BingBang 63

BB63

été 2015

BINGBANG www.bing-bang-mag.com

LE MAG URBAIN - DIJON

À BOIRE Et À MANGER : ACtUs, HUMEURs, REstOs, ...p.64 p.42

MéGALO-MEN : MOI MAIRE RURAL DE BFC, ALEA JACtA Est, ...p.16

GRATUIT !

CULtURE : AGENDA kIDs, FEstIvALs, LIvREs, ...p.76

NUméRo spéCIAl 100 lIeUx

qUI NoUs boTTeNT eN boURGoGNe-FRANCHe-ComTé p.38

Good moRNING bFC poRTRAITs p.26

Cancoillotte

blues

JoNdI oU besAC qUI VA l'empoRTeR AU FINAl ? p.20

bINGbANG pRéseNTe le pRemIeR bFC News !

Bons Baisers

de Saulon-la-Rue… Petite histoire d’une virée décomplexée au Château de Saulon Cher Dijonnais,

J

ee t’écris cette lettre depuis Saulon-la-Rue, affalée au bord de la piscine (n’aie pas peur du décalage horaire, c’est seulement à 15 minutes de Dijon). Je viens de passer quelques heures sans prise de tête et je t’avoue que je n’ai pas vraiment envie de retourner à la ville. Je suis arrivée à 12h23. Après avoir raté l’entrée du parc une première fois, je me suis engagée sur la grandiose allée qui mène à la magnifique demeure. Je me sentais un peu comme la Reine d’Angleterre (en plus jeune). Je suis descendue de mon carrosse et en 5 secondes, j’ai compris qu’en fait, le Château de Saulon n’était pas du genre guindé-coincé. Alors oui bien sûr, c’est splendide, le parc est incroyable et l’accueil, sur mesure. Mais il règne ici, une ambiance légère, un air de pré-vacances avant les vraies, plus grandes et plus loin. Je me suis donc installée en terrasse pour découvrir le menu du marché. Rien à redire : Olivier Perreaut, c’est du sérieux, je me suis régalée ! J’ai siroté mon café, en direct d’un transat au bord de la piscine, dans le parc du Château.

M

En semaine, « Menu business ou Menu du marché » : entrée + plat OU plat + dessert : 19 € entrée + plat + dessert : 23 ou 33 € En option : 2 verres de vin, eaux minérales et café (+ 11 € par personne)

eieux encore, j’ai eu le temps de piquer une tête avant de retourner bosser (car oui, je suis une fille organisée, j’ai toujours mon maillot de bain sur moi). Bon, je l’avoue, au moment où on m’a proposé un massage, j’ai failli craquer et passer l’après-midi ici. Mais j’ai été raisonnable et je suis retournée gentiment au bureau, détendue comme jamais. (Par contre, et ça reste entre nous, mais j’ai réservé, sans complexe, une table + un plongeon + un massage + une sieste dans le parc, le samedi 4 juillet). Alors tu sais, cher Dijonnais, personne ne t’en voudra si demain, pour le déjeuner, tu te détournes, pour une fois, de la rue des Godrans ou de la Place du Marché. Taille la route, direction Saulon. Emmène tes enfants, ton chien et ta mamie. Viens avec tes potes et ton maillot de bain. Invite ton patron pour négocier une augmentation. Prends ta raquette de tennis et ton meilleur service. Ou débarque simplement avec ta bonne humeur, ton sourire Colgate et ton bon appétit. L’équipe du Château de Saulon s’occupe du reste.

Château de Saulon - 67 rue de Dijon - 21910 Saulon-la-Rue 03 80 79 25 25 - www.chateau-saulon.com

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BOuDIErMétallerie

AU SERVICE DU PATRIMOINE Trois chantiers, parmi les plus visibles à Dijon au cours de ces derniers mois, ont permis à beaucoup de découvrir autrement la Métallerie Boudier et son savoir-faire, au service du confort et de la sécurité des particuliers, mais aussi du patrimoine de la ville.

On ne s’improvise pas métallier. Il faut beaucoup d’années de travail, et beaucoup de machines de toutes tailles pour répondre aux défis du monde actuel.

La Métallerie Boudier est à votre service pour embellir votre environnement et améliorer votre confort comme votre sécurité, mais participe aussi, d’une certaine façon, à la rénovation du patrimoine dijonnais, pour être en accord avec l’image de la ville. C’est aussi un moyen pour tous ces compagnons Métalliers, Ferronniers, Serruriers de laisser une trace dans la ville dont ils sont fiers.

Et en toute modestie, comme le souligne avec humour Eric Boudier : «Bien sûr nous ne sommes pas Gustave Eiffel, mais la passion du métal nous anime de la même façon, un matériau hyper-écologique, puisque recyclé à vie et transformable presque sans limite !»

Place Darcy, l’ultime verrue qui défigurait le paysage urbain a sauté : vous allez désormais pouvoir profiter d’un ascenseur panoramique pour rejoindre les parkings. À la remontée, on émerge à la lumière, avec vue à 360° sur la fourmilière humaine. Du mobilier urbain chic qui rend tout à la fois hommage à la transparence et au savoir-faire de Boudier, excusez du peu. À deux pas de là, le nouvel hôtel Vertigo ne désemplit pas. Et sa marquise, inspirée du Royal Monceau à Paris, est saluée par les visiteurs étrangers ravis de trouver à Dijon un vrai bel hôtel design. Et si tout va très bien pour la marquise, merci qui ?

Prenez le tram place Darcy et descendez à République. Que voit-on désormais à l’angle de la place et de la rue Jean-Jacques ? Un Palazzio enfin digne de son nom, où les pizze sont toujours aussi bonnes mais où la salle, grande ouverte sur la ville, est un petit bijou. Ici encore, le verre, l’aluminium et l’acier font bon ménage, au service d’une place qui trouve ainsi, petit à petit, un look bien à elle. Et bien à Boudier.

Pour votre intérieur, offrez-vous un bijou de décoration tel qu’un «châssis atelier 1900» en tés et cornières acier avec parclose en fer carré , tout en finesse et en beauté, en acier brossé vernis ou thermolaqué, ou un jardin d’hiver de toute beauté créant une pièce à vivre dont on ne peut plus se passer !

Préparer l’avenir tout en respectant le passé : Eric Boudier n’entend pas oublier l’image déjà lointaine du forgerondépanneur en serrurerie qui s’était offert sa première entreprise en 1996 au cœur du vieux-Dijon, dans l’actuelle Ferronnerie, où il s’était forgé une réputation de sérieux.

Un bel exemple de réussite, à l’échelon régional autant qu’humain. Eric Boudier a su s’entourer de compagnons de route compétents. En tout, ce sont 48 personnes en tout qui travaillent, entre Dijon et Chenôve, dans cette entreprise toujours à la recherche de nouveaux défis à remporter.

En été, partEz rassuré !

Peur des cambriolages ? Faites un tour boulevard Carnot, à Dijon, dans l’Espace Maisons de Lumière by Technal et Boudier Sécurité. Le risque, c’est un peu la base du travail de l’entreprise. Dijon, comme le reste de la France, a besoin d’être rassurée, en été notamment.

Pour qui cherche à sécuriser son entrée d’immeuble, de maison ou d’appartement, un diagnostic sécurité gratuit est apporté. L’essentiel étant de jouer sur le temps, celui que mettra votre agresseur ou votre cambrioleur potentiel pour arriver jusqu’à vous.

Lorsque Fichet cherchait un nouveau partenaire à Dijon, c’est à Boudier qu’il s’est adressé. Vous voilà déjà rassuré.

Boudier,

7 rue des Frères Montgolfier, 21300 Chenove.

Tél : 03-80-65-16-21.

Maisons de lumière

21 boulevard Carnot, 21000 Dijon.

Tél : 03-80-56-22-22. www.boudier-metallerie.fr

Point fort Fichet

21, boulevard Carnot.

Contactez Emmanuel Morange au 03.80.38.08.08, lundi 14h-18h, mardi-vendredi 9h-13h, 14h-18h.

Sommaire

(et encore, c’est vite dit) Si la Bourgogne m’était Comté

P14 P16 P20 P26 P34 P38

La région Bourgogne-Franche-Comté vue du ciel

BINGBANG N°63

Au programme de ce numéro exceptionnel :

Nicolas Coupet, après s’être dopé au café dans le précédent numéro, s’est envolé avec William Frachot, un chef étoilé qui ne manque pas d’air, pour élever le débat sur la nouvelle région.

Jean Maisonnave et Jean-Guillaume Dufour en forme remettent les pendules à l’heure (pas forcément celle de Besançon, d’ailleurs).

Jondi ou Besac ?

Votez pour votre ville préférée ! Qui sera la vraie capitale de la BFC ? Une rubrique Tendances un peu spéciale, pour présenter à notre façon les soeurs ennemies, qui devront demain se partager vos faveurs.

Good Morning BFC

Olivier Mouchiquel et Véronique W sont partout, s’intéressent à tout, dans le domaine des médias, des créateurs, des diffuseurs d’idées nouvelles.

Poses intimes

Alexis Doré fait parler de lui en dehors des frontières de la BFC, avec un reportage sur l’Enfer de l’Hôpital, à Saint-Nazaire, plus fort encore que celui sur l’Enfer du décor dijonnais qu’il nous a offert dans le précédent BB (et à propos de bébés, justement).

100 lieux qui nous bottent, en Bourgogne-Franche-Comté

20 pages spéciales pour vous faire découvrir nos coins préférés de la BFC, en toute partialité. Musées insolites, lieux étranges, personnages chaleureux, fêtes et festivals repérés au détour d’un chemin, un guide pour soutenir les premiers pas de la nouvelle région telle qu’on la voit et telle qu’on l’aime. Vous ne risquez pas de mourir de faim ni de soif, au fil des routes.

P64 P70 P76 P84

Ragots de moutons et cancancoillotte

La Bourgogne rit jaune. Un grand chef comme Meneau mis en liquidation, et son établissement vendu aux Chinois, comme il nous l’a confié. Pourquoi pas ? Ce sont des chefs chinois et japonais qui nous ont offert nos meilleures surprises du moment, en Côte d’Or et dans l’Yonne.

12

Ces restos où vous n’iriez pas sans nous !

Prétentieux, peut-être. Mais voilà quelques petites adresses qui devraient vous faire voir la vie du bon côté de la fourchette.

Et les festivals, les sorties, les humeurs de l’été ?

Pour ceux et celles qui en veulent toujours plus, des infos en vrac, pour tous les âges.

Et par des chroniqueurs de tous horizons.

Le coin des érudits (et des autres)

On termine par une rubriques livres, pour parler de l’actu en BFC, mais aussi avec quelques textes rafraîchissants, on en a toujours besoin. Surtout en été.

été 2015

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GRATUIT ! été 2015 - MAG URBAIN GRAtUIt DIJON

Chroniques qui font du bien

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BB63 Photo : Alexis Doré Modéle : Paola Ebring Maquillage : Lisa-Marie Kost Merci à Edouard Barra (Studio Inuk), Jérome Char, Émilie Gerard (et Sabrina pour les escargots qui n'ont pas été blessés et qui ont été remis en liberté.)

bing-bang-mag.com Directeur de publication : Richard Patouillet richard.patouillet@bingbang-mag.com Direction Artistique : Philippe Huart.

Responsable rédaction : Gérard Bouchu.

Contact : gerard@bing-bang.fr Secrétaire de rédaction : Françoise Perrichet Auteurs : Gérard Bouchu, Olivier Mouchiquel, Carla Garfield, Françoise Perrichet, Eric Chariot, Thierry Binoche, Jean Guillaume Dufour, Véronique Witkowski, Albert Tournepage, Jean Maisonnave, Émilie Chapulliot.

Corrections : Carla Garfield

Crédit photo : R. Patouillet, Alexis Doré, Le Collectif Ephémère, Impression : Imprimerie Chevillon, Sens Dépôt légal : Juillet 2015 Edité par EDIBANG : SARL au capital de 14 400 euros 52, avenue de Stalingrad 21000 DIJON Tél. 03 80 73 01 15 Régie publicitaire : Edibang

Abonnez-vous : 4 n°/23 euros

Toute reproduction, même partielle des articles et des photos, interdite.

Droits réservés.

PUBLICITÉ - RÉDACTION

03 80 73 01 15 contact@bing-bang-mag.com

© Alexis Doré

édito

Tu as vu la nana en couverture ?

■ par Gérard Bouchu

La couverture vous a surpris ?

Normal. Il faut qu’on vous explique comment tout ça est arrivé. En fait, on avait préparé un numéro spécial pour fêter le dernier été de la Bourgogne telle qu’on la connaissait et la naissance d’une toute nouvelle Bourgogne, élargie aux quatre départements voisins, la Franche-Comté n’étant après tout qu’une partie de l’ancienne Bourgogne.

Bon, d’accord, c’est de la provoc, mais on s’en explique plus loin, en long, en large et de travers, comme toujours. La parole est aux érudits locaux, et pour une fois ils devraient vous faire marrer. C’est l’époque qui veut ça : on a tellement pleuré sur notre sort les années précédentes qu’on devrait être heureux que tout soit prétexte à rigolade, à commencer par le nom de Dijon quand il est utilisé par des héros éphémères de la télé-réalité actuelle.

Il vous faudra attendre la rentrée pour retrouver certaines des rubriques que vous aimez bien (des Bons baisers de partout aux nouvelles boutiques en passant par nos Brouillons de culture). On

a voulu prendre la dimension, plus humoristique que politique, de la future grande région, en recensant notamment les 100 lieux qui nous bottent en Bourgogne-Franche-Comté, pour donner un nom plus politiquement correct qui fera plaisir à tout le monde. Et on a demandé à Alexis Doré de plancher sur le visuel de couverture.

«Il vous faut toujours une nana en couv, j’en connais une super !» Tradition bingbanguesque remise en cause forcément par ce trublion de la photo qui a eu le temps de demander à Paola Ebring de prendre une pause castafioresque pour illustrer à sa façon le mariage de l’escargot bourguignon et du comté de la Comté, comme on dit chez les Hobbits.

Le reste, vous allez le découvrir dans le sommaire ci-contre, qui sera peut-être remis en question car chez nous tout évolue jusqu’à la dernière nuit de montage.

Au même moment, d’autres planchaient sur le guide «Dijon, l’été, on continue !», qui recense plus de 130 ma-

nifestations gratuites. On ne va pas jouer à celui qui a la plus longue liste, mais, si vous feuilletez les pages, vous verrez qu’on n’a pas chipoté sur la quantité nous plus. Après nos «100 lieux», on a eu envie de vous offrir un bonus, et d’ajouter 20 adresses dans la Comté pour le plaisir et des restos d’un style nouveau pour vous rafraîchir les idées, sans compter les expos, les sorties avec les gosses, etc Et comme Alex n’arrêtait pas de parler de la nana qu’il allait mettre en couverture, dans toute la ville, certains de nos collègues et amis ont du se dire que c’était une bonne idée. Même s’il n’ont pas tous compris ce que voulait dire Alex.

Regardez bien les autres mags de l’été. À commencer par la couverture du guide de l’été de la ville de Dijon : l’ananas en couverture, fallait oser.

C’est vrai, depuis plus de 60 numéros, ce sont des nanas qui font la Une de BB, ne nous poussez pas trop, dans le prochain, ce sont elles que vous allez retrouver à toutes les pages, avec un peu de chance. Pour la future couv, on vous laisse la surprise. ■ 13

William Frachot,

un chef-pilote qui garde les pieds sur terre

C’est le genre de rencontre impossible qu’on adore susciter. On ne présente plus ici William Frachot, un chef doublement étoilé qui s’évade dès qu’il a un après-midi de libre, loin du Chapeau Rouge, dans son avion stationné d’ordinaire aux portes de Dijon. Nicolas Coupet, le chien fou de l’Alchimia, rêve quant à lui, entre deux cafés (qu’il prépare avec amour) ou deux cocktails (qu’il compose), de repartir à l’aventure sur les routes du monde (voir BB n°62). On n’a même pas eu à forcer la main à William en lui demandant s’il voulait bien emmener un jour un photographe qui ne nous parlait depuis des mois que de photographies aériennes, et voilà le résultat... La Bourgogne-Franche-Comté vue du ciel, par un beau lundi de mai.

William Frachot

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La Bourgogne - Franche-Comté

vue du ciel

■ Texte et photos Nicolas Coupet

La photographie aérienne est une façon de s’évader, au propre comme au figuré. Déjà, une fois dans l’avion, la magie de voler opère, ce que l’on voit de là-haut ne ressemble en rien à ce que l’on est habitué à voir d’en bas.

Les perspectives changent, les paysages pris à la verticale ont des textures amusantes, la combinaison du soleil et des nuages offre des rendus sublimes. C’est un sentiment de liberté incroyable que de pouvoir s’approcher au plus près de quelque chose qui intrigue et c’est une chance pour le photographe de pouvoir se déplacer librement pour ramener le cliché qui fascine.

J’ai commencé la photographie aérienne un peu par hasard, avec un ami pilote d’avion, autour de la vallée de l’Ouche. On a répété l’opération à des saisons différentes, avec chaque fois de nouvelles lumières et de nouvelles couleurs. C’est un aspect de la photo aérienne qui me fascine, tout change constamment, on ne sait jamais si la lumière va être assez bonne. Il faut savoir jouer avec les aléas de la météo et être patient. Et puis il faut s’adapter aux secousses qui vont rendre un cliché flou ou mal cadré. Il faut être rapide car au contraire d’un hélicoptère qui peut voler en stationnaire, en avion tout défile plus vite. La relation avec le pilote est très importante et la communication doit être précise si l’on veut obtenir la photo parfaite, c’est un travail d’équipe. Après quelques vols, j’ai aussi appris à jouer avec le soleil, je privilégie les vols le matin ou en fin d’après-midi quand la lumière est plus douce et les ombres plus longues.

J’ai redécouvert ma propre région, j’ai eu la chance de pouvoir profiter des quelques tombées de neige de cet hiver grâce à un timing impeccable. On ne peut pas voler s’il pleut, s’il neige, si le vent est trop fort ou s’il y’a trop de nuages.

Tous ces éléments font de la photo aérienne une pratique passionnante et j’espère pouvoir explorer encore bien des lieux méconnus, ici ou ailleurs, grâce à elle. ■ Nicolas Coupet

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by

φ

Billet de retour ■ la chronique de Jean Maisonnave

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Alea jacta est

lança Jules César juste avant de franchir le RubiDoubs.

Traduction : les emmerdes viennent de l’est. Démonstration.

Je ne sais que penser de cette affaire. Était-il nécessaire que Bourgogne et Franche-Comté soient fondues ? Fallait-il absolument que nous allassions tremper notre aloyau dans le mamirolle ?

Je sais. Ce ne sont que retrouvailles. Nous fûmes tous bourguignons, assez longtemps même. Et tous burgondes auparavant, mais plus ou moins. Nous autres descendions d’un peuple conquérant. Les Séquanes, non, ils descendaient seulement de leurs montagnes. De nos conquérants (vaguement polonais), il ne restait que les meilleurs : les pires avaient été expédiés manu militari par les Romains jusqu’en Angleterre1, alors nommée Bretagne, où on voit ce que ça a donné, regardez Cameron.

Tandis que les Séquanes étaient des Francs ; des Francs suisses peut-être, mais à cette époque, ceux-ci ne valaient pas plus cher que les autres.

Puis il y eut séparation, duché d’un côté, comté de l’autre. Côté comté, ce fut une longue histoire d’annexions et de mariages, où l’on voit bien que, bonnes ou pas, les comtesses firent rarement les bons amis. C’est ainsi que la Franche-Comté fut un peu allemande, un peu flamande, un peu autrichienne, un peu espagnole, mais jamais rien de net ; elle fut même partiellement et brièvement anglaise, suédoise et… suisse. D’où sachons-le, l’invention du mot «suicide» : l’ambiance était tellement mortelle que les Comtois préféraient disparaître, créant de sérieux problèmes démographiques.

Laetificat, et ta soeur !

