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MAGAZINE URBAIN-DIJON

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Gratuit DIJON 2011

DERNIER ÉTÉ ENTRE NOUS!

INTERDIT AUX TOURISTES... QUOIQUE!


Centre Dauphine - Dijon - 03 80 23 60 38


01 INTERDIT AUX TOURISTES… QUOIQUE ! édito

H

alte aux idées reçues ! Puisqu’on ne peux plus bouger ou presque pour cause d’encerclement, c’est le moment de faire le point. Entre nous, et avec ceux qui acceptent de venir nous rendre visite par la route, le train, l’avion aussi. Qui aurait cru que Dijon serait un jour aussi emblématique que Toulouse, Bordeaux ou Nantes ? Les Dijonnais. Oui, nous, on l’aime notre ville, on est heureux de voir que des touristes de toutes nationalités affrontent les barricades pour nous découvrir. Beaune avait ses remparts pour les attirer, nous on a eu les travaux. Inespéré. J’espère qu’ils ne repartiront pas déçus dans 18 mois, quand une ville “douce à vivre” s’offrira enfin à nous, qu’ils ne nous feront pas regretter la poussière, le bruit de cet été. On rigole, mais c’est pas si drôle que ça. Les forums le prouvent, tout le monde piaffe d’impatience, les commerçants, comme les habitants n’en peuvent plus, faut encore faire un gros effort. Et ne pas mettre la faute toujours sur les mêmes : notre bon maire, qui a assez de problèmes avec ses amis socialistes (hou !), notre bonne opposition, qui n’a jamais aimé le tram et qui voudrait laisser les voitures au centre ville (hou !), les commerçants du centre paralysés par 30 années consécutives de vie plus ou moins peinarde et qui ont du mal à garder le sourire (ou même à l’avoir pour certains… hou !), les gens de la Toison d’Or qui veulent prendre la place des ceusses du centre ville (hou !). Certains vont encore caresser la chouette pour qu’elle exhausse leur voeu, mais le cœur n’y est plus. Hou ! Là, vous m’avez vu venir. Dans le reste de la France, une fois les tramways sur les rails, les musées restaurés, les rues piétonnisées, les travaux terminés, on a vu

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DERNIER ÉTÉ ENTRE NOUS!

UE! TOURISTES... QUOIQ INTERDIT AUX

Composition : Phosphosis Photo : Rip

le miracle arrivé : les familles reviennent vivre au centre, les artisans artisanent, les commerçants commercent - pas les mêmes qu’avant, non, et heureusement. Les temps changent, faut plus se contenter de faire ce que faisait papa ou le voisin, faut avoir des idées. D’accord, faut être un peu aidé par les pouvoirs en place, mais si ceux-ci veulent la garder (leur place à eux, suivez un peu !), ils ont intérêt à voir plus loin que les prochaines élections. Déjà, grâce aux travaux, une nouvelle vie commence, au hasard des quartiers, on ne prend plus la voiture pour aller zoner en grande surface, le marché de Dijon fait le plein le samedi, celui du dimanche à Chenove aussi, c’est bon signe… Maintenant que vous avez vécu un été torride, ce printemps, vous allez pouvoir profiter des deux mois à venir pour redécouvrir votre ville, à moins que vous ayez envie de montagne, de côtes rocheuses battues par le vent, la pluie… Si vous restez ici, nous avons trouvé de quoi vous occuper sainement. Jouer les touristes ? Impossible, plus personne ne veut le faire : le Comité régional de tourisme en a même fait sa campagne de pub dans le métro : “Il n’y a pas de touristes en Bourgogne”. Mais il y a plein de gens, comme vous et moi, qui ont envie de redécouvrir les bons plans que chacun garde pour sa famille et ses amis : tables cachées, festivals méconnus, balades à pieds, en vélo, sorties nocturnes. D’où l’idée de ce numéro “Interdit aux touristes… quoique”, car on a beau ne pas aimer être pris pour des touristes, c’est comme même mieux que d’être pris pour des cons… ▀ Gérard Bouchu

PROCHAIN NUMÉRO : Automne 2011 Edité par EDIBANG : SARL au capital de 14 400 euros 52, avenue de Stalingrad - 21000 DIJON - Tél. 03 80 73 01 15 Gérant / Régie publicitaire Edibang : Richard Patouillet Directeur de publication : Richard Patouillet Direction Artistique : Phosphosis (Philippe Huart) Responsable rédaction : Gérard Bouchu - Contact : gerard@bing-bang.fr Auteurs : Gérard Bouchu, Celine Colle, Jean Maisonnave, Carla Garfield, Véronique Witkowsky, Françoise Perrichet, Bridget P, Olivier Mouchiquel, Emilie Chapulliot Crédit photo : T. HazeBrouck, R. Patouillet, DR Impression : Imprimerie Champagne Dépôt légal : Juillet 2011 Abonnement : 4 n°/22 euros Toute reproduction même partielle des articles et des photos interdite. Droits réservés.

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C’ dans l’air

02 Après le Jacquemart, la Chouette et le Bareuzai, un nouveau personnage fétiche pour la ville, qui ne prendra pas les Dijonnais de haut, celui-là.

Dernier été entre nous ! Rencontre avec Antonin Dujardin, philosophe belge et gastronome en culotte courte. Venu de Bruges pour découvrir l’ancienne capitale des Ducs de Bourgogne, il nous a livré une interview exclusive. Antonin a reçu fin juin la médaille de la Ville pour avoir été le 10 000ème touriste à nous rendre visite malgré les travaux en cette année 2011, dernière année de l’ère glacière dijonnaise avant le réchauffement climatique des esprits. C’est à Bruges que j’ai fait la connaissance de cet étrange personnage qui cachait derrière un sourire jovial une grande lassitude. Il en avait assez de voir les touristes le photographier autant que le jardin des Biguines ou le tombeau de Marie de Bourgogne. Son compagnon de vie, avec qui il partageait une petite maison donnant sur un de ces canaux qui ont fait la réputation de la ville, m’avait servi de guide. Entre deux visites de monuments, Jérémie avait proposé de me laisser travailler en paix dans son jardin, le temps de remettre à jour mes infos sur les Flandres. Lui parti, et comme j’en avais assez de voir les touristes nous prendre en photos, Antonin et moi, j’ai commencé à échanger quelques mots avec lui. Comme il est petit pour son âge, certains ont cru que je parlais tout seul. Antonin m’a raconté sa vie. Son maître l’avait trouvé en fait au marché de Wazemmes, à Lille, un lieu de vie que j’aimais beaucoup, je lui ai dit. Je l’ai même comparé au marché de Chenove, près de Dijon, en plus grand. J’avais pas compris pourquoi son maître me l’avait présenté comme le ch’ti Antonin. Je croyais à du racisme, je lui ai expliqué qu’on n’avait pas le droit de se moquer de la taille, du sexe (j’espère que le maquettiste va garder la virgule, sinon, Antonin va rougir), de la couleur de la peau, des opinions religieuses. Philosophe, il se moque qu’on le traite de ch’ti ou de flamand, il est au-dessus de ça.

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D’apprendre que je vivais à Dijon a resserré les liens entre nous. Lui ne m’a pas parlé de moutarde, ni de ban bourguignon. Il aime l’idée de la Bourgogne, Antonin, et s’est moqué d’une conservatrice de musée flamand qui, sachant d’où je venais, évoqua ‘la Flandre qui allait de Dijon à la Hollande’. Chacun réécrit l’histoire à sa façon… Difficile d’en vouloir aux Flamands, qui sont bien les seuls à vous accueillir les bras ouverts (s’ils ne vous prennent pas pour un touriste ou un wallon, car ils n’aiment ni les uns ni les autres) quand vous dites le mot magique : Bourguignon. Ils parlent même d’atmosphère à la bourguignonne pour expliquer que dans tel resto il n’y a pas de Hollandais ni de culs-coincés, on croit rêver ! Tout ça pour vous dire que je n’ai pas pu dire NON quand son maître m’a demandé d’accueillir Antonin quelques jours à Dijon pendant qu’il allait lui à Beaune assister à la remise de la médaille du tourisme d’une de ses copines. Au début, on s’est fait un peu remarquer, certains l’ont pris de haut, Antonin, et c’est là que les ennuis ont commencé, car il avait son mot à dire sur tout, et comme certains ont fait semblant de ne pas comprendre, je me suis dit que c’était bien de l’écrire, pour vous amuser, cet été… ▀ Gérard Bouchu


C’dans l’air

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Texte : GB Photos : RP

Dijon revu par…

Antonin Dujardin, homme de petite taille mais de haute moralité. (Part one) Si je vois la ville grandir ? Quelle question idiote !

BingBang Antonin, bienvenue à Dijon, capitale des Ducs de Bourgogne. Toute l’équipe t’attendait hier, mais tu as passé la nuit à Paris. C’était prévu ? Antonin Dujardin J’ai voulu rendre visite à des cousins Disney qui vivent à Marne-la-Vallée, dans une grande communauté où on ne voit pas le temps passer. C’est une fête continuelle, je me demande ce qu’ils prennent, comme médicament, pour être aussi euphoriques… BB Tu m’aurais dit ça, je t’aurais rejoint là-bas, les retrouvailles n’ont pas du être tristes. AD J’aurais du prendre un TGV direct pour Dijon. J’ai cru que je m’étais trompé de gare, je ne la voyais pas comme ça, ta ville. Vous n’avez pas encore fini de tout reconstruire, depuis la guerre ? Je trouve les Flamands plus courageux. Chez nous, tout le monde s’y est mis, et personne ne voit la différence. Toutes les façades ne sont pas d’époque, mais personne ne le dit. On a besoin des touristes pour vivre. Vous pas, apparemment, j’ai vu la pub dans le métro… BB Je doute que tu aies pu voir la pub dans le métro... AD Jérémie m’avait confié à un ami qui m’avait glissé dans son sac à dos. Mon porteur s’est arrêté devant un panneau géant où l’on voyait écrit : ‘Il n’y a pas de touristes en Bourgogne’… C’est pas parce que vous êtes des sauvages, c’est parce que vous aimez choisir ceux qui viennent vous voir, c’est ça ? BB C’est un peu ça, on voudrait qu’on nous aime comme on est, qu’on vienne pour nos vins, nos fromages, nos maisons, nos monuments, notre philosophie de la vie, notre esprit… AD Tu as fumé quoi, en m’attendant ? Je te signale que ça fait une heure que je suis arrivé, je n’ai vu que des panneaux indiquant des interdictions de stationner, de passer, de traverser… La ville est un grand chantier, tu n’as pas arrêté de rouspéter parce que tu ne pouvais pas avancer, ta voiture est garée dans une rue sinistre où tu as failli me déposer sur une crotte de chien, il y a des sacs poubelles éventrés partout… On est où, là ? Tu ne vas pas me dire qu’on est près de chez toi ? BB Panique pas, ce n’est qu’un mauvais moment à passer. Tiens, là, tu vois la fleuriste, elle sourit, en face, le gros monsieur en tablier qui te propose de boire un verre, il a une bonne tête, non ? On a passé le poste frontière, tu es arrivé dans le centre ancien, regarde autour de toi, il y a des maisons anciennes… AD Tu rigoles, ils sont où, les jardins ? Je ne suis pas tombé de la dernière pluie, j’ai lu ce que tu avais écrit dans le routard Bourgogne, tu parles d’une ville verte, calme, avec des hôtels particuliers, des maisons moyenâgeuses, des Halles comme autrefois… BB Montre-moi ton guide. Evidemment… tu as pris une édition d’il y a dix ans. Je te ferai lire ce que j’ai mis dans la prochaine, sur l’ordi. Depuis, on a changé de millénaire, de maire et de politique de la ville. AD Il n’est plus à droite, le maire ? BB Non, mais il est adroit. Il a su y faire avec les Dijonnais. AD L’autre était resté des décennies, comme les Ducs, vous n’aimez pas le

changement par ici. Vous en prenez pour combien de temps, cette fois ? BB Difficile à dire, tout dépend de ce qui va se passer demain une fois les travaux terminés. J’ai du te le dire, on a un tram en chantier, en ce moment… AD J’aurais cru que vous creusiez pour un métro, vu l’ampleur des dégâts. Tu me montreras les plans ? BB Si ça t’amuse, on pourras même aller jusqu’à la Toison d’Or pour suivre la future ligne ! AD Je ne savais pas que vous aviez conservé un palais qui porte le nom de mon collier vénéré. J’ai rien vu dans ton guide. J’espère qu’il y a un musée digne de ce nom et que le tram permettra de voir la cité des Ducs sans avoir à marcher, quand je reviendrai. Quand on a visité Vienne, avec Jérémie, on a passé du temps à admirer le trésor des Ducs. Vous allez le rapatrier, le collier de la Toison d’Or, à la fin des travaux ? BB Tu sais, ici, on ne fait plus vraiment dans la nostalgie des grandes heures, on est dans le pragmatisme. Même la cité des Ducs, le tram la contourne, l’ignore même totalement. Il ne traverse que des quartiers sans grand intérêt architectural, sauf peut-être aux yeux des architectes du futur. Et la Toison d’Or, c’est un centre commercial comme un autre… AD C’est là que tu vas faire tes courses ? Tu m’emmèneras, sur ton caddie, j’aime bien voir la tête des gens dans les grandes surfaces. Ils ne font pas attention à moi, ils me prennent pour un jouet. BB Je vais t’emmener plutôt voir les commerçants du centre, je ne prends plus la voiture depuis que les travaux ont commencé, comme beaucoup de Dijonnais. C’est plus sympa, comme ça.

C’est moi qui fait fuir tout le monde ? Venez, c’est ma tournée !

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C’ dans l’air

Dijon revu par… (Part two)

AD Tu parlais tout à l’heure d’un ‘dernier été entre nous !’. Tu es raciste, toi ? Tu as peur d’être envahi par les hordes de touristes ou tu as peur des banlieues ? BB C’est ton humour qui vole bas, cette fois. Je serai très content d’avoir un tram presqu’à ma porte, demain. Son arrivée s’accompagne d’un nouveau plan de circulation, de rues rendues aux vélos, aux piétons, aux terrasses. La vie en ville deviendra plus douce à vivre, pour reprendre les mots du maire, qui a intérêt à tenir ses promesses… On sait qu’on est en train de vivre la fin d’une époque, que la ville qu’on a connu depuis des décennies est en train de disparaître, qu’il faut se préparer à une ouverture sur le monde. On est une petite ville en train de grandir… AD Elle a bien de la chance, elle… BB Oui, bon, c’est une image… Excuse-moi ! Mais on peut s’inquiéter justement de l’image que la ville aura et qu’elle donnera demain. Qu’est-ce qui t’amuses ? AD J’attendais que tu me parles du foot. Pour une ville qui était plutôt qualifiée de bourgeoise, je trouve que vous faites dans le populaire, maintenant… Jérémie m’a dit que le maire était un fan de foot, c’est vrai ça ? BB C’est sûr qu’il a du voir plus de matchs que moi dans sa vie. Quand je parlais de ‘dernier été entre nous’, c’est aussi à cause du foot. Les Dijonnais se voient déjà envahis par des hordes avinées en train de hurler «On a gagné» ou en train de tout casser au cri de «On a perdu». AD Vous faites le contraire de Lens, en somme ? Eux, ils pleurent leur équipe passée en seconde division et se réjouissent à moitié d’accueillir «Le Louvre 2» à l’entrée de leur ville. Vous avez un musée en réfection qui pourrait attirer plein de monde mais vous ne pensez qu’à la baballe. J’arrive pas à vous comprendre, les mecs ! BB On va aller prendre l’apéro ce soir chez Françoise, tu vas rencontrer pas mal de beau monde chez elle, même du bobo monde, mais au moins tu sauras tout ce qui se passe dans le milieu artistique local… AD C’est pas près de Dijon qu’un architecte japonais a construit un musée qui devrait attirer des millions de visiteurs du monde entier ? BB Ne te moque pas, c’est pas gentil. C’est Metz qui a gagné le droit à devenir une ville d’art alors qu’avant tu n’aurais pas eu envie d’y passer un week-end. Tu le savais, avoue… AD Quand tu prends cet air mauvais, tu me rappelles un cousin. J’ai pourtant lu ça dans le journal local, en t’attendant à l’entrée de la gare, puisque tu étais en retard… BB J’ai compris, tu veux parler du Consortium, c’est le même architecte, et c’est un des évènements de l’été, mais là, ça reste encore entre nous. Quoique, avec le TGV Grand Est, on risque de voir un nouveau public découvrir Dijon, l’an prochain, un public plus tendance… AD Le Dijonnais va enfin sortir de sa coquille, c’est ça ? BB C’est une allusion au fait qu’il est l’heure de déjeuner, je suppose. Tu as de la chance, on arrive place de la Lib, comme il ne fait pas trop chaud, on va te trouver une place en terrasse. Tiens, regarde, il y a un cousin à toi qui nous fait signe. Et tu vas voir le tout-Dijon défiler, pose-toi, je dois aller saluer la reine-mère, ici, il faut toujours respecter les convenances…

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Je greet, tu greet,il greet

et c’est great !

C’est sûr, cette idée n’aurait jamais pu sortir de la tête d’un p’tit Frenchy… ça sent le truc d’anglo-saxons à plein nez. En découvrant l’info, j’avais d’ailleurs parié sur nos amis canadiens. Raté. C’est un coup des new-yorkais et même d’une new-yorkaise. Lynn Brook a eu The bonne idée. Dans les années 90, elle décide, avec quelques potes d’accueillir bénévolement des touristes pour leur faire visiter la ville. Évidemment, ça cartonne. Depuis, son programme « Big Apple Greeters ». (petite révision, to greet signifie accueillir en anglais) a fait des petits : Argentine, Australie, Belgique, Canada, Côte d’Ivoire (!), Russie, Serbie, Espagne, PaysBas, Angleterre… et même en France ! Si si, je vous assure, le réseau greeters a ses adeptes dans l’Hexagone. C’est qui, c’est quoi, c’est où, c’est quand ? C’est simple : les greeters (les accueilleurs) sont des gens, comme vous ou comme moi, ils viennent d’ici et d’ailleurs, ils n’ont pas vraiment d’âge, ils ont des bonnes idées plein la tête, des grosses godasses de marche, des sandales trouées ou des chaussures à talon, ils aiment le jambon persillé, l’opéra, les bars gays, les Pépitos, ou l’architecture contemporaine. Leur unique point commun : ils font visiter leur ville, à leur manière, refilent des bons plans, des adresses rien qu’à eux, et racontent des histoires… Alléluia ! Finis les attrape-touristes, les guides à la con, les longues files d’attente, les vacanciers qui posent en masse devant les monuments, les soit-disant sites incontournables qu’on aurait dû contourner, et les tonnes de fascicules insipides distribués dans les offices de tourisme. Moi aussi, je veux rencontrer Jean-Louis ! Je veux passer l’aprem’ à papoter avec Isabelle, atterrir dans un endroit improbable avec Anatole et m’enfiler des Pépitos avec Monique. Je veux voir, voyager, visiter, virevolter et vaciller de ville en ville avec vous ! Et puis entre nous, ça fait quand même du bien de revenir au monde réel, de côtoyer des vrais gens, de ne pas passer 8 heures à préparer son voyage sur Internet, de twitter, facebooker, chater, téléréserver, télépayer, et se faire téléarnaquer. Bon d’accord, je m’enflamme alors que j’avoue, j’ai même pas encore greeté. Mais à vrai dire je m’en fiche, ce concept m’a réconcilié avec les visites guidées et le tourisme en général. Na ! Par contre, j’ai juste oublié un petit détail, dans le coin, ça n’existe pas. Ceci dit, il paraît que, on a entendu dire, la rumeur court qu’un projet devrait voir le jour à Beaune… Great ! ▀ Emilie Chapulliot

Pour en savoir + : www.greetersnantes.com (mention spéciale pour le site de Nantes, super bien foutu et très beau)


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Les chroniques de Carla Garfield

C’est bien connu,il ne FAUT pas toucher au ban bourguignon du Dijonnais ! La chose qui fait un peu rigoler les nouveaux venus dans la région, c’est quand le Bourguignon se met à agiter les mains à la fin d’un repas, pour fêter un anniversaire ou quand il est content, en éructant une chanson à boire sans paroles. Amusé, on se dit que c’est une tradition mignonne et sympa, qui ne mange pas de pain et qui peut se comprendre du fait des bons vins de la côte du même nom. On se dit aussi que ces pauvres gens manquent de folklore, et qu’ils ont besoin de se raccrocher à une tradition bistrotière inventée dans les années 30 pour se donner une identité. Pourquoi pas, c’est toujours mieux que d’entendre parler pour la 10 000ème fois de Dijon-la-moutarde ou de Patrick Camping-Chirac - bonjour l’image de marque. Et puis on va à un concert au Zénith ou ailleurs, bizarrement, jamais à l’opéra et, sous l’air éberlué ou stoïque des vedettes en tournée - un nom prédestiné, ici, car nos stars adorent le vin - la salle, comme un seul homme, se met à agiter les mains en chantant Lalalalalalalalalère. Le nouveau venu prend un air paniqué, met les mains dans ses poches et aimerait devenir parfaitement invisible... sauf pour les anti-ban des bancs voisins, car une certaine solidarité naît spontanément à cet instant. Il a alors tout le loisir de regarder la bobine des artistes qui parfois s’interrompent, moqueurs ou affolés.Certains continuent, stoïques, singent ou même… méprisent ! Je me souviens du : «Mais c’est QUOI ça ?» horrifié d’une jolie chanteuse qui, du coup, a entonné pour la cinquième fois sa scie, celle qui a servi à vendre un appareil aérien décoré d’une pomme, si vous voyez ce que je veux dire. Elle s’est vu répondre fièrement : «C’est une tradition !», a répondu «OK» mais s’est méfiée pendant tout le reste du concert en se retournant régulièrement pour voir si ça ne recommençait pas. L’artiste ne comprend pas toujours cet hommage qui lui est fait, un “aloha» local sans les Tahitiennes, en quelque sorte. Ou une ola avec moins de vagues... Les sportifs du cru font le ban à chaque match ou presque - ceux qu’ils gagnent, faut pas exagérer - au point que le beau footeux Florent Malouda, actionnaire du DFCO, a récemment agité ses mimines sur la télé nationale après avoir marqué un but… Tout le monde a pensé qu’il était devenu fou, sauf les Dijonnais, bien sûr, qui n’étaient pas peu fiers. Dans les vignobles, c’est obligatoire et bizarrement, ça passe, les vapeurs de l’alcool rendant tout le monde assez tolérant sur les chansons à boire, même dans les chapitres chics du Tastevin. En tant qu’ex-Parisienne, j’aurais tendance à trouver ce fameux ban particulièrement tarte et en tant que Bretonne de souche, les traditions folklo, j’en ai eu ma part, ce qui me rend assez peu indulgente pour celles des autres, surtout si elles sont moins anciennes. Mais ils ont l’air tellement contents de le faire, leur ban, les Bourguignons, qu’on ne peut qu’être attendri et se dire qu’on ne peut pas apprécier le pays sans accepter les bizarreries de ses habitants. Et au fond, on les aime bien, les Bourguignons... même s’ils sont un peu énervés en ce moment à cause des embouteillages. Allez, un p’tit ban ?

