Bingbang 56

Page 1

PEOPLERIE

Arnaud Clément, Michaël Llodra, p. 24

FOCUS

Good Morning Dijon, Climats pour les Nuls... p. 30

SORTEZ !

Agenda Subjectif, Électrique, Expos... p. 56

BINGBANG www.bing-bang-mag.com

LE MAG URBAIN - DIJON

SHOPPING

Wonder Wine, Actus Boutiques, Livres p. 66

Des vignes rue De la liberté : à la tienne, ma belle Dijon ! p.16

la fin D'un suspense : www.prochainmaireDeDijon.fr p.18

ragots De mouton p.38

les bars et restos qui ont la cote entre Dijon et beaune p.46

hum...

échangerais bien pot de moutarde contre pot de vin !

gratuit !

BB56

AUTOMNE 2013


P R E M I E R constructeur régional de maisons individu individuelles

C’est ouvert ! Construire la maison qui vous ressemble, ble, c'est notre challenge. Qualité, prix, délais : nous cultivons l'excellence. On n'est pas numéro 1 par hasard.

DEPUIS LA RENTRÉE, NOUS VOUS ACCUEILLONS DANS NOS NOUVEAUX LOCAUX Nous sommes maintenant installés à Quetigny, au cœur du secteur qui bouge : face à Décathlon, tout près de la piscine olympique, avec une desserte facile pour tous. Nous avons investi pour mieux vous accompagner dans votre projet de maison : > 90 salariés à votre service > tous les corps d’Etat représentés : maçons, charpentiers, couvreurs, carreleurs, menuisiers, plâtriers, plaquistes, électriciens, plombiers, chauffagistes, finisseurs... > et des valeurs fortes : satisfaction client, confiance, savoir-faire, esprit d’équipe et engagement

La maison passion

Du lundi au samedi, n’hésitez pas à venir nous voir ! CETTE OUVERTURE, C’EST UNE NOUVELLE PAGE DE NOTRE HISTOIRE AVEC VOUS

© tempsRéel, dijon - 10-2013 - photo batiment Bertrand Chambarlhac

Bâtisseurs Bourguignons, c’est : > presque 30 ans d’expérience > 4500 références > le numéro 1 de la construction régionale de maisons individuelles

IGNY QUET adresse lle nouve é c a t h l o n ) (face

D

www.batisseurs-bourguignons.fr 10 rue Champeau (face Décathlon) . Quetigny tél. 03 80 53 96 96


P R E M I E R constructeur régional de maisons individu individuelles

C’est ouvert ! Construire la maison qui vous ressemble, ble, c'est notre challenge. Qualité, prix, délais : nous cultivons l'excellence. On n'est pas numéro 1 par hasard.

DEPUIS LA RENTRÉE, NOUS VOUS ACCUEILLONS DANS NOS NOUVEAUX LOCAUX Nous sommes maintenant installés à Quetigny, au cœur du secteur qui bouge : face à Décathlon, tout près de la piscine olympique, avec une desserte facile pour tous. Nous avons investi pour mieux vous accompagner dans votre projet de maison : > 90 salariés à votre service > tous les corps d’Etat représentés : maçons, charpentiers, couvreurs, carreleurs, menuisiers, plâtriers, plaquistes, électriciens, plombiers, chauffagistes, finisseurs... > et des valeurs fortes : satisfaction client, confiance, savoir-faire, esprit d’équipe et engagement

La maison passion

Du lundi au samedi, n’hésitez pas à venir nous voir ! CETTE OUVERTURE, C’EST UNE NOUVELLE PAGE DE NOTRE HISTOIRE AVEC VOUS

© tempsRéel, dijon - 10-2013 - photo batiment Bertrand Chambarlhac

Bâtisseurs Bourguignons, c’est : > presque 30 ans d’expérience > 4500 références > le numéro 1 de la construction régionale de maisons individuelles

IGNY QUET adresse lle nouve é c a t h l o n ) (face

D

www.batisseurs-bourguignons.fr 10 rue Champeau (face Décathlon) . Quetigny tél. 03 80 53 96 96


C’est...

FALL WINTER 2013... ... COLLECTION HIVER HOMME - FEMME

femmes

hommes

Orla Kiely - Bark - Hache Ter&Bantine - Alpha cashmeres Puro Tatto - Fourrures Venice Piazza Sempione - Achille Pinto Foulards - Rodier

Digel - Bark - Edween Peerson John Sheep - Messagerie National Standard Rick Taylor- Pierre-Louis Mascia Scaglione

Hiver 2013 : La boutique Showrooms, vous la connaissez forcément à Dijon.

Showrooms : l’élégance.

Bien plus, vous la fantasmez. C’est là, et nulle part ailleurs, que s’inventent les tendances, que se montrent que les nouvelles marques qui montent, les créateurs qu’il faut connaître et porter.

Découvrez l’univers Showrooms :

Cet automne, après leur défilé hors norme organisé à Dijon, ils vous proposent de très belles pièces de nombreuses marques uniques, et notamment côté hommes : Digel, Edween Person... Showrooms, c’est définitivement votre très belle adresse mode.

Mode & design. Unique.

8-10 rue Verrerie - Dijon - 03 80 49 90 76 Site : www.showrooms-dijon.com Soyez fans de notre page Facebook : ShowRoomsDijon Ouvert du mardi au samedi 9h-12h et 14h-19h ou sur rendez-vous


C’est...

FALL WINTER 2013... ... COLLECTION HIVER HOMME - FEMME

femmes

hommes

Orla Kiely - Bark - Hache Ter&Bantine - Alpha cashmeres Puro Tatto - Fourrures Venice Piazza Sempione - Achille Pinto Foulards - Rodier

Digel - Bark - Edween Peerson John Sheep - Messagerie National Standard Rick Taylor- Pierre-Louis Mascia Scaglione

Hiver 2013 : La boutique Showrooms, vous la connaissez forcément à Dijon.

Showrooms : l’élégance.

Bien plus, vous la fantasmez. C’est là, et nulle part ailleurs, que s’inventent les tendances, que se montrent que les nouvelles marques qui montent, les créateurs qu’il faut connaître et porter.

Découvrez l’univers Showrooms :

Cet automne, après leur défilé hors norme organisé à Dijon, ils vous proposent de très belles pièces de nombreuses marques uniques, et notamment côté hommes : Digel, Edween Person... Showrooms, c’est définitivement votre très belle adresse mode.

Mode & design. Unique.

8-10 rue Verrerie - Dijon - 03 80 49 90 76 Site : www.showrooms-dijon.com Soyez fans de notre page Facebook : ShowRoomsDijon Ouvert du mardi au samedi 9h-12h et 14h-19h ou sur rendez-vous


à chantiers exceptionnels, équipe exceptionnelle artisans de votre réussite, nous réalisons tous vos proJets en Grande poMpe !

HERCÉE CONSTRUCTION A la tête de cette société de travaux tous corps d’état, deux dirigeants issus du BTP et de la construction de maisons individuelles, Pascal ROPELE et Nicolas CREPIN. Une association complémentaire pour répondre à vos besoins de travaux. Hercée construction met à votre service son savoir-faire acquis durant plus de 20 ANS D’EXPERIENCE.

UN INTERLOCUTEUR UNIQUE De la conception à la livraison de votre chantier, Hercée construction sera votre interlocuteur unique.

Zones d’intervention Nos équipes se déplacent sur les régions BourGocne, Franche -coMte et lorraine et mettent leurs compétences au service des particuliers, entreprises et administrations

DOMAINES DE COMPÉTENCES Hercée construction, de part ses compétences, son expertise et son savoir-faire, vous apportera sa présence technique, administrative, financière et réglementaire dans l’exécution de vos travaux. Nous serons également vos guides dans le choix des matériaux (construction BBC, développement durable, habitat sain).

GARANTIE PRIX ET DÉLAIS

de nombreuses enseignes dijonnaises : Rochebobois, Amazonia, Les Galeries Lafayette et de nombreux particuliers ont déjà fait appel aux “gentlemen de la construction” pour la conception et la réalisation se leurs projets…

Notre société vous garantit le prix et le délai. Que ce soit sur des projets à taille humaine ou sur des projets plus complexes, nous nous engageons à MaÎtriser le prix deFini ainsi que le délai Fixe.

28, rue de Broglie, 21000 dijon tél : 03 80 37 32 99 - Fax : 09 70 60 34 66

Pascal Ro par Sandrin pelé et Nicolas Crép in e Chevalier de chez Fra sont habillés nck Berthie r

www.hercee.fr


à chantiers exceptionnels, équipe exceptionnelle artisans de votre réussite, nous réalisons tous vos proJets en Grande poMpe !

HERCÉE CONSTRUCTION A la tête de cette société de travaux tous corps d’état, deux dirigeants issus du BTP et de la construction de maisons individuelles, Pascal ROPELE et Nicolas CREPIN. Une association complémentaire pour répondre à vos besoins de travaux. Hercée construction met à votre service son savoir-faire acquis durant plus de 20 ANS D’EXPERIENCE.

UN INTERLOCUTEUR UNIQUE De la conception à la livraison de votre chantier, Hercée construction sera votre interlocuteur unique.

Zones d’intervention Nos équipes se déplacent sur les régions BourGocne, Franche -coMte et lorraine et mettent leurs compétences au service des particuliers, entreprises et administrations

DOMAINES DE COMPÉTENCES Hercée construction, de part ses compétences, son expertise et son savoir-faire, vous apportera sa présence technique, administrative, financière et réglementaire dans l’exécution de vos travaux. Nous serons également vos guides dans le choix des matériaux (construction BBC, développement durable, habitat sain).

GARANTIE PRIX ET DÉLAIS

de nombreuses enseignes dijonnaises : Rochebobois, Amazonia, Les Galeries Lafayette et de nombreux particuliers ont déjà fait appel aux “gentlemen de la construction” pour la conception et la réalisation se leurs projets…

Notre société vous garantit le prix et le délai. Que ce soit sur des projets à taille humaine ou sur des projets plus complexes, nous nous engageons à MaÎtriser le prix deFini ainsi que le délai Fixe.

28, rue de Broglie, 21000 dijon tél : 03 80 37 32 99 - Fax : 09 70 60 34 66

Pascal Ro par Sandrin pelé et Nicolas Crép in e Chevalier de chez Fra sont habillés nck Berthie r

www.hercee.fr


Boudier,

l’entreprise dijonnaise qui équipe aussi votre maison On connaissait le style Eiffel, découvrez l’effet Boudier ! La réussite d’Eric Boudier ferait pâlir de jalousie n’importe qui… Mais pas Bing Bang. Non, le magazine que vous avez entre les mains se réjouit de savoir qu’un Dijonnais de naissance met à disposition de tous, parfois bien loin d’ici, des savoirsfaire et des techniques hors du commun. Il est allé très loin, le forgeron-dépanneur en serrurerie depuis la création, à seulement 33 ans, de sa première entreprise. Aujourd’hui, la signature Boudier n’est plus l’œuvre d’un seul homme mais la synergie de toute une équipe à qui il a su transmettre sa passion et son envie de relever des défis. L’entreprise, spécialisée dans la menuiserie, l’aluminium et la métallerie, qui emploie 48 personnes, est désormais composée de deux ateliers, installés sur 6.500 m² de terrain, à Chenôve, et d’un showroom implanté en plein cœur du centre-ville de Dijon. Un pari lancé en 2011 qui a su faire ses preuves. Ouverte à tous ceux qui ont un projet en tête, Maisons de lumière by Technal vous accompagne dans la construction de votre nouveau cocon ou la rénovation de celui que vous n’acceptez décidément pas de quitter.

Boudier, 7 rue des Frères Montgolfier, 21300 Chenôve. Tél : 03 80 65 16 21 Maisons de Lumière, 21 boulevard Carnot, 21000 Dijon. Tél : 03 80 56 22 22

www.boudier-metallerie.fr

Car les professionnels (comme le Bistrot République ou le Smart, pour ne parler que des restaurants) ne sont pas les seuls à pouvoir se payer le luxe d’une véranda en acier stylisé, d’un jardin d’hiver cosy, de fenêtres en aluminium dernière génération, de garde-corps en fer forgé, de stores solaires hitech ou encore de volets en aluminium battants, coulissants ou roulants. Autant de solutions que Boudier est allé chercher chez le plus connu des menuisiers spécialisés dans... l’aluminium : Technal. Boudier propose toute la gamme existante, aussi variée que colorée, dans le seul showroom du genre existant à Dijon et dans les environs. Autant vous dire que le client est roi. Expression facile, mais qui ici a du sens. Pour vous, Boudier prend en charge l’étude, la fabrication et la pose. Des produits et une main d’œuvre entièrement made in France ! Comme si ça ne suffisait pas, toutes les menuiseries en aluminium sont développées selon la norme RT2012 pour vous garantir un logement écologique, lumineux, très bien isolé et donc peu consommateur en énergie. Du côté de l’esthétique, vous avez le choix entre les finitions contemporaines, classiques ou traditionnelles. Et si vous préférez l’acier, pas de problème, il suffit de traverser le couloir. Boudier vous ouvre ses portes 21, boulevard Carnot pour équiper votre maison et vous donner l’occasion d’en mettre plein la vue à vos voisins, en toute modestie.


Boudier,

l’entreprise dijonnaise qui équipe aussi votre maison On connaissait le style Eiffel, découvrez l’effet Boudier ! La réussite d’Eric Boudier ferait pâlir de jalousie n’importe qui… Mais pas Bing Bang. Non, le magazine que vous avez entre les mains se réjouit de savoir qu’un Dijonnais de naissance met à disposition de tous, parfois bien loin d’ici, des savoirsfaire et des techniques hors du commun. Il est allé très loin, le forgeron-dépanneur en serrurerie depuis la création, à seulement 33 ans, de sa première entreprise. Aujourd’hui, la signature Boudier n’est plus l’œuvre d’un seul homme mais la synergie de toute une équipe à qui il a su transmettre sa passion et son envie de relever des défis. L’entreprise, spécialisée dans la menuiserie, l’aluminium et la métallerie, qui emploie 48 personnes, est désormais composée de deux ateliers, installés sur 6.500 m² de terrain, à Chenôve, et d’un showroom implanté en plein cœur du centre-ville de Dijon. Un pari lancé en 2011 qui a su faire ses preuves. Ouverte à tous ceux qui ont un projet en tête, Maisons de lumière by Technal vous accompagne dans la construction de votre nouveau cocon ou la rénovation de celui que vous n’acceptez décidément pas de quitter.

Boudier, 7 rue des Frères Montgolfier, 21300 Chenôve. Tél : 03 80 65 16 21 Maisons de Lumière, 21 boulevard Carnot, 21000 Dijon. Tél : 03 80 56 22 22

www.boudier-metallerie.fr

Car les professionnels (comme le Bistrot République ou le Smart, pour ne parler que des restaurants) ne sont pas les seuls à pouvoir se payer le luxe d’une véranda en acier stylisé, d’un jardin d’hiver cosy, de fenêtres en aluminium dernière génération, de garde-corps en fer forgé, de stores solaires hitech ou encore de volets en aluminium battants, coulissants ou roulants. Autant de solutions que Boudier est allé chercher chez le plus connu des menuisiers spécialisés dans... l’aluminium : Technal. Boudier propose toute la gamme existante, aussi variée que colorée, dans le seul showroom du genre existant à Dijon et dans les environs. Autant vous dire que le client est roi. Expression facile, mais qui ici a du sens. Pour vous, Boudier prend en charge l’étude, la fabrication et la pose. Des produits et une main d’œuvre entièrement made in France ! Comme si ça ne suffisait pas, toutes les menuiseries en aluminium sont développées selon la norme RT2012 pour vous garantir un logement écologique, lumineux, très bien isolé et donc peu consommateur en énergie. Du côté de l’esthétique, vous avez le choix entre les finitions contemporaines, classiques ou traditionnelles. Et si vous préférez l’acier, pas de problème, il suffit de traverser le couloir. Boudier vous ouvre ses portes 21, boulevard Carnot pour équiper votre maison et vous donner l’occasion d’en mettre plein la vue à vos voisins, en toute modestie.


40 ANS D’ARCHITECTURE

40 ans de passion ! Trois générations, trois façons d’être, au service d’une même passion : L’ARCHITECTURE.

Une famille constante, dans un monde dont elle a suivi les mutations, participant à sa transformation, s’adaptant à l’évolution d’un métier qui reste une vocation pour chacun. Anticiper les évènements pour pouvoir répondre aux envies de l’époque : René Arnaud a transmis ses exigences de travail à sa fille Florence, tout en la laissant libre d’évoluer vers d’autres domaines que la fameuse maison individuelle qui était au cœur du rêve de chacun il y a quarante ans. Avec l’arrivée d’Éric Alquier, un gendre ne manquant pas de personnalité, et de deux enfants ayant des rêves d’architecture plein la tête, c’est à un épisode du feuilleton « une famille formidable » qu’on croirait assister, en direct, quand ils sont tous réunis. Un millier de maisons, toutes différentes construites au fil des décennies, des chantiers publics de plus en plus importants, des logements collectifs, des locaux professionnels, difficile d’imaginer tous les projets d’architecture sortis de leurs bureaux. Éric, grâce à sa connaissance très pointue en matière de réglementation thermique, acoustique, handicapée intervient sur les projets de rénovation et mise aux normes d’établissement recevant du public, notamment les agences bancaires qu’il arrive même à transformer en bâtiment basse consommation. Florence et Marie ne se contentent pas de vous accueillir, rue Verrerie dans leur show-room. Elles se déplacent, et agencent votre intérieur. A partir du choix d’un meuble, faire ressortir l’âme des lieux, peut aussi déclencher des envies d’hier. On peut vouloir économiser de l’énergie et s’offrir plus de douceur au quotidien. Ici, vous avez les deux : d’un côté un design qui déstresse sur fond de bois et de matériaux nobles, de l’autre l’expertise d’architectes avisés pour retravailler l’espace. Si la douceur, la compétence, la sagesse et le grain de folie de Florence et Éric vous ont séduit, vous pouvez envisager de construire avec elle et sa famille votre propre nid. Avec sa fille formée aux nouvelles tendances en architecture intérieure et son fils en pleine découverte des grands projets qui façonnent nos villes, c’est tout votre rapport au monde qu’elle va changer. Du sur mesure d’autant plus adapté à l’époque qu’un projet d’architecte revient moins cher, on l’ignore parfois, qu’un achat immobilier usuel. Sans parler de la garantie professionnelle. Laissez-les vous expliquer tout ça. Mieux, laissez-vous aller à leur confier vos rêves, vos envies de changement. A chacun sa ‘‘Maison d’être’’.

Arnaud-Alquier Architectes-associés 27, rue des Corroyeurs - Dijon 03 80 30 33 58 www.a4architecte.fr eric@a4architectes.fr

Maison d’être 2 rue Verrerie - Dijon 03 80 57 51 85

www.maisondetre-dijon.fr florence.arnaud-alquier@orange.fr

L’esprit de famille 1973 - Création du cabinet ARNAUD René ARNAUD se met à son compte à Dijon en tant que maitre d’oeuvre

1977 - René ARNAUD est inscrit à l’ordre des architectes de Bourgogne 1991 - Florence ARNAUD et Eric ALQUIER obtiennent leur diplôme d’architecte DPLG à l’école d’architecture de PARIS TOLBIAC à Paris Florence rejoint le cabinet ARNAUD à Dijon Eric intègre un cabinet d’architecture à Dijon

1995 - Eric ALQUIER se met à son compte à Dijon

Il développe une clientèle de professionnels

2008 - La SCP ARNAUD et ARNAUD se transforme en SARL Arnaud-Alquier René, Florence et Eric s’associent à Dijon

La SARL développe le marché des professionnels : création de sièges sociaux, aménagement de bureaux, mise aux normes d’agences bancaires, mise aux normes d’établissement recevant du public, construction de locaux professionnels...

2012 Marie intègre l’école d’architecture intérieure CREAD à Lyon 2013 Thibault, le second enfant d’Eric et Florence, intègre l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles

2000 - Le cabinet ARNAUD devient la SCP ARNAUD et ARNAUD René et Florence s’associent

La SCP travaille dans de multiples domaines : rénovation de lycées en Bourgogne, agrandissement de France 3 Télévision à Dijon, construction de groupes scolaires dans le département, construction de logements collectifs, entre autres. De nombreux projets de maisons individuelles voient également le jour.

2004 - René ouvre un deuxième bureau d’architecture dans le golfe de Saint-Tropez

3 GENERATIONS, 40 ANS D’ARCHITECTURE, UNE PASSION QUI SE TRANSMET

Construction de villas, réhabilitation de maisons, projets d’aménagements divers (et d’été)

1973 ............ 2013

2008 - Création de MAISON D’ETRE Florence et Marie, sa fille, ouvrent un magasin de mobilier contemporain à Dijon

Quarante années de conception, de réalisation, d’expériences, 480 mois d’architecture, 1920 semaines de confiance de nos clients maitres d’ouvrages, des milliers d’heures de mises au point et de réunions de chantier, une jeune relève qui se forme

Maison d’être présente une large gamme de mobiliers, luminaires et objets de décoration, Florence réalise des projets d’architecture intérieure, de rénovation et d’extension, jusqu’à la touche finale, ameublement compris.

et toujours la passion de construire


40 ANS D’ARCHITECTURE

40 ans de passion ! Trois générations, trois façons d’être, au service d’une même passion : L’ARCHITECTURE.

Une famille constante, dans un monde dont elle a suivi les mutations, participant à sa transformation, s’adaptant à l’évolution d’un métier qui reste une vocation pour chacun. Anticiper les évènements pour pouvoir répondre aux envies de l’époque : René Arnaud a transmis ses exigences de travail à sa fille Florence, tout en la laissant libre d’évoluer vers d’autres domaines que la fameuse maison individuelle qui était au cœur du rêve de chacun il y a quarante ans. Avec l’arrivée d’Éric Alquier, un gendre ne manquant pas de personnalité, et de deux enfants ayant des rêves d’architecture plein la tête, c’est à un épisode du feuilleton « une famille formidable » qu’on croirait assister, en direct, quand ils sont tous réunis. Un millier de maisons, toutes différentes construites au fil des décennies, des chantiers publics de plus en plus importants, des logements collectifs, des locaux professionnels, difficile d’imaginer tous les projets d’architecture sortis de leurs bureaux. Éric, grâce à sa connaissance très pointue en matière de réglementation thermique, acoustique, handicapée intervient sur les projets de rénovation et mise aux normes d’établissement recevant du public, notamment les agences bancaires qu’il arrive même à transformer en bâtiment basse consommation. Florence et Marie ne se contentent pas de vous accueillir, rue Verrerie dans leur show-room. Elles se déplacent, et agencent votre intérieur. A partir du choix d’un meuble, faire ressortir l’âme des lieux, peut aussi déclencher des envies d’hier. On peut vouloir économiser de l’énergie et s’offrir plus de douceur au quotidien. Ici, vous avez les deux : d’un côté un design qui déstresse sur fond de bois et de matériaux nobles, de l’autre l’expertise d’architectes avisés pour retravailler l’espace. Si la douceur, la compétence, la sagesse et le grain de folie de Florence et Éric vous ont séduit, vous pouvez envisager de construire avec elle et sa famille votre propre nid. Avec sa fille formée aux nouvelles tendances en architecture intérieure et son fils en pleine découverte des grands projets qui façonnent nos villes, c’est tout votre rapport au monde qu’elle va changer. Du sur mesure d’autant plus adapté à l’époque qu’un projet d’architecte revient moins cher, on l’ignore parfois, qu’un achat immobilier usuel. Sans parler de la garantie professionnelle. Laissez-les vous expliquer tout ça. Mieux, laissez-vous aller à leur confier vos rêves, vos envies de changement. A chacun sa ‘‘Maison d’être’’.

Arnaud-Alquier Architectes-associés 27, rue des Corroyeurs - Dijon 03 80 30 33 58 www.a4architecte.fr eric@a4architectes.fr

Maison d’être 2 rue Verrerie - Dijon 03 80 57 51 85

www.maisondetre-dijon.fr florence.arnaud-alquier@orange.fr

L’esprit de famille 1973 - Création du cabinet ARNAUD René ARNAUD se met à son compte à Dijon en tant que maitre d’oeuvre

1977 - René ARNAUD est inscrit à l’ordre des architectes de Bourgogne 1991 - Florence ARNAUD et Eric ALQUIER obtiennent leur diplôme d’architecte DPLG à l’école d’architecture de PARIS TOLBIAC à Paris Florence rejoint le cabinet ARNAUD à Dijon Eric intègre un cabinet d’architecture à Dijon

1995 - Eric ALQUIER se met à son compte à Dijon

Il développe une clientèle de professionnels

2008 - La SCP ARNAUD et ARNAUD se transforme en SARL Arnaud-Alquier René, Florence et Eric s’associent à Dijon

La SARL développe le marché des professionnels : création de sièges sociaux, aménagement de bureaux, mise aux normes d’agences bancaires, mise aux normes d’établissement recevant du public, construction de locaux professionnels...

2012 Marie intègre l’école d’architecture intérieure CREAD à Lyon 2013 Thibault, le second enfant d’Eric et Florence, intègre l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles

2000 - Le cabinet ARNAUD devient la SCP ARNAUD et ARNAUD René et Florence s’associent

La SCP travaille dans de multiples domaines : rénovation de lycées en Bourgogne, agrandissement de France 3 Télévision à Dijon, construction de groupes scolaires dans le département, construction de logements collectifs, entre autres. De nombreux projets de maisons individuelles voient également le jour.

2004 - René ouvre un deuxième bureau d’architecture dans le golfe de Saint-Tropez

3 GENERATIONS, 40 ANS D’ARCHITECTURE, UNE PASSION QUI SE TRANSMET

Construction de villas, réhabilitation de maisons, projets d’aménagements divers (et d’été)

1973 ............ 2013

2008 - Création de MAISON D’ETRE Florence et Marie, sa fille, ouvrent un magasin de mobilier contemporain à Dijon

Quarante années de conception, de réalisation, d’expériences, 480 mois d’architecture, 1920 semaines de confiance de nos clients maitres d’ouvrages, des milliers d’heures de mises au point et de réunions de chantier, une jeune relève qui se forme

Maison d’être présente une large gamme de mobiliers, luminaires et objets de décoration, Florence réalise des projets d’architecture intérieure, de rénovation et d’extension, jusqu’à la touche finale, ameublement compris.

et toujours la passion de construire


PEOPLERIE

Arnaud Clément, Michaël Llodra, p. 24

FOCUS

Good Morning Dijon, Climats pour les Nuls... p. 30

SORTEZ !

Agenda Subjectif, Électrique, Expos... p. 56

Monument Valley

AUTOMNE 2013

BINGBANG www.bing-bang-mag.com

LE MAG URBAIN - DIJON

Un petit souvenir de Monument Valley où j’avais pensé à emporter mon BB !!! J’espère que les vacances se sont bien passées pour tout le monde…

SHOPPING

Wonder Wine, Actus Boutiques, Livres p. 66

Des vignes rue De la liberté : à la tienne, ma belle Dijon !

gratuit !

BINGBANG N°56

BB56

BB56

AUTOMNE 2013 - MAG URBAIN GRATUIT DIJON

Directeur de publication : Richard Patouillet richard.patouillet@bing-bang-mag.com Direction Artistique : Phosphosis Philippe Huart contact@phosphosis.net hum... échangerais bien For my Little Grey pot de moutarde contre pot de vin ! Responsable rédaction : Gérard Bouchu. Contact : gerard@bing-bang.fr Secrétaire de rédaction : Françoise Perrichet Auteurs : Gérard Bouchu, Olivier Mouchiquel, Jean Maisonnave, Carla Garfield, Françoise Perrichet, Eric Chariot, Richard Patouillet, Thierry Binoche, La Grande Zora, Wonder WIne, Jean Guillaume Dufour, Cynthia Benziane, Véronique Witkowski. Crédit photo : R. Patouillet, Le Collectif Ephémère, 123, T. Hazebrouck Focaleinfo, DR, Photographic Impression : Imprimerie Chevillon Sens Dépôt légal : Octobre 2013 p.16

la fin D'un suspense :

www.prochainmaireDeDijon.fr p.18

ragots De mouton p.38

les bars et restos qui ont la cote entre Dijon et beaune p.46

Edité par EDIBANG : SARL au capital de 14 400 euros 52, avenue de Stalingrad - 21000 DIJON Tél. 03 80 73 01 15 Régie publicitaire : Edibang

Abonnez-vous : 4 n°/23 euros Toute reproduction même partielle des articles et des photos interdite. Droits réservés.

bing-bang-mag.com

PUBLICITÉ RÉDACTION

03 80 73 01 15

BB56

de partout Woodkid

Il a beau n’être qu’un enfant des bois, Woodkid a enflammé les dijonnais lors du concert de rentrée et a eu le temps de jeter un œil au BB… On est fier !

Daniel Weissman David Defendi C’est pas parce qu’on habite à Chalon que l’on se prive d’une bonne lecture dijonnaise !

Pas question de « nettoyer » ce BB là, il est trop marrant. J’ai adoré l’article de mon copain Stef Mulet.

Thailande

Un soir dans Bangkok dans le quartier de KAO SAHN ROAD, un accueil sympa des Thaïs toujours joueurs, ils ont même gardé le magazine en souvenir. Patrick GRILLOT

à vous !

Amis voyageurs, envoyez nous votre carte postale BINGBANG !

On vous aime...

contact@bing-bang-mag.com PUBLICITÉ

Bon baisers

Crète

Je suis née à Dijon et j'ai la joie d'y vivre encore. Je me suis réveillée un matin en ayant pris conscience de ma fierté d'être Bourguignonne. Depuis je cherche et recherche des preuves que c'est une belle ville... Votre magazine en fait partie ! J'ai trouvé l'idée plaisante d'y participer en vous envoyant une touche personnelle. Voici donc une photo de voyage en Crêèe (Agia Pelagia) où je me dispute la lecture de Bing Bang avec mon compagnon, face à une mer turquoise et chaude. Lecture idéale avant de rentrer au pays. Anne Sophie (et Jérémy).

Canada

Bonjour BingBang Mag ! Nous sommes Dijonnais depuis 4 ans, et tu contribues à notre «éducation» locale en couvrant tout ce qui fait la région. Fin août - début septembre, nous avons emmené promener ce cher Duc (bourguignon) chez nos voisins québécois. Tes articles nous ont bien fait patienter, mes sœurs et moi, pendant le triathlon de Montréal du samedi 7 septembre, au parc Jean Drapeau. Thomas a fait honneur au Club Dijon Triathlon, en terminant... 1er Dijonnais, et même 1er Français ! Caroline & Thomas

NOUVELLE ALFA ROMEO GIULIETTA

Venez essayer la cigarette électronique chez

JUST DRIVE

Antonio

*

nudant S.a.

La mode des cigarettes électroniques, Antonio l’avait vue arriver de loin. Comme un espoir de renouvellement, il a tout de suite adhéré au concept. Soucieux de la qualité, il s’est intéressé à la marque Vap Factory dont il est le seul distributeur à Dijon. Testée et approuvée par la clientèle, la cigarette est carrée (pour ne pas glisser de la table) ou ronde et les goûts sont acidulés : bubble gum, menthol, citron, Camel, Marlboro… Design et pratiques ! Et comme dirait Antonio : « D’ici 10 ans, c’est la fin de la clope ! ».

On ne fume plus, on vapote ! Bien dit.

Tabac des Ducs - 03 80 30 13 52

22, rue des Forges 21000 Dijon - 7h30 -19h15

Ouvert le dimanche - 9h30-12h30 / 14h-18h

1 ter rue antoine becquerel 21300 dijon chenôve tél .03 80 51 50 04 GARANTIE 5 ANS KILOMÉTRAGE ILLIMITÉ

(1)

(1) Soit une extension de garantie de 3 ans offerte, venant s’ajouter à la garantie constructeur contractuelle de 2 ans, en assurance souscrite auprès de London General Insurance Company Ltd (LGI), SARL au capital de 36.3 millions de livres Sterling, régie par le droit Anglais, avec siège social en Grande-Bretagne, Integra House, Floor 2, Vicarage Road, Egham, Surrey TW20 9JZ, par son établissement en France, sis 55 rue Aristide Briand, 92300 Levallois-Perret - RCS Nanterre 392 678 116. LGI est immatriculée sous le numéro 202689 auprès de l’autorité de contrôle britannique, la FSA. Offre valable sur Alfa Romeo Giulietta Série 1 du 02/10/13 au 31/12/13 réservée aux particuliers dans le réseau Alfa Romeo participant. *Et maintenant, prenez le volant. Fiat France SA au capital de 235 480 520 €, 6 rue Nicolas Copernic, 78 Trappes. RCS Versailles 413 360 181.

Émissions de CO2 : de 104 à 177 g/km. Consommations mixtes : de 4,0 à 7,6 l/100 km. www.alfaromeo.fr

Raison sociale du point de vente Adresse du point de vente Code postal et ville

12

31342 ALFA TAP GIULIETTA 210x150.indd 1

04/10/13 10:54

13


PEOPLERIE

Arnaud Clément, Michaël Llodra, p. 24

FOCUS

Good Morning Dijon, Climats pour les Nuls... p. 30

SORTEZ !

Agenda Subjectif, Électrique, Expos... p. 56

Monument Valley

AUTOMNE 2013

BINGBANG www.bing-bang-mag.com

LE MAG URBAIN - DIJON

Un petit souvenir de Monument Valley où j’avais pensé à emporter mon BB !!! J’espère que les vacances se sont bien passées pour tout le monde…

SHOPPING

Wonder Wine, Actus Boutiques, Livres p. 66

Des vignes rue De la liberté : à la tienne, ma belle Dijon !

gratuit !

BINGBANG N°56

BB56

BB56

AUTOMNE 2013 - MAG URBAIN GRATUIT DIJON

Directeur de publication : Richard Patouillet richard.patouillet@bing-bang-mag.com Direction Artistique : Phosphosis Philippe Huart contact@phosphosis.net hum... échangerais bien For my Little Grey pot de moutarde contre pot de vin ! Responsable rédaction : Gérard Bouchu. Contact : gerard@bing-bang.fr Secrétaire de rédaction : Françoise Perrichet Auteurs : Gérard Bouchu, Olivier Mouchiquel, Jean Maisonnave, Carla Garfield, Françoise Perrichet, Eric Chariot, Richard Patouillet, Thierry Binoche, La Grande Zora, Wonder WIne, Jean Guillaume Dufour, Cynthia Benziane, Véronique Witkowski. Crédit photo : R. Patouillet, Le Collectif Ephémère, 123, T. Hazebrouck Focaleinfo, DR, Photographic Impression : Imprimerie Chevillon Sens Dépôt légal : Octobre 2013 p.16

la fin D'un suspense :

www.prochainmaireDeDijon.fr p.18

ragots De mouton p.38

les bars et restos qui ont la cote entre Dijon et beaune p.46

Edité par EDIBANG : SARL au capital de 14 400 euros 52, avenue de Stalingrad - 21000 DIJON Tél. 03 80 73 01 15 Régie publicitaire : Edibang

Abonnez-vous : 4 n°/23 euros Toute reproduction même partielle des articles et des photos interdite. Droits réservés.

bing-bang-mag.com

PUBLICITÉ RÉDACTION

03 80 73 01 15

BB56

de partout Woodkid

Il a beau n’être qu’un enfant des bois, Woodkid a enflammé les dijonnais lors du concert de rentrée et a eu le temps de jeter un œil au BB… On est fier !

Daniel Weissman David Defendi C’est pas parce qu’on habite à Chalon que l’on se prive d’une bonne lecture dijonnaise !

Pas question de « nettoyer » ce BB là, il est trop marrant. J’ai adoré l’article de mon copain Stef Mulet.

Thailande

Un soir dans Bangkok dans le quartier de KAO SAHN ROAD, un accueil sympa des Thaïs toujours joueurs, ils ont même gardé le magazine en souvenir. Patrick GRILLOT

à vous !

Amis voyageurs, envoyez nous votre carte postale BINGBANG !

On vous aime...

contact@bing-bang-mag.com PUBLICITÉ

Bon baisers

Crète

Je suis née à Dijon et j'ai la joie d'y vivre encore. Je me suis réveillée un matin en ayant pris conscience de ma fierté d'être Bourguignonne. Depuis je cherche et recherche des preuves que c'est une belle ville... Votre magazine en fait partie ! J'ai trouvé l'idée plaisante d'y participer en vous envoyant une touche personnelle. Voici donc une photo de voyage en Crêèe (Agia Pelagia) où je me dispute la lecture de Bing Bang avec mon compagnon, face à une mer turquoise et chaude. Lecture idéale avant de rentrer au pays. Anne Sophie (et Jérémy).

Canada

Bonjour BingBang Mag ! Nous sommes Dijonnais depuis 4 ans, et tu contribues à notre «éducation» locale en couvrant tout ce qui fait la région. Fin août - début septembre, nous avons emmené promener ce cher Duc (bourguignon) chez nos voisins québécois. Tes articles nous ont bien fait patienter, mes sœurs et moi, pendant le triathlon de Montréal du samedi 7 septembre, au parc Jean Drapeau. Thomas a fait honneur au Club Dijon Triathlon, en terminant... 1er Dijonnais, et même 1er Français ! Caroline & Thomas

NOUVELLE ALFA ROMEO GIULIETTA

Venez essayer la cigarette électronique chez

JUST DRIVE

Antonio

*

nudant S.a.

La mode des cigarettes électroniques, Antonio l’avait vue arriver de loin. Comme un espoir de renouvellement, il a tout de suite adhéré au concept. Soucieux de la qualité, il s’est intéressé à la marque Vap Factory dont il est le seul distributeur à Dijon. Testée et approuvée par la clientèle, la cigarette est carrée (pour ne pas glisser de la table) ou ronde et les goûts sont acidulés : bubble gum, menthol, citron, Camel, Marlboro… Design et pratiques ! Et comme dirait Antonio : « D’ici 10 ans, c’est la fin de la clope ! ».

On ne fume plus, on vapote ! Bien dit.

Tabac des Ducs - 03 80 30 13 52

22, rue des Forges 21000 Dijon - 7h30 -19h15

Ouvert le dimanche - 9h30-12h30 / 14h-18h

1 ter rue antoine becquerel 21300 dijon chenôve tél .03 80 51 50 04 GARANTIE 5 ANS KILOMÉTRAGE ILLIMITÉ

(1)

(1) Soit une extension de garantie de 3 ans offerte, venant s’ajouter à la garantie constructeur contractuelle de 2 ans, en assurance souscrite auprès de London General Insurance Company Ltd (LGI), SARL au capital de 36.3 millions de livres Sterling, régie par le droit Anglais, avec siège social en Grande-Bretagne, Integra House, Floor 2, Vicarage Road, Egham, Surrey TW20 9JZ, par son établissement en France, sis 55 rue Aristide Briand, 92300 Levallois-Perret - RCS Nanterre 392 678 116. LGI est immatriculée sous le numéro 202689 auprès de l’autorité de contrôle britannique, la FSA. Offre valable sur Alfa Romeo Giulietta Série 1 du 02/10/13 au 31/12/13 réservée aux particuliers dans le réseau Alfa Romeo participant. *Et maintenant, prenez le volant. Fiat France SA au capital de 235 480 520 €, 6 rue Nicolas Copernic, 78 Trappes. RCS Versailles 413 360 181.

Émissions de CO2 : de 104 à 177 g/km. Consommations mixtes : de 4,0 à 7,6 l/100 km. www.alfaromeo.fr

Raison sociale du point de vente Adresse du point de vente Code postal et ville

12

31342 ALFA TAP GIULIETTA 210x150.indd 1

04/10/13 10:54

13


BB56

VoLVo V40

Avis ''vin''

© LaFP

l'édito

de fort... ...sur la côte, entre Dijon et Beaune !

by Gérard Bouchu

14

Échangerais pot de vin contre pot de moutarde, pied de vigne au cœur de Dijon contre vol régulier Dijon-Berlin ou Dijon-Londres... Comment voulez-vous ne pas délirer, quand l’automne est à votre porte et qu’on se dit qu’on est reparti pour six mois de grisaille ? Mais comment font-ils, les Suédois et tous ceux qui ne voient le jour que quelques heures, pour tenir le coup ? Sortez vos bougies colorées, encadrez votre Bing Bang, ou collez-le sur un coin de votre frigo. On voulait vous mettre le photo-montage ci-contre en couverture, mais notre bon éditeur a eu peur de vous faire déprimer encore plus. Moi, je l’aime bien, ce dessin, faut dire que j’apprécie l’automne, ses pluies qui lavent les trottoirs (enfin !), sa fraîcheur qui incite à retourner manger des plats du moment chez des restaurateurs qui font enfin l’effort de cuisiner du gibier, des tripes, des poissons... de cuisiner, tout simplement. Il ne manque qu’un avion de tourisme passant pour la dernière fois au-dessus de nos têtes, maintenant qu’on n’a plus que le tram, le TGV et nos yeux pour pleurer. On savait qu’on était une ville moyenne, mais de voir qu’on s’est fait battre par une ville encore plus moyenne, ça ne fait rire personne. Sauf les Beaunois, qui voient les visiteurs du Jura aller déguster du vin sur la côte. Ils rigolent, les Beaunois, de nous voir nous battre pour des causes qui leur rapportent toujours plus de clients. Surtout que ce sont les franc-comtois qui payent pour le garder, leur aéroport ! Va falloir faire preuve d’imagination, pour s’en sortir. On a une ville qui ne manque pas d’allure, juste d’un peu de vie, dès que le soleil se tire, avec les derniers touristes. Avec l’approche des municipales, l’ouverture d’une Toison d’Or new look, la fin du tunnel pour la LINO, on n’a pas fini d’entendre des discours discordants. Dans ce mag automnal, on a eu envie de vous emmener faire un tour dans les vignes, celles de la route des vins comme celles de notre imaginaire dijonnais. Avant de revenir mettre les pieds sous la table, car c’est la ligne du mag, et partager avec vous les bruits de casserole, les changements de vitrines, les nouveautés qui nous font aimer notre belle Dijon, comme dirait notre barde à nous, plus Jamait que jamais. Certains se plaignent déjà du peu de vin doux à partager à la fin de ces vendanges 2013. D’autres, plus philosophes ou humoristes dans l’âme, parlent plutôt « d’avis de vin fort »... Une prévision qui a fait sourire Bruno, homme du vin et devin à ses heures. Annoncer un avis de tempête, sur la côte des vins, entre Dijon et Beaune, ne l’a pas ému. Lui n’a pas pensé à la cité du vin, ni à la concurrence qui va se jouer entre les sœurs ennemies : « Tu parles de vin fort, j’ai compris, je ne suis pas idiot, mais les gens vont penser à de la piquette. Arrête ! » Vin dieu ! Si on ne peut plus rigoler... Ce titre m’est venu en voyant la tête de l’apprenti de ma coiffeuse, qui a l’air d’avoir toujours les cheveux dans le vent. Comme si la vie qu’on menait ici était trépidante. « Avis de vin fort ! » Nous, ça nous fait rire. Pas l’apprenti de ma coiffeuse, qui ne boit pas de vin. À Dijon, la capitale du vin, ça fait tache, non ?

à partir de

199€/mois

L/100 km et 88g de CO2/km • 3,4 Airbag piéton en première mondiale •

*

LLd sur 48 mois 60 000 km du 15/09/2013 au 31/12/2013

anti-collision City Safety • Système Limiteur de vitesse •

semi-automatique • Climatisation Jantes alliage 16˝ •

volvocars.fr * Exemple de Location Longue Durée sur 48 mois et 60 000 km pour une VoLVo V40 D2 Kinetic neuve : un premier loyer de 4 690€ suivi de 47 loyers mensuels de 199€ TTC (hors assurances facultatives et prestations). Offre réservée aux particuliers, valable du 15/09/2013 au 31/12/2013 sous réserve d’acceptation du dossier par Volvo Automobiles Finance, département de CGL, Compagnie Générale de Location d’Équipements, SA au capital de 58 606 156€ - 69, avenue de Flandre 59708 Marcq-en-Barœul Cedex - SIREN 303 236 186 - RCS Lille Métropole.

Modèle présenté : VOLVO V40 D2 115ch BM6 R-Design à partir de 312€/mois dont un premier loyer de 5 800€ avec options toit panoramique, assistance de stationnement semi-automatique, jantes alliage Ixion II 18” et Pack aide à la conduite. VOLVO V40 D2 115ch BM6 : consommation Euromix (l/100 km) : 3,4 - CO2 rejeté (g/km) : 88.

nuDant autoMobiLes

1TER RuE ANTOINE BECquEREL - 21300 ChENôVE 03 80 515 001 15


BB56

VoLVo V40

Avis ''vin''

© LaFP

l'édito

de fort... ...sur la côte, entre Dijon et Beaune !

by Gérard Bouchu

14

Échangerais pot de vin contre pot de moutarde, pied de vigne au cœur de Dijon contre vol régulier Dijon-Berlin ou Dijon-Londres... Comment voulez-vous ne pas délirer, quand l’automne est à votre porte et qu’on se dit qu’on est reparti pour six mois de grisaille ? Mais comment font-ils, les Suédois et tous ceux qui ne voient le jour que quelques heures, pour tenir le coup ? Sortez vos bougies colorées, encadrez votre Bing Bang, ou collez-le sur un coin de votre frigo. On voulait vous mettre le photo-montage ci-contre en couverture, mais notre bon éditeur a eu peur de vous faire déprimer encore plus. Moi, je l’aime bien, ce dessin, faut dire que j’apprécie l’automne, ses pluies qui lavent les trottoirs (enfin !), sa fraîcheur qui incite à retourner manger des plats du moment chez des restaurateurs qui font enfin l’effort de cuisiner du gibier, des tripes, des poissons... de cuisiner, tout simplement. Il ne manque qu’un avion de tourisme passant pour la dernière fois au-dessus de nos têtes, maintenant qu’on n’a plus que le tram, le TGV et nos yeux pour pleurer. On savait qu’on était une ville moyenne, mais de voir qu’on s’est fait battre par une ville encore plus moyenne, ça ne fait rire personne. Sauf les Beaunois, qui voient les visiteurs du Jura aller déguster du vin sur la côte. Ils rigolent, les Beaunois, de nous voir nous battre pour des causes qui leur rapportent toujours plus de clients. Surtout que ce sont les franc-comtois qui payent pour le garder, leur aéroport ! Va falloir faire preuve d’imagination, pour s’en sortir. On a une ville qui ne manque pas d’allure, juste d’un peu de vie, dès que le soleil se tire, avec les derniers touristes. Avec l’approche des municipales, l’ouverture d’une Toison d’Or new look, la fin du tunnel pour la LINO, on n’a pas fini d’entendre des discours discordants. Dans ce mag automnal, on a eu envie de vous emmener faire un tour dans les vignes, celles de la route des vins comme celles de notre imaginaire dijonnais. Avant de revenir mettre les pieds sous la table, car c’est la ligne du mag, et partager avec vous les bruits de casserole, les changements de vitrines, les nouveautés qui nous font aimer notre belle Dijon, comme dirait notre barde à nous, plus Jamait que jamais. Certains se plaignent déjà du peu de vin doux à partager à la fin de ces vendanges 2013. D’autres, plus philosophes ou humoristes dans l’âme, parlent plutôt « d’avis de vin fort »... Une prévision qui a fait sourire Bruno, homme du vin et devin à ses heures. Annoncer un avis de tempête, sur la côte des vins, entre Dijon et Beaune, ne l’a pas ému. Lui n’a pas pensé à la cité du vin, ni à la concurrence qui va se jouer entre les sœurs ennemies : « Tu parles de vin fort, j’ai compris, je ne suis pas idiot, mais les gens vont penser à de la piquette. Arrête ! » Vin dieu ! Si on ne peut plus rigoler... Ce titre m’est venu en voyant la tête de l’apprenti de ma coiffeuse, qui a l’air d’avoir toujours les cheveux dans le vent. Comme si la vie qu’on menait ici était trépidante. « Avis de vin fort ! » Nous, ça nous fait rire. Pas l’apprenti de ma coiffeuse, qui ne boit pas de vin. À Dijon, la capitale du vin, ça fait tache, non ?

à partir de

199€/mois

L/100 km et 88g de CO2/km • 3,4 Airbag piéton en première mondiale •

*

LLd sur 48 mois 60 000 km du 15/09/2013 au 31/12/2013

anti-collision City Safety • Système Limiteur de vitesse •

semi-automatique • Climatisation Jantes alliage 16˝ •

volvocars.fr * Exemple de Location Longue Durée sur 48 mois et 60 000 km pour une VoLVo V40 D2 Kinetic neuve : un premier loyer de 4 690€ suivi de 47 loyers mensuels de 199€ TTC (hors assurances facultatives et prestations). Offre réservée aux particuliers, valable du 15/09/2013 au 31/12/2013 sous réserve d’acceptation du dossier par Volvo Automobiles Finance, département de CGL, Compagnie Générale de Location d’Équipements, SA au capital de 58 606 156€ - 69, avenue de Flandre 59708 Marcq-en-Barœul Cedex - SIREN 303 236 186 - RCS Lille Métropole.

Modèle présenté : VOLVO V40 D2 115ch BM6 R-Design à partir de 312€/mois dont un premier loyer de 5 800€ avec options toit panoramique, assistance de stationnement semi-automatique, jantes alliage Ixion II 18” et Pack aide à la conduite. VOLVO V40 D2 115ch BM6 : consommation Euromix (l/100 km) : 3,4 - CO2 rejeté (g/km) : 88.

nuDant autoMobiLes

1TER RuE ANTOINE BECquEREL - 21300 ChENôVE 03 80 515 001 15


A la tienne,

ma belle Dijon ! On en a rêvé, Rebsamen l’a fait : avant même le beaujolais nouveau, c’est le Dijon nouveau qui est arrivé ! Tout le monde y a mit du sien, à commencer par les Ducs d’hier, à qui on a offert une demeure nouvelle, assez époustouflante. Ceux qui ont osé comparer la cour de Bar avec la cour du Louvre n’avaient pas tort : ce sont les deux seuls palais qui ont gardé des traces de leur passage ! Evidemment, au Louvre il y a plus de salles, sans parler des restaurants (là, à Dijon, on frôle le ridicule !)... Quant au duc actuel, il s’apprête à défendre son trône aux futures municipales. Les élections ne vont pas être drôles, ce n’est pas leur vocation. Sauf si un troublion s’en mêle. Il manquait un fou du roi (ou plutôt du duc) qui ne soit pas un trouduc, pour réveiller les Dijonnais.

Le «fou du duc» entre en lice et c’est la liesse... Comme il n’y a que l’humour pour nous sauver, on a demandé au prétendant le plus improbable pour le titre de futur duc de nous donner sa vision de Dijon demain. Fils naturel de Coluche, et arrière-petit-fils du chanoine Kir, si l’on ose dire, David Lanaud du Gray nous livre dans ce mag un avant-goût de son futur programme, à prendre au second degré, ou au vingtième. Quoique... L’homme a fait rire, en s’attaquant à l’arbre de la liberté, il en fait sourire beaucoup en twittant plus vite que son ombre, mais son chapeau et sa bouille sont connus de tous, désormais. Et il commence, comme tous les comiques, à faire réfléchir beaucoup, ce qui prouve qu’il ne faut jamais désespérer de ses concitoyens. Le commerce reprend lentement, après un long marasme, certains en profitent pour vitupérer contre un centre-ville libéré des voitures, vieux réflexe poujadiste (on ne parle pas du bon Robert, notre ancien Duc !) alors que les autres se réjouissent à l’idée de passer enfin à la vitesse supérieure, avec une nouvelle équipe, quoiqu’il arrive.

Envol réussi, mais gare à l’atterrissage ! L’autre jour, face à un Palais des Congrès qui s’était mis sur son 31 pour accueillir la fine fleur des expertscomptables, certains hommes en cravate se faisaient photographier devant la célèbre « Picole », sortie tout droit d’un Maigret ou d’un film des années 60. Ce panier à salades d’un autre temps, utilisé aujourd’hui par une équipe de joyeux lurons pour leurs sorties bien arrosées (seul le chauffeur doit rester à jeun !), on espère le revoir très vite devant la Foire gastronomique, qui entend renouer avec tout ce qu’elle était

16

autrefois : un lieu de vie, où le vin, les produits sont défendus dans la joie et la bonne humeur. Le vin y prend une place nouvelle, par son ouverture au monde, un avant-goût de la future cité du vin et de la gastronomie. Une cité qu’on viendra de loin visiter, nous promet-on, en TGV ou en voiture, pas en avion, du moins, à moins que nos acheteurs du Qatar n’arrivent en tapis volant nouvelle génération. Problèmes de fric insolubles, incompétence, règlement de comptes politiques, on aura tout entendu. En attendant que des Chinois ne nous le rachètent, ce fichu aéroport, c’est Dijon qui trinque. Tchin, tchin.

Sous les pavés, la vigne ! Remarquez, à Dijon, on n’a pas de vignes, pas encore, mais on ne manque pas de bars à vins. De ma fenêtre, je vois nos chers bistrotiers se glisser à la nuit tombante pour vider dans les cuves enterrées qui servent de poubelle au quartier Jean-Jacques, des milliers de bouteilles vides, qui font un bruit d’enfer et gâchent la vie au quotidien en centre ancien. Dijon douce à vivre, qu’ils disaient. On rigole ! Craa, craa, rigolent aussi les corbeaux, qui tournent autour du domaine de la Cras, racheté par la ville et qui devrait demain nous valoir de vraies fêtes de la Vigne. Le Bareuzai, du coup, se demande s’il ne va pas pisser sur cet arbre qui lui gâche la vue côté Liberté, et revendiquer la présence de vignes à ses pieds, pour que les choses soient claires : c’est ici que commence la côte des vins, il suffit de remonter la rue de la liberté, qu’on va replanter du coup, pour atteindre la place Darcy qu’un futur candidat à la mairie rêve de voir un jour semblable à Central Park... Son projet pour la Liberté elle-même n’est pas triste, on vous le livre, cicontre, pour vous donner un avant-goût des futures municipales. Il s’en explique, dans les pages suivantes, qu’on vous livre, sans les rires en bruit de fond. Pour une fois qu’on trouvait un politique (au sens strict : un homme intéressé par la vie de la cité, polis, en grec !) qui nous fasse marrer ! ■ Gérard Bouchu

BB56 17


A la tienne,

ma belle Dijon ! On en a rêvé, Rebsamen l’a fait : avant même le beaujolais nouveau, c’est le Dijon nouveau qui est arrivé ! Tout le monde y a mit du sien, à commencer par les Ducs d’hier, à qui on a offert une demeure nouvelle, assez époustouflante. Ceux qui ont osé comparer la cour de Bar avec la cour du Louvre n’avaient pas tort : ce sont les deux seuls palais qui ont gardé des traces de leur passage ! Evidemment, au Louvre il y a plus de salles, sans parler des restaurants (là, à Dijon, on frôle le ridicule !)... Quant au duc actuel, il s’apprête à défendre son trône aux futures municipales. Les élections ne vont pas être drôles, ce n’est pas leur vocation. Sauf si un troublion s’en mêle. Il manquait un fou du roi (ou plutôt du duc) qui ne soit pas un trouduc, pour réveiller les Dijonnais.

Le «fou du duc» entre en lice et c’est la liesse... Comme il n’y a que l’humour pour nous sauver, on a demandé au prétendant le plus improbable pour le titre de futur duc de nous donner sa vision de Dijon demain. Fils naturel de Coluche, et arrière-petit-fils du chanoine Kir, si l’on ose dire, David Lanaud du Gray nous livre dans ce mag un avant-goût de son futur programme, à prendre au second degré, ou au vingtième. Quoique... L’homme a fait rire, en s’attaquant à l’arbre de la liberté, il en fait sourire beaucoup en twittant plus vite que son ombre, mais son chapeau et sa bouille sont connus de tous, désormais. Et il commence, comme tous les comiques, à faire réfléchir beaucoup, ce qui prouve qu’il ne faut jamais désespérer de ses concitoyens. Le commerce reprend lentement, après un long marasme, certains en profitent pour vitupérer contre un centre-ville libéré des voitures, vieux réflexe poujadiste (on ne parle pas du bon Robert, notre ancien Duc !) alors que les autres se réjouissent à l’idée de passer enfin à la vitesse supérieure, avec une nouvelle équipe, quoiqu’il arrive.

Envol réussi, mais gare à l’atterrissage ! L’autre jour, face à un Palais des Congrès qui s’était mis sur son 31 pour accueillir la fine fleur des expertscomptables, certains hommes en cravate se faisaient photographier devant la célèbre « Picole », sortie tout droit d’un Maigret ou d’un film des années 60. Ce panier à salades d’un autre temps, utilisé aujourd’hui par une équipe de joyeux lurons pour leurs sorties bien arrosées (seul le chauffeur doit rester à jeun !), on espère le revoir très vite devant la Foire gastronomique, qui entend renouer avec tout ce qu’elle était

16

autrefois : un lieu de vie, où le vin, les produits sont défendus dans la joie et la bonne humeur. Le vin y prend une place nouvelle, par son ouverture au monde, un avant-goût de la future cité du vin et de la gastronomie. Une cité qu’on viendra de loin visiter, nous promet-on, en TGV ou en voiture, pas en avion, du moins, à moins que nos acheteurs du Qatar n’arrivent en tapis volant nouvelle génération. Problèmes de fric insolubles, incompétence, règlement de comptes politiques, on aura tout entendu. En attendant que des Chinois ne nous le rachètent, ce fichu aéroport, c’est Dijon qui trinque. Tchin, tchin.

Sous les pavés, la vigne ! Remarquez, à Dijon, on n’a pas de vignes, pas encore, mais on ne manque pas de bars à vins. De ma fenêtre, je vois nos chers bistrotiers se glisser à la nuit tombante pour vider dans les cuves enterrées qui servent de poubelle au quartier Jean-Jacques, des milliers de bouteilles vides, qui font un bruit d’enfer et gâchent la vie au quotidien en centre ancien. Dijon douce à vivre, qu’ils disaient. On rigole ! Craa, craa, rigolent aussi les corbeaux, qui tournent autour du domaine de la Cras, racheté par la ville et qui devrait demain nous valoir de vraies fêtes de la Vigne. Le Bareuzai, du coup, se demande s’il ne va pas pisser sur cet arbre qui lui gâche la vue côté Liberté, et revendiquer la présence de vignes à ses pieds, pour que les choses soient claires : c’est ici que commence la côte des vins, il suffit de remonter la rue de la liberté, qu’on va replanter du coup, pour atteindre la place Darcy qu’un futur candidat à la mairie rêve de voir un jour semblable à Central Park... Son projet pour la Liberté elle-même n’est pas triste, on vous le livre, cicontre, pour vous donner un avant-goût des futures municipales. Il s’en explique, dans les pages suivantes, qu’on vous livre, sans les rires en bruit de fond. Pour une fois qu’on trouvait un politique (au sens strict : un homme intéressé par la vie de la cité, polis, en grec !) qui nous fasse marrer ! ■ Gérard Bouchu

BB56 17


Buzzerie

Q : Donner à la place Darcy des allures de Central Park, l’idée me plait bien. Dijon a déjà adopté les bagels et les hamburgers, mais ça zone pas mal, dans le coin. Et les brigades vertes n’osent pas s’attaquer aux propriétaires de chiens de plus de dix kilos... R : Actuellement le square Darcy n’est qu’un parc à crottes de chiens. Le peupler d’écureuils et de tables de jeux d’échec, ça aurait une autre allure… L’été, le parc pourrait accueillir des séances de ciné à la nuit tombée, en partenariat avec les cinémas Darcy et Olympia. On pourrait y organiser des pique-niques nocturnes avec une buvette municipale pour tous ceux qui ne peuvent se permettre de fréquenter des restaurants tous les soirs d’été. Tout ça sous surveillance, bien évidemment.

David Lanaud du Gray Et si c’était lui ? Questions à un champion (de la provoc) !

