BingBang 40

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prenez la crise en grippe !

www.bing-bang-mag.com

MAGAZINE URBAIN-DIJON

OCT-NOV

10 ans, 40 numéros, le mag qui fait plus intelligent que son âge !

LES TITRES auxquels vous n’échapperez pas ! Changez d’air - Service à domicile Têtes d’affiche, têtes à claques ! C’est la zone - TEST : 13 MACARONS Agenda éclectique - Vitrines anti-crise ...


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10 ans! Edito Par Gérard Bouchu

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Couverture : Montage Phosphosis Photo : Martine Roch

PUBLICITÉ 03 80 73 01 15 ou 06 83 86 48 28 contact@bing-bang-mag.com www.bing-bang-mag.com PROCHAIN NUMÉRO : DECEMBRE 2009 Edité par EDIBANG : SARL au capital de 14 400 euros 52, avenue de Stalingrad - 21000 DIJON - Tél. 03 80 73 01 15 Gérant / Régie publicitaire Edibang : Richard Patouillet

Directeur de publication : Richard Patouillet Direction Artistique : Phosphosis (Philippe Huart) - contact@phosphosis.net - 06 61 77 02 95 Responsable rédaction : Gérard Bouchu - Contact : gerard@bing-bang.fr Auteurs : Gérard Bouchu, Myriam Henry, Jean Maisonnave, LP, Thierry Binoche, Céline Colle, Emilie Chapulliot, Adèle Boissec, Françoise Perrichet, Carla Garfield Crédit photo : V.Arbelet, T. HazeBrouck, R. Patouillet, M. Roch

u’est-ce qu’on couv ? Un nouveau BB bien sûr. Un Bing Bang spécial Dijon, ville mutante s’il en est. On avait une idée de « couv » terrible, avec un portrait d’homme-éléphant signé par Martine Roch, Dijonnaise et artiste à qui nous rendons hommage dans tout le numéro. Mais on a eu peur… de vous faire peur. Heureusement, Martine a plus d’un portrait dans son musée imaginaire, caché au fond de son ordi ! Souriez, vous êtes filmés, voulait-on rajouter dans une bulle, en couverture. Pour parler de Voo, non, pas VOUS, enfin, si quand même, car vous êtes concernés par la nouvelle télé régionale. Bon, d’accord, si vous pensez aux caméras cachées ici et là, c’est moins drôle… Qu’est ce qu’on couv ? Pas une déprime ni un rhume, mais c’est vrai qu’on a envie de vous faire changer d’air, de vous donner un peu d’humour et d’amour, dans ces pages. On vous aurait bien mis la couv du premier album d’Adèle Blanc Sec, la BD de Tardi qui va connaître une nouvelle vie grâce au cinéma. Dijon dont Tardi se moquait dans cette célèbre BD culte, en y faisant vivre « les Rabatjoie » ! Si, si, vérifiez… Depuis, Dijon a bien changé. Même le climat s’est réchauffé. On a eu une fin d’été superbe, on a pu bronzer place de la Lib, on a eu un festival franco-américain au succès inattendu, au point que ce sont les Américains qui veulent maintenant non seulement goûter à la moutarde (merci, Monsieur Obama) mais découvrir notre art de vivre. Car ce sont des « pleurants » entourés d’une foule pas triste qui vont quitter le musée des Beaux-Arts en janvier pour partir à la conquête des USA. On en reparle bientôt… 80% des Français veulent changer de vie, paraît-il. Pourvu qu’ils ne viennent pas tous ici. Ou alors, qu’ils fassent comme Jean Maisonnave, qu’ils passent l’hiver dans le sud et l’été ici. Notre chroniqueur gastro est allé visiter les restos interdits aux touristes, ça l’a changé des tables qu’il faisait pour Gault-Millau. N’est pas devenu plus horripilant qu’avant pour autant. Des horripilants, des vrais, vous en trouverez régulièrement dans nos pages. Rejoignez nous plutôt que d’aller vous faire des amis sur Face Book. C’est passé de mode. Mieux vaut avoir un bon ennemi sur qui compter, comme disent les politiciens locaux, qu’un ami qui vous laisse tomber. Faites nous confiance pour vous trouver des ennemis fiables… Pour vous inviter à sortir à l’heure des rentrées, d’autres signent ici de nouvelles chroniques, qui devraient vous plaire. Autour de l’art, du théâtre, de la vie culturelle ou de la vie tout court. Feuilletez ce mag horripilant. Respirez. La crise va passer…

Impression : Imprimerie Champagne Dépôt légal : Octobre 2009 Abonnement : 4 n°/22 euros Toute reproduction même partielle des articles et des photos interdite. Droits réservés.


Les girafes © Martine Roch

02 C’ dans l’air

Changez d’air

Respirez ! Bonne idée d’avoir mis ce panneau sur un des murs de l’Orangerie, afin que les voyageurs traversant le jardin de l’Arquebuse ( à quand un accès direct depuis la gare ?) aient envie de respirer Dijon à pleins poumons, dès leur sortie du TGV. D’autant qu’ils n’avaient rien de drôle à lire, dans les mags, sur leur ordinateur portable, pour ceux et celles qui l’emportent en voyage. Ceci, c’était avant l’arrivée de Dijonscope et des nouveautés télévisuelles en tous genres, qui vous font voir Dijon autrement, et dont on vous parle ici. Dijon change, il y a de l’humour et de l’amour dans l’air, respirez-le. Emportez ce mag dans votre sac, en même temps que le masque, le gel et tout ce que vous avez acheté par précaution en prévision d’un automne difficile. Même la Foire de Dijon, notre repaire dans la nuit automnale, aurait pu être annulée si les menaces de grippe se faisaient sentir. Alex Miles, en organisant cet été un festival 4-14 autour des Halles où l’on pouvait déguster de tout comme autrefois, sur un air de jazz, a eu du nez : il nous a offert une foire… en plein air.

B

ons baisers de Dijon

J’ai longtemps habité Dijon. C’était avant la perestroïka, on ne trouvait plus de gougères après le couvre-feu. Dijon ressemblait aux faubourgs de Tcheliabinsk et la place de la Libération à un parking. Maintenant que j’y déjeune, pour ainsi dire en touriste, je trouve que les choses ont bien changé. Si on plisse les yeux, la place n’est pas sans évoquer celle du Palio, avec son palazzo communale comme à Sienne, des terrasses autour, et en plus, des fontaines géométriquement signifiantes, comme à Romorantin. On s’y fait mélodieusement caresser le lobe en été par les mêmes accordéonistes roumains qu’à Rome ou Arles et on y mange dans les mêmes verrines qu’un peu partout. Après, on peut aller buller sur la plage, à l’ombre des mêmes cabines qu’à Cabourg, à côté de palmiers qui sont les petits frères de ceux de Cannes ; et le soir, on partage la même culture festivalière qu’à Avignon ou Saint-Omer. Si on veut, on peut même profiter -mais attention : seulement le temps des travaux sur les boulevards- d’embouteillages qui valent bien ceux de Juan-les-Pins.

Alors, je vous le demande : pourquoi aller s’emmerder ailleurs, puisqu’on a tout sur place pour faire briller le jour, y compris sous les rares nuages, attentifs à ne pas obscurcir le tableau ? Bientôt, on n’aura même plus besoin d’aller à Saint-Etienne pour prendre le tramway. Il ne restera plus qu’à équiper la tour de Bar d’un parcours ascensionnel afin de faire oublier Chamonix et à exhumer le Suzon pour qu’on puisse vaquer en pédalo, du théâtre à l’hosto, en regardant les amoureux se bécoter sur les quais. Ce sera Byzance et ce sera moins difficile que de détourner l’Euphrate. ça pourrait même être inclus au prochain programme municipal. Je glisse l’idée aux représentants du Modem : ça pourrait constituer une ligne politique. En attendant, pour ceux qui seraient contraints de partir, pour ceux, voire, qui auraient choisi d’aller chercher ailleurs, à grands frais, ce qu’ils avaient sous la main, voici de quoi leur faire oublier leur déconvenue. Culture, bouffe, activités, nouveautés de tous ordres : Dijon est toute l’année, on nous le dit, «une ville douce à vivre». Au point que c’est presque une douleur d’avoir à la quitter.. Jean Maisonnave


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Un nouveau bateau-théâtre au allures de bistro-gourmand © V.Arbelet

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uand Cancale cale à Dijon : sûr, on vous mène en bateau !

À Dijon, ce qui manque, c’est l’eau. Non pas souterraine, comme le Suzon qui court sous les rues du centre ville. Mais l’eau vive, dont la circulation au grand jour induirait vie et mouvement. Cette absence, mine de rien, pourrait condamner la cité des Ducs de Bourgogne à une forme d’immobilité éternelle. Sauf qu’on oublie trop souvent que Dijon, à défaut de fleuve ou rivière, accueille un canal et un port. Et d’ailleurs, c’est de ce côté là de la ville que l’immuable est en train d’être bousculé, bouleversant par là-même la donne tant « bistrotière », associative, que culturelle. Vous n’aviez pas remarqué ce nouvel arrivant, prometteur de dynamisation de tout un quartier? Il s’agit d’une péniche, amarrée là et à priori pour un bout de temps. Nommée Cancale, cette vaste embarcation construite par l’arsenal de Toulon en 1951 a, sa vie durant, transporté toutes sortes de marchandises, du blé au charbon en passant par les canettes de bière . Elle débute cette automne une nouvelle carrière. Non pas comme convoyeur quelconque, mais comme lieu de vie et de spectacles. Un espace singulier, qui va permettre à tout un chacun de réinventer le goûter en famille, l’apéro ou le concert entre amis. Mais attention, comprenez bien que la Péniche Cancale n’est pas qu’un lieu de spectacles. Pas plus que seulement un bistrot. À travers ses différentes identités il s’agit aussi – surtout - de réinventer les lieux d’échanges. Tandis que le bistrot gourmand donne l’occasion de déguster selon

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egardez Voo en face !

Voo qui passez sans me voir, sans même me dire bonsoir… Allez savoir pourquoi me revient cette chanson de Trenet au moment de vous parler de l’événement télévisuel de l’automne. Ce qu’il y a de bien, avec Voo, « votre » future télé régionale, c’est qu’on ne peut pas la manquer, en zappant les chaînes du cable. Entre M6 Boutique et TV Breiz, sur le canal 14. Des images du marché, de la place de la Lib, des concerts de l’été, sur une musique horripilante destinée à l’origine à la promo de la fête de la musique. Daniel-Henri Vincent, le président de Voo, se veut rassurant : dans les

les goûts bières de trappistes, vins de petits producteurs bourguignons, assiettes de produits régionaux, le bistrot-spectacle accueillera concerts d’artistes locaux, comédiens, conteurs ou encore expositions. Tout ça dans le même espace, l’ensemble affirmant bien la naissance d’un nouvel espace largement convivial. Lieu de rencontres, la Péniche Cancale a d’ailleurs mis en œuvre ses valeurs dès le début : sa gestion, assurée par une société coopérative, met autant l’accent sur le développement durable que sur son accessibilité (large gamme de tarifs) à tous. Bon, résumons : tandis qu’en début de semaine la Péniche ouvre ses portes aux entreprises ou autres associations pour des locations privées, le bistrot-spectacle, lui, est ouvert toute l’année du jeudi au dimanche. De 18h à 21h (sauf le dimanche), on s’y retrouve pour les apéros gourmands, et à partir de 21h c’est place à la musique sous toutes ses formes. Et les samedis et dimanches après-midi sont, eux, consacrés au théâtre, sans oublier goûters animés et malles à jeux pour les enfants (on vous joint d’ailleurs le programme à côté). Dijon continuant sa mue, et le quartier du port du Canal étant promis dans les années futures à un sérieux lifting, via, entre autres, l’arrivée du tramway, la réhabilitation des casernes et de l’hôpital, l’implantation de logements, etc., la Péniche Cancale s’annonce déjà comme une locomotive essentielle à ce vaste projet... Caroline Chatelet

Péniche Cancale : port du Canal – Dijon. Tél. 03 80 43 15 72 - contact@penichecancale.com www.penichecancale.com

jours à venir, la programmation 24h/24 sera un peu plus variée. Après avoir lancé Tintin en bourguignon au dernier salon du livre, l’ancien directeur de la DRAC Bourgogne, qu’on espérait voir un jour adjoint à la Culture, nous revient en tant que gardien du temple des temps

nouveaux. A lui de veiller, avec une équipe de sages, à que tout se déroule au mieux entre les différents partenaires, publics et privés. Mission Impossible… 20 ans après ? Ceux qui disent déjà cette chaine « Vouée à l’échec » peuvent ricaner et se repasser les meilleurs mo-

ments de FR3 Bourgogne, quand Claude Patriat venait commencer les élections. Laissons du temps au temps, dirait J.F. Bazin, qui pourrait toujours proposer un feuilleton 100% bourguignon pour les longues soirées d’hiver. C’est vrai, marre de voir les chaînes généralistes choisir toujours la Provence, le Nord ou la Bretagne pour leurs polars régionaux. Et nous ? Avec nos Pleurants qui s’en vont aux USA, et qui sont les témoins de toutes les turpitudes des Ducs, on n’a rien à se mettre sous la dent. Si, on aura les « Chevaliers du Ciel » en décembre (j’adorais !). Espérons que la chaîne nous offrira quelques débats corsés, et des soirées pas tristes nous montrant tels que nous sommes, aujourd’hui. La vérité, c’est qu’on sera très content de « Voo » voir, enfin ! Gérard Bouchu


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rèves rencontres...

le H, j’en prends un peu, le Q le plus possible, pour le E, j’attends demain.

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a nuit avec Rudy Ricciotti

Il y a des hommes que l’on ne doit pas laisser passer et Rudy Ricciotti fait partie de ceux là. Dès l’annonce de sa venue à Dijon, je le savais, une détermination sans faille, il me le fallait. Cet homme, ce vrai male, cette grande et belle gueule, débordant de mots et d’énergie, il était pour moi. Je le voulais et je trouverais le culot, Rudy Ricciotti sera à moi, je vais me le faire. La conférence de plus en plus proche, je me renseigne, un peu. Ses derniers projets, quelques uns de ses textes, ces dernières colères, mais surtout quel âge, est-ce qu’il a vraiment cette tête de beau gosse italien sur le retour ? Je cherche, un peu. Le grand soir, du monde partout, du beau monde partout. Aïe, comment moi, petite souris, je vais attirer l’attention de ce grand – c’était pas marqué sur le net – homme qu’une foule si importante attend comme le prophète de l’architecture contemporaine ? On verra tout à l’heure, ça commence. Eh ! il est brillant le garçon, l’air de ne rien avoir préparé, faisant défiler les images de ces nombreux projets et concours, il fait rire le beau monde ! Il parle, il parle. De tout et d’autres choses, passant de son fils, « pas assez con pour des études d’architecture », ingénieur des ponts, son super bras droit, à la portance croisée de l’ossature de béton… Une autre photo, un autre bâtiment, le pavillon noir à Aix, encore plus impressionnant que le précédent, et hop, vas-y que je te glisse une pique sur les urbanistes et un très long compliment pour les ouvriers français… Un autre projet, et voilà un petit essai sur la politique d’extension passive et internationale de l’architecture tra-

ditionnelle du midi “la jihad méditerranéenne” Éclats de rire de l’auditoire, ça existe aussi en Bourgogne. Dernière photo, le pont du diable, dans l’Hérault, une prouesse technique. C’est son chouchou, une épure, un sabre noir entre deux rives. Le discours et l’orateur s’emballent, le BFUHP*, le micro ajustement, et pourtant ce n’est pas du high-tech, “je déteste le high-tech”. C’est la fin, quelques questions techniques puis un architecte, petit malin, le lance sur le HQE** et la réponse est attendue : le H, j’en prends un peu, le Q le plus possible, pour le E, j’attends demain. Bravo, le one man show était très chaleureux. Ça ne m’aide pas, tout le beau monde veut le saluer. Je saute de mon premier rang, je grille un maire et deux archis, j’arme mon plus beau sourire. Ça y est, il me parle, il me dit oui, il ME donne son numéro de portable, et là, je joue mon meilleur rôle de Bridget : Je n’ai pas de stylo, mon portable n’a plus de batterie et je lui fait répéter trois fois son numéro, incapable de le retenir… Je suis pétrifiée ! Ravie, heureuse, épanouie, sur un nuage, j’ai rendez-vous avec Rudy Ricciotti. Sa main dans la mienne, de sa voix ferme mais avec des yeux tellement doux, il me confirme : demain 10h00, un tête à tête, juste lui et moi, un quart d’heure… Je n’en ai pas dormi de la nuit. Je prône une monomatière, la peau et les os, une architecture aux pieds nus, mais qui soit corporelle, sensuelle. Rudy Ricciotti est le lauréat du concours d’architecture du nouveau rectorat que les dijonnais pourront voir “pousser” entre 2010 et 2012. Il était l’invité du CAUE, Conseil en Architecture Urbanisme et Environnement de Côte d’Or lors de son assemblée générale annuelle. Texte Bridget P. BFUHP : Béton Fibré à Ultra Haute Performance HQE : Haute Qualité Environnementale

On dit l’homo bourguignonus farouche. Rares sont ceux qui peuvent se vanter d’avoir pu rencontrer cet être bizarre ailleurs que dans sa cuisine, où il abreuve le peu d’élus à qui il ouvre sa porte de vins choisis pour accompagner l’ingestion, et la digestion, des escargots qu’il a amoureusement élevés... Or le Bourguignon s’aperçoit, depuis un certain temps, et spécialement dans le microcosme culturel, qu’il est bon parfois d’adresser la parole aux gens qu’il croise dans les concerts, les expos, certains êtres de passage méritant le détour d’une conversation. C’est l’heureuse initiative de la pétulante équipe de la Vapeur qui a permis ce petit miracle : un «speedmeeting culturel» a réuni plusieurs douzaines d’artistes, de chargés de culture, techniciens, vidéastes et autres journalistes et chargés de communication, pour faire connaissance ou plus si affinités. Ainsi, pendant deux bonnes heures, dans le cadre arty du Saint-Fiacre, rue Vauban, des mini-rencontres ont eu lieu. Chacun avait 5 minutes pour se présenter, présenter un projet et échanger ses cartes. Et ça va bouger, les amis ! Rien de mieux qu’un peu de bousculade pour créer du lien et «faire du buzz» (parole de communicantes). Tout le monde était ému, la nouvelle se répandait le lendemain sur Facebook et Twitter et dans les bars, on en redemande. Donc, la Vapeur va remettre les voiles. A noter également, dans cette tendance «on se rencontre en vrai», la tenue d’un «Artcamp» le 28 novembre à l’Atheneum. Mais qu’est-ce donc encore me direz vous ? Une rencontre informelle entre geeks et artistes, qui pourront partager sur leurs pratiques et en créer de nouvelles, apprendre à se servir (enfin) correctement des réseaux sociaux, faire des podcasts, connaître intimement gimp ou la réalité augmentée et même faire des batailles graphiques avec Paris et Nantes ou un concert virtuel. Ne me demandez pas de vous expliquer, c’est plus fort que moi, je ne peux pas. Carla Garfield

Pour plus d’infos : www.barcamp.org/ArtCampDijon et www.lavapeur.com


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étal Hurlant : Brigitte Durieux invente les livres… qui meublent

