BingBang 51

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BB51 SPORT EN BREF Bilan, fin de saison p. 28

à boire et à manger

Nouveaux restos, portrait, humeur de table p. 30

SORTIR

Art contemporain, concerts, Festivals... p. 62

DIJON - ETE 2012

www.bing-bang-mag.com

MAG GRATIS-DIJON

SHOPPING

L'actu boutiques Dijon p. 70

UN AIR... DE CAMPAGNE Ah ! La vache, Biodynamie, ...

GUINGUETTES à Dijon-city p.26

Ohé...

ÉCLATEZ-VOUS, C'EST L'été ! BANC D'essai

11 gaspachos à la moulinette p.36

LA TRAMONDAINE Le vent de la rumeur souffle sur le tram p.26

80 PAGES POUR VOUS DISTRAIRE Cet été !




NOUVEAU

EMOTION ART Cuisines d’exception

La conception de votre cuisine : ergonomie, fonctionnalité et design Parce que la cuisine doit vous correspondre, nous allons faire naître des émotions, à travers son agencement. Chez EMOTION ART, nos designers conçoivent votre cuisine en alliant fonctionnalité, ergonomie et design. Selon Jean-Anthelme Brillat-Savarin, « convier quelqu’un, c’est se charger de son bonheur pendant tout le temps qu’il est sous notre toit ». La déclaration n’a rien perdu de son actualité. Dans les deux sens du terme, une bonne cuisine est certainement l’assise de l’hospitalité et de la joie de vivre. Nos cuisines en sont la preuve vivante. Innovatrices et pures en termes de forme et de fonction, elles sont, chacune, une œuvre d’art. Une cuisine ne doit être ni trop grande, ni trop petite. Juste comme la souhaitent les habitants de la maison. Elle doit être surtout ergonomique et adaptée à leurs besoins : belle, pure et fonctionnelle. EMOTION ART, à travers son écoute et son savoir-faire, réalise pour vous ce souhait. Contemporaine, traditionnelle ou design : votre cuisine sera notre projet.

40 ANS D’HISTOIRE EMOTION ART a ouvert son showroom en janvier dernier à Quétigny pour y présenter toutes les nouveautés. Plateaux coulissants pour cacher la plaque de cuisson et l’évier, étagères rétro-éclairées, meubles avec portes lamelle en verre à ouverture sensorielle, buanderie entièrement équipée et parfaitement organisée… Le moindre détail compte pour faire de la cuisine un espace à la fois esthétique, convivial, ergonomique et fonctionnel. Cyril STEFANI, à la tête des Cuisines Rognon à Besançon, a souhaité importer en Côte-d’Or ce qui fait le succès de son enseigne depuis 40 ans dans la capitale bisontine : l’accueil, le sens du service et le professionnalisme couplés au partenariat solide, bâti au fil du temps avec les grandes marques connues et reconnues dans l’univers de la cuisine : Gaggenau, Miele, Gutman, Novy, Pando, Siemens… C’est Nathalie JACQUIN, la responsable du magasin, qui incarne à Quétigny les valeurs de l’enseigne. C’est elle qui conduit avec les clients l’étude (gratuite) personnalisée. Chaque réalisation est unique, pensée en fonction de l’identité de la personne, selon ses goûts, selon l’usage qu’elle fera de la pièce. L’étude du projet ne se fait qu’après une découverte approfondie – pour cibler au mieux les attentes du client. « Cette phase de découverte est très importante, dit-elle. J’écoute et je m’imprègne du mode de vie de mes clients pour que leur cuisine, qui est souvent le centre de la maison, l’endroit où l’on échange le soir avec sa famille, où l’on se retrouve avec ses amis, qui est aussi un lieu de souvenirs et d’émotions, corresponde totalement à leur mode de vie. » Pour parfaire le travail, Nathalie JACQUIN travaille en étroite collaboration avec une décoratrice La conception parfaitement validée, le bureau d’études composé d’un responsable technique, d’ébénistes et de plombiers entre en scène. Il finalise le travail avec la rigueur et le professionnalisme qui s’imposent. C’est à ce moment-là que le sens du mot détail prend sa vraie valeur.

EMOTION ART ‘‘le design doit susciter l’émotion’’ LE STYLE ET L’ESTHETIQUE JUSQUE DANS LES MOINDRES DETAILS Le showroom a un style nettement contemporain – avec des lignes sobres et épurées. Les façades sont déclinées dans des matériaux modernes (verre, laque, inox, acrylique, mélaminé…) et dans une très large palette de coloris et de finitions. Mais, du très haut de gamme au budget plus serré, l’accueil, les services et les conseils sont les mêmes. Alors n’hésitez pas à pousser les portes des cuisines EMOTION ART pour découvrir ce nouvel univers. Cuisiner et vivre, être actif et se reposer : chez EMOTION ART, il y a la place pour tout ce qui est important. Ce qui nous anime et fait notre marque de fabrique, c’est l’amour marqué des détails. Rien ne doit être laissé au hasard. Chaque souhait exprimé par le client doit être pris en compte.


Cyril STEFANI et Nathalie JACQUIN

EMOTION ART

3, rue des Platanes QUETIGNY 03 80 79 49 81 www.emotionart.fr

BB51 communiquĂŠ


ShowRooms, Durant toutes ces années, nous avons acquis la confiance de nos clients-partenaires. Notre réputation s’est construite sur la qualité de notre service et sur l’attention sincère que nous accordons à chacun. Notre savoir-faire et notre savoir-être sont connus et reconnus. Ceci nous fait avancer dans une démarche quotidienne de découverte et d’attention à ce qui est rare et dans l’avant-garde.

De beaux vêtements et accessoires pour tous les prix... et des conseils sans prix !

aViU Une collection représentative de la nouvelle tendance italienne, basée sur la matière et la construction. Des tissus raffinés et jouant sur la haute technologie et des coupes inventives, précises et raffinées.


Ter eT BanTine est notre dernier coup de coeur. Designée par la styliste italienne Manuela Arcari, cette marque a fait l’événement au Tranoï de la dernière Fashion Week avec son traitement des matières inattendues et la perfection de ses coupes.

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LE CAILLOU

JOAILLIER - CRÉATEUR

‘‘L’art est un domaine par lequel le rêve retrouve le chemin de la réalité’’ Sigmund Freud.


Joaillerie

Le CaiLLou Créateur

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Le Caillou Créateur vous présente des pièces uniques, où la pierre précieuse est distinguée. Pour l’occasion, nous accompagnent cinq créateurs : •Joaillerie Méchaly révèle à travers l’univers du poker un style de vie, une attitude. •Isabelle Langlois vous fait découvrir ses bijoux tutti-frutti, pour certains, inspirés des fonds marins, tout en pastel et en délicatesse. •Patrice Fabre aime à innover avec ses colliers, bracelets et boucles d’oreilles en diamants noirs, mêlant la luminosité à la sobriété. •La ligne Vendôme, toujours élégante, présente sa collection de bagues serties de diamants, et ses bagues florales en diamants bruns sur or noir ou diamants jaunes sur or rose. •Fabrice Lecanu, artisan joaillier, toujours dans la qualité du bijou unique, il saura valoriser la pierre qu’il a choisi lors de ses voyages à Ceylan, en Ethiopie, ou en Thaïlande.

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LE CAILLOU

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l'édito

le jeu !

Gérard Bouchu

Mais où est BBmag ?

Bing Bang lance la nouvelle campagne municipale Depuis dix ans, avec l’arrivée de la gauche au pouvoir dans la ville, on a vu les pierres s’animer, les terrasses s’avancer et les jardins s’ouvrir aux jeux, aux gens, aux festivals. Certes, les festivaliers n’avaient pas attendu l’an 01 pour faire «La fête en ce jardin», l’été était show place Darcy, l’Estivade était belle quand elle animait la rue, l’été, dans les années 80-90. En ce temps-là, la ville au cœur de pierre jouait encore les belles endormies, la vie s’arrêtait aux portes du centre ancien, les quartiers extérieurs semblaient si loin. La circulation empêchait la vie de circuler, mais on ne s’en rendait pas compte. Tout a basculé en quelques mois, au fur et à mesure de l’avancement des travaux du tram. Dans ce numéro, on s’est amusé à suivre les fils du tram, de la place de la République au port du Canal. Deux quartiers considérés comme peu attrayants, reconnaissons-le, deux portes d’anciens faubourgs qui n’incitaient pas à la rêverie jusqu’alors. Nouvelles terrasses, nouveaux restos, nouveau marché, nouvelles têtes… Les bouchons ont sauté, les doubles voies ont disparu, les voitures décimées roulent au pas, les imbéciles klaxonnent moins, les arbres revenus incitent les chiens à lever la patte et les trekkeurs urbains à aller de l’avant. Le tram a tissé des fils qui rendent la vision de ces quartiers presque belle, elle qui virait du pathétique au sordide il y a peu. L’arrivée des chenilles cassis redonne de la couleur, le vert pousse entre les rails, les pavés aussi, d’ailleurs. Sous les pavés la plage, qu’ils disaient, les anciens. Ne parlons pas de bleu ici, qu’il soit clair ou marine, dans ce numéro vert. La provoc, on en connaît les limites, mine de rien. Demain les barricades cassis vont sauter, on va pouvoir traverser encore plus facilement le nouveau centre-ville, désormais lové au creux du tram, pour rejoindre des quartiers dont les journaux vous font écho, souvent. Des éco-quartiers, supposés être la panacée demain. Si les architectes voulaient bien s’en donner la peine. Alors, heureux ? Avec le retour du soleil, des petits oiseaux, on devrait l’être. Même si on se pose quand même certaines questions, on n’est pas des veaux, quoiqu’en pensent certains grands hommes. Dijon s’agrandit-elle ou gonfle-t-elle ? La grenouille veut-elle se faire aussi grosse que le boeuf, devenu le roi de la fête. On vous en parle dans ce numéro, forcément, tout à nos rêves de campagne en ville.

BB51 SPORT EN BREF

Bilan, fin de saison p. 28

à BOIRE ET à MANGER

Nouveaux restos, portrait, humeur de table p. 30

SORTIR

Art contemporain, concerts, Festivals... p. 62

DIJON - ETE 2012

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MAG GRATIS-DIJON

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UN AiR... De CAMPAGNe Ah ! La vache, Biodynamie, ...

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11 gaspachos à la moulinette p.36

LA TRAMONDAiNe Le vent de la rumeur souffle sur le tram p.26

80 PAGES POUR VOUS DISTRAIRE CET éTé !

Couverture : Composition Phosphosis & RPat Image base : istock

Si vous trouvez l'endroit précis : quartier, ville et pays (facile pour cette fois !) où ont été prises ces deux photos, prenez une photo de vous lisant le BB 51 et postez la avec votre réponse sur Facebook ou par mail. La première bonne réponse gagne un menu du jour dans le restaurant dijonnais de son choix, cité dans le BB51.

Creusez-vous et lâchez-vous sur www.facebook.com/bingbang.magazine ou sur contact@bing-bang-mag.com

Bons Baisers de Frisco ! Bien content de lire mon BB mag en rotation, mais ça ne va pas beaucoup m'aider à trouver un bon bistrot ici, au pied du Golden Gate Bridge...

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PUBLICITÉ - 03 80 73 01 15 ou 06 83 86 48 28 contact@bing-bang-mag.com Directeur de publication : Richard Patouillet richard.patouillet@bing-bang-mag.com Direction Artistique : Phosphosis - Philippe Huart - contact@phosphosis.net Responsable rédaction : Gérard Bouchu - Contact : gerard@bing-bang.fr Secrétaire de rédaction : Françoise Perrichet Auteurs : Gérard Bouchu, Olivier Mouchiquel, Véronique Witkowski, Jean Maisonnave, Carla Garfield, Françoise Perrichet, Eric Chariot, Richard Patouillet, Alexandra Caccivio, Vanessa Laraque, David Pernot, Thierry Binoche, La Grande Zora, Pierre Olivier Bobo Crédit photo : T. HazeBrouck, R. Patouillet, Le Collectif Ephémère, Fidel Hernandez BEOstudio, Istock, DR

PROCHAIN NUMÉRO : AUTOMNE 2012 Impression : Imprimerie Chevillon Sens Dépôt légal : Juin 2012 Edité par EDIBANG : SARL au capital de 14 400 euros 52, avenue de Stalingrad - 21000 DIJON - Tél. 03 80 73 01 15 Régie publicitaire : Edibang

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www.bing-bang-mag.com 10


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BB51 UN AIR

DE CAMPAGNE

(POST ÉLECTORALE) Composition : Françoise Perrichet

Dijon,

Un numéro très “campagne dans la ville”. Encore ! Ben oui, mais rassurez-vous, on ne vous parlera pas de politique, du moins pas au sens politicien du terme. En lançant l’idée d’une “nouvelle campagne municipale”, tram aidant, votre mag urbain décalé préféré ne fait que préciser ce qui est désormais le rêve de tout citadin : se mettre au vert, plus seulement le temps d’un week-end ou des vacances, mais au quotidien. Avec l’arrivée du tramway, la ville aura plus changé en vingt mois qu’en vingt ans. Dijon s’anime, en espérant se donner une âme. Animation, animaux, vous nous voyez venir. Pas de vacheries pourtant pour ce dossier d’ouverture de la rubrique “du coq à l’âne”, quoique…

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ville au cœur de pierre, architecturalement parlant, était devenue, il y a plus de 20 ans déjà, la ville des jardins, ceux-ci étant restés policés et ordonnés, l’époque ne se prêtant pas à la rigolade. Depuis dix ans, avec l’arrivée de la gauche au pouvoir dans la ville, on a vu les pierres s’animer, les terrasses s’avancer et les jardins s’ouvrir aux jeux, aux gens, aux festivals. Certes, les festivaliers n’avaient pas attendu l’an 01 pour faire «La fête en ce jardin», l’été était show place Darcy, l’Estivade était belle quand elle animait la rue, l’été, dans les années 80-90. En ce temps-là, la ville jouait encore les belles endormies, la vie s’arrêtait aux portes du centre ancien, les quartiers extérieurs semblaient si loin. La circulation empêchait la vie de circuler, mais on ne s’en rendait pas compte. Tout a basculé en quelques mois, avec l’arrivée annoncée d’un tramway nommé désir pour certains, angoisse pour d’autres, de moins en moins nombreux à faire entendre leur voix, une fois les voies tracées.


La fin des barricades

L’écho des quartiers

Je me suis amusé justement à les suivre, les fameuses voies du tram, de la place de la République au port du Canal. Deux quartiers considérés comme peu attrayants, reconnaissons-le, deux portes des anciens faubourgs qui n’incitaient pas à la rêverie jusqu’alors. Nouvelles terrasses, nouveaux restos, nouveau marché, nouvelles têtes… Les bouchons ont sauté, les doubles voies ont disparu, les voitures décimées roulent au pas, les imbéciles klaxonnent moins, les arbres revenus incitent les chiens à lever la patte et les trekkeurs urbains à aller de l’avant. Le tram a tissé des fils qui rendent la vision de ces quartiers presque belle, elle qui virait du pathétique au sordide il y a peu. L’arrivée des chenilles cassis redonne de la couleur, le vert pousse entre les rails, les pavés aussi, d’ailleurs. Sous les pavés la plage, qu’ils disaient, les anciens. Ne parlons pas de bleu ici, qu’il soit clair ou marine, dans ce numéro vert. La provoc, on en connaît les limites, mine de rien. Demain les barricades cassis vont sauter, on va pouvoir traverser encore plus facilement le nouveau centre-ville, désormais lové au creux du tram, pour rejoindre des quartiers dont les journaux vous font écho, souvent. Des éco-quartiers, supposés être la panacée demain. Si les architectes voulaient bien s’en donner la peine.

Alors, heureux ? Avec le retour du soleil, des petits oiseaux, on devrait l’être. Même si on se pose quand même certaines questions, on n’est pas des veaux, quoiqu’en pensent certains grands hommes. Dijon s’agrandit-elle ou gonflet-elle ? La grenouille veut-elle se faire aussi grosse que le boeuf, devenu le roi de la fête. On vous en parle dans ce numéro, forcément, tout à nos rêves de campagne en ville. Une ville qui se veut désormais métropole d’équilibre. Un équilibre fragile à recréer, dans le nouveau centre élargi par les travaux du tram, entre la future Lino qui divise déjà ceux qui pensaient pouvoir contourner la cité des Ducs les doigts dans le nez, et la future gare TGV qui devrait faire du quartier des Congrès l’équivalent de Lille-Europe pour Dijon ou le quartier des Confluences pour Lyon. Les Confluences, un petit monde à découvrir à deux heures de chez nous, pour se faire une idée de ce qui nous attend : une vi(ll)e nouvelle pour Lyon, avec un musée qui devrait ouvrir en 2014, appelé à créer l’évènement, tout autant que le nouveau centre commercial, vert, aéré, réussi, qui devrait donner des idées à ceux qui planchent encore sur le dossier Toison d’Or. Lyon-centre n’a jamais été aussi vivant, aussi attractif que depuis la création de ce nouveau quartier, relié à l’ancienne presqu’île par le tram, là aussi. Nos chers édiles le savent, mais ne communiquent guère sur ce thème. Ils ont raison. Faut pas inciter trop de monde à aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte. On aurait envie d’y rester. Très dijonnais tout ça. Gérard Bouchu

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Kir, la légende et son double Kir, la légende et son double est un document-fiction de 52 minutes qui aborde différentes facettes de ce personnage truculent. Homme d’Église et homme politique tout à la fois, il est à lui tout seul Don Camillo et Peppone dans sa bonne ville de Dijon. Éric Nivot, le réalisateur, s’est inspiré des lettres du chanoine, de comptes-rendus de conseils municipaux. Les dialogues sont réels et on y voit un Kir qui est bien plus que sa légende dijonnaise. François Chattot, dont la verve fait oublier la différence physique si flagrante, campe le personnage. Pour les besoins de la cause, les passionnés de “La ballade entre amis” ont mis à disposition tout ce qui avait quatre roues, voitures anciennes, landau et même le fameux Picole qui a retrouvé, pour l’occasion, son rôle de panier à salade. Françoise Perrichet

Dialogue entre le chanoine Kir et un de ses conseillers municipaux

BB51 Du COQ à L'Âne > 2 x KIR =

- J’ai constater que, le long de la voie de chemin de fer d’Épinacle, il y a beaucoup de jardins incultes. Alors je me suis rendu sur place avec le directeur du service des eaux, qui m’a dit que l’idée n’était pas du tout irréalisable. C’est ce qui nous permettrait de faire du canotage. Quand même, objectivement, ce n’est pas désagréable. Mais en vérité, quand on y regarde de près, il n’y a pas beaucoup de parcelles à exproprier ; il y a un moulin et deux ou trois jardins. Enfin, bref, je laisse toutes ces rêveries à votre imagination. - Qu’est ce que vous entendez par là ? - Vous savez bien que j’ai l’intention de construire un très grand lac d’au moins soixante hectares. - Oui, mais la piscine d’hiver ? - Mais vous l’aurez, vous l’aurez... Dans un avenir plus lointain. Le lac sera construit avant. C’est quoi, une piscine ? C’est un baquet à bain de pieds. Il faut Diffusion prévue en automne sur France3 Bourgogne-Franche-Comté. permettre à tous les Dijonnais de prendre un bain en même temps !

C'est bien connu,

le Dijonnais ne vous salue pas ! L'autre jour, avec une jeune collègue, nous patientions dans le hall de notre chaîne de télé régionale - pas la locale. En un quart d'heure, nous avons vu passer une quinzaine de personnes, visiblement pas du coin, qui nous ont toutes saluées d'un "bonjour" poli. Nous nous sommes regardées, un peu inquiètes, nous demandant où nous étions tombées. Une fois revenues sur terre, prises dans cette atmosphère positive et agréable, nous avons salué d'un grand "bonjour" une dame qui passait devant notre bureau. Elle nous a regardées de travers en se demandant où elle était tombée. Nous avions juste oublié un moment que Dijon faisait partie des villes où on ne dit pas bonjour aux gens qu'on ne connaît pas. C'est comme ça. On finit par s'y faire et même faire pareil. L'autre grand sport consiste à ne pas "reconnaître" vos connaissances quand elles surgissent devant vous. C'est facile. Vous mettez des lunettes de soleil, votre raie de l'autre côté ou un serre-tête pour vous rendre méconnaissable ; vous pouvez également tapoter furieusement sur votre téléphone ou vous plonger dans une conversation captivante avec ce même outil du diable. La meilleure technique consiste à regarder un endroit intriguant sur le côté, à l'opposé de la personne que vous ne voulez pas voir, de manière à tourner la tête de façon crédible : une pierre, une borne, un arbre, un escargot ou un bout de mur. C'est un métier. Selon l'endroit, c'est plus ou moins méritoire. Au marché, on peut penser que vous parlez à un commerçant ou que vous admirez les grattons (beurque). Sur un trottoir, à un mètre de distance, c'est beaucoup plus subtil et, il faut l'avouer,

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BB51 Du COQ à L'Âne > PIPLETTE

assez jouissif. Bien évidemment, vous croiserez cette personne plus tard de manière plus officielle et là, vous redeviendrez civilisés. Vous serez obligés de tenir compte de son existence et lui faire un grand sourire crispé ou sincèrement ravi, au choix. Car oui, il existe aussi des gens étourdis, ou simplement myopes, c'est pour ça que ce n'est pas simple à évaluer – je sais de quoi je parle, j'en ai traumatisé plus d'un. La contre-attaque ? Y aller franco, rester droit dans ses bottes et se manifester ; ou alors faire pareil, ce qui a parfois ses avantages. Et on peut aussi s'en moquer et importer ses moeurs empathiques, ce qui crée des petits moments de convivialité bien agréables dans cette si jolie petite ville... Carla Garfield



BB51 Du COQ à L'Âne > L'expo

Dijon vu par… Cette année c’est un Dijon fantastique ou fantasque qu’il vous sera donné à voir dans le salon Apollon de la Mairie. Hervé Arnoul et Jean-Louis Thouard s’accoquinent pour l’occasion. L’un est maquettiste, meilleur ouvrier de France catégorie Maquettes d’architecture et travaille en parallèle sur une vision plutôt imaginaire de la ville, futuriste et fantastique. L’autre est auteur-illustrateur et bien connu pour ses bandes dessinées. Un trait expressif pour des univers étranges et des personnages assez forts caractérise ses albums. Réunis par Christine Martin, ils s’enthousiasment pour cette exposition. Zou ! Hervé ponce, coupe, colle de son côté pendant que Jean-Louis crayonne, crée, colore, chacun dans son atelier mais en concertation et symbiose. Deux théâtres personnels, deux univers décalés dans une osmose parfaite donneront un Dijon imaginaire, une anticipation du futur un peu punk. C’est à voir !

Hervé Arnoul

Du 23 juin au 16 septembre Salon Apollon de la Mairie

Jean-Louis Thouard

Avignon-Dijon

un pont nommé Violaine du 7 au 28 juillet 2012

Violaine Savonnet (Théâtre du regard) va jouer sa dernière création «De l’une à l’autre» au festival d’Avignon ! Peu de compagnies bourguignonnes y seront présentes, c’est donc avec toute son énergie et sa bonne humeur légendaire que Violaine va promouvoir une création théâtrale 100 % dijonnaise et qui, nous l’espérons, séduira les Avignonnais et les visiteurs de la France entière ! N. Badaoui Gruyer Pour ceux qui n’auront pas la chance de la voir à cette occasion, vous pourrez retrouver le spectacle à Dijon du mercredi 22 au samedi 25 août à 21h30, cour arrière de l’Hôtel de Vogüé. Tarifs: 5 € et 3 € (repli salle des Gardes)

BB51 Du COQ à L'Âne > Ze Last

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Frédérique et Christophe

une aventure volcanique ! du 7 au 28 juillet 2012 C’est accompagné de la jolie Frédérique Laurent, naturopathe et marathonienne, que notre célèbre dijonnais Christophe Lebrun, marathonien du Pôle Nord*, s’élance en août dans une nouvelle aventure. Givrés, tout feu tout flamme, et chauds comme la braise. Que votre esprit lubrique et mal placé se rassure, je parle ici du nouveau défi qu'ils se sont lancés : courir sur des volcans en activité ! Après la glace, le marathon de Feu ! Sur l’île d’Ambrym, dans la ceinture de feu du Pacifique, ce marathon extrême sera une première : Frédérique et Christophe boucleront cette course dans des conditions infernales où masques à gaz et chaussures spécialement conçues et uniques au monde seront nécessaires. Chauds-bouillants, qu’on vous dit : 42,195 kms de marathon au-dessus de lacs de lave. Une véritable fournaise, sur les deux volcans les plus actifs du Vanuatu. Le Grand Chelem Marathon commence fort et se poursuivra sur plusieurs mois de courses en pleine nature. Le principe : un marathon par continent, et un élément associé : « le feu, le métal, l’eau, le bois et la terre ». Avec une reconnaissance internationale : la Guilde Européenne du Raid, organisatrice du festival international des Ecrans de l’Aventure de Dijon**, vient de leur décerner la Bourse Labalette Aventure. Comme pour le marathon du Pôle Nord, les fonds de cette aventure sont récoltés au profit de l'association de Christine Janin, A Chacun Son Everest !, qui organise des stages montagne pour les enfants souffrant de cancers et de leucémies. Des nouvelles sulfureuse de leur expédition dans le prochain Bing Bang ! OM www.grand-chelem-marathon.com www.achacunsoneverest.com Exposition photo : vitrine Fnac Dijon rue du Bourg, du 8 au 22 octobre. * (Bing Bang n°45 et 46) ** du 11 au 14 octobre : http://aventure.la-guilde.org BB51 Du COQ à L'Âne > krakatoa


Revue de Blogs

Carla Garfield

A Girl Called George

Tenu par une mystérieuse jeune femme à la plume fine, parfois fulminante et toujours politiquement incorrecte, ce blog détonne et rafraîchit. Des phrases et sujets qui touchent au coeur, de jolis moments de pure écriture et une identité qui reste un secret bien gardé, ce blog est une jolie pépite à savourer. “Gâcher du papier, c’est objectivement plus cool que de gâcher des minutes. On peut être un piètre vivant et un parfait cadavre. Tu sais, ce que j’aimerais, c’est exactement le contraire.” http://agirlcalledgeorges.blogspot.fr/ George sévit aussi sur Twitter sous le doux nom de Girl_Georges. Attention, elle râle quand on ne lui rend pas les #FF, les twittos comprendront !