Il n’y a pas que l’histoire, il y a aussi la culture. Lors de récentes agapes supposées célébrer la nouvelle fusion, le président bourguignon, croyant leur faire hommage, accueillit ses hôtes en vieux comtois2 : «Toutes les djens nâchont pairies po yote canca.» (trad. : nous sommes tous égaux devant la cancoillote). Il ne fit que provoquer cette remarque désobligeante de son homologue, latiniste quoique comtoise : «Bonum vinum laetificat cor patris» (en vf : il en tient déjà une bonne, le Patriat !).

Humiliation. Surtout venant de gens qui ignorent l’orthographe au point de fauter sur leur propre nom. Franche Comté ! Franc Comté, d’accord. Franche Comtée, à la rigueur. Mais Franche Comté, nenni ma foi. On est en devoir de redouter que ce mauvais accord, gravement féodal, n’annonce de plus graves barbarismes.

On nous fait par ailleurs tout un fromage avec Victor Hugo (pour les fromages, ça, ils sont doués). Rappelons que Victor Hugo naquit à Besançon par le plus grand des hasards et qu’il s’en échappa, étant encore au biberon. Cadet Rousselle, pareil ; il fut plus bourguignon que comtois. Rouget de l’Isle n’a pas laissé grand chose ; Nicolas Ledoux, lui, n’était pas de là. Michel Ange non plus, Lao Tseu encore moins. Reste Courbet, le peintre. Certes. Mais reconnaissons qu’il est bien difficile d’entrer dans sa conception du monde originel. Quant à Pasteur, c’est tout de même à cause de lui qu’on ne trouve presque plus de fromage au lait cru.

Et si on en vient à la géographie, on y trouvera d’autres motifs de doute. La Bourgogne, par exemple, compte quatre départements. Centrifuges mais plantureux. Contre trois pour la Franche-Comté. Car on ne peut décemment nommer département un territoire (dit de Belfort) qui parvient de justesse à faire le tour des usines Peugeot, le surplus se considérant depuis toujours comme moitié alsacien. Encore pourrait-t’on gloser sur la Haute-Saône, dont le principal attrait, avec le chocolatier de Vesoul3, est d’être le département le moins peuplé de France4.

Parlons justement de Peugeot. Si la Franche-Comté est la première région industrielle de France -par rapport à sa population-, elle le doit en effet à ce fabricant de moulin à café un peu monté en graine. Mais c’est l’arbre qui cache que, derrière, il n’y a que la forêt, ou à peu près. On objectera : et l’horlogerie.

Sans doute. Mais, tout bien considéré, c’est moins une industrie qu’une manière de faire passer le temps ; tout comme la pipe de Saint-Claude remise au goût du jour par un amuseur télévisuel inspiré.

Ne souhaitant heurter personne, on n’accumulera pas les exemples de flagrantes inégalités ; mais on devrait. Car ils consolideraient le scepticisme atavique du Bourguignon profond, déjà choqué de voir qu’on met là-bas du vin jaune et des morilles dans le coq au vin, juste pour faire les malins, alors que c’est tellement meilleur avec des lardons et du kiravi5.

Rien n’est perdu (nulla missa ouest)

Heureusement, on n’est sûr de rien,même pas du pire ; et moins encore après avoir entendu la présidente Guiguite, exaltant non sans intempérance l’idylle bourguigno-comtoise, achever son discours et le repas par la célèbre formule maritale des épousées romaines : «Ubi Tu Fondus, Ibis ego Fonda» («Finis ta fondue et rentrons à l’hôtel»). Voulant se rattraper après la gaffe de tout-à-l’heure, notre président lui glissa in partibus dans l’oreille, écorchant légèrement l’ecclésiaste : «Durex in terra hominibus voluntatis» (trad. : «Je vais chercher les capotes et on se retrouve au minibus»).

Ah ! vous avez enfin compris :

Cette anecdote montre définitivement, au-delà des propriétés nocives du Savagnin, que cette union restera sans postérité. Et si vous me permettez la saillie : heureusement qu’elle ne donnera rien ; car elle pourrait prêter à rire.6 Accessoirement, à l’heure où il est question de supprimer le latin à l’école -alors qu’on peut très bien le perdre sans l’avoir étudié- on voit ici combien il est nécessaire à la compréhension de l’histoire des hommes.

Ite missa est, peut-être, mais pas à l’ouest. ■ 1- Dixit l’historien Zozime 2- Avatar, comme on sait, de l’arpitan septentrional 3- Exact 4- Antépénultième en vérité y’a mieux

5- Et surtout pas du chambertin ; ça n’impressionne plus que les très rares touristes nord-coréens 6- Hommage à Tristan Bernard, bisontin

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Moi

BFC

c’est pas un club de foot, imbécile, nan, c’est pas non plus un BMC (demandez aux anciens ce que c’est si vous êtes trop jeune pour être cultivé), ça veut juste dire Bourgogne Franche-Comté, va falloir vous y faire.

Moi, je suis la base dans la pyramide politique, je suis comme on dit «le Premier Edile d’une Commune Rurale», en bon français, on dit Maire d’un trou paumé. Pis, j’peux dire que c’est pas des vacances, pour continuer à faire tourner la commune, c’est simple, il faut être un stratège, penser à la maintenance des infrastructures, développer l’activité économique, étoffer l’offre touristique et culturelle tout en rendant la commune attractive.

Ben moi, c’est bien simple, je fais tout ça, et j’te prie de croire que c’est pas pour autant que ça dérape niveau budget, je les ai anticipées, moi, les baisses de dotation aux collectivités locales. C’est bien simple, j’ai commencé par un grand plan social avec non remplacement du départ en retraite de l’employé municipal qui était à mi-temps. Du coup, avec le temps libre que j’ai maintenant que je n’ai plus à faire sa fiche de paye ni à lui indiquer ce qu’il doit faire, j’ai repris l’activité de maintenance des infrastructures, c’est moi qui ai regoudronné la route, tout seul, avec ma femme et ma brouette. Mais à la fin elle était tout usée, toute salie, heureusement que ma brouette, elle a tenu le coup.

Pour développer l’activité économique, on a rouvert l’épicerie-buvette-tabac-presse-dépôt de pain-cartes de pêche-motoculturecartes postales-souvenirs-station essence. Le problème, c’est qu’on n’a trouvé personne pour la tenir, alors ni une ni deux, j’ai mis ma

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maire rural de BFC femme dedans, elle le fait à mi-temps entre 7h et 18h, et moi je fais la fin de la journée entre 18h et 23h. Manque de pot, on a eu un contrôle de l’inspection du travail, ma femme était pas déclarée vu qu’elle est bénévole, ils y ont pas cru, on a eu un PV et on passe devant le tribunal, on a dû fermer !

Pour l’offre touristique et culturelle, on ouvre un cinéma avec une séance les vendredi et samedi, ma femme vend les Mikos à l’entracte, moi je passe le film. Ça, ça marchait du feu de Dieu, manque de pot on a eu un contrôle de la commission préfectorale, on peut pas utiliser la salle des fêtes, les portes sont pas assez larges (manque 6 cm) en cas d’évacuation, on a été obligé d’arrêter.

Du coup le problème, c’est pas d’être réélu, bientôt y’aura plus que ma femme et moi comme votants, c’est de trouver des votants, parce quand t’enlèves les enfants en bas âge (dans ma commune, le dernier enfant en bas âge est né en 1964), ceux qui vivent dans les maisons de retraite, reste ma femme, et moi. Du coup, je m’suis dit que pour trouver des sous pour la commune, le mieux c’est devenir Ministre.

Moi, j’suis déjà maire de ma commune, alors en attendant de devenir ministre, je crée tout seul l’Association des Maires de Communes Rurales de Bourgogne Franche-Comté, Libre, Indépendante, Gratuite, Laïque, Obligatoire, Citoyenne, et Républicaine des Territoires, plus simplement appelée l’AMCRBFCLIGLOCRT, que l’on pourra dans un souci de simplification nommer plus rapidement l’AMCRBFCLIGLO. Je suis le Président et ma femme est trésorière.

La chronique

du mégalo

■ par Jean-Guillaume Dufour

«Je veu-zeu redonner-eu la paroleu aux territoires, notamment-teu ten portant-teu l’idée qu’il faut-teu t’être-eu en capacité de libérer l’action citoyenne, républicaine et éco responsable.»

T’as vu ? A y est, j’cause le miniss, bon sang c’est la Pentecôte, le don des langues, j’cause le miniss, sans l’avoir appris ! Ca m’est v’nu tout seul, ça prouve que j’ai des dispositions non ?

Pour accéder à ce poste tant convoité (moi je prend tout comme ministère, l’Alaintérieur, les affaires étranges, les transports amoureux, l’égalité des tailles des sexes, le choc de simplification des fournitures administratives, les relations avec le paravent, porteparole du gouffre vertement, la jeunesse et les porcs, le secrétariat des tas au chômage, celui des veaux sous la mère ou la délégation aux gratons et au fromage de tête), en tout cas il faut parler comme eux, c’est-à-dire comme personne ne parle en France, ni même dans la partie du Canada qui est persuadée de parler français (laissez-moi rire !).

Tiens c’est simple, y’a que les ministres et leurs ministères qui parlent comme ça.

Ainsi désignant par exemple un noir mal vêtu, la caillera dira : «Téma le keubla sapé comme un gros blédard, le fonbou !».

Alors que le ministre ou futur ministre dira : «Cet-teu t’individu issu d’uneu minorité-eu visibleu est-teu t’à tout le moins victimeu de l’inégalité des territoires, et il est-teu du devoir de notre nation républicaine, citoyenne et éco-responsable (ne jamais

dire la France !!!), en tant que membreueu de l’Union Européenne d’êtreu en capacité de tendreueu la main à ceteu t’homme, dans un élan républicain, citoyen et éco-responsable.»

En clair, filez-y des vêtements d’occase à c’locdu !

Dans ces deux cas, on rêve de claquer les bouches qui prononcent de telles fariboles, non ?

Du coup, moi, peinard, je monte tranquillement mon AMCRBPCLIGLOCRT, je révise mon parler, et dans deux ans, toujours tranquille, le graal, le repos total, MINISTRE, et que j’te construis une piscine, une crèche, une école, et je mets un hôtel, et des ronds-points, c’est bath ça des ronds-points. Ma femme je la nomme Directrice de la Comm.

Alors là, je dis n’importe quoi, mais ronflant, en faisant semblant de chercher mes mots, avec des liaisons zeu-de partout même si qu’elles t’existent pas, en prononçant-teu toujourzzz la dernièreu lettreu du mottteu, et surtout, le tout sur un ton grave et pénétré, ça donne l’air intelligent.

Le siège de ce futur think-tank que ne manquera pas de devenir l’AMCRBFCLIGLOCRT, tu peux être sûr ce sera pas Dijon ou Besançon, encore moins Dôle ou Belfort, oh que non, ni Montigny-sur-Cane, Foncine-le-Bas ou Tart-le-Haut.

Faut être sérieux, le seul endroit digne de ce nom pour une association des maires ruraux de Bourgogne Franche-Comté, c’est bien entendu Paris, et plein centre, pas loin de mon futur ministère… tout comme les grands j’te dis !

C’est ça la vraie décentralisation. ■ 19

Laisse passer

l'escargot !

Jondi ou Besac ?

La moutarde risque de monter au nez de nombre de Dijonnais quand on leur apprendra, en décembre prochain, que leur bonne ville de Dijon devra désormais partager le statut de capitale régionale avec la voisine qu’ils avaient toujours snobée : Besançon.

Un débat dont on parle peu, jusqu’à présent, dans une ville qui ne s’est jamais trop inquiétée pour son avenir, au fil des siècles. Rien de grave ne lui étant jamais arrivé, dans l’Histoire, même aux heures les plus noires des guerres de religion ou de la révolution française...

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Dijon-Besançon, capitale bicéphale d’une Grande Bourgogne ?

On a plus parlé, ces derniers temps, pour entretenir le suspense, de l’inscription par l’Unesco des Climats de Bourgogne au patrimoine mondial, que du risque de voir certaines institutions dirigeantes, et pas des moindres, s’installer à Besançon. Même si l’assemblée constitutive se fera à Dijon les Bisontins se battent, apparemment, pour prendre leur revanche sur l’histoire.

Certes, les élus actuels nous la jouent copains-copains, les populations elles-mêmes n’en sont pas à se montrer les dents, comme les Alsaciens et les Lorrains. Faut quand même pas trop plaisanter avec le nom de la future région, par exemple.

Le premier qui a parlé de Grande ou Franche Bourgogne pensait peut-être bien faire, en permettant au comté d’autrefois de rejoindre le duché.

Comme nous l’a conté Paul Delsalle, président de l’association FrancheBourgogne, les Comtois oublient toujours que la Franche-Comté n’est qu’un morceau de l’ancienne Bourgogne. Le nom complet est pourtant «Franche-Comté de Bourgogne». Loys Gollut, en 1593, l’appelait tout simplement «la Franche-Bourgogne». Ce nom est maintenant celui d’un groupe de recherches historiques qui devrait avoir son mot à dire dans le débat !

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...T'es vert, hein !

Tire-toi !

Qu'est-ce qui se "tram" en coulisses ?

Et si l’on votait pour la ville qui fait le plus marrer ?

Rira bien qui rira le dernier !

La future capitale de Bourgogne-Franche-Comté pourrait être choisie, dès lors, sur un critère qui n’aura pas échappé aux Français : Dijon les fait rire.

Besançon, non. D’un film pour les nuls à une émission télé pour les nuls, ça n’arrête pas. Et alors ?

Au risque de vous surprendre, je trouve plutôt bien qu’on parle de Dijon comme on le fait aujourd’hui. Plus jeune, ce qui m’ennuyait, c’était l’image que les intellectuels, les écrivains avaient donné par le passé d’une ville qu’ils se contentaient de regarder du train, ou d’un bar, sous la pluie. Une ville triste, qui ne faisait marrer personne.

Dans ce mag, on a souvent évoqué ceux qui ont été chercher fortune et gloire ailleurs (inventeurs, auteurs, acteurs, journalistes, etc) et se souviennent de leur ville natale au détour d’une interview, avec humour parfois, émotion plus rarement.

Denis Brogniart a eu raison de se moquer de Jeff, le tatoué de Koh Lanta, furieux de voir son équipe perdre («On est le Réal Madrid, on perd contre Dijon !») en rappelant à cet intello qu’il était, lui, originaire de la ville...

Bien sûr, on peut se dire qu’on vaut mieux que ça, que cette culture footmédias de bas étage, mais quand même... on l’a mauvaise.

Pour fêter à notre façon la naissance de la nouvelle Bourgogne et plaire à tout le monde (enfin, façon de parler), c’est un nouveau BB qu’on vous offre, ouvert sur un nouveau territoire qu’on a été prospecter pour vous, sourire aux lèvres. Non, on n’est pas allé partout, on attend de savoir qui sera le futur président de la BFC pour vous offrir un guide complet à notre façon.

On ne désespère pas d’ailleurs de voir un gars d’ici devenir le futur PDC (président-duc-comte) de Bourgogne, on a même été ravi de voir revenir un peu plus souvent un François Rebsamen décontracté, ces temps-ci. Qu’il quitte donc son poste de ministre où il ne rigole pas tous les jours, pour devenir le premier président de la Bourgogne nouvelle vague, puisqu’il aime bien être parmi nous. À moins qu’un autre François ne le coiffe à l’arrivée.

Rira bien qui rira le dernier, on connaît le proverbe.

■ Gérard Bouchu

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Besançon pas cap ?

Sélections subjectives d’adresses bisontines

Besançon fait le forcing cet été pour obtenir un statut de ville-capitale qui lui permettrait de régler un vieux compte avec Dijon. Plutôt que d'enrichir la chronique d’une guéguerre annoncée, nous on y voit plutôt l’occasion de tailler la route plus à l’est, le temps d’un week-end ou d’une soirée. Et puisque ces deux rivales se sont offertes toutes les deux un tram, il serait temps d'imaginer une prolongation de leurs lignes. On pourrait, avec un seul ticket, voyager de la place Darcy à la Citadelle, avec un arrêt unique à Dole. Pour tracer à Marrakech par exemple ou faire durer le plaisir en terres franc-comtoises (voir les 100 adresses qui nous bottent en Bourgogne Franche Comté). ■ Par Emilie Chapulliot

À boire et à manger ◄Bistrot boudoir culturel

Brunch caféiné

Le Tandem - 16bis Quai Vauban Tél. : 03 81 65 73 20 Facebook : Le-Tandem

Öst café - 23 Quai Veil Picard Tél. : 03 81 50 80 94 Facebook : Ost café Besançon

En direct des quais, le Tandem cache bien son jeu : à la fois cantine du marché, QG pour le goûter, buvette à l’apéro et dance floor enflammé, c’est l’adresse caméléon du moment. Un tout en un, parfois ça peut faire peur, mais là, chacun y trouve son compte et à tout heure. Bravo les filles !

©Lionel Tissot-Bez

On me dit dans mon oreillette qu’on y boit le meilleur café de la ville. Petit-déj en semaine et déjeuner sur le pouce, brunch le week-end : bagels, salades, quiches, cheese-cake, crumbles, gâteaux à la carotte ou encore brownies accompagnent la dose de caféine salvatrice. Du bio, du bon et de l’anglosaxon côté ambiance et déco.

L’Entrepôt alternatif►

Amateurs de bric-à-brac, faites un saut à l’entrepôt : friperie, vieux biclous, céramique, stage de soudure, ciné engagé, grignotages… Un lieu de vie, un espace d’inspiration, de confrontation, de rencontres et d’échanges qui se mue au gré des nouvelles recrues de l’asso.

©DR

L’Entrepôt - 57, chemin de halage de Casamène - Tél. : 03 81 51 76 33 assoentrepot.blogspot.fr

◄Enigmatique design

Un pied dans la douce capitale franc-comtoise, l’autre dans les mégapoles d’Asie, fourmillantes et bouillonnantes, Ibride se nourrit de contrastes. Tous les objets signés de la marque sont à la fois séduisants, énigmatiques et intemporels. Aujourd’hui diffusés dans plus de 45 pays, les créations d’Ibride – objets, déco, art de la table, mobilier - sont reconnaissables au premier regard : références au monde animal, formes archétypales déstructurées et empreinte graphique de style muséal…

Isild

Ibride Atelier à Fontain (à 15 min de Besac) Showroom de la marque Concept Square 15 rue Victor Hugo Tél. : 08 81 82 09 83 www.square-conceptstore.com

Chaises patinées, murs usés par la convivialité, vieux parquets abîmés un peu mais pas trop, le Marulaz a rouvert ses portes en 2014. L’authenticité, la convivialité et la matière grise sont toujours au programme : on y vient pour bouquiner, boire un demi, flâner, planer, s’enfiler un plat du jour ou tout simplement contempler un lieu singulier, magique, bourré d’histoires et de sensibilités.

Le Marulaz - 2, place Marulaz - Tél. : 09 67 46 47 25 - www.lemarulaz.com

Sultan&Zelda

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Micro librairie & café authentique

À faire ou à refaire

Rétro goûter►

Une mini adresse pour poser ses fesses, grignoter un énoooooooorme cookie et s’enfiler un smoothie framboisepomme-banane mixé sous vos yeux affamés.

La Cité des Arts

Chez Bon 52 rue des Granges Tél. : 03 81 48 85 89

BON©DR

BON©DR

◄Café bohème et bon son

Ici, on fait dans la simplicité, avec un slogan qui met les pieds dans le plat : «Boire, rire & manger». Mais en vrai, en cuisine ça ne rigole pas : le plat du jour envoie le pâté et sur l’ardoise, le terroir n’est jamais très loin. C’est un peu comme à la maison, mais en mieux ! (brunch, concert et tout et tout, à suivre sur Facebook).

Le Café Bohème - 40 rue Bersot Tél. : 03 81 59 92 31 Facebook : Boire rire et manger

Bâtiment aux dimen­sions et aux formes hors-normes qui lorgnent sur le Doubs, la Cité des Arts, imaginée par l’architecte japonais Kengo Kuma, englobe le Conservatoire, le FRAC Franche-Comté et un resto. Expo, concerts, visites dans un cadre qui en met plein les mirettes.

Cité des Arts - 12 Avenue Arthur Gaulard www.citedesartsetdelaculture.fr

Citadelle▼

pour ceux qui auraient zappé la sortie scolaire au parc animalier ou au musée de la Résistance.

