connaissiez pas non plus le nom de cette entreprise, filiale de la SNCF, qui gère le réseau de transports du Grand Dijon. Un réseau que l’on regarde d’un autre œil, dans la perspective du futur tram appelé à transformer le visage de cette ville de plus de 150 000 habitants ! Plus de 150 000 voyageurs par an, une fréquentation en hausse de 17% en 2008… les chiffres sont éloquents : Dijon se place au premier rang des villes françaises ! Des chiffres qui parlent moins pourtant que les transformations enregistrées par l’œil du visiteur, dès sa sortie de la gare de Dijon. Des bus qui répondent « présent », des panneaux qui indiquent les directions, des bornes Totem qui annoncent l’arrivée du prochain… Bon, d’accord, Campus, ça ne dit pas forcément grand

chose au nouvel arrivant : si l’on indiquait en petit que la ligne dessert le centre historique, ça pourrait aider. Toutes les villes connaissent la même difficulté pour renseigner sur les réseaux de bus et ça se complique encore quand arrive le tramway. Faites un test ne serait-ce qu’à Paris, si vous prenez pour la première fois le tram à la sortie d’un métro ou si vous avez envie de chercher le bus qui doit vous ramener vers la gare de Lyon. Les Dijonnais par contre semblent avoir adopté les navettes pour faire leurs courses ou sortir en ville la grand-mère. Si vous êtes tranquillement assis à une terrasse, ils s’amusent

à vous regarder de haut, quand le bus vous frôle. Laurent Senecat, le directeur de Keolis Dijon, a de grands projets pour continuer à faire évoluer le réseau, à travers le web (on se crée l’arrêt le plus prêt de chez soi, sur son écran, entre la météo et la calculette pour les courses) comme à travers la réalité d’une agglomération qui ne cesse de grandir. L’important, c’est de nous inciter à laisser la voiture et à prendre le bus, et surtout d’aller… à pied. Ou en vélo. Au printemps, qui s’en plaindrait ? Numéro vert : 0800 10 2004 www.divia.fr

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C dans l’air

Texte : Gérard Bouchu Photo : DR

Art

Shopping !

20 ans après avoir quitté Dijon, Hervé Baudry nous revient dans ces pages en attendant sa grande exposition de la rentrée

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endre l’art accessible à tous ! Tel est le crédo du salon qui va rassembler, à Paris, les 6 et 7 juin, plus de 200 artistes et galeries. Dijon n’est pas en reste comme vous allez le découvrir plus loin dans nos rubriques C dans l’art et C tendance. Galeries, fêtes de rue, et même nouveaux visages dans Bing Bang, avec l’arrivée dans nos pages d’Hervé Baudry, peintre-illustrateur bourguignon exilé à Montmartre. n

Hervé Baudry, le retour !

Hervé Baudry a croqué Dijon, ses politiques et sa vie culturelle, à la fin des années 80. Le Maire d’alors était Robert Poujade et il a dû croiser l’actuel sur le plateau d’une émission politique hebdo qu’il animait par ses dessins. C’était le temps des affiches pour l’Opéra de Dijon et des premières expos. Installé sur la Butte Montmartre, où il a déniché avec sa douce moitié un atelier-galerie, Hervé a mis son coup de patte au service de la communication d’entreprises et des agences d’événementiels. Il anime quotidiennement son blog d’actualités : http://hervebaudry.blog.lemonde.fr/

Il n’a pas pour autant oublié sa bonne Bourgogne, car il continue toujours d’envoyer son dessin hebdomadaire au journal «Le Châtillonnais et l’Auxois». La peinture, qui ne l’a jamais quitté, lui a permis de voyager. Amateur de cigare, on l’a vu plus souvent à Cuba qu’au Groenland. Cette année, il présentera au salon Art-Shopping une nouvelle série sur plexi avec la ville comme sujet. Une exposition qui devrait se retrouver, on l’espère, accrochée à Dijon aux Trois Pignons, à la rentrée, 20 ans après la précédente… www.lacabana.book.fr

La nouvelle cause de l’Art Plus qu’une galerie Nü Köza est un espace de partage et de solidarité, initié par Fabien Lédé et Simon Castelli-Kérec, qu’une dizaine d’artistes (photographe, sculpteur, designer, peintre,…) ont rejoint dans l’aventure. Dans 30 m² avec pignon sur rue, cette coopérative d’artistes « tisse du lien social » ; en un mot, offre l’opportunité à tout un chacun d’aborder l’art dans la simplicité, de se l’approprier. Et pour cela tous les moyens sont bons. En dehors des expositions temporaires (toutes les 3 semaines un artiste de l’association est à l’honneur), il est ainsi possible d’acquérir une œuvre sans intermédiaire (donc moins chère), ou de se la faire prêter par le biais de l’artothèque. Cela, pour la modique somme de 15 euros à l’année. Tout le monde y gagne ; le jeune artiste qui, par ce biais, peut se faire connaître ; et le grand public d’aborder l’art sans frontière pécuniaire. Nous on dit bravo. MH Nü Köza 89 rue Berbisey .Tel. 06 84 59 83 39. Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 19h. info@nukoza.com www.nukoza.com

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Salon Art Shopping Rendez-vous les 6 et 7 juin au Carrousel du Louvre pour la 4ème édition du Salon Art Shopping. Son slogan : l’art à moins de 5 000 euros. Il se veut le 1er salon d’exposition et d’achat démocratique consacré à l’art contemporain, avec toutes les tendances représentées à travers sculpture, peinture, photographie, art numérique, mobilier, objets de décoration… Collages & photos, art « générationnel » porteur de sens, courant arty chic et travail sur l’objet seront les grands axes de l’année. En particulier, un espace totalement dédié à la photographie. www.salon-artshopping.com


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C dans l’air

Le crime profite aux Beaunois !

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encontre avec Alain Suguenot, Député-Maire de Beaune

Propos recueillis par Myriam Henry

n Les rencontres Cinématographiques quittent Beaune pour Dijon et vous décrochez le Festival du Film Policier. Une revanche pour vous ? Non, pas du tout. Les Rencontres cinématographiques se déroulaient depuis 15 ans à Beaune. Il y avait un certain essoufflement et surtout c’était un évènement plus « technique » qu’artistique, qui n’intéressait que quelques centaines de personnes. Pas un grand rendezvous populaire comme je le voulais.

Après l’inauguration du nouveau multiplexe et sa technologie hightech, après la pose de la première pierre sur laquelle sera érigée la future école de cinéma, Beaune se joue de Dijon en accueillant ce 1er avril le Festival International du Film Policier. Suspense, noir, énigme, thriller, humoristique: le film policier n’est pas UN, mais multiple. Des typologies dépecées, décortiquées et analysées durant 25 ans à Cognac à l’occasion du Festival du Film Policier et pour la première fois en 2009 à Beaune, « ville familière du 7ème art », comme l’explique Lionel Chouchan, Fondateur, Président du Festival. Ce sera du 1er au 5 avril prochain, et ce n’est pas une mauvaise farce, sauf pour Dijon. « Un coup de foudre réciproque - confie Lionel Chouchan - tel un scénario de Lelouch qui n’y est d’ailleurs pas étranger... » Excellent alibi, qui va nous offrir l’opportunité durant 5 jours de vivre en direct le bouillonnement d’un Festival (programme www.beaunefestivalpolicier.com).

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n Donc aucun regret ? Absolument pas. Ces rencontres ne sont pas « parties », c’est plutôt moi qui ne les ai pas retenues ! Et je me réjouis qu’elles aient pu rester en Bourgogne, en l’occurrence à Dijon. n Le festival du Film Policier qui se déroulait auparavant à Cognac draine des milliers de festivaliers et va générer une logistique importante pour Beaune. Ça ne vous fait pas peur ? Non, nous accueillons déjà des animations de taille, comme le Festival de musique baroque ou Cours Eau Jardins. Nous sommes rodés à ce type d’événements. Et si Lionel Chouchan (NDLR Président du Festival du Film Policier) a adopté Beaune c’est aussi parce que la ville est de petite taille et qu’elle peut être « bouclée » très facilement. n J’imagine que ce seul critère n’a pas été déterminant pour son choix. Comment avez-vous réussi à faire déplacer un festival qui se déroulait depuis 25 ans à Cognac, en Bourgogne ? Sans trahir un secret, j’imagine que pour lui il y avait un certain essoufflement, il fallait re-

nouveler ce grand rendez-vous autour du film policier. Beaune a un véritable passé cinématographique avec Marey, un patrimoine qui a servi à des tournages de films et Claude Lelouch avec qui j’ai tissé une réelle amitié, a aussi « pesé dans la balance ». C’est lui, en quelque sorte le « marieur » ! n Et lui qui a fait pencher la balance aussi. Oui. On peut dire ça. Il nous connaissait tous les deux. Et il savait qu’avec mon adjointe à la Culture, nous avions en projet de créer un rendez-vous culturel autour du livre policier. Du livre au film il n’y avait qu’un pas que nous avons franchi. n Y aura-t-il de grosses surprises dans ce festival par rapport aux autres éditions ? Oui. Je ne veux pas d’un Cognac bis. Il y aura différentes compétitions (longs-métrages, « sang-neuf », courts-métrages), des hommages (personnalité du cinéma, littéraire et à une ville), un grand prix du roman noir ainsi que l’élection de la femme fatale de l’année.


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dépendances

Cuisines et

03 Jap…and love

Voyage au Japon pour Laurent Peugeot et son équipe avant d’ouvrir Koki leur nouveau restaurant à Beaune - photos Laure Zglinski

Texte : Gérard Bouchu Photos : DR

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aurent Peugeot, au Charlemagne, fut un des premiers à réussir la fusion entre rigueur nippone et fantaisie culinaire française. De retour d’Osaka, il ouvre ce printemps son troisième restaurant, Koki, à Beaune. D’autres, aux confins de la Bourgogne, poursuivent dans la voie de la sagesse. Le résultat est épatant.

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aurent Peugeot, chef étoilé du restaurant Le Charlemagne, à Pernandpalais nippons, les clients retrouvant des produits qu’ils connaissent, Vergelesses, connaît bien le Japon, il y a travaillé, il y retourne mêlés à d’autres saveurs nouvelles… Il fallut seulement introduire des régulièrement depuis dix ans. Laure Zglinski, qui joue les public-relations produits et des techniques inconnus du staff (tels les deux espuma : à ses côtés, l’a accompagné au festival « Fou de France » à Osaka. Lors sauce meurette et Orangina…). Quant à l’humour de Laurent Peugeot, il de l’inauguration du « Koki », entre sushis et tapas maison, on a donc est aussi difficile à apprécier d’un Japonais que d’un Beaunois, me glissa beaucoup parlé Japon, bonne mise en bouche pour mieux comprendre et mon voisin, surpris par l’intitulé du menu unique : « Charlemagne dort… le chef et ses projets. dîne… erre… » . Au 33ème étage d’une tour, dans un bistrot estampillé Ducasse, alors Pour se changer les idées, entre deux séances, massages, bains et que les convives jouaient encore les Japonais absents (fallait bien le marathon culinaire le soir dans le quartier de Shinsaibashi, bien plus placer), Laurent Peugeot a préparé, vivant que les alentours de l’hôtel et Humour nippon ni méchant quatre jours durant, avec l’équipe en du restaurant. Ils se sont régalés avec place, des plats que les habitués du les soupes de lamen (udon - grosses Charlemagne auraient reconnu : bar de ligne et de précision, limonade nouilles préparées avec de la farine de blé, bouillon, et garniture) et ont de yuzu qui picote, tagliatelles de mangue, et une graine de passion… adoré le marché de poissons d’Osaka, à quelques minutes de leur quartier. ou encore coquilles saint-jacques et chorizo Belotta. Des plats qu’il a du Dorade fascinante, rencontre surprenante avec un fugu, le fameux poisson détailler tour à tour, puisqu’il faut recommander au client de verser la « mortel » ! Beaucoup de thon, de toutes sortes, et très peu de saumon. limonade de yuzu sur le poisson (plutôt que de la boire) ou lui apprendre à Il se trouve que les Japonais en consommeraient peu, et préféreraient les manger ensemble les petites tours qui composent le second plat, sur fond chairs plus délicates et raffinées, que nous nous jugerions plus fades. Peu de pommes de terre écrasées, infusion de homard et fumée de graines de d’espace, la marchandise est découpée au fur et à mesure, rien n’est jeté, cardamome noires. tout ce qui n’est pas la chair sera utilisé, pour la préparation des bouillons Ni les proportions ni les assaisonnements n’ont été retravaillés pour les par exemple.

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Cuisines et dépendances Miracle à la japonaise Juste à côté se tenait le marché des primeurs, et à part les fraises et les produits japonais déjà utilisés au Charlemagne, la plupart des fruits et légumes étaient inconnus au bataillon ! Un régal pour l’équipe. Et une autre leçon à retenir pour l’ouverture du nouveau resto beaunois : la discipline de rangement, le souci de l’ordre et de l’esthétisme, tout étant très aligné, confortablement installé dans de jolies petites boîtes… Un voyage initiatique, qui aura permis un petit miracle : Laurent, s’il invite désormais avec plaisir ses visiteurs dans sa cuisine au Charlemagne, où il a fait dresser des tables d’hôtes, avec vue sur le vignoble, ne se déplaçait jamais en salle ni en réception pour rencontrer ses clients. Cela lui fut souvent reproché, mais timidité et réserve obligent… Aujourd’hui, plus zen, on l’a même vu jouer avec ses enfants devant les premiers visiteurs du nouveau resto, à qui il a donné le nom de son second fils, Koki (voir page suivante). Et oui, c’est si simple, la vie… Ita dakimas* ! * bon appétit

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Nippon, ni bourguignon Les bars à sushi ont eu le mérite de préparer nos palais à la découverte d’une vraie cuisine de chef, réalisée à base de produits d’ici, avec une technique de là-bas. Les chefs japonais formés au fil des ans auprès des étoilés et les jeunes chefs français partis séjourner au Japon se retrouvent pour ouvrir aujourd’hui des restaurants qui ont tout pour plaire à un public qui lui aussi a évolué. La Bourgogne fait partie des régions à avoir pleinement réussi l’alchimie entre cuisine japonaise et culture culinaire locale ! Profitez des beaux jours pour filer sur Sens, ville qui cache un amour de petit resto -Miyabi- tellement zen, tellement épatant, qu’on a envie de le garder pour soi. Patrick Gauthier fait partie de ces grands chefs qui ont tout compris de leur époque, ouvrent les restos qu’il faut, quand il faut. Pas pour la frime. Par amour, et parce qu’il a trouvé un chef, Tetsuya Ichioka, formé aux deux cultures qui travaille les meilleurs produits français en leur appliquant sa

technique à lui. Miyabi, tout un art de vivre résumé en un seul mot. Entre Sens et Joigny, arrêtez-vous à SaintJulien-du-Sault. L’ancien relais de poste a été rendu à la vie par François-Pierre Lobies, éditeur et imprimeur de métier. C’est un ami japonais de son fils, lorsqu’ils travaillaient tous deux à la Table de Joël Robuchon, qui a relevé le défi. Bourré de talent, Keigo Kimura s’occupe tout autant de la partie gastronomique que du bistrot, où il propose des plats du terroir français à prix doux. Déco reposante, dans les deux salles, pour savourer le plaisir d’une cuisine voyageuse tout en étant ancrée dans le terroir. Deux adresses qui devraient vous inciter à découvrir d’un autre œil la Bourgogne. Des adresses que vous retrouverez, comme nos coups de cœur du moment, dans le nouveau guide « Petits restos des Grands Chefs » publié par le guide du Routard (Hachette).