Bourgogne Live BB51 Du COQ à L'Âne > BLOGS

31 janvier 2010, à la St-Vincent tournante de Chassagne-Montrachet, François Desperriers et Aurélien Ibanez, deux passionnés de vin et d'Internet, en parlant avec les vignerons et les amateurs de vins, ont l'idée de proposer des informations pointues et accessibles sur le vin dans les réseaux sociaux. Bourgogne Live nait dans la foulée, d'abord via Facebook et Twitter, puis sur un site dédié. Depuis, Bourgogne Live, au ton décomplexé et extrêmement bien renseigné, est devenu un site de référence sur le vin en Bourgogne et ailleurs. Nos deux aventuriers, qui ont quitté leurs jobs pour vivre de leur passion, restent modestes malgré leur influence et nous promettent plein de surprises pour la rentrée A suivre ici : www.bourgogne-live.com – Twitter et Facebook : BourgogneLive

Un campus à laLaissez Google le plaisir travailler.

Laissez le plaisir travailler.

Laissez usine le plaisir On l'a vu jaillir des ruines de l'ancienne Amora,travailler. se couvrir de signes cabalistiques. Le projet a été bien monté, les instances locales se sont impliquées, ce qui a un peu énervé d'autres chefs d'entreprise moins aventureux. Et maintenant, il est là, le Campus Teletech que le monde nous envie. Vous avez tous été confrontés à un moment ou à un autre à une plate-forme téléphonique, vous savez tous peu ou prou que les conditions de travail y sont parfois à la limite de l'esclavage et d'ailleurs, vous le ressentez au bout du fil. Pas chez Teletech, groupe spécialisé dans la "relation client" qui depuis de nombreuses années, se focalise sur l'humain, c'est à dire ses salariés – ses forces vives, quoi – pour une meilleure efficacité. Et il semble que ça marche. Des bureaux en bambou écolo montés au CAT de Quetigny, des coussins ou des fauteuils ergonomiques pour travailler où on veut, des parasols parce que c'est joli, de belles matières, plein de lumière et une qualité sonore impec, sans oublier les zones de détente et de convivialité. Non content de les former à leur métier dans des conditions enviables, Télétech leur proposera plus tard une zone et des moyens pour ALFA monter des projets associatifs ou artistiques. ROMEO GIULIETTA DISTINCTIVE BUSINESS* Pour le moGIULIETTA DISTINCTIVE BUSINESS* ment, ces petits veinardsALFA sont ROMEO 50, à moyenne échéance, ils seront 600, ce qui est un ** À PARTIR DE 329€/mois** gros plus pour la région. www.teletech-int.com À PARTIR DE 329€/mois LOCATION LONGUE DURÉE SUR 48 MOIS SANS APPORT LOCATION LONGUE DURÉE SUR 48 MOIS SANS APPORT AVEC ASSURANCE PERTE FINANCIÈRE INCLUSE AVEC ASSURANCE PERTE FINANCIÈRE INCLUSE

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Aux pieds du mythique Gemini Giant, Wilmington, Illinois, 2004.

BB51 Du COQ à L'Âne > HAPPY DAYS

Deux flics à miam-miam

Amateurs de sensations fortes venez donc en amoureux prendre quelques coups de matraque derrière les oreilles dans le seul restaurant de Dijon tenu par des flics américain de cinéma. Bing Bang a testé plusieurs fois le Ritchie’s Diner, et c’est top : c’est bon, c’est copieux, le personnel est super gentil et le service plein d’humour ! Des bières de l’Ouest, des burgers et du bison, du maïs et des plats texmex, des milkshakes et des desserts US, et – on vous laisse découvrir -, des bouteilles d’eau hilarantes… Le duo de choc est au bar et en salle. Deux serveurs qui mêlent gentillesse, rapidité de service et détente. Selon l’humeur et l’occasion vous serez servis par les Marx Brothers, des cow-boys ou des sportifs américains, dans un décor totalement fifties rock and roll avec damier au sol, ambiance jukebox et pompe à essence, et statue d’Elvis Presley grandeur nature à la porte d’entrée. Nos meilleurs souvenirs : l’anniversaire de ma meilleure amie, avec un PV pour trottinette mal garée, étranglement d’une convive à la matraque, menottage surprise pour l’arrivée du gâteau d’anniversaire, et le barpoliceman entraînant la belle dans un rock acrobatique endiablé en guise de digestif. On peut aussi y passer un chouette moment entre mère et fille, en couple, entre collègues ou entre amis. Welcome, friends ! O.M. Du lundi au samedi, 12h-14h, 19h-23h, privatisation possible 49 rue Guillaume Tell – Dijon - Tél : 03 80 79 20 60 Facebook : https://www.facebook.com/RitchiesDiner

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Skate pape 1120 kms à pieds, mais avec des roues sous les semelles : à l’heure où vous lisez ces lignes, Hervé Gérard glisse en rollers sur la Route 66, reliant Tulsa à Albuquerque. Roller, VTT, badminton : à 49 ans ce Dijonnais de souche, féru de musique et de sport, poursuit une traversée des USA entamée en 2004. 21 jours à travers les Etats-Unis, en solitaire, avec pour tout bagage un petit sac à dos, un vieil appareil photo, un netbook, une carte Michelin, huit roues et deux platines rollers de rechange. Oklahoma, Nouveau Mexique, Texas… 21 jours d’aventure, 50 à 60 kms de bitume par jour à la rencontre des habitants des états du centre de l’Amérique, à la découverte de leur quotidien, de ce que l’on ne voit pas. Un voyage initiatique personnel, autofinancé, au service de l’association Laurette Fugain et au profit du don de plaquettes sanguines. L’histoire est ancienne, Hervé Gérard a la route dans le sang. Adolescent, il arpentait déjà les rues de Dijon avec sa bande de copains skaters, et la foule était alors nombreuse à se déplacer pour admirer les prouesses acrobatiques de ces tous jeunes rebelles, qui introduisirent avec leur discipline de la couleur, du mouvement et du fun dans les rues d’une ville alors sinistre. Hervé Gérard fut en 1978 vice-champion de France de skateboard. O.M. www.rv66.org facebook : De Tulsa à Albuquerque en rollers…

BB51 Du COQ à L'Âne N66


Attention, livre culte !

C'était la Nationale 7

par Thierry Dubois

Ce livre est un bain de jouvence. Héritier d'Hergé et de tant d'autres, Thierry Dubois dessine, dans le genre ligne claire et raconte tout aussi clairement, avec humour et amour, la route des vacances chantée par Trenet, qui confondait un peu N6 et N7, d'ailleurs. Un livre à feuilleter au bord de votre piscine, dans la petite maison sous-louée à prix d'or, après avoir déballé les valises et les sacs, posé belle-maman au pied d'un cerisier et les chiens dans le jardin des voisins, pour qu'ils grattent partout. Après plusieurs décennies d'oubli pour cause d'autoroute du soleil, on n'en revient pas de retrouver la France de notre petite enfance. Une enfance forcément heureuse passée à descendre la N6, depuis l'Yonne où on allait rendre visite au grand-père, jusqu'à Montélimar, ses bouchons sur la N7, ses nougats distribués aux enfants pour qu'ils se tiennent peinards jusqu'à l'arrivée sur la plage. On tourne les pages, revivant un temps qu'on a peu ou mal connu, pris par une nostalgie certaine. Les stations-essence art nouveau de l'Yonne ou de la Nièvre revivent en même temps que des paysages aujourd'hui ensevelis sous le béton. Devant la porte d'hôtels-restaurants disparus s'affichent des sourires, insensibles aux morts des accidents de la route que de vieilles photos noir et blanc et des coupures de journaux de l'époque rappellent à nos mémoires, tout à côté. Y a-t-il vraiment eu un complot pour tuer autant de membres de la famille Michelin entre Paris et Roanne ? Qui en voulait au fils Saint-Aubin ? Certains, comme Sa-

BB51 Du COQ à L'Âne < 1000 Bornes

cha Distel ou Isabelle Aubret, ont continué la route longtemps après un accident resté dans les annales. Difficile de prendre tout ça au tragique, quand on voit un gardien de l'ordre grimpé sur un pot de fleurs pour régler une circulation torride : dix voitures dans la rue la plus passante de Montargis.

Cartes postales non envoyées du camping du Km 400 à Macon, DS reine de la route devant le château de La Rochepot, "Relairoute" immortalisé par le film de Melville, vieille photo de "La Crémaillère", mémorable resto de routier à Jouey, disparu lui aussi, Taureau de Pompon bien solitaire à Saulieu… L'auteur nous offre un joli voyage dans le temps, distillant le suspense tout en nous obligeant à revisiter l'histoire et la petite histoire de ces soixante dernières années. Articles et photos d'hier font contrepoint à des dessins d'aujourd'hui, qui vous font paraître l'Yonne comme un département où on aimerait vivre à l'année, la Côte d'Or comme une destination de rêve… Ce livre est magique, il vous rend la mémoire des décennies oubliés, vous fait trouver la vie belle, rappelle des souvenirs de vacances lointaines, réelles ou non, la mémoire pouvant jouer des tours. En complément, offrez vous le tome 2 des aventures de Jacques Gipar, une BD qui se passe en Bourgogne, scénarisée par Thierry Dubois, chez le même éditeur. GB "C'était la Nationale 7", par Thierry Dubois, et "Le retour des Capucins", aux éditions Paquet. www.collection-calandre.com

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Le bel été d’Ancy-le-Franc

BB51 Du COQ à L'Âne > TOURNAGE

Un tournage-évènement pour France 2, une exposition pas si bête, la réouverture du parc, les visites concerts Musicancy : un château qui mène une sacrée vie ! Profitez de l’été pour découvrir un décor de château du XVIème siècle, resté dans son jus, que vous pourrez revoir cet hiver sur France 2 dans l’un des nouveaux épisodes de la série Nicolas Le Floch (1). Une adaptation passionnante des romans de Jean-François Parot, auteur de cette saga riche en personnages se passant sous Louis XV, et dont on attend déjà la suite, consacrée aux dernières années du règne de Louis XVI. C’est le début de la 5e saison qui a été filmé en mai dans la galerie des sacrifices et dans le salon du balcon, à Ancy. Plusieurs plans ont été tournés avec Jérôme Robart (alias Nicolas le Floch) dans la cour d’honneur et dans la salle des gardes où harpe, clavecin, rideaux ont été installés à la place des meubles en place. Sans oublier une scène savoureuse dans l’ancienne cuisine devenue la rôtisserie de l’Hotel Saint-Florentin (ils ont apporté une panoplie impressionnante de saucissons, cailles rôties, pains, champignons, cruches, pots en terre cuites). Des lieux que vous pourrez retrouver, lors d’une visite “en liberté” avec audio-guide, en tenue de campagne ou en costume Renaissance (ceux-ci sont à disposition pour les enfants durant la visite). Notre coup de cœur : la restauration accomplie sur les peintures murales dans la chambre de Diane au rez-de-chaussée. GB

Salle des gardes

Cour

Flânez dans le parc...

...après la visite du château et la découverte de l’expo du moment, consacrée à un bestiaire étonnant en papier mâché. Un parc à l’anglaise ouvert en totalité pour la première fois depuis 12 ans, avec étang, îlot et pavillon de plaisance (une petite “folie” du XVIIIe siècle), de jolis cours d’eau, des petits ponts, des arbres centenaires.

Autre évènement à ne pas manquer : le festival Musicancy, qui propose 9 événements pour sa 9ème édition. À découvrir sur le site. 18, Place Clermont-Tonnerrre, 89160 Ancy-le-Franc. Tél : 03-86-75-14-63 www.chateau-ancy.com (1) Cette série-culte auprès de tous les amateurs de polars historiques a fait des émules dans notre région : Irène Chauvy, qui travaille à Dijon, va voir La vengeance volée, premier épisode des enquêtes du capitaine Hadrien Allonfleur sous le Second Empire, être édité dans la collection 10/18, comme Nicolas Le Floch. M. Bourlon Chateau d'Ancy le Franc

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BB51 Du COQ à L'Âne > à VOIR

eme

Festival de Théâtre

Brèves de châteaux et vie de campagne

Châteaux et nobles demeures de Côte-d’Or

Sigy… un festival pas comme les autres >

Sigy-le-Châtel, un joli village de la Saône-et-Loire non loin de Cluny. Avec son “vieux Château” du XVème siècle et son théâtre du XXIème, dans sa grande cour. Ou plutôt dans son champs. Mais quoi de plus grandiose comme scène de théâtre qu’un site médiéval ? Les comédiens et les spectateurs animent ensemble de belles après-midi et de chaudes soirées. Pour la seconde fois, ce festival va se produire le premier week-end d’août. Ici, les places sont à 4 euros pour les adultes et c’est gratuit pour les enfants. Une façon intelligente de sauver un patrimoine classé. Pour tous rens, http://festivaldetheatreasigylechatel.blogspot.com/

Sigy

“Le théâtre pour tous” le Chatel

On s’extasie sur la Bourgogne. Mais connaissez-vous bien ses châteaux? De toutes les époques, entretenus depuis des générations par les mêmes familles ou investis depuis moins longtemps par des passionnés, parfois ouverts au public et parfois très privés… 23 châteaux ont ouvert leur porte à Frédéric Sartiaux, qui a pu les photographier sous toutes leurs coutures. C’est exceptionnel, c’est beau, c’est à avoir dans sa bibliothèque ou à offrir. Et les autres départements ne seront pas oubliés, d’autres ouvrages sont en cours de rédaction. Editions Dominique Guéniot – textes et photos de Frédéric Sartiaux – 34 €

=

Festival du

Vieux Château

Sigy le Châtel

3-4-5 Août 2012 de 14h à 22h

Association Paris 1er 06 78 43 31 35

Bussy-le-Grand à l’heure de Broadway >

Expo originale cet été au musée Gorsline, qui poursuit sa programmation courageuse, à l’ombre du château de Bussy : les dessins réalisés par William Ivey Long, costumier de théâtre ayant à son actif plus de 60 spectacles pour Broadway. Quel rapport avec la peinture et Gorsline ? Juste une envie de poursuivre le travail que ce dernier avait entamé, autour du vêtement de l’antiquité aux années 20, à travers un livre qui sert aujourd’hui de référence. En attendant, de Cabaret à La Cage aux Folles, une balade réjouissante dans le monde de la comédie musicale, des années 80 à nos jours. Musée Gorsline, route d’Etormay, à Bussy-le-Grand. Tél 03-80-96-03-29 http://www.musee-gorsline.com

Les livres de l’été ou plutôt les images

car voici deux recueils à s’offrir cet été : Mathieu Sapin, originaire de Dijon, nous avait enchanté avec son Gainsbourg. Il avait suivi et croqué le tournage du film de Joann Sfar Gainsbourg, vie héroïque, avec brio et humour. Le voici dans les pas de François Hollande pour une campagne présidentielle haute en couleur, infiltration de plusieurs mois dont le résultat est une BDreportage, truffée d’anecdotes truculentes dévoilant les stratèges politiques et les coulisses d’un parti. Jouez à l'espion et plongez dans l’univers impitoyable des dessous de la politique… Qui a dit que c’était plus difficile que pendant le tournage ? Je vous demande de vous arrêter. Campagne Présidentielle – 200 jours dans les pas du candidat François Hollande, publié aux éditions Dargaud.

BB51 Du COQ à L'Âne > Livres

Anne Le Maître, notre aquarelliste dijonnaise, frappe à nouveau avec la sortie de son petit dernier, un carnet de voyage. Partie un beau matin d'octobre de Goumois, petit village charmant, niché au fond des gorges du Doubs pour arriver, 300 km et 144 pages plus loin, à Bellegarde. Son carnet Autour des grandes Traversées du Jura raconte ce périple. 144p. 20 € Édition Rouergue

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Gustave, nous voilà. Bing Bang vous propose de passer le weekend à deux pas de Dijon, à Ornans, en compagnie d’un peintre anarchiste : Gustave Courbet. Celui-ci voit le jour en 1819 dans la maison Hébert ; elle abrite aujourd’hui, après trois ans de travaux et depuis un an jour pour jour, le musée Courbet réaménagé sur plus de 2 000 m2. Totalement intégré au paysage il accompagne la paisible rivière de la Loue, la surplombant et y plongeant. Galerie suspendue, planchers de verre, parois sur lesquelles l’eau se reflète doucement, éclairage nocturne sous-marin, ouvertures sur les falaises et la cité, café-librairie et boutique ouverte sur le jardin… Les visiteurs découvrent l’œuvre du peintre au fil d’une visite sereine où la nature est omniprésente. Le musée Courbet est le centre culturel rayonnant du projet Pays de Courbet. Tout autour, il vous invite à mettre vos pas dans ceux du peintre entre Ornans, Salins et Pontarlier, à flâner dans ce département qui porte si bien son nom, le Doubs et prolonger la visite avec les animations de la ferme familiale à Flagey. Avant de partir avec votre petite famille, téléchargez sur le site web www. musee-courbet.fr les “sentiers de Courbet» et découvrez les lieux qui ont inspiré le grand Gustave : Parcours de vie, de l’enfance à la tombe du cimetière d’Ornans ; Parcours de la Cuderie ; Parcours des Roches, Bottine ou des Pins ; Parcours de la Source de la Loue. Toujours elle. Car c’est son terroir qui fut la muse de Courbet. Une peinture marquée par la nature et la solitude. Maître de la peinture réaliste, il était fils d’agriculteurs. Scolarité au petit séminaire, qui fit de lui un bouffeur de curés convaincu, pour finir en échec scolaire à Besançon, puis communard à Paris. Ses peintures révolutionnaires et ses nus sensuels firent scandale : Un enterrement à Ornans, Les Baigneuses, ou cette toile sublime aujourd’hui au musée d’Orsay, L’Origine du Monde. A lire, de la très belle Christine Orban : « J’étais l’Origine du monde ».

BB51 Du COQ à L'Âne > MUSée ©varlet

1 place Robert Fernier - 25 290 Ornans Tél : 03 81 86 22 88 - www.musee-courbet.fr

Agricola Terres d’Elevages... version 1.1 (15/06/12) - par David Pernot – Jocade

BB51 Du COQ à L'Âne > LE jeu

Et si nous voulions, le temps d’un instant, humer l’air de la ferme, prendre soin des animaux et profiter d’un mode de vie campagnard... Tout cela nous est maintenant accessible, pour les citadins que nous sommes, tout en restant confortablement installés dans notre canapé, grâce à la version à deux joueurs de Agricola : «Terres d’Élevages» ! Au début de la partie, vous commencez avec juste une petite maison et ensuite, vous achetez des barrières qui, judicieusement placées, forment des enclos. De fil en aiguille, vous y mettez des animaux (moutons, cochons, bœufs ou chevaux) puis vous investissez dans un abri ou une étable pour gérer au mieux vos cheptels grandissants. En quarante minutes, le jeu se révèle être une sorte de mini-cassetête étant donné que chaque barrière, une fois posée, ne peut plus être déplacée, que les différents types d’animaux ne se mélangent pas dans le même champ, que les ressources et les animaux, bases de votre développement et de votre succès, sont rares et que votre adversaire les convoite aussi (et vous les prends souvent au moment où vous en avez le plus besoin)... «Agricola : Terres d’Élevages» est un petit jeu de réflexion pour deux joueurs. On prend plaisir à regarder grandir son exploitation et à agencer au mieux ses moutons et ses chevaux. On se creuse la tête pour parvenir à développer sa ferme plus harmonieusement que son adversaire... Bref, la vie à la ferme, c’est chouette !

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BB51 communiqué

Aux Enfants Terribles ?

Non… aux mamies terribles !

Tout au début de la rue Jean-Jacques, elles avaient raté leur entrée en scène, en mai dernier. Elles avaient une excuse : un plafond qui s’effondre, des mois d’attente avant de pouvoir réaliser des travaux, mais voilà Cathy et Annie enfin prêtes à reprendre le flambeau. Pas question de se laisser abattre par les coups du sort, quand on réalise enfin un vieux rêve. Pendant vingt ans, ces deux copines avaient souvent parlé entre elles du restaurant qu’elles ouvriraient un jour, simple, goûteux, mais aux couleurs du temps. Chacune a fait sa vie. Cathy, la blonde, a connu les plaisirs du service dans d’autres établissements, Annie, la brune, avait d’autres occupations. Et puis, un jour, le fils de Cathy et la fille d’Annie, qui ne se connaissaient pas, se sont rencontrés. Depuis nos «Mamies Terribles» ont un petit fils et un restaurant en commun. Une pré-retraite active, dont les clients vont profiter, car elles ont envie de faire plaisir autant que de se faire plaisir. Côté vins, des trouvailles originales, en provenance surtout de petits producteurs amis de l’une ou l’autre. Côté cuisine, du sérieux : terrine maison façon «Mamie Paulette, tartare de bœuf au parmesan (coupé au coûteau, on précise), plats de famille comme les penne au thon, crème brulée à la réglisse ou à la verveine citronnée, tarte tatin maison en hommage à deux autres femmes de Sologne qui avaient l’art de rater leur dessert afin d’en faire une réussite, café gourmand. Nos deux mamies terribles ont raté leur entrée mais vont réussir le reste… Bientôt, une terrasse côté rue, une fois la circulation enfin régulée, pour prolonger l’été.

Aux Enfants Terribles

2 et 6, rue Jean-Jacques Rousseau, Dijon. Tél : 03-80-71-57-33. Tlj sf sam midi et dim. Plat du jour 8,50 €. Formules du midi, lun-ven : 12,50-16 €. Maxi salade fermière à 12,50 €. Le soir, outre la carte, la suggestion du chef (12-14 € env)


STEPHANE KERRAD-YVES JAMAIT

Au hasard des saisons KB studios éditions

C

’est à une rencontre sur papier glacé «Au hasard des saisons» que nous invitent ces deux garçons. Un beau livre de photos de Stéphane Kerrad, agrémentées d’un texte d’Yves Jamait. Si l’on connait bien le chanteur, le photographe livre un travail étalé sur plusieurs années. Entre la préparation d’un album et la tournée qui a suivi, il vous fait entrer dans son intimité. Une complicité établie au fil du temps qui passe, que ce soit en studio, sur scène ou en coulisses.

Yves Jamait

Je connaissais le travail de Stéphane, par le biais de Daniel Fernandez. J’ai aimé son regard, donc on a commencé à parler ensemble d’impression de couleurs chaudes, tout ce que l’on peut dire quand on n’a pas les mots techniques. Et nous sommes partis sur le visuel du CD Live, de l’affiche etc… Il faut dire que Stéphane Kerrad travaille sur la conception et l’exécution graphique de sites Internet, pour des salles de spectacles telles le Zénith, Les Folies Bergères, le Théâtre Mogador à Paris ou des spectacles comme le Roi Lion, Cabaret et bien sûr d’autres artistes. Photographe par passion, il cite volontiers comme inspirateur l’un des grands du métier dans le monde de la musique, Claude Gassian. C’est donc au fil des rencontres de plus en plus nombreuses qu’est née, avec Yves Jamait, l’idée de ce livre.

Stéphane Kerrad Si la première photo date de 2006, le reste est surtout consacré à l’enregistrement de l’album et la préparation de la tournée, le Zénith avec le symphonique. Ça montre énormément de choses : des photos d’Yves que l’on n’a pas l’habitude de voir ; voir l’artiste autrement. Toutes les photos sont sans retouche, pas de Photoshop, là ! L’idée était de montrer quelque chose de pas artificiel ; car Yves est un artiste entier, il fallait le voir tel qu’il est ! Il y a eu une vraie complicité, j’essaye de ne pas le déranger : 5 minutes avant le concert, il est concentré, j’essaye de m’immiscer dans tout ça et puis maintenant de partager ça avec le public dans ce livre. Un travail dans le temp : je suis fier du résultat, on ressent de la vérité, c’est le reflet de la confiance entre Yves et moi. Des photos donc, mais aussi des textes, ou plutôt un texte !

Yves Jamait

En fait, je n’ai fait qu’un texte, parce qu’au début, il m’a demandé d’écrire dessus et, depuis la sortie du dernier album, on me dit : «Vous faites des chansons sur le temps qui passe». Mais je ne fais que ça, depuis quatre albums ! Donc j’ai fait ce texte qui règle ça une fois pour toute. Je n’avais pas envie de légender chaque photo. D’abord, il y en a trop et j’ai préféré faire ce texte sur le fait que je chante le temps qui passe; ou le temps qu’il fasse. Je veux chanter le temps. C’est le fil conducteur du livre. Ainsi, il y a les images de Stéphane et des morceaux de texte qui sont dans une continuité, pas forcément à chaque page, mais jusqu’à la fin du livre.

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TexTe Yves jAMAit phoTos kerrAd Stephane Kerrad En fait,stephAne les photos parlaient d’elles-mêmes. Il n’avait pas besoin de les commenter, de donner son ressenti par rapport preface juliette aux images, aux souvenirs, genre : «Untel fait ça, Yves fait ci…» Il avait raison ! On pourrait penser qu’il s’agissait d’une belle prise de risque de sortir un beau livre. Prise de risque assumée.

Stéphane Kerrad

Il faut savoir prendre des risques et quand bien même on perdrait de l’argent, ce ne serait pas la fin du monde. L’idée première était de sortir le livre pour le vendre à la fin des concerts, histoire de changer du merchandising classique (tee-shirt, casquette, porte-clefs etc.). Un bel objet non jetable ! Il s’avère que la vente sur Internet marche aussi déjà très fort. Et puis, il faut aussi se régaler de la préface de Juliette, amie de route de Jamait, qui l‘a spontanément écrite avec un clin d’œil particulier à ses chaussures, allez comprendre les artistes ! PS : ça, ce n’est pas dans le livre. Sachez qu’Yves Jamait sera bien sûr en tournée, mais il va aussi préparer un album patchwork pour la fin de l’année, en distribution réduite. Au programme, quelques chansons inédites et des reprises du répertoire de la chanson française pas forcément très connues. Merci à Radio Campus, où s’est déroulée cette rencontre. Thierry Binoche Pour trouver le livre sur Internet : www.jamait.fr ou www.le-bazar.fr


© Stéphane KERRAD / KB Studios

Au hasard des saisons

STEPHANE KERRAD-YVES JAMAIT

> LIVRE

KB studios éditions

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La tramondaine Le vent de la rumeur souffle sur le tram, mais pas que...

©Grand Dijon

BB51 Du COQ à L'Âne > RUMEURs

Le tram fait causer, les grands projets dijonnais aussi. Alors ces rumeurs, BIG BUZZ ou BIG BLAGUE ? Bing-Bang a enquêté et vous livre la vérité-vraie-juré-craché-de-source-sûre-proche-du-dossier sur ce ces bruits lus, vus, entendus, répétés, amplifiés...

On a trouvé un trésor sous la LINO

Et il permettrait même de financer les travaux !

BIG BUZZ

Mais c'est seulement un trésor archéologique ! 2 kg de ferrailles en tout genre, qui ne vaudrait pas un kopeck chez le quincaillier du coin... mais qui nous renseigne sur les gens qui vivaient là il y a 2500 ans. A la Peute-Combe on a en effet retrouvé les vestiges d'un petit faubourg industriel datant de l'époque de la princesse de Vix. Y avait-il là l'atelier qui fabriquait les bijoux des princes de l'ancêtre celtique de Dijon ? Il va falloir creuser ça !

