BB61
HIVER 2014
BINGBANG www.bing-bang-mag.com
LE MAG URBAIN - DIJON CULTURE : BB FRAPPE LES 3 COUPS, NOS AGENDAS D'HIVER, LIVRES, ... P.64
À BOIRE ET À MANGER : ACTUS, HUMEURS, RESTOS, ... P.42
BOUTIQUES : NOUVEAUTÉS, LE MONDE SELON GARF, ... P.86
VOYAGES AUTOUR
GRATUIT !
DE MA TABLE p.42
QU'EST-CE QU'ON ATTEND POUR ÊTRE HEUREUX ? p.18
POSES INTIMES 7 ARTISANS S'EXPOSENT DANS LEUR ATELIER p.38
C'EST KDO p.82
GOOD MORNING PORTRAITS p.30
CAVIAR, TRUFFES, ÉPICES... ET TOUT ! p.46
happy you know what,
LA BURGUNDY
i'm
La boutique de l’homme chic et élégant.
C’est en 1986 que la marque Finsbury s’implante en France, proposant exclusivement des souliers cousus Goodyear fabriqués en Angleterre. Finsbury est aujourd’hui une marque française aux valeurs de qualité, de tradition et de modernité, avec une sélection raffinée de modèles et des lignes en perpétuelle évolution, du traditionnel cousu Goodyear au montage Blake. L’assemblage de 75 pièces différentes nécessite 220 opérations manuelles et 6 à 8 semaines de travail. 100% européenne, la fabrication des souliers n’utilise que des peausseries françaises en cuir de veau pleine fleur. Richelieu, derbys, boots, mocassins, boucles ou sneakers, Finsbury décline une multitude de modèles, du 39 au 48 avec demi pointure et des tarifs compétitifs, de 159€ à 295€. Karine partage avec son mari Jean-Paul la passion du soulier. Rejoignant le groupe Finsbury en plein développement, ils décident d’ouvrir à Dijon une boutique entièrement dédiée à la chaussure Homme. L’accompagnement est primordial. Finsbury vous conseille dans le choix d’un modèle de pointure idéale, parfaitement adapté à vos goûts et à la morphologie de votre pied pour un confort absolu.
du lundi 3 novembre au mercredi 31 décembre 2014
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* Offre valable sur la paire la moins chère
Finsbury
©Finsbury corporate
24 rue Michelet - Dijon - 09 73 62 59 66 - dijon@finsbury.fr Lundi 14h - 19h - Du mardi au vendredi 10h - 19h -Samedi 9h - 19h
Nouvelles couleurs, nouvelles douceurs
chez Franck Pourrier, rue d’Auxonne
Le pâtissier-chocolatier nouveau est arrivé Et oui, certains vont (re)découvrir cet hiver, dix ans après son installation, un des plus grands (et des plus modestes à la fois) pâtissiers-chocolatiers de la région, à travers sa boutique désormais aux couleurs du temps et de la ville. Une présentation chic et aérée, pour mettre l’accent sur les produits maison, sur fond pierre, blanc, gris et...cassis. Un nouveau look qui a fait douter les vieux habitués, qui viennent souvent de loin chercher ici en journée viennoiseries, tartes salées, pâtés à l’ancienne, tartes et pâtisseries du jour. Pourtant, sur le fond, rien n’a changé, ni l’accueil chaleureux, attentionné, ni les prix, ni la gamme des produits, resserrée simplement autour des productions maison. On retrouve les fameuses verrines qui ont fait son succès il y a dix ans, les guimauves, macarons et pâtes de fruits, sans oublier, au moment de la ruée sur la fève, les galettes qui prendront, début janvier, la succession des bûches, patissières ou glacées. Mais aujourd’hui, ce sont les chocolats qui attirent le regard, la nouvelle disposition des lieux vous amenant à craquer devant ce qui reste, en ces temps incertains, le meilleur adjuvant pour garder le moral. Et même la santé, car Franck Pourrier continue sa démarche créatrice en faveur de produits bons, sains et sans ajout de gluten, afin que nul ne soit privé de petits moments de bonheur.
Pâtisserie-chocolaterie Franck Pourrier, 22 rue d’Auxonne, à Dijon.
03 80 66 49 50 www.franck-pourrier.com Fermé dimanche après-midi et lundi. Ouvert 7h30-12h30, 15h-19h.
DES RÉDUCTIONS MAGNIFIQUES
POUR VOS CADEAUX ! Du 5 au 24 Décembre
Côté Femmes
Showrooms c’est...
Rodier / Cacharel Hache / Ter&Bantine Farrington / Alberto Biani Passage / Darling Piazza Sempione United Nude / Rosso 35 St-Martins / Sartorial Anett Röstel / Lou Andrea See by Chloe / Fabiana Filippi
Côté Hommes
Digel / Bark Pierre-Louis Mascia John Sheep / Messagerie Edween / Pearson Paolo Pecora / Hafnium Santaniello / Rick Taylor National Standard Trapper
Découvrez la boutique et l’univers Showrooms
8-10 rue Verrerie - Dijon - 03 80 49 90 76 / www.showrooms-dijon.com Soyez fans de notre page Facebook : ShowRoomsDijon Ouvert du mardi au samedi 9h-12h et 14h-19h ou sur rendez-vous
LaFP
©Thomas Hazebrouck. FocaleInfo
Février 2014 – Émeute : ouverture de Primark à la Toison d’Or, 4000 m² de fringues à bas prix. Bah !
Juillet 2014 – Le lac Kir a fêté ses 50 ans. Repose en paix, bon chanoine !
rétro
2014
Happy... Together !
© Jacques Revon
Février 2014 – Enfin la Lino ! Déjà, on ne se rappelle plus comment c’était avant, l’arrivée à Plombières…
Bon an, mal an, on y arrive !
Juillet 2014 – Émeute : George R.R. Martin l’auteur de la saga “Le Trône de fer” vient dédicacer ses livres à la librairie Grangier.
© Véronique Witkowski
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©Vicent Arbelet
Juin 2014 – Fabriquée à Beaune, depuis 1840, la moutarde Fallot arrive rue de la Chouette avec une chouette boutique…
DR
Avril 2014 – Officiel : Alain Millot remplace à la tête de la ville de Dijon François Rebsamen, parti sauver Hollande (et la France, du coup).
Novembre 2014 – Ciel ! Le Tartuffe de Benoît Lambert a réconcilié les Dijonnais avec le théâtre. Salle comble tous les soirs.
DR
©Alex Doré
Novembre 2014 – Happy birthday : La péniche Cancale fête ses 5 ans de fêtes en tous genres. Octobre 2014 – Après 100 ans de bons et loyaux services, la BA 102 va fermer les portes de ses hangars. Les 1200 militaires et civils qui y travaillaient quitteront Longvic d’ici 2016… ©Philippe Martin
©Gaelle Michea
Juillet 2014 – Numéro 0 de l'œno-musical festival, un pari fou, gagné par Pyrprod ! 10 000 festivaliers : bravo !
Août 2014 – La terrasse éphémère de l’Alchimia fait des émules et la ville devrait les autoriser sur les places de stationnement pour les établissements de licence III du 1er juin au 30 août.
© Marques Jocelyn
LaFp
Septembre 2014 – Happy birthday : 250 après sa mort, Rameau n’a toujours pas droit à la place d’honneur, devant le théâtre. Triste ! Septembre 2014 – Premières vendange du domaine de La Cras, propriété du Grand Dijon. Les vendangeurs recevront une bouteille en 2015.
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Aux Délices de la Chouette un vrai bonheur ! Changement de décor - mais pas d’âme - pour une des dernières vraies boulangeries-pâtisseries du centre ancien. Depuis 10 ans, la maison Blanchard fait les «Délices» de ceux qui trouvent leur bonheur rue de la Chouette, leurs vœux se réalisant toujours en poussant la porte de leur boulangerie-pâtisserie. 35 ans de passion pour Laurent Blanchard, et une image de l’artisan à l’ancienne, dans un décor entièrement revu, coloré et même aéré cet été : du bois, de la pierre pour rassurer et des vendeuses qui assurent, même si aucune d’elle n’a encore réussi à atteindre le naturel souriant de Catherine, sa femme, la seule boulangère de France toujours d’humeur égale. Pâtissier à la base, Laurent a appris le pain sur le tas. On les a tous goûtés, au fil des ans, de la miche au petit pain figue-époisses ou au chorizo pour l’apéro. Un pain que l’on hume en passant à l’heure où les premiers forains sont juste en train de déballer sur le marché. Ceux qui rentrent chez eux un peu plus tôt, vers 2h1/4, voient arriver le patron en vélo. Deux pâtissiers travaillent la nuit, car ici on fait TOUT, vraiment TOUT. Les viennoiseries et les pâtisseries, bien sûr, de la brioche fondante et croustillante à la fois au paris-brest, avec sa crème allégée, mais aussi les sandwichs et des tartes salées à emporter, suffisamment originales pour varier chaque jour les plaisirs : on adore la Montbéliarde, de saison, mais goûtez aussi à la Bressane, poulet cuit avec son bouillon et du romarin. Une préparation maison, une de plus. Pour les fous de chocolat, pas de ganaches, mais du praliné traditionnel, on reste dans la simplicité. Même les bûches ont l’esprit maison : cette année, on va craquer pour la chataîgne, avec sa base mousseline, et la Mimosa, avec sa crème aux agrumes. On reviendra peut-être aussi tester celle au nougat, ou la Bambou (pistache-griottes) ou encore la Risoux aux myrtilles, clin d’œil au Jura natal.
Photos ©Thomas Hazebrouck. FocaleInfo
Aux Délices de la Chouette
26 rue de la Chouette, à Dijon.
03 80 50 17 76 Fermé dimanche après-midi et lundi.
BOUDIER
la clé de la confiance ! ‘‘Boudier’’ est un peu à l’image des portes qu’il pose : une triple sécurité ! Il, ou plutôt ‘‘ils’’, car ce sont 48 personnes en tout qui travaillent, entre Dijon et Chenôve, dans cette entreprise toujours innovante, qui s’est offert le luxe, en ces temps difficiles, d’embaucher six salariés et de former 5 apprentis. Préparer l’avenir tout en respectant le passé ! Eric Boudier n’entend pas oublier l’image déjà lointaine du forgeron-dépanneur en serrurerie qui s’était offert sa première entreprise en 1996 au coeur de Dijon : l’actuelle Ferronnerie, où il s’était forgé (facile!) tout à la fois un caractère et une réputation de sérieux. Même si l’on ne vient plus chez lui pour une simple clé cassée ! Du jardin d’hiver tout en acier et en lumière directe, au tournebroche, au grill à l’ancienne, en passant par la porte d’entrée blindée, les commandes pour la maison affluent de partout.
Un bel exemple de réussite, à l’échelon régional autant qu’humain. Eric Boudier, ce n’est pas qu’un nom, une boîte aux lettres. Il a su s’entourer de compagnons de route compétents, sachant répondre aux envies de confort, ou simplement de réconfort de ses contemporains, face à un sentiment d’insécurité grandissant. Peur des cambriolages, des aggressions ? Faites un tour boulevard Carnot, à Dijon, dans l’Espace Maisons de Lumière by Technal et Boudier Sécurité, pour découvrir la dernière des marques ayant choisi Boudier comme partenaire : Fichet.
PREnEz lE tEmPs DE vOUs PROtégER
!
La société Boudier vous offre un point fort Fichet
Le risque, c’est un peu la base du travail de l’entreprise. La France vieillit doucement et a besoin d’être rassurée, dans son quotidien (rampes, garde-corps) mais aussi face aux dangers : cambriolage, effraction, bien sûr, avec la crainte toujours présente de l’agression physique. Le feu, le bruit, le froid, tout ce qui nuit au confort que l’on est en droit d’attendre à tout âge, en fait. Pour qui cherche à sécuriser son entrée d’immeuble, de maison ou d’appartement, un diagnostic sécurité gratuit est apporté. L’essentiel étant aujourd’hui de jouer sur le temps, celui que mettra votre aggresseur ou votre cambrioleur potentiel pour arriver jusqu’à vous. Eviter donc la porte qu’on fracture d’un coup d’épaule, le coffre-fort acheté en grande surface qui s’ouvre en quelques secondes, tandis que l’alarme n’en finit pas d’appeler au secours... On ne s’improvise pas métallier. Il faut beaucoup d’années de travail, et beaucoup de machines de toutes tailles pour répondre aux défis du monde actuel. Mieux vaut oublier les pubs des années 60, les gangsters d’opérette. Les feuilletons actuels sont déjà plus réalistes. Plus techniques. Lorsque Fichet cherchait un nouveau partenaire sur Dijon, c’est à Boudier qu’il s’est adressé. Vous voilà donc rassuré. Triplement.
Boudier,
7 rue des Frères Montgolfier, 21300 Chenove. Tél : 03-80-65-16-21.
Maisons de lumière
21 boulevard Carnot, 21000 Dijon. Tél : 03-80-56-22-22. www.boudier-metallerie.fr
Point fort Fichet
21, boulevard Carnot. Contactez Emmanuel Morange au 03.80.38.08.08, lundi 14h-18h, mardi-vendredi 9h-13h, 14h-18h.
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Bons Baisers
de partout 1 - Venise
Tout bon visiteur à Venise, se doit de déguster un Spritz ! Dans la rue ou au Café Florian comme ici, accompagné d’olives servies sur un plateau d’argent… Excusez du peu.
8 - Saint Petersbourg Juliette et Léopold
9 - From space
2 - Iran
Place royale d'Ispahan. Mosquée Cheikh Lotfollah du XVIIe siècle. Laure Ménétrier
1er Août, 23h00 : Les trublions de Fakir ont voulu vérifier cette fausse vraie rumeur de nuit des étoiles place de la Libération et n’ont pas hésité à pointer le ciel… en vain. "Tout ça ne vaut pas un clou !" fut leur conclusion.
3 - Bali
10 - Italie
Patrick Grillot
4 - Glacier Antarctique Bing Bang au Pôle sud ! Christophe Lebrun & Frédérique Laurent
5 - Place San Marco
Quoi de plus sympathique qu’un peu d’Aqua Alta pour lire tranquille son BBMAg place San Marco à Venise ? Ce n’est pas Jeanne qui va nous contredire…
6 - Johannesburg
Une petite visite à l’Apartheid Museum s’impose lorsqu’on visite Johannesburg. Ici, Florence et un employé du musée qui louche vers BB.
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Le collectif Fakir, en visite à la biennale d’architecture de Venise, profite d’un arrêt sur le pont de l’Accademia pour faire une photo BingBang !
11 - Espagne
Un petit coucou depuis le parc naturel de l’Albufera, en Espagne ! La famille Perrin, nous a chaleureusement accueillis dans leur nouveau magnifique petit coin de paradis, près de Valencia, au milieu des champs d’orangers, d’oliviers, de câpriers, et de figuier! Bisous à BB. L/V and Co (au complet cette fois-ci)
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7 - Norvège
A force de voir BB atteint du syndrome Amelie Poulain, nous avons voulu lui faire partager notre destination estivale. Et juste avant le décollage "Oups ! On a oublié BB ! " Heureusement, il s'était glissé dans les valises... Il nous a accompagné pour l'ascension du Preikestolen en Norvège ! Stéphane Fichot
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À vous !
Amis voyageurs, envoyez nous votre carte postale BINGBANG !
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BINGBANG N°61
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BB61
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À BOIRE ET À MANGER : ACTUS, HUMEURS, RESTOS, ... P.42
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GRATUIT !
DE MA TABLE HIVER 2014 - MAG URBAIN GRATUIT DIJON
p.42
QU'EST-CE QU'ON ATTEND POUR ÊTRE HEUREUX ? p.18
POSES INTIMES 7 ARTISANS S'EXPOSENT DANS LEUR ATELIER p.38
C'EST KDO p.82
GOOD MORNING
happy you know what,
LA BURGUNDY
i'm
PORTRAITS p.30
CAVIAR, TRUFFES, ÉPICES... ET TOUT ! p.46
Conception : pH Photo Alex Doré ©2014 Modèle : Aurelie Bomboy Coiffure : Valery Brondeau Chez Valery 7 av Jean Jaurès -Dijon
BB61 bing-bang-mag.com Directeur de publication : Richard Patouillet richard.patouillet@bing-bangmag.com Direction Artistique : Philippe Huart. Responsable rédaction : Gérard Bouchu. Contact : gerard@bing-bang.fr Secrétaire de rédaction : Françoise Perrichet Auteurs : Gérard Bouchu, Olivier Mouchiquel, Carla Garfield, Françoise Perrichet, Eric Chariot, Thierry Binoche, Jean Guillaume Dufour, Cynthia Benziane,
Véronique Witkowski, Albert Tournepage, Jean Maisonnave, Émilie Chapulliot. Corrections : Carla Garfield Crédit photo : R. Patouillet, Alexis Doré, Le Collectif Ephémère, T. Hazebrouck Focaleinfo, Impression : Imprimerie Chevillon, Sens
Dépôt légal : Décembre 2014 Edité par EDIBANG : SARL au capital de 14 400 euros 52, avenue de Stalingrad 21000 DIJON Tél. 03 80 73 01 15 Régie publicitaire : Edibang
Abonnez-vous : 4 n°/23 euros
Toute reproduction, même partielle des articles et des photos, interdite.Droits réservés.
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03 80 73 01 15 contact@bing-bang-mag.com
édito ■ Gérard Bouchu
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Qu’est-ce qu’on attend
pour être heureux
?
On vit dans le plus beau pays du monde, le plus visité, le plus admiré, etc, etc... et donc, ce serait bien si on pouvait faire un peu moins la gueule, sur les photos, les films que des milliers de touristes ont dû encore ramener chez eux en cette fin d’année. Où est passé le Bourguignon content de lui, de sa table, de sa vie, de sa vigne ? À Beaune et sur la côte, on en rencontre encore, une fois les vendanges passées. Mais ces drôles d’oiseaux vont devenir aussi rares que les vieilles Bigoudènes en Bretagne. À Dijon, va falloir s’habituer à côtoyer les touristes, comme à Beaune. Et montrer qu’on sait vivre. Avec ou sans eux, d’ailleurs. Surtout si on veut empêcher la rue principale de la ville de passer aux actus nationales comme celle de Belfort, où on a vu un magasin sur deux fermé : plutôt flippant ! Les illuminations de fin d’année devraient nous aider à ressortir, le vin chaud aussi. Entre deux manifs, entre deux soupirs de commerçants, la vie continue. On a beau être taxé, surtaxé, révolté, fatigué, ce n’est pas encore à Lisbonne, Marrakech ou Londres qu’on trouvera des quartiers entiers d’expats dijonnais. On résiste plutôt bien, faut croire que le Bourguignon, en dehors de certains séjours au Club Med, craint par dessus tout les coups de soleil et les moustiques.
La vie du bon côté
Nouveau coup de chapeau, dans ce dernier numéro de l’année, à ceux qui font tout pour qu’on soit un peu plus heureux, ensemble. Aimer l’humour, un peu, beaucoup, à la folie, ça vaut mieux que ne pas aimer du tout. Vivez joyeux, disait Rabelais, qui n’avait pas la télé pour lui foutre le moral à plat. On nous prend pour des truffes (les politiques, surtout !), et alors ? Vive la truffe de Bourgogne, même si son marché n’atteint pas encore la réputation de ceux du sud. Vive Dijon, nouvelle cité de la vigne et du vin ! Et oui, tout change. L’heure est à la confusion autant qu’aux effusions. Vivent les nouvelles stations de ski, les soirées dans les chalets jurassiens de la Grande Bourgogne, car on va faire comme les Bretons, les Alsacos, les Basques, nous vendre sans œillères, sans frontières, maintenant qu’on a les Franc-Comtois à nos côtés. Même plus besoin d’une ambassade de la Bourgogne, quoique... Il manque, rue de la Liberté, un magasin qui vendrait des tee-shirts, des bières bourguignonnes, des attrape-touristes chics et made in Burgundy, des livres qui feraient rire le monde de nos petits travers, des guides originaux qui feraient rêver de nos chemins de traverse. On finira par vous en proposer un pour vous amuser, avec nos coins gourmands cachés, nos bars à vin interdits aux caves, nos ateliers d’artisans hors du temps, nos tronches préférées.
Rêver plus loin aussi...
On a de tout, à Dijon, et on ne se rend pas compte de notre bonheur. Des créateurs, des amateurs, des repreneurs, des entreprenants, des résistants, des rêveurs éveillés aussi. Rêver plus loin, plus fort, aussi. Avec un collectif qui rendrait son âme d’enfant à la ville au cœur de pierre. Et pourquoi ne pas imaginer un parcours enchanteur de sculptures contemporaines à travers notre nouvelle capitale de l’art ? Non, BB ne se paye pas la tête des Dijonnais, même si, avec les photos d’Alexis Doré, c’est vous qu’on regardera bientôt autrement. On est allé voir tous ceux qui détiennent les secrets qui nous feront passer un hiver pas si terrible qu’on peut l’imaginer, vu des Antilles ou de la Réunion, quand nos Dijonnais expatriés nous regardent aux actus. À défaut de la recette du bonheur universel, on a trouvé des chefs qui vont nous préparer des petits plats d’ici avec des goûts d’ailleurs, des amoureux des livres qui nous délivrent leur petite leçon de vie, des acteurs du quotidien qui ont trouvé le moyen d’afficher une nouvelle enseigne, d’animer une nouvelle vitrine. On a même trouvé des philosophes qui vont nous expliquer, dans ces pages, comment aller «de mal en happy» : c’est pas parce qu’on vit plus mal qu’il faut bouffer moins bien, notamment. Comme dirait mon chien préféré : «You know what ? I’m happy !» ■ 17
Nos meilleurs vœux aux Dijonnais
les 15 projets
retenus pour 2015 ! Retenus par qui ? Pourquoi ? On s’explique dans les pages suivantes. Mais là, on voulait être les premiers à vous en souhaiter une bien bonne, pour 2015. Que ceux qui ne voient pas ici leurs vœux affichés se rassurent, ils peuvent toujours écrire au Père Noël, qui transmettra. ► La troisième ligne de tram est sur les rails, on vous la dévoile en avant-première. Elle reprend en partie celle de l'ancien tramway disparu dans les années 60. Surtout, elle traverse le centre ancien, donnant la primeur au commerce en ville, et non plus à la périphérie. Bravo ! ► La ligne 3 va permettre à la rue de la Liberté de revivre. Certaines enseignes sont tentées de partir rejoindre la Toison d'Or, mais il ne faut pas désespérer. Les propriétaires de la rue auraient promis de diminuer les loyers, prouvant qu'ils n'étaient pas si bêtes. ► Les Galeries Lafayette pourraient redevenir un centre (commercial) incontournable de la ville. Les Nouvelles Galeries de Valence, après avoir fermé, se sont bien reconverties pour accueillir un resto et une brasserie lounge avec vue, au dernier étage. ► Si la place Grangier disparaît pour permettre à la ligne 3 du tram de passer, on va créer tout autour du futur arrêt un vrai lieu de vie : un terrain de boules, des platanes, des jeux d'enfants... enfin ! ► Marché dominical des producteurs : autre réalisation très attendue en 2015, avec l'Escargoton (dégustation d'escargots sous les Halles). Un marché qui pourrait devenir, une fois par mois, LE rendez-vous dijonnais incontournable. Comme à Bruxelles, le marché bio du Châtelain, dans le quartier d'Ixelles ► Kir, reviens, on a besoin de toi. De ton nom, du moins. Déjà, à la place de Lejay-Lagoute, on a construit un ensemble de béton où l'on ne risque plus désormais de humer les parfums de cassis. Mais, 50 ans après, ce sont les guinguettes qui pourraient enfin donner vie à ton lac, l'été. ► En attendant l'ouverture de la Maison du Chanoine, à la place de la Lib de l'U, musée, boutique et vente de produits dérivés bourguignons en tous genres. 18
Une 3ème ligne de tram,
enfin !
Le cadeau de Noël tant attendu des Dijonnais : filant derrière la Poste Centrale et rue des Godrans, traversant la rue de la Liberté, empruntant les rues Bossuet et Monge, la nouvelle ligne de tram pourrait permettre de rejoindre en quelques minutes la future Cité de la Gastronomie avant de filer vers le lac Kir... à l'horizon 2020 !
► À Dijon, on étudie de près l'exemple de Strasbourg, où « la nouvelle Douane » accueille un regroupement de fermiers– producteurs régionaux. La Poste, selon certaines rumeurs, pourrait devenir ce lieu de rendez-vous. ► Une place du Bareuzai avec un manège tournant au fil des saisons : et si on déplaçait le manège pour dégager la vue jusqu’aux Halles et la place pour les terrasses, et qu’on le posait place de la Lib pour l’animer ? Ou vers le mur peint des Halles ? ► Le mur de la Banque de France va sauter, rue des Godrans ! Merci la municipalité et continuez, chers édiles, de rendre des espaces verts à la vieille ville. Même si l'on aimerait voir certain adjoint moins tendre envers ceux qui en prennent à leur aise avec les règles d'urbanisme. ► Un parc avec vignes, piscine pour enfants, jardins familiaux façon aéroport de Tempelhof à Berlin à la place de l'aéroport de Longvic, on en rêve ! (voir pages suivantes)
LaFP
► Calèches les samedis et mercredis rue de la Liberté pour apporter des odeurs de campagnes au bitume… Une animation que vous ne verrez jamais à la Toison d’Or ! ► Place du Théâtre : après le succès de l'expo prolongée au Musée d'art moderne de Strasbourg, projet fou en 2015 avec une œuvre de Daniel Buren (voir pages suivantes) ► Le quartier Jean-Jacques avec des terrasses, des voies semi-piétonnes, des stationnements libérés des voitures ventouses qui l'étouffent aux alentours. ► Un concert du Nouvel An avec l'Orchestre Dijon-Bourgogne au grand complet, pour fêter les retrouvailles avec l'Auditorium, le 31 décembre 2015. Pour que la joie revienne enfin ! ■
LaFP
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FAK’YOU Le best of de LaFP
Nos meilleurs vœux pour 2015 ? Oublions les déceptions de l’année 2014, les projets passés aux oubliettes… Puisque c’est la positive attitude qui convient le mieux devant l’adversité, alors, soyons fous ! LaFP, notre spécialiste en rêves architecturaux, vous présente quelques-uns des projets sur lequel elle travaille avec ses partenaires du groupe Fakir afin de rendre la vie dijonnaise plus fun. Fak'You, c'est leur mot d'ordre, en 2015 ! Avec eux, au moins, ce n'est pas le béton qui se la coule douce. Comme dans certains quartiers où les requins de l'immobilier locaux ont mordu sur les trottoirs pour construire des blocs de béton monstrueux !
LaFP
La place du théâtre,
dont la réfection a fait un vrai flop aux yeux des autochtones, attend son œuvre d’art. Oui c’était programmé, une troisième sculpture devant le théâtre doit être installée. Le choix n’est pas encore connu, les spécialistes de l’art contemporain dijonnais y planchent depuis un moment déjà, se bouchant les oreilles aux critiques des non initiés répandues dans la presse à propos de celles déjà installées. Depuis quand le peuple décide-t-il de ce qui est beau ? Depuis jamais et c’est très bien comme ça, MAIS on a bien une petite proposition à faire quand même. Puisqu’une toute petite galerie minuscule a réussi à faire venir Daniel Buren à Dijon, il ne faut plus le laisser partir. Cet artiste connu du grand public et reconnu internationalement pourrait changer la face si blanche, si minérale de cette place. Les colonnes aux rayures blanches et noires feraient un pendant au contraste du ruban noir de l’asphalte qui coupe le revêtement clair du sol. Le théâtre serait magnifié également d’une couronne, alternance de miroirs et de verres colorés rappelant les toits bourguignons et reflétant le ciel… L’extase ! 20
Tempelhof
La BA 102 ou l’exemple allemand
Que va devenir la base de Longvic ? Si on écoute le préfet, un comité de site doit élaborer un projet de contrat de redynamisation et le soumettre à une instance interministérielle, chargée de le valider en 2016. Une fois ce projet validé, le comité disposera de cinq ans pour redonner vie à la base. Conclusion : en 2021 on apercevra peut-être les prémices d’un début de quelque chose… Pourtant,il n’y a pas qu’en Bourgogne que les aéroports disparaissent, c’est déjà arrivé à Berlin. Après 80 ans de bons et loyaux services, le terminal Tempelhof s’est retrouvé délaissé. Moins de deux ans après, il est ouvert au public et ses 380 hectares deviennent un immense parc, peut-être le plus grand parc urbain du monde. Les Berlinois se sont immédiatement approprié les pistes pour y faire du vélo, du skate et les grandes pelouses accueillent les joggers, amateurs de cerfs-volants ou simples adeptes du pique-nique dominical. Alors qu’est-ce qu’on attend ici ? La base de Longvic est enclavée entre l’Ouche et le canal. Justement ! Profitons-en pour créer une belle promenade plantée, laissons la nature reprendre ses droits et les Dijonnais leurs aises.
