MAGAZINE URBAIN-DIJON
DEC - JAN - FEV www.bing-bang-mag.com
un numéro qui va vous réchauffer !
...SPÉCIAL GIVRÉS
45 n°
Carteculture étudiants 10/11
Des spectacles de folie à prix rock'n roll ! danse • musiques • théâtre • festivals • cinéma art et essai Avec la participation des communes de : Chenôve • Fontaine-les-Dijon • Longvic • Marsannay-la-Côte • Quetigny • Saint-Apollinaire • Talant
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01 édito
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Montage couverture : Composition Phosphosis & RPat Image couverture : Fotolia
Un magazine de givrés, qui va vous réchauffer ! Givrés, givrés… on aura l’air malin si la pluie est au rendez-vous au moment de la sortie de ce mag et si le Noël extraordinaire promis aux Dijonnais par affiches interposées tombe à l’eau. On a voulu rendre hommage à ceux et celles que nous rencontrons, à l’inauguration d’une boutique redonnant du soleil à la rue ou d’un nouveau resto, au détour d’un rayon à la FNAC ou durant un entracte au théâtre du Parvis-SaintJean, et qui nous rendent plus belle la vie, quelques instants. En nous racontant sur un mode enjoué leurs voyages, leurs rêves, leurs envies d’ici ou d’ailleurs, leurs réalisations, ce sont eux qui nous donnent envie d’aller de l’avant. Les doux dingues ne manquant pas dans l’équipe de Bing Bang elle-même, le résultat devrait pour le moins vous réchauffer, sinon vous chauffer, faut rester pratique. Petit retour sur les buzz et les bugs de l’année, pour reprendre un langage que la com nous a appris, avant de vous emmener autour des Halles non seulement pour préparer les fêtes de fin d’année, mais pour la suite de notre feuilleton consacré au petit monde de la restauration, qu’on finira par vous mettre en images un jour ou l’autre. Se battre autour d’une buvette des Halles, c’est aussi rigolo que de le faire autour d’une place de la Lib, haut-lieu de la vie politique et de la communication au sens large. On ne se moque pas de la sitcom « La cité des ducs » ni de… Voo en disant cela, on regrette seulement que ces deux-là, qui ont créé le buzz à leur façon, en 2010, n’aient pas eu les moyens d’aller plus loin. Dans le délire, notamment. Quoi de neuf, docteur ? Imaginez, un « bugs buzzy » dijonnais, en dessin animé, ça dépoterait.
Pas de calendrier culturel : on ferme pour les fêtes ! PUBLICITÉ 03 0 73 01 15 ou 0 3 2 contact@bing-bang-mag.com www.bing-bang-mag.com PROCHAIN NUMÉRO : Mars 2011 Edité par EDIBANG : SARL au capital de 14 400 euros 52, avenue de Stalingrad - 21000 DIJON - Tél. 03 80 73 01 15 Gérant / Régie publicitaire Edibang : Richard Patouillet
Directeur de publication : Richard Patouillet Direction Artistique : Phosphosis (Philippe Huart) Responsable rédaction : Gérard Bouchu - Contact : gerard@bing-bang.fr Auteurs : Gérard Bouchu, Celine Colle, Jean Maisonnave, Patrick Lebas, Carla Garfield, Véronique Witkowsky, Thierry Binoche, Françoise Perrichet, Bridget P, Olivier Mouchiquel, Emilie Chapulliot Crédit photo : T. HazeBrouck, R. Patouillet, DR Impression : Imprimerie Champagne Dépôt légal : Décembre 2010 Abonnement : 4 n°/22 euros Toute reproduction même partielle des articles et des photos interdite. Droits réservés.
On finit l’année comme on commencera la prochaine, avec des festivals que la France nous envie, selon les afficionados. N’empêche, on n’est pas à la fête pour autant, surtout en cette fin d’année : les festivals sont là pour faire plaisir à des publics ciblés, on est passé d’une culture réservée à quelques uns à une culture offerte… à quelques autres, les premiers pouvant toujours se rattacher à leurs souvenirs pour retrouver leurs émotions théâtrales d’antan, leurs souvenirs de grands spectacles musicaux, entre autres. Plus de calendrier culturel dans ces pages, de toutes façons, vous ne le lisez pas, rouspétez parce qu’il n’y a plus de pièces de théâtre, d’opérettes pour les fêtes, de jazz en salle et de salle pour le jazz, le théâtre, l’opéra-comique, la chanson française... Rassurez-vous, le Zénith reprend en janvier, il y a un Offenbach pour remplacer celui qu’on a pas eu pour les fêtes, et de la musique classique pour adoucir les mœurs. Binoche plaide pour sa cause un peu plus loin, sautez quelques pages, ça vous réchauffera… Jean Maisonnave, notre mémoire gastronomique, est en forme, il nous a laissé avant de repartir au soleil quelques billets d’humeur qui devraient vous mettre de bonne humeur. Le soleil… on vous l’offrira la prochaine fois, ne serait-ce que pour faire plaisir à cette inconnue qui parlait fort, assise à la table voisine du resto où nous déjeunions : « Moi, je passe Noël avec toute la famille, je reste encore quelques jours et après, je ferme la boutique». La dame a de la famille en Guadeloupe, elle sait déjà les produits de son magasin qu’elle va emmener, pour l’apéro. Si elle n’a pas tout vendu avant, bien sûr ! Gérard Bouchu
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02 C’ dans l’air
Texte : Divers Photo : Focale.info- Thomas Hazebrouck
SPÉCIAL Givrés !
Christophe Lebrun - Focale.info- Thomas Hazebrouck
N
os givrés, c’est un peu comme les marrons glacés : ils sont étranges vus de l’extérieur, mais quand on les croque, on en redemande. Ils sont nombreux chez nous, climat oblige. Dans l’équipe, on en a quelquesuns, voire quelques-unes que ce thème a inspiré, tant pis pour vous. Qui se ressemble s’assemble : il a suffit qu’on mette le nez dehors, entre deux flocons (et deux flacons, car fallait se réchauffer) pour qu’on croise quelques drôles d’oiseaux, en cours de migration, car les givrés, c’est bien connu, ne tiennent pas en place. Bing Bang s’est payé le portrait de quelques-uns, partant au soleil à l’autre bout du monde, ou pédalant dans un frigo, mais il y en a d’autres qu’on a mis au frais. Accrochez-vous : ils ne dégivrent pas, ils décoiffent.
Christophe Lebrun : un givré… qui ne perd pas le Nord Nous avons rencontré Christophe Lebrun fin novembre, à l’heure du café, au Comptoir des Colonies. «Devinez ce que je vais faire en Laponie le mois prochain ?» nous demande-t-il malicieux. «Ben, le Père Noël ?!». Eh bien non, nous sommes tombés à côté du traîneau. Christophe va participer au Marathon le plus froid du monde, et si Jésus marchait sur l’eau, lui, c’est sur la mer qu’il va courir. Sur la banquise de l’Arctique, plus précisément. Et le pays du vieux barbu tout de rouge vêtu lui servira de mise en condition. Sa préparation est particulièrement originale : Christophe court et fait du vélo sur un home-trainer installé dans un congélateur, à côté des boîtes de pizzas, dans les chambres froides de l’entreprise STEF-TFE. L’extraterrestre en raquettes à neige qui court sur la plage du lac Kir, c’est également lui. Il y en a même qui disent qu’on le voit discuter avec l’Ours Blanc du jardin Darcy, sûrement pour demander des conseils sur ses cousins (bi)polaires. Cet ancien libraire est un sportif accompli, adepte du vélo, de la course à pied, du parapente. Il a fait de nombreux trails à travers le monde : les Foulées de la Soie en Chine (2007), la Trans-Cappadoce en Turquie (2008), les Foulées de Samarcande en Ouzbékistan (2009). Le 7 avril
2011 sera une date à retenir : Christophe sera le premier Bourguignon et le seul Français (aux dernières nouvelles) à courir le Marathon du Pôle Nord. Plus fort que Superman et Phileas Fogg réunis, Christophe fera dix fois le tour du monde en quelques heures, sur un parcours circulaire de 4,2 kilomètres. C’est pour faire connaître l’association «A chacun son Everest» de Christine Janin, médecin et alpiniste, qu’il s’est lancé dans cette aventure ; une association qui aide les enfants atteints du cancer à guérir en leur fixant des défis tel que l’ascension du Mont Blanc en été. Et comme Christophe Lebrun est aussi violoniste, pianiste, et trompettiste, c’est à peine franchie la ligne d’arrivée qu’il sortira sa trompette pour fêter sa victoire en musique. ▀ Par Véronique Witkowski Pour suivre l’aventure et le soutenir : christophe.lebrun@nouvellesimages.com www.polenord2011.blogspot.com www.achacunsoneverest.com www.npmarathon.com
spécial givrés
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Jean-François Buoncristiani : une glace (italienne) au Sahara
Certains givrés reculent très loin les limites de la congélation. Le géologue dijonnais JeanFrançois Buoncristiani bat des records puisque c’est en Afrique qu’il part étudier... les glaciers. Pour être exact, les glaciers fossiles. Ce géologue du CNRS, maître de conf à l’université de Bourgogne, spécialiste des grandes glaciations préhistoriques, conduit avec son labo de biogéosciences des recherches de pointe sur les traces laissées par les glaciers il y a plusieurs millions d’années. A quoi ça sert ? A comprendre comment le climat évolue. Namibie, Maroc, Angola, Gabon... Jeff sillonne le monde pour comprendre ce qui lie le climat, le paysage et l’érosion. Quand il met les voiles, c’est en équipage sur le trois-mâts d’exploration La Boudeuse avec le capitaine bourguignon Patrice Franceschi. En parallèle il envoie ses étudiants aux quatre coins du monde mener des travaux de prélèvement pour comprendre comment fondent les glaciers d’aujourd’hui. Anne-Claire Chaboureau en particulier, qui a passé des semaines en solitaire ou presque sur (et sous) le glacier des Bossons, dans les Alpes. Une Shéhérazade des neiges qui ferait fondre un iceberg. Découverte passionnante : les glaciers du Mont Blanc captent le CO2... A l’heure où vous lirez ces lignes Jean-François Buoncristiani arpentera le Niger - Bénin, avant d’embarquer pour le Venezuela. Un Italien sous les tropiques. ▀ Par Olivier Mouchiquel
Jean-François Buoncristiani - Focale.info- Thomas Hazebrouck
Sophie de Courtivron : le tour du monde en sautillant
Sophie de Courtivron Focale.info- Thomas Hazebrouck
C’est au Bar de l’Aventure - tenu par la Fnac au Cinéma Olympia, à l’occasion du 19e Festival international des Ecrans de l’Aventure que nous avons retrouvé la jeune et jolie Sophie de Courtivron. Petite frimousse et moral de fer : elle y présentait, aux côtés de deux aventuriers chevronnés, son récit de voyage Le nez au vent (Editions Les 2 Encres). Cette mini bourguignonne a bouclé, en un an, neuf mois et quelques
sauts de puce, un tour du monde sans prendre l’avion. «Pour le coup, ça ne m’a pas coûté cher» lance-t’elle avec un sourire banane. «N’importe qui peut faire la même chose que moi» ajoute-t’elle. Il suffit de faire le premier pas. Sophie démissionne donc d’un super job et la voilà partie, avec pour seuls compagnons «4 bosses (c’est le nom de mon galurin) et un bâton». Allez, en vrac, quelques pays traversés à pieds : Autriche, Russie, Mongolie (les pieds ont dégusté...), Chine, Costa Rica, Nicaragua, Mexique... La bicyclette ? Oui oui, en Hongrie, au Honduras et au Costa Rica. Le bateau ? Sous toutes ses formes : barquettes, voiliers, cargos, des îles San Blas du Panama à l’Atlantique, sans oublier les porte-conteneurs qui l’ont portée de Shenzen à Los Angeles. Et pour pimenter le tout, quelques ascensions : le Cerro Chirripo (3820 m), l’Ixtaccihuatl (5286 m)... Retour en France : Sophie de Courtivron est désormais journaliste, et continue ses drôles de pérégrinations. Des raids rigolos comme «Walkin’ in Scotland», ou «De la Bourgogne aux Pyrénées à pinces», avec un copain. Avec Sophie, suivie de très près par ses sponsors bourguignons, Eurogerm, France 3 et les autres, les choses sont simples. On dort «dans des granges paillues, sous le porche d’une église, dans une scierie, une cahute à outils, une voiture, un garage...» Moins on a de moyens, plus c’est facile : la contrainte crée la motivation et la ressource. Un constat que font tous les aventuriers rencontrés aux Ecrans. Ils galèrent tous. Mais une galère, ça vogue. http://d.decourtivron.free.fr ▀ O.M.
le BReAK d’eNfeR déBARque ! NouveAu volvo v60. le BReAK d’eNfeR. volvodeNfeR.volvocARs.fR
nudant automobiles - 1ter rue antoine becquerel - 21300 chenôve - 03 80 515 001 Gamme volvo v60 : consommation euromix (l/100 km) : 5,4/10,2 - co2 rejeté (g/km) : 142/237.
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spécial givrés
Les Films de l’Avalée : non, non, rien de louche…
Dommage : Catherine Siméon, une jeune et (très) jolie maman dijonnaise, et un de ses amis, Simon Gillet, se sont associés à d’autres amis tous aussi enjoués et décalés pour produire et réaliser depuis Cussy la Colonne « des films exigeants et singuliers de fiction et du documentaire de création ». Catherine s’est bien entourée : Marc Amyot (l’Homme du photomaton d’Amélie Poulain), les comédiens Nathalie Raphaël (Etre le loup du metteur en scène Christian Duchange) et Thierry Godard (Welcome de Philippe Lioret, A l’origine de Xavier Giannoli), Christophe Baudoin (producteur)… Et tout ce petit monde bosse dur ! Leurs dernières productions ? Passées sur France 3, «Dancing» de Loïc Mahé, et le magnifique «Ils ont guéri du cancer» de Jean-Michel Dury, autour des professeurs Dufour et Horiot. Un coup de cœur : le délirant «Trompe l’œil» de Séverine Hubard produit avec le Frac Bourgogne. Ils ont tourné dans l’appartement avec cheminée d’une jeune mécène dijonnaise prêté pour l’occasion. L’histoire : une jeune femme brûle sans raison tout son mobilier. Trois jours de tournage, trois jours où la cheminée a tourné à plein régime, pendant que la propriétaire des lieux dormait à l’hôtel. Ce petit bijou d’art contemporain a remporté le Prix de la Compétition Régionale au festival Fenêtres sur Courts à Dijon. Les projets des Films de l’Avalée ? Un documentaire parisien, «Bordereau Baudelaire» de Meryem de Lagarde, et un projet franco-espagnol soutenu par le CNC et Voo TV sur la conservation de la mémoire de la Guerre d’Espagne, «La Promesse de Franco». Infos : http://www.lesfilmsdelavalee.com Contact : lesfilmsdelavalee@free.fr ▀ O.M. Y’a plus de saison : toujours verte, l’Avalée - Focale.info- Thomas Hazebrouck
Les chroniques de Carla Garfield Comment apprivoiser le Dijonnais... (suite)
« C’est bien connu, le Dijonnais confirme »
Poursuivons notre étude de cette drôle de faune qu’est le Dijonnais, en particulier dans sa vie sociale. Un jour, vous rencontrez plusieurs autochtones réunis (un truc où on boit ou on mange, une dégustation de vins ou de persillé, un festival ou un barcamp, qui sait...). Vous sympathisez avec l’un ou l’une d’entre eux, ou même plusieurs (oui, il est tout à fait possible de sympathiser avec un couple ou des colocataires : un nid de Dijonnais, quoi). Et là, coup de théâtre, vous décidez de vous revoir... et même de PASSER UNE SOIREE ENSEMBLE. Qui sait, d’aller dîner chez eux ou de les inviter chez vous, cette version étant plus facile, bien que cette spontanéité soit un peu effrayante pour un Dijonnais pur souche. Souvent, on choisit un terrain neutre et on va au restaurant, on n’est pas des sauvages !