Qui meublent les conversations, dans les salons dijonnais, comme à la télévision, car elle est de toutes les émissions déco. Deux ans de travaux forcés pour cette retraitée speedée qui a décidé de ne pas passer son temps assise sur une chaise, fut-elle estampillée Tolix (ceci dit pour vous rappeler le nom de son premier album, Inoxydable Tolix). Brigitte D, vous la connaissez forcément si vous fréquentez le quartier des Antiquaires, qu’elle a contribué à transformer au fil des ans en nouveau quartier « mi indus mi design », pour parler comme cette fausse parisienne, aujourd’hui invitée de tous les mags branchés… et même débranchés, car elle est n’est pas snob. Ceux qui l’ont vue passer avec ses lampes d’usine sous le bras ou traînant ses chaises d’atelier seront surpris de découvrir au fil des 245 pages de cet ouvrage ce qu’elles ont pu représenter dans l’histoire du « Mobilier d’Industriel ». Une histoire encore inédite, racontée de façon claire et passionnante par cette journaliste curieuse (à tous points de vue), cette chineuse des temps modernes qui a rempli ses 65 mètres carrés dijonnais d’objets cultes jusqu’alors ignorés du grand public. Des outils de travail de vos grands parents que la révolution informatique a rejeté et qui deviennent déjà nos nouveaux meubles de famille (en attendant le grand retour du buffet Henri II). GB

Brigitte, son livre et ses accessoires de travail vous donnent rendez-vous à la Librairie Grangier le 28 novembre à partir de 15 heures. Présentation de mobilier à la boutique Paula Coste, place Darcy, tout le mois de décembre. Le Mobilier Industriel, « quand l’utile devient style », par Brigitte Durieux. Aux éditions Aubanel. Inoxydable Brigitte D. © V.Arbelet

G I raine d’ ris noir, glamour, et chic à prix démocratique

La tendance 2009/2010 est à l’intemporel, et le noir sera toujours un classique chic, ultra inspiré : le voici sur une veste en tweed façon Chanel signée K de Karl Lagerfeld, ou sur un tailleur croisé d’Irène Van Ryb, épuré chic avec les robes d’Iriée Wash, sublime avec la nouvelle ligne « Hôtel particulier » qui signe des blousons en cuir gansés de fourrure, des slims en peau d’une qualité exceptionnelle à des prix étonnants (dès la mi-novembre). A découvrir en plus de l’ambiance ultra décontracte. Côté nouveautés : les chemisiers Gant, la nouvelle marque de la maison Rizal « Hôtel Particulier » et les mailles raffinées de Baroni. 21 rue des Forges Tél : 03 80 30 14 01 Ouvert le lundi 14h-19h et du mardi au samedi 10h-12h, 14h-19h


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dele Blanc-sec à Dijon bientôt sur grand écran

L’adaptation ciné par Luc Besson va-t-elle redonner vie à Adèle Blanc Sec ? Adèle, mon héroïne de BD préférée, que ce lâche de Tardi avait choisi de faire mourir au bout de quelques épisodes, en pleine guerre de 14-18, en pleine gloire aussi. Depuis, la plus teigne des héroïnes avait connu une seconde vie, revenant jouer de nouveaux épisodes de plus en plus complexes, sur le papier. Des histoires irracontables avec des clowns tueurs, des professeurs timbrés, des monstres sortant des égoûts, des héros qui se bourrent la gueule, et des seconds couteaux qui devaient bien un jour intéresser un cinéaste de talent. Bon, que l’illustre Chattot du Parvis Saint-Jean y joue un rôle, ça n’a rien d’étonnant, on a pris l’habitude de le voir faire des apparitions au cinéma, entre deux passages sur scène à Dijon. Mais qu’il l’annonce comme ça, la mine enfarinée, à l’ouverture de la saison du Parvis-Saint-Jean, ça a fait un choc, surtout que ce gros chat gourmand nous a alléchés en parlant d’une avant-première à Dijon. Comme son personnage meurt très vite, bouffé par un ptérodagtyle (courant, chez Tardi), il ne s’est pas intéressé forcément au sort des autres acteurs. En espérant que Besson a bien gardé cet épisode du premier album, qui commence par un diner de tête chez les Rabatjoie, à Dijon. Authentique. Même le papier peint sur les murs est là pour faire province. Relisez la saga, parue chez Casterman, en buvant un verre (ou plus) à la santé d’Adèle, de Chattot, et de la tribu dijonnaise des Rabatjoie ! GB

Adèle Blanc Sec, Chattot et la tribu des Rabatjoie : une rencontre incroyable © V. Arbelet

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ervé Baudry et la Grosse Pomme Une expo pour changer de ville !

Hervé Baudry passe sa vie à fumer des cigares, à rigoler avec des copains, à écouter sa femme crier au téléphone (la Claudie a une voix qui porte), à regarder ses enfants mettre des taches de peinture sur les murs… et sur les gens qui poussent la porte de son atelier montmartrois. Hervé passe sa vie entre Paris, New York, La Havane, Barcelone, des villes qu’il aime peindre et où il vend aussi, car le loustic est un homme d’affaires. Normal, il est né dans le Chatillonnais, et il a du apprendre très jeune à survivre, affronter les loups l’hiver, dans la forêt, avant d’aller se faire ses dents dans la presse régionale, puis nationale, car il adore dessiner. Ses caricatures ne sont pas forcément ressemblantes, mais elles sont toujours très drôles. Il nous revient à Dijon, pour présenter cet automne, à l’Open Art Galerie, deux de ses thèmes favoris : le cigare et la ville. Un répertoire inépuisable de formes et de couleurs qui a fasciné JeanPaul Kauffman, le roi du cigare. Hervé « raconte le soleil des façades, des visages, des rencontres ». Cuba, puis New York, la Big Apple », lieu de fantasmes, de migrations, de bouillonnement culturels, de traffic routier et autres. HB travaille sur toile, bois mais aussi plexi, dans des formats inhabituels, qui devraient donner encore plus de couleurs au nouveau Hervé Baudry « quartier des antiquaires, de l’art et du design », qui est en train de se dessiner, au fil des mois, au cœur du centre ancien, de la rue Jean-Jacques à celle de la Chouette en passant par les rues Auguste Comte, Verrerie ou Jeannin. Si vous sentez un odeur de cigare flotter dans le quartier, c’est qu’il est en train de le redessiner ou de parler avec Jean-Pierre Billoux, autre allumé du cigare chez qui il compte bien exposer un jour prochain. GB Jusqu’au 28 novembre à l’Open Art Galerie, 8 rue Auguste Comte, Dijon. Tél : 03.80.72.31.47. www.open-art-galerie.com

PS : (comme on dit à la mairie) si vous faites partie des Dijonnais qui ne vont voir des expos qu’à Paris, pas de problème : Hervé participera les 13, 14 et 15 novembre aux portes ouvertes des ateliers d’artistes sur Montmartre. www.anversauxabesses.fr


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Texte : Gérard Bouchu Photos : DR

Service à domicile : ne courez plus après le temps, ils le font pour vous !

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n peu, « boco », passionnément : offrez-vous Zuddas à domicile

Les « boco », c’est bo, l’été, quand il fait bo, mais en hiver, les déguster en terrasse, place de la Lib, c’est limite. C’est pourquoi David Zuddas et ses associés, Fabrice et Serena Dameron, qui ne sont pas du genre cigales (quoique !), n’ont pas attendu les premières neiges pour lancer un nouveau service à domicile. En trente minutes, si vous êtes au centre-ville ou à la périphérie immédiate, vous voyez arriver un coursier portant un sac estampillé maison : à l’intérieur, les verrines imaginées par DZ, choisies par vous sur le site in-

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ento, c’est pas trop tôt !

Pour vous changer des boco, prenez un bento. Des mots qui ne vous parlent pas si vous avez quitté Dijon depuis belle lurette, mais on est là, avec ce numéro de Bing Bang, pour vous offrir des cours de rattrapage. Le bento, c’est tout le Japon sur un plateau qu’on vous offre en téléphonant au 03-80-67-11-50 ou en passant au 29 rue Chaudronnerie, si vous vous méfiez. Si vous êtes du genre lève-tard, mais amateur de brunch live, faites un effort, le dimanche, passez une tenue décontractée et venez vous lover près du buffet sucré-salé. L’addition, elle, ne l’est pas, ni dans un cas ni dans l’autre

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oncierge de luxe

Comprenons-nous bien : Eric Lecocq ne va pas venir chez vous relever le courrier ou sortir les poubelles ! «Prestige Concierge » s’adresse aux entreprises qui veulent cocooner leurs collaborateurs, principalement. Leur faire gagner du temps, puisque c’est c’est le vrai luxe aujourd’hui : trouver quelqu’un qui vous débarrasse des tâches ménagères ou répétitives afin vous concentrer sur l’essentiel. Votre boulot, bien sûr, vos loisirs, évidemment. Ce garçon sérieux, qu’on a dérangé en plein travail de jardinage pour une photo, n’a eu que quelques minutes pour se glisser dans son costume et dans son rôle. Ce n’est pas lui, soyons clair, qui va venir faire la nounou chez vous,

Dring dring !!! Devine qui vient dîner ce soir ?

ternet ou en boutique. C’est original, mieux qu’une pizza ou un surgelé, et les vins sont livrés avec (60 références à emporter !) Offre promotionnelle : une bouteille offerte pour toute livraison de deux menus complets. Bon, les verrines, ou vous les collectionnez ou vous les rendez au prochain passage du coursier, car elles sont consignées. Pareil, si DZ ou Fabrice passent euxmêmes, vous ne les gardez pas trop longtemps… Pour vos commandes : B comme Bon, 14 place de la Libération. Tél : 03-80-43-27-05. www.bcbon.com

W

inning English : il va vous cuisiner

C’est un concept génial qui va faire rêver ceux et celles qui désespèrent de pouvoir parler un jour l’anglais non seulement courant mais commercial, juridique, littéraire. Tout le monde est capable de demander son chemin ou d’aller dans un resto londonien sans crainte d’être jamais servi. Mais il en est autrement de ceux qui ont besoin de recevoir des clients, rencontrer des homologues étrangers, négocier, écrire sans fautes d’orthographe et même de style, ou simplement d’apprendre à se présenter à des réunions où l’anglais est la seule langue comprise de tous. Nicolas Win vous propose des stages non pas de formation, mais d’immersion totale : le plus dijonnais et à la fois le plus typique des Anglais à dix lieues à la ronde (il habite une maison charmante à 15 minutes du centre ville) s’est mis depuis quatre ans au service des chefs d’entreprise, commerciaux, commerçants, hôteliers, vignerons, etc, etc à qui il donne l’occasion de venir, durant un jour ou plus si besoin est, travailler et vivre comme en Angleterre. Chez lui, dans son bureau so british, ou dans le jardin, près de la rivière, tout comme en cuisine, au milieu des

Nicolas Winn trouve toujours les mots et les mets qu’il faut pour ses élèves !

poules (vraies et fausses), il vous amène à prendre confiance en vous, comblant vos manques de vocabulaire tout en activant vos souvenirs et répondant à vos besoins d’infos spécifiques. Notre Winnie l’Ourson (il est très gourmand) a un humour anglais décapant, au point que lorsque notre photographe maison lui demandera de se mettre « en tailleur » pour la photo, près du four d’où aucun rosbeef ne sortira, il répondra préférer rester en… tablier ! Pour en savoir plus, contacter Nicolas Win au 06.63.78.01.65 ou sur winning.english@aliceadsl.fr

arroser les plantes en votre absence, chouchouter le chien ou la mamie, offrir des fleurs, du champagne ou du caviar pour une soirée d’anniversaire qu’on a oublié de préparer, trouver un réparateur d’urgence pour l’ordi, la porte, la télé… Bon, vous le faites peutêtre très bien tout seul, mais pour certains ce gain de temps précieux vaut de l’or. Pour 30 euros par mois, et un nombre de services illimités, il s’occupe de tout. Et son carnet d’adresses vous permettra en plus de préparer un voyage sur mesure en des terres lointaines comme un repas à domicile par un grand chef. Et si vous êtes écolo et bio, ça tombe bien, c’est son truc aussi. Le gendre ou le mari idéal ? Désolé, il est pris… Contactez Prestige Concierge par tél. au 06.84.62.61.11. ou par email : lecocq.eric@prestige-concierge.fr

Allo! C’est chaud.

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Têtes d’affiches, têtes à claques

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Texte : GB, EC Photos : DR

Ils n’en font

qu’à leur tête ! C

’est quand même incroyable : si on dit aux Parisiens qu’on a des têtes d’affiche comme Jamait ou Mireille Mathieu (la dame qui a ouvert le BHV, pas l’autre), ils rigolent. Si on leur parle des têtes à claques de la vie économico-politique, si on leur raconte les coups fourrés entre franc-maçons et francs du collier autour de la vie culturelle, ils adorent. Mieux vaut «must Depuis que notre teigne préférée, Sabine Torres, a lancé « Dijonscope », on envoie à nos copains journalistes parisiens le bulletin matinal, ils rigolent quand ils voient que des élus se traitent de « facho » avant d’aller boire un verre de blanc au café du coin, ils nous trouvent trop « vrais »… Bon, ils rigoleront moins en voyant l’Amérique s’émouvoir à la vue des célébrissimes statues des « Pleurants » quitter pour quelques temps les tombeaux des Ducs et un musée

P

Oh come on © Martine Roch

en pleine transformation pour New York et un autre musée mythique. Une opération médiatique accompagnée dès janvier de tout ce que Dijon compte d’artistes, d’hommes politiques en vue, de chefs d’entreprises entreprenants (on verra si ce sont les mêmes qui font bouger la ville dans les pages de remplissage des mags en fin d’année)… Tandis que Ming travaille le sujet, art» que Jamait ! Jamait travaille son anglais pour chanter « my old Dijon » en vedette dijonnaise d’une tournée américaine dont on va beaucoup parler par ailleurs… L’opération « Dijon Must Art » est plus qu’un beau slogan, une idée magnifique… Et Alex Miles, revenu en grâce (grâce au succès de son festival 4-14 !), se dit qu’il a eu bien raison de proposer le premier festival estival franco-américain. Yes, we cancanne. GB

ortrait d’une teigne : qui a peur de Sabine Torres ?

La première fois que j’ai rencontré Sabine, j’ai cru à une erreur. En plein été, avec son imper sanglé, son allure décidée, et son portable à l’oreille ou sur la table pour suivre l’info en continu, j’ai cru qu’elle tournait elle aussi une adaptation de BD célèbre. Faut dire que j’avais reçu, deux jours auparavant, un message sybillin m’annonçant que je devais me trouver à 9 heures pétantes devant mon ordi. J’ai failli renverser le café, en découvrant les dernières news dijonnaises, écrites sur un ton mordant qui n’appartenait pas, pour une fois, à l’échange habituel de mails avec le tout-dijon bien informé. Moi qui ne m’intéressait plus que de loin à l’actualité locale, j’ai trouvé drôle ce condensé d’infos un poil vachard. Et pratique. Si vous avez un Iphone, c’est encore mieux, elle ne vous lâche plus… Sa newsletter matinale n’est en fait que la pointe de l’iceberg dijOnscOpe, quotidien d’information en ligne « indépendant, incorruptible & indiscret ». De l’actu, des chroniques, des bonnes adresses (j’aimerais que quelqu’un ose nous en proposer

de mauvaises !). Sabine, je connaissais un peu son parcours, via Bing-Bang, mais je n’imaginais pas sa force de caractère. Pas étonnant qu’elle ait déjà plus d’ennemis que d’amis, ce qui est plutôt bon signe. Cabocharde ? Elle en a dans la caboche, c’est certain, pour avoir monté en six mois ce projet. Tout le plan épargne des parents y est passé. Cette prof de lettres-philo, qui elle aussi a connu les joies du journalisme alimentaire (c’est toujours mieux que de faire du parlementaire !) entend « décortiquer les processus qui mènent à des prises de position » qui nous concernent tous plus ou moins. 1m56, 52 kilos, 29ans, ne couche pas à droite et à gauche, ne touche pas de pots de vins non plus. Petite équipe, petits moyens, mais grandes journées, et grandes ambitions. Pourvu qu’on ne nous l’enlève pas, cette Sabine-là ! GB PS : dijOnscOpe est un média global 100% internet diffusé sur l’adresse www.dijonscope.com. En accès libre, la newsletter « 9h pile » est envoyée chaque matin sur votre boîte mail. Good morning Dijon

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Têtes d’affiches, têtes à claques

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R

endez son costume à Thierry Caens SVP !

Un monstre sacré, qu’on voyait déjà en couv du mag, car on l’imaginait cet automne prenant la direction du nouvel orchestre Dijon-Bourgogne. Sa chère Camerata, qu’il a portée à bout de bras depuis plus de vingt ans, ayant fusionné avec l’Orchestre de l’Opéra de Dijon, sous les vivas des uns et les huées des autres, on le croyait bien parti pour une nouvelle aventure. Raté. C’est Daniel Weissmann, l’homme de l’ombre de l’Opéra, qui monte au créneau. C’est un gentil, Thierry, les règlements de compte, c’est pas son truc, les comptes non plus. A cinquante ans passés, il ne veut plus avoir de comptes à rendre à personne. Veut être libre d’aller déjeuner avec ses potes place de la Libération, donner des concerts sur un transatlantique (je parle du bateau) comme au milieu du désert. Candidat à rien, disponible pour tout, cet été, il a senti le vent tourner. Il ira souffler ailleurs, après une fin d’année en beauté avec la Camerata, qu’il quittera en janvier. Il Un nouveau réveil-matin pour la Mairie se donne encore dix ans pour jouer ce qui lui plait, où ça lui plait. « Le troisième souffle », nom prédestiné de son dernier album, est un patchwork de tout ce qu’il aime : chanson, jazz, folk, word music… On lui a soufflé que tout ça ferait un projet de festival de première bourre, le jour où Dijon voudra enfin s’offrir un festival d’été digne de ce nom. Patience. L’heure n’est pas aux francs-tireurs, ni aux projets à long terme. En attendant, ce Dijonnais créatif (et non, c’est pas un pléonasme !) va aller jouer les trompettistes heureux avec les gamins qui ont envie de s’évader de leur quotidien (le « cornet à frites » va casser la baraque, wouaf, wouaf !). Il a un projet avec Daniel Fernandez, une tournée qui s’amorce loin des bars de la Lib. Il va aller soutenir aussi ses copains qui ont ni sa liberté de parole ni son souffle pour les reprises, à l’Opéra-Dijon ou ailleurs. Un gentil, on vous dit !

A

lfred bientôt en tête d’affiche

Alfred est dans sa bulle mais refuse de tourner en rond. Dans son coin, il tisse sa toile sur le net, posant du son à droite à gauche avec le secret espoir que ça marche. C’est tout le paradoxe d’Alfred : en parler sans en parler, bosser mais sans se fatiguer, broyer du noir mais en restant optimiste. Et il peut l’être optimiste, parce qu’il a, semble t-il, une bonne étoile qui veille sur lui. Certes elle a mis un peu de temps à se réveiller…. Elle somnolait, et l’observait… de loin. Peut-être attendait-elle simplement qu’Alfred se bouge les fesses ? Et ce petit exercice physique a finalement porté ses fruits… à force de s’inscruster ni vu ni connu sur quelques sites de musiques, Alfred s’est fait un nom ou plutôt, une place. Il s’est faufilé au côté de Mademoiselle K et de quelques autres artistes sur le site de production de musique communautaire BuzzMyBand (anciennement nomajormusik). Et l’air de rien, Alfred a séduit les professionnels et 33 producteurs. Qui sont-ils ? Juste quelques poussières d’étoile, de sa bonne étoile. Des gens, des messieurs (et des madames) tout le monde, qui sont tombés d’accord sur un truc : Alfred a du talent. Ils ont parié sur un artiste, une mélodie, un personnage. Ils ont cru en lui. Sans même savoir qui se cachait derrière ce prénom : Alfred. Wahou. C’est beauuuuuuuuuuu !Emilie C Tous les morceaux d’Alfred sont sur http://alfred.musicblog.fr/

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dépendances

Cuisines et

04 Texte : Jean Maisonnave Photos : DR

« On n’est pas chien sur la quantité, chez nous » - © Martine Roch

C’est la ZONE

un Dijon interdit aux touristes… quoique !