Si l’on veut échapper au train-train…
C’était dans les cartons, certains élus avaient imaginé des ballades en calèche, comme à New-York, pour promener les touristes étrangers de plus en plus nombreux à Dijon… D’autres penchaient pour un petit train, façon ville de bord de mer avec musique et clown conducteur qui énumère des banalités historiques – On your right, the palace of the dukes of Burgundy – aux asiatiques retraités. Seulement voilà, les chevaux, c’est écolo mais ça pue et il faut avoir un garage à cheval… Le petit train, c’est moche et ça ne passe pas dans les ruelles moyenâgeuses. Si nous étions en 2050, nous pourrions vous proposer des véhicules à sustentation par coussin d’air, un spatioplane, mais le brevet n’est pas encore déposé. Nous nous rabattrons donc sur un simple pousse-pousse, véhicule convivial et écologique qui a fait ses preuves partout dans le monde. Un cyclo-pousse électrique, tout moderne, aux couleurs de la ville ou du musée permettrait aux seniors, personnes peu valides et jeunes fainéants d’apprécier les beautés de Dijon sans effort. Qui a dit : je préfère la chaise à porteurs ?
Vous en voulez encore ?
Les projets décalés, drôles, c’est le dada du collectif Fakir. Formé d’architectes, paysagistes, urbanistes ou plus, ce collectif a choisi Dijon pour terrain de jeu et propose une autre vision de la ville pour parler et faire parler d’architecture. Cet automne, ces trublions ont organisé des visites guidées de projets qui n’existent pas… Tous les quartiers ont été passés en revue, les places relookées façon loufoque, les bâtiments emblématiques ont disparu, d’autres ont été détournés, même le tram est passé au tamis Fakir. 2015 verra d’autres projets sortir de leurs manches et « Dijon vu par… Fakir » exposera la plupart de leurs réalisations. De juin à septembre, au salon Apollon de l’hôtel de ville, c’est un rendez-vous avec le futur à ne pas manquer ! ■
wasserbecken uebersicht © copyright gross max
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Billet de retour ■ par Jean Maisonnave
De mal en happy Appel. L’argent fait-il le bonheur ? De l’os et du pâté. Aperçus philosophiques. Le bonheur fait-il l’argent ? Aperçus politiques. Vœux. En réalité, ce BB spécial Happy - dont l’opportune pertinence fait déjà plaisir à voir - devrait être subventionné. Parfaitement. Pas seulement par nos chers annonceurs qui savent bien qu’un homme heureux (sa femme encore plus) est un homme intéressant. Parce que s’il est heureux, c’est qu’il est assez riche pour pouvoir s’acheter toutes ces merveilles dont il n’a pas réellement besoin - sinon où serait le plaisir - mais qui le rendent plus heureux encore ; par exemple une moulinette électrique ou une automobile qui lui offre la liberté d’aller s’embouteiller à heures fixes avec d’autres bienheureux en route vers leur travail. Enfin, ceux qui en ont, et là, on touche au social. Justement. Ce BB happy devrait être également subventionné par les pouvoirs publics à titre de soutien à une grande cause nationale. Explications. On sait que l’idée de bonheur remonte à peu près aux origines du langage (avant, on appelait cela un grognement de satisfaction) sans qu’on n’ait jamais su vraiment le définir. Ainsi il m’est très difficile de faire comprendre à ma chienne Nina, pour qui le bonheur est un os dans sa pâtée, que lorsqu’un homme dit qu’il y a un os dans le pâté, c’est au contraire que ça ne va pas du tout. On voit bien là que le bonheur est chose toute relative, si ambiguë même qu’un philosophe célèbre a pu écrire que ce n’était pas le bonheur qui rendait les hommes heureux. Et d’ailleurs, renchérit un autre, c’est précisément quand on le cherche qu’on ne le trouve pas (comme Nina, mais elle, c’est qu’elle est sous le lit). Brisons là avec les philosophes, on n’en finirait pas. Mais constatons avec l’historien que, pour aller vite, le bonheur a peu à peu glissé vers le matérialisme. Dieu merci, diront les athées qui pensent que les religions sont opposées au progrès. Oh mon Dieu, protesteront les croyants qui ne sauraient concevoir un bonheur sans transcendance. Nom de Dieu, se dit le contemporain frustré qui voit bien que ce n’est pas encore cette année que le Père Noël lui apportera une nouvelle bagnole. Faute de croissance ! Car voici la nouvelle idole : la croissance. On la savait déjà là mais comme allant de soi. Ce qui permettait de penser à autre chose, à la spiritualité par exemple. Ou à une politique qui tendrait à un idéal. Ou à Dieu. C’était happy comme tout. Les Français se déclaraient majoritairement heureux, mais aussi, bizarrement, majoritairement déprimés. 22
Jean Maisonnave
Aujourd’hui il y a autant de déprimés (on est les champions) mais 88 %* des Français avouent ne connaître que de « petits bonheurs » fugaces. Alors là, ça ne peut plus durer. Vu que si la croissance repart, ce sera grâce à la consommation intérieure, on n’a plus beaucoup d’autres atouts semble-t’il. Or, pour avoir envie de consommer plus, il ne suffit pas d’en avoir les moyens. Il faut encore être confiant, raisonnablement optimiste, débarrassé des pensées négatives, bref, happy. Voilà pourquoi ce numéro de BB devrait être subventionné ! Parce qu’il contribue au redressement de la nation et de son commerce intérieur en participant à la campagne bonheuriste qu’on voit se dessiner un peu partout (il paraît même qu’une école du bonheur vient de s’ouvrir à Paris). Parce qu’il serait tout à fait indécent de continuer à être tristoune au moment où se pointe le Père Noël. Parce qu’il faut redonner un sens à son existence, quand la politique perd à ce point le sien, et son pouvoir, et sa respectabilité, qu’on voit ressurgir les plus sinistres conneries. Parce qu’il faut rigoler avant que le ciel nous tombe sur la tête. Parce qu’enfin l’homme moderne ne peut plus arborer avec romantisme son spleen et son désenchantement comme au temps de Baudelaire ou de Victor Hugo, il a d’autres priorités, sa bagnole tombe en panne de plus en plus souvent. Lequel Hugo écrivait, assez abruptement, que « le rêve, c’est le bonheur. La vie, c’est l’attente. » Alors n’attendons plus : rêvons qu’on est heureux. En se comparant tout d’abord à tous ceux qui ont de fortes raisons de ne pas l’être. En relevant celles que nous avons, nous, de l’être. Et puis rêvons d’un bonheur qui se nourrisse d’un peu d’idéalisme, rêvons avec Saint-Just d’une société qui donne à notre politique ce bonheur pour mot d’ordre, et d’un gouvernement de salut public intègre, désintéressé, mais ouvert cependant aux échanges commerciaux ; avec à sa tête, par exemple, les Balkany ; Cahuzac aux finances ; Dassault au commerce et Nabila à la culture. On n’aura plus qu’à attendre l’invalidation de la misère, l’abrogation du cancer et l’extinction de la douleur après le journal télévisé. Pour pouvoir enfin cesser de s’happy-toyer sur nous-mêmes. Allez. Happy New Year. ■ * Sondage CSA
BB PUBLI INFO
Savourez les charmes de l’hiver au
Château de Gilly
LES AUTRES RENDEZ-VOUS GLAMOURS DE L’HiVER 2015 Grande soirée musicale le 7 février autour d’Yves Henry (au piano) et de sa petite famille musicale pour une fête placée sous l’égide de Mozart et Schubert Autre rendez-vous musical le 14 mars autour de PierreYves Plat au piano, avec des œuvres de Bach, Beethoven, Chopin. Classique et jazz, classique ou jazz ? Vous serez surpris. ● Cocktail et concert : 30 € par pers. Pour goûter au plaisir de la musique dans un cadre d’exception. ● Avec le dîner aux chandelles et les boissons : 100 € par pers. Belle musique, belle table, belle compagnie... et bons vins.
Du temps des Pères-abbés, il ne devait pas faire aussi bon vivre au Château de Gilly, en hiver du moins. Profitez des grandes soirées festives à venir pour vous couper du monde, le temps d’une visite au château qui vous rendra l’humeur joyeuse. Au Clos Prieur, dans l’ancien cellier des moines devenu restaurant de caractère, le chef Jean-Alain Poitevin vous proposera un menu spécial fêtes, le 24 au soir, le 25 à midi, ainsi que le 1er janvier, à 66 € hors boissons (avec au choix le pavé de turbot en croûte de pain d’épices ou la volaille en deux cuissons aux morilles) ou 78 € (si vous prenez les deux, en plus de la terrine de foie gras, de l’assiette de fromages et de la bûche bourguignonne, et l’on ne vous dit pas tout !) Pour le réveillon de la Saint-Sylvestre, grande soirée à 160 €, boissons incluses (220 € avec l’animation musicale) avec, entre autres bonheurs du palais : un duo de saint-jacques et langoustines, émulsion de potimarron ; un dos de bar poêlé au beurre demi-sel, écrasé de charlotte à l’huile de noisette et oseille ; un filet de bœuf, réduction de pinot noir, figue rôtie aux épices, légumes hivernaux, et d’autres surprises régionales, à commencer par la présence du chanteur et compositeur Romain Lamia. SPÉCIALE SAINT-VINCENT TOURNANTE Réservez dès à présent votre dîner-banquet autour de la Saint-Vincent Tournante au Château de Gilly avec un menu à 135€/pers., boissons incluses. Réservation obligatoire au 03 80 62 89 98. MAGIE DE LA SAINT-VALENTIN Le 14 février, Il y aura du mignon (de veau) et un coeur à prendre (au chocolat) entre autres plats romantiques à souhait proposés lors du dîner servi dans la salle des Tapisseries. Si vous désirez une bouteille de champagne rosé (en plus de la coupe offerte) ou une balade en calèche, tout est possible, il suffit de demander... à la réservation.
Château de Gilly
2 Place du Château - 21640 Gilly lès Cîteaux Renseignements et réservations : 03 80 62 89 98
www.chateau-gilly.com gilly@grandesetapes.fr
La tramondaine Le vent de la rumeur souffle sur Dijon, mais pas que...
■ par Karl Erik
Happy shopping
Happy culture… scientifique
Big Buzz
Big Buzz
Activité du centre-ville ! Les CRS à la rescousse !
22 novembre dernier, Dijon lance sa campagne d’affichage – très appréciée des commerçants qui se sentaient plus solitaires que solidaires jusqu'alors - « Bienvenue à Dijon Centre-Ville : le plus grand centre commercial à ciel ouvert de Bourgogne ! » en Côte d’Or et les départements voisins. L’après midi-même, c’est la queue place Darcy pour la ruée vers la Lib ! Cause à effet ? Pas tout à fait, le Préfet avait momentanément fait bloquer l’accès pour éviter que ne passe par là la manifestation en hommage à Rémi Fraisse ! Des CRS pour éviter les dégâts et préserver l’activité de l’hyper-centre… Et bientôt peut-être, pour porter vos cabas ? Sympa ça !
Sunday Happy Sunday
Le Jardin des Sciences, c’est un peu l’Happy culture (ce qu’ils appellent la biodiversité) : de la vie qui grouille partout, des petites fleurs et des abeilles. Bref, on fait de tout… ou parfois rien. Le planetarium s’était un peu endormi depuis son ouverture en 2005, genre planétarien… Mais cette fois ça y est ! Avec le concept « d’immersion totale » et un nouveau planétarium numérique où vous en prenez plein la vue, l’Homme est resitué au centre du grand spectacle de la vie, de la Terre et de l’Univers (et tu peux y apporter ta rime), témoin et acteur de la biodiversité. Bref on est sur Terre comme les abeilles, à butiner ça et là. Terrien, mais t’es au centre d’un grand (fourre-)Tout. A découvrir absolument ! Notamment le 19 décembre (18h30) où la Société Astronomique de Bourgogne vous fera voyager (gratuitement) à travers les anneaux de Saturne !
La folie du shopping un troisième dimanche dans l’année !
Happy Meal
C’est signé ! Jusqu’ici, les commerces avaient le droit d’ouvrir deux dimanches dans l’année. Maintenant ce sera trois (à commencer, durant les soldes, par le dimanche 11 janvier 2015), suite à un accord entre les syndicats patronaux et ceux des salariés (sauf CGT et FO) et à une décision harmonisée de tous les maires de l’agglomération. C’est que, à l’approche de Noël, ça ne chôme pas, même le dimanche. Il en faut bien un de plus si l'on veut avoir le temps de dénicher un petit bijou pour se faire pardonner ses incartades, les cadeaux à toute la famille qu'on retrouvera en vente sur internet la semaine suivante ou la doudoune chicos qu'on a pas encore pu s'acheter faute de temps ! On n'est pas comme cette feignasse de Père Noël qui bosse une fois l’an !
Big blague
Big Buzz
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Des abeilles et un planétarium ? Rien de mieux pour « piquer » votre curiosité..
L’Hôtel des Godrans transformé en fast-food, banque et téléphonie ? Les paris vont bon tram. A vrai dire personne n’en sait rien, mais ce ne sera probablement rien de tout cela. A priori, quand la Ville vend ses joyaux, ce n’est pas pour faire des mille et des cents avec des Happy Meal, mais plutôt pour booster le centre-ville. Faire venir des enseignes inédites, des restos sympas… Avec les Cariatides, ça a marché ! Ce qui est à peu près sûr c’est qu’après celui de la Banque de France, qui va disparaître début 2015, voilà encore un mur qui va tomber, laissant paraître les chouettes tuiles vernissées. Avec un passage direct entre la Place du Bareuzaï et la rue des Godrans ? Les paris sont ouverts, on vous le donne en meal !
Happy Fuel (for life) & Happy few !
Happy pipi
Big Buzz
Big BUZZ
A Noël, pas moins de deux ministres pour apporter la chaleur partagée ! Juste avant Noël, on inaugure la nouvelle chaufferie biomasse des Péjoces, qui alimentera une bonne partie du réseau de chaleur du Grand Dijon. Quelques happy few auront la chance d’y assister, en présence de deux ministres, dont on n’est pas sûr qu’ils passeront par la cheminée pour laisser des cadeaux. Une chaufferie qui marche au bois, énergie renouvelable, ça plaira à la Ministre de l’environnement, Ségolène Royal. Du bois qui provient à 60 % des forêts locales, embauchant des forestiers locaux, ça plaira au Ministre de l’Emploi, François Rebsamen. Tout cela pour diffuser une douce chaleur partagée à travers des quartiers entiers dans toute l’agglomération, et des grands équipements comme l’Université, le CHU… C’est presque un conte de Noël. Allez, on se brûle un sapin pour fêter ça ?
Happy birthday
Des toilettes publiques nouvelle génération dont on fait grand cas Au XIXe, les grands magasins installaient les premières toilettes collectives pour que les acheteurs restent le plus longtemps possible ! Et bien maintenant, vous pourrez prendre tout votre temps pour faire du shopping en centre-ville ! Plus la peine de chercher des excuses pour aller au bistrot, messieurs. Les nouvelles toilettes publiques de Dijon, c’est un peu la Formula One du baquet ! Le lieu d’aisance devient tendance. Elles sont PMR, parlent plusieurs langues et se lisent en braille. Elles sont gratuites. Elles sont confortables avec un sol anti-dérapant et anti-flaque. Elles vous sèchent les mimines automatiquement. Elles se nettoient toutes seules sans gaspiller avec un système de récupération et de recyclage des eaux de pluie. Et elles résistent aux agressions. Le tout dans un design urbain du futur ! Vous qui les avez réclamées à cor et à cri, vous n’aurez plus l’impression de vous soulager dans un violon… mais plutôt dans R2D2 en plein Star Wars ! ■
Pour les 10 ans du Zénith, on invite les rockers de 70 ans ?
Big blague
En 2015, le Zénith aura dix ans. Ça se fêtera forcément. Mais comme on ne connaît pas encore la programmation, si on se faisait la nôtre ? Invitons tous les grands qui auront 70 ans ! Ceux nés en 45 et qui ont libéré le rock ! Un petit plateau sympa avec Ritchie Blackmore (Deep Purple) et Eric Clapton à la guitare, Nick Mason (Pink Floyd) à la batterie, et Ian Gillan (Deep Purple encore qui, rappelez-vous, étaient venus en 2010 !) à la voix ! Il ne manquerait plus qu’à ressusciter Noël Redding (bassiste d’Hendrix) et Bob Marley… Hé, mais on a oublié Anni-Frid et Björn d’ABBA, nés aussi en 1945 ! Mmmmh… On est obligé ?
Max’ Coiffure
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le barbier de cette ville !
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RaSage à l’anCienne
Formées par les meilleurs barbiers de France
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La cuisine au beurre, façon Mégalo 1er - LaFP
Moi contribuable ■ par Jean-Guillaume Dufour
La chronique
du mégalo
Contribuable, quelle est ta gloire ? Moi, a posteriori, ma gloire, c’aurait été de ne pas être contribuable, justement, seulement voilà, pour embrasser une carrière dans l’illégal, faut avoir plaisir à sursauter à chaque coup de sonnette ou à chaque fois que l’on croise un type en bleu avec képi et menottes au côté, c’est donc plutôt du domaine de la vocation que de la carrière. Or moi, ma seule véritable vocation, ce serait gagnant de l’Euro Millions, héritier, rentier ou quelque chose d’approchant. J’attends les propositions à ces sujets, je suis très ouvert, géographiquement mobile, libéré des obligations militaires, disponible de suite, écrivez au journal qui transmettra. 26
Devinez qui vient dîner chez moi ! Pour en revenir à cette histoire de contribuable, j’ai décidé de réduire mes impôts et pour cela, je prends à ma charge une dépense publique en nourrissant le temps d’un repas le Président de la France ! Autant dire que le coût du père François, c’est pour moi ! Attention, Président ou pas, pas question de lui sortir le classique foie-gras-homard-truffes-grands crus-champagne, que nenni, d’une part ça lui rappellerait le bureau, d’autre part, ça c’est réservé à mes copains, et encore, les meilleurs ! Je l’invite donc dans un de mes restaurants, dans le 14ème, le plus populaire, là où s’est tourné “Coup de tête” (faut dire que Patrick Dewaere habitait à trois rues de là !), Les Tontons que ça s’appelle, comme quoi on reste dans le cinoche. Attention, pas question de le planquer, le Président, c’est un p’tit bistrot, sans prétention gastronomique, pas de salons privés façon Drouant, ni de paravent ou table discrète. Va falloir commencer par passer devant le bar et là, attention, on n’est pas à la buvette de
Le café du Tonton ! Ils seraient largués les Duhamel, Chabot, Aphatie et consorts, à l’ouest ! En revanche, derrière les écrans ça rigolerait, ça comprendrait, pas un pour parler de populisme, de politique politicienne ou de petites phrases. On serait dans le vif du sujet, au cœur de l’agora, au milieu de la cité, bref d’après nos dirigeants, le dernier endroit pour faire de la politique, tu penses, tu tombes toujours sur le peuple, tu peux rien faire ! Qu’y z’aillent pas me le lyncher quand même, le Président de la France, on n'en a pas de rechange c’est le moins qu’on puisse dire, pis surtout j’ai pas vocation à devenir un lieu historique, façon café du Croissant, parce que dans le cas présent, y’aurait pas lerche de pèlerins à servir rapport à sa popularité, je préfèrerais une apparition de la Vierge, ça c’est du solide, ça dure dans le temps, deux statues, une bougie et t’as un sanctuaire ! Plus qu’à vendre de la médaille miraculeuse, de la carte postale, du cierge béni et l’affaire est dans le sac ! Donc faut travailler dans le suave : léger apéro un tantinet distingué, un Martini Gin, ou un Lillet, genre qui a ses habitudes dans des lieux un peu plus distingués, mais dans les bistrots quand même, le petit peuple, faut lui ressembler mais l’éblouir un peu, qu’il sente qu’il a face à lui un être un peu supérieur. La réussite d’un génie ça se comprend, celle d’un tocard comme nous, c’est insupportable et inexcusable !
Moi Président... tu te souviens !
l’Assemblée, on trouve pas que du col blanc, on trouve du sans-col et du sans-dent. Tiens ce serait cocasse qu’il croise Ben, le François. Ben, pas loin de 60 ans, ancien légionnaire devenu déménageur et un peu décorateur d’intérieur. Je veux dire par là qu’il se décore l’intérieur dans les tons jaunes. Sa tendance à lui, c’est 40 Ricard et un bon paquet de Gitanes par jour. Autant dire qu’il est armé pour des analyses politiques empreintes d’une finesse rare pour qui a fait des études d’orthophoniste option apéro et post-apéro. Dans le genre, y’a aussi Noureddine, pas vraiment islamiste, plutôt tendance martyre, commando-suicide, prêt à se faire péter le foie avec une ceinture, comme lui, bourrée de Kir. Et Pierrot qui me fait ses 50l de bière par semaine, parce qu’il ne vient pas le week-end : il habite loin, alors il va vers chez lui en banlieue pour faire la fête vu que c’est le week-end. J’aimerais bien organiser un débat, ça serait pas un échantillon représentatif, mais en même temps, ça pourrait voler haut, le Pierrot un jour qu’il était en veine de réflexion, il m’a quand même dit : Moi dans ma vie, j’ai plus cuvé que vécu !
Après l’apéro, on passe à table, on tient les gens de sécurité à distance, et on commande une bricole de charcuterie pour démarrer. Mon fournisseur est un artisan corrézien, un voisin, presque un compatriote me dit le lunetté qui est d’ailleurs né à Rouen. Ensuite on donne dans le normal, en cette fin d’automne, un plat de saison, une Morteau aux lentilles, je remarque que mon commensal est peu bavard, il est plutôt concentré sur la bouffe, j’aime autant, des fois qu’il lui vienne l’idée de se lancer dans des grands discours, qu’il me parle de la Morteau, j’aimerais éviter les envolées du genre : “Mon ennemi c’est la tête de veau !” ou encore, “Moi Président, ce sera fromage et dessert !”, des déclarations historiques, des caprices, des choses qui s’oublient vite… Faut dire aussi que j’ai pas grand-chose à lui dire à ce gazier, je le connais pas, c’est pas un habitué, même pas un gars du quartier, juste un prétexte fiscal. Paraît que c’est aussi ce que disent les gars qui passent les frontières pour de lumineuses raisons financières. En dessert, pour lui c’est île flottante, et pour moi crème caramel (genre Flamby mais maison, vous voyez l’aspect opposant de mon choix, ça c’est un acte politique !), on donne vraiment dans l’ultraclassique, moi c’est ça qui me plaît, manger comme si j’étais chez ma grand-mère, le reste, c’est de la foutaise, sauf à aller chez les très grands, mais malheureusement, à cause de gens que je ne citerai pas, pour éviter les redites, on n’a pas les moyens. Je tente quand même de me voter un amendement, je déclare au Président que je songe à signer un accord fiscal avec le gouvernement luxembourgeois, histoire de prouver que je ne suis pas plus con que les dirigeants d’entreprises du CAC 40 et autres multinationales. Il sourit, l’insolent ! J’ai l’impression qu’il ne me croit pas ! Limite qu’il se moque ! En même temps, il a pas tort, moi non plus je le crois pas, moi aussi je me moque, c’est ma seule force. La grosse différence, je vais vous la dire, c’est qu’il ne me fait pas toujours sourire. Et perdre le sourire, c’est plus grave que de perdre la face ! ■ 27
best of
GOOD MORNING DIJON
2014
■ Par Olivier Mouchiquel et Véronique Supermiaou Witkowski.
Carl Eric Lambert
Étudiants, commerçants, musiciens, sportifs de haut niveau, en chambre ou en ballon, inventeurs, rêveurs de monde… ils ont fait l'actu de Bing Bang en 2014, et débordent de projets pour 2015. Petite revue de presse en attendant d'ouvrir le journal sur la nouvelle année !
▲Carl Eric Lambert
Guitariste pro, Carl Eric Lambert vit depuis peu à Dijon. En 2014, il tourne au Flannery’s un clip avec ses musiciens dijonnais, Jules, batteur, Lucas au clavier et Maxime à la basse et sort un bel album pop folk, A Little Time. Carl Eric écrit actuellement les arrangements pour 45 musiciens, pour un dvd live 2015 avec orchestre philarmonique… ■
▲France Montgolfières
25 ans que France Montgolfières, à Semur en Auxois, organise des vols au-dessus des plus beaux paysages de France. Ils ont même inventé les dirigeables qui se posent sur l’eau. Le Père Noël et ses rennes vont livrer en ballon des coffrets pour décoller de Beaune et Vézelay : initiation pilotage, balade en couple, billet de Noël et un original billet livre. Avec de belles ristournes pour les fêtes… ■ www.franceballoons.com
The Atomic Cats© Véronique Witkowski
▲The Atomics Cats
Après avoir rempli salles et festivals à travers l’hexagone en 2014, l’année 2015 sera explosive pour les Atomic Cats, coup de cœur BB, avec la sortie de leur premier album au printemps. ■
Vincent Lagadrillière►
Selfie sous la neige à Montréal : Dijonnais expatrié en Australie, le musicien Vincent Lagadrillière vit désormais au Canada. Développant son studio de création sonore, il prépare la B.O. d’un docu VOD chez Netflix, Amazon, Vimeo Vod, la sortie d’un nouvel EP et une création sonore pour Julia Mancusco, championne olympique de Slalom 2006. www.superposestudio.com
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Vincent Lagadrillière - Montreal février DR Vincent Lagadrillière
Sophie Jovillard - Echappées Belles Autour du Mont Blanc DR Bo Travail - Jonathan MARTIN
◄▲Sophie Jovillard Sophie Jovillard - Echappées Belles © Nathalie Guyon France 5
Elle ne tient pas en place : la jolie Dijonnaise Sophie Jovillard poursuit ses “Échappées Belles” sur France 5. Samedi 3 janvier à 20h35 et dimanche 11 à 10h30, on dit oui tout de suite pour une escapade avec elle sur les chemins du Pays de Galles. ■
◄Thomas Lagoutte et Sébastien Delarche
publient le topo d’escalade de Cormot et développent escalade, slackline et parcours acrobatiques pour rider la nature et goûter au rocher bourguignon en famille. Janvier 2015, leur jeune asso Côté Vertical lance sur Facebook tout le programme de tourisme fun sur le site majestueux des falaises de Cormot et du Bout du Monde. ■
Thomas Lagoutte
Sébastien Delarche Hervé Gérard - Nationale 7 DR Hervé Gérard
▼Tremplin Dijon Live
Organisé par les étudiants du Master Masci de l’université de Bourgogne, en partenariat avec la Clé de Sol, le Tremplin Dijon Live révèle de jeunes musiciens lors d’un méga concert précédé cette année d’une semaine d’ateliers musicaux. Le 4 février à 20h, les enceintes de l’atheneum souffleront sans problème les bougies de ce 10ème anniversaire. ■
▲Hervé Gérard
En juin, Hervé Gérard relie Paris à Menton par la N7 en rollers. En 2015 ou 2016, il patinera d’Albuquerque à Santa Monica, dernier tronçon de sa traversée de la Route 66 américaine. Désert de Mojave, Bagdad Café, Grand Canyon, Vallée de la Mort : 1325 kms en 23 jours. ■ rv66.org
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Eric Bellion. DR Team Jolokia - Martin Coudriet
Good Morning
Dijon
Éric Bellion,
le bonheur est dans la mer Dijonnais, larguez les amarres !