Grosse étape... Vous, pauvre innocent(e), vous sortez votre agenda, déterminez une date assez proche à laquelle vous êtes libre, eux aussi, et vous notez tout ça là où il faut. Normalement, cela devrait s’arrêter là et tout devrait bien se passer jusqu’à votre prochaine rencontre. Non. Ce serait trop simple... Votre nouvel ami vous dit alors : « On se rappelle, hein ?». C’est capital ! Deux ou trois jours après cette rencontre, il faut se rappeler pour CON-FIR-MER. C’est-à-dire que le Dijonnais vérifiera par téléphone que vous n’êtes pas un psychopathe ou un succube qui lui volera son âme (on ne sait jamais : le téléphone est un bon détecteur, si, si), que l’une ou l’autre partie n’a pas finalement piscine le même soir ou choisi de marier sa grand-mère en urgence, même si c’était clair dans l’agenda dès le départ. Et ce n’est pas fini... Il faut reconfirmer la veille et sans doute le matin même pour être bien sûr que l’on n’annulera pas, vérifier l’heure (à laquelle il faut rajouter le fameux quart d’heure dijonnais, qui correspond à une grosse demiheure), savoir si l’on amène quelque chose ou vérifier in extremis que personne n’a de haine viscérale pour l’un ou l’autre des invités. Tous
les moyens sont bons : sms, courriel, pigeon voyageur, message facebook (privé ou, ô horreur, allusions publiques sur le « mur » de la personne concernée) ou même... le téléphone. Si toutes ces étapes ne sont pas respectées, vous risquez fort de vous retrouver chez des gens en pantoufles et pyjama de pilou, qui gobent leurs escargots devant le DVD de la Cité des Ducs ... ou d’attendre chez vous qu’ils arrivent, en vain, sous le regard triste de votre animal de compagnie ou assourdi par les pleurs de vos enfants déçus, pendant que votre rôti se racornit, que votre maquillage dégouline et que votre vin s’évente. En revanche, tout ce que nous venons de voir n’est pas valable pour les rendez-vous chez le dentiste ou l’esthéticienne, ni pour la vie professionnelle (quoique !), ce qui est un peu déstabilisant. Attention : ce système est très contagieux une fois que vous l’avez saisi. Demandez à l’équipe de Bing-Bang Magazine - et quelques autres qui se reconnaîtront - à qui votre servante a sorti le fameux « oui, mais on n’a pas confirmé » pour justifier un magnifique lapin qu’elle leur avait posé... ▀ Note de la rédaction : dans ce numéro « Spécial Givrés », on ne pouvait que laisser plus souvent la parole à la fille la plus givrée de la rédaction. Dont acte. Photo - Focale.info- Thomas Hazebrouck
spécial givrés
La maison de la fille cachée du Père Noël
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yriam Viglino, dijonnaise d’adoption, est une femme pétillante, pleine d’idées mais, surtout et avant tout, passionnée par la magie de Noël. Alors, comme toute passionnée, elle n’avait qu’une idée : aller jusqu’au bout de ses rêves et réaliser ce qui lui tenait tant à cœur. Mais comment ? Son point de départ, c’était son vécu : les Noëls de son enfance, les odeurs qui s’échappaient de la cuisine, les rires et les cris d’enfants quand on ouvre les cadeaux, le père Noël qui s’engouffre dans la cheminée, les rennes qui l’attendent patiemment devant chaque maison, les lutins qui emballent et empaquètent tous les cadeaux qui seront distribués…. Plus son imagination vagabondait, plus son rêve prenait forme : cette magie de Noël, Myriam ne pouvait la faire revivre que si elle créait une
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maison du père Noël ! Peu importe l’envergure du projet, elle n’avait plus qu’une idée en tête : donner une réalité à sa passion et la faire partager à d’autres, comme on partage généreusement un repas entre amis ! Alors elle s’est investie entièrement dans ce projet, passant tout son temps libre à fouiner un peu partout pour trouver des objets insolites, dans le seul but de remplir un jour sa Maison ou plutôt, devrais-je dire, celle du Père Noël : une machine à écrire appartenant au père Noël, des petits lits de toutes les couleurs où dorment les lutins, des lettres d’enfants, des rideaux rouges pour les fenêtres, la machine à coudre qui va confectionner les cadeaux … Toute cette énergie déployée pour décorer et aménager 120 m² dédiés au père Noël et à sa magie. Un jour cette maison c’est posée à Chalon-sur-Saône. Je vous assure elle existe, je l’ai vue, vous pouvez allez vérifier par vous-même. Mais je dois vous avertir : prenez garde, car sa passion est contagieuse, vous allez immédiatement vous laisser entraîner dans son univers. Mais quel plaisir intense que de remonter le temps, d’entendre à nouveau tinter les cris de joie des enfants, de découvrir cet univers feutré et tellement beau, fait de mille et un détails que l’on n’a de cesse de découvrir en s’extasiant comme un enfant. Alors, embarquez pour le monde de Myriam ! Au fil de la visite, vous sentirez l’odeur de cannelle et de pain d’épice, vous entendrez les lutins préparer le grand soir, vous regarderez, émerveillés, ces centaines d’objets, tous aussi beaux les uns que les autres et vous vous laisserez emmener dans un autre temps. Si vous avez des enfants vous pourrez même les épater en leur disant : « Tu vois, moi j’ai connu tout ça ! » Mais CHUTTTT !! Le père Noël dort (et ronfle bien entendu) pour être prêt pour cette nuit magique alors, s’il vous plaît (par pitié) laissez-moi rêver encore une fois ! ▀ Nathalie Gruyer Place de la Mairie à à Chalon-sur-Saône du 4 au 30 décembre !
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spécial givrés
Jean-Marc Millière : le Père Noël sera hot
Jean Marc Millière
Ce Dijonnais au nom célèbre (sa famille était propriétaire, il y a quelques siècles, de la maison du même nom) a vécu dix ans au milieu des rennes et des lutins. Huit en Suède, deux au Danemark. Carrure de rugbyman, tignasse de guitariste rock (ce qu’il est), toujours en noir, graphiste, Jean-Marc est le photographe dijonnais le plus doué qui soit : une reconnaissance internationale - Paris, Londres, Glasgow, Copenhague..., des expositions aux côtés des plus grands noms de la photo et avec Reporters Sans Frontières, une carrière de grand reporter pour toute la presse scandinave, le soutien de Kodak France et Grande-Bretagne... Ses plus beaux succès : la photographie de nu. Féminin : les mecs se dégonflent lorsqu’il faut se dessaper. Des femmes de tous les jours, aucun modèle pro, prises à leur domicile avec les lumières du bord, en argentique et sans retouche ni d’image ni de corps. Jean-Marc ne cherche pas : les femmes qui le rencontrent, toutes, mariées ou pas, finissent par poser. Parce qu’il est carré, drôle, et respectueux jusque dans l’érotisme, parce qu’il prouve que les filles de la rue sont plus désirables que les mannequins photoshopés. Parfois, elles se retrouvent dans ses livres. Le tout dernier : Les nouvelles princesses, chez un éditeur suédois. Parmi elles, quelques Dijonnaises, encore... Jean-Marc Millière dirige désormais depuis l’Ecosse son association de promotion de photographes Grains de Beauté (dont la photographe d’Iggy Pop), et c’est de son fief peuplé de fantômes (qu’il finira bien par faire poser à poil et sans draps) qu’il a découvert la jeune Dijonnaise Pauline Prénat, à peine 20 ans, qui expose désormais à Paris et bientôt à l’étranger. Pauline, comme beaucoup d’étudiantes, n’a pas de sou. Même pas d’appareil photo. Elle travaille avec son téléphone portable. Un vieux, pas un iPhone de bobo. C’est un génie. La descendance de Jean-Marc est assurée. ▀ O.M. http://jmmilliere.free.fr jmmilliere@hotmail.com 0660121872 et pauline.prenat.photo@live.fr
Calendrier 2011
Illuminations
un pompier pour Noël
Billets de retour (3)
C
ette fois je suis revenu par la route de Paris. Le lac, le zouave, c’est joli. Jolis aussi le panneau «Dijon vous accueille», le kiosque pour les touristes au bord de la plage.Et obligeant, un peu plus loin, cet autre panneau : «Gens du voyage, stationnement obligatoire, rue Django Reinhardt, suivre la direction Dole». On indique le chemin à ceux qui ne connaissent pas ; on sait qu’on trouvera là-bas un terrain spécialement aménagé, avec tout ce qu’il faut, on a même poussé la sollicitude jusqu’à choisir un nom de rue approprié, celui d’un guitariste gitan dont plusieurs ballades servirent de signe d’appartenance au temps lointain de l’Occupation. Je ne l’avais pas bien repéré, ce panneau ; mais comme il y a un feu rouge, j’ai pu cette fois regarder plus en détail. Et m’apercevoir que les caractères du mot «obligatoire» sont deux à trois fois plus gros que les autres. Un détail. Mais si le feu dure, on finit par s’interroger. Obligatoire, c’est un adjectif fort, le sens ne saurait échapper à personne. Si on l’a voulu ainsi proportionné, c’est sûrement pour une bonne raison, cette surindication intentionnelle -dirait le spécialiste- tendrait à signifier que le lecteur est bouché à l’émeri, ou particulièrement indiscipliné, ou complètement miro et que du coup l’émetteur se voit contraint à une sorte de menace induite par la dimension graphique. On en viendrait presque à trouver cet «obligatoire»
un peu désobligeant, si le feu ne repassait au vert avec une opportune célérité. Ce n’est qu’un peu plus loin que la vérité m’a illuminé, peut-être à cause des féeries nocturnes annonçant le père Noël : ce généreux dimensionnement ne peut être autre chose qu’une attention supplémentaire. Comprenons : ces gens-là sont souvent étrangers, ils lisent difficilement le français, certains n’ont pas tiré le meilleur parti de l’école républicaine ; de plus, ils conduisent souvent bourrés pour mieux résister au froid ; il convenait donc de les aider à percevoir clairement le message pour leur éviter de se perdre et de finir, désemparés, par s’arrêter n’importe où. Tout bien considéré, on devrait parfaire le système : éclairer en rouge ce panneau et faire clignoter en blanc la salutaire obligation. J’ai toujours vu les feux rouges comme une insupportable offense à ma liberté personnelle. Me voici conforté par un grief supplémentaire : ils nous contraignent à des arrêts obligatoires sur des détails pourtant sans équivoque. ▀ Jean Maisonnave
Oyez oyez brave gens, cette année Saint Nicolas, magnanime, nous envoie une ribambelle de ses amis à toison rouge. Des mecs, des pecs, du biceps, de la cuisse et du mollet : les sapeurs-pompiers professionnels de Dijon n’ont rien à envier à leurs collègues des Dieux du Stade. On rigole, on rigole, mais le calendrier artistique Corps et Ames 2011, vendu 10€, est tout sauf anodin. Si ces sauveteurs, héros du quotidien, ont accepté de poser sous les objectifs de Sébastien Kandin, c’est en soutien à l’action caritative du Téléthon : l’intégralité de la recette sera reversée au profit de la recherche contre la mucoviscidose. Les hommes du feu n’ont pas qu’un corps : ils ont du cœur, pour tous les jours de l’année. ▀ O.M. www.s-k-photographie.book.fr Tél : 06 63 61 17 07
spĂŠcial givrĂŠs
Maurice Thiney,
le fils cachĂŠ dâ&#x20AC;&#x2122;Indiana Jones En Bourgogne les beurdins, comme on dit Ă Montceau les Mines, se ramassent Ă la pelle Ă charbon et Maurice Thiney est le premier dans les wagonnets. Aventurier infatigable et insatiable dâ&#x20AC;&#x2122;un autre siècle, Maurice renvoie Harrison Ford dans son bac Ă sable. Membre ĂŠminent de la SociĂŠtĂŠ des Explorateurs Français, il a vĂŠcu tellement dâ&#x20AC;&#x2122;expĂŠditions incroyables quâ&#x20AC;&#x2122;on peut le prendre pour un personnage de BD ou de cinĂŠma : ÂŤMaurice au TibetÂť, ÂŤMaurice chez les PapousÂť, ÂŤMaurice en SibĂŠrieÂť... Qui, Ă part lui, peut se targuer dâ&#x20AC;&#x2122;avoir jouĂŠ avec les varans de Komodo en leur tirant la queue, dâ&#x20AC;&#x2122;avoir essuyĂŠ des tirs de flèches et de lances comme au temps des premières explorations en terres inconnues ? Qui, Ă part lui, peut dire quâ&#x20AC;&#x2122;il a failli finir au fond dâ&#x20AC;&#x2122;une marmite dâ&#x20AC;&#x2122;une tribu cannibale ? Qui peut dire quâ&#x20AC;&#x2122;il sâ&#x20AC;&#x2122;est attablĂŠ avec des tribus dont les cuistots ont une vision bien Ă eux et bien diffĂŠrente de nos chefs ĂŠtoilĂŠs : ÂŤserpents, vers blancs et autre sauce au sang de porc...Âť, le tout arrosĂŠ de boisson (?!) Ă base dâ&#x20AC;&#x2122;eau, herbes et boue... MĂŞme son estomac est un aventurier... Comme Tintin, Maurice a su se crĂŠer des amitiĂŠs impossibles au fin fond de lâ&#x20AC;&#x2122;IndonĂŠsie ou de la SibĂŠrie, et en a ramenĂŠ des souvenirs impĂŠrissables. Ses expositions photos, ses reportages et ses films tĂŠmoignent dâ&#x20AC;&#x2122;une vie tournĂŠe vers les peuples oubliĂŠs ou en voie dâ&#x20AC;&#x2122;extinction. Il vient de se voir dĂŠcerner, cette annĂŠe, le Prix Mondial dâ&#x20AC;&#x2122;Exploration des ContrĂŠes OubliĂŠes et de Paix dans le Monde, par le Club International des Grands Voyageurs. Après, sâ&#x20AC;&#x2122;il vous plaĂŽt, Al Gore, Nelson Mandela, MikhaĂŻl Gorbatchev, Ellen McArthur, Nicolas Hulot, Ingrid Betancourt, et
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Jacques-Yves Cousteau. Comme les voyages forment la jeunesse, Maurice en redemande et repart prochainement. Direction cette fois-ci le Bangladesh, pour un pĂŠriple de trois mois. Bibliographie : ÂŤLa noblesse de lâ&#x20AC;&#x2122;aventureÂť, Maurice Thiney et Cyrille Bouchard (autoĂŠdition). ÂŤLe MontcellienÂť, Jean Pierre Valabrègue (Editions Le Caractère en Marche). â&#x2013;&#x20AC; V.W.
Maurice Thiney - Focale.info- Thomas Hazebrouck
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François Chatot
Cité des Ducs
Plateau VooTV Focale.info- Thomas Hazebrouck
Les Bugs et Buzz 2010 R
etour sur quelques grands moments de l’année 2010, et sur des hommes, des femmes qui ont créé ou non l’événement, à vous d’en décider. Retour aussi sur les grandes tendances. On aurait pu décerner les « bing » et les « bang » du moment, mais c’est pas notre style, et les deux filles les plus givrées de la rédaction nous ont suggéré de parler plutôt de bugs et de buzz ! Et le boss nous a demandé d’éviter les sujets qui fachent, comme Voo TV, le marché de Noël, les feuilletons politico-économiques du moment… Si on peut plus rigoler, alors… Dossier préparé par Gérard Bouchu, avec l’aide précieuse et parfois involontaire de Françoise Perrichet, Carla Garfield, Bridget P, Olivier Mouchiquel, Emilie Chapuillot et Thomas Hazebrouck.
Mon Buzz et Moi Des racines et des ailes, un Dijonnais fait exploser l’audimat ! Félicien Carli, on le connaît en tant que directeur du CAUE de Côte-d’Or. Il est aussi le secrétaire de l’association Terres et Couleurs. Dynamique, toujours en mouvement, il repeint les portes et fenêtres des villages de la région à grands coups d’ocre. Pour « Des racines et des ailes » il a vu doublement rouge : 10 jours de tournage, 70 heures de bande, des scènes tournées 6 ou 7 fois. Mais quel résultat : le 17 novembre, record d’audience pour l’émission, 3,4 millions de spectateurs. Des milliers de mails, plus de 1200 visites sur le site entre 22h et minuit : l’association est débordée. Elle a déjà envoyés 350 kg de courrier… Attendez un peu pour envoyer le votre. Si vous voulez en savoir plus sur ces pigments naturels et repeindre vos volets avec cette fameuse peinture à l’ocre, commencez par aller voir l’exposition au CAUE, 24 rue de la Préfecture jusqu’au 15 janvier. www.terresetcouleurs.com - www.caue21.fr ▀
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Bugs et Buzz 2010
Chapeau bas !
Petit lexique pour comprendre de quoi on cause ! Quand on lui parle de trucs modernes qu’il ne comprend pas, mon rédac chef me sonne !» Au secours, Garf, gémit-il, maintenant que tu nous a ouvert la voie des nouvelles technologies, on ne peut pas s’empêcher de parler geek. Bon, dis moi... explique moi bug et buzz». Et voilà... Buzzer, c’est bourdonner, comme la petite abeille qui va porter la bonne nouvelle à ses copines pour le bon miel qu’est pas loin. Toi, tu buzzes avec ta souris, tu passes l’info, une info croustillante, qui marche bien, à tous tes copains sur Facebook (ton générateur mondial d’amis, su t’en as encore). Bugger... c’est quand ça plante : ton ordi (et ça te fait mordre tes petits poings de rage), ton cerveau (quand tu comprends plus rien), bref, quand tu dois tout redémarrer et que tu as tout perdu les trucs sur lesquels du bossais depuis des heures. A chaque fois, tu peux recommencer à zéro, et parfois même en mieux ! ▀ Carla Garfield
Rendez-nous nos pleurants !!