S T I U N LES E S Ï O M DE LES JEUDIS 7 ET 28 JUILLET | 11 ET 25 AOÛT | 21H30

Découvrez le Puits de Moïse et la Chapelle de la chartreuse de Champmol comme vous ne les avez jamais vus ! Renseignements : « Nuits de Moïse » Office de Tourisme de Dijon. Tarif : 3,50 € Tél +33 (0)892 700 558

(0,34€/min)

Contact 03 80 72 34 98

www.visitdijon.com

(nombre de places limité)

Les Amis de la Chapelle de la Chartreuse de Champmol

Pavillon accueil Puits de Moïse - Centre Hospitalier de la Chartreuse (1 bd. Chanoine Kir ou rue Faubourg Raines)

Accès : en bus (liane 3 - direction Fontaine d’Ouche), en voiture (direction Paris), à pied (entrée rue Faubourg Raines).

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C’ dans l’air

Dijon revu par… (Part three)

BB Alors, tes impressions ? AD Comme tu as avalé tout ce que j’avais dans mon assiette, je suppose que ça t’a plu. Tu veux parler du monde qu’on a rencontré ? Je n’ai jamais reçu autant de bises. De droite comme de gauche… BB Ici, tu sais, la politique, on l’oublie, quand on est à table. AD C’est une ville gaie, Dijon ? BB Pourquoi cette question ? Il y a beaucoup de gays, mais on n’en est pas encore à faire un coming out collectif… AD Je ne te demandais pas ça, j’ai bien vu qu’il n’y avait pas que des joueurs de foot, ça m’a rassuré. Non, je parlais d’une ville gaie, au sens strict, car j’ai trouvé qu’il y avait une certaine tristesse, un peu de mélancolie, chez pas mal de gens. BB Tu as rencontré des commerçants, des attachés de presse, des politiques, ils n’ont pas forcément envie de se marrer, en ce moment. Surtout que les premiers demandent aux autres de tenir des promesses qu’ils regrettent déjà. Qu’est-ce que tu regardes ? AD Les gargouilles de Notre-Dame, j’ai lu ce que tu avais écrit làdessus. Recule pour que j’aperçoive le Jacquemart que vous nous avez volé, autrefois. Ben oui, c’était une prise de guerre, tu ne le savais pas ? Tes Ducs, ils se servaient au passage… Bon, on ne va pas attendre qu’il sonne, emmène-moi, je voudrais bien aller toucher la chouette. BB On y passe, ne te trompe pas de main pour la caresser. AD Ton humour te perdra. Qui c’est la fille marrante qui est passée avec ses deux gosses qui m’ont caressé ? Tu as dit : «salut la Meuf !» et ça l’a faite marrer ! Elle doit travailler un peu du chapeau… BB La MOF, pas la meuf. Meilleur ouvrier de France, qu’elle est, la Sarah. Et tu ne crois pas si bien dire, les chapeaux, c’est sa spécialité. Fais un tour dans sa boutique, mais je te surveille, je ne tiens pas à ce qu’elle te garde.

AD Pourquoi il y a toutes ces bouteilles sur le trottoir ? BB Ici, on fait souvent la fête chez soi, tu verras ça. Et son voisin est un acteur célèbre qui s’y connaît en bonnes bouteilles. Tu l’as peut-être déjà vu au cinéma, d’ailleurs. On va repasser rue Verrerie, avant d’aller au musée, j’ai une copine encadreur qui n’encadre pas tout le monde. Pour toi, elle fera peut-être un effort. AD Ton musée, j’ai vu qu’il était aussi en travaux, vous ne pouvez pas vous empêcher de tout retourner, en ce moment, j’espère que je pourrai voir des pleurants. À Bruges, je vais souvent me recueillir près du tombeau de Marie de Bourgogne, et je vois des Dijonnais qui ne savent même pas qui elle était. C’était un peu la Lady Diana de l’époque, tu n’imagines pas… J’espère que tu seras du voyage si vous allez en délégation à Gand, j’ai lu que les pleurants terminaient leur tour du monde des grands musées là-bas. BB Tu sais, à Bing Bang, on n’est pas très bien vue à la cour, on n’a même pas un franc-mac dans l’équipe, personne n’a sa carte du parti, quand la ville était encore à droite, on se méfiait de ma pomme, depuis qu’elle a viré à gauche, ce sont les mecs de droite qui s’en sortent le mieux. On va aller se mettre au vert, après le musée… AD Tu veux que je m’engage politiquement ? BB Idiot, je t’emmène faire un tour des parcs et jardins de la ville, tu voulais les voir, non ?

Petite pause entre amis dans un jardin caché.

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C’dans l’air

J’ai fait un tour de poubelle avec Mr Midget

Rencontre au coin d’une rue Moi, les travaux, je m’en balance. Mon domaine c’est le centre ville et encore pas tout, plutôt la rive gauche. La rue des bus c’est comme un fleuve, in traversable. Dès le matin je guette le quidam qui me laissera le portail ouvert. J’attends sagement sur mon derrière et des qu’il a le dos tourné je lui file entre les pattes. À moi la liberté, à moi la rue, vive la tournée poubelle ! Le resto du coin, je le déteste. Au moins 6 grosses boites

Dijon revu par… (part four) BB Pas trop fatigué après ta première journée ? J’ai cru que tu allais t’endormir, au parc de la Colombière. AD C’était sympa, cette expo de chaises en folie, j’aime bien les jardins qui déménagent. Il y a un gosse qui a failli me casser avec son ballon, vous vous croyez à Marseille, ici ? BB On a pas trop de points communs avec les Marseillais, tu sais. A part le fait qu’on a trouvé mieux qu’eux pour éviter de montrer aux touristes nos trésors cachés. Eux, ils mettent de vieux pneus, des déchets en bord de route pour que personne ne repère le sentier qui mène à la mer ou à la petite crique, derrière. Nous, on a inventé le chantier permanent. Sinon, ne nous compare pas à Marseille. On n’a pas encore un aéroport qui nous relie à toute l’Europe, on ne sera pas ville européenne pour la culture… AD Et au niveau poisson, vous êtes les rois du surgelé. Il était sympa, ton pote restaurateur, de nous emmener avec lui à Métro, j’ai rencontré pas mal de ses copains, du coup, je suis invité partout. BB Copains, c’est un grand mot, il y a des clans, comme partout, mais tu n’arriveras pas à regrouper tous les chefs dans un grand mouvement pour la promo de la Bourgogne. Ce sont souvent les mêmes qui s’y collent, c’est pas comme en Bretagne, en Auvergne ou en Alsace, où l’on voit petits et grands, jeunes et vieux côte à côte. Il y avait un mec qui avait eu l’idéal marrante d’un festival 4-14 sur Dijon, pour mélanger musique et bouffe, mi-juillet. La guerre des clans et des questions de fric ont fait capoter l’affaire. AD J’ai bien aimé l’apéro chez Françoise, ce soir. Ton éditeur m’a à la bonne, on va faire des photos ensemble, demain, t’auras plus à avoir honte de moi. Et Carla Garfield a promis de s’occuper de moi. Elle veut m’emmener voir des vierges, c’est sympa, elle m’a parlé d’une vierge noire, à Notre-Dame, d’une autre à la sortie de Dijon, elle peine aussi à

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en plastiques toujours dehors remplies à ras bord. C’est ce qui me réveille le matin et pendant la sieste ; il mélange tout et ce qui ne se mange pas fait un sacré potin. Bling, bling, aucun intérêt ! Non et puis c’est trop haut pour un chien de petite taille comme moi. Non je ne suis pas un nain, j’ai juste un peu d’embonpoint, c’est tout. Bon, ici rien à grignoter pourtant c’est pas les bonnes odeurs qui manquent. Ah les autres petits bistrots, j’en raffole. Pas de place donc pas de boites à roulettes, conclusion des cageots, des sacs déposés au coin de la rue. Le tas grossit avec les poubelles des gens du quartier, chouette ! Alors je fouille, j’éventre avec délectation. Oh je ne suis pas le seul, surtout la nuit. Bon ben, pas de chance les suisses ont tout ramassé hier soir. Toujours à l’heure ceux là, bruyants et odorants au moment du dîner... en terrasse. Faut passer demain et après la montagne de sacs va revenir, miam. Oh c’est un mauvais jour, je n’ai pas le courage de pousser jusqu’à la grande place avec des arbres, c’est plein d’humains assis qui me donnent quelque fois à manger. Là bas, ils enterrent les bonnes choses comme moi quand j’ai un os mais ils en ont tellement qu’il en reste toujours sur les bords. C’est encore de la régalade et ça sent si bon… Ouah ! je rentre chez mon papa, aujourd’hui ce sera régime croquettes. ▀ Médor Jador te faire un texte sur le ban bourguignon. Tu m’en montreras un ? BB Pour t’asseoir dessus ? Pas très confortable, et ça ne s’écrit pas comme tu l’imagines. C’est un truc à la con qui devient un truc à la mode. Dommage que tu ne puisses pas agiter les mains, tu ferais fureur. T’en parleras au maire, lorsqu’il te remettra la médaille de la Ville, il te montrera comment faire… AD Bon, tu deviens grincheux, tu me rappelles vraiment quelqu’un. Tu m’as trouvé un canapé au calme pour dormir, j’espère, je tiens à être en forme pour la séance photos, demain !

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a suite des aventures d’Antonin, retrouvez-la sur farcebook et dans les pages suivantes, puisque RIP a passé son temps a mitrailler son nouveau compagnon de route afin de laisser à ce dernier des souvenirs dijonnais hauts en couleurs. Et personne ne l’a mal pris, même le maire a été ravi de lui offrir la médaille de la ville, paraît-il. Du moins c’est ce qu’Antonin a prétendu, dans les messages qu’il nous a transmis à son retour à Bruges. Il en a surtout envoyé à Carla Garfield et à Céline Colle, la première parce qu’elle avait du l’entraîner dans tous les lieux shows de la ville, le seconde parce qu’elle lui rappelait une fille que ses cousins de chez Disney voient fréquemment. Il attend toujours la bouteille promise par Bruno, mais on a décidé de lui apporter quand on ira à Gand revoir les pleurants juste avant leur grand retour au pied du tomber des Ducs. GandBruges, c’est comme DijonBeaune, deux villes voisines qui se complètent tout en affichant leurs différences. On vous en parlera en temps et en heure, si vous voulez être du voyage.

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1 J’ose tout à l’atelier des chefs 2 C’est beau, c’est blanc, c’est sobre c’est l’Consortium 3 Et ça vaut bien une autre photo 4 J’inaugure la rue des Godrans piétonne, chic, on peut marcher sur les tables,! 5 Je passe au Zénith ! 6 J’ai coupé le Bareuzai 7 Me revoilà au Consortium , je me suis perdu ! 8 ChezLéon, on m’a raconté descochonneries 9 Oh, un commerçant en vélo, photo-express! 10 Avec tous ces travaux, la ville va prendre un coup de jeune 11 P’ite pose sandwich sur l’ancienne place du Pilori. si, si ! 12 ...J’ai mon ventre qui gargouille! 13 Je vais passer à la télé ? 14 Chez Bing Bang, ils pensent qu’à bouffer, et moi j’me brosse 15 Le Dijonnais aime le ballon… depuis peu, paraît-il ! 16 Suis encore perdu, là 17 J’ai trouvé ma Rose au Mayence 18 Vous ne devinerez jamais avec qui j’ai trinqué... 19 Mec, tu ne peux pas m’indiquer un trois étoiles !? 20 Le Maire me surveille..Il doit me prendre pour un cousin d’Hollande 21 J’ai compris, mieux vaut rouler à gauche, ici ! 22 J’aime bien la voiture du Bento... 23 .... J’lai pas ruiné, RIP, j’ai déjeuné pour 13 € au Bento 24 Mathieu ! Tu nous en remet une ? 25 On va éviter de prendre la voiture. 26 Au marché, j’ai vu défiler tout Dijon 27 Toujours pas vu un panneau... C’est encore loin Gevrey ? 28 Je suis un nain-satisfait, comme toi, Eric... 29 La balle au centre ! 30 Owl... et dire que je peux pas caresser la Chouette ! 31 Tramway,Segway, ouais, ouais 32 Attention : le Bourguignon est parfois grognon ! (Il me rappelle un frangin celui là !) 33 Super la douche ! J’adore les places minérales


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34 Il va me falloir revenir dans 2 ans 35 Un autre photographe « Simpatico » comme tout 36 On écrit Bareuzai mais on prononce «Bas rosé» SI, SI ! 37 Suis retourné au Simpatico, pour la pasta… et la patronne 38 C’est pas à Metz, c’est à Dijon... 39 Et ça vaut le détour... 40 37 rue de Longvic 41 À Dijon ils aiment le jaune moutarde et le rouge cassis. 42 Y’a des riverains qui «rail-lent» un peu, ,snif ! 43 Je crée l’urban-cross-tourism 44 Belle photo en attendant le tram 45 Ouf, retour au centre ville... quel calme ! 46 Les plus belles Nonettes sont à la Rose de Vergy 47 L’office de tourisme propose le parcours de la Chouette à la nuit tombante... évident, non ? 48 Retour place de la Lib... 12 H 30 des restos en voici en voilà... Les plus chics sont à gauche 49 Il paraît que c’est ici que l’on croise tous les VIP... je surveille ! 50 Ne dites pas qu’il n’y a pas de touristes en Bourgogne, j’en vois plein à Dijon 51 Oui Bruno, la prochaine fois j’amène Blanche Neige. En attendant débouche un Mortet ! – 52 Chouette, un pique-nique dans le quartier chic ! 53 Merci Vanessa , j’avais pas un radis 54 Lui c’est Andy, il est Anglais, il vit à Dijon , il boit du thé et campe à Panthier… il m’a parlé des climats de Bourgogne, il doit regretter la pluie! 55 Belle capitale… mais toujours pas vu un panneau… elle est où la route des vins ? 56 Je reviendrai inaugurer le tram, le maire m’a invité, je suis sûr qu’il me confond avec quelqu’un !

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C’ dans l’air Bridget et Carla font le marché!

Bio, bo, bobo et bon à la fois Bio, bo, bobo et bon à la fois, on se croirait dans une chanson de Brel. Il y a de tout le samedi aux Halles, directement amené par camion frigorifique des marchés de Rungis, la plupart du temps, mais aussi souvent de petits métayers de la région ou des meilleurs faiseurs de la ville. Avec l’avènement du bio et de l’agriculture raisonnée, de nouveaux paysans apparaissent, piercés et coiffés avec de magnifiques dreadlocks et revêtus de leurs plus belles tuniques en lin non traité (j’adore les ouaouaches de Bourgogne). C’est gonflant de faire la queue devant les étalages des 3 ou 4 producteurs bio pur jus ou chez le boulanger qui ne fait que du pain avec de la farine meulée à la main, mais bon, la bonne santé se mérite et son prix est la patience… la belle vie du bobo a ses contraintes ! Prenez la copine Nadine de Bridget. Elle a toute la panoplie. Écolo et techno en même temps, toujours à la pointe de ce qui se fait : «Tu comprends, moi, avec l’Ipad, je reste en contact, en permanence j’ai le monde dans mon sac, les amis, les infos…» Elle va deux fois au marché dans la semaine, une fois le samedi vers les midis sous les halles à Dijon : «parce

que là tu vois j’achète mes légumes bio, chez un tel je prends mon comté 36 mois et chez Machin, y a pas meilleur jambon persillé. Après, hop, un petit café et une ptite clope au Quentin avec les potes sous le chauffage s’il fait frisquet.» Déjà là, stop, me dit Bridget ! La clope, le truc qui chauffe dehors : ça sert à rien d’acheter bio vu ce que tu te mets comme saloperies dans le sang direct, ni d’être locavore si tu consomme de l’énergie fossile qui vient de Russie ! Nadine, elle continue : « le dimanche je vais à Chenôve parce que quand même l’ambiance est top et les fruits sont pas chers.» Oui ma chérie, va donc t’encanailler couleur locale avec ta grosse voiture pour acheter des cerises amenées par camion à prix de gros ! Le plus sympa, en fait, c’est d’arriver tout déchenaillé et pas réveillé pour foncer prendre son café au soleil, quand il y en a, avant d’aller acheter trois quatre trucs quand la foule est passée. On va reluquer entre copines le plus beau marchand de quatre saisons de la ville (sous les Halles, au milieu...) et lui poser plein de questions en battant des cils sur sa production, boire son petit blanc pour se remettre de la soirée de la veille debout à la buvette ou avachi en terrasse, mais toujours l’air digne. Les clans se réunissent par point cardinaux, on croise des inconnus, des collègues ou des personnalités dans le même état et on prend enfin le temps de vivre… loin des supermarchés ! Sinon, pour se dépayser un peu, il y a les marchés dans les bourgades alentours, comme Messigny et Longvic, familiaux et sereins ou les Grésilles et Chenôve, sympas, pas chers et dépaysants (non, pas des paysans, ça manque, ça les marchés paysans. Enfin, si on est d’humeur aventureuse, reste le grand marché de Beaune, qui vaut vraiment le détour pour faire le plein de produits de grande qualité, dans une ambiance pas si snob que ça : poulets fermiers, huiles artisanales, produits maraîchers... Enfin, pas prol non plus, vous vous en doutez !▀ Carla Garfield

BILLETS DE RETOUR 5

Où l’on voit que le roi des cons est un drôle d’oiseau. Chronique romanesque. Il est désormais avéré que les oiseaux sont des cons. Surtout le grèbe conjoint ; et huppé, pour être précis. Il faut attendre le printemps pour aller voir ça, au moment des amours, dans la Brenne ; j’en suis revenu. Contrairement à la plupart des enfants comme à beaucoup de marchands de biens, je n’ai jamais souhaité voler et je comprends mal l’estime portée aux oiseaux par maintes mythologies. Fi du complexe d’Icare. Pourquoi en effet, vouloir s’élever au-dessus du monde ? Si c’est pour mieux le considérer, on voit très bien d’ici que c’est lui qui bat de l’aile et si c’est pour se rapprocher des dieux, la moindre fusée sera plus efficace. Reste le point de vue esthétique. Mais Arthus-Bertrand a déjà tout filmé, et il y a d’autres moyens pour planer, surtout si on s’avise que le prix à payer est qu’il faut picorer des choses aussi répugnantes que de la graine, des vermisseaux ou du crottin. Sauf le crottin de Chavignol qui est excellent avec un Sancerre de chez Crochet. La Brenne se situe au Sud-Ouest de Chavignol,

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enfin pas très loin, j’espère que vous suivez. C’est le paradis du grèbe huppé, du butor étoilé, de la fauvette pitchou, ou encore des pipits, bruants et traquets qui constituent avec la mouette rieuse et le pelodyte ponctué la grande attraction de la région. Ajoutons-y, car on y mange bien, une variété de vaches presque aquatiques, -c’est «le pays des mille étangs»- ayant la propriété de transformer un carré de toundra en dix kilos d’entrecôtes. Au printemps donc, on sort les jumelles de l’étui pour aller mater le grèbe du haut de casemates lacustres spécialement aménagées. C’est la saison des amours, qui transforme les paisibles joncheraies en bordels vibrionants. Le spectacle est lamentable. On y voit la grébette s’agiter la huppe en entonnant des gammes, soit dit sans vouloir offenser quiconque, très délétèrement melliflues ; ça rend fou l’autre crétin, il vole en tous sens, il ramène des tonnes de bouts de bois, il entasse, il ahane, il fait des grâces pendant que l’autre se lisse les plumes sans même le regarder, alors il continue, il

s’exténue, ça dure toute la journée, on revient après l’entrecôte, le nid n’est pas assez haut, la mijaurée s’impatiente, il redouble jusqu’au soir où enfin, jugeant l’édifice à sa mesure, la femelle consent à se hisser, très fière et stridulente, cependant que l’autre con, positivement abruti par le boulot et les heures supplémentaires, considère d’en bas la belle indifférente, sans prétendre accéder à la couche nuptiale. Un spectacle disions-nous lamentable. Mais édifiant aussi, à bien des titres. On m’objectera que c’est un exemple isolé, que cette grébette n’était peut-être qu’une pétasse, que ce grèbe était sans doute d’un tempérament particulièrement valétudinaire. Peut-être. N’empêche que sans misogynie ou prétention fabulistique, on doit tirer la morale de cette histoire vécue. Et cette morale, c’est que plus on leur en donne, plus elles nous regardent de haut. Ceci dit pour l’édification de tous, tant il est vrai que le grèbe, même huppé, n’a pas l’apanage de la connerie. ▀ Jean Maisonnave


Les œnophiles se

Nouvelle carte été

Animation musicale 1 fois par semaine BRUNCH LE SAMEDI MIDI TOUT L’ÉTÉ EN TERRASSE

mettent

au

vert

!