Le Grand Dijon achète une rame-tondeuse !

Le tram : fine-lame de la technologie française ?

BIG BLAGUE Bon allez ! Avouez ! Quand vous avez vu la

pelouse pousser sur les voies du tram au printemps, vous vous êtes dit comme nous : « Tiens, un tram qui tond la pelouse, ce serait une idée ça ?! ». Ben non, ça se passe pas comme ça. Après renseignements, ce sont les services de la ville qui passeront la tondeuse, tout simplement… Le tram ça fait rêver, mais pas tout le temps !

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Les hommes du tram à nu !

Un bouquin photo sur les hommes au travail ! Rebsamen l’a annoncé !

BIG BUZZ

Alors non mesdames, ce ne sera pas un calendrier avec des gars du chantier torse nu sous leur gilet fluo ! Mais il y aura bien un ouvrage du photographe Philippe Maupetit qui mettra en valeur le travail des ouvriers, « l’intelligence des corps » comme dit son auteur. Ce sera 28 €, 180 pages, et disponible dans toutes les bonnes librairies dès le 1er septembre, jour de l’inauguration !

Quand les élus freinent trop tard !

C’est qu’ils nous l’auraient cassé le tram !

BIG BUZZ

Les journalistes présents dans la rame l’ont bien senti : lors de la première sortie officielle du tram en février, Rebs avait freiné un peu brusque… Une consigne de la monitrice donnée… ou reçue… un peu tard semble-t-il ! Autre chose, lors de la journée d’essai des simulateurs de conduite, fin avril, un élu présent aurait carrément raté la station ! Virtuellement bien sûr. Qui ça ? Monsieur tram lui-même ! Comme quoi, c’est pas un jeu vidéo, chacun son métier !

Un ticket collector pour l’inauguration ! T’as pas ton ticket-chic ?

BIG BUZZ

Oui vous pourrez frimer auprès de vos petitsenfants ! Leur montrer le ticket de l’inauguration en disant « j’y étais ! ». Ce jour où Dijon ne serait plus jamais comme avant… Un ticket collector design et moderne (nouvelle billetique oblige !), valable sur tout le réseau tram+bus, sera bien édité spécialement pour le week-end du premier et 2 septembre. Vous pourrez le trouver notamment chez votre buraliste quelques jours avant le Big Day !


Un rouge à lèvres « rose-tram » !

François Hollande pour inaugurer le tram ?

BIG BUZZ Sympa ça ! Le Grand Dijon fait fabriquer des rou-

BIG ???? Tous les médias en parlent ! Alors on a cherché ! A

Et le bandana pour les garçons ? A l’inaug, vous serez beaux et bobos !? ges à lèvres et vernis « couleur tram », ainsi que des bandanas roses pour les filles et/ou les garçons (les goûts et les couleurs hein…). Ce sont les commerçants qui les distribueront à leurs clients. Le 1er septembre, on nous promet une grande féria sentimentale sur la Place de la Rép, avec plein de petites bodégas. Vous avez déjà le dress code : « Toute la ville en (couleur) tram ! ».

La ligne 2 inaugurée le 8 décembre ! Comme une guirlande de Noël de plus dans la ville !

BIG BUZZ

C’est confirmé ! La seconde ligne du tram (Chenôve / Toison d’Or) sera inaugurée le jour de la fête de lumière ! Voilà qui annonce une recrudescence d’aller-retour shopping entre le centre-ville et la Toison en pleine période d’achats de Noël. C’est là que le slogan choisit pour l’inauguration de la première ligne le 1er septembre prendra tout son sens : « Toute la Ville en Tram ».

Parce que c’est quand même le président de l’arrêt public…

vrai dire la réponse est… un peu normande (qui est aussi l’autre pays du fromage). Ptêt ben qu’oui, ptêt ben qu’non… En tout cas c’est un secret bien gardé ! Bon on ne va pas en faire tout un fromage… Nous on pense que oui !!! On parie ?

Une nouvelle patinoire à la place du Grand Stade !

Maintenant que les investissements sont gelés, autant que ça glisse !

BIG BLAGUE

Quand le DFCO boit la tasse, ce sont les piscines qui en profitent… Exit le projet de reconstruire la Tribune est. Le Grand Stade à 22 000 places, ça attendra que le DFCO remonte, donc c’est pas pour demain… Les investissements prévus serviront à rénover les 3 piscines vieillissantes de la Ville, à commencer par le Caroussel. Pour la patinoire, on attendra… le gel, ou plutôt le prochain mandat. Le pré-projet est en cours de réflexion (dans la glace ?).

Programme du 21 septembre au 07 octobre 2012 Vendredi 21 septembre 2012

Jean Félix LALANNE (guitare solo)

Gevrey-Chambertin Espace Chambertin - 20h00

Samedi 22 septembre 2012

Bernard BRUEL chante Brel

Gevrey-Chambertin Espace Chambertin - 20h00

Dimanche 23 septembre 2012

Visite de Vignoble suivie d’une Dégustation

Morey-Saint-Denis RDV devant l’église - 10h00 BURGUNDY BRASS (brass band classique)

L’Etang-Vergy Eglise - 17h00

Vendredi 28 septembre 2012

Sophie WALLEZ & Jérome THOMAS (violon et mime)

Chambolle-Musigny Eglise - 20h00

Samedi 29 septembre 2012

Dîner Concert avec SAÏ (Folk, blues)

Morey-Saint-Denis Restaurant Castel de Très Girard - 19h00

Dimanche 30 septembre 2012

Duo Marie ROUQUIE & Patrick AYRTON (violon baroque et clavecin)

Brochon Château Stephen Liégeard - 10h30

Vendredi 05 octobre 2012 ZEPHYR (musique tzigane)

Couchey Eglise - 20h00

Samedi 06 octobre 2012

Visite de vignoble suivie d’une dégustation

Gevrey-Chambertin RDV devant l’Office de tourisme - 10h00

Soirée Musique et vins de bavière : Die herzensBLECHer

Fixin Salle de la Charmotte - 20h00

Dimanche 07 octobre 2012

Duo Sandrine & Gabriel TACCHINO (piano 4 mains)

Vougeot Château du Clos de Vougeot - 18h00

Informations - Réservations : 03.80.34.38.40 www.ot-gevreychambertin.fr

Billetterie : Office de tourisme du canton de Gevrey-Chambertin Office de tourisme de Dijon

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BB51 Du COQ à L'Âne > SPORT

BIG BIG BUG

DFCO : la risée du foot français ?

Forcément, quand on se tire une balle dans le pied, ça joue beaucoup moins bien. Un public, du jeu, des joueurs prometteurs, un staff passionné… Le DFCO avait tout pour rester en Ligue 1. Un gros gâchis et un nouveau slogan pour le club : “on se fâche pour rien !” Par Eric CHARIOT

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31 mars 2012…Le DFCO revenait d’un bon nul à

Bordeaux et bouclait une série prometteuse, tenant “tête” aux deux cadors du championnat Montpellier et le PSG (à deux minutes près), gagnant brillamment face à Nice (3-0) et surtout à Marseille, un exploit historique pour le club. Sur le terrain un football “crémant” qui valait bien quelques champagnes. A partir du 1er avril, ce ne fut plus qu’une grosse blague… 2 points en 8 matches, et un seul but marqué, qui plus est par un défenseur… Avec un final piteux : 0-5 à Rennes, la démission du président, le départ du coach… Comment a-t-on pu en arriver là ?

grisés par les sommets, qui s’en sont donnés à cœur joie pour venir raconter leurs petits malheurs. Le but en or, la mort subite, a été asséné par l’équipe Gnecchi qui, pour couper les ailes de Carteron et ne pas se faire déborder, a nommé un directeur technique, diminuant de fait l’influence et les fonctions du coach/manager général. Est-ce un hasard si, depuis cette prise de fonction, le 2 avril, le club a fait le parcours catastrophique que l’on sait ? Soit ce type est un chat noir, soit il y a autre chose… Après ça, plus personne n’a rien contrôlé. Ambiance délétère, plus de jeu, plus de but, plus rien. Carteron sans doute affecté, qui ne se levait même plus de son banc, fantômatique, à la tête d’une équipe déboussolée.

Un fascia, ça fâche un peu

Sur la route “National” ?

C’est l’histoire d’un match… pas du tout fair-play. D’un côté l’équipe Carteron, son staff et ses joueurs. De l’autre, les hommes du président, l’équipe dirigeante. Dans le rôle du ballon, le fasciathérapeute, Stéphane Renaud. Chez les Gnecchi, on trouve qu’on l’a trop dans les pattes, on voudrait le botter en touche. On lui reproche d’être manipulateur, et pas que de ses mains… de se mêler des transferts en voulant piocher dans le gâteau. Allez savoir… Il y avait aussi un arbitre, la presse, qui loin de calmer le jeu, a plutôt attisé le feu. Et on en a croisé des sbires,

Tout cela a tué dans l’œuf un beau projet, plein de promesses, avec un grand stade, un centre de formation, un engouement hors norme où l’on sentait Dijon devenir vraiment une ville de foot. Et maintenant ? Nouveau président, nouvel entraîneur, nouveau staff, tous issu du club. Mais avec quelle expérience ? Avec quelles leçons tirées du passé ? Et avec quels joueurs ? Cette année il faudra encore jouer le maintien, en Ligue 2 cette fois… Tout autre résultat serait une bonne surprise…


NO UP / NO DOWN

BB51 Du COQ à L'Âne > SPORT

Dans les autres sports-phares de Dijon, tout le monde est resté à sa place. Pas de montée, pas de descente, parfois d’un rien, avec des ambitions variables pour les saisons prochaines.

HOCKEY

HAND FEMININ

Comme ça fait plaisir de voir un président et un coach jouer le haut niveau et continuer de s’entendre. Olivier Ritz a su convaincre le coach finlandais de rester à Dijon une année, voire plus. Certes, la ligne d’attaque (la meilleure du championnat) et l’excellent gardien Sopko ne seront plus là. Mais Tolvanen a déjà commencé à recruté quelques perles venues du froid pour les remplacer. Objectif : les demi-finales de la Magnus.

De l’ambition côté CDB ! L’an prochain, le club se professionnalise et vise une qualif en play-off et une place européenne pour l’an prochain, et le titre dans deux ans… Rien que ça ! N’est-ce pas un peu ambitieux pour un club qui s’est sauvé de la relégation dans les dernières secondes du dernier match ? Surtout qu’on n’attend pas de gros bouleversements dans l’effectif…

BASKET

HAND MASCULIN

Pour une remontée, c’est réussi ! La JDA s’est battue jusqu’au bout, terminant neuvième, aux portes des Pay-offs. Masse salariale en baisse l’an prochain, il faudra donc de nouveau jouer le maintien, avec des joueurs stars sur le départ, comme Bobbie Dixon.

Inconstants en fin de saison et en play-offs, le CDHB ne remontera pas en Pro D1 un an après être descendu. L’effectif, un peu léger cette année, promet d’être renforcé pour retenter l’an prochain.

Le président la joue finnois !

Un club pro, c’est pas de l’impro !

La JDA déjà là !

Pas de rebond !

Acheteur, reveNdeur et créAteur de rêve La Banque des métaux précieux

L’expertise et l’estimation de bijoux anciens, en or ou argent ne se fait pas uniquement au poids. Mais à la valeur réelle du marché d’occasion : Nous tenons compte de la qualité de fabrication, de la période de fabrication (Art nouveau, Napoléon III…)

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vous trouverez une offre très originale de bijoux anciens. Fabriquées parfois selon des méthodes aujourd’hui disparues, les pièces sont toutes uniques et totalement atypiques. Si vous préférez du sur-mesure, il vous suffit de fournir l’or que vous ne portez plus. Après l’avoir fondu, la boutique créera un bijou qui vous ressemble. Nous pouvons réparer et transformer vos bijoux également.

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C

houette, Dijon retrouve ses guinguettes, La Marinette et ses œufs meurette ! J’ai envoyé ce SMS à des journalistes parisiens qui pensent toujours qu’à Dijon, on ne sait pas déjeuner “à la bonne franquette”, sans avoir des pierres centenaires pour veiller à notre bien-être. Ce sont eux qui m’avaient mis la puce à l’oreille en photographiant la terrasse du Grain de Sel l’été passé, avec ses loupiotes de toutes les couleurs, et en s’émerveillant devant les plats gratinés de La Guinguette qui avait réouvert ses volets, au fond d’une impasse, rue Berbisey. L’équipe de journaleux qu’on accueillait m’avait demandé de trouver des “adresses insolites”, mission que j’imaginais impossible à l’époque. Pour chercher du “vintage”, on était allé jusqu’au canal, car j’avais gardé un vieux souvenir de guinguettes du côté de Velars ou de Veuvey-sur-Ouche, dans d’anciennes maisons d’éclusiers. Raté.

Incroyables mais vraies, des adresses hors mode pour faire la fête et goûter Dijon autrement… Quel rapport entre le tram et la guinguette, en dehors d’un vague lien historique, puisque tous deux, dans leur version première, datent d’une époque où la pollution automobile n’existait pas !? Les travaux du tram ont peut-être fait du tort aux petits commerces alignés le long des voies, mais ceux qui ont survécu, et ceux qui vont être créés, auront de sacrés atouts en mains, s’ils savent les exploiter. Et pas la peine pour autant d’ouvrir un ènième resto de chaîne, ou un de ces lieux où le sous-vide et le made-inMétro justifient qu’on appelle “chef” un simple ouvreur de boîte (un ancien videur du même nom, parfois !)… Gérard Bouchu

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Guinguette

Party à Dijon-city


> Le p’tit resto

Le pt(it resto

Elle revendique haut et fort ses souches vésuliennes... Ambassadrice de choc de la Haute Patate (la Haute Saône pour les nouveaux arrivants) en la capitale du pain d’épices, elle est devenue pour ses hôtes une prime à l’anti-déprime. Le p’tit resto au 27 rue d’ahuy : un poème hautement calorique où la Claudine règne en « patatronne » respectée et respectable! Elle est née au pic de la popularité de son prénom : 5500 Claudine cette année là! Pas de revendications à l’héritage sulfureux de l’égérie de Colette mais quelques similitudes bien trempées à la cancoillotte dans la gouaille naturelle de la dame. Ce serait plutôt brut de décoffrage , humain, attachant, libertaire, désintéressé... «Ici c’est un lieu de tolérance...» Pas rare en effet de croiser au fil des tables un véritable sac à malice de clients issus de tous horizons. Tablées d’étudiants, couples gays, cultureux songeurs, qui retrouvent ici le sourire, dignitaires qui perdent vite leur dignité, artistes: tous font étape içi et raffolent de l’endroit tant la spontanéité de la maison est légendaire! Une oeuvre sociale en quelque sorte qui ne vise pas à empiler les zéros à la fin du bilan annuel. 16 années de restauration au compteur tout de mêle ! «C’est sûr il s’est pas marié avec une petite secrétaire....» Lui c’est le complice , le mari de plus de 30 années de pacte républicain , qui fait la compta du resto à temps perdu. Presque l’antithèse de madame dans l’approche et la réserve. On pourrait penser .. et bien on ne pense pas!.... Car madame est déjà mamie par trois fois , fruit d’une belle descendance initiée par le couple au sortir de l’adolescence qui donna vie et beau caractère à deux enfants. « C’est sûr, les chiens ne font pas des chats..;» glisse-t-elle sur un ton malicieux. Toute la satisfaction d’une mamanmamie décalée, décapante mais attachée à certaines valeurs! « Je suis positive et j’ai la santé!» N’attendez pas de Claudine quelconque discours ou diatribes sur la vie économique ou culturelle de Dijon. Elle préfère goûter l’instant... se retrouver par hasard au centre des festivités , s’extasier un soir pas comme les autres sur les accords rythm’ and blues d’un groupe au détour d’une petite salle d’un café du cru. Bon c’est sûr « y’ a pas la lumière à tous les étages mais bon faut bien vivre! Hymne authentique à la vie... encore une que les doriphores ne sont pas prêts d’avoir!!! Le p’tit resto 27 Rue d’Ahuy 21 000 Dijon - Tél : 03 80 56 22 81 Ouvert les soirs sauf le dimanche.

> Brasserie des Molidors BB51 À boire et à manger > guinguettes

Indiscutable gueule d’atmosphère, ce café de quartier où tout le monde se coudoie autour d’assiettes considérables avant de prendre sagement la file pour régler et faire tamponner l’addition. Le décor est du genre Beethoven/Winchester, c’est à dire qu’on y trouve un peu tout, même une boule à facettes pour les jours d’éclate totale. En saison, on optera pour la terrasse encoignée à deux pas des facs sous, si on peut dire, un noyer adolescent. Menu unique mais fourni, plats du jour, tête de veau le vendredi, crépinettes, andouillettes, zharicots. Les dames en cuisine, les hommes en salle. Ce jour-là, il manquait une cuisinière, l’autre se voyant contrainte d’expédier un petit peu ce qu’elle envoyait. On reviendra. En tout cas, la viande est bonne et l’ensemble assez au-dessus du Mac Do qui prospère à un jet de caillou. Pour à peine plus cher, et encore, on a Carné, le réalisme quotidien, la bonne franquette et la belle époque. Mais il faudra revoir les frites, là les Macs l’emportent nettement. JM 24 rue C. Pierrot. Tél. 03 80 65 42 40. Menus : 10,50 €, 12,90 €. Plats du jour autour de 8/9 €

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Au Bœuf Carottes > Près du canal, à la limite de Chenôve, qu’ils disaient. Le bout du monde, quoi. En fait, c’est tout à côté de La Marinette, à deux pas de la station du tram, à qui se fier. Des grandes tablées, avec des gosses et des vieux du quartier, des ouvriers, des habitués, il est près de 13 h 30 (le temps de trouver !) mais tout le monde vous accueille avec le sourire. Le menu de jour est dans la grande tradition, le décor aussi : quiche-poireaux, hareng pommes-à l’huile, poule au pot, et bœuf carottes, of course. Entre autres. Plaque-émaillée Banania, vieux 45 tours et musique qui va avec. Terrine maison à volonté, à la table voisine. Le mobilier est dépareillé, la terrasse pas ouverte, on s’en moque, on est bien. La cuisinière vient changer notre entrée, c’était pour une autre tablée. On se régale, on rigole. Faudra revenir le soir, pour l’ambiance, les belles entrecôtes, les petites guirlandes lumineuses allumées, qui ne doivent pas être les seules. Farigoulette, tartiflettes, et musique pour détendre les gambettes, après. GB 15, rue Charles Poisot, à Dijon. Tél : 03-80-47-16-15. Ouvert 7j/7 midi et soir. Menu du jour 12-15 €. Grandes salades 11 €. Carte le soir 15-20 €.

BB51 À boire et à manger > GUINGUETTES

Guinguette

Party à Dijon-city

< La Coulée Verte C’était un genre de rade à trimards un peu paumé, c’est devenu un asiatique à terrasse coquet ; franco-asiatique plus exactement, afin de ne pas trop désorienter la clientèle de midi. Papa est Laotien, maman Thaïlandaise et les enfants sont bien mignons. Papa cuisine, maman sert, les enfants jouent. Tout le monde d’une gentillesse sincère. Cuisine mixte donc, du saté thaï au phö viet (le jeudi), du boeuf cantonais aux escargots très bourguignons. Application autodidacte, savoir familial, honnêteté généreuse. Le recours au tout fait est mesuré, les rouleaux divers sont vraiment faits à la maison ; mais le point fort, ce sont les desserts, ce qui ne peut étonner puisque le patron co-détient une crêperie du côté de Junot. Bilan positif. Et, surtout, la seule guinguette de Dijon où l’on puisse manger au bord de la rivière, sans se laisser culpabiliser par les joggeurs filiformes qui vous traversent sous le nez. JM 36 rue Hoche Tél. 03 80 54 20 61. Menus : 10,50 € (midi semaine), 13,50 €, 23 €. Carte 22 € Et : de 9h à 24h ! Sauf dimanche soir

Au Bois Tordu > Juste en face du Bistrot de la Seine, véritable guinguette musicale à ses heures, dans ce bout de la rue d’Auxonne qui a su conservé quelques adresses peu banales (sans parler d’institutions d’un autre genre). Encore des femmes à l’accueil, et en cuisine. Les guinguettes, les mecs y vont manger, rigoler, mais c’est comme à la maison, ce sont les femmes qui bossent. Cuisine d’instant, d’instinct, et spécialités bourguignonnes, qu’elles disaient. Les lieux n’ont pas du changer beaucoup, au fil des ans. On paye en sortant, au bar, en discutant avec la patronne. Pour le prix du menu de midi, dans un resto lounge, vous avez juste une verrine (de chez qui ? M…) Alors, vous allez pas chipoter. L’intérêt de la chose, c’est la terrasse au calme, c’est précisé, à l’arrière. 190 rue d’Auxonne, à Dijon. Tél : 03-80-66-60-77. Tlj sf mer soir et dim. Menu le midi (lun-ven) 10,50 €. Sinon, menus 16-26 €.

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La Guinguette > Au fond d’une impasse, rue Berbisey, un petit resto où l’on mange colléserré, sur fond de 45 tours des années soixante et d’une déco “vintage” qui n’a pas du coûter cher à son concepteur. Menus écrits à la main, sur des cahiers d’écoliers. Spécialité de gratins (léger, ça, l’été !), d’entrecôtes à l’époisses et d’omelettes en tous genre. L’important c’est d’aimer les pommes de terre. Bon, pour ceux qui sont à cheval sur la diététique, ou qui craignent de ne pas pouvoir finir, personne ne vous en voudra d’emporter votre part de gratin restant pour le repas du lendemain, ça se fait, par ici. C’est plus original qu’emporter un fond de bouteille. Et puis, les fonds de bouteille, à la Guinguette, il n’y en a pas… GB 1 cour Bourberain (entrée rue Berbisey) à Dijon. Tél 08-99-96-58-45. Tlj jusqu’à 1 heure.

BB51 À boire et à manger > GUINGUETTES

Guinguette

Party à Dijon-city

< Chez Panpan-Le Buffon Quand j’étais petit, il y avait au mur un casier ripoliné où les habitués remisaient leur serviette. C’était un bistrot de quartier, du genre minimaliste. Saucisson ou crudités, grillade ou plat du jour (en fait, de tous les jours) et trois légumes : patates sautées, haricots verts ou je ne sais plus quoi. On choisissait, c’était le luxe. Plus un fruit ou la crème caramel. La fac était à côté. Quand le restau U se faisait particulièrement déprimant, on s’offrait la gabegie. Neuf francs, boisson comprise. Les facs ont émigré, le casier-serviette a disparu mais la philosophie reste la même, utilitaire et économique, quoique bien plus voluptueuse, avec un grand menu à 26 €. Les habitués se contentent des petits à 12,50 € ou 16 €, hors boisson, avec un plat du jour qui change tout le temps (blanquette, bourguignon, tête de veau…) ou des viandes bien choisies. Tout ceci très honnête et fait à la maison ; même, dit le patron, la souris d’agneau et le moelleux au chocolat. Un jour, il faudra classer “le Buffon” et son décor sans âge : ils appartiennent, sinon à l’histoire, du moins à la chronique locale. JM Le Buffon : 28 rue Buffon. Tél. 03-80-65-39-91. Menus : 12,50 € - 16 € - 26 € - Plat du jour : 9 € (midi)

Chez Marinette > La vraie guinguette des familles, avec son club de supporters venu du Parvis Saint-Jean, théâtre où Laetitia a sévi avant de se lancer dans la restauration. Un petit bistrot plein de souvenirs de voyages ou de clins d’œil aux amis, un petit théâtre de la vie en communauté où l’on se sent vite comme chez soi. La patronne tutoie tout le monde, ça rassemble. Côté jardin, près du barbecue, une grande table, à côté du boulodrome. Des pivoines, des fraises, des roses. Quelques parasols fatigués. “Ici ont chanté Plana et Brassens”, nous dit quelqu’un, qui semblait sincère et à jeun. Laetitia s’active, en cuisine, comme en salle. Elle termine sa mise en place, surveille la cuisson lente du bourguignon. Après, elle fera des œufs meurette avec la sauce. Terrine maison, grosse salade pour patienter. Cuisine sans chichis. Du frais, du local, du sincère. Du vivant. Marinette a failli mourir avec les travaux du tram, mais Laetitia est bien vivante. Pourquoi la Marinette, au fait ? Une chance des Têtes Raides, et oui ; pas de Brassens, et non ! 5 rue de Chenove, et 36 rue Jean-Jaurès, à Dijon. Tél : 03-80-45-04-35. Menus de 8 à 18 €. Du jeudi au dimanche.


BB51 communiqué

Le Chef-Coq fait bouillir la marmite…

… à Nuits et nulle part ailleurs ! Dans un monde en pleine mutation, La Gentilhommière, à Nuits, reste une valeur sûre qui sait parfaitement s'adapter à son époque : il suffit d'aller sur le site internet pour faire de bonnes affaires, et pas seulement pour les soirées-étapes. Les repas d'affaires ici restent des repas-plaisir, même pour celui qui règle la note, à midi, en semaine. Le déjeuner d'affaires “manifeste un état de société où le temps est compté, mais plus encore le pépette”, déclarait ici-même un spécialiste de la question (sans être pour autant un légionnaire). À la question concomitante : “où placer l’équilibre entre la cuisine service et la cuisine plaisir ?”, il estimait que la réponse apportée par le “Chef Coq”, à Nuits-St-Georges, était claire : 23,50 €. “C’est le prix d’un menu de qualité, fait et servi par des gens de qualité dans un décor de qualité. Produits simples et frais, idées astucieuse, artisanat de pros. Pour quelques euros de plus, le plaisir et la prestation sont clairement différents, sachant qu’on peut y inclure l’application attentive du service, le confort du décor, la terrasse champêtre. “ René Pianetti avoue ne courir ni après la gloire ni après l’argent. En l’espace de deux décennies, il a su rester fidèle à une maison de famille qu’il a su transformer, au fil du temps. Qu’en fera-t-il dans les mois à venir ? La marmite bout, attendons. Et profitons de la terrasse, de la piscine, d’un art de vivre préservé, sur la côte nuitonne. René Pianetti sera peut-être un des rares restaurateurs de sa génération à ne pas avoir cherché à ouvrir un bistrot à Dijon. Le Chef Coq, c’est à Nuits, et nulle part ailleurs.

