BingBang 50

Page 1

BB50 SPORT EN BREF

CPHD, DFCO, JDA, CDB, CHDB p. 26

à boire et à manger

Nouveaux restos, portrait, humeur de table p. 30

SORTIR

Art contemporain, concerts, fever... p. 56

DIJON - PRINTEMPS 2012

www.bing-bang-mag.com

MAG GRATIS-DIJON

SHOPPING

L'actu boutiques centre-ville p. 64

ALÉSIA

Le futur de l'histoire Vercingétorix 2.0 p.14

LA TRAMONDAINE Le vent de la rumeur souffle sur le tram p.22

CULTURE

Faut-il raser l'Auditorium par Jean Maisonnave p.52

Oups... UN MAG PAS RASOIR !

BINGBANG

SUR LE FRIGO Calendrier-agenda Best of banc d'essai p. 40-41 à détacher

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ShowRooms attire les yeux, avec ses vitrines oniriques dans leur écrin de la rue Verrerie. Et si vous osez pousser la porte, c’est tout un monde de tendances qui s’offre à vous... pour tous les budgets !

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Bernard et Laurent vous proposent régulièrement des collections “capsules” : une vingtaine de pièces d’exception et des petites séries limitées, pour tous les budgets (Versace, Moschino, Sofia Kokossalaki, Hache, Piazza Sempione, Fabiana Filippi ou Marie Labarelle) !

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Une envie, un événement à venir, ou même un besoin de changer de look ? Bernard et Laurent vous proposent le Psylisme®, une forme de coaching doux qui prend en compte votre personnalité, tant privée que professionnelle. Une fois que vous connaîtrez vos atouts en matière de vêtements et accessoires, vous saurez plus facilement ce qui vous convient et gagnerez en autonomie dans vos choix vestimentaires

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Accessoires homme : Elégance décontractée. A l’aise aussi bien avec un jean qu’un costume. C’est le décalage des usages qui apporte dynamisme à la silhouette. Ce sont les New sneakers


Bord de Mer : la tenue citadine revisitée. Nouvelle ligne dans les tailleurs, veste raccoucie, cintrée, dans des matières faciles à vivre et souples, et pantalons fittés mais confortables. Cet air de jeunesse est renforcé par une dose de vitamine autour de la ceinture, d’un haut mariant couleurs et matières et d’un sac en daim bouton d’or. Gaudi, HACHE et Amy Gee.

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Guy

carbillet, pâtissier depuis 50 ans et son fils alexandre vous proposent leurs créations, du très classique sainthonoré au très novateur macaron «too much», habillé de chocolat craquant, sans oublier les innovations saisonnières.

la maison carbillet vous propose sa production de glaces et sorbets maison : près de 40 parfums pour des glaces en cornet ou des coupes et desserts glacés à déguster sur place ou à emporter, pour le plus grand plaisir de vos papilles. découvrez des créations uniques comme le sorbet framboise-violette ou encore le sorbet fraise à la provençale, avec des touches de basilic, ou encore l’amande de sicile ou le tiramisu !

Guy carbillet, en véritable artisan du chocolat, partit à 22 ans apprendre ses secrets en suisse dans les années 60. c’est ainsi que le chocolat est devenu un des piliers de la maison carbillet : en plus de créations ébouriffantes et du chocolat chaud fait à la demande, les garnitures de Pâques sont faites 100% sur place, une exclusivité à dijon. les prâlinés et pâtes d’amande sont également fabriqués dans le secret du laboratoire dijonnais !

Guy et alexandre carbillet, maîtrespâtissiers, oeuvrent dans leur laboratoire, et inventent régulièrement des mignardises salées pour vos apéritifs ou réceptions : apérifrais, verrines, sans oublier bien sûr les incontournables pâtés en croûte, gougères et feuilletés, classiques mais réalisés avec le tour de main de véritables artisans.

salon Gourmand ouvert depuis peu, ce salon est devenu une étape gourmande incontournable en centre-ville : formules déjeuner, service soigné à toute heure pour goûter les créations maison, et surtout, dégustation de chocolat chaud avec plus de 8 origines différentes, pour ne jamais se lasser !

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BB

SOUFFLE SES

Merci à tous les amis qui se sont déplacés pour la photo Jean Louis Thouard ; Adeline Nonciaux ; Marie Léa Chalet ; Murielle Arcos ; Nathalie Seguin ; Laurent Henmebelle ; Bruno Curtil ; Corinne Kern ; Isabelle Boucher-Doigneau ; Famille Pérrichet ; Andy Bool ; Carbillet père et fils ; la famille François : Jean Luc, Pascale, Valentin, Gaspard et Augustin ; Céline Antier ; Valérie Grandet ; Olivier Mouchiquel ; Patrick Frémont ; Florence Bruchon ; Fredéric Lessueur ; Karine Jacquinot ; Véronique Witkowski ; Laurence Gainet et Bruno Humbert; Gérard Bouchu

50 COUV !

Brêves rencontres, brêves de comptoir, brêves de trottoir… Quelques extraits piochés au fil des ans, dans les pages de ce mag urbain et gratuit né au cours de l’hiver 99, quand on avait encore peur de l’an 2000 et qu’on fantasmait autour du tramway. Entre rêves prémonitoires et rendez-vous manqués, quelques mots d’humour ou d’humeur qui ne feront pas date forcément. Gérard Bouchu


BB1 Peur de l’an 2000? Pas gras, le mag. Décembre 99. Un édito prudent pour présenter le futur «complice de votre vie citadine». Pas de bulles pour lancer ce premier numéro, puisque le champagne, selon Jean Maisonnave, était «en passe de devenir le + anonyme et donc, stricto sensu, le + vulgaire des vins». >Notre «critique devin» s’est planté : douze ans plus tard, le grand chic, c’est de finir la soirée dans un bar à champagne !

BB2 Poisson d’avril raté ! Pour le 1er avril 2000, on joue les petits malins :»plus d’automobiles sur la place de la Lib!». Autre pronostic tiré de l’Almanach Bourguignon pour le 1er avril 2009 : «l’inauguration de la 1ère ligne du tram de Dijon : hypermoderne, silencieux, rapide, entre Chenove et Toison d’Or» (*). >On avait quelques années d’avance ! Faites attention au poisson d’avril de ce numéro, je ne sais pas encore, en démarrant ce numéro, où on ira le pêcher !

BB3 Où sont passés les stewards urbains ? 27 mai. «Poujade passe la main». Création de «Dijon je t’aime». Constat terrible : une «rue de la Liberté véritable gare routière», les «vraies terrasses se comptent sur les doigts d’une main»… Nos commerçants rêvent de «stewards urbains pour guider vers les commerces, les musées», de navettes électriques dans le centre. Aujourd’hui, on a les panneaux du tram, d’un jaune pétant, pour dire comment s’orienter. Pas mal non plus.

BB4 A nos chers disparus ! «Un air de rentrée, à l’Opéra de Dijon». Article prémonitoire sur la fin d’un monde. Et d’un théâtre qui vivait ses dernières «saisons», avant de laisser place nette à l’auditorium. > Aujourd’hui, certains rêvent de raser l’audito et de redonner vie à un théâtre municipal qui pourrait devenir une vraie salle… de théâtre, pour tous. Sont fous, ces Dijonnais !

BB5 Courageux, mais pas Téméraire ! Décembre 2000. La fille du Téméraire, Marie de Bourgogne, crée l’événement à Beaune. Et nous d’imaginer pour Dijon une expo sur la Toison d’Or et le Téméraire dans un musée des Beaux Arts rénové. Faudra attendre 2013 pour voir rentrer les pleurants. Pas la même dimension, mais bon! JF Bazin et F Rebsamen, candidats aux municipales, nous répondent. Le premier rêve de «rendre la vie aux pierres, de créer un événement culturel capable de faire parler de Dijon au delà des frontières régionales». Le second voit des places libérées, des minibus, des vélos, un tramway roulant dans des rues plus sûres. Il veut «tirer Dijon vers l’avant, vers l’art contemporain : on en a assez de donner l’image d’une petite ville de province dont on ne parle jamais!» >Parlons-en… Si ces deux l) avaient pu s’entendre, on aurait eu une vie culturelle vraiment trépidante !

BB6 Tout fout le camp… Ce cri d’alarme ironique n’est pas pour saluer le départ du dernier grand duc de la mairie et le retour d’une chouette en pierre rafistolée après un acte de vandalisme qui fit parler de Dijon dans la France entière… Mais parce que «le Français passe une demiheure de moins à table qu’il y a 20 ans». >Aujourd’hui, il met une demi-heure de plus… à se garer !

BB7 Au secours, Louis XIV revient ! En mai 2001, après les élections, on rêve d’un Dijon new-look. Les adjoints viennent en vélo à la mairie (ça ne va pas durer!), on imagine la future place de la Libération sans voitures… et sans cette statue de Louis XIV que certains voyaient trôner ici. >Le roi soleil face au nid des derniers grands ducs ? Politiquement incorrect !

BB8 «Un tramway nommé désir» Un titre parmi d’autres, vision futuriste d’un tram qui relierait les Facs à la Fontaine d’Ouche et au lac Kir, pour des échappées au vert, le long du canal. >Là, on s’est bien planté, ou alors faudra attendre la ligne 3… en 2018 !

BB9 On croyait au Père Noël, en ce temps-là Décembre 2001. Tout premier marché de Noël. Ce qu’on était crédule, on se voyait déjà aussi visités que Nüremberg, Colmar ou même Montbéliard. Du vin chaud, des gaufres, des artisans du bois, tss, tss… >Décembre 2012. Grâce au TGV Grand Est, les Dijonnais peuvent aller plus vite découvrir les vrais marchés de Noël. Merci la SNCF !

BB10 Tous des aventuriers ! Les Dijonnais ont une âme d’aventuriers. Devant le petit ou le grand écran, mais pas seulement. Patrice Franceschi nous avoue aimer Dijon parce que c’est «commode, entre Paris et la Corse» et surtout tranquille, «ce qui me change de l’Afghanistan». >Dix ans plus tard, je me rends compte des dangers auxquels j’ai survécu, durant les travaux du tram, bien à l’abri derrière les barricades !

BB11 Créer le Buzz (déjà!) Été 2002. Buzz, en ce temps-là, était le nom d’une compagnie aérienne «désireuse de rapprocher l’Angleterre de la Bourgogne». Mais le Buzz n’a pas fonctionné. >Dix ans après, on se contentera de regarder à la télé la Reine fêter ses 80 ans, Harry Potter inaugurer son musée ou les jeux olympiques.

BB13 Veuve Joyeuse mais triste époque Cet ouvrage monté fin 2002 par Olivier Desbordes a des allures de fin de règne. Depuis, on ne rigole plus, à l’auditorium, au moment des fêtes ! >Il fallait aller à Paris, en cette fin d’hiver 2012, pour applaudir la Veuve Joyeuse à l’Opéra. Ce n’est plus à l’audito qu’il faut s’abonner, c’est à la SNCF !


BB14 Loiseau vole ! Flinguons les guides… L’Almanach bourguignon avait annonçé, sous forme d’humour, pour le 4 mai 2003, le tournage du premier film de Bernard Loiseau avec Sophie Marceau. Raté. Traumatisé par la perte de sa troisième étoile, «Loiseau rare» de Saulieu, lui, n’a pas raté sa sortie de scène. >«Faut-il flinguer les guides?»se demandait Maisonnave. On se pose encore la question, dix ans après : Michelin aime toujours aussi peu la Bourgogne.

BB15 Ping-pong Yan Pei-Ming est à l’honneur cet été-là dans la ville où il s’est installé depuis 1981. Et où il reste pour travailler: «tout le monde dort, c’est formidable pour ma tranquillité!» L’artiste, depuis, est devenu la mascotte de la mairie, qui fait tout pour le garder ! >Certains sont même prêts à déblayer le terrain autour de chez lui pour qu’il puisse voir encore plus grand. Sympas, les copains.

BB16. Tirez pas sur le caviste !

>Patience, les filles, attendez l’été 2013 et la fin des travaux rue de la Lib. Il faut croire au miracle…

BB22 70 ans de tôle Mars 2005. Louise Philippe nous parle de la chaise Tolix, à Autun, enfin reconnue. Un bouquin sur ce sujet, ça pourrait faire un carton, Louise, prends un pseudo, genre Brigitte Durieux, et lance-toi! >2011. Le Style Eiffel, son dernier ouvrage, sort aux éd. de la Martinière. Un nouveau succès.

BB24 Dijon à son Zénith ! Rentrée 2005. Le top pour les amateurs de grandes surfaces : un Zénith, un Ikéa tout nouveaux tout beaux. On promet la lune, les étoiles mais on n’a qu’un petit auditorium à offrir aux amoureux du vieux Museum. Mieux que rien ! >2012. C’est Hollande à son Zénith qu’aura connu Dijon. Meilleur score que Canteloup, son imitateur préféré. On n’est plus là pour rigoler…

BB25 Un clone pour Noël

Oct 2003. Dijon n’a pas de vignes (ou si peu) mais commence à avoir de bons cavistes. Manquait encore «un vrai bar à vins animé par un véritable spécialiste, pour discuter et jacasser autour de quelques assiettes de circonstances». >Dix ans après, on se plaint déjà qu’il y en a trop, on est incroyable !

Noël 2005. On l’a pris trop souvent pour un «clone « de De Broissia. F.X. Dugourd, dans ses vœux, espère voir «Dijon connue enfin pour autre chose que sa moutarde, son congrès du PS ou ses records de froid». >Sept ans après, on peut affiner son pronostic : c’est pour ses records de chaleur qu’on parlera de Dijon. What else ?

BB18 Cases à fric

BB26 Et si la FNAC quittait Dijon?

Mars 2004. On pleure la fin des petits commerces transformés en «cases à fric» par des banques, on teste les plats du jour et les bonnes auberges à qui nous prédisons «de beaux jours devant elles» >2012 : un tiers des auberges de campagne citées ont disparu ! Il serait temps que les pouvoirs publics se mobilisent pour sauver ce patrimoine.

Les commerçants sont inquiets des attractions périphériques: « la mort lente du centre serait une catastrophe. Ceux qui ont déjà fait mourir la rue de la Lib devraient penser à ce que serait la ville demain sans ses Galeries Lafayette ou sans la FNAC». >Personne ne pensait encore au commerce en ligne, à l’époque ?

BB19 Plus de fêtes de la vigne !?

BB27 Dijon ville gaie !

Été 2004. Plus d’opérettes, plus de fêtes de la vigne, mais toujours une Estivade. Ouf ! >2012. Une Saint-Vincent réussie va-t-elle donner à nos édiles l’envie de créer, en fin d’été, une vraie fête de la vigne, sans folklore superflu? Suspense…

Le mot d’ordre de l’été 2006 : évadez-vous, amusezvous! Les commerçants adhérents de «Dijon je t’aime» ont l’idée sympa d’arborer en vitrine un drapeau multicolore ressemblant comme un frère au drapeau gay. Ils rectifieront le tir. >Dijon ne veut plus être une ville triste, mais elle n’en est pas encore à faire son coming out.

BB20 Votez centre ! Premier débat organisé avec des commerçants sur l’avenir du centre. Puisque les banques gagnent du terrain, «peut-être pourraient-elles ouvrir des cafésbanques… avec des soirées-club où l’on apprendrait comment placer son argent tout en s’amusant». >2012 : place Darcy ou place de la République, ce serait à conseiller à tous ceux qui comptent sur les banques pour renflouer leurs caisses !

BB21 Dijon sacrée capitale de la franchise ! Pas forcément un compliment, surtout dans la bouche des femmes invitées à ce second débat sur la ville mutante : «des vendeuses pas souriantes, des marques comme on en trouve partout en France»…

BB28 Dijon by cycle Octobre 2006. Apprenons à partager la rue qu’ils disaient. Les contresens sont lancés, les piétons paniquent, tout va s’arranger… >En 2013, promis, les trottoirs du centre seront libérés des voitures (pauvre rue Jean-Jacques !) et les cyclistes pourront les emprunter… Poisson d’avril !

BB 29 Shows, chauds les concerts Mister B revient sur l’évolution d’une ville où «l’offre des concerts s’est diversifiée, rivalisant de malice et de surprises. Le consommateur est devenu acteur…» Oubliée «l’image d’un des publics les plus froids de France». Sur le plan théâtral, on


se réjouit de voir un auditorium faisant le plein d’amoureux de la voix, de la danse, de théâtre. >2012. Après la fermeture annoncée du Parvis-StJean pour travaux, on compte sur la réouverture de l’Alhambra ou la refonte du Grand Théâtre pour accueillir des spectacles tout public. Si, si…

BB30 Pour quel François allez-vous voter ? Mars 2007. La victoire annoncée de Ségo va-t-elle nous priver de l’homme que certains imaginent déjà «avec un ministère important». Non, on n’oublie pas un autre François, qu’on voit toujours derrière Bayrou, au point de conseiller à ce dernier de se méfier : «François Sauvadet, c’est un président de la République en puissance, un Chirac en plus jeune. Ils ont commencé leur carrière de la même façon, dans les campagnes, à flatter les paysans et à tâter des culs de bœuf»… >2012. Et vous, pour quel François allez-vous voter ?

BB31 Prêts à faire la Vélorution? Des chiffres alarmants : 100 voitures de plus chaque année à entrer dans l’agglomération dijonnaise, chiffre qui «devrait doubler d’ici à 2020». Pas question de fuir pour autant. Le vélo pour changer la ville, c’est bien, on le dit et le redit. >2012. Continuons la Vélorution : les barricades du tram ne sont pas encore enlevées

BB33 C’est beau une ville qui luit ! On pastiche Bohringer, vedette d’un salon du Livre d’un autre temps ; on regarde défiler rue de la Liberté les détenteurs du mythique collier de la Toison d’Or en pensant au film «Le retour des Morts-Vivants» ; on rêve des Noëls d’autrefois; on se fait du souci pour les sushi-bars ; on teste les blanc-cass et on les casse ; on se dit qu’il est temps de changer de look… >2012. Six ans plus tard, la ville est en pleine mutation, nous aussi. C’est beau un mag qui vit…

BB34 Une toilette s’imposait ! Le musée des Beaux-Arts entame sa mutation, on fait de même, avec nos petits moyens. Nouvelle maquette, nouveau look. On reste avant tout un mag urbain. «Un mag qui suit l’évolution de notre ville, de nos vies, en oubliant le pire pour ne garder que le meilleur». >2012. On continue sur la même voie. On regarde l’herbe pousser entre les rails, pas les toiles d’araignée dans le ciel.

BB36 Le violeur de l’ONU était bourguignon ! Un édito qui reprend le titre du Bien Public. Loin des drames, BB continue son chemin. «Cet aéroport qui ne décolle pas» inspire Patrice Bouillot, d’autres voient déjà la Poste transformée, le quartier des antiquaires métamorphosé en «design streets». Jean Maisonnave, qui quitte son cher Grenier, rencontre François Chattot, ça s’arrose. J’adore les acteurs ! >2012. François Chattot reprend son bâton de pèlerin. JM savoure sa retraite. Qui va s’occuper de rendre au théâtre sa place dans la ville ?

BB37 La vie est belle ! «Dijon perd cette fin d’année 2008 son opérette et sa moutarde, tout ce qui donnait du piquant à la vie, selon certains». On vous évite les titres qui fachent genre «la crise sur le gâteau» ou «On a bûché pour Noël», on se moque des VIP de la Côte d’Or que d’autres vous ressortent chaque fin d’année… >Depuis, dans chaque numéro, BB»se rattrappe avec nos FMI (figures moins importantes) et PME (personnes moins essentielles) à nous»…

BB38 Mars ou (C)rêve Printemps 2009. «La moutarde nous monte au nez», un dossier qui en fait rire jaune plus d’un. Amora, on t’aimeee. Déjà, le film Camping et un certain Chirac ont donné de notre ville une image qui ne plait pas à tout le monde. Pour que Dijon ne fasse plus «plouc» (formule lancée par d’autres que nous), on demande au maire l’impossible : «grandes expos, grands festivals, grandes émotions». >2012. À l’impossible, nul n’est tenu, surtout en période électorale. On espère toujours…

BB40 Prenez la crise en grippe ! Rentrée 2009. Un péniche Cancale qui joue les locomotives, Voo Tv qui vaut son pesant de cacahuètes, Chattot qui joue dans Adèle Blanc-Sec (le film, après la BD), des chiens qui ressemblent à des humains, des restos de zone, on trouve de tout. Des chroniqueurs s’en vont, d’autres arrivent, c’est la vie. La crise, elle, ne nous quitte pas. >2012. Le vaccin contre la crise n’a toujours pas été inventé!

BB42 Dijon must tarte ! Les Pleurants dijonnais ont quitté leur tombeau ducal en fanfare, et tout le gratin dijonnais les a suivis à New York. Bridget P n’était pas invitée mais elle a obéi à monsieur le maire : comme son pilote de mari y allait, elle l’a suivi. Et elle a raconté ce qu’elle a vu (ou non). Depuis, certains font la gueule ! 2012. Les pleurants faisant moins recette que la moutarde, on devrait penser à créer un vrai musée Amora à Dijon, avec des expos itinérantes, pour faire voyager ceux qui doivent promouvoir la ville (ils adorent ça !)

BB43 Plus rien à foot ! Baballes et pizzas pour tous. Impossible d’échapper à la folie Mondial, quoique… L’atelier des chefs réussit sa percée, quant au nouveau feuilleton de l’été (Cité des Ducs) il ne se déballone pas. Comme Céline (notre miss Boutiques) joue dedans, on tape pas trop fort ! >2012. Plus de feuilleton drôle à suivre. À moins que le feuilleton électoral ne ravive le suspense…

BB46, 47, 48, 49… Y’a bon Dijon ! Allez, on arrête notre mini-feuilleton, ces numéros, vous les avez gardés, non? Demandez-les nous sinon, ou consultez-les sur internet ! On ne va pas revenir sur les évènements qui ont créé l’actu dans nos murs, sur fond de travaux du tram. Allez, tournons la page…

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Le futur de

l'Histoire Non, les Gaulois ne mangeaient pas des sangliers à chaque repas et ne taillaient pas de menhir. Et non Alésia ne doit pas être le prétexte à un nationalisme exacerbé comme il le fut au XIXème siècle et dans nos livres scolaires. Le MuséoParc, loin des clichés, révèle ce qui s'est vraiment passé là en 52 av JC, comme si vous étiez. Par Eric Chariot

BB50 VERCINGETORIX 2.0

Centre d'interprétation © Iwan Baan

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e MuséoParc représente le futur de l'Histoire, quand on la vit et la revit, qu'on s'y amuse autant qu'on s'y instruit, le tout en grandeur nature. Il fait ce que tout passionné d'archéologie rêve en secret quand il visite un site : le voir s'animer, entendre les épées fracasser les boucliers, sentir ce vertige qui l'amène dans l'autre temps. S'y voir... tout simplement. Alors bien sûr, il reste cette statue monumentale de Vercingétorix à proximité du site archéologique. Cette statue pleine d'anachronismes, faite à l’image de Napoléon III jusqu’au dernier poil de moustache, qui dépeint l'idéal franchouillard du guerrier romantique rendant les armes avec honneur, se sacrifiant pour la patrie. Ça c’était l'histoire de l'Histoire, quand les empereurs et les politiques la réécrivaient pour exacerber dans la nation des forts sentiments (peu) glorieux. C'est un peu plus bas, dans la plaine, que l'on ira chercher l'avenir de l'Histoire, celle issue de l'analyse passionnante des archéologues scientifiques. Celle aussi qui sait se restituer au public pour devenir jeu, pour devenir aventure, pour devenir culture.