Du verre au vert, il n’y a qu’un pas, surtout si l’on connaît ses classiques.Voulez-vous surprendre amis ou touristes en quête de terrasses cachées? En voici une que les amoureux de beaux hôtels particuliers, et les amoureux tout court connaissent déjà : le jardin des Oenophiles rue Sainte-Anne, si calme, si beau. Entièrement refait, avec un espace pour se lover dans des canapés, au milieu des clients de l’hôtel, heureux de trouver ce bar sous les étoiles pour boire un verre, et plus si affinités. Belle carte privilégiant la fraîcheur et le respect des produits, pour prolonger l’instant, côté table. Et si la soirée fraîchit, prenez les chemins de traverse pour rejoindre l’Autre Entrée qui, comme son nom l’indique, donne sur la rue Berbisey. Un lieu chaleureux où l’on peut se poser dans des fauteuils couleur taupe, sur fond de musique jazzy. Mieux vaut réserver si vous voulez une table en terrasse. Un lieu secret qui, tout comme la cuisine, a pris les couleurs du temps.

Les Œnophiles 18 rue Ste Anne. Tél. : 03 80 30 73 52 restaurant-lesoenophiles.com L’Autre Entrée 19 Rue Berbisey. Tel. : 03 80 30 53 55 www.lautreentree.com Tlj sf dim, lun soir et sam midi

Autre ambiance, autre entrée… Univers plus décontracté à l’Autre Entrée. Venez découvrir nos Soirées « les mercredis autrement » tout l’été, dehors, dedans, entre amis, en musique. L’autre Entrée

03 80 30 53 55 www.lautreentree.com

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Cuisines et dépendances

03 Grill & Cow ou comment créer l’évènement en mettant la main à la plancha loin des stéréotypes habituels

Nouveautés de l’été :

Texte : BingBang Photo : Rip & Focale.info- Thomas Hazebrouck

La restauration dijonnaise a (encore) du pain sur la plancha ! Dans cette ville cernée par les travaux du tram et de la Lino, il y a des courageux qui ont attendu les beaux jours pour ouvrir de nouvelles tables ou entamer leurs propres travaux. Certains ont disparu du paysage pour aller se faire voir ailleurs, d’autres reviennent. Chassé-croisé des vacances, direz-vous, pour préparer une rentrée tonique. Une nouvelle grande table en vue, des bistrots qui se refont une santé, en attendant de voir ce que sera la ville demain. Du bio, du beau, du bobo, du bon à la fois, tout le monde le dit, mais tout le monde ne le fait pas (encore). Pour que Dijon ressemble à Rennes, Bordeaux, Strasbourg, Nice, Marseille et à toutes les villes que le tram a réconcilié avec la vie saine et joyeuse, ici , il y a encore du pain sur la plancha… Petit tour d’horizon en commençant là où l’horizon s’élargit, au pied du palais des Ducs, forcément. Nouveau proprio, nouveau chef, nouvelle carte pour Le Saint-Fiacre, 15 rue Vauban.. Leur communication est simple et efficace. Ils ont recréé un petit espace gourmand où l’on se met au vert, en terrasse, à deux pas de la place de la Lib. En attendant de pouvoir se cacher sous les arbres, quand on voudra bien enlever les vélos pour les déplacer un peu plus loin. Idéal pour un apéritif prolongé, ou simplement passer un bon moment à table, le dimanche midi, en surveillant les enfants et les chiens, qui peuvent jouer en paix. Plat du jour et café 11 € ;

À deux pas de là, 16, rue Vauban, La Causerie des Mondes a fêté l’été en organisant un pique-nique sous les étoiles : les voisins, les amis sont venus. Vanessa a gagné son pari, elle qui est revenue d’Aix pour ouvrir un salon dijonnais où l’on cause, boit, mange bio et bon à la fois. D’autres rêvent de partir au soleil, elle, elle a ramené le soleil dans les têtes. Ouv

10h-19h, sf dim et js fériés. Tél : 03-80-49-96-59. Plats entre 6 et 7 € ; compter entre 12 et 15 A le midi.

formule autour du plat 14-17 €. Menus 25-40 €. Ouv jusqu’à 23 h, sf dim soir et lun. Tél : 03-80-35-56-42. www.lesaintfiacre.com

Place de la Lib, quand le soleil est de la partie, toutes les terrasses font le plein, certains se trompent,ce qui n’est pas grave si l’on passe du Préaux-Clercs au B9. Mais tout le monde ne cherche pas à s’offrir du Billoux, à grand ou à petit prix. On a déjà oublié par ici le feuilleton des deux derniers étés : le rachat de la bijouterie Perrignon et le suspense autour de l’ouverture ou non d’un gastro à la place. La montagne d’or a accouché d’une souris d’agneau. La Brasserie de la Lib n’a pas d’autre ambition que de jouer la carte brasserie, et la vie sur la place continue (tlj 7h30 à minuit, Tél : 03-80-41-92-23).

La Causerie des Mondes

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Cuisines et dépendances Autour des Halles, chaque saison apporte son panier de nouveautés, ce qui est de bon augure, quand on parle cuisine. D’un local près du marché qui n’était plus le coin le plus chaud de la Havana, les nouveaux propriétaires du Grill & Cow ont fait un petit théâtre gourmand pour vos folles soirées à venir, ayant compris depuis longtemps qu’il n’y avait plus de saison et que la vie terrasse n’était pas la vraie vie. Une mise en boîte (de nuit) savoureuse, qui prend le contre-pied de ce que l’on voit autour des marchés, un lieu décalé, chaleureux avec ses lustres à pampilles, ses fauteuils, un côté Zébra Square qui devrait attirer les amateurs de plancha et les amoureux de la vie en général : rôti pour deux à 14 € par pers, sinon poitrine de cochon caramélisée pour l’un, sole meunière pour l’autre, mais pas au même prix, faut pas pousser. Formule déj le mid en sem 10,90 € (tlj jusqu’à 23 h, minuit ven et sam. Tél : 03-80-50-05-88).

PLANCHA ! Le mot magique, que les amoureux du sud-ouest ont intégré dans leur vocabulaire et que Jean Maisonnave, notre maître d’école, vous définit à sa façon un peu plus loin. Mais on est loin de la mer, sous les pavés ce n’est pas la plage mais le futur tram nous y emmènera peut-être un jour… plage du lac Kir, évidemment, où le bon Jean a même dégoté une plancha. Non, pas une plancha-voile, ni vapeur, c’est pas son truc. Revenons à nos moutons du centre-ville.

Des Halles centrales à la place des Halles Champeaux Du pain sur la plancha, ce pourrait être le slogan de cet été un peu fou, qui ne craint pas les chauds et froids, côté température extérieure, côté cuisine aussi. Parmi les nouveautés attendues, face aux Halles, et tout à côté du Bistrot du même nom, qui compte les points, vous devriez voir bientôt apparaître un méga Pub. Non, pas une mega pub, je sais qu’on est fort, pour les fautes de frappe, mais quand même ! Un pub à l’anglaise, ou plutôt à la dijonnaise, imaginé par les associés d’Ô Bareuzai, qui frappent un grand coup… de pub. D’autres surprises côté restauration sont prévisibles rue des Godrans, désormais piétonne, tous les commerces étant enfin rachetés, ou presque. Le marché agrandi devrait s’y tenir, certains jours. De quoi donner une seconde vie à ceux qui ont souffert depuis un an du bruit et des travaux en cours, et repartent de plus belle. Comme Chez Léon, 20 rue des Godrans qui s’offre une nouvelle terrasse, une nouvelle carte, à prix doux. Eric Cordeley va jouer les prolongations de l’autre côté de la rue, glissant

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des tables devant le futur mur de verdure. Pour nous refaire une santé, loin des plats en sauce traditionnels, il propose salades gourmandes et de terrines maison. Même lui s’est mis au régime, pour donner l’exemple. Formule déj autour de 14 €, et menu autour de 19 € midi et soir. Même Lazare, au service, est ressuscité, il n’en revient pas, après tant de mois d’angoisse.Tlj sf dim-lun et j. fériés. Tél : 03-80-50-01-07.

Laissez les travaux du tram mettre la République en danger (elle s’en remettra, elle a l’habitude) et rejoignez le quartier Jean-Jacques, qui a entamé sa métamorphose, guettant d’un œil attentif le nouveau plan de circulation…

Dommage pour Les Enfants Terribles, tout au début de la rue JeanJacques, ils ont raté leur rentrée. David est parti au Saint-Fiacre, avec ses recettes festives. Mais l’équipe féminine de choc qui a repris le flambeau a vu le ciel lui tomber sur la tête. Déjà mis à mal au niveau fréquentation par les travaux du tram, cet établissement sans terrasse s’est retrouvé sans toit, ou presque. Les experts vont devoir trancher sur la cause du sinistre ; un de plus sur la liste déjà lourde de ceux qui auront eu à se plaindre des travaux avant de pouvoir bénéficier demain, s’ils sont encore là, de son impact. Thomas Collomb a profité du printemps pour démarrer les travaux dans la magnifique maison des Cariatides, rue Chaudronnerie, en face du Révérend Bruno, dont l’enseigne est une véritable provocation : un moine qui garde la ligne en célébrant un bar à vin-bar à jambon. La place des Halles Champeaux, à mi-chemin de la République et du Théâtre, pourrait devenir demain le centre d’un quartier des antiquaires en pleine mutation, où les boutiques de produits et les restaurants à thème risquent de se multiplier. Le vieux Dijon fait hélas partie des quartiers montrés du doigt pour les difficultés à assumer un service efficace face à l’augmentation des déchets. Les centres anciens, en Suisse, au Portugal, en Belgique, et dans d’autres villes françaises de l’importance de Dijon, ont résolu le problème. Pas nous. Il faut dire que personne ne songe vraiment à appliquer des sanctions, en ces temps troublés par les travaux du tram.

Pré-aux-Clercs et B9 : suites… et faim !

Le Pré-aux-Clercs a su vivre avec son temps : il s’est agrandi l’an passé d’un brasserie de poche, aux couleurs du temps, place de la Libération, et cet été d’un hôtel de charme, tout petit lui aussi, mais qui fera le bonheur des visiteurs ayant envie de dormir au cœur de Dijon, tout en profitant des vins de la côte. Réservez une suite côté cour pour accueillir vos invités (belle-maman ne pourra plus vous déshériter !) et une table avec vue, côté resto comme côté bistrot, ce dernier ayant peut-être vos préférences si vous réglez la note. Tout sort de la même cuisine, chez « les » Billoux, les produits sont de même qualité, même si les plus coûteux vont au gastro, forcément. Avec une cave originale qui refuse de plomber l’addition, le B9 continue d’être la cantine du tout Dijon. Service haut en couleurs, qui ne manque pas de saveur, çà tombe bien. Pour une faim d’été, pourquoi se priver ? B9 : 9, pl. de la Libération. Tél. 03-80-38-32-02. Le Pré aux Clercs,13, pl. de la Libération. Tél. 03-80-38-05-05. www.le-pre-aux-clercs.com Tlj sf lun.

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Cuisines et dépendancesces Pour ceux qui voudraient tenter leur chance sur les « planches » D’autres ont créé la surprise en ouvrant discrètement, au 78 rue Vannerie, ce Toutalaplancha qui a fait l’unanimité auprès de ceux qui recherchaient convivialité, simplicité et qualité. Coup de pub ou coup de chance : l’équipe faisant les travaux elle-même (et même ses meubles !), l’ouverture a été retardée de six mois, tout le monde a eu le temps de mémoriser l’enseigne avant de tester. Salade de supions à la plancha, côtes d’agneau à la plancha… Un lieu métamorphosé, étonnament sobre, idéal le soir, où l’on prend le temps de vivre, en accompagnant le tout de vins portugais.À midi, on s’offre un menu parillada à 16 €, le soir pour

25 €. (Tél 03-80-31-85-96. Tlj sf dim-lun)

Dans le même genre, le restaurant La Sardine vous propose sa parillada de poissons à 24 € (je ne sais pas si Jean aura l’occasion de vous faire la leçon, mais la parillada, c’est la copine de la plancha, on les voit toujours ensemble à la fête). Cette parillada-là propose un assortiment de filets de poisson, gambas, moules, supions. Service et lieu pas si olé-olé que ça, quoique… Décor noir et blanc, musique d’ambiance et Franco pour vous servir ! Formule à prix doux le midi. Le lieu, peut-être faut-il l’indiquer, car il est perdu tout au bout de la rue Berbisey, au 124, face au pub Mc

Toutalaplancha

Carthy’s. (Tél 06-25-28-09-11. Tlj sf dim)

Puisque maintenant vous êtes aux portes de la ville et que les plus gros travaux sont derrière vous, filez sans vous faire remarquer (les commerçants dijonnais surveillent ceux qui veulent s’échapper !) en direction de Chenove. Et arrêtez-vous chez Jean-Louis Bonnardot, qui a quitté sa sombre Ruelle, près du marché, pour une place au soleil, 51 av. Roland Carroz, à Chenove (où aurait-il pu sinon y avoir une avenue au nom de cet ancien maire ?) Pour repérer l’enseigne, facile, là aussi : Avenue 51, tout simplement (Tél 03-80-27-13-47. Tlj sf lun soir, mar soir et dim. Formules 16-19 € env le midi). Couleurs flashy, ambiance détendue, terrasse côté travaux, pour ceux qui viennent de la campagne voir ça, et jolie cour pour dîner en paix, dans une ambiance guinguette, à l’arrière. Chaleureux. Bonnes viandes côté grill, mais vous allez craquer pour le pavé de saumon cuit à la plancha. Comment ils font ? Demandez à Maisonnave ! Il fait ça très bien, avec ou sans culotte courte, quand il est près de sa piscine… Je lui laisse la parole. A vous, maestro… ▀ Gérard Bouchu

La Sardine

Destination Cassiopée Pâtisserie Mourot-Devos 83 rue Chabot Charny, Dijon.

Tél : 03-80-66-45-24 Tlj sf lundi.

Ce n’est pas une étoile lointaine, mais un délice proche de nous. Sylviane Devos, propriétaire d’une pâtisserie chère aux Dijonnais depuis 4 générations, vous propose pour l’été ce savoureux biscuit croustillant à la compotée de fraises, avec une crème légère pistachée aux burlats, recouvert d’un savoureux macaron. À déguster sur place ou à emporter. Si vous êtes plus salé que sucré, craquez pour le fameux pâté Lorrain, réalisé selon une recette de son grand père (tenue secrète!). À moins que vous ne préfériez une de ces pièces en chocolat sculptées par elle (sur commande !) tels ces cygnes noirs. Pour rester dans le domanine animalier, vous trouverez ici tout le bestiaire dijonnais en pain d’épices originaux, de la Chouette à l’ours de Pompon en passant par l’escargot de Bourgogne! Quand l’art allie tradition et gourmandise.

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Cuisines et dépendances

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Au Clos Napoléon, à Fixin : De vigne en table !

Allez saluer Le réveil de Napoléon au parc Noisot avant de redescendre vous attabler dans un « restaurant à vins » où il fait si bon jouer les touristes ! Coq au vin mijoté douze heures et duo de purées ou véritable andouillette de Chablis, sauce Epoisses, si le temps fraichit, vous « saucerez » l’assiette, comme les voisins. La salle est plaisante, l’ambiance à la bonne franquette. Si l’envie de profiter de la campagne vous prend, réfugiez-vous sur la terrasse ensoleillée. Ici, entre le clos Napoléon et le village dont le clocher pointe à l’horizon, le temps s’arrête, les voyageurs aussi. Petite carte courte mais sympathique, en terrasse, qui n’a rien à voir avec le « menu du canonnier » que vous pourrez retrouver sur le site, comme les autres, d’ailleurs… Les vins proviennent de la cave, qu’on peut visiter tout à côté, et les prix restent doux (belle sélection de vins au verre).

Au Clos Napoléon

4-6 rue de la Perrière, 21220 Fixin (direction du parc Noisot).

Tél : 03.80.52.45.63 www.clos-napoleon.com

Tlj sf dim soir. Menu du midi à 14,50 ou 18 euros. Carte 25 € en terrasse. Sinon, menus à partir de 26 €.

Le Saint-Fiacre

the place to be ! ou Un resto qui a trouvé sa place au soleil !

N

ouveau propriétaire, ouveau chef, ouvelle carte !

Le Saint-Fiacre - 15, rue Vauban, Dijon.

Tél : 03-80-35-56-42

www.lesaintfiacre.com Fermé dimanche soir et lundi. Plat du jour 11 euros. Formules 14-17 € le midi.

