BingBang 52

BB52 COQ à l'âne

Aventuriers, Berlin, JO Londres, Kamasutram, ... p. 22

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Nouveaux restos Dijon Beaune, Vins, Humeurs, Test, ... p. 38

DIJON - AUTOMNE 2012

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LE MAG URBAIN-DIJON

SORTIR

Agenda, Expo Rude, Concerts, ... p. 68

SHOPPING

L'actu boutiques Dijon ... p. 78

Le tram les rend fous !

Dijon quelle aventure ! p.20

WE ARE DIJON

Dijon, la cité de la gastronomie ? p.38

'CLiC'

Le mag qui sort des clichés dijonnais !

CHATEAU DE GEVREY

Point de vue de J. Maisonnave p.58

BAR à vinS ?

Baratins ? p.60

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Voilà de quoi vous réjouir, vous Mesdames et vous Messieurs, car cuisine rime avec féminine mais aussi masculine La rentrée scolaire enfin achevée, prenez le temps de pousser les portes de notre showroom EMOTION ART, afin de découvrir toutes nos nouveautés (nouveaux coloris de façades modernes et dynamiques, aménagements d’intérieur toujours plus ergonomiques et fonctionnels).

Parce que cuisiner c’est partager, offrir, aimer, nos concepteurs, forts de plusieurs années d’expérience, concevront votre cuisine avec leurs idées mais aussi avec les vôtres. Nous entrerons dans votre vie le temps de la phase « découverte » et ferons de cette pièce un univers personnalisé, reflet de votre mode de vie.

Nous vous proposons à travers notre écoute et notre savoir-faire, de transformer votre espace cuisine en un lieu de partage, d’échange et de convivialité en intégrant toute la fonctionnalité et l’ergonomie indispensable à votre bien être.

Individualité et fonctionnalité La nouvelle génération de cuisines dispose d’un haut degré de fonctionnalité. A l’extérieur, l’élégance pure, à l’intérieur, la parfaite organisation des objets de la vie quotidienne.

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Tout en silence, le volet glisse et ouvre la vue sur l’intérieur du meuble. L’éclairage des étagères génère une ambiance douce

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Chez on ne fait rien comme tout le monde…

Showrooms confirme son goût très sûr et son sens aigu des tendances, avec un choix de créateurs dont ils savent qu’ils révèleront toutes les personnalités et qu’ils partagent avec bonheur.

Le sens des tendances

Non contents de veiller, observer, parcourir les salons professionnels et trouver l’inspiration dans leurs voyages, véritables amoureux d’art contemporain, Bernard et Laurent proposent une vision unique de la mode à Dijon.

Ils vous proposent régulièrement des collections “capsules” : une vingtaine de pièces d’exception et des petites séries limitées, pour tous les budgets, des ventes privées...

Plusieurs fois par an, ils tiennent à organiser des défilés au profit de causes auxquelles ils tiennent (mucoviscidose, solidarité femmes...). Car c’est une autre manière de rendre hommage aux hommes et aux femmes en leur donnant les moyens de se protéger et de se battre contre l’inacceptable... Et, selon eux, loin d’être superficielle, la mode, qui révèle les personnalités et génère du dynamisme économique, peut également servir à cela.

GauDi propose une mode City Chic. Subtile alliance entre un casual raffiné dans les couleurs et les matières et une structure rassurante, avec des vraies coupes, «fittées et confortables», qui respectent vos mouvements. Bref, une nouvelle idée du bleu de travail.

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Courrier des lecteurs

Bons baisers du Vanuatu !

Petit coucou de nos aventuriers préférés Frédérique Laurent et Christophe Lebrun, lors du marathon sous les bombes sur les volcans de l'archipel du Vanuatu.

PROCHAIN N°

> 8 DÉCEMBRE Bon baisers de Fort de France.

Ici le temps est un peu gris mais assez chaud pour profiter de la plage et du BingBang magazine. Plein de bonnes adresses que je testerai en rentrant. À bientôt !

Stéphanie

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Bons baisers de Berlin !

carte postale BINGBANG !

On vous aime...

à vous !  Amis voyageurs, envoyez nous votre

Idylle berlinoise ? Pour les pleurants peut-être, qui seront en tête d’affiche au Bode Museum pendant 4 mois. Pas pour Yves Berteloot, l’adjoint à la culture de la ville de Dijon, qui n’a eu que peu de temps pour découvrir la ville, avec les journalistes, en compagnie de Céline Meyer de Vive-Berlin. Une carte postale envoyée par Philippe Bornier, qui a réalisé le reportage pour la ville de Dijon.

BB52

Directeur de publication : Richard Patouillet BINGBANG richard.patouillet@bing-bang-mag.com LE MAG URBAIN-DIJON Direction Artistique : Phosphosis - Philippe Huart - Funguy - contact@phosphosis.net Responsable rédaction : Gérard Bouchu Le tram Contact : gerard@bing-bang.fr Les rend fous !

Secrétaire de rédaction : Françoise We are dIJon Perrichet Auteurs : Gérard Bouchu, Olivier Mouchiquel, Véronique Witkowski, Jean Le mag quI sort Maisonnave, Carla Garfield, Françoise des CLIChés dIJonnaIs !

Perrichet, Eric Chariot, Richard Patouillet, Chateau Vanessa Laraque, Thierry Binoche, La de geVreY Grande Zora, Pierre Olivier Bobo Bar à VIns ?

Crédit photo : R. Patouillet, Le Collectif Ephémère, Istock, 123RF, DR Impression : Imprimerie Chevillon Sens Couverture : Composition Dépôt légal : Octobre 2012 Phosphosis & RPat Image base : 123RF Edité par EDIBANG : SARL au capital de 14 400 euros 52, avenue de Stalingrad - 21000 DIJON Tél. 03 80 73 01 15 Régie publicitaire : Edibang COQ à L'âNE

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Bons baisers du Dakota.

Là, si tout le monde connaît les figures de quatre des présidents des ÉtatsUnis d’Amérique et que, parfois, on se souvient du “Mont Rushmore”, la plupart du temps, on ignore qu’il se situe dans l’état du “South Dakota”, voir le nom des présidents représentés (de gauche à droite) : George Washington, Thomas Jefferson, Théodore Roosevelt (le 1er), Abraham Lincoln.

Le “Bing Bang” se devait d’être là pour le rappeler à ses lecteurs !!!

A bientôt Paola, une Dijonnaise qui voyage...

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Claude Pouette

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l'édito Bing Bang… quelle aventure !

Cette photo, tout le monde l’a aimée d’entrée, à Bing Bang. Chacun pour des raisons personnelles, ce qui est l’idéal quand on est comme nous une rédaction éclatée, travaillant le soir à la chandelle, après une journée de boulot passée à faire parfois tout autre chose que d’écrire sur la ville où nous vivons au quotidien.

On vous avait demandé, dans un numéro précédent, de nous envoyer une “carte postale” de vos voyages lointains. Par email, évidemment, pour vivre avec notre temps. Il vous suffisait juste de glisser le dernier Bing Bang dans vos bagages.

Mission accomplie.

L’Afrique, les USA, Berlin, la Chine, merci pour vos “bons baisers de partout”, on n’a eu que l’embarras du choix. Et ce n’est pas truqué, hé, n’allez pas croire ça, surtout.

BB52 Bons baisers de Singapour

Les Dijonnais aiment les voyages, l’aventure, ils aiment aussi leur ville, encore plus depuis quelque temps. L’aventure du tram, beaucoup n’imaginaient pas la vivre. Elle n’est pas finie, notre vie, notre ville va encore changer.

Avant de tourner la page, pour découvrir un Dijon en mutation, jetons un dernier regard sur cette photo (après tout, on est un mag “à l’œil” !). Je me souviens d’un mémorable séjour à Hong-Kong, le temps d’un Food Festival destiné à prouver au monde que la cuisine chinoise était la meilleure du monde, celle de la rue comme celle des palaces. Si la mode de créer des cités de la gastronomie avait été lancée en ce temps-là, ils auraient gagné, car ils s’en donnaient les moyens.

Je ne sais pas si Dijon pourra investir autant dans le nouveau projet de “cité de la gastronomie” qui va mobiliser, après le tram, les forces vives de la ville, et dont on vous parle dans un mini-dossier (on fait court, désormais, pour que vous ayez le temps de lire, entre deux courses, deux averses, deux arrêts de tram).

Et si Dijon l’emportait sur Lyon, sa principale concurrente ? Le 8 décembre, qui voit chaque année les Lyonnais en liesse pour la fête des Lumières, devrait être doublement un jour de fête pour les Dijonnais : ce jour-là, c’est François Hollande qui devrait donner, en toute logique, le coup d’envoi de la seconde ligne du tram. Le changement, c’est maintenant. Gérard Bouchu

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FOCUS

La revanche des Pleurants

SPÉCIAL BERLIN...

L'AVENTURE CONTINUE 16

© Philippe Bornier

Les 37 moinillons échappés des tombeaux des ducs continuent leur extraordinaire aventure : ces ambassadeurs de la Bourgogne éternelle sont en haut de l’affiche à Berlin, jusqu’en février !

© Philippe Bornier

On les avait mésestimés : ce sont aujourd’hui les Dijonnais les plus célèbres dans le monde, battant d’un coup Kir (le chanoine), Amora (la moutarde) et même Rude ou Eiffel, sans parler des ducs eux-mêmes et du collier de la Toison d’Or dont ils étaient si fiers. Belle revanche pour ces petits bonhommes en albâtre que personne n’avait trop pris au sérieux, pendant des siècles.

On les prenait même de haut, naturellement. Seuls les enfants les regardaient attentivement (question de taille) en tournant autour du tombeau des ducs et se doutaient qu’ils n’étaient pas ce qu’on imaginait : un cortège de pleurants suivant la dépouille de leur dernier maître, dont les restes reposaient au dessus d’eux.

Grâce à Sophie Jugie, directrice du musée des Beaux-Arts et ses collègues américains qui ont eu la bonne idée d’emmener en balade ces petites statuettes, le monde entier (ou presque) a pu les voir de près, sans avoir à se pencher pour découvrir, sous leur capuchon de moine, des êtres remarquables au chagrin tout relatif. Rude coup pour l’ego des grands hommes, et oui, il faut le dire : si ces statues nous émeuvent, c’est plus par la perfection des traits, l’émotion qu’elles dégagent que par l’affliction dont elle témoignent.

On peut le dire ouvertement, maintenant que la tournée a été un succès, de New-York à Berlin en passant par San-Francisco, Dallas et Bruges. «Les Pleurants. Tant d’amours et tant de larmes» qu’ils disaient, nos amis Flamands. À Berlin, on a été plus prudent. «Die Pleurants vom Grambal des Herzogs Jean sans Peur in Dijon». Assez pleuré comme ça : la fête des Pleurants, c’est maintenant !

© Philippe Bornier

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FOCUS

Libérez les Pleurants !

Pleurer les princes qui nous gouvernent n’a qu’un temps.

Libérez les Pleurants, tel semble être le langage caché d’une exposition remarquable présentée jusqu’en février 2013 au Bode Museum, à Berlin, sur cette Ile des Musées qui sera demain l’équivalent du Grand Louvre à Berlin.

La délégation dijonnaise menée par Yves Berteloot, adjoint à la culture, et Elisabeth Biot, adjointe aux relations internationales (avec la complicité de Til Meyer, consul honoraire et imperturbable d’Allemagne à Dijon) a pu découvrir la façon dont Julien Chapuis, le conservateur du Bode Museum, a tenu à placer les Pleurants sur un piédestal aux dimensions d’un tombeau, dans une salle aux murs recouverts de peintures des 15ème et 16ème siècles. Muséographie sobre, soulignée par un travail sur la lumière qui a permis à tous de découvrir les détails souvent cachés de ces personnages muets qui auraient tant de choses à raconter. © Philippe Bornier

Leçon d’histoire

Fin de la tournée européenne des Pleurants : jusqu’au 3 février 2013 : Bode Museum à Berlin.

Du 27 février au 27 mai 2013 : musée de Cluny à Paris «Lamentation pour un prince défunt».

Septembre 2013 : retour à Dijon pour retrouver leur place au cœur du musée des beaux-arts

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Qu’ils se lâchent, nos Pleurants, qu’ils se fassent photographier, admirer tout à loisirs, qu’ils profitent de l’adulation des foules, dans un an la fête sera finie. Retour au pied des maîtres qu’ils ont tant pleuré. Soit-disant. Car on a eu le temps de les regarder de près ces bougres, et de s’y attacher.

Chaque Dijonnais à l’esprit aventurier aurait envie qu’on lui offre un pleurant pour Noël, ne serait-ce que pour méditer sur la vanité des apparences.

Bonne leçon pour les grands hommes : les petits qui les pleurent sortent grandis de l’épreuve…

De quoi rendre le sourire à Sophie Jugie, l’Amélie Poulain dijonnaise, partie faire la tournée des capitales européennes avec ses petits hommes, qui va bientôt, tout comme eux, retrouver le chantier du musée des Beaux-Arts, qui est loin d’être terminé (horizon 2020 en étant optimiste).

La réouverture de la salle des tombeaux et l’inauguration de la fin des travaux de la première tranche, à l’automne 2013, devrait déjà donner envie à des milliers de visiteurs de rendre visite à ces ambassadeurs de la Grande Bourgogne, qui méritent mieux qu’une condamnation éternelle, désormais, au pied de ces ducs au nom célèbre alors qu’ils restent pour tous les pleurants méconnus.

Gérard Bouchu

, Les news de

Place Jean Macé - dijon

,

•Le meilleur de BOSS est toujours là • Et font leur entrée : ArmAni COLLEziOni, CAnADA GOOSE, CLOSED, S T r E L L S O n , n O T i f y, « B E A U » l e s p u l l s à p r i x t o u t d o u x et les chaussures CHUrCH’S

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L'eFFET

Judith et sa contrebasse direction l'Auditorium, www.traversees-baroques.fr; La pétillan direction la piscine municipale, www.piscineolympique-dijon.fr ; Romain Hurtault, le faux la shoppeuse, arrêt nimporte-où au centre-ville ; James Diolot, chef du petit bouchon ; Ax SNCF puis La gentiane Bleue ; France, ménagère arrêt Godrans les mardi, vendredi, sam

TRAM

DIJON…

QUELLE AVENTURE !

Voyage au bout du tram… ouais ! We are Dijon.

Et on en est fier. Retour sur trois mois qui ont changé la face du monde, depuis notre dernier numéro.

Personne ne voudra croire, bientôt, qu’il fût un temps où les voitures bouchonnaient au centre ville. Un temps étrange où les petits «klings» du tram étaient remplacés par des klaxons énervés et encore plus énervants. Un temps imparfait où aller à pied de l’Auditorium à la Péniche Cancale relevait de l’aventure pure et dure. Les vélos ne roulaient pas sur les trottoirs, les filles ne slalomaient pas au travers des rails du tram en envoyant des textos tout en se moquant d’un tram cassis qui pense avoir la priorité sur leur vie étudiante, le pauvre…

Un nouveau monde J’adore le tram, vraiment, même si le le prend rarement. Forcément, j’habite au centre-ville. Mais j’adore le voir passer en promenant mon chien. Grâce à lui, je vois le monde autrement. J’aurais jamais cru, ainsi, que la place Darcy était sur une butte, et qu’on voyait, en allant à la gare, les collines au loin.

J’aurais jamais imaginé avoir du plaisir à traverser les Grésilles pour aller vers le Parc des Sports, et même plus loin, jusqu’au centre de Quetigny. Rigolez, mais si vous aviez entendu les réflexions des Dijonnais autour de moi, lors des journées d’inauguration, vous auriez été émus jusqu’aux larmes. Combien imaginaient qu’il y avait encore une vie, même plutôt douce au quotidien, une fois passé Carrefour, par exemple ? Certains en auraient presque fouillé dans leur sac à la recherche de papiers d’identité.

Un nouveau monde s’ouvrait à nous, dont on était les explorateurs.

Avec un marché dominical, un rêve pour Dijonnais, au cœur d’une ville nouvelle qu’on ne connaissait pas, à deux pas de chez nous. Enfin, deux pas pour monter dans le tram, car il a fallu slalomer à travers un Campus tout vert, et ouvert sur la ville, puis traverser un Hôpital, après un passage près de la morgue qui en a refroidi plus d’un(e).

Loin du tram-tram quotidien Plus d’un mois a passé, le rêve à fait place au tram-tram quotidien, les piétons ont appris à regarder à gauche et à droite (démarche très saine si l’on veut survivre, à Dijon) avant de traverser. Enfin, presque tous,

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car il y a les étourdis, ceux qui avaient l’habitude de traverser sous le pont de l’Arquebuse et ne comprennent pas pourquoi il va leur falloir faire un détour par la gare s’ils ne veulent pas se retrouver directement à l’autre bout du tram, aux Urgences.

Qu’est-ce que ce sera après le 8 décembre, quand la seconde ligne sera ouverte, qu’on pourra aller directement faire son marché dominical à Chenôve, cette fois, ou attendre l’ouverture de la future Toison d’Or… De quoi rassurer cette mamie étonnante venue déclarer à mon épicière préférée que : «le tram, c’était pas une réussite, qu’il n’y avait personne dans certaines rames». Forcément, elle regardait passer un tram faisant un essai à vide sur la ligne 2 !

Que la fête recommence, le 8 décembre !

Si seulement l’inauguration de la seconde ligne avait pu se faire fin septembre. On aurait peut-être pu fuir plus facilement l’invasion de pianos mécaniques qu’il faudra un jour placer parmi les pires plaies du siècle, à moins que des sauterelles ne nous tombent dessus le 8 décembre.

J’écris Bing Bang en entendant pour la 27ème fois Lili Marlene sur l’orgue des Barbares installés face à ma fenêtre. De quoi me donner des envies de filer à Berlin retrouver nos chers Pleurants, qui terminent au Bode Museum leur tournée internationale. Eux au moins auront échappé deux ans durant aux travaux, aux cris, aux musiques en tous

nte serveuse de La Bourgogne, arrêt Place de la Rèp; Pierre claude Jacob, plongeur, x chirurgien, direction le CHU ; Bouga, chasseur du dimanche, terminus campagne ; Sophie, xel Chasnel, joueur du CPHD, arrêt patinoire, www.dijonhockey.fr ; Bruno, skieur, arrêt Gare medi ; Lionel, au téléphone

Le tram les rend fous !

genres. Ils retrouveront le tombeau des Ducs. Pas le coin le plus fun de Dijon. Mais ils verront passer des touristes, ce qui devrait les réjouir…

Et si on voyait Dijon par leurs yeux : une capitale des temps modernes, qui se paye le luxe d’une mutation unique dans son histoire.

Un tiers de commerçants qui changent, des terrasses qui avancent et reculent au rythme des autorisations, des rues qui mettent de l’eau dans leur vin et attendent patiemment qu’on les piétonnise. D’autres qui ont déjà un pied dans le futur, comme la Liberté, qui a mis de l’eau dans son gaz, elle, durant les travaux.

YES… WE ARE DIJON !

Après avoir été consacré «Monsieur Tram», André Gervais, l’adjoint aux transports, pourrait devenir «Monsieur Train-de-vie» afin de libérer le centre-ville des voitures qui le bloquent. J’ai du indiquer son chemin à une fliquette perdue loin de la Préfecture, et je passe mon temps, le soir, en sortant la chienne, à consoler ceux qui ne trouvent pas de place autour du marché. «Je tourne depuis 27 minutes, m’a dit un monsieur tout rouge». J’ai failli lui rétorquer qu’il nous enfumait depuis pas mal de temps, mais bon.

Ils sont nombreux, comme lui, à tourner comme des phalènes autour de la République, ne pouvant se garer dans les boulevards adjacents occupés par des voitures ventouses empêchant les visiteurs de stationner à proximité des stations de tram, ce qui est idiot, bien sûr.

En attendant l’arrivée de «Super-Dijon» !

Bien sûr, l’idéal serait d’avoir notre super-héros à l’américaine, un héros bien à nous, un Super-Dijon, qui puisse sauver l’adolescente en détresse à une sortie de boîte, la mamie coincée entre deux rails, le commerce de proximité en chute libre…

Quel adjoint oserait se mouler dans le costume bleu du super-héros à la Superman ? On a bien une petite idée derrière la tête, avec le grand défi relevé par Dijon cet automne : le projet de Cité de la Gastronomie (on vous en parle un peu plus loin, dans les pages Restos), qui devrait voir le jour, avec ou non l’aide de l’Europe, à l’emplacement de l’ancien Hôpital Général, et à deux pas de la future ligne 2 du tram.

Un projet à la hauteur de la capitale des temps modernes qui va pouvoir profiter de son nouveau visage pour attirer de plus en plus de visiteurs.

De quoi booster l’offre culturelle, déjà pléthorique. D’autant plus qu’arrive, à la tête du Parvis-Saint-Jean, Benoît Lambert, le metteur en scène assez délire de «We are la France», une pièce dont le nom nous avait déjà inspiré un numéro spécial «Super-Bourgogne» et dont l’arrivée pourrait coïncider, vous nous voyez venir, avec celle de «Super-Dijon» !

Bon voyage au fil des pages, en attendant le tram. Que vous descendiez à gauche, ou à droite, importe peu, on n’est pas «regardant», comme on dit par ici… D’autant plus que c’est vous qui nous avez «à l’œil» !

Gérard Bouchu

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Christophe Lebrun et Frédérique Laurent : Courir sur les volcans

Les aventuriers

dijonnais Marathon sous les bombes : BB52 Du COQ à L'Âne

Christophe Lebrun et Frédérique Laurent

Suite des aventures de nos deux marathoniens de l’extrême : Frédérique Laurent et Christophe Lebrun.

35 h d’avion, un atterrissage sous une pluie battante, qui ne les quittera pas de leur expédition, sur une petite île de l’archipel du Vanuatu, dans la Ceinture de Feu du Pacifique. Ambrym, île de la magie noire, des guérisseurs et de Saksak l’esprit du volcan.

Durant une semaine, Frédérique et Christophe enchaînent les repérages au GPS du parcours de la course. Un itinéraire semé d’embûches, extrêmement périlleux, dans un paysage chaotique surnaturel de concrétions de lave noire gigantesque, illuminé par le vert fluo des lichens et des forêts de fougères géantes sorties de la préhistoire.

Profitant d’un moment d’accalmie auquel ils ne croyaient presque plus, ils ont chaussé leur équipement anti-abrasion, enfilé leurs masques à gaz, et se sont lancés tous les deux dans ce marathon inédit, unique au monde, que personne n’avait jamais tenté auparavant.

Les volcans, en permanence au bord de l’éruption, ne les ont pas épargnés. Une caldeira instable, menaçant de s’effondrer à tout moment, des plaines de cendre volcanique à perte de vue, les scories, les bombes et les gaz toxiques plombant l’atmosphère.

Frédérique boucle le Marathon de Feu en 6 h 23, Christophe en 7 h 07, temps exactement identique à son exploit du Marathon du Pôle Nord.

La guerre du feu a bien eu lieu. Prochaine étape du Grand Chelem Marathon : octobre 2012 avec le Marathon de Métal, sur le continent sud-américain...

Véronique Witkowski et Olivier Mouchiquel Les fonds récoltés par le Grand Chelem Marathon sont reversés à l’association “A Chacun son Everest !” de la médecin-alpiniste Christine Janin. www.achacunsoneverest.com Exposition photo à la Fnac Dijon dans le cadre des Écrans de l’Aventure du 8 au 22 octobre www.facebook.com/fnac.dijon - www.grand-chelem-marathon.com

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Le Bob Globe Challenge : Frédéric Mary

La route de l’Or au Brésil, la Cordillère des Andes, le Pérou, la Bolivie... Tout ça en solitaire, en VTT et à la force des mollets, qu’il a galbés, ce bougre de Frédéric "Bob" Mary. Il est, à ce jour, le seul français à avoir traversé l'Amérique du Sud de l'océan Atlantique à l'océan Pacifique en VTT, empruntant la Transamazonienne, piste de tous les dangers qui cisaille la jungle d’Amazonie. Seuls 5 cyclistes, toutes origines confondues, ont relevé ce défi depuis 40 ans.