Plus qu'un musée, une attraction ! Car le MuséoParc, c'est plus qu'un Musée, c'est un Centre d'attraction. C'est une manière moderne, animée, vivante, de présenter la bataille. Loin des vitrines figées (même si elles peuvent aussi vous submerger d'une émotion par le saut temporel qu'elles représentent), on utilise ici tous les moyens modernes de la muséographie. Un film vous resitue le contexte et les étapes du siège. Un diorama (reconstitution en 3 dimensions) vous immerge dans le monde de l'époque en relief. Des bornes interactives bien sûr mais aussi des reconstitutions de véritables armes de guerre des Romains comme le bien nommé « scorpion » ou la catapulte. La galerie du combat vous impressionnera, avec ses statues immenses des combattants des deux camps, tant vous aurez l'impression d'être petit au cœur de la bataille, au milieu de guerriers féroces de trois mètres de haut. Il y a même des lunettes magiques : vous regardez dans une longue vue par la baie vitrée et vous voyez le paysage de l'époque se superposer à l'actuel, avec les camps romains implantés d'un côté et l'oppidum gaulois de l'autre.

L'histoire dont vous êtes le héros Lorsque l’on croise le bloc massif du MuséoParc dans la plaine, il semble faire écho, dans le paysage et dans l’évocation, à l’oppidum gaulois d’Alise : une enceinte fortifiée qui cacherait ses secrets… Mais qui au fond serait prêt à se rendre pour que son contenu soit révélé au monde et que ses trésors soient essaimés aux quatre vents. Et c’est par vous et par l’immense colonie des abeilles visiteuses (on attend 120 000 personnes par an) que cette ruche de la connaissance disséminera son miel, par le bouche-à-oreille. En fait, le concept est simple : vous faire prendre part à l'Histoire. Il se présente comme une vaste enceinte circulaire dont vous êtes le centre. Au fil de la visite vous allez vous rendre compte de l'affrontement, de l'opposition, et vous aurez l'occasion de vous retrouver dans chaque camp.


Statue-de-Vercingetorix © PhM - SEM Alésia.

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Ici vous êtes gaulois et assiégé. Voici exposés votre épée, votre bouclier, votre casque, votre tenue militaire, représentée dans les détails jusqu’à la moindre fibule. Voici comment vous vivez, voici votre armée. Là vous êtes romain et assiégeur. Voici vos armes meurtrières et votre panoplie de soldat. Voici votre régiment en ordre de marche. Le coin armée gauloise / armée romaine est sans doute le plus riche en terme de reconstitution d’objets. Un autre espace s’ouvre à vous. Ici vous êtes Vercingétorix, ou du moins ce que l’on suppose de lui, car il n’en a finalement été fait aucune description précise. Là vous êtes César, son ambition, son art de la guerre, ses écrits… Les plus petits s’y croient aussi avec les jeux de construction de maisons romaines ou de maisons gauloises.

Alésia, c'est ici et nulle part ailleurs ! Napoléon III n'a pas "inventé" Alésia. En 1785, la découverte, sur le Mont-Auxois, d'une inscription gauloise en latin de l'époque (faut suivre!), Alisiia, avait confirmé ce que l'on savait depuis le Moyen-âge et grâce aux érudits de la Renaissance. Les fouilles menées de 1861 à 1865 mirent au jour le double système de fortifications enserrant l'oppidum, ainsi que des armements gaulois et romains, et surtout des monnaies de toutes les tribus impliquées dans le conflit. Monnaies qui sont toujours un cadeau du ciel pour les chercheurs car elles permettent de dater précisément les sites. Cent ans plus tard, d'autres fouilles ont permis non seulement de préciser les relevés des fortifications romaines dans la plaine et sur les plateaux, mais aussi de recueillir de nouveaux objets directement associés au siège : armes, clous de chaussures de légionnaires et même balles de fronde au nom du lieutenant de César Titus Labienus. Des fouilles qui se sont largement appuyées sur les centaines de photographies aériennes réalisées par René Goguey. Documentation précieuse que le MuséoParc d'Alésia a su bien mettre en valeur. Il y a eu des dizaines de communes à travers la France qui se sont prises pour Alésia (Syam, Alaize, Guillon, etc.), mais aucune n'a pu fournir les preuves matérielles d'un tel siège. Pas un archéologue, français ou étranger, n'a vraiment remis en question la localisation du siège à Alise-Sainte-Reine, selon un érudit : "mieux, les adversaires d'Alise-Sainte-Reine sont incapables d'expliquer quel peut être le grand siège romain mis en évidence par les fouilles des XIXème et XXème siècles à AliseSainte-Reine, s'il n'est pas justement celui d'Alésia !"

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Alesia_67 Antoine Maillier © SEM Alésia Bibracte

à table Tout en Gaule se finit par un banquet, c’est bien connu ! Au MuséoParc, vous pourrez manger romain – la cuisine « exotique » de l’époque – ou gaulois avec des associations inédites. Pour une pause plus tranquille, il reste deux adresses qu'on aime bien dans le village lui-même : Alésia Bar-hôtel-restaurant : 16, rue du Miroir. Bonne petite carte au bistrot, au déjeuner comme au dîner. Mais l’endroit est aussi connu pour son ambiance festive souvent musicale. Tél. 03-80-96-19-67. Fermé dim soir. Menu le midi 13 €. Carte 18-25 €. Auberge du Cheval Blanc : 9, rue du Miroir. Belle salle aux pierres apparentes, avec feu de cheminée aux jours gris. Boeuf charolais, produits du potager et du marché. Belle carte de saison. Tél. 03-80-96-01-55. www.regis-bolatre.com Tlj sf lun et mar soir, et dim soir. Le midi, sf dim formule 15 € et menus 18 €, puis 23-46 €.

Alesia_69 Antoine Maillier © SEM Alésia Bibracte


L’aventure en grand ! Alors il est temps de vivre l’aventure en grand. A l’extérieur, vous vous sentirez combattant devant la reconstruction des lignes de fortification grandeur nature (un peu comme ce qui avait été fait à l’archéodrome de Bourgogne, sur l’aire de l’autoroute A6 à Beaune). Et plus vrai que nature, vous y croiserez des légionnaires romains, qui vous feront vivre la vraie vie quotidienne d’un camp romain, avec entrainement aux combats et aux manœuvres… Comme si vous y étiez !

Reconstitutions-exterieures© FM - SEM Alésia

Ville-gallo-romaine© D. Fouilloux - MRW Zeppeline Bourgogne

Espaces scénographiés ©Claire Jachymiak SEM Alésia

Atrium (c) Claire Jachymiak - SEM Alésia

Reconstitutions-exterieures © FM - SEM Alésia

Espaces scénographiés ©Claire Jachymiak SEM Alésia

Et allons encore plus loin, en assistant, du 5 au 12 mai à la marche Autun Bibracte Alésia. Une véritable colonne de légionnaires part à la poursuite de Vercingétorix sur le chemin pris jadis par ses troupes. Une marche sportive de 120 km avec tout l’équipement bien lourd du légionnaire, mais surtout une démarche d’archéologie expérimentale, pédagogique et ludique sur 7 jours. A chaque étape seront proposés conférences et ateliers.

Cette fois vous y êtes ! En 52 av JC ! Visite du Centre d’interprétation et des vestiges de la villa gallo-romaine : tlj 9h-18h (19h juil-août). Entrée 10,50 € (9 € le centre seul). Pour tout renseignement sur le MuséoParc Alesia Tél. 03-80-96-96-23. www.alesia.com Pour préparer votre balade, rdv sur le site www.cotedor-tourisme.com

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One + One

Du 14 avril au 26 mai La Ferronnerie et autres lieux « J’ai toujours été très surpris par le fait que les artistes, en particulier ceux de ma génération, fassent comme si le rock n’existait pas. Leurs références sentent le moisi » Arnaud Labelle-Rojoux.

BB50 Du COQ à L'Âne > FESTIVAL

Arnaud Labelle-Rojoux

Eh bien ça commence fort cette nouvelle édition de One + One. Ce petit festival Art et Rock, créé par l’association Barbatruc et Bertrand Kelle, en 2010, grossit, s’intensifie, il enfle comme la rumeur et vous explosera à la figure à partir du 14 avril. Arnaud Labelle-Rojoux est l’invité vedette de cette 3ème édition. Théoricien (“l’acte pour l’art”), plasticien et performeur, c’est un joyeux trublion burlesque qui bouscule les idées reçues et les convenances en écoutant du rock’n’roll avec une faiblesse coupable pour les “girls group”. Autour d’une exposition collective intitulée “Garageland”, il aura carte blanche pour proposer trois soirées “Rose Poussière” consacrées à la performance, la musique et la poésie en compagnie de quelques uns de ses amis... Rendez-vous à la Ferronnerie pour quelques soirées déjantées.

Chez Laurette www.chocoletta.fr

“Bien souvent je cuisine le week-end, où très tard le soir, pour décompresser. Il arrive que je me cache dans la salle de bain à minuit pour que mes voisins n’entendent pas le bruit du batteur pour les œufs en neige !!! Il n’y a pas d’heure pour cuisiner !!!” Eh bien Miss Laurette, continue… Grâce à tes envies frénétiques de douceurs, je peux moi aussi régaler ma famille de tes délicieuses madeleines au bon goût de café. Facile pour moi maintenant d’épater mes amis avec des truffes au chocolat au lait et Spéculoos au moment des fêtes, il me suffit de suivre à la lettre tes recommandations. Particulièrement pratiques aussi pour les fins de mois les pains d’épices croquants aux agrumes, sans beurre ni œufs sont inratables. BB50 Du COQ à L'Âne > SUR LE NET

J’espère vous avoir fait saliver comme moi en découvrant le blog de cette fondue bourguignonne (oui, j’ai osé) de chocolat, j’ai nommé Laurette. “Mes projets, c’est continuer à faire grandir le blog, développer la catégorie «cocktails», essayer de lier blog de cuisine et actions caritatives et bien sûr continuer à dénicher les délicieuses spécialités des artisans dijonnais.” À suivre donc.

Nid de pâques chocolat praliné Pour ce petit dessert de Pâques, 3 couches gourmandes se superposent : une dacquoise noisette, une couche croustillante pralinée et une mousse au chocolat... avis aux amateurs de chocolat !

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BB50 Du COQ à L'Âne > LE JEU

Election

Jocade, magasin de jeux 72 rue Monge 21000 Dijon.
 Ah, l’élection présidentielle : sa course aux voix, ses discours, son populisme et ses sondages...
Qui aurait pensé que l’on pourrait s’en amuser ? Et bien les auteurs et les éditeurs de jeux y ont pensé pour vous ! Pas moins de six jeux de société vont être disponibles sur ce sujet aux moments des élections : Si j’étais président, La Course à l’Élysée, Skâândal, Élysez-moi ! Racolage électoral et Le Jeu des élections. De tous ces jeux, j’ai choisi de vous présenter «Si j’étais président !» car il est drôle, astucieux et que, de surcroît, il sera encore d’actualité une fois l’élection présidentielle passée, quel que soit le nouveau Président. Un jeu simple et malin dans lequel chacun des joueurs se retrouve Président et doit constituer un gouvernement avec plein de célébrités alors que divers cas de figure et contraintes sont envisagés (Cohabitation, Parité, Rigueur, etc.). Se posent alors des question existentielles comme : «Dois-je mettre Patrick Bruel à la Culture ou à l’Économie ?» ; «Alain Delon à l’Intérieur... ou Jamel, mais dans ce cas, je n’ai plus personne à l’Éducation Nationale ; Jamel à l’éducation, ce n’est pas si mal...» ; «Zahia au sport, bon, ce n’est pas terrible mais bon, cela m’assure la parité...». Composer un gouvernement devient alors du grand art, pour un résultat amusant. Un jeu à emmener partout jusqu’à l’élection et pendant les cent jours qui suivent... David Pernot

les psychotropes seront remplacés par des shampoings au oeufs...

...le trou de la sécu sera résorbé par celui de la poule !

Redonner le droit aux chauves de se peigner...

...les chevelus devront partager !

Doriane, Mathilde, vous êtes des génies !

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Vous venez sans RDV, la bonne humeur est offerte - le jeudi c’est nocturne - Vous serez toujours plus beau... en sortant - Le mardi c’est RTT - le samedi c’est non-stop - le jeudi soir c’est petit concert ou DJ’s au salon - le lundi c’est ouvert - Pendant ce temps là... le cheveux pousse toujours de 1,5 cm par mois soit 1m80 en 10 ans et 37 mm par semaine... pensez-y.

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BB50 Du COQ à L'Âne > FESTIVAL

Sens du Poil

09 mai au 09 juin - MONTBARD Ma maman récite encore par cœur “Les gaulois habitaient dans des huttes. Ils vivaient de chasse et de pêche, ils portaient la barbe et les cheveux longs.” Qui a dit que les Gaulois étaient tous poilus ? Est-ce une légende ? En tout cas c’est le prétexte pour vous raconter des histoires hirsutes en tout genre. Commençons à côté d’Alésia. La proximité du grand chevelu aura sûrement influencé la ville de Montbard, puisqu’elle organise un grand cabinet de curiosités nommé “Le sens du Poil ?”. Elle entame ainsi la deuxième édition d’un drôle de festival. Peinture - Photographie - Cinéma - Installations - Design - Musique - Dits & écrits - Théâtre - Danse - Philosophie... Soixante-dix projets sont programmés sur ce sujet à la fois ludique et sérieux, qui peut se caresser dans tous les sens. Tous ont rivalisés pour le meilleur ou le pire des jeux de mot : Ah! Poils laineux, spectacle de la Cie Les Amulecteurs ; Le Cabaret épidermique de Sylvain Paolini et Christian Roy ; Le salon Culin’hair, restaurant volant dans un salon de coiffure ; A tous crins. La ville de Montbard ira même jusqu’au jumelage éphémère avec le village de Poil dans la Nièvre… Voyez, l’originalité ne manque pas. Alors, gens de tous poils, soyez de mèche avec eux au cours de ce festival…

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BB50 Du COQ à L'Âne > SCENES

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Prise de Cirq’

Festival urbain, innovant et populaire dédié aux arts du cirque Dijon et son agglomération / 21 au 29 avril 2012 Le cirque Lili, chapiteau du festival, au jardin de l’Arquebuse, est le lieu incontournable de ce festival. Ici se tiendront les spectacles, les ateliers d’initiation, une master class et une exposition d’Aude Léonard, illustratrice du festival depuis ses débuts. Festival Nomade, Prise de CirQ’ parcourt aussi d’autres lieux de l’agglomération dijonnaise, comme la Péniche Cancale, le centre ville de Quetigny et les rues de Dijon. Le temps d’une semaine la ville va vivre de nouveau au rythme du cirque contemporain en mêlant à la fois convivialité et exigence artistique. Ne manquez surtout pas : << >> Entre guillemets, la carte blanche à Jérôme Thomas et Jean-Marie Maddeddu, le mercredi 25 avril. Jérome Thomas - cred Christophe Raynaud de Lage

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BB50 SPORT EN BREF

CPHD, DFCO, JDA, CDB, CHDB p. 26

à BOIRE ET à MANGER

Nouveaux restos, portrait, humeur de table p. 30

SORTIR

Art contemporain, concerts, fever... p. 56

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Le futur de l'histoire Vercingétorix 2.0 p.14

LA TRAMONDAINE Le vent de la rumeur souffle sur le tram p.22

CULTURE

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Directeur de publication : Richard Patouillet - richard.patouillet@bing-bang-mag.com Direction Artistique : Phosphosis - Philippe Huart - contact@phosphosis.net Responsable rédaction : Gérard Bouchu - Contact : gerard@bing-bang.fr Secrétaire de rédaction : Françoise Perrichet Auteurs : Gérard Bouchu, Olivier Mouchiquel, Véronique Witkowski, Jean Maisonnave, Carla Garfield, Françoise Perrichet, Eric Chariot, Richard Patouillet, Corine K. et Manuela H, Pierre Olivier BOBO, David Pernot Crédit photo : T. HazeBrouck, R. Patouillet, Le Collectif Ephémère, Studio Photographic : Bruce Aufrere, Fotolia, DR Impression : Imprimerie Chevillon Sens Dépôt légal : Mars 2012 Abonnement : 4 n°/22 euros Toute reproduction même partielle des articles et des photos interdite. Droits réservés.

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La tramondaine Le vent de la rumeur souffle sur le tram, mais pas que...

©Grand Dijon

BB50 Du COQ à L'Âne > RUMEUR

Des rames de couleur vert anis à Dijon ! Et ceci dès avril !

Le tram fait causer, les grands projets dijonnais aussi. Alors ces rumeurs, BIG BUZZ ou BIG BLAGUE ? BingBang a enquêté et vous livre la vérité-vraie-juré-craché-de-source-sûre-proche-du-dossier sur ce ces bruits lus, vus, entendus, répétés, amplifiés...

Une statue de la Liberté... rue de la Liberté !

Une rue piétonnisée, ça change forcément de statue !

BIG BLAGUE Dès le printemps 2013, la rue de la Liberté

sera entièrement réaménagée pour les piétons. Ça c’est déjà une info ! Les travaux vont commencer dès que la rue sera libérée des bus, avec la mise en place du nouveau plan de circulation Divia et l’arrivée du tramway, au 3 septembre. Dans les projets d’aménagements, on voit apparaître une statue de la Liberté. Ce n’est évidemment qu’un clin d’oeil facétieux en hommage à Gustave Eiffel qui avait conçu la structure du célèbre monument américain. En vrai, cette artère emblématique du coeur de ville dijonnais pourrait s’orner de belles oeuvres, mais plutôt d’art contemporain.

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BIG BUZZ

Vrai, mais juste pour les essais ! Ces rames couleur « vert-anis » viendront de Brest. Les deux villes ont groupé leur commande de rames pour faire des économies. Elles sont identiques, seule la couleur change. Alstom, qui a pris du retard dans ses livraisons, a tout simplement proposé de livrer à Dijon trois des rames « vert-anis » brestoises, le temps de former les conducteurs de Divia. Brest a dit oui, ça s’appelle de la solidarité ! Mais qu’on se rassure, l’ensemble des rames cassis prévues pour Dijon seront bien arrivées pour l’inauguration.

La piscine olympique n’est pas homologuée ! Elle serait trop courte !

BIG BLAGUE

Encore une rumeur qui tombe... à l’eau ! Si la piscine extérieure du Carrousel n’est aux dimensions olympiques, la piscine olympique elle, l’est ! On a même vu le document qui le prouve. 50,029 m (+/- 6 mm) de plaisir exactement, pile-poil dans les normes autorisées. Elle a d’ailleurs déjà accueilli les Championnats de France Jeunes, en attendant les Seniors avec les Manaudou, Bernard, Lacourt ou Muffat, mais pas avant 2013 ! Bref un stade nautique réservé aux stars de l’eau, pas aux étoiles de mer.


Le chantier du tram dérape !

Le tram inauguré le 1er septembre !

Il coûterait maintenant 1 milliard d’euros.

BIG BLAGUE

Par contre, ce qui dérape toujours, ce sont les chiffres que l’on entend lorsque l’on parle de dépenses publiques. Quelle inflation ! François Rebsamen la confirmé lors d’une question de l’opposition le 12 mars dernier, le budget est toujours bien de 400 millions d’euros. Le cap est maintenu par un moyen simple : ne pas prendre de retard sur le chantier. Et on commence à voir le bout du tunnel ! Tous les travaux seront finis d’ici l’été, et le tram sera inauguré en septembre.

Au moins pour la ligne Gare-Quétigny

BIG BUZZ

C’est confirmé : on pourra prendre le tram le 1er septembre ! C’est la ligne T1 (Gare-Quétigny) qui sera mise en service en premier. On parle même d’une grande fête sur tout le tracé. Un week-end à réserver donc, tant le tram va révolutionner la vie du Dijonnais. Dès le 3 septembre, pour la rentrée, les trams circuleront dans leur cadence normale. La ligne T2 (Chenôve-Valmy) est prévue pour décembre 2012.

De nouvelles lignes tram sont en projet

Le Zénith s’enfonce, comme la tour de Pise ! Même la presse locale l’a dit !

BIG BLAGUE Astronomiquement parlant, le zénith est le point du ciel situé juste au dessus de nous, à la verticale. Le Zénith de Dijon lui, reste bel et bien vertical, et non, définitivement non, il ne s’enfonce pas. Par contre, et ça c’est vrai, sa capacité va augmenter dès cet été, passant de 8000 à 9000 personnes, et il ne va pas s’effondrer pour autant ! Il se placera alors dans le top 3 des zéniths français. Un vrai penchant... pour le succès !

C’est reparti pour 10 ans de travaux, comme à Montpellier

BIG BLAGUE

Dijon n’est pas Montpellier. Ni en Ligue 1 (en tout cas pas encore), ni même en taille. Le tram dijonnais couvre les principaux pôles du Grand Dijon, et il est complété par un réseau de bus qui permet de couvrir un large périmètre avec beaucoup de souplesse. Un tram cassis sur le lac Kir à l’heure de l’apéro, ce n’est donc pas pour demain.

Maison d’être Une nouvelle vie pour votre maison !

MAISON D’ÊTRE Florence Arnaud-Alquier

2 rue Verrerie, 21000 Dijon. Tél : 03-80-57-51-85

Changer de vie, de vue… sans changer de maison, c’est facile. Qui n’a pas, avec l’arrivée du printemps, eu envie de tout casser dans son appartement, pour faire entrer plus de lumière, plus d’espace, plus d’air du temps… Mais la crainte de se tromper, de ne pas trouver les bons fournisseurs, de mal gérer l’insonorisation, entre autres, peuvent vous arrêter en chemin. d’où l’intérêt de pousser la porte d’un magasin d’architecte comme celui que Florence arnaud-alquier a créé, rue Verrerie. Un lieu d’écoute, ouvert, où tout devient possible, facilement réalisable… Un petit dessin parfois vaut mieux que de grands discours. Feuilleter les archives récentes de Maison d’etre, rue Verrerie, vous permet de découvrir ce que d’autres ont osé, et réussi, avant vous. Finies les tomettes cassées, les poutres poussiéreuses, les chaises et tables dignes d’une ferme-auberge des années 80. deux mois de travaux, et c’est un intérieur d’hôtel contemporain, avec canapés moelleux, luminaires doux, télé aussi plate que la cheminée qui prend la place… Un exemple parmi d’autres, puisque votre intérieur est à réinventer, redessiner, jusqu’au moment où vous entrerez dans cet univers nouveau. oui, comme à la télé, mais mieux qu’à la télé, car ce sera pour de vrai…

www.maisondetre-dijon.fr florence.arnaud-alquier@orange.fr

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C'est bien connu,

BB50 Du COQ à L'Âne > PIPLETTE

le Dijonnais aime le soleil

Vous avez remarqué ? Il a fait beau une grande partie de l'hiver – mais oui, même quand il a fait -12° pendant 10 jours. Et que fait le Dijonnais quand il fait beau ? Déjà, il dit qu'il a froid et il peste contre le mauvais temps qu'il a fait dimanche : "qu'il fasse beau en semaine, d'accord, mais c'est le week-end qu'on peut en profiter. Mais qu'est-ce qu'ils fichent donc ?". Il est vrai que notre région n'est pas réputée pour son ensoleillement, que le premier hiver que vous y passerez vous obligera sans doute à investir dans des pulls en vraie laine et surtout, que vous découvrirez enfin le vrai sens du mot "brouillard". C'est ce qui explique la transformation radicale du Dijonnais au moindre rayon de soleil : il sort ses tongs début mars et prend des couleurs dès qu'une chaise est au soleil. C'est un souci à Dijon : s'asseoir au soleil en terrasse devient une lutte stratégique, même en plein coeur de l'hiver, au point d'indisposer les fumeurs qui se sentaient bien tranquilles, tout seuls à prendre l'air dans le froid, relégués qu'ils sont, pauvres résistants à une vie saine et économique, mais imposée. Même si les non-fumeurs viennent les rejoindre parce qu'ils s'embêtent au chaud et se demandent ce qu'ils se racontent, les intoxiqués, dehors, mais c'est une autre histoire.

