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été 2014
biNGbaNG www.bing-bang-mag.com
le maG UrbaiN - dijoN NUmero spécial été poUr Ne pas rester sUr soN caNapé !
FocUs
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Good morNiNG dijoN, c'est pas de la petite bière
sorteZ !
Kir y est, allez-y donc : les 10 spots de l'été dijonnais p.12
gratuit !
Bons Baisers de Franche-Bourgogne ! p.20
alésia de la Bataille à la guerre p.34
dijon retrouve sa moutarde p.82
dijon sex and love l'été sera chaud p.90
love un été
Photo : Vincent Arbelet
SAISON 2014
un été animé
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Pour suivre la vie du château toute l’année et découvrir le programme détaillé de cet été, rendez-vous sur www.region-bourgogne.fr/ Chateauneuf horaires du 15/6 au 15/9 2014 9h30-12h30 / 14h00-18h45 Visites guidées possibles toutes les heures. 03 80 49 21 89
Château de
Châteauneuf www.region-bourgogne.fr
Photo : Philippe Maupetit
iché au cœur de la Bourgogne et surplombant l’Auxois, le château de Châteauneuf est devenu ces dernières années un lieu culturel incontournable. Avec une programmation exceptionnelle, majoritairement gratuite, de plus de 20 rendezvous tout au long de l’été mêlant art contemporain, théâtre, danse, jazz, ateliers de découvertes des arts médiévaux, chœurs, visites nocturnes en costumes ou à la bougie… le château de Philippe Pot prend vie pour vous offrir des moments uniques.
PROGRAMME 2014 Jusqu’au 14 septembre à 19h
ARt COntEMPORAin
Exposition mobilier-design « Double Fond » Présentée par le Cabinet VORtEX, sur le thème du prototype. 13 jeunes designers bourguignons exposent leurs œuvres.
19 juillet à 20h30
MusiquE
Caroline Schmid Trio
Concert de jazz en partenariat avec le Centre Régional du Jazz en Bourgogne Caroline schmid (piano), Lucas Dorier (batterie), Etienne Renard (contrebasse). Groove, énergie explosive des Balkans, rythmes latins pour une soirée pleine d’émotions.
26 et 27 juillet
FëtE
« Les Médiévales de Châteauneuf »
Organisées par l’Association des Amis de Châteauneuf 2 jours de fêtes et d’animations dans le village.
9 août à 21h30
Ciné-COnCERt
« Le Mécano de la Générale »
Par la Compagnie Scènes Occupations un grand classique du cinéma burlesque de Buster Keaton, magnifié par l’accompagnement musical en direct, de Philippe Poisse et Laurent Bernard (piano), Julien Vuillaume et Julien Kamoun (batterie).
12 août à 21h45
VisitE
Visite nocturne en musique par le Quatuor 4anima
Une visite inattendue, à la lumière des bougies, rythmée par le chant A capella des voix féminines du quatuor musical composé de Anne-Emmanuelle Davy et sophie Poulain (sopranos), Caroline Gesret (mezzo), Audrey Pévrier (contralto).
16 août à 20h30
sPECtACLE
« Le Café »
Par la Compagnie Théâtre Nomade un univers surprenant qui mêle masques, chansons, danse, convivialité, rires et pleurs. un défilé de personnages hauts en couleurs.
23 et 24 août de 10h à 12h30 et de 14h à 18h
AtELiER DE sAVOiR-FAiRE
Costume d’enfant Histoire du costume et des oriflammes, confection et décoration de tuniques, essayage et photographie, teintures à l’ancienne.
LEs inCOntOuRnABLEs DE L’EtE du 15 juillet au 21 août à 21h45
VisitE
Visites nocturnes Les mardis
Visites théâtralisées et animées
Replongez-vous dans le Moyen-âge et revivez l’existence mouvementée de Philippe Pot et Catherine de Châteauneuf.
Les jeudis
Visites en costume et à la bougie
Redécouvrez le château entre ombres et lumière et laissez-vous conter son histoire à la lueur des bougies.
Samedis 19 juillet, 2, 9 et 16 août à 14h
sPECtACLE PROMEnADE
« L’illustre Lord de Châteauneuf »
Par Thomas Volatier de la Compagnie Entrée des Artistes un personnage haut en couleurs évoque l’Histoire, les histoires et convoque les esprits qui habitent les pierres pour une confrontation pleine d’humour.
du 16 juillet au 20 août de 13h45 à 17h
JEunEssE
« Les chevaliers du mercredi »
Chaque mercredi pour les enfants (à partir de 6 ans). Découverte ludique de l’art de la chevalerie, maniement de l’épée, adoubement, enluminure, initiation au tir à l’arc ou aux métiers du cirque. Goûter offert.
Les 3 août et 7 septembre à 11h
DéCOuVERtE
« Le jardin des délices » Visite dégustion pour redécouvrir les saveurs oubliées du Moyen-Age.
LEs REnDEZ-VOus Du PAtRiMOinE Et DE L’HistOiRE 20 et 21 septembre
Journées Européennes du Patrimoine tout le week-end, accueil et visites commentées gratuites.
PAtRiMOinE
Il était une fois...
le château de Gilly
Photos ©Thomas Hazebrouck. FocaleInfo
Rappelez-vous : en 1998, l’abbaye de Cîteaux, berceau de l’ordre cistercien, fêtait le 900ème anniversaire de sa fondation. Toutes les dépendances de l’abbaye se retrouvèrent sur le devant de la scène, du Clos de Vougeot, créé par des moines, qui -vivant de prières et d’eau fraîche- n’en avaient pas moins besoin de vin pour la messe jusqu’au Château de Gilly, l’ancienne résidence des Pères-abbés devenue Hostellerie de Prestige. Dix ans auparavant, le château avait été en effet sauvé de la ruine par René Traversac.
BB PUBLI INFO
Des abbés qui savaient vivre
Flash-back rapide. A la fin du XIIIème siècle, c’est sur les ruines d’un ancien prieuré que les moines cisterciens avaient implanté ici leur exploitation agricole, faisant des envieux. Pillages, incendies expliquent les différents styles des bâtiments parvenus jusqu’à nous. En 1625, le 51e abbé de Cîteaux décide de reconstruire le château et d’en faire une maison de plaisance. En 1667, son successeur, Pierre de Nivelle, prend le relais. Il peint les poutres et les plafonds, décore, meuble à sa façon. C’est à lui que l’on doit les armoiries, emblème du Château, inspirées d’une légende de Saint-Hubert, montrant un cerf traversant la forêt au galop avec une boule de feu entre les bois. Pierre de Nivelle soigne aussi les extérieurs de la demeure, des jardins à la Française sont aménagés, qui semblent avoir ravi Louis XIII, premier des hôtes célèbres qui défileront ici.
Gilly sauvé des eaux
En 1789, la Révolution Française mettra fin au rêve de château. Celui-ci, devenu "bien national" avant de passer à différents propriétaires, assez indifférents d’ailleurs, s’endormira deux siècles durant. Il connut pourtant, au début des années 80, une embellie, par la grâce du théâtre de Bourgogne, qui s’était installé dans ses murs et à qui on doit quelques jolis souvenirs, en compagnie de comédiens devenus depuis célèbres... En juin 1987, René Traversac, l’homme des châteaux, comme on l’appelait, s’éprend de ces lieux restés à l’abandon depuis deux ans. Et c’est le 3 septembre 1988, après des travaux colossaux, que le Château de Gilly ouvre ses portes et devient alors un hôtel avec un restaurant célèbre aussi bien pour sa cuisine que pour sa cave. Les douves remplies des eaux de "la Vouge" apportent désormais sérénité et douceur de vivre. L’ensemble de ces lieux fait de Gilly un site unique de l’hôtellerie de prestige. D’après les plans originaux du XVIIème siècle, les jardiniers reconstituent peu à peu un magnifique jardin à la Française. Une nouvelle aventure commence.
Les rendez-vous glamour de l’été Des apéritifs musicaux en guise de prélude à une faim d’été, voilà ce que propose Gilly, du 10 juillet au 21 août, de 18h30 à 20h30. Jazz, blues, swing, funk, tous les goûts sont dans la nature, et la nature fait partie des charmes que vous réserve le château, ces soirs-là. La Vouge, cette rivière bucolique, court dans le parc du Château et berce ses hôtes. Elle crée une atmosphère romantique et paisible. On raconte qu’enfant, Gustave Eiffel construisait des moulins sur ses méandres. Qui sait, c’est peut-être ici qu’on lui rendra hommage, un jour ? ● Jeudi 10 juillet, Pierre-Alexandre Petiot trio ● Jeudi 24 juillet, Manu Lévêque Groove3 ● Jeudi 7 août, Trip Trio ● Jeudi 21 août, Laurie & The Blues Men Concert et cocktail : 18€ par pers. Planche de charcuterie ou de fromage à partir de 14 € (pour 2). Réservation obligatoire (précisez d’ailleurs aussi si vous désirez dîner ensuite, par mesure de précaution)
L’exposition de sculptures en plein air, dans le jardin à la française, présente les œuvres de 21 artistes jusqu’au 31 août. Entrée libre de 9h00 à 20h00. Découvrez les oeuvres de Pierre Baudean, Michel Pomarede, Binome, Isabelle Huard, l’Atelier Le Bois Rouillé, Lilly Badin, Simon Borne, Yvan Baudoin, Guillaume Duc, Matthieu Mary, Ronayette Grange, Guy Geymann, Annie Tardy, Hervé Begin, Pierre Duc, Emmaly, Pascal Delphin, Annie Berthet, Franck Mercky, Guillaume Roche, FrançoisXavier Dromard. Déjeuner de soleil : découvrez les planchas de l’été les dimanches 6 et 27 juillet, 10 et 24 août de 11h à 15h dans le jardin. Formule à 38€/pers. (entrée, plancha de viande, fromage et dessert). Possibilité d’accéder à la piscine. Apportez simplement sourire et crème à bronzer. Coin caché pour un déjeuner zen : réservez une table en terrasse à l’ombre de la glycine du lundi au samedi à partir de 23€/pers (29€ le menu complet)
Château de Gilly
Gilly-lès-Cîteaux - 21640 VOUGEOT +33 (0)3 80 62 89 98 www.chateau-gilly.com gilly@grandesetapes.fr
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Bons Baisers
de partout 1 250km dans le désert saharien marocain, une
course en autonomie totale, huit kilos sur le dos et un BB dans les bras... le Team dijonnais solidai’run a porté fièrement ses couleurs au profit des Associations "Coup d’Pouce" et "les bébés de la Chouette" parmi les 1040 engagés venus de plus de 40 nations, avec une 6ème place par équipe sur 35 engagées. Amicalement, Guillaume, Amandine et sebastien
http://www.solidairun.com - http://www.youtube.com/ watch?v=lwE6rxjtWK0 - http://www.bienpublic.com/ sport-local/2014/04/23/cette-course-fait-rever
-----------------------------------------------2 MADERE. Cordialement, Fred. -----------------------------------------------3 J’ai réussi à troquer un BB contre un casque de bobbies... YEs !! Valentin -----------------------------------------------4 BB58 était présent au funiculaire de lisbonne, Ascensor da Gloria. Bye
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Bonjour et merci encore pour votre présence à Rio avec nous le 15 mai dernier ! Une photo culte avec le BBmag que l’on a emmené avec nous au soleil ! A bientôt, Annabelle Piquet & Bruno Curtil -----------------------------------------------6 En contrebas du clocher de saint-Tropez, Frip’Onne prend du bon temps sous le soleil. Avec la découverte, au détour des rues piétonnes, de dépôts-vente de vêtements autre que le sien. -----------------------------------------------7 À défaut de pouvoir faire un selfie avec la Reine, j’ai trouvé un vrai British haut en couleur ! Martin -----------------------------------------------8 J’étais à la Zombie Walk 2014 de Cannes. l’organisateur, Olivier strecker, réalisateur du court métrage "souvenirs de vacances" nous faisait défiler pour son livre "Scènes de Crimes". Photo avec l’équipe américaine Troma, producteur de films Z. Brice.
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été - maG UrbaiN GratUit dijoN
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Conception : pH
BB59 bing-bang-mag.com Directeur de publication : Richard Patouillet richard.patouillet@bing-bangmag.com Direction Artistique : Philippe Huart. Responsable rédaction : Gérard Bouchu. Contact : gerard@bing-bang.fr Secrétaire de rédaction : Françoise Perrichet Auteurs : Gérard Bouchu, Olivier Mouchiquel, Carla Garfield, Françoise Perrichet, Eric Chariot, Thierry Binoche, Jean Guillaume Dufour, Cynthia Benziane,
Véronique Witkowski, Albert Tournepage, Jean Maisonnave. Corrections : Carla Garfield Crédit photo : R. Patouillet, DR Le Collectif Ephémère, T. Hazebrouck Focaleinfo, Impression : Imprimerie Chevillon, Sens
Dépôt légal : Juillet 2014 Edité par EDIBANG : SARL au capital de 14 400 euros 52, avenue de Stalingrad 21000 DIJON Tél. 03 80 73 01 15 Régie publicitaire : Edibang
Abonnez-vous : 4 n°/23 euros
Toute reproduction, même partielle des articles et des photos, interdite.Droits réservés.
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03 80 73 01 15 contact@bing-bang-mag.com
édito ■ par Gérard Bouchu
Un été love... On l’a bien mérité !
D'après l'affiche agence Temps Réel
Plutôt réussie, cette fête de la Musique à Dijon ! Du monde, du beau et du moins beau, forcément, et de la musique, de la belle et de la moins belle, forcément aussi. NotreDame a failli perdre des gargouilles avec les groupes avinés et excités qui se sont retrouvés sur son parvis, faisant passer les amoureux du jazz, à son chevet, pour de gentils papismamies. Tant pis, on assume, c’était chouette, rue de la Chouette. Coup de chapeau aux restaurateurs et bistrotiers qui ont fait un effort pour animer leur coin de rue, en ce début d’été qui, on l’espère, ne va pas nous jouer des tours, côté météo. Car on a un besoin fou d’être rassuré, en ce mi-temps d’une année difficile où certains attendent les soirs de match pour se défouler sous les étoiles, tandis que d’autres rêvent de guinguette, d’airs de fêtes, de barbecue-party un poil délire. Numéro LOVE, cool, pour se refaire une santé après un hiver moche, un printemps bousculé et avant une rentrée qu’on nous promet difficile. Le climat politique est tendu, les climats de Bourgogne peinent à se voir élire, et les dernières élections ont laissé un goût amer à certains. Dans ce numéro, on a choisi de vous remonter le moral, enfin, on va essayer.
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Une plage, des lampions, des guinguettes...
Ce n’est pas parce qu’on va fêter bientôt nos 60 piges (les piges, dans le monde de la presse, sont l’équivalent du salaire que les autres touchent, par intermittence ou non !) qu’on a une telle nostalgie des guinguettes et des fêtes à neu-neu d’autrefois. Regardez les affiches que la municipalité a eu la bonne idée de placer à tous les arrêts de tram ou sur des panneaux qui n’ont rien d’électoraux (quoique... tout est politique, vous me direz !). On vous l’offre ici, en ouverture de mag, car c’est ce qui nous fait rêver le plus : le ciel, le soleil et le Kir (on parle du lac qui fête ses 50 berges !). Le maire, on vous le présente, car on l’aime bien. Alain Millot a du mérite : il devrait être parti faire du trekking loin d’ici, et le voilà, hasard des choix politiques, à la tête d’une ville qui attend de lui l’apaisement, après des années de travaux et de «remueméninges» en tous genres. On n’a pas osé vous le montrer avec le costume de super-héros qu’on lui avait inventé, mais il a du pain sur la plancha, cet été, et ses adjoints aussi, qui vont devoir s’activer un peu pour prouver aux Dijonnais qu’ils ont eu raison de croire en eux.
...qu’est-ce qu’on attend pour être heureux?
Proximité, écoute, conciliation, on attend avec impatience les premiers résultats. À commencer par la rue elle-même, qui aimerait retrouver ses lampions, ses allures de fête, plutôt que d’afficher cet air trop minéral qui n’amuse plus personne. Les règles étant faites pour être contournées, on espère bien que
la rue de la Liberté va devenir tout bonnement passionnante plutôt que simplement passante, son passage à vide commençant à faire désordre. Ses habitants en parlent comme d’une frontière entre deux mondes dijonnais, hier comme aujourd’hui, rive droite-rive gauche, en somme... la vie reprenant désormais à hauteur du Bareuzai, côté marché, mais aussi place Darcy et au théâtre, à ses deux extrémités. À défaut d’y mettre de l’eau, comme l’avait envisagé notre Coluche local, on pourrait y mettre des terrasses, des lampions, pour donner de nouvelles couleurs à la nuit dijonnaise. De la street-food de qualité comme ce fut le cas, rue Chaudronnerie, lors de la fête de la Musique, sur fond de techno et de musique du monde, ou un retour aux plats à l’ancienne, sur fond d’accordéon pour faire de nos places de ville désherbées et parfois désertées un petit théâtre vivant, à commencer par celle du Grand-Théâtre, qui pourrait donner le signal du renouveau.
PACS sur la terre... aux hommes de bonne volonté !
Libérons les places, enlevons les voitures, dépassons les frontières, osons l’impossible... aller en Franche-Comté, tiens, territoire ennemi pendant des siècles, ou presque, si l’on en croit certains qui ne décolèrent pas devant la future Franche-Bourgogne qui se profile à l’horizon. Pax, les amis. PACS aussi, oui, c’était facile. Marions-les, marions-les, puisqu’ils se ressemblent, chantait Julienne Gréco, à propos d’un petit oiseau et d’un poisson qui s’aimaient, eux d’amour tendre, au fond. Il y a une autre chanson de Gréco qui me vient en tête, 14 juillet oblige, pour vous inviter à aller faire la fête au village un peu partout. 14, c’est vrai, ma Juju, c’est fou ce que c’est triste, suivi de 18... Et c’est fou ce que c’est gai, suivi de juillet ! Bonne fin d’été à tous, et revenez vite profiter des festivités avant la rentrée, car le programme s’annonce chargé. Des vendanges pour préparer le Dijon du futur, où chacun pourra cultiver sa vigne comme sa différence, des pique-nique pour profiter du temps qui passe... Etre et ne pas avoir d’été, comme disait l’autre, ce serait trop moche. ■
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duo Flûte et Harpe (Cornélia Moroso/Dorothée Cornec) Quatuor Mélété (hautbois et cordes) Ensemble de Violoncelles Maurice Maréchal Quintette de Cuivres Pierre Kumor
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RAMEAU et les compositeurs oubliés
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L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération.
Au marché des Halles
licence d’entrepreneur de spectacles n° 2-1037645 et n°3-1037644
À Dijon Les mardis du mois d’Août 2014 à 21h00,
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L’OFFICE DE TOURISME DE DIJON PRESENTE
Garçon la Note J U I L L E T- A O Û T DE 19H30 À 22H
les dix spots lOVE
de l’été dijonnais
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1. on célÈbre cette année les 250 ans de la disparition d’un des plus brillants compositeurs français, natif de notre vieille cité. Découvrez l’homme qui se cache derrière le personnage statufié (et souvent couvert de fientes de pigeons) qui pose entre théâtre et musée. Venez entendre la musique de Jean-philippe rameau chaque mardi du mois d’août, gratuitement, sous les halles de dijon !
8. aprÈs avoir fait les beaux soirs dʼAvignon, du 5 au 28 juillet,
Violaine nous revient les 19 et 20 septembre, au Bistrot de la Scène, avec un spectacle dʼamour très beau, très triste : «Lettres dʼune inconnue», de Stefan Sweig. Sur une musique du délicieux Philippe Poisse, qui lui a toujours porté chance. Renseignements sur son site www.compagnieviolaine.biz
©JPM & Associés • marketing-design-communication • www.jpm-associes.com • 05/2014 • Crédit photos : ©Fotolia
2. et puis diJon commémore les 50 ans de lʼinauguration
9. l’été se dégustera lentement jusquʼen septembre pour le «concert de rentrée», le vendredi 29 août, qui devrait se dérouler encore sur la place de la Libération, en espérant quʼun jour prochain il sera transplanté au port du Canal, dans un espace capable dʼaccueillir plus de monde, sous les étoiles ! À moins de le transporter jusquʼau plateau de la Cras, où aurait pu se dérouler très bien lʼOenofestival organisé cette année au Zénith, qui aurait trouvé là-bas suffisamment dʼespace pour planter les tentes des campeurs. Pas dʼeau courante, et alors ? Lʼimportant, quand on participe aux Festivals des Avinés dʼici ou dʼailleurs, cʼest que le vin coule à flot. Vous pourrez vous rattraper en prenant votre sécateur et en allant assister aux premières vendanges médiatisées à la Cras ! De vraies fêtes de la vigne en perspective, et sans folklore (quoique!)
du lac voulu par le chanoine Kir, qui fut maire de Dijon après la 2de Guerre mondiale. Avec un feu dʼartifices dʼexception, le lundi 14 juillet, et une performance improvisée «en live», depuis une barge flottant sur le lac, du violoniste Didier Lockwood, qui devrait faire des étincelles !
3.«garçon la note !» Ne manquez pas les apérosconcerts organisés tout lʼété par lʼoffice de tourisme. Toutes les musiques, tous les genres, et cʼest gratuit. Plus convivial, tu meurs (de chaud, jʼespère !). 4. coMMe des bÊtes ! Rien à voir avec les deux pages Dijon, sexe & love que vous découvrirez plus loin. La nouvelle expo du Museum sʼaccompagne de pièces pour les enfants, et oui. «Pas si QQ», cʼest le nom du spectacle que proposent les Amulecteurs aux petits, les 19 et 20 juillet, à lʼOrangerie du jardin de lʼArquebuse. Si cʼest pas chou !!!
10. et pour oublier la rentrée, on se retrouve
tous fin septembre pour découvrir le nouveau Bing Bang d’octobre, qui sera sorti... si nous sommes tous rentrés d’ici-là, et faire la Fête de la gastronomie, au jardin de l’arquebuse et dans tout Dijon. «Fantastic picnic» organisé les 26, 27 et 28 dans toute la Bourgogne, petits plats préparés par les chefs ou tirés du sac.Renseignements sur le site www.bourgogne-tourisme.com
5. d’Jazz au Jardin ou Dʼjazz à la plage ? En attendant la
future ligne du tramway qui nous permettra peut-être un jour prochain de rejoindre le lac Kir (!) en toute tranquillité, vous pouvez très bien profiter de la douceur des soirs dʼété pour vous offrir un petit moment de pur bonheur.
6. poMMe d’api pour cloturer en beauté le festival Opéra
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7. et si, depuis des années, vous vous demandez ce qui a pu arriver à cette mythique Sainte-Chapelle qui se dressait autrefois à la place du Grand Théâtre, du temps où flamboyait encore la Toison dʼOr, allez vite voir lʼexpo de lʼété, au musée des Beaux-Arts. En 3D et en musique revit un espace qui continue de faire rêver tout un chacun.
Pendant l’été, ni la vie ni la culture ne s’arrêtent. Dijon a rendez-vous avec deux de ses plus grands personnages historiques, mais on a déniché d’autres moments glamour à ne pas manquer. En toute subjectivité.
dʼété ! Un peu dʼOffenbach et une première partie assez délirante pour concilier amateurs dʼopérette et de grand(s) air(s). De quoi donner envie à certains de rouvrir enfin et pour de bon le vieux Grand Théâtre de Dijon, qui aura vu son parvis revenir à la vie, cet été. Après le Cyrano de Pitoiset, on attend la rentrée culturelle avec impatience. Place au théâtre, elle devrait sʼappeler, cette toute nouvelle esplanade piétonne qui donne tous son sens, ce mois de juillet, à la rue... Rameau !
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Vous pourrez retrouver en attendant tous les rendez-vous de l’été dans le guide «Dijon en continu, l’été on continue» et sur www.dijon.fr ■ Gérard Bouchu
03 80 74 51 51 www. dijon. fr
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Une nuit comme vous n’en verrez nulle part ailleurs (ni même ici !) Un seul objectif
Inviter les fêtards, musiciens, acteurs, noctambules de tous âges aussi bien que les familles, les couples, les personnes qui fuient d’ordinaire la ville, du premier festival des avinés à la dernière note du concert de rentrée, à participer à une grande nuit sous les étoiles qui permettra à tout un chacun de réfléchir sur le sens de sa vi(ll)e…
Lieu
Vendredi 1er août à 21h30, place de la libération à partir de la tombée de la nuit
Principe
Réservez votre lit pour une nuit à la belle étoile. A 21h30, toutes les lumières de Dijon s’éteindront pour faire revenir les étoiles dans le ciel de la ville, sans crainte d’une intervention des intermittents du spectacle.
Programmation
De 20h à 21h30 : Retirez votre lit de camp et une bougie sur présentation de votre réservation, dans le bureau de la 1er adjointe exceptionnellement ouvert pour l’occasion. Drap et couverture fournis. De 21h30 à l’aube : Concert de musique silencieuse : l’ultime concert de la fanfare de la BA 102 avant sa fermeture, après une minute de soupirs poussés par le général 5 étoiles A. Kelbelastre, qui fera le déplacement ce soir-là depuis Bellune-sur-Mer. Au programme : la pavane pour une infante défunte de Ravel, avec la participation des étoiles de l’Opéra national de Paris. Ensemble dirigé sous la baguette d’Aimé Téore. La cantatrice Natalie Dessay interprètera l’air de lakmé sous le ciel tout étoilé de léo Dessieux. A 22h30 et jusqu’à 00h30, scène ouverte aux artistes de Bourgogne. Venez seul ou avec votre groupe participer à ce grand concert de musique silencieuse en plein air. Après avoir déposé leur pièce d’identité au bureau d’accueil installé face au B9, les spectateurs recevront
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un casque afin de profiter de la musique sans déranger le voisinage. Ambiance silencieuse garantie et diffusion simultanée chez Billoux et loiseau, restaurants étoilés de la place. l’abbé Jean Farabel, en haut de la tour Philippe le Bon, décryptera le monde fabuleux des constellations avec un pointeur laser 4x 100000 W, et vous dévoilera comment, dès 1739, elle fut utilisée pour effectuer des observations astronomiques avec l’accord de l’Académie de Dijon. si certains connaissent l’histoire, ils entretiennent un étrange silence autour de ce fait divers qui faillit détruire l’emblème de la ville. En 1789, un télescope de grande qualité fut installé sur la terrasse de la tour, mais en 1800, le feu d’artifice tiré pour les festivités du 14 juillet provoqua un incendie détruisant l’instrument… 1h30 : Projection du film "Le monde du Silence", chefd’oeuvre du commandant Coucheteau, en version intersidérale sous-titrée. Introduction et commentaire du film par les frères Bogdanoff, qui ne sortent désormais que la nuit, Bruno Mars et Jean-Pierre Foucault qui passera, cette fois-ci, une nuit blanche à Dijon en compagnie d’une sidérante Miss Univers. A l’aube, croissants offerts par la Boulangerie de la lune. Thé et café gratuits. Service de navettes de nuit : longvic Base Aérienne Place de la libération et retour au petit matin.
Interactivité
Cet événement n’existera pas sans ta participation bien réelle : si tu veux, joue le jeu et poste sur la page facebook Dijon à la belle étoile une photo, une vidéo, un dessin… de ta nuit imaginaire à la belle étoile, de ta tenue de nuit, pyjama ou bonnet de nuit, seul, avec ton (tes) amoureux(ses), avec tes potes ou ta famille. Une sélection des photos les plus amusantes sera publiée dans le numéro d’automne de Bing Bang Magazine Pour les fans de contrepèterie, qui n’ont pas à se gêner à la belle étoile, en voici deux liées au thème : En regardant au ciel, l’opticienne crèvera sa loupe. Est-ce que Neptune battra saturne ?
la com
Reservez votre lit sur : Dijon à la belle étoile
sur une idée originale de : Fabrice Roy, ludovic Barbier, Jacques Blanchard, laurent Arnaud, Jean-François Dubreuil, Adeline Nonciaux, Richard Patouillet, Gérard Bouchu, Olivier Mouchiquel, Karine Berruet.
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Vivez en direct la plus belle des nuits dijonnaises, imaginée spécialement pour vous, car vous le valez bien. Un évènement 100% Com... la lune, avec les étoiles des arts, du spectacle et de la gastronomie.
Créa : Ludovic Barbier - Photo : ©Jacques Blanchard
Un événement “Nuit des Étoiles 2014”, de la tombée de la nuit jusqu’à l’aube
ITW
Alain Millot dans les vignes de Dijon : il participera aux premières vendanges à la Cras, petite pause avant d'aborder les dossiers chauds de la rentrée
i love
my bourgmestre Bonjour monsieur Millot ! Rencontre autour d'un café avec Alain Millot. Maire de Dijon depuis que François Rebsamen a été nommé ministre du Travail, tout le monde le connaît, mais personne ne sait vraiment qui se cache derrière le visage souriant de ce maire normal, qui travaille. Au parti socialiste, Alain Millot fait partie des rares hommes de terrain à pouvoir se targuer d'un fort taux de popularité à l'heure actuelle. Et pourtant on ne peut pas le qualifier de "personnalité en vue "même si tout le monde à Dijon et dans l'agglomération sait qu'il est devenu le Numéro 1, sur le plan local. François Rebsamen est évidemment classé hors catégorie, même si les vieux militants tiennent pour acquis le retour de leur champion.
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Qui êtes-vous, Monsieur le Maire ?
Homme de l'ombre arrivé à la lumière après un temps d'adaptation pas facile à vivre, il n'a rien perdu de sa courtoisie ni de sa disponibilité, entretenue par des années passées à travailler en tant que premier adjoint - et même beaucoup travailler - au service de la communauté. C'est à ce vieux compagnon de route que l'ancien maire avait posé la question, par deux fois, depuis 2001, quant à la possibilité d'assumer un jour la charge de "bourgmestre", pour parler comme nos cousins Belges. Une situation à laquelle il ne s'attendait pas réellement, même si on lui avait fait comprendre qu'il fallait bien y songer, quelques semaines auparavant. "Maire, impair et passe", avait failli écrire votre journal préféré. Mais pour cet ancien éducateur resté toujours fidèle à ses convictions, la voie était toute tracée. Ce Bélier n'a pas hésité à foncer, surprenant certains observateurs de la scène politique. Lui qu'on devait pousser naguère pour se mettre en avant sur les photos de groupe (alors que d'autres ne se gênaient pas pour le pousser, lui, afin de poser à côté de "François" !) a été sur tous les fronts, depuis les élections. Au point que c'est à lui qu'on vient se plaindre de tout ce qui fait le quotidien de la cité...
M. le Maire, on a besoin de vous !
Disponible, attentif aux autres par nature, Alain Millot est capable de modifier très vite son agenda, et essaye d'être tenu informé d'un maximum de dossiers. Il entend rassurer ses concitoyens en les assurant d'avoir enregistré les messages forts reçus pendant la campagne. Un peu à l'étroit dans son costume, lors des premières photos officielles, il a pris de l'assurance, et on se dit qu'il va peut-être réserver des surprises. Qui sait s'il ne va pas enfin réussir à débloquer certains dossiers coincés pour ménager les susceptibilités des uns ou des autres : rues encombrées de
voitures ventouses, terrasses en stand-by, nouveaux sens de circulation, réhabilitation et entretien d'un grand nombre d'immeubles du centre tombés en décrépitude (un de ses grands projets, celui-là !), redémarrage des quartiers avec des commissions du même nom qui aboutiraient enfin à quelque chose de concret... Après les grands travaux du tram qui ont donné à la ville une nouvelle dimension, après les scandales financiers et gâchis sans nom (même si on pense forcément à certains noms !) de VooTV ou de l'aéroport, il est temps de revenir au quotidien des Dijonnais.
Trekking en centre-ville !