Décembre 2011 : première tentative avortée du reporter-aventurier de rallier Le Caire en Égypte au Cap en Afrique du Sud. Il est dépouillé de ses biens dans le désert égyptien par des routiers peu sympas. Prié de rebrousser chemin par la police locale, il revient à Dijon, rongeant son frein, attendant "l'après-Révolution".

Las, il repart finalement vers Johannesburg pour remonter vers le Caire, zigzagant au gré des rencontres entre Mozambique, Lesotho, Afrique du Sud, Namibie, Zambie, Botswana puis Malawi. Actuellement à Zanzibar, en Tanzanie, "Bob" recharge ses accus avant l'ascension du Kilimanjaro.

Déjà 6 mois sur la piste et plus de 8000 km à partager la vie des peuples indigènes dans des paysages d’une beauté à couper le souffle. Loin des yeux mais pas loin du cœur, ses amis dijonnais lui rendent visite. Bonne humeur en bandoulière et ravitaillement plein les sacoches, Laurent Poisneuf, est le dernier en date. Imprimeur chez I.C.O., il est venu l'accompagner pour un bout de route entre Zambie et Malawi. L'expérience ayant été concluante, avis aux amateurs, à Noël, rendez-vous entre Ethiopie et Djibouti. O.M.

L'Afrique à VTT sur les chutes Victoria à Livingstone en Zambie.

www.facebook.com/africacycle.com www.transamazonica.fr

Patrice Franceschi : la vague à l’âme Le capitaine-écrivain dijonnais Patrice Franceschi s’élancera au lendemain des Écrans de l’Aventure sur les routes maritimes de la Nouvelle Odyssée. A la barre du majestueux trois-mâts La Boudeuse, il guidera, huit mois durant, avec son équipage, 128 jeunes adultes, ambassadeurs des communes de France, qui se relaieront de Fécamp à Dakar puis à Belém, Rio et BuenosAires. Objectif : se forger l’esprit par la pratique, en alliant “la volonté de l’entreprise individuelle à la solidarité de l’effort collectif.”

Ils franchiront le Cap-Horn, rejoindront l’île de Pâques puis les Galapagos, avant de filer toutes voiles au vent vers les Antilles, les Açores et retour à bon port, en ayant franchi le terrifiant Triangle des Bermudes. O.M. www.la-boudeuse.org A lire : Avant la dernière ligne droite (P. Franceschi / éditions Arthaud)

Une présidente tête en l'air : Christine Genin-Zanetta

C’est bien connu, les femmes, contrairement aux hommes, font ce qu’elles disent. Et quand elles font quelque chose, elles ne s’en vantent pas. Christine Genin-Zanetta, docteur en médecine sportive, est de ces grands esprits : une femme d’action discrète, une Dijonnaise choisie par la puissante Guilde Européenne du Raid comme présidente du 21ème festival international des Écrans de l’Aventure de Dijon 2012, aux côtés de Bernard de la Villardière. Son parcours ? Rien moins que championne du monde et double championne d’Europe de voltige aérienne. Christine Genin-Zanetta pilote depuis ses 16 ans, mais ça ne lui suffisait pas. Pour partager sa passion avec le plus grand nombre, elle a fondé, il y a 14 ans, le Pôle France de Voltige Aérienne à Darois. Alors en piste, bouclez vos ceintures, on décolle. O.M. Les Écrans de l’Aventure : du 11 au 14 octobre, cinémas Darcy et Olympia Dijon. http://aventure.la-guilde.org

Femme pilote et voltigeuse

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De La Cigale à Cancale.

Une fois n’est pas coutume au moment de reprendre le chemin du travail j’avais envie de vous faire partager quelques souvenirs comme lorsque l’on faisait notre rentrée à l’école. Rédaction : Impressions de vacances.

Après un cours séjour à Marseille en pleins travaux sur le vieux port en attendant « Marseille 2013 capitale européenne de la culture», en guise de mise en route, direction l’Ouest et « le Voyage à Nantes ».

Pendant deux mois, la ville offrait à ses visiteurs toute une série de manifestations, d’installations, d’expositions et autres spectacles. L’art à portée de tous les publics sans être obligé de débourser beaucoup d’argent et tout en visitant les lieux les plus emblématiques de cité, mais aussi ses endroits cachés. Nantes est sûrement l’une des villes où la vie culturelle semble sans limites. Bien sûr la fin de journée se devait de se terminer par une bonne table et un passage obligatoire dans cette incroyable brasserie La Cigale pour un plateau de fruits de mer digne de ce nom dans un décor flamboyant. Après quelques pérégrinations dans cette douce Bretagne et pour continuer ce parcours entre bonnes tables , visites artistiques et saluts aux amis, nous avions un rendezvous immanquable avec mon « Artiste » du mois ! Tout prés de mon spot préféré, à savoir le petit marché aux huîtres de Cancale et niché audessus de la crêperie Breihz Café se trouve « La Table Breizh café ». Aux commandes Raphaël Fumio Kudaka, un véritable virtuose qui nous propose des explosions de goûts avec la fusion de produits locaux et la gastronomie japonaise. Toute en subtilité, loin des boîtes à sushis qui foisonnent dans le pays. Laissez faire le guide, ici peu de choix à faire, le service aimable et attentionné se charge de vous. En fonction des saisons et des produits, quoi qu’il arrive, au bout de la fourchette il y a un voyage sensoriel et jouissif ! Pour cette nouvelle visite du soir, terminée avec un clair de lune au Saké pétillant, l’extase était au rendez-vous. Quoi de plus romantique si vous êtes, en plus, accompagné, de l’être aimé !

Ps : il y a même la possibilité de louer un appartement avec menu spécial.

Se sera pour la prochaine fois ! Thierry Binoche Le site pour voir les propositions culinaires ! : breizhcafe.com/fr-breizhcafe-la-table-br.html

Tobago,

la chasse aux trésors... par David Pernot – Jocade rue Monge BB52 Du COQ à L'Âne > LE jeu

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BB52 Du COQ à L'Âne > Carte postale

le Voyage à Nantes

La Cigale

Avec Tobago, chaque membre de votre famille va réveiller l’aventurier qui sommeille en lui ! Dans ce jeu, chaque joueur pilote sa jeep et parcoure en tous sens une île mystérieuse sur laquelle sont cachés de nombreux trésors.

Le matériel du jeu est d’un excellent niveau et se révèle être un appel à la chasse aux trésors car c’est bien de cela qu’il s’agit : participer à la découverte d’un maximum de trésors mystérieux, enterrés dans des endroits méconnus de l’île !

Le jeu s’appuie sur le principe inverse de la déduction : ce sont les joueurs qui choisissent les indices qui s’appliquent à chaque trésor, restreignant, carte après carte ‘indice’, les emplacements possibles des dits trésor.

Par exemple, la première carte jouée sur un trésor indique qu’il est situé à deux cases ou moins de l’océan, puis une autre carte va ajouter l’indice suivant « adjacent à un palmier » ; chaque joueur va alors passer en revue le nombre des cachettes encore possibles pour ce trésor et essayer de restreindre encore un peu les possibilités par le jeu de cartes ‘indice’ supplémentaires. Au final, lorsqu’il ne reste plus qu’une seule case possible pour ce trésor, les joueurs se précipitent au volant de leur Jeep pour le déterrer!

Tobago est un jeu pour la famille à partir de 12 ans et s’adresse aussi aux adultes. Prenant grâce à son thème et intriguant de part son mécanisme original, Tobago fait partie des jeux qui vous interpelle lorsque vous le croisez sur une table et qui vous emmène dans une chasse aux trésors emplie de logique sans pour autant être rébarbative. Une vraie réussite pour tous !

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Twist 235

La rue, la liberté… >hum...

BB52 Du COQ à L'Âne

de dire ce que l’on en pense.

Après les travaux du tram, voici venir les travaux rue de la Liberté. Personne ne s’en plaint, c’est pour une très bonne cause : enfin, la rue devient piétonne ! Cet axe si souvent comparé à la Seine, délimitant la ville en deux parties, “Habitez-vous rive gauche ?” sera à l’avenir le lien, le chaînon qui manquait au bien-être des Dijonnais. De Darcy à la place Rude, nous nous baladerons sous les frondaisons… Ah non, pas d’arbres, a dit le maire. Tant pis, nous nous arrêterons prendre un kir bien frappé aux terrasses de café… Ah non, pas de terrasses non plus. Il nous reste donc la joie de regarder les passants, soufflant un instant entre deux achats sur les bancs publics empruntés aux amoureux… Ah non plus, pas de bancs, il ne faut pas inciter les punks à chiens à squatter le centre-ville. Cette rue si belle, si neuve devient un long ruban super zen avec caniveau central ( !). Rien à y faire à part du shopping ? Faux, trois œuvres d’art contemporaines doivent ponctuer cette horizontalité et ça, c’est une idée originale qui renoue avec le rôle culturel et éducatif de la ville, bravo.

Nous pourrons donc nous faire prendre en photo devant une sculpture devenue emblème de Dijon. C’est au Consortium que revient la lourde tâche de trouver les perles rares, sans socle à hauteur de fesses (je vous rappelle les punks à chiens), mais pas trop basses comme les colonnes de Buren, des fois que l’on puisse s’asseoir dessus. Bref, c’est un vrai casse-tête. Une suggestion ? Bridget P.

Zockor, Greatest Flops Gérard Odasso, alias Zockor, est un être multiple. Rocker à la blanche chevelure et aux yeux bleu ciel, dessinateur à l’humour corrosif et surtout, peintre. Tout petit, déjà, il dessinait dans les marges de ses cahiers, plus tard, dans celles de ses blocnotes en réunion, des créatures picaresques et énervées. Des personnages à gros nez, des lapins de garden, des Simpsons hallucinés, des dictators véhéments et vénéneux, des résonnances et des hommes lapins, des loups, des buses, des tranches, un chaman russe, des Aztèques qui pètent dans des pays où l’on pousse des cris, où l’on est endormi, où l’on prend un bain de minuit... Des chats, des crânes, et encore et toujours des lapins... Une peinture Néo Pop sous influence psychédélique ou publicité pour bonbons acidulés ? A vous de le découvrir, en passant en revue ses 20 dernières années de création : BD, vanités, cartes postales, dark-room, répétitions...

Exposition du 2 au 24 novembre, vernissage le 10 novembre 2012 – Galerie de la Source - 4, Rue de La Source Fontaine-Les-Dijon - Tél: 03 80 58 13 03 BB52 Du COQ à L'Âne > EXPO

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CE SONT LES FRÈRES BOUROULLEC QUI SONT DERRIÈRE CE CANAPÉ.

RCS Bourg-en-Bresse 545 920 076

Canapé Ploum de Ronan et Erwan Bouroullec.

N9UF RUE VERRERIE 9 rue verrerie - Dijon www.9rueverrerie.com

Dijon et son agglomération Issu du travail de bénévoles membres d’ICOVIL, cet ouvrage propose une vision générale de la transformation de Dijon et alentours au cours des deux derniers siècles. Après un bref rappel historique, Dijon nous est présenté de 1800 à 1967 par thèmes. D’abord, les prémices des transformations urbaines, le percement des avenues ; ensuite le décollage industriel, l’usine de savon… la manufacture d’outremer (je vois vos yeux s’arrondir), la gare centrale des voyageurs, boulevard de Sévigné ! Enfin, à partir de 1919, l’émergence de la ville contemporaine et après 1944, la reconstruction et l’aménagement du territoire. Un pavé, oui, mais duquel on ne peut détacher son regard, et je gage que vous marcherez ensuite dans notre bonne ville, la tête en l’air. Quand à moi, j’attends patiemment le deuxième tome.

ICOVIL - Institut pour une meilleure connaissance de l’histoire urbaine et des villes 1 rue Monge – Dijon Prix de l’ouvrage : 59 €

> LIVRES BB52 Du COQ à L'Âne

Le vol de la Joconde

De Le Naour et Bontemps - Éditions Raymodus C’est encore un Dijonnais de talent que nous avons là. Didier Bontemps manie l‘encre avec brio pour nous emmener dans une histoire histori-cocorico-hystérique, mais véridique, de la disparition du fameux tableau de Vinci. Dans cet album en noir et blanc, les rues de Paris, les monuments sont dessinés d’une façon parfaite. Les personnages très expressifs ont l’allure dégingandée donnée par un coup de feutre fluide. Admirez ces sourcils remarquables ! Alors, le commissaire Vaud aussi vif que son nom arrivera t-il au bout de cette enquête ? À vous de lire.

Tranche de vie A líoccasion de ses trente ans Radio, Dijon Campus publie «Radio Dijon Campus, 30 ans, une expérience culturelle». Ce livre regroupe 151 extraits díinterviews díartistes issus de toutes horizons, à différents moments de leur carrière : musiciens devenus des artistes internationaux comme Daft Punk, JusticeÖ des ìlégendesî de la musique : Lee Ranaldo, Tony Allen, RadioheadÖ des locaux : Bastien Lallemant, Hubert-Félix Thiéfaine,Ö des écrivains : Russel Banks, Michel HouellebecqÖ de nombreux comédiens, danseurs ou metteurs en scène : Benoit Lambert, Frédéric Flamand, Philippe TorretonÖ des dessinateurs : Larcenet, SfarÖ et des universitaires, chercheurs ou penseurs : Pierre Rabhi, Grégoire Courtine.

Ces extraits sont ponctués des photos de Vincent Arbelet et díillustrations originales de Mister B, qui trimbale son carnet de concerts en interviews, et propose aux artistes díillustrer en un dessin leur musique.

1 000 exemplaires. 20 €. FNAC Dijon

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Des tramways et des hommes

Philippe Maupetit - Textes de Patrice Bouillot

Comme aime à le rappeler Philippe Maupetit, le dos des ouvriers, les pieds du métreur, les mains du soudeur, se placent et se déplacent comme ceux des danseurs. Chaque chose est à sa place, chaque corps tendu, chaque regard pour la sécurité de l’autre, celui qui travaille comme celui qui photographie. C’est un véritable ballet auquel on assiste, subjugué par les couleurs, la force et la beauté des images.

Pour ce nouveau projet sur le tramway, Philippe Maupetit a suivi les travaux pendant dix-huit mois, gagnant la confiance des ouvriers, apprivoisant les machines, posant son regard sur l’évolution de la ville.

Une immersion au cœur des avancées du chantier, pas à pas. Au-delà de son intérêt historique et mémoriel, ce livre est un bel hommage à tous ces hommes et ces femmes qui ont “fait” le tramway. La maquette est belle et inventive, les textes justes. Éditions Dominique Guéniot - Prix : 28 €

Les photos du phil : Instants sceniques Il est arrivé à mon bureau en m’annonçant une surprise et ce fut une belle surprise ! Vous l’avez peut-être aperçu lors de concerts avec son appareil photo, prêt à capter le bon angle la bonne pose ou l’inédit. Lui, c’est Philippe Malet et la bonne surprise, c’est la sortie d’un recueil de ses travaux étalés sur quatre ans de reportage.

Philippe est un Amateur dans le sens noble du terme, un amoureux de la musique et de la photo. Sur 40 pages, c’est un vrai document qu’il nous livre, témoignage de la richesse de la scène dijonnaise avec des vues des lieux parfois surprenants qui accueillent les concerts. Bien sûr, on y trouve les différentes attitudes des musiciens et aussi des publics, pas toujours évidentes à capter en fonction des lumières et de l’espace pour travailler. Photographier les spectacles est un art difficile, mettre en mouvement la musique sur papier glacé, vues d’ensemble, portraits, petits détails, tout doit nous indiquer l’esprit d’une soirée. Philippe y arrive avec bonheur et laisse ici une trace indélébile. Visitez donc son site, vous pourrez y acheter son livre et aussi y trouver ses différents travaux, qui ne tournent pas forcément tous autour de la musique. http://lesphotosduphil.free.fr

Une femme seule

de Marie Vindy - Aux éditions Fayard noir Une femme seule dans une grande maison au fond des bois, des chevaux, de grandes étendues neigeuses ; une jeune fille, morte, seule et sans identité ; un homme seul, militaire qui partage sa vie entre rien et sa caserne de gendarmerie... Ce sont les ingrédients nécessaires à ce polar noir, plus que noir. Notre auteur dijonnaise Marie Vindy nous embarque dans un malaise ambiant, du côté de Chaumont, dans lequel l’angoisse nous colle aux pieds aussi sûrement que la neige fondue des fossés. On croirait entendre les corbacs de la couverture voler au dessus de nos têtes. Tout y est comme en hiver, froid, lent, angoissant mais on en redemande.

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BB52 Du COQ à L'Âne > CINÉ

L’Eldo Retour à l’écran Le 26 septembre 2012, le fameux cinéma d’art et essai l’Eldorado a rouvert, après trois mois de gros travaux, photographie à l’appui !

A l’heure où j’écris, l’Eldorado est encore en pleine effervescence : électriciens, peintres, plaquistes, installateurs de fauteuils, d’écrans, de projecteurs ... sont encore en pleine action pour lui redonner un “gros coup de jeune” !

Tout d’abord, des salles de projection toutes neuves avec caméras numériques, non pas par mode mais, comme l’explique Mathias Chouquet, responsable du cinéma : “parce que tous les films sortent en numérique et que, pour continuer à nous ravir les yeux ,il fallait y passer !”

Alors, les films sur bobine 35 mm, à la poubelle ? Non, rassurez-vous, ils seront numérisés, mais progressivement. L’Eldo a tout prévu et garde deux projecteurs argentiques !

Le hall est complètement réaménagé, plus moderne et plus pratique, les salles sont remaniées avec des fauteuils confortables (d’ailleurs, avis aux amateurs : l’opération fauteuil continue !) et des écrans neufs.

Donc, pour résumer, les volumes restent les mêmes, mais sont modernisés. Seules resteront identiques la façade, classée en 1920 et la boîte aux lettres d’époque, cachée des regards indiscrets, mais grande fierté de l’équipe !

Le temps des rénovations aura permis également de se replonger dans le passé et d’apprendre que ce cinéma a été construit à l’origine par les deux frères Léonie, d’origine italienne, en 1919. Par contre, concernant le nom du cinéma, les mémoires s’étiolent et aujourd’hui, plus personne n’en connait vraiment l’origine.

Et la programmation, me direz-vous ? L’équipe de l’Eldorado continue bien sûr son travail de fond en nous proposant à la fois des films nouveaux et introuvables ailleurs, des soirées à thèmes, des rétrospectives, des débats après film, des invités, metteurs en scène ou acteurs, pour des soirées d’échanges. Donc, n’ayez aucune inquiétude, ce sera toujours l’Eldorado du cinéma, mais en mieux et en plus confortable !

Eldorado - 21 rue Alfred de Musset 21000 Dijon site : www.cinema-eldorado.fr

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Programmation à venir à l’Eldorado à partir du 10 octobre

> Squat de Christophe Coello avec un débat le 14 octobre à 16h00 > Dans la maison de François Ozon > Like someone in love d’Abbas Kiarostami à partir du 17 octobre

> César doit mourir de Paolo et Vittorio Taviani Ours d’Or > La Pirogue de Moussa Touré partir du 24 octobre

> Amour de Michael Haneke Palme d’or Festival de Cannes 2012 Avec Jean-Louis Trintignant, Isabelle Huppert, Emmanuelle Riva… > Le jour des Corneilles de Jean-Christophe Dessaint

> Fenêtres sur courts du 2 au 9 novembre 2012 Depuis 17 ans, l’association des Amis de l’Eldo organise le seul festival du court-métrage à Dijon. Fenêtres Sur Courts, évènement dorénavant bien connu des Bourguignons, le festival a su s’adapter aux évolutions du monde cinématographique. Le court-métrage prend ses marques dans un paysage audiovisuel en pleine mutation.

Plusieurs catégories : Compétition européenne , compétition nationale sur le thème « humour et comédie » , Zombie Zomba (compétition internationale sur le thème « Zombie, horreur, gore ») , compétition régionale (films produits ou tournés en Bourgogne).

Et des projections hors-compétition, Zik & Courts , focus pays , carte blanche , programme enfants. http://fenetres-sur-courts.com > Opération fauteuils Vous voulez votre nom en grosses lettres comme un véritable acteur ou un metteur en scène fameux. C’est facile, en vous fendant d’un billet, vous verrez apposer sur le fauteuil de votre choix, une plaque discrète portant votre nom ou celui que vous choisirez. Soit vous vous acquittez d’un fauteuil complet, soit vous misez sur l’assise, les bras ou le dossier.

Votre fauteuil sera donc partagé avec deux autres personnes. Vous pouvez payer mensuellement et serez en droit de demander un dégrèvement d’impôt sur la somme versée. http://cinema-eldorado.fr

Vendredi 19 OCT MC Adrian de Radio FG MC Adrian a vécu à Manhattan. Mc Adrian a participé à l’évolution des clubs d’anthologie comme « Studio 54, Paradise Garage, Lime light ou Roxy Club », après l’hémisphère Ouest (de Mexico aux Bahamas), puis Moscou, il s’établit à Paris avec notamment sa résidence sur Radio FG et son « Funky Groove ». Depuis fin 2003, c’est de 20h00 à 23h00 avec Club FG (98.2) que Mc Adrian officie sur les ondes avec sa «VIBE NEW YORK STYLE ».

Des 20 ans de l’apocalypse avec Paul Johnson et son « Doo Wap Tour » en 2003, en passant par les Virgin Live dont le dernier le 21 juin 2004 et le Clan Campbell tour (2003 & 2004), Mc Adrian apporte sa présence et son charisme, to « follow the vibe ». En 2005, Hilton Club Alger, le Karément à Monaco et La Full Moon Electronic Party à Porto Vecchio l’accueille.

Depuis « Love for the music » en passant par « New York to Paris » de Greg di Mano Feat « Mc Adrian », « my father is not happy » de Greg di Mano. Ses dernières créations sont “Blow your Head” et “Sax with You” avec Brown Sugar sur le label Vector. Des collaborations avec Saint Germain, Bob Sinclar, Cérrone, Benjamin Franklin et beaucoup d’autre sur la scène électronic européenne. Mc Adrian par sa voix et son mix développe un son très éclectique puisque que passant du groove, R&B à la house et à la techno, pour le plus grand bonheur des « dance floor ». En 2006, Mc Adrian est présent du lundi au vendredi à FG Dj Radio de 13h00 à 14h00 avec HAKIMAKLI pour « FG HD » et de 20h00 à 22h00 pour the very best of « RnB Chic » Depuis il présente tout les dimanche de 20h00 à 23h30 VINTAGE sur la Radio FG.

• Jeudi 18 oct : luXure Toute l'équipe du TSAR vous convie dès 22h à la soirée LUXURE "La meilleure façon de résister à la tentation, c'est d'y céder..." Orson Welles

• Vendredi 19 oct : MC ADRIAN DE RADIO FG • Samedi 20 oct : YOU & I By Didier Limonet Half Of NASSA • Jeudi 25 oct : LUXURE Toute l'équipe du TSAR vous convie dès 22h à la soirée LUXURE

• Vendredi 26 oct : GREEROOM ELECTRO - Soirée Heineken • Samedi 27 oct : THE CLUB IS MINE " Dance With Me "

LE TSAR

Bar CluB ‘esprit disCothèque’ 88 rue Vannerie - dijon 06.95.08.90.40

23h-5h 31

Clic Clac Kodak Colorama !