BB50 Du COQ à L'Âne > BLOGS

Mais surtout, le ciel bleu, quelle que soit la saison, donne des envies de barbecue au Dijonnais. Et ce qui est très sidérant, c'est qu'il revient le lundi matin vous parler du barbecue qu'il a fait l'autre jour (ou s'en vante sur Facebook), mais que si vous vous promenez dans les zones résidentielles, vous ne trouverez que calme et sérénité. Pas un cri d'enfant, un aboiement de chien, bruit de ban bourguignon et surtout, pas une seule odeur de saucisse. A croire qu'ils font leurs barbecues dans des sanctuaires loin de la ville et des inconnus... ou dans leur salon. Un mystère à éclaircir un jour ou l'autre...Carla Garfield

Petite revue de blogs

Savez-vous que notre région est riche de blogs, tenus par des gens très divers et plutôt passionnés, et que certains font même partie des plus lus en France ? Voici une petite revue objective des ces petites merveilles. Il y en aura d'autres… Carla Garfield

La boîte à Sardines

Tenu par Mlle Béren, illustratrice et voyageuse. Jolis textes, belles images intimistes et des recettes testées et approuvées par ses soins. Je vous recommande notamment celle du vrai guacamole ou du gâteau au chocolat Belle-vue… à tomber. www.laboiteasardines.blogspot.fr

534 pages avant la fin du monde.

Alaska Lachnikov, mariée à Chou Alacrem - ça ne s'invente pas - "boit trop de café, crie dans les arbres et voit mal de l'œil droit". Citadine un peu folle et également gourmande, ses photos de cakes ou de gnocchis sont une véritable torture, elle a concocté un carnet d'adresses gourmandes, de critiques de films et de bouquins et surtout, ses billets plein de digressions sont un petit bonheur à eux tout seuls.534pages.com

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Un geek, un vrai, qui vous rend tout plus simple, et en plus il est drôle. Il peut vous expliquer aussi bien comment configurer correctement votre tablette pour que, limite, elle vous fasse le ménage, que tester pour vous le dernier clavier à utiliser avec votre télé, en passant par des didacticiels (des cours pour apprendre des trucs de geek) et les fonctions que vous n'auriez même pas imaginé qu'elles existent sur votre téléphone (Androïd, l'Iphone c'est pour les faux-geeks) ou votre navigateur internet (Firefox, j'espère que vous avez tous éliminé Explorer de vos ordis, bande de malheureux). www.coreight.com

si tu ne pintes pas, t'es foutu !

Tout le monde en parle, avant il fallait être inscrit à la version béta, et depuis quelque temps, c'est intégré à Facebook, toujours sur invitation. Pinterest est le nouveau truc à la mode et à utiliser… ou pas ! En deux mots, ce site vous permet de "punaiser" les photos issues des sites que vous aimez sur le web, et de les partager avec vos amis. Proposé sous forme de patchwork et par thème, il a l'avantage d'être très visuel et vous permet de mettre en avant vos intérêts… et accessoirement de frimer en montrant que vous trouvez les plus belles photos et les sites les plus chics, drôles, utiles, inventifs, alternatifs… ou marrants. D'ailleurs, vos amis Pinterest sont ceux qui partagent les mêmes centres d'intérêt que vous, et non pas des amis ou des amis d'amis. Vous suivez ? Le petit plus de pouvoir mettre un commentaire sur ce que vous "pintez", pour montrer comme vous êtes à la mode ou tellement pertinent. Pinterest compte déjà 20 millions d'utilisateurs dans le monde, ce qui correspond à une hausse de trafic de l'ordre de + 4000% en quelques mois, ce que même ses concurrents Facebook et Twitter n'ont jamais atteint !



Focale.Info

BB50 Du COQ à L'Âne > SPORT

La Big Team Si belle la Coupe, si cruel le couperet !

Les Ducs ont été éliminés bien trop tôt des play-offs du championnat de hockey sur glace. Vainqueurs de la Coupe de France, seconds de la saison régulière, on rêvait tous d’une finale en apothéose contre la grande équipe de Rouen. Car c’est bien ce duel entre les deux meilleures attaques qui a animé toute la saison ! Retour sur ce combat d’anthologie entre Ducs et Dragons. Des choses avaient changé au Pays du Hockey, dominé depuis la nuit des temps par le Dragon rouennais, onze fois champion de France sur les 22 dernières saisons, et cette année première équipe française à gagner une Coupe d’Europe. A Dijon, un coach venu du froid finlandais promettait à son armée de Ducs d’en faire des conquérants. Mais de là à triompher du Dragon, personne n’y croyait encore vraiment. Le déclic selon nous, ce fut ce match retour de Coupe de la Ligue contre Rouen le 16 novembre 2011. Menés de deux buts à Rouen, les Ducs l’emportent à Dijon 5-3... et finissent par perdre à quelques secondes de la fin de la prolongation. Ensuite, ce gros cadeau de Noël, et cette victoire 5-1 à Rouen en championnat. Dijon était maintenant capable de tout...

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Une des plus belles finales ! Vient alors cette fabuleuse finale de la Coupe de France à Bercy le 29 janvier. Peut-être l’un des plus beaux matchs du hockey français. On se rend coup pour coup. 6-6. Prolongations. Il était dit que ce duel de géants serait à mort, à la mort subite. La quête de la Coupe ne pouvait être décrochée que par un jeune chevalier à l’âme pure... Entre alors le petit prince des Ducs, Nicolas Ritz, le fils du Président, pour inscrire le but décisif. Un moment d’histoire. Le palais de Bercy est conquis. Alors oui on rêvait de la belle, en finale du Championnat… Car dans tous les contes, Chevaliers et Dragons s’affrontent pour la belle.... Le reste de la saison, les Ducs écartent tous les prétendants - 11 matches gagnés sur 13 depuis janvier - et s’offrent la seconde place du classement derrière Rouen.

La coupure qui coupe tout Au jeu du shifumi des glaces, la lance du Duc peut terrasser le Dragon mais se heurter à la montagne. Et la montagne, ce fut Grenoble, en quart de finale de la Ligue Magnus. Car on l’a oublié un peu vite, Grenoble est l’une des valeurs sûres du Championnat, avec une expérience irremplaçable des play-offs et des matches à répétition. Une équipe en pleine forme, la seconde des matches retour derrière… Dijon. Qualifiée d’emblée, Dijon bénéficiait d’une coupure de 15 jours, mais qui allait lui faire perdre le rythme, pendant que Grenoble jouai déjà sa survie lors du premier tour. La première ligne d’attaque dijonnaise – Gascon/Riendeau/Guttig - 61 buts en saison régulière, a connu le supplice de Sisyphe : moins incisive, moins décisive, elle n’a pas réussi à gravir la montagne défensive. Après avoir mené 2 matches à 0, si près du sommet, Dijon finit par perdre 3 à 2. Le rêve du combat ultime s’est donc envolé ce soir du 13 mars. Il ne reste alors qu’à « éterner » (l’inverse d’hiberner), pour ne se réveiller qu’au premier match de la saison prochaine, et espérons-le poursuivre la belle histoire.


BB50 Du COQ à L'Âne > SPORT

Big up&down A part le hockey, toutes les grandes équipes dijonnaises jouent la montée ou le maintien dans l’élite. A l’entrée de la toute dernière ligne droite des championnats, le point sur les chances de chacune.

JDA Entre ciel et terre

CDB A la fin, il n’en descendra qu’une

Le plus vieux club de basket de France (1880) vit une seconde jeunesse. Toute jeune promue, la JDA joue logiquement le maintien. Mais après avoir passé 20 ans en pro A (de 1990 à 2010), on a quand même un peu d’expérience. La Jeanne a ainsi su prendre quelques distances avec la zone dangereuse. A 8 journées de la fin, elle est 10ème (sur 16), 4 victoires devant le premier relégable, et même à égalité de points avec les premiers qualifiés pour les play-offs. Faut-il regarder derrière ou devant ?

Le handball féminin s’accroche pour rester dans l’élite. Les play-downs ont commencé entre les 4 dernières équipes de la saison régulière. Une seule descendra, et on la promet la chute à une des deux soeurs ennemies, Dijon ou Besançon. Mais après deux journées, c’est Fleury, battue par les deux précédentes, qui est derrière... de peu. Nîmes par contre, semble hors de portée. Encore 4 matchs et on saura. Nos filles ont besoin de vous, allez les encourager, l’entrée des matchs à Dijon est gratuite pour ces dames !

DFCO On ne craint plus 'person' avec Partice Carteron !

DBHB Après Semur, le DBHB dans le dur…

Au moment où nous écrivons ces lignes, Dijon vient de créer un exploit historique : battre Marseille au Vélodrome. Et ceci après deux excellents matchs où l’on a réussi à accrocher Montpellier et Paris. Quels progrès depuis le début de saison où l’équipe perdait systématiquement contre les gros ! Rien n’est gagné pour autant, il faudra savoir prendre un maximum de points contre les petits. Et ça va se jouer au crampon près. A 10 journées de la fin, entre le 11ème et le 17ème, il n’y a que deux points !

Et si Dijon retrouvait l’élite 40 ans après son titre de champion de France de Handball (1973) ? Après la 16ème journée et la victoire contre Semur-en-Auxois, tout allait bien. Premier au classement de PRO D2, le DBHB pouvait espérer une montée directe en PRO D1. Et puis patatra...un nul, 3 défaites, série en cours. Il reste 6 matchs pour rester dans les 5 premiers et jouer les play-offs : les équipes de la 2 à la 5ème place s’affrontent et une seule accède en D1.

Le mois du Convertible

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DIJON

Route de Beaune

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L'Alcôve

Rue des Vignes Dardelain

Rue des Vignes Dardelain

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BB50 Du COQ à L'Âne > PORTRAIT

De la BD à la 3D Jean-Louis Thouard est un serial-créateur dijonnais assez «fantastique». Ce mois-ci est sorti chez Casterman, qui est quand même l'éditeur de Tintin, Alix et Adèle Blanc-Sec, pour ne citer que les classiques, l'intégrale des Histoires extraordinaires d'Edgar Poe. Du moins celles qu'un scénariste malin, Roger Seiter, a adaptées pour Jean-Louis Thouard, un dessinateur connu de tous les Dijonnais branchés culture alternative ou enfantine (ce sont souvent les mêmes). Et moi qui ai passé dix ans à faire des chroniques de BD, j'ai du avouer que je ne le connaissais pas, même de vue. Question de génération, me souleva l'attaché de presse de la FNAC, avec ce sourire énervant qui me fit comprendre que je ne fréquentais certainement pas les lieux sombres où l'auteur de cette bande dessinée gothique devait traîner, à la recherche de filles joyeuses et de trésors cachés. J'ai lu l'album d'une traite, ou presque, pestant juste contre le format, qui gâchait le plaisir de découvrir les intérieurs tourmentés, les sombres perspectives de ce dessinateur doué. Poe et les titres de ses nouvelles ne sont qu'un prétexte, en fait, à une course errante, par mer et sur terre, de Charleston à New York et Baltimore, aux côtés de figures d'aventuriers plutôt sympathiques.

Dandy ou gendre idéal ? Je me demandais, en attendant de rencontrer Jean-Louis Thouard, s'il ressemblait au personnage principal, dandy au regard de braise et au fume-cigarettes, ou s'il ressemblerait à un de ces être inquiets et déconnectés que la BD a placé dans leurs bulles. Bon, si vous avez vu sa photo, vous avez compris que Jean-Louis tient plus du gendre idéal, style communiquant ou chef de projet, que d'un personnage de polar. Quoique… C'est justement un polar qu'il prépare, adapté du roman d'Helen McCoy, La Somnambule, pour cet hiver, toujours chez Casterman. Ce qui ne l'empêche pas de mettre sur pied, avec la complicité d'un autre personnage, sorti lui tout droit d'une BD (Hervé Arnoul, maquettiste dont nous avons déjà parlé dans BBM) la future expo "Dijon vu par…" préparée avec la complicité de Christine Martin, adjointe à la culture vivante, pour lui donner ce nouveau titre. On est curieux de découvrir le pax créatif et récréatif bien ficelé qui devrait sortir des ateliers respectifs de ces deux serial-créateurs à l'imagination fertile. Rendez-vous dans notre numéro de juin pour découvrir ce que nos deux explorateurs vont nous préparer… Gérard Bouchu

Jean-louis Thouard - Focale.Info

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Pour en savoir plus sur l'illustrateur Jean-Louis Thouard, consultez le site www.baron-rouge.com


ILES BALEARES

CORSE

Majorque

Figari

Tous les samedis

Tous les samedis

du 19 Mai au 29 Septembre

du 28 avril au 02 Juin et du 30 Juin au 29 septembre

CORSICATOURS

VISION D’AILLEURS VOYAGES

DATE DÉPART

DATE RETOUR

TOURS OPÉRATEURS

CAP VERT Sal & Boavista

14 Janvier

21 Janvier

TOP OF TRAVEL

Croisière CANARIES

21 Janvier

28 Janvier

VOYAGES GIRARDOT ORGANISATION

CAP VERT Sal & Boavista

24 Mars

31 Mars

TOP OF TRAVEL

CROATIE

21 Avril

28 Avril

TOP OF TRAVEL

MADERE

26 Avril

03 Mai

TOP OF TRAVEL

PRAGUE

06 Mai

10 Mai

ITALOWCOST

ANDALOUSIE

09 Mai

16 Mai

FLAMENCO

PRAGUE

10 Mai

13 Mai

ITALOWCOST

MALTE

17 Mai

24 Mai

TOP OF TRAVEL

MADERE

28 Mai

04 Juin

TRAVEL EUROPE/VISIT EUROPE

CROATIE

01 Juin

08 Juin

TOP OF TRAVEL

PRAGUE

04 Juin

11 Juin

TRAVEL EUROPE/VISIT EUROPE/ VISION D’AILLEURS VOYAGES

ROME

10 Juin

14 Juin

ITALOWCOST

DESTINATION

PORTUGAL Croisière DOURO

11 Juin

18 Juin

CROISI EUROPE CROISI VOYAGES/ VOYAGES GIRARDOT

ROME

14 Juin

17 Juin

ITALOWCOST

IRLANDE

14 Juin

21 Juin

QUARTIER LIBRE

VENISE

17 Juin

21 Juin

ITALOWCOST

PORTUGAL

18 Juin

25 Juin

TRAVEL EUROPE/VISIT EUROPE

NORVEGE

19 Juin

26 Juin

QUARTIER LIBRE

VENISE

21 Juin

24 Juin

ITALOWCOST

CORFOU

24 Juin

1er Juillet

FRAM / PLEIN VENT

RUSSIE Croisière fluviale

02 juillet

12 Juillet

CROISI EUROPE CROISI VOYAGES/ VOYAGES GIRARDOT/…

ISLANDE

04 Juillet

11 Juillet

QUARTIER LIBRE

ECOSSE

05 Juillet

12 Juillet

QUARTIER LIBRE

10 Septembre 13 Septembre 14 Septembre 20 Septembre

17 Septembre 24 Septembre 21 Septembre 27 Septembre

CROATIE RUSSIE Croisière fluviale CROATIE MADERE

Renseignements et réservations en AGENCES DE VOYAGES Programmation en cours n’hésitez pas à nous consulter

TRAVEL EUROPE/VISIT EUROPE CROISI EUROPE CROISI VOYAGES TOP OF TRAVEL TOP OF TRAVEL

Aéroport Dijon Bourgogne

Tél. 03.80.67.67.67 www.dijon.aeroport.fr


Le tram, On en fait tout un plat… D

BB50 À boire et à manger > EDITO

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ijon n’a pas fini de nous surprendre. En nous baladant dans les quartiers, en suivant le fil du tram, ce sont des dizaines d’adresses de restos, de bars, de bistrots en pleine mutation que l’on découvre. On vous en indique quelquesunes dans ces pages, tout comme nous l’avons fait depuis douze ans, bon an mal an. Vous ne risquez pas de mourir de faim ni de soif, quand tomberont les dernières barricades du tram !

®Grand Dijon


Cuisine de récession… ou de mutation?

®Grand Dijon

BB50 À boire et à manger

I

mpressionnant de feuilleter 50 numéros de Bing Bang, un mag qu’on aura vu grossir avec nous. Plus de 300 restos à Dijon et dans toute la Bourgogne, chroniqués à défaut d’être critiqués, on ne se prend pas au sérieux à ce point. Certains, il faut l’avouer, étaient sortis de nos mémoires. C’étaient pas les meilleurs, pas les pires non plus. D’autres sont revenus souvent, dans ces pages, avec un chef différent au piano, une autre femme à l’accueil, un nom tout neuf. Douze ans, c’est court et long à la fois. Premières vraies pages resto autour d’un Dijon à table, dans le numéro 9. Des adresses pour «retrouver le goût des mets» ! Depuis, la moitié ont fermé, ou changé de chef, restent «Le Petit Bouchon», «Chez Léon», «Le Bistrot des Godrans»…

Ce qui se «tram», côté restos… Dijon va connaître, dans les semaines et mois à venir, un bouleversement comme on n’en a pas encore connu, effet tram oblige. Après deux années de crise pour les uns, de valse-hésitation pour les autres (le fameux jeu des chaises musicales qui a vu passer des établissements de main en main), de créations dans l’air du temps pour beaucoup, on approche lentement de l’heure Zéro qui verra un Dijon nouveau sortir des barricades. On ne parlera pas forcément gastronomie, faudra juste s’adapter aux goûts de l’époque. Certains se rapprochent des futures stations, comptant sur l’afflux de clientèle nouvelle. D’autres s’éloignent, préférant jouer la carte d’un centre préservé, ou d’une périphérie au stationnement aisé. La rue des Godrans s’apprête à prendre la tête du classement côté attractivité, avec un bar à soupe, Bol & Tasse à la place de chez Mamie, un Coffee&Muffin, à côté du Caveau de la Chouette, qui se partageront une terrasse à toute heure du jour et (presque) de la nuit. Vinomania va ouvrir rue Jean-Jacques, mais c’est le Café de Bourgogne qui va connaître, grâce à une méga-terrasse donnant sur la place de la République, sa plus grosse mutation. En attendant par être rejoint par les Enfants Terribles, enfin sortis des gravats et par les autres bars appelés à (re)naître autour de l’Alhambra, dont on salue l’ouverture, en ce mois de mars (le bistrot, pas la salle de spectacle !)

Dans le numéro 10, dix portraits de grands chefs côte-doriens, tous partis depuis à la retraite ou au soleil (comme J.P. Silva, à Cannes)… quand ils ne travaillent pas à domicile comme Thibert, désormais. «Ventre à table, tables à vendre», Maisonnave s’interroge sur l’avenir d’une cuisine devenue schizo (goût contre besoin, élites contre besogneux). Il nous donne (enfin, on l’espère!!!) la réponse dans ce numéro. Dans le BBM 12, on pleure la fin du Coum chez eux. J.M. parle d’une cuisine de récession. Pénurie de jeunes chefs en France… sauf en Côte d’Or apparemment. La profession rame, mais la cuisine cote-d’orienne met les voiles : huit chefs devenus aujourd’hui des classiques (Peugeot, Billoux, Derbord, Zuddas, Rebsamen, Pianetti, Frachot, Detot)… Et ainsi de suite. Restos gastros dont on a fait tout un plat ou cafés dont on aimait le plat du jour, restos exotiques et bars à vins si longtemps attendus, tables pour se mettre au vert dès les premiers soleils et caves où cacher nos déprimes, on a du tous les essayer, un jour ou l’autre. On en a oublié en chemin, mieux vaut avoir des regrets que des remords, c’est bien connu. Il y eut des combats des chefs homériques, dont un entre Dijon et Beaune, et d’autres entre nous et des cuisiniers qui n’ont pas aimé qu’on rapporte leurs propos, alors qu’on appréciait leur cuisine. Il y a eu pire, selon moi : des tables dont on a parlé à l’ouverture et dont on aurait mieux fait d’annoncer la fermeture prochaine !

Dix, vingt restos nouveaux ou entièrement transformés d’ici septembre Il y a d’autres brasseries et bars à vin dont on devrait découvrir l’enseigne, autour de la place de la République et du Conseil Régional. Un quartier parmi d’autres, car il va y avoir du neuf côté Junot : l’AOC devrait cartonner, avec sa terrasse ouverte sur un écoquartier à visiter aux beaux jours. En remontant jusqu’à la gare, avec le tram, vous en verrez bien d’autres, au fil des mois. Et même face à la gare, normalement. Le centre ancien va s’adapter, on attend avec impatience de voir ce que deviendra l’ancien Hôtel Particulier aux mains d’une nouvelle équipe, ou ce que d’autres feront de la Taverne et d’adresses déjà en place. Les bruits de casserole empêchent parfois d’entendre les noms de ceux qui préparent leur OPA sur telle ou telle façade célèbre. Ne dit on que Loiseau, dont on évoqua la mort dans un numéro déjà lointain, donnerait son nom à un bistrot de la place ? Un bruit qui court… depuis des années, en fait ! Le pub MacCallaghan a déjà fait le plein de supporters autour du marché, il étend sa terrasse devant les vitres du futur resto qu’ouvrirait un nom bien connu, de père en fils, des habitués de la rue Monge. L’exotisme, il y en aura, rassurez-vous. Petite devinette. Miss Xuyi et Mister Bento viennent d’avoir une fille. Comment l’ont-ils appelée ? Little Italia. Vous êtes invités à l’admirer bientôt, rue Chaudronnerie… Mais peut-on parler d’exotisme ? Plutôt d’expérience nouvelle, qui devrait redonner du soleil à la rue.