Qu’elle soit industrielle, artisanale ou commerciale, la zone c’est la zone… On n’y va pas manger pour l’émotion, à moins d’être pervers polymorphe. On n’y invite pas sa nana, où son mari, sauf si on veut s’en débarrasser. On mange là parce qu’on y est, et pas toujours pour de bonnes raisons ; parce qu’on y travaille, ou pas loin ; parce qu’on y fait ses courses ; bref, pour participer avec entrain à l’accumulation du capital ! En tout cas, pas pour suçoter un sorbet à la truffe face au crépuscule. On peut dès lors se poser la question. Pourquoi y envoyer un critique gastronomique ? Nous nous la sommes posée, la question ; d’autant que personne ne se battait pour y aller. Et nous nous sommes répondus, non sans grandeur : justement ! Parce que ça gagne bien. Parce que la question de savoir si le plaisir peut adoucir la nécessité est pratiquement contributive de la condition humaine. Parce que la noblesse de ce métier n’apparaît jamais si clairement que lorsqu’on l’exerce dans des conditions difficiles. Suffit d’adapter les critères. Consécutivement, voici les résultats de notre enquête. Le sujet est loin d’être épuisé, la suite quand on sera remis.

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Le Patio – Longvic

Que dire ! Les bras ballent, la pupille s’écarquille, on se demande ce qu’on fait là : on est hors sujet. On cherche le positif ; la gentillesse enjouée de l’accueil, le vin de propriétaire, l’allée arborée qui mène au CFA. Et les prix, voilà les prix. La question n’est pas ce que ça vaut, mais ce que ça coûte. Pour le prix du petit menu chez Loiseau, on restaure ici une association ou un congrès de Radicaux. Et si on bosse dans une entreprise du secteur, elle n’a peut-être pas de cantine ; on ne peut pas rentrer chez soi, il faut tenter de vivre. Si c’est le cas, optez pour la formule « charolais », la plus chère (15 €, boisson comprise) et n’en sortez pas ; c’est le règne du tout fait, de la purée au fond de tarte. Il doit y avoir une cuisine derrière, puisqu’on grille et qu’on assemble, il en faudra toujours une, même minimale, Métro ne pourra pas nous enlever ça. A deux pas, on forme de jeunes marmitons, peut-être un futur étoilé. Longue vie à la cuisine. 8 Chemin de la Noue – Longvic Tél : 03.80.65.29.47 Formules de 10 à 15€- Carte : 20 € environ – Midi Seulement


Cuisines et dépendances

Il Ristorante – Quetigny

La vue imprenable qu’on a de la jolie terrasse, ouverte sur les établissements Picard, donne un certain relief à la déclaration liminaire de la carte : nous sélectionnons les meilleurs produits d’Italie. C’est bien le produit, en effet, qui est au cœur de cette cuisine lumineuse et simple. En vertu de quoi, ici, on ferait bien d’évacuer le faux balsamique, la raide et inepte mozzarella qui font offense aux vrais et à ceux qui les font bien. Le reste est mieux, le jambon de Parme est même suave. Mais il faut reconnaître que l’essentiel est quand même dans l’image, du décor à colonnes cannelées aux assiettes constamment ornées de mesclun aux pignons, plus l’inévitable balsamico. Car pour être simple et solaire, cette cuisine appelle l’exactitude des cuissons, pâtes, légumes, viande. Le tarif est assez bas, avec un menu à 13,50 € : mortadelle, pâtes, boisson, qui laisse tout de même une belle marge, on n’insistera pas. Le succès public de cette cantine de charme perdure et dans le quartier, ce n’est pas la pire : elle donne du pittoresque la nécessité ; les vins justifient leur prix, surtout ceux du Sud, et le service est d’une internationale gentillesse. 1 rue du Commerce – Quetigny Tél : 03.80.71.04.40 Menu à 13,50 € – Carte : 24/30€. P.S. : Petite boutique avec des vins pas bien chers et intéressants . Egalement huile d’olives

La Ruelle Autrement – Ahuy

Le quartier a la sensualité joyeuse d’un discours de Kim Jong-il. On s’étonne de ne pas y trouver de miradors. De toute façon, on ne vient pas là en villégiature ; on y vient pour travailler, pas toujours de son plein gré. A midi, il faut récupérer la force de travail, avec plaisir si possible ; faute de quoi le mécano devient bougon, l’attachée commerciale moins entreprenante. Cette seconde « ruelle » peut y aider. C’est la jeune sœur de celle du marché, en moins plantureuse, en plus fonctionnelle. A quatorze heure moins dix, tout le monde a déserté la terrasse et la salle, encore bien froide malgré les couleurs vives ; le paysage retrouve son romantisme. Entretemps, beaucoup de monde pour la cuisine pas déshonorante, sauf le riz. Un menu solide, d’un excellent rapport qualité prix. Des salades bien assaisonnées, bien composées (bons nems au reblochon), des sauces de série, des viandes généreuses. Mais le bar sent l’élevage à trente centimètres ; il y a élevages et élevages. Service rapide, aimable, voire pétulant. Un vin blanc bouchonné servi au verre, ça, ça passe mal. Le reste : bien honnête, à ces prix. J’espère que la maison fonctionne aussi le soir, ce serait dommage de perdre le coucher de soleil sur la station de lavage. 7 rue de l’Acqueduc Darcy – Ahuy Tél : 03.80.45.31.66 Menu à 13,50 € – Carte : 25/35 €

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Le Clos Mutaut – Chenove

C’est le syndrome Astérix, version gamelles : une sorte de brasserie/bistrot cerné par les restaus de chaîne, grillades, poulet frit, etc… Et qui résiste vaillamment, fort d’une expérience déjà longue et d’une maligne utilisation d’achats Métro retravaillés à domicile avec générosité et savoir faire. Moules frites, plat du jour plantureux, associé selon plusieurs formules, buffet costaud – intitulé « Le bonheur des dames » quoique d’obédience manifestement lyonnaise – et desserts soignés, selon saison et arrivages. Tout ça bien honnête (les viandes sont bien achetées), agrémenté d’une cave qui signale que si le clos du titre a muté de la vigne au béton, on continue à s’y intéresser au vin ; de la région, en tout cas. Au bout du compte – addition paisible – on en sera pas à entonner les cantiques, mais la pause midi n’aura pas augmenté le purgatoire, loin de là. D’autant que le service, efficace, sait rester avenant même dans la tourmente. Ce qui se maintient là bizarrement, sur cette terre un peu moins avenante qu’un avis d’impôt, c’est une certaine tradition du resto de quartier ; ce qui donne à la zone un rien d’humanité.

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Pavillon Bacchus – Parc Valmy

Ce n’est pas pour critiquer, mais cette zone est appelée à disparaître en tant que telle. L’actuel chantier, non plus que la proximité de la déchetterie ne saurait abuser : nous sommes bien en présence d’un centre d’affaires ; on y trouve déjà une banque, et si ça se trouve, le rond point sera bientôt orné d’un objet d’art. On y trouve aussi un vrai restaurant à géométrie variable, dont la clientèle chemisette et cravate cède la place en week-end aux familles réunies pour quelque heureuse cérémonie. La surprise, après tout ça, c’est que ce n’est pas mal du tout, même si les terrines – oie ou poisson – compactes, signalent d’emblée la cuisine de traiteur. Le bon côté de la chose, c’est que la décoration des assiettes est très soignée, les sauces adroitement variées sur des bases communes, les desserts parfaitement ajustés (bonnes mousses, sapides et légères). Mieux : les produits sont de qualité (bon sandre) et le petit menu est bien travaillé, même si les nems de lapin annoncés sont plutôt des crêpes). Une vraie lueur d’espérance dans cette campagne austère (je parle de cette série d’enquêtes). C’est aussi un peu plus cher ; en regardant bien, la différence entre le moins cher et le plus coûteux de cette série est de l’ordre de 5 €, si on se réfère aux petits menus. Par jour, ça peut compter. Parc Valmy, 54 avenue Françoise Giroud (Route de Langres) – Dijon - Tél : 03.80.73.38.36 Menus de 15,80 € à 28,80 € – Carte : 34/40 €

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Cuisines et dépendances

Texte : Jean Maisonnave Photos : DR

Au plaisir des sens Faire son marché, c’est prolonger la sensation des vacances, un retour de chaleur, de couleur. D’ailleurs, si les marchés sont souvent saturés, aux beaux jours, c’est que tout le monde y va. Pas seulement pour acheter ; pour se tremper dans le pays, et même parfois un pays imaginaire. En rentrant, on n’est pas fier, ça n’a plus le même goût, ça a perdu sa magie. On ne va plus au marché, d’ailleurs. On n’a plus le temps, on travaille toute la semaine, ça se comprend. Reste le week-end. Alors là, si on ne retourne pas au marché, on est impardonnable. Voici, à titre de rappel, quelques marchés où retourner, où retrouver un temps du loisir pas bien cher et utile. La vie, c’est des petits bonheurs à tricoter bien serrés…

Le samedi : Dijon, Marché Central

Au plan de l’alimentation, ce n’est pas le plus intéressant de la semaine. Mais les dijonnais doivent savoir qu’ils ont le plus joli marché de tout l’Est (Chalon et Nancy sont bien aussi, mais en semaine). Voici un jeu : il faut associer les produits avec les commerçants adéquats (ceux-ci n’étant donnés qu’à titre d’exemples). 1 – L’andouillette AAAAA de chez Lemelle ? 2 – Une terrine de raie à tomber 3 – Les volailles de chez Miéral 4 – Un très vieux Gouda d’anthologie 5 – Du jambon Ibaïona à se rouler par terre 6 – De la manzanilla La Guita, la plus légère Réponses : A – Le Gars Gourmand ; B – Les Frères Chenu ; C – Casa Manolo ; D – Le Gourmet ; E – La Triperie dijonnaise ; F – Les Salaisons de Campagne Encore une fois, ce ne sont que des exemples, on pourrait prolonger le jeu. Et qu’est ce qu’on gagne ? Du plaisir.

Marché Dijon-Grésilles

En dehors de l’humanité qu’il confère au quartier, sa principale vertu est sa modicité – il est bien moins cher que le marché central – et son côté bon enfant – question répertoire, c’est autre chose. Un seul producteur local (d’Auxonne), un boucher traditionnel et parfois un petit poissonnier. Mais surtout le jeudi. Pour le reste, beaucoup de fruits et légumes en

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provenance d’un peu partout (là, on peut au moins lire sur les cagettes) et pas pire qu’ailleurs. Des épices aussi, bref de quoi faire un bon couscous. Avec de la sape et de la déco à des prix plus que sympas, mais dans un style nettement ethnique. Globalement, si on n’habite pas le quartier, ce n’est pas Byzance.

Le dimanche : Marché de Chenôve

On peut y retrouver, rares, quelques commerçants du marché central, mais ce n’est pas l’intérêt. L’intérêt c’est que le dépaysement est garanti, même si les tours environnantes n’évoquent que très lointainement une médina. Dans la rue et au fond du centre commercial, quelques producteurs locaux : un spécialiste de la patate, une bonne maraîchère, un excellent fromager. Pour le plus gros : fruits et légumes de partout, à sélectionner, produits turcs et maghrébins, épices, confitures de cerise, lentilles roses et pas mal de rôtisseurs, hallal ou non. Les tarifs sont économiques (y compris les fleurs) sur le coup de midi, on fait de vraies affaires, et pour la qualité il faut regarder, il s’en trouve. Mais le plus beau, ça reste l’ambiance.

Marché de Longvic

Pas bien grand et presque circulaire, un marché campagnard en bord de zone. Pas mal de petits éventaires de production locale, avec un point fort sur les légumes ; plusieurs bons maraîchers dans la petite rue derrière et de savoureuses charcuteries jurassiennes sur la grand rue. C’est à peu tout, avec un fromager sympa, versé lui aussi dans le jurassien. On peut aller lire un journal au café, au bord de la rivière.


Ă€ Tout Va Bien

Les jours de marchĂŠ, c’est lĂ que les anciens venaient prendre une leçon de bonne humeur, dès 7h du matin, et mĂŞme avant. Plats traditionnels, style tĂŞte de veau, hachis parmentier ou bĹ“uf bourguignon. Rien de changĂŠ, apparemment, si ce n’est la dĂŠco, plus flashy, et la couleur de cheveux de la patronne. Le chef lui est toujours lĂ , ses plats du jours aussi. Ouf, on est rassurĂŠ. GB 12, rue Quentin. TĂŠl. 03-80-49-15-36. Face aux halles. Ts les midis. Formule dĂŠj (en sem) 13,50 â‚Ź ; autre menu le sam 17 â‚Ź ; compter 25 â‚Ź Ă la carte.

Brasserie du MarchĂŠ de Gros

Avant, pour situer un resto, on disait : derrière la poste, sur le marchĂŠ, etc‌ Aujourd’hui, on prĂŠcise : Ă cĂ´tĂŠ d’IkĂŠa, dans la zone. Mais cette zone-lĂ , on en redemande. Un monde qui ne cesse de boire et de manger, tout au long de la matinĂŠe, ce qui oblige Ă attendre au bar qu’une table se libère. Que du bon, du frais, du marchĂŠ, forcĂŠment, ou du moins on peut l’espĂŠrer. Il y a de l’ambiance, et aucun problème pour se garer, en attendant le jour oĂš tout cela sera loti. Salle climatisĂŠe, terrasse ombragĂŠe. GB 1, rue LĂŠon Delessard (MarchĂŠ de Gros). TĂŠl : 03-80-71-14-35. Tlj sf sam et dim, 6h-14h30. Menus 13,50-20 â‚Ź.

communiquĂŠ

Des adresses...‘‘bon marchÊ’’ Ă tous les prix La brasserie Flo

Moi et Hitler avons beaucoup aimĂŠ les brasseries. Lui, parce qu’il a commencĂŠ sa carrière politique dans les brasseries mĂźnichoises ; moi parce que j’y vois l’avenir de la restauration, de la fonctionnalitĂŠ du plaisir. Le groupe Flo – ĂŠpoque BĂźcher – a largement fait ĂŠvoluer le concept - au dĂŠpart bière maison et grosses bouffes locales – vers l’urbanitĂŠ et la gastronomie, en rachetant de jolies maisons (Flo, Julien Ă Paris, l’Excelsior Ă Nancy, par exemple) et en amĂŠliorant la carte (le Flo Toulouse est exemplaire). Flo Dijon est dans la ligne : on peut y manger jusqu’à 15 heures et, le soir, jusqu’à 23 ou 24 heures ; c’est prĂŠcieux. Quant Ă la carte, elle est plus ambitieuse que celle d’avant, avec des produits mieux achetĂŠs. Rien Ă redire, sauf un coulis de persil un peu trop collĂŠ avec les grenouilles (juste saisies) et des crĂŞpes Suzette qui marquent nettement les limites du tout fait. On pourrait ĂŠgalement ĂŠtoffer les vins en carafes, pour adoucir l’addition en nette hausse elle aussi, Ă la carte. Les menus restent corrects pour une expĂŠrience globalement satisfaisante. Service et accueil charmants. Conclusion : très utile, un peu cher, peut-ĂŞtre pour amortir le dĂŠcor, qui a ĂŠtĂŠ clairement dĂŠfolklorisĂŠ. JM 18 rue Odebert. TĂŠl : 03-80-30-81-83. Menus : 15,40 Ă 23,50 . Carte : 45 â‚Ź

CafÊ de l’Industrie

Moins bistrot, plus troquet dans l’âme, l’Industrie ne fait pas dans l’industriel. Le bar se transforme le midi pour accueillir une clientèle professionnelle soucieuse de manger assez vite, pas trop mal et surtout Ă bon compte. Petite salle Ă cĂ´tĂŠ. LĂ aussi, comme souvent autour des Halles, il vaut mieux rĂŠserver. La carte propose des spĂŠcialitĂŠs bourguignonnes, et des planches de fromages ou de charcuterie, ceci dit pour qui serait enclin Ă rester cĂ´tĂŠ bar, afin de profiter de la rue et de l’animation. La table est bonne, les patrons sympas, c’est bien lĂ le principal. PL

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RESTAURANTÂŹVIANDESÂŹETÂŹPOISSONSÂŹ ENÂŹSOIRĂ?E ÂŹLESÂŹENFANTSÂŹSONTÂŹINVITĂ?SÂŹ JUSQU AUÂŹ ÂŹ DĂ?CEMBREÂŹ ÂŹ $EPUISÂŹQU ELLEÂŹAÂŹFAITÂŹPEAUÂŹNEUVEÂŹ NOU VEAUÂŹDĂ?CORÂŹMURALÂŹSIGNĂ?ÂŹ.ADINEÂŹ-OREL ÂŹ LAÂŹ#ABANEÂŹSEÂŹFAITÂŹSCANDINAVE ÂŹHAUTEÂŹENÂŹ COULEURS ÂŹ6OUSÂŹÂŹYÂŹRETROUVEREZÂŹLESÂŹTRADI TIONNELSÂŹ TARTARESÂŹ DEÂŹ SAUMONÂŹ ETÂŹ AUTRESÂŹ PAVĂ?SÂŹDEÂŹSAUMONÂŹĂŒÂŹL UNILATĂ?RALÂŹĂŒÂŹLAÂŹmÂŹEURÂŹ DEÂŹSELÂŹQUIÂŹCĂ™TOIENTÂŹDĂ?SORMAISÂŹlÂŹLETSÂŹDEÂŹ ROUGET ÂŹ NOIXÂŹ DEÂŹ 3AINTÂŹ *ACQUES ÂŹ MOU LESÂŹMARINIĂ’RES ÂŹ0OURÂŹL HIVER ÂŹLAÂŹ#ABANEÂŹ INAUGUREÂŹUNÂŹCOMPTOIRÂŹĂŒÂŹHUĂ”TRESÂŹ .ÂŞ ÂŹETÂŹ CREVETTESÂŹ ĂŒÂŹ DĂ?GUSTERÂŹ AVECÂŹ UNEÂŹ SĂ?LEC TIONÂŹDEÂŹVINSÂŹBLANCSÂŹDUÂŹTERROIRÂŹ -ĂŠCONÂŹ,AÂŹ 2OCHEÂŹ 6INEUSEÂŹ D /LIVIERÂŹ -ERLIN ÂŹ 2ULLYÂŹ ERÂŹCRUÂŹLAÂŹ0UCELLEÂŹDEÂŹ0AULÂŹ*ACQUESON ÂŹ 3ANTENAYÂŹ ,EÂŹ "EAUREPAIREÂŹ DEÂŹ 6INCENTÂŹ 'IRARDIN ÂŹ 0OURÂŹ LESÂŹ lÂŹLLES ÂŹ DESÂŹ FORMULESÂŹ SALADESÂŹAMĂ?LIORĂ?ESÂŹĂŒÂŹNEÂŹPASÂŹRATERÂŹPOURÂŹ GARDERÂŹLAÂŹLIGNEÂŹMĂ?MEÂŹENÂŹHIVER ÂŹ ,ESÂŹPLUSÂŹDEÂŹlÂŹNÂŹD ANNĂ?EÂŹ ÂŹTOUSÂŹLESÂŹSOIRS ÂŹ POURÂŹUNÂŹMENUÂŹADULTEÂŹPAYANT ÂŹUNÂŹMENUÂŹ ENFANTÂŹOFFERT ÂŹSAMEDIÂŹCOMPRIS &ORMULEÂŹSALADEÂŹOU PROPOSITIONÂŹDUÂŹJOURÂŹ ÂŹ ÂŹâ‚Ź ÂŹRUEÂŹDESÂŹ'ODRANSÂŹ 4Ă?LÂŹ ÂŹ ÂŹ ÂŹ ÂŹ ÂŹ &AX ÂŹ ÂŹ ÂŹ ÂŹ ÂŹ %TÂŹC CIALÂŹLAÂŹ4OISONÂŹD /R 4Ă?LÂŹ ÂŹ ÂŹ ÂŹ ÂŹ ÂŹ LHR lÂŹNANCES ORANGE FR

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Cuisines et dépendances Humeurs de table

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A quand une L’équipe de bing bang taxe sur la a testé pour vous connerie ?