Depuis 1898 la Bourgogne a son crémant, la Veuve Ambal. Une veuve active, mécène du musée Nicéphore Niépce de renommée mondiale, qui organise chaque année trois expositions dans ses locaux. Flûte pétillante en main, Eric et François Piffaut présentent avec François Cheval, directeur des musées de Chalon-sur-Saône, une spectaculaire exposition Kodak Colorama. Installé à Chalon en 1961, Kodak a légué au musée Nicéphore Niépce un énorme fond de photo. Les tirages panoramiques des célèbres Colorama de 18 m sur 5,5, exposés depuis 1950 dans la gare mythique de New-York, se découvrent aujourd’hui au public en format d’1,40 m. Toute la splendeur du mythe et du rêve américain : surfers posant pour la postérité, scènes champêtres et familiales, mariages et paysages immémoriaux océaniques, des grandes plaines et des montagnes américaines. Brooklyn Bridge, Lake Placid, San Diego... l’Amérique ne meurt pas, Kodak non plus. V.W. et O.M.

Kodak Colorama et Veuve Ambal : L'expo photo franco-américaine

> EXPO BB52 Du COQ à L'Âne

Maison Veuve Ambal - Le pré Neuf - 21200 Montagny les Beaune Expo : 14 septembre 2012 – 15 mars 2013 Ouverture du lundi au samedi toute l’année et le dimanche du 01/04 au 20/11.

Horaires : 10h-13h / 14h-19h (18h du 01/10 au 31/03) Tél : 03 80 25 90 81 - www.veuveambal.com - www.museeniepce.com

Les Léonard, une famille de génies !

Francis, l’oncle et Anthony, le neveu, ont remporté le Prix Fnac Dijon – Bing Bang Magazine au 6ème Marathon Fnac Canon de Dijon organisé en juin. Le sujet “Détective privé” les a inspirés et Francis n’a pas hésité à payer de sa personne en jouant l’enquêteur en planque... dans une poubelle et sous la pluie. Comme dans une vraie filature, la surveillance a duré le temps qu’Anthony trouve deux amoureux qui acceptent de poser. Chose pas facile... Mais après une dizaine de refus, ils ont déniché le parfait couple illégitime.

Beau shooting, bravo à eux ! Si vous aimez la peinture, allez vite faire un tour sur le blog de Francis, qui manie le pinceau aussi bien que l’objectif. V.W. http:://francisleonard.blogspot.com Prix Bing Bang du Marathon Photo Fnac

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Le KAMASUTRAM Livre 8 : la voie ferrée L'impériale

Accroche-toi à la LAC

L'accident

Le tunnel

Bogie-Bogie

La connexion croisée

La tramondaine Le vent de la rumeur souffle sur le tram, mais pas que...

Karl Erik

Le tram fait causer, les grands projets dijonnais aussi.

Alors ces rumeurs, BIG BUZZ ou BIG BLAGUE ?

Bing-Bang a enquêté et vous livre la vérité-vraie-juré-craché-de-source-sûre-proche-du-dossier sur ce ces bruits lus, vus, entendus, répétés, amplifiés...

Les JO à diJOn en 2020 !!!

Rien que pour avoir les Jeux Paralympiques !

BIG BLAGUE Mais ce serait une bonne idée non ? La moitié

des médailles d’or françaises aux derniers jeux paralympiques ont été gagnées par des Dijonnais ! Alors les JO et les paralympiques à Dijon en 2020, c’est plein de promesses de médailles pour nos athlètes locaux ! Un bon coup de pub pour la Ville. Souvenez-vous, François Rebsamen avait proposé d’accueillir des matchs de l’Euro de foot de 2016 au Grand Stade. Alors voyons plus haut, plus vite, plus fort ! Et puis dans Dijon, il y a JO, dans 2020, il y a vin-vin !!

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Un tram peut en cacher un autre

En exclu : le Kamasutram !!

Chaudes les rames de Brest !

BIG BUZZ

On en a déjà parlé dans « La Tramondaine », trois rames « vert-anis », prêtées par la Ville de Brest, ont circulé à Dijon pour former les conducteurs locaux. Et c’était pas triste les soirées au centre de maintenance. C’est qu’elles sont chaudes comme des crêpes les rames bretonnes, à jouer les bout-en-tram et à proposer leurs sucettes à l’anis à nos chastes rames cassis ! Elles ont été renvoyées illico bretonner ailleurs. Et pas de bogie-bogie avant la prière du soir !

Place de la Rép : un flash mob pour la fin du monde Tchou –tchou… et c’est le drame !

BIG BUZZ

Si, si ! Il parait que l’idée est née au sein des membres de la Société Astronomique de Bourgogne ! Histoire de montrer qu’après le 21 décembre 2012, la vie continue !! Bon, c’est vrai que depuis 2000 ans, on nous annonce une fin du monde en moyenne tous les onze ans… Alors venez fêter ça habillé en extraterrestre, et avec une lampe rouge sur le front ! Avec les nouveaux éclairages de la place de la Rép, qui se voient de haut, sûr qu’un vaisseau ET va nous repérer et viendra nous enlever ! On sera des milliers comme pour la danse du tram… Fun la soirée…

Les pelouses du tram sont arrosées même quand il pleut Profitez-en, ça va pas durer…

BIG BUZZ

25 septembre… Une photo parait sur la page FaceBook du compte « Jaime Dijon », montrant les arrosages du tram fonctionner un jour de grosse pluie… Et c’est le buzz ! 1750 « j’aime », haro sur le « gaspillage »! Hola ! Doucement les gens !

On a demandé, c’est de « l’eau verte » issue d’eaux d’infiltrations du parking de la Trémouille qui était jusque là rejetée dans les égouts et qui est maintenant stockée dans le réservoir Darcy, qui connait donc une nouvelle jeunesse. Ensuite tout sera définitivement automatisé avec la T2, notamment en fonction de la météo ! Bref, face à un fake… c’est bien de se renseigner !

Après le tramway, un busway !

Parce qu’un subway pour la Fontaine d’Ouche, ce serait louche !

BIG BUZZ

Et les lignes vers Fontaine d’Ouche, Saint-Apo, Talant ou Longvic, que suggéraient les études ? A priori l’avenir est plutôt au busway, comme à Nantes : bus à haute fréquence, en site propre. Un bon complément des deux lignes de tram ! Pour l’instant ce n’est qu’une idée, même pas un projet. Mais déjà le choix des bus hybrides, modernes et climatisés, aux couleurs du tram, n’est-ce pas la même idée : la qualité tram pour tous ? Note pour Divia : mettezleur le petit « dong » du tram, là vraiment on y sera !

Brice Jovial chopé par les contrôleurs du tram

Il avait sur lui une fausse carte Divia achetée à un ami belge

BIG BLAGUE

Mais ça aurait pu ! Le pauvre Brice Jovial, attaquant du Dijon Football Côte d’Or, s’est vu condamné d’une peine de prison avec sursis en septembre dernier. Il avait présenté aux gendarmes un faux permis de conduire acheté en Angleterre.

Le bougre n’a jamais pris le temps de passer le permis ! Alors maintenant comment il se déplace ? En tram ? Avec une fausse carte Divia ? De toute façon, la seule licence qu’on aurait envie de lui accorder, c’est la « «009 » : le permis de marquer !

La rue de la Lib rachetée par le Qatar

Des investisseurs seraient attirés par un gisement de gaz et une oasis…

BIG BLAGUE

On aurait pu dire ça aussi avec les Russes ! Dès que ça sent le gaz, ils rappliquent ! Ils n’ont pas réagi quand il y avait le feu au DFCO (certes, ce n’est le PSG ou Chelsea… Pas assez cher mon fils !), et n’ont pas flairé le coup non plus sur les fuites de la rue de la Lib… Bon ok, ce n’était pas un gisement miraculeux, juste GRDF qui ne savait plus où étaient ses vieilles canalisations, parfois centenaires… Oups ! D’habitude on envoie les archéologues avant les travaux… Là on aurait dû !

Venez découvrir l’Argentine en tram

FOIRE de DIJON

INTERNATIONALE ET GASTRONOMIQUE

Cap Horn - Getty Images - Masterle

foirededijon.com

31Oct-11 Nov.2012

PARC DES EXPOSITIONS DIJON

DIJON CONGREXPO

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Chauvins !

Parce qu’on le vaut bien !

> DE L'OR !

BB52 Du COQ à L'Âne Assia El-Hannouni

Après la grande aventure paralympique, où la moitié des médailles d’or françaises étaient dijonnaises, congratulons-nous un peu ! Car il y a de quoi se réjouir, entre les épopées de nos grands clubs et la pratique quotidienne dont nous sommes les héros.

Même l’Equipe nous avait consacrés "l’une des villes les plus sportives de France".

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pas si loin, le temps où Florent Malouda, sponsor du DFCO, mimait le ban bourguignon après chacun de ses buts en Equipe de France ! Peu de villes font aussi bien. Paris fait mieux, mais même Montpellier, Lyon ou Nancy ne sont pas aussi complets, et d’autres comme Marseille, ne jurent que par un sport. On n’oublie pas non plus que l’Alliance Dijon Natation, consacrée cette année avec Charles Rozoy, est régulièrement dans les trois premiers clubs de natation en France. Et on ne regarde là que le haut de l’iceberg, les sports médiatiques, sans compter ceux où des Dijonnais brillent dans l’ombre…

Y aurait-il une recette du sport à la dijonnaise ? Une recette bien de cheu nous, soudainement étoilée, médaillée, au pays du pudding anglais. Quel succès dijonnais, en effet, aux jeux paralympiques. Sur les 8 médailles d’or françaises, la moitié étaient issues du cru. Qui l’eut cru ?

Tous debout !

Tous cassis !

Charles Rozoy, licencié de l’Alliance Dijon Natation, a remporté sa première médaille d’or sur 100 mètres papillon. Assia El Hannouni, Dijonnaise et formée à l’Athletic Chenove Club, remporte l’or deux fois, sur 200 et 400 mètres et termine sa carrière avec 8 médailles d’or en trois olympiades (10 médailles en tout). Et un record du monde sur 200 mètres pour couronner le tout. Cédric Fèvre-Chevalier, né à Fontainelès-Dijon, formé au club Handphy de Dijon avant de rejoindre Chalon, était lui aussi au rendez-vous, et à l’or, sur le tir à 10 mètres. Avec, lui aussi, un record du monde…

Dijon les tient, ses super-héros, ceux qui sont forcément différents des autres, ceux qui ont quelque chose en plus.

Alors, Dijon, après sa moutarde, son kir et son pain d’épices : son tram et ses champions ? Le journal L’équipe l’avait déjà honorée en 2007, en la classant 3ème ville la plus sportive de France. Il n’y a qu’à voir ses sports collectifs majeurs. Combien de villes ont autant d’équipes au niveau de l’élite ou tout proche ? Le hockey et le basket tutoient les sommets, le hand (y compris féminin) et le foot regardent vers le haut. Et il n’est

Alors, bien sûr, ce ne sont pas des équipes de stars, des équipes taillées pour les titres… Mais elles reflètent sans doute un engouement des Dijonnais pour le sport. Même en Ligue 2, le stade Gaston Gérard tourne à 9 000 spectateurs et reste dans le top, voire sur le podium, du championnat de France des Tribunes (classement officiel de la Ligue, qui prend en compte le taux de remplissage, l’ambiance et les déplacements des supporters), comme l’an dernier en Ligue 1. Pour une ville que l’on jugeait trop huppée pour s’intéresser au foot, c’est pas mal.

Il y a peut être une chose qui pêche un peu… ce sont les équipements.

Dijon partait de loin… Avec la piscine olympique et le stade d’athlétisme, il y a du mieux. Mais le Grand Stade n’est pas fini, la vieille patinoire tarde un peu et, dans l’idéal, il faudrait une grande salle dédiée au basket en plus du Palais des Sports.

Le bon point, c’est que toutes ces enceintes où l’on vibre sont reliées par le tram ! Alors, tous en rouge pour le foot, en jaune et bleu pour le hockey ou le hand, en blanc pour le basket, et en maillot une pièce pour Charles Rozoy ! Et tous dans le tram ! Eric Chariot

Charles Rozoy

412 grammes de bonheur Le poids d’une médaille d’or, épreuve natation, aux Jeux Paralympiques de Londres. Charles Rozoy, léger, sur 100 mètres, comme un papillon.

Fidèle à l’Alliance Dijon Natation, il fréquente les bassins depuis son plus jeune âge. Un palmarès hallucinant avec, rien que pour l’or, 25 médailles de 2009 à 2011. La victoire aux JO et une réception avec le président de la République ne changent rien : l’étudiant, ambassadeur sportif de l’université de Bourgogne, reste le même, souriant et constant, naturel et spontané, abordable et disponible pour tout le monde. Une autre Dijonnaise fut de l’aventure, l’athlète Assia El Announi. malvoyante, qui décrocha l’or sur le 400 et le 200 mètres, et un record du monde.

Un regret ? L’absence cruelle et incompréhensible de la diffusion en France des épreuves paralympiques à la télévision, quand bien même les stades étaient pleins à craquer. Charles Rozoy, engagé handisport corps et âme depuis un accident de moto, est de longue date l’exemple pour tout son public, valide ou pas, d’une course quotidienne menée pour vivre ses rêves. Un homme simple et discret. La marque des héros.

V.W. et O.M. www.charles-rozoy.com Charles Rozoy ©franceparalympique

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La cité des ducs va-t-elle décrocher le titre de «cité de la gastronomie» ?

Qui jouera le rôle de «super-dijon», notre héros préféré ?

Et qui sera le grand-maître de la franc-mâchonnerie dijonnaise ?

Suspense

WE ARE DIJON !

BB52 >À boire et à manger

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D’accord, le titre est un poil racoleur, et le sous-titre pas mal aussi, dans le genre, mais on vous connaît, les Dijonnais. Vous êtes capables d’acheter L’Express ou Le Point dès qu’il y a effet d’annonce, même si ensuite vous laissez le mag de côté, déçus de n’avoir pas appris ce qui se passait vraiment dans les coulisses du pouvoir.

Avant de vous expliquer ce qu’on aurait tous à gagner si Dijon remportait le titre de «cité de la gastronomie» (c’est ce qui vous intéresse, mais faut faire durer le suspense), parlons un peu du concours lancé cet été. Et dont le résultat devrait être proclamé en fin d’année, le gouvernement devant trancher entre les divers prétendants.

Super-Dijon au secours

Ne pas confondre

Il s’agit ici d’une démarche politique au sens propre du terme.

Une démarche censée dépasser les clivages droite-gauche, totalement urbaine, en phase avec les soucis et les envies du moment : la santé, le goût, la nutrition, thèmes dont on pourra débattre de façon démocratique dans cette cité idéale, qui pourrait voir le jour à l’emplacement de l’ancien… hôpital général. Un lieu emblématique du Dijon de demain, à deux pas de la gare TGV, desservi en décembre par la nouvelle ligne de tram, comme a tenu à le souligner Didier Martin, l’adjoint au tourisme, venu nous faire saliver avec un épais dossier que nous ne ferons qu’entrevoir, puisqu’il est pour l’instant réservé aux autorités appelées à choisir entre les différents candidats.

On aurait bien aimé demander à notre adjoint de revêtir pour nous le costume du super-héros, pétaradant sur sa moto, emportant au loin nos symboles les plus forts (du pot de moutarde au pain d’épices en passant par quelques bonne bouteilles) mais il n’avait pas le temps ni le cœur aux essayages.

D’autant qu’il n’est pas tout seul à mener le combat puisque toutes les forces vives de la gastronomie locale sont à ses côtés.

L'idée de faire du vieil hopital général un lieu ouvert à la gastronomie et à l'oenotourisme (puisque point de départ de balades sur une route des vins censée commencer à quelques kilomètres de là) a fait consensus quand le projet a été annoncé en juin dernier lors du conseil municipal. Ce qui prouve qu’on ne doit jamais, à Dijon, désespérer des hommes politiques…

Surtout s’ils ne sont pas Beaunois, bien sûr. Car, avouez, qu’avait donc Beaune à vouloir porter une candidature qui - on a beau aimer la capitale du bourgogne - aura du mal à être au niveau des grandes aînées ? Bien sûr, il y a l’Hôtel-Dieu, mais il faut, pour bâtir une cité de la gastronomie digne de ce nom, d’autres atouts : un immense espace à rénover, un hôtel à construire (quelques 3 000 lits devraient être à disposition), un musée à créer, un amphi pour accueillir chercheurs et renoms, des étoilés de renom, des tables, des marchés… Les futures halles créées en son sein auront un rôle essentiel à jouer. Il faut de l’espace et du sens, voir même l’utilisation de tous les sens, pour une semblable opération, pas seulement des tables, des vignes, des noms célèbres. Laissons plutôt à Beaune le soin de construire une Cité du Vin, ce serait top, et plus en phase avec le difficile dossier des Climats, qui en a refroidi déjà plus d’un.

de la gastronomie locale

Dijon future capitale

de la Franc-Mâchonnerie ?

Il faut revenir sur ce qualificatif de «gastronomique» qu’on nous ressort généralement à l’approche de la Foire du même nom, et qui suscite chaque année quelques sourires entendus.

On a eu beau chercher d’autres noms (bistronomie, marché, terroir, etc) pour qualifier une cuisine plus proche de ses racines, on n’a rien trouvé de mieux pour faire saliver les visiteurs étrangers.

Mais, pour changer un peu, on préfèrerait parler, quant à faire, de «franc-mâchonnerie», d’autant que Dijon s’y prête, comme chacun le sait.

Franc-mâchonnerie, oui, comme à Lyon, ville qui, après s’être autoproclamée capitale des Gaules, voudrait bien elle aussi être sacrée «Cité de la Gastronomie», car Dijon concourt à ce titre avec Beaune, Tours, Versailles, et bien sûr Lyon, la ville de Bocuse, du jésus et des mâchons, précisément.

Mâchon : un terme populo désignant ces petites bouffes sur le pouce que faisaient les ouvriers qui ne pétaient pas tous dans la soie, loin s’en faut. Un terme inapproprié a priori pour désigner la cité des ducs, et ses repas interminables d’autrefois, qui ne se terminaient pas tous par un ban bourguignon, on avait de la retenue, en ce temps-là… Quoique, depuis que la ville vote à gauche, il serait bon de réviser ses classiques.

A défaut d’un super-héros volant à notre secours, on pourrait plus facilement trouver trouver un grand-maître de la franc-mâchonnerie locale pour porter le projet, qu’il soit bistrotier ou étoilé, ou qu’il soit les deux à la fois, comme Billoux.

Hôtel-Dieu et hôpital avec hôtel !

25 000 mètres carrés aux portes de Dijon ?

Difficile de savoir ce que proposent les autres villes. Dijon met 25 000 mètres carrés sur la table des négociations, et la promesse de voir réunies toutes les forces vives de la restauration locale, sans oublier les forces intellectuelles et spirituelles, de Vitagora aux lycées et CFA, de la Bibliothèque Municipale (avec son important fond culinaire) à l’Université, etc, etc.

On échappera sans doute à une cité de la gastronomie beaunoise à la sortie de l’autoroute, mais on aura plus de mal à concurrencer Lyon, surtout si les fils et petits-fils de Bocuse mettent le paquet. En plus, là-bas, le terrain est tout trouvé, autour de la Confluence, un nouveau quartier qu’il va falloir alimenter, avec un musée appelé à faire parler de lui autant que celui de Lens ou de Metz. Bien qu'aux dernières nouvelles le maire de Lyon ait déclaré ne pas soutenir le projet, Dijon, là, n’a qu’à bien se tenir. Mais ici, on se tient plutôt bien, à table du moins.

Tours nous énerve un peu, avec tous ces vieux de la vieille qui tiennent le coup, tous ces jeunes cuistots qui créent des tables de folie, ce marché du samedi digne du nôtre, et surtout ces rencontres que les amoureux du slowfood ovationnent. Rencontres qui auraient du se passer à Dijon, si on n’avait pas préféré à l’époque une foire dite gastronomique à un festival qu’on croyait trop élitiste.

Bon, ne croyez pas qu’on prend ce dossier à la légère. On serait même plutôt fier de voir Dijon consacrée «cité de la gastronomie». Tout pour faire oublier ce à quoi on nous a réduit pendant des décennies (la moutarde, le blanc-cassis, le ban bourguignon, le pain d’épices) mais qui nous a permis pourtant de continuer d’attirer les foules.

Vive Dijon, vive la Cité de la Gastronomie, et vive la France, qui va peut-être nous payer ce luxe d’être enfin sacré autrement que «cité des ducs»…

Gérard Bouchu

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BB52 communiqué

Frémont ou le croustillant et le goût ! «la Boulangerie de la rue Verrerie, tu sais ? là où ils font un pain . Hummm !». Pour les gens de

passage et les Dijonnais de longue date, Frémont est l’une des boulangeries incontournables de la ville. On reconnaît son pain dans les meilleurs restaurants, avec son craquant particulier, l’accueil est toujours chaleureux et on s’y bouscule aux heures stratégiques des croissants ou avant le traditionnel déjeuner dominical. Patrick Frémont, digne de son titre de maître-artisan, se lève avant l’aube pour faire lui-même ses pains de toute sorte, viennoiseries croustillantes et pâtisseries délicates, classiques ou plus inventives, mais toujours avec les meilleurs ingrédients. Pour les commandes spéciales (gâteaux pour des occasions particulières, glaces ), il suffit d’en parler à l’accorte Karine ou l’aimable Mme JeanPierre, et vous serez ravis du résultat. Pour la Foire gastronomique, l’équipe Frémont sera présente avec un stand aux couleurs de l’Alsace : Patrick fait les bretzels et autres kougelhof qui feraient se damner un Strasbourgeois ! Et personne ne s’en plaint !

Boulangerie Frémont

23 rue Verrerie - Dijon Tél : 03 80 50 19 80 du mardi au dimanche : 6h30-19h30

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Aux Enfants Terribles

La cuisine des familles !

Dans le quartier Jean-Jacques, ce joli petit resto couleurs violine et vert anis a trouvé ses marques, jouant la formule plat du jour le midi, travaillant d’autres produits à la carte le soir.

Tandis que Cathy et Annie, les mamies terribles, commentent en salle la cuisine simple, goûteuse, tout à la fois familiale et dans l’air du temps de leur chef, Vincent, lui, en coulisses, lance ses cuissons. Joue de porc en meurette, cuisses de grenouilles persillées, noix de saint-jacques aux girolles, lasagne de truite aux épinards : les plats arrivent, copieux, suscitant des regards d’envie aux tables voisines. Beaucoup d’habitués, déjà, qui connaissent par cœur cette fine équipe, au point d’indiquer aux nouveaux les liens de famille entre chacun et chacune.

Cathy (la blonde) et Annie (la brune) ont eu la bonne idée de demander à de petits producteurs, amis de l’une ou l’autre, quelques bonnes bouteilles pour la carte des vin. Côté cuisine, elles laissent Vincent faire évoluer la sienne, au gré des saisons et des envies, du savoureux duo d’œufs meurette et Epoisses à la crème brulée à la réglisse ou à la verveine citronnée.

Si l’une des deux patronnes manque à l’appel, ne vous étonnez pas, c’est simplement qu’elles ont une vie bien remplie à côté.

Depuis qu’elles ont un petit fils et un resto en commun à faire marcher, elles n’arrêtent plus de courir, car elles ont envie de faire plaisir autant que de se faire plaisir.

