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LE MAG URBAIN - DIJON
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Les nouveautés, Actus Boutiques, Livres... p. 80
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PRINTEMPS 2013
TouTe la ville jazze p.68
on a reTrouvé le vériTable palais des ducs p.62
bienvenue au pays de la gasTromagie p.36
TesT eclair : on esT resTé chocolaT ! p.58
il était une fois
dijon
le mag donT vous êTes les héros
Boudier la petite entreprise dijonnaise qui monte Une réussite forgée de toutes pièces Pour Bing Bang, magazine gratuit qui se paye parfois le luxe de côtoyer les grands de la déco, de la restauration, tout en gardant les pieds sur terre, Éric Boudier et les 48 salariés de son entreprise représentent un bel exemple de réussite, à l'échelon régional autant qu'humain, dans chacun de ces domaines. Vous rêvez d'un jardin d'hiver tout en acier et en lumière directe, comme on en voit dans les magazines : Boudier ! Vous économisez pour vous offrir l'hiver prochain un tournebroche, un grill à l'ancienne, un ensemble comme celui que Marc Veyrat réalise pour sa future maison d'hôtes : Boudier ! Vous êtes pour la qualité France et ne voulez pas faire travailler d'autres artisans que des régionaux : Boudier. Vous voulez changer vos vitrines ou fenêtres en aluminium. Vous aimez les belles histoires qui remontent le moral ? En voici une. Né rue Paul Cabet, d'un père artisan-plombier et d'une mère forcément courageuse, Éric Boudier grandit aux Lochères, fait ses classes à Neuilly-les-Dijon, se forme à la métallerie à Macon et s'offre sa première entreprise, à 33 ans, au centre ville (la future Ferronnerie !). On est en 1996, il est seul, il se forge un caractère et une réputation. En 2001, il rachète l'entreprise Delorme et s'installe à Chenove. Dix ans plus tard, il inaugure boulevard Carnot, à Dijon, l'Espace Maisons de Lumière by Technal et Boudier Sécurité, virage symbolique qui lui donne une vitrine tout en lui permettant d'élargir son offre de produits. Derrière l'image lointaine du forgeron-dépanneur en serrurerie apparaît l'entrepreneur qui se prépare, l'an prochain, à franchir une nouvelle étape en compagnie d'une épouse qui s'occupe à merveille des relations extérieures. 48 personnes, 7 métiers différents : l'entreprise Boudier continue d'avancer, poussée en avant par un homme, un créatif, amoureux de la technique et de son métier, qui n'a pas fini de nous surprendre.
Boudier, 7 rue des Frères Montgolfier, 21300 Chenove. Tél : 03-80-65-16-21. Maisons de lumière, 21 boulevard Carnot, 21000 Dijon. Tél : 03-80-56-22-22.
www.boudier-metallerie.fr
Gilles MICHEL ( ZOOLOO)
Gilles MICHEL ( ZOOLOO)
Boudier • • • des gens d’ici !
2 ans déjà !
Eman&Sens
fête son anniversaire Pour répondre à une demande toujours croissante, naissance d’un nouvel espace *LA BOUTIQUE*, où l’on retrouvera toute la gamme de soins créole, polynésienne, japonaise, orientale, rose de Damas, pour prolonger chez soi l’expérience Eman&Sens.
Osez passer le porche et découvrez en fond de cour rue de la Liberté ce véritable spa ! L’équipe dynamique et attentionnée : Corinne, Sylvie, Jennifer et Emmanuelle ne laissent rien au hasard en concluant par un rituel du thé au salon de détente ou une collation sur demande.
Tentez le parcours ludique du hammam étoilé à la brume parfumée, puis laissez-vous porter par la chaleur d’un authentique sauna finlandais entièrement vitré. Enfin, rafraîchissez-vous de pluies froides et chaudes aux senteurs tropicales.
Choisissez ensuite votre gommage gourmand sur marbre chaud, à tester absolument ! Côté massages, le modelage cocooning aux huiles chaudes est un pur régal. La danse des pierres chaudes et froides vous surprendra. Les bougies de massage quant à elles sont totalement enivrantes ! Les rituels préparés et étudiés dans un esprit d'exclusivité vous séduiront. Ainsi, votre Emmanuelle Heymann-Tracard, Fondatrice du Spa Eman&Sens
moment passé au spa sera unique et rien que pour vous.
Ce printemps,
vous pourrez découvrir
les dernières créations d’Eman&sens
Le rituel du Hammam. 1h30 - 65 €
• Séance chaleur/vapeur au Hammam • Gommage visage & corps • Lissage hydratant à la crème orientale miellée visage et corps • Thé à la menthe & dattes
Le Fango détente pour Monsieur. 1h - 80 €
• Masque chaud relaxant pour le dos, suivi d’un modelage profond pour dénouer les tensions dorsales • Repos sur mosaïque chaude • Rituel du thé
La parenthèse romantique à vivre à 2. 2h - 180 €
• Hammam à l’orange • Douche huile mauresque aux deux figues • Gommage complice grenade & figue • Modelage à la bougie santal/fleur d’oranger • Salade de fruits à déguster au salon de repos
En flânant rue de la Liberté, vos pas vous guideront tout naturellement à cette belle adresse.
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un lieu d’exception unique à Dijon
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DOMAINES DE COMPÉTENCES HERCÉE CONSTRUCTION, de part ses compétences, son expertise et son savoir-faire, vous apportera sa présence technique, administrative, financière et réglementaire dans l’exécution de vos travaux. Nous serons également vos guides dans le choix des matériaux (construction BBC, développement durable, habitat sain).
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NOTRE SAVOIR-FAIRE NOUS AMÈNE À MAÎTRISER ET ORCANISER LES DIFFERENTS CORPS DE METIER : TERRASSEMENT, MAÇONNERIE, CHARPENTE, COUVERTURE CLOISONS, PLOMBERIE ÉLECTRICITÉ, CHAUFFAGE, REVÊTEMENT SOLS ET MURAUX).
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GARANTIE PRIX ET DÉLAIS Notre société vous garantit le prix et le délai. Que ce soit sur des projets à taille humaine ou sur des projets plus complexes, nous nous engageons à MAÎTRISER LE PRIX DEFINI AINSI QUE LE DÉLAI FIXE.
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1 Chic en soie shantung rouge Ter et Bantine / 2 En mode Bauhaus Ter et Bantine / 3 Chaussée design en Julian Hakes / 4 Punk chic en sac bowling dark clouté Curium / 5 Ethnique précieuse en collier ébène-cuir-or Monies / 6 Lookée flashy en blouson Mabrun, jupe Hache, top Amygee, sac cuir vernis fluo Atelier Marchal / 7 City-sportwear en veste et chemise Edwin Peerson et pantalon Morato / 8-9 Chemise Liberty Edween Pearson / 10-11 Pour être remarquée en confort : les séries limitées Calligraphy et New-York de United Nude / 12 Casual en sandales United Nude / 13 Design décalé du sac à une anse cuir souple Atelier Marchal / 14 Elégante du matin au soir en pantalon de soie Yvanka... et imparable en stilettos Louboutin / 15 Basique flashy en pantalon Edween Pearson, chaussures discrètement originales en United Nude / 16 City-chic en United Nude et National Standard / 17 Arty en Morato
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Bons baisers des Indes
l'édito by Gérard Bouchu
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Indien
vaut mieux que deux tu l’auras ! Envie de partir, d’un coup de baguette magique ? Après quatre mois de ciel gris, qui n’aurait envie de voir un tapis magique l’emporter vers d’autres horizons ? Il n’y a que Tanguy et Laverdure qui pouvaient s’envoler quand ils le voulaient de la BA102, à Dijon. Eux, c’était pour sauver le monde libre. Un tournage de film devrait nous les faire revenir, direction le Mali, cette fois ? “Fais ta valise pour Tavaux” ! Est-ce ce qu’on entendra désormais ? Tavaux, c’est déjà la porte de l’Orient, pour les Dijonnais, l’endroit d’où on décolle pour Marrakech et d’autres destinations exotiques. Fuir la grisaille de tous ces mois passés à se poser des questions sur la vie, sur la ville. Encore faut-il en avoir les moyens. Dijon a joué le rôle d’une ville morte, durant tout ce long hiver. Entre les vacances de Noël et celles de la mi-février, qui ont marqué des pics de désertification. Mais où étiez-vous passés ?
Mars, et ça repart ! Certains qui se plaignaient de la vie dure ont fait leur valise. Pour l’île Maurice, les Seychelles, Saint-Barth ou L’Alpe d’Huez. D’autres sont allés tenter leur chance ailleurs. Pas forcément très loin, à la Toison d’Or, un voyage à l’autre bout du tram, une autre vie déjà. Le rêve des grands ducs d’occident, créateurs de la Toison d’Or, nous avons voulu vous l’offrir dans ce numéro. Un joli voyage dans le temps, vous verrez, à la recherche du palais caché des ducs. D’autres encore ont profité de l’hiver pour hiberner. Réfléchir à la suite qu’ils devaient donner à leur vie. À leur ville aussi. Les travaux ont repris rue de la Liberté. On a envie que ça bouge, enfin. On attend d’autres ouvertures de magasins, après tant de fermetures. Heureusement d’ailleurs. On a bien besoin de vitamines, ce printemps. Dijon voit enfin le ciel bleu mais pas le bout du tunnel pour autant.
Restons urbains Voici quelques uns des sujets traités dans ce magazine urbain par excellence. On ne dit pas ça parce que nos chevilles ont enflé. On est urbain, point. Vous verrez d’ailleurs ce qui arrive à ceux qui ont les chevilles qui enflent. Ils se posent, forcément, ils réfléchissent, font le point sur leur situation. Et ils gagnent deux étoiles Michelin, comme William Frachot. Tout ça parce qu’il a eu le pied dans le plâtre, un accident tout bête, pas aux sports d’hiver, en réparant une tuyauterie au Chapeau Rouge. Deux étoiles, mais un seul établissement.
Vous connaissez le proverbe ? Un tien vaut mieux que deux tu l’auras. Un seul mandat pour nos élus plutôt que deux. Une rue de la Liberté qui ramène la vie plutôt que trois rues piétonnes vides. Une seule Cité de la gastronomie plutôt que trois, ce qui nous éviterait de prendre le tapis volant pour aller de l’une à l’autre.
Un tien vaut mieux que deux tu l'auras Un ami qui pilote comme d’autres pêchent à la ligne nous a proposé une variante hindoue du fameux proverbe, illustrée par sa dernière carte postale... Hindou, un peu dur de dire ça. Du Pierre Dac, un petit monsieur mais un grand homme. On a tant de grands hommes ici qui ne sont que des petits messieurs. Ce proverbe, en fait, il ne tombe pas si mal que ça après tout. En ces périodes de vaches maigres, nul besoin d’aller en Inde pour chercher un peu de sagesse. Mieux vaut un petit chez soi qu’un grand chez les autres. On a rencontré pas mal de Dijonnais qui bossent chez eux, à deux, qui créent, transforment et du coup, ce sont nos vies qui deviennent plus belles, grâce à eux. Les vrais héros de ce magazine, inutile de les chercher plus loin ! Du Québec, du Maroc, des îles, on revient toujours, à moins de s’y installer. L’Inde, ses maharadjahs, ses politiciens véreux, ses nouveaux milliardaires, Bollywood, ses castes, ses mendiants… Tout cela est bien loin de nous. Ce serait drôle de penser que là-bas, certains rêvent de Dijon, ses princes, ses ducs, ses milliardaires cachés, son Opéra, ses castes... ■
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BINGBANG N°54
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de partout
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Frédérique Laurent et Christophe Lebrun
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Bing Bang Magazine accompagne le défi de Christophe Lebrun et Frédérique Laurent : cinq marathons de pleine nature autour du monde pour soutenir «A Chacun son Everest» ! Troisième étape de ce Grand Chelem Marathon, sur le thème de l’eau : en février, par - 8° au départ, une traversée du Jura au fil des rivières, des cascades et des lacs, dans la neige, la glace et la bonne humeur. Photo : au pied du Grand Eventail du Hérisson. ■ VW et OM www.grand-chelem-marathon.com
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Couverture : Composition Phosphosis & RPat Image base : Fotolia
Directeur de publication : Richard Patouillet richard.patouillet@bing-bang-mag.com Direction Artistique : Phosphosis Philippe Huart - H.Doofenshmirtz contact@phosphosis.net Responsable rédaction : Gérard Bouchu Contact : gerard@bing-bang.fr Secrétaire de rédaction : Françoise Perrichet Auteurs : Gérard Bouchu, Olivier Mouchiquel, Véronique Witkowski, Jean Maisonnave, Carla Garfield, Françoise Perrichet, Eric Chariot, Richard Patouillet, Vanessa Laraque, Thierry Binoche, JeanLouis Mousson, Marie-Claude Pascal, La Grande Zora Crédit photo : R. Patouillet, Le Collectif Ephémère, Istock, T. Hazebrouck Focaleinfo, DR, Photographic Impression : Imprimerie Chevillon Sens Dépôt légal : Avril 2013
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"Quelque part à 10 km d’altitude, 5h20 après le décollage de Paris, volant à près de 900 km/h au milieu des étoiles…"
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cité des Ducs ! SPÉCIAL
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La ville dont ils sont les héros ! Les reconnaissez-vous ? Héros de légende, au sens strict - une grosse légende, pour une grande photo -, ils participent à notre actu. Les voilà réunis pour la première (et dernière fois) afin de fêter la réouverture du palais des ducs, le temps d’un banquet pas très républicain, dans la salle la plus célèbre, quelque peu relookée (pour plus de véracité, voir plus loin le dossier : On a retrouvé le palais caché des ducs). Une salle qui, une fois débarrassée des tombeaux qui l’encombrent, pourrait renouer avec les fastes du Dijon d’autrefois. Bon, d’accord, on a triché un peu avec la vérité historique. En ces temps troublés, il fallait bien essayer de vous rendre le sourire. Lisez plutôt les pages suivantes pour en savoir plus sur ce qui se mijote dans la cuisine et à la cour des ducs.
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De gauche à droite, et sans coloration politique : • Yves Jamait (la voix de Dijon, sur tous les répondeurs de la ville), notre hérault. Plus fort que le barde dans Asterix, il se devait d’être de ce banquet ! • Pierre Bolze, adjoint à la politique de la Ville et à la réglementation de Beaune, qui se verrait bien à Dijon, et qu’on ne voudrait pas décourager... • Françoise Tenenbaum, la dame de fer de la ville, celle qui n’hésite pas à croiser le fer avec ses adversaires, et qu’on croise souvent. • François Rebsamen, qui en a assez qu’on le prenne pour le dernier duc régnant et pourrait bien revêtir un jour d’autres habits. Pas un saint, mais un politique efficace, adroit, à gauche aussi, du moins. Certains aimeraient le voir plus au centre. Au centre-ville, bien sûr ! • FX Dugourd, longtemps prince-consort, sacré aujourd’hui prince Vaillant. Le hasard l’a placé à côté de celle que nous avions intronisée dans un précédent numéro future mairesse de Dijon, à l’horizon 2020, sans penser que d’autres, à commencer par FX Dugourd luimême, d’un autre bord politique pourtant, y pensaient aussi !
• Nathalie Koenders, donc, notre adjointe sportive préférée, qui va devoir affronter aux beaux jours la fronde des cafetiers-restaurateurs en mal de terrasse. Elle aura la course des garçons de café, le 18 mai, pour s’entraîner. • Emmanuel Bichot, maire de Saint-Romain, lui aussi dans la course pour Dijon ? S’il peut nous ramener la vigne à Dijon, on l’adopte ! • Christine Martin, l’adjointe à la culture, qu’on aimerait encore plus si elle arrivait à déplacer les groupes de rock et les musicos orphelins de salle, obligés de jouer dans des lieux souvent inadaptés (comme la Ferronnerie) vers les salles vides du musée. Il y en a quelques unes, ça tombe bien ! • Alain Houpert, l’homme qui se vante d’avoir connu nombre de Dijonnaises, professionnalement parlant, et qu’on aimerait bien entendre parler de culture, pour voir ce qu’il a -lui- dans le ventre... • Et en guest star, Ming, bien sûr, le seul artiste à aller boire des pots avec le président Hollande lors de sa virée dijonnaise. Là, faudra chercher un peu pour le trouver... dans ce montage inspiré à Françoise Perrichet par une série télé historique célèbre. ■ GB
A suivre, pages suivantes 19
La ville dont ils sont... dont nous sommes,
dont vous êtes les
héros !
Vies de gueux, vies de princes, vies pas si dégueu que cela, au fond… Des héros perdus dans la foule de tous les jours. Chacun ses rêves, chacun sa vie, qu’on l’écrive, qu’on la chante, qu’on la dessine, qu’on la filme. Ce magazine, ce n’est pas (seulement) la chronique de Grincheux, Simplet, Atchoum, Blanche et les autres... C’est le vôtre. Il y a eu un série cet hiver sur M6, le samedi soir, qui s’appelait «Once Upon a time» et parlait d’une ville ensorcelée où les gens qu’on rencontre ont oublié qu’ils avaient été des héros de contes de fée dans une autre vie. Seule Madame le maire était au courant, ainsi que son âme damnée, un sorcier des temps modernes, mal-aimé et donc avide de se venger auprès du commun des mortels… La malédiction, le voile noir sur la ville, les sorciers qui nous manipulent, et leurs victimes inconscientes : on croit rêver. Ce conte de fée pour adultes se déroule sur deux époques à la fois, avec nombre de personnages célèbres des contes de Grimm & Co (on voit le capitaine Crochet, Lancelot, Pinocchio débarquer au fil des épisodes) qui se retrouvent prisonniers de notre monde réel, dans une petite ville où la Malédiction d’une méchante reine les a fait atterrir, en leur faisant perdre la mémoire de ce qu’ils étaient autrefois… La suite leur libérera la mémoire à la seule condition qu’ils ne sortent pas du territoire ! Ils vont s’adapter à la situation en recréant des métiers, en ouvrant des librairies, des magasins, etc…
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Spécial Cité des Ducs (suite)
Once Upon a time
(en VF : Il était une fois Dijon !) Vous nous voyez venir. Il ne restait plus qu’à dépister ceux qui seraient nos nouveaux héros du quotidien. Ceux et celles qui donneraient un peu de couleurs à nos jours et nous feraient oublier la Malédiction après quatre mois de ténèbres sur la ville. Imaginez... Si on avait profité des travaux du musée pour enlever les tombeaux, afin de les remettre à Champmol, par exemple, ou dans les pièces du sous-sol, là où les fantômes des ducs rodent d’ordinaire. On les comprend, ils sont au chaud, près des tuyaux de la chaudière... Même les pleurants n’y auraient pas trouvé à redire, eux qui ont connu la gloire au cours de leur balade autour du monde : les pauvres, ils vont retourner se blottir au pied des ducs, dès septembre (la morale est sauve, le pouvoir a gagné !). Notre photo-montage vous aura au moins donné une idée de ce que cette salle des tombeaux aurait pu devenir, si elle avait retrouvé son allure de salle des banquets : pour la cité de la gastronomie, ça aurait eu de la gueule. A la tribune, en haut, on aurait installé les visiteurs japonais… Et dans le cellier en dessous, à la place des mariages, on célèbrerait l’accord mets-vins, plus pérenne, quoique... Et dans les rues voisines, au lieu d’avoir des magasins fermés, ce sont d’autres vitrines de la gastronomie qu’on pourrait présenter. Cette salle des banquets et le nouveau circuit du palais des ducs, vous les découvrirez en avant première, lors de la nuit des musées, le 18 mai. Sans banquets, sans tableaux, sans rien. Vous pourrez ainsi peupler les lieux selon vos voeux. Une nuit pour prolonger le bonheur de découvrir, les 17et 18 mai, tout autour du musée un centre ancien métamorphosé, autour d’une rue de la Liberté retrouvée. Un centre commerçant, vivant, pressé de revivre, du moins, et de reprendre sa place dans l’équilibre de la ville. ■ GB
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FX Dugourd
consacré «Prince Vaillant» Il fut longtemps le prince «consort», le voilà sacré «prince vaillant». L’ex-adversaire de François Rebsamen aux municipales n’a jamais eu autant d’amis que depuis qu’il a annoncé qu’il ne serait pas candidat en 2014. Pas fou, l’homme classé FX : «il y a une vie à côté de la politique». Cet homme sage partage désormais sa vie entre Dijon, Paris et Strasbourg. Un bon équilibre. Au conseil général de la Côte d’Or, il continue d’oeuvrer pour le haut débit et le TGV, priorités N°1, et suit les autres dossiers en cours. Pour lui, malgré les efforts des uns et des autres, «l’image de la ville reste problématique depuis Poujade». La venue du président n’a pas amélioré les choses. «Il manque une vraie vision qui nous fasse décoller». De ne pas avoir un aéroport digne de ce nom aux portes de Dijon le désole autant que nous mais il nous renvoie à un constat simple : on ne crée pas suffisamment de richesses dans le secteur pour espérer rivaliser avec Lyon ou Bâle. Evoquer les investissements publics qui auraient pu créer cette richesse l’amuse : «ce n’est pas à vous que j’apprendrai qu’il manque un projet culturel fort à cette ville.» Et d’évoquer les deux évènements majeurs de ces six derniers mois en France : le Louvre-Lens et Marseille capitale de la culture 2013. Du reste, il n’a pas envie de parler. Le moment est venu de prendre ses distances. Un divorce, quelques enterrements de figures connues... une nouvelle vie commence pour lui. Strasbourg, où vit sa compagne, a mené un combat pour la réunification des départements qu’il a du suivre de près. Dommage que les luttes de pouvoir locales là encore aient freiné la marche en avant vers l’Alsace unie. Avec le TGV, les liens entre Dijon et Strasbourg se sont renforcés, surtout avec Paris au milieu, où il va donner aux entreprises des cours de «décryptage de collectivités», lui qui connait bien les deux mondes mais sait combien «les comportements des décideurs peuvent encore sembler complexes». Et puisqu’il fait partie des hommes de pouvoir qui lisent et surtout écrivent, pourquoi ne profiterait-il pas des heures passées dans les trains pour rédiger un ouvrage nous expliquant, à nous, la vie des hommes politiques qui nous dirigent ?
Qui veut jouer au jeu
La moutardette
du Houpert gagne ?
la plus célèbre de France
Il se vante d'avoir connu la plupart des Dijonnaises de près, professionnellement du moins. Mais qui connait vraiment le maire de Salives ? Il aura fallu le mot désormais célèbre d'une adjointe "Il nous rase" pour qu'on s'intéresse vraiment à lui, à Bing Bang. Colette Poppard n'a rien d'un homme déguisé (ah, ces réputations) mais elle a prouvé qu'elle en avait, ce jour-là, pour s'attaquer à celui qui se voit bien maire de Dijon en 2014. Une des gentes dames ayant oeuvré dans ce numéro nous avoua l'avoir trouvé bel homme. Elle avait dit la même chose de François Rebsamen lors de son élection, et il avait gagné. Les hommes, eux, ont déjà choisi leur future candidate, a priori...
La Valérie, on n'en veut pas, monsieur le président". Pour une fois qu'il y avait dans la foule quelqu'un qui n'était ni un flic déguisé ni un militant de base... Pas eu de pot, le président Hollande ! Pour son premier bain de foule franco-français, avoir choisi Dijon n'était peutêtre pas une bonne idée. Et encore, on ne parlait pas de la fortune personnelle des hommes politiques à ce moment-là. Il aurait du venir à Dijon pour inaugurer le tram, en septembre, comme prévu. Ce fut la dernière fois que les Dijonnais sont descendus dans la rue pour faire la fête. En décembre, pour la seconde ligne, c'était trop tard. Espérons que les 17 et 18 mai, pour la fête de la Liberté, on aura du soleil, et qu'on ne "jazzera" plus qu'en musique.
Alain Houpert ©FocaleInfo
©FocaleInfo
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dont vous êtes les
héros !
Hero Corp mon amour
Simon Astier
Un noyau dur d’acteurs, dont l’ami d’enfance Alban Lenoir (Klaus Force Mustang), de nouveaux comédiens, des figurants investis : le comédien-réalisateur dijonnais Simon Astier (John Bouclier Man) a terminé sur les rotules le tournage de la Saison 3 d’Hero Corp dans l’Yonne. Soutenue par France 4 et la Région Bourgogne, la première série télévisée française de super-héros, humoristique et décalée, a été sauvée par ses fans, manifestant sans relâche sur les réseaux sociaux, montant des happenings de soutien à travers la France. Un budget riquiqui, de petits salaires et un tournage intense, enregistrant jusqu’à dix-huit minutes utiles par jour quand d’autres séries en tournent deux : Simon Astier et son équipe ont fait des contraintes un atout, rivalisant d’audace et d’énergie. La Saison 3 d’Hero Corp s’annonce explosive : surveillez de près votre programme télé...■ Superwouaf et Supermiaou A lire en BD : Hero Corp, tome 1, par Simon Astier, Olivier Peru, Olivier Héban et Marco Failla, éditions Soleil Productions. En dédicace avec Olivier Peru samedi 1er juin, Fnac Dijon.
Simon Astier.
Tanguy, Laurent et Laverdure
Laurent Grivel
Fan de Tanguy et Laverdure, célèbres pilotes de chasse issus de la BD franco-belge créée par Albert Uderzo et Jean-Michel Charlier, Laurent Grivel contacte les ayant-droits, l’Armée de l’Air et Dassault Aviation. Scénariste et co-producteur (Time Leap Entertainment), il présente une histoire originale inspirée fidèlement de l’univers BD. Un scénario réécrit vingt-trois fois. Tous sont partants et certains comédiens embarquent à bord : Johanna Kawa, Bénédicte Loyen (également photographe), Antoine Duléry, habitué des films de Fabien Onteniente et de Claude Lelouch. Thierry Neuvic endossera le rôle de Michel Tanguy et Laurent Gerra, qui aura passé avec Laurent Grivel plusieurs jours en immersion sur la base aérienne de St Dizier, celui d’Ernest Laverdure. En recherche de distributeur, le scénario sera développé en long métrage ou en série TV : deux saisons sont déjà cadrées... ■ Olivier Mouchiquel
Laurent Grivel
Laurent Grivel et Laurent Gerra
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Laurent Grivel et Jean Camus
Tintin, Dragon Ball et le tango
Adrien et Aude Fauconnier
Adrien et Aude Fauconnier
A voir sur YouTube : Tintin vs Dragonball ; TRACE ; Ode au tango ; Rendez-vous
Aude et Adrien, frère et sœur, travaillent main dans la main. Elle est comédienne et danseuse de tango argentin ; il est réalisateur. Adrien Fauconnier vient de terminer son nouveau courtmétrage, Tintin vs Dragon Ball. A la fois fan-film et fausse bandeannonce, cet hommage humoristique délirant à la BD et au manga fut entièrement tourné dans notre région. Des vieilles ruelles dijonnaises au château d’Arcelot, Tintin et le capitaine Haddock partent à la recherche des terrifiantes boules du dragon. Aude y interprète une ravissante aventurière stylée Lara Croft et le célèbre danseurchorégraphe Serge Chaufour a chaussé les lunettes du professeur Tournesol. Aude et Adrien Fauconnier forment un sympathique duo qui nous montre, de film en film, Dijon sous un autre jour, inscrite dans la modernité. Après Tintin vs Dragon Ball, et Trace (primé à Fenêtres sur Courts), allez donc visiter la ville au pas du tango... ■
Olivier Mouchiquel
Chapeau à Chapet Hill !
48h pour faire un film
En 2011, deux potes passionnés de cinéma, Olivier Dussausse et Jean-Sébastien Lamour, lancent l’édition dijonnaise du 48 Hour Film Project avec le comédien Alban Lenoir, ayant troqué ses braies de superhéros d’Hero Corp pour la présidence du jury. Les équipes inscrites ont 48 h pour écrire et réaliser un court-métrage. En 2012, le comédien-réalisateur Simon Astier décerne à son tour la palme du challenge : une bande d’amis du quartier Montchapet et leur agence de prod, CHapet Hill Films, remporte six prix sur douze. L’équipe rentre à l’instant d’Hollywood où son thriller Pursuit a bravé en finale les 115 métropoles de ce défi planétaire. Pas de podium, mais une projection au mythique Chinese Theatre d’Hollywood, et une reconnaissance internationale de leur savoir-faire, notamment pour les scènes automobiles. Prochaine édition du 7 au 9 juin à Dijon.À vous de tourner ! ■ Véronique Witkowski et Olivier Mouchiquel www.chapethill.com www.48hourfilm.com
Pursuit @Chapet Hill
Pursuit @Chapet Hill
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Le Mag
dont vous êtes les
héros !