Au festival des Écrans de l’Aventure de Dijon, Éric Bellion a lancé un appel au public. Il est comme ça, Éric, il aime les challenges et relever les défis. Pour lui, la différence est une force, la Team Jolokia en est le plus bel exemple. Sur le puissant voilier Jolokia, Formule 1 des mers conçue pour la Volvo Ocean Race, il a emmené au bout d’un rêve inaccessible un équipage bénévole et amateur. Un non-voyant, un cinquantenaire paraplégique, une étudiante, un retraité, un infirmier, une novice en voile… Tous ensemble, ils ont disputé cinq courses et battu des marins professionnels lors de la Rolex Fastnet Race. Aujourd’hui, Éric invite les Dijonnais à rejoindre la nouvelle aventure Team Jolokia. Sélection, entraînement et embarquement ! De son côté, ce skipper Breton va relever un nouveau challenge solo, le Vendée Globe 2016. On lui souhaite bon vent ! ■ Véronique Supermiaou Witkowski
Fb : Éric Bellion Vendée Globe 2016 Le film : Des marins pas comme les autres (Aurélie Saillard et Robert Iséni, Gedeon Programmes)
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WANTED Recherche hommes et femmes pour voyages hasardeux. Pas de salaire. Vie spartiate, tâches d’équipages rudes ou impitoyables, implication et courtoisie exigées. Recrutement sévère non-ouvert à tous et à toutes, priorité aux borgne-fesse sociaux ou physiques. Pas de cour des miracles mais trop normal s’abstenir. Honneur et reconnaissance garantis en cas de succès. www.teamjolokia.com
PortraitVMunier©VincentMunier
Vincent Munier, loup solitaire
En octobre dernier, les Dijonnais ont eu la chance de découvrir le travail de Vincent Munier, photographe animalier de renommée internationale. Son film Scandinavie l’appel du nord, réalisé par Laurent Joffrion, fut projeté au festival des Écrans de l’Aventure. La photo, Vincent est tombé dedans quand il était petit grâce à son père qui lui apprit la vie secrète des animaux au cœur des Vosges, à rester tapi des heures sous les sapins, sur un tapis de mousse. Sa passion l’emmène souvent dans les pays nordiques. Pour lui, “la neige efface le superflu et permet de montrer l’essentiel”. Magnifiant dans ses photos la beauté naturelle des chouettes, des rennes, des ours, des renards et des rarissimes loups blancs, son animal fétiche, Vincent se moque de partir seul durant des semaines. Le froid conserve et rend heureux. ■ Véronique Supermiaou Witkowski
Page FB : Vincent Munier - Photographer Site : www.vincentmunier.com Vincent soutient l’ASPAS, Association pour la protection des animaux sauvages : www.aspas-nature.org À lire aux éditions Kobalan : La nuit du cerf, avec Marc Namblard / Au fil des songes, avec Michel Munier et CharlElie Couture / Solitudes I & II, avec Matthieu Ricard - www.kobalann.com
Alain, ascension de la Torch Tower, Doha Qatar Avril 2012 © Emmanuel Aguirre
Spiderman power :
des Bourguignons au plafond
Thierry et Alain Robert : buildings et Pôle emploi Un père de Digoin en Saône-et-Loire, de la famille à Beaune, un grand oncle, Hubert de Montillle, vigneron à Volnay, Thierry et Alain Robert ne pouvaient naître qu’en Bourgogne. On a marché sous le Pôle, Le piège blanc, Babouchka l’enfer du Pôle, Thierry, réalisateur fidèle au festival des Écrans de l’Aventure de Dijon, est aimanté comme une aiguille par le nord magnétique. Son frère, Alain, par les façades des buildings qu’il escalade en solo intégral, sans corde, parce que c’est interdit, et parce que c’est beau. Respecté et pourchassé pour son mental de fer et ses vertigineuses galipettes urbaines, Alain mettra cap en janvier sur Dubaï pour le tournage du film que lui consacre son frère, La toile de la vie. Pour le fun, il en profitera pour grimper les 306 mètres d’Infinity / Cayan Tower, la tour torsadée la plus élevée du monde. Ultime part des anges évaporée du fût d’un grand bourgogne, l’âme d’Hubert de Montille a rejoint quant à elle samedi 1er novembre les nuages que surplombe, du haut de leurs perchoirs illégaux, sa jeune et turbulente descendance. Spiderman, d’un geste de la main, en aura certainement caressé l’aile, ultime et silencieux salut d’un ange à l’araignée. Si l’un repose en paix, que l’autre monte en l’air. ■ Olivier Mouchiquel fb : Le cinquième rêve www.alainrobert.com
Thierry, ascension de la Torch Tower, Doha Qatar Avril 2012 © claude Peysson
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Good Morning Dijon
Philippe Deporte,
Philippe Deporte DR
bonhomme de neige
Skier pas cher en pure nature Dans 50 cm de poudreuse au sommet d’un hors piste ou dans le Jura, plus vaste domaine de France dédié au ski de fond, en skating, en ski de rando ou en rollerski autour de Dijon, Philippe Deporte est un homme heureux. Moniteur fédéral, président du Comité régional de ski de Bourgogne, il propose avec ses 20 clubs, dès que la neige est tombée, plein de sorties ski loisir pour le week-end. Les Dijonnais suivront en particulier celles de l’USCD et du Dijon Ski Club. Pour s’éclater sur les pistes en famille ou avec des amis, pour rencontrer des gens sympas, préparer la Transjurassienne avec les coureurs de Saône-et-Loire, ou pour prendre des cours gratuits avec des moniteurs fédéraux quand on n’y connaît rien. On commence par le super Weekend Ski Test des 13 et 14 décembre à Avoriaz, organisé par le DSC, où tous les fabricants laissent essayer leurs skis, gratuitement ! Le plan d’enfer : le partenariat signé avec la station de Morzine. Tout skieur avec une licence Bourgogne y bénéficie d’environ 40 % de réduction sur un forfait individuel journalier, et pour le matériel, un loueur propose des réductions de 20 à 25 % le week-end. C’est juste énorme.
Originaire de Saint-Jean-de-Losne, amateur de vin cramponné à Dijon et à la Bourgogne qu’il ne veut pas quitter parce qu’elles sont trop belles, Philippe a une autre passion, il est prof. Avec les clubs, il emmène les collégiens à la montagne. 70 % de ces enfants ne l’ont jamais vue. Un prof comme lui, ça ne s’oublie pas. ■ OM
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La Fête des skieurs bourguignons, les 14 et 15 mars. Une journée de ski à Morzine et une journée de ski à Avoriaz avec transport, hébergement, forfait, repas du samedi soir, petit déjeuner : 135 € + 6 € pass découverte et assurance + location matériel. Comité régional de ski de Bourgogne 1 rue des Fleurs - Dijon www.skibourgogne.fr
C’est tout mimi, c’est pour les petits Lucie la Luciole raconte l’histoire
Cette chouette série fut en partie tournée à Dijon. Lucie Hoornaert, rédactrice en chef de la revue Histoire Junior, publiée par les éditions Faton installées rue Berbisey, y intervient dans chaque épisode. De la Préhistoire à nos jours, équipée d’un super Chrono Explorator et d’un permis de voleter, Lucie la mini luciole part en mission secrète dans les musées d’Europe, du Pavillon de la Navigation de Séville au Musée de l’école rurale en France, en passant par la mine de Charleroi où périrent 262 ouvriers italiens, belges, français, russes, polonais… La sympathique créature, improbable croisement de Maya l’abeille et du Géant Vert, rapporte du passé des reportages expliquant aux enfants nos racines européennes. Notre Antiquité gréco-romaine, les chevaliers Teutoniques revenant des Croisades, les grandes découvertes, la Renaissance… C’est reparti comme en 14 ! ■ Olivier Mouchiquel
Lucie raconte l’histoire le dimanche à 8h45, jusqu’au 4 janvier sur Arte. Existe en DVD. À partir de 7 ans. Fb : Lucie la Luciole www.lucielaluciole.fr www.faton.fr
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Good Morning Dijon
Mieux vaut guitares que jamais
Étienne Gruillot et Olivier Pelmoine, guitar heroes Quand on gratouille une guitare de poche avec des tutos YouTube, rencontrer une star de la guitare, gauchère qui plus est, est une expérience quasi religieuse. Qu’elle enseigne la guitare au Conservatoire régional de Dijon et au Pôle d’enseignement supérieur de Bourgogne, et l’on sent grave qu’on va passer pour un guignol. Grossière erreur : le Dijonnais, une grande baraque avec des mains comme des battoirs, est un géant simple, souriant et très rigolo, et c’est au soleil d’automne sur les marches du bassin du jardin Darcy que l’on retrouve Olivier Pelmoine. Son nouvel album, Opus Guitar, nous balade de l’Espagne au Japon en passant par l’Arménie. Normal. Demandé sur la planète entière, Olivier joue dans toute l’Europe, en Afrique, en Amérique du Sud et en Asie. En France, on le trouve avec sa guitare au Théâtre du Châtelet, à l’Opéra Bastille, au Palais des Papes d’Avignon et dans la Basilique du Mont-Saint-Michel. Son compère Étienne Gruillot, guitariste amateur, est tout aussi singulier. Prof de philo en classe prépa à Dijon (ceux qui l’ont eu au lycée Charles de Gaulle s’en souviennent encore), ce motard accompli manie la raquette de badminton aussi bien que son Kant. On trouve sa signature dans les dossiers littéraires de Télérama, et sa voix sur les ondes de France Culture où, de longues années durant, il fut animateur au Banquet et chroniqueur à La vie comme elle va. Auteur sur Opus Guitar du texte d’introduction au travail d’Olivier Pelmoine, Etienne est co-fondateur de la jeune association Cordes d’Or qui organise, en janvier 2015, l’énorme concert de guitare gratuit avec Gérard Abiton. À ne pas rater : en 2014, Éric Franceries avait déjà retourné la Salle de Flore. Ca promet. ■ OM
Doré sur tronches
Alex, arrête de faire la gueule, on t’aime bien ! Demander à Alexis Doré de faire la couverture de Bing Bang, c'était un poil risqué. Dans cette rédaction décalée, il est arrivé un peu par hasard. Faut dire qu'on fait nos réunions de travail autour d'une table, à l'Alchimia, le bistrot-galerie-garderie pour jeunes de 7 à 77 ans qu'il a créé avec son pote Christophe. Un bistrot où il s'occupe de la programmation artistique, voire de l'animation, n'étant pas le dernier à lever le coude ou à jouer avec ses copains. Ceux d'avant, qui l'ont suivi durant sa période punk (il braillait la nuit dans un micro, après avoir vendu du parquet le jour), et ceux de maintenant, qui le découvrent à travers ses installations, ses photos d'une ville pour laquelle il a une certaine tendresse, même si celle-ci est bien cachée. Il n'a pas osé, à l'époque, accepter les 10 000 euros de la ville pour un "Dijon vu par" qui aurait secoué la torpeur estivale. Bon, comme n'a pas les moyens de le payer autant pour les 100 tronches dijonnaises dont il va tirer le portrait dans les 10 mois à venir, va falloir monnayer ça avec Christine Martin, l'adjointe à la culture. Du coup, il l'a programmée entre un chef tatoué de bas en haut et un tueur repentant qu'il a rencontré un soir à la Péniche, son autre port d'attache. Je lui ferai juste sa préface, à l'Alex, s'il fait un bouquin. Doré sur tronches, que ça s'appelera ! Forcément. ■ GB http://dorexela.blog.fr/
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Olivier Pelmoine et Etienne Gruillot ©Véronique Supermiaou Witkowski
Pour les oreilles, Olivier Pelmoine : Opus Guitar (Skarbo) Pour les yeux, Étienne Gruillot : Petites Chroniques de la vie comme elle vient (Seuil éditions) ; Faut-il tolérer toutes les idées ? (éditions Milan) Pour les yeux et les oreilles, à Dijon : Concert Gérard Abiton, samedi 17 janvier, 20h30, Salle de Flore / Master class Gérard Abiton : dimanche 18 janvier, 10h-13h, Hôtel Maleteste. Audition des étudiants participants à partir de 14h. www.olivierpelmoine.com Olivier Pelmoine et Sara Chenal forment le Duo Cordes et âmes : www.duocordesetames.com
Alex Doré - DR
25, Rue Piron - 21000 DIJON Vicomte-a.com
Good Morning Dijon
1er couple français marathonien des glaces © C.Lebrun
Christophe Lebrun et Frédérique Laurent,
épaule contre épaule au Pôle Sud Coureurs extrêmes de l’Antarctic Ice Marathon
Depuis le Marathon du Pôle Nord que Christophe courut seul, en 2011, Bing Bang vous transmet les bons baisers de partout qu’il nous envoie, associés depuis trois ans à ceux de Frédérique Laurent. C’est en amoureux qu’ils ont couru, ensemble, un marathon de pleine nature sur chaque continent. En novembre, nous nous sommes faits tous petits pour les accompagner dans leurs bagages pour leur challenge polaire final. Christophe et Frédérique viennent de boucler les quarante deux kilomètres et quelques flocons du Marathon des glaces au Pôle Sud. Déposés avec 53 concurrents par un avion cargo russe sur les glaciers de l’Antarctique, Christophe termine 13ème au classement général en 5h51’, et Frédérique 10ème en 5h16’. Un temps extraordinaire qui permet à la jeune femme de décrocher la victoire catégorie féminine avec une heure trente d’avance sur la seconde concurrente. Ils ne cherchaient pas à gagner, juste à finir la course. Résultat : première Française à se lancer sur l’Antarctic Ice Marathon, Frédérique remporte sa première course internationale, et Christophe devient le premier trailer à avoir enchaîné les sept continents. Tout ça pour quoi ? Pour faire connaître deux associations qui aident les enfants souffrant de maladies orphelines ou de cancers, Monsieur Nez Rouge et A chacun son Everest ! Ils en ont fait, du chemin, nos deux loustics, depuis leur camp de base de Couternon. Prochaine étape, l’espace ? ■ OM et VW monsieurnezrouge.blogspot.fr www.achacunsoneverest.com www.grand-chelem-marathon.com
-10°C sous notre tente glaciaire © C.Lebrun
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Victoire de Frédérique © Mike King
© C.Lebrun
L'ilyushin 76 sur le glacier à 2000m d'altitude © C.Lebrun
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Photos non-contractuelles / Stefano Tinti / Shutterstock.com
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Chapeau, les artisans ! Il était une fois Dijon, (re)vu par Alexis Doré. Portraits d'une ville hors du temps, par un photographe bien de son temps. Bing Bang a flashé sur sept petites mains, sept artisans qui nous empêchent de voir passer le temps... trop vite. Des têtes connues ou moins connues, selon qu'on habite ou non leur quartier.
Alexis Doré nous offre ici une vision un poil gothique, rassurante au fond, et originale dans la forme de notre ville. Un Dijon qu'on oublie parfois de voir au quotidien mais qu'on adore revoir à travers son regard. De Sara qui semble sortir tout droit d'un studio de cinéma des années 30 ou d'un cabaret berlinois à Jean-Luc Morizot, notre nounours préféré, on traverse la ville à la recherche de ceux qui travaillent au quotidien dans leur atelier-repaire, entourés de leurs objets fétiches. On continuera au fil des trimestres à tirer le portrait de ceux qui font la vie de la ville. Et pas la tronche, au sens habituel. Quoique... Doré sur tronches, ce pourrait être un bon titre pour une expo, et un bouquin, non? Ce Dijon à Doré, on ne pouvait que l'aimer… ■ Gérard Bouchu et Emilie Chapulliot
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Poses intimes
La chapelière folle Sara est plutôt du genre inspirée : les collections de chapeaux s’enchaînent au rythme des saisons et des défilés de mode. Mais si la chapelière habille les top models, elle n’oublie pas pour autant Monsieur et Madame Tout-le-Monde… Son défi au quotidien ? Embellir nos p’tites gueules avec classe. Son atelier boutique est ouvert au public, ou fermé, quand la dame aux chapeaux est par monts et par vaux (autrement dit en train de bosser ailleurs). Ne lui en voulez pas, en général, elle revient vite. Bibi & Bob 30, rue d’Assas 06 12 52 93 30
Le fourreur de ces dames Il y laissera sa peau, dans cette rue Charrue qu'il tente de réanimer chaque fin d'année, pour lui redonner l'image de rue commerçante qu'il a dans ses rêves. Et des rêves, il en a, ce vieux gamin qu'on a connu tout petit, fourré dans les jupes des femmes de la famille Morizot. Toujours aussi curieux de la vie, il bosse, tablier et mètre autour du cou, dans son atelier fréquenté par toutes les tranches d'âge. Du beau, du vrai travail à l'ancienne, qui ne l'empêche pas de commenter l'actualité sans débrancher. Jean-Luc Morizot 24, rue Charrue à Dijon 03 80 30 54 63
La femme qui vivait dans la soie Que la lumière "soie" ! Michèle Vallier cache tout un monde d'humour et de tendresse au fond de cet atelier, ancienne boutique où l'on venait autrefois s'approvisionner chez l'épicier le plus décalé du quartier. "Soie sans limite", un mode de vie qui permet d'oublier le quotidien. Un corset, une robe XVIIIème un cœur qui bat rouge... "Si vous changez vos abatjour, vous changez vos habitudes". Plusieurs lampes douces et drôles à vivre dans une même pièce remplacent un bon feu de bois, faites l'essai. Lumière de Soie 1, rue du Champ-de-Mars à Dijon - 03 80 65 44 38
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Le merveilleux horloger Si l’histoire de l’horlogeriebijouterie des Merveilles débute en 1870, Jean Thievenaz attendra 1982 pour percevoir le premier tic-tac dijonnais. Sa boutique est une caverne d’Ali-Baba : ce spécialiste des pendules, montres anciennes et mécaniques, voyage dans le temps et fait régulièrement le tour du globe (sur la toile !) pour dégoter des pièces détachées d’exception. En véritable Géo Trouvetout, Jean a donc réponse à tout. Horlogerie Bijouterie des Merveilles 14, rue Crébillon, à Dijon 03 80 30 35 82
Le bottier inspiré Planqué derrière la place de la République depuis 1979, Serge Duval est resté fidèle à ses godasses. Sa marque de fabrique ? Sa passion pour les bottes. Il les imagine, les conçoit, les façonne ici, dans son atelier, rue Parmentier. Des plus classiques (reproductions de modèles historiques), aux plus délirantes (pompes de clown), tout est évidemment fait sur mesure, dans le respect des règles de l’art et du savoir-faire traditionnel. Serge Duval 39, rue Parmentier à Dijon 03 80 74 19 74
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L'horloger qui guérit les peines du temps Dix ans qu'il coule des jours laborieux, sans perdre le sourire, au coin de la rue Auguste Comte et de la triste rue Pouffier, au rez-dechaussée d'une maison à colombages qui a connu des jours meilleurs. On vient de loin pour confier ses peines de montre, sa pendule qui bat la breloque à Soukphasay Rathipanya, l'homme qui guérit tout ce qui touche au temps. Avec ses élèves qui travaillent en silence (tout relatif avec les coucous, les comtoises qui la ramènent toutes les heures !), il vit entouré de centaines de mécanismes qui attendent un geste de lui pour repartir à la vie. Un lieu interdit à ceux qui ne prennent pas le temps... de rêver. Au Sablier 9, rue Auguste Comte à Dijon - 03 80 63 79 21
La bricoleuse de rêves Du boulevard de Brosse aux galeries parisiennes, du Pets de Lapin (rue Monge), au Japon, de la rue du Tillot à la rue de Charrue (où elle a installé sa boutiqueatelier depuis 10 ans), Berthine n’a qu’un mot à la bouche : art naïf. Et tant pis si ce courant n’a plus le vent en poupe, notre “artiste, peintre, bricoleuse de rêves” s’éclate toujours autant dans son atelier, plus inspirée que jamais par les fêtes de fin d’année. Berthine Marceau 18, rue Charrue 06 82 71 55 72
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focus
Cuidusinesmonde
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Voyages autour de
ma table Ce soir, je ramène tout le monde à la maison ! Le froid aidant, l’heure est plus que jamais aux soirées chez soi, entre amis. Montre-moi ton cru, je te ferai un plat que tu aimes : c’est le nouveau sésame. Vin d’ici, saveurs d’ailleurs, la grande tendance du moment ! Pour fêter l’arrivée de l’hiver, Bing Bang vous propose un voyage autour du monde des saveurs... sans quitter votre cuisine. Il vous suffira de suivre les recettes du livre que deux Dijonnais, travaillant pour des mags et éditeurs parisiens, viennent de sortir chez First éditions. Recettes faciles, selon Marion Guillemard, styliste culinaire trentenaire, qui a trouvé à Dijon tous les ingrédients pour préparer les plats photographiés par Julien Attard. Elle a laissé son carnet d’adresses, mais nous sommes allés voir aussi les épiceries qui donnent des parfums d’exotisme à la ville, et même, pour qui aurait la flemme de cuisiner marocain, laotien, ou italien, quelques boutiques et lieux qui vous passeront vos envies d’ailleurs. Un joli voyage autour de la table... de cuisine. ■ GB
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focus - cuisines du monde
Voyages autour de
ma table
Le monde,
inutile d’en faire tout un plat ! Deux auteurs dijonnais, Marion Guillemard, auteur et styliste culinaire et Julien Attard, photographe culinaire, nous invitent à faire un joli tour du monde… culinaire.
Ne soupirez pas en disant que ce sont toujours les mêmes qui partent, à l’arrivée du froid : vous n’aurez pas à craindre les grèves à l’aéroport, les attaques de moustiques à l’arrivée à Fort-de-France, les arnaques à la carte bleue sur les marchés... sans parler de cette fameuse tourista qui fait des ravages auprès des personnes quelque peu fragiles côté estomac. Comme c’est vous qui allez faire la cuisine, chez vous, grâce à ce livre de saison, vous ne pourrez vous en prendre qu’à vous-même si le résultat n’est pas à la hauteur de vos souvenirs de voyage !
Un fantasme mondialiste et régionaliste à la fois Au fil de 77 recettes, c’est un véritable tour du globe pour un voyage gustatif autour de votre table que nous proposent ces deux auteurs associés à une dessinatrice au talent rare, Lise Herzog ! Car c’est à elle que revient la tache de planter le décor, de Tahiti à Rio, d’Oslo à Bangkok, de Dakar à Beyrouth, avant de nous laisser découvrir la recette choisie par Marion. Pour ceux qui, comme moi, ont passé du temps sur les routes du monde, cet ouvrage est plus qu’un livre de recettes variées, gourmandes et facilement réalisables. C’est un fantasme ; un voyage au pays de toutes les saveurs découvertes un jour en Hongrie, Jordanie, Italie, Autriche mais aussi en Afrique ou en Asie, quand on pouvait encore traîner sur les marchés sans risque, le temps d’avaler une soupe parfumée, quelques nems ou baklava sur le pouce, sans parler de plats oubliés qu’on est heureux de retrouver dans ces pages. cuisine-tour du monde_partie1.indd 11
Making of
Un duo complice Nos deux auteurs travaillent régulièrement ensemble à Dijon et Paris, dans l’édition, la communication ou l’agro-alimentaire. Trentenaires, mariés (chacun de leur côté) avec enfants en bas âge, ils ont gardé un pied dans la capitale des ducs. Julien a fait ses études aux Beaux-Arts de Lyon et à l’école de 15:55 photo de Vevey19/08/14 (Suisse). Il a été assistant de Sarah Moon, est passé par le reportage et la publicité avant de se spécialiser dans la photo culinaire et d’architecture. Ses premiers livres de cuisine, il les a réalisés avec Anne Cazor sur la cuisine moléculaire chez Marabout (des images épurées sur fond blanc, façon packshots). Pour son premier livre chez First, les photos ont été réalisées entièrement en lumière naturelle. Quant à Marion, elle est auteur et styliste. Chez elle, ce sont des piles d’assiettes, des rangées de verres, des centaines de tissus, torchons, nappes qui attendent que son regard se pose sur eux. Le résultat, comme chez Marielys Lorthios (sa collègue et amie dijonnaise), est toujours surprenant, dans l’épure, la trouvaille, la petite note d’humour ou de tendresse.
crédit photo : Julien Attard pour «Mon tour du monde en cuisine» © Éditions First 2014
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pavlova
brigaderos
pancakes
Un tour du monde des saveurs
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Ce livre navigue sur toutes les mers et tous les océans, fait escale dans 32 pays, et présente une carte des recettes les plus emblématiques de chaque lieu, les incontournables que nous aimons tous
”
Certains vont craquer pour le saumon gravlax, d’autres pour les arômes délicats d’un pad thaï. L’irrésistible moussaka leur rappellera la Grèce. Toutes les recettes sont faciles à suivre et permettront de recréer chez vous ces plats venus d’ailleurs. Pour vous mettre l’eau à la bouche, vous ne trouverez ici aucune recette, juste quelques photos de plats proposée dans cet ouvrage sorti fin novembre, que vous allez pouvoir vous (faire) offrir pour les fêtes. ■ Gérard Bouchu
Mon tour du monde en cuisine, chez First Éditions, 24,95 €. gravelax
lentilles corail
salade papaye
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Chez Vazquez
©Thomas Hazebrouck. FocaleInfo
focus
Cuidusinesmonde Épices et riz
Carnet d’adresses dijonnais
pour réaliser votre balade gourmande autour du monde... en 80 minutes !
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Inutile de traîner les rayons de Grand Frais, ou de Métro, si vous avez la carte, pour dénicher l’ingrédient exotique essentiel à la réalisation d’un des plats proposés par Mon tour du Monde en cuisine. Sous les halles de Dijon et tout autour, Cynthia Benziane est partie vérifier si toute bonne ménagère de moins de 30 ans, comme elle, était susceptible de trouver son bonheur. En 80 minutes, montre en main, elle a trouvé de quoi préparer ses trois ou quatre plats du week-end. Marion lui avait donné une première liste des endroits où elle avait pu trouver les ingrédients pour ses recettes, réalisées au fil des semaines. Aux Halles mêmes, plusieurs comptoirs que l’on connaît bien, et autour, quelques institutions comme Chez Bruno, que Marion aime beaucoup car il lui «déniche toujours des ingrédients hors saison» ! La styliste dijonnaise est allée aussi faire un tour au Marché du Bonheur, l’épicerie asiatique de la rue Bannelier et chez Tartin’art pour les buns à burger. Cynthia vous propose donc ces quelques adresses qu’on aime beaucoup autour des halles, et d’autres qui devraient vous rappeler des souvenirs heureux. Si nous avons ajouté Grain de Cassis, c’est en clin d’œil à tous ceux qui auraient envie de faire chez eux de la cuisine mexicaine façon Uaxaca, à base de chocolat ou d’insectes grillés (!), puisqu’il faut de tout pour faire un monde, autour d’une table de cuisine, comme autour d’une table de conférence… ■ GB
©Thomas Hazebrouck. FocaleInfo
©Thomas Hazebrouck. FocaleInfo
Le Roi des Pâtes
Le Comptoir Allemand
©Thomas Hazebrouck. FocaleInfo
©Thomas Hazebrouck. FocaleInfo
Dolce VIta
Le Roi Des Pâtes, règne sur les Halles depuis 1926. Cette adresse familiale perdure depuis cinq générations. Un gage de qualité, tout comme le monde qui fait la queue sur le trottoir et devant le comptoir, les jours de marché. Ce qui laisse le temps de choisir dans cette petite boutique qui fait monter ingrédients et produits (3000 articles en tout !) jusqu’au plafond. En levant la tête bien haut, on aperçoit les pâtes Setaro de Naples. Mais pour obtenir la crème de la crème, on se penche sur le comptoir où tout est frais et au détail. On craque pour les cannoli à farcir soi-même qui font de délicieux desserts. On peut même se permettre de les farcir à la mortadelle fraîche que l’on trouve ici aussi, pourquoi pas, même si celle-ci se suffit à elle-même… Le Comptoir Allemand de Nico et Katja a trouvé sa place depuis un an à deux pas de la buvette, sous les Halles. Les nostalgiques des balades en Forêt Noire ou en Bavière viennent y faire le plein de jus de pommes pétillant (Apfelschorl), de bières bio, de spätzle fraîches, de Maultaschen (gros raviolis) ou de Fleischkäse (pâté de viande), de bretzel et de pains bios de toutes sortes… Tout cela en provenance d’une boucherie de Mannheim, d’une boulangerie de Nuremberg, de diverses brasseries autrichiennes… Les amateurs achètent là leur raifort qui, en sauce, accompagne parfaitement le saumon à Noël. Et pour les becs sucrés, grosses parts de gâteaux pour les quatre heures ! Toujours sous les Halles, on quitte l’Europe du Nord
pour la Méditerranée. À la Casa Manolo, on vient chercher le Manchego, un fromage au lait de brebis difficile à trouver ailleurs et la Sobrasada de Majorque qui se décline en tarte, dans les pâtes ou en omelette. Au Panier d’Asie, San propose tous les ingrédients de base nécessaires pour concocter sauces, nouilles, riz, sushis, rouleaux de printemps. Du côté des produits secs,
on trouvera farine de riz gluant, champignons noirs séchés, riz impérial parfumé (en sac), feuilles de brick. Pour ceux que ça intéresse, chou chinois, wasabi, petits piments rouges et autres ingrédients dont il ne faut pas abuser…
José Vazquez dresse ses tables tôt le matin, au début de la rue Quentin. On fait la queue à toute heure devant la plus petite épicerie de France, la plus photographiée, aussi. Ça parle fort en espagnol, en français, les habitué(e)s échangent des nouvelles tout en jetant un œil sur les fruits, les légumes du moment, frais ou secs, ici, on est déjà ailleurs. À mettre dans son panier : le chorizo du Portugal, le jambon Serrano affiné 12 mois en provenance directe d’Espagne, du lomo embuchado, pour les connaisseurs, une belle pièce de queso manchego curado, fromage affiné 10 à 12 mois au goût puissant et pour l’apéro, des olives vertes, noires, parfumées. Et si vous aimez les sardines marinées, vous vous régalerez des sardinillas de José ! Pour les fêtes de fin d’année, il y a quelques douceurs à tester, on ne vous dit que ça... La Dolce Vita est juste en face et ça tombe bien,
on rêvait d’une focaccia, autrement dit une fougasse à l’italienne. Florence et Dominique, le duo à la tête de cette petite épicerie italienne, ont toujours une nouveauté à nous faire découvrir. Tous les trois mois, ils se rendent en Italie et ils parcourent les routes en décapotable, cheveux au vent (non, là on exagère un peu), pour aller s’approvisionner à la source. Chez eux, on vient souvent déjeuner d’un plat du jour, à l’étage, et on repart avec un sac plein de produits. Petites olives di taggia, jambon Levoni garanti sans gluten, notre focaccia avait bon dos. Quant au basilic, ici ce n’est pas qu’un détail. Tout comme la mozzarella fraîche au lait de bufflonne ! Panettone pour Noël, à ne pas oublier, à la sortie. 47
©Thomas Hazebrouck. FocaleInfo ©Cynthia Benzane
Soyouz
Grain de Cassis
Soyuz, rue Pasteur est spécialisé dans les produits des pays
de l’est et inaccessible aux non initiés, comme nous, sans l’aide du patron. Les étagères débordent de boîtes de conserves et de bocaux étiquetés tantôt en russe, tantôt en polonais. On finit par trouver le rayon des préparations pour soupes. Celle qui tient le plus au corps est sans aucun doute le bortch. Une recette russe, ukrainienne, polonaise… À vrai dire, de loin, ça n’ouvre pas l’appétit… On se dirige vers une base de bortch à laquelle nous pourrons ajouter les ingrédients frais que l’on préfère ou directement la préparation polonaise de Noël aux betteraves rouges. Et si toutefois, on change d’avis, il reste les Pierogi, plus appétissants. Pour cette recette de raviolis polonais, il n’y a qu’ici que vous trouverez le fromage blanc tant recherché : le Tvorog.