Le Chef Coq La Gentilhommière vallée de la Serrée, 21700 Nuits-StGeorges. Tél : 03-80-61-12-06 www.lagentilhommiere.fr


BB51 communiqué

Un air de campagne, face à l’Hôtel-de-Ville, c’est possible… dans l’assiette, du moins. Quand on s’appelle Le Pré-auxClercs, on ne peut proposer que les meilleurs produits de la Bourgogne, côté potager comme côté cave. De la terrine d’ail aux écrevisses montrant patte rouge en passant par un sandre cuit parfaitement sous sa peau, on se régale. Même dans la version B9, l’autre BB des Billoux, brasserie aux couleurs du temps avec qui le restaurant partage sa cuisine côté coulisses, et sa terrasse côté place. Depuis l’ouverture de la résidence du Pré-aux-Clercs, leur petit hôtel de charme, Jean-Pierre, Françoise et Alexis Billoux se sont recentrés sur le Pré. Ils ont laissé leur Bistrot des Halles aux mains d’un nouveau team, qui devrait continuer l’aventure semi-gastronomique à sa façon. Pour goûter au fameux pâté en croûte maison, et à d’autres classiques du bistrot, il suffira cet été de faire un tour place de la Lib : on devrait les redécouvrir avec bonheur à la carte du Pré ou du B9. Pour une faim d’été, pourquoi se priver ?

Le bonheur est dans le Pré

Le Pré aux Clercs

13, pl. de la Libération - 03-80-38-05-05 www.le-pre-aux-clercs.com Tlj sf lun.

B9 et Résidence du Pré-aux-Clercs

9, pl. de la Libération 03-80-38-32-02

Les drôles d’oiseaux

de la Musarde !

Profitez des beaux jours pour prendre l’air d’Hauteville, le temps d’un déjeuner de soleil, bercé par les glous-glous de la fontaine et les sérénades des oiseaux dans les arbres. Une terrasse avec vue sur un pré, un air de campagne à dix minutes du centre-ville, le bonheur ! En 25 ans, la maison a su évoluer sans perdre son âme ni son originalité. Le midi, les formules sont attractives. Le jeudi régalez vous avec «la broche du jour» (cochon de lait, pintade, lapin), le vendredi, choisissez d’office le poisson du marché. Produits frais, bons, sincères, en provenance bien souvent de petits producteurs locaux. Plancha pour le midi à la demande (poisson, viande, légumes, fruits). Retour à la tradition du grill de campagne tel qu’on en rêve, en ville. Si vous souhaitez dîner sous les étoiles, vous pouvez prolonger le plaisir du moment et prendre l’apéritif lovés dans des canapés (Kir, champagne, cocktails) tout en jetant un œil sur les plats proposés par Marc Ogé. Menu-découverte conseillé pour découvrir, en liberté, une carte terre-mer toujours aussi originale. Juliette, qui fait partie désormais du patrimoine non bâti, reste fidèle au poste et vous accueille avec son humour habituel. Laissez la choisir le vin, elle adore ça. On aime toujours autant ce lieu caché à l’atmosphère à la fois familiale, raffinée et décontractée. Profitez de l’été pour « musarder », tout simplement !

La Musarde

7, rue des Riottes, 21121 Hauteville-lès-Dijon. Tél. 03-80-56-22-82. www.lamusarde.fr

Tlj sf dim soir, lun. Formule le midi en sem à partir de 17,80 €. Beaux menus 20,50-24,20 € à midi en sem, verre de vin et café compris ; autres menus 36-42 €. Menu confiance 47-57 € (selon le nombre de plats) avec verre de champagne offert.


BB51 > TEST

11 gaspachos à la moulinette

P

lat de paysans fauchés à l’origine, il est devenu international, voire un peu snob. De plus, il se prête bien à la conserve et à la diététique. Un gaspacho andaluz, une paella valenciana, une crème catalane, et hop, vous avez ressuscité le menu «turistico» des vacances. Ajoutez-y un peu de serrano (de bodega) en tapa, faites passer le tout avec un Rioja ou un Albariño -en évitant la sangria, on tomberait dans la caricature- et vous aurez fait, à peu près, le tour de l’Espagne. Voilà pourquoi, anticipant les chaleurs estivales, nous avons mis le gaspacho au banc d’essai. Avec un z au milieu. Avec un s, le gaspacho devient portugais. En fait, le gazpacho est originaire de tout le sudouest de la péninsule. Et il remonte loin, aux légionnaires romains semble-t-il, c’est-à-dire bien avant que la tomate arrive des Amériques. Entre temps, il est passé par bien des variantes, ajo banco, salmorejo (à l’oeuf), ou zoco, où s’expriment les mêmes idées : faire passer le pain de la veille, rafraichir, nourrir et désaltérer en même temps. Le gaspacho est un plat de génie, propre à tous les usages, à toutes les variations. Chacun a le sien, ou celui de sa mère. Plus qu’une soupe, ce plat matrimonial est une salade liquide qui tire son nom du récipient dans lequel on mélange les légumes (voire les fruits) au gré de l’inspiration du jour. Ou de la veille, car c’est à mon avis la seule salade à préparer la veille et à mixer le lendemain, pour des raisons d’osmose. On fait maintenant des gaspachos à un peu tout, ça fait plus chic, mais c’est un plat profondément populaire, difficilement ratable, diététiquement impeccable, surtout si on le fait à l’instant (remplacez dans ce cas l’eau par des glaçons) et de plus, tout à fait décoratif avec des copeaux de jambon, des croûtons dorés ou une feuille de basilic. Consécutivement, adelante muchachos para once gaspachos de conserve dont deux seulement ont trahi la cause nationale. Mais l’ensemble étant très acceptable, on peut conseiller l’achat si on ne dispose pas des cinq minutes nécessaires à sa conception. JM

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Le jury Jean Maisonnave, critique Maria Jesus Noriega, Slowfood Jean-Pierre Billoux, cuisinier

Protocole Les échantillons ont été achetés le jeudi 19 avril et placés en chambre froide pour être dégustés à la même température le vendredi 20, à la brasserie le B9. Dégustation parfaitement aveugle et silencieuse, c’est même une des raisons pour lesquelles nous avons réduit le nombre des jurés. Les critères visuels et olfactifs ont été pris en compte, mais sans leur attribuer de coefficients particuliers. Pourquoi ? Parce qu’après examen, c’était l’équilibre des saveurs qui était déterminant. Les notes ont donc été établies de 1 à 10 par chacun des trois jurés.

Conclusions

1

La première qui s’impose, c’est que les jugements n’ont jamais été si homogènes. Les trois premiers ont été ainsi classés par les trois jurés. Par ailleurs, les notes sont très semblables. On fera exactement la même remarque pour les deux derniers : jugement unanime.

2

A part deux échantillons, tous dépassent ou touchent la moyenne. Cette fois, les industriels s’en tirent mal: arrièregoûts de produits secs, lyophilisés.

3

La logique est respectée : les trois produits d’origine espagnole arrivent en tête, dont le numéro un national. Notons toutefois que le basque intercalé est fabriqué, de peu, de ce côté-ci de la frontière. C’est aussi le seul de notre sélection à contenir du pain, alors que les ibériques, eux, n’en comportent pas et conseillent de l’ajouter lors du service. Je suis d’accord.


Marque Origine

Commentaires

Prix

Note

Couleur très pâle, et filtré. Mais une réelle sensation de fraicheur à la dégustation, très équilibré, saveurs nettes, tomate mûre, poivron et oignons discrets. Garanti sans additifs. Produit fabriqué en Espagne pour Tropicana

3€36 1L brique

23/30

EDERKI (CASINO)

Belle couleur rouge, texture fine mais de type rustique, épais. Arôme léger de bouillon et poivron. Produit très typé, voire fort, à retour alliacé. Fruit frais mais plus effacé. Produit fabriqué au Pays basque français

2€74 50 cl verrine

20/30

DON MIGUEL (LECLERC)

Belle couleur rouge vif, texture fine mais non filtré. En bouche, dominante poivron, trop marquée par le vinaigre. Bon produit, toutefois, fruité mûr. Produit fabriqué en Espagne

3€30 1L verrine

17/30

KAIKU (SUPER U)

Robe jolie, orange à rouge. Texture OK. Saveur douce et équilibrée sur un poivron léger, bon produit qui manque un peu de relief pour deux jurés. Produit fabriqué au Pays basque espagnol

brique

17/3O

PICARD SURGELÉ

Couleur très orangée. Peu de relief au nez. Agréable mais arrière-plan d’aromates secs, peu élégants. Produit fabriqué en Belgique

3€95 1 kg sachets

17/30

ALVALLE (MONOPRIX)

>

1er

Ont été également dégustés : Gazpacho Carrefour, Leclerc Marque repère, Thiriet surgelé, Saint Eloi Intermarché,Liebig Leclerc, La Potagère Monoprix.

Recette du gazpacho traditionnel Il en existe plusieurs : la mienne, au dernier moment, pour 4 à 6 personnes : Dans votre blender, quatre tomates bien mûres, épluchées si possible, coupées en morceaux. Un demi-concombre, un demi poivron rouge, un oignon blanc frais coupé en deux, une gousse d’ail. S’il vous reste un peu de vieux pain, pas trop, ajoutez-le, plus deux traits de vinaigre de Jérez et deux bonnes cuillères d’huile d’olive. Certains ajoutent un peu de citron : pas nécessaire. L’important, c’est qu’il faut un excellent vinaigre (Domecq…). Terminez en ajoutant le contenu du bac à glaçons, rallongez d’eau froide au besoin. Mixez un peu. Goûtez. Rajouter sel, poivre, voire sucre, remixez à votre convenance et servez avec des croûtons frits, voire des copeaux de manchego, y nada mas.

Causer d’été et de voyage…

à la Causerie des Mondes

Envie d’être dépaysé, soif de soleil, faim d’insolite. Chapeau de paille sur la tête et lunettes sur le nez, je m’attable à la terrasse tout en couleurs de la Causerie, à l’ombre de ses parasols. Un café, et même deux pour ouvrir l’œil, trop de choses à lire et bien trop à découvrir. Le nez dans les fleurs et le ventre aux aguets j’attends midi, l’heure convenable pour un déjeuner presque sur l’herbe. Le miroir portable inventé par ces drôles de filles pour remplacer l’ardoise me fait miroiter une salade composée aux légumes du marché parsemée de fleurs de bleuets, un poulet aux citrons confits ou une assiette riche de saveurs. C’est bien, les plats s’accordent aux saisons autant qu’à mes envies, les produits bio, la viande des Halles et les épices déposent sur mon palais une envie d’évasion. J’étanche ma soif avec un thé bio glacé à la citronnelle, en lorgnant sur les bières régionales commandées par mes voisins. Comment terminer sans un petit goût sucré sur la langue ? J’hésite entre le clafoutis rhubarbe, le moelleux au chocolat ou un cupcake framboise et violette. Choix trop délicat : je prends les trois! Un café de Saint-Domingue accompagné de son loukoum à la rose avant de partir. Gaffe, le jet lag n’est pas loin ! Où aller ensuite ? Marrakech, Les Antilles, San Francisco ? Après tout peu importe la destination, seul compte le voyage.

Envie de changer de peau... ou plus simplement de robe (si l’on est une fille, bien sûr) ? Un vide-dressing vous attend entre un milk shake aux bananes bio, un jus de fruits frais maison, une expo de tableaux et un cake tout droit sorti du four. Si la chaleur se fait trop forte, une glace au thé rafraîchira les corps et calmera les esprits.

La Causerie ouvre ses volets tout l’été du mardi au samedi, jusqu’à 19 heures, et le dimanche pour son brunch, de 11h30 à 15h. Buffet dominical à 22 €, cuisine maison et produits artisanaux. 16, rue Vauban. Tél. 03-80-49-96-59. www.facebook.com/lacauseriedumonde BB51 communiqué

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BB51 communiqué

L’Émile Brochettes

L’Émile Brochettes

16 place Émile Zola 03 80 49 81 04 Ouvert tous les jours, midi et soir

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Côté cour, depuis 2010, la nouvelle équipe de l’Émile Brochettes a intégralement réaménagé sa cuisine pour mieux servir ses clients. La viande arrive chaque jour et y est découpée, préparée, brochetée pour être ensuite proposée avec les sauces maison. La cave a été également repensée pour offrir une trentaine de vins bien choisis et d’un très bon rapport qualité-prix, une majorité de Bourgogne et quelques écarts vers le sudouest, le Languedoc, la vallée du Rhône. Côté jardin, moins de choses nouvelles, la salle au décor de “grotte” est plaisante et, que l’on soit une grand tablée ou un petit nombre, on trouve toujours un petit coin à soi. Les places en terrasse sont très agréables avec un rayon de soleil. Côté assiette, l’Émile propose une carte variée de brochettes de l’entrée jusqu’au dessert. Le choix est difficile tant la diversité est grande. Volaille, bœuf, agneau mais aussi poisson, gambas, fromage ou fruits frais. En entrée, notre préférence s’est portée sur la brochette de Morteau, pomme de terre et cancoillotte fondue, accompagnée par un verre de Saint-Romain “La Perrière”, délicieux ! Ensuite nous avons craqué pour une potence d’onglet à partager à deux avec un verre de Languedoc “L’Artisan”. Encore une fois, une réussite. Voulant tout de même finir sur une note sucrée, nous avons terminé avec un café gourmand et ses douceurs faites maison : madeleine, moelleux au chocolat et crème brûlée. Si vous n’avez pas une si grosse faim ou si vous êtes pressés, l’Émile propose des formules de midi composées d’un choix de cinq entrées, cinq plats dont le fameux tartare de charolais, coupé au couteau et cinq desserts pour un tout petit prix : 9,90 € ou 11,80 €. Alors, ambiance chaude et cosy à l’intérieur ou ambiance vacances sous les arbres de la place ? Vous n’avez que l’embarras du bon choix.


AGENDA en vrac L e design s’invite à la campagne. Tout se qui s’enroule, se lie, se noue et forme un objet est agréable à regarder, pratique et serviable est à l’exposition Entrelacer. Château de Sainte-Colombe du 14 juillet au 14 octobre.

es Nuits Peplum. Du peplum, du faux, du sonore mais que du beau monde. Trois soirs, trois concerts, il y en a pour tous les goûts. Du 27 au 29 juillet Alise-Sainte-Reine

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u peplum, du vrai, du beau ! C’est la dernière année que se produisent César et Vercingétorix. À la tombée de la nuit les habitants se transforment en paysans gaulois ou en soldats romains et se donnent en spectacle au théâtre romain d’Autun. Du 25 juillet au 4 août.

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hâlon dans la rue. Tout le monde en parle à Dijon et marmonne qu’ “on a pas un truc comme ça ici”. Alors il est temps d’aller vérifier par vous même que l’herbe est plus verte ou en tout cas les spectacles plus originaux, plus drôles, plus… du 18 au 22 juillet à Châlon-sur-Saône.

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assez l’été en compagnie des contes dans le jardin de la Nef ou à l’intérieur si le temps n’est pas favorable. Une conteuse ou un conteur vous attendent pour une heure d’histoires tous les mercredis d’août à 10h30 et 15h30

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arole de texte, la fête du libre. Venez vous exprimer librement autour d’un texte, mode d’emploi, lettre, ordonnance… ou écouter Sébastien Lespinasse dans ses poésies sonores, au camping. www.artbfc.com 7 et 8 juillet à Montigny-sur-Vingeanne

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’Jazz au jardin, le Jazz fait sa garden party à Darcy, on se laisse aller à écouter quelques notes. Du 16 au 21 juillet

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’Jazz à la plage, cette fois, c’est les pieds dans le sable que l’on vous propose ce petit intermède musical. Après avoir fait trempette ou bronzing, on jazze à la plage le vendredi. 3, 10 et 17 août à 19h00. Lac Kir

www.bing-bang-mag.com

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AGENDA ...

...POUR MON FRiGO

cologie et bandes dessinées. Pour les journées pluvieuses de l’été, une expo qui présente l’écologie de manière rigolote. Ça nous change des aïatollahs de la récupération. Enfin un peu d’humour dans le tri… Latitude 21 jusqu’au 19 septembre.

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e Festiculles ne re-Culles devant rien. le Festiculles se transforme en un village multiforme d’art de rue, de musique, de fanfare, de spectacle en caravane et de ciné concert. Le 14 et 15 juillet à Culles-les-Roches.

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e musée Gorsline invite Broadway, enfin surtout William Ivey Long et ses dessins réalisés pour la confection de costumes de scène. Également exposés, des vrais costumes, des accessoires et des photographies. New-York, New-York du 1er juin au 30 septembre à Bussy-le-Grand

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estival Entre cour et jardins 2012, c’est au jardin… de Barbirey du 31 août au 1er septembre…et dans les cours à Dijon du 3 au 8 septembre. De la danse, du théâtre, de la performance de l’art.

ortraits de vaches - Transhumance de bovins au jardin... Jusqu’au 30 Septembre au Jardin des sciences

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appelez-vous de la pub de cette fameuse marque de papier peint : un garçon un peu old school monte l’escalier avec une pin-up en la harcelant : «Quoi, tu n’as pas lu Schopenhauer ?» Il ouvre la porte de son studio, elle hurle ! «Et ben toi, tu n’as pas lu Venilia !» Hilarant ! Si vous non plus, n’avez pas lu «le monde comme volonté et comme représentation», vous pouvez toujours aller voir «Le monde comme Volonté et papier peint» C’est au Consortium, c’est de bon goût et c’est une adaptation d’un autre livre, «La carte et le territoire» de Michel Houellebecq.

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ubliez le Morvan, vous êtes en Louisiane. Des milliers d’amateurs de la musique, la danse et la gastronomie de la Bayou se rassemblent à Saulieu pour faire la fête pendant 3 jours et nuits. Yhaa ! Qu’est-ce que j’ai fait de mon chapeau de cow-boy ? Saulieu du 3 au 5 août.


Illustration de Pierre Roussel - http://yap-yap-yap-yap.blogspot.com

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Il était une bergère ! Théâtre musical entre Renaissance et baroque

avec Jacques Chambon à Bussy le Grand - Musicales en Auxois

4 et 5 De Cep en Verre à Nolay. Boire, chanter, s’amuser ! 3, 4 et 5 On part pour la Louisiane et ses jambalaya, aux Nuits

Faut que ça guinche ou du Guinch’n Roll à Toutry, place de Verdun -

Cajun & Zydeco de Saulieu. Trouver chambres d’hôte pas loin

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Les lundis du jeu – toute l’aprèm – Hôtel de

www.kfevalentin.com - www.festivallon.fr

06, 13, 20, 27

Vogüé

Pour l’anniversaire de Juju, penser à réserver un baptème de ski nautique – Virée à Salmaise. 17 h : Visite guidée + buffet sur l’esplanade du

Arc - arc.skinautique@laposte.net

10 château – résa 03.80.86.89.13. + 21 h : concert Jazz

11 Nuits des étoiles. Prévoir couverture et jumelles 15 Broc de Nolay ou Broc de Mont-Saint-Jean ?

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Jacquemarts

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Les mardi du classique : La Salamandre – Trio

cornetto et basse – L’Europe du Seicento. Hôtel de Vogüé ou Sous les

Cinéma en plein air 21h30 Parc du Grand Chaignet à Quétigny Une vie

Halles à 21h00

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de chat de Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli

Devenir ‘’fermiers ‘’ pendant 2 heures : apprendre à traire, à nourrir les

Revoir Violaine dans «De l’une à l’autre» avec maman et ma fifille –

vaches à la ferme des 1000 pattes à ÉCUTIGNY (résa : 06 22 76 43 63)

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Hôtel de Vogüé – 21h30

30 Les jeudi de la voix – concert calme 31 Concert de rentrée place de la Lib- concert énervant

Canal Frites : Friterie et Bal musette/ disco tous les samedis soirs au

bord du canal. Écluse 21610 Saint-Seine-sur-Vingeanne - 06 83 70 29 18

Festival International de musique mécanique – 250 orgues envahissent

Rock n’Roll never die : Rockadam Festival Auxonne

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Caméléon ou Cueillette magique ? www.pirouette-cacahuete.net

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Aller chercher un sac à sentier chez Infuz – Arrivée mamie semaine

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la poésie. Salle de F lore ça tombe bien – 20h30 résa : 06 79 03 66 95

21 Parking Day ! Sortir la vieille Simca du garage. 24 La rose en flammes pour faire plaisir à maman qui adore les roses et

la ville pendant 3 jours, argh !

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Septembre

01 et 02 Fête du Cassis à Nuits-Saint-Georges 02 Tenir le stand de Françoise au marché de la création. Jardin Darcy 03 Rentrée des classes 06 Entre Cour et Jardins 15 Journées Européennes du Patrimoine, voir la Préfecture pour la 4e

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Bernard au match des Harlem Globetrotters. Des winners ça le

fois, avec Marcel cette fois.

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changera. Palais des sports 20h00

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MON AgeNdA...

Bal des Pompiers à la Caserne

Son et lumière “La Saône raconte Auxonne”. Cour du Château Louis

WWW

www.bing-bang-mag.com

On se fait peur avec une promenade nocturne dans l’abbaye de

Marché nocturne en bord de Saône, Auxonne

Bourgogne

20 23

Fontenay. Éclairage du cloître à la bougie et chant grégorien. De 22h00 à

Une soirée Train et Dégustation ! Voyage à vapeur le long de la Vallée

minuit.

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de l’Ouche et escale gourmande à Thorey-sur-Ouche.

Week-end à Langres et plongeon dans les années folles

03 80 20 16 51 - www.ot-cantondeblignysurouche.fr

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avec l’Estival des Hallebardiers. RV à 19h00 à la Taverne des Hallebardiers

(cour du Collège Diderot) pour un spectacle déambulatoire. Résa

03.25.90.77.40. cie.hallebardiers@free.fr

30 César et Vercingétorix, des courses de chars, des gladiateurs ! C’est Augustodunum au Théâtre Romain d’Autun. Son et lumière jusqu’au 5 août

À voir dans la semaine : Balade en calèche avec cocher dans la Côte de Nuits. OT : 03 80 62 11 17 - www.ot-nuits-st-georges.fr Ne pas oublier les chaussures pour les deux jours de rando, les sacs sur le dos de l’âne et nous à pied. Départ de Chemind’Aisey. www.bourricot.com/aisey/

09, 16, 23 Les jeudi de la voix 17 balade nocturne à Nolay avec Jacquot et Jacquotte, M. et Mme

Août

Fête Nat et feux d’artifesse - Squatter chez Sophie à Talant

chanter avec Les Grooms, drôle de fanfare d’opérette. Opéra d’été en

Juillet

Partir avec les cousins faire Une Vach’ d’enquête ! Rallye pédestre à

...SuR MON FRIgO

01

la recherche du veau perdu. Départ à Montceau-Écharnant #Dièse

OT Bligny/Ouche 03 80 20 16 51.

Du 2 au 7

Emmener Simone au concert de Nicole Croisille. 20h30 Château du

05 Vacances !!! 05

Grand déballage ! Objectif : trouver robe pour mariage

Clos de Lupe à Nuits-Saint-Georges

05-06

Re-emmener Simone au concert de Dick Rivers. 20h30 Château du

Marion !

07

Garden Guinguette. En famille, popu et citoyen. Il y en a pour

Clos de Lupe à Nuits-Saint-Georges

ou 07

tous. Joigny 03 86 92 48 09 – www.ville-joigny.fr

08 Brunch à la Causerie des mondes 11 Pour mon homme : Départ de la 10ème étape du Tour de France depuis Se pâmer en écoutant le jeune et beau Raphaël Pichon dirigeant

l’esplanade Lamartine à Mâcon

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21h00 Cour de l’ancien hôpital à Semur-en-Auxois. Aller rigoler et

l’orchestre Pygmalion. Hippolyte et Aricie de Rameau – Beaune

13 14 18

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XI. Début du spectacle à 22h. www.confrerie-facetieuse.com


les du

ardis

Piazzolla

les musiqu es du voyage « l’Espagne , de Ravel a

Didier Ferrière et Violette

percussions) Virgine Tarrete

et Laszlo

Amiot

Gardes) FiNES LaMES (duo de marimbas) Mardi 7 août : Les » // Lieu : Cour de l’Hotel de Vogüe (repli salle des

VIVARTIS,Directeur Artistique

L’influence olivier Pelmoine // «

Benoit cornetto + basse continue)

Thierry Caens

et et guitare) Sara Chenal

CordES et aMES (violon : Sous les Halles a nos jours » // Lieu Mardi 28 août : duo Tzigane de Paganini

Tainturier + 2 // « L’europe

SaLaMaNdrE (trio Mardi 21 août : La du Seicento » // Lieu : Sous les Halles

Hudasek //« Impressions

(duo harpe et salle des Gardes) de l’Hotel de Vogüe (repli Mardi 14 août : auHar-P-ErC fil de l’eau » // Lieu : Cour

Projet porté par l’association

L es Mardi du Classique Après les mercredi du conte et les jeudis de la voix , voici le petit dernier des festivals du mois d’août. Créé par Thierry Caens, il propose des mardi musicaux avec des marimbas, de la harpe ou du cornet. Finalement pas si classique que ça. Les 7, 14, 21, 28 août, cour de l’hôtel de Vogüe ou sous les Halles.

7 0 photographies de plantes réalisées entre la fin du 19e siècle et les années 1920 par Karl Blossfeldt sont exposées au musée Buffon à Montbard jusqu’au 23 septembre.

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e Cep en verre à Nolay, Festival tout public, trente artisans liés à la vigne, ateliers-dégustation, jeux, concours de sculpture de ceps de vignes, rallye pédestre le 4 et 5 août.

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nstitut des Recherches Menant À Rien, invité par Diese, le festival qui ouvre l’été et les vacances et qui s’ouvre au théâtre. Jeudi 5 juillet au Grand théâtre

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’exposition estivale présente une ville futuriste. Des vraies maquettes, de vrais dessins, retour dans la vraie vie ? Salon Apollon – Palais des États jusqu’au 16 septembre.

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n entrepot ? Non une nouvelle galerie. Sur 250 m2, cet ancien atelier entièrement rénové par l’agence dijonnaise STUDIO MUSTARD, abrite la GALERIE BARNOUD et la collection de l’entreprise GÉOTEC, constituée depuis 2007 dans le cadre de la loi sur le mécénat, ainsi que des expositions temporaires. En ce moment, une grande installation de réalité virtuelle, intitulée La Vague des Pixels est projetée sur le mur, un univers fluide qui réagit aux déplacements des visiteurs signé Miguel Chevalier. Jusqu’au 8 septembre – 9 bd de l’Europe à Quétigny

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’été des Arts en Auxois-Morvan. Dans tous les cantons du Pays de l’Auxois, 38 artistes internationaux en installation, peinture, art numérique, sculpture, street-art, photographie, art performance, dessin… Ne manquez pas le mur imaginaire à Semur-en-Auxois, les Art performance au Château de Chevigny à Millery, la Nature vue de près au musée des Beaux-Arts de Montbard. Du 22 juin au 19 août, un peu partout mais dans l’Auxois.