Tlj sf sam midi et dim. Plat du jour 8,50 €. Formules du midi, lun-ven : 12,50 € autour d’un plat, 16 € la formule complète avec un café. Vin au verre de 2,80 à 4,50 €.

Aux Enfants Terribles 2 et 6, rue Jean-Jacques Rousseau, Dijon.

Tél : 03-80-71-57-33

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«Il était une fois Dijon»

Si les terrasses m'étaient comptées…

300%

de terrasses en plus depuis 2003, un chiffre qui laisse rêveur. Et oui, les terrasses, ça fait déjà un bail, me glissa un aubergiste ravi, sans se douter que le mot avait désormais un double sens : le droit à la terrasse, c'est aussi un droit au bail pour une utilisation commerciale du domaine public. Avec ses limites, ses règlements, son coût. Un problème qui fait plancher de nombreuses villes comme Annecy, Nimes ou Reims, entre autres.

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BB52 > MISE AU POINT

Pas question de faire de l'humour avec ce sujet qui intéresse, et même passionne, les cafetiers et les restaurateurs, ceux du moins qui ont cru se faire une place au soleil à bon compte grâce au tram, ou simplement à la suite d'une évolution qui n'avait pas connu de remise en cause depuis 20 ans.

Le conseil municipal a voté à l'unanimité le 28 juin dernier un nouveau règlement et des nouveaux tarifs qui semblent apporter des changements importants.

Pour clarifier les choses, rencontre avec Nathalie Koenders, adjointe au maire chargée du commerce et de l'artisanat, et à ce titre de la gestion des terrasses, sur les points précis dont elle a débattu avec l'UMIH et les professionnels du secteur.

interview L

es terrasses, à Dijon, ça fait vraiment un bail ?

Notre volonté reste toujours d’autoriser le maximum de terrasses et nous l’avons prouvé avec une ville qui compte dorénavant 280 terrasses pour une surface globale de 6.000 m², soit une augmentation de près de 300% depuis 2001 !

La terrasse est un point d’attractivité précieux pour la réalisation du chiffre d’affaire des professionnels. Quand on sait que le bail professionnel bar/restaurant se revend par rapport au chiffre d’affaires...

Donc les exploitants revendent l’espace public.

Nous avons de nombreux exemples d’établissements dont la valeur a incroyablement augmenté suite à l’autorisation d’une terrasse, d’autres nous demandent même une autorisation afin d’évaluer leur prix de vente ! Et c’est tant mieux ! ... Nous sommes ravis que le commerce à Dijon se porte bien et prospère

•••

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Si les terrasses m'étaient comptées…

interview P

ourquoi une nouvelle réglementation ?

Je tiens d’abord à préciser que ces nouveaux règlement et tarifs, après concertation avec l’Umih et les professionnels du secteur, ne rentreront en vigueur qu’à partir du 1er janvier 2013.

Rappelons aussi que le règlement de la Ville de Dijon concernant les terrasses datait pour l’essentiel de son contenu, de 2003 ! Il ne nous semblait plus adapté à l’utilisation et aux usages d’aujourd’hui.

L’exemple le plus évident était que l’ancien règlement interdisait toutes terrasses aménagées alors que, depuis la loi Evin sur le tabac de 2007, ces terrasses se sont largement développées dans toute la ville avec un aménagement léger mais aussi avec des séparations en dur qui en font de vraies salles annexes.

Nous comptons aujourd’hui une quarantaine de terrasses installées avec ce type d’équipement sans autorisation donc illégales.

Plutôt que de faire démonter ce type d’installation, le maire a souhaité que nous les régularisions. Ce nouveau règlement autorise les terrasses aménagées, c’est un point rassurant pour les exploitants qui conserveront ces surfaces qu’ils utilisent toute l’année…

L

e règlement évoque-t-il la création d’une possibilité de terrasse jusqu’à 20h ?

Cette progression exceptionnelle doit cependant cohabiter avec l’environnement et particulièrement les riverains qui habitent au centre-ville.

Nous avions donc des secteurs où, jusqu’à présent, nous ne pouvions pas autoriser de terrasses car le risque de nuisances était important le soir. Grâce à cet article du nouveau règlement, nous pourrons contenter des professionnels qui en faisait la demande depuis des années…

C

e nouveau règlement s’accompagne également d’une grille tarifaire complètement modifiée.

Les droits d’occupation nous semblent très élevés comparés à d’autres villes.

Nous avons, comme la loi nous y oblige, reconsidéré les tarifs existants, en intégrant notamment la notion de rentabilité de l’occupation, essentielle à son application. Cela a entraîné la création de 5 secteurs géographiques, dont un secteur « majeur » où les investissements et équipements de la ville (piétonnisation, proximité tram, etc) notamment lui donnent une attractivité exceptionnelle.

Cette nouvelle grille colle au plus juste entre la facturation au m² et sa rentabilité. A noter que le tarif le plus élevé ne concerne que 6% des exploitants des terrasses et que les deux tarifs des secteurs les plus éloignés du centre ville ont été diminué de 10% pour soutenir les « cafés de quartier ».

Ensuite il a fallu créer un tarif pour les équipements jusqu’alors interdits : les terrasses aménagées fermées. Là, nous avons considéré le tarif immobilier commercial appliqué à Dijon (nous avons travaillé avec les professionnels de l’immobilier), soit au centre-ville un prix constaté de 200 à 400 € le m² à l’année, et nous avons appliqué un tarif pour l’hypercentre-ville (par exemple autour des halles) de 110 € le m² pour une terrasse aménagée utilisable toute l’année ; donc en moyenne trois fois moins chère qu’une location privée.

Pour la terrasse plein air, nous sommes en moyenne à 55 € le m² sur l’ensemble de la ville.

E

t les frais d’installation ? c’est une vraie nouveauté qui vient s’ajouter à vos frais d’occupation !

Concrètement, avec le tarif «centre-ville», pour une terrasse plein air de 20 m² (surface moyenne à Dijon), les droits d’installation sont de 4.000 € pour toute la durée d’exploitation.

Nous avons veillé, là aussi, qu’il soit proportionnel à la rentabilité du lieu, donc très dégressif de l’hypercentre à la périphérie puisque les deux derniers secteurs tarifaires en sont même totalement exonérés.

Mais en tenant compte de l’avantage retiré par l’occupant, ce tarif a tout son sens !

O

n peut revenir sur les prix ?

Une terrasse hypercentre et plein air, comme rue Amiral Roussin, place Emile Zola, revient pour 60 jours d’exploitation à l’année à 1,16 € le m² par jour, 1 m² étant égal (selon les normes du métier !) à en moyenne 2 couverts par jour.

Pour une terrasse aménagée, toujours en hypercentre, utilisable toute l’année soit environ 250 jours, il en coûtera 0,44 € par jour pour 1 m², soit 8,8 € par jour pour une terrasse de 20 m², autour des halles par exemple.

Pour vous donner une vision globale, le changement de tarif représentera une augmentation de 80 € par mois pour près de 80% des exploitants de terrasse.

Après la piétonnisation de la rue des Godrans, celle de la rue de la Liberté et l'arrivée de la deuxième ligne de tram le 8 décembre, la physionomie du centre-ville va définitivement changer au printemps prochain. En attendant, les terrasses font des heureux..., en toute saison, on ne peut plus s'en passer !

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BB52 communiqué

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Au programme vous retrouverez, des fleurs naturelles, stabilisées et en tissus.

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BB52 communiqué

Angie Angie, c’est le petit nom d’Angeline, la charmante maîtresse de maison qui ne se départit jamais de son sourire. C’est aussi le nom de ce petit bistrot, rue des Godrans, qui prend ses aises sur la place Grangier avec une terrasse les jours de soleil sans brocanteurs. À midi, Angie propose des plats du jour élaborés par son papa, le rôtisseur des halles et de belles salades. Les planches de cochonnailles et fromage sont toujours là pour accompagner l’apéro du soir. Ambiance bon enfant, on aime vraiment cette tonalité “bar de quartier”, très plaisante avec ses habitués qui se saluent et plaisantent avec tout le monde : une espèce en voie de disparition !

C’est nouveau ! Midi et soir, cet hiver, les assiettes de foie-gras, les escargots ou la demidouzaine d’huîtres, accompagnés d’un verre de blanc, viendront réchauffer le cœur des Dijonnais frigorifiés !

Angie

45 rue des Godrans 03 80 58 52 49 Du lundi au jeudi jusqu’à 20h30 Vendredi et samedi jusqu’à 22h30

Le Bœuf Blanc : suivez le tram !

Tout autour de lui, le paysage se transforme, à moins que ce ne soit sa présence qui ait incité à la création d’un coin repos, et même d’un coin repas, avec une jolie terrasse sous les arbres, à l’ombre du Conseil Régional. Cette brasserie fait partie des belles réussites inspirées par l’arrivée du tramway sur la place de la République, dont elle est voisine. “Les Tables” des frères Humbert, c’est du sérieux : meurette de bœuf à la crème d’Époisses, os à moëlle sur croutons de pain d’épices, brochettes savoureuses, burger maison, fondue vigneronne, etc. L’hommage aux Tontons Flingueurs, sur les murs, est tout indiqué dans ce lieu où boire de l’eau frôle l’hérésie. Bonne sélection de vins du pays et d’ailleurs. Le jeudi soir, tartare-party pour tous, jusque tard le soir.

Tlj sf sam-dim. Plat du jour le midi 8,90 €. Sinon formule 12,10-13,90 €.

Formules express 9,30-19,90 €.

Le Boeuf Blanc

7 bd de la Trémouille, à Dijon.

Tél : 03-80-72-10-50 www.lamusarde.fr

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Les rendez-vous de

la Musarde !

Profitez des derniers beaux jours pour prendre l’air d’Hauteville, le temps d'un déjeuner bercé par les glous-glous de la fontaine, à dix minutes du centre-ville, avec vue sur parc ou cuisine, selon l'envie! Les formules sont attractives. Le jeudi régalez vous avec "la broche du jour" (cochon de lait, pintade, lapin) ; le vendredi, choisissez d'office le poisson du marché. Produits frais, bons, sincères, en provenance bien souvent de petits producteurs locaux.

Avec sa nouvelle carte, Marc Ogé continue de nous faire voyager le soir entre terre et mer : cocotte d'escargot sur lit de queue de bœuf, superbe homard vapeur de thé noir fumé sur lit de truffes de Bourgogne, mais vous craquerez pour le pintadeau sur biscuit chocolat, lait de foie gras épicé.

Laissez Juliette, qui vous accueille avec son humour habituel, choisir le vin, elle adore ça.

La Musarde, c'est aussi un service traiteur qui vous traite bien, des séminaires et la préparation de vos fêtes de fin d'année ou de fin de célibat.

Le tout bien sûr dans l’atmosphère à la fois familiale, raffinée et décontractée qui fait le charme de La Musarde, depuis 25 ans.

Tlj sf dim soir, lun.

Formules le midi en sem à 17,80 ou 21,50 € (proposées sinon à 20,50 € et 24,20 €, verre de vin et café compris).

Menus 36,50-42,50 €.

Menu confiance 47,5057,50 € (selon le nombre de plats) et 78,50 € avec une ½ bouteille de champagne.

La Musarde

7, rue des Riottes 21121 Hauteville-lès-Dijon.

Tél : 03-80-56-22-82 www.lamusarde.fr

La Table Marocaine fête son quart de siècle

Depuis sa naissance au Petit-Citeaux, 25 ans ont passé. Les cuisinières changent, la Table Marocaine demeure. Elle a juste changé de quartier pour s’offrir, sur ses vieux jours, une terrasse dans la rue piétonne la plus en vue de Dijon. La carte propose toujours le meilleur du Maroc, du couscous sucrésalé traditionnel à la pastilla du vieux port, en passant par des tajines qui ont le goût de là-bas.

Laissez Taha Sbai vous conseiller pour le vin, et pour le reste aussi. On sert toujours ici le couscous sur assiette, sous cloche, façon gastro. Une cuisine marocaine authentique, familiale et travaillée avec précision, attention. Un couscous à la semoule parfumée, aux légumes fermes, aux viandes cuites avec exactitude. Et les pâtisseries ne poissent pas de sucre répandu, on le précise.

Belle mise de table, ambiance quelque peu hors du temps, pour accentuer le dépaysement. Une maison sérieuse, où l’humour n’est pas absent, vous le verrez si vous insistez pour noyer votre plat d’une harissa vraiment pas indispensable.

Tlj. Service jusqu’à 22h30.

Tagines 15,50-16,50 €, couscous 9,50-20 €.

La Table Marocaine 38, rue Amiral Roussin, Dijon.

Tél : 03-80-30-26-68.

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Retrouvez les dessins de Pierre Roussel sur

http://yap-yap-yap-yap.blogspot.fr Illustration de Pierre Roussel - http://yap-yap-yap-yap.blogspot.com

Du 2 au 9 : Fenêtres sur court à l’Eldo

Lundi 5 : Ce soir on dîne à La côte Saint-Jacques version foire gastronomique. Jean-Michel Lorrain est aux fourneaux.

Restaurants des saveurs 0 380 692 100 Dimanche 11 : Stage de Tango avec Brigitte 14h00-17h00 Espace Mendès France à Quetigny. 0 380 48 90 20 Téléphoner pour inscription !!!

Dimanche 18 : Vente aux enchères des vins aux Hospices de Beaune. À la bougie !!!

Les Nuits

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TDB pour GénériQ

Lundi 26 : Pour nous, Vincent Delerm en acteur, faut voir !

Une mise en scène de Macha Makeïef, une bonne raison de plus.

Grand Théâtre pour GénériQ – résa ABC 380 309 899

Jeudi 29 : Avec les ados, Taoub, par le groupe Acrobatique de Tanger. Nuits d’Orient/Grand Théâtre.

sque cabaret new bule

Que faire ?

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Samedi 29 : Que faire ? le retour. Cool une redite du spectacle de Benoit Lambert avec François Chattot et sa drôle de femme Martine Schambacher. Un VRAI cadeau de fin d’année.

retomber en enfance en musique et conte… Oncle Drosselmayer !

15h00 - ODB 0 380 449 595

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Inauguration, se faire prendre en photo avec un président normal, Hollande à Dijon !

Du 24/11/2012 au 09/12/2012 :

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8 déc. : Emmener les enfants au Goûter-ciné-concert. Petits films d’animation et musique live. Foyer du grand théâtre 16h00

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Casse-noisette au Grand Théâtre pour

Vendredi 14 : Prendre 10 places belle maman/petits enfants/ cadeau de Noël – Mélange 2 Temps Duo de clowns – Super critiques partout – Feuillants - résa ABC 380 309 899 Dimanche 23 :

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MON AgeNdA...

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WWW

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NOVOSONIC !!!

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25-28 Octobre :

21 octobre : Trouver une robe choucroute pour Roxane au salon du Mariage, pavillon Bacchus au Parc Valmy. Défilés à 14h30 ou 17h00

Du 18 au 20 octobre : Aller voir les People du cinoche pendant les Rencontres Cinématographiques de L’ARP

Sam. 20 : Manger une omelette géante à la fête de la truffe et des papilles Is-sur-Tille. Place de La République de 9 à 18h

Octobre

Samedi 6 : After avec Jean-Pierre Kalfon qui chante du Rock’n Blues Yeh ! La musique vivraaaa, tant que vivra le Bluuuuuues 8 – 22h00 au TDB -380 301 212

Ou samedi 6 : Soirée Musique et Vins de Bavière : Die HerzensBLECHer - Fixin Salle de la Charmotte - 20h00 résa http://www.ot-gevreychambertin.fr

Défilé automne-hiver de ShowRooms, 15h00

Samedi 13 : Emmener la’tite Fanny voir «Rosie Rose Baby», spectacle de la Cie Opopop sous chapiteau, 83 avenue du Lac à Fontaine d’Ouche Dimanche 14 : salle Devosge.

Mardi 16 : Magie ou théâtre ? Spectacle déroutant. Prendre une place pour Guilhem pour le plaisir de le voir bouche bée !

4 secrets 20h00 au théâtre des Feuillants résa ABC 380 309 899 Vendredi 19 : Découvrir la lanterne magique ET Mulgrew Miller : C’est Jazz à Beaune 20h30

Dimanche 25 : Ne rater sous aucun pretexte : Cabaret New Burlesque, des pin up à poil, de la musique à fond, youpi !

Novembre Vendredi 2 : Nocturne à la Foire, dîner sur les stands puis le grand huit… ou l’inverse

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Carpe Diem :

Les menus-plaisir de la vie A l’ombre du Palais de justice, à deux pas de la place de la Lib, voilà le lieu caché dont les habitués raffolent déjà et que les touristes découvrent avec bonheur. Un resto de quartier, repris par trois garçons dans le vent de l’époque, qui ont retenu la leçon des grandes maisons où ils ont travaillé.

Romain et Julien, les deux beaux-frères, secondés par Michaël, en salle, offrent ici des prestations de grande table à prix doux. Dans l’assiette, une cuisine de précision, de saveurs justes, qui suit le marché et les saisons, avec déjà quelques incontournables, comme le pressé de foie gras et sa gelée de coing, ou le filet de bœuf au foie gras, et ses légumes anciens braisés. Dans les verres, de beaux domaines, à prix sympathiques : montagny 1er cru de chez Berthenet à 17 €, hautes-côtes de Nuits 2009 de chez Roumier à 18 €. De la couleur sur les murs, de la douceur dans l’accueil, on cueille d’autant plus volontiers ce jour nouveau qui se lève, sur Dijon.

Tlj sf dim, et lun soir, de 11h45 à 14h, et de 19h à 22h.

Menu du jour 12,50 € le midi, lun-sam ; menu-découverte 30 €.

Le Carpe Diem

6 rue Bouhier, à Dijon.

Tél : 03-80-30-27-56

Rien ne vaut

une bonne flambée, au cœur de dijon !

Vous connaissiez La Flambée, aux portes de Dijon, sa grande salle au décor emprunté à un film de cape et d’épée, son service actif, ses viandes dorées à point ou juste saisies qui mettaient facilement l’eau, et le vin, à la bouche.

Elle a aujourd’hui une fille, de nature aussi aimable que la sienne, quoique plus citadine, forcément. «La Flambée en ville» est née au cœur de l’été, chassant de ses murs l’ancien «Al Fassia», dont elle a gardé quelques éléments de déco, pour le plaisir des yeux.

Christian Flamant a laissé à son chef, Didier Noël, la direction des nouvelles cuisines, réuni en salle une équipe féminine de choc, mais veille discrètement au bien-être de tous …

La carte donne d’autant plus faim que passent, devant nous, des charcuteries qui sentent l’artisanat authentique ou le fait maison, de grandes brochettes du boucher ou la traditionnelle tourte. La Bourgogne, ici, se donne à voir et à manger, avec bonheur, sans lourdeur, mais avec chaleur. Cette Flambée-là, en toutes saisons, on va l’apprécier…

Tlj sf dim soir et lun. Formule express le midi en sem13,90 € (sinon plat du jour 9,90 € ou formule complète à 18,50 €). Assiette de charcuterie à partager à l’apéro 6,80 €. Menu du grill 25 €, menu bourguignon à 26,80 €. Spécialités de la maison de 12,10 à 21,50 €.

La Flambée en ville 42 rue Pasteur, à Dijon.

Tél : 03-80-45-48-81. www.laflambee-en-ville.fr

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Trop Chouette, ce Léon !

Eric Cordelet est un peu chez lui, rue des Godrans. Tout le monde le salue, le suit de son bistrot "léonais" où il a remis la tête de veau et le pied de cochon à l'honneur, jusqu'à son bar à vin où l'on trinque entre amis, plus bas dans la rue, de l'heure du petit déj' à celui du dernier verre. Les nouveaux arrivants, échappés d'un tramway qui les dépose quasiment à sa porte, côtoient les habitués qui viennent Chez Léon, l'institution du quartier, s'offrir un plat du moment, rassurant, revigorant (œufs cocotte à la crème de morille, os à moelle crouton de sel), accompagné d'un vin choisi par le maître des lieux.

Quant au Caveau de la Chouette, il joue les prolongations non seulement en terrasse, s'il fait beau, mais le midi avec une carte brasserie maison, en attendant l'arrivée de "chouettes bocaux", en novembre.

Pour les faims de journée, vraie bonne charcuterie de pays ou fromages de producteurs locaux, à déguster avec un des huit vins au verre différents proposés chaque jour.

Chez Léon

20, rue des Godrans.

Tél : 03-80-50-01-07 chezleon@wanadoo.fr Tlj sf dim-lun et j. fériés. Formules et menus 13,90-18,90 € à midi, 22-26,90 € ; carte 30-40 €

Le Caveau de la Chouette 39, rue des Godrans Tél : 06-30-60-43-07 Tlj sf dim-lun 9h-2h.Carte 20 €

Les Remparts : le resto qui monte !

Nassih a gagné son pari. C’est un très beau lifting qu'il a offert au resto-pizzeria Les Remparts qui, du coup, monte en gamme. Couleurs actuelles, tables espacées, ambiance lumineuse : grandes baies vitrées pour se faire voir et cour cachée pour profiter des derniers beaux jours, en toute tranquillité.

Des plantes, une musique d'ambiance et un sens certain du confort qu'on retrouve au premier, côté salon, idéal pour une premier ou dernier verre, avec ses tableaux zen. Cuisine simple et goûteuse, le midi, avec une formule bienvenue. Mais surtout une énorme entrecôte à l'os et de très bonnes viandes, des pâtes fraîches ou une poêlée de scampis à la travollata (non, pas façon Travolta, on ne vous rejoue pas ici la fièvre du samedi soir, quoique…) Sans oublier bien sûr de vraies bonnes pizzas. Une VRAIE cave à vin, une VRAIE cave à champagne et des flûtes qui sont rangées dans le congélateur…

Le top ! Un vrai bon resto, qui monte, qui monte…

Tlj sf dim. Formule du jour le midi à 13,90 € (entrée, plat, dessert).

Antipasti pour l'apéro 4,50 €. Pâtes 13 €. Pizzas 8,50-11,50 €. Carte 25-30 €.

Les Remparts

54 rue de Tivoli à Dijon.

Tél. 03-80-30-83-80

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Bruits de casseroles et sifflets de tram Quelle époque épique, aurait dit une de mes anciennes rédactrices en chef ! Tout change, tout bouge, et il faudrait vraiment être de mauvais poil pour dire qu’on a encore moins le choix qu’avant quand on recherche un bistrot ou un resto pour un repas en toute convivialité, quoique… Je me suis retrouvé bien embêté, un dimanche soir, quand quelqu’un m’a posé cette éternelle question : «Vous nous conseillez quoi, pour ce soir ou pour lundi midi ?». Trop de paramètres à résoudre, d’un coup. Par facilité, on envoie le chaland autour des Halles, cœur battant de la vie dijonnaise, ou autour des places de la Libération ou de la République, centres du pouvoir économico-politique, en demandant l’indulgence du visiteur.

Difficile de choisir. Même sur le marché. Il y a les anciens qu’on n’a pas revu depuis belle lurette, et qui s’accrochent à leur casserole, et les nouveaux «Forts des Halles» qui, après avoir racheté le bistrot du même nom, vont faire bientôt de l’ancienne Taverne de Maître Kanter une brasserie de la mer très attendue (on ne pourra plus parler de brasserie de l’amer, même si Jean Maisonnave fait la critique !).

Les Billoux quant à eux vont ouvrir en décembre un kiosque place de la République, un vieux rêve de grignoterie à la bourguignonne, qui les consolera de ne pas avoir eu la concession du futur resto-salon de thé du musée des Beaux-Arts.