Pâtisserie ''top moumoute'' !►

Ne quittez pas Besac sans un passage chez Xavier Brignon, le pâtissier branché sur le 220. Avec environ 40 idées gourmandes à la seconde, il sort des créations sucrées sublimes. Et comme il est sympa, il vous livre quelques astuces et conseils de pro le samedi après-midi lors de mini-stages.

©David Lefranc

Xavier Brignon - 53 rue de Vesoul Tél. : 03 81 50 33 90 www.xavierbrignon.com

Tarte Citron Yuzu

◄Café-concert

Le plus ancien café-concert de la ville fait de la résistance avec une programmation très éclectique. Il faut s’engouffrer sous le capot d’une DS pour basculer dans la dimension musicale. Un lieu cultissime à Besac.

Les Passagers du Zinc 5 rue de Vignier - Tél. : 03 81 81 54 70 lespassagersduzinc.com ©Bulma et The Glint

Expo – atelier – casse-dalle

A l’Atelier, les artistes et les créateurs du coin débarquent avec leurs pinceaux, leur talent, leurs ciseaux, leur énergie et leurs histoires…

Sous la forme d’un collectif baptisé Zone Art, ils exposent librement des objets et des œuvres uniques, des créations artisanales, originales ou sur mesure. L’Atelier milite pour une création indépendante, solidaire et éthique avec des expos, une boutique, une galerie, des marchés et même un salon de thé dans un espace auto-géré au cœur de la ville.

Les Ateliers - Cour du Champagney 37 Rue Battant www.zone-art.org

Bar à (bons) vins

Ici on cause pinard nature, on partage des bonnes quilles, on dévore des anecdotes viti-vinicoles, on grignote sur le zinc, on explore des terroirs inconnus, on trinque à la vie et aux vins de saison. Pas de chichi, mais simplement un amour inconditionnel pour la vigne et le vin. Un troquet souriant avec une mine de trésors liquides naturels.

Les Zinzins du Vin 14 rue de la madeleine Tél. : 03 81 81 24 74 www.leszinzinsduvin.com

Le chef-d’œuvre de Vauban se visite en long, en large et en travers : quatre itinéraires et une variante sportive permettent de découvrir les fortifications de Besançon, cheveux au vent. Parmi les musées installés sur le site, on vous recommande haut et fort le Musée de la Résistance et la Déportation… Une rétrospective bouleversante mais néanmoins essentielle.

La Citadelle - Tél. : 03 81 87 83 33 www.citadelle.com

Voyage dans le temps

Pour commencer, il faut rappeler que Besançon est la capitale de l’horlogerie française (ceci explique donc un peu cela).

Mais pour continuer, il est important de dire que le palais Granvelle (qui abrite le Musée du Temps), laisse aussi la place à de très belles expos temporaires et contemporaines (comme dernièrement les Sœurs Brown de Nicholas Nixon, mais je ne sais pas pourquoi je vous dit ça puisqu’elle est terminée). Bref, suivez la prog’ de près en ce moment, place aux installations vidéo de Robert Cohen - ou contentez-vous des collections permanentes qui méritent à elles seules le détour.

Musée du temps - 96 Grande Rue Tél. : 03 81 87 81 50 www.mdt.besancon.fr

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Le tram s’envoie en l’air par FAKIR

Chaque été l’exposition « Dijon vu par » propose aux artistes, photographes ou peintres de nous livrer leur regard sur la cité. Cette année, le collectif Fakir – des architectes, designers ou paysagistes – vous offre une vision fantasmée de « leur » Dijon.

Nom de code : le collectif Fakir.

Terrain de jeu : l’architecture du territoire du grand Dijon.

Actualité : participation à la grande exposition « Dijon vu par » cet été, du 27 juin au 20 septembre, dans la salle Apollon du palais des Ducs et des États de Bourgogne.

Ambitions : montrer la ville de façon décalée, originale et parfois même loufoque et rigolote !

L’architecture comme questionnement de notre quotidien

La tramondaine

■ par Karl Erik

Le vent de la rumeur souffle sur Dijon, mais pas que...

Un parc d’attraction «Le Hobit» dans la Comté !

Comté les points, et voyons si la Bourgogne gagne !

Big Blague

Big Buzz

On a longtemps hésité avec un «Jurassique Parc»

Jaloux des rencontres cinéma de Dijon et du festival du film policier de Beaune, la Franche-Comté vient de frapper fort… Peter Jackson, réalisateur des trilogies du Seigneur des Anneaux et du Hobit, aurait eu le coup de cœur pour la «Frensh Shire» (traduction approximative de FrancheComté) et amusé par le nom, aurait décidé d’y implanter un parc d’attraction sur le thème des Terres du Milieu et des héros de la communauté de l’anneau. Au programme, parcours en tonneau au saut de l’Ognon poursuivi par des Orques armés, accrobranche avec les Gobelins au Domaine des Rousses, fondue de Dragon aux Hauts-Fourneaux de Fraisans et bataille ultime sur la glace du Lac de Chalain.

Reste plus qu’à trouver des trolls dans les Montagnes de l’Est. Ah, mais y en a déjà ! Ils sont au festival Rock & Troll !

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Dans la future grande région, derbys à tous les stades

Ah ! La grande année 2011/2012, avec trois équipes en Ligue 1 ! Deux ans plus tard, tout le monde en Ligue 2. Le foot en Grande Bourgogne, c’est un peu la loose. Entre Auxerre, Dijon et Sochaux, qui va donc remonter en premier ? Il faudra sans doute un bon Samaritano pour y arriver, celui là même qui, après avoir qualifié Auxerre en finale de Coupe de France, vient de signer à Dijon.

Au hand féminin aussi ça risque de se frotter sec entre Dijon et Besançon.

Fini les débuts des années 2000 où les deux équipes étaient sur le podium de première division ou se jouaient la finale de la Coupe de France (2002), avec Besançon toujours devant. Chaque année maintenant, les deux s’étripent pour savoir laquelle ne va pas descendre.

Au basket, on attend que Besançon, liquidé en 2009, revienne de l’enfer, pour se refaire le trio chaud des années 2000 entre Dijon, Chalon et Besac…

Dole gagne la bataille de l’air Big Buzz Toulouse et Bordeaux. Embarquement immédiat… à Dole !

Opportunisme ou provocation ? Quand l’aéroport de Dole décide de desservir Toulouse et Bordeaux cet été, les deux dernières destinations qui restaient à l’aéroport de Dijon, on ne peut pas s’empêcher de t’entendre un petit «na na na nère ! Nous on s’envoie en l’air !». Alors, après avoir été la première capitale du Comté de Bourgogne, Dole serat-il l’aéroport officiel de la Grande Bourgogne ? Financé actuellement par le Département du Jura, il faudrait alors des subventions d’un conseil de région sans doute un peu réticent. Alors, on s’échangera quoi dans le ciel turbulent entre le Comté et le Duché, des missives ou des missiles ?

Dijon et Besançon : les centres-vides, c’est non ! Big Buzz Si en 2015 t’as pas ton tram, t’as raté ta ville…

La future Grande Bourgogne est traversée par la diagonale du vide. Et partout les centres-ville se vident. Mais Dijon et Besançon résistent.

Maintenant que chacun a jeté ses lignes de tram, il s’agit de ferrer le chaland, quitte à aller l’appâter jusque dans le département de l’autre à coup de campagne de com. Et dans le sillage du tram, chacun rivalise et vitalise son éco-centre avec des projets de rénovation. Hé oui, c’est peutêtre dans les vieilles pierres qu’on fait les meilleures boutiques. A Besac, ce sont les Passages Pasteur, livrés à la rentrée. A Dijon, avec l’Hôtel des Godrans, la Place Grangier et la Poste, le cœur continue de s’agrandir avec la rue Piron bientôt piétonne et le mur de la Banque de France qui saute rue des Godrans… Et malgré les grincheux, Dijon s’en tire plutôt bien.

Seuls 8 % des locaux commerciaux sont vacants, alors que la moyenne dans les villes de France est de 11 % (17 % à Grenoble et 30 % à Béziers).

Voilà deux villes qui ont bien raison de devenir écocentriques…

… Mais Dijon gagne la guerre des Etoiles ! Big Buzz

Dijon définitivement capitale, au moins gastronomique

Comment Besançon pourrait être une capitale ? Aucun restaurant étoilé (même à Dole, il y en a 2), alors qu’à Dijon et alentours, on compte 5 étoiles. Le bilan sur la région est écrasant : 33 en Bourgogne contre 11 en Franche-Comté… et le coup de grâce sera évidement la Cité de la Gastronomie.

En attendant la prochaine Fête de la Gastronomie, du 25 au 27 septembre, ce sera bien Dijon the place to be ! On comprend mieux alors pourquoi Besançon a un observatoire professionnel.

Quand on n’a pas d’étoiles, il faut les chercher ailleurs. Pas impossible que leurs télescopes se braquent sur Dijon, salivant d’envie…

L’important, c’est le rosé ! Big Buzz Petite fable de la citadelle et de la cicadelle

La Comté s’étant vantée tout l’été «Du haut de notre citadelle, point de cicadelle», se trouva fort dépourvue quand l’élection des Climats fut venue. Pas le moindre grand vin rouge ou blanc, ni même de ce rosé de la Cras qui sait désaltérer. Elle s’en alla quérir chez la Dijonnaise sa voisine.

«Hé bonjour, monsieur de la Cras, que votre rosé est joli ! Qu’il me semble bon !»

Sa rivale n’en fit pas un fromage. «Que faisiez-vous pendant les vendanges citoyennes ?»

«Du Savagnin, d’Arbois à Château-Châlon, du vin jaune…»

«Vous jauniez, J’en suis fort aise, et bien jeûnez maintenant» Notre voisin, JURA, mais un peu tard, qu’on ne l’y reprendrait plus. ■

by Laurent H.

L’élégance, tout simplement Votre adresse mode summer 2015

Côté Femmes

création réalisé par l'Agence 24

Rodier / Cacharel Hache / Ter&Bantine Farrington / Alberto Biani Darling / Lou Andrea Piazza Sempione United Nude / Rosso 35 St-Martins / Michele Rossi

Côté Hommes Digel Pierre-Louis Mascia Edween / Pearson Paolo Pecora / Hafnium Santaniello / Rick Taylor National Standard

Ouvert du mardi au samedi 9h-12h et 14h-19h ou sur rendez-vous Showrooms - 8-10 rue Verrerie - Dijon - 03 80 49 90 76 / www.showrooms-dijon.com / Facebook : ShowRoomsDijon

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■ par Olivier Mouchiquel et Véronique Witkowski

Good Morning

BFC

Nos belle gueules de BFC, les voilà ! Des Burgondes pure souche et tête de bois, on en a trouvé. Des Francs-Comtois qui se dépensent sans compter, aussi. Et même des extra-terrestres !

Cet été, inutile de guetter les crop circles dans les champs de colza. Les ambassadeurs aliens ont débarqué dans la capitale régionale, et c’est plein Est qu’il va falloir foncer...

Jean-Louis Thouard ►

Jean-Louis Thouard dans son atelier

rentre au Carmel

Retour aux sources pour le dessinateur franc-comtois émigré à Fontaine-lesDijon : Jean-Louis Thouard expose ses Mutations à la Chapelle des Carmélites à Dole. Du gothique, de la terreur, des hallucinations steampunk, de l’heroïc fantasy…

A 11 ans, le petit Jean-Louis gambadait dans les couloirs hantés du Collège de l’Arc. Fuyant les ectoplasmes et peut-être ses profs, le garnement découvrit le fantastique et la BD dans la bibliothèque où il trouvait refuge. Élevé aux contes merveilleux du pays comtois, au vin jaune et à la saucisse de Morteau, l’artiste publie aujourd’hui un Sketchbook de 104 pages d’aquarelle, d’encre et de mine de plomb.

Comment cha chapelle, son expo ? Allez voir sur son site, on ne vous le répétera pas : www.lebaron-rouge.com. Et pour commander sa dernière oeuvre : www.lulu.com.

◄Un peu de douceur dans ce monde de Brutus

Le gai reggae de Williams Brutus

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On a suivi durant des années les concerts de reggae cool du duo de S.A.I, Soul Acoustic Inspiration. Aujourd’hui, Sofiane trace la route de son côté, et William Brutus, resté à Dijon, vient de sortir son premier EP. Six mois de retraite pour sortir “un vivier de chansons”, dont une avec Yves Jamait, et préparer un album, qu’il affûte avec deux amis guitaristes, un bassiste et un batteur. Place du Théâtre, on les a vus faire danser les clients du Trinidad, plein comme un œuf. Un reggae qui fait valser sur la route beaux gosses et vieux beaux, cougars et lolitas, babas et bobos. Cet été, Williams Brutus fera l’ouverture du festival Garçon la note à Dijon.

Sportif accompli, guitariste issu du Conservatoire, William n’avait jamais chanté avant 17 ans. A partir de septembre, il tournera sur toute la France en première partie de Pier Paul Jack. Et c’est juste le début… www.williamsbrutus.com

Raphaële se déchaîne !

Née en Haute Saône, étudiante à Besançon, Raphaële est une jolie geek, une boulimique de sports fine comme une liane. Avec trois amis, elle lance en septembre un bouquet de web-télévisions à l’échelle de la nouvelle région, BFC TV. “Un YouTube en Bourgogne Franche-Comté où tu peux découvrir tout ce qui se passe autour de toi”, tous les événements, en blogs et en vidéos, avec des entrées par thématiques, sport, culture, tourisme…

BFC TV pourra vous géolocaliser si vous nous suivez du côté d’Ornans (voir Les 100 lieux qui nous bottent) et vous suggérer des activités sympas à quelques lieues à la ronde.

Web des villes et web des champs, internet devient le fer de lance de nos provinces. Tout le monde peut lancer sa chaîne vidéo. C’est gratuit pour les particuliers, l’agenda est ouvert à tous. L’amateur de courts-métrages y postera ses films, les artistes leurs créations, les villages valoriseront leur patrimoine historique et naturel. Trop beau !

Raphaële Bouveret, l’antenne de BFC TV

Devenez contributeur BFCTV et réservez votre chaîne auprès de Raphaële Bouveret, directrice communication Besançon TV : r.bouveret@besancon.tv

◄MeloDuende, il n’est jamais Guitars

Non loin de Semur-en-Auxois, dans cet atelier artisanal, on fabrique à la main, sans outil numérique, des guitares en aluminium pièces uniques, sur mesure, reconnues dans le monde entier.

L’attirail de Bertrand Dufour, c’est le masque de soudeur et le chalumeau. Cédric Dufour, le cousin graphiste, crée les prototypes. Jérémy Sachoux gère le site, la compta, la logistique et tous les projets.

A 14 ans, ils rêvaient de fabriquer des guitares en métal, mais les études vont les mener ailleurs. Vers le design et l’ébénisterie pour Bertrand, le commerce pour Jérémy, dont le père possédait une petite entreprise de mécanique de précision.

Juste avant de décéder d’un cancer, à 56 ans, il lui dit : “Ecoute, je t’ai toujours appris à travailler à l’école et à réussir. C’est des conneries. La vie est courte, fais ce que tu aimes.”

Les trois Meloboys, “partis de rien du tout”, lancent MeloDuende. Serge TeyssotGay, guitariste de Noir Désir, est le premier à leur faire confiance. Cyril, de Shaka Ponk, leur commande “une gratte un peu barrée, un peu steampunk.” Johnny Halliday, Tryo, Skip The Use, Eiffel, Yodelice, John Butler, font appel à eux. Nicola Sirkis d’Indochine aussi : “C’est fait en France, avec de la sueur, je vous laisse carte blanche.”

Un sexagénaire qui s’offre sa première guitare, une trentenaire qui se met à la basse ?

Le trio leur offrira la même chose : “des heures et des heures de passion.” www.meloduende.fr

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Good Morning

Corinne Husson, bougeotte et cancoillotte

BFC

Hussons les voiles !

Corinne Husson a hérité de ses parents le gêne de la bougeotte. De sa mère surtout, une cycliste émérite, au teint mat et aux cheveux noirs, qui embarque en 1957 à bord d’une Caravelle et rejoint le futur papa, militaire au Mali, pour l’épouser. Ils resteront cinq ans en Afrique. A l’école, Corinne découvre les aventures des Mahuzier, une famille qui voyageait avec peu de moyens. “Je passais tout mon temps libre dans les bouquins.”

Passionnée par la Russie, elle voyagera durant vingt ans pour son boulot et montera des expéditions de parachutisme extrême aux Pôles. Vivant à Nancy, Corinne travaille désormais pour les Écrans de l’Aventure de Dijon et prépare l’édition 2015, présidée par Catherine Maunoury, directrice du Musée de l’air et de l’espace du Bourget, championne du monde de voltige aérienne.

Corinne porte aussi le gêne de la cancoillotte et y prend plaisir (où y du gène, y’a du plaisir, c’est bien connu). Sa grand-mère est née à Cléron, en Franche-Comté, et la famille réside toujours dans la vallée de la Loue. Corinne connaît par coeur le répertoire d’Hubert-Félix Thiéfaine, qu’elle suit avec d’autres fans de concert en concert. Respect.

Festival international des Écrans de l’Aventure de Dijon du 8 au 11 octobre, aux cinémas Olympia et Darcy. www.la-guilde.org

◄Les bibelots d’Eric Hibelot

Eric a passé 22 ans de sa vie le nez dans les bouquins (il était chef de produits à la direction du livre de la Fnac). Un jour, un éditeur lui présente des livres sur la céramique.

Déclic : Eric enchaîne les expos, collectionne des pièces : “La vie parisienne n’avait plus trop de sens, j’ai voulu faire un métier d’art. La céramique s’est imposée.”

Jean-Marc, son compagnon, flashe aussi et largue son commerce parisien. L’Atelier des garçons, à St-Amand-en-Puisaye, abrite leur nouvelle vie. Un cocon dans la verdoyante campagne nivernaise. Eric produit des objets décoratifs très contemporains, des pièces uniques. Avec la technique du coulage, celle des manufactures de Limoges, Jean-Marc réalise des séries limitées, pour un fabriquant de bougies haut de gamme, une boutique branchée parisienne, des maisons en quête de luminaires.

L’accueil est chaleureux, on vient de loin pour découvrir leurs céramiques autant que l’histoire de leurs créations. A l’heure du numérique, pour redonner de l’humain dans la relation, rien de tel que le travail de la terre et la cuisson.

L’Atelier des garçons 12 route des Moreaux - 58310 St Amand-en-Puisaye. Tel : 03 86 39 66 54 latelierdesgarcons@orange.fr www.latelierdesgarcons.com

Eric Hibelot et Jean-Marc Fondimare : céramiquement vôtre

Eric Hibelot

Jean-Marc Fondimare

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BB PUBLI INFO

Le Moulin

de leur cœur !

Savez-vous pourquoi les touristes ont toujours le sourire, en été, place François RUDE, quand ils sont attablés en terrasse, au MOULIN À VENT ?

Parce qu’ils vous regardent courir avec vos commissions du marché, votre chien en laisse, ou après vos gamins sur le manège, alors qu’ils ont trouvé, EUX, la recette du bonheur à la bourguignonne : s’installer face au Bareuzai et au carrousel 1900, commander un Kir et attendre l’heure du repas en profitant de l’animation de la ville et du soleil.

Le comble du chic, c’est de prendre les habitués pour des gens de la maison et de leur passer commande.

Mettez vous dans la peau d’un américain, d’un chinois ou d’un néerlandais, offrez vous des escargots, une andouillette ou des œufs en meurette.

Des plats de brasserie, servis par de véritables garçons de café qui ne sont pas là pour brasser de l’air !

Un lieu authentique qui ne cherche pas à jouer dans la cour des grands, puisqu’il joue déjà sur une des plus belles places de Dijon !

Magnifique zinc, joyau et fierté du patron !

Au Moulin à Vent

8 place François Rude, Dijon.

03 80 30 81 43

Tlj, tte l’année.

BFC

Good Morning

Atelier Tout va bien► ça va merci, et vous ?

Avec Mathias Reynoird, Anna Chevance forme l’Atelier Tout va bien, “spécialisé dans l’affiche, l’identité événementielle et le design éditorial.” Rencontres cinématographiques de Dijon, festival MV musique et arts visuels… leurs étonnantes affiches balisent les murs de Dijon et d’ailleurs. Toute simple, Anna refuse le statut d’artiste. “Nous sommes des artisans de l’image.”