Sigy

le Chatel

Festival du

Vieux Château

Conception graphique et photographie : Anne Gautherot. Illustration : Bibliothèque municipale de Dijon. Cote 12945. Impression : ICO

Sigy le Châtel

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patrimoine[s]

ecrit[s] en Bourgogne

visites, expos, animations...

du 21 juin au 16 septembre 2012

L’ é t é , b i b l i o t h è q u e s , archives et musées vous ouvrent les portes de leurs réserves…

CRL Bourgogne 03 80 68 80 20 www.crl-bourgogne.org

eme

2 Association Paris 1er 06 78 43 31 35

de 14h à 22h

3-4-5 Août 2012

“Le théâtre pour tous”

val Festi de Théâtre

À Dijon Les mardi du mois d’Août 2012 à 21h00

création graphique : www.ctoutcomme.fr

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estival International d’Opéra Baroque Amateurs de Bach, Rameau, Purcell, ce festival est fait pour vous. Du baroque et encore du baroque, tous les weekends de juillet jusqu’à l’overdose. Beaune du 06 au 29 juillet - www.festivalbeaune.com

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péra d’été. Les vacances c’est valable aussi pour l’Opéra. Fini les salles silencieuses et obscures, voici des fanfares, de la dérision, du rire, mais toujours en musique. Exemple : ce Roi Arthur d’après Henri Purcell par le Cie Les Grooms ou l’Abuseur de Séville… Du 30 juin au 21 juillet à Dijon et alentours.

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a révolution Keith Harring Le surréaliste Joan Miró, le très Pop Andy Warhol et maintenant le streetartist new-yorkais Keith Harring ornent de leurs œuvres les murs du château. Du beau, de l’art, du Pommard. Château de Pommard jusqu’au 30 novembre.

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ans le cadre du centenaire de la naissance d’Henri Vincenot, suivez l’écrivain, découvrez son travail, ses œuvres fameuses, sa correspondance mais aussi ses recettes de cuisines. Jusqu’au 16 septembre dans toutes les bonnes bibliothèques de Côte d’Or.

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estival du vieux château, en avant le théâtre ! À partir de 17h30 , les compagnies se suivent et ne se ressemblent pas. Contrairement à ce que vous pensiez au regard du nom de ce festival, la programmation n’a rien de classique ni de rasoir. On s’amuse, on chante, on virevolte. Les 4 et 5 août à Sigyle-Chatel.

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ons d’une nuit d’été. Dans le cadre magnifique du parc du Château du Clos de Lupé à Nuits St Georges, écouter quelques incontournables de la chanson française, ça a du bon mais essayez vous aussi à des musiques plus rares… Nicole Croisille, Dick Rivers, Sanseverino ou The Commitments. Du 3 au 7 juillet.

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oison d’Art Liquidation totale avant travaux ! Là où certains auraient juste organisé une grande braderie, la Toison d’Or transforme ses étalages en une immense galerie d’art. Avec cinquante artistes et 2000 m2 de vitrines, on ne sait plus où donner des yeux. Dépêchez-vous, après, c’est Beyrouth. Centre commercial de la Toison d’Or jusqu’au 14 juillet.

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e festival Vill’Art est aussi bien gastronomique que musical, œnologique ou théâtral. Du 7 juillet au 12 août, trois artistes en residence exposent dans les chais et caveaux du village. Spectacles et concerts œnologiques les 7, 21 et 28 juillet, 4 et 5 août. www.villarsfontaine.fr


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p’tit repère du goût

Ce n’est pas le bout du monde, la vallée de l’Ouche, mais c’est déjà un autre monde, ô combien dépaysant, en été. Avec des paysans, des éclusiers et des restaurateurs qui connaissent leur métier. Michaël Felmann a repris, au bord du canal, un de ces restos qui font le bonheur des marins d’eau douce de passage et des citadins en quête d’authenticité et de calme tout à la fois. Retenez le nom du chef et son adresse. On parle du lieu, quoique lui même soit assez adroit pour avoir su réinventer des classiques comme le chausson d’escargots à la crème d’ail, une merveille. Allez chez lui pour goûter les brochettes de saint-jacques et gambas sauce exotique à la mangue. Des saint-jacques fraîches, faut-il le préciser. Ici, le chef se fait un devoir de n’utiliser que des produits frais. Michaël est un passionné. Longtemps chef-cuisinier chez le préfet, il a eu envie de se mettre à son compte, avec sa femme. Belle cuisine donc, d’autant qu’on en profite dès le menu du jour, qui n’est pas un attrappe-touriste, on vous le précise, et des propositions à l’ardoise comme le navarin d’agneau ou la terrine chèvre frais, ciboulette et piquillos. En dessert, un incontournable : le mantecados (fraises, chantilly, pistache, la trilogie gagnante !) Cuissons respectées, prix raisonnable.

O joie !

O p’tit repère du goût 8 rue des Vieilles Carrières 21410 Fleurey-sur-Ouche Tél 03-80-41-30-92. Tlj sf dim soir et lun. Menu 12,90 € le midi en semaine, plats à partir de 15,50 €.


Ah

, la vache ! C

omme j’ai déjà du le raconter au début de ce mag estival, la vache m’a réconcilié avec l’humanité. Après toutes les vacheries que se sont balançés les politiciens de tous bords, deux mois durant, c’est le doux regard d’une montbéliarde qui m’a rassuré, en ces temps de vache maigre. Sortant de la gare, je l’ai aperçue, accrochée à un arbre, au jardin de l’Arquebuse. Je n’avais bu qu’un café dans le TGV, je ne rêvais pas. Elle était là, au milieu d’une trentaine de ses congénères de toutes les couleurs (pas de racisme chez les bovins), objet d’un travail réalisé par des élèves en option «arts plastiques et visuels», à l’occasion de visites d’exploitations agricoles. Vincent Arbelet, le photographe attitré des bêtes de scène, a accompagné les élèves dans ce travail et c’est un vrai bonheur d’aller se mettre au vert, à l’Arquebuse. Dommage que Vincent et ses confrères n’aient pas pu traiter de la même façon le petit monde de la politique locale… Bon, on a dit : pas de vacheries. Expression parmi d’autres épinglées par les auteurs de la remarquable exposition que vous allez pouvoir découvrir, durant tout l’été, au pavillon du Raines, toujours à l’Arquebuse (*). 44

Tout sur le plus «humain» des bovins, à travers une muséographie passionnante et ludique. Pour nous permettre de jeter un autre regard sur ces vaches imposantes et placides, qui font partie des paysages de nos campagnes depuis si longtemps. Quelle est leur origine ? Quelles sont les caractéristiques des races françaises ? Quels usages et quelles ressources pour l’homme ? Quel type d’élevage pour nos vaches ? De la production à la consommation, quelle filière ? Sans tabou ni jugement, l’exposition aborde les questions que se pose le consommateur sur l’économie, la santé, l’environnement… et plus globalement sur le devenir de la ruralité. Pour parler de l’avenir de l’homme, on a préféré laisser la parole au professeur Maisonnave, qui a commencé à se poser des questions lorsque nous sommes allés ensemble tester un nouveau restaurant dont le nom lui a fait un effet bœuf, ce qui n’a pas été sans conséquence quant à l’orientation de ce dossier. GB * Pavillon du Raines – 9h-12h30 / 14h-18h tlj sf mardi, samedi matin et dimanche matin. Entrée libre. www.lavache.org


BB51 >À boire et à manger

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BB51 > À boire et à manger

les pouvoirs de la viande Jean Maisonnave

Mes grand-parents vivaient avec une retraite de gendarme. On mangeait du poulet le dimanche, du porc ou du bœuf le jeudi. Mais quand je venais passer des vacances, il était important qu’on me renvoyât à la maison grossi et grandi. On mangeait donc de la viande tous les jours, y compris force boudins et saucisses. La viande était de petite qualité, des pièces à braiser que la grand-mère négociait à bas prix, et qu’elle s’obstinait à faire griller «pour le petit». Je les mâchais de longues minutes, car il n’était pas question de «laisser périr» de la viande. J’avais même, tel le hamster, conçu un procédé de répartition des lambeaux autour de la mâchoire, en attendant de pouvoir, sous quelque diurétique prétexte, les refiler à la chienne. Le côté sacrilège, coupable, de l’affaire m’aida à percevoir l’aspect mythologique de la bidoche. Elle n’est pas seulement une nourriture, la simple des cuisines ; elle est aussi dépositaire d’un certain nombre de croyances, associée pendant longtemps aux fêtes, aux sacrifices (à l’instar du pain), aux rites barbares. La viande ne se mange pas seulement : elle se mord, elle s’assimile. Elle est la force, supposée contenir en un minimum de volume un maximum de vertus énergétiques. Vision typiquement occidentale de la nourriture, où l’on mange du pouvoir et des symboles en même temps que de la matière. Manger de la viande rouge, c’est absorber les qualités, la puissance de ce qu’on mange, à l’état brut. Le sang en plus, principe de vie, directement ingéré, presque sans transformation. La viande rouge, comme le style, c’est l’homme. Certains y voient même une médecine, et pas seulement contre le rachitisme. On connait des coureurs cyclistes qui intercalaient des escalopes entre la selle et leur postérieur, des détectives qui, en littérature, appliquent un tendre bifteck sur leur oeil (au beurre noir). La viande est presque magique. Et puis, depuis toujours, elle est associée au feu. Qui n’a pas été frappé par ces images de «La guerre du feu» où l’homme se distingue de l’animal en faisant cuire à la flamme des morceaux qu’il déchire à pleines mains. La viande, bloc solide - un pavé de bœuf - ne se fait pas cuire comme n’importe quoi : elle se forge. Elle aide l’homme à devenir fort et intelligent, à maitriser son destin. Elle est un résumé de nourriture. Vous êtes-vous demandé pourquoi les grills s’étaient aussi rapidement développés ? Une viande, un foyer, un geste, un instant. Une formule. Tout y est. Et quand on dit foyer, on peut penser à d’autres sens du terme. Les grills, barbecues et autres, ne sont jamais que la transposition domestique de la formule, la recomposition de la cellule primitive autour du feu, ou de son substitut. Le problème actuel, c’est que le steak-frites national est menacé par l’invasion de bidoches plus ou moins durables ou déliquescentes. Il y a là un péril de société. D’autant que, au train où vont les prix, on veut bien suivre le bœuf , à condition que ce ne soit pas de la vache enragée.

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Le restaurant

‘Les Congrès’ à Dijon...

... Adieu nuages,

bonjour terrasse

‘‘La bonne cuisine est le secret du véritable bonheur’’. L’auteur de cette phrase est un cuisinier du siècle dernier, mais Christian Flamand, le propriétaire des lieux, se plaît à la répéter, car elle est toujours d’actualité. Et c’est au restaurant Les Congrès que l’on retrouve cette bonne cuisine, midi et soir, été comme hiver, face à un arrêt du tram qui s’arrêtera demain à deux pas de l’entrée, pour le plus grand plaisir de ses voyageurs. Un restaurant qui aurait pu s’appeler «Le Point Carré», en clin d’œil au grand homme qui a donné son nom à la station de tram voisine, mais qui, image oblige, a conservé ce nom des «CONGRÈS» qui assure et rassure tout à la fois. Un grill-restaurant qui fait le plein d’habitués. Si la carte a évolué, le chef de cuisine, lui, est toujours en place. Coquillages, crustacés, grésillade de poissons ou sole meunière, il y en a pour tous les goûts. Et pour les amateurs de viandes et grillades au feu de bois, le choix est vaste, la cave aussi et l’équipe en salle saura vous conseiller au mieux avec sympathie et professionnalisme. Nappes, fauteuils confortables, tableaux colorés et terrasse ouverte côté rue au calme pour qui veut prendre l’air, se restaurer à l’ombre des parasols ou simplement faire quelques pas pour fumer, vous retrouverez cette bonne cuisine du ‘‘bonheur’’ dans un environnement agréable et convivial. Cette brasserie chic, avec sa rôtisserie, devrait continuer de faire bien des heureux tout au long de l’année, tant par la qualité et la fraicheur de ses produits que par son large choix de menus allant de 19.80 € à 33 €.

Grill-restaurant Les Congrès

18, av. Raymond Poincaré, Dijon. Tél : 03-80-72-17-22. Tous les jours sauf dimanche soir.


BB51 > À boire et à manger GRILL

Adieu veaux, vaches,cochons…

Quelques adresses pour les amateurs de viande, certaines qu'on vous redonne au passage, car vous les avez déjà vues dans ces pages, et une autre, sortie de terre avec le tram, qui donne le ton.

Le Bœuf Blanc

"Les Tables" des frères Humbert ont fait dès l'ouverture un effet boeuf aux Dijonnais. Évidemment, on ne vient pas là pour picorer du bout des lèvres des légumes du jardin (le bœuf carottes, on vous en parle par ailleurs, tournez les pages, ça fait du bien, un peu d'air en été). Meurette de bœuf à la crème d'Époisses, os à moëlle sur croutons de pain d'épices, brochette, burger maison, fondue vigneronne… Le jeu soir, tartare-party pour tous. 7 bd de la Trémouille, à Dijon. Tlj à midi sf sam et dim. Ouv le soir du jeu au sam. Tél : 03-80-72-10-50. Plat du jour le midi 8,90 €. Sinon formule 12,10-13,90 €. Formules express 9,30-19,90 €.

L'Aparté

Un restaurant-grill aux couleurs et saveurs d'aujourd'hui. Terrasse pour savourer au soleil un burger façon Rossini, des saint-jacques façon brochettes, ou partager sans façon une côte de bœuf d'anthologie. Une carte maligne qui ravit les amateurs de viande. La nuit venue, l'ambiance change. Champagne pour les uns, tartare pour les autres, faut reprendre des forces, sans se forcer ni forcer l'addition. 9, rue Marceau, à Dijon. Tél. 03-8036-42-40 ou Port. 06-86-56-23-10. Tlj sf dim jusqu'à 22h30 (23h vensam)

Grill & Cow

Une mise en boîte (de nuit) savoureuse, qui prend le contre-pied de ce que l’on voit autour des Halles, avec ses lustres à pampilles, ses peaux de vache ou de zébu sur les sièges. Décor en noir et blanc pour offrir aux drôles de zèbres que nous sommes un grill gourmand aux couleurs du temps. Planche de tapas ou poitrine de cochon caramélisée barbecue, pour profiter de l'ambiance marché. Le jour, personne ne vous en voudra de profiter de la terrasse ! 2bis, rue Claude Ramey, à Dijon. Tél : 03-80-50-05-88. Ouvert tous les jours jusqu’à 23 h (minuit vendredi et samedi).

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Grill Le Sauvage

Ouvert tous les jours. A moins d’un avis de tempête, vous ne serez pas tentés par une table auprès de l’ample cheminée où rôtissent viandes et poissons. Posezvous sur la petite terrasse, idéalement installée dans la vieille et paisible cour pavée d’une maison du XVe siècle que l’arrivée du tram ne perturbe pas, elle qui a connu les diligences. Belles et bonnes viandes grillées, forcément, d’une vraie régularité. 64, rue Monge, à Dijon. 03-80-41-1733. Ouvert tous les jours.

La Flambée

À 2 km au sud-est de Dijon, accès direct depuis la rocade. La Flambée, c’est l’occasion rêvée de faire un break hors du temps, dans la grande salle au décor emprunté à un tournage de film de cape et d’épée. La vie de château, mais à la bonne franquette : la carte donne d’autant plus faim que passent devant vous des charcuteries, des tourtes, qui sentent l’artisanat authentique ou le fait maison, des viandes dorées à point ou juste saisies mettant le vin à la bouche, des desserts à l’ancienne. La Flambée, même l’été, on l’apprécie : terrasse et piscine pour ceux qui ont envie de se rôtir au soleil. 2, route de Chevigny, 21800 Senneceyles-Dijon. 03-80-47-35-35. Tlj sf sam midi et dim soir. www.laflambee.fr


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Au Clos Napoléon Table avec vue et resto avec vie au pied des vignes de Fixin beostudio

Profitez de l’été pour aller vous réfugier, loin du monde et du bruit, dans les hauts de Fixin. Ici, entre le clos Napoléon (1 hectare et demi de vignes) et le village dont le clocher pointe à l’horizon, le temps s’arrête, les voyageurs aussi. La terrasse est ensoleillée, la carte bien sympathique. Carpaccio de bœuf, salade Bonaparte, andouillette 5A ou plat des familles le midi, chacun choisit selon l’humeur du temps, et celle des autres convives. On vient ici entre amis ou entre amoureux des bonnes affaires. De table en table, habitués et touristes échangent bons mots et conseils viticoles. Si le temps fraîchit, on se réfugie à l’intérieur. Meubles de grand-mère mais service jeune. Nappes en tissu, déco avec poutres à l’ancienne, belles assiettes, pour une cuisine de terroir qui ne s’endort pas sur son vignoble. Une cuisine à l’ancienne faites par et pour des jeunes, pourrait-on dire. Le jambon persillé est un des meilleurs du coin, les viandes sont idéalement cuites, les sauces joliment travaillées. Coq au vin mijoté douze heures ou véritable andouillette de Chablis, sauce Epoisses, vous « saucerez » l’assiette, comme les voisins. Ne ratez pas les marches, en sortant ! Surtout si vous avez fait un petit tour à la cave à vins, haut-lieu de cette maison où les propriétaires vont acheter les pièces chez le viticulteur, proposant une des plus belles cartes du pays, à prix quasiment doux (belle sélection de vins au verre). Eux, les petits qui n’ont pas peur des gros, vous font partager leurs coups de cœur, leurs coups de gueule aussi, si vous prenez le temps de parler avec eux. Tous les vins de la carte sont à emporter ! Si vous hésitez à reprendre la voiture, offrez-vous une petite marche (ou cent, si vous avez le courage !) jusqu’au parc Noisot pour saluer Napoléon de notre part.

Au Clos Napoléon

4-6 rue de la Perrière, 21220 Fixin (prendre direction du parc Noisot). Tél : 03.80.52.45.63 www.clos-napoleon.com Tlj sf dim soir. Formule le midi 15-19 €, du lun au sam. Menus 26-39 €.

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BB51 > HUMEUR DE TABLE

La vache est l'avenir du bœuf... Jean Maisonnave

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l en est pour prétendre que la femme est l’avenir de l’homme. Ce n’est pas impossible. Mais une chose certaine, c’est que la vache est l’avenir du boeuf. Lequel au demeurant, le lecteur n’aura pas manqué de le noter, se trouve fort dépourvu pour l’assurance de sa postérité. S’agissant de cette édition particulièrement dédiée aux brochettes estivales et autres grillades plus ou moins pastorales, on doit même préciser que la vache est bel et bien le présent du boeuf. Et pour cause : quand on mange du boeuf, on mange en fait, dans l’énorme majorité des cas, de la vache. Plus rarement de la génisse. Plus rarement encore, du boeuf proprement dit. Ce qui est heureux car il s’agit alors de jeunes bêtes immatures, le célèbre baby boeuf qui fait des bulles dans la poêle et le désespoir de l’amateur. Quant au vrai boeuf de quatre à cinq ans qui tant put faire nos délices, il faut bien constater qu’on n’en trouve presque plus, pour des tas de raisons trop longues à détailler ici et qui ont à voir autant avec l’évolution de l’agriculture qu’avec l’exigence des marchés. On peut donc aller jusqu’à conclure que la vache est le meilleur du boeuf. Lorsqu’il ne s’agit pas de vieilles vaches dites de réforme, qu’on sacrifie sur l’autel des bidoches après une longue carrière laitière et de trop nombreux accouchements. Le panorama général n’est pas réellement désopilant, on voit. Les races à viande ne rapportant plus assez, on ne consomme plus guère que des races dites mixtes, et la provenance ne fait pas grand chose à l’affaire. J’ai récemment eu du mal à finir une côte de bazas (aquitaine boucher) fort coûteuse et tout juste bonne à énerver le chaland. Quant au charolais dont on nous fait battage, son mérite premier est d’avoir un poids de viande très avantageux pour sa carcasse. L’angus même, magnifique et placide, et par qui je connus tant de joies (écossais ou non) n’échappe pas à la déréliction : on m’en a très récemment infligé un faux filet (toujours dangereux, le faux filet) qu’il fallut attaquer au burin. On ne sait plus trop à quoi se fier. D’où l’importance de l’éleveur, et, consécutive, celle du boucher, qui sélectionne et mûrit. Sachant que la viande achetée en supermarché, à de rares exceptions près, oscille du médiocre au répréhensible. Les artisans bouchers -les bons- se raréfient en centre -ville. Il en subsiste dans les quartiers qui reçoivent encore et débitent les carcasses. Si vous en connaissez un, évitez de déménager. Essayez même de le faire assigner à résidence, la faim justifie les moyens. A défaut, évitez de choisir des viandes au rouge trop vif et dont le gras n’a pas persillé la fibre. Un boeuf pas gras, c’est pour la daube. En tout cas, laissez votre viande égoutter une semaine au plus froid du frigo. Le célèbre Le Bourdennec * (qui, c’est vexant, ne jure que par les vaches anglaises) ne met sa côte à l’étal qu’après 60 jours de mûrissement, c’est dire. Deux anecdotes pour finir qui peuvent montrer que le meilleur reste envisageable. J’ai pas mal voyagé mais mes deux meilleurs souvenirs carnés, c’est ici que je les ai formés. Le premier chez mon ami Billoux, un boeuf de Kobé rapporté par un cuisinier japonais. Bête sélectionnée de génération en génération, engraissée, massée (à la bière, partiellement). Une viande couleur de foie gras, juste saisie et émincée. Un instant d’éternité. Mais le filet vaut le prix d’une motocyclette avec les options. L’autre ? Une entrecôte à 17€50 le kilo achetée sur sa mine -plutôt sombre, constellée de graisse- au pourtour du marché de Nuits saint Georges. Se dire que l’exceptionnel peut se trouver à portée de main, voilà qui peut incliner à penser que le bonheur n’est pas une encore une idée morte. * boucher star d’Asnières ; vient de sortir un livre explosif

Un musée où la vache n’est pas folle... Un dimanche de campagne électorale, nous avons décidé, avec ma fille Eugénie, de nous mettre au vert et de nous réfugier à la campagne, la vraie. Et que trouve-t’on dans les prés ? Des moutons et des vaches… Tiens, oui, bonne idée. Guidées par ma fidèle Twingo, nous nous promenons tranquillement au fil des petites routes à la recherche de ruminants. Une heure plus tard, nous tombons par surprise, à Lonsle-Saunier, non pas sur une étable, mais sur la maison de famille où réside la plus célèbre vache rouge du monde : La vache qui rit !

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La star a donc son musée, qui accueille tout le monde, sauf ma petite voiture qui reste au parking. La visite est ludique et bon enfant, l’accueil agréable comme souvent dans les petites villes, avec des bornes interactives où les petits et les grands sont guidés de salle en salle. On y découvre l’histoire des Bel, la fabrication de la célèbre portion de fromage, la publicité au fil du temps... Comme la belle, vous rirez à votre tour en glissant votre tête dans le riromètre : photosouvenir à la clé. Un p’tit détour dans la boutique débordant d’objets souvenirs, de petits bibelots fétiches et de livres à la gloire de la star des fromages. Des livres souvenirs, mais aussi des livres de cuisine remplis de plats légers et délicieux… Retour à Dijon. On se jette sur le frigo. On sort la petite boîte ronde. On teste la recette du pain perdu poulet avocat, des tartines à

l’ancienne, des blinis moelleux à La vache qui rit et, surtout, du gâteau de riz aux courgettes et aux herbes. A ne pas manquer, le site très instructif et très rigolo www.lamaisondelavachequirit.com. On y découvre en vidéo l’arbre généalogique de La vache qui rit, de la préhistoire (la fameuse grotte de Vachscaux) à nos jours (Andy Vacherol et les vachstronautes sur la Lune), en passant par Vachalisa au Louvre et le dieu égyptien Vachkiris. Et voilà. Un bel après-midi dominical entre filles, pour s’instruire et s’amuser, même si, au final, on ne sait toujours pas pourquoi la vache qui rit rit ! Véronique Witkowski La Maison de La vache qui rit 25 rue Richebourg, Lons-le-Saunier. Tél : 03-84-43-54-10


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Le Castel de Très-Girard

Château de Saulon

À Morey-Saint-Denis, Le Castel de Très-Girard, un ancien pressoir du XVIIème siècle, vous accueille au milieu des vignes. Déjeuner en terrasse ou dîner en amoureux sous le lustre, devient un ravissement tant le chef Franck Schmitt est astucieux et créatif. Menus du marché ou découverte, suggestions du chef sont toujours accompagnés des précieux conseils du sommelier. Carte des vins somptueuse, légumes bios et produits locaux. Prenez le café au bord de la piscine, plongez ou prolongez votre séjour, Le Castel de Très-Girard est aussi un hôtel**** de neuf chambres dont certaines ont une vue imprenable sur les vignes. Restaurant ouvert tous les jours en été. Service de 12h00 à 14h00 et 19h30 à 22h00. Menus de 22 à 39 euros.

À 10 mn de Dijon, le Château de Saulon, lieu magique et paisible vous promet un moment de pur détente. Hôtel*** dans un écrin de verdure, 32 chambres de caractère avec vue sur le parc, piscine, tennis. Un déjeuner ou un dîner en pleine nature ? A l’ombre d’un platane centenaire, la terrasse peut accueillir 80 personnes. Venez déguster midi et soir la carte et les menus du chef Denis Carré dans un cadre exceptionnel. Produits frais et de saison. Restaurant ouvert tous les jours en été. Menus à partir de 23 euros. Un mariage champêtre ? Cocktail au bord de la piscine, dîner aux chandelles puis danse jusqu’au bout de la nuit… Le patio du restaurant, les terrasses du château et le parc verdoyant de 27 hectares vous permettront d’organiser apéritifs, cocktails, déjeuners et dîners en profitant des douces soirées bourguignonnes.

Le Castel de Très-Girard

7 rue de Très Girard - MOREY SAINT DENIS +33 (0) 3 80 34 33 09 - www.castel-tres-girard.com

Château de Saulon

67 rue de Dijon - SAULON LA RUE +33 380 792 525 – www.chateau-saulon.com


Par ici Lamonnoye ! La terrasse à deux visages la plus «tendance» de dijon

Le Grain de Sel Une guinguette au centre-ville !

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e Grain de Sel, on le suit depuis son ouverture. Côté salle, un resto unique en son genre, assurant côté déco (armature brute, design contemporain mais lumières douces et banquettes confortables), rassurant côté assiette. Des plats dans la grande tradition bistrotière, éxécutés dans une cuisine de poche. Côté terrasse, on prend le temps de vivre, on se régale avec l’andouillette à la moutarde, le tartare de bœuf, la salade franc-comtoise ou le faux-filet sauce époisses (plat du jour du samedi midi !). En accompagnement, quelques patates sautées divinement bonnes qui sont devenues la marque de la maison. Accueil cordial, ambiance famillecopains qui fait qu’on s’y sent bien. Le soir, la placette prend des allures de guinguette, l’ambiance se fait festive. Estivale, quoi !