Le marché de Sète n’est pas le plus grand de France mais c’est peut-être le plus intelligent. Ou le plus vivant, à l’instar des dorades qui gigotent sur les étals. Parce qu’il n’est pas seulement une accumulation de marchandises et de porte-monnaies. C’est un vrai lieu d’échanges internationaux. Boutiques italiennes, espagnoles, africaines et autres ; on y trouve des produits de partout et même de la Montagne noire, où se font encore les meilleures saucisses sèches. Et puis, on peut y manger, bistrot et dégustations de fruits de mer. Et puis il y a un espace de repos où les vieux détaillent le journal. Et puis un espace de jeu où on peut laisser les gosses, tout ça imbriqué. Brassage social, agora. Le mot commerce y retrouve une partie de son étymologie : «relations, rapports de société, échange de pensées, de sentiments». Quand, à grande échelle, on essaie de nous isoler dans notre rapport aux marchandises, le marché de Sète - sans autre utopie- remet un peu d’humanité dans la circulation du pognon. On devrait y condamner les banquiers à six mois de travail d’intérêt général. Restons au marché. Celui de Dijon, enfin, autour ; ça fait deux fois qu’on me sert la même scène au dessert. La première, dans le resto où j’étais. Cette fois, dans celui d’à côté. Des touristes, à un peu plus de 14 heures, se font jeter ; la première fois par un proprio goguenard, cette fois par un serveur pressé. Sans leur indiquer où aller. Deux fois, ça fait symptôme. Dans le pays au monde qui tire le plus grand bénéfice du tourisme. Dans celui aussi, récent sondage, où les touristes estiment que l’accueil est le plus nul, Paris surtout, avant la Côte d’Azur. Alors bon, le repos, tout ça, je sais que c’est un métier difficile, mais quand même. Dans une petite ville de Suisse, on m’a servi des girolles et du mignon de porc à 15 heures. En Suisse. Peut-être qu’on y est moins gâté… Mais c’est surtout la manière ; on peut s’excuser, expliquer, orienter. Eviter en tout cas cet air de supériorité outragée qui fait repérer le franchouille sur toute la planète. L’art de recevoir, selon Brillat-Savarin, est une des beautés de ce métier difficile. Puisqu’il paraît que la baisse de la TVA a créé un léger manque à gagner, et voyant la réaction de certains professionnels, je me dis qu’avec une taxe sur la connerie, y aurait du fric à récupérer. JM

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Le Concept

C’est vrai, proposer une cuisine du marché astucieuse et généreuse, offrir de délicieux et copieux amuse-bouches, des déserts maison dans un espace moderne et chaleureux avec un patron charmant et sympathique.... c’est bel et bien un concept. Quant à votre sourire, il s’élargira à la vue de la note! Une terrasse accueille les fumeurs et les nombreuses places de parking aux alentours, votre véhicule. Que demander de mieux au peuple! NZ Le Concept 85 rue du Général Fauconnet - Dijon Tél. 0 380 637 492 Fermeture : Sam midi- Dimanche-Lundi soir Pensez à reserver surtout en week-end.

Chez Polo, y’ a tout ce qu’il faut !

Il a repeint son rade l’ami Polo. Après plus de 20 ans de virées, La Fringale s’est offert une rénovation chic. On ne va pas lui faire dans la nostalgie à Polo – on l’aimait comme ça sa guinguette. Il avait besoin d’un coup de fouet pour reprendre le large. Le gris a remplacé le bleu maritime, que voulezvous, c’est la tendance. Pourvu qu’on ait l’ivresse… le contour, on s’en moque un peu. On interviendra juste pour lui réclamer de raccrocher au mur la célèbre pancarte de la rue Gama. L’ami Polo, il est plutôt du genre arrangeant. T’aimes pas la sole – t’as tort – ni la raie, il te prépare un bœuf bourguignon aux petits oignons. Mais c’est dommage car le patron a le bulot facile et si la bouilla...baisse, la gouaille du Polo quant à elle monte avec les heures. Des restaurateurs qui cuisinent comme ça, sur mesure, pour leurs clients, sont rares, profitez-en. PL La Fringale, 53, Rue Jeannin, 21000 Dijon. Tél : 03 80 67 69 37

Loft 34. Testé et approuvé.

C’est le petit nouveau de la rue Berbisey. Mi resto, mi pizzéria, mi lounge... loft 34 c’est la bonne surprise de la rentrée.La cuisine, loft oblige, est évidemment ouverte sur la salle qui se décompose en un espace déjeuner /diner, le bar et un coin sympa plus intimiste ou l’on s’installe sur des pouffes (non ! des poufs, Emilie...) autour d’une table base pour boire un verre ou un café. La formule du jour -plat, pizza, ou pates du jour - est à 8 euros, 10,50 euros pour ceux qui craqueraient pour un dessert. Ambiance décontract, service avec le sourire assurée jusqu’à 14h30... Bref, c’est la cantine idéale avec en prime une carte des vins qui tient la route.Le petit plus : la formule demi pizza au choix / salade composée (au choix : chèvre, charcutière, saumon ou de la basse-cour), ça permet de varier les plaisirs pour seulement 12,50 euros. Et la bonne surprise, c’est l’addition : 1 euro le café... On n’y croyait plus ! EC Loft 34. Rue Berbisey. Tél. : 03 80 58 83 47


C’est décidé

on se jette à L’O et on passe de l’autre côté du Miroir

Alain Hardy a une maxime : « La vie ne passe qu’une fois, chouchoutons-la et profitons-en ». Son club de sport Le Miroir et L’O, restaurant qu’il partage avec son associé Florent Thévenin, reflètent parfaitement cette philosophie : deux établissements ancrés dans le présent, audacieux, où l’on prend le temps, où l’on se sent bien. Comme un hymne à l’hédonisme, ce jeune entrepreneur de 34 ans à choisi à travers ces deux lieux, de mettre à l’honneur le bien-être, la santé, l’esthétisme, les saveurs et le plaisir en respectant deux maîtres-mots : qualité et accessibilité, pour tous.

Alain Hardy et son associé Florent Thévenin

Le Miroir,

L’O,

une cuisine et des prix qui ouvrent l’appétit Autre domaine, même philosophie. A L’O, la déco est moderne et soignée ; la cuisine l’est aussi. Les produits, achetés directement chez le producteur, sont tous issus d’une sélection drastique et la composition des plats est aussi savoureuse qu’originale. Nicolas Cleach est passé chez les meilleurs : de Bernard Loiseau au Pré au Clercs en passant par le Jardin des Remparts, ce chef d’orchestre aux trois baguettes – cuisinier, pâtissier et boulanger - est passé maître dans l’art de réinterpréter la tradition, et composer des plats dignes d’un gastro. Des produits frais d’excellente qualité, une bonne dose de savoir-faire, une poignée d’esthétisme, un zeste de créativité et un trait de musique lounge, telle est la recette made in L’O. Le secret pour la sublimer : pas de sel dans l’addition… La baisse de la TVA se ressent et les prix sont doux, ceux des vins y compris !

L’O communiqué

must have des techniques d’amincissement Fort de son expérience de coach professionnel – entraîneur personnel de Jet Li, Thierry Mugler, Thierry Lhermitte et bien d’autres… – Alain Hardy a créé un endroit spécialisé dans la remise en forme et le bien-être. Branché, très design, Le Miroir est le seul club de sport à Dijon qui propose du coaching privé sur la Power Plate. Son atout majeur: l’effet d’une séance de sport d’1H30 en seulement ½ H. Les séances sont assurées par de vrais professionnels du sport et de la santé qui veillent au bon usage de la machine et à vous apporter le maximum de bénéfices en 30 mn : la silhouette s’affine, se sculpte et c’est bon pour la santé. Autre petite révolution, le Venus New Life, moins coûteux que le Cellu M6 et qui permet de perdre entre 1 et 3 cm d’amas graisseux en une seule séance ! Le Miroir c’est aussi un institut spa spécialisé dans l’amincissement. Soins du corps et du visage, massages, tout est réuni pour vous faire passer de délicieux moments. A noter : des tarifs très lights et les nouveaux abonnements à la carte, flexibles qui permettent à tous de se faire plaisir.

Le chef Nicolas Cleach est passé ches les meilleurs

Restaurant L’O 14 rue Quentin 03 80 50 06 18

Le Miroir de L’être Club de remise en forme 13 rue Pierre Loti 03 80 57 43 82


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Texte : J. Maisonnave Photo : Fotolia

On a testé pour vous

13 macarons sucrés…

…et des résultats qui ne manquent pas de sel N

é pâtisserie nécessiteuse, le macaron est aujourd’hui, d’abord, un objet de désir innocent ; objet culte, aussi de la modernité urbaine. Au point qu’un des dansants tubes de l’été dernier le rabâchait : « ça m’énerve tous ces gens qui font la queue chez Ladurée / Tout ça pour des macarons ». Les origines se perdent, entre légendes et traditions locales. Les Français optent pour Cormery, abbaye sous Charlemagne ; voire pour Nancy où les dites sœurs Macaron étaient aussi religieuses, mais bien plus tard ; elles lui durent la vie sauve sous la révolution. Nous penchons plutôt pour l’Italie, où l’amande pousse plus volontiers et où le nom désignait des chansons rigolotes. Vieux biscuit donc, pas bien cher et reconstituant que la cuisine bourgeoise eut tôt fait d’annexer aux fêtes familiales, au thé vespéral comme aux communions, entre gâteau et bonbons. Le macaron était devenu, à dire vrai, assez chiant. Le voici devenu icône, accommodé à toutes les sauces, salé aussi bien que sucré. Il paraît même qu’un ou deux zozos inspirés en ont fait à la moutarde. C’est que le macaron de Ladurée est devenu celui d’Hermé, pâtissier rue Bonaparte, où le tout Paris se l’arrache à prix d’or (ils y sont, il est vrai, assez sublimes). C’est Hermé qui en fit un objet, et après lui d’autres stylistes, designers, couturiers. Le macaron qu’on supposait soigner les malades est devenu du dernier chic. C’est qu’il est en effet un excellent support de créativité : amande, sucre, blanc d’œuf ; pour le reste, toute licence à l’imagination. C’est peut-être aussi qu’il répond à une tendance de la cuisine contemporaine lorsqu’elle prétend approcher l’art du même nom. C’est aussi que le macaron est un geste profond : petit et rond, il se saisit du bout des doigts, s’aborde du bout des dents, se croque légèrement, puis se mastique dans la douceur avant de fondre en fragrances voluptueuses, fruitées, florales, végétales, vivement disparues ; il faut recommencer... Telle est la dynamique du désir futile. Le macaron est une mignardise d’une sensualité assez perverse en vérité, mais très retenue et juste délicieusement coupable. Il ne pouvait éclore qu’à Paris en tant que croquette à la mode. À Dijon, nous avons dégusté 13 macarons de commerce. Nous nous sommes tenus pour cette fois aux macarons classiques, exclusivement sucrés. Comme vous le verrez, les résultats, eux, ne manquent pas de sel. À un point tel que nous avons recompté trois fois les notations, même si au final j’en connais dans le métier qui ne s’étonneront pas plus que ça.

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Jurés Caroline POULAIN Bibliothèque, fond culinaire gastronomique et œnologique Anne-Marie LEVY Slow Food Valérie GRANDET Atelier des Chefs Myriam HENRY Journaliste Anthony RABULLIOT Chef Cuisinier Jean MAISONNAVE Bing Bang 

Le protocole

Les échantillons ont tous été achetés la veille du banc d’essai, qui s’est déroulé le jeudi 30 avril 2009 dans les locaux de « L’Atelier des Chefs ». Comme d’habitude, tous les modes de distribution sont représentés, l’exception notable des discounters et ce pour une raison majeure : nous n’en avons pas trouvé. Les boîtes ont été placées au réfrigérateur pour les produits dits frais. Les produits achetés congelés – indiqués tels dans notre tableau – ont été entreposés au congélateur, puis placés au bas du réfrigérateur deux heures avant la dégustation. Pour la circonstance, le jury était majoritairement féminin ; néanmoins la dégustation fut parfaitement anonyme et silencieuse (on plaisante !), sous le contrôle de Guy Carbillet qui précéda à l’exercice d’une présentation du macaron, procédés et historique. Après discussion, les coefficients de notation retenus ont été les suivants : 2 pour l’aspect, 4 pour la texture, 4 pour le goût, soit un total de 10 x par six jurés. Pas d’intrus cette fois, il eut été reconnu. Bien entendu, les notes du grand témoin n’ont pas été prises en compte.


on a testé pour vous

Origine

Commentaires

Prix au kg

Note sur 60

05

PICARD Surgelés Rue Odebert - Dijon SURGELE

Bel aspect satiné, manque d’éclat, pourtant, pour les dames. Texture légère. Fourrages discrets à fins. Placé en tête pour un juré, second par 3 = équilibre.

5 € 95 les 16

38

1er

THIRIET Surgelés Place Saint Exupéry - Dijon SURGELE Fabrice GILLOTTE Chocolatier Confiseur Rue du Bourg – Dijon

Aspect très brillant, collerette régulière, brillance suspecte pour deux jurés. Excellente texture, croquant puis fondant. Garnitures nettes (café discuté), saveurs trop discrètes pour deux jurés.

6 € 10 les 12

36

2ème

Bel aspect, assez irrégulier mais « naturel », sans ostentation. Friables. Problème de cuisson ? Garnitures généreuses. Chocolat, caramel excellents. Pistache moins appréciée.

16 € les 16

32,5

3ème

AUX MILLES ET UNE PÂTES Boulanger Pâtissier Rue Audra - Dijon

Beau débat : placé en tête par deux, très critiqué par trois. La texture est appréciée par tous, pas du tout l’aspect. Les garnitures, c’est selon. Le produit qui a suscité les plus fortes différences.

12 € les 16

30

4ème

Guy CARBILLET Pâtissier Chocolatier Rue des Forges - Dijon

Débattu : l’aspect « artisanal » ne convient pas à tous et les saveurs sont parfois jugées trop en retrait. Mais placé en tête par deux jurés.

12 € les 15

28,5

5ème

MARCHE PLUS Grand Jury Rue Paul Cabet - Dijon

Aspect engageant, belle cambrure, pas de couleurs agressives. Souplesse et fermeté, produit de qualité…mais tout le monde regrette la mollesse fade des garnitures (chocolats), Bel aspect…, mécanique. Texture collante, saveurs assez peu marquées, mais correctes (amande…). En fait : pas très apprécié. Mais une jurée s’en éprend violemment.

5 € 98 les 12

28,5

6ème

3 € 99 les 6

28

7ème

Brillance sans excès et régularité. La texture divise : estimée trop collante par plusieurs jurés. Chocolat puissant, vanille appréciée. En tête pour une jurée.

19 € les 15

27

8ème

L’aspect divise : belle matité pour les uns. Terne pour d’autres. Texture tendre à collante. Chocolat très présent, goût de beurre moyen.

6 € 30 les 6

24,5

9ème

Pénalisé par la texture, friable à sèche. Saveurs trop discrètes, fadeur ; sauf le chocolat.

7 € 20 les 12

23

10ème

Aspect mécanique et très coloré, trop. Bonnes textures. Arômes peu naturels, très d’amande amère (pistache), mais excellent café.

6€ les 12

22,5

11ème

Aspect pénalisant, vif mais friable. Friables, faibles en garniture, mais placé en tête par un juré. Trop de sucre et artifice. MAIS un gros, mis pour comparaison, est magnifique.

5 € 78 les 25

21,5

12ème

4€ les 100 g

20,5

13ème

LECLERC Marque Repère ZI Nord – Dijon Franck POURRIER Pâtissier Chocolatier Rue d’Auxonne - Dijon Jacques MOREL Pâtissier Place Darcy - Dijon PAUL Boulangers Rue Musette - Dijon CARREFOUR Marque Brossard - Quetigny SURGELE INTERMARCHE St Nicolas Les Gourmets Bd Allobroges- Fontaine les Dijon SIEURAC Boulanger Pâtissier Boulevard de Troyes - Talant

Conclusions

Aspect irrégulier Sécheresse et saveurs assourdies, vanille et pistache à saveurs artificielles.

 Il faut commencer par dire que pour la première fois, l’échantillonnage n’était pas strictement homogène, car cela était impossible : la grosse majorité des macarons sont vendus en assortiments. Nous nous en sommes tenus dans toute la mesure du possible à des saveurs communes : chocolat, vanille, café, caramel, pistache. De même, nous nous sommes tenus à une seule taille : les petits. Les gros (plus souvent frais) ont pu figurer, à titre de comparaison (une fois), mais l’échantillon n°14, exclusivement composé de gros macarons, a été éliminé. Cela dit, chaque juré aura eu le loisir de déguster globalement les mêmes produits. Deux surgelés aux deux premières places, mon dieu quelle horreur. C’est comme ça, et l’ensemble des jugements convergent. Cela ne peut surprendre que les naïfs. On sait, d’une part, que la surgélation, surtout en cellules, à très basses températures, peut avoir en pâtisserie de réelles vertus : faites vous même l’essai avec une pâte feuilletée. Tout dépend de la qualité initiale du produit, de la rapidité de l’opération, et de la progression

de la décongélation. Par ailleurs, il faut savoir que, sauf exception, tous les macarons du commerce ont été surgelés, et ça peut se comprendre. Normalement, c’est indiqué quelque part, mais on doit dire que lorsque nous avons posé la question, on ne nous l’a pas toujours dit. Beaucoup de notes à demi-point : cela provient du faible coefficient accordé au visuel. Cela peut aussi être vu comme un signe d’indécision. Bizarrement, ce fut un des bancs d’essai les plus difficiles. Proximité des qualités, et trop de sucre un peu partout, lequel anesthésie. Il a fallu revenir beaucoup sur les premiers échantillons. Pour le reste, rien de spécial, sinon que question prix, il est assez malaisé de s’y retrouver, à la pièce, à la boîte, au poids, c’est la grande variété. Que les premiers figurent parmi les moins chers ne peut que réjouir, s’agissant d’un objet à forte valeur imaginaire ajoutée. À ce propos et pour l’anecdote, on constate que les notes et critères retenus ici par les femmes et les hommes sont significativement différents, surtout en ce qui concerne l’aspect et la texture. C’est tout. n

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Week-end en Côte d’Or

06 Texte : CDT Photo : DR

Envie de côte d’or

Temps de chien © Martine Roch

Le plein de destinations anti-grisaille pour retrouver tonus et bonne humeur. Ne vous laissez pas gâcher le paysage ! Auditeurs attentifs, téléspectateurs dévoreurs de programmes, websurfeurs fous…vous l’aurez sans doute remarqué, le vocabulaire ambiant tourne au morose, voire au catastrophisme, pour ne pas dire à l’incitation à la déprime. N’ayons pas peur des mots : la sinistrose médiatique est là ! Pour vous aider à ne pas vous laisser contaminer, voici un petit glossaire des expressions dont il faut absolument prendre le contre-pied.

Déprimés ?

Au fond du trou ? Ne plongez pas dans la torpeur. Nous vous conseillons plutôt un petit passage par Bèze et ses grottes. Préférez l’exploration à l’introspection. Grottes de Bèze. Tél. 03 80 75 31 33 - www.beze.fr.fm

Evitons tout de suite de nous tirer une balle ! Faire du golf dans un cadre apaisant, entre amis, cela vous rendra le sourire à coup sûr !