A elle seule, sa famille réconcilie la Bourgogne et la Franche-Comté. Côté paternel, on est bouchers-charcutiers dans l’Yonne, du côté de Chablis, Sainte-Vertu, Florentin. Côté maternel, on est plutôt agriculteurs. Des gens de la terre, dans le Doubs, le Jura. Des coins de paradis qui nourrissent son imagination : “Toutes les formes qu’on utilise sont dans la nature. La géométrie est née dans la nature, et nous nous servons de la géométrie.”

Contre toute attente, le dessin n’est vraiment pas son truc. “Toute petite, j’avais toujours le nez dans les livres. J’ai été lectrice assidue avant d’être designer graphique spécialisée dans l’édition.”

A Nevers, étudiante à l’école d’arts appliqués de Bourgogne, Anna rencontre Mathias. Au retour d’une escapade en Bretagne pour les Beaux Arts de Rennes, parce qu’ils y détectent “une offre culturelle très riche et très diversifiée”, ils décident de s’installer à Dijon. “Nous aimons les petites villes, à taille humaine. Les grandes villes, on y va pour bosser, mais par pour vivre.” www.ateliertoutvabien.com

Marine Lecordier

Mathias Reynoird, Anna Chevance, designers graphique

◄Exquis cadavres

Son petit carnet et son crayon en poche, Marine dessine dans le train, dans la rue, partout, tout le temps. De l’art ? Non, “du dessin nomade créatif.” Marine, pourtant, est passée par Angoulême.

Son secret ? Une gomme et un criterium. Pas le 0.7, idole des dessinateurs, mais le 0.5 “qui fait un trait comme un petit cheveu”. Le papier haut de gamme, connaît pas, les ramettes d’imprimante suffisent. Et puis la tablette pour compenser le papier bas de gamme. “Avec 3,50 €, tu peux donner à ton crayonné un aspect de sanguine luxueuse alors que tu n’as pas un rond.”

Marine est une jolie fille pleine de vie qui ne dort pas dans un cercueil, mais son univers, joyeux et naïf, peuplé de poupées aux bouches cousues, reflète “le macabre un peu morbide et désuet” de la peinture et de la photo début XXe. Tim Burton veille sur ses gentils cauchemars.

A 8 ans, la blondinette née à Strasbourg pose ses poupées à Dijon. Marine y fera ses classes, décrochant un bac littéraire théâtre à Brochon, quittant vite Hypokhâgne, découvrant à la fac d’anglais les délices du thé, tentant l’école d’art. La meilleure école de dessin ? “Observer les enfants. Ils ont le regard que cherche tout dessinateur.” Et puis, pour alimenter l’inspiration, “les périodes de galère, plus que l’école, finalement.”

Marine fut exposée à Dijon au café rock Deep Inside, au Music Hall Bar de Besançon, et sélectionnée au festival d’Angoulême catégorie Jeune talent. Elle vit à Dole depuis quatre ans, où elle coule des jours heureux dans son petit jardin-potager expérimental. On espère la revoir vite à Dijon.

Contact, galerie, commandes : www.marinelecordier.com

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BB PUBLI INFO

Et si on allait prendre un verre aux caves de

la Dame d’Aquitaine ?

Les visiteurs étrangers sont ravis, les habitués aussi. Aux caves de la Dame leur tend ses bras et ses tonneaux dès qu’ils ont fait les premiers pas dans cet ancien hôtel toujours si particulier. Tellement particulier qu’ici, il faut descendre dans l’ancienne crypte de l’abbaye voisine pour déjeuner ou pour dîner. Personne ne va s’étonner, dans ce cas, de trouver une cave aménagée, de plain-pied, pour des apéros-dégustations cosy et gourmands.

La cave, on le sait, en Bourgogne, est le haut-lieu de la maison. Sabine Perriguey, qui ne cesse d’avoir des idées nouvelles pour promouvoir son établissement, poursuit sa politique d’ouverture en proposant, dès l’apéro, des vins de propriétaire à prix carrément doux, si l’on suit ses coups de cœur du moment.

Des cromesquis d’escargots, du jambon persillé vous seront servis, pour prolonger le plaisir de l’instant. Petite mise en bouche pour vous inviter ensuite à découvrir la cuisine maison. Même si on adore le pâté en croûte cuisiné ici selon une recette familiale, Sabine se fera un plaisir de vous guider dans la carte terre-mer mise en place par son chef de mari.

La Dame d’Aquitaine

23, place Bossuet, à Dijon.

03 80 30 45 65

ladamedaquitaine.fr Fermé dim, et lun midi.

Menu à 24 € le midi en semaine et menus de 34 à 49 €.

Venez profiter d’une climatisation naturelle !

Good Morning

BFC

Emilie Gauthier, pollen vagabond

◄Jurassic girl

A 7 ans, la petite Emilie reçoit de sa grandmère un livre sur les hommes préhistoriques. Devenue archéologue, elle rêve de reconstituer les paysages du passé. « Il y a plus de 18 000 ans, un glacier recouvrait les Alpes, le Jura et une partie de l’hémisphère Nord. En se retirant, il a laissé des cuvettes qui se sont remplies d’eau. Tous les ans, des sédiments se déposent au fond des lacs. » On trouve plein de trucs, dans les sédiments. Des pollens, la spécialité d’Emilie Gauthier, paléo-environnementaliste à l’université de Franche-Comté. Dans ses lacs, Emilie prélève des carottes qu’elle analyse dans son laboratoire. De véritables archives qui reconstituent l’évolution de la végétation sous la contrainte climatique depuis le dernier retrait glaciaire. « Nous travaillons en Arctique, sur les zones de moyenne et haute montagne, mais aussi en plaine à côté de Dijon. » Pour éviter l’influence des activités agro-pastorales de l’homme, depuis 7 000 ans, sur le paysage des lacs jurassiens ou alpins, Emilie et son équipe ont trouvé au Groënland un chouette terrain de jeu pour étudier « la résilience de l’environnement » après la colonisation médiévale Viking. « Les écosystèmes lacustres sont des sentinelles. » Comprendre où nous en sommes en regardant où nous étions, un job de plein air, pur si possible, avec chaussures de rando, pelle et sac à dos.

Emilie Gauthier - Laboratoire Chrono-environnement de l’Université de Franche-Comté 16 route de Gray - 25 030 Besançon cedex

►Stéphane Bonnotte, mention très bien.

Imaginez ce que sera demain l’École supérieure de communication numérique 2089. L’espace de travail-cafétéria reste ouvert 24h/24, les cours sont à la carte, les meilleurs aident les plus faibles.

Quant au prof, issu du monde pro, il se balade au centre de la salle (un vrai coach !), au milieu d’étudiants qui ont intérêt à avoir une solide culture générale et une mémoire de disque bien dur.

Les deux créateurs assureront parfois les cours, entre un workshop et une conférence avec des pointures internationales du digital.

Côté parrains, on a du lourd : Olivier Mathiot, Pdg de Priceminister et président de France Digitale ; Olivier Vigneaux, CEO de BETC Digital Paris ; Nicolas Bordas, président de Being Worldwide et vice-président de TBWA Europe ; et Laurent Solly, directeur général de Facebook France.

Originaire de Poligny, Stéphane fut le bras droit de Christian Blachas (Culture Pub). Hervé, passé par Science Po Dijon, enseigne à l’université Paris V. 2089, c’est révolutionnaire. Pas là pour couper les têtes. Juste pour les former aux métiers du futur.

Facebook : 2089smartschool - Twitter : 2089now Stéphane Bonnotte : sbonnotte@2089.fr Hervé Pizon : hpizon@2089.fr www.2089.fr

A Besançon, Stéphane Bonnotte et Hervé Pizon ouvrent en septembre une école de rêve

◄Les ovnis attaquent la BFC !

La division Niantic Labs de Google a sorti pour smartphone le premier jeu mondial de réalité alternée. En BFC, des portails extraterrestres diffusent des flots d’une mystérieuse énergie permettant de prendre le contrôle des esprits humains et d’en augmenter les capacités.

Ces portails sont apparus dans des centaines de lieux culturels ou historiques, que l’on relie via l’application Ingress et la carte GPS. Pas besoin d’aller loin, il y en a partout. Dans les musées, au coin d’une rue, en campagne…

Vous choisissez votre camp, les Éclairés, alliés des aliens, ou les Résistants, qui s’en méfient, et prenez le contrôle des portails pour votre camp. Une messagerie permet de suivre les conversations de tous les agents de la région.

La première fois où l’on s’est connecté, depuis le fond du canapé, un agent dijonnais nous a donné rendez-vous le lendemain “au pied de l’horloge Harold Lloyd de la gare.” Deux Eclairés, un gars, une fille, nous ont gentiment expliqué les règles et, dans le jardin de l’Arquebuse, nous ont montré comment prendre le contrôle des portails : un buste de Buffon, une fontaine… Le soir, on prenait l’apéro avec eux.

On joue n’importe quand, en attendant le tram, en allant au travail, la nuit… Ingress permet de rencontrer des gens cools qui jouent en couple ou en famille, et de tomber parfois sur des potes qui sont secrètement des agents extra-terrestres… Ingress : pour IOS et Androïd Ingress, le jeu qui rend fou alien

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BB PUBLI INFO

En Face

à Face avec Optique Renardy Depuis bientôt 70 ans, la maison Renardy est fidèle à ses valeurs de qualité, d’écoute et d’accueil. Amélie et Olivier, les opticiens et gérants de la boutique, sont aussi des artisans et des indépendants. Leur but ? Vous satisfaire et vous proposer le meilleur du marché de la lunette.

Pour vous, ils travaillent depuis 2008 avec la marque française Face à Face qui allie à la fois qualité et originalité. Les montures sont des petits bijoux d’architecture qui surprennent par leur forme, comme le montre la collection emblématique Bocca dont les branches ne sont autre que des jambes de femmes. L’une a des cuissardes quand l’autre porte un pantacourt et des petites ballerines. En voilà une nouvelle façon d’affirmer son caractère !

Une attention toute particulière est également portée aux matières. Des montures les plus classiques à celles en aluminium, certaines sont même mises en valeur de l’intérieur avec des tissus aux impressions diverses.

L’exclusivité de la marque est sans aucun doute la couleur. Les teintes uniques sont élaborées, dans le plus grand secret, par Face à Face. Un résultat dynamique et vif qui fait de votre monture un vrai atout style.

Que ce soit pour vos lunettes optiques ou solaires, n’hésitez pas à venir essayer en boutique. Vous aurez le choix parmi une quarantaine de modèles, et notez que les collections changent chaque saison. Naturellement, Amélie et Olivier sont présents en boutique pour vous aiguiller dans toutes ces nouveautés. Osez voir la vie en Renardy !

Olivier et Amélie

Optique Renardy

16, rue Charrue à Dijon.

Ouvert le lundi de 15h à 19h, du mardi au vendredi de 9h00 à 19h00 et le samedi de 9h00 à 18h30.

Fermé entre 12h00 et 14h00.

03 80 30 23 09.

Optique-renardy@wanadoo.fr www.facebook.com/pages/Optique-Renardy

Poses intimes

■ par Alexis Doré

Un carnet plus mince que les précédents, faute de temps, consacré à trois artistes travaillant en atelier ou en nomade (no mad!). Un truc un poil surréaliste afin d'échapper à une réalité un peu lourde à supporter en ce moment. Pour en savoir plus, tournez la page ou/et consultez le blog d'Alex (dorexel.blog.fr)

Julien Joubert, le barbier de cette ville Julien Joubert est barbier itinérant, fidèle à une tradition qui remonte à des siècles. Il compose en fonction de la pilosité de chacun et adapte ses techniques de travail.

On ne confie pas sa gorge au premier blaireau venu !

La maîtrise des outils est primordiale, mais encore faut-il que tout ça tombe pile poil.

Julien aimerait voyager encore, en Turquie, en Italie, pour se perfectionner. En attendant, il choisit les endroits où l'on pourrait se barber (soirées, vernissages, mariages…) pour se faire connaître. Sinon, on le voit œuvrer près des Halles le samedi (Au fût et à mesure) ou encore à l’atelier de Paola, rue Jean Jacques Rousseau.

Photo : Alexis Doré.

Modèle : Bruno Simon.

Merci à Tao, Aurore, la Sta.

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Suzy-Oh from outer space

Suzy-Oh bosse ses projets de linogravure, sérigaphies à l’atelier Vortex. Aujourd’hui elle travaille sur différents projets d’édition, entre bande dessinée et roman graphique.

Son univers rappelle l’imagerie des comics du milieu du XXe siècle et de la science-fiction d’avant-guerre. Un univers parfois drôle, parfois sombre, toujours un peu décalé. Avec l’association Wonderpress (et sa collaboratrice Cécilia Philippe) elle partage son goût pour le fait-main au travers d’ateliers d’initiation aux techniques de gravure et d’impression en relief. Contact : charline. cabaret@suzy-oh.com Merci à Jérôme Char, la Vapeur, Aurore et Lisbeth.

DELOGE Jordan, 30 ans : L’enfer du décor, c’est lui, aussi

Sculpteur, Jordan Deloge vient du monde du spectacle et y retourne volontiers. L’utilisation entre autres du métal pour les décors l’a amené à créer un univers digne de Métal Hurlant.

L’idée de base : récupérer et transformer des pièces usées, issues de la métallurgie, qui ne seront ni réutilisées ni reprises telles quelles. De son atelier sont sortis les éléments de décor de deux spectacles proposés par l’Opéra de Dijon (Der Kaiser von Atlantis et Katia Kabanova) mais aussi ceux de l’Alchimia, de Gina, de L’Épicerie, du Mac Callaghan, pour rester dans le domaine des bars-restos. Il a participé aussi à la décoration de la boîte de nuit La Centrale à Dijon. Son atelier, rue ErnestPetit, il le partage avec plusieurs artistes membres du collectif Eclectik Sceno. Pour en savoir plus, www.eclectik-sceno.com

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L’enfer du décor,

Portrait Alexis par Nicolas Dorbon ©

vu par Alexis Doré :

suite (et surtout pas ''fin'' !)

Alexis Doré fait partie, depuis quelques numéros déjà, du nouveau visage qu’on a voulu donner à ce mag urbain décontracté mais pas violent que vous tenez dans vos mains. Ce qui lui est arrivé dernièrement, et dont vous avez certainement pas entendu parler (il est passé sur France 2 et dans de nombreux médias) méritait une petite mise au poing. Point.

Alex, il est arrivé comme un chien fou dans un jeu de quilles, bousculant les habitudes d’une équipe faite de bric et de broc et où il s’est senti vite à l’aise, à la grande surprise de certains de ses potes et autres «comparses» des nuits folles dijonnaises.

On lui doit, dans le dernier numéro, ces photos sur «L’enfer du décor» dijonnais, qui ont surpris ceux qui avaient déjà oublié la destruction des minoteries, les anciens abattoirs, et qui se sont retrouvés face à ces photos à l’esthétique toute personnelle, témoignage d’un monde mutant que personne ne voit, souvent, en dehors des artistes comme lui qui cherchent à en retenir les traces.

Poses intimes Photographe punk dépressif pour le look, il ne nous a pas pas attendus pour avoir son public, qu’il retrouvait, de la Péniche à l’Alchimia, de soirées chaudes en journées plus mornes, pour bosser, préparer des expos, des concerts. Mais pour le mag, il a commencé une série de «Poses intimes» qu’on aimerait vous présenter un, jour le temps d’une grande exposition. Car c’est un tendre, Alex, pas un agressif.

Tous les reportages-photos qu’il a fait, en France ou ailleurs, ou qu’il fera à l’avenir (il part bientôt au Népal) témoignent de cette envie d’empêcher que tombent dans l’oubli des lieux, des paysages où la nature reprend ses droits. Quant ce n’est pas l’homme qui s’en mêle. Pour en faire des appartements de luxe, comme le couvent des Cordeliers à Dijon, ou un bel espace pour enfants du nouveau siècle, comme les Minoteries, à l’entrée de Chenôve... ou encore un quartier résidentiel chic à la place d’un ancien hôpital général.

Et là, je ne parle pas de Dijon, quoique, il y aurait eu matière. On garde les squelettes dans le placard pour un numéro spécial polar. Non, c’est d’un autre hôpital qu’il s’agit, dont vous avez forcément entendu parler, car les télés, les radios nationales en ont fait un sujet d’actu... un an après que les photos aient été faites et publiées, d’ailleurs !

Le moulin du Pé-ché Loire Atlantique. Été 2014. L’hôpital abandonné Moulin du Pé de St-Nazaire. Un décor pour tournage de série policière, avec des photos d’enfants morts-nés qui traînent dans les cartons. Sauf que tout était bien réel.

La démolition de l’ancien centre hospitalier du Moulin du Pé a été lancée. Un projet d’envergure qui effacera des mémoires la trace de ce qui s’est passé ici autrefois.

Entré dans cet hôpital par une porte ouverte, et donc sans infraction, Alex Doré a trouvé matière à photographier un autre «enfer du décor». Certains avaient pris des photos ici avant lui. Un carton ouvert au sol était rempli de diapositives... d’enfants morts.

«Il y avait une centaine de boîtes dans ce carton, chacune contenait une quinzaine de diapos concernant deux à trois enfants, avant et après avoir été disséqués». Sur chaque diapo, le nom et le prénom des parents, ainsi qu’une brève description de la pathologie.

«J’ai également trouvé des données personnelles éparpillées au sol, des dizaines d’appareils médicaux pour certains encore neufs dans leur carton d’origine, des télés dans chaque chambre...»

Alex a hésité à publier cette série sur son blog, car on était loin du domaine artistique.

«Mais je trouvais tellement aberrant que l’on puisse laisser traîner des choses aussi importantes à la portée de tous que je l’ai finalement dénoncé.»

Les limites de l’art(iste) Il a rencontré ce jour là un agent de sécurité, plutôt soulagé de croiser un photographe qu’un pilleur, qui lui a expliqué qu’il détestait ce lieu car il était tous les jours visité «par des voleurs de cuivre ou autres, des ados, des débiles ou des squatteurs agressifs» .

Alex a publié sur son blog des photos de ses découvertes, dont une image montrant justement une des diapos d’enfants morts-né : «C’était pour moi la seule solution pour prouver ce qui s’était passé et faire réagir». Une série aujourd’hui retirée volontairement pour ne pas alimenter la polémique.

Aujourd’hui, Alex assume ses choix. Il ne sera pas le premier à avoir été placé en garde à vue pour des faits qu’il n’a pas à se reprocher. Et il continuera de témoigner sur un monde mutant où les monstres ne sont jamais là où on les imagine. ■ GB Doré Alexis www.dorexela.blog.fr www.facebook.com/dorexelartgallery

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▲ Sens

▲ Chablis

100 Lieux

◄Auxerrre

qui nous bottent,

■ par Gérard Bouchu et Émilie Chapulliot

en Bourgogne Franche-Comté ◄Vézelay

◄Avallon

◄Nevers

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Autun ▼

Beaune ▼

Dijon ▼

▲ Châtillon-sur-Seine

▲ Vesoul

Montbéliard►

En Bourgogne-Franche-Comté, on n’a pas la mer ni de grands festivals, paraît-il, pour attirer les foules ! Seulement, en faisant un effort, on pourrait très bien retenir plus longtemps tous ceux qui ne font que traverser nos paysages, en suivant le ruban plus noir que bleu, souvent, de l’autoroute.

Profitez de l’an 0 de la Bourgogne-Franche-Comté pour faire le test. De la porte d’entrée du bassin parisien aux montagnes du Jura, du sud du Mâconnais à la frontière suisse, prenez les chemins de traverse pour découvrir notre nouvelle région. Trésors cachés, adresses insolites, expos et fêtes de village...

Goûtons à l’air du temps. Il y a tout plein d’autres endroits qu’on adore, et qu’on adorerait vous montrer, mais il faut aussi se ménager des plages de repos. Sous les pavés de texte, la plage !