Le Grain de Sel

24 rue Chaudronnerie, Dijon. Tél : 03-80-36-80-18. Tlj sf dim-lun. Plat du jour 8,20 €. Salades autour de 9 €. Plats 9,50-14 €. Dix vins au verre.


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Entre la place du Théâtre et celle de la République, en retrait de la circulation, rue Lamonnoye, un lieu de vie et de gastronomie chic et bon enfant tout à la fois. Une terrasse à deux visages, en fait. Vous allez découvrir grâce à l’été la face cachée des deux restaurants qui partagent la cour à ciel ouvert d’une des plus vieilles maisons de la ville. Deux restos ayant un chef et une cuisine, de caractère l’un comme l’autre. Deux espaces différents dans l’esprit comme dans l’assiette, à permuter selon l’envie : à gauche, Le Grain de Sel, à droite, La Maison des Cariatides… Une terrasse très tendance cet été, dans le vieux quartier des antiquaires, en passe de devenir le jeune quartier du design. Un petit théâtre urbain qui joue à guichets fermés lorsque le temps est de la partie. Réservez vos places.

La Maison des Cariatides

L’envers du décor d’un gastro !

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n pied de vigne, à la porte, pour planter le décor, celui de la maison dite des Cariatides, plus connue pour sa façade rue Chaudronnerie. Un lieu chargé d’histoire que Thomas Collomb et Lucie Brunet ont choisi pour créer un nid à leur dimension, côté cour : géraniums au balcon, pigeons qui roucoulent, fauteuils confortables, lumières discrètes. Côté salle, cuisine grande ouverte, décor épuré, mélange réussi de vieilles pierres et de déco dans l’air du temps. Thomas et son équipe travaillent de beaux produits, et en silence. Le midi, c’est menu unique, à prix doux. Le soir, c’est plus classe, plus festif aussi : chevreau confit et grillé, frite de polenta, fèves aux agrumes et purée de citron. Clair, net et précis… Et savoureux. Le service est aussi souriant qu’efficace et la cave cache quelques très belles bouteilles.

Maison des Cariatides

28 rue Chaudronnerie, Dijon. Tél : 03-80-45-59-25. lamaisondescariatides@orange.fr Tlj sf dim-lun. Entrée-plat ou plat-dessert 16 € le midi. Menu déj 21 € ; le soir, menus 35-49 €. Vin au verre à partir de 6 €.


BB51 > SCIENCE INSCIDE “Le pissenlit aurait-il des pouvoirs surnaturels ? En biodynamie, il parait que oui !”

La biodynamie

naturel ou surnaturel ? Entre homéopathie et astrologie, teintées de rites "New Age", mais d’un autre âge, la biodynamie cumule les aberrations dans ses principes. Et pourtant les plus grands domaines de Bourgogne s’y adonnent. "Et pourtant ça marche !" vous diront-ils en chœur. Analyse critique d’une méthode étrange, qui prend parfois des vessies pour des lanternes cosmiques…

La biodynamie : 95 % de bio, mais pas que… C’est en 1924 que Rudolf Steiner, créateur de l’anthroposophie, applique les principes de sa «philosophie» - new age et un peu barrée à l’agriculture. C’est d’abord une lutte contre le «tout-chimique» qui commence à s’étendre, surtout aux Etats-Unis. Ça c’est pas plus mal, c’est ce qui donnera la culture bio par la suite. Mais il y a plus… Selon lui, la Terre est reliée au cosmos par des forces inconnues. Ainsi, la couleur des plantes traduit leur relation aux astres : «On voit dans le rouge de la rose la force de Mars. […] La force de Jupiter […] colore les fleurs en blanc et en jaune. […] Dans une pomme, c’est effectivement Jupiter que vous mangez, dans une prune, c’est Saturne.» Evidemment, la science ne peut pas accéder à ces forces, ce serait trop simple, alors il développe une «science spirituelle» qui serait la seule à comprendre le vivant et qui, évidemment, n’a rien à prouver puisqu’elle est dictée par le grand Steiner lui-même. Ainsi, sa science «infuse» préconise des «tisanes», qui vont activer ou inhiber les substances qui sont les supports des forces cosmiques dans le sol. Par exemple, la préparation 501… Il faut enterrer du fumier dans une corne de vache tout l’hiver. Les cormes joueront le rôle d’antennes cosmiques (on n’a pas dit «comiques») et capteront les faibles rayons du Soleil pour donner le maximum de vitalité à la préparation… Quelques centimètres cube suffisent à booster 10 mètres cube de compost ! Que voulez-vous, la corne, ça fait un effet bœuf !

Con comme la Lune ? Et ce n’est pas tout… Aux travaux de Steiner se sont ajoutés ceux de Maria Thun faisant intervenir la position de la Lune. C’est tout simple. Si la Lune est devant par exemple le Taureau, un signe de terre d’après les astrologues, alors il faudra travailler sur les racines : planter, arracher, repiquer… De même pour les jours «fruits» ou «feuilles», liés aux signes d’eau ou d’air…

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Rappelons tout de même qu’aucune influence de la Lune n’a été observée sur la pousse de la végétation, des cheveux ou sur les naissances. Le calcul montre même qu’un viticulteur passant dans ses rangs de vignes produira 5 500 fois plus d’effets de marée sur la sève des ceps que la Lune elle-même… La distance joue énormément.

Bling ! Le terroir-caisse ! Alors pourquoi les viticulteurs qui la pratiquent prétendent quand même que ça marche, et pourquoi des grands domaines s’y sont mis, comme la Romanée-Conti… Toutes les études sérieuses (pas celles des labos privés qui sont forcément intéressés à montrer à leurs clients que ça marche) montrent qu’il n’y a pas de différences sur les plantes entre une culture bio et la culture bioynamique. Le contraire serait d’ailleurs hallucinant. D’abord ils diront que ça influe sur la «qualité du vin», que le terroir est plus présent. Mais quoi de plus subjectif ? Absolument aucune dégustation à l’aveugle n’a été faite sur le sujet. Et puis il y a un phénomène bien connu en psychologie sociale : se méfier de ce qu’on appelle «l’expérience personnelle». Le malade persuadé que l’homéopathie «marche sur lui» alors que les études ne montrent pas plus qu’un effet placebo. La sage-femme qui prétend qu’elle a plus de travail en pleine lune alors que c’est statistiquement faux. Ainsi le viticulteur peut se tromper en toute bonne foi en se disant que les poudres de perlimpinpin qu’il ajoute ou les rites lunaires qu’il suit auront un effet. Par contre, le temps passé par le vigneron et son personnel pour préparer et pulvériser ses tisanes rendent mécaniquement le vin plus cher. Il existe aussi des formations à la biodynamie (par exemple à Puligny-Montrachet) pas données à tout le monde. On voit maintenant arriver les conseillers et les labos privés sans doute peu amènes. Les calendriers lunaires se vendent aussi comme des petits pains… Tout un business du «terroir-caisse» qui récolte les fruits bien juteux de la crédulité des producteurs et consommateurs. Eric CHARIOT


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Vinomania

Un concept qui plaira à tous ceux qui ont soif de nouveauté… Oubliés les tonneaux, les bouteilles, les goûts et les droits de bouchon qu’on doit payer dans nombre de bistrots à vins. Vinomania crée le buzz en s’installant à Dijon, capitale de la Bourgogne, avec un concept appelé à révolutionner les habitudes des amateurs de vins, de sorties entre amis, autour d’un plat, d’un verre, et plus si affinités. La nouvelle génération, qui n’a pas traîné ses fonds de culottes dans les caves de bon-papa, connait bien les Bib (Bag in Box), ces emballages innovants issus de la recherche spatiale, ces cartons ondulés à l’intérieur desquels se trouve une pochette étanche et souple permettant de garder plus longtemps le vin à l’abri de la lumière et d’éviter l’oxydation tout autant que le bouchonnage. Restait à imaginer un lieu où l’on pouvait tout à la fois déguster ces vins, avant de les acheter, en les découvrant autour d’un plat cuisiné, d’une ardoise (charcuterie, fromage) ou d’une assiette maligne, afin de mieux les apprécier. Depuis sa création, Vinomania en a fait voir de toutes les couleurs (une dominante de blancs, de rosés et de rouges, cependant) aux habitants et visiteurs de Blois, Reims, Nice et Bordeaux, entre autres villes où l’on sait vivre. À Dijon, la boutique s’est implantée au cœur du quartier JeanJacques, à deux pas de la République et d’une gare de tram qui apportera demain un renouveau de population aux portes du quartier ancien. Une clientèle qui devrait découvrir et aimer ce lieu tout à la fois cave-restaurant-bar à vin. Un espace coloré et serein où l’on vient acheter en connaissance de cause, après avoir pu les découvrir en rayon, quelques-uns des 50 vins (des AOC pour la plupart) que l’on peut goûter gratuitement, à petite dose, certes, en attendant de pouvoir prendre le tram pour rentrer. L’idéal reste la pause restauration, à toute heure, autour de 3 verres de vins et d’une sélection de produits du terroir au sens large, sous l’œil avisé d’un sommelier qui vous permettra d’apprendre à sélectionner l’accord mets-vins idéal. Plusieurs salles, plusieurs formules, à découvrir sur place ou sur le site Internet. Petit bout de terrasse pour les fumeurs.

Vinomania Dijon

17 rue Jean-Jacques Rousseau. Tél : 09-81-88-88-18. www.vinomania.fr Tlj sf dim jusqu’à 22 h (22h30 ven et sam). Plat du jour 8,90 €. Formule 11,90 € avec verre de vin et café (14,90 € avec café gourmand). Menus 12,50-15,90 €. Formules exclusives 12,60-21,60 € autour d’une assiette gourmande, avec dégustation de trois vins pour 2,90 €.


BB51 À boire et à manger > EDITO

dans la série "le tram, on en fait tout un plat " (suite… et fin au prochain numéro!)

BB présente :

les fils du tram L

a langue française est merveilleuse. Les fils du tram évoquent tout à la fois le réseau arachnéen qui transforme petit à petit les rues de Dijon pour permettre l’avancée du tram, et ceux qui ouvrent au fur et à mesure des adresses de bars, restos et grignoteries en tous genres au long de ces nouveaux boulevards dans l’air du temps.

®Grand Dijon

Du bio, du beau, du moins beau, du bobo, du bon à la fois, tout le monde le dit, mais tout le monde ne le fait pas (encore). Pour que Dijon ressemble à Rennes, Bordeaux, Strasbourg, Nice, Marseille et à toutes les villes que le tram a réconcilié avec la vie saine et joyeuse, ici, il y a encore du pain sur la plancha… écrivions-nous il y a un an de cela. Et aujourd’hui ?

République nous voilà ! L’arrivée du tram a d’ors et déjà fait de la place de la République la nouvelle place centrale du Dijon de demain, à mi-chemin de la Toison d’Or et de la gare, et à deux pas du centre ancien. 30000 à 40000 personnes attendues, chaque jour, voilà de quoi donner des idées à des restaurateurs fûtés comme Gérard Parmentier, qui a ouvert L’Aparté rue Marceau, ou les frères Humbert qui cartonnent boulevard de la Trémouille avec leur Bœuf Blanc (Les Tables du Bœuf Blanc, leur enseigne initiale, ne manquait pas d’humour). Mieux vaut tartare que jamais, c’est un

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peu la devise de cette jolie brasserie d’angle, installée à l’ombre du Conseil Régional, et donc idéalement placée pour qui voudrait regarder passer le tram. En attendant la fin des travaux du parking Trémouille et l’installation d’une vraie terrasse, fini de ruminer des idées noires. Plus question de fuir en zone non plus désormais. Même le fils Colombo doit finir par regretter d’avoir quitté la République pour Ahuy. Certaines adresses qui ont fait les beaux jours et les belles nuits de la place sont déjà en vente. Après Côté Terrasse, on a retrouvé un de ceux qui avaient fait vivre cet établissement, mis à mal par les travaux, côté Tivoli, aux Remparts. Nouveau lieu, nouvelle terrasse, à deux pas d’une autre station de tram, d’ailleurs. Un investisseur a déjà racheté l’ancien resto mitoyen de la Rhumerie, les rumeurs vont bon tram quant à la future destination du lieu : certains annoncent l’arrivée d’une nouvelle chaîne de resto à prix doux, dur, dur… D’autres bars sont appelés à (re)naître de l’autre côté de la place autour de l’Alhambra, dont on a salué l’ouverture, en ce mois de mars (le bistrot, pas la salle de spectacle !) Une idée à soumettre à Eric Téjérina,


qui fut un des plus brillants jeunes chefs de la Côte d’Or, à Gemeaux, et qui a tout laissé tomber pour venir ouvrir un bureau de tabac… place de la Rép, à côté de la BNP. Un bon geste, Eric, laisse tomber tes journaux, retourne à tes cromesquis d’escargots, fais nous une table d’hôte originale, dans le quartier. Et La Place, au fait ? Qui reprendra l’affaire, si Eddie jette l’éponge pour repartir vers d’autres aventures ? La Bourgogne, à deux pas, brasserie d’angle célèbre entre Jean-Jacques Rousseau et Diderot, fait peau neuve cet été. Souhaitons qu’elle garde son cachet, tout en s’ouvrant sur la rue et la place, avec une maxi-terrasse très attendue.

Vinomania : veni, vidi, vici ! Tout au début de la rue Jean-Jacques, Les Enfants Terribles ont raté leur rentrée, en septembre dernier. L’équipe féminine de choc qui a repris le flambeau a vu le ciel lui tomber sur la tête (une poutre !). Déjà mis à mal niveau fréquentation par les travaux du tram, cet établissement sans terrasse s’est retrouvé sans toit, ou presque. Depuis, Cathy et Annie ont relevé les manches, tout nettoyé et ouvert en juin leur joli petit resto que tout le monde a déjà rebaptisé… Les Mamies Terribles ! Veni, vidi, vici, comme disait un Romain de passage, le jour où il s’arrêta rue Jean-Jacques, avant d’aller faire un tour au parc Vercingétorix à Alésia. Pour ceux qui en perdraient leur latin, on traduit : j’y suis allé, à Vinomania Dijon, j’ai vu, et j’ai vaincu… ma phobie du Cubi. Ou du moins de son descendant actuel, le Bag-in-Box. Pour un Bourguignon élevé au pied du tonneau, un tournant surprenant. Des vins à découvrir, à travers la dégustation d’assiettes proposées avec 3 vins choisis par le sommelier. Pas de prétentions côté gastronomie, on entre ici dans un nouveau concept de restauration-boutique-bar à vins destiné à la clientèle plus jeune qui va débarquer du tram. Concept qu’on retrouve en rejoignant les Halles, le nouveau quartier show de la ville, par la rue Verrerie. Ilot de résistance, la terrasse à deux visages de la rue Lamonnoye rassurera ceux qui cherchent un lieu pour dîner bien, et en terrasse, deux conditions pas toujours faciles à réaliser, comme on le sait : d’un côté La Maison des Cariatides, de l’autre Le Grain de Sel. Pleins feux, rue Verrerie, sur Little Italia, adresse maligne ouverte par David Julien et sa femme (alias Mr et Mme Bento), qui ont su créer l’événement de l’été, à prix choc, certes : de la deco brute de décoffrage, des grignoteries sucrées-salées avec un accent mis sur les standards de la cuisine romaine, un service enlevé et un petit bout de terrasse côté rue pour l’apéro, voire plus, si affinités. Pour rejoindre les Halles, inutile de faire un détour par la rue Musette avant que la nouvelle équipe ayant repris L’Hôtel Particulier ait pris ses marques. Une reprise très attendue par de vrais pros du vins, qui ont demandé, aux dernières nouvelles, à Laurent Peugeot de livrer ici des plats griffés par lui. Laurent continue, après Le Charlemagne et le Sushikai à Beaune, à proposer ses bokos et ses plats sous-vide à Paris comme à Lyon, dans des lieux tendance qui ne peuvent s’offrir de vrai cuisinier. Une option intelligente, qui permettra d’éviter les dérives fumeuses de l’ancien HP.

Le Marché du Tram… On ne va pas revenir sur toutes les nouveautés des Halles, certaines sont évoquées, vacheries obligent, dans le dossier “Vache” présenté dans ces mêmes pages estivales. Tout à côté du nouveau pub Mac Callaghan, qui a déjà fait le plein de supporters autour du marché, le Bistrot des Halles a été racheté par un investisseur associé à Eric Carrière, un joueur de foot célèbre reconverti dans les vins et la vigne, que nous vous avons présenté dans un précédent numéro. C’est au team choc de La Charme que la nouvelle équipe a fait appel pour mettre en place

une carte bistrotière plus méditerranéenne que celle que proposait jusqu’alors Jean-Pierre Billoux, qui a préféré se recentrer sur ses trois établissements de la place de la Lib. L’animation du pub ne semble pas faire peur à d’autres, puisque la famille Rapezzi (Le Chabrot) s’apprête à ouvrir à son tour un établissement bien dans l’air du temps tout à côté… Mais le grand renouveau arive par la rue des Godrans, et ses nouvelles adresses “sur le pouce” qui poussent leur terrasse en attendant la déferlante des sorties de tram. Curieusement, la seule adresse ayant un rapport direct avec “Le Tram” a déjà disparu. Restent Bol & Tasse, qui a remplacé la cuisine de Mamy, un bar à salades et à soupes froides, et Coffee & Muffin pour ses smothies et ses cocktails à côté du Caveau de la Chouette, qui garde un œil ouvert à la nuit tombée sur tout ce petit monde en mutation. En attendant la reprise de La Poste et sa réouverture sous forme de galerie (une grande enseigne serait déjà sur le coup, inédite à Dijon), l’ex-Imprimerie a déjà placé ses pions et une terrasse qu’on a du mal à croire inamovible sur la nouvelle place Darcy, qui sera superbe une fois les travaux de la rue de la Liberté complètement terminés, c’est à dire… dans un an ! L’Ex-Imprimerie est devenue L’Edito, ce qui ne manque pas de sel, puisqu’un édito, dans le métier, est censé donner le ton du moment. Si la cuisine de cette brasserie donne celui de la restauration dijonnaise (et pourquoi pas?), il faudra revenir sur le phénomène dans les mois à venir…

Et le tram qui vous fait marcher ! Il y a d’autres brasseries et bars à vin dont on devrait découvrir les enseignes, en suivant les fils du tram, tout autour du nouveau centre ville que les travaux ont dessiné. Il va y avoir du neuf aussi bien côté Junot (l’AOC devrait cartonner, avec sa terrasse ouverte sur un écoquartier témoin de son temps) que côté Auditorium, avec les travaux d’embellissement des Congrès. Un resto avec terrasse ouverte désormais. De l’autre côté de la ville, près du port, tout un quartier revit, à deux pas du centre, dont on vous parle en évoquant le temps retrouvé des guinguettes (notre autre dossier estival !). De La Marinette à L’Avenue 51, ce sont des adresses ensoleillées qui vous attendent. Couleurs flashy ou déco nostalgie, ambiance détendue et même bon enfant, jolie cour pour diner en paix, ce sont des adresses qui vont faire péter le crémant de Bourgogne, pour fêter la fin des travaux. Et La Péniche, avec son ambiance festive, sa terrasse au bord du canal, va devenir le lieu de rendez-vous de tout le quartier du port, avec Le Bœuf Carotte, adresse incroyablement vivante à deux pas de là. Pour ceux qui ont peur de l’arrivée massive de la foule ou qui ne supporteraient pas le cassis autrement que dans les verres, un repli au centre est toujours possible. La place de la Lib, cet été, devrait continuer à faire bien des heureux, sans parler des gosses et des chiens qui peuvent se rafraichir à bon compte aux fontaines, tandis que les parents boivent et mangent. On ne sait pas qui reprendra Le 3 Vauban, dans les mois à venir, mais juste en face, La Petite Reine a ouvert ses volets, avec le retour du soleil. Un bistrot sans prétention, face au bar à vin, La Part des Anges, géré par la même équipe. A propos d’anges, on attend peut-être pour bientôt dans le quartier l’arrivée de Maria (La Régalade), cuisinière et personnalité beaunoise hors catégorie, que ses copains du BHV aimeraient bien voir s’installer dans le quartier. Entre nous, on serait ravis, car avoir de nouvelles adresses à se mettre sous la dent, c’est bien, mais retrouver de vrais chefs en cuisine, ce serait encore plus rassurant. Mais on ne peut pas avoir le beurre, le fil à couper le beurre, l’argent du beurre et les fils…du tram ! Gérard Bouchu

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Le Bœuf Blanc Une belle brasserie à l'ombre du Conseil Régional. "Les Tables" des frères Humbert, c'est du sérieux : meurette de bœuf à la crème d'Époisses, os à moëlle sur croutons de pain d'épices, brochettes savoureuses, burger maison, fondue vigneronne, etc. On ne vient pas là pour grignoter trois feuilles de salade en regardant le tram passer. Un resto pour les hommes, les vrais, et les femmes qui savent se tenir à table. L'hommage aux Tontons Flingueurs est tout indiqué dans ce lieu où boire de l'eau frôle l'hérésie. Bonne sélection de vins. Ne pas en abuser, car le passage d'éléphants roses serait preuve d'un déraillement certain. Le jeudi soir, tartare-party pour tous, jusque tard le soir. Comme aurait dit Pierre Dac, mieux vaut tartare que jamais. 7 bd de la Trémouille, à Dijon. Tlj à midi sf sam et dim. Ouv le soir du jeu au sam. Tél : 03-80-72-10-50. Plat du jour le midi 8,90 €. Sinon formule 12,10-13,90 €. Formules express 9,3019,90 €.

BB51 À boire et à manger > LES NOUVEAUTés

les fils du tram La Petite Reine Vauban serait ravi de voir son nom désormais accolé à une rue piétonne prise d'assaut par des touristes venus du monde entier, ravis de profiter d'une terrasse comme celle-ci, avec vue sur la tour de Bar et la place de la Lib. Dans l'assiette, sur fond de nappe à carreau vichy, un petit vélo, pour la carte de visite. Dans la réalité, c'est un peu mieux, rassurez-vous. L'équipe du bar à vin "La Part des Anges", juste en face, a trouvé un bon complément à ses prestations. Pas de la grande cuisine, pas de bouchée à la reine, mais la reine des salades, du jambon cuit à l'os et quelques tartines chaudes, des tartes salées maison dont on peut profiter à toute heure. A l'intérieur, belles banquettes, sur fond de couleurs actuelles : ocre, rouge, noir. Ambiance musicale.

Little Italy Après le Xu-Yi et le Bento, et en attendant l'arrivée d'un autre bébé, bien réel celui-là, voici le dernier né de la tribu Julien. David et sa femme nous entraînent dans un imaginaire décalé façon décor loft new-yorkais, pour immigrés italiens ayant tué Parrain et marraine. Une ambiance décontractée à souhait, quelques tables en terrasse et des produits exclusivement italiens, à déguster sur place ou même à emporter, dans ce concept branché épicerie-resto ou resto-épicerie, c'est vous qui voyez ! Un chef italien (si, si) prépare devant vous la pizza ou la pasta mais on vous recommande la salade de bressaola avec un rosé bien frais : simple mais bon. Côté desserts, tiramisu, pana cotta fruits rouges et des cup cakes (ça c'est pour le côté New-York). Si le dimanche vous n'êtes pas invités chez la belle famille, venez bruncher. La GZ 25 rue Verrerie à Dijon. Tél : 03-80-30-58-37. Tlj sf lundi 9h-22h. Brunch le dim 10h-14h30 (formule à 26 € sucré salé à volonté) Formule le midi pâtes du jour + café 14 € - A la carte compter env 25 €.

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4 rue Vauban, à Dijon. Tél : 03-80-34-31-21. Mar-sam 11h-minuit. Menu du jour 12-15 € le midi. Salades 11-13 €.


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La Fine Heure

Offrez-vous une vraie Cave à manger ! Une cave à manger imaginée, rue Berbisey, par un caviste-restaurateur de la nouvelle génération, Jonathan Mollion. L’entrée est plutôt consacrée aux vins et à la dégustation. Logique. Des mange-debout pour tester quelques-unes des soixante-dix références de la cave, s’offrir une planche de cochonailles ou de fromages fermiers (très belle carte) avant de repartir avec une caisse de ce fameux Petit Chablis si vivement conseillé. La deuxième partie de salle, tout en longueur, accueille un très long bar avec en face des tables plus traditionnelles, pour déguster tranquillement une poêlée de saint-jacques au chorizo ou une aile de raie aux câpres, entre autres plats joliment cuisinés par Sébastien Michea, un vrai chef, ça s’arrose. Justement, les vins sont proposés au prix caviste sur table, ça tombe bien. Un vrai lieu, de vrais pros, accueillants, compétents. Tout au fond, comme sur un piédestal, une grande table pour les groupes, dressée façon baroque.

La Fine Heure 34 rue Berbisey. Tél : 03-80-58-83-47. www.lafineheure.fr

Tlj sf dim, jusqu’à 22h30 (23h le w-e). Plateau de fromage 7,50-14,50 €, planche de cochonailles 12,50 €. Plat du jour 8,90 €. Formule 12,50 € autour d’un plat. Menu 15,90 €.

Le coin caché :

fallait le trouver ! Ce coin de rue caché des regards est un repaire. Un repère, aussi. Gens de théâtre, de la politique, habitués du quartier, tous y passent et repassent, heureux de pouvoir trouver une place en terrasse, sous la treille, mais pas mécontents d’être encore acceptés en salle. Tonalités grises et blanches, touches de couleurs actuelles, sur fond plus classique, mais qu’importe : dehors ou dedans, chacun est trop absorbé par sa table et son assiette pour s’occuper du reste. Du petit amuse-bouche joliment travaillé aux biscuits maison servis avec le café, tout porte ici la marque d’un vrai cuisinier, amoureux des produits, respectueux des cuissons. La côte de veau, jus carotte cumin et orange, ne triche pas… La noisette d’agneau à la piperade non plus. Des plats à savourer à la fraîche, en prenant le temps de vivre et surtout de réserver. Un lieu, un chef «qui réconcilie modestie et bonne cuisine sans autres ornements que la sincérité et le talent» comme l’écrivait dans ces pages un ancien du Gault-Millau, ému de voir qu’ici «le moindre parmentier, le moindre plat du jour, sont traités avec la même probité attentive.» Venez un midi, pour la curiosité et revenez un soir, juste pour le plaisir.