Miyabi : 1, rue d’Alsace-Lorraine, 89100 Sens. Tél : 03.86.65.92.80. www.restaurant-lamadeleine.fr Menus : 24-36 € ; spécial Paris-Tokyo 75 €. Fermé : dim-lun et mar midi Les Bons Enfants : Place de la Mairie, 89330 Saint-Julien-du-Sault. Tél : 03.86.91.17.38 Menus : côté bistrot, formules 1518 € en sem, à midi, et menu 26 € ; côté resto, menus 32 et 49 € ; dégustation 72 €. Fermé dim soir (et lunmar, pour le gastro). Miyabi- photo Gianni Villa annonce presse

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Cuisines et dépendances

Texte : Gérard Bouchu Photos : DR Koki à Beaune - TH

L’Autre Entrée - RP

4 ouvertures que l’on peut applaudir ! Cuisine, déco, ambiance musicale : le renouveau

A

quelques jours l’une de l’autre, trois à Dijon, l’une à Beaune, quatre inaugurations attendues au tournant, qui réconfortent en ces temps de doute existentiel.

1 Koki, c’est lui : 

Peugeot roule pour Beaune !

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Ceux qui ont connu l’ancien salon de thé caché sous les balcons d’une résidence construite au cœur du vieux Beaune auront du mal à reconnaître le lieu. Vive Koki food&shoop, concept de restauration lancé ce mois ci par le chef du Charlemagne et le créateur du Sushikai (voir pages précédentes). Un concept boutique-resto-salon de thé coloré, chaleureux, conçu autour du Kaïten au sein duquel évolue Alexandre Bellini, chef formé tout comme Laurent Peugeot auprès de Jacques Lameloise à Chagny. Technique japonaise, mais cuisine du monde actuel, avec un travail réalisé à l’instant autour des produits de la mer, proposés entre un tartare de viande, un foie gras poêlé, ou quelques tranchettes de Jabugo importé d’Espagne. Un choix d’assiettes à attrapper au vol (à chaque couleur est attribué un prix, de 4 à 12 €, attention, ça peut vite grimper !)

avant de les déguster à table, en terrasse ou au bar. Pour les vins, chaque mois, un vigneron propose sa propre sélection. Côté boutique, une production de sushi, et une sélection de produits qui devrait vous faire craquer : douceurs sucrées, jus de fruits d’Alain Milliat, huiles maison… Idéal pour un déjeuner de soleil, quitte à revenir plus tard pour une pause sucrée autour d’un thé dans l’après-midi, un dîner coloré… sans parler du petit déjeuner du lendemain, car Koki ne va pas vous lâcher ! Koki, 10 place Ziem, 21200 Beaune. Tél : 03-80-24-06-61

2 L’Autre Entrée : les Oenophiles 

ne se cachent plus !

C’est une vraie révolution à la dijonnaise, entendez : un projet qui a du mûrir pour réussir. Il fut un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, où seuls les privilégiés pouvaient se restaurer dans les caves de la mythique CBDO. En prenant de

L’Autre Entrée, 19 rue Berbisey, Dijon. Tél : 03-80-30-53-55. www.l’autreentree.com Tlj sf dim, lun soir et sam midi

Un restaurant toujours... Au Goût du Jour Un petit resto de quartier, avec sa terrasse ouverte sur la cour d’une des plus vieilles maison du quartier des antiquaires, et sa salle que des peintures contemporaines vont réveiller. Sabrina et son frère Ghislain vous accueillent avec beaucoup de gentillesse tous les jours, à midi, autour d’un plat simple et vraiment bon : tomates farcies, terrines maison, spaghetti a la carbonara. À l’ardoise, pour ceux qui auraient la nostalgie de la carte qui a fait connaître la maison : entrecôte aux morilles, sandre sauce vin jaune et autres spécialités jurassiennes. S’ils ouvrent même chaque dimanche midi désormais, ils n’en continuent pas moins d’assurer les services du soir le vendredi et le samedi. Menu à midi à 12,80 €. Le soir, plats de 12 à 15,50 €. Vin au verre à partir de 3 €. Au Goût du Jour, 24 rue Chaudronnerie, Dijon. Tél : 03-80-67-47-99.

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l’âge, la Compagnie des Oenophiles s’est abritée dans un cadre plus cossu, de grandes soirées se déroulèrent, autour de gougères croquantes et de blancs revigorants, sur fond de figurines et de vitrines d’un autre âge. Brrr… Même la cour du XVème faisait froid dans le dos, en plein été. Et voilà, l’Autre Entrée vient d’ouvrir, sur la rue Berbisey, et l’on peut y déjeuner, sourire aux lèvres, ou boire un verre, en fin de journée, en grignotant tapas, tartines, charcuterie… Bar à vin, resto lounge, on se moque du nom, pourvu qu’on ait l’ivresse d’un concept abouti. Un lieu vraiment chaleureux où l’on peut se poser dans des fauteuils couleur taupe, sur fond de musique jazzy, au milieu des clients de l’hôtel, heureux de trouver un bar coloré pour un dernier verre, et de voisins satisfaits de voir la rue Berbisey présenter un nouveau visage. Le midi, bon petit plat du jour, venu tout droit des cuisines du gastro. Et terrasse très attendue, pour redonner couleurs et saveurs, côté cour.


Sarl Roigt L’art décoratif au service de votre intérieur

L

’entreprise Roigt est l’ingénieuse fée de tous les logis. D’un coup d’œil sur l’existant, Peggy, la styliste de l’équipe, imagine les transformations à apporter aux lieux qu’on lui confie pour en faire des temples du bon goût et du confort. Pour donner corps à ses idées, 4 peintres et Compagnons du devoir passés par l’école du travail bien fait : Patrice Goffinet, gérant de l’entreprise depuis 2004 et une équipe rompue à l’excellence dans tous les métiers de la déco. Ravalement de façade, métallerie, vitrerie, revêtements de sol n’ont aucun secret pour ces professionnels qui travaillent avec l’esthétique et le fini en point mire.

C

omme le suggère son logo, l’entreprise manie les formes et les couleurs pour donner vie et beauté, âme et caractère à tous les intérieurs. A l’écoute des désirs de chaque client, l’équipe sait retranscrire au détail près, la personnalité et l’identité des maîtres des lieux, au travers de leurs ouvrages. Le résultat est obtenu avec des bases de peintures naturelles, fabriquées à partir d’écorce d’orange, huiles de lin, de lavande, de romarin ou de craie avec des bases de résines végétales. Il n’est pas de décor qui échappe à son savoir-faire : enduits à l’ancienne cirés, stucco, peinture à l’essuyé, à l’éponge, au chiffon enduit type tadelakt qui confère un air de Maroc à votre intérieur, et même des fresques et trompe-l’œil. De nombreux particuliers, boutiques et institutions font confiance à l’entreprise Roigt depuis 1964. La dernière en date à été réalisée au Luna Sol, et s’intègre parfaitement aux lieux. Un témoignage de plus de la créativité et du haut niveau d’exécution qui fait la force de la sarl Roigt et qu’elle perpétue dans chacune de ses réalisations. Sarl Roigt BP 27725 Dijon. Tél. : 03 80 71 35 50, mobile : 06 25 60 17 89. sarlroigt@aol.com. http://www.sarl-roigt.com

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Cuisines et dĂŠpendances 3 Chouette, ď Ž

LÊon ouvre son bar à jazz !

Une nouvelle adresse pour boire cocktails ou verres de vin, le soir, Ă Dijon, tout en discutant le bout de gras ! Jazzer devant une planche de charcuterie, si vous prĂŠfĂŠrez. Les habituĂŠs de ÂŤÂ Chez LĂŠon  n’auront que quelques pas Ă faire, dans la mĂŞme rue des Godrans, pour pousser la porte d’un bar Ă vin oĂš on pourra jazzer au meilleur sens du terme, car la musique sera au rendez-vous. Pour les faims de journĂŠe, vraie bonne charcuterie de pays ou fromages de producteurs locaux, Ă dĂŠguster tout en dĂŠcouvrant un vin sĂŠlectionnĂŠ par LĂŠon, alias Eric Cordelet : Le Caveau de la Chouette, c’est un vieux rĂŞve qu’il rĂŠalise. Il vous faudra patienter encore quelques jours pour dĂŠcouvrir le dĂŠcor chaleureux de ce nouveau ÂŤÂ bar Ă vinsjazz  Ă l’ambiance new-yorkaise industrielle, pour la nostalgie, tenu par Romain Escoffier, carte:Mise en page 1 12/03/09 10:07beaunoise Page 1 le fils d’une grande famille passĂŠ Ă l’ennemi.

ď Žď Ž Carte blanche : Elithis pointe son nez !

Restaurant Carte Blanche, Tour Elithis

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Le Caveau de la Chouette : 39 rue des Godrans, Dijon. Du mardi au samedi, de 18h à 2H du matin.

Ce sera l’Êvènement du printemps : l’ouverture de cette tour ĂŠtonnante, que certains Dijonnais croient encore en travaux (Ă cause du ÂŤÂ grillage  qui l’entoure !!!). Une tour que les curieux cherchent un peu, Ă l’ombre du palais des Congrès et de l’auditorium. Et non, elle ne grandira plus, elle a atteint sa taille normale, vous pouvez y aller. Au rez-de-chaussĂŠe, le nouveau resto lancĂŠ par Rodolphe Segay, chef ĂŠvoluant avec son temps : on l’a connu au Mayence, reconnu aux Deux Fontaines, et on le dĂŠcouvrira vraiment ici dans ce lieu ÂŤÂ show , ouvert sur la ville nouvelle, du cafĂŠ du matin au souper d’après-spectacle. Un lieu tout en noir & blanc, avec quelques touches de couleurs ici et lĂ . Un bar avec une vingtaine de vins au verre (les machines Ă azote sont lĂ pour ça), des banquettes, des tables en bois pour se poser autour d’un plat dans l’air du temps. Finis les plats de grand-mère. Formule du jour, le midi, Ă 15 â‚Ź et courte carte, le soir, pour se rĂŠgaler de ravioles de langoustine et pleurotes, avec asperges crues et cuites pour mĂŠlanger les goĂťts et les textures, ou d’un magret de canard laquĂŠ au thĂŠ fumĂŠ, avec de vraies nouilles japonaises. Le tout servi dans une salle grande ouverte sur la future vie du quartier ou en terrasse, sur des chaises colorĂŠes qui rappelleront des souvenirs aux nostalgiques du jardin du Luxembourg. Carte Blanche : Tour Élithis, 1 bd de Champagne, Dijon. Tlj sf dim hors manifestations

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Cuisines et dépendances

Texte : Dick Chambertin Photo : DR

Dick Chambertin est consultant pour le site divine-comedie.com, retrouvez ses chroniques tous les mois.

La chronique de Dick Chambertin

Dick back in town, pour tester le congrès Vitagora

J

e suis de retour. Je commence même à y prendre goût. Et ça tombe plutôt bien parce que ma mission du mois concerne justement le goût. Cette fois je suis arrivé un peu plus tard à Dijon, parce qu’il fallait que je fasse le pot de départ de ma copine Tina, qui en avait marre de bosser dans la com’. Elle me l’avait déjà dit plein de fois pendant la pause kawa : « Y a trop de cons dans ce boulot », « si tu ne couches pas, t’arrives à rien ». Il faut dire que Tina, elle plaît pas beaucoup aux hommes, elle aime les femmes. Bref, elle a décidé de se retirer de l’agence pour partir vivre en province, près de Tours, pour monter sa propre boite. Peut-être qu’un jour, je ferai comme elle, je m’installerai à mon compte, en Bourgogne pourquoi pas. Je ne sais pas si ils cherchent des informaticiens dans le coin, mais ça serait vachement bien.

P

arce que j’aime bien venir ici. C’est tranquille. Par rapport à Paris, on circule bien et on mange bien. Alors comme je le disais, je suis de retour pour tester un truc bizarre. J’ai pas tellement compris ce que c’était, un congrès international, m’a dit le patron de Divine Comédie, sur la bouffe, enfin, eux ils disent nutrition, ça fait mieux. Il m’a fallu la plaquette pour comprendre un peu mieux mais c’est vrai qu’ici l’alimentation, c’est presque une religion. On en fait un congrès qui fait venir des chercheurs du monde entier, des médecins et tout et tout. Ils causent pendant des mois entiers sur le pain, la farine, les fruits et les légumes. Moi je croyais que ça servait à grandir les légumes, pour quand on était petits. Eux ils disent que ça sert à faire bien vieillir. Si ils le disent. J’ai pas trop retenu le nom du truc, Vita je sais pas quoi. Compliqué comme nom. Mais bon, il paraît que Dijon veut devenir la capitale du goût. C’est bien ça comme concept. Sauf que les Dijonnais ils ont pas trop la banane avec ça, parce qu’Amora, il paraît que ça va pas trop bien, qu’ils virent des gens, un peu comme chez Renault. Et ici, la moutarde, ça fait partie du patrimoine. Et vous savez le slogan d’Amora, par amour du goût, et bien, ça ne leur dit plus rien qui m’aille, elle est bonne celle-là non ? Bon, de toute façon, la moutarde ne fait pas partie du programme de Vita machin chose. Eux, c’est vachement plus scientifique leur truc. Ils ont par exemple inventé un machin qui simule la mastication artificiellement. C’est top le truc parce que ça permet de recréer le goût que l’on a dans la bouche. En anglais, c’est plus classe, ça s’appelle Sensimouth, on dirait un nom de dentifrice. Cette bouche unique en son genre a été conçue par un chercheur dijonnais qui doit être maintenant une petite star dans son milieu.