Besançon► Ornans►

Pontarlier►

Dole►

Lons-le-Saunier► Chalon-sur-Saône ▼

Mâcon ▼

Photos © Nicolas Coupet

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De la Seine aux lacs du Morvan

100 Lieux qui nous bottent,

Pour redécouvrir l’Yonne aujourd’hui, il faut oublier l’ancienne N6 et suivre le canal ou les routes de campagne jusqu’au coeur de ses villages préservés (Noyers, Vézelay), à la porte de ses musées loufoques et attachants (Arts popu à Laduz, Fabuloserie à Dicy), de ses châteaux en fête (Saint-Fargeau) ou en construction (Guedelon superstar)…

Plus d’infos sur le site tourisme-yonne.com

en Bourgogne Franche-Comté

1. Le cirque Star et son Chapi Parc

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Nevers

Retour de Paris. Vos gosses sont énervés ? Emmenez les au cirque. Sortie autoroute Courtenay, direction Piffonds. À l’ouest de Villeneuve-sur-Yonne, le seul parc de loisirs familial sur le thème du cirque vous attend. cirquestar.com

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2. Sens unique la nuit !

Lumières de Sens, le spectacle des illuminations de la première cathédrale gothique de France, attire tout le bassin parisien proche en fin de semaine. tourisme-sens.com

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© S_Wahl

3. Les cidreries du pays d’Othe

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Auxerre

Goûtez le cidre made in Burgundy.

Entre Sens et Joigny, arrêtez-vous à Vaudeur chez Louisette Frottier pour visiter le musée de la Pomme et du Cidre du pays d’Othe. cidrefrottier.com

Châtillon-sur-Sein

fierté macabre de Chablis4.la La Ferté-Loupière 31

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Au sud-ouest de Joigny, l’église de ce petit village autrefois fortifié abrite une des rares danses macabres de France. Magnifiquement angoissant.

En sortant, balade 30 dans les jardins, pour se 29 rassurer. tourisme-yonne.com

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Vézelay

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7. Toucy et le train touristique de la Puisaye

5. Laduz Mémories

À 12 km à l’est de La Ferté-Loupière, 100 000 objets, outils et créations qui témoignent de la vraie vie d’autrefois. Certaines œuvres sont proches de l’art brut. Ateliers de création de jouets en bois. art-populaire-laduz.com

© Musée de Laduz

À la croquignolette gare de Toucy, bourg où il fait bon passer un samedi, jour de marché, le vieil autorail Picasso vous trimbale à travers la campagne.

Déjeuner sur résa. train-depuisaye.com

6. La fabuleuse Fabuloserie de Dicy

Art brut, parfois tendre, mais jamais vraiment naïf, ici. Des turbulents, des flippants, chaque pièce de la maison cache une surprise. Coup de cœur pour l’attendrissant manège de Petit Pierre, dans le jardin. fabuloserie.com

8. Saint-Fargeau, son château, son musée du Son !

À deux pas du château, qui présente cet été un son et lumière en 3D, un musée de l’Aventure du Son qui vous laissera sans voix. 1 000 pièces étonnantes, du gramophone au transistor des années 60.

Visite avec tablette et enquête-jeu avec votre smartphone. aventureduson.fr

© La Fabuloserie_Dicy

SAINT-BRIS LE-VINEUX

9. La folie Guédelon 10. La Borde, un rêve de jardin éveillé

Entre Guédelon et Auxerre, prenez les chemins de traverse.

Passez à Saint-Sauveur voir où en est le projet de rachat de la maison de Colette (ouverture en mars 2016) et faites une pause à Leugny, dans ce magnifique jardin d’autant plus «remarquable» qu’il abrite des œuvres d’art contemporain. Si vous avez envie de vous offrir une folie, étape tendre et très luxueuse ! la-borde-maison-hotes.fr

Personne ne veut croire à la fin programmée de ce merveilleux chantier, heureusement. Car ce qui fait tout le charme de Guédelon, c’est sa construction, depuis près de 20 ans, par une équipe de passionnés qui ont retrouvé les gestes de l’époque médiévale. guedelon.fr © Guedelon

11. Le resto dont vous nous saurez «Grès»

Le petit monde branché du fooding à la française ne parle plus que de Jérôme Bigot, chef autodidacte du bistrot de Lindry (à 10 minutes d’Auxerre) qui ne laisse personne indifférent. Si vous aimez les surprises et les vins bio, réservez à l’avance au 09 52 31 64 10.

12. Les villages vignerons de l’Auxerrois

À Saint-Bris-le-Vineux, allez vous perdre dans les caves.

Celles de chez Bailly sont célèbres. Ces anciennes carrières de pierre ont été utilisées pour Notre-Dame et le Panthéon, via un transport au fil de l’Yonne, qui coule au pied de ce haut-lieu du crémant de bourgogne. L’AOC est née ici, il y a tout juste 40 ans. Visite guidée et dégustation-vente. bailly-lapierre.fr

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100 Lieux qui nous bottent,

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De la Seine aux lacs du Morvan 2 1

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Rien à voir avec l’univers de San-Antonio, pour les connaisseurs ! Un bar à vin éphémère dans la propriété des comtes de Béru, qui domine le vignoble de Chablis. Chambres d’hôtes sur place. chateaudeberu.com

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14. Le château de Béru

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13. Le roi de l’andouillette à Chablis...

C’est Colin ! Enfin, façon de parler, car M. Colin, on l’aime bien, comme charcutier, et on n’est pas les seuls à faire un détour par Chablis pour remplir le sac isotherme.

17. Château Faulin et ses drôles de machines Entre Cure et canal du Nivernais, ce château aux allures de ferme fortifiée qui servit il y a 50 ans de lieu de tournage pour La Grande Vadrouille. Il abrite un Musée de l’Innovation technique médiévale, qui vous permettra de découvrir, en août et en famille, les inventions qui ont changé la vie de nos aïeux. Après, vous penserez autrement à Gutenberg et à cet escroc de Colomb. Inscriptions sur le site chateau-faulin.fr

15. Le retour du chevalier d’Eon à Tonnerre

La revoilà ! La chevalière a retrouvé son hôtel particulier, où elle recevait en grande robe.

Pour tout savoir sur le mystérieux Eon, arrêtez-vous à Tonnerre, dans l’hôtel particulier du la rue du Pont qui a appartenu au chevalier, de 1751 à 1792. tonnerrois.fr Imprimerie © chateau-faulin.fr

Chevalier d'Eon © tonnerois.fr

18. Jazz, bière et Le Corbusier à Vézelay 16. Les grottes d’Arcy-sur-Cure

Vous avez manqué l’inauguration de la grotte Chauvet ? Allez saluer les mammouths, bouquetins, oiseaux, poissons et autres souvenirs d’un temps que les moins de 30 000 ans ne peuvent pas connaître.grottes-arcy.net

Calvaire - © Grotte-arcy.net

19. Envolez-vous pour Montréal

À 12 km d’Avallon, sur le chemin Vézelay-Fontenay, un des plus beaux villages féodaux de Bourgogne, et l’un des plus méconnus. Tout en haut, sur une terrasse d’où la vue porte jusqu’au Morvan, l’ancienne collégiale édifiée vers 1170, avec ses stalles uniques au monde.

Marché de producteur le mercredi soir, spectacle de rue historique les deux derniers week-end de juillet et grand week-end artisanal à la miaoût. montreal-en-bourgogne.com

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Petite route où l’on ne rencontre que des renards, des belettes ou des lapins, les uns pourchassant les autres, pour arriver au pied de Vézelay. Posez-vous au SyLa Terrasse, près de la basilique, bistrot traditionnel et savoureux, qui propose des soirées jazz de temps à autres.

Passez-y après avoir fait un tour à la brasserie de Vézelay, à Saint-Père, pour goûter à la bière ambrée maison, notre préférée, et au musée Zervos, qui accueille cet été... Le Corbusier. vezelay-laterrasse.com

20. Les fabuleuses gauffres carrées de Quarré

Ce gros bourg proche des lacs du Morvan revit chaque dimanche après-midi, entre mars et novembre, quand une foule venue parfois de loin se presse sur sa place centrale pour déguster... des gaufres réalisées par l’équipe du Quarré-dechocolat. Incroyablement sympathique. avallon-morvan.com

© Sy- La Terrasse

AVALLON

en côte-d’or

on a plein de balades !

Côte-d’Or Tourisme © R. Krebel

#lacotedorjadore

Balades en Bourgogne L’application qui marche bien !

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mpossible de vous perdre avec cette centaine de randos à pied interactives… pour tous les goûts, petite ou grande forme, partout en Côte-d’Or.

Et des balades coup de cœur avec des audios qui se déclenchent automatiquement au fur et à mesure de la marche, pour tout savoir sur la bataille d’Alésia, la cité de Buffon ou les vignobles de Bourgogne.

Lancez-vous sur quatre circuits phares, en plein dans les vignes : le tour de la butte de Corton, le circuit des crêtes à Santenay, au cœur des Grands Crus de Bourgogne, autour du Clos de Vougeot.

Téléchargeable gratuitement dans l’App Store et Google Play. Appli géoguidée.

Conseil Général www.cotedor.fr

Côte-d’Or Tourisme

www.cotedor-tourisme.com

Balade sans risques

100 Lieux qui nous bottent,

sur les pas d’Astérix et autres copains d’enfance entre forêts du Morvan, Auxois et vallée de l’Ouche,

en Bourgogne Franche-Comté

Les bottes de sept lieues que nous avons piquées à un mec louche de passage vont nous être utiles pour cette balade entre Nièvre, Saône-et-Loire et Côte d’Or, d’autant plus qu’on ne va pas pousser trop loin dans la Nièvre, pour ne pas vous faire de peine. Après tout, c’est notre vision de la BFC qu’on vous donne, elle est partiale, partielle, par Toutatis !

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21. Bibracte réveille le Gaulois qui est en vous

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Si vous voulez comprendre pourquoi nos ancêtres les Gaulois devinrent un jour des gallo-romains, jetez un œil sur le site bibracte.fr avant de réserver pour une visite guidée ou même un journée gauloise, avec repas au Chaudron, au pied du Mont Beuvray.

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© Bibracte, A. Maillier

22. Jouez au Jules à Autun

Plus de 2 000 personnages, une course de chars, un combat de gladiateurs : pensez juste à prendre un coussin avant d’aller retrouver Jules César qui nous refait son show cet été dans le cadre exceptionnel du théâtre antique. Engagez-vous sinon à retrouver la légion VIII Augusta pendant les Journées romaines (1er w-e d'août). journees-romaines.com

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© Baujot Julien

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C’est une des curiosités du Domaine de la Pierre Ronde, au bord du Lac de Chamboux, qui devrait vous donner envie d’aller séjourner dans ce coin où il y a encore des loups qui rôdent en hiver (on rigole !) www.domainedelapierreronde.com

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24. L’étonnante maison des hobbits du Morvan

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23. Tout le monde à Poil

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A42 Poil, au sud du Morvan, vers Luzy, il y a des créateurs de caleçon qui en ont dans 44 la tête (même les journaux cul-cul en ont parlé), mais il y a surtout une maison d’hôtes déjantée, le château d’Ettevaux, 50 qui propose même des cabanes sur pilotis qu’on rejoint en canot. Idéal pour ceux qui en ont marre des bruits de la ville. ettevaux.fr cabanes-lacustres.fr

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Les Roches ©

25. Vive le Café Parisien à Saulieu !

Jean-Marc Tingaud, enfant du pays et photographe de renom à Paris, avait réussi à sauver ce vieux café de Saulieu datant de 1832, que Loiseau adorait. Mais il l’a mis en vente. Si sa veuve ne le rachète pas, faudra que les Morvandiaux se cotisent et ça, c’est pas gagné. Allez-y, en attendant, regardez le site, il y a des apéros, des concerts, de la vie. cafeparisien.net

26. Mont-Saint-Jean, c’est mon(t) bonheur

Une merveille de petit bourg féodal. Arrêtez-vous pour visiter le musée de la vie rurale et l’église XIIe et XVe s. Et pour dormir, une belle folie Art nouveau au cœur de ce village médiéval, une maison d’hôtes pas comme les autres : le Château Les Roches. lesroches-burgundy.com

27. Le café des Anis, à Flavigny

«Anicalement» vôtre ! Faites un détour par Flavigny-sur-Ozerain pour visiter la fabrique d’anis, pour en acheter, mais aussi pour boire un verre dans le nouveau salon de thé joliment aménagé dans ces vieux murs. Si vous avez une grosse faim, tentez votre chance auprès des fermièresaubergistes de la Grange, toujours fidèles au poste depuis un quart de siècle. anis-flavigny.com la-grange-de-flavigny.com

MuséoParc Alésia SEM @ JACHYMIAK

CHAMPAGNY

31. Châtillon, son vase de Vix, son cabinet de curiosités

28. Astérix à Alésia : des savants dans leurs bulles

Le plus célèbre des Gaulois est entré en fanfare au MuséoParc Alésia, sur les pas d’Uderzo, d’un Obélix inattendu déguisé en président de conseil départemental et d’éminents spécialistes de l’époque gauloise et gallo-romaine, sortis eux tout droit d’une BD de Tardi (!). Pour ceux qui sont tombés dans la potion magique concoctée par Goscinny et Uderzo il y a un demi-siècle, le dialogue rigolo mais savant entre le petit moustachu et les spécialistes est plaisant à suivre.

A découvrir en famille, en prenant le temps de suivre une démonstration de combat à la gauloise dans les fossés. alesia.com

Pour inciter les franc-comtois à pousser jusqu’à Châtillonsur-Seine, il faudra se mobiliser autour du parc régional ou implanter un parc d’attraction autour de Vix. En attendant, allez jeter un œil au cabinet de curiosités à ciel ouvert désormais installé au musée du Châtillonnais. Drôles d’oiseaux par là-bas. cotedor-tourisme.com

30. Sauvez le château de Rochefort à Asnières-en Montagne

Les Clefs de Rochefort © J. RIQUET

Aux portes de la Côte d’Or, entre Montbard et Ancy, le château de Rochefort est menacé par les ravages du temps et des hommes.

L’association les Clefs de Rochefort se bat depuis 2002 pour sauver le plus beau château médiéval du nord Bourgogne. Aujourd’hui, ils font appel aux internautes. Si vous passez par là, allez voir où ils en sont. Ou soutenez le projet : www.mymajorcompany.com/sauvons-lechateau-de-rochefort-en-bourgogne

32. L’école années 50 de Champagny

Années 1850, œuf corse, comme aurait dit Fernandel s’il avait pu jouer les Topaze dans ce décor d’école de campagne resté inchangé depuis plus de 150 ans. cotedor-tourisme.com

29. Gorsline a toujours ses amis, à Bussy !

Direction Bussy-le-Grand. Cet été, l’atelier de Douglas Gorsline sera ouvert à la visite. Profitez-en pour redécouvrir cet artiste américain (1913-1985) tombé amoureux de la Bourgogne. Les Amis du musée Gorsline présentent une exposition des affiches de Norman Rockwell. Bonne nouvelle pour ceux qui s’inquiétaient de l’avenir de cette ancienne grange devenue une des plus attachantes galeries du pays. www.musee-gorsline.com Les Amis de l'Ecole de Champagny © R.WAECHTER Les Chassis1968 © Musée Gorsline

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Balade sans risques

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sur les pas d’Astérix et autres copains d’enfance entre forêts du Morvan, Auxois et vallée de l’Ouche,

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34. Du neuf à Châteauneuf

Côte-d'Or Tourisme © R. KREBEL

De La Bussière, prenez tout votre temps pour atteindre Châteauneuf. Pique-niquez au bord du canal. Les mardis soirs, entre le 21 juillet et le 25 août, visite nocturne d’un château qui revit, à travers le nouvel éclairage posé sur lui et son histoire via le Centre d’interprétation. Nombreux rendez-vous insolites durant l’été, ateliers les week-ends. region-bourgogne.fr/Chateauneuf

35. Les Prés Verts même en plein été !

Une des chambres d’hôtes les plus attachantes de Côte d’Or. Jetez un oeil sur leur site si vous avez envie de vous mettre au vert pendant les grandes chaleurs, ou simplement d’aller visiter la campagne autour d’Arnay, qui cache encore quelques lieux secrets hantés par les sorcières. domainedespresverts.fr

37. Le Bel-Air de l’été, sur la N6

Avant d’arriver sur la côte (inutile de mettre votre maillot de bain !), arrêtez-vous au dessus de La Rochepot, devant l’ancienne station service de Bel-Air, là où a été tourné «Le Cercle Rouge» de Melville, avec Bourvil, Delon et Montand. L’ancien «relaisroute» des années 50 devrait devenir le rendez-vous de tous les nostalgiques, si le projet de musée de la N6 se concrétise. cotedor-tourisme.com © OPhilippe Gateau

33. L’écluse tranquille de la Vallée de l’Ouche Petites routes tranquilles pour rejoindre le canal de Bourgogne et filer en direction de la vallée de l’Ouche, depuis Pont-de-Pany. Allez piquer une tête là où Depardieu et Dewaere jetaient à l’eau Miou-Miou dans «Les Valseuses». À Gissey, petite restauration et épicerie à l’Ecluse 34 S. L’occasion de parler anglais, la clientèle ici trouvant tout «very charming». la34s.fr

36. Street art à Lacanche

Un festival de piano à Lacanche, on s’y attendrait, mais du street art, ça, c’est original. Quittez Arnay pour filer en direction de la Rochepot et arrêtez-vous dans ce village vénéré par les spécialistes des cuisines de grandes maisons.

Sean Hart, poète urbain, va vous dilater les pupilles (non, pas les papilles). cotedor-tourisme.com

© association PLUS

39. La Ferme de la Ruchotte

À Bligny-sur-Ouche, une ferme-auberge pas comme les autres.

Les produits sont tous biologiques, et ce qui n’est pas produit sur le domaine provient de chez les voisins. Surtout, le fermier est un chef, un vrai. Son talent aux fourneaux et sa passion pourraient faire rougir plus d’un restaurateur... cotedor-tourisme.com

38. De Cep en Verre à Nolay

Les 8 et 9 août, Nolay est en fête. Du bachique soft. Voilà une fête gourmande, culturelle, artisanale, ludique qui s’adresse aux 7 à 77 ans.

Rallye pédestre dans les vignes en famille. Grande Paulée pour finir en beauté avec Paulette ou Paulo. nolay.com

Et maintenant, on vous laisse le choix : revenir avec nous à Dijon, par les petites routes de la vallée de l’Ouche et de l’arrière-Côte.

Ou bien, si vous voulez plus d’exotisme, vous passez deux pages et continuez en direction de la Bourgogne du Sud. 46

Bligny-sur-Ouche

ADT21 © Agence de tourisme de Meursault

www.dijon.fr

Entrée gratuite

NENTES COLLECTIONS PERMA

RAIRES EXPOSITIONS TEMPO

n m u sé e archéologique dijo

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Fuglane, Dijon

5 rue Dr Maret

03 80 48 83 70

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DU

30 MAI

AU

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ur-Seine

Bon temps pour les Climats de Bourgogne

100 Lieux qui nous bottent,

en Bourgogne Franche-Comté

Retour à Dijon, pour un nouveau départ, cette fois côté vignoble, sur la route qui mène à la reconnaissance Unesco pour les uns, vers le soleil pour les autres (encore plus nombreux). On a préféré vous donner juste quelques adresses qui nous amusent ou nous plaisent bien, pour mettre les pieds sous la table, généralement. Depuis Dijon, évitez la nationale et prenez la "route des grands crus" qui sillonne les côteaux, jusqu'à Vougeot.