On croyait pas qu’ils allaient nous manquer autant, ces tristes sires. Mais ils sont plus célèbres qu’Asterix et Tintin réunis, désormais, aux USA. On en fait des repros qu’on va pouvoir offrir avec nos pots de moutarde, c’est la gloire. C’est beau surtout, la com, et le cabinet du maire a bien mérité la médaille offerte par d’autres communicants français pour cette opération « Dijon must art », dont le slogan est une vraie réussite, quoiqu’on ait pu penser du reste. Depuis, les pleurants continuent la tournée, mais comme on n’envoie plus nos chanteurs, musiciens et chefs préférés pour les soutenir, ils doivent commencer à se sentir un peu loin de la maison ducale. D’autant que le musée semble avoir du mal à tenir ses dates pour la fin des travaux. Ou alors, on n’a pas bien lu les derniers communiqués de presse ! ▀
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Focale.info- Thomas Hazebrouck
Focale.info- Thomas Hazebrouck
Amandine Georges, une fille qui a de la classe
Charles Rozoy : la rage de vaincre
55 classes de France, Belgique, Hongrie et Canada ont participé à l’élection du 23e Prix Goncourt des Lycéens qui vient de couronner Mathias Enard pour son roman Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants, aux Editions Actes Sud. Seules 3 d’entre elles ont franchi l’étape finale et rencontré l’auteur, l’éditeur, le Ministre de l’Education Nationale, le Président de la Fnac et Bernard Pivot : Paris, Budapest… et Dijon ! Amandine Georges, jeune prof de lettres classiques au Lycée Le Castel, a embarqué sa classe de BTS Assistant Manager dans l’aventure. Deux mois de lecture intensive, des rencontres, des votes : Virginie, Alexia, Joy, Arnela, Noura, Karima… ont une chic fille pour prof. Une prof de choc. ▀ www.goncourt-des-lyceens-2010.acrennes.fr (rubrique : lycée Castel Dijon) et www.focale.info (rubrique : Goncourt des Lycéens)
Il est drôle, Thomas, il nous envoie les photos de Charles Rozoy, parce qu’ils ont le même âge et parce qu’il admire cet homme qui fut médaillé d’or au 50 m papillon aux Championnats de France N2 en juin 2008... avant un accident lui ôtant l’usage de son bras gauche. D’un handicap il fera une force, et sa carrière de nageur va se poursuivre dans le circuit handisport. En mars 2009, il bat 3 records de France, ramène l’Or sur ses épreuves de prédilection, 50 NL, 100 NL et 100 m Papillon, puis ce sera Reykjavík, où il remportera le titre de Champion d’Europe du 100 m Papillon ainsi que le record d’Europe de la discipline. Et le Brésil, dont il reviendra champion du Monde 2009 du 100 m Papillon et recordman de la discipline. Neuf fois Champion de France, il bat le record du Monde du 50 m Papillon à Berlin en Juin 2010. La suite, vous la découvrirez sur le site de Thomas, en image, car l’écriture, c’est pas son truc, à Thomas. Un défi à affronter. ▀
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Bugs et Buzz 2010
Qui veut la mort du théâtre municipal ? Un programmateur bougon dijonnais (qu’on aime bien) a vitupéré, en vain, contre la fermeture du théâtre municipal pour raison technique, sans qu’on s’occupe de sa programmation à lui, déjà en cours. Cet hiver, c’est à Dole ou dans la banlieue qu’il faudra aller voir du « théâtre pour rire », en attendant la réouverture du théâtre municipal, ex Opéra de Dijon devenu Embarras de Dijon. Machine à rêver devenue espace vide, réservé pour quelques spectacles seulement par an : triste fin pour un lieu qu’on a connu plein de vie, de rires, de chaleur. On est heureux de voir nos édiles applaudir à une production dijonnaise à l’Auditorium (coproduction plutôt), mais on aurait aimé voir ce théâtre continuer à jouer son rôle. On avait déjà mis à mal la machine à rêver en massacrant la salle elle-même, faut dire… ▀
Dijon n’est plus à l’Ouest ! Plus la peine de rougir en disant aux étrangers (et aux Parisiens) qu’on habite « plus à l’est que Paris», mais loin de Strasbourg et de Metz, qu’ils ont (re)découvert grâce au TGV et au Centre Pompidou 2. Premier pas vers une reconnaissance, dès avril, avec l’exposition « Tout garder ? Tout jeter ? Et réinventer ? » Grâce à qui ? À cet axe Rhin-Rhône que le TGV (encore lui) va desservir d’ici peu. Dijon devient une ville de la Métropole Rhin-Rhône. Et ça recommence mi-décembre avec TGV GéNéRiQ. Les médias parisiens sont invités au concert de Florent Marchet dans le TGV. Dijon-ville, premier arrêt du festival de tumultes musicaux en ville. Viennent ensuite Besançon, Mulhouse, Belfort, Montbéliard… Une alliance de villes qui manquaient un peu de visibilité nationale sur la ligne du chemin de fer. Maintenant, tous nos amis bobos parisiens le savent, Dijon c’est au sud de l’Est ! ▀
Madame Anis au Top Ten sur France 2 Ne manquez pas l’émission sur France 2 le mercredi 22 décembre à 22h50 «2010, ils ont osé», une émission qui réunira des hommes et des femmes qui ont marqué l’année 2010 dans tous les domaines et qui ont un point commun : une passion pour l’art. L’émission permettra à ces « anonymes exceptionnels » d’écouter, de voir, de rencontrer les artistes qui les font rêver. En dehors de Karl Lagerfel, seront présents sur le plateau Philippe Croizon qui malgré son handicap (amputé des 4 membres) a réussi à traverser la Manche à la nage, Chantal Simon qui a été élue à 70 ans Super Mamie France et, entre autres, Catherine Troubat, Madame Anis (de Flavigny, of course), qui a réussi à faire de ce petit bonbon pas très glamour il y a quelques décennies le vrai représentant de la Bourgogne à l’étranger... ▀
la loca tion de cour te ou moyenne durée du centre his tor ique Ces appar tements pour 2 à 4 personnes sont la solution idéale pour de multiples occasions : l’accueil de vos parents, amis, d’un collègue pour un séminaire, d’un fournisseur, car vous n’avez pas toujours la place que vous voudriez leur réserver. Ces appar tements sont très cosy, aussi bien équipés que chez vous, rien ne manque, de la bouilloire, du sèche-cheveux à l’ordinateur. Une collection de réveils dans l’un, un jardin ver tical dans l’autre, une bibliothèque dans le troisième, un poêle à bois dans le quatrième ; tous sont différents, mais tous sont aussi confor tables, silencieux, méticuleusement entretenus, soigneusement décorés. Ces meublés de tourisme, compor tant cuisine et salle de bain, internet, écrans plats et cave à vin sont classés 4 étoiles. C’est clair vos hôtes ne seront pas à l’hôtel, mais comme chez vous. Nos tarifs sont raisonnables, notre livre d’or compor te déjà de belles signatures...
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Violaine tourne pas rond Dans ce numéro consacré en grande partie aux givrés, elle a sa place, « LA » Violaine, tout comme elle l’a gardée dans le cœur des amateurs de théâtre, depuis vingt ans et plus qu’elle tourne, de Bistrot de la Scène en scènes estivales et en festivals de toutes sortes. Violaine n’a jamais su se plier au jeu des grandes troupes, elle a continué son bonhomme de chemin, de créations déjantées en pièces plus réfléchies, laissant partir sur Paris nombre de compagnons de route, tout en continuant la sienne, loin des modes, loin du bruit. « Madame Maîtresse », sa dernière (re)création, devrait encore tourner cet hiver. À conseiller à toutes les profs et institutrices qui sentent qu’elles vont péter les plombs… Pour arriver à la suivre : www.violaine.biz
Adèle Blanc-Sec, Chattot et le Parvis-SaintJean C’est peu dire qu’on l’avait guettée, la sortie du film de Besson, d’après la célébrissime BD de Tardi, dont vous avez peut-être collectionné les épisodes, au fil des ans. On s’attendait à vivre un grand moment de folie, d’autant que le plus givré des directeurs de salle dijonnais, François Chattot, qui jouait dans ce film, nous avait mis l’eau à la bouche (un comble pour parler de LA Blanc-Sec) lors de l’ouverture de la saison théâtrale 20092010 au Parvis-Saint-Jean. Mais ce sacré comédien, qu’on est heureux d’avoir à Dijon, depuis trois ou quatre saisons déjà, a le talent rare de nous faire partager ses rêves de théâtre, ou de cinéma, puis de nous laisser ensuite doublement en plan. Sur l’écran comme au théâtre, d’ailleurs. Une fois qu’il a été tué par le ptérodactyle, au début du film, on a commencé à lâcher prise. Tout comme au théâtre, quand il ne joue pas, on hésite (parfois à tort, d’accord) à venir au Parvis.
Si l’ABC m’était (compté) conté ! Il était une fois un cinéma vieillot qui devait fermer. Il était une fois une salle de concert un peu excentrée, un peu « hangar » qui cherchait un lieu convivial en centre ville. Comme dans les contes, ils se rencontrent, c’est le coup de foudre. L’idée est séduisante, l’emplacement plait, les pompiers sont d’accord, les architectes sont consultés. Plus d’un an de coups de fils, de courrier échangé, de promesses pour un joli dossier, bien ficelé, à glisser dans la corbeille de mariage. C’était oublier la marâtre du conte ! Qui dit oui, qui dit peut-être, qui à la fin, dit d’accord si toute la famille partage les frais… Le beau-père ne supporte pas la culture en général et les jeunes en particulier… L’oncle reçoit bien le joli paquet alléchant mais trop tard pour son budget.… La tante joue sa Tatie Danielle et ne répond pas… Vous aurez compris, ils ne se marieront pas et n’auront jamais d’enfants qui écouteront de la musique amplifiée dans un lieu sympa du centre-ville.
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Communiqué
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L
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Cuisines et dépendances
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À quelques jours de l’ouverture de « Chez Copains », au marché, ils sont venus, ils sont tous là ; ceux du moins qui ont pu se libérer en ce samedi d’avant les fêtes : si vous arrivez à tous les reconnaître, chapeau. Merci à Alexis, Guillaume, David, René, Eric, Didou et les autres d’être venus encourager Steph, Annaelle et l’équipe du bistrot. -
Les Copains d’abord…
Chaud devant ! Nappes à carreaux, chefs jouant avec le feu, plats coquins pour sorties entre amis : c’est autour des Halles que ça va chauffer, cet hiver ! Coup d’envoi de la saison « Chez Copains », le nouveau resto ouvert début décembre par l’équipe du Septime.
n vous a promis un numéro qui allait
vous réchauffer, à nous de tenir nos promesses. Pour la cuisine, vous nous direz, c’est facile, suffit de trouver des adresses au coin du feu. Et des bonnes, des sympas, des conviviales, car bien sûr toutes les conditions atmosphériques, caloriques et métaphoriques doivent être réunies. Le hic, c’est qu’on a demandé à Jean Maisonnave de les tester, et c’était pas gagné d’avance. Faut lui promettre plus qu’une bonne flambée, à l’Ancien. Ça chauffe aussi entre les chefs, mais ça, c’est bien connu, quoique… aujourd’hui, c’est plutôt la tendance copains-copains qui l’emporte. Partout, de Lille à Marseille, de Rennes à Lyon, on célèbre le temps des copains retrouvé, dans l’assiette comme dans la vie. Finie la guerre des chefs, on se fait des bouffes entre potes, on s’associe pour le meilleur… et quand le pire arrive, le journaliste hilare a intérêt à la fermer, en ne disant pas trop fort qu’il l’avait prédit ! C’est donc autour des Halles qu’on vous emmène faire un tour, cet hiver, pour nous réchauffer et prendre l’ambiance de la ville,
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avec ce nouveau volet consacré au petit monde de la restauration dijonnaise. L’actu n’est pas seulement autour des Halles, avec l’arrivée de nouvelles enseignes, ou la reprise d’anciennes (Havana Café, qui va changer d’enseigne en mars !) mais sous les Halles même, avec la polémique autour de la buvette ouverte ce mois-ci. Une buvette rêvée par certains, réalisée par d’autres. C’est la vie. Et l’avis du maire qui compte. À votre avis, qui a tort ? Qui a raison ?
Ça va chauffer ! Pour ce numéro consacré aux « givrés » selon notre cœur, on ne pouvait que donner la parole à l’une des « Grandes Gueules » dijonnaises, Frédéric Barbier, l’homme qui a ouvert (et fermé) nombre de restos sur Dijon – « je suis un pénible grave, je ne tiens pas en place » - et qui n’a pas apprécié cette « omerta des services de la ville ». Ce Barbier là, petit-fils d’un grand gastronome devant l’éternel, ne se gêne pas pour taper sur ceux qui « profitent aujourd’hui des réseaux sociaux pour détourner des
principes républicains qui me sont chers ». Bon, comme Jean Maisonnave était là, et qu’il commence à connaître le loustic, il a grommelé qu’il irait « voir le Lugubre pour tirer ça au
Cuisines et dépendances clair ». Le Lugubre, on l’apprit très vite, c’est Philippe Léger, un copain de la grande époque, au Jeannot comme au maire, dont acte. Vous lirez son texte, « Le caviste se rebiffe », c’est pas triste. Ce qu’il y a de bien, avec Jean, c’est qu’il ne nous impose jamais ses opinions, il sourit, hausse les yeux au ciel, et passe au verre suivant. Frédéric Barbier, au cas où vous ne liriez pas les critiques, un peu plus loin, c’est ce « fou de l’excellence », pour reprendre un qualificatif qu’il aime bien, qui vient de transformer son ancien « Vin des Rues » en un resto qui nous a bluffé, « Victor & Gustave ». Un resto où le frais l’emporte encore face à l’agro-alimentaire, un resto de givré, en somme (voir encadré).
La cuisine des copains
Réjouissez-vous, si vous pleuriez la fin de la cuisine de grand-maman et les bouffes entre copains d’antan, tout cela revient à la mode à une telle vitesse que les derniers restos lounge vont devoir très vite changer de déco. Bon, c’est pas grave, de toute façon, cette déco-là n’était pas faite pour durer. Par contre, côté cuisine, va falloir assurer. Et il va y avoir de la concurrence. Même entre copains… A quelques mètres de là, dans l’ancien Lilouhane, une autre équipe mettait la dernière touche à la déco de « Chez Copains », un resto à suivre car il marque un tournant dans la vie du
quartier, annonçant peut-être la fin de la folie « lounge » qui avait fini par faire avaler n’importe quoi au bon peuple sous prétexte que l’essentiel ne passait plus par l’assiette… Le plus drôle, c’est qu’on doit ce revival du bistrot à l’ancienne, avec nappes à carreaux et cuisine de pension de famille, à Stéphane Smojver, Steph, tout simplement, celui-là même qui créa le Septime et lança à Dijon la tendance lounge il y a huit ans de cela. Ce fou de déco s’est amusé à réinventer le concept, style bistrot parisien, côté mur comme côté assiette (voir encadré).
Un bistrot parisien… nouveau rendez-vous des Dijonnais
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d’époque quant à lui : terrines maison, céleri rémoulade, poireaux vinaigrette, mais si ! Plats d’antan mis à réchauffer sur un coin de la cuisinière (poule au pot, pot au feu, bœuf bourguignon, etc). Le tout sur fond de décor très cinoche : vieilles photos de famille en noir et blanc, vaisselle dépareillée et grands bancs façon banquets à la campagne, tout y est ! Il lance, presque coup sur coup, deux autres « Cantines des Tontons » qui cartonnent un max (voir encadré) et on aimerait bien qu’il implante la quatrième dans ce quartier des Halles… Champeaux, à Dijon, où il a sévi plus jeune. ▀ Gérard Bouchu
Savez-vous que c’est à un Dijonnais fou de cuisine qu’on doit une des plus belles réussites bistrotières parisiennes de ces derniers mois ! Jean-Guillaume Dufour avait créé, dans le 14ème arrondissement, un premier restaurantbar convivial hommage tout à la fois au film Les Tontons Flingueurs et à une cuisine de grand-mère qu’on adore goûter chez lui. Ses Tontons ont remis le couvert, récemment, sous les couleurs et l’apparence d’une pension de famille, où l’on se serre autour de la table et où l’on se sert, aussi, d’entrée(s), sur le buffet
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Incontournable terrasse de LA place de la Libération. Mais où ont-ils mis tout ce petit monde, quand la bise fut venue ? À l’intérieur, pardi, et c’est peu dire que les places sont comptées, quand les ados sont là, l’aprèsmidi, ou que les habitués du plat du jour ont déjà pris place en semaine. Ont-ils poussé les murs, depuis les travaux, qui ont transformé le lieu en le rendant plus cosy, côté bar, et plus pratique, côté cuisine ? Même pas, mais on s’y sent bien, on aime cette déco d’aujourd’hui, alliant le gris dijonnais aux couleurs ensoleillées de nos rêves. Surtout, la cuisine s’est adaptée aux exigences des hôtes, les cuissons sont parfaites, qu’il s’agisse du saumon à l’unilatéral ou du Burger de bœuf, devenu un classique, tout comme le petit salé aux lentilles. Le soir, c’est plus intime, on apprécie encore plus la carte, celle des mets, mais aussi celle des vins, un grand moment. Inutile de vous dire qu’un café gourmand, au dessert, s’impose…
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Cuisines et dépendances
Spécial nappes à carreaux Tout le monde à la cantine des Tontons !