Il y a plein d’autres restos qui se préparent pour la grande parade du 8 décembre, certains jouant une carte exotique, ou du prêt à (em) porter. Les restos de couscous et tagines reviennent à la mode, mais changent de look, rue des Godrans (le Petit Riad), rue Jean-Jacques ou rue Berbisey, mais ce sont les grills qui cartonnent, qu’il s’agisse des Remparts ou de la Flambée en ville. D’autres restos, plus gastro, changent de look tout en se réjouissant de leur bonne étoile (Derbord, Frachot, etc), on y reviendra dans le prochain numéro, où l’on risque de piquer une vraie «crise de luxe», on vous prévient… D’autres ont la bonne idée de changer de nom, on en apprécie d’autant plus les P’tites Bouchées (ex Gastronome) ou le Carpe Diem, rue Bouhier. D’autres changent de proprio sans faire de vague, comme le Mayence, rue des Forges.

Gérard Bouchu

BB52 À boire et à manger > NOUVEAUTÉS RESTOS DIJON

Un nouveau look pour Stéphane Derbord Au mois d’août, des amis d’Afrique du Sud en vacances à Dijon sont allés dîner chez Stéphane Derbord. Ils en sont revenus enchantés et manquaient d’adjectifs pour exprimer leur enthousiasme : “Each plate of food that came from the kitchen was a work of art and really tasty. We had an excellent lunch at this newly decorated restaurant.It has just been re-done in soft greys,crisp whites and really looks beautiful. Our meal was outstanding and service attentive. It was overall a memorable experience.”

Chaque assiette qui venait de la cuisine était une œuvre d’art vraiment délicieuse. Nous avons fait un excellent dîner dans ce restaurant nouvellement décoré. Il vient juste d’être refait en gris doux, blancs croquants et c’est vraiment magnifique. Notre repas était exceptionnel et le service attentif.

Dans l’ensemble, c’est une expérience mémorable.

10, place Wilson, 21000 Dijon - 03 80 67 74 64 http://www.restaurantstephanederbord.fr

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La Bourgogne veut une place au soleil !

Une vraie belle brasserie plantée là depuis depuis 1904, au lifting réussi car personne ne lui donnerait son âge. Et pour cause : elle a été transformée entièrement par ses propriétaires, qui ont profité de l’arrivée du tram en 2012 pour casser les murs, transformer le bar, pousser leur terrasse au soleil, travailler une carte fraîcheur et bonne humeur le midi, tout en offrant le soir une authentique cuisine de grande maison, réalisée par un chef discret et efficace, Stéphane Guagliardo.

Un lieu gourmand et attachant, où tous les styles se rencontrent, à toute heure du jour et (du début) de la nuit, en salle comme dans l’assiette. Sole meunière ou risotto de gambas pour les uns, suprême de volaille et polenta pour les autres, à moins qu’une viande rouge ne vous tente.

Vrais bons desserts et service impeccable mené par Monsieur Georges, une figure de l’histoire des Grands Cafés dijonnais. Et bien sûr, last but not least, très joli mobilier en terrasse, dont on aimerait pouvoir profiter en toutes saisons. GB La Bourgogne : place de la République.

Tlj sf dim-lun, de 7h à 22h30. Tél : 03-80-74-12-08. www.brasserielabourgogne.com Le midi, formules 13-17 €. Menus 25-40 €. Carte 35-40 €.

Les nouveaux hommes forts (du Bistrot) des Halles Rien à voir évidemment avec les Forts des halles des films d’après-guerre. Le Bistrot des Halles, créé par la famille Billoux, a été repris par trois bouillants associés : Nicolas Isnard et David Lecomte, les deux chefs de L’Auberge de La Charme (à Prenois, une étoile Michelin) et Éric Carrière, l’ancien footballeur professionnel du DFCO reconverti en caviste de haute volée. Coup de jeune dans la salle, dans le service, dans la carte aussi, qui s’échappe plus volontiers du côté de la Méditerranée que vers la FrancheComté, désormais.

Il y a un menu attrayant le midi, et des plats à la carte style risotto d’escargots ou pluma croustillante servie avec des pommes rattes pour réconcilier les genres et remplir l’estomac, sollicité par les vins proposés au verre par l’autre maitre des lieux. Espace bar à l’entrée, avec des tonneaux, du verre et même des verres dessus, pour faire sérieux. Plancha à la demande, comme il se doit. Un projet qui ne manque pas d’ambition. GB Bistrot des Halles : 10, rue Bannelier. Tél : 03-80-35-45-07.

Tlj sf dim soir et lun. Formule 16 € le midi. Entrées 8-12€ ; plats 12-18 €.

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Les Négociants : on en reste «baba» Profitons-en pour éclaircir un point d’histoire. Le baba de ce nouveau venu n’est pas le premier venu, mais c’est un savarin. Lequel fut détourné du baba au milieu du XIXe siècle par un nommé Jullien, qui en retira les fruits secs et le tressa en couronne. Le baba, lui, doit sa forme au kugelhof, sa recette au cuisinier de Marie Leckzinska et son nom - Ali Baba - au père d’icelle qui était féru des contes des Mille et une nuits. Etant en la matière d’un intégrisme assez irrationnel, je voulais que ceci fût dit. On trouvera l’Ali Baba originel rue Montorgueil à Paris, où le pâtissier de la reine polonaise s’installa et perdura jusqu’à ce jour.

Il me reste assez d’espace pour ajouter que ce nouveau venu, en effet, sur le front des halles, en est une des meilleures adresses. La nouveauté appelle certains réglages mais la formule est intéressante, tendance fusion préoccupée de légèreté (beaucoup de cuisson vapeur).

Surtout, le cuisinier sait cuisiner : exactitude et précision. Les ravioles de saint-jacques sont dignes d’un étoilé (à 21 €) et le métier affleure partout. Jolie cave aussi, semblable à celle du Sauvage, rue Monge ; ce qui n’étonne pas : c’est la même famille. En exergue, un rare Château Rayas (du Pape) facturé tout de même 180 € la bouteille… JM Brasserie Les Négociants : 6 rue Bannelier.

Tél. 03-80-34-12-86. www.brasserielesnegociants.com Tlj. Formule le midi autour de 12 €, suivant le plat du jour.

BB52 À boire et à manger > NOUVEAUTÉS RESTOS DIJON

Quoi de neuf, Dr Wine ?

On vous l’annonçait avant l’été, exit l’Hôtel Particulier, bonjour… Dr.Wine : nouveaux propriétaires, nouveau concept, nouveau décor, nouvelle équipe (dont un sommelier, François Orisé, ayant travaillé chez Robuchon). Le lieu se positionne en wineshop et winebar haut de gamme, avec une vraie restauration au moment du déjeuner et dîner, en plus des planches et assiettes froides servies en continu. Elodie, derrière son comptoir, travaille des produits frais et propose des variations autour du foie gras, de la pétoncle ou du saumon, ou tout autre plat à la carte sorti en fait des cuisines d’Eric Briones (pour ne rien vous cacher). Jolie mise de table et ambiance plus feutrée qu’avant, en salle mais aussi côté jardin, très couru avec son faux gazon et ses vraies pierres. Idéale pour déstresser au cœur de la ville, une visite chez le Dr.Wine me paraît recommandable pour soulager certains maux quotidiens (attention non remboursé par la Sécu !). G.Z. Dr.Wine, 5 rue Musette. Tél : 03-80-53-35-16 www.drwine.fr Tlj sf dim-lun, service restauration 11h30-14h30, 18h30-22h. Formules 19,80-24,90 €. Planches 8-15 € à toute heure.

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La Flambée prend à Dijon !

BB52 À boire et à manger > NOUVEAUTÉS RESTOS DIJON

Rien ne vaut une bonne Flambée, surtout quand on approche des jours gris. Un slogan qu’on a déjà utilisé pour parler de la maison mère, plantée aux portes de Dijon, depuis quelques décennies déjà. Christian Flamant fait partie des «phénix» que l’on salue dans ce numéro, à Dijon, Beaune ou Meursault, eux qui ne cessent de renaître de leurs cendres, nous offrant en cette rentrée des lieux où l’on se sent bien. Après avoir fermé son «Al Fassia», qu’il avait décoré avec amour, lui le passionné de Marrakech, il a eu la bonne idée de garder le fond de décor pour implanter un remake astucieux de son restaurant de Sennecey. Son chef a suivi, ainsi qu’une partie de l’équipe, sans parler de la carte, bien sûr, qui fait la part belle aux spécialités maison. Ici, pas de cheminée, pas de déco style tournage de film historique. Pas question non plus d’envisager une terrasse comme au Congrès, le troisième resto de la tribu. L’essentiel se passe dans les têtes et dans l’assiette : grandes brochettes, plats de terroir, et vins pour les accompagner, sans faiblesse. Après, faut marcher un peu.

La Flambée en ville : 42 rue Pasteur. Tél : 03-80-45-48-81. www.laflambee-en-ville.fr Tlj sf dim soir et lun. Formule express 13,90 €.

Le Carpe Diem : cueillez-le au passage !

Comment ne pas craquer pour un nom et des prix pareils. Ne vous fiez pas à la vision extérieure de ce petit resto du quartier du Palais, coincé entre deux autres qui ne font pas vraiment dans la gastronomie. Le chef a fait de bonnes maisons, avant de s’associer avec son sommelier de beau-frère, pour reprendre cette ancienne pension de famille entièrement relookée à l’intérieur. Il fait son marché, suit au plus près la saison et les envies de ses clients, travaille les assiettes, joue sur la précision des cuissons, le contraste des textures. Les habitués craquent pour le petit menu du jour, mais on se régale vraiment avec son menu-découverte, qui ne triche ni avec la qualité ni avec la quantité.

Beaux domaines viticoles à la carte, à prix doux.

Le Carpe Diem: 6 rue Bouhier.

Tél : 03-80-30-27-56. Tlj sf dim, et lun soir.

Menu du jour 12,50 € le midi, lun-sam ; 19 € le soir, mar-sam ; menu-découverte 27 €.

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Christophe Crotet aubergiste : le grand retour !

BB52 À boire et à manger > NOUVEAUTÉS RESTOS BEAUNE ET PAYS BEAUNOIS

Les Crotet font depuis longtemps partie du paysage gastronomique de la route des vins. Jean Crotet, qui fut un des plus grands chefs cotedoriens de la fin du siècle précédent, avait créé l'Hostellerie de Levernois où ses deux fils et sa fille débutèrent. Christophe Crotet, l'aîné, après avoir ouvert - et même fermé - quelques belles tables ici et là, s'est rapproché de ses racines. Non pas que le chien fou de la famille soit parti bien loin. Mais son come-back réussi marque un vrai retour à la sagesse, dans les prix comme dans la cuisine, loin des modes. Allez boire l'apéro au bar, et jetez un œil sur la salle, qui mériterait d'être classée monument historique. Profitez plutôt des derniers beaux jours pour vous offrir en terrasse un des meilleurs menus du marché du moment, à prix tout petit, ou pour déguster un pâté en croûte estampillé Crotet, un risotto de saint-jacques aux girolles ou une épaule d'agneau confite digne de ce nom. Dessert simple, mais bon, comme ce devrait toujours être le cas.

L’Auberge Bourguignonne : 4 Place Madeleine, 21200 Beaune. Tél. 03.80.22.23.53. contact@auberge-bourguignonne.fr www.auberge-bourguignonne.fr Ouv 7j/7. Menu du marché le midi 15-18 €. Menus 30-49 €.

Suivez le Piqu’bœuf !

On venait ici jusqu'alors pour les grillades de bœuf charolais à la braise dans la cheminée. Marie Line et Thierry Broin ont pris le taureau par les cornes : ils ont transformé leur grill bien connu des Beaunois (une maison du XVIIIème, tout de même) en un resto aux couleurs du temps, agréable au goût comme à l'œil. Si les menus incitent le passant à se poser là "au détour des Hospices" ou à s'offrir la tournée des grands ducs, avec des plats qui sentent bon la Bourgogne, la carte a joliment évolué avec l'arrivée en cuisine du fils, Damien, formé dans de belles maisons beaunoises (et d'ailleurs, ne soyons pas chauvin). Pot-au-feu en fine gelée au foie gras, raviole de queues de bœuf confites, sauce pinot noir : ces deux plats, appartenant au menu dit "sur la route des vins" nous ont d'autant plus emballés que les prix sont doux. Si la mère n'est pas là, durant le service, ne lui en veuillez pas : elle a des manèges au parc de la Bouzaise, où vous pourrez aller digérer ensuite, si le temps s'y prête. Une famille qui cache bien son jeu.

Restaurant Piqu'bœuf : 2 Fbg Madeleine, 21200 Beaune.

Tél. 03.80.24.07.52 contact@piquboeuf.com - piquboeuf.com Tlj sf mar-mer, jusqu'à 22h30. Congés : 3 sem en janv, et en juin. Formule déj 15 € en sem et menus 22-27 € (notre préféré); autres menus 32-42 €.

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F&B, pour l’amour du vin !

Meursault : c’est du Billard !

Nouvel établissement idéalement placé dans l'hyper centre-ville, sur la petite place Carnot, qui vaut bien la grande. Petite terrasse sympa, pour prendre les premiers (ou les derniers) rayons du soleil ; à l'intérieur la déco est chic et simple, rien de prétentieux. Enfilade de murs,escalier typique, beau travail de ferronnerie. La carte alterne le bistronomique avec, comme il se doit, quelques classiques revisités (vol-au-vent, rable de lapin à la moutarde, côte de veau aux champignons), et des en cas très qualitatifs : camembert de chez Bordier, sardines de chez Ramon Pena ou jambon persillé du boucher de Pommard, car il ne faudrait pas oublier les locaux. Jérôme, après avoir joué au sommelier dans de grandes maisons en Suisse, à Monaco ou même à Beaune, a eu envie d'ouvrir, avec son associé, un "bar à vin ou l'on mange bien", un lieu de vie dans le goût du moment, avec des prix raisonnables. Cuisine simple, avec de beaux produits, qu'accompagnent des bouteilles gardées d'ordinaire par les vignerons pour les copains.

Restaurant F&B : 6-8 rue d'Alsace, 21200 Beaune. Tél. 03.80.21.04.19. restaurant-fandb-beaune.fr Tlj sf mer. Menu du marché le midi 18-21 €.

Carte 35-40 €.

Il fait toujours aussi bon s'arrêter au cœur de Meursault, village typique et charmant ayant conservé un centre bien vivant. Surtout, dirons-nous, depuis qu'Alain Billard, l'ancien chef du Gourmandin à Beaune, a repris cet établissement. Une vraie atmosphère de maison de village vigneron, surtout si l'on passe par le bar. Les lieux sont restés dans leur jus, mais quel jus ! Et quel plaisir dans l'assiette! De jolis produits sans chichis mais d'une fraicheur, d'un goût incroyables : médaillons de joue de porc confits, purée maison et légumes croquants, grenouilles ail et persil, pigeon rôti aux champignons du moment… Ou, plus tradi encore, genre gras double à la moutarde, poulet de bresse rôti, etc. Desserts qui nous ramènent en enfance, et à l'enfance de l'art : crêpes Grand Marnier à l'orange, riz au lait, tarte tatin. Une terrasse aux beaux jours cachée mais chaleureuse, et une salle à manger pas triste. Six chambres seulement, pour qui veut tester la carte des vins, avec les coups de cœur du chef, à prix plus que corrects.

Hôtel du Centre-restaurant Alain Billard : 4, rue de Lattre-de-Tassigny, 21190 Meursault.

Tél. 03.80.21.20.75. contact@hotel-du-centre-meursault.com www.hotel-du-centre-meursault.com Doubles 65-85 €. Form. déj 18-21 € ; le soir et dim menu 28 €. Tlj en saison ; fermé jeu mi-oct à Pâques.

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SuperDupont Fu Manchu contre

©lecollectiféphémère

Ô

nuit désastreuse, ô nuit effroyable où retentit, comme un éclat de tonnerre, cette incroyable nouvelle : Gevrey se vend, Gevrey est vendue !

La nouvelle était née dans l'ombre des caveaux mais, dès potron-minet, portée par les ondes et les écrans, elle se répandit jusqu'aux extrémités du royaume, avec des accents si funèbres qu'on se demandait quelle force, quels transports pouvaient bien motiver ces violentes agitations. Titrant gravement que le château de Gevrey-Chambertin était tombé “sous la coupe d’un milliardaire chinois”, la presse du jour semblait anticiper l’indignation générale. Précisant qu’il s’agissait d’un propriétaire de casino issu de Macao (l’enfer du jeu), elle laissait présumer l’aspect diabolique de la transaction et l’origine impure de la manne.

On entrevoyait pourtant, à écouter les indignés, que l’oraison devait sans doute moins à Bossuet qu’à Zemmour et que l’hérésie n’était peut-être pas celle qu’on nous disait.

La nouvelle d’abord, n’était pas de première

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fraîcheur. On savait. C’était fait depuis un moment. On se trouvait du coup en devoir de s’interroger sur les raisons de cette soudaine explosion qui venait de l’été secouer la nuée, sans qu’on puisse être assuré de sa spontanéité.

Par ailleurs, ce n’est pas la première fois, loin de là, qu’une propriété viticole bourguignonne passe en des mains étrangères. On n’en a pas fait un tel foin et elles ne s’en portent pas si mal. On peut certes déplorer qu’elles ne soient pas restées en des mains nationales, mais on sait depuis bien longtemps que l’argent va là où est l’argent et que l’argent ignore les frontières. Par ailleurs, Gevrey-Chambertin n’est pas le lieu idéal pour réformer le capitalisme.

S’agissant de l’aspect emblématique du château et de la supposée atteinte patrimoniale - le montant trop élevé de l’achat risquant de survaloriser le prix des terrains, pour aller vite -, ce sont des arguments assez peu recevables.

Le dit château est depuis bien longtemps en

BB52 > billet de retour N°12

décomposition et le tarif de ces deux hectares-là, justement parce qu’il est tout à fait déraisonnable, ne saurait devenir indicatif.

Nulle atteinte au prolétariat viticole, et point de spoliation en vue.

Quant aux contre-offensives menées depuis les lointains débuts de la saga, elles ne semblent pas avoir été très vigoureuses ; ni de la part des vignerons associés, ni de celle de la SAFER. Et ça se comprend. Payer quatre millions pour cet ensemble, vu l’investissement induit, c’était déjà beaucoup. Mais payer le double, ça confine à la dinguerie ; c’est vrai que ça peut donner à penser, voire à s’interroger.

“Les vignerons sont en émoi”, ai-je lu. Pas tous ; j’en connais qui se réjouissent pour Gevrey et les potentiels débouchés ; et s’il s’en trouve d’assez barjots pour refuser, s’il se présente, un tel marché, qu’ils se fassent connaître. Moi, en revanche, ce qui ne me met pas du tout en émoi, c’est qu’un quidam accepte de se faire arnaquer à ce point-là tout en confiant la gestion du vignoble à l’un des meilleurs professionnels de la Côte, et en s’engageant à rénover cette baraque mal foutue pour l’ouvrir – partiellement - à la visite.

C’est touchant, mais ça prouve qu’il a trop de pognon, tout bonnement ; bien fait pour lui.

Ce qui n’excuse pas ce qu’on sent s’exprimer, au fond, chez les vertueux protestataires. A savoir, au-delà de la frustration ou de l’intérêt local, un vilain fumet de racisme qui transparaît derrière la protestation patrimoniale et l’appel aux valeurs territoriales. Parce que là, voyez-vous, là, on n’est plus dans le vin mais dans le vinaigre ; et pas du premier crû. Puisse Dieu donner en conséquence des bornes aux passions des hommes les plus emportés, et de la rectitude à ce fils du ciel en voie de rédemption.

Jean Maisonnave PS 1 : Merci à Bossuet pour les emprunts et paraphrases de diverses oraisons funèbres PS 2 : Ceci est écrit avant les Journées du patrimoine. Le journal sortant après, il y aura peut-être du nouveau

Les nouveautés vont swinguer !

P

our cette rentrée nous avons sélectionné de petites pépites : des vins irrésistibles, gourmands et terriblement plaisants !

Des domaines en Bio, en biodynamie même, mais ce n’est pas le seul critère qui a retenu notre attention… C’est surtout la qualité de ces vins : leur richesse et leur équilibre, leur capacité à nous parler. Des vins qui ont des choses à dire !

Et le tout à des prix sympa.

C

T

ommençons par quelques belles découvertes en Val de Loire, avec le groupement de vignerons « Passeurs de vins ». 3 jeunes passionnés par leurs terroirs (Layon, Savennières et Chinon) et dont les derniers millésimes sont tout bonnement superbes. Toute la gamme est évidemment à découvrir, mais nous avons un petit faible pour le Coteaux du Layon du Clos de l’Elu. Avec sa douceur de miel et son énergie à revendre, rien de mieux qu’un morceau d’Horace Silver pour l’accompagner !

Nous vous invitons d’ailleurs à le découvrir par vous-même : une bouteille sera en dégustation ces prochains jours**.

Coteaux du Layon 2010 Clos de l’Elu 16,50€ **

erminons par un plein de soleil, en tout cas dans la bouteille ! Avec le Faugères « Le Presbytère » de Catherine roque, c’est tout le sud qui s’offre à vous. Un Sud élégant, racé et raffiné. Un équilibre que seuls les plus hauts terroirs de l’appellation peuvent amener. Conjuguez ça avec un élevage délicat et attentionné, et vous aurez le secret de tant de subtilité. Notre conseil ? A servir avec Evil Ways d’Alchemia Latin Jazz !

Découvrez-le également en dégustation ces prochains jours** !

Faugères « Le Presbytère » 2009 Mas d’Alezon 12,90€ **

S

uite de notre ballade en vignoble alsacien. Les sœurs Faller ne sont plus à présenter, mais leurs vins nous sont apparus comme tellement complets, complexes et raffinés que nous ne pouvions pas faire en l’impasse. Riesling, Gewurztraminer et même leur Pinot Noir sont au plus haut niveau de ce que l’Alsace propose actuellement. Pour les amateurs de (très) grands liquoreux nous avons même jeté notre dévolu sur leur « Sélection de Grains Nobles » de Riesling... divin comme un air de la Nouvelle-Orléans, langoureux et distingué, écoutez voir un petit Louis Armstrong avec ça…

Vous pourrez découvrir une grande partie de leurs crus lors de notre soirée dégustation « Les étoiles d’Alsace » qui aura lieu fin Mars*.

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La Route des Vins

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BB52 > HUMEUR DE comptoir

Vous avez dit

bar à vins ?

Le bar à vins, trop souvent, c'est du baratin.

Un peu de vin pour faire du vent. Il faut dire que l'invention en est récente et la définition plutôt brumeuse. On ne saurait s'y aventurer sans s'y perdre. Une sorte de séduisant bâtard entre la cave (du caviste) et le restaurant ; un petit frère mondain du bistrot ; un cousin de plus en plus éloigné du populaire café, de la modeste buvette et plus encore de l'original cabaret auquel on doit pourtant, le saviezvous, l'usage du bouchon. Nul grimoire n'en fait état. Et si on osait dire au monumental Gérault Rongier, le pape du genre (le Vin des rues à Paris) qu'il faisait bar à vins, il posait la bouteille et l'entonnoir - il achetait presque tout en fûts - pour nous en retourner une, ce qui altérait le pot-au-feu. Ici même, je connais d'estimables tenanciers qui préfèrent se proclamer cavistes ou buvetiers, quitte à risquer de répudier le néophyte, le touriste, ou le sémillant kéké (1).

On doit ajouter que le bar à vins se porte bien et que, s'il se porte bien, c'est qu'il élargit la clientèle, singulièrement la clientèle féminine qui y accède plus volontiers qu'aux antres jadis plus ou moins réservés, comme les tavernes, aux mâles libations. Surtout, soyons justes, il existe désormais en cette ville un choix assez étonnant de bars à vins plus ou moins authentiques, alors que nous déplorions ici-même, il y a à peine deux ans, leur absence aussi radicale qu'inquiétante.