Dijon douce à vivre, on nous l'a promis. Pour que des familles reviennent vivre au centre, pour que les autres ne le quittent pas, c'est maintenant qu'il faut agir. On voudrait être petite souris pour assister aux réunions, tous les premiers mercredis de chaque mois, avec l'ensemble des directeurs et chefs de service de la ville de Dijon. Certains vont devoir prouver qu'ils ont compris que la politique, comme nous le rappelait Alain Millot, c'est "la vie de la cité" au sens propre, pas la course aux honneurs. À propos de course, la seule que notre maire semble regretter ne pouvoir faire, désormais, serait du genre trekking en Mauritanie ou marche jusqu'à l'épuisement dans les dunes. Au départ de Dole, rigoleront certains. Ben oui, mais c'était déjà comme ça avant, non ? Et l'aéroport de Tavaux n'a pas attendu 2014 pour voir défiler tous ceux qui, de droite comme de gauche, s'évadent un temps de Dijon pour mieux y revenir ensuite. ■ Gérard Bouchu
la guerre des bouteilles aura-t-elle lieu ?
Monsieur le Maire, We need you !
Parmi les dossiers chauds de l'été : la réhabilitation du logement en centre-ville, la "souffrance" des commerçants des quartiers en difficulté et les problèmes liés au bruit, à la sécurité. La sécurité, Alain Millot connaît, par sa profession d'éducateur. Le bruit aussi, lui qui habite près du quartier Junot. Pour éviter à son adjoint "verre" d'être entartré et entouré à la rentrée des milliers de bouteilles déversées jour et nuit dans des conteneurs inadaptés, il va devoir demander aux responsables qui ont fait preuve d'inertie jusqu'alors, de trouver une solution avant qu'une guerre des bouteilles ne mobilise aussi bien les riverains concernés par des jets de verre non stop 24h/24 que les tenanciers et restaurateurs à qui on interdit de les déposer à la déchetterie ou devant chez eux. Dijon, future capitale du vin, semble incapable de gérer un dossier que d'autres villes, à travers le monde, semblent avoir réussi à traiter. Le symposium de ce début de juillet, réunissant des spécialistes du centre-ville, va-t-il apporter des solutions ? Les locaux peuvent aussi en apporter. ■ GB
BB PUBLI INFO
à
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Bons baisers
de Franche-Bourgogne ! Vous pouvez rigoler, mais vous devez bien avoir encore, quelque part dans un fond de tiroir ou de grenier, de vieilles cartes postales reçues du fiston en joyeuse colonie de vacances au milieu de montbeliardes imperturbables : «Bons baisers des Rousses !» qu’il disait, faisant le malin. Vous retrouvez, émus, celle de la mamie partie soigner ses rhumatismes dans une ville d’eau de Haute-Saône où elle s’était fait plein de copines, ou du grand-père faisant la tournée des bars à Pontarlier avec ses potes. Sans parler des cartes enneigées et ennuyeuses au possible de la cousine partie au sport d’hiver dans un coin du Jura passant pour le plus froid de France. C’était de l’exotisme, à l’époque, l’aventure commençait sitôt passé Besançon, ville farouche que l’on ne comprenait pas. On ne voulait surtout pas voir Vesoul, même pour en rire avec Brel, et on n’aurait jamais eu l’idée d’aller passer Noël à Montbéliard, mais on était content que d’autres aillent se perdre dans ces coins-là. On se moquera pareillement demain des photos que vous nous envoyez d’Asie ou d’Afrique, sur fond de ciel bleu ou de foule grouillante, quand nous n’en finirons pas d’épuiser les charmes de la Franche-Bourgogne, des petits chemins du Clunisois aux
randonnées dans un pays de Morteau où l’on ne risque jamais de mourir de faim ou de soif... Le vrai exotisme commencera aux frontières de la Franche Bourgogne, nom que nous aurions bien aimé déposer si ces petits malins du «Miroir Mag» n’avaient déjà réalisé un dossier complet sur le sujet. Achetez-le, ça leur fait plaisir, et ça nous évite de parler de choses sérieuses. Nous, que la Bourgogne et la Franche-Comté se pacsent, ou se marient vraiment, ça nous plait bien. Je vais juste devoir, pour le Routard, retrouver les intros de la précédente décennie, quand il n’y avait qu’un guide pour les deux régions. Et tenter d’expliquer pourquoi on a un destin commun... peu commun ! Pour l’heure, je laisse à Marie-Thé le soin de vous expliquer ça, avec tout le sérieux du guide touristique qu’elle aura été durant plusieurs décennies, et à notre Mégalo de service celui de vous préparer au sacre du premier président de Franche Bourgogne. Un nom qui prête à rire, c’est déjà bon signe, l’autre, l’officiel, n’a jamais fait vraiment rêver. Tout comme la future capitale de l’entité nouvelle, Dole, qui ne nous a jamais fait nous gondoler... ■ Gérard Bouchu
CHRONIQUE MARIE T
la Franche-Comté et la Bourgogne
vont-elles fusionner ? La vie est un éternel recommencement…
21ème siècle ou 14ème siècle ?
q
uand nous regardons le blason de la Franche-Comté, les Bourguignons n’ont qu’à bien se tenir ! Ce lion majestueux, griffes dehors, à l’air de se régaler d’avance devant la Bourgogne plus royale et historique. Écartelé : au premier et au quatrième d’azur semé de fleurs de lys d’or à la bordure componée d’argent et de gueules ; au deuxième et au troisième bandé d’or et d’azur de six pièces à la bordure de gueules. Ce blason combine les armoiries des ducs Valois avec celles des ducs Capétiens. Quant au blason comtois, il remonte à l’année 1279 avec le plus français des comtes de Bourgogne, Othon IV. En adoptant dans ses armes le lion de Bourgogne au lieu de l’aigle germanique, il exprime sa résistance aux prétentions de l’Allemagne sur le territoire français. (1) et (2)
Les armoiries se définissent ainsi : «le grand lion d’or de Bourgogne armé et lampassé de gueules, sur champ d’azur parsemé de billettes d’or sans nombre». (1) et (4) Au XVIe siècle, le lion fut surmonté d’une couronne de comte et entouré du collier de la Toison d’Or. Mais cette ornementation n’eut jamais un caractère officiel et chacun reste libre d’en varier les motifs. (1) (2) et (4) Désireux que la Franche-Comté n’oublie pas son passé, Edgar Faure, président du Conseil régional de 1982 à 1988, décida de mettre à disposition de toutes les communes un drapeau orné de la tête du lion. Seule la cité de Besançon, en sa qualité de capitale, porte les armoiries complètes et sans coupure. (3) et (5) Bibliographie : (1) Auguste Castan - Revue franc-comtoise - juin 1883 page 121 (2) Jules Gauthier - Mémoires de l’Académie de Besançon - année 1882 page 52 (3) Rougebief - Histoire de la Franche-Comté - 1851 - pages 10-28-29 (4) Meurgey de Tupigny et Robert Louis - Les armoiries des provinces françaises - pages 22 et 23 (5) Gaston Coindre - Mon vieux Besançon - éditions Cêtre 1980 - page 78 (6) André Besson - Mon pays comtois - éditions France Empire 1983
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■ Par Marie-Thérèse Garcin
D’abord Comté de Bourgogne, elle devient Franche-Comté selon une tradition, à l’époque où la FrancheComté s’appelait alors le Comté de Bourgogne, le comte Rainaud III (1126-1148) revendiqua l’indépendance du Comté. Il refusa de prêter hommage à l’Empereur d’Allemagne, ce qui lui valut le surnom de «Franc Comte» d’où le nom de FrancheComté donné à la province.(1) Une autre explication fait état de la situation particulière du Comté de Bourgogne face à l’Empire Germanique après son rattachement à ce dernier en 1026. Ne devant que le service militaire à l’Empereur, le Comté restait libre de toutes impositions et gardait sa langue et ses traditions. C’était donc un comté franc et libre, autonomie qui lui aurait valu le nom de Franche-Comté. En 1861, l’historien Auguste Castan précise que le terme écrit de «Franche-Comté» apparaît pour la première fois dans une chartre de 1366 mais sous la forme «France-Comté». Selon lui, c’est la comtesse Marguerite de France, alors héritière du Comté de Bourgogne, qui aurait introduit cette expression dans les documents officiels. Marguerite était une princesse française, fille du roi de France Philippe Le Long et la grandmère de Marguerite de Flandre, Duchesse de Bourgogne. Au XVème siècle, le mot «France-Comté » aurait pris la forme «Franche-Comté» car à cette époque, les actes officiels étaient rédigés aux Flandres où le «c» se prononçait «ch».(2) Bibliographie : (1) Edmond Péclin - Histoire de la Franche-Comté collection «Que sais-je ?» (2) Mémoires de la Société d’Emulation du Doubs année 1861 - Page 493
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Photo : Alain Doire - Bourgogne Tourisme . Conception : agencebeaurepaire.com
CHRONIQUE MARIE T - lA FRANCHE-COMTé ET lA BOURGOGNE VONT-EllEs FUsIONNER ?
Philippe le Hardi
Marguerite de Flandre
Maximilien d'Autriche
L’histoire nous rappelle notre union, quelques dates où les femmes jouent un grand rôle… en 1363 Jean II le Bon cède à son fils Philippe le Hardi le duché de Bourgogne en apanage. Celui-ci épouse en 1369, à Gand, Marguerite de Flandres, héritière de la Comté de Bourgogne. En 1384 le duché et la comté de Bourgogne sont réunis. Dole devient la capitale de la Comté. A la mort de Charles le Téméraire en 1477, il ne laisse qu’une fille : Marie de Bourgogne, âgée de vingt ans. Cette dernière devient donc l’héritière du puissant état bourguignon.
Louis XI récupère le Duché et laisse à Marie, la Comté. Marie de bourgogne épousera le 19 août 1477, Maximilien d’Autriche héritier des Habsbourg et futur empereur romain germanique. Maximilien de Habsbourg laisse le gouvernement des Pays-Bas et de la Franche-Comté à son fils Philippe le Beau. Le peuple, attaché à la maison des Bourgogne, voit en lui l’héritier de Charles le Téméraire et l’acclame aux cris de «Vive Bourgogne».
Marie de Bourgogne
Philippe meurt trois ans plus tard en 1506. Son fils Charles Quint n’a que six ans. Maximilien confie le gouvernement de la FrancheComté à sa fille, la comtesse de bourgogne Marguerite. Cette femme issue du sang des comtes de Bourgogne sait rapidement se rendre populaire même si elle gouverne depuis Malines capitale des Pays-Bas. A la mort de Maximilien en 1519, son petit-fils Charles, déjà roi d’Espagne depuis 1516, devient empereur du Saint Empire romain germanique, sous le nom de Charles Quint.
Aujourd’hui Bourgogne
Franche Comté
4 Côte d’Or, Yonne, Saône et Loire, Nièvre
4 Jura, Haute Saône, Doubs, Territoire de Belfort
Superficie
31 582 km2
16 202 km2
Habitants
1 637 000 habitants
1 171 763 habitants
2406
1785
Départements
Communes
Attention, la devise de la Franche-Comté est :
"Comtois, rends-toi ! nenni, ma foi !" Mais nous sommes (si) fiers d’être Bourguignons ! Il y a de nombreux Bourguignons qui ont des origines Franc-Comtoises ou inversement. Moi-même, je peux l’avouer maintenant, je suis Bourguignonne de père bourguignon et de mère franc-comtoise. ■ 24
L’OFFICE DE TOURISME DE DIJON PRESENTE
Garçon la Note J U I L L E T- A O Û T
CONCERTS GRATUITS en terrasse des cafés et restaurants
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DE 19H30 À 22H
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CHRONIQUE
LaFP
Moi Président
de Franche-Bourgogne J’étais seul, recueilli, mes cheveux teints nimbés de lumière, à genoux sur l’épais coussin de velours rouge et or posé à même les dalles de Saint-Bénigne ornée pour l’occasion de dais d’or, les grandes orgues ronflaient, crachant avec magnificence le Te Deum... La foule assemblée dans la cathédrale était elle-même recueillie, touchée par la grâce divine que les vitraux semblaient filtrer et distribuer avec douceur à l’ensemble de ma cour.
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M
on Rebsamen, mon vassal le plus dévoué, était éperdu d’admiration pour ma personne couronnée, et lorgnait mon manteau pourpre orné de brocart et d’hermine. Le Pape luimême avait fait le déplacement. Je lui avait demandé d’annuler mon précédent mariage pour tous avec René, ce qu’il avait refusé à mon grand étonnement. Je lui ai promis qu’il serait choisi pour célébrer mon nouveau mariage avec Kimberley (entre temps René était devenu Kimberley), il a donc accepté. On m’oint, on m’encense, on me couronne, le Pape me relève, baise mon anneau, je me retourne vers mes gens, ils tombent tous à genoux de saisissement, prient Dieu à haute voix, on crie au miracle, des femmes s’évanouissent, les hommes semblent ébranlés, livides, balbutiants, l’assemblée m’acclame, le Pape luimême est à genoux en oraison, le regard perdu vers l’immensité des voûtes, songez que je suis en train de pleurer des larmes de moutarde et de cancoillotte en même temps !
La chronique
du mégalo
Je suis content, j’avais demandé à mon maître de protocole une petite cérémonie toute simple, un tout petit peu solennelle, peut-être est-il allé un peu loin avec ces larmes ? Alléluia, en ce jour mes frères Alléluia, Dieu est grand qui a permis mon couronnement, à moi Steevie Gold Premium, Président de la région de la Franche Bourgogne. Me voici investi du pouvoir divin, ma personne est sacrée, je guéris les écrouelles par simple imposition des mains, je provoque aussi des écrouelles par simple envoi des feuilles d’imposition locales, j’arrête les tramways sur simple décret, je boute le Suisse vers ses cantons, chacune de mes visites dans les bonnes villes de ma région donne lieu à des réjouissances de plusieurs jours durant lesquelles la Préfecture nourrit les gueux et les dispense de travail, comme faisaient les Conseils Généraux dans les temps obscurantistes où ils existaient. Il y a de nombreux tableaux peints par les peintres de ma cour qui en attestent, ainsi le tryptique peint par Touffik l’Ancien à l’aéro de l’Arrivée du Président en sa bonne ville de Dole est déjà célébré par tous, le contraste de ma litière portée par vingt-huit chômeurs et précédée de mes quarante-deux pages défilant devant les usines Peugeot (devant lesquelles se tenaient en rang les ouvriers chinois !) fait partie du patrimoine culturel. Il en va de même pour mes DJ de cour, Kevin Rameau et son mix Les Indes trop trop Galantes est déjà dans toutes les discothèques, ainsi que ses Mottets de Ta Race. Je suis l’inventeur, promoteur et soutien du Baroque’n’B, je vais vous faire une confidence, Jack Lang m’adore, c’est une véritable référence non ? J’ai aussi engagé MC Brandon pour taguer un peu ma résidence, c’est sur les conseils de mon hérault en communication qui souhaitait, pour complaire aux gazettes je
crois et je cite Jason de mémoire, «Claquer un ouc de djeunes sur la téci présidentielle. », ainsi chacun peut voir en passant place Moi-Même (je l’ai rebaptisée, c’était plus simple) ces merveilles graphiques que sont les signatures violet et argent de MC Brandon - qui signe, quel génie «MC B» ou «Fuck U toi-même» - s’étaler jusqu’au sommet de la Tour de Bar ! Ça c’est exclusif, personne n’y avait pensé avant moi, pas le plus petit tag sur Buckingham, rien sur le Kremlin ou la maison Blanche, même mon cousin Momo II qui règne sur la modeste région Ile-de-France-Région Centre-Normandie-Picardie et qui ne se déplace qu’avec des Nike entièrement en or, n’y a pas pensé, Versailles, pas un graf, trop la teuhon comme dit Jason. Alors bien sûr, il a fallu faire un peu de place au Palais, virer le bourgmestre et les échevins, je leur ai trouvé un endroit très bien, Grésilles, c’est là-bas qu’ils administrent, sous mon contrôle, la bonne ville, de plus je leur ai interdit de partir à Paris, dites-moi donc ce que l’on peut y faire pour administrer sa ville ? Faire le ministre tout au plus, donc rien de bon. De plus j’avais besoin d’une belle chambre, le bureau du margrave fait l’affaire, songez qu’au petit coucher d’hier, plus de quatre cents courtisans dont certains sont venus à pied par le train-qui-ne-peut-pas-toujours-entrer-dans-les-gares depuis la Nièvre, et d’autres de Belfort ou de Beaume-les-Dames. Et puis il y a la diplomatie, j’ai nommé mes ambassadeurs, mais attention, pas partout, tout de même, on a son quant-à-soi. En Afrique, aucun, en Asie, aucun, en Océanie, aucun, aux Amériques, aucun, mais un à Jersey, un en Suisse, un au Luxembourg, un aux Iles Caïman, un au Liechtenchtein, un à Monaco et stop fini. Moi j’ai retenu la leçon, je ne veux d’ambassadeurs qu’aux Paradis, et les meilleurs paradis comme les chevaux sont fiscaux. Bien sûr on a dissout les départements, c’était mesquin, minuscule, coûteux, et puis on ne peut pas avoir trop de palais dans ma capitale, les miens (celui d’hiver Place Moi-Même, et celui d’été que j’ai fait construire à Chenôve, au beau mitan du mail, par le même architecte que celui qui a construit la tour Kennedy). Ce palais d’été est ma fierté, ma pyramide, mon Sam’suffit. Hier, j’ai été élu le Président le plus moderne de France, le plus représentatif de son époque, le plus populaire par un jury de référence, composé, tenez-vous bien, des membres du jury de Miss France, de ceux des émissions de chansons, et surtout des abonnés de Facebook et Twitter, la crème de la crème, l’élite intellectuelle mondialisée ! La classe totale, pas un de ces jurés ne sait écrire sans faute (sauf un qui n’a fait que deux fautes à la dictée de Pivot, l’une à dictée, l’autre à Pivot), pas un ne sait parler sans barbarisme, pas un n’a lu plus de deux livres dans sa vie dont un de PPDA et pas un ne saurait vivre sans connexion plus de quinze minutes, car il envoie 6 messages à l’heure, 4 photos et 8 twitts, tous totalement dénués d’intérêt (son message favori est «Trop bo !!!»), le rêve absolu, la consécration ultime, la plus haute distinction, c’est eux qui me l’ont accordée, du coup 28 428 like de plus sur mon statut Facebook et j’arrive à presque 428 000 followers sur Twitter ! Si ce n’est pas une réussite cette réforme, c’est quoi ? ■
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D’accord, ils auraient annoncé leur mariage en plein hiver, on aurait dit non. Mais là, en plein été, comment ne pas craquer pour des balades insolites, du sud de la Bourgogne au nord de la Franche-Comté. Quoique, la Franche-Comté, on n’a pas encore eu le temps d’y aller, l’hiver dure jusqu’en juin là-bas, nous a-t-on dit, il y a encore des loups... On attend de trouver un bon guide pour vous y mener plus tard. Par ailleurs, comme on vous parle beaucoup de la Côte qu’on a d’Or, plus loin, on s’est un peu calmé dans nos choix de proximité. Difficile, difficile... Il y a tout plein d’endroits qu’on adore, et qu’on adorerait vous montrer, mais on n’est pas encore l’organe de communication de la Franche-Bourgogne, on attend la nomination de son président, et ensuite on vous promet qu’on trouvera de quoi remplir ces pages avec des annonces, délirantes ou non, car il faut aussi se ménager des plages de repos. Sous les pavés de texte, la plage, wouah !!! ■ Par Carla Garfield et Gérard Bouchu
L’important est de trouver sa voie (Lao Tseu)
Allez, on commence par le plus beau coin de la Bourgogne du Sud, une virée entre Chagny et Cluny en passant par Cormatin, son château, ses jardins, son potager, son festival d’été dans la grange ou au théâtre de verdure (www.chateaudecormatin.com). Allez boire un verre en sortant au Papyllon, la voie verte passe à côté, mais les amateurs de bière qui s’arrêtent chez Wolfgang pour déguster une de ses fameuses bières allemandes n’ont rien de petits saints, on vous dit ça en passant si vous avez tendance à confondre Taizé, à côté, avec ce coin si agréable à vivre. Cluny, vous n’avez pas besoin de nous pour visiter, quoique... Appelez le plus étonnants des érudits locaux pour une visite sous les étoiles en costume d’époque. Gérard Thélier, historien local, conteur et guide conférencier, vous propose une soirée aux flambeaux qui devrait vous permettre de découvrir Cluny autrement. Port. 06-78-97-28-40. Et si vous cherchez où manger sain, bien, pas cher et folklo à la fois, une seule adresse : le café du Centre, près de l’office de tourisme.
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Cormatin © DR
Relais de Montmartre © DR
We love Franche-Bourgogne
Pique-nique montmartrois, dans le vignoble de Viré-Clessé
Relais de Montmartre © DR
De Cluny, prenez les chemin de traverse pour rejoindre ViréClessé. Frédéric Carrion, restaurateur tout en contrastes et en intensité, a relifté avec sa tendre épouse un ancien relais de poste du XVIIème en hôtel de charme avec jacuzzi privatif, chambres et suite totalement décalées. Au milieu des grands crus de Viré, il fallait oser. Cassez la tire-lire ou les prix en allant sur internet (www.relais-de-montmartre.fr), goûtez à sa cuisine «d’instant et d’instinct» qui donne du terroir une vision tonique et savoureuse. Dormez sur place et partez le lendemain à bicyclette pour un pique-nique fabuleux dans le vignoble. S’il vous a à la bonne, et s’il a le temps, Frédéric vous emmènera faire un tour en jeep jusqu’à la Saône. S’il vous prend l’envie d’une friture, il ne vous tiendra pas rigueur si vous programmez une nuit sous les étoiles dans un ancien relais de halage devenu une table extra : Jean de Saône, à côté de Montbellet. Au fait, pourquoi Montmartre, à votre avis ? Tout bêtement parce que le village de Viré était jumelé le temps des vendanges avec celui de Montmartre...
Mont-Saint-Jean, c’est mon(t) bonheur
Une merveille de petit bourg féodal, pittoresque à souhait au sommet de sa butte. Belle promenade sous les arbres menant au château actuel qui est le vestige d’une forteresse dont les origines remontent au Xe s. Remarquable église Saint-Jean-Baptiste, dont certaines parties datent du XIIe s avec quelques transformations au fil du temps. Arrêtez-vous, l’après-midi, pour visiter entre 15h et 18h le musée de la Vie rurale et de l’église XIIe et XVe. Puis au Café associatif Le Là Itou si c’est ouvert (mer et ven à partir de 18h). Au Là Itou, on cultive humour, fantaisie et recettes originales ; entre les soirées contes, concerts, boum, brocante, le programme est chargé ! Un lieu de charme, une maison d’hôtes pas comme les autres : le Château Les Roches (lesroches-burgundy.com). Une belle folie Art Nouveau au cœur de ce village médiéval...
Bibracte
Les Roches © DR
Pas si Autun que ça ! Bonne franquette même, et bien vivante l’été, au point qu’on y passerait volontiers la nuit. La grande nouveauté est la numérisation 3D du portail de la cathédrale. Très réussie et didactique. La cathédrale elle-même est enfin entièrement restaurée et reste un petit bijou de l’architecture religieuse bourguignonne. Pour un shopping insolite, une galerie associative a ouvert dans le Cellier du Chapitre (juste en face), et pour les amateurs de charcuterie authentique (du Morvan), une seule adresse : chez Gautier, 5 rue St Christophe, à côté du lycée Bonaparte. Une petite charcuterie à l’ancienne, où tout est fait maison, avec jambons et saucissons qui sèche au plafond. Excellent ! Découvrez sinon Le Monde de Don Cabillaud, un resto pas triste dont on vous parle par ailleurs. Et allez écouter de la musique en terrasse au Café des Tilleuls. Petit tuyau, si vous voulez vous offrir la totale, avec l’expo «De Goya à Delacroix» en prime, et des gallo-romains en jupettes, gardez-vous pour le week-end du 2 août, ça va être grandiose, comme dirait Lucette. Sinon, vous avez le nouveau spectacle son et lumière autour de Jules César ! Ils sont fous ces Autunois. Pour tout savoir : www.autun-tourisme.com
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WE LOVE FRANCHE-BOURGOGNE
Vézelay
Au pied de la basilique de Vézelay, sur la place de la Basilique, posez-vous en terrasse au SY. Deux associés venus l’un de Guadeloupe, l’autre du Sri Lanka ont ouvert ce bar à vin, bar à cocktail à ses heures, qui fait aussi resto le midi et soirées jazz de temps à autre. Passez-y en allant faire un tour à la brasserie de Vézelay, à Saint-Père (boutique et Beer Garten !) Que ça ne vous empêche pas bien sûr d’aller zieuter les chapiteaux étonnants à l’intérieur de la basilique, ni de faire un tour au musée Zervos, installé dans l’ancienne maison de Romain Rolland. Il y a des soirs où “Vézelay s’enflamme” et d’autres où c’est plus calme, mais ce bourg perché et déjanté tout à la fois (il n’y a que la foi(s) qui compte, c’est bien connu) est toujours aussi magique.
Balades insolites à télécharger gratuitement sur le site www.tourisme-yonne.com (où vous trouverez bien sûr toutes les infos de l’été qu’on ne vous donne pas ici).
Vezelay © DR
Noyers © DR
Etre serein à Noyers
Immortalisé par la fameuse «Famille formidable», ce merveilleux village tapi sur les bords du Serein (dans l’Yonne, précisons !) vous ramènera dans un moyen-âge agréable et bien plus propre que le vrai ! Ne loupez pas les boutiques d’artisans et quelques très bon restos, comme celui des Millésimes, dans cette impasse du Poids-du-Roi (parlera-t-on un jour pareillement du poids d’un certain président de la République ?) conquise par une famille de restaurateurs-épiciers-charcutiers-oenologues pas comme les autres, les Paillot... On vous conseille sinon les pique-niques inoubliables en bord de rivière. Et pour séjourner, notre coup de coeur : les chambres d’hôtes de Rita Florin, dans un ancien office notarial qu’elle a rendu méconnaissable (Le Tabellion) www.noyers-et-tourisme.com
Rêver à La Borde
Sur la route de Saint-Fargeau (pour les fans de Sons-et-Lumières au château !), faites une pause dans ce magnifique jardin «remarquable» conçu de toute pièces par un couple d’amoureux hollandais en 1997. Belle expo d’art contemporain avec des artistes de haut niveau, tous installés dans la région : Eugénie Jan, Clarke Drahce ou encore Eric Schenker. Et si vous êtes fatigués, tentez une étape tendre et très luxueuse dans leur superbe gîte ! Jardin de La Borde – Leugny (89) 06 86 47 69 01 www.la-borde-maison-hotes.fr
La Borde - Orangerie © DR
Le moyen-âge à la Viollet-leDuc
La Rochepot, c’est un rêve pour les amateurs de moyen-âge et “d’héroïque fantaisie”. Reconstruit de toute pièce par Charles Suisse, disciple de Viollet-Leduc à la toute fin XIXè à la demande de la femme et du fils du président Carnot, qui ne le verra jamais, il réunit tout ce qu’on savait à l’époque sur cette époque très idéalisée. Pendant 25 ans, cet énorme chantier permis à la population locale, sans ressources du fait du phylloxera, de survivre. Désormais classé, c’est à dire qu’il restera toujours tel qu’il est dans son jus, avec ses pierres, ses tuiles et ses meubles, il est ouvert tout l’été (tlj jusqu’à fin septembre, sauf les lundis et mardis. Tél : 03 80 21 71 37). Ne manquez pas ça. Et profitez-en pour allez faire la fête dans les vignes, du côté de Nolay, avec le festival “De Cep en Vigne”, début août. Pas triste du tout non plus. 30
La Rochepot ©Christophe.Finot
La Franche Bourgogne en survol
© DR
Ici, point de trop hautes montagnes et de courants délétères. Les douces courbes de nos pays se survolent et pour cela, il existe tout un tas d’aéronautes qui peuvent nous aider à le faire tant en Bourgogne qu’en Franche-Comté. Ce n’est pas donné (comptez au moins 200 € pour un vol d’une à deux heures) mais il existe plein de formules, et c’est une très bonne idée de cadeau ! Et pour découvrir cette pratique, rencontrer des «montgolfiers» venus du monde entire, faire des baptêmes en montgolfière ou tout simplement en prendre plein les mirettes, foncez aux Montgolfiades de Dole du 11 au 14 juillet prochain. Montgolfiades doloises : www.atmosfeerique.org - pour voler : Beaune-Montgolfières – Air Escargot – Bourgogne Montgolfières
Les marins d’eau douce sont sympas !
Savez-vous qu’à 20 mn de voiture, vous pouvez vous évader complètement, pour une soirée sur le plancher des vaches... ou quelques jours pour une croisière ? Tout ça à St-Jean-de-Losnes, un port réputé mondialement pour le tourisme fluvial en Bourgogne. Les vendredis de juillet, des bons groupes de musiciens, jouant du rock au pop en passant par le latino animeront les quais bordant la Saône, les restaurants se couvriront de lampions, et le 14 juillet, c’est soirée guiguette ! À nous les jupes à fleurs, les canotiers et le chachacha ! Sinon, ne manquez pas le musée de la batellerie, simple et instructif sur cet autre petit monde. www.stjeandelosne.fr St-Jean de Losne © DR © Saline Royale
Des voyages salés...
A une petite heure de route, un lieu magique et royal. La Saline royale d’Arc-et-Senans se met aux couleurs du voyage du nomadisme avec les 15 jardins éphémères du “festival des jardins” et l’expo “les Arpenteurs” dans laquelle 14 artistes donnent leur interprétation du voyage et de l’exil. Et pour mieux en profiter, on peut même y dormir dans des chambres épurées, design et tout confort, le tout dans un calme total. Un moment magique hors du temps qu’on vous conseille vraiment, à associer à une séance de balnéo ou un massage à Salins-les-Bains ! Et pour combler votre appétit, vous pourrez tester l’humeur du chef, très locavore, au Bar des Salines, sinon le Grapiot à Pupillin vous propose une cuisine pleine de charme en plein milieu des vignes d’Arbois. www.salineroyale.com chambres de 84 à 113 € avec menu du jour à 18 € www.thermes-salins.com Le Grapiot - Rue Bagier, 39600 Pupillin – tél : 03 84 37 49 44
En voiture, Hercule !
Voyager comme au siècle d’avant le siècle dernier, c’est encore possible à quelques kilomètres de Pontarlier avec le Coni’Fer, le train le plus haut du massif du Jura. Dans ce train restauré avec amour par une association locale, on pourra parcourir la ligne mythique Pontarlier-Vallorbe à travers les pâturages du Haut-Doubs. Pendant tout l’été, les trajets sont quotidiens, et de nombreuses animations proposées. Mais pour se prendre pour Agatha Christie ou Hercule Poirot, quoi de mieux que de réserver un trajet-repas dans un vrai wagon du mythique Orient-Express ? www.coni-fer.org - réservations : 03 81 49 10 10 ■
© Coni-fer
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WE LOVE FRANCHE-BOURGOGNE
Bienvenue chez eux
L’aventure charolaise cartonne sur TF1 ! Vous les avez découverts dans ces pages, lors d’un spécial “We are Bourgogne”, il y a plusieurs étés de cela. Vous les avez retrouvés au cours de l’émission “Bienvenue chez nous” que TF1 présentait, en juin, à l’heure de l’apéro. Rencontre avec Jean-Luc Pertile et Pascal Cotin, deux gentils propriétaires de maison d’hôtes qui ont flingué tous leurs concurrents ! Le jeu est simple, encore faut-il tenir jusqu’au bout : quatre couples possédant des chambres d’hôtes en France vont se tester (et finiront parfois par se détester) au fil des semaines jusqu’au décompte de points final. Tout en étant les deux homos de service face à trois couples hétéros, Jean-Luc et Pascal ont assumé leur rôle avec intelligence et humour. Le premier nous a livré quelques pages de son journal perso, en voici quelques extraits. Ils vous permettront de mieux vous préparer, si d’aventure vous avez des chambres d’hôtes et désirez passer à la télé. On aurait bien aimé demander à Voo TV de nous faire une série semblable, avec des restaurateurs de Franche-Bourgogne allant se tester à tour de rôle, mais bon, trop tard ! Dommage, on aurait bien rigolé aussi...