Q : Il y a d’autres places, à commencer par celle de la République, qui auraient bien besoin d’un coup de pouce pour redevenir des lieux de vie et de rencontre. Vous y avez pensé aussi ? C’est l’évidence même, il faut organiser sur toutes les places de la ville des scènes ouvertes qui permettront à nos artistes locaux de s’y

Rencontre avec DLDG, alias David Lanaud du Gray, roi de la com, prince de la provoc, et futur Duc de Dijon si François Rebsamen, lassé de la politique autant que de ses piques, accepte de le reconnaître comme son digne successeur à la mairie ! ■ par Gérard Bouchu

Q : Vous êtes qui, David Lanaud du Gray, pour oser vous confronter avec François Rebsamen ou le futur candidat de l’UMP ? J’espère ne pas vous vexer si je vous dis que tous les Dijonnais ne vous connaissent pas encore... Du moins ceux qui ne sont pas vos amis sur Facebook ou qui ne twittent pas. R : Suivez-moi une journée dans la ville et vous verrez combien de fois on me salue, m’interpelle, m’encourage, des gens de tout âge ! Lorsque vous soulevez de vrais problèmes avec un ton différent de celui, triste et routinier, de nos hommes politiques « professionnels », on vous connaît très rapidement. Qui je suis ? Un citoyen dijonnais, amoureux de cette ville depuis ma vie de lycéen qui m’a amené à Dijon. Je suis issu d’une famille modeste, je ne suis pas né avec une cuillère en argent dans la bouche. Je n’ai fait ni l’ENA, ni Sciences-Po ! Je ne suis ni un homme politique professionnel, ni un militant obsessionnel. J’ai créé mon entreprise quand j’avais 22 ans et je me bats tous les jours pour trouver des contrats dans ce climat de crise qui n’en finit pas afin que mes cinq salariés puissent progresser. Je souhaite rassembler tous ceux qui en ont marre du clivage gauche-droite, et rêvent de participer au réveil de leur ville. Q : Je ne savais pas que vous habitiez vers la rue de la Liberté, j’imaginais la rue désertée par ses habitants depuis plus de dix ans... Vous avez d’autres idées pour sauver la Liberté ? R : Il y a des irréductibles comme moi qui souhaitent encore croire que la résurrection du centre est possible. Il faut sauver et soutenir le petit commerce indépendant. Les cœurs de villes sont notre identité. Concernant la rue de la Liberté, même si je trouve que notre maire a bien fait de la rendre piétonne, son type de revêtement est immonde et trop clair, ce qui la rend trop salissante. Elle manque d’eau et de végétal (en dehors d’un certain arbre sans feuilles dont tout le monde se moque !) Moi, j’aurais plutôt imaginé l’artère principale du centre ancien tapissée d’un immense gazon vert artificiel, avec des aires de jeux pour

produire gratuitement afin de se faire connaître. Dijon est bourré de talents qui ne demandent que ça. Chaque place aura sa thématique : chanson française, impro théâtrale, musique électro, jazz, rock, etc. On peut animer une ville sans forcément que cela coûte de l’argent au citoyen. Il faut sauver la République. On nous a dit qu’elle deviendrait la place la plus animée de Dijon après la jonction des lignes de trams et de correspondances avec les bus. Les gens s’y arrêtent, y passent, mais rien ne les retient. Là encore, il y a beaucoup de travail à faire ! Q : J’ai toujours rêvé d’un grand festival capable de donner à Dijon une image forte pour un public le plus large possible. Le maire actuel est contre, vous seriez pour ? R : Ce qui est sûr, c’est que notre ville ne peut pas se contenter d’avoir des fêtes de la Vigne et une foire gastronomique, qui sont des événements qui n’ont jamais été revisités depuis plus de 60 ans. Il est temps d’organiser un festival rassembleur qui ne ressemblerait pas aux autres, tout autour de nous des villes beaucoup plus petites comme Belfort, Chaumont, Chalon-sur-Saône ont le leur, qui permet à

l’économie locale de vivre. Pour le festival d’été d’Aix-en-Provence, une étude a démontré qu’1 € investi entraînait 10 € de dépenses de la part des visiteurs dans le commerce local. 1 € investi dans un grand festival original et populaire pourrait entraîner 100 € réinjectés dans l’économie locale. Demandez aux commerçants chalonnais ce qu’ils pensent de Chalon dans la Rue. Certains font jusqu’à l’équivalent de 4 à 5 mois de chiffre d’affaires… Q : L’important, c’est de ne pas le faire au Zénith, ni sur le parking de la Toison d’Or. Là vous allez rendre de l’espoir aux commerçants du centre... On a besoin d’un événement rassembleur où tout le monde s’entendrait avec tout le monde. Je réfléchirai à un grand Festival original mêlant musique et théâtre, qui deviendra un événement d’envergure nationale voire international et qui marquera Dijon. J’aimerais également créer un carnaval participatif avec un thème différent chaque année. Un carnaval où, en amont, chacun pourrait participer au sein d’un groupe à la construction d’un char, de déguisements et où toute la population serait costumée.

...>

David Lanaud du Gray

les enfants, des bancs pour s’y reposer, un couloir d’eau avec des aquariums géants et des poissons de toutes les couleurs. Q : C’est une idée, on pourrait aussi creuser pour faire couler de nouveau le Suzon. Une ville où passe une rivière, c’est toujours plus sympa... R : Non, le Suzon, c’est un autre combat politique, irréaliste celui-là (rires). Moi, j’aurais construit une allée de verre centrale tout le long de la rue, sous laquelle on exposerait tous les deux mois les créations de nos artistes locaux afin de les faire connaître aux passants. Ce seraient des expositions temporaires alternatives et non figées, les artistes changeraient tous les deux mois et nous n’aurions pas uniquement deux œuvres d’art contestées et contestables que nous allons devoir subir pendant 70 ans ! On pourrait également faire ça avec les dessins des enfants des écoles primaires. Je n’imposerai jamais à la population des œuvres d’arts sans consultation, on en voit le résultat aujourd’hui, j’organiserais plutôt, et à chaque fois qu’il y en aurait besoin, des concours d’artistes locaux soumis à un vote populaire des citoyens. Q : L’aménagement réalisé à la suite des travaux du tram entre la gare et la place Darcy est une réussite aux yeux de beaucoup, mais j’ai cru comprendre que vous comptiez aller encore plus loin. R : Il faut faire tomber les grilles du square pour en faire un mini Central Park. L’idéal serait de pouvoir faire passer le tramway sous la place Darcy (je ne comprends même pas pourquoi on n’y a pas pensé avant !). Les mères de famille ont un mal fou avec les rails du tramway, leurs roues de poussette s’y coincent. Le square Darcy et sa végétation pourraient alors être étendus aux abords de l’avenue Foch et sur la place Darcy elle-même. Il faut que les piétons puissent traverser le square et la place en toute sécurité et que le jardin soit visible en étant traversé immédiatement par les touristes dès leur sortie de la gare. La Liberté gagné par la révolution verte © Montage LaFP - David croqué par Patrick Grillot - Caricaturiste

18

19


Buzzerie

Q : Donner à la place Darcy des allures de Central Park, l’idée me plait bien. Dijon a déjà adopté les bagels et les hamburgers, mais ça zone pas mal, dans le coin. Et les brigades vertes n’osent pas s’attaquer aux propriétaires de chiens de plus de dix kilos... R : Actuellement le square Darcy n’est qu’un parc à crottes de chiens. Le peupler d’écureuils et de tables de jeux d’échec, ça aurait une autre allure… L’été, le parc pourrait accueillir des séances de ciné à la nuit tombée, en partenariat avec les cinémas Darcy et Olympia. On pourrait y organiser des pique-niques nocturnes avec une buvette municipale pour tous ceux qui ne peuvent se permettre de fréquenter des restaurants tous les soirs d’été. Tout ça sous surveillance, bien évidemment.

David Lanaud du Gray Et si c’était lui ? Questions à un champion (de la provoc) !

Q : Il y a d’autres places, à commencer par celle de la République, qui auraient bien besoin d’un coup de pouce pour redevenir des lieux de vie et de rencontre. Vous y avez pensé aussi ? C’est l’évidence même, il faut organiser sur toutes les places de la ville des scènes ouvertes qui permettront à nos artistes locaux de s’y

Rencontre avec DLDG, alias David Lanaud du Gray, roi de la com, prince de la provoc, et futur Duc de Dijon si François Rebsamen, lassé de la politique autant que de ses piques, accepte de le reconnaître comme son digne successeur à la mairie ! ■ par Gérard Bouchu

Q : Vous êtes qui, David Lanaud du Gray, pour oser vous confronter avec François Rebsamen ou le futur candidat de l’UMP ? J’espère ne pas vous vexer si je vous dis que tous les Dijonnais ne vous connaissent pas encore... Du moins ceux qui ne sont pas vos amis sur Facebook ou qui ne twittent pas. R : Suivez-moi une journée dans la ville et vous verrez combien de fois on me salue, m’interpelle, m’encourage, des gens de tout âge ! Lorsque vous soulevez de vrais problèmes avec un ton différent de celui, triste et routinier, de nos hommes politiques « professionnels », on vous connaît très rapidement. Qui je suis ? Un citoyen dijonnais, amoureux de cette ville depuis ma vie de lycéen qui m’a amené à Dijon. Je suis issu d’une famille modeste, je ne suis pas né avec une cuillère en argent dans la bouche. Je n’ai fait ni l’ENA, ni Sciences-Po ! Je ne suis ni un homme politique professionnel, ni un militant obsessionnel. J’ai créé mon entreprise quand j’avais 22 ans et je me bats tous les jours pour trouver des contrats dans ce climat de crise qui n’en finit pas afin que mes cinq salariés puissent progresser. Je souhaite rassembler tous ceux qui en ont marre du clivage gauche-droite, et rêvent de participer au réveil de leur ville. Q : Je ne savais pas que vous habitiez vers la rue de la Liberté, j’imaginais la rue désertée par ses habitants depuis plus de dix ans... Vous avez d’autres idées pour sauver la Liberté ? R : Il y a des irréductibles comme moi qui souhaitent encore croire que la résurrection du centre est possible. Il faut sauver et soutenir le petit commerce indépendant. Les cœurs de villes sont notre identité. Concernant la rue de la Liberté, même si je trouve que notre maire a bien fait de la rendre piétonne, son type de revêtement est immonde et trop clair, ce qui la rend trop salissante. Elle manque d’eau et de végétal (en dehors d’un certain arbre sans feuilles dont tout le monde se moque !) Moi, j’aurais plutôt imaginé l’artère principale du centre ancien tapissée d’un immense gazon vert artificiel, avec des aires de jeux pour

produire gratuitement afin de se faire connaître. Dijon est bourré de talents qui ne demandent que ça. Chaque place aura sa thématique : chanson française, impro théâtrale, musique électro, jazz, rock, etc. On peut animer une ville sans forcément que cela coûte de l’argent au citoyen. Il faut sauver la République. On nous a dit qu’elle deviendrait la place la plus animée de Dijon après la jonction des lignes de trams et de correspondances avec les bus. Les gens s’y arrêtent, y passent, mais rien ne les retient. Là encore, il y a beaucoup de travail à faire ! Q : J’ai toujours rêvé d’un grand festival capable de donner à Dijon une image forte pour un public le plus large possible. Le maire actuel est contre, vous seriez pour ? R : Ce qui est sûr, c’est que notre ville ne peut pas se contenter d’avoir des fêtes de la Vigne et une foire gastronomique, qui sont des événements qui n’ont jamais été revisités depuis plus de 60 ans. Il est temps d’organiser un festival rassembleur qui ne ressemblerait pas aux autres, tout autour de nous des villes beaucoup plus petites comme Belfort, Chaumont, Chalon-sur-Saône ont le leur, qui permet à

l’économie locale de vivre. Pour le festival d’été d’Aix-en-Provence, une étude a démontré qu’1 € investi entraînait 10 € de dépenses de la part des visiteurs dans le commerce local. 1 € investi dans un grand festival original et populaire pourrait entraîner 100 € réinjectés dans l’économie locale. Demandez aux commerçants chalonnais ce qu’ils pensent de Chalon dans la Rue. Certains font jusqu’à l’équivalent de 4 à 5 mois de chiffre d’affaires… Q : L’important, c’est de ne pas le faire au Zénith, ni sur le parking de la Toison d’Or. Là vous allez rendre de l’espoir aux commerçants du centre... On a besoin d’un événement rassembleur où tout le monde s’entendrait avec tout le monde. Je réfléchirai à un grand Festival original mêlant musique et théâtre, qui deviendra un événement d’envergure nationale voire international et qui marquera Dijon. J’aimerais également créer un carnaval participatif avec un thème différent chaque année. Un carnaval où, en amont, chacun pourrait participer au sein d’un groupe à la construction d’un char, de déguisements et où toute la population serait costumée.

...>

David Lanaud du Gray

les enfants, des bancs pour s’y reposer, un couloir d’eau avec des aquariums géants et des poissons de toutes les couleurs. Q : C’est une idée, on pourrait aussi creuser pour faire couler de nouveau le Suzon. Une ville où passe une rivière, c’est toujours plus sympa... R : Non, le Suzon, c’est un autre combat politique, irréaliste celui-là (rires). Moi, j’aurais construit une allée de verre centrale tout le long de la rue, sous laquelle on exposerait tous les deux mois les créations de nos artistes locaux afin de les faire connaître aux passants. Ce seraient des expositions temporaires alternatives et non figées, les artistes changeraient tous les deux mois et nous n’aurions pas uniquement deux œuvres d’art contestées et contestables que nous allons devoir subir pendant 70 ans ! On pourrait également faire ça avec les dessins des enfants des écoles primaires. Je n’imposerai jamais à la population des œuvres d’arts sans consultation, on en voit le résultat aujourd’hui, j’organiserais plutôt, et à chaque fois qu’il y en aurait besoin, des concours d’artistes locaux soumis à un vote populaire des citoyens. Q : L’aménagement réalisé à la suite des travaux du tram entre la gare et la place Darcy est une réussite aux yeux de beaucoup, mais j’ai cru comprendre que vous comptiez aller encore plus loin. R : Il faut faire tomber les grilles du square pour en faire un mini Central Park. L’idéal serait de pouvoir faire passer le tramway sous la place Darcy (je ne comprends même pas pourquoi on n’y a pas pensé avant !). Les mères de famille ont un mal fou avec les rails du tramway, leurs roues de poussette s’y coincent. Le square Darcy et sa végétation pourraient alors être étendus aux abords de l’avenue Foch et sur la place Darcy elle-même. Il faut que les piétons puissent traverser le square et la place en toute sécurité et que le jardin soit visible en étant traversé immédiatement par les touristes dès leur sortie de la gare. La Liberté gagné par la révolution verte © Montage LaFP - David croqué par Patrick Grillot - Caricaturiste

18

19


Buzzerie

Du 16 septembre au 15 novembre 2013

Q : J’ai compris que pour vous l’art ne s’arrêtait pas aux arbres morts rue de la Liberté ni aux pleurants au pied des tombeaux des Ducs. Quel autre symbole fort verriez-vous pour la ville ? Quelqu’un m’a susurré à l’oreille que vous réclamiez le retour de la tour Eiffel ? R : Lorsque je dis que la tour Eiffel doit être rapatriée à Dijon, je veux dire par là que Gustave Eiffel, né à Dijon, à qui l’on doit le monument touristique le plus visité au monde, n’a même pas un musée en France. Gustave Eiffel a quitté Dijon parce que le conseil municipal de l’époque ne lui a pas donné de réalisations à effectuer à part un pont et le restaurant de la Taverne des Halles. Il est temps de lui rendre hommage, après tout le mal que nous lui avons fait en n’ayant pas su le reconnaître à ses débuts !

David croqué par Patrick Grillot - Caricaturiste

Q : C’est une idée, même si ce n’était pas le festival auquel je rêvais. Et avec quel argent, au fait ? R : Il faut ouvrir au mécénat, les événements ne doivent pas uniquement être financés par de l’argent public. Je suis convaincu que l’on peut « vendre » des festivals avec de bonnes idées auprès d’enseignes prestigieuses qui pourraient y investir de l’argent. Bon nombre d’habitants sont prêts à s’investir bénévolement pour la création d’un événement qui permettrait de faire vivre leur ville. Il faut croire en la valeur humaine et favoriser son retour dans tous les domaines. « Mieux vivre ensemble », c’est aussi ça ! Q : On a un nouveau musée des BeauxArts qui va rendre à la cité des Ducs un peu de son passé et de sa gloire. Mais pour vous, la gloire de Dijon, en dehors d’être un nom de rose, ne passe pas par l’histoire des Ducs ? R : Il faut penser tout à la fois à ce qui a fait notre histoire et ce pourquoi nous sommes connus à l’international. Les Ducs de Bourgogne bien marketés peuvent être très vendeurs, la rénovation du musée des Beaux-Arts était indispensable et je remercie le sénateur-maire sortant d’avoir entrepris sa rénovation. Mais il n’y a pas que les Ducs ! Il faut créer à Dijon un véritable musée de la moutarde, notre ville est sur les pots de moutarde dans le monde entier et nous n’avons même pas de musée racontant de façon vivante son histoire ! Ce musée pourrait être financé avec

Q : Vous êtes certain qu’il a bien fait les plans de la taverne des Halles ? C’est là que vous pourriez installer votre musée, à moins de laisser ceux qui rêvent d’une vraie taverne à Dijon se cotiser pour la racheter. Il paraît qu’il y a autant de bars à bière que de bars à vin, déjà... R : Dans le cadre de la Cité de la Gastronomie, il nous faut surtout créer un musée pédagogique sur l’histoire du vin, ses différents crus, sa place dans la société, etc., mais de façon ultra moderne en utilisant tous les medias qui existent. Un vrai musée du vin qui, par son ampleur, serait plus important que celui de Beaune et deviendrait un passage obligé pour tous les touristes qui passent plus de temps dans la capitale du bourgogne qu’à Dijon. Le BIVB pourrait participer à son financement. Le vin historiquement a sa place à Dijon, il est temps de réhabiliter nos vignes et d’en faire une promotion plus ludique, plus jeune auprès des touristes. On peut gagner des points contre Beaune. Q : Le Dijon dont vous rêveriez vraiment, on aurait besoin d’un mag entier pour le décrire. Il passe aussi, si j’ai bien compris, par un aéroport pour filer à Marrakech, Londres ou Berlin au premier coup de blues ? Les jeunes Bourguignons sont obligés d’aller faire la fête ailleurs... R : On n’a même pas été capable de s’entendre avec Dôle, qui n’est qu’un gros bourg, pour créer un aéroport commun digne de se nom. Un plus gros vaut mieux que deux petits, non ? Résultat, les deux risquent de fermer… Et quand un aéroport est fermé, n’espérez pas le faire rouvrir ! L’attractivité d’une ville passe aussi par la création de lieux originaux, différents que l’on ne trouve nulle part ailleurs.

Des lieux qui incitent les touristes à venir et à dépenser, c’est bon pour l’économie et l’emploi dijonnais ! Vous revenez de Berlin, vous me parliez d’un ancien aéroport transformé en jardin, en lieu de fête, c’est sérieux? Q : À Berlin, l’aéroport de Tempelhof est devenu un immense terrain pour les familles le jour, les fêtards la nuit. Ils en auront bientôt un autre, pas loin, pour accueillir les milliers de touristes, les jeunes surtout, qui viennent du monde entier pour se défouler. R : Ils ne viendront pas d’ici, vos jeunes, même si on a du mal à les garder... Faire une boîte de nuit dans le réservoir qui est sous le square Darcy serait quelque chose de génial, à leurs yeux. Un truc branché tellement atypique et qui n’aurait, pour le coup, aucune répercussion de nuisances nocturnes auprès des riverains. J’ai toujours rêvé de créer une boîte de nuit dans l’église Saint-Philibert : Dijon serait la première ville en France à convertir une église en boîte alors que ça existe à l’étranger , y compris en Italie, pays pourtant très pratiquant. On peut aussi envisager que l’exploitation de ces nouvelles boîtes de nuit soit gérée par la ville de Dijon. Si je suis élu, c’est ce que je ferais. Les bénéfices réalisés entreront ainsi dans les caisses de la ville et serviront à rentabiliser les lieux.

Confo rt

Q : Il y a certainement d’autres questions idiotes que je n’ai pas posées et auxquelles vous aimeriez pourvoir répondre. Allez-y franchement, quoique... Quand un politique déclare : «Franchement, vous me voyez faire ceci ou cela», on peut s’attendre au pire, non ? R : Je ne vais pas tout vous dévoiler. Vous verrez que nos hommes politiques locaux vont essayer de reprendre mes idées… J’hésite à déposer un brevet (rires). En tous cas, je renouvelle mon offre : j’appelle les sénateurs Houpert et Rebsamen à déchirer leur carte et à rejoindre ma liste. Je pense qu’à nous tous, on pourrait faire des choses sympathiques pour le bonheur des Dijonnais. Alors messieurs, rejoignez moi, je veux vous éviter une défaite… ■ Retrouvez David Lanaud du Gray sur Facebook : David Lanaud du Gray DIJON 2014 sur Twitter : @dldg #DLDGDIJON2014 et très bientôt sur son site internet de campagne : www.prochainmairededijon.fr david@prochainmairededijon.fr Tél : 03 80 50 96 61

1279,70€

2260,10€

au lieu de

au lieu de

1598,70€(1)

2823,50€(2) 2823,50

dont 3,70€ d'éco part.

RCS Pau 351 150 859

les moutardiers et d’autres entreprises agroalimentaires pour qu’il ne coûte pas uniquement de l’argent à la ville.

Stressless® Consul et pouf

Stressless® E200 - 2 places

Prix public conseillé TTC inclus éco-participation au 01/06/2013, soit 319 € d’économie pour pour l’ensemble fauteuil (L : 75 /H : 100 / P : 71cm) et pouf (L : 54 / H : 38 / P : 39cm) Consul en cuir Batick Black. (2) Prix public conseillé TTC inclus éco-participation au 01/06/2013, soit 563.40€ d’économie pour le canapé 2 places E200 (L : 172 / H : 73 / P : 96cm) en cuir Batick Black. Matières visibles de nos canapés, fauteuils et poufs en cuir Batick : cuir de vachette, tannage au chrome, fleur corrigée, pigmenté. Boiserie hêtre lamellé collé teinté, vernis à base d’eau. Renseignez-vous auprès de votre revendeur pour connaître le délai de livraison de votre commande. Offres non cumulables.

(1)

N’avez vous jamais rêvé de vous mettre sur “pause” ? Passer du rêve à la réalité en venant découvrir la sélection de modèles Stressless® des offres “Pause Confort”. Rendez-vous chez votre concessionnaire agréé pour en profiter. Plus d’informations sur www.stressless.fr Fabriqué en Norvège Monsieur Meuble

20

dont 6,50€ d'éco part.

route www.stressless.fr de Beaune - Perrigny-Lès-Dijon

Tempo

8 rue du platane - Quetigny

21


Buzzerie

Du 16 septembre au 15 novembre 2013

Q : J’ai compris que pour vous l’art ne s’arrêtait pas aux arbres morts rue de la Liberté ni aux pleurants au pied des tombeaux des Ducs. Quel autre symbole fort verriez-vous pour la ville ? Quelqu’un m’a susurré à l’oreille que vous réclamiez le retour de la tour Eiffel ? R : Lorsque je dis que la tour Eiffel doit être rapatriée à Dijon, je veux dire par là que Gustave Eiffel, né à Dijon, à qui l’on doit le monument touristique le plus visité au monde, n’a même pas un musée en France. Gustave Eiffel a quitté Dijon parce que le conseil municipal de l’époque ne lui a pas donné de réalisations à effectuer à part un pont et le restaurant de la Taverne des Halles. Il est temps de lui rendre hommage, après tout le mal que nous lui avons fait en n’ayant pas su le reconnaître à ses débuts !

David croqué par Patrick Grillot - Caricaturiste

Q : C’est une idée, même si ce n’était pas le festival auquel je rêvais. Et avec quel argent, au fait ? R : Il faut ouvrir au mécénat, les événements ne doivent pas uniquement être financés par de l’argent public. Je suis convaincu que l’on peut « vendre » des festivals avec de bonnes idées auprès d’enseignes prestigieuses qui pourraient y investir de l’argent. Bon nombre d’habitants sont prêts à s’investir bénévolement pour la création d’un événement qui permettrait de faire vivre leur ville. Il faut croire en la valeur humaine et favoriser son retour dans tous les domaines. « Mieux vivre ensemble », c’est aussi ça ! Q : On a un nouveau musée des BeauxArts qui va rendre à la cité des Ducs un peu de son passé et de sa gloire. Mais pour vous, la gloire de Dijon, en dehors d’être un nom de rose, ne passe pas par l’histoire des Ducs ? R : Il faut penser tout à la fois à ce qui a fait notre histoire et ce pourquoi nous sommes connus à l’international. Les Ducs de Bourgogne bien marketés peuvent être très vendeurs, la rénovation du musée des Beaux-Arts était indispensable et je remercie le sénateur-maire sortant d’avoir entrepris sa rénovation. Mais il n’y a pas que les Ducs ! Il faut créer à Dijon un véritable musée de la moutarde, notre ville est sur les pots de moutarde dans le monde entier et nous n’avons même pas de musée racontant de façon vivante son histoire ! Ce musée pourrait être financé avec

Q : Vous êtes certain qu’il a bien fait les plans de la taverne des Halles ? C’est là que vous pourriez installer votre musée, à moins de laisser ceux qui rêvent d’une vraie taverne à Dijon se cotiser pour la racheter. Il paraît qu’il y a autant de bars à bière que de bars à vin, déjà... R : Dans le cadre de la Cité de la Gastronomie, il nous faut surtout créer un musée pédagogique sur l’histoire du vin, ses différents crus, sa place dans la société, etc., mais de façon ultra moderne en utilisant tous les medias qui existent. Un vrai musée du vin qui, par son ampleur, serait plus important que celui de Beaune et deviendrait un passage obligé pour tous les touristes qui passent plus de temps dans la capitale du bourgogne qu’à Dijon. Le BIVB pourrait participer à son financement. Le vin historiquement a sa place à Dijon, il est temps de réhabiliter nos vignes et d’en faire une promotion plus ludique, plus jeune auprès des touristes. On peut gagner des points contre Beaune. Q : Le Dijon dont vous rêveriez vraiment, on aurait besoin d’un mag entier pour le décrire. Il passe aussi, si j’ai bien compris, par un aéroport pour filer à Marrakech, Londres ou Berlin au premier coup de blues ? Les jeunes Bourguignons sont obligés d’aller faire la fête ailleurs... R : On n’a même pas été capable de s’entendre avec Dôle, qui n’est qu’un gros bourg, pour créer un aéroport commun digne de se nom. Un plus gros vaut mieux que deux petits, non ? Résultat, les deux risquent de fermer… Et quand un aéroport est fermé, n’espérez pas le faire rouvrir ! L’attractivité d’une ville passe aussi par la création de lieux originaux, différents que l’on ne trouve nulle part ailleurs.

Des lieux qui incitent les touristes à venir et à dépenser, c’est bon pour l’économie et l’emploi dijonnais ! Vous revenez de Berlin, vous me parliez d’un ancien aéroport transformé en jardin, en lieu de fête, c’est sérieux? Q : À Berlin, l’aéroport de Tempelhof est devenu un immense terrain pour les familles le jour, les fêtards la nuit. Ils en auront bientôt un autre, pas loin, pour accueillir les milliers de touristes, les jeunes surtout, qui viennent du monde entier pour se défouler. R : Ils ne viendront pas d’ici, vos jeunes, même si on a du mal à les garder... Faire une boîte de nuit dans le réservoir qui est sous le square Darcy serait quelque chose de génial, à leurs yeux. Un truc branché tellement atypique et qui n’aurait, pour le coup, aucune répercussion de nuisances nocturnes auprès des riverains. J’ai toujours rêvé de créer une boîte de nuit dans l’église Saint-Philibert : Dijon serait la première ville en France à convertir une église en boîte alors que ça existe à l’étranger , y compris en Italie, pays pourtant très pratiquant. On peut aussi envisager que l’exploitation de ces nouvelles boîtes de nuit soit gérée par la ville de Dijon. Si je suis élu, c’est ce que je ferais. Les bénéfices réalisés entreront ainsi dans les caisses de la ville et serviront à rentabiliser les lieux.

Confo rt

Q : Il y a certainement d’autres questions idiotes que je n’ai pas posées et auxquelles vous aimeriez pourvoir répondre. Allez-y franchement, quoique... Quand un politique déclare : «Franchement, vous me voyez faire ceci ou cela», on peut s’attendre au pire, non ? R : Je ne vais pas tout vous dévoiler. Vous verrez que nos hommes politiques locaux vont essayer de reprendre mes idées… J’hésite à déposer un brevet (rires). En tous cas, je renouvelle mon offre : j’appelle les sénateurs Houpert et Rebsamen à déchirer leur carte et à rejoindre ma liste. Je pense qu’à nous tous, on pourrait faire des choses sympathiques pour le bonheur des Dijonnais. Alors messieurs, rejoignez moi, je veux vous éviter une défaite… ■ Retrouvez David Lanaud du Gray sur Facebook : David Lanaud du Gray DIJON 2014 sur Twitter : @dldg #DLDGDIJON2014 et très bientôt sur son site internet de campagne : www.prochainmairededijon.fr david@prochainmairededijon.fr Tél : 03 80 50 96 61

1279,70€

2260,10€

au lieu de

au lieu de

1598,70€(1)

2823,50€(2) 2823,50

dont 3,70€ d'éco part.

RCS Pau 351 150 859

les moutardiers et d’autres entreprises agroalimentaires pour qu’il ne coûte pas uniquement de l’argent à la ville.

Stressless® Consul et pouf

Stressless® E200 - 2 places

Prix public conseillé TTC inclus éco-participation au 01/06/2013, soit 319 € d’économie pour pour l’ensemble fauteuil (L : 75 /H : 100 / P : 71cm) et pouf (L : 54 / H : 38 / P : 39cm) Consul en cuir Batick Black. (2) Prix public conseillé TTC inclus éco-participation au 01/06/2013, soit 563.40€ d’économie pour le canapé 2 places E200 (L : 172 / H : 73 / P : 96cm) en cuir Batick Black. Matières visibles de nos canapés, fauteuils et poufs en cuir Batick : cuir de vachette, tannage au chrome, fleur corrigée, pigmenté. Boiserie hêtre lamellé collé teinté, vernis à base d’eau. Renseignez-vous auprès de votre revendeur pour connaître le délai de livraison de votre commande. Offres non cumulables.

(1)

N’avez vous jamais rêvé de vous mettre sur “pause” ? Passer du rêve à la réalité en venant découvrir la sélection de modèles Stressless® des offres “Pause Confort”. Rendez-vous chez votre concessionnaire agréé pour en profiter. Plus d’informations sur www.stressless.fr Fabriqué en Norvège Monsieur Meuble

20

dont 6,50€ d'éco part.

route www.stressless.fr de Beaune - Perrigny-Lès-Dijon

Tempo

8 rue du platane - Quetigny

21


MYTHOMANIA ■ par Jean-Guillaume Dufour

Moi

vigneron, C’était par une de ces journées de fin d’été, pure, lumineuse et violente. Le ciel est comme stérilisé par la chaleur, son bleu est fixe, épais, solide, le soleil est diffus, implacable, il décourage quiconque de lever les yeux au ciel, l’ombre est rare, précieuse, fraîche et apaisante. Au loin un arbre, belle forme verte au milieu de cet univers minéral, je vais m’en approcher, abuser de son ombre, de sa fraîcheur, peut-être en profiterais-je pour boire, une source fraîche semble glouglouter doucement à proximité de l’arbre. Le terrain va s’inclinant légèrement en une descente très douce, orientation est, comme la Côte, c’est ici que l’on va planter quelques pieds de vigne, il y a de la place pour une quinzaine de rangs, espérons que la source ne donne pas trop de fraîcheur surtout au moment de la fleur, la gelée tardive est ce qu’il y a de pire. Le silence qui règne en ce lieu est de qualité, à peine troublé par le bruit de mes pas. L’instant est crucial, je visualise ce qu’il va advenir, je vois la vigne, je vois les rangs, les feuilles, les grappes, j’entends presque déjà les rires et les lestes plaisanteries des vendangeurs. C’est en arrivant au pied de l’arbre que mon esprit se trouble, son ombre est très claire, son feuillage est fixe, semble pétrifié, la température à son pied n’est pas plus agréable, bon sang ! L’univers minéral qui m’entoure est constitué d’immeubles, le doux murmure de la source n’est que le bruit de la fontaine du Bareuzai, cet ersatz d’arbre n’est rien d’autre qu’une vulgaire œuvre d’art des rues, métallique, inesthétique et coûteuse ! Pourtant, j’en suis sûr, je ne dormais pas, je marchais rue de la Liberté, je ne rêvais pas dans un TGV, je marchais vous dis-je, et j’ai eu l’illusion, la vision, le sentiment tellurique d’être à l’endroit rêvé pour planter un

Jean-Guillume Dufour

rence déloyale, vont brandir le droit moral de l’artiste et tout l’toutim, va falloir les raisonner les penseurs, leur expliquer qu’il y a une hiérarchie dans la nature, et qu’en premier dans la nature, ben y’a la nature, ensuite peuvent faire les malins avec leurs machins, leurs concepts et leurs questionnements, mais ils restent loin derrière avec leur pseudo-trucs, leurs imit’, leurs ersatz. Je ne comprendrais même pas que la Mairie ne mette pas à notre disposition le parking Grangier dans lequel on pourra faire une excellente cuverie et des caves, faudra juste prévoir de rehausser les plafonds de façon à ce que l’on puisse passer avec l’enjambeur, mais bon faut c’qu’y faut, on a de l’ambition pour la ville, oui ou non ? Moi vigneron du centre-ville, je révise le PLU, avec possibilité de démolition des édifices empêchant un bon ensoleillement des vignes, ah je te le jure, elle va rentrer dans la ville la Côte, elle va tellement rentrer que j’envisage une opération de grande ampleur, un arrêté d’alignement sans précédent, et vous ne pourrez démentir l’aspect grandiose du projet, c’est autre chose que la Toison d’Or ou Valmy : voir le château du Clos Vougeot depuis la place Darcy ! C’est sûr ça va faire quelques tonnes de gravats, mais quand le bâtiment va, tout va ! On relance l’économie et Dijon (re)devient

vraiment la capitale du Bourgogne, qui dit mieux ? Moi vigneron, je rebaptise la Côte de Nuits en Côte dijonnaise (il y a bien la Côte chalonnaise, et la Côte de Beaune), paf direct sans discussion ni référendum, façon coup d’état, main de fer dans un gant de toilette. Moi vigneron, je te le prolonge le tramway jusqu’à Nuits, histoire de marquer un peu à la culotte les beaunois, façon drapeau de conquête planté fermement sur la Côte, genre jusqu’à Nuits, c’est chez moi ! Ça t’aurait une sacrée gueule le nom des arrêts, tu descends à La Petite Chapelle, ou tu pousses jusqu’à Saint-Vivant ? Oh non je m’arrête à VougeotChâteau, je finis à pied, c’est plus court pour moi que si je descendais à Bonnes-Mares. Moi vigneron du centre-ville, je fais le siège de l’INAO et j’exige d’avoir une appellation Village (Dijon Village), des premiers crus, qui pourraient être les suivants Dijon 1er cru La Grangier, Dijon 1er cru Clos de la Chouette, Dijon 1er cru le Montchapet, un blanc issu de vignes plantées au-dessus de la Gare qui serait Dijon 1er cru Les Perrières, quand je vous dis qu’on a tout ce qu’il faut pour rivaliser avec le reste du monde ! Dans nos prochaines éditions, nous continuerons à secouer les consciences en étudiant d’autres projets que nous offrons de grand cœur à nos glorieux hommes politiques qui

ne vont pas tarder à se rappeler de nos existences, les échéances s’approchant, aussi nous continuons à (employons leur jargon, ils adorent ça) « nous positionner en force de proposition, ou peut-être même en think tank en vue de créer un débat qui fait du sens et de tisser du lien social et de renforcer le vivre ensemble en mettant l’humain au cœur d’une politique ambitieuse… etc, etc, …». Bon, nous soumettrons à votre réflexion engourdie par des semaines de grande chaleur d’autres grands projets réalistes et réalisables comme l’est celui-ci, ainsi les idées suivantes : amener un fleuve à Dijon (mettons d’abord d’accord sur lequel, en éliminant d’emblée le Danube, le Dniepr, l’Ob, l’Ienisseï, le Nil ou le Potomac, mais pourquoi pas le Rhin ? Le Pô ? Le Yang Tsé Kiang ? ), construire un troisième aéroport entre Longvic et Tavaux (Auxonne ?), doubler la LINO, commencer les travaux préalables à la construction d’un métro pour désengorger le tramway, finaliser la création d’un véritable quartier d’affaires avec moultes tours, gratte-ciels, et grande arche… et que l’on nommerait le quartier de l’Attaque, pour montrer qu’on a une autre ambition que ces petits joueurs parisiens qui, eux, ont quand même planté des vignes sur la Butte Montmartre ! ■ JGD

peu de vigne. Le sol m’a parlé, la terre m’a appelé, il va falloir que je relise le Pape des Escargots, serais-je en train de virer druide ? Je l’ai vue ma parcelle, entre le Miroir et le Bareuzai, un peu plus bas que la rue des Godrans qui pourrait, du fait de son orientation nord, nous ramener de la bise et faire chuter les températures, une belle vigne solidement ancrée, indiscutable, irréfutable et perpétuelle. Ne me dites pas qu’il ne faut pas y voir un signe, d’une part la rue de la Liberté est bien trop sèche, bien trop minérale et dépourvue de toute trace de vie végétale, et d’autre part, il manque des vignes à Dijon, c’est évident, il manque à Dijon un rattachement à la Côte, espérons qu’il manque à la Côte un peu de Dijon. Le problème, c’est que cette vision m’obsède, j’y crois dur comme fer, je suis investi d’une mission, j’en ai parlé avec mon vieux copain, le meilleur-vigneron-du-monde-de-la-Côte-de-Marsannay, j’ai nommé Christophe Bouvier dit Bouba. Au début, à l’apéro, il était sceptique, vers 23 heures il trouvait ça jouable et une reconnaissance sur le terrain vers 3 heures a achevé de le convaincre. Il est d’accord, on a voulu commencer le travail du sol séance tenante, manque de chance on n’avait pas d’outils sous la main, sinon c’était entamé dare-dare. Il la partage ma vision, là c’est parti, faut même pas chercher à nous arrêter, pas se mettre en travers de notre chemin, sinon on risque de muter mauvais, sournois, on est remontés à bloc, prêts à tout et on l’aura notre vigne dijonnaise, notre côteau du dijonnois. On va commencer par lancer une souscription, tacher de réunir quelques millions d’euros, c’est nos comptes de campagne à nous, mais pas un mot au Conseil Constitutionnel, ça reste régional, entre nous. Va falloir être convaincants aussi pour se faire attribuer un bout de la rue de la Lib’, défoncer le tout nouveau et tout vilain sol, amener un peu de terre, planter, tailler, vendanger, vinifier. Ils vont pas comprendre, les artistes qui ont vendu des arbres en fer au prix de l’or, de voir de la vraie plante à côté, vont hurler à la concur© LaFP

22

23


MYTHOMANIA ■ par Jean-Guillaume Dufour

Moi

vigneron, C’était par une de ces journées de fin d’été, pure, lumineuse et violente. Le ciel est comme stérilisé par la chaleur, son bleu est fixe, épais, solide, le soleil est diffus, implacable, il décourage quiconque de lever les yeux au ciel, l’ombre est rare, précieuse, fraîche et apaisante. Au loin un arbre, belle forme verte au milieu de cet univers minéral, je vais m’en approcher, abuser de son ombre, de sa fraîcheur, peut-être en profiterais-je pour boire, une source fraîche semble glouglouter doucement à proximité de l’arbre. Le terrain va s’inclinant légèrement en une descente très douce, orientation est, comme la Côte, c’est ici que l’on va planter quelques pieds de vigne, il y a de la place pour une quinzaine de rangs, espérons que la source ne donne pas trop de fraîcheur surtout au moment de la fleur, la gelée tardive est ce qu’il y a de pire. Le silence qui règne en ce lieu est de qualité, à peine troublé par le bruit de mes pas. L’instant est crucial, je visualise ce qu’il va advenir, je vois la vigne, je vois les rangs, les feuilles, les grappes, j’entends presque déjà les rires et les lestes plaisanteries des vendangeurs. C’est en arrivant au pied de l’arbre que mon esprit se trouble, son ombre est très claire, son feuillage est fixe, semble pétrifié, la température à son pied n’est pas plus agréable, bon sang ! L’univers minéral qui m’entoure est constitué d’immeubles, le doux murmure de la source n’est que le bruit de la fontaine du Bareuzai, cet ersatz d’arbre n’est rien d’autre qu’une vulgaire œuvre d’art des rues, métallique, inesthétique et coûteuse ! Pourtant, j’en suis sûr, je ne dormais pas, je marchais rue de la Liberté, je ne rêvais pas dans un TGV, je marchais vous dis-je, et j’ai eu l’illusion, la vision, le sentiment tellurique d’être à l’endroit rêvé pour planter un

Jean-Guillume Dufour

rence déloyale, vont brandir le droit moral de l’artiste et tout l’toutim, va falloir les raisonner les penseurs, leur expliquer qu’il y a une hiérarchie dans la nature, et qu’en premier dans la nature, ben y’a la nature, ensuite peuvent faire les malins avec leurs machins, leurs concepts et leurs questionnements, mais ils restent loin derrière avec leur pseudo-trucs, leurs imit’, leurs ersatz. Je ne comprendrais même pas que la Mairie ne mette pas à notre disposition le parking Grangier dans lequel on pourra faire une excellente cuverie et des caves, faudra juste prévoir de rehausser les plafonds de façon à ce que l’on puisse passer avec l’enjambeur, mais bon faut c’qu’y faut, on a de l’ambition pour la ville, oui ou non ? Moi vigneron du centre-ville, je révise le PLU, avec possibilité de démolition des édifices empêchant un bon ensoleillement des vignes, ah je te le jure, elle va rentrer dans la ville la Côte, elle va tellement rentrer que j’envisage une opération de grande ampleur, un arrêté d’alignement sans précédent, et vous ne pourrez démentir l’aspect grandiose du projet, c’est autre chose que la Toison d’Or ou Valmy : voir le château du Clos Vougeot depuis la place Darcy ! C’est sûr ça va faire quelques tonnes de gravats, mais quand le bâtiment va, tout va ! On relance l’économie et Dijon (re)devient

vraiment la capitale du Bourgogne, qui dit mieux ? Moi vigneron, je rebaptise la Côte de Nuits en Côte dijonnaise (il y a bien la Côte chalonnaise, et la Côte de Beaune), paf direct sans discussion ni référendum, façon coup d’état, main de fer dans un gant de toilette. Moi vigneron, je te le prolonge le tramway jusqu’à Nuits, histoire de marquer un peu à la culotte les beaunois, façon drapeau de conquête planté fermement sur la Côte, genre jusqu’à Nuits, c’est chez moi ! Ça t’aurait une sacrée gueule le nom des arrêts, tu descends à La Petite Chapelle, ou tu pousses jusqu’à Saint-Vivant ? Oh non je m’arrête à VougeotChâteau, je finis à pied, c’est plus court pour moi que si je descendais à Bonnes-Mares. Moi vigneron du centre-ville, je fais le siège de l’INAO et j’exige d’avoir une appellation Village (Dijon Village), des premiers crus, qui pourraient être les suivants Dijon 1er cru La Grangier, Dijon 1er cru Clos de la Chouette, Dijon 1er cru le Montchapet, un blanc issu de vignes plantées au-dessus de la Gare qui serait Dijon 1er cru Les Perrières, quand je vous dis qu’on a tout ce qu’il faut pour rivaliser avec le reste du monde ! Dans nos prochaines éditions, nous continuerons à secouer les consciences en étudiant d’autres projets que nous offrons de grand cœur à nos glorieux hommes politiques qui

ne vont pas tarder à se rappeler de nos existences, les échéances s’approchant, aussi nous continuons à (employons leur jargon, ils adorent ça) « nous positionner en force de proposition, ou peut-être même en think tank en vue de créer un débat qui fait du sens et de tisser du lien social et de renforcer le vivre ensemble en mettant l’humain au cœur d’une politique ambitieuse… etc, etc, …». Bon, nous soumettrons à votre réflexion engourdie par des semaines de grande chaleur d’autres grands projets réalistes et réalisables comme l’est celui-ci, ainsi les idées suivantes : amener un fleuve à Dijon (mettons d’abord d’accord sur lequel, en éliminant d’emblée le Danube, le Dniepr, l’Ob, l’Ienisseï, le Nil ou le Potomac, mais pourquoi pas le Rhin ? Le Pô ? Le Yang Tsé Kiang ? ), construire un troisième aéroport entre Longvic et Tavaux (Auxonne ?), doubler la LINO, commencer les travaux préalables à la construction d’un métro pour désengorger le tramway, finaliser la création d’un véritable quartier d’affaires avec moultes tours, gratte-ciels, et grande arche… et que l’on nommerait le quartier de l’Attaque, pour montrer qu’on a une autre ambition que ces petits joueurs parisiens qui, eux, ont quand même planté des vignes sur la Butte Montmartre ! ■ JGD

peu de vigne. Le sol m’a parlé, la terre m’a appelé, il va falloir que je relise le Pape des Escargots, serais-je en train de virer druide ? Je l’ai vue ma parcelle, entre le Miroir et le Bareuzai, un peu plus bas que la rue des Godrans qui pourrait, du fait de son orientation nord, nous ramener de la bise et faire chuter les températures, une belle vigne solidement ancrée, indiscutable, irréfutable et perpétuelle. Ne me dites pas qu’il ne faut pas y voir un signe, d’une part la rue de la Liberté est bien trop sèche, bien trop minérale et dépourvue de toute trace de vie végétale, et d’autre part, il manque des vignes à Dijon, c’est évident, il manque à Dijon un rattachement à la Côte, espérons qu’il manque à la Côte un peu de Dijon. Le problème, c’est que cette vision m’obsède, j’y crois dur comme fer, je suis investi d’une mission, j’en ai parlé avec mon vieux copain, le meilleur-vigneron-du-monde-de-la-Côte-de-Marsannay, j’ai nommé Christophe Bouvier dit Bouba. Au début, à l’apéro, il était sceptique, vers 23 heures il trouvait ça jouable et une reconnaissance sur le terrain vers 3 heures a achevé de le convaincre. Il est d’accord, on a voulu commencer le travail du sol séance tenante, manque de chance on n’avait pas d’outils sous la main, sinon c’était entamé dare-dare. Il la partage ma vision, là c’est parti, faut même pas chercher à nous arrêter, pas se mettre en travers de notre chemin, sinon on risque de muter mauvais, sournois, on est remontés à bloc, prêts à tout et on l’aura notre vigne dijonnaise, notre côteau du dijonnois. On va commencer par lancer une souscription, tacher de réunir quelques millions d’euros, c’est nos comptes de campagne à nous, mais pas un mot au Conseil Constitutionnel, ça reste régional, entre nous. Va falloir être convaincants aussi pour se faire attribuer un bout de la rue de la Lib’, défoncer le tout nouveau et tout vilain sol, amener un peu de terre, planter, tailler, vendanger, vinifier. Ils vont pas comprendre, les artistes qui ont vendu des arbres en fer au prix de l’or, de voir de la vraie plante à côté, vont hurler à la concur© LaFP

22

23


PEOPLERIE

9-2 – Sachant que Dijon a été élue cen-

L'INTERVIEW

Michaël Llodra avec Arnaud de Docteur Wine

Quoi de neuf, docteur Wine ?

■ par Jean-Guillaume Dufour

Deux stars du tennis investissent dans le vin et dans la ville Dr Wine, rue Musette, c’est eux... Un peu, beaucoup, passionnément surtout. Rencontre avec Arnaud Clément et Michaël Llodra, tennismen et wine-tasters à leurs heures.

Arnaud Clément, 36 ans joueur de tennis pro de 1996 à 2012, a été 10ème mondial, finaliste de l’Open d’Australie en 2001, vainqueur de 4 tournois en simple et de 12 tournois en double dont Wimbledon (associé à un certain Llodra …), aujourd’hui capitaine de l’équipe de France de Coupe Davis. A la lourde tâche de composer l’équipe de France, c’est-à-dire de choisir parmi ses anciens collègues et amis ceux qui auront la chance de représenter leur pays dans la prestigieuse compétition que la France n’a plus remportée depuis 2001. Il a, en tant que joueur, disputé 31 matches de Coupe Davis et en a remporté 20. Il a longtemps été un pilier de l’équipe de France, transcendé par cette compétition. La prochaine campagne débute le 30 janvier 2014 avec la réception de l’Australie. Michaël Llodra, 33 ans, joueur de tennis pro depuis 1999, actuel-

lement 49ème joueur mondial en simple, meilleur classement 21ème en 2011, 22ème en double, meilleur classement 3ème. Un des derniers vrais stylistes, pur serveur volleyeur comme on n’en fait plus et comme on n’en verra peut-être plus à ce niveau avant quelques temps, hélas. Si vous avez l’occasion d’assister à un de ses matches, courez-y, c’est somptueux, on est aux racines du tennis, dans le beau jeu qui a entamé son agonie avec la de moins en moins lente descente de Rodger Federer

et qui rendra son dernier souffle quand Mika rangera ses raquettes. Vainqueur de 5 tournois en simple pour 25 en double dont 2 grands Chelems (Australie et Wimbledon), finaliste à Roland Garros en double cette année. Joueur de Coupe Davis très assidu, il a disputé 36 matches dans cette compétition et en a gagné 23. Il est le Président de l’association des joueurs français de Coupe Davis comportant 53 membres. Il espère pouvoir ajouter quelques lignes glorieuses à son palmarès durant la fin de saison (il disputera les tournois d’Orléans, de Tokyo, Shanghaï, Bâle et Paris Bercy), et durant encore au moins une saison encore (pas de retraite prévue avant 2014 au plus tôt).

Ces deux grands du tennis ont quelque chose de plus que

les autres, ils sont passionnés de vins, de Bourgogne entre autres et ils aiment tellement ça qu’ils se sont associés avec des Dijonnais dans le Restau-bar-club à vin de la rue Musette, le Dr Wine à Dijon. C’est surtout à ce sujet que nous sommes allés à leur rencontre. Nous avons découvert des gars bien, qui connaissent et aiment Dijon et la Côte, les vins, les vignerons et les bons endroits. Dr Wine est un bar-restaurant dans lequel vous trouverez tout ce qui se fait de très bon dans nos vignes, les meilleurs climats et les meilleurs vignerons. Depuis quelques mois, une boutique a vu le jour place Notre-Dame qui permet à tout un chacun d’acquérir de précieux flacons. Plusieurs axes de développement sont encore à explorer pour les heureux associés de cette jeune institution, l’un serait d’être présent sur le circuit professionnel de tennis par le biais notamment de corners dans les espaces dédiés aux relations publiques de chaque tournoi. De quels meilleurs ambassadeurs peut-on rêver ?

■ JGD

10-2 - Le vin est-il meilleur sur place dans la cave avec le vigneron, ou tu retrouves l’émotion à chaque fois ?

1-2

et les vins… Il est aussi passionné de tennis, donc nous n’avons jamais assez de temps pour couvrir tous les sujets !

C’est clairement parti de mon amitié de longue date avec Antoine. Il a été moteur sur ce projet et j’ai suivi l’aventure par amitié et par intérêt pour les vins.

5-2 – Je peux imaginer une sélection en

- T’as gagné au loto, et le choix c’était Key Biscane, Palm Springs ou Dijon. Comme t’avais un pote dans l’organisation, t’as pu avoir Dijon ?

Arnaud Clément avec Arnaud de Docteur Wine

J’ai dû rater cette enquête ;-) J’aime beaucoup Dijon, mais ma maison est à Aix-en-Provence. J’ai grandi là-bas et je suis très attaché à cette ville/région.

Arnaud Clément@Carine06

Arnaud Clément

Arnaud Clément et Michaël Llodra

24

tre du monde, joyau de France, plus belle ville de l’univers et coin de paradis par un jury impartial composé à 100 % de Dijonnais depuis au moins 3 générations, comment expliques-tu le fait de ne pas y vivre toi-même ? C’est un manque d’ambition ou de moyens financiers ? (Sinon j’ai des adresses, je peux te trouver un studio pas cher.)

2-2 - Tu es alcoolique, à la dérive, tu n’as

plus de permis, alors Dijon, il y a le TGV, quoi de mieux pour picoler à l’œil qu’une aventure vino-amicale : le Doctor Wine ? C’est presque ça…sauf que j’ai encore mon permis ;-)

3-2 – Tu passes de la gare à la cave puis

de la cave à la gare, alors à Dijon, ce que tu connais le plus, c’est le panneau bleu sur le quai de la gare, et tu trouves qu’il est très très joli ? Je viens effectivement la plupart du temps en train et j’ai vu la gare évoluer ces derniers temps… Mais je reste souvent plusieurs jours pour déguster dans les domaines et passer du temps avec mes amis.

4-2 – Est-il vrai qu’en fin de déguste, tu

as voulu travailler tes premières-deuxièmes dans la cave, qu’Aubert de Villaine a eu toutes les peines du monde à t’en dissuader et qu’il a été obligé de te promettre une allocation tellement exceptionnelle que tu bois de la Saint-Vivant au changement de côté ? Si seulement ! Cela dit, j’ai effectivement eu la chance de rencontrer Aubert de Villaine qui transmet si bien son savoir sur la Bourgogne

tant que déboucheur officiel ? J’ai toujours rêvé de porter le survet’ de l’équipe de France ! On fait en sorte d’être sérieux justement en Coupe Davis ! Mais pourquoi pas, le dimanche, pour fêter une victoire ;-)

6-2 – Après le tennis, c’est obligé de res-

ter dans le tennis, sinon on se plante ou on peut faire ce qu’on veut, même chanteur ? Disons que beaucoup restent dans le tennis, mais Yannick nous a en effet montré que tout était possible. J’ai, pour ma part, eu l’opportunité exceptionnelle d’enchaîner très vite sur la Coupe Davis, qui représente tellement de choses pour moi.

7-2

– Vraiment entre nous, les yeux dans les yeux, c’est du off, ça sort pas du magasin : les Bordeaux c’est vachement surfait, non ? Rien ne vaut un grand Bourgogne !

8-2 – Tu détestes quoi, quand tu es à Di-

jon ? (Ne répond pas rien, sinon je vais être obligé d’inventer un truc et ça va faire de la peine à quelqu’un.) Franchement pas grand-chose… Désolé, mais rien ne me vient à l’esprit, à part la météo dernièrement… Et les travaux du tramway… Mais il faut reconnaître que la ville est plus belle et plus touristique désormais !

Il est en tout cas plus intéressant quand on sait exactement d’où il vient, qu’on connait le vigneron et la philosophie derrière. J’adore visiter les domaines et passer du temps avec les vignerons, on comprend forcément mieux les vins.

11-2 – Ton meilleur souvenir de ta vie du monde (à part ta rencontre avec ta femme bien sûr !), c’était noté quoi sur l’étiquette ? Cela ferait un peu « cliché » de revenir sur la plus grande émotion de ma vie… Alors je vais faire un petit contre-pied et plutôt parler de ma dernière très grande sensation, ok ? Un Charmes-Chambertin 2004 du Domaine Arlaud !

12-2 -A part la verticale sur 20 millésimes en Cros Parentoux, tu dois avoir des projets, peut-être un peu de tennis ?

Je n’ai qu’un seul projet tennistique actuellement, gagner la Coupe Davis avec l’Equipe de France ! Et là tu pourras venir en tant que déboucheur officiel ;-)

13–2 – Est-ce vrai que tu ne connais ni DSK ni Dodo la Saumure ? Je connais un Dodo mais cela ne doit pas être le même ;-)

14–2 – Qu’est-ce qui te fait pleurer en ce moment (interdiction de citer des hommes politiques Français) ? Je suis plutôt de nature optimiste… Ou verre à moitié plein… Il y a par contre des gens qui me font pleurer de rire. Raphaël Mezrahi, par exemple avec son concept « La nuit de la déprime » ou encore un journaliste à Dijon qui fait des interviews décalées !

25


PEOPLERIE

9-2 – Sachant que Dijon a été élue cen-

L'INTERVIEW

Michaël Llodra avec Arnaud de Docteur Wine

Quoi de neuf, docteur Wine ?

■ par Jean-Guillaume Dufour

Deux stars du tennis investissent dans le vin et dans la ville Dr Wine, rue Musette, c’est eux... Un peu, beaucoup, passionnément surtout. Rencontre avec Arnaud Clément et Michaël Llodra, tennismen et wine-tasters à leurs heures.

Arnaud Clément, 36 ans joueur de tennis pro de 1996 à 2012, a été 10ème mondial, finaliste de l’Open d’Australie en 2001, vainqueur de 4 tournois en simple et de 12 tournois en double dont Wimbledon (associé à un certain Llodra …), aujourd’hui capitaine de l’équipe de France de Coupe Davis. A la lourde tâche de composer l’équipe de France, c’est-à-dire de choisir parmi ses anciens collègues et amis ceux qui auront la chance de représenter leur pays dans la prestigieuse compétition que la France n’a plus remportée depuis 2001. Il a, en tant que joueur, disputé 31 matches de Coupe Davis et en a remporté 20. Il a longtemps été un pilier de l’équipe de France, transcendé par cette compétition. La prochaine campagne débute le 30 janvier 2014 avec la réception de l’Australie. Michaël Llodra, 33 ans, joueur de tennis pro depuis 1999, actuel-

lement 49ème joueur mondial en simple, meilleur classement 21ème en 2011, 22ème en double, meilleur classement 3ème. Un des derniers vrais stylistes, pur serveur volleyeur comme on n’en fait plus et comme on n’en verra peut-être plus à ce niveau avant quelques temps, hélas. Si vous avez l’occasion d’assister à un de ses matches, courez-y, c’est somptueux, on est aux racines du tennis, dans le beau jeu qui a entamé son agonie avec la de moins en moins lente descente de Rodger Federer

et qui rendra son dernier souffle quand Mika rangera ses raquettes. Vainqueur de 5 tournois en simple pour 25 en double dont 2 grands Chelems (Australie et Wimbledon), finaliste à Roland Garros en double cette année. Joueur de Coupe Davis très assidu, il a disputé 36 matches dans cette compétition et en a gagné 23. Il est le Président de l’association des joueurs français de Coupe Davis comportant 53 membres. Il espère pouvoir ajouter quelques lignes glorieuses à son palmarès durant la fin de saison (il disputera les tournois d’Orléans, de Tokyo, Shanghaï, Bâle et Paris Bercy), et durant encore au moins une saison encore (pas de retraite prévue avant 2014 au plus tôt).

Ces deux grands du tennis ont quelque chose de plus que

les autres, ils sont passionnés de vins, de Bourgogne entre autres et ils aiment tellement ça qu’ils se sont associés avec des Dijonnais dans le Restau-bar-club à vin de la rue Musette, le Dr Wine à Dijon. C’est surtout à ce sujet que nous sommes allés à leur rencontre. Nous avons découvert des gars bien, qui connaissent et aiment Dijon et la Côte, les vins, les vignerons et les bons endroits. Dr Wine est un bar-restaurant dans lequel vous trouverez tout ce qui se fait de très bon dans nos vignes, les meilleurs climats et les meilleurs vignerons. Depuis quelques mois, une boutique a vu le jour place Notre-Dame qui permet à tout un chacun d’acquérir de précieux flacons. Plusieurs axes de développement sont encore à explorer pour les heureux associés de cette jeune institution, l’un serait d’être présent sur le circuit professionnel de tennis par le biais notamment de corners dans les espaces dédiés aux relations publiques de chaque tournoi. De quels meilleurs ambassadeurs peut-on rêver ?

■ JGD

10-2 - Le vin est-il meilleur sur place dans la cave avec le vigneron, ou tu retrouves l’émotion à chaque fois ?

1-2

et les vins… Il est aussi passionné de tennis, donc nous n’avons jamais assez de temps pour couvrir tous les sujets !

C’est clairement parti de mon amitié de longue date avec Antoine. Il a été moteur sur ce projet et j’ai suivi l’aventure par amitié et par intérêt pour les vins.

5-2 – Je peux imaginer une sélection en

- T’as gagné au loto, et le choix c’était Key Biscane, Palm Springs ou Dijon. Comme t’avais un pote dans l’organisation, t’as pu avoir Dijon ?