Ne boudons pas, globalement, notre plaisir ; d'autant que s'y ajoute celui de faire pièce aux Beaunois, phénomène délectable depuis Piron, qui remet en outre Dijon, non à sa place, mais à son rang. Ainsi en est-il des bâtards historiques : ils compensent la carence identitaire par une vigueur et un allant qui finissent assez souvent par les rendre indispensables. On voit ça dans Shakespeare.

La question reste pourtant celle-ci : il ne faudrait pas, qu'à l'instar des bistrots, le genre à son tour s'abâtardisse pour capoter dans

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l'insignifiance, le tout-venant ou l'opération commerciale. Surtout en cette région, n'estce pas, où les enjeux sont multiples. Il ne suffit pas d'alléguer une vingtaine de références et un quarteron de génériques au verre pour se déclarer bar à vins. En toute hypothèse, le bar à vins n'est pas un bar comme les autres parce que le vin n'est pas une boisson comme une autre, et qui ne saurait s'accompagner de nourritures négligeables, même simplement expédiées. Nous y reviendrons, au solide.

Quant au liquide, je dirai qu'au-delà de toute définition, se revendiquer bar à vins c'est se donner un devoir de dégustation, c'est à dire de découverte, et, consécutivement, d'un petit bonheur pédagogique. Tel est le message profond du vin, et c'est un message culturel, humaniste, qui exclut au premier chef tout sectarisme. Un bar à vins exclusivement bourguignon, consécutivement, ne justifie pas son enseigne. Un de mes meilleurs souvenirs de Bourgogne blanc, je le dois à un bar à vins d'Aix-en-Provence, et j'ai découvert dernièrement à Dijon un Fronton (vin rouge de la région toulousaine, en net progrès) attendrissant. On pourrait - on devrait - multiplier ces exemples à l'infini. Il n'y a qu'en Bordelais, et hélas en Bourgogne - moins souvent, heureusement - qu'on paraît ne pas comprendre que révéler les variétés, les singularités, les grandeurs des terroirs et des vignerons, c'est aussi servir sa propre cause et l'universalité singulière du vin.

La connaissance. Telle doit être à mon sens l'ambition minimale d'un bar à vins, “dans un contexte quelque peu inflationnel” comme dit ma petite chienne Nini, à qui je laisse la responsabilité de ses déclarations.

J. Maisonnave (1) Pas de Bobos dans le monde de Jean, ça l'énerve, il préfère les Kékés. On dit ça pour ceux qui seraient un peu jeunes pour saisir les nuances…

DANS LA SÉRIE "MON TRAM ÉMOI"… de Jean Maisonnave

Carte Blanche J'irais plus souvent, si l'environnement n'était à ce point minéral et gai comme un pinson qu'on aurait passé au lanceflammes. Mais si les amateurs s'y côtoient à midi, ce n'est ni pour la vue imprenable sur le tramway, ni pour la terrasse qui guerroie courageusement contre le béton.

C'est qu'on y mange bien et que les menus, sans être les plus modiques de la ville, en constituent une des meilleures affaires.

C'est aussi qu'on y perçoit en tout le respect du métier. Tapissées de bouteilles et d'un immense portrait de Fernand Point (un ponte de la cuisine française d'aprèsguerre), les cloisons annoncent l'ambition : ici, on cuisine. Dans un genre un peu mode, architecture et friselis, mais avec une technique sans défaillance (dorades en écailles de pomme de terre), des idées assurées (ris de veau braisé et polenta) et un sérieux qui fait mouche jusque dans les salades – équilibrées - ou le simple tartare, parfaitement condimenté. Bref, une maison où, comme chez Monsieur Jourdain, on goûte à la gastronomie sans trop s'en apercevoir. Ajoutons que le service est digne d'une grande maison. Cave intéressante en région (belles bouteilles de propriétaires). N'hésitez pas à braver le béton.

Restaurant Carte Blanche Tour Elithis, 1 bd de Champagne.

Tél. 03 80 28 97 58. Tlj sf lun soir, et dim. Menus : 14,80-17,50 €(midi). Le soir, menu carte à 26 et 32€.

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BB52 communiqué

Les Chevaliers de la Panse Ronde, épisode 3

A

Doncques, ayant vagabondé une partie de l’été, le preux Bruno se trouva encore mieux pourvu lorsque l’automne fut venu. C’est que, pour le chevalier à la ronde figure, la dérive se voulait substantiellement fertile : son errance était en fait l’incessante quête de ce que le monde matériel pouvait offrir de meilleur, de fermes en châteaux et de sardines en jambonneaux. Quand certains prétendaient combattre les moulins, lui n’avait d’autre but que d’oeuvrer au bonheur de la clientèle et à la gloire des artistes de bouche.

AyAnT Donc, sans autrement barguigner, clos son antre magique, il s’en fut par les routes ; abandonnant à leur sort maints véritables amateurs (qui s’en trouvèrent, eux, bien dépourvus) ainsi que toute une belle jeunesse qu’il avait su, la chose est notable, détourner des potions impies, de la médiocrité liquide et des boustifailles délétères. Cependant, tous savaient que pour ce condottiere, il n’était point de vacance véritable et que la cigale se confondait avec la fourmi.

Ils attendaient donc avec curiosité ce qui pourrait bientôt figurer sur l’écriteau déjà bien pourvu, sur les rayons définitivement trop petits et dans les recoins si improbables que la gente Sarah autrement nommée Sarah l’Odalisque en hommage à Ingres, et à un dos si joliment offert qu’il ajoutait des vapeurs aux damoiseaux sans que cela jamais ne figurât sur l’addition - s’en arrachait parfois un cheveu d’or. c’esT qu’on TRouvAiT là, à très peu près, tout le gotha du bouchon et des tapas - soit, pour entrer dans la partie littéraire de ce récit, tout ce qui se peut faire de mieux en matière de vins de Bourgogne, mais encore - par exemple - Foucault, Alliet (Philippe), Baudry en Loire. Chave (JeanLouis), Gérin, Combier, Grippa en Vallée du Rhône. Ou, plus au sud, le domaine de Gramenon, l’impeccable Richaud, Montcalmès en Languedoc, ainsi que les très exclusifs Château Rayas ou Grange des Pères, des ombrageux barons Perrault et Vailhé.

AJouTons que le sieuR BRuno, s’étant entiché des vins nature et biologiques, en avait rassemblé plus de cent, augmentés par les raretés de joyeux déjantés, comme ce rouge vauclusien assemblant plusieurs millésimes, entre autres fabulosités plus ou moins alchimiques.

Avec ceci, pour la gueule, des planchettes comme un peu partout ; mais sur les planchettes, l’excellence comme à peu près nulle part. Des jambons ibériques (de bellota) et parmesans de 36 mois ; la contribution des cochons personnels du patron (séraphique coppa) ; d’exquises sardines ; de nouveaux anchois cantabriques, des fromages d’un peu partout, depuis la crémeuse buratta jusqu’au camembert cru de Bordier et tant d’autres choses que la place nous manque pour les énumérer.

Tel peRDuRe JusTemenT (voir l’épisode précédent) le dilemme majeur de cet antre magique certes mais point miraculeux : la place. Comment faire tenir ensemble tant de richesses avec tant de prétendants, autour d’un comptoir beaucoup moins grand que la vertu des damoiselles y accointées. L’été et la terrasse avaient différé un moment le problème mais qu’en serait-il lorsque la bise serait venue ? Les cigales en concevaient la plus extrême appréhension…

En attendant, la légende continue, hors le dimanche et le lundi où la légende se repose. J. m.

nudant automobiles 1ter rue antoine becquerel

21300 chenôve

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Chez Bruno

80 rue Jean-Jacques Rousseau, à Dijon.

Tél : 03-80-66-12-33

BB52 communiqué

L’Émile Brochettes Maintenant que l’automne est venu, l‘Émile Brochette vous accueille dans sa grotte. Une ambiance chaude et cosy où il fait bon partager une potence de bœuf, gambas ou poulet tandoori, en amoureux ou entre amis.

Accueil sympathique, décor atypique, lumières tamisées… les ingrédients d’une bonne soirée !

L‘Émile propose aussi une carte variée de brochettes de l’entrée jusqu’au dessert. Le choix est difficile, tant la diversité est grande.

Volaille, bœuf, agneau mais aussi poisson, fromage ou fruits.

Tout y est frais et appétissant. La viande arrive chaque jour pour être découpée, préparée, brochetée et ensuite proposée avec des sauces maison. La cave offre une trentaine de vins bien choisis et d’un très bon rapport qualité-prix, une majorité de bourgogne et quelques écarts vers le sud-ouest, le Languedoc, la vallée du Rhône.

Au déjeuner, l’Émile propose des formules composées d’un choix de cinq entrées, cinq plats, dont le fameux tartare de charolais coupé au couteau et cinq desserts pour un tout petit prix : 9,90 ou 11,80 euros.

Pour les jours de grand froid, nous vous conseillons la brochette de Morteau, pomme de terre et cancoillotte fondue, accompagnée par un verre de Saint-Romain.

Si l’été reste encore un peu indien, pourquoi ne pas prendre son café gourmand en terrasse ? Avec des douceurs faites maison : madeleine, moelleux au chocolat et crème brûlée.

L’Émile Brochettes

16 place Émile Zola 03 80 49 81 04 Ouvert tous les jours, midi et soir

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PAVILLON BACCHUS Partenaire de toutes vos réceptions !

Situé à l'entrée du parc Valmy, composé d'un restaurant, de salles de réception modulables jusqu'à 300 pers (avec une vraie scène !) et d'un service traiteur, Pavillon Bacchus est le site approprié pour vivre au mieux les événements qui rythment la vie privée ou professionnelle de chacun !

Deux forts caractères aux manettes : le Chef Hervé Pasteur qui gère toute la cuisine et propose des plats raffinés & novateurs, et son épouse Brigitte Pasteur qui répondra à tous vos besoins et vous accueillera tous les jours avec le sourire !

Restaurant

• cadre contemporain & salle climatisée • ouvert du lundi au vendredi pour déjeuner • 7j/7 pour groupe -midi & soir-

Formule «Clé en main» -salle + restauration-

• pour les entreprises : séminaire, cocktail, conférence, exposition...

• pour les particuliers : mariage, anniversaire, baptême, retraite, soirée à thème…

• restauration sur mesure avec offre menu dégustation

Service Traiteur :

Toutes prestations assurées dans un rayon de 50 Km

Agenda :

• Salon du Mariage > 20 & 21 octobre 2012 • Réveillon St Sylvestre avec orchestre • Salon de la séparation > début 2013

Pavillon Bacchus PARC VALMY - DIJON

• terrasse / jardin • grand parking privé • Tramway - Arrêts Giroud & Valmy

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BB52 > TEST

Sandwichs au banc d'essai

Du jambon beurre au jambon beurk Le petit parisien a eu bien des malheurs. Des croûtes anémiques, des mies cartonneuses, des jambons parcheminés. Un moment, on l'a cru perdu, menacé qu'il était par la crise générale du pain français et par la vogue peu résistible de ces sandwichs verticaux importés des Amériques, qui se présentaient à moindre frais comme un repas véritable alors que lui ne faisait qu'en constituer, dans les esprits, une alternative par défaut. Nourriture prise au vol suivant les circonstances -emplois du temps bousculés, voyages ferroviaires, jours de disette etc.- et pas réellement exaltante, ni dans l'image, ni au réel.

Heureusement, le sandwich jambon-beurre - dit aussi parisien - reposait sur une forte assise populaire. Un vieux classique : 70 % à peu près de la demande. Il survécut donc, parce qu'il était partie intégrante de la culture hexagonale, exportable aussi puisque lié au pain "à la française", l'incontournable baguette. A New-York comme à Beyrouth, on pouvait réclamer le "sandwich parisien", ça évoquait à défaut de transporter.

Et voilà qu'aujourd'hui, le petit parisien se porte comme un charme, poussé par la consommation constamment croissante des sandwichs en général. Il s'en vend plus de deux millions par jour… Pourquoi ce regain ? Les conditions de la vie urbaine, la régression du repas de midi, les circonstances économiques mais aussi, depuis quelques années, le net redressement qualitatif du pain. D'où l'éclosion des boutiques spécialisées et le fait que pas mal de boulangers s'y sont mis à leur tour, et des restaurateurs. On trouve désormais des sandwichs à un peu tout, architecturés, sophistiqués, parfois très bons, souvent très appétissants ; à midi, il faut prendre la file, on articule autour d'eux des dînettes complètes, c'est l'âge d'or du sandwich…

Le plus fort, c'est que le jambon-beurre, dans ses modestes atours (diététiquement acceptables), continue d'être de très loin le plus demandé.

Un mystère. Comme il fut toujours associé au rail (le tristement célèbre sandwich SNCF…), nous avons finement profité de l'inauguration du tramway pour voir ce qu'il en était. Un banc d'essai qui montre que si le sandwich a fait du chemin, le dit parisien n'est pas réellement sur la bonne voie. Jean Maisonnave

Protocole Tous les produits ont été achetés le jour même, entre 8 et 10 heures. Demandes à chaque fois identiques : jambon-beurre, sans autre précision. En foi de quoi les adjuvants décoratifs ou condiments n'ont pas compté dans la note finale. Non identifiables et numérotés de 1 à 13, les produits ont été d'abord pesés, sans que les différences de poids soient prises en considération, on verra qu'il en est de sérieuses.

Après discussion, les jurés ont décidé que la note devait être ainsi composée : visuel sur 10, dégustation sur 10. Note finale donc sur 20 x 4 jurés. De même, les jurés ont décidé de commencer par un examen visuel des composants : pain, beurre, jambon. En cas d'unanimité dans le rejet, les produits étaient éliminés, ce qui fut le cas de cinq d'entre eux, dont la qualité des pains était à l'évidence insuffisante (cuisson, surgélation, croûtes non formées, mies pâteuses). Plusieurs jambons se virent également mis en cause, sans qu'il y eût unanimité.

Pour finir, la dégustation des exemplaires subsistants se fit en silence et à l'eau, après appréciation des beurres, beurres véritables ou composés (type St Hubert et autres).

Le banc d’essai s’est tenu de 11 heures à 12 heures trente à la Brasserie «La Bourgogne», place de la République à Dijon.

4

Le jury Michelle Poinsot (Les Salaisons de campagne, Halles centrales de Dijon) - 1 Georges El-Hage (directeur de salle à «La Bourgogne») - 2 Patrick Frémont (boulanger-pâtissier) - 3 Jean Maisonnave (Bing Bang) - 4

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2 3 1

COMMENTAIRES

POIDS

PRIX

NOTE sur 80

RANG

AU DELICE DE LA CHOUETTE 26 rue de la chouette

Bel aspect, pain artisanal, croûte bien formée, mie souple et alvéolée.

Jambon ferme, moyennement sapide mais beurre de qualité. Présentation soignée (sangles)

230 g

3,10 €

57

1er

Boulangerie pâtisserie KAVILIOTIS 77 rue Jeannin

Bon pain artisanal de type bannette, très levé, croûte de bonne tenue.

Généreux en jambon mais de qualité plutôt moyenne. Néanmoins, ensemble satisfaisant.

220 g

2,80 €

51

2

L’ATELIER DU PAIN 5 place du 30 octobre

Bel aspect, légèrement fariné, croûte souple, mie très joliment alvéolée.

Jambon très chiche, goût moyen et beurre de type composé. Là, c’est très nettement le pain qui emporte l’adhésion.

200 g

3,20 €

50

3

Boulangerie des DUCS 33 rue Monge

Sauvé par la bonne qualité du pain, demie baguette artisanale, type campagne, salade batavia, mais chiche en beurre. Jambon médiocre, très salé. Dommage, un bel écrin pour des produits moyens.

230 g

3,15 €

43

4

La MIE CÂLINE 4 rue Bossuet

Baguette moulée, mie oxygénée. A manger frais, sinon… L’intérieur est plus enthousiasmant, beurre et jambon correct, d’épaule ; un des plus moelleux.

170 g

2,80 €

40

5

ORIGINE (Dijon)

> Autres sandwichs testés : Monoprix, rue Piron (200 g); Boulangerie Frelin, place Grangier (195 g) ; Chez Paul, Gare SNCF (220 g) ; Sandwicherie Le Gipsy, centre Dauphine (160 g) ; Boulangerie Louot, bd de Sévigné (200 g) ; Léo resto, Gare SNCF (160 g) ; La Brioche dorée, rue de la Liberté (180 g) - Sans vouloir dire qui fut éliminé pour cause de pain rédhibitoire, nous sommes en devoir de noter qu’il s’y trouvait deux boulangeries, dont l’une pourtant offrait l’un des meilleurs, sinon le meilleur, jambon…

Conclusions

L

es notes des cinq premiers atteignent et dépassent la moyenne : ce sont les seules ; par ailleurs, cinq sandwichs ont été éliminés d’entrée sur le seul critère du pain. Encore aurait-on pu chipoter sur la notion exacte de «beurre», laquelle a paru en plusieurs cas assez extensive. Quant au jambon - jambon véritable ou jambon d’épaule - même si aucun ne s’est trouvé éliminé faute d’unanimité, leur qualité très généralement médiocre a été unanimement relevée : phosphates excessifs, texture pneumatique, sécheresse ou, au contraire, humidité. Bref, produits tranchés sous plastique de porcs industriels. Les tarifs serrés peuvent partiellement expliquer le phénomène : le prix de revient d’un sandwich composé selon les règles de l’art, avec des produits premium, peut assez facilement avoisiner les 4 euros, surtout si on y ajoute une feuille de batavia ou des cornichons.

Notons pour finir que les notes des jurés, sans qu’il y ait eu aucune concertation, furent cette fois-ci remarquablement concordantes, à l’exception d’un seul échantillon dont la cuisson du pain partagea les dégustateurs. On voit à tout ceci que même si on échappe au souvenir navrant de ce qui fut nommé «sandwich SNCF», la cause est encore loin d’être gagnée. La raison majeure étant la qualité navrante des porcs français ; on touche le fond, là, sauf exception.

Éric Febvre Boulangerie - Viennoiserie Depuis l’âge de 16 ans, Éric Febvre exerce le métier de boulanger avec bonheur. Il propose une quinzaine de pains, de la tarterie et des viennoiseries gourmandes, tout près du marché dans une boutique rénovée.

Le pain : Particulièrement fier de sa VRAIE baguette, croustillante, très goûteuse et qui se conser-

ve bien, Éric Febvre propose une quinzaine de pains aux formes différentes. Les graines sont torréfiées maison, la méthode est artisanale, le pain savoureux.

Les tartes : La boulangerie présente un choix varié de tartes salées, dont la tarte aux petits lé-

gumes pour les petites faims de midi, et une belle gamme de tartes sucrées, tartes poire/pistache ou abricot/pistache, tarte fine… Les fruits et légumes, la charcuterie sont des produits artisanaux du marché.

Les brioches

: Spécialités de la maison, les brioches se déclinent du simple Nanterre à la brioche normande, façon pain perdu, ou à la brioche feuilletée à la châtaigne, pour un goûter d’automne ou un petit déjeuner énergie.

BestOf à déguster : Le millefeuille, le pécher mignon du chef.

Éric Febvre

16 rue Bannelier 21000 Dijon 03 80 50 09 61 Fermé les dimanche et lundi

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Parce qu’elle est “Famous”

Labellisée exposition d’intérêt national, récompensant les expositions de grande envergure, vous auriez l’air bête en habitant Dijon de ne l’avoir pas vue.

Parce que, justement, ce sont deux Dijonnais

BB52 > ART

François, né en 1784 dans un milieu très modeste, est fils de forgeron. Éloigné de l’atelier de son père, maître-serrurier, par un accident l’obligeant au repos, il suit les cours de dessin de François Devosge. Remarqué pour son talent, on l’envoie à Paris ou il entre aux Beaux-Arts pour préparer le prix de Rome. De retour à Dijon, il devient le protégé de Louis Fremiet, le père de Sophie.

Sophie, fille de bourgeois, voit le jour en 1797, rue des Forges. Comme toute femme, elle ne peut suivre les cours «publics» de l’école de dessin, mais Anatole Devosge (le fils de l’autre), ami de la famille, lui donnera des cours particuliers. Le père de Sophie, fervent bonapartiste, est obligé de s’exiler et charge François Rude d’accompagner les femmes de la famille à Bruxelles. En 1816, présentée par son maître, elle entre dans l’atelier du célèbre Jacques-Louis David et devient son élève favorite. Elle se fera remarquer dès 1820 au concours de l’académie de Gand avec son tableau : «La belle Anthia».

Entrevue de Monsieur le Prince et de Mademoiselle de Montpensier MBA Dijon

La rentrée sera rude Françoise Perrichet

Oui c’est vrai, elle est facile et je ne suis

sûrement pas la première à vous la faire. Mais c’est tellement vrai, et je vais vous dire pourquoi il FAUT qu’elle soit RUDE, pourquoi vous devez aller voir cette exposition sur François et Sophie Rude, citoyens de la Liberté.

Parce que c’est un couple exemplaire

François Rude et Sophie se marient en juillet 1821 à l’église SainteGudule. Ils ont toujours été en étroite union de cœur et d’esprit, entretenant un grand respect et une grande estime réciproque. Aucune concurrence artistique entre eux. Au contraire, ils se soutiennent beaucoup et participent tous deux à la vie artistique de leur temps.

Ce ne sont pas des mondains, ils se consacrent à leur travail, leur famille et leurs amis. Revenus à Paris, ils vivent de cours donnés dans leur atelier et présentent chaque année une pièce au Salon, vitrine artistique de l’époque.

Parce qu’ils sont talentueux

François Rude est un des plus grand sculpteur du XIXe siècle. Il présente, en 1827, «Mercure rattachant sa talonnière», sculpture techniquement étonnante, qui le met en valeur, mais il ne sera révélé qu’en 1831 par son «pêcheur napolitain». Une modernité, un esprit nouveau se dégage de cet adolescent souriant jouant avec une tortue qui choquera, mais lui rapportera la Légion d’Honneur.

Sophie Rude est une grande portraitiste. Au salon de 1827, elle se fait remarquer avec un grand portrait en pied d’apparat de sa sœur, avec moult draperies, puis présentera ensuite trois tableaux historiques, mais toujours à travers de scènes familiales ou intimes. En 1841, face à la “concurrence” de Delacroix et sa prise de Constantinople, elle abandonne le genre historique et se remet aux portraits. Pas de concessions, pas de complaisance vis-à-vis des modèles, elle apporte un soin minutieux aux décors et aux tissus.

À cause de l’arc de triomphe

Tout le monde le connaît, et pour cause. Imaginé par Napoléon dès 1806, c’est finalement Louis-Philippe qui commandera à Rude “le départ des volontaires de 1792”. Le relief de Rude est vraiment le plus percutant, le plus vif de l’arc. Le côté triomphal, gigantesque, le mouvement, l’action, tout est dit dans cet arc grâce auquel il atteint la renommée.

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Le Départ des Volontaires de1792

Portrait de jeune femme

Pour la liberté

A l’heure ou les FEMEN se dénudent et manient la tronçonneuse pour se faire entendre, nous pouvons rendre hommage à ce couple. Elle, parce qu’être une femme peintre à cette époque n’est pas si facile, lui pour l’avoir soutenue et encouragée toute sa vie. Révolutionnaire puis bonapartiste, ils ont sans cesse combattu pour la Liberté.