On se croirait dans la BD de Tardi, lorsqu’Adèle Blanc-Sec débarque à Dijon (rien à voir avec le film !). Mais là, la scène se passe à Paris, même si c’est un Dijonnais exilé, Jean-Guillaume Dufour, qui mène le jeu. Ici, on ne fait pas que (bien) manger, on se parle. Atmosphère familière et conviviale autour de bons petits plats simples, servis sans chichis et à volonté. Des tartes façon grand-mère trônent sur le buffet : crème caramel, flan maison, salade de fruits, gâteau de riz, sans compter le plateau de fromages régionaux. Encore une petite place pour l’eau-de-vie prune des familles et pour les moins téméraires un café à 1€ toute la journée et même à table. Vins en provenance directe des producteurs et à prix raisonnables. Une quarantaine de références… mais peu de bourguignons, ce qui est un comble pour un garçon ayant fait des études dijonnaises bien arrosées. Allez, faites un effort, on aurait bien besoin d’une nouvelle Maison de la Bourgogne… à Paris ! GB
La Cantine des Tontons 1&2 : 3, rue MoutonDuvernet, Paris 14ème. Tél : 01-45-42-29-59 et 36 rue de Dantzig, Paris 15ème. Tél : 0148-28-23-66. Tlj midi et soir jusqu’à minuit.
Chez Copains
Le plus parisien des bistrots dijonnais, le plus récent surtout, puisqu’il ouvre alors que l’hiver est déjà là, et que ses banquettes au velours rouge, ses saladiers duralex et ses CD de chanson française ne sont pas encore tous livrés. Steph, le créateur du Septime, c’est un peu notre Ferran Adria à nous : quand les autres en sont encore à ouvrir des concepts lounge, lui, à qui l’on doit cette mode qui a fait fureur durant toute une décennie, revient aux sources. Une salade de lentilles aux lardons, un œuf mayo, un bœuf carotte, un recette de grand-mère à peine revue (on parle de la recette !), voilà ce qui nous attend, sur fond d’ambiance cocooning et lumières tamisées. Nappes vichy, couteaux avec manche en bois, tabliers pour les serveurs. Les jours de marché, on commence tôt, avec les omelettes, la charcuterie. La suite, vous nous la raconterez, au bar, où vont se retrouver les copains. Chez Copains, 10 rue Quentin, à Dijon. Tél : 03-8030-59-37. Tlj sf dim-lun, le soir service jusqu’à 23 heures. Carte 20-25 €.
vivent victor & Gustave !
Quand la nappe à carreaux ne se tient plus à carreaux, quand la cuisine de marché elle-même se laisse revisiter de façon très contemporaine, ça donne… Victor & Gustave, une réussite dans le genre. L’ancien « Au Vin des Rues » s’est transformé en un bistrot aux tons noir, rouge et gris. Son nom ? Un hommage mérité à Victor Baltard et Gustave Eiffel. Son atout ? Un jeune chef, Michaël Bianchi, dont la cuisine ne manque pas de caractère, resté suffisamment souple lui-même pour se former auprès d’un Nicolas Isnard, à La Charme, ou travailler au quotidien auprès de Frédéric Barbier, un impulsif toujours prêt à se remettre en question. C’est là qu’on a fait un de nos meilleurs déjeuners de ces derniers mois, autour de plats bistrotiers revisités style joue de porc confite à la bourguignonne, ou jarret de veau purée de pommes de terre aux truffes. Prix doux, en ces temps si durs. Pourvou que ça doure ! Restaurant V.G. : 26, rue Odebert, à Dijon. Tél : 03-80-30-77-13. Tlj sf dim-lun. Formule du jour 9,90 € (12,90 € avec dessert). Carte 25 €.
Le Petit Bouchon, chez James.
Explication de texte : le Petit Bouchon est le genre d’endroit où il faut courir se réchauffer si vous êtes en manque de nappe à carreaux, de petits plats mijotés et de recettes de grand-mère. James Diolot, c’est le patron, il fait le timide dans sa cuisine, mais il veille à ce que vous vous sentiez comme chez vous, chez lui. Alors il se creuse la tête pour vous faire plaisir avec des choses simples : au déjeuner, un plat + un verre de vin à 10 euros, le soir, menu à partir de 19 euros avec un verre de vin, plats à commander et à emporter pour les fêtes… Bref, James vous fait la totale avec aussi, et c’est nouveau, des soirées à thème autour d’un vin, d’un viticulteur ou d’une spécialité. Petit rappel enfin, la Rue de Mulhouse, c’est à deux pas de la Place de la République. Je vous entends déjà râler et me dire que ce n’est pas facile de se garer… pourtant je crois ne jamais avoir tourné plus de 5 minutes en voiture pour trouver une place. Pour ceux qui sont équipés de moufles, il y a aussi une station Vélodi à moins de 3 minutes à pied. EC Le Petit Bouchon : 19 rue de Mulhouse 21000 Dijon. Tél. : 03 80 72 26 79. Ouv le midi du lun au ven et le dim midi, ainsi que les jeu, ven et sam soir.
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Cuisines et dépendances
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Le caviste se rebiffe Philippe Léger, dit « Le Lugubre », est un marrant. Avec ses histoires, pendant des années, il a assuré l’animation culturelle chez « L’Aimée », alors haut lieu de la contre-culture dijonnaise et du ballon de rouge. Auditoire : un tas d’étudiants en un peu tout dont quelques-uns sont devenus quelqu’un. Puis, résumons, le Lugubre est parti sur les routes ; techno, roadie, comédien accidentel et éclairagiste pour des tas de gens bien de Vassiliu à Camille, de Motörhead à Grand Corps Malade. Rock and roll. Des centaines de villes « et chaque fois, j’allais aux halles, c’est là que j’ai pris l’idée, Sète, Toulon, Lyon… dans presque tous les marchés, on peut boire un coup en mâchonnant une bricole, on se précipitait ». Trente ans après, fin de la «(grosse) séquence rock and roll. Le héros en a plein les bottes et les oreilles et même par dessus ; trop d’excès, le métier a changé, et puis la famille, et tout ça. Il revient au pays et à son idée. « Le vin, c’est une passion familiale, mon père, quand il embarquait, emportait trois choses : son teppaz, ses Simenon et douze bouteilles de grands bourgognes qu’on allait chercher en Solex dans toute la côte de Beaune ». Alors il va voir quelqu’un et lui dit : « je voudrais créer une buvette au marché de Dijon ». «Bonne idée», lui répond le maire, «monte donc un dossier». « Quatre vingt sept pages que je me suis tapées tout seul avec une charte claire : pas de bar, éviter la concurrence, n’utiliser que les produits du marché ». Et le vin ; des vins « d’artistes », d’un peu partout, des atypiques, « des vins de soif mais de plaisir, bien que pas chers ». C’est là, en dépit des précautions, que le fils du marin se retrouve dans une tempête que même papa n’aurait pas vue venir ; et d’un double procès en illégitimité et en favoritisme. Le premier ne tient pas dix minutes, cet homme connaît le sujet aussi bien que beaucoup d’autres et pour autant qu’on sache, on est dans un pays de libre entreprise ;
quant au second, c’est moins simple, vu qu’il y a eu dans cette affaire des péripéties inopportunes et des erreurs de communication assez grossières du côté de la mairie. Philippe Léger jure qu’il n’y a eu aucun passe-droit. D’autres affirment avoir précédemment déposé de semblables dossiers qui n’eurent pas de suite. Si c’est le cas, c’est gênant. Mais ça reste à démontrer. Jusqu’à preuve du contraire, l’idée est excellente et son auteur à applaudir, point. Car au bout du compte, c’est le marché entier qui y gagnera en convivialité, et le chaland. Là est l’essentiel. Le reste ? Des histoires de corne-cul assez ordinaires. Après les houles médiatiques, il convient donc d’envisager fermement un épilogue… à la papa : que la tempête s’apaise, que le cap soit tenu, que les guerres picrocholines se règlent à coups de canons. A la Buvette, bien sûr. ▀ Jean Maisonnave
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>ÀVÊ"}jÊ ÕLÊVÀjiÊ ½jÛj i i ÌÊt La Musarde s’est agrandie, côté parc, d’une nouvelle salle de restaurant encore plus lumineuse. Marc Ogé Dub, en bon Breton, avait besoin de respirer l’air du large, d’où cette grande salle ouverte côté jardin (mais chauffée, rassurez-vous, la cheminée n’étant pas là que pour accueillir le Père Noël !). Côté cuisine, tout en continuant de jouer une carte terremer qui lui est chère, Marc a voulu revenir aux sources. Des produits régionaux travaillés en direct, un menu le midi offrant un beau rapport qualité-prix (avec un verre de chablis et de savigny), et deux ou trois fois par semaine, des plats à la rôtissoire. Le soir, laissez-vous conseiller par Juliette, qui vous accueille avec son humour habituel. Si le chef vous propose un menu surprise vins compris (avec champagne offert), vous ne devriez pas le regretter ! Le changement dans la continuité, en somme : La Musarde est restée ce lieu caché à l’atmosphère à la fois familiale, raffinée et décontractée que l’on connaît, et que l’on aime tant. La Musarde 7, rue des Riottes, 21121 Hauteville-lès-Dijon (à 5 mn de Dijon par la N 71). Tél .03-80-56-22-82. www.lamusarde.fr Tlj sf dim soir, lun, et mar midi.
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Cuisines et dépendances
Dans la grande série : « Faites du feu dans la cheminée, je reviens chez vous »…
Quelques adresses pour manger au coin du feu Au commencement était le feu. Enfin non au commencement était le cru. Le feu vint après et avec lui, le cuit puis la cuisine ; donc la culture. Bien plus tard, on a enfermé le feu pour plein de raisons. Mais la cuisine à feu nu dans la pièce à manger, on peut soutenir que c’est une redécouverte du XXe siècle. Avant, ça voulait dire qu’on mangeait à la cuisine, c’est à dire chez les péquenots, ou à l’office avec le personnel, les odeurs en plus et la matérialité de la chose, pouacre. Il y eut bien les rôtisseurs, les broches, la lardoire mais on ne mangeait pas trop à côté, sauf dans quelques froides auberges ou dans les films d’époque parce que c’est joli. Quant aux grills, il n’y en avait que dans les rues jusqu’à la troisième république ; on y servait la viande très cuite, accompagnée parfois de trique-madame, une plante charnue qui donnait à rêver.
Rôtisserie Le Central
Central en effet. C’est là qu’on se retrouve à midi quand on veut manger bien et qu’on bosse à quatorze heures. Genre un poisson grillé et une Badoit ou, si on n’a pas peur, un pied de cochon et un Volnay. Mais parfait le poisson, inexpugnablle le pied de cochon, tarifé serré le Volnay. Tout est là : des produits excellents, des accommodements malins (béarnaise, beurre blanc…), des bouteilles achetées en grande quantité. Bref, adossée à une puissance économique, une restauration moderne que le grand père avait imaginée début soixante, que le petit fils continue de pratiquer sans grand changement. Avec l’immuable chariot des desserts pâtissiers. L’essentiel est là, autour du feu, une rôtisserie ou un grill chic, comme on veut, mais pas si cher. Et représenté, de «Monsieur René» à «Monsieur Marino», par d’infrangibles vestales qui connaissent tout le monde et le théâtre de la vie. 3 place Grangier, Dijon - Tél. 03 80 30 44 00 Carte : 40 € Menus : 22,50 € - 26,50 € -27 €.
La Quatr’heurie
La première neige, la plaine qui grisoie comme un tableau de Corot. La belle façade à colombages, la vigne vierge. La porte qui s’ouvre sur le foyer crépitant, double : d’un côté la cheminée, de l’autre le grill, la lèchefrite, le pot à sel…Et les vieux bois qui rutilent, les lampes à pétrole, les stalles… une perfection de décor sorti d’une dictée d’école ou d’un conte d’enfance, on s’attend à voir surgir Simplet et Grincheux la hache sur l’épaule. Le menu aussi est un cahier d’écolier ; voici l’endroit parfait pour une vraie terrine, un boudin, une tarte aux pommes, une pinte de vin joyeux. Las, la terrine sort du frigo et la tarte a mal vécu la guerre de Crimée. Hayi Hayo marmonne
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Le feu aussi donne à rêver. Manger près de lui, c’est célébrer deux fois la vie. De quoi conjurer la précoce froidure, quand le corps se recroqueville et que l’âme elle-même s’étrécit autour de quelques idées sans chaleur. Car le feu est aussi lumière et poésie. Voici quelques adresses*, il en est d’autres. ▀ Jean Maisonnave * Les tarifs sont calculés sur la base moyenne entrée, plat, dessert. Hors les boissons.
Grincheux, ça c’est pas du boulot. Mais les viandes sont bonnes, le vin aussi, et c’est très généreux, réplique Simplet. C’est vrai et c’est vraiment joli concède Grincheux, face au soir qui noircit comme un tableau de Soulages, mais t’es sûr que Blanche Neige s’est pas trompée dans l’addition ? Toi tu changeras jamais, conclut Simplet remontant dans sa citrouille. Bèze, 21310 - Tél. : 03 80 75 30 13 Carte : 40 € - Menus : de 15 (semaine) à 52 €
Le Sauvage
Clikidiclop. On croirait entendre le pas des chevaux sur les pavés de la cour. Cet ancien relais de poste à peu près préservé, avec ses pierres patinées et sa cheminée monumentale est un grill à la fois historique et moderne. Tout ou presque passe par la cheminée, grillades, brochettes, papillotes. Avec des sauces simples, servies à part, des cuissons exactes et des formules raisonnablement tarifées, surtout à midi où règnent les assiettes composées pour travailleurs pressés. Tout ça bien pensé et sincère. Que le poisson soit surgelé, on vous le dit, même si on pourrait ne pas s’en apercevoir. Comme de plus, la cave est bien ciblée, Bourgogne ou non, le succès est constant (il vaut mieux retenir) et c’est normal. A ces prix, c’est une sorte d’accomplissement du genre. 64 rue Monge, Dijon - Tél. 03 80 41 17 33 Carte : 35 € Menus : 16 - 19 - 25 €.
Le Moulin Aux Canards
L’authentique ici est vrai. Moulin, bief rêveur, vieilles pierres, décor charmant. En semaine, il vaut mieux s’annoncer, c’est silence et bienêtre. L’hiver scintille, la cheminée crépite, mais seulement pour l’agrément du client. Le vrai centre de la maison, c’est le canard, provenance sud-ouest via Prenois, accommodé
sous toutes ses formes. Et ce canard est bon, respecté, sobrement illustré en cuisine : foie gras, confits, magrets. Pas de chichis ; un ptit décor, une pincée de sel, une sauce comme chez soi et pas envahissante. Reconnaissez que par les temps qui clopinent, semblables plaisirs de canard ne sont pas choses courantes. J’en ai connu de pires, car il n’est bon magret que de canard mulard. Demandez au patron. Ou ne lui demandez pas, il vous le dira de toutes façons. Demandons lui simplement un effort sur la cave. Aubigny en Plaine - Tél : 03 80 29 98 40. Carte : 35 €
Grill Courtepaille
C’est quand même le prototype du genre, un concept en forme d’épure : le feu, la viande, la chaumine façon Schtroumpf. Au début, le toit de chaume faisait partie de la panoplie mais le feu n’a pas que des avantages. Depuis, en dépit de maints rachats, le concept n’a pas tellement évolué, hors l’inévitable ouverture vers le terroir. Points forts : des tarifs abordables, l’attention portée aux enfants et l’extrême fonctionnalité ; on peut s’y nourrir à toute heure, en moins d’une heure. Le jeune service aussi est très bien et la courte cave pas bête, du nord au sud. Le problème, c’est que les cuissons sont moins précises, forcément, sans un vrai grillardin au coin de la cheminée, et que côté viande, c’est un peu la loterie. Ma dernière entrecôte aurait plu à Coluche : il y en avait plus à la fin qu’au début ; mais l’onglet de mon voisin était mieux que correct. Dans le genre expédié, finalement, c’est plutôt honorable quoique radicalement dépourvu de romantisme, malgré le feu. RN 74, 21220 FixinTél. 03 80 52 46 00 Carte : 26 € - Formules de 9,80 à 19,80 €
Ces produits sont en vente chez : • Bourgogne Street - 61, rue de la Liberté - Hall du Miroir 21000 Dijon - Tél : 03 80 30 26 28 • A.Michelin - 18, rue Musette 21000 Dijon - Tél : 03 80 30 48 50
Bande riche : 15.40 €
Sac de 16 nonnettes assorties : 16 €
merci à Marie Christine, Laurent,
Sac de 150g de leckerlez : 5.50 €
Couronne fourrée à la confiture et décoré de fruits confits 10.60 €
Pain d’épices aux fruits confits et à la confiture : 25.00 € le kg
de Vergy... Petit brunch entre amis à la Rose ain, Sylvie Rom , erine ence, Marie, Cath Alice, Anne Charlotte, Damien, Clém
Réglette de 4 mini-nonnettes à l’abricot enrobées de chocolat 4.25 €
Boîte de 150g petits mulots : 14.00 €
Ces produits sont en vente chez Mulot et Petitjean : 13 place Bossuet - 21000 Dijon - Tél : 03 80 30 07 10 - 16, rue de la Liberté - 21000 Dijon - Tél : 03 80 30 48 50 1, place Notre-Dame - 21000 Dijon - Tél : 03 80 30 18 58 - 1, place Carnot - 21200 Beaune - Tél : 03 80 22 06 18
Jacquelinet : 2.40 € Ourson : 1.80 € Sapin : 2.20 €
Sac de 150g de sablés de Noël : 6.10 €
Boule de Noël : 1.90 €
Pain d’épices spécial toast : 4.50 €
Ces produits sont en vente chez : • La Rose de Vergy - 1 rue de la Chouette - 21000 Dijon - Tél : 03 80 61 42 20 Photos - Focale.info- Thomas Hazebrouck
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Cuisines et dépendances
Rien ne vaut une bonne flambée !