Chez Grain de Cassis, la Bourgogne aussi a son lot d’exotisme. Stacie et Katia ont fait un tabac avec
leurs insectes à grignoter sur le pouce, entre cinq et sept, à l’heure de l’apéro, mais on peut pousser moins loin l’exotisme. Au gré des couleurs, des bocaux, et des bouteilles, on se laisse porter vers les délices à la truffe. Il y a du choix à des prix très abordables. Sauce aux truffes, brisures de truffes noires ou encore du beurre de truffe que l’ont peut facilement mêler à la sélection de farfallines ou de tagliatelles colorées ou encore à une omelette maison. Ben oui, après toutes ces recettes étrangères, une petite omette aux truffes, ça ne vous dirait pas ? ■ Cynthia Benzane
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Cuidusinesmonde
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Épices et riz
Infos pratiques ● Le comptoir allemand : Aux Halles de Dijon, tous les mardis, vendredis, samedis de 6h à 13h. Tél : 06 50 37 36 94 ou 06 99 52 97 46. www.le-comptoir-allemand.com. contact@le-comptoir-allemand.com. Facebook : Le comptoir allemand. ● La casa Manolo : Aux Halles dijonnaises tous les mardis, vendredis, samedis de 7h à 13h30. Tél : 06 84 80 79 59. ● Au panier d’Asie : Aux Halles dijonnaises tous les mardis, vendredis, samedis de 7h à 13h. Tél : 06 81 59 36 84.
● Au roi des pâtes : 16, rue Quentin à Dijon. Tél : 03 80 30 16 73. Lundi, mercredi, jeudi de 9h à 12h30 et de 15h à 19h15 et le mardi, vendredi, samedi de 8h à 13h et de 15h à 19h15. www.auroidespates.fr. auroidespates@wanadoo.fr.
● Spécialités Vazquez : 2, rue Quentin à Dijon. Du mardi au samedi de 9h à 19h. ● Dolce Vita : 9, rue Musette à Dijon. Tél : 03 80 30 83 39. Le lundi de 11h à 16h et du mardi au samedi de 10h à 19h. Facebook : La Dolce Vita Dijon.
● Soyuz : 38, rue Pasteur à Dijon. Tél : 03 80 39 18 11. Lundi de 15h à 19h, mercredi, jeudi et vendredi de 10h à 13h et de 15h à 19h, le samedi de 10h à 19h. Facebook : Épicerie Soyuz à Dijon. ● Grain de cassis : 14, rue rameau à Dijon. Tél : 03 80 71 59 83. Du mardi au samedi de 10h à 19h30 et le dimanche de 11h à 18h. graindecassis@gmail.com. Facebook : Grain de cassis.
Domaine FANETTI MONTEPULCIANO (Toscane)
JEU CONCOURS
LA DOLCE VITA DIJON Un séjour Agriturismo en Toscane à gagner pour une excellente année 2015 !
ET pLEIN D’AUTRES CADEAUx !
● 3 paniers garnis gastronomiques ● 5 repas à la Dolce Vita ● 10 panettones traditionnels ● 10 CD musicaux italiens ● 5 pass Ciné Devosge pour le festival Cinéma durant le Printemps de l’Europe 2015 ● 4 entrées au Théâtre des Feuillants durant le Festival Italiart 2015 ● 2 entrées au Bistrot de la Scène durant le Festival Italiart 2015
jeu gratuit sans obligation d’achat tirage au sort le 28 février 2015
à découper ou bulletin disponible en boutique
NOM et pRENOM .................................................................. Adresse ................................................................................. Téléphone ............................................................................... Email .........................................@.......................................... accepte les conditions du règlement du jeu*
LA DOLCE VITA 9 Rue Musette, 21000 Dijon
03 80 30 83 39 *règlement sur demande ou disponible en boutique.
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La Gazelle d'Or
La Papaye Verte
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Cuidusinesmonde
Épices et riz Ce soir, on voyage
"à emporter" ! Si toutefois vous ne trouviez toujours pas une petite heure dans votre emploi du temps bien chargé pour réaliser l’une des recettes du monde faciles à cuisiner signées Marion Guillemard, voilà la solution ! Emporter, tout fait, bien fait.
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Le Shanti La Papaye Verte vient de s’installer, en face de la Salsapelpa espagnole. On commençait à se lasser des tapas et de la paella, ça tombe bien. Vanmany est une dijonnaise d’adoption. Souriante mais peu bavarde, elle préfère montrer ses talents en cuisinant. Et elle a bien raison, car ici, tout est bon et fait maison, avec amour. Les non initiés n’y verront que la cuisine asiatique classique avec des samoussas, nems, rouleaux de printemps… que l’on peut d’ailleurs faire soi-même grâce au petit côté épicerie qui vous fournira en galettes de riz. Mais les connaisseurs remarqueront les spécialités laotiennes et thaïlandaises. On ne va pas se mentir, cuisiner tout ça demande de vraies connaissances culinaires. On ramène chez soi un repas complet et dépaysant pour dix euros par personne. Des pad thaï, des nouilles de riz thaïlandaises au wok, des brochettes de viande louk sine, du vrai poulet thaï et même des sandwiches Khao Chi paté servis à tous les coins de rues au Laos (dont est originaire la cuisinière). En une soirée, on a fait un aller-retour à un prix imbattable, au pays de la Papaye Verte. On fuit l’hiver à la Gazelle d’Or, chez Hicham. De toute façon, je ne suis plus à deux kilos près, on peut bien rajouter quelques spécialités marocaines riches en calories. On attend tranquillement sa commande, dans une ambiance de médina moderne, devant une cheminée numérique. Le must de la maison, c’est la pastilla au poulet, au poisson ou aux fruits de mer, une tourte marocaine aux feuilles de brick qui remplit le ventre. Mais on ne boude pas non plus les crêpes farcies bien copieuses. Bonnes pâtisseries pour le dessert des enfants : cornes de gazelle, makrout, zlabia… ça dégouline de miel, de datte et de sucre, qui peut dire qu’il n’aime pas ? À savourer en regardant Casablanca sur grand écran.
Indien vaut mieux que deux tu l’auras. Au
Shanti, on peut commander par téléphone, passer prendre son repas en coup de vent et s’installer dans son canapé. Tout ça en mangeant sain, végétarien et bio. Willy jongle entre les épices, les fruits et légumes frais en provenance de producteurs locaux notamment Agribio et Evelyne sur les Halles. Pour le reste, la Vie Saine prend le relais. En plus d’être en odeur de sainteté, il y a aussi une large proposition de mets indiens. On se disait bien que Willy avait quelques mains en plus, comme Ganesh, pour préparer autant de petits plats. Toute la journée, il confectionne de délicieux Bombay burger dans lesquels on trouve des graines germées, des Delhi express et même des fallafels du Liban. Ce que vous ne trouverez pas ailleurs, ce sont les lassis, ces milkshakes indiens à base de yaourt. On choisit les saveurs fraîches à rajouter : banane, mangue, caramel… L’idéal, c’est de le boire, comme en Inde, après avoir dégusté un repas bien épicé. Il apaisera vos brûlures d’estomac.
Le Foodies voyage pour vous ! Dijon a enfin,
comme Paris et toutes les grandes villes, un food truck qui fait voyager bon, loin, en ménageant ses jambes ou sa bagnole car il n’est pas garé bien loin. Entre Bourgogne et États-Unis, le chef de cuisine et le chef pâtissier formés en partie auprès des chefs de l’Auberge de la Charme proposent de la vraie bonne street-food. Ils nous donnent autant envie de repartir avec un Californien justement dosé en cheddar et relevé avec du piment doux, qu’avec un Burgundy à l’époisses et à la moutarde. C’est rapide, gastro et économique tout à la fois, à base de produits locaux. Ça mérite bien de faire la queue devant le camion itinérant midi et soir à Dijon, ou ses alentours. On souhaite une belle réussite aux deux garçons. Comme quoi, ne pas avoir envie de cuisiner, ça a du bon ! ■
Le Foodies
Infos pratiques ● La Papaye verte : 2, rue Marceau à Dijon. Tél : 03 80 33 92 48. Ouvert du lundi au samedi de 10h30 à 14h30 et de 16h30 à 19h30.
● La Gazelle d’Or : 52, rue de la préfecture à Dijon. Tél : 03 80 45 84 15. Ouvert du mardi au samedi de 9h à 22h et le dimanche de 12h à 20h. gazelledor21@gmail.com.
● Le Shanti : 69, rue Berbisey à Dijon. Tél : 06 60 94 27 20. Ouvert du lundi au samedi de midi à minuit. Leshanti.unblog.fr. ● Foodies : Facultés de Dijon, Saint Apollinaire, Fontaineles-Dijon, Auxonne, Chalon-sur-Saône midi et soir. Voir les emplacements sur www.foodiestruck.fr. Tél : 06 79 94 85 18. foodiestruck@gmail.com.
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Masami chez vous...
INFO
c’est fou ! On a inscrit la cuisine japonaise au patrimoine immatériel de l’Unesco, enfin ! La ville de Dijon devrait, elle, donner une médaille à Masami Akaogi qui a quitté (avec sa femme !) l’univers des grands chefs pour se lancer seul, en cuisine, à la conquête des Dijonnais. Venez vous offrir, chez lui, une vraie fête des sens. Son menu à 32 € est une petite merveille, le soir, mais on adore sa nouvelle formule bento du midi, qui permet de déjeuner pour 20 € environ. Masimi vous propose aussi toute l’année ses plateaux à emporter. Il suffit d’appeler le matin pour le soir même, si vous n’êtes pas trop gourmands, ou au moins un jour avant, si vous voulez vous offrir le grand jeu. Pour les fêtes de Noël, il sera ouvert jusqu’au 27 décembre et proposera une carte de plats chauds à emporter. N’hésitez pas à lui prendre une ou deux bouteilles de saké pétillant, contre le froid, c’est efficace ! Masami, un petit coin de Japon discret, authentique, à savourer chez soi, entre amis !
Shopping Masami à tous les prix
Du plateau maki 15 € au tataki de boeuf 18 €. Bouteille de saké pétillant 33 €. Pour les fêtes de Noël, plateau Masami spécial à 65 € (21 nigiri, 12 maki, 8 californian roll)
Masami
79 rue Jeannin, Dijon
03 80 65 21 80
www.restaurantmasami.com
Exemple de plateau à emporter
Fermé le dimanche. Vacances : du 27 décembre au 5 janvier Japanese lunch à midi en semaine 14,50-24 €. Sinon menus 19-48 €.
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Casa Nostra La trattoria des amis, rue Berbisey Calogero, Cyril, Charles... À la Casa Nostra, on n’est pas obligé d’avoir un prénom qui commence par la même lettre, mais ça peut aider les clients qui veulent se repérer. Charles, c’est le jeune chef, passé chez Pianetti, Derbord, Zuddas, qui crée des variations autour de l’Italie en pensant que Cyril Lombard, son patron globe-trotter, ne s’en rendra pas compte. Calogero, c’est le pizzaïolo, Sicilien et inventif : il crée lui aussi des pizze qui arrivent à surprendre encore Cyril, qui a pas mal voyagé en Italie avant d’ouvrir l’an passé Casa Nostra. Une trattoria ouverte, sympa, qui plait aux femmes autant qu’aux hommes. Pas de nappes à carreau, de condiments qui trainent sur les tables. Design contemporain, musique d’ambiance clin d’oeil à l’Italie en journée, mais qui s’échappe la nuit pour rejoindre des ambiances que Cyril adore (vous ne connaissez pas Radio Meuh ?) Trattoria, disions-nous. Les pâtes ne sont pas (encore !) fabriquées sur place, mais la pasta du jour est un régal. Avec des produits et des légumes qui suivent les saisons, vous devriez vous régaler avec les tortello truffe-cèpes ou les pappardelle aux cèpes, speck et crème de truffe, pour garder la ligne hivernale. Sans parler des plats de fêtes mis en place ce mois-ci comme le cannoli de veau, foie gras poêlé, crème de parmesan, truffe. Mais, entre les réveillons et la Saint-Valentin, vous allez vous régaler tout autant avec une recette de ménagère comme le fameux osso-bucco. Sinon, il y a toujours l’escalope de veau (ou la lotte) saltimbocca, plat qui ne laisse personne sur sa faim. Et pour les vins, faites confiance à Lazare, une figure que les Dijonnais connaissent bien, qui guidera votre choix au besoin. Nouveauté : Casa Nostra se déplace chez vous, cet hiver, proposant toute une gamme d’antipasti, de pâtes fraîches, de pizzas à emporter.
Casa Nostra
30, rue Berbisey, à Dijon.
03 80 41 38 36
www.casanostra-dijon.fr
Menu du jour 13,90-16,90 €. Pizze 9-18 €. Sur place ou à emporter. Ouvert lundi-samedi 12h-14h30, 19h-23h sauf lundi midi. facebook.com/casanostradijon
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Villa Vauban
plaisir des yeux, bonheur du palais ! C’est de nuit, en cette saison, que la Villa est la plus belle à regarder. Quand le décor noir, alu et or s’illumine, avant même le lever du rideau, les acteurs attendant en coulisses pour entrer en scène... Magique ! Les baies vitrées donnant sur la place Saint-Fiacre ont fait de Villa Vauban un des restaurants les plus en vue du centre ancien, ce qui n’enlève rien à la volonté de discrétion, de simplicité prônée par Xavier Pernot, en cuisine, autant que par Sylvie, côté salle. Quartz sur les murs, lustres en fonte d’aluminium, belle mise de table... et des palmiers qui ne risquent pas de jeter leur noix de coco sur les convives ! Juste un clin d’œil du chef-propriétaire à sa famille en Martinique, ou plutôt un indice pour qui voudrait deviner les épices, les parfums qui donnent à sa carte des parfums d’évasion. Douceur d’un velouté de chou-fleur face au craquant d’une tranche de lard grillé, avec un œuf moelleux, avant d’attaquer un plat de saison comme l’araignée de cochon aux épices, dans un menu au prix imbattable. Produits d’ici, saveurs d’ailleurs font de la carte du moment (courte, un gage de qualité !) un modèle de probité. Xavier Pernot est un chef sérieux, ce qui ne l’empêche pas de s’amuser avec un burger Gaston-Gérard au poulet jaune assez renversant. On se sent de plus en plus à l’aise, au fil des mois, dans ce restaurant qui, côté cuisine, a trouvé ses marques. L’accueil est souriant, le service professionnel et le micro-climat qui règne ici reposant, mais pas triste. La cuisine étant faite minute, l’équipe en cuisine restreinte, choisissez un vin qui vous plaise, et laissez votre esprit voyager en paix, le ventre à table.
Villa Vauban
15 rue Vauban, à Dijon.
03 45 83 07 76
Tlj sf dim (et lun hors saison). Plat du jour et café 14 €. Formule le midi 19,90 € (25 € avec verre de vin et café). Menu 25 € (30 € avec verre de vin et café). Menu-carte 28-36 €.
Quatre restos dijonnais à boire et à manger
Le luxe, en période de crise, qu’est-ce que c’est ? Une truffe en copeaux sur une omelette maison, pour les âmes simples. Un carpaccio de saint-jacques aux truffes, pour les restaurateurs, quand ils se font un petit en-cas à l’heure où les autres en sont encore au café-croissant. On ne va pas ici vous faire l’apologie de la truffe blanche d’Alba (ça met tout de même le plat de spaghettis truffés à 100 €, avait calculé notre maître Yoda à nous, au début de la crise, quand on pouvait encore s’offrir un numéro de
Les Marronniers d’Arc
Françoise Moins et son fils Mathias continuent la tradition maison qui veut qu’ici bas tout commence et s’achève autour d’une bouteille de champagne... Entre deux réveillons ou repas de famille, allez vous faire plaisir aux Marronniers d’Arc en profitant du fabuleux menu composé autour de la saint-jacques à 70 €. Au programme, quelques plats terre-mer réalisés par un chef épicurien qui roule pour eux depuis 25 ans (Porche, Frédéric de son prénom!). Comme ce mémorable carpaccio truffe et saint-jacques qu’on vous présente ici. On n’est certes plus à l’époque où Michel, le père, montait s’approvisionner avec son camion frigo à Rungis. Aujourd’hui, tout arrive en direct, la fraicheur reste au rendez-vous, la qualité aussi. Et c’est ici, on peut l’avouer, qu’on a fait un de nos meilleurs repas de cette fin d’année.
Les Marronniers d’Arc : 16, rue de Dijon, Arc-sur-Tille. Tél : 03-80-37-09-62. Formule déjeuner 19-23 € lun-sam (sf js fériés). Menu croisière 36 €. Menu dégustation 49 €. Plus d’infos sur hotel-restaurant-lesmarronniers.com
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La Fringale La Fringale, c’est où ? «Chez Paulo» ! Ah bon, fallait le dire tout de suite ! 28 ans déjà que Jean-Paul Seurat dirige ce «bouclard» où l’on déguste les meilleures huîtres de la ville. On peut le dire sans que cela dérange sa bellesoeur, aux Marronniers d’Arc ni ses copains du Boucanier, à Chenôve (trop loin !). Cette grande - quoique fine gueule dijonnaise, qui cuisine le meilleur poisson de la ville (on insiste) avec des soles longues comme le bras, est encore plus connu pour le show qu’il improvise à chaque sortie de cuisine (ou d’hosto). Paulo a la langue bien pendue, certains le redoutent. C’est un type bien, le Paulo, il livre ses secrets de famille pour amuser la galerie, entre la sole et le fromage. En dehors des aphorismes, il délivre des plats sur commande, suffit là aussi de demander. Et comme il ne prend pas ses clients pour des truffes, vous allez vous régaler avec son plat du moment : des coquilles saint-jacques de plongée juste snackées, purée à l’huile d’olive, fondue de poireaux.
La Fringale : 53, rue Jeannin, Dijon. Tél. : 03-80-67-69-37. Menu incroyable à 18 € midi et soir (unique en son genre !). Menu Fringale à 45 €. Le must, sinon : les huîtres roses Tarbouriech et les poissons suivant arrivage (30-38 €).
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jouent la carte ''truffes'' ! Bing Bang spécial Luxe). Ni des produits dérivés de la truffe, censés permettre au vulgaire d’approcher le vrai luxe (huiles, pâtes, arômes et tutti quanti) - qui sont à 99 % de parfaites arnaques à peine dissimulées, selon JM, qu’on ne peut prendre pour une truffe. Pour lui, une tartine bien grillée, de la moelle rosée, avec juste une râpée de truffe, voilà un plaisir sans prix. Honneur donc à la « tuber uncinatum » (plus communément appelé truffe de Bourgogne), on ne voudrait pas vous ruiner, et puis il faut défendre nos couleurs (même si le gris truffe n’est pas le plus fun !) Voici quatre plats qui nous ont fait pas mal salivé. Vous nous direz ce que vous en avez pensé ! Pas la peine de vous fatiguer à les réaliser, ils sont à la carte cet hiver des quatre tables réunies pour le dernier BB de l’année. ■ Gérard Bouchu
Casa Nostra
L’Un des Sens
Casa Nostra, avec un O à Nostra, mais pas ailleurs, faut pas confondre ! Cyrille et ses chefs poursuivent la tradition de la trattoria en la revisitant pas mal côté déco (plutôt design) et assiette. Pas de vespa garée devant la porte du voisin, pour faire comme à Rome, mais une carte qui met en appétit, et des assiettes qui repartent vides, et même saucées, ce qui est toujours bon signe. Plutôt que de prendre une pizza (ou alors n’hésitez pas à taper dans la catégorie «con Buffala») faites vous plaisir avec des plats de saison qui mettent de la chaleur au ventre. Prenez un Spritz pour patienter, des antipasti pour faire comme là-bas, et goûtez ces cannoli de veau, foie gras poêlé, crème de parmesan, et truffe de Bourgogne, pour la note locale.
Rien ne vous l’interdit celui-là ! Le chef nous propose une nouvelle variante sur le thème truffe et saint-jacques, y apportant sa touche d’originalité, sa créativité. On se demande toujours comment il a pu quitter le ciel bleu de Bonifacio, où il est resté sept ans, pour venir se perdre dans les brumes du nord-est, mais les Dijonnais ont gagné un vrai chef, sachant travailler le poisson. Un travailleur de la mer qui ne se contente pas d’une cuisine terre à terre car ses créations, même avec le petit menu du midi, ont du panache. Sébastien Mortet écoute peut-être danser les vagues bien à l’abri derrière les vitres de son aquarium géant, face aux clients qui ne peuvent s’empêcher d’admirer ce perfectionniste concentré tout au long du service. Pensez à réserver, surtout le week-end. Arriver sans prévenir, c’est ça qui n’aurait pas de sens.
Casa Nostra : 30, rue Berbisey, à Dijon. Tél : 03-80-41-38-36. www.casanostra-dijon.fr Menu du jour 13,90-16,90 €. Pizze 9-18 €. Sur place ou à emporter. Tlj sf dim midi et lun midi.
L’Un des Sens : 3, rue Jeannin à Dijon. Tél : 03 80 65 75 58. Tlj sf dim-lun. Formules 16, 18 et 22 € le midi ; le soir, menu du marché 28-33 € selon les plats proposés. Résa conseillée fortement en fin de semaine.
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Bon anniversaire,
Les Marronniers ! Une histoire d’amour qui dure depuis
25
ans
Le champagne va couler ce mois-ci à Arc-sur-Tille pour fêter les 25 ans de l’institution du village. Mais cette boisson de la fête fait tout autant partie de l’image de la famille Moins que le vivier aux homards et les spécialités de poisson qui ont fait de tout temps la réputation de la maison. Michel et Françoise Moins
Françoise et Michel Moins, beaucoup les ont connus, comme nous, lorsqu’ils avaient ouvert Lou Pescadou, rue Berbisey, en 1981, un restaurant auquel personne ne croyait à l’époque. Michel, qui avait déjà eu deux restos à Paris, était venu à Dijon pour faire plaisir à la jeune cuisinière aux yeux pétillants qui s’était distinguée deux ans auparavant lors d’un concours à la Foire de Dijon (elle deviendra bientôt membre de l’association des Dames Cuisinières de France). Déjà, à l’époque, le poisson chez eux n’avait jamais connu l’étalage, il arrivait directement de Bretagne pour finir à la fine champagne, l’ambiance était à la rigolade, ce qui n’empêchait pas le sérieux en cuisine. S’il avait pu s’offrir une terrasse, le couple de restaurateurs n’aurait jamais émigré à Arc. 25 ans après, Françoise ne le regrette pas, le cercle des habitués non plus. Aux belles années ont succédé des temps difficiles, quand Françoise s’est retrouvée seule à la barre, mais le navire a tenu bon. Avec Frédéric Porche comme chef, depuis 25 ans, et une équipe solide aujourd’hui menée par son fils Mathias, elle se sent rassurée. L’hôtel construit tout à côté permet de prolonger le plaisir d’une halte dans cette institution qui peut, cet hiver, vous proposer des plats simples et somptueux tout à la fois autour de la truffe, de la saint-jacques et du homard, ce qui n’empêche pas de jouir de menus-plaisirs, le midi. À moins de craquer pour le plateau de fruits de mer, la soupe de poisson maison ou, dans un autre registre, pour un tendre filet de bœuf aux morilles ou pour le duo ris de veau et homard. Jusqu’en mai, profitez de l’offre saint-jacques avec le menu à 70 €, et venez faire la fête le 31 décembre jusqu’à 5 heures du matin avec le menu à 120 € (sans les vins), coupe de champagne offerte à l’apéritif.
Les Marronniers d’Arc
16, rue de Dijon, 21560 Arc-sur-Tille.
03 80 37 09 62
Formule déjeuner 19-23 € lun-sam (sf js fériés). Menu croisière 36 €. Menu dégustation 49 €.
Plus d’infos sur
hotel-restaurant-lesmarronniers.com
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L’Un des Sens le plus (en)censé des restos
C’est un des beaux exemples de réussite à pouvoir mettre en avant, sur le plan des nouveautés gastronomiques dijonnaises, lorsqu’on fait le bilan 2014. Et pourtant, rien n’était gagné d’avance pour Vanina et Sébastien Mortet lorsqu’ils ont choisi, au printemps, de métamorphoser l’ancien Clos des Capucines en un cocon chic, discret, tranquille, à leur image. Tout dans la décence et pour le plaisir des sens, écrivionsnous au démarrage. Aujourd’hui, le chef a pris ses marques et ses menus du marché sont un vrai bonheur, gustativement et visuellement parlant. Rien de trop, juste l’essentiel, côté saveurs. Ce travailleur de la mer (il adore cuisiner le poisson) est devenu un des spécialistes du risotto, vous êtes prévenus. On le voit s’activer derrière les vitres de son aquarium géant, dont il ne sortira qu’en fin de service, quand tout sera de nouveau parfaitement nickel. Vanina est seule en salle, mais saura vous conseiller au niveau des vins (propositions du moment dès janvier). Les plats sont inscrits à l’ardoise, à vous de décider. Que du frais, du produit de qualité. Le midi, menu unique qui change chaque semaine, avec choix possible entre deux plats. Goûtez l’instant présent, en appréciant le travail sur la pierre, la lumière, réalisé côté salle, avant de plonger dans l’assiette pour le plus grand bonheur des sens au grand complet.
L’Un des Sens
3, rue Jeannin à Dijon.
03 80 65 75 58. Tlj sf dim-lun. Formules 16, 18 et 22 € le midi ; le soir, menu du marché 28-33 € selon les plats proposés. Résa conseillée fortement en fin de semaine.
©Thomas Hazebrouck. FocaleInfo
à boire et à manger
Brêves de comptoir,
Épices et tout... ■ par Gérard Bouchu
L’apéro des chefs ► Une bonne initiative, déjà testée une fois par mois, pour lancer réellement en 2015 une association de restaurateurs dijonnais aussi inédite qu’éclectique. Inédite car faite pour leur permettre de se rencontrer entre eux, un dimanche soir, mais aussi d’échanger (entre) les clients des uns et des autres. Marc Ogé, à La Musarde, en a parlé un jour chez Stéphane Derbord, entre la poire et le fromage, place Wilson. Comme parrain, on ne pouvait rêver mieux pour eux que cet homme faussement tranquille, qui n’a cessé de militer pour un rapprochement des chefs bourguignons autour d’actions susceptibles de faire parler de la gastronomie locale au plan interrégional ou même international. Pour en savoir plus, et vous faire inviter un prochain soir (l’apéro-buffet préparé par les chefs est à 18 €), menez votre enquête en allant manger le plat du jour au Coin Caché, rue d’Ahuy, à L’Autre Entrée, rue Berbisey ou aux Treize Lucioles, place Emile Zola. Prochain rendez-vous mijanvier au Shalimar, 42 rue Berbisey, chez Waseem Raja, l’homme qui nous a appris, il y a plus d’un quart de siècle, à nous passer de pain et de fourchette, pour découvrir le monde des épices, des parfums de l’Océan Indien. L'apéro des chefs
◄ L’hiver
au chaud, épices et tout...
S’offrir un vrai bon plat du jour et surtout de saison, en ville et en semaine (pas un sorti du sachet, tel quel ou juste amélioré !), c’est ce qu’on est de plus en plus nombreux à rechercher désespérément. Car les restaurateurs qui jouent le jeu le sont de moins en moins. Ce sont eux qu’on mettra à l’honneur, en 2015, année charnière selon Carla Garfield, notre voyante maison, qui prédit une fin de crise difficile à avaler. D’où la nécessité de se refaire une santé autour de plats ayant du goût, à prix doux. Dans ce dernier numéro de l’année 2014, on vous en présente certains, qu’on pourrait classer d’entrée dans le haut de gamme, mais qui font, le midi (et même le soir dans le cas de Paulo, Monsieur Fringale, rue Jeannin) un travail épatant. Comme (Villa Vauban) qui propose cette araignée de cochon aux épices, d’une tendreté incroyable, dans son menu du jour.
Araignée de cochon aux épices, par Xavier Pernot (Villa Vauban)
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Villa Vauban 15 rue Vauban, à Dijon.
Un cassis sexy !