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Moi je pensais pas qu’il y avait des gens qui étudiaient le goût des choses. C’est ce qu’ils ont essayé de dire pendant le congrès qui a eu lieu à Dijon, ce que nous mangeons est super important. Aux USA par exemple, ça fout un peu les boules, et bien la malbouffe est devenue la première cause de mortalité. Moi je crois que je vais arrêter les chips à l’apéro, c’est préférable. Ouais mais sauf que les légumes, ça le fait pas trop. Au bureau, on commande de plus en plus de sushis mais la direlo, elle dit que c’est vachement plus cher alors des fois, on commande des pizzas chez l’Italien d’en bas. En plus il est super sympa alors que le type des sushis, il est franchement pas drôle. Mais ici, les gars du congrès, ils disent qu’on peut manger des trucs bons à la santé tout en se faisant plaisir. Dans le centreville, ils ont même créé un village goût nutrition santé pour les Dijonnais afin de réconcilier les gens à la bonne bouffe. C’est vrai qu’en Bourgogne, ils ont des bonnes choses, même si y a des Mac do et beaucoup de kebabs. J’ai goûté les œufs en meurette, une spécialité. Je ne sais pas si c’est recommandé par les nutritionnistes mais en tout cas, c’est vachement bon. C’est avec une sauce au vin rouge. Et le vin rouge, un coup c’est bon, un coup c’est pas bon. Faudrait savoir. Et ça Vita je ne sais plus quoi, ils n’ont pas su me dire non plus. Note de la rédaction : Dick fait référence au congrès international « Goût nutrition santé », organisé par le pôle de compétitivité Vitagora qui a eu lieu à Dijon les 18, 19 et 20 mars. Plus d’infos sur www.vitagora.com


Chez Bruno,

Demandez plutôt

un nouveau Lounge… de porc

Carte desVins La

Bar à vins, bar à jambons, loin, mais alors très très loin des bars trendy, Bruno Crouzat a ouvert un lieu où le terroir est roi. Et le blaireau formellement interdit ! D’habitude dans Bing Bang, quand un annonceur nous demande de lui faire sa pub, c’est justement pour faire de la réclame à son établissement. Mais Bruno lui, il veut une pub pour dire qu’il ne veut pas de pub. C’est comme ça. Il faut dire que le truculent patron du bar à vin et à jambon en a marre des blaireaux qui viennent ici juste pour se montrer et qui n’y connaissent rien en vin. Il y va fort Bruno. Mais le bonhomme est entier. Il faut dire aussi qu’il passe le plus clair de son temps à arpenter les routes du pays pour dénicher le petit produit du terroir qui va bien : les meilleurs jambons (pata negra, serrano, speck, coppa, bœuf séché…), les meilleures conserves artisanales (sardines, anchois, ventrèche de thon…), la super huile d’olive (de Toscane, d’Espagne ou du Sud de la France), le balsamique (par exemple de la maison Bompana, à Modène), les truffes, le fromage et, évidemment, les plus beaux vins de Bourgogne, de la vallée du Rhône et de Bordeaux (Cros Parentoux d’Henri Jayer, domaine de la Romanée Conti, Charlopin, Rousseau, Leflaive, Ramonet, Roulot, Méo-Camuzet, Dujac… ) La bouffe et le vin, c’est une vraie religion. Alors les bobos qui demandent un Perrier rondelle, il les fout dehors. Faut le comprendre Bruno, il n’aime pas les blaireaux, c’est tout ! C’est d’ailleurs écrit sur l’étiquette d’un vin de Gaillac du domaine des Causses marines que Bruno montre fièrement à ses clients. Bref, les bobos, qu’ils aillent se faire boire ailleurs, dans un des ces endroits branchés où le mobilier est flashy. Bruno il préfère mettre ses sous dans le produit plutôt que dans la déco. De toute façon, chez Bruno, il n’y a pas de place pour tout le monde.

A

lors que le soleil repointe le bout de son nez, le Dijonnais cherche à s’évader. C’est un peu tôt pour sortir les merguez et le barbecue mais peut-être l’heure de boire du soleil. C’est une invitation lancée par La Carte des vins : découvrir le Languedoc-Roussillon pour se lancer définitivement dans le printemps. Rue Musette, il y a un train, express évidemment, et sans arrêt jusqu’à Narbonne. C’est ici que l’aventure commence. Le soleil, enfin, les paysages presque montagneux. On dînera c’est sûr sur les terrasses du Minervois ou à Saint-Chinian pourquoi pas. L’hiver est loin, on redécouvre la nature et les bienfaits d’une météo plus clémente. Ce soir, c’est tian aux légumes avec un vin du coin. Jean-Luc et Adrien ont leurs adresses, et leurs coups de cœur : • 19 heures, à Collioure. Un petit vent vient balayer le rivage et le vignoble accidenté. Bienvenue au pays de l’anchois. Pour se mettre en bouche, un Collioure 2007 du domaine de Pierre Gaillard. Le viticulteur, présent des Côtes du Rhône jusqu’au Roussillon, nous fait partager sa philosophie : « Un bon vin, c’est une bouteille qui lorsqu’elle est finie entre amis, vous laisse un souvenir impérissable... » Le sien nous laissera en tout cas un souvenir sympathique de cette dégustation. Ici, les vins ont du coffre et du bouquet. Un vrai bain de soleil. • 21 heures à Cessenon. Ce Saint-Chinian, cuvée Maghani 2004 du domaine Canet-Valette fait lui aussi parler la puissance de ce vin multi-cépages (45% syrah, 45% mourvèdre, 10% grenache). C’est un feu d’artifice de saveurs épicées façon méditerranéennes. Quel voyage ! • 23 heures, « Pour qu’il ne reste pas que des paroles, j’ai créé le Mas de l’écriture », raconte Pascal Fulla. Cette cuvée, L’Écriture, le grand cru du domaine, fait la part belle au syrah. Et puisqu’il faut écrire sur cette écriture, on dira qu’elle nous réserve l’élégance, la puissance et l’équilibre. C’est déjà l’heure de repartir. Le choix sera difficile, encore une fois. Mais je repasserai c’est promis. Le voyage mérite le détour.

Chez Bruno, 80 rue Jean-Jacques Rousseau, à Dijon

Tél. 03 80 66 12 33

1, rue Musette - Dijon - Tél. : 03 80 30 45 01 ou dijon@lacartedesvins.com www.lacartedesvins.com

Vign’ A Table

79 rue de la Liberté - Dijon. Tél. : 03 80 41 66 15

Ouvert du mardi au samedi 10h à 19h

A offrir Mesurez le vieillissement de votre vin

Art de la table

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Cuisines et dépendances

Humeur de table De la Bible au Bib

Un jour parfait…

L

undi 2 mars, présentation à la presse du Guide Michelin de l’année. Foule, 300 journalistes du monde entier : une vraie réussite. Les techniques marketing du «discret» guide rouge ont toujours été impeccables, entre mystère, rareté et fuites distillées. En font même partie, a contrario, ceux qui «rendent» leurs étoiles, parce qu’ils ont tout bonnement envie d’être peinards. On peut en conclure que le Michelin reste plus que jamais «la bible» dans un contexte où les aléas du réel augmentent le besoin de croyance, et où la concurrence, faute de moyens, ne propose aucune alternative majeure. Un nouveau trois étoiles : bravo à Eric Fréchon qui la méritait tout autant il y a deux ans. Ici, une étoile aux valeureux chefs associés de «L’auberge de la Charme», on espère que cela les aidera à tenir leur pari difficile... Autre bravo pour «Les Gourmets» à Marsannay, un des espoirs de l’année, peut-être que ça les aidera aussi, on veut le croire. Le gros problème, c’est les prix ! Le sémillant et intelligent nouveau directeur du guide, spécialement calibré pour casser l’image passéiste et empesée de la bible, a beau aller nous chercher un contre-exemple à New York, un restaurant étoilé ne peut pas être autrement que cher, relativement certes, mais pour mille raisons qui tiennent à ceci : qui dit «bible» dit «dogme» et le dogme, après un siècle d’irréflexion conservatrice, ne peut être ébranlé sans danger, parce qu’il s’est figé dans une équation simple : excellence = luxe. Et c’est contre ce dogme, érigé patiemment par lui pour une clientèle à sa ressemblance, que Michelin se débat aujourd’hui. Après «les bons coûts» (Gault et Millau), les marmites (Bottin Gourmand), Bibendum a donc eu la belle idée d’introduire les «bib» à sa bible. Entendez par là : des restaurants au très bon rapport qualité-prix. En dépit de l’aspect un peu minorant du «bib» par rapport au macaron, c’est le truc à suivre. Pas seulement parce qu’il s’agit d’une nouvelle tentative de réduire la contradiction toujours très relative, entre l’économique et le globalement qualitatif, mais parce que, s’agissant du Michelin, il désigne le plus souvent des endroits où nos contemporains peuvent connaître le vrai plaisir de manger, sans renier la qualité stylistique ni le bonheur du produit, mais sans se laisser circonvenir ni satisfaire par les apparences. A terme, c’est le bib qui pourra sauver la bible, j’en suis sûr. Ce qui est marrant, c’est que simultanément, on a vu le Routard et le Michelin partir de deux opposés, l’économique pour le premier, «l’excellence» pour le second, pour chercher le même Graal, (objectif également de tous les autres guides), le mythique super (petit) resto accessible à tous et amusant. On aura essayé tous les genres, tous les styles, bistrot, terroir, copains, fooding, concepts foufous, lounge, trendy, fusion, avec des succès et des durées divers. On cherche encore, on s’inquiète, c’est que l’époque est dure. La «nouvelle cuisine» correspondait à la fois à une rupture sociologique (l’après 68) et à une expansion économique ; grossièrement. On n’en est plus là, il va falloir trouver autre chose, et quelque chose me dit que ce sera assez radical, vers 2013/2014. Vive l’avenir. En attendant, «L’hôtel du Nord» à Dijon et «Chez Guy» à Gevrey ont décroché le Bib cette année. Dans des genres sensiblement différents, ils indiquent ce que peut être une restauration moderne, qualitative et accessible. Allez-y voir. Jean Maisonnave

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Retrouvez toute l’équipe dans le prochain numéro, sur les routes de Bourgogne.

www.bing-bang-mag.com


Olio&Farina

Buon Giorno, la vita e bella !!!

b{ó] |ó{ ó w {Bóy={ ó w { ó x {óU Après les bars à vins, les « bars à huile » ? Après les cours de cuisine, les « avant-goûts » de cuisine ? Innovez, la vita e bella ! Rue Musette, la boutique Olio& Farina est un petit coin d’Italie, planté sur la terre des ducs de Bourgogne. Au rez de chaussée, une boutique, où vous retrouverez toutes les saveurs de Toscane, et plus encore. Pour mieux apprécier, grimpez au premier étage. Dans un décor olive et chocolat, après avoir été accueilli par un buon giorno chaleureux, posez-vous pour profiter au mieux de la vue sur le marché, et choisissez ! Charcuterie toscane aux saveurs authentiques… minestrone servi avec une bruschetta… ou pourquoi pas une salade Méditerranée, avec un thon extra, des artichauts aux fines herbes, un peu de piment farci et ces olives de Taggia dénoyautées que vous avez aperçues dans les rayons : ici, vous l’avez compris, on peut goûter avant d’acheter. Et on se régale avec la pasta du moment, avant de terminer avec un petit baba au limoncello. Les plats sont simples, mais d’une délicatesse et d’une fraicheur à faire pâmer le plus réticent, servis avec une belle gamme de vins d’appellation au prix boutique !!! Une belle façon de retrouver le goût du voyage et de la vie, tout simplement.

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Olio&Farina, 9 rue Musette, Dijon. Tél : 03-80-30-83-39 www.olioefarina.com Tlj sf dim-lun, 10h-19h.

CAFé

RESTAURANT

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Première bougie pour le Noti ! En un an, le Noti a bien grandi. Son équipe s’est renforcée, sa carte a évolué, des « cocktails » sont apparus et Hacène nous accueille désormais quotidiennement. Un lieu, deux ambiances : zen le soir avec une cuisine gastronomique ; printanière le midi avec une terrasse et des salades-repas fines et délicieuses. Le « spot » incontournable du quartier des affaires !

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\ ó {w ó{ óz yó w { ó { ó ó óU Mignon de porc à la moutarde de cassis, oignon confits à l’orange

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Coeur de griottes à la mousse de mangue, croquant chocolat blanc

15 boulevard Clémenceau - Tél : 03 80 73 80 80 contact@noti-dijon.com - www.noti-dijon.com Ouvert du lundi au samedi à partir de 8h. Service du midi de 11h30 à 14h et le soir de 19h à 22h.

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Texte : J. Maisonnave Photo : BingBang/Fotolia

On a testé pour vous

Treize à table : 12 persillés + un Rien de très nouveau, sinon une tradition qui a tendance à s’améliorer. Ce n’est pas rien. Jurés :

[1]Jean-Paul Sanson « Le Guide à Max » (le vrai…) [2] Jean-Paul Thibert Cuisinier et routard [3] Patrick Gevrey Charcutier et motard [4] Eric Cordelet Restaurateur (« Chez Léon ») [5] Jean Maisonnave Perturbateur à Bing Bang [1]>

A

l’origine du jambon persillé, il y a le « jambon de Pâques », d’où l’opportunité de ce banc d’essai. En hiver, on tuait le cochon – qu’en certains lieux on nommait « le monsieur », c’est dire son importance – on en salait une bonne partie, dont les jambons et les épaules, qu’on ressortait après le carême pour fêter la fin des privations, le renouvellement du temps, des récoltes, et tout. Le persillé est donc un jambon demi-sel cuit au bouillon à l’aligoté et serti, en morceaux maintenant, dans une farce légèrement vinaigrée et sous une gelée persillée. Cuisson très lente avec pieds de veaux (et pas de porc !) pour la gelée, voilà pour l’essentiel. Après, chacun ses trucs, mais j’ai trouvé assez peu de variantes en fait, sinon que certains y mettent de l’ail, alors que d’autres ne veulent pas en entendre parler. La ville de Dijon a pu revendiquer la paternité du persillé. Elle pousse un peu : je n’en ai pas trouvé mention dans la cuisine de Cour. C’est en fait un jambon de tradition fermière que peuvent tout autant revendiquer le Morvan, qui y passait ses petits jambons, que la Saône et Loire, qui fut de tout temps une terre d’élection du persil. On trouvera même des jambons persillés dans quelques régions du nord de la Loire. Mais ce qui distingue la Bourgogne, c’est qu’on mélange à la cuisse de porc de l’épaule, parfois du jarret, mais surtout de l’épaule. Stricto sensu, ça n’a plus rien à voir avec un jambon, mais si vous voulez mon avis, c’est meilleur. Voilà pour l’histoire. Pour le présent, nous avons testé douze jambons du commerce et un intrus. Pour une fois, pas de coup de théâtre, l’artisanat domine, sans qu’on puisse répudier tout à fait la grande distribution. Sauf erreur de notre part, en deux cas elle fait appel à de petites entreprises locales. Le jambon persillé a besoin de la main de l’homme.

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>[5]

Le protocole

Ce banc d’essai a eu lieu le mardi 17 février au restaurant « Chez Léon », rue des Godrans à Dijon. Les échantillons avaient été achetés le lundi après-midi et le mardi matin à tous les étages de la distribution, mais avec une prépondérance donnée à l’artisanat local, pour deux raisons majeures : il s’agit d’une spécialité du crû et les grandes surfaces sont très généralement fournies par des fabricants régionaux. Dégustation anonyme, aveugle et silencieuse, avec du pain, en guise de césure. Après délibération, les notes sur 20, se sont ainsi décomposées : aspect sur 6, olfaction sur 4, goût sur 10. On notera le coefficient élevé accordé à la présentation, facteur sélectif important. Comme d’habitude, nous avons mêlé à la dégustation un intrus : un persillé de restauration, hors commerce. 

Jean, bon d’accord... mais faut pas pousser

Je fus avisé en cours de rédaction que « Le Bien Public » avait sorti un « banc d’essai » semblable. Je ne voudrais pas qu’on pense que nous avons pompé. Ni eux d’ailleurs, c’est une coïncidence. D’autant que si l’intitulé est le même, l’esprit est différent. De notre côté une approche analytique et consumériste, de l’autre un reportage photographique avec des textes assez succulents. Et l’on voit que sans concertation, les résultats sont identiques : les premiers sont exactement les mêmes. Ce qui prouve que ces bancs d’essais ne sont pas sans intérêt puisque peuvent y converger les avis d’un jury de professionnels et d’un jury d’amateurs.


on a testé pour vous

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Commentaires

Prix au kg

Note sur 100

Classement

MITANCHEY Avenue Eiffel à Dijon - Artisan

Classé en tête par 5 jurés sur 5. Rien à ajouter : parfaite conformité à l’appellation, fraîcheur dominante, et saveur élégante, bouffée ni par le persil, ni par l’ail.