Bienvenue chez nous,
à Charolles
extraits du journal de bord de Jean-luc Pertile
Tournage fin octobre, début novembre 2013. Un peu peur que le climat ne soit pas au beau, surtout en Charolais car TF1 finit chez nous (2 semaines de tournage, soit 2 maisons par semaine.) L’aventure commence à Orleix près de Tarbes. Un château, ça commence fort. Pas le château, le jeu ! Béa et Patrick sont adorables, madame a beaucoup de charme et monsieur parle, parle et parle encore. Visite de la chambre, déco noir et blanc. Pascal cherche la télé. «Elle est sur le mur noir, la télé en noir», je lui précise. Puis c’est la rencontre des autres candidats : Ruth et Philippe, prêts à tout pour gagner, Sylvie et Robert, cool en apparence! L’activité proposée, c’est de la danse. Le repas est simple, la nuit tranquille. On se retient dans les commentaires, nous connaissons le fonctionnement de l’émission ! Après le petit déjeuner et les notes attribuées aux différentes prestations, départ pour le pays basque, avec un passage par Lourdes, ça peut servir !
Oh my God ! Le lendemain, arrivée vers 10 h chez Ruth et Philippe. Bon accueil, montée dans les chambres par un couloir triste et sombre. La porte de la chambre s’ouvre : c’est petit, le thème de la déco c’est le rugby («oh my God !»). Retrouvailles avec les autres, visite du parc, très grand et beau, et Philippe parle, parle et parle encore du pays Basque. Activité choisie : jeu de force, les Bourguignons et les Alsaciens gagnent. Repas terroir et nuit au calme, sauf quand les voisins parlent ou bougent. Le petit-déjeuner se termine mal, Philippe ne supportant pas les questions en rafale de Sylvie. Un bon point pour nous !
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Déguisé en Alsacienne pour la bonne cause ! Départ pour l’Alsace : la maison de Sylvie et Robert nous semble être la plus belle, on est, il est vrai, à 190 € la nuit. Pascal est déçu par les extérieurs, ça commence mal ! Bon accueil (Sylvie pense que nous sommes ses principaux concurrents !). Chambre très chargée en meubles, en déco, en lampes, en tapis, en tout. Pas beaucoup de place en hauteur, fait remarquer Pascal, maison alsacienne oblige. Pas beaucoup de place non plus pour poser nos affaires. Durant la visite des lieux, une réflexion fuse : «On se croirait dans un musée !» Aie ! Sylvie tique. L’activité choisie est exceptionnelle, nous nous retrouvons dans un cabaret, moi déguisé en Alsacienne (ben oui !) et on apprend quelques pas de french cancan, sous les projecteurs et en pensant aux quelques millions de téléspectateurs qui verront ça dans quelque mois. Le repas est digne d’un bon restaurant, le service trop long, la nuit cool, sauf les bruits de couloir : «à ce prix là !» Petit déjeuner super, copieux et tout et tout...
Les notes tombent, elles sont bonnes! Ensuite, les commentaires sur le lieu : belle maison de ville, avec un petit, petit, tout petit jardin (dixit Sylvie), les notes sont bonnes. En trois : l’activité et le repas, ils ont adoré la visite de la ville avec la troupe de figurants des nocturnes estivales, ce qui m’a fait verser quelques larmes de joie, et le repas typique que j’avais imaginé avec le chef étoilé d’à côté a été apprécié sans que l’on me reproche de ne pas être derrière les fourneaux : ouf ! C’était risqué pour les notes, ben non : à notre grande surprise, de bon points encore. Ensuite les notes pour la chambre : elles sont grandes, bien décorées, calmes, il ne manque rien. Dommage le rideau de douche, «ça colle aux fesses». Ma réponse fut, désolé : «Oui, si tu a un gros cul ou si tu fais le grand écart dans la douche !». Limite niveau humour mais bonne note au final.
Charolles super-star(s) ! Et nous voici à la maison, à Charolles. On accueille. Pas de stress, cool, ça roule : c’est mon boulot ! Visite de la maison et de notre petite, petite, petite cour comme dira Sylvie à la finale, puis départ pour l’activité : une visite de Charolles avec une partie de la troupe qui anime les visites nocturnes en été. Cela plait à nos concurrents. Ouf ! Repas le soir à la maison avec un cuistot et la pâtissière du restaurant étoilé Doucet (tout a côté de la maison !). En entrée, des cuisses de grenouilles. Oups ! Ruth n’aime pas les cuisses de grenouilles : «ça me fait penser au grenouilles qui font croâ croâ au bord de notre lac.» C’est pas grave, Ruth : «On coupe les cuisses et remet le corps dans la nature et les cuisses repoussent !», et elle me croit, la petite chérie ! Trop fort. Le reste du repas est super, de terroir et de saison, merci à nos petits chefs. Je précise que je ne fais pas de table d’hôtes, c’est pas mon boulot. Petit-déjeuner traditionnel, comme d’hab, je ne me casse pas la carafe, ça se passe calmos.
La grande finale parisienne ! Finale de «Bienvenue chez nous» à Paris fin février 2014. Le taxi passe nous prendre vers 10 h pour le loft. Arrivée sous la pluie, ça commence mal ! Grand bonjour à l’équipe et mise en place. On découvre enfin sur l’Ipad ce que nos collègues ont dit de nous : ils nous trouvent accueillants, Pascal plus réservé, normal, il est peu présent à la maison, il a une activité à la ferme.
Dernière étape : l’ouverture des enveloppes, le journaliste nous fait douter encore et encore. Nous descendons l’escalier pour nous assoir autour de la table ronde. Juste un sourire crispé et un bonjour aux candidats. Qu’ont-ils pensé de nos notes et commentaires ? Nous avons de la chance, ils commencent par se prendre le bec entre eux. À mon tour de parler : «Je vous remercie pour vos gentils commentaires et surtout pour la visite de la ville avec les gens de notre village, vous m’avez touché, vraiment merci !». J’étais sincère, j’ai réussi mon coup, juste du positif ce qui nous évitera de leur part des remarques sur nos notes ! On découvre les résultats. Champagne ! ■ JLP Allez découvrir le petit monde de Jean-luc Pertile et Pascal Cottin chez eux, au Clos de l’Argolay, 21 quai de la Poterne, 71120 Charolles. www.closdelargolay.fr ou www.domainedelargolay.fr
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WE lOVE FRANCHE-BOURGOGNE
Alésia
MuséoParc Alésia sEM @ JACHYMIAK
■ par Albert Tournepage
: de la bataille à la guerre !
Si Rome n’est plus dans Rome, en serait-il de même pour Alésia ? Le livre de Jean-Louis Voisin (*) semblait définitif quant au lieu où s’est déroulée la célèbre bataille : nul doute selon lui que la commune Côte-d’Orienne d’AlizeSainte-Reine a vu l’affrontement entre deux géants, César et Vercingétorix, ce qui rejoint la thèse officielle. Mais la contestation gronde, et les défenseurs de la Franche-Comté ne baissent pas les bras. Etat des lieux d’une guerre annoncée. tout a coMMencé il y a environ deux ans, dans une librairie beaunoise. Jean-Louis Voisin présentait son ouvrage, «Alésia, Alésia, un village, une bataille, un site», avec un bandeau ceignant la couverture, «Fin Fin de la polémique». C’était aller un peu vite, car soudain arrive un minibus, avec à son bord une vingtaine de personnes qui envahissent les lieux. Les passagers prennent à partie l’auteur, en lui reprochant de trahir les faits, au détriment du Jura. On l’aura compris, Jean-Louis Voisin avait affaire à des partisans du site de Chaux-des-Crotenay, commune jurassienne historiquement opposée à Alise-Sainte-Reine quant à la localisation du lieu de l’affrontement entre César et Vercingétorix. Après quelques mots un peu secs, les choses en restent là. Puis, lors du salon du livre d’Autun, en avril dernier, nouvel épisode : cette fois Jean-Louis Voisin est absent, mais un de ceux qui étaient venus à Beaune contester la thèse officielle s’approche d’Evelyne Philippe, l’éditrice d’ «Alésia», Alésia», et lui reproche en des termes vifs d’avoir réédité un livre comportant selon lui autant de contre vérités.
Enjeux politiques la passion est un plat qui se consomme chaud, brûlant même, et qui n’a que faire de la raison. Mais l’on ne peut s’empêcher de penser que, dans cette affaire, d’autres forces sont en action. Des forces souterraines. Ainsi, un projet assez ancien vient de refaire surface, que le gouvernement actuel est bien décidé de mener à terme : il s’agit de fusionner certaines régions françaises, l’Hexagone passant de 22 régions – pour la France métropolitaine - à 14. Vus sous ce biais, les événements survenus, qui paraissent a priori circonscrits au seul domaine de la culture, seraient bel et bien le symptôme d’enjeux politiques aussi concrets qu’importants : qui, dans le projet de fusion des régions, va l’emporter ? Dijon ou Besançon ? Ou bien, lu autrement, d’une manière symbolique, AliseSainte-Reine ou Chaux-des-Crotenay ? On peut contester bien sûr cette interprétation des faits. Il n’empêche qu’une chose au moins est sûre : la guerre pour la Bourgogne a bel et bien débuté. Vercingétorix va-t-il une nouvelle fois perdre la bataille, si tant est que César l’ait effectivement remportée en Côte-d’Or ? ■
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statue-de-Vercingetorix PhM - sEM Alésia
à propos du livre Nous avons posé quatre questions à Jean-louis voisin. Voici ce qu’il nous fut répondu :
1Il l’est, et depuis longtemps. Déjà en 2009, l’un des meilleurs spécialistes
A propos de la localisation de la bataille d’Alésia en Côte-d’Or : vous semble-t-il que le débat soit clos, et pourquoi ?
des questions militaires à Rome, Yann Le Bohec, écrivait : «La localisation d’Alésia est un problème mort depuis des décennies, et il n’intéresse plus que quelques auteurs.» Pourquoi ? Il est difficile de tirer des enseignements précis du texte de César. Mais l’ensemble des éléments que l’archéologie a mis au jour sur le Mont-Auxois et ses alentours — depuis le nom Alisiia aux balles de frondes frappées au nom de Labienus, le principal lieutenant de César, en passant par le plus grand complexe militaire connu actuellement de la fin de la République — est si important qu’il faut se demander ce qu’est ce site s’il n’est pas l’Alésia césarienne. Et comment l’expliquer ? Sur les sites dits alternatifs, rien d’aussi varié et d’aussi resserré dans le temps (les années cinquante av. J.- C.) n’a été trouvé. Ainsi à Syam/La-Chaux-des-Crotenay, dans le Jura, de nombreuses campagnes de fouilles ont eu lieu. Le matériel trouvé n’est pas négligeable, plus de 3000 objets métalliques, plus de 5000 objets céramiques. Il a été expertisé en 2011. Résultats ? Aucune arme, et quasi rien de l’époque du siège d’Alésia. Conclusion : aucune bataille mettant aux prises des Gaulois et des Romains n’a eu lieu à cet endroit !
2Un exposé clair, lisible par tous. Qui permet à chacun, en Qu’apporte selon vous votre ouvrage à la question ?
toute objectivité, de se faire une idée sur cette controverse. Qui raconte les événements, présente les protagonistes, expose les enjeux. Je ne m’arrête d’ailleurs pas à la seule bataille entre César et Vercingétorix. Je visite la petite ville gallo-romaine jusqu’à sa christianisation, retrace l’histoire du village d’Alise avec ses pèlerinages à sainte Reine et m’arrête avec l’un de ses enfants les plus célèbres, le chanoine Kir, et avec le Muséoparc.
3La chance, son génie militaire qui utilise toutes les failles de Pourquoi est-ce César qui l’a finalement remporté ?
ses adversaires, le professionnalisme et le savoir-faire de ses troupes qui le suivent aveuglément. Vercingétorix et les siens
n’ont pas démérité, mais la fameuse armée de secours, très nombreuse, qu’il a réclamée est divisée, mal commandée, mal employée et composée de soldats courageux certes, mais se comportant souvent en amateurs.
4C’est le décalage entre la statue de Millet qui domine le Vous avez intitulé un chapitre «le vrai et le faux Vercingétorix». Qu’entendez-vous par là ?
Mont-Auxois et qui reflète le Gaulois tel qu’on le rêvait sous le Second Empire et les connaissances actuelles qui m’a amusé. Par exemple, il est probable que le chef arverne ne portait pas de moustaches «à la gauloise». De la statue, un seul élément est vraiment gaulois, les bracae, les braies ! Tout le reste est le produit de l’imagination. ■
(*) Jean-Louis Voisin, «Alésia, un village, une bataille, un site», Editions de Bourgogne, 226 pages, 18,50 €
Un Dijonnais a retrouvé le trésor de Vercingétorix ! C'est un titre que vous auriez pu voir à la Une de votre quotidien régional. Didier Leterq, qui vit à Hauteville-les-Dijon, est chimiste au CEA (Commissariat à l'Energie Atomique... et aux énergies alternatives, comme on dit maintenant). Mais ce ne sont pas ses recherches qui l'ont mené à suivre la piste d'un trésor fabuleux, composé de statères d'or. C'est l'envie d'écrire des aventures pour adolescents d'aujourd'hui, façon Club des 5. Théo et ses amis profitent d'un voyage scolaire en Bourgogne pour mener une enquête, entre Bibracte, Vix et Alesia, en passant par les forges de Buffon. Elle les conduira au pied de la statue d'un Vercingétorix ressemblant à ce Napoléon III qui avait recherché lui-même le trésor toute sa vie. Ils le trouveront, en risquant leur vie et celle d'un Grand-Pa un peu déjanté qui n'a jamais pensé qu'Alésia pourrait être une imposture de l'histoire, le Figaro n'ayant pas encore lancé sa bombe au moment où le livre était écrit. Un régal pour petits et grands. ■ GB Théo et le trésor de Vercingétorix, par Didier Leterq, aux éditions Le Pommier.
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FÊTEs DE VIllAGE
■ Par Olivier Mouchiquel
La Bourgogne
aux escargots ! Cet été, c’est décidé, on reste en Bourgogne. les Japonais, les Allemands, les Hollandais et les Américains viennent y trouver leur bonheur, alors pourquoi pas nous ? sortez couverts, raisonnez fourchettes : petite revue des fêtes au village, bals ou marchés originaux où passer du bon temps seul, à deux ou en famille
Un amour de marché nocturne à Mont-saint-Jean
Une assiette de grillades et des pommes de terre à la crème, ça vous tente ? Et une petite promenade à dos d’âne pour les enfants ? Un marché gastronomique et artisanal sous les étoiles pour faire ses emplettes et déguster. Vendredi 18 juillet Cour de la Mairie - 21320 MontSaint-Jean - Tel. 03 80 84 30 89 montsaintjean.mairie@wanadoo.fr
Marché nocturne de la Grande Vadrouille, à Meursault
C’est à la fraîche que l’on flânera dans les allées du marché nocturne en extérieur de Meursault, d’artisans en producteurs du terroir, entre les véhicules anciens et les toboggans géants pour les enfants, en profitant d’une collation burgonde et d’un joyeux concert. Vendredi 18 juillet, de 17h à 23h Place de l’Hôtel de Ville 21190 Meursault - Tél : 06 17 46 10 76
Epoiss’Estival : entre Coluche et fromage ! Ca va guincher ! Le repas champêtre est animé par le sosie de Coluche et, à 21h30, danseuses et chanteurs mettent le feu à Epoisses dans un spectacle revival 70’s-80’s. Samedi 19 juillet à partir de 19h Ex-terrain de camping - rue de la Gare 21460 Epoisses - Tél : 06 81 86 58 63
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Marché nocturne de saint-Vallier
Entièrement consacré aux produits du terroir, à l’art et à l’artisanat, le plus important marché de nuit entre Montceau-les-Mines et Le Creusot.
Samedi 19 juillet à partir de 19h Centre ville - 71230 Saint-Vallier
Marché aux Chandelles de Matour
Dans le parc ombragé de la Maison des Patrimoines, “vitraux, peintures, luminaires, poteries, bijoux, vêtements, verre gravé, filé, cuirs, décos…. côtoieront avec plaisir la gastronomie : confitures, chocolats, fromages, foie gras, escargots, vins.” Prenez place à table et dégustez en musique un jambon à la broche cuit au feu de bois avec, pour 9 €, pomme de terre, fromage et tarte. Samedi 19 juillet à partir de 17h30. Parc de la Maison des Patrimoines 71520 Matour - Tél : 03 85 59 72 24
Charmeurs de guinguettes : Fête d’été de la Charmoise
Saluons les infatigables associations qui font vivre nos villages. 32 ans déjà que La Charmoise fête le soleil avec un déjeuner champêtre et un bal guinguette pour conter fleurette. Dimanche 20 juillet, toute la journée 21350 Thorey-sous-Charny associationlacharmoise@gmail.com
Vallée de l’Ouche : Mettez-vous en train... et en bouche
Mieux que le Far West, la Vallée de l’Ouche en train à vapeur avec ses paysages de forêt, de vallée, de falaises, avec ô bonheur en soirée, l’escale gastronomique de Thorey-sur-Ouche. Vins, gougères et charcuterie, toute la famille se régalera de produits de bouche issus du terroir bourguignon. Bonne humeur garantie !
Jeudi 24 juillet à 18h Départ de l’ancienne gare Route d’Arnay 21360 Bligny-sur-Ouche Tél : 03 80 20 16 51 Inscription obligatoire à l’Office de tourisme : ot.blignysurouche@wanadoo.fr Tarif normal : 20 €. Enfant 3-6 ans : 10€. Moins de 3 ans : gratuit. Chèques vacances acceptés.
A la fraîche en Auxois : Marché Nocturne de Pouilly
Rencontre nocturne avec une trentaine de producteurs régionaux. On cause, on goûte, et on mange sur place, en musique et en plein air.
Mercredi 23 juillet, à partir de 18h. Maison de Pays Le Seuil - 21320 Pouilly-en-Auxois - Tél : 03 80 90 75 86
Vous en avez ? Dégustez-la ! Faites de la brioche à Vitteaux
Une fête populaire pour bien commencer le premier week-end d’août : les producteurs du canton de Vitteaux vous accueillent autour du four géant dans lequel dorent doucement, tous les ans, un millier de brioches. Parfait pour le goûter ! Samedi 2 août, toute la journée Place Dr Quignard - 21350 Vitteaux Tél : 03 80 33 94 46
Le plancher sera bon, ce soir le Bal trad’ de la st Maurice
Ce soir, on va au bal et on s’initie aux danses traditionnelles d’Auxois-Morvan, après avoir fait honneur au bar et au buffet. Dimanche 3 août à 19h Place de l’église - 21460 Corsaint Tél. réservation : 03 80 97 05 96
Le grand duc, c’est vous Repas de tradition à Anzy-le-Duc
On se pose sur les berges de l’Arconce et on profite d’un repas champêtre avec au menu un régal de poisson “fraîchement pêché, frit au feu de bois”. Un petit air de la campagne chère à Henri Vincenot. Lundi 4 août - Service à partir de 13h 71110 Anzy-le-Duc
Oyez, braves gens, jouez et dégustez ! Fête médiévale des seigneurs de Thil
Remontez le temps avec vos enfants : dans un campement médiéval, ménestrels et magiciens font revivre un moyenâge fantastique dans les ruines de la forteresse de Thil. Profitez du spectacle et régalez-vous. Samedi 9 août de 11h à 21h, dimanche 10 août de 10h30 à 18h30 Château de Thil - Hameau de Maison Dieu 21390 Vic-sous-Thil Tél : 06 08 23 24 19
Rendez-vous, mon amour, à la Saint Amour Pique-nique romantique nocturne chez Bussy
Offrez à votre belle un concert du Festival des musicales en Auxois et, vêtus de vos plus beaux atours, romantiques et galants, mieux encore en costumes historiques, guidez-la à l’une des table pour deux dressées dans les jardins du château de Bussy-Rabutin. Renouvelez votre flamme au clair de lune et aux chandelles de la Saint Amour. Inoubliable. Samedi 9 août, 20h Château de Bussy-Rabutin - rue du Château - 21150 Bussy-le-Grand Tél : 03 80 96 00 03 chateau-de-bussy-rabutin@ monuments-nationaux.fr
Pot-au-feu pour les potos : y’a pas photo !
Fête du pot-au-feu à Saint-Christopheen-Brionnais. Embarquez vos amis : samedi, c’est concours bovins, intronisations folkloriques, bal et feu d’artifice avec belle bleue, belle blanche et belle rouge à 22h. Dimanche, on a brocante avant le “gigantesque pot au feu” servi à partir de 18h. Samedi 9 et dimanche 10 août 71800 Saint-Christophe-en-Brionnais Renseignements : comite. stchristophe.free.fr - comitestchristophe@orange.fr
Bèze, andouille, quel programme ! Vive la fête de l’andouille et des cornichons
Cette fête, on l’adore. Pour son nom bien sûr, et pour ses forains, son spectacle moyenâgeux, pour la ballade dans les grottes, histoire de rouler quelques pelles souterraines serrés dans les barques, avant un repas pantagruélique qui vous laissera ronflant sous un arbre du joli parc de la Source. Incontournables : le concours de Mme XXXL et de M. Brioche, et l’élection de la Reine de l'andouille et du Roi des cornichons. Vendredi 15 août à partir de 11h Parc de la Source - 21310 Bèze - Tel : 03 80 75 37 54 / 06 30 47 81 38
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FÊTEs DE VIllAGE
La Bourgogne
aux escargots ! Vas-y que j’te tourne la manivelle dans la meule de foin Fête de la Vielle à Anost
Vielle à roue, accordéon et cornemuse, 20 000 spectateurs chantent et dansent sur les musiques traditionnelles du Morvan, avec un festival off au fil des terrasses, des rues et parfois chez l’habitant… Le terroir n’est pas mort ! Du jeudi 21 au dimanche 24 août 71 550 Anost
Foire de la Balme à Bouhans : La palme à la Bresse !
Seigneur futé, Louis de La Balme prend sa plus belle plume en 1645 et propose au Roi de France de créer une foire pour booster les échanges commerciaux entre la Bresse bourguignonne française et la Franche-Comté ex-hispanique, enfin en paix après neuf ans de guerre. Aujourd’hui, avec ses 350 exposants, la Foire de La Balme est le lieu de rencontre des Bourguignons, des Bressans et des Lyonnais autour du marché au bétail et de ses chevaux de selle très prisés, de la gastronomie et du vêtement. Une foire pour le plaisir simple de discuter et manger un morceau en plein champ. Samedi 30 et dimanche 31 août. Mairie de Bouhans - Le Bourg - 71330 Bouhans - Tél : 03 85 72 02 49 – foirela-balme.com
Oignon et gros tubas ! l’été à Pluvet, on ne se pèle pas
Un week-end de fête foraine à Pluvet. A 19h le samedi, on se remplit la panse d’une délicieuse soupe à l’oignon gratuite, et l’on enquille avec le bal, gratuit lui aussi. On finit la nuit comme on peut et à 11h30 le dimanche, on est sur le pont pour admirer les gambettes des majorettes et les gros tubas de la fanfare. Samedi 6 septembre (19h-3h) et dimanche 7 septembre (9h-17h30) 21110 Pluvet - Tel. 06 15 29 43 76
Pour toi mon coeur, des fleurs à Concoeur Fête du cassis, of course !
On adore ce ravissant hameau fleuri et sa Fête du Cassis. On déguste, on goûte, on se regale de sirop, de bonbons et de fruits pressés, de confiture et de mille petits trésors gastronomiques. On visite, aussi, pour découvrir le travail d’artisan des producteurs. Samedi 6 et dimanche 7 septembre Renseignements : Office de tourisme de Nuits-Saint-Georges
Incontournable : La ferme Fruirouge à Concoeur. Isabelle et Sylvain Olivier vous feront visiter leur ferme et leur atelier familial, et vous livreront les secrets de la pressée traditionnelle. On se laisse tenter, on ferme les yeux, et on se régale…
Samedi 6 et dimanche 7 septembre, de 9h à 12h et de 14h à 19h. Concoeur - 21700 Nuits-Saint-Georges Tél : 03 80 62 36 25 - www.fruirouge.fr
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Mesdames, une fête pour vos maris A Chaignay, la Fête des ânes
Un vide-grenier et une exposition artisanale où chiner en couple tranquillement, un manège et une traditionnelle pêche à la ligne pour les enfants, la buvette et un buffet pour se poser, avant d’emmener les plus petits en balade sur le dos des ânes.
Dimanche 7 septembre, de 10h à 18h Ruellotte - rue du Puits Radier - rue du Puits dessous - 21120 Chaignay - Tél : 03 80 95 02 04
Venez taper le carreau salon ludimania
Un super weekend pour tester en famille tous les jeux de société modernes. Des jeux de motricité pour les enfants à partir de 3 ans, des jeux d’adresse ou surdimensionnés en bois, des jeux d’ambiance ou de stratégie pour les ados et les adultes, pour les fans et pour ceux qui détestent les jeux. C’est gratuit et sans effort : asseyez-vous à n’importe quelle table, les animateurs se chargent de vous faire jouer dans la bonne humeur. Cerise sur le gâteau, on peut s’offrir les jeux sur lesquels on a craqué. Espace Tabourot des Accords Rue François Mitterrand 21850 Saint Apollinaire Samedi 13 et dimanche 14 septembre, 11h-19h www.ludimania.fr ■
Photos ©Finsbury corporate
La boutique de l’homme chic et élégant
Photos © DR
C’est en 1986 que la marque Finsbury s’implante en France, proposant exclusivement des souliers cousus Goodyear fabriqués en Angleterre. Finsbury est aujourd’hui une marque française aux valeurs de qualité, de tradition et de modernité, avec une sélection raffinée de modèles et des lignes en perpétuelle évolution, du traditionnel cousu Goodyear au montage Blake. L’assemblage de 75 pièces différentes nécessite 220 opérations manuelles et 6 à 8 semaines de travail. 100% européenne, la fabrication des souliers n’utilise que des peausseries françaises en cuir de veau pleine fleur. Richelieu, derbys, boots, mocassins, boucles ou sneakers, Finsbury décline une multitude de modèles, du 39 au 48 avec demi pointure et des tarifs compétitifs, de 159€ à 295€. Karine partage avec son mari Jean-Paul la passion du soulier. Rejoignant le groupe Finsbury en plein développement, ils décident d’ouvrir à Dijon une boutique entièrement dédiée à la chaussure Homme. L’accompagnement est primordial. Finsbury vous conseille dans le choix d’un modèle de pointure idéale, parfaitement adapté à vos goûts et à la morphologie de votre pied pour un confort absolu.
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Un été pour (ne pas) se faire suer en famille ! L’ange du rock indé
France de Griessen, la bande son de vos vacances Saint Sebastien, l’album de France de Griessen, est bien nommé : le martyr romain, patron des archers, touche en plein coeur et la voix envoûtante de France, accompagnée de François « Shanka » Maigret, guitariste de No One Is Innocent, met dans le mille à son tour. Artiste touche à tout, France a notamment travaillé avec les réalisateurs Bruce LaBruce, Virginie Despentes, et Benoît Lelièvre a réalisé son clip californien. Sa blondeur angélique vous parlera si vous étiez au Zénith de Dijon en mars pour le concert d’Indochine : Nicola Sirkis l’a sollicitée pour assurer cette première partie du Black City Tour. ■ Véronique Witkowski A écouter : Saint Sebastien, France de Griessen. http://francedegriessen.com
France de Griessen © Véronique Witkowski
Aude LE FRANC © DR
Une bombe et des fleurs Aude Le Franc : street art et coquelicots
A Précy-sous-Thil, en bordure de route, un immense papillon bleu s’est posé sur le transformateur électrique dans le souffle des bombes aérosols. Dans les champs sur le transfo de Norges, une coccinelle géante grimpe dans les herbes et des coquelicots fleurissent sur la façade. Sur celui de Spoy une grenouille venue des Gravières se repose, à Epoisses, des boules de pétanque invitent à la détente. Aude Le Franc, peintre fresquiste venue du graffiti, donne vie aux murs sans vie. Entreprises, municipalités, particuliers font appel à ses couleurs pour dessiner une histoire là où elle a disparu. Une carte postale ancienne sur la mairie de Foncegrive, réalisée avec le peintre dijonnais Lionel Daval, raconte la place, sa fontaine, la charrette d’antan. La fresque est parfois participative, avec les enfants et les adultes. Avec le collectif A4 Designers, la MJC, les femmes et les enfants du quartier, Aude a couvert la mairie des Grésilles de nichoirs d’oiseaux. Coach formateur dans sa seconde vie chez Nicole Ortis Consultant, Aude accompagne les particuliers et les entreprises dans leurs projets. Peindre des fleurs, c’est aussi mettre l’avenir en couleur. ■ Olivier Mouchiquel Fresque chez particulier, bombe aérosol - Aude Le Franc
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Fresque chez particulier bombe aérosol Aude LE FRANC
Dites-le avec des fleurs :
la tulipe est une salope Laurence Gaud : une autre façon de conter fleurette
Une déclaration d’amour, d’humour et d’humeur aux femmes, aux fleurs, aux femmes-fleurs, avec des billets pas si doux qui bousculent la bienséance et l’élégance féminine. Laurence Gaud, auteur de ces petits poèmes illustrés, nous l’assure, les hommes ne seront pas en reste dans la suite prévue en septembre, "Les fleurs du mâle". Professeur d’anglais talantaise, Laurence peint, écrit, et sculpte aussi des troncs d’arbres à la tronçonneuse. Les lutins sont formels : elle aurait même aménagé dans les bois autour de Dijon une petite cabane qui lui sert d’atelier. A cueillir en librairie et chez tous les bons fleuristes. ■ Véronique Witkowski Laurence Gaud
"Dites-le avec des fleurs : la tulipe est une salope" Éditions Le Hérisson
Broc et Broc et Colegram
Retour dans le passé Une pincée de nostalgie, un zeste de souvenir, un soupçon d’histoire, voilà la recette magique de Broc et broc et colegram, un lieu enchanteur tenu par la fée des lieux, Marie Garlandier. Une incroyable brocante au rez-de-chaussée d’une jolie tour construite en 1891, émergeant d’un bosquet d’arbres au coeur de Dijon, où logèrent autrefois les religieuses d’une clinique. Au plafond, un peintre italien y a peint, en 1911, un ange dont le visage est celui de l’épouse du fondateur du bâtiment. Des bols, des chaises, des bouliers, des joujoux, des boîtes, des affiches, du mobilier, l’inventaire serait long des trésors familiers à caresser du doigt. Marie chine depuis trente ans pour son plaisir et celui des visiteurs qu’elle reçoit et conseille avec une remarquable gentillesse. La Franche-Comté, c’est à côté, et tous les mois Broc et broc et colegram s’expatrie à Besançon au rendez-vous des brocanteur de Micropolis. Une broc havre de paix pour les nostalgiques amoureux du temps passé. ■ Véronique Witkowski
Broc et broc © Véronique Witkowski
Broc et broc et colegram 8 impasse Gagnereaux - Dijon Sur rendez-vous. Tél : 09 50 25 33 82 fb : Broc et Broc et Colegram
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Du soleil sous les roues Paris-Menton : Hervé Gérard en roller sur la Nationale 7
UN ÉTÉ POUR (NE PAS) SE FAIRE SUER EN FAMILLE !