Mickael Antolin
On l’a découvert chez Stéphane Derbord, un beau matin, venu présenter aux médias le fruit de ce qui est tout à la fois une création originale et un magnifique travail de marketing. Mickael Antolin, jeune créateur dijonnais d’origine marocaine, a grandi avec l’amour de la gastronomie française. Bac pro aux Arcades, basketteur à l’AJDA, il est tombé dans le cassis à la suite d’une blessure (pas seulement d’amour propre). À San-Francisco, où il fait un stage, il se demande comment faire voyager autrement les produits bourguignons. La productrice Viviane Joannet, à Arcenant, l’aide dans son travail de recherche, d’assemblage. Travail de confiance, qui aboutit à cette bouteille chic et frenchy et à une crème de fruit comtemporaine et métissée : les extraits naturels de violette et de vanille donnent une douceur et exotisme à un cassis dont le coeur de cible est féminin. La touche de modernité que ce beau gosse apporte à ce produit rappelant moins le Kir (question de génération) que le milieu de la mode : courez chez Grain de Cassis découvrir le N°5 du cassis. Il pourrait appeler sa prochaine création 2015 le N°21, ce serait chic ! Pour en savoir plus, consultez le site www.mickaelantolin.com ■
Le Boucanier
Depuis 40 ans, le repaire incontournable des amateurs de poissons et crustacés à Chenôve ! Les frères Kaiser sont plus connus que le loup blanc (qui n’est pas un poisson pour la bouillabaisse !) mais restent d’une discrétion étonnante concernant leur vie au service d’une maison qu’ils ont reprise en 1993. Sans faire de vague. François a joué les moussaillons ici du temps de Michel Laleur, l’ancien propriétaire, avant de devenir seul maître-coq à bord de ce bateau qui aura accueilli plusieurs générations d’amoureux (des produits) de la mer. On se régale ici de fruits de mer (plateau royal, impérial même, quand on s’appelle Kaiser), de sole meunière, de ragout de homard et saintjacques, de produits de luxe (lotte, bar de ligne) choisis auprès des fournisseurs quand l’occasion, la bonne, se présente. Emmanuel, en salle, peut aussi proposer un petit service traiteur à la demande. Sinon, outre les plateaux d’huîtres et fruits de mer, une sélection de plats à emporter pour les fêtes, du foie gras de canard au saumon fumé en passant par le pâté chaud. Petite précision quand même : «le peu qu’on fait, c’est fait maison», comme dirait le chef.
BB PUBLI INFO
Le Boucanier
75 av. Roland Carraz, Chenôve.
03 80 52 60 41
Fermé dim et lun. Menu du marché à 20,90 €.
Crème de cassis, Mickael Antolin
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à boire et à manger
Humeurs
de table ■ La chronique de Jean Maisonnave
Cocido madrileño. Considérations sur les comportements alimentaires. Olé. Peut-on encore croire au Père Noël ? Effets relatifs de la crise. Happy c’est tout. © DR - Taxidermie
Ah !
Ces Japonais, me disais-je assez sottement en voyant deux Japonaises quitter la table d’un restaurant madrilène du meilleur monde en emportant dans un confortable tupperware les restes de leur cocido - un genre de pot-au-feu. En vérité, la conclusion était erronée, voire teintée d’un racisme léger dont je me fustige encore : j’ai vu la scène se renouveler en d’autres lieux (et non des moindres), avec d’autres convives et avec d’autres plats. Il semble qu’en Espagne, le fait d’emporter ses reliefs devienne monnaie plus ou moins courante. En France, on n’ose pas. Même si la pratique est désormais acquise pour les vins, initiée d’ailleurs par les restaurateurs alarmés par la baisse de la demande. S’agissant du vin, la pratique passe par de la tempérance. On voyait ça depuis longtemps dans certains pays, où ça fait même tendance. Pour la bouffe, c’est autre chose ; ça ne se fait pas. On passe au mieux pour un rapia, au pire pour un nécessiteux. À moins de recourir, prétextant le toutou, à l’hypocrite doggy bag. Mais le plus souvent, on renonce et, du coup, on acquiesce au gaspillage qui est une pratique fondamentalement plus honteuse, le lecteur en conviendra. C’est à quoi je voulais en venir. On sait que la nécessité peut être créatrice (voir la cuisine paysanne), voire parfois moralisante parce qu’elle conduit à bousculer les codes. En Espagne où la crise économique est plus ancienne, à l’initiative des professionnels eux-mêmes, il devient naturel d’emporter ce qu’on n’a pas mangé plutôt que de le jeter. Ce n’est ni plus ni moins que rendre la consommation plus intelligente et plus vertueuse. Suivant cette logique, d’autres comportements surgissent, qu’on ne concevait pas, tout modelé qu’on est par l’idéologie marchande : explorer les poubelles des supermarchés, enfreindre les dates de prescription, créer des banques alimentaires, etc. Dans la ville où je suis*, il existe des ateliers culinaires spécialisés dans les produits “dépassés” et, sur le marché, un stand de sensibilisation au gaspillage alimentaire. Déchéance ? Point. Mais une réponse adaptée et salubre à l’imbécile concomitance entre la crise économique et la gabegie. Dans un semblable ordre d’idées et pour en venir aux fêtes, un très récent sondage nous apprend que pour Noël, 93% des Français feront la cuisine eux-mêmes. But de l’opération : ne renoncer à rien mais diminuer les coûts : pas plus de 50 € par personne pour 95% des sondés, pas plus de 20 € pour 39%. Grosso modo, je vous passe les chiffres, on mangera moins, moins souvent, en cercle restreint, mais en privilégiant la qualité (75%) dans le respect de la tradition (59%).
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On sait ce que valent les sondages… On voit mal un quidam répondre qu’il va se bâfrer pendant quatre plombes ou acheter dix grammes de caviar calamiteux et de la truffe chinoise, juste pour le plaisir de clamer que la truffe et le caviar, tu sais, c’est très surfait. On répond ce qui semble conforme à l’idée qu’on se fait de soi : c’est toujours un petit peu auto-promotionnel, répondre à un sondage. Il n’empêche que ça indique une tendance et, là, d’excellentes intentions prises, semble t-il, sous la pression de la crise. Parce que c’est pendant les fêtes qu’on mange le plus mal. Ce n’est pas un paradoxe. C’est d’ailleurs un peu ça le but des fêtes : l’excès. En tout cas, le débordement. On mange tous pareil. On mange trop. On mange trop longtemps. Et tout ça par conformisme plus que par enthousiasme personnel. C’est tout le contraire de l’hédonisme ou du simple plaisir qui exigent de la liberté dans les choix et une certaine tempérance dans l’exercice, parce qu’il ne faut jamais fatiguer son désir et malmener son corps disait Épicure, un homme qu’on a un peu trop accommodé à toutes les sauces, surtout les plus grasses. Si on ajoute que les comportements alimentaires induisent forcément les attitudes du consommateur - demandez aux tacticiens de la grosse distribution qui passent un temps fou à nous faire aimer ce qui les arrange, vive le père Noël - on est en droit de conclure, sans abuser, que les restrictions opérées au nom du porte-monnaie amènent “apparemment” à privilégier ce qui est essentiel aux repas de fête : la qualité, le partage, en sacrifiant le superflu. Ce qui, in fine plus qu’a contrario, ne peut que contribuer à améliorer le repas, le mangeur, le consommateur, le citoyen et peut-être même ma tante de Coulmier-le-Sec. En tout cas, une vérité se dégage de tout ceci : ce n’est pas parce qu’on vit moins bien (plus ou moins) qu’on est obligé de manger plus mal. Au contraire, faut compenser. En n’oubliant pas qu’il s’agit là d’une vérité toute relative, valable seulement sur les territoires enchantés de la super-consommation. Je ne suis pas sûr qu’on puisse la soutenir, sans indécence, au Pakistan par exemple. ■ * NDLR. Précisons que Jean Maisonnave a choisi de quitter Dijon (une grande partie de l’année du moins) pour une retraite ensoleillée au bord de la mer et du canal du Midi, le lac Kir et la coulée verte ne suffisant plus à son bonheur.
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In Teglia La pizza qui a conquis le coeur des Dijonnais Certains évènements extraordinaires choisissent une crèche pour se réaliser, en décembre. À Dijon, c’est un garage longtemps fermé, dans une rue oubliée depuis 40 ans par les urbanistes, qui aura donné naissance à ce qui, en temps de crise, tient du miracle. Et oui, un an pile après son ouverture timide, rue Lamonnoye, In Teglia a poussé ses lampions et ses tables jusque dans la boutique voisine, en attendant de conquérir le reste de la rue (on plaisante, quoique !). Aymeric, qui n’avait pensé au départ qu’aux pizze à emporter, a soigné le décor, l’atmosphère autant que l’accueil (l’équipe en jeans est tonique). Lui s’éclate toujours autant en préparant les pizzas les plus originales du moment. Ou les calzone, si vous avez vraiment froid, et faim. On s’offre un Spritz pour patienter, quand il y a trop de monde au comptoir qui attend d’être servi (la formule à emporter cartonne !), ou une assiette de vraie bonne charcuterie italienne. On attend déjà avec impatience le printemps, pour découvrir la future terrasse à la romaine et l’ouverture des baies vitrées côté rue...
In Teglia
8 rue Lamonnoye, à Dijon
03 80 45 59 23
Tlj sf dim jusqu’à 22h et 22h30 le week-end. Formule le midi du mar au ven 11,90 € (avec le dessert 14,50 €). Pizze 9-15,50 €.
©Thomas Hazebrouck. FocaleInfo
Les Oenophiles, c’est toujours aussi (Philippe le) Bon... et c’est toujours «cadeaux» ! ©Lionel Dupouy
©mathieumiles.com
Résa soirées dégustation et cours de cuisine aux Oenophiles, 18 rue Ste Anne, Dijon. 03 80 30 73 52 contact@hotelphilippelebon.com Et découvrez les menus en ligne, sur www.restaurant-lesoenophiles.com
Dans cet authentique hôtel particulier qui n’a pas cessé, depuis l’époque des Ducs, d’accueillir des hôtes, faites vous plaisir en faisant plaisir. Pour Noël et le 1er janvier, menu à 65 € et pour le réveillon, voyage gourmand à 98 € pour faire passer 2014 tout en saveurs et en douceurs, comme il se doit. Tous les menus des fêtes sont sur le site internet, vous n’avez qu’un clic à faire ! Si vous manquez d’inspiration pour un cadeau à offrir à un proche ou même un ami lointain désireux de découvrir les saveurs de la Bourgogne éternelle, pensez comme chaque année aux «Bons cadeaux», qui restent toujours une belle idée. Vous pouvez offrir une nuit à l’hôtel Philippe le Bon, avec participation aux Saveurs du Jeudi, des dégustations-repas menées entre caveau caché et table ouverte par le sommelier maison. Autres idées de cadeaux, à découvrir sur le site : les cours de cuisine proposés par le chef. Vincent Bourdon accueillera ceux et celles qui auront eu la chance de recevoir vos Bons cadeaux certains samedis en hôtes exclusifs pour des cours de cuisine qui, entre le marché et la dégustation, leur permettront de passer une demie-journée hors du temps. Bon cadeau de dernière minute, sinon : le ballotin réalisé par le chef-pâtissier, à base de chocolat noir de Madagascar (ganache praliné amande/noisette) et chocolat au lait de Sao Toré.
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à boire et à manger
Fond de terroir
■ par Éric Chariot
Quand c’est Happy,
faut que ça pique !
Le vin de la fête, c’est de la bulle ! Il y a autant de rapport entre la bulle et le terroir qu’entre l’air et la terre, et pourtant ça pétille d’idées dans le crémant de Bourgogne.
"Happy New Yeeeeear". Vous vous souvenez de la première
sensation de la nouvelle année ? Juste après la bise à Tata Claudine et le toast aux vœux à venir ? ‘a pique ! Non, pas la barbe de Tatie, mais les bubulles dans le verre… Que ce soit « Happy Birthday » ou « Happy New Year », quand c’est happy, faut que ça pique. Et c’est encore plus hype avec un crémant de Bourgogne. Exit le « chamepééééyne » (que les coureurs automobiles confondent toujours avec du « shampoing » sur le podium). La bulle bourguignonne est en plein boum, et pas qu’au moment des fêtes. Le comble, c’est qu’elle a tellement de succès que c’est la production qui ne suit plus. Culminant à 18 millions il y a deux ans, le nombre de bouteilles stagne depuis, voire régresse, même si la demande augmente toujours.
Pas assez cher, mon fizz… C’est que, pour le vigneron bourguignon, le crémant dénote un peu. Dénote sur le fruit de son labeur et sur le prix, des notes pas très salées… Pas assez cher, mon fizz [Minute culture : le fizz est un truc qui pétille, comme le gin fizz ou la fizzy water, l’eau gazeuse]. Un prix moyen de 6 à 8 € alors qu’il est difficile de trouver des champagnes dignes de ce nom à moins de 15 €. Surtout dans un contexte où les bourgognes s’orientent de plus en plus vers le haut de gamme : un marché qui augmente chez les restaurateurs et les cavistes, mais baisse en supermarché et en hard discount. Alors que le bourguignon fait jouer le terroir-caisse, le crémant, c’est un peu l’anti-terroir. Une récolte tôt pour conserver l’acidité, donc a priori moins de temps pour laisser le raisin puiser dans la terre. Un vin de cépage : blanc de blanc avec des raisins blancs (principalement chardonnay, parfois un peu d’aligoté), blanc de noir avec des raisins rouges (principalement pinot noir, parfois gamay). Un vin d’assemblage : la cuvée se fait dans le laboratoire où le jeu de l’œnologue de la maison est de marier les jus de différentes parcelles, différents producteurs, pour trouver l’équilibre qui lui plaira. Un vin hors sol, où même chez le petit vigneron, il n’est pas fait maison : il confie sa récolte à une maison qui va la « champagniser » et lui relivrer crémant en main. Un vin exotique aussi en cuisine, que l’on marie plus aisément avec les sushis ou les dessert qu’avec le bœuf bourguignon. 62
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Là où la bulle est dans l’air Pourtant, il existe bien en bourgogne des « terres à crémant » qui ont su s’extraire de la chape terroir (pour parfois y revenir) et devenir de véritables bulles créatives où l’imagination est dans l’air, plus que la terre. Citons les berceaux historiques des crémants – Rully et Nuits – mais aussi le Châtillonnais qui profite de sa proximité avec la région champagne pour se « reimser » à bon compte. A Rully, on citera la maison Vitteault-Alberti, qui casse le carcan des frontières avec un mousseux mi-bourgogne miloire (l’appellation crémant est donc interdite dans ce cas). Ou encore Louis Picamelot, qui fait mousser un 100 % gamay assez déroutant, avec bien plus de finesse qu’un beaujo qui pique. A Nuits, la star c’est Louis Bouillot, de la grande maison Boisset, qui laisse déborder l’imagination de la flûte, d’abord avec l’Imaginarium (ça veut tout dire), sorte de musée vivant de la bulle. Et qui vous surprendra aussi dans la dégustation en réussissant le mariage impossible entre l’Air et la Terre : ses cuvées Grands Terroirs proposent justement des crémants issus d’appellations villages. Comme se faisaient les premiers mousseux de Nuits aun XIXème siècle, finalement. Etonnant, raffiné et un peu plus cher bien sûr, où comment secouer le territoire du tradi avec un grand bol d’air. A Châtillon, on prendra aussi l’air avec le musée Ampélopsis, qui propose une jolie balade à picorer les raisins à travers les cépages (mieux que le musée lui-même, qui reste un peu poussiéreux). Et c’est là aussi qu’on fera sa fête au crémant, le 3ème samedi de mars. La bulle n’a pas fini de faire pétiller joyeusement la Bourgogne. ■
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Vannier
ne fait pas les choses à moitié ! Pour les fêtes de fin d’année, votre artisan pâtissier chocolatier se plie en quatre pour vous faire plaisir. Du salé et du sucré préparé avec amour dans vos boutiques dijonnaises. Chez Vannier, la bûche se décline et se revisite à travers 20 recettes. Mention spéciale pour les petites nouvelles : la Praliné Belle Hélène (poire et amandes), la Dulcey Madeira ( sur son sablé breton) et la Praliné Pralanica (amandes, noisettes et fruits rouges). Composez votre ballotin en piochant parmi 40 sortes de chocolats : orangette, dauphinois, pistache, praliné ivoire, noir intense, palet or, ganache… C’est à vous de jouer ! Résisterez-vous à la galette des rois faite maison ? Son petit plus : la finesse de la pâte, étalée à la main. Ça reste entre nous, mais en choisissant une galette 6 ou 8 parts, sachez que vous repartirez avec une bouteille de cidre offerte par la maison. Et aussi… Feuilletés apéritifs, marrons glacés, mignardises… Vous avez déjà une petite idée derrière la tête pour votre menu spécial fête ? Ne perdez pas de temps et passez commande directement en boutique ou par téléphone. À partir du 9 décembre, les pâtisseries-chocolateries Vannier sont ouvertes 7j/7.
VANNIER Deux adresses à Dijon 12 rue de la Liberté
03 80 30 47 25
Ouvert du mardi au samedi de 8h à 19h30 et le dimanche de 8h à 18h
4 rue François Rude
03 80 30 27 17
Ouvert du mardi au samedi de 8h à 12h30 et de 14h à 19h
BingBang frappe les 3 coups Heureux
Tartuffe !
Tartuffe ou l'imposteur (avec de g auche à droite M. Schambacher, E. Grebot, A. Reinhorn, A. Cuisenier et C. Roy © Vincent Arbelet
C'est bien connu, mieux vaut être dans les petits papiers de Tartuffe !
Mieux vaut être dans les petits papiers de Tartuffe, si on ne veut pas finir en taule, c'est bien connu. À moins d'avoir la chance d'avoir un ministre (du roi) dans sa poche. Ou l'équivalent actuel. La morale de cette pièce qui a créé l'évènement cette fin d'année à Dijon ? Il n'y en pas vraiment, quand c'est Lambert (Benoît de son prénom, déjà une provocation !) qui s'attaque à Molière. L'imposteur a gagné tous les cœurs. On l'applaudit, on l'embrasse, on lui souhaite d'avoir un bon avocat, on attend déjà son retour parmi nous... en avril ! On s'est fait avoir par ce diable d'homme qui ne jure que par le ciel. On s'en est tapé pourtant, des Tartuffe. Je ne parle même pas du domaine privé, ce serait trop facile, vous lisez comme moi les quotidiens, non ? Simplement comme spectateurs, au fil des décennies... Rappelez-vous ! J'ai encore en mémoire un Tartuffe en costumes d'époque où j'avais du bayer aux corneilles entre deux répliques tartes-à-la-crème. Au Parvis-Saint-Jean, pour être franc, quand le rideau s'est levé, j'ai mis une bonne dizaine de minutes à me dire qu'on n'allait pas au désastre. Malgré le décalage des costumes, le jeu des acteurs, ça démarrait comme si on était sur une scène de Centre dramatique national ou de théâtre municipal des années 70, 80, 90... Et puis, doucement, la magie opère, la distance s'efface, les mots de Molière semblent traduits en langage contemporain, Orgon n'est plus une caricature, ses proches nous le sont aussi. 64
Et quand Tartuffe entre en scène, on est pris par l'action comme si on ne savait pas ce qui allait arriver. On passe de l'époque Louis XIV à celle d'Hollande 1er, du monde dramatique des gens de théâtre à l'atmosphère d'un polar contemporain, avec des personnages troubles pris dans l'engrenage de leurs passions. Il aurait peut-être fallu qu'on ait droit à plusieurs fins. La fin dramatique, avec Orgon ruiné partant en prison sous l'œil amusé de ce bon Tartuffe. Rideau. Pleurs dans la salle. Silence. Puis lever de rideau et musique annonçant la fin heureuse, pour rassurer le contribuable. L'émissaire du Roi Soleil aurait pu être remplacée par une envoyée d'un président (dit comme la) Lune. Orgon sauvé, sa femme frustrée d'une aventure qui aurait pu la faire marrer, la progéniture rassurée (elle pourra hériter). Outre la rémission de ses péchés, le bon citoyen recevrait une nouvelle médaille par la même occasion. Stoppons-là. Benoît Lambert a rajouté quelques images sans parole, à la fin, qui resteront dans les mémoires. Comme la présence de Dorine, la servante-maîtresse, qui finit par avoir un geste de pitié envers celui qui a joué et perdu et qui retourne, elle, à sa place, après avoir permis à ses maîtres de retrouver pouvoir, argent et félicité. Avec un peu de chance, vous pourrez applaudir toute la troupe, réunie autour d'Emmanuel Vérité, lors de la tournée printanière et des représentations d'avril, au Parvis. Vous pourrez leur dire à votre tour : "Merci pour ce moment". Dommage que l'ex-concubine du président ait utilisé cette expression pour écrire des scènes de boulevard qui n'ont rien à voir avec Tartuffe. Quoique... ■ Gérard Bouchu
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Bing Bang Frappe les 3 coups
Dramatique ? N'exagérons pas ! Un hiver au show au tdb Notre peur de n’être
Du 13 au 17 janvier Parvis Saint-Jean Texte et mise en scène de Fabrice Murgia
Création pour le Festival d’Avignon 2014. Autofilmage, floutage réel et images d’un quotidien surréel, ce théâtre sensoriel et engagé capte le réel et les technologies avancées pour oser déranger. Portant les questionnements d’une génération, cet appel à la force d’une jeunesse et à la fougue d’une contre-culture est brillant, incandescent. Notre peur de n'être ©jeff-wallt
Hypérion
Dormir cent ans
Création au Festival d’Avignon 2014. Le passé du roman épistolaire écrit au soir de la Révolution Française par l’immense poète allemand devient le présent dialogue des indignés/insurgés de l’automne européen ou du printemps arabe. Cette épopée se vit comme une rare expérience de spectateur, frontale et fraternelle, exigeante et exaltante.
Voir un spectacle de Pauline Bureau, artiste associée du TDB, c’est entrer un peu plus encore à l’intérieur de nos broussailles et comprendre de quel bois nous sommes faits. Que l’on soit enfant, ado ou adulte. Dans cette virée contée façon rock (jouée live par Vincent Hulot, musicien complice), on croise même l’ombre de Patti Smith… Parce que la nuit nous appartient nous transforme et nous ressource ; parce que l’avenir nous appartient, non ?
D’après le roman Hypérion de Friedrich Hölderlin Du 27 au 31 janvier – Parvis Saint-Jean
Texte et mise en scène de Pauline Bureau Du 17 au 21 février – Salle Jacques Fornier
Un été à Osage County
A Queen of heart
Cette comédie noire brille par son cynisme lumineux et ses personnages hauts en couleurs. Ça grince et, sous cette fine plume, les rayures du huis-clos intime trahissent l’état d’un pays qui repose sur un vieux rêve bien délabré. Et aujourd’hui, on en est où de l’American Way of Life et de sa réclame : « la vie, la liberté et la poursuite du bonheur » ?
Rosemary Standley, chanteuse de Moriarty s’acoquine au cabaret. Mains gantées sur robe glamour, voix suave sur rideau de velours, la chanteuse est femme-poupée d’une boîte à musique aux airs délicieusement mélancoliques. Elle est Marlene Dietrich, Marilyn Monroe, Nina Simone, Rita Hayworth ou Nancy Sinatra… Flirtant avec le baroque d’Henry Purcell, la chanson d’Alain Bashung et le jazz de George Gershwin, la franco-américaine charme son auditoire… Un tour de chant au parfum de music-hall, délicat et élégant. ■ LaFP
Mise en scène et scénographie de Dominique Pitoiset Du 3 au 7 février - Parvis Saint-Jean
Pour en savoir plus : tdb-cdn.com
Mise en scène, dialogues et décor de Juliette Deschamps Du 19 au 21 mars – Grand Théâtre
Un éte à Osage County ©Cosimo-Mirco-Maglioca
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■ par LaFP
bokja beansofa
BoKja, exposition déKalée chez EpoKhé▲► du 5 décembre 2014 au 31 janvier
Après l’exposition Fornasetti en 2011, la galerie Epokhé organise une exposition inédite autour des créations des designers libanaises Bokja, créatrices de meubles et d’objets d’inspiration années 50. L’exposition «Métissages & Good Things» sera composée de meubles et pièces choisis au sein de l’ensemble des collections des créatrices, et d’une rétrospective photo des ateliers de Beyrouth. Bokja, signature et démarche de création nées il y a une dizaine d’années à Beyrouth, et incarnées par Hoda Baroudi et Maria Hibri, est connue pour son design engagé. Printemps arabe, crise financière et sociale... Bokja exprime dans ses créations l’esprit du monde contemporain. Bokja a notamment été l’invité de l’Institut du monde arabe à Paris en 2013 pour une exposition «Les Saisons arabes par Bokja». EpoKhé - 15 Rue Verrerie, 21000 Dijon - 03 80 30 52 18
◄Music de RU 16 janvier
Étudiants musiciens, c’est le moment de tenter le concours Music de RU. Il vous faut envoyer un dossier comprenant une maquette de 3 à 6 titres originaux (uniquement sur CD) et plein de papiers que vous trouverez sur www.crous-dijon.fr rubrique culture/concours Vous passerez à la moulinette d’un prestigieux jury composé de membres de La Vapeur, Sparse, l’atheneum, Radio Dijon Campus, la Péniche Cancale, Magma Bourgogne et Tremplin DIJON LIVE. Vous pourrez gagner un accompagnement sur mesure avec dates de concerts, résidences de travail… ou quelques prix sonnants et trébuchants.
16 janvier 2015 – date limite de dépôt des maquettes au CROUS de Dijon Mars 2015– Finale Régionale Avril 2015 – annonce des sélections nationales Mai 2015 – Finale Nationale – Bordeaux
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Calendrier des créations issues d’ateliers : ►Le transport du réel à l’imaginaire > Exposition d’Art graphique < Livia Marchand
►Ragga Dancehall Time > Danse < Cécile Alabi (Urban Vibes)
►Pompon et compagnie > Exposition de céramique < Denis Castaing, Michel Liégeois et Sylvie Denizot.
►Nos Antigones > Performance théâtrale et sonore < Compagnie Petits papiers
Du 14 janvier au 16 février - Agence commerciale Divia - Darcy
Du 21 janvier au 16 février Cour de Bar (musée des beaux-arts)
►Intérieurs > Expositions photo < Sébastien Godret Du 22 janvier au 16 février à Latitude 21
►Petites impressions tchèques / Exposition < Armelle Modéré Du 28 janvier au 16 février à l’Auditorium Clos Verdun
Le Festival Modes de vie fête ses 10 ans !
Du 14 janvier au 16 février, Modes de vie proposera au public de découvrir les créations nées des ateliers collaboratifs entre artistes et habitants. À l’issue de ces ateliers, les équipes artistiques proposent une restitution inédite, reflet de ces échanges artistiques et parfois une création de leur compagnie. En dix ans, 2500 heures de pratiques artistiques, pilotées par 50 artistes, ont été proposées à 1600 habitants des quartiers de l’agglomération dijonnaise. 15 000 personnes ont été accueillies pendant le Festival. Le territoire devient un champ d’expérimentation et de création ! Modes de vie existe grâce à un travail de terrain et une exigence artistique, relayé par une soixantaine d’acteurs hétéroclites rassemblés sous le nom de Collectif Tous d’ailleurs. Habitants, artistes, travailleurs sociaux, services municipaux, professionnels de la culture et de l’éducation œuvrent désormais à la création de ce Festival atypique.
Mardi 3 février à 19h00 au Théâtre de Fontaine d’ouche
Mardi 10 février à 18h00 et 19h30 à La Minoterie
►Dans ma maison de Papier, j’ai des poèmes sur le feu > Théâtre < Spectacle de la compagnie Théâtre de l’Éclaircie. Mercredi 11 février à 15h30 à l’Espace Jean Bouhey de Longvic
►Nous sommes Gong > Impromptu théâtral et sonore < Aline Reviriaud et Antoine Dumont Vendredi 13 février à 20h au Parvis St Jean – TDB
Sebastien Godret - Intérieurs
Julie Rey - Nos Antigones
Cie l'Eclaircie - Dans ma maison
Urban Vibes Ragga Dancehall Time
◄GéNéRiQ
du 12 au 15 février - Partout
L’aventure musicale effrontée joue à nouveau au cœur des villes la carte de la proximité, de la découverte et des surprises. Après une année de repos, GéNéRiQ est de retour chez nous. Plus bouillonnant que jamais, le festival se réinstalle du 12 au 15 février pour quatre jours lumineux. Chacun pourra profiter pleinement de l’expérience GéNéRiQ à la maison, que ce soit à Dijon, Besançon, Montbéliard, Belfort ou Mulhouse. Défricheuse et imprévisible, la formule 2015 continue d’embarquer le public dans une aventure unique en son genre, au plus près des artistes et dans des lieux sensations. Festival des tumultes musicaux en ville, certaines traditions ne se perdent pas… Comme la gratuité des nombreux rendez-vous de cette nouvelle édition. Quelques noms déjà à l’affiche : Feu ! Chatterton, rock dandy et moderne, Laetitia Sheriff, rock indé français, My Brightest Diamond, pop moderne précieuse, Fakear, électro exotique…
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agenda mioches
■ par LaFP
Décembre
Les petites graines se plient en quatre pour les enfants à partir de 3 ans en leur proposant des ateliers créatifs, animés par Chachaboudin ; le goûter est offert. Parents, qu’attendez-vous ? ► Samedi 20 - 16h30 : Décoration de Noël et baguette magique en origami. Lundi 22 - 15h30 : Fabrique une boîte magique pour Noël. Mardi 23 - 15h30 : Atelier Cuisines animé par les petites graines : des petits sablés de Noël dans une jolie boîte. Samedi 27 - 15h30 : Fabrique un joli pompon en laine pour décorer ton Atelier Les petites graines bonnet. Mardi 30 - 15h30 : Carte de vœux. Disco Z / Le Bal des minots – Samedi 20 décembre, 17h à La Minoterie Parents et enfants à partir de 5 ans Deux énergumènes débarquent d’une folle planète avec paillettes, froufrous, lunettes et chansons. Deux loufoques qui vont nous donner envie de se trémousser, de danser, de sauter et de sourire. http://laminoterie-jeunepublic.fr/ La Caverne aux histoires 23, 24, 26, 27 et 28 décembre - Hôtel de Vogüé Quatre spectacles proposés chaque jour par le Théâtre de l’éclaircie, associé à la Cie des Contes et à la Cie Tintinabule. 10 h : “Petits peut’on ?”, musique improvisée (dès 2 ans). 11 h 30 : “Bœuf et paroles”, chaque jour un programme différent de chansons, textes et improvisations (dès 2 ans). 17 h : conte et musique (dès 6 ans). 19 h : “Tout est bon”, contes accompagnés de percussions (dès 12 ans). www.cie-eclaircie.com Un Noël extraordinaire à Dijon Jusqu’au 4 janvier, profitez de la patinoire place de la Libération, de la piste de luge et de la grande roue place de la République, des manèges, place du théâtre et Darcy. C’est Noël tous les jours !