Arnaud Clément avec Arnaud de Docteur Wine

J’ai dû rater cette enquête ;-) J’aime beaucoup Dijon, mais ma maison est à Aix-en-Provence. J’ai grandi là-bas et je suis très attaché à cette ville/région.

Arnaud Clément@Carine06

Arnaud Clément

Arnaud Clément et Michaël Llodra

24

tre du monde, joyau de France, plus belle ville de l’univers et coin de paradis par un jury impartial composé à 100 % de Dijonnais depuis au moins 3 générations, comment expliques-tu le fait de ne pas y vivre toi-même ? C’est un manque d’ambition ou de moyens financiers ? (Sinon j’ai des adresses, je peux te trouver un studio pas cher.)

2-2 - Tu es alcoolique, à la dérive, tu n’as

plus de permis, alors Dijon, il y a le TGV, quoi de mieux pour picoler à l’œil qu’une aventure vino-amicale : le Doctor Wine ? C’est presque ça…sauf que j’ai encore mon permis ;-)

3-2 – Tu passes de la gare à la cave puis

de la cave à la gare, alors à Dijon, ce que tu connais le plus, c’est le panneau bleu sur le quai de la gare, et tu trouves qu’il est très très joli ? Je viens effectivement la plupart du temps en train et j’ai vu la gare évoluer ces derniers temps… Mais je reste souvent plusieurs jours pour déguster dans les domaines et passer du temps avec mes amis.

4-2 – Est-il vrai qu’en fin de déguste, tu

as voulu travailler tes premières-deuxièmes dans la cave, qu’Aubert de Villaine a eu toutes les peines du monde à t’en dissuader et qu’il a été obligé de te promettre une allocation tellement exceptionnelle que tu bois de la Saint-Vivant au changement de côté ? Si seulement ! Cela dit, j’ai effectivement eu la chance de rencontrer Aubert de Villaine qui transmet si bien son savoir sur la Bourgogne

tant que déboucheur officiel ? J’ai toujours rêvé de porter le survet’ de l’équipe de France ! On fait en sorte d’être sérieux justement en Coupe Davis ! Mais pourquoi pas, le dimanche, pour fêter une victoire ;-)

6-2 – Après le tennis, c’est obligé de res-

ter dans le tennis, sinon on se plante ou on peut faire ce qu’on veut, même chanteur ? Disons que beaucoup restent dans le tennis, mais Yannick nous a en effet montré que tout était possible. J’ai, pour ma part, eu l’opportunité exceptionnelle d’enchaîner très vite sur la Coupe Davis, qui représente tellement de choses pour moi.

7-2

– Vraiment entre nous, les yeux dans les yeux, c’est du off, ça sort pas du magasin : les Bordeaux c’est vachement surfait, non ? Rien ne vaut un grand Bourgogne !

8-2 – Tu détestes quoi, quand tu es à Di-

jon ? (Ne répond pas rien, sinon je vais être obligé d’inventer un truc et ça va faire de la peine à quelqu’un.) Franchement pas grand-chose… Désolé, mais rien ne me vient à l’esprit, à part la météo dernièrement… Et les travaux du tramway… Mais il faut reconnaître que la ville est plus belle et plus touristique désormais !

Il est en tout cas plus intéressant quand on sait exactement d’où il vient, qu’on connait le vigneron et la philosophie derrière. J’adore visiter les domaines et passer du temps avec les vignerons, on comprend forcément mieux les vins.

11-2 – Ton meilleur souvenir de ta vie du monde (à part ta rencontre avec ta femme bien sûr !), c’était noté quoi sur l’étiquette ? Cela ferait un peu « cliché » de revenir sur la plus grande émotion de ma vie… Alors je vais faire un petit contre-pied et plutôt parler de ma dernière très grande sensation, ok ? Un Charmes-Chambertin 2004 du Domaine Arlaud !

12-2 -A part la verticale sur 20 millésimes en Cros Parentoux, tu dois avoir des projets, peut-être un peu de tennis ?

Je n’ai qu’un seul projet tennistique actuellement, gagner la Coupe Davis avec l’Equipe de France ! Et là tu pourras venir en tant que déboucheur officiel ;-)

13–2 – Est-ce vrai que tu ne connais ni DSK ni Dodo la Saumure ? Je connais un Dodo mais cela ne doit pas être le même ;-)

14–2 – Qu’est-ce qui te fait pleurer en ce moment (interdiction de citer des hommes politiques Français) ? Je suis plutôt de nature optimiste… Ou verre à moitié plein… Il y a par contre des gens qui me font pleurer de rire. Raphaël Mezrahi, par exemple avec son concept « La nuit de la déprime » ou encore un journaliste à Dijon qui fait des interviews décalées !

25


PUBLICITÉ

PEOPLERIE

5-1 – Une rencontre de coupe Davis à

Michaël Llodra

1 - T’as fait une grosse connerie, t’avais le choix entre Kaboul et Dijon, et comme d’habitude, t’as demandé l’un et t’as eu l’autre ? Ah, ah… Non pour une fois, j’ai eu ce que je voulais ! 2-1 - Tu es passionné de vins et tu t’es

lancé dans une aventure vino-amicale, le Doctor Wine, alors où mieux qu’à Dijon ? C’est parti en effet d’une amitié. Antoine Prudent m’a fait découvrir le vignoble bourguignon… et surtout les vignerons bourguignons ! J’ai donc tout de suite dit « banco » au projet de créer un bar/restaurant à vin à Dijon. J’ai aussi beaucoup aimé le cadre et le projet d’aménagement et la déco de Clarisse Prudent, dont ma femme est proche aussi.

3-1 – C’est quand, la première fois que

tu es venu à Dijon de ton plein gré, et ta première impression a été … ? Je dirais il y a 6 ans environ. Mais j’ai d’abord passé du temps sur la Côte de Nuits et Beaune, car je venais pour le vin et il y avait peu d’activité autour du vin à Dijon. C’est d’ailleurs de ce constat qu’est né le projet Dr Wine : on adorait aller Chez Bruno… Mais on s’est dit que ce serait plus rentable de boire chez nous ;-)

4-1 – As-tu déjà joué au tennis à Dijon, as-tu gagné le Master 1000 Moutarde et service-volée, ou tu ne viens vraiment pas pour ça ? Il n’y a malheureusement pas une grosse activité tennistique à Dijon. Cela va peut-être changer maintenant que le Tennis Club Dijonnais est en 1ère division. Nous sommes restés proches de Jérôme Golmard et on essaie de se retrouver de temps en temps autour de bonnes bouteilles. Sinon j’aime bien aller à Norges.

26

Dijon, au Doctor Wine, c’est imaginable ou ça reste une rumeur ? J’en rêve ! On va demander à M. Rebsamen de nous faire un cours de tennis sous les halles ;-) 6-1 – Après le tennis, à part sélectionneur qui gagne 11 coupes Davis d’affilée, on fait quoi ? Je vais clairement m’investir dans le vin ! Mais c’est encore un peu tôt pour y penser. J’envisage de jouer au moins jusqu’à fin 2014 ! 7-1 – Tu préfères un quart de finale en grand chelem ou un carton de bouteilles en grand cru ? Ben disons qu’un quart de finale me permettrait de m’acheter quelques cartons… Faudrait juste avoir les allocations, c’est ça le challenge en Bourgogne ! Pour l’anecdote, un de mes amis vignerons bourguignons m’avait parié une bouteille par tour passé à Roland Garros cette année. Il avait juste oublié de préciser si ce n’était qu’en simple ou aussi en double… Il a joué le jeu et m’a offert un jéroboam pour ma finale en double ! NDLR : après menaces, tentatives d’intimidation, de corruption, promesses intenables … Il a consenti à nous avouer qu’il s’agissait d’un jéroboam de Clos de Béze de son année de naissance, somptueux cadeau !

8-1 – Tu vas où quand tu es à Dijon, pour

manger, dormir, boire un coup, acheter un caleçon, … ? Je commence toujours chez Dr Wine ;-) Sinon, j’aime La Maison des Cariatides, Chez Bruno juste en face, DZ’envies, Le Chapeau Rouge… Et bien sûr mon ami Guillaume Bortolussi au Café Gourmand, ou encore Chez Copains et Café Cosi sur le marché. 9-1 – Tu parcours le monde depuis des années, pas souvent dans les pires endroits, tu vois Dijon comment ? Comme une ville en pleine transformation ! On peut dire ce qu’on veut, mais c’est incroyable comme la ville s’est développée en quelques années… Et ce n’est pas fini, a priori, avec le projet « Cité de la gastronomie »…

l’Alcôve Jusqu’à

-30

%*

11-1 - Ta femme, elle en dit quoi de ces discussions sans fin sur les 76 qui n’en finissent pas de vieillir, et les 2004 qui ne vaudront jamais les 2003 et de ces milliers d’euros qui vont directement chez les vignerons sans passer par la case shopping, et ces travaux élyséens faits juste pour ranger des bouteilles dans de bonnes conditions? J’ai une femme extraordinaire ;-)

16

12-1 - « Les vins Clément, c’est bon tout le temps », « Les vins Llodra ça déconne pas », on pourrait vous trouver un jour sur une étiquette ? Oui ! J’ai atteint un de mes objectifs dans la vie : je suis désormais propriétaire de vignes à Gevrey Chambertin avec mes amis bourguignons. 13-1 – Outre vos rapports « professionnels », vous réussissez à avoir des rapports amicaux, les deux domaines restent bien cloisonnés ? Si demain le sélectionneur Clément ne sélectionne pas le joueur Llodra, est-ce que les poteaux Arnaud et Mika vont se faire la gueule ? Il y a deux relations entre nous : celle du capitaine/joueur et notre relation amicale. Nous avons vécu beaucoup de bonnes choses ensemble et nous partageons plusieurs passions communes, dont le vin. 14–1 – Qui vous fait rire en ce moment (interdiction de citer des hommes politiques Français) ? Pour rester dans le vin, je rigole beaucoup avec Eric Rousseau et « Lolo » Rousseau… 15–1 – Pas marre de répondre à des

interviews (même des interviews de ce niveau) ? Je dois dire que cela fait justement du bien de faire des interviews décalées comme celles-ci, bravo !

Jusqu’au

novembre 2013

* Sur articles signalés en magasin

Michaël Llodra

10-1 - Pour ce qui est du vin, ton préféré, celui que tu pourrais boire avec des corn-flakes comme en fin de soirée ce serait quoi ? Trop dur de n’en citer qu’un ! Ma plus grande émotion restera la visite du Domaine de la Romanée Conti avec Aubert de Villaine, quel homme extraordinaire ! Il m’a donné envie de mieux connaître la Bourgogne… Mais je rêve la nuit aussi des vins d’Eric Rousseau, Arnaud Mortet, Dujac, Arlaud, Perrot-Minot, Méo, pour n’en citer que quelques-uns en Côte de Nuits. Et je suis de plus en plus fan des blancs aussi… Mais je dois faire attention, car je crampe très souvent le lendemain si j’en abuse !

L’Afrique du Sud vous accueille

FOIRE de DIJON

INTERNATIONALE ET GASTRONOMIQUE

Cap Horn - Getty Images - L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération

L'INTERVIEW

31 oct -11 nov PARC DES EXPOSITIONS

NOUVEAU Salon des vins

Jusqu’au 4 novembre Découvrez les vins de la région du Cap Occidental Billetterie en ligne : www.foirededijon.com

27


PUBLICITÉ

PEOPLERIE

5-1 – Une rencontre de coupe Davis à

Michaël Llodra

1 - T’as fait une grosse connerie, t’avais le choix entre Kaboul et Dijon, et comme d’habitude, t’as demandé l’un et t’as eu l’autre ? Ah, ah… Non pour une fois, j’ai eu ce que je voulais ! 2-1 - Tu es passionné de vins et tu t’es

lancé dans une aventure vino-amicale, le Doctor Wine, alors où mieux qu’à Dijon ? C’est parti en effet d’une amitié. Antoine Prudent m’a fait découvrir le vignoble bourguignon… et surtout les vignerons bourguignons ! J’ai donc tout de suite dit « banco » au projet de créer un bar/restaurant à vin à Dijon. J’ai aussi beaucoup aimé le cadre et le projet d’aménagement et la déco de Clarisse Prudent, dont ma femme est proche aussi.

3-1 – C’est quand, la première fois que

tu es venu à Dijon de ton plein gré, et ta première impression a été … ? Je dirais il y a 6 ans environ. Mais j’ai d’abord passé du temps sur la Côte de Nuits et Beaune, car je venais pour le vin et il y avait peu d’activité autour du vin à Dijon. C’est d’ailleurs de ce constat qu’est né le projet Dr Wine : on adorait aller Chez Bruno… Mais on s’est dit que ce serait plus rentable de boire chez nous ;-)

4-1 – As-tu déjà joué au tennis à Dijon, as-tu gagné le Master 1000 Moutarde et service-volée, ou tu ne viens vraiment pas pour ça ? Il n’y a malheureusement pas une grosse activité tennistique à Dijon. Cela va peut-être changer maintenant que le Tennis Club Dijonnais est en 1ère division. Nous sommes restés proches de Jérôme Golmard et on essaie de se retrouver de temps en temps autour de bonnes bouteilles. Sinon j’aime bien aller à Norges.

26

Dijon, au Doctor Wine, c’est imaginable ou ça reste une rumeur ? J’en rêve ! On va demander à M. Rebsamen de nous faire un cours de tennis sous les halles ;-) 6-1 – Après le tennis, à part sélectionneur qui gagne 11 coupes Davis d’affilée, on fait quoi ? Je vais clairement m’investir dans le vin ! Mais c’est encore un peu tôt pour y penser. J’envisage de jouer au moins jusqu’à fin 2014 ! 7-1 – Tu préfères un quart de finale en grand chelem ou un carton de bouteilles en grand cru ? Ben disons qu’un quart de finale me permettrait de m’acheter quelques cartons… Faudrait juste avoir les allocations, c’est ça le challenge en Bourgogne ! Pour l’anecdote, un de mes amis vignerons bourguignons m’avait parié une bouteille par tour passé à Roland Garros cette année. Il avait juste oublié de préciser si ce n’était qu’en simple ou aussi en double… Il a joué le jeu et m’a offert un jéroboam pour ma finale en double ! NDLR : après menaces, tentatives d’intimidation, de corruption, promesses intenables … Il a consenti à nous avouer qu’il s’agissait d’un jéroboam de Clos de Béze de son année de naissance, somptueux cadeau !

8-1 – Tu vas où quand tu es à Dijon, pour

manger, dormir, boire un coup, acheter un caleçon, … ? Je commence toujours chez Dr Wine ;-) Sinon, j’aime La Maison des Cariatides, Chez Bruno juste en face, DZ’envies, Le Chapeau Rouge… Et bien sûr mon ami Guillaume Bortolussi au Café Gourmand, ou encore Chez Copains et Café Cosi sur le marché. 9-1 – Tu parcours le monde depuis des années, pas souvent dans les pires endroits, tu vois Dijon comment ? Comme une ville en pleine transformation ! On peut dire ce qu’on veut, mais c’est incroyable comme la ville s’est développée en quelques années… Et ce n’est pas fini, a priori, avec le projet « Cité de la gastronomie »…

l’Alcôve Jusqu’à

-30

%*

11-1 - Ta femme, elle en dit quoi de ces discussions sans fin sur les 76 qui n’en finissent pas de vieillir, et les 2004 qui ne vaudront jamais les 2003 et de ces milliers d’euros qui vont directement chez les vignerons sans passer par la case shopping, et ces travaux élyséens faits juste pour ranger des bouteilles dans de bonnes conditions? J’ai une femme extraordinaire ;-)

16

12-1 - « Les vins Clément, c’est bon tout le temps », « Les vins Llodra ça déconne pas », on pourrait vous trouver un jour sur une étiquette ? Oui ! J’ai atteint un de mes objectifs dans la vie : je suis désormais propriétaire de vignes à Gevrey Chambertin avec mes amis bourguignons. 13-1 – Outre vos rapports « professionnels », vous réussissez à avoir des rapports amicaux, les deux domaines restent bien cloisonnés ? Si demain le sélectionneur Clément ne sélectionne pas le joueur Llodra, est-ce que les poteaux Arnaud et Mika vont se faire la gueule ? Il y a deux relations entre nous : celle du capitaine/joueur et notre relation amicale. Nous avons vécu beaucoup de bonnes choses ensemble et nous partageons plusieurs passions communes, dont le vin. 14–1 – Qui vous fait rire en ce moment (interdiction de citer des hommes politiques Français) ? Pour rester dans le vin, je rigole beaucoup avec Eric Rousseau et « Lolo » Rousseau… 15–1 – Pas marre de répondre à des

interviews (même des interviews de ce niveau) ? Je dois dire que cela fait justement du bien de faire des interviews décalées comme celles-ci, bravo !

Jusqu’au

novembre 2013

* Sur articles signalés en magasin

Michaël Llodra

10-1 - Pour ce qui est du vin, ton préféré, celui que tu pourrais boire avec des corn-flakes comme en fin de soirée ce serait quoi ? Trop dur de n’en citer qu’un ! Ma plus grande émotion restera la visite du Domaine de la Romanée Conti avec Aubert de Villaine, quel homme extraordinaire ! Il m’a donné envie de mieux connaître la Bourgogne… Mais je rêve la nuit aussi des vins d’Eric Rousseau, Arnaud Mortet, Dujac, Arlaud, Perrot-Minot, Méo, pour n’en citer que quelques-uns en Côte de Nuits. Et je suis de plus en plus fan des blancs aussi… Mais je dois faire attention, car je crampe très souvent le lendemain si j’en abuse !

L’Afrique du Sud vous accueille

FOIRE de DIJON

INTERNATIONALE ET GASTRONOMIQUE

Cap Horn - Getty Images - L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération

L'INTERVIEW

31 oct -11 nov PARC DES EXPOSITIONS

NOUVEAU Salon des vins

Jusqu’au 4 novembre Découvrez les vins de la région du Cap Occidental Billetterie en ligne : www.foirededijon.com

27


PUBLICITÉ

Les climats pour les nuls

À Dijon

Le Bistrot République nouveau est arrivé

Fonds de terroir

D(ij)on Quichotte

Frais dehors ? Chaud dedans. Ce n’est pas pour rien qu’on réserve tôt sa place dans le jardin d’hiver, pour voir passer le tram et le temps, ou qu’on se réfugie dans l’arrière-salle au décor plus bistrot à l’ancienne, au déjeuner comme pour le dîner. Vous pouvez suivre sur face-book les mésaventures culinaires de l’équipe qui anime ces lieux.

à l’assaut des climatosceptiques ! Faut-il croire au terroir ? Comme une jolie histoire, un conte de fées, dont la Bourgogne serait l'irréductible défenseur face à un monde technocritique, l’UNESCO doit-elle classer nos “climats” au Patrimoine Mondial de l'Humanité ?

Thomas Hazebrouck. Focale.Info

Sale temps pour nos climats ! Deux ans de suite que la France bloque le dossier Mais, promis juré (tiens, le crachoir est juste là !), il sera présenté à l'Unesco en janvier 2014 et examiné en 2015. L’occasion de faire un petit rappel : petite définition du climat pour les nuls…

κλιµα, κλιµατος, c’est du

grec et ça veut dire “orienté vers les rayons du soleil” ; ça vient du grec qui veut dire incliner. Au départ il n’est donc pas question de “terroir”, mais d’un emplacement privilégié, typiquement à mi-pente, qui prend bien le soleil. D’ailleurs, les premières vignes antiques retrouvées en Bourgogne, à Gevrey-Chambertin, grimpaient sur des palissades orientées vers le soleil. Comme si les Romains avaient voulu, depuis la plaine, recréer le meilleur climat… La meilleure inclinaison. La notion de terroir vient après, lorsque les moines-vignerons, aux affaires depuis mille ans maintenant, ont commencé à remarquer que le sol aussi pouvait être plus ou moins favorable, et surtout différent dans cette parcelle et celle-ci, même si elles ne sont séparées que par un chemin. Les moines observaient, ils avaient l’éternité devant eux… Aujourd’hui, on peut expliquer scientifiquement que la Bourgogne est idéalement placée, à l’abri des pluies de l’Ouest, protégée par le Morvan, et caressée par les remontées du Sud via les vallées du Rhône et de la Saône. Dire que le sol est le fond d’un ancien océan, avec des sédiments déposés ça et là, avec autant de diversités qu’il y a de plages, de criques, de

hauts fonds et d’îles, et le tout sur quelques kilomètres. Que la côte est une mosaïque de “microclimats”, que seule une connaissance fine et l’expérience permettent de révéler… Comment le cep dialogue avec le sol et les microorganismes extérieurs. Mais ce que la science ne peut pas dire, c’est comment recréer à coup sûr un Chambertin. C’est bien ça, le sens de la candidature à l’UNESCO : reconnaître l’unicité des climats de Bourgogne, sa complexité, son unique diversité. Et c’est là que l’on comprend : le terroir est une Histoire, une multiplicité de décisions de ceux qui ont jour après jour façonné ces terres pour en tirer la quintessence. Ou de ceux qui avaient le pouvoir politique, comme cette décision de Philippe le Hardi, en 1395, d’interdire le Gamay pour privilégier le Pinot Noir. Elle est là la typicité : les vins du nouveau Monde n’ont pas de terroir car ils n’ont pas d’histoire. Mais ça viendra. On le voit, petit à petit, la page cépage se tourne. Les anglosaxons, friands de Chardonnay, vont vite s'apercevoir que celui d'ici n'est pas le même que celui de là-bas. L'Histoire a déjà commencé. Et l'on se souviendra peut-être qu'elle est partie d'ici. De quelques moines culteurs aux grands wine-makers, de petits terroirs à la Terre entière, de nos microclimats au grand climax, qui transformera le plaisir à la bourguignonne en orgasme orgiaque et mondialisé. Bring me to climax… ■ Eric Chariot

Les murs vous content avec humour l’histoire de Dijon (vieilles pubs, affiches originales), tandis qu’en cuisine le chef Laurent Klisz s’affaire pour proposer une vraie bonne cuisine100% maison. Ici, on aime la cuisine, la vie, le vin, la preuve, on en vend. Du vin, précisons, car la vie, elle, est créée par l’équipe en salle, et les habitués. Quoi de neuf, cet automne ? Le Beaujolais nouveau va arriver, le 3ème jeudi du mois de novembre, et avec lui le porcelet farci servi avec une polenta ou les gnocchi à la ricotta. une carte triperie se met en place, qui ravira les amateurs de pieds de cochon farcis au foie gras. Mais, ô surprise, on va pouvoir s’offrir une poule au pot comme dans le Béarn, en deux services. Retour des escargots en coquille, des oeufs pochés à l’Époisses, mais surtout des plats de chasseur. Si un sauté de chevreuil avec une mousseline de patates douces ou un rable de lièvre mi-cuit avec une sauce grand veneur ne vous font pas envie, c’est à désespérer... Quoique, si vous êtes au régime et voulez garder une place pour la tarte maison au citron meringuée, on vous comprend.

Bistrot République

MAÎTRE RESTAURATEUR

16 place de la République, à Dijon

03-80-60-86-45

www.bistrot.republique.com Formules le midi lun-sam 14,90-18,90 € Menus à 25, 38 et 52 € Ouverture le Dimanche à partir de décembre

Thomas Hazebrouck. Focale.Info

28

29


PUBLICITÉ

Les climats pour les nuls

À Dijon

Le Bistrot République nouveau est arrivé

Fonds de terroir

D(ij)on Quichotte

Frais dehors ? Chaud dedans. Ce n’est pas pour rien qu’on réserve tôt sa place dans le jardin d’hiver, pour voir passer le tram et le temps, ou qu’on se réfugie dans l’arrière-salle au décor plus bistrot à l’ancienne, au déjeuner comme pour le dîner. Vous pouvez suivre sur face-book les mésaventures culinaires de l’équipe qui anime ces lieux.

à l’assaut des climatosceptiques ! Faut-il croire au terroir ? Comme une jolie histoire, un conte de fées, dont la Bourgogne serait l'irréductible défenseur face à un monde technocritique, l’UNESCO doit-elle classer nos “climats” au Patrimoine Mondial de l'Humanité ?

Thomas Hazebrouck. Focale.Info

Sale temps pour nos climats ! Deux ans de suite que la France bloque le dossier Mais, promis juré (tiens, le crachoir est juste là !), il sera présenté à l'Unesco en janvier 2014 et examiné en 2015. L’occasion de faire un petit rappel : petite définition du climat pour les nuls…

κλιµα, κλιµατος, c’est du

grec et ça veut dire “orienté vers les rayons du soleil” ; ça vient du grec qui veut dire incliner. Au départ il n’est donc pas question de “terroir”, mais d’un emplacement privilégié, typiquement à mi-pente, qui prend bien le soleil. D’ailleurs, les premières vignes antiques retrouvées en Bourgogne, à Gevrey-Chambertin, grimpaient sur des palissades orientées vers le soleil. Comme si les Romains avaient voulu, depuis la plaine, recréer le meilleur climat… La meilleure inclinaison. La notion de terroir vient après, lorsque les moines-vignerons, aux affaires depuis mille ans maintenant, ont commencé à remarquer que le sol aussi pouvait être plus ou moins favorable, et surtout différent dans cette parcelle et celle-ci, même si elles ne sont séparées que par un chemin. Les moines observaient, ils avaient l’éternité devant eux… Aujourd’hui, on peut expliquer scientifiquement que la Bourgogne est idéalement placée, à l’abri des pluies de l’Ouest, protégée par le Morvan, et caressée par les remontées du Sud via les vallées du Rhône et de la Saône. Dire que le sol est le fond d’un ancien océan, avec des sédiments déposés ça et là, avec autant de diversités qu’il y a de plages, de criques, de

hauts fonds et d’îles, et le tout sur quelques kilomètres. Que la côte est une mosaïque de “microclimats”, que seule une connaissance fine et l’expérience permettent de révéler… Comment le cep dialogue avec le sol et les microorganismes extérieurs. Mais ce que la science ne peut pas dire, c’est comment recréer à coup sûr un Chambertin. C’est bien ça, le sens de la candidature à l’UNESCO : reconnaître l’unicité des climats de Bourgogne, sa complexité, son unique diversité. Et c’est là que l’on comprend : le terroir est une Histoire, une multiplicité de décisions de ceux qui ont jour après jour façonné ces terres pour en tirer la quintessence. Ou de ceux qui avaient le pouvoir politique, comme cette décision de Philippe le Hardi, en 1395, d’interdire le Gamay pour privilégier le Pinot Noir. Elle est là la typicité : les vins du nouveau Monde n’ont pas de terroir car ils n’ont pas d’histoire. Mais ça viendra. On le voit, petit à petit, la page cépage se tourne. Les anglosaxons, friands de Chardonnay, vont vite s'apercevoir que celui d'ici n'est pas le même que celui de là-bas. L'Histoire a déjà commencé. Et l'on se souviendra peut-être qu'elle est partie d'ici. De quelques moines culteurs aux grands wine-makers, de petits terroirs à la Terre entière, de nos microclimats au grand climax, qui transformera le plaisir à la bourguignonne en orgasme orgiaque et mondialisé. Bring me to climax… ■ Eric Chariot

Les murs vous content avec humour l’histoire de Dijon (vieilles pubs, affiches originales), tandis qu’en cuisine le chef Laurent Klisz s’affaire pour proposer une vraie bonne cuisine100% maison. Ici, on aime la cuisine, la vie, le vin, la preuve, on en vend. Du vin, précisons, car la vie, elle, est créée par l’équipe en salle, et les habitués. Quoi de neuf, cet automne ? Le Beaujolais nouveau va arriver, le 3ème jeudi du mois de novembre, et avec lui le porcelet farci servi avec une polenta ou les gnocchi à la ricotta. une carte triperie se met en place, qui ravira les amateurs de pieds de cochon farcis au foie gras. Mais, ô surprise, on va pouvoir s’offrir une poule au pot comme dans le Béarn, en deux services. Retour des escargots en coquille, des oeufs pochés à l’Époisses, mais surtout des plats de chasseur. Si un sauté de chevreuil avec une mousseline de patates douces ou un rable de lièvre mi-cuit avec une sauce grand veneur ne vous font pas envie, c’est à désespérer... Quoique, si vous êtes au régime et voulez garder une place pour la tarte maison au citron meringuée, on vous comprend.

Bistrot République

MAÎTRE RESTAURATEUR

16 place de la République, à Dijon

03-80-60-86-45

www.bistrot.republique.com Formules le midi lun-sam 14,90-18,90 € Menus à 25, 38 et 52 € Ouverture le Dimanche à partir de décembre

Thomas Hazebrouck. Focale.Info

28

29


FOCUS

Good morning Dijon !

■ Super

Captair : la France vue du drone. Raphaël Hautefort garde les pieds sur terre

Des entreprises de ouf et de jeunes diplômé(e)s qui s’épanouissent à l’autre bout du monde en gardant l’âme burgonde, des infos glanées ici et même là, des people de demain et des pipotages d’hier : nos fouines ont trouvé pour vous des news audio, vidéo, déliro qui vous donneront envie de voir Dijon autrement. La côte dort, Dijon s’éveille. Un autre jour se lève sur la cité des Ducs : good morning Dijon !

■ Le

ballon, c’est canon

30

Annabelle Chirac

France Montgolfières ne se prend pas la tête !

Johannesbourgogne

Séduit par la Bourgogne, le capitaine David La Beaume a tenu bon la barre de luxueuses péniches-hôtels avant de croiser sur un canal le sillage de Mark Dworski. Un ingénieux baroudeur Gallois, pilote au Kenya, qui perfectionna à Gstaad sa technique alpine de vol dirigeable. Navigateur et aérostier s’associent et fondent France Montgolfières, dirigée par David aujourd’hui depuis Semur-en-Auxois. Une boîte leader en France, rayonnant dans toute l’Europe. Mark, qui bourlingua dans sa nacelle aux quatre coins du monde, est instructeur et met ses ballons de Bourgogne au service de mariages, films, baptêmes aériens en couple ou en groupe. Faites comme eux, sautez dans le panier et partez survoler, au lever ou au coucher du soleil, Beaune, Vézelay, ou d’autres coins de France. Au retour, le Toast des Aérostiers pour fêter votre certificat est incontournable. Lointain cousin de Géo Trouvetou inspiré par ses navigations sur le Canal de Bourgogne, Mark développe actuellement dans son atelier les premières montgolfières capables de décoller et amerrir sur les lacs, les canaux, les îles et les rivières. Une invention extraordinaire que ces fous volants de Semuren-Auxois expérimentent désormais en mer. ■ Olivier Mouchiquel France Montgolfières Sarl 4 bis rue du Saussis – Semur-enAuxois - Tél : 03 80 97 38 61 www.franceballoons.com

Etudiante en Master 2 d’histoire de l’art contemporain à l’université de Bourgogne, Annabelle Chirac n’imaginait pas passer six mois en Afrique du Sud. La Maison Rouge, importante fondation pour laquelle elle travaille à Paris, l’envoie début 2013 comme chargée de projet de l’exposition My Joburg, dédiée à la scène artistique de Johannesburg. Pourquoi partir ? « J’ai déjà vécu un an en Autriche, je voyage beaucoup ». En découvrant des cultures différentes, « on grandit plus vite.» Parlant allemand, cette jolie passionnée de langues revient diplômée cet automne et à l’aise en anglais comme dans ses baskets. « J’étais frustrée de ne pas comprendre les touristes que l’on croise en France. » À Johannesburg, Annabelle découvre une mégalopole dynamique, rencontre une multitude d’artistes, de galeristes, d’institutions culturelles. « Tout le monde me disait : qu’est-ce que tu vas faire là-bas, c’est dangereux. Oui, ça l’est mais les gens sont tellement accueillants, la vie nocturne est si animée, les liens se nouent très vite, tout le monde faisait attention à moi. On m’a toujours aidée. » Rester dans sa ville d’études, y trouver un job et ne pas bouger n’est pas le meilleur plan. « On offre à l’étranger des postes à responsabilité que l’on ne proposerait jamais en France à des jeunes. » Il faut partir pour se forger une expérience professionnelle. « Ce serait dommage de passer à côté de ça. » Annabelle va nous quitter pour plusieurs années, mais elle reviendra. « La France finit toujours par nous manquer. » Ses bonnes raisons pour retrouver la cité des Ducs ? Un centre-ville magnifique et métamorphosé, l’offre culturelle incroyable pour une petite ville comme Dijon. « Rien qu’en art contemporain, nous avons le Frac et le Consortium. C’est juste énorme. » ■ Olivier Mouchiquel www.lamaisonrouge.org www.frac-bourgogne.org leconsortium.fr

Annabelle Chirac, sans parti pris !

Raphaël Hautefort dirige depuis Fontaine-les-Dijon une boîte de geeks et de scientifiques : Captair. Maîtrisant la photogrammétrie, science de l’imagerie qui transforme une photo en info scientifique, et la prise de vue aérienne avec ses drones, Captair teste aussi pour l’Institut National de Recherches Archéologiques Préventives des techniques émergentes ou uniques au monde pour l’archéologie de demain. Photographier des squelettes au fond d’un puits inaccessible pour une anthropologue de l’INRAP, ou modéliser en 3D des sites pour guider les chercheurs dans la fouille de structures in-

visibles du sol, mettre à jour le cadastre ou le plan aérien d’une ville pour suivre un chantier, l’état de l’éclairage ou de la voierie, rien de plus simple pour eux. Le CNRS, les géosciences et les archéologues font appel à Captair pour ses relevés ultra précis, sous le millimètre, et les communes pour la valorisation touristique. Des films, et de la visite virtuelle en numérisant intégralement les villages en 3D. Tout ça pour beaucoup moins cher qu’en hélico ou en avion, à très basse altitude, en légèreté pour préserver les sites souvent poussiéreux. S’il pleut, pas de souci, un créneau de 10 ou 15 minutes suffit pour intervenir. Au départ, une histoire d’amitié. Un copain étudiant en archogéoscience à l’Université de Bourgogne, appelle Raphaël pour compléter des données avec ses drones. Aujourd’hui, l’équipe de choc de Captair participe avec l’INRAP au diagnostic archéologique de la future Cité de la Gastronomie. Et l’hélico des urgences se posant encore sur la zone, sans jamais détruire ni creuser le sol. ■ Olivier Mouchiquel www.captair.net contact@captair.net Port. 06 01 49 77 22 www.inrap.fr

■ Dijon,

ma ville adoptive

Dona Ilinca-Dobrica, le retour ! Deux ans et demi après vous l’avoir présentée, BB vous emmène retrouver cette brune ravissante aux yeux clairs parlant plusieurs langues. Etudiante roumaine venue étudier à Dijon, Dona Ilinca-Dobrica vit désormais aux Etats-Unis, à Cincinnati. Ses diplômes de l’Université de Bourgogne en poche, «info-com, administration des entreprises puis marketing m’ont ouvert les portes». Un poste à Paris en marketing opérationnel et c’est le bond outre-atlantique.

Dona Ilinca-Dobrica Chicago Willis or better know Sears Tower Skydeck

Dona représente la jeunesse aujourd’hui. « Nous ne sommes pas sûrs de ce que nous voulons faire, changeons tous les ans jusqu’à trouver ce qui nous plaît... Il me manquait des compétences, je devais chercher.» À sa façon, Dona s’exprime clairement. Experte en analyse et stratégie des comportements dans une agence du Kentucky, le social engagement, le marketing du vécu, n’a plus de secrets pour elle. Il n’y a pas que la gastronomie et la culture

française qui lui manquent, ses parents restés en Roumanie aussi. Mais aux Etats Unis « l’enthousiasme est une philosophie de vie. Tout avance par les encouragements, en France, ça va être par une claque. Les gens sont super affectueux et si tu fais bien ton travail, tu progresses très vite. En France, il te faut cinq ans d’expérience et je ne sais combien de diplômes. » L’une de ses amies, ancienne étudiante roumaine formée elle aussi à l’uB, est partie au Canada. En deux ans, elle est passée de stagiaire à directrice. « Si l’on croit en toi, on te fait confiance. Ton âge ne compte pas. » Une chose est claire : « Dijon restera toujours ma ville adoptive. C’est là que j’ai grandi, que j’ai rencontré mes meilleurs amis. Ils sont de ma famille. Je suis émotionnellement connectée à cette ville, je reviendrai toujours avec plaisir. Si ma première maison est celle de mes parents, ma deuxième maison, c’est Dijon. » ■ Olivier Mouchiquel

31


FOCUS

Good morning Dijon !

■ Super

Captair : la France vue du drone. Raphaël Hautefort garde les pieds sur terre

Des entreprises de ouf et de jeunes diplômé(e)s qui s’épanouissent à l’autre bout du monde en gardant l’âme burgonde, des infos glanées ici et même là, des people de demain et des pipotages d’hier : nos fouines ont trouvé pour vous des news audio, vidéo, déliro qui vous donneront envie de voir Dijon autrement. La côte dort, Dijon s’éveille. Un autre jour se lève sur la cité des Ducs : good morning Dijon !

■ Le

ballon, c’est canon

30

Annabelle Chirac

France Montgolfières ne se prend pas la tête !

Johannesbourgogne

Séduit par la Bourgogne, le capitaine David La Beaume a tenu bon la barre de luxueuses péniches-hôtels avant de croiser sur un canal le sillage de Mark Dworski. Un ingénieux baroudeur Gallois, pilote au Kenya, qui perfectionna à Gstaad sa technique alpine de vol dirigeable. Navigateur et aérostier s’associent et fondent France Montgolfières, dirigée par David aujourd’hui depuis Semur-en-Auxois. Une boîte leader en France, rayonnant dans toute l’Europe. Mark, qui bourlingua dans sa nacelle aux quatre coins du monde, est instructeur et met ses ballons de Bourgogne au service de mariages, films, baptêmes aériens en couple ou en groupe. Faites comme eux, sautez dans le panier et partez survoler, au lever ou au coucher du soleil, Beaune, Vézelay, ou d’autres coins de France. Au retour, le Toast des Aérostiers pour fêter votre certificat est incontournable. Lointain cousin de Géo Trouvetou inspiré par ses navigations sur le Canal de Bourgogne, Mark développe actuellement dans son atelier les premières montgolfières capables de décoller et amerrir sur les lacs, les canaux, les îles et les rivières. Une invention extraordinaire que ces fous volants de Semuren-Auxois expérimentent désormais en mer. ■ Olivier Mouchiquel France Montgolfières Sarl 4 bis rue du Saussis – Semur-enAuxois - Tél : 03 80 97 38 61 www.franceballoons.com

Etudiante en Master 2 d’histoire de l’art contemporain à l’université de Bourgogne, Annabelle Chirac n’imaginait pas passer six mois en Afrique du Sud. La Maison Rouge, importante fondation pour laquelle elle travaille à Paris, l’envoie début 2013 comme chargée de projet de l’exposition My Joburg, dédiée à la scène artistique de Johannesburg. Pourquoi partir ? « J’ai déjà vécu un an en Autriche, je voyage beaucoup ». En découvrant des cultures différentes, « on grandit plus vite.» Parlant allemand, cette jolie passionnée de langues revient diplômée cet automne et à l’aise en anglais comme dans ses baskets. « J’étais frustrée de ne pas comprendre les touristes que l’on croise en France. » À Johannesburg, Annabelle découvre une mégalopole dynamique, rencontre une multitude d’artistes, de galeristes, d’institutions culturelles. « Tout le monde me disait : qu’est-ce que tu vas faire là-bas, c’est dangereux. Oui, ça l’est mais les gens sont tellement accueillants, la vie nocturne est si animée, les liens se nouent très vite, tout le monde faisait attention à moi. On m’a toujours aidée. » Rester dans sa ville d’études, y trouver un job et ne pas bouger n’est pas le meilleur plan. « On offre à l’étranger des postes à responsabilité que l’on ne proposerait jamais en France à des jeunes. » Il faut partir pour se forger une expérience professionnelle. « Ce serait dommage de passer à côté de ça. » Annabelle va nous quitter pour plusieurs années, mais elle reviendra. « La France finit toujours par nous manquer. » Ses bonnes raisons pour retrouver la cité des Ducs ? Un centre-ville magnifique et métamorphosé, l’offre culturelle incroyable pour une petite ville comme Dijon. « Rien qu’en art contemporain, nous avons le Frac et le Consortium. C’est juste énorme. » ■ Olivier Mouchiquel www.lamaisonrouge.org www.frac-bourgogne.org leconsortium.fr

Annabelle Chirac, sans parti pris !

Raphaël Hautefort dirige depuis Fontaine-les-Dijon une boîte de geeks et de scientifiques : Captair. Maîtrisant la photogrammétrie, science de l’imagerie qui transforme une photo en info scientifique, et la prise de vue aérienne avec ses drones, Captair teste aussi pour l’Institut National de Recherches Archéologiques Préventives des techniques émergentes ou uniques au monde pour l’archéologie de demain. Photographier des squelettes au fond d’un puits inaccessible pour une anthropologue de l’INRAP, ou modéliser en 3D des sites pour guider les chercheurs dans la fouille de structures in-

visibles du sol, mettre à jour le cadastre ou le plan aérien d’une ville pour suivre un chantier, l’état de l’éclairage ou de la voierie, rien de plus simple pour eux. Le CNRS, les géosciences et les archéologues font appel à Captair pour ses relevés ultra précis, sous le millimètre, et les communes pour la valorisation touristique. Des films, et de la visite virtuelle en numérisant intégralement les villages en 3D. Tout ça pour beaucoup moins cher qu’en hélico ou en avion, à très basse altitude, en légèreté pour préserver les sites souvent poussiéreux. S’il pleut, pas de souci, un créneau de 10 ou 15 minutes suffit pour intervenir. Au départ, une histoire d’amitié. Un copain étudiant en archogéoscience à l’Université de Bourgogne, appelle Raphaël pour compléter des données avec ses drones. Aujourd’hui, l’équipe de choc de Captair participe avec l’INRAP au diagnostic archéologique de la future Cité de la Gastronomie. Et l’hélico des urgences se posant encore sur la zone, sans jamais détruire ni creuser le sol. ■ Olivier Mouchiquel www.captair.net contact@captair.net Port. 06 01 49 77 22 www.inrap.fr

■ Dijon,

ma ville adoptive

Dona Ilinca-Dobrica, le retour ! Deux ans et demi après vous l’avoir présentée, BB vous emmène retrouver cette brune ravissante aux yeux clairs parlant plusieurs langues. Etudiante roumaine venue étudier à Dijon, Dona Ilinca-Dobrica vit désormais aux Etats-Unis, à Cincinnati. Ses diplômes de l’Université de Bourgogne en poche, «info-com, administration des entreprises puis marketing m’ont ouvert les portes». Un poste à Paris en marketing opérationnel et c’est le bond outre-atlantique.

Dona Ilinca-Dobrica Chicago Willis or better know Sears Tower Skydeck

Dona représente la jeunesse aujourd’hui. « Nous ne sommes pas sûrs de ce que nous voulons faire, changeons tous les ans jusqu’à trouver ce qui nous plaît... Il me manquait des compétences, je devais chercher.» À sa façon, Dona s’exprime clairement. Experte en analyse et stratégie des comportements dans une agence du Kentucky, le social engagement, le marketing du vécu, n’a plus de secrets pour elle. Il n’y a pas que la gastronomie et la culture

française qui lui manquent, ses parents restés en Roumanie aussi. Mais aux Etats Unis « l’enthousiasme est une philosophie de vie. Tout avance par les encouragements, en France, ça va être par une claque. Les gens sont super affectueux et si tu fais bien ton travail, tu progresses très vite. En France, il te faut cinq ans d’expérience et je ne sais combien de diplômes. » L’une de ses amies, ancienne étudiante roumaine formée elle aussi à l’uB, est partie au Canada. En deux ans, elle est passée de stagiaire à directrice. « Si l’on croit en toi, on te fait confiance. Ton âge ne compte pas. » Une chose est claire : « Dijon restera toujours ma ville adoptive. C’est là que j’ai grandi, que j’ai rencontré mes meilleurs amis. Ils sont de ma famille. Je suis émotionnellement connectée à cette ville, je reviendrai toujours avec plaisir. Si ma première maison est celle de mes parents, ma deuxième maison, c’est Dijon. » ■ Olivier Mouchiquel

31


■ La

Laura Carteret et Guillaume Juliet jouent les piafs et enchantent Edith

Le CercleCom : une affaire qui tourne rond

et Juliet

A l'aube du singe ivre © Bikiny Brodas

■ Les

fous fous du kung fu

Les Bikiny Brodas font les singes

En juin dernier, au cinéma Olympia, s’est déroulée la remise des prix du 48 Hour Film Project, concours mondial de court-métrages avec une étape à Dijon, présidée par le comédien Aurélien Recoing (La vie d’Adèle). Des éléments imposés : un nom, Michel Cortier, un objet, des pinces à linge. Le genre est tiré au sort : les arts martiaux. Même pas peur ! Les joyeux lurons helvètes que sont les Bikiny Brodas ont relevé le défi et rendu A l’aube du singe ivre, un film totalement loufoque qui a raflé la plupart des prix : meilleure réalisation, meilleur scénario, meilleur montage, meilleur acteur, meilleure utilisation du personnage, de l’accessoire et de la ligne de dialogue imposés et surtout, meilleur film. Les Bikiny partiront défendre en mars 2014 leur OVNI lors de la finale à la Nouvelle Orléans. ■ Véronique Witkowski Vidéo : http://dai.ly/x11a9bm | 48HFP : www.48hourfilm.com/fr/dijon

■ Chili

con carnet

Vincenzo Cirillo et Jérôme Gaillard font déjà le printemps

Vous la croisez souvent au centre ville, ravissante blonde impeccable le jour, rousse flamboyante la nuit. Laura Carteret mène une double vie, nocturne, de théâtre et de chant au sein de l’association Artistes en scène, présidée par Guillaume Juliet. Auteur, comédien et metteur en scène, Guillaume dirige tout sourire (lui aussi est canon, le bougre !) une bande d’artistes amateurs qui n’ont pas froid aux yeux, et excelle dans les costumes et les décors. Au programme, la comédie musicale Sous le ciel de Paris, histoire d’amour sur les chansons d’Edith Piaf entre une prostituée sortie d’un claque début XXème et un accordéoniste so british. Un carton au Bistrot de la Scène. En décembre prochain, ils nous embarquent dans le grand Showcase de Noël saluer Petit Papa Noël et la Reine des Neiges dans un tour des plus beaux chants de Noël du monde, de France et des Etats-Unis en particulier. Préparezvous à reprendre Jingle Bell Rock ou Mon beau sapin avec vingt comédiens âgés de 9 à 70 ans. Le rêve de Guillaume ? Ouvrir dans un an ou deux une école de théâtre musical à Dijon. En attendant, il compose pour 2014 Sortilège, spectacle féérique timburtonien. Laura sourit, elle sera là. 49 ans à eux deux, la vie est belle, ils vont casser les planches.

Bourgogne ? Silicom Valley !

Plonger dans la science-fiction avec la réalité augmentée, rencontrer des journalistes, faire le zouave dans la rue avec le street et guérilla marketing. Gazouiller sur Twitter, être utile en devenant mécène, apprendre à parler sans bafouiller, à faire une belle photo facilement. Parler gestion de crise, PNL, handicap. Pousser les portes des coulisses du Zénith, et de France 3 Bourgogne... L’idée des joyeux drilles du CercleCom ? Bousculer la com, accueillir les curieux lors des Festives à la Péniche ou à La Vap’ et d’apéros sans complexe, soutenir et récompenser les initiatives, venir en aide aux personnes sans emploi ou en recherche de stage. S’il est le cercle de découverte et de rencontres des pros de la com en Bourgogne, le CercleCom est un rond bien ouvert, tourné vers le public, avec une attention portée à la culture et aux étudiants. Ils ont pu écouter le comédien-réalisateur Simon Astier au cinéma Devosge, lever les secrets des séries Kaamelott et Hero Corp, et partir avec Bernard Lecomte sur les chemins de La Bourgogne pour les nuls. Au fait, les Trophées de la Communication vous tendent les bras : le Prix du Public catégorie affiche, c’est vous qui l’élisez, alors rendezvous sur www.cerclecom.com et à vos clics ! ■ Olivier Mouchiquel www.cerclecom.com

Cercle Com © JacquesBlanchard

© Florian Klus

Cercle Com © JacquesBlanchard

APPEL À CANDIDATURES DU CERCLECOM

PUBLICITÉ

FOCUS

■ Laura

CERCLE DES PROFESSIONNELS DE LA COMMUNICATION

■ Olivier Mouchiquel

www.artistesenscene21.com

> vous êtes une entreprise, une institution, une association, un prestataire > vous êtes installé en Bourgogne > vous souhaitez valoriser une initiative en communication dont vous êtes fier

Candidatez pour les 2es Trophées du Cerclecom !

Vincenzo ©jeromegaillard / Jerome Gaillard ©Rita Alves / Vincenzo©jeromegaillard

La nature, de bons petits plats, des bons vins : la Bourgogne, c’est la Toscane sans la mer. Heureusement nous avons nos lacs et nos rivières et Vincenzo Cirillo peut naviguer serein de l’Italie à Dijon. Les pièces de ce dramaturge, plasticien et metteur en scène né à Naples, fondateur de la troupe Ombra di Peter, font le tour de la Botte et de l’Europe. Directeur artistique du festival Malastrana de Cascina, Vincenzo, de passage à Dijon, a fini comme beaucoup par ne plus repartir. Il y dirige le festival Italiart et travaille avec des artistes de Bourgogne, du Chili, de Corée, de Pologne : chaque année, à Dijon ce sont quelques 18 000 personnes qui sont à la fête... Après une représentation en Sardaigne de sa pièce sur la mort d’Antonin Artaud, Vincenzo rejoint en octobre son compère photoreporter Jérôme Gaillard, direction le Chili dans les pas du poète Pablo Neruda. De la région du Maule, terre vinicole et d’artistes, ils ramèneront carnet de voyage et photographies que nous découvrirons sous les Halles du marché lors d’Italiart en mars 2014. Un festival où Vincenzo Cirillo présentera sa nouvelle pièce autour du centenaire de Neruda au Bistrot de la Scène.■ Olivier Mouchiquel www.malastranafestival.it

32

7 CATÉGORIES

2013

STRATÉGIE-CAMPAGNE / DIGITAL / IDENTITÉ VISUELLE ÉVÉNEMENT / PUBLICATION / ÉTUDIANTS AFFICHE (PRIX DU PUBLIC)

règlement complet sur cerclecom.com clôture des candidatures > 27 octobre 2013 Laurat Carteret et Guillaume Juliet

33


■ La

Laura Carteret et Guillaume Juliet jouent les piafs et enchantent Edith

Le CercleCom : une affaire qui tourne rond

et Juliet

A l'aube du singe ivre © Bikiny Brodas

■ Les

fous fous du kung fu

Les Bikiny Brodas font les singes

En juin dernier, au cinéma Olympia, s’est déroulée la remise des prix du 48 Hour Film Project, concours mondial de court-métrages avec une étape à Dijon, présidée par le comédien Aurélien Recoing (La vie d’Adèle). Des éléments imposés : un nom, Michel Cortier, un objet, des pinces à linge. Le genre est tiré au sort : les arts martiaux. Même pas peur ! Les joyeux lurons helvètes que sont les Bikiny Brodas ont relevé le défi et rendu A l’aube du singe ivre, un film totalement loufoque qui a raflé la plupart des prix : meilleure réalisation, meilleur scénario, meilleur montage, meilleur acteur, meilleure utilisation du personnage, de l’accessoire et de la ligne de dialogue imposés et surtout, meilleur film. Les Bikiny partiront défendre en mars 2014 leur OVNI lors de la finale à la Nouvelle Orléans. ■ Véronique Witkowski Vidéo : http://dai.ly/x11a9bm | 48HFP : www.48hourfilm.com/fr/dijon

■ Chili

con carnet

Vincenzo Cirillo et Jérôme Gaillard font déjà le printemps

Vous la croisez souvent au centre ville, ravissante blonde impeccable le jour, rousse flamboyante la nuit. Laura Carteret mène une double vie, nocturne, de théâtre et de chant au sein de l’association Artistes en scène, présidée par Guillaume Juliet. Auteur, comédien et metteur en scène, Guillaume dirige tout sourire (lui aussi est canon, le bougre !) une bande d’artistes amateurs qui n’ont pas froid aux yeux, et excelle dans les costumes et les décors. Au programme, la comédie musicale Sous le ciel de Paris, histoire d’amour sur les chansons d’Edith Piaf entre une prostituée sortie d’un claque début XXème et un accordéoniste so british. Un carton au Bistrot de la Scène. En décembre prochain, ils nous embarquent dans le grand Showcase de Noël saluer Petit Papa Noël et la Reine des Neiges dans un tour des plus beaux chants de Noël du monde, de France et des Etats-Unis en particulier. Préparezvous à reprendre Jingle Bell Rock ou Mon beau sapin avec vingt comédiens âgés de 9 à 70 ans. Le rêve de Guillaume ? Ouvrir dans un an ou deux une école de théâtre musical à Dijon. En attendant, il compose pour 2014 Sortilège, spectacle féérique timburtonien. Laura sourit, elle sera là. 49 ans à eux deux, la vie est belle, ils vont casser les planches.

Bourgogne ? Silicom Valley !

Plonger dans la science-fiction avec la réalité augmentée, rencontrer des journalistes, faire le zouave dans la rue avec le street et guérilla marketing. Gazouiller sur Twitter, être utile en devenant mécène, apprendre à parler sans bafouiller, à faire une belle photo facilement. Parler gestion de crise, PNL, handicap. Pousser les portes des coulisses du Zénith, et de France 3 Bourgogne... L’idée des joyeux drilles du CercleCom ? Bousculer la com, accueillir les curieux lors des Festives à la Péniche ou à La Vap’ et d’apéros sans complexe, soutenir et récompenser les initiatives, venir en aide aux personnes sans emploi ou en recherche de stage. S’il est le cercle de découverte et de rencontres des pros de la com en Bourgogne, le CercleCom est un rond bien ouvert, tourné vers le public, avec une attention portée à la culture et aux étudiants. Ils ont pu écouter le comédien-réalisateur Simon Astier au cinéma Devosge, lever les secrets des séries Kaamelott et Hero Corp, et partir avec Bernard Lecomte sur les chemins de La Bourgogne pour les nuls. Au fait, les Trophées de la Communication vous tendent les bras : le Prix du Public catégorie affiche, c’est vous qui l’élisez, alors rendezvous sur www.cerclecom.com et à vos clics ! ■ Olivier Mouchiquel www.cerclecom.com

Cercle Com © JacquesBlanchard

© Florian Klus

Cercle Com © JacquesBlanchard

APPEL À CANDIDATURES DU CERCLECOM

PUBLICITÉ

FOCUS

■ Laura

CERCLE DES PROFESSIONNELS DE LA COMMUNICATION

■ Olivier Mouchiquel

www.artistesenscene21.com

> vous êtes une entreprise, une institution, une association, un prestataire > vous êtes installé en Bourgogne > vous souhaitez valoriser une initiative en communication dont vous êtes fier

Candidatez pour les 2es Trophées du Cerclecom !

Vincenzo ©jeromegaillard / Jerome Gaillard ©Rita Alves / Vincenzo©jeromegaillard

La nature, de bons petits plats, des bons vins : la Bourgogne, c’est la Toscane sans la mer. Heureusement nous avons nos lacs et nos rivières et Vincenzo Cirillo peut naviguer serein de l’Italie à Dijon. Les pièces de ce dramaturge, plasticien et metteur en scène né à Naples, fondateur de la troupe Ombra di Peter, font le tour de la Botte et de l’Europe. Directeur artistique du festival Malastrana de Cascina, Vincenzo, de passage à Dijon, a fini comme beaucoup par ne plus repartir. Il y dirige le festival Italiart et travaille avec des artistes de Bourgogne, du Chili, de Corée, de Pologne : chaque année, à Dijon ce sont quelques 18 000 personnes qui sont à la fête... Après une représentation en Sardaigne de sa pièce sur la mort d’Antonin Artaud, Vincenzo rejoint en octobre son compère photoreporter Jérôme Gaillard, direction le Chili dans les pas du poète Pablo Neruda. De la région du Maule, terre vinicole et d’artistes, ils ramèneront carnet de voyage et photographies que nous découvrirons sous les Halles du marché lors d’Italiart en mars 2014. Un festival où Vincenzo Cirillo présentera sa nouvelle pièce autour du centenaire de Neruda au Bistrot de la Scène.■ Olivier Mouchiquel www.malastranafestival.it

32

7 CATÉGORIES

2013

STRATÉGIE-CAMPAGNE / DIGITAL / IDENTITÉ VISUELLE ÉVÉNEMENT / PUBLICATION / ÉTUDIANTS AFFICHE (PRIX DU PUBLIC)

règlement complet sur cerclecom.com clôture des candidatures > 27 octobre 2013 Laurat Carteret et Guillaume Juliet

33


Salades d’arrière-saison.

Planète Tigre !

■ par Jean Maisonnave

Il rêvait d’un parc animalier près de Beaune pour ses tigres. Rejoignez Frédéric Geffroy, alias Mister Tigre, dans son nouveau combat planétaire, cette fois...

Envie de vacances, de réenchanter un peu les cigales de l’imaginaire... On craint l’obliquité des rayons et les premières froidures, on cherche une terrasse au soleil, une nourriture propre à perpétuer les sensations estivales. Tomate mozzarelle, salade niçoise… On est rassuré : c’est aussi dégueulasse que là-bas. Tout ça pour dire que la salade, orgueil à la fois de la diététique et de l’humanité, est un chef d’œuvre menacé. Phénomène pas récent, mais accentué par la crise, les nouvelles conduites alimentaires et, concomitant, le fait qu’elle peut devenir un repas à elle toute seule. Ça devient le grand n’importe quoi, le pâturage anorexique, le champ d’épandage des troisièmes couteaux en mal de marge ou de formation, le piège à touristes. Dans le Sud, les « salades fraîcheur » sont l’expression accomplie du chaos paresseux. On a pourtant tout sous la main. Mais on vous sert des cageots de verdure, des mescluns invertébrés qui servent de fond à des accumulations invraisemblables, olives en bocal, maïs en boîte, fromages de chèvre achetés en rouleau chez Métro. La célèbre tomate mozzarella a rejoint le rayon des assiettes ineptes, attendu que les tomates, même proclamées anciennes, sont

C’est l’histoire d’un mec qui voulait sauver les tigres dans le monde… Drôle d’idée ? Pas si drôle, lorsque Frédéric nous apprend que la population des tigres est passée de 100 000 en 1930 à 3 850 aujourd’hui, répartis essentiellement en Asie et en Russie. A ce rythme, pour ce passionné de félins depuis vingt ans (il a même recueilli et élevé pendant un temps deux tigreaux dans son appartement rue de la Chouette !), il est urgent de faire quelque chose. Frédéric Geffroy passera en décembre dans l’émission « Enquête exclusive » (avec Monsieur de la Villardière himself !). Le sujet : un reportage sur des hommes et des femmes qui s’investissent pour la protection des animaux sauvages menacés. Pour ce baroudeur dans l’âme, la révélation s’est faite lors de la visite d’une réserve du Tiger Project en Inde. La rencontre avec Belinda Wright, de l’association WPSI (Wildlife Protection Society of India) a également été décisive et PLANETE TIGRE est alors devenue son fer de lance pour lutter pour la protection et la préservation du tigre dans le monde, particulièrement dans des pays comme l’Inde et l’Indonésie où l’espèce reste très menacée malgré une prise de conscience sérieuse – le tigre du Bengale et le tigre de Sumatra entre autres.

De la Bourgogne à l’Inde

Pourtant, l’homme amoureux de ces bêtes à rayures, qui a aussi appris le dressage avait un tout autre projet au départ : la création d’un parc animalier entièrement dédié aux félins dans la région de Beaune… Mais en dépit de nombreuses démarches et rencontres avec tous les acteurs potentiels de l’époque, économiques et politiques, le projet de parc ne verra pas le jour, et l’on ne peut aujourd’hui que le féliciter d’avoir opté pour la sauvegarde de l’espèce sauvage dans son milieu naturel. Mieux aussi pour son éthique ? Pas seulement, et la prise de conscience paraît sincère. Il nous résume les causes principales de mortalité du tigre : la déforestation,le braconnage, la pharmacopée chinoise qui achète à prix d’or les moindres parties du tigre et bien sûr les villageois eux-mêmes, qui habitent à l’intérieur des réserves créées par Indira Gandhi et défendent leurs troupeaux attaqués par ces grands fauves.