Seb © DR
Baderne - Tom dans Trouloulou © DR
Balade au Bout du Monde Sébastien Delarche : le topo des potes
«Le Gâteau, c’est excellent pour l’initiation. C’est tout petit, ça monte à 10 mètres, ça fait comme un gros pudding avec plein de voies faciles pour emmener les enfants.» Sébastien Delarche vient de publier avec sa bande de chats efflanqués le topoguide d’escalade de Cormot. Un site sauvage comme la montagne à quelques kilomètres de Dijon : «Dans les années 1930, des montagnards s’y entraînaient pour leurs courses, ça faisait partie des grandes falaises sur la route de Chamonix. JeanMarc Boivin, Félix Batier y ont planté des pitons.» Les voies de ce rocher de qualité, en marche d’escalier pour s’initier ou très exigeantes, ont été entièrement réaménagées, avec assurage depuis le haut et sortie sur le plateau. Les randonneurs flâneront sur le sentier de la falaise avec vue sur Nolay jusqu’à la cascade et la grotte du Bout du Monde, avant de faire trempette dans la Cozanne au milieu des truites. Quant à la grande barre de cette combe, elle va faire parler d’elle : reculée, surplombant les champs et les vaches, elle propose des voies de très haut niveau. A suivre aussi : Côté Vertical, l’association de Sébastien qui va proposer toute l’année à Nolay des activités verticales aux jeunes et moins jeunes, slackline, tyrolienne, escalade… en partenariat avec les associations de protection des oiseaux. ■ Olivier Mouchiquel A glisser dans le sac : Cormot, Sébastien Delarche et Thomas Lagoutte, éditions Club Alpin Français de Chalon sur Saône (Espace Jean Zay - 03 85 93 10 21) Pour passer le week-end ou la semaine : Camping à la ferme chez Chantal et Joël Truchot 12 rue du bout du Monde - 21340 Vauchignon 03 80 21 88 76 Chambres et table d’hôtes également au pied des sites d’escalade de Cormot et de Baderne © DR © DR
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«Un jour de pluie, ma mère m’a emmené à la gare de Dijon et je me suis acheté deux magazines de skateboard qui venaient des Etats-Unis. Je les ai lus devant le poêle de la maison, rêvant des skateboarders américains dans les pipelines d’eau et de gaz de trois mètres de diamètre, avec un fond de ciel bleu azur.» Hervé et deux amis finissent par monter une team Stand 21, entreprise dijonnaise spécialisée en fournitures pour pilotes en compétition automobile et importateur de skates. «Nous partions avec le patron, Yves Morizot, notre mentor en skateboard qui nous permit de faire des démonstrations à MagnyCourt. J’ai eu la chance d’être vice-champion de France slalom. Ca s’est passé sur une année, j’ai l’impression que ça représente la moitié de mon existence. J’avais 14 ans, en 1979.» A 50 ans, après la Route 66, Hervé se lance en juin 2014, en roller solo sur la Nationale 7, «sa petite soeur, la route des vacances», pour récolter un peu de sous pour l’association Laurette Fugain. Pour inciter aussi les gens à donner sang et plaquettes pour lutter contre la leucémie, avant le retour sur sa péniche dijonnaise. «Donner aux autres de l’énergie, du temps, de l’argent, un sourire, c’est mieux que recevoir. J’ai la chance d’être en bonne santé, j’aimerais qu’il en soit de même pour tout le monde.» ■ Olivier Mouchiquel
Une aventure à suivre en photo : www.rv66.org Facebook : De Paris à Menton à rollers www.laurettefugain.org
Canyon de Coiserette, le Tacon © DR
UN ÉTÉ POUR (NE PAS) SE FAIRE SUER EN FAMILLE !
Via ferrata © DR
Cet été, on grimpe avec des mecs canyons Thomas lagoutte : canyoning, escalade, via ferrata
breVeté d’etat, Thomas travaille depuis 10 ans dans le canyon et l’escalade en bourgogne et connaît le Jura comme sa corde. Avec Mathieu et nicolas, il vous guidera dans un arrière-pays aux airs de paradis, à quelques kilomètres de chez vous. En couple ou en famille, entre amis, enfants, ados, adultes, débutants ou expérimentés, sortie cool et festive ou parcours sensations extrêmes, peur de l’eau ou vertige, on ira tout en douceur, sans forcer. Dans le Jura, les novices en canyoning s’enfileront, ça ne s’invente pas, le canyon du grosdard, entre la cascade de la queue de cheval et de la queue d’Âne, à côté de saint claude, capitale de la pipe. Une randonnée aquatique avec juste des sauts et des toboggans naturels dans l’eau. Pour s’amuser dans le lit du tacon, on adore le canyon de coiserette, l’un des plus beaux et plus ludiques du Jura, végétal, luxuriant, lieu préservé où personne ne passe. En escalade, vos trois moniteurs sont open : cours, sorties, enterrement de vie de garçon et de jeune fille, jusqu’aux travaux acrobatiques sur corde. A Fixin, à brochon, dans les jolies combes de la côte de beaune à dijon, on s’initiera au rappel et à la falaise. Echelles, câbles, passerelles… Le trio guide également les amateurs sur toutes les via ferrata du Jura. Pour découvrir ou vaincre la peur du vide, celle de Moirans-enMontagne monte doucement à 30 m avec vue sur le lac, puis à 90 m avec les pieds dans le vide et une sortie par un spectaculaire pont népalais. Tout ça sans crainte : la via possède des échappatoires pour éviter les zones impressionnantes. Via ferrara de la roche du Mont à ornans (ce ne serait pas courbet, là, sur le dévers ?), via sportive de Morez, via des baumes du Verneau à nans sous sainte anne et son parcours enfant… Notre région vue depuis le chemin des chèvres a vraiment de la gueule. ■ Olivier Mouchiquel Vos moniteurs cet été : Thomas Lagoutte / Vauchignon : terreomotion@hotmail.fr - 06 60 16 62 28 Mathieu Midonet / Gevrey-Chambertin : www.cordeoption.fr contact@cordeoption.com - 06 84 97 67 99 Nicolas Luchez / Nolay : 06 58 34 75 13 Tout le matériel canyon, escalade, via ferrata est fourni.
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Via du Regardoir, Moirans en Montagne © DR
Après le Grosdard, faire l’amour à Lamoura : Chalet du Versoix - 39310 Lamoura Gîte-restaurant, lac, circuits pédestres faune et flore, VTT. guy.biche@wanadoo.fr www.chaletduversoix.com 03 84 41 25 92 Pour se requinquer après la via de Moirans en Montagne: Restaurant du Regardoir Panoramique sur le lac de Vouglans. 45 avenue de Franche-Comté 39260 Moirans en Montagne www.leregardoir.com 03 84 42 01 15
brasserie
évasion
Côte-d'Or,
j'adore ! Une appli qui marche bien
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des cl i m a ����� du v ig n ob ts le Rando de B ourgogne Vignes
Michel Bau
douin
Bourgogne Rando Vignes : c’est la nouvelle appli mobile pour découvrir les Climats du vignoble de Bourgogne. La Bourgogne, ses vignes, ses grands vins, sa réputation de terre viticole d’exception. A tel point que les «climats», ces fameux terroirs, attendent aujourd’hui avec impatience leur classement au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Au détour des cabottes, des meurgers de pierres sèches, des clos, entrez dans l’univers préservé des grands noms de la Côte. Sur les chemins qui les traversent, partez à leur rencontre. Autour de la Butte de Corton et sur le sentier des Crêtes à Santenay, laissez-vous conter les paysages et l’histoire de la vigne, à la découverte des Climats du vignoble de Bourgogne.
Cette nouvelle application est ce que l’on appelle une appli «embarquée». Concrètement, une fois téléchargée, les problèmes de réseaux se font oublier. L’application fonctionne à l’aide du mode GPS et permet une utilisation complètement offline sur le terrain.
Une application en mode promenade commentée Tout au long des parcours, des points d’étape offrent de nombreuses informations concernant les climats et leur toponymie, l’histoire de la vigne, les spécificités géologiques du terrain… Contenus éditoriaux, audio (François Berland, voix officielle de RFM et l’une des doublures Georges Clooney, s’est prêté notamment au jeu de l’enregistrement) ou visuels… Leurs fiches détaillées dévoilent tous les secrets du vignoble de Bourgogne, in situ. Les contenus audio se déclenchent autour des points d’étapes à l’aide de la géolocalisation. Selon la position de l’utilisateur, des alertes sonores indiquent leur proximité. Enfin, un guidage audio se déclenche également automatiquement pour orienter l’utilisateur sur le bon itinéraire sans avoir à vérifier sur la carte. Impossible de perdre son chemin !
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photographie :
Une application géolocalisée Aujourd’hui : Corton et Santenay, demain : le Château du Clos de Vougeot
Deux premiers circuits ont été retenus pour lancer l’application : le tour de la Butte de Corton (6km) et le circuit des Crêtes à Santenay (11km). D’autres sentiers sont déjà en préparation pour alimenter régulièrement le contenu, en Côte de Nuits notamment, autour du Château de Vougeot. Une version anglaise sera également disponible à l’automne. ■ Toutes les infos sur www.cotedor-tourisme.com
Bourgogne Rando Vignes : téléchargement gratuit sur l’App Store et Google Play.
Cet été,
on choisit son camp Gaulois ou Romain ? Un dilemme personnel ou pour le costume, selon les goûts. Tout l’été, le MuséoParc Alésia joue le jeu…sur le site de la célèbre bataille qui opposa Vercingétorix à César en 52 av. J.-C. Plongez au cœur du siège pour une expérience pleine d’émotions et de sensations.
Romains et Gaulois au combat !
Jusqu’au 30/11 tous les jours à 11h, 14h et 16h. Séance supplémentaire à 17h30 en juillet et août. Gratuit (hors droit d’entrée)
Découvrez la panoplie et les techniques de combat des légionnaires romains et des combattants gaulois !
C’est l’heure du triporteur
Du 05/07 au 31/08 le samedi, dimanche et jours fériés à partir de 14h. Du 18/10 au 02/11 le samedi et le dimanche à partir de 14h - Gratuit (hors droit d’entrée)
Au volant d’un triporteur, chargé de répliques d’objets archéologiques, un médiateur culturel vient à votre rencontre pour vous parler d’Alésia. Une manière inattendue de découvrir l’histoire des lieux.
Joutes verbales
Du 12/07 au 14/07 à 11h45 et 14h45 Gratuit (hors droit d’entrée)
A votre droite, un Gaulois. A votre gauche, un Romain... Avec des mots et non avec des armes, deux comédiens s’affrontent pour défendre chacun leur vision du siège d’Alésia.
MuséoParc Alésia SEM @ JACHYMIAK
Restaurer n’est pas jouer ! Les collections archéologiques du musée Alésia Jusqu’au 30/11 - Gratuit (hors droit d’entrée)
Cette exposition lève le voile sur les réserves du musée et propose de découvrir une soixantaine d’objets restaurés. Pour chacun, les minutieuses opérations de restauration sont illustrées et expliquées. Manipulations et jeux sont prévus pour les enfants, mais aussi pour les adultes.
Rendez-vous sur la terrasse !
Pendant les vacances d’été : du lundi au vendredi (sauf jours fériés) à 14 h, 15 h, 16 h, 17 h et 18 h - Gratuit (hors droit d’entrée)
Après la visite des espaces scénographiés, montez sur la terrasse panoramique. Là, un médiateur culturel vous attend pour replacer les événements de 52 avant J.-C. dans le paysage.
Tél. 03 80 96 96 23 www.alesia.com ou www.cotedor-tourisme.com
BB PUBLI INFO
Pour les enfants Ateliers des vacances
Ludothèque
Tous les jours aux heures d’ouverture du MuséoParc Alésia. Fermeture entre 13 h et 14 h. Gratuit (hors droit d’entrée)
MuséoParc Alésia SEM @ JACHYMIAK
Pendant que les parents visitent, les enfants de 3 à 8 ans sont pris en charge dans la ludothèque. Jeux, jouets, livres, coloriages, costumes... Tout est conçu pour que les plus jeunes passent un bon moment et fassent en s’amusant leurs premiers pas dans l’histoire !
Du 05/07 au 31/08 et du 18/10 au 02/11 le mardi à 10h - 4 € (hors droit d’entrée). Nombre de places limité. Réservation indispensable.
Vos enfants ont entre 4 et 12 ans ? Les ateliers du MuséoParc Alésia leur permettent de découvrir l’histoire, de se familiariser avec l’archéologie et de s’initier aux techniques antiques par la pratique. Les enfants créent un objet qu’ils rapportent à la maison !
Légionnaire en herbe
Du 05/07 au 31/07, du lundi au vendredi à 14h - 2 € (hors droit d’entrée) Réservation indispensable.
Les enfants (à partir de 8 ans) découvrent l’équipement du légionnaire romain, manipulent et essayent différents matériels (casque, bouclier...), puis s’initient aux manœuvres romaines. ■
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évasion
ça va grimper sec !
Attention,
On sait la Côte-d’Or riche de paysages, d’une nature toute en nuances et terre de randonnée. Ni la mer, ni la montagne a-t-on coutume de dire… mais de superbes falaises qui en font l’une des destinations de grimpe parmi les plus recherchées.
La Côte-d’Or est le seul département sur l’axe Paris-Lyon à offrir un tel choix de falaises qui attirent bien au-delà de nos frontières : il n’est pas rare d’y croiser des grimpeurs de toutes les nationalités. Les falaises de Saffres, Hauteroche et Cormot sont les sites historiques en Côte-d’Or. Elles proposent à elles seules 827 itinéraires de grimpe ! Après l’année du vélo en 2013, le conseil général de la Côte-d’Or a décrété 2014 «année de l’escalade» et soutient quatre manifestations de la discipline. Profitez de la belle saison pour prendre de la hauteur… Pour le plaisir des yeux et s’essayer à l’exercice, ne manquez pas les deux rendez-vous grand public : la 6ème Fête des Tours à Saffres (les 28 et 29 juin) et le 1er trek vertical de la Côte-d’Or (les 13 et 14 septembre). Profitez du spectacle offert par les professionnels de la discipline et laissez-vous tenter par les ateliers sur place. Côte-d'Or Tourisme © R. KREBEL
A Saffres, le Comité départemental d’escalade proposera une initiation, un parcours acrobatique, ainsi qu’une randonnée autour des roches animée par l’association du village. A l’occasion du trek vertical, un atelier gratuit de découverte de l’escalade sera organisé le dimanche sur la falaise de Brochon. ■
En savoir plus : www.ffme.fr et pour faire le plein d’idées, de sorties et d’activités nature : www.bouger-nature-en-bourgogne.com
Côte-d'Or Tourisme © R. KREBEL
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Panorama réserve Baderne © DR
BB PUBLI
On n’a pas tous les jours 10 ans…
INFO
Cette année le magazine La Côte-d’Or J’adore fête ses dix ans ! Profitez des bons plans spécialement concoctés pour l’occasion par les sites participant à l’opération. En famille, ateliers créatifs, jeux concours et autres découvertes ludiques vous attendent un peu partout.
Plus d’informations sur www.cotedor-tourisme.com
Dijon - Côte de Nuits et les hautes côtes L’office de tourisme de Dijon offre une pièce de collection pour les personnes participant à la visite guidée du Puits de Moïse le samedi 26 juillet à 15h30 et à la visite guidée «Dijon au fil du temps» le lundi 6 octobre à 15h. Réservation obligatoire Tél. 08 92 70 05 58 (0,34 €/mn) www.visitdijon.com
Dijon Planeur propose une réduction de 10 € sur les vols d’initiation au planeur juillet/août (semaine et week-end). Réservation nécessaire avec le mot de passe «Côte-d’Or j’Adore». Tél. 03 80 35 61 58 www.dijon-planeur.fr
ADT21 © Dijon Planeurs
Venez découvrir la fromagerie Gaugry et les secrets de fabrication des célèbres AOP Epoisses, Ami du Chambertin et Soumaintrain. Pour fêter ce dixième anniversaire, dégustez une assiette gourmande de 5 fromages accompagnée d’un verre de bourgogne au tarif préférentiel de 4 €, de juillet à septembre. Tél. 03 80 34 00 07 www.gaugryfromager.com
www.fruirouge.fr
Fruirouge - Côte-d'Or Tourisme © J-M. SCHWARTZ
Pour marquer les 10 ans de «la Côted’Or J’adore», le Cassissium crée un tout nouveau cocktail pamplemousse-cassis. Le Cassissium vous invite à découvrir ce mélange insolite en avant-première. Tous les dimanches de juillet et août, de 10h à 13h et de 14h à 19h. Tél. 03 80 62 49 70 -
Puits de Moïse - Côte-d'Or Tourisme © R. KREBEL
Le Musée des Beaux-Arts de Dijon a fait peau neuve ! Cet été, n’oubliez pas de vous présenter dans le cadre des 10 ans du magazine pour recevoir cinq cartes postales gratuites des œuvres du musée. En juillet et août tous les jours sauf le mardi, de 9h30 à 18h. Tél. 03 80 74 52 09 http://mba.dijon.fr
Isabelle et Sylvain Olivier vous accueillent pour un week-end «portes ouvertes» à la Ferme Fruirouge à Concoeur. Vous pourrez visiter la ferme, l’atelier de fabrication et déguster de délicieux produits. Venez découvrir la pressée du cassis à l’ancienne et acheter quelques douceurs sur le petit marché. Les samedi 6 et dimanche 7 septembre de 9h à 12h et de 14h à 19h. Tél. 03 80 62 36 25 -
www.cassissium.fr
Fromagerie_Gaugry©FROMAGERIE GAUGRY
Visite guidée des Hospices de NuitsSaint-Georges avec tarif spécial de 2,50 € le samedi 11 octobre à 14h30. Réservation obligatoire). Tél. 03 80 62 67 00 -
c.robin.hopital.nuits@orange.fr
Musée des Beaux Arts Dijon - Côte-d'Or Tourism © F. BONNARD
Hôpital de Nuits-Saint-Georges © Hôpital de Nuits-Saint-Georges
Côte-d'Or Tourisme © CASSISSIUM
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Vallée de l’Ouche Profitez du plaisir d’un aller-retour en train à vapeur avec le chemin de fer de la vallée de l’Ouche qui offre un billet de train pour 2 adultes AR Bligny-sur-Ouche/ Pont-d’Ouche durant la saison d’été. Tél.
2 visites guidées achetées et 5 % de remise accordés sur les achats. Réservation nécessaire avec le mot de passe «Côte-d’Or J’adore». Samedi 21 et dimanche 22 juin, samedi 18 et dimanche 19 octobre. Tél. 03 80 25 90 81 - www.veuveambal.com
03 80 20 17 92 - http://chemindefervalleedelouche.blogspot.fr/
L’office de tourisme de Semur-enAuxois vous propose une journée spéciale «10 ans de la Côte-d’Or J’adore» le mardi 1er juillet. Un ticket gratuit pour un ticket payant pour la «visite découverte de la cité médiévale avec Dame Sandrine» de 15h à 16h30, ou pour un départ de visite de la ville en petit train touristique à 14h30, 16h ou 17h30. Tél. 03 80 97 05 96 www.tourisme-semur.fr
ADT21 © Maison Veuve Ambal ADT21 © Chemin de fer de la Vallée de l'Ouche
Autour de Beaune côtes et hautes-côtes Les deux premières personnes appelant pour réserver la visite guidée «Beaune de ville en cave» dans le cadre de l’opération des 10 ans de la Côte-d’Or J’adore se verront offrir leur visite. Tous les samedis à 16h. Tél. 03 80 26 21 30 - www.beaune-
L’agence de tourisme de Nolay vous offre 6 entrées à la manifestation «De Cep en Verre» les 2 et 3 août et 2 OeNolay Tours valables pour une visite les samedis à 10h30 jusqu’au 31 octobre (réservation obligatoire). Tél. 03 80 21 80 73 - www.nolay.com
tourisme.fr
Semur-en-Auxois - Côte-d'Or Tourisme © F. BONNARD
L’office de Tourisme de Pouilly-enAuxois offre une visite de la ville pour la première personne appelant dans le cadre des 10 ans de «la Côte-d’Or J’adore». Tous les mercredis de juillet et août. Participez également au concours de dessins pour illustrer le sentier créatif du canal de Bourgogne le 21 juin ! Tél. 03 80 97 05 96 www.pouilly-auxois.com
De cep en verre Nolay - Côte-d'Or Tourisme © F. BONNARD
ADT21 © Office de Tourisme de Beaune
La Moutarderie Fallot à BEAUNE Après une visite de l’espace muséographique et de l’entreprise, découvrez «la Moutarde en tous sens» et partagez un moment de convivialité exceptionnel avec une dégustation de mets sucrés et salés. Durée 2 h. Les samedis 28, 26 juillet et 30 août à 18h30. Places limitées. Tél. 03 80
Dans le cadre du festival «De Bach à Bacchus», du 26 au 29 juillet, l’agence de tourisme de Meursault offre 2 entrées gratuites pour le parcours oenologique et musical du samedi 26 juillet de 15h à 19h. Tél. 03 80 21 25 90 - www.ot-meursault.fr
Pouilly - ADT21 © Y. COURTOT
22 10 10 - www.fallot.com
ADT21 © Agence de tourisme de Meursault
Auxois
ADT21 © La Moutarderie Fallot
En cadeau, dans le cadre des 10 ans du magazine une bouteille de Crémant de Bourgogne offerte chez Veuve Ambal pour PHOTOS © ADT21
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Pour fêter les 10 ans du magazine «la Côte d’Or J’adore», l’office de tourisme de Saulieu vous propose des visites guidées de la ville sur le thème de la gastronomie tous les vendredis de juillet et août. Tél. 03 80 64 00 21 - www.saulieu.fr
A l’occasion des 10 ans du magazine, des artistes peintres se succéderont à l’office de tourisme de Sombernon pour rendre un bel hommage à leur terroir de coeur jusqu’au 18 juillet. Un concours photo a été lancé autour du thème «Côte-d’Or J’adore». Venez voter pour votre photo préférée ! Tél. 03 80 33 33 59 - www.cc-
sombernonnais.fr
Office de tourisme de Saulieu © Relais Bernard Loiseau
BB PUBLI INFO
Les dimanches de juin, les visites guidées du centre d’interprétation du MuséoParc Alésia de 11h45 seront accompagnées de dégustations romaines et gauloises. Réservation conseillée. Tél. 03 80 96 96 23 - www.alesia.com
Pour cet anniversaire, l’OenoCentre Ampélopsis à Massingy vous accueille pour un week-end festif à demi-tarif avec un accueil particulier et en avant-première : une visite guidée des travaux de l’extension du jardin de Bacchus «Le Cirque de Vigne en Bulle». Les samedi 2 et dimanche 3 août, de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h30. Tél. 03 80 91 15 12 - www.oenocentreampelopsis.magix.net/
Sur les bords de Saône Vingeanne et Val de Saône Visite guidée de l’Hôtel-Dieu le dimanche 12 octobre à 14h30 avec tarif spécial de 5 € (35 personnes maxi). Sur inscription avec mot de passe «Côte-d’Or j’adore». Tél. 03 80 20 39 19 - c.robin.hopital.nuits@orange.fr
MuséoParc Alésia SEM Alésia ©David Darrault
Venez vous mettre dans la peau d’un aristocrate au château de Bussy-Rabutin ! Le photographe côte-d’orien David Bordes vous invite à poser dans son château mobile. Repartez avec votre portrait. Exposition des photographies dans la galerie du château. Les lundi 14 juillet, samedi 9 août de 9h15 à 13h et de 14h à 18h. Tél. 03 80 96 00 03 www.bussy-rabutin.monuments-nationaux.fr
Oenocentre Ampélopsis - Côte-d'Or Tourisme © R. KREBEL
Au fil de la Seine Pays Seine et Tilles Pour fêter les 10 ans de «la Côte-d’Or J’adore, l’herberie de la Tille à Granceyle-Château vous propose la visite de son jardin aromatique : dégustation et découverte du séchoir Dimanche 6 juillet à 14h. Tél. 06 80 38 93 51 - herberiedelatille. blogspot.fr/
ADT21 © Centre des Monuments Nationaux PHILIPPE BERTHE
Découvrez l’exposition «La laitière et le Pot au lait» à la Maison Régionale des arts de la Table d’Arnay-le-Duc avec une visite théâtralisée et profitez en plus d’une dégustation de produits gourmands gratuite !, Mot de passe «Côte-d’Or J’adore». Les samedi 20 et dimanche 21 septembre de 10h à 12h et de 14h à 18h. Tél. 03 80 90 11 59 www.musee-artsdelatable.fr
Le Trésor de Vix Pays Châtillonnais
Herberie de la Tille - ADT21 © XAVIER DECLOUX
Profitez des balades à vélo de l’office de tourisme de Pontailler-sur-Saône avec deux locations offertes pour un couple les 16 juillet et 6 août. Et pour les gourmands, 4 places gratuites pour le rallye pédestre et culturel de Lamarche-sur-Saône le 5 octobre suivi d’un apéritif. Réservation conseillée. Tél. 03 80 47 84 42 – www. pontailler-tourisme.fr
Le VéloRail de la Vingeanne vous propose une visite privée et gratuite du parc et du château de Champagne-sur-Vingeanne en «bonus» de votre balade avec le VéloRail les jeudis de juillet/août (maxi 12 personnes). Réservation nécessaire. Et pour les groupes, réduction spéciale : une location d’un VéloRail offerte pour 4 VéloRails loués ! Tél. 06 22 94 11 18 - www. veloraildelavingeanne.fr
Offrez-vous une balade en train touristique sur un circuit en boucle de 1,4 km dans une forêt de pins avec le Petit Train des Lavières à Is-sur-Tille. Profitez d’un voyage offert pour un adulte payant chaque dimanche de mi-juin à mi-septembre. Sur présentation du magazine la Côte-d’Or J’adore. Tél. 03 80 95 36 36 http://cfti.e-monsite.com/
Velorail de la Vingeanne - Côte-d'Or Tourisme © C. SAUVAGE
La Maison de l’Eau de la Pêche et de la Nature à Heuilley-sur-Saône propose aux lecteurs de «la Côte-d’Or J’adore» des balades natures «privées», une fois par semaine, en juillet et août. Balade accompagnée avec un animateur à la découverte des richesses naturelles du val de Saône suivie d’une visite de l’espace muséographique de la maison de l’eau. Sur inscription.
L’Office de tourisme du Pays Châtillonnais vous propose de partager cet anniversaire avec concours de dessins pour les enfants (jusqu’à 10 ans). Un atelierdessin sera présent pendant les Journées Châtillonnaises. Le gagnant sera invité avec 3 personnes de son choix à un stage d’initiation au travail du bois. Du 1er juin au 15 août. Tél. 03 80 91 13 19 - www. tourisme-chatillonnais.fr
Hotel Dieu Seurre - ADT21 © T. KUNTZ
Petit train des Lavieres - ADT21 © MONNIN
Tél. 03 80 47 81 37 - mepn@orange.fr ■
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À boire et à manger ! La Franche-Bourgogne, on en fait (vraiment)
tout un plat ! Lettre à l’attention du futur président du conseil régional de Franche-Bourgogne, ■ par
Ernest Ronchon, lecteur (et non élu, je précise)
J’ai été ravi de découvrir dans ce magazine estival et gratuit l’intervention de Jean-Guillaume Dufour, restaurateur que j’ai pu rencontrer dans un de ses établissements parisiens (Les Tontons 1, 2 ou 3, je ne sais plus !). Ce serait donc lui le premier président du futur conseil régional de Franche Bourgogne. J’espère qu’il pourra réaliser ce que ses prédécesseurs, dans leur vision restreinte d’un territoire pourtant merveilleux, n’ont jamais pu mener à bien. À savoir : faire connaître et aimer la gastronomie de la Bourgogne et de la Franche-Comté à tous ces Français qui prétendent préférer les nourritures étrangères ou même celles de Provence, d’Alsace ou de Bretagne, plutôt que les nôtres. J’ai lu la chronique de Jean Maisonnave, dans le précédent numéro. Cet homme, avant de prendre sa retraite, aurait pu écrire le livre auquel je songe précisément s’il n’avait été aussi incroyablement fainéant. N’ayant pas encore, comme ce monsieur, atteint l’âge de me passer d’écrire, je partage néanmoins avec lui l’amour des marchés, des petites tables et du vrai travail de chef, celui qui ne se cache pas derrière un décor ou une enseigne affriolante pour duper les gogos. La Bourgogne, comme la FrancheComté, sont des territoires et des terroirs que je connais assez bien, que j’aime, dans leur diversité.
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Un monde plus "biaux", comme disent les Morvandiaux J’en arrive au sujet qui motive cette lettre, monsieur le futur président. Plutôt que de continuer à subventionner des télévisions, des maisons d’éditions, des médias qui continuent de donner de nous une vision passéiste n’intéressant pas les visiteurs ni même ceux qui vivent sur ces territoires, pourquoi ne pas aider ceux qui se battent pour changer la vie ? J’ai lu dans ces pages, qu’on a bien voulu me montrer en avantpremière, nombre d’articles parlant de nouveaux restaurants, de nouvelles boutiques, des deux parfois, et ça m’a donné faim. Pas seulement de potée morvandelle, de saucisse de morteau aux patates, d’escargots en coquille et de pâté en croûte, même si c’est un vrai bonheur de découvrir, dans un rue en pente d’Autun, sur un marché du Haut-Doubs ou dans un coin perdu de la Nièvre, de ces bons producteurs à qui les livres comme les télés rendent hommage en les faisant passer souvent encore pour des bouseux...
Jeunes chefs et vieilles recettes du succès J’ai vu il n’y a pas si longtemps un copain de Jean Maisonnave, qui sévit toujours à l’antenne, faire l’éloge d’un jeune chef qu’il tutoyait tout en trempant une cuillère dans la sauce d’un plat qui, tout comme lui, avait absorbé déjà pas mal d’alcool. Ce jeune chef me semblait perplexe et semblait déjà rêver à l’émission sur France 2, 3 ou 5 qui pourrait un jour reconnaître véritablement son savoir. Monsieur le président, êtes-vous prêt à soutenir l’édition de livres ou de magazines parlant de la Franche Bourgogne à travers la cuisine réalisée par tous ces jeunes chefs formés chez des grands noms de la gastronomie locale (de Billoux à Jeunet, de Loiseau à Troisgros en passant par Lameloise et Blanc) qui ouvrent aujourd’hui, aux quatre coins de ce vaste territoire, des tables jeunes, souriantes, revisitant le terroir au travers de leurs souvenirs de voyage, souvent, proposant de beaux vins ou des vins bio, selon l’humeur, et un coin épicerie pour prolonger le bonheur de l’instant.
Seuls ceux qui ne connaissent pas la musique peuvent boire le bouillon (Rameau, mémoires) J’avais rencontré un jour un des conseillers culinaires, monsieur le futur président, qui gravitent autour des hommes d’importance tel que vous et m’avait fait comprendre qu’il valait mieux garder l’argent des contribuables pour aller se montrer à Hong Kong ou à San Francisco en bonne compagnie plutôt que de subventionner un guide, un mag ou un livre que plus personne ne lit. Erreur : des livres de recettes, ça se vend, et même bien. Réunir cinquante chefs peu connus ou trop connus (faut mélanger) pour délirer autour de l’escargot de Bourgogne ou la saucisse de Morteau, les retrouver ensuite lors des fêtes du vin et de la gastronomie organisées par ceux qui connaissent la musique (les autres risquant le boire le bouillon, private joke qui m’amuse beaucoup), voilà qui serait un vrai programme politique, fort et rassurant. Et personne ne vous en voudra, monsieur le président, de préférer prendre la tenue d’épicier de nos campagne pour vendre nos produits sur les stands plutôt que d’aller flatter le cul des vaches comme vos honorables (ou même moins honorables) prédécesseurs. Au plaisir de vous rencontrer, monsieur le président, à la future fête de la gastronomie, qui se tiendra fin septembre au jardin de l’Arquebuse, à Dijon, à deux pas de vos futurs bureaux, si vous revenez sur votre envie de vous installer à Dole ou Besançon, bien sûr. ■ Ernest Rochon
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Goûtez la Franche-Bourgogne en avant -première
Trois recettes pour l’été : une exclusivité BBM !