Le château de l’Anglais au bois dormant
God save Hervé Arnoul ! Après les transgressions du patrimoine dijonnais qu’il nous a offertes dans l’édition 2012 de l’exposition « Dijon vu par », c’est dans la campagne qu’Hervé a laissé courir son imagination cet hiver. Auxois qui mal y pense, voilà que le maquettiste le plus fou de Côte d’Or s’attaque aux châteaux rachetés par de riches anglais. Il les rétrécit, les transforme, leur donne vie. Anglais amoureux de la France et des arts, le propriétaire du château ne le fréquente qu’en été, vivant à Singapour les trois-quart du temps. Il a laissé carte blanche à Hervé, «maquettiste-designer M.O.F.» pour cette maquette. L’Auxois où il vit patauge encore dans la neige fondue, mais le fantastique irradie l’atelier d’Hervé. Au départ de tout travail, il y a chez lui la recherche des caractéristiques fortes d’un bâtiment ou d’un site, qu’il pousse quelques fois à l’extrême. La transformation devient alors une redécouverte. Sous la lame de son cutter, le château de Créancey sombre dans un tourbillon de folies architecturales : le château de «l’Anglais au bois dormant» se réveille au printemps suspendu audessus d’une végétation devenue intrigante. Entrelacs de racines dans une évocation des Roches de Baume propres aux paysages du canton de Pouillyen Auxois, l’ensemble vient percuter la réalité tel un météorite. La prochaine aventure sera la vision hyperréaliste de ce même château et de son parc. La découverte se fera dans l’intégralité de ses détails. La confrontation avec le fantastique n’en sera que plus percutante. ■ GB Pour suivre l’actualité d’Hervé Arnoul, consultez le site herve-arnoul.fr
La maquette du château de l’Anglais au bois dormant, à Créancey © Hervé Arnoul
Fairy Tales Ecouter, lire des contes de fées, c’est bien ; les inventer, c’est encore mieux ! Fairy Tales vous apporte 120 cartes rondes magnifiquement illustrées. Chaque dessin représente un élément fondamental des contes de fées occidentaux : fée, château, lutin, génie, marâtre, forêt, baguette magique, etc. La règle permet d’improviser des histoires féériques à l’infini, de façon collective ou chacun pour soi. L’imagination est de mise et le jeu permet à la fois le partage (pour aider ses partenaires à construire l’histoire) et le fait de vivre un moment de bonne humeur autour d’un jeu, à écouter souvent des histoires tordues à souhait. A noter que quatre modes de jeu sont fournis avec le jeu, permettant ainsi d’aborder les contes de fées de façon à chaque fois renouvelée. Vous l’aurez compris, ce petit jeu d’improvisation familiale est un support à l’imagination, sans limite et pour tout âge ! Rubrique proposée par : Jocade, magasin de jeux 72 rue Monge 21000 Dijon
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Des Milliers de Contes à Imaginer ! Pour 1 à 8 joueurs, à partir de 5 ans.
DesiGn For eAsY liVinG
Here is The Cube.
31 rue AmirAl roussin - Dijon - 03 80 30 79 48
Ce mag dont elles sont les héroïnes
Le Bal des Princesses ! Un petit Chaperon rouge Lydie Jean-Dit-Pannel, artiste dijonnaise et professeur de vidéo, n’a de rouge que les cheveux, les ongles et le rouge à lèvres, mais c’est pourtant à la recherche du loup qu’elle est partie pour l’exposition “Dijon vu par” (et avec lui de la grand-mère qui l’élève !). Pour savoir si elle l’a trouvé, rendez-vous le 15 juin… «Je voyage aussi souvent que je le peux. Ma caméra et mes sens en état d’alerte, j’arpente les chemins du monde à la recherche d’images et de rencontres à assembler. Lorsque l’opportunité de réaliser l’exposition «Dijon vu par 2013» est arrivée, j’ai pensé à ces mots de l’écrivain voyageur Nicolas Bouvier : «Tous les voyages sont ethnographiques. Votre propre ville même, si vous l’étudiez avec la patience, la curiosité et la méthode que les meilleurs esprits mettent à l’étude d’une tribu sauvage, attendezvous à des surprises. Le quotidien n’existe pas. L’ordinaire n’existe pas.» J’ai entrepris un voyage dans ma ville. J’ai imaginé un portrait vidéo de Dijon à travers ses habitants. Le vecteur de mes rencontres a été l’animal. Cet animal qui nous accompagne, qui que nous soyons. D’un appartement à un autre, d’une maison à une chambre d’étudiant, d’un atelier à un commerce, j’ai eu la chance de pouvoir filmer les Dijonnais chez eux. Des anonymes, des figures, des citoyens de renom et leur animal. L’homme et la bête enregistrés sur un plan d’égalité, privilégiant la complicité qui les unit. Au fil des saisons, du petit matin au bout de la nuit, j’ai filmé des chiens et des chats de toutes sortes, de race ou de rue, avec ou sans poil. Des chevaux aussi, et puis des rats, lapins, cochons d’Inde, écureuils, hamsters, furets, tortues, grenouilles, pogonas, iguanes, perruches, amarines coucoupés, choucas, faucon, grand duc, gris du Gabon, poissons, serpents, et insectes dont je ne saurais dire le nom. A leurs côtés, mes voisins, les Dijonnais. Seuls ou en famille, étudiants, commerçants, avocats, plasticiens, magiciens, ouvriers, fonctionnaires, comptables, musiciens, jardiniers, chefs étoilés, artisans, bouchers, sans emploi, acteurs, élus, enseignants, éleveurs, musheurs, dresseurs ou toiletteurs, des tendres, des fous, des durs : une ville. ■ FP Dijon vu par du 15 juin au 15 septembre, salon Apollon de l’Hôtel de ville. Mise en espace en collaboration avec «Une vie de rêve».
Autoportrait de Lydie Jean-Dit-Pannel ©Lionel Thenadey partenariat avec le Museum - Jardin des Sciences de Dijon
Tout le monde a adopté Marine Lorphelin Miss France
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Marine, c’est sûr, mérite bien le qualificatif de princesse. Elle est comme Barbie, elle a toute la panoplie : les robes longues à paillettes, les diadèmes, les longs cheveux, une plastique de rêve et le sourire Gibbs. Née le 16 mars 1993 à Mâcon, elle n’a jamais quitté son royaume de Bourgogne où elle allie avec brio la tête et les jambes : bac mention très bien et première marche du podium régional en triple saut, faculté de médecine, tout ça... Mais c’est surtout pour une seule et unique raison que je lui décerne le titre de princesse de Bourgogne et que je suis fière de l’être comme elle : c’est qu’elle joue de la batterie depuis quatre ans. Et là, je dis, après toutes les pétasses (oup, pardon!) qui ont eu le titre, elle, elle ne peut pas être mauvaise ! ■ FP
Sophie Claudel : madame l’ambassadrice !
Sophie Claudel est attachée culturelle et responsable du département des échanges artistiques de l’ambassade de France aux États-Unis. Elle mène en ce moment, trois projets d’envergure, en art contemporain dans un grand nombre de musées et galeries new yorkais en avril 2014 (expositions, conférences), en danse contemporaine pour mai 2014 et un dernier avec une tribu d’Indiens dans le sud de la Louisiane. Sophie est née à Dijon. Entourée de personnes qui préfèrent le doute au jugement, elle s’imprègne de relativité et se pose des questions sur notre pays, nos manières de vivre, nos convictions, toujours en comparaison avec les autres… pays, us, etc. C’est donc tout naturellement qu’elle part à 18 ans faire ses stages d’études universitaires, puis pour ses différents postes, à l’étranger. Son séjour à Tel Aviv sera un Sophie CLaudel choc intégral. “Je suis rentrée et je n’ai plus jamais été la même. Israël était selon moi le pays dans lequel l’équilibre entre l’intérêt individuel et l’intérêt collectif était le plus parfait.” Revenue à Dijon, son histoire avec le Consortium est déterminante dans sa construction intellectuelle. Xavier Douroux, qui était son prof d’histoire de l’art, lui offre son premier job. Depuis, elle codirige avec Franck Gautherot la collection Nouvelles Scènes aux Presses du Réel. Elle est aussi très investie dans le programme Nouveaux Commanditaires de la Fondation de France et convie régulièrement les acteurs du Consortium dans ses projets. Ceux qu’elle mène là-bas, le sont avec une méthode unique : la fragilité. Elle les met à rude épreuve et teste pendant des mois s’ils font bien sens pour les Américains, les artistes, les curators, les musées, les galeries, les théâtres, les Indiens... Elle passe son temps à réfléchir avec tous ceux qu’elle rencontre, à discuter pendant des heures des éléments qui les lient, mais surtout de ceux qui les opposent. “Pas question de se rassurer en se disant que nous sommes au final similaires... Il faut que les projets soient justes. Car seule la fragilité du questionnement peut les rendre invincibles.” ■ FP
Sylvie Massu, la reine des salles obscures !
C’est notre reine des salles obscures à nous ! Mais cette femme dynamique a beaucoup de projets en tête. Faisons d’abord taire la rumeur : non, Sylvie Massu ne part pas mais elle surveille de très près son projet de complexe à Saint-Etienne. Des cinémas, son papa en a laissé plus d’un à ses trois filles, des salles vieillissantes ou carrément vieillottes, dont il ne reste que la façade… Suivez mon regard jusqu’à la place de la République. Mais voilà, la poigne de Sylvie et sa détermination ont redonné une belle vie à l’Olympia. Elle a voulu ensuite s’attaquer à l’ABC, mais ses efforts n’ont pas été récompensés puisqu’après de nombreuses visites, contre-visites, pourparlers et tractations, la ville de Dijon a renoncé à en faire un lieu culturel. Fi, ne voyant rien venir, l’immeuble partira dans l’escarcelle d’une des sœurs. Qu’à cela ne tienne, la voilà qui enjambe ses bottes de sept lieues pour Saint-Etienne ou l’attend son futur chantier de multi-salles. Quid de la place de la Rep’, me direz-vous ? Et bien, telle la tortue, Sylvie Massu ne court pas deux lièvres à la fois mais pose ses jalons, consulte et prend des avis. Suite au prochain épisode… ■ FP SylvieMassu©LeCollectifEphemere
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Le Bal des Princesses !
Ce mag dont elles sont les héroïnes
Une princesse au petit pois On n’ira pas jusqu’à dire que la vie de Marion est un conte de fée, parce qu’on sait bien que vivre de sa passion pour le théâtre n’est pas rose tous les jours, mais c’est quand même une vraie princesse, Marion... C’est lorsqu’elle découvre «Yvonne, princesse de Bourgogne» de Gombrowicz, montée par Christian Duchange, que Marion Chobert décide de faire de la mise en scène son métier. Elle est en première. Six ans après, elle rencontre «en vrai» le directeur de la Compagnie l’Artifice. C’était juste après une représentation de sa toute première création adressée aux adolescents, «l’éveil du printemps» avec sa jeune Compagnie Esquimots. Il lui propose une collaboration appelée «Terrain de jeu», dispositif d’accompagnement de jeunes metteurs en scène, autour de La Dispute de Marivaux. La magie opère, il reconnaît en elle le jeune homme qu’il était, amoureux des mêmes textes. Ça tourne au remake de la princesse au petit pois, une sensibilité exacerbée qui la désigne comme sa filleule. Les voici inséparables, complices. S’ensuit un compagnonnage de la Cie l’Artifice, parcours de 18 mois en deux étapes. La première partie concerne la création d’une pièce : «La chambre rouge» d’après le roman de l’autrichien Robert Musil, écrit en 1906 (Les désarrois de l’élève Törless). L’écriture se fait à la fois dans l’intimité d’un bureau et en même temps sur le plateau avec les comédiens. Roman sur une jeunesse en internat, une histoire sombre d’adolescent. Elle est sanctionnée par une représentation devant les professionnels bourguignons, une maquette, dans le jargon théâtral. Marion Chobert La seconde étape est évidente puiqu’elle va assister Christian Duchange, qui crée Peter Pan... La création de La chambre rouge ne s’arrête pas pour autant. L’idée est de partir en résidence avec les acteurs pour continuer à travailler en symbiose. Mais où, avec quels mécènes ? Avis aux amateurs... ■ FP www.compagniesquimots.com
La Cendrillon dijonnaise : Sara, ses bibis, son Bob Sarah Tintinger.
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Si vous l’aviez rencontrée cet hiver, traînant sa poussette, ses deux gosses et sa misère dans les rues de Dijon, vous lui auriez glissé la pièce illico. Et alors vous auriez vu un sourire radieux illuminer sa face de travailleuse. Sara préfère tendre la main vers une coupe de champagne, ceci dit, si vous comptiez l’amadouer avec quelques piécettes. Miss Tintinger travaille du chapeau, elle en vit, même, depuis 23 ans. Créatrice de chapeaux et autres objets non identifiés, elle fait partie des artisans reconnus (MOF, SVP) à qui on vient rendre visite, dans son atelier, rue d’Assas, même si ce ne sont pas les Dijonnais et les Dijonnaises qui sont ses clients les plus célèbres. Car notre Cendrillon se métamorphose dans le TGV qui la ramène vers Paris, où elle débuta à 20 ans et où elle continue de défiler, par chapeaux interposés. Dior, Thierry Mugler, Felipe Oliveira Baptista (Lacoste), elle est là, discrète, attentive. Elle ne cherche pas le prince charmant, elle l’a trouvé, il lui a fait un fils et une fille, et s’il part à l’autre bout du monde, c’est pour son travail (du moins elle le croit, elle est comme ça, Sara !). La tendance, pour vos futurs achats ? La voilette, les petites choses légères. Pour les périodes où elle ne travaille pas du chapeau, Sara a pensé aux paravents, aux claustras. Design actuel, matières naturelles. L’intelligence de la main. C’est son slogan, à notre petite main. ■ GB Bibi & Bob : 30 rue d’Assas, à Dijon. Tél : 06 12 52 93 30. Ouvert sur rdv.
La quête
des troubadours Notre bonne ville de Dijon ne compte plus ses trouvères et ménestrels et s’ils ne jouent plus aujourd’hui de psaltérion, de chalumeau ou de l’organon, ils sont toujours jeunes et beaux et enchantent nos oreilles… ■ LaFP
The George Kaplan Conspiracy Juste un an après la création du groupe, Bastien Francoulon, Gabriel Afathi et Valérian Marguery, The George Kaplan Conspiracy, deviennent lauréats du concours Jeunes Talents 2013. Ils reçoivent une récompense à hauteur de leur investissement et de leurs talents : une guitare, un chèque et la participation à la Tournée Esprit Musique 2013 à travers toute la France. Accompagnés par La Vapeur, ils participent au festival Génériq et ont sorti leur premier EP. Leur musique électro-pop, mutine et crâne est à l’aise partout, séduisante, que vous soyez au concert, sur le dancefloor ou tranquillou chez vous. On vous conseille particulièrement “Night Drive” en boucle pour vos longs trajets. L’EP est en écoute sur http://thegeorgekaplanconspiracy.bandcamp.com et en vente sur les concerts. Le groupe travaille actuellement sur l’enregistrement d’une deuxième EP pour début mai.
Oslow Après 2 ans de création et d’enregistrement, Oslow revient avec un clip et un single, “Underway”, avant-goût de la nouvelle direction musicale électro-rock dansant marquée par l’arrivée d’Antoine Trapet aux machines. Fondé à Dijon en 2006 par quatre garçons dans le vent de la pop, Oslow se fait remarquer en 2009 avec son album “Play laurelyn” et remporte de nombreux tremplins (Eurockéennes, Dijon live Fnac…). C’est l’occasion de belles premières parties, Shaka Ponk, No one is Innocent, Luke ou Skip the use, Laurent Garnier, Olivia Ruiz. “Toutes ces expériences, tremplins, concerts, nous ont permis d’affiner nos choix et d’être beaucoup plus à l’aise sur scène face au public et, surtout, d’apprendre à communiquer avec celui-ci. On espère le faire danser avec nos derniers titres !” Après cette sortie de clip et de single, ils ont hâte de terminer les morceaux en cours de mixage et de retourner sur scène pour faire découvrir leur nouveau set. C’est aussi pour eux le moment de faire de ce projet artistique un vrai projet de vie et, pourquoi pas, de signer dans un label pour être plus visibles nationalement. “L’idée c’est de s’accrocher à son rêve et de ne rien lâcher. C’est ce qu’on tente de faire… Espérons que ça fonctionne.” L’opus sortira courant 2013.
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The George Kaplan Conspiracy ©VincentArbelet
Oslow ©VincentArbelet
Retrouvez Oslow et ses nouveaux titres le 2 mai à la Péniche Cancale. http://youtube/WSREC9Sebb0 www.oslowmusic.com
Nicolas Zenone Scenizz musique
Nicolas Zenone
Quelque fois les premières années de vie active ne servent qu’à changer de direction professionnelle. C’est le cas de Nicolas Zenone. Dès quelques sous en poche, il décide de monter sa boîte de production. Risqué me direz-vous ? Oui mais les artistes qu’il aime, il veut les voir à Dijon, alors Il prend son téléphone et après avoir booké quelques salles, se lance. Il programme à la Vapeur en avril, High Light Tribe et les tambours du Bronx, deux dates pour des groupes festifs qui présagent de soirées conviviales. Pour l’automne, il nous prévoit déjà Babylone Circus… Attention, Nicolas ne veut pas jouer les étoiles filantes, son souci premier est de s’inscrire dans la durée dans le paysage dijonnais. Il voudrait apporter quelque chose de différent tout en ayant en tête une rentabilité nécessaire à la pérennité de l’association. Alors pourquoi pas changer de vie, nous, on dit fonce !
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Les chercheurs
Charmants Science inscide Les Trois Fantastiques de l’Ub
Trois médailles de bronze CNRS pour les chercheurs de l’Ub en 2012. Voilà 10 ans qu’on n’en avait plus une ! Alors, quels superpouvoirs ont donc ces jeunes scientifiques bourguignons ? ■ Eric Chariot
Yaël Grosjean, Arnaud Brayard, Bertrand Kibler
Chaque année, le CNRS distribue des médailles à ses chercheurs qui, chaque jour, percent les secrets de l’Univers avec leur vision clairvoyante… Pour la médaille d’or, on oublie. Elles sont réservées à des types aux cheveux longs et blancs, qui ont acquis dans leur carrière l’équivalent du niveau 46 de magie de Donjons et Dragons… Une sorte de Merlin, de Dumbeldore ou de Gandalf, un nobélisable quoi… Mais les médailles de bronze récompensent les jeunes chercheurs prometteurs, des Rookies, mais qui ont déjà publié des travaux importants dans de grandes revues, et qui sont proposés à la nomination par leur coach. Alors, l’Ub fabrique-t-elle de ces jeunes talents héros aux superpouvoirs dans le secret des chambres à incubation, à coup de doses nucléaires, de manipulations génétiques ou d’exposition à des facteurs chimiques nocifs ou des rayons gamma ? En vrai, cette récompense est aussi celle d’une équipe et les trois lauréats travaillent sur des sujets qui sont depuis longtemps des «spécialités» reconnues des labos de la fac. Et ce que l’on demande comme super-pouvoirs au jeunes chercheurs, c’est un peu d’être comme «Science Boy», le super-héros créé par Ross Geller enfant dans la Série Friends : une «surhumaine soif de connaissance»… la petite bête… Son labo : Centre Européen des Sciences du goût Yaël Grosjean | ilSoncherche super pouvoir : le parfum qui les fait tomber comme des mouches
On ne va pas dire qu’il entube les mouches… Quoique techniquement, il les met dans des tubes pour comprendre leurs mœurs sexuelles. On ne va pas dire qu’il les attire avec du vinaigre… Quoique techniquement, c’est bien la «mouche du vinaigre» qu’il étudie… Il travaille sur les processus de séduction chez les drosophiles, ces petites bestioles qui vous agacent bien l’été. Un de ses articles, qui lui a valu la médaille, a été publié dans la prestigieuse revue Nature, un peu le Graal de tous les chercheurs. Il a découvert que, pour attirer les mâles, les femelles se parfumaient ! On savait déjà C. Everaerts, qu’elle produisait des phéromones, mais là c’est nouveau, elle ne la sécrète pas, elle en porte sur elle. Sa fragrance ? En CSGA-CNRS, Dijon fait, elle se vautre dans la pomme pourrie, là où elle pourrait pondre plus tard. Un peu comme si elle se pointait d’un ton racoleur : «Dis chéri, t’es pas si moche pour une mouche, t’as senti ? J’ai trouvé un coin pour crécher nos mioches… ça te dit une partie d’ailes en l’air ?». Yaël a même trouvé le «nez» du monsieur mouche : sur ses antennes, un récepteur d’une certaine molécule que l’on retrouve dans la pomme ou dans le miel. Il a ainsi reconstruit le traitement de l’odeur jusqu’aux neurones du petit cerveau du droso… Prochaine étape : voir si un phénomène similaire se produit dans des organismes plus complexes. Prochaine cible : le moustique. Bzzz… les coquilles… Arnaud Brayard | ilSontraque labo : Biogéosciences Son super pouvoir : l’extinction massive.
Vous voulez une vraie fin du monde ? Prenez celle du Permien-Trias il y a 250 millions d’années. Les terres s’ouvrent en Sibérie, libérant un flot continu de laves et gaz toxiques. 95 % des espèces marines et 70 % des espèces terrestres disparaissent ! Après ça, combien de temps met la vie à se relever ? En seulement 1 million d’années, 10 à 30 fois plus vite que prévu ! C’est le résultat inattendu publié par Arnaud et son équipe dans la revue Science, l’autre référence ! Pour en arriver là, il a classé les fossiles d’ammonites, sortes de calmars à coquilles, sept années durant, et compilé les résultats de recherches en paléo, en géolo, en éco-environo… Et chez vous, comment va la vie ? Ah ! Au fait, les scientifiques décrivent la situation actuelle comme la sixième extinction massive… Une sorte de «reset» de la biodiversité… Alors oui, la vie est explosive, elle se refait rapidement la cerise, mais faudra attendre quand même 1 million d’années… Dites, si on se sortait de notre coquille ?
la vague Son labo : Institut Carnot de Bourgogne Bertrand Kibler | ilSoncherche super pouvoir : l’onde scélérate qui te prend en traître.
Non, il ne cherche pas la vague au Lac Kir comme Brice à Nice… Son truc à lui, c’est le soliton, l’onde scélérate, la vague solitaire de 30 m qui arrive sans raison et engloutit d’un seul coup un bateau. C’est un phénomène de résonnance, où des petites perturbations s’amplifient de manière dramatique, comme si on touchait la corde sensible de l’océan… Un certain Peregrine, un anglais, avait proposé un modèle mathématique il y a trente ans, mais jamais personne n’avait vérifié par l’expérience que ce modèle correspondait bien à ce qui s’observait. Son équipe à l’ICB l’a testé dans des fibres optiques, où on peut obtenir le même phénomène de suramplification. Alors, quand il a publié cette découverte dans Nature, vous pensez bien que ça a fait des vagues… Ses pérégrinations ont même abouti à un brevet appliquant ces fortes amplifications au télécoms dans les fibres optiques. Quand tu surfes sur l’Internet… Pense à la vague !
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La tramondaine
© Asylum
Le vent de la rumeur souffle sur le tram, mais pas que... ■ Karl Erik
18 mai : le Big Show des garçons de café !
Parce que le Harlem Shake, c’est déjà démodé ! Barman style… BIG BUZZ Finis la Zumba, le Tchou-Tchou tram, le flash mob, le Gangnam ou le Harlem Shake… La grande animation de l’inauguration de la rue de la Lib, ce sera… La course des garçons de café ! Classique, mais efficace ! Quoi de plus fantasmatique en effet qu’un lâcher de beaux bruns et de jolies blondes en Liberté ? Et en tenue s’il vous plait ! C’est surtout le retour d’une tradition chère aux présidents des cafetiers de l’UMIH (Union des Métiers Industries Hôtelières), qui l’avait relancée dans les années 2000. Ce sera donc une grande fête pour toute une profession qui est quand même plus qu’un simple job d’été ou d’étudiant. Ils seront tous là pour vous, servis sur un plateau… “Garçon !”
Les palmiers de la Toison déplacés rue de la Lib !
Parce que des sculptures d’arbres, c’est un peu zarb ! Friedmann style… BIG BLAGUE Le végétal au milieu du minéral. L’arbre revisité par l’aaaaaaart ! On connait deux des trois sculptures choisies pour orner la nouvelle rue de la Liberté. Et pas de palmiers à l’horizon… Place du Bareuzai, Gloria Friedmann, qui a ses ateliers en Bourgogne, installera une sculp-
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ture d’arbre “à visage humain”, tandis que près des Galeries Lafayette, Didier Marcel prévoit une moulure d’un arbre de la Colombière, blanc et tournant sur lui-même… Symbolisme suprême de l’arbre cosmique faisant tourner le monde, un arbre nu dont les racines seraient les ténèbres et les feuillages la voûte étoilée… L’art contemporain est parfois hermétique, mais il suffit qu’une seule personne soit touchée… Parce que l’art qu’on tend pour tous, c’est l’art content pour un !
Dijon / Besac : après le tram, le métro ! Ensemble, montons les marches à Cannes… mais pas à pied ! Yesouicannes style ! BIG BUZZ
Dijon et Besançon ont fait chacun leur tram (enfin, Besançon, ils sont plus dans les travaux que dans le tram ;)). Maintenant ils se rejoignent : en seulement 20 minutes avec la nouvelle ligne TGV ! Prochaine étape, le métro ! En fait, le “réseau métropolitain”. En gros, c’est dire à tout le monde : “Regardez, à nous deux, avec nos 685 000 habitants, nos universités, 56 000 chercheurs, 5 pôles de compétitivité, comme on est beaux et forts !”. A-tra-que-ti-vi-té qu’on vous dit. Dijon et Besançon sont donc allés gaiement monter les marches nuptiales au MIPIM de Cannes, main dans la main, afficher leur union aux yeux de tous ! Qu’ils vivent donc heureux avec plein de petites entreprises qui s’installent partout !
Les palmiers de la Toison (bis) remplacés par des «plantes qui font rire»
Quand on accueille un coffee shop “à la Française”, autant jouer la production très locale. Amsterdam style… BIG BLAGUE Vous halluciniez déjà ! Dijon Ville écolo jusqu’au bout : des trams qui broutent la pelouse, des abeilles sur les toits, alors pourquoi pas se soigner par les plantes ? Ben non, à la Toison, pas de colombienne mais un Colombus Café. Pas de space cake “maison” mais des muffins tout chaud sortis du four. Et pour le côté Amsterdam…. Ben, faudra venir en vélo !
Du vin pour les pauvres !
Des abeilles en ville, c’est la belle vie !
Quand le Financial Times parle de Dijon, c’est forcément cliché ! Mythomane style… BIG BUZZ
La fin des abeilles ! Encore un truc que Maya n’avait pas prédit ! Et pourtant, bizzées d’insecticides agricoles, elles auront bientôt disparu des campagnes. Les bzz bzz pollinisent 80 % des végétaux, et si on les supprime, c’est le bzzzar ! C’est là que Dijon rapplique dard-dard, et installe des ruches en ville. Sur le toit de l’Auditorium, de la caserne des pompiers, dans les parcs de la Colombière, du jardin botanique, de la Combe à la Serpent, où l’on reconstitue d’ailleurs les anciens vergers, et de la Toison d’Or. Elles seront 1 million, 4 fois plus que d’habitants ! Faudra juste éviter les robes à fleurs pour pas se faire bzzzzutiner.
“L’austérité à la Française”, le titre de l’article est même en français. Le 28 janvier dernier, le Financial Times décrit la vente aux enchères, très médiatisée, des vins de la Ville de Dijon. Ils en sont persuadés, c’est tellement la faillite en France qu’il faut vendre les trésors du patrimoine pour donner l’aumône aux va-nu-pieds qui doivent sûrement déborder des rues. Pire, ce sont de riches chinois qui achètent les plus chères bouteilles ! Et de terminer en digressant (engraissant ?) allègrement sur l’affaire Depardieu. Vendre des vins, sans aucun caractère d’urgence, au profit d’un centre social, ou ailleurs un hôpital, c’est pas comme si Beaune faisait ça depuis 150 ans ! Voilà un mot du patrimoine français que les journaux anglo-saxons n’ont pas dû intégrer : solidarité.
Et des abeilles en vie, c’est la belle ville ! Anagramme style… BIG Bzzzzzzzzzzzz
meilleur !
Siège social 28 rue Louis de Broglie Dijon - 03.80.37.32.99
www.1001-maisons.fr
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Bienvenue au pays de la
Gastromagie Un prince, un duc, d’accortes cuisinières, de bons artisans, quelques gueux amateurs de cuisine pas trop dégueu… il faut de tout pour faire une Cité de la gastronomie ! En route vers le futur festin (pardon, destin) de la ville de Dijon.
Il était une fois… comme dans tout bon conte de fée, une cité qui vivait peinarde, à l’ombre de la tour Philippe le Bon, et dans le souvenir de l’époque bénie de sa Foire à l’ancienne, de ses stands débordant de victuailles auxquelles on pouvait goûter sans débourser un sou, ou si peu. À l’époque, on trouvait encore en ville des gargotes pas très chères pour se remplir la panse le midi et des tables nappées pour les bourgeois en goguette, sans parler des guinguettes au bord de l’eau et des dînettes dans des lieux où il faisait bon s’encanailler. Déjà, en ce temps là, on se méfiait des ânes de Beaune et de leurs ruades traîtresses. L’expression est ancienne, et marquait la supériorité de la cite des ducs envers la capitale des vins de Bourgogne. Il serait temps de changer tout ça, une fois, comme disent nos amis belges.
Dijon vole... Beaune attaque...
Aujourd’hui, Dijon et Beaune se sont déjà rapprochées… en laissant couler du béton sur de bons terrains qui auraient pu accueillir des vignes, dans les années 60-70. Maintenant, les deux pleurent parce que les méchants de l’Unesco, insensibles à tout pot de vin (ceci dit au cas où certains y auraient pensé), leur ont préféré une grotte oubliée et des volcans même pas actifs pour l’inscription au patrimoine de l’humanité. Puisqu’on nous promet une cité mouvante, capable de voler sur son ta-
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pis magique entre Dijon, Tours et Rungis, on pourrait créer un arrêt-tapis à Beaune, pour profiter du paysage et faire des provisions de bouche tout à la fois (voir la chronique de Jean Maisonnave sur le sujet). Beaune en a plus que Dijon, faut rattraper ça. On parle des étoiles Michelin bien sûr. L’heure n’est plus aux polémiques concernant les choix d’un guide qui doit aujourd’hui répondre lui aussi à des objectifs économiques et entretenir un réseau, ne serait-ce que sur Internet.
La guerre des étoiles n’aura pas lieu !