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Tous les chemins mènent à la Cras, vous pouvez même rattraper Corcelles-les-Monts depuis Marsannay. Une petite route cabossée redescend vers Plombières et le lac Kir. Les vignes que vous voyez appartiennent au Domaine de la Cras, vous n’avez qu’à suivre les panneaux. Goûtez au rosé maison, la nouveauté de l’été. domainedelacras.marcsoyard.fr

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91 de la Loire au cœur du 42. Un château vignoble 90 bourguignon 79

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88 ayez une pensée émue En traversant Brochon, pour l’homme qui a eu l’idée saugrenue 87 ici un château dans le style d’Azayd’implanter le-Rideau. Stephen Liegeard l’a fait construire à la fin du XIXe s sur ce modèle, prétextant justement : «Ce qui manque à la Côte, ce sont 86de la Loire.» les châteaux 89

Lons-le-Saunier

43. Les mystères de Gevrey-Chambertin

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Jeanette

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Étonnant village, qui cache bien son jeu. La Rôtisserie poursuit sa mutation et dans le centre du bourg, à deux pas de Chez Guy, l’institution, on adore 85la Jeannette, dans sa drôle d’épicerie-grignoterie pour fans des années 60. Quant à Philippe Leclerc, il est né ici, possède une 83 bonne partie des vignes et même des pierres, mais c’est sous terre que vous découvrirez ce qui fait toujours vibrer ce passionné d’histoire du vin. philippe-leclerc.com

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www.chateau-brochon.fr

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Fou de Napoléon, qu’il était ce vieux grognard enrichi de Noisot. Le parc à qui il a donné son nom96 93 un déjeuner vous attend, au dessus de Fixin. Après en terrasse au Clos Napoléon, allez y admirer 95Le Réveil de Napoléon. Rude l’aurait montré cuvant 94 son vin, selon un érudit local.

Beaune

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41. La sieste de Napoléon à Fixin

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Besançon

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40. Le vin de la Cras

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45. Reulle-Vergy a toujours aussi bon coeur

44. Le bon Millésime à Chambolle-Musigny

On connait l’histoire de la chatelaine de Vergy, dont le mari avait offert en guise de plat le cœur de son amant mort en croisade.

Depuis, le village a toujours à cœur, désormais, d’offrir une méga fête début septembre à tous ceux et celles qui sont restés fidèles... aux hautes-côtes de Nuits.

Contact mairie : 03 80 61 43 03

Une halte idéale pour celles et ceux qui sillonnent la route des grands crus. Matthieu Mazoyer a fait de cet ancien bistrot de village une des meilleures tables de la Côte, respectant les saveurs, les produits et les prix, ce qui frôle l’exploit. Caveau tout à côté. restaurant-le-millesime.com

46. Fruirouge : la ferme a 20 ans 47. Roch and Roll attitude

Le Bist’Roch à Nuits est du genre planqué mais, à l’intérieur, on se lâche : les vins du domaine Prieuré Roch (of course) partagent l’affiche avec 150 références.

Amuses-gueules et concerts tout au long de l’année. bistroch.com

51. La maison aux mille truffes et champignons à Marey-les-Fussey

On n’est pas en hiver, certes, si vous faites une fixation sur les truffes, mais rien ne vous empêche de courir les bois autour de la boutique, le nez au vent. Un circuit de deux heures pour les amoureux de la nature et des champignons. Et une énigme à découvrir dans un espace ludique et féérique pour les enfants. mille-truffes-champignons.com

52. Détour et des tours Un petit détour par la poterie de Détain-etBruant pour découvrir les créations de Florence Gonin et Wulf Rohland.

Grès et porcelaine émaillés élégants, colorés et raffinés. poteriedebruant.com © poteriedebruant.com

SAVIGNY

Difficile de court-circuiter Cîteaux, son abbaye et ses moines, d'autant que sans eux on n'aurait pas eu les fromages du même nom et les vins de Bourgogne. Respect.

… Mais sûrement pas pour faire une pause gourmande à la Gentilhommière. Formule unique, de saison, pour le déjeuner à découvrir en terrasse. Cerise sur le gâteau : le plongeon dans la piscine est compris dans le menu ! www.lagentilhommiere.fr

Et si vous trouvez qu'on tombe dans les bondieuseries, détour par Bagnot avant de revenir sur Nuits pour aller vénérer les diables cachés dans l'église (une fresque naïve datant du XVe s., pour vous éviter de chercher).

Fruirouge - Côte-d'Or Tourisme © J-M. SCHWARTZ

49. Cîteaux, quand même

48. Il fait trop chaud pour travailler…

50. Que diable !

Isabelle et Sylvain sont du genre passionnés : depuis 20 ans, ils cultivent des petits fruits dans les hauteurs de NuitsSaint-Georges. Sans râler et toujours avec le même sourire malgré les aléas climatiques.

Confitures, jus, nectars, sirops, liqueurs, beurres : tous leurs produit sont à tomber et l’accueil à la ferme, tout simplement parfait. www.fruirouge.fr

53. Le domaine Chandon de Briailles à Savigny

La visite de ce domaine viticole, dont le nom est associé depuis 1834 à une vieille famille de la Côte, réserve une surprise. À l’arrière de cette « folie» du XVIIIe s. se cache un vrai décor pour comédie de Marivaux. Le jardin à la française, avec ses allées de buis et sa roseraie, mène jusqu’à une grotte en pierres percées. www.chandondebriailles.com © chandondebriailles.com

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Bon temps pour les Climats de Bourgogne

100 Lieux qui nous bottent,

en Bourgogne Franche-Comté 2 1

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BEAUNE

54. Beaune adresses

Allez, on vous donne le nom et l’adresse du plus petit bar à vin de Beaune : le Bistrot du coin, place Ziem, quelques mètres carrés de bonne humeur et de bons canons qui font du bien. Et aussi l’endroit qui va bien pour remplir la cave : Vins des Tonneliers. 750 références et 55 domaines à découvrir. www.vinsdestonneliers.com

55. Zic et apéro à Levernois

Les lundis, mercredis et vendredis, l’Hostellerie de Levernois vous invite à venir siroter un verre de vin ou un cocktail au son de notes jazzy. Profitez-en pour réserver une table dans la foulée. Côté resto, mais aussi côté bistrot, bien sûr, on ne veut pas vous ruiner plus que le gouvernement ne le fait. www.levernois.com

56. Restaurant Auprès du Clocher à Pommard

Jean-Christophe Moutet se sent chez lui, à l’étage de cette vieille maison vigneronne de Pommard, à 10 mètres du clocher du village. Vue panoramique et cuisine qui ne cherche pas à vous en mettre plein la vue. Superbe carte des vins. aupresduclocher.com

57. Rejouez «La Grande Vadrouille».

58. Et Meix à perdre la raison...

Créé en mai 2007 avec le soutien du village de Puligny, ce petit bar-brasserie fait de la résistance sur la place des Marronniers.

C’est simple, bon et animé pendant l’été. Amateurs de grands vins, commencez ou prolongez la soirée sur la terrasse de Julien Wallerand, à deux pas. L’animal en connaît un rayon sur la Bourgogne, ses vins se dégustent sur place mais sont aussi à emporter. www.lestaminet-puligny.fr + www.caveau-puligny.com

59. Santenay sous chapiteau On continue en direction du sud pour atterrir à Santenay : du 19 juillet au 9 août, le village accueille des musiciens et des comédiens pour des spectacles (souvent gratuits) sous chapiteau. www.ville-de-santenay.fr

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Difficile de faire la route, entre Meursault et Saint Romain, sans avoir à l’esprit le film tourné ici par Gérard Oury avec Bourvil et de Funès, il y a tout juste 50 ans. Marché nocturne de la Grande Vadrouille, à Meursault, le 17 juillet de 17 h à 23 h, pour lui rendre hommage, face à l’Hôtel de ville qui a servi de décor à la Kommandantur. Tél : 06 17 46 10 76

60. Hips hips hurrah pour les Maranges

MARANGES

Il aura fallu attendre la Saint-Vincent tournante de 1997 pour que le monde découvre l’appellation maranges, rattachée à la Côte de Beaune. Les villages à eux seuls méritent le détour.

Et les habitants sont du genre festif, à l’image de l’association Shake Your Hips (littéralement «bouge tes hanches») qui organise des concerts de folie, ambiance rock guinguette. shakeyourhipsrdvz.wix.com/ shakeyourhips

BB PUBLI INFO

Au Clos Napoléon... déjà bien classé !

Une tables «avec vie», au pied des vignes, qui cultive les valeurs essentielles, dans l’assiette comme dans l’accueil.

José, Magdalena, Loren, Amaury, Jérôme, William, Benjamin, Christopher

Ni trop classe, ni trop classique... Au Clos Napoléon, on n’a pas attendu le classement Unesco pour être classé par bon nombre d’entre nous numéro 1. Côté site, pour la vue sur le clos Napoléon (1 hectare et demi de vignes) et le village dont le clocher pointe à l’horizon. Côté cuisine, comme côté accueil aussi, pour le bon moment passé chaque fois dans cette auberge d’autrefois qui s’est remise au goût du jour, simplement, joliment, sans perdre son âme.

L’essentiel ici, c’est dans l’assiette que ça se passe. Du simple, du vrai bon produit d’ici, du qui ne triche pas : andouillette, tartare, œufs meurette, filet de bœuf aux morilles, on a tout essayé, et aimé. Même le persillé en entrée a du goût et de la gueule.

Rien d’ostentatoire, ici, on ne frime pas, que vous arriviez en Ferrari ou en Peugeot, vous devrez vous chercher une place, côté rue, près des vignes, avant d’aller côtoyer, en terrasse si le temps le permet, touristes, hommes d’affaire ou grandes (et même petites) familles locales.

Laissez José choisir les vins, jeunes ou vieux, il sait ce qui est bon (et il en vend, à prix doux, dans la boutique ou par internet).

Service jeune, efficace. C’est si simple, le bonheur, sur la côte.

Au Clos Napoléon

4-6 rue de la Perrière, 21220 Fixin (prendre direction du parc Noisot).

03 80 52 45 63

www.clos-napoleon Tlj sf dim soir.com Formule le midi 16-20 €, du lun au sam.

Menus 28, 34 et 48 €.

30 29

La Bourgogne du sud,

100 Lieux 28

qui 19 nous bottent, 27

du Chalonnais-Mâconnais aux portes du Jura

en Bourgogne 25 Franche-Comté

Bon, vous êtes toujours là ? Sûr que vous avez triché et passé la double sur la route des vins, 24 que nos adresses vous sont familières. Tss, tss, tant pis pour vous. Petite balade sur la côte parce chalonnaise et dans le Mâconnais, avant de remonter par le Charolais et le long du canal de Bourgogne jusqu’à Chalon-sur-Saône et la Bresse.

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61. Château de Chamirey : à taaaaaaable !

En Côte Chalonnaise, la famille Devillard a ouvert un vrai espace dégust (avec les vins des cinq 40la cuverie domaines), et à l’heure du déjeuner, du Château se transforme en table d’hôtes en collaboration avec Laurent Peugeot, 41 le chef étoilé du Charlemagne. www.chamirey.com

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1 62. Le château de Germolles

Les quatre pièces du XIVe s accessibles, 50 majestueusement remises en beauté, valent vraiment le coup d’œil. Les rares peintures murales et la merveilleuse collection de carreaux de pavage décorés du XIVe s sont l’une des surprises du lieu. chateaudegermolles.fr

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65 63. La Graineterie à Buxy

Une brocante-salon de thé qu’on adore. Ici, on farfouille, jusqu’à ce que Christine Sarrazin apparaisse, tout sourire, et vous guide vers son coin salon ouvert sur un jardin resté dans un état de semi-liberté.

Au-dessus, cinq chambres, aménagées avec humour et beaucoup de goût. lagraineterie.fr

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© Véronique Witkowski

64. Cormatin l’après-midi

On adore revoir Cormatin, son château, ses jardins, son potager, son festival d’été dans la grange ou au théâtre de verdure. Et aller boire une bière allemande au café Le Papyllon, à la sortie du village, chez Wolfgang, dans son jardin. chateaudecormatin.com

65. Cluny sous les étoiles

Appelez (06 78 97 28 40) le plus étonnant des érudits locaux pour une visite sous les étoiles en costume d’époque. Gérard Thélier, conteur et guide conférencier, propose une ronde de nuit aux flambeaux qui vous permettra de découvrir Cluny autrement. cluny-tourisme.com

© Véronique Witkowski

66. L’O des vignes à Fuissé

L’O qu’on préfère. Sébastien Chambru, chef au Moulin de Mougin, à Gordes, est revenu au pays pour commencer une nouvelle vie. Une table parfaite pour un déjeuner de soleil, en terrasse, sous les platanes. Un mélange des goûts et des matières très subtil.

Beaucoup de charme. www.lodesvignes.fr

TOULON SUR-ARROUX

© L'O des vignes

© hameauduboeuf.com

68. Le Beaujolais côté jardins, à RomanècheThorins

Un jardin en Beaujolais, c’est Dubœuf au vert. Implanté côté Rhône, à quelques minutes en petit train du Hameau Duboeuf, à l’extrême sud de la Bourgogne. Six jardins à thème pour connaître les senteurs des fleurs, d’écorces de fruits ou d’épices qui font les arômes du vin. hameauduboeuf.com

67. Vergisson-Solutré à quatre pattes

Rien à voir avec un ancien fidèle de Mitterrand qui continuerait d’aller grimper sur la roche de Solutré. Ni même avec le musée de Préhistoire qui se cache en dessous et rappelle 50 000 ans de présence humaine. On veut juste vous proposer une balade avec un âne au départ de Vergisson. Avant de repartir, passage obligatoire à l’Auberge de la Courtille, au pied de la roche. solutre.com

70. Digoin à toue et à toi

69. Charolles, la métamorphose

Frédéric Doucet a métamorphosé le vieil Hôtel de la Poste, l’ouvrant sur le design contemporain et créant deux annexes de charme, dans deux villas avec piscine. Salle à manger cossue un poil déjantée côté déco, télescopage réjouissant des parfums et des saveurs côté assiette. On adore. hotel-laposte-doucet.com

Amarrés sur un étang paisible, à 5 mn du centre de Digoin, vous pourrez larguer les amarres à bord d’une toue cabanée toute de bois vêtue (accès à pied ou en barque). Si vous n’avez pas le pied marin, le Domaine des Demoiselles propose aussi une roulotte de campagne. village-toue.fr

© village-toue.fr

71. Passez une nuit dans une Vache-éco-lodge !

Une vache géante toute en bois abritant des chambres pour les amoureux, les familles, les tribus. On croit rêver. Surtout à Toulon-sur-Arroux. divertiparc.com

© divertiparc.com

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100 Lieux qui nous bottent,

du Chalonnais-Mâconnais aux portes du Jura

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Troisgrois est réputé pour ne pas faire les choses à moitié. Avec sa maison du Colombier, il frappe fort : il a transformé une vieille ferme abandonnée en auberge de charme. Les Cadoles, cabanes contemporaines, sont venues compléter le tableau. C’est beau et paisible. www.troisgros.com

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IGUERANDE

73. La tranchée du canal à Génelard

Une véritable œuvre d’art que constitue la cuvette de la tranchée construite en pierre au XVIIIe s, remaniée à la fin du XIXe s lors du passage du canal au gabarit Freycinet. À Génelard, si vous aimez la couleur, la saveur et la bonne humeur, allez grignoter au restaurant Le F-Commerce.

75. Les enfants ont bonne mine, entre Le Creusot et Blanzy

Juste pour vous rappeler que les visites culturelles avec les enfants et la détente en famille sont ici une priorité : musée de la Mine de Blanzy, écomusée de la Verrerie et parc des Dombes. ecomusee-creusot-monceau.fr

74. Montceau... de chaussettes

Le site de production des chaussettes Perrin à Montceau-les-Mines s’ouvre aux visites guidées. On fait des provisions pour l’hiver et on en profite pour se régaler au France chez Jérôme Brochot. www.perrinchaussettes.com

76. Couches, la Guitte et les menhirs

Jazz à Couches début juillet. Une occasion d’aller revoir lee château de Marguerite de Bourgogne. Plus étonnants, à 3 km de la sortie de Couches, en direction d’Autun, sept beaux menhirs oubliés un jour par Obélix.

© Kuntz Usine miniature animée © ecomusee-creusot-monceau.fr

77. Les Canailles de Chalon... dans la rue

Fin juillet, tout le monde est dans la rue, à Chalon, pour un festival national des artistes devenu un des plus courus de France. Pour vous poser, rue de Strasbourg, Les Canailles, un lieu réservé aux plats et aux gens canailles. chalondanslarue.com

78. Louhans, son marché, sa tête de veau, son apothicairerie

Ne ratez pas le marché du lundi matin. Arrêtezvous sous les arcades pour goûter à la fameuse corniotte, profitez de la vie, des couleurs, des accents du terroir. Partagez la tête de veau en terrasse avec les locaux, de bon matin. Et allez jeter un œil sur l’apothicairerie de son ancien hôtel-dieu. Une collection exceptionnelle de faïences des XVe-XVIe s. bresse-bourguignonne.com

79. L’écomusée de la Bresse bourguignonne

Ses différentes antennes vous permettent de traverser la plaine de la Bresse sourire aux lèvres. À Saint-Germaindu-Bois, arrêtez-vous pour les poulets, au château de Pierre-de-Bresse, pour le prestige (et pour l’expo sur les Climats), à Verdun-sur-le-Doubs, pour sa pauchouse. ecomusee-de-la-bresse.com

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SAINT-GERMAIN DU-BOIS

BB PUBLI INFO

À Nuits, vivez un été...

Pianettissimo !

En Bourgogne, on n’a pas la mer, pas de restos de plage réputés, mais on a la piscine et la table de la Gentilhommière, qui ne fait pas de vague mais reste portée par le succès depuis 22 ans.

Et on adore le chef-coq devenu premier chef-gentilhomme de France. Sens de l’accueil, du partage, et intuition remarquable quant à la cuisine que rêvent de goûter ses clients d’un jour ou de toujours... René Pianetti est toujours capable de se remettre en question, pour offrir à ses hôtes un lieu et une cuisine représentatifs de ce qu’on recherche aujourd’hui sur les routes de France, quand on a envie de se faire plaisir, le temps d’un repas de soleil le midi ou d’une halte prolongée.

Son prénom faisait qu’on le prenait pour un chef ayant de la bouteille alors qu’il était encore un jeune chien fou reprenant, après des classes chez des grands de l’époque, une affaire qui était énorme à tous points de vue.

Le temps a passé, René a donné de la vie, des couleurs et des saveurs bien à lui à cette grande maison solidement plantée à la porte des HautesCôtes, dans un environnement idyllique qui explique son succès auprès des étrangers, et même des locaux, qui ne sont pas tous des «bonnets de Nuits» et ont plébiscité son incroyable menu du midi, proposé en semaine à 24,90 €.

Un menu léger et ensoleillé qui porte la marque du grand chef qu’il est.

Treize plats au choix, qui éclatent en bouche : du brick de tomates, mozza, olives pays, basilic et jambon de Parme ou du club sandwich selon la tradition au pain perdu aux fraises en passant par le risotto tout vert servi avec une blanquette de mollets de grenouilles et des lardons de thon grillés.

Et si vous avez pensé à prendre votre maillot de bain, profitez de la douceur du soleil et de la piscine, avant l’arrivée des clients de l’hôtel.

On ne vous parle pas des vins, ni des autres menus, qui sont à la hauteur de la réputation de la maison, vous n’aurez qu’à revenir un soir pour mieux les apprécier, mais là évitez le maillot de bain, quoique... René sera le premier à plonger à vos côtés, si vous arrivez avant le service.

La Gentilhommière Restaurant Le Chef Coq 13, vallée de la Serrée, 21700 Nuits-Saint-Georges.

03 80 61 12 06 - lagentilhommiere.fr

Resto fermé mar soir et sam midi.

Menu le midi lun-ven (même les js fériés) à 24,90 €.

Sinon, original menu village à 31 €, et autres menus 48-59 €.

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De la Bresse Jurassienne à Besançon

100 Lieux qui nous bottent,

en Bourgogne Franche-Comté

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En remontant depuis la Bourgogne du sud, on côtoie, souvent sans le savoir, un petit morceau de Franche-Comté : la Bresse jurassienne ! Un détour qui vous conduira au pays des poulets aux mollets musclés bien sûr, mais également plus au nord, sur la route des plus beaux villages viticoles du coin, près des villes qui bougent et des spots classés UNESCO. Bref, un condensé de Franche-Comté en seulement quelques kilomètres.

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Bâle, Montbéliard, Besançon, Dole, Digoin, Nevers …

S Sur plus de 1 300 km de parcours aménagé, l’Eurovélo 6 relie l’Alsace à l’Atllantique et réconcilie au passage la Franche-Comté et la Bourgogne. Comme son nom l’indique, le périple s’effectue en vélo. Il permet évidemment de graviter autour de Dole et Besançon en deux roues, au rythme du Doubs. www.eurovelo6-france.com

Lons-le-Saunier

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Mâcon

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Besançon 100

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Direction Saint-Amour pour la visite historique des prisons royales les jeudis, vendredis et samedis. Très belle apothicairerie installée dans l’ancien couvent des Capucins. www.tourisme-paysdesaintamour.com

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M

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81. Tous en cabane !