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BB50 À boire et à manger

Le tram, On en fait tout un plat… suite et fin. Et les jeunes chefs dont on vous promet l’arrivée, depuis des années ? Patience. Ils finiront bien par arriver. Pour l’heure, ils sont tous au pied des pistes, se perdent à Paris ou à Lyon, cherchent le soleil et la plage : ils n’ont pas encore compris qu’on avait du potentiel, en Bourgogne. Devraient consulter David Zuddas qui, même quand il fait 140 couverts par jour, joue les modestes. Michelin ne parle pas de lui, mais il s’en moque. Thomas Collomb cartonne aux Cariatides et se moque lui aussi de la critique. Avec son frère, il prépare la réouverture de la Rôtisserie du Chambertin, à Gevrey. Autre défi ! Et le meilleur chef qu’on ait trouvé sur la route des vins reste Matthieu Mazoyer, à Chambolle, dont on vous tire un portrait rapide, un peu plus loin. Michelin (on parle du guide papier) choisit de consacrer dans notre région des tables méritantes, certes, mais pas jeunes, pas nouvelles. Mais peut-être que Michelin rame lui aussi pour dénicher les futurs grands de demain, et qu’il y a un vrai problème en Bourgogne, que ne connaissent pas les régions de montagne ou de bord de mer. Après la «nouvelle, nouvelle cuisine», après les années «terroir-caisse», après les concepts lounge-bar et world-food, voici les années tram, dont on fait tout un plat, à Dijon. À quelle sauce serons-nous mangés et quel sera le prix à payer ? Le tram a changé la vie des Bordelais, des Montpellierains, des Strasbourgeois, à midi et le soir, surtout. Que le tram remplisse, demain, plus les restos dijonnais qu’un guide qui a bâti sa fortune sur les pneus, voilà qui nous regonfle. Gérard Bouchu

BB50 À boire et à manger > L'ÉTOILé

Et Michelin qui se dégonfle… Alors que Dijon - capitale régionale - n’arrive pas à décrocher de nouveaux restaurants étoilés par le Guide Michelin, la petite commune de Puligny-Montrachet vient d’en décrocher une. Le Montrachet ne va pas augmenter ses prix pour autant, ni changer sa carte. Des produits frais mis en valeur sans compositions délirantes, un assaisonnement qui ne noie pas le produit, mais le révèle en toute simplicité. Les murs de pierre de la salle donnent une impression de sécurité et d’apaisement. L’ambiance en cuisine est identique à celle de la salle : calme, studieuse, discrète, apaisée. Pour découvrir la brigade d’un étoilé tout simple... rendez-vous sur http://www.focale.info

Le Montrachet, un inconnu désormais célèbre : Mieux vaut être hors de Dijon pour voir des étoiles, hé ! CE QU’UNE JAGUAR

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CE QU’UNE JAGUAR PEUT FAIRE, AUCUNE MACHINE


Le Grain de Sel Un resto qui a la patate !

Le Grain de Sel

24 rue Chaudronnerie, Dijon. Tél : 03-80-36-80-18. Tlj sf dim-lun. Plat du jour autour de 8 €. Salades autour de 9 €. Plats 9,50-14 €. Dix vins au verre.

€ommuniqué

Vous vous méfiez du printemps, hésitez entre une terrasse au soleil et un intérieur mi-ombre, mi-lumière ? Vous avez surtout envie d’un lieu qui ait une âme, mieux, du caractère ? Le Grain de Sel est un resto unique en son genre, assurant côté déco (armature brute, design contemporain mais lumières douces et banquettes confortables), rassurant côté cuisine. Des plats dans la grande tradition bistrotière, exécutés dans une cuisine de poche, à découvrir dans un cahier d’écolier qui plaira aux gastronomes en culottes courtes (ou longues, ici, on trouve tous les âges !). On se régale avec l’andouillette, l’émincé de bœuf au cumin ou faux-filet sauce époisses (le samedi!), plats forcément accompagnés de ces patates sautées divinement bonnes qui sont devenues la marque de la maison. Accueil cordial, ambiance famille-copains qui fait qu’on s’y sent bien, le midi, attablés devant une grande salade ou le plat du jour, sous les parasols ou près du bar. Le soir, la placette prend des allures de guinguette, l’ambiance se fait festive.

Le Vivaldi sur le Grill : retour d’un classique

Le chef du Vivaldi connaît la musique. Et surtout sa ville, son quartier, ses habitués, revenus dès qu’ils ont su qu’Hafid Aamara avait repris les fourneaux de cette brasserie franco-italienne de la rue Pasteur. Une des plus vieilles adresses de la rue, qui a profité du retour du patron pour se refaire un look. Cuisine ouverte, banquettes rouges, murs blancs, comme avant, oui, et c’est un compliment. On vient là le midi pour manger à prix tout doux (formule express à moins de 10 €), et le soir pour prendre son temps, et profiter de l’ambiance, autour d’une pizza, d’une viande grillée, d’un tartare au couteau.

40 couverts en terrasse, côté cour, pour les beaux jours, revenus avec le patron. Pour ceux qui rêvent de plus de soleil, ou ne trouvent pas de place pour se garer, le Vivaldi de l’avenue de la République, à Chevigny, la seconde affaire d’Hafid, est prêt lui aussi pour les accueillir. Pour ceux qui rêvent de dîner en musique, rendez vous le 7 avril. Le VIVALDI 43 av République - 21800 Chevigny Saint Sauveur - Tél. 03 80 31 89 63

Adeline et Hafid au Vivaldi Rue Pasteur

Le Vivaldi rue Pasteur

Le Vivaldi Chevigny

€ommuniqué

Le Grill Le Vivaldi 18, rue Pasteur, à Dijon. Tél : 03-80-36-43-56. www.legrillduvivaldi.fr Tlj sf dim, jusqu’à 22h30 en sem, 23h le w-e. Formule express le midi sf sam; menu 12,50 € sf js fériés. Le soir, menu 17,50 €

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Dix ans dans le rétro, ou les moyens de la moyenne

Jean Maisonnave

BB50 > HUMEUR DE TABLE

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L

’évolution de la restauration dijonnaise ces dix dernières années ? On pourrait la résumer ainsi : plus de restaus, moins de cuistots. Paradoxe certes, mais apparent seulement. La crise, la dite crise fut d’abord, pour la profession, culturelle, avant de devenir économique. Elle remonte à plus de dix ans, au milieu des années 90, disons, soit après l’âge d’or de la nouvelle cuisine. Changement d’attentes de la part du public, d’habitudes aussi venues des concentrations urbaines et des divers glissements sociologiques plus ou moins impondérables. Je nous revois encore avec Millau (*) tenter de trouver le concept de relance, sans grand succès ; d’autres aussi s’y sont cassé les dents, la lame était trop profonde. D’autant plus que surgirent là-dessus les contraintes financières, l’érosion du pouvoir des classes moyennes et autres contingences directement issues cette fois de la crise économique. Bref, c’est l’argent, de plus en plus ouvertement, qui dictait sa loi, après une période bénie où on pouvait faire un peu tout et n’importe quoi, où la créativité en tout cas ne s’encombrait pas de ce genre de détails, où l’industrialisation de la bouffe semblait, très justement, inadmissible au pays des grands chefs. Voilà le fond. On notera au passage que ces mouvements auront quand même eu un effet positif : relativement, il est possible aujourd’hui de manger correctement pour moins cher qu’avant, si on

cherche un peu. On en aura trouvé la possibilité, j’espère, en feuilletant les numéros de ce magazine. Car il en est à Dijon comme ailleurs, à ceci près qu’on n’y trouve ni deux, ni trois étoiles, ce qui est assez rare pour des villes de même importance à vocation touristique. Mais c’est une autre histoire… Ce qu’on a vu ici, alors qu’on aurait pu s’attendre à une raréfaction des restaurants, c’est au contraire leur prolifération et leur, comme on dit, «thématisation». Ça va de pair au demeurant : quand le marché a tendance à stagner, il se segmente, chacun cherchant sa niche et la formule qui le distinguera aux yeux d’une clientèle toujours attirée par la nouveauté, l’originalité voire une grégarité plus ou moins nomade dans la mesure où la nouveauté, c’est par définition ce qui vieillit le plus vite. Cette quête du new est déjà en elle même significative… On a déjà parlé de tout ceci, qui n’est pas que mauvais. Ça fait bouger les jeunes, ça renouvelle le paysage, et il est de ces endroits où on ne mange pas mal. Ce qui est moins plaisant, c’est qu’on n’y mange pas bien non plus. Normal. Dans la mesure où le restaurant devient un commerce comme un autre, la cuisine en devient seulement un des paramètres, pas toujours majeur ; on considérera moins l’origine et la qualité des produits, on regardera moins la qualification et le nombre du personnel pour miser sur autre chose, le décor par exemple. Par ailleurs, il faut convenir que l’industrie agro-alimentaire s’est améliorée. Au point qu’on peut faire de la presque bonne bouffe sans vrai cuisinier. Il suffit d’assembler des produits peu ou pas transformés ah! la soudaine ascension de la souris d’agneau ! - avec un trait de crème balsamique et un semis de paprika autour. Alors pourquoi se casser la nénette au risque de faire tomber le bénef ? Voilà le trait majeur de cette dernière décennie à Dijon : c’est l’installation, après le gastro, après la nouvelle cuisine, les bistrots, le fooding et autres avatars, d’un concept très ambivalent : la cuisine moyenne. Moyenne en tout. Tarifs, créativité, talent, produits, même clientèle. Moyens, quoi. De moyen plus à moyen moins. Je ne

trouve pas que ce soit exclusivement négatif si ça peut permettre à la profession de traverser l’époque sans réelle récession. Le problème (redisons-le), c’est que par voie de conséquence les vrais cuisiniers se raréfient, et alors ça, c’est moche, c’est de la culture et du plaisir qui se perdent. C’est un patrimoine qui fout le camp. Déjà que la cuisine française fait de moins en moins référence, baladez vous à l’étranger, vous verrez. La presse s’étonnait qu’il n’y ait pas un seul «bib» dijonnais au dernier Michelin. Mais ça ne m’étonne pas du tout (bien qu’ils n’aient pas bien fouiné). Alors que cela est aussi important que le nombre des étoilés. Le bib, c’est le plaisir réaliste de l’époque, accessible et satisfaisant. Quant à nos étoilés justement, ils souffrent mais, globalement, dans une presque totale stabilité. Donc il y a encore de la place pour la belle cuisine. A quel prix demanderez-vous ? Je sais. Mais à y bien regarder, c’est peu évitable ; par ailleurs, ce ne sont pas eux qui font les plus gros bénéfices. Et plus la vraie cuisine se fera rare, plus elle deviendra coûteuse, c’est une simple question de logique commerciale. D’où l’importance de la défendre en tous lieux et en toute occasion. La moyenne, c’est bien, mais qui à l’école, hors les cancres du fond, se donnait la moyenne comme idéal ? +++ Sur un plan plus factuel, ces dix ans auront été marqués par la soudaine expansion des restaurants japonais, en lieu et place des anciens dits «chinois». La plupart du temps, ils le sont d’ailleurs restés, avec un répertoire japonisé et des mixité parfois surprenantes. Bel exemple d’adaptation trans-culturelle à la conjoncture… JM P.S. : Ce magazine étant très largement financé par la publicité, ne comptez pas sur moi pour illustrer ces propos à l’aide d’exemples locaux. Choisissez vous-même. * NDLR Pour les nouvelles générations, rappelons que Millau fut avec un certain Gault créateur d’un guide célèbre, dont Jean Maisonnave fut longtemps un des enquêteurs émérites.


Un air de fête

à la Table Marocaine 25 ans de bons et loyaux services ! Depuis un quart de siècle, si le Dijonnais ne demande plus systématiquement du pain et de la moutarde pour accompagner couscous merguez ou tajine d'agneau, c'est un peu grâce à Taha Sbai. On l'a connu, débutant timide, dans un Petit-Citeaux où peu s'aventuraient à l'époque ; on l'a retrouvé, fier de son décor et de la reconnaissance de ses concitoyens, rue Pasteur. Là où d'autres ont repris le flambeau, tandis que lui continue d'assurer, avec discrétion, rue Amiral Roussin, une tradition tout à son honneur. Les cuisinières changent, la Table Marocaine demeure. Elle s'est déplacée juste de quelques rues pour s'offrir une terrasse, dans la rue piétonne la plus en vue de Dijon. Profitez des beaux jours pour la redécouvrir, et des belles nuits pour vous offrir des plats qui vous rappelleront le meilleur de vos vacances marocaines, du couscous sucré-salé traditionnel à la pastilla du vieux port en passant par des tajines qui ont le goût de là-bas. Belle mise de table, ambiance quelque peu hors du temps, pour accentuer le dépaysement. Une maison sérieuse, où l'humour n'est pas absent, vous le verrez si vous insistez trop pour noyer votre plat d'une harissa vraiment pas indispensable. On sert toujours ici le couscous sur assiette, sous cloche, façon gastro. Une cuisine marocaine authentique, familiale et travaillée avec précision, attention. Un couscous à la semoule parfumée, aux légumes fermes, aux viandes cuites avec exactitude. Et les pâtisseries ne poissent pas de sucre répandu, on le précise. Laissez Taha vous conseiller pour le vin, et pour le reste aussi. 25 ans après, rien n'a changé. Si, peut-être : le grand garçon timide qui vous accueille, parfois, ce n'est pas Taha, c'est son fils…

La Table Marocaine

38, rue Amiral Roussin, Dijon. Tél : 03-80-30-26-68. Tlj. Service jusqu’à 22h30. Tagines 15,50-16,50 € Couscous 9,50-20 €. €ommuniqué


ASSOCIATIONS DE BIENFAITEURS ! Clearach Vin Jaune Michel Couvreur

Une couleur magique, entre l’or et le cuivre. Un nez riche, complexe, oscillant entre les fruits du raisin Savagnin et la fraicheur de l’orge maltée. La bouche est d’une belle richesse, fine et savoureuse. Une cuvée rare d’un millier de bouteilles.

Chinon Le Canal des Grands Pièces Domaine de l’R

Une petite merveille de Cabernet Franc avec un nez juteux exprimant des notes de fruits noirs intenses, de sous-bois, de cassis. Envoutant. Grand respect du fruit en bouche, avec des sensations nettes de raisins. La texture est vive pour ce rouge qui se boit tout en fluidité. L’acidité est tranchante et reflète l’équilibre ainsi que la gourmandise de cette cuvée parfaite pour ce début de printemps !

C

’est l’histoire de rencontres, ou plutôt d’une multitude de rencontres. Des rencontres non pas éphémères mais bien de vraies longues rencontres, de celles qui amènent à la réflexion, à l’envie de travailler ensemble et finalement à des réalisations hors du commun. Lentement mais sûrement car les belles histoires ont besoin de temps. Des rencontres entre Hommes ayant le désir de faire différemment, de sortir des sentiers battus, de créer tout simplement en harmonie avec eux-mêmes.

C

’est l’histoire d’une rencontre entre deux hommes et deux régions. Le Jura, montagnard, presque reculé, ses vignobles et son Vin Jaune. Un vin né d’un processus lent (pas moins de 7 ans de fût), complexe, exigeant une alchimie rare entre un lieu, un cépage et des hommes, des vignerons comme Stéphane Tissot. La terre d’Ecosse, riche et austère, puissante et fragile, délivrant une inspiration sans limite aux maîtres assembleurs écossais mais également à Michel Couvreur, belge et bourguignon d’adoption toujours en quête des malts les plus fins et les plus intenses, qu’il affine dans ses caves à Bouzeles-Beaune… en plein vignoble bourguignon ! De la rencontre de ces deux hommes nait l’idée d’un échange, ou plutôt d’une union. Les fûts ayant contenu le Vin Jaune d’un côté, et le Clearach (whisky de moins de trois ans) de l’autre. Un élevage court, qui ne permet pas de revendiquer l’appellation « Whisky », mais peut importe, quel plaisir au final ! Un mariage réussi entre le fruité, l’amande, la gourmandise même du Vin Jaune et la fraicheur, l’ampleur, la précision des jeunes malts de l’autre. Une rencontre comme on les aime, surprenante et touchante !

A

Coteaux du Layon Clos de l’Elu

Le chenin est un cépage exigent. Pour lui offrir le destin d’un vin moelleux ou liquoreux, il est indispensable de l’implanter sur un juste terroir. A la dégustation les senteurs sont encore bien fraîches et jeunes : le fruité domine. Ce bouquet d’arômes, propre aux vrais vins de Layon, est un régal de fraîche sucrosité !

Savennières Le Bel Ouvrage Domaine Damien Laureau

Reflets charpentés de Savennières: le bel Ouvrage provient de terroirs à dominante de schistes altérés et à fleur de sol. Très joli nez de fleurs blanches et de fruits exotiques. En bouche, la matière s’exprime délicatement, enrobant une minéralité superbe. Un vin complet et complexe qui porte bien son nom !

utre histoire, autres rencontres… trois jeunes vignerons, passionnés et partageant la même envie de faire bien. Tous trois bloqués par les codes et les contraintes de la distribution. Leur démarche à la vigne (culture bio), et à la cave (maitrise des processus œnologiques dans le respect de l’environnement), ils souhaitaient la mettre en pratique dans la distribution de leurs vins, d’où l’idée de se regrouper pour mutualiser le transport et diminuer son impact écologique. Leur groupement, Passeurs de Vins, nous permet aujourd’hui de vous proposer leurs vins au meilleur prix, mais aussi et surtout au meilleur coût environnemental. Damien Laureau (Savennières), Frédéric Sigonneau (Chinon) et Thomas Carsin (Coteaux du Layon) nous démontrent ici encore que rencontre, amitié, travail d’équipe et solidarité peuvent amener de belles choses, simples et efficaces. On n’est jamais à l’abri d’une bonne idée !

C

es histoires et ces rencontres sont autant de petits plaisirs qui rythment notre quotidien. Car bien plus que de vous proposer le meilleur vin pour votre plat, ce sont tous ces détails de la vie, cette relation que nous entretenons avec les vignerons que nous voulons vous transmettre. Car le vin c’est avant tout une histoire, une somme d’histoires toutes plus passionnantes les unes que les autres. Et dans ce monde dématérialisé ou seul le prix crée le repère, nous pensons qu’il est bon de pouvoir revenir à de vraies valeurs, faire confiance, prendre le temps de découvrir, de comprendre, de déguster avec plaisir (et modération !) des produits sains et de qualité. Etre à l’écoute et se laisser guider par la passion, la passion de ces personnes que nous vous présentons. Associations de bienfaiteurs on vous dit !!!

La Route des Vins 1, rue Musette - 21000 DIJON - Tél : 03 80 30 45 01 Web : www.la-routedesvins.fr Mail : dijon@la-routedesvins.fr du lundi au samedi de 10h à 19h30 en continu

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L’ Aparté Et à part ça, quoi de neuf ? L’Aparté rue Marceau ! Il va vous épater… Un nouveau lieu en or, ou plutôt en violet, gris et noir, accueillant et bien vivant, (bon vivant, même) à deux pas d’une place de la République qui achève sa métarmorphose. Un restaurant-grill aux couleurs du temps qui reste une vraie bonne affaire le midi pour les repas du même nom, ou simplement pour partager un plat du jour en famille ou entre amis. Plat qui change au gré des humeurs et des saisons. Mais rien ne vous empêche de craquer pour une viande sur le grill (savoureuse côte de bœuf) ou une spécialité du chef, Le Burger Rossini ou la brochette de St Jacques, le filet de sandre façon meunière. Une terrasse agréable de 45 places, légèrement en retrait, pour profiter de la vie du quartier, un bar pour se retrouver autour d’un verre, vin ou champagne selon l’heure ou l’humeur : Gérald Parmentier a choisi de faire de son Aparté un lieu doublement à part, où l’on se sentira bien, de jour comme de nuit.

€ommuniqué

L’Aparté

9, rue Marceau. Tél. 03-80-36-42-40 Port. 06-86-56-23-10. Tlj sf 12h-14h30, 19h-22h30 (23h ven-sam) Gérald Parmentier



LE MEILLEUR ...

...POUR MON FRIGO

BANC(S) D’ESSAI :

BEST OFF

Retour sur une chronique qui valut à Jean Maisonnave de nombreux fidèles et quelques ennemis farouches. S’il manque un numéro, c’est pas de la censure, c’est que JM faisait une cure.

BB

25 Premier test. 10 foies gras d’un côté. Grande gagnante : Mme Poinsot (Les Salaisons dijonnaises, aux Halles) avec un foie gras cuisiné au sauternes. 10 crémants de Bourgogne de l’autre. 1er : maison Louis Bouillot à Nuits-Saint-Georges.

Été 2006. 15 rosés de Bourgogne au banc d’essai de l’été. Premier : Marsannay rosé 2005 du domaine Bart, à Marsannay.

Printemps 2006. France, où va ton croissant ? Test avec croissants achetés à Dijon au petit bonheur. Et le gagnant est… la boulangerie-pâtisserie Févret, 2 rue Chevreul, à Dijon.

BB26 BB27 BB

29 Décembre 2006. Les escargots passent à la casserole. Surprise avec “l’arrivée en tête, ex-aequo, du produit le moins cher du panel, même pas escargot de Bourgogne” : la marque Elisa de chez Lidl, aux côtés de Monoprix Gourmet.

BB

30 Printemps 2007. Le pain, à la baguette. Trois premiers dans un mouchoir. Arrive en tête la boulangerie Treuillet, 16 rue Bannelier, juste devant la boulangerie Le Foll rue Buffon et Frémont, 23 rue Verrerie.

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“Suivez les labels, pas forcément les prix !” Armoric, label

Printemps 2008. sans chichi mais non sans soucis… Plaisirs d’ailleurs, Thiriet, Dijon, arrive en tête. Un surgelé…

Décembre 2007. rouge, Géant Casino arrive en tête.

Automne 2007. passés à la moulinette. Conclusion : les boulangers s’en sortent bien. Premier : Le Gourmet Traiteur, bd Joffre, à Dijon

pour l’été 2007. Les plus chères sont les meilleures, de très loin. En tête, Olive&Co : La Cravenco, de Raphèle les Arles . Hors concours : le Mas Saint-Paul, près de Beaucaire

BB31 12 huiles d’olive 13 pâtés en croûte BB32 Saumon fumé BB33 Sept sushis BB34


Illustration de Pierre Roussel - http://yap-yap-yap-yap.blogspot.com

6 Mai : 20h00 Spécial résulats chez Fanfan. 1- Rebs à la banane 2 – Rebs fait la gueule. Pierre-André prépare les biftons, tu vas perdre !!!!

7 rentrée des classes 8 mai : La Victoire en chantant ou Journée cueillette de cerises chez Tata Simone.

02 Juin : Beatbox deuxième génération, pour les plus vieux. Voca People au Zenith, spectacle pour toute la famille. 03 80 722 121

7 17

juin - Pour les passionnés d’équitation et de pop, Pony pony run run la Vapeur 03 80 48 86 00

16

: Grand week-end à Alésia. et Réserver un gite ou chambre d’hôte cotedor-tourisme.com. Visite guidée muséoparc : reservation@alesia.com ou 03.80.89.95.20. Chercher bistrot sympa

12

mai : À propos de vieilleries, Mamie, j’ai deux invites pour le salon des Antiquaires. Ce dimanche ou l’autre ?

14

mai : Pour tous les rêveurs, L’Opéra de la Lune à l’audito. opera-dijon.fr 03 80 48 82 82

17 mai : jeudi de l’Ascension 18

Mai : Concert Hot chickens au Deep Inside. Des poulets chauds, miam !

21 juin : Jeudi, fête du bruit et de la bière. Penser à faire le plein d’essence... 29 juin : De l’espagnol chez l’italien. Top cool, c’est l’occase de présenter Vincenzo à Carmen. Mezcla y son F lamenco, live au Simpatico. Réserver 03.80.30.53.33 restaurantsimpatico@gmail.com


MON AGENDA...

...SUR MON FRIGO

1er avril : Championnat de France de kayak – 14h00 piscine Olympique résa : 03 80 27 04 60

6 avril

: Acheter 3 cocottes, 2 lapins et de la friture chez Garbillet + oeufs nougatine

8 avril

- Une soirée avec mamie : Human Beatbox festival

10 au 15 avril :

festival Kill Your Pop

13

: Soirée sanglante avec Dracula au Zenith. Passer à la F NAC prendre billets.

11 avril

- Rétro Pialat à l’Eldo. Revoir Nous ne vieillirons pas ensemble et À nos amours sur grand écran. cinema-eldorado.fr

www.bing-bang-mag.com

21Vacances !!! 21 avril

: Doudou au foot - DijonLille : 20h00 Apéro avec les copines à la maison. 21h00, La fine heure, 34 rue Berbiz – résa pour 6 : 03 80 58 83 47

22 Avril 2012

– Avec tout le tapage qu’ils ont fait, on ne va pas oublier le premier tour. Élections ! Piège à cons !