Lorsque William Frachot reçut sa première étoile au Chapeau Rouge, il y a dix ans, nombre de ses confrères lui ont reproché les choix du Michelin de l’époque, comme s’il était responsable de la perte de la troisième étoile d’un Loiseau à Saulieu ou de celle de Jean-Pierre Billoux à Dijon. Aujourd’hui, Meneau, Loiseau, Lameloise, Lorrain, Billoux restent des noms toujours au firmament dans le ciel bourguignon, mais nombre de tables méconnues le seraient restées, en Bourgogne du sud notamment, si le bonhomme Michelin ne les avait pas dénichées. Des tables que les Bourguignons ignorent, d’ailleurs. Deux étoilés nouveaux à Tournus, Meulien et Quartier Gourmand, bel hommage à un autre cité naguère petite capitale de la gastronomie, faudrait pas l’oublier. Et un à Beaune, Le Clos du Cèdre. Les Dijonnais qui ont trop attendu pour aller goûter l’an dernier la cuisine du jeune chef japonais
vont pouvoir aller tester celle de son successeur ! Et oui, certaines étoiles filent vite. On en oublie un troisième Dijonnais, Hervé Rodriguez, parti chercher fortune et gloire loin de sa ville natale et qui vient d’obtenir son étoile, à Boulogne-Billancourt, avec MaSa (voir plus loin).
il faut de tout pour bâtir une cité…
Des étoiles dans le ciel, une cité de la gastronomie volante, il serait temps de revenir sur terre, direz-vous. D’autant qu’il n’y aurait jamais de rêve possible sans les milliers d’artisans, de restaurateurs et de petits producteurs qui croient encore à ce qu’ils font. Sans eux, une cité de la gastronomie serait un leurre de plus, qu’on agiterait à la tête des touristes asiatiques pour les faire consommer ; quoique, les touristes asiatiques, on ne leur fait plus prendre du pâté de foie pour du foie gras et de l’aligoté pour du meursault. Ce sont eux qui nous rachètent, alors, respect ! Nous aussi, on veut y croire, à cette cité de la gastronomie, d’autant que la malédiction lancée par une méchante fée sur Dijon semble là-aussi être levée. Jetez un œil sur les pages suivantes, et sur vos derniers Bing Bang : des femmes en cuisine continuent de préparer des petits plats de saison et de ménage ; des chefs jeunes ouvrent des tables de qualité ; des bistrotiers font plaisir le midi à des centaines de travailleurs
plus ou moins pressés en offrant du sincère, du goûteux, du sérieux. Nul besoin, comme certains, de prétendre : «ici, tout est fait maison». Avec toutes les poubelles remplies des sachets plastiques et des cartons ayant contenu la base du «fait maison», mieux vaut rester modeste.
Les Tontons Flingueurs
ont la patate
La magie de la cuisine, c’est autre chose que de transformer un bloc surgelé, où le bœuf - et même le cheval - a disparu depuis longtemps, en un hachis Parmentier maison. Nul besoin d’utiliser des produits de luxe, Jean-Guillaume Dufour l’a bien compris, d’où son succès. Qui ? De quel chapeau sort il, celui-là ? Inconnu au Michelin, n’existe pas. Jean-Gui est un Dijonnais qui a créé la Cuisine des Tontons, à Paris. Plusieurs restos, où il font bon s’attabler, et un bouquin qui sort ce printemps, sur une cuisine qu’on aime tous, et qui rend hommage au film mythique de Georges Lautner, Les Tontons Flingueurs. Cuisine du casse-croûte, du produit vrai, arrosé parfois de boissons d’homme traficotées, mais la betterave, la patate, c’est un produit noble, même si ça gâche un peu le goût du whisky parfois. Dans une ville menant une politique de gauche, il est important de rendre parfois hommage à tous ces gueux au sens noble, si l’on peut dire, qui font de la cuisine pas dégueu. Tout le monde ne pas s’offrir de notes de frais (princières) dans les grands restaurants ! ■ Gérard Bouchu
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Gastromagie
Bienvenue au pays de la
Dijon
toujours cité : la gastronomie
s'envole ! ■ Jean Maisonnave
Arcimboldo
Si juteuse est la poire, qu’en acceptant de la couper en deux, on se mouille quand même.
Elle vire au feuilleton,
cette histoire de Cité gastronomique. Au feuilleton, excusez, un tantinet chelou.
Revenons
aux
origines.
L’UNESCO classe le repas gastronomique des Français au «patrimoine immatériel de l’humanité». Dossier initié, ça aura son importance, par l’université François Rabelais de Tours. Liesse médiatique, fierté nationale, il faut matérialiser le triomphe. D’où le projet d’une cité de la gastronomie. Idée pas si géniale, si vous voulez mon avis, mais qui semble bien plaire à tout le monde vu qu’une cité, n’est-ce pas, c’est attractif et comment. Reste à définir le contenu. Création d’une commission ad hoc, où figurent, c’est normal, plusieurs Tourangeaux ainsi que des tas de gens
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bien, de Guy Savoy à Jacques Puisais, d’André Daguin à Pascal Ory. La commission travaille, puis émet un grand nombre de préconisations où affleurent partout des exigences pédagogiques et environnementales. Plus les composants traditionnels : rayonnement, internationalisme, tourisme bien sûr et volonté d’excellence bien entendu. Il faut lire, rien n’est oublié.
Parenthèse : le repas gastronomique,
ce n’est pas la gastronomie. On y considère presque autant la structure du repas que ses contenus. Et toute structure renvoie à un état de société. A un moment justement où la société française, on le voit, ne se reconnait plus forcément dans l’état de sa gastronomie, en tout cas les usages et leur finalité. Tout autour de la Méditerranée, on choisit des
assiettes, on met tout au milieu, ça circule, on goûte, on partage, c’est bien aussi ; ça ne veut pas dire que ce qu’il y a dans les assiettes est plus ou moins bon. Mais incontestablement, on est renvoyé à un autre état de société, pas le temps de développer ici, fin de la parenthèse.
Cité de la Gastronomie donc.
Monument unique, par définition, auquel chacun aspire. Surviennent six candidatures, vite ramenées à cinq. Versailles, c’était juste pour amuser la galerie (des glaces…), le maire ne soutenait pas du tout le dossier. Restaient cinq villes : Tours donc, Lyon bien sûr, Chevilly-la-Rue parce que Rungis et Paris, Beaune et Dijon. A titre anecdotique : on a failli avoir Saint-Denis comme candidat. Ah ! Paris et sa banlieue gastronomique !
Cité + Nécessités = Multiplicité En novembre dernier
- j’ai un témoin - j’avais parié que la commission ne trancherait pas et que l’Etat ne financerait pas. Bingo. Pas besoin de talents divinatoires, c’était politiquement prévisible. En janvier, la commission élimine donc Beaune sans surprise, et retient Tours, Rungis, Dijon. Victoire, clament les heureux gagnants. Mais la commission d’ajouter que la décision définitive interviendra fin avril. Arguments techniques. Surtout, il y avait de la pression politique et l’oubli de Lyon passait mal. Bien que son maire se soit montré mou du genou sur le dossier, bien qu’ils aient joué le coup comme si leur primat allait de soi, bien qu’ils se soient montrés rapiats et suffisants avec leurs salons, la fondation Bocuse, les étoilés et tout, l’histoire de la cuisine et celle de Lyon sont indissociables. Pas besoin de remonter jusqu’aux dames Médicis pour constater que cette ville est historiquement la seule avec Paris qui fut et reste fondatrice au plan de la cuisine populaire et féminine. La seule où la susdite ait ennobli le peuple (via les femmes, souvent) et donné une vraie grandeur à la nécessité, créant des plats, des usages et des vocables. Les mères, les bouchons, le pot, le sabodet, le génial tablier de sapeur, etc. On ne connait pas d’autres exemples, hors peut-être la région basque, de telles fondations sociales via le terroir et le four. On peut affectionner la tour Philippe le Bon et ne pas méconnaître les proportions de celle de la Part-Dieu, même si les Lyonnais sont des arrogants. Les disqualifier, ce serait se couvrir de ridicule au plan international. Mais il fallait peut-être les rappeler à leurs responsabilités. Leur truc avec Effiage, ça respirait la fumisterie.
Côté dossiers, ceux de Lyon et de Dijon, d’ailleurs, se ressemblent assez : on se conforme aux préconisations. Mais celui
de Dijon est plus complet et, surtout, bien plus richement doté. Celui de Tours est plus prospectif (je ne sais pas si c’est un atout), on y sent une réflexion sur les pratiques alimentaires (c’est à Tours que se situent le vieil Institut du Goût et le moderne Salon Euro Gusto), mais il est imbitable. Une indigestion de langage technocratique. S’agissant de gastro, on aurait pu éviter. Quant à Chevilly/Rungis, je n’ai pu lire qu’une sorte de paraphrase assez comique des recommandations de la commission. Ils ont dû être un peu sidérés de se retrouver là ; mais quoi, Rungis est le plus grand marché alimentaire du monde et Delanoë fut son prophète.
Suite à ces épisodes plus florentins que cornéliens, nous voilà donc nantis d’un «socle de réseau» triangulaire, en attendant de nouveaux développements. Aux dernières nouvelles, Lyon reviendrait dans la course, ce qui serait cohérent, et Dijon se rapprocherait de Beaune, ce qui serait miraculeux. On a donc carrément abandonné la cité pour la multiplicité. Une chose est certaine : si
Dijon a décroché le co-pompon, elle le doit aux relations de son maire ; c’est un succès politique, disons. Mais côté gastronomie, tout reste à faire ; quel que soit l’écrin. Et quand on lit sur le site que Dijon a gagné («évidemment») parce que liée «intimement» à la gastronomie par, dans l’ordre, la Foire, les Chevaliers du Tastevin, quatre étoilés en tout dont un double (merci Frachot), la moutarde, le cassis et la «force de frappe» de l’agro-industrie (la force de frappe financière ?), recherche et formation venant en dernier, on prend peur. On pouffe, puis on prend peur. De voir se profiler à l’horizon radieux
de 2016 l’autre feuilleton déjà connu, celui de Ratatouille à Agroland. On objectera que Dijon a bien d’autres atouts, le lieu, le budget et ce qui se fait en matière de recherche alimentaire autour du campus par exemple. Certes. Alors on espère, évoquant LéviStrauss : «Il ne suffit pas qu’un aliment soit bon à manger. Encore faut-il qu’il soit bon à penser.»
Ce qui peut justement donner à
penser que dans cette affaire de poire coupée en trois - ou quatre -, si chaque morceau fait la même chose, si la commission ne se débrouille pas pour que les cités soient complémentaires dans leurs missions et fonctions, alors tout ça n’aura plus aucun sens et la poire, en définitive, ce sera le contribuable. ■
A suivre,
comme on dit dans les bons feuilletons. Puisqu’en bonne politique, la commission semble désormais privilégier l’idée d’un réseau de cités, ce qui au fond est intelligent, allons au bout. La meilleure façon de visiter la Napa Valley au nord de San Francisco, c’est le train. On y dort (ou autour), on y mange, on y déguste, il s’arrête partout. On y enseigne aussi le vin. Plus qu’un train, c’est une vitrine, une attraction touristique et un outil de connaissance qui traverse les terroirs et les savoirs. Alors, pourquoi pas un train Paris-DijonLyon-Tours, avec possibles prolongements vers l’Auvergne, le Périgord, le Pays basque…? Hein, pourquoi pas ? A Dijon, on pourrait même imaginer une gare en pain d’épice avec des hôtesses en uniforme moutarde et de coquets foulards couleur cassis.
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Trop Chouette,
ce Léon ! Eric Cordelet est un peu chez lui, rue des Godrans. Tout le monde le salue, le suit de son bistrot « léonnais » où il a remis la tête de veau et le pied de cochon à l’honneur jusqu’à son bar à vin où l’on trinque entre amis, plus bas dans la rue, de l’heure du petit déj à celui du dernier verre. Les nouveaux arrivants échappés d’un tramway qui les déposent quasiment à sa porte cotoient les habitués qui viennent Chez Léon, l’institution du quartier, s’offrir un plat du moment, rassurant, revigorant, accompagné d’un vin choisi par le maître des lieux. La terrasse n’attendait que le retour des beaux jours pour tous vous accueillir, à bras ouverts.
Chez Léon 20, rue des Godrans. 03-80-50-01-07 chezleon@wanadoo.fr Tlj sf dim-lun et j. fériés. Formules et menus 13,90-18,90 € à midi, 22-26,90 € ; carte 30-40 €
Le Caveau de la Chouette 39, rue des Godrans - 06-30-60-43-07 Tlj sf dim-lun 9h-2h.Carte 20 €
Quant au Caveau de la Chouette, il joue les prolongations non seulement en terrasse, lui aussi, s’il fait beau, mais le midi avec une carte brasserie maison, simple, savoureuse. Pour les faims de journée, vraie bonne charcuterie de pays ou fromages de producteurs locaux, à déguster avec un des 8 vins au verre différents proposés chaque jour.
Bienvenue à la Cour des Oenophiles :
la face cachée de...
L’Autre Entrée Poussez la porte de l’Autre Entrée, côté Berbisey, pour découvrir, côté cour(s) comme côté jardin, les passages secrets et les pièces à vivre d’une des maisons les plus attachantes du vieux Dijon. L’ancien couvent du XVème est devenu ce bel hôtel particulier portant les couleurs de Philippe le Bon, apprécié des visiteurs aussi bien pour ses chambres au design actuel que pour sa cuisine ouvrant grand sur une des plus agréables terrasses cachées de la ville. Une des très rares maisons de la ville capables de nous transporter au temps où flamboyait la Toison d’Or, sans folklore ni nostalgie, mais non sans panache, les murs colorés, comme l’assiette épurée, ayant choisi de vivre avec leur siècle. Passé chez Zuddas, Vincent Bourdon sait donner au terroir une originalité certaine, et sa carte, côté bistrot comme côté resto, a le goût de l’authentique. Du travaillé sans chiqué, du recherché, sans ostentation. Au fil des semaines, assistez aux métamorphoses de la Belle, de jour comme de nuit, côté cours (de cuisine, le samedi matin) mais aussi côté bar à vin. Un rendez-vous à ne pas manquer : les Saveurs du Jeudi (autour d’un vigneron invité).
Les Œnophiles. 18 rue Ste Anne, Dijon.
03-80-30-73-52. www.restaurantlesoenophiles.com L’Autre Entrée. 19 rue Berbisey, Dijon.
03-80-30-53-55.
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La Fine Heure Bienvenue dans une Cave à manger. Concept de restaurant et d’apéritifs dînatoires… L’entrée de l’établissement est plutôt consacrée aux vins et à la dégustation de planches de charcuteries, de fromages fermiers, de sardinillas et nouvellement d’une planche de chocolats pour les amateurs d’accords mets-vins. Au centre, entre la cave et le cellier, place au restaurant : là, Aurore et Nathan vous accueilleront chaleureusement et vous proposeront l’ardoise saisonnière ou encore la suggestion du mois (cf. www.lafineheure.fr). Pour les amoureux ou les duos un menu complet à 60 € pour deux est disponible. Sébastien notre Chef, travaille avec des produits frais rigoureusement sélectionnés pour leur qualité. Venez déguster notre cocotte de rognons de veau à la bourguignonne ou encore notre filet mignon fourré au jambon cru, sauge fraîche et parmesan… A l’arrière, une salle en retrait (avec sortie indépendante), disponible sur réservation accueille des groupes et permet d’organiser des repas professionnels ou amicaux. Côté vins, faites-vous plaisir avec la centaine de références d’ici et d’ailleurs : Nathan, ancien tonnelier vous proposera de découvrir ses pépites, dénichées à travers les vignobles du monde. A tous les prix, choisissez un petit Merlot abordable ou un prestigieux vin du domaine de la Romanée Conti.
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03-80-58-83-47
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Bienvenue au pays de la
Gastromagie
Le Prince William Deux étoiles, chapeau, monsieur Frachot ! Le fait d’avoir eu des chevilles qui enflaient lui a permis de garder la tête froide… et de gagner la bataille. Portrait d’un chef monté en première ligne. Il n’a pas perdu la tête, seulement son Chapeau. Le nom, bien sûr. Les deux étoiles du Michelin 2013 sont allées à William Frachot, pas à l’Hostellerie du Chapeau Rouge. Cette fois c’est la maison elle-même qui va changer de visage, après avoir réussi une petite révolution interne, en l’espace d’un an. On ne va pas revenir sur la vie et l’œuvre de ce cuisinier souvent présent dans nos pages depuis 13 ans, quoique… certains détails expliquent ce qui a pu se passer, en coulisses, ces derniers mois. Un quartier qui ne respire plus vraiment la joie de vivre, une façade au look fatigué, un resto au décor japonisant qui ne lui plaît plus : il faut imaginer le moral de ce jeune chef abordant la quarantaine, début 2012, avec une cheville en piteux état l’obligeant à rester cinq semaines allongé. D’autres que lui se vanteraient d’un saut à ski mal réceptionné, lui préfère reconnaître qu’il n’était pas forcément en forme pour bricoler la plomberie du Chapeau Rouge, ce jour-là.
9 personnes en cuisine unies pour une même émotion : le secret d'un deux étoiles !
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Une formation Air France ! Le voilà obligé de lever le pied, par la force des choses. William réfléchit à sa vie ; comme quoi, même les chefs s’y mettent aujourd’hui, au lieu de courir aux quatre coins du monde pour acquérir fortune et gloire, ou multiplier les jeux concours à la télé pour remplir leurs salles de resto. Il fait le point, lui le père divorcé d’une fillette qu’il adore, le chef pressé qui n’avait jamais fait la Une des magazines jusqu’alors, l’amoureux des voyages qui indiquait, à qui lui demandait sa formation : «des billets d’avion Air-France». Cinq ans qu’il n’était pas allé manger dans un restaurant autre que le sien, qu’il oubliait de noter attentivement toutes les petites choses qui n’allaient pas, chez lui. «On est beaucoup de chefs à ne pas manger ce qu’on fait et surtout dans l’environnement dans lequel on le fait.» Trop de technique, pas assez d’émotion dans l’assiette, dans le service. Il se branche sur Internet, faute de pouvoir aller voir ce qui se passe ailleurs. En quelques semaines, il se retrouve en contact avec tous ces «allumés» de la cuisine dont il ignorait l’existence : blogueurs, chefs accros des actus, siphonnés véritables. Pour rester dans l’imagerie ménagère, il serait plutôt du genre aspirateur, ça tombe bien. Leur énergie va lui permettre de recharger les accus, leurs connaissances vont lui permettre d’affronter Michelin.
©focaleinfo
Un modèle unique de la marque William L’aspirateur William absorbe tout, c’est sa force : il transforme un produit, innove autour d’une épice, simplifie le décor, dans cette cuisine où il se sent bien, plus en forme que jamais, au milieu de ceux qui le suivent depuis pas mal de temps, ou qu’il retrouve, au bout de pas mal d’années, comme Alain Duguay. Et il prend, très vite, les décisions qui vont compter pour le Michelin. Oubliée la période zen, la connotation asiatique qui a fait fuir une partie de la bonne bourgeoisie dijonnaise. Fini le temps où il cherchait à impressionner le client par l’assiette, la complexité, l’environnement. «Avant, je ne racontais rien». Il renoue avec les saisons, les racines, les siennes. Supprimées les garnitures inutiles, reste l’essentiel. Topinambour, truffe, lard de Colonnata, le meilleur, pour un bar d’exception. Le poisson, on précise, car le projet de faire un coin bistrot pour grignoter sur le pouce est tombé à l’eau. William a retenu la leçon du Michelin, il ne s’éparpillera pas, se concentrera sur sa cuisine. 25 couverts le midi, 35 le soir. Un prévisionnel, on verra bien ce qui se passera dans les mois à venir. Neuf personnes en cuisine, unies pour aller vers une même émotion. Ici, on ne parle plus de technique, vous l’avez compris. Les prix ont changé, la qualité des produits aussi. Un choix. Plus de petit menu le midi, même si l’on peut toujours venir se faire plaisir en prenant un ou deux plats à la carte. «On sait aussi aller vite». Mettez de l’argent de côté plutôt que de vous offrir des vacances ratées, la prochaine fois : vous bronzerez moins, mais vous mangerez mieux ! ■ Gérard Bouchu Hostellerie du Chapeau Rouge, 5 rue Michelet à Dijon. Tél 03 80 50 88 88. Fermé les dimanche, lundi. Menus 75-99 € (4 ou 6 plats). Menu-découverte 145 €. www.chapeau-rouge.fr
Un 3 étoiles
à l’horizon 2017 ? Dix ans pour obtenir deux étoiles, cinq autres années pour une troisième ? Ceux qui vont découvrir ce printemps le restaurant William Frachot vont avoir du mal à imaginer la perle qui se cache derrière une façade d’un autre temps. C’est le premier «deux étoiles» que l’on ait à Dijon et en Côte d’Or depuis belle lurette. Depuis Jean Crotet à l’Hostellerie de Levernois, peut-être, chez qui il a fait ses classes. Un grand chef à qui il a rendu hommage, en rappelant le prix à payer parfois, quand il faut revenir sur terre, le jour où tombent les étoiles. Jean Crotet, tout comme Bernard Loiseau, font partie des chefs que nous avons aimés et qui ont craqué, un jour. Si l’on compare notre «deux étoiles» à ses confrères 2013, on se dit qu’il a eu du mérite. Les quatre autres tables retenues par le guide Michelin sont : Yoann Conte au Veyrier-du-Lac, Annecy, le rêve ; La Table du Kilimanjaro à Courchevel, au pied des pistes, magique (dommage qu’il n’y ait que des Russes pour en profiter !) ; La Marine à Noirmoutier, sur le port de l’Herbaudière, avec la vue et un bistrot le midi, pour plaire à tous, ils sont malins, les Couillon (c’est le nom du chef, un pur, un vrai, lui aussi !) ; et enfin l’auberge du Pont d’Acigné, près de Rennes. Faut trouver, la façade de la maison n’a rien de top, comme le Chapeau Rouge, mais il y a le jardin, la rivière, la terrasse, la cuisine… Pourquoi je vous dis ça ? Pas pour frimer, mais pour situer. Pour une étoile, c’est l’assiette qui compte ; pour deux étoiles, l’équipe ; pour trois, c’est la maison. William Frachot est prêt à se battre pour les cinq ans à venir, afin d’en choper une troisième (la seule qu’il y ait eu, en 2013, est à Saint-Tropez). La création de la cité de la gastronomie servirait le projet de William Frachot autant qu’un deux étoiles peut aider à soutenir le projet de la cité. Pour l’heure, l’ancien hôpital général, la gare et les quartiers alentours, c’est la Bérézina. Il va falloir, d’un coup de baguette magique, redonner vie à tous ces magasins fermés rue Michelet, à ces immeubles gris. La métamorphose de la rue de la Liberté va déjà aider la citrouille à se transformer, mais il faut encore aménager les voies alentours pour laisser passer le carrosse.
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Gastromagie
Bienvenue au pays de la
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Nouvelles fraîches,
potins maison ''Ici tout est fait maison !''
Etions-nous devenus à ce point incrédules que même ce panneau, pourtant légitime, avait fini par nous faire douter de ce que nous avions dans l’assiette ? La moutarde nous montait au nez, dans chaque numéro de Bing Bang. Avec la perspective de la future cité de la gastronomie, on se dit qu’on va enfin pouvoir enfin croire à ce que l’on mange. La mayonnaise a mis du temps à monter, enfin elle prend. Cette mayonnaise-là, n’allons pas cracher dedans, comme certain marmiton haïssant ses patrons le faisait parait-il. Espérons des jours meilleurs, et plaçons les sous l’égide de cette bonne mayonnaise de Dijon, que le «Petit Journal» de Canal + a cru fûté de nous servir comme fond d’image, alors qu’il cuisinait le maire de Dijon. La venue de François Hollande nous a montré qu’il fallait rester modeste et ne pas croire que notre image à l’extérieur était devenue celle d’une cité internationale. Les rares Dijonnaises interviewées, qui n’appartenaient ni au parti ni à la police, se sont montrées dignes des «dames de la Halle» d’autrefois, à qui les autorités ne faisaient pas peur : l’une a
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Thomas Collomb ne quittera pas Dijon pour Gevrey, les Cariatides pour la Rôtisserie du Chambertin, il gardera un oeil sur l'un tout en ayant un pied dans l'autre, comme dirait un humoriste célèbre.
refusé d’être prise en photo aux côtés d’un homme trop m’as-tu-vu-à-la-télé, l’autre lui a conseillé de tenir sa compagne dans la cuisine, sans lui donner officiellement les clés de la cave. On caricature, mais il y avait un peu de ça. Les halles, il n’y a que ça de vrai. Les cris, les rires, les odeurs. Avec la fin des travaux du tram et de la ?????????? rue de la Liberté, il faut espérer que nos mamies et tous ceux qui boudaient le marché, parce qu’ils ne pouvaient pas se garer ou venir en bus de Fontaine ou d’ailleurs, vont reprendre les bonnes habitudes d’autrefois. Vive la cuisine du marché. On en revient au sincère, au fait maison, ce qui n’empêchera pas certains d’aller chercher à Métro ou ailleurs des produits ou des bases, le temps n’étant plus à l’épluchage sur le trottoir ni aux desserts minute. Une vraie ambiance bistrot, on comprend que ça ait pu attirer un président de la République, rue des Godrans. Le Café de l’Industrie n’a pas attendu la visite du bon François pour faire deux services à midi. Là, maintenant, il va en faire trois. Sans augmenter ses prix, on espère ! ■ Gérard Bouchu
Les actus du printemps en Côte d'Or Dans le numéro de décembre, on vous a offert un «French-Cancan» pour vous réchauffer, voilà maintenant quelques «burgundy-cancans» pour vous donner les couleurs du printemps. Bruits de casseroles, rumeurs de cuisine, vous nous pardonnerez, espérons-le, si tout ce que nous vous annonçons n’est pas complètement... faux ! La preuve, certaines adresses font partie de nos restos et bistrots du mois, tournez les pages pour les retrouver. Si vous avez bien lu nos portraits d’étoilés, en décembre, on vous annonçait déjà la seconde étoile qui s’avançait sur la tête de l’homme au Chapeau Rouge, William Frachot. Beaucoup espéraient une première étoile pour Thomas Collomb, à la Maison des Cariatides, à Dijon, la belle table du quartier des antiquaires et designers réunis. Thomas et sa femme ont failli vendre, l’an passé, à pareille époque, non pas pour aller s’installer au Canada ou dans une capitale asiatique ou même au Qatar, comme tant d’autres, mais parce que la consécration tardait à venir. Aujourd’hui, il cartonne tous les midis et tous les soirs.
L’étoile filante... côté vignes ? Avec son frère, Thomas va reprendre cet automne, en plus des Cariatides, les cuisines de l’ancienne Rôtisserie du Chambertin, à GevreyChambertin. Le bistrot dans un premier temps, ouvert coté rue, le resto aménagé dans les splendides caves, un peu plus tard. Quant aux chambres d’hôtes, leur ouverture est prévue au printemps 2014. La future étoile risque donc de se poser à Gevrey-Chambertin. À moins qu’elle n’aille consacrer le travail formidable réalisé par Matthieu Mazoyer, au Millésime, à Chambolle-Musigny. Ce qui importe peu, puisqu’il s’agit d’un des villages de la côte... dijonnaise. Ouf ! Du coup, c’est l’ancien chef du Castel de Très-Girard, à MoreySaint-Denis qui cherche, comme d’autres, à s’installer à Dijon. Plus question de course à l’étoile, cette fois, ni pour ce dernier ni pour le Castel, d’ailleurs, qui joue désormais la carte bistrot à prix doux... dans les vignes. Et à propos d’étoiles, si vous «montez» à Paris, allez rendre visite et surtout féliciter le Dijonnais étoilé méconnu, Hervé Rodriguez (MaSa), à Boulogne-Billancourt, un chef qui a débuté à Dijon, à La Chouette, avec son épouse. On vous en parle un peu plus loin, patience.
Mutations autour de la République ! Sur la place de la République, que le printemps devrait rendre à la vie, on attend de nouvelles enseignes, ou du moins la métamorphose des anciennes. Mi-avril, le Bistrot République s’engage dans une nouvelle vie, avec un jardin d’hiver agrandi, et une terrasse aménagée. Et surtout, côté cuisine, avec une carte 100% maison, sans ambiguité. À côté du Chat Noir, avenue Garibaldi, une nouvelle adresse a vu le jour, si l’on peut dire dans ce quartier de noctambules : BIM. Food and fun place, qu’ils disaient, pour donner le ton d’une époque où le consommateur pense que le hamburger est le plat bourgeois par exemple. Un bel espace, lumineux, agréable à vivre, avec une belle terrasse !
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Cuisine pour elles (et lui, accessoirement) À l’approche des beaux jours, nos petites fées des pages Tendance ne parlent plus que de repas-fraîcheur et de déjeuner sur le pouce. Allez faire un tour un peu plus loin dans leur cahier au féminin. Elles ont craqué pour un bar à salades, tenu par une femme qui a changé de métier et s’est mise au vert, rue Jean-Jacques Rousseau, et pour la Table de Madeleine, rue Chaudronnerie (ex-Atelier des Chefs). Valérie Grandet fait partie de ces femmes émancipées qui ont rejeté la tutelle des groupes pour ouvrir leur propre table. La nouveauté, c’est le plat du jour, qui peut être celui de la veille façon mémé, à consommer sur place ou à emporter. Une formule sympa, à prix doux, qui devrait faire des petits. Rue des Godrans, on attend la métamorphose de la Cabane à Saumon en un resto pour carnivores, Les dents de Loup, lancé par quelqu’un d’astucieux que les familiers du Quentin reconnaitront. Les marrainesfées de Bing Bang sont des habituées du Bareuzai, où elles se posent avec leur caddy à la sortie du marché, devant une tartine. Le Bareuzai ne désemplit pas, et sa formule maligne est bonne pour la ligne, si l’on en croit la taille fine de la patronne, du moins. Pour celles qui aiment manger sur le pouce, la Dolce Vita donne un cours de joie de vivre à l’italienne, au premier étage de la célèbre petite épicerie de la rue Musette, qui s’est affranchie elle aussi d’une franchise qui commençait à lui peser (anciennement Olio & Farina !)