■ Jean-Guillaume Dufour
La Franche-Bourgogne, vous la voyez comment, dans votre assiette ? Nous avons posé la question au frère jumeau du futur président de la Franche-Bourgogne, qui possède plusieurs restaurants à Paris et a sorti l’an passé un ouvrage déjà mythique, autour des tartares. Il a déjà prévu de racheter une fermette du côté de Dole, avec cave à fromage, table d’hôte multi-pays, chambres d’hôtes décorées aux différents drapeaux, etc. Son frère l’a chargé de rédiger un nouveau best-seller, le premier ouvrage de cuisine franche-burgonde. Il déflore le secret en nous livrant trois recettes inédites, incroyables, en exclusivité des plus exclusives ! ■ La rédaction
La brochette Franche-Bourgogne Ça c’est sûr, ce sera le tube de l’été, la rengaine des barbecues, l’accompagnement obligatoire de vos bouteilles de rosé bien fraîches, cette brochette ce sera un culte. Attention, on est bien d’accord qu’on n’est pas dans la gastronomie, c’est juste une brochette. C’est simple, on prend des magrets de canard, on les coupe en gros dés, on les pique sur la brochette, en faisant attention de ne pas se transpercer la main, on fait donc ça avant de déboucher la bouteille de rosé ! Je sais pas vous, mais moi, je mettrais bien un petit quelque chose entre les bouts de viande, et histoire de faire franc-comtois, c’est du comté que je mets, des bons morceaux de comté, pas des petits, des assez gros, sinon il va fondre tant et plus avant que la viande n’ait commencé à cuire. Attention, on prend pas un comté trop âgé pour cette utilisation, on prend un 8-9 mois mais de bonne facture. Et puis pour être sûr d’avoir la brochette de l’été, je mets des demis figues, des petites rouges que j’embroche à une seule condition, c’est d’aimer la viande pas trop cuite, sinon, les figues risquent de se sentir un peu sèches en fin de cuisson. Si ce n’est pas le cas, on peut tout à fait manger des figues avec sa brochette sans les avoir soumises à la flamme.
Le Franc Burger D’abord il faut un bon boucher, moi depuis le temps que je vous le répète, je ne jure que par Didier Chenu rue Guillaume Tell, le roi du charolais. Donc il faut se déplacer pour acheter du steak hâché et du bon, prévoir pour les bons mangeurs 180 g de steak, pour les autres 130 g et pour les enfants 90 g. Je rappelle que la viande de bœuf se mange au pire à point et au mieux bleue, n’allez pas me cuire ça comme de la joue de bœuf. Pour le pain, deux écoles, les classiques qui iront acheter de cette sorte de pain-éponge blafard, vaguement sucré et plein de conservateurs et autres agents de texture, et puis il y a celui qui va chez son boulanger, à condition qu’il soit bon, bien sûr, et qui va prendre un pain à l’ancienne, genre une miche de pain levuré, un petit peu acide, et dont on n’utilisera qu’une tranche par personne, en-dessous de la viande. Evidemment le pain, quel qu’il soit, on le met à chauffer au four, pendant ce temps-là on prend des tranches de morbier pas trop fines, on les met dans un ramequin, on y ajoute un demi-doigt de crème liquide et on met ça à fondre une minute dans le micro-onde. On envoie la cuisson de la viande dans une poêle bien chaude, et normalement, tout est prêt en même temps, il suffit de dresser l’assiette dans l’ordre : le pain, surmonté de la viande, arrosée du morbier fondu sur lequel on met du cornichon aigre-doux, quelques échalotes ciselées ainsi que des cubes de tomate fraîche. On sert le tout avec frites maison et salades et on a l’impression de se retrouver à Denver mais dans le Doubs.
Le tartare Jamait
Vous connaissez Yves Jamait, l’artiste officiel de la ville de Dijon, vous voyez, avec une casquette et des accordéons, tout le monde le connaît et personne ne l’a jamais entendu chanter. Bon ce tartare on l’a appelé comme ça juste pour faire ce très mauvais jeu de mot : «Mieux vaut tartare que Jamait, ça nourrit plus». Donc ce tartare, c’est encore et toujours un hommage à la Franche-Burgondie, parce que moi aussi je veux être artiste officiel, un artiste régional, pas un artiste municipal, j’ai de l’ambition moi, Madame ! La base pour tout tartare, je l’ai dit, redit et reredit, c’est la viande. Toujours un bon boucher pour une bonne viande de bœuf, maigre (moins de 5 % de matières grasses) et goutue. Moi j’aime assez le charolais, 180 g pour en avoir un bon plat, de la salade et des frites fraîches. Ce tartare est toujours une mixité burgondo-comtoise, c’est pourquoi on va marier le charolais avec du bleu de Gex. Prévoir 40-50 g de bleu de Gex coupé en cubes, quatre noix, une à deux cuillères à café de miel liquide, en plus des habituelles cuillères à soupe d’échalote ciselée, de cornichons mixés et du jaune d’œuf (pas besoin de ketchup dans ce tartare). Prenez un cul-de-poule, mettez-y la viande, puis le jaune d’œuf, et ensuite les autres ingrédients, au fur et à mesure mélangez votre préparation de façon à avoir un rendu homogène. Ensuite, dans un cercle, on tasse mais pas trop, on ajoute frites et salade verte, on n’a plus rien d’autre à faire qu’à se régaler en bénissant cette réforme territoriale sans laquelle on n’aurait jamais pensé mélanger des produits burgondes et des produits francs-comtois ! 54
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De jour comme de nuit, côté cave ou côté jardin... Découvrez les trésors cachés
des Œnophiles ! C’est un hôtel vraiment très, très particulier ! Suffisamment grand pour que chacun fasse ce qui lui plaît, selon l’heure et l’humeur du moment. Il fait beau ? Certains traitent leurs emails en buvant un verre dans le plus beau jardin caché de la ville, lovés sous un tilleul odorant ou près d’un érable magnifique, en attendant amis ou famille. En toile de fond, un décor que la nuit magnifiera encore plus, évidemment : celui d’une belle maison bourgeoise comme on en voit dans les feuilletons. Luxe simple, calme et volupté, sans pédanterie. Le midi, la lumière change, pas le décor : c’est un vrai déjeuner de soleil que Les Œnophiles vous proposent, à prix doux. Le menu affaires à 27 € est une bonne affaire. Dans la cour gothique de cette maison qui n’a cessé, depuis l’époque des Ducs, d’accueillir des hôtes et de faire le lien entre le monde du gastro et celui du bistrot, d’autres se font plaisir au même moment avec les formules du jour (14,50 -18 €) de L’autre entrée, rue Berbisey. Cette autre entrée, dont la porte est grande ouverte... pour vos sorties ! On comprend que les touristes l’adorent, cet hôtel
Les Œnophiles 18 rue Ste Anne, Dijon
03 80 30 73 52
www.restaurant-lesoenophiles.com
si particulier, et viennent se mêler aux habitués les soirs de match, dans une cave décorée aux couleurs du moment, avant ou après être passés par le bar. Ouvert le dimanche soir ! Idéal pour chasser en musique l’ennui dominical, lorsqu’il vous guette. L’été passant vite, pensez à jeter un œil sur le site pour découvrir les cours de cuisine proposés par le chef Vincent Bourdon. Il vous accueillera certains samedis en hôtes exclusifs pour des cours de cuisine qui, entre marché et dégustation, vous permettront de faire une rentrée avec le sourire.
L’autre entrée
brasserie et bar à vin - 19 rue Berbisey, Dijon 03 80 30 53 55 www.lautrentree.com
À BOIRE ET À MANGER
Billet de retour D’amour et de raisins ■ par Jean Maisonnave
C’est en effet une chose belle et glorieuse que cet accouplement librement consenti entre Bourgogne et Comté. Et de les voir d’un même élan devancer l’histoire en donnant l’exemple à tant d’autres qui renâclent, non sans raisons parfois, au motif que si on refuse de toucher aux départements, le nouvel agglomérat ne vaudra pas mieux que le précédent, ce qui est bien possible. Si ce n’est pas de l’amour, c’est en tout cas du réalisme. On ne voit guère la Franche-Comté fricoter avec la Suisse, même si ça s’est trouvé dans le passé. Des gens qui nous refusent le vacherin, le gruyère et la primauté du coucou. Quant à la Bourgogne, elle n’avait pas d’autre choix. Au nord, la Champagne, ennemie vineuse héréditaire depuis Louis XIV ; à l’ouest, Paris et ses jacobines tentacules ; au sud, le Centre dont la Nièvre n’est jamais qu’un avant-poste annexé par la technocratie. Alors, la Franche-Comté ; avec laquelle nous vivons au demeurant depuis longtemps dans une diffuse mais réelle affection. Même s’il peut paraître aventureux de s’accoupler avec des gens qui taillent des pipes dans le bois. Message d’amour donc. Sauf peut-être, c’est notre sujet, en ce qui concerne les vins. Deux vignobles qui se font face et qui se toisent depuis toujours (ou presque) par dessus la Saône et la Bresse, de Côte en Revermont. Pas d’antériorité. Roupnel - qui était de Gevrey, on le sait - prétend que la vigne nous est arrivée de l’est par le Jura. D’autres qu’elle a remonté le Rhône et la Saône avec les Romains. Mais il y avait déjà de la vigne par ici, il y a des témoins. Peu importe qui fut le premier, on s’en fout. Pas d’hostilité non plus. On l’a dit : la guerre, c’était avec le champagne, vin de cour par excellence, même si certains rois (et Napoléon !), optèrent pour le bourgogne. Pas de rivalité non plus. Elle n’est guère de mise entre l’opulente Bourgogne et un vignoble qui, avec ses 2000 hectares, reste l’un des plus petits de France. Non rien de tout ça. Seulement une compréhensible méfiance culturelle, étayée d’un côté par un certain mépris, de l’autre par un vieux complexe, augmenté d’une sensible frustration. Je me rappelle une journée de dégustation à Arbois, chez Jeunet père, un grand du vin. Une centaine de crus rouge et blanc, Arbois le matin, Côtes du Jura l’après-midi (le soir, on était rétamés !). J’y avais convié un confrère bourguignon. Ce fut pour lui une longue épreuve, seulement éclairée par quelques chardonnays et pinots, tous mal notés pour manque de typicité, parce qu’ils se rapprochaient des vins d’ici. Je me rappelle aussi une conversation avec le regretté Henri Jayer. Qu’est-ce que tu veux, il disait, ça fait des années et des
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années qu’on se bat contre l’oxydation, alors il faut comprendre, on n’est pas faits pour ces goûts-là. On parlait du vin jaune, bien sûr - on ne trouvait pas alors, ou presque pas, de savagnins ouillés. C’était dans les années 80. Les vins du Jura se vendaient mal. Les vignerons jurassiens ne savaient pas trop se vendre. À part Henri Maire, bon, mais qui entre parenthèses a fait un bien énorme à l’ensemble du vignoble, avec son battage de vieux dur et ses vins fantaisie. La vérité est que les vignerons jurassiens manquaient de confiance et ne savaient pas trop quoi faire avec leurs cépages autochtones. Le savagnin blanc d’abord - ou naturé qu’ils réservaient trop exclusivement au vin jaune (six ans d’attente !) et des cépages rouges : le ploussard (devenu poulsard) et le trousseau, difficiles à travailler, et qu’on associait souvent pour mettre de la couleur dans le premier et de la finesse dans le deuxième (originaire du sud-ouest). Restaient le chardonnay et le pinot, développés contre «l’esprit terroir» parce que supposés se vendre mieux et évoquer le bourgogne. Vu que si les bourgognes de ces années-là, souvenez-vous, n’étaient pas au mieux de leur forme, ils se vendaient quand même. Prestige de l’appellation… Et alors ? Alors les choses ont évolué. Le goût des consommateurs d’abord, s’est ouvert à la spécificité des terroirs et, consécutivement, à d’autres bouquets. Même ici. Par ailleurs, il se fait en Bourgogne plus de bons vins qu’avant, ce qui est bien normal. L’oenologie a fait de gros progrès. Les hommes surtout ont réalisé leur responsabilité personnelle dans l’idée de terroir. Ce qui a engendré une petite révolution dans le vignoble jurassien. Les vignerons y ont appris à affirmer leur style de travail, leur spécificité, et compris qu’on pouvait en vivre bien, avec fierté. Comme en Savoie avec la mondeuse, ils savent désormais tirer du poulsard et du trousseau des vins plein de fruits et d’originalité ; - goûtez, ce n’est qu’un exemple, le trousseau de Dugois à Montigny, vous verrez - ils se sont résolus à faire un peu partout des savagnins pas jaunes, parfois difficiles d’accès mais qui sont sans rivaux avec une sauce à la crème (ou des plats thaï). Quant aux anciens piliers de l’appellation, vin jaune ou de paille (lequel, hélas se raréfie, car pas bien rentable vu le boulot), ils restent dans leur singularité parmi les plus grands vins blancs du monde. Bref, de part et d’autre de la Saône et de la Bresse, on a retrouvé ses racines. Ce qui laisse à penser que, loin d’être antinomiques, les vignobles bourguignons et comtois sont, à ce point de l’histoire, presque complémentaires. Là est le grand secret des mariages réussis, qu’ils soient d’amour ou de raison : la complémentarité, plus que la ressemblance. Louons donc jusqu’au plus haut des cieux cet effet merveilleux, qui donne plus de sens et de goût à la nouvelle régionalisation. ■
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A l’ombre de la nouvelle terrasse des
Marronniers
L’auberge des Marronniers d’Arc, blottie dans un écrin de verdure, dans le paisible village d’Arc sur Tille, offre un instant de détente à 5 minutes de Dijon et à la sortie Dijon Est de l’autoroute A31. Et c’est l’air du large qui souffle, tous les produits de la mer sont là ! Forte d’une expérience de 32 ans, Françoise MOINS œuvrait rue Berbisey à Dijon sous l’enseigne «LOU PESCADOU». Trop à l’étroit dans ses murs, elle met le cap sur Arc-sur-Tille et vous propose de déguster à l’envie, plateaux de fruits de mer et poissons à volonté. Du lundi au samedi, le midi un menu complet vous est proposé à partir de 22 euros. Les terrasses vous offriront leur paisible fraîcheur à l’ombre des marronniers en fleurs ou dans un jardin bucolique privatif. Un parking privé est à votre disposition et un splendide hôtel de 19 chambres aussi originales les unes des autres contribuera à votre repos. Quand la tendance est au travail, l’Auberge des Marronniers met à votre disposition salles de séminaire avec tout l’équipement souhaité. Quand la fête se profile, un immense salon exclusivement réservé à la réussite de toutes vos réunions familiales. Alors venez vite profiter de nos embruns et prendre l’air du large !
Les Marronniers d’Arc
16 , rue de Dijon - 21560 ARC- SUR-TILLE
03 80 37 09 62
les.marronniers.arc @wanadoo.fr
©Thomas Hazebrouck. FocaleInfo
À BOIRE ET À MANGER - RAGOTS
Vive Marinade, la sandwicherie qui a la frite. Une belle brochette, rien que pour vos yeux !
■ Par Gérard Bouchu
Can-cancoillotte & Ragots de mouton
Vive la rentrée ! L'été, on arrête de le mettre à toutes les pages ! Le temps que vous ayez fini de lire ce beau mag gratuit et complet, vous serez déjà en train de penser à la rentrée, aux économies à faire et aux trucs à acheter pour la petite famille. Gardez de l'argent de côté pour aller au resto, car toutes les nouveautés de l'été, c'est à la rentrée qu'on va les découvrir ensemble, le temps de laisser les petits nouveaux se roder un peu. On ira faire un tour dans les vignes, pour découvrir le nouveau visage de la rôtisserie du Chambertin, côté bistrot. Il y a de jeunes chefs qui font des prouesses, entre Dijon et Mâcon, une ville que l’on imagine pas à la fête tous les jours. Grave erreur, c’est à Mâcon qu’on a trouvé une des adresses les plus épatantes du moment, Ma table en ville. Un chef seul en cuisine, et sa femme en salle. Le plaisir dans l’assiette, mais également autour. À Dijon, on a l’équivalent rue Jeannin, l’Un des Sens. En plus sage, malgré le nom. Déco dans l’air du temps, terrasse cachée, la formule qui plaît. Autre concept tendance, côté carte comme côté déco : villa roma, ex Saint-Fiacre. Fini le clin d’œil à Fornasetti sur les murs, on passe à autre chose. La rue Vauban ne cesse de changer, on se demande quel sera la couleur du futur nid de Loiseau des Ducs. Car c’est une autre tendance qui ne cesse de s’affirmer : la création de chambres d’hôtes en centre-ville. Les Français rêvent de riads à Marrakech, les étrangers de nids douillets au cœur des cités réputées pour leur culture et leur gastronomie. Vivement la rentrée, qu’on puisse faire la fête de la gastronomie, de nouveau, au jardin de l’Arquebuse, fin septembre. Aller de stand en stand pour picorer gastro, c’est une autre des tendances qui devrait bien se porter, dans les mois à venir. J’espère que vous avez déjà eu l’occasion d’aller tester Marinade, rue François Rude. Une sandwicherie chic et cheap à la fois, où l’on peut emmener le chien et même Bonne-Maman. Tout le monde adore. On attend qu’un Frachot se lance dans les sandwichs de luxe ou qu’un Zuddas nous fasse le coup d’un Foodtruck itinérant ! En attendant, ce sont les kiosques, place de la république, qui risquent de créer la surprise, à la rentrée. 58
Autour du marché, il y aura du neuf aussi à se mettre sous la dent. On aura oublié «Au tout va bien « et sa nostalgie des bistrots années 60 quand la nouvelle enseigne sera mémorisée par tous. De l’autre côté des Halles, Gina a créé la surprise avec son look d’épiceriebistrot à la mode napolitaine : les fans de Fellini, les amateurs de snacking italien, de baroque moderne et d’ambiance jazzy l’ont déjà adopté. L’Italie est aussi à la carte de Cosa nostra, 30 rue Berbisey, avec de vrais Siciliens derrière le piano (www.casanostra-dijon.fr) Mamma Mia ! Même Gino, le créateur de Zuppa Zuppa, à autun, un concept qui cartonne (soupes, plats à emporter, épicerie sarde, etc) pense à venir s’installer à Dijon. Mais on lui a dit que Dijon était une ville «difficile». Faux. Suffit de faire bon, d’aimer accueillir, d’avoir des idées et de choisir le bon créneau. D’accord, mieux vaut avoir aussi un bon emplacement et un propriétaire pas trop rapace. Dijon n’est pas difficile. Un peu compliquée, peut-être. On reviendra à l’automne sur toutes les néo-épiceries qui vont ouvrir à tous les coins de rues, ou presque. Une activité complémentaire à celle de bar à vin, de table d’hôte nouvelle formule et/ou de cours de cuisine (à la place de la table de Madeleine, rue Chaudronnerie, notamment)... Et puis, si vous voulez en rencontrer qui ont tout compris, qui ne se prennent pas la tête et accueillent les familles, les gourmets et les habitués de la même façon, allez faire un tour à daix, aux d’lices. On y a déjeuné un jour, comme ça, sans prévenir. Un vrai bonheur. Un travail de chef à prix tout doux, inventif, pas rébarbatif, simple, bon. Voilà, c’est dit. On n’est pas difficile, non. Mais vus les notes de restaurants qu’on paye, chaque trimestre, on pourrait finir par le devenir.
Pour mordre la vie à pleines dents
Dents de loup... côté rue, côté jardin !
Dents de Loup
44, rue des Godrans à Dijon - 03 80 30 20 52
En à peine une année, Dents de Loup est devenu l’un des restaurants les plus fréquentés de Dijon, confirmant son succès entrevu lors de son ouverture. Si côté rue vous pouvez profiter de quelques tables grâce à la piétonnisation de la rue des Godrans, côté cour découvrez son trésor caché : une belle terrasse prolongeant la salle climatisée et sa jolie verrière lui donnant un côté jardin d’hiver ou ponton de bateau. En amoureux ou en grande tablée, vous profitez du calme avec une vingtaine de places couvertes ou non selon la météo. L’occasion de déguster les nouveautés estivales concoctées par le chef Jéremy himself et son équipe, de découvrir la carte des vins régulièrement mise à jour avec passion par Jérome et d’apprécier le service souriant de Vivi, Olivier et Eloïse (spécialité maison !). Planches, salades variées et plats sans gluten ou végétariens viennent compléter le menu. Sans oublier les poissons cuits à la perfection, les plats à partager, les suggestions du chef selon les arrivages du marché et les pâtisseries succulentes. Et pourquoi pas conclure le repas sur un rhum Diplomatico ? Entre l’ambiance du midi pour de vraies pauses déjeuner et celle du soir plus tamisée, il y en a pour tout les goûts. La folie des brunchs du dimanche est là aussi pour le prouver ! Tlj sf dim soir-lun. Formule 10-15,90 € le midi ; brunch 20 € ; carte 25 €.
Photos : Laura Arnaud (onedboard)
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La Comédie
a déjà fait sa rentrée !
La Comédie place du Théâtre
03 80 67 11 62
Service brasserie non stop toute l’année. Plat du jour 9,10 €. Plats du terroir et grandes salades à la carte. Vins au verre 2,70-4,90 €.
Le théâtre le plus vivant de la place, non-stop de 7h à 2 h du matin Finie la place du théâtre en travaux. Place au théâtre, celui que les habitués de la Comédie aiment à se jouer 364 jours par an (le 1er janvier étant le seul jour de fermeture). La scène a doublé de volume, puisque la terrasse peut désormais prendre ses aises, sur une place qui respire enfin. François et Sylvie Gauthier ont pris tout ça avec le sourire : 25 ans de métier, leur cinquième affaire, et une équipe fidèle pour les seconder... Ils sont prêts à vous accueillir lors de cette pré-rentrée très attendue, le 12 juillet. Le spectacle en cette fin d’été ne sera pas dans la salle à l’italienne, mais sur le parvis de la Comédie. Les touristes seront ravis, les habitués aussi, qui vont pouvoir retrouver leurs habitudes, en terrasse comme en salle, dans ce qui sera de nouveau le cœur vivant du quartier. Où pourrait-on sinon s’offrir une omelette à 7 heures du matin comme à 2 heures de l’après-midi ou au milieu de la nuit ? Regarder un match ou voir passer le tout-Dijon ? Peut-être qu’ils finiront par numéroter les places, comme au théâtre, pour les soirs d’affluence !
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À BOIRE ET À MANGER - NEWS
Actus
Aux D’Lices►
10 rue de Dijon, 21121 Daix. Tél : 03 80 57 26 83. contact@aux-d-lices.com www.aux-d-lices.com Tlj sf dim soir, lun & mer soir. Formule 13,90 € le midi. Menu du terroir 38 € et carte 35 € env le soir.
Aux D'lices ©Thomas Hazebrouck. FocaleInfo
Notre coup de cœur de l'été. Dominique Guillemin a travaillé chez des grands, avant de décider de se faire plaisir, tout en continuant de faire plaisir à ses clients. Lui et Aurélie ont tout compris. Leur grande maison de village a suffisamment de place pour accueillir les familles au 1er étage et les couples, les amis au rez-de chaussée, au calme, ou en terrasse, bien sûr, pour profiter du calme et de la vue sur le petit parc municipal. Le déjeuner de la semaine est un modèle du genre, savoureux, respectueux des produits comme des clients. Et le soir, on peut jouer les touristes et se régaler de persillé maison et d'escargots (même l'été, oui !) ou craquer pour les travers de porc BBQ comme en Louisiane, le poulet pili-pili servi avec des aubergines grillées, les poissons grillés entiers comme sur la plage, avec sauce rouille et ratatouille. Original : un Paris-Brest revisité au cassis. Amical et attentif, un endroit qui dépayse, une oasis de fraîcheur dans cette zone aride.
◄Villa
Vauban
15 rue Vauban, à Dijon. Tél : 03 45 83 07 76. Tlj sf dim (et lun hors saison). Plat du jour 14 €. Menus le midi 19,90-25 €.
Xavier Pernot a quitté le Rousseau, rue Jean-Jacques (son ex-resto est un devenu Thaï & Dijon, un must du genre) tandis que sa compagne a conservé son magasin, Esprit Boudoir. On ne vous dit pas ça pour cancaner mais pour planter le décor, car tous deux ont passé des semaines à peindre, poser 5 tonnes de quartz ainsi que ces lustres en fonte d'aluminium et ces étranges palmiers qui font déjà beaucoup parler. Ambiance intime, la couleur étant réservée aux plats de la carte. Une carte courte, là aussi. Si vous ne savez pas quoi choisir, testez le burger au poulet jaune, sauce légère à la menthe fraîche, ou celui au bœuf, lard fumé et Ami du Chambertin.
Villa Vauban
Le Goût de la Rue ► Place de la République.
la première vraie Street Food Gourmande à Dijon. Des sandwichs racés, des hamburgers gastronomiques, des salades toniques, des yaourts suaves, un café réconfortant et le sourire de la cantinière. Le tout, emballé dans la belle ambiance de la place de la République, entre la fontaine palpitante et l’arrêt du tram. Le kiosque fait peau neuve et se prépare à en découdre avec vos papilles dès la fin juillet. 60
Le Goût de la rue
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Les nuits chaudes de la
Musarde ! Il faut se méfier des villages qui dorment, ne serait-ce que d’un œil ! La Musarde a beau rester une adresse familiale par excellence, elle n’en devient pas moins un lieu de rendez-vous incontournable à la nuit tombante. N’imaginez pas pour autant que Marc Ogé a choisi de revenir trente ou quarante ans en arrière, quand cet établissement, qu’il ne dirigeait pas encore, avait la réputation d’être un repaires de notables, moins à midi qu’entre 5 et 7, pour rester pudibond. En fait Marc a profité de l’arrivée de l’été pour redonner du glamour à sa terrasse. Nouveaux parasols le jour, nouvelles lumières la nuit, nouvelle atmosphère. Ajoutez à cela les glouglous de la fontaine, les réparties de dame Juliette, la cuisine de saison et d’humeur (souvent marine) du chef et vous comprendrez tout ce qui fait l’attraction du lieu.
Un duo Ogé à la Musarde
Marc Ogé a désormais près de lui, pour le seconder, son fils Michaël, l’homme du vin, qui a fait évoluer la carte vers des horizons plus lointains, et qui partage par contre la passion de son père pour le locavore. Marc Ogé continue de nous faire voyager entre terre et mer, tout en poursuivant sa politique en faveur du terroir, des producteurs locaux qu’il affectionne, des produits parfois bio, en tous cas toujours beaux à voir et à déguster. La Musarde, encore faut-il le préciser, c’est toujours du fait-maison, qui s’exporte avec un service traiteur qui vous traite bien, été comme hiver. Le tout bien sûr dans l’atmosphère à la fois familiale, raffinée et décontractée qui fait le charme de La Musarde, depuis plus d’un quart de siècle.
La Musarde
7, rue des Riottes, 21121 Hauteville-lès-Dijon
03 80 56 22 82
www.lamusarde.fr
Tlj sf dim soir, lun et mar midi. Formule le midi en sem 23,50 € (27 €, verre de vin et café compris) ; menus 39,50-45,50 €. Menu La Musarde 49,50-59,50 €.
À BOIRE ET À MANGER - NEWS
Actus
L’Un des Sens ►
3, rue Jeannin à Dijon. Tél : 03 80 65 75 58. Tlj sf dim-lun. Menu 23 € le midi, 28 à 39 € le soir.
Vanina et Sébastien Mortet ont métamorphosé l'ancien Clos des Capucines, afin d'en faire un cocon chic, discret, tranquille, à leur image. Tout dans la décence, et pour le plaisir des sens. Beau travail sur la pierre, la lumière, côté salle. Carte courte, le chef est seul en cuisine, on le voit s'activer, concentré, si on n'a pas choisi de profiter de la terrasse que l'on découvre en premier, en traversant la cour, rue Jeannin. Le midi, menu unique qui change chaque semaine, avec choix possible entre deux plats.
L'Un des Sens
◄ L’Holiday Inn
prend un air de vacances
Restaurant Gallery 412 1 place Marie de Bourgogne, Parc de la Toison d’Or, à Dijon. Tél : 03 80 60 46 00. Lunch 24,50 € le midi en sem. ; sinon menus 30-55 €.
Holiday Inn
Prenez votre maillot de bains pour les enfants, une tenue légère si vous n'avez pas le temps d'aller faire un tour à la Toison, descendez du tram la tête légère et allez vous offrir un repas léger en terrasse, face à ce que vos enfants pourraient appeler un chouette jardin suspendu, s'ils n'étaient pas attirés par les reflets de la piscine. D'autres prendront au même moment un business lunch idéal pour entretenir la forme, ou un pavé de cabillaud à la plancha.
► Sur le pouce,
c’est encore meilleur !
Marinade
12, rue François Rude, à Dijon. Ouv tlj 11h-22h30. Formules 8,90-9,90 €.
Si vous rêvez de brochettes au plein cœur de l'été dijonnais, faites vous plaisir, oui, vraiment plaisir en allant vous offrir un Cerdan ou une Piaf, selon vos préférences affichées. Un grand tableau vous explique les composantes de chacun des sandwichs proposés, sans vous dévoiler toutefois les secrets des marinades qui agrémentent les ingrédients embrochés plusieurs heures durant. Toute la saveur réside en grande partie dans la cuisson lente et délicate, à la rôtissoire. Quelques tables en terrasses ou côté salle, selon l'humeur du temps. Pour ceux qui, même l'été, restent accros à Facebook, retrouvez les conseils et photos de Seran sur www.facebook. com/marinadedijon 62
Marinade ©Thomas Hazebrouck. FocaleInfo
Les deux visages du
Pré-aux-Clercs Un air de campagne en pleine ville ? C’est dans l’assiette du Pré-auxClercs plus que dans le décor très minéral de la place de la Libération qu’il vous faudra le chercher.Quand on s’appelle Le Pré-aux-Clercs, on ne peut proposer que les meilleurs produits de la Bourgogne, à la carte des vins comme à celle des plats signés Billoux père & fils. À côté des grands classiques (comme la volaille de Bresse servie avec une purée aux truffes), découvrez la carte actuelle, fraîche, colorée, savoureuse, bien dans l’air du temps. Et si le caractère changeant du ciel ne vous permet pas de profiter de la plus belle terrasse de la place, réfugiez-vous dans le cocon d’un restaurant qui s’est mis au goût du jour, lui aussi : poutres éclaircies, tapisserie bleutée, pierres à nu. Deux générations de Billoux se cotoient ici, en salle comme en cuisine, entourant une fine équipe qui offre un mélange savoureux de styles et d’accents.
Pré-aux-Clercs
13, pl. de la Libération.
03-80-38-05-05
www.le-pre-aux-clercs.com Tlj sf dim-lun. ©Thomas Hazebrouck. FocaleInfo
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Cet été, testez l’apéro
Masami !
Tlj sf dim. Japanese lunch à midi en semaine à 14,50 €. Sinon menus Tempura 19 €, Sushi 22 €, menu du chef 30 € et dégustation le soir 54 €. Shopping Masami : sashimi, yakitori fermier, maki, nigiri, california rolls, sont proposés sur de petits plateaux, à prix doux.
Masami chez lui
79 rue Jeannin, Dijon.