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Cirkafrika 2
Janvier FÊTE DES SAPINS Samedi 12 janvier - 15h30 à la bibliothèque Maladière En attendant le traditionnel feu de joie des sapins de Noël dans la cour de la bibliothèque, les bénévoles de « Lire et faire lire » viennent raconter des histoires aux enfants. 1h30 / Public : enfants de tout âge ▲ La nuit magique d’Anaël mercredi 14 janvier - 15h & 17h au Bistrot de la scène Tout public dès 3 ans Il s’est produit quelque chose d’incroyable. Hier soir, alors qu’Anaël s’endormait petit garçon, après avoir mangé un bol de soupe, voici qu’au beau milieu de la nuit... www.bistrotdelascene.fr ▼Cirkafrika 2 de Soweto à Harlem Vendredi 30 janvier 20h00 - Zénith Acrobaties, jonglages, numéros aériens, intermèdes comiques, claquettes, ballets, chants gospels accompagnés d’un orchestre live, Cirkafrika est à la fois une comédie musicale et un grand spectacle de cirque. Pour toute la famille.
Février Miam, miam, lectures bilingues Samedi 7 février - 15h30 - Médiathèque Champollion Langue des signes française / français Des lectures en français / langue des signes française, au rythme des saisons. Clothilde, bibliothécaire et Laurence de l’association «Écoute mes mains», l’une parle, l’autre signe. L’une entend avec ses oreilles, l’autre avec ses yeux. Elles créent un pont entre ces deux langues et vous racontent des histoires délicieuses à voir et écouter. Durée : 1h - À partir de 4 ans ◄ Bon anniversaire ! Le festival À pas contés fête ses 15 ans. Du 13 au 26 février le festival régalera les toutpetits, les enfants et les ados avec du théâtre, de la musique, de la danse, du cirque… et du cinéma. Une édition pleine de surprises ! 20-21-22 février Week-end cinéma à l’Eldo Le festival À pas contés s’associe au Cinéma Eldorado et propose une sélection de films jeune public d’Art et Essai. Ça va les changer de l’éternel Disney de Noël…
Les Mignatures ©Camille Alleyrat
Mars
Bi CLown
FAUVE en concert exceptionnel ► Jeudi 5 mars à La Vapeur à Dijon Fauve s’apprête à sortir la seconde partie de son premier album “Vieux Frères”, début 2015. «Histoire de varier les plaisirs et de ne pas perdre le spirit des débuts, cette époque (finalement pas si lointaine) où les concerts étaient plus foutraques mais forcément aussi plus intimistes. C’était le bon temps et y a pas de raisons que ça s’arrête ≠.» Les Bi clowns et la P’tite abeille ► mercredi 18 mars - 15h & 17h au Bistrot de la Scène Cirque tout public dès 4 ans Un 1er clown raconte l’histoire de la p’tite abeille. Un autre clown s’incruste ! Du coup, les deux se chamaillent et c’est la pagaille ! www.bistrotdelascene.fr ◄Le Cadre Noir de Saumur Du 18 au 22 mars 2015 au Zénith de Dijon Une autre façon de faire aimer les équidés à vos rejetons. Un spectacle extraordinaire en musique live.
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agenda électrique
C’est Chronique
chez Binoche ■ par Thierry Binoche
Happy
quoi encore ??? Quoi
de mieux que des concerts ou autres spectacles pour rendre les gens heureux ? Quoique… Il y ait des musiques qui ont tendance à faire rugir de colère et de bêtise certaines personnes. Notamment du côté d’Orléans et de la salle de concert l’Astrolabe, dont le directeur, un camarade dijonnais, s’est vu reprocher par une élue du Front National de programmer trop de rap “musique anti-française” et pas assez de jazz ! Tout ça a les relents nauséabonds des années 30, de la montée de l’intolérance et pire si affinités ! Dans ces périodes de crise (?), le monde culturel est une cible facile. Paradoxalement, on constate que les spectacles d’humour envahissent les programmations et font des cartons. Comme si le rire était la meilleure des thérapies pour oublier les problèmes. Ainsi, au Zénith, Stéphane Rousseau offrira une expérience originale, un spectacle “électro-pop-rock-
Slow Joe & the Ginger Accident - DR
très différents aux talents d’improvisateurs. Le Dominique Pifarely quartet, qui navigue sans relâche entre exactitude rêveuse et incertitude assumée en fugues étranges ou en contrepoints. Olivier Py et son projet inspiré par certains fragments des transcriptions de Messiaen. Un jazz résolument contemporain, à la fois libre et structuré par un vocabulaire exigeant. Pour ma part, je retiendrai la création How to be together d’Andy Emler, compositeur, musicien et improvisateur. Une œuvre associant de futurs professionnels aux pratiques musicales diversifiées (musique classique, jazz, rock, et autres langages amplifiés) aux musiciens de l’Orchestre Dijon Bourgogne et les étudiants du PESM Bourgogne, dans un langage “contemporo-groovy” afin de parcourir ensemble un voyage sur le thème des rapports humains au 21ème siècle. Pour ce qui est de la fête pure et dure et se rendre Letz Zep - DR
acoustique-humoristique” un show d’un genre unique. Éric Antoine proposera son “mégashow magicomique”. Florence Foresti nous revient en déclarant : “Dès que je m’absente 5 minutes c’est le bordel dans ce pays. Je me vois donc dans l’obligation de remonter sur scène au plus vite afin de remettre un peu d’ordre dans ce merdier !” Et ben tiens ! Après avoir joué à guichet fermé au Théâtre des Feuillants en mai dernier, le talentueux Fabrice Éboué récidivera à Chenôve avec son nouveau spectacle et ses phrases assassines. Musicalement, c’est Yannick Noah et Bénabar qui devraient faire passer de bons moments à leur public. C’est festif mais néanmoins engagé, l’un n’empêchant pas l’autre ! Du Jazz, il en sera question en ce début 2015. Grâce à l’association Media Music, La Vapeur accueillera une série de concerts avec Charivari, projet de longue date de Denis Desbrières et d’amis musiciens venus d’horizons
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heureux, rendez-vous à la Stalingrad Electro Party pour terminer l’année en beauté. Du rock et de la chanson, il y en aura aussi avec Louis Delort, jeune pousse d’à peine 20 ans, qui fait preuve d’une maturité et d’une aisance hors du commun. Les anglais de Fiction Plane sont-ils les dignes héritiers de The Police dont ils ont assuré les premières parties ? À voir ! Fauve et Grand Corps Malade livrent leur slam de différentes manières. Quand à savoir s’ils vous rendront Happy, pas sûr, à l’écoute de leurs textes plutôt dépressifs. Et puis en vrac, vous pourrez choisir Queen of Heart avec Rosemary Standley, la chanteuse de Moriarty, qui s’acoquine au cabaret. Mains gantées sur robe glamour, voix suave sur rideau de velours, la chanteuse est femme-poupée d’une boîte à musique aux airs délicieusement mélancoliques. Slow Joe & the Ginger Accident, initialement prévu en automne, nous reviennent pour
illuminer le début du printemps. Certes, Led Zeppelin ne tourne plus, mais voici Letz Zep groupe hommage à ces géants du rock. Assez bluffant ! Les Brigitte marquent leur retour avec une nouvelle aventure, placée sous le signe de la gémellité. Harmonies aériennes, glamour et sensualité sont les maîtres mots de cette épopée musicale. Que du bonheur. Enfin CharlElie Couture, qu’on retrouve patiné par le voyage de la vie, vieilli comme un bon vin de garde. Et pour supporter un rude hiver, même s’il n’y a plus de saison, ma bonne dame, le Festival GéNéRiQ est de retour pour une 8ème édition et glisse de novembre à février. Outre ce
■ Les Dates à retenir
changement de dates, la prochaine édition sera recentrée sur 4 jours, pour permettre au plus grand nombre de vivre l’expérience GéNéRiQ dans son intégralité au cœur des villes de Dijon, Besançon, Montbéliard, Belfort et Mulhouse. Comme toujours, la programmation donnera à voir les plus belles pépites encore cachées de la scène musicale française et internationale, avec de nombreux rendez-vous gratuits et des lieux insolites : à l’affiche de ces Tumultes Musicaux en Villes : Rone, Feu Chatterton, Laetitia Sheriff, Kele et bien d’autres encore. La découverte étant l’un de mes vrais bonheurs, là je serai vraiment Happy ! ■
AU ZENITH
Stéphane Rousseau : jeudi 29 janvier Éric Antoine : samedi 31 janvier Florence Foresti : vendredi 27 mars
LA VAPEUR
Charivari: mercredi 14 janvier Dominique Pifarely quartet : mercredi 21 janvier Louis Delort & The Sheperds : samedi 31 janvier Olivier Py Trio : jeudi 19 février Fiction Plane : vendredi 13 mars Fauve : jeudi 5 mars Slow Joe & The Ginger Accident : vendredi 20 mars Letz Zep (UK) samedi 28 mars Brigitte : jeudi 9 avril
CHENÔVE - LE CÈDRE
Grand Corps Malade : samedi 7 février Fabrice Éboué : samedi 21 février CharlÉlie Couture : vendredi 20 mars
ATHENEUM
Andy Emler / ODB : mercredi 29 janvier
GRAND THÉÂTRE
Rone 2013 © Timothy Saccenti
Queen Of Heart : 19 mars - 21 mars Festival GéNéRiQ : divers lieux à Dijon : 12 février - 15 février
My Brihtest Diamond
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2015
Parc des Expositions DIJON
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Cap Horn - Getty Images - Thinkstock
Symphonie de la lumière et du végétal étal
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■ Par LaFP
Et si Dijon devenait
la capitale de l’art contemporain ?
Consortium©s.joineau
C
e n’est pas juste un vœu pieux : tout autorise à penser que c’est possible et que les prémices pourraient se faire jour en 2015. Que nous faut-il pour cela ? Cinq ingrédients paraissent indispensables pour une synergie des forces culturelles et ils sont tous réunis dans notre ville. Après la route des vins, le parcours de la Chouette, la Cité de la Gastronomie, nous pourrions proposer une autre vision de notre bonne ville : the Contemporary way of life in Dijon. Une espèce de visite guidée des lieux les plus “in” pour les touristes de passage, ébahis par tant de modernité et une image de ville dynamique qui s’engage à l’international, propulsée par nos acteurs locaux, les fameux cinq ingrédients dont nous sommes fiers.
■ 1/ Un centre d’art contemporain bâti par un architecte de renommée mondiale, on l’a !
Le Consortium a confié à Shigeru Ban la rénovation et l’extension de ses locaux et, depuis 2011, ce sont 4 000 m² d’exposition qui sont proposés aux artistes de renommée nationale et internationale. Le Consortium est aussi un lieu de vie. En plus d’être un espace dédié aux expositions, c’est un plateau de rencontres au service des artistes et du public, un lieu ressource, une salle de spectacles avec un espace-bar, un lieu spécifique d’accueil et de médiation culturelle (visites gratuites commentées pour tout public, y compris scolaire). Enfin, Le Consortium collabore à des expositions en dehors de Dijon : Venise en 2013, Paris et Cluny cette année. http://leconsortium.fr
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Consortium©s.joineau
■ 2 / Un FRAC (Fond Régional d’Art Contemporain) innovant, on l’a !
Le Frac Bourgogne a toujours été réputé pour sa collection bien choisie et a su avoir du nez pour acheter des œuvres d’artistes montants. Aujourd’hui, le FRAC fait vivre sa collection en l’exposant partout en Bourgogne, à commencer par la toute nouvelle antenne permanente de Chagny, mais aussi en transformant un bibliobus en “Bentô” pour sillonner les routes de l’Yonne. Dijon n’est évidemment pas oubliée et les œuvres sont présentes aux Bains du Nord, rue Quentin et l’été à Saint-Philibert. Et notre FRAC va plus loin encore avec une première française : le FRACLAB, un labo d’art contemporain dans une mallette destinée aux enfants. Les écoles, collèges, lycées et associations socio-culturelles peuvent déjà emprunter trois mallettes, en fonction de l’âge de leur public. www.frac-bourgogne.org
■ 3 / Un musée prestigieux
■ 4 / Une école nationale pour
Le musée des Beaux-Arts, tout beau tout neuf, n’a pas finit sa métamorphose. Il lui reste à exposer correctement la donation Grandville, couple de collectionneur de l’après-guerre qui a légué une collection superbe de 1000 tableaux de haute volée au musée, ainsi que les 230 œuvres majeures léguées à la ville de Dijon par le Consortium. En attendant, notre MBA n’est pas avare d’expositions temporaires et collabore le plus souvent possible avec les institutions contemporaines dijonnaises. Celle du moment, Le musée du silence de l’artiste Zhu Hong, ancienne élève de l’ENSA, est un petit bijou.
L’ENSA, École Nationale Supérieure d’Art, a plus d’un artiste célèbre dans son sac ; des enseignants, Didier Marcel, Lydie Jean-Dit-Pannel, Germain Huby, Carlos Castillo ; des élèves célèbres, Yan Pei Ming, Lilian Bourgeat, Cécile Bart, Ida Tursic et Wilfried Mille… Et, bien sûr, de jeunes talents qui s’exposent déjà dans les nombreux musées, galeries et lieux alternatifs de Dijon. C’est aussi la proposition de conférences, films, toutes les semaines, ouvertes au public dijonnais.
et ouvert, on l’a !
“fabriquer” les artistes de demain, on l’a !
www.ensa-dijon.fr
http://mba.dijon.fr
Interface, la galerie Barnoud et les ateliers Vortex sont maintenant des “institutions” et présentent soit des artistes reconnus et installés, soit donnent leur chance aux jeunes par le biais de résidences. Rappel : Daniel Buhren expose en ce moment à Interface et Philippe Gronon à la galerie Barnoud. Plus éparpillés, d’autres lieux accueillent ponctuellement l‘art contemporain : Alchimia, la Péniche Cancale, l’atheneum, tous les musées de la ville… Plus tous ceux que je pourrais oublier. N’hésitez pas à les signaler quand cet article sera en ligne ou sur notre page FB. www.interface-art.com www.galerie-barnoud.com www.lesateliersvortex.com
Q
ue nous manque t-il alors pour un départ foudroyant en 2015 ? Un peu de communication, un soupçon d’aménagements, une grosse louche de signalétique rigolote pour diriger les amateurs d’art, une bonne dose de couleurs dans le quartier du Consortium qui est un peu tristounet, un bon saupoudrage dans les medias internationaux et un “reviens-y” de JeanPierre Foucault. À vos fourneaux ! ■
CEDRIN
Inspirations Matières Couleurs Formes et volumes
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Since 1960
■ 5 / Des galeries et des ateliers, on les a !
13, rue du petit Cîteaux 21000 Dijon 03 80 41 20 59 www.cedrin-deco.fr
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Brigitte Durieux © Alex Doré
Ces Dijonnaises
si tendres, si dures ! Rien de commun direz-vous
entre Brigitte Durieux, chineuse spécialisée dans le monde de l'industriel, Marie Vindy, chroniqueuse judiciaire experte en polar (très) noir et Marlène Jobert, mémoire du cinéma français ? Sauf le fait d'être (ou d'avoir été un jour, dans le cas de Marlène) dijonnaises, bien sûr. Des Dijonnaises, qui sortent en cette fin d'année des livres qui se lisent d'un trait. Vous retrouverez les souvenirs d'une actrice n'ayant pas froid aux yeux (ni au reste) dans la chronique d'Albert Tournepage, pages suivantes. Une façon pour lui de se rappeler les années où il quittait en cachette le Bien Public pour aller assister à une avant-première au Gaumont ou à la Grande Taverne.
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Liv res
Marie Vindy
Marlène Jobert - Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages - 1968. DR
La mémoire des jouets Ne pas confondre objets de la chine et jouets venus de Chine ! Brigitte, on ne la présente plus aux Dijonnais, surtout dans Bing Bang, où elle a fait sa première chronique sur Tolix, à l’époque où Bing Bang n’était pas encore le plus beau BB du monde. Sa chronique est devenue, il y a sept ans, un beau livre, le premier consacré au monde industriel. Dans ce nouvel ouvrage coréalisé avec des partenaires de jeu plutôt pointus, elle ne retombe pas en enfance, pas vraiment, du moins... Si cette chineuse invétérée a conservé une âme d’enfant, elle n’en continue pas moins de nous ouvrir les portes d’un monde contemporain qu’on n’est pas habitué à regarder, et qu’on comprend mal. Pas une mamy gâteau, la Bribri, ce qu’elle aime, c’est d’aller voir ceux qui ont eu un jour l’idée de créer, avec quelques morceaux de métal ou de bois, des jouets uniques, ou repris à des millions d’exemplaire depuis, qui sont devenus cultes pour toute une génération. Sa collection impressionnante a donné naissance à ce livre, son souci du détail se retrouve chez Laziz Hamani, son complice photographe, qui travaille au scalpel, approche les jouets comme d’autres les plats, jouant sur la couleur, la matière. Un livre fascinant, parfois angoissant, si, si, car il n’est pas tendre au sens cucul la praline. On vend beaucoup de pralines à Noël, mais ici, c’est du vécu, du vrai, qu’on vous offre. Des bouts de mémoire d’un siècle pas facile à saisir, avec des jouets fabriqués dans la région, mais aussi dans toute l’Europe, en Asie, en Amérique, par des inconnus célèbres désormais, dont on n’avait pas encore conté l’histoire, curieusement. Des jouets que vous pourrez retrouver cette fin d’année à la vitrine du musée des arts déco, rue de Rivoli, à Paris, puisque Dorothée Charles, co-signataire du livre, est en charge du département des jouets au musée. ■ GB
Jouets cultes du XXème siècle, aux édtions de La Martinière. 45 €
Brigitte Durieux © Alex Doré
Le polar made in Dijon Chroniqueuse judiciaire, Marie Vindy nous avait habitués au roman noir teinté de rock’n roll et nous y avions pris goût. Dans “Une femme seule” nous faisions la connaissance de Marianne et Francis. On les retrouve dans Cavale(S). Le dernier opus de Marie Vindy nous entraîne à grande vitesse dans le milieu du grand banditisme et de la gendarmerie. C’est une course, ou plutôt plusieurs, qui vous attendent dans ce livre : poursuite entre Mathieu, un jeune braqueur soupçonné de meurtre et l’équipe de gendarmes menée par Francis ; course éperdue d’une prof de Dijon qui cherche à donner du sens à sa vie trop monotone, vide ; à la vie pour Marianne, passionnée de chevaux dont la jument est prête à mettre bas ; à la mort pour ce jeune gendarme tué en mission ; à la vérité pour sa femme afin de faire reconnaître la face cachée, violente de son mari que l’on enterre avec tous les honneurs ; contre le temps pour cet agriculteur qui cherche sa femme enfuie et cache quelques malversations ; à l’amour pour Marianne et Francis ballottés par l’enquête en cours. Partie d’histoires vraies qu’elle mélange et d’une photo de voiture en feu – une vraie photo prise avec un téléphone d’un véhicule ayant réellement servi à un braquage du côté de Sombernon - Marie Vindy écrit ici son meilleur polar. L’écriture est dense, l’histoire va vite, tout le monde ment mais il n’y a ici que le lecteur qui s’essouffle à suivre tous ces personnages qui se croisent, se frôlent ou s’affrontent. La progression de l’enquête est captivante, fruit du travail de l’auteure avec la brigade de gendarmerie de Dijon et on doit souligner ici la justesse des portraits de femmes, grâce à sa collaboration avec l’association Solidarité Femmes, qui accompagne et défend les femmes victimes de violence conjugales. Un livre à s’offrir de toute urgence ! ■ FP
Marie Vindy
Cavale(S) aux éditions La manufacture de livres
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Livres
La chronique
d’Albert Tournepage. Des livres, et nous du mal... Mauvais jeu de mots, mais c’est vrai qu’il faut se donner du mal pour lire tout ce qui paraît cette fin d’année. Même si le plaisir est là, plaisir à partager. Trois livres de circonstances, donc. D’abord, l’autobiographie de Marlène Jobert, dont tous les Dijonnais connaissent les célèbres taches de rousseur. Ensuite le dernier livre d’Alain Schneider, ex-journaliste au Bien Public, qui va vous transporter sans coup férir au paradis… de l’humour. Et enfin un excellent ouvrage sur Fontenay, signé par l’auteurphotographe Frédéric Sartiaux, qui se lit et se regarde avec le même bonheur.
Alain Schneider : divinement drôle !
Deux chanoines pas tristes Comme Alain Schneider est resté fidèle à sa Bourgogne d’adoption – il est né au Havre, et ne le regrette pas -, notre région n’est pas oubliée. Ainsi cette anecdote qui concerne le chanoine Gagey, longtemps curé de Saint-Bénigne : afin de payer une partie des travaux de chauffage d’une abbaye dont il avait la responsabilité, le bon chanoine avait inventé l’ « emprunt Paradis ». L’argent devait être rendu aux prêteurs « à condition qu’au paradis ils se présentent en personne devant lui ». Eh bien, tenez-vous bien, l’homme avait réussi à trouver 300 000 francs de l’époque ! Et voici que refait surface l’insubmersible chanoine Kir, qui avait jadis énoncé une preuve inédite de l’existence de Dieu, assez différente de celle formulée en son temps par saint Anselme. Pour preuve : à un contradicteur sceptique lui reprochant de toujours parler de Dieu, alors que personne ne l’a jamais vu, le maire de Dijon répondit par cet argument définitif : « Et mon c…, tu ne l’as jamais vu, et pourtant il existe ! ». Quand on dit que la théologie est une science absconse !... Présenté dans une boîte ovoïde qui vous rappellera sans doute quelque chose – mais n’en faites pas tout un fromage - « Pour l’humour du ciel », vous l’avez amplement compris, constitue le cadeau idéal pour les fêtes… de Noël. Les non-chrétiens peuvent aussi se laisser tenter, cela va sans dire.
Miscellanées Adultère : « Le Christ a pardonné à la femme adultère. C’était facile, ce n’était pas la sienne ! » (Georges Courteline). Croix : « Quand je vois le Christ en croix, les bras m’en tombent » (Paul Claudel). Dieu : « Celui que tout le monde connaît. De nom » ( Jules Renard). Judas : « Il ne faut jamais juger un homme sur ses fréquentations. Ne perdez pas de vue que Judas avait des amis irréprochables » (Paul Verlaine).
Alain schneider
Voici donc la dernière parution de celui qui a toujours voulu voir « la vie du bon côté », même au travail - tel était en effet l’intitulé de la rubrique animée par notre ami Alain Schneider, et que tout lecteur digne de ce nom a en mémoire, j’en suis certain, concerne les perles religieuses. Ce n’est donc pas par hasard s’il a pour titre « Pour l’humour du ciel ». On peut rire de tout, assure-t-on, mais pas avec n’importe qui. Eh bien, cette fois, le problème ne se pose pas, car Alain Schneider, qui cultive avant tout une fine politesse de l’humour, qui jamais ne blesse, fera rire aussi bien les croyants que les athées. Rien ici de vulgaire ou d’insultant. On ne rit ni jaune, ni noir, mais bleu, comme le ciel. Comme l’espoir en une vie meilleure. 78
Alain Schneider sera présent le samedi 20 décembre à partir de 14 heures à la librairie Grangier, 14, rue du Château à Dijon, où il se fera un plaisir de vous dédicacer son livre. ■
Alain Schneider, « Pour l’humour du ciel », 410 pages, éditions Plon, 12,90 €.
OCTO + CHA LE DUO GAGNANT
Jean-Marc, la bonne impression
Jean-Marc est dans la place depuis 7 ans. Son cœur de métier ? La reprographie et l’impression. (Vous le connaissez peut-être sous son ancien nom, « Encre plus »). Il y a quelques mois, la boutique et l’atelier se sont refaits une beauté : nouveau nom, nouveau logo, nouvel aménagement intérieur et surtout des nouvelles machines pour proposer encore plus de services et des finitions au top.
Cha, la créativité avant tout
Charlène a posé son Mac, ses crayons de couleurs et ses bonnes idées, place des Cordeliers, il y a tout juste deux ans. Dans son bureau, intégré à Octo, elle fait dans la conception graphique. C’est une pro de la communication visuelle. Ensemble, ils proposent 8 activités complémentaires dédiés aux pros et aux particuliers ► l’impression ► la papèterie ► l’encre ► la carterie ► le colisage ► la domiciliation ► le mailing ► la communication… Objectif : vous accompagnez de A à Z et vous livrez des projets clés en main.
POUR LES PRO
Plans, dossiers PLU : les grands formats et les plans ne leur font pas peur ! Logo, charte graphique : Charlène, la créative de l’équipe est à votre écoute. Carte de visite, flyer, affiche, brochure… Charlène fait la créa, la décline et Octo l’imprime. Menu, calendrier : tout est possible, même sur des petites quantités ! Adhésif, habillage de voiture... Ici, on fait dans le sur-mesure. Et aussi : impression, tampons, plaques professionnelles, encres, reliures, photocopies…
Nouveautés
OCTO Ability
Ouvert du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 18h30 5, place des Cordeliers à Dijon
03 80 66 34 91 www.octo-ability.fr
Cha Studio
Charlène est installée au même endroit (on vous l’a dit dans le texte !) Si vous voulez la joindre directement, c’est simple
06 36 87 57 92
Pour voir ses dernières créations, c’est ici que ça se passe : www.cha-studio.fr
Mailing : mise sous plis et distribution, e-mailing. Colisage : envoi de colis dans toute la France et à l’étranger jusqu’à 30 kg. Domiciliation : adresse postale, réception et renvoi de courrier.
POUR MONSIEUR ET MADAME TOUT-LE-MONDE
Imprimante : apportez vos cartouches vides et hop, on vous les remplit. Faire-part, invitation… Vous venez avec votre fichier ou sans idée, on s’occupe du reste. Les faire-part du petit Marius sont imaginés, imprimés et façonnés sur place. Rapport, mémoire, reliure, photocopie… Pointez-vous avec votre thèse sur clé USB, Octo l’imprime avec le sourire.
Livres
Les savoureux "Caractères" de Godard, Malle, Boisset, Chabrol, Pialat, Lelouch, Clément, et même le grand Orson Welles, elle les a tous séduits, avant d’abandonner le cinéma pour l’écriture. Elle, c’est Marlène Jobert, la petite Dijonnaise qui depuis est devenue grande, et se souvient... Dans le monde du cinéma, on peut dire que Marlène Jobert a été l’égérie des années 70. Aujourd’hui, à 71 ans, la Dijonnaise d’adoption a éprouvé le besoin de faire le bilan de sa vie. Ses mémoires sont à son image : simples, élégantes, sans prétention. Dotée d’un joli minois couvert de taches de rousseur – d’où le sous-titre – Marlène, connaît le succès très tôt, grâce à un certain Jean-Luc Godard. Celui-ci la sollicite pour tourner « Masculin féminin » en 1966, en compagnie de Jean-Pierre Léaud et de Chantal Goya. A ce propos, elle évoque une anecdote comique : Godard exige que ses deux personnages féminins tournent une scène de nu, dans une salle de bain, la caméra filmant à travers le verre dépoli d’une fenêtre. Marlène se plie à son désir, mais pas Chantal. Celle-ci en effet, est enceinte. Le réalisateur se fâche. Rien n’y fait. C’est alors que Marlène a une idée : elle va tout bonnement remplacer sa partenaire, puisqu’elles ne doivent pas apparaître ensemble, mais l’une après l’autre. Jean-Luc Godard ne s’est aperçu de rien.