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Transformations... en vue ! Ils ont quitté Tours un jour pour nous offrir deux belles adresses de bar à vin dijonnais. Deux styles, très complémentaires, au fond, dans le genre qu’on aime : convivial, original, découvreur de talents. Après Bruno et son bar à jambon, voici Ben et La Cave se rebiffe, à deux pas l’un de l’autre, rue Chaudronnerie, au coeur du nouveau quartier bobo de Dijon. Un quartier juste assez éloigné de la place de la République et du marché pour marquer sa différence : popu mais pas trop. Autour de ces deux-là, de nouveaux bars ouvrent ce mois-ci, l’un rue Jean-Jacques, l’autre rue Jeannin, à la place du Jeannin, précisément (Le Point d’Eau, tout un programme!). On annonce aussi la transformation du bar du Théâtre en un bar tendance repris par l’équipe du El Berro, qui cartonne avec ses transformistes en soirée. Tout cela pourrait nous laisser sur notre faim, quoique... Chez Michou, à Paris, il y avait toujours un plat de saison ou de région, avant les spectacles.
Beaune : pas que de bonnes nouvelles ! Profitez aussi du printemps pour aller voir comment Beaune se prépare à accueillir ses touristes, avec ses nouvelles enseignes ouvertes à michemin du bar à vin et de l’épicerie (Les Vins de Maurice), ou entre ville et campagne (La Table des Saveurs à Bouze-les-Beaune). Si vous comptiez aller au Sushikai et chez Koki, ce printemps, vous risquez d’avoir une surprise : les heures sont comptées pour les deux annexes de Laurent Peugeot. Nouvelle formule ? Nouvelle enseigne? À suivre. Ce chef brillantissime, qui a ouvert un resto à Singapour, se recentre sur sa cuisine étoilée du restaurant Le Charlemagne, à PernandVergelesses. Youpi !
Berbisey prend son mal en patience Bons vins, bons produits, on retrouve la formule du bien vivre rue Berbisey, dans un bistrot qu’on adore, car il fait ce que d’autres ne peuvent plus réaliser : une cuisine du jour, avec un plat des familles à prix doux. Madame est en cuisine, monsieur en salle. Les producteurs sont à la fête, nous aussi. L’Age de Raisin, rue Berbisey, c’est l’adresse, notezlà. En attendant de devenir un jour piétonne (échéance reportée aux calendes grecques, ou aux lendemains d’élection, ce qui revient parfois au même), Berbisey souffre en silence. Deux changements attendus : L’Autre Entrée pourrait garder ce titre pour le bar et les soirées, tandis que l’hôtel particulier qui l’abrite retrouverait tout son panache, renouant avec son histoire à la Cour des Oenophiles et en vous accueillant aux beaux jours côté terrasse... au Jardin des Oenophiles. On pourra compter sur Waseem Raja pour animer la rue tout en lui donnant le complément exotique qui lui est indispensable. Il ouvre ce mois-ci Shalimar, 42 rue Berbisey, un restaurant de spécialités indiennes et pakistanaises «modernisé» qui rappelera à certains le 1er qu’il avait créé il y a une vingtaine d’années, rue Gagnereau : Le Cachemire.
Les petites tables sincères Pas nouveau, quoique... la formule évolue, et dans le bons sens : La Petite Reine, rue Vauban, une adresse de femmes où les hommes se sentent à l’aise. Bon plat du jour, bons desserts, bon accueil. Avec le printemps et l’arrivée des terrasses, une ouverture à la journée va transformer un peu la carte, mais pas l’esprit. On l’espère. La patronne n’a qu’à traverser la rue, le soir, pour s’occuper de la Part des Anges, son bistrot à vins. Mais qui va reprendre le 3 Vauban, si le départ d’Eric Briones se confirme ? Beaucoup de chefs ont défilé ces derniers temps pour préparer la reprise, faudra voir à voir, comme disaient les anciens. On parlait même d’un nouveau bistrot terroir pur et dur à la mode Billoux Junior (Alexis pour les intimes). En attendant, il va falloir surveiller la nouvelle carte du Saint-Fiacre, qui a vécu des heures difficiles ces derniers mois et entend rejouer la carte semi-gastronomique qu’on aimait beaucoup. Souhaitons à l’ex Enfant Terrible de la vie dijonnaise de se refaire une santé.
Nouvelles fraîches,
potins maison
Une place au soleil Si vous descendez sur la côte (d’Azur), allez rendre visite à la Famille Sangoy, qui a quitté depuis bien des années les Millésimes à Gevrey pour s’offrir une seconde vie dans l’arrière-pays de Grasse : L’Hostellerie du Château, Le Bar sur Loup, retenez l’adresse. Tout comme l’avait fait avant eux Jean-Pierre Silva, l’ex-bouillant chef étoilé de Bouilland, en allant ouvrir à Cannes un resto de plage qui cartonne... Difficile d’en vouloir à ceux qui cherchent à se faire une place au soleil ! On a beau être du nord, aux yeux des gens du Midi, il nous manquerait peut-être d’avoir, dans le coeur, le soleil qu’on n’a pas dehors. Alors, si vous avez envie de chaleur humaine, de petite table sincère, de lieu de vie insolite, là encore, il suffit de demander : avant le retour des guinguettes au bord de l’eau, passez faire un tour à L’Embarcadère, un resto-bistrot à deux pas de l’Eldorado, rue d’Auxonne, qui fait partie de nos tables du mois. Question de faire le grand écart entre table étoilée et petite bouffe au coin du bar, deux univers qui ont droit de cité. Surtout dans une future cité de la gastronomie ! ■ GB
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O BAREUZAI Spot Number One Maintenant que la place du Bareuzai va devenir le Spot N°1 du centre ancien, avec la Liberté retrouvée et l’espace piétonnier tout autour, plus besoin d’indiquer où se trouve «0 Bareuzai» ! A la tête d’un restaurant-salon de thé dont le nom est un bel hommage au vigneron nu et encore plus méconnu se foulant au travail, tout à côté, on retrouve un couple de Dijonnais déjà présents et connus dans le paysage de la restauration. On ne va pas leur lancer des fleurs, à ces deux-là, mais ils ont réussi à donner à toute la place François Rude (et oui, c’est son nom!) les couleurs de la vie, même en hiver. Fabrice a créé son premier restaurant en 1994 et depuis, avec sa compagne Serena, ils ont eu le chic pour dénicher des lieux qui favorisent la convivialité, le plus réussi étant comme toujours le petit dernier, hétéroclite et décoré dans l’air du temps. Une ambiance-appartement à l’étage, pour grignoter chic, un espace café au rezde-chaussée, pour se poser tranquillement : l’espace a été agrandi cet hiver et la grande terrasse couverte et chauffée complétée elle-aussi. La nouvelle carte, proposée le midi et le soir – à partir de 19 heures – joue la fraîcheur en été et la chaleur d’une petit plat aux jours gris. De savoureuses tartines chaudes servies avec une salade font le bonheur de celles (et ceux, ne soyons pas sectaires) qui font confiance à Séréna pour les saveurs du moment ; le déjeuner ou dîner peuvent être pris en terrasse ou au 1er étage plus calme. Après les tartines, ce sont les Burgers qui vont présenter, à l’approche de l’été, saveurs et couleurs nouvelles. O Bareuzai : un refuge anti-stress, pour les clients (le service, lui, est du genre speed et efficace), un lieu hors normes où se retrouvent jeunes et anciens, copines et copains, touristes de passage et habitués du marché... Un petit creux l’après midi ? Commandez votre thé de la gamme Kusmi Tea (32 essences différentes) et vous pourrez goûter le cake du jour qui l’accompagne ; pour une pause gourmande, ne résistez pas aux crêpes ou gaufres liégeoises. Les glaces seront aussi bientôt de sortie !
Ouvert du lundi au Dimanche de 8 h à 23h. Le brunch du dimanche est servi de 11h30 à 15h : formule buffet à volonté et plats chauds au choix pour 19 € (mieux vaut réserver sa table car l’étage est prisé)
O BAREUZAI
3 Place François Rude à Dijon
03-80-23-57-34
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Un nouveau bistrot du groupe Loiseau d’ici cet été à Dijon.
Nouvelles fraîches,
potins maison
Après Paris et les Tantes Louise et Marguerite, après Beaune et Loiseau des Vignes, le bouche à oreille annonçait l’ouverture à Dijon d’une nouvelle enseigne dès le premier avril ! Date idéale pour lancer une rumeur, direzvous. Quoique... L’arrivée du groupe Bernard Loiseau, si souvent annoncée et dementie, depuis 25 ans, serait une jolie opportunité pour une ville qui se veut plus que jamais cité de la gastronomie. Déjà, à la fin des années 80, j’avais du poser la question à Bernard Loiseau. J’étais alors tout jeune pigiste, et j’aimais beaucoup l’homme qui se prêtait à toutes les interviews, tous les jeux photographiques. «Qu’est-ce qui fait courir Loiseau ?», se posait-on comme question, dans le Bien Public, alors qu’une photo sur cinq colonnes le montrait courant et radieux devant son établissement. Après une première étoile en 1977, une seconde était venue en 81 apporter la consécration au «taureau de Saulieu». Un des plus jolis souvenirs de l’époque fut la venue «incognito» du président Mitterrand. Les journalistes étant interdits, le bon Bernard était allé acheter spécialement un appareil photo pour immortaliser l’instant, et m’avait promis de faire développer très vite les clichés. Simplement, dans l’émotion du moment, il avait oublié de mettre une pellicule !
Et vint le temps des bistrots Arriva la troisième étoile en 91, et la consécration... Plus question de faire l’idiot, comme avant. Saulieu était devenue de
nouveau une ville-étape incontournable. Les prix, qui s’étaient envolés, avaient accentué la sélection naturelle à l’entrée de la Côte d’Or (l’établissement, pas le département !). Un bistrot Loiseau, on en rêvait, à l’époque... à Saulieu même. Bernard Loiseau en avait racheté un... pour lancer sa boutique. Pas question de faire comme les confrères, et d’ouvrir une seconde adresse si proche de la première. C’est à Paris qu’il créera trois bistrots, dont deux sont toujours en place, près du pouvoir qu’il aimait tant cotoyer (l’un près de l’Elysée, l’autre près de l’Assemblée Nationale). Et c’est Beaune que Dominique Loiseau, sa seconde épouse, choisit pour implanter Loiseau des Vignes, à la place de chez Morillon, une opportunité qu’elle n’a jamais regretté, consacrée par une étoile.
L’envol de Dijon Bernard Loiseau n’aimait pas Dijon. Pas plus que ça du moins. Il y venait de temps à autres, pour rencontrer ses copains restaurateurs, puis repartait chez lui, dans le Morvan. Pas question d’implanter un bistrot ou un resto dans la ville où son copain Billoux s’était installé en 1986. Dijon était une belle endormie en ce temps-là, et l’heure n’était pas à la multiplication des tables mais à la gastronomie pure et dure. 27 après, la ville a changé. Le mot de gastronomie, qui fatigue toute la profession, y a de nouveau... droit de cité. Mais la bistronomie est devenue une vraie culture, par contre. «Je viendrai à Dijon seulement quand il y aura une belle opportunité», m’avait confié Dominique Loiseau, à Beaune, il y a quelques années. Il fallait attendre qu’une adresse se libère autour de la place de la Libération. Le départ d’Eric Briones annoncé depuis quelques mois avait fait courir nombre de rumeurs. On parla même d’un nouveau bistrot des Billoux. Un poisson d’avril, celui-là. Quelque soit le nom du futur resto ou bistrot, on s’intéressera de près à celui qui viendra diriger les cuisines (de poche) d’une adresse qui ne pourrait que renforcer l’offre dijonnaise de qualité du centre ancien.■ GB
En 2013, le bonheur est dans le Pré !
Pré-aux-Clercs, B9 et Résidence du Pré-aux-Clercs B9, 9, pl. de la Libération. 03-80-38-32-02. Le Pré aux Clercs, 13, pl. de la Libération. 03-80-38-05-05. Tlj sf lun. www.le-pre-aux-clercs.com
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Les Billoux ont une mascotte, Bertrand, qui leur tient lieu de grenouille pour prévoir les changements météorologiques et autres. Lorsqu’il nous a annoncé l’arrivée du printemps, avec quinze jours de retard, on lui a fait confiance, on a reporté la sortie du magazine. Le Pré reste aujourd’hui comme au temps des ducs le lieu où il faut se montrer, en toutes saisons, pour prendre l’air et même le pouls de la ville Un air de campagne en pleine ville ? Mais oui, c’est possible… dans l’assiette, du moins. Quand on s’appelle Le Pré-aux-Clercs, on ne peut proposer que les meilleurs produits de la Bourgogne, revus et corrigés dans la version B9, brasserie aux couleurs du temps avec qui le restaurant partage sa cuisine côté coulisses, et sa terrasse côté place. Embrassez la grenouille de notre part et vous aurez une place en terrasse, aux premières loges, face à l’Hôtel-de-Ville, pour profiter des beaux jours, en découvrant la nouvelle carte concoctée par Alexis Billoux. Pensez surtout à réserver, les 17 et 18 mai, quand toute la ville sera dans la rue pour respirer un air... de Liberté.
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L'événement !
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Le Millésime
qu’on préfère
Matthieu Mazoyer à Chambolle-Musigny Matthieu Mazoyer, on l’a connu oisillon timide, hésitant entre plats épurés et tradition revisitée, pour faire plaisir à ceux qui sillonnaient la route des vins. On le retrouve aujourd’hui, plus créatif, plus sûr de lui, entouré d’une belle équipe, proposant une des cartes les plus enthousiasmantes du moment, simplement, joliment. Le Millésime s’est affiné, raffiné au fil des ans. L’ancien bistrot de village est devenu une de ces auberges actuelles vers qui notre bonne étoile nous a toujours guidé, quand nous étions à la recherche d’une table sincère, chaleureuse, généreuse, à conseiller aux amis de passage. Ne cherchant ni la gloire ni la consécration, simplement heureux de se voir reconnu comme un des meilleurs jeunes chefs du pays bourguignon, Matthieu a conservé le nom du bistrot, sans chercher à mettre le sien en avant. Des échappées terre-mer en cuisine pour voir plus loin que les rangs de vignes à l’horizon, des cuissons précises, des plats de cuistot qu’on aime retrouver, comme le ris de veau avec la mousseline de haddock et langoustine en tempura (une merveille)... Sans oublier l’incontournable poitrine de cochon label rouge, servie avec une polenta truffée. Faites confiance à Romain Nicolet pour le verre comme pour l’assiette. Sommelier ne parlant jamais en vain, il sait donner vie à ce petit théâtre gourmand, au décor entièrement revu et coloré, si sage et si fou à la fois. Matthieu Mazoyer, la «force tranquille « de la route des vins
Terminez par un Paris-Brest façon M2, qui n’a pas attendu la folie actuelle autour des éclairs pour se singulariser. À quand un Dijon-Chambolle couleurs cassis ?
Menus 29-48 €. Carte 50 €. Tlj sf dim soir, lun, mar midi (dim-lun de mai à oct). Un sommelier qui sait animer la salle
Un service adorable
Une bibliothèque de grands crus remarquable, qui donne envie d’étudier
Le Millésime
1, rue Traversière, 21220 Chambolle-Musigny (face au château).
03-80-62-80-37 restaurant-le-millesime.com lemillesime@hotmail.fr Un coin cosy pour les visiteurs de passage
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NOUVEAUTÉS
Les tables du mois Quelques nouveautés d’ici et d’ailleurs. Tout cela est très subjectif, bien sûr. Même sans avoir un «moi» surdimentionné, voilà donc nos tables du mois, en toute simplicité. ■ Gérard Bouchu
À Dijon • Bim Bam Boum !
BIM
Christophe Le Mesnil a ouvert à Dijon - à deux pas du Chat Noir, sa célèbre boîte de nuit - ce bel espace contemporain avec un bar au rezde-chaussée, une cour cachée pour les fumeurs et des recoins plus cosy, au premier, pour manger sur le pouce ou même avec des couverts, on ne sait jamais. Faites vous plaisir le midi avec le plat du jour, ou piochez dans une carte maligne, mélange adroit d’esprit brasserie et de cuisine dans l’air du temps. Le Burger maison ne triche pas sur la quantité, le quasi de veau à la carte est tendre à souhait. Une adresse qui redonne vie à cet ancien quartier des casernes qui pourrait devenir demain un peu plus Bim Bam Boum si tout le monde s’y mettait. BIM : 18 av. Garibaldi, à Dijon. Tél : 03-71-19-21-18. Ouv tlj sf dim, lun soir et sam midi. Plat du jour à 11 €, formules 13-17 € le midi, lun-ven. Carte 27-35 € le soir. Ouv jusqu’à 23h30 les jeu, ven et sam.
Bienvenue au pays de la
Gastromagie
• La cave se rebiffe : merci Tonton Ben !
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Benjamin Delage a pris du temps pour créer son nid (les travaux ont duré tout l’hiver). Cet oiseau de nuit, venu de Touraine après de nombreux détours, a ouvert un espace à sa mesure autant qu’à son image. Amoureux des vins, des films des années 50 et du jazz (jetez un oeil sur le tableau, les affiches et tendez l’oreille !), Ben mène une double vie, comme beaucoup, mais lui l’avoue. En déplacement de par sa profession en début de semaine, il ouvre son bar à vin rue Vannerie du jeudi au samedi. Les femmes s’y sentent à l’aise, il y a un petit plat mijoté pour les faims de nuit et une carte pour les amateurs de charcuterie basque ou de fromages régionaux à avaler en découvrant les «vins de copains» du moment. Une seule et grande table d’hôtes, faut jouer des coudes, on vous prévient. La cave se rebiffe : 57 rue Vannerie. Tél : 09-52-73-46-28. www.lacave-serebiffe.com Ouv jeu-sam 18h30-23h (et plus si affinités). Plat du soir à partir de 13,50 €. Compter 20-25 € par personne.
Benjamin Delage - La cave se rebiffe
À Beaune
À Paris
• Les Vins de Maurice : une adresse yop-la-boum
• Hervé Rodriguez l’étoilé dijonnais méconnu !
Maurice a remplacé dame Titren, qui vous accueillait dans sa galerie, icimême, verre à la main (lors des vernissages!). Maintenant, plus besoin de faire semblant de s’intéresser à l’art, juste aux vins et aux bons produits. On est dans une «cave à manger» maligne, la cour est devenue un lieu convivial, les plats sont simples et bons et le maître des lieux d’excellent conseil. On choisit sa bouteille parmi une large sélection de toutes régions de France, ou si l’on préfère, on teste le vin au verre à partir de 4 €. Une petite faim ? Maurice a de quoi vous sustenter, consultez le tableau. Attention, réservation indispensable le w-e. 8 rue Fraisse, à proximité de Notre-Dame. Tel : 09-80-39-8587. Formule 15 € au déjeuner. Assiettes de charcuterie ou de fromage à 15 €, tartes salées à 9 €, tartes sucrées à 5 €.
• La Table de Jonathan Lefèvre Il faut du courage pour ouvrir à 27 ans son propre restaurant à Bouzeles-Beaune, même s’il s’agit de la maison de son enfance. Jonathan Lefèvre a des atouts pour réussir, des amis vignerons, des beauxparents dans le tourisme. Go, Johnny, go ! Vous devriez, avec l’arrivée du soleil, apprécier le moment passé en terrasse, devant une cuisine de marché, sincère, passionnée, associant moutarde Fallot, safran ou truffe de Bourgogne à des poissons et des viandes nobles. La carte des vins propose une belle diversité d’appellations de domaines viticoles voisins. Vous pourrez aussi déguster un des fleurons du village, le whisky du célèbre voisin, Michel Couvreur. Bel accueil, plein de sincérité, et déco qui ne demande qu’à s’améliorer, au fil du temps. La Table des Saveurs : 14 route de Beaune, 21200 Bouze les Beaune. Tél : 03-80-21-10-68. Port : 06-73-57-82-95 www.la-table-des-saveurs.fr Ouv tlj sf lun. Menu 14,90 € le midi en semaine. Autre menu à 26 €. Sinon, menu à composer 37-49,50 €.
Jonathan Lefèvre - La table des saveurs
Hervé Rodriguez Le MaSa
Manipulateur de saveurs (MaSa), Hervé Rodriguez est un chef discret qui, après un long tour de France des grandes maisons, a réussi enfin à se poser chez lui. Raisonnable, cet ancien Dijonnais, que certains ont peutêtre vu débuter au Restaurant de la Chouette, privilégie l’agriculture raisonnée. Chaque assiette est réfléchie à partir d’un produit autour duquel il compose un tableau « à croquer » selon l’humeur. Hervé Rodriguez fait, défait, refait jusqu’à ce qu’il sente l’association parfaite entre les différentes textures et la logique des accords entre les saveurs. Une persévérance qui lui valut cet hiver une étoile au guide Michelin. Belle carte de vins de Bourgogne. Restaurant MaSa : 112, avenue Victor Hugo, 92100 Boulogne Billancourt. Tél : 01.48.25.49.20 - www.masa-paris.fr Tlj sf sam-dim. Menus : 35-48 € (déj), 48-68 €.
Sur la côte... d’Azur ! • Des Millésimes à Gevrey à l’Hostellerie du Château, au Bar-sur-Loup Il faudra un jour revenir sur ceux qui ont participé aux grandes heures de Gevrey-Chambertin. La famille Sangoy avait fait des Millésimes la belle table chic de la côte des vins, qui attirait les stars de passage (quand Depardieu était encore maigrichon !). On les retrouve aujourd’hui sur la côte d’Azur, loin des caves, reprenant une hostellerie de charme au cœur d’un village préservé de l’arrière-pays cannois. Idéal pour profiter du soleil, de la vue et de la cuisine du chef Nicolas Rondelli, qui n’a jamais renié ses origines niçoises. Pour vous changer les idées et les papilles. L’Hostellerie du Château : 06620 Le Bar sur Loup. Tél : 04-93-42-41-10. Formule 29 € en semaine. Menus 58-80 €. Fermé dim soir, lun et mar jusqu’à fin mai (ouvert tlj en saison)
Nicolas Rondelli, Didier Sangoy, Stéphane Corolleur, Sophie Sangoy
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Gastromagie
Bienvenue au pays de la
Les petites
tables au grand
cœur
L'équipe de L'Embarcadère
L'Embarcadère
un lieu chaleureux, pour que personne ne soit largué ! Loin des bagels, des bars et restaurants à concept, des étoiles naissantes (même si on sait que Dijon ne ressemblera jamais à une constellation), il y a un endroit, situé dans une vraie rue commerçante de notre ville, qui ne répond pas à une mode mais à un concept, et surtout un besoin. L’Embarcadère est un bar-restaurant au service d’un projet. Le projet étant, dans les grandes lignes, la lutte contre la stigmatisation. L’Embarcadère, c’est surtout un lieu associatif avec un projet social et culturel, construit sur un projet d’économie sociale et solidaire, un projet visant à créer du lien social grâce à la synergie de partenaires multiples et variés comme Radio Campus, l’Acodège, L’Eldorado, Itinéraire Singulier, UNAFAM et, bien sûr, Icare, à l’origine du projet. C’est en associant les compétences de chacun que l’Embarcadère lutte contre l’exclusion et la stigmatisation, avec une attention particulière en faveur des personnes présentant des troubles psychiques. L’Embarcadère est un lieu de vie simple et pluridisciplinaire, qui a pour but la rencontre et le mélange des gens par le biais du restaurant, du bar et de la programmation culturelle. Le midi est proposée une cuisine de qualité au fil des saisons, dont les produits sont majoritairement issus de producteurs locaux. Il en ressort une expression simple de la gastronomie française : la convivialité. Ainsi, on y croise habitués, gens du quartier et travailleurs
des environs. Le soir, bien que nous soyons loin de l’effervescence du centre ville, c’est un lieu de vie rythmé par la programmation culturelle, l’avant ou l’après séance de l’Eldorado. On y retrouve des amateurs de produits authentiques et bien faits, ainsi que des amateurs de vin, des riverains ou encore des personnes fréquentant diverses associations d’art et de culture telles que le Consortium, Itinéraire Singulier, la caravane des jeux, le ciné-quizz, les amis de l’Eldo… A l’heure où tout le monde estime réinventer l’esprit de la restauration et du bar, L’Embarcadère ne fait que lui redonner ses lettres de noblesse, en favorisant la mixité sociale. Vous y rencontrerez une équipe ouverte et disponible, formée de professionnels issus aussi bien de la restauration que du secteur social, dynamique, investie et à l’écoute de la clientèle. On trouve Gilbert Gatot et Solange Lecoint en cuisine, Joël Levis pour le service et Damien Gevrey derrière le bar et l’activité en soirée (sans oublier Jean-Christophe pour les petits-déjeuners). L’équipe évolue grâce à la bienveillance de la responsable, Jacqueline Tupinier, qui assure la bonne cohésion de tous les évènements accueillis par L’Embarcadère. C’est une équipe soudée, désireuse de travailler dans une direction novatrice : articuler le projet social et la réalité économique de manière cohérente. Et gourmande. Et vivante, surtout. ■ Signé Damned Chambertin ! (pseudo subtil)
L'Embarcadère : 58 rue d'Auxonne, à Dijon. Tél : 03-80-36-80-09. Petits déjeuners le matin du mar au ven, 7h30-10h30. Formules 13-16 € le midi. Le soir, planches de charcuterie et de fromages, soupes maison, desserts. Ouv au déj lun-ven 12h-13h45, et le soir mer-sam 18h-23h30.
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Les bons plats de la Petite Reine !
Fabienne et Florence - La Petite Reine
Pour ce numéro très conte de fée et surtout fée-maison, on est revenu dans cet ancien magasin, qui fut même autrefois un atelier où le vélo était roi, où règnent deux femmes qui ne s’en laissent pas conter. Fabienne, en cuisine, prépare des plats de famille, des lasagnes, un hachis parmentier ou des maxi-salades qui ne vous laisseront pas sur votre faim. Avec les beaux jours, la carte va s’affiner, tout comme la silhouette des habituées, car ici les mecs sont priés de se tenir à carreau (comme les nappes maison). Rangée des voitures, la blonde Fabienne a commencé une seconde vie, dans sa cuisine de poche, où elle seconde idéalement Florence, la dame du bar à vin à côté, qu’elle appelle patronne... La terrasse va faire le bonheur des oiseaux de passage, cet été, mais la carte devrait les inciter à picorer, autant qu’à picoler. ■ GB La Petite Reine : 4, rue Vauban. Tél : 03-80-34-31-21. Tlj sf dim-lun, de 11h à minuit. Menu du jour 12-15 € le midi. Menu bourguignon 20,50 €.