Le Coin Caché

2, place Barbe 21000 Dijon. Tél. : 03-80-55-35-55 www.lecoincache.fr Tlj sf mer soir, sam midi et dim. Formule le midi 12,90 €. Menu-découverte le soir 38 €


les fils du tram

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Les Remparts Changement de propriétaire, de chef, de look… C’est un très beau lifting que s’offre Les Remparts. Plutôt connus par les étudiants pour ses pizzas et salades, le restaurant monte en gamme. Cuisine fraiche du jour, simple et gouteuse. De bonnes viandes, des pates fraiches, salades mais quand même pour les amateurs, il reste aussi des pizzas. Formule du jour savoureuse. Une VRAIE cave à vin, une VRAIE cave à champagne et des flutes qui sont rangées dans le congélateur… le top ! La salle entièrement rénovée devient plus “classe”. Après le grand bar, une table haute permet de faire connaissance avec ses voisins. Les grandes baies vitrées apportent une ambiance lumineuse chaleureuse en ces jours d’orage. À l’étage, un salon et une deuxième salle accueillent les groupes. Les enterrements de vie de patachon sont les bienvenus. Enfin la terrasse à l’arrière, entourée de murs et d’arbustes fera un écrin idéal, comme dirait la comtesse, pour nos soirées d’été. 54 rue de Rivoli à Dijon. Tél. 03 80 30 83 80 - Formule du jour à 13,90 euros (entrée, plat, dessert)

Aux Mamies Terribles ! Cathy et Annie ont réalisé leur rêve : ouvrir un resto au look d'aujourd'hui qui ait le charme et le goût d'un resto à l'ancienne. La déco est colorée, la carte propose des plats qu'elles aiment faire ou manger, et des vins qu'elles aimeraient partager en famille. Leur histoire, elles vous la raconteront, en fin de service. Vous la comprendrez surtout si vous voyez passer leur petit fils, le fils de Cathy et la fille d'Annie ayant bien fait les choses. Goûtez la terrine maison façon "Mamie Paulette et le bœuf bourguignon, les penne au thon ou le filet de sandre farci aux escargots et son sabayon au crémant, selon que vous êtes viande ou poisson, mais gardez une place pour la crème brumée à la réglisse ou à la verveine citronnée. Si la terrasse est dressée, profitez-en. 2 et 6, rue Jean-Jacques Rousseau, Dijon. Tél : 03-80-71-57-33. Tlj sf sam midi et dim. Plat du jour 8,50 €. Formules du midi, lun-ven : 12,50-16 €. Ou simplement maxi salade fermière à 11 €.

Vinomania Malgré la présence de bouteilles et de vins de Bourgogne, ceux-ci ne sont pas les premiers visés par ce concept malin lancé par deux… Bordelais, à travers cette série de boutiquescafés-restaurants-bars à vins qui "cartonne", en France et en Belgique. C'est à Brest, ville qu'on imaginait imperméable aux produits de la vigne, que la première d'entre elles a vu le jour, et depuis chacune d'entre elles a pris ses marques. Edmond de Marcilly, après avoir appris son métier dans de belles maisons de la région, a choisi le quartier République pour ouvrir cette nouvelle enseigne. Malin. Des vins à découvrir, à travers la dégustation d'assiettes proposées avec 3 vins choisis par le sommelier. Plat du jour, planches de dégustation, le choix est large. 17 rue Jean-Jacques Rousseau. Tél : 09-81-88-88-18. www.vinomania.fr Tlj sf dim jusqu'à 22 h (22h30 ven et sam). Plat du jour 8,90 €. Formule 11,90 € avec verre de vin et café (14,90 € avec café gourmand). Menus 12,50-15,90 €. Formules exclusives 12,60-21,60 € autour d'une assiette gourmande, avec dégustation de trois vins pour 2,90 €.

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Le grill du Vivaldi

côté terrasse : retour d’un classique pour l’été

Hafid au Vivaldi Rue Pasteur

Une des terrasses cachées idéales pour se réfugier à la fraîche, un soir d’été, devant un cocktail maison. Le chef du Vivaldi connaît la musique. Même la petite musique de nuit. Et surtout il aime sa ville, son quartier, ses habitués, revenus dès qu’ils ont su qu’Hafid Aamara avait repris les fourneaux de cette brasserie franco-italienne de la rue Pasteur. On traverse la salle pour se réfugier côté cour. Cuisine ouverte, banquettes rouges, murs blancs. On vient là le midi pour manger à prix tout doux et le soir pour prendre son temps, et profiter de l’ambiance, autour d’une pizza, d’une viande grillée, d’un tartare au couteau. 40 couverts en terrasse, côté cour. Pour ceux qui rêvent de plus de soleil, ou ne trouvent pas de place pour se garer, le Vivaldi de l’avenue de la République, à Chevigny, la seconde affaire d’Hafid, est prêt lui aussi pour les accueillir.

Le Grill Le Vivaldi

18, rue Pasteur, à Dijon. Tél : 03-80-36-43-56. www.legrillduvivaldi.fr Tlj sf dim, jusqu’à 22h30 en sem, 23h le w-e. Formule express le midi à moins de 10 € sf sam; menu 12,50 € sf js fériés. Le soir, menu 17,50 €.

Angie

Angie

45 rue des Godrans 03 80 58 52 49 Fermé le dimanche

Angie, c’est le petit nom d’Angeline, la charmante maîtresse de maison qui ne se départit jamais de son sourire. C’est aussi le nom de ce petit bistrot, rue des Godrans, qui prend ses aises sur la place Grangier. Angie y installe sa terrasse les jours sans brocanteurs. Sous l’arbre, c’est le farniente assuré. À midi, Angie propose des plats du jour, élaborés par son papa le rôtisseur des Halles, des plats à la carte et de belles salades. Le soir c’est apéro party ! Pas de restauration, mais des planches de cochonnailles et fromage pour accompagner le petit verre de blanc. Ambiance bon enfant ; bien qu’Angie soit ouvert depuis assez peu de temps, on retrouve une tonalité “bar de quartier” assez plaisante, avec des habitués qui se saluent et plaisantent avec tout le monde : une espèce en voie de disparition !


par P.O.BOBO - www.sparse.fr

Pour le jeu de mot réussi Toison d’art – jusqu’à fin juillet (Toison d’Or – Dijon)

Pour amorcer avec aisance les travaux d’extension du centre, les gens de la Toison d’Or et de l’agence Riofluo ont passé quelques coups de bigo à des artistes pour les inviter à venir peindre, exposer, investir les murs mais aussi animer des ateliers (photo, graffiti, gravure), ou s’affronter à coups de pinceaux lors d’une Creative battle. Ça s’appelle Toison d’art et c’est l’occasion parfaite de s’amuser un peu pendant que tu vas craquer - encore une fois - devant le rayon des «petits hauts sympas» chez Zara.

BB51 > AGENDA SUBJECTIF Toison d'Art

Pour un été moins pourri

Festival Dièse #7 – 2 au 7 juillet (rue de la Chouette / hôtel de Vogüé – Dijon)

L’Euro de foot vient de se terminer, la France a quitté la compét’ dès les phases de poule et l’équipe espagnole - que tu hais ardemment depuis 2 ans - a éclaté en finale le Portugal (que tu détestes aussi, d’ailleurs). Bref, t’es dans le mal et ton été s’annonce pourri. Pour retrouver la pêche, on te propose de passer toutes tes soirées à venir du côté de l’hôtel de Vogüé, entre les rendez-vous concerts, les performances sympas et les expos atypiques de Dièse, 7ème édition. T’as déjà claqué tout ton pognon dans des cornes de brumes à la con et de la bière ? Pas de souci, le festival est 100% gratuit cette année.

Dièse - NZCA LINES full body

Pour ramener du vin à ton père Chalon dans la rue - 18 au 22 juillet (Chalon-sur-Saône)

Voilà le genre de festival hyper simple à décrire pour les journalistes puisque le vocabulaire ne change que très peu d’année en année. On nous parle pêle-mêle de partage, de diversité, de liberté et d’humanisme chez les artistes. Les élus y vont également de leur petit mot en plus de l’énumération classique : «spectacles, démonstrations, performances, installations, créations, théâtre, musique, danse». Dans tous les cas, tu peux être sûr que Chalon dans la rue présentera le meilleur du spectacle vivant, et que le niveau d’ambiance dans les ruelles de la ville de la photographie reste la plus belle chose à tester pendant le mois de juillet en Bourgogne.

Chalon dans la rue Cie Carabosse-Teatro la linea de Sombra (Sylvie Monier)

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Pour nos 30 millions d’amis Festival du Chien à plumes - 2 au 5 août (Langres)

Outre son affiche qui rappelle les tendances colorimétriques d’un candidat MoDem, le festival du Chien à plumes a surtout fait craquer le budget prog’ pour sa 16ème édition : Zebda, Thiefaine, Orelsan, Le Peuple de l’herbe, Alborosie, The Black Seeds et j’en passe… Plus une tête d’affiche mystère, dont le nom sera dévoilé fin juin. Langres, la ville la plus froide du territoire selon Météo France ? Impossible.

Chien à plumes - ORELSAN © David Tomaszewski

Pour se souvenir de Daniel Lavoie

Les jeudis de la voix – 2, 9, 16 et 23 août (jardin des Apothicaires – Dijon)

Jeudis de la voix - Vincent Loiseau

Ça y est, le mois d’août est déjà là. On crève de chaud, y’a pas un chat à Dijon et la plupart de tes potes sont au Cap d’Agde ou à Biscarosse. Tout cela ressemble au pire mois de l’année à première vue. Grossière erreur ! En août, tu peux traverser la ville tranquillement en voiture sans t’énerver, et tu ne passes pas une heure à trouver une terrasse de café. D’autant plus que les concerts de qualité ne s’arrêtent pas. Pour preuve, chaque jeudi, le jardin des Apothicaires accueillera musiciens et poètes de tous genres. Dream-team sur le papier : Anthony Ghilas, Gabriel Afathi, Charlotte Mildray, Benjamin Løzninger, Vincent Loiseau et Don Niño.

Pour faire chavirer ta douce

Entre cour et jardins – 31 août, 1er septembre (Barbirey-sur-Ouche) et du 3 au 8 septembre (Dijon) Derrière ce nom teinté de finesse se cache un festival créé en 2000, année où le monde devait être détruit par Satan selon William Cooper, et qui propose pendant quelques jours de retrouver une certaine joie de vivre à travers des propositions artistiques de haute volée. Joie de vivre parce qu’en septembre, la moitié de la population est en phase de déprime postestivale. Joie de vivre également parce que Romain Moretto, après avoir slamé les meilleures punchlines de Booba à la Ferronnerie en mars dernier, s’essaiera, en compagnie de Mathieu Arbez, à une conférence-débat polémique qui s’annonce d’ores et déjà fantastique.

Entre cour et jardins Kevin Jean - 36eme ©Nina Santes

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BB51 > ART CONTEMPORAIN

L’espace multimedia

Gantner Puisque Jean Maisonnave vous a emmené jusqu’à Metz, permettez-moi de vous arrêter sur la route du retour. Sortez de l’autoroute du côté de Belfort et, plutôt que de faire coucou au Lion, dirigez vous vers Bourgogne, petite bourgade de 1500 habitants toute en charme et si bucolique. Le parfait arrêt fraicheur si vous allez aux Eurockéennes, pour faire le plein de sons distincts et d’images délicates avant le méga concert de Cure. En voiture Simone ! Françoise Perrichet

L’espace multimedia Gantner

À

l’entrée du village, une maison au milieu des arbres, les oiseaux chantent, vous êtes arrivés. L’Espace multimédia Gantner, créé en 1998 à Bourgogne, est un lieu dédié à l’art et aux nouvelles technologies. Il porte le nom de Bernard Gantner, connu pour ses lithographies. Vous y trouverez tout ce qui concerne les arts numériques, des avant-gardes à maintenant. Neuf mille documents dont des livres, des images, des vidéos, du son sont présentés de manière originale et innovante. Aujourd’hui, tout est calme, mais il s’y passe aussi des concerts de musique expérimentale et électronique. L’exposition du moment est consacrée à Cod.Act : attention, rencontre avec deux petits génies suisses…

INSTALLATIONS, MACHINES SONORES… Sous le nom de Cod. Act, André et Michel Décosterd associent leurs compétences, mais pas que ça. Deux frères, deux suisses, habillés pareil, coiffés pareil, ils ont également le même attrait pour les choses bien faites, la précision et la minutie. Normal pour des Suisses. André est musicien, compositeur, analyse les sons, jongle avec les harmoniques et fabrique des machines sonores. Michel est architecte et plasticien, fait des recherches sur le pendule, les mouvements chaotiques et fabrique des machines, tout court. Ensemble, ils développent un travail artistique qui se décline sous la forme de performances et d’installations interactives. Quinze ans qu’ils travaillent ensemble et qu’ils recherchent la relation entre le mouvement et la musique. À l’origine de leur démarche, une réflexion autour du son, de l’image, de la lumière et de leur possible interaction. Dernier-né, le Cycloïd-E est une sculpture de cinq éléments, cinq segments attachés qui bougent de façon imprévisible et équipés de haut-parleurs. Une bestiole de métal dont les bras génèrent la musique, en relation avec sa vitesse, et se déploient aléatoirement. Chaque chorégraphie est différente, la musique ne se répète jamais. André et Michel Decosterd devant Cycloïd-E

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Ne pas zapper cet été Le défilé de l’Été des arts Les habits sonores de Benoit Maubrey et le costume miroitant de Pascale Ciapp défilent à Montbard le 24 juillet.

Le nouvel aquarium Isofern, un voyage sonore et poétique dans le cerveau humain

Ex Pharao, immersion physique dans la musique de l’opéra Moïse et Aaron de Schoenberg

Isoferm

Ex Pharao

Isoferm est une recherche sur la lumière, venue d’un travail sur de la pellicule photographique puis du passage d’une image à une matière organique, translucide, vivante. C’est une ballade interactive dans les différentes aires du cerveau : la pensée, les émotions, les relations sociales et la connaissance.

Autre installation qui fait appel au public, Ex Pharao est un chemin initiatique dans un opéra. Les chœurs chantent à mesure de la progression et de la force que l’on a dans les bras. Au bout du chemin, Moïse et Aaron se dressent devant vous. C’est beau.

Du 12 mai au 2 septembre 2012, du mardi au samedi de 14h00 à 18h00. Fermé du 1er au 20 août. www.espacemultimediagantner.cg90.net

Pier Fabre sur les collines dominantes, colore le paysage avec ses gigantesques nageoires de poissons. Drée le 21 juillet

De changer la déco Le monde comme volonté et comme papier peint. Le Consortium expose une adaptation du dernier roman de Michel Houellebecq “La carte et le territoire” 37, rue de Longvic 21000 Dijon

UN DUO INDISSOCIABLE EN PROMO POUR L'ÉTÉ Le classique Pallone et son petit, le Puppy Pallone. Indépendant, beau et confortable, un duo de choc pour 2099 € ttc au lieu de 2900 € ttc disponible en onze combinaisons de couleurs, cuir Senso Limited.

13, rue du petit Citeaux - 21000 Dijon - 03 80 41 20 59 - cedrin-deco@wanadoo.fr - www.cedrin-deco.fr

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Celui que ses amis nomment

Titus BB51 > portrait

masque à gaz

C

elui que ses amis nomment Titus commence à peindre tout petit et, dès tout petit, il fréquente les ateliers. Formé à toutes les techniques classiques, il fait ensuite des études de philo, par goût, et part pour l’Angleterre en apprendre plus. Pour lui, la philosophie et la peinture font écho à ce même questionnement : “Pourquoi y a t-il quelque chose plutôt que rien ?”. C’est son interrogation première, sa phrase fétiche. Bien entendu, il cherche toujours. Le questionnement est le même, qu’il soit philosophique, pictural ou graphique. “Bon, en ce moment je peins un visage. Une fois épuré de tous les détails, ça reste un visage, mais c’est plus le squelette, l’essence d’un visage. Transformé, nié, il questionne sur le retour sur soi. Il est sombre, il vous fait penser à telle ou telle chose. Est-ce que la finalité de l’œuvre, c’est le sentiment ressenti ? Est-ce qu’il y a un message ? Non, il n’y en a pas. Le seul message qui soit est : vous avez un objet devant vous, pourquoi un objet plutôt que rien ?”

Le jour où je saurais pourquoi je peins, ce visage avec cette expression, je crois que j’arrêterai de peindre. La peinture n’est qu’un prétexte. Qu’est ce qui fait qu’il y a une toile, une rencontre avec le public plutôt que rien ?

Titus peint de très grands formats, dans un garage rebaptisé l’Atelier, un lieu souvent ouvert et partagé. C’est là que les toiles naissent, des portraits étranges, sombres, façon David Lynch, signées Le Pèse Nerf. C’est là aussi qu’il reçoit les acheteurs potentiels, une fois, deux, dix fois avant de leur vendre un de ses tableaux. Il tient à ce que les gens s’impliquent, même dans l’achat. “Mes toiles ne sont pas des paquets de nouilles, je ne suis pas un produit de consommation”. Malgré la difficulté, de bons collectionneurs le suivent depuis longtemps. Le Pèse Nerf préfère rester rare, ne pas trop s’exposer et vendre à l’extérieur. Il refuse certaines ventes, discrètement. Drôle de Zig, il refuse également que ses tableaux soient achetés avec des fonds publics. “Même s’il est évident que la culture ne peut pas vivre sans, que c’est un ciment, comme l’éducation, moi je n’en ai pas besoin. Je refuse que l’argent d’un plus pauvre que moi me revienne. Ça sert à servir le groupe, la communauté mais pas moi.” Début octobre, Titus ouvre avec des partenaires privés, et sans subventions, deux lieux en centre-ville : La petite fabrique, cent mètres carrés pour créer, expérimenter, chercher, tester et La Fabrique, un local plus grand pour exposer des artistes dans d’excellentes conditions et qui, en partenariat avec des compagnies de théâtre, deviendra un lieu de répétition et de spectacle.

Un artiste est obligatoirement politisé parce qu’il s’inscrit dans une cité et qu’il porte un projet de société. Ma politique à moi, c’est de dire que la culture doit être préservée, mais ce n’est pas une espèce de niche fiscale, culturelle, où l’on prendrait sa subvention et on travaillerait dans son coin. La culture est faite pour retourner au public. On n’est pas exemplaire, mais on veut montrer l’exemple : voyez, on peut y arriver, il y a plus d’éventualité de se planter que pas, c’est difficile, mais en tout cas, on fait vivre la culture.

monstre

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Alors, à La Fabrique, il y a de grandes chances pour qu’il y ait beaucoup de choses à voir et à entendre plutôt que rien… Françoise Perrichet


BB51 > billet de retour N°10

De la tête de veau à

la tête de l’art

R

etour de Metz. Jolie ville, Metz. Plutôt jaune et rouge, pas du tout la grisaille attendue de ces contrées malmenées par l’histoire et les frimas. Avec aussi des raideurs d’ancienne citadelle (corollaire : beaucoup d’espaces récupérés pour le logis, la culture, le tourisme et autres activités jusque là subalternes ; on voit ça partout, même ici). Esplanades rimbaldiennes, avenues néo gothiques, ruelles rêveuses et, unique de ce côté du Rhin, une gare aux sur-dimensions wagnériennes avec mosaïques et statues (dont les libérateurs s’empressèrent de raser l’impériale moustache). Et la Moselle qui traverse la ville comme une pensée traverse l’esprit. Avec une île et un port de plaisance… Derrière la gare, là où sévissait jadis une friche déprimante, le Centre Pompidou de Metz, but du voyage. On aurait pu y mettre comme en d’autres contrées post industrielles un parc d’attraction ou un ensemble touristique, manière de conjurer la déprime en relançant un peu l’économie, mais non ; là, un musée d’art contemporain avec une architecture et une philosophie assez radicales. On saisit le risque. On salue le pari sur l’avenir et, encore, la pensée qui traverse l’esprit. Pourquoi j’en parle ? Parce que j’y ai vu en action l’exacte expression de ce que j’écrivais la dernière fois (BB n°50) à propos de l’auditorium, la culture et tout ça. A savoir que sans médiation conséquente et systématique, l’art ne sera jamais qu’un moyen supplémentaire de valider dans les consciences l’ordre et la hiérarchie des sociétés. «Quand c’est beau, c’est beau, il n’y a pas besoin de comprendre», on dit. Et alors ça, j’y crois pas du tout. Quand Camus écrit que l’émotion est la qualité supérieure de l’intelligence, je préfère prendre ce mot dans son acception première : ce qui est intelligible,ce qui est rendu intelligible.Pour trouver ça beau,il faut avoir les moyens de trouver ça beau. Surtout l’art contemporain où le concept domine souvent, où l’émotion est très consécutive, ou alors négative de prime abord. Ce que j’ai vu à Metz, c’est d’abord un magnifique ensemble d’oeuvres de Sol LeWitt. Mais c’est aussi un grand nombre de classes, petits et grands cornaqués par leurs profs et par des médiateurs patients et compétents ; et des «gardiens» (des jeunes, probables étudiants en art) capables d’expliquer au spectateur (beaucoup d’Allemands) le pourquoi et le comment du boulot, sollicitant la curiosité, le contact. Des médiateurs quoi ; ça me faisait souvenir d’une fois où j’avais amené au musée d’ici une quatrième de Chenôve. Je leur avais demandé de réagir, de s’exprimer. On s’était fait engueuler parce qu’on faisait du bruit. On devait déranger les sculptures, vu qu’il n’y avait personne d’autre. Si:les gardiens. Aujourd’hui encore, la honte me saisit de ne pas avoir assommé l’adjudant appointé qui nous avait admonesté avec condescendance. C’était il y a longtemps, trop. Je n’ai plus jamais emmené de classe au Musée. Maintenant,je sais que les choses ont changé.Je sais.Mais pas assez,loin s’en faut.Et pas partout. Autre chose, sans quitter la médiation : au Pompidou de Metz, il y a deux restaurants. Un self en bas avec un espace pique-nique partiellement couvert, pas cher. Et un restau au-dessus. J’ai plutôt été audessus, pour cause de tête de veau. Des restaus de musée, j’en ai fait

quelques-uns, ils traitent souvent la question par dessus la jambe. Quelques exceptions, Bordeaux par exemple, l’Entrepôt Lainé, où en plus la vue est belle. A Metz, tout est pro, cohérent, les vins expliqués, la tête de veau travaillée, digne de figurer sur une cimaise s’il n’y avait pas mieux à faire avec une tête de veau. Je sais qu’ici, à l’Usine, ils réfléchissent avec Zuddas à un concept de cuisine itinérante à géométrie variable. C’est une belle idée,difficile. Et voici que je dois ajouter, juste après avoir terminé cet article, que le nouveau musée des beaux-Arts sera lui aussi doté d’un vrai restau avec une vraie cuisine confiée à deux jeunes cuisiniers de talent ; on y reviendra.Personnellement, j’y reviendrai vite, surtout s’il y a de la tête de veau bien réaliste, avec une gribiche absolument pas conceptuelle. Parce que ça aussi c’est de la médiation et qu’il n’y a pas de meilleur métier que de faire aimer ce qu’on sait aimable. Même s’il y faut parfois une longue patience, avec tous ces innombrables clampins qui s’en tamponnent sans remords. Jean Maisonnave

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C’est Chronique chez Binoche

Que le ciel ne nous tombe pas sur la tête ! BB51

K > ZI Boulevard des airs © pixbynot.com

“A

Que vive longtemps ce festival en ce lieu magique avec cette flamme qui l’habite, c’est celle-là qu’on sert !

insi parlait Jacques Higelin en 2004 aux Nuits péplums d’Alésia ; né à l’aube du XXIe siècle, ce festival n’as eu de cesse que de grandir et devenir un rendez-vous incontournable du milieu de l’été. Mais le siège d’Alésia n’est pas aisé et le boulet de l’annulation est passé très près ! Faute de munitions, en l’occurrence de subsides sonnants et trébuchants, cette édition a failli ne pas avoir lieu, chacun, institutionnels et privés, comptant leurs sesterces. Alors, félicitons l’équipe organisatrice et les bénévoles de l’association Alésia & Compagnies de continuer à croire à cette aventure et à offrir au public trois jours de festivités. Quid de ces réjouissances ? Un programme, comme d’habitude, très éclectique faisant place aux artistes régionaux : Christelle, Cat Moyse, l’Effet Kartell, mais aussi des références de la scène Française : Didier Wampas et Bikini machine, Sidilarsen ainsi que le grand barde breton Alan Stivell et un dimanche absolument fabuleux, familial et gratuit ! Les Nuits Péplums se termineront en beauté avec Boulevard

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des Airs, jeunes pousses de la scène alternative et festive, et Les Têtes Raides en point d’orgue. Par Toutatis, que les dieux de la réussite accompagnent ces Nuits afin qu’au prochain solstice de l’année prochaine, elles soient de retour.* Pour rester dans les festivals familiaux, en voici un qui propose de célébrer le 14 Juillet d’une heureuse façon : Festiculle le bien nommé, situé à Cullesles-Roche (71). Sur deux jours, venez déguster du hip hop, Dr Flake, Chill Bump, de la noise, Pneu ou encore de l’électro, Bull Stop, Undead. Pas de grosses têtes d’affiches, si ce n’est Zenzilé et son dub envoûtant, mais une programmation qui change du traditionnel bal populaire de manière explosive. Et pour prolonger les festivités, l’équipe a fait en sorte de vous concocter un petit dimanche après-midi royal pour se remettre au mieux de la veille et profiter encore un peu de l’air frais de la campagne. Au programme : barbecue, apéro en fanfare, spectacles en caravane, tournoi de beachvolley sans beach, et pas mal d’autres petites surprises à découvrir sur place! Tout ça à des tarifs défiant toute concurrence. En plein milieu de l’été, le Chien à Plumes convoque ses accros qui ne sont pas encore partis en vacances à venir secouer leurs puces avec joie et

infos pratiques

accessibles sur les sites internet LES NUITS PEPLUM 27-28-29 Juillet www.lespeplum.com FESTICULLES 14 et 15 juillet www.festiculles.fr LE CHIEN À PLUMES 2-3-4-5 aout www.chienaplumes.fr Kabaret Vidéo du 2 au 9 juillet Cour de Flores


délectation, avec une série de concerts qui réuniront sur quatre jours : HF Thiefaine et Zebda, qui font un retour très remarqué et célébré par un public toujours aussi fidèle, Groundation, Alborosie et leur reggae européen. Nous pourrons croiser aussi les Dijonnais de Kélé Kélé pour danser sur leur Afro Beat. Du côté des alternatifs, Le Pied de la Pompe devrait remporter la palme avec, en son sein, Guizmo de Tryo et Zeitoun de La Rue Kétanou. Mon coup de cœur irait sûrement à The Excitements, qui nous avaient offert au printemps dernier un concert très chaud à la Vapeur, avec une chanteuse qui n’est pas sans nous rappeler la grande Tina Turner. Une programmation très riche qui s’étale sur quatre jours, et un pari qui fonctionne malgré cette période, à priori, pas forcément idéale. Comme quoi il n’y a pas de règle, preuve en est avec cette 16ème édition. Pour ma part j’aurais commencé l’été en présentant le Cabaret vidéo dans la cour de Flore, nouvelle initiative née l’année dernière pendant le Festival Dièse. Durant une semaine, installé dans la Cour de Flore, le public peut assister à des projections vidéo en tout genre, avec des créateurs de Ecole HF Thiéfaine © Yann Orhan Nationale Supérieure d’Arts de Dijon dans le Focal Local. Des amateurs qui fabriquent, avec peu de moyens, des images pendant une durée limitée, s’installent avec leur Kinobus pour un Kino Moutarde. Un jumelage avec Skopje donne l’occasion de découvrir la création macédonienne pour un Omnibus Skopje Remixed, et une soirée proposée par les Amis de l’Eldo avec des nouvelles formes du 7e art : Courts en Short. La semaine commençant avec un focus sur les vidéos de Yello, ce duo suisse qui pulvérisa de manière inventive le monde des clips musicaux dans les années 80. Avec les concerts de Du Monde Autour, les «Before Cabaret» et le «final relax», les soirées seront intenses et gratuites. Tant mieux ! Thierry Binoche * Vercingétorix n'est pas programmé aux Nuits Peplum. Zebda