La déco, clin d’œil aux nouveaux designers de ce siècle mutant, n’a pas changé, olivier et plantes vertes sont simplement venus apporter paix et tranquillité, et il fait bon, en journée, profiter des grandes baies donnant sur la place Saint-Fiacre, ou jouer les prolongations en terrasse, rue Vauban. Bon menu du jour, le midi, à base de produits frais. Carte de saison, où le camembert au pistou et pignons rôtis cotoie la papillotte de queue de lotte braisée, crème de chorizo ou le tournedos de veau Rossini, au parfum de truffe. Desserts fraîcheur, colorés, travaillés, qui se laissent dévorer. Belle carte des vins, pour qui en douterait. Le soir, les formules apéritives permettant d’attendre la nuit en profitant au mieux du décor urbain. Et le dimanche midi, les familles profitent de la place, les enfants jouent, les plus grands font du vélo. Il n’y a pas que les touristes pour se réjouir d’avoir découvert, à l’écart de la place de la Lib, cette belle adresse au calme, entourée d’hôtels particuliers, où l’on peut se mettre au vert, ou presque. The place to be, qu’ils disaient…


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Cuisines et dépendances

Humeurs de table par Jean Maisonnave

La plancha est à la mode : privilégiez la masse. Les autres sont à côté de la plaque

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lors, plancha, la planche, en bon français. Mais dire : des crevettes à la planche, ça fait feu de bois, c’est inconvenant. Puis la plancha nous vient d’Espagne avec un petit parfum de vacances, et en espagnol, le mot a un sens plus large qu’en français. Plaque de fer, d’acier, de fonte, empruntée dit-on à la coque des bateaux ou au matériel des chantiers par les pêcheurs, pour y faire cuire les produits de la pêche ou les composants du casse-croûte. Comme il faut bien renouveler le marché, on voit présentement la plancha tailler des croupières au grill traditionnel (autre mot étranger, comme le barbecue) lequel connote un univers pavillonnaire tandis que la plancha évoque, symboliquement, l’exotique évasion.

emmagasinée évite un abaissement de température qui peut être funeste à certains produits. La surface en est carrément cautérisée, empêchant du coup l’exsudation des jus, voire des graisses. C’est la championne de la cuisson «aller-retour», du cru/cuit, qui sied aux viandes rouges, aux céphalopodes, aux crustacés. Moins aux poissons et aux légumes qui risqueront la crémation. L’autre problème, c’est le gras : sur un grill cannelé, il s’écoule ; sur la plancha, plane et pleine, il demeure. Avec une vraie plancha, le risque est moindre. Avec une plancha pas assez chaude ou pas assez lourde, ça peut virer au désastre, des bulles, de la graisse brûlée, des colorations atterrantes. Il faut choisir sa plancha avec un soin maniaque : très conductrice, lourde mais maniable. Consécutivement, nous déconseillons -sauf installation particulière- l’usage des planchas électriques en milieu domestique. Pour assurer convenablement le boulot, il faut une puissance d’au moins 3000 watts, allez, 2500 au minimum. Chez soi, on fait sauter le bazar. Et à 2000 watts (puissance ordinaire admissible), nous clamons, urbi et mal cuit, que ce n’est plus de la plancha. Pour savoir, faites le test du calmar. Jetez une grosse poignée de calmars (décongelés, c’est encore mieux) sur la plancha chauffée à mort. Retournez les après une ou deux minutes, pas plus. Si la chair reste brillante, quoique sèche et colorée façon caramel foncé, gardez la plancha et mangez le calmar bien persillé. Si la chair rosit et blanchit plâtreux, si ça fait des bulles, donnez le calmar au chat et la plancha au voisin, celui qui vous emmerde à passer la tondeuse à huit heures moins cinq.C’est tout ce qu’il mérite celui-là : des dimanches caoutchouteux. ▀ Dans la foulée, voici de nouvelles adresses dijonnaises qui se réclament de la plancha.

istock

On a vu la mode s’en emparer avec une notable célérité, augmentée aux prémices de l’été par l’apparition des brochettes en caissettes, des assortiments de grillades en tous genres, des mallettes de couteaux et tous ces kits époustouflants où s’agglutinent les viandes, les sauces, les couverts à long manche et même le charbon de bois ou la bûchette. La grillade à découvert se fait paradigmatique, au barbecue comme à la plancha, au charbon de bois, au gaz ou à l’électricité. A considérer les linéaires des supermarchés, on en viendrait à supposer que les Français sont un peuple rustique et volontiers transhumant dont les messages, comme ceux des Indiens, s’écrivent dans la fumée des foyers estivaux et les effluves de merguez. Incontestable sur le plan de l’aménité parce qu’il est simple, amusant, fédérateur, ludique, lénifiant et tout, le barbecue est critiquable sur un point, aussi fondamental en cuisine que la perspective en peinture : le point de cuisson. C’est moins facile qu’on croit, la cuisson. C’est une histoire de masses. C’est même une histoire de match de masses, l’une très chaude et l’autre froide (l’aliment). Attendre le point de cuisson, c’est aisé ; mais le maintenir, voilà l’enjeu. C’est là qu’on voit l’intérêt de la plancha : sa masse de chaleur

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Toutalaplancha Au tout début de la rue, zone pas facile où oeuvra jadis le meilleur boucher dijonnais. Dans le voisinage, pourtant, d’une minuscule épicerie russe et d’un caviste intéressant, ont choisi de s’installer des jeunes gens qui aiment le métier : décor économe mais soigné, mobilier maison et, à la place des bouquets de fleur, des petits poissons mignons dans des vases. On en mangerait. Formule à 16 € à midi, très bien fichue : assortiment de poissons, viandes et légumes à la plancha, exactement cuits et joliment dressés. Le soir, menu (22 €) et carte. Les vins, comme le jeune patron, sont portugais. On verra qu’en Lusitanie, il n’y a pas que le porto. Beaucoup sont servis au verre. Desserts également bien travaillés. Bravo, on voit ici que la plancha n’est pas une facilité ; même les asperges sont saisies ; je croyais cela exclusivement catalan, mais au Portugal aussi, on sait vivre. 78, Rue Vannerie - Dijon - Tél : 06 23 35 98 60 L’Ô à la Bouche Endroit un peu maudit que celui-là, en dépit de sa situation exceptionnelle, du lac scintillant qui fait penser à Lamartine et des troupeaux de canards qui font penser à la tartine. Nous y sommes passés quinze jours après l’ouverture. Mauvaise idée. La déco cantine dans le bleu layette, la terrasse erre sur le gazon jauni et la cuisine, généreuse, s’en remet trop à l’agro-alimentaire, à part les grillades plutôt réussies (excellentes crevettes). Bref, tout reste à faire, mais il faudra le faire : Dijon a besoin d’un endroit comme celui-là où s’égayer après la plage ou la promenade. Les tarifs d’ailleurs (assiettes autour de15 €, formules autour de 24 € incitent à l’exigence. Cave encore embryonnaire, service appliqué.) Route de Dijon - 21370 PlombièreLès-Dijon - Tél : 03 80 53 04 04 - Fax : 03 80 53 07 20


Cuisines et dépendances

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Grill & Cow : c’est vache pour les autres ! Même si vous ne le savez pas encore, vous allez adorer Grill & Cow ! Ses propriétaires ont toujours su deviner, au fil des ans, la restauration dont vous aviez envie sans oser le dire : ils vous ont offert des tapas quand vous ne juriez que par les gougères, des plats de terroir du sud-ouest quand vous pensiez régime, des envies d’Italie quand vous confondiez encore carpaccio et gaspacho, des nostalgies d’Epicerie quand vous mangiez encore avec des baguettes. Décor en noir et blanc, en fait, pour offrir aux drôles de zèbres que nous sommes un grill gourmand aux saveurs et aux couleurs du temps. Planche de tapas ou tartare de dorade et avocat pour s’amuser les papilles, sole meunière ou poitrine de cochon caramélisée barbecue, on se régale tout en s’offrant un décor que la nuit magnifie. Le jour, personne ne vous en voudra de profiter de la terrasse, rassurez-vous !

Grill & Cow

2bis, rue Claude Ramey, Dijon.

Tél : 03-80-50-05-88

Ouvert tous lesjours jusqu’à 23 h (minuit vendredi et samedi).

On « Musarde »

quand c’est l’été ! Profitez de l’été pour prendre l’air d’Hauteville, maintenant que la Musarde a achevé sa mutation. Nouvelle salle de restaurant, lumineuse, ouvrant sur une terrasse avec vue sur le parc, où l’on pourra profiter des derniers rayons du soleil pour prendre l’apéritif lovés dans des canapés. Marc Ogé propose sous l’auvent une formule apéritive à prix doux, pour ceux qui ont envie de prendre leur temps (si le temps le permet) avant d’aller rejoindre leur table, en salle ou même côté jardin, la terrasse leur tendant ses parasols. Juliette anime le tout, avec son humour habituel, entourée d’une équipe jeune et dynamique. Laissez la choisir le vin, elle adore ça. Et allez saluer Marc Ogé et son équipe, qui oeuvrent en silence dans « l’aquarium » aménagé par ce Breton nostalgique. Menudécouverte conseillé pour découvrir, en liberté, une carte terremer toujours aussi originale. On aime toujours autant ce lieu caché à l’atmosphère à la fois familiale, raffinée et décontractée. Profitez de l’été pour « musarder », tout simplement !

Tlj sf dim soir, lun. Formule 17,80 le midi. Menu découverte 4555 € (selon le nombre de plats) avec verre de champagne offert.

La Musarde

7, rue des Riottes - 21121 Hauteville-lès-Dijon (à 5 mn de Dijon par la N 71).

Tél .03-80-56-22-82 www.lamusarde.fr

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Cuisines et dépendances

O p’tit repère du goût à Fleurey sur Ouche

C’est l’Ouche, tout ça : Balade affamée au fil de l’O

On se dit, ce n’est pas le bout du monde, la vallée de l’Ouche, mais ça doit être dépaysant, en été, d’autant que vous êtes plusieurs à nous avoir confié des adresses que personne n’autre que vous n’était censé connaître, ce qui peut être inquiétant pour le chef de cuisine, s’il y a bien un chef en cuisine, car en ces périodes troublées, on n’est plus sûr de rien

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remier arrêt, Fleurey-sur-Ouche O p’tit repère du goût. Michaël Felmann a repris au bord du canal un de ces restos qui font le bonheur des marins d’eau douce de passage et des citadins en quête d’authenticité et de calme tout à la fois. Retenez le nom du chef et son adresse. On parle du lieu quoique lui même soit assez adroit pour avoir su réinventer des classiques comme l’œuf en meurette, qu’il propose avec des oignons doux, ceci dit pour rassurer ceux qui n’ont pas digéré ce plat fait par certains gargotiers de la côte des vins. Mais allez plutôt chez lui pour goûter le caurré de porc ibérique avec sa sauce piquillos, un plat pas si olé-olé que ça. Michaël a été longtemps chef-cuisinier chez le préfet, un job peinard, vous pouvez l’imaginer, qui ferait rêver pas mal de cuistots débutants, mais il a eu envie de se mettre à son compte, avec sa femme, de travailler pour de vrais gens, comme dirait Carla Garfield. Belle cuisine donc, d’autant qu’on en profite dès le menu du jour, qui n’est pas un attrappe-touriste, on vous le précise, et des propositions à l’ardoise comme le navarin d’agneau ou la terrine chèvre frais, ciboulette et piquillos (on a oublié de préciser que le chef avait une ascendance ibérique, mais vous l’auriez deviné). Cuissons respectées, prix raisonnable : menu autour de 13 € le mdi en semaine, plats autour de 20 € sinon. L’adresse, donc, avant que j’oublie : O p’tit

repère du goût, 8 rue des vieilles carrières, 21410 Fleurey-sur-Ouche. Tél 03-80-41-30-82. Tlj sf dim soir et lun.

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Pour la suite, ça se corse, vous allez voir. On quitte le monde des mariniers pour remonter vers les sources de l’Ouche, mais on va s’arrêter avant Lusigny, quoiqu’il y a ait là-bas une ferme-auberge savoureuse, la Ferme des Levées, au hameau d’Echarnant (Tél 03-80-20-28-89). Nous, on connaît surtout leur pâté en croute, puisqu’ils le vendent sous les Halles, le vendredi, et il y a toujours la queue, comme diraient Bridget et Carla, qui ont l’œil pour ça ! À Barbirey-sur-Ouche, on aurait bien aimé goûter à « l’Eire du Temps » que des copines avaient adoré fut un temps, mais la patronne était débordée en ce samedi estival. Plus une table en terrasse sous les parasols, dommage. Faudra revenir goûter à la cuisine franco-irlandaise promise, même si la carte fait dans l’éclectisme, voire même le régionalisme, le midi surtout. En tous cas, vous pouvez venir en famille, les enfants peuvent jouer, et le château de Barbirey vous ouvre ses jardins, juste en face. 1, place de la Mairie 21410 Barbirey-sur-Ouche. Tél : 03-80-49-24-35. Tlj sf lun, en saison.

Si vous voulez passez de l’Irlande à l’Angleterre éternelle, arrêtez-vous un peu plus loin, à l’abbaye de Labussière-sur-Ouche. Si vous y avez passé des heures autrefois à errer dans le parc, et n’êtes plus revenu depuis


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la transformation des lieux par un couple de Britanniques ayant le sens du confort, de la déco et de l’accueil, vous risquez d’avoir une surprise. De l’hostellerie haut de gamme. Notre copine Ingénue a adoré. Allez-y le midi, pour rester dans des prix relativement doux. L’idéal, si vous passez par là entre le 15 juillet et le 15 août, l’idéal c’est bien sûr d’aller faire un tour à l’écluse de la Charme, à Saint-Victorsur-Ouche. Il y a même un gîte très sympa à côté, original, accueillant, si vous voulez faire la fête en famille ou entre amis : Ô Berges de l’Ouche, www.valleedelouche.com

L’Hostellerie de l’Auxois

L’Hostellerie de l’Auxois était ouverte, c’était sympa mais complet.

O

n ne voulait pas grand chose, juste une terrine maison avec des cornichons, une envie comme ça. C’est finalement rue des Godrans, Chez Léon, que je l’ai mangée. Et encore plus appréciée.

Ô Berges de l’Ouche

L’écluse n°28 ressort chaque été ses lampions, prépare plats du terroir et sort les bouteilles des vignerons qui participent à la fête. Tendez l’oreille, ouvrez grands les yeux, c’est facile à trouver Chemin de la Charme, 21140

Saint-Victor-sur-Ouche. Tél. : 03-80-49-05-22. Tlj en été sf dim soir, lun et le 14 juillet.

À Pont-d’Ouche, tournez pour prendre la direction de Chateauneuf, et arrêtez-vous à Thorey, aux Délices des Grenouilles. D’accord, la déco ne fait pas dans le design, le parking n’est pas arboré et les Anglais en terrasse n’ont pas sucé que des cuisses de grenouilles ou même de lapin pour être aussi roses. On y est allé à cause de Patrick Gevrey, qui nous avait bien recommandé de ne pas faire les difficiles, d’être poli, patient, etc… On s’est fait jeter, car il était un peu tard et on n’avait pas réservé. Rapé, on ira la prochaine fois avec sa mère, au Patrick, à 80 ans elle chante l’opérette (Denise on t’aime!) quand elle est contente, on sera dans le ton et on aura peut-être même du rab (ouvert tlj sf lun. Tél. 03-80-33-09-69). Après, on a frôlé le désastre, vue l’heure tardive. Arrêt sur des chapeaux de route à Vandenesse-en-Auxois. Chez Lucotte, un repaire de routiers et de routards improbable à deux pas du canal, était fermé, c’était pas écrit, mais il y avait encore le menu du jour à 12,80 €. Incroyable. On vous donne le téléphone au cas où : 03-80-49-22-38.

Chez Lucotte

Vous pouvez pousser un peu plus loin faire coucou aux Poulettes à Clomot… On adore !!! Un vrai restaurant de campagne animé par Patrice, artiste et cabotin dans l’âme et Mariane qui oeuvre si joliment en cuisine. Couple sympa, qui nous ouvre leur maison, vous vous y sentirez vite “en famille”. On y déjeune et dine comme à la maison ! (Le boeuf 8 heures est à tomber !). Les produits viennent pour la plupart de producteurs régionaux … bref, en fait c’est pas si loin et une p’tite soirée à Clomot c’est une p’tite virée d’un autre temps. Mieux vaut réserver, surtout les soirs de concert www.lespoulettes.com Entre Pouilly et Arnay le Duc. Route d’Essey 21230 Clomot - 03 80 84 19 52 Belle selection de vins à prix raisonnables.


Publis

Multo simpatico… !

Un petit coin de rue italienne, avec sa terrasse, les Vespas qui passent, comme à Rome… Au Simpatico, rue Berbisey, on aime le décor, l’atmosphère, la cuisine, surtout. Ici, l’intitulé des plats correspond à l’assiette, ne souriez pas, ce n’est pas si courant. Vitello tonnato, ce sont bien de fines tranches d’un rôti de veau servies froides avec une sauce au thon, délicieux. Les goûts sont justes, les produits bien choisis. Le chef a été formé à bonne école, son risotto verde est une splendeur, avec son fond d’artichaud farci d’un risotto d’orge perlé, sans parler du risotto arborio parfumé à l’huile de truffe blanche d’Alba… L’escalope de veau sauce crème vous réconcilie avec le genre, tout comme la panna cotta maison à la saveur de prune servie avec une compotée de fruits. Beaucoup de professionnalisme, en cuisine comme en salle. Et puis il y a les prix, maîtrisés eux aussi. Jazz le vendredi, mais fond musical tous les jours pour créer l’ambiance. Réservez, par sécurité.

Simpatico - 30, rue Berbisey, Dijon. Tél : 03-80-30-53-33

www.restaurantsimpatico.fr Fermé dimanche et lundi. Menu du jour le midi à 16 € (13€ autour d’un plat) ; sinon menu suggestion 25 € le soir (à l’ardoise)

Les Paulands : Cuisine inventive, vins à prix caveau

Les Paulands, vous connaissez, on passe devant quand on emprunte la nationale. Vous croyez cette magnifique demeure du XVIIIème siècle, son hôtel 3*, son restaurant et ses caves, plutôt destinés aux touristes. Détrompez-vous, faites une halte et vous découvrirez que l’autochtone n’est pas en reste. Le restaurant met en scène une cuisine gastronomique inventive qui conjugue tradition et modernité. Les vins présents sur la carte sont en vente au cellier ; pratique, si vous avez craqué sur l’un d’eux. Sur table, le droit de bouchon fixé à 15€ offre l’opportunité de déguster de grands vins, hors de prix ailleurs. La deuxième bonne nouvelle c’est le nouveau menu du jour, servi au déjeuner pour seulement 15€ et la troisième, le fait de pouvoir profiter de la piscine après le déjeuner ! Entreprises qui recherchez un cadre calme et somptueux pour des séminaires en petits groupes, n’hésitez plus, Les Paulands proposent des forfaits adaptés à vos besoins.

Les Paulands

A la sortie de Ladoix en allant sur Beaune – Aloxe-Corton

Tél. 03 80 26 41 05 www.lespaulands.fr

Le Grain de Sel… Inutile d’en rajouter ! Vous hésitez entre une terrasse au soleil et une intérieur mi-ombre, mi-lumière ? Vous craignez au contraire les nuages gris et rêvez d’un espace chaleureux, d’assiettes bien remplies, de saveurs simples et vraies ? À deux pas du théâtre, le Grain de Sel est un lieu convivial, assurant côté déco (armature brute, mais lumières douces et banquettes confortables), rassurant côté cuisine. Des plats dans la grande tradition bistrotière, éxécutés dans une cuisine de poche. Accueil cordial, ambiance famille-copains qui fait qu’on s’y sent bien, le midi, attablés devant une grande salade ou le plat du jour, sous les parasols ou près du bar. Le soir, la placette prend des allures de guinguette, l’ambiance se fait festive. Estivale, quoi !

Le Grain de Sel - 24 rue Chaudronnerie, Dijon Tél : 03-80-36-80-18

Tlj sf dim-lun. Plat du jour autour de 8 €. Salades autour de 9 €. Plats 9,50-14 €.

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Un vrai resto à la mode d’autrefois

C’est rassurant, un resto comme le Fredline, où l’on trouve encore à la carte des œufs en meurette ou des escargots de Bourgogne, un jambon braisé à la crème d’époisses ou un filet de bœuf aux morilles, à côté de salades géantes qui devraient rassurer ceux et celles qui veulent s’offrir un peu de fraicheur et une ligne estivale. Le chef est de ceux que l’on voit faire son marché aux Halles, de bonne heure, cherchant de quoi préparer un menu du jour à prix tout doux. La salle a gardé son aspect d’hier, on s’y retrouve en famille, entre habitués, à moins d’avoir envie de profiter de la terrasse et de la vue sur une des plus vieilles places du centre ancien, à deux pas de la place de la Lib.

Le Fredline - 6, rue Bouhier, Dijon - Tél : 03-80-30-27-56.

www.lefredline.fr Menu du jour le midi 12,50 €, et formule 18 €. Menu bourguignon 24 €. Menu gourmand 30 €.

Dame d’Aquitaine : pour l’amour du vin et de la vie !

Une adresse cachée aux regards mais connue et aimée de tous, touristes et Dijonnais. Une crypte du XIIIème, face au Parvis Saint-Jean avec qui elle communiquait autrefois, où l’on goûte à la paix de l’âme et aux plaisirs du palais tout à la fois. Réaménagée dans un esprit contemporain, elle est le cadre idéal pour apprécier la cuisine de Laurent Perriguey, un amoureux des produits de saison, qu’il travaille avec minutie et générosité. Les saveurs ne trichent, elles sont authentiques, à l’image du lieu. Sabine Perriguey et son équipe en salle, sont à l’écoute. Cette sommelière passionnée vous suggèrera simplement les accords mets-vins qu’elle aime, et plus si affinités : il ne tient qu’à vous d’aller choisir votre bouteille dans le caveau aménagé à l’entrée. Pour vos prochaines soiréesdégustations, vous pouvez même d’ors et déjà le réserver.