La dînette du 2bis Hélène aime le turquoise, assorti à ses yeux de Bretonne. Dans sa petite boutique de la rue Jeannin, vous trouverez des épices Rollinger, des thés Dammans, des conserves de poissons ou de rillettes d’agneau arrivées en direct de Belle-Isle, sans oublier bien sûr, les vrais nounours guimauve en boîte métal. Fin avril, elle proposera une dînette du midi : une table de 6 dans sa maison de poupée avec une formule à 12 €. Et si vous êtes d’humeur sauvage, ou que les 7 nains ont piqué toute la place, vous avez la possibilité de d’emporter un plat du jour (viande ou poisson plus accompagnement) à 6,50 € et un dessert à 2,50 € max. Et bien sûr, le vendredi, elle propose sur commande mais sans abonnement des paniers bios de légumes des saison à 13,50 € (pour les célibataires) ou 18,50 € (pour l’après “ ils se marièrent... ”). La bonne idée : ouvrir la boutique qui devient alors le 2bis+++ à des créateurs pendant une journée. ■ CG 2bis Epicerie Gourmande : 2bis rue Jeannin. Tél : 03-80-67-84-22. Tlj sf dim-lun. www.facebook.com/le2bis
Hélène - 2 bis Épicerie Gourmande
Ce soir j’attends Madeleine... Changement de nom et de couleur pour l’ex-Atelier des Chefs : la Cuisine de Madeleine s’habille de lin, le rouge n’est plus de mise. Ouf ! Envie d’encore plus de douceur dans ce monde de grosses brutes. Mais ne vous fiez jamais aux apparences : les cours collectifs sont dispensés désormais par Cyrille Riandet, l’ex-chef du Gastronome rue d’Auxonne, un nounours au coeur tendre, dans une super bonne ambiance. Vous pouvez passer la journée ou seulement 30 minutes, ils sont «open». Les nouveautés ? Une table d’hôte ouverte tous les midis et parfois le soir, à 12 euros. Un service traiteur à domicile ou événementiel, de deux à plusieurs centaines de personnes (et c’est très bon, j’ai testé). Madeleine, alias Valérie Grandet, propose même des petits plats à emporter… ou vous prête son chef pour un dîner de gala chez vous ! ■ Carla Garfield
La cuisine de Madeleine : 18 rue Chaudronnerie. Tél : 03-80-31-72-75. www.lacuisinedemadeleine.fr
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Billet
par Jean Maisonnave
de retour
iune foire Bienvenue au pays de la
Gastromagie
l était
Ayant souvent déploré ici et là, parfois même avec une certaine vivacité, le mercantilisme sans ambition de la Foire dite gastronomique, nous montrerions beaucoup d’inélégance à ne pas reconnaître cette fois l’étendue des efforts accomplis, le courage des organisateurs et, pour finir, le manifeste succès de la surprenante et nouvelle version surgie au mois de mars. Succès sans doute quantitativement limité, attendu qu’on avait beaucoup réduit la voilure, la durée et la capacité d’accueil - et puis, il s’agissait d’une première expérience mais succès qualitativement incontestable, considérant la nature des prestations, la sélection des produits et la cohérence générale de l’entreprise. Les Dijonnais en sont restés cois. J’y suis allé deux fois, c’était blindé. Au point de s’agacer de ne pouvoir déguster bien à son aise. On voit bien qu’en ces périodes de nourritures colonisées par les coquins, alors que la question se pose de savoir si on survivra à l’industrialisation de la nature et à l’omnipotence de la grande distribution, le consommateur aspire à ce genre de manifestations où l’on vous fait goûter un peu tout, où on peut parler avec les producteurs, où on peut s’assurer que le produit n’a pas fait le tour des officines planétaires avant d’échouer dans votre assiette, où l’humain, pour finir, se retrouve en ce qu’il trouve. D’abord, quelle belle idée que d’avoir dissocié la foire en deux parties : le mobilier en novembre et la gastronomie au sortir des rigueurs hivernales, comme pour anticiper le printemps, le renouvellement du temps et de la nature. Philosophiquement, c’est profond. Certes, la foire y perd en volume et en polyvalence, mais cette polyvalence, héritage des lointaines civilisations rurales où il importait de trouver tout au même endroit, est-elle encore de mise à ce moment de l’histoire et du village mondial ? Surtout, cette scission autorise, impo-
se presque, une plus grande et digne exigence quant au choix des prestataires et des prestations. On a renoncé aux mercenaires de la bouffe, aux requins de foires, pour donner la meilleure part aux producteurs et aux critères qualitatifs. Les vignerons sont des vignerons, les charcutiers charcutent, il y a peu de chances pour qu’on trouve du bœuf dans le saucisson d’âne. Bref, on retrouve la face non obscure du terroir, circuits courts, distribution directe. Il y a aussi des revendeurs, on n’est pas des Bisounours, mais ayant pas mal parlé, goûté, acheté, je témoigne que les intentions proclamées sont plutôt tenues, même si les tarifs sont en certains cas assez interloquants. Ce nonobstant, on avait vu pire, et même pire encore, sans que la qualité puisse expliquer l’excès. Sans doute le côté festif a-t’il un peu souffert : plus de barbe à papa, ni de crêpes flambées, ni de hot-dogs. Et le nombre des restaurants a fortement diminué ; ce qui, à la réflexion, peut être vu comme une initiative globalement salubre. Non, le seul regret qu’on puisse avoir en définitive, concerne la dimension internationale de la manifestation. Hors les vins moldaves et quelques bruccios corses ou coppas transalpines, rien ici qui puisse rivaliser avec les précédentes éditions, ni par la richesse des artisanats, ni par les jolies prestations folkloriques, ni par la tenue réellement emblématique des restaurants invités. Ce n’est que partie remise, rassurons-nous. En attendant, louons jusqu’au plus haut des cieux et sans autre réserve cette nouvelle orientation de la Foire, au moment – était-ce prévu ? - où Dijon entend donner à la gastronomie une cité toute neuve. Elle se confère ainsi une modernité tout à fait accordée aux aspirations profondes de l’époque. En même temps, elle donne un sens, un sens presque moral, en tout cas très directement politique, à ce vieux mot remâché et usé par plusieurs siècles d’usage bourgeois. Car que doit-il signifier, ce mot de gastronomie, face à la grosse soupe mondialiste et récupératrice de savoirs et de désirs dévoyés, sinon la promotion intelligente et donc intelligible d’une nourriture qui soit à la fois bonne, saine et juste, non séparée des pratiques y afférentes. Bonne, saine et juste, point. Alors, bravo la Foire et à l’année prochaine.
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NOTE DE LA REDACTION !
Ceci n'est pas une pub pour la foire ! Revenu fatigué d'un long voyage à l'étranger, nerveusement éprouvé par le retour tardif de la neige et par la pluie de contraventions qui accable Dijon depuis des semaines, notre collaborateur a confondu la pourtant célèbre Foire gastronomique avec le premier Salon gastronomique et viticole qui s'est tenu au parc des expositions les 8, 9 et 10 mars derniers. Il était trop tard pour que nous puissions retirer l'article incriminé mais nos lecteurs auront rectifié d'eux-mêmes. Nous les prions néanmoins de bien vouloir nous excuser. Ce genre de conte de fées n'a rien à faire dans un journal, fût-il gratuit. Quant au coupable, après l'avoir entendu murmurer : "Ce mois est haïssable", nous l'avons vu repartir en direction du Sahara, pour une série de conférences sur les nouvelles tendances de la gastronomie. Il n'aura donc pas pu se rendre à la toute nouvelle foire de printemps, organisée du 16 au 22 avril par l'équipe du Parc des Expositions en cette avenue des Grands Ducs d'Occident dont le nom seul mériterait le respect. Dès que nous connaîtrons sa nouvelle adresse, nous la communiquerons à ceux qui voudraient l'inviter en tant qu'hôte d'honneur de la future foire d'automne. PS : Nous avons du enlever au dernier moment une publicité pour placer ici cette note de la rédaction. Publicité dont la perte sera imputée au compte de l'auteur, au sens strict.
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Un nouveau printemps pour
la Maison des Cariatides Entre cour et jardin, découvrez l’envers du décor ! Ce pourrait être le décor d’un hôtel particulier, avec sa cour cachée, où une vingtaine de privilégiés pourront faire la dînette, et sa cave bientôt ouverte aux dégustations. C’est surtout celui d’un restaurant très particulier : celui de la maison dite des Cariatides, connue pour sa façade classée rue Chaudronnerie, derrière laquelle s’abrite désormais un restaurant classe mais pas classique pour un sou. Côté salle, cuisine grande ouverte, décor épuré, mélange réussi de vieilles pierres et de déco dans l’air du temps. Thomas Collomb travaille de beaux produits, en silence, tandis que sa femme Lucie anime la salle. Autour d’eux, toute une équipe qui assure. Le midi, c’est menu unique, à prix doux. Difficile de trouver mieux, dans le genre bistronomique cher aux Français. Le soir, c’est plus festif, la cour s’éclaire, le gazon reverdit, mais la carte reste dans le même esprit, simple, net et précis… Et savoureux. Le service est aussi souriant qu’efficace et la cave cache quelques très belles bouteilles
Ce petit théâtre gourmand joue à Maison des Cariatides guichets fermés désormais. Thomas 28 rue Chaudronnerie, Dijon. Collomb est de tous les services, profitez-en pour découvrir l'envers du décor d'une maison célèbre côté lamaisondescariatides@orange.fr cour, aux beaux jours, ou côté salle, si vous voulez profiter du spectacle de Tlj sf dim-lun. Entrée-plat ou la cuisine et du ballet bien réglé des plat-dessert 16 € le midi. serveurs. 50 couverts en une heure, Menu déj 21 € ; le soir, menus 38-55 €. dans la joie et la bonne humeur. Qui Vin au verre à partir de 6 € dit mieux ?
03-80-45-59-25
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Humeurs
de table
istock
Vive le cheval ! Quoi le cheval ? C’est très bon le cheval. C’est même souverain, disait ma grand-mère qui en faisait tous les jeudis parce que c’est plein de fer et que ça rend intelligent, d’où ma carrière. En tout cas, on adorait ça, sauf ma sœur qui était affligée d’une sensibilité assez exagérée. Si on commence à évoquer la tête du poulain ou de l’agneau de lait, le sifflement déchirant du homard plongé dans le court bouillon, ou encore le trismus ultime du plancton en voie de lyophilisation, on finira par brouter la verdure, et quoi, on n’est pas des bourrins. Toujours est-il que la consommation de cheval a depuis fortement régressé avec, pour conséquence, la navrante fermeture d’un grand nombre de boucheries chevalines. Sauf en Roumanie, où le cheval profite de grands espaces encore préservés et de méthodes d’élevage ancestrales qui consistent à lui faire tirer les chariots du terroir et autres roulottes en bois propres à développer son harmonieuse musculature. Il convient donc de remercier ces valeureux professionnels sans lesquels nous serions peut-être frustrés des vertus gastronomiques et diététiques (c’est la plus légère) de la viande de cheval. Tout comme il faut louer l’extrême délicatesse des grossistes, intermédiaires, traders et autres philanthropes de l’agro-industrie qui, afin de ne nous épargner de préjudiciables problèmes de conscience, ont préféré nous laisser dans l’ignorance. Grâce à leur altruiste discrétion, nous pouvons encore savourer sans culpabilité du «minerai» de cheval ; lequel est, on le sait depuis Buffon qui croquait des hérissons, le meilleur ami de l’homme. Je comprends mal en revanche l’émoi soudain que l’on vit s’emparer de toute la filière, du candide négociant à l’innocent fabricant, qui ne savaient pas, qui n’avaient pas vu comment voulez-vous. Pas plus que l’indignation, relayée non sans gourmandise par la gent médiatique, qu’on a vu se répandre dans un monde civilisé douloureusement surpris. Car enfin, cette histoire de cheval planqué dans les raviolis, ce n’est guère qu’un renversement assez cocasse de celle du cheval de Troie, à ceci près que le contenu, ici, n’est pas mortifère. Ce qui vaut quand même mieux que la mélanine dans le lait (six morts), la dioxine dans la mozzarelle ou le poulet, l’huile de vidange dans le
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par Jean Maisonnave
tournesol, ou la vache dans la vache (170 victimes). Pour n’énumérer que quelques cas parmi ceux qui furent repérés, car il s’en découvre régulièrement et il y a peu de raisons que cela cesse. Car la vérité, c’est que véniel ou majeur, le tripatouillage est directement induit par la course au profit, aux coûts bas. A moins de s’en remettre à la morale ou au Seigneur, il faudrait donc tout contrôler ce qui n’est pas possible. Alors, on n’en a pas fini avec les surprises. Le mal est profond et l’homme un peu moins. Si peu que le consommateur lui-même, victime potentielle et potentiellement prêt à gueuler contre un peu tout, refuse de considérer qu’à trop vouloir économiser sur la nourriture, il fait le jeu des marchands d’illusion et des margoulins. Le bon travail, la qualité, ça se paye. Quand on travaille, on le revendique. Quand on achète, on l’oublie. On est tous un peu schizophrènes ou exagérément idéalistes. Ou peutêtre un peu cons. D’accord : des fois, on ne peut pas faire autrement. D’accord, le pas cher peut être bon, on le voit parfois dans nos bancs d’essai. Mais globalement, je dirais que sur ces choses-là, il n’y a pas à mégoter, à moins d’y être absolument contraint. L’autre jour, dans la file d’un hyper, une dame poussait devant moi son caddie ; que des choses dites économiques, boîtes, cartons, vous voyez : celles avec une croix dessus ou un point d’exclamation, ou un pouce levé ; plus quelques poireaux et de la mâche en sachet. C’est la dèche je me dis. Jusqu’à ce que, musique, la dame sort un portable symphonique et clignotant à faire baver tous les voisins. Une merveille. Une icône. Un totem de la vacuité aboutie. C’est pas la dèche, je me dis ; et qu’estce que c’est que ce monde où on accepte de se remplir de n’importe quoi pour mieux se remplir de vide ? Concluons en rendant la parole au cheval. Pas celui qu’on nous vend pour du bœuf (lequel bœuf est d’ailleurs de la vache) mais celui, encore plus magique, d’une épopée kirghiz d’Asie centrale : «Ton esprit est étroit, tu ne réfléchis à rien ; tu ne vois pas ce que je vois ; tu as le courage mais tu n’as pas l’intelligence» dit le cheval Tchal-Kouirouk à son maître Töshtük, lequel s’est fait voler bêtement son âme par un magicien. Cet équidé est certes un peu cavalier mais ce n’est pas un mauvais cheval. Il donne à comprendre que les magiciens sont fréquemment des chevaux de retour qui se nourrissent de la sottise des ânes. ■
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Masami
L’art de recevoir à la Japonaise S’il fallait citer aujourd’hui les meilleurs chefs de la ville, Masami Akaogi se placerait dans les dix premiers. S’il fallait citer également les tables les moins connues du grand public, il en serait de même. Les amoureux de cuisine japonaise authentique connaissent bien ce restaurant de poche de la rue Jeannin, à Dijon, à l’écart des modes et des circuits touristiques. Inclassable à sa façon, car il n’est ni exotique ni gastronomique, ou alors les deux à la fois. Masami Akaogi a travaillé chez de grands chefs beaunois (Crotet, Chanliaud, Peugeot) avant de venir ouvrir à Dijon sa propre table, à deux pas du Palais des ducs. Décor minimaliste, mais accueil chaleureux. La lecture de la carte n’a rien de déroutant, en ces temps où les sushi, sashimi et autres tempura sont devenus partie intégrante de notre patrimoine culinaire. Choisissez votre premier plat en connaissance, selon vos envies, dans cette trilogie célèbre qui fait partie de notre vie, désormais, et laissez vous ensuite aller à la découverte d’autres produits : pigeon grillé au sésame, filet de boeuf charolais (tataki cuit et cru) ou anguille caramélisée, la nouvelle grande spécialité de la maison (de l’anguille vivante sauvage, petite ou grande, selon l’arrivage). Masami nous offre l’expérience des textures, du vivant, d’une technique au service du produit, allant à l’essentiel, en toute simplicité. Mais avec cette élégance qui porte la marque des grands. Pour accompagner le repas, laissez-vous tenter par une des sept variétés de saké maison. Quand l’anguille devient un plat de roi
Plateau à à emporter...
Masami, une grande table, dans un petit espace. Si vous rêvez de terrasse au soleil levant, il vous faudra patienter jusqu’aux beaux jours, puisque quelques tables devraient pousser, côté rue, dans les semaines à venir. Mais rien ne vous empêche de vous offrir chez vous, à prix d’ami, la cuisine de Masami puisqu’une carte de plats à emporter est disponible. Des plats pour une dinette en amoureux ou entre connaisseurs, qui vous donneront l’impression, sans quitter Dijon, de faire un joli voyage au pays des saveurs.
Formule japanese lunch le midi en sem 14,50 € Sinon, menu tempura 19 € et menu sushi 22 € Autres menus 24-54 €
Masami
Masami va à l’essentiel en nous offrant des plats d’une simplicité apparente cachant une grande technique.
79, rue Jeannin, Dijon.
03-80-65-21-80
masamiakaogi@free.fr
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Éclair chocolat grand cru Christophe Adam - L'éclair de Génie
Banc d’essai
13 éclairs
(au chocolat)… pas tous du tonnerre De l’éclair, finalement, on sait peu de choses, sinon qu’il est le gâteau le plus acheté par les Français. On dit «le préféré», mais je n’en suis pas sûr : une part de sa séduction tient à ce qu’on peut le manger dans la rue sans se maculer les doigts et se ruiner le gilet. Parmi les éclairs, celui au chocolat emporte très massivement l’adhésion, d’où notre choix, concédons-le, un peu démagogique. Nous aurions gagné moins de lecteurs avec l’éclair à la vanille ou même à la truffe comme il s’en trouve maintenant.
Le jury Claire WENDEHENNE,chocolaterie Hénon, rue des Godrans (1) Franck POURRIER, pâtissier-chocolatier, rue d’Auxonne (2) Jérôme MUNIER, directeur du Central Grill (3) Jean MAISONNAVE, Bing Bang Mag (4)
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Le nom lui-même apparaît à Lyon vers 1850 ; on ne lui trouve pas d’étymologie satisfaisante, les meilleures manifestant une poésie très relative. L’objet existait depuis longtemps, inventé à coup sûr par le cuisinier de Marguerite de Médicis. Pâte à choux - dite d’abord «à chaud» vu son mode de confection - fourrée de crème pâtissière. Carême, qui perfectionna un peu tout, lui donna sa forme définitive et Gouffé, bien plus tard, ses lettres de noblesse ; grand architecte pâtissier, il l’utilisait comme pilier dans ses constructions éphémères. Voici pour ce qui concerne l’aspect culturel de l’affaire. Pour en venir à la technique, l’éclair doit être rempli de crème avec une poche à douille, classiquement par trois petits trous pratiqués dans la face inférieure ou par deux trous aux extrémités si on a la machine. En tout cas, l’éclair n’est pas un sandwich. Nous avons donc été plus sévères avec ceux qu’on avait ouvert en long pour les fourrer. C’est plus rapide, ce peut être plus efficace, surtout qu’on confie fréquemment ce boulot aux apprentis. Mais enfin, justement parce qu’il est basique, l’éclair doit obéir à la définition. Ne serait-ce que pour éviter des dégoulinades catastrophiques sur les doigts et le gilet.
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Protocole
ORIGINE
Conclusions Félicitons d’abord la boulangerie «Au Délice de la Chouette», rue de la Chouette qui figure pour la seconde fois au premier rang de nos bancs d’essai : après les sandwichs jambon-beurre, les éclairs. Belle polyvalence pour cette minuscule boutique. Nous croyons utile d’ajouter que nous n’avons strictement aucune accointance avec les propriétaires. Mais quand on bosse bien, ça se remarque. La seconde place de Carbillet (placé en tête par un juré) n’étonne pas, non plus que la présence dans ce classement de trois autres pâtissiers spécialisés. La surprise vient naturellement du côté de Fontaine-les-Dijon : quatrième place pour Intermarché, le moins cher du lot. Mais si on considère le rapport prix/plaisir, c’est encore la Chouette qui domine. Par ailleurs, la relative sévérité des notes peut être partiellement expliquée par le fait que certains jurés ont systématiquement noté sous
Pâte bien développée, glaçage brillant, crème homogène, nette saveur chocolatée. Travail très conforme au sujet, mais ouvert par le côté, dommage. Glaçage pas très bien positionné mais frais, presque coulant et Pâtisseriebrillant. Beau gonflant régulier de chocolaterie la pâte, souple. Crème pâtissière Carbillet homogène, lissée, onctueuse, 58 rue des Forges saveur douce. Ouvert sur le côté mais avec modération. Travail soigné, pâte souple, crème généreuse à répartition correcte sur la longueur. Couleur Pâtisserie Vannier nette, saveur moyennement 4 rue François chocolatée. Remplissage Rude classique à la poche, bien. Mais les jurés aiment moins le glaçage sur la semelle. Présentation moyenne, irrégularité du glaçage, coupe latérale irrégulière, mais beau Intermarché Fontaine-les-Dijon calibre et pâte harmonieusement développée. «Plus de générosité que de finesse» note un juré. Présentation moyenne : petit, Pâtisserieglaçage baveur. Pâte cannelée chocolaterie - mais bien rempli à la poche, Pierre Hubert travail pâtissier, glaçage sur 31 rue des semelle. Chocolat de qualité, Godrans bien crémeux. Au délice de la Chouette 26 rue de la Chouette
NOTE sur 80
PRIX à la pièce
53
2€
48,5
2,60 €
47
2,40 €
44,5
1,70 €
42
2,90 €
On également été testés : PAUL, rue Musette / Maison FREMONT, rue Verrerie / Maison ROGER, rue Pasteur / La BAGUETTE MAGIQUE, rue Pasteur / B.P. REGAZZONI, avenue du Drapeau / Boulangerie des PERRIERES, rue des Perrières / Les MILLE et UNE PÂTES, rue Audra
la moyenne les éclairs fourrés par le côté (ce qui n’a pas empêché deux d’entre eux d’arriver en tête). Le glaçage par la semelle (face inférieure à la cuisson) a également partagé les jurés ; c’est un choix justifiable même si plus moderne que conforme. Ouh ! les conformistes. Point : l’éclair national fait partie du patrimoine et le patrimoine, tout de même, il faut le perpétuer. ■ Jean Maisonnave
A l’ombre des
marronniers en fleurs
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La dégustation s’est tenue dans un salon du restaurant «Le Central», le jeudi 14 mars, jour de la sainte Mathilde. Par souci d’équité, les éclairs avaient tous été achetés le matin-même, dans l’heure précédant l’épreuve. Précaution qui, à l’expérience, s’avéra superflue, plusieurs échantillons datant de la veille. Deux critères seulement furent retenus : le visuel et le gustatif. Nature et brillance du glaçage, fraîcheur de la pâte à choux, homogénéité et saveur de la crème pâtissière. Après définition du produit et des critères d’appréciation, la dégustation s’est déroulée, comme à l’ordinaire, dans le plus total anonymat, en silence et à l’eau. Notons que cette quinzaine-là, très opportunément, se tenait «la quinzaine de l’éclair». Les participants dijonnais ayant tous été visités, il s’avéra qu’aucun ne disposait d’éclairs au chocolat. Fâcheux mais logique, cette quinzaine étant en fait organisée par des malins en vue de conquérir les jeunes têtes blondes. Parfums, motifs, fantaisies chromatiques mais, bizarrement, pas de chocolat. Pour finir, nous avons exclu cette fois les surgelés et les grandes surfaces (sauf une, qui s’en tire bien) au profit de l’artisanat : boulangers et (ou) pâtissiers. Ce qui ne signifie en aucune façon que les pâtisseries étaient fabriquées sur place. Toutefois, nous n’avons pas relevé de produits identiques
COMMENTAIRES
L’auberge des Marronniers d’Arc, blottie dans un écrin de verdure, dans le paisible village d’Arc sur Tille, offre un instant de détente à 5 minutes de Dijon et à la sortie Dijon Est de l’autoroute A 31. Et c’est l’air du large qui souffle, tous les produits de la mer sont là ! Forte d’une expérience de 32 ans, Françoise MOINS œuvrait rue Berbisey à Dijon sous l’enseigne «LOU PESCADOU». Trop à l’étroit dans ses murs, elle met le cap sur Arc-sur-Tille et vous propose de déguster à l’envie, plateaux de fruits de mer et poissons à volonté. Du lundi au samedi, le midi un menu complet vous est proposé à partir de 22 euros. Les terrasses vous offriront leur paisible fraîcheur à l’ombre des marronniers en fleurs ou dans un jardin bucolique privatif. Un parking privé est à votre disposition et un splendide hôtel de 19 chambres aussi originales les unes des autres contribuera à votre repos. Quand la tendance est au travail, l’Auberge des Marronniers met à votre disposition salles de séminaire avec tout l’équipement souhaité. Quand la fête se profile, un immense salon exclusivement réservé à la réussite de toutes vos réunions familiales. Alors venez vite profiter de nos embruns et prendre l’air du large !
Les Marronniers d’Arc
16 , rue de Dijon - 21560 ARC- SUR-TILLE Tél : 03 80 37 09 62 - Fax : 03 80 3 7 24 94 E-mail : les.marronniers.arc @wanadoo.fr
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Fond de terroir
■ Eric Chariot
Jedi Jayer que le terroir soit avec toi ! Ses vins sont les plus chers du monde… et de la vente aux enchères des caves de la Ville. Retour sur Henri Jayer, celui qui a “inventé” le bourgogne moderne. Jayer, le Jedi, maître de ces forces insaisissables qui révèlent le terroir. Henri, le héros du bourgogne. Henri Jayer, décédé en 2006, était déjà une légende de son vivant, avec tout ce que la «mythification» peut comporter comme dérives, excès et surinterprétations. Un mythe qui se propage jusqu’aux contrées du soleil levant. Il y a un an (février 2012) Christie’s organisait à Hong Kong une vente de sa réserve personnelle. Une centaine de bouteilles pour un total de 6,5 millions d’euros, dont un lot de 12 bouteilles de «Cros Parantoux» (premier cru Vosne-Romanée) 1985 à près de 200 000 € ! En janvier dernier, lors la vente aux enchères organisée par la Ville de Dijon, la bouteille la plus chère, fut encore un «Cros Parantoux», 4 000 €, achetée par un amateur chinois. L’été dernier, le site Wine Searcher faisait un classement des vins les plus chers du monde. 1er, le Richebourg Jayer, prix moyen de 11 300 € la bouteille, et 3ème, son Cros Parantoux encadrant très avantageusement un Romanée Conti ! Les trois parcelles sont mitoyennes. Aubert de Villaine, co-directeur du Domaine de la Romanée-Conti, confiait d’ailleurs qu’Henri avait un rêve : qu’ils vinifient la célèbre parcelle ensemble…
Sa force c’est l’équilibre… Alors, quel était son secret ? Henri Jayer avait une quête, une obsession : son Graal était le
fruit, la baie qui porte en elle toutes les expressions du terroir. Le fruit originel... Il rompt avec l’austérité bourguignonne, qui voulait qu’un vin devait attendre des années de cave pour s’ouvrir et qui finalement ne s’ouvrait jamais. «Si un vin n’est pas bon à la mise en bouteilles, voire à la fin des vinifications, il ne le sera jamais». Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas laisser vieillir, bien au contraire, un vin bien né aura évidemment les meilleures chances de bien évoluer. Dans sa quête passionnée, il invente, sans cesse, de nouvelles méthodes, à la vigne et en cave, qui font la norme aujourd’hui en Bourgogne. Il est le premier à prôner les petits rendements, la baie concentrée. A la vendange, chaque grain est trié, choisi, on érafle, on ne veut que les tanins de la peau, pas de la grappe, jugés verts et amers. On se contente des levures présentes dans le raisin, sans en ajouter. Le bonheur est dans le fruit, mais un fruit magnifié, révélé, épuré… Pour des vins ronds et gourmands, aux tannins fondus.
Le côté noir du terroir… Alors évidemment, aujourd’hui, après s’en être largement inspiré, on tente de le récupérer. On entend des biodynamistes, ces forcenés des «forces cosmiques», s’en réclamer, comme une continuité. Eux veulent croire
Vosne- Romanée - Cros Parantoux 1999
que quelques poudres magiques et des incantations ésotériques et astrologiques vont s’attirer les faveurs d’une Mère Nature fantasmée. Même le voisin, l’ami de la RomanéeConti, a sombré de ce côté noir du terroir. Henri Jayer n’est jamais tombé dans les excès, ni de la mécanisation, ni du «tout naturel», il n’a même jamais versé dans le bio, sa force était l’équilibre. Son secret de Jedi, c’est d’avoir su comprendre le terroir, le maîtriser dans son esprit. Rappelons simplement que son Cros Parantoux, sa parcelle star, il l’a créée de toute pièce. Une terre laissée en friche et vouée aux topinambours… Mais dont il sentait le potentiel. Une parcelle impraticable, qu’il a travaillée… à coups d’explosifs ! 400 bâtons de TNT pour venir à bout de la roche et pouvoir planter… Son truc à lui, c’était pas la biodynamie, c’était la dynamite ! ■
Pschittt le génie de la lampée “Brumes gourmandes”, c’est une idée de génie. Du pur esprit en spray. Des petits flacons de grands alcools pour surprendre les papilles. Avant, vous flambiez au feu entêtant d’une chère rasade, ou vous frottiez une lampe pour invoquer le génie de Frachot ou Derbord. Maintenant, la petite touche en plus, c’est sur un spray, et le spiritueux qui sort du flacon, exauçant tous vos vœux de cuisine créative. «Brumes gourmandes» est une innovation beaunoise, et les petites fioles magiques se déclinent en 13 alcools et eaux de vie incontournables. Mais attention, il ne s’agit pas d’arômes artificiels comme on en voit fleurir partout dans la cuisine «feignante». Jean-David Camus et Philippe Vançon, les deux créateurs, travaillent comme un parfumeur. Ils sélectionnent, assemblent et font vieillir lentement les cuvées de différents distillateurs. ■ Points de vente : Mulot & Petitjean (Dijon et Beaune) ou www.boutique.brumes-gourmandes.com Ambiance Spray Brumes Gourmandes - Rhum sur moelleux chocolat
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Les aventures édifiantes du chevalier à la ronde figure, ÉPIsode 3 Oncques vit-on en ce duché hiver plus rigoureux. Non de cette froidure acérée qui peut piquer les chairs et aviver l’esprit, mais de cette humidité transie et longue et grise, qui pose un couvercle sur la ville avecques un peu de suie dessus le cœur des hommes. La supposée capitale des gueules s’en trouva comme frappée d’une anesthésiante mélancolie. C’est alors que disparut aux yeux de tous le baron de Crouzat, cavaliere du Culatello et duque de Pata Negra. Lassé de ce temps de cochon, il avait résolu d’aller visiter les siens. Disait-on. Mais après qu’il en eût prélevé la dîme aveyronnaise (séraphique coppa, saucisson d’épopée, lard et pâtés), sa trace s’était bel et bien perdue dans les contrées.
Anchois de Cantabrie
Caviar d’Oursins
Sardinas S45
Au coin des rues Rousseau et Verrerie, le peuple eut tôt fait de s’amasser. La rumeur gonfla comme un chaudin embossé d’andouillette. La frustration aidant, les imaginations vagabondèrent, ainsi vont les légendes. Certains assuraient l’avoir vu pêcher l’anchois en motogodille au large des côtes cantabriques. Pour d’autres, il franchissait la sierra Nevada à la tête d’une caravane chargée de jambons ibériques, de sobrassades andalouses et de ce diaphane et anthologique saucisson qu’on venait savourer, l’œil fermé, depuis Langres jusqu’à Tournus. Que nenni, soutenait un affidé : il avait passé les Alpes tel Hannibal, pour fondre sur des parmesans de trente neuf mois et des jambons de Parme de quatorze kilos avec des noix (culatellis) aux parfums de pomme et de noisette. La frustration croissant, l’imagination ne connut plus de bornes : un exalté alla jusqu’à prétendre avoir vu le preux Bruno voler à la tête d’une escadrille de cigognes tenant dans leur bec force fromages et salaisons, tels qu’on n’en vit jamais de ce côté du monde. “Noël, Noël” criait la foule égarée ; la fièvre gagnait, on frôlait l’hystérie. Il fallait absolument que le baron revînt. Il revint.