Pour vous faire marcher

L’exposition court sur quatre lieux et vous aussi, du coup ! Le musée des Beaux-Arts expose les tableaux de Sophie, ceux que vous connaissiez et ceux qui encombraient les réserves, dépoussiérés pour l’occasion. Les statues de François sont là en partie, nettoyées elles aussi, ainsi que des dessins et croquis. Deux étages pour vous mettre en jambe.

Le musée Rude, fermé cet été pour rénovation, accueillera, au pied des quatre œuvres monumentales, des vidéos montrant les sculptures là ou elles sont en réalité.

La Nef exposera quand à elle Jacques Perreaut, artiste tournusien, pour un hommage contemporain de la Marseillaise.

Les archives municipales exposent également au salon Apollon.

Pour vous faire plaisir (enfin)

Les couleurs chatoyantes des soieries et la délicatesse des visages dans les tableaux de Sophie ; la volonté, le dynamisme, le naturel dans la pose des statues de François ne peuvent que vous émouvoir, et c’est bien ce qu’on demande en premier à une exposition.

Du 12 octobre 2012 au 28 janvier 2013 Musée des Beaux-arts de Dijon mais pas seulement http://mba.dijon.fr/

Entrevue de Monsieur le Prince et de Mademoiselle de Montpensier MBA Dijon

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Pour toi qui aimes toutes les musiques du monde 22 septembre au 3 octobre – Tribu festival à Dijon (la Vapeur, la Péniche Cancale, théâtre des Feuillants, Auditorium, théâtre Mansart, atheneum) et Quétigny (espace Mendes France)

Piano jazz, fanfare funk, bal traditionnel, afrobeat, rumba, blues malien, guitare nomade, jazz noise, électro funk, hip hop, musiques de films, projections de documentaires, rencontres, échanges et j’en passe. Le Tribu festival te donne envie d’aimer ton prochain. "L’internationalitude" - Ségolène Royal.

Pour toi le gars du fond 6 octobre – Jean-Pierre Kalfon au Parvis Saint-Jean

Le plus beau bouc de l’hexagone viendra chanter la vie sous une forme rock & blues avec Éric Traissard et Bruno Besse dans le cadre des rendez-vous de l’Acteur festival. Tout est dit.

BB52 > AGENDA SUBJECTIF Kalfon (crédit Catherine Faux)

par P.O.BOBO - www.sparse.fr

Pour toi le hipopeur 17 octobre – The Coup à la Péniche Cancale

Outre le fait d’avoir marqué le rap US dans les années 90 avec son groove et ses lyrics engagés, The Coup a aussi été le groupe qui avait choisi d’illustrer l’un de ses albums avec les tours jumelles du World Trade Center en train d’exploser. Et tout ça, quelques mois avant le 11 septembre 2001. Finalement, la pochette avait dû être changé. Une histoire vraie.

The Coup (crédit DR)

Pour toi l’étudiant

25 au 28 octobre – festival Novosonic à l’atheneum Indice : chômage. Top ! Tu es exténué par tes 14 h de cours par semaine, dont 8 facultatives. Tu loges dans un 9 mètres carrés et tu entends ton voisin jouer à Call of Duty tous les soirs. Tu fréquentes assidument les machines à café du bâtiment Droit-Lettres et le steak haché / frites du RU n’a plus aucun secret pour toi.

Tu connais le nombre exact de marches formant l’escalier dans l’amphi Gutenberg.

Tu es, tu es…? Un étudiant, et tu iras écouter tous les concerts géniaux proposés par l’atheneum sur le campus universitaire vers la fin octobre.

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Pour toi le clubber

7 au 11 novembre – festival Résonances à Dijon (la Vapeur, la Péniche Cancale, le Consortium, l’atheneum)

Pour toi qui le préfères court www.fenetres-sur-courts.com

avec filet blanc sur les pales

sans filet blanc sur les pales

2 au 09 novembre – Fenêtres sur Courts à Dijon (cinéma Eldorado, la Vapeur, théâtre des Feuillants, Auditorium) Avec l’évolution de l’audiovisuel et l’arrivée du numérique, vous imaginez un peu l’explosion du format court et des productions cinématographiques. Ça tombe bien, puisque les amis de l’Eldo, qui travaillent désormais sous le nom Plan 9 pour leurs événements, organisent depuis un paquet de temps le seul festival du court-métrage à Dijon. Des films réalisés dans le monde entier, des programmes pour enfants, de l’humour, de la musique et petite nouveauté cette année : une thématique zombie, horreur et gore pour la compétition internationale. On va se poiler.

Et c’est finalement à quelques minutes de la fin du concert que le moment tant attendu arriva. Elle trépignait d’impatience toute la soirée pour vivre cet instant. Elle y pensait même depuis le jour où elle a appris que Scorpions, groupe certifié légende Nostalgie des années 80, passait au Zénith. Elle avait beau se poser un milliard de questions, il lui semblait impossible de manquer ça. Elle aurait pu louper par mégarde les troisquarts du show ce soir, mais pas ça !

Le moment frisson dont je vous parle dure quatre minutes et quarante huit secondes, arrivera certainement lors du rappel, et se compose de trois mots. Still loving you. C’est pour toi Isabelle, Caro, Géraldine, Fabienne et Sandrine.

Clubbing : activité qui consiste à se rendre dans un lieu sonorisé pendant de longues heures pour y effectuer un rituel dansant aussi jouissif que fédérateur. Le festival Résonances rassemble chaque année sur une courte période ce qui se fait de mieux dans cette sphère nébuleuse qu’on appelle "les musiques électroniques". Avis donc aux clubbers de la région et autres adeptes de techno, house, électro-pop ou bass music : vous aurez la chance de voir, lors de cette édition 2012, des types comme Agoria, Dusty Kid, Luke Abbott, Zombie Zombie ou encore Donovans. Non, vous ne rêvez pas.

Agoria (crédit Loic Peoch)

Pour toi le hipster

17 novembre – Grimes à la Vapeur Alerte hipster. Tout y est : le look énervant, les vidéos incompréhensibles et les critiques dithyrambiques dans Pitchfork. Malgré tout, Claire Boucher, alias Grimes, a sorti la meilleure chanson de 2011 (écoutez "Vanessa"), et son album est excellent. Lors de sa prochaine tournée dans les environs cet automne, elle passera seulement par Paris, Nantes, et Dijon. Courez prendre vos places.

Grimes (crédit DR)

Pour toi qui as grandi dans les années 80 21 novembre – Scorpions au Zénith de Dijon

Scorpions (crédit Torsten Hilse)

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C’est Chronique chez Binoche

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K > ZI

SHAKA PONK © Philippe Malet http://lesphotosduphil.free.fr

Étonnant début de saison du point de vue musical au Zénith de Dijon, qui, après un petit lifting s’agrandit, permettant ainsi de recevoir près de 9000 spectateurs, donc à priori de plus grosses productions. En y regardant de prés, il s’avère que nous pouvons faire des sélections par type de concerts.

Pour commencer, Les p’tits jeunes envahissent le Zénith : C’est à Shaka Ponk que revient l’honneur d’inaugurer cette nouvelle saison . Le groupe est né entre Paris et Berlin au début des années 2000 d’un concept associant musique, images et activisme. Véritable phénomène de cette année 2012. Le groupe revient avec un troisième album :»The geeks and the jerkin’socks « composé de 12 titres dotés de cette rage explosive qui séduit et qui vient toujours du rock. C’est l’occasion pour de voir le groupe poursuivre sa trépidante aventure sur cette frontière ouverte entre instruments et sons produits par logiciels, mais surtout avec un set plus long qu’en festival. Ils furent l’une de mes révélations Hip Hop de ces dernières années moi qui je l’avoue n’en consomme que très modérément. Depuis 2010 et la sortie du désormais classique « L’école des Points Vitaux », les 7 mc’s de la Sexion d’assaut sont déchainés. Côté concerts, c’est la même chose, que ce soit dans des MJC de quartier ou dans le cadre d’une tournée des Zéniths, la Sexion occupe le terrain comme un homme politique en campagne !

Hors catégorie : MELODY GARDOT nous transporte complètement ailleurs. Cette nouvelle diva du jazz dont l’histoire est surprenante est une multi instrumentiste

qui se promène entre jazz vocal, folk et bossa nova. Le voyage débute dans une crique rocheuse où l’on découvre Melody Gardot, sirène sensuellement échouée sur le sable ; il se poursuit sur scène où elle vous fera succomber grâce à sa voix poudrée et ce charme glamour un brin rétro.

Les spectacles hommages : Ils sont devenus monnaie courante voir un style comme un autre. Peut-être cela nous montreil aussi que le temps passe. Les stars de notre jeunesse disparaissant les unes après les autres. On commence avec Michael Jackson et le spectacle FOREVER KING OF POP. Un voyage passionnel à travers les plus grands hits de l’artiste le plus reconnu de tous les temps : Billie Jean, Beat it, Thriller, Bad, ABC, I want you back , Imaginez une comédie musicale colorée avec plus de 35 artistes sur scène, des chorégraphies d’une énergie et d’une précision étonnantes, des chants qui donnent le frisson et une musique « live » durant tout le spectacle. Ajoutez une chorale gospel, des effets spéciaux et pour la première fois, les reconstitutions live des vidéos les plus cultes Avec BRIT FLOYD THE PINK FLOYD TRIBUTE SHOW on revit l’expérience Pink Floyd en concert ! Considéré comme le plus fidèle hommage aux légendaires Pink Floyd, Brit Floyd présente une performance

live autour des meilleurs morceaux du groupe mythique comme « Wish you were here », « Another brick in the wall », « Shine on you crazy diamond »... Deux heures et demie du meilleur des Floyd en live pour les fans comme les novices. La nostalgie camarade avec la suite de la programmation.

Tournées d’adieux ??? Est-ce que les suivants vont nous faire le coup de la tournée d’adieu qui n’en finit pas. Prenez JOHNNY HALLYDAY lui il faut savoir si la santé sera au rendez-vous , mais on le dit solide comme un « rock ». Après sa gigantesque tournée d’Adieu lors du Tour 66, au cours de laquelle il aura été à la rencontre de plus de 1 000 000 de fans, avec notamment 3 dates au Stade de France, Johnny revient plus fort que jamais.

Il a décidé de repartir sur les routes pour

T.Dutronc © Yann Orhan

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sera aussi original que le précédent, à la fois drôle, convivial et émouvant et, à l’image de cet artiste, unique.

Voilà pour le Zénith, mais bien évidemment il y a aussi La Vapeur dont la programmation est encore fort riche. Afin d’en savoir beaucoup plus je vous conseille d’aller faire un tour sur le nouveau site de la salle : http://www. lavapeur.com qui vient de faire peau neuve et vous pourrez découvrir les nouveautés qui vous attendent. Bien sur une programmation fort riche : EIFFEL, YOUSSOUPHA, EMILY LOISEAU, PULPALICIOUS, ARNO et bien d’autres, mais aussi de nouvelles actions vers le public ou plutôt les publics. Des spectacles pour les très jeunes des ateliers ludiques, une chorale qui risque d’être assez surprenante et beaucoup d’autres choses qu’il faut avoir la curiosité de découvrir. Un trimestre trépidant en perspective. TBYNDA LEMAY

E loizeau © Diane Sagnier

Eiffel2012 © Frank Loriou

infos pratiques

terminer ce qu’il avait commencé et combler son public avec un show qui promet d’être à la hauteur de la carrière de l’Idole des jeunes.

Autre tournée qui n’en finit pas SCORPIONS nous propose son « The Final Sting Tour 2012 » deuxième volet de cette tournée d’adieu. En 40 ans de carrière, SCORPIONS a vendu plus de 100 millions d’albums et reçu de nombreuses récompenses telles que deux « World Music Award » et plusieurs « Echo » (l’équivalent des « Victoires » en Allemagne).

Les retours : Dans cette catégorie voici les artistes qui continuent leurs parcours en nous proposant leurs nouveaux spectacles, supports de la sortie d’un nouvel album. Comme avec TRYO et la sortie de « Ladilafé » cinquième opus en studio du groupe et dont le titre est un hommage à Patricia Bonnetaud qui fut la bonne Fée de leurs débuts et qui nous a quitté cette année. Après une petite tournée de chauffe avant les vacances, le groupe repart sur la route pour de nombreuses dates qui les emmèneront jusqu’à Bercy au printemps prochain Une nouvelle formule avec de nouveaux musiciens les surprises sont au rendez-vous ! pour un autre public, je pense revoici LYNDA LEMAY pour son rendez-vous régulier avec le public Français et dijonnais.

Elle ne cède rien à la mode, et ça lui va très bien. Lynda Lemay, c’est l’essence même de la chanson, ce souffle intime qui porte en son sein tant d’émotions et de consolations, qui offre de bouleversants moments de vérité.

Plus décontracté voici la nouvelle tournée de THOMAS DUTRONC qui revient sur le devant de la scène avec son nouvel album, “Silence on tourne, on tourne en rond”, déjà double disque de platine (plus de 200.000 exemplaires vendus).Cet amoureux du swing, ce virtuose de la guitare est venu à la chanson presque par hasard et c’est tout simplement génial. Nul doute que son nouveau spectacle

LE ZENITH SHAKA PONK jeudi 18 octobre 2012 à 20:30 SEXION D’ASSAUT jeudi 01 novembre 2012 à 20:30 MELODY GARDOT Lundi 12 novembre 2012 à 20:00 FOREVER KING OF POP mercredi 14 novembre 2012 à 20:30 BRIT FLOYD vendredi 16 novembre 2012 à 20:00 JOHNNY HALLYDAY mardi 20 novembre 2012 à 20:00 SCORPIONS mercredi 21 novembre 2012 à 20:00 TRYO samedi 24 novembre 2012 à 20:00 LYNDA LEMAY jeudi 29 novembre 2012 à 20:30 THOMAS DUTRONC mercredi 05 décembre 2012 à 20:00

POUR LA VAPEUR : www.lavapeur.com Arno_FuVinDannyWillems

20/09/12 11:29

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Du nouveau du côté

de chez TRAM A

llons nous promener le long de la voie rose pour voir si les nouveaux commerces fleurissent et rencontrer aussi les anciens qui ont résisté et peuvent profiter maintenant d'un tracé du tramway plein d'opportunités.

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armi les tout-nouveaux, il y a

POINT CHAUD. En plein sur la ligne 1, face au Palais des Congrès, vous ne pouvez pas le manquer vous qui passez dans le tram !! Ouvert depuis fin juillet, on y trouve des sandwichs, viennoiseries, salades et boissons classiques pour ce type de restauration rapide, à emporter ou déguster sur place dans un décor flambant neuf ! Arrêtez-vous à la station Auditorium et vous y serez en 2 minutes à pied !

POINT CHAUD 24 boulevard de Champagne – 21000 DIJON

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ans le même voisinage, il y a aussi ceux qui ont fait de la résistance comme chez « LES Z’ARTISTES » derrière l’Auditorium, boulevard de Verdun. Installé depuis 9 ans, cette brasserie a profité de l’occasion pour réaliser des travaux de rénovation. Ici, on déjeune la cuisine du Chef Xavier, qui s’attache à proposer des produits frais dans son « programme » de la semaine où il nous joue Acte I, II ou III… Il choisit aussi avec soin sa carte des vins (du bourgogne bien sûr mais aussi un vin différent chaque mois venu d’ailleurs – ne soyons pas trop chauvins quand même).

Le ticket moyen est entre 15 et 20 € mais la salade est à partir de 9,90 € .

LES Z’ARTISTES 18 boulevard de Verdun – 21000 DIJON)

autreS nouveautés sur le trajet du Tram Le Petit Ryad voir page 84 74

Ma Différence voir p 88

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uittons

le domaine de la restauration et le quartier des affaires et suivons à présent le tracé de la future 2ième ligne (c'est pour le 8 décembre 2012) du côté de l’Avenue du Drapeau et du quartier Junot. Nous allons pouvoir nourrir notre esprit et ceci dès notre plus jeune âge puisqu’une nouvelle librairie s’est installée au numéro 64 exactement ! Nouvelle mais pas inconnue du jeune public averti dijonnais, puisque c’est la petite sœur de la librairie AUTREMENT DIT (elle porte d’ailleurs le même nom !) située rue des Godrans ! Partenaire avec le plus grand éditeur de jeunesse, « l'Ecole des Loisirs », elle propose aussi des ateliers créatifs pour les tout-petits une fois par mois le mercredi, ou encore des dédicaces écrivains… tout cela pour le plus grand plaisir des nombreuses et jeunes familles qui composent ce nouveau quartier ! Bravo pour le pari audacieux de cette libraire ravie d'avoir pris le tram en marche…

Librairie AUTREMENT DIT 64 avenue du Drapeau – 21000 DIJON Tél. 03 80 56 88 87

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our des déplacements énergiquement modifiés. Quoi de plus malin que d’ouvrir une boutique

Commerçants dijonnais : Venez fêter Noël place de la République!

de vélo électrique… sur le parcours du Tram. Pertinent ce Monsieur Mortier, il a compris tout l’intérêt de ce nouveau mode d’énergie.

Mieux qu’un scooter, vous pourrez vous déplacer plus rapidement en profitant des pistes cyclables et faire « coucou ! » à votre station service préférée. Plus efficace qu’un vélo classique, 25 kM/H de moyenne, vous vous déplacez plus en vous fatigant moins. L’aspect ludique est indéniable, je pédale quand j’en ai envie !

Pas si cher ! Contrairement aux idées reçues, il existe une large gamme de prix à partir de 500 €. Patrick Mortier vous propose des modèles pour tous les styles : branché avec le Vélosolex, classique, sportif (le VTT électrique, ça existe !).

Patrick a de plus eu l’idée géniale de faire un service de location à la 1/2 journée ou à la journée, à la semaine, au mois, mais surtout à la commande ! Vous appelez, vous commandez, il se déplace et vous apporte votre Petite Reine ou vous le souhaitez. Royal !

VENTE – LOCATION – ATELIER D’ENTRETIEN 13 avenue Jean-Jaurès Tél. 03 80 46 12 36 www.les2roueselectriques.fr Du mardi au samedi, de 9h30 à 12h00 et de 14h00 à 19h00

Véritable lieu de vie et de commerce, la Place de la République bénéficie pleinement de l'arrivée du tramway depuis le 1er septembre dernier.

Cette année, une grande roue haute de plus de 40 mètres viendra l'animer du 1er décembre au 6 janvier.

Une trentaine de chalets seront également installés pour recréer le fameux Village de Noël.

Si vous souhaitez louer l'un de ces chalets, ou pour tout renseignement, contactez l'association Dijon Je T'Aime 03 80 50 99 90 - ou par email : info@dijonjetaime.fr

Un Noël extraordinaire à Dijon c'est aussi :

une vrai patinoire de 600m² place de la Libération, le manège place Darcy et les traditionnelles illuminations et spectacles ''jeunes public'. Plus d'infos sur www.dijon.fr

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En Corps plus Belle La saison change, et l’envie survient de soins cocons, de douceur, pour mieux se redynamiser. Et il existe un lieu idéal pour cela à Dijon, une oasis de calme et de zénitude : l’institut En corps plus belle, au tout début de l’avenue Victor Hugo. C’est le seul institut proposant des soins en cabines de couleur, pour associer les bienfaits de la chromothérapie avec les soins Sothys dispensés par Caroline. Et ces soins, toutes celles qui en ont bénéficié en parlent comme d’un moment hors du temps. En plus des massages “classiques”, Caroline propose des soins d’exception, inspirés des traditions japonaises ou orientales, et un “soin événement évasion corps”, avec gommage fondant et sirop de modelage, associant chaque année une évasion sensorielle unique issue de la rencontre d’un fruit, d’une fleur et d’une couleur (nourrissant “pomme-figue” pour cet hiver). Pour les soins du visage, tous les cas sont prévus : soin jeunesse, soin resurfaçant, et bien sûr, un soin saisonnier, imaginé par Caroline, avec des produits et des parfums inédits et adaptés. Sans oublier, bien sûr, un programme haut de gamme anti-âge ou hydratant, et toujours un soin adapté à la saison. L’épilation est basse température, la manucure classique et sans fioriture, et si vraiment l’été vous manque, les cabines UVA, sécurisées et contrôlées, n’attendent que vous. Et pour finir, ne partez pas sans un maquillage léger, avec des conseils intelligents sur les couleurs qui vous vont le mieux, pour la vie quotidienne ou les occasions plus festives.

En Corps plus Belle

Spa, beauté et remise en forme 32 avenue Victor Hugo, Dijon Tél : 03 80 53 03 66 www.encorpsplusbelle-dijon.fr ouvert du mardi, jeudi et vendredi 9h-19h – mercredi et samedi : 9h-14h

Tu t’lépluche...

Peau d’orange...

Et tu la manges ! ça te dérange...

Je vais les mener à la baguette !

L’Atelier Créateur d’Idées Capillaires 11, rue du Docteur Chaussier

03 80 30 38 62 Sans rendez-vous Lundi, mercredi, vendredi 9h30-19h, Jeudi : 9h30-21h, Samedi : 8h30-17h, Fermé le mardi Bienvenue et bon courage à la Amélie la nouvelle recrue !

!

I S S Au eS LL FI S Le ..

S. n A 3 eS S e t Fê L’AteLIer

... en sortant - Le mardi c’est RTT - Vous serez toujours plus beaulà... urne noct c’est i jeud le te offer est le cheveux pousse toujours de. eur e hum rt - Pendant ce temps ouve c’est i Vous venez sans RDV, la bonnc’est lund le n salo au DJ’s ou par semaine... pensez-y ert petit conc 1,5 cm par mois soit 1m80 en 10 ans et 3,7 mm le samedi c’est non-stop - le jeudi soir

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Dandies : le paradis des filles !

S’il est un endroit où nous pouvons assouvir nos fringales de belles chaussures et de itbags, c’est bien chez Dandies ! Cette boutique exclusivement dédiée à ces accessoires de rêve, immortalisés par les filles de «Sex in the City», avec des marques très pointues ou tous simplement très chic, a ouvert ce printemps place Notre-Dame et devient une adresse très tendance, dont les modeuses ne peuvent désormais plus se passer. Christelle sélectionne des marques très pointues et conseille, toujours gentiment et avec goût. Les marques sont mises en scène de manière minimaliste et artistique, pour pouvoir nous faire mieux admirer les trésors que nous porterons au bras ou qui habilleront nos pieds. Billy en agneau saphir, Bobi en agneau «plomb», Richard, rouge flamboyant ou encore Carlos, en veau viper marine nous font rêver : ce sont les derniers it-bags Jérôme Dreyfuss, introuvables ailleurs, comme les bijoux Ginette Ny. Sans oublier bien sûr, pour être très trendy, les dernières bottines «Shark» Givenchy, les escarpins flamme de Barbara Bui, les tiags «Elvis» Michel Perry ou les dernières créations de Jean-Michel Cazabat, designer de la jet-set internationale... Ou plus intemporel et très féminins, les escarpins et sandales de chez Atelier Mercadal. Et pour les fêtes à venir, une nouvelle marque surprise !

Dandies

Place Notre Dame – Dijon Tél : 03-80-35-75-81 - www.dandiesdijon.fr Du mardi au samedi 11h-13h et 14h30-19h

Empreinte88

Mobilier – Décoration

Aménagement intérieur – Conseil – Créations sur mesure

Si vous cherchez des meubles qui sortent de l’ordinaire, et les conseils avisés d’un jeune designer qui n’a pas froid aux yeux, c’est l’adresse à ne pas manquer.

Jean-Baptiste Boudriaut, diplôme de designer en poche, réalise des meubles et objets de décorations originaux et haut de gamme, à partir de métal et bois de récupération. Il a également dessiné une très belle collection de tours new-yorkaises réalisée en carton et produite en série limitée en France. Il peut également répondre à vos demandes en travaillant sur des projets sur commande. Sa démarche ? Un souci constant du développement durable, tant dans sa propre production que dans les objets des autres marques qu’il propose : rien que des produits européens – français, italiens, portugais. Horloges en métal laqué Covo, figurines de collection Artoyz, les classiques mais aussi des séries limitées… qui se marient parfaitement avec ses créations.