■ JM

Max’

on ne rase que les hommes Une femme barbier, c’est possible ! Carole pomponne les hommes à l’ancienne. Lame et mousse à raser en main, elle taille les barbes et les moustaches avec technique. Fines, droites, tracées, travaillées, d’un coup de rasoir, elle transformera votre look. Les filles ne sont pas en reste avec un panel de coiffures des plus classiques aux plus stylisées. Cheveux lissés, frisés, bouclés, colorés, c’est tendance. Sans oublier la beauté des mains avec le vernis à poser soi-même ou à se faire poser par une pro. Le petit plus reste le vélo de Carole, mis à disposition devant la vitrine pour aller faire une course et se faire bichonner ensuite. Ne manquez pas les 20 ans du salon en octobre et en novembre, une remise de 20 % vous attend…

Parmi toutes les actions qu’il souhaite entreprendre avec son association Planète Tigre, créée en mai 2011 et régie par la loi 1901, il y a le souci d’équiper les rangers, de leur fournir des bateaux pour faciliter leurs déplacements – par exemple sur l’île de Sumatra - surveiller les braconniers et aider à protéger les population, mais aussi d’indemniser les éleveurs qui ont perdu du bétail, et surtout de sensibiliser les enfants qui vivent à l’intérieur des réserves à la cause du tigre, car la population locale ne connaît pas vraiment l’animal, sauf à travers des légendes ancestrales. Ce sera le futur grand projet : « tigres, les enfants de l’espoir » ■ GZ

34

qu’on avait sous la main et dans les bocaux de famille. Escoffier, qui était de VilleneuveLoubet, la voulait aux haricots verts et à la pomme de terre ; d’autres se récrient qu’il n’y faut que du cru ; Hélène Barral, qui officiait derrière le port, en proscrivait le vinaigre qui gâte les légumes, d’autres le concombre, l’ail ou même le poivron qui emportent les nuances, etc. Une chose en vérité est nécessaire : la qualité des composants. Et pour le reste, discernement : la tomate préalablement salée (deux fois, vous dira-t-on) ; du thon à l’huile OU des anchois ; la cailletier, cette petite olive niçoise que les Liguriens nomment taggiasche, et l’œuf dur. On peut y ajouter l’artichaut, la cébette ou, à défaut, l’oignon blanc et la roquette comme unique verdure (ou la févette en saison). Le basilic, lui, va dans la sauce. Et c’est tout. Les salades, voyez-vous, ne doivent devenir ni le fourre-tout des étés faciles, ni l’expression trompeuse de l’approximation culinaire. Et, moins que toute autre, en dépit des apparences, l’emblématique, modeste, généreuse salade niçoise.

Chez

Soutenez son combat !

Si vous aussi, vous voulez rejoindre Fred et son association PLANETE TIGRE « pour que les tigres gardent leurs rayures », la cotisation est de 30 € par an. Les mécènes sont aussi les bienvenus ! www.planete-tigre.com www.facebook.com/PlaneteTigre

dégénérées à 95 % et que la mozzarella est de vache dans presque 100 % des cas. Là, ce sont les produits qui sont menacés. S’agissant de la salade niçoise, c’est le patrimoine artistique de l’humanité, rien de moins! Je ne suis pas en général un fan de l’orthodoxie. Les recettes sont faites pour évoluer. Je peux aller jusqu’à accepter les feuillantines sans feuilleté, voire les gaspachos de melon et autres fariboles qu’on nous sert impunément sous couvert de modernisme et d’originalité. Mais il est des plats qui doivent rester à peu près identiques parce qu’ils sont précisément identitaires, qu’ils racontent une histoire, qu’ils sont l’expression d’une sagesse, d’un groupe humain ou d’une région (le comté de Nice en l’occurrence). Ces plats-là, il faut donc les comprendre et les respecter. Au moins, ne pas les trahir, fût-ce par bonne volonté. En réalité, je vous la fais courte, il n’y a pas de vraie niçoise, même si là-bas un groupe de zozos s’est institué juge de l’orthodoxie. Peut-on toutefois les désapprouver tant est considérable et nuisible la confusion ? Comme la bouillabaisse est née dans le filet des pêcheurs pauvres, la niçoise est née dans les jardins domestiques. On y mettait un peu ce

PUBLICITÉ

FOCUS

Humeur de Table

Bienvenue sur la

Max’ Coiffure 9 Place Saint-Michel, Dijon

03 80 67 16 86 maxcoiffure.com

Frédéric Geffroy

35


Salades d’arrière-saison.

Planète Tigre !

■ par Jean Maisonnave

Il rêvait d’un parc animalier près de Beaune pour ses tigres. Rejoignez Frédéric Geffroy, alias Mister Tigre, dans son nouveau combat planétaire, cette fois...

Envie de vacances, de réenchanter un peu les cigales de l’imaginaire... On craint l’obliquité des rayons et les premières froidures, on cherche une terrasse au soleil, une nourriture propre à perpétuer les sensations estivales. Tomate mozzarelle, salade niçoise… On est rassuré : c’est aussi dégueulasse que là-bas. Tout ça pour dire que la salade, orgueil à la fois de la diététique et de l’humanité, est un chef d’œuvre menacé. Phénomène pas récent, mais accentué par la crise, les nouvelles conduites alimentaires et, concomitant, le fait qu’elle peut devenir un repas à elle toute seule. Ça devient le grand n’importe quoi, le pâturage anorexique, le champ d’épandage des troisièmes couteaux en mal de marge ou de formation, le piège à touristes. Dans le Sud, les « salades fraîcheur » sont l’expression accomplie du chaos paresseux. On a pourtant tout sous la main. Mais on vous sert des cageots de verdure, des mescluns invertébrés qui servent de fond à des accumulations invraisemblables, olives en bocal, maïs en boîte, fromages de chèvre achetés en rouleau chez Métro. La célèbre tomate mozzarella a rejoint le rayon des assiettes ineptes, attendu que les tomates, même proclamées anciennes, sont

C’est l’histoire d’un mec qui voulait sauver les tigres dans le monde… Drôle d’idée ? Pas si drôle, lorsque Frédéric nous apprend que la population des tigres est passée de 100 000 en 1930 à 3 850 aujourd’hui, répartis essentiellement en Asie et en Russie. A ce rythme, pour ce passionné de félins depuis vingt ans (il a même recueilli et élevé pendant un temps deux tigreaux dans son appartement rue de la Chouette !), il est urgent de faire quelque chose. Frédéric Geffroy passera en décembre dans l’émission « Enquête exclusive » (avec Monsieur de la Villardière himself !). Le sujet : un reportage sur des hommes et des femmes qui s’investissent pour la protection des animaux sauvages menacés. Pour ce baroudeur dans l’âme, la révélation s’est faite lors de la visite d’une réserve du Tiger Project en Inde. La rencontre avec Belinda Wright, de l’association WPSI (Wildlife Protection Society of India) a également été décisive et PLANETE TIGRE est alors devenue son fer de lance pour lutter pour la protection et la préservation du tigre dans le monde, particulièrement dans des pays comme l’Inde et l’Indonésie où l’espèce reste très menacée malgré une prise de conscience sérieuse – le tigre du Bengale et le tigre de Sumatra entre autres.

De la Bourgogne à l’Inde

Pourtant, l’homme amoureux de ces bêtes à rayures, qui a aussi appris le dressage avait un tout autre projet au départ : la création d’un parc animalier entièrement dédié aux félins dans la région de Beaune… Mais en dépit de nombreuses démarches et rencontres avec tous les acteurs potentiels de l’époque, économiques et politiques, le projet de parc ne verra pas le jour, et l’on ne peut aujourd’hui que le féliciter d’avoir opté pour la sauvegarde de l’espèce sauvage dans son milieu naturel. Mieux aussi pour son éthique ? Pas seulement, et la prise de conscience paraît sincère. Il nous résume les causes principales de mortalité du tigre : la déforestation,le braconnage, la pharmacopée chinoise qui achète à prix d’or les moindres parties du tigre et bien sûr les villageois eux-mêmes, qui habitent à l’intérieur des réserves créées par Indira Gandhi et défendent leurs troupeaux attaqués par ces grands fauves.

■ JM

Max’

on ne rase que les hommes Une femme barbier, c’est possible ! Carole pomponne les hommes à l’ancienne. Lame et mousse à raser en main, elle taille les barbes et les moustaches avec technique. Fines, droites, tracées, travaillées, d’un coup de rasoir, elle transformera votre look. Les filles ne sont pas en reste avec un panel de coiffures des plus classiques aux plus stylisées. Cheveux lissés, frisés, bouclés, colorés, c’est tendance. Sans oublier la beauté des mains avec le vernis à poser soi-même ou à se faire poser par une pro. Le petit plus reste le vélo de Carole, mis à disposition devant la vitrine pour aller faire une course et se faire bichonner ensuite. Ne manquez pas les 20 ans du salon en octobre et en novembre, une remise de 20 % vous attend…

Parmi toutes les actions qu’il souhaite entreprendre avec son association Planète Tigre, créée en mai 2011 et régie par la loi 1901, il y a le souci d’équiper les rangers, de leur fournir des bateaux pour faciliter leurs déplacements – par exemple sur l’île de Sumatra - surveiller les braconniers et aider à protéger les population, mais aussi d’indemniser les éleveurs qui ont perdu du bétail, et surtout de sensibiliser les enfants qui vivent à l’intérieur des réserves à la cause du tigre, car la population locale ne connaît pas vraiment l’animal, sauf à travers des légendes ancestrales. Ce sera le futur grand projet : « tigres, les enfants de l’espoir » ■ GZ

34

qu’on avait sous la main et dans les bocaux de famille. Escoffier, qui était de VilleneuveLoubet, la voulait aux haricots verts et à la pomme de terre ; d’autres se récrient qu’il n’y faut que du cru ; Hélène Barral, qui officiait derrière le port, en proscrivait le vinaigre qui gâte les légumes, d’autres le concombre, l’ail ou même le poivron qui emportent les nuances, etc. Une chose en vérité est nécessaire : la qualité des composants. Et pour le reste, discernement : la tomate préalablement salée (deux fois, vous dira-t-on) ; du thon à l’huile OU des anchois ; la cailletier, cette petite olive niçoise que les Liguriens nomment taggiasche, et l’œuf dur. On peut y ajouter l’artichaut, la cébette ou, à défaut, l’oignon blanc et la roquette comme unique verdure (ou la févette en saison). Le basilic, lui, va dans la sauce. Et c’est tout. Les salades, voyez-vous, ne doivent devenir ni le fourre-tout des étés faciles, ni l’expression trompeuse de l’approximation culinaire. Et, moins que toute autre, en dépit des apparences, l’emblématique, modeste, généreuse salade niçoise.

Chez

Soutenez son combat !

Si vous aussi, vous voulez rejoindre Fred et son association PLANETE TIGRE « pour que les tigres gardent leurs rayures », la cotisation est de 30 € par an. Les mécènes sont aussi les bienvenus ! www.planete-tigre.com www.facebook.com/PlaneteTigre

dégénérées à 95 % et que la mozzarella est de vache dans presque 100 % des cas. Là, ce sont les produits qui sont menacés. S’agissant de la salade niçoise, c’est le patrimoine artistique de l’humanité, rien de moins! Je ne suis pas en général un fan de l’orthodoxie. Les recettes sont faites pour évoluer. Je peux aller jusqu’à accepter les feuillantines sans feuilleté, voire les gaspachos de melon et autres fariboles qu’on nous sert impunément sous couvert de modernisme et d’originalité. Mais il est des plats qui doivent rester à peu près identiques parce qu’ils sont précisément identitaires, qu’ils racontent une histoire, qu’ils sont l’expression d’une sagesse, d’un groupe humain ou d’une région (le comté de Nice en l’occurrence). Ces plats-là, il faut donc les comprendre et les respecter. Au moins, ne pas les trahir, fût-ce par bonne volonté. En réalité, je vous la fais courte, il n’y a pas de vraie niçoise, même si là-bas un groupe de zozos s’est institué juge de l’orthodoxie. Peut-on toutefois les désapprouver tant est considérable et nuisible la confusion ? Comme la bouillabaisse est née dans le filet des pêcheurs pauvres, la niçoise est née dans les jardins domestiques. On y mettait un peu ce

PUBLICITÉ

FOCUS

Humeur de Table

Bienvenue sur la

Max’ Coiffure 9 Place Saint-Michel, Dijon

03 80 67 16 86 maxcoiffure.com

Frédéric Geffroy

35


J’ai mis les pieds dans l’eau, c’est la faute à Rousseau

Quand l’art imite le végétal, autant prendre une belle plante.

La rue Jean-Jacques piétonne, ça détonne !

Big Buzz Encore un projet d’extension de l’aire piétonne... Fantas-

Big Blague

Prolongeons encore un peu la Liberté… Un des prochains projets de la rénovation urbaine, c’est l’aménagement de la Place du Théâtre, avec une œuvre d’art ponctuant la grande artère piétonne d’un point final, dans la thématique de l’art imitant l’arbre comme les deux autres. Alors pourquoi ne pas mettre en scène la beauté incarnée, la dauphine mondiale Marine Lorphelin, genre Vénus sortant de sa coquille, avec juste une feuille de vigne ?

Une voiture gratuite la nuit Et c’est Sam qui conduit !

Big Buzz C’est prévu dans le nouveau dispositif d’auto-partage. Les

heures d’utilisation entre 23 h et 7 h sont gratuites. Comme ça, si vous ne retrouvez plus votre voiture à la sortie d’un bar… Ben faudra quand même laisser quelqu’un d’autre conduire… On a toujours besoin d’un petit Sam avec soi, comme dit la pub.

Un service d’hélico-partage à Dijon Sinon, on en ferait quoi de l’aéroport ?

La tramondaine

11 rue de L'Hopital

Le vent de la rumeur souffle sur Dijon, mais pas que...

Big Blague Après l’auto-partage, l’hélico-partage ! Alors que l’aéroport menace de s’arrêter au port, il est temps de savoir comment on va utiliser cet espace tout neuf. Pourquoi pas un héliport avec des hélicos à disposition. Et hop, atterrissage direct sur la Place de la Lib ! Comment ça c’est pas hélico-responsable ?

si, si ma chère Mathilde... je saurai rester simple

Ce serait le meilleur moyen de le financer

Big Blague Ça y est ! Une série de trois victoires pour le DFCO et on se prend à rêver d’un retour en Ligue 1. Alors besoin d’un vrai Grand Stade ? Il y a un moyen rapide de le financer : le naming. L’idée est simple : on lui donne le nom d’un gros sponsor qui injectera de belles sommes et voilà un somptueux chaudron tout neuf. Ça a commencé en Allemagne (Allianz Arena de Munich), et en Angleterre (Emirates Stadium d’Arsenal) et c’est arrivé en France avec la « MMArena » du Mans, équipe pourtant bien mal en point et reléguée en National, et tout récemment Nice avec son « Allianz Riviera ». Impossible à Dijon ? Qui sait ?

La Nuit des Chercheurs hantée par les Bogdanoff

La nuit, les couloirs de la fac sont hantés par des chercheurs fous maudits par les clones…

Big Buzz 2 500 visiteurs ! Une belle réussite pour la Nuit des Cher-

cheurs, même qu’elle était coordonnée au niveau national par les universités de Bourgogne et Franche-Comté. Un double bravo donc. Enfin de la bonne culture scientifique à Dijon. Mais il y a la face cachée de

36

l’Ub, une marque indélébile : avoir accordé une thèse aux frères Bogdanoff. En maths pour le Grich en 1999 et en physique théorique pour l’Igor en 2002. A la nuit des chercheurs, sise dans les couloirs des sous sol de la fac, il se murmurait qu’on croisait ici, souvent, certains des membres du jury, errant comme des âmes en peine, hurlant à la mort un « Mais pourquoi ? », abasourdi par la pauvreté scientifique des travaux des jumeaux, qu’ils ont pourtant validés. Pour eux, projetés dans une dimension maléfique, le temps X est éternel.

Le tram devant la Mairie !

Parce qu’il n’y a pas de raison que seul le Grand Dijon ait sa station

Big Buzz Si le tram ne vient pas à la Mairie, la Mairie ira au tram ! Est-ce que ce n’est pas un peu le sens du déménagement de plusieurs services de la Ville au 11, rue de l’Hôpital ? Pour les Dijonnais, la Mairie ce ne sera plus le Palais avec son Grand Duc et sa Tour imprenable – même si les élus gardent leurs bureau à l’Hôtel de Ville, ils se sont serrés pour faire place au nouveau Musée des Beaux-Arts - ni des grandes bâtisses éparpillées dans l’hypercentre, entre Godrans, Berlier et rue du Lycée, mais un nouveau lieu central, proche du tram, des gens… Et de la future cité de la Gastronomie. Comme si le centre s’étendait, borné au Nord par le Grand Dijon, et au Sud par la nouvelle Mairie… Mince, on dirait que Dijon change pour de bon !

La Tour Philippe Le Bon transformée en Tour d’Astronomie Le repaire de Dumbeldore ? Non, mais avec une lunette de…

Big Buzz

Hé oui, c’est en projet. Bientôt, certaines visites de la Tour Philippe le Bon passeront par la Salle de la Méridienne, juste sous la terrasse. Les guides vous expliqueront que c’était une véritable tour d’astronomie de réputation européenne jusqu’en 1940, avec une lunette achetée au meilleur astronome de son époque, l’Anglais … Qui donc ? Vous ne le saurez qu’en montant les 316 marches qui mènent vers les étoiles… Dur, la culture !

Allez Lea, Amélie, moi je suis prête hihihi ! ça tire.. regarde je travaille aussi les zigomatiques

■ Karl Erik

Le Grand Stade s’appellera bientôt « AmorArena »

mé par la presse quotidienne. Du coup, on interroge les commerçants, et ils râlent… Touche pas à ma rue Jean-Jacques Rousseau, ses commerces, ses voitures, ses pots d’échappement… Sans doute voulaientils installer un bar drive, où l’on viendrait siroter son bourgogne blanc sans quitter sa bagnole. Nous on verrait bien une rue avec plateau, où les voitures rouleraient à 15, tout en laissant largement la place aux piétons. Parce que la marche, c’est quand même ce qu’il y a de meilleur pour les artères… Commerçantes !

PUBLICITÉ

LA TRAMONDAINE

Une statue de Marine Lorphelin Place du Théâtre

...et lève bien la tête, ça fait travailler le fessier ! que vous dites, que vous dites... très chère. vous ne tenez déjà plus les ciseaux de la même manière !

L’Atelier Créateur d’Idées Capillaires 11, rue du Docteur Chaussier

03 80 30 38 62

Sans rendez-vous Lundi, mercredi, vendredi 9h30-19h, Jeudi : 9h30-21h, Samedi : 8h30-17h, Fermé le mardi

À L’oCCASIon De L’éLeCtIon MISS FrAnCe 2014 À DIJon LeS FILLeS De L’AteLIer veuLent AuSSI Jouer LeS StArS... ! N’attendez pas, venez vous «STARifier» avec nous... 48 000 coupes de «STAR»en 4 ans. Sans rendez-vous, la STAR ne préviens pas. Cultivons le sourire de STAR, facile ! Des STARS locales font leur concert au salon tous les jeudis soirs, nous offrons le fameux café de la «STAR» que vous savez, qui n’est pas encore passée, mais qui viendra. C’est sûr !

37


J’ai mis les pieds dans l’eau, c’est la faute à Rousseau

Quand l’art imite le végétal, autant prendre une belle plante.

La rue Jean-Jacques piétonne, ça détonne !

Big Buzz Encore un projet d’extension de l’aire piétonne... Fantas-

Big Blague

Prolongeons encore un peu la Liberté… Un des prochains projets de la rénovation urbaine, c’est l’aménagement de la Place du Théâtre, avec une œuvre d’art ponctuant la grande artère piétonne d’un point final, dans la thématique de l’art imitant l’arbre comme les deux autres. Alors pourquoi ne pas mettre en scène la beauté incarnée, la dauphine mondiale Marine Lorphelin, genre Vénus sortant de sa coquille, avec juste une feuille de vigne ?

Une voiture gratuite la nuit Et c’est Sam qui conduit !

Big Buzz C’est prévu dans le nouveau dispositif d’auto-partage. Les

heures d’utilisation entre 23 h et 7 h sont gratuites. Comme ça, si vous ne retrouvez plus votre voiture à la sortie d’un bar… Ben faudra quand même laisser quelqu’un d’autre conduire… On a toujours besoin d’un petit Sam avec soi, comme dit la pub.

Un service d’hélico-partage à Dijon Sinon, on en ferait quoi de l’aéroport ?

La tramondaine

11 rue de L'Hopital

Le vent de la rumeur souffle sur Dijon, mais pas que...

Big Blague Après l’auto-partage, l’hélico-partage ! Alors que l’aéroport menace de s’arrêter au port, il est temps de savoir comment on va utiliser cet espace tout neuf. Pourquoi pas un héliport avec des hélicos à disposition. Et hop, atterrissage direct sur la Place de la Lib ! Comment ça c’est pas hélico-responsable ?

si, si ma chère Mathilde... je saurai rester simple

Ce serait le meilleur moyen de le financer

Big Blague Ça y est ! Une série de trois victoires pour le DFCO et on se prend à rêver d’un retour en Ligue 1. Alors besoin d’un vrai Grand Stade ? Il y a un moyen rapide de le financer : le naming. L’idée est simple : on lui donne le nom d’un gros sponsor qui injectera de belles sommes et voilà un somptueux chaudron tout neuf. Ça a commencé en Allemagne (Allianz Arena de Munich), et en Angleterre (Emirates Stadium d’Arsenal) et c’est arrivé en France avec la « MMArena » du Mans, équipe pourtant bien mal en point et reléguée en National, et tout récemment Nice avec son « Allianz Riviera ». Impossible à Dijon ? Qui sait ?

La Nuit des Chercheurs hantée par les Bogdanoff

La nuit, les couloirs de la fac sont hantés par des chercheurs fous maudits par les clones…

Big Buzz 2 500 visiteurs ! Une belle réussite pour la Nuit des Cher-

cheurs, même qu’elle était coordonnée au niveau national par les universités de Bourgogne et Franche-Comté. Un double bravo donc. Enfin de la bonne culture scientifique à Dijon. Mais il y a la face cachée de

36

l’Ub, une marque indélébile : avoir accordé une thèse aux frères Bogdanoff. En maths pour le Grich en 1999 et en physique théorique pour l’Igor en 2002. A la nuit des chercheurs, sise dans les couloirs des sous sol de la fac, il se murmurait qu’on croisait ici, souvent, certains des membres du jury, errant comme des âmes en peine, hurlant à la mort un « Mais pourquoi ? », abasourdi par la pauvreté scientifique des travaux des jumeaux, qu’ils ont pourtant validés. Pour eux, projetés dans une dimension maléfique, le temps X est éternel.

Le tram devant la Mairie !

Parce qu’il n’y a pas de raison que seul le Grand Dijon ait sa station

Big Buzz Si le tram ne vient pas à la Mairie, la Mairie ira au tram ! Est-ce que ce n’est pas un peu le sens du déménagement de plusieurs services de la Ville au 11, rue de l’Hôpital ? Pour les Dijonnais, la Mairie ce ne sera plus le Palais avec son Grand Duc et sa Tour imprenable – même si les élus gardent leurs bureau à l’Hôtel de Ville, ils se sont serrés pour faire place au nouveau Musée des Beaux-Arts - ni des grandes bâtisses éparpillées dans l’hypercentre, entre Godrans, Berlier et rue du Lycée, mais un nouveau lieu central, proche du tram, des gens… Et de la future cité de la Gastronomie. Comme si le centre s’étendait, borné au Nord par le Grand Dijon, et au Sud par la nouvelle Mairie… Mince, on dirait que Dijon change pour de bon !

La Tour Philippe Le Bon transformée en Tour d’Astronomie Le repaire de Dumbeldore ? Non, mais avec une lunette de…

Big Buzz

Hé oui, c’est en projet. Bientôt, certaines visites de la Tour Philippe le Bon passeront par la Salle de la Méridienne, juste sous la terrasse. Les guides vous expliqueront que c’était une véritable tour d’astronomie de réputation européenne jusqu’en 1940, avec une lunette achetée au meilleur astronome de son époque, l’Anglais … Qui donc ? Vous ne le saurez qu’en montant les 316 marches qui mènent vers les étoiles… Dur, la culture !

Allez Lea, Amélie, moi je suis prête hihihi ! ça tire.. regarde je travaille aussi les zigomatiques

■ Karl Erik

Le Grand Stade s’appellera bientôt « AmorArena »

mé par la presse quotidienne. Du coup, on interroge les commerçants, et ils râlent… Touche pas à ma rue Jean-Jacques Rousseau, ses commerces, ses voitures, ses pots d’échappement… Sans doute voulaientils installer un bar drive, où l’on viendrait siroter son bourgogne blanc sans quitter sa bagnole. Nous on verrait bien une rue avec plateau, où les voitures rouleraient à 15, tout en laissant largement la place aux piétons. Parce que la marche, c’est quand même ce qu’il y a de meilleur pour les artères… Commerçantes !

PUBLICITÉ

LA TRAMONDAINE

Une statue de Marine Lorphelin Place du Théâtre

...et lève bien la tête, ça fait travailler le fessier ! que vous dites, que vous dites... très chère. vous ne tenez déjà plus les ciseaux de la même manière !

L’Atelier Créateur d’Idées Capillaires 11, rue du Docteur Chaussier

03 80 30 38 62

Sans rendez-vous Lundi, mercredi, vendredi 9h30-19h, Jeudi : 9h30-21h, Samedi : 8h30-17h, Fermé le mardi

À L’oCCASIon De L’éLeCtIon MISS FrAnCe 2014 À DIJon LeS FILLeS De L’AteLIer veuLent AuSSI Jouer LeS StArS... ! N’attendez pas, venez vous «STARifier» avec nous... 48 000 coupes de «STAR»en 4 ans. Sans rendez-vous, la STAR ne préviens pas. Cultivons le sourire de STAR, facile ! Des STARS locales font leur concert au salon tous les jeudis soirs, nous offrons le fameux café de la «STAR» que vous savez, qui n’est pas encore passée, mais qui viendra. C’est sûr !

37


à boire et à manger

pas d’idée pour attirer une clientèle qui attend qu’on les lui change, les idées. Et surtout qu’on lui redonne le goût de vivre les bons petits instants de la vie. À l’Industrie, bistrot fréquenté par les grands et les petits de ce monde, on a eu droit, récemment, à une langue de veau-purée maison mémorable. Sur la nouvelle carte du Bistrot République, on a vu réapparaître les tripes et les plats de chasseur, tandis que son voisin, La Bourgogne, ressortait la choucroute à l’ancienne, etc, etc. Pour y aller, il y a le tram. Et si la municipalité voulait bien évacuer les centaines de voitures ventouse des rues avoisinantes, il y aurait de la place aux heures des repas pour ceux qui veulent s’arrêter là deux heures. Enfin et surtout, il y a la marche à pied. La marche, en ville, c’est sain, il y a de la vie, des vitrines à découvrir, des gens à voir, à chaque instant. Il devrait, du moins. C’est sûr, ce n’est pas notre pauvre rue de la Liberté, avec son MacDo et ses quelques enseignes de restauration rapide qui peut renverser la vapeur, ni la rue du Bourg et ses voisines, que les métiers de bouche ont déserté, certains gros requins de l’immobilier ayant fait fuir les derniers résistants. Quoique...

Ragots de

mouton

Vous avez remarqué ? On trouve partout de la blanquette de veau ou du bœuf bourguignon, sortis bien souvent de chez Métro, ce qui désespère les défenseurs de la cuisine de nos mères, voire de nos grand-mères, mais pas ceux qui ouvrent à tout va de nouvelles enseignes dans nos villes et même à la périphérie. Où va-t-il falloir aller pour savourer un bon plat du jour, un de ces ragoûts qui faisaient le bonheur des déjeuners en famille, autrefois ? Des dizaines de restos nouveaux sortent de terre, chaque saison, qui ne risquent pas de participer au rêve de Cité de la Gastronomie idéale que certains voudraient voir naître ici en 2017 ! Heureusement, pour dix restos de perdus pour la cause gastronomique, un de retrouvé, faisant dans le frais, le vrai, le naturel. Voici le résultat de notre quête de ce début d’automne, non exclusif. Avec quelques bruits de casseroles en plus : le mouton, les ragôts, il adore. Et puisque cet automne la Toison d’Or ouvre ses portes sur tout un monde nouveau riche en saveurs nouvelles (on peut l’espérer du moins!), pour illustrer notre mise en bouche, c’était que du bonheur ! ■ GB

38

La résistance s’organise... © LaFP

Ne sombrons pas dans le pessimisme. Je discutais avec une de mes voisines, dont le mari a du aller travailler, pour survivre, dans un des espaces de restauration créés pour nourrir les travailleurs à la périphérie. Elle certifiait qu’il n’y aurait bientôt plus, au centre ville, que des bars à vin, des bistrots lounge et des enseignes changeant au gré du portefeuille des investisseurs, entourant des étoilés solitaires et quelques tables méritantes. Bigre ! La faute à qui ? Au tram, qui amène aux portes même de la Toison d’Or des milliers de clients attirés par ce temple de la consommation? Aux milliers d’emplacements libérés pour les automobilistes attirés vers ce lieu mythique où il fera bon vivre, marcher, manger, acheter par tous les temps ? Des moutons ? Beee non, pas forcément... Même si tout nous ramène à eux dès qu’on évoque Jason et la Toison d’Or. Une histoire qui ne date pas d’hier, ni même du temps des Ducs, qui ont donné son nom à leur collier porte-bonheur. Triste histoire d’un prince qui, pour se sortir des embrouilles, promettait n’importe quoi et fit un enfant dans le dos à celle qui lui avait permis de rapporter la toison d’un bélier mythique gardé par un dragon. Et oui, la Toison d’Or, c’est qu’une peau de bête, mais on n’est pas là pour revenir sur tous les moutons de l’Histoire... Pensons plutôt à nous.

Le nouveau mythe de la Toison d’Or

Vous vous voyez, vous, passer votre vie dans un centre commercial, fûtil de la nouvelle génération ? C’était bon il y a 25 ans, mais aujourd’hui, la plupart des villes d’Europe ont déjà donné l’exemple : on peut imaginer un centre ancien qui revivrait, sans voitures, grâce au tram, au vélo, aux piétons, et surtout grâce à des commerçants ne manquant

Regardez ce qui se passe autour des places de la ville. Ici ou là, on voit renaître l’espoir, ne serait-ce que par la présence d’une ou deux adresses essayant d’offrir du frais, du sain, du bon... On aurait bien aimé voir les patronnes des Pieds Bleus et de la Causerie des Mondes s’allier pour faire de la cantine des Ducs, cour de Bar, une adresse digne des restos de musée qu’on trouve à Stockholm, Vienne ou même Berlin, où l’on aurait pu manger bien, sain, simple. Projet mal ficelé, laissé au main de fonctionnaires peu intéressés par le contenu, il a vu fuir tous les chefs qui auraient pu le sauver. La Cour des Ducs, pour l’heure, c’est La Bérésina. L’ouverture de la restauration est repoussée de semaine en semaine. «Les Pieds Bleus», c’est fini, bienvenue à Treize Lucioles, un resto qui va essayer de faire bio et bon, place Emile Zola. Comme quoi, tout espoir n’est jamais perdu, même avec Zola ! Qui a eu l’idée idiote d’empêcher un restaurateur de talent, ou même un pâtissier connu, d’installer des terrasses rue de la Lib ? L’Édito, ex-Imprimerie, la brasserie de la place Darcy cartonne, mais un vrai resto, avec terrasse, on aurait aimé en trouver un, entre un Arc qui a le triomphe modeste et un Bareuzai qui ne se sent plus pisser, et pour cause. C’est autour de la place de la République, la pauvrette, qui continue de subir les erreurs de ses concepteurs, que la résistance s’organise le mieux : de vraies tables, de vraies brasseries. Place de la Lib aussi, on annonce du changement.

Le grand retour des chefs, en cuisine comme à la foire

L’annonce de la future Cité de la Gastronomie a servi de détonateur, quoique le mot soit un peu fort. On n’en est encore qu’au frémissement. Les chefs pointent le nez hors de leur cuisine (preuve qu’ils y sont) pour partir non pas faire les cakes (et les escargots!) deux ou trois fois par an à Hong-Kong, Mexico, New-York ou Singapour, mais pour organiser des fêtes du goût pour tous. Comme il l’ont fait en septembre à l’Arquebuse, avec succès, malgré un temps incertain. Pour ce genre de festival, mieux vaudrait choisir la fin juin, ou plutôt le début juillet, une date autour du 4-14 par exemple… Stéphane Derbord semble avoir réussi à les fédérer dans un nouveau Club, toutes générations confondues, et l’on va en retrouver certains lors de la Foire Gastronomique, au Salon des

Saveurs. Un lieu improbable, où l’on se demande comment ils arrivent à sortir des plats de qualité, dans leur cuisine de campagne installée côté couloirs... Mais c’est un autre signe d’espoir dans l’avenir, on va peut-être enfin pouvoir les faire travailler autour de projets communs, ou plutôt sortant du commun. Et à Dijon, pas à Beaune.

Beaune-Dijon : JTMNP, nouvelle saison

Après Beaune, c’est Dijon que Dominique Loiseau a choisi pour implanter son nouveau resto. D’autres vont suivre, à commencer par des entrepreneurs connus internationalement, comme la moutarderie Fallot, qui ouvrirait une boutique en fin d’année rue de la Chouette. La meilleure moutarde de Dijon ne sera plus seulement beaunoise ! Beaune et la côte voient aussi des changements s’opérer, en douceur. Qu’un grand chef comme Roland Chanliaud change de vie, mais pas de ville, est une bonne chose. Il a quitté «Le Jardin des Remparts» pour un bar à vin où il a retrouvé le sourire, et nous aussi. D’autres, dans les mois à venir, projettent de transformer leur table dite gastronomique en bistrot chic, gardant juste un coin pour les amateurs de prix choc et de saveurs plus fines. Comme au Castel de Très Girard, qui devrait changer de visage en même temps que la Rôtisserie du Chambertin, au printemps. Les rumeurs vont bon train. Le Quéant, jeune chef qu’on avait découvert à Loiseau des Vignes, s’installerait place Carnot. Tandis qu’un nouveau chef au Montrachet a déjà remplacé celui qui avait permis à l’établissement d’obtenir son étoile l’an passé. Que fera le nouveau chef du Chassagne de son côté ? On vous dit tout, dans les pages qui suivent. Pendant ce temps, sur la route des vins, certains se frottent les mains, à Fixin (Au Clos Napoléon), ayant su depuis le départ choisir la sagesse, la gentillesse et la finesse plutôt que le côté pince-fesse.

Le nouveau chassé-croisé des vacances

Quant au traditionnel grand chassé-croisé des vacances, il évolue ! Des départs que ce gros bêta de Bison Fûté n’avait pas prévu en fait. Car il s'agit des restos vacants, ou d’entreprises qui tournent la page. Laurent Peugeot continuera-t-il de faire des allers-retours entre Beaune et Singapour, ou finira-t-il par succomber, comme nombre de ses collègues étoilés cette année, au chant des sirènes asiatiques ? Plutôt que de se démener pour maintenir à flot un paquebot qui tangue sur un océan de vignes pourtant prestigieuses, il aura peut-être envie de partir lui aussi vers une autre vie... Les Cassandre (pour rester dans la mythologie grecque, après Jason et sa peau de bélier qui chocotte !) prédisent régulièrement le départ des chefs de talent. Après Laurent Peugeot (Le Charlemagne) en Asie, certains voient déjà David Zuddas (D’Zenvies) au Maroc, et Thomas Collomb (Les Cariatides) aux USA. Des restos qui ne désemplissent pas, pour l’instant, en fait... Ainsi va la vie, en cet automne qu’on nous promet une nouvelle fois de tous les dangers, avec l’ouverture d’une Toison d’Or où quelques restaurateurs du centre-ville vont aller s’implanter, tandis que d’autres lorgnent plutôt sur Valmy et l’arrivée de la future LINO. Le Dijon nouveau est arrivé. En attendant qu’on y replante des vignes, certains se demandent déjà : qui va trinquer ? Soyons optimistes, Dijon ne va pas se laisser bouffer toute crue, elle a sa réputation gastronomique à défendre. Allez, à la tienne, ma belle Dijon ! ■ Gérard Bouchu

39


à boire et à manger

pas d’idée pour attirer une clientèle qui attend qu’on les lui change, les idées. Et surtout qu’on lui redonne le goût de vivre les bons petits instants de la vie. À l’Industrie, bistrot fréquenté par les grands et les petits de ce monde, on a eu droit, récemment, à une langue de veau-purée maison mémorable. Sur la nouvelle carte du Bistrot République, on a vu réapparaître les tripes et les plats de chasseur, tandis que son voisin, La Bourgogne, ressortait la choucroute à l’ancienne, etc, etc. Pour y aller, il y a le tram. Et si la municipalité voulait bien évacuer les centaines de voitures ventouse des rues avoisinantes, il y aurait de la place aux heures des repas pour ceux qui veulent s’arrêter là deux heures. Enfin et surtout, il y a la marche à pied. La marche, en ville, c’est sain, il y a de la vie, des vitrines à découvrir, des gens à voir, à chaque instant. Il devrait, du moins. C’est sûr, ce n’est pas notre pauvre rue de la Liberté, avec son MacDo et ses quelques enseignes de restauration rapide qui peut renverser la vapeur, ni la rue du Bourg et ses voisines, que les métiers de bouche ont déserté, certains gros requins de l’immobilier ayant fait fuir les derniers résistants. Quoique...

Ragots de

mouton

Vous avez remarqué ? On trouve partout de la blanquette de veau ou du bœuf bourguignon, sortis bien souvent de chez Métro, ce qui désespère les défenseurs de la cuisine de nos mères, voire de nos grand-mères, mais pas ceux qui ouvrent à tout va de nouvelles enseignes dans nos villes et même à la périphérie. Où va-t-il falloir aller pour savourer un bon plat du jour, un de ces ragoûts qui faisaient le bonheur des déjeuners en famille, autrefois ? Des dizaines de restos nouveaux sortent de terre, chaque saison, qui ne risquent pas de participer au rêve de Cité de la Gastronomie idéale que certains voudraient voir naître ici en 2017 ! Heureusement, pour dix restos de perdus pour la cause gastronomique, un de retrouvé, faisant dans le frais, le vrai, le naturel. Voici le résultat de notre quête de ce début d’automne, non exclusif. Avec quelques bruits de casseroles en plus : le mouton, les ragôts, il adore. Et puisque cet automne la Toison d’Or ouvre ses portes sur tout un monde nouveau riche en saveurs nouvelles (on peut l’espérer du moins!), pour illustrer notre mise en bouche, c’était que du bonheur ! ■ GB

38

La résistance s’organise... © LaFP

Ne sombrons pas dans le pessimisme. Je discutais avec une de mes voisines, dont le mari a du aller travailler, pour survivre, dans un des espaces de restauration créés pour nourrir les travailleurs à la périphérie. Elle certifiait qu’il n’y aurait bientôt plus, au centre ville, que des bars à vin, des bistrots lounge et des enseignes changeant au gré du portefeuille des investisseurs, entourant des étoilés solitaires et quelques tables méritantes. Bigre ! La faute à qui ? Au tram, qui amène aux portes même de la Toison d’Or des milliers de clients attirés par ce temple de la consommation? Aux milliers d’emplacements libérés pour les automobilistes attirés vers ce lieu mythique où il fera bon vivre, marcher, manger, acheter par tous les temps ? Des moutons ? Beee non, pas forcément... Même si tout nous ramène à eux dès qu’on évoque Jason et la Toison d’Or. Une histoire qui ne date pas d’hier, ni même du temps des Ducs, qui ont donné son nom à leur collier porte-bonheur. Triste histoire d’un prince qui, pour se sortir des embrouilles, promettait n’importe quoi et fit un enfant dans le dos à celle qui lui avait permis de rapporter la toison d’un bélier mythique gardé par un dragon. Et oui, la Toison d’Or, c’est qu’une peau de bête, mais on n’est pas là pour revenir sur tous les moutons de l’Histoire... Pensons plutôt à nous.

Le nouveau mythe de la Toison d’Or

Vous vous voyez, vous, passer votre vie dans un centre commercial, fûtil de la nouvelle génération ? C’était bon il y a 25 ans, mais aujourd’hui, la plupart des villes d’Europe ont déjà donné l’exemple : on peut imaginer un centre ancien qui revivrait, sans voitures, grâce au tram, au vélo, aux piétons, et surtout grâce à des commerçants ne manquant

Regardez ce qui se passe autour des places de la ville. Ici ou là, on voit renaître l’espoir, ne serait-ce que par la présence d’une ou deux adresses essayant d’offrir du frais, du sain, du bon... On aurait bien aimé voir les patronnes des Pieds Bleus et de la Causerie des Mondes s’allier pour faire de la cantine des Ducs, cour de Bar, une adresse digne des restos de musée qu’on trouve à Stockholm, Vienne ou même Berlin, où l’on aurait pu manger bien, sain, simple. Projet mal ficelé, laissé au main de fonctionnaires peu intéressés par le contenu, il a vu fuir tous les chefs qui auraient pu le sauver. La Cour des Ducs, pour l’heure, c’est La Bérésina. L’ouverture de la restauration est repoussée de semaine en semaine. «Les Pieds Bleus», c’est fini, bienvenue à Treize Lucioles, un resto qui va essayer de faire bio et bon, place Emile Zola. Comme quoi, tout espoir n’est jamais perdu, même avec Zola ! Qui a eu l’idée idiote d’empêcher un restaurateur de talent, ou même un pâtissier connu, d’installer des terrasses rue de la Lib ? L’Édito, ex-Imprimerie, la brasserie de la place Darcy cartonne, mais un vrai resto, avec terrasse, on aurait aimé en trouver un, entre un Arc qui a le triomphe modeste et un Bareuzai qui ne se sent plus pisser, et pour cause. C’est autour de la place de la République, la pauvrette, qui continue de subir les erreurs de ses concepteurs, que la résistance s’organise le mieux : de vraies tables, de vraies brasseries. Place de la Lib aussi, on annonce du changement.

Le grand retour des chefs, en cuisine comme à la foire

L’annonce de la future Cité de la Gastronomie a servi de détonateur, quoique le mot soit un peu fort. On n’en est encore qu’au frémissement. Les chefs pointent le nez hors de leur cuisine (preuve qu’ils y sont) pour partir non pas faire les cakes (et les escargots!) deux ou trois fois par an à Hong-Kong, Mexico, New-York ou Singapour, mais pour organiser des fêtes du goût pour tous. Comme il l’ont fait en septembre à l’Arquebuse, avec succès, malgré un temps incertain. Pour ce genre de festival, mieux vaudrait choisir la fin juin, ou plutôt le début juillet, une date autour du 4-14 par exemple… Stéphane Derbord semble avoir réussi à les fédérer dans un nouveau Club, toutes générations confondues, et l’on va en retrouver certains lors de la Foire Gastronomique, au Salon des

Saveurs. Un lieu improbable, où l’on se demande comment ils arrivent à sortir des plats de qualité, dans leur cuisine de campagne installée côté couloirs... Mais c’est un autre signe d’espoir dans l’avenir, on va peut-être enfin pouvoir les faire travailler autour de projets communs, ou plutôt sortant du commun. Et à Dijon, pas à Beaune.

Beaune-Dijon : JTMNP, nouvelle saison

Après Beaune, c’est Dijon que Dominique Loiseau a choisi pour implanter son nouveau resto. D’autres vont suivre, à commencer par des entrepreneurs connus internationalement, comme la moutarderie Fallot, qui ouvrirait une boutique en fin d’année rue de la Chouette. La meilleure moutarde de Dijon ne sera plus seulement beaunoise ! Beaune et la côte voient aussi des changements s’opérer, en douceur. Qu’un grand chef comme Roland Chanliaud change de vie, mais pas de ville, est une bonne chose. Il a quitté «Le Jardin des Remparts» pour un bar à vin où il a retrouvé le sourire, et nous aussi. D’autres, dans les mois à venir, projettent de transformer leur table dite gastronomique en bistrot chic, gardant juste un coin pour les amateurs de prix choc et de saveurs plus fines. Comme au Castel de Très Girard, qui devrait changer de visage en même temps que la Rôtisserie du Chambertin, au printemps. Les rumeurs vont bon train. Le Quéant, jeune chef qu’on avait découvert à Loiseau des Vignes, s’installerait place Carnot. Tandis qu’un nouveau chef au Montrachet a déjà remplacé celui qui avait permis à l’établissement d’obtenir son étoile l’an passé. Que fera le nouveau chef du Chassagne de son côté ? On vous dit tout, dans les pages qui suivent. Pendant ce temps, sur la route des vins, certains se frottent les mains, à Fixin (Au Clos Napoléon), ayant su depuis le départ choisir la sagesse, la gentillesse et la finesse plutôt que le côté pince-fesse.

Le nouveau chassé-croisé des vacances

Quant au traditionnel grand chassé-croisé des vacances, il évolue ! Des départs que ce gros bêta de Bison Fûté n’avait pas prévu en fait. Car il s'agit des restos vacants, ou d’entreprises qui tournent la page. Laurent Peugeot continuera-t-il de faire des allers-retours entre Beaune et Singapour, ou finira-t-il par succomber, comme nombre de ses collègues étoilés cette année, au chant des sirènes asiatiques ? Plutôt que de se démener pour maintenir à flot un paquebot qui tangue sur un océan de vignes pourtant prestigieuses, il aura peut-être envie de partir lui aussi vers une autre vie... Les Cassandre (pour rester dans la mythologie grecque, après Jason et sa peau de bélier qui chocotte !) prédisent régulièrement le départ des chefs de talent. Après Laurent Peugeot (Le Charlemagne) en Asie, certains voient déjà David Zuddas (D’Zenvies) au Maroc, et Thomas Collomb (Les Cariatides) aux USA. Des restos qui ne désemplissent pas, pour l’instant, en fait... Ainsi va la vie, en cet automne qu’on nous promet une nouvelle fois de tous les dangers, avec l’ouverture d’une Toison d’Or où quelques restaurateurs du centre-ville vont aller s’implanter, tandis que d’autres lorgnent plutôt sur Valmy et l’arrivée de la future LINO. Le Dijon nouveau est arrivé. En attendant qu’on y replante des vignes, certains se demandent déjà : qui va trinquer ? Soyons optimistes, Dijon ne va pas se laisser bouffer toute crue, elle a sa réputation gastronomique à défendre. Allez, à la tienne, ma belle Dijon ! ■ Gérard Bouchu

39


PUBLICITÉ

à boire et à manger

Quand les Lolos sont au piano, la cuisine danse.

Cet automne, découvrez les coulisses des

On dira ce qu’on voudra, mais un restaurant, c’est tout de même mieux quand il y a un cuisinier. Ce genre d’assertion aurait passé il y a quelques années pour une bête lapalissade. Aujourd’hui ? Pas du tout. Et pourquoi ? Tout simplement parce que les restaurants ne sont plus le lieu des cuisiniers, mais de l’agroalimentaire. J’exagère à peine ; c’est un fait d’expérience ; ça devient même un fait social. On en ouvre pour faire des affaires, dans l’idée que le plus important, de loin, c’est l’emplacement. Puis le décor, la fameuse ambiance. Puis la cuisine, pour laquelle on s’adjoint un faiseur correct, pas irremplaçable. Ensuite, il suffira de s’acoquiner avec l’une des trois entreprises capables de vous fournir les plats tout préparés, joliment présentés et pas mauvais, qu’on retouchera ou pas, selon qu’on tiendra plus ou moins à la véracité du « fait maison », valeur importante pour le consommateur naturellement plus concentré sur l’addition que sur les marges bénéficiaires. Et comme les vrais cuisiniers ne sont pas légion (parce que, globalement, plus coûteux et leur cuisine aussi) et comme l’agroalimentaire, j’insiste, a fait de réels progrès qualitatifs, la confusion est grande. Au point que les professionnels, et l’Etat lui-même, cherchent à distinguer les vrais restaurants où l’on cuisine, des faux où on se contente de recycler du tout fait ou du prêt à assembler. C’est le grand débat du moment, chacun propose sa solution. Si vous voulez mon avis, on ne s’en sortira pas sans faire comme pour les boulangeries : ne reconnaître le nom de restaurant qu’à ceux où l’on fait réellement la cuisine ; c’est compliqué. Pour le pain, on le fait là ou pas, avec peu de produits. Pour la cuisine, c’est beaucoup plus complexe, pas la place de détailler. Mais il faudra en venir là. Deux restaurants cette fois, qui méritent vraiment leur nom parce qu’ils ont engagé de vrais cuisiniers. Deux Laurent, d’où le titre. Les Lolos au piano, suivez un peu. Le « Bistrot République » était une aimable adresse pour repas du midi vite fait mais bien fait. Pas déplaisant. L’arrivée de Laurent Klisz l’a réellement exhaussé. Un chef au physique de rugbyman, pratiquant une cuisine d’un autre style : juste, nuancée, précise. On l’avait apprécié au « Vieux Moulin », à Bouilland, mais il a roulé sa bosse dans le sud, et pas n’importe où. Un homme qui sait transformer un mulet ou un grondin - poissons modestes et périlleux - en expérience gastronomique, ne peut pas être mauvais. Pas besoin de turbot à trente euros, la technique impressionne. Une belle maison, décor inclus, et cave perspicace. Le « Restaurant du Parc » semblait plutôt dévolu, vu le contexte à la fois urbain et agreste, aux mariages et communions. Avec cuisine assortie. Nous l’avons trouvé, comment dire, transfiguré. Menu unique

Fête la gastronomie

ce jour-là, il y avait du groupe. Mais avec une longe de porc ou un jarret de veau, Laurent Couturier fait aussi, pardonnez, de la haute couture. Nous l’avions connu dans les faubourgs de Mâcon, puis au château d’Igé, puis succédant à l’immortel Ducloux, à Tournus. Le retrouver là fut donc un étonnement. Voire une sidération. Espérons qu’il restera car c’est un talent aux multiples facettes, mais fragile aussi. Ce serait bien que le contexte se mette au diapason, l’automne est si joli vu des allées du parc, on aimerait tant y aller plus souvent. Comme on se disait avec Gégé en regagnant la pelouse : quand on tombe sur un chef qui a appris le métier, on voit quand même la différence. Addition dans les deux cas : 20 à 23 € par personne, vin compris. Et là, on ne voit pas trop la différence. Concluez vous-même… ■ Jean Maisonnave

Le resto des Oenophiles invite les amoureux de beaux hôtels particuliers, de la cuisine et des vins de France et les amoureux tout court à découvrir la face cachée d’une maison qui n’a pas cessé, depuis l’époque des Ducs, d’accueillir des hôtes. Ceux qui passent la nuit du jeudi à l’hôtel mitoyen, tout comme les curieux de passage (mieux vaut réserver !) comprendront pourquoi Dijon se veut cité du vin et de la gastronomie en participant aux Saveurs du Jeudi, des dégustations-repas menées entre caveau caché et table ouverte par Pierrick Séverin, le sommelier maison. Compter 35 ou 45 € selon le thème et les vins choisis. Prochaines dates à retenir : 14 nov, les vins de Marsannay ; 12 déc, blancs et fruits de mer : 13 fév, vins nature ; 14 mars, gamays et cochon de lait. Autres coulisses à découvrir : les cuisines où le chef Vincent Bourdon vous accueille certains samedis en hôtes exclusifs pour des cours de cuisine qui, entre le marché et la dégustation, vous permettront de passer une demie-journée hors du temps. Prochains rendez-vous : le 16 novembre, autour de la saint-jacques et des légumes racines; le 30 nov pour un atelier tout chocolat, le 14 déc pour préparer les fêtes. Pour les déjeuners du midi, l’Autre Entrée continue de vous offrir, le midi en semaine, une formule entrée-plat ou plat-dessert à 13,50 € ou vous accueille autour d’un verre, en fin de journée, avec des tapas, tartines, et planches de charcuterie à partager…

Résa soirées dégustation et cours de cuisine aux Oenophiles.

Les Oenophiles - 18 rue Ste Anne, Dijon. 03-80-30-73-52 contact@hotelphilippelebon.com / www.hotelphilippelebon.com

L’Autre Entrée - 19 rue Berbisey, Dijon. 03-80-30-53-55. www.lautreentree.com / Tlj sf dim, lun soir et sam midi

- Le Bistrot République, 16 place de la République, Dijon. Tél. 03 80 60 86 45. Menus : de 14,90 à 52 € - Restaurant du Parc de la Colombière, 49 cours du Parc, Dijon. Tél. 03 80 65 18 41. Ouvert 7 j/7. Menus : 21 à 48 € (plat du jour + café gourmand 14 €)

La Musarde, c’est toujours à Hauteville… et nulle part ailleurs !

P.S. qui n’a rien à voir, mais quand même.

« Dijon fête la gastronomie », bravo. Préambules tous azimuts à la future cité. Les chefs au jardin, les élèves dans les cantines, le public au bord du canal, les associations autour du lac. Bien, vraiment. Mais l’affiche, vous l’avez regardée ? Peut-être pas. Ou alors vous n’avez rien remarqué. Parce que justement, elle correspond à une certaine idée qu’on se fait de la gastronomie. Un Gargantua pachydermique, enluminé par les quatre poulets qu’il est en train d’engloutir, muni d’un pot de moutarde « à l’ancienne » et flanqué de damoiseaux légèrement effarés. Puis, juste sous l’énorme panse, le sigle inspiré de la susdite cité de la gastronomie. Pas besoin d’être sémiologue pour percevoir, sous l’apparence de la régressive truculence, le message induit : la gastronomie est une histoire de joyeux gros cons.

La Musarde, bientôt, vous ne la reconnaîtrez plus. Avec son chef, Christophe Durupt, et son fils Mickaël à ses côtés, Marc Ogé se lance cet hiver dans une nouvelle transformation, (amélioration de l’acoustique de la salle et ambiance plus feutrée) d’une maison qui aura, ainsi, achevé sa métamorphose, 25 ans après. Il va en profiter pour ajouter un petit salon dédié aux vins et spiritueux, et une boutique de produits régionaux Cet hôtel-restaurant paisible, à 5 mn de Dijon par la N 71, où venaient se cacher autrefois couples en goguette et VRP connaisseurs, s’est transformé au fil des ans en une belle adresse aux couleurs du temps, raffinée et décontractée. Marc Ogé, en bon Breton, a su garder le cap : son hôtel fait toujours le plein, comme son resto, où il sert une cuisine terre-mer originale. Cet amoureux des produits ne peut s’empêcher de travailler chaque plat, d’inventer de nouveaux mariages de saveurs et de couleurs : cocotte d’escargots sur lit de queue de bœuf façon bourguignonne assez osée (Ogé, plutôt), ou cet agneau aux couleurs et légumes de saison, tendre à souhait. En attendant les travaux de l’hiver, vous allez pouvoir profiter de la cheminée, de la vue et de la carte de l’automne, en toute tranquillité.

Jean Maisonnave répond au Gros Dijon La parodie étant par définition un sous-genre, son succès se mesure à sa capacité d'approcher au plus près le modèle sans pour autant le reproduire. Rien de tel ici, bien entendu. Ce que cet anonyme réussit le mieux c'est son pseudo : ce "naze" lui va très bien. Mais puisqu'il se pique de cuisine, c'est de ce côté qu'il devrait persévérer : il écrit déjà avec une poche à douille. Qu'il la confonde avec une plume est chose assez ordinaire parmi les gens de maison. ■ JM Pour connaitre la suite des aventures de Jean ''Maisonnaze" connectez-vous sur http://legrosdijon.fr/

40

Oenophiles

Tlj sf dim soir, lun et mar midi. Beau menu 21,50 € à midi en sem ; autres menus 36,50 - 42,50 €. Menu-confiance proposé par le chef 48,50-58,50 €.

La Musarde

7, rue des Riottes, 21121 Hauteville-lès-Dijon.

03-80-56-22-82. www.lamusarde.fr

41


PUBLICITÉ

à boire et à manger

Quand les Lolos sont au piano, la cuisine danse.

Cet automne, découvrez les coulisses des

On dira ce qu’on voudra, mais un restaurant, c’est tout de même mieux quand il y a un cuisinier. Ce genre d’assertion aurait passé il y a quelques années pour une bête lapalissade. Aujourd’hui ? Pas du tout. Et pourquoi ? Tout simplement parce que les restaurants ne sont plus le lieu des cuisiniers, mais de l’agroalimentaire. J’exagère à peine ; c’est un fait d’expérience ; ça devient même un fait social. On en ouvre pour faire des affaires, dans l’idée que le plus important, de loin, c’est l’emplacement. Puis le décor, la fameuse ambiance. Puis la cuisine, pour laquelle on s’adjoint un faiseur correct, pas irremplaçable. Ensuite, il suffira de s’acoquiner avec l’une des trois entreprises capables de vous fournir les plats tout préparés, joliment présentés et pas mauvais, qu’on retouchera ou pas, selon qu’on tiendra plus ou moins à la véracité du « fait maison », valeur importante pour le consommateur naturellement plus concentré sur l’addition que sur les marges bénéficiaires. Et comme les vrais cuisiniers ne sont pas légion (parce que, globalement, plus coûteux et leur cuisine aussi) et comme l’agroalimentaire, j’insiste, a fait de réels progrès qualitatifs, la confusion est grande. Au point que les professionnels, et l’Etat lui-même, cherchent à distinguer les vrais restaurants où l’on cuisine, des faux où on se contente de recycler du tout fait ou du prêt à assembler. C’est le grand débat du moment, chacun propose sa solution. Si vous voulez mon avis, on ne s’en sortira pas sans faire comme pour les boulangeries : ne reconnaître le nom de restaurant qu’à ceux où l’on fait réellement la cuisine ; c’est compliqué. Pour le pain, on le fait là ou pas, avec peu de produits. Pour la cuisine, c’est beaucoup plus complexe, pas la place de détailler. Mais il faudra en venir là. Deux restaurants cette fois, qui méritent vraiment leur nom parce qu’ils ont engagé de vrais cuisiniers. Deux Laurent, d’où le titre. Les Lolos au piano, suivez un peu. Le « Bistrot République » était une aimable adresse pour repas du midi vite fait mais bien fait. Pas déplaisant. L’arrivée de Laurent Klisz l’a réellement exhaussé. Un chef au physique de rugbyman, pratiquant une cuisine d’un autre style : juste, nuancée, précise. On l’avait apprécié au « Vieux Moulin », à Bouilland, mais il a roulé sa bosse dans le sud, et pas n’importe où. Un homme qui sait transformer un mulet ou un grondin - poissons modestes et périlleux - en expérience gastronomique, ne peut pas être mauvais. Pas besoin de turbot à trente euros, la technique impressionne. Une belle maison, décor inclus, et cave perspicace. Le « Restaurant du Parc » semblait plutôt dévolu, vu le contexte à la fois urbain et agreste, aux mariages et communions. Avec cuisine assortie. Nous l’avons trouvé, comment dire, transfiguré. Menu unique

Fête la gastronomie

ce jour-là, il y avait du groupe. Mais avec une longe de porc ou un jarret de veau, Laurent Couturier fait aussi, pardonnez, de la haute couture. Nous l’avions connu dans les faubourgs de Mâcon, puis au château d’Igé, puis succédant à l’immortel Ducloux, à Tournus. Le retrouver là fut donc un étonnement. Voire une sidération. Espérons qu’il restera car c’est un talent aux multiples facettes, mais fragile aussi. Ce serait bien que le contexte se mette au diapason, l’automne est si joli vu des allées du parc, on aimerait tant y aller plus souvent. Comme on se disait avec Gégé en regagnant la pelouse : quand on tombe sur un chef qui a appris le métier, on voit quand même la différence. Addition dans les deux cas : 20 à 23 € par personne, vin compris. Et là, on ne voit pas trop la différence. Concluez vous-même… ■ Jean Maisonnave

Le resto des Oenophiles invite les amoureux de beaux hôtels particuliers, de la cuisine et des vins de France et les amoureux tout court à découvrir la face cachée d’une maison qui n’a pas cessé, depuis l’époque des Ducs, d’accueillir des hôtes. Ceux qui passent la nuit du jeudi à l’hôtel mitoyen, tout comme les curieux de passage (mieux vaut réserver !) comprendront pourquoi Dijon se veut cité du vin et de la gastronomie en participant aux Saveurs du Jeudi, des dégustations-repas menées entre caveau caché et table ouverte par Pierrick Séverin, le sommelier maison. Compter 35 ou 45 € selon le thème et les vins choisis. Prochaines dates à retenir : 14 nov, les vins de Marsannay ; 12 déc, blancs et fruits de mer : 13 fév, vins nature ; 14 mars, gamays et cochon de lait. Autres coulisses à découvrir : les cuisines où le chef Vincent Bourdon vous accueille certains samedis en hôtes exclusifs pour des cours de cuisine qui, entre le marché et la dégustation, vous permettront de passer une demie-journée hors du temps. Prochains rendez-vous : le 16 novembre, autour de la saint-jacques et des légumes racines; le 30 nov pour un atelier tout chocolat, le 14 déc pour préparer les fêtes. Pour les déjeuners du midi, l’Autre Entrée continue de vous offrir, le midi en semaine, une formule entrée-plat ou plat-dessert à 13,50 € ou vous accueille autour d’un verre, en fin de journée, avec des tapas, tartines, et planches de charcuterie à partager…

Résa soirées dégustation et cours de cuisine aux Oenophiles.