03 80 65 21 80.
www.restaurantmasami.com
Chez vous ou chez lui, en terrasse et entre amis, «sushisonnez» en choeur. Chez Masami, on est venu au début pour apprendre la vie à la japonaise, aujourd’hui on vient au fil des saisons découvrir ses nouveautés. En terrasse ou en salle, selon l’humeur du temps. Et surtout, avec l’été, pour transporter chez soi les saveurs d’une authentique cuisine japonaise, à savourer entre amis ! Masimi travaille à l’instinct, et à l’instant. Ses plateaux à emporter sont faits minute. Il suffit d’appeler le matin pour le soir même, afin qu’il puisse garder du temps pour vous avant le service afin de préparer sushi, sashimi, yakatori ou autres bouchées-surprise genre california rolls, qu’accompagneront un blanc ou un rosé de pays. Un «avant-barbecue» original. Si vous n’avez pas de soirée barbecue prévue, tant mieux : venez goûter la salade fruits de mer au vinaigre de miso et à la moutarde... japonaise. Il n’a rien contre celle de Dijon, et nous prouve qu’il aime les terroirs français, en travaillant le porc noir de Bigorre, grillé avec une sauce au sésame blanc, ou en préparant un tataki à la charolaise. La cave de Masami contient quelques bonnes bouteilles, et son épouse saura vous conseiller au mieux.
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À BOIRE ET À MANGER - NEWS
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Chez Camille ►
14, pl. de l’Hôtel-de-Ville, à Chalon-sur-Saône. Tél : 03 85 84 06 11. restaurantlescanailles@orange.fr - Tlj 8h-20h30 sf dim-lun. Formule plat du jour 10,50 € ; planche de charcuterie 11 € ; carte env 20 €.
Laissant son mari s'occuper du resto gastro de l'île Saint-Laurent (Les Canailles), Camille a repris ce lieu malin, plein de vieux objets, de pubs d'autrefois, où il fait bon se poser, plus encore que côté terrasse, le temps d'avaler un vrai bon plat du jour ou un croque au jambon à la truffe. Planche de charcuterie de chez Bobosse pour les faims d'après-midi bien arrosées. Si vous comptez rester à Chalon le soir, allez saluer son mari, Florent Prost, qui a quitté le Petit Blanc, un bistrot de campagne qu'on aimait bien, dans la côte chalonnaise, pour ouvrir cette table réservée aux plats et aux gens canailles, ou qui font semblant. Jeune chef brillant pour cuisine du moment, qui ravira les amoureux des légumes et des petits plats sincères : Les Canailles, 7, rue de Strasbourg. Tél : 03-85-93-39-01. Tlj sf
sam-dim. Formule 16 € le midi ; menus 22-32 €.
◄ Ma
Table en Ville
50, rue de Strasbourg, à Mâcon (sur la route de vos vacances, ça tombe bien!). Tél: 03 85 30 99 91. info@matableenville.fr Ouv lun-mer le midi, jeu-ven midi et soir. Fermé sam-dim. Menu déjeuner 19-25 €; carte le soir 35 €.
Gilles Bérard, après avoir fait ses classes chez de grands chefs bourguignons et lyonnais, a fait son tour du monde avant de revenir dans sa région natale. Et sa carte est le résultat de ces périples et d'une envie de travailler seul, afin d'offrir une cuisine actuelle, naturelle, riche en saveurs tout en respectant les produits. Le plaisir dans l'assiette, mais également autour, c'est important. Déco urbaine décalée juste comme il faut, et bel accueil en salle de sa femme Laurence. Terrasse côté rue, accueillante elle aussi. Carte des vins avec uniquement des vignerons qu'ils aiment. On aime aussi. ■
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Ô p’tit déj... Ô soleil de midi... Ô 4 heures... Ô sorties de bureau... Ô coucher du soleil... Ô mais où pourrait-on bien se retrouver ?
Ô Bareuzai ... Et nulle part ailleurs
Mieux qu’un bar, mieux qu’une brasserie, mieux qu’une maison de rendez-vous ou alors un peu tout ça à la fois, puisque le toutDijon s’y retrouve, du petit café du matin, avec ou sans croissantsjournal, jusqu’à l’heure où tous les chats sont gris. Fabrice et Serena ont donné une âme à ce bistrot d’angle, rue François Rude, que les touristes doivent croire implanté là depuis des années, vu le nombre de ses habitués. Hétéroclite et pas coincé (on y a ses aises !), l’espace accueille tous les sexes, tous les âges, toutes les nationalités. Les timides, les amoureux, les raffinés se réfugient à l’étage pour grignoter chic, dans une ambiance-appartement très cocooning, tandis que les bronzés, les curieux se ruent sur les places restées libres en terrasse.
La nouvelle carte joue la fraîcheur avec un gaspacho servi avec une tartine gratinée. La tartine étant une des spécialités de la maison, cochez à la carte : Deli ou Tapenade, pour un voyage Grosse Pomme ou Grand Sud garanti (11,50 €). Après les tartines, ce sont les Burgers qui présentent, cet été, saveurs et couleurs nouvelles. Italien ou Guapa, y’a pas photo, seul le prix est identique (12,50 €). Côté salade, on vous laisse la surprise, mais si vous aimez le carpaccio de boeuf, la tomate, la mozza, allez, posez-vous là ! (10 €) O Bareuzai, c’est aussi un refuge anti-stress, toute la journée, où l’on lappe un Chai latte frappé ou non (la tuerie du moment) ou un jus frais pressé... Un petit creux dans l’après midi ? Commandez votre thé de la gamme Kusmi Tea (32 essences différentes) et vous pourrez goûter le cake du jour qui l’accompagne ou même une gaufre liégeoise, si la neige se met à tomber en plein été, sait-on jamais. Sinon, les glaces sont de sortie ! Et si vous êtes déjà au Martini, pardon, on ne vous en voudra pas. Vous pourrez même aller chercher un Cerdan ou un Cousteau pour vous tenir compagnie, chez Marinade, la sandwicherie choc d’à côté, si vous rêvez de brochette et d’exotisme. Bon, même si les propriétaires sont les mêmes, vous aurez intérêt à commander avant votre boisson aux serveurs d’Ô Bareuzai.
Ô Bareuzai
3 Place François Rude à Dijon
03 80 23 57 34
Ouvert tlj de 7 h à minuit.
À BOIRE ET À MANGER - CHRONIQUE
Un Américain à Dijon ■ par Alex Miles
Loiseau des Ducs annonce la couleur !
Cette année, la constellation dijonnaise s’est élargie avec Loiseau des Ducs, 3, rue Vauban, face au palais des Ducs. Cette étoile est une première, non seulement pour Dijon, mais pour le monde, selon moi : c’est la première fois que le guide Michelin confère une étoile à un chef de couleur noire ! Surprenant, non ? Ah oui, dans ce cas, du moins, le monde évolue dans le bon sens. Un nom comme celui de Loiseau ne suffit pas, quoique certains aient pu penser, pour donner l’étoile. Louis-Philippe Vigilant est un grand chef. Ni sa couleur, ni son origine ne sont en cause, sauf peut-être la bonne éducation et l’encouragement qu’il a reçus de sa mère. Il est passé par de grandes maisons : Château de la Pomarède, Noga Hilton, Le Grand Ecuyer et bien sûr, 4 ans au Relais Bernard Loiseau auprès de Patrick Bertrand qui fête déjà ses 20 ans de 3 étoiles. C’est dans ce dernier lieu qu’il a aiguisé ses couteaux et ses idées sur son métier… C’est aussi à Saulieu qu’il a rencontré sa compagne et complice, Lucile Darosey, chef pâtissière de Loiseau des Ducs. Ils forment un couple professionnel, sensible et humain. Un restaurant ne peu pas être doté d’une étoile uniquement à cause de sa cuisine, il faut une équipe en salle digne sans être huppée, attentive sans être envahissante, et élégante, ce qui est le perfectionnement de la courtoisie. Le service en salle, dirigé ici par Frédéric Gille, rend les créations de Louis-Philippe et Lucile encore plus goûteuses parce qu’on est à l’aise dans ce raffinement sans chichi. Tout de même, je dois admettre que la famille Loiseau y est pour quelque chose. Ils inspirent, encouragent et font confiance à leurs collaborateurs. Dominique Loiseau, ses enfants et toute son équipe de Saulieu sont le noyau d’une tradition française qui va perdurer à cause de leur amour du métier, leur générosité et leur pédagogie. Je vous suggère vivement de déguster une cuisine élaborée et familiale où le confort et le plaisir des clients sont assurés.
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Les cannolis débarquent
à Little Italy ! Il y a la Grande Italie et la petite… qui s’était baptisée par les italo-américains il y a plus de cent ans dans le sud de Manhattan entre Canal et Houston, qui sont les “Mean Streets” de Robert de Niro et Martin Scorcese. Les odeurs qui s’envolent de ces ristorante, pâtisseries et boulangeries sont envoutantes. Little Italy, à Dijon, est un fidèle reflet de cette ambiance et de ce goût. Le dessert phare de toutes les pâtisseries et restaurants de quartier est, sans conteste, le cannoli. Ça veut dire petit tube, du latin “canna”, roseau. Il n’y a pas une pâtisserie italienne à N.Y.C. ou dans le sud de l’Italie qui ne propose ces petits cylindres croustillants fourrés d’une crème de ricotta sucrée avec des pépites de chocolat ou des morceaux de fruits confits. Elle est la friandise idéale pour accompagner un vrai “ristretto”. Little Italy est le premier restaurant de Dijon à présenter ce délicieux dessert. Leur cannolis sont si bons qu’ils me rappellent bien mon enfance dans les quartiers Italiens de N.Y.C. Le cannoli est le dessert le plus identitaire pour les Italiens et les New-Yorkais comme moi. Little Italy présente une variété alléchante des bons plats Italiens faits par le chef Sicilien, Vincenzo Lo Guasto et servis par sa femme Mildred (qui vient de Colombie) et Lena (originaire de Côte d’Ivoire). Sa cuisine va bien plus loin que des simples “pizze e pasta”. Ce sont des créations du cœur qui rendent ce restaurant si agréable, sympathique et bon avec un service bien aimable. Depuis plusieurs années David Julien et sa femme, Ping, présentent une sorte d’ethno-restauration, proposent une carte des cultures avec lesquelles ils ont un lien familial, amical ou professionnel. D’où la naissance de leurs trois enseignes, Xuyi, Bento et le dernier bambino : Little Italy. ■
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L’Épicerie &Cie a trouvé sa place !
Une récré permanente...
Une vaste cour de récré, c’est comme ça qu’Alex décrit l’auberge à l’ancienne terriblement dans l’air du temps qu’il a reprise il y a huit ans et à laquelle il a apporté une âme. Depuis, son restaurant-buvetteépicerie-garderie n’a cessé de grandir, sans perdre son charme ni sa bonne humeur. Il a juste poussé ses murs côté grange pour les jours où le soleil se cache à l’intérieur des cœurs et sa terrasse jusqu’à la fontaine du Morimont et sous le gros tilleul.
Un lieu où on se retrouve toujours en bonne compagnie ! Dans Epicerie & Cie, certains ne retiennent que l’aspect boutique de village, avec les produits qu’on aimerait trouver sur les rayons de sa propre cuisine, les pièces rétro-rigolo où l’on joue à cache-cache avec des gosses ravis de pouvoir s’éclater sans que des grands ne les rappellent à l’ordre, une cuisine d’où sortent des plats qui sentent bon le terroir sans forcer la note. Mais il y a aussi le mot Compagnie, très important, car ici on vient seul ou bien accompagné, en touriste ou en habitué, en famille comme en groupe. Il y a de la place pour tout le monde. Simplement, il est conseillé de réserver pour les grosses tables.
Un lieu où on peut prendre de la bouteille et rajeunir tout à la fois, c’est rare. Profitez de l’été pour démarrer la nuit sous les lampions d’une place qui a trouvé son âme. Un coussin pour se sentir bien, un verre de vin de l’Épicerie (chardonnay ou pinot noir) si vous avez peur de succomber à la tentation devant la superbe carte des vins. Prenez un casse-croûte de l’oncle Sam si vous en avez marre des burgers, un magret aux griottes ou une salade géante, faites-vous plaisir en commandant un bœuf bourguignon, profitez-en, personne ne vous regarde. Et même, puisqu’on est désormais en Franche-Bourgogne, craquez pour la gratinée d’andouillette et coquillettes à la moutarde Fallot et au comté.
Hola, aubergiste,on arrive ! À l’Épicerie, La Bourgogne se sent bien dans son assiette et dans ses verres. Voilà un lieu qui vous donne la pêche, la banane, et même, cerise sur le gâteau, vous ramène au temps où vous étiez haut comme trois pommes (desserts particulièrement régressifs qu’on adore !). La Ferme Fruitrouge est partenaire, comme tous ceux que vous retrouverez sur les murs, en allant jeter un œil à l’intérieur. Poussez au moins jusqu’à l’ancienne grange que les calèches traversaient autrefois, transformée en une salle de banquet à la déco maligne, chinée ici ou là. Si vous cherchez un lieu pour faire la fête des sens, quel que soit le jour et l’heure, vous avez tapé à la bonne porte, d’autant qu’elle est grande ouverte.
L’Épicerie & Cie
5, place Emile Zola à Dijon.
03 80 30 70 69
restoepicerie.cie@gmail.com Ouv 7j/7 (résa ven et sam jusqu’à 23 h).
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Nassih
Il s’en passe de belles, à l’ombre
des Remparts ! Salon privé
Belles fêtes, belles soirées. Sans forcer la note, entre amis, autour de bons produits, de bons vins... C’est si simple, la vie ! Les mois passent, mais Nassih ne change pas, il reste disponible pour le service du midi et vous prépare un tartare d’anthologie, sans ketchup, avec quelques petits oignons rouges pour faire la différence, ou son fameux kefta burger, parce que ce jour-là vous n’avez pas envie d’une pizza maison ou de son menu du jour, préparé pourtant avec amour. À le voir, enthousiaste, dispo, vous ne devineriez jamais qu’il s’est couché à l’heure où vous vous êtes levé, les derniers clients ayant quitté tard la quiétude de son salon cosy caché au dessus de sa salle de resto. Une soirée spéciale ? Même pas, juste un apéro prolongé comme on les fait chez lui. Et on ne vous parle même pas des apéros à thème du lundi, qui ont un succès fou, puisque tout ce qui est à grignoter est offert, que du bon, de l’original. Aux Remparts, on ne vient pas par hasard. Testez une de ses grandes tablées à l’ombre ou tables à l’écart, pour refaire le monde ou son couple. Une vraie, belle terrasse pour attendre la nuit en partageant une énorme entrecôte à l’os, s’offrir un magret entier, un tartare dans les règles de l’art ou un kefta burger, le coup de coeur de l’été. Cuisine simple et goûteuse, le midi, avec un joli menu, et bien sûr de vraies bonnes pizzas, midi et soir. Si la nuit fraichit, réfugiez-vous au premier, côté salon, idéal pour un dernier verre. Une VRAIE cave à vin, une VRAIE cave à champagne et des flutes qui sont rangées dans le congélateur… On vous le redit : Les Remparts, un VRAI bon resto-pizzeria, qui monte, qui monte…
Les Remparts
54 rue de Rivoli à Dijon
03 80 30 83 80
Tlj sf dim. Formule du jour le midi à 14,90 € (entrée, plat, dessert). Antipasti pour l’apéro 6,50 €. Pâtes 13 €. Pizzas 8,50-11,50 €. Carte 25-30 €.
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Viva Trinidad Sang neuf et «sons» neufs, place du théâtre
On a du mal à imaginer qu’il y avait là, déjà, dans les années 50-60, un bar du théâtre, où les habitués se retrouvaient le soir entre deux airs d’opérette ou d’opéra, au milieu des touristes qui ont toujours bien aimé l’endroit. Un coin de Dijon un peu caché, coincé entre les colonnes de Saint-Étienne et les arrêts de bus. Les bus sont partis, les fans du lyrique aussi : place à une nouvelle vie, plus colorée, plus exotique, plus jeune. Viva Trinidad, le bar-brasserie de tous les before, celui où l’on se retrouve à midi pour avaler un burger digne de ce nom ou le plat du jour sur un coin de table de récup, avachi sur le canapé ou au comptoir le temps d’évacuer la pression, en jetant un oeil au Christ qui surveille le service, faisant de ce lieu le seul bar théologique de la ville. Déco décalée, vous l’avez compris, où l’on se sent bien d’entrée : les vieilles pierres et le plafond à la française ne fond pas illusion longtemps, on est ailleurs, dans un paradis tropical, mais sans les moustiques. Sièges dépareillés, couleurs pétantes, cuisine de brasserie maison qui donne envie de sourire et de boire. On revient, à la fraîche, se lover contre les pierres de taille de la Nef, en jetant un oeil sur le programme du moment : soirée moules-marinières le mardi, apéro-terrasse dès 19h le mercredi, avec des groupes jazzy qui vous bercent jusqu’à 23h, afterwork le jeudi... Les vendredis et samedis sont réservés aux fêtards, les cocktails prennent de nouvelles couleurs, selon l’humeur. Dimanche soir, c’est barbecue-party, et lundi... c’est reparti ! Passez vos vacances sur une place du théâtre latino, transformée en île hispanique des Caraïbes !
Trinidad
1 bis place du Théâtre, à Dijon.
Pas de tél (pas besoin, d’ailleurs!)
Brasserie tlj 11h-2h. Quatre formules à 9 € le midi. Burgers à la carte le soir, et pizzas maison, entre autres.
facebook : Trinidad Dijon
CHRONIQUE
Fond de terroir
Bzzz en ville le ruche terroir de Dijon !
Ça existe le terroir urbain ? Avec les abeilles, oui ! Suivant le quartier, les miels de Dijon ont différentes couleurs, différents goûts… Fais pas l’aut’ ruche, c’est grâce à toi !
■ par Éric Chariot
terrien, ou pas grand-cHose, Mais t’es terroir ! Oui, toi citadin invétéré jusqu’au bout du béton, tu couves un bout de terroir en toi. Le terroir dijonnais c’est toi. Tes géraniums sur le balcon, ton carré de jardin, ton pied de tomate en terrasse, ou ton plan de hakik planqué sur le toit ! Les abeilles, elles, n’en font qu’à leur zèle, et s’en vont butiner ta petite fleur où qu’elle soit ! Et 10 de buzz ! En 2014, 4 ruchers de plus ont été installés à Valendons, Motte Giron, La Vapeur et la Médiathèque Champollion. Après les 6 de 2013 sur les toits de l’auditorium, à la caserne, et dans les Parcs de Combe à la Serpent, la Toison, du Jardin des sciences et de la Colombière. Quelques «Api fews» ont déjà fait les premières récoltes : des associations telles que SAGE (surveillance des abeilles gardiennes de l’environnement...), Jardinot (le Jardin du cheminot), les Amis des Abeilles, les Ruchers de Bourgogne… Le Miel de Dijon est né… 120 kg en 2013 ! Et là surprise, suivant les quartiers, ni les couleurs ni les goûts ne sont les mêmes. Alors le Jardin des Sciences enquête… On, analyse les pollens, les essences. A terme on établira même une cartographie de la répartition végétale sur le Grand Dijon, autour de chaque ruche. En attendant pour bientôt, une véritable «miellothèque».
Le miel c’est comme le vin, ça délie les langues… C’est que l’abeille butine au large. Son rayon d’action est d’à peu près 2 km autour de la ruche. Et les abeilles, ça communique entre elles, ça se refile les bonnes zadresses… Et bzz bzz bzz Et bzz bzz bzz, et que je t’ai trouvé un petit champ de coquelicot qui va super bien avec ma tenue d’été ! Au fil des zanalyzes on a même découvert des traces de bleuet dans le miel de l’Auditorium… Enquête, investigations, mais où y a-t-il donc des bleuets dans le quartier ? Jusqu’à ce que, au détour d’une conversation avec un voisin venu déguster «Ah mais si, dans la cour de mon immeuble, y a un voisin qui a un carré de bleuets» ! Finalement le miel, c’est comme le vin, ça délie les langues, elles se font toutes douces et toute mielleuses, moins acides peut-être… On le cite partout Einstein aurait dit «Sans les abeilles, l’espèce humaine disparaît en 4 ans». En vrai on n’a jamais retrouvé de trace qu’il l’ait vraiment dit. Dans sa tête ça devait bourdonner à la vitesse de la lumière, mais sans doute sur d’autres choses. Mais c’est de bonne guerre, parce que l’abeille, et les pollinisateurs d’une manière générale, sont des éléments essentiels de la biodiversité. Sans eux, pas de fruits, pas de légumes, 65 % de ce qui compose ton assiette n’existerait pas. Alors toi aussi participe au terroir dijonnais ! Lors de manifestations, comme les » API days »au Jardin des Sciences ou ailleurs, les apiculteurs t’apprennent quelles essences vont les attirer, ou comment fabriquer tes «bombes à graine». Il existe même un kit, vendu au Jardin des Sciences, avec une variété du miel de Dijon et un sachet de graine de «fleurs des champs» à planter toi-même…. Parce que l’abeille en Ville, c’est la belle vie ! ■
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Le Privilège c’est aussi... Plus qu’un institut capillaire : un service de proximité, un accueil sur-mesure, de l’écoute et du conseil.
Accueil dans un institut individuel :
● Prise de contact ● Explications de nos services ● Diagnostic ● Conseils (entretien, maquillage, repousse)
● Essais de chevelures
Salon de coiffure réputé du centre ville, Le Privilège est aussi un institut capillaire. Depuis 25 ans, Pascale et Sandrine ont fait le choix d’Any D’Avray, créatrice de cheveux. Synonyme d’élégance, de haute qualité et de discrétion, cette marque parisienne a toujours cherché à comprendre les femmes, les accompagner et les rassurer dans des moments parfois difficiles. Any d’Avray n’est pas seulement en quête des technologies les plus innovantes pour confectionner des perruques de très haute qualité, elle a tout fait pour se mettre à la place des personnes qui ont perdu un élément majeur de leur personnalité : leurs cheveux. Au Privilège, salon privé spécialement dédié à la chevelure d’appoint médical, la philosophie est identique. Les femmes bénéficient d’un accompagnement, d’une prise en charge personnalisée et d’un suivi sur-mesure. Celles qui le souhaitent peuvent même recevoir Sandrine et Pascale à l’hôpital, en clinique ou chez elles, en tout intimité. Tous les 6 mois, elles sont formées par la marque et partagent leur expérience avec des professionnels du secteur médical – infirmière, oncologue, psychologue avec un seul objectif : rendre leurs clientes féminines, les aider à redevenir elles-mêmes pour se battre contre la maladie.
Le volumateur, ça vous parle ?
Au Privilège nous pensons aussi au bien-être des femmes qui souhaitent retrouver une chevelure plus garnie, en toute discrétion.
la première consultation d’environ 1 heure est gratuite.
Vous aussi messieurs,
faites appel à nos services et à notre expertise. Une calvitie totale ou partielle ne doit plus plus être une fatalité.
Le Privilège
21, rue Piron - Dijon - Tél. : 03 80 30 87 47 Institut capillaire : 07 89 68 84 98 Lundi sur rendez-vous, mardi 9h30-18h, mercredi 9h30-18h, jeudi 9h30-21h30, vendredi 9h30-19h, samedi 9h30-17h30
Nous nous déplaçons à l’hôpital, et à domicile (Dijon & agglomération)
Ours, digne fils d’Alain Souchon en pleine discussion avec notre Binoche national ! le plus Connan Mockasin, le guitariste plètement talentueux du moment et com robe de barré aussi, capable de finir en chambre sur scène.
Bons baisers
s Renan Luce, le chanteur françai qui monte… sur la scène de de l’œnofestival et sur le balcon
Tryo, venu fêter les dix ans de Pyrprod.
la FNAC.
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Archimède, qui a tenu à être parmi nous... par principe !
e de La Christian Duchange – L’homm et de la jolie Pan Minoterie, papa de Peter avec Stéphanie. chanteuse de Nahotchan. Ici
Culture Shop parle France de Griessen, on vous en tie au début du mag, première par Saintd’Indochine avec son album é. Sébastien… Des tubes pour l’ét
! le c ta c e p s u d ts n te it rm des inte
Ah!
Mais voilà que notre BB devient “Famous” dans les mains des people rencontrés à Dijon. C’est qu’il en passe du beau monde dans notre bonne ville, des rockeurs, guitaristes, chanteurs de tout poil et de toute tendance… musicale, voyez comme vous avez l’esprit mal tourné. Du beau monde, on en fait du local aussi et dans tous les styles, théâtre, art, musique, danse… On n’est pas mauvais en culturel chez nous. Même le chef de file des intermittents en colère est d’ici et menace à l’heure où nous écrivons ces lignes de mettre à mal les festivals de cet été… Ah non, pas de ça chez nous !
Heymoonshaker, un beat boxeur accompagné d’un bluesman à la voix rauque… ou l’inverse.
Ours au complet.
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aGeNDa SuBJeCTiF
■ par LaFP
Juillet
Les crocs et les croches
Si vous êtes capable de chanter "À la tienne Étienne",
ceci n’est pas pour vous.
▼ Vins au Palais est un rendez-vous chic avec les grands vins de la Bourgogne. Premier salon estival qui assemble une grande palette du riche et délicieux terroir bourguignon. 26 et 27 juillet au Château d’Ancy-le-
L’Opéra d’été croque Pomme d’Api de Jacques Offenbach au Château de Barbirey-sur-Ouche le 11 juillet à 21h. Si en plus d’être mélomane, vous êtes gourmet, la visite des jardins à 18h sera suivie d’une dînette potagère.
Franc. www.chateau-ancy.com
Inscription obligatoire pour le dîner au 03 80 30 61 25.
Un balloche, un vrai ! Dancing Paradiso
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Dames et damoiseauxen piste !
Médiévales au Château de Couches - 12, 13 et 14 Juillet.
Le dernier spectacle de la Compagnie des Gens mélange le théâtre, les répétitions et la musique de bal. Du swing au rock’n’roll en passant par la samba, les spectateurs intrépides pourront faire fumer leurs escarpins sur le parquet…
◄Un bond dans le passé à l’époque des puissants seigneurs du Duché de Bourgogne... Le Château de Couches, une des plus anciennes places fortes de Bourgogne, offre à ses visiteurs Du 16 au 31 juillet au Parc Saint-Vorles à une série d’animations et de spectacles dédiés à la vie du Châtillon-sur-Seine – RV à 21h00 sous la moyen-âge. Château de Couches, dit de Marguerite de
Bourgogne - www.chateaudecouches.com
yourte. contact@tourisme-chatillonnais.fr
Août
De la paille à son…
Oui c’est pourri comme jeu de mot.►
Festival de la paille, 1er et 2 août à Métabief
25 groupes, 2 scènes et des tonnes de paille. Rien que pour Airnadette, ça vaut le coup : Comédie Musiculte, première Air Comédie Musicale, condensé d’humour, d’énergie et de rock’n’roll ! Un show qui mixe vos répliques de film préférées - Les bronzés, Wayne’s world, Big Lebowski... www.festivalpaille.fr
Si, si mon chéri, tu es très doué pour la comédie ! Initiation au théâtre du 25 au 29 août de 14h à 16h
◄Les 5-8 ans apprendront à se faire confiance, se sentir à l’aise au sein d’un groupe et à développer leur imagination, ainsi que la construction de différents personnages et d’histoires. Présentation suivie d’un goûter le vendredi. Association Bulle et Dépendance – 23 rue Amiral-Roussin, 21 000 DIJON Renseignements / inscriptions : contact@bulleetdependance.com / 06.85.53.20.89
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Et surtout, tu n’oublies pas de m’écrire… ◄Veuve Ambal accueille la collection du musée Nicéphore Niépce - Jusqu’au 31 août
Témoignage émouvant à travers les cartes postales échangées par un jeune couple chalonnais, séparé pendant toute la durée du conflit : dès le mois août 1914, Antoine tente de rassurer son épouse. Au fil de sa correspondance avec Madeleine il réitère inlassablement les mêmes propos rassurants, seuls à pouvoir passer le contrôle de la censure mise en place par l’armée. Veuve Ambal - Le Pré Neuf 21 200 Montagny les Beaune - 03 80 25 90 81 - www.veuveambal.com
Septembre
Le grand retour de la pédale, dimanche 7 septembre.►
Une balade insolite dans les rues de Dijon mais aussi dans les théâtres, des usines, des puits… On nous en promet cette année ! Le Village départ‐arrivée est situé au jardin de l’Arquebuse. Premier départ à 8h pour les plus courageux.
velotour.fr/dijon
Tout va bien, JAMAIT revient lui aussi… mais pas au téléphone.
◄Jamait chante Guidoni, mise en scène de Benoit Lambert.
Les 14 et 15 septembre, vous pourrez revoir Yves Jamait au Parvis Saint Jean dans son spectacle autour de Guidoni. De la chanson mais pas que… Un joli jeu d’acteur aussi. Réservations ABC ou TdB.
toutvabien©stephanekerrad
◄ Chic ou campagne, à chacun son style. Fantastic Picnic !
Un pique-nique géant, un peu partout en Bourgogne, c’est ce qui nous est proposé ici. Tous à vos paniers, nappes à carreaux ou glacières, voici qu’il faut investir les jardins ouverts pour l’occasion. Notre dîner blanc à nous ? 26, 27 et 28 septembre – Ici ou là – www.bourgogne-tourisme.com
15 ans,► mon gars, ça se fête !
Le teenager Tribu Festival 15e édition, du 19 au 28 septembre – Grand Dijon
Fidèle aux éditions précédentes, le Tribu festival vous emportera sur les musiques du monde, les musiques improvisées, le jazz, ou les musiques urbaines… Programmation d’artistes locaux aux côtés d’éminents musiciens internationaux, créations et actions musicales dans son village du festival mais aussi à La Minoterie, La Vapeur…
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CULTURE SHOP - ITW
Cèdre © DR
Voyage jusqu’au
bout du tram
Chenôve se dote d’un VRAI centre, et rêve d’une VRAIE identité culturelle, autour du Cèdre. Pas un arbre mort pour cacher la forêt. Un vent de création et de liberté souffle sur la ville. Ça fait pas loin de dix ans que Jean Esmonin, maire de Chenôve, en rêve : avoir un centre-ville ! Dix ans aussi qu’il a la volonté d’imprimer une politique culturelle importante à sa commune. Le Cèdre symbolise ce changement de visage et d’image opéré par la Ville de Chenôve.
Cèdre © DR
“
Cette ville a été connotée trop longtemps avec ses difficultés issues de périodes au cours desquelles beaucoup d’ethnies sont venues habiter ici, entraînant des stigmatisations insupportables et injustifiées qui ont écorné l’image de Chenôve. Créer un lieu de culture et de rencontres est l’occasion d’une nouvelle attractivité. Le Cèdre sera un équipement dynamique fait pour la population, la jeunesse, mais aussi attirant pour l’extérieur. Il faut imaginer des concerts, des congrès, des séminaires… Sans oublier une architecture originale.
Prenant exemple sur une ville du pays nantais, le projet prend tournure dans le cerveau de notre homme, il mûrit et le voici, le Cèdre. À la fois conservatoire de musique et de danse, résidence de l’orchestre municipal et de l’emblématique troupe “figure de style”, les élèves, danseurs et musiciens vont s’y croiser dans de nombreuses salles spacieuses, dont une bibliothèque d’environ 40 m² entièrement dédiée aux pratiques artistiques. La salle de spectacle offrira sept cents places assises pour les concerts classiques ou le théâtre et un peu plus de mille places debout pour des concerts plus actuels. Les artistes invités pourront s’ébattre sur 200 m² de scène. Enfin, la création d’une brasserie de 250 m² avec sa grande terrasse devrait arriver, suite à l’appel à candidature lancé fin juin. Ouverte la journée et après les spectacles en soirée, elle devrait contribuer à l’animation et à l’attractivité de ce futur centre-ville. Pour s’y rendre, hop, vous montez dans le tram, ligne T2 jusqu’au terminus ou vous garez la voiture dans le parking souterrain… La grande
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”
esplanade, lumineuse et accueillante vous tend les bras. Le cèdre du Liban et le Cèdre, centre culturel se regardent. Jean Esmonin aimerait y accueillir un orchestre philarmonique dirigé par un chef prestigieux ou une pièce fameuse jouée par des acteurs de bonne renommée. En attendant, la découverte de la programmation sera pour septembre, mais en exclusivité pour Bing Bang Magazine, la venue de Miossec nous a été dévoilée… La saison culturelle fera voyager les spectateurs à travers “Les cultures du mondes” thème cher à Chenôve, et bien que le contenu de la programmation soit gardé secret jusqu’à l’inauguration, trois spectacles sont d’ores et déjà dévoilés : Ibrahim Maalouf, trompettiste et pianiste de jazz fera l’ouverture de la saison culturelle le 11 octobre, le Nouveau cirque national de Chine le 14 décembre 2014. Grand Corps Malade, slameur, présentera son nouveau spectacle “Funambule” le 7 février. Et Miossec, viendra en concert le 5 décembre ! ■ LaFP
La Galerie du Marché Venez découvrir des bijoux à la fois anciens, fabriqués parfois selon des méthodes aujourd’hui disparues, et des bijoux contemporains de belle qualité et d’une grande originalité.