Changement de look, nouvelle vie
Retour aux sources pour La Musarde
La Flambée, c’est l’occasion rêvée de faire un break hors du temps, dans la grande salle au décor emprunté à un tournage de film de cape et d’épée. La vie de château mais à la bonne franquette : la carte donne d’autant plus faim que passent, devant la cheminée, des charcuteries qui sentent l’artisanat authentique ou le fait maison, des viandes dorées à point ou juste saisies mettant l’eau (ou plutôt le vin) à la bouche, des desserts à l’ancienne. Christian Flamant se veut aubergiste au sens premier du terme, il laisse à son chef la direction des cuisines, mais veille discrètement au bien-être de tous… Difficile de ne pas craquer pour les rillettes de porc, la grande brochette du boucher ou la tourte maison. La Bourgogne, ici, se donne à voir et à manger, sans lourdeur, mais avec chaleur. Service d’une extrême gentillesse. La Flambée, on l’apprécie… surtout en ce moment ! GB
Quoi de neuf ? La Musarde ! Le temps a passé, l’hôtel-restaurant paisible, à 5 mn de Dijon par la N 71, où venaient se cacher couples en goguette et VRP connaisseurs s’est transformé en une de ces belles adresses qu’on file aux copains. Décor épuré (sauf certains tableaux, purée !), cuisine du marché qui ne triche pas, et formule rôtissoire, qui fait des heureux. Une formule dépendant tout à la fois du marché et de vous, puisqu’il suffira qu’une tablée commande à l’avance un porcelet à la broche pourqu’il y en ait au menu, ce jour-là. Le menu du midi est d’une beau rapport qualité-prix. Le soir, carte et ambiance différentes : on prend le temps de vivre, en salle du moins, car les cuistots, qu’on voit derrière la vitre désormais, ne chôment pas. Excellent accueil, et service qu’on adore, mené de main de maîtresse-femme.
La Musarde : 7, rue des Riottes, 21121 Hauteville-lès-Dijon (à 5 mn de Dijon par la N 71). Tél 03-80-56-22-82. www.lamusarde.fr Tlj sf dim soir, lun, et mar midi. Menus 17,80-21,50 € à midi en sem, 24,20 € verre de vin et café compris ; menus le soir 33,50-39,50 €. Menu-confiance 70 € vins compris (champagne offert).
Un nouveau Café Gourmand
La Flambée : 2, route de Chevigny, 21800 Sennecey-les-Dijon. Tél : 03-80-47-35-35. www.laflambee.fr Tlj Menu le midi 15 € ; sinon 27 €. Carte 30-40 €.
La Part des Anges
Chez Florence, au bar à vin La Part des Anges, on cultive la convivialité. Le lieu invite au cocooning grâce à son superbe caveau (réservations possibles). Côté vins, une belle sélection de domaines accompagne les assiettes de charcuterie et fromages en provenance des halles. L’adresse vient d’être sélectionnée dans le dernier guide Hachette des vins. La Part des Anges, 5, rue Vauban, 21 000 Dijon. Tél : 03 80 49 89 56
Focale.info- Thomas Hazebrouck
C’est en regardant le dvd « Cité des Ducs » avec notre Céline dans le rôle d’une directrice de com venant en voisine boire son café au bar qu’on s’est rappelé l’ancien décor du Café Gourmand. Mon dieu, comme le temps passe, ça doit bien faire… six mois, oui. La nouveauté, c’est qu’on a déjà plus envie d’y déjeuner ou dîner quand la terrasse est indisponible pour cause de froidure persistante, la nouvelle déco réchauffant l’atmosphère, et la nouvelle cuisine permettant d’éviter les dérapages techniques, les plats étant aussi joliment envoyés que servis à juste température. Carte maligne, côté plats comme côté vins, ce qui ne peut que plaire à la clientèle de tous âges venant ici aux heures chaudes (on parlait de coup de feu, autrefois !). Guillaume Bortolussi a su faire de son café de copains une adresses où envoyer nos propres copains, ce qui n’est pas rien. Le Café Gourmand : 9, pl. de la Libération. Tél 03-80-36-87-51. l guillaume.bortolussi@hotmail.fr l Tlj sf dim soir en hiver. Plat du jour 10,50 € le midi en sem ; formule gourmande autour d’un plat 15,90 € le midi (21,50 € avec entrée ET dessert) ; carte 25-30 €.
Communiqué
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iÊÓÊ Ã
½j« ViÀ iÊ} ÕÀ > `iÊt Dans ce tout nouveau temple dédié aux saveurs, une légère distinction. Elle est signée Hélène. Cette bretonne a le bon goût de nous faire découvrir quelques-unes des spécialités de chez elle : sardines debout et charnues, « tartinables » de La Paimpolaise, salicorne (l’alguecornichon)… une ode à l’iode. Les voisins, plus terriens, foie gras, cassoulet, fromages, charcuterie, sont tous issus directement de petits producteurs et sentent bon le terroir. Insolites, les kits à cuisiner des établissements Lion permettent de réaliser des recettes savoureuses salées et sucrées en un tour de main ! Festival de douceurs au rayon sucre: chocolat dans tous ses états, ribambelle de parfums pour confitures et fruits pressés, miel, nougat, madeleines, surprenants petits beurres aromatisés, étonnants sirops de roudoudou et de barbe à papa… et parce qu’il flotte toujours une atmosphère de Finistère, on a salé les biscuits, le caramel et la confiture de lait aussi. Le « coin apéro » c’est la cave de l’épicerie où vous trouverez une jolie sélection de vins, de bières et de cidres. A Noël, changez et offrez un panier garni ! Le 2 Bis 2 bis rue Jeannin (quartier des antiquaires) Dijon 03 80 67 84 22
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Cuisines et dépendances
Le coin du Pierrot Gourmand Bonjour Madame, je voudrais des niniches et des roudoudous. Bonjour Monsieur, voulez-vous goûter mon broyé du Poitou ? Sûr ! J’ai un apéro, vous vendez de la lucques et de la taggiasche ? Bien sûr Monsieur ; vous avez essayé les ormeaux; la ventrèche ou la tapenade ? Et vous avez du poj’vlech ? Je n’en ai pas encore, je viens d’ouvrir mais je vous propose l’axoa d’Oteiza, peut-être avec des légumes oubliés de Lafon ; dacocac, combien je vous dois, Madame, ah c’est plus cher qu’au supermarché. Oui Monsieur mais ce n’est pas le même produit ni le même service. Sûr, gardez-moi 200 g. de pata negra pour Noël, du bellota. Entendu Monsieur, je vous offre un petit Saligon pour la route ? Cette conversation-là, vous n’auriez pu l’entendre à Dijon il y a deux mois : on n’y comptait qu’une épicerie fine. Et si vous ne comprenez pas tout,
allez demander à Hélène. Hélène voulait faire l’épicière depuis longtemps. C’est à cause de ses mamies, des vraies, pas des Nova, l’une cuisinière, l’autre agricultrice. Hélène en a reçu l’âme verte et le bec fin. Elle cherche ce qu’il y a de mieux pour les parents et les enfants puisque son épicerie est un rêve d’enfant. Elle a plein de merveilles bretonnes vu qu’elle est bretonne avec un tropisme basque et, ça va de soi, bourguignon. Elle a sélectionné les beaux classiques de partout plus des raretés, comme les sardines en bocal, les huiles d’olive de Castellas (au pied des Baux) ou le roquefort de Coulet au-dessus duquel il n’y a rien. Et tant d’autres belles choses qu’il me faudrait une page, voire deux, quand tout sera là pour les détailler. En attendant, Hélène vous expliquera, c’est son bonheur et sa passion. Au tout début de la rue Jeannin, un endroit pas facile. Quoique… suivez le regard des passants : c’est la vitrine qui fait rêver tous les gourmands ! ▀ Jean Maisonnave
À chacun sa tournée !!! Quand Bruno joue les Saint-Nicolas ou le Père Noël, ce sont les grands qui se font tout petits… Il a une drôle de touche cette année, le père Noël. D’aucuns affirment l’avoir vu garer son traîneau au coin de la rue Jean-Jacques pour tirer de sa hotte des caissons sans aucun rapport avec les gosses. D’autres soutiennent qu’on entendait sauter les pétards pendant que les lutins accrochaient au plafond des guirlandes considérables. La vérité est autre : ce qui sautait, toutes les trentes secondes, c’était le bouchon, et les guirlandes étaient en saucisse sèche. C’était juste le Bruno qui rentrait de tournée mais cet homme, des fois, nous ferait croire au père Noël. Il était parti du côté de Reims compléter son répertoire déjà exceptionnel (Bollinger, Roederer, Krug etc…) avec des champagnes des deux côtes, extra bruts (non dosés). Champagnes d’auteurs
dont l’un des seuls (Laherte) à utiliser les sept cépages autorisés. Quant aux charcuteries, c’étaient celles de ses propres cochons, élevés sur les hauteurs de l’Aveyron. Autres tournée en Italie, pour mettre sur le comptoir de la coppa toscane, le célèbre Culatello de Zibello, des mozarellas de Campanie et la séraphique burrata, servie avec des olives ligures. Bref, le top d’un peu partout pour accompagner sans déchoir les admirables vins servis au verre, de 3 à 12 € : ce qui reste raisonnable, attendu qu’on y retrouve les cadors, là encore, de partout ; Dujac, Charlopin, Chave, Baudry, Ramonet et tant d’autres dont le rarissime Château Rayas en Chateauneuf ou le Blanc de Noirs de Madame Ledru pour en revenir au champagne. Pas besoin de recourir au père Noêl, finalement : quand on pénètre chez Bruno, on entre déjà dans la légende. Enfin presque ; on en ressort plus lucide. Chez Bruno : 80, rue Jean-Jacques-Rousseau. Tél. 03-80-66-12-33. Tlj sf dim-lun et j. fériés, à partir de 18h.
Communiqué
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V Õ iÕÀÃÊ`½ ÛiÀ
24 rue Chaudronnerie. Tél : 03-80-36-80-18. Tlj sf dim-lun, et mar soir. Plat du jour 7,90 €. Plats 9,50-14 €. Focale.info- Thomas Hazebrouck
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Communiqué
À deux pas du théâtre, un vrai bistrot à l’ancienne… au goût de l’époque : Grain de Sel. Un lieu convivial, assurant côté déco (vieilles pubs, banquettes, chaises hautes tolix, lumières années 50), rassurant côté cuisine. Des plats dans la grande tradition bistrotière, éxécutés dans une cuisine de poche. On se régale avec l’andouillette autant qu’avec la brochette de saint-jacques, on se réchauffe avec la boite de mont d’or, en se disant qu’on reviendra pour la prochaine soirée du jeudi (annoncée sur l’ardoise, au dessus du bar). Accueil cordial, ambiance famille-copains qui fait qu’on s’y sent bien.
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Communiqué
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Cuisines et dépendances
Humeur de table
La chronique du ronchon D
amned, j’ai raté la Foire ! Trop traîné dans les collines piémontaises, c’était la fête du Barolo, beau vin, mais devenu cher et dur. On est trop fragile pour attendre dix ans que le vin s’ouvre. S’il s’ouvre. Les vignerons piémontais et toscans devraient jouer plus sur le fruit, enfin je peux me tromper. A Alba, c’était le marché aux truffes blanches, les vraies (tuber magnatum). Une manifestation devenue immense, très people, foule compacte. Pas mal de camelote ou produits dérivés et de la blanche à 3000 € en moyenne. Faut aimer. Je préfère la noire mais on doit reconnaître que la concentration aromatique de la blanche est très supérieure. De toutes façons, tout ce qui tourne autour de la truffe est devenu difficilement appréciable : trop de valeur mythique ajoutée, marché illusionniste.
Avant, on avait fait le Salon du Goût à Turin. Impressionnant aussi, même si déjà on sent s’insinuer l’emprise du pognon. Immense oenothèque, des milliers de vins. Et là, qui vois-je ? Le patron de la foire gastronomique de Dijon. Normal, en fait : c’est un homme estimable, dans son entreprise, il cherche la qualité, c’est un des meilleurs, alors il en a marre de vendre du mètre carré et du graillon. Il était sûrement là pour s’inspirer, pour redonner à notre Foire toute sa dignité. Réjouissons-nous sans retenue. Le dernier qui a essayé, et réussi, c’est Jean-François Bazin, alors président de la Région, en transformant les mortels Etats Généraux de la gastronomie en instance de réflexion nationale. C’est comme ça.
A
rrivé ici, j’ouvre le journal : «La gastronomie française au patrimoine de l’humanité» ; ça claque bien mais c’est faux, c’est le repas gastronomique à la française qui a été classé et ce n’est pas la même chose. On parle là d’une pratique sociale, plus périphériquement des contenus. C’est à peu près comme si tu disais : la tulipe a été inscrite au patrimoine alors qu’il s’agirait du verre tulipe. C’est un véritable fourvoiement métonymique, dirait le linguiste. C’est la cagade dirait mon voisin Mimile dont la soupe au pistou mériterait d’être inscrite au patrimoine. Quand même. C’est l’histoire de la cuisine française qui se voit ainsi célébrée. Et ce n’est sûrement pas le moment d’y cracher, dans la soupe.
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ans mon ermitage, je ne reçois pas le journal mais j’ai la télé. «Masterchefs» sur TF1. Des cuisiniers amateurs se font casser par un trio de bourrins professionnels dont un critique. Grosso modo, c’est ça ; un cirque façon «On achève bien les chevaux» ; solennité, condescendance, élimination, balancée avec ce qu’il faut d’indulgence rédemptrice. C’est un jeu mais dans l’esprit, c’est le contraire de la cuisine qui est a priori spontanéité, aménité, partage… Dans la foulée, je tombe sur une mère perruche qui veut marier son nazillon, puis sur un débile profond jacassant avec une folle perdue. Que des gagnants à TF1, au bout de cinq minutes, c’est la nausée. Ce qui pourrait suffire à justifier la présence de cette télé dans une critique gastronomique : elle est à gerber. ▀ Jean Maisonnave
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Jean-Pierre Billoux est un faux-sage, sa cuisine est à son image, pétillante de malice quand on ne s’y attend pas. Le secret de sa réussite : une équipe de vieux briscards infiltrée par des jeunes doués, en cuisine comme en salle. Le bonheur dans Le Pré, savourez-le ici, face à cette tour de Bar qui donne elle aussi un peu de folie à ce si sérieux palais des ducs. Si vous avez envie d’un plat plus canaille, pensez à réserver une place tout à côté, au B9. Même cuisine, même qualité, dans un registre différent. Pour changer de quartier et d’ambiance, allez sinon au Bistrot des Halles. Une allure de bistrot à l’ancienne, rassurant, assurant un max, là aussi. Le Pré aux Clercs : 13, pl. de la Libération. Tél. 03-80-38-05-05. Tlj sf dim soir et lun. B9 : 9, pl. de la Libération. Tél. 03-80-38-32-02. Tlj sf lun. Le Bistrot des Halles : 10, rue Bannelier, Dijon. Tél : 03-80-4994-15. Tlj sf dim, lun. www.le-pre-aux-clercs.com
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C
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iÃÊÀi `iâ Û ÕÃÊV V }Ê`ÕÊ-> Ì >VÀiÊ
’est le nouveau rendez-vous dominical. Idéal pour qui veut s’offrir un repas entre amis ou en famille, ou une pause salée-sucrée l’après-midi dans une ambiance détendue, rassurante. Pas de brunch, mais une cuisine fraîcheur élaborée selon le marché, sortant d’une vraie cuisine, autant le préciser. Le Saint-Fiacre, on le connaît bien, on l’apprécie déjà en semaine : mieux vaut réserver pour avoir une table de libre, le midi, mais le soir aussi, avec la vue sur une place qui conserve son caractère intime, préservé, sous la neige comme sous le soleil. Profitez d’une déco clin d’œil aux nouveaux designers du siècle, laissez l’équipe vous conseiller pour les plats, les vins au verre : vous trouverez que la vie dijonnaise, au quotidien, a du bon. Tout n’est qu’une question de choix…
Le Saint-Fiacre : 15 rue Vauban. Tél : 03-80-35-56-42. Tlj sf dim soir et lun, 10h-22h.