Les Oenophiles - 18 rue Ste Anne, Dijon. 03-80-30-73-52 contact@hotelphilippelebon.com / www.hotelphilippelebon.com

L’Autre Entrée - 19 rue Berbisey, Dijon. 03-80-30-53-55. www.lautreentree.com / Tlj sf dim, lun soir et sam midi

- Le Bistrot République, 16 place de la République, Dijon. Tél. 03 80 60 86 45. Menus : de 14,90 à 52 € - Restaurant du Parc de la Colombière, 49 cours du Parc, Dijon. Tél. 03 80 65 18 41. Ouvert 7 j/7. Menus : 21 à 48 € (plat du jour + café gourmand 14 €)

La Musarde, c’est toujours à Hauteville… et nulle part ailleurs !

P.S. qui n’a rien à voir, mais quand même.

« Dijon fête la gastronomie », bravo. Préambules tous azimuts à la future cité. Les chefs au jardin, les élèves dans les cantines, le public au bord du canal, les associations autour du lac. Bien, vraiment. Mais l’affiche, vous l’avez regardée ? Peut-être pas. Ou alors vous n’avez rien remarqué. Parce que justement, elle correspond à une certaine idée qu’on se fait de la gastronomie. Un Gargantua pachydermique, enluminé par les quatre poulets qu’il est en train d’engloutir, muni d’un pot de moutarde « à l’ancienne » et flanqué de damoiseaux légèrement effarés. Puis, juste sous l’énorme panse, le sigle inspiré de la susdite cité de la gastronomie. Pas besoin d’être sémiologue pour percevoir, sous l’apparence de la régressive truculence, le message induit : la gastronomie est une histoire de joyeux gros cons.

La Musarde, bientôt, vous ne la reconnaîtrez plus. Avec son chef, Christophe Durupt, et son fils Mickaël à ses côtés, Marc Ogé se lance cet hiver dans une nouvelle transformation, (amélioration de l’acoustique de la salle et ambiance plus feutrée) d’une maison qui aura, ainsi, achevé sa métamorphose, 25 ans après. Il va en profiter pour ajouter un petit salon dédié aux vins et spiritueux, et une boutique de produits régionaux Cet hôtel-restaurant paisible, à 5 mn de Dijon par la N 71, où venaient se cacher autrefois couples en goguette et VRP connaisseurs, s’est transformé au fil des ans en une belle adresse aux couleurs du temps, raffinée et décontractée. Marc Ogé, en bon Breton, a su garder le cap : son hôtel fait toujours le plein, comme son resto, où il sert une cuisine terre-mer originale. Cet amoureux des produits ne peut s’empêcher de travailler chaque plat, d’inventer de nouveaux mariages de saveurs et de couleurs : cocotte d’escargots sur lit de queue de bœuf façon bourguignonne assez osée (Ogé, plutôt), ou cet agneau aux couleurs et légumes de saison, tendre à souhait. En attendant les travaux de l’hiver, vous allez pouvoir profiter de la cheminée, de la vue et de la carte de l’automne, en toute tranquillité.

Jean Maisonnave répond au Gros Dijon La parodie étant par définition un sous-genre, son succès se mesure à sa capacité d'approcher au plus près le modèle sans pour autant le reproduire. Rien de tel ici, bien entendu. Ce que cet anonyme réussit le mieux c'est son pseudo : ce "naze" lui va très bien. Mais puisqu'il se pique de cuisine, c'est de ce côté qu'il devrait persévérer : il écrit déjà avec une poche à douille. Qu'il la confonde avec une plume est chose assez ordinaire parmi les gens de maison. ■ JM Pour connaitre la suite des aventures de Jean ''Maisonnaze" connectez-vous sur http://legrosdijon.fr/

40

Oenophiles

Tlj sf dim soir, lun et mar midi. Beau menu 21,50 € à midi en sem ; autres menus 36,50 - 42,50 €. Menu-confiance proposé par le chef 48,50-58,50 €.

La Musarde

7, rue des Riottes, 21121 Hauteville-lès-Dijon.

03-80-56-22-82. www.lamusarde.fr

41


PUBLICITÉ

À manger, l'Événement

Les 15 chefs qui vont donner des Saveurs nouvelles à la Foire Internationale et Gastronomique de Dijon !

Masami

servi chez vous...

sur un plateau !

Offrez-vous un vrai chef japonais et goûtez la différence

Les amoureux d’une authentique cuisine japonaise le connaissent mais son resto de poche, rue Jeannin, ne peut accueillir tout le monde. Pour vos apéritifs entre amis, chez vous, vos réceptions ou vos soirées au coin du feu, Masimi relance ses plateaux à emporter. Il suffit d’appeler le matin pour le soir même, si vous n’êtes pas trop gourmands, ou au moins un jour avant, si vous voulez vous offrir le grand jeu. Sushi, sashimi, yakatori ou autres bouchées-surprise genre california rolls à avaler en deux temps tout en se léchant les doigts, mais aussi, à l’approche des fêtes de fin d’année, plats chauds à emporter. Les classiques sont toujours là, comme la noix d’entrecôte grillée Wagyu (bœuf japonais) ou le pigeon grillé au sésame, mais les végétariens ne sont pas oubliés, qui ont un menu spécial à 26 €. Chez Masami, on vient pour apprendre la vie à la japonaise, se faire plaisir aussi. Même le midi, avec le plat du jour à 14,50 € servi avec une soupe miso et le dessert du moment. Le soir, on y revient, pour faire la fête, en dégustant sur place ou en emportant chez soi !

Masami

79, rue Jeannin, Dijon.

03-80-65-21-80 www.restaurantmasami.com contact@restaurantmasami.com

Formule japanese lunch : le midi en semaine 14,50 € Sinon, Menu tempura 19 € / Menu sushi 22 € / Superbe menu du chef 30 € / Menu dégustation le soir 54 € Plateau à emporter

Les chefs au rendez-vous de la fête de la gastronomie, au jardin de l'Arquebuse - Photos Thomas Hazebrouck Focale.info

Pas de quartier pour ceux qui mettent à mal la gastronomie, mais un quartier des Saveurs tout nouveau, tout beau, pour ceux qui veulent la sauver. Halte à la gastronomie foireuse, vive la gastronomie... À la Foire ! Du 31 octobre au 11 novembre, vous allez pouvoir vous régaler en choisissant le chef de vos rêves. Rêves gourmands, et pas salaces, évidemment, même si c’est Laurent Peugeot, le plus sexy, qui ouvre le bal du jeudi 31. Si vous n’avez pas eu l’occasion d’aller tester son resto à Singapour, ou même à Beaune, profitez-en ! Vendredi 1er novembre, un duo de choc : le discret Cédric Burtin (L’Amaryllis, à SaintRémy, près de Chalon) jouera du piano à quatre mains avec Jérôme Brochot (Le France, à Montceau-les-Mines), un chef qui a des fans un peu partout, à commencer par Fabrice Lucchini, acteur aussi bavard que gourmand. Samedi 2 novembre, c’est Emmanuel Hébrard, autre chef discret de la non moins discrète Abbaye de La Bussière, qui va officier. Comme les autres, il apprécie les beaux produits d’ici et les herbes, les saveurs d’ailleurs. Un style à découvrir, en dehors des murs (un peu trop clos) de l’abbaye. Dimanche 3 novembre : place à l’équipe

42

d’EdEm, un resto au nom imprononçable. Ed, c’est Edouard Mignot, chef passé chez Régis Marcon, qui a repris Le Chassagne. Em, c’est sa compagne, tout simplement. Une des nouvelles grandes tables de la côte. Lundi 4 novembre : un grand moment. JeanMichel Lorain quitte La Côte Saint-Jacques à Joigny pour ce qui ressemble à un remake des coulisses de l’exploit, à Dijon. Mardi 5 novembre : un autre duo qui sort des sentiers battus bourguignons. Romuald Fassenet quittera la campagne qui entoure son resto du Mont-Joly, en Franche-Comté, pour venir se changer les idées (et les nôtres par la même occasion) en compagnie de Yohann Chapuis, le chef du Greuze à Tournus. Mercredi 6 novembre : Philippe Augé, le chef de l’Hostellerie de Levernois, trahira pour un jour ses amis Beaunois pour partager avec des Dijonnais un cochon noir de Bigorre, servi avec une raviole de cèpes au lard paysan. Hummm... Jeudi 7 novembre : Gonzalo Pineiro a un nom qui vous laisse à penser que c’est lui, la surprise exotique de la foire 2013. Raté, il n’aura, lui, que la rue à traverser, puisque c’est le chef, pas prétentieux pour deux sous, du Château Bourgogne. Vendredi 8 novembre : suspense, qui sera l’invité surprise ? Un lien certainement

avec la nouvelle orientation vineuse de cette foire, qui commence à bien nous plaire (après tant d’années passées à nous déplaire !) Samedi 9 novembre : Nicolas Isnard et David Lecomte sont habitués à se mettre en quatre (mains) quand l’occasion se présente de faire connaître au grand public le travail réalisé à La Charme, à Prenois. Un duo bien rodé. Dimanche 10 novembre : bienvenue, monsieur le Président. Stéphane Derbord n’a jamais été aussi en forme, c’est à lui qu’on doit le nouveau Club des restaurateurs de Bourgogne. Il est plus connu à New-York qu’à Dijon, profitez de l’occasion. Sinon, vous en serez quitte pour aller le voir chez lui, place Wilson. Lundi 11 novembre : on finit en beauté avec Patrick Bertron, du relais Bernard Loiseau. Un grand monsieur discret, qui aura peutêtre demandé à son chef pâtissier, consacré cette année parmi les meilleurs, de participer à la clôture de l’événement. Et, en marge de tout ça, une surprise, tout au long de la foire : le Bistrot des Saveurs tenu par l’inénarrable Eric Briones, qui a choisi aujourd’hui, lui aussi, la voie bistronomique après avoir vendu son resto Le 3 Vauban à Dominique Loiseau. ■ Gérard Bouchu Pour en savoir plus : www.quartier-des-saveurs.com

En automne,

le bonheur est dans le Pré

Pré-aux-Clercs, B9 et Résidence du Pré-aux-Clercs B9, 9, pl. de la Libération. 03-80-38-32-02. Le Pré aux Clercs, 13, pl. de la Libération. 03-80-38-05-05. Tlj sf dim-lun. www.le-pre-aux-clercs.com

De l’herbe, on en trouve guère, place de la Libération, depuis que le quartier a été assaini. Par contre, si vous rêvez de champignons d’automne, de truffe, de gibier, voire même de poisson de rivière, vous devriez trouver tout ça à la carte de l’ultime Pré qui nous reste. Un Pré qui fait de la résistance contre la malbouffe. Quand on s’appelle Le Pré-aux-Clercs, on ne peut proposer que les meilleurs produits de la Bourgogne, côté potager comme côté cave. De la tête de cèpe farcie aux escargots à la belle volaille de Bresse rôtie servie avec une purée aux truffes en passant par l’oeuf cocotte aux truffes de Bourgogne (d’accord, faut aimer les truffes, mais on ne vous force pas !), on se régale. Même dans la version B9, l’autre BB des Billoux, brasserie avec qui le restaurant partage sa cuisine côté coulisses, l’automne se décline dans une carte singulière (à propos, même au singulier, Billoux s’écrit avec un X, et non BYou, comme notre photographe persiste à le faire). Deux générations se cotoient, en salle comme en cuisine, ce qui a toujours fait la force de la maison. Jean-Pierre et Alexis Billoux se partagent le Pré, sur lequel veille Roland Surdol, un gentil sous ses airs de taureau furieux. Ici, ça gueule, ça vit, ça respire. Pour goûter au fameux pâté en croûte maison, et à d’autres classiques du resto, il suffit de jeter un oeil sur la carte. Pour une faim d’automne, pourquoi se priver ?

43


PUBLICITÉ

À manger, l'Événement

Les 15 chefs qui vont donner des Saveurs nouvelles à la Foire Internationale et Gastronomique de Dijon !

Masami

servi chez vous...

sur un plateau !

Offrez-vous un vrai chef japonais et goûtez la différence

Les amoureux d’une authentique cuisine japonaise le connaissent mais son resto de poche, rue Jeannin, ne peut accueillir tout le monde. Pour vos apéritifs entre amis, chez vous, vos réceptions ou vos soirées au coin du feu, Masimi relance ses plateaux à emporter. Il suffit d’appeler le matin pour le soir même, si vous n’êtes pas trop gourmands, ou au moins un jour avant, si vous voulez vous offrir le grand jeu. Sushi, sashimi, yakatori ou autres bouchées-surprise genre california rolls à avaler en deux temps tout en se léchant les doigts, mais aussi, à l’approche des fêtes de fin d’année, plats chauds à emporter. Les classiques sont toujours là, comme la noix d’entrecôte grillée Wagyu (bœuf japonais) ou le pigeon grillé au sésame, mais les végétariens ne sont pas oubliés, qui ont un menu spécial à 26 €. Chez Masami, on vient pour apprendre la vie à la japonaise, se faire plaisir aussi. Même le midi, avec le plat du jour à 14,50 € servi avec une soupe miso et le dessert du moment. Le soir, on y revient, pour faire la fête, en dégustant sur place ou en emportant chez soi !

Masami

79, rue Jeannin, Dijon.

03-80-65-21-80 www.restaurantmasami.com contact@restaurantmasami.com

Formule japanese lunch : le midi en semaine 14,50 € Sinon, Menu tempura 19 € / Menu sushi 22 € / Superbe menu du chef 30 € / Menu dégustation le soir 54 € Plateau à emporter

Les chefs au rendez-vous de la fête de la gastronomie, au jardin de l'Arquebuse - Photos Thomas Hazebrouck Focale.info

Pas de quartier pour ceux qui mettent à mal la gastronomie, mais un quartier des Saveurs tout nouveau, tout beau, pour ceux qui veulent la sauver. Halte à la gastronomie foireuse, vive la gastronomie... À la Foire ! Du 31 octobre au 11 novembre, vous allez pouvoir vous régaler en choisissant le chef de vos rêves. Rêves gourmands, et pas salaces, évidemment, même si c’est Laurent Peugeot, le plus sexy, qui ouvre le bal du jeudi 31. Si vous n’avez pas eu l’occasion d’aller tester son resto à Singapour, ou même à Beaune, profitez-en ! Vendredi 1er novembre, un duo de choc : le discret Cédric Burtin (L’Amaryllis, à SaintRémy, près de Chalon) jouera du piano à quatre mains avec Jérôme Brochot (Le France, à Montceau-les-Mines), un chef qui a des fans un peu partout, à commencer par Fabrice Lucchini, acteur aussi bavard que gourmand. Samedi 2 novembre, c’est Emmanuel Hébrard, autre chef discret de la non moins discrète Abbaye de La Bussière, qui va officier. Comme les autres, il apprécie les beaux produits d’ici et les herbes, les saveurs d’ailleurs. Un style à découvrir, en dehors des murs (un peu trop clos) de l’abbaye. Dimanche 3 novembre : place à l’équipe

42

d’EdEm, un resto au nom imprononçable. Ed, c’est Edouard Mignot, chef passé chez Régis Marcon, qui a repris Le Chassagne. Em, c’est sa compagne, tout simplement. Une des nouvelles grandes tables de la côte. Lundi 4 novembre : un grand moment. JeanMichel Lorain quitte La Côte Saint-Jacques à Joigny pour ce qui ressemble à un remake des coulisses de l’exploit, à Dijon. Mardi 5 novembre : un autre duo qui sort des sentiers battus bourguignons. Romuald Fassenet quittera la campagne qui entoure son resto du Mont-Joly, en Franche-Comté, pour venir se changer les idées (et les nôtres par la même occasion) en compagnie de Yohann Chapuis, le chef du Greuze à Tournus. Mercredi 6 novembre : Philippe Augé, le chef de l’Hostellerie de Levernois, trahira pour un jour ses amis Beaunois pour partager avec des Dijonnais un cochon noir de Bigorre, servi avec une raviole de cèpes au lard paysan. Hummm... Jeudi 7 novembre : Gonzalo Pineiro a un nom qui vous laisse à penser que c’est lui, la surprise exotique de la foire 2013. Raté, il n’aura, lui, que la rue à traverser, puisque c’est le chef, pas prétentieux pour deux sous, du Château Bourgogne. Vendredi 8 novembre : suspense, qui sera l’invité surprise ? Un lien certainement

avec la nouvelle orientation vineuse de cette foire, qui commence à bien nous plaire (après tant d’années passées à nous déplaire !) Samedi 9 novembre : Nicolas Isnard et David Lecomte sont habitués à se mettre en quatre (mains) quand l’occasion se présente de faire connaître au grand public le travail réalisé à La Charme, à Prenois. Un duo bien rodé. Dimanche 10 novembre : bienvenue, monsieur le Président. Stéphane Derbord n’a jamais été aussi en forme, c’est à lui qu’on doit le nouveau Club des restaurateurs de Bourgogne. Il est plus connu à New-York qu’à Dijon, profitez de l’occasion. Sinon, vous en serez quitte pour aller le voir chez lui, place Wilson. Lundi 11 novembre : on finit en beauté avec Patrick Bertron, du relais Bernard Loiseau. Un grand monsieur discret, qui aura peutêtre demandé à son chef pâtissier, consacré cette année parmi les meilleurs, de participer à la clôture de l’événement. Et, en marge de tout ça, une surprise, tout au long de la foire : le Bistrot des Saveurs tenu par l’inénarrable Eric Briones, qui a choisi aujourd’hui, lui aussi, la voie bistronomique après avoir vendu son resto Le 3 Vauban à Dominique Loiseau. ■ Gérard Bouchu Pour en savoir plus : www.quartier-des-saveurs.com

En automne,

le bonheur est dans le Pré

Pré-aux-Clercs, B9 et Résidence du Pré-aux-Clercs B9, 9, pl. de la Libération. 03-80-38-32-02. Le Pré aux Clercs, 13, pl. de la Libération. 03-80-38-05-05. Tlj sf dim-lun. www.le-pre-aux-clercs.com

De l’herbe, on en trouve guère, place de la Libération, depuis que le quartier a été assaini. Par contre, si vous rêvez de champignons d’automne, de truffe, de gibier, voire même de poisson de rivière, vous devriez trouver tout ça à la carte de l’ultime Pré qui nous reste. Un Pré qui fait de la résistance contre la malbouffe. Quand on s’appelle Le Pré-aux-Clercs, on ne peut proposer que les meilleurs produits de la Bourgogne, côté potager comme côté cave. De la tête de cèpe farcie aux escargots à la belle volaille de Bresse rôtie servie avec une purée aux truffes en passant par l’oeuf cocotte aux truffes de Bourgogne (d’accord, faut aimer les truffes, mais on ne vous force pas !), on se régale. Même dans la version B9, l’autre BB des Billoux, brasserie avec qui le restaurant partage sa cuisine côté coulisses, l’automne se décline dans une carte singulière (à propos, même au singulier, Billoux s’écrit avec un X, et non BYou, comme notre photographe persiste à le faire). Deux générations se cotoient, en salle comme en cuisine, ce qui a toujours fait la force de la maison. Jean-Pierre et Alexis Billoux se partagent le Pré, sur lequel veille Roland Surdol, un gentil sous ses airs de taureau furieux. Ici, ça gueule, ça vit, ça respire. Pour goûter au fameux pâté en croûte maison, et à d’autres classiques du resto, il suffit de jeter un oeil sur la carte. Pour une faim d’automne, pourquoi se priver ?

43


PUBLICITÉ

À manger, l'Événement

La Bourgogne

Loiseau des Ducs : l’envol dijonnais ! Petit à petit, Loiseau des Ducs a fait son nid, rue Vauban, dans le vénérable hôtel de Talmay, datant du XVIème siècle. Le temps d’épurer la déco un peu trop glamour-kitch des précédents propriétaires, de souder l’équipe (formée dans les cuisines de la maison-mère, à Saulieu), afin d’accueillir au mieux les Dijonnais. Un choix pas gagné d’avance, car ce ne sont pas les touristes qui, ici, rempliront la salle, contrairement à Beaune. D’où la présence rassurante certains jours, auprès de l’équipe en place, de Dominique Loiseau, femme de tête et de communication qui, vingt-cinq ans après, est toujours là pour pousser le nom de Loiseau en avant. La gardienne du nid, c’est elle.

renoue avec la tradition des brasseries... parisiennes !

Loiseau des Ducs - Thomas Hazebrouck. FocaleInfo

La gardienne de la mémoire Jean Maisonnave a beau nous rappeler que ce qui fait la différence entre un vrai resto et une cantine, chic ou non, c’est la présence d’un vrai chef en cuisine : celle qui tient le nid à l’abri des prédateurs, c’est bien connu, c’est la femelle de l’espèce, rare s’il en est. Seul le hasard, nous a certifié Dominique Loiseau, lui a fait choisir un emplacement à Dijon à quelques mètres du Pré-aux-clercs, près de ce même Billoux à qui Bernard avait déclaré un jour qu’il se voyait mal s’installer à Dijon. À l’époque, Bernard Loiseau ne pensait, il est vrai, qu’à Paris, voire au Japon, où il avait fait une tentative, avant bien d’autres, de se poser, lui qui détestait les avions. Dominique Loiseau a doté son cinquième restaurant d’une œnothèque des temps modernes, bien à sa place sous ces voûtes qui amusaient naguère la galerie (autrefois, on venait là admirer sculptures et tableaux, tout en dévorant, les soirs d’inauguration, des gougères pas toujours comestibles !). Ces voûtes en pierre, magnifiques, l’avaient attirée, autant que l’emplacement en or, près du palais des Ducs, à l’heure du choix définitif d’une enseigne nouvelle pour le groupe Loiseau, début 2013. Ce choix, rapide, inattendu, a été approuvé par son fils, Bastien, qui avait un jour compté les passants, place de la Lib, quand il était étudiant : bien plus de monde qu’au centre de Beaune, touristes, hommes d’affaires et autochtones confondus.

Chapeau au chef, Stephane Guagliardo, et à une patronne toujours d’humeur égale, Françoise Casanova

C’est vrai que tout le monde en rêve, à l’approche de l’automne : une vraie brasserie, où l’on puisse s’offrir des plats traditionnels comme la choucroute à l’alsacienne, un poulet Gaston-Gérard, une blanquette de veau à l’ancienne, et tout ce qui fait le charme d’une brasserie parisienne, dans l’imaginaire de chacun. Une vraie belle brasserie, on en a une, à Dijon, regardant la République de côté depuis 1904. Tout à la fois vieille dame et fringante jeunette, car personne ne lui donnerait son âge. Et pour cause : elle a été transformée entièrement par ses propriétaires, qui ont profité de l’arrivée du tram en 2012 pour casser les murs, transformer le bar, pousser leur terrasse, travailler une carte fraîcheur et bonne humeur le midi, tout en offrant le soir une cuisine plus élaborée. Entre un plateau d’huitres ou de fruits de mer à partager entre amis et un Tigre qui pleure (du bœuf d’ici pour amateurs de saveurs d’ailleurs) à dévorer en silence, on vient ici pour se faire plaisir, à toute heure du jour et de la nuit, ou presque. Du café matinal, servi avec les croissants, dès 7 heures, à l’après-spectacle, un lieu attachant, avec une équipe qui connait son métier, en salle comme en cuisine.

Loiseau des Ducs - Thomas Hazebrouck. FocaleInfo

Tlj sf dim-lun, de 7h à 22h30, pour la cuisine, et minuit pour la brasserie. Le midi, formule 17,50 € env. Menus 26-37 € env. Carte 35-40 €.

Une cuisine du midi à prix doux Louis-Philippe Vigilant, qui a travaillé quatre ans auprès de Patrick Bertron, à Saulieu, élabore une cuisine intelligente, rapide pour le midi, et à prix doux, autour de produits bien travaillés, si l’on s’en tient aux formules du jour. La carte propose, quant à elle, une cuisine plus forte en émotions gustatives, dans l’esprit maison. Lucile Darosey règne sur le sucré, dans son laboratoire de poche. Sans leur jeter, à elle et à son compagnon, de ces fleurs de saison qui signent ici plats et desserts, on peut dire qu’ils ont trouvé leurs marques. Tout comme Rémi Thivin, le chef-sommelier, qui propose une sélection au verre d’une quarantaine de vins de Bourgogne, mais aussi du monde. Cet homme du vin sait faire partager ses passions, simplement, sous l’œil protecteur du directeur de salle, Frédéric Gille, un grand oiseau migrateur qui découvre Dijon et les Dijonnais (un choc, pour lui !). Quant à Loiseau lui-même, on est content de retrouver son sourire à la sortie, d’autant qu’on n’a pas de raison de faire la gueule non plus. Ses oisillons bossent dur, et bien. Mais on peut quand même te l’avouer en cachette : tu nous manques, Bernard, dix ans après que tu aies choisi de faire une sortie restée pour nous un vrai mystère. ■ Gérard Bouchu

44

Jérôme Alcaraz et Françoise Casanova ont rendu vie et couleurs, en 2012, à la dernière vraie brasserie dijonnaise

La Bourgogne

Loiseau des Ducs - Thomas Hazebrouck. FocaleInfo

Place de la République, à Dijon.

Loiseau des Ducs : 3, rue Vauban. Tél : 03 80 30 28 09. Tlj sf dimlun. Formule déjeuner à partir de 20 €, menu le soir à partir de 59 €. Verre de 12 cl à partir de 4 €.

www.brasserielabourgogne.com

03-80-74-12-08

45


PUBLICITÉ

À manger, l'Événement

La Bourgogne

Loiseau des Ducs : l’envol dijonnais ! Petit à petit, Loiseau des Ducs a fait son nid, rue Vauban, dans le vénérable hôtel de Talmay, datant du XVIème siècle. Le temps d’épurer la déco un peu trop glamour-kitch des précédents propriétaires, de souder l’équipe (formée dans les cuisines de la maison-mère, à Saulieu), afin d’accueillir au mieux les Dijonnais. Un choix pas gagné d’avance, car ce ne sont pas les touristes qui, ici, rempliront la salle, contrairement à Beaune. D’où la présence rassurante certains jours, auprès de l’équipe en place, de Dominique Loiseau, femme de tête et de communication qui, vingt-cinq ans après, est toujours là pour pousser le nom de Loiseau en avant. La gardienne du nid, c’est elle.

renoue avec la tradition des brasseries... parisiennes !

Loiseau des Ducs - Thomas Hazebrouck. FocaleInfo

La gardienne de la mémoire Jean Maisonnave a beau nous rappeler que ce qui fait la différence entre un vrai resto et une cantine, chic ou non, c’est la présence d’un vrai chef en cuisine : celle qui tient le nid à l’abri des prédateurs, c’est bien connu, c’est la femelle de l’espèce, rare s’il en est. Seul le hasard, nous a certifié Dominique Loiseau, lui a fait choisir un emplacement à Dijon à quelques mètres du Pré-aux-clercs, près de ce même Billoux à qui Bernard avait déclaré un jour qu’il se voyait mal s’installer à Dijon. À l’époque, Bernard Loiseau ne pensait, il est vrai, qu’à Paris, voire au Japon, où il avait fait une tentative, avant bien d’autres, de se poser, lui qui détestait les avions. Dominique Loiseau a doté son cinquième restaurant d’une œnothèque des temps modernes, bien à sa place sous ces voûtes qui amusaient naguère la galerie (autrefois, on venait là admirer sculptures et tableaux, tout en dévorant, les soirs d’inauguration, des gougères pas toujours comestibles !). Ces voûtes en pierre, magnifiques, l’avaient attirée, autant que l’emplacement en or, près du palais des Ducs, à l’heure du choix définitif d’une enseigne nouvelle pour le groupe Loiseau, début 2013. Ce choix, rapide, inattendu, a été approuvé par son fils, Bastien, qui avait un jour compté les passants, place de la Lib, quand il était étudiant : bien plus de monde qu’au centre de Beaune, touristes, hommes d’affaires et autochtones confondus.

Chapeau au chef, Stephane Guagliardo, et à une patronne toujours d’humeur égale, Françoise Casanova

C’est vrai que tout le monde en rêve, à l’approche de l’automne : une vraie brasserie, où l’on puisse s’offrir des plats traditionnels comme la choucroute à l’alsacienne, un poulet Gaston-Gérard, une blanquette de veau à l’ancienne, et tout ce qui fait le charme d’une brasserie parisienne, dans l’imaginaire de chacun. Une vraie belle brasserie, on en a une, à Dijon, regardant la République de côté depuis 1904. Tout à la fois vieille dame et fringante jeunette, car personne ne lui donnerait son âge. Et pour cause : elle a été transformée entièrement par ses propriétaires, qui ont profité de l’arrivée du tram en 2012 pour casser les murs, transformer le bar, pousser leur terrasse, travailler une carte fraîcheur et bonne humeur le midi, tout en offrant le soir une cuisine plus élaborée. Entre un plateau d’huitres ou de fruits de mer à partager entre amis et un Tigre qui pleure (du bœuf d’ici pour amateurs de saveurs d’ailleurs) à dévorer en silence, on vient ici pour se faire plaisir, à toute heure du jour et de la nuit, ou presque. Du café matinal, servi avec les croissants, dès 7 heures, à l’après-spectacle, un lieu attachant, avec une équipe qui connait son métier, en salle comme en cuisine.

Loiseau des Ducs - Thomas Hazebrouck. FocaleInfo

Tlj sf dim-lun, de 7h à 22h30, pour la cuisine, et minuit pour la brasserie. Le midi, formule 17,50 € env. Menus 26-37 € env. Carte 35-40 €.

Une cuisine du midi à prix doux Louis-Philippe Vigilant, qui a travaillé quatre ans auprès de Patrick Bertron, à Saulieu, élabore une cuisine intelligente, rapide pour le midi, et à prix doux, autour de produits bien travaillés, si l’on s’en tient aux formules du jour. La carte propose, quant à elle, une cuisine plus forte en émotions gustatives, dans l’esprit maison. Lucile Darosey règne sur le sucré, dans son laboratoire de poche. Sans leur jeter, à elle et à son compagnon, de ces fleurs de saison qui signent ici plats et desserts, on peut dire qu’ils ont trouvé leurs marques. Tout comme Rémi Thivin, le chef-sommelier, qui propose une sélection au verre d’une quarantaine de vins de Bourgogne, mais aussi du monde. Cet homme du vin sait faire partager ses passions, simplement, sous l’œil protecteur du directeur de salle, Frédéric Gille, un grand oiseau migrateur qui découvre Dijon et les Dijonnais (un choc, pour lui !). Quant à Loiseau lui-même, on est content de retrouver son sourire à la sortie, d’autant qu’on n’a pas de raison de faire la gueule non plus. Ses oisillons bossent dur, et bien. Mais on peut quand même te l’avouer en cachette : tu nous manques, Bernard, dix ans après que tu aies choisi de faire une sortie restée pour nous un vrai mystère. ■ Gérard Bouchu

44

Jérôme Alcaraz et Françoise Casanova ont rendu vie et couleurs, en 2012, à la dernière vraie brasserie dijonnaise

La Bourgogne

Loiseau des Ducs - Thomas Hazebrouck. FocaleInfo

Place de la République, à Dijon.

Loiseau des Ducs : 3, rue Vauban. Tél : 03 80 30 28 09. Tlj sf dimlun. Formule déjeuner à partir de 20 €, menu le soir à partir de 59 €. Verre de 12 cl à partir de 4 €.

www.brasserielabourgogne.com

03-80-74-12-08

45


PUBLICITÉ

Nouveautés

Le Bronx

Ces nouveaux bars et restos

Toujours numéro un des «tables avec vie» au pied des vignes !

qui ont la cote, entre Dijon et Beaune Des adresses nouvelles repérées ces dernières semaines, qui ne sont pas toutes nées de la dernière pluie, mais qui ne se pas très vieilles pour autant. Il y en a pour tous les goûts, pour les gastronomes, les bistronomes et même les métronomes (les adeptes de Métro, qui se méfient des produits frais !)... Il y a des bars, des bistrots, des lieux pour végétariens et pour les amateurs de saveurs épicées. D’autres sont en train de terminer leurs travaux, côté Toison comme côté Cité, faudra attendre quelques semaines pour aller goûter leurs nouveautés... ■ Gérard Bouchu

Le Cordina : à fond la forme

Au Clos Napoléon

Bons baisers du Bronx Retour de New-York. Frédéric Morandi et son associé ont transposé ici, autour du marché, leur rêve américain. Restaurant le midi avec des plats italo-américains. Apéro-dînatoire autour des vins italiens, le soir, planches, antipasti et possibilité de se restaurer le week-end jusqu’à 23 h (burger, hot-dog, pasta et risotto). Ambiance musicale variée en fonction des jours et de l’humeur : country, folk, blues, soul, jazz, hip hop, electro, chansons italiennes. Pour se faire plaisir, ils passent également des films où l’on retrouve la mafia de New-York, Chicago, Boston ou Vegas. Leur prédécesseur s’inquiétait, lui, surtout de la mafia dijonnaise ! Le Bronx : 26 rue Odebert à Dijon. Tél : 03 80 30 77 13. fredericmorandi@gmail.com - Ouvert lun 17h-minuit, et marsam 12h-14h30, 18h-2h. Formule 10 € entrée-plat ou plat-dessert. Formule Burger 12,50 €.

L’adresse à la fois la plus zen et la plus gourmande de Valmy ? Peut-être. La plus diététique, en tous cas, surtout si vous jouez le jeu du menu préparé chaque jour par Audrey. Elle et sa mère ont créé l’évènement, depuis l’ouverture, dans ce quartier affairé où l’on n’aurait pas l’idée de venir pour soigner sa forme, a priori. Nadine Le Corre a cherché longtemps un emplacement avant de venir ouvrir cette cantine du midi un peu chic, où l’on peut chercher son plateau repas équilibré, à moins de craquer pour un des plats terre-mer plus élaborés de la carte. Et on a le tram tout à côté pour repartir vers la vraie vie. Le Cordina : 3c rue Jeanne Barret, parc Valmy à Dijon. Tram N°2, station Giroud. Tél : 03 80 41 54 59. lecordina.dijon@gmail.fr Ouv lun-ven le midi seulement, et le soir sur résa. Formule le midi 17,90-20,90 €. Menus 25-30 €.

Surveillez les Treize Lucioles

On aimait bien Les Pieds Bleus, lieu plein d’humour, de tendresse, de couleurs. Changement de nom, de déco et de patronne mais pas de style. Stéphanie Cordelier a voulu rassurer les habitués : « Le midi, je vais conserver la «cantine végétarienne» avec le côté participatif que j’aime beaucoup - je veux que ce lieu soit dynamique sous toutes ses coutures - je rajoute juste un menu du jour en viande ou poisson. Pas de carte, hormis une grillade, tout sera fait maison sans exception, d’où le concept simplifié». Le soir, apéritifs dinatoires pour qui veut refaire le monde. Quant aux activités, elles tourneront forcément autour du culturel (expo, concert) et de la vie actuelle (vide-dressing filles et autres si affinités). Treize Lucioles : 13 pl. Émile-Zola à Dijon. Tél : 03 80 35 74 20. Tlj sf dim et mer (ainsi que lun soir et mar soir hors saison). Buffet (froid et chaud) 12-13 € ; le soir ardoise 11-14,50 €.

Ni trop classe, ni trop classique... Classé, tout simplement. Côté site, pour la vue sur le clos Napoléon (1 hectare et demi de vignes) et le village dont le clocher pointe à l’horizon. Mais aussi, tout simplement dans l’esprit de ceux qui adorent faire la route jusqu’à Fixin, pour aller passer un bon moment dans cette auberge qui s’est remise au goût du jour, simplement, joliment. Le restaurant Au Clos Napoléon a rajeuni, du moins disons qu’il se bonifie, comme les vins de la boutique, par laquelle vous pourrez entrer, avant de profiter des derniers soleils d’automne pour boire un verre en terrasse. Une bouteille que vous aurez choisie dans la cave, haut-lieu de cette maison où les propriétaires vont acheter les pièces chez le viticulteur, proposant une des plus belles cartes du pays, à prix quasiment doux (vente en ligne sur Internet, désormais). Qu’est-il arrivé à la maison depuis votre dernier passage ? D’entrée, vous ne remarquez pas les changements, l’éclairage, les espaces nouveaux, c’est en coulisses que tout se passe, côté cuisine, métamorphosée, comme côté salle de séminaire, ouverte sur les vignes. Rien d’ostentatoire, ici, on ne fait pas dans le style lounge, les Ferrari comme les Peugeot se serrent les unes contre les autres, sur le parking, les touristes et les hommes d’affaire côtoient à table les grandes (et petites) familles locales. Cocotte de rognons de veau à la dijonnaise pour les uns, filet mignon de porc en croûte de pain d’épices pour les autres, une cuisine à l’ancienne faite par et pour des jeunes, a-t-on toujours envie de dire. Mais l’âge, ici, n’a pas d’importance. Laissez José choisir les vins, jeunes ou vieux, il sait ce qui est bon. Si vous hésitez à reprendre la voiture, offrez-vous une petite marche jusqu’au parc Noisot pour saluer un homme qui, comme vous, peut sembler un peu fatigué. Le réveil de Napoléon, qu’ils disaient. Sa sieste, oui !

Au Clos Napoléon

4-6 rue de la Perrière, 21220 Fixin (prendre direction du parc Noisot).

03- 80-52-45-63

www.clos-napoleon.com Tlj sf dim soir. Formule le midi 15-19 €, du lun au sam. Menus 26-39 €. Le Cordina

46

Treize Lucioles

...> 47


PUBLICITÉ

Nouveautés

Le Bronx

Ces nouveaux bars et restos

Toujours numéro un des «tables avec vie» au pied des vignes !

qui ont la cote, entre Dijon et Beaune Des adresses nouvelles repérées ces dernières semaines, qui ne sont pas toutes nées de la dernière pluie, mais qui ne se pas très vieilles pour autant. Il y en a pour tous les goûts, pour les gastronomes, les bistronomes et même les métronomes (les adeptes de Métro, qui se méfient des produits frais !)... Il y a des bars, des bistrots, des lieux pour végétariens et pour les amateurs de saveurs épicées. D’autres sont en train de terminer leurs travaux, côté Toison comme côté Cité, faudra attendre quelques semaines pour aller goûter leurs nouveautés... ■ Gérard Bouchu

Le Cordina : à fond la forme

Au Clos Napoléon

Bons baisers du Bronx Retour de New-York. Frédéric Morandi et son associé ont transposé ici, autour du marché, leur rêve américain. Restaurant le midi avec des plats italo-américains. Apéro-dînatoire autour des vins italiens, le soir, planches, antipasti et possibilité de se restaurer le week-end jusqu’à 23 h (burger, hot-dog, pasta et risotto). Ambiance musicale variée en fonction des jours et de l’humeur : country, folk, blues, soul, jazz, hip hop, electro, chansons italiennes. Pour se faire plaisir, ils passent également des films où l’on retrouve la mafia de New-York, Chicago, Boston ou Vegas. Leur prédécesseur s’inquiétait, lui, surtout de la mafia dijonnaise ! Le Bronx : 26 rue Odebert à Dijon. Tél : 03 80 30 77 13. fredericmorandi@gmail.com - Ouvert lun 17h-minuit, et marsam 12h-14h30, 18h-2h. Formule 10 € entrée-plat ou plat-dessert. Formule Burger 12,50 €.

L’adresse à la fois la plus zen et la plus gourmande de Valmy ? Peut-être. La plus diététique, en tous cas, surtout si vous jouez le jeu du menu préparé chaque jour par Audrey. Elle et sa mère ont créé l’évènement, depuis l’ouverture, dans ce quartier affairé où l’on n’aurait pas l’idée de venir pour soigner sa forme, a priori. Nadine Le Corre a cherché longtemps un emplacement avant de venir ouvrir cette cantine du midi un peu chic, où l’on peut chercher son plateau repas équilibré, à moins de craquer pour un des plats terre-mer plus élaborés de la carte. Et on a le tram tout à côté pour repartir vers la vraie vie. Le Cordina : 3c rue Jeanne Barret, parc Valmy à Dijon. Tram N°2, station Giroud. Tél : 03 80 41 54 59. lecordina.dijon@gmail.fr Ouv lun-ven le midi seulement, et le soir sur résa. Formule le midi 17,90-20,90 €. Menus 25-30 €.

Surveillez les Treize Lucioles

On aimait bien Les Pieds Bleus, lieu plein d’humour, de tendresse, de couleurs. Changement de nom, de déco et de patronne mais pas de style. Stéphanie Cordelier a voulu rassurer les habitués : « Le midi, je vais conserver la «cantine végétarienne» avec le côté participatif que j’aime beaucoup - je veux que ce lieu soit dynamique sous toutes ses coutures - je rajoute juste un menu du jour en viande ou poisson. Pas de carte, hormis une grillade, tout sera fait maison sans exception, d’où le concept simplifié». Le soir, apéritifs dinatoires pour qui veut refaire le monde. Quant aux activités, elles tourneront forcément autour du culturel (expo, concert) et de la vie actuelle (vide-dressing filles et autres si affinités). Treize Lucioles : 13 pl. Émile-Zola à Dijon. Tél : 03 80 35 74 20. Tlj sf dim et mer (ainsi que lun soir et mar soir hors saison). Buffet (froid et chaud) 12-13 € ; le soir ardoise 11-14,50 €.

Ni trop classe, ni trop classique... Classé, tout simplement. Côté site, pour la vue sur le clos Napoléon (1 hectare et demi de vignes) et le village dont le clocher pointe à l’horizon. Mais aussi, tout simplement dans l’esprit de ceux qui adorent faire la route jusqu’à Fixin, pour aller passer un bon moment dans cette auberge qui s’est remise au goût du jour, simplement, joliment. Le restaurant Au Clos Napoléon a rajeuni, du moins disons qu’il se bonifie, comme les vins de la boutique, par laquelle vous pourrez entrer, avant de profiter des derniers soleils d’automne pour boire un verre en terrasse. Une bouteille que vous aurez choisie dans la cave, haut-lieu de cette maison où les propriétaires vont acheter les pièces chez le viticulteur, proposant une des plus belles cartes du pays, à prix quasiment doux (vente en ligne sur Internet, désormais). Qu’est-il arrivé à la maison depuis votre dernier passage ? D’entrée, vous ne remarquez pas les changements, l’éclairage, les espaces nouveaux, c’est en coulisses que tout se passe, côté cuisine, métamorphosée, comme côté salle de séminaire, ouverte sur les vignes. Rien d’ostentatoire, ici, on ne fait pas dans le style lounge, les Ferrari comme les Peugeot se serrent les unes contre les autres, sur le parking, les touristes et les hommes d’affaire côtoient à table les grandes (et petites) familles locales. Cocotte de rognons de veau à la dijonnaise pour les uns, filet mignon de porc en croûte de pain d’épices pour les autres, une cuisine à l’ancienne faite par et pour des jeunes, a-t-on toujours envie de dire. Mais l’âge, ici, n’a pas d’importance. Laissez José choisir les vins, jeunes ou vieux, il sait ce qui est bon. Si vous hésitez à reprendre la voiture, offrez-vous une petite marche jusqu’au parc Noisot pour saluer un homme qui, comme vous, peut sembler un peu fatigué. Le réveil de Napoléon, qu’ils disaient. Sa sieste, oui !

Au Clos Napoléon

4-6 rue de la Perrière, 21220 Fixin (prendre direction du parc Noisot).

03- 80-52-45-63

www.clos-napoleon.com Tlj sf dim soir. Formule le midi 15-19 €, du lun au sam. Menus 26-39 €. Le Cordina

46

Treize Lucioles

...> 47


PUBLICITÉ

American Way …of life !

Offrez-vous un voyage

de 1ère classe

Parmi les restaurants qui ont déjà posé leurs valises au Parc Valmy, on compte l’American Way Café, une cantine du Nouveau Monde dont Romuald, le patron, est particulièrement fier. Et pour cause : décorateur de métier, il a soigné les moindres détails, de la peinture aux énormes accessoires, comme un pick-up Chevrolet ou la statue de l’oncle Sam. Entre deux plaisanteries, on se laisse aller à goûter un plat du jour avec café pour 12 €. Au programme hamburgers, nuggets, bagels, salades, poissons grillés et glaces artisanales. Le tout accompagné d’une légère french touch qui change tout. Aucun doute, on reviendra… ■ Cynthia Benziane American Way Café : 44 avenue Françoise Giroud, Parc Valmy à Dijon. Tél : 03 80 70 11 37. Ouvert du lundi au mercredi midi et du jeudi au samedi midi et soir.

American Way - Thomas Hazebrouck. Focale.Info

aux Remparts ! Chez Nassih, le tout-Dijon se retrouve pour un apéro prolongé, un événement, un repas d’affaires décontracté, une virée entre copains... Ou simplement pour partager une pizza en famille ou sortir en couple, dans un lieu où règne la convivialité.

Chez Nassih, habitués et amis se mêlent aux touristes de passage et aux hommes d’affaire en costume cravate pour déjeuner dans ce lieu à l’écart du centre, face aux baies vitrées ou dans la cour cachée, si le temps le permet. Une cour cachée où l’on peut refaire le monde de l’entreprise ou son couple en partageant une énorme entrecôte à l’os, en dévorant un magret entier ou un délicieux burger à la kefta à moins de craquer pour un tartare dans les règles de l’art ou simplement pour la formule du midi. Une formule travaillée, qui est une bonne affaire en soi. Cuisine simple et goûteuse, avec un joli menu, et bien sûr de vraies bonnes pizzas, midi et soir, sur place ou à emporter.

Une autre façon d’amuser la Galerie

Avec l’arrivée de l’automne, ce n’est plus la cour mais le salon qui va faire le plein, à l’étage, le temps d’un apéro de folie pour attendre la nuit ou simplement le moment de passer à table. Les Remparts, c’est aussi une VRAIE cave à vin, une VRAIE cave à champagne et des flutes qui sont rangées dans le congélateur… Et une vraie mise en bouche, à apprécier lovés dans les canapés du salon, avec des verrines, un carpaccio de boeuf, des tartines du moment, pour accompagner.

Hugo a réalisé son rêve, en transformant une galerie d’art contemporain en bar non pas à vins - il tient à se démarquer mais à fromages, avec un S car il y a tout un plateau qui vous attend, en fond de salle. Clientèle jeune, qui a trouvé ici ses repères, sinon son repaire, car Hugo laisse chacun boire ce qu’il veut. Un pastis ou une bière, à l’apéro, pourquoi pas ? Il y a tout un choix de vins, sinon, derrière vous. Et si vous avez envie de charcuterie, il y a plein de choses qu’il aime et fait venir du Jura, du Haut Doubs. Musique sympa, pour les faims de nuit. La Galerie : 8 rue Auguste Comte à Dijon. Tél : 03 45 18 18 71. galerieafromages21@gmail.com Tlj sf dim-lun 17h30-2h. Plateaux de dégustation 14-18 €. La Galerie

Un bistrot de femmes qui dépote

Les Bistrottines

48

Les Remparts

54 rue de Tivoli à Dijon

Encore une adresse qui n’a que quelques mois d’existence mais qui ravit apparemment le quartier Montchapet. Merci qui ? Non, pas mon Dieu, mais Mac Do! Si elle n’avait pas été formée au management au sein de la chaîne, Eve n’aurait jamais osé reprendre, avec sa fille en cuisine, cet ancien bistrot. Marion, à 21 ans, cuisine comme maman et grand-maman (qui vient éplucher les légumes, avec son mari) lui ont appris. Des plats mijotés à l’ancienne en alternance avec des créations perso. La salle est gaie, colorée, lumineuse, il y a des bobines EDF récupérées qui servent de table et un salon pas triste pour l’apéro. Le dimanche midi, c’est plus gastro, réservez ! Les Bistrottines : 170 av. Victor Hugo à Dijon. Tél : 03 80 57 15 19. www.lesbistrottines.fr Tlj à midi, sf mer, et les ven-sam soir. Plat du jour 11,90 €, formules le midi 13,90-16,90 €. Menu passion le we 29,90 €.

03-80-30-83-80 06-22-37-35-17 Tlj sf dim. Formule du jour le midi à 13,90 € (entrée, plat, dessert). Antipasti pour l’apéro 4,50 € Pâtes 13 € Pizzas 8,50-11,50 € Carte 25-30 €

Crédits photos Fidel Hernadez

49


PUBLICITÉ

American Way …of life !

Offrez-vous un voyage

de 1ère classe

Parmi les restaurants qui ont déjà posé leurs valises au Parc Valmy, on compte l’American Way Café, une cantine du Nouveau Monde dont Romuald, le patron, est particulièrement fier. Et pour cause : décorateur de métier, il a soigné les moindres détails, de la peinture aux énormes accessoires, comme un pick-up Chevrolet ou la statue de l’oncle Sam. Entre deux plaisanteries, on se laisse aller à goûter un plat du jour avec café pour 12 €. Au programme hamburgers, nuggets, bagels, salades, poissons grillés et glaces artisanales. Le tout accompagné d’une légère french touch qui change tout. Aucun doute, on reviendra… ■ Cynthia Benziane American Way Café : 44 avenue Françoise Giroud, Parc Valmy à Dijon. Tél : 03 80 70 11 37. Ouvert du lundi au mercredi midi et du jeudi au samedi midi et soir.

American Way - Thomas Hazebrouck. Focale.Info

aux Remparts ! Chez Nassih, le tout-Dijon se retrouve pour un apéro prolongé, un événement, un repas d’affaires décontracté, une virée entre copains... Ou simplement pour partager une pizza en famille ou sortir en couple, dans un lieu où règne la convivialité.

Chez Nassih, habitués et amis se mêlent aux touristes de passage et aux hommes d’affaire en costume cravate pour déjeuner dans ce lieu à l’écart du centre, face aux baies vitrées ou dans la cour cachée, si le temps le permet. Une cour cachée où l’on peut refaire le monde de l’entreprise ou son couple en partageant une énorme entrecôte à l’os, en dévorant un magret entier ou un délicieux burger à la kefta à moins de craquer pour un tartare dans les règles de l’art ou simplement pour la formule du midi. Une formule travaillée, qui est une bonne affaire en soi. Cuisine simple et goûteuse, avec un joli menu, et bien sûr de vraies bonnes pizzas, midi et soir, sur place ou à emporter.

Une autre façon d’amuser la Galerie

Avec l’arrivée de l’automne, ce n’est plus la cour mais le salon qui va faire le plein, à l’étage, le temps d’un apéro de folie pour attendre la nuit ou simplement le moment de passer à table. Les Remparts, c’est aussi une VRAIE cave à vin, une VRAIE cave à champagne et des flutes qui sont rangées dans le congélateur… Et une vraie mise en bouche, à apprécier lovés dans les canapés du salon, avec des verrines, un carpaccio de boeuf, des tartines du moment, pour accompagner.

Hugo a réalisé son rêve, en transformant une galerie d’art contemporain en bar non pas à vins - il tient à se démarquer mais à fromages, avec un S car il y a tout un plateau qui vous attend, en fond de salle. Clientèle jeune, qui a trouvé ici ses repères, sinon son repaire, car Hugo laisse chacun boire ce qu’il veut. Un pastis ou une bière, à l’apéro, pourquoi pas ? Il y a tout un choix de vins, sinon, derrière vous. Et si vous avez envie de charcuterie, il y a plein de choses qu’il aime et fait venir du Jura, du Haut Doubs. Musique sympa, pour les faims de nuit. La Galerie : 8 rue Auguste Comte à Dijon. Tél : 03 45 18 18 71. galerieafromages21@gmail.com Tlj sf dim-lun 17h30-2h. Plateaux de dégustation 14-18 €. La Galerie

Un bistrot de femmes qui dépote

Les Bistrottines

48

Les Remparts

54 rue de Tivoli à Dijon

Encore une adresse qui n’a que quelques mois d’existence mais qui ravit apparemment le quartier Montchapet. Merci qui ? Non, pas mon Dieu, mais Mac Do! Si elle n’avait pas été formée au management au sein de la chaîne, Eve n’aurait jamais osé reprendre, avec sa fille en cuisine, cet ancien bistrot. Marion, à 21 ans, cuisine comme maman et grand-maman (qui vient éplucher les légumes, avec son mari) lui ont appris. Des plats mijotés à l’ancienne en alternance avec des créations perso. La salle est gaie, colorée, lumineuse, il y a des bobines EDF récupérées qui servent de table et un salon pas triste pour l’apéro. Le dimanche midi, c’est plus gastro, réservez ! Les Bistrottines : 170 av. Victor Hugo à Dijon. Tél : 03 80 57 15 19. www.lesbistrottines.fr Tlj à midi, sf mer, et les ven-sam soir. Plat du jour 11,90 €, formules le midi 13,90-16,90 €. Menu passion le we 29,90 €.

03-80-30-83-80 06-22-37-35-17 Tlj sf dim. Formule du jour le midi à 13,90 € (entrée, plat, dessert). Antipasti pour l’apéro 4,50 € Pâtes 13 € Pizzas 8,50-11,50 € Carte 25-30 €

Crédits photos Fidel Hernadez

49


Nouveautés

Viva Patara ! Les nouveaux Voilà un resto de village de la côte décontracté et sans chichis, où la pierre des murs, les tomettes et la bonne humeur générale créent garçons-bouchers un climat chaleureux en salle. Des vignerons, des habitués, réservez,

Ed a besoin d’aide, à Chassagne...

c’est plus sûr. A côté de l’église, voilà de la cuisine comme on l’aime, des terrines goûteuses, des vins qui ne vous prennent pas la tête. Un rapport qualité-prix réjouissant. Service féminin très sympa. Sylvie Bouyssou et son mari ont voulu sauvegarder l’âme du village en rachetant cet ancien bistrot. Bravo. Patara : 69 rue de Mazy à Marsannay. Tél : 03 80 30 06 92. Tlj sf lun au déj ; ouv aussi ven-sam soir. Formules et menus 9,90 € (déj)-28 €. Carte env 20 €.

À Chassagne, on n’a pas besoin des touristes, seulement des acheteurs. Ce qui n’est pas le cas d’Edouard Mignot, qui a repris le resto du village, caché au dessus d’une cave à vins, face à une place envahie par les voitures. Formé à la dure et bonne école chez Régis Marcon et Lameloise, voilà un des meilleurs jeunes chefs du moment, amoureux des champignons (quatre ans chez Marcon, ça vous marque !) et des beaux produits, qui a confiance en sa bonne étoile. Celle que Michelin ne va pas tarder à lui donner. Le hic, c’est qu’il a choisi ses initiales et celles de sa compagne (Emilie) pour baptiser son resto, et personne n’arrive à le mémoriser ! Ed.Em : 4 impasse des Chenevottes à Chassagne-Montrachet. Tél : 03 80 21 94 94. Tlj sf lun-mar. Menus 35-59 € ; menu-découverte 79 €.

Ed.Em

Eric Kohn n’est pas homme à se laisser abattre. Premier franchisé Tiger Wok, il fut un des premiers aussi à subir l’effet tram, dans une avenue du Drapeau en pleine mutation, et à devoir mettre la clé sous la porte en 2012. Aujourd’hui, nouvelle aventure, sous une enseigne qui compte déjà plus de 110 franchisés, et qui ne trompe pas sur la marchandise : ici, on ne vient pas grignoter trois feuilles de salade, mais s’offrir de la poire, de l’araignée, et d’autres morceaux saignants, à moins qu’un tartare maison ne vous tente. Ambiance créée par des garçons bouchers ou des serveurs qui ont appris le louchebem (la langue des bouchers, qui n’est ni de veau ni de bois !) en suivant une formation accélérée au sein du groupe. La Boucherie : 58 av. du Drapeau, à Dijon. Tél : 03 80 74 36 24. laboucherierestodijon@orange.fr - Ouv 7j/7 jusqu’à 22h30 (23h ven-sam). Formule 10,50 € en sem. Carte 20-22 €.

La joie de vivre de Roland Chanliaud !

Maison du Colombier

Le 21 Boulevard, à Beaune, ça vaut de l’or

Les Beaunois ont eu du mal, au départ, à traverser le boulevard pour descendre dans ce caveau aménagé dans l’éphémère musée de la Feuille d’or. Grégoire Didot est un vieux roublard de 23 ans qui mène son affaire de main de maître. Outre son caveau, le salon, le bar-lounge vous attendent, jusque tard dans la nuit. Laissez le menu bourguignon aux touristes et savourez la pièce de cochon rôtie avec jus à la sauge et purée de potimarron, au menu à 40 €. Christophe Reuillon est passé par les cuisines de Roland Chanliaud, mais n’a pas quitté le monde de la gastronomie pour celui de la bistronomie. Pas encore. Profitez-en. 21 Boulevard : 21 bd SaintJacques à Beaune. Tél : 03 80 21 00 21. contact@21boulevard.com Tlj sf dim-lun. Menu du jour le midi 16 €. Menu bourguignon 25-30 €, autres menus 40 et 70 €. 21 Boulevard

50

Un couple qui ne se cache pas au coin caché... peut en cacher un autre !

Comme on est pour la paix des ménages, à Bing Bang, on ne voudrait pas de chef battu par notre faute ! Tout le monde connaît "Le Coin caché", place Barbe, où tant de couples sont venus se cacher sous la tonnelle, aux beaux jours. Couples licites ou non, on s'en fout un peu, nous à Bing Bang, on sait tout mais on ne dit rien (d'essentiel, du moins !). Idem pour les chefs. Quand on dit "Madame en salle sait vous mettre en appétit, ceci dit sans grivoiserie, car elle connait son bonhomme", c'est du second degré, on est navré que la femme fort légitime du chef l'ait mal pris, nous, c'est à nos lecteurs qu'on voulait mettre l'eau à la bouche. Donc, précision : ce n'est pas parce qu'on est deux, dans un resto, qu'on doit parler de couple. Plutôt de duo qui fonctionne bien, comme c'est le cas, alors. Remarquez, j'ai fait pire un jour en félicitant une brave dame qui nous avait gentiment servi, en lui disant que son fils avait un don, au piano. C'était pas son mari non plus, remarquez.

Patara

La Boucherie

Une histoire belge à Puligny On peut passer devant sans voir que cette ancienne épicerie de village est devenue une ambassade belge au milieu de la route des vins ! Béatrice et Jean-Louis ont quitté le plat pays qui était le leur pour un pays où on fait du vin tout un plat. À Puligny-Montrachet, au cœur des vins blancs les plus prestigieux de Bourgogne (ou presque), ils n’ont pas peur de cuisiner aussi bien au vin qu’à la bière. Petite salle de 16 couverts, pour dîner à la bonne franquette. Une cuisine française traditionnelle ou les produits frais sont rois (et la royauté, chez les Belges, c’est sacré, depuis Tintin) ce qui n’empêche pas quelques clins d’œil à la gastronomie belge. Béatrice assure joyeusement le service en salle et peut vous guider vers une dégustation de bière trappiste. Le Pelugney : 8 place du Monument à Puligny-Montrachet. Tél : 03 80 24 69 65. Tlj sf mer soir et jeu. www.lepelugney.com

Restez branchés...

Coupez le gaz !