18 € 80

81

1er

CHEZ GUY Gevrey Chambertin - Restaurant

Aspect hors charte, façon ballotine, chair effeuillée, farce très verte, parfaite fraîcheur. Un juré salue « la fraîcheur herbacée » de la gelée. Vendu également avec label - classé dans la moyenne par 4 jurés sur 5, et premier par le 5ème. Belle odeur de persil, mais trop d’ail, fraîcheur même si 2 jurés déplorent « une odeur piquante ». Acidité légère, qui donne de la fraîcheur et du relief à une viande plutôt fade (3 jurés) mais l’élégance du bouillon est saluée par 2 jurés, alors qu’un autre regrette les morceaux d’ail. Très rose nitrite, garniture fine, pas trop marquée par l’ail. Chair fraîche, texture souple, très représentatif de l’appellation ; sans autre relief.

Hors commerce

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2ème

Origine

AVE 2000 Rue Odebert à Dijon - Supérette LA FINE FOURCHETTE Rue d’Auxonne – Dijon - Artisan CHENU Marché de Dijon - Artisan GOURMET TRAITEUR Bd Joffre à Dijon - Artisan

Belle saveur fraîche de porc - mais pénalisé par un fort goût de carottes saisies. Bouillon puissant, sucrosité préjudiciable, qui déséquilibre un beau produit ! Texture très serrée, à laquelle 3 jurés reprochent son élasticité. Gagnerait à plus de INTERMARCHÉ cuisson, quitte à perdre du rose, mais la garniture et l’assaisonnement rattrapent le Bd de l’Université à Dijon - Super coup. RENOT ALHOUITRE Aspect engageant, même si trop farci. Bien calibré, odeur délicate, mais régresse au goût : fadeur pour trois jurés. Marché de Dijon Belle saveur de viande, mais fortement pénalisé par l’aspect ; beaucoup trop de farce POITREY TRAITEUR (fond de cuve ?). « Ça fait cher le kilo de couenne » note un juré ». Et gros morceaux, Rue de Jouvence – Dijon - Artisan un peu secs. Vendu sous l’intitulé « Label ». En tête de dégustation, d’où phénomène classique : CARREFOUR (« Label ») manque de sel. On y revient à la fin : l’impression s’estompe. Produit honorable, Quetigny - Hyper pénalisé par un aspect assez terne. SUPER U Trop d’acide pour deux jurés, et gelée artificielle. Morceaux gros, manque de moellosité Arc sur Tille - Super au centre, nez trop alliacé.

15 € 95

66

3ème

19 € 80

63

18 € 30

62

5ème

29 € 97

61

6ème

12 € 10

59

15 € 10

56

18 € 90

52

15 €

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10 € 90

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11ème

4ème

7ème 8ème

9ème 10ème

LECLERC Zone Nord à Dijon - Hyper

Produit correct, pénalisé par un aspect pas gai : assez sec, et quand même, un peu gris. Depuis longtemps à la coupe ?

13 € 20

43

12ème

LEADER PRICE Quetigny - Super

Fadeur de la chair, malgré un vinaigre sensible, pas bien élégant. Présentation médiocre, pâle, garniture très alliacée, goût de déshydraté.

11 € 45

40

13ème

Conclusions

Logique respectée : les artisans arrivent massivement en tête, et seul un produit de grande surface obtient la moyenne, encore s’agit-il d’un produit fabriqué dans l’agglomération, par un professionnel qui pourrait arrêter de risquer son nom dans le discount (le dernier de notre pannel). Le second (du commerce) est une supérette très spécialisée : bon résultat. Le produit est bien fabriqué. Mais la mention « Label » - comme pour le produit Carrefour – nous paraît très ambiguë : qu’est ce qui est labellisé ? Le porc ? La recette ? La gelée ? Deux petites déceptions. « Les Gourmets », d’abord. Le Bernard Palissy des traiteurs locaux, souvent extra et coûteux (c’est d’assez loin le jambon le plus cher), s’est planté ici avec son court bouillon de carottes. Et Poitrey, plombé par le visuel, vaut mieux que ça. Au-delà des péripéties, ce qu’on peut retenir, c’est que les « dés » de viande, dont la dimension n’est pas fixée, ne gagnent rien à être gros, ça engendre la sécheresse. On peut se souvenir qu’à la haute époque, il fallait pouvoir défaire le jambon à la fourchette. Et surtout, il faut bien admettre que contrairement à ce que pensent beaucoup de consommateurs, ce qu’il y a de meilleur dans le jambon, c’est encore l’épaule. Paradoxe ? Pas vraiment. Si Contour gardait le jambon entier pour en affirmer l’identité, les pros et les mamies savent bien que cette spécialité est Bourguignonne surtout parce qu’on y met de l’épaule, pour en atténuer la sécheresse. C’est moins prestigieux, mais plus savoureux. Enfin, méfiez vous : certains lascars, y compris en restaurant, ne se privent pas de fourguer dans le jambon des vieux talons. Découpés, redistribués entre les couches, ils feront, si j’ose dire, la farce. Nous avons cru en déceler un exemple dans notre sélection, mais c’est difficile d’être sûr. n

Comment Choisir ?

A l’œil. Au nez aussi, par élimination, si l’odeur d’ail est trop forte, mais là, c’est souvent trop tard. A l’œil, donc, on ne peut pas flairer les saladiers. Ni trop rose, ni trop gris. Et je me permets d’ajouter, que je me •méfie du rose affriolant. Le gris, s’il n’est pas terne, est gage de naturel. Des morceaux pas trop gros, plutôt petits, même si ça peut chiffonner certains, et même si la tranche peut se défaire à la coupe. La gelée : pas compacte, claire et très verte. Si elle ne l’est pas, c’est que les assaisonnements sont déshydratés. Si c’est vert, ils peuvent l’être aussi, mais moins. Si la gelée est vraiment faite avec des pieds de veaux, et pas avec de la gélatine, elle doit trembler de peur à la coupe. La farce : équilibrée, régulièrement répartie et pas envahissante. Assez grasse aussi, c’est nécessaire à la souplesse de la texture comme à la filtration des arômes. Ne pas viser le maigre, c’est un mauvais calcul. Enfin, si on voit, il faut que les morceaux soient coupés dans le travers de la fibre. Avant, on tirait un petit cordon de persil, on en mettait un bout de fil alimentaire, pour se repérer. Comme ça, on obtiendra des tranches de meilleure tenue. Cela dit, le persillé est le seul jambon où une tranche épaisse est recommandable. Pour finir, les assaisonnements étant déjà inclus à la farce, on peut tout à fait éviter les cornichons et autres bricoles. Une petite salade suffit, bien rustique.

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Week-end en Côte d’Or

05 Texte : CDT Photo : DR

Familles… on vous aime Promenons-nous dans l’Auxois pendant que le loup n’y est pas.

On a beau les aimer plus que tout, occuper les petits loulous pendant les vacances ou trouver la bonne idée pour le week-end ressemble parfois plus à un casse-tête qu’à une partie de plaisir…voire carrément à Mission Impossible. Quand la grand-tante du Morvan, encore pleine d’entrain, a déjà un milliard de choses prévues… Panique à bord.

V

oici qui vous aidera surement à renouveler le stock d’idées pour vos sorties en famille ! En avant première et pour tester, ne manquez pas la grande journée « Mômes en Bourgogne » samedi 9 mai de 10h à 18h à Bligny-sur-Ouche. Au programme : ni pleurnichages ni fessées, mais des activités variées pour titiller les sens et l’esprit…sans oublier les papilles. Eparpillés entre la place du village et l’esplanade de la gare, tous les sites touristiques à découvrir en famille seront présents et proposeront des ateliers ludiques gratuits. Y’a pas de mal à s’amuser !

•Bricole ! Découpe et colle une péniche avec Cap Canal Tisse et fabrique une corde avec le Musée du chanvre Bidouille les photos avec « l’atelier matons les photos » de Daniel Rousseau Garde la main verte avec Côte d’Or Tourisme Apprend à respecter la planète avec l’association Pirouette-Cacahuète Construit des fusées à eau et des cadrans solaires avec l’ Association Sciences Grand Est de Plombières les Dijon

•Regarde ! Les étoiles avec le planétarium itinérant de Randonnée et Astronomie Les animaux miniatures du Parc de l’Auxois Les démonstrations de vélo de 2 roues électriques et Holland Bikes Les métiers d’autrefois du Musée des outils du bois et de la vie paysanne Les éco-pagayeurs de l’Office de tourisme de Seurre Les modelages fins d’Emmanuelle Lopez de

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l’atelier « l’Art de rien» Les œuvres d’art de Brigitte Arnoud La grande histoire avec le Musée du Châtillonnais, le MuséoParc Alésia, et le Château de Châteauneuf-en-Auxois Les poneys du Haras de la Bussière-sur-Ouche Les Jardins et le château de Barbirey-sur-Ouche

•Cuisine et goûte ! Recherche les arômes avec la Maison Champy Fabrique de la moutarde avec la Moutarderie de Beaune Devine les différents goûts des Anis de Flavigny Décore des pains d’épices avec la Maison Mulot et Petitjean Met les petits plats dans les grands avec la Maison régionale des arts de la table

•Ecoute ! François Gillard et son voyage instrumental « La Musique du Jardin » Les contes de Jeannine Chanussot (Les histoires des joyeux sorciers d’Antheuil)

•Essaye ! De gagner un baptême de l’air en montgolfière avec Air escargot De faire voler des oiseaux de proie avec l’association Chouettes du cœur Un tour en train à vapeur grâce au Chemin de fer de la vallée de l’Ouche L’école de tes arrière-grands-parents avec le Musée-école de Chaudenay-le-Château De faire des nœuds comme un marin confirmé avec l’Office de tourisme de St Jean de Losne Les maquillages rigolos d’Annie Cohu Un tour de calèche avec le Comité départemental de tourisme équestre La pêche à la ligne avec la maison Veuve Ambal

•Défoule-toi ! En jouant l’éco-touriste avec les Offices de tourisme de Beaune Côte et Sud, et Dijon En partant à la découverte du village avec l’association Bélirando et le Comité départemental de la randonnée pédestre En t’initiant à différents sports avec le Pays de Seine et Tilles ( golf de Salives + association Les Pas de Saint Seine + un atelier sur les éoliennes) En enfilant tes bottes de cavalier avec le Poney club de l’Autrot


Week-end en Côte d’Or n Fête du nautisme

Alors que la France toute entière fête l’eau et ses activités à l’occasion de cette célébration nationale, le petit village de Ste Marie sur Ouche ne résistera pas à la tentation d’une partie de jeux d’eau ! Le 16 Mai, tout le monde pourra se rassembler vers l’ancien lavoir pour faire du canoë kayak de 13h30 à18h00. De nombreux jeux autour des sports aquatiques et de l’environnement seront proposés, ainsi que des parcours ludiques et des balades romantiques au bord de l’eau… Rue des Murots, 21410 Sainte-Marie-sur-Ouche -Tel : 06.82.38.75.98

n Canal en fête

Les eaux du Canal se réveillent le 31 Mai, pour un plongeon dans le monde du canal de Bourgogne. La capitainerie de Pouilly-en-Auxois proposera de nombreuses activités comme des mini-croisières sur le bateau la Billebaude, ou encore un tour en petit train ou en VTT sur les bords du canal. Puisqu’en mai, chacun fait ce qui lui plait, tout le monde devrait trouver botte à sa pointure au bord de l’eau ! Port de Pouilly, 21320 Pouilly-en-Auxois Tel : 03.80.90.77.36 - Site internet : www.cap-canal.fr

n Fête de la randonnée équestre

Tous au galop direction la fête du cheval à Pouilly-sur Saône le 21 juin ! Le plus beau jour de l’année sera consacré non seulement à la musique, mais aussi au meilleur ami de l’homme. Une randonnée de 12km sur les routes de Côte d’Or, à cheval ou en calèche, aura lieu le matin. L’après-midi, vous pourrez admirer les démonstrations de maniabilité d’attelage ou encore des exercices de « chuchoteur »… Des jeux équestres vous seront proposés, ainsi que des baptêmes à poney pour les petits et des balades en calèche pour les plus fatigués ! Laissez-vous prendre au jeu, et venez donc « murmurer à l’oreille des chevaux » avec votre tribu ! Organisée par le Comité Départemental de Tourisme Equestre Tel : 06.08.41.34.70

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n Gare au train-train ! En voiture avec le plus ancien train touristique de France ! On a tous adoré les trains à vapeur des histoires du XIXe siècle : ses petites marches pour y monter, son sifflement qui semble dire au revoir, et ses tchoustchous qui cadencent le rythme du voyage ! Vos enfants et vous apprécierez le charme d’une promenade le long de la vallée de l’Ouche, avec pour paysage la « Suisse Bourguignonne », sans le gruyère et le chocolat, mais un peu de vert : ça fait déjà du bien ! Les wagons suivent les méandres de la rivière, l’enjambent même par moment, et le conducteur ne manquera pas de vous mettre au parfum de toutes les petites anecdotes du temps où les anciens empruntaient encore ce type de transport. Laissez-vous prendre au jeu pendant une heure et demie ! Tel : 03 80 20 17 92 - Site internet : lepetittraindebligny.com Tarifs : Adultes : 7,5€ - Enfants : 5€ Trains vapeur - Du 1er mai au 30 sept, les dim et fêtes, départs de Bligny à 14 H 45 et 16 H 30 ; départs de Pont d’Ouche à 15 H 15 et 17 H Trains diesel - Tlj en juil/aout ; départs de Bligny à 15 H 30

n Orgu’anisons-nous un week-end !

En faisant une petite balade dans les champs du Pays Châtillonnais, on croit entendre des symphonies au loin…et oui, on ne rêve pas, c’est bien un orgue qui remplace les meuglements des vaches ! En effet, la chambre d’hôte d’Anne-Lise et Jacques, à Orret, héberge depuis peu un troupeau d’instruments dans une magnifique ferme du XVIe siècle. Un Orgue à tuyaux, un piano, un harmonium et bientôt une épinette gardent les claviers grands ouverts à toutes les personnes de passage… Entre les larges murs en pierre d’époque, chacun peut, et ce malgré le style musical, apporter des instruments et improviser un concert dans la grange aménagée à cet effet. La chambre d’hôte propose quatre chambres, toutes décorées avec soin et conservant l’authenticité des lieux. Dans ce havre de paix avec une vue imprenable sur le Val de Seine, beaucoup d’autres activités sont proposées, pour un dépaysement champêtre et culturel garanti ! « Le Clos d’Orret », Chambre d’Hôtes, Le Bourg, 21450 Orret Tel : 03.80.96.59.21 - www.clos-orret.com

Ma famille à bord ! n L’Ecluse 14

Prenez une pause le long du canal, à Bouhey, et offrez vous une journée sur place, où tout est prêt pour un beau jour de printemps ensoleillé : des kayaks, des rosalies, une exposition permanente sur le canal, un salon de thé, une cave à vins, des promenades en bateau vous attendent ! Attention, vous risquez de prendre goût au bonheur dans ce petit havre de paix : à la bonne heure, l’écluse est également une chambre d’hôte, alors rallongez le week-end et invitez le reste de la famille à replonger en enfance ! « L’Ecluse 14 » D 18, 21360 Bouhey Ouvert tous les week-end et jours fériés du 1er Avril au 28 Juin; tous les jours sauf lundi du 30 Juin au 6 Septembre et tous les week-end et jours fériés du 13 Septembre au 11 Novembre Tel : 03.80.49.24.14 - www.bleuressac.com

n Le Maltess

Osez la croisière à peu de frais pour émotion garantie sur le Maltess. Croisière-promenade d’une heure et demie et possibilité de prendre un repas ou un goûter à bord sur réservation. Les enfants seront ravis de se sentir le pied marin… Bateau «Maltess», Quai National, 21170 Saint Jean de Losne Tel : 03 80 29 15 88 - www.lemaltess.com

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06

l’agenda classique

Sélection et Textes : Gérard Bouchu Photos ; BingBang, Thomas Hazebrouck Des contes d’Hoffmann qui finissent bien, un public rassuré : à quand le grand festival lyrique de l’été ?