22 avril

: Les chasseurs exposent leurs cornes… Lesquelles ? C’est à voir !!! Au Palais des congrès, AG des chasseurs de Côte d’Or + expos de trophés accueil@fdc21.com

21 au 29

12

mai : Élie Seimoun « Tranches de vies » au Zénith

10

: Réserver spectacle au pif Prise de CirQ’ pour anniv Gaspard 09 81 98 30 54

1 mai : Penser au muguet. 2

mai – Re soirée copines , re match foot Dijon-Auxerre. Cette fois soirée gauche-caviar au Tsar, comparatif beluga/sevruga. Vodka ?

Mai : Réécouter “toi, toi mon toi” à la soirée Jukebox - cabaret contemporain + Elli Medeiros à la Vapeur. 03 80 48 86 00


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Premier : Gerzone “Tradizionale”, boutique

Décembre 2009. Deux ex-aequo parmi les meilleurs du moment. Deux restaurants, en fait : Le Boucanier, av. Roland Carraz à Chenove et La Fringale, rue Jeannin

Automne 2009. et des résultats qui ne manquent pas de sel ! Premier arrivé : Picard Surgelés, rue Odebert, à Dijon. Comment voulez-vous vous faire des amis, après ça ?

Mars 2009. C’est le persillé de chez Mitanchey, avenue Eiffel, à Dijon, qui se place en tête des testés.Pas de surprise cette fois là.

Noël 2008. . Pas d’enthousiasme côté jury. Arrive en tête JP Baudoin, cuvée sélection (cave Jacques François). Le crémant planqué arrive quatrième.

Automne 2008. , non fumés, du commerce sont passés en revue. Premier, mais ce n’est pas une surprise : Pata negra Bellota, Navidul (Casa Manolo, au Marché !)

Été 2008. Olio&Farina, rue Musette.

Dix vinaigres balsamiques BB35 12 jambons crus BB36 12 champagnes à moins de 20 € BB37 BB1238 jambons persillés 13 macarons sucrés BB40 plateaux de fruits de mer BB41

à Dijon.

Automne 2011. Joannet arrive en tête. Un classique.

au banc d’essai. La crème de cassis de Bourgogne de Gilles

Été 2011. sur le grill. La reine du barbecue, cet été-là, venait du Super U de Talant. Provenance : Clamecy (artisanat).

à tester. Tradition d’Asie (Super U, Arc-sur-Tille) arrive en tête d’un test “où l’on voit qu’une bonne galette ne fait pas toujours une bonne farce”.

Décembre 2010. Givrés à bloc ! Guillaume Duvoy (Intermarché) arrive en tête des 10 blocs sélectionnés.

Automne 2010. Pas tous à côté de la plaquette, les 12 beurres doux testés par le jury. Bon premier : Beurre d’Isigny, AOP (Casino Délice, Dijon)

Foot oblige, c’est la qui est reine, et le jury qui a du pain sur la planche. Premier arrivé : Le Pallazio, place de la République.

Dijon ville rock n’roll ? surgelés à tester, question de ligne (éditoriale). Premier : Thiriet, Saint-Exupéry, Dijon. Globalement,une pure catastrophe.

8 cheese burgers BB42 pizza BB43 BB44 BB45de foie gras de canard BB46 Dix nems du commerce 10 andouillettes BB47 9 crèmes de cassis BB48 BB

49 Décembre 2011. Pas si tourte, notre dernier banc d’essai. Huit tourtes de porc en fait ! Achat incognito de bon matin sur le marché de Dijon. C’est la boucherie-charcuterie Renot-Alhouitre, aux Halles, qui l’emporte.


Chez Léon... Un bistrot avec une vraie cuisine, un bar qui jazze dans la nuit : il fait désormais vraiment bon vivre rue des Godrans. C’est une adresse qui nous est chère, à Bing Bang. Un des rares établissements authentiques cités dès nos premiers numéros, toujours ouvert treize ans après. Eric Cordelet a fait de son bistrot « Léonnais » une institution dijonnaise, où tous les âges, tous les styles se retrouvent, autour d’un plat, autour d’un verre, et plus, si affinités. Après deux ans de travaux dans la rue, c’est un vrai bonheur de se retrouver là. Dans sa salle de poche, et sur la terrasse, vite remplie aux beaux jours, depuis que la rue est piétonne, il fait bon s’attabler, devant une terrine tiède de pieds de cochon, une tête de veau maison ou tout plat du moment annoncé sur le tableau, accompagné de petits légumes du marché. Bien sûr, on craque toujours pour le tartare maison coupé au couteau et ses pommes de terre sautées, ou pour le filet de bœuf servi avec des champignons de saison.

Chez Léon

: 20, rue des Godrans. 03-80-50-01-07. chezleon@wanadoo.fr Fermé dim et j. fériés.Menus 13,90 et 18,90 € à midi ; le soir, formule autour d’un plat 22 € à la carte (26,90 € avec dessert). Les incontournables de Léon restent à 14 €. Bon choix de vins au verre.

...c’est toujours aussi

«Chouette» !

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Depuis trois ans, les habitués de « Chez Léon » n’ont que quelques pas à faire, dans la même rue des Godrans, pour pousser la porte d’un bar à vin où on peut jazzer au meilleur sens du terme. Pour les faims de journée, vraie bonne charcuterie italienne ou espagnole ou planches de fromages de producteurs locaux, à déguster tout en découvrant un vin proposé par Eddy et sélectionné par Léon. Belle carte, beaux domaines, bonne ambiance surtout. Après 23 heures, moins de vins, plus de champagne, la Chouette accompagne les sorties des noctambules. Une trentaine de cocktails pour donner des couleurs à la nuit.

Le Caveau de la Chouette : 39 rue des Godrans, Dijon. Du mardi au samedi, de 18h à 2H du matin. Planches de 10 à 15 €, cocktails de 6 à 10 €.


Portrait

Matthieu Mazoyer à Chambolle-Musigny

BB50 ...Il LE VAUT BIEN

Un aubergiste comme on les MMM… Un vrai cuisinier, une belle maison… On retrouve le sourire et le goût des mets, enfin ! Du Routard des Grands chefs au Michelin des Bonnes petites tables, tout le monde est d’accord. Rare. Un lieu dont Michelin rappelle l’origine bistrotière, tout en soulignant le talent d’un chef sympathique (c’est important !) et le fait qu’il choisit d’excellents de produits au fil des saisons. Pour le Routard, voilà «une auberge qui renoue avec la tradition bourguignonne, pour le plus grand bonheur de celles et ceux qui sillonnent la route des vins, sans tomber pour autant dans la facilité, car Matthieu a été formé à l’école Zuddas et autres bons chefs du pays. Sécuriser et étonner tout à la fois, un bon principe.» Je suis d’autant plus d’accord que je connais bien ce texte et celui qui l’a écrit. Depuis mon dernier passage, la déco a changé, le décor a pris des couleurs plus actuelles, mais la mise de table est toujours aussi sereine, les fauteuils aussi confortables, le sommelier aussi percutant dans ses observations, et le service en général un vrai bonheur. On fait pas de la pub, on constate. Petit à petit, Matthieu Mazoyer a fait son nid dans ce lieu qui n’était pas facile à apprivoiser pour un jeune chef sorti d’une brigade où ils étaient une quinzaine, à la Cloche, à œuvrer pour une poignée. Au début, il devait se sentir bien seul, en cuisine, et même en salle. Depuis, sa cuisine s’est personnalisée, tout en gardant son caractère. Une cuisine épurée, pas prise de tête, qui vous offre des échappées terre-mer pour voir un peu plus loin que l’horizon des rangs de vignes. Le ris de veau avec sa mousseline de haddock est un vrai plat de cuistot, mais rien ne vous empêche de préférer sa poitrine de cochon fermier sur polenta crémeuse. Une des adresses les plus régulières, les plus sincères, les plus généreuses aussi de la route des vins. Caveau viticole tout à côté pour faire son choix. Gérard Bouchu Le Millésime : 1, rue Traversière, 21220 Chambolle-Musigny (face au château de Chambolle, dans les hauteurs du village) Tél 03.80.62.80.37. lemillesime@hotmail.fr Formule18 € (midi en sem). Menus 27-45 €. Carte 35-50 €. Vins à partir de 4,90 € au verre. Tlj sf dim soir, lun, mar midi (dim-lun de mai à oct). Service 12h-14h, 19h15-21h30. Parking sur place.

Matthieu Mazoyer à Chambolle-Musigny

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"terroir décalé"

Oursins Bretons

à la crème de chou-fleur

• Ingrédients :

BB50 COOK

3 oursins bretons 1 chou-fleur 500g de crème 250g de beurre Huile de truffe

Blanchir le chou-fleur dans 3 litres •d'eau salée et citronnée Egoutter le chou-fleur et le faire •revenir dans du beurre fois les morceaux colorés, ajouter •la Une crème, le beurre et l'huile de truffe Mixer le tout et rectifier •l'assaisonnement à votre convenance Ouvrir les oursins à l'aide d'une paire •de ciseaux au moment de les consommer Mettre la crème de chou-fleur dans un •siphon et garnir les oursins

€ommuniqué

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Dites aaaa… L

a France perd ses 3 A, Dijon en gagne 3 d’un coup. AOC, Alhambra, l’Aparté, sans compter la Fine Heure (l’Affineur!)… Manquerait plus qu’un cinquième établissement pointe son nez ces jours-ci, et c’est nous qui passerions pour des andouilles, sinon des andouillettes.

BB50 À boire et à manger > LES NOUVEAUTés

Focale.info

L’Affineur ? Non, La Fine Heure

La Fine Heure : 34 rue Berbisey, Dijon. Tél : 03-80-58-83-47. www.lafineheure.fr Plat du jour 8,90 € - Formule plat + dessert 12,50 €. Ouv tlj.

La réouverture de l’Alhambra Ce pourrait être un bar de quartier comme un autre, avec ses œufs au comptoir et ses bières pression, ses banquettes contre les murs, ses tables qui font presque anciennes, ses habitués qui font la bise à la patronne, ses fumeurs dehors qui attendent qu’une table se libère… Seulement ce n’est pas n’importe quel bar et n’importe quel quartier. L’Alhambra rouvre ses volets sur un quartier République en pleine mutation, avec menu du jour le midi, entrées et plats de brasserie traditionnels. Il y a des sandwichs pour les «gens pressés», des croques et des omelettes pour manger sur le pouce, une seconde salle pour qui veut avoir un peu de tranquillité en savourer son andouillette AAAAA. C’est ouvert de l’heure du café-croissant à celle de l’apéro-saucisson, fermé à l’heure où les restos de nuit voisin s’animent. Terrasse pour regarder un monde qui bouge tout en prenant le temps de vivre, verre à la main. GB L’Alhambra : 3, rue Marceau (à côté de la Selsa Pelpa). Ouv tlj sf sam apmidi et dim, 7h30-20h30. Repas le midi slt.

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Bienvenue dans une Cave à manger. Trois parties bien distinctes, en fait. L’entrée est plutôt consacrée aux vins et à la dégustation. Quelques mangedebout pour tester les soixante-dix références de la cave… Se sustenter d’une planche “Moit-Moit” de charcuteries et fromages et repartir avec une caisse de ce petit Chablis si vivement conseillé. La deuxième partie de salle, plus en longueur, accueille un très long bar avec en face des tables plus traditionnelles. Le sol en gravier et les murs bruts donnent un côté sortie de garage à la déco très réussi. Conseil de BB mag : les noix de Saint Jacques aux pleurotes et crème sont un vrai délice. Enfin au fond sur un piédestal, une grande table pour les groupes, dressée façon baroque qui tranche avec le reste. Une expo-photo qui change régulièrement, un personnel super accueillant, une ambiance qui ne se prend pas la tête, c’est un mélange synonyme d’un futur succès. FP


Aparté pour une nouvelle République

L’arrivée du tram a d’ores et déjà fait de la place de la République la nouvelle place centrale du Dijon de demain, à mi-chemin de la Toison d’Or et de la gare, et à deux pas du centre ancien. 30 000 à 40 000 personnes attendues, chaque jour, voilà de quoi donner des idées à des restaurateurs futés comme Gérard Parmentier. Plus question de fuir en zone. Rue Marceau, il s’est préparé au raz-de-marée, en ouvrant ce restaurant-grill aux couleurs et saveurs d’aujourd’hui. Terrasse pour savourer au soleil un burger façon Rossini, des saint-jacques façon brochettes, ou partager sans façon une côte de bœuf d’anthologie. Une carte maligne, qui devrait cartonner, aux beaux jours, et même aux belles nuits, car le soir l’ambiance change. Champagne pour les uns, tartare pour les autres, faut reprendre des forces, sans se forcer ni forcer l’addition. L’Aparté : 9, rue Marceau. Tél. 03-80-36-42-40 ou Port. 06-86-56-23-10. Tlj sf 12h-14h30, 19h-22h30 (23h ven-sam)

Authentique, Original, Convivial…

AOC. On subodore le bistrot, le bar à vin. Nenni. La cave est assez minimale, tout comme le décor et la carte, ce qui n’est pas un reproche : il vaut mieux faire peu mais bien. L’endroit se définit lui-même comme «brasserie contemporaine», ce qui est là résolument optimiste voire légèrement abusif. Il s’agit en fait d’un très honnête petit restau de quartier dont les atouts sont la cuisine largement ouverte sur la salle, une terrasse donnant sur la nouvelle esplanade de l’ensemble Junot, une belle application en toute chose et surtout des tarifs on ne peut plus sages à ce niveau : entrées à 6 €, plats à 13 €. Si on sait choisir, on s’en sort à très bon compte avec, par exemple, un foie gras, de bonnes saint-jacques au poireau, un original crumble d’endives, un verre de Marsannay de chez Bouvier : 23€. Un bémol toutefois sur le tartare de saumon, sommaire. Le reste est soigné, alors bon. Pizza party en soirée ou, par beau temps, barbecues. Manière d’animer ce quartier pour l’heure aussi désopilant qu’un congrès du PC coréen. JM Restaurant AOC : 75 bd Pascal. Tel. : 03-80-79-36-84. Port. 06-04-47-65-93. www.restaurantaoc.com Fermé dim soir, lundi soir, mardi soir. Formule12,50 € le midi en sem. Menu 18,50-23 €

Piano, pianissimo…

Simpatico Simpatico

30, rue Berbisey, Dijon. Tél : 03-80-30-53-33. www.restaurantsimpatico.fr Fermé dimanche et lundi. Menu du jour le midi à 17 € (14€ les 2 plats) ; sinon menu 25 € le soir. Menu dégustation 39 €. Soirée en musique vendredi soir 30 €.

Vu de l’extérieur, rien ne perce, pour l’instant, de ce qui se passe côté salle ou côté cuisine. Nouvelle direction pour ce temple de la cuisine italienne qui continuera d’offrir aux habitués, avec sa terrasse d’angle, des plats et une atmosphère qui font oublier qu’on est si loin de Rome… Au Simpatico, rue Berbisey, le décor, la cuisine invitent au voyage des saveurs, à la découverte de plats joliment présentés dont l’intitulé correspond à l’assiette. Les goûts sont justes, les produits bien choisis. Le chef, formé à bonne école, est resté en place, mais son risotto Carnaroli parfumé à l’huile de truffe blanche d’Alba est concurrencé par d’autres classiques de la cuisine de terroir, remis au goût du jour par Boris Soucelier, qui entend bien donner à son sympathique restaurant une dimension nouvelle… Jazz le vendredi, mais fond musical tous les jours pour créer l’ambiance. Réservez, par sécurité.

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veut monter en gamme

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BB50 À boire et à manger > LES NOUVEAUTés

Coins de rues,

coins cachés

Un cuisinier, en voilà un. Pas sorti d’illustres lieux, mais qui fait lui même ce qu’on mange et ne se contente pas d’assembler. Avec sa micro-terrasse et sa treille bucolique, ce restau de quartier n’est pas sans évoquer les locandas chères à Musset. Il fut d’ailleurs longtemps italien, non sans bonheur. Après une période plus floue, le voilà devenu indiscutablement hexagonal, mais le bonheur perdure dans un classicisme déluré. Il y a là tout ce que j’aime, et apparemment je ne suis pas le seul. Au point qu’il vaut mieux s’annoncer et qu’en dépit des deux salles, la promiscuité peut être le seul obstacle à la félicité de l’instant. A midi surtout, où se bousculent les habitués, dont l’équipe entière du centre dramatique voisin. Tout ce que j’aime disais-je. Les tarifs d’abord. Avec un menu de midi à 12€90 et des plats du jour à 9€90. Et surtout une cuisine qui ne renonce pas pour autant à ses ambitions : cave ciblée, produits bien achetés et respectés par une technique qui les sert au plus près ; plats «du chef» autour de 20 € et menu découverte à 38 € pour qui veut faire la fête. Lasagnes de homard, râble de lièvre à la royale ou, ce jour-là, un chapon truffé et légèrement crémé qui était, dans sa simplicité, un petit enchantement. On sent bien que le chef aime les nobles produits, il s’efforce d’en glisser ici et là, sans trop bousculer les tarifs. Mais la vraie fête, c’est que le moindre parmentier, le moindre plat du jour sont traités avec la même probité attentive. Ainsi, cet autre jour, une dorade cuite sur la peau avec sa ratatouille. On sent le patron moins passionné par les des-

Focale.info

Un coin caché à découvrir

serts ; n’empêche que son gâteau à l’ananas est un modèle de sapide légèreté. Alors voilà. On pourrait regretter en égoïste que ce coin caché le soit de moins en moins ; mais on est en devoir de s’en réjouir, ne serait-ce que parce que ce genre d’établissement, qui réconcilie modestie et bonne cuisine sans autres ornements que la sincérité et le talent, sont en cette ville à peine moins rares que jouvencelles dans un bobinard. JM Le Coin Caché : 2, place Barbe, Dijon. Tél : 03-80-55-35-55. Tlj sf mer soir, sam midi, dim. Plat du jour le midi 9,90 €, formule 12,90 € lun-ven. Menus 38-58 €. Plats 22-25 €.

Je m’souviens d’un coin de rue (merci Monsieur Trenet)

Les Tramways déjà en circulation !

Les Tramways, 34, rue de Mulhouse, Dijon. Tél : 09-81-30-12-41. Tlj sf sam midi, dim, et les soirs du lun au mer (sf résa). Formule 13,90 € le midi. Plat du jr 9,50 €. Sinon plats 13-18 €. Vins au verre autour de 3€.

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FP

Tout au bout de la rue de Mulhouse, à l’angle du boulevard de Verdun, un resto qui est un hommage, en fait, aux vieux tramways dijonnais. Bienvenue chez Henry et Fred, qui ont parié plus sur la qualité de leur cuisine de marché que sur l’afflux du public de l’auditorium voisin ou sur les sorties de bureaux pour travailler. Décor d’aujourd’hui, service enjoué, petites attentions tout au long du repas. Reste à souhaiter que les politiques, entre deux tours de tram, aillent déjeuner un jour chez eux, pour leur accorder une terrasse. Si on n’aide pas ceux qui font bien leur boulot, dans des coins pas faciles, c’est à désespérer.


Le Simpatico : une bonne idée !

La Sardine arrivée à bon port !

Un petit coin de rue italienne, avec sa terrasse, les Vespas qui passent, comme à Rome… Au Simpatico, le décor, l’atmosphère, la cuisine, ont longtemps fait un tout. Nouveau propriétaire, mais même équipe en cuisine. Plats italiens mais pas seulement. Le plat du jour peut être de la tête de veau, par exemple. Bonne idée. «Beaune idée» même car Boris Soucelier, qui a repris ce petit resto italien dans l’âme, a fait ses classes chez Bernard Morillon, à Beaune, un grand chef un peu oublié qu’il aimerait voir revenir faire quelques gammes au piano. Et nous aussi, car on l’aimait bien.

On l’espère du moins pour ce petit resto de poisson qu’on a connu perdu non pas au bout de la jetée, mais dans une rue Berbisey qui a du mal a trouver sa vitesse de croisière. La Sardine s’est posée à l’angle de la rue Monge et de la place Emile Zola, avec une terrasse au soleil pour vous donner envie d’avaler à toute heure six huîtres avec un verre de blanc (10 €) ou même les fameuses sardines grillées maison. L’idéal, c’est la pêche du jour (expression à revoir, tout comme la terrine maison dans d’autres restos), mais la parrillada de poissons grillés, c’est pratique et ça fait voyager.

Simpatico : 30, rue Berbisey, Dijon. Tél : 03-80-30-53-33. www.restaurantsimpatico.fr Fermé dimanche et lundi. Menu du jour le midi à 17 € (14€ autour d’un plat) ; sinon menu 25 € le soir. Menu dégustation 39 €.

La sardine est dans l’assiette : 2, place Emile Zola, Dijon. Tél : 03-8030-01-68. Tlj sf dim soir, lun. Menu 12,90 € le midi, 17,80 € le soir. Poisson du jour (selon arrivage) 21 €.

Le Gastronome double XA, doubles saveurs Comment, pas un coin de rue ? Non, peutêtre, mais il est bien caché quand même. Xarine et Xavier Ancelot ot quitté leur Cheval Blanc, en Puisaye, pour reprendre ce petit resto de la rue d’Auxonne dont ils ont hésité à changer le nom. Z’auraient du plutôt jouer avec leurs initiales, pour susciter l’attention, ou en rajouter, genre «Le gastronome et la diva» (pour les soirées) ou «Le Gastronome en culottes courtes» (pour les familles)… Car c’est bon, frais, original. Le foie gras au pain d’épices, le magret frotté au tandoori, c’est du travail de pro. Du gastro ? Faut arrêter avec les mots qui font peur. Faut y aller ! Le Gastronome : 19, rue d’Auxonne, Dijon. Tél : 03-80-66-12-40. Tlj sf dim-lun et en août). Menus 18-36 € (selon le nombre d’assiettes).

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L’andouillette de Chablis L’andouillette est un produit décisif. Vous ne verrez jamais un charcutier moyen réussir une andouillette attrayante. C’est une chose avérée. Il n’y faut pas seulement du savoir, de la technique, de l’expérience. Il y faut aussi une vertu plus infrangible que la lance d’Athénée. Le moindre manquement peut être funeste, la plus petite négligence aura des conséquences irréparables, compte tenu de la nature du matériau. L’andouillette est une oeuvre qui doit contenir autant de morale que de tripaille. Il y a quelques années, j’avais organisé pour le magazine GaultMillau un banc d’essai sur les andouillettes de Chablis. Anonyme, aveugle et tout. Première arrivée, devant les stars de l’appellation, une inconnue : l’andouillette de chez Rousselet ; grosse surprise, c’était de plus la moins chère… Je décidai donc d’y aller voir. Une modeste boucherie chevaline, presque au bout de la rue principale, dont le propriétaire s’était pris de passion pour l’andouillette au point de créer son propre laboratoire ainsi que de personnelles variations sur le thème : andouillettes fumées aux lardons, qui fait merveille avec une salade de lentilles, andouillette aux escargots pour faire clin d’oeil à la Bourgogne. Monsieur Rousselet s’étant retiré un peu plus tard, l’affaire aurait pu s’éteindre, si Jean-Michel Rousseau n’était passé par là. Lui-même n’était pas charcutier mais versé dans l’alimentaire et très attiré par le sujet. Il a juste modifié le nom : Chablis Gourmets désormais. Mais de Rousselet en Rousseau, rien n’a changé sinon quelques nouveautés à la gamme saucière. Ce sont les mêmes qui fabriquent, dans la fidélité au dogme. Tirées à la main à partir de produits frais. J’ai retrouvé la même qualité, la même intransigeance dans le dégraissage, la même exactitude dans l’assaisonnement.