PUBLICITÉ

Roland Chanliaud (ex Jardin des Remparts) a surpris le petit monde beaunois en choisissant de quitter l’univers des étoilés, des grandes brigades, de la gastronomie de luxe pour rejoindre... la liberté. Il n’a jamais eu autant le sourire que depuis qu’il a ouvert ce « gastro bar » où il fait bon se retrouver au moindre rayon du soleil sur la terrasse, devant des tartines de mini-sardines ou un œuf bio 63°, lard et truffe de Bourgogne, avec un verre de vin du pays beaunois sélectionné par lui. A l’intérieur, côté bar ou côté salon, c’est encore plus cosy, plus beaunois. Maison du Colombier : 1 rue Charles Cloutier à Beaune. Tél : 03 80 26 16 26. roland@maisonducolombier.com Tlj sf mer et dim. Tartines et petits plats 14-20 €. Vins au verre 5-13 €.

Chauffage extérieur par Infra Rouge Faible consommation

Quand le design italien anticipe les nouvelles normes françaises. POUR PARTICULIERS ET PROFESSIONNELS

TERRASSES DE BOURGOGNE SHOW ROOM

6 bis rue des Frères Montgolfier 21300 CHENOVE - 03 80 41 61 13 terrassesdebourgogne@orange.fr

51


Nouveautés

Viva Patara ! Les nouveaux Voilà un resto de village de la côte décontracté et sans chichis, où la pierre des murs, les tomettes et la bonne humeur générale créent garçons-bouchers un climat chaleureux en salle. Des vignerons, des habitués, réservez,

Ed a besoin d’aide, à Chassagne...

c’est plus sûr. A côté de l’église, voilà de la cuisine comme on l’aime, des terrines goûteuses, des vins qui ne vous prennent pas la tête. Un rapport qualité-prix réjouissant. Service féminin très sympa. Sylvie Bouyssou et son mari ont voulu sauvegarder l’âme du village en rachetant cet ancien bistrot. Bravo. Patara : 69 rue de Mazy à Marsannay. Tél : 03 80 30 06 92. Tlj sf lun au déj ; ouv aussi ven-sam soir. Formules et menus 9,90 € (déj)-28 €. Carte env 20 €.

À Chassagne, on n’a pas besoin des touristes, seulement des acheteurs. Ce qui n’est pas le cas d’Edouard Mignot, qui a repris le resto du village, caché au dessus d’une cave à vins, face à une place envahie par les voitures. Formé à la dure et bonne école chez Régis Marcon et Lameloise, voilà un des meilleurs jeunes chefs du moment, amoureux des champignons (quatre ans chez Marcon, ça vous marque !) et des beaux produits, qui a confiance en sa bonne étoile. Celle que Michelin ne va pas tarder à lui donner. Le hic, c’est qu’il a choisi ses initiales et celles de sa compagne (Emilie) pour baptiser son resto, et personne n’arrive à le mémoriser ! Ed.Em : 4 impasse des Chenevottes à Chassagne-Montrachet. Tél : 03 80 21 94 94. Tlj sf lun-mar. Menus 35-59 € ; menu-découverte 79 €.

Ed.Em

Eric Kohn n’est pas homme à se laisser abattre. Premier franchisé Tiger Wok, il fut un des premiers aussi à subir l’effet tram, dans une avenue du Drapeau en pleine mutation, et à devoir mettre la clé sous la porte en 2012. Aujourd’hui, nouvelle aventure, sous une enseigne qui compte déjà plus de 110 franchisés, et qui ne trompe pas sur la marchandise : ici, on ne vient pas grignoter trois feuilles de salade, mais s’offrir de la poire, de l’araignée, et d’autres morceaux saignants, à moins qu’un tartare maison ne vous tente. Ambiance créée par des garçons bouchers ou des serveurs qui ont appris le louchebem (la langue des bouchers, qui n’est ni de veau ni de bois !) en suivant une formation accélérée au sein du groupe. La Boucherie : 58 av. du Drapeau, à Dijon. Tél : 03 80 74 36 24. laboucherierestodijon@orange.fr - Ouv 7j/7 jusqu’à 22h30 (23h ven-sam). Formule 10,50 € en sem. Carte 20-22 €.

La joie de vivre de Roland Chanliaud !

Maison du Colombier

Le 21 Boulevard, à Beaune, ça vaut de l’or

Les Beaunois ont eu du mal, au départ, à traverser le boulevard pour descendre dans ce caveau aménagé dans l’éphémère musée de la Feuille d’or. Grégoire Didot est un vieux roublard de 23 ans qui mène son affaire de main de maître. Outre son caveau, le salon, le bar-lounge vous attendent, jusque tard dans la nuit. Laissez le menu bourguignon aux touristes et savourez la pièce de cochon rôtie avec jus à la sauge et purée de potimarron, au menu à 40 €. Christophe Reuillon est passé par les cuisines de Roland Chanliaud, mais n’a pas quitté le monde de la gastronomie pour celui de la bistronomie. Pas encore. Profitez-en. 21 Boulevard : 21 bd SaintJacques à Beaune. Tél : 03 80 21 00 21. contact@21boulevard.com Tlj sf dim-lun. Menu du jour le midi 16 €. Menu bourguignon 25-30 €, autres menus 40 et 70 €. 21 Boulevard

50

Un couple qui ne se cache pas au coin caché... peut en cacher un autre !

Comme on est pour la paix des ménages, à Bing Bang, on ne voudrait pas de chef battu par notre faute ! Tout le monde connaît "Le Coin caché", place Barbe, où tant de couples sont venus se cacher sous la tonnelle, aux beaux jours. Couples licites ou non, on s'en fout un peu, nous à Bing Bang, on sait tout mais on ne dit rien (d'essentiel, du moins !). Idem pour les chefs. Quand on dit "Madame en salle sait vous mettre en appétit, ceci dit sans grivoiserie, car elle connait son bonhomme", c'est du second degré, on est navré que la femme fort légitime du chef l'ait mal pris, nous, c'est à nos lecteurs qu'on voulait mettre l'eau à la bouche. Donc, précision : ce n'est pas parce qu'on est deux, dans un resto, qu'on doit parler de couple. Plutôt de duo qui fonctionne bien, comme c'est le cas, alors. Remarquez, j'ai fait pire un jour en félicitant une brave dame qui nous avait gentiment servi, en lui disant que son fils avait un don, au piano. C'était pas son mari non plus, remarquez.

Patara

La Boucherie

Une histoire belge à Puligny On peut passer devant sans voir que cette ancienne épicerie de village est devenue une ambassade belge au milieu de la route des vins ! Béatrice et Jean-Louis ont quitté le plat pays qui était le leur pour un pays où on fait du vin tout un plat. À Puligny-Montrachet, au cœur des vins blancs les plus prestigieux de Bourgogne (ou presque), ils n’ont pas peur de cuisiner aussi bien au vin qu’à la bière. Petite salle de 16 couverts, pour dîner à la bonne franquette. Une cuisine française traditionnelle ou les produits frais sont rois (et la royauté, chez les Belges, c’est sacré, depuis Tintin) ce qui n’empêche pas quelques clins d’œil à la gastronomie belge. Béatrice assure joyeusement le service en salle et peut vous guider vers une dégustation de bière trappiste. Le Pelugney : 8 place du Monument à Puligny-Montrachet. Tél : 03 80 24 69 65. Tlj sf mer soir et jeu. www.lepelugney.com

Restez branchés...

Coupez le gaz !

PUBLICITÉ

Roland Chanliaud (ex Jardin des Remparts) a surpris le petit monde beaunois en choisissant de quitter l’univers des étoilés, des grandes brigades, de la gastronomie de luxe pour rejoindre... la liberté. Il n’a jamais eu autant le sourire que depuis qu’il a ouvert ce « gastro bar » où il fait bon se retrouver au moindre rayon du soleil sur la terrasse, devant des tartines de mini-sardines ou un œuf bio 63°, lard et truffe de Bourgogne, avec un verre de vin du pays beaunois sélectionné par lui. A l’intérieur, côté bar ou côté salon, c’est encore plus cosy, plus beaunois. Maison du Colombier : 1 rue Charles Cloutier à Beaune. Tél : 03 80 26 16 26. roland@maisonducolombier.com Tlj sf mer et dim. Tartines et petits plats 14-20 €. Vins au verre 5-13 €.

Chauffage extérieur par Infra Rouge Faible consommation

Quand le design italien anticipe les nouvelles normes françaises. POUR PARTICULIERS ET PROFESSIONNELS

TERRASSES DE BOURGOGNE SHOW ROOM

6 bis rue des Frères Montgolfier 21300 CHENOVE - 03 80 41 61 13 terrassesdebourgogne@orange.fr

51


PUBLICITÉ

à boire et à manger

«Sur le pouce» !

Envies d'ailleurs... Bon comme là-bas, dis... Ahmed est passé de la vente de narguilés à l’échoppe de couscous. Ahmed est incollable sur l’histoire de la gastronomie marocaine, influencée par les échanges (forcés) avec l’Espagne, ce qui explique sa finesse et l’usage particulier des épices. Il vous ajoute de la coriandre fraiche coupée sur place dans la sauce épicée juste comme il faut, propose des parts de couscous (de 7 € le végétarien à 17 € le royal) avec une semoule bien fine et beurrée à point. Les cornes de gazelle et autres merveilles dégoulinantes de miel sont réalisées sur place (épices pilées et tout et tout) avec l’aide et l’expérience de Fatima, une mama marocaine comme on les aime. Pour la vente de narguilés, au fait, c’est toujours en ligne ou juste en face, rue Jean-Jacques. ■ Carla Garfield Délices Express : 32 rue Jean-Jacques Rousseau, à Dijon. Tél : 09-50-28-72-79. www.delicesexpress.com

Indien vaut mieux que deux tu l’auras

Ciel mon restaurant ! Non, la Castafiore ne s’est pas déguisée en chanteuse indienne. Akash («ciel», en VF) est un restaurant indien qu’on a découvert un peu par hasard, rue Condorcet. Une surprise d’autant plus agréable qu’ici tout est fait minute. Comptez même 20 minutes, pour les cuissons, le temps de discuter, de boire une bière indienne, ça passe vite. Cuisine parfumé, épicée aussi (pour les inconscients ou les autochtones), végétarienne pour qui le souhaite, pains spéciaux et soirées dansantes, tout ça sur demande, de préférence. Ravi a l’air heureux d’accueillir ses clients et nous on est plutôt ravi (facile !). Pour ceux qui se demanderaient encore où Waseem Raja, l’ancien propriétaire des lieux est passé, il suffit d’aller rue Berbisey : autre style, autre ambiance dans son nouveau resto. Akash : 55 rue Condorcet à Dijon. Tél : 03 80 67 82 14. Ouvert 7j/7. Service jusqu’à 23h. Plat du jour 12,90 €. Menus 15,90-26 €. Dégustation 31 €. Sur résa de préférence (surtout le midi). Parking offert.

Un coin caché ...pour vivre heureux !

Si vous n’avez pas réservé, les mardi et vendredi midi surtout, vous avez peu de chance de trouver de la place dans un des restos préférés des Dijonnais. Ce coin de rue caché des regards est un repaire d’habitués qui savent tenir là un rapport qualité-prix-fraîcheur exceptionnel. Surtout si l’on aime le poisson, car on est ici chez un vrai cuisinier, amoureux des produits, respectueux des cuissons. Le sandre aux ceps, avec sa petite réduction de Banyuls, tout comme la côte de veau, jus carotte cumin et orange, ne trichent pas… Du petit amuse-bouche joliment travaillé aux biscuits maison servis avec le café, Gilles réconcilie, midi et soir, modestie et bonne cuisine, gourmands et gourmets. Mieux encore, pour les gourmets bien élevés (élevés aux bons produits, vous l’aviez compris!) qui recherchent un chef sincère, gentil pour s’offrir un apéro-saveurs exceptionnel, il sortira de son antre, exceptionnellement, afin de leur offrir un mémorable cocktail dînatoire. Là aussi, mieux vaut réserver à l’avance.

Le Coin Caché

2, place Barbe - Dijon

03-80-55-35-55

www.lecoincache.fr Tlj sf sam et dim. Formule le midi 13,90-15,90 €. Menu-découverte le soir 33,90-39,90 €

Délices Express. Thomas Hazebrouck. Focale.Info

Les tours de main de la cuisine asiatique

La douce Tuan nous propose de réaliser nous mêmes nos dim dum, dho, siu mai, nems, sushis bien sûr mais aussi de délicieuses boules coco (moi j’appelle ça des c...de loup !) et bien sûr toutes les déclinaisons possibles autour du curry, entre autres. Elle propose ses cours de cuisine asiatique à Dijon mais aussi en ligne et tient un blog culinaire qui a son petit succès. Sa douceur et sa patience vous aideront à ne pas vous énerver quand vos bouchées vapeur ressembleront à des trucs moches et dégoulinants. Quelle frime que de pouvoir dire « c’est moi qui l’ai fait » en présentant des nems ou des samoussas encore meilleurs que sur le marché !

La Boucherie a mangé du Tigre !

du renouveau d’une rue qui ne respire pas la joie de vivre depuis les travaux de la place de la République (même les pochtrons n’osent plus y passer à cause des caméras de surveillance !). Mais les curieux ont vite remarqué en vitrine les cornes de gazelle et les sucreries savoureuses, et souvent originales, que vous pouvez déguster sur place avec un thé à la menthe gentiment préparé. À midi, il y a des pastillas pour manger sur le pouce, quelques salades aussi, mais faut laisser à l’équipe le temps de se roder, de fignoler le décor, simple mais appétissant lui aussi. Accueil très gentil. Dommage que la fleuriste précédente n’ait rien laissé, ça manque un peu de verdure, côté rue. La Gazelle d’Or : 52 rue de la Préfecture, à Dijon. Tél : 06 47 82 18 34. Tlj sf dim.

Depuis que l’avenue du Drapeau a retrouvé visage urbain, certains se sont étonnés de ne plus voir (de)Tiger Wok depuis quelques semaines dans le paysage. Les travaux du tram ayant sonné le glas de l’avenir de la cuisine au wok, changement complet de régime alimentaire pour Fabienne et Eric Kohn : ils ont transformé les lieux durant l’été pour nous offrir une nouvelle enseigne qui annonce d’emblée la couleur : La Boucherie. Une enseigne connue et reconnue, qui devrait faire le bonheur de tous les amoureux d’une cuisine qui a déjà fait la preuve par cent (c’est même le 109ème établissement, pour ceux qui aiment les chiffres précis) de la cote qu’elle a auprès des Français : ici, on ne vient pas grignoter sur le pouce, entre la poire et le fromage. La poire, c’est une pièce du boucher comme une autre, d’une tendreté certaine, comme tout ce que proposent les «louchébems» que vous voyez travailler devant vous, en entrant. L’univers Louchébem, tout un monde, avec son propre langage, restitué pour retrouver l’ambiance des Halles d’autrefois. Un décor clin d’oeil lui aussi aux boucheries à l’ancienne, et une carte à faire saliver plus d’un : araignée, côte de boeuf, entrecôte, mais aussi tartares et burgers hachés minute, tout droit issus d’élevages français et européens selon arrivage. Et pour qui n’aime pas la viande rouge, tête de veau, andouillette, os à moelle, filet de bar... Faites confiance aux serveurs pour les vins, et pour la suite sucrée, qui n’est jamais en reste : de la coupe Cerise aux profiteroles en passant par un café douceur... On vous parlerait bien de la terrasse, côté rue, mais est-ce bien raisonnable, quand tout vous pousse à venir vous mettre au chaud... à l’intérieur de La Boucherie !

La Gazelle (de la Côte) d’Or Un salon de thé marocain rue de la Préfecture, voilà qui est un signe

La Boucherie

■ Carla Garfield

Tuan Pintus www.cuisinasia.fr 18 rue de la Raffinerie à Dijon

52

À Dijon,

Akash

58, av. du Drapeau, à Dijon.03-80-74-36-24. laboucherierestodijon@orange.fr - Ouv 7j/7 jusqu’à 22h30 (23h ven-sam). Formule 10,50 € en sem. Carte 20-22 €. La Gazelle d'Or. Thomas Hazebrouck. Focale.Info

53


PUBLICITÉ

à boire et à manger

«Sur le pouce» !

Envies d'ailleurs... Bon comme là-bas, dis... Ahmed est passé de la vente de narguilés à l’échoppe de couscous. Ahmed est incollable sur l’histoire de la gastronomie marocaine, influencée par les échanges (forcés) avec l’Espagne, ce qui explique sa finesse et l’usage particulier des épices. Il vous ajoute de la coriandre fraiche coupée sur place dans la sauce épicée juste comme il faut, propose des parts de couscous (de 7 € le végétarien à 17 € le royal) avec une semoule bien fine et beurrée à point. Les cornes de gazelle et autres merveilles dégoulinantes de miel sont réalisées sur place (épices pilées et tout et tout) avec l’aide et l’expérience de Fatima, une mama marocaine comme on les aime. Pour la vente de narguilés, au fait, c’est toujours en ligne ou juste en face, rue Jean-Jacques. ■ Carla Garfield Délices Express : 32 rue Jean-Jacques Rousseau, à Dijon. Tél : 09-50-28-72-79. www.delicesexpress.com

Indien vaut mieux que deux tu l’auras

Ciel mon restaurant ! Non, la Castafiore ne s’est pas déguisée en chanteuse indienne. Akash («ciel», en VF) est un restaurant indien qu’on a découvert un peu par hasard, rue Condorcet. Une surprise d’autant plus agréable qu’ici tout est fait minute. Comptez même 20 minutes, pour les cuissons, le temps de discuter, de boire une bière indienne, ça passe vite. Cuisine parfumé, épicée aussi (pour les inconscients ou les autochtones), végétarienne pour qui le souhaite, pains spéciaux et soirées dansantes, tout ça sur demande, de préférence. Ravi a l’air heureux d’accueillir ses clients et nous on est plutôt ravi (facile !). Pour ceux qui se demanderaient encore où Waseem Raja, l’ancien propriétaire des lieux est passé, il suffit d’aller rue Berbisey : autre style, autre ambiance dans son nouveau resto. Akash : 55 rue Condorcet à Dijon. Tél : 03 80 67 82 14. Ouvert 7j/7. Service jusqu’à 23h. Plat du jour 12,90 €. Menus 15,90-26 €. Dégustation 31 €. Sur résa de préférence (surtout le midi). Parking offert.

Un coin caché ...pour vivre heureux !

Si vous n’avez pas réservé, les mardi et vendredi midi surtout, vous avez peu de chance de trouver de la place dans un des restos préférés des Dijonnais. Ce coin de rue caché des regards est un repaire d’habitués qui savent tenir là un rapport qualité-prix-fraîcheur exceptionnel. Surtout si l’on aime le poisson, car on est ici chez un vrai cuisinier, amoureux des produits, respectueux des cuissons. Le sandre aux ceps, avec sa petite réduction de Banyuls, tout comme la côte de veau, jus carotte cumin et orange, ne trichent pas… Du petit amuse-bouche joliment travaillé aux biscuits maison servis avec le café, Gilles réconcilie, midi et soir, modestie et bonne cuisine, gourmands et gourmets. Mieux encore, pour les gourmets bien élevés (élevés aux bons produits, vous l’aviez compris!) qui recherchent un chef sincère, gentil pour s’offrir un apéro-saveurs exceptionnel, il sortira de son antre, exceptionnellement, afin de leur offrir un mémorable cocktail dînatoire. Là aussi, mieux vaut réserver à l’avance.

Le Coin Caché

2, place Barbe - Dijon

03-80-55-35-55

www.lecoincache.fr Tlj sf sam et dim. Formule le midi 13,90-15,90 €. Menu-découverte le soir 33,90-39,90 €

Délices Express. Thomas Hazebrouck. Focale.Info

Les tours de main de la cuisine asiatique

La douce Tuan nous propose de réaliser nous mêmes nos dim dum, dho, siu mai, nems, sushis bien sûr mais aussi de délicieuses boules coco (moi j’appelle ça des c...de loup !) et bien sûr toutes les déclinaisons possibles autour du curry, entre autres. Elle propose ses cours de cuisine asiatique à Dijon mais aussi en ligne et tient un blog culinaire qui a son petit succès. Sa douceur et sa patience vous aideront à ne pas vous énerver quand vos bouchées vapeur ressembleront à des trucs moches et dégoulinants. Quelle frime que de pouvoir dire « c’est moi qui l’ai fait » en présentant des nems ou des samoussas encore meilleurs que sur le marché !

La Boucherie a mangé du Tigre !

du renouveau d’une rue qui ne respire pas la joie de vivre depuis les travaux de la place de la République (même les pochtrons n’osent plus y passer à cause des caméras de surveillance !). Mais les curieux ont vite remarqué en vitrine les cornes de gazelle et les sucreries savoureuses, et souvent originales, que vous pouvez déguster sur place avec un thé à la menthe gentiment préparé. À midi, il y a des pastillas pour manger sur le pouce, quelques salades aussi, mais faut laisser à l’équipe le temps de se roder, de fignoler le décor, simple mais appétissant lui aussi. Accueil très gentil. Dommage que la fleuriste précédente n’ait rien laissé, ça manque un peu de verdure, côté rue. La Gazelle d’Or : 52 rue de la Préfecture, à Dijon. Tél : 06 47 82 18 34. Tlj sf dim.

Depuis que l’avenue du Drapeau a retrouvé visage urbain, certains se sont étonnés de ne plus voir (de)Tiger Wok depuis quelques semaines dans le paysage. Les travaux du tram ayant sonné le glas de l’avenir de la cuisine au wok, changement complet de régime alimentaire pour Fabienne et Eric Kohn : ils ont transformé les lieux durant l’été pour nous offrir une nouvelle enseigne qui annonce d’emblée la couleur : La Boucherie. Une enseigne connue et reconnue, qui devrait faire le bonheur de tous les amoureux d’une cuisine qui a déjà fait la preuve par cent (c’est même le 109ème établissement, pour ceux qui aiment les chiffres précis) de la cote qu’elle a auprès des Français : ici, on ne vient pas grignoter sur le pouce, entre la poire et le fromage. La poire, c’est une pièce du boucher comme une autre, d’une tendreté certaine, comme tout ce que proposent les «louchébems» que vous voyez travailler devant vous, en entrant. L’univers Louchébem, tout un monde, avec son propre langage, restitué pour retrouver l’ambiance des Halles d’autrefois. Un décor clin d’oeil lui aussi aux boucheries à l’ancienne, et une carte à faire saliver plus d’un : araignée, côte de boeuf, entrecôte, mais aussi tartares et burgers hachés minute, tout droit issus d’élevages français et européens selon arrivage. Et pour qui n’aime pas la viande rouge, tête de veau, andouillette, os à moelle, filet de bar... Faites confiance aux serveurs pour les vins, et pour la suite sucrée, qui n’est jamais en reste : de la coupe Cerise aux profiteroles en passant par un café douceur... On vous parlerait bien de la terrasse, côté rue, mais est-ce bien raisonnable, quand tout vous pousse à venir vous mettre au chaud... à l’intérieur de La Boucherie !

La Gazelle (de la Côte) d’Or Un salon de thé marocain rue de la Préfecture, voilà qui est un signe

La Boucherie

■ Carla Garfield

Tuan Pintus www.cuisinasia.fr 18 rue de la Raffinerie à Dijon

52

À Dijon,

Akash

58, av. du Drapeau, à Dijon.03-80-74-36-24. laboucherierestodijon@orange.fr - Ouv 7j/7 jusqu’à 22h30 (23h ven-sam). Formule 10,50 € en sem. Carte 20-22 €. La Gazelle d'Or. Thomas Hazebrouck. Focale.Info

53


patrimoine

Continuez votre balade,

c’est l’époque des champignons et, là encore, la Bourgogne se distingue avec un produit noble, utilisé avec parcimonie en cuisine : la tuber uncinatum ou truffe de Bourgogne.

Les balades gourmandes de

La truffe est un mystère de la nature. Elle était déjà connue et appréciée des Grecs et des Romains. Six siècles avant notre ère, Pythagore vantait déjà les truffes. Au Moyen-Âge, période pendant laquelle elle était considérée comme une production du diable, en manger était faire un pacte avec lui ! La truffe de Bourgogne était vraisemblablement la seule truffe consommée à la table des ducs de Bourgogne et des rois de France au moins jusqu’à François 1er.

Marie-Thé

Suite des balades sur les pas de la guide la plus étonnante du pays beaunois, qui n’a désormais plus de scrupules à participer à l’éducation des Dijonnais maintenant que nombre de Beaunois célèbres choisissent de s’installer dans la capitale des Ducs. À ne pas confondre bien sûr avec l’autre... Mais que se passe-t-il en ce moment dans la capitale du Bourgogne ? ■ GB Ah ce mot Bourgogne ! La Bourgogne ! Le bourgogne… Qu’il soit seul, au masculin ou au féminin, dans le monde entier, il fait rêver... D’ailleurs, en français, on parle de la couleur « rouge bordeaux » : les anglophones traduisent par « red burgundy » !

Quoi de neuf, donc, dans ma bonne ville de Beaune et sa région ? Après vous avoir emmené à Germolles, mon château préféré de ma Duchesse de Bourgogne préférée, Marguerite de Flandre, continuons sur les traces des Ducs ou plutôt d’une autre Duchesse. Le destin de Marguerite de Flandre était vraiment lié à notre région, puisque mariée en 1369 à Philippe le Hardi (1er Duc Valois) elle avait auparavant épousé à l’âge de six ans et demi, Philippe de Rouvres, âgé de 11 ans. Mais celui-ci meurt subitement de la peste quatre ans plus tard, en 1361. Il était notre dernier duc de Bourgogne de la lignée des Capétiens. Avec la dynastie capétienne, une autre duchesse de Bourgogne va faire parler d’elle. Souvenez-vous des rois maudits, du Roi de France Philippe IV le Bel qui fait arrêter les Templiers le vendredi 13 octobre 1307. Parmi eux, le Grand Maître, Jacques de Molay, si cher à la ville de Beaune où il a été adoubé en 1265.

54

Le fils aîné de Philippe IV le Bel, futur roi Louis X le Hutin, se marie le 23 septembre 1305 avec Marguerite, née à Dijon en 1290. Elle a donc quinze ans ! « C’est une superbe jeune femme aux cheveux noirs et teint ambré, un front rond et bombé, une bouche sensuelle, un menton court et partagé par une jolie fossette. Belle, intelligente, Marguerite a vécu une jeunesse très heureuse. Pour ses contemporains, c’était la plus belle jeune fille du royaume ; belle allure, dominatrice, conquérante, elle se permettait de dire ce qu’elle pensait, tout lui était pardonné. On dit même que cette jeune femme coquette mâchait du bois pour avoir les dents blanches, de même qu’elle soignait ses mains avec du lard de la soupe pour éviter les crevasses ». A la mort de Philippe IV Le Bel en 1314, Louis X, devenu roi, la répudia et la fit emprisonner à Château Gaillard pour se marier avec Clémence de Hongrie. Certains prétendent que Marguerite fut étranglée, d’autres étouffée

Comment savourer ce diamant noir des fêtes ? La truffe aime la simplicité Marie-Thérèse Garcin

entre deux matelas ou qu’elle serait morte de pleurésie. Mais la légende raconte que Marguerite de Bourgogne, reine de France, aurait peut-être été prisonnière libre au château de Couches, recueillie dans le plus grand secret et prise sous la protection de sa cousine Marie de Beaufremont, où elle serait décédée en 1333 à l’âge de 43 ans. Alors, légende ou histoire ? Et puisque vous êtes à Couches, faites quelques kilomètres (17 km) en direction du Château de Sully. Dans une forêt, au milieu de nulle part, allez vous aérer dans un lieu magique, un de mes sites favoris, pour ceux qui apprécient le calme et la sérénité : le Monastère du Val Saint-Benoît. Mais pourquoi cette superbe chapelle des XIIIe et XVe siècles au milieu des bois ? Histoire énigmatique de la construction de ce monastère. Alors légende ou histoire ?

Conseils de mamie Marthe : il est préférable de cuisiner la truffe de Bourgogne fraîche. Elle se conserve parfaitement quelques jours au réfrigérateur. Dans un récipient fermé, mettez quelques œufs avec vos truffes, ils seront parfumés et prêts pour une belle omelette. La truffe aphrodisiaque ? Depuis l’Antiquité, on prétend que la truffe aurait des vertus particulières. Mais jusqu’à présent, rien n’a encore été prouvé… Insolite mais vrai, et le monde entier nous l’envie ! Ça se passe chez nous, à quelques kilomètres de Beaune, plus précisément à Bouze… les-Beaune ! Rien ne prédestinait Michel Couvreur, ce Belge d’origine, à venir s’installer dans notre si belle région. Docteur en droit internatio-

nal, il est passionné par les arts graphiques, le grec ancien et… l’œnologie. Cette dernière passion orientera sa vie professionnelle. Dès 1951, il s’installe comme négociant, avec une affection particulière pour les vins de Bourgogne, qu’il commercialise surtout en Belgique et en Angleterre. Cet intérêt pour notre terroir se concrétise par l’acquisition d’une propriété à Bouze-les-Beaune, mais pourquoi Bouze ? To booze, en Anglais veut dire picoler… Il fait creuser des caves longues de 130 mètres. A partir de 1978, il réoriente son œuvre vers l’élevage de whiskies. A quarante-cinq pieds sous terre, cet alchimiste s’affaire à restituer au mythique scotch whisky les lettres de noblesse que les amateurs croyaient perdues dans la nuit des temps. Il réussit à ressusciter ce breuvage d’exception, subtil et complexe, encensé par les amateurs du monde entier. En bon père de famille, il a transmis son savoir-faire à sa fille Alexandra, son gendre Cyril Deschamps et le fidèle maître de chai, Jean Arnaud Frantzen. « Ne pas poursuivre l’aventure de mes beaux-parents aurait été un gâchis » confie Cyril Deschamps

Château de Couches

Couches. Tél : 03 85 45 57 99 www.chateaudecouches.com

Monastère du Val Saint-Benoît

Epinac - Tél : 03 85 82 04 32 www.bethleem.org/monasteres/ valsaintbenoit.php Pour en savoir plus sur la truffe de Bourgogne :

Maison aux Mille Truffes

Route de Villers - Marey-les-Fussey Tél : 03 80 30 08 91 www.mille-truffes-champignons. com

qui, en bon sous-marinier, (et oui, sous-marinier ! quel destin !), se sent bien sûr à l’aise sous les voûtes abritant les fûts offrant au whisky tous les arômes qui lui confèrent son élégance et sa saveur. Et si on terminait par le petit village médiéval connu pour ses ruelles étroites, ses anciennes échoppes, sa crypte carolingienne… Vous sentez l’odeur d’anis ? Cette petite graine d’anis vert, trempée dans du sucre depuis 1591, embaume les rues de Flavigny-sur- Ozerain. Jules César, Louis XIV (il avait, dit-on, toujours une boîte d’anis dans sa poche - pour l’haleine ?) , Mme de Sévigné, Mme de Pompadour et bien d’autres encore, raffolaient de ces minuscules bonbons dont les vertus médicinales étaient connues et surtout reconnues. L’anis serait efficace dans le traitement de troubles digestifs, les problèmes de toux et favoriserait la montée de lait chez les femmes qui viennent d’accoucher ! Et n’oubliez pas : « Convier quelqu’un, c’est se charger de son bonheur pendant tout le temps qu’il est sous votre toit. » Brillat-Savarin.■ MTG

Confrérie de la Truffe de Bourgogne

3 rue Gambetta, Is-sur-Tille Tél : 03 80 61 05 31 www.confreriedelatruffedebourgogne.asso.fr

L’Or des Valois Château d’Entre Deux Monts

Concoeur-et-Corboin Tél : 03 80 33 38 21 www.truffedebourgogne.fr

Domaine Armelle et Bernard RION 8 Route Nationale, Vosne Romanée Tél : 03 80 61 05 31 www.domainerion.fr

Domaine de la Combotte

39 rue de Pichot – Nantoux Tél : 03 80 26 02 66 www.lacombotte.com

Whisky Michel Couvreur

Cave & Garde-Manger 10B r. des Novalles – Talant Tél : 03 80 30 86 Whiskies and Spirits 3, rue de l’enfant – Beaune Tél : 03 80 21 55 19 www.whiskiesandspirits.com

Anis de Flavigny

R. de l’abbaye – Flavigny-sur-Ozerain - Tél : 03 80 96 20 88 www.anisdeflavigny.com

Chateau de Couches

55


patrimoine

Continuez votre balade,

c’est l’époque des champignons et, là encore, la Bourgogne se distingue avec un produit noble, utilisé avec parcimonie en cuisine : la tuber uncinatum ou truffe de Bourgogne.

Les balades gourmandes de

La truffe est un mystère de la nature. Elle était déjà connue et appréciée des Grecs et des Romains. Six siècles avant notre ère, Pythagore vantait déjà les truffes. Au Moyen-Âge, période pendant laquelle elle était considérée comme une production du diable, en manger était faire un pacte avec lui ! La truffe de Bourgogne était vraisemblablement la seule truffe consommée à la table des ducs de Bourgogne et des rois de France au moins jusqu’à François 1er.

Marie-Thé

Suite des balades sur les pas de la guide la plus étonnante du pays beaunois, qui n’a désormais plus de scrupules à participer à l’éducation des Dijonnais maintenant que nombre de Beaunois célèbres choisissent de s’installer dans la capitale des Ducs. À ne pas confondre bien sûr avec l’autre... Mais que se passe-t-il en ce moment dans la capitale du Bourgogne ? ■ GB Ah ce mot Bourgogne ! La Bourgogne ! Le bourgogne… Qu’il soit seul, au masculin ou au féminin, dans le monde entier, il fait rêver... D’ailleurs, en français, on parle de la couleur « rouge bordeaux » : les anglophones traduisent par « red burgundy » !

Quoi de neuf, donc, dans ma bonne ville de Beaune et sa région ? Après vous avoir emmené à Germolles, mon château préféré de ma Duchesse de Bourgogne préférée, Marguerite de Flandre, continuons sur les traces des Ducs ou plutôt d’une autre Duchesse. Le destin de Marguerite de Flandre était vraiment lié à notre région, puisque mariée en 1369 à Philippe le Hardi (1er Duc Valois) elle avait auparavant épousé à l’âge de six ans et demi, Philippe de Rouvres, âgé de 11 ans. Mais celui-ci meurt subitement de la peste quatre ans plus tard, en 1361. Il était notre dernier duc de Bourgogne de la lignée des Capétiens. Avec la dynastie capétienne, une autre duchesse de Bourgogne va faire parler d’elle. Souvenez-vous des rois maudits, du Roi de France Philippe IV le Bel qui fait arrêter les Templiers le vendredi 13 octobre 1307. Parmi eux, le Grand Maître, Jacques de Molay, si cher à la ville de Beaune où il a été adoubé en 1265.

54

Le fils aîné de Philippe IV le Bel, futur roi Louis X le Hutin, se marie le 23 septembre 1305 avec Marguerite, née à Dijon en 1290. Elle a donc quinze ans ! « C’est une superbe jeune femme aux cheveux noirs et teint ambré, un front rond et bombé, une bouche sensuelle, un menton court et partagé par une jolie fossette. Belle, intelligente, Marguerite a vécu une jeunesse très heureuse. Pour ses contemporains, c’était la plus belle jeune fille du royaume ; belle allure, dominatrice, conquérante, elle se permettait de dire ce qu’elle pensait, tout lui était pardonné. On dit même que cette jeune femme coquette mâchait du bois pour avoir les dents blanches, de même qu’elle soignait ses mains avec du lard de la soupe pour éviter les crevasses ». A la mort de Philippe IV Le Bel en 1314, Louis X, devenu roi, la répudia et la fit emprisonner à Château Gaillard pour se marier avec Clémence de Hongrie. Certains prétendent que Marguerite fut étranglée, d’autres étouffée

Comment savourer ce diamant noir des fêtes ? La truffe aime la simplicité Marie-Thérèse Garcin

entre deux matelas ou qu’elle serait morte de pleurésie. Mais la légende raconte que Marguerite de Bourgogne, reine de France, aurait peut-être été prisonnière libre au château de Couches, recueillie dans le plus grand secret et prise sous la protection de sa cousine Marie de Beaufremont, où elle serait décédée en 1333 à l’âge de 43 ans. Alors, légende ou histoire ? Et puisque vous êtes à Couches, faites quelques kilomètres (17 km) en direction du Château de Sully. Dans une forêt, au milieu de nulle part, allez vous aérer dans un lieu magique, un de mes sites favoris, pour ceux qui apprécient le calme et la sérénité : le Monastère du Val Saint-Benoît. Mais pourquoi cette superbe chapelle des XIIIe et XVe siècles au milieu des bois ? Histoire énigmatique de la construction de ce monastère. Alors légende ou histoire ?

Conseils de mamie Marthe : il est préférable de cuisiner la truffe de Bourgogne fraîche. Elle se conserve parfaitement quelques jours au réfrigérateur. Dans un récipient fermé, mettez quelques œufs avec vos truffes, ils seront parfumés et prêts pour une belle omelette. La truffe aphrodisiaque ? Depuis l’Antiquité, on prétend que la truffe aurait des vertus particulières. Mais jusqu’à présent, rien n’a encore été prouvé… Insolite mais vrai, et le monde entier nous l’envie ! Ça se passe chez nous, à quelques kilomètres de Beaune, plus précisément à Bouze… les-Beaune ! Rien ne prédestinait Michel Couvreur, ce Belge d’origine, à venir s’installer dans notre si belle région. Docteur en droit internatio-

nal, il est passionné par les arts graphiques, le grec ancien et… l’œnologie. Cette dernière passion orientera sa vie professionnelle. Dès 1951, il s’installe comme négociant, avec une affection particulière pour les vins de Bourgogne, qu’il commercialise surtout en Belgique et en Angleterre. Cet intérêt pour notre terroir se concrétise par l’acquisition d’une propriété à Bouze-les-Beaune, mais pourquoi Bouze ? To booze, en Anglais veut dire picoler… Il fait creuser des caves longues de 130 mètres. A partir de 1978, il réoriente son œuvre vers l’élevage de whiskies. A quarante-cinq pieds sous terre, cet alchimiste s’affaire à restituer au mythique scotch whisky les lettres de noblesse que les amateurs croyaient perdues dans la nuit des temps. Il réussit à ressusciter ce breuvage d’exception, subtil et complexe, encensé par les amateurs du monde entier. En bon père de famille, il a transmis son savoir-faire à sa fille Alexandra, son gendre Cyril Deschamps et le fidèle maître de chai, Jean Arnaud Frantzen. « Ne pas poursuivre l’aventure de mes beaux-parents aurait été un gâchis » confie Cyril Deschamps

Château de Couches

Couches. Tél : 03 85 45 57 99 www.chateaudecouches.com

Monastère du Val Saint-Benoît

Epinac - Tél : 03 85 82 04 32 www.bethleem.org/monasteres/ valsaintbenoit.php Pour en savoir plus sur la truffe de Bourgogne :

Maison aux Mille Truffes

Route de Villers - Marey-les-Fussey Tél : 03 80 30 08 91 www.mille-truffes-champignons. com

qui, en bon sous-marinier, (et oui, sous-marinier ! quel destin !), se sent bien sûr à l’aise sous les voûtes abritant les fûts offrant au whisky tous les arômes qui lui confèrent son élégance et sa saveur. Et si on terminait par le petit village médiéval connu pour ses ruelles étroites, ses anciennes échoppes, sa crypte carolingienne… Vous sentez l’odeur d’anis ? Cette petite graine d’anis vert, trempée dans du sucre depuis 1591, embaume les rues de Flavigny-sur- Ozerain. Jules César, Louis XIV (il avait, dit-on, toujours une boîte d’anis dans sa poche - pour l’haleine ?) , Mme de Sévigné, Mme de Pompadour et bien d’autres encore, raffolaient de ces minuscules bonbons dont les vertus médicinales étaient connues et surtout reconnues. L’anis serait efficace dans le traitement de troubles digestifs, les problèmes de toux et favoriserait la montée de lait chez les femmes qui viennent d’accoucher ! Et n’oubliez pas : « Convier quelqu’un, c’est se charger de son bonheur pendant tout le temps qu’il est sous votre toit. » Brillat-Savarin.■ MTG

Confrérie de la Truffe de Bourgogne

3 rue Gambetta, Is-sur-Tille Tél : 03 80 61 05 31 www.confreriedelatruffedebourgogne.asso.fr

L’Or des Valois Château d’Entre Deux Monts

Concoeur-et-Corboin Tél : 03 80 33 38 21 www.truffedebourgogne.fr

Domaine Armelle et Bernard RION 8 Route Nationale, Vosne Romanée Tél : 03 80 61 05 31 www.domainerion.fr

Domaine de la Combotte

39 rue de Pichot – Nantoux Tél : 03 80 26 02 66 www.lacombotte.com

Whisky Michel Couvreur

Cave & Garde-Manger 10B r. des Novalles – Talant Tél : 03 80 30 86 Whiskies and Spirits 3, rue de l’enfant – Beaune Tél : 03 80 21 55 19 www.whiskiesandspirits.com

Anis de Flavigny

R. de l’abbaye – Flavigny-sur-Ozerain - Tél : 03 80 96 20 88 www.anisdeflavigny.com

Chateau de Couches

55


Humeur

Quand j’étais minot à Montbard Côte d’Or - vieille ville ouvrière et communiste - j’ai eu la révélation du théâtre grâce à la Comédie de Bourgogne, la troupe du conservatoire de Dijon, il y en avait une à l’époque. Un prof, des élèves, des anciens élèves, tous amateurs ; ça a permis à plein de gosses comme moi, dans plein de campagnes, de découvrir Molière ou Feydeau (diffusion) ; ça permettait aussi aux apprentis comédiens de rencontrer les publics (formation) ; ça concrétisait des liens entre la capitale et les ploucs (médiation). On aurait pu envisager la même chose avec la musique ou la danse. Il n’y avait pas de troupe. Sinon, au lieu de faire metteur en scène, j’aurais pu devenir danseur mondain, ou chanteur de charme. Et peut-être que vous aussi, vous auriez pu ; en tout cas, ajouter un corde à votre arc, quelle que soit la cible, ou votre vie. Ceci dit pour illustrer le fait que, résumons abruptement, les conservatoires revus et repensés peuvent devenir les outils fondamentaux d’une vraie politique culturelle, pas celle dont on se débarrasse en additionnant les spectacles aux autres produits. Un outil de l’importance des écoles de la République, en plus mobile. On peut rêver. Il y faudrait les moyens et les hommes. C’est-à-dire une volonté globale, des projets, des synergies. Pour l’heure, c’est un peu le caillon, comme disent les vignerons. On a deux conservatoires dans la région - fait unique en France, je crois - qui ne font rien ensemble. Un orchestre, disons, discret. Côté danse, pas grand chose et côté théâtre, le dénuement absolu, scandaleux. Or, c’est aux conservatoires publics d’assurer la formation, pas aux compagnies. Quant aux moyens, c’est la peau de chagrin et la défausse tous azimuts. L’Etat, plus jacobin que jamais, fait l’aumône (moins de 5 % des subventions). Le département a toujours eu une politique culturelle risible (0,88 %), alors rions. Mais quand on voit la Région Bourgogne se débiner elle aussi, on n’a plus envie de rire. Si les conservatoires ont un sens, c’est

■ par Jean Maisonnave

Un Conservatoire desservi par le tram, mais encore ? PUBLICITÉ

Istock

Où il est suggéré que mieux valent

dans un cadre régional (une fois qu’on aura supprimé les départements), vu que ce sont elles, les régions, qui sont en la matière le cadre pertinent. Reste la ville, qui assure sans aucun enthousiasme presque 75 % de la dépense. Il est vrai que les quatre cinquièmes des élèves viennent de l’agglomération, mais ça non plus, ce n’est pas une fatalité. Encore faudrait-il ne pas décourager les candidats, et réfléchir ensemble à une ambition commune, légèrement supérieure à comment on va gérer ce bazar. Région de gauche, agglo de gauche, y a vraiment pas moyen de collaborer quelque chose d’un peu stratégique dans ce secteur? Pendant ce temps-là, le pognon file dans l’événementiel, l’art promotionnel et la culture institutionnelle, comme avant. On délaisse le sujet pour les objets. C’est comme si, dans ta maison, l’escalier s’était écroulé et que tu changes les matelas du solarium. Jolis matelas. Mais tu vas y aller comment, à ton solarium ? ■ JM

des missions que démission.

32

nuances de gris couleurs 9nouvelles

La rentrée au Conservatoire : sans porte de sortie ?

Un des plaisirs du retour, c’est d’aller prendre la température à la Buvette du marché. Les nouvelles sont fraîches et le vin blanc pas trop froid. On sert souvent les blancs trop froids. Les mauvais s’y retrouvent, les bons pas du tout. Le sujet du moment, c’était la rentrée du conservatoire. Assez problématique semble-t’il. Et même un peu plus, mais restons polis. C’est un sujet culturel. Conservatoire, ce n’est pas un joli mot. Il commence mal et il renifle le confinement. Alors que ce pourrait être une grande chose, si on voulait bien le considérer autrement que comme une sorte de cours du

56

soir pour gosses de bourges. J’irai jusqu’à affirmer que ce pourrait être le socle d’une politique artistique conséquente, qui ne considérerait pas l’art comme une façon d’enjoliver le loisir, mais comme un moyen de faire bouger les sociétés. Allons au bout : un palier fondamental dans le cadre d’une politique de gauche. Pourquoi ? Parce que c’est le seul endroit où l’on puisse à la fois faire de la formation, de la médiation et de la diffusion. De façon non séparée. Hors des logiques marchandes.

Objets

tOm's Drag

LES COULEURS DE MARIE Showroom ‘Les Couleurs de Marie’ 6 rue Verrerie - 21000 Dijon Tel: 03 80 31 34 16

Showroom ‘Les Couleurs de Marie’ 30 rue Maufoux - 21200 Beaune Tel: 03 80 24 92 63

lescouleursdemarie@wanadoo.fr

www.lescouleursdemarie.fr

57


Humeur

Quand j’étais minot à Montbard Côte d’Or - vieille ville ouvrière et communiste - j’ai eu la révélation du théâtre grâce à la Comédie de Bourgogne, la troupe du conservatoire de Dijon, il y en avait une à l’époque. Un prof, des élèves, des anciens élèves, tous amateurs ; ça a permis à plein de gosses comme moi, dans plein de campagnes, de découvrir Molière ou Feydeau (diffusion) ; ça permettait aussi aux apprentis comédiens de rencontrer les publics (formation) ; ça concrétisait des liens entre la capitale et les ploucs (médiation). On aurait pu envisager la même chose avec la musique ou la danse. Il n’y avait pas de troupe. Sinon, au lieu de faire metteur en scène, j’aurais pu devenir danseur mondain, ou chanteur de charme. Et peut-être que vous aussi, vous auriez pu ; en tout cas, ajouter un corde à votre arc, quelle que soit la cible, ou votre vie. Ceci dit pour illustrer le fait que, résumons abruptement, les conservatoires revus et repensés peuvent devenir les outils fondamentaux d’une vraie politique culturelle, pas celle dont on se débarrasse en additionnant les spectacles aux autres produits. Un outil de l’importance des écoles de la République, en plus mobile. On peut rêver. Il y faudrait les moyens et les hommes. C’est-à-dire une volonté globale, des projets, des synergies. Pour l’heure, c’est un peu le caillon, comme disent les vignerons. On a deux conservatoires dans la région - fait unique en France, je crois - qui ne font rien ensemble. Un orchestre, disons, discret. Côté danse, pas grand chose et côté théâtre, le dénuement absolu, scandaleux. Or, c’est aux conservatoires publics d’assurer la formation, pas aux compagnies. Quant aux moyens, c’est la peau de chagrin et la défausse tous azimuts. L’Etat, plus jacobin que jamais, fait l’aumône (moins de 5 % des subventions). Le département a toujours eu une politique culturelle risible (0,88 %), alors rions. Mais quand on voit la Région Bourgogne se débiner elle aussi, on n’a plus envie de rire. Si les conservatoires ont un sens, c’est

■ par Jean Maisonnave

Un Conservatoire desservi par le tram, mais encore ? PUBLICITÉ

Istock

Où il est suggéré que mieux valent

dans un cadre régional (une fois qu’on aura supprimé les départements), vu que ce sont elles, les régions, qui sont en la matière le cadre pertinent. Reste la ville, qui assure sans aucun enthousiasme presque 75 % de la dépense. Il est vrai que les quatre cinquièmes des élèves viennent de l’agglomération, mais ça non plus, ce n’est pas une fatalité. Encore faudrait-il ne pas décourager les candidats, et réfléchir ensemble à une ambition commune, légèrement supérieure à comment on va gérer ce bazar. Région de gauche, agglo de gauche, y a vraiment pas moyen de collaborer quelque chose d’un peu stratégique dans ce secteur? Pendant ce temps-là, le pognon file dans l’événementiel, l’art promotionnel et la culture institutionnelle, comme avant. On délaisse le sujet pour les objets. C’est comme si, dans ta maison, l’escalier s’était écroulé et que tu changes les matelas du solarium. Jolis matelas. Mais tu vas y aller comment, à ton solarium ? ■ JM

des missions que démission.

32

nuances de gris couleurs 9nouvelles

La rentrée au Conservatoire : sans porte de sortie ?

Un des plaisirs du retour, c’est d’aller prendre la température à la Buvette du marché. Les nouvelles sont fraîches et le vin blanc pas trop froid. On sert souvent les blancs trop froids. Les mauvais s’y retrouvent, les bons pas du tout. Le sujet du moment, c’était la rentrée du conservatoire. Assez problématique semble-t’il. Et même un peu plus, mais restons polis. C’est un sujet culturel. Conservatoire, ce n’est pas un joli mot. Il commence mal et il renifle le confinement. Alors que ce pourrait être une grande chose, si on voulait bien le considérer autrement que comme une sorte de cours du

56

soir pour gosses de bourges. J’irai jusqu’à affirmer que ce pourrait être le socle d’une politique artistique conséquente, qui ne considérerait pas l’art comme une façon d’enjoliver le loisir, mais comme un moyen de faire bouger les sociétés. Allons au bout : un palier fondamental dans le cadre d’une politique de gauche. Pourquoi ? Parce que c’est le seul endroit où l’on puisse à la fois faire de la formation, de la médiation et de la diffusion. De façon non séparée. Hors des logiques marchandes.

Objets

tOm's Drag

LES COULEURS DE MARIE Showroom ‘Les Couleurs de Marie’ 6 rue Verrerie - 21000 Dijon Tel: 03 80 31 34 16

Showroom ‘Les Couleurs de Marie’ 30 rue Maufoux - 21200 Beaune Tel: 03 80 24 92 63

lescouleursdemarie@wanadoo.fr

www.lescouleursdemarie.fr

57


PUBLICITÉ

PORTRAIT

Le festival

GéNéRiQ

Daniel

Tumultes Musicaux En Villes Du 15 au 24 Novembre 2013

Weissmann

Le festival GéNéRiQ, rendez-vous musical majeur du Grand Est revient du 15 au 24 novembre. Cette 7ème édition se déploie dans 12 villes, rassemble quelques 70 artistes pour plus de 100 concerts

l’homme-orchestre !

Directeur général de l’Orchestre Dijon Bourgogne, violoniste à ses (rares) moments perdus, Daniel Weissman a plus d’une corde à son arc(het). Après avoir accueilli un nouveau chef principal puis invité musiciens et chefs prestigieux pour une saison éclectique, il se prépare à enregistrer les six suites pour violoncelle de Bach sur un alto ancien. Aventure hors du commun, il s’y prépare très sérieusement mais le stress le guette. Depuis maintenant 4 ans à la barre de l’ODB, il se dévoile, un peu… Passion : la musique d’abord, la danse contemporaine, le rugby mais pas à la télé !

Actualité : enfin un chef principal pour l’orchestre ! Peut-être la fin d’un voyage qui fut un peu solitaire ces dernières années. L’arrivée de Gergely Madaras va apporter un niveau d’excellence et une vraie identité à l’orchestre. Conseiller artistique autant que chef, il promet de beaux programmes (et même de les présenter en français la saison prochaine !)…

À Dijon et Quetigny, ce sont 40 groupes qui se produisent dans pas moins de 15 lieux différents. C’est un des propos forts du festival, celui d’investir la ville. Si GéNéRiQ se sent bien dans les lieux de spectacle tels que la Vapeur, la Péniche Cancale, le Consortium, le Parvis St Jean ou le Grand Théâtre, il entend également surprendre et aller au devant du public. C’est ainsi que les artistes investissent des appartements, la patinoire, le musée archéologique ou encore l’école supérieure de commerce. Du côté de la programmation, les têtes d’affiche que sont Hanni El Khatib, Bertrand Belin ou Yann Tiersen – au sein d’un nouveau projet musical intitulé ESB – apparaissent comme des repères dans une sélection qui fait la part belle à de jeunes artistes en devenir venus de tous les coins du globe. Du hip hop de S-Crew, à l’urgence rock de Fauve en passant par l’électro joueuse de Superpoze, les jeunes frenchies ont belle allure aux côtés des irlandais de Villagers, des hollandais de Bombay Show Pig, des anglais de Findlay, des espagnols de Bigott ou des danois de Rangleklods.

Daniel Weissmann ©VilledeDijon

La date importante de la rentrée : le retour de l’orchestre dans

les salles du Grand Dijon en octobre et une nouvelle collaboration avec le CHU de Dijon et le CGFL Ça veut dire que l’orchestre va jouer pour les malades, en petites formations. La vraie rencontre avec les Dijonnais sera un Noël hongrois sous la direction de ce jeune chef sympathique Gergely Madaras, le vendredi 20 décembre à la salle Romanée-Conti, Dijon-Congrexpo.

Mais GéNéRiQ est un événement collaboratif qui ne se suffit pas d’une programmation classique. Ainsi, pour la troisième année consécutive, une invitation est lancée pour découvrir des artistes d’une région du globe. Cette année, c’est le festival réunion Sakifo qui est convié et qui nous envoie une cohorte d’artistes de l’île mais aussi des pays voisins de l’océan indien. C’est ainsi que deux des grandes dames du Maloya, Christine Salem et Nathalie Natiembé, sont du voyage. Aussi charismatiques que talentueuses, elle font honneur à cette musique à la fois tribale et mélodique qu’on ne trouve que sur l’île de la Réunion. À leurs côtés figurent l’orchestre traditionnel taarab de Zanzibar, Kithara, le rap singulier en provenance de l’île de Mayotte de Bo Houss et un contingent d’artistes sud-africains. Outre le groupe Motel Mari, plusieurs artistes sont invités par les mâconnais de Gran Kino au sein de la création Under Madiba Skies qui traite de l’accession au pouvoir de Nelson Mandela en 1994.

Sa cantine préférée : Sushi King, 14-16 pl. Emile Zola, à Dijon Tél. : 03 80 49 93 09. «J’adore la cuisine japonaise, je me suis fait une copine au restaurant de sushis de la place. Une qualité constante, c’est toujours frais, très bon, avec un vrai rapport qualité prix». L’adresse dont on ne parle jamais : l’atelier du luthier Günter Siefert, 41 rue Berbisey, à Dijon. Tél : 03 80 58 95 37. Au fond d’une cour, un petit atelier, des copeaux de bois, on est dans un monde à part. Un lieu assez curieux où travaille un artisan, un vrai.

Edition 2012 : Rich Aucoin pour les kids à la Ferronnerie © Philippe Malet

Son coup de cœur : circuler à Dijon en tramway. «Je ne vis pas à

Dijon mais j’y travaille et je trouve que l’on va d’un endroit à un autre très facilement... Si vous ne voulez pas perdre de temps, prenez le tramway !»

Son coup de gueule : « notre difficulté à être présent dans les salles dijonnaises ! On est tellement mieux reçu en région. Il est temps de résoudre l’accès aux salles de spectacle, c’est un vrai gros problème. Il est très difficile même à l’orchestre d’accéder au grand théâtre, pire à l’auditorium.» Inimaginable qu’on ne puisse avoir un véritable accueil à Dijon pour son orchestre !

58

Les musiciens des différentes villes de l’Est ne sont pas en reste puiqu’ils sont six à se produire à Dijon, dont Toro Piscine et Sunless pensionnaires de la cité des ducs. Entre concerts payants et gratuits, notamment tous les soirs à partir de 18h au Parvis St Jean, GéNéRiQ c’est aussi des ateliers ludiques, la Chorale de La Vapeur sous les halles le 16 novembre, un concert pour la famille avec parents et enfants le 23... Bref, ce festival est une invitation aux rencontres et à la découverte.

Gergely Madaras ©Balazs Borocz

Edition 2012 : Weekend Affair à l’ENSA © Gaëlle Michea

Plus d’infos La Vapeur 42 avenue de Stalingrad 21000 Dijon Programme complet disponible sur www.lavapeur.com www.generiq-festival.com

59


PUBLICITÉ

PORTRAIT

Le festival

GéNéRiQ

Daniel

Tumultes Musicaux En Villes Du 15 au 24 Novembre 2013

Weissmann

Le festival GéNéRiQ, rendez-vous musical majeur du Grand Est revient du 15 au 24 novembre. Cette 7ème édition se déploie dans 12 villes, rassemble quelques 70 artistes pour plus de 100 concerts

l’homme-orchestre !

Directeur général de l’Orchestre Dijon Bourgogne, violoniste à ses (rares) moments perdus, Daniel Weissman a plus d’une corde à son arc(het). Après avoir accueilli un nouveau chef principal puis invité musiciens et chefs prestigieux pour une saison éclectique, il se prépare à enregistrer les six suites pour violoncelle de Bach sur un alto ancien. Aventure hors du commun, il s’y prépare très sérieusement mais le stress le guette. Depuis maintenant 4 ans à la barre de l’ODB, il se dévoile, un peu… Passion : la musique d’abord, la danse contemporaine, le rugby mais pas à la télé !

Actualité : enfin un chef principal pour l’orchestre ! Peut-être la fin d’un voyage qui fut un peu solitaire ces dernières années. L’arrivée de Gergely Madaras va apporter un niveau d’excellence et une vraie identité à l’orchestre. Conseiller artistique autant que chef, il promet de beaux programmes (et même de les présenter en français la saison prochaine !)…

À Dijon et Quetigny, ce sont 40 groupes qui se produisent dans pas moins de 15 lieux différents. C’est un des propos forts du festival, celui d’investir la ville. Si GéNéRiQ se sent bien dans les lieux de spectacle tels que la Vapeur, la Péniche Cancale, le Consortium, le Parvis St Jean ou le Grand Théâtre, il entend également surprendre et aller au devant du public. C’est ainsi que les artistes investissent des appartements, la patinoire, le musée archéologique ou encore l’école supérieure de commerce. Du côté de la programmation, les têtes d’affiche que sont Hanni El Khatib, Bertrand Belin ou Yann Tiersen – au sein d’un nouveau projet musical intitulé ESB – apparaissent comme des repères dans une sélection qui fait la part belle à de jeunes artistes en devenir venus de tous les coins du globe. Du hip hop de S-Crew, à l’urgence rock de Fauve en passant par l’électro joueuse de Superpoze, les jeunes frenchies ont belle allure aux côtés des irlandais de Villagers, des hollandais de Bombay Show Pig, des anglais de Findlay, des espagnols de Bigott ou des danois de Rangleklods.

Daniel Weissmann ©VilledeDijon

La date importante de la rentrée : le retour de l’orchestre dans

les salles du Grand Dijon en octobre et une nouvelle collaboration avec le CHU de Dijon et le CGFL Ça veut dire que l’orchestre va jouer pour les malades, en petites formations. La vraie rencontre avec les Dijonnais sera un Noël hongrois sous la direction de ce jeune chef sympathique Gergely Madaras, le vendredi 20 décembre à la salle Romanée-Conti, Dijon-Congrexpo.

Mais GéNéRiQ est un événement collaboratif qui ne se suffit pas d’une programmation classique. Ainsi, pour la troisième année consécutive, une invitation est lancée pour découvrir des artistes d’une région du globe. Cette année, c’est le festival réunion Sakifo qui est convié et qui nous envoie une cohorte d’artistes de l’île mais aussi des pays voisins de l’océan indien. C’est ainsi que deux des grandes dames du Maloya, Christine Salem et Nathalie Natiembé, sont du voyage. Aussi charismatiques que talentueuses, elle font honneur à cette musique à la fois tribale et mélodique qu’on ne trouve que sur l’île de la Réunion. À leurs côtés figurent l’orchestre traditionnel taarab de Zanzibar, Kithara, le rap singulier en provenance de l’île de Mayotte de Bo Houss et un contingent d’artistes sud-africains. Outre le groupe Motel Mari, plusieurs artistes sont invités par les mâconnais de Gran Kino au sein de la création Under Madiba Skies qui traite de l’accession au pouvoir de Nelson Mandela en 1994.