La Dame d’Aquitaine - 23 Place Bossuet - Dijon - Tél. 03 80 30 45 65

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On a testé pour vous

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04 Texte : J. Maisonnave Photo : DR

10 andouillettes sur le grill 1

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Jurés

1 - Emilie CHAPULLIOT (Agence Divine Comédie) 2 - Jean-Paul THIBERT (Cuisinier , Ecole de cuisine) 3 - Bruno CROUZAT

(Bar à vins Bruno)

4 - Jean-Pierre GABRIEL (Slowfood) 5 - Jean MAISONNAVE (Critique)

Fourrées ou tirées, elles resteront les vedettes de vos plus belles parties de barbecue. L’important, c’est la rosette. L’andouillette est un sujet de méditations infinies et qui peut conduire à des profondeurs vertigineuses ; contrairement à la merguez ou à la chipolata, autres produits envisagés pour un banc d’essai estival, façon pavillon herbagé avec barbecue près de la piscine hors sol. L’andouillette est un sujet épique, paradoxal jusqu’à l’insoutenable, presque transgressif, d’une poésie violente qu’on ne rencontre plus guère que chez Lautréamont, Bataille, Céline et dans certains vestiaires de rugby. On pourrait, si on voulait, établir une métaphysique de l’andouillette, en guise de prolégomènes, il suffirait de se plonger dans la genèse. Vous croyez qu’on y voit Dieu extraire l’homme des boutons d’or, ou le tailler dans le rumsteck ? Non. Il va le chercher au plus noir de la fange, là où le diable lui-même est rebuté, pour finir par en extraire l’esprit au prix de manipulations parfois limites d’un point de vue scientifique et de purifications qui démontrent assez que l’andouillette est aussi un produit moral. C’est ainsi que Dieu créa l’homme et même la femme qui pourtant n’aime guère l’andouillette. Et c’est ainsi qu’il choisit de manifester l’immensité de son pouvoir et la responsabilité du charcutier, quoique celui-ci ne soit pas obligé de purifier sept fois le viscère initial. Ayant un jour à tourner un bout de film sur un célèbre vitrail de la cathédrale de Troyes, capitale de l’andouillette, je profitai de la pause pour en déguster une chez les frères Dubois, près du marché. C’est à cette occasion que j’entrevis, à peine, le mystère de la transmutation de la matière, plus

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haut évoqué. Entre le vitrail, qui représentait l’arbre de vie montant de la boue vers le ciel, et l’élévation gustative du rebutant abat, une correspondance m’apparut. Aujourd’hui encore, j’ignore si cette révélation me vint de la lumière du vitrail ou de la saveur exceptionnelle du mets, à moins que ce ne fut du Chablis, consommé il est vrai sans réelle modération. Toujours est-il que depuis, j’ai rarement désespéré de l’andouillette. En fait, il existe beaucoup de variétés d’andouillettes, au porc, au veau, au canard, voire au poisson. Et très souvent porc et veau mélangés, comme dans le Lyonnais, du côté de Clamecy, d’Arras. Ailleurs, à Chablis comme dans les traditions ligériennes, on ne jure que par le pur porc, ce qui faisait râler Bobosse, le célèbre faiseur de Saint-Jean d’Ardières, en Beaujolais, qui n’y voulait que de la fraise de veau dans un boyau de porc… C’est un sujet de controverses infinies, on disait. Mais techniquement, il n’y a que deux méthodes : la hachée et la tirée. La première est le plus souvent fermée (le chaudin, le menu (intestins gros et grêles), l’estomac étant hachés plus ou moins gros, assaisonnés puis fourrés (embossés) dans son boyau. Dans la seconde, plus difficile donc plus rare, les ingrédients sont taillés dans la longueur, assaisonnés puis «tirés» après avoir été liés entre eux -»à la ficelle»- dans un chaudin plus gros. Ces andouillettes-là sont donc généralement tronçonnées. Quelle que soit la méthode, ce qui fait la qualité du produit, c’est le contenu : dégraissage, traitement sanitaire, condimentation. C’est dire l’importance du travail. Et pour revenir à la métaphysique, je finirai en citant un grand professionnel de la chose, lequel me confiait que le secret de l’andouillette, c’est «qu’il faut y mettre beaucoup d’amour et de rosette», selon la gracieuse rhétorique de la profession qui nomme animelles les testicules et rosette l’anus. On voit à ces détails que pour atteindre au paradis, il faut parfois savoir se risquer aux portes de l’enfer.


on a testé pour vous 

Le protocole

Les andouillettes ont été achetées les 30 et 31 mai à tous les échelons de la distribution : hyper, super, supérette, discount et, vu la nature du produit, chez cinq artisans. Ce qui ne prouve en aucune façon que les artisans fabriquent tous leurs andouillettes. La dégustation s’est tenue le 31 mai à l école de cuisine de Jean-Paul Thibert, à Dijon/Talant. Processus : appréciation visuelle à cru des produits numérotés de 1 à 10. Cuisson double, d’abord au barbecue puis finition au four. Appréciation visuelle de la tenue à la cuisson. Puis dégustation aveugle accompagnée, une fois n’est pas coutume, d’un vin blanc de Mâcon, doté d’une acidité propre à réveiller les papilles lentement anesthésiées par les gras de cuisson. Notation sur 20, soit 5 pour l’impression visuelle, 15 pour le goût. 5 sur 20 au visuel, ça peut paraître peu. C’est que nous ne voulions pas privilégier l’andouille fermée sur l’andouillette en tronçon, ou inversement. Rappelons qu’une andouille «tirée à la ficelle», le must du genre, ne peut être que tronçonnée.

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Enfin le jury a décidé de neutraliser le critère olfactif. Edouard Herriot, qui était ministre et lyonnais, donc doublement expert, estimait que l’andouillette et la politique «doivent sentir la merde, mais juste un peu». Pure provocation, bien entendu à laquelle l’homme moderne ne peut totalement acquiescer : on voit les fumets politiques devenir trop puissants pour l’amateur d’andouillette. 

Une recette ?

Poêlée, grillée, rôtie, braisée, pochée, l’andouillette est bonne fille, elle supporte tous les types de cuisson. Ma préférée, je l’emprunte partiellement à René Besson, l’illustre Bobosse. Une cocotte, l’andouillette colorée à sec et à feu vif (il faut qu’elle ait de la tenue), une tombée (généreuse) d’échalotes hachées. On mouille d’une de mie bouteille de vin blanc, on laisse réduire à feu doux, le plus longtemps possible. Cinq minutes avant la fin de la cuisson, jetez dans la réduction une cuiller à soupe de câpres au sel (donc on ne salera pas le jus !) ; puis en fin de cuisson, liez avec une cuiller à soupe de crème épaisse. C’est tout. A consommer avec le vin de la sauce, ou un Pouilly Fuissé de bonne famille.

COMMENTAIRES

PRIX au kilo

NOTE (sur 20)

RANG

«REFLETS DE FRANCE» CARREFOUR CITY Rue Paul Cabet, Dijon

En tronçon, belle couleur rosée, boyau épais, tenue à la cuisson malgré une coupe fine. Classée en tête par 2 jurés mais sanctionnée par un excès de gras.

10,57 €

67

2ème

TRIPERIE DIJONNAISE Halles de Dijon

Fermée, garniture serrée, finition artisanale. Produit bien dégraissé, saveur puissante, typée, à dominante épicée.

15,90 €

62,5

4ème

CHARCUTERIE MITANCHEY Avenue Eiffel, Dijon

Visuellement : forme artisanale, du fait main, mais trop rouge. Goût très (trop !) puissant, voire «scatologique» pour un juré. Condiments très présents. Partage le jury.

23,80 €

61

5ème

Charcuterie FAUCHON Rue Musette, Dijon

Aspect favorable, fermée et pannée. Tenue faible à la cuisson. Saveur peu marquée (fraise de veau), herbacée. Avis très concordants.

14,95 €

47

INTERMARCHE Fontaine-les-Dijon

Tronçonnée, rougeur, pénalisée par un aspect et une tenue à la cuisson très moyens mais saveur très correcte (provenance : `Troyes).

15,53 €

46,5

SUPER U Talant

Fermée, en gelée. Belle couleur ivoire, embossage régulier, fait main. Saveur nette, agréable, bonnes viandes, finale légèrement vinaigrée. Placée en tête par 3 jurés. Provenance : Clamecy, artisanat.

17,89 €

68

MAISON VARIOT Halles de Dijon

Fermée. Aspect artisanal, mais trop boudin blanc pour plusieurs. Saveur plaisante, finesse, mais trop dominée par la moutarde. Avis concordants.

15,90 €

51

MAISON CHENU Halles de DIjon

Fermée, rosée, hachis type rustique, explicitement artisanal. Trop de rougeur pour 2 jurés. Saveur nette de bon cochon, bien relevé. En tête pour un juré.

20,50 €

65

GEANT CASINO

Aspect translucide, fermée. Bonne tenue à la cuisson. Saveur peu typée, qui partage -mais trop de sel… Andouillette de la Sarthe, autre typologie.

13,36 €

41

LEADER PRICE

Aspect de boudin blanc fermé, texture molle, goût beaucoup trop moutardé, que répudie l’ensemble du jury.

6,93 €

46

MARQUE - ORIGINE

1er

3ème

Conclusions :

Une remarque pour commencer : les andouillettes achetées dans la grande distribution ont été choisies ou demandées de qualité supérieure. Certaines sont de fabrication artisanale ou semi-artisanale. C’est le cas de notre lauréat, issu d’une charcuterie de Clamecy (contenant donc très probablement de la fraise de veau). La seconde et la troisième proviennent du même spécialiste troyen. La surprise, c’est que la semi-industrielle arrive juste devant le haut de gamme fait main et certifié AAAAA (Association Amicale des Amateurs d’Andouillette Authentique). A ce propos, la quatrième visiblement faite à la main, est également troyenne et probablement aussi AAAAA.

Pour les andouillettes achetées en charcuterie, rares sont celles fabriquées à la maison. Elles proviennent la plupart du temps de maisons spécialisées. Trois des quatre premières sont troyennes. Cela vaudrait presque une AOC. En tout état de cause, cherchez le label AAAAA. Tout ceci peut largement expliquer la concordance des jugements et l’homogénéité des résultats. Seul l’échantillon n°3 (Mitanchey) a suscité des impressions très discordantes. Profitons-en pour féliciter les acheteurs du magasin Super U de Talant. Pas réellement donné pour une grande surface mais les amateurs savent que c’est le meilleur magasin d’alimentation de l’agglomération. Je ne les connais pas mais ces gens-là savent goûter et aiment le métier.

25


3, 2, 1… Côte-d’Or Envie d’une sortie en Côte-d’Or ? Téléchargez dès à présent l’application 3, 2, 1… Côte-d’Or et organisez en quelques clics votre prochaine escapade dans le département. Pour un week-end culturel en amoureux ou une semaine en famille au grand air, à l’hôtel ou en camping, en ville ou à la campagne… Vous définissez vos critères et obtenez immédiatement des suggestions personnalisées. Grâce à cette application, vous trouverez immédiatement de nombreuses idées de sorties faites pour vous ! Carte, réalité augmentée, actualités, partage sur Facebook… Toutes les fonctionnalités ont été pensées pour vous offrir un maximum d’interactivité et de mobilité. A tout moment, selon vos envies préparez votre séjour en Côte-d’Or avec l’application 3, 2, 1… Côte-d’Or* ! *disponible sur I-phone et Androïd

• Premier onglet : La recherche

Le premier onglet, point de départ de l’application, est dédié à la génération de séjours intelligents en Côte-d’Or. A l’écran, cinq titres correspondent aux sous-parties de l’onglet : « Avec qui ? », « Mes envies ? », « Ma date ? », « Mon hébergement ? », « Ma destination ? ». A chaque sous-partie correspond une fiche détail. Ainsi, il est possible de naviguer entre l’écran principal de cet onglet et les écrans des sous-parties, dans le but d’affiner sa recherche.

• Avec qui ?

Ce premier critère se base sur la typologie du touriste qui souhaite séjourner. Lorsque l’on clique sur cet onglet, un large choix s’offre aux utilisateurs. C’est le point de départ pour créer le séjour. Les possibilités de sélection sont les suivantes : « Seul », « A deux », « En famille », etc. Un seul choix est possible.

• Mes envies ? Ce deuxième point traite les goûts de chacun en fonction de ce qu’ils aimeraient faire ou voir pendant leur séjour. Un panel de possibilités s’affiche, selon les envies de chaque personne. Plusieurs critères peuvent être sélectionnés : « Baignade », « Culture », « Plein air », « Luxe », « Gastronomie », « Sport/Loisir », etc. Si l’on ne souhaite pas préciser ses hobbies, on ne sélectionne rien en particulier et l’on passe à l’étape suivante.

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• Ma date ? Dans ce troisième espace, c’est la durée du séjour qui est prise en compte. Le client a le choix entre 1, 2 ou 3 jours. Il peut aussi spécifier une date précise de départ afin d’avoir accès à la partie événementiel évidemment basée sur la temporalité.

• Mon hébergement ? Ce quatrième élément prend en compte le lieu d’accueil des visiteurs. On garde le même principe sur le carrousel de possibilités avec une ou plusieurs sélections : « Hôtel », « Camping », « Meublé », « Hébergement collectif », etc. Si l’on ne désire pas mentionner de préférence pour les hébergements, on ne sélectionne rien en particulier et l’on passe à l’étape suivante.

• Ma destination ? Ce dernier espace, avant de finaliser le séjour, vous laisse choisir votre ville ou village de destination. Il suffit de choisir le rayon dans lequel l’application doit chercher les différentes offres pour le séjour. Le rayon établi est de 10, 25 et 50 kilomètres ou bien globalement sur l’ensemble de la Côte-d’Or. L’écran principal du menu se remplit au fur et à mesure de la sélection des critères et offre un résumé de la situation. Une fois la saisie d’informations terminée, il ne reste plus qu’à cliquer sur « C’est parti ! », et l’application génère directement le séjour composé, présenté sous forme de liste et classé par jour.


Deux restaurants et quatre activités sont proposés pour chaque jour et un hébergement si nécessaire. Afin d’avoir le détail des options proposées, l’utilisateur doit simplement cliquer sur l’offre correspondante. Les offres peuvent être facilement modifiées ou supprimées si besoin. Enfin, si aucune d’elles ne convient, il est conseillé d’actualiser la page entière afin que l’application génère une nouvelle sélection. D’autres modes de visualisation, la carte ou la réalité augmentée (boussole virtuelle), permettent de mieux localiser les lieux dans l’espace. L’application reste interactive en donnant la possibilité à l’utilisateur de partager son séjour par mail ou sur les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter. Le séjour peut également être enregistré sur le mobile pour le retrouver à tout moment.

• Deuxième onglet : A proximité

Le deuxième onglet est axé sur les points d’intérêts les plus proches de la position de l’utilisateur. Vingt-cinq points d’intérêts sont affichés (hôtels, restaurants, points de location de vacances, artisans, etc.). Il est possible de régler ceux que l’on souhaite voir affichés via un système de bouton « verrouillage ». Afin de mieux localiser les lieux indiqués, un système de cartographie et de réalité augmentée a été mis en place. L’utilisateur est immergé dans un environnement mixte intégrant le monde réel et le monde virtuel. Il peut consulter en temps réel les liens consacrés au sujet, en cliquant sur une des offres pour accéder à son contenu détaillé.

• Troisième onglet : Actualités

Le troisième onglet correspond au flux RSS disponible sur le site portail de Côte-d’Or Tourisme : www.cotedor-tourisme.com Les informations sont énumérées sous forme de liste et l’utilisateur peut ici aussi cliquer sur une des offres afin de visualiser son contenu. Cet outil permet de rester toujours informer des dernières actualités du département.

• Quatrième onglet : Favoris

Le quatrième onglet se rapporte aux fiches favorites de l’utilisateur. Cet espace offre la liberté d’ajouter une sélection à ses points d’intérêts favoris. Classés sous forme de liste et par catégorie, les favoris permettent de faire un tri plus précis et constant des hobbies et des envies de l’utilisateur. En cliquant sur l’un des favoris (qui peuvent être modifiés ou supprimés), on retrouve la fiche détaillée correspondante. Cet outil permet d’avoir l’essentiel des activités et des points d’intérêts préférés à portée de main.

• Cinquième onglet : Séjours

Le cinquième et dernier onglet de l’application contient la liste des séjours que l’utilisateur a enregistrée. Le contenu de chacun des séjours enregistrés ne peut être modifié car les informations ont été enregistrées au préalable mais elles peuvent bien sûr être supprimées.

Côte-d’Or Tourisme

Grand jeu de l’été

« Tag ton Mag »

e r o d j’a l e m ag

Mars 2012 Ouverture du MuséoParc Alésia

e ristiqu u O t e azin

Pour les vacances, destination Côte-d’Or et en balade, faites le plein de tags !

012

2011 - 2

Culture Gastronomie Nature Sport Artisanat Fêtes

Pour jouer du 6 juin au 12 septembre 2011 : Munissez-vous du magazine touristique «la Côte-d’Or, j’adore» 2011-2012,

disponible sur simple demande au 03 80 63 69 49 et dans tous les offices de tourisme du département

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A chacune de vos visites chez un prestataire côte-d’orien cité dans «la Côte-d’Or,

j’adore», faites taguer votre magazine. Collectez le maximum de tags. N’oubliez pas de vous rendre au moins une fois

dans un office de tourisme du département afin de recevoir le

tag «office

de tourisme» obligatoire

Validez votre participationen remplissant le

formulaire sur : www.tagtonmag-en-cotedor.com

Les meilleurs chasseurs de © fotolia.com / Patrizia TILLY

(c) B. Tschumi Architectes Infographie Lecarpentier

r O ’ d e t la Cô

9 Pages sPéciales OenOtOurisMe

tags seront récompensés par des «journées Côte-

d’Or» pleines de surprises.

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Agenda électrique

06 Texte : Thierry Binoche Photo : DR

C’est chronique,

chez Binoche O

n l’a attendu avec impatience ce printemps, sortir enfin de ce froid qui n’en finissait plus et retrouver la chaleur du partage d’émotions dans quelques salles de spectacle, une façon de se faire plaisir sans retenue. Mais c’est étonnant comme ces derniers temps, je me suis fait un retour nostalgique ; un tour chez le psy me donnerait peut-être des réponses, du genre allongez vous et dites-moi tout ! Eh bien voilà, je viens dépenser une fortune en essayant de reconstituer la discothèque de mon adolescence et ça me fait un plaisir fou de réentendre certains de ces vieux albums que nous écoutions en boucle à l’époque de leur sortie. Du coup, des chaleurs et des sensations, j’en ai eu quelques-unes, certaines attendues et d’autres beaucoup moins. Ce qui fait que j’ai joué les filles de l’air (chaud) lors du dernier numéro et que j’ai failli faire de même pour celui-ci. Si je commence à faire le cascadeur, je ne vais jamais m’en sortir. Bon, il faudra bien se remettre à fréquenter ces lieux de fête nommés avec plus ou moins d’à-propos “festivals”, même si ces grand’messes estivales m’attirent de moins en moins. On ne devrait pas vieillir !

Madjo

Mais ne doutons pas que la foule sera, elle, au rendez-vous des incontournables EUROCKÉENNES de Belfort, les Dijonnais pouvant aller soutenir Hit by Moscow, lauréats des repérages Bourgogne, au milieu d’une programmation toujours aussi riche. Mais si vous voulez éviter les grandes concentrations et prendre les chemins de traverse, voici quelques adresses un peu différentes. Le festival CAMPAGN’ART fête déjà ses dix ans à Saint-Maurice-lès-Châteauneuf dans le sud de la Saôneet-Loire. À l’affiche, Zenzile en ciné-concert avec le film “Le cabinet du Dr Caligari”, As de trèfle et son rock acoustique. Mais si vous voulez vous cultiver différemment, un parcours Campagn’art vous est proposé : expositions, installations artistiques audio et visuelles. Des découvertes au cœur des deux villages qui jouent des hommes et des lieux pour révéler l’identité d’un monde en ébullition : la campagne. Il y aura aussi, le samedi un marché du disque et du vinyle (nous y revoilà pour enrichir ma discothèque !), le tout se terminant par un grand feu de la Saint-Jean. Toujours dans le même département, FESTICULLE investit le petit village de Culles-les-Roches en Saône-et-Loire. Pour cette 5e édition, on retrouvera les Love Bites en ouverture, Beat Assaillant et la chanteuse de Caravan Palace en DJ set pour clôturer la première soirée. Le samedi commence plus tôt l’après midi, avec la performance pour les enfants de Tonton Ballon et ses énormes sculptures en beaudruche. La soirée débutera par un DJ set et s’enchaîneront ensuite Fumuj, Brain Damage, le MC new-yorkais Oddateee et Chud. De quoi se faire plaisir sans modération (si, si, c’est permis !)