La Côte d’Or se met en quatre : QUETIGNY : Tel. 03 80 48 95 20 - www.bluegreen.com/quetigny CHATEAU DE CHAILLY : Tel. 03 80 90 30 30 - www.chailly.com BEAUNE-LEVERNOIS : Tel. 03 80 24 10 29 - golfbeaune.free.fr DIJON-LAFFITE : Tel. 03 80 35 71 10 - www.golfdijonbourgogne.com

Vous êtes au pied du mur ? Qu’à cela ne tienne. Escaladez-le ! La Côte-d’Or possède, entre autres paysages, des roches idéales pour les accros de la grimpette. Le site de Saffres, ou encore celui de Fixin, sont de renommée internationale… alors accrochez-vous bien ! OT Vitteaux :

Tel. 03 80 33 90 14 / Site : www.vitteaux.fr OT Nuits-Saint-Georges : Tel. 03 80 62 11 17 / www.ot-nuits-st-georges.fr

Un petit coup de Blues Boogie Festival International… c’est mieux qu’un gros coup de cafard. La ville de Beaune résonnera au son des années 20, lors de la quatrième édition du Blues Boogie Festival International… Théâtre de Beaune, La Comédie du Vin, du 10 au 13 décembre. Tél. 03 80 24 88 94 - www.jpboogie.com

Noyez votre chagrin dans un verre de Bourgogne. Sensation

Vin permet aux curieux de déguster et d’apprendre à connaître toutes les facettes du vin... De quoi passer un après-midi riche en saveurs ! 1 rue d’Enfer, à Beaune. Tél. 03 80 22 17 57 - www.sensation-vin.com

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Ne vous jetez pas sous le train, par pitié. Laissez-vous le temps de la balade avec celui … des Lavières (vite avant l’hiver) Train touristique des Lavières à Is-sur-Tille. Tel. 03 80 24 60 21 Là, vous allez (vraiment) toucher le fond. Avec un bonnet de bain sur la tête et un pince-nez, vous voilà prêt pour un plongeon en toute élégance dans la piscine de Montbard. Amphitrite est un centre nautique complet où natation et relaxation vous feront le plus grand bien. Tel. 03 80 89 15 20 - www.carilis.fr/francais/centre-nautique-amphitrite

Enervés ?

Dur-dur de garder son sang-froid ? Faites un tour à la patinoire, ça vous réchauffera le coeur ! Venez tester votre équilibre et votre grâce à la patinoire de Dijon. Durant tout l’hiver, vous pourrez parfaire vos Lutz et vos Axel… Et bonne nouvelle, la patinoire éphémère revient cette année ! Patinoire municipale de Dijon, Bd Trimolet. Tel. 03 80 65 49 69 - dijon.fr

C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase… de Vix. Et il en faudrait des larmes pour arriver à remplir cette œuvre de plus de 1,64 m de haut ! Le nouveau musée du Pays Châtillonnais vous accueille toute l’année dans l’Abbaye Notre-Dame pour un étonnant voyage dans le temps. Musée du Pays Châtillonnais - Trésor de Vix, à Chatillon-surSeine. Tel. 03 80 91 24 67 - www.musee-vix.fr

Pétez les plombs, oui, mais au musée de l’électricité. La fée

électricité est à l’honneur dans ce musée dijonnais : vous découvrirez tout de son histoire, son évolution et de son utilisation au quotidien. Parfait pour une visite en famille un après-midi frisquet… Musée de l’électricité : 42, avenue de Stalingrad, à Dijon.Tel. 06 07 86 64 16


Week-end en Côte d’Or

Peur du lendemain ?

Faites vous un sang d’encre seulement avec le salon européen du livre. Le patrimoine sera le thème conducteur de

cette édition, qui réunit plus de 180 auteurs, éditeurs et libraires. Au programme, dédicaces, conférences et débats ou encore café littéraire. Salon européen du livre de Dijon, du 27 au 29 novembre, Palais des Ducs et des Etats de Bourgogne.Tel. 03 80 41 07 92 - auteursdebourgogne. over-blog.com

On boit la tasse… en terrasse. Profitez de la vue sur la place de la

Libération même à l’approche de l’hiver ! Au Café Gourmand, comme chez ses voisins, buvez votre chocolat au chaud sous les parasols chauffants, avec un plaid sur les genoux si vous êtes vraiment frileux ! place de la Libération, à Dijon.

Contre les sueurs froides… Et la relaxation, ça passe aussi par le

sauvetage de votre peau ! Pour cela, rien de tel qu’un bon hammam à la marocaine, comme à la Médina de Dijon. 14, rue Millotet.

Tel. 03 80 41 35 94 - www.hammam-lamedina.fr

Débordés ?

On n’est pas sortis de l’auberge ! Mais on en redemande.

C’est autour d’une bonne table que prendre son temps devient appréciable. Consultez le site Tamtam 21 !

L’impression de se battre contre les moulins à vent ? Dans le genre, optez alors pour la dernière technologie. A la manière de Don Quichotte, partez à la conquête du parc éolien du Pays de Saint-Seine. Des visites guidées ont lieu sur rendez-vous : c’est tout nouveau, tout beau, et écolo ! OTde Saint-Seine-l’Abbaye. Tel. 03 80 35 07 63 - www.pays-seine-et-tilles.fr

Contre le gros coup de pompe . Pourquoi ne pas louer un vélo pour découvrir la Voie des Vignes, ce tronçon magnifique de la route des Grands Crus reliant Beaune à Santenay ? Bourgogne randonnées : Tel. 03 80 22 06 03 - OT de Santenay : Tel. 03 80 20 63 15

On nous prend pour qui ?

Ne vous laissez pas mener en bateau sauf si l’envie d’un petit week-end à deux se faisait sentir. Pourquoi ne pas faire une pause et passer une nuit sur une péniche sur le Canal de Bourgogne ? Destination Vandenesse et la Lady A. Au pied de Châteauneuf-en-Auxois, venez profiter de cabines confortables, pour une expérience insolite et unique. Tel. 03 80 49 26 96 - www.peniche-lady-a.com

Faudrait pas non plus se faire prendre pour une truffe !

Découvrez la Confrérie de la Truffe avec l’Office de tourisme d’Is/Tille ! Le diamant noir de notre région est encore trop souvent méconnu, mais pourtant excellent. Vous en aurez la preuve lors d’une dégustation, avec quelques conseils pratiques à la clé. Tel. 03 80 95 24 03 - www.covati.fr

Reprenez du poil de la bête et montrez de quoi vous êtes capable. A dos d’âne ou en calèche, partez en pleine nature, au fil du patrimoine, des savoir-faire, et de l’histoire du Pays d’Auxois Morvan Côte-d’Orien… Tel. 06 07 47 39 39 / Site : aneetrando.wifeo.com

Ras-le-bol ?

En avoir plein les fouilles à Alésia. Le Gaulois qui sommeille en

vous ne demande qu’à se réveiller ? Allez faire un tour du côté d’AliseSainte-Reine, pour marcher sur les traces de Vercingétorix et découvrir les

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vestiges de la ville gallo-romaine d’Alésia. Tél. 03 80 96 96 23 www.alesia.com

Décidez plutôt de vous en laver les mains avec le circuit des lavoirs. Faîtes la tournée non pas des bars, mais des lavoirs du Pays

Châtillonnais. 13 communes ont restauré leurs lavoirs et fait appel à des artistes contemporains pour les mettre en valeur. Tél : 03 80 91 13 19 www.mairie-chatillon-sur-seine.fr

Si vous en avez gros sur la patate…laissez tomber les féculents et passez au pain d’épices. Sous sa forme traditionnelle ou dans des styles plus originaux, son goût et ses atouts vous rendront le sourire ! Maison Mulot et Petitjean : 13, place Bossuet, Dijon.

Tel. 03 80 30 07 10 - www.mulotpetitjean.fr

Déjà ruiné ?

Vous n’êtes pas les seuls. A Salmaise, la ruine est un état qu’on sauvegarde. Ceux qui rêvaient, enfant, d’être un fier chevalier

ou une belle princesse iront voir les vestiges du château de Salmaise, bâti au XIIe et XIIIe siècles. De là, vous pourrez observer la charmante vallée de l’Oze et ses environs.

Comment mettre du beurre dans les épinards ? Rien de plus facile. En apprenant à cuisiner ! Monder, déglacer ou encore

pocher : ces verbes barbares ne vous feront plus peur désormais, grâce aux nombreux cours de cuisine dispensés en Côte-d’Or. Il y en a pour tous les goûts (traditionnelle, exotique, innovante, asiatique…) et toutes les bourses ! l’atelier des chefs à Dijon (18 rue Chaudronnerie): Tel. 03

80 31 72 75 - La Terre d’Or à Beaune (Rue Izembart) : Tel. 03 80 25 90 90 - Le Nid d’Akiko à Laignes (cuisine japonaise) : Tel.06 72 74 99 36

Sur la paille ? Offrez-vous un séjour à la ferme. Profitez d’un

moment de détente (pour vous) en respirant le bon air pur de la campagne ainsi que d’une visite pédagogique pour vos bambins - pour vous aussi !au milieu des vaches. Et le soir venu, dégustez un repas d’chez nous dans une ambiance conviviale. Bienvenue à la ferme – Chambre d’Agriculture de Côte-d’Or. Tél. 03 80 68 66 50 (de 8h à 12h) – www.bienvenue-a-laferme.com

Impossible de joindre les deux bouts Déstressez, allez au Bout

du Monde ! Un lieu facile à joindre, entre Nolay et Beaune. Ses petites cascades et son décor verdoyant vous feront oublier votre banquier le long d’une promenade rafraichissante ! OT Beaune. Tel. 03 80 26 21 30 www.beaune-tourisme.fr

Positivons !

Jouer gros … au casino de Santenay !

Venez faire trembler les bandits-manchots et les tables de black-jack du seul casino côte-d’orien ! La roue tourne, faites vos jeux ! Tel. 03 80 26 22 44 - www.moliflor.com

Remontez la pente et dites-vous que le plus dur est déjà derrière vous…

Notre territoire regorge de sentiers de randonnées très diversifiés : que vous soyez débutant ou bon marcheur, passionné de grands espaces ou de petites cascades, vous trouverez chaussure à votre pied ! Tel. 03 80 63 64 60 / Site : www.cotedor-randonnee.com

Finie la politique de l’autruche !

Evadez-vous une journée en famille au Parc de l’Auxois, à Arnay-sousVitteaux ! De nombreux jeux et animations ponctuent le parcours. Tel. 03 80 49 64 01 / Site : parc-auxois.com

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communiqué

Brasserie FLO

le midi pour la pause déjeuner, le soir après le cinéma Il était temps d’avoir à Dijon une vrai brasserie. Finies les sorties de ciné ou de spectacle où nous n’avions plus que le choix d’aller nous sustenter d’un hamburger vite avalé. Chez Flo (on ne dit plus chez Kanter) le concept de la brasserie ouverte jusqu’à minuit le week-end tient ses promesses. Le service est impeccable, les tables sont nappées et les serviettes sont véritables. La déco est volontairement sobre, mais inspire à la détente. La cuisine est ouverte sur la salle à manger, les plats sont cuits et assemblés sous vos yeux. La salle de l’étage est plus calme, plus feutrée, avec un petit salon à part pour les repas de groupe ou de famille. Côté carte, on vous servira une cuisine traditionnelle et généreuse, dans l’esprit « brasserie » : cet hiver, les amateurs de tête de veau, de choucroute paysanne et de pot au feu seront gâtés. Place du marché Tél : 03 80 30 81 83 - Formule déjeuné à 15€ (entrée, plat ou plat, dessert) - Plat du jour à 9.60€ - Ouverture 7 jours sur 7 - le midi : Lundi à vendredi, 12h-15h (samedi et dimanche jusqu’à 15h30) - le soir : Lundi à jeudi et dimanche, 19h-23h, vendredi et samedi jusqu’à minuit

Lilouhane le dimanche aussi ! Qui a dit que le centre ville était mort le dimanche midi? Le restaurant lilouhane est l’un des rare autour du marché à ouvrir ses portes le dimanche midi. N’hésitez pas à solliciter le chef pour vos repas de famille ce jour là, il créera pour vous un menu spécial toujours fidèle à sa cuisine contemporaine et raffinée. Au quotidien, il vous est proposé à la carte des plats vifs, légers et frais : noix de saint-jacques et gambas rôties aux épices, poêlée de filets de rougets et noix de saint-jacques, jus de veau crémé, risotto aux fruits rouges souris d’agneau confite, jus de thym, déclinaison de bœuf et pommes sumac..... 10 rue Quentin Tél : 03 80 30 59 37 Menus Midi en semaine : 3 plats pour 15€ (18€ le samedi), dimanche midi à la carte. Ouvert tous les jours (sauf dimanche soir, mercredi soir et lundi toute la journée)- Carte disponible sur www.lilouhane.fr

Restaurant-grill Le Cap Nord Gardez le cap, capitaine !

C’est un de ces lieux rares où l’on se sent bien, alors que l’environnement n’incite pas à la franche rigolade. Un espace chaleureux, où l’on vient le midi profiter du buffet gargantuesque en jetant déjà un œil au grill au feu de bois où le chef surveille la cuisson des viandes. Les serveuses ont du tempérament, les tables sont animées, les mines réjouies. Belle carte des vins pour accompagner le menu grillade à 17,20 € qui est une affaire, même s’il n’en porte pas le nom. Le soir, autre ambiance, autre rythme. Moins speedé, plus bistronomique, pour reprendre un mot dans l’air du temps. Philippe Pernin est un chef heureux, ses clients le sont aussi. Restaurant-grill Le Cap Nord : 1, rue du Bailly, 21000 Dijon. Tlj lun-jeu, midi et soir, et ven midi (le w-e pour des groupes, sur demande). Tél : 03-80-78-12-86. www.lecapnord.com Menu du marché 13,20 €, menu grillade 17,20 €.

Les Pourcel jouent la carte… Charme ! Nicolas Isnard et David Lecomte jouent et gagnent (suite). Ces deux-là, avec leurs épouses respectives, ont fait un sacré bout de chemin en sept ans. Partis du sud, ils sont venus non pas se planter, mais s’implanter en Bourgogne, et ils arrivent même à persuader les plus grands noms de la restauration à venir faire trois petits tours à Prenois, le temps d’une promo. Du 4 au 8 novembre, c’est un des jumeaux Pourcel qui sera là, avec son chef exécutif (comme ça, vous ne les confondrez pas !). Une fête méditerranéenne en perspective, certes, mais surtout un bel exercice de cuisine terre-mer, pour voyager à l’approche de l’hiver. Auberge de la Charme : 21370 Prenois. Tél : 03-80-35-32-84. Tlj sf lun-mar. delacharme@orange.fr Formule le midi en sem à 27 € (un ou deux plats). Le soir, menus à 45, 65 et 85 €.

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l’agenda éclectique

théâtre, musique, festivals :

07sortez prendre l’air !

La famille en collectif

Un spectacle qui soit visible sur la durée, c’est rare. Autant dire que c’est même exceptionnel, les salles de spectacles dijonnaises ne pouvant que rarement se permettre de programmer plus de trois à quatre fois une pièce. Pourtant, cela permet au spectacle de se « faire », de trouver son public, tout comme au bouche-à-oreille de fonctionner. C’est l’une de ces exceptions qui se produit cet automne. Le collectif 7’, fondé par Elisabeth Barbazin, comédienne, et Marion Golmard, scénographe, propose sur une quinzaine de dates Mi Familia, soit « ma Famille ». Cette pièce, écrite par l’auteur contemporain urugayen Carlos Liscano nous raconte avec un humour souvent grinçant une drôle d’histoire de famille. Dans cette fable, on n’hésite pas à vendre les enfants, lorsqu’il s’agit d’acheter un frigidaire, par exemple. Quitte, par la suite, à retourner au marché chercher de nouveaux enfants en vue d’une fête de famille et cette fois se

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débarrasser des grands-parents... Théâtre mêlant démence et humour, dénonciation et cocasserie, Mi Familia interroge avec une forme de tendresse et d’ironie nos idées sur la famille et ses prétendues valeurs... Voilà certainement l’une des raisons pour lesquelles le Collectif 7’, compagnie à la mixité artistique assumée, a décidé de s’attaquer à ce texte contemporain. Mi Familia nous offre une création énergique, traversée par l’esthétique déployée par une équipe conjuguant le dialogue entre les arts au singulier : pour chacun de ses spectacles, l’équipe s’attache à réunir vidéos, musiques et jeux sur un même espace. Le plateau devient un lieu de respiration et de dialogues croisés. Avec Mi Familia, la dizaine d’artistes réunis entend, une fois de plus, nous faire découvrir un auteur contemporain, tout en contribuant à la diffusion des arts vivants sur le territoire régional. Caroline Châtelet Mi Familia : Chenôve, Espace Culturel François Mitterrand, jusqu’au 29 octobre, les mardis et jeudis à 20h / Dijon, Bâtiment G du parc de la Toison d’Or, du 23 au 28 novembre

La danseuse © Martine Roch

Têtes chercheuses Le festival Labomatique investit Dijon d’ici peu, histoire de nous inviter à réinventer ensemble la conception des arts visuels. À Dijon, lorsqu’un nouveau projet se prépare, on en parle. C’est le propre des villes à taille humaine : l’information circule, tourne et retourne, tant et si bien qu’elle prend parfois des proportions folles... Tenez, prenez par exemple l’association les Derniers Hommes. Cette jeune équipe, emmenée par Charlotte Kaminski et Romain Moretto organise cette année la première édition de son festival Labomatique. L’événement, qui aura lieu du 12 au 22 novembre investira, outre l’atheneum, la bibliothèque municipale et la Vapeur, le théâtre Mansart. Le théâtre Mansart, c’est la belle salle de spectacles située en lisière du campus universitaire, qui après moults rebondissements s’apprête à reprendre d’ici quelques mois. Et bien Labomatique se déroulant, donc, au théâtre Mansart, certains bruits ont circulé annonçant la reprise du lieu par la jeune équipe... Rien que ça ! Ça a même, paraît-il, discuté sec autour de cette nouvelle « direction »... Si des rumeurs courent encore, Les Derniers Hommes – et ils ont bien raison – préfèrent, eux, s’amuser de la chose, tant elle est énorme. D’autant qu’avec l’approche du festival, l’équipe a fort à faire. Déjà connus pour leurs créations


l’agenda éclectique

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théâtrales (Une Saison en enfer autour de Rimbaud et Il n’y a plus rien, spectacle basé sur des textes de Léo Ferré), leur revue d’art graphique en ligne et en version papier (Querelle), les Derniers Hommes franchissent ici une nouvelle étape, avant le lancement d’un portail numérique courant 2010 (soit un centre de ressources sur internet consacré aux arts de la scène et aux nouveaux médias). Prévu à un rythme biennal, Labomatique s’annonce comme un temps fort, fenêtre ouverte sur les arts vivants et leur multiples possibilités d’existence. Ce festival hybride entend, en effet, accueillir des spectacles ‘saute-frontières’, qui se baladent allègrement entre théâtre, vidéo, musique, danse, arts plastiques, et même poésie, se moquant bien des querelles de chapelles culturelles. Labomatique nous promet donc une promenade festivalière originale, dont le seul mot d’ordre serait la rencontre entre multimédia et médiums. On pourra, ainsi, découvrir une petite dizaine de spectacles ou concerts (coup de cœur personnel d’ailleurs sur le duo Battling (((...))) versus la musicienne Christelle Séry), en savoir plus sur la façon dont les arts de la scène s’approprient les nouveaux médias en Europe, ou encore s’essayer à un stage autour de la danse et des arts numériques. Tout ça à des tarifs carrément abordables, seul le concert à la Vapeur dépassant les 10 euros (les autres rendez-vous étant plus proches des 5...). Et comme l’événement ne se reproduira pas avant deux ans, et que d’aucuns disent déjà que les Derniers Hommes seront à ce moment-là directeurs de la DRAC (direction régionale des affaires culturelles) Bourgogne, il s’agit d’en profiter ! Caroline Châtelet Labomatique, arts de la scène et nouveaux médias du 12 au 22 novembre à Dijon www.lesderniershommes.com www.labomatique.com

On ne badine pas avec Lorenzaccio ! Du grand théâtre… à l’Opéra ! Par pitié, ne vous laissez pas influencer par les notes d’intention du metteur en scène ni par tout ce que vous pourrez lire ici ou là car vous risqueriez de vous décourager. Aller à l’essentiel sur le papier n’est pas le fort des gens de théâtre. Juste pour situer l’action : on est à Florence, en Italie, au XVIe siècle. Charles Quint et le Pape Paul III ont la main mise sur la Cité, dirigée d’une main de fer par Alexandre de Médicis, dont la débauche et les débordements scandalisent toute la péninsule. Qui est ce Lorenzo, dont la personnalité mystérieuse attire les moqueries et les quolibets ? Quelle morale, quels idéaux, quelle conscience guide l’ancien étudiant vertueux devenu courtisan dépravé ? Tous les ingrédients du théâtre élisabéthain se retrouvent dans Lorenzaccio. Musset ne prétend pas décrire un monde juste ni faire l’apologie du meurtre, n’allez pas lui faire dire ce que Frédéric Mitterrand n’aurait jamais raconté : il raconte la recherche éperdue d’un bout de lumière, et à quoi peut mener cette recherche quand elle est poussée vers la folie. La modernité de Lorenzaccio est dans le renoncement à la possibilité d’avoir un alibi. Les jeudi 12, vendredi 13, samedi 14 novembre à 20h, le dimanche 15 novembre à 15h, au Grand Théâtre

Goûter : Lorenzo e Lei ! Venez admirer de près les marionnettes utilisées dans Lorenzaccio et entrevoir l’univers de la pièce en compagnie de ses comédiens le temps d’un mini-spectacle autour de Musset ! Un goûter vous sera offert à l’issue de cette rencontre, samedi 14 novembre, à 16h, au Grand Théâtre. GB croquis_lorenzaccio©Damien_Caille-Perre

Adieu l’ami

Retranché derrière sa moustache et sa caméra, il regardait le monde avec scepticisme et indulgence. Chez les gens vraiment bien, l’un peut conduire à l’autre. Camus appelait ça la lucidité : c’était notre culture. On savait juste qu’il s’agissait, grosso modo, de regarder les choses en face pour essayer de leur donner un sens. Toute sa vie a été marquée par le regard. En khâgne déjà, il m’épatait par sa clairvoyance. Il entra au Grenier de Bourgogne avec «Orphée»… Il y fonda même un cinéclub. Puis la critique de cinéma, la grande affaire pour ce rêveur matérialiste. Pour FR 3, journaliste cameraman ; autre regard sur le monde, mais toujours indulgent, même dans l’ironie. Il avait aussi cette intelligence-là.