Sa cantine préférée : Sushi King, 14-16 pl. Emile Zola, à Dijon Tél. : 03 80 49 93 09. «J’adore la cuisine japonaise, je me suis fait une copine au restaurant de sushis de la place. Une qualité constante, c’est toujours frais, très bon, avec un vrai rapport qualité prix». L’adresse dont on ne parle jamais : l’atelier du luthier Günter Siefert, 41 rue Berbisey, à Dijon. Tél : 03 80 58 95 37. Au fond d’une cour, un petit atelier, des copeaux de bois, on est dans un monde à part. Un lieu assez curieux où travaille un artisan, un vrai.

Edition 2012 : Rich Aucoin pour les kids à la Ferronnerie © Philippe Malet

Son coup de cœur : circuler à Dijon en tramway. «Je ne vis pas à

Dijon mais j’y travaille et je trouve que l’on va d’un endroit à un autre très facilement... Si vous ne voulez pas perdre de temps, prenez le tramway !»

Son coup de gueule : « notre difficulté à être présent dans les salles dijonnaises ! On est tellement mieux reçu en région. Il est temps de résoudre l’accès aux salles de spectacle, c’est un vrai gros problème. Il est très difficile même à l’orchestre d’accéder au grand théâtre, pire à l’auditorium.» Inimaginable qu’on ne puisse avoir un véritable accueil à Dijon pour son orchestre !

58

Les musiciens des différentes villes de l’Est ne sont pas en reste puiqu’ils sont six à se produire à Dijon, dont Toro Piscine et Sunless pensionnaires de la cité des ducs. Entre concerts payants et gratuits, notamment tous les soirs à partir de 18h au Parvis St Jean, GéNéRiQ c’est aussi des ateliers ludiques, la Chorale de La Vapeur sous les halles le 16 novembre, un concert pour la famille avec parents et enfants le 23... Bref, ce festival est une invitation aux rencontres et à la découverte.

Gergely Madaras ©Balazs Borocz

Edition 2012 : Weekend Affair à l’ENSA © Gaëlle Michea

Plus d’infos La Vapeur 42 avenue de Stalingrad 21000 Dijon Programme complet disponible sur www.lavapeur.com www.generiq-festival.com

59


Scène électrique

C’est Chronique chez

Binoche Colore la ville !

Lorsque je suis arrivé à Dijon, fin 1976, la vie culturelle était plutôt désertique : normal, on venait de vivre une année de

Girl In Hawaï © Simon Vanrie

sécheresse ! Il y avait bien quelques activistes dans le théâtre ou la musique, mais les lieux étaient plutôt rares et organiser des spectacles relevait de la profession de foi, voire de la folie ou de l’inconscience. En quelques décennies, les choses ont bien bougé, grâce à la volonté de ces mêmes activistes (artistes, associations, producteurs locaux ou compagnies), mais aussi à une volonté politique qui a permis à la ville de se doter d’équipements dignes de porter le nom de salles de spectacles. En cette période préélectorale, chacun cherchera à tirer la couverture à lui et à revendiquer ces évolutions. La mémoire de chacun fera le ménage entre le vrai et le faux des légendes urbaines qui circulent de temps en temps pour savoir qui a fait quoi ! L’essentiel étant que cette vie culturelle s’épanouisse de plus en plus, malgré les difficultés qui peuvent se présenter. Alors je dis encore bravo à tous ceux qui s’investissent d’une manière ou d’une autre pour le public. Je peux vous l’assurer : ce n’est pas toujours une partie de plaisir, mais les satisfactions compensent les désagréments !

AU ZENITH

• ULZazie : Mardi 12 nov. • M : Jeudi 14 nov. • Star 80 : Mercredi 13 nov. • Vanessa Paradis : Mercredi 18 dec. -----------------------------------

LA VAPEUR

• Steel Pulse + Riddim Dim selecta : Mardi 15 oct. • Patrice : jeudi 17 oct. • Sideburn + The Quireboys + Supercopters : Dimanche 27 oct. • Naomi Shelton & the Gospel Queens : Vendredi 8 nov. • Girls in Hawai + V.O + Jaromil : Vendredi 6 déc. • Keziah Jones : lundi 9 déc.

Patrice

-----------------------------------

FESTIVALS

• NOVOSONIC # 10 : du 21 octobre 29 octobre • RESONANCES ELECTRONIQUES : du 7 au 10 nov. • GENERIQ : 15 au 24 nov.

Il y a des moments forts qu’on peut imaginer, comme les concerts de Stromae, à La Vapeur et Indochine au Zénith qui affichent déjà complets. Deux lieux devenus des pôles majeurs de cette vie culturelle pour la musique, fautil le préciser. Dans ma sélection au Zénith, j’ai retenu la belle Zazie, qui viendra avec un show présentant son tout nouvel album Cyclo. Les formes que prennent les titres de Cyclo sont inattendues, parfois franchement dépaysantes, et il y a fort à parier que les standards du répertoire de Zazie seront remis au goût du jour. Il sera aussi question du retour de Mathieu Chédid -M- pour un fantastique concert, au sens premier du terme, d’une rare beauté esthétique (il avait fait le plein au printemps dernier !). Autre séance de rattrapage, mais là pour le côté nostalgique : Star 80 (pour la énième fois) investit la scène pour une grande soirée pleine de fun ! Autre princesse de passage, Vanessa Paradis viendra délivrer ses « love songs ». Élégante, sincère, grave, généreuse, elle confirme sa gloire d’aventurière : elle a enregistré des chansons d’amour qui ne racontent pas des fantasmes roses et ciel, mais la vérité du cœur, une fois de plus. Ah ,Vanessa, je craque !!! La saison à La Vapeur a déjà bien pris son envol, avec le Tribu festival dont nous célèbrerons les 15 ans l’année prochaine. Steel Pulse et Patrice, en ce milieu d’octobre, auront peut-être déjà réchauffé l’ambiance entre reggae soul et R’n’B quand vous lirez ces lignes. Mon coup de cœur reste Naomi Shelton & The Gospel Queens. De la soul vintage comme je l’aime, à l’image de ce magnifique « Summer of soul » qui nous a été présenté cet été sur Arte. Naomi Shelton a passé la majeure partie de sa vie à se produire dans les clubs soul music de New York : authenticité et groove unique. Un son vintage, une voix vintage, mais une chanteuse à l’énergie débordante. Autre coup de cœur et histoire de changer les habitudes, un concert en fin d’après-midi un dimanche avec la première édition de la Must Hard Session, un show où les fans de rock et glam vont être servis ! Pour la première fois à Dijon, les Suisses de Sideburn vont enflammer le public dijonnais avec leur rock pêchu, mais ils ne viennent pas seuls, puisque les Anglais de Quireboys vont aussi remettre au goût du jour un bon vieux rock’n’roll dans un style digne des Stones et de leurs contemporains, accompagnés par les Supercopters, un incontournable de la scène rock dijonnaise. Ensuite, une petite soirée belge avec Girls in Hawaï et VO précédés du retour de

60

Jaromil en duo pour de la pop-indé élégante et innovante. Dans un tout autre genre, Keziah Jones et sa musique métissée mêlant la soul, le funk, le blues, le rock et les rythmes africains fera swinguer les murs de La Vapeur, qui devraient s’élargir bientôt. Il y aura aussi les festivals qui vont s’enchaîner, comme Novosonic qui fête ses dix ans au moment où l’Atheneum célèbre ses trente années d’existence et accueille une nouvelle directrice, Charlene Mohn, à qui nous souhaitons bonne route. Il y aura Résonances pour les musiques électroniques, et bien sûr Génériq, un peu avancé dans le calendrier, qui fait un focus sur la musique de l’île de la Réunion, « le Maloya », avec une nouvelle génération de musiciens qui en font une lecture plus moderne. Voilà une palette musicale qui devrait permettre de « colorer la ville » et nos soirées dans la joie et l’allégresse. Et pour terminer, je me permets aussi de faire un clin d’œil, une fois n’est pas coutume, à une petite entreprise de spectacle avec laquelle j’ai le plaisir de collaborer. Joyeux anniversaire à Pyrprod pour ses dix années d’organisation de spectacles et de tournées ! ■ Thierry Binoche

Christine Salem

Nathalie Natiembé

Naomi Shelton PUBLICITÉ

Keziah Jones © Matthieu Courapied

Vanessa paradis

61


Scène électrique

C’est Chronique chez

Binoche Colore la ville !

Lorsque je suis arrivé à Dijon, fin 1976, la vie culturelle était plutôt désertique : normal, on venait de vivre une année de

Girl In Hawaï © Simon Vanrie

sécheresse ! Il y avait bien quelques activistes dans le théâtre ou la musique, mais les lieux étaient plutôt rares et organiser des spectacles relevait de la profession de foi, voire de la folie ou de l’inconscience. En quelques décennies, les choses ont bien bougé, grâce à la volonté de ces mêmes activistes (artistes, associations, producteurs locaux ou compagnies), mais aussi à une volonté politique qui a permis à la ville de se doter d’équipements dignes de porter le nom de salles de spectacles. En cette période préélectorale, chacun cherchera à tirer la couverture à lui et à revendiquer ces évolutions. La mémoire de chacun fera le ménage entre le vrai et le faux des légendes urbaines qui circulent de temps en temps pour savoir qui a fait quoi ! L’essentiel étant que cette vie culturelle s’épanouisse de plus en plus, malgré les difficultés qui peuvent se présenter. Alors je dis encore bravo à tous ceux qui s’investissent d’une manière ou d’une autre pour le public. Je peux vous l’assurer : ce n’est pas toujours une partie de plaisir, mais les satisfactions compensent les désagréments !

AU ZENITH

• ULZazie : Mardi 12 nov. • M : Jeudi 14 nov. • Star 80 : Mercredi 13 nov. • Vanessa Paradis : Mercredi 18 dec. -----------------------------------

LA VAPEUR

• Steel Pulse + Riddim Dim selecta : Mardi 15 oct. • Patrice : jeudi 17 oct. • Sideburn + The Quireboys + Supercopters : Dimanche 27 oct. • Naomi Shelton & the Gospel Queens : Vendredi 8 nov. • Girls in Hawai + V.O + Jaromil : Vendredi 6 déc. • Keziah Jones : lundi 9 déc.

Patrice

-----------------------------------

FESTIVALS

• NOVOSONIC # 10 : du 21 octobre 29 octobre • RESONANCES ELECTRONIQUES : du 7 au 10 nov. • GENERIQ : 15 au 24 nov.

Il y a des moments forts qu’on peut imaginer, comme les concerts de Stromae, à La Vapeur et Indochine au Zénith qui affichent déjà complets. Deux lieux devenus des pôles majeurs de cette vie culturelle pour la musique, fautil le préciser. Dans ma sélection au Zénith, j’ai retenu la belle Zazie, qui viendra avec un show présentant son tout nouvel album Cyclo. Les formes que prennent les titres de Cyclo sont inattendues, parfois franchement dépaysantes, et il y a fort à parier que les standards du répertoire de Zazie seront remis au goût du jour. Il sera aussi question du retour de Mathieu Chédid -M- pour un fantastique concert, au sens premier du terme, d’une rare beauté esthétique (il avait fait le plein au printemps dernier !). Autre séance de rattrapage, mais là pour le côté nostalgique : Star 80 (pour la énième fois) investit la scène pour une grande soirée pleine de fun ! Autre princesse de passage, Vanessa Paradis viendra délivrer ses « love songs ». Élégante, sincère, grave, généreuse, elle confirme sa gloire d’aventurière : elle a enregistré des chansons d’amour qui ne racontent pas des fantasmes roses et ciel, mais la vérité du cœur, une fois de plus. Ah ,Vanessa, je craque !!! La saison à La Vapeur a déjà bien pris son envol, avec le Tribu festival dont nous célèbrerons les 15 ans l’année prochaine. Steel Pulse et Patrice, en ce milieu d’octobre, auront peut-être déjà réchauffé l’ambiance entre reggae soul et R’n’B quand vous lirez ces lignes. Mon coup de cœur reste Naomi Shelton & The Gospel Queens. De la soul vintage comme je l’aime, à l’image de ce magnifique « Summer of soul » qui nous a été présenté cet été sur Arte. Naomi Shelton a passé la majeure partie de sa vie à se produire dans les clubs soul music de New York : authenticité et groove unique. Un son vintage, une voix vintage, mais une chanteuse à l’énergie débordante. Autre coup de cœur et histoire de changer les habitudes, un concert en fin d’après-midi un dimanche avec la première édition de la Must Hard Session, un show où les fans de rock et glam vont être servis ! Pour la première fois à Dijon, les Suisses de Sideburn vont enflammer le public dijonnais avec leur rock pêchu, mais ils ne viennent pas seuls, puisque les Anglais de Quireboys vont aussi remettre au goût du jour un bon vieux rock’n’roll dans un style digne des Stones et de leurs contemporains, accompagnés par les Supercopters, un incontournable de la scène rock dijonnaise. Ensuite, une petite soirée belge avec Girls in Hawaï et VO précédés du retour de

60

Jaromil en duo pour de la pop-indé élégante et innovante. Dans un tout autre genre, Keziah Jones et sa musique métissée mêlant la soul, le funk, le blues, le rock et les rythmes africains fera swinguer les murs de La Vapeur, qui devraient s’élargir bientôt. Il y aura aussi les festivals qui vont s’enchaîner, comme Novosonic qui fête ses dix ans au moment où l’Atheneum célèbre ses trente années d’existence et accueille une nouvelle directrice, Charlene Mohn, à qui nous souhaitons bonne route. Il y aura Résonances pour les musiques électroniques, et bien sûr Génériq, un peu avancé dans le calendrier, qui fait un focus sur la musique de l’île de la Réunion, « le Maloya », avec une nouvelle génération de musiciens qui en font une lecture plus moderne. Voilà une palette musicale qui devrait permettre de « colorer la ville » et nos soirées dans la joie et l’allégresse. Et pour terminer, je me permets aussi de faire un clin d’œil, une fois n’est pas coutume, à une petite entreprise de spectacle avec laquelle j’ai le plaisir de collaborer. Joyeux anniversaire à Pyrprod pour ses dix années d’organisation de spectacles et de tournées ! ■ Thierry Binoche

Christine Salem

Nathalie Natiembé

Naomi Shelton PUBLICITÉ

Keziah Jones © Matthieu Courapied

Vanessa paradis

61


Contemporain

C dans

Comment réagissent les visiteurs ?

l'ART ■ Françoise Perrichet

Une spiritualité au féminin À Dijon et Paray-le-Monial, deux hauts lieux bourguignons, le musée d’art sacré et le musée du Hiéron présentent une double exposition réunissant dix-huit artistes qui explorent, avec leur identité féminine, la notion de spiritualité. Femme – Contemporain – Spirituel… Mettre ces trois mots l’un à côté de l’autre, je n’étais pas habituée… J’entendais plutôt que quelques intégristes manifestaient contre l’art contemporain, à contrario j’avais vu quelques œuvres anticléricales dans des centres d’art et me rappelais qu’il n’y a pas si longtemps les femmes n’avaient de place qu’au foyer. Alors vous pensez bien que c’est l’œil brillant et les oreilles en alerte que je suis allée voir Madeleine Blondel, à l’origine de cette spiritualité au féminin avec Dominique Dendraël.

Valerie Colombel - Échelle de Jacob

Pourquoi mettre de l’art contemporain dans un musée d’art sacré ? C’est une idée de longue date pour susciter une nouvelle curiosité pour l’art sacré et montrer que le domaine du spirituel inspire toujours les artistes. Tous ne se réclament pas d’une église quel qu’elle soit, leur travail et la façon de l’effectuer est pour eux une façon de rejoindre le spirituel. C’est une démarche que je respecte. Le musée de la vie bourguignonne est un musée de société, or dans les débats de société, le religieux est omniprésent. Cette exposition permet d’élargir la sensibilité à l’ensemble des religions par le biais de l’art. Dijon est un monastère cistercien de fem-

Il y a des réactions négatives d’une partie du public qui ne regarde pas. Je ne demande pas aux gens d’aimer, c’est une question trop personnelle. Ici, l’art contemporain oblige a un déplacement à l’intérieur de soi-même pour comprendre, pour essayer de savoir ce qu’on a voulu dire de cet indicible et c’est déjà très courageux de dire l’indicible. C’est un langage qui exprime ce que l’on ne peut pas dire, vous imaginez la difficulté ! À ce titre on doit respecter ces œuvres. Heureusement les réactions positives sont très nombreuses. L’échelle de Jacob de Valérie Colombel ou la petite fille du vent d’Isabelle Tournoud, robe de lumière en monnaie du pape, font l’unanimité. Ce sont de petits éclairages dans notre foi, comme cheminer avec un vocabulaire d’aujourd’hui. Par cette exposition nous avons touché les médias nationaux parce qu’il y a comme une audace, une ouverture. Nous avons essayé de dire ce qui nous habitait depuis longtemps. Il y a une grande harmonie et une grande douceur dans ces lieux sublimés par ces œuvres féminines. Certaines ont un langage clair et limpide, d’autres changent en fonction de l’heure du jour. La couronne pour la gloire

d’Hélène Mugot par exemple, se voit comme une danse macabre dans ses torsions et ses douleurs et en fin de compte devient une couronne de gloire aux premiers rayons de soleil. Marjolaine Salvador-Morel

Musée d’Art Sacré de Dijon 15 rue Sainte-Anne à Dijon Musée du Hiéron 13 rue de la Paix à Paray-le-Monial Exposition jusqu’au 30 décembre 2013

Helene Mugot - Couronne de gloire

Aliska.Lahusen Réceptacle lit III

mes, il est donc un écrin idéal pour cette exposition. Nous voulions mettre en résonance ces œuvres qui disent l’intime de ces artistes dans leur travail, telles les moniales dans le clair obscur de leurs cellules, avec le bâtiment et les collections. C’est une série d’ajustement avec une grande subtilité. Aucune directive n’a été donnée aux artistes invitées mais le résultat augure d’une grande connivence et d’un bel enthousiasme. Les dialogues se sont noués, les œuvres sont entrées en résonance avec le lieu. Tout est très cohérent, chaque pièce est à sa place.

Amarante - Noces de papier

À vos plumes !

La dernière exposition de la galerie Barnoud présente un ensemble d’œuvres de Henri Michaux et Gil Joseph Wolman. Le premier explique vouloir dessiner l’écoulement du temps et le second, pionner du Lettrisme, a inventé l’art scotch donnant au texte le statut d’image. Dans cette confrontation d’encres, dessins, collages, la frontière est mince entre arts graphiques et écriture. Presque un amuse-bouche avant la biennale de Lyon, l’écriture avant le récit, on en salive d’avance. Écritures, jusqu’au 21 décembre à l’Entrepôt 9, 9 bd de l’Europe à Quetigny

62

63


Contemporain

C dans

Comment réagissent les visiteurs ?

l'ART ■ Françoise Perrichet

Une spiritualité au féminin À Dijon et Paray-le-Monial, deux hauts lieux bourguignons, le musée d’art sacré et le musée du Hiéron présentent une double exposition réunissant dix-huit artistes qui explorent, avec leur identité féminine, la notion de spiritualité. Femme – Contemporain – Spirituel… Mettre ces trois mots l’un à côté de l’autre, je n’étais pas habituée… J’entendais plutôt que quelques intégristes manifestaient contre l’art contemporain, à contrario j’avais vu quelques œuvres anticléricales dans des centres d’art et me rappelais qu’il n’y a pas si longtemps les femmes n’avaient de place qu’au foyer. Alors vous pensez bien que c’est l’œil brillant et les oreilles en alerte que je suis allée voir Madeleine Blondel, à l’origine de cette spiritualité au féminin avec Dominique Dendraël.

Valerie Colombel - Échelle de Jacob

Pourquoi mettre de l’art contemporain dans un musée d’art sacré ? C’est une idée de longue date pour susciter une nouvelle curiosité pour l’art sacré et montrer que le domaine du spirituel inspire toujours les artistes. Tous ne se réclament pas d’une église quel qu’elle soit, leur travail et la façon de l’effectuer est pour eux une façon de rejoindre le spirituel. C’est une démarche que je respecte. Le musée de la vie bourguignonne est un musée de société, or dans les débats de société, le religieux est omniprésent. Cette exposition permet d’élargir la sensibilité à l’ensemble des religions par le biais de l’art. Dijon est un monastère cistercien de fem-

Il y a des réactions négatives d’une partie du public qui ne regarde pas. Je ne demande pas aux gens d’aimer, c’est une question trop personnelle. Ici, l’art contemporain oblige a un déplacement à l’intérieur de soi-même pour comprendre, pour essayer de savoir ce qu’on a voulu dire de cet indicible et c’est déjà très courageux de dire l’indicible. C’est un langage qui exprime ce que l’on ne peut pas dire, vous imaginez la difficulté ! À ce titre on doit respecter ces œuvres. Heureusement les réactions positives sont très nombreuses. L’échelle de Jacob de Valérie Colombel ou la petite fille du vent d’Isabelle Tournoud, robe de lumière en monnaie du pape, font l’unanimité. Ce sont de petits éclairages dans notre foi, comme cheminer avec un vocabulaire d’aujourd’hui. Par cette exposition nous avons touché les médias nationaux parce qu’il y a comme une audace, une ouverture. Nous avons essayé de dire ce qui nous habitait depuis longtemps. Il y a une grande harmonie et une grande douceur dans ces lieux sublimés par ces œuvres féminines. Certaines ont un langage clair et limpide, d’autres changent en fonction de l’heure du jour. La couronne pour la gloire

d’Hélène Mugot par exemple, se voit comme une danse macabre dans ses torsions et ses douleurs et en fin de compte devient une couronne de gloire aux premiers rayons de soleil. Marjolaine Salvador-Morel

Musée d’Art Sacré de Dijon 15 rue Sainte-Anne à Dijon Musée du Hiéron 13 rue de la Paix à Paray-le-Monial Exposition jusqu’au 30 décembre 2013

Helene Mugot - Couronne de gloire

Aliska.Lahusen Réceptacle lit III

mes, il est donc un écrin idéal pour cette exposition. Nous voulions mettre en résonance ces œuvres qui disent l’intime de ces artistes dans leur travail, telles les moniales dans le clair obscur de leurs cellules, avec le bâtiment et les collections. C’est une série d’ajustement avec une grande subtilité. Aucune directive n’a été donnée aux artistes invitées mais le résultat augure d’une grande connivence et d’un bel enthousiasme. Les dialogues se sont noués, les œuvres sont entrées en résonance avec le lieu. Tout est très cohérent, chaque pièce est à sa place.

Amarante - Noces de papier

À vos plumes !

La dernière exposition de la galerie Barnoud présente un ensemble d’œuvres de Henri Michaux et Gil Joseph Wolman. Le premier explique vouloir dessiner l’écoulement du temps et le second, pionner du Lettrisme, a inventé l’art scotch donnant au texte le statut d’image. Dans cette confrontation d’encres, dessins, collages, la frontière est mince entre arts graphiques et écriture. Presque un amuse-bouche avant la biennale de Lyon, l’écriture avant le récit, on en salive d’avance. Écritures, jusqu’au 21 décembre à l’Entrepôt 9, 9 bd de l’Europe à Quetigny

62

63


Subjectif agenda

Tortures animales : Allo maman bobo ?

J’avais prévu de faire venir une grue, d’y accrocher un bison mort, et de le faire monter et descendre. (Ne vous moquez pas, c’est le titre de la création) « Les derniers hommes s’intéressent de très près à la création contemporaine, défendent le théâtre de laboratoire et les recherches sur l’espace scénique et l’art vivant actuel. » Ça vous laisse perplexe ? Vous avez raison d’avoir peur, car c’est très nouveau. Et là il y aura du lourd, comme ce bison que l’on trimballe au bout d’une grue. Mélange d’exploit sportif et d’art scénique, voici une ode au soleil de novembre, une exhortation à la chaleur humaine. Il va falloir le voir pour y croire. Entre cour et Jardin – Jardin de l’Arquebuse – 16h, samedi 2 et dimanche 3 novembre

■ par Françoise Perrichet

Attention aux pelloches sur ton pull noir, si tu emmènes ta petite sœur, mets plutôt ta veste tweed.

Des petits bouts de rien qui font des grands courts

Un spectacle original de marionnettes, réalisé en lumière noire, une balade inoubliable dans un monde imaginaire plein d’effets visuels pour suivre les aventures d’un petit chien qui ne savait pas aboyer… Bobby, prends-en de la graine ! Le Petit Chien qui ne savait pas aboyer. À partir du 22 octobre 2013, MJC Dijon Bourroches-Valendon, 31 Boulevard Eugène Fyot www.intermarionnette.fr - 03 80 72 41 27. #6 E

R OB CT

O

2013

Festival Is-sur-Tille Vendredi

21

:

THERainbones

iPhaze

D

A KAB ASH Samedi :

Sky La

LE pied LA SOIREE ROS 10 EU 2 JOURS ROS 15 EU

b

E la POMPE

D -IT POST www.festisfestival.com

Pour que mémé te lâche enfin avec ses mots croisés

Pour revivre un peu de l’été à travers un festival, voici le dernier souffle de l’été indien (ça va lui rappeler Joe, à ta grand-mère) au pays des trois rivières, à Is, ville célèbre chez les cruciverbistes. J’irai applaudir encore The Rainbones et leur pluie de bon gros rock comme on l’aime, ou me dandiner sur les synthés de Sky Lab dans la chaleur du samedi soir. Merci Fest’Is. FEST’IS festival - 25/26 octobre – Is-sur-Tille, salle des Capucins. www.festifestival.com

Vous avez aimé 7 ans de réflexion… The Rainbones 2013 On s’en fout, ça C’est plus tout à fait nouveau n’a rien à voir mais c’est super Sonic Pour sa 7e édition, GéNéRiQ revient Du 21 au 29 octobre, Novosonic fête ses dix ans et toi tes dix ans de découvertes et de petites surprises rock, hip-hopesque, électro-acoustiqueste mais surtout d’jeste. Dans pleins de lieux sympas, avec des gens cools, viens chercher bonheur dans la musique ! Programme là : http://novosonic.over-blog.com

Pour faire craquer ta cousine Bertille,

Un VRAI bal, à la campagne. De la variète le samedi soir, normal… Et un p’tit bal rétro pour te remettre, le dimanche en famille. Un weekend de fête ! Samedi 19 octobre : Grand show musical à 21h - Dimanche 20 octobre : Après-midi dansant à 15h à Arnay-le-Duc, salle Saint Laurent

64

Pascal Légitimus est à l’affiche de la 18ème programmation du festival Fenêtres Sur Courts, organisé par l’association PLAN9. Une compétition de régionale à internationale de films petits formats allant du gore à l’humour en passant par la comédie. On pourra même y croiser à l’écran Simon Astier, Roselyne Bachelot, Marina Foïs, Gérard Depardieu et le bon Michel Cymes dans le rôle du docteur Semyc. Les enfants auront droit à leurs projections comme les grands, avec un goûter en plus. Ça se passe à la Péniche Cancale, à l’Auditorium, à La Vapeur, au Théâtre des Feuillants et évidemment au Cinéma Eldorado. Fenêtres Sur Courts du 2 au 9 novembre - www.fenetres-sur-courts.com

pour de nouveaux tumultes musicaux en villes. L’aventure musicale effrontée produite par Les Eurockéennes, La Poudrière (Belfort), La Vapeur (Dijon), La Rodia (Besançon), Le Moloco (Montbéliard) et Le Noumatrouff (Mulhouse), joue au cœur des villes la carte de la proximité, de la découverte et des surprises. Cette année, trois concerts à ne pas manquer à Dijon : Fauve, mélodies pop, hip hop et énergie rock, le Jeudi 21 novembre à La Vapeur ; Christine Salem, une des rares voix féminines du maloya, le vendredi 22 novembre au Grand Théâtre ; Bertrand Belin, ses mélodies subtiles et ses textes improbables le samedi 23 novembre à l’Espace Mendès France à Quetigny. Generiq 15 au 24 novembre - Grand Est www.generiq-festival.com

Assis Bonanga… La Pai Kuna - La Pai Féli Kuna !

Pour chanter à nouveau avec le Zoulou blanc, celui qui sautait comme un sauvage dans les années 80, j’ai nommé Johnny Clegg qui vous a fait danser sur Asimbonanga et bien d’autres tubes. La foire gastronomique en accueillant l’Afrique du sud fait revenir pour un soir ce soixantenaire encore près à vous rendre complétement zoulou vous aussi.

Pour régler la question, une bonne fois pour toutes :

Qu’est-ce que le théâtre en 55 minutes chrono par le fameux duo Hervé Blutsch et Benoît Lambert : s’ennuie-t-on toujours au théâtre ? Faut-il avoir du talent pour être spectateur ? A-t-on le droit de s’endormir ou de partir avant la fin ? Est-ce que tous les acteurs parlent en vers et portent des perruques ? En situation de crise économique, le théâtre peut-il constituer une réponse ? Est-il préférable de venir seul ou en groupe ? Quand deux comédiens s’embrassent, est-ce qu’ils mettent la langue ? Etc. Si vous vous êtes déjà posé une de ces questions, le spectacle est fait pour vous. Maison de quartier Fontaine d’Ouche - Samedi 26 octobre à 14h - 03.80.45.45.26 MJC Chenôve - Jeudi 21 novembre à 18h30 - 03 80 52 18 64 Centre social du Parc - Mardi 22 novembre à 19h 03.80.67.64.92

Parce qu’après, tu as des trucs fous à raconter dans les soirées.

Il te faut aller voir Entre-temps... Brusquement, Et ensuite, la biennale d’art contemporain de Lyon. Trois sites, la Sucrière, le M.A.C. et la Fondation Bullukian, plus deux nouveaux lieux sont ouverts pour cette édition : la Chaufferie de l’Antiquaille et l’Église Saint-Just. 80 % des œuvres proposées par les cinquante artistes invités sont inédites. Si ça te fait trop, prends le pack Visite Complice, visite commentée intergénérationnelle pour les enfants de 6 à 11 ans et leur accompagnateur. Si tu es du soir, Johnny Cleg © Claude Gassian c’est Nuit Résonance qu’il te faut : nocturnes, vernissages, performances, concerts, dj sets, ouvertures d’ateliers, Jeudi 28 Novembre 2013 de 18h Johnny Clegg en concert, di- à minuit. « Les romanciers ou les scénaristes espèrent toujours avoir une manche 10 novembre à 20h30 histoire intéressante à raconter. » Ben toi aussi en rentrant. au palais des Congrès – Réser- Biennale de Lyon 2013, Jusqu’au 5 janvier 2014. www.biennaledelyon.com vations - www.euromuses.fr

65


Subjectif agenda

Tortures animales : Allo maman bobo ?

J’avais prévu de faire venir une grue, d’y accrocher un bison mort, et de le faire monter et descendre. (Ne vous moquez pas, c’est le titre de la création) « Les derniers hommes s’intéressent de très près à la création contemporaine, défendent le théâtre de laboratoire et les recherches sur l’espace scénique et l’art vivant actuel. » Ça vous laisse perplexe ? Vous avez raison d’avoir peur, car c’est très nouveau. Et là il y aura du lourd, comme ce bison que l’on trimballe au bout d’une grue. Mélange d’exploit sportif et d’art scénique, voici une ode au soleil de novembre, une exhortation à la chaleur humaine. Il va falloir le voir pour y croire. Entre cour et Jardin – Jardin de l’Arquebuse – 16h, samedi 2 et dimanche 3 novembre

■ par Françoise Perrichet

Attention aux pelloches sur ton pull noir, si tu emmènes ta petite sœur, mets plutôt ta veste tweed.

Des petits bouts de rien qui font des grands courts

Un spectacle original de marionnettes, réalisé en lumière noire, une balade inoubliable dans un monde imaginaire plein d’effets visuels pour suivre les aventures d’un petit chien qui ne savait pas aboyer… Bobby, prends-en de la graine ! Le Petit Chien qui ne savait pas aboyer. À partir du 22 octobre 2013, MJC Dijon Bourroches-Valendon, 31 Boulevard Eugène Fyot www.intermarionnette.fr - 03 80 72 41 27. #6 E

R OB CT

O

2013

Festival Is-sur-Tille Vendredi

21

:

THERainbones

iPhaze

D

A KAB ASH Samedi :

Sky La

LE pied LA SOIREE ROS 10 EU 2 JOURS ROS 15 EU

b

E la POMPE

D -IT POST www.festisfestival.com

Pour que mémé te lâche enfin avec ses mots croisés

Pour revivre un peu de l’été à travers un festival, voici le dernier souffle de l’été indien (ça va lui rappeler Joe, à ta grand-mère) au pays des trois rivières, à Is, ville célèbre chez les cruciverbistes. J’irai applaudir encore The Rainbones et leur pluie de bon gros rock comme on l’aime, ou me dandiner sur les synthés de Sky Lab dans la chaleur du samedi soir. Merci Fest’Is. FEST’IS festival - 25/26 octobre – Is-sur-Tille, salle des Capucins. www.festifestival.com

Vous avez aimé 7 ans de réflexion… The Rainbones 2013 On s’en fout, ça C’est plus tout à fait nouveau n’a rien à voir mais c’est super Sonic Pour sa 7e édition, GéNéRiQ revient Du 21 au 29 octobre, Novosonic fête ses dix ans et toi tes dix ans de découvertes et de petites surprises rock, hip-hopesque, électro-acoustiqueste mais surtout d’jeste. Dans pleins de lieux sympas, avec des gens cools, viens chercher bonheur dans la musique ! Programme là : http://novosonic.over-blog.com

Pour faire craquer ta cousine Bertille,

Un VRAI bal, à la campagne. De la variète le samedi soir, normal… Et un p’tit bal rétro pour te remettre, le dimanche en famille. Un weekend de fête ! Samedi 19 octobre : Grand show musical à 21h - Dimanche 20 octobre : Après-midi dansant à 15h à Arnay-le-Duc, salle Saint Laurent

64

Pascal Légitimus est à l’affiche de la 18ème programmation du festival Fenêtres Sur Courts, organisé par l’association PLAN9. Une compétition de régionale à internationale de films petits formats allant du gore à l’humour en passant par la comédie. On pourra même y croiser à l’écran Simon Astier, Roselyne Bachelot, Marina Foïs, Gérard Depardieu et le bon Michel Cymes dans le rôle du docteur Semyc. Les enfants auront droit à leurs projections comme les grands, avec un goûter en plus. Ça se passe à la Péniche Cancale, à l’Auditorium, à La Vapeur, au Théâtre des Feuillants et évidemment au Cinéma Eldorado. Fenêtres Sur Courts du 2 au 9 novembre - www.fenetres-sur-courts.com

pour de nouveaux tumultes musicaux en villes. L’aventure musicale effrontée produite par Les Eurockéennes, La Poudrière (Belfort), La Vapeur (Dijon), La Rodia (Besançon), Le Moloco (Montbéliard) et Le Noumatrouff (Mulhouse), joue au cœur des villes la carte de la proximité, de la découverte et des surprises. Cette année, trois concerts à ne pas manquer à Dijon : Fauve, mélodies pop, hip hop et énergie rock, le Jeudi 21 novembre à La Vapeur ; Christine Salem, une des rares voix féminines du maloya, le vendredi 22 novembre au Grand Théâtre ; Bertrand Belin, ses mélodies subtiles et ses textes improbables le samedi 23 novembre à l’Espace Mendès France à Quetigny. Generiq 15 au 24 novembre - Grand Est www.generiq-festival.com

Assis Bonanga… La Pai Kuna - La Pai Féli Kuna !

Pour chanter à nouveau avec le Zoulou blanc, celui qui sautait comme un sauvage dans les années 80, j’ai nommé Johnny Clegg qui vous a fait danser sur Asimbonanga et bien d’autres tubes. La foire gastronomique en accueillant l’Afrique du sud fait revenir pour un soir ce soixantenaire encore près à vous rendre complétement zoulou vous aussi.

Pour régler la question, une bonne fois pour toutes :

Qu’est-ce que le théâtre en 55 minutes chrono par le fameux duo Hervé Blutsch et Benoît Lambert : s’ennuie-t-on toujours au théâtre ? Faut-il avoir du talent pour être spectateur ? A-t-on le droit de s’endormir ou de partir avant la fin ? Est-ce que tous les acteurs parlent en vers et portent des perruques ? En situation de crise économique, le théâtre peut-il constituer une réponse ? Est-il préférable de venir seul ou en groupe ? Quand deux comédiens s’embrassent, est-ce qu’ils mettent la langue ? Etc. Si vous vous êtes déjà posé une de ces questions, le spectacle est fait pour vous. Maison de quartier Fontaine d’Ouche - Samedi 26 octobre à 14h - 03.80.45.45.26 MJC Chenôve - Jeudi 21 novembre à 18h30 - 03 80 52 18 64 Centre social du Parc - Mardi 22 novembre à 19h 03.80.67.64.92

Parce qu’après, tu as des trucs fous à raconter dans les soirées.

Il te faut aller voir Entre-temps... Brusquement, Et ensuite, la biennale d’art contemporain de Lyon. Trois sites, la Sucrière, le M.A.C. et la Fondation Bullukian, plus deux nouveaux lieux sont ouverts pour cette édition : la Chaufferie de l’Antiquaille et l’Église Saint-Just. 80 % des œuvres proposées par les cinquante artistes invités sont inédites. Si ça te fait trop, prends le pack Visite Complice, visite commentée intergénérationnelle pour les enfants de 6 à 11 ans et leur accompagnateur. Si tu es du soir, Johnny Cleg © Claude Gassian c’est Nuit Résonance qu’il te faut : nocturnes, vernissages, performances, concerts, dj sets, ouvertures d’ateliers, Jeudi 28 Novembre 2013 de 18h Johnny Clegg en concert, di- à minuit. « Les romanciers ou les scénaristes espèrent toujours avoir une manche 10 novembre à 20h30 histoire intéressante à raconter. » Ben toi aussi en rentrant. au palais des Congrès – Réser- Biennale de Lyon 2013, Jusqu’au 5 janvier 2014. www.biennaledelyon.com vations - www.euromuses.fr

65


boutiques

L'Édito de Wonder Wine ■ Wonder

Wine, mère de famille mais pas ménagère pour un sou, la trentaine voyageuse et curieuse. Un rien excessive en tout. Mais je me soigne.

V

ous savez comment ils appellent ça, aux Etats-Unis, ce moment de l’année où il se remet à pleuvoir, où on recommence à se geler, où on revient à notre bonne vieille routine ? Et bien figurez-vous que, chez eux, ça s’appelle, tout sourire : « THE START OF A NEW YEAR ». Alors de retour de NYC, quelque peu dopée à la positive attitude bien de chez eux, j’ai eu envie de vous dire : Let’s start a new year in Dijon ! Bon ok, une fois qu’on a dit ça, c’est un premier pas, mais on n’a pas gagné la guerre, me direz-vous. Là encore, tout est question de perception, les amis ! Franchement, écoutez-vous à vous plaindre de la pluie, du temps pourri… et STOP HERE, comme ils disent outre-atlantique. Pour mieux regarder autour de vous. On a : un nouveau musée au top de sa fréquentation et de sa nouvelle réputation, (je vous jure qu’on m’a déjà arrêtée 3 fois en voiture pour me demander où c’était), et un centre-ville qui bouge, qui bouge… On a même une enseigne de Frozen Yogurts rue Berbisey, à ne pas confondre avec notre bonne vieille yaourterie des alpages quand même. Bon, je vous l’accorde, on se serait bien passé de quelques restos un peu trop « American touch » qui, du Parc Valmy au quartier de la gare, font clignoter leur façade à grands renforts de leds et de couleurs criardes, ambiance Las Vegas / le Bronx. Mais restons POSITIFS on a dit. Moi, ce que je retiens des Etats-Unis, c’est la POSITIVE attitude et le goût de se promener en regardant en l’air, en fouillant à droite, à gauche, dans les concept-stores qui poussent comme des champignons. Regardez, émerveillez-vous, on en a à foison, dans notre vieux Dijon ! Moi je ne sais pas vous, mais entre les tartines et les pains qui sentent bons de Tartin’art, les vins délirants et très bien choisis de Dr Wine Shop, je me dis qu’il y a de quoi sourire ! Baladez-vous rue verrerie, dans le quartier des Antiquaires qui n’a rien d’antique mais qui est devenu, en quelques mois, plus que branché. Toutes les adresses sont pointues, des fringues aux bijoux en passant par le design. Et puis il y a la rue Chaudronnerie, qui a un petit goût de dessin animé, un je ne sais quoi de Gargamel ou du Chaudron magique de Taram. Hasard ou pas, elle est devenue le paradis des bambins et des parents fan de vintage et de mobilier indus’, avec des antiquaires pointus dans le domaine, la sublimissime – pas donnée mais sublimisssime - boutique Rosewood, un peu plus loin, au 3 rue Auguste Comte, l’atelier créatif « Les petites graines », ou encore la Cuisine de Madeleine, où vous pouvez laisser vos monstres deux heures de temps pour apprendre à faire un moelleux au chocolat… Voyez, pas besoin de faire cette tête d’enterrement, cette tête de rentrée qui rentre en dedans. On pense HAPPY NEW YEAR, on pense WE LOVE DIJON. Parce que oui, Dijon, c’est quand même sympa, et qu’on se le dise : on est quand même sacrément de chez sacrément bien chez nous. MON WONDERWINE : la rentrée sera Guigal Côte-Rôtie ou ne sera pas… Oui, je sais, ce n’est pas bourguignon et alors ? MY WONDER EXPO : Richard Hawkins au Consortium à Dijon. Un américain, forcément… MY WONDER ADRESSE : c’est à Chambolle-Musigny, et ça s’appelle le Millésime. Et ça vous fera du bien de sortir un peu de Dijon.

66

Commerce, mon amour Voilà une petite enquête que nous avons débutée dans la ville qui ne dort jamais, et qui se confirme jusqu’au cœur de notre bonne vieille Dijon. Le commerce de proximité, mort, enterré, rayé de la carte ? Nos bons vieux magasins, écrasés sous le poids marketing d’enseignes et de collections standardisées ? Pas si sûr. Pendant que les commentateurs mal avertis - et rarement bons clients - glosent sur la prétendue fin de nos commerces, la tendance est là : côté échoppes, c’est de la créativité, du sur-mesure, une envie de proposer toujours et encore plus de service pour toute la famille. Avec une volonté : revenir à des expériences uniques, fortes, différentes, personnelles. Les grandes marques partent du centre-ville, et alors ? De beaux concept-stores qui ont de l’âme et du sens y fleurissent. De la bien nommée boutique Madifférence aux enseignes créatives pour enfants du quartier des antiquaires, oui, les commerçants ont de l’idée. Agencement intérieur, happenings, apéros, dégustations et même défilés : la tendance est à la personnalisation et à la réinvention permanente. A bas les boutiques en ligne, à bas la répétition : vive l’imagination, vive le service. Et vive l’humain !

67


boutiques

L'Édito de Wonder Wine ■ Wonder

Wine, mère de famille mais pas ménagère pour un sou, la trentaine voyageuse et curieuse. Un rien excessive en tout. Mais je me soigne.

V

ous savez comment ils appellent ça, aux Etats-Unis, ce moment de l’année où il se remet à pleuvoir, où on recommence à se geler, où on revient à notre bonne vieille routine ? Et bien figurez-vous que, chez eux, ça s’appelle, tout sourire : « THE START OF A NEW YEAR ». Alors de retour de NYC, quelque peu dopée à la positive attitude bien de chez eux, j’ai eu envie de vous dire : Let’s start a new year in Dijon ! Bon ok, une fois qu’on a dit ça, c’est un premier pas, mais on n’a pas gagné la guerre, me direz-vous. Là encore, tout est question de perception, les amis ! Franchement, écoutez-vous à vous plaindre de la pluie, du temps pourri… et STOP HERE, comme ils disent outre-atlantique. Pour mieux regarder autour de vous. On a : un nouveau musée au top de sa fréquentation et de sa nouvelle réputation, (je vous jure qu’on m’a déjà arrêtée 3 fois en voiture pour me demander où c’était), et un centre-ville qui bouge, qui bouge… On a même une enseigne de Frozen Yogurts rue Berbisey, à ne pas confondre avec notre bonne vieille yaourterie des alpages quand même. Bon, je vous l’accorde, on se serait bien passé de quelques restos un peu trop « American touch » qui, du Parc Valmy au quartier de la gare, font clignoter leur façade à grands renforts de leds et de couleurs criardes, ambiance Las Vegas / le Bronx. Mais restons POSITIFS on a dit. Moi, ce que je retiens des Etats-Unis, c’est la POSITIVE attitude et le goût de se promener en regardant en l’air, en fouillant à droite, à gauche, dans les concept-stores qui poussent comme des champignons. Regardez, émerveillez-vous, on en a à foison, dans notre vieux Dijon ! Moi je ne sais pas vous, mais entre les tartines et les pains qui sentent bons de Tartin’art, les vins délirants et très bien choisis de Dr Wine Shop, je me dis qu’il y a de quoi sourire ! Baladez-vous rue verrerie, dans le quartier des Antiquaires qui n’a rien d’antique mais qui est devenu, en quelques mois, plus que branché. Toutes les adresses sont pointues, des fringues aux bijoux en passant par le design. Et puis il y a la rue Chaudronnerie, qui a un petit goût de dessin animé, un je ne sais quoi de Gargamel ou du Chaudron magique de Taram. Hasard ou pas, elle est devenue le paradis des bambins et des parents fan de vintage et de mobilier indus’, avec des antiquaires pointus dans le domaine, la sublimissime – pas donnée mais sublimisssime - boutique Rosewood, un peu plus loin, au 3 rue Auguste Comte, l’atelier créatif « Les petites graines », ou encore la Cuisine de Madeleine, où vous pouvez laisser vos monstres deux heures de temps pour apprendre à faire un moelleux au chocolat… Voyez, pas besoin de faire cette tête d’enterrement, cette tête de rentrée qui rentre en dedans. On pense HAPPY NEW YEAR, on pense WE LOVE DIJON. Parce que oui, Dijon, c’est quand même sympa, et qu’on se le dise : on est quand même sacrément de chez sacrément bien chez nous. MON WONDERWINE : la rentrée sera Guigal Côte-Rôtie ou ne sera pas… Oui, je sais, ce n’est pas bourguignon et alors ? MY WONDER EXPO : Richard Hawkins au Consortium à Dijon. Un américain, forcément… MY WONDER ADRESSE : c’est à Chambolle-Musigny, et ça s’appelle le Millésime. Et ça vous fera du bien de sortir un peu de Dijon.

66

Commerce, mon amour Voilà une petite enquête que nous avons débutée dans la ville qui ne dort jamais, et qui se confirme jusqu’au cœur de notre bonne vieille Dijon. Le commerce de proximité, mort, enterré, rayé de la carte ? Nos bons vieux magasins, écrasés sous le poids marketing d’enseignes et de collections standardisées ? Pas si sûr. Pendant que les commentateurs mal avertis - et rarement bons clients - glosent sur la prétendue fin de nos commerces, la tendance est là : côté échoppes, c’est de la créativité, du sur-mesure, une envie de proposer toujours et encore plus de service pour toute la famille. Avec une volonté : revenir à des expériences uniques, fortes, différentes, personnelles. Les grandes marques partent du centre-ville, et alors ? De beaux concept-stores qui ont de l’âme et du sens y fleurissent. De la bien nommée boutique Madifférence aux enseignes créatives pour enfants du quartier des antiquaires, oui, les commerçants ont de l’idée. Agencement intérieur, happenings, apéros, dégustations et même défilés : la tendance est à la personnalisation et à la réinvention permanente. A bas les boutiques en ligne, à bas la répétition : vive l’imagination, vive le service. Et vive l’humain !

67


Une nouvelle enseigne

On vous aura prévenus…

qui se croque en libre-service !

N’entrez pas dans cette boutique ! Oui, oui, c’est beau, mais… Vous voulez juste jeter un oeil ? A vos risques et périls. Vous allez vouloir tout acheter. De quoi parle-t-on ? De la boutique Rosewood qui a ouvert ses portes en septembre au 10 rue Chaudronnerie. Bonpoint, American Outfitters, Bellerose…des marques qui font la différence, sans compter le mobilier vintage pour enfants, les jouets soigneusement choisis, les goodies. Vous êtes êtes ruinés ? Bien fait pour vous ! Rosewood For Children – 10 , rue Chaudronnerie – 21 000 Dijon Ouvert le lundi de 14h à 19h et du mardi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 19h. Tél. 09 73 10 86 78. http://rosewoodforchildren.fr

Tartin’art est le premier concept store du nom ayant ouvert ses portes mi-octobre rue Musette à Dijon. Forcément, il y est question de tartines côté cuisine. Mais pas que. Rencontre avec Damien Troussière, le manager de Tartin’art, l’enseigne qui se croque en libre-service. D’abord, une question : on a vu Einstein sur une palissade pendant les travaux. C’est quoi le rapport avec le pain et les tartines ? Einstein, c’est l’intelligence, le calcul, et il a fallu bien calculer les choses pour que ce chantier se déroule bien et rapidement. Nous avons un fournil intégré au millimètre près dans ces murs historiques, nous avons notre propre silo de farine à la cave. Tartin’art au cœur de Dijon, c’est d’abord une prouesse technique.

Rosewwod for Children

Docteur Folamour

On vous a trouvé LE médecin traitant qu’il vous faut : il s’appelle Dr Wine Shop, et a installé son échoppe Place Notre-Dame à Dijon. Il vous proposera des remèdes pas comme les autres : des vins du monde, des vins estampillés Bio Wine, des WonderWine pour les curieuses, des suggestions de la semaine… et bien sûr du très bon Bourgogne. Vous pourrez même les déguster sur place pour vérifier que l’ordonnance vous convient. Et scoop : ce toubib-là a compris le concept du SOS, et est même ouvert le dimanche. On y court ! Dr Wine Shop – 5 place Notre-Dame – 21 000 Dijon Tél. : 03 80 30 54 50. Ouvert du lundi au dimanche inclus, de 10h à 20h.

Ca fuse !

Docteur Wine

Les Petites Graines - FocaleInfo

…et ça s’amuse dans le désormais bien mal nommé Quartier des Antiquaires, qui devient franchement le Quartier des Kids. Encore une enseigne vraiment sympa, où vous pourrez laisser vos bambins quelques heures sans crainte de les retrouver avec une jambe cassée ambiance colo mal surveillée. Non là, c’est du sérieux. A l’atelier créatif, on leur apprendra l’anglais (avec l’accent british s’il vous plaît), ils pourront pratiquer le théâtre ou encore l’éveil corporel. Vous voulez participer ? Ils ont aussi des ateliers créatifs ou même des massages parents-enfants… Voilà qui devrait plaire aux papas ! Les petites graines – 3 rue Auguste Comte Dijon - Ouvert du lundi au samedi de 9h à 18h30. Tél. : 03 80 29 49 73. www.lespetitesgraines.fr

Prononcez Na-pa-pij-ri

C'est la nouvelle marque qui a pris ses quartiers chez Franck Berthier. Hommes, femmes, la marque 100% cool est en place place Jean Macé à Dijon. Le souci de l'élégance cool, c'est bien ici que vous la trouverez, dans ce véritable corner imaginé de main de maître par le nouveau propriétaire des lieux, Jocelyn Gelé, également à la tête de Boss, place Grangier. Corner, on y va fort : c'est bien plus que ça. Une entrée indépendante, un rayon sports d'hiver... De quoi vraiment impulser le changement et la nouveauté détente et loisirs comme on l'aime. Bref, on like, et on est sûrs que vous aussi. Il est tant d'y courir, l'hiver approche... "Quartier" Napapijri chez Franck Berthier, angle rue Charrue et 5, place Jean Macé - Dijon - Tél : 03 80 30 46 17

Alors Tartin’art, c’est quoi au juste ? Une tartinerie ? C’est un concept store autour du pain, conçu par des amoureux du pain, pour les amoureux du pain. Et notamment de sa déclinaison la plus connue, la plus quotidienne : la tartine. Sucrée, salée, chaude ou froide, elle revient au cœur des modes de consommation. Tartin’art a choisi, guidé par David Zuddas qui a imaginé les recettes, de les rendre gourmandes et créatives. Nous proposons également des sandwichs, des tartes, des salades, des soupes... Mais ça ressemble aussi à une boulangerie ? Le cœur du concept, c’est le pain. Nous proposons toute une gamme de pains selon des recettes qui nous sont propres, et très spécifiques. Mais nous proposons aussi tout ce qui peut accompagner un pain, tout ce qui peut vous permettre, ici ou à la maison, de le transformer en tartine : des pâtes à tartiner, du miel…

Damien Troussière, Dijonnais, a habité près de 10 ans à Los Angeles où il a notamment dirigé une enseigne du « Pain Quotidien ». Il a formé une équipe «à l’américaine».Focale.Info

Et visiblement, vous voyez bien plus loin que Dijon pour Tartin’art. Dites-nous tout… Après Dijon, il y aura certainement un second Tartin’art à Paris. Mais Tartin’art est avant tout un projet dédié à l’international, dédié à exporter le savoir-faire français et bourguignon dans le domaine de la cuisine et de l’agroalimentaire. Tartin’art à Dijon fonctionne comme une vraie boutique pilote d’un projet qui veut voir grand et s’implanter à travers le monde.

Grain de Cassis

PUBLICITÉ

boutiques

Vous êtes parents ?

Le repère gastronomique des copines On ne sait pas si on préfère venir ici pour satisfaire notre gourmandise ou pour papoter avec les deux supernanas aux manettes : Stacie et Katia. Probablement les deux. Car, chez Grain de Cassis, le sourire est de mise et le conseil avisé. Une décoration fine et féminine pour la mise en avant de toutes sortes de douceurs : sirop tarte à la fraise, infusion au tilleul en tige bio, thé glacé made in Great Britain, biscuits belges certifiés sans gluten, grands crus de Bourgogne à tous les prix. Tous les produits dont vous avez besoin pour pimenter votre vie et embellir votre cuisine en provenance de petits producteurs uniquement. Bientôt, on ira chercher notre chocolat chaud à emporter, dont la recette est secrètement gardée, devant la boutique. Et à Noël, on profitera des coffrets cadeaux uniques en leur genre, du sirop d’érable à peine sorti de l’arbre (!) et de la bière artisanale. Pour se faire plaisir ou pour offrir, on n’hésite pas.

Grain de Cassis

14, rue Rameau –Dijon - 09

80 75 05 62

Ouvert du mardi au samedi, de 10h à 19h30 Et le dimanche de 11h à 18h.

"Quartier" Napapijri chez Franck Berthier

68

69


Une nouvelle enseigne

On vous aura prévenus…

qui se croque en libre-service !

N’entrez pas dans cette boutique ! Oui, oui, c’est beau, mais… Vous voulez juste jeter un oeil ? A vos risques et périls. Vous allez vouloir tout acheter. De quoi parle-t-on ? De la boutique Rosewood qui a ouvert ses portes en septembre au 10 rue Chaudronnerie. Bonpoint, American Outfitters, Bellerose…des marques qui font la différence, sans compter le mobilier vintage pour enfants, les jouets soigneusement choisis, les goodies. Vous êtes êtes ruinés ? Bien fait pour vous ! Rosewood For Children – 10 , rue Chaudronnerie – 21 000 Dijon Ouvert le lundi de 14h à 19h et du mardi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 19h. Tél. 09 73 10 86 78. http://rosewoodforchildren.fr

Tartin’art est le premier concept store du nom ayant ouvert ses portes mi-octobre rue Musette à Dijon. Forcément, il y est question de tartines côté cuisine. Mais pas que. Rencontre avec Damien Troussière, le manager de Tartin’art, l’enseigne qui se croque en libre-service. D’abord, une question : on a vu Einstein sur une palissade pendant les travaux. C’est quoi le rapport avec le pain et les tartines ? Einstein, c’est l’intelligence, le calcul, et il a fallu bien calculer les choses pour que ce chantier se déroule bien et rapidement. Nous avons un fournil intégré au millimètre près dans ces murs historiques, nous avons notre propre silo de farine à la cave. Tartin’art au cœur de Dijon, c’est d’abord une prouesse technique.

Rosewwod for Children

Docteur Folamour

On vous a trouvé LE médecin traitant qu’il vous faut : il s’appelle Dr Wine Shop, et a installé son échoppe Place Notre-Dame à Dijon. Il vous proposera des remèdes pas comme les autres : des vins du monde, des vins estampillés Bio Wine, des WonderWine pour les curieuses, des suggestions de la semaine… et bien sûr du très bon Bourgogne. Vous pourrez même les déguster sur place pour vérifier que l’ordonnance vous convient. Et scoop : ce toubib-là a compris le concept du SOS, et est même ouvert le dimanche. On y court ! Dr Wine Shop – 5 place Notre-Dame – 21 000 Dijon Tél. : 03 80 30 54 50. Ouvert du lundi au dimanche inclus, de 10h à 20h.

Ca fuse !

Docteur Wine

Les Petites Graines - FocaleInfo

…et ça s’amuse dans le désormais bien mal nommé Quartier des Antiquaires, qui devient franchement le Quartier des Kids. Encore une enseigne vraiment sympa, où vous pourrez laisser vos bambins quelques heures sans crainte de les retrouver avec une jambe cassée ambiance colo mal surveillée. Non là, c’est du sérieux. A l’atelier créatif, on leur apprendra l’anglais (avec l’accent british s’il vous plaît), ils pourront pratiquer le théâtre ou encore l’éveil corporel. Vous voulez participer ? Ils ont aussi des ateliers créatifs ou même des massages parents-enfants… Voilà qui devrait plaire aux papas ! Les petites graines – 3 rue Auguste Comte Dijon - Ouvert du lundi au samedi de 9h à 18h30. Tél. : 03 80 29 49 73. www.lespetitesgraines.fr

Prononcez Na-pa-pij-ri

C'est la nouvelle marque qui a pris ses quartiers chez Franck Berthier. Hommes, femmes, la marque 100% cool est en place place Jean Macé à Dijon. Le souci de l'élégance cool, c'est bien ici que vous la trouverez, dans ce véritable corner imaginé de main de maître par le nouveau propriétaire des lieux, Jocelyn Gelé, également à la tête de Boss, place Grangier. Corner, on y va fort : c'est bien plus que ça. Une entrée indépendante, un rayon sports d'hiver... De quoi vraiment impulser le changement et la nouveauté détente et loisirs comme on l'aime. Bref, on like, et on est sûrs que vous aussi. Il est tant d'y courir, l'hiver approche... "Quartier" Napapijri chez Franck Berthier, angle rue Charrue et 5, place Jean Macé - Dijon - Tél : 03 80 30 46 17

Alors Tartin’art, c’est quoi au juste ? Une tartinerie ? C’est un concept store autour du pain, conçu par des amoureux du pain, pour les amoureux du pain. Et notamment de sa déclinaison la plus connue, la plus quotidienne : la tartine. Sucrée, salée, chaude ou froide, elle revient au cœur des modes de consommation. Tartin’art a choisi, guidé par David Zuddas qui a imaginé les recettes, de les rendre gourmandes et créatives. Nous proposons également des sandwichs, des tartes, des salades, des soupes... Mais ça ressemble aussi à une boulangerie ? Le cœur du concept, c’est le pain. Nous proposons toute une gamme de pains selon des recettes qui nous sont propres, et très spécifiques. Mais nous proposons aussi tout ce qui peut accompagner un pain, tout ce qui peut vous permettre, ici ou à la maison, de le transformer en tartine : des pâtes à tartiner, du miel…

Damien Troussière, Dijonnais, a habité près de 10 ans à Los Angeles où il a notamment dirigé une enseigne du « Pain Quotidien ». Il a formé une équipe «à l’américaine».Focale.Info

Et visiblement, vous voyez bien plus loin que Dijon pour Tartin’art. Dites-nous tout… Après Dijon, il y aura certainement un second Tartin’art à Paris. Mais Tartin’art est avant tout un projet dédié à l’international, dédié à exporter le savoir-faire français et bourguignon dans le domaine de la cuisine et de l’agroalimentaire. Tartin’art à Dijon fonctionne comme une vraie boutique pilote d’un projet qui veut voir grand et s’implanter à travers le monde.