Le désordre fut bientôt conjuré par le retour des victuailles dans un grand claquement de langues et de bouchons, tandis que circulaient au-dessus des têtes les planchettes garnies de merveilles. Car la presse était si dense et si fervent l’enthousiasme des amateurs que Mélusine, si fluette pourtant, ne parvenait plus à s’insinuer. D’autant que par un très logique processus, plus les planchettes circulaient, plus le volume des destinataires avait tendance à croître. En dépit de l’hiver insistant, on voyait bien en tout ceci, que le monde reprenait figure humaine. Mais le plus merveilleux de l’histoire, c’est que tout ce qui avait été rêvé s’avéra véritable : les jambons longuement affinés, les parmesans itou, les sublimes sardines de Ramon Pena et les anchois cantabriques qui sont sans conteste les meilleurs de tous. A ajouter aux 850 vins (dont une centaine de vins nature ou biologiques) bien trop longs à énumérer ici. Contentons-nous de dire que le meilleur s’y trouvait, grands noms connus ou en passe de le devenir. Et quand on dit le meilleur, lecteur, saches que ce n’est pas une clause de style. On trouvait même désormais, dans l’antre du plantureux baron, ce qu’on n’avait pas pu rêver, puisque c’était jusqu’alors inconnu : de rares langues d’oursins servies au beurre, de minuscules artichauts à l’huile d’olive et parmesan, ainsi qu’une inédite bressaola italienne… au boeuf angus. On comprenait que la quête hédoniste du chevalier de la panse ronde ne connaîtrait jamais de fin, qu’il lui faudrait encore et encore repartir, par une sorte d’intime nécessité, pour l’agrément de tous. Mais on savait aussi que c’est ainsi que perdure la légende, sauf bien sûr le lundi, où la légende se repose. JM
La nouvelle fut portée non par une cigogne mais par une hirondelle. Pas de celles qui font le printemps. Une de celles qui collent sur les pare-brises de vénéneux papillons. Elle avait surpris notre héros en train de décharger son carrosse à cheval sur le trottoir. Ayant voulu procéder, elle avait failli se faire estropier, à la grande joie des passants.
Chez Bruno - 80 rue Jean-Jacques Rousseau, à Dijon - Tél : 03-80-66-12-33 61
FOCUS On a retrouvé
le Palais
des Ducs !
enfin, presque…
Une nuit au musée des Beaux-Art ? Un rêve qui deviendra réalité le 18 mai, en attendant le réouverture officielle le 7 septembre. Avant de pouvoir découvrir les nouvelles salles, c'est à une autre visite, plus insolite encore, que nous vous invitons. Une visite rapide du véritable palais ducal, celui qui a été perdu, découpé, occupé au fil des siècles avant d'être retrouvé cet hiver par les archéologues. Depuis six siècles, les fantômes des Grands Ducs d'Occident en auront vu passer, des architectes, des muséographes, des politiques coupant et occupant chaque fois différemment voir leur vieux palais du XVème. Ils attendaient certainement beaucoup de cette nouvelle mouture, destinée à leur rendre leur panache. Panache symbolisé par la tour Philippe le Bon, ultime témoin du temps où flamboyait la Toison d'Or, des Flandres à la Bourgogne du sud. Regardez bien l'Hôtel de Ville. Une noble bâtisse, ennuyeuse à force de symétrie, un rien trop prétentieuse, et pourtant sauvée de l'ennui grâce à elle. Approchez. Nous vous invitons à pénétrer dans les coulisses du pouvoir, pour retrouver les traces encore visibles, ce printemps, des fastes passés. Traces que la fin des travaux effacera, hélas, pour la plupart. Comme ce dessin d'une tête d'âne, apparue comme par magie sous la lampe de notre guide. Une tête retournée, ultime trace de passage des échansons, et retrouvée comme par hasard dans les anciennes caves des ducs, quelque peu mises à mal pour faire passer les tuyaux de la chaudière monstrueuse qui alimente le monstre. ■ Gérard Bouchu
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MBA ©FocaleInfo
Il était une fois
un palais caché... Imaginez, vous êtes là, en terrasse, place de la Lib, et un touriste vous demande le chemin du palais des ducs. Vous lui montrez la mairie, le palais des états, le musée, bref, le monument difficile à éviter quand on est là, et l’autre, il vous dit comme ça… - Désolé, sorry, nous, ce qu’on veut, c’est le vrai palais des «dukes» ! On rigole, il parlait bien français, c’était juste pour éviter les répétition, car on n’a pas fini d’en reparler, des quatre grands ducs d’Occident, ceux du temps où flamboyait la Toison d’Or : le bon, la brute et le truand, sans oublier le hardi. Mais le visiteur avait raison : ce palais devant lequel nombre de Dijonnais passaient comme moi, depuis l’enfance, personne ne pouvait se vanter de l’avoir vu en entier. En vrai ou en images de synthèse. En attendant les futures visites insolites prévues pour cet automne (si le maire donne l’autorisation de traverser les anciens appartements transformés aujourd’hui en bureaux), j’aurais pu, comme beaucoup, continuer à tout ignorer de l’hôtel construit autrefois pour les ducs si je n’avais pas eu la chance de rencontrer Hervé Mouillebouche, chercheur et historien du centre de Castellologie de Bourgogne. C’est à cette association que la surveillance archéologique du monument a été confiée. Sous sa direction et celle de René-Pierre Lehner, le dernier grand palais médiéval de France à n’avoir jamais été sérieusement étudié a enfin pris forme sur le papier et sur l’écran. Un article faisant le point de leurs recherches devrait être publié cet automne, en attendant que le musée puisse s’offrir un jour des projections en 3D et une maquette signée Hervé Arnoul.
Passage dans le temps
Hervé Mouillebouche ©FocaleInfo
Pour partir à la recherche de l’ancienne résidence des ducs de Valois, l’entrée de la cour de Bar étant encore fermée, nous avons emprunté le passage de la mairie actuel. Le peuple traversait déjà le palais autrefois, sauf les jours où le duc était là. Tout le monde connaît la salle des mariages, à droite, avec ses croisées d’ogives retombant sur des colonnes qui ont gardé belle allure, mais ignore qu’on trouve la suite de l’autre côté du mur, côté musée (voir plus loin). Dans ce passage ouvert aux quatre vents et montant aujourd’hui vers les bureaux du maire, imaginez au dessus de vous le Logis Neuf, avec d’un côté les appartements des invités, ceux du duc de l’autre, à deux pas de la salle des gardes qui abrite aujourd’hui leurs tombeaux. Imaginez toujours, à l’heure où l’on rêve d’une cité de la gastronomie, ce que cette ancienne salle des festins aurait pu devenir, si elle avait restitué la mémoire d’un temps où les ducs accueillaient ici leurs familiers pour des fêtes d’un luxe inouï qui réunissaient un bon millier de personnes... précisons : un millier d’hommes et de femmes au service d’une poignée d’heureux élus. C’était l’époque où flamboyait la Toison d’Or, où la Bourgogne s’étendait jusqu’à la Flandre, où le cellier renfermait des splendeurs. Le cellier, dites vous ? La salle des mariages actuelle, qui aurait dû faire partie intégrante du musée, si notre dernier duc n’y avait mis son veto, avec un accès aux anciennes caves voûtées qui n’accueillent plus que la chaudière et un millier de kilomètres de tuyaux, de conduits, de gaines, narguant des vestiges du XVème. Un ensemble qui n’aurait pas manqué de panache pour défendre l’image de la cité de la gastronomie et la candidature des Climats bourguignons. Tout à côté, sous la galerie de Bellegarde, le futur café du musée faillit être attribué à de gentes dames pour faire une cuisine de notre temps, mais on attend toujours qu’un chef plus en phase avec les exigences techniques du musée ne se décide à accepter le marché.
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enfin, presque…
On a retrouvé
le Palais des Ducs !
L’entrée cachée des ducs !
Cour de Bar
Revenons à la tour Philippe le Bon. Si vous voulez comprendre le Dijon des ducs, il vous faudra grimper jusqu’à la terrasse. L’office de tourisme vous délivrera les horaires. Vous ne pourrez pas vous arrêter au 7e étage, incompréhensiblement fermé au public. C’était sans doute pourtant depuis cette salle que le duc devait regarder le Dijon médiéval. Plutôt que de monter en comptant les marches, essayez de deviner, au premier étage et dans les deux suivants, l’activité qui devait régner, quand les Ducs passaient par là (avec le cumul des mandats de l’époque, ils étaient plus souvent en Flandre qu’ici !) Six chambellans pour battre les draps afin que le duc ne trouve pas de scorpions dans son lit, autant de goûteurs pour éviter les poisons ; pas très courageux, le Téméraire. Si vous mélangez les noms des divers ducs, revenez par le jardin (voir encadré) pour étudier une plaque, au dessus du passage, qui rappelle que seuls trois ducs sont nés ici. Ils sont tous morts ailleurs. Le plus important, pour nous, c’est bien sûr Philippe le Bon, le fils unique de Philippe le Hardi, qui fut plus amateur de faste et de fêtes que de conflits et qui, pendant près d’un demisiècle, va gouverner avec une certaine sagesse.
Retour à la cour de Bar Il faut passer par un secrétariat actuel, au design n’ayant rien de très contemporain, pour voir où arrivait le sommet des grandes chambres du duc, il faut supposer le logis de la duchesse au dessus de celui du duc, et cette tribune des musiciens dans un passage là encore disparu sous les travaux de rénovation. Retour au temps présent, en arrivant, par les chemins de traverse encombrés d’échafaudage, à la cour de Bar, où s’ouvrira demain le musée. Une cour dont les mystères ne seront jamais dévoilés, les historiens sont arrivés souvent trop tard pour poursuivre son exploration. Des dalles de béton, teintées dans la masse et comprenant des particules de fonte éclairées ponctuellement par des microfibres, ont été coulées. Ne resteront que des images des fouilles dirigées par Clément Lassus et Hervé Mouillebouche, comme celle de cette pelle mécanique qui a cassé la base de la tour de la paneterie (un bâtiment qui faisait suite aux cui-
En 1430, il crée l’ordre de la Toison d’Or, qui instaure une certaine fraternité entre ses chevaliers, et en fixe le siège dans la Sainte-Chapelle, dont il ne reste rien. Rien de l’ordre, rien de la chapelle. C’est à Vienne qu’il faudra vous rendre pour découvrir la Toison d’Or. L’ordre, toujours présidé par Otto de Habsbourg, s’est réuni à Dijon il n’y a pas si longtemps. Ce qui n’a pas bouleversé la vie des Dijonnais, pour qui la Toison d’Or est désormais une quête qui s’arrête au bout d’une ligne de tramway. Le logis, accessible de la tour, possédait des chambres couvertes de lambris aujourd’hui remplacés par les peintures neuves. Les photos prises par Hervé Mouillebouche et son équipe sont précieuses. Ils ont été dénicher dans l’arrière-cuisine du maire, dans les recoins où s’entassent des bouquins à la gloire de la Ville, derrière un ascenseur, sous un futur escalier en béton les traces de ce qui faisait le quotidien de l’époque : l’entrée véritable du palais, l’anneau qui retenait les tonneaux descendus à la cave, des dessins maladroits de cruches, des traces d’écriture médiévale disparues sous la peinture là encore, des latrines encore utilisées, au quatrième étage, par les ouvriers actuels, et dont on retrouve l’arrivée dans la cave, cachée par un carton.
sines ducales, et dont il faut imaginer la vie, quand les ducs recevaient). Le pain qui en sortait accompagnait les monceaux de nourriture cuits dans les six grandes cheminées voisines. Ultime témoignage des fastes du XVème siècle et de la politique de ce «Grand Duc d’Occident» qui créa avant l’heure les premiers repas d’affaires, faisant «trinquer tout le monde à la santé de la Bourgogne» mais qui, horreur, mettait beaucoup d’eau dans son vin ! En 1467, Charles avait hérité d’un duché prestigieux, à la dimension d’un royaume. Un cadeau empoisonné pour celui qui est devenu Le Téméraire. Louis XI ne mettra que dix années à venir à bout d’un homme belliqueux croyant un peu trop en sa force et ne voyant pas le travail de sape mené par le Roi de France. On sait comment le Téméraire finit, sous les crocs des loups, devant les murs de Nancy, un matin de janvier 77... Louis XI réunira le duché à la couronne de France, construisant un château pour surveiller la place, qui sera démoli lui aussi. À Dijon, tout a une fin, il suffit, comme on dit toujours ici, de «laisser le temps au temps»... ■ GB
Qui a volé les ruines du Palais Ducal ?
Une anecdote glanée en passant, un dimanche, alors que le jardin des ducs est toujours en travaux. Trois Dijonnais pestent contre ceux qui ont mis à mal le palais. Je tends l’oreille. Pas d’info, cette fois, mais une intox qui perdure. Au fond du jardin, près du bassin en rocaille, ce sont les ruines de l’hôtel de Rochefort qui ont été déplacées. Issues de la démolition de la rue de la Tonnellerie, lors de la création de la place Rude en 1900, leur présence créait une confusion avec le palais ducal et était mal comprise du public, qui les avait adoptées. Les vraies ruines, découvertes lors des travaux, sont maintenant bien cachées. On retrouvera peut-être, dans des bureaux, les pierres portant des traces d’écriture ou de dessins du Moyen-Age, remplacées par des pierres toutes neuves !
■ GB © Asylum
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Le mba renaît ! demain, un nouveau musée pour épater la toison d’or...
Musée des Beaux Arts © Asylum
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La fin de la première tranche des travaux du musée des Beaux-arts s’achève. Le 18 mai, lors de la Nuit des Musées, vous pourrez découvrir en avant-première les nouveaux espaces muséographiques destinés à réunir, des caves au grenier, les pièces emblématiques du musée couvrant la période allant du Vème au XVIème siècles. Des lieux en adéquation désormais avec les œuvres présentées. Où était le logis des ducs ? Il faut bien le chercher (voir texte précédent). Les magnifiques cuisines, la salle des Gardes, la tour Philippe le Bon et plus ancienne encore la tour de Bar, le passage des ducs : autant de bâtiments ou de salles dispersées au sein d’un palais voué à des tâches administratives après avoir été bien isolées entre elles par le «rewriting» de Jules Hardouin-Mansart et de ses successeurs. Mais pour une fois, le maire occupant les lieux s’est inquiété de cet éparpillement. Peut-être le fantôme de Philippe le Hardi est-il venu l’inspirer ? Imaginons ce qu’il lui a dit ! «Que de murs à traverser pour passer de ma grande salle à ma tour. Quant aux cuisines, je n’en parle même pas…J’ai beau passer les murs grâce à ma qualité de fantôme, c’est tout de même affligeant pour moi de ne pas retrouver la majesté de mon palais.» Majesté… C’est bien ce que Philippe le Hardi aurait l’impression de retrouver en se faufilant sur le chantier du musée. La première tranche est justement cette remise en valeur et en unité de la partie médiévale. L’accueil se fera dans une belle et vaste salle où s’inscrivent déjà des portes en accolade gothiques restaurées ouvrant sur le parcours et permettant aussi déjà de voir l’ancienne échansonnerie (à partir de 1960, on y a mis les armures du musée) complétement liftée et accessible d’emblée. Ensuite on fait un chemin qui tient un peu du dédale, entre les échafaudages des travaux et les multiples escaliers. Le fléchage sera le bienvenu mais on entre dans l’émerveillement par l’éclairage que donne la «peau» des murs et des escaliers : la pierre de Bourgogne y est dans toute sa splendeur avec sur cette carnation pâle des coups de fard ocre ou doré. Mais c’est surtout le retour du faste des grands ducs que l’on sent revivre : éblouissement total dans la salle des Gardes. Les
tombeaux ont beau être encore masqués, le spectacle de l’immense cheminée complétement ravalée et sur le mode mineur, celui des portes en accolade est magnifique. Ils se détachent sur les murs traités en enduits dans une palette de rose-cassis. C’est une pure merveille qui classe d’emblée le musée des Beaux-Arts dans l’excellence. Ne nous demandez pas comment nous en sommes ressortis. Bref, il y a eu un passage dans la salle nouvellement créée à l’étage surajouté et dotée d’une grande verrière pour admirer côté pile le panorama côté hôtel de Vogüe. Et de là aussi, côté face, on peut voir la place de la Libération. Et puis une salle à la voûte en berceau lambrissée abritera des collections Renaissance. On en ressort émerveillés. Le duc lui a certainement dû se faufiler sur son tombeau. Certes les pleurants manquent toujours. Qu’ils en profitent, la rigolade est bientôt finie. Ils vont retrouver leur planque au pied des ducs. Après leur tour du monde, ils ont regagné enfin le territoire national et plus précisément le musée de Cluny à Paris où ils seront exposés jusque fin mai, ultime étape avant de retrouver pour longtemps leur place au cœur du musée des Beaux-Arts de la ville de Dijon, dès septembre 2013. ■ MCP
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Stan Laferriere ©Pierre Vignacq
Toute la ville jazze vendredi 17 mai
■ Gérard Bouchu
Liberté, festivités, marche à pieds : vendredi 17 mai, les cors seront aux pieds et le jazz dans toutes les têtes, avant de fêter la Liberté retrouvée le 18. J’allais désespérer de la municipalité et vouer l’égérie de la culture aux gémonies, après tous ces week-ends passés à voir défiler des hordes certes sympathiques dans la pire salle jamais inventée ici-bas pour les musicos, entendez la Ferronnerie à Dijon. Image attristante d’une ville ayant perdu ses petites salles de spectacles les unes après les autres, ou ne sachant pas les utiliser, ce qui est pire. Alhambra, ABC, ahhhh... Les 26000 couverts sont arrivés juste à temps ce printemps pour redonner espoir, tendresse et humour. Ceux qui se demandaient où était passé le peuple de gauche, en ces temps de doute, auraient du aller faire un tour sous leur chapiteau : sur cette esplanade battue par les vents, entre un boulevard périphérique et un quartier des affaires ne donnant pas envie de faire la foire, là-bas, il y avait de la vie. Et eux au moins, les 26000, n’emmerdaient personne ! Quatre mois de grisaille, ça n’incite pas à voir la vie en rose. Notre adjointe à la culture met des lunettes de couleurs, je devrais faire pareil. Si vous ne la connaissez pas encore, vous la retrouverez dans le dîner de têtes imaginaire qui ouvre ce numéro, imaginant certainement les concerts de rock qu’elle pourrait faire dans cette salle des banquets des ducs, qui abrite aujourd’hui leurs tombeaux. Le théâtre municipal voisin, cerné par les travaux, avait lui aussi cet hiver des allures de mausolée. Difficile d’imaginer qu’il fut autrefois un temple... de la culture. Souvenir d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre, où il y avait tous les soirs ou presque des spectacles musicaux, de la danse, du jazz...
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Le jazz pour faire la java !
Jazz en Liberté !
JAZZ ! Quatre petites lettres qui faisaient naguère les belles heures et les belles nuits de la ville. Faute de grandes tournées, certains -plus résitants que d’autres- ont continué d’abreuver les amateurs bon an mal an, sous des abris de fortune, la pluie étant la seule eau acceptable au cours des soirées HOT. En dehors des Feuillants, des soirées musicales dans des restos, des hôtels particuliers, les amateurs de jazz ne sont pas à la fête tous les soirs. D’où l’espoir mis dans cette veille de «fête de la Liberté», le 17 mai. Le jazz, ça se savoure aussi bien en marchant, en fumant, en buvant un verre, en rêvant à la belle étoile. Et si c’était la note bleue qui allait faire fuir la malédiction pesant depuis des mois sur notre bonne ville? Le jazz pour ramener l’espoir des jours meilleurs...
Difficile d’imaginer que «Jazz dans la ville», cette manifestation à ciel ouvert, bien implantée dans les murs et les mœurs du Vieux Dijon, s’apprête à fêter son quart de siècle. Comme nous le rappellent Jacques Parize et ceux qui se sont battus à ses côtés pour que vive le jazz depuis des décennies, «elle a su au fil du temps (parfois du mauvais temps !) rassembler les acteurs majeurs de la scène jazz régionale, proposant ça et là quelques pointures hexagonales à un public flâneur d’amateurs et de curieux de plus en plus large»... édition après édition. Plus de 8000 spectateurs l’an passé... le double, voire le triple au moins cette année, peutêtre, puisque la manifestation accompagnera l’ouverture officielle de la rue de la Liberté aux piétons. La Ville de Dijon a cette fois donné toute son importance à ce festival entièrement gratuit reconnu comme l’un des temps forts de la vie culturelle de toute l’agglomération dijonnaise. «Cette 24ème édition, qui redevient déambulatoire en lien avec la piétonisation de la rue de la Liberté, fera la part belle à des formations de tout premier plan, dans quelques-uns des lieux emblématiques du centre ville...» Fasse que le ciel pour une fois soit clément envers Dijon et nous offre une belle journée de Jazz... dans la Ville !
Demandez le programme : • Place François Rude :
«LES ORACLES DU PHONO» (jazz swing traditionnel) avec Daniel HUCK et Stan LAFERRIERE en guest stars. Les Oracles du Phono, c’est du Jazz Traditionnel à l’état pur, avec des arrangements subtils et surprenants qui rappellent l’esprit des grandes formations américaines de la fin des années 1920 (Duke Ellington, entre autres). Fougue et volubilité, swing évident et humour, telles sont les caractéristiques qui décrivent cet orchestre, qui accueillera Daniel Huck (sax alot, vocal) et Stan Laferrière (batterie) pour une soirée riche en émotions!
des «dong-dong» du tramway. Yakou signifie en japonais „voyage nocturne“. La tribu des voyages nocturnes vous emmène avec les histoires racontées par la guitare de Kai Brückner et le sax de Jan von Klewitz, accompagnés par la basse de Johannes Gunkel et la batterie de Rainer Winch. Une grande poésie musicale avec des influences du Modern Jazz et du Pop. Cette tribu est un phénomène qui n‘existe que rarement dans le jazz, un vrai groupe. 4 musiciens qui ne jouent pas ensemble parce qu‘ils y seraient forcés mais parce qu‘ils ne veulent rien d‘autre. www.yakoutribe.de
• Cour de Flore :
Rémy DECORMEILLE trio (piano jazz) + Claude JUVIGNY quintet (hommage à Wayne Shorter) en 1ère partie. Le pianiste Rémy Decormeille, ancien Dijonnais pétri d’influences les plus diverses, s’est forgé une couleur personnelle, ainsi qu’un toucher sensible, chose assez rare dans le domaine du jazz. Julien Charlet, batteur polyvalent, connu pour sa capacité à groover Oracles du Phono ©Jacques Revon
• Place Darcy :
YAKOU TRIBE (quartet berlinois) + le MEDIUM BAND AMSA en 1ère partie. On pouvait faire confiance au directeur de la maison Rhénanie-Palatinat pour nous dénicher une formation berlinoise de choc. Entre délicate mélancolie et gaieté discrète, des jazz-songs à apprécier dans le nouveau décor de la place Darcy, qui se passera pour une fois
Remy Decormeille au piano - Madrid
dans des contextes fusion ou world, fait preuve au sein du trio d’une grande finesse de jeu. Diego Imbert, réputé accompagner les plus grands, émule d’Eddie Gomez, joue de sa contrebasse avec une précision et une justesse qui font de lui l’homme idéal pour un trio. Une fois ces trois musiciens réunis, c’est un véritable son de trio qui se dégage, faisant éclater le plaisir manifeste qu’ils prennent à jouer ensemble et qu’ils font partager à leur public. En première partie, le quintette Claude Juvigny réunira, pour un hommage à Wayne Shorter, le saxophoniste du New Jersey, outre Rémy Decormeille, le saxophoniste William Helderlin, le contrebassiste Clément Juvigny (son fils) et comme invité l’un des plus brillants trompettistes français, Fabien Mary.
• Chevet de Notre Dame
Carte blanche à SIMPLE MEN (word/blues).
• + Déambulation Via Liberté et rues alentours :
la fanfare Piotr en Concert. De Billie Jean à Rage Against the Machine, en passant par les fondamentaux du swing, cette improbable formation « libert’air » fait exploser les genres avec une jubilation non feinte et un sens du théâtre qui est tout sauf du cinéma. Emmenée de sax de maître par Aymeric Descharrières (l’un des trublions des 26000 couverts, qu’on a adoré retrouver ce printemps), une fanfare qui déambule mais qui n’est jamais à la rue ! ■
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Ciné Mômes
S
Agenda ubjectif ■ par Françoise Perrichet
Ciné Mômes
Pour ta copine baby sitter : L’Eldo fête les enfants et leur propose quatre films d’avril à juin.
Le Petit roi et autres contes - À partir de 4 ans, dès le 10 avril. Courts métrages d’animation, un petit tour d’horizon des contes et légendes de Hongrie remplis de mystère, d’ensorcellement et d’histoires magiques... La Dernière licorne - À partir de 5 ans dès le 1er mai. Au cœur d’une forêt enchantée vit une licorne solitaire… Fabuleuses fabulettes - À partir de 2 ans - dès le 22 mai. Courts métrages d’animation. Inventif, drôle, coloré, tonique, et vivifiant... Un petit monde jubilatoire et burlesque. La Folle escapade - À partir de 6 ans, dès le 12 juin. L’histoire d’un petit groupe de lapins qui décident d’explorer la campagne à la recherche d’une nouvelle garenne. Cinéma Eldorado - www.cinema-eldorado.fr
Le changement, pourquoi pas ? Oui, mais... pourquoi ?
Parce que bientôt la vie de l’entreprise n’aura plus de secret pour toi, va voir RI-POSTE, création de la cie Caméléons les 3 et 4 mai 2013 – 20H00. L’histoire se situe dans une petite Poste française, ancrée fermement dans un village aux traditions affirmées. Une joyeuse confrontation mélange rebondissements et cruautés. Qui l’emportera? Les irréductibles postiers ou le nouveau cadre qui a compris la nouvelle marche du 21ème siècle ? www.cameleons.org Théâtre des Grésilles, 6 avenue des Grésilles - Dijon
Ri-Poste Caméléons
Festival Théâtre en Mai #24
ένα ελατήριο εκπλήξεις και ανακαλύψεις !
Une fête du théâtre, un printemps de surprises et de découvertes ! Théâtre en Mai est un lieu de dialogue international et intergénérationnel : de jeunes équipes et trois figures majeures de la scène européenne : Matthias Langhoff, metteur en scène d’Œdipe Tyran, joué en langue russe ; l’inclassable Philippe Genty qui reprend l’un de ses plus célèbres spectacles Ne m’oublie pas et le metteur en scène ukrainien Attila Vidnyánszki avec une version éblouissante des Trois Sœurs de Tchekhov. C’est aussi l’occasion de rencontrer les équipes artistiques donc de parler toutes les langues. On vous conseille : GUNS ! GUNS ! GUNS ! (Spectacle en grec surtitré en français) par le Blitz Theatre Group LA VIEILLE QUI LANÇAIT DES COUTEAUX - Compagnie Amaranta de et avec Martin Petitguyot Du 17 au 26 mai à Dijon
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Nuit des Musées le 18 mai La nuit est chaude, elle est sauva-age. La nuit est belle, va voir Caravage !
Points de suspension…
La quête du Graal à portée de main
Exposition du Collectif Mulupam du 9 au 20 mai - Musée de la vie bourguignonne. Parcours plastique, ponctué de cinq boîtes – installations qui propose un voyage au fond de soi. Chaque boîte interroge un des éléments de ce qui nous définit. Le visiteur les traverse les unes après les autres. Ce jeu comme le parcours d’un héros inclut le voyage, les épreuves et la quête. Au cours du voyage, le héros (vous) est testé et accumule des expériences. Au final, c’est le chemin parcouru qui permet au héros de trouver la valeur de ce qu’il a accompli… Vous êtes tour à tour voyeur actif ou récepteur immobile, à la frontière entre l’exposition et le théâtre. https://sites.google.com/site/mulupam/
Festival de curiosités #3 Faux airs, faussaires
À poil l’année dernière, t’as tout faux cette année
Du toc, des apparences trompeuses, des tricheries, des truquages, des pseudos en tous genres, de l’illusion, de l’artificiel et du factice vous attendent pendant ce festival qui vous invite à démêler le vrai du faux, un festival à contresens, en décalage avec la réalité. Que la curiosité reste maîtresse d’œuvre et persiste à offrir aux regards richesse, ouverture d’esprit et attention. Partageons et restons surnaturellement curieux ! Montbard du 27 avril au 20 mai www.curiosites-montbard.com
Pour étrenner ton nouveau maillot, un week-end à la cool du 5 au 9 juin.
Ici l’onde – Temps fort #5 – ZEN
Les Quatre saisons #2
Si toi aussi tu ne supportes plus Vivaldi au téléphone.
Fermez les yeux, laissez-vous aller, lâchez prise… vous commencez à vous détendre… Pour un atterrissage en douceur, le dernier temps fort de la saison Ici l’Onde est placé sous le signe du cool ! Zen est une invitation à une voluptueuse sérénité. Rendez-vous le 8 juin à la piscine du Carrousel pour un après-midi sur la plage et dans l’eau… De 14h à 19h : Les massages sonores de Thierry Madiot & Pascal Battus Les massages sonores présentent une pratique inédite de l’art sonore.… Tout est affaire de confiance De 19h à 20h30 : Concert Subaquatique Pour une détente maximale à l’heure de l’apéro, écoutez des musiques planantes, dans le petit bain de la piscine, les yeux fermés couchés dans l’eau ou en sirotant un verre sur la terrasse de la piscine. http://www.icilonde.whynote.com
Dis à ma fille, dimanche 2 juin 17h00 au Théâtre des Prairies à Quétigny. La compagnie l’Escalier en résidence “permanente” au théâtre des Prairies nous offre des ponctuations créatives intitulées Quatre Saisons. Ici l’histoire de Caroline et Dominique. Deux mères de famille qui se retrouvent dans la même cellule. Une amitié intense va unir les deux femmes qui se cachent derrière l’humour pour supporter l’absurdité de certaines règles. www.lescalier-compagnietheatrale.fr Massage Sonore - Thierry Madiot
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S
Agenda ubjectif
■ par Françoise Perrichet
America 60
Parce que t’as la banane et un perfecto tout neuf, va te montrer à l’expo photo jusqu’au 6 juin.