Oslow

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Agenda Electrique Toujours dans cet esprit de famille, la nouvelle édition des NUITS PÉPLUM à Alésia devrait combler ses habitués. Sur ce site prestigieux, à mi-chemin entre Dijon et Auxerre dans un théâtre de verdure aux charmes enjôleurs, vous pourrez faire la fête avec une pléiade d’artistes de renom et des découvertes sous les feux de la rampe pour leur dernière création. Un cocktail détonant pop, rock, folk, jazz et chansons sur la scène du théâtre des roches, des expos, des spectacles de rue et des surprises pour toute la famille. Dimanche après-midi, à l’affiche du “plus grand des petits festivals” sous la statue de Vercingétorix : les Tri Yann, plus celtes que jamais, No One Is Innocent de plus en plus rock, June & Lula, duo de douceurs folk, Carmen Maria Vega, petite bombe à retardement (!), les dijonnais d’Oslow, pour la couleur locale, et enfin André Ceccarelli et David Linx qui invitent Maurane pour un hommage à Claude Nougaro. Je ne sais pas si l’ambiance est différente à Métabief au FESTIVAL DE LA PAILLE, mais le nom laisse rêveur. Sur deux jours et en prenant un peu d’altitude au pied des télésièges, une belle variété de musiques est proposée au public, entre Yaël Naïm, Sinsimillia, les Hurlements d’Léo, High-Tone, Florent Marchet ou encore les éblouissants et agités Uncommon men from mars… un nom à finir effectivement dans la paille ! Et pour ceux qui restent ou qui passent par la région au mois d’août, Le FESTIVAL DU CHIEN À PLUMES entamera sa 15e édition, toujours sur les rives du Lac de Villegusien. Cette année, Katerine, Gogol Bordello, Apocalyptica, les Têtes raides, la Phaze, Cali, Bomba Estereo (et quelle bombe !) et ma petite préférée, Madjo, devraient offrir des plaisirs musicaux au public de plus en plus large de ce festival devenu incontournable. Voilà donc une série de “possibles chemins de traverses” que vous pouvez emprunter pour rendre cet été moins morne et peut être différent, en attendant une rentrée musicale qui s’annonce assez passionnante.

06

▀ LES EUROCKÉENNES DE BELFORT 1-2-3 juillet www.eurockeennes.fr/

▀ FESTIVAL DE LA PAILLE : METABIEF (25) : 29-30 Juillet www.festivalpaille.fr

▀ FESTIVAL CAMPAGN’ART ST MAURICE LÈS CHATEAUNEUF (71) 1-2-3 juillet http://animajeune.free.fr/

▀ LES NUITS PEPLUMS Alise Sainte Reine (21) 29-30-31 juillet www.lespeplum.com

▀ FESTICULLES CULLES LES ROCHES (71) 15-16 juillet www.festiculture.com

▀ FESTIVAL DU CHIEN À PLUMES 5-6-7 août www.chienaplumes.fr

Katerine ©Dominique-Gouband

Têtes Raides-Mignot

APOCALYPTICA Ralf Strathmann

Nooneisinnocent

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agenda éclectique

07 Garçon la Note ! Le collectif éphémère

Ici et Ailleurs...

Pour nous faire oublier que nous ne sommes pas tout à fait, ou plus en vacances, certains Dijonnais se donnent du mal. Pour eux c’est «l’été on continue», ou en continu… Dijon vu par… A. Benoist et F.Gagné

Jusqu’au 4 septembre - Salon Apollon, Palais des États Ces deux là, ils ont bien fait de se

rencontrer et nous, on est bien content de les connaître. Fred Gagné, fort accent, un zébulon canadien, toujours enthousiaste . Aurélien Benoist, plus ancré au propre comme au figuré, «une force tranquille». À eux deux, ils nous parlent de la ville., Ces deux princes se baladent dans l’urbain, dans l’urbanité. C’est poétique, c’est étrange, c’est étrangement poétique.

#6 – Festival Dièse 6e édition Du 4 au 10 juillet Fidèle à son ambition, ,le festival DIESE chamboule nos habitudes de citoyens tranquilles. D’abord, une rétrospective de Lydie Jean-Dit-Panel, artiste dijonnaise : “ALIVE”. Ensuite, Du Monde Autour, une guinguette moderne où, dès 18 h, rue de la Chouette, vous dégusterez des mets et de la musique. Une Pétanque Sonore vous attend le 9 juillet de 14 h à 18 h : des sportifs (vous) et des artistes sur le même terrain de jeux, des règles sérieuses, des sons transformés pour

une pétanque amplifiée, le tout orchestré par un arbitre bavard. Après cette superbe partie, allez danser à partir de 22 h, cour de Flore, c’est Une Nuit à l’Hôtel, soirée électronique dans un décor d’hôtel de tourisme, fait de bric et de broc. Le mobilier s’habille flashy, sexy, trendy... et vous ?

Les Jeudis de la voix

Comme son nom l’indique, les jeudi 4, 11, 18 et 25 août pour écouter des belles voix.

Théâtre en plein air Rien moins qu’une dizaine de compagnies, programmées en juillet/août. Spectacles gratuits et ouverts à tous, c’est l’occasion de découvrir des nouveaux talents. “Domini Public” dans la cour d’honneur de la mairie, “La vieille qui lançait des couteaux” au parc de la Colombière, “L’enfant de Pluton” à la Grande Orangerie et “Foin” au square Darcy. EDe q uoi en boucher un coin à la prof de Français de votre fiston à la rentrée. “L’été on continue” Salle des gardes de l’hôtel de Vogüé

Garçon la Note ! Ça recommence, des concerts gratuits pendant votre dîner en terrasse ; des styles de musiques éclectiques à choisir avant de réserver surtout. Un mini-festival qui donne un goût de vacances à vos sorties. www.myspace.com/garconlanotedijon

D’JAZZ au JARDIN

Du 11 au 16 juillet, tous les soirs de 19 h à 20h30 au jardin Darcy, on dodeline de la tête

et on tape la mesure sur du jazz-rock progressif

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ou du New-Orléans. Il ne tient qu’à vous d’apporter l’apéro…

Michel Cloup

Manuel Bienvenu et sa musique inventive, simple et légère comme une promenade apaisante et langoureuse. Fabienne Mounier, seule en scène contre sa guitare, un véritable match. Modibick, trio qui distille ses styles comme on ferait un joli bouquet. Michel Cloup et ses nouvelles chansons rock minimaliste au son épuré et textes introspectifs. 20h30 au jardin des apothicaires – 17, rue Sainte-Anne sabotage_box@hotmail.com


Agenda éclectique D’JAZZ mais À LA PLAGE

cette fois au lac Kir les 5, 12 et 19 août, de 19 h à 20h30

Les pieds dans le sable, c’est vendredi, c’est Friday wear ! On se décontracte, c’est le WEEKEND ! Cette fois c’est APÉRO OBLIGÉ. Un avant goût de vacances pour ceux qui ne sont pas encore partis, un beau reviens-y pour ceux qui ont repris le turbin.

Le concert de rentrée Vendredi 2 septembre, place de la Libération

à Dijon du 1er au 4 septembre pour y voir cette fois-ci l’IRMAR, l’Institut de Recherche ne Menant A Rien, groupe de jeunes créateurs qui a beaucoup travaillé sur Rien et aussi sur Quelque Chose, se forgeant ainsi une solide expérience en la matière. Ça promet ! Vous y trouverez aussi de la musique, de la vidéo, en un mot des expériences étonnantes www.ecej.fr

Spécial Grand Nord

Tous les ans, on vous bassine avec l’Auxois, mais c’est parce que c’est beau et qu’il s’y passe des tas de choses. Non, je n’ai pas dit que les Parisiens préféraient s’arrêter à Montbard pour prendre leurs quartiers d’été. On commence par :

07

temps d’une exposition ou d’une mise en garde : «Attention au chien !» Le rapport avec la gent animale ou les calendes romaines… C’est à vous de le dire après une visite dans ce lieu incongru et tout à fait plaisant malgré son accès “bord de route“. C’est peut-être ce qui explique le chien.

On dirait le sud

C’est un peu un réveil comme celui des sens avec la chaleur de l’été. Le sud se met lui aussi aux festivals et biennales.

Vill’Art

Du 30 juin au 24 septembre à Villars Fontaine.

L’été des Arts en Auxois-Morvan Du 10 juin au 15 août, , 10 cantons reçoivent

Le Dahu. le collectif éphémère

Avec (comme on n’a pas le droit de le dire, on va vous laisser deviner) : un chanteur au nom européen accompagné d’un animal qui a 2 pattes plus courtes que les 2 autres… Un chanteur qui ne fait que passer et qui compte les étoiles… Un jeune belge, Bruxellois de l’année 2010 qui soigne son blues sur le dancefloor et un groupe du cru avec un nom de ville de l’Est. Alors… On dit ça, on ne dit rien, on danse ?

58 artistes contemporains, peintres, photographes, performers et danseurs. Ça vous fait 32 expositions, manifestations et performances à voir sur 24 sites. C’est le moment de sortir la voiture pour une escapade champêtre et résolument décapante, redécouvrir Montbard, Semur, Époisses… communes investies et revisitées par les Arts.

www.etedesarts-auxoismorvan.info

L’été

revient… ailleurs Parole de Texte, la fête du libre

Samedi 2 et dimanche 3 juillet 2011 à Montigny-sur-Vingeanne

Vous aimez lire, tout lire, lettre, roman, essai, théâtre, bande- dessinée, article, conférence, discours, prêche, mode d’emploi, ordonnance, recette de cuisine… Ou vous êtes artiste, comédien, auteur, poète, clown, universitaire, avocat, procureur, homme politique, psychanalyste, journaliste, commissairepriseur… Allez, lâchez-vous, venez Parler d’un Texte ou un Texte, écouter les autres et… Finir autour d’un verre. Rencontres et convivialités assurées !www.artbfc.com

Le festival Entre cour et jardins pose ses tréteaux… à Barbirey-sur-Ouche fin août, où l’on vous propose de retrouver notamment l’inimitable Martin Petitguyot (26000 couverts entre autres) et sa compagnie Amaranta dans une pièce étrange au nom évocateur, «La vieille qui lançait des couteaux» : Un tracteur, une roulotte, quelques bancs et du feu…

la Nuit des Arbres, photographie de David BORDES Café Culture Coloriage - Montbard | du 16 juillet au 14 août

On continue avec :

Design pour Grands Crus

au Château de Sainte-Colombe, du 16 juillet au 14 octobre

Un regard neuf, un regard curieux : c’est ce qui vous attend à Sainte-Colombe. Les exposants sont passionnés de design et tout y passe sur le thème du vin : étiquettes, packagings, objets, carafes, verres, textiles... Le détournement des objets liés à la vinification donne à l’exposition un côté ludique et décalé. Si vous ne connaissez pas encore ce château perdu au milieu des champs, c’est l’occasion qui fait le larron ou le nain de jardin… Toujours très beau, instructif et pas ennuyeux pour deux sous, allez-y, on vous dit que c’est bien ! On termine avec :

CAVE CANEM La Porcherie à Ménétreux le Pitois - www.laporcherie.com. Du 19 juin au 4 septembre, du jeudi au dimanche. Bertrand Kelle, Clara Perreaut, Nelson Aires, Lilian Euzéby et Stéphane Kantor s’associent le

Premier festival «Art, Vin et Gastronomie en Bourgogne» durant tout l’été au cœur des Hautes Côtes de Nuits. Pour les arts, Patrick Bidaux peintre, JeanPaul Gauthronnet photographe, Véronika Denisot plasticienne, sont invités à mettre la population locale à contribution. Pour le vin et la gastronomie, des concerts dans les caveaux, cours d’œnologie, dégustations et démonstrations culinaires sont prévus. Comme c’est une première, on n’a pas vu mais on compte bien y aller.

Et temps donnés de Jérôme Toret

Les vendredi, samedi, dimanche jusqu’au 17 juillet. Maison des Sociétés, rue de Mazy à Marsannay-la-Côte.

L’artiste a mis à disposition des petits flacons bleus et a invité le public à participer à une œuvre en train de se faire en apportant des objets représentatifs de sentiments à l’égard de la Bourgogne. Il nous rappelle ainsi que la mémoire est un fragment. Ce cabinet de curiosités est humoristique et provocant. Interrogez-vous : qu’auriez-vous apporté ?

Opéra d’été Heureux qui comme Daniel Linuésa aime et promeut l’opéra avec des nouvelles compagnies, plus jeunes, plus rigolotes, des petites formes mais aussi avec des équipes qui gagnent et que le public adore. Bref, des productions légères pour aller en short et en tongs écouter ”Georges Dandin dans un pure style 17e siècle” ou “Une flûte enchantée en costume de ville” par exemple. Ne laissez pas vos enfants à la maison, pour eux, c’est gratuit.

31


Agenda transat

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1 – Cali ! Katerine ! Tous au Chien à plumes, le festival sur la plage de Villegusien du 5 au 7 août ! Attention, interdit aux chiens… www.chienaplumes.fr 2 – Opéra d’été ou l’opéra en tong cet été du 1 au 23 Juillet à Dijon, Semur, Barbirey, Selongey… info au 03 80 30 61 25 3 - Vernissage de l’exposition costumes au Musée Magnin, c’est dommage c’est passé (le vernissage pas l’expo) jusqu’au 28 août – info : 03 80 74 53 11 4 – “Esprits grincheux et estomacs au régime s’abstenir” annoncent d’emblée les organisateurs de La Grande vaisselle qui se tient jusqu’au 30 septembre au château départemental de Pierre-de-Bresse. 5 – Un dijonnais, 2 musées, 3 raisons de se bouger pour l’exposition Bertholle. Musée d’art sacré et musée de la vie bourguignonne – Dijon. Programme atelier : vacances pour ceux qui restent. Info/inscription : 03 80 48 82 24 6 – Bidonville, des bidons, de la ville mais c’est pas bidon. Bon d’accord, c’est nul, je passe. À LA FERRONNERIE jusqu’au 23 Juillet 7 – LA BIBLE de l’été pour les dijonnais qui restent 8 – Encore Magnin et ses costumes de scène. On vous recommande celui de Turandot, doit peser son poids… 9 – Les 26000 couverts en tournée du 19 juillet au 06 août au théâtre Montfort. C’est Beaucoup de bruit pour rien… 10 – Augustodunum, non ce n’est pas un gros mot mais un son et lumière au… Théâtre romain d'Autun à partir du 29 juillet. Recommandé à toute la famille. 32


11 – Une ballade d’Alger à Nuits-Saint-Georges avec cinquante œuvres de Maurice Boitel au musée du même nom. L’occaz de découvrir un petit musée qui se démêne. Info 03 80 62 01 37 12 – Interface invite Karen Ströbel en appartement – 09 50 72 67 60 www.interface-art.com 13 – D’autres appartements de luxe cette fois – www.luxuryflatindijon.fr 14 – Saison de rentrée au TDB Tenez vous prêts. www.tdb-cdn.com 15 – Une visite de Dijon et ses environs oui mais en deudeuche ! www.twinconcept.fr 16 – Design, grands crus et campagne font bon ménage au Château de Sainte-Colombe en Auxois – exposition d’été du 16 juillet au 14 octobre - www.arcadeweb.fr 17 – Entre contes et mythologie... exposition de Susanne Janssen, peintre et illustratrice au Musée Gorsline à Bussy-le-Grand. Jusqu’au 25 septembre info : 03 80 96 03 29 18, 19 – Les fantaisistes Plonk et Replonk : www.plonkreplonk.ch Il faut le voir pour le croire, sont fous ces suisses ! 20– C’est beau, c’est baroque, c’est Beaune ! «Fêtes baroques, mozartiennes et romantiques» Du 1er au 24 juillet. 33


C’ dans l’art

08

Texte : Françoise Perrichet Photo : DR Gloria Friedmann - Dolce Vita, 2007 et Le Gigolo, 2008 - ©Le Consortium Dijon

Vive le roi !

Rue de Longvic, un nouveau château voit le jour : le Consortium a inauguré début juin son nouveau bâtiment et c’est beau. Un très bel espace, grand, blanc, très blanc. Il se mérite caché comme il est, mais c’est justement dans son écrin que l’on découvre ce joyau. Tout le monde est là et dit «Ah, Oh !», fait semblant d’y être pour beaucoup et depuis le début, alors que l’on sait que boucler ce budget a été un vrai casse-tête pour les proprios. En tout cas merci à eux d’avoir osé et persévéré et à ceux qui y ont mis pas mal de sous quand-même. Comme pour Metz et son centre Pompidou ou bientôt Besançon et le FRAC Franche-Comté, on viendra à Dijon pour son Consortium !

Porte Ouverte jusqu’à septembre ou l’exposition d’été du Consortium 9 juin – 15 septembre 2011

Non ce n’est pas l’inauguration, c’est juste une porte ouverte sur le monde de l’art contemporain, avec des œuvres, projets inédits, interventions spéciales ou monographies d’une quarantaine d’artistes déjà vus place du marché et qui ont fait l’histoire du centre d’Art. Beaucoup de couleurs et de grands formats trouvent parfaitement leurs places dans cet immense

dédale blanc. C’est donc une bonne occasion de découvrir le bâtiment de Shigeru Ban et de s’approprier le lieu en attendant le 15 septembre, date de l’ouverture «officielle». Je ne résiste pas à la tentation de vous servir une des phrases du petit discours du carton d’invitation : «Ce projet est traversé par l’enthousiasme des passions nécessaires à toute innovation : rien moins que le risque, pas plus que les possibles.» http://www.leconsortium.com

Balades urbaines

ou l’histoire de l’architecture et de la ville de 1850 à aujourd’hui. Latitude 21, 33 r Montmuzard 21000 DIJON - www.latitude21.fr

La ville et l’architecture ne sont pas le fruit du hasard, mais celui de notre histoire, de nos histoires. Histoire des mœurs, des sciences et des techniques, histoire politique, économique, histoire sociale et culturelle… C’est par cette introduction que commence la visite, six thématiques encore fraiches dans nos mémoires comme l’usine, la cuisine, les grands boulevards, l’hygiène, le commerce, qui nous racontent chacune leur vision de la ville. En partant de 185O, il y a du boulot ! Alors évidemment ,ça parle d’Hausmann, du tramway, de l’arrivée de l’ascenseur, du verre, de l’invention du béton : en bref, de l’évolution très rapide et très forte de la révolution industrielle à nos jours de la ville, de l’environnement. L’arrivée de la

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voiture va faire bizarrement disparaître les rues de certains quartiers… L’histoire de la cuisine est particulièrement surprenante. En 1850, elle n’existait pas dans le logement populaire ; À partir du 20e, elle devient une petite pièce à part entière, très fonctionnelle, mais cette révolution ménagère exclut la femme de la vie familiale ou sociale. Après la guerre, suite à une contestation venue des milieux féministes, la cuisine revient dans le salon et devient «américaine». Il y a bien d’autres exemples et beaucoup de choses à redécouvrir. Attention, ce n’est pas une exposition dijonno/dijonnaise mais vous y verrez quand même des photos de votre ville, en reflet à toutes ces évolutions.