Grain de Cassis

PUBLICITÉ

boutiques

Vous êtes parents ?

Le repère gastronomique des copines On ne sait pas si on préfère venir ici pour satisfaire notre gourmandise ou pour papoter avec les deux supernanas aux manettes : Stacie et Katia. Probablement les deux. Car, chez Grain de Cassis, le sourire est de mise et le conseil avisé. Une décoration fine et féminine pour la mise en avant de toutes sortes de douceurs : sirop tarte à la fraise, infusion au tilleul en tige bio, thé glacé made in Great Britain, biscuits belges certifiés sans gluten, grands crus de Bourgogne à tous les prix. Tous les produits dont vous avez besoin pour pimenter votre vie et embellir votre cuisine en provenance de petits producteurs uniquement. Bientôt, on ira chercher notre chocolat chaud à emporter, dont la recette est secrètement gardée, devant la boutique. Et à Noël, on profitera des coffrets cadeaux uniques en leur genre, du sirop d’érable à peine sorti de l’arbre (!) et de la bière artisanale. Pour se faire plaisir ou pour offrir, on n’hésite pas.

Grain de Cassis

14, rue Rameau –Dijon - 09

80 75 05 62

Ouvert du mardi au samedi, de 10h à 19h30 Et le dimanche de 11h à 18h.

"Quartier" Napapijri chez Franck Berthier

68

69


La Banque des Métaux Précieux expertise et estimation de bijoux anciens et contemporains, en or ou argent ainsi que les pierres précieuses.

‘‘

L’achat ne se fait pas uniquement au poids, mais à la valeur réelle du marché d’occasion. Nous tenons compte de la qualité et de la période de fabrication (Art nouveau, Napoléon III...) Thierry Broch

’’

PUBLICITÉ

PUBLICITÉ

BanQue Des Métaux Précieux

Tempo Créateurs d’intérieurs et plus encore Plafonds noirs, jeux d’éclairages ingénieux, ambiance feutrée, meubles design et épurés, Tempo vous en met plein les yeux depuis sa récente réouverture. Si l’extérieur n’a pas pris une ride, l’intérieur lui, a subi un relooking complet pour fêter ses 10 ans. À la pointe de la mode contemporaine, le « nouveau » Tempo vous propose un espace complètement réaménagé autour d’une nouvelle collection composée de fabricants de choix venus d’ici et d’ailleurs comme l’allemand Bretz, l’espagnol Fama et le français Mark. Il n’y a plus qu’à choisir parmi des pièces originales que vous ne trouverez pas chez votre voisin : canapés, chaises, tables, tabourets, systèmes composables, éléments de décoration… Tout y est, même la chambre à coucher avec un espace dédié en provenance d’Allemagne et un stand Stressless complètement repensé. C’est beau et confortable. Des couleurs vives et tendance, des motifs chamarrés, des formes parfois inspirées des années 70 mais aussi du classique stylisé. En gros, tout pour redonner un coup de jeune à votre appartement du centre ancien plein de cachet ou à votre maison zen, le conseil en plus. Clément, responsable du magasin, tient à souligner que l’équipe qui l’entoure est aussi créatrice d’intérieurs. Ici, vous venez chercher vos meubles mais aussi un aiguillage complet sur votre projet de décoration – recherche de matériaux, restructuration et création d’espaces notamment. Un indépendant du mobilier qui vous chouchoute.

AchAt, Vente, estimAtion, exPeRtise Pièces, Bijoux d’occasion ou cassés, Lingots - or - Argent - Platine

M. Broch

Présent à Dijon depuis plus de

25 ans

Rachat au cours légal journalier

Paiement immédiat Canapé Ariane

La Galerie du Marché Bague diamants

Bague octogonale bicolore diamants & rubis calibrés

Venez découvrir des bijoux à la fois anciens, fabriqués parfois selon des méthodes aujourd’hui disparues, et des bijoux contemporains de belle qualité et d’une grande originalité.

Bijoux hoMMes, feMMes et enfants Composition Joko

Boucles d’oreilles et pendentif étoile diamants

Broche diamants

Montre à gousset or & argent guilloché

La Banque des Métaux Précieux - 2 rue de la Préfecture – Dijon - 03 80 30 00 06 La Galerie du Marché - 11 rue Musette - Dijon - 03 80 30 77 30 70

Tempo

8, rue du Platane – Quetigny

03 80 71 96 64

Ouvert le lundi de 14h à 19h, du mardi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 19h.

71


La Banque des Métaux Précieux expertise et estimation de bijoux anciens et contemporains, en or ou argent ainsi que les pierres précieuses.

‘‘

L’achat ne se fait pas uniquement au poids, mais à la valeur réelle du marché d’occasion. Nous tenons compte de la qualité et de la période de fabrication (Art nouveau, Napoléon III...) Thierry Broch

’’

PUBLICITÉ

PUBLICITÉ

BanQue Des Métaux Précieux

Tempo Créateurs d’intérieurs et plus encore Plafonds noirs, jeux d’éclairages ingénieux, ambiance feutrée, meubles design et épurés, Tempo vous en met plein les yeux depuis sa récente réouverture. Si l’extérieur n’a pas pris une ride, l’intérieur lui, a subi un relooking complet pour fêter ses 10 ans. À la pointe de la mode contemporaine, le « nouveau » Tempo vous propose un espace complètement réaménagé autour d’une nouvelle collection composée de fabricants de choix venus d’ici et d’ailleurs comme l’allemand Bretz, l’espagnol Fama et le français Mark. Il n’y a plus qu’à choisir parmi des pièces originales que vous ne trouverez pas chez votre voisin : canapés, chaises, tables, tabourets, systèmes composables, éléments de décoration… Tout y est, même la chambre à coucher avec un espace dédié en provenance d’Allemagne et un stand Stressless complètement repensé. C’est beau et confortable. Des couleurs vives et tendance, des motifs chamarrés, des formes parfois inspirées des années 70 mais aussi du classique stylisé. En gros, tout pour redonner un coup de jeune à votre appartement du centre ancien plein de cachet ou à votre maison zen, le conseil en plus. Clément, responsable du magasin, tient à souligner que l’équipe qui l’entoure est aussi créatrice d’intérieurs. Ici, vous venez chercher vos meubles mais aussi un aiguillage complet sur votre projet de décoration – recherche de matériaux, restructuration et création d’espaces notamment. Un indépendant du mobilier qui vous chouchoute.

AchAt, Vente, estimAtion, exPeRtise Pièces, Bijoux d’occasion ou cassés, Lingots - or - Argent - Platine

M. Broch

Présent à Dijon depuis plus de

25 ans

Rachat au cours légal journalier

Paiement immédiat Canapé Ariane

La Galerie du Marché Bague diamants

Bague octogonale bicolore diamants & rubis calibrés

Venez découvrir des bijoux à la fois anciens, fabriqués parfois selon des méthodes aujourd’hui disparues, et des bijoux contemporains de belle qualité et d’une grande originalité.

Bijoux hoMMes, feMMes et enfants Composition Joko

Boucles d’oreilles et pendentif étoile diamants

Broche diamants

Montre à gousset or & argent guilloché

La Banque des Métaux Précieux - 2 rue de la Préfecture – Dijon - 03 80 30 00 06 La Galerie du Marché - 11 rue Musette - Dijon - 03 80 30 77 30 70

Tempo

8, rue du Platane – Quetigny

03 80 71 96 64

Ouvert le lundi de 14h à 19h, du mardi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 19h.

71


PUBLICITÉ

Eh oh, réveillez-vous, on vous parle des Zorros dijonnais du design ! Leur concept, Zhed est inspiré des origamis chinois et vous propose des meubles qui se plient en 4 pour votre intérieur. Imaginée par deux jeunes Dijonnais, Guillaume Rémond & Timothée Barbier, cette petite marque a de la suite dans les idées. Elle est made in France, en plus. Bref, c’est Z marque à acheter et à soutenir. Où trouver le mobilier Zhed ? A Dijon, chez Louis Louit Mobilier 
70 avenue du Drapeau – 21000 Dijon. Pour en savoir plus : www.zhed.fr

Ça crée, ça crée à Dijon !

C'est une nouvelle histoire, une belle histoire, celle d'une marque née sur Internet et les réseaux sociaux. Elle s'appelle OlivPom Création. Sa créatrice, Olivia Pomarès, s'est récemment installée à Dijon et a démarré, doucement mais sûrement, avec une page Facebook et un compte Instagram. Résultat : elle est repérée par de grands magazines féminins et de tendance dont l'excellent Bing Bang Mag, bien sûr ! - et surtout par des clients de plus en plus nombreux, accros à son imagination et à son souci du détail. Coussins, accessoires pour enfants, mais aussi goodies d'entreprise : elle dispose maintenant d'une boutique en ligne... A suivre de près ! OlivPom Création : www.olivpom.com Instagram : olivpomcreation - mail : contact@olivpom.com

Comment apprivoiser le Dijonnais

C’est bien connu… le Dijonnais se reproduit (aussi) Depuis le début de cette chronique, qui semble si vraie aux Dijonnais d’adoption et si « parisienne » (c’est une injure) aux vrais Dijonnais, une question se pose… Si le Dijonnais ne parle pas à ceux qu’il ne connaît pas, comme diable expliquer cette invasion de poussettes et d’enfants dans les bus, trams, rues et boutiques de la ville le matin et tous les jours de marché et week-end que Dieu fait ? On a peu d’histoires de Dijonnais foudroyés par l’amour dans un bar, un musée, un cinéma, la Toison ou tout autre lieu public propice au contact social, mais si vous avez des histoires à nous raconter, ça nous intéresse. Il y a une ou deux légendes de parfaits étrangers brusquement hypnotisés qui ne se sont plus quittés, mais c’est rare. Si vous espérez entrer en contact où que ce soit, comme ça se fait dans d’autres contrées, ne rêvez pas : un sourire complice à un concert sera considéré comme une agression, si vous demandez l’heure dans un restau ou un bar à vin, on vous regardera bizarrement, on l’a déjà dit. Les boîtes de nuit peuvent être un lieu intéressant : on n’y parle pas, et sur un malentendu… En général, les autochtones se rencontrent très jeunes, sur les bancs de l’école ou par quartiers, les couples se font et se défont à l’adolescence, puis plus

tard vient le temps des études et soirées entre amis qui débouchent, comme partout, sur des histoires d’amour. Etre dûment présenté, avec pedigree, si possible en faisant partie d’une bande dont les parents et grands-parents faisaient la même chose, est donc un gros plus. S’il a échappé à cette première fournée, le Dijonnais émigre parfois pour faire ses études ou ses premières armes ailleurs, loin. Désarmé, il découvre l’exotisme du reste du territoire et même du monde, s’apparie et revient présenter sa moitié de couvercle, et le reste suit. La plupart du temps, au bout de quelques années, il revient s’installer dans sa région qui finit toujours par lui manquer, après avoir respiré et vu qu’il existait une vie ailleurs. La pièce rapportée s’adapte. Ou pas. Et sinon, Internet peut faire des miracles, avec ses longues conversations qui permettent aux se livrer un peu, de passer audessus de cette grande timidité, ce grand quant-à soi et pourquoi pas, de faire partager son amour de la région, de la bonne chère… et plus si affinité. Il faut juste passer le cap et ne pas se laisser décourager par certains abords réfrigérants… ou amener tout simplement votre moitié, ce qui simplifie largement les choses !

Bonpoint

Rosewood for Children moderne et hype

des marques en exclusivité

Rosewood vous propose des pièces de créateurs des quatre coins du monde : France, Belgique, Suisse, Angleterre, Danemark, Suède... Retrouvez 5 marques de vêtements de 0 à 12 ans pour les filles et les garçons (jusqu’à 16 ans dès l’été prochain). Du côté des tous petits, il y a la marque parisienne Bonpoint que vous ne trouverez nulle part ailleurs en Bourgogne. Craquez pour les pulls American Outfitters, Finger in the nose, Soft Gallery ou encore les jeans Bellerose.

■ Carla Garfield

Happy birthday

Frip’Onne !

Voilà déjà un an, Claire ouvrait sa « boutique dépôt-vente » au bout de la rue Jean Jacques Rousseau côté centre (pour vous repérer dépasser le trompe l’œil dessiné sur le mur et c’est la rue à gauche !) Vous pénétrez dans un espace cosy tout en blancheur et douceur, à l’image de cette jeune femme qui a fait des études de stylisme et pratique à sa manière (avec ses conseils à la clé) le système vente d’occasions de vêtements et accessoires. Les jolies vitrines (déjà récompensées) évoluent au fil des saisons, le stock est entièrement renouvelé tous les deux mois, les pièces sont soigneusement disposées. Une belle évolution avec plus de choix, de jolis bijoux, des sacs à mains en cuir (Furla….), des boots et chaussures, le tout à des prix très minis. Acheter des vêtements d’occasion pour être une éco-consommatrice responsable et se faire plaisir en dépensant le moins possible, une tendance à la mode mais pas que !

Soft Gallery

pour s’occuper chez Papi et mamie American Outfitters

Des cabanes en carton, des coloriages géants, des gommettes magiques repositionnables à l’infini, des costumes en papier personnalisables, des peluches JellyCat toutes douces, des tattoos et aussi des bijoux. Vous trouverez tout pour des idées cadeau originales à partir de 0,50€ ! Ou tout simplement pour gâter vos chères têtes blondes. Une mine d’or de l’originalité. A consommer sans modération !

Rosewood for Children

10, rue Chaudronnerie 21000 Dijon

09.73.10.86.78

Frip’Onne

Horaires : lundi 14h 18h, du mardi au vendredi

91, rue J.J. Rousseau - Dijon. 09 83 71 51 28 - www.facebook.com/pages/FripOnne

10h 12h / 14h 19h, le samedi 10h 12h30 / 14h15 19h

rosewoodforchildren.fr

Joy

72

à chaque bout de chou, son style Tendance jusqu’au biberon

Entrez dans l’univers de Joy, une forêt des merveilles réservée au prêt à porter et au design pour enfants, en plein coeur du quartier des antiquaires. Derrière une belle façade rose qui ne passe pas inaperçue, découvrez une ambiance unique et chaleureuse faite d’un design subtil, entre vintage et moderne.

PUBLICITÉ

boutiques

ZZZ….

Like Rosewood for Children on Facebook

Finger in the nose

73


PUBLICITÉ

Eh oh, réveillez-vous, on vous parle des Zorros dijonnais du design ! Leur concept, Zhed est inspiré des origamis chinois et vous propose des meubles qui se plient en 4 pour votre intérieur. Imaginée par deux jeunes Dijonnais, Guillaume Rémond & Timothée Barbier, cette petite marque a de la suite dans les idées. Elle est made in France, en plus. Bref, c’est Z marque à acheter et à soutenir. Où trouver le mobilier Zhed ? A Dijon, chez Louis Louit Mobilier 
70 avenue du Drapeau – 21000 Dijon. Pour en savoir plus : www.zhed.fr

Ça crée, ça crée à Dijon !

C'est une nouvelle histoire, une belle histoire, celle d'une marque née sur Internet et les réseaux sociaux. Elle s'appelle OlivPom Création. Sa créatrice, Olivia Pomarès, s'est récemment installée à Dijon et a démarré, doucement mais sûrement, avec une page Facebook et un compte Instagram. Résultat : elle est repérée par de grands magazines féminins et de tendance dont l'excellent Bing Bang Mag, bien sûr ! - et surtout par des clients de plus en plus nombreux, accros à son imagination et à son souci du détail. Coussins, accessoires pour enfants, mais aussi goodies d'entreprise : elle dispose maintenant d'une boutique en ligne... A suivre de près ! OlivPom Création : www.olivpom.com Instagram : olivpomcreation - mail : contact@olivpom.com

Comment apprivoiser le Dijonnais

C’est bien connu… le Dijonnais se reproduit (aussi) Depuis le début de cette chronique, qui semble si vraie aux Dijonnais d’adoption et si « parisienne » (c’est une injure) aux vrais Dijonnais, une question se pose… Si le Dijonnais ne parle pas à ceux qu’il ne connaît pas, comme diable expliquer cette invasion de poussettes et d’enfants dans les bus, trams, rues et boutiques de la ville le matin et tous les jours de marché et week-end que Dieu fait ? On a peu d’histoires de Dijonnais foudroyés par l’amour dans un bar, un musée, un cinéma, la Toison ou tout autre lieu public propice au contact social, mais si vous avez des histoires à nous raconter, ça nous intéresse. Il y a une ou deux légendes de parfaits étrangers brusquement hypnotisés qui ne se sont plus quittés, mais c’est rare. Si vous espérez entrer en contact où que ce soit, comme ça se fait dans d’autres contrées, ne rêvez pas : un sourire complice à un concert sera considéré comme une agression, si vous demandez l’heure dans un restau ou un bar à vin, on vous regardera bizarrement, on l’a déjà dit. Les boîtes de nuit peuvent être un lieu intéressant : on n’y parle pas, et sur un malentendu… En général, les autochtones se rencontrent très jeunes, sur les bancs de l’école ou par quartiers, les couples se font et se défont à l’adolescence, puis plus

tard vient le temps des études et soirées entre amis qui débouchent, comme partout, sur des histoires d’amour. Etre dûment présenté, avec pedigree, si possible en faisant partie d’une bande dont les parents et grands-parents faisaient la même chose, est donc un gros plus. S’il a échappé à cette première fournée, le Dijonnais émigre parfois pour faire ses études ou ses premières armes ailleurs, loin. Désarmé, il découvre l’exotisme du reste du territoire et même du monde, s’apparie et revient présenter sa moitié de couvercle, et le reste suit. La plupart du temps, au bout de quelques années, il revient s’installer dans sa région qui finit toujours par lui manquer, après avoir respiré et vu qu’il existait une vie ailleurs. La pièce rapportée s’adapte. Ou pas. Et sinon, Internet peut faire des miracles, avec ses longues conversations qui permettent aux se livrer un peu, de passer audessus de cette grande timidité, ce grand quant-à soi et pourquoi pas, de faire partager son amour de la région, de la bonne chère… et plus si affinité. Il faut juste passer le cap et ne pas se laisser décourager par certains abords réfrigérants… ou amener tout simplement votre moitié, ce qui simplifie largement les choses !

Bonpoint

Rosewood for Children moderne et hype

des marques en exclusivité

Rosewood vous propose des pièces de créateurs des quatre coins du monde : France, Belgique, Suisse, Angleterre, Danemark, Suède... Retrouvez 5 marques de vêtements de 0 à 12 ans pour les filles et les garçons (jusqu’à 16 ans dès l’été prochain). Du côté des tous petits, il y a la marque parisienne Bonpoint que vous ne trouverez nulle part ailleurs en Bourgogne. Craquez pour les pulls American Outfitters, Finger in the nose, Soft Gallery ou encore les jeans Bellerose.

■ Carla Garfield

Happy birthday

Frip’Onne !

Voilà déjà un an, Claire ouvrait sa « boutique dépôt-vente » au bout de la rue Jean Jacques Rousseau côté centre (pour vous repérer dépasser le trompe l’œil dessiné sur le mur et c’est la rue à gauche !) Vous pénétrez dans un espace cosy tout en blancheur et douceur, à l’image de cette jeune femme qui a fait des études de stylisme et pratique à sa manière (avec ses conseils à la clé) le système vente d’occasions de vêtements et accessoires. Les jolies vitrines (déjà récompensées) évoluent au fil des saisons, le stock est entièrement renouvelé tous les deux mois, les pièces sont soigneusement disposées. Une belle évolution avec plus de choix, de jolis bijoux, des sacs à mains en cuir (Furla….), des boots et chaussures, le tout à des prix très minis. Acheter des vêtements d’occasion pour être une éco-consommatrice responsable et se faire plaisir en dépensant le moins possible, une tendance à la mode mais pas que !

Soft Gallery

pour s’occuper chez Papi et mamie American Outfitters

Des cabanes en carton, des coloriages géants, des gommettes magiques repositionnables à l’infini, des costumes en papier personnalisables, des peluches JellyCat toutes douces, des tattoos et aussi des bijoux. Vous trouverez tout pour des idées cadeau originales à partir de 0,50€ ! Ou tout simplement pour gâter vos chères têtes blondes. Une mine d’or de l’originalité. A consommer sans modération !

Rosewood for Children

10, rue Chaudronnerie 21000 Dijon

09.73.10.86.78

Frip’Onne

Horaires : lundi 14h 18h, du mardi au vendredi

91, rue J.J. Rousseau - Dijon. 09 83 71 51 28 - www.facebook.com/pages/FripOnne

10h 12h / 14h 19h, le samedi 10h 12h30 / 14h15 19h

rosewoodforchildren.fr

Joy

72

à chaque bout de chou, son style Tendance jusqu’au biberon

Entrez dans l’univers de Joy, une forêt des merveilles réservée au prêt à porter et au design pour enfants, en plein coeur du quartier des antiquaires. Derrière une belle façade rose qui ne passe pas inaperçue, découvrez une ambiance unique et chaleureuse faite d’un design subtil, entre vintage et moderne.

PUBLICITÉ

boutiques

ZZZ….

Like Rosewood for Children on Facebook

Finger in the nose

73


PUBLICITÉ

sur la toile

«La mode se démode, le style, jamais » Coco Chanel

Alors, entrez dans le monde de JOséphine S. www.welcomebourgogne.com

We Love Bourgogne fait son BINGBANG We Love Bourgogne, c’est le média en ligne qui vous déniche les bonnes adresses, les bons plans, les bonnes choses, qui vous présente les nouveautés et les repères à ne pas manquer. Cette communauté des amoureux de la Bourgogne vous dit tout ici de ses trouvailles coup de cœur de l’automne.

Hummmm…..

Si vous êtes bourguignon, rendez votre cuisine un peu chauvine, vous ne le regretterez pas. Le Moulin Decollogne d’Aiserey a lancé sa gamme de farine bio dédiée aux particuliers. Un packaging à tomber, un goût vraiment différent… Faites la balade et allez l’acheter directement au moulin, que vous pourrez visiter au passage. Ou à Dijon, retrouvez-la chez Tartin’art rue Musette, ou encore à la cuisine de Madeleine rue Chaudronnerie… On parie qu’elle sera bientôt dans votre supermarché préféré ? Farine Bio Decollogne, la boîte en fer métal fabriquée en Bourgogne, contenant 1kg de farine : 5,45 kg. Puis le kilo 2,55kg. (prix constatés) Moulin Decollogne – route de la sucrerie 21 110 Aiserey.

Dans le salon de mode JOsephine S., la mode est une affaire de style qui se décline au féminin, au travers de marques de prêt-à-porter exclusives à Dijon, avec ses collections fashion qui ont contribué à son succès depuis un an : BY MALENE BIRGER, Laurence DOLIGE, SWILDENS, BAUM UND PFERDGARTEN, MET Chino, les Jeans PAIGE, SET et MARIE SIXTEEN, ces petites marques trendy qui montent… Et puis il y a aussi les nouvelles, avec les parkas YVES SALOMON ARMY, les bijoux RITA et ZIA (marque suisse), les foulards INOUI TOOSH (un commerce équitable dans la mode !). Notre petite robe noire préférée est une nouveauté de la marque des dessous chics VANNINA VESPERINI.

Faites une pause et trouvez votre style Offrez vous une pause relooking dans une ambiance décontractée : laissez-vous guider dans le salon de mode JOsephine S. par des professionnelles et des passionnées, souvent autour d’un café, dans la vraie « cool attitude anglo-saxonne ». Adoptez vos tenues smart tout au long de la journée, complétées par des accessoires pour vos soirées habillées (sacs, chaussures, étoles, bijoux…).

On frotte, on frotte !

Après la cuisine, la salle de bains. Non, rassurez-vous, on ne va pas vous faire récurer la baignoire. Notre suggestion fait des bulles, et sent très bon. Et bien sûr, elle est made in Bourgogne. C’est la Savonnerie Solsequia qu’on veut vous faire découvrir, et qui imagine des savons tout doux, pour Madame, pour Monsieur…Bio, faits main, 100% naturels. Passez votre commande en ligne et hop, c’est livré dans votre boîte à lettres. Et c’est parfait aussi pour une idée cadeau. Nous, on les adore, et en plus c’est une petite entreprise toute jeune et qui le mérite. Rendez-vous sur www.savonneriesolsequia.com

Le style de JOsephine S. est unique et pourtant universel : il est fidèle à l‘image de la féminité.

Appel à candidature

Prix de la Vitrine 2014

Participez au concours de la plus belle vitrine ! Depuis 2011, la Ville de Dijon décerne le prix de la plus belle vitrine. C'est un enjeu capital pour l'attractivité du centre ville et pour le chiffre d'affaire des commerçants ! Créativité et audace seront récompensées . Les inscriptions sont ouvertes à tous les commerçants dijonnais jusqu’au 31 décembre 2013. Contact : Marine RIONDET, shopindijon.animation@gmail.com 03 80 50 99 90

Joséphine S. Quartier des Antiquaires - 4 rue Verrerie • 21000 DIJON Tél. 03 80 47 86 74 - www.josephines.fr 74

75


PUBLICITÉ

sur la toile

«La mode se démode, le style, jamais » Coco Chanel

Alors, entrez dans le monde de JOséphine S. www.welcomebourgogne.com

We Love Bourgogne fait son BINGBANG We Love Bourgogne, c’est le média en ligne qui vous déniche les bonnes adresses, les bons plans, les bonnes choses, qui vous présente les nouveautés et les repères à ne pas manquer. Cette communauté des amoureux de la Bourgogne vous dit tout ici de ses trouvailles coup de cœur de l’automne.

Hummmm…..

Si vous êtes bourguignon, rendez votre cuisine un peu chauvine, vous ne le regretterez pas. Le Moulin Decollogne d’Aiserey a lancé sa gamme de farine bio dédiée aux particuliers. Un packaging à tomber, un goût vraiment différent… Faites la balade et allez l’acheter directement au moulin, que vous pourrez visiter au passage. Ou à Dijon, retrouvez-la chez Tartin’art rue Musette, ou encore à la cuisine de Madeleine rue Chaudronnerie… On parie qu’elle sera bientôt dans votre supermarché préféré ? Farine Bio Decollogne, la boîte en fer métal fabriquée en Bourgogne, contenant 1kg de farine : 5,45 kg. Puis le kilo 2,55kg. (prix constatés) Moulin Decollogne – route de la sucrerie 21 110 Aiserey.

Dans le salon de mode JOsephine S., la mode est une affaire de style qui se décline au féminin, au travers de marques de prêt-à-porter exclusives à Dijon, avec ses collections fashion qui ont contribué à son succès depuis un an : BY MALENE BIRGER, Laurence DOLIGE, SWILDENS, BAUM UND PFERDGARTEN, MET Chino, les Jeans PAIGE, SET et MARIE SIXTEEN, ces petites marques trendy qui montent… Et puis il y a aussi les nouvelles, avec les parkas YVES SALOMON ARMY, les bijoux RITA et ZIA (marque suisse), les foulards INOUI TOOSH (un commerce équitable dans la mode !). Notre petite robe noire préférée est une nouveauté de la marque des dessous chics VANNINA VESPERINI.

Faites une pause et trouvez votre style Offrez vous une pause relooking dans une ambiance décontractée : laissez-vous guider dans le salon de mode JOsephine S. par des professionnelles et des passionnées, souvent autour d’un café, dans la vraie « cool attitude anglo-saxonne ». Adoptez vos tenues smart tout au long de la journée, complétées par des accessoires pour vos soirées habillées (sacs, chaussures, étoles, bijoux…).

On frotte, on frotte !

Après la cuisine, la salle de bains. Non, rassurez-vous, on ne va pas vous faire récurer la baignoire. Notre suggestion fait des bulles, et sent très bon. Et bien sûr, elle est made in Bourgogne. C’est la Savonnerie Solsequia qu’on veut vous faire découvrir, et qui imagine des savons tout doux, pour Madame, pour Monsieur…Bio, faits main, 100% naturels. Passez votre commande en ligne et hop, c’est livré dans votre boîte à lettres. Et c’est parfait aussi pour une idée cadeau. Nous, on les adore, et en plus c’est une petite entreprise toute jeune et qui le mérite. Rendez-vous sur www.savonneriesolsequia.com

Le style de JOsephine S. est unique et pourtant universel : il est fidèle à l‘image de la féminité.

Appel à candidature

Prix de la Vitrine 2014

Participez au concours de la plus belle vitrine ! Depuis 2011, la Ville de Dijon décerne le prix de la plus belle vitrine. C'est un enjeu capital pour l'attractivité du centre ville et pour le chiffre d'affaire des commerçants ! Créativité et audace seront récompensées . Les inscriptions sont ouvertes à tous les commerçants dijonnais jusqu’au 31 décembre 2013. Contact : Marine RIONDET, shopindijon.animation@gmail.com 03 80 50 99 90

Joséphine S. Quartier des Antiquaires - 4 rue Verrerie • 21000 DIJON Tél. 03 80 47 86 74 - www.josephines.fr 74

75


Amandine et Justine

GENEVIEVE LETHU 15 place Grangier* 21000 DIJON - 03 80 30 92 05

HOME & TENDANCES 3 rue Mably* 21000 DIJON - 03 80 50 85 55

CARRÉ BLANC

5 rue Mably* 21000 DIJON - 03 80 30 37 92 * Stationnement parking Grangier (vous êtes à 30 mètres)

hOME Et tENDANCES

Ambiance chaleureuse à la maison

Mille et une idées

Besoin de tableaux, de miroirs, de statues, d’objets de décoration insolites ou encore de parfums d’intérieurs ? Rendez-vous chez Home & Tendances. Rue Mably, vous trouverez tout pour créer une atmosphère qui vous ressemble. On se laisse tenter par les savons de Bormes de fabrication artisanale et enivrer par les parfums d’ambiance de chez Estéban…

pour toutes les pièces de la maison, Catherine et Agnès Edwige et Christiane

GENEvIèvE LEthu

À table !

CARRÉ BLANC

L’atout charme de la maison

Dans une ambiance chic et raffinée, la boutique Geneviève Lethu regorge d’accessoires indispensables à la pratique des arts de la table. Une ballade culinaire à laquelle tout le monde est invité. C’est aussi l’occasion de penser à ses amis et à sa famille en choisissant un cadeau à offrir pour les fêtes, et même avant, avec l’arrivée d’un nouveau catalogue à la fin du mois d’octobre.

Des draps doux au design exclusif et de qualité supérieure, ça ne se trouve pas partout. Ils sont signés Carré Blanc, spécialiste du textile de nuit et de bain. Une boutique que l’on trouve au centre-ville de Dijon et qui vous soigne avec l’opération Collect-Box qui recycle votre linge usé en matériaux isolants. Simple et efficace : 1 kilo ramené, c’est un bon de réduction de 10 € à valoir sur 50 € d’achat dans tout le magasin.

  

76



77


Amandine et Justine

GENEVIEVE LETHU 15 place Grangier* 21000 DIJON - 03 80 30 92 05

HOME & TENDANCES 3 rue Mably* 21000 DIJON - 03 80 50 85 55

CARRÉ BLANC

5 rue Mably* 21000 DIJON - 03 80 30 37 92 * Stationnement parking Grangier (vous êtes à 30 mètres)

hOME Et tENDANCES

Ambiance chaleureuse à la maison

Mille et une idées

Besoin de tableaux, de miroirs, de statues, d’objets de décoration insolites ou encore de parfums d’intérieurs ? Rendez-vous chez Home & Tendances. Rue Mably, vous trouverez tout pour créer une atmosphère qui vous ressemble. On se laisse tenter par les savons de Bormes de fabrication artisanale et enivrer par les parfums d’ambiance de chez Estéban…

pour toutes les pièces de la maison, Catherine et Agnès Edwige et Christiane

GENEvIèvE LEthu

À table !

CARRÉ BLANC

L’atout charme de la maison

Dans une ambiance chic et raffinée, la boutique Geneviève Lethu regorge d’accessoires indispensables à la pratique des arts de la table. Une ballade culinaire à laquelle tout le monde est invité. C’est aussi l’occasion de penser à ses amis et à sa famille en choisissant un cadeau à offrir pour les fêtes, et même avant, avec l’arrivée d’un nouveau catalogue à la fin du mois d’octobre.

Des draps doux au design exclusif et de qualité supérieure, ça ne se trouve pas partout. Ils sont signés Carré Blanc, spécialiste du textile de nuit et de bain. Une boutique que l’on trouve au centre-ville de Dijon et qui vous soigne avec l’opération Collect-Box qui recycle votre linge usé en matériaux isolants. Simple et efficace : 1 kilo ramené, c’est un bon de réduction de 10 € à valoir sur 50 € d’achat dans tout le magasin.

  

76



77


Livres

Tout ce que

vous avez toujours voulu savoir sur le musée…

Les Nettoyeurs de David Defendi, aux éditions Fayard

Après deux romans policiers bien noirs et rugueux, L’arme à gauche en 2008 et Braquo en 2009 dont la série sur Canal + a fait un carton, voici le troisième livre de David Defendi. Entre le roman, l’histoire et l’analyse politique, les Nettoyeurs nous parle des rapports des politiciens avec la pègre. Non pas pour dénoncer mais pour montrer comment les hommes politiques se sont « servis » de la pègre depuis la dernière guerre. Savez-vous que les résistants les plus utiles étaient des truands corses, que l’espion le plus important de XXe siècle était un homme totalement immoral, ou que les partis politiques d’après-guerre étaient financés en partie par le trafic de drogue en Indochine ? Attention, ne vous méprenez pas, c’est toujours pour défendre la démocratie. C’est l’alliance avec le diable qui a ici intéressée David Defendi, en huit nouvelles en référence aux huit péchés capitaux, de 1940 à 1992. Après bien des recherches et lectures, il mélange les genres, roman, enquête vérité et vrai polar… Soyez prêts à fouiller le vice, la trahison, le chantage et le crime… David Defendi

Brèves de libraire ■ Olivier Mouchiquel

Pas de foire au livre mais des foires au vin et deux BD bien sympas sur le sujet. ça ne nous rajeunit pas, mais Tristus et Rigolus dans Pif Gadget, c’était déjà Serge Carrère. Les enquêtes humoristique de Léo Loden, dont le tome 22, Tropézienne dum-dum, est dans les meilleures ventes, c’est encore lui. Surtout, avec Christophe Cazenove et Hervé Richez au scénario, le dessinateur et ses héros rigolos débarquent déguster du Bourgogne : Les Fondus du vin de Bourgogne sort chez Bamboo, maison d’édition bien de chez nous elle aussi. Depuis Charnay-les-Mâcon, faisant bien des jaloux, cette petite entreprise accumule les cartons avec des séries humoristiques imparables : Les Rugbymen, Les Pompiers, Les Gendarmes, Les fonctionnaires évidemment et, ça vous rappellera quelque chose, Les Profs.

78

Armelle Modéré aime les bêtises et Phil le petit éléphant et sa bande de copains vont s’en donner à cœur joie dans La bêtise la plus haute du monde, chez OkidOkid. Les 6-12 ans auront leur BD numérique, chez Idéo-libris : Funky School arrive ! Passée par l’école des Beaux-Arts de Dijon, aujourd’hui ENSA Dijon, Armelle Modéré est une spécialiste d’héraldique, de design et de paysage. Comme nous ne sommes pas des chats et n’avons pas neuf vies, elle décide un beau jour de vivre de sa passion, la littérature jeunesse. Armelle habite aujourd’hui dans une petite ville près de Dijon mais son atelier est ici : armellemodere.blogspot. fr. A l’heure du goûter, passez donc lui faire un petit coucou et découvrir ses secrets d’auteur-illustratrice et ses bons plans lecture. Et maintenant, au dodo.

Pourquoi donc ce toit doré ? D’où sortil et que cache-t-il ? Est-il vrai qu’on a découvert les latrines du duc de Bourgogne en fouillant sous la cour de Bar ? Saviez-vous que les vitrines du musée viennent d’Italie ? Qu’on a restauré la façade de la salle des gardes pierre par pierre ? Qu’on a glissé des machines de chauffage-climatisation monumentales, au millimètre près, par les toits du palais ? Avez-vous déjà entendu parler d’un « vitrail à double vitrage » ? (Non, c’est normal, c’est ici, au musée des BeauxArts de Dijon, que ce concept génial a été inventé !) Bon, et qui sont les architectes de ce nouveau musée ? Et, au fait, combien tout cela a-t-il coûté ? Nombreuses, et légitimes, sont les questions que vous vous posez sur le musée des Beaux-Arts de Dijon, après la réouverture en grande pompe et sous la pluie, le 7 septembre dernier, du nouveau parcours MoyenAge-Renaissance ! Surtout si vous faites partie des quelque 30 000 personnes qui l’ont visité pendant les deux premières semaines d’ouverture de ce musée, appelé, au terme d’un chantier qui reprendra en 2015 pour s’achever en 2018, à redevenir l’un des plus grands et des plus beaux musées d’art de France. Ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être, vu l’exceptionnelle qualité de ses collections, presque intégralement restaurées pendant ce fameux chantier.

Brèves de libraire ■ Olivier Mouchiquel

Côté jeunesse, les enfants craqueront pour Marie-Pierre Emorine. « Des livres tendres et colorés, remplis de câlins et de bisous. » Illustratrice et graphiste installée tout près d’ici, en Saône-et-Loire, Marie-Pierre s’est forgé un fantastique univers de pastels travaillés directement avec les doigts, sur des feuilles de papier enrichies de collages multicolores et ciselées de dentelle. Parmi ses cinq nouveautés d’octobre, Agathe ne croit pas au Père Noël (éd. La Plage). Pour découvrir ses ouvrages et son fabuleux jardin caché, suivez la fée et les petits coeurs : www.emorinemarie. blogspot.com

Marie-Pierre Emorine

Le sang de Fred Bernard charrie peutêtre encore le souvenir des vignes plantées par les légionnaires romains. Originaire de Savigny-les-Beaune, digne héritier d’une famille de vignerons bourguignons, l’illustrateur aux lointaines racines italiennes publie chez Glénat ses Chroniques de la vigne, conversations avec mon grandpère. Une BD, presque un reportage, sur le plaisir de flâner dans les vignes en automne et de la dégustation, le travail de la terre, l’attachement au sol qui nous nourrit, au terroir qui nous abreuve.

Musée rénové, palais révélé : le musée des Beaux-Arts de Dijon, 2002-2013. Patrice Bouillot, éditions Faton. 19 € dans les librairies de Dijon, mais aussi à la boutique du musée et à l’office de tourisme.

79


Livres

Tout ce que

vous avez toujours voulu savoir sur le musée…

Les Nettoyeurs de David Defendi, aux éditions Fayard

Après deux romans policiers bien noirs et rugueux, L’arme à gauche en 2008 et Braquo en 2009 dont la série sur Canal + a fait un carton, voici le troisième livre de David Defendi. Entre le roman, l’histoire et l’analyse politique, les Nettoyeurs nous parle des rapports des politiciens avec la pègre. Non pas pour dénoncer mais pour montrer comment les hommes politiques se sont « servis » de la pègre depuis la dernière guerre. Savez-vous que les résistants les plus utiles étaient des truands corses, que l’espion le plus important de XXe siècle était un homme totalement immoral, ou que les partis politiques d’après-guerre étaient financés en partie par le trafic de drogue en Indochine ? Attention, ne vous méprenez pas, c’est toujours pour défendre la démocratie. C’est l’alliance avec le diable qui a ici intéressée David Defendi, en huit nouvelles en référence aux huit péchés capitaux, de 1940 à 1992. Après bien des recherches et lectures, il mélange les genres, roman, enquête vérité et vrai polar… Soyez prêts à fouiller le vice, la trahison, le chantage et le crime… David Defendi

Brèves de libraire ■ Olivier Mouchiquel

Pas de foire au livre mais des foires au vin et deux BD bien sympas sur le sujet. ça ne nous rajeunit pas, mais Tristus et Rigolus dans Pif Gadget, c’était déjà Serge Carrère. Les enquêtes humoristique de Léo Loden, dont le tome 22, Tropézienne dum-dum, est dans les meilleures ventes, c’est encore lui. Surtout, avec Christophe Cazenove et Hervé Richez au scénario, le dessinateur et ses héros rigolos débarquent déguster du Bourgogne : Les Fondus du vin de Bourgogne sort chez Bamboo, maison d’édition bien de chez nous elle aussi. Depuis Charnay-les-Mâcon, faisant bien des jaloux, cette petite entreprise accumule les cartons avec des séries humoristiques imparables : Les Rugbymen, Les Pompiers, Les Gendarmes, Les fonctionnaires évidemment et, ça vous rappellera quelque chose, Les Profs.

78

Armelle Modéré aime les bêtises et Phil le petit éléphant et sa bande de copains vont s’en donner à cœur joie dans La bêtise la plus haute du monde, chez OkidOkid. Les 6-12 ans auront leur BD numérique, chez Idéo-libris : Funky School arrive ! Passée par l’école des Beaux-Arts de Dijon, aujourd’hui ENSA Dijon, Armelle Modéré est une spécialiste d’héraldique, de design et de paysage. Comme nous ne sommes pas des chats et n’avons pas neuf vies, elle décide un beau jour de vivre de sa passion, la littérature jeunesse. Armelle habite aujourd’hui dans une petite ville près de Dijon mais son atelier est ici : armellemodere.blogspot. fr. A l’heure du goûter, passez donc lui faire un petit coucou et découvrir ses secrets d’auteur-illustratrice et ses bons plans lecture. Et maintenant, au dodo.

Pourquoi donc ce toit doré ? D’où sortil et que cache-t-il ? Est-il vrai qu’on a découvert les latrines du duc de Bourgogne en fouillant sous la cour de Bar ? Saviez-vous que les vitrines du musée viennent d’Italie ? Qu’on a restauré la façade de la salle des gardes pierre par pierre ? Qu’on a glissé des machines de chauffage-climatisation monumentales, au millimètre près, par les toits du palais ? Avez-vous déjà entendu parler d’un « vitrail à double vitrage » ? (Non, c’est normal, c’est ici, au musée des BeauxArts de Dijon, que ce concept génial a été inventé !) Bon, et qui sont les architectes de ce nouveau musée ? Et, au fait, combien tout cela a-t-il coûté ? Nombreuses, et légitimes, sont les questions que vous vous posez sur le musée des Beaux-Arts de Dijon, après la réouverture en grande pompe et sous la pluie, le 7 septembre dernier, du nouveau parcours MoyenAge-Renaissance ! Surtout si vous faites partie des quelque 30 000 personnes qui l’ont visité pendant les deux premières semaines d’ouverture de ce musée, appelé, au terme d’un chantier qui reprendra en 2015 pour s’achever en 2018, à redevenir l’un des plus grands et des plus beaux musées d’art de France. Ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être, vu l’exceptionnelle qualité de ses collections, presque intégralement restaurées pendant ce fameux chantier.

Brèves de libraire ■ Olivier Mouchiquel

Côté jeunesse, les enfants craqueront pour Marie-Pierre Emorine. « Des livres tendres et colorés, remplis de câlins et de bisous. » Illustratrice et graphiste installée tout près d’ici, en Saône-et-Loire, Marie-Pierre s’est forgé un fantastique univers de pastels travaillés directement avec les doigts, sur des feuilles de papier enrichies de collages multicolores et ciselées de dentelle. Parmi ses cinq nouveautés d’octobre, Agathe ne croit pas au Père Noël (éd. La Plage). Pour découvrir ses ouvrages et son fabuleux jardin caché, suivez la fée et les petits coeurs : www.emorinemarie. blogspot.com

Marie-Pierre Emorine

Le sang de Fred Bernard charrie peutêtre encore le souvenir des vignes plantées par les légionnaires romains. Originaire de Savigny-les-Beaune, digne héritier d’une famille de vignerons bourguignons, l’illustrateur aux lointaines racines italiennes publie chez Glénat ses Chroniques de la vigne, conversations avec mon grandpère. Une BD, presque un reportage, sur le plaisir de flâner dans les vignes en automne et de la dégustation, le travail de la terre, l’attachement au sol qui nous nourrit, au terroir qui nous abreuve.

Musée rénové, palais révélé : le musée des Beaux-Arts de Dijon, 2002-2013. Patrice Bouillot, éditions Faton. 19 € dans les librairies de Dijon, mais aussi à la boutique du musée et à l’office de tourisme.

79


PUBLICITÉ

Destination TOULOUSE

Marcher est une valeur sûre.

Maintenant que je connais bien Bordeaux, je vais m’offrir une petite escapade dans la ville “roze”. Là encore, c’est trop facile de Longvic : parking devant l’aéroport, vite embarquée, bien accueillie, vite arrivée avec les vols Eastern Airways d’1h 40, Toulouse me voilà !

RESERVATIONS / informations

03 80 60 43 88 www.easternairways.fr

Toulouse Lautrec Centre de l'affiche

Au départ de l’aéroport Dijon Bourgogne, vols à destination de Bordeaux et Toulouse.

Château d'Arquier

DIJON

1 40

en h BORDE AUX

TOULOUSE

vols quotidiens

Bains-Douches

sauf le samedi Sinon : Le Bistronome, 9 Rue du Pont Saint-Pierre ; Les Sales Gosses, 7 Rue de L’industrie ; Le Point d’Ogre, 7 r Paradoux. Pour bien digérer tout ça, rien de tel qu’une bonne soirée Pop ou Rock en fonction de l’agenda au Bikini. Non ce n’est pas le dress-code mais le nom de la salle de musiques actuelles (La Vapeur chez nous) de l’architecte Didier Joye. Un petit malin qui avait pensé au restaurant et à la piscine ! www.lebikini.com Il y a bien un moment ou le lit devient une nécessité, plusieurs choix d’hôtels design en ville à commencer par le mythique Le Grand Balcon ou Les Bains-Douches, un lieu urbain et novateur, à la fois design et intimiste. www.grandbalconhotel.com - www.hotel-bainsdouches.com

Réservez dès maintenant sur www.easternairways.fr ou au 03 80 60 43 88 D’abord prendre la température… Au premier degré, fait bien plus chaud que chez nous, un petit café en terrasse, place du Capitole, c’est possible au mois de novembre, si, si ! Ensuite l’ambiance, se laisser aller à la découverte des rues tortueuses. Pas mal de jolies boutiques comme “Le dressing des filles”, Brock’n Roll, Cartouche, Lili Léone… pour les fashion victimes et beaucoup de friperies So vintage… Les amoureux des puces comme moi trouveront leur bonheur tous les dimanches matin au pied de la basilique Saint-Sernin. Bon les emplettes, ça va bien, un peu de culturel maintenant. Moi j’irais bien à la soirée de lancement de Graphéine, mercredi 6 novembre à 18h30 au Château d’Eau – Pôle photographique Toulouse www.galeriechateaudeau.org Graphéine est un festival dédié aux arts graphiques, il se déploie dans toute la ville pour rendre hommage au dessin. Envisagé à l’origine comme un genre mineur, moyen d’étude et d’apprentissage, le dessin est aujourd’hui considéré comme une pratique artistique et une œuvre d’art à part entière. C’est l’occasion de rendre aussi une petite visite aux Abattoirs, le centre d’art contemporain du coin, “leur Consortium” quoi…

80 2

Le château d'eau

Remuer «Ciel et terre», du 8 novembre 2013 au 8 février 2014 - www.lesabattoirs. org Avec pour point de départ l’ouvrage de Luke Howard publié en 1803 «On the modification of clouds» une espèce de classification des nuages, l’exposition offre un panorama de livres d’artistes qui mettent le monde sens dessus dessous dans le cadre de la 5° édition de Graphéine. Un arrêt à la maison de la Violette, une jolie péniche sur le Canal du Midi pour une tasse de thé noir à la violette s’impose. J’en profite pour quelques achats en prévision de Noël, tous aux couleurs de la fleurette. www.lamaisondelaviolette.com Et pour connaître l’histoire de Toulouse sans se taper tout le musée des Augustins, le mieux c’est le centre de l’affiche. Créé en 1983, au cœur du faubourg Saint-Cyprien, il constitue des collections d’affiches et d’art graphique publicitaire. Tout Toulouse-Lautrec, la sage Perrier, Lajaunie… www.centreaffiche.toulouse.fr Ça creuse tout ça, il est temps de manger un VRAI bon cassoulet et malgré le fait d’être ici à Toulouse, c’est pas gagné. Je vous conseille quand même d’aller traîner vos guêtres chez Émile, 13 place SaintGeorges, c’est un peu la valeur sûre.

Le Capitole

Si comme moi, vous êtes une princesse, les quinze kilomètres qui vous séparent du château d’Arquier ne vous feront pas peur pour vous pavaner dans la chambre de Margueritte. www.arquier.com

Avec Eastern Airways, vols quotidiens pour Toulouse excepté le samedi ; le mardi et jeudi 2 vols par jour qui permettent de faire l’aller-retour dans la journée. Prix à partir de 122€ le trajet, réservations et renseignements sur www.esternairways.fr ou au 03 80 60 43 88 ou dans votre agence de voyages habituelle. ■ Les Abattoirs

‘‘Fabrication française’’

Paraboot à Dijon 5, rue François Rude Tél. 03 80 30 24 86

Paraboot à Troyes 5, rue Général Saussier Tél. 03 25 73 26 75

www.paraboot.com Maison de la Violette

81 3


PUBLICITÉ

Destination TOULOUSE

Marcher est une valeur sûre.

Maintenant que je connais bien Bordeaux, je vais m’offrir une petite escapade dans la ville “roze”. Là encore, c’est trop facile de Longvic : parking devant l’aéroport, vite embarquée, bien accueillie, vite arrivée avec les vols Eastern Airways d’1h 40, Toulouse me voilà !

RESERVATIONS / informations

03 80 60 43 88 www.easternairways.fr

Toulouse Lautrec Centre de l'affiche

Au départ de l’aéroport Dijon Bourgogne, vols à destination de Bordeaux et Toulouse.

Château d'Arquier

DIJON

1 40

en h BORDE AUX

TOULOUSE

vols quotidiens

Bains-Douches

sauf le samedi Sinon : Le Bistronome, 9 Rue du Pont Saint-Pierre ; Les Sales Gosses, 7 Rue de L’industrie ; Le Point d’Ogre, 7 r Paradoux. Pour bien digérer tout ça, rien de tel qu’une bonne soirée Pop ou Rock en fonction de l’agenda au Bikini. Non ce n’est pas le dress-code mais le nom de la salle de musiques actuelles (La Vapeur chez nous) de l’architecte Didier Joye. Un petit malin qui avait pensé au restaurant et à la piscine ! www.lebikini.com Il y a bien un moment ou le lit devient une nécessité, plusieurs choix d’hôtels design en ville à commencer par le mythique Le Grand Balcon ou Les Bains-Douches, un lieu urbain et novateur, à la fois design et intimiste. www.grandbalconhotel.com - www.hotel-bainsdouches.com

Réservez dès maintenant sur www.easternairways.fr ou au 03 80 60 43 88 D’abord prendre la température… Au premier degré, fait bien plus chaud que chez nous, un petit café en terrasse, place du Capitole, c’est possible au mois de novembre, si, si ! Ensuite l’ambiance, se laisser aller à la découverte des rues tortueuses. Pas mal de jolies boutiques comme “Le dressing des filles”, Brock’n Roll, Cartouche, Lili Léone… pour les fashion victimes et beaucoup de friperies So vintage… Les amoureux des puces comme moi trouveront leur bonheur tous les dimanches matin au pied de la basilique Saint-Sernin. Bon les emplettes, ça va bien, un peu de culturel maintenant. Moi j’irais bien à la soirée de lancement de Graphéine, mercredi 6 novembre à 18h30 au Château d’Eau – Pôle photographique Toulouse www.galeriechateaudeau.org Graphéine est un festival dédié aux arts graphiques, il se déploie dans toute la ville pour rendre hommage au dessin. Envisagé à l’origine comme un genre mineur, moyen d’étude et d’apprentissage, le dessin est aujourd’hui considéré comme une pratique artistique et une œuvre d’art à part entière. C’est l’occasion de rendre aussi une petite visite aux Abattoirs, le centre d’art contemporain du coin, “leur Consortium” quoi…

80 2

Le château d'eau

Remuer «Ciel et terre», du 8 novembre 2013 au 8 février 2014 - www.lesabattoirs. org Avec pour point de départ l’ouvrage de Luke Howard publié en 1803 «On the modification of clouds» une espèce de classification des nuages, l’exposition offre un panorama de livres d’artistes qui mettent le monde sens dessus dessous dans le cadre de la 5° édition de Graphéine. Un arrêt à la maison de la Violette, une jolie péniche sur le Canal du Midi pour une tasse de thé noir à la violette s’impose. J’en profite pour quelques achats en prévision de Noël, tous aux couleurs de la fleurette. www.lamaisondelaviolette.com Et pour connaître l’histoire de Toulouse sans se taper tout le musée des Augustins, le mieux c’est le centre de l’affiche. Créé en 1983, au cœur du faubourg Saint-Cyprien, il constitue des collections d’affiches et d’art graphique publicitaire. Tout Toulouse-Lautrec, la sage Perrier, Lajaunie… www.centreaffiche.toulouse.fr Ça creuse tout ça, il est temps de manger un VRAI bon cassoulet et malgré le fait d’être ici à Toulouse, c’est pas gagné. Je vous conseille quand même d’aller traîner vos guêtres chez Émile, 13 place SaintGeorges, c’est un peu la valeur sûre.

Le Capitole

Si comme moi, vous êtes une princesse, les quinze kilomètres qui vous séparent du château d’Arquier ne vous feront pas peur pour vous pavaner dans la chambre de Margueritte. www.arquier.com

Avec Eastern Airways, vols quotidiens pour Toulouse excepté le samedi ; le mardi et jeudi 2 vols par jour qui permettent de faire l’aller-retour dans la journée. Prix à partir de 122€ le trajet, réservations et renseignements sur www.esternairways.fr ou au 03 80 60 43 88 ou dans votre agence de voyages habituelle. ■ Les Abattoirs

‘‘Fabrication française’’

Paraboot à Dijon 5, rue François Rude Tél. 03 80 30 24 86

Paraboot à Troyes 5, rue Général Saussier Tél. 03 25 73 26 75

www.paraboot.com Maison de la Violette

81 3


portrait d'ARTISTE COMMUNIQUÉ

82

Mon père, mon artiste préféré

Gérard Ropelé, artiste sculpteur arrive dans le paysage culturel dijonnais, ceci grâce à son fils Pascal, depuis toujours admiratif du travail accompli par son père. A force de l’observer sculpter des matières telles que le marbre, le granit et le grès, le désir est né de l’accompagner dans cette aventure artistique. L’artiste a déjà participé à de nombreuses expositions en Europe, à deux championnats du monde de sculpture sur neige en Finlande, voire même une sculpture de l’extrême réalisée sur un iceberg au Pole Nord (Resolute Bay) pour un évènementiel sponsorisé par la société Gerland de Lyon. Aujourd’hui Pascal, a décidé de gérer la collection de son père. De nouvelles sculptures ont été réalisées, notamment en bronze, ce qui a permis au sculpteur de poser un nouveau « reg-art » sur ses œuvres, grâce à cette matière noble qui confère une puissance toute particulière. Plus récemment, l’artiste a participé au Salon d’Art Moderne d’Antibes en mai 2013 et des contacts ont été établis avec des galeries d’Art sur Monaco et Saint Paul de Vence. Une première vente aux enchères s’est déroulée en juillet dernier à Vichy durant laquelle l’œuvre « Le Samouraï » a été vendue ; la prochaine aura lieu à Drouot le 6 novembre 2013.

Jazz

Le Samourai

La Naissance de la pensée

C

Pour tous les amateurs d’Art, consultez le site de www.gerard-ropele.com ou contactez pour toutes demandes d’information. pascal.ropele@club-internet.fr

’est en regardant la pierre que je retrouve le souvenir d’un rêve, l’ébauche d’une pensée ou d’un sentiment. C’est en la manipulant, en la travaillant, en suivant ses veines et ses cassures que mon histoire atteint sa vérité, mes pensées renouent leurs fils, mes sentiments se nuancent et prennent forme. Quand, ensuite, ces formes deviennent des bronzes ces vérités acquièrent une autre profondeur, d’autres couleurs et d’autres transparences. C’est enfin sous le regard et la caresse de celui qui l’admire que ma sculpture devient la vérité, le rêve et la pensée de l’autre. C’est dans cette transmission, dans cette rencontre, dans cette multiplication de sens que réside mon plaisir de créer. Gérard Ropelé

Collections privées - expositions En France : Épinal, Nancy, Metz, Mulhouse, Dijon, Auxerre, Strasbourg, Colmar, Rouen, Lyon, Paris, Bordeaux, Saint-Émilion, Montbéliard, Chalon sur Saône, Kaysersberg, Illkirch Ammerschwihr, Phalsbourg, Thann, Cholet A l'étranger : Genève, Bâle, Lausanne, Machin, Londres, Odense, Helsinki, Florence, Treviso, Taranto, Viareggio, Zaragozza, Freiburg, Munich, Frankfurt


portrait d'ARTISTE COMMUNIQUÉ

82

Mon père, mon artiste préféré

Gérard Ropelé, artiste sculpteur arrive dans le paysage culturel dijonnais, ceci grâce à son fils Pascal, depuis toujours admiratif du travail accompli par son père. A force de l’observer sculpter des matières telles que le marbre, le granit et le grès, le désir est né de l’accompagner dans cette aventure artistique. L’artiste a déjà participé à de nombreuses expositions en Europe, à deux championnats du monde de sculpture sur neige en Finlande, voire même une sculpture de l’extrême réalisée sur un iceberg au Pole Nord (Resolute Bay) pour un évènementiel sponsorisé par la société Gerland de Lyon. Aujourd’hui Pascal, a décidé de gérer la collection de son père. De nouvelles sculptures ont été réalisées, notamment en bronze, ce qui a permis au sculpteur de poser un nouveau « reg-art » sur ses œuvres, grâce à cette matière noble qui confère une puissance toute particulière. Plus récemment, l’artiste a participé au Salon d’Art Moderne d’Antibes en mai 2013 et des contacts ont été établis avec des galeries d’Art sur Monaco et Saint Paul de Vence. Une première vente aux enchères s’est déroulée en juillet dernier à Vichy durant laquelle l’œuvre « Le Samouraï » a été vendue ; la prochaine aura lieu à Drouot le 6 novembre 2013.

Jazz

Le Samourai

La Naissance de la pensée

C

Pour tous les amateurs d’Art, consultez le site de www.gerard-ropele.com ou contactez pour toutes demandes d’information. pascal.ropele@club-internet.fr

’est en regardant la pierre que je retrouve le souvenir d’un rêve, l’ébauche d’une pensée ou d’un sentiment. C’est en la manipulant, en la travaillant, en suivant ses veines et ses cassures que mon histoire atteint sa vérité, mes pensées renouent leurs fils, mes sentiments se nuancent et prennent forme. Quand, ensuite, ces formes deviennent des bronzes ces vérités acquièrent une autre profondeur, d’autres couleurs et d’autres transparences. C’est enfin sous le regard et la caresse de celui qui l’admire que ma sculpture devient la vérité, le rêve et la pensée de l’autre. C’est dans cette transmission, dans cette rencontre, dans cette multiplication de sens que réside mon plaisir de créer. Gérard Ropelé

Collections privées - expositions En France : Épinal, Nancy, Metz, Mulhouse, Dijon, Auxerre, Strasbourg, Colmar, Rouen, Lyon, Paris, Bordeaux, Saint-Émilion, Montbéliard, Chalon sur Saône, Kaysersberg, Illkirch Ammerschwihr, Phalsbourg, Thann, Cholet A l'étranger : Genève, Bâle, Lausanne, Machin, Londres, Odense, Helsinki, Florence, Treviso, Taranto, Viareggio, Zaragozza, Freiburg, Munich, Frankfurt


Robert�, 8 an�

Etudian� e� ar� lyriqu�

NOUVEAU ! Achat en ligne :

Avec la participation des communes de : Chenôve • Chevigny-Saint-Sauveur Fontaine-lès-Dijon • Longvic • Marsannay-la-Côte • Quetigny • Saint-Apollinaire • Talant

84

www.myDijon.fr /Carte Culture Grand Dijon


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.