Responsable pub chez Renault, Maurice Durville, fasciné par le nouveau monde, a rapporté de ses voyages aux U.S. d’étonnantes diapositives. Les lumières de la ville, les automobiles puissantes, les personnages sont un véritable hommage à la couleur et à sa légèreté. Collections du musée Nicéphore Niépce - Maison Veuve Ambal - Montagny les Beaune www.veuveambal.com
©Maurice DurvilleCollectionNicephoreNiepce
Se protéger, se vêtir, se parer
Sors ta décapotable, c’est l’expo de printemps au Château de Sainte Colombe du 20 avril au 23 juin
Collection de Tuulikki Chompré et des vêtements conçus par des designers contemporains : Ysabel de Maisonneuve, Hélène Pillet Will, Sophie Guyot et des jeunes diplômées d’écoles de textiles. Vous comprendrez l’intérêt du MOINS dans le textile en relation avec l’économie, la fonctionnalité, l’efficacité et aussi le PLUS avec les jeux de tissage, de matières, de couleurs… Parallèlement, deux contrepoints sont présentés dans la galerie : Parures et Parades du 20 avril au 12 mai 2013. Le musée imaginaire de MarieFrance Capriata, elle utilise deux matériaux différents : pâte à papier estampée, teintée pour traduire le vêtement, pâte de porcelaine patinée pour évoquer l’armure. Trophées du 18 mai au 23 juin 2013. Wilfrid Karloff, coiffeur des plus grandes scènes professionnelles mondiales présente des photos avant-gardistes. www.chateau-saintecolombe-arcade.com
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Un objet, un designer # A4 Designers
Pour faire comme la poule devant son œuf… Comment t’as fait ça ?
Le collectif A4 designers nous dévoile l’invisible, tout ce que l’on ne voit pas et que l’on n’imagine pas devant un objet fini, afin de mieux nous faire comprendre leur métier. Des prémices du projet, esquisses, croquis, photos, maquettes, à la réalisation technique de l’objet, l’exposition permet de découvrir toutes les étapes de la création. A.B.C. 4 passage Darcy du 10 avril au 25 mai. www.a4designers.com
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Binoche
C’est Chronique chez
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ZZ Top - La Futura 2
Binoche
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Once upon a time, an old rocker met a beautiful Princess and…. The story continues !!! Voilà pourquoi je ne suis plus à la recherche de ma Princesse. Car je l’ai trouvée, la perle rare, et comme de plus je suis un peu snob, je l’ai choisie Anglaise à tendance “monarchoanarchiste”. Un concept qui n’appartient qu’à nous et vive l’Europe de l’amour ! Et puis des Princes, des Héros, l’on en croise tous les jours ou plutôt, en ce qui me concerne, toutes les nuits. Des princes des soirées, des déjantés, des courageux, des allumés, des originaux, des classieux, des crasseux, des joueurs, des rêveurs. Par exemple, un petit Prince qui parle déjà de prendre sa retraite : Boris Ternovski qui depuis dix ans a remué la scène pop dijonnaise avec son association Sabotage. Respect Monsieur, que votre nouvelle route
soit remplie de bonnes choses et célébrons avec vous cette décennie «d’agitpop» pour la dernière (?) du Festival Kill Your Pop sous cette formule. Et les héros, c’est peux être simplement nous, vous, moi, lorsque l’on voit avec quel mépris les médias parisiens ont parlé de Dijon et de la Province, avec le nez pincé comme s’ils avaient marché dedans ! Je renverrais volontiers toutes ces personnes à leurs études même si j’ai beaucoup de doutes quant à ce que l’on apprend maintenant dans les écoles de journalisme ! La province vous conchie !!! Maintenant, que tout cela ne nous empêche de profiter de notre douceur de vivre en allant aux concerts. Dans la série «les héros de notre jeunesse», vont se succéder Michel Jonasz en duo avec Jean-Yves d’Angelo, piano-voix pour revisiter ses standards ;
Hugues Aufray, qui vous rappellera peutêtre vos soirées feu de camp où vous chantiez ses versions françaises de Bob Dylan ; et puis le Boss, le Roi Johnny, 70 ans au compteur, qui refait un tour de piste pour ceux qui ont raté son passage hivernal mais ô combien chaleureux ; enfin Bruel Garou Lavoine, un trio de beaux gosses qui feront vibrer le Zénith pour les nostalgiques des années 8090. Par contre, je me mets dès à présent au travail du côté de la barbe si je veux avoir le look des texans de ZZ TOP, même si c’est sans espoir ! Chaud sera le printemps, histoire de nous faire oublier cet hiver sans fin. Choix cornélien du côté de La Vapeur, tellement riche est sa programmation. Par exemple, venez y fêter les 25 ans des Tambours du Bronx. Pour une soirée plus intimiste, la
Michel Jonasz
Hugues Aufray
Johnny Hallyday © Dimitri Coste
Montréalaise Marie-Pierre Arthur et Laurent Lamarca livreront leurs chansons entre folk et pop. L’occasion de découvrir La Chorale de La Vapeur, ça promet de beaux moments. Une sélection est un exercice cruel. Dans la richesse du mois de mai, Dominique A se détache facilement. Après son triomphe aux Victoires de la musique, le revoici sur la route : une halte dijonnaise à ne surtout pas manquer. A l’opposé, si vous êtes plus attiré par la rigolade et le fun, vous aurez le choix entre les Fatals Picards et leur rock humoristique plein d’autodérision, ou l’ambiance festive et communicative des Bd des Airs et de Flox, qui devraient faire monter la température de quelques degrés ! Dans la série des retours, Les Innocents effectuent le leur en duo, JP
Nataf et JC Urbain revisitant leur répertoire en toute simplicité. Nous les retrouverons aux côtés de Bastien Lallemant, Albin de la Simone, Maëva Le Berre, Charles Berbérian et la romancière Brigitte Giraud, le dimanche suivant au Domaine de La Perrière de Fixin. Une rencontre qui se déroule à l’heure de la sieste. Le public est invité à s’étendre pour écouter le concert, les musiciens jouent au centre de la salle, enchaînent des musiques, des récits, des fictions sans qu’aucun applaudissement ne vienne rompre le charme. Eh oui, même les héros sont fatigués et ont besoin de repos. Je vous l’ai dit, riche programme. Devenez des explorateurs, ayez le courage d’être curieux et que la force soit avec vous ! ■ Thierry Binoche
Marie-Pierre Arthur ©Mathieu Zazzo
Dominique A ©Franck Loriou
Festival
KILL YOUR POP 10-15 avril Dijon : Michel Jonasz 10 mai Saint-Apollinaire - Espace Tabourot Hugues Aufray 28 avril - Chevigny-Saint-Sauveur (L’ogive) -----------------------------------
AU ZENITH
Johnny Hallyday 6 juin Patrick Bruel 12 juin Garou 18 juin Marc Lavoine 19 juin ZZ Top 20 juin -----------------------------------
À LA VAPEUR
Tambours du Bronx 19 avril Marie-Pierre Arthur - Laurent Lamarca / La Chorale de La Vapeur 26 avril Fatals Picards 18 mai Dominique A 22 mai Bd des Airs – Flox 23 mai Les Innocents 24 mai Bastien Lallemant, Albin de la Simone, Maëva Le Berre, Charles Berbérian - Brigitte Giraud, Domaine de La Perrière de Fixin 26 mai ----------------------------------www.pyrprod.fr www.zenith-dijon.fr www.lavapeur.com euromuses@wanadoo.fr
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C dans
l'ART ■ Françoise Perrichet
Stella della Notte (1988) © Claudio Parmiggiani, ADAGP, Paris, 2013.
Bon anniversaire le FRAC ! Le Frac Bourgogne fête ses trente printemps et revient à l’essentiel de sa mission : collectionner l’art de notre temps, le donner à voir. Il s’offre une nouvelle directrice, Astrid Handa-Gagnard et ouvrira en mai prochain un nouvel espace permanent situé au 18 de la rue Quentin à Dijon. Historienne de l’art et bourguignonne, Astrid Handa-Gagnard avait le profil parfait pour le poste. Elle a travaillé pendant de nombreuses années auprès de Yan Pei-Ming, elle a accompagné l’artiste dans son travail, préparé les expositions tout en continuant ses recherches sur l’art de la seconde moitié du XXe siècle. Pas d’hésitation chez elle lorsqu’on lui propose la direction du Fond Régional d’Art Contemporain et de ses 650 œuvres majeures mais un pincement, une rupture personnelle avec son ami Ming. Sa première action est donc de reconquérir le public en commençant par Dijon.
Le 18, les Bains du Nord Les habitués du Consortium connaissent bien cette adresse. Une porte d’immeuble, un couloir, une cour et au fond, les anciens Bain-Douches de Dijon centre, transformés en salle d’expo, vous attendent. C’est d’ailleurs le nouveau nom de ce lieu : Les Bains du Nord ! Haut lieu historique de l’art contemporain à Dijon, il était important que cela continue. La collection du FRAC trouvera ici son espace, soit lors d’expositions conçues au sein de l’équipe, soit organisées à travers le regard d’un commissaire. Ici, on va apprendre à voir, à regarder l’art d’aujourd’hui. La première exposition mettra en relation des œuvres anciennement entrées dans la collection et de toutes nouvelles dans une mise en avant du naturalisme. En parallèle, une exposition-atelier confiée à un créateur sur la problématique de «Comment regarde t-on une œuvre» sera animée par l’artiste Isabelle Ménétrier.
FP
Les Bains du Nord - 18 rue Quentin Ouvert à partir du 18 mai, les mercredi, jeudi et dimanche de 14 h à 18 h - Vendredi de 14 h à 20 h - Samedi de 11 h à 18 h.
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Qui dit nouvel espace, nouvelle équipe, dit aussi nouvelle communication ! Le challenge est de créer du lien social avec le visiteur, un lieu où les gens se retrouvent. Vous pourrez faire un tour aux Bains le vendredi soir avant l’apéro ou le samedi après le marché ! L’action du FRAC ne s’arrête pas aux Halles, il doit rayonner dans toute la Bourgogne. La Charité-sur-Loire et son musée du costume accueilleront des expositions et les prêts seront fréquents sur les quatre départements.
Hans & Gretel
Communauté des biens (Août 2004) À nouveau à l’écoute quand on appelle le FRAC Bourgogne. Espérons que personne ne réponde… œuvre sonore, conçue par Simona Denicolai et Ivo Provoost, pour être entendue lorsque le correspondant est mis en attente (court) ou lorsque le Frac Bourgogne est fermé (version longue). C’est un inventaire de biens appartenant aux artistes qu’ils ont commencé en 2000, à l’occasion d’un déménagement. Ils énumèrent les objets en leur donnant différentes caractéristiques subjectives (origine, utilité, appartenance sociologique, dimension symbolique, esthétique), lues dans une langue différente parmi les cinq que parlent les artistes à eux deux : français, anglais, néerlandais, allemand, italien… Je vous parle chinois ? Téléphonez ! 03 80 67 18 18 Espérons que personne ne réponde… Frac
Besançon
Cité des arts La Franche-Comté voisine vient d’inaugurer sa cité des arts (à défaut de gastronomie ?), regroupant sur les bords du Doubs, le conservatoire de musique et le Frac. En prenant appui sur un bâtiment en briques des années 1930, témoin de l’activité portuaire de la ville, l’architecte japonais a réalisé un bâtiment lumineux dont le clou est sans doute l’auditorium et l’enchevêtrement de lattes de bois de son plafond. Les autres salles du conservatoire sont regroupées par familles d’instruments, les élèves y étudient déjà depuis janvier. Le Frac, quant à lui prend place dans l’ancien entrepôt conservé dans son jus, gardant ainsi la hauteur nécessaire à l’accrochage des œuvres contemporaines. Il y est prévu de multiplier les animations pour familiariser le grand public avec l’art contemporain… Ils sont malins à Bezac ! ■ La cité des arts et de la culture à Besançon signée de l’architecte japonais Kengo Kuma.
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Daniel Fernandez Tourner une page, changer de cap, aller voir ailleurs : des décisions qui ne sont jamais choses faciles pour un artiste. Pour lui, bien sûr, mais aussi pour les fans de la première heure qui ne sont pas toujours aptes à comprendre et qu’il faudra convaincre avant d’en conquérir de nouveaux. Daniel Fernandez sera sur la scène du Théâtre des Feuillants pour nous présenter son nouvel album, ses nouveaux musiciens et ses nouvelles chansons.
Daniel Fernandez ©Stephane KERRAD KBSTUDIO
THIERRY BINOCHE : C’est vraiment un nouveau Daniel Fernandez que le public va découvrir ? Une nouvelle direction ? DANIEL FERNANDEZ : Je n’en ai pas le
sentiment. Avant de faire Daniel Fernandez, Caravana et toutes ces musiques métisses, j’ai fait Groove la porte. J’ai un passé de musique funky, de rythm’n blues et j’ai voulu changer un peu de direction, c’est tout. Ça faisait longtemps que je n’avais pas joué de guitare électrique avec basse- batterie, je jouais assis avec ma guitare classique et j’ai eu envie de retrouver ce que j’avais en moi depuis des années.
TB : C’est un besoin physique ? DF : Oui je danse, je suis debout, je transpire
plus qu’avant et je suis plus en action, moins pépère, moins posé. C’est un retour aux sources et je retrouve ces sensations que j’avais perdues. Avec le trio d’avant, nous avons eu besoin de changement et chacun a repris sa route. Je fais une autre musique, mais le fond de mes textes reste dans la lignée des précédents. C’est simplement le son qui a changé. J’ai rappelé de vieux potes de Nancy avec qui j’avais déjà galéré, des amis avec qui c’est un plaisir de repartir sur la route et reconstruire un projet.
TB : Est-ce qu’il y’avait un désir de faire oublier les «espagnolades» ? DF : (rires) J’en ferais encore quelques-unes sur scène, un peu différentes bien sûr. J’aime toujours ça, elles font partie de moi. Mais bon, à Dijon j’étais un peu le Gypsy King du coin. Pour les gens, j’étais un chanteur qui chante en espagnol sur de la musique espagnole,
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mais je ne suis pas que ça ! La preuve avec ces nouvelles chansons en français. Au moins ils les comprendront ! Depuis des années, on ne savait pas dans quelle case me ranger ; alors on m’a mis dans Musique du Nord du monde ??? C’est un peu comme la pub de la Vache qui rit, tu sais : «Trop typé, trop maigre ; trop ci, trop ça !». Alors aujourd’hui, je fais le choix de cet album en français.
TB : C’était difficile de se remettre à l’écriture totalement en français ? DF : Oui, avant je voyageais beaucoup. Mes
chansons étaient des récits de voyage dans ces pays et je me trouvais par hasard face à des situations, des personnages qui m’inspiraient. Maintenant, en France, j’ai l’impression d’être sur mon balcon, j’observe ce qui se passe autour de moi et c’est un album qui parle beaucoup des apparences, de l’image, du paraître, mais aussi avec quelques chansons d’amour légères. Des amours d’enfance, des petites choses de tous les jours, des bouts de vie.
TB : Après plusieurs années avec la même équipe, tu changes tout. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus confortable. C’est risqué non ? DF : C’est vrai qu’avec Christian et Olivier,
mes anciens complices, on se connaissait par cœur, il y avait une sécurité sur scène. Avec les nouveaux musiciens, Olivier et Charly, nous n’en sommes pas encore là. Mais je sais que d’ici peu, je vais retrouver ça. Je ne suis pas inquiet avec eux. On est que trois, mais on ne triche pas, on a besoin des uns des autres. C’est la magie de cette formule : c’est physique, c’est rock’n’roll.
TB : Double changement. A la fois artistique mais aussi dans votre accompagnement professionnel… DF : Oui, une nouvelle équipe avec Stéphane
Kerrad (auteur du beau livre sur Yves Jamait, présenté dans un précédent numéro de BB). Il a monté COOLOS Production pour cette aventure. Il connait le marketing, il vient de la création d’images, de visuels pour des affiches d‘artistes nationaux, des sites internet de grandes salles parisiennes de spectacles. Nous sommes amis depuis longtemps, il a senti que je voulais tourner la page et il a décidé de s’investir avec moi. Une histoire d’amitié. C’est une nouvelle aventure pour nous deux. Stéphane écoute les morceaux, il donne son avis. Il est presque comme le public de base, il a ce regard extérieur nécessaire pour un artiste et il fait confiance aux musiciens que je lui ai présentés. On échange nos avis, mais à chacun son boulot. Pour la scène, nous sommes en train de réfléchir pour offrir un beau show différent de ce que nous faisions auparavant, avec un gros travail sur les lumières, mais j’ai déjà quelques idées. Ce sera sûrement l’une des surprises pour ce concert aux Feuillants.
Un rendez-vous qui s’annonce bien, puisqu’une date supplémentaire s’est ajoutée. L’occasion de découvrir Daniel Fernandez nouvelle formule et qui en profitera pour présenter les titres de son nouvel album «Les Yeux Brûlés», sorti ces jours-ci et déjà disponible sur son site. DANIEL FERNANDEZ en concert: 3 et 4 mai - Dijon - Théâtre des Feuillants www. danielfernandez.fr
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4 clubs à Dijon ! C’est à Dijon, en 1994, que le tout premier club Amazonia ouvre ses portes. Avec aujourd’hui 135 clubs dont 4 à Dijon, Amazonia est l’enseigne historique du fitness et de la remise en forme. Forte de son succès, Amazonia vous offre les équipements sportifs de dernière génération pour une pratique en toute sécurité. Dernière acquisition exclusive : les vélos de cardio Expresso. De la côte Californienne aux montagnes du Pérou, vous évoluerez sur des routes au cœur de paysages spectaculaires, avec la possibilité de vous confronter à votre partenaire de salle, à votre coach virtuel ou à vos propres performances.
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Toute première expérience sportive ou pratique régulière, Amazonia vous accueille quels que soient votre âge et votre niveau. Découverte du sport en salle, remise en forme sur matériel léger, musculation douce ou intensive, fitness : pratiquez à votre rythme et selon vos envies. Totalement disponibles, les responsables de salle vous expliquent comment travailler vos exercices. Un accueil professionnel et courtois : l’esprit Amazonia pour une pratique dans le calme, en toute sérénité. Approfondissez vos entraînements dans les cours collectifs vidéos et profitez des espaces détente conviviaux : Amazonia met à votre disposition fruits, thé et café. Pratiquez dans des salles hors du commun, spacieuses, confortables, au design chaleureux. Amazonia vous garantit une hygiène et un confort des lieux totalement irréprochables.
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C'Tendance les nouveautés
Lili Petrol Quoi de plus gai et coloré que les petites bonnes femmes de Lili Petrol pour ouvrir ce cahier tendance ? Imaginées par deux jeunes femmes dynamiques se rappelant les poupées de carton de leurs tendre jeunesse qu’elles habillaient de vêtements de papier avec des encoches, neuf mois de gestation ont suffit pour que ces figurines esquissées deviennent magnétiques et s’accrochent sur le frigo. Tous les jours, elles peuvent changer de tenues vestimentaires, leur garde-robe est immense. De jolis joujoux qu’elles avaient très envie de partager. Un agent les contacte et c’est le début du conte de fées... Les deux belles, Caroline Souclier, graphiste et Nathalie Turpin, illustratrice, ont des goûts en commun. Elles aiment le vintage et le réactualisent, l’une découvre et l’autre suit, ou vice versa. Leur travail se fait en commun d’abord, recherches personnelles, ensuite chacune chez soi, puis remise en commun pour un résultat hybride, l’imagerie de la marque. Un soir, elles écrivent plein de mots, les mélangent pour chercher un nom. Li c’est
la syllabe commune de leurs prénoms, Petrol en souvenir des deux personnages du film les pétroleuses. Ça pose le caractère ! Le jour ou Clairefontaine signe pour les Paperdoll mais aussi pour toute une gamme de papeterie, les filles pleurent, rient, ne savent plus bien mais s’en rappelleront toujours. Les poupées se transforment ensuite peu à peu pour se coller sur des cahiers, carnets puis envahir votre salle de bain, devenir bagagerie, boîtes de bijoux... Cent-cinquante produits distribués dans toute la France à partir d’avril, Exacompta en demande aussi, la réussite est au bout. Ces dames rêvent maintenant de linge de maison, de bijoux et pourquoi pas de la lingerie ou de décliner les vêtements de poupée qui plaisent tellement en vrai prêt-à-porter ? Mais attention, elles gardent les pieds sur terre : pas de grosse tête. Elles aiment se comparer à des petites souris de bibliothèque travaillant dans l’ombre. Déterminées à
Caroline Souclier et Nathalie Turpin - Lili Petrol
continuer sur ce si bon chemin, en gravissant doucement les marches de cette succes story : «L’important est de garder son intégrité, de pouvoir en vivre et puis voilà. Pas question de changer quoi que ce soit ! « Déjà le nez dans le guidon pour la prochaine collection, elles attendent les résultats de vente. Cela va-t’il plaire ? L’aventure commence maintenant...■ LaFP
Frip’Onne
Un dépôt-vente pas comme les autres ! Le printemps est arrivé dans la boutique de Claire qui a disposé ses nouveaux arrivages de façon toujours aussi soignée : une jolie présentation et une jolie vitrine qui nous feraient oublier qu’il s’agit de vêtements d’occasion sauf bien sûr en regardant les prix des étiquettes : robes à 10 € , T.shirts à partir de 4 €…. Une cabine d’essayage, un conseil de notre jeune styliste et un grand choix d’accessoires: rien ne ressemble ici au dépôt vente classique ! C’est le moment de changer notre garde robe (et c’est pour nous les filles exclusivement !)
Frip’Onne
91, rue J.J. Rousseau - Dijon.
à côté de l’épicerie fine Gauthier
09 83 71 51 28
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C'Tendance les nouveautés
La Fabricabrac
C’est sûrement son entourage qui a poussé Jeanne à assouvir complètement sa passion pour les meubles vintage. Revenue d’Espagne il y a peu avec une expérience solide dans le design et la restauration, elle redonne une seconde vie aux objets, fauteuils et canapés dénichés ici ou là. Elle en meuble d´abord sa maison, puis celle de ses amis. Le manque de place et l’amour de la Chine lui dictent son nouveau métier et la voilà désormais installée tout près de la place de la République. Pas vraiment un magasin, mais plutôt un dépôt joliment agencé où le client se replonge dans ses années d’enfance. La chaise en moumoute de votre chambre, elle y est ; le meuble radio hi-fi et le bar assorti de vos parents, ils y sont aussi. Nettoyées, retapées, les banquettes art déco, cirées, les petites commodes des années 60 attendent maintenant un nouvel intérieur. Pour les accros de décoration, Jeanne peut aussi chercher votre perle rare... Pour découvrir cette caverne d’Ali Baba so vintage, rv sur Facebook ou sur eBay en tapant La Fabricabrac Dijon. ■ LaFP
Marcher est une valeur sûre.
L’Encadreur est… une encadreuse !
Voilà quatre mois que Laurence Ménégon a repris les commandes de cette célèbre boutique, tenue auparavant par Christian Tiercin pendant 25 ans, rue Charrue à Dijon. Pour Laurence, l’encadrement est une passion de 15 ans, concrétisée par un diplôme professionnel ; elle a désormais franchi le pas qui sépare l’amateur éclairé du professionnel et se dit «RAVIE» ! Heureuse de manier les baguettes, cartons, marquises et moulures, verres et autres matériaux, Laurence a conservé l’équipe en place et la même volonté de conseiller chacun. Photos, gravures, lithos, broderies, peintures… tout est personnalisable. Un encadrement, si simple soit-il, sera toujours personnel. Pour le choix, plus de 3 000 échantillons disponibles. Il faudra vraiment y mettre de la mauvaise volonté pour ne pas trouver votre bonheur ! La boutique vous propose également des cadres standards. Et puis si vous n’avez rien à encadrer, passez tout de même la porte de la Galerie l’Espace. Au fil des mois, sont exposés des artistes professionnels ; qu’ils soient sculpteurs, photographes ou peintres, ils vous offriront de belles idées de cadeaux et des rencontres inattendues. Vous retrouverez Raphaëlle Jouffroy dès le 22 mars, puis l’Ecole Italienne Contemporaine en mai, avant la photo en juillet. C’est un lieu d’échanges entre passionnés d’art, d’artisanat, amoureux de la création et du travail bien fait. La rencontre entre le commerce et l’art se fait donc tout naturellement ! ■ C.K. L’Encadreur – Laurence Ménégon – 30 rue Charrue – Dijon
« Fabrication française » Paraboot à Dijon 5, rue François Rude Tél. 03 80 30 24 86
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C'Tendance les nouveautés
Envie de la Suite
Le ton est donné : une magnifique bâtisse du XIIIè siècle, ancien siège du présidial entièrement reconstitué pour le poète et homme politique Stephen Liégeard . Au premier étage, un somptueux appartement décoré - ou plutôt habité - de meubles anciens et design, où le temps ne compte plus. La Suite, vous la devinez déjà : deux coiffeurs aux talents déjà reconnus et amoureux et mariés comme dans les contes de fées des milles et une nuits… Manuela et Arnaud, incroyablement doués pour vous trouver une vraie personnalité grâce à des coupes très stylées, ont aussi un vrai sens de la couleur. Vous vous sentez détendus et parfaitement pris en main dans ce salon de coiffure qui cultive sa différence et propose maintenant un corner shopping. À vous les accessoires chics : sacs de jour, pochettes de stars, bijoux sympas… et à des prix qui ont aussi de la suite dans les idées. ■ Vanessa Laraque La Suite 40 rue des Forges Tél : 03 80 48 63 17
La fin de la malédiction des chaussettes qui disparaissent !
2’gether est une mini-entreprise créée par des collégiens du collège André-Malraux à Dijon. Leur produit, appelé Pratik’O, est une pince à chaussette, une simple plaque de PVC usinée et colorée. C’est super pratique pour qu’elles restent ensemble pendant tout le lavage, le séchage, et dans votre armoire. Fini les chaussettes orphelines ! Pour y mettre les chaussettes, c’est simple : on les glisse sur les deux encoches prévues, on passe le tout à la machine à laver. Ensuite, on les passe dans le sèche-linge ou on les suspend grâce à la troisième encoche sur le fil à linge. Lorsque les chaussettes sont sèches, direction l’armoire en les laissant sur Pratik’O. Vous pouvez le commander dans différentes formes et aux couleurs de votre choix, ou tester le kit Eco qui est constitué de cinq Pratik’O. Ce produit est aussi utilisable par les malvoyants, leur permettant ainsi d’éviter les chaussettes dépareillées. Les notices sont adaptées à la lecture pour tous publics.
40 références de bières importées directement d’Allemagne : Jean-Louis Carillon, le patron, va les chercher à Fribourg dans son petit camion. Bières blondes, blanches, rousses, noires, et beaucoup de nouveautés en bières artisanales, comme la Tegernseer des alentours de Munich faite avec l’eau d’un petit lac. Des bières légères, charpentées (Paulaner Salvator) ou sans amertume comme la Früh de Cologne. Des trésors de mousses rares en France, avec bientôt des bières non filtrées de petites brasseries artisanales. Côté cadeaux : coffrets, chopes de bonbons citronnés, bières sans alcool (Erdinger), et le Jägermeister, liqueur du chasseur à base de 56 plantes. Pratique : le fût de 5 litres se vidant par gravité ne nécessite aucun beertender. Ein Prosit est référencé dans de belles maisons dijonnaises : le Brighton, le Déclic, la Comédie, les Caves à Jules et le Flannery’s. A votre santé !
Rendez-vous sur le blog : http://mini.2-gether.overblog.com
18 rue Berbisey – Dijon - Du mardi au samedi, 10h-12h, 15h-19h - 06 76 11 30 79
■ LaFP
Ein Prosit !
■ Olivier Mouchiquel
Envies de magnésium : un nouveau grand nom du chocolat…
Tout au bout des Godrans (côté tram !), est apparu cet hiver un nouveau challenger sur la scène des chocolatiers haut de gamme dijonnais. Sébastien Hénon, après avoir fait ses armes chez Fabrice Gillotte, où il a appris l’excellence des produits et des savoir-faire, a ouvert sa propre enseigne. Concoctés dans son labo-boutique de la rue Albert-Rémy à Plombières-lès-Dijon, il vous propose à prix doux de fins chocolats aux parfums authentiques sous toutes les formes : bouchées, boîtes, tablettes, mais surtout une trentaine de sortes de bonbons au chocolat… sans oublier les incontournables macarons et autres mendiants ou orangettes. Pour les «foodistos», un espace Cooking où vous trouverez aussi bien des produits de décoration que des préparations spéciales pour ne jamais rater vos fondants ou des chocolats à fondre pour toutes vos envies de recettes. Sébastien Hénon - 4 rue des Godrans – Tél : 03 80 30 90 89 www.sebastien-henon.com
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Villa Médicis Décoration Dépositaires Flamant Home Interiors, Flamant paint, papiers peints Arte, Blanc d’Ivoire, Chehoma, Pomax, Fancy... 9 rue Charrue, Dijon Tél : 03.80.58.94.90 www.villa-medicis.net Ouvert le lundi de 15h à 19h et du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 19h
Vue d’Intérieur Ameublement - Décoration Luminaires - Cadeaux Dépositaires Jardin d’Ulysse, Bougies la Française, Athezza, Comptoir de Famille, Present Time...