Ouvert le dimanche midi
CARBILLET
DIJON
BORA BORA ALEXANDRA Mousse framboises Sablé breton chocolat, et Fraises Mara des Mousse chocolat, Bisbois, Crème brûlée cuit chocolat noisette, vanille Bourbon, Biscuit Crémeusefiève de Joconde. tonka
www.chocolat-carbillet.com
CHOCOPLUME Meringue chocolat, Ganache légère
DUC DE PRALIN Biscuit russe, Crème légère praliné, Meringue, Concassé de praliné
LAURÉLINE SIXTY DÉLICE MARACAÏBO Financier framboise, Mousse chocolat-cara3 CHOCOLATS Crumble chocolat, Mousse printanière, mel, Biscuit amandes, Génoise chocolat, Biscuit chocolat, Crème Crémeux pistache, Poires roties au miel, Mousse chocolat noir, mousseline, Praliné, Mousse passion, Gelée Purée de poires. mousse chocolat lait, Mousse chocolat framboise poivron Mousse chocolat blanc
58 rue des Forges - Dijon - 03 80 30 38 82 84 rue de la Préfecture - Dijon - 03 80 73 43 13
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Vin
04 Texte : Patrick Lebas Photo : DR
...ont participé à la dégustation :
James Diolot n Le Petit Boucntho Restaura
ave
Jean Maisoenn Critiqu
liot Emile Chapul Divine Comédie
Patrick Lebas Divine Comédie
Dix vins divins à moins vingt (euros)… Comment impressionner sa belle-mère à Noël ! N
ous déambulons chemin malfaisant dans les artères bouchées du centre-ville ou des périphéries tout aussi encombrées. Cette année, maman, papa, oncle Jean, tante Monique et le cousin tellement lointain qu’on en a oublié son prénom, bref tous nous réclament la petite bouteille de derrière les fagots. C’est Noël, et ça me saoûle, c’est le cas de le dire… parce que moi, le vin, j’aime bien le boire mais alors l’acheter, c’est une autre paire de manches… Surtout que comme cadeau empoisonné, on ne fait pas mieux. Si le vin est bouchonné, tu te le prends dans les dents toute la soirée, s’il n’est pas bon, je ne vous raconte même pas… Non vraiment, acheter le vin de noël, c’est pas un cadeau ! L’année dernière, c’est ma belle-mère qui s’y était collée, parce qu’aucun mâle digne de ce nom n’avait dénié lever le petit doigt. Bon, le résultat n’avait pas été franchement déméritant mais on avait bu un petit Merlot de grandes surfaces pas cher. Ca passait bien, ça grattait pas trop le gosier et puis, du coup les mecs, ils se sentaient pas trop de la ramener, eu égard aux efforts fournis. Pour ce millésime 2010, j’ai fait mon mignon ! Au départ, j’étais parti dans l’idée de prendre mon bon vieux caddy rouillé du samedi et de trouver le coup fumant du jour, genre la petite bouteille qui va bien, le grand Bourgogne qui écrase les prix ! Et puis j’ai repensé à ma dernière expérience dans les linéaires. Franchement, j’avais voulu marquer le coup, prendre un truc que tu ne bois pas tous les jours et qui illumine les yeux des amoureux des belles choses. Genre, allez c’est pas tous les jours Noël, je vais mettre 40 euros dans une bouteille, c’est la fête. Tu parles d’un dîner de fête, le pinot donnait l’impression d’être passé à la machine avec des produits toxiques. Résultat : le vin était mort depuis bien longtemps. A-t-il seulement vu le jour ? Non vraiment, je ne vais pas refaire la même erreur. Cette année, c’est décidé, je vais voir un professionnel… Il y en a partout à Dijon. En deux ans, ils ont poussé comme de la pourriture noble sur un raisin humide. Je l’avoue, je n’avais pas plus confiance en eux mais bon… J’ai poussé leurs portes, en me rendant vite compte qu’ils étaient plutôt sympas nos cavistes et parfois de bon conseil. Et puis, comme le vin n’est pas une
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science exacte, je me suis dit que j’allais tester la marchandise, histoire de ne pas me rater pour mon dîner parfait. Et bien, c’était plutôt agréable… j’ai gardé le contact, le petit gars, il connaît mes goûts, ma petite vie, mon budget. Lui, il a rigolé quand je lui ai raconté ma virée sous les néons des supermarchés. Il déplore seulement que le petit monsieur tout le monde fonce tête baissée avec son chariot coloré dans les travées des hyper magasins : souvent, il paie plus cher que chez lui quelque chose qui finira parfois à l’égout. Mais comme dirait une copine, c’est le grand jeu de la vie : le vin, c’est comme tout, faut connaître, faut écouter et parfois ne pas écouter… Du coup, je me sens vachement détendu pour mon dîner de Noël, enfin si j’ai pas tout bu avant.
Bing Bang laisse carte blanche aux cavistes dijonnais L’idée nous est venue d’organiser une dégustation afin de mettre en valeur leurs connaissances. Rendez-vous fut donné Au Petit Bouchon, le restaurant de James Diolot, avec, pour consignes d’apporter un flacon de chez nous, du pinot noir, à pas plus de 20 euros. Le contrat moral passé entre nous fut simple : déguster à l’aveugle tous les vins en leur attribuant une note pour la robe (4/20), le nez (6/20) et enfin, le goût (10/20). Au terme d’une dégustation, il faut bien le reconnaître, conviviale – comprenez qu’elle ne s’est pas déroulée dans un silence monastique –, trois vins coups de cœur ont ainsi été sélectionnés. Il convient de préciser que nous avons glisser deux intrus, amateurs de leur état. Mais la dégustation fut, et c’est bien là la morale de l’histoire, d’une qualité très homogène avec des vins faciles à boire, gourmands et recommandables. Seul regret : le thème de cette soirée et son prix, volontairement limité, ne permet pas de faire sortir des vins de fête. D’aucuns diront que la période est au rêve. Oui mais le rêve, ça coûte cher, alors Bing Bang a préféré se serrer un peu la ceinture, c’est la crise, même dans la presse.
Vins
Adrien Tirelli La Route des Vins
Ludovic Flexas Au vieux Millesime
Bertrand Joinville Au Gré du Vin
Didier Petit Colas Grands Bourgognes
Route des Vins présentait un Santenay vignes vignes 2008, domaine Thomas Morey à 19,90 € Très bon emplacement, belle carte des vins avec des dizaines et des dizaines de références. Le petit plus qu’on aime bien : les dégustations organisées tout au long de l’année, rue Musette. Au Vieux Millésime présentait un Savignyles-Beaune premier cru Les Gravains 2007, domaine Écard à 19,90 € Après la place Émile Zola, Ludovic Flexas a su bien s’entourer. On trouve ici des très grands domaines. Et il y en a pour tous les goûts. Le petit plus qu’on aime bien : on y trouve quelques raretés inabordables et des vins à petit prix mais tous bons.
O Gré du Vin présentait un Bourgogne Côte chalonnaise, domaine Hazard à 17 € Au fond de la rue Monge, c’est le spécialiste du vin bio et même biodynamique. Bertrand Joinville déniche des crus d’ici et de là-bas. Le petit plus qu’on aime bien : les vins atypiques et la passion du patron. GrandsBourgognes présentait un MoreySaint-Denis vieilles vignes 2007, domaine Lignier-Michelot à 19 € À l’entrée de Gevrey-Chambertin, GrandsBourgognes propose des centaines de références, dont certaines à prix propriété et les plus grands vins. Le petit plus qu’on aime bien : les événements organisés toute l’année, la taille de la cave et la gamme de prix.
François-Xavier Castells As du Vin
As du vin présentait un Marsannay Longeroies 2007, domaine Audoin à 19 € Avenue du Drapeau, des vins à tous les prix, même bas, un bon accueil, avec le sourire, ça fait plaisir… Le petit plus qu’on aime bien : des vins connus et moins connus. La livraison à partir de 14,90 €.
Perrin Philippe Aux Grands crus
Aux Grands Crus présentait un Marsannay 2006, domaine Huguenot à 18 € Rue Verrerie, une minuscule boutique mais quelques belles références et le fameux conseil qui va bien. Le petit plus qu’on aime bien : l’emplacement mais aussi quelques vins qui font saliver les amateurs fortunés
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Dingo Vino présentait un Beaune 2007, Chantal Lescure à 20 € Rue Jeannin, François Chaveriat sait de quoi il parle, il est régisseur du domaine Chantal Lescure, à Nuits. La boutique fait la part belle à ses vins et à d’autres. Le petit plus qu’on aime bien : l’avis du professionnel qui connaît son métier
Chaveriat François Dingo Vino
Bacchus présentait un Mercurey Clos du Roy 2003, à 13,90 € Rue Bannelier, en plein cœur du marché, ce caviste sait faire découvrir des vins, sélectionnés par lui, avec le souci de coller au budget de ses clients. Le petit plus qu’on aime bien : sa doudoune bleue électrique
Nicolas Barbier Bacchus
Jacquelin Grégory Pinot noir
Le Pinot Noir présentait un Fixin 2006, Pierre Gelin à 15,50 € À Gevrey-Chambertin, Le Pinot noir, la boutique du restaurant Chez Guy, propose aussi son lot de jolies références. Il y en a pour tous les goûts et tous les prix. Le petit plus qu’on aime bien : les grands domaines forcément
AS DU VIN. 100, av Drapeau 21000 Djon. Tél. : 03 80 28 78 77 www.asduvin.com AU GRES DU VIN. 106, rue Monge 21000 Dijon. Tél. : 03 80 65 90 62 GRANDS BOURGOGNES. ZA le Saule 21220 Brochon. Tél. : 03 80 79 29 90 - www.grandsbourgognes.com PINOT NOIR. 3, place de la Mairie 21220 Gevrey-Chambertin. Tél. : 03 80 51 80 47 - www.cave-guy.fr ROUTE DES VINS. 1, rue Musette 21000 Dijon. Tél. : 03 80 30 45 01 DINGOVINO. 29, rue Jeannin 21000 Dijon. Tél. : 03 80 28 50 88 AU VIEUX MILLESIME. 82, rue Monge 21000 Dijon. Tél. : 03 80 41 28 7 AU GRAND CRU. 22 rue Verrerie 21000 Dijon. Tél. : 03 80 31 68 71 BACCHUS. 16, rue Bannelier 21000 Dijon. Tél. : 03 80 54 23 87 www.bacchus-vin.com
3 coups de cœur Savigny-les-Beaune premier cru Les Gravains 2007, domaine Écard à 19,90 € Belle couleur dans le verre, très beau nez marqué pinot noir, sur le fruit, ce vin a été également plébiscité en bouche par notre jury. Un jury à l’aveugle mais pas sourd aux louanges de ce vin prêt à boire. Un Fixin 2006, Pierre Gelin à 15,50 € La bonne surprise pour ce vin, classique dirons-nous, mais plaisant et bien fichu. À peu de choses près, son nez sans doute, il aurait pu obtenir la première place. Un joli boisé, des arômes très côte de Nuits, un millésime facile à boire maintenant… Marsannay 2006, domaine Huguenot à 18 € Sa complexité, ses tanins l’ont sans doute défavorisé pour cette dégustation d’un soir mais ce sont ces mêmes caractéristiques qui lui prédisent le plus bel avenir en cave. Un joli Marsannay en tout cas.
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On a testé pour vous
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Givrés à bloc !
Texte : J. Maisonnave Photo : DR
10 blocs de foie gras... de canard
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ourquoi les blocs de foie gras ? Parce que c’est Noël, parce que les foies entiers, on l’a déjà fait et parce que le bloc, moins prestigieux mais moins cher, peut représenter une alternative crédible au foie entier, quand il est bien fait. D’accord, le foie entier, c’est le top. Mais on verra plus loin que celui que nous avions dissimulé dans le lot dégusté n’est pas arrivé en tête… ce n’est pas étonnant, vu qu’après tout, les morceaux de bloc, c’est aussi, souvent, des morceaux de foie entier qu’il a fallu retirer pour que le susdit rentre dans le contenant, bocal ou boîte. Je connais des fermes, du côté de Montignac (Dordogne) où on se garde les morceaux parce qu’on les vendra moins cher et qu’ils sont aussi bons. L’important, là comme ailleurs, c’est la qualité de la matière première et la rectitude du travail, de la nourriture du bestiau jusqu’à l’assaisonnement, en passant par l’entretien sanitaire et, pour aller vite, le soin apporté au décervelage des lobes. De l’avis même des jurés, la qualité des blocs dégustés a su atteindre un excellent niveau. Mais c’est un peu la loterie : l’écart des notes entre les derniers et les premiers va grosso modo du simple au triple… C’est assez dire qu’il faut choisir, fuir les idées reçues, ne pas lésiner sur deux balles et lire les étiquettes. Corollairement, ça signifie aussi qu’un tel banc d’essai, s’agissant d’un produit composite en voie de démocratisation festive, a son utilité, ce qui est une pure litote. Merci Bing Bang, on dit.
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Lire l’étiquette Le bloc de foie gras est composé de morceaux de foie gras agglomérés et de foies malaxés, ou de foies malaxés uniquement. Un bloc de foie gras dit « avec morceaux » contient 30 % de morceaux de foie même si ce n’est pas indiqué. En revanche, l’étiquette doit indiquer le pourcentage, s’il est autre : on trouve des blocs à 10 %, 20 %, voire 50 %. De quoi s’agit t-il ? De chutes de foies entiers, de foies trop petits pour être conservés entiers ou plus généralement d’aspect insuffisant (mal formés, accidentés à l’extraction etc…) qui sont mis en morceaux ou passés au cutter pour obtenir une purée. Puis assaisonnés et mis en conserve ou demie conserve. En tout cas, un bloc, c’est toujours du 100 % foie gras et ça peut être très bon, servi à l’assiette. Les blocs sans morceaux, c’est une autre affaire ; plutôt destinés selon moi au toast ou à la farce. Il existe également des « purées » de foie gras (100 %), de qualité, pour tartines et sauces. Les autres appellations (lingot etc…), c’est du pipeau, sauf bien entendu les dits « foie gras entier » ou « foie gras », le haut de gamme.
on a testé pour vous
Jurés
1 - Emilie CHAPULLIOT (agence (Divine comédie ») 2 - William FRACHOT (cuisinier, « Le chapeau rouge ») 3 - Jean-Pierre BILLOUX (cuisinier) 4 - Michel FORESTIER (Slowfood) 5 - Jean MAISONNAVE (Bing Bang)
Conclusions :
D’abord, un constat : jamais jugements n’avaient été aussi homogènes ; harmonie totale entre les jurés, sauf en ce qui concerne l’échantillon n°9 (Monoprix Gourmet, bloc avec morceaux, demie conserve), très apprécié par trois jurés, vilipendé par deux pour défaut d’aspect rédhibitoire. Les trois premiers sont placés en tête par tous les jurés, ce qui est rare, et les deux premiers sont des conserves (devant le foie gras entier !), ce qui bouscule pas mal d’idées reçues. En revanche, les trois derniers sont des blocs sans morceaux, ce qui indique assez les choix à opérer ; si deux d’entre eux proviennent de petits commerces, et de maisons connues, ce n’est pas notre faute, tudieu. Après examen approfondi, les échantillons 2, 4, 8 et 9 proviennent du même fabricant landais. Tous notés différemment. Explications : le 2 est avec morceaux, le 4 sans, le 8 et le 9 sont de compositions légèrement différentes (goût alcooleux relevé sur le 9). En revanche, les échantillons 1 et 4, provenant du même fabricant gersois, reçoivent des notes sensiblement différentes alors qu’ils sont semblables en tous points ! Explication : il s’agit de lots différents ; trois jurés relèvent d’ailleurs dans le 4 un excès de graisse, qui ne saurait expliquer toutefois la différence de prix. Conclusion générale : un bloc avec morceaux de conserve, ça peut être un bon choix. Conclusion personnelle : mon petit épicier ferait bien de changer de fournisseur en la matière.
Le protocole
Le banc d’essai des foies gras en blocs s’est déroulé au restaurant « Le chapeau rouge » le mercredi 4 décembre de 10 à 12 heures. Les produits avaient été achetés la veille à tous les échelons de la distribution : discount, hypermarchés, supermarchés, supérettes, détaillants. Tous conservés au froid, conserves ou non, et ouverts une demie heure avant la dégustation pour être servis à la même température. Dégustation à l’aveugle et silencieuse avec retour en fin d’exercice sur les trois premiers échantillons. Note visuelle sur 6, dégustation sur 14 ; après discussion, les jurés décident d’inclure l’olfaction à la dégustation. Dégustation en deux mi-temps, avec un petit blanc du sud-ouest à la pause, pour restaurer l’outil de travail attaqué par les lipides.