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C’est Chronique
chez Binoche
■ par Thierry "Happy" Binoche
All you need is love !!!
Ayo
«Love, love, love… all you need is love». Avec cette chanson les Beatles donnaient peut-être de l’espoir dans un monde qui croyait encore à l’utopie. Mais déjà celui-ci était en pleine mutation et les illusions s’évaporaient telle la fumée psychédélique de cigarettes mal roulées. Les festivals de l’époque avaient pour nom Monterey Pop, Woodstock et déjà la fin du rêve avec le tragique festival d’Altamont. Les années soixante nous laissaient un léger goût d’amertume. Loin du Summer of love de 67 qu’avaient vécu les haut perchés de Haight Ashbury du côté de San Francisco, seules nous arrivaient les images d’un monde fantasmé que nous essayions de reproduire au fil des décennies. Je me souviens encore du sourire moqueur de Carlos Santana lors d’une interview pendant l’une des 1ères éditions des Eurockéennes : «The dream is over.» C’était déjà le début des années 90. Les temps ont changé, les festivals se sont surmultipliés avec plus ou moins
Missill 2012
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de réussite et plus ou moins de sens dans leur contenu. Mais se retrouver en tribu, planter sa tente dans un coin improbable, se rouler dans l’herbe ou dans la boue restent des plaisirs inavoués : Love is love, enfin jusqu’à un certain âge ! Au moment d’écrire ces lignes, la crise des intermittents met de gros points d’interrogation quant au déroulement de ces rendez-vous estivaux, car ce n’est pas forcément l’amour qui règne entre les différents acteurs ! Chacun défendant ces intérêts avec conviction et parfois maladresse. Mais que serait le monde du spectacle sans eux ? Alors, faisons quelques incantations shamaniques, quelques danses de l’amour, invoquons la «zénitude» pour retrouver le chemin de la raison et souhaitons que cet été 2014 nous réserve quand même quelques heureuses surprises ! Cela devrait commencer avec la première édition de l’Oeno Music Festival dans un Zénith complètement détourné avec deux scènes en extérieur et une en intérieur, agrémentées
Morcheeba ©Alex Lake
Placebo
d’un village des vins. Le mélange musique et culture vinicole devrait en ravir plus d’un, au même titre qu’une programmation éclectique et multi-générationnelle. Entre Morcheeba et La Rue Ketanou, UB40 et Renan Luce, Missil, Fakear, Holly Cook ou Têtes Raides entre autres et une belle représentation de groupes régionaux, dont les bien nommés Romanee Counteez, les prometteurs Sunless, Saï et Teldem Com Unity, le choix est large et généreux. Le Chien à Plumes, quand à lui, s’est habillé de sa plus belle parure et de ses lunettes noires pour partager trois jours d’amour de la musique et de choix artistiques osés. Avec en tête de proue Tiken Jah Fakoly, la belle Ayo, les énergiques Skip The Use et les très festifs Chinese Man et Deluxe, le choix est riche ! Tout ça dans un cadre bucolique, on peut préparer son maillot, ou pas, et hop à l’eau et tous à poil ! Dans un autre esprit, le No Logo est un festival naturel et éthique, né d’une initiative indépendante, prônant la liberté de pensée et la prise de conscience collective dans un lieu incitant à respecter la nature et défendant des valeurs simples en associant les acteurs locaux. Essentiellement axé sur
UB 40
le reggae, ce nouveau venu dans le monde des festivals devrait confirmer pour sa deuxième année la force de son concept. A l’affiche Jimmy Cliff, Patrice et Linton Kweesi Johnson devraient enflammer les jurassiennes Forges de Fraisans. Pour finir l’été, direction le Cabaret Vert à Charleville-Mézières. Ici, l’âme d’Arthur Rimbaud devrait survoler cette édition qui s’annonce hargneuse avec Placébo, Prodigy, Metronomy ou la fougue de M et de Fauve. La fée verte donnera tout son perfide amour pour la réussite de cette fête païenne. L’été sera t il Love ? Qui sait ? Love is all you need and be happy !!!!!! ■
■ Les Dates à retenir Oeno Music festival
11/12/13 juillet : www.oenomusic-festival.com
The Prodigy
Le Chien à Plumes 8/9/10 aout : www.chienaplumes.fr No logo festival 13/14/15 aout : www.nologofestival.fr Le cabaret Vert 21/22/23/24 : www.cabaretvert.com
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C dans l'art ■ par LaFP
■ Le Musée du château des ducs de Wurtemberg invite Sarkis.
Sarkis propose ici une rencontre entre les personnages illustres du Panthéon et les personnes anonymes de Montbéliard, qui ont construit l’histoire locale. Tel un sismographe, il enregistre des histoires, confronte les archives de la mémoire, personnelle et universelle, qu’il imbrique dans une volonté de re-création. Les signatures des écrivains, scientifiques et autres politiciens, transposées en néons bleus, éclairent par leur intensité les portraits photographiques de Montbéliardais oubliés. Des objets insolites des collections des musées théâtralisent cette rencontre inédite sur des notes de musique mécanique. Vivant le jour comme la nuit, l’exposition, telle une respiration, insuffle la vie au château et à ses trésors. Sarkis - Les pôles des aimants jusqu’au 4 janvier 2015. Musée du château des ducs de Wurtemberg Cour du château 25200 Montbéliard Tél. : 03 81 99 22 61 www.montbeliard.fr - musees@montbeliard.com
■ Le musée des beaux arts de Dole et
Jean-Marc Cerino, présentent Le grain des jours.
Le travail de Jean-Marc Cerino est une tentative pour mettre à distance la représentation !!! ??? Autrement dit, l’artiste part d’une image, un portrait et le recouvre de tant de couches de cire qu’à la fin il vous faut chercher, faire remonter à la surface le visage peint sur la toile. Pour les peintures sur verre, c’est un autre rituel qui se met en place, à partir de photographies, l’artiste choisit une image dans le flot, la reporte sur verre, la JEAN-MARC peint précisément d’abord pour en l’empreinte mémorielle, puis CERINO fixer LE GRAIN DES JOURS bombe la peinture sous le verre exposition pour attaquer l’image, la recouvrir, du 14 juin au 21 septembre l’enfoncer dans une gangue de noir, de blanc, parfois de couleur. Cette forme d’effacement vous plonge dans un univers en demi-teinte, une imprécision délicieuse. MUSÉE DES BEAUX-ARTS
© Yves Bresson - Atterrissage mouvementé sur le terrain d’Ursel en Belgique, 1940, 2012 - Pôle Rayonnement Culturel et Tourisme - service communication Ville de Dole - avril 2014
CULTURE SHOP - C DANS L'ART
Comme tous les étés, nous vous proposons de vous évader et d’aller voir un peu plus loin ce qui se fait de contemporain… Et vous n‘allez pas être déçus. Des expositions, il y en a partout, du nord de la Bourgogne en passant par l’est de la FrancheComté pour descendre jusqu’au sud. Vous n’aurez pas assez de toutes vos vacances pour tout voir.
Tulkus © Attilio Maranzano
Musée des Beaux-Arts de Dole jusqu’au 21 septembre.
Ouvert tous les jours de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h
85 rue des Arènes - entrée libre
sauf dimanche matin et lundi,
Renseignements au 03 84 79 25 85
Les 2e et 3e mercredi du mois :
www.doledujura.fr
ouverture en nocturne jusqu’à 20 h
www.musees-franchecomte.com
RENDEZ-VOUS À DOLE
Affiche : Jean-Marc Cerino, Atterrissage mouvementé sur le terrain d’Ursel en Belgique, 1940, 2012 - Huile sur verre, huile sous verre, peinture sur médium
■ Diane Chasseresse
©Musées de Montbéliard.
au château d’Ancy-le-Franc
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Neuf artistes contemporaines pluridisciplinaires explorent l’univers de la déesse mythologique grécoromaine, déesse de la chasse, des forêts et de la lune. Cette carte blanche à neuf femmes travaillant toutes de façon passionante, intrigante et très inspirante, laisse le visiteur en émoi.
Juillet, août: 10h30-18h y compris lundis de 13h30 à 18h. 89160 Ancy-le-Franc www.chateau-ancy.com
Château d’Ancy le Franc, Yonne, Bourgogne 03 86 75 14 63 Tous les jours, sauf les lundis non fériés : 10h30-12h30, 14h-18h. Juillet, août : 10h30-18h y compris les lundis 13h30-18h.
Andrea Linet
Bourlon
Mélanie
Chalmeau Corinne
E Bourgeois Véronique
Guzman Catena Beatriz
Gutman Hopenblum Danielle
Janssen
Susanne
Jullien
Corinne
Neumann Karin
www.chateau-ancy.com
◄ Le Tibet aux Bains du Nord
Jusqu’au 19 octobre. FRAC Bourgogne - www.frac-bourgogne.org - Les Bains du Nord, 16, rue Quentin - Dijon.
■ La Porcherie dit 33.
■ La Verrerie de La Rochère accueille cette année l’artiste Rodolphe
Huguet.
La Verrerie de La Rochère est la plus ancienne verrerie d’art en activité en France. En 1475, Simon de Thysac, écuyer et gentilhomme verrier, acquiert le droit de fabriquer des verres “gros et menus” à l’endroit des “rochiers” et fonde ainsi la verrerie, aux confins de la Lorraine et de la Franche-Comté, à la lisière de la grande forêt de Darney. Rodolphe Huguet nous fait découvrir une sélection d’œuvres existantes réalisées durant ses nombreux voyages, ainsi que d’autres créées aux côtés des maîtres verriers. La réalité est souvent trompeuse. Réalisés à partir de vieux fragments de paniers en osier, les masques présentés ici sont en fait en bronze poli, dissimulant à l’œil du visiteur leur nature première. Rodolphe Huguet - Exposition d’art contemporain jusqu’au 31 août. Visites commentées du jeudi au dimanche. La Verrerie de La Rochère 70210 Passavant-La-Rochère www.larochere.com
Jusque dans les années 50, la Porcherie abrita un lieu de transit de porcs, environ 350 à 400 cochons passaient dans ses murs. Elle est transformée en lieu d’art contemporain par Rémi Tamain, artiste et Maître es cochon sur la toile en tout cas. L’exposition, estivale de La Porcherie titrée 33, présentera les travaux de Sophie Hasslauer et de Lionel Scoccimaro. Du 30/06/2014 au 14/09/2014 du jeudi au dimanche inclus de 14h à 18h - 22 route de Montbard - 21150 Ménétreux-lepitois - www.laporcherie.com
Rodolphe Huguet
L’ art du confort
CEDRIN
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Since 1960
Tulkus © Attilio Maranzano
Le FRAC Bourgogne accueille en partenariat avec Le Consortium et le musée Nicéphore Niépce, l’exposition de Paola Pivi intitulée Tulkus 1880 to 2018. C’est une recherche historique, religieuse et sociologique mais aussi et surtout une œuvre d’art conçue comme une archive ouverte. Paola Pivi expose ici plus de 1 100 portraits photographiques de tulkus (réincarnations de lamas tibétains officiellement reconnues). Une galerie d’hommes et de quelques femmes, de vieilles photos et de très récentes, du noir et blanc et de la couleur, c’est un univers étrange et reposant qui vous attend aux Bains.
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Actus Boutiques "
on peut se montrer Fallotcrate à dijon sans se faire traiter de macho !
La moutarde de Dijon
revient à Dijon...
■ Par Gérard Bouchu
Chouette, qu’ils disaient ! Et tant pis pour ceux
Une image forte pour la ville !
ils Voient des pots de Moutarde partout ! Ils, ce sont bien sûr les touristes, qui permettent de donner de la vie au centre-ville les jours de semaine où l’on s’y sentirait bien seul, parfois, s’ils n’étaient pas là. Ils sont donc de retour, et la Chouette a beau faire grise mine, personne ne les empêchera de venir caresser son ventre de la main gauche, avant d’aller visiter ce qui est devenu l’attraction n°1 de la rue qui porte son nom : la moutarderie Fallot. Elle partage ce coin de rue à l’ancienne avec la maison Millière, qui trouve une prolongation inattendue avec ce magasin au design contemporain joliment intégré dans le paysage médiéval, et avec la maison Pain d’Épices Mulot & Petitjean, plus loin, à l’angle avec la rue Verrerie.
Il ne faudrait pas évidemment que Dijon, à l’instar d’une ville comme Bruxelles où l’on trouve des chocolatiers à tous les coins de rue, ou de certaines villes de province multipliant les pots de lavande à l’infini, ne devienne un Mustard Land pour touristes en manque d’émotions culinaires fortes. Mais puisqu’il faut une image à une ville qui rame à en changer, autant celle-ci qu’une autre, après tout, penseront certains, puisque pointe au bout du tunnel la perspective d’une cité de la gastronomie qui pourrait changer la donne. La rue de la Liberté est moribonde, faute de terrasses autorisées, certes, mais aussi à cause de propriétaires fonciers qui n’ont pas eu l’intelligence pratique de certains de leurs confrères. Heureusement, certains bons artisans, comme la pâtisserie Vannier, continuent de parier sur l’avenir, et réouvrent en juillet après métamorphose complète. D’autres rues, comme Jean-Jacques Rousseau ou Berbisey, pâtissent du départ programmé de tous ceux qui ne croient plus en l’avenir de ces rues passantes, abandonnées des habitants de 7 à 77 ans que le bruit fait fuir comme des commerçants qui ne se sentent pas soutenus par la municipalité. Alain Millot ayant décidé de consacrer son mandat de maire actuel à la qualité de la vie en ville, qu’ils patientent un peu !
à qui la moutarde commence à monter au nez, il faut applaudir les initiatives privées qui finiront par sauver le commerce dans le centre ancien. À nous les épiciers, boutiquiers, chocolatiers, charcutiers, artisans petits et grands... Ne partez pas, ou reveneznous vite, on vous aime !
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©Thomas Hazebrouck. FocaleInfo
Fallot... fallait le faire ! C’est autour du marché que la vie s’organise, comme autrefois, hasard ou nécessité, allez savoir. Nouvelles tables, nouvelles boutiques... on en cite quelques unes de sympa, dans ce mag. Ce n’est pas un hasard si Marc Desarmenien, petit-fils d’Edmond Fallot, a choisi de s’installer à l’ombre de Notre-Dame, pour venir faire découvrir au plus grand nombre la «véritable moutarde de dijon». Une moutarde produite traditionnellement à la meule... à Beaune, rue du Faubourg-Bretonnière, dans des locaux que vous aurez tout loisir d’aller visiter plus tard. C’est ce qui fait toute la différence avec la moutarde que vous êtes peut-être habitué à étaler depuis l’enfance sur un coin de votre assiette, cette sacrée moutarde Amora dont on aurait aimé conserver une trace à Dijon-même. À défaut d’un musée ethno-rigolo comme on a pu en voir les prémices, il y a quinze ans, dans les locaux de l’ancienne usine (quand des anciens les faisaient visiter !), les visiteurs curieux vont pouvoir découvrir, rue de la Chouette, un espace remarquablement aménagé tout à l’honneur de la maison Fallot. Depuis des décennies, cette moutarde forte si prisée des gourmets est broyée délicatement par des meules de pierre dont vous verrez ici une pièce rapportée. Qualité, tradition et ouverture restent les maîtres mots d’une maison qui a choisi les nouvelles technologies pour faire vivre jour et nuit (et oui, il vous faudra bien regarder à travers les vitres!) le métier de moutardier.
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ACTUS BOUTIQUES
Attraper les touristes sans faire fuir les habitants : le nouveau combat du centre-ville dijonnais...
C’est à une équipe dijonnaise qui baigne depuis des années dans la moutarde que Marc Désarménien a confié le soin de donner vie à cette boutique-atelier pas comme les autres, puisque Guillaume Viellard et Nicolas Charvy sont bien connus sur la place. Celle du Bareuzai comme celle du marché. Guillaume a repris le magasin familial Plaisirs de France, qui fait l’angle avec la rue Musette et créé avec Nicolas Charvy La Fabrique, place François Rude, avant d’ouvrir ce printemps, avec Catherine Montanet, une viticultrice de Vézelay, B comme Bourgogne, rue Musette. Dans les semaines à venir, ce sont d’autres épiceries-tables d’hôtes-boutiques qui devraient voir le jour, dans le centre, où les Dijonnais pourront venir jouer les touristes dans le bon sens du terme, sans se plaindre de la concurrence de ces visiteurs qui se sentent ici chez eux, ce qui est le meilleur compliment qu’on pourrait recevoir en tant qu’hôtes. Après tout, ce sont le touristes qui aident à mieux voir la ville, de jour comme de nuit, à mieux l’aimer à travers leurs yeux. Mais ce ne sont pas eux qui peuvent suffire à la faire vivre, tout au long de l’année, si ses habitants, ses commerçants choisissent de la quitter. C’est à Dijon que des spécialistes des centres anciens ont choisi de se réunir, en ce début de juillet, pour débattre de la question. C’est peu dire qu’on est curieux de découvrir les solutions (s’il y en a !) qui sortiront du chapeau. En attendant, comptez sur nous pour faire le tour des nouveaux commerces de proximité qui ouvriront, des nouveaux artisans qui s’installeront et des anciens qui resteront fidèles au poste. Sans oublier tous les habitants qui résisteront à l’appel des campagnes voisines ou des écoquartiers pour faire vivre jour et nuit une ville qu’on aime trop pour ne pas s’inquiéter quand elle commence à tousser. La moutarde qui monte au nez, c’est bon pour la santé, paraît-il. ■
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Carnet d’adresses Boutique-Atelier La Moutarderie Fallot, 16A rue de la Chouette, à Dijon Tél.: 09 54 04 12 62 gmnfallot@gmail.com Plaisirs De France : 17, rue Musette, à Dijon Tél.: 03 80 30 15 12 La Fabrique : 4, Place François Rude, à Dijon Tél.: 03 71 19 18 60 moutardelafabrique@gmail.com B Comme Bourgogne : 18, rue Musette, à Dijon Tél.: 09 84 49 65 19 bcommebourgogne@gmail.com
Prenez-en de la graine, ■ par Marie-Thérèse Garcin
Que ce soit en médecine, en religion, en gastronomie on la trouve partout. Elle se mêle de tout, elle se mêle à tout, elle est indispensable. Elle est énergétique, gastronomique, mythique, mystique, magique, symbolique et authentique... Bref, en un mot unique.
Mais quelle est donc cette petite graine aussi fantastique ?
Voici deux recettes que j’ai réalisées pour l’ouverture de la boutique Fallot à Dijon, et surtout pour faire plaisir à l’équipe de Bing Bang, qui voulait déjà me sacrer ambassadrice de la future Franche Bourgogne : ● Une tarte Moutarde de Bourgogne + Comté et une BFC ● Un charolais en terrine avec comté + moutarde + Juliette de Bourgogne, une pommes de terre à la chair ferme et bien jaune. Proche de la Charlotte, elle a un grain encore plus fin et une forme plus allongée. Avec la Juliette de Bourgogne, les saveurs d’Antan reviennent au goût du jour. Son goût unique rappelle en effet les saveurs oubliées de notre enfance. Des recettes que je tiens bien sûr à votre disposition si ça vous amuse de les tester, froides ou chaudes, cet été ! ■ Marie-Thérèse Garcin
Contact : marietheresegarcin@wanadoo.fr
Si on vous parle de la graine de sénevé, vous connaissez bien sûr, puisque broyée elle va donner un condiment, fleuron de la ville de Dijon : la moutarde. De tous temps, la moutarde a été synonyme de saveur, de raffinement et d’enrichissement. Les origines de la moutarde sont très anciennes. Avec le poivre, la moutarde est peut-être la plante condimentaire la plus célèbre dans le monde, et la plus anciennement consommée. On pense que nos ancêtres de la Préhistoire mastiquaient des grains de moutarde en même temps qu’ils mangeaient de la viande. On sait qu’elle est connue des Chinois 3000 ans avant J.C. Ce sont eux qui les premiers vont broyer les graines et à les mélanger à un suc acide extrait du raisin, le verjus, afin d’obtenir ce condiments. Pythagore, six siècles avant J.C., disait qu’il fallait manger cette petite graine de sénevé, parce qu’elle donne de la mémoire et rend gai (non, pas gay, quoique !). Les Egyptiens mettaient des graines de moutarde dans les tombeaux, symbole de fécondité et de bonheur.
Une petite graine pleine de symbole Pline l’Ancien, naturaliste romain du 1er siècle, dans son Histoire Naturelle, décrit la moutarde comme une plante brûlante et salutaire pour le corps. Les Romains et les Grecs l’utilisaient aussi bien pour la cuisine, en fait, que pour ses vertus médicinales. Pas si fous, ces Romains. Aristote conseillait d’y plonger oies, canards, grives et cailles pour en relever le goût. Un bon principe. Apicius dans son traité de cuisine «De Re Coquinarie» parle de cette graine extraordinaire. Françoise Decloquement aussi, dans son "Petit traité savant de la Moutarde", mais c’était bien plus tard et c’est un ouvrage que vous pourrez découvrir, aux éditions Equinoxe, dans le magasin. Tout comme d’autres, qui m’ont aidé à devenir la Moutardette que je suis, selon mon rédacteur en chef. La moutarde, vous l’avez compris, tout le monde en parle et on en parle dans le monde entier. Au Moyen-Orient, celui qui porte sur le cœur un sachet de tissu rouge contenant des graines de moutarde sera protégé. En Inde, on dit que la moutarde sert à envoûter. En Afghanistan, les graines de moutarde permettent de réaliser un vœu. C’est une plante très symbolique, on en parle dans les évangiles, on l’utilise en médecine, pour la cuisine, elle est incontournable. ■
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◄L’atelier du Fennec De la création made in Dijon
Lors de ses nombreux voyages dans des contrées désertiques, certains lui avaient donné le surnom mignon de Fennec. Pas rancunière, c’est avec ce sobriquet «porte-bonheur» que Marie-Caroline Baut a lancé sa boutique de décoration, il y a plusieurs années, rue Verrerie. Et depuis, elle a également ouvert son atelier peinture et restauration sur bois, métal et tissu. Historienne de l’art, elle est également artisan d’art depuis 1998. Dans son atelier, vous pouvez la voir travailler, lui passer commande pour restaurer un objet ou un meuble ou lui acheter une création pour laquelle vous avez eu le coup de cœur. À la rentrée, Marie-Caroline commencera des cours collectifs de 3 heures pour 30 € ! À ce prix-là, on court apprendre quelques techniques anciennes pour restaurer la chaise de mamie so vintage… L’atelier du Fennec, 24 rue Verrerie – Dijon. 06 81 57 83 56. Baut.marie-caroline@orange.fr. www.facebook.com/pages/Latelier-du-fennec/165242246975221. Atelier ouvert du mardi au samedi de 14h30 à 18h.
Actus Boutiques
La Ruche qui dit oui, ▼
De la ruche à l’abeille, de l’abeille au pot de miel… La Ruche qui dit oui, c’est un phénomène qui s’est développé un peu partout en France et qui vise à rapprocher les agriculteurs des consommateurs en leur proposant des produits issus directement de la ferme la plus proche (enfin, façon de parler !). Un concept que les Dijonnais semblent aimer car il en existe maintenant plusieurs par ici. La dernière en date, lancée par Peggy Carlot, vous invite à venir chercher de bons produits laitiers, des poulets d'élevage, des salades, du miel, du pain, des brioches, des sauces, des confits, des pâtes à tartiner et bien sûr de la moutarde ! Tout ça en provenance de Bourgogne et de productions locales! On vous rappelle le principe : vous réglez votre commande en ligne et vous venez la récupérer rue Lamartine comme au drive sans la junk food ! La Ruche qui dit oui, 14, bis rue Lamartine – Dijon. Distribution tous les mercredis entre 17h30 et 19h. www.laruchequiditoui.fr/5207
▲Salon Particulier
Ne cherchez pas au 17 avenue Victor Hugo une boutique avec néons, sacs à main en vitrine et logo de l’Oréal : il y a une plaque bleue devant le jardinet qui précise «Coloriste», ça veut dire qu’on est dans l’univers des couleurs, des mèches, donc un univers exclusivement féminin. Le salon est loin des standards de la profession : Manuela Dufour vous reçoit chez elle, dans un appartement bourgeois. La propriétaire n’est pas inconnue des Dijonnaises, elle a officié 15 ans chez J-L David rue des Forges (sous le pseudo d’Emmanuelle, nous a confié son époux), elle a tenu pendant 14 ans son salon à Paris et s’est prise de passion pour la couleur, et des produits les plus naturels possible (pigments végétaux, absence d’ammoniaque, …) avant son retour à Dijon. Elle s’est adjoint les services de Julie (pas Gayet, Bouvier), esthéticienne, qui propose elle aussi des produits naturels. Pour une ambiance sereine, le téléphone ne sonne pas, rdv par SMS, ou passez prendre un thé, tout vous sera dévoilé. Un Salon Particulier - Coloriste - 17 avenue Victor Hugo à Dijon RDV par SMS : 06 72 84 91 90 Ouvert lundi, mardi, jeudi, vendredi, samedi 9h30-18h, horaires à la carte les vendredis et samedis
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▼Enfants comblés, parents chouchoutés.
Mesdames et Messieurs, chers parents, voici enfin un VRAI espace de divertissement imaginé et conçu pour la famille (et pas seulement pour les minots… ça change !). Pour faire simple : vous pourrez défier vos enfants au mini-golf, leur courir après dans le parc de loisirs couvert et les impressionner dans le parcours aventure. Mais, vous pourrez aussi vous planquer dans l’espace détente entièrement dédié aux parents, vautrés dans un canap’ ou dévorer sans honte un petit en-cas dans l’espace restauration. Les plus inquiets surveilleront leurs progénitures du coin de l’œil, à travers les grandes baies vitrées (non teintées, faut quand même pas déconner !). Gigaland pense à vous et vous sauve même la vie pour l’organisation de l’anniversaire du petit dernier : le parc de loisir s’occupe de tout et vous, vous devenez subitement les meilleurs parents de la terre… Top ! Gigaland 5 rue de la Gouge 21800 Quétigny 03 73 73 50 16
Paraboot à Dijon 5, rue François Rude Tél. 03 80 30 24 86
Paraboot à Troyes 5, rue Général Saussier Tél. 03 25 73 26 75
www.paraboot.com
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Vicomte Arthur ► Aristocrachic
Léonidas a laissé place à l’impertinence bourgeoise de Vicomte Arthur, spécialiste du prêt-à-porter haut de gamme pour hommes mais aussi pour femmes et enfants. Oubliez vos préjugés sur les vêtements d’inspiration anglosaxonne chic. Ici, on casse les codes pour proposer de la couleur et des motifs assez fun tout en gardant une excellente qualité (coton péruvien et égyptien entre autres). Johan et sa femme Agnès, vous accueillent toujours avec plaisir. On leur fait confiance pour nous recommander une jolie paire de mocassins, un polo classique de la marque aux alentours de 60 € et quelques touches d'originalité qui feront toute la différence. On craque même sur les accessoires comme les nœuds papillons indémodables. Vicomte Arthur, 25, rue Piron – Dijon – 09 81 15 60 88. Ouvert le lundi de 14h à 19h et du mardi au samedi de 10h à 19h. dijon@vicomte-a.com - www.vicomte-a.com/fr/
Actus Boutiques ◄Primadonna
Des italiennes à vos pieds
La marque de chaussures italiennes pour femmes, Primadonna, vient de remplacer Premium rue du Bourg. Dans un espace ultra moderne avec écran géant, bonne musique et revêtement noir brillant, on trouve tous les styles de chaussures : à talon, compensées, petites baskets pour des prix très attractifs : entre 20 et 50 € environ. On aime aussi les accessoires : foulards, bijoux, montres, quelques vestes, lunettes de soleil, sacs à main… Jamila, la sympathique gérante, nous a confié quelques tuyaux : revenir tous les 15 jours pour profiter des nouveautés dès leur arrivée ! Primadonna, 43, rue du Bourg – Dijon – 03 80 49 81 12 Ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h et le lundi de 14h à 19h. www.primadonnacollection.com.
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Un drôle de nom,
dondolo ! ► Mais une belle initiative d’Arno Liegeon, qui passe du décor de théâtre aux accessoires enfantins pour ses propres bambins. Les Dijonnais avaient l’habitude de le croiser à la fin des spectacles ; voici une nouvelle facette d’Arno, en direct de son atelier. Dondolo est née de son envie de développer un nouveau concept de jouets et d'objets, beaux, simples, astucieux et éco-friendly. Il les réalise principalement en bois, matière noble et renouvelable, et les fait fabriquer dans le Jura, «parce qu'on peut encore inventer, créer, innover tout près de chez nous». Vous aussi, vous en avez marre des chevaux à bascule en peluche moche ? Arno invente pOisson, le premier poisson rouge qui tangue gentiment sur son ventre. C’est le premier d'une collection de quatre objets en bois : un poisson, une baleine, un nénuphar et un igloo.