Grandes expos, grands festivals, grandes émotions...

Monsieur le Maire, on a besoin de vous ! B

onne idée que d’avoir communiqué sur le futur tramway dijonnais dans Les Echos, Le Parisien ou tel quotidien national. Mais, tout en découvrant la vision du Dijon de demain, on pouvait voir dans les autres pages l’annonce de « La Folle Journée de Nantes », qui fait vibrer une foule incroyable, en hiver, autour de la musique classique, on découvrait le futur musée ethnographique de Marseille, on apprenait les projets de Strasbourg et Bordeaux, on rêvait déjà de se retrouver à Bourges pour le Printemps, à La Rochelle avec le programme des Francofolies, à Rennes pour les Transmusicales ou tout projet théâtral d’envergure… Toutes ces villes n’ont pas (encore) de tramway, mais toutes ont des idées et surtout une image. Tout comme Dijon, qui pourrait créer l’évènement, demain, autour de son musée… et surtout d’un festival Pour que Dijon ne à la dimension de nos rêves. L’avenir dira déjà si le choix de lacher les Fauves, cette année, sur les pas de Matisse, va inciter les Français à venir passer un week-end à Dijon. On le souhaite, car ils auront de quoi se nourrir et le corps et l’esprit. Ce qui est la moindre des choses pour une ville de 150 000 habitants, direz-vous. On n’est pas des ploucs, quand même, vous répondra le rigolo de service, qui a déjà pris sa place pour applaudir Dubosc une seconde fois !!! Dubosc à qui on fait le coup du ban bourguignon à chaque passage : ça aussi, ça va aider, pour changer l’image de la ville !!! Et surtout, par pitié, cessons de dire : « il y a tellement de choses à voir qu’on ne sait plus quoi choisir », pour faire « tendance » car, faute de moyens, de connaissances ou d’intérêt réel, les programmations actuelles ne réussissent qu’une fois sur deux à ramener au théâtre, à l’opéra, et dans les salles un public qui va chercher ailleurs ses sources de connaissance ou de divertissement…

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Une partie de la population a besoin qu’on l’aide à vivre mieux, dans ses rêves, dans ses espoirs. Regarder des vieilles séries en DVD permet de chasser l’angoisse des lendemains. Dans Chapeau melon et Bottes de cuir, Steed lançait à sa partenaire : « Madame Peel, on a besoin de vous ». Et bien, « Monsieur le Maire, on a besoin de vous ». Le festival baroque souhaité pour la ville de Rameau se déroule l’été à Beaune, qui bénéficie en plus du seul festival de cinoche dont on rêvait depuis des années… Il y a bien des micro-festivals pour animer les quartiers dits sensibles ou faire vibrer le centre-ville (le vieux théâtre fut même transformé en scène rock en février !) et des micro-évènements pour satisfaire telle ou telle association plus ou moins turbulente. Mais pas de grand festival pour faire vibrer les Dijonnais de 7 à 77 ans et fasse plus « plouc » surtout faire connaître Dijon à l’extérieur comme une ville qui bouge dans sa tête comme dans ses murs. On a chassé le seul metteur en scène assez fou et intelligent pour faire, autour du lyrique, un rendez-vous du cœur et de l’émotion. C’est à lui qu’on doit, en mars, ces « Contes d’Hoffmann » dépoussiérés, brillants, drôles, enlevés, applaudis par tous ceux qui n’ont pas eu peur d’affronter la grêve annoncée des musiciens de l’orchestre (voir plus loin). Monsieur le Maire, il est temps de rendre de la vie à la culture, sans tomber dans le snobisme ni le ringardisme, avant que l’auditorium ne croûle sous la poussière, que les marches du théâtre ne servent qu’à manger des kebabs, que le Parvis Saint-Jean ne retombe dans l’oubli, que les artistes ne boudent les Feuillants, etc, etc… Certes, Dijon à Jamait et en est fière. Mais jamais on a eu le sentiment d’avoir si peu à se mettre sous la dent, alors qu’on a une programmation qui reste pléthorique. Politiquement incorrect ? Oui, on peut le dire.


l’agenda classique

Il ne faut jamais tenter le diable Ă l’opĂŠra, une grève est si vite arrivĂŠe...

L’OpÊra de Dijon dans la tourmente La musique n’adoucit pas (toujours) les moeurs

O

n avait oubliĂŠ ce que ça pouvait ĂŞtre beau, un opĂŠra, combien c’Êtait fragile aussi. Difficile d’attribuer Ă la seule grĂŞve des musiciens (mĂŠcontents de leur transfert au sein d’un orchestre qui ne serait plus ÂŤÂ maison ) le malaise qui traverse l’OpĂŠra de Dijon. Qu’ils soient inquiets pour leur avenir, on peut le comprendre. MontĂŠs sur scène pour expliquer leur volontĂŠ de ne pas jouer, ils ont eu du mal Ă s’expliquer aux yeux (si l’on peut dire !) de ceux qui n’ont d’oreille que pour la musique qu’ils veulent bien entendre. Certains spectateurs venus assister aux Contes d’Hoffmann ont donc quittĂŠ la salle. Ceux qui ont patientĂŠ jusqu’à ce que l’orchestre regagne sa place, dans la fosse, ont eu la chance d’assister Ă un vrai moment de bonheur musical et thÊâtral. Et d’applaudir ce que certains s’acharnent Ă dĂŠtruire, plus ou moins consciemment : une troupe ÂŤÂ locale  composĂŠe d’hommes et de

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Les gens de pouvoir ont du mal Ă communiquer avec la base, c’est bien connu, encore plus quand il s’agit d’artistes. Dur pour ces derniers de faire confiance Ă ceux qui ne les aiment pas vraiment. Olivier Desbordes n’a plus son mot Ă dire, n’Êtant plus directeur. Ce n’Êtait pas un gestionnaire, mais un crĂŠateur. Un des rares Ă communiquer avec le plus large public possible, quand il est en forme, comme ce fut le cas pour cet opĂŠra d’Offenbach qu’il a rendu comprĂŠhensible Ă tous. Son festival lyrique de Saint-CĂŠrĂŠ, dans le Lot, crĂŠe chaque ĂŠtĂŠ l’Êvènement. TransposĂŠ Ă Dijon, dans ce thÊâtre qu’on adore et qui est si mal exploitĂŠ, il pourrait redonner de la couleur, hors saison, Ă une programmation annuelle de plus en plus austère et ĂŠloignĂŠe des crĂŠations locales. Certains, pour juger du contentement du public, comptent les entrĂŠes, comme les hĂ´tesses des offices de tourisme, sans prĂŠjuger du rĂŠsultat. Mais ce qui fait la magie d’un lieu, le bonheur des visiteurs, la richesse du souvenir qu’ils conservent n’appartient pas au domaine des mathĂŠmatiques. Il faut sauver l’OpĂŠra de Dijon. Pas seulement les murs, mais son âme !

femmes, solistes, choristes, musiciens, venus de tous horizons (la Bourgogne a toujours ĂŠtĂŠ une terre de passage) menĂŠe par un chef d’orchestre comprĂŠhensif, Dominique Trottein, sous le regard d’un metteur en scène inspirĂŠ, Olivier Desbordes. Un grand moment d’Êmotion !

Orchestre rĂŠgional, productions internationales, festival national : quel avenir pour l’Opera de Dijon ? Qu’un orchestre digne de ce nom se mette en place, dans la lignĂŠe du travail rĂŠalisĂŠ ces dernières saisons, avec des musiciens qui ne viennent plus, comme autrefois, dĂŠcouvrir la partition la veille de la gĂŠnĂŠrale, c’est gĂŠnial ! Que certains s’inquiètent de leur avenir, c’est comprĂŠhensible. On se mĂŠfie ici des lendemains qui dĂŠ-chantent.

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06 agenda classique En avril, ne te découvre pas d’un fil ! En mai, joue ce qu’il te plait… Prélude à l’Après-midi d’un Faune

Les grands rendez-vous de l’Opéra de Dijon…à l’Auditorium

n

Billetterie Grand Théatre Tél. 03 80 48 82 82 - www.opera-dijon.fr

Musique, danse, cinéma… une autre soirée inclassable de haut niveau en perspective

n La Résurrection Le Concert d’Astrée sous la direction d’Emmanuelle Haïm. Un chef d’oeuvre signé Haendel servi par des chanteurs de très haut niveau. Ven 3 avril 20h n Sinfonia Eroïca Un classique belge revisité pour nous permettre de découvrir, au creux de cette saison nordiste en diable, la chorégraphe Michèle-Anne De Mey. Sam 4 avril 20h

Pianos Monnier

dim 5 avril 15h

n War Requiem Une oeuvre poignante signée Benjamin Britten. Choeur et Orchestre Symphonique des Jeunes de Rhénanie-Palatinat, Choeur de chambre du Conservatoire de Katowice et Maîtrise de Dijon. Jeu 16 avril 20h n Lucia di Lammermoor Vingt ans après sa première production à Saint-Céré, Olivier Desbordes ressuscite le chef d’œuvre de Donizetti. Espérons qu’il

Vous cherchez un piano neuf ou d’occasion ? Vous trouverez votre bonheur dans la boutique de Nicolas Monnier. Successeur d’une famille amoureuse des pianos et installée à Dijon depuis 1969, Nicolas Monnier est aussi accordeur et réparateur professionnel depuis 1979. Autant dire qu’il connaît l’instrument sur le bout des doigts, les qualités et les défauts de chaque marque qu’il a vu vieillir. Plus que la vente et la location, ce passionné conseille, accorde, se déplace à votre domicile pour vous apporter son expertise et son savoir-faire. Un service unique à Dijon.

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n Camerata de Bourgogne Brillante célébration du bicentenaire de la mort de Haydn, avec son concerto le plus célèbre, joué et dirigé par Régis Pasquier. Au programme également, sa symphonie funèbre et, pour réunir les frères Pasquier, celle pour violon et alto de Mozart

n David Grimal et les Dissonances Replacer la musique au coeur et s’émerveiller de sa beauté, c’est ce que les artistes des Dissonances veulent faire partager à leur public. Visions du Nord Les Dissonances / Quatuor Orfeo / David Grimal. Grieg, Saariaho, Vasks mardi 26 mai à 20h

« Autant l’hiver éclate que l’été ‘roclite’ » et le printemps dans tout ça ?

n Le 31 mars . Avishaï Cohen Trio. Un des contrebassiste les plus talentueux de sa génération viendra souffler sa bulle de jazz.

La passion du piano à votre service

mer 13 mai 20h, ven 15 mai 20h, dim 17 mai 15h

mardi 19 mai 20h

Avec l’Association Bourguignonne Culturelle le printemps sera coloré, sonore, classique, contemporain, sage et puis moins sage. Le théâtre des Feuillants vous attend.

à Dijon depuis 1969

sera aussi inspiré que pour Les Contes d’Hoffmann !

n Le 9 et 10 avril : sortez les petits ! Le Meunier Hurlant, théâtre pour tous à partir de 10 ans. D’après le livre d’Arto Paasilinna. Des personnages un brin farfelus et peut être un peu fous mais incroyablement attachants. Un sujet plutôt grave traité avec beaucoup d’ironie et d’humour. Un spectacle délicieux qui jouent sur plusieurs niveaux avec des acteurs, des images et des marionnettes. n Les 14 et 15 avril : Gary/Ajar avec Christophe Malavoy. Incontournable n Le 17 avril on part en voyage avec le Trio Joubran. Samir, Wissam et Adnan sont trois frères palestiniens qui jouent du oud comme un trio de jazz à la fois libre et rigoureux. Messages de paix et parfums exquis d’Orient : on se laisse facilement séduire.

n Le 21 avril : Fellag avec Marianne Epin pour un peu d’humour dans ce monde de brutes. n Du 5 mai au 5 juin : Festival les Meslanges de Printemps La 7ème édition de ce festival créé sur l’initiative de l’ABC et de l’Ensemble Gilles Binchois Les Meslanges de Printemps est une invitation au voyage à travers différents répertoires du Moyen-Âge, des traditions populaires, de la Renaissance et du Baroque. La voix devient tour à tour l’expression de la verve dramatique de Monteverdi, de l’intensité spirituelle de Machaut ; elle devient suave et délicate le temps d’une promenade avec les Musiques Buissonnières, elle se fait plurielle et souligne le faste des polyphonies en s’entourant de cornets et de sacqueboutes. Des interprètes de référence en matière de musiques anciennes ou contemporaines, dans des lieux qui permettent une intimité et une proximité avec le public. Délicieux. n Tsuyoshi Yagi - du 18 mars au 2 mai.