Autre pilier de notre culture, Godard écrivait à peu près que filmer, c’est toujours filmer la mort au travail. Bravo la mort, beau travail. Yves Penquer a posé son vélo, son chapeau et sa caméra le 11 octobre. Sa moustache, le cancer la lui avait déjà bouffée. Celui-là aussi, il l’avait vu venir. La dernière fois qu’on a rigolé, c’était de conclure qu’il fallait boire nos vieilles bouteilles sans attendre. Une seule chose est sûre, c’est qu’on ne les boira plus ensemble. Merci, Monsieur. Ce fut un privilège que d’être votre ami. A Bernadette, à Jérémie, notre confrère et collègue, à Aurélien, à la famille, la rédaction présente ses condoléances. Jean Maisonnave

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07 agenda Êclectique Chronique de l’Auxois

CO2 thÊâtral

Avec le succès de la 9ème ĂŠdition des Nuits Peplum d’AlĂŠsia (5000 spectateurs), AlĂŠsia & Compagnies, organisateur du festival, initie une saison culturelle en pays d’Auxois. EngagĂŠe, oui ! AlĂŠsia & Compagnies l’est plus que jamais. Sans crier au gĂŠnie ou au trĂŠsor inespĂŠrĂŠ, Zaza Fournier ĂŠtait l’une des jolies surprises musicales de la rentrĂŠe. DĂŠcouverte de Radio France et du Printemps de Bourges 2009 (1ère partie de BĂŠnabar), cette chanteuse de 23 ans est le coup de coeur d’AlĂŠsia & Compagnies. L’artiste se produisait le 24/10 Ă la MJC de Montbard. Gentiment sexy et la langue bien pendue. Miss Zaza se dĂŠplace avec son petit dĂŠcor : nappe rouge Ă pois blancs, enseigne au nĂŠon marquĂŠe Zaza, MP3 et accordĂŠon. Derrière son accordĂŠon, une petite peste acidulĂŠe et sentimentale, qui vient de sortir son 1er album chez ÂŤ une major Âť après des annĂŠes Ă chanter dans la rue. Son disque ressemble au

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redĂŠcouvrir le 6/11 au festival Picardie Mouv Salle Simone Signoret et Ă Paris le 12/11 Ă la Boulle Noir.

Il n’est pas trop tard pour The Elderberries en live Ă Montbard le 12/12. Plus de 200 dates en France, laurĂŠat du FAIR 2009, critiques unanimes et ĂŠlogieuses... Originaires de Clermont-Ferrand, les 5 chevelus et moustachus âgĂŠs de 20 ans frappent fort avec leur musculeux dernier album Ignorance & Bliss, qui a de quoi faire dĂŠfinitivement exploser les Ă priori sur la nouvelle musique du diable. En France, en 2006, dans le dernier pays au monde oĂš un producteur de rock aurait pensĂŠ chercher la relève du hard, ĂŠmerge un groupe qui, inspirĂŠ de ses glorieux aĂŽnĂŠs, relance l’intĂŠrĂŞt de nos concitoyens pour le noble art du rock fort. Je pourrais vous dire cite François Berthier ÂŤ que Johnny Halliday arrĂŞte sa carrière Ă cause des Elder, PPDA a ĂŠtĂŠ virĂŠ parce qu’il a refusĂŠ de parler du nouvel album et qu’Obama a ĂŠtĂŠ ĂŠlu sur la promesse de remplacer l’hymne amĂŠricain par Lost My Way. The Elderberries s’apprĂŞte Ă dĂŠferler dans nos transistors pour rappeler qu’avant d’être vieux, les vieux avaient ĂŠtĂŠ jeunes et beaux. ETH INFOS : 03 80 96 84 21 www.lesnuitspeplumdalesia.com

Cette annĂŠe, le TDB nous propose de respirer. Souffler, s’aĂŠrer, prendre l’air. Pas de phrases interminables donc, mais des actes, spectacles sous toutes leurs formes et pour tous les publics. Alors il y aura du thÊâtre de textes bien sur, avec, entre autres, Les Travailleurs de la mer de Victor Hugo, La Nuit des Rois de William Shakespeare, l’A .L.I.C.E de Lewis Caroll... CĂ´tĂŠ modernes et contemporains, le metteur en scène BenoĂŽt Lambert prĂŠsentera son nouveau travail autour de Jean-Charles Massera, We Are l’Europe, tandis que LeylaClaire Rabih nous invitera Ă dĂŠcouvrir Casimir et Caroline d’Ödon von Horvath. D’autres genres s’invitent aussi, nous rappelant que le thÊâtre, pour exister, doit dialoguer avec ses arts frères, tels que le cirque, le cabaret ou la chanson... D’ailleurs, et histoire de bien enfoncer le clou, ce sont deux spectacles de cirque – admirable forain en septembre, contemporain attendu en juin - qui ceinturent la programmation. Invitant, lĂ encore, Ă sortir pour poser les pieds sous d’Êtonnants chapiteaux ! Mais avant juin, prendre l’air sera obligatoire en mai, Ă l’occasion de la vingt-et-unième ĂŠdition de ThÊâtre en Mai. Ce festival - l’un des plus anciens de la ville - refleurit chaque annĂŠe avec la mĂŞme vivacitĂŠ, nous invitant Ă la curiositĂŠ et la dĂŠcouverte. Cette institution dijonnaise par excellence (au sens premier) que reste le TDB,a bien compris que, plus que d’inviter le public Ă la curiositĂŠ, elle-mĂŞme doit savoir cultiver son esprit d’ouverture : elle se plie Ă fond Ă l’exercice. Et se prend au jeu avec plaisir, ouvrant grand porte et fenĂŞtres Ă d’autres atmosphères culturelles. De multiples partenariats sont ainsi engagĂŠs et nombre de structures culturelles investissent les deux scènes, Parvis Saint-Jean ou salle Jacques Fornier : Why note, Art danse, le festival A pas contĂŠs, l’OpĂŠra Dijon sont de ceux qui viennent respirer et oxygĂŠner de leur art le TDB. Alors, le ThÊâtre Dijon Bourgogne, nouvelle poche d’air pur de la Bourgogne ? R. Lopez-Oros infos : tdb, www.tdb-cdn.com, 03 80 30 12 12

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, e u q i n o r h c t e s h e ’ c C o n i B z che Texte : Thierry Binoche Photo : DR

Alain Souchon - Rajic

Ghinzu ©2009 Ben Baudart (all rights reserved)// www.baudart.be

Crisis ? What crisis. (La crise? Quelle crise?). C’était le titre d’un album de Supertramp sorti en 1975. L’on y voyait sur la pochette un personnage dégustant un cocktail sous un parasol posé au milieu d’un monde industriel et gris. Ailleurs ! Dans son monde de couleurs. Comme si la musique avait cette vertu de faire oublier la tristesse d’un monde en pleine mutation. Au moment où le Zénith accueille son millionième spectateur, le spectacle vivant, permettant ces évasions, prouve qu’il est une valeur-refuge, l’oasis près de chez soi.

Shakaponk

Olivia Ruiz - Yann_Orhan

• Zenith : çà s’arrose !

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Si je regarde la programmation, un arrêt au concert d’Alain Souchon ne serait pas inutile pour remettre à jours les petits soucis de la vie quotidienne. Sous un air désinvolte, il dresse un constat d’échec de ce qui fut les années Flower Power, même si nous avons cru l’Utopie possible. Il chante aussi les maux de la planète et l’on peut retrouver sur son dernier opus Ecoutez d’où vient ma peine cet optimisme mitigé ou ce pessimisme positif, allez savoir. Goran Bregovic lui ne se pose plus la question. Il a dû trouver une solution magique ou plutôt éthylique. Dans ce monde où tout se doit d’être politiquement correct, le compositeur des musiques de Kusturica nous revient pour savourer son nouveau cocktail musical explosif « Alkohol : Silvovica (Brandy serbe à base de prune) et champagne » un concert inédit de musiques pour danser, boire et faire la fête. Une sacrée Trinité ! Et bien sûr de sublimes compositions dont l’écoute seule amène l’ivresse. Espérons qu’il laissera bien le public se lâcher, se lever! Olivia Ruiz, autre tempérament de feu, petite fée occitane, débarque à Dijon. L’occasion est trop belle pour voir cette étoile qui ne se défile pas et nous

entraîne sur sa voie lactée avec sa voix sucrée, acidulée ou veloutée selon les envies ! Miss Météore, éternelle chipie, embarque son petit monde pour un aller- retour dans sa galaxie !

• La Vapeur

Dans les lieux plus intimistes, les voyages sont différents, les mutations et métamorphoses possibles. La Vapeur reste le lieu de ces possibles. Prenez Shaka Ponk, ils se promènent avec Goz leur singe virtuel dans une ambiance Fusion electro rock hargneuse, colorée et visuelle. Entre Paris et Berlin les ondes de Shaka Ponk sont remplies de groove qui vous pousse à sauter dans tous les sens ! Si l’on me demandait : Choisis un seul concert dans ta liste, la soirée belge avec Ghinzu serait mon premier choix. Un rock riche, original énergique et « blahblahblah », je pourrais en rajouter mais comment définir une passion, le plaisir intense que me donne ce groupe… Mon cocktail musical idéal. J’aime, un point c’est tout ! Pour changer d’atmosphère et si vous avez envie de vous dérider : préparez vos strass et vos paillettes, Marcel et son orchestre débarquent pour une soirée qui ne devrait pas prêter à la mélancolie. Amis de


l’agenda électrique la poésie et de la déconne voici de quoi vous laisser aller comme ils disent :Ce n’est toujours pas chansons à boire, souvenirs de bars et brèves de comptoir. Bon, ce n’est pas du lounge non plus. Archimède pourrait nous refaire le coup des frères Gallagher d’Oasis. Si ce n’est que les frères Boisnard, Lavallois d’origine, ne se sont pas encore battus et leur groupe marche plutôt pas mal avec un beau coup estival, « L’été revient », qui aura marqué les oreilles. Après un 1er rendez vous manqué, je prépare mon look british histoire de m’accorder à cette pop « franglaise » joyeuse et harmonique, avec une écriture très personnelle et très riche malgré la légèreté des thèmes abordés. Pour terminer cette séquence je pourrais sortir de ma garde robe une tenue de Zazou et aller swinguer sur la musique de Caravan Palace. Avec classe le groupe nous entraîne dans une

ambiance jazz manouche matinée d’électro, Le genre de musique à écouter avec un bon cocktail, le comptoir pas trop loin pour aller gigoter sur la piste de danse.

• Festivals

De plus en plus de festivals fleurissent à Dijon. Novosonic, 6ème du nom, réveille le campus avec une série de concerts à l’Athéneum. Ne me demandez pas si je connais les groupes qui y jouent. Je vous répondrai non, ou si peu. Mais justement voilà l’intérêt de la chose. Il y en a pour tous les goûts dans cette programmation qui nous permet de découvrir des artistes émergents aux côtés de têtes d’affiches faisant office de locomotives. Un week-end enrichissant à tous les points de vue puisque les tarifs ne sont vraiment pas prohibitifs. Dans le même esprit de découverte Resonances électroniques #3 s’étalera du 12 au 28 novembre dans différents lieux dijonnais l’Athèneum, le Chat noir, la Vapeur et aussi la Péniche Cancale, nouveau lieu dont on vous parle par aillerus. Musiques électroniques et alternatives sont à l’honneur. Surtout n’hésitez pas à visiter les sites Internet ou les Myspace de ces festivals pour en savoir beaucoup plus. Un mois de novembre bien dense nous attend et c’est tant mieux. La Crise, qu’ils disaient !

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A vos agendas ! En novembre Au Zenith

Alain Souchon le 9 ; Goran Bregovic le 10 ; Olivia Ruiz le 13.

A La Vapeur

Shaka Ponk le 6, Ghinzu le 16, Marcel et son Orchestre le 18, Archimede le 21, Caravan Palace le 25.

Festivals

Novosonic du 29 oct au 1 nov Resonances Electroniques du 12 au 28nov

Les Contacts :

www.kioukan.com www.pyrprod.fr www.zenith-dijon.fr www.lavapeur.com www.atheneum.fr www.myspace.com/festivalresonances

Caravan Palace

Boutique exclusive

«Marlboro classics change de cap et devient MCS» 18, 20 Rue Piron 21000 Dijon - Tél. : 03 80 30 11 37

www.mcsapparel.fr

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Le parcours de la Chiotte

Texte : Françoise Perrichet Photo : DR

«

… ça me rappelle Moganshan Lu, quartier de Shanghai où l’on trouve des galeries très modes et des artistes squatteurs d’immeubles voués à la démolition.

C’est du foutage de gueule,»

ma fille de cinq ans en fait autant… Combien de fois à la sortie d’une exposition d’art contemporain, j’ai entendu ce genre de bêtises ! Rarement, parle t-on de beauté, d’émotion, ou simplement d’amusement. Où est le problème, c’est trop intello l’Art aujourd’hui ? On ne nous a pas donné les clefs pour comprendre ? Ou pire, l’explication de texte est tellement obscure, tellement pleine d’un vocabulaire incompréhensible que l’on est proche de l’amphigouri ? Evidement, vous comme moi, sommes trop intimidés pour oser demander quoi que ce soit au cerbère chargé spécialement de faire la gueule à l’entrée du musée. STOP ! Arrêtons les idées reçues, rangeons nos commentaires désagréables, d’un côté comme de l’autre et ne gardons que le plaisir d’y voir clair.

n Qui est Atsing ? À part sa date de naissance, je n’ai pas trouvé grand chose sur Atsing : Son vrai nom, Xue He-Qing, qu’il est né à Shanghai et que c’est un copain de Ming… Alors je cours au musée archéologique. La jeune gardienne n’en sait pas plus. Si, si, il travaille à Dijon. Non, la peinture n’est pas faite de papier déchiré comme indiqué dans le texte à l’entrée mais déclinée d’après des photos de magazines. On est sensé reconnaître les personnages ? … Toutes les toiles s’appellent Sans titre … Je flotte … comme les hommes et les femmes sur la toile … Mon cœur balance … C’est joli ces gris colorés, ces grosses touches et cette précision sur certains détails … ça change … et ça ne change pas … une impression de déjà vu ? … ça me rappelle Moganshan Lu, quartier de Shanghai ou l’on trouve des galeries très modes et des artistes squatteurs d’immeubles voués à la démolition. Beaucoup de très grands portraits, énormément de peintres, un peu de céramistes, pas plus de trois/quatre artistes conceptuels … Les artistes chinois très novateurs n’ont pas l’air d’être en Chine … ou en tout cas plus pour longtemps. Six mois après ma première visite, les ouvriers destructeurs avaient remplacés les artistes dans les squats et l’accès à Island 6 était fermé … Amertume et flottement … comme les personnages de Atsing … Et lui, c’est qui finalement ? Qui peut me le dire ? Jusqu’au 6 novembre 2009 Musée Archéologique, 5 rue du Docteur Maret

J’espère que vous n’avez pas loupé… Le Parcours de la Chiotte. n

C’ dans l’art

08 Françoise Perrichet

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Belle initiative, drôle et courageuse. Tout le monde connaissait le parcours de la Chouette, idée de génie pour découvrir le vieux Dijon, à son rythme, sans se perdre. Erell invente le parcours de la Chiotte, un cheminement de lieux d’expositions insolites pour ses toiles qui ne le sont pas moins. De grands portraits, de drôles de dames chauves vous observent, dans ce lieu intime, cette fois, vous n’êtes plus seul. Bons points aux restaurateurs, commerçants et théâtreux qui ont joué le jeu. Mauvais point à la dame pipi de la mairie qui a refusé l’accès aux toilettes du marché sous prétexte que ce jeu de mot nuisait à l’image du volatile… pff ! Dijon, du 15 au 31 octobre, toilettes dijonnaises.


C dans l’art

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n De la poésie en suspension Ça y est les jours raccourcissent. Il est temps de profiter une dernière fois des rayons déclinants. Allez jouer avec la lumière et les couleurs. Imprégnez vous de la poésie dans l’air, dansez au milieu des écrans peints les jours de soleil. Entrez dans la transparence. Plongez et nagez en eaux sereines les jours plus gris de novembre. Allez-y et retournez-y. C’est l’exposition incontournable de l’été… indien. Suspens, exposition de Cécile Bart au FRAC Bourgogne, 49 rue de Longvic, jusqu’au 29 novembre. Tous mes amis en ont parlé avec des étoiles dans les yeux, c’est le comble pour cet accrochage qui ne se joue qu’à la lumière. Cécile Bart@PierreLeguillon

n

Maupet’show !

Tous les ans, la foire… et ses aficionados. Moi, l’odeur de graillon et la nouvelle serpillère qui fait tout, ça m’écœure, mais c’est l’occasion de découvrir la face artistique de notre célèbre photographe dijonnais Philippe Maupetit. La foire… et son pays invité, qui comme ses photographies, se suivent et ne se ressemblent pas. 2009, la Grèce. Je tiens à préciser qu’il n’est pas l’auteur de la photo de Bimbo que l’on voit tous les ans sur les affiches de la foire. Revenons au sujet Maupetit. Comme il le dit lui-même, il a décidé d’être moins intrusif et plus discret, de se fondre à la foule et aux gens. Et ça se voit, photos plus intimes, plus décalées, Maupetit nous montre non pas la Grèce normalisée des cartes postales mais au contraire la Grèce d’aujourd’hui.