Andouillette de Chablis sauce à la moutarde et au Chablis

Pour bien percevoir la nature de l’andouillette, il faut la goûter froide. La saveur doit être nette,fraiche, pas trop relevée, exempte d’arrière-goût de gras. Et celle-ci est impeccable. On pourra la retrouver dans quelques bons restaurants dijonnais, aux excellentes «Salaisons de campagne» du marché ainsi que dans quelques rares grandes surfaces. C’est encore trop peu. Un produit comme celui-ci devrait pouvoir être plus accessible aux dijonnais. JM

Véritables Andouillettes de Chablis

Particularités : Qualité artisanale, fabrication à la main Recettes originales Fabrication locale Le respect de la tradition et des exigences sanitaires et environnementales Produits : - Des andouillettes tirées à la ficelle : nature, à l’escargot, fumé - Des andouillettes traditionnelles : La Chablisienne, au canard et des terrines et roulades Services : Proposition de recettes pour la préparation de plats traditionnels et gastronomiques froids ou chauds. Accompagnement pour réceptions clients ou partenaires avec une mise en avant des accords mets et vins. €ommuniqué

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CHABLIS GOURMET SARL 5 rue du Pressoir, 89800 CHABLIS Tél. 03 86 42 46 93 mail : contact@chablis-gourmets.fr

www.chablis-gourmets.fr Vente Directe le vendredi Contactez nous pour connaître nos points de vente à Dijon ainsi que les restaurants qui servent nos produits.


Bar à vin, bar à cochon… et bar à mozza ! Les chevaliers

de la panse ronde... suite Brêve de dernière minute en direct du comptoir le plus couru du quartier des Antiquaires : votre bar à vin, bar à cochon préféré devient… bar à mozza. Pour en savoir plus, retrouvez les héros de notre feuilleton gourmand (voir épisodes précédents dans de récents BBM)…

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doncques, ayant fait ses adieux à ses propres cochons bigourdans de Bourgogne et du Rouergue, non sans leur avoir prélevé force pâtés en terrines et saucisses à la perche (les meilleures qui se puissent taster, assemblées par le sieur Conquet de Laguiole), le seigneur Crouzat tourna son destrier vers les terres transalpines. Il en souhaitait rapporter la mozzarelle di buffala -la seule qui vaille- ainsi que la riche burrata pugliese et la ronde scamorza, laquelle fumée et tiédie, irradie d’arômes explosifs. l prétendait ainsi doubler son comptoir de la rue Rousseau, où se donnaient rendez-vous les meilleurs aficionados de la contrée autour de jambons ibériques d’exceptionnelle tenue (Sierra de Sevilla) d’un bar à mozza. Et chacun se demandait comment il y pourrait parvenir, attendu que l’endroit était déjà envahi jusqu’au plafond par des caisses de vin où s’énonçait pratiquement tout le gotha de la contrée et des pays, vins classiques ou natures, champagnes non dosés, toutes trouvailles signées Dugat, Dujac, Leflaive ou Ramonet, Selosse, Faller ou

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Chez Bruno

80 rue Jean-Jacques Rousseau, à Dijon. Tél : 03-80-66-12-33

Joguet (pour n’en extraire que quelques-uns) et que l’insatiable voyageur empilait avec une gourmandise jamais apaisée puisque la quête du possible Graal lui était consubstantielle. Certains se demandaient par quel sortilège tant de merveilles tenaient en un si petit lieu. Et d’autres, plus égoïstement, s’ils y pourraient euxmêmes tenir, tant les disciples se coudoyaient sur les hauts tabourets, harcelant d’impatience la blonde Mélusine préposée au service. ’autant que le sieur Bruno s’était en outre entiché de sardines à l’huile. Pas n’importe lesquelles, vous pensez bien. Ce modeste poisson possède aussi son aristocratie, née bien souvent près des côtes cantabriques ou lusitaniennes. Il peut alors atteindre des sommets de suavité, ainsi, on doit le dire, que des tarifs peu raisonnables. Mais ces très rares et exquis alevins, siglés Ramon Peña, sont sans prix pour le véritable amateur, qui les déguste avec un recueillement mystique. ref, la grand peur, c’était donc celle-là : qu’à tant remplir sa miraculeuse caverne, le chevalier à la ronde figure, ivre de trophées et de Bourgueuil, n’y laissât plus de place pour la clientèle. C’eût été d’un absurde consommé. C’était pour elle qu’il assemblait toutes ces victuailles ! On ne voyait donc qu’une façon d’y échapper : boire et manger avec célérité ce qui se trouvait à l’intérieur afin d’éviter de se voir bouter à l’extérieur. Grandiose bataille dont on verra peut-être les effets dans notre prochain épisode. n attendant, la légende continue. Sauf les dimanche et lundi, où elle se repose.

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Colombo Restaurant Chez eux comme chez vous

Une belle brasserie avec banquettes, ronds de serviettes, menu du marché au tableau et bar pour patienter le temps qu’une table se prépare, si l’on n’a pas pris le soin de réserver. Un lieu dont le nom parle aux Dijonnais, qui ont pris l’habitude d’aller désormais à Ahuy pour savourer les œufs en meurette dans la tradition de l’Étoile, l’os à moëlle à la fleur de sel, la tourte campagnarde, les côtes de cochon de lait, jus réduit… Des plats généreux, qui renouvellent le terroir, tout en respectant les jus, les produits, à savourer en terrasse aux beaux jours. Ou chez soi, car le restaurant Colombo est à votre disposition avec son service traiteur pour toute réunion, fête de famille ou événement rare pour lequel vous désirez vous offrir un chef, un vrai, en cuisine. Vous serez bien traités, on vous le garantit !

Colombo Restaurant 3, rue du Prés Potet, 21121 Ahuy. Tél : 03-80-57-42-48. restaurant.colombo@orange.fr Ts les midis et le ven soir. Formule13,60 € autour d’un plat (menu complet 15,90 €). Vins au verre à partir de 3 €.

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E

n matière culturelle, difficile de ne pas faire dans le rasoir, je l’ai constaté en parcourant 49 numéros de BBM. Heureusement, l’humour fait passer pas mal de choses. Pas comme un livre blanc ou un colloque, et on a connu les deux, à Dijon. En ce numéro anniversaire, la parole est à Jean Maisonnave, un homme que j’ai osé critiquer à mes débuts de journaleux quand il mettait en scène des pièces qui ne nous faisaient pas toujours marrer, pour l’Estivade, mais qui ne nous endormaient jamais et nous faisaient parfois réfléchir, ce qui était un exploit, paraît-il, dans mon cas.

Culture

on rase gratis !

Un quart de siècle après, ma propension à aller vers le léger, le divertissement le navre toujours autant. Que Dijon ait perdu son vieux théâtre, son Opéra de bon papa, avec son décor hors du temps, ses tournées d’acteurs célèbres, ses créations à grand spectacle, il s’en moque. Ou fait semblant. Seul le mot auditorium continue, douze ans après, à le mettre hors de lui. Et il s’en explique, en pesant ses mots. On n’a pas touché une ligne. François Rebsamen nous donnera peut-être enfin, grâce à ça, une réponse aux lettres ouvertes qu’on lui a envoyées, au fil des ans, concernant les choix culturels faits dans cette ville. Lui ou son successeur, s’il devient ministre. Ministre de la culture, me demande-t-on ? J’ai cru que ma voisine, qui lisait derrière mon épaule, faisait de l’humour. Mais non. Pour elle, la culture, à Dijon, c’est le Consortium, le Zénith, les festivals dans les fonds de cour, les appartements ou sur une péniche, tout ça, elle adore. Elle aurait rêvé d’aller avec les pleurants à New York, avec Mitterrand au Consortium, avec Hollande au Zénith (elle a confondu avec Canteloup, en écoutant la radio !)… En douze ans, on est passé de l’enthousiasme à une résignation certaine, d’un trop plein de spectacles à une crise non moins spectaculaire. Les plus jeunes y ont trouvé leur compte, à travers l’émergence de nouveaux moyens d’expression. Le gâteau a été découpé en plein de petits morceaux, quant aux grosses parts, elles sont allées à ceux qui savaient se faire entendre, au milieu de tout ce brouhaha culturel. Ajoutez les travaux du tram, et vous comprendrez que l’heure n’était pas à la sérénité. J’irais bien me relaxer à l’auditorium, mais si c’est pour entendre les choristes se plaindre qu’on n’a pas soutenu l’opéra ou voir Jean Maisonnave commencer à détruire, avec sa perceuse, ce monument aux morts de la culture, non, c’est vraiment pas le moment ! Gérard Bouchu

BB50 CULTURE > EDITO

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CULTURE > PARTI PRIS PAR JEAN MAISONNAVE

Faut-il raser l’auditorium ? Inauguré jadis en grande pompe il continue de pomper. La culture et notre chroniqueur. Walkyrie et Jean qui râle.

Mardi, je suis allé promener le chien aux Grésilles. Drôle d’idée. Je voulais comprendre, et je me suis étonné de voir avec quel brio cette ville était sortie du moyen âge. Du coup, je me suis demandé pourquoi il avait fallu tant d’années de cécité électorale avant d’en arriver à ça, un projet généreux pour une population. Mercredi, je suis allé faire pisser le chien autour de l’auditorium, et je me suis demandé combien d’années de cécité culturelle il avait fallu pour en arriver à ça, ce sarcophage un peu chic dont l’aspect avenant n’est pas sans évoquer la citadelle de Besançon, à ceci près que les meurtrières donnent sur des escalators. On passe dessous, on s’y élève en mécaniques processions, on s’y égare, cette machine tient moins de l’outil de travail que de l’instrument de pouvoir. Un pouvoir déjà dépassé au moment de sa glorieuse érection, mais qui continue à plomber la politique culturelle de cette ville, dans la mesure où elle se poserait comme un projet généreux pour une population.

Postérité - Voracité - Tsoin tsoin Sept millions d’euros, minimum. Voilà ce que dévore ce moloch, bon an mal an, bon gré mal gré. Je parle de la seule ville, ajoutez y le reste, état, région, toutim... Attention, il ne faudrait pas que ce constat puisse servir d’alibi à quoi que ce soit, ce serait peu honnête. Ajoutons que sans cet équipement, nous aurions été privés peut-être de beaux spectacles qui nous ont fait bien plaisir, sans compter l’enrichissement personnel. Mais enfin, on est en devoir de constater - sauf à estimer que nous vivons dans une sphère magique où il y a assez de pognon pour tout faire - qu’il appartient aux politiques publiques de dégager des priorités publiques et que dans ce contexte, la priorité imposée par la seule présence de cet équipement-là est tout bonnement nuisible à une politique culturelle indépendante, dans la mesure où il en réduit de fait les alternatives. Sauf, peut-être, en matière de spectacles. Manquet-on de spectacles ? J’ajoute que ce genre de monument infère assez souvent des comportements assortis. Genre dix plombes de trompettes pour asseoir une renommée. Je veux parler du «Ring» de Wagner¹, monstre tétracéphale que le directeur a choisi pour s’inaugurer metteur en scène. C’est son droit absolu, la création, le génie, tout ça. Mais sans vouloir critiquer, l’entreprise est osée, dans le contexte. Chéreau a attendu d’avoir mis en scène une quarantaine de spectacles avant de s’attaquer à ce subventivore. Ce sera peut-être le chef d’œuvre du siècle, j’aurai l’air fin. Sauf que ce n’est pas le propos et qu’en toute hypothèse, je n’ai pas envie de payer le contre-ut des fidèles et les gougères de la presse. Oh ! le radin ? Non, je veux bien payer plus, par exemple, pour les activités pédagogiques des musées. On y reviendra. On objectera non sans raison : mais le renom du grand Dijon, la beauté de l’opéra, la création ! Ou même : et le Zénith alors ? S’agissant du renom, les capacités promotionnelles de l’art en général, sont à la fois incontestables et très suspectables. C’est de la com. Elles incitent les pouvoirs à s’intéresser, mais consécutivement à contrôler. On sait depuis Platon où ça peut mener : pouvoir assis, artistes couchés.

L’opéra? J’avoue, sans y être tout-à-fait hermétique, qu’il ne me fait guère frétiller que sous ses espèces pâtissières bien qu’elles soient moins copieuses. Le truc, c’est qu’économiquement, c’est un monde hors du monde. La création ? bien sûr. Mais comment j’existe, demande l’étoile au petit prince, si personne ne me regarde ? Ce qui peut faire réfléchir à la nécessité de créer d’abord des publics, sauf à penser que le spectacle y suffit, ce qui est très loin d’être le cas. L’ignorer, c’est tricoter de la séparation au lieu de tisser du lien ; pas bon, ça. Autant poser l’art comme un bouquet de fleurs sur le coffre-fort fermé et la culture comme le pipeau de la sinécure. Mais attention, attention : ces marchandises-là peuvent faire vendre toutes les autres, on voit ça partout. Quant au Zénith, on sait bien clairement ce dont il s’agit : un supermarché. On y trouve beaucoup de camelote, c’est plus cher qu’à l’opéra, mais ça reste une affaire entre clients et négociants dans la mesure où il ne coûte rien au contribuable. Paraît même qu’il rapporte. ....>

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....La valeur ajoutée compense ainsi la valeur culturelle de la chose. De là à prétendre, comme je le lis dans le sémillant fascicule «D comme Dijon» que le Zénith «illumine Dijon» parce qu»il «a permis d’offrir la culture au plus grand nombre», il y a un fossé, avec un F, comme fayot, voire une immensité avec un I comme ineptie. D’autant qu’au chapitre «C comme culture» - cocassement placé sous l’égide de Warhol, spécialiste ambigu de l’art de consommation - on ne trouve à peu près rien sur la médiation, l’éducation artistique ou autre chaînons fatalement manquants à une politique culturelle qui se voudrait réellement «pour tous», si culture pour tous il faut (je préfère de loin l’idée d’une culture PAR tous). Attention, pas de méprise : ce qu’a réalisé la présente municipalité en matière d’équipements et d’efforts culturels est à la fois formidable et significatif. Il faut le dire d’autant plus fort que pendant des décennies, on n’avait à peu près rien foutu - à part, bien sûr… l’auditorium. Budget culturel de la ville : plus de 62 millions d’euros ; le premier poste, nous dit la revue «Dijon mag». Si on entre un peu dans le détail, je vous épargne les chiffres, on voit pourtant qu’une fois retirées les inévitables dépenses structurelles, les travaux, le patrimoine, les grosses baraques (l’opéra au premier chef), les frais générés par icelles, une fois retirés, sur les quelques 20 % qui restent, les trois quarts assignés à l’institutionnel (du Centre dramatique aux Fêtes de la vigne), il ne reste pas grand chose pour les autres et pour faire autrement, alors qu’en théâtre, cirque, il y a plein de talents qui rament ; consécutivement, je dis merde a Siegfried, aux Walkyries réunies et même à Wotan. Et qu’on ne me dise pas que ça n’a rien à voir.

Postérité ? Priorités ! Egalité Fatalité ? Pas sûr. Bientôt, tout le monde - ou à peu près - aura sa maison où faire briller le produit de saison ; on pourrait alors choisir de s’attaquer au plus dur, au plus politique, de la problématique, laquelle - tâchons de raccourcir sans être trop abusif - tient en ceci que la culture artistique² n’est pas un besoin. On peut vivre sans. Pour s’y intéresser, il faut être déjà cultivé ; autrement dit ressentir comme un plaisir ce qui se présente à d’autres comme un effort (question annexe : existe-t-il des plaisirs chiants ?). Ce qui induit que, s’il est nécessaire de favoriser l’expression (par le spectacle entre autres), il importe encore plus d’en créer le désir, via le plaisir. Or, le plaisir peut s’apprendre. On peut apprendre à aimer pour, peut-être, aimer apprendre. Il existe des moyens pour ce faire. En tout cas, c’est pour ce faire qu’il faut des

moyens, prioritairement. Parce qu’augmenter l’offre sans fortifier la demande, c’est in fine faire de l’art «une étoile qui n’éclaire qu’ellemême». Bien au-delà, c’est aussi accepter l’idée pénible que la culture est inapte à perfectionner le fonctionnement démocratique en aidant à comprendre un peu mieux le monde, non comme il va mais comme il nous arrive. Les musées, la bibliothèque, d’autres aussi, plus ou moins, se sont attelés à ce travail fondamental. Respect. D’autant plus qu’il n’est ni le plus spectaculaire, ni le plus gratifiant. Quant à l’auditorium, il est évident qu’on plaisantait : il est bien sûr hors de question de le raser, ce serait stupide. Il suffit de récupérer les espaces perdus pour en faire un VRAI conservatoire avec tout ce qu’il faut, sensibilisation, formation pas seulement professionnelle, création et diffusion aussi. En gardant bien entendu la salle de spectacle, pour la préservation de notre standing culturel… …Bien sûr que c’est encore pour de rire. Quoique… Finissons sur une nouvelle. François Chattot va quitter la direction du TNDB. J’en connais qui critiquent la programmation. Bon. Mais cet homme a soudé une équipe, donné leur chance à plein d’artistes régionaux, irrigué les territoires, ennobli l’action culturelle. Je trouve que comme programme, c’est assez beau, voire exemplaire. Le seul en tout cas qui ait ici respecté le cahier des charges d’un centre dramatique national, c’est lui. Alors, salut l’artiste ; ça nous change des brillants sujets venus améliorer leur position sur le marché du spectacle. Jean Maisonnave³ ¹ Je sais bien que Wagner n’aimait pas que les cuivres. D’après les Munichois, il aimait aussi l’argent. ² Art, culture et sous-produits, je mélange tout, je sais. Ce n’est pas très grave : on voit de quoi il retourne ; en fait, de plus en plus, d’une contre-culture. ³Quelle mouche le pique ? Outre quelques coïncidences, la mouche Tseu Tseu. Pas Lao. Tchouang Tseu, qui prétend que l’homme sans culture est comme la taupe qui cherche le fleuve où s’abreuver. Résultat : ne sachant plus où elle habite (puisque née cessiteuse), la taupe ignare erre, loin de sa taupinière, de berges en ravins. Ce qui constitue tout à la fois une métaphore, une homophonie, une paronomase et, plus prosaïquement, un kakemphaton. Ou pire. Bref, on mesure à ce dernier trait combien la culture est nécessaire a l’épanouissement de l’homme simple.

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Affinités électives suites… et faim !

Le Pré-aux-Clercs a su vivre avec son temps : il s’est agrandi d’un brasserie de poche, aux couleurs du temps, place de la Libération, et d’un hôtel de charme, tout petit lui aussi, avec des suites superbes qui font le bonheur des visiteurs. Réservez une table en terrasse, si le temps est de la partie, côté B9 pour B9 9, pl. de la Libération. profiter de la formule bistrot ou côté Billoux, pour découvrir Tél. 03-80-38-32-02. le bonheur dans le Pré. Tout sort de la même cuisine, ici, les produits sont de même qualité, même si les plus coûteux vont Le Pré aux Clercs au gastro, forcément. Service haut en couleurs, qui ne manque 13, pl. de la Libération. pas de saveur, çà tombe bien. Pour une faim de journée et un Tél. 03-80-38-05-05. www.le-pre-aux-clercs.com début de printemps, difficile de trouver plus dans l'air du temps, Tlj sf lun. autour de la place de la Libération. €ommuniqué

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RANGE ROVER EVOQUE THE POWER OF PRESENCE*

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L’aventure prend un tournant en 2001. D’abord un passage à Paris chez l’éditeur Jannink au mois d’avril-mai. Puis Interface, n’ayant plus d’espace, est invitée par la Galerie Barnoud, rue Berlier. L’exposition nommée L’appartement à la galerie & vice-versa, rassemble un ensemble d’artistes représentatifs de l’activité développée depuis 5 ans. Des pièces y sont produites spécialement (peinture murale, sculpture, installation, photographie, peinture...). On y trouve Pat Bruder, Frédéric Buisson, Marc Camille Chaimowicz, Daniel Firman, Olivier Nerry, Gérald Petit, Laurent Sfar & Sandra Foltz, Maxime Touratier, Véronique Verstraete, Marie Vindy. 2002 sera l’année du changement. La Galerie Barnoud leur propose un nouveau lieu, un autre appartement, rue Chancelier de l’hôpital. La ville de Dijon commence à les aider, la Région leur donne un prix et avec tout ça en poche, ils ouvrent au public avec une personne à plein temps. La direction et la programmation restent bénévoles, Frédéric et Nadège se partagent la coordination des évènements. Exposition de Niek Van de Steeg MBA@Le collectif éphémère

Interface

Chancelier

BB50 > ART CONTEMPORAIN

Nadège Mareau et Frédéric Buisson à la galerie @focale-info.com

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fête ses dix ans La galerie Interface porte bien son nom. C’est le tremplin entre le monde des études et le milieu professionnel, un lieu atypique pour l’accrochage qui garde toujours en tête de défendre les jeunes plasticiens. Son objectif est de donner carte blanche aux artistes en devenir, leur permettre de montrer leurs premiers travaux, parfois en solo. Cette galerie est née en 1995 dans un appartement, rue de Mirande. Frédéric Buisson, Olivier Nerry et Fabienne Teinturier, jeunes étudiants fraichement diplômés des Beaux-Arts de Dijon, exposent d’abord leurs compositions et ensuite celles des autres. FP

2012 ou les dix ans de Chancelier,

dix bougies, dix artistes

À la question : Qu’est-ce qui a changé en dix ans ? Frédéric Buisson répond. “Il n’y a pas eu tant d’évolution que ça, on a souhaité garder cette fibre de regard sur ce qui pouvait se passer localement. Nous programmons un événement par an avec un artiste de Dijon et avons un partenariat avec l’école des Beaux-Arts qui se traduit par l’exposition collective d’étudiants ”Entre poire et fromage“. Nous gardons une diversité de programmation et une exposition annuelle avec un artiste plus reconnu nationalement. Enfin tous les étés, nous offrons la possibilité d’une résidence, avec une production in situ avec un rendu en septembre.” Une décennie, ça se fête ! L’idée de faire appel aux anciens de Mirande a germé. Le plus difficile a été la sélection du top ten sur la cinquantaine de noms exposée de 1995 à 2001. Les gagnant sont : Pat Bruder, Philippe Cazal, Sandra Foltz et Laurent Sfar, Agnès Geoffray, Jean-François Guillon, Frédéric Buisson, Pierre-Yves Magerand, Olivier Nerry, Jean-Marc Nicolas, Maxime Touratier, Véronique Verstraete. C’est déjà la deuxième exposition anniversaire pour sept d’entre eux. Certains sont toujours dijonnais, d’autres ont fait leur vie (artistique) ailleurs, mais tous ont répondu présent. F.B. : “La règle du jeu était la sélection des artistes et ensuite la répartition dans la galerie qui ne possède pas dix pièces. Faute de budget, nous n’avons pas pu commander autant de productions que de plasticiens. Il y aura donc des choses nouvelles mais aussi des pièces existantes jamais vues sur Dijon. Photo, sculpture, peinture, vidéo, installations, il y aura de tout. Les artistes ne seront pas tous là pour souffler les bougies mais on peut être sûr qu’il y aura un gâteau.“ Happy birthday to you… Vernissage le 14 avril à partir de 18h00. Appartement / galerie Interface 12 rue Chancelier de l’hospital - ouvert les après-midi du mercredi au samedi. wwwinterface-art.com


De l’autre côté Exposition de Philippe Gronon

MBA@Le collectif éphémère

MBA@Le collectif éphémère

Ce qui frappe à première vue lorsque l’on pénètre dans cette grand salle blanche c’est le doute sur ce que l’on y voit. Photo ou peinture hyper-réaliste ? Non, ce sont bien des photographies qui sont accrochées là. De grands portraits de versos de tableaux, à l’échelle un. Le terme n’est pas trop fort tant chaque œuvre a de personnalité. D’abord parler de la finesse du rendu. Ces autres côtés, choisis par l’artiste dans plusieurs réserves de musées, sont chacun une œuvre graphique à part entière. Sur certains des raccords, des tâches ; sur d’autres des coutures, des écrits ou des étiquettes. Exit les cadres dorés, les stucs ou les paysages mordorés, ici les tableaux ne vous séduisent pas par leur facture ou leur style, c’est juste le support qui vous parle. Il raconte son histoire, ses déboires, ses rafistolages ou ses propriétaires successifs. Certains ont beaucoup à dire. Il y a les grands voyageurs avec leurs multiples étiquettes de transporteurs et leurs escales prestigieuses, New-York, Tokyo, London... Certain sont vissés, cloutés, contre-plaqués, ça fait mal rien que de les regarder. D’autres sont des menteurs, on y aperçoit des roses de style Art nouveau or ce sont les usures d’un temps beaucoup plus moyenâgeux. Enfin, celui là fait frémir. Estampillé MNR, un nom tragiquement connu y est écrit à la craie. C’est la douloureuse histoire d’une famille certainement disparue qui nous saute aux yeux. A la fin de la dernière guerre, de nombreuses oeuvres récupérées en Allemagne ont été rapidement restituées à leurs propriétaires spoliés par les Nazis. Celles non réclamées furent confiées à la garde des musées nationaux. Elles constituent ce qu’on appelle des MNR, « Musées Nationaux Récupération » Tous ont un intérêt, purement graphique ou historique. Du plus petit au plus grand, tableau dont le recto est très célèbre ou œuvre d’un parfait inconnu, du plus ancien au très contemporain, ils vous charmeront tous par ce qu’ils ont de moins évident : leur autre côté. C’est à cela que s’attache Philippe Gronon, nous faire voir ce que l’on ne voit pas ou ce que l’on ne voit plus. Ces choses ordinaires qui magnifiées par son appareil deviennent bien plus que de simples objets. Pour cette collection de tableaux, le photographe a voulu terminer en beauté. Son numéro 50 n’est autre que «l’origine du monde» de Gustave Courbet et lui aussi, il a des secrets... Musée des Beaux Arts - Musée Magnin - Galerie Barnoud - Du 18/02 au 21/05

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par P.O.BOBO - www.sparse.fr

BB50 > AGENDA SUBJECTIF

Pour Tonton Marcel

30 mars - François Corbier - Bistrot de la scène Bien connu de la génération 80-90 pour sa participation au Club Dorothée, émission télévisée qui a permis de faire entrer au panthéon du génie quelques sitcoms telles que «Salut Les Musclés» ou «Les Filles d’à côté», François Corbier est ce qu’on appelle un chansonnier. Un gars qu’aime bien sortir sa gratte à la fin du repas pour jouer ses «chansons d’humour». A la fois auteur-compositeur, animateur, comédien et poète, l’homme à barbe est aussi et surtout un mec franchement attachant.