NOUVEL ESPACE BATTERIE, PERCU, SONO

Fallone Music - 3, rue Alexis Perrey - DIJON 03.80.36.35.73

www.fallonemusic.com

www.facebook.com/FalloneMusic

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Par Françoise P., Vanesssa Laraque, La Grande Zora, Carla Garfield

BB51 SHOPPING > NOUVEAUTÉS DIJON

SHOPPING < Sex and the City... à Dijon 2 place Notre Dame - Dijon - 03 80 35 75 81 Dandie's est une nouvelle boutique dédiée aux pieds et aux chevilles. Ici, pas de chaussures pour grimper autre chose que sur les trottoirs dijonnais, ni de sandales pour manifester, mais de véritables bijoux perchés sur sept ou dix centimètres : Givenchy, Ernesto Esposito, Michel Perry... Comment ne pas craquer pour ce modèle dorée d'Emilio Pucci, qui donne envie de créer l'évènement et de rassembler nos copines autour d'un cocktail ? En attendant les sacs de Jérôme Dreyfuss, on se lance et on craque pour des petites ballerines. Et oui, même le plat a sa place ici, mais un peu d'audace à cinq centimètres du sol nous convient aussi. Ces créateurs rassemblés autour de Christelle nous apportent de la couleur, de la folie, de l'élégance et surtout une vue de la ville bien plus ensoleillée. On le sait bien, nous, que "les talons rapprochent les filles du ciel !" VL

Maxbury ou le pouvoir indétrônable de la robe > 16 rue Vaillant - Dijon - 03 80 66 88 80 Se sentir jolie, c'est bien mais se sentir terriblement séduisante, même le temps d'une soirée, c'est le rêve ! Place St Michel se trouve une boutique - ou plutôt un écrin – luxueux, avec sa petite verrière, sa moquette soyeuse, son étage et ses cabines confortables. Tout cet espace est dédié aux robes de soirée Hervé Léger, Rachel Gilbert... Des sequins, des voilages, des drapés, et même de la lingerie, histoire d'adapter ses dessous aux dessus. Chez Maxbury, on se sent à l'abri des regards extérieurs, la boutique peut même être privatisée pour une famille ; Justine et son équipe, toutes plus jolies les unes que les autres, vous conseillent et vous guident. Alors, même si l'occasion ne se présente pas, un pique-nique fera l'affaire pour sortir sa jolie robe, déjeuner dans l'herbe en Azzaro... Après tout, ce n'est qu'une question de style ! VL

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< Tom Pouce Allée des Argonautes - CC. Toison D'or - Dijon - 03 80 74 29 50 Après dix-huit ans à chausser nos tout petits pieds à la Toison d'Or, le chausseur pour enfants Tom Pouce s'installe à la lumière naturelle de la ville. Profitant de la fermeture de la section enfant du magasin Bloc, cette nouvelle boutique, située idéalement en face, nous rattrape au passage ! C'est déjà mignon, une paire de basket taille 25, mais lorsqu'on apprend qu'il s'agit en grande partie de fabrication française, comme les Bellamy, on trouve ça encore plus sympa. Une carte est remise aux clients, leur donnant droit à 20 € de remise sur le dixième achat, merci, madame la vendeuse. VL

NOUVEL ESPACE

Une vie de rêve Ouverture prévue samedi 29 septembre au 5 rue Chaudronnerie

Une vie de rêve fait des petits et ouvre un autre magasin dans la Galerie des trois pignons. Monsieur Golmar laissant libre cet endroit superbe, c’est Laurence qui l’investit avec du mobilier et des luminaires qui trouveront là un véritable lieu d’exposition. Des marques prestigieuses comme Vitra, Moroso, Fritz Hansen, Magis, Tom Dixon ou Artemide vont côtoyer quelques objets de créateurs et œuvres d’art. Une Vie de rêve, 2 bis rue Verrerie, quant à elle gardera l’esprit actuel avec une offre plus conséquente dans l’objet, le petit mobilier, les accessoires : pour toujours plus d’idées cadeaux ! FP

Bumble and Bumble… Des bulles, des shampoings et du champagne ! > 14 rue rameau - 03 80 71 59 83 Un tout nouveau salon de coiffure, redécoré et réagencé pour remplacer Couleur Métisse. Enfin une enseigne de coiffure américaine à Dijon qui nous offre des services tel qu'un Bar à chignons, un Bar à cils et des produits de maquillage à petits prix.Mesdames, ici tout est prévu pour sauver un cheveu à la dérive ou un épi irascible. Jean-Pierre vous coiffe, vous écoute et vous transforme. La nuit aussi, puisque des nocturnes sont prévues. Dorénavant, toutes les femmes se retrouvent : les brunes, les rousses, les blondes. Jean Pierre, dis-nous à l'oreille que toutes les blondes ne le sont pas vraiment... VL

NOUVELLE MARQUE

Espace Intérieur 8 place des Ducs de Bourgogne à Dijon.

Du nouveau aussi du côté de chez Espace Intérieur. Une nouvelle marque est arrivée, Arper, fabriquant italien dont la politique de production se fonde sur un principe philosophique depuis la conception d’une table à l’interaction de tous ceux qui s’assiéront autour. Le mobilier ainsi conçu offre des silhouettes stylisées, de longues lignes fluides, des couleurs essentielles, des courbes élégantes, des canapés modulaires… FP

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BB51 SHOPPING > NOUVEAUTÉS rue des godrans

Rue des Godrans, L’incroyable métamorphose se poursuit…des petites tables s’étalent un peu partout dans cette rue devenue piétonne depuis un an déjà ! Sur le pouce, j’ai testé pour vous :

Bols & Tasses > Bar à Soupes (sur place ou à emporter) Formule du jour 10,50 € entrée plat dessert. On m’avait parlé de la gentillesse du couple qui a ouvert ce lieu de petite restauration rapide et elle était bien au rendez vous ! Car ils se mettent en quatre (un peu comme chez votre tatie ou tonton) pour vous servir une soupe maison (ou des crudités si l’été pointe le bout de son nez ?), une tarte salée + salade et un petit dessert fruité, le tout pour 10,50 € ; c’est simple, léger et bon pour nous les filles car la plage approche… GZ

< Coffee & Muffins

- Rue des Godrans

Comme son nom l’indique, on y trouve du café mais aussi thé ou chocolat et des pâtisseries américaines maison ! On peut aussi se désaltérer de Smoothies et Milkshakes tout en mangeant des bagels et sandwichs - salades… Je vous fais grâce de la traduction vous aurez compris : c’est rapide et pas cher ; deux formules Pause Déjeuner : formule classique à 6,60 € ou formule premium à 8,50 € ; le wifi est gratuit et il y a même un Ipad en libre service ! Cool ! GZ

Le caveau de la Chouette > 39 rue des Godrans 03 80 34 17 56

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Le caveau de la Chouette se lance début juillet dans la petite restauration. Vous pouvez maintenant sans complexe déguster un verre de vin choisi à midi puisque vous l’accompagnez d’une planche de charcuterie ou fromages et d’un petit club sandwich. C’est bien malin, pas trop lourd et ça permet de boire bien, voire très bon dès le déjeuner. FP



TOUT BEAU TOUT NEUF

< Un Caillou... plutôt précieux

29, rue des Forges - Dijon - 03 80 40 07 07 Les pierres et rien d'autre. Dans cette jolie boutique zen aux murs en marbre et au plafond rempli de nuages, la beauté de la pierre précieuse prend toute son ampleur. On taille, on transforme, on crée. La matière première est tellement riche en émotion - mais n'en reste pas moins un caillou - qu'il lui faut un savoir-faire unique tel que celui de Fabrice Lecanu pour lui apporter toute sa valeur et révéler en nous un désir irrésistible de les porter. Au sous-sol, on se sent chercheur d'or dans une grotte ou se mettent en scène des rubis, des diamants noir, des émeraudes, des perles de Tahiti, des saphirs jaune… La tête me tourne ! Moi, si j'étais un homme, je serai capitaine d'un bateau vert et blanc... rempli de diamants. VL

BB51 SHOPPING > NOUVEAUTÉS

Apéro-tapas à la bourguignonne à l’Atelier des Chefs avec les cocktails Gabriel Boudier ! > Atelier des Chefs - 18 rue Chaudronnerie Dijon 03 80 31 72 75 – www.atelierdeschefs.fr Valérie Grandet de l’Atelier des chefs a toujours de bonnes idées. Associant intelligemment la convivialité de ses ateliers et les produits qualitatifs, elle a mis en place depuis quelque temps des ateliers-tapas qui rencontrent un fort succès. La Maison Gabriel Boudier, qui vient de lancer une toute nouvelle gamme de produits de cocktail haut de gamme, a demandé à des barmen réputés de créer des recettes exclusives. Un partenariat était évident entre ces deux-là. A partir de maintenant, à raison d’une ou deux fois par mois, vous pourrez réaliser des cocktails très jet-set, comme de vrais barmen professionnels, en leur présence, et réaliser des tapas originaux qui vous changeront des gougères et du pâté de tête. Cet été, les ateliers se dérouleront les 27 juin, 12 juillet et 31 août en soirée. Pour 36 €, 3 cocktails, 3 tapas, une bonne ambiance et la dégustation sur place (avec modération). CG

RÉOUVERTURE

Roche-Bobois 5 rue du Platane
 à Quetigny C’est tout nouveau, ça vient de ré-ouvrir et c’est tout beau. Ce magasin de 1000 m2 décoré dans un camaïeu de gris propose trois univers : le coin des éditeurs avec ses tissus colorés signés Missoni, Rykiel ou Lelievre ; la place des Contemporains univers de métal, verre, bois, les toutes dernières créations d’Ora-Ïto avec qui la nouvelle collection Roche-Bobois prend des allures de futur ; le corner des nouveaux classiques ou l’on trouve des petites commodes de style revisitées en couleur parme, vert d’eau… Trois collections que l’on peut mélanger à sa guise pour personnaliser son intérieur. FP

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NOUVELLE MARQUE

Ligne Roset 9 rue Verrerie

Ligne Roset arrive en ville et c’est le 9 rue Verrerie qui poussera ses murs pour l’accueillir. Réorganisation mais les marques présentées jusque là resteront. Ce sera l’occasion de pouvoir admirer le canapé Ploum des frères Bouroullec qui a déjà récolté six prix prestigieux depuis son lancement en 2011. FP


BB51 communiqué

La vitrine, c’est la vie… d’une ville ! P

remière question, pour vous échauffer (quoique, en plein été, le terme soit malheureux !) : Dijon a-t-elle inventé le mot « lèche-vitrine » ? Pour celle qui se voulait capitale de la gastronomie, ce serait logique. Seconde question : qui a la plus belle vitrine ? Comment, c’est subjectif !? Il y a des gens très sérieux, à la municipalité, qui ont eu l’idée de primer ceux qui oeuvrent pour que la ville où l’on vit soit aussi, grâce à ces vitrines, une ville qui vit, jour et nuit, ou presque.

Le palmares des vitrines Et si l'on organisait un concours des plus belles vitrines ? Voilà une idée qu’elle est bonne, comme dirait ma voisine, qui passe son temps à regarder les vitrines, pas seulement pour s’admirer, mais parce qu’elle adore ces petites scènes de théâtre de la vie quotidienne. Des scènes parfois comiques, parfois tragiques aussi. Pas facile de juger en toute équité, d’où l’intérêt de ce premier concours lancé par l'équipe municipale dijonnaise réunie autour de Nathalie Koenders, adjointe tonique chargée du commerce et de l'artisanat, responsable du projet "coeur de ville". Le but étant de récompenser les commerçants qui font preuve d'originalité et d'imagination pour rendre leur devanture plus attractive et participent ainsi au rayonnement de la ville. Dijon attire de plus en plus de trekkeurs urbains,. Maintenant que les travaux du tram s'achèvent, le phénomène ne peut que s'accentuer. Il n’y a pas que le patrimoine architectural dans la vie d’une ville, il y a les magasins et tout l'espace vivant et visuel qu'ils représentent... D'où l'idée de ce prix pour lequel quinze commerces ont été primés et ont reçu leur diplôme des mains de François Rebsamen. Une initiative qui va faire des émules ailleurs... Et même dans le nouveau centre que le tram va délimiter. Tant mieux si nos vitrines deviennent de plus en plus belles et rivalisent d'esprit créatif ! Si vous même craquez pour l'une de ces devantures au détour d'une rue, n'hésitez pas à faire part de votre coup de coeur au service de la mairie (si c’est celle de la belle sœur… attention ! tout se sait). Le prochain concours aura lieu début 2013 : avis aux amateurs !

Bruno Curtil

1ex

And the winner is

Bruno Curtil - 17 rue Piron – DIJON Tél : 03 80 302 306

1er ex aequo du palmarès des vitrines entre en scène Bruno Curtil l'opticien mais appelons le plutôt le rocker des lunettes ! Car chez lui tout est rock en roll attitude et ça se voit aussi dans ses vitrines ! Elles peuvent choquer et c'est tant mieux ; elles éclatent de fantaisie et c'est bon pour aérer nos cerveaux fatigués (si, si....) et nous sortir de l'ordinaire !!! Véronique Richard à qui il laisse toute liberté participe aussi souvent à la mise en scène.... les passants se prennent même en photo devant ou dedans... et quand vous poussez la porte de Bruno Curtil, alors vous rentrez dans l'univers décoiffant de ces nouveaux créateurs de lunettes bourrés de talent, Français ou Européens (ça change du made in C...) , comme EYE LIKE, IC!BERLIN , Theo, Moscot ou encore Mykita, Anne et Valentin, etc..... du design, des matières nouvelles, et des couleurs dingues ou bien même du rétro pour les nostalgiques ou plus sages.... Il est passionné (et on pourrait même dire passionnant !) et il faut l'écouter vous raconter le parcours de tel ou tel créateur, ses rencontres avec certains au travers des défilés : un monde ROCK je vous dis ! un VRAI ! Et puis il y a aussi le service : à la japonnaise (pas étonnant pour cet amoureux des voyages qu'il ait retenu celui ci !) Mais dites donc, vous n'auriez pas la vue qui baisse tout à coup ?

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1ex

And the winner is

SHOWROOMS – 8–10 rue Verrerie – DIJON 03 80 49 90 76 - www.showrooms -dijon.com

Si je vous dis SHOWROOMS, vous comprendrez qu’il était impossible pour le jury des plus belles vitrines de ne pas récompenser par un 1er prix ces amoureux de l’Esthet avec un E majuscule ! Ils y travaillent avec passion et en collaboration étroite avec leur scènographe Marion Golmard depuis 3 ans... Il faut dire que déjà l’atmosphère de la rue Verrerie est propice à la flânerie et à la beauté et Bernard et Laurent en sont devenus les garants lorsqu’ils ont pris possession de cette ancienne boutique d’antiquités ! On peut même assimiler à l’Art cette mise en scène sans cesse renouvelée d’idées sorties de leur imaginaire (car la vitrine change toutes les 5 semaines, imaginez 10 vitrines créées par an : c’est un vrai travail aussi !) ; on ne les citera pas toutes mais l’une est restée gravée dans ma tête : justement celles des mannequins avec les têtes d’animaux… Façon homme à tête de chou, vous voyez ? Pourtant Bernard (celui qui porte des lunettes) m’avoue ne pas être toujours un chou mais il l’assume parfaitement – on ne peut pas plaire à tout le monde et heureusement… - on ne forcera pas cet ancien soixante-huitard à dire ou faire ce qu’il n’a pas envie ! Il est toujours avant-gardiste, perfectionniste et la curiosité n’est pas un défaut chez lui : plutôt une volonté d’offrir dans sa boutique-atelier de couture un laboratoire de nouvelles idées et nouvelles matières ; ce ne sont plus seulement des vêtememts ou des chaussures de créateurs divers alignés sur des portants, mais bel et bien un lieu où chacun (homme ou femme) peut trouver (avec l’aide de notre duo et aussi de Magguy la couturière) le vêtement qui lui correspondra sans forcément endommager gravement son compte en banque ! Ici on touche les tissus, on ajuste à sa taille, on peut aussi prendre rendez vous quand il y a un nouvel arrivage de couturiers ! c’est du service digne de grandes maisons de couture mais je le répète sans se ruiner ! Je vous invite à leur rendre une petite visite car c’est l’époque du POP UP… (inspiré par le grand Karl luimême évidemment !)

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La Route des Vins

La Route des vins - 1 rue Musette - DIJON - Tél : 03 80 30 45 01 Web : www.la-routedesvins.fr - Mail : dijon@la-routedesvins.fr

Le 2ème prix nous emmène en voyage sur la Route des Vins : joli programme dans cette boutique du bout de la rue Musette ! Pour voir la vie en rose en mai, (comme un air du temps ?), vous deviez passer devant la vitrine "La vie en ros(é)" ! Moi je l'ai vue et adorée ! Bon d'accord, j'appartiens au genre féminin qui aime le vin : la cible idéale ! Mais elle était vraiment poétique, et le vin, la musette, tous ces mots qui chantent bon la France... Pas étonnant d'ailleurs si les nombreux étrangers en goguette poussent la porte volontiers : ils trouvent ici le conseil avisé et professionnel qui leur fera découvrir et DEGUSTER des vins qui ne sont ni les plus chers ni les plus connus, mais qui méritent d'être reconnus ! Ici et là des bouteilles de jeunes vignerons amoureux et passionnés, qui cultivent dans le respect et la tradition du savoir bon ! Et grâce à la nouvelle acquisition de nos hôtes (un bar à dégustation sous azote), 8 vins, 4 rouges / 4 blancs - pas de jaloux - sont à déguster en permanence (c'est beau le progrès...) en plus des soirées habituelles découvertes des derniers vendredis du mois... Si pour vous ça ne sent pas encore vraiment les vacances, faites un tour du côté de la Route des Vins : allez y en toute confiance et si vous préférez jouer la prudence, on peut aussi vous livrer à domicile (en vélo c'est écolo !) - Du lundi au samedi de 10h à 19h30 en continu.

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BB51 communiqué

SHOW ROOM

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Mahasiah

Mahasiah - 24 rue de la Chouette- DIJON - Tél : 03 80 50 07 69 3ème prix ex-aequo, vous la reconnaîtrez, c'est certain, car tout au long de l'année ses vitrines vous enchantent (et surtout au moment de Noël avec ses automates et bêtes à poil....) : c'est la boutique Mahasiah. Face à la célèbre chouette, à l'ombre de Notre Dame, on dirait que le bon dieu veille sur elle ; pas étonnant avec son nom d'ange ! A l'intérieur, bien qu'ils ne soient pas de vrais anges, Caroline ou Arnaud vous accueillent et vous conseillent pour votre décoration : elle vient de la musique, lui de la restauration...Comme quoi la déco aussi fédère des passions. Cette responsable de boutique qui n'est jamais à court d'idées, adore aussi promouvoir des artistes : elle présente aussi bien des pièces collectors de Sid Dickens célèbres à travers le monde, que des artistes régionaux (les sculptures de Frank Lanier ou les peintures de l'Atelier Bertine). Et les touristes légions dans cette ruelle ne s'y trompent pas... Ajoutez des petits meubles et des fauteuils tendances, des objets anciens réédités, les "famous"peintures Farrow & Bell, et toutes sortes de bibelots, bougies, senteurs, vous ne viendrez plus ici par hasard et vous pourrez même vous laisser aller en passant pour une petite caresse à notre amie la Chouette... On ne sait jamais...

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BRUNO CURTIL

Eiffel Optique

3ex André Frédéric Buffet - 39 avenue Eiffel - DIJON - Tél : 03 80 42 04 37

MAHASIAH

LA ROUTE DES VINS

Eiffel Optique a été récompensé aussi d'un 3ème prix pour ses vitrines et j'ai envie de dire bravo pour ce quartier qui se bouge, même s'il n'est pas le centre ville névralgique et touristique ! Car ici, vous risquez moins de croiser ces groupes, jeunes ou moins jeunes, de touristes déambulant l'appareil photo en bandoulière ; c'est sûr ! Par contre, il règne ici une véritable vie de quartier et les habitants de l'avenue Eiffel et alentours y sont très attachés ; qu'on se le dise ! Le voisinage est fier qu'un jeune opticien, ayant pris la décision de venir s'installer là depuis 7 ans, soit primé ; les gens l'en remercient encore ! c'est aussi grâce à l'aide d'une fleuriste de Talant (trop facile) Christèle, qu'il réalise ses vitrines dans la fraîcheur, la joie et la légèreté... Bel exemple de collaboration et d'échange....celui ci offre par ailleurs un vrai service à l'écoute de sa clientèle de proximité ; il privilégie les lunettes made in France (le Savoir faire du Jura n''est pas loin) ; mais il aime aussi présenter des marques "vintage façon nouveau punk" comme William Morris . Il prend le temps nécessaire, et rappelle à ses clients qu'au delà du marketing et de l'accessoire de mode, les lunettes restent aussi un accessoire médical ; il assure lui-même le montage des verres dans son labo ; un opticien qui assure un service et sait aussi fidéliser ses clients : pas mal par les temps qui courent !!

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BB51 communiqué

Placer l’Homme au cœur de la mission des agences d’emploi

Il a fait le pari de bousculer les pratiques pour proposer son propre modèle. Stephan Nicolini a mené toute sa carrière dans le monde du travail temporaire pour ouvrir, début juin à Dijon, une « agence active pour l’emploi ». Sa particularité: Proactive RH place le candidat, à la recherche d’un emploi, au cœur de son organisation. « Je considère que mon bon de commande, c’est la personne qui pousse ma porte qui me le donne », dit-il. « Mon objectif est de comprendre son attente et d’y répondre. » Concrètement, c’est Proactive RH qui, après avoir validé les compétences du candidat, après avoir éventuellement retravaillé son CV, voire sa présentation, décroche le téléphone et envoie les mails aux entreprises cibles. « Appeler les boîtes pour leur demander quels sont leurs besoins aujourd’hui ne m’intéresse pas, dit Stephan Nicolini. Car, derrière, cela veut dire que l’on court après nos candidats qui peuvent se trouver à ce moment-là indisponibles. A l’inverse, rien ne m’empêche d’agir pour celui qui cherche un emploi, pour prospecter les entreprises qui peuvent être susceptibles d’avoir besoin de lui. Mon avantage: je maîtrise 50% de mon marché et, si je trouve l’entreprise en plein recrutement et que je lui propose le candidat qui peut coller, elle n’a pas perdu de temps. »

Stephan Nicolini

Proactive RH 30, boulevard de la Marne à Dijon.

Tél. 03 71 70 02 40. Du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 14h à 18h

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Le salarié n’est plus tout seul

Stephan Nicolini, titulaire d’un MBA en management stratégique qu’il a obtenu à l’IFG de Dijon, a développé un regard original sur le métier qu’il pratique depuis près de 20 ans. Il considère aujourd’hui que « les CDD ne devraient plus exister ». « La plupart du temps, le salarié en CDD se démène pour faire du bon travail, avec l’espoir que l’entreprise le gardera. Mais, à l’issue du contrat, il se retrouve tout seul. Il n’a pas eu le temps de préparer la suite et, le marché du travail étant calme, il y aura nécessairement un temps de latence avant qu’il ne retrouve du travail. Or, quoi qu’on en dise, avoir un «trou» dans son CV peut être discriminant. A l’inverse, avec le travail temporaire, le salarié n’est plus tout seul. On s’occupe de lui. On anticipe la fin du contrat, si l’entreprise n’a plus besoin de lui, pour le remettre au boulot. » A cela s’ajoutent des avantages sociaux que le salarié en CDD n’a pas. « Dès la première heure de sa mission, chez nous, le salarié accède à une mutuelle, à une garde d’enfant à un euro de l’heure, à l’aide aux devoirs pour ses enfants, au service de prêt de véhicule à 10 euros par jour… » « Pour le chef d’entreprise non plus, le CDD n’est pas une bonne solution, poursuit Stephan Nicolini. Le temps qu’il passe à recruter, il ne le passe pas à gérer son entreprise. S’il met une annonce (payante), il reçoit beaucoup de CV, qui collent ou qui ne collent pas. Même en allant très vite, il y passera dix jours minimum, avant de mener les premiers entretiens. Notre avantage, c’est que nous validons en amont les compétences des candidats, pour les lui proposer à l’instant T. Le travail temporaire lui permet de rencontrer la personne que nous mettons à sa disposition et de valider sa candidature. Il peut également permettre à l’entreprise de satisfaire aux attentes de sa clientèle alors même qu’elle n’en avait pas les moyens humains pour cela, juste avant notre appel. » Le projet de Stephan Nicolini, ancien président de la CJD à Tours, s’inscrit dans une vision sociale et sociétale de l’entreprise, qui va au-delà de la recherche, légitime, de rentabilité. « Il faut que la mayonnaise prenne », certes, mais le dirigeant de Proactive RH vise, dans les dix ans, une dizaine d’agences, entre Paris et Lyon, bâties sur ce modèle.


Du 27 juin au 31 juillet

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septembre 2012

À vos agendas, voici le rendez-vous à ne pas manquer ! le premier week-end de septembre, toute l’agglomération dijonnaise inaugure l’arrivée du tramway. Bienvenue à bord pour un parcours jalonné de festivités, d’animations et de surprises pour les grands et les petits. et pour que la fête soit encore plus belle, vous êtes tous invités à vous vêtir couleur tram ! Pour en savoir plus sur le programme, son « dress-code », et participer à cet événement, rejoignez-nous dès le 14 juillet sur :

tous totalement tram

letram-dijon.fr


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