C dans l’art

Bidon Ville, l’autre ville

24 juin au 23 juillet - la Ferronnerie, 2, rue Auguste Comte - 21000 Dijon www.archi-db.com

de sons urbains et d’un foisonnement de textes et de chiffres édifiants, Sébastien Godret vous fait basculer dans un monde étrange (le nôtre), quelquefois sordide, mais pas forcément là où vous l’attendiez. Cette fois ci, Archi-db s’attaque au bidonville et là encore, mettez vos préjugés au placard. Pour mener cette recherche, il est allé à Addis-Abeba, Amman, Bombay, Bucarest, Lima, Manille, Ouagadougou et Tokyo. Les conclusions sont là devant vous, servies au mieux par une scénographie inventive. Yona Friedman, architecte, philosophe et artiste, évoquait dans les années 70 le fait que des villes dépassent largement «la taille de groupe critique». Ainsi, au modèle des grandes villes et des mégalopoles, Yona Friedman oppose celui des villages urbains, entités réduites situées à l’intérieur des villes. Or, ce qui est très surprenant lorsque l’on se déplace dans un bidonville, c’est l’atmosphère apaisante liée à l’absence de bruit automobile, à la vie sociale dans la rue, aux nombreux petits commerces, aux enfants qui jouent librement dehors…

Depuis 2006, je guette particulièrement les expositions d’Architecture Dijon Bourgogne. Elles arrivent avec les beaux jours, dans des lieux insolites et sont toujours de véritables douches froides. Vous pensiez vous y connaître un peu en archi ou en urbanisme, vous êtes un peu voyageur, un peu routard, vous en avez du macadam sous les talons… Oubliez tout ce que vous avez entendu et vu jusque là. À grand renfort de photos démesurées, de vidéos esthétiques,

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Le roi est mort…

e FRAC se meurt. Certains dijonnais, habitués des lieux, l’avaient remarqué mais dans l’ensemble, c’est dans une indifférence générale que le Fond Régional d’Art Contemporain a fermé ses portes au public après une dernière très belle exposition. Reconnu pour sa collection innovante et représentative du siècle, le FRAC souffrait de locaux désuets, prenant l’eau au propre comme au figuré. Que vont devenir les œuvres collectées depuis 1984 ? Fermeture définitive ou arrêt provisoire ? La Région baisserait-elle les bras devant l’énergie de sa voisine ? Ou déménagera t-elle le fond vers un autre département plus accueillant ? Et enfin, reverronsnous en d’autres lieux ces œuvres contemporaines, puisque telle était sa mission ? Oui, l’institution s’engage et l’avenir est ouvert. La Région et l’État sont d’accord : non seulement le FRAC doit continuer, mais il doit aussi se développer. En ce moment, la question existentielle que se posent les administrateurs est : que fait-on de notre structure et comment doit elle s’intégrer dans le paysage artistique régional ? Pour cela, le besoin urgent est une refondation du FRAC et prendre le temps de la réflexion pour que cette refondation soit solide. Fermeture au public jusqu’à fin 2011 si ce n’est plus… Suite du feuilleton en 2012. http://www.frac-bourgogne.org

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1 Attendrissez vous à La Cuisinerie : Attendrisseur de viande, inox, VMF 35,90 € / Moule à tartelettes, fer blanc. Carré ou rectangle « GOBEL » 3,5 € pièce. LA CUISINERIE - 6, rue Charrue – Dijon - www.lacuisinerie.fr 2 Attention, la passion du vin va prendre de l’ampleur…Delphine vigneron (ça ne s’invente pas !) déborde d’idées… Elle nous réserve une belle surprise dans les 6 prochains mois. VIGN’A TABLE – 79, rue de la Liberté – Dijon - www.vignatable.com - 03 80 41 66 15 3 Tout bien pesé… Cet été, voyez la vie en rose et en XXL. LA ROUTE DES VINS - 1, rue Musette – Dijon - www.la-routedesvins.fr - 03 80 30 45 01 4 Monsieur David est passé de la Fourchette à l’assiette… en attendant ! L’ASSIETTE, 2 place Émile Zola – Dijon - 03 80 30 01 68 5 Habillez vous d’indépendance. NATURE D’HOMME - 44, rue Amiral Roussin – Dijon. www.naturedhomme.fr 6 Chaussez vous d’indépendance. NATURE D’HOMME - 44, rue Amiral Roussin – Dijon. www.naturedhomme.fr 7 « Le meilleur pain est au 23 rue Verrerie… Je sais c’est moi qui l’fait !! » BOULANGERIE FRÉMONT, 23, rue Verrerie – Dijon - 03.80.50.19.80 8 Philippe aime l’huile d’Olive, vous aussi ? Choisissez un Domaine ou un Moulin, dégustez et craquez !! 100 % Provençale- de 12 à 17 € le litre. À L’OMBRE DE L’OLIVIER - 39, rue Jean Jacques Rousseau – Dijon - 06 65 57 19 57 9 Au Déclic on ne vous raconte pas de salade : tous les produits sont frais ! Salade composée : 13,80€ avec eau minérale offerte. LE DÉCLIC, -2, place des Cordeliers Dijon. Réservation conseillée. 03 80 50 03 35 10 NON, les mannequins ne sont pas à vendre chez MCS. Chemise à carreaux femme et à emporter 80€ - Chemise lin homme 62€ - maillot de bain 60 €. MCS (MarlboroClassics) 18-20, rue Piron Dijon - 03 80 30 11 37 11 Que vous ne recherchiez rien ou quelque chose sans savoir vraiment quoi… vous trouverez quand même ! 36 ID - 36 Rue Amiral Roussin - Dijon - 03 80 48 03 64 12 Scotch and Soda vous en fait voir de toutes les couleurs. Short 59€ Chemise 49€ Tshirt 25€ (prix soldés). MYSOKO - 39, rue Amiral Roussin – Dijon - 39 Rue Amiral Roussin- Dijon - 03 80 52 34 76

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13 N’attendez pas qu’il pleuve pour vous acheter un parapluie. Plus de 300 modèles. AU ROBINSON – 22, rue des Forges – Dijon - www.aurobinson.fr - 03 80 30 84 21 14 Vous n’avez jamais mangé de la « vraie » Mozarella ? vous n’avez jamais mangé du « vrai » Pesto ? Alors rendez visite à des « vrais » passionnés qui vous transmettront leur passion sans fausse note. OLIO ET FARINA – 9, rue Musette - Dijon - www.olioefarina.com - 03 80 30 83 39. 15 Pour les vacances, mettez votre Paréo aux chevilles ! Tongs 88€. AXEL boutique - 13 bis rue des Forges – Dijon - 03 80 30 60 05 16 Bruno vous propose son petit délice d’été… rafraîchissez vous avec une Bufala de Campanie ou une Burrata au comptoir… Un pur bonheur ! CHEZ BRUNO 80,rue Jean jacques Rousseau – Dijon - 03 80 66 12 33 17 La « classe » à l’Italienne passe par les couleurs. Chemises à partir de 40€ - Mocassins 80€ - Polos 50€. CLASS’COLLECTION – 13 rue Bossuet – Dijon – 06 10 23 01 47 18 Nub chair pivotant Patricia Urquiola 1 066 €. CEDRIN DÉCO 13,15 rue du Petit Citeaux – Dijon – www.cedrin-decor.fr - 03 80 41 20 59. 19 Ludiques, magiques, innovantes, invraisemblables !!! Multicolores, sans fil, incassables, parfaitement étanches, rondes, carrées, ovales, dedans, dehors… Que dire de plus. Lampes Led à partir de 89€. CEDRIN DÉCO - 13,15 rue du Petit Cîteaux – Dijon – www.cedrin-decor.fr - 03 80 41 20 59. 20 Rangez design : House Case 19, 30 et 40 €. CEDRIN DÉCO - 13,15 rue du Petit Cîteaux – Dijon – www.cedrin-decor.fr - 03 80 41 20 59. 21 Oserez-vous déjeuner autrement ? Formule midi à 15€ - Café et dessert offert. L’ATELIER DES CHEFS - 18 Rue Chaudronnerie - Dijon www.atelierdeschefs.fr - 03 80 31 72 75 22 Les Chiens chics s’exposent à la Villa Médicis.. Scottish Terrier, Teckel… par Thierry Poncelet. VILLA MÉDICIS – 9, rue Charrue – Dijon – 03 80 50 14 69. 23 Composez vous-même votre guirlande de 20, 35, 50 boules, bleues, vertes, grises, orange, rouges… MAISON D’ÊTRE - 2 rue Verrerie 21000 Dijon - 03 80 57 51 85 24 Jean LUC MORIZOT vous salue FOURRURES Jean-Luc MORIZOT - 24 Rue Charrue - Dijon - 03.80.30.54.63 et 06.07.786.004

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Texte : Céline Colle Photos : DR

Tous en mode VIP !

Objectif : Faire sa star avec ou sans Cannes Spot des stars en mai, puisque même ceux qui n’ont pas d’actu y sont, grand carnaval cinématographique, déballage de choc, de chic et de fric mais aussi glamour, tapis rouge et beauté des films, le festival de Cannes est the place to be ! De retour, certains nous disent à quel point on a de la chance d’avoir pu monter les marches et faire nos stars. C’est vrai, c’était top mais à ceux là je répondrai qu’ici n’a rien à envier à là-bas, que Beaune pourrait, en mettant le paquet, faire son ciné pour le festival du film policier, que Dijon aussi lors des Rencontres et qu’on n’a pas besoin d’aller sur une Côte d’Azur pour faire sa VIP, une Côte d’Or suffit. On peut juste le décider et s’offrir un sourire éclatant, se faire chouchouter dans un spa haut de gamme, choisir des endroits classes pour sortir, mettre le nez hors des travaux et mener la vie de château. Tout est là, il suffit de vous le faire savoir et justement je suis revenue pour ça. Suite à nos pérégrinations, voici quelques adresses et bons plans sélectionnés pour vous !

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C’ Tendance

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ffrez-vous un sourire de star ! Avant se faire blanchir les dents, c’était 1) chez un dentiste équipé 2) donc trop cher,

3) hyper contraignant et 4) mauvais pour l’émail et les gencives. Et voilà qu’avec les pâquerettes, trois centres de blanchiment des dents ont poussé sur Dijon ! J’ai testé Point Sourire… Même si la méthode et les produits utilisés sont les mêmes chez Speed Capsules et The Salon, les concepts eux font la différence.

Point sourire

La technique est simple, du gel dans une gouttière et un temps de pose qui varie en fonction du tarif. Ce qui différencie le procédé des kits maison ? Deux choses : l’absence de peroxyde dans le produit qui n’agresse plus ni votre émail, ni vos gencives et la lampe LED qui augmente son efficacité. Bien installée dans mon fauteuil, je regarde des images à la télé, celles du film « Home » et j’attends que mes quenottes veulent bien gagner une teinte ou deux. Trois fois 18 mn, c’est un peu long mais un gage, selon mes hôtes, de longévité du résultat. Et le résultat, parlons-en : s’il n’est pas spectaculaire, je dois bien avouer que mon sourire est plus blanc et une copine s’exclame le soir même que « c’est trop bien » ! Donc… j’ai rajouté du rouge très rouge et j’ai souri à pleines dents toute la nuit ! 21 rue J.J. Rousseau - 03 45 21 49 23 Tarifs : 24 mn : 79€ / 39 mn : 109€ / 54 mn : 149€

Speed Capsules

Ici le bar à sourire utilise le même procédé de gel et de lumière froide. Ce qui change vraiment, ce sont les deux autres services. Bar à sourire, Speed Capsules est aussi un bar à sourcils, avec le « Quick Epil » en 10mn à partir de 7€ et un Express Nail Bar. Côté ongles, simple manucure ou pose d’ongles en gel Déco, la vraie nouveauté c’est la « Pose flash », sans gel, sans lampe, en 25 mn et pour seulement 25€ ! La déco « indus », qui mélange ancien et moderne, est à elle seule déjà une petite révolution.

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Eman & Sens, le spa évasion ▀

C’est en plein cœur de la ville, dans un hôtel particulier du 17ème siècle magnifiquement rénové qu’Emmanuelle Heymann Tracard a choisi d’installer Eman & Sens, un véritable spa, dans les règles de l’art. Matériel haut de gamme, scénographie du parcours et du décor très soigné, tout a été pensé pour que vous vous sentiez au centre des attentions dans un cocon confidentiel et raffiné. Authentique sauna finlandais, hammam étoilé, brume ou pluie tropicale, l’espace ludique vous enveloppe dans une bulle de chaleur, de vapeur, de senteurs et de douceur. Pour un bien-être et une détente absolue, chaque soin visage et corps s’adapte à vos envies, s’accompagne d’un massage et utilise des ingrédients issus de l’agriculture biologique. On reprend ses esprits en douceur dans l’espace détente, original, imaginé comme un refuge entre les arbres. Alors si vous rêvez d’évasion mais que partir est difficile, offrez-vous une tranche (horaire) de liberté, au 68 de la rue du même nom, puisque le hasard fait bien les choses… Eman & Sens - 68 rue de la Liberté 03 80 42 43 18 contact@emanetsens.fr www.emanetsens.com

Passage Darcy - 09 81 31 80 95 Tarifs : 20mn : 79€ 40 mn : 149 mn / 60 mn : 199€

▀ The Salon Installé dans un appartement cosy aux couleurs chaudes, The Salon est à l’origine un lieu de formation pour prothésistes et stylistes ongulaires et techniciennes extension de cils. Depuis peu, transformé en institut, The Salon s’occupe de vos ongles, de vos cils et de votre sourire. Pratique juste avant de sortir si vous n’êtes pas habile du pinceau : le maquillage flash pour 15€ ou le forfait maquillage + vernis flash pour 19€. 7 rue du Château - 06 84 18 44 40 Tarifs : 20 mn : 79€ / La seconde fois 140€ les 2 séances

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ortez de dijon !

Bon c’est vrai qu’en ce moment, Dijon n’a de l’Eldorado que son cinéma. Mais entre un kilo de poussière, deux sens interdits, et trois ronchonnements, n’oubliez pas que ça ne va pas durer et qu’en attendant personne ne vous retient. Allez ! Sortez du chantier, prenez le large, allez respirer l’air de la Côte mais d’Or hein, pas la peine de faire 600 bornes pour s’aérer. A 50 kms, plus ou moins, vous trouverez de quoi vous changer largement les idées tout en bichonnant l’étoile qui sommeille en vous.

… Ou payez-vous le luxe… d’un hotel ! Faites une pause, à Vosnes-Romanée, à l’Hôtel Le Richebourg & Spa.

C’est sur le chemin ! Un déjeuner-détente au milieu des vignes dans un bel endroit, ça c’est la belle vie (et c’est très raisonnable je vous assure). Vous êtes une Very Important Person oui ou non ? Parce que moi (dés que j’aurai le temps…) je commencerai avec un déjeuner léger au restaurant de l’hôtel, Le Vin.T.Age. Juste un plat et un dessert pour 24€. De la gastronomie abordable dans un cadre contemporain et confortable, ça me détendrait déjà. Après m’être laissée tenter par le « crumble framboises, sauce caramel », j’irais m’étourdir au spa et je succomberais à une toute autre douceur : un massage du corps à quatre mains. Le « Lâcher-prise » ils l’appellent… Tu m’étonnes…

Offrez-vous la vie de chateau le temps d’une journee… Au château de Gilly, déjeunez sous la glycine et faites swinguer vos apéros

Le Château de Gilly, magnifique demeure cistercienne classée monument historique et hôtel-restaurant quatre étoiles, n’est pas réservé qu’aux touristes. L’équipe vous ouvre ses portes pour un programme estival prometteur. N’hésitez plus et partez déjeuner sur la terrasse du potager, sous l’ombre légère d’une glycine. Un écrin idyllique pour retrouvez les saveurs d’une cuisine simple et authentique dans un menu à 29€. Avant de remonter le soir sur Dijon, arrêtez-vous et prenez un apérojazz sur la belle terrasse de la Fontaine. Les concerts de quatre trios se succèderont en juillet et août. Au programme : cocktail maison et tapas, à savourer en musique devant l’élégance d’un jardin à la française. Un moment unique, loin de l’agitation de la ville, pour seulement 18€ ! Les 7-21 et 28 juillet / Les 4-11-18 et 25 août - De 18H30 à 21H Réservation obligatoire Château de Gilly Gilly les Cîteaux - 21640 VOUGEOT Tél : 03 80 62 89 98 Mail : gilly@grandesetapes.fr www.chateau-gilly.com

▀ Bain de culture au château de Pommard Déambuler à travers les œuvres qui appartiennent à l’histoire de l’Art dans le cadre XVIIIème du Château de Pommard, c’est quand même un grand moment. La galerie du château accueille cette année une très belle exposition composée de quatre mouvements artistiques majeurs, de la fin de l’impressionnisme au pop art. L’occasion de refaire connaissance avec les sculptures, gravures, peintures et lithographies de Dali, Miro, Picasso, Braque, Calder, Warhol, Chagall, Rodin et de faire connaissance, pour ceux qui ne la connaissent pas encore, avec Josepha, une artiste qui sculpte les femmes tout en rondeurs et les peint tout en couleurs. Et puis si le cœur vous en dit, après tout c’est l’occasion, laissez-vous aller à une visite commentée avec dégustation des vins du Château, promenezvous dans le jardin, essayez de vous perdre dans le labyrinthe de verdure, descendez dans les caves voûtées et visitez le musée de la Vigne avec son pressoir du XVIIème siècle. Château de Pommard 15 rue Marey Monge – Pommard 03 80 22 12 59 www.chateaudepommard.com

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Soins du visage et du corps à partir de 45€ / Massages à partir de 50€ Le Richebourg Hôtel**** & Spa - Ruelle du Pont, 21700 Vosnes-Romanée http://www.hotel-lerichebourg.com

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eaunifiez-vous, ça fait du bien !

Vous avez peut-être oublié à quoi ressemble une ville calme et toute mignonne ? Et bien foulez le pavé beaunois, vous ne serez pas déçus. Ici pas de marteau piqueur embusqué, ni de pelleteuse monstrueuse. Les boutiques sont accessibles et les commerçants pas en pleine nervous breakdown. En plus il y a plein de trucs à voir. ▀ A la rencontre de Dali Si la visite du château de Pommard a aiguisé votre appétit artistique, vous pourrez continuer à vous restaurer au Dalineum qui, comme son nom l’indique, renferme quelques trésors de Dali : dans les locaux de l’ancienne banque de France, 350m2 accueillent 200 œuvres, celles d’un collectionneur, Jean Amiot auxquelles s’ajoutent quelques prêts. En plus des sculptures, tableaux, mobilier décoratif, vous découvrirez aussi le « vrai » Dali à travers des objets, des anecdotes et des documents. Pas de dates à respecter sous peine de rater le coche, le collectionneur a choisi Beaune pour son exposition permanente. Le Dalineum 28 place Monge – Beaune Tarifs : 7€ / 5€ (étudiant) / 20€ (famille)


C’ Tendance Flâner entre cours secrètes et jardins éphémères ▀

C’est l’opportunité de se balader au fil de l’eau dans des jardins éphémères, insolites, imaginés par les élèves d’écoles paysagistes françaises. Des lieux étonnants et animés: jeux, ateliers, spectacles, poésie et concerts pour petits et grands… Mais c’est aussi et je dirais surtout, l’occasion de découvrir le patrimoine de la ville et ses merveilles architecturales : L’Hôtel-Dieu, la Collégiale mais pas que… parce que derrière les pierres célèbres se cachent, dans les ruelles moyenâgeuses, d’insoupçonnés trésors. Il faut passer les porches et pénétrer les cours privées (là c’est autorisé) pour découvrir ces pépites historiques. Festival Cours Eaux jardins Du 24 juin au 28 août 2011 Infos : Office du Tourisme de Beaune 03 80 26 21 30

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▀ Balade nocturne dans la ville lumière Durant tout l’été, les sept sites emblématiques de Beaune reprennent vie grâce à des projections d’images d’une qualité exceptionnelle, scénographies basées sur l’histoire et le patrimoine de la ville. Ainsi la chapelle Saint-Etienne prend des airs de jardin à la française, le jugement dernier de Rogier van der Weyden s’anime sur la façade de l’Hôtel Dieu et Marey remonte les horloges du temps sur le Beffroi… Ces ornements éphémères sont reliés par Les Chemins de Lumière, un parcours de 1,5km balisé par 150 éclairages et par la mise en lumière d’une trentaine de monuments et bastions des remparts… Magique ! Les Illuminations Tous les soirs d’été jusqu’à 00H30 Infos : Office du Tourisme de Beaune 03 80 26 21 30

Il n’a jamais été aussi simple

de faire son album ! Photoexpress vous propose de nombreux formats d’albums pour pouvoir profiter pleinement de vos photos sur papier ! Réalisez votre album photo en choisissant la dimension de votre livre, un type de papier photo, une couverture souple ou rigide, une couleur tendance, des images de fond, un format carré ou rectangle. Personnalisez votre album en faisant une sélection de vos plus beaux clichés, dans l’ordre que vous souhaitez afin de créer un objet surmesure selon vos envies. Pratiques et polyvalents, ces livres photos vous permettront de partager vos souvenirs ou d’offrir des cadeaux personnels et originaux à vos proches. Formats 15X15 au 20x30 : 32 pages maxi 15x15 20 pages : 19,95 € 20x20 20 pages : 25,00 € 20x30 20 pages : 25,00 € Page supplémentaire : 1,50 € Délais : 2 - 3 jours D’autres modèles disponibles à partir de 15.00 € sous 10 à 15 jours

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ome back to Dijon!