Esprit charme 9 rue Charrue Dijon Tél : 03.80.58.89.26 Ouvert le lundi de 15h à 19h et du mardi au samedi de 10h à 19h
La Cuisinerie Articles Culinaires Cristel, Lagostina, Magimix, De Buyer, Staub, Peugeot, Gobel, Mastrad, Bamix, Rosle... 14 rue Charrue, Dijon Tél : 03.80.30.18.07 Ouvert le lundi de 14h à 19h et du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 19h
JOséphine S. Le Salon de Mode Joséphine S. récemment ouvert rue Verrerie à Dijon est la nouvelle adresse Fashion à s’échanger entre (bonnes) amies. Mieux qu’un vestiaire de filles, les portants recèlent des vêtements allurés mais faciles à porter, qui pourront être réassortis facilement avec votre garde robe, tout en lui apportant une touche féminine et stylée. Osez entrer et essayer une nouvelle tenue en vous laissant guider par les précieux conseils de celle qui a su rassembler ces collections de créateurs Européens choisies avec soin dans les derniers showrooms. Que vous ayez envie d’une tenue habillée ou décontractée, tous les vêtements pourront aussi être transformés en fonction de votre silhouette car toutes les femmes sont différentes et ne portent pas la même robe de la même façon. La gamme s’est encore étoffée pour la nouvelle collection printemps ; un plus grand choix de vêtements dans les marques déjà présentes cet hiver et des nouvelles comme True Royal(superbes pantalons), plus de chaussures italiennes, des sacs à mains toujours tendances (à moins de 200 €), de très beaux foulards et chèches, et toujours des bijoux, bougies 100% naturelles, et de fabuleux dessous en soie : un choix de belles idées cadeaux pour fêter les mamans mais aussi leurs ados (car elles viennent souvent ensemble) sans prix exorbitants vu la qualité des matières et des coupes. De belles tenues en perspective pour vos cérémonies, mariages, communions, pour un budget raisonnable.
By Malène Birger – Bruuns Bazaar – Laurence Dolige Designers Remix – Paige – Citizens of Humanity – Vanina Vesperini Just in Case – Swildens – Smaak Amsterdam – Baum & Pferdgarten True Royal – Gag & Lou – Senzou
Joséphine S. Quartier des Antiquaires - 4 rue Verrerie • 21000 DIJON Tél. 03 80 47 86 74 - www.josephines.fr
Retrouvez la collection Aubade centre-ville
2, rue du Temple - Dijon - 03 80 30 54 59
C'Tendance les nouveautés
Envie de… produits laitiers ! Porcheret, c’est la fromagerie incontournable des Halles, depuis que «La» Simone, comme on appelait ici Simone Porcheret, en fit une des attractions de la rue Bannelier à Dijon. Yann Lavigne a remis en route la superbe cave à affinage creusée dans le sol par la précédente équipe. Désormais vitrée, elle nous permet de regarder où on met nos pieds : ici les tommes et autres fromages à affinage long vieillissent doucement. Derrière la boutique, deux autres caves plus modernes permettent d’affiner à cœur les chèvres d’un côté et de conserver les bleus et frais de l’autre. Yann Lavigne collecte avec soin ses fromages quand ils sont jeunes chez des fabriquants sélectionnés pour leur qualité et leurs méthodes. Le résultat : une meilleure maîtrise de l’affinage et surtout, l’assurance d’avoir un fromage exactement à votre goût. Quant aux vins pouvant les accompagner, il est bien placé, là aussi, pour vous en parler ! Fromagerie Porcheret - 18 rue Bannelier – Tél: 03 80 27 04 35
©focaleinfo
Envie de ressembler à une star de cinéma…
ERRATUM
BB53 édition de décembre p94 - Cadeau subjectif "Pour mon frère très branché NY" boutique EMPREINTE88, nous avons affiché la lampe Empire State Building à 149 € au lieu de 180 €. Petite coquille dont nous assumons la responsabilité. 31 € de plus pour une pièce unique, laissez-vous tenter.
Après ses études d’opticienne et quelques années de pratique, Amandine Chambellant s’est passionnée pour la marque Rayban, qu’elle connaît sur le bout des doigts. Fatiguée de ne proposer que des modèles Pilotes ou Wayfarer, immortalisés certes par Steve McQueen ou les Blues Brothers, elle a décidé de monter sa boutique exclusivement autour de cette marque emblématique. Dans un univers très américain, vous pourrez ainsi découvrir les 700 références qu’elle propose, des plus classiques comme les incontournables Jackie O ou les Cats d’Angelina Jolie jusqu’aux modèles plus colorés, et parfois très extravagants, que Rayban propose désormais. Les modèles sont adaptés à la vue, pour les hommes, femmes et enfants, et ne concernent pas que les solaires. Comme chez tous les opticiens, les mutuelles sont acceptées et une remise sera proposée sur le second modèle acheté. Une caisse pleine d’accessoires, de chapeaux, perruques et autres boas vous permettra d’être immortalisés, si vous le désirez, et d’apparaître sur le Hall of Fame de la boutique ! The Store – 41 rue des Godrans - Tél : 03 80 30 96 32
33 rue d’Auxonne - Dijon proche de la Place Wilson
Prêt à porter - Accessoires Nouvelle marque Italienne à découvrir
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Gisèle Delorme Dans une ambiance apaisante et détendue, les esthéticiennes de l’institut Gisèle Delorme sont les ambassadrices de la marque : professionnelles et souriantes, elles vous apportent un moment de douceur et bien-être. La devise : Bénéficier de soins du corps et du visage personnalisés pour une “beauté sur mesure” car chaque femme est unique, différente. Gisèle Delorme, pionnière dans l’utilisation des huiles essentielles depuis plus de 30 ans, a créé, pour un excellent rapport qualité/prix, des produits soins visage, corps et aussi cheveux avec une formulation unique riche en actifs d’origine naturelle composée de : > Huiles essentielles 100 % d’origine naturelle, extraits végétaux, extraits marins, vitamines, actifs biotechnologiques, sérums essentiels et spécifiques pour répondre aux besoins prioritaires ou ponctuels de votre épiderme. > Toute la gamme de produits est sans parabène, sans alcool et sans huile minérale. En tant que spécialiste du drainage lymphatique esthétique, l’institut Gisèle Delorme vous invite à découvrir ses soins en profondeur et massages : le drainage Arom’activ, véritable signature de la marque, favorise les échanges circulatoires, détoxine, et renforce l’action des produits utilisés, pour vous procurer une sensation intense de détente et confort. A découvrir d’urgence pour l’été le Soin Aroma’Slim (cure minceur personnalisée après diagnostic)
La finalité : s’offrir une parenthèse pour se sentir bien avec soi-même et avec les autres.
Un produit phare de la gamme Gisèle Delorme qui a fait ses preuves : la Nacre en crème se positionne comme la crème anti-âge d’excellence.
Gisèle Delorme
4 rue Berbisey, 21000 Dijon
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C'Tendance les nouveautés
Baan Thaï Boran
Oubliez tous les clichés sur les massages thaïlandais. Chez Baan Thaï Boran, ce sont des massages ancestraux que l’on vous prodigue. D’ailleurs, ce nom veut dire «maison ancienne». Au premier étage d’un hôtel particulier, le dépaysement vous attend. Je l’ai testé pour vous, confortablement allongée sous une douillette couverture. Je me suis presque endormie sous les doigts de fée qui ont redonné à mon visage une seconde jeunesse. C’était une heure et demie de détente. Massage manuel du visage et du cou, puis avec un appareil â ultrasons, application ensuite d’un masque au collagène et pendant la pose, massage des pieds et des mains. Un vrai bonheur ! Revenue sur terre, Thierry, le maître de maison, m’offre du thé : «Toujours boire après massage», dit avec son joli accent, sa compagne. J’ai déjà pris rendez-vous pour un massage de Bornéo avec Nelly qui, comme son prénom ne l’indique pas, est une véritable Penan. Je vous raconte au prochain numéro. ■
LaFP
Baan thaï Boran - 1 rue Berbisey - 21000 Dijon - 06 45 27 79 21 - 06 52 36 54 86 Massage thaï traditionnel (Watpo), thaï réflexologie des pieds, massage aroma thaï et Bornéo, massage ayurvédique
Anarchy in Burgundy : Black Market !
Les princes punks et skins ont toujours la patate. Prolongement de l’animation des Tanneries par l’association Maloka, le Black Market marque l’ouverture des cultures alternatives et indépendantes au grand public avec trois espaces en un seul lieu. L’adhésion, très modeste, ouvre à toutes les activités. Le visiteur rentre par la librairie indé et militante. Des livres et brochures engagées de tous courants, écolo ou gauche de la gauche traitant souffrance au travail, crise capitaliste, féminisme. Côté disquaire on trouve notamment les productions street punk, ska, hip hop conscient, reggae qui résistent au temps sur les vinyles. Lieu d’échange et de conf-débats, on peut discuter avec des auteurs ou des groupes au café associatif avant le concert du soir aux Tanneries ou au local libertaire rue Jeannin. Ou peut aussi juste boire un verre en bouquinant et en écoutant de la musique. ■ Superwouaf 50 rue Berbisey – Dijon - Mardi, mercredi : 12 h-20 h / jeudi, vendredi : 12 h-22 h samedi : 10 h-20 h - Festival des Tanneries : du 16 au 18 mai
La
rue des Godrans fait sa fête à Dijon
Déjà, ce dimanche 28 avril, la rue des Godrans va se mettre aux produits locaux pour le Marché artisanal (et fête des produits du Terroir) de 11 heures à 17 heures : les commerces, bien évidemment, seront ouverts à cette occasion. La dynamique Union Commerciale Godrans Village, qui regroupe une cinquantaine de commerçants, vous propose des noctunes jusqu’à 20 heures les 3èmes vendredis du mois de mai à fin août. Comme le samedi 18 mai un vent de Liberté aura soufflé dans la grande rue devenue piétonne, rendez-vous dès le lendemain, dimanche 19 mai, pour le vide-appart du quartier des Godrans. Et parce qu’on n’oublie pas un anniversaire, on fêtera dignement le 8 juin les deux ans de la piétonnisation de la rue. En fin d’été, une autre fête se déroulera le 31 août, en avant-première du concert de rentrée.
PARQUET & DECO
Une autre façon d’imaginer votre intérieur ... La boutique vous propose un très grand choix de parquets massifs, contrecollés, mais aussi de nouvelles matières d’habillement pour vos sols ( cuirs, vinyles tissés, lièges, clipsables...) A DECOUVRIR ABSOLUMENT ! L’incroyable nouveauté : des vinyles tissés conçus pour l’extérieur. Faire de sa terrasse un réel prolongement de la maison... sensation «chaleureusement ZEN». Grande variété de parquet contemporain et « VINTAGE» dont: Le chêne massif 100% bourguignon à partir de 27 € HT le m². Et des lambris séduisants traditionnels ou contemporains... Pour les extérieurs grand choix de bois de terrasse (résineux , exotique, composite...) En complément, des aménagements bois bruts ou aux couleurs actuelles, sont à combiner à l’infini (murs bois, claustra, barrière, abris, etc...) Ouvert le lundi sur rendez-vous Du mardi au samedi : 8H-12H / 14 H-18H30 - Le samedi : Fermeture à 18H
ZAC MAISON DIEU - ROUTE NATIONALE 74 - 21220 FIXIN - 03 80 52 69 71 E-mail: ambiance.deco.naturel@wanadoo.fr Site : www.parquet-et-deco.fr
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BanQue Des Métaux PréCieux La Banque des Métaux Précieux expertise et estimation de bijoux anciens et contemporains, en or ou argent ainsi que les pierres précieuses.
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L’achat ne se fait pas uniquement au poids, mais à la valeur réelle du marché d’occasion. Nous tenons compte de la qualité et de la période de fabrication (Art nouveau, Napoléon III...) Thierry Broch
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AchAt, Vente, estimAtion, exPeRtise Pièces, Bijoux d’occasion ou cassés, Lingots - or - Argent - Platine
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Bracelet ‘‘noeud’’ début XXème or blanc 18k 750mill serti de diamants et saphirs calibrés
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La Banque des Métaux Précieux - 2 rue de la Préfecture – Dijon - 03 80 30 00 06 La Galerie du Marché - 11 rue Musette - Dijon - 03 80 30 77 30
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Les Livres dont vous êtes les
héros !
Trois pages pour parler de livres qui en comptent des centaines, c'est peu. Mais déjà mieux qu'avant. On se soigne. D'autant que les nouvelles sont plutôt bonnes : des bibliothèques gratuites, des rencontres littéraires en juin, pour remplacer l'ancien festival du livre... "Aux armes, les écrivains!" Le thème colle à la ville. Auparavant, c’était du genre : "Aux larmes, les écrivains", on ne rigolait pas beaucoup. Le titre a été soufflé aux organisateurs par un nègre bien connu des personnalités politiques, très engagé dans ce combat. Pauvres hommes et femmes politiques, l'avenir n'est pas rose pour eux : non seulement on va publier leur patrimoine, mais on va même reconnaître les nègres qui écrivent leurs discours. Belle revanche des écrits... vains ! Autres bonnes nouvelles, deux dessinateurs de BD dijonnais sortent un album ce printemps. Et s'il y a des dédicaces à la librairie Grangier, elles se font désormais à côté d'un petit café où il fait bon bouquiner en buvant un jus de fruits. On s'y bousculait lors de la venue de Joël Dicker, écrivain passionné et passionnant ("La Vérité sur l'affaire Harry Québert"). Dernière nouvelle, pour les insomniaques : Claude Lougnot sort "La Bourgogne la nuit" aux éditions de Bourgogne. Des nuits plus belles que nos jours ? On en reparle en juin, dans un numéro spécial dont vous serez, cette fois, les écrivains ! ■ GB
Somnambule en bulles
Jean-Louis Thouard Jean-Louis Thouard, prince dijonnais de la BD, nous plonge dans le Boston sombre des années 70 avec son nouvel album La Somnambule, à paraître en juin chez Casterman – Rivages/Noir. Son héroïne, témoin d’un meurtre sauvage, amnésique, souffrant de somnambulisme, est traquée par des tueurs. Séduit par ses BD tirées d’Edgar Poe, l’éditeur François Guérif, référence du polar, a confié à JeanLouis Thouard l’adaptation du roman d’Helen McCoy. Une BD dans l’esthétique des romans pulp avec, au scénario, le dramaturge et romancier Stéphane Michaka, auteur des très remarqués La Fille de Carnegie, et Ciseaux. ■ Olivier Mouchiquel et Véronique Witkowski
Jean-Louis Thouard
Rendez-vous : Du 7 mai au 3 juin à la Vapeur, exposition «Mise en bouche graphique autour de La Somnambule». Vernissage mardi 7 mai à 19h30, ouvert à tous. www.lavapeur.com Du 8 juin au 6 juillet à la galerie d’art Axeltae, exposition des originaux de La Somnambule. Vernissage vendredi 5 juillet à 18h, ouvert à tous. www.axeltae.fr
Chroniques d’un psychopitre
L’enfer dont on revient revigoré «Des morceaux de vie mis bout à bout, ben ça fait une vie, ça !» Une vie en morceaux, certes choisis. Alain Girard nous raconte la sienne et elle nous touche d’autant plus qu’elle a débuté à Dijon, à la Chartreuse, dans les années 70. Du côté des soignants, on précise. Pour ceux qui n’auraient jamais passé là-bas que quelques minutes à visiter le Puits de Moïse, un choc. Choc atténué par un amour fou de cette vie passée à écouter, soigner, comprendre et surtout un humour féroce, parfois. L’enfer, la folie, des mots qui reviennent souvent, au milieu d’autres, plus récents, plus angoissants, qui touchent chacun de nous, forcément. Chacun son TOC, chacun sa névrose. Alain Girard a également écrit deux pièces représentées au Théâtre de Bourgogne. ■ GB Aux éditions Jets d’Encre, 20 €, consultez le site jetsdencre.fr
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Le révolté de la BD
Eric Rückstühl
Eric Ruckstuhl
http://bdcorsu.artblog.fr
Dessiner forge les muscles et le cerveau : Eric Rückstühl, c’est une carrure de rugbyman et une tête bien faite dont les séries historiques Paoli et Corsu sont des succès monstres de la BD. Ce Dijonnais, spécialiste de l’art de la Renaissance, ayant travaillé pour la Sorbonne, publie Sampiero Corso aux éditions DCL. Nouvelle série, nouveau héros : Sampiero fut condottière, mercenaire de Médicis à Florence, puis en Corse et en France. «L’histoire d’un gars assez colérique, un enfant soldat, qui à 14 ans apprend à manier les armes, et qui aura des problèmes affectifs certains en se mariant à 45 ans avec une jeunette de 18 ans. Un personnage assez rude.» Le style d’Eric Rückstühl, ami du peintre japonais Morio Matsui, relève de la BD européenne métissée de manga. Le métissage, c’est un peu sa vie. D’origine suisseallemande et de père métis antillais, descendant d’esclave, Eric Rückstühl est attaché aux droits de l’Homme : «Mon arrière-grand-mère portait gravé le numéro 829 D... ■ Olivier Mouchiquel
Sampiero Corso
La faute aux Dinosaures
Anthony Ghilas
Brèves de libraire
Ça commence à Merced, petite ville de cow-boys perdue aux États-Unis. Anto y rencontre Roseanne, jeune femme de la rue et décide de raconter non seulement son histoire mais aussi celles d’autres “paumés”, comme des illustrations d’un échantillon de la race humaine avant l’éventuelle fin du monde. Sisyphes modernes selon lui, éparpillés de Dijon à Paris ou aux U.S., dont les tourments ne connaîtront jamais de fin. Construit comme un road trip, ce recueil de textes et de photographies, emprunt de rage et de misanthropie, est remarqué par Mediapop édition, qui n’hésite pas à qualifier ce jeune auteur de poète punk-rock. C’est un petit livre efficace, dynamique, construit sur un rythme binaire et qui s’inscrit bien dans son temps. ■ LaFP En vente au Consortium, 37 rue de Longvic.
Consécration pour le photographe dijonnais JeanMarc Millière, sélectionné dans le livre Les maîtres de la photographie de nu (éd. Place des Victoires) répertoriant les 300 photographies de nu de référence du XIXe siècle à aujourd’hui - Le dessinateur Mathieu Sapin et sa sœur Clémence, coloriste, adaptent en BD Les malheurs de Sophie (éd. Gallimard) en délocalisant la Comtesse de Ségur au château de Lantenay - Geek agency 1 : Resident Geek (éd. Ankama), les zombies se déchaînent dans la nouvelle BD du dessinateur dijonnais Philippe Brionnes - Didier Bontemps termine une BD qui se passera à Dijon (éd. Roymodus) : encore deux planches et vous pourrez dévorer Le dossier Ronsillac, une aventure de Phil Cargo - Un fils d’avocat flashe sur une punk : L’abandon du mâle en milieu hostile (éd. Plon), roman d’Erwan Larher pour tous ceux qui ont connu Dijon dans les années 90 - Anne Lauvergeon, qui dirigea le groupe nucléaire Areva, est née à Dijon ; sa bio La femme qui résiste est sortie en poche (éd. Points) - Encore et jamais : passionnantes variations de Camille Laurens chez Gallimard - Très beau portrait du regretté Jean-Marc Boivin dans Skieurs du ciel (éd. Guérin), histoire du ski hors piste par Daniel Potard - Depuis Dôle, Jean-Philippe Megnin fait un carton avec son roman La patiente (éd. Le Dilettante) - Et ne ratez pas Le Futur du Livre : un cycle de conférences sur le livre numérique et papier (du 12 au 14 avril à Chenôve) avec un parrain de choc : Edgar Morin. ■ Olivier Mouchiquel
AnthonyGhilas©LeCollectifEphemere
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Les Livres dont vous êtes les
héros !
Clameur (s) 1ère édition DU 6 AU 9 JUIN 2013
LES VOIX SONT LIVRES À DIJON
Aux armes, les écrivains !
Premières Rencontres littéraires à Dijon :
A.Dan Michèle Audin Arno Bertina Christian Bruel Christos Chryssopoulos Velibor Colic Daša Drndi Dan Franck Anne-Marie Garat Théo Hakola Thierry Hesse Dominique Manotti Gérard Mordillat Frédéric Pajak Emmanuelle Pireyre Mathieu Riboulet Mathieu Sapin…
«Engagez-vous, qu’ils disaient !» Du 6 au 9 juin 2013, une vingtaine d’auteurs nationaux et internationaux (de la BD à la poésie) sont attendus à Dijon pour la 1ère édition d’un grand week-end de rencontres littéraires contemporaines. Portée par les bibliothèques, sa thématique autour de «littérature et engagement» sera récurrente d’une année sur l’autre ; notion abordée sous le prisme de la réalité sociale et politique du monde, mais aussi comme engagement personnel dans l’écriture et l’acte de lecture. Des débats avec le public émailleront cette manifestation ponctuée de moments artistiques ou théâtraux. Sollicités par un appel à projets, la manifestation est appuyée par les libraires dijonnais. Ne manquez-pas le rendez-vous ! ■ Renseignements : bibliothèque municipale de Dijon. Tél : 03 80 48 82 30
17 DIALOGUES « LITTERACTIFS » AVEC LES ÉCRIVAINS D’AUJOURD’HUI
Village des libraires place Darcy Bal monté jardin du musée archéologique Concert-lecture La Vapeur
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03 80 48 82 30 w w w. d i j o n . f r
Soif de lire, envie de calme ?
Faites une pause à la librairie Grangier ! Amoureux des livres qui adorez passer de longs moments au calme pour les choisir, ou qui aimez feuilleter les ouvrages pour les apprivoiser, soyez heureux : la librairie Grangier (14 rue du Château à Dijon, ceci dit pour les nouveaux arrivants !) s'est dotée d'un bel espace café au 1er étage qui vous permettra de vous poser et consulter les ouvrages de votre choix, ou encore tout simplement de discuter entre amis, devant une tasse de café ou un jus de fruits. Entre les BD et les livres de jardinage, le rayon comics (qui s'est développé !) et les guides de voyage, c'est ici que les amateurs de voyage intérieur se retrouvent. Christophe Fressy, le directeur actuel, a connu l'ancienne librairie et s'est battu avec d'autres pour que ce bel espace de vie ne devienne pas un lieu de passage sans âme ni une librairie commerciale. On ne trouve pas tout (120 000 ouvrages, quand même !) mais tout se commande, et arrive très vite (48 heures maxi). Autre changement notable, la création d'un espace papeterie et vente de stylos de luxe. Quant aux animations habituelles de la librairie Grangier, elles continuent plus que jamais : dédicaces d'auteurs de livres et de BD, petits concerts en live certains samedis, ateliers gratuits pour les enfants les mercredis... ■ GB Prochain rendez-vous le 27 avril pour la fête de la librairie indépendante. Surtout, consultez leur site web : www.librairie-grangier.fr Et abonnez-vous à leur newsletter, pour en savoir plus.
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Christophe Fressy - Librairie Grangier
Bye Bye Leningrad Vous rêvez de voyage, d'une autre vie ? Régalez-vous avec cet auteur qui a justement navigué entre sa Russie natale et les States. Ludmilla Shtern raconte avec une rare pertinence ses déboires avec la bureaucratie russe, déboires sur des sujets mineurs mais qui peuvent vous valoir tout votre avenir. On rit même et pourtant, c’est dramatique. La famille finit par réussir à rejoindre l’Amérique, mais la réalité n’est pas aussi douce que le rêve, l’administration n’y est pas non plus en peine de vilenies. Une joyeuse satire ! Plongez dans cet entre deux mondes… Où vais-je ? Que fais-je ? Who knows ? ■ GB Edtions Intervalles. www.editionsintervalles.com
MADifference
a fait le printemps Concept store : Prêt à porter hommes et femmes, Chaussures hommes et femmes, Déco, Bijoux, Accessoires…
MADifference
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MADifference est ouvert non stop de 10 heures à 19 heures du Mardi au Samedi.
www.madifference-conceptstore.com
30 rue du Château, 21000 Dijon
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Proactive RH : l’an I de l’emploi
Voilà bientôt une année, Stéphan Nicolini osait le pari de s’inscrire dans la Cité des Ducs en tant qu’acteur du monde de l’emploi sur le segment très concurrentiel du travail temporaire et du recrutement. S’appuyant sur un premier bilan encourageant et sur un concept conforté, Proactive RH continue de se faire un nom à Dijon. En juin 2012, Stéphan Nicolini matérialisait son concept en ouvrant Proactive RH, boulevard de la Marne à Dijon. Aujourd’hui, conforté dans ses idées, il s’appuie sur un mode de fonctionnement bien rodé pour aborder l’avenir avec confiance : « les chiffres montrent clairement que nos prévisions de départ collent à nos réalisations. Notre mode de fonctionnement offre une réelle valeur ajoutée tant à nos collaborateurs intérimaires qu’à nos clients entreprises. Notre taux de satisfaction est particulièrement élevé et nous avons passé la barre des 500 contrats réalisés. Notre concept et notre dynamique inversent la tendance, nous en sommes très fiers ! »
Le demandeur d’emploi : ‘notre collaborateur.’ L’homme a le tutoiement facile, s’adresse rapidement à vous par votre prénom : une attitude naturelle par rapport à l’idée qu’il se fait de son métier. « Il y a d’abord un feeling à trouver, l’envie de bosser ensemble doit être naturelle et réciproque. On s’intéresse d’abord au savoir-être. »
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Stephan Nicolini
INTÉRIM . CDD . CDI
AGENCE ACTIVE POUR L’EMPLOI
www.proactiverh.fr 30 boulevard de la marne 21000 dijon tél. 03 71 70 02 40 contact@proactiverh.fr
Proactive RH
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03-71-70-02-40
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Et concrètement, dans quelle situation se trouve une personne qui pousse la porte de l’agence avec son cv ? « Notre premier mot ? Bonjour ! C’est important ! On privilégie un accueil convivial. Il n’y a pas des fleurs tous les jours, mais il y a du café. Nos recrutements s’opèrent dans d’excellentes conditions et dans un cadre agréable. C’est le minimum requis pour un échange franc et professionnel » Cette première rencontre est donc au centre du système mis en place au sein de Proactive RH, c’est pourquoi la vitrine web : www.proactiverh.fr, ne permet pas d’inscription en ligne. Cet entretien conditionne la mission de l’agence dont Stéphan Nicolini a défini les axes principaux : « d’abord un rôle de management avec le demandeur d’emploi, un travail d’anticipation avec nos collaborateurs salariés intérimaires car ce sont réellement nos collaborateurs, une bonne connaissance de nos clients entreprises et surtout un engagement moral fort. Voilà notre gage de succès. »
tertiaire transport industrie second œuvre
© tempsRéel, dijon - ne pas jeter sur la voie publique
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prêt pour une nouvelle mission ?
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Stéphan Nicolini : On a maintenu et maintenu notre stratégie, ça paye.
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Et les succès justement sont très attendus dans la morosité économique et sociale actuelle. Une ‘’crise’’ qui touche de plein fouet le monde du travail : « dans le secteur du travail temporaire, par exemple, l’emploi en France dégringole de près de 20%. C’est la plus belle chute de son histoire ! » analyse Stéphan Nicolini. « Mais en face de cela, l’agence est sur une dynamique de succès même si on reste sur un axe de travail compliqué et tendu car suscitant des attentes... Nous maintenons notre stratégie gagnante, l’équipe est bien en place, ‘’dopée’’ par ses réalisations. Nous commençons à penser à l’avenir court terme... » glisse Stéphan Nicolini avec un sourire. Et puisque l’oubli du patronyme est de bon ton chez Proactive RH, Agence Active pour l’Emploi, Marielle, Elodie ou Stéphan vous accueillent tous les jours de la semaine de 8h à 12h et de 14h à 16h.
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zoé
Demain, j’arrête de fumer ! Que je vous explique, moi, ma voiture elle date de 1967. Comme j’habite en ville, je l’ai choisie petite mais avec un gros coffre. À vrai dire, je ne m’en sers pas souvent, elle est bruyante, vibrante et quand je fais trop de courtes distances, la batterie me lâche… C’est récurrent, chaque hiver. Le seul avantage de cette vieille anglaise c’est le regard gentil des piétons quand ils me voient passer. Mais ce matin pour moi tout a changé, j’ai essayé Zoé la nouvelle électrique de Renault… Toute blanche, toute silencieuse, je me suis glissée dedans et me suis transformée en martienne. Je conduisais une fusée ! Aucun bruit si ce n’est un petit sifflement et une accélération ultra dynamique. Vavavoum ! (sauf que là, il n’y a pas de son). Aucune berline ne m’a eu au démarrage. Je les ai toutes scotchées au feu. De 0 à 30 km en 3 secondes, qui dit mieux ? Surement pas la vieille diesel qui fume derrière moi, non seulement elle pollue mais en plus, elle pue grave. Pffiouuu, je file tel un astronef dans le silence orbital… mais promis juré, je n’ai pas dépassé le 50 en ville. Direction les nouveaux quartiers pour faire la course avec le tram, je me sens légère. Avec une autonomie de 120 kms j’ai de quoi faire toutes mes courses extra-muros et si je conduis « éco », je peux recharger en conduisant. C’est vraiment sympathique cette impression de décollage à chaque démarrage, j’y prend goût ! Le coffre bien rempli, je rentre en faisant le tour des halles. Il est midi, il fait beau, il y a du monde en terrasse et pas mal de badauds. Je roule à 12 à l’heure, les fenêtres descendues, j’entends les conversations des gens attablés. Je ne les gène ni avec un bruit de moteur ni à cause d’un échappement trop odorant, c’est zen. Les piétons devant moi ne m’entendent pas non plus. Ils ne s’écartent qu’après avoir vu la petite Zoé en souriant : Oh it’s an electric car ! Yeah Baby et je suis fière dans mon auto. C’est bien dommage d’être obligée de la rendre, elle convient parfaitement à ma vie de bobo-écolo urbaine. Pas trop grosse pour les petites rues mais spacieuse quand même, 5 vraies places, rechargeable chez moi et cerise, ça me coûte 2 euros pour 100 kms. Moi je dis : Y a reprise de ma vieille caisse ? LaFP
J’ai aimé • Les phares arrières futuristes de couleur bleue • Les sièges avant bien enveloppants
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• Les vraies 3 places à l’arrière • Le coffre très logeable • La visibilité • La tenue de route • Le silence… !
JE PRENDS LES DEUX !
© tempsRéel, dijon 04-2013
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17-18 mai liberté • marche à pied • festivités
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