ABC - 4 passage Darcy - Tél. 03 80 50 18 08 - www.abddijon.org


l’agenda classique

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Le retour des Guerriers Du 4 au 14 juin ne manquez pas, si vous ne passez pas vos prochaines vacances en Chine, l’exposition-événement « Xi’an, trésors de la Chine impériale », consacrée à la reconstitution du célèbre site archéologique de Xi’an. Présentée par Dijon Congrexpo, qui entend ainsi développer sa vocation culturelle, elle constitue un fabuleux voyage aux confins de la route de la soie et de la Chine impériale. Cette exposition unique en son genre raconte, dans un décor étonnant et spectaculaire, l’épopée fabuleuse de l’Armée Eternelle du Premier Empereur de Chine : l’Empereur Qin, celui qui ordonna il y a plus de deux mille ans, la construction de la grande muraille. Elle s’appuie sur la reconstitution des célèbres statues de guerriers en terre cuite, réalisées par les ateliers du Musée archéologique de Xi’an. Considérée comme l’une des plus grandes découvertes archéologiques du XXème siècle, l’Armée Eternelle du 1er Empereur de Chine a été mise au jour en 1974 par deux paysans chinois alors qu’ils creusaient un puits : des milliers d’hommes, statues de guerre cuite, témoins d’une civilisation stupéfiante, dormaient là depuis plus de 2 000 ans. Fantassins, cavaliers, soldats en ordre de marche entouraient l’Empereur dans sa dernière demeure. C’est parce qu’il craignait de ne plus être protégé lors de son passage vers le royaume des morts que l’Empereur Qin ordonna cette construction gigantesque. L’exposition comprendra plusieurs espaces thématiques : - L’exposition photo « voyage au cœur de la Chine » sur la Chine d’hier et BIGBANG 230LX160H:Mise en page 1 19/03/09 14:12 Page 1 d’aujourd’hui ; - la boutique de l’apothicaire : reconstitution de l’arrière-boutique d’un

apothicaire chinois ; on peut découvrir également l’intérieur chinois d’une ancienne maison avec son lit authentique du XIXème siècle ; - le puits de la découverte archéologique: une grande fresque plante le décor. A ses pieds, la reconstitution, grandeur nature - la salle de cinéma : diffusion de deux films sur l’histoire de la découverte archéologique de Xi’An et naissance de la Cité Interdite ; - l’atelier de fabrication : un retour dans le temps pour retrouver, dans un décor original, ce qui faisait il y a plus de 2 000 ans l’atmosphère et l’ambiance des anciens ateliers de poterie du mausolée de Xi’an ; - la fosse avec une quarantaine de statues, répliques grandeur nature et identiques à celles de Xi’an. Chacune d’elles mesure près de 1,80 m et pèse 200 kilos. - La boutique de souvenirs et les produits d’artisanat chinois. Heures d’ouverture : de 9 h à 19 h – Prix d’entrée : 7€ - Brasserie, bar, salon de thé - Tél : 03.80.77.39.00 www.dijon-congrexpo.com

DU 15 AU 24 MAI 2009. DIJON PARC DES EXPOSITIONS

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37 SALON des ANTIQUAIRES et de la Brocante

© CAP HORN - Shutterstock

EXPOSITION : LE PORTRAIT À TRAVERS LA PEINTURE RUSSE AU 20 e SIÈCLE Salon parrainé par :

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agenda off

Mars attack ! Texte : Olivier Mouchiquel Photo : DR

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ontre toute attente Dijon bouillonne d’une culture underground qui cherche à rencontrer le grand public. Au fil des ans des structures se sont créées, souvent à l’initiative d’anciens étudiants de l’IUP Denis Diderot et de l’Université de Bourgogne, qui organisent expos, festivals et concerts d’une incroyable richesse, avec très peu de moyens financiers. Cette absence de moyens est compensée par une imagination débridée, une énergie communicative et une capacité de travail hors norme. Pas d’hôtels de luxe ni de caprices de stars pour les groupes de passage : les membres logent chez les bénévoles, partagent pizzas, canapé et petit déjeuner à la table familiale ! Et pour circuler : rien ne vaut les pieds, ou les voitures personnelles des organisateurs... Dépaysement et bonne humeur garantie !

En ligne de front : Sabotage et son Festival Kill Your Pop 6 (4 - 11 avril) qui propose 14 concerts gratuits ! Plus d’excuse possible ; Kill Your Pop est ouvert à TOUS et s’installe au coeur du centre ville dans des lieux connus ou inhabituels : galerie d’art, bar, magasin, club... renforcés par les énergiques scènes de La Vapeur et de l’Atheneum (centre culturel de l’Université de Bourgogne) qui accueillent en complément 3 soirées «prix libre». Sabotage investit la ville pour faciliter l’accès aux cultures et musiques indés, tout en encourageant le public à soutenir les artistes de manière libre et volontaire. Ouverture le Samedi 4 avril avec Joanne Robertson (Textile Records - UK). Showcase au forum de la Fnac Dijon / 14h30 et concert à la Galerie Interface (12 rue Chancelier de l’Hospital) / 18h30. Ancienne étudiante des Beaux-Arts de Glasgow, Joanne Robertson fonda I Love Lucy avant une carrière folk / grunge solo. Des mélodies planant de l’ombre à la lumière, de la mélancolie au bonheur dans une

douce incertitude, évoquant les soeurs Casady (Cocorosie) ou Chan Marshall (myspace. com/jorobertsonblood39n39feathers). Et au fil de la semaine : The Notwist, Saroos, Black Strobe, Xiao He, Jahcoozi, Thieves Like Us, The Lonesome French Cowboy, Hunt Strip Steve, Barzin... (myspace.com/ sabotagecrew) Enfin, trois dates Sabotage incontournables, à des prix on ne peut plus démocratiques : - mercredi 29 avril : Experimental Dental School (USA) au Deep Inside (16 rue Victor Dumay) / 21h / 4€ - samedi 2 mai : Sea Sick (USA) au Deep Inside / 21h / 5€ - mercredi 6 mai : Ora Cogan (Canada) / Houseshow / 18h / 4€

Du lundi 2 mars au lundi 20 avril 2009

Galerie « Entrée Libre » Hall d’accueil du siège de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté 1, rond point de la Nation - 21000 Dijon Du lundi au vendredi, de 9h00 à 12h00 et de 13h30 à 17h00

Entre amis, en famille, en couple, en trio, entre potes ou entre copines : oubliez les oiseaux de mauvaise augure ! Un seul mot d’ordre : É-CLA-TEZ-VOUS ! ! !

Fermé week-end et jours fériés

Joanne Robertson - DR

Jean-Michel CAVALLI

exposition du 28 mars au 16 avril 2009 11 rue Michelet - Dijon Tél : 03 80 30 42 34 Ouvert du mardi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 19h

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agenda électrique

Texte : Thierry Binoche Photo : DR

C’est chronique, chez Binoche Le printemps est supposé nous apporter les beaux jours, ce qui ne serait pas un luxe après ce rude hiver que nous venons de subir à tous les points de vue ! Voilà en tous cas de belles nuits en perspective… sans parler du festival Kill your Pop dont mes petits camarades vous parlent par ailleurs !

• Toujours au Zénith… Pour relever un moral un peu en berne, et en guise de thérapie collective, voici une sélection de quelques bons concerts. Pour commencer : BENABAR, qui vient de sortir un nouvel album titré Infréquentable. Et pourtant on lui donnerait le bon dieu sans confession à ce gendre idéal, observateur de ses contemporains, auteur de petites chroniques douces-amères. En général les prestations scéniques du jeune homme ne prêtent pas à la mélancolie. Chose plutôt rare, l’une des grosses stars du rock américain vient nous rendre visite. J’ai eu le plaisir de rencontrer LENNY KRAVITZ lors de ses débuts, charmant garçon au demeurant, c’était autour d’un verre après un incroyable concert aux Transmusicales de Rennes, il y a 20 ans déjà ! Depuis il a pulvérisé les charts du monde entier et il nous annonce aujourd’hui : It Is Time for a Love Revolution. Si seulement il avait raison !

Bénabar

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Archimede

Avec TRYO, nous ne sommes pas trop loin de cette philosophie avec un côté militant plus écolo que jamais, mais aussi un regard alter-mondialiste qui se retrouve dans et autour de leur show. Ce que l’on sème, leur dernier opus en est la preuve. Au moment où le disque est en crise, Tryo engrange les ventes et plus de 75000 personnes ont déjà pu s’en rendre compte lors de leur tournée automne-hiver 2008 dans des salles moyennes. Une tournée qui va se poursuivre toute cette année et se terminera en apothéose au POPB de Bercy (le 16 dec 2009). Arrivé sans crier gare, ABD EL MALIK a bouleversé l’écriture du hip-hop et les arrangements qui vont avec. En trois albums, nous avons découvert un poète urbain différent de ses congénères, n’hésitant pas à citer les grands de la chanson française plutôt que les références habituelles du genre. Les récompenses étant au bout de ce travail original avec une Victoire de la Musique et même une décoration de Chevalier des arts et lettres remise par Christine Albanel ! Le hip-hop sorti des ghettos se civilise, ma bonne dame. Sauter, chanter à tue-tête, voilà ce qui vous attend avec SKA.P, pour peu que vous pratiquiez l’espagnol, mais ce n’est pas une nécessité, je vous rassure. Les madrilènes livrent un spectacle absolument délirant, enfiévré, joyeusement anarchiste. Pour les avoirs vus cet hiver, au Zénith de Paris, je peux vous assurer que vous ressortirez différents ; pour ma part j’ai eu l’impression de rajeunir et de me retrouver au bon temps des concerts de la Mano Négra. Et oui, le temps passe. Par contre avec MYLENE FARMER on a l’impression de naviguer dans l’intemporel. Comme si les années n’avaient pas d’impact sur la belle rousse aux univers flamboyants. C’est l’événement musical de cette saison : Mylène Farmer réussit l’exploit de remplir pour deux soirs le Zénith avec un show qui s’annonce exceptionnel. En ces temps difficiles, Bravo l’Artiste !


l’agenda électrique

• À la Vapeur C’est un tout autre genre de soirée qui nous attend, avec les NASHVILLE PUSSY et SUPERSUCKER. Au programme : du bon gros rock qui tache tout en finesse ! (Tonton pourquoi tu tousses !!!) Des guitares plein les oreilles, des filles sexy à souhait, des barbus qui grognent comme il faut, et en plus, en 1ère partie les fabuleux ROMANEE COUNTEEZ, d’autres grands poètes du Rock’n roll. Tout ça dans la même soirée, ça tourne à la gourmandise. A l’opposé, les frangins franco-suédois d’HERMAN DUNE font vraiment dans la dentelle. Leur vie est partagée entre New-York, Berlin et autres pérégrinations. Avec eux nous avons les dignes représentants de l’Anti-folk à l’européenne qui fait craquer les américains, ce qui est

AP_BING BANG

17/03/09

15:46

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suffisamment rare pour être signalé. Certains d’entre vous ont peut-être déjà vu FLOW en 1ère partie de La Rue Kétanou ou de Tryo. Voici l’occasion de découvrir cette chanteuse pour un vrai concert où vous pourrez apprécier la puissance de son écriture sans concessions, une gueule, une présence incroyable servie par une voix déchirante. Un croisement improbable entre Janis Joplin et Fréhel. Avec Emily Loizeau nous rentrons dans un univers plus onirique, un chant léger, une douce mélancolie et pas mal d’humour noir. Cette fausse ingénue, forte d’une culture musicale qu’elle développe depuis l’âge de cinq ans, nous entraînait avec son premier album A l’Autre Bout du Monde. Le nouveau nous plonge dans un Pays Sauvage, une œuvre extravagante, riche et généreuse qui convie Moriarty, Herman Düne, Thomas Fersen et Danyel Waro à déguster sur scène. Et pour terminer ce petit agenda, j’aimerais vous inviter à vous jeter dans la fraîcheur d’un tout nouveau groupe qui nous vient de Laval : ARCHIMEDE. Ces deux frères nourris au petit lait de la pop anglaise des années 60 (il y a vraiment pire comme référence !) nous offrent des chansons euphorisantes aux refrains accrocheurs et qui vous restent dans la tête des journées entières. A l’heure où vous lirez ces lignes ou si vous êtes curieux de les voir sur scène, ce qui est encore mieux, leur album sera sorti. Nul

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doute que le premier single « l’été revient » vous mettra de bonne humeur, ce qui n’est vraiment pas un luxe et qui coûte beaucoup moins cher qu’une Rolex, surtout pour moi qui ai déjà passé la cinquantaine ! Pauvre Séguela, pourvu que je ne tourne pas comme toi ! n

A vos agendas ! Le Zenith BENABAR : jeudi 2 avril (LABEL LN) LENNY KRAVITZ : lundi 20 avril (LABEL LN) TRYO : vendredi 22 mai (PYRPROD) ABD EL MALIK : vendredi 29 mai (OCTA-

RINE) SKA.P : mercredi 3 juin (PYRPROD) MYLENE FARMER : lundi 8 et mardi 9 juin

(OXO PRODUCTION)

La Vapeur NASHVILLE PUSSY+SUPERSUCKER +ROMANEE COUNTEEZ : mardi 31 mars HERMAN DUNE+DICK TURNER : mercredi 15

avril FLOW+SAN SEYA : vendredi 15 mai EMILY LOIZEAU+ NIBS VAN DER SPUY : ven-

dredi 29 mai ARCHIMEDE : vendredi 5 juin

Emily Loiseau

bar à vin

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[ ouverture le 9 avril ]

39 rue des Godrans 21000 Dijon bar à vin jazz cocktails planches dînatoires du mardi au samedi de 18 h à 2 h 06 30 60 43 07 L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX À LA SANTÉ. A CONSOMMER AVEC MODÉRATION.

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C’ dans l’art

07 Texte : JFG Photo : DR

Latitude 21 - Dessine moi une agglo

Dijon, ville d’art et de culture, honore son label… de jour comme de nuit. Une foison d’ores et de fins fonds invitent à la baguenaude dans une ville qui est la première pièce de ses trésors. Pour les courir, les repérer et mieux y revenir, la 5ème Nuit des Musées, le 16 mai, à l’unisson de 29 autres pays, est un moment privilégié d’exploration de tout un pan de la culture dijonnaise.

B

ien sûr, rares sont les emplacements permettant d’afficher un environ 6 x 10 mètres comme celui qui annonce l’exposition phare de Dijon, les «Fauves hongrois, la leçon de Matisse» au Musée des Beaux-Arts. Ce placard, à la taille de la façade de l’Alhambra, fait rejaillir la prestance d’une salle, hélas, inexploitée. Ses antécédents culturels réminiscents appellent une Place de la République déjà connue pour ses restaurants et rendez-vous d’au moins deuxième partie de soirée. Les tableaux exposés au Smart, d’artistes régulièrement renouvelés, rehaussent d’une nouvelle dimension cet endroit de fête déjà haut en couleurs. Ce soutien premier aux artistes, par exemple au bar Le Déclic exemple en décor qui se renouvelle, voire en point de diffusion de festival, comme au café Chez Nous par exemple, est un précieux élément de vie culturelle. Dans le même esprit, les expositions d’œuvres au Café Culturel de La Vapeur s’enchaînent, accrochées pour un concert comme pour une formation informatique ou les projections d’inattendues trouvailles cinématographiques de Mr Duterche. n

La culture n’est-elle pas une recherche ?

Véritable laboratoire culturel du Campus, l’Atheneum lance Megaphone, nouveau festival des musiques créatives, du 25 juin au 5 juillet, inauguré le 19 mai avec Sir Alice et La Caution en concert. Christiane Geoffroy y est par ailleurs artiste en résidence autour du thème «le clonage peut-il changer le cours de l’évolution ?» travail en plein courant d’art scientifique avec une prochaine exposition en janvier 2010. L’artiste s’intéresse à la science et le scientifique le lui rend bien. Le centre GF Leclerc offre régulièrement des expositions à ses patients et à tout visiteur qui, sur fond de diversion thérapeutique initiale, atteste de la meilleure sélection artistique. Tout autant rendus à l’extraction d’une condition qui domine, la galerie L’Art pour le dire promeut notamment les Itinéraires Singuliers, encadrés par divers ateliers et soutenus par une mutualité, sur

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une initiative d’un autre centre hospitalier spécialisé. Derrière ce que la science gagne en place dans l’art, comme la Fête de la Science, le Centre de Culture Scientifique, Technologique et Industrielle, faculté Chabot-Charny, est le relais d’organisation incontournable qui, sans exposer lui-même, contribue à ce que Arts et Sciences jouent de saine émulation et favorisent tout un chacun à se construire, voire se reconstruire. n L’art de reconstruire Autre reconstruction, après La Nef, Le Consortium rebâtit l’Usine, rue de Longvic, en complexe scénique de spectacle et d’exposition. En à peine plus de trente ans, ceux à qui Robert Poujade soufflait «je veux bien vous aider mais que cela ne se sache pas», viennent de recevoir le soutien de la ville de Dijon et de faire don de leur collection d’œuvres au Musée des Beaux-Arts. Les deux sont en travaux et leurs services respectifs partagent l’église Saint-Etienne qui ouvre à cette occasion un espace d’exposition : La Nef offre une sélection de leurs œuvres, au bout du rez-de-chaussée occupé par la bibliothèque municipale dont, par ailleurs, le fonds d’ouvrages n’a jamais été aussi accessible. Evidemment, cela laisse espérer un avenir rayonnant pour le somptueux espace libre de l’église Saint-Philibert qui, une fois ses maux pansés, pourrait briller à la croisée de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts et les théâtres du Parvis Saint-Jean et des Feuillants. Pour se faire aménageur en herbe de la ville ou voir plus clair dans tous ses changements, deux adresses phares en deux démarches qui savent aussi être partenaires : au comité d’architecture, d’urbanisme et d’environnement, le CAUE, rue de la Préfecture, accroche des œuvres du FRAC dans ses bureaux d’activité publique au service des collectivités et des usagers, et rue de Montmuzard où l’exposition temporaire de Latitude21 «Dessine-moi une agglo», évoque la cité par le passé, l’actualité et les pistes d’avenir, dans une alchimie mêlant didactique et virtuel en une seule pièce. Un art très contemporain. Jef de Marne


C dans l’art

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Les fauves sont lâchés !