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A 82. Double-emploi

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Quand Isabelle,C amoureuse des biquettes rencontre Bgaga de pinard, ça donne une ferme atypique et D Stéphane, un sacré paquet d’anecdotes à partager. Le duo de choc vendE sa production en direct respectivement à la ferme de la F Croz et dans son caveau à Saint-Amour.

Tél. : 03 84 48 46 50 / 06 31 82 61 64

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Lons-le-Saunier 84

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83. Renaissance médiévale

Depuis plus de 20 ans, une bande de bénévoles persévérants et passionnés restaurent la forteresse. Année après année, écuries, bassecour, tours, murs d’enceinte, poternes et logis reprennent vie. Vous pouvez contribuer à ce chantier hors norme en faisant un don! www.chateaudechevreaux.com

84. C’est un jardin extraordinaire…

Il n’y a pas de canards qui parlent anglais mais un labyrinthe taillé à la perfection.

Enigmes, contes, illusions d’optique… De quoi se prendre le chou et s’émerveiller en famille. Pour les plus téméraires, parcours d’«acroroche». www.jardinfantastique.net

85. Aucun chemin ne mène à Grusse Un conseil, sortez la carte routière pour trouver le microscopique village de Grusse.

Après avoir aperçu les six lavoirs et les six fontaines, essayez de trouver le domaine des Miroirs… Une perle viticole !!!

Tél. : 06 61 52 00 30

86. Baume-les-Messieurs, complètement perché !

C’est un endroit hors du temps et de l’espace, une impasse en FrancheComté, bordée de roches et de forêts.

Passez voir l’artiste en herbe du village dans son atelier et sa tisanerie littéraire.

Les Drôlipathes & La Chaudronnette sont souvent ouverts mais parfois fermés. Dans un autre registre : fête des quilles le 7 août, top pour une journée en famille. www.drolipathes.net

87. Château-Chalon, l’un des plus beaux spots de FC

88. Vous pouvez Comté sur Poligny La capitale du frometon local propose désormais de découvrir la ville, ses remparts, ses monastères et tout et tout en mode géocatching : une chasse aux trésors revue et corrigée, conçue pour se balader en s’amusant à l’aide d’un GPS. Pour les inconditionnels : fête du Comté le 7 août ! poligny-tourisme.com

Avec ou sans dégustation de Savagnin (le cépage roi), par exemple au domaine Berthet-Bondet, la virée à ChâteauChalon mérite le détour. Le village perché est somptueux et la vue sur le vignoble, à couper le souffle. Pour une pause en terrasse ombragée, on vous suggère les Seize Quartiers (vers l’office de Tourisme).

Grand marché nocturne le 17 juillet et le 14 août. www.tourisme-hauteseille.fr

LA FERTÉ

90. Moulin à paroles (note musique)

89. Y’a pas le feu au lac de Chalain L’avantage en

Franche-Comté, c’est que la flotte n’est jamais très loin.

A 28 minutes de ChâteauChalon, le lac de Chalain est un petit coin de paradis. www.lac-chalain.com

91. Les Claquets, ça claque !

Direction Arbois. Comme vous n’avez pas besoin de nous pour trouver le chemin des tables étoilées, on vous suggère plutôt de poser vos fesses aux Claquets, le charmant bistro du village. C’est à la bonne franquette, chaleureux et attendrissant. Tél. : 03 84 66 04 19

Programmation éclectique, concerts hebdomadaires, soirées à thème, apéros et mini festoche durant l’été cette année, Les Nuits (re)belles du 17 au 19 juillet. www.moulindebrainans.com

92. Micro brasserie, maxi plaisir

Une bonne bière de caractère avec des vrais gens derrière. Pas de pression, juste des passionnés pro-bio et anti-OGM. Achat en direct à la micro-brasserie près d’Arbois (à la Ferté), soirées à thèmes et «rigolades» (portes-ouvertes, concerts etc…) toute l’année, en fonction de l’humeur des brasseurs. www.lafranche.net

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De la Bresse Jurassienne à Besançon

100 Lieux qui nous bottent,

en Bourgogne Franche-Comté 2 1

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Auxerre

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ARC-ET-SENANS

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93. Arc-et-Senans, UNESCO power

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Lons-le-Saunier 84

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Mâcon

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94. Douce France

Ah qu’il est beau ce bistrot ! Entre les nappes à carreaux et les clins d’œil nostalgiques aux pêcheurs de la Loue – cannes, épuisettes, hameçons, bibelots en tout genre – le Pontarlier revisite la tradition avec le sourire. Une ode au terroir et au bon goût, en direct de Port-Lesnay (entre Arbois et Besançon). www.bistrotdeportlesney.com

A une petite heure de route, un lieu magique et royal.

La Saline royale d’Arc-et-Senans se met aux couleurs du nomadisme avec les quinze jardins éphémères du festival des jardins et l’expo les Arpenteurs dans laquelle quatorze artistes donnent leur interprétation du voyage et de l’exil. Et pour mieux en profiter, on peut même y dormir dans des chambres épurée et design, dans un calme total. www.salineroyale.com

95. Salins-les-Bains, la douceur de vivre

On a souvent tendance à imaginer que les villes thermales sont mollassonnes. Mais à Salin, c’est tout le contraire : un casino qui en jette, un musée du sel avec des galeries souterraines monumentales et une nature ultra préservée. www.salins-les-bains.com

96. Taillez-vous à Nans-sous-SainteAnne

Planqué dans le fond de la vallée, ce petit village est devenu célèbre grâce à sa taillanderie. La ferme atelier construite au XIXe siècle se visite aujourd’hui. On peut aussi y admirer la cascade de la source du Lison.

DOLE

97. Loue y es-tu ?

Classé parmi les « plus beaux villages de France», Lods a vraiment un truc en plus. La preuve, il n’y a pas grand chose à y faire - à part commander une truite au Bistrot à Micka - et pourtant, on a envie d’y rester. Belles balades près de la Loue, à pied, en vélo ou un kayak. lods-village.fr

99. Besançon, la co-capitale

98. Ornans, ses Courbettes, sa via ferrata et ses saucisses.

Enjambez le grand pont, direction le musée Courbet, continuez sur les traces du peintre dans sa ferme familiale à Flagey (cafélibrairie et expo), enchaînez avec une impressionnante via ferrata et terminez la journée en beauté avec une virée Chez Marius, le meilleur boucher du coin, inventeur de la saucisse ornanaise. www.ornans-loue-lison.com

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La co-capitale rivalise d’inventivité pour nous donner envie d’y regarder de plus près (voir nos bons plans et bonnes adresses). Pour cet été, mention spéciale pour la «Bête d’Expo» qui prend ses quartiers à la Citadelle. Une exposition inédite sur l’art et l’animalité, un regard croisé entre des œuvres du musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon et des éléments des collections du Musée Comtois et du Muséum de la Citadelle. www.citadelle.com

100. Dole, son marché, ses musées et son Chat Perché

Dole se donne du mal pour vous faire du bien… Particulièrement cet été avec un programme éclectique : barbecues paysans avec les producteurs du coin tous les jeudis soir, nouvelle table 100 % locale (Le Local) sur les bords du Doubs, scénographie revue et corrigée au musée Pasteur, l’expo forte et fragile de Morgane Tschiember au Musée des Beaux Arts. Des lieux à découvrir en suivant le Parcours du Chat Perché (c’est leur Chouette à eux !).

En cas de canicule, n’hésitez pas à faire un saut à l’Aquaparc : toboggans, bains bouillonnants et tout et tout, c’est vos gamins qui vont être contents ! www.tourisme-paysdedole.fr

www.mbaa.besancon.fr

100 Lieux qui nous bottent,

en Bourgogne Franche-Comté

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P

De la Franche-Comté, grandeur nature

(cadeau bonus)

Q

Vesoul

Difficile de concevoir un itinéraire qui tient la route en Franche-Comté… Voici donc, en plus des cent adresses des pages précédentes, une sélection de points de chute et d’événements qui méritent un détour, voire carrément un petit séjour au grand air. Incroyable, on vous emmène jusqu’en Haute-Saône. Si, si si ! Sacrée Franche-Comté, tu es décidément pleine de (belles) surprises !

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PONTARLIER

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Mâcon

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A. Au Pays de la Fée Verte

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L’absinthe fait pour ainsi dire partie du patrimoine français tant son histoire est rocambolesque. Pour en découvrir tous les secrets, direction la distillerie Guy. Une visite, simple et touchante d’une institution à Pontarlier. www.pontarlier-anis.com

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Besançon 98

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Festival de Théâtre à Pontarlier

B. Nuits et Joux 19 juillet

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unier J

Hamlet de Shakespeare Le Murmonde de Serge Kribus Soudain L’été Dernier de Tennessee Williams Le Misanthrope de Molière Kitsch’n Cabaret

C Création : KI, www.agence-ki.com

A F H

K 60

03 81 46 85 79 - 06 59 54 69 77

LESNUITSDEJOUX@GMAIL.COM

WWW.CAHD-LESNUITSDEJOUX.FR

De jour comme de nuit, Joux mérite le détour. Du 19 juillet au 15 août, le château se transforme en une grande scène à ciel ouvert : théâtre classique (Hamlet, Le Misanthrope) ou contemporain, cabaret ou spectacle jeune public, il y en a pour tous les goûts dans un cadre à couper le souffle. www.chateaudejoux.com

C. En voiture, Hercule !

Voyager comme au siècle d’avant le siècle dernier, c’est encore possible à quelques kilomètres de Pontarlier avec le Coni’Fer, le train le plus haut du massif du Jura. Dans un train restauré avec amour par une association locale, on pourra parcourir la ligne mythique Pontarlier-Vallorbe à travers les pâturages du Haut-Doubs. Pendant tout l’été, les trajets sont quotidiens et de nombreuses animations proposées. Mais pour se prendre pour Agatha Christie ou Hercule Poirot, quoi de mieux que de réserver un trajetrepas dans un vrai wagon du mythique Orient-Express ? www.coni-fer.org

D. Vis ma vie de berger L

15 août 2015

En voilà une idée d’activité qu’elle est bonne : Emmanuel Redoutey, animateur nature et accompagnateur en montagne vous propose de vivre une vie de berger... pour quelques heures. Au programme : surveillance et soin des génisses, vérification des clôtures et des abreuvoirs, découverte de la ferme... Le 14 juillet à Bulle (25). www.franche-comte.org

E. Une vallée, deux lacs

F. La ferme !

Deux lacs naturels, Saint-Point (3ème lac naturel français en superficie) et Remoray, planqué dans une réserve naturelle, s’étendent en fond de vallée entre champs et forêts. Ici, tout est permis : pêche, camping, kayak, Optimist, planche à voile et rando. www.malbuisson-les-lacs.com

Mieux que la petite maison dans la prairie, la ferme du Chapeau Vert est un paradis sur terre : gîte, yourte, ferme pédagogique et même une épicerie en libre service (vous venez, vous choisissez un morceau de tome de biquette au carmin, un yaourt ou des œufs, vous déposez vos euros, vous remplissez le cahiers d’intendance et vous repartez !).

Ici, personne ne se prend le chou. www.yourte-gite-jura.com

© Sophie Cousin

G. Festival de la Paille

C’est le petit festival qui monte en FrancheComté : Fauve, Thiéfaine, Deluxe, Grand Corps Malade et plein d’autres sont programmés cette année le 31 juillet et le 1er août à Métabief. www.festivalpaille.fr

i. Cascade de cascades

Site naturel classé et incontournable en Franche-Comté, les célébrissimes cascades du Hérisson ont désormais leur maison : chasse au trésor, boutique souvenir et un espace spécialement dédié aux enfants ! www.cascades-du-herisson.fr

H. Se taper le Mont d’Or

Le Mont d’Or n’est pas seulement un délicieux fromage, c’est aussi le point culminant de la région ! Superbes panoramas, évidemment, depuis le Sentier des Crêtes (n°34). www.tourisme-metabief.com

J. l’OVNI palladien…

Allez savoir pourquoi, mais une villa palladienne se cache dans le paysage jurassien. Visite, chambres d’hôtes et concert au cœur de l’été. www.chateaudesyam.fr

© Putod JF

ROCHEJEAN

www.cascades-du-herisson.fr

K. L’art en l’abbaye

Le musée de l’abbaye de Saint-Claude, entièrement rénové en 2008, accueille les œuvres de Pierre Lesieur, un des peintres majeurs de la seconde Ecole de Paris.

Bénéficiant d’une architecture audacieuse, le musée propose une collection figurative de peintures et de dessins de la fin du XIXe siècle aux années 1980. www.saint-claude-haut-jura.com

L. La ferme (bis) !

Perchée à 930 m d’altitude, la ferme bio de la Batailleuse est super attachée à l’éducation populaire en milieu rural et la à sensibilisation à l’environnement. Elle célèbre l’été comme il se doit avec des marchés paysans et une grosse teuf pour enfant le 30 juillet. claj-batailleuse.fr

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De la Franche-Comté, grandeur nature (cadeau bonus)

100 Lieux qui nous bottent,

en Bourgogne Franche-Comté 2 1

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N. Sur l’eau ou dans les arbres

En duo ou en famille, perché dans un arbre ou perdu sur l’eau, la Cabane des Grands Lacs a imaginé un concept d’hébergement écolo et hors du temps, en accord parfait avec la nature environnante. www.cabanesdesgrandslacs.com

M. Faites le grand saut

14 kilomètres de croisière paisible et commentée au cœur de canyons à la frontière suisse, avant de mettre un pied à terre et d’approcher un des plus impressionnants site naturels de Franche-Comté : le Saut du Doubs. On vous conseille de rester dans le coin pour un déjeuner étoilé à l’Auberge du Moulin www.sautdudoubs.fr + www.barnachon.com

P. Mille étangs sinon rien !

Il faut s’aventurer sur les petites routes de HauteSaône et s’engouffrer sur les chemins étroits pour découvrir ce fragment de nature : 1 000 lacs plus ou moins gros répartis entre forêt et guinguette à friture.

On se croirait au fin fond du Canada, en Finlande ou où vous voulez loin de la civilisation ! www.les1000etangs.com

www.cabanesdesgrandslacs.com

SOCHAUX

O. Fous de cerises

Direction Fougerolles, capitale de la cerise. Au milieu du verger conservatoire, l’écomusée entièrement rénové évoque 150 années de techniques, de traditions et de savoir-faire liés à la fabrication du kirsch. Passage obligatoire par la distillerie Paul Devoille et son Jardin Secret de la Fée Verte. www.otsi-fougerolles.net

Q. Sacré Le Corbusier !

R. Vroum-Vroum officiel

Incontournable dans l’est de la France, le musée de l’Aventure Peugeot fait toujours autant parler de lui. Cet été la marque du Lion sort les chevaux avec une expo baptisée «Peugeot et la compétition : 120 ans de records et de victoires». www.museepeugeot.com

Décrié par certains, vénéré par d’autres, Le Corbusier est un magicien du béton.

Avec la Colline Notre-Dame du Haut, il nous livre sa version de l’architecture divine. Etonnant et fascinant, à l’image du bonhomme. www.collinenotredameduhaut.com

S. Vroum-Vroum alternatif

Grosses cylindrées et show à l’américaine pour la Concentration de véhicules hors du commun. C’est à 1h de Besac en direction de Belfort et ça va être show ! Dragster, tatouages, pinstriping (autocollants pour bagnole d’après ce qu’on a compris), concerts et show burlesques pendant 2 jours. Ça nous fait bien marrer ! Appelez Richard : 06 88 02 66 69

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MuseeAVP_404_QUASAR ©L’Aventure Peugeot

The End Maintenant que vous avez parcouru toute la Franche-Comté ou presque, vous pouvez reprendre une activité normale ou prolonger l’escapade, en Alsace, en Suisse ou où vous voulez. Nous on ferme, bonnes vacances !

BB PUBLI INFO

Un été au

Château de Gilly De l’art, de l’air et des bons petits plats. Le Château de Gilly sort le grand jeu pour vous proposer un été divertissant et gourmand. Au programme de cette virée en Côte de Nuits : apéritifs musicaux, déjeuners et dîners en terrasse avec vue sur le jardin à la française, expo et pauses gourmandes en famille. On vous en dit plus !

photos expo © stephane.urbano

• LES APÉRITIFS MUSICAUX DU JEUDI

Installez-vous confortablement à la Terrasse de la Fontaine et dégustez un verre de Rully Premier Cru sur des notes de jazz, de blues ou de boogie.

9 juillet : swing & cotton club avec Laurie Guillarmou, Pierre-Alexandre Petiot et François Gillard (chant, piano, batterie).

30 juillet : boogie woogie et rock’n’roll avec le duo de pianistes Romain Lamia et David Mesnard.

13 août : soirée jazz, swing, bossa nova et afro-jazz avec 'Karl Martin' trio 27 août : Organic Trio Tribute to Jimmy Smith avec Christian Codfert, PierreAlexandre Petiot et Steve Pasche (guitare, orgue hammond, batterie).

• CONCERT EXCEPTIONNEL DANS LE JARDIN

C’est le temps fort de cet été : le mercredi 22 juillet, The Blues ‘N’ Boogie Swing Machine vont faire vibrer le jardin à la française ! Cerise sur le gâteau : l’entracte se transforme en un moment convivial et festif : animations culinaires et dégustations. Pensez à réserver…

• L’EXPO DE L’ÉTÉ

Face au château, le jardin à la française cache dans ses lignes géométriques, autour du bassin circulaire et de son jet d’eau, des sculptures étonnantes, pétillantes et colorées. Une expo gratuite à découvrir tout au long de l’été de 9h à 20h.

• LA TERRASSE

Au déjeuner et au dîner, pour une pause gourmande sur le pouce ou simplement un rafraîchissement, la terrasse vous attend au pied du Château. Une carte de petite restauration et de boissons offre quelques savoureuses suggestions – club sandwich, salade César, tartines, salades de fruits, sorbets… – de 14h à 22h30, non stop ! Simple, bon et sympa : parfait pour une pause à l’ombre lors d’une prochaine escapade en Côte de Nuits.

Château de Gilly

2 Place du Château - 21640 Gilly lès Cîteaux - 03

80 62 89 98 www.chateau-gilly.com | gilly@grandesetapes.fr

Hupo © RP

À boire et à manger

Et si la fusion-food permettait à la gastronomie bourguignonne de repartir dans les étoiles ?

Restaurant Hu Po à Dijon la nouvelle cuisine chinoise est arrivée !

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Après avoir leurs classes chez des étoilés, de jeunes chefs japonais brillants s'installent à leur compte et créent l'évènement sur la route des vins, de Chablis à Beaune, en passant par Auxerre et Dijon. Au même moment, Meneau (un des «Six grands de Bourgogne») met la clé sous la porte en attendant d'être racheté par des investisseurs chinois et de donner son nom à un resto en Chine. Trinquons à la santé de ces nouveaux incontournables de la gastronomie locale.

Tchin-T(Chine)

la Bourgogne rit jaune !

U

n tiers des nouveaux restos visités ces derniers mois pour le boulot (c’est pour ça qu’on parle toujours de boulotter, je suppose) avait un chef japonais à leur tête, et ce furent nos meilleurs souvenirs de l’année 2015, les autres étant partagés par quelques trublions locaux et un jeune chef chinois et dijonnais tout à la fois.

Hasard ? Voire. C’est à Beaune et Chablis qu’on a déniché ces nouveaux lieux atypiques où l’on trouve les meilleurs vins au service d’une gastronomie qui s’inspire désormais des deux cultures, souvent (la japonaise et la française, bien sûr).

La Côte d’Or n’est plus aux Japonais absents Dix ans après avoir ouvert leur premier Bissoh, à Beaune, Sachiko et Mikihiko Sawahata cartonnent avec leur Bissoh 2, resto de poche dans la mouvance actuelle. Pour les puristes.

Le seul équivalent qu’on pourrait trouver, à Dijon, c’est Masami. Deux talents, mais deux emplacements bien différents, hélas pour ce dernier, perdu rue Jeannin.