Ca roule bien du côté des nouveautés…

Dijon chamboulée, Dijon perturbée (du trafic) mais Dijon pleine de nouveautés ! Les chantiers et les difficultés rencontrées par les uns n’auront pas eu raison de la motivation des autres. On s’installe, on revient au bercail, on change de rue, on innove ! Pas de psychose donc, à Dijon on ose ! ▀ Le 13 En Vue se fait remarquer Si en terme de déco et de mobilier vous voulez de l’original, du contemporain, du design, voilà une nouvelle adresse toute trouvée ! Le 13 en Vue se remarque et ne manque pas de faire stopper net les passants de la rue Charrue. Designers lillois, italiens, allemands… les créations sont surprenantes et les coups de cœur nombreux : la Flux Chair, une chaise qu’on déplie et qu’on monte soi-même, une autre en plexi qui en changeant d’imprimé, change carrément de courant esthétique, la grande lampe en forme de tulipe rose, les patères en forme de mains, l’imposante commode anglaise en cuir clouté d’Andrew Martin…et tant d’autres. On trouve aussi de la vaisselle, plein de luminaires, les marques Esprit et Kenzo Maison et les produits Durance, les seuls sur Dijon. 13 En Vue 13 rue Charrue 03 80 77 13 13

▀ Mémoires de Vieux Comptoir Forte de son succès à Saint-Jean-deLosne, la boutique qui fait revivre les souvenirs d’enfance vient d’ouvrir une succursale à Dijon. Un brin nostalgique des objets d’antan ? C’est pour vous. On aime se perdre à travers les jouets d’enfants réédités, les vieux linges de maison et les senteurs artisanales. Coups de cœur pour les boîtes à musique, dinette à l’ancienne, appeaux pour faire coucou au coucou, immenses bols de grandmère, sachets de lavande à glisser dans le linge, savonnettes artisanales aux mille parfums, sac à pain, maniques et nappe à carreaux rouge et beige. Une vraie petite madeleine de Proust ce joli comptoir… Le Vieux Comptoir 19 passage Darcy-Dijon 03 80 43 49 06

▀ Le Chef C’est Moi ! Oui mais… Né en novembre 2010 et totalement innovante, la formule de Le Chef C’est Moi, vous laisse aux commandes mais vous facilite la vie. Comment ? En livrant chez vous les recettes et les ingrédients des plats que vous avez préalablement choisis sur le site Internet. Plus besoin de vous creuser la tête ni de courir étales, épiceries et boulangeries. Bref on met le stress au congèl, surtout quand on sait que les produits sont frais, de saison, choisis chez des partenaires artisans-commerçants triés sur le volet, entre villages voisins et halles du marché. Recettes salées, sucrées, à base de viande, de poissons, plats végétariens, apéritifs-dinatoires, le choix est là et les sélections changent tous les mois. Tarif d’un cabas : entre 17€ à 110€ en fonction du nombre de recettes et d’invités. Une option vous permet aussi de ne rien faire sauf réchauffer des plats déjà mitonnés. Plus d’infos sur www.le-chef-cest-moi.com

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▀ A l’ombre de l’Olivier, l’huile des huiles Un vrai rayon de soleil dans Dijon cette nouvelle boutique. Tenue par Philippe Rohrer le plus passionné des passionnés d’huiles d’olive et d’oliviers, elle est un lieu de découverte. Nos palais de dégustateurs bourguignons avertis peuvent se réjouir parce qu’ici aussi il y a des saveurs extraordinaires. Fruités vert, mûr, noir, les huiles, que l’on déguste à la cuillère, viennent toutes de la dernière récolte des meilleurs moulins provençaux. On trouve des huiles de cuisson et d’accompagnement, aromatisées aux basilic, gingembre, citron, romarin… des vinaigres doux et du sel parfumés, des produits cosmétiques ultra hydratants, des objets en bois d’olivier et des spécialités provençales au bon goût de vacances (Oulivado, tapenade, confit de figues…) Malin : le coffret « découverte » de 6 huiles d’olives accompagné de ses fiches techniques (25€). Irrésistible: l’huile aromatisée à la truffe blanche ou noire. Eternels : le savon noir et la lessive en copeaux ! A l’Ombre de l’Olivier 39 rue Auguste Comte - 09 81 29 55 60

▀ Ma sortie.com : des spots et des potes ! Mis en place par une poignée de bénévoles en janvier 2011, le site MaSortie.com permet aux dijonnais de bouger, se rencontrer, créer des événements et du lien. Comment ? Tout simplement en se créant un profil sur le site et en proposant des sorties autour de différentes thématiques ludiques telles que «Boire un verre », « dîner », « aller au ciné », « faire du sport »… et utiles avec des actions de solidarité. Plus original dernièrement, le feu de camps suivi d’une nuit sous la yourte et des activités à la carte autour d’un pique-nique. Ca vous plaît, vous vous inscrivez à l’activité et hop vous voilà avec plein de choses différentes à faire les week-ends et mêmes les soirs de la semaine et un carnet d’adresses à faire pâlir un annuaire ! C’est simple, facile, efficace et 100% gratuit, il fallait juste y penser et eux l’on fait ! Plus d’infos sur http://dijon.masortie.com

Acheteur, revendeur et créateur de rêves… Sur les vieux bijoux, pierres et métaux précieux, Thierry Broch en connait un rayon ! Depuis 25 ans deux lieux complémentaires sont dédiés à sa passion .

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à « La Galerie du Marché » vous trouverez une offre très originale de bijoux anciens. Fabriquées parfois selon des méthodes aujourd’hui disparues, les pièces sont toutes uniques et totalement atypiques. Si vous préférez du sur-mesure, il vous suffit de fournir l’or que vous ne portez plus. Après l’avoir fondu, la boutique créera un bijou qui vous ressemble. Nous pouvons réparer et transformer vos bijoux également.

M. Broch

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à « La Banque des Métaux Précieux » vous pouvez faire estimer vos bijoux, monnaies et objets anciens mais aussi les biens d’une succession notariale. Egalement comptoir d’achat, la banque rachète vos pièces et lingots en or, argent ainsi que les bijoux anciens, d’occasions ou cassés. OR : Achat - vente -estimation... du Louis d’or, bijoux jusqu’aux lingots !

Pendentif noeud oret platine Art Nouveau serti de roses et diamants taille ancienne en pampille

La Banque des Métaux Précieux - 2 rue de la Préfecture – Dijon - 03 80 30 00 06 La Galerie du Marché - 11 rue Musette - Dijon - 03 80 30 77 30

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Le Vieux Comptoir 19 passage Darcy - Dijon 03 80 43 49 06 4 rue de Château – Saint-Jean-de-Losne 03 80 39 25 61

▀ Karmela déménage Depuis le printemps, la boutique Karmela a élu domicile rue des Godrans, profitant d’un passage désormais piéton et d’un plus grand espace. La grande nouveauté, c’est la cohabitation de la boutique avec Sapavenue qui propose des vêtements destockés, jeunes, pour homme et femme et à des prix très intéressants. Le reste n’a pas changé : les marques phares restent Zerres et Morani et la volonté d’habiller toutes les femmes, du 36 au 52, loin de l’esprit fashion victim, toujours présente.

Céline can-Cannes !

Karmela - 13 rue des Godrans

photo : Claire Contamine RP & Stratégies

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annes je connaissais l’été et vite fait mal fait. Alors quand Claire Contamine me demande de l’accompagner au festival pour l’aider en RP, je n’hésite pas. Je ne savais pas à quoi m’attendre. Mieux vaut ne s’attendre à rien, c’est bien plus marrant de découvrir. D’abord y’a rien à faire 600 kms en France

ça dépayse et Cannes à ce moment là, il faut bien le dire, c’est le grand zoo : gazelles, looks panthère, crinières de lionne envahissent les rues et les girafes perchées arpentent le bitume. Dans cet hétéroclite bestiaire, ratatiné sur le même bout de trottoir, face au Palais des Festivals, un étrange troupeau campe. Postés sur des escabeaux, de drôles d’oiseaux de proie attendent patiemment de shooter le VIP, l’animal dont le trophée reste sacré, avec ou sans palme. Mais Cannes est une terre de contraste ; à côté du grand n’importe quoi il y a le glamour et en rouge et noir le charme opère. Sur les marches d’abord, si on a la chance de les monter à 19H, parce que, il n’y a rien à faire, habillée et coiffée, traverser deux murs de photographes, devant les regards envieux des badauds, ça le fait grave ! Et parce qu’une fois dans la salle, après avoir commenté entre nous la montée des marches retransmise en direct sur l’écran et applaudi l’équipe du film, les lumières s’éteignent, le silence se fait et une autre histoire commence. C’est ça avant tout la magie du cinéma. Parmi les films qu’il m’a été donné de voir, je ne saurais trop vous conseiller Habemus Papam. Beaucoup d’humour et d’émotion avec un Michel Piccoli en pape fragile et un Nanni Moretti en psy hilarant.

NUDANT AUTOMOBILES

1 TER rue Antoine-Becquerel CHENÔVE - Tél. 03.80.515.003

*Prix TTC recommandé, offre disponible dans le réseau participant et dans la limite des stocks disponibles. Consommation mixte : 6,8l/100km. Emissions de CO2 : 179gr/km. Jaguar France (Division de Jaguar Land Rover France SAS) - Siren 509 016 804 RCS Nanterre.

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communiqué

▀ Le Vieux Comptoir : le bon goût d’autrefois Une boutique qui évoque les souvenirs d’autrefois, c’est ainsi qu’on pourrait définir le Vieux Comptoir. Le passé revit à travers les objets de déco, la vaisselle et le linge de maison Comptoir de Famille, les jouets d’hier, les soins et senteurs de Provence. Un amour de la tradition qui s’exprime aussi dans les produits de hammam Tadé, les savons de Bormes, les bougies La Française, les ours de collection Moulin Roty… Un univers qui regorge d’idées cadeaux aux saveurs d’antan…


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MARIE COLETTE ESTIVALET

5, PLACE NOTRE DAME DIJON Tél : 03 80 30 32 23 www.pia zza don n a - dijon .c om

PRÊT à PORTER ITALIEN ▀ Les coussins d’Emilie, jolis ! Fruit d’une rencontre en Angleterre entre Emilie Damas designer et d’une passionnée de mode, Gaëlle Galland, Les Coussins d’Emilie, sont nés à Dijon. Et deux talents de plus dans la ville, deux ! Imaginés et dessinés à la main, il y a une âme dans les coussins de ces jeunes femmes. Un brin d’humour, beaucoup d’originalité mais aussi un subtil mélange de souvenirs d’enfance, de clichés britanniques dans un univers onirique et coloré. Confortables, stylisés et pétillantes à souhait, ces réalisations sont idéales pour donner un coup de blush à nos intérieurs. Découvrez-vite les collections des Coussins d’Emilie, toutes aussi décalées que leurs noms qu’on adore : « Ceci n’est pas un dada », « mes Poupées Russes », « Bye Bye Banquise », « Tea O’Clock », « Safari Pop »…sur le site http://lescoussinsdemilie.com (Tarifs : entre 28.90€ et 34.90€). Les Coussins d’Emilie - 62 rue Guynemer – Longvic info@lescoussinsdemilie.com 06 20 79 14 91 / 06 43 32 24 22

▀ Prép’A3 Parce que c’est son métier, que l’envie était grande. Parce qu’elle connait les peurs des parents qui voient partir leurs chérubins vers un parcours artistique, un inconnu. Parce qu’elle connait aussi les émotions partagées et contradictoires des jeunes bacheliers qui entament des études si peu classiques. Elle sait qu’il faut les protéger, les valoriser, les encourager et les armer tout en même temps. Qu’il faut s’adapter à l’élève et aux concours préparés. Alors elle l’a fait, une année de préparation aux écoles d’Art, celle qui manquait à Dijon. Au sein d’un groupe sérieux, soutenue par son directeur, Laurence Bouchayer ouvre la Prép’A3 à Saint-Joseph. Peu d’élèves, une vingtaine, bien entourés par quatre professeurs permanents diplômés d’école d’art, un prof d’anglais historien de l’art of course, plus des intervenants tout au long de l’année. Elle promet une attention de tous les jours, de la rigueur et de la bienveillance, un rythme soutenu, des oraux blancs, des rendus réguliers, du travail quoi. Et comme elle dit de ces futurs élèves et ça nous rassure : “Nous ne les lâcherons pas une demie seconde ”. Inscription possible dès maintenant. prepa3@stjodijon.com www.stjodijon.com

Depuis cet hiver, la Belgique vous régale rue piron !

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our tous ceux et celles qui n’auraient pas encore franchi le seuil de la porte, allez saluer Cédrick et Angélique au 25 rue Piron, ce jeune couple vous fera craquer pour la gamme de chocolat Belges LÉONIDAS. Les connaisseurs retrouveront La star, le must du chocolatier : Les fameux Manons Blancs Souvent imités , Jamais égalés. Tout l’été, n’oubliez pas de repartir avec votre glace… au chocolat évidemment ! «Une petite tablette et une glace au chocolat…SVP! »

LÉONIDAS -

25 r Piron 21000 DIJON Tél : 03 80 40 42 38 - leonidas.dijon@orange.fr

PeTITe exPlIcaTION POur vOus faIre craquer :

Tous les Chocolats sont 100 % pur beurre de cacao, Seuls des ingrédients de la plus haute qualité entrent dans la composition des pralines LEONIDAS : beurre frais, crème fraîche, crème de lait, noisettes de Turquie, cerises «Morello» du Périgord, des amandes d'Italie, des noix de Grenoble…

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Portrait

10 Texte : GB Photo : RIP

Une battante à l’aise dans ses baskets Nous ne voulions pas vous laisser partir sur la Dijon-plage sans un peu de lecture. Que pensez-vous d’un bon policier made in Bourgogne ou d’un polar Rock’n Roll ? Nous avons rencontré pour vous Marie Vindy, auteur et plasticienne, dans son atelier. Retranscription… «Après 6 ans d’études aux Beaux-Arts, ma venue à l’écriture peut ressembler à un hasard. J’ai toujours été une grande lectrice, j’étais une dévoreuse de livres et j’avais une grande passion pour Maigret, le personnage de Simenon qui me rappelait mon grand-père. J’ai d’abord mis un pied dans le milieu de l’art en faisant quelques expositions et dans un moment de “creux“ j’ai voulu essayer d’écrire, voilà, c’est tout simple. J’ai écrit un premier manuscrit qui m’a permis de prendre contact avec le milieu de l’édition. Les Beaux-Arts m’ont apporté de manière indirecte, d’avoir l’ambition d’aller au bout d’u projet. Je ne suis pas sortie avec un métier mais j’ai compris que pour aller au bout de ses envies et ses idées, c’était une bagarre. C’est ce que j’ai essayé d’appliquer à l’écriture et il faut croire que c’était une bonne école puisque ça a bien fonctionné. J’ai écrit deux premiers livres qui n’ont pas eu d’écho auprès des éditeurs, puis “Mektoub” a été lu, apprécié et édité. En 2008 dans “Le sceau de l’ombre”, je crée un nouveau protagoniste, le commandant de police Simon Carrière et l’intrigue se passe à Dijon. Au fur et à mesure que j’invente des personnages, je mets en parallèle le fonctionnement de la police et de la justice avec un désir de vraisemblance. Je me suis beaucoup documentée : essais sur la justice, témoignages de policiers… Au final, ils se sont plutôt reconnus dans le livre. C’était un peu

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comme une clé pour aller voir un peu plus loin comment les inspecteurs travaillaient et, en 2010, est sortie la suite des pérégrinations de Simon Carrière dans “Nirvana Transfert”. Pour moi il y a deux choses dans le départ d’un livre : j’élabore un ou deux personnages centraux, souvent le meurtrier et sa victime ; ensuite, se greffe autour le contexte qui va mener en général au meurtre. Je commence par une scène de crime. Ensuite c’est assez flou, je ne sais pas forcément où je vais, j’avance avec l’enquêteur. Je me pose les questions qu’il se pose et le lecteur va suivre l’intrigue au fil du livre. J’aime beaucoup ce côté puzzle. “Onzième parano”, le dernier sorti, est une commande de la collection Polar & Rock’n’Roll. Ça se passe dans le milieu musical et le personnage est imposé. Mona Cabriole m’a séduite. Il y avait un côté excitant et très ludique dans le travail d’écrire avec des mots la musique. Le prochain roman sortira chez Fayard début 2012. C’est le premier d’une série avec un nouveau personnage, une femme. Quant à réunir le monde de l’art contemporain dans un polar, j’y pense souvent mais je suis encore trop proche de ce milieu pour faire ressortir certains travers sans que des gens s’identifient aux personnages. Souvent la description en littérature passe par une sorte de caricature, mais je ne dis pas qu’un jour…


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Garçon la Note J U I L L E T- A O Û T DE 20H À 22H

© Rozenn Guiton

CONCERTS GRATUITS en terrasse des cafés et restaurants

w w w. v i s i t d i j o n . c o m | w w w. m y s p a c e . c o m / g a r c o n l a n o t e d i j o n | T é l . 0 8 9 2 7 0 0 5 5 8

(0,34€/min)

Festival musical gratuit visant à animer le centre ville de Dijon les soirs de semaine sur les terrasses publiques des cafés et restaurants pendant la période estivale. Les styles de musique sont éclectiques allant de la chanson française à la musique festive en passant par le jazz, la pop folk et le rock. L’idée est de soutenir et promouvoir les groupes locaux, régionaux et français. Rencontres et convivialité seront au rendez-vous pour les Dijonnais et les touristes.

AOÛT

JUILLET 01/07 | SAN SEY’A [Chanson Française] Brasserie Flo • 18 bis rue Odebert

19/07 | NO ZIGUE [Chanson Festive] Bistrot Quentin • 6 rue Quentin

04/07 | SWING BY ME [Jazz Manouche]

20/07 | ALONZO BOA [Ska-Jazz] Mucha • 20 rue Quentin

06/07 | SWINGOLOGIE [Jazz Manouche] Simpatico • 30 rue Berbisey

21/07 | UNKNOWN FLYING ORCHESTRA

Le Verdi • 22-24 Pl. Emile Zola

07/07 | BIENVENUE MONSIEUR X [Jazz] El Berro • 8 rue Dauphine 08/07 | CHRISTELLE [Chanson Française Folk] Imprimerie Concorde • Pl. Darcy 11/07 | JAZZ RESEARCH QUARTET [Jazz Lounge] Café Gourmand • 9 Pl. de la Libération 12/07 | FILANSEN [Chanson Française] Le Bar à Crèpes • 12 Pl. François Rude 15/07 | RACONT’MWA [Chanson Populaire] Luna Sol Café • 77 rue Berbisey 18/07 | CHRISTOPHE FREYSSAC [Chanson Française] Flannery’s Irish Pub • 4 Pl. St Benigne

[Roots-Reegae]

L’Epicerie & Cie • 5 Pl. Emile Zola 22/07 | SIMPLE MEN [Blues Rock] La Lib • 8 Pl. De la Libération 25/07 | RECHAUD ET FRIGO [Chanson Festive] Chez Copains • 10 rue Quentin 26/07 | LES BALOCHIENS [Chanson-Java Musette] Bar Les Aviateurs • 15 Pl.Emile Zola 27/07 | STEAM QUARTET [Jazz] DZ’Envies • 12 rue Odebert 28/07 | DIVANO DROMENSA [Cabaret Tzigane] Rich Bar • 14 Pl. de la Libération

02/08 | DE L’EAU PLEIN LES CHAUSSETTES [2-step/Zouk Chanson Française]

Le Germinal • 44 rue Monge

03/08 | LA MARQUISE [Chanson Française] Bistrot de l’Hôtel de Ville 22 Pl. de La Libération

04/08 | AMETHYSTE [Rock] Le Marco Polo • 6 rue Monge 05/08 | LES ROMANEE COUNTEEZ [Rock] Les Grands Ducs • 96 rue de la Liberté 08/08 | L’EFFET KARTELL[Rock-Fusion Soul] Le Brighton • 33 rue Auguste Comte 09/08 | BRIND’ZINC [Chanson Française] Casa Di Lola • 8 rue Quentin 12/08 | AUREN [Chanson Populaire] Pick up • 9 rue Mably 17/08 | CENTRAL PARK [Rock] La Comédie • 3 Pl. du Théâtre 18/08 | TRIO MARC ESPOSITO [Jazz] O’Bareuzai • 3 Pl. François Rude

19/08 | SAI [Soul Reggae Acoustique ] B9 • 9 Pl. de la Libération 22/08 | ELYPS [Chanson Française Rock] Version Latine• 16 rue Odebert 23/08 | STARDUST QUARTET [Jazz] Les Caves à Jules • 16 rue Jules Mercier 24/08 | REMO [Musique Festive] Le Grand Café • 5 rue du Château 25/08 | IRIAN [Reggae] L’Agora Café • 10 Pl. de la Libération 26/08 | LA BELLE BERTOUNE [Chanson Vitaminée] Grill & Cow • 2 rue Claude Ramey 29/08 | ARSENE [Chanson Française] Le Central • Pl. Grangier 30/08 | LES TORTUES JEANINE [Chanson Intimiste] La Part des Anges • 5 rue Vauban 31/08 | EN 2,3 MOTS [Chanson Française] Le Kent • 2 rue Odebert Avec l’aimable soutien

JD

Joël Demange


Nouvelle Audi A6. Imaginée avec plus de légèreté. Pour rendre la nouvelle Audi A6 plus légère, nous n’avons reculé devant rien, jusqu’à développer un procédé innovant permettant de combiner l’acier et l’aluminium. Le résultat est une structure plus légère et plus solide qui améliore encore le dynamisme du véhicule et réduit sa consommation de carburant de 16% par rapport à la génération précédente. Audi.fr/A6.

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Consommation de carburant (mixte) : 4,9-8,2 l/100 km. Émissions de CO2 (mixte) : 129-190 g/km. Groupe Volkswagen France S.A. RC Soissons B 602 025 538.

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