Philippe Maupetit Impressions Grèce - Exposition de Philippe Maupetit au Salon Apollon, Palais des Ducs, jusqu’au 15 novembre - Livre aux éditions Cercle d’Art

“Cette photo est prise sur l’Ile de Santorin, site géologique extraordinaire, construit sur le col d’un volcan. Au bout du village d’Oia, il y a un éperon rocheux sur lequel on peut se rendre au coucher du soleil. Les gens viennent là tous les soirs, regarder le soleil mourir et la lune se lever. C’est incroyable, ils ne parlent pas. Ils observent, ils sont dans une communication qui est non orale, même avec la personne qui les accompagne ou avec leur histoire, leur mémoire. C’est cette intensité là qui est sur l’image. Je suis resté 4 heures au même endroit. Il faut être un buvard, une espèce d’animal. Je fais très peu de photos. Il faut une émotion et cette émotion qui appuie sur le bouton.”

CEDRIN

DECO

13, rue du petit citeaux 21000 Dijon 03 80 41 20 59 cedrin-deco@wanadoo.fr Lundi : 14h-19h Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi : 10h-12h - 14h-19h

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communiqué

Plus belle la vie ! Chouette, c’est Jean-Jacques Ces merveilleux commerçants dans leurs drôles de boutiques... une vison réconfortante d’un quartier plus que jamais au cœur de la vie et de la ville ! Découvrez les bonnes adresses déco-art-design. Autrefois, on venait faire ses courses rue Jean-Jacques, on prenait l’auto pour venir dans le quartier des Antiquaires… on le fait toujours, avec plaisir, mais aujourd’hui on parle aussi design, déco, art, Kdo, vélo… On n’a pas perdu l’habitude de faire la fête, entre voisins, surtout les dimanches de brocante. Mais c’est en semaine qu’il vous faut découvrir au quotidien les rues Jean-Jacques Rousseau, Verrerie, Chaudronnerie, Jeannin, sans oublier la rue de la Chouette, autour de ces vitrines colorées qui lui redonnent vie et couleur. Sans oublier les commerçants et artisans voisins que vous retrouverez par ailleurs, en attendant une autre balade dans le quartier, sur le site www.quartier-jean-jacques.com

Maison d’être : de l’architecture à la décoration intérieure

Florence Arnaud-Alquier met en scène un mobilier contemporain intemporel et propose des projets complets d’aménagement intérieur pour particuliers et professionnels. Chaque meuble ou objet de décoration est sélectionné en Italie ou en Belgique, références pour le design et la qualité des matériaux utilisés (lin, coton, bois). A noter, les créations artisanales de luminaires en papier de Céline Wright, « cocoon ». Ouvert du mardi au samedi 10h-12h / 14h-19h 2 rue Verrerie Tél : 03 80 57 51 85 Email : florence.arnaud@scp-arnaud.com Site : www.maisondetre-dijon.fr

Etat d’esprit : laissez-vous surprendre !

Elisabeth Bucher soigne ses présentations et fait la part belle aux créateurs français, au commerce éthique et équitable. Vous trouverez des objets originaux pour la décoration et pour tous les jours (les sacs en cuir «Deux Filles en Fil», des boites en pneu recyclé, des vides poches en coton «bio», des bijoux en ivoire végétal, une collection de «baobab» en métal recyclé). Un style nature, contemporain et plein de fantaisies. Ouvert du mardi au samedi 10h-13h / 15h-19h 1 bis rue Verrerie (entre la rue de la Chouette et le square des Ducs) Tel/Fax : 03 80 50 18 27 Email : e-b-m@hotmail.fr Site : www.etat-esprit-dijon.fr

Chine Antique : fascinante asie

La collection de ce passionné d’Asie et de Chine s’enrichie au quotidien de meubles laqués traditionnels, de porcelaines colorées, d’objets d’art populaire uniques. Ce n’est qu’un aperçu de la collection. Vous y gagnerez à pousser la porte de la galerie et du Show-room où le mot « chiner » prend alors toute sa mesure ! Rendez-vous les 4-5-6-7 décembre au show-room pour une grande expo-vente. Ouvert du mardi au vendredi : 10h-12h / 15h-19h, samedi 10h-12h / 14h30-19h30 Galerie : 3 rue Jeannin (collections) show room : 53 rue Sambin (sur RDV) (mobilier) Tél : 03 80 63 87 42 et 06 32 70 54 05 Email : contact@chineantique-dijon.com Site : www.chineantique-dijon.com


Esprit Boudoir : une autre manière de voir la déco…

De la vaisselle et des meubles originaux de chez Pomax ou Sphère Inter, des bougies Ventilo ou des senteurs Amélie et Mélanie, des bijoux fantaisie de créateurs, tout ceci dans un esprit boudoir et déco… Sylvie Dufour vous conseille et vous accueille dans cette nouvelle boutique chaleureuse et romantique qui vous fera voir la vie en rose et vous donnera des tas d’idées pour votre maison ou faire plaisir à vos amis. Ouvert du mardi au samedi de 10h à 18h non stop 35 rue Jean Jacques Rousseau Tél : 03 80 45 42 35 Site : esprit-boudoir@live.fr

Isabelle Minini : à l’état de nature

Chez Minini, pas de faux semblant. Ici les compositions sont faites mains, les minis plantes grasses et les orchidées bichonnées maisons. Le plastique ? Myriam Minini ne connaît pas ! Aussi quand on lui parle de fleurs éternelles pour décorer son salon, elle vous brandit des roses stabilisées nichées dans une vasque soufflée. On est dans le vrai, le beau et comme il n’y a pas de mal à se faire du bien, on y va juste pour s’offrir une petite pause pureté. Ouvert du mardi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 19h. 6 rue Verrerie. Tél. : 03 80 57 40 23. Et 30 Rue Chaudronnerie Tél : 03 80 68 03 56 Email : fleurs@minini.fr Site : www.minini.fr

Open Art Galerie démocratise l’art contemporain

Galerie «nouvelle génération», Open Art propose près de quatre cents œuvres originales et uniques issues d’une sélection rigoureuse d’une quarantaine d’artistes contemporains. Bien plus qu’être une vitrine, l’objectif de la Galerie est de soutenir la création artistique et d’ouvrir l’art au plus nombre grâce à des prix très attractifs. L’essentiel des œuvres est proposé entre 50 et 1000 euros. Ouvert du mardi au samedi 10h-12h / 14h-19h 8 rue Auguste Comte Tel : 03 80 72 31 47 Email : jph.berger@open-art-galerie.com Site : www.open-art-galerie.com

Zoé : Mille et un cadeaux

Une petite boutique aux allures de caverne d’Ali Baba dans laquelle foisonne une multitude d’idées cadeaux originaux et exclusifs : fées, anges, lutins, dragons, tout l’univers du chat et de la chouette ainsi qu’un nouveau rayon reproductions de musées. Au rez-de-chaussée : vêtements ethniques et accessoires. Ouvert 7/7j, 10h-19h non stop. 6 rue de la Chouette Tél : 03 80 30 59 48 Email : boutiquezoe@free.fr Site : www.boutiquezoe.fr

Galerie «Une vie de rêve» : le nouveau concept design shop

C’est une boutique dédiée à la création contemporaine où la mise en scène de mobilier design et objets de créateurs sublime le quotidien. Un lieu où les grands noms du design international (Arad, Paulin, Boontje, Grcic, Levy, Rashid, Dixon, Lovegrove…), édités par des marques prestigieuses de mobilier design et outdoor, côtoient de jeunes créateurs parfois dijonnais. Exposition, vente de mobilier design et objets de créateurs. Ouvert du mardi au samedi 10 h/12 h –14 h/19 h et le 3ème dimanche du mois 10 h/18 h 2, bis rue Jeannin Tel : 09 51 37 73 59 Email : contact@uneviedereve.com Site : www.uneviedereve.com

Maison Millière : un lieu hors du temps à la croisée des chemins

De Guillaume Millière et Guillemette Durand à Lydia et Jean-François Lieutet, un petit monde de cinq siècles fut allègrement franchi il y a dix ans. De l’échoppe du drapier à la boutique cadeaux (bijoux, produits régionaux, thés du Palais des thés, artisanat d’art), c’est toujours une histoire de couple et d’artisans. Parmi les objets insolites de la boutique, une sélection d’objets en marquèterie et bois réalisés par Lydia et Jean-François, et la célèbre chouette dans tous ces états (pierre, bois, céramique…). Ouvert tous les jours 10h-19h (dimanche compris) sauf lundi 10, 12, 14 rue de la chouette Tél : 03 80 30 99 99 Email : maison-milliere@wanadoo.fr Site : www.maison-milliere.fr


Fourrures Jean-Luc MORIZOT l’art de travailler les belles peaux

Jean-Luc Morizot est un artisan comme on aime en croiser. Volubile, attentionné, passionné par son art, par le beau et le doux. Il vous parlera pendant des heures de la qualité de ses peaux, de l’élevage scandinave qui lui garantit des visons soyeux, de la volupté à relooker un vieux manteau en renard argenté (chiné ou hérité) pour en faire une veste à la mode. Il est également très à l’écoute des tendances de la saison. Et la mode d’aujourd’hui ne néglige pas la fourrure. Il n’est pas un jour sans avoir une commande d’un modèle vu dans Vogue ou Elle magazine. Côté tendances justement, il vous montrera cet hiver ses merveilleuses peaux lainées, ses pelisses réversibles (ou non) en lapin, en vison, à porter tous les jours pour aller travailler ou en soirée pour le côté glamour chic. Espace Créations, relooking, sur mesure 24 rue Charrue Tél : 03 80 30 54 63 Horaires d’hiver : du mardi au samedi, 9h-12h, 14h30-19h

Piazza Donna

le charme et l’accueil à l’italienne Elle nous rapporte d’Italie tous les deux mois des merveilles de jupes, robes, vestes, manteaux, pantalons et toute sorte d’accessoires (ceintures, sacs, chapeaux). Marie-Colette Estivalet offre à ses clientes un accueil chaleureux, des conseils avisés, et la primeur du chic à l’italienne. Cet automne, elle a déniché pour nous, avec un rapport qualité prix irréprochable, des vestes en fourrure, en laine bouillie, des blousons matelassés, des manteaux doudoune cintrés dans des coloris très originaux, des twin-sets laine et cachemire. Vous ne passerez pas à côté non plus des sacs made in Florence, des gants longs en cuir aux couleurs très actuelles (violet, rouge foncé, noir, anthracite) ou des ceintures pour parfaire votre tenue. Piazza Donna – prêt à porter féminin italien 5 place Notre Dame Tél : 03 80 30 32 23

Fiévée s’est refait une beauté Domi, Hélene, Alex, sont heureuses de vous accueillir dans le nouvel « espace couture et broderie », toujours rue Charrue. Faites vous plaisir, exprimez vos envies : brodez, décorez, customisez… ! De la débutante à la couturière la plus exigeante, trouvez votre machine à coudre au meilleur rapport qualité prix. Profitez également de cours personnalisés gratuits. - Choix de grandes marques - Réparation toutes marques. Fiévée c’est le choix, le conseil, le service Fiévée 20, rue Charrue – Dijon 03 80 30 0 7 73 www.fievee.com

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Retrouvez toute l’équipe dans le numéro de décembre spécial «Vignes du Seigneur» et dès à présent sur

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je trie, c’est pour la vie !

je trie mie ux, je jette mieux ! c’est pour la vie.


C’Tendance

09 Texte : Adèle Boissec, Myriam Henry Photos : DR

L’autre image de la Dijonnaise chic !

Desperate Housewife © Martine Roch

Bernard et Laurent animent depuis presque 20 ans (déjà) ce bout de la rue de la Préfecture si étroit que l’on ose à peine s’y croiser. Derrière une lourde porte en chêne, nichées dans un appartement cosy et intimiste en rez-dechaussée, les grandes marques de prêt-à-porter côtoient les collections des grands créateurs : vestes en satin, manteaux en lainage fin, jupes, robes, blouses en soie, tailleurs pantalons, mais aussi étoles, gants, souliers vernis… Ces très belles pièces sont présentées, tout simplement, sur des portants, les chaussures exposées sur des étagères ou encore mieux, par terre, prêtes à Show Rooms... c’est être essayées. Ne vous y trompez pas, ce n’est ni par négligence ni par désinvolture. Nous ne sommes pas dans une boutique musée aseptisée où l’on n’ose rien toucher de peur de déranger. Le style du lieu est à l’image de ses propriétaires : au premier coup d’œil, chics, élégants, réservés, puis très vite créatifs, chaleureux, complices. Chacun évoluant parmi les clients avec son propre caractère. Bernard a lancé, dans les années 70 à Dijon le concept de soldeurs. Tout droit revenu des ateliers de couture parisiens, il proposait chaque jeudi invendus et prototypes de défilés à prix imbattables. De fil en aiguille, de belles pièces coutures en grandes marques de prêt-à-porter, il s’est fait une clientèle de fidèles qui le suit toujours. Son as-

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sociation avec Laurent dans les années 90 a marqué une étape. Du talent à revendre (diplômé ESC, il bifurque vers un DESS obtenu à l’Institut de la mode à Paris) ce complice a insufflé d’autres valeurs dans leurs rapports à la clientèle. Sa rigueur, son esprit bien structuré et réfléchi ont participé à l’évolution du concept de soldeur pour aboutir à celui de Show-Rooms. Etre les meilleurs amis de leurs clientes ne suffit plus à Bernard et Laurent. Leur vendre des robes non plus. Ils introduisent avec tact les notions de conseil en identité, de révélateurs de personnalités. Une dimension show toute l’année qui compte beaucoup à leurs yeux. Et leur clientèle n’y perd pas en autonomie, bien au contraire. Se laisser guider par leur savoir faire et leur esprit haute couture est un vrai bonheur. C’est surtout la garantie que vous ne sortirez pas de chez eux avec un ensemble d’un créateur aussi célèbre soit-il si sa collection n’est pas à la hauteur de nos exigences et de nos envies. Les deux animateurs de Show-Rooms dévoileront leur nouvelle adresse rue Verrerie fin janvier. Une plus grande perspective sur rue qui promet de belles vitrines. Show-Rooms Laurent Hennebelle et Bernard Creusot-Ringenbach 2 rue de la préfecture à Dijon Tél : 03 80 49 90 76 Du mardi au samedi de 9h à12h et 14h à 19h, et sur rendez-vous. contact@showrooms-dijon.com - www.showrooms-dijon.com


C’Tendance

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Neuf rue Verrerie : experts en design

Les meilleurs références design du moment se trouvent, se dénichent dans la boutique de Frédéric et Sandrine Guilland au neuf rue Verrerie. On vient chez eux un peu comme l’on se rend aux puces : pour chiner la dernière pièce inox signée Officina Alessi, pour se laisser convaincre qu’une « nobody chair » en feutre gris ira parfaitement aux côté de notre vieux chesterfield en cuir. Avec une idée bien précise en tête (certains clients sont très férus en matière de design), ou bien juste pour faire un petit cadeau à ses amis. Le petit plus de la rentrée, un nouvel agencement de la boutique a été réalisé de manière à en faciliter la visite. L’espace côté rue, peint en blanc, est plus clair, plus aéré. Les canapés, chaises et fauteuils sont ainsi beaucoup plus accessibles. Vous ne passerez plus à côté du fauteuil « Log » en agneau de Mongolie sans être tenté de vous y asseoir. Côté cour, vous retrouverez les très fameux coussins Fatboy, chouchous des teenagers, les accessoires pour la maison signés Eva solo et les produits outdoor avec notamment les fameux « slide », pots lumineux en polyuréthane pour illuminer vos soirées barbecue. Mais Frédéric et Sandrine ont bien plus d’une corde à leur arc. S’ils excellent dans l’art de présenter de beaux meubles, ils sont également les spécialistes à qui confier votre agencement d’intérieur, de bureau, de boutique, de restaurant...Etre de bons conseils, s’assurer que les fournisseurs avec qui ils travaillent seront irréprochables, depuis la

fabrication jusqu’à la livraison. C’est ce que Frédéric appelle « avoir une démarche qualitative et honnête » avec ses clients. Et cela commence à se savoir : « nos clients sont des passionnés et des fidèles. Cela nous conforte dans nos choix, » confie Frédéric. Neuf rue Verrerie Sandrine & Frédéric GUILLAND 9 rue Verrerie « Quartier des antiquaires » Tél : 03 80 30 07 20 du Mardi au Samedi de 10h à 12h et de 14h à 19h et sur rendez-vous. www.9rueverrerie.com 39 Home 39 rue de l’Amiral Roussin. Tél. : 03 80 50 08 75. Ouvert du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 19h.

Le nouveau design du quartier des antiquaires Il flotte dans le quartier des antiquaires un parfum de nouveautés. Depuis l’installation de l’enseigne « 9 rue Verrerie » il y a trois ans et demi déjà, la rue Verrerie a pris une autre allure, un vent de renouveau et de design a soufflé. De la boutique Maison d’être de Florence Arnaud, au petit coin de paradis d’Isabelle Minini, on a ressenti les prémices d’un changement radical en train de s’opérer. Un changement amorcé en un autre siècle, déjà, par celle qui osa affirmer très tôt qu’un monde nouveau était en marche : « Epokhé » ! Secteur sauvegardé malgré (ou grâce à) la désertion de ses vieux habitants comme de ses enseignes traditionnelles, ce quartier en perpétuelle évolution conserve un côté très authentique. Les petites épiceries, cafés et restaurants de quartier sont là pour en témoigner. Mais nos chers touristes en quête du véritable Dijon y trouveront plus que des vieilles pierres. Les rues sont vivantes, passantes, changeantes, belles à s’y installer. Et à tel point qu’elles sont devenues une référence pour nos achats coups de cœurs, nos envies de prendre soin de

nous et de notre home sweet home. Les 110 commerçants adhérents de l’association y sont pour beaucoup (retrouvez les sur : www.quartier-jean-jacques.com ). La belle découverte de cette rentrée est l’installation ou plutôt la ré-installation de la boutique Grain de poudre au n° 3 de la rue Verrerie. A l’angle de la rue de la Chouette, les arches en pierre mettent en valeur les créations, les robes de mariées et de cérémonies proposées par Amandine Jourdan. Mais chut, on en reparlera, le vernissage n’a pas encore eu lieu. Une réinstallation encore avec l’arrivée rue Auguste Comte de la boutique Arabesque, la seule référence pour les danseuses en matière de tutus, justaucorps, pointes, chaussures et jupes de flamenco, de tango… A noter rue Jean-Jacques Rousseau, l’ouverture d’un café alternatif très attendu par les tenants de l’économie solidaire et la reprise d’un bar à soupes bienvenu en cette saison. Mais l’événement de cette fin d’année 2009 sera sans aucun doute l’arrivée de Laurent et Bernard de Show-Rooms. Boutique, stock et atelier s’inviteront en lieu et place d’un antiquaire. Belle révolution.

www.quartier-jean-jacques.com

Coiffures St Algue : une offre spéciale pour sublimer votre couleur d’automne La coiffure a ses modes, ses tendances, tout comme la haute couture. Chez Saint Algue cet automne/hiver on vous proposera un look très glamour - les belles boucles sont de retour -, des volumes savamment étudiés, de la souplesse dans la chevelure. On redécouvre les visages, on retrouve une symétrie dans les coupes. Côté couleur, venez profiter de l’effet Smoky (reflets changeants, ultrabrillants) révélateur de lumière : c’est offert du 5 au 28 novembre pour tout forfait couleur acheté. Offre exceptionnelle du 5 au 28 Novembre : Votre diagnostic visage + un effet Smoky (valeur 20€) offert pour tout forfait couleur effectué. Deux équipes pour vous accueillir : lundi 13h-19h, mardi au samedi, 9h, 19h 37/39 rue Jean-Jacques Rousseau Tél : 03 80 28 95 59 (fermé le lundi) Et 11 rue du Chapeau rouge Tél : 03 80 30 72 66

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C’Tendance

Le Style Marais : chic, une nouvelle boutique place Notre Dame Vous portez toujours des escarpins avec votre tailleur Lanvin ? Il va falloir revoir vos classiques. Le chic d’aujourd’hui, c’est d’adopter le style Marais, du quartier parisien éponyme, ou plutôt le style Vanessa Bruno et Isabel Marant. Ces deux jeunes créatrices qui cohabitaient chez Orphélie auprès des grands couturiers Lanvin, Givenchy, Balmain ont désormais une boutique dédiée à Dijon. Nouvelle propriétaire de la boutique Orphélie qu’elle rebaptise Mylsand, Blandine Chiffolot a ouvert, début octobre, sous l’enseigne Marais, un temple de la mode tendance haut de gamme. Un lieu résolument sobre et chaleureux pour mettre en valeur les blouses fluides et soyeuses d’Isabel Marant et les cabas pailletés ou rivetés de Vanessa Bruno. Mais aussi des jeans, des cardigans, des boots

pour terminer votre look total fashion. Cet hiver, la collection reste sobre et élégante : noir, gris anthracite, ivoire sont toujours d’actualité avec quelques effets d’imprimés sur les blouses et jupes ; les matières sont précieuses et confortables : mousselines de soie, nubuck, fourrure. Dès janvier, Marais proposera la collection « mère fille » des deux créatrices et enrichira ses portants avec des pièces de Jérôme Dreyffus, Joseph, Dolce Gabana et les jeans tout doux Citizens of Humanity. Marais, 2 place Notre Dame Tél : 03 80 35 75 81 (Isabel Marant, Vanessa Bruno, Citizens of Humanity, Joseph) Mylsand (Orphélie), 38 rue des forges Tél : 03 80 30 58 59 (Lanvin, Givenchy, Céline, Barbara Bui, Moncler, Balmain)

Bijouterie Jean Pierre Gatin : Un brillant espace !