Le fauvisme fait éclater les couleurs en une expression autonome des formes qui s’y rapportent. Ce courant, dont Matisse est l’un des (grands) maîtres précurseurs parisiens, s’est diffusé aux confins des Alpes, notamment en Hongrie. C’est le thème de l’exposition annuelle phare dijonnaise. L’hiver dans les ateliers parisiens et passant par quelques salons de renom, les Fauves hongrois rentraient l’été peindre et vendre leurs toiles. Outre la révolution artistique qu’ils y transportèrent, c’est l’évolution qui leur est propre qui est mise à Dijon en vis-à-vis des Fauves parisiens et hollandais notamment. Ce courant, modernité d’alors, laissait l’imagination très libre et s’appuyait sur l’introspection de l’artiste. Au lendemain de la 1ère guerre mondiale, les élèves sont dispatchés vers d’autres courants incluant des modalités libres d’expression nouvelles, germe de l’art contemporain. Les Fauves hongrois 1904-1914, la leçon de Matisse, jusqu’au 15 juin au Musée des Beaux-Arts. Entrée payante.

Rottluf

La Nef, lieu protégé !

La Nef, espace d’exposition commune du centre d’art contemporain Le Consortium et du Musée des Beaux-Arts, est le double fruit de leur partage temporaire de locaux à l’occasion de travaux et du don du premier au second de sa collection dont, avant fusion, ils proposent une confrontation d’œuvres. C’est un avant goût de ce que pourront être les espaces d’exposition étendus d’un Musée des Beaux-Arts sortant encore plus de sa réserve. Contemporain et plus ancien, accrochés en contrastes pas si lointains, offrent de goûter en substance à leur lien de continuité. Spéciale dédicace au troisième occupant, pour cause de travaux itou, la bibliothèque municipale qui, sur tout le reste du rez-de-chaussée, offre un espace dont la richesse documentaire donne le change à l’immensité d’un lieu devenu du meilleur éclairage. «Ensemble», jusqu’au 30 mai, Eglise Saint-Etienne, place du Théâtre. Entrée gratuite.

« Dessine moi une Agglo…»

C’est l’histoire de la ville, de ses environs et de son environnement en photos, films, dessins et autres créations dont il est question pour cette première exposition. Latitude21 diffuse depuis trois ans des prestations sur l’environnement auprès des écoles et des enseignants et a maintenant un lieu pour accueillir : le bâtiment, réhabilité en haute qualité environnementale et pour exposer, déborde d’inventivité jusque dans les matériaux de ses meubles pour en faire un véritable paysage de l’intérieur comme de l’extérieur. Des supports d’exposition en roue à souris, des jeux de construction qui renseignent sur leur poids de pollution, et tout un parcours de découverte pour vibrer des cinq sens. Et si c’était la base ? Jusqu’au 31 juillet, Maison de l’Architecture et de l’Environnement du Grand Dijon, rue de Montmuzard. Entrée gratuite

Graine d’Iris

Elégance

Ouvert du lundi au samedi 21 rue des Forges – Dijon - 03 80 30 14 01

K.de Karl Lagerfeld, Irene Van Ryb, Trussardi Jeans, Ventilo, Pablo de Gérard Darel, Petrovitch et Robinson,Patrick Mendes, Baroni, Majestic, Stefan Green, I Blues...

Passion Des références

«La mode se démode, le style jamais» Gabrielle Chanel

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Texte : Léo Brion Photo : DR

High Tech

08 Privé de téléchargement,

file te coucher… et sans te laver les dents ! « Pirates ! » elles ne croient pas si bien dire les mères Denis de la pub Tipiak. Car, nous sommes tous dorénavant considérés comme de potentiels pirates informatiques, comme ces hackers célèbres que l’on affuble dans les JT de 20 heures. A midi, la ménagère, elle aime pas qu’on lui parle d’informatique, ça va pas avec les saucisses lentilles.

T

oujours est-il que c’est la solution adoptée par le gouvernement pour lutter contre le téléchargement illégal. Et nous sommes 37% d’internautes concernés par cette loi. Cela représente un milliard de fichiers téléchargés frauduleusement en une année en France – dont 700.000 rien pour Les Ch’tis –, qui échappent aux majors, qu’ils soient du disque ou du cinéma. Avec cette idée lumineuse, l’Etat tente l’intox : nous faire croire qu’il pourra nous avertir, et, au pire, nous couper la connexion avec notre FAI. Difficile techniquement, cette mesure, a selon la ministre de la Culture et de la Communication, Christine Albanel, eu le mérite ailleurs de baisser la cyber criminalité. Heureusement, cette menace n’aurait très peu de chances d’aboutir, ni de refroidir les ardeurs des fraudeurs. Certains prétendent qu’il est surtout question de donner un petit coup de main aux plateformes légales, et donc payantes comme iTunes, premier disquaire en France. Pour faire le gendarme, le gouvernement a créé l’Hadopi, la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet. La centième haute autorité dans le pays. E-mails, courriers recommandés avant la sanction : priver d’internet pendant un mois à un an ou black listé si récidive. Le gendarme se met en faction. Attention, ça va drôlement barder. n  Le taré du moment Il s’appelle Rémi Gaillard, alias « n’importe qui » et vous avez peutêtre déjà suivi ses aventures sur le net. Il est un peu partout maintenant sur Daily Motion, Youtube, Facebook… : 245 millions de vidéos vues. C’est un grand malade, qui aura au moins le mérite de vous offrir un petit fou rire pendant votre journée de boulot. Mon préféré c’est le décathlon. Après s’être offert une course de kart déguisé en Mario Bross, notre Rémi Gaillard national s’offre des JO très, comment dire, très personnalisés. www.nimportequi.com

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Trois exemples  eMule Island, un site à charge eMule, ça fait froid dans le dos. Des tonnes de films, séries télé, jeux… à disposition en quelques clics. À la portée de tous et donc des plus jeunes qui sont harcelés par de la pub à caractère porno. Avec possibilité évidemment de télécharger quelques petits films olé-olé. Ce qui est incroyable, c’est que la ministre souhaite s’en prendre aux jeunes pirates sans s’en prendre à la source. > www.emule-island.com

 The Pirate Bay, des torrents de films Ici, on parle de torrents, des torrents de musique, de films… disponibles sur un site aussi simple qu’épuré. C’est glacial et impersonnel au possible mais ce n’est pas le but. Ici c’est open bar. > http://thepiratebay.org

 Deezer, la musique en streaming Deezer est la preuve que l’on peut construire un site responsable autour de la musique. Pas de téléchargement, Deezer ne propose que de l’écoute et reverse des droits à la Sacem. Et tout le monde il est content. On dit qu’il n’est pas encore rentable, malgré sa popularité. Mais on n’est pas inquiets. > www.deezer.com


Nouveau www.divia.fr Plus accessible, plus intuitif, très innovant, très réactif, très très personnel… pour tous!


C’Tendance

09 Texte : Myriam Henry Photos : Thomas Hazebrouck

Le printemps nous donne des ailes.... Alors autant s’en servir !

A

llez hop, on oublie l’hiver morose, la « crise » qu’on a bien voulu nous servir, et à toutes les sauces ; le froid à rallonge et les grippes zélées : le printemps est là, et ça c’est une vraie bonne nouvelle. Surtout quand il a le bon goût de venir accompagné d’un petit vent nouveau, chaud et bienfaisant, suffisamment grisant pour réveiller nos boutiques et nos commerçants. Entre « marcher ou crever », eux ils ont choisi l’option de se

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bouger. Montée en gamme, agrandissement, changement de déco, nouvelles marques,… Alors on prend son agenda, on se cale un rendez-vous avec deux ou trois copines et on file du côté du centre ville pour en prendre plein les yeux ! Parce le soleil, c’est comme le shopping : hyper addictif et excellent pour le moral. Alors pourquoi s’en priver ?


C’Tendance

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Nouveau  Le vin au féminin Blanche, épurée, immaculée et décorée avec goût : enfin une boutique dédiée au vin dans laquelle, nous les femmes, nous osons entrer ! Parce qu’elle nous ressemble, que tout est classé avec cohérence (espace service du vin avec des articles de marques comme screwpull ou pultex, rayon « cadeaux » pour elle et lui, arts de la table) et que l’accueil est... féminin ! Et comme Delphine Vigneron est une féministe dans l’âme, elle a également pensé à notre petit côté « décoratrice d’intérieur » en référençant, rien que pour nous, des nappages Garnier Thiebaut (entre autres), des services de tables Evrard ou Meda de Noble, des luminaires et ses conseils toujours très avisés ! Vign’A table 79 rue de la Liberté. Tél. : 03 80 41 66 15. Ouvert du mardi au samedi 10h à 19h.

 Les enfants sont servis Un nouveau magasin exclusivement dédiés aux loisirs de nos p’tits bouts, en plein centre ville ! Une première à Dijon. Les enfants ne s’en plaindront pas, et nous non plus. Parce qu’ici, sur deux étages, il y a du choix et de la matière : au rez-de-chaussée, les nouveautés et le premier âge, au second, les jeux et jouets pour 0-12 ans. Déguisements, livres, jeux créatifs, de sociétés, de plein air,… De quoi occuper leur journée et la nôtre ! Fnac Eveil et jeux 4/6 rue Stephen Liégeard. Tél. : 0 892 350 666. Ouvert du lundi au samedi de 10h à 19h.

 Smile, life is Happy ! Happy c’est notre nouveau « générateur de bonne humeur » ; cultivant les contrastes pour mieux nous éblouir c’est dans une ambiance noire mate tendance BCBG qu’il nous propose depuis le 28 février des fleurs à prix low cost dans un registre anticonformiste : microbouquets (à 3 euros !), caféiers, sanseverias « tressés », aloé vera, plantes grasses aux formes multiples, fleurs coupées originales et choisies en fonction des saisons, plantes et compos inhabituelles, … Et chaque semaine une promotion sur un produit spécifique. Happy 30, rue Musette. Tel : 03 80 49 94 75. Ouvert du lundi au samedi : de 9h à 20h, le dimanche de 9h à 14h

2 adresses : 57 et 86 rue Monge DIJON Tél. 03 80 45 46 74

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Re-Nouveau  39 Home Cette saison Bruno Patrick donne des galons à sa boutique en lui offrant une belle montée en gamme en même temps que de nouvelles marques. A côté des petits cadeaux rigolos (et très abordables) qui font le charme de la boutique (cale porte « chaussure », salière et poivrière forme bouchon, piques apéritifs « escrime », essuie tout toile de Jouy…), le magasin distribue, cette saison, des produits d’exception, exclusifs pour certains : mobilier nordique en bois brut, tapis de vaches colorés, cornes décoratives en acier, couteaux La Forge Laguiole designés par Starck, couverts en bois, table/siège en résine forme Légo. Petit coup de cœur pour la ligne porcelaine imitation sachet papier, passoir ancienne, boite à œufs, bidon d’essence,… inédit et vraiment sympa. 39 Home 39 rue de l’Amiral Roussin. Tél. : 03 80 50 08 75. Ouvert du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 19h.

 La vie est Zen ! Parce que Jean-Marc et Stéphane n’ont pas fini de nous rendre la vie « zen », ils viennent d’ouvrir un deuxième espace dédié au bienêtre et à la méditation, juste en face de leur boutique originelle de la rue Monge. Si cette dernière conserve son orientation « forme » avec des choix toujours plus pointus en matière de compléments alimentaires, soins naturels, Fleurs de Bach ou du Bush Australien, massages et épilations, le 57 rue Monge s’ouvre désormais sur la « médiation » et la philosophie de vie tibétaine. Y entrer c’est prendre le risque de ne plus vouloir quitter ce petit coin de quiétude dijonnais. Calme et sérénité se dégagent incontestablement des lieux sous les regards bienveillants des bouddhas. Ici, Jean-Marc et Stéphane ont réuni ce qui se fait de mieux : thés haut de gamme et encens japonais ou tibétains - sans aucun doute le plus grand choix proposé à Dijon -, lampes en cristal et sélénite, théières, jardins japonais, bancs de méditation, CD de relaxation, documentations... Avec, en sus, les conseils avisés de nos deux protagonistes qui nous rendent décidément la vie plus belle et zen !

Forme et Zen 57 et 86 rue Monge. Tél. : 03 80 45 46 74. contact@formeetzen.fr.

BLOC NOTES 

Et bien chantez maintenant !

Ne pas manquer du 13 février au 1er juin 2009, l’exposition proposée par le musée de la Vie Bourguignonne, « le monde de la chanson enfantine ». Berceuses, chansons à gestes, colportage, marchands ambulants, rondes, Scouts, camps, colonies de vacances... le public découvrira tout le répertoire chanté au fil des siècles à travers un parcours thématique, qui mettra en scène des publications musicales, des ouvrages illustrés par Henri Pille (illustrateur de la revue du cabaret Le Chat noir), Desc, Maîtrejean ou Simonne Baudoin célèbre illustratrice des « Martine ». Musée de la Vie Bourguignonne Perrin de Puycousin 17 rue Sainte-Anne. Tél. : 03 80 48 80 90 museeviebourguignonne@ville-dijon.fr Ouvert tous les jours sauf le mardi, et jours fériés, de 9h à 12h et de 14h à 18h. Visites commentées de l’exposition tous les dimanches à 16h (gratuit).

Graine de Lune, la mode ultra féminine Vous rêviez d’une boutique où chaque modèle serait unique, où l’éventail des tailles et des prix serait suffisamment large pour vous laisser respirer... et vous pensiez demander la lune ? Sonia Gaudillière l’a décrochée pour vous ! La boutique de prêtà-porter «Graine de Lune» propose une mode variée et ultra féminine, des prix pour toutes et une ribambelle de tailles (du 34 au 44). A noter, quelques nouvelles marques comme Wom(n), Poussière d’étole, E. Bryde, Liliane H et toujours des valeurs sûres comme Maé Mahé, Coco menthe, Missa, Deca. Vêtements déstructurés et confortables, froufrous ou détente chic, chaque femme trouve ici son bonheur. Pas besoin d’aller le chercher sur la lune.. Graine de Lune - 62 rue des Godrans - Dijon - 03.80.30.34.51 du mardi au samedi 10h-12h30 et 14h-19h.