Pour une sortie avec Mamie 6 au 8 avril - Human Beatbox festival

Apparu dans les années 80 aux côtés de la culture hip-hop, le human beatbox consiste à imiter et produire avec sa voix tout un tas d’instruments de musique et de rythmiques de façon à faire halluciner au maximum un auditoire. Outre le fait que cette prouesse est parfaitement incroyable à voir et entendre, le beatbox est devenu aujourd’hui la grosse hype chez les gens de la chanson française comme Anaïs ou Camille, preuve également de l’engouement fascinant autour de cette scène.

Pour en finir avec Indochine, le groupe préféré de ma mère et de ma sœur 10 au 15 avril - festival Kill Your Pop

C’est le genre de festival où tu peux découvrir un chanteur Suédois totalement inconnu au bataillon deux ans avant qu’il passe sur toutes les radios. Où tu as la possibilité de boire des coups dans un rade en écoutant une sorte de disco-punk des familles. C’est aussi là que tu as la malchance de remarquer qu’il existe encore beaucoup trop de garçons de moins de 30 ans qui portent la moustache. Pour les gens exigeants donc, mais pas trop avec leur dégaine.

Kill Your Pop - Ivan-Smagghe

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Pour les fanas d’équitation

Pony Pony RR Victor_Picon

7 juin - Pony Pony Run Run - La Vapeur Attention, piège à meufs. Un concert de Pony Pony Run Run, c’est l’assurance de croiser un bon paquet de jeunes filles venues tout droit d’un pays où tout le monde est beau pour voir ce «groupe trop frais d’électro-pop». Puis à la fin du show, lorsque les musiciens retourneront directement dans leur loge, le type qui pourra payer un verre à toutes ces dames, c’est toi. PS : la vanne dans le titre m’a été brillamment soufflée par la F.P.

Un premier pas à l’Opéra, un grand pas pour le néophyte 12, 14 et 15 mai - L’Opéra de la lune (Brice Pauset) – Opéra Dijon

Cet opéra, mis en scène par Damien Caille-Perret et en musique par Brice Pauset, semble être tout bonnement le spectacle immanquable du mois de mai. Texte de Jacques Prévert illustré par Jacqueline Duhême en 1953, l’Opéra de la lune nous amène dans la tête d’un petit garçon qui voyage sur la grande étoile féérique afin d’échapper à ce monde tout pourri qui l’entoure. Une ballade faite de réenchantement, de rêve et de liberté, qui plaira aussi bien aux petits qu’aux grands.

Pour lever le poing et huer de plaisir 14 mars au 01 mai rétrospective Maurice Pialat cinéma Eldorado Opéra de la Lune

L’Eldo met à l’honneur le réalisateur inclassable, celui qui dirigeait à merveille Gérard Depardieu ou Sandrine Bonnaire, et qui avait pour habitude de s’embrouiller régulièrement avec ses comédiens ou techniciens. Artiste anti star-system, il remportera à Cannes –sous les sifflets de la salle- la Palme d’Or en 1987 pour «Sous le soleil de Satan» et lâchera cette fantastique punch line à l’assemblée : «Si vous ne m’aimez pas, je peux vous dire que je ne vous aime pas non plus». Citation retweetée tous les jours par Mathieu Kassovitz.

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BB50

> ZIK

C’est Chronique chez

Binoche 50,

chiffre qui me fit poser bien des questions, mais c’est hélas déjà loin. Il faut donc se laisser aller pour ce numéro spécial. Alors voici quelques impressions sur le passé, le présent et le futur. Le printemps arrive avec son lot de bonnes sensations. Rentrant de Bruxelles, capitale belge schizophrénique et surréaliste, je me remets tout juste d’une “Museum Night Fever”, magnifique initiative offrant une visite libre de 24 musées à travers la ville. Outre les expos, on pouvait assister à des concerts, performances, de la danse, du cabaret, de la vidéo, tout en se laissant guider par de jeunes étudiants. Une façon ludique de visiter ces institutions dont on pourrait s’inspirer pour dépoussiérer «La nuit des musées». Autres sensations du côté du Théâtre Mansart qui, sous l’impulsion de sa nouvelle équipe, ouvre de plus en plus ses portes à la musique. Ce qui nous a permis d’assister à une soirée assez réjouissante : A Late night with The Romanée Counteez. Une vraie réussite de collaboration entre des mondes qui, a priori, n’étaient pas faits pour se rencontrer : du Rock du R’n’B à l’ancienne, du fun et de la bonne humeur. On en redemande. Pour ce numéro, on me demande de choisir un groupe, un cd. Ils sont fous ! Ne comptez pas sur moi pour choisir le groupe ou le CD du coin, je suis un peu lâche et j’aurais trop peur de me fâcher avec tous les musiciens dijonnais que j’apprécie, surtout que la scène régionale est fort active et créative. Alors ? Pour vous en rendre compte, n’hésitez pas à vous rendre sur l’excellent site www.lascenebourguignonne.com, qui identifie tous les artistes de la région : riche je vous dis ! Du coup voici mon CD de chevet : Alain Bashung : L’homme à tête de choux. Voilà déjà 3 ans que Bashung est parti et je me sens comme un orphelin. En héritage il nous laisse cette relecture de l’album-concept de Gainsbourg, sorti en 1976. Ses douze titres racontent Ma-

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Eléonore Rigby & Thierry Binoche - Liverpool

rilou, petite shampouineuse rendant fou de jalousie son amant aux grandes oreilles, qui la fera disparaître sous la mousse, à coups d’extincteur. C’est chaud, cruel et surtout, c’est beau ! Gainsbourg–Bashung, un cocktail parfait, la rencontre au sommet idéale nous arrivant de l’au-delà.

CD : Alain Bashung : L’homme à tête de choux

Pour ce qui est des concerts, là aussi c’est un supplice que de faire un choix, même si je doute fort que mes pas me portent souvent du côté du Zénith où la déception est au rendez-vous avec aussi peu de rock au programme. Où sont nos rêves de voir débouler les grandes stars du genre ? La multiplication de ce type de salles fait que les grands groupes préfèrent s’arrêter du côté de Lyon, Strasbourg ou dans les grands festivals. Du coup nous nous retrouvons avec un stock de comédies musicales, spectacles d’humour, pour enfants ou nostalgiques, ce qui est fort respectable au demeurant, mais qui ne satisfait pas mes désirs musicaux et, l’économie du spectacle étant ce qu’elle est, elle n’échappe pas non plus à la crise. Si une salle comme La Vapeur comble beaucoup de ces désirs, peut être qu’une salle se situant entre les deux avec une jauge de 2000 à 3000 places serait la bienvenue. Certains projets sont dans l’air

mais… Alors ? Bon, s’il faut choisir un concert (les fous ! les fous ! de me demander ça !) je choisirais CHINESE MAN un groupe dont j’entends les titres depuis un moment chez mes camarades lors de soirées où la danse s’empare de mon petit corps agité. «Le Chinese Crew prépare sans relâche une nouvelle offensive scénique en live, High Ku, Sly et Zé Matéo ont aiguisé leurs sabres... Tapis dans l’ombre, ils patientent, prêts à repartir au combat. Pour reconnaître la présence du Chinese Man, rien de plus simple : un son lourd, des basses puissantes. La musique du trio que composent High Ku, SLY et Zé Mateo trouve ses racines dans le hip-hop, mais loin de rester accrochée à ses origines, l’inspiration du bonze est sensible à d’autres courants musicaux.» C’est eux qui le disent, alors moi ça me donne envie. Mais encore une fois la vie musicale dijonnaise est suffisamment animée grâce aux nombreux activistes locaux pour occuper un stock de soirées. Et si le corps veut bien suivre, quelques bonnes bières - et pas forcément avec modération, ce n’est pas de mon âge cette affaire - et c’est reparti pour aller jusqu’au N° 100. Et comme on dit en anglais : «enjoy !» Et surtout soyez curieux.

GROUPE : Chinese MAN


Le Bal'tazar des bulles pour les noctambules

R

Le Bal'tazar, club quatre étoiles salon, c'est l'adresse hype & fashion par excellence, avec la garantie de soirées inoubliables. Elégance décontractée, classe sexy, alcôve urbaine secrète et stylée The Kooples et Louboutin, Le Bal' répond, sans droit d'entrée, aux attentes de celles et ceux qui ne sortaient plus en soirée à Dijon et s'inscrit dans une démarche de dynamisation du centre ville dans un esprit Nikki Beach, L'Arc ou Le Baron. Esprit vintage, festif et convivial, le Bal' est l'espace idéal privé pour prolonger un restaurant et prendre un verre entre amis, pour savourer un cocktail en discutant paisiblement dans une atmosphère deep house. A partir de 2h, l'ambiance est au clubbing, plus électro, griffée Solveig ou Bob Sinclar, avec en alternance un set house électro / dance suivi d'un titre old school pour ryhtmer la nuit. Pas de Cloclo, mais un bon vieux Dutronc ou un Gainsbourg bien tourné, prolongé juste pour rire d'un titre décalé (allez, le P'tit bonhomme en mousse), avant de retrouver Edith Piaf, Aznavour ou Pink Martini. Autour des gérants Vanessa et Christophe, toute une équipe soudée se met en quatre pour répondre à tous vos désirs. Julien à l'accueil, au service et aux RP, Fernande, Marie et Tristan à l'accueil et au service bar, DJ Salva en résident. Greggy gère toute la partie graphisme (www.greggy.biz) et, must du must en matière d'aménagement et d'architecture intérieure, Sylvain Camos et son agence EMA ont réalisé un travail d'exception. C'est dans le top d'un mobilier de designers (Barcelona) que vous prolongerez la nuit, sous le regard de masques signés Stark... Que boire au Bal' ? Uniquement des boissons premium, aucune vodka de base ni de champagnes bas de gamme. Moët (le seul à la coupe), Dom Pérignon, Cristal, Ruinart, Blanc de Blanc, champagnes rares, vodka tendance Belvédère, grand choix de cocktail sans alcool... Le Bal' est le paradis des amateurs de saveurs, qui sauront apprécier la fraîcheur bienfaisante des mojitos préparés par un barman donnant également, excusez du peu, des cours à l'Atelier des Chefs. Côté programmation, des soirées à thème comme la nuit cabaret dans le plus pur style western parisien Crazy Horse, fin avril la très attendue battle DJ Antoine Dupraz – DJ Salva. en mai, une pétilante soirée Dom Pérignon. A noter : le vendredi 6 avril, après Ariel Wizman, soirée spécial mix et littérature chic avec Frédéric Beigbeider ! Autant dire que les réservations sont fortement conseillées ! Enfin préparez-vous, Bing Bang vous le révèle en exclu, le Bal' vous concocte la plus courue des night clubbers : une Soirée Folie Douce...

€ommuniqué

Ce soir, on va au Bal' ! 20 avenue Garibaldi Quartier République - Dijon Table booking : 06 25 82 76 71 www.bal-tazar.fr fb : Bal'tazar Du jeudi au samedi et veilles de jours fériés, à partir de 23h30. Location possible. 61


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> FEVER

Où s'encanailler

à Dijon

Rien que pour vous, Bing Bang écume chaque mois la nuit dijonnaise, dégustant autour d'une petite bière artisanale ou américaine le meilleur du bon son. Sur l'eau, dans un caveau ou un resto, suivez-nous, le printemps sera chaud bouillant.

Ce centre d'exposition, de recherche et de découverte est une référence mondiale de l'art contemporain, et le Centre Pompidou n'aurait pas son aura sans le travail d'avant-garde de son partenaire dijonnais. Récemment transféré rue de Longic, accueillant le festival Kill Your Pop, c'est dans la vaste salle de spectacle au coeur de son extraordinaire architecture blanche et lumineuse que vous pourrez assister au concert de Jad Fair, fondateur-idole seventies du groupe Half Japanese, aux côtés de Witch Lorraine et God ! Only Noise... www.jadfair.org. (mercredi 11 avril, 5€, infos www.killyourpop.org) 37 rue de Longvic – Dijon - www.leconsortium.fr

Le Deep Inside

El Berro

Etablissement gay friendly mais pas uniquement, tous les publics s'y croisent, s'y mélangent et dansent au rythme de DJ sets d'enfer. Sous les yeux (ou dans les pattes) du taureau d'El Berro, vous finirez comme tout le monde : debout sur les tables qui portent dans leur bois les cicatrices des talons des reines et princesses de la nuit. Olé !

Le festival Kill Your Pop nous emmène sous terre dans LE caveau ultra rock littéralement underground de Dijon. Jeans, cuirs, piercings et inked girls croisent joyeusement étudiants et jeunesse cool chic en vadrouille. Dimanche 15 avril c'est donc à 20h que le trio américain des Jacuzzi Boys, plébiscités par Les Inrocks, empoignera ses guitares pour un live gratuit. Sinon, dégustez-y les seuls hot dogs new-yorkais de Dijon (avec du chou), prenez une Bud, ou n'importe quoi d'autre, trinquez au bar, autour d'une table noire ou dans le sofa et les fauteuils en fond de salle, en vous remémorant vos souvenirs des concerts de Shannon Wright, Lonesome French Cowboy, Lozninger et Hit By Moscow. Et en passant sous leurs orbites pas si vides que ça, saluez les crânes géants surplombant la salle de concert.

8 rue Bossuet (sortie Centre Dauphine rue du Bourg) Mardi – mercredi : 12h - 23h Jeudi – vendredi – samedi : 12h - 2h Infos et réservations : 03 80 42 19 57 - fb : El Berro

16 rue Victor Dumay – Dijon fb : DEEP INSIDE KLUB ROCK 03 80 54 20 66

Par Olivier Mouchiquel et Véronique Witkowski

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Centre d'art contemporain Le Consortium


Le Bal'tazar

Des stars aux platines, les meilleurs champagnes au bar, le plus hype et fashion des clubs de la région vous accueille jusqu'à potron-minet. Réservez votre vendredi 6 avril et venez vous encanailler avec aux platines le plus sélect des DJ parisiens : Frédéric Beigbeider prend les commandes du Bal' à partir de 23h30 jusqu'au bout de la nuit et de la dernière bouteille de champagne. Faites-vous plaisir : ambiance littérature en roue libre. 20 avenue Garibaldi – Dijon - 06 25 82 76 71 - www.bal-tazar.fr Du jeudi au samedi et veilles de jours fériés, à partir de 23h30.

Le Tzar

Le Tzar, c’est le cercle russe par excellence où se retrouvent gourmets et connaisseurs, dans un esprit de fête permanente. Le concept est simple : prenez le meilleur caviar, le meilleur saumon sauvage, les meilleurs vins, les meilleurs cognacs, les meilleurs whiskies, les meilleurs champagnes, et, bien sûr, les meilleures vodkas. Ajoutez deux DJ résidents, des DJ invités, des Coyotes Girls qui font le show au bar les vendredis soirs, un hypnotiseur, des concerts de jazz, une piste de danse, un fumoir de qualité façon boudoir à l’ancienne, un étage calme et un caveau animé, vos nuits prochaines s’annoncent longues, longues, très très longues... 88 rue Vannerie – Dijon Jeudi, vendredi, samedi : 19h-5h

La Péniche Cancale

La Péniche, c'est l'unique lieu sur l'eau où guincher à fond de cale autour d'une bonne petite bière, ou flâner sur le pont en sirotant un verre de sirop artisanal. La Péniche, c'est aussi un lieu de concert et spectacles multicolores, sélectionnés par sa très sympathique équipe de matelotsbarmen, avec une énorme programmation nationale et internationale. Bing Bang vous conseille tout particulièrement Half Moon Run, groupe pop alternatif canadien débarquant de Montréal (dimanche 6 mai, 18h, 5€, réservation sabotage_box@hotmail.com). Mais n'attendez pas, avril s'annonce chargé de bonnes nouvelles avec le samedi 7 à 22h l'énorme DJ set rock'n'jerk The Real Elvis Presley. Dress code : tenue Elvis, une verre offert (entrée 3€, facebook.com/therealelvispresley). Et bien sûr, l'incontournable festival Kill Your Pop monte à bord avec Pan Pan Pan, Clara Clara et Alligator pour une puissante soirée rock (jeudi 12 avril, 5€, réservation killyourpop@gmail.com) Bistrot spectacle coopératif – Port du Canal Dijon 03 80 43 15 72 - Infos : www.penichecancale.com Jeudi, vendredi, samedi : 18h-2h ; dimanche : 15h-20h.

Ibiza Frenchy People : night clubbing à la maison

Saviez-vous que l'énergique webradio des francophones d'Ibiza émet depuis Dijon ? Son créateur, Lionel Fourré, fut le directeur artistique du mythique An-Fer et le directeur général de la Techno Parade. Après les pistes (de danse) des stations de ski alpines, l'Ibiza Frenchy People Tour vient de balancer les watts de DJ Ralph au Chat Noir à l'occasion d'une soirée Electro Addict que les clubs huppés sudistes nous envient encore. Pour ceux qui sont cloués chez eux par la cuite de la veille ou par des parents sociopathes, restez couchés, connectez-vous, montez le son et lâchez la sauce. www.ibizafrenchypeople.com

El Berro

Bar à tapas mais également lieu de fête, El Berro jouit d’une terrasse en mezzanine, idéale pour les fumeurs, et de la grande terrasse ensoleillée du rez-de-jardin, l’une des seules festives de la ville, dont l’activité va se développer avec les beaux jours et qui reste ouverte toute la journée. Une terrasse parfaite aussi pour s’y reposer dans un coin d’ombre. Au menu à midi, deux plats du jour, ou repas à la carte. Une ambiance familiale, une clientèle sereine, de passage et d’habitués. Produits frais, préparés sur place par un chef qui fut le second de cuisine d’un chef étoilé. Craquez pour le tartare aux câpres, la cuisse de poulet laquée, et le travers de porc miel – amandes accompagné de polenta et poivrons confits... La cuisine est également aux couleurs espagnoles et portugaises : accras de morue, poulet piperade, légumes frais, citrons confits... accompagnée de boissons venues du Brésil. Les animations sont à l’avenant, avec plusieurs soirées brésiliennes à venir : samba pour tous au programme ! A la fois restaurant, bar et établissement de nuit, nous avons particulièrement apprécié l’apero-time : la musique, entre trip hop apaisé de cocktail party new-yorkaise et électro-classe d’houseshow privé, conserve un niveau sonore – encore une fois, rare à Dijon -, permettant de discuter sans avoir à hausser la voix ni tendre péniblement l’oreille. Le confort et le plaisir, on vous dit...

El Berro -

8 rue Dauphine (sortie Centre Dauphine rue du Bourg) Mardi – mercredi : 12h - 23h - Jeudi – vendredi – samedi : 12h - 2h Infos et réservations : 03 80 42 19 57 - fb : El Berro €ommuniqué

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Les pages boutiques et nouveautés sont signées : Françoise P., Corine K. et Manuela H.

BB50 SHOPPING > NOUVEAUTÉS DIJON CENTRE

SHOPPING La boutique >

4 rue Quentin - 03 80 30 49 63 Profitez de votre samedi matin pour aller faire un tour au marché et visiter cette toute nouvelle enseigne. Céline, comédienne parisienne a trouvé ici son endroit démarqué pour ouvrir sa boutique indépendante multi-marques. Beaucoup de couleurs ce printemps : t-shirts bleu électrique American vintage ; robes rouge vif Antoine et Lili ; blousons de cuir vert printemps Skunfunk… Une ambiance colorée, une propriétaire sympathique et des mannequins année 50. Du cool quoi !

< Linvosges

4 bis place Bossuet - 03 80 33 28 64 Enfin les Vosges à Dijon et pas n’importe lesquelles : celles du beau linge et de l’éponge douce. Maintenant, vous pouvez toucher les draps de métis, regarder de près les broderies, essayer les peignoirs confortables. Quatrevingt-dix ans de savoir-faire made in France sont ici présentés dans un esprit boutique. Toute la collection est là, d’une qualité exceptionnelle. Les promotions reçues par correspondance sont applicables, le sourire en plus. BBmag a particulièrement craqué pour les taies d’oreillers jour de Venise que l’on peut monogrammer à l’ancienne, les boutis en lin façon maison de campagne et les coloris violine des draps de bain. De beaux cadeaux en perspective. Focale.info

Au moment des fraises > 6 rue Charrue - 03 80 23 24 51.