Vous en connaissez beaucoup, vous, des bijouteries où le bijou fantaisie à 30 euros cohabite sans complexe avec une parure à 2000 euros ? Où le peintre local vient exposer ses créations entre deux vitrines ? Et de laquelle on ressort un peu plus intelligent que lorsqu’on est entré ? Car Jean Pierre Gatin ne fait rien comme les autres et ne supporte pas que le client ne soit pas informé sur le produit. Alors il a installé un peu partout des textes explicatifs sur les pierres, leur provenance, leur usage, leur qualité et ça, jusque sur son tout nouvel « espace diamant ». Montés ou non montés, on les dévore des yeux et on se rassure sur leurs provenances certifiées. Et comme les prix sont négociés, la culpabilité s’envole d’un coup. Si, si, ce solitaire vous ira parfaitement…

L’espace intérieur : l’art du rangement, la beauté des formes

Bijouterie Jean Pierre Gatin 2 rue Piron. Tél. : 03 80 30 21 29 Ouvert du mardi au Samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 18h45

Artjuna : Totalement Asie-mutée !

Encens, vêtements, jouets pour enfants, bijoux et instruments… Un inventaire à la Prévert qui se décline au quotidien chez Art-Juna, la boutique éclectique de la rue Monge. Inclassable, elle réunit dans un même espace articles de jonglerie, jouets en bois du Jura, vêtements en fibres naturelles et teintés bio. Mais ce que l’on aime par-dessus tout ici c’est que la passion du propriétaire pour l’Inde, se voit…et se sent ! Et pas qu’un peu : les 200 sortes d’encens y sont pour beaucoup, un petit peu aidés, c’est vrai, par les savons naturels, les huiles essentielles, les parfums… Coté couleurs, là aussi on est servi avec les linges de maison, les bijoux ethniques, les articles de déco... Bref, une vraie boutique anti grise-mine ! Artjuna 29 rue Monge. Tél. : 03 80 49 98 56 Ouvert du mardi au Samedi de 10h30 à 19h www.art-juna.com

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Précurseur du mobilier design à Dijon, l’Espace Intérieur est un lieu de référence pour les amateurs de nouvelles tendances. Tout en longueur, la boutique expose cet automne les cuisines « Elam », signées Carlo Colombo au style très contemporain et personnalisable : portes rétro laquées (25 coloris au choix), finitions bois, plans de travail en pierre naturelle. La boutique est également dépositaire de la marque italienne Poliform, spécialiste du dressing haut de gamme. Vous découvrirez avec bonheur, si vous aimez ce style, les meubles fétiches de la saison, les bahuts « Free » pour le salon ou la chambre. l’espace intérieur – Mobilier, décoration Jean-Pierre Millière 8 place des Ducs Tél : 03 80 30 11 01


C’Tendance

Rue Piron en bref Trio Bis, 8 rue Piron Cette boutique de chaussures pour femmes a ouvert il y a un an et propose de très beaux produits typés italiens. Des boots, santiags en cuir patiné et coloré entre autres pour la mode western de cet hiver.

Diabolo menthe, 6 rue Piron Une nouvelle enseigne de chaussures d’enfants s’est installée début octobre. Des prix bradés pour liquider les stocks jusqu’à fin décembre, puis une nouvelle collection (Aster, Kickers, Mod’8, Babybottes…).

Somewhere, 26 rue Piron La boutique relais de La Redoute a liquidé son stock début octobre (fermeture annoncée des boutiques de vente directe de l’enseigne) et laisse la place à une marque anciennement distribuée par la Redoute, Somewhere (prêt-à-porter tendance écolo chic).

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Le Klubbe : Et bien Klubbez maintenant !

Parait-il que la France est en crise… En tous cas s’il est un secteur qui ne semble pas la connaître c’est bien celui des loisirs ! Au moins, pendant qu’on se détend on ne pense pas à nos fins de mois. Alors, la bonne nouvelle c’est qu’au Klubbe il n’y a pas d’abonnement : vous créditez votre carte d’adhérent du montant souhaité et à vous les multi-activités : sport au Klubbe Energie (footsal, badminton, squatch), détente, beauté et bien être au Klubbe Evasion (aquagym, Powerplate, salle de musculation, hammam, jacuzzi, salon de coiffure, soins Spa Cinq Mondes, Carita). Avec, dans chaque espace, un coin restauration. Histoire de reprendre un peu de forces… La bonne nouvelle c’est que vos minots possèdent aussi leur Klubbe et que pendant que vous suez, ils peuvent être gardés. Elle est pas belle la vie ! Le Klubbe Parc technologique Dijon Nord – rue Fromentaux – Dijon/Ahuy. Tél. : 03 80 53 03 00. Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 21h, le samedi de 9h à 19h et le dimanche de 9h à 13h.

Renaissance : le glamour Italien, c’est tendance !

Farida était déjà incontournable quand il fallait, au débotté, se trouver une belle petite robe du soir ou le gilet froufrouté pour égayer nos basics. Chez Intuition elle nous rendait la vie plus facile. Elle a décidé de nous la compliquer un peu en proposant en « exclu » à Dijon l’enseigne ialienne Rinascimento dans une toute nouvelle boutique, Renaissance, sous le passage Bossuet. Cet espace a jadis accueilli une bagagerie, puis la marque de vêtement « Guess »…sans grand succès. Rien à voir aujourd’hui. Le style est branché et élégant : des robes bustier très travaillées, des tailleurs relançant le style Chanel, mais aussi des chemisiers volantés de chez Différence (design italien, encore), des robes griffées Sisté. Les plus : arrivages toutes les semaines et ouverture non stop du mardi au samedi 10h-19h. Passage Bossuet (entre maquette 21 et Intuition) Tél : 03 80 30 55 47

L’atelier créateur d’idées capillaires :

c’est juste trop dingue !

L’offre en matière de salons de coiffure est énorme à Dijon, et pas très diversifiée. Faisant ce constat, Mathilde et Doriane ont inventé leur concept. Formées toutes les deux chez un franchisé, elles ont voulu mettre leur griffe de jeunes créatrices d’entreprise dans un salon atypique, innovant et simple à la fois. L’ambiance est annoncée dès l’entrée. Avec l’atelier, elles veulent offrir à leurs clients plus qu’une coupe de cheveux : du bien être et des services. Parce qu’on n’a pas trop de temps pour soi, parque qu’on peut souvent faire plusieurs choses à la fois (enfin, surtout nous les filles), et parce qu’on est parfois accompagné d’un ou deux bambins. Bref, on est comme chez soi. Et en attendant notre tour, on peut pianoter sur notre boite mail (accès gratuit internet), faire notre séance de fitness (sur une machine à oscillo), papoter au bar à couleur en sifflant un verre de soda, tout en surveillant du coin de l’œil nos enfants terribles installés vers la malle à jouets ou devant leur DVD préféré. Et le jeudi soir, c’est ambiance festive et décontract’ chez Mathilde et Doriane. Elles donnent carte blanche à leurs amis DJ pour animer l’atelier pendant leur travail. Vous l’aurez compris, à l’atelier, c’est décalé, plein de pep’s et en plus, c’est très abordable. . oncept .. té leur c meur n e v in t n u ne o onne h et Doria ie et la b Mathilde dans la jo

11, rue du Docteur Chaussier Tél : 03 80 30 38 62 Sans rendez-vous Lundi, mercredi, vendredi 9h30-19h, Jeudi : 9h30-21h, Samedi : 8h30-17h, Fermé le mardi

Les prix: Femme : Shampoing, coupe, brushing, 29€ Homme : Shampoing, coupe, coiffage : 16€ Enfant : Shampoing, coupe, coiffage : 12€ Forfait couleur, shampoing, coupe, brushing: 45€

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C’Tendance

Oscar, c’est le pied !

Oscar est un esthète. Non seulement sa boutique s’est agrandie fin février, mais par la même occasion elle s’est muée en mini-musée avec parcours d’exposition et niches lumineuses. Tout ça pour les beaux yeux d’une alsacienne ! Heschung possède maintenant son propre espace avec une sélection de chaussures pour femmes qui trouveront, de nouveau, chaussures à leur pied chez Oscar. Ce qui ne change pas, c’est le choix toujours aussi qualitatif de l’adresse : Church’s, George, Pierre Corthay, Paul Smith, Campanile, Clarks et la dernière venue : Veja, les chaussures en coton bio et caoutchouc équitable. Car Oscar a aussi son éthique ! Oscar 13 rue Musette. Tél. : 03 80 58 92 83 Ouvert lundi de 14h à 19h, du mardi au vendredi de 10h à 12h30 et de 14h à 19h, samedi de 9h à 12h30 et de 14h à 19h

Sandro : la mode émois

Un peu de « bobo », un soupçon de « chic » et beaucoup de décontraction : c’est ça l’esprit Sandro. Et nous, les Dijonnaises, nous l’attendions cette petite marque en vogue. Pourquoi ? Car chez elle, on peut s’habiller pour tous les moments de la journée : blazer, top strassé, tregging pour le soir, robe fluide, short ou blouse aérienne pour flâner. Et comme il n’y pas de ségrégation, tous les styles répondent présents : rayures, bayadère, pois, vichy, liberty, cuir, daim…. En plus, les matières naturelles y sont à la fête ; et notre porte monnaie aussi : haut de gamme, oui mais accessible. Vivement la rentrée : nos chéris vont pouvoir s’y habiller ! Sandro 60 rue des Forges. Tél. : 03 80 23 98 07 Ouvert le lundi de 11h à 19h30 et du mardi au samedi de 10h30 à 19h30.

Ô gré du Vin : affaire de goûts

Une soirée improvisée chez vous ou une bonne bouteille à apporter chez vos amis vendredi soir ? Pas de panique, même s’il est 18h et que nous sommes dimanche, vous trouverez à qui parler chez Bertrand Joinville qui vient d’ouvrir Ô gré du vin, tout en bas de la rue Monge. Sommelier autodidacte (10 ans de salle aux trois Ducs), titulaire du mastère commerce international des vins et spiritueux de l’ESC Dijon, puis acheteur pour deux sociétés spécialisées dans la vente de vin, il propose aujourd’hui une gamme franchement intéressante de vins « faciles à boire » mais avec du caractère, des vins nature, sans souffre ajouté. Quelques Bourgogne (difficile de faire autrement), quelques grands Bordeaux (Figeac, Du Cru Beaucaillous, Roc de Cambes), et des terroirs coups de cœur comme le Languedoc, le Beaujolais, les pays de Loire. La boutique propose également d’excellents crus d’huile d’olive (Italie, Espagne et France), de vinaigres (balsamiques, de banyuls, de Chianti, aromatisés aux coteaux du Layon), de gelées

à déglacer et quelques spiritueux. En novembre, dégustations avec des vignerons Bourguignons (vendredi & samedi, 16h-20h). A noter également, 4 jours consacrés à la redécouverte des Beaujolais primeurs (jeudi à dimanche). Ô gré du vin Bertrand Joinville 106 rue Monge Tél : 03 80 65 90 62 Ouvert tous les jours : lundi et dimanche 15h20h, mardi à samedi 10h-20h

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C’Tendance

Quoi de neuf ? La Foire... Gastronomique La Foire de Dijon accueille pour la seconde édition le « Quartier des Saveurs » Aria-Vitagora. Parmi les animations déjà proposées depuis de nombreuses années par la Foire, le « Quartier des Saveurs » recevra, pour l’occasion, treize grands chefs de Bourgogne Franche-Comté. Ces derniers animeront le « Restaurant des Saveurs » du 30 octobre au 11 novembre. « Le Quartier des Saveurs » Aria-Vitagora 2009 traduit le dynamisme des filières agricoles, des industries alimentaires et de l’artisanat des métiers de bouche dans la grande région. Une trentaine d’exposants sont réunis sur plus de 600 m² au sein du « Quartier ». C’est l’occasion pour eux de mettre en avant une alimentation de qualité, le goût et la gastronomie, mais aussi les savoir-faire, les métiers, le poids économique et la capacité d’innovation des entreprises et filières. Une grande toque chaque jour « Le Restaurant des Saveurs » verra se succéder de grands chefs régionaux qui proposeront, à déjeuner et à dîner, un menu gastronomique de grande qualité dans un cadre moderne et reposant. De nouveaux exposants rejoindront cette année le « Quartier des Saveurs » avec des animations tournées vers le grand public : Passion Céréales (avec la filière blé-farine-pain et Dijon Céréales), Le Sucre (Cedus) et les Produits Laitiers (Cniel). A noter, l’espace « La cuisine des marmitons » : enfants et adultes sont invités à mettre la main à la pâte avec les Boulangers de Bourgogne. Les chefs du « Restaurant des Saveurs » viendront également y donner leurs leçons de cuisine. Du 30 octobre au 11 novembre 2009, de 10 h à 20 h. Nocturne jusqu’à 22h (23 h pour le hall de la gastronomie) : samedi 31 octobre, mardi 3 novembre, vendredi 6 novembre, samedi 7 novembre, mardi 10 nov.

Retrouvez les menus des chefs sur www.restaurant-dessaveurs.com

Le « Quartier des Saveurs » : - Dégustations, animations culinaires, expositions, jeux et découvertes ludiques - Un jour, un chef, demandez la carte : (Vendredi 30 Octobre, William

FRACHOT (Hostellerie du Chapeau Rouge – Dijon), Samedi 31 Octobre, Eric BRIONES (Les 3 Ducs-Daix), Dimanche 1er Novembre, Stéphane DERBORD (Restaurant S. Derbord-Dijon), Lundi 2 Novembre, Marc MENEAU (L’EspéranceVézelay), Mardi 3 Novembre, Nicolas ISNARD/ David LE COMTE (Auberge de la Charme-Prenois), Mercredi 4 Novembre, Philippe AUGÉ (Hostellerie de Levernois-Beaune), Jeudi 5 Novembre, Laurent PEUGEOT (Le CharlemagnePernand Vergelesses), Vendredi 6 Novembre, Romuald FASSENET (Le Relais de Mont-Joly -Sampans), Samedi 7 Novembre, Gonzalo PINEIRO (Le Château Bourgogne-Dijon), Dimanche 8 Novembre, Stéphane LEGER (Le ChassagneChassagne Montrachet), Lundi 9 Novembre, Patrick BERTRON (Relais Bernard Loiseau-Saulieu), Mardi 10 Novembre, Jean-Pierre BILLOUX (Le Pré aux ClercsDijon), Mercredi 11 Novembre, Roland CHANLIAUD (Le Jardin des RempartsBeaune)

Opération soutenue par le Conseil Régional de Bourgogne, le Conseil Général de Côte-d’Or et le Grand Dijon.

Prix d’entrée : Plein tarif : 5,30€, Tarif réduit : 3,70€, Jeunes (de 13 à 25 ans) : 2,75€, Enfants (de 5 à 12 ans) : 0,30€

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le tram Le Grand Dijon et la Ville de Dijon vous donnent rendez-vous sur un stand de 150 m² à la Foire Internationale et Gastronomique de Dijon, du 30 octobre au 11 novembre 2009. Vous y découvrirez les 20 km de lignes, le design des rames « cassis » aux lignes épurées, des maquettes évocatrices et les vidéos 3D ultra réalistes de ce projet d’envergure qui va métamorphoser le paysage urbain de l’agglomération dijonnaise à l’horizon 2013. Venez aussi jouer à un grand jeu gratuit, entièrement dédié au tramway, doté de milliers de cadeaux et de plusieurs lots de prestige :

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« pass Gold Zénith » donnant gratuitement accès à 15 spectacles •auunZénith de Dijon pour deux personnes en 2010 une carte annuelle de libre circulation sur le réseau Divia •un pass annuel d’accès gratuit à la piscine Olympique du Grand Dijon •pour deux personnes et 10 baptêmes de plongée dans la fosse de cet équipement structurant qui ouvra ses portes en mars 2010.


Dijon 2010 Pour sortir, se divertir, faire du shopping à Dijon. Choisir ses loisirs, découvrir les nouveaux restaurants, les adresses futées , les nouveautés dijonnaises…Un guide malin pour consommer futé !

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Portrait

08 Texte : GB, MR Photo : Paul Hodgson

Martine à la plage

Retrouvez Martine

et ses amis sur « face bang » Martine Roch a un ordi et plein d’amis marrants (sauf un, qui fait vraiment la tête et ne trompe personne, car c’est un vieil éléphant à la mémoire pleine!) Vous en avez rencontré quelques uns au fil des pages de ce numéro spécial de Bing Bang, qu’on aurait pu baptiser « Face Bang » : on a eu envie de vous offrir une série de portraits attachants pour voir la vie à Dijon autrement.

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artine est dijonnaise, et vous ne la connaissez pas, mais ça ne devrait pas tarder car on imagine déjà ses portraits en grand sur la place de la Lib ! Après des années passées à travailler au sein d’un établissement financier, elle a décidé de choisir un autre chemin, le sien. Les hasards de la vie, les rencontres, les brocantes, le goût pour la photographie, la curiosité à apprendre de nouvelles techniques, l’ont amenée à imaginer et à créer des images d’un gentil monde surréaliste, peuplé d’animaux malicieux et élégants. Martine n’a pas attendu Face Book pour se faire de nouveaux amis, il en arrive chaque jour dans son ordi… Ses images sont un mélange de photos anciennes et actuelles qu’elle prend elle-même, qu’elle assemble pour donner vie à son univers si particulier. Martine les colore ensuite, numériquement aussi. Elle a commencé à montrer ses images sur le site flickr.com, sous le nom de « petite chose ». Pour découvrir son musée imaginaire, mieux vaut aller

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sur son site internet http://martineroch.net : un grand choix de photos bien sûr et aussi des liens... Les Editions «La marelle» publient maintenant son travail en cartes postales, petits carnets à écrire et autres objets : http://www.lamarelle.net Le mieux est encore d’acheter le dernier numéro d’Azart Photographie, un trimestriel haut en couleurs, qui consacre tout un cahier aux « Amis imaginaires de Martine Roch ». A commencer par cette « jolie blonde » qui reste le modèle préféré de Martine : c’est Boudi, la fidèle et adorable compagne Labrador qui porte si bien robes et chapeaux ! Les autres animaux sont ceux de son entourage, des parcs, magasins, zoo… D’ailleurs, si vous souhaitez voir votre compagnon élégamment vêtu, qu’il soit chat, chien, lapin ou encore alligator, Martine peut le faire. Il faut simplement la contacter. Martine propose aussi des tirages signés des images existantes. Encore une fois, il suffit de la contacter. Tél : 06-79-15-08-17.


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