Tout comme l’ami Masami, le second chef qui a créé l’évènement à Beaune, Seiichi Hirobe, est passé chez Laurent Peugeot, un étoilé qu’on a tendance à oublier depuis qu’il passe une partie de sa vie au Japon. La Lune (c’est le nom du petit resto beaunois de Seiichi) fait partie du nouveau circuit des noctambules. Un vrai bistrot sympa et chaleureux, un mix de cuisine française et japonaise. Comme So, à Dijon, qu’on ne présente plus, lui, mais à qui on doit la découverte du meilleur jeune chef... chinois de la ville. On vous en dit deux mots plus loin, car il fallait le dénicher, celui-là. Une cuisine qui devrait plaire à David Zuddas, qui a le Japon dans la peau et qu’on pourrait placer désormais dans la catégorie franco-japonais (lire le précédent BB). Et on ne vous parle pas ici du nouveau Sushi Shop qui s’est ouvert rue Bossuet, chaîne initiée par un chef malin. La folie sushi n’a pas fini d’implanter de nouvelles adresses dans toutes les galeries marchandes, pour le meilleur et pour le pire. Du coup, Ping Guyen, qui fut au Bento la première reine du sushi à Dijon, a préféré orienter son resto vers la street food à la mode des marchés asiatiques.

Malin !

Le seul étoilé bourguignon 2015 est Japonais !

Mais c’est dans l’Yonne, au hasard de nos balades pour le guide, qu’on a fait le mois derniers deux de nos plus belles découvertes. À Chablis, d’abord, dans un ancien moulin rénové par une grande maison de vins, où un trio improbable fait le plein midi et soir, depuis l’ouverture d’Au Fil du Zinc. Fabien Espana, comme son nom ne l’indique pas, est originaire d’Irancy (c’est là qu’on l’a connu, au Soufflot).

Ce sommelier malin a su dénicher un jeune chef brillant, Ryo Nagahama, formé à bonne école auprès de Robuchon et d’Alléno à Paris.

Sa femme, Vanessa Chang, s’occupe du secteur pâtisserie, et leur bistrot chic est l’adresse à ne pas manquer sur la route des vins entre Chablis et Auxerre. Une ville où s’est établi Keigo Kimura, le seul étoilé 2015 bourguignon. Un resto zen, n’ayant rien d’affriolant, l’important ici étant ce qui se passe dans l’assiette.

Keigo, on l’avait connu, comme le précédent, aux Bons Enfants, à Saint-Julien-duSault, près de Sens. Une adresse dont la liquidation a surpris ceux qui avaient apprécié l’effort fait au fil des ans pour redonner une couleur gastronomique au nord de l’Yonne.

Moins que celle de Marc Meneau à Vézelay, évidemment.

Meneau racheté par les Chinois ?

C’est dans un bistrot de Vézelay, au pied de la cathédrale (un de nos 100 lieux préférés en BFC) qu’on a revu, par hasard, Marc Meneau, en train de manger le plat du jour à la table voisine.

Déçu par la vie, et par ceux qui l’ont lâché (L’Espérance à Saint-Père-sous-Vézelay était en redressement depuis sept ans), celui qui compta durant plusieurs décennies parmi les «6 grands de Bourgogne» avec Lameloise, Lorrain, Loiseau, Billoux et Blanc, s’apprêtait à repartir avec sa femme pour la Chine, où il espérait bien finaliser le rachat par des capitaux chinois de son établissement. Par la même occasion, il ouvrirait en Chine un restaurant à son nom. Une façon de sauver la face qui fait douter beaucoup d’habitants de Vézelay, qui ne pardonnent pas au grand homme, resté un des leurs (il a possède toujours une maison à l’ombre de la cathédrale) de n’avoir pas mieux su gérer son établissement de prestige.

On a plaisanté à tort, dans le dernier numéro de Bing Bang, sur l’invasion des touristes chinois à Dijon et sur la transformation possible d’un établissement prestigieux de la ville en restaurant chic où l’on pourrait trouver le meilleur de la cuisine chinoise à la mode européenne. Mais ça pourrait venir plus vite qu’on ne l’imagine. C’est à So Takahashi, chef du restaurant portant son nom, à Dijon, qu’on doit la découverte du Hu Po, à deux pas de la place de la République, d’un vrai talent de chef au service d’une restauration chinoise aussi inventive que savoureuse.

Retrouvez toutes ces adresses dans les pages suivantes. Et pensez à nous lorsque vous boirez un verre de bourgogne en savourant cette nouvelle cuisine fusion. Tchin-Tchin. ■ G.Bouchu

Marc Meneau © RP

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à boire et à manger - Tchin-T(Chine)

Nouveautés Au Fil du Zinc, à Chablis► Une des adresses les plus «zin-zinc» du moment, née de la rencontre d’un jeune chef japonais bourré de talent, Ryo Nagahama, et d’un fou du vin bien connu des locaux. Fabien, originaire d’Irancy, a eu du nez pour trouver la formule qui manquait, dans cette ville chic qui sent parfois, comme Beaune, plus le fric que le vin. Laissez-le vous guider. Au comptoir, en salle ou en terrasse, on se fait plaisir, autour de plats qui ont la précision asiatique et le goût du terroir. Service qui ne reste jamais les deux pieds dans le même tonneau. ■ GB 18, rue des Moulins, 89800 Chablis.

Tél. 03 86 33 96 39.

Tlj sf mar-mer, jusqu’à 22h. Formules 26-36 € menu-dégustation 52 €. Résa souhaitée.

© M.G Savelot

◄L’Aspérule à Auxerre Une salle zen aux tons crème et chocolat, qui fait certes moins rêver que l’assiette. Tous ceux qui avaient découvert Keigo Kimura aux Bons Enfants, à Saint-Julien-du-Sault, ont été ravis de retrouver à Auxerre, ce chef japonais élevé dans l’amour de la cuisine française, capable de réaliser des plats d’une précision redoutable en utilisant les techniques apprises au Japon, chez Robuchon, et les produits d’ici.

Du discret, du délicat, du bon, tout simplement. Et des prix sages pour le seul nouvel étoilé bourguignon 2015. ■ GB 34, rue du Pont, 89000 Auxerre.

Tél: 03-86-33-24-32.

Tlj sf dim-lun et j. fériés. Menus 25-30 € le midi dégustation env 58 € le soir. © RP

Objectif Lune à Beaune► Ouf, Beaune a enfin un resto qui tient la route ouvert après 22 h. Un petit pas pour l’homme, mais un grand pas pour les Beaunois ! Ici, tout est bio, on respecte les cycles de la nature et le rythme des clients : de 17 h à minuit, le chef propose un mix de cuisine française et japonaise. Un mélange d’influences à partager directement au comptoir. En japonais, on appelle cela Izakaya, un bistro du soir, petit et convivial où l’on vient entre potes.

Piochez dans la carte et laissez le chef bosser pour vous : les plats arrivent au fur et à mesure, accompagnés pour la plupart de vins respectueux du calendrier lunaire. On picore le pigeon de M. Michon, on pique un morceau de thon mi-cuit aux poivrons confits à son voisin avant de croquer à pleines dents dans un poulet mariné frit à tomber. Le format des plats est modulable en fonction de la tablée, de l’appétit et des envies du client. Suffit de vous adresser à Julien, le serveur au sourire Colgate. ■ EC La Lune : 32, rue Maufoux, 21200 Beaune.

Tél. : 03 80 20 77 42. Ouv mar-sam 17h-1h. Plats de 4 à 25 €

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© RP

LE MIDI

LE SOIR

du lundi au samedi

2x

= 19€

4x

= 49€

3x

= 25€

6x

= 68€

ou

à la carte

ou

à la carte

DIMANCHE

PRIX

le brunch

midi

COÛTANT

SUR LES VINS DE MOREY SAINT DENIS

( l’abus d’alcool est dangereux pour la sante. a consommer avec moderation. )

2 entrées au choix 2 plats au choix 2 desserts au choix

SAMEDI

du chef

32€

de 11h à 14h

à boire et à manger - Tchin-T(Chine)

© RP

© RP

▲Bissoh 2 à Beaune

Restaurant Hu Po à Dijon

Avec leur restaurant Bissoh number one, ils avaient déjà envoyé du lourd côté sushis et saveurs nippones. Sachiko et Mikihiko Sawahata ont jeté cette fois leur dévolu sur un lieu riquiqui, rue Maufoux. Une nouvelle adresse plus intimiste et surtout plus gastro. Alors pas la peine d’éplucher la carte en long en large et en travers, ici c’est l’inspiration du chef qui compte : le menu dégustation est top et nous fait découvrir la cuisine au charbon traditionnel japonais, le fameux Binchotan. Bœuf Miyakazi ou Limousin maturé 40 jours, poissons et spécialités du chef : tout y passe ! Pour les végétariens, les sans gluten, les sans ceci et les sans cela, une petite carte de mets plus légers - légumes grillés ou marinés, tempura… – a été imaginée. Et cerise sur le Bissoh, la carte des vins est oufissime, sans être à rallonge : simple et efficace, les meilleurs, rien que les meilleurs. ■ EC

Derrière la place de la République, au début du boulevard Clemenceau, on a hésité un moment avant d’entrer dans ce petit resto planqué au bas d’un immeuble en béton, comme en Chine, qui annonçait ce jour-là, à midi, un menu à l’ardoise ne reflétant en rien la qualité des plats préparés en cuisine. Yu Shu Chun fait partie de la nouvelle génération, élevée aux deux cultures, et votre palais sera surpris par la justesse des cuissons, la fraîcheur des produits, la qualité des assaisonnements. Émincés de porc sautés aux feuilles de tofu, bouillon Sichuan (la province dont est originaire le chef ), feuilleté de bœuf sauce poivron, faites-nous confiance, oubliez les intitulés, ils cachent une vraie cuisine minute. Equipe jeune, accueil adorable. ■ GB

Bissoh : 42, rue Maufoux, à Beaune. Ouv mer-dim soir.

Tél. : 03 80 24 01 02

Hu Po : 2, bd Clémenceau, à Dijon. Tél : 03 80 73 66 10.

Tlj sf dim. Incroyable menu à 9,50 € le midi.

Plats à la carte 12,90-18,90 €. Menu 22,90 €.

Pour un été entre amis,

testez l’apéro Masami !

Chez vous comme chez lui, oubliez vos «sushi», mangez frais et authentiquement japonais.

BB PUBLI INFO

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Masami Akaogi continue de nous enseigner la vie à la japonaise au fil des saisons. Pour vos soirées barbecue, il vous propose, cet été encore, de transporter chez vous les saveurs d’une authentique cuisine japonaise, à savourer sur un plateau ! Il suffit d’appeler le matin pour le soir-même, afin qu’il puisse préparer sushi, sashimi, yakatori ou autres bouchées-surprise genre california rolls, qu’accompagneront un vin blanc ou rosé, à moins que vous n’ayez envie de tester le saké pétillant.

Si vous n’avez pas de soirée prévue, tant mieux, venez goûter la carte d’été : fraîcheur garantie, dans tous les sens du terme. Il y a sinon la formule bento le midi, qui permet de déjeuner pour 20 €.

Quant au menu à 32 €, c’est une petite merveille, mais vous pouvez aussi vous offrir un festival de saveurs avec la dégustation proposée pour toute la tablée. Loin des sushi du quotidien, vous découvrirez ici des plats, des saveurs que l’on trouve difficilement ailleurs.

La cave de Masami contient quelques bonnes bouteilles, et son épouse saura vous conseiller au mieux.

Masami

79 rue Jeannin, Dijon.

03 80 65 21 80

www.restaurantmasami.com Tlj sf dim. Japanese lunch à midi en semaine à 14,50 €.

Bento à 20 €.

Sinon menus 24, 32 et 52 €.

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NOUVEAU

Offrez vous un moment gourmand, chic et frais : Caviar sur glace accompagné d’une coupe de Champagne.

L’été sous

les Marronniers un ‘‘Arc’’ de vivre préservé !

Si Arc-sur-Tille est connu depuis plus d’un quart de siècle pour les poissons qu’on y mange, cela n’a rien à voir avec la rivière.

Mais difficile de trouver plus frais que le poisson que l’on trouve ici, certains venant de loin pour goûter les spécialités à la carte qui ont fait la réputation de la maison. Évidemment, pour les truffes, vous repasserez (cet hiver, par exemple), mais là, faites comme tous les touristes qui sortent exprès de l’autoroute pour venir se poser sous les marronniers, dans ce lieu qui prend, à la nuit tombée, des allures festives : buvez une coupe, pour vous désaltérer, le temps de choisir.

Pour se mettre en appétît, que diriez-vous d’une petite friture d’ablettes ou de cuisses de grenouilles fraîches au beurre d’ail et persil, à moins qu’un carpaccio de thon au citron vert et à la coriandre ne vous tente ? Le taboulé de chou-fleur aux fruits de mer n’est pas mal non plus, on l’a goûté, et il y a le tartare de saumon aux huîtres. Allez, une seconde coupe pour calmer la soif, que choisir, après ? Nous, on a craqué pour la plancha de la mer mais le tournedos de saumon au lard, queues de crevettes et rizotto aux asperges, ça avait l’air intéressant aussi.

Françoise Moins et son fils Mathias ont su s’entourer, au fil des ans, d’une équipe solide menée par Frédéric Porche, chef depuis 25 ans. Tout ce petit monde assure, quelle que soit l’heure, ce qui n’est pas le moindre mérite de cette maison. Champagne !

Mathias en « pose » avec des clients venus du Sud de la France qui ont appréciés la fraîcheur de la terrasse et du poisson.

Les Marronniers d’Arc

16, rue de Dijon, 21560 Arc-sur-Tille

03 80 37 09 62

Formule déjeuner 19-23 € lun-sam (sf js fériés). Menu terroir 36 €.

Menu croisière 49 €.

Plus d’infos sur hotel-restaurant-lesmarronniers.com Françoise

© Alexis Doré

à boire et à manger

Mais où vont-ils pêcher des adresses pareilles ?

Les nouveautés gourmandes de l’été 2015

Comme on nous a dit qu’on avait pris du poids, ces derniers mois, on va vous la jouer light, dans ces pages. C’est pourquoi on ne reviendra pas sur toutes les nouveautés qu’on vous a dégotées sur les routes de Bourgogne et Franche-Comté, pour le guide de l’été. Voilà juste quelques adresses qui nous ont bien plu, ces derniers temps, des tombées de la dernière pluie et d’autres qui ont déjà de la bouteille, côté vignes. Des adresses où vous ne seriez peut-être pas allés sans nous, qui sait ?

So Fish, so simple, so good : tout le monde sur le pont !

Rendez-vous au port du canal, non pas pour manger une friture, mais pour s’offrir un déjeuner de soleil et de poisson frais, sur une péniche. Non, ce n’est pas un poisson d’avril, on a beau toujours être en retard pour sortir ce mag, on ne plaisante jamais avec la nourriture. Ou si peu. Ce sont en fait deux des associés de la coopérative (celle qui permet à la Cancale de se maintenir à flot) qui ont eu cette bonne idée : une restauration du midi 100 % poisson frais. Et qui se sont mis au boulot, surtout, pour présenter chaque fois un plat différent à une vingtaine de convives. Pas plus, car Aurore Schaferlee et Simon Galley font tout eux même, en fonction du marché. Pour cette fille et petite-fille de poissonnier, le choix de la variété de poisson n’est pas un problème, mais comme ni elle ni son compagnon n’aiment les répétitions, ils se lancent chaque jour un nouveau défi côté saveurs et accompagnement.

Les légumes viennent de producteurs locaux, la carte des vins se la joue bio sans frimer. Selon le temps, vous vous retrouverez à fond de cale, à regarder passer les canards par les hublots, ou sur le pont, à narguer les passants. Pas belle, la vie ? ■ GB

© Alexis Doré

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So Fish : péniche Cancale, port du canal, à Dijon.

Ouv le midi mer-sam, résa plus que conseillée.

Port. : 06-71-42-42-79. Plat à 12 € ; formules 14-18 €.

Homard-Ché : la surprise du chef

Le premier qui dit «Homard m’a...»

© RP

Qui aurait pu penser qu’à Dijon, ville sans doute la plus éloignée de la mer en France, on pourrait déguster facilement, et à prix accessible, du homard aussi frais que s’il sortait du vivier d’une île bretonne ? C’est la bonne surprise proposée par l’équipe de l’exBim qui, après avoir participé à la folie du burger gastronomique en ville, propose désormais toute une déclinaison autour du parfumé crustacé. Pour 25 €, vous pourrez choisir entre la version grillée à la plancha, ou froide avec la sacro-sainte mayo-aïoli, ou encore en risotto fondant. L’équipe est toujours aussi sympa, toute de rayé façon marin-pêcheur vêtue. Le patron viendra vous présenter la bestiole et vous saura gré de ne pas vouloir adopter la bête si, à l’instar de Gaston Lagaffe, vous avez été émus par la lueur dans son regard. Le reste de la carte sait se tenir, avec des salades (version mini et maxi) mais aussi des déclinaisons de tartare pour les rétifs aux produits de la mer, et des formules midi inventives, fraîches et efficaces. Le cadre, comme l’équipe, est toujours aussi sympa, vous pouvez même privatiser le 1er étage pour vos événements privés ou professionnels. ■ Carla Garfield

© Carla Garfield

Homard’ché Restaurant 18 Avenue Garibaldi, Dijon - 03 71 19 21 18 www.homard-che.fr Homard à 25 € Le midi, plat du jour 11€ et formules 14,5 € et 17 €

La Jeannette à Gevrey-Chambertin :

une boutique et cantine atypique Chez La Jeannette, à Gevrey, on trouve de tout, et même un toutou.

La bonne humeur de Carine et le flegme canin de Huguette vous mettent vite à l’aise. Le salon de thé ressemble à un petit appart’ vintage, cosy et chaleureux où se côtoient pèle-mêle vinyles (rock, jazz...), appareils photos, clichés noir et blanc, tables en formica, plaques émaillées. On peut y manger pour moins de 15 € (escargots, charcuterie, bœuf bourguignon, fromages locaux), ou simplement prendre un merveilleux chocolat accompagné de pain d’épices ou de crumbles faits maison. Côté boutique, vaste choix de produits régionaux, dont un coffret de bières bourguignonnes, mais aussi des bijoux, des articles de déco. La Jeannette à Gevrey, on aurait voulu l’inventer, on n’y serait pas arrivé ! ■ VW La Jeannette 1 rue du Gaizot, 21220 Gevrey-Chambertin.

Tél. 03 80 33 41 95. Salon de thé et boutique, tlj sf dim ap-midi et lun. Repas le midi jeu-dim.

© RP

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THE COUP DE CŒUR

◄Les Caves Madeleine, de la terre à l’assiette

Il a les yeux qui pétillent, l’ami Martial, quand il raconte ces belles histoires de terroir. Amoureux (et le mot est faible) des beaux produits, il a fait des Caves Madeleine un temple de la bonne bouffe. Ce gourou du goût ne lâche rien : de la viande aux légumes en passant par le pain, la farine, le sucre, la crème, les œufs, l’huile, le vin (autrement dit tout ce que vous pourrez avaler là-bas), Martial choisit le top du top. En direct de la ferme, du potager ou du moulin. Main dans la main avec les petits producteurs du coin.

Plus que jamais cramponné à ses convictions. Car Martial le sait : l’avenir est dans le pré et le bonheur, dans l’assiette. Il a vraiment tout compris, le p’tit ! ■ EC

à boire et à manger

Les Caves Madeleine 8, rue du Faubourg Madeleine, à Beaune.

Tél. : 03-80-22-93-30 (résa plus que conseillée)

Le Crusoé à Dijon : pour sortir...▼

pas seulement le vendredi !

Ils en ont bavé, les propriétaires du Crusoé, mais ils ont réalisé leur rêve : ouvrir à Dijon une nouvelle salle de spectacle qui tient la route. Après de longs mois de travaux, voilà un lieu de vie tout nouveau, tout beau : restaurant en bas, salle de spectacle en haut, et bientôt jolie boutique de produits du terroir, le tout niché à deux pas du parc préféré des Dijonnais, la Colombière. Si la programmation de la salle de spectacle n’a pas encore été vraiment dévoilée, en cuisine, ça roule déjà. Le chef vous propose une autre