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C’Tendance

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Humeur

Re-Nouveau  36 ID pour la déco maison A partir d’avril, 36 ID quitte son tablier pour se recentrer sur la déco maison haut de gamme. Exit les articles cuisine, et place aux petits riens qui font le charme des beaux intérieurs : lanternes, photophores, appliques et bougeoirs Forestier ; lampes design siglées Charolles FDC; miroirs Decora Deknudt ; coussins « photos » rigolos griffés Zephir et Melusine ; ainsi que les beaux linges de maisons (torchons, essuies mains, tapis de bain, nappes) du Jacquard Français.

Dauphine veut s’offrir un lifting

36 ID, 36 rue de l’Amiral Roussin. Tél. : 03 80 48 03 64 Ouvert du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 19h.

Non le commerce du centre ville ne meurt pas ; et le centre commercial Dauphine encore moins. Preuve en est avec son projet de rénovation et d’extension, salué unanimement par l’association des commerçants Cœur Dauphine qui attendait depuis un certain temps que les choses évoluent. L’idée : agrandir le centre par le haut (et éventuellement par les côtés), avec l’installation de commerces de moyenne et grande taille sur tout le premier étage. L’accès se ferait par des escalators qui devraient prendre place au niveau de la verrière. Le Centre Dauphine pourrait de ce fait accroitre sa surface commerciale de 1000 à 2000 m2. La réussite passera également par une rénovation totale des extérieurs pour lui conférer une image de bon standing. Un projet qui ne peut « que redorer l’image du centre ville et donner un coup de fouet à son commerce » précise Pascal Allard, représentant de l’agence Urbania, le syndic du Centre « pour que ce ne soit pas le passage qui alimente le commerce, mais le commerce qui alimente le passage. » Avec l’accord tacite de la CCI, le feu vert de la municipalité, le projet Dauphine est donc sur les rails, tout comme le tramway qui tombera à pic pour l’alimenter en chalands. Il devrait voir le jour d’ici 2 à 3 ans si la copropriété donne son accord à l’étude de faisabilité qui lui sera remise fin juin.  Nouvelle vitrine Karmela La boutique qui « aime les femmes » et qui sait si bien les mettre en valeur au travers de la marque Zaffiri (exclusivité sur Dijon) est désormais implantée au cœur du passage Darcy. Des vêtements a prix très abordables, du 36 au 50 et pour tous les styles.

Karmela 15 passage Darcy. Tél. : 03 80 45 19 49. karmela21@neuf.fr Ouvert le lundi de 15h à 18h30. Le mardi, mercredi, vendredi et samedi de 10h à 12h et de 14h à 19h. Le samedi de 12h à 19h.

Baby-tree, c’est pas de la pub ! Dans le Bing-Bang N°37 nous avions eu un coup de cœur pour les « bébés arbres » à adopter et précisions le nom des officines où ils étaient disponibles. Ces mentions n’étaient pas du fait des exploitants: les officines pharmaceutiques n’ayant pas le droit de communiquer ni sur leurs produits ni sur leur domiciliation.

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C’Tendance  Orphélie/15 Faubourg, et vice et versa ! Vous connaissiez Orphélie et ses marques « pointues » ? Vous fréquentiez 15 Faubourg et affectionniez ses marques « tendance » ? Et bien, effacez tout et inversez les rôles : désormais, les marques qui ont fait leur preuve (Armani Jeans, Armani Collezioni, Paule Ka, Tara Jarmon, Luisa Cerano) seront diffusées chez 15 Faubourg. Quant aux griffes à la pointe de la mode Céline, Barbara Bui, Vanessa Bruno, Alberta Ferretti, Isabel Marant, Joseph, D&G - c’est désormais chez Orphélie que vous les retrouverez, avec deux nouvelles venues, en août prochain : Lanvin et Givenchy. La boutique en profite pour changer de nom (« Mysland »), faire peau neuve et relooker son intérieur : rez de chaussée immaculé, murs blancs et penderies alu, lustre XXL, vitrines et comptoir en verre sablé blanc, … Au sous-sol ambiance plus baba cool avec une déco où les grosses fleurs prédominent pour les marques Vanessa Bruno et Isabel Marrant. Et pour clôturer le tout, nouvelle façade en juillet prochain ! Si c’est pas du changement ça ! Mysland (ex Orphélie) 38 rue des Forges. Tél. : 03 80 30 58 59. 15 faubourg 15 rue des Forges. Tél. : 03 80 50 09 02.

BLOC NOTES  Soirées filles à l’Olympia Prochaine soirée fille à l’Olympia le jeudi 14 mai à partir de 19h30 (à confirmer) autour du film «Confessions d’une accro du shopping» en avant-première. Une comédie adaptée de best-seller de Sophie Kinsella, produite par Jerry Bruckheimer et réalisée par PJ Hogan («Le mariage de mon meilleur ami», «Muriel»). Une soirée qui comprendra également des animations, ateliers beauté et bien-être et un mini spectacle. Tarif : 9 euros avec boisson. Cinéma Olympia 16, avenue Maréchal Foch. Tél. : 03 80 43 55 99 http://www.cinemaolympia.com

 J’veux du soleil ! A partir de mai des vols réguliers saisonniers sont programmés depuis l’aéroport de Dijon, à destination de la Figari et de Monastir. Pour la Corse, du 16 mai au 26 septembre 2009 en vol sec, circuit, séjour, hôtel club, location de résidences, autotours... Et pour la Tunisie du 2 juillet au 27 août avec les Tours Opérateurs Vision d’Ailleurs et Passion du Monde, en vol sec ou forfait hôtel et hôtel club. D’autres destinations sont en cours de programmation, pour être tenu informé : http://www.aeroport.dijon.cci.fr. Tél. 03 80 67 67 67. aeroport@dijon.cci.fr.

Fiesta chez Jean-Jacques le 17 juin : l’art de rester en vie ! n

Entre filles....  On tape la petite balle ! 30 minutes de libres ? Oust, on file chez Four seasons golf pour s’offrir une bonne part de rigolade entre filles, en même temps qu’un véritable moment de détente. Parce qu’ici, même si on a jamais tapé dans une balle de golf, ce n’est pas grave personne ne va vous regarder, parce que c’est hyper abordable (5 euros les 30 minutes en box practrice, 15 euros en simulateur de parcours) et que c’est le meilleur moyen de débuter une activité de laquelle on va rapidement s’enticher : parole de new addict. Après l’effort, le réconfort avec une petite pause au bar et c’est reparti pour une journée en toute sérénité. Four Seasons Golf - 26, rue René Char - Parc de l’Europe - 21000 Dijon Tél/fax 03 80 23 27 30 clubindoor@4seasons-golf.com www.4seasons-golf.com

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Re-Nouveau

Réveillons l’enfant qui est en nous ! 

Parce que les fées et les lutins ce n’est pas « que pour les enfants », Ciel Rouge distille du rêve et de l’imaginaire aux mordus de culture fantastique depuis près de 3 ans. Figurines, affiches, livres, objets de déco et autres dérivés… une boutique totalement décalée qui a inauguré le 16 février dernier son caveau et avec lui, un large rayon littérature sur des thématiques pointues (dadaïsme, réalisme,…), ainsi qu’une gamme de « vêtements » tendance gothique médiéval, gothique romantique (style manga),… fabriqués artisanalement et inédits à Dijon. Des expositions y seront organisées régulièrement, ainsi que des rencontres avec des auteurs et des dédicaces. Prochaine en date, le 4 avril de 14h à 19h avec Chloë Malbranche. Ciel Rouge 62 Rue Jean Jacques Rousseau. Tel.03 80 74 81 55 magasin.ciel.rouge@gmail.com ouvert le lundi de 14h à 19h et du mardi au samedi de 11h à 13h et de 14h à 19h

« L’art de rester en vie », c’est le nouveau slogan que pourrait adopter la nouvelle équipe qui a repris en main les destinées du quartier Jean-Jacques. Un quartier qui fut longtemps au cœur de la vie dijonnaise, et qui le redeviendra demain, quand le tram passera à sa porte, à condition bien sûr que de nouveaux commerces, qu’une nouvelle vie investissent les rues qui le composent. Le samedi 17 juin, les commerçants sortiront les tables, les voisins apporteront leur pique-nique, les restaurants pousseront leur terrasse, les musiciens s’installeront ici et là, pour donner un avant-goût de la fête de la musique. Artisans d’hier et créateurs de demain se rencontreront, et les locaux fermés de ceux qui ont mis la clé sous la porte pourraient ce jour-là accueillir les créateurs (mode, peinture, sculpture, etc) qui le désirent. Pour plus de détails, consulter le nouveau site des commerçants du quartier. www.quartier-jean-jacques.com


C’Tendance

Testé pour vous

J’ai craqué pour…

 Les infusions, c’est tout bon ! A chaque saison son « marronnier » ; et à chaque printemps son « régime », en prévision des beaux jours, qui au fur et à mesure qu’ils rallongent, voient nos vêtements raccourcir. Alors, pour ne pas sombrer dans la psychose « je m’affame, mais je m’soigne », un petit conseil allez faire un tour du côté de chez Calista. Surtout, faire abstraction des étagères qui exposent de toute part leurs produits d’épicerie fine ( ah !!!!! le chocolat Valrhona….) et vous engouffrer tout droit au fond de la boutique pour demander lez mélanges « détox » et « vitalité ». Le premier, est bon pour la ligne (gorgé de maté, ortie, menthe, fenouil) et excellent à boire avec la réglisse avec son petit goût de citron ; le deuxième, permet de booster notre énergie avant une reprise du sport en douceur : noix de cola ses feuilles de murier et d’écorce d’orange et cassis. Après ça, plus d’excuse si vous ne rentrez toujours pas dans votre slim !

 Bébés côté cœur Femme active et malgré tout maman de quatre bambins, Karine Ruthowski, basée à Noiron sous Gevrey, a créé sa boutique Côté Cœur. Un vrai coup de cœur. Pour l’instant en ligne, en attendant d’être installée « in situ », Côté Cœur propose des écharpes de portage et de maternage en coton naturel (et bientôt bio, en attente de certification), tissées et fabriquées en France. Egalement en vente, des colliers d’ambre, des bavoirs rigolos, des bijoux de grossesse, lingettes lavables et depuis peu, des couches lavables hyper pratiques. En vraie militante pro-portage, Karine anime des ateliers pour apprendre aux mamans débutantes à « porter» leur bébé, l’allaiter. En individuel ils se font chez elles, et en collectif dans des salles mises à sa disposition par des sage femmes dijonnaises. Et pour aller plus loin, tous les deux mois, Karine participe aux réunions/ ateliers d’allaitement organisés par l’association A LAIT T. Les prochains auront lieu les 31 mars et 26 mai, au centre social Balzac, 25 rue Balzac à Dijon à 20 H 30

Calisa 12 rue bannelier. Tél : 03 80 30 86 21. Ouvert le mardi et vendredi de 8h30 à 19h, le mercredi et jeudi de 10h à 12h et de 14h à 19h. Le samedi de 8h30 à 18h30.

(Renseignements au : 03 80 67 80 32 ou au : 03 80 34 18 04). http://www.cote-coeur.fr echarpescotecoeur@orange.fr Tél. : 06 67 96 47 31.

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Ils se bougent... Pour vous !  Optic 2000 Padieu Bon pour notre porte-monnaie et pour nos yeux : durant tout le mois d’avril et jusqu’en juillet prochain, Optic 2000 nous offre 100 euros de réduction sur l’achat d’une monture à 179 euros et de deux verres antireflets Essilor. En parallèle, on en profite pour participer au jeu concours qui nous permettra, peut être, de repartir au volant d’une Ford cabriolet Mustang de 1966 !

 Mamie m’a dit… « 1000 et 1 trucs pour être bien coiffée », 100% naturel, et pour trois fois rien. C’est ce que nous propose Catherine Loisier par le biais de son site internet. Des remèdes de grand-mère contre les cheveux secs, les cheveux électriques, cassants, mous, qui graissent… Des astuces géniales et à moindre coût. Pour en bénéficier régulièrement il est également possible de s’abonner à la newsletter bourrée d’informations pratiques. http://jemecoiff.free.fr Salon : LC Coiffer 50 rue Jacques Cellerier. 03 80 55 38 40

 Belles pour moins cher ! Pour fêter le printemps, Gisèle Delorme sort le grand jeu. Jusqu’au 30 avril, l’abonnement est à 91.50 € au lieu de 109,80 € ! Une offre valable sur l’abonnement par anticipation sur un an, soit 10 mois d’abonnements achetés, 2 mois + les frais d’abonnement offerts. 33,55 euros d’économie qui ne se refusent pas. Une bonne nouvelle pour notre porte monnaie et notre silhouette qu’on sera encore plus fières d’exhiber aux beaux jours ! 4 rue Berbisey - 21000 Dijon - 03 80 50 19 35 - gisele-delorme-dijon.com

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« Le style est éternel... Ma grand-mère à 30 ans : une robe à pois et un chapeau semblable à celui de notre collection »

« Les vieilles voitures, c’est une histoire de famille. Avec Steeve Mac Queen dans le dos, ce sera « le » tee-shirt de l’été. »

Portrait

10 Texte :Myriam Henry Photo : DR « J’ai tissé des liens privilégiés avec mes fournisseurs : Patrick Mendes, Irène Van Ryb et Petrovitch & Robinson... Cette jupe de smoking a été spécialement créée par Petrovitch et Robinson pour Graine d’Iris. »

Agathe Collette, Graine d’Iris 21 rue des Forges

Agathe a repris la boutique Graine d’Iris il y a trois ans. Vouée à une carrière confortable dans la communication, avec un poste chez Publicis, elle décide pourtant un beau jour de quitter Paris pour reprendre les rênes d’une boutique dijonnaise. Pour cela, il a suffit qu’une commerçante chez qui elle avait l’habitude de s’habiller, et avec laquelle elle partageait la même passion pour le prêt-à-porter, lui propose de reprendre Graine d’Iris. Agathe n’est pas à un défi près ; et la mode, ça la connaît, elle qui a grandi entourée d’une maman « toujours élégante, nouant les foulards comme personne », et d’une grand-mère « toujours vêtue avec style ». Portrait sensible d’une commerçante fidèle et sincère, fan de Romain Gary, qui vit sa boutique comme une pièce de théâtre, avec ses clientes comme principales actrices. « Ma vision du métier est très personnelle : vendre des produits, et non pas des marques ; Travailler en symbiose avec les autres commerçants, et ne pas proposer des produits qui entrent en concurrence directe. Et enfin l’honnêteté des prix. » Agathe

« Il y aura toujours un pantalon noir, une chemise blanche et une veste noire dans ma boutique. C’est mon style, celui que je porte depuis toujours et que j’affectionne. »

« Graine d’Iris est un lieu où l’on vient se détendre, se faire plaisir.Je suis émue quand une femme se regarde dans la glace et se sent belle. »

« Mes références, mes préférences »

« Le théâtre fait partie de ma vie. Mon amoureux est comédien. Il ya beaucoup de points commun entre la mode et la mise en scène ; on s’adapte à une cliente comme à un comédien qu’on guide pour mieux révéler son talent. »

« Tous aiment les femmes et savent les sublimer »

Coco Chanel, Yves Saint Laurent : « L’élégance pure »

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