«pOisson est rouge car même sorti de son bocal, ce premier poisson ne peut être que rouge !» C'est un objet simple et astucieux, composé de 5 pièces, qui s'assemblent avec 6 vis. Construit en bouleau filmé de couleur et hêtre massif, il est adapté aux conditions extérieures. Livré à plat, il se monte en 5 minutes. www.dondolo.fr - contact@dondolo.fr
◄Miss Cookies Ils «cook» pour vous…
On connaissait déjà Miss Cookie rue de la Poste, on l’a vue passer à la Toison d’Or le temps d'un stand éphémère, après l’avoir découverte version kiosque en face du CHU... Une version qu'on retrouve place de la Rep’… parce qu’on ne change pas une équipe qui gagne. Il y a le ciel, le soleil et la fontaine, tout ça s’accompagne forcément d’un en-cas ou d’une boisson fraîche ! Sur place ou en take away, on y court entre deux trajets de tram pour un jus d’orange pressé le matin, pour un cookie à dix heures, pour une salade chèvre-jambon à midi et pour un grand café toute la journée. On ne va pas se mentir, la spécialité de la maison reste quand même le cookie. Ce qu’on aime le plus, c’est ne pas faire la queue et là, on est servi avec l’option Fast and Order, disponible sur le site internet, qui nous permet de commander à l’avance. Un clic et c’est fait. Miss Cookies, place de la République – Dijon - 03 80 66 85 68. Ouvert du lundi au vendredi de 7h à 19h et le samedi de 8h30 à 19h. www.misscookies.com
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Dijon Sexe and Love ! L’été sera chaud
Eric Charden le chantait déjà en 1979 : «l’été s’ra chaud, dans les t-shirts, dans les maillots». C’est vrai que nous ne sommes ni sur la Côte d’Azur ni à Saint-Malo mais il nous reste le lac Kir pour faire comme si ! L’été s’est déjà bien installé à Dijon, et comme tous les ans, on sue, on étouffe dans notre douce cuvette des Ducs, raison de plus pour sortir de chez soi ! Que vous soyez célibataires ou en couple, profitez de cet été LOVE qu’on nous promet ! Vous cherchez un endroit où faire des rencontres, où vous amusez, où varier les plaisirs ? On a en trouvé pour vous. La plus belle des saisons placée sous le signe de l’amour et de la décontraction a été lancée par la désormais «habituelle» gay pride. Cette année se déroulait la seconde édition dijonnaise. Un an après la loi autorisant le mariage et l’adoption par les couples de même sexe, la mobilisation était quand même au rendez-vous avec 600 personnes environ. Un rendez-vous qu’on ne manquerait pour rien au monde parce que c’est drôle, bon enfant avec une note de militantisme sur fond de joie et bonne humeur. On peut vous le dire, on n’a rien à envier aux Parisiens. La capitale n’avait certainement pas l’homme au drapeau communiste (faux et marteau à l’appui) qui déambulait dans le cortège, entre les traditionnels syndicats. Et pourquoi pas finalement ? Tout le monde, ou presque, était invité à s’exprimer. On a repéré un travesti sexy, une «super mamie» au volant du char aux capotes (sortez couverts !), le char NRJ avec les barmans du bar El Berro torse nu ainsi que des manifestants de toutes les générations. Une joyeuse réunion qui se terminait à la Trinidad, ce nouveau bar gay friendly, place du Théâtre. 90
Vous avez reçu un message ! En parlant de lieu gay, pensez au Wooz : la seule boîte de nuit homo de Dijon où les hétéros sont aussi les bienvenus. Pour faire des rencontres, c’est le lieu idéal, surtout les mercredis soir réservés aux soirées facteurs. Le principe ? On vous délivre un numéro à coller sur votre tee-shirt et des petits papiers pour écrire des mots doux. Régulièrement, un facteur vient chercher votre courrier pour l’apporter au numéro de votre choix, et dans le même temps il vous délivre votre «courrier». Idéal pour se faire des amis et plus si affinités, on ne va pas s’en cacher ! Pour les plus pressés, le Wooz a installé une backroom toute noire avec petits espaces intimes, vidéo X dans un coin, et bols de préservatifs... Attention ça peut être glauque ou drôle selon les soirées. Désolé, nous n’avons pas testé pour vous ! D’ailleurs, si vous cherchez des lieux exclusivement coquins, il y a l’indétrônable sauna gay le Relaxe installé à Dijon depuis plus de 30 ans. Quant au Bossuet, il reste ouvert à tous les publics avec des soirées à thème toujours grivoises !
Une façade
peut en cacher une autre Et la Dérobade alors ? Que devient-elle ? Rappelezvous, ce club libertin qui a ouvert ses portes il y a deux ans environ, sur l’interminable avenue Roland-Carraz à Chenôve. Impressionnant par la taille, 350 m² et par ses infrastructures surréalistes comme ces coins câlins à thèmes avec miroir, caméra (et on vous passe les détails !). À croire que la clientèle n’était pas vraiment au rendez-vous ou que les Dijonnais n’assumaient pas leurs petites escapades du weekend car le club a subi une légère mutation il y a quelques mois. Alain Munoz, le patron, a changé son fusil d’épaule, déçu par le manque de succès du lieu. Dorénavant, la façade qui donne sur la rue s’appelle le Phenix club et accueille, dans une boîte de nuit classique, une clientèle de 25 à 50 ans, triée à l’entrée. Pour autant, la Dérobade n’a pas disparu, elle a simplement reculé, comme son nom tendrait à l’indiquer (on rigole !)… Rendez-vous à l’arrière du bâtiment pour plus de discrétion. Les Dijonnais(es) ne seraient-ils pas si coquins que ça ? Effectivement, le doute s’installe, notamment avec la récente fermeture du plus vieux sex-shop de dijon : la librairie érotique de la rue Berbisey. Nous qui pensions que le sexe ne connaissait pas la crise ! Tout n’est pas perdu avec l’ouverture d’un «supermarché love-shop» à Chenôve (youpie !), mais on ne va pas se mentir, ça manque de charme. Alors, avis à tous les fauchés, pour les rendezvous qui ne coûtent rien, il reste le lac Kir…
Chanoine n’avait pas prévu ! Tout Dijonnais qui se respecte a eu vent des rendez-vous parking ou buissons qui ont lieu depuis des dizaines d’années autour du lac artificiel. On a mené l’enquête pour vous et une chose est sûre, ils ont toujours lieu mais nous ne vous en dirons pas plus, il y a internet pour ça !
Fin de la prohibition Du côté des nouveaux bars et boites de nuit (et même les deux) qui plairont aux romantiques, nous avons repéré l’ouverture du «Belle époque», installé depuis le mois de février, juste à côté de la place de la République. On entre dans une ambiance tamisée avec bougies et petites ampoules et on découvre une décoration vintage et classy avec des boiseries, des fauteuils et canapés à l’ancienne et même un fumoir brumeux. Les serveurs déambulent entre les tables avec tablier et nœud papillon. Un clin d’œil à peine masqué à la période la plus sévère de la prohibition américaine entre 1920 et 1930 durant laquelle la vente d’alcool était interdite. D’où la naissance de bars clandestins (speakeasy) qui fleurissaient dans les rues de New-York. Autant vous dire que dans ce bar, on a travaillé les cocktails alcoolisés. Pour ce qui est de l’ambiance, il suffit de regarder le clip de Michael Jackson, Smooth criminal, et vous vous ferez rapidement une idée. Et si après avoir feuilleté ce numéro du Bing Bang, vous ne savez pas encore pas quoi faire de votre été, on ne peut plus rien pour vous. ■ Par Cynthia Benziane
50 ans de baignades
et de soirées olé-olé
En 1964, le projet du Chanoine le plus célèbre de Dijon, voyait le jour : le lac Kir. Trente-sept hectares pour faire du sport, se promener, bronzer tout l’été côté plage et s’embrasser sous les feux d’artifice le soir du 14 juillet lorsqu’on trouve une place pour se garer… Et cela fait 50 ans que ça dure ! On y passera tous au moins une fois au mois de juillet ou au mois d’août, c’est indéniable. D’autres préfèrent s’y promener la nuit, un rendez-vous que le
■ Adresses Belle époque : 3, rue Claus Sluter, à Dijon. Du mercredi au samedi de 22h à 5h. www.facebook.com/belleepoquedijon/ Trinidad : 1, bis place du théâtre, à Dijon. Bar toute la journée et brasserie entre 12h et 14h30 et entre 19h et 22h. www.facebook.com/pages/Trinidad-Dijon/516159698439600 Le Wooz : 11, rue du Docteur Albert Rémy, à Dijon. Ouvert du mardi au dimanche de 21h à 5h. www.facebook.com/lofficiel.lewooz El Berro : 8, rue Dauphine, à Dijon. Ouvert le mardi et le mercredi de 8h30 à 23h. Du jeudi au samedi de 8h30 à 2h. www.facebook.com/dinabar.bardessaveurs Le Relaxe : 97, rue Berbisey, à Dijon. Tous les jours de 14h à 20h. www.lerelaxe.fr/index.html
Le Bossuet : 3, bis rue du jardin des plantes, à Dijon. Du dimanche au jeudi de 20h à 1h et le vendredi et samedi de 20h à 2h. www.sauna-bossuet.com Le Phenix Club : 117, avenue Roland Carraz, à Chenôve. 03 80 23 87 27. contact@lephenixclub.fr. Le samedi de 23h à 5h. La Dérobade : 117, avenue Roland Carraz (voir sur le site internet pour trouver l’entrée cachée), à Chenôve. Du lundi au mercredi de 14h à 20h, le jeudi de 14h à 20h et de 22h à 3h, le vendredi et le samedi de 14h à 20h et de 22h à 5h, le dimanche de 14h à 20h. www.laderobade.fr Pink Plaisir : 124, bis rue Roland Carraz, à Chenôve. Ouvert le lundi de 14h à 19h30 et du mardi au samedi de 10h à 19h30. 03 80 48 39 74. dijon@pinkplaisir.com. www.pinkplaisir.com
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BD
Les héros de BD de l’été 2014 sont bourguignons !
D'après une photo des Archives de la Ville de Dijon Jean-Louis Thouard
Une petite sélection, à lire sous les arbres, près des vignes ou au bord du lac Kir, puisque nos héros de l’été sont de joyeux enfants de la Bourgogne d’hier et d’aujourd’hui, ou même d’avant hier puisque Vercingétorix est de la fête, bien évidemment.
Mon curé chez les communistes
Jean-Louis Thouard conte le lac de Félix
Jean-Louis Thouard
Ex-séminariste de Plombières les Dijon, le chanoine député-maire Félix Kir mena une vie d’aventurier en soutane, dans les services de santé durant la Grande Guerre, et dans la Résistance durant la Seconde. Avec l’évasion de 5000 prisonniers de guerre du camp de Longvic, plusieurs arrestations et la clandestinité pour échapper à la Gestapo, blessé par balle dans un attentat collabo, il restera le libérateur de Dijon dans laquelle il entra victorieux sur un char, et le visionnaire qui l’embellit d’un lac pour mater les crues de l’Ouche. La BD de Jean-Louis Thouard redonne vie à ce héros qui balança un jour une droite mémorable à un élu communiste qui ne voyait Dieu nulle part : «Et mon cul, tu l’as pas vu et pourtant, il existe !» Un curé qui en avait, qui jumela Dijon à Stalingrad et partit embrasser Nikita Khrouchtchev au Kremlin. Les cafetiers dijonnais dédièrent au dirigeant soviétique le Double K, la distinction alcoolo-dijonnaise honorifique suprême, le Kir vodka, dont Félix aurait bien rempli son lac. ■ Olivier Mouchiquel BD gratuite à retirer à l’accueil de la la Mairie de Dijon - lebaron-rouge.blogspot.fr - www.lebaron-rouge.com/
Alésia, quoi Alésia ?! Vercingétorix : ça va cogner
Qui sait que Jules César a failli mourir stupidement noyé dans une tourbière ? Qu’à cinq ans, Vercingétorix vit son père grillé vif comme un sanglier par les Arvernes pour avoir tenté de calmer tout le monde ? Que le jeune Gaulois apprit l’art de la guerre auprès des légionnaires romains, qui s’armaient eux-mêmes auprès de forgerons gaulois surdoués ? Une BD furieuse réalisée par des historiens aussi chevronnés que César était stratège. En Bourgogne ou dans le Jura, ce qui est sûr, c’est que le choc fut violent. ■ Olivier Mouchiquel A lire : "Vercingétorix", Eric Adam, Didier Convard, Fred Vignaux et Stéphane Bourdin, éditions Glénat-Fayard A voir : dans une forêt sereine et profonde, le Parc archéologique de Bibracte au Mont Beuvray - 71990 Saint Léger sous Beuvray - www.bibracte.fr info@bibracte.fr A visiter : le MuséoParc Alésia - 1 route des Trois Ormeaux - 21150 Alise Sainte Reine - www.alesia.com - 03 80 96 96 23
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où il se sent comme étranger parmi les siens. Mais quelle est cette force inconnue qui l’amène à changer son regard sur l’ancienne cité gallo-romaine, à y redécouvrir un riche passé qui est aussi le sien ?
Autun mais pas trop !
Munasinghe - Noyon
ulien, un jeune homme d’une trentaine d’années, est de retour J à Autun, sa ville natale, après un long séjour au Sri Lanka. Il retrouve ses proches, les rues de la vieille ville, le Morvan immuable,
Un héros de BD attachant
une autre bande dessinée devrait faire un carton cet été, si l’éditeur se décide à la mettre un peu partout très vite : Retour en Autunois, l’histoire d’un trentenaire de retour au pays après avoir routardé au Bengladesh. Un carnet original et attachant, ne serait-ce qu’à travers le dessin et les retrouvailles avec une ville qui déstabilise, surprend. Le héros de l’histoire, mais le lecteur aussi. On vous offre la couverture, pour vous mettre en conditions. Une première BD, réalisée par deux auteurs qu’on peut qualifier de locaux, Yas étant arrivé du Sri Lanka à l’âge de 10 ans et vivant à Autun, comme son scénariste. ■ GB
Retour en autunois
Yas Munasinghe - Maxime Noyon
Au bout Dubois, la Nationale 6
14 € TTC
éditions de bourgogne
"Retour en Autunois", par Yas Munasinghe et Maxime Noyon, aux éditions de Bourgogne.
Thierry Dubois sur les nationales 6 et 7.
légendaires routes reines des vacances, les nationales 6 et 7 sinuent de paris à Menton dans cet album BD de Thierry dubois, avec sur chaque double page plein de photos d’époque. Pour la N6, un garage à chalon sur saône, les stations-service de chagny et caltex en direction de dijon, la côte d’ivry en Montagne, le pont de la roche en brénil, le camping du Km 400 à Mâcon, de belles coccinelles et tractions avant… saulieu à 535m et la rochepot à 561m d’altitude sont les points les plus élevés de la N6. «Difficile de se faire dépanner après arnay» disait l’adage, mais on peut toujours s’arrêter chez camille et au petit musée logé dans une maison de garde-barrière et filer sur lacanche et ses célèbres cuisinières, relier Montrachet, puligny, chassagne, beaune… Beaux paysages et doux breuvages d’une Bourgogne où fut prise la toute première photo de l’histoire de l’homme, à saint loup de Varennes en saône et loire, par nicéphore niépce depuis une fenêtre de sa maison donnant… sur la Nationale 6. ■ Olivier Mouchiquel
"La Nationale 7 en autorama", éditions Paquet.
Aubert de Villaine kidnappé par les
Chinois, l’inspecteur Pinot, du commissariat de Dijon, mène l’enquête.
panique planétaire : au clos de Vougeot, sous les yeux de bernard pivot présidant un chapitre des chevaliers du tastevin, aubert de Villaine, gardien de la romanée-conti, est kidnappé par les Chinois. Depuis le commissariat de dijon, Manuel Valls et François pinault, propriétaire du domaine eugénie à Vosne-romanée, lancent clothilde ping et l’inspecteur pinot à sa recherche. Une BD humoristique délirante où l’on apprend que dans une autre vie Aubert de Villaine fut un yéti et que des moines bouddhistes font léviter les grains de raisin. Sans parler de robert parker… On rigole, on rigole, mais on apprend beaucoup de choses sur le recours depuis 30 ans à la viticulture bio par Aubert de Villaine et sur ses expériences (la musique pour protéger les grands-échézeaux des parasites), sur l’influence ésotérique du philosophe-occultiste rudolf steiner sur la biodynamie, ou sur la cave antisismique à tokyo du scénariste du célèbre manga les gouttes de dieu. Un hommage gentiment impertinent à lire sous une tonnelle de jardin, un verre à la main. ■ Olivier Mouchiquel
"La Romanée contée : Pinot noir contre Dragon blanc" Philippe Bercovici, Benoist Simmat, Isabelle Lebeau, éditions Vents d’Ouest
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LIVRE
La chronique
d’Albert Tournepage.
Un livre-somme mais pas assommant sur les bateaux de Saône, une nouvelle rubrique concernant les romans que vous n’avez peut-être pas lus lors de leur parution en livre de poche – pas cher, pas cher ! – voilà ce que je vous propose pour ce nouveau numéro de BB, qui fleure bon le soleil et les vacances.
Une déesse, des hommes et des bateaux Depuis des millénaires, elle coule, impavide. Et qui donc ? Mais la Saône, bien sûr. Si la nonchalante rivière se préoccupe peu des hommes, l’inverse n’est pas vrai. A preuve ? Louis Bonnamour vient de lui consacrer un livre (*). La déesse évoquée en titre, c’est bien sûr Souconna, le plus ancien nom de la Saône, dont le musée de Chalon-surSaône garde une trace sous la forme d’une sculpture dédiée à la déesse éponyme. Et c’est l’échine de cette divinité que les hommes ont chevauchée depuis des temps immémoriaux : ils ont construit des bateaux qui ont laissé des traces, sous forme d’épaves, conservées dans le limon tapissant le fond de la rivière, à Lyon notamment. Ce livre-somme est le fruit d’une enquête portant sur une quarantaine d’années. Ainsi, l’auteur a rencontré les derniers charpentiers en bateaux de la Saône, il a compulsé de nombreuses archives, et il a bien sûr aussi enquêté 'sur le terrain' : la rivière a constitué un gigantesque chantier de fouilles en Chalonnais entre les années 1982 et 2000. Trois mille années de vie de
bateaux construits par les hommes sont donc répertoriées, documents iconographiques à l’appui. Et d’images le livre est particulièrement riche. Le simple fait de tourner les pages est un pur ravissement : des cartes postales font revivre la vie sur la Saône au début du XXe siècle, dans un luxueux noir et blanc, plans et maquettes nous font approcher au plus près de la Savoyarde d’Ourouxsur-Saône, de l’antique penelle datant du XVIIIe siècle, et, pour remonter encore plus le temps, de la pirogue mérovingienne découverte dans le lit de la rivière, à SaintMarcel, près de Chalon. Un glossaire et une bibliographie fournie complètent l’ouvrage avec bonheur. Alors, si vous vous sentez l’âme d’un marin – même si d’eau douce -, ou tout simplement si vous êtes curieux de votre région, cet ouvrage n’attend plus que vous pour être feuilleté. A vos rames, matelots… ■
Louis Bonnamour, "3 000 ans de navigation sur la Saône, histoire des bateaux traditionnels en bois et de leur construction", éditions de l’Escargot savant, 258 pages, 30 €.
Au fond des poches…. les vacances Voici une nouvelle rubrique à l’intention de ceux qui auraient raté un livre, lors de sa sortie en poche. Aujourd’hui, j’attire votre attention sur un pur chef d’œuvre de la science-fiction, «Stalker», des frères Arkadi et Boris Strougatski. L’ouvrage a été porté à l’écran en 1979 par le très talentueux Andreï Tarkovski. Paru initialement en 1972, dans la revue soviétique Avrora, le roman a eu un destin peu commun, que je vous laisse découvrir grâce à la postface écrite par l’un des frères-auteurs Strougatski, Boris. Quant au pitch – le résumé du scénario, pour les francophones purs et durs -, il est aussi simple qu’inattendu : dans un futur plus ou moins proche, des Visiteurs viennent sur notre planète. On ne 94
sait rien d’eux, sinon qu’il ont aménagé une Zone, dans laquelle ils ont abandonné, volontairement ou non, un certain nombre d’ «objets» dont on ignore la finalité. Les stalkers sont ceux qui, au péril de leur vie, parcourent la Zone en secret, pour en ramener ces choses étranges et parfois mortelles qu’ils revendent au marché noir. Le roman est l’histoire de Red, un de ces stalkers… Farouchement original, fascinant à plus d’un titre, tout cousu d’un humanisme sincère et surtout jamais racoleur, «Stalker» est un livre qu’il vous faut absolument découvrir. Et ne vous laissez pas abuser par son classement sous la rubrique «SF» : un bon livre est un bon livre, quel que soit le genre duquel il se réclame. ■
"Stalker", d’Arkadi et Boris Strougatski, Folio SF (2013).
L’écrivain sous le charme de son héros
L’Histoire hors normes de Pascaline Kromicheff “Vous n’allez pas partir sans prendre un petit gâteau !” propose gentiment l’homme assis près de son lit. “Délicieux, c’est le terme, cet homme est délicieux” pense l’écrivain en choisissant parmi les sucreries. On sait vivre en Haute Côte-d’Or, même quand on est en maison de retraite. Preuve en est de cet homme de 93 ans, Georges Clerc, qui vient de confier non seulement sa boîte à gâteaux mais aussi son histoire à Pascaline Kromicheff, 37 ans, écrivain biographe. Le temps de le dire, elle est tombée sous le charme… «Il y a des rencontres qui marquent pour la vie» explique la biographe, venant, avec l’aide de Georges, de mettre un point final à l’écriture de son quatorzième livre, Certains n’avaient jamais senti l’odeur de la poudre, paru aux Éditions de l’Armançon début juin. Ce livre raconte une semaine de la vie de Georges, quand il avait 23 ans, en 1944. Évoquer l’année 1944, c’est déjà évoquer l’Histoire, se rappeler qu’il y a tout juste 70 ans, les faits de résistance allaient ouvrir la porte à la Libération… Georges fait partie de ces jeunes maquisards à qui l’on a confié une mitraillette («Elle ressemblait à un jouet de gosse » s’étonne encore le vieil homme) et une mission : mettre des bâtons dans les roues à l’armée
allemande (rien que ça !). Durant une semaine, Georges et environ 450 autres jeunes Châtillonnais ont vécu dans les bois au sud de Châtillon-surSeine. Les Allemands n’ont pas tardé à les repérer et sont venus, à 2 000 !, les encercler. Ils ont tué 37 résistants. C’est cette bataille de la Forêt de Châtillon du 10 juin 1944 qui est racontée dans le livre de Pascaline Kromicheff, grâce au témoignage de Georges Clerc. «L’Histoire n’est pas ma tasse de thé. Mais rencontrer en tête à tête un rescapé des combats, entendre sa voix se casser à l’évocation des camarades décédés, c’est tout à fait autre chose. Combien de protagonistes de cette terrible bataille peuvent encore témoigner en 2014 ? Très peu. La mémoire de ceux qui ont vécu les événements s’efface d’année en année, malheureusement. C’est une chance d’avoir rencontré Georges et d’avoir vu mon travail financé par la Communauté de Communes du Pays Châtillonnais et la commune d’Etalante» aufoux souligne l’écrivain, partageant saspfier ertéM d’avoir ro P e it is v a ordinaire» de la résistance, discuté avec unL «héros un de ces «hommes de l’ombre» à qui la France doit sa liberté. Oui, il y avait de quoi tomber sous le charme. ■
foux
r Mau e p s o r P e t i s i v a L
dégustation
dégustation
"Certains n’avaient jamais senti l’odeur de la poudre", par Pascaline Kromicheff aux Edifoux site Prosper Mau La vipages tions de l’Armançon, 150 dont 16 padégustation ges couleur, 20 €.
La visite Prosper Maufoux balade - dégustation - visite À SANTENAY 4h - 55 € /pers. – de 15 ans 30 €
Pascaline et Georges ©Mathilde Kromicheff.
PROSPER MAUFOUX 1 place du Jet d’eau 21590 Santenay www.maufoux.com À SANTENAY
À SANTENAY
Départ 10H30 :
accueil dans les caves de la maison autour d’une flûte de crémant de Bourgogne ! Présentation de notre maison fondée en 1860. Balade découverte dans les vignes et le village de Santenay. Nous vous invitons à découvrir au cours d’une promenade (1,5 km à pied) la culture de la vigne, la classification des appellations, le terroir et les climats qui font la typicité de la Bourgogne et le charme de notre village.
Visite de nos caves voûtées superposées. Vinification, élevage et fûts. Notre maison située sur la place principale de Santenay, abrite de superbes caves voutées construites sur 2 niveaux et dont la plus ancienne date du XVe siècle. Arrivée : Dégustation 8 vins et déjeuner ‘Mâchon Bourguignon’ Vous découvrirez autour de nos tonneaux 8 vins appellations villages et 1er crus issus de la Côte de Beaune et de la Côte de Nuits. Un mâchon composé de produits traditionnels régionaux accompagnera cette dégustation commentée.
HORAIRES ET DATES Départ : 10H30 - Du 1 mai au 30 septembre : En Mai et Juin : vendredi, samedi, dimanche En Juillet, Août et Septembre : tous les jours RESERVATION Pascale Rifaux - Prosper Maufoux +33 (0)3 80 20 68 71 Fax +33 (0)3 80 20 63 26, contact@prosper-maufoux.com www.maufoux.com > Nos Caves & Dégustations L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ - À CONSOMMER AVEC MODÉRATION
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CHRONIQUE
Garf
Le monde
selon
Ce que j’aime, dans la "vraie vie",
c’est de rencontrer des personnages, de belles personnes qui ont des choses à dire et à offrir. Alors voici quelquesuns de mes petits secrets qui rendent la vie jolie et que je partage avec vous.
Un voyage dans le temps… avec des crinièrologues
Aux confins de la rue d’Auxonne, ce couple de coiffeurs amoureux officie depuis les seventies, leur décor est resté dans son jus. Monique Lereuil est une coiffeuse comme on n’en fait plus, une Michèle Mercier qui a bien tourné, une preuve vivante que les crèmes, ça marche et qu’il ne faut jamais se laisser aller.
Ici on se sent comme dans un cocon. Monique, qui a coiffé l’équipe des Chevaliers du Ciel (oui Madame !), a un sens aigu de la coupe et des soins. Elle a su valoriser ma crinière lionnesque sans l’abîmer, un exploit qui me vaut des félicitations émues dans la rue ! Elle propose aussi du relooking et de la perruquerie - c’est d’ailleurs comme cela que je l’ai connue, en accompagnant une amie qui en avait besoin. Son mari, Jean-Pierre, coiffe les hommes, comme son fils Stéphane (le meilleur masseur de tête de la ville) et propose en plus les services d’un véritable barbier traditionnel. Profitez-en, tant qu’à être barbu et à la mode, autant l’être bien et surtout, connaître le vrai plaisir de se faire raser comme autrefois. On papote, on rit, on essaye tout… et on se sent mieux en sortant. Dedans et dehors. Lereuil Coiffure 138 Rue d’Auxonne - Dijon - Tél : 06 63 88 83 59
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Le Vilain Petit Canard - exposition à la galerie Room 38
Le seul journal mondial des mondes merveilleux est né à Dijon
Oui, vous ne rêvez pas. C’est le Vilain Grand Canard, un quotidien annuel qui sort trois fois par an (oui, ils n’ont pas le même espace-temps que nous, et après on peut en faire des cabanes et des chapeaux) et il ne traite que des actualités des fées, dragons, lutins et autres yétis, sans oublier les sorcières et tout ce qui compose le folklore européen. Avec des faits-divers, actualités internationales et politiques, culturelles ou scientifiques, du sport et même des petites annonces et un courrier des lecteurs, les enfants dès 7 ans y trouvent tout ce dont ils ont besoin pour alimenter leur imagination. Ces pauvres petits vont en effet commencer à être atteints d’Anastasie, une insensibilité qui les empêchera, jusqu’à l’oubli, d’accéder aux mondes imaginaires. Le souci de Wendy avec Peter Pan, si vous voyez ce que je veux dire. Les Rapporteuses, créatrices du magazine désormais basé à Lyon, travaillant avec des artistes et chercheurs de toutes disciplines et pays, ne souffrent heureusement pas de cette maladie et peuvent faire le lien entre les deux mondes. A Dijon, elles sont fièrement représentées par la photographe Roxanne Gauthier et Christelle Faieta qui a géré longtemps la diffusion, deux belles personnes (encore) qui gagnent à être connues. Le dernier numéro parle du tourisme «parallèle» en Ecosse, celui d’avant des 500 ans de l’Organisation Mondiale des Merveilleux et Elémentaux (OMME) . Avec une belle pub «Oranginain, naturellement vilain» en deuxième de couv. A ne pas manquer. levilaingrandcanard.com 3,50 € disponible dans tous les lieux magiques, notamment les festivals jeune public et par abonnement.
L'équipe des Rapporteuses (Cécile Lavocat, Roxanne Gauthier, Tania Rinnert, Lorène Lavocat et Isabelle Gilbert) au salon du livre A pas contés 2013.
Hanta, ou le sourire de Madagasikara
La cuisine de Madagascar, vous connaissez ? Des saveurs, des traditions, produits et tours de main, et surtout une manière de cuisiner éco-responsable et économique. Depuis quelques années, Hanta, au sein de son association le Rougail, propose des cours de cuisine, des activités de découverte culinaire dans les écoles, les quartiers ou la campagne. Elle propose également, avec une super équipe, des prestations de traiteur qui commencent à faire leur petit effet. Madagascar, c’est un monde de saveurs et d’influences, et ses buffets changent souvent, elle est tellement attentive aussi bien à l’origine de ses produits qu’à la manière joyeuse de les présenter, avec le service qui va avec, que le bouche-à-oreilles a vite fonctionné. Parce qu’Hanta, c’est de l’amour qu’elle te donne ! Bon à savoir : Hanta et sa famille sont très impliqués dans l’humanitaire, tant ici en Bourgogne que sur son île bien-aimée. Vous ferez donc une bonne action en faisant appel à elle et en participant à ses cours. Petit plus : Hanta est adepte du SlowFood, et vous risquez de la croiser pas mal dans les mois qui viennent avec toute cette bande assez active sur le front du bien-manger ! Le Rougail - www.lerougail.com - Tél : 06 28 25 37 74 – lerougail@gmail.com Slowfood Bourgogne : www.facebook.com/slowfood.bourgogne
Hanta Le Rougail
Miroir, mon beau miroir
Un an déjà qu’une équipe de très jeunes journalistes, brillants et n’ayant pas froid aux yeux, se sont réunis après bien des péripéties. Ils ont testé puis monté définitivement leur quotidien en ligne associé à un mensuel au contenu exclusif disponible en kiosque et sur abonnement. Parce que non, le papier n’est pas mort ! Nos Rouletabille dijonnais veulent parler à tous, jeunes ou vieux, de droite, de gauche ou d’ailleurs, les réunissant avec leur ton et leur traitement bien particulier. Leur leitmotiv ? Le SlowMedia : de l’information qu’on déguste, sur laquelle on réfléchit, écrite par des journalistes qui ne rigolent pas avec la déontologie et la liberté d’expression. Il y a du drôle, du sérieux, des chroniques, des invités, ils donnent la parole à tous, ne focalisent pas sur le nombre de signes vont au fond du sujet pour nous faire réagir. Leur prochain numéro est aussi un guide de l’été, mais on les aime quand même. Le petit truc en plus ? Leur rédaction est ouverte à tous, rue Verrerie, et permet une proximité plus grande (et pas mal d’apéros) avec leurs lecteurs, un véritable lieu de vie qui fait oublier le passé interlope de cet ancien bar à hôtesses et à champagne. Où l’on peut vérifier que quand la roue tourne, c’est toujours avec humour. L'équipe du Miroir
www.miroir-mag.fr - 44 rue Verrerie à Dijon Tél : 09 84 49 33 81 – redaction@miroir-mag.fr
L’évasion par le massage et la sérénité
Micaèle est une jeune femme empathique qui a toujours aimé masser, c’est un véritable don. C’est sa famille qui en profitait, et un jour, avec leur soutien inconditionnel, elle s’est lancée. Formation, stages, entraînements pendant de longs mois, et enfin installation de son salon dans une petite maison de poupée bien cachée au milieu de l’avenue Victor Hugo. Brin de bien-être est l’adresse qu’on se refile entre copines, le cadeau idéal pour une évasion totale du corps et de l’esprit. Pour avoir voyagé un peu et testé quelques massages, je peux vous assurer qu’elle est au niveau. Micaèle propose des ʺrituelsʺ indiens, japonais et chinois pour le corps mais aussi le visage. Le massage hawaïen est un pur bonheur : deux jours après, j’avais l’impression d’avoir eu une semaine de vacances ! Elle propose également un massage très particulier avec des bols chantants tibétains, dont les vibrations sur des endroits stratégiques permettent une détente complète du corps et de l’esprit, quasi spirituelle. Les massages durent de 30 mn à 1 heure 30, les prix sont raisonnables (de 35 à 88 €) et dégressifs, et vous pouvez en offrir avec des chèques-cadeaux. Micaèle ne masse que les femmes (non mais !) et prend des rendez-vous même le dimanche ! Brin de bien-être 9bis avenue Victor Hugo à Dijon Tél : 06 29 05 23 35 www.brindebienetre.fr
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DU 20 JUIN AU 21 SEPTEMBRE 2014 14 JUILLET
21 SEPTEMBRE
FEU D’ARTIFICE JOUÉ EN LIVE PAR DIDIER LOCKWOOD
GRAND DEJ’ DES ASSOCIATIONS
Retrouvez le programme sur www.grand-dijon.fr