Marlène
Marlène, déçue par le réalisateur, a confié son sentiment à la presse, ingénument. Colère de l’intéressé… Un peu plus tard, à une projection de presse, un homme lui ouvre les bras. « Ahhh ! La petite Jobert ! Viens que je t’embrasse, tu es la seule à avoir dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas de Godard ! » C’était Michel Simon…
Galerie de portraits Et voilà bien où se situe l’intérêt de ce livre : Marlène nous fait découvrir des personnages célèbres du 7e art sous un autre jour. Ainsi Yves Montand, qui reste de marbre à l’annonce de la mort de Marilyn Monroe et, lors d’un déjeuner avec Marlène et Simone Signoret, sa femme, se montre vulgaire et agressif à l’encontre de cette dernière ; Montand, enfin, qui plus tard encore, essaie de la séduire, elle Marlène, d’une manière aussi insistante que déplacée. Elle évoque aussi la figure de Michel Piccoli : celui-ci, sur les plateaux de tournage, l’ignorait royalement, comme si elle était transparente. Vexant, non ? Heureusement, il y a les autres, Peter O’Toole, Kirk Douglas, Orson Welles, Jean Yanne, Claude Berri, dont elle fut très amoureuse, autant d’hommes sensibles et délicieux et dont l’auteure esquisse des portraits touchants.
Au cœur de
Fontenay, au cœur d’un chef-d’œuvre cistercien, par Frédéric Sartiaux, éd. Dominique Guéniot, 29 €
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Et puis il y a Dijon, qui a accueilli Marlène et sa famille après l’exil d’Algérie. Ce n’est pas Alger et son soleil, mais là au moins, la petite Marlène s’y découvre une vocation : elle entre aux Beaux-Arts, puis, un peu par hasard, elle se retrouve sur scène, à réciter des poèmes. C’est le déclic ! Un peu plus tard, elle fréquente le Conservatoire d’art dramatique de Dijon, et enfin les portes s’ouvrent. Sa décision est prise : elle sera actrice, ou rien. On connaît la suite… ■ Marlène Jobert, les baisers du soleil, de Marlène Jobert, Plon, 19,90 €.
Fontenay
Auteur et photographe, Frédéric Sartiaux vient de publier un bien beau livre, tout à la gloire d’un des chefs-d’œuvres de l’art cistercien, Fontenay. De fait, l’illustre monastère est l’enfant d’une guerre qui opposa à la fin du XIe siècle les riches clunisiens à saint Bernard ; celui-ci prônait un retour à la stricte règle de saint Benoît, privilégiant solitude et pauvreté en vigueur dans le monachisme primitif et qui, selon lui, avaient été transgressées par les moines noirs de la vallée de la Grosne. Ceux-ci, après la mort de la société carolingienne, étaient devenus les maîtres qui régnaient spirituellement mais aussi matériellement sur le nouveau monde. C’est ce que ne pouvaient supporter les cisterciens, avides d’absolu, qui passe par le plus extrême dénuement.. L’incarnation de cette recherche de la pureté originelle dans une architecture est saisissante : ce ne sont que lignes épurées, murs à la sévère élévation, piliers qui semblent jaillir du sol, aussi massifs qu’aériens, paradoxalement, tels qu’on les peut découvrir dans le cloître, jeux de lumière dans la nef, autant d’éléments qui concourent à la grandeur du tout. Grandeur parfaitement mise en valeur par les photographies de Frédéric Sartiaux et par un texte qui commente avec bonheur les images proposées. ■
La Galerie du Marché Venez découvrir des bijoux à la fois anciens, fabriqués parfois selon des méthodes aujourd’hui disparues, et des bijoux contemporains de belle qualité et d’une grande originalité.
Bijoux Hommes, Femmes et Enfants
La Banque des Métaux Précieux Achat-Vente, Expertise-Estimation de bijoux anciens et contemporains, pièces, lingots en or et argent, pierres précieuses de qualité. ‘‘L’achat ne se fait pas uniquement au poids, mais à la valeur réelle du marché d’occasion. Nous tenons compte de la qualité et de la période de fabrication (Art nouveau, Napoléon III...)’’ Thierry Broch
Bijouterie La Galerie du Marché - 11 rue Musette - Dijon - 03 80 30 77 30 Mardi au samedi (fermé le mercredi matin) 9h/12h - 14h/19h
*** Achat, Vente, Estimation, Expertise Pièces, Bijoux d’occasion ou cassés, Lingots - Or - Argent - Platine *** La Banque des Métaux Précieux - 2 rue de la Préfecture – Dijon - 03 80 30 00 06 Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h - www.bmpdijon.fr
La Bourgogne, franchement,
C’est K’DO ! Du 100% local pour offrir, s’offrir, se faire offrir. Une sélection ''made in Burgundy'' réalisée par une joyeuse enfant de la Bourgogne qui ne se laisse pas acheter. Pour les prochains rendez-vous, à Pâques et à la Trinité, Emilie acceptera néanmoins les (idées de) cadeaux que vous pourrez lui proposer. Et comme on va bientôt absorber la Franche-Comté, et revendiquer tous les anciens territoires des ducs, on a choisi de voir large. Qui a dit que les Bourguignons ne voyaient pas plus loin que leurs dernières rangées de vignes ? La preuve, on va commencer par une petite mousse bien locale, tiens.
◄ Une Beaune bière bien de chez nous
Paraît que Dionysos tire à moitié la tronche depuis que Belenium a posé ses fûts à Beaune. Ben ouais mec, y’a pas que le pinard dans la vie, y’a la bière pardi ! Désormais, la capitale des vins de Bourgogne a sa micro-brasserie. Ici, on brasse peu, mais on brasse bien. Blonde ou ambrée, la Belenium envoie le pâté.
+ d’infos et points de vente : www.belenium.com
▼ Bisons futés
Ça caille, vous avez le moral dans les moon-boots et un gros coup de mou ? Sautez dans votre voiture direction le Haut-Jura. Ouvrez grands les naseaux et surtout les pupilles : au détour d’une petite route de montagne vous croiserez peut-être le regard d’un gentil bison. Pas de panique, les quarante bestioles broutent tranquillou derrière des grillages de 4 mètres de haut. Si vous ne pouvez pas vraiment les approcher, vous pourrez par contre les manger. Alors oui, dit comme ça c’est un peu violent, mais la Combe aux Bisons est avant tout une ferme-auberge. Ceci dit, l’avantage avec un mammifère de 1200 kilos, c’est qu’il suffit d’en abattre une dizaine par an pour rassasier les clients. Ferme-auberge de La Combe aux Bisons 39370 La Pesse Tél : 03.84.42.71.60 www.lacombeauxbisons.fr
▼ Du foie gras local sinon rien
Inutile de traverser toute la France par des routes merdiques pour dégoter du bon foie gras. Faites plutôt confiance à nos petits producteurs du coin (coin) : dans le Jura à Mommet-la-Ville (ferme de la maison du Bois) ou à deux pas de Dijon, à Frenois (maison Drouhot) + d’infos : www.foiegras.coulombe.fr www.foiegras-drouot-dijon.com
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◄ Sel doré au vin jaune
OPLD Gourmet (comme « On Pause Le Décor ») est le roi des sucres et des sels aromatisés. Le dernier né de la collection c’est le sel doré au vin jaune. Beau et bon, il en jette sur la table et dans l’assiette. + d’infos : www.onplanteledecor.com
► Apéro quizz
Un bon vieux jeu de société de derrière les fagots, avouez-le, ça fait toujours plaisir. Sur ce coup-là, on vous attend au tournant sur vos connaissances en vin. Ce n’est pas aussi pointu que le Trivial Pursuit édition vin… et tant mieux ! Quizz’n cook spécial vin, en vente un peu partout en librairie, et notamment à l’Athenaeum à Beaune.
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◄ Zhed, à la pointe du design
Guillaume et Timothée ont commencé par plier des feuilles de cours pour en faire des avions en papier avant de s’attaquer au métal. De l’origami au design, il n’y a donc qu’un pas, franchi avec brio par nos deux Frenchies. Ils se sont remué les méninges et ont donné naissance à Zhed, une marque de mobilier contemporain indoor & outdoor, made in Bourgogne. Tables, consoles, luminaires, chaises de bar… leur inspiration est sans limite ! + d’infos : www.zhed.fr
▲ Mets de l’huile
Direction la Haute-Saône (oui je sais ça commence mal !), et plus précisément à Fondremand, là où un meunier fabrique sous vos yeux ébahis des farines, de l’huile, du vinaigre, des sirops et des confitures dans un moulin du XIIIe siècle resté dans son jus. En plus comme il est trop sympa, vous pouvez même vous pointer, de janvier à avril, avec vos noix et vos noisettes, qui seront transformées en huile vierge. Et sinon vous pouvez aussi juste vous balader, faire des emplettes et prendre votre goûter au moulin. Huilerie – moulin de Fondremand Le Moulin 70190 Fondremand http://sites.artisan-comtois.com
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La Bourgogne, franchement,
C’est K’DO !
► La vie de château
L’hôtel-restaurant du château de Courban (à 1h30 de Dijon, direction Troyes) déballe le grand jeu avec son Spa Nuxe : 300 mètres carrés, 3 cabines de soin, un hamman, un sauna, un jacuzzi, et une carte des soins qui fait rêver. Se faire du bien, ça n’a pas de prix (affiché ici, du moins, allez regarder sur le site !). Château de Courban 7, rue du Lavoir - Tél. : 03 80 93 78 69 www.chateaudecourban.com
▼ Je flambe, tu flambes, il flambe…
Et si vous alliez craquer vos étrennes au Casino de Salin les Bains ? En plus, il y a plein de bon restos dans les parages. On pense par exemple au château de Germigney (pas donné, vous allez craquer, c’est sûr ! ) et même à son bistrot de Pontarlier, avec son wine-corner, à Port-Lesney… Sinon, il y a aussi des thermes pour glander en toute sérénité. + d’infos : www.salins-les-bains.com
▲ Et la lumière fût.
Dans un atelier un peu fou-fou de Beaune se cache François Noc, menuisier décorateur. Ses domaines de prédilection ? Le bois et la lumière. Il joue avec les formes, les couleurs et les matières pour nous pondre des collections de luminaires épurés ou sophistiqués. De quoi nous en mettre plein la vue avec des modèles uniques. + d’infos : www.labelouvrage.com
◄ Bigoût, caramel et cassis
Attention : avec Nectars de Bourgogne, vous risquez d’être pris la main dans le sac de caramels pour la 125e fois tellement c’est bon. Caramel et cassis il fallait oser… Emmanuelle Baillard l’a fait ! + d’infos : www.nectars-bourgogne.com
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©P.HIEST _Image&associes
◄ Une BD franchouillarde et rigolarde. Fred Bernard n’est pas seulement doué avec ses crayons de couleur, il a véritablement un don pour nous raconter des histoires et nous embarquer dans son univers. Avec ses Chroniques de la Vigne, il nous dévoile des pages de son album de famille et nous fait voyager dans les entrailles de la terre et des vignes de Savigny-lès-Beaune. Beau, touchant et bourré d’humour. On adore la phrase du papy : «le snobisme, c’est la classe des cons». Devrait faire une BD dans BB, le Fred, on se marrerait. En vente dans toutes les bonnes librairies + d’infos : www.glenat.com
Jack London peut se rhabiller… ►
… pas besoin d’aller jusque dans le grand nord canadien pour se taper un petit trip en chien de traîneau. Suffit de se pointer à la Bellecombe dans le Haut-Jura pour un raid ou une balade découverte. Et pour les enfants (de 3 à 7 ans), il y a même du Baby Traîneau : les enfants apprennent à piloter et s’occupent des chiens dans un parc spécialement aménagés pour eux. Sourires jusqu’aux oreilles garantis (même si on ne les voit pas, sous le bonnet !). + d’infos : www.dunboutalautre.com
▼ La ferme !
Isabelle et Sylvain Olivier ont toujours le sourire et des supers idées gourmandes. Le produit qui cartonne en ce moment, c’est le beurre de fruit. Nous, on a craqué sur celui à la pêche de vigne… huuuuuuum c’est si doux ! Ça se marie à merveille avec des toasts grillés de foie gras ou du fromage de chèvre. Avec du sucré, c’est pas mal non plus : chouquettes fourrées, gâteaux au chocolat ou juste sur un petit peu de pâte feuilletée. Le cadeau bonus : vous êtes reçus directement à la ferme et ça, franchement, ça fait plaisir.
+ d’infos : www.fruirouge.fr
◄ Le cadeau à se faire à soi-même
▼Chêne éternel !
La Bourgogne vineuse, vue du Chêne : pour le prix d'un grand bourgogne, une plongée fascinante, rassurante, élégante et un poil irritante dans le monde de ceux qui ont bâti des châteaux en Bourgogne. Ici, pas de portrait des familles, des vignerons, ou même des milliardaires qui vivent là. Juste leurs tables, leurs tableaux, leurs pièces, leurs anciens jouets. Les rares personnages saisis par l'oeil du photographe ressemblent à des fantômes. On est proche de la réalité : vous avez déjà vu de vrais gens dans les rues de Gevrey-Chambertin ?
Art de vivre à la française en Bourgogne, par Guy Jacquemont. Photos Denis Laveur. Chêne. 35 €
C’est vrai niveau théâtre et opéra, on est plutôt bien loti à Dijon. Par contre, question danse, c’est à la porte de l’Espace des Arts, à Chalon qu’il faut aller frapper. La programmation est renversante : à ne manquer sous aucun prétexte, la dernière création de Philippe Decouflé, Contact (compagnie DCA). Car non, la danse contemporaine ce ne sont pas que des hommes et des femmes dénudés qui se tortillent sur scène sur de la musique conceptuelle. C’est bien plus que cela : c’est de la poésie, de l’art, de la souffrance, de l’élégance, de l’émotion, de la performance, des corps apprivoisés et des âmes chahutées. Voilà, c’est dit. + d’infos : www.espace-des-arts.com KP attractionsplurielles Victor Tonelli ArtComArt
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Actus Boutiques
Plus belle la ville Shopping de Noël, soldes hiver 2015, fête des "rennes", fête des rois... À Dijon centre-ville, c'est facile ! Une communication qui fait sourire ceux qui ne croient plus au Père Noël. Mais justement, si on ne parlait plus de miracles, à pareille époque, on serait mal. D'autant que certains quartiers qu'on croyait moribonds se relèvent, se transforment.
L'approche de Noël rend hystéro. Ceux qui trouvent que la vie actuelle ne leur a pas fait de cadeaux, onze mois durant, aimeraient bien croire au Père Noël et guettent dans la nuit le clin d'œil complice d'une bonne étoile prise dans les embouteillages du ciel, apparemment. La concurrence des grandes surfaces à l'extérieur, la hausse des loyers par quelques gros propriétaires possédant le même cœur de pierre que leurs maisons, l'impossibilité de se garer, etc, etc, on entend ça tous les jours ou presque. Personne, il est vrai, ne semble capable de comprendre et d'expliquer de façon sensée les mutations d'une ville comme Dijon, qui n'est pas pire qu'une autre.
Open, closed...
Difficile certes d'oublier les magasins fermés, les immeubles vides, surtout dans cette rue de la Liberté sur laquelle la baguette d'une mauvaise fée semble avoir jeté un mauvais sort, mais heureusement, de la rue Charrue à la rue Berbisey ou Piron, 86
tout comme entre Jeannin et Jean-Jacques, il y a aussi pas mal de changements... à vue, et même en vue. Profitez de vos courses de fin d'année pour découvrir les nouvelles enseignes du centre-ville, ou renouer avec celles du passé. Des enseignes qui devront être de plus en plus attractives pour éviter aux visiteurs d'aller dans les zones périphériques. Et allez faire la fête place de la République, véritable village de Noël.
Ainsi va la vi(ll)e
Les quartiers poursuivent en fait leur mutation. Comme l'ancien quartier des Antiquaires, devenu aujourd'hui celui du design et de la déco, des enfants le jour, des bars à vin la nuit, mais aussi des épiceries (de jour comme de nuit). Ces épiceries qui devraient donner une couleur et des saveurs inattendues au quartier. Little Italy a été le premier à installer un corner épicerie fine qui propose charcuterie et fromage à la coupe, qu'on vienne ou non s'attabler derrière. Les Domaines qui montent, à quelques pas de là, c'est
Le premier parc attractif à ciel ouvert enfin gratuit ? Profitez des derniers jours de cette fin d’année 2014 pour découvrir le plus grand parc attractif à ciel ouvert qu’une ville puisse aujourd’hui vous proposer : son centre ancien ! À défaut de résoudre les problèmes existentiels de ses habitants et commerçants, la dernière campagne de communication incitera au moins ceux qui habitent ailleurs (on ne va pas vous plaindre !) de découvrir comment se «parker» en centre-ville le temps de faire des courses, avaler une douzaine d’escargots ou boire un vin chaud. 700 affiches vous y aident, annonçant la couleur.
Grands parkings gratuits Quelques chiffres : 4 300 places de parking payantes, en surface, au centre-ville, auxquelles s’ajoutent 3 583 places dans les parkings publics. Ces dernières gratuites les deux derniers week-ends avant Noël (opération à renouveler par la suite, on l’espère). Places offertes 2 heures durant toute l’année si vous avez un ticket avec votre commerçant (s’il en fait collection, c’est qu’il n’a rien compris, le pauvre !) Il y a aussi 3 500 places de parkings publics, à proximité des arrêts du tram (notamment autour de la République), qui n’attendent que vous, à condition qu’elles ne soient pas bloquées par des voitures ventouses, qui ont choisi d’hiberner là ! ■ ©Grand Dijon
à la fois une table d’hôte, une cave à vins et une sélection de produits régionaux. Il faudra attendre quelques jours pour pouvoir s'accouder, tout à côté de chez Gautier, l'institution trentenaire, et d'Une épicerie tout simplement, la nouveauté de l'automne, au bar de la nouvelle épicerie-grignoterie portugaise Fado à Mesa. On souhaite tous qu'il y ait de plus en plus de ces petits commerces de proximité, chaleureux et accueillants où on trouve du beau, du bon, du bio, du naturel, du fait maison, aussi. Ce ne sont pas les locaux qui manquent. Et si les propriétaires de magasins vides comprenaient enfin qu'il est dans leur intérêt de baisser les prix, on verrait peut-être des enseignes quitter la Toison d'Or pour tenter une nouvelle chance ici ! On vous le redit, si on ne croyait pas au père Noël, à pareille époque ! ■ GB
DIJON
CENTRE VILLE LE SHOPPING
EN PLUS
GRAND
www.dijon.fr
Bienvenue dans le plus grand centre commercial de Bourgogne à ciel ouvert !
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Saint James
À bâbord toute ! ►
Impex s’en est allé, racheté par Saint James, cette manufacture de vêtements marins vieille de plus d’un siècle. Vous ne serez pas totalement déboussolés car les vendeuses, Danièle et Aleth, sont restées fidèles à leur poste. Toujours aussi accueillantes, elles vous proposent de refaire votre garde-robe à la mode marine. Après tout, Saint Malo n’est pas si loin, si ? Les bébés, enfants, hommes et femmes pourront s’habiller de rayures bleues de qualité. Car ici vous ne trouverez que des matières nobles, du pur laine, du 100 % coton. Pas de synthétique qui pique ! L’atout fort qui rappelle bien que nous sommes ici en Bretagne, c’est le célèbre ciré qui résiste à toutes les tornades de pluie. On craque aussi sur les chemises dont le bout des manches est parfois brodé. C’est le détail dont on ne peut se passer. Quant aux tailles, elles iront à tout le monde, jusqu’au XXXL pour les hommes et au 52 pour les femmes. Saint James boutique - 2, rue Stéphen Liégeard - Dijon. Tél : 03 80 30 78 55. Ouvert le lundi de 14h à 19h et du mardi au samedi de 10h à 19h. contact@st-james.fr. www.boutique-saint-james.fr.
Actus Boutiques
■ par Cynthia Benziane
Catimini
◄ Le vestiaire coloré des kids
Rue Piron, Harmonia Mundi est parti… en Catimini. Dans cette jolie boutique, on habille les petits de 1 mois à 14 ans. Pas besoin de fouiller des heures pour trouver la bonne taille, tout est trié minutieusement. Attendez-vous à des prix plus élevés que dans les boutiques classiques. Et pour cause, la qualité est au rendez-vous avec notamment des doudounes 100 % coton et 100 % plumes pour cet hiver ainsi que de la couleur et de la créativité dans le style pour lutter contre la morosité. Et pendant que vous cherchez votre bonheur, envoyez votre chère petite tête blonde (ou rousse d’ailleurs, et même brune) au fond de la boutique, dans l’espace qui lui est dédié : dessins animés, livres, il y a de quoi s’occuper . Une idée de génie de la responsable, Noémie ! Catimini – 22, rue Piron – Dijon. Tél : 03 80 42 02 72. Ouvert du lundi au samedi de 10h à 19h sans interruption.
Une épicerie, tout simplement ►
Pendant 14 ans, il a fait le bonheur des guides autant que des habitués dans son bar à vin-restaurant parisien. Marc, Dijonnais d’origine, a choisi de revenir aux sources en ouvrant, à deux pas de chez sa mère, une épicerie d’alimentation générale d’un genre entièrement nouveau à Dijon. Le long des étals, il y a du bio, du moins bio, du naturel et du frais, toujours du frais. Chic et moderne, un lieu où on retrouve aussi les produits d’antan avec des légumes oubliés comme le rutabaga, le topinambour ou encore le panais. Un corner est dédié à la coupe avec une sélection de charcuteries de qualité. Tous les produits sont des coups de cœur, sélectionnés après un test gustatif. C’est bon, beau, tout simplement. Une épicerie, tout simplement. 6-8, rue Auguste Comte – Dijon. Tél : 03 45 21 26 96 ou 06 47 44 07 38. Ouvert du mardi au samedi de 9h à 20h30 et le dimanche de 9h à 13h. www.une-epicerie.fr. Facebook : une épicerie.
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BB PUBLI INFO
Grain de cassis Elles sont bien intentionnées les filles de Grain de Cassis ! Elles nous donnent des idées de cadeaux et nous propose des mets délicieux pour composer nos repas de fête. On ne se prive pas des bonnes choses et surtout, on en abuse !
Epicuriens… bienvenus !
Stacie et Katia pensent à nos bouches délicates et à nos estomacs affamés durant les réjouissances de fin d’année. Désireux d’épater nos convives, on vient se fournir en saucisson truffé artisanalement par l’Or des Valois à Nuits Saint Georges. Un met fin que l’on peut facilement accompagner de figues farcies au foie gras… Sucré, salé, c’est à la mode ! Par ailleurs, on trouve un choix épatant de foies gras de canard artisanaux, en bocaux, agrémentés à la datte, à la pistache, au piment d’Espelette, au poivre du Sichuan… Les fines bouches apprécieront les sardines à l’huile de homard, la terrine de pintade aux baies de cassis, la terrine d’escargots de David Camus installé en Bourgogne… Cette année, la truffe est le produit phare, vous la trouverez ici, sous toutes ses formes et même dans un risotto tout prêt. Les gastronomes trouveront leur bonheur et même plus !
À offrir sans modération
Une fois que l’on a comblé les papilles de nos convives, nous pouvons passer aux cadeaux ! Quel bonheur de recevoir un coffret gastronomique avec sa petit touche bourguignonne comme une bière du coin, la Loro, d’olives au foie gras à tartiner, et de miel aux truffes. Pour les enfants, une grande pièce de chocolat à casser accompagné de son maillet rend ringard le classique père noël emballé d’aluminium. On ne peut pas faire l’impasse sur les bouteilles géantes de sucreries, de pop corn, de guimauves, de soucoupes en sucre… Un rêve démesuré qui se réalise ! Evidemment, on trouve aussi de délicieuses boissons à découvrir ou redécouvrir comme le champagne Jacquesson. Sur ce, Grain de Cassis vous souhaite de bonnes fêtes !
Grain de cassis
14, rue Rameau à Dijon
09 80 75 05 62
Ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h30 et le dimanche de 11h à 18h.
Facebook : Grain de Cassis graindecassis@gmail.com.
Le quartier Jean-Jacques
fait partie de l’histoire de Dijon. Certains commerces sont là depuis plus de 20 ans, tenus par les mêmes visages rassurants ou repris par quelqu’un de la famille. D’autres viennent de poser leurs cabas et sont déjà des lieux où l’on aime se retrouver pour faire les achats, qu’ils soient festifs ou du quotidien. Entre amis, en famille, ou seul, on s’y sent bien. On vient boire un verre, manger, renouveler sa garde-robe, décorer son intérieur, acheter du matériel pour pouvoir, enfin, accrocher ce cadre qui fera bien dans le salon… Un repère de commerces indépendants où on trouve tout ce dont on a besoin, selon l’heure et l’humeur. Même de quoi s’occuper le weekend avec une grande brocante le 3ème dimanche de chaque mois (rendez-vous bien connu, désormais, tout comme la bouffe à Rousseau et le vide-grenier annuel). Pour Noël, vos commerçants vous donnent rendez-vous les weekends de Décembre et vous réservent des animations gratuites pour tous. À la vôtre !
À L’OMBRE DE L’OLIVIER Chez Philippe, on vient d’abord admirer son magnifique olivier, un vrai de vrai -transformé en olivier de Noël pour l’occasion- qui pousse tranquillement à l’entrée de la boutique. 5 ans déjà qu’il fait briller le soleil dans le quartier avec ses huiles d’olive en fûts ou en bouteilles venues de Provence et d’ailleurs…des huiles de pistache, de noisette, de cèpes, de truffe, d’argan. Bio, artisanal et français, c’est le crédo du patron. De l’autre côté de la boutique, c’est le paradis des senteurs avec des parfums de Grasse, des bougies végétales, des savons. Un ensemble de trésors de bienêtre avec lesquels on compose son coffret personnalisé de A à Z pour les fêtes.
Son leitmotiv ?
Faire plaisir et se faire plaisir. 39, rue Auguste Comte. Ouvert du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 19h. 7/7j tout le mois de décembre. Tél : 09 54 10 75 36 ou 06 65 57 19 57. leshuilesdelaurette@free.fr. www.leshuilesdelaurette.com
FRIP’ONNE
L’ESCARGOT
CHEZ ZOÉ
Le dépôt vente tendance derrière une façade rose inratable. Claire ne vend pas de marques d’entrée de gamme mais des vêtements de qualité et de seconde main. Le réflexe pour le porte-monnaie et la planète ! Depuis 2 ans, elle change consciencieusement sa collection tous les deux mois pour vous proposer des vêtements, chaussures et accessoires à la mode et de saison. Comme n’importe quelle boutique, on flâne, on essaie et on profite des conseils avisés de Claire. Pour Noël, que diriez-vous d’un sac à main en cuir de chez Darel, Longchamp ou Scooter sans vous ruiner ?
On s’est habitués à voir Gilles et Carmen diriger l’Escargot de main de maitre. Ils travaillent des produits frais pour réaliser leurs petits (et grands!) plats traditionnels. C’est ouvert tous les dimanches de l’année, bonne nouvelle, c’est l’occasion de faire une tablée familiale. On se pourlèche les babines en parcourant les propositions du menu Bourguignon qui fait honneur aux saveurs de notre terroir. Des saveurs à retrouver pour les fêtes en commandant des plats comme chez le traiteur. Et le service est à la hauteur. De quoi impressionner les amis des amis des amis…
Il y a 10 ans, Joëlle ouvrait sa caverne d’Ali Baba comme elle l’appelle. Pleine de joie de vivre et débordante d’énergie, elle vous invite dans sa boutique/caveau où un melting pot inattendu fait se rencontrer des statuettes des héros de Walt Disney, des farfadets, des sorcières et des reproductions de musées époustouflantes. Dali, Magritte, Klimt, Rodin…des artistes incontournables que l’on rêve de voir dans sa bibliothèque. Les indétrônables de la boutique restent la célèbre chouette dijonnaise et les chats en porcelaine de Rosina Wachtmeister.
Son leitmotiv ?
Son leitmotiv ?
Du fait maison, rien que du fait maison.
Un grain de folie et beaucoup de sympathie.
Peu importe le porte-monnaie, tout le monde trouve son bonheur. 91, rue J.J Rousseau, juste après le trompe l’œil sur la gauche. Ouvert du mardi au vendredi de 10h à 19h et le samedi de 10h à 18h. Tél : 09 83 71 51 28. clairefrip@bbox.fr. Facebook : Frip’onne
43, rue J.J. Rousseau. Ouvert le lundi soir de 19h30 à 21h30, du mardi au samedi de 12h à 14h et de 19h30 à 21h30 et le dimanche midi de 12h15 à 14h. Tél : 03 80 73 33 85. restaurantlescargot-dijon.com. contact@lescargot-dijon.com
Son leitmotiv ?