Marque
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Commentaires
Prix/Kg
Note
JEAN LARNAUDIE CARREFOUR
Bloc avec morceaux. Belle couleur, texture discutable, trop de graisse infiltrée. Saveur puissante, nette, léger excès de sel. 200 gr
44€75
62
CASINO SAVEURS MINI CASINO
Bloc avec morceaux. Bel aspect lobé, rosé, excès de graisse Défaut de goût, finale ferreuse. 200 gr
43€45
41
NORMA GOURMET NORMA
Aspect lisse et beurré, couleur.Saveur courte, peu élégante, plus « pâté de foie gras » note un juré. 200 gr
18€45
33
PREMIUM LEADER PRICE
Bloc avec morceaux. Aspect marbré, engageant, morceaux bien visibles mais homogénéité. Goût puissant, « viandeux », défaut de finesse mais sincère. 200 gr
24€75
45
GUILLAUME DUVOY. INTERMARCHE
Bloc avec morceaux. Apparence agréable et rustique, gros morceaux, belle couleur mais vaisseaux. Saveur nette, bien relevée. Quoique en retrait sur le visuel, bon produit, simple. 400 gr
32€25
63
COMTESSE DU BARRY. 31 rue des Forges
Bloc. Visuel très défavorable : gris et piqué de noir (poivre ?). Saveur fade et molle. Un juré soupçonne un pâté de foie en intrus… 330 gr
118€18
28
CASTAING. Epicerie CALISA
Bloc. Cutterisé à l’excès, aspect de mousse mal agglomérée. Saveur ferrique et salée, aucune noblesse. Pour sauces, et encore. 135 gr
88€15
18
PIERRE DE CHAUMERGY. LECLERC
Bloc avec morceaux, semi conserve. Bel aspect rose ivoirin, texture ferme et vive. Joli nez de foie fais, saveur un peu en retrait, produit net. 300 gr
41€67
55
MONOPRIX GOURMET
Bloc avec morceaux, semi conserve. Aspect très discuté : serré, belle couleur générale mais disqualifié par des points de tuméfaction, vaisseaux. Très discuté aussi, excellent pour plusieurs, faible et sanguinolent pour d’autres. 200 gr
47€35
42
Foie entier au torchon. Foie de canard entier : l’intrus. Reconnu par deux jurés, texture serrée, grosse densité, couleur MONOPRIX GOURMET homogène. Saveur agréable, équilibrée, peu relevée. Dans le contexte, manque de relief. 240 gr Annonce C 210 x 65 mm V1 24/11/10 17:02 Page1
70€67
58,5
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1
4
3
LA PLUS GRANDE ŒNOTHÈQUE DE BOURGOGNE — DE NOMBREUSES RÉCOMPENSES DANS
• GUIDE HACHETTE
• FEMINALISE
• GUIDE BETTANE & DESSEAUVE
• CONCOURS MONDIAL DE BRUXELLES
• GUIDE GAULT & MILLAU
• DECANTER WORLD WINE AWARDS
• CONCOURS GÉNÉRAL AGRICOLE
• INTERNATIONAL WINE CHALLENGE
DE PARIS
LES GUIDES LES PLUS PRESTIGIEUX —
• CONCOURS NATIONAL
• VINALIES INTERNATIONALES
NUITS-SAINT-GEORGES
DES CRÉMANTS
• BURGONDIA D'OR
• SELECTIONS MONDIALES DU CANADA
• CONCOURS DES GRANDS VINS
• KOREA WINE CHALLENGE
DE FRANCE DE MACON
• EFFERVESCENTS DU MONDE
V i s i t e s , d é g u s t a t i o n , b o u t i q u e . O u v e r t t o u t e l ’ a n n é e d e 1 0 h à 1 9 h s a u f l e l u n d i d e 1 4 h à 1 9 h . F e r m e t u r e l e 2 5 d é c e m b r e e t l e 1 e r j a n v i e r.
I N F O R M AT I O N S A U + 3 3 ( 0 ) 3 8 0 6 2 6 1 4 0 • W W W. I M A G I N A R I U M - B O U R G O G N E . C O M L ' a b u s
d ' a L c o o L
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d a n g e r e u x
p o u r
L a
s a n t é .
c o n s o m m e Z
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m o d é r a t i o n .
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C’ dans l’art
06 Texte : Françoise Perrichet Photo : DR
Shigeru Ban - Metz- Pompidou
Flou artistique Le flou artistique made in Dijon, c’est quelque fois l’impression que donnent les centres d’Art contemporain de la ville. Quelques explications s’imposent sur les activités du Consortium et, comme ce numéro est un spécial « GIVRÉS », voici un architecte aux projets alambiqués pour un nouveau lieu dijonnais un peu fou et un hommage à un artiste un peu mystique.
X.D. attaque
« Mélusine en faillite », rue de Longvic : facile de faire de l’humour autour de l’art contemporain, mais plus question de rigoler, désormais ! Ce nouvel ensemble après travaux va vraiment devenir LE Consortium, l’endroit principal de ses activités : 4 500 m2, une grande salle liée à l’événementiel, d’autres présentant les expositions temporaires ou plus permanentes sur des périodes assez longues. Il faudra alors oublier jusqu’à son nom, l’Usine devenant aussi suranné que le Pauvre Diable (le « Bonheur des dames » dijonnais). Le planning respecté des travaux ayant été respecté (oh surpise!), le bâtiment sera « livré » fin mars. “On va disposer d’un espace conséquent, mais on sait que l’art contemporain est lui-même dévoreur d’espace. C’est donc la bonne taille, pour les œuvres, pour la relation du spectateur avec les œuvres. C’est un bâtiment suffisamment pensé en amont pour que sa gestion ne devienne pas une entreprise monstrueuse, incontrôlable.” En effet, pas question pour Xavier Douroux, directeur du Consortium, de changer d’identité, de personnalité, ni de sacrifier l’indépendance du Centre d’Art. Le souci premier est de travailler en direct avec les artistes et de construire et d’entretenir une relation presque personnalisée avec le spectateur.
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Made in Japan, de Metz à Dijon…
Shigeru Ban, l’architecte japonais, n’est pas un inconnu. Dans le monde, il s’est fait un nom dès 1995 avec son église en papier à Kobe. Depuis 2002, le Nomadic museum, musée itinérant fait de containers et de carton, parcourt le continent américain. L’architecte se rapproche de nous en imaginant le centre Georges Pompidou de Metz. Sa structure en forme de chapeau en osier a fait le buzz, Metz n’est plus une ville grise et triste de garnison. Maintenant, grâce à lui, Metz est IN. Plus près de chez nous et avant Metz, Pouillyen-Auxois s’était déjà « offert » ce grand nom de l’architecture pour la Halle du toueur. Sa structure en carton avait fait s’arracher les cheveux à Jacky Dias d’Espace Couverture, le seul entrepreneur du coin assez fou pour relever le défi. À Dijon, Le Consortium lui commande ses nouveaux locaux, rue de Longvic. Le challenge est de construire un bâtiment fonctionnel, greffé à une usine existante des
C dans l’art années 40 qui a une esthétique type industriel à l’allemande. Alors, des containers, du carton, du papier ? Rassurez-vous, ce ne sera pas qu’un origami, il y a surtout des murs en “dur“. Le Consortium était plus connu à l’étranger que dans sa ville, peut-être que finalement ça va changer… C’est plus facile aujourd’hui d’entendre du bien du Consortium à New-York, parce que les artistes sont les principaux propagateurs de l’état d’esprit ! C’est notre grande force, on ne pourrait pas tenir 30 ans avec une certaine notoriété à l’extérieur si on n’avait pas la confiance des artistes de génération en génération.
En avril, un non-vernissage
Xavier n’a qu’un rêve, une « non-ouverture » façon Alice aux pays des Merveilles. Qu’un jour ce soit ouvert et que l’on y découvre un ensemble d’œuvres d’artistes qui ont marqué l’histoire du Consortium, avec des propositions personnelles ou de circonstance. “Ce n’est pas totalement fixé et on ne sait même pas de quel budget on va disposer… La véritable folie serait d’envoyer de vraies clefs. Qu’un certain nombre de gens d’ici et d’ailleurs reçoivent la clef et qu’ils la laissent dans la boîte en sortant”… Surprise !
Tabernacle ! Du jamais vu, rue Quentin
David Askevold (1940-2008) rétrospective Canadien, il est un pivot de la scène artistique au début des années 70. Rencontré à l’occasion de la Biennale de Lyon et séduit par ses qualités humaines et l’originalité de sa proposition artistique, Le Consortium décide d’une rétrospective de cet artiste assez peu connu en France. C’est une grande première, un artiste mort, ça ne fait pas trop contemporain mais Askevold méritait cet hommage. Son univers englobe la photographie, la vidéo, la musique mais aussi l’occulte, les rituels. La plupart de ses œuvres étant des installations, elles ont disparu. Anne Pontégnie, commissaire d’exposition a d’abord retrouvé les traces, les dessins. Elle réussit à présenter une quinzaine d’œuvres prêtées par des musées, des FRAC* ou des collectionneurs. Un hommage à Jackson and Snow, vous accueille dès l’entrée. Regardez bien les croquis, vous verrez peut-être apparaître à votre tour quelques fantômes… Vidéos expérimentales, distorsions sonores et autres photos insaisissables créent une atmosphère sombre et fantômatique. Attention, David Askevold crée un univers d’où semble fuir toute signification stable. Le flou, le mouvant, l’obscurité et les ombres
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caractérisent ses travaux d’où émanent un trouble et une émotion, un humour noir, qui le distinguent des pratiques conceptuelles de son époque. Professionnel de la désorientation, vous risquez de perdre pas mal de repères, voire de glisser lentement dans le délire… X.D. : “On va essayer de le réhabiliter, sinon il va passer à la poubelle de l’Histoire. Aujourd’hui nous avons la chance que Mike Keley et Tony Oursler, ses élèves, soient toujours vivants et qu’ils soient des chambres d’écho formidables en disant : cet homme a été important pour nous”. Exposition jusqu’au 13/02/2011 Le Consortium – 16 rue Quentin *FRAC : fond régional d’art contemporain
David Askevold
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Agenda électrique
07 Texte : Thierry Binoche Photo : DR
C’est chronique,
chez Binoche
François Hadji-Lazaro - Pigalle
S
PÉCIAL GIVRÉS !!! Haha, ils me font rire à la rédaction. Mais des givrés, j’en fréquente tous les jours dans ce beau monde de la culture et de la musique. Dans mon univers, on les traite plus souvent d’allumés, ce qui peut sembler paradoxal. Mais ne dit-on pas que les deux extrêmes se rejoignent souvent ? Des soirées de givrés, nous en vivons pas mal et sans qu’elles soient forcément prévues (souvent les meilleures !!!). Si les concerts restent des moments privilégiés, pour en rester aux givrés, c’est lors des Festivals que les surprises sont au rendez-vous. Par exemple, avec l’incroyable final offert aux courageux et forcément très curieux spectateurs de la dernière édition de Novosonic. Sur scène, ou plutôt devant, The Terror Pigeon Dance Revolt (ah ce nom !). Deux grands malades de la tête qui installent un joyeux foutoir, entre performance potache et concert psychédélique, dans un décor tout droit sorti de la cave de leur première surprise-partie, cheap mais efficace. Ils entraînent le public dans une dans infernale et festive qui laissera le public ébahi et joyeux. Dans le même esprit, on attend avec impatiente une nouvelle DumDum Party comme celle que nous avons vécue lors de la soirée Travesti Monsters.Voir toute une Vapeur remplie à ras-bord par un public déguisé, là aussi avec des costumes tout droit sortis d’Emmaüs, avait quelque chose d’incroyablement fou et jouissif ! Bon il nous faudra quand même nous remettre de tout çà. Alors que le Festival GénériQ nous aura livré ses surprises en cette fin d’année, il est temps de jeter un œil sur celles que l’on nous promet en 2011.
de réécouter les « tubes » du classique : La Chauve-Souris de Strauss, la Symphonie n° 5 de Beethoven, Casse-noisettes de Tchaïkovski… ça peutêtre très rock (hihi !). Puisque nous sommes dans les classiques, les groupes ou spectacles « hommage à » ont jailli ces dernières années. Deux rendez-vous choc à l’affiche du Zénith avec Abbamania et The Rabeats. Le premier recrée le dernier concert du mythique groupe suédois, de 1982, en restant fidèle aux moindres détails : paroles, son, éclairages, chorégraphie, chaussures à semelles compensées, piano électrique, globe disco... jusqu’à l’accent suédois ! Ambiance garantie !!! Avec The Rabeats l’illusion est parfaite lorsque ces quatre garçons dans le vent montent sur scène : de leurs coupes de cheveux à leurs costumes, en passant par la scénographie, tout est fait pour emmener le public dans l’ambiance des années 60... Ils offrent un spectacle époustouflant d’énergie et de sincérité, replongeant les uns dans la nostalgie du plus mythique des groupes anglais, la faisant découvrir aux plus jeunes. Au service exclusif de la musique des Beatles, ces musiciens hors pair entrent dans la peau de leurs modèles pour restituer les célèbres mélodies, les harmonies inouïes et l’énergie rythmique indémodable des Fab’Four.
Voyage vers le futur au Zénith Dans le genre givré, qui aurait parié un penny sur Yannick Noah quand il s’est décidé à devenir chanteur ? Rarement reconversion fût aussi spectaculaire. Yannick Noah, champion de tennis français, héros national lors de sa victoire à Roland-Garros en 1983, élu personnalité préférée des Français pour la cinquième année consécutive en janvier 2010, est aujourd’hui l’un des chanteurs les plus populaires de la scène musicale française. Autre pari, celui que fait Michel Leeb avec son nouveau spectacle. Mi-concert, mi-show, « Hilarmonic Show » est un concert parodique dans lequel grande musique et humour se mélangent pour former un spectacle inclassable. « Hilarmonic Show » se moque des convenances de la musique classique et passe au crible tous ses clichés sans ménagement. Un concert interprété avec respect par un humoriste qui nous permet Michel Leeb
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2011 à toute Vapeur Côté Vapeur, l’année démarrera en douceur avec le grand retour de Pigalle, le groupe emmené par François Hadji Lazarro. Un autre givré du genre multi instrumentiste (pipa chinois, oud arabe, banjo américain, cornemuse
The Do
Yael Naim
morvandelle, accordéon cajun, etc.…), mais aussi : guitares saturées et samplings informatiques n’en jetez plus. Venant du Froid, le duo franco-islandais The Do commencera une tournée pour présenter son nouvel opus, tout comme la belle Yaël Naïm propulsée au sommet des ventes avec l’appui d’une pomme bien croquée. Et pour terminer ce petit tour d’horizon Kid Congo And The Pink Monkey Birds (encore un nom incroyable) et King Automatic, deux artistes qui devraient nous offrir une soirée bien frappée sous le signe du Rock’n’Roll revisité à leur manière. Voilà, l’année va se terminer, nous rentrons déjà dans une nouvelle décennie qui sera, souhaitons-le, riche d’innovations musicales. En espérant qu’il y aura de vrais givrés qui apparaitront dans notre univers, on peut rêver. Soyez fous et passez de bonnes fêtes.
▀ Au Zenith : -Yannick Noah : 20 Jan -Michel Leeb :23 Jan -Abbamania : 3 Fev -Rabeats : 5 Fev ▀ A La Vapeur -Pigalle : 28 Jan -The Do : 16 Fev -Yaël Naïm : 6 Mars -Kid Congo And The Pink Monkey Birds + King Automatic: 6 Avril ▀ LES CONTACTS : www.pyrprod.fr www.zenith-dijon.fr www.lavapeur.com www.oxoproduction.com
King Automatic
Magasin de matériel HiFi et Home cinéma avec 3 salons d’écoute. Essayez, comparez… Dans chacune des salles, des marques à différents budgets pour des appareils d’entrée de gamme très accessible jusqu’aux summums de la HIFI pour les connaisseurs éclairés.