Empreinte88

8 rue Chaudronnerie - Dijon Tél : 03-45-21-44-14 www.empreinte88.fr boutique@empreinte88.fr

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SHOPPING Par Françoise P., Vanesssa Laraque, La Grande Zora, Carla Garfield

Une vie de rêve se dédouble aux 3 pignons !

BB52 SHOPPING > NOUVEAUTÉS DIJON

Depuis deux ans qu’elle colore le coin de la Place des Ducs, la galerie «une vie de rêve» s’est imposée comme le concept-store de la ville dédié au design et à la création contemporaine, autour de l’art de vivre. En parallèle, Bruno Humbert et Laurence Gainet ont développé une activité de conseil en aménagement intérieur, en association avec des architectes, pour les particuliers et les professionnels. Et à force de présenter de jeunes artistes et de proposer de belles éditions de mobilier design, la grande galerie s’est un peu encombrée.

Désormais, c’est à la galerie des 3 pignons, magnifique écrin au coeur du quartier des Antiquaires, qu’on retrouvera ces meubles, avec encore plus de choix. Une jeune diplômée de l’Ecole des Beaux-Arts de Dijon, spécialisée en design d’espace, gèrera les projets de décoration intérieure et il y aura des expositions d’artistes contemporains. La galerie Une vie de Rêve, quant à elle, proposera une sélection encore plus pointue d’objets et de luminaires de créateurs, et des éditions confidentielles de petit mobilier design.

Galerie des 3 pignons 1 rue Auguste Comte Dijon

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BB52 >DESIGN

BB52 >BIJOUX

< Noir Animal ... Chic Il y a des boutiques semblables à toutes et d’autres qui s ‘accordent à la personnalité de leur propriétaire, et si celle ci est riche et complexe, l’attirance n’en est que plus grande… Et moi tout ce qui ne brille pas m’attire ! Le fil conducteur de cet endroit est parfaitement maîtrisé, les bijoux remplis de mystère, d’élégance et d’histoire. Camille transmet entres ses murs sa passion pour de jeunes créateurs de toutes origines : suédoise, américaine, anglaise, brésilienne, israélienne… Chaque collection porte une empreinte et une identité très forte, pour la plupart des pièces uniques, qui nous font voyager. Mais attention, en première classe !

18 rue Verrerie - Dijon Tél : 03 80 66 81 26 - www.noiranimal.fr Ouvert du mardi au samedi 10h-12h30 - 14h-19h

BB52 > LUXE

LONGCHAMP > Envie d’un nouveau sac à main pour égayer la rentrée morose ? La vue de votre vieux cartable vous déprime ? Ou bien vous ne pensez qu’à repartir avec des bagages tout neuf ? J’ai la solution : une nouvelle boutique Longchamp a ouvert ses portes entre les rues de la Liberté et des Forges ! Un espace dédié uniquement à la marque mythique de maroquinerie française. On y retrouve, outre ses emblématiques sacs pliages (en toile mais aussi en cuir, la «nouveauté»), toutes les déclinaisons de sacs élégants pour hommes et femmes, sans oublier les derniersnés «sacs bourse» signés Kate Moss… En attendant aussi une nouvelle ligne de prêt-à-porter et chaussures Longchamp.

Une belle enseigne qui a su suivre l’évolution sociologique du sac et qui perdure depuis plus de 60 ans. Pour la petite histoire, saviez-vous que la marque Longchamp était devenue célèbre grâce à ses pipes gainées de cuir à partir des années 50 ? Elvis Presley en raffolait ! De belles idées cadeaux en perspective… Sacré nom d’une pipe !

3 rue Stephen Liegeard – Dijon– Tél : 03 80 23 24 43 dijon@longchamp.com - www.longchamp.com

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OUVERTURES À VENIR...

Rue Verrerie 2 futurs projets vont ouvrir fin octobre. Décidemment cette célèbre rue, anciennement dédiée aux antiquaires, ne cesse de muter vers des horizons plus contemporains.

Isabelle MININI ayant regroupé ses 3 boutiques rue Chaudronnerie (on vous en parlera dans le prochain numéro), laisse la place à une boutique de déco spécialisée en Peinture Farrow-Ball : célèbre marque réputée pour la qualité de ces pigments, très « Brtish » et « cosy » Juste à coté, une nouvelle boutique de PAP très « chic ». La propriétaire, à l'accent d'Europe du Nord joliment prononcé, nous annonce un concept très Nordique unique à Dijon.Hum SO !

15, Rue Piron : à la place de Big Star, ouverture de ALOHA : boutique spécialisée dans le PAP Sportswear. Plus besoin d'aller en périphérie pour retrouver les collections : Quick Silver, Roxy, Ripcurk, Oxbow, Ocklay, Time Zone. Une adresse qui manquait au centre ville et qui devrait satisfaire plusieurs générations.

BB52 >HIGH TECH

Applestore le service en plus

Il est apparu en grand secret. Toute l’équipe du centre commercial de la Toison d’Or a tenu sa langue pendant des mois, et ce n’était pas facile… Du coup, la surprise a été totale un peu partout, surtout à Dijon. Oui, les croqueurs de pomme sont heureux, les anti vont pouvoir se lâcher : l’AppleStore, ce paradis blanc dédié à la marque «née dans un garage il y a fort, fort longtemps» a ouvert à la Toison d’Or. Nous ne reviendrons pas sur les produitsen I que tout le monde connaît, aime ou déteste, et qu’on peut tester à l’envi. Ce qui est génial, c’est le service.

Déjà, vous êtes pris en main par des vendeurs, qui ne vous poussent pas à l’achat spécialement, mais vous expliquent comment ça marche, ou les prochaines sorties prévues, les évolutions par rapport aux versions que vous connaissez... Et il y a le GeniusBar, qui porte bien son nom. Si vous n’arrivez pas à configurer votre appareil, vous prenez rendez-vous (en ligne ou sur place) et un technicien vous explique tout et le fait avec vous. Il y a aussi des ateliers, pour optimiser l’utilisation de votre smartphone ou savoir vous servir correctement du «Cloud» ou des données en ligne. Il y a également des services dédiés aux entreprises, et tout plein de jolis accessoires – à part un stylet pour l’Ipad, dommage.

Applestore – Centre commercial la Toison d’Or www.apple.com/fr/retail/latoisondor/ Tél : 03 80 40 45 00 BB52 Ouvert du lundi au samedi de 10h à 20 h SHOPPING (ouverture à 9h le samedi) > NOUVEAUTÉS

GRAIN DE POUDRE PRONOVIAS - JESUS PEIRO - WHITE ONE ROSI STRELLA - SAN PATRICK - SUZANNE ERmANN Robes de mariée, costumes, cocktail, accessoires, lingerie

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Acheteur, revenDeur et créAteur De rêve La Banque des métaux précieux L’expertise et l’estimation de bijoux anciens, en or ou argent ne se fait pas uniquement au poids. Mais à la valeur réelle du marché d’occasion : Nous tenons compte de la qualité de fabrication, de la période de fabrication (Art nouveau, Napoléon III…)

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Vous trouverez une offre très originale de bijoux anciens. Fabriquées parfois selon des méthodes aujourd’hui disparues, les pièces sont toutes uniques et totalement atypiques. Si vous préférez du surmesure, il vous suffit de fournir l’or que vous ne portez plus. Après l’avoir fondu, la boutique créera un bijou qui vous ressemble. Nous pouvons réparer et transformer vos bijoux également.

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Bague Saphir oval Épaule de Diamants Princesses

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La Banque des Métaux Précieux - 2 rue de la Préfecture – Dijon - 03 80 30 00 06 La Galerie du Marché - 11 rue Musette - Dijon - 03 80 30 77 30

< Best Bagels On se demandait ce qu’allait devenir l’ancienne banque, puis l’ancienne galerie de peinture de la rue Berbisey. Et ce sont deux jeunes entrepreneursaventuriers qui ont investi l’endroit. Arnaud et Frédéric, un jour, par plaisanterie, se sont dit «et si on quittait tout pour vendre des bagels ?» Et ils l’ont fait ! Séduits par la qualité de la franchise Best Bagels, ils se sont formés au métier et aux produits pendant deux ans, en montant le projet en parallèle, et le résultat est là : une petite oasis new-yorkaise, mi resto, mi épicerie, avec des produits de qualité et aussi bons que «là-bas». A noter, le vrai bagel au vrai pastrami ou au thon de Cape Cod, des hot-dogs, des donuts à tomber, «the» vrai NY Cheesecake, des café latte qu’on peut aromatiser (aux marshmallows, si, si !). Les prix sont raisonnables, le cadre agréable et l’accueil à l’avenant. Formules de 5 € (hot-dogs) à 9,65 € BB52 > SUR LE POUCE

85-87 rue Berbisey – Dijon 09 80 74 35 49

NATURAL FISH SPA > Alors, au départ, l’idée de tremper ses pieds dans un aquarium et d’avoir une centaine de petits poissons qui y viennent frotter leur menton, afin de vous les rendre aussi doux qu’une peau de bébé , ne me paraissait pas très glamour. Je pensais aux piranhas façon film d’épouvante… Et l’hygiène dans tout ça ? Ou encore «mais que fait la SPA ?»

Un Dijonnais, curieux de nature, s’est intéressé de très près au procédé et a osé se lancer en ouvrant un centre agréé en Côte-d’Or : welcome to the NATURAL FISH SPA made in Dijon !

Côté hygiène, je suis rassurée, on ne badine pas et toutes les précautions sont prises avant de tremper ses petits petons ! Ensuite, les petits poissons sont choyés - et pour cause ce sont eux qui font le boulot ! - et le centre a reçu l’agrément de l’ordre des vétérinaires. Et comme ils n’ont pas de dent, vous avez juste l’impression de tremper dans des bulles, ça chatouillerait plus qu’autre chose…

Après une séance de 30 mn dans une eau à 30°, vos pieds seront si légers que vous devrez vous sentir flotter, façon zen attitude. Vous pourrez même compléter par une séance de modelage, pratiquée par Anthony lui-même, pour un résultat optimum ! Il n’y a pas de mal à se faire du bien non ?

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BB52 > SOIN

56 rue Berbisey - Dijon Tél : 03 80 33 62 70 Ouvert du mardi au samedi, de 10h00 à 18h30 – Dimanche matin sur rendez vous A partir de 20 € la séance de 15 mn, 29 € les 30 mn ; tarifs spéciaux enfants et étudiants.

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BB52 >EXCLU

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Neuf rue Verrerie 9 rue Verrerie - Dijon Tél : 03 80 30 07 20 9rueverrerie.com

Neuf rue Verrerie, tout neuf et tout ROSET

Toujours le même nom, mais un prestigieux partenaire s’ajoute à cette boutique, afin de compléter et élargir sa gamme de mobilier design : Ligne Roset. Cette grande et belle maison familiale de cent cinquante ans, s’installe à Dijon dans un lieu qui lui convient parfaitement. Pour l’occasion, quelques travaux d’embellissement ont été gérés de main de maître et soulignent avec élégance la grâce de cette ancienne maison du XVe siècle, son puits, son caveau et surtout cette partie du toit ornée de quatre briquets de Philippe le Bon. Je ne vais pas vous en parler plus, car tout cela vaut le détour et une fois à l’intérieur, le tour et le contour de ce qui vous semblera soudainement indispensable.

BB52 SHOPPING > NOUVEAUTÉS

< Un petit Riad à Dijon Des épices, des tajines, des olives, de la fleur d’oranger, de l’huile d’argan… La liste de ses produits parle d’elle même ! Brahim a ouvert sa petite épicerie fine ainsi qu’une partie traiteur oriental, regroupant plats chauds et froids. Changeant chaque jour de recette, mais toujours fidèle à ses origines, le petit Riad deviendra vite le remplaçant idéal d’un repas ou d’un déjeuner sur le pouce.

Ses épices sont nombreuses, ses pâtisseries et ses dattes accompagnent son café bio. Chez Brahim, on voyage sans passeport, on revient moins bronzé, peut-être, mais le ventre, le nez et les yeux gorgés de soleil !

8 rue des Godrans - 21000 Dijon Tél : 09 80 47 14 07 - lepetitriad@gmail.com Ouvert du mardi au samedi : 10h30-18h30 Le jeudi 13h-18h30

BB52 >SAVEURS

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9 - 3/4 renard 1480 € 10 - Veste Renard 1480 € 11 - Veste/cape agneau/renard 1480 € 12 - Duffle-coat merinos capuche 1280 €

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< Les Pépinières DIMA Par un beau dimanche de fin d’été, je m’envole à bord d’une mongolfière entre Tille et Vingeanne et réalise un vieux rêve… C’est le vent qui nous mène et l’on se laisse aller à contempler, béat, la belle campagne qui défile sous nos yeux ; et là, surprise ! au milieu des champs et labours, je découvre une ROSERAIE ; oui c’est bien cela, un champ de roses jaillit au milieu des cultures, éclatant de couleurs !

Il n’est pas là par hasard, il est le fruit du labeur patient et passionné d’un homme qui s’est spécialisé dans la greffe des rosiers ; il nous expliquera comment son travail de greffes, (digne d’un chirurgien) sur des Eglantiers porteurs, conduit, au bout de différentes étapes et pendant environ 18 mois, à la commercialisation de ces différentes variétés de rosiers que nous pourrons retrouver, dans sa pépinière à Beire le Châtel, avec une multitude d’autres plantes et arbustes…Mignonne allons voir si la rose...

Le magicien des roses et sa muse : Christophe et Catherine DIMA Aux commandes de l’aéronef : Luc-Olivier MALFOY (envolez vous avec lui autour de Bèze, il vous fera partager sa passion d’aéronaute : lucolivierm@orange.fr) LABB52 VIE SHOPPING N ROSE > FLEURS

Les Pépinières DIMA 21310 BEIRE LE CHATEL 03.80.23.27.49. www.pepinieres-dima.com

< Salon du Mariage & du Pacs

20 et 21 OCTOBRE 2012 de 10 à 19 heures

15 Salon du mariage e

Edition e anniversair

Au cœur du nouveau Parc Valmy, le Pavillon Bacchus accueille, dans une ambiance feutrée, la quinzième édition du Salon du Mariage & du Pacs dans une vision plus intimiste et avec beaucoup de professionnalisme. Coiffeur, prêt-à-porter, robes de mariées, bijoutier, dragées, imprimeur, traiteur, agence de voyage seront présents lors de ce week-end prestigieux. Trois défilés par jour avec la présence exceptionnelle d’Ève Angeli, le dimanche à 14h30, une prestation à la harpe de Dorothée Cornec, 1er prix CNSM et quelques surprises… De quoi vouloir se passer la corde au cou ou la bague au doigt !

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3 défilés par jour en live avec TANDDEM

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Séan

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Entrée : 5e

Entrée 5€

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* Au défilé du dimanche à 14 h 30

(11 heures, 14 h 30, 17 heures) aces

BB52 > ÉVÉNEMENT

Les 20 et 21 octobre 2012 de 10h à 19h Entrée : 5 € – Parking gratuit Contact : 03 80 73 38 36 avillonbacchus@orange.fr

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BB52 SHOPPING > CAVERNE

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Marcher est une valeur sûre.

Lili en pagaille

Cette petite boutique attire l’œil avec sa jolie vitrine pleines d’idées, à l’intérieur on se rend vite compte que le nom n’a pas été improvisé, des bijoux, des foulards, de la déco, des cabas, des coussins évoluent dans un joyeux mélange de genre et de style enfantin pleins de couleurs et de joie de vivre. Célia n’a pas choisit cet emplacement par hasard, elle voulait absolument être dans cette rue à présent piétonne et on la comprend !

Même si on ne se prend pas au sérieux, on en oublie pas moins l’éthique des fournisseurs qui restent Français et même Dijonnais tels que Bellette et louloutte et ça nous fait bien plaisir !

14 rue des Godrans - 21000 Dijon TEL : 03 80 23 86 12 lilienpagaille@free.fr Ouvert du mardi au vendredi 10h /13h30 14h30 /19h samedi 10h /13h 14h / 19h

« Fabrication française » Paraboot à Dijon 5, rue François Rude Tél. 03 80 30 24 86

Paraboot à Troyes 5, rue Général Saussier Tél. 03 25 73 26 75

www.paraboot.com

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BB52 SHOPPING > NOUVEAUTÉS

Ma différence «Concept Store»

BB52 > PAP et +

New-York, Paris, Londres... Les concept stores sont des boutiques innovantes rassemblant le fleuron de la création stylistique dans un même univers thématique.

Celle-ci regroupe, autour d’un style assez pointu, les vêtements (Apryl may, les fées de Bengales, Madame à Paris), les bijoux (la petite Lili), la déco ludique et décalée, les chaussures, les sacs de différentes marques et même les «Slips Français», car ici femmes et hommes trouvent de quoi remplir leur vestiaire ensemble.

Je me souviens de Colette, le oremier concept store à Paris, qui lançait une nouvelle direction et une nouvelle façon d’acheter, même si à présent, cette boutique ne s’adresse plus qu’à un certain budget… Nous, on a de la chance, Leslie a pensé à tous les portes-monnaies !

Bon, moi, j’essaie une paire de chaussures entre deux sucreries, lovée dans le Chesterfield en cuir. Vraiment mignonne, mais je reviendrai parce que là… je bosse !

La recherche de tendance et de marques émergentes, exclusivement françaises, nous montre bien que Leslie, malgré son jeune âge, a tout d’une grande. Dijon héberge à présent son premier concept store : plutôt réussi pour une première boutique !

30 rue du Château - Dijon wwww.madifference-conceptstore.com Ouvert du mardi au samedi 10h-19h

BB52 > GALERIE

< Axeltæ Une nouvelle galerie vient de s’ouvrir rue Michel Servet, tout près du centre et tout près du tram. Une grande pièce blanche où Alexandre Laforêt dispose des cloisons mobiles au gré des accrochages. Vous y verrez des expositions collectives d’artistes choisis, entrecoupées d’expositions personnelles de l’un d’entre eux. Alexandre souhaite également organiser des conférences, des happenings et pourquoi pas des mini concerts. Affaire à suivre…

Axeltæ : 16 rue Michel Servet - Dijon.

Tél : 03 80 33 21 85 Ouvert du mardi au samedi, de 14 h à 19 h.

Visites privées possibles sur rendez-vous.

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Kim & Co fête leur 1er anniversaire !

Un an après l'ouverture du salon Kim and Co, nous retrouvons Kim et Julie ravies de cette année passé en compagnie de leur clientèle qu'elles remercient pour leur fidélité et leur confiance.

Avec leur gamme de produits Matrix, elles assurent un service de qualité, couleur à l'américaine, coupe tendance, coiffage déstructuré...

Spécialistes du lissage brésilien (Kérat'in) et coiffure de marié, n'hésitez pas à passer pour un diagnostic personnalisé et gratuit.

Kim and Co vous accueille le : Mardi - Mercredi 9h30 - 18h Jeudi - Vendredi 9h30 - 19h Samedi 8h30 - 17h

Kim & Co

2 Place des Ducs Dijon

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BB52 SHOPPING > AMBULANT

BB52 SHOPPING > NOUVEAUTÉS

< Café Cyclette Mon coup de cœur ! Mais quelle super idée de voir ce beau jeune homme à côté de son café sur vélo - créé par ses soins - proposer des expressos, des cookies faits maisons, des thés... Olivier se déplace aussi pour des événements, des salons , toujours avec entrain et avec de bons mollets.

Imaginez-vous (ou moi) à vélo, allant travailler de mauvaise humeur (c’est rare), le cheveu en pagaille (souvent) et l’œil vitreux (mais maquillé, ça sauve) et que vous croisiez, place Wilson, non pas Johnny, Brad ou Georges mais le Café Cyclette prêt à vous servir un petit café tout chaud accompagné d’un cookie aux noix de Macadamia pour démarrer la journée tout en douceur.

Voilà un petit moment de bonheur à ne rater sous aucun prétexte. Mieux qu’un Clooney, non ? Vraiment joli, vraiment bon, j’ai goûté ! Et surtout la vrai bonne idée. What Else...

Place Wilson - Tel : 06 76 06 86 82 du mardi au vendredi 8h-16h30 et dimanche après-midi

BB52 SHOPPING > CREATEUR

< Empreinte 88 Il s'en passe des choses, dans ce fameux quartier des antiquaires ! Des jeunes gens pleins d'idées s'y installent, des esprit créatifs qui osent essayer de nouveaux concepts. Jean-Baptiste fait partie de ce corps d'armée ludique et compétent. Son BTS Design en poche, il commence par se constituer une réserve de meubles, de tableaux, de déco, imaginé à partir d'objets de récupe trouvés au gré de ses humeurs et de ses inspirations. Écumer les brocantes de la région et redonner vie à certaines pièces en leurs apportant un style et un esprit très contemporain, toujours axé autour du bois et du métal, est sa passion et, à présent, son métier. Si vous avez des envies bien précises, J-B fait du sur-mesure et sur commande. Son atelier est situé à Beaune, sa boutique rue Verrerie. Fabrication française ?

Alors là, c'est sûr !

8 rue Chaudronnerie - Dijon Tél : 06 13 32 42 15 Mail : boutique@empreinte88.fr Ouvert du mardi au samedi

! ERRATUM !

Une erreur c'est glissée dans le dernier numéro concernant le magasin de chaussures pour enfants : «Tom Pouce». L’adresse est évidement 8 rue François Rude à Dijon, et non à la Toison d’or, comme cela a été écrit. Toutes nos excuses à nos lecteurs et à l’équipe de la boutique. Nous en profitons pour vous indiquer que la collection d’hiver sera bientôt à découvrir, mais dépêchez-vous, c’est tellement mignon, une paire de botte taille 25, qu’il n’y en aura pas pour tout le monde !

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Les 20 & 21

octobre prochain,

Pavillon Bacchus

accueillera la quinzième édition du

Salon du Mariage & du Pacs.

Le mariage reste encore et toujours un des événements phare de la vie et se marier ou se pacser, représente une vaste aventure ! La volonté de Brigitte Pasteur, organisatrice, est donc de rassembler une grande variété d’enseignes pour donner une vision globale du mariage. Coiffeur, prêtà-porter, robes de mariée, bijoutier, dragées, imprimeur, traiteur, agence de voyage, animations… bref, tous ceux qui peuvent être sollicités pour un mariage seront présents et se feront un plaisir de conseiller et de répondre aux besoins & envies des futurs mariés, mais aussi famille et invités.

Cette édition anniversaire sera l'occasion de nombreuses surprises pour les visiteurs. Au programme : 3 défilés par jour à 11h, 14h30 & 17h tout en live…

• un plaisir pour les yeux mais aussi pour les oreilles

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Prestation à la harpe présentée par Dorothée Cornec, 1er prix CNSM

•De nombreux cadeaux à gagner

Pavillon Bacchus

Présence exceptionnelle de Eve Angeli*

qui nous apportera sa gentillesse & sa gaîté et se pliera volontiers à

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Salon du Mariage

Les 20 et 21 octobre 2012 de 10h à 19h une séance de photos/ Entrée : 5 euros dédicaces.

Parking gratuit : 03 73à38 Salon du Mariage – Les Contact 20 et 21 octobre 201280 de 10h 19h 36

Entrée : 5 euros – Parking gratuit pavillonbacchus@orange.fr Contact : 03 80 73 38 36 - pavillonbacchus@orange.fr

* uniquement le dimanche après-midi