6, rue de la Chouette. Ouvert tlj de 10h30 à 19h sauf le lundi de 13h30 à 19h et le dimanche de 10h30 à 16h. Tél : 03 80 30 59 48. boutiquezoe@free.fr. Facebook : Boutique Zoé
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������������������ 15 h / 18 h
Animations musicales
Musique avec AKROFOLK
devant le Brighton et Chevet de notre Dame
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Distribution de papillotes ������������������������� dans le quartier
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Distribution de papillotes dans le quartier
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15 h / 18Brocante h
Animations musicales
14 h 30 / 18 h
devant le Brighton et Chevet de notre Dame
Musique avec AKROFOLK Les Chouettes du cœur
Distribution de papillotes devant le dans le quartier
devant le Brighton Brighton
Distribution de papillotes �������������������� 10 h / 18 h ����������������������� dans le quartier Brocante
studio zooloo 0667850067
������������� 14 h 30 / 18 h ������������ ������������������ Les Chouettes du cœur
15 h / 18 h
devant le Brighton
Animations musicales studio zooloo 0667850067
����������������������� devant le Brighton ������������� et Chevet de notre Dame ��������������������� ������������
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NOUVEL AIR
Discrètes mais incontournables, les deux sœurs Marie et Edwige forment LE duo brillant et créatif du quartier. Au-delà de la vente de bijoux neufs et anciens et de la restauration minutieuse, elles font de la création pure. Dans leur atelier/boutique où elles travaillent sous vos yeux et à la main, leur poésie s’exprime dans l’or, l’argent, l’opale, le corail, la turquoise… Des bijoux originaux et uniques ! Un bijou qui ne vous plait plus ? N’hésitez pas à l’emmener, ici les filles refondent la matière et recréent pour vous.
Un vent nouveau souffle place Garibaldi, celui de la vapoteuse ! Léa et Rémi sortent de leurs tiroirs d’apothicaire leurs e-liquides français et internationaux triés avec le plus grand soin, plus de 100 saveurs vous sont proposées. Greenvapes, VDLV, Bamskilicious, Good Life Vapor, des marques pour la plupart en exclusivité dans la région pour toujours plus de goût et de vapeur. Des batteries les plus classiques aux plus puissantes, des clearomizeurs adaptés à vos envies et des accessoires qui poussent la personnalisation jusqu’au moindre détail… En bref, asseyezvous confortablement, testez, prenez conseil, on vous attend !
Leur leitmotiv ?
Laisser libre cours à la créativité. 4, rue Auguste Comte. Ouvert du lundi au samedi de 9h30 à 12h et de 14h à 19h. Tél : 03 80 73 13 95. bijouterielarcade@orange.fr. www.bijouterie-larcade.com. Facebook : Bijouterie l’arcade
Leur leitmotiv ?
Conseil, technique et convivialité. 41, rue Auguste Comte. Ouvert tous les jours de 10h à 19h sauf le lundi de 14h à 19h. Tél : 03 80 28 99 95. Facebook : Nouvel’Air. nouvelair21@gmail.com
�������������������� EPICERIE FINE 10 h / 18 h GAUTIER
LA BOUTIQUE AUX ARABESQUES
Brocante Philippe toujours
Emmanuelle accueille les passionnés du rythme dans sa boutique colorée et chaleureuse. Seule sur tout le département, elle propose les vêtements et les accessoires introuvables ailleurs. À partir de 4 ans et jusqu’à 90 ans si le cœur vous en dit, venez chercher vos chaussons Repetto, Merlet (et bien d’autres !) pour pratiquer la danse classique, vos tenues pour la danse de salon, jazz, contemporaine et encore flamenco. Ici, on commande aussi sur demande les couleurs et les matières qui vous conviennent. Olé !
perpétue encore et les traditions avec un accueil chaleureux et une qualité indiscutable des produits. Le bon goût, c’est ici. Et pour les fêtes, il a prévu le coup. Il nous prend par les sentiments avec ses foies gras, cuits ou crus, de canard et d’oie, d’Alsace ou du Sud Ouest, truffés ou pas. Attention, il faut commander à l’avance ! Les fêtes sont aussi l’occasion de découvrir le fameux caviar Petrossian, le saumon fumé sauvage de la Baltique, les truffes du Périgord. Vous accompagnerez bien le tout d’un Meursault premier cru…
La grâce à portée de tous.
Tradition et qualité.
11, rue Auguste Comte. Ouvert le mardi de 14h à 18h30, le mercredi et le samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h30, le jeudi et vendredi de 14h à 18h30. Tél : 03 80 65 75 24. boutiquearabesques@free.fr Facebook : la boutique aux arabesques
77, rue J.J. Rousseau. Ouvert du mardi au vendredi de 8h à 12h30 et de 15h30 à 20h. Le samedi de 8h à 20h. Le dimanche de 9h à 12h30. Tél : 03 80 67 17 19
14 h 30 / 18 h
Les Chouettes du cœur devant le Brighton
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studio zooloo 0667850067
L’ARCADE
Distribution de papillotes dans le quartier
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Gustave & Cie
Noeud pap’ à toute épreuve
C’est le détail qui compte pour une allure dandy bourgeoise impeccable. Et oui, car ce nœud papillon de la marque Gustave & Cie ne se froisse pas, ne tombe pas, ne se met pas de biais (comme la célèbre cravate du président !) car il est en métal. Une innovation qui vient des bancs de notre université de Bourgogne où deux garçons, Guillaume et Timothée, se sont rencontrés. Vous en achetez un et il ne vous reste plus qu’à vous fournir en rubans de tissus pour avoir un tour de cou fantaisiste ou classique selon vos envies du jour. Un atout style fabriqué en Bourgogne et lancé sur un site de financement participatif. Il ne leur manque plus que 1.500 € pour lancer l’aventure… en vrai ! Ces deux là ont de l’avenir, d’ailleurs ils n’en sont pas à leur coup d’essai puisqu’ils ont déjà une marque de mobilier design en métal fabriquée en France, ZHED. Gustave & Cie – Tél : 06 09 08 26 23. contact@gustave-et-cie.fr. www.gustave-et-cie.fr.Facebook : Gustave & cie. Financement participatif sur www.kisskissbankbank.com/financez-lenoeud-papillon-en-metal-made-in-france.
Flowers & Déco
Vous pourrez dire que vous êtes au parfum
Une petite boutique cosy, joliment décorée, accueillante et surtout… parfumée ! Fabrice bichonne ses fleurs, plantes et autres compositions en les décorant. Ne vous contentez plus de partir avec un cache-pot classique, faites confiance à ce fleuriste sympathique qui habille vos plantes avec goût à coups de rubans, de boules décoratives, de pots originaux… Une petite mine d’or. Pour les parfums d’intérieur, dirigez-vous vers l’espace senteur où on trouve des diffuseurs, des plâtres imbibés d’essence, des bougies, des savons. Le tout 100 % naturel et régional. Le plus est sans conteste la livraison à domicile ! Flowers & Déco. 74, rue Chabot Charny – Dijon. Tél : 03 80 73 41 42. Ouvert du mardi au samedi de 9h à 19h30 sans interruption.
To be …together !
Un concept store à la parisienne autour de l’artisanat comme on en connait peu à Dijon. Un seul et même endroit pour s’habiller, boire un thé, acheter des cosmétiques et s’offrir des œuvres d’artistes dijonnais. Oui, c’est possible. Dans une déco vintage, on découvre une sélection de tee-shirts urbains des marques Seven Mates et 48 carats et des baskets Crime London que vous ne trouverez pas ailleurs. En parlant d’exclusivité, Anaïs vend aussi des produits de sa propre marque, TJB, dont 20 % des bénéfices sont reversés à l’association Un techo para mi pais. Parmi les accessoires, vous trouverez également des savons faits main et fabriqués en Bourgogne, des jus de fruits, thés et cafés bio, des gâteaux, des œuvres d’art, des accessoires pour la cuisine. Il y a même un espace pour occuper les kids ! To be – 45, rue Jean-Jacques Rousseau – Dijon. Tél : 09 86 18 82 59 ou 07 62 96 70 03. Ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h. www.tjb-tobe.com - contact@tjb-tobe. com. Facebook : TJB.
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La clef d’or
Un service bien huilé
Actus Boutiques
■ par Cynthia Benziane
On appréhendait le départ à la retraite du plus ancien serrurier du centre-ville. Après 30 ans de bons et loyaux services, M. Tournier a rendu son tablier cet été en s’assurant de ne pas laisser les clefs de la boutique à n’importe qui. Julien et Gaëlle, déjà serruriers à domicile, se sont installés à sa place en toute discrétion. Même dévouement, même(s) activité(s). Ils fabriquent sur mesure, vendent et installent des serrures, mais pas que ! La nouveauté, c’est le service menuiserie. Ils proposent, à la vente, des fenêtres et des portes qu’ils posent également eux-mêmes. Leur savoir-faire autant que leur accueil sympathique devrait leur ouvrir bien des portes. La clef d’or – 53, rue Jean Jacques Rousseau – Dijon. Tél : 03 80 45 14 1 ou 06 36 73 75 12. Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h.
Objets
tOm's Drag
PeiNtures et PaPiers PeiNts
bOugies
Côte NOire
PeiNtures et PaPiers PeiNts
LES COULEURS DE MARIE Showroom ‘Les Couleurs de Marie’ 6 rue Verrerie - 21000 Dijon Tel: 03 80 31 34 16
Showroom ‘Les Couleurs de Marie’ 30 rue Maufoux - 21200 Beaune Tel: 03 80 24 92 63
lescouleursdemarie@wanadoo.fr
www.lescouleursdemarie.fr
FUTURS CRÉATEURS D’ENTREPRISE Formation - Action intitulée :
‘‘RÉALISER MON ENTREPRISE’’ 5 Janvier - 24 Février 2015 - durée 180 heures à DIJON
ACTION À TEMPS PARTIEL ET EN PRÉSENTIEL, GRATUITE POUR LES PORTEURS D’UN PROJET ENTREPRENEURIAL À REALISER À COURT TERME, D.E ET SALARIÉS QUEL QUE SOIT VOTRE STATUT ET VOTRE NIVEAU DE FORMATION. POSSIBILITE RÉMUNERATION POUR D.E. NON INDEMNISÉS PAR PôLE EMPLOI
AVEC LE CONCOURS DU CONSEIL REGIONAL DE BOURGOGNE
Organisée par le CENTRE D’ENTRAINEMENT-ETUDES EN LIAISON AVEC LA FORMATION ENTREPRISE 3 rue Mariotte - 21000 Dijon Contact : Catherine SICALIDOU Tél: 03 80 35 22 59 & 06 10 45 23 17 www.celfe-synergie.com Messagerie: celfe@celfe-synergie.com REUNION D’INFORMATION : JEUDI 18 DECEMBRE 2014 AU CELFE A 14H
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Garf
Le monde
selon
Coach toujours, tu l’intéresses. Qui aurait pensé qu’un jour notre Garf verrait un coach, n’étant ni championne ni politicienne de nature mais femme de tête (et de corps), et une des « influenceuses » les plus actives de la région ? Elle nous surprend encore une fois !
Jouer sérieusement pour apprendre à vivre
Nicole Ortis, c’est LA coach dont on se passe l’adresse en toute confiance, et qui a changé la vie en mieux de pas mal de monde en Bourgogne et ailleurs. Son domaine à elle, c’est «Apprendre à apprendre» et il faut reconnaître qu’elle y parvient bien. Adultes, enfants, chefs d’entreprise, personnalités diverses et anonymes ont tous droit à son attention bienveillante et son regard acéré et peuvent avancer sans trop se perdre en s’appuyant sur sa longue expérience. Avec ses acolytes, Anne Jahouvey, spécialisée dans les entreprises, et Aude Lefranc*, également fresquiste, elle a créé un «jeu sérieux» (serious game en anglais, très tendance) : ©l’Apprenticien il y a deux ans déjà. C’est un jeu de plateau, comme un Trivial Pursuit, avec son dé, des cartes qu’on tire au sort, un pion par joueur et un sablier. Au départ, accompagnés par un coach certifié, on définit un projet qui nous tient à cœur et au cours de la partie, on joue sur la réflexion, les émotions, le passage à l’action, la mobilisation des ressources et la gestion des aléas. A la fin, on est capable de résoudre son problème et de savoir comment faire pour y arriver. Bluffant. Les parties se déroulent les mercredi après-midi et en soirée pour ©l’Apprenticien version enfants et sur rendez-vous pour les plus grands. Une école de formationn en coaching scolaire sera opérationnelle au printemps. * voir BB60 Nicole Ortis Consultant - Formation, Développement Personnel, Coaching 13 rue Buffon - 21240 TALANT - Tél : 03 80 53 72 87 n.ortis.consultant@wanadoo.fr - www.nicoleortis.fr - www.lapprenticien.comu Séance : 80 € adulte – 100 € couple – 20 € enfant
L’alcool ne te tuera pas au volant(enfin pas ce soir)
Personne n’avait encore pensé jusqu’ici que, pour éviter l’hécatombe de jeunes fêtards alcoolisés en voiture, il suffisait de mutualiser les «Sam», les capitaines de soirée qui se sacrifient à tour de rôle en ne buvant pas pour pouvoir ramener leurs amis en toute sécurité. Un étudiant de l’ESC Dijon, Lamine Thiam, a eu cette idée géniale : Shop ton Sam, pour mettre en relation les fameux Sams avec ceux qui veulent profiter de leur soirée en club ou ailleurs, en pouvant dépasser les 0,25 g d’alcoolémie. Le principe est simple et fûté : aller en soirée, avec la garantie d’un transport en toute sécurité pour les fêtards, en échange d’une rémunération pour les Sams qui profitent également de nombreux avantages avec les clubs partenaires. Tout le monde peut s’inscrire (même les vieux qui ont le même souci !). Les Sams ne sont pas des taxis, et font l’aller-retour pour un prix raisonnable. Tout le monde passe la soirée dans le même lieu et s’entend sur les horaires. On peut ainsi faire de nouvelles rencontres et élargir son cercle d’amis, tomber amoureux... ou pas. Sam et fêtards sont évalués. Et tout le monde est content. Shop ton Sam est en ligne depuis octobre, c’est une start-up hébergée dans l’incubateur de l’ESC. Lamine suit le Parcours Entrepreneuriat de l’ESC et s’est associé depuis peu avec Johann Martel, un autre étudiant. Beaucoup d’atouts pour une innovation made in Dijon. Site : Shoptonsam.fr
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Miss Bons Plans pour les filles pas girly
La page Dijon Filles, les filles du coin la connaissent depuis 2010. Celles qui aiment les soirées filles à l’Olympia et être au courant de tout ce qui peut améliorer ou enchanter la vie dans le coin. Cette page est tenue par la mystérieuse et positive Jess, surnommée «Miss Bon Plan» par ses copines… qui sont maintenant plus de 3 000 à en profiter. Mais attention, on n’est pas dans le girly : ce sont de vraies filles d’aujourd’hui, bien dans leur peau, intéressées aussi bien par les jeux que par les droits des femmes, le shopping et les restos, la santé et les bijoux, le développement durable, sans oublier la culture. Il y a quelques garçons aussi dans les fans, discrets mais curieux de ce qui plait ou pas aux filles. Il y a beaucoup d’interactions, toujours dans le respect et la bonne humeur (la «photo du vendredi» est assez marrante). Jess, qui ne fait rien comme tout le monde,a créé son blog seulement cet été. Il est à son image, simple et sans prétention, avec de bons articles de fond. Son dernier bon plan ? Carlier «le Dijonpolitain», un illustrateur parisien devenu Dijonnais, qui s’éclate à montrer les différences entre les deux villes avec beaucoup de sensibilité. Il a aussi tapé dans l’œil avisé de We Love Bourgogne, qui l’invite désormais chaque semaine sur son site. Dijon Filles : dijonfilles.blogspot.com Facebook : Dijon Filles Le Dijonpolitain : dijonpolitain.canalblog.com et tous les vendredis sur www.welovebourgogne.fr
C
NOUVEAU ! s in ollecte des sap en porte-à-posr hors zones d’ac
tivité
te
je donne
une seconde vie à mon sapin DANS LES 24 COMMUNES DU GRAND DIJON DU 7 AU 14 JANVIER 2015 Je dépose mon sapin sur le trottoir, sans sac, sans son pied et sans neige artificielle ni décoration.
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Pour tout savoir
sur l’opération, www.grand-dijon.fr
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av E c
LE
je réduis mes déchets
c’est pour la vie !
Les Nouveaux Mystères de Dijon
Villa Messner- FOXAEP.COM.
Bô-bars, belles nuits, beaux crus : ■ par Olivier Mouchiquel
Il fait nuit, le brouillard noie les façades de pierre du centre-ville, on devine derrière les fenêtres d’hôtels particuliers les familles à table ou devant la télé, les jeunes affalés sur les canapés avec leurs ordis. Ce soir, on a décidé de quitter le cocon protecteur de l’appart. Jean-François Mazuer et Mario Barravecchia viennent d’ouvrir deux lieux hyper-secrets (mais déjà connus de tous les 25-65 ans sur facebook), surprenants et totalement antinomiques, contemporains mais revendiquant l’histoire burgonde. L’un à fleur de trottoir, éphémère et caché ; l’autre derrière un mur d’enceinte, pour faire la fête loin des regards inquisiteurs. On en parlait tellement sous le manteau (les nuits sont fraîches) qu’on a voulu se rendre compte par nousmêmes. En piste, Watson ! Avant de prendre le trottoir rive gauche de la rue Parmentier, on arpente le trottoir rive droite de la rue Vannerie, parce qu’on nous a dit que c’est là. Là, quoi ?
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Une nuit au Trou ! Comme un phare dans la brume, luciole dopée aux stéroïdes, une lampe suspendue à un mètre du sol signale au quidam gelé l’entrée d’un hâvre de chaleur et de paix. Les portes du trapon donnent sur l’escalier le plus raide et bas de plafond de tous les bars de la ville, interdisant l’entrée, et plus encore la sortie, à tout individu alcoolisé. Tout ça promet un lieu propice à la tranquillité et à la convivialité. Vous n’allez pas être déçus. Suivez un peu... En bas, une verrière de fer forgé par Christophe Babouhot, ferronnier à Gevrey-Chambertin, ouvre sur l’un des plus beaux caveaux du 16ème siècle, celui de l'Hôtel de Saulx. Sous les arches de pierre, la déco contemporaine minimaliste mêle le métal et les cuirs au bois de récupération de bateaux. Au fond derrière le bar, le Petit Bistrot permet de se lover dans de confortables fauteuils et canapés d’esprit troc-broc.
Au Trou Dijon - DR
Au Trou Dijon - DR
Véritable « speak-easy new-yorkais », cette cave sèche, géothermique et écologique, traversée pourtant par le Suzon, est idéale pour se retirer monastiquement du monde et prendre le temps de parler, manger un morceau… Ici, la musique préserve l’intimité des conversations : on n’a pas à hurler pour se faire répéter un prénom. On s’installe dans un coin, à deux, entre amis, sous la lumière de lampes laissant dans une pénombre de Prohibition les tables alentour, façon cercle de poker clandestin. On a le choix dans les (inévitables) planchas fromage et charcuterie fine. Au moins ici, on fait dans l’humour : trou de mémoire ou trou de souris, mix troubadour, trou de l’horloge et sa saucisse de Morteau, trou de vingt briques pour couple, mises en bouche du bouche-trou… C’est le seul endroit où l'on peut déguster sans rire un trou du cru, tartine charcutière gratinée à l’Epoisse. À la table voisine arrive le plat traditionnel du samedi soir, le trou mijoté, suivi d’un pont-des-trou, plancha de délices sucrés du chef. Quant aux vins, servis dans des verres à dégustation, ils dévoilent leurs arômes et leurs robes translucides. La carte, travaillée avec les viticulteurs, revendique sa forte identité bourguignonne. Ce bar à vin souterrain reprend en fait la tradition des cabarets, lieux à boire et à chanter, avec mime, opéra, ciné-concert, électro minimaliste, guitare à la cool et rémunération au chapeau, au bon vouloir des spectateurs. Le lieu a même son chroniqueur, Benoît-Marie Lecoin, qui publie sur le web les interviews des artistes tombés au Trou mais pas aux oubliettes. Les Wild Sisters, les Miches Feutrées, Maria Dueñas , le duo Dix Vagues… Les 18 et 19 décembre, on viendra fêter un Noël
à Broadway avec les Triplettes de l’Opérette, « trio vocal déjanté et pianiste à bretelles ». Comme la Causerie des Mondes fondée par Jean-François en 2003 autour du thé et du café, comme Infuz, son café take-away du square des Ducs, le Trou marque l’expansion d’une jeune génération qui a choisi de transformer la ville en revenant à ses racines. On en est ressorti quelques heures plus tard, sans les avoir vues passer. Et l’on s’est enfoncé dans la nuit. ■ Le Trou Dijon - Pas d’adresse mais c’est rue Vannerie. (Chut ! ne le répétez pas, c’est au 15.) Jeudi, vendredi, samedi, de 18 h à 2 h - Site : letroudijon.fr - Facebook : Le Trou Dijon info@letroudijon.fr
Hypnotisé par la Villa Messner De hauts murs d’enceinte, des grilles infranchissables, des colosses veillant sur la tranquilité des lieux, on ne rentre pas dans la Villa Messner comme dans un moulin. Tant mieux. Tenue correcte et respect ne sont pas de vains mots. Dans sélection, il y a sélect : esclandre interdite, correction exigée et pour entrer, la carte de membre, nominative mais autorisant cinq invités, est obligatoire. Jardel a fait les plans, Ernest Messner a fait construire. Deux Dijonnais ont fait émerger en 1912 cette villa qui resterait l’unique maison néo-classique de la ville. Une architecture extraordinaire avec sa balustrade, ses bas-reliefs d’Eugène Piron évoquant autant les anges et la justice (Messner fut un sénateur féru d’art) que la vigne et le houblon. Messner fut aussi brasseur et viticulteur. La Villa est désormais un bar privé, tenu par Mario Barravecchia, finaliste de la première édition de la Star Academy et créateur du Côte d’Or Festival Song. Club privé, la Villa Messner est le cocon rêvé de nos rêves paillettes. Luxe, calme et volupté, on a presque croisé le fantôme de Baudelaire au comptoir, un verre très abordable de gin à la main. Au fil des heures, le DJ passe de l’ambiance lounge et apaisée, propice aux conversations secrètes des hommes et femmes d’affaire, à la world music d’une jeunesse emportée par la vibe internationale. Histoire de faire la fête, se lâcher et danser. Pas sur une piste, on n’est pas au cirque. On danse entre l’immense jardin et les fauteuils ambiance Louis XVI. On glisse dans le temps. Marie-Antoinette en aurait apprécié la lumière teintée à l’or fin d’une royauté versaillaise. Les élégantes des années 30 également, robes hyper courtes, coupe Louise Brooks, champagne de grande marque en main pour atmosphère
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néo-hollywoodienne. Tiens, ne serait-ce pas là ce vieil Humphrey Bogart, causant à l’oreille d’une étrange créature sortie du Cinquième Élément ? On imagine sans peine ici le bal masqué vénitien d’un duc et d’une duchesse quelque peu canailles et raffinés. Le fumoir est un luxueux salon privatisable. Ici, on respecte le fumeur autant que le non-fumeur. Doté de sa propre collection de cigares, il fascinera. Le temps d’un verre de Springbank single malt et d’une poire Williams, on se pose. On peut tout faire à la Villa Messner, organiser une expo, un défilé de mode ou une soirée privée. On peut même s’y marier. Ou s’y remarier, si l’on regarde bien. On y pensera. On reviendra. ■ Villa Messner - 5 rue Parmentier à Dijon - 06 58 16 04 48 Du mardi au samedi, 17h-2h www.villamessner.fr - contact@villamessner.fr
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Mais qui est GATSBY DIJON ? Initiales G.D // SPÉCIAL INVESTIGATION //
Interview énigmatique… de dernière minute ! Son nom : GATSBY. Tout ce que l’on sait de lui, c’est qu’il s’apprête à organiser une énorme soirée à Dijon, dans un lieu top secret. Il nous a appelé pour annoncer son événement dans nos pages (ci-contre). Nous avons voulu en savoir plus… Quand un nouvel annonceur pointe le bout de son nez, nous sommes toujours flattés. Sauf que là, le client en question a titillé notre curiosité. Déjà, il a payé cash et avant parution. Ensuite, il n’a jamais voulu nous donner son vrai nom… Bizarre ! Et enfin, problème majeur, sa pub me laisse perplexe : comment un type qui sort de nulle part peut organiser une soirée qui tient la route à Dijon ? Alors, telle une vraie bonne journaliste d’investigation digne de M6, j’ai mené l’enquête… Après une dizaine d’appels sans réponse et un répondeur saturé, j’ai enfin entendu le son de sa voix. Et là, miracle : il a accepté de répondre à mes questions et de me laisser publier cette interview. BB. Vous avez choisi d’annoncer un événement dans BB mais personne ne vous connaît. Vous pensez vraiment que les Dijonnais vont jouer le jeu ? Franchement ? Je n’ai aucun doute là dessus. Je suis arrivé à Dijon début octobre et je dois dire que j’ai été agréablement surpris. Qui pourrait soupçonner que derrière ces façades bourgeoises et cet épais brouillard se cache une telle effervescence ? BB. Vous faites référence au monde de la nuit ? Oui et non. Dijon est une ville qui vit. J’ai eu la chance, avec mon boulot, de parcourir le monde. J’ai passé des soirées complètement folles à Londres, Varsovie ou encore Détroit… Pour tout vous dire, je pensais qu’à Dijon, j’allais enfin pouvoir me reposer à l’abri des regards. Mais l’envie de faire la fête et de m’aérer l’esprit est plus forte. Je passe beaucoup de temps au Consortium, ce week-end, je compte
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bien dégoter 2 ou 3 vinyles à la braderie organisée là-bas. A chaque fois que j’y mets les pieds, je me demande ce que je fais là, et en même temps je me sens super bien. Vous pensez que je pourrais racheter le bâtiment ? Je verrais bien une des sculptures de Roberto Cuoghi ou d’Altmejd dans l’entrée… et peut-être un Warhol ou un Soulages dans les toilettes ou dans ma chambre. Hummmmm. J’hésite encore. BB. À Dijon, à part au Consortium, où avons-nous une chance de vous croiser ? À un vernissage d’une expo photo ou à un apéro sur le marché. Vous pouvez aussi m’apercevoir à l’Eldo mais plutôt en journée, à Dent de Loup à la nuit tombée et plus tard dans quelques lieux cultes de la vie nocturne dijonnaise. Enfin, après ça dépend des jours. Je suis ici chez moi. BB. De quelle ville êtes-vous originaire ? À votre avis ? Ce qui compte ce n’est pas d’où je viens mais où je vais. BB. Pourquoi organiser une soirée à Dijon si justement la ville regorge déjà d’événements sympas ? Ce ne sera pas une soirée comme les autres, mais un moment fort de la vie dijonnaise : une sorte de parenthèse enchantée, un voyage dans le temps, une vie rêvée, un bal des temps modernes... Il n’y a pas de hasard, c’est à Dijon que ça doit se passer. Dès ma plus tendre enfance, mon père m’a donné un conseil que je j’ai toujours gardé dans un petit coin de ma tête : « Chaque fois que tu te mets en tête d’organiser quelque chose : fais-le à fond, sans te soucier du regard des autres ». Ma soirée sera LA soirée de l’année. BB. Sur votre pub, vous faites références à Gatsby le Magnifique : simple clin d’œil à Di Caprio ou vous avez un message à faire passer à nos lecteurs ? Mes potes m’appellent comme ça depuis des années. Quand j’organise des soirées
chez moi, ou ailleurs, je me plie toujours en quatre pour leur faire plaisir. Que l’on trinque en petit comité ou que j’invite 200 ou 300 personnes, même plus, je fais en sorte que ce soit un moment inoubliable. Je vais vous faire une confidence : je crois qu’au fond de moi j’aurais aimé vivre dans les années 20’, aux EtatsUnis. Imaginez le truc : l’argent coule à flot, les filles dansent, les hommes ont le sourire, les gens s’enivrent sans penser au lendemain… Pour un hédoniste comme moi, franchement, c’est la vie idéale ! Et puis ce clin d’œil aux années folles, c’est aussi un hommage à Gabin, mon arrière-grand-père spirituel. Il a traversé l’Atlantique en 1924 en quête d’Eldorado… Il aimait la vie et moi aussi. BB. Le week-end approche, Gatsby a quoi de prévu ? Pour une fois je ne mettrai pas les pieds chez Bruno (rires). J’avais prévu de dîner au 21 Boulevard, à Beaune - vous connaissez ? - mais finalement, hier, j’ai craqué : j’ai pris des billets pour Berlin ! Dégustation à La Käserie (un petit coin de France de plus dans la capitale allemande, je précise) et grosse soirée au Watergate en perspective. BB. Pour en revenir à cette mystérieuse soirée dijonnaise, elle aura lieu où et quand ? Nous vivons à une époque où tout va trop vite… Les gens veulent tout, tout de suite. Je trouve ça ennuyeux et presque triste en vérité. Je veux de l’imprévu, de l’inattendu, de l’improvisé, de la spontanéité. J’ai l’endroit idéal. Quant à la date, je peux simplement vous dire que ce sera entre la saint Gabin et la saint Célestine. BB. Pour terminer, accepteriez-vous de nous donner un petit indice sur votre personnalité ? Inutile. Vous me connaissez déjà. Et ben avec ça, on est bien avancé… Je suis à deux doigts de rendre ma carte de presse ! ■ Emilie Chapulliot
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