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C’Tendance
08 Texte : Céline Colle Photos : DR
Sur le pavé givré,
Une vie de rêve, drôle de cadeau (article page 43 - Un trophée azimuté - Dijon
se glissent les nouveautés Les faux flocons envahissent les vitrines tandis que les vrais s’approprient nos trottoirs. Orteils recroquevillés, épaules remontées et goutte au nez, le dijonnais gelé sort camouflé. On va chercher des marrons place François Rude. Allez, on se met en mode dégivrage pour désembuer nos cervelles frigorifiées et y voir plus clair du côté des boutiques fraîchement débarquées. Etre accueillis chaleureusement dans des endroits tout beaux, tout chauds, papoter et goûter quelques douces nouveautés, ça fait grimper l’atmosphère de quelques degrés…
• « Sacrée Vigne », rendez-vous en terre connue ? Quatre ans après la création de l’Imaginarium consacré aux vins effervescents, la maison Boisset ouvre un nouvel espace « oenodivertissant », « Sacrée Vigne », dédié à l’histoire de la vigne et des vignerons. Des centaines d’outils collectionnés par Philippe Bérard, patiemment et minutieusement restaurés par Jean-Paul Chanusseau, reprennent vie aujourd’hui, au cœur d’une scénographie exceptionnelle. Eclairé par un faisceau de lumière, tour à tour, chaque objet est mis en exergue tandis que la voix des narrateurs nous en rappelle l’usage dans son contexte originel. Le spectateur traverse ainsi trois salles qui retracent l’histoire de la viticulture dans des moments drôles et d’autres plus tragiques. On y aborde par exemple les grandes maladies, les vendanges et la vinification d’autrefois. Une véritable plongée dans une odyssée historique, ludique et passionnante dont on ressort plus cultivé et fier d’être bourguignoooooon ! Une idée de sortie pour les longs dimanche d’hiver. L’Imaginarium Avenue du Jura – Nuits-Saint-Georges 03 80 62 61 40
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• Adrenalin Point, les fous du guidon Cette nouvelle boutique aime tout ce qui roule, possède deux roues et un guidon, avance sans carburant, le tout avec un style tendance. Dans le genre, on trouve des city bikes, Beach Cruisers, Chopper, VTT Dirt, BMX et vélos électriques. Graphisme contemporain, look retro, inspiration franchement américaine… il y en a pour tous les goûts pour peu qu’on aime la différence et pédaler en ayant l’air fun. On notera aussi l’offre originale de skateboards électriques et de skis qui s’adresse aux freeriders. Pour des tenues en adéquation, Adrenalin Point propose aussi un vestiaire streetwear ainsi qu’une sélection de chaussures VANS. Horaires : Mercredi et vendredi : 13H-20H /jeudi : 13H-19H / vendredi : 10H-19H Adrenalin point Rue Berbisey
• Salon de coiffure Carlo Bay, l’élégance italienne Ce nouveau salon est né d’une rencontre entre Karine Bafaro, professionnelle de la coiffure depuis plus de 20 ans et de Carlo Gambassi, célèbre styliste italien et fondateur de la griffe Carlo Bay. Entre eux, la même passion du métier, un style commun, un dynamisme partagé et rapidement le projet d’une collaboration. Discret dans le monde du luxe, Carlo Gambassi sait tout de même s’entourer. Le salon, premier à s’implanter en France, a entièrement été conçu par Starck ! Quant aux soins, ils sont tous d’exception : Actyva est n°1 en Italie, la gamme bio Villa Novola est composée d’huiles essentielles et d’argile, la coloration NAYO est faite à base de yaourt sans ammoniaque et un sèchecheveux « magique » diffuse des soins. Vous rêvez d’un style classique chic ou naturel raffiné, courez chez Carlo Bay découvrir les ciseaux virtuoses de Karine et Nathalie et le pinceau expert de Rosa la coloriste. Carlo Bay 6 place Bossuet – Dijon 03 80 41 01 29
C’ Tendance
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• Miss Cookies, American way of life in Dijon Vous avez vu ça cent fois dans les films américains : les cadres new-yorkais archi pressés qui partent bosser un gobelet de café à la main et le donuts coincé quelque part entre deux doigts. Eh bien Miss Cookies c’est ça et plus encore. Vous pouvez prendre une boisson à emporter, un sandwich, une salade, une sucrerie mais l’endroit à été pensé pour que vous puissiez aussi profiter d’une pause. La formule petit-déjeuner est à 3.50€ et le déjeuner qui propose un sandwich ou une salade, un cookie et une boisson est à 6.45€ ou 6.95€. Vous désirez finir sur une boisson chaude, ajoutez seulement 1€. Des prix complètement ébouriffants ! Rappelons que tout est fait maison, pancakes, brownies, muffins, donuts et les 12 sortes de cookies ! On adore le style table basse et fauteuils club qui rappelle l’ambiance du Central Perk de Friends ou aller chercher son café le matin comme une vraie working girl. Ah oui et le Wifi est gratuit ! Miss Cookies 12 rue de La Poste – Dijon 03 80 40 79 16
• Racket Store joue son premier set Fabien et Sébastien, deux jeunes hommes passionnés, fous de raquettes, montent au filet. Ils ont ouvert leur propre boutique entièrement consacrée, comme son nom le laisse supposer, au tennis et au badminton. Vous trouverez tout ici, pour vous équiper de la tête aux pieds. Vêtements et chaussures déclinées par les plus grandes marques du marché (Nike, Adidas, Asics…) Sans oublier le sac de sport dans lequel vont se glisser les indispensables accessoires : raquette, balles et cordage. La panoplie est complète, à vous de jouer ! Racket Store 32 rue Chaudronnerie – Dijon 03 80 29 08 55
• Leonidas, attention péché mignon ! Le célèbre chocolatier belge a pris ses quartiers en plein cœur de Dijon. Les fondus de cacao vont se liquéfier de plaisir sous une avalanche de douceurs : chocolat sous toutes ses formes, pralines aux mille saveurs, truffes Spéculoos, Champagne, Noisette Croquante, Café-Caramel… Selon les méthodes traditionnelles, Leonidas utilise le beurre de cacao 100% pur pour ses enrobages. Tous les ingrédients sont choisis avec soin. Les noisettes viennent de Turquie, les griottes du Périgord, les amandes d’Italie et les noix de Grenoble. Bref ça craque, ça croque, ça fond, c’est bon. Leonidas 25 rue Piron – Dijon 03 80 40 42 38
"vvÀiâÊ`iÃÊL ÕÝÊ> V i ÃÊiÌÊv> ÌiÃÊiÃÌ iÀÊ iÃÊÛ ÌÀià Installé depuis 25 ans, Thierry Broch sait de quoi il parle quand il s’agit de bijoux anciens, de pierres et de métaux précieux. De cette passion sont nés deux lieux dédiés et complémentaires :
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« La Banque des Métaux Précieux » est un comptoir d’achat, de vente, d’estimation et d’expertise. L’or est racheté suivant sa qualité et le lingot suivant le cours. Vos bijoux, pierres précieuses, objets anciens et monnaies sont estimés afin que vous puissiez les revendre à leur juste valeur. Une en Or jaune 18K 750°/°° ornée de Rubis et qualité d’expert qui intervient aussi dans des cas Bague Diamants. de succession notariale.
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C’Tendance
C’est ça prendre la grosse tête ?
A la boutique 36 ID, ce ne sont pas les cadeaux qui manquent. Dans le genre un peu azimuté on a repéré de drôles d’objets. Des figurines de super-héros ou de personnages célèbres (Flash Gordon, Superman, Mickaël Jackson, la pin-up) sans leur tête. A la place vous pouvez mettre la vôtre ou celle d’un membre de la famille. Ca peut être drôle la tête de tata Marcelle sur le corps de la pin-up (et ce n’est pas Dick qui dira le contraire). Dans le même registre, des cadres photos permettent de remplacer les visages de Beethoven, Napoléon ou la Joconde par sa propre bouille. Pas forcément du plus bel effet mais ça peut (peut-être) dérider les plus coincés! Figurines – 8.90€ Cadres photos – 7.50€ 36 ID 36 rue Amiral Roussin – Dijon - 3 80 48 03 64
Le come back de l’ourson au chocolat!
En sachet individuel – 0.50€ 4 petits oursons dans leur boîte en carton – 5€ Coffret collector (14 oursons) – 28€ La tribu dans sa boîte en fer (54 oursons) – 33€
Le Nounours au chocolat et à la guimauve c’est un peu notre Madeleine de Proust à nous qui avons entre 30 et 40 ans. Ah (souvenirs…) dans le placard, la boîte en fer de ma grandmère et les mercredi après-midi récré A2. A l’épicerie Le 2 Bis, l’ourson, effigie d’un coffret doré, porte lunettes noires, boa blanc et fait sa star. En même temps, il a le droit, il revient en force et fait un tabac ! M’est avis que vous aussi si vous l’offrez à la place de l’habituelle boîte de chocolats. Le 2 Bis 2 bis rue Jeannin –Dijon 03 80 67 84 22
On the road again Nationale 74, le cadeau qui tient la route ! Un GPS ? Il faut bien l’admettre, c’est vraiment nase comme cadeau. Alors pour impressionner votre frère grand amateur de vin, son épouse amoureuse de la bonne bouffe, papy et son sens de l’orientation légendaire, tata Odette, toujours partante pour une balade dans le vignoble, ou encore votre père qui s’obstine à vouloir tout savoir sur la Côte de Nuits et sur la Côte de Beaune, on a mieux ! Dégainez le roadbook Nationale 74 : 210 pages sur la route des vins, toutes les cartes des climats, les bonnes adresses (resto, chambres d’hôtes, caveaux dégustation…), les idées balades, les plans de village, les appellations. Un joli cadeau pour prendre le temps de partir en balade près de chez nous. En plus, ce sont des copains qui l’ont fait, on n’en a pas tellement, on peut en parler. Disponible dans les bonnes librairies et sur www.divine-comedie.com.
Au Nom de la Rose
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Gamme gourmande à la ROSE : Confit de pétales, thé vert, chocolat… Gamme senteur à la ROSE : Galets parfumés, parfum intérieur… Gamme cosmétique BIO à la Rose : 3 sons divins pour le visage et le corp
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C’Tendance Olio e farina, la vita bella e buenissima
C’est toute la culture culinaire du pays que l’on retrouve ici, en provenance d’éleveurs et de producteurs italiens : huiles d’olives, pains, pâtes, charcuterie, fromages, sauces, vins… Pour un voyage sensoriel au cœur du bon goût et du raffinement, réservez puis montez au premier. Un restaurant charmant vous y attend et vous permet de déguster les spécialités fraîchement débarquées : Mozzarella di Bufala, Affettati Misti, canestrelli, Chianti… les assiettes bien garnies et les vins gorgés de fruit fleurent bon l’Italie. Ajoutez à cela une équipe dédiée à votre bien-être, un accueil chaleureux et une atmosphère conviviale, c’est toujours la dolce vita chez Olio & Farina ! Olio et Farina - 9 rue Musette - Dijon -03 80 30 83 39
Ce n’est pas un vélo, c’est un Chopper !
Totalement délirant, le vélo Chopper tient son nom des motos américaines à l’allure caractérisée par une fourche très longue et une peinture personnalisée. Chez Adrenalin Point les Chopper se déclinent en plusieurs formats et coloris différents. Idéal pour vous faire remarquer en offrant le cadeau le plus décalé. Parfait aussi pour parader sans pétarader dans les rues de Dijon. Avec un brin d’imagination, vous pouvez même vous faire le remake d’Easy Rider, le bruit du pot d’échappement en moins. Vous sentez le souffle de la liberté ?
Si les peluches commencent à déjanter, alors là…
Au Baldaquin, le magasin de jouets, on connaissait déjà les « Déglingos », un nom qui en dit long. Autre peuplade tout aussi fêlée du bocal, les gugusses imaginés par Gwenaël Malcorpi ont cela de commun avec nous qu’ils assument mal leurs complexes ou leur vraie personnalité. Ainsi Doug le DJ n’enlève jamais la capuche qui cache sa calvitie, Loup Bar, chef d’une bande de mauvais garçons, dissimule sous un blouson de fourrure noire un petit corps gringalet affublé d’un caleçon coquet et Chicky-Ta est une poule en apparence rustique qui camoufle sous son plumage, une Lolita pimpante en tenue disco ! Déments et attachants… Les peluches Gwenaël Malcorpi – environ 50€ Le Baldaquin 13 rue Verrerie – Dijon 03 80 30 59 69
Adrenalin Point - Rue Berbisey - Dijon
Dauphine Chocolat
Catherine Lemoine sélectionne elle-même ses fournisseurs. Les chocolats sont fabriqués par des chocolatiers et garanties 100 % pur beurre de cacao. Avec les confiseries, les bonbons à l’ancienne et la nougatine de Nevers, toutes les générations trouveront leur bonheur... Vous connaissiez les Larmes du Chanoine ??
Au Bois d’Amourette, des cadeaux insolites et raffinés Catherine Lemoine Gérante / Charline Briet
Dauphine Chocolat Centre Dauphine 03 80 30 21 99
Au secours, Mamie deale !
Pâte d’amande «Petit fruits»
Chocolat, Coussin de Lyon, Larmes du Chanoine, Chardon liqueur, Cerisette à l’alcool, Macaronia
A la galerie Bolena, il y a des toiles exposées, à regarder, à acheter mais il y a quelques livres aussi. Celui-ci, raconte l’histoire un peu folle et pourtant tirée d’un fait réel d’une septuagénaire qui devient dealer. Comment en est-elle arrivée là ? Comment se fournit-elle en cannabis ? A travers le portrait de Mamie H, en situation précaire et misère affective, l’auteur nous livre finalement une véritable étude de mœurs. Les conflits générationnels, les relations complexes entre jeunes délinquants et policiers… Tout est montré avec pudeur et traité avec beaucoup d’humour. Les dialogues sont drôles et le langage fleuri. Vous ne pouvez pas le rater, la couverture est particulièrement explicite ! « Mamie H » de Bernard Chatelet aux éditions (dijonnaises) Mutine : 12€ Galerie Bolena 84 rue Berbisey
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Rencontre de l’artisanat et de l’art dans cette jolie boutique aux allures d’un autrefois charmant. Décoration ou objets usuels, toutes les créations proviennent d’ateliers. Quelques-unes ont même été réalisées sur place par Edith qui vous accueille chaleureusement. C’est elle qui crée horloges et miroirs, qui les personnalise en fonction d’un goût, d’une envie ou d’un intérieur. D’autres mains qui exercent avec talent dans toute la France, ont façonné céramique, cuir, bois et bois précieux pour donner naissance à des pièces originales et uniques. Bijoux, maroquinerie, bibelots, luminaires, œuvres d’art… sont vendus à prix d’atelier. Une multitude d’idées cadeaux à partir de 4€. Au Bois d’Amourette - 7 rue Vauban – Dijon - 03 80 30 24 70
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Portrait
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Texte : GB Photo : TH
Danielle Juban voit la vie en rose !
Danielle Juban
La « première dame » de la cité des ducs Elle est forte, cette Danielle, elle a su passer, en quelques mois, de son rôle de femme de l’ombre, travaillant auprès des hommes politiques, à celui de « reine du sitcom », ce qui n’a rien d’osé, quoique… Fallait oser : lancer l’idée d’un feuilleton à la dijonnaise (pour reprendre un terme dépassé), sans argent, sans soutien autre que celui involontaire du maire de Dijon, qui la lança (malgré lui) en lui reprochant que l’opposition ne faisait rien de constructif pour la ville.
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Buzz ou Business ?
Le petit théâtre de la place de la Lib
Plus forte que la moutarde Dijon, dirait sa scénariste préférée, puisqu’elle a su tenir les Dijonnais en haleine au fil des mois, à coup d’annonce de castings, puis de tournage, puis enfin de lancement de ce dvd que vous pouvez trouvez dans le commerce et qui peut remplacer le pot de moutarde ou la bouteille de cassis que vous envoyez d’ordinaire aux cousins d’autres provinces. Dan, qui ressemble un peu à Eve Ruggieri lors de sa seule apparition, en tant que figurante, dans un épisode mettant en scène un maire de (vaude)ville moyen(ne), ne manque ni d’idées ni d’humour, pour une femme ayant travaillé toute sa femme dans la communication de grands groupes pharmaceutiques et politiques (Urgo et le RPR, pour résumer). Ce qui est dommage, c’est qu’elle est trop gentille, en fait. Elle aurait pu reprendre le rôle de Maillan, dans l’adaptation de la pièce « Potiche » (bon, d’accord, Deneuve, c’est pas mal aussi !). Elle doit bien aimer le théâtre de boulevard pour avoir laissé à Catherine Barbier le soin de faire les scénarios des premiers épisodes de la sitcom.
Toute l’action de la sitcom se situe en fait dans une agence située, pour l’histoire, place de la Lib, et les personnages qui viennent faire trois petits tours avant de s’en aller en coulisses sont censés nous raconter notre vie, notre ville, avec leurs bons mots et leurs mauvais jeux (de mots), ou lycée de Versailles comme aurait dit San Antonio, qui faisait pire dans le style calembour. Mais bon, faut un début à tout, il y a de bons moments, et quelques bons comédiens en herbe, reste maintenant à convaincre un producteur extérieur qu’on peut transformer l’essai. Il faut avoir une grande expérience de la télé pour dire ce qui peut marcher ou non. Quand on est comme moi incapable de regarder Voo TV plus de deux minutes, « Plus Belle la Vie » plus de trois minutes et les feuilletons sur M6 plus de six, on reste prudent. D’autant qu’il y a du potentiel. Si seulement Danielle osait nous raconter ses souvenirs de campagne, son passage auprès de nos Ducs actuels, la vie dijonnaise vue non seulement depuis la place de la Lib, mais des fenêtres de ceux qui nous gouvernent, en face, là, oui, on attendrait la suite avec impatience. Après avoir créé le buzz, terme à la mode chez nos chères givrées de la com, Danielle Juban pourrait devenir la nouvelle reine du suspense à la dijonnaise. Et côté scénario, pas de souci, on peut l’aider…▀
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