Le 6 passe des gamelles aux gros bidons. Après un an passé au centre Dauphine, «Au moment des fraises» a grandi et repointe le bout de son nez rue Charrue. De quoi assouvir ses envies de fraises, layette, poussettes, literie, joujoux, déco… Vous y trouverez tout pour accueillir nos chères petites têtes blondes et brunes : Béaba, Les Chatounets, Noukie’s, Séraphine, TItoutam, Combelle, Red Castle, Babysun, Baby Art, Boikido, des marques pour tous les budgets. Annick et Laurie, très “pro bébé“ vous accueillent dès le lundi.

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Bracelet ouvrant début 1900 – 2 or – perles fines- motif feuille de vigne

Broche étoilée Or et Argent, fin 19è Diamants taille ancienne

La Banque des Métaux Précieux - 2 rue de la Préfecture – Dijon - 03 80 30 00 06 La Galerie du Marché - 11 rue Musette - Dijon - 03 80 30 77 30

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L’atelier de Pauline >

35 rue des Godrans – 03 80 38 19 59 Voilà une boutique comme on aime et trop rare à Dijon. On s’y sent bien. Cosy, mélangeant les genres, on peut à la fois s’y habiller de robes fluides See U Soon et de gilets contrastés Baobab ; s’y meubler et décorer son chez-soi avec un tapis Bambi ou des coussins Mars and More ; monter son trousseau de beaux torchons en lin et enfin trouver le sac rouge de ses rêves en cuir pleine fleur pour un prix très raisonnable. On attend juste une vraie cabine d’essayage... pour le printemps ?

< Pâtisserie Pierre Hubert 31 rue des Godrans - 03 80 54 94 22

C’est un tout jeune pâtissier et son épouse venus de Bretagne qui se sont installés là. D’abord passés chez un M.O.F. à Rennes puis à Lyon, ensuite un Relais dessert à Saint-Genis Pouilly, les voilà tombés amoureux de la ville pour notre plus grand bonheur. La présentation est zen, sans doute pour contraster avec l’élaboration délicate et singulière des pâtisseries. Imaginé à deux, le K6 est un de leur chouchou. Le kenavo rappelle les origines de son auteur. Les macarons eux mêmes participent de cette envie créatrice débordante, vous les trouverez à la vanille et huile d’olive, au coquelicot, à l’orange, dans des couleurs extravagantes. Et pourquoi pas ! Ces biscuits assortis de compotés fondent en bouche. Pour les bébés gourmands, les tablettes de chocolat et les guimauves se déclinent par dizaine. Bref, une adresse, une très bonne adresse.

À cloche pied >

BB50 SHOPPING > NOUVEAUTÉS

26 rue Charrue - 03 45 18 30 47 Un univers tout acidulé accueille les petits petons pour les bien chausser. Un coin jeux pour les impatients, des chaussures, mais aussi des bottes rigolotes, des chaussons doudous… Focale.info

Passage des Godrans – Dijon – Tél : 03 80 30 27 07 Ouvert de 10h à 12h15 et de 14h à 18h45 (entre 12h et 14h sur demande ainsi qu’à domicile)

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Pour celles qui ne connaissent pas la boutique « LUCIE BOUTIQUE », elle est située dans le passage des Godrans en plein cœur du centre ville, à deux pas des halles et de la place Grangier. Les habituées vous vanteront la qualité de l’accueil, l’expérience et surtout la disponibilité de Lucie et Monique qui, sur demande, vous ouvrent la boutique entre 12 H et 14 H… que pour vous ou se déplace à votre domicile pour une présentation privée (très apprécié des clientes ne pouvant se déplacer) Ligne classique ou plus tendance, pour le quotidien ou pour une cérémonie, elles sauront vous conseiller parmi les marques sélectionnées pour vous : LUCIA-ANATHEA by PARAKIAN ST CHARLES Carole Grey, FRED SABATIER…. N’hésitez plus… Entrez ! Quelle que soit l’issue de votre visite, vous serez toujours accompagné avec le sourire.

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Lucie Boutique


Location de smokings et de jaquettes

Parking Grangier Ouvert du mardi au samedi de 10h à 12h & 14h à 19h Le lundi de 14h à 19h ou sur rendez-vous

41 rue des Godrans - DIJON - Tél. 03 80 30 96 32

Toutes les solutions mariage


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BB50 SHOPPING > EN EXCLUSIVITÉ

Les ateliers du parfumeur >

11 rue Mably – 03 80 30 97 04 www.lesateliersduparfumeur.com Inconditionnels de Diptyque N’allez plus courir à Paris chercher votre eau de toilette… Toute la gamme est là. Pour la maison d'abord, les bougies, les sprays, les palais à pendre dans son dressing et tous les accessoires, éteignoirs, coupe mèche, etc. Les parfums sont évocateurs : figuiers, maquis ou cyprès. Pour soi ensuite, les fragrances se déclinent en savons et concrètes, ces parfums solides en boîtier-bijou à emporter partout. Une gamme de soin complète le plaisir avec sa crème riche, son baume généreux, le savon et la crème spéciale mains à l'amande. Enfin, si vous cherchez un petit cadeau, pensez au vinaigre de toilette, l'élixir qui sert à tout : adoucir l'eau du bain, faire briller les cheveux ou apaiser le feu sur les joues de votre homme après le rasage.

LES ATELIERS DU PARFUMEUR 11 Rue Mably – DIJON, Tel 03 80 30 97 04 lesateliersduparfumeur@orange.fr www.lesateliersduparfumeur.com

< Cédrin Déco Hermès en exclusivité

13 Rue Petit Citeaux - 03 80 41 20 59 On ne présente plus Cédrin Déco, magasin éponyme de Marie-Pascale, décoratrice d’intérieur. Poussez la porte de cette grande vitrine et laissez-vous séduire par deux exclusivités ! Dans un espace dédié aux tissus d’ameublement, vous retrouverez les éditeurs tels que Dedar, Elitis, Zimmer & Rohde, Designers Guild et surtout, vous découvrirez en exclusivité les tissus et papiers peints Hermès. Une collection exclusive en Côte d’Or de tissus d’ameublement destinés à vos rideaux et sièges, des matières nobles, velours de coton et cachemire, mohair, soie, crin et alpaga. La collection se décline aux côtés des papiers peints Hermès où l’on retrouve les thèmes chers à la marque, et également deux modèles de papiers peints panoramiques imprimés à la planche de bois selon la méthode traditionnelle du 19ème siècle. Pour compléter votre déco, renseignez-vous sur les peintures AC Matières, une autre exclusivité. C'est une peinture à la caséine au rendu profond avec une palette de couleurs qui laissent l’embarras du choix. Utilisable à l’intérieur comme à l’extérieur, lavable, bref, parfaite !

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Un Ricard sinon rien !

produit dans le bon conditionnement. Ricard Décoration ne vend que la quantité nécessaire à votre projet et adaptée à votre budget. Choisissez vos couleurs parmi le vaste nuancier : d’un litre à 25 litres, Fred et Hervé vous les préparent immédiatement dans l’atelier attenant.

Lieu historique dédié à la couleur et à la peinture depuis 1962 à Dijon, Ricard Décoration rouvre ses portes avec une nouvelle équipe, de nouvelles prestations et de nouveaux horaires. Fred et Hervé, qui en fut la cheville ouvrière 12 ans durant, proposent désormais leurs prestations aux professionnels comme aux particuliers.

Véritable service conseil, Fred et Hervé vous accompagnent désormais au plus près en dirigeant, à l’ancienne, le démarrage des travaux. « Je veux faire mais je ne sais pas ? » Ricard Décoration se déplace et vous propose un véritable cours avec tous les conseils pour réussir vous-même le béton ou l’effet tadelak de vos rêves.

C’est dans une vaste cour intérieure ceinturée de superbes façades aux teintes ocres, accessible très facilement en plein centre ville de Dijon, avec un parking intérieur, que vous serez accueillis dans un immense et superbe showroom de 150 m2 clair, lumineux, où la pierre se mêle au métal, dans un esprit magazine accessible à tous. Magazines -Elle Déco, Ideat- que vous pourrez feuilleter en toute tranquillité dans le profond canapé et les fauteuils de designers.

Ricard Décoration, c’est aussi la prise en main d’un chantier, appartement, maison, immeuble, de A à Z, sous la forme de prestations fournitures et poses.

Ici, les fabuleuses gammes de produits de décoration intérieure et extérieure se déclinent du petit au gros œuvre. Besoin d’un pot de blanc pour repeindre un plafond ? De pigments en quantité pour un chantier professionnel ? Fred et Hervé vous apportent les produits à prix équivalents à ceux pratiqués par toute autre enseigne, avec un plus : l’assurance de la qualité et du conseil de l’artisan qui connaît son métier, et la certitude de repartir avec le bon

Concept global capable de répondre à toutes les demandes en décoration, Ricard Décoration est également un lieu de vie et de convivialité ouvert sur la vie culturelle. Expositions de peinture et de photographie contemporaine, concerts et private shows, Fred et Hervé accueillent les artistes de la région. Art et artisan, peinture et culture, se mélangent avec bonheur, comme dans leurs plus beaux nuanciers. V.W. et O.M.

Peintures mates, papiers peints de qualité, sols béton, parquets, planchers, antirouilles, réfection de plafond à la française, petits travaux standards ou chantiers professionnels : terminés les mauvais usages, les préparations hasardeuses et les dépassements de budget.

Ricard Décoration 12 rue Marceau – Dijon 03 80 39 96 46 ricarddecoration@gmail.com Nouveaux horaires : Du lundi au vendredi : 8h-12h,14h-19h Et désormais le samedi : de 9h à 19h sans interruption. Parking assuré. €ommuniqué


Épicerie Le 2 bis

Maison Louot

Elle est en or, ma limo ! Inspirée du champagne à paillettes d'or qui marche très bien chez les rappeurs américains, voici la limonade Bling-Bling. Après l’Artisanale, confectionnée exclusivement avec du sucre de canne et des arômes naturels, les blancs et rouges limés, mélanges savants de vins et de soda, voici la version Hype dans laquelle scintille une myriade de paillettes d'or 24 carats. C’est à Champagnole qu’est fabriquée cette limonade de luxe. D’après le producteur, l’or n’a aucun goût et ne se sent pas dans la bouche, alors quel intérêt, demandez-vous ? Juste en mettre plein la vue !

C’est le tram, j’en veux pas ! La petite phrase des clients énervés par les travaux dijonnais est ici bien mal placée. Le petit Tram de la Maison Louot est un délice. Mousse de framboise et mousse au chocolat sur biscuit breton, en forme de wagonnet, il ravira les plus grognons. Ceux qui n’aiment pas les fruits rouges pourront saliver devant la dernière création : le Yuzu, un craquant de chocolat et gingembre qui s’accompagne d’une mousse au fameux citron asiatique. Nous n’avons pas hésité à tester les deux… Saveurs subtiles et surtout des gâteaux juste sucrés, pas trop, parfaits!

2 bis rue Jeannin – 09 60 37 98 96

Pâtisserie Pierre Hubert 31 rue des Godrans 03 80 54 94 22

Baba cool ? Non finalement baba Bocal La revisite qui nous a tapée dans l’œil. C’est vrai, quoi de plus vieillot qu’un baba au rhum ? Imaginez-le dans une grande verrine, une gelée de fruits exotiques surmontée du fameux baba recouvert d’une mousseline vanille. Les superpositions de couleurs et donc les saveurs sont bien visibles, avec une pipette de rhum plantée comme une paille. Ça vous dépoussière le gâteau dominical ! Faitesen l’expérience un dimanche en famille, vous nous remercierez.

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BB50 SHOPPING > DRÔLEMENT BON

1 bld de Sévigné – 03 80 30 77 35

FAÎTES-VOUS CONNAÎTRE ! BINGBANG MAG

03 80 73 01 15 06 83 86 48 28 contact@bing-bang-mag.com


Boutique

REBECCA

15 place Bossuet 21000 DIJON 03 80 30 80 66


Focale.info

NOUVELLE ADRESSE

Terre de Lune

36 rue Amiral Roussin

J’ai rêvé que je vivais chez «Terre de Lune «. Maintenant que la boutique a déménagé, on ne peut plus rien manquer de ce fabuleux voyage ethnique. Entre les poutres et le Kilim, il y a bien une petite place pour moi ! À mon réveil, flotte une senteur de Québec, bougie d’Astier de Villatte. Je fonce sous la douche pour un massage doux au savon Tadé. Petit déjeuner sous l’égide du Palais des Thé, tout en préparant mon déjeuner avec les épices d’Hildegarde von Bingen. Ensuite c’est un crève-cœur ! Comment choisir ? Un parfum et des boucles d’oreilles Réminiscence, à moins que je ne craque pour ce collier de la Tribu Rigaux, un sac Rosa Bagh (recyclé c’est encore mieux !), un joli manteau en velours de coton TM collection, une petite écharpe Mia Zia. J’oubliais ma pochette Les Cakes de Bertrand ! Impossible de tout découvrir en une journée, je reviendrai demain pour découvrir Maria Calderara, le Thé des Ecrivains, Satellite, et après demain…

BB50 SHOPPING > ACTU

Misoko

39 rue Amiral Roussin – 03 80 52 34 76

Soyez Selected ! Après une grande braderie sur les vêtements enfants, Mysoko n’habille maintenant que les garçons. De 16 à 66 ans, tous nos hommes pourront se vêtir. “City“ la semaine avec un Chino, une veste cintrée, une chemise avec son nœud papillon assorti, très trendy ou plutôt Sportswear le weekend au vu des nombreux t-shirts, polos et sweats alignés par couleur. Selected, fameuse marque danoise, se décline aussi en chaussures et accessoires. Plus de choix, plus de mode, plus de jolis garçons !

< La Cuisinerie

14 rue Charrue - 03 80 30 18 07

Focale.info

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NOUVELLE MARQUE

NOUVELLE ADRESSE

À l’est rien de nouveau. C’est ce que la Cuisinerie voudrait nous laisser croire. Pourtant, au numéro 14, il y a plus de place, un plein-pied haut de plafond divisé en espaces distincts. Dès l’arrivée, une pièce lumineuse où trônent deux buffets ; dans l’un, on trouve tout pour se faire un bon café, dans l’autre de quoi déboucher une bonne bouteille. Au fond, les accessoires de la cuisine et, cachées dans une petite pièce la quincaillerie, les boîtes en tout genre. Toujours les mêmes marques de prestige :Émile Henry, Brabantia, Cristel… C’est plus clair, plus grand, plus… Mais à part l’adresse, rien n’a vraiment changé. C’est toujours aussi beau.



C'est Claire's

Des bagues, des boucles d’oreilles ou des colliers, vous en trouverez chez le marchand de bimbeloteries rue de la Liberté. C’est mode, c’est drôle et ça n’est pas très cher. Alors Total Look Moustache pour faire croire que vous attendez patiemment le prince charmant mais qu’il n’a pas intérêt à vous la défriser ! 15 rue de la Liberté - DIjon

BB50 SHOPPING > ACTU

Qui de l’œuf ou de la poule ?

Jeff De Bruges 7 Bis rue François Rude - 03 80 49 04 16

ANTI STRESS

Chez Jeff de Bruges, on a depuis longtemps résolu ce paradoxe. Ce sera les deux… en chocolat bien sûr ! A l’approche des fêtes de Pâques, les vitrines la boutique de la rue François Rude se parent de rayures colorées pour mettre en scène les nouvelles collections. Lapins, canards, mouton, vaches… ils se déclinent à l’infini, pour le plus grand plaisir des petits et des grands gourmets. Mais ce qui plaît le plus, c’est l’œuf de Pâques personnalisé. « Nous inscrivons dessus le prénom de l'enfant. C'est un service gratuit très apprécié des clients qui fait de chaque úuf en chocolat un cadeau unique », précise Christine Petitperrin. Question recettes, Jeff de Bruges s’appuie sur deux grandes cultures du chocolat. Le savoirfaire belge mondialement reconnu, et la créativité française qui permet de réinterpréter au fil des saisons les pralinés croquants, les mousses onctueuses ou les ganaches intenses… le tout avec un rapport qualité/prix très abordable. « Les clients apprécient cette variété de saveurs, certaines collections sont même attendues avec impatience díune année sur líautres, comme les chocolats díautomne ou les calissons en été ». Car Jeff de Bruges, ce n’est pas que du chocolat ! C’est aussi des glaces à l’italienne en été, ainsi qu’une offre de dragées unique pour accompagner les événements heureux de la vie. Christine nous confie : « C'est un métier très gratifiant, nous sommes proches de nos clients dont nous connaissons parfaitement les goûts et les attentes. Ils viennent soit pour se faire plaisir, soit pour faire plaisir à leur proches. Nous sommes un peu comme des marchands de bonheur ».

TOUT BEAU TOUT NEUF

< L’Orange bleue

52 rue des Godrans - 03 80 30 78 82 Total changement de look pour la petite boutique rigolote de la rue des Godrans. La vitrine à l’aspect rouillé laisse entrer bien plus de lumière. Le magasin gagne en superficie et clarté. Plus de place, donc plus de petits cadeaux à offrir ou à garder. Il y a toujours toute la gamme Pylône, un peu de mobilier La chaise longue, toujours les accessoires si utiles et déco de Koziol et quelques nouveautés comme ces stickers recto verso pour IPhone qui transforment votre téléphone en tablette de chocolat. La boutique préférée des ados, mais pas seulement.

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Bébés Moustache

Voilà le cadeau original à offrir à votre belle-sœur, celle qui désespérait d’accoucher d’un mâle après trois grossesses. Il est enfin là le petit boy très attendu et, pour marquer son appartenance aux sexe poilu, rien de tel qu’un message “Un jour, j’aurai une moustache“. À trouver sur le site des hommes qui porte bien son nom : www.presqueparfait.com


Retrouvez la collection Aubade centre-ville

2, rue du Temple - Dijon - 03 80 30 54 59


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nvie de faire un tour aux pays des Tzars sans bouger de la cité des Ducs ? Dépaysement garanti rue Vannerie, à Dijon, depuis l’arrivée en centre ville du Tzar, club et cercle russe de standing. Etablissement épicurien de dégustation et de fête, avec son rez-dechaussée calme et son caveau festif, le Tzar propose piste de danse en sous-sol et musique à tous les étages.

LE TSAR

BAr CluB ‘esprit disCOthèque’ 88 rue Vannerie - dijon

19h-5h


LE TZAR fait la révolution ! D

’âme et d’ascendance slave, Thibault, le patron, accueille chaque client avec sourire et courtoisie. Une mère d’origine polonaise, originaire de Cracovie, un père qui a quitté son Azerbaïdjan natal suite à la révolution islamique en Iran, un arrière grand-père et un grand-père originaires d’ Azerbaïdjan, capitale du caviar : l’arbre généalogique de la famille regorge d’authentiques cosaques. Alors qu’il n’avait que huit ans, le grand-père fut même nommé au grade de général. Le tsar Nicolas II de Russie lui-même vous accueille la porte à peine franchie, tandis que Raspoutine, quelques pas plus loin, derrière un lourd rideau de pourpre impériale, vous invite à sa table. Matrioschkas, portraits géants et affiches à la gloire de la révolution soviétique et des marins du cuirassé Potemkine complètent l’ambiance russe, soulignée par une décoration contemporaine et raffinée. D’extraordinaires luminaires, designés avec soin et sertis de cristal, diffusent une lumière propice aux confidences, aux discussions entre amis. Le Tzar, c’est un peu l’équivalent russe du club anglais. Cosy jusqu’au fumoir, classe, aux cendriers design, équipé d’un puissant système de ventilation dernier cri, un vestiaire accessible dès l’entrée, avec service en salles et aux bars (il y en a deux) : au Tzar, on a mis le paquet pour le confort des clients. Et si comme dans tout établissements de qualité, la tenue correcte est exigée, fait rare pour un cercle de ce standing, aucun droit d’entrée n’est demandé. Sur un fond de musique jazz, installez-vous dans de confortables fauteuils. Le Tzar est le seul établissement où l’on peut déguster à toute heure différents caviars dont le plus célèbre d’entre eux, le caviar Pétrossian. De très haute qualité. Quelques malossols encore, et enchaînez avec une dégustation du meilleur saumon sauvage fumé du monde. Vins blancs, vins rouges, rosés, vins liquoreux d’Alsace, les connaisseurs apprécieront la palette métissée de le carte des vins et spiritueux, avec des bourgognes renommés (RomanéeConti...) et de grands vins étrangers venus de Californie, de Nouvelle Zélande, de Toscane (Sienne) et de Vénitie. Le Tzar met également à l’honneur une très belle gamme de cognacs (les Russes adorent) et de champagnes prestigieux (Laurent-Perrier,

Piper-Heidsieck, Ruinart...), mais également, esprit club oblige, d’excellents Bourbon et whiskies écossais et... japonais (Tokinoka). On vient au Tzar pour son assortiment des meilleures vodkas, exclusivement russes et polonaises : vodka Russian Standard, vodka Zubrowka à l’herbe de bison, et vodka Royale de Saint Petersbourg, vodka d’exception distillée spécialement pour les tsars de Russie. Etablissement renommé, le Tzar s’adresse à une clientèle d’amateurs, de connaisseurs, de gourmets, d’amateurs de belles choses, d’esthètes du verre et de l’assiette. En avril : menu russe / assiette dégustation : caviar, oeufs de saumon sauvage, oeufs de poisson volant, malossoles, saumon : l’un des meilleurs au monde, d’un extrême fondant en bouche. Lieu parfait pour une apéritif entre amis, entre collègues, pour un premier rendez-vous, on rencontre au Tzar les people les soirs d’après spectacles (Jean-Luc Lahaye) mais aussi des DJ légendaires aux platines, comme Didier Limonet, résident de l’An-Fer et Yann Goredini, lors de DJ sets d’enfer en sous-sol. Les résidents : Cyril K et Greg. Alcôve en sous-sol, led spider et abat-jour lynchien, lancez-vous : les tables en bois brut supportent les danseurs les plus endiablés. Seul établissement jazz addict, avec ses apéros jazz et ses orchestres de jazz, le Tzar vous concocte des soirées séciales : soirée Springbreak (sable, jacuzzi, maillots de bain), soirée Marc Dorcel, et tous les vendredi soir feu au bar avec le Show Coyotes Girls. Pour les grandes occasions, service limousine gratuit pour chercher un client, jusqu’à Beaune. Alors détendez-vous, profitez de la chaleur russe et amusez-vous : au Tzar, un service de taxis efficaces est là pour vous ramener à toute heure de la nuit. Vous l’avez compris, déguster une vodka au Tzar, c’est embarquer pour un autre monde. Sous le portrait de Raspoutine, peut-être même croiserez-vous au bar, par un soir de clair de lune et de retour des lointaines plaines sibériennes, Corto Maltese, un verre de vodka Russian Standard à la main. V.W. et O.M.

Alors, à la vôtre ! Za zdarovie !

LE TSAR

BAr CluB ‘esprit disCOthèque’ 88 rue Vannerie dijon

19h-5h dijon le tsar


MÉDIACITÉ

VOUS ENTENDEZ ? ON N’ENTEND RIEN…

Près du tram, je coupe le son et mon attention monte d’un ton ! Dès avril, les essais du tram s’intensifient en ville, de l’avenue Jean Jaurès à l’Université, en passant par le centre-ville via les places Darcy et République. Alors, pour bouger en toute sécurité, retrouvez toutes les consignes sur

www.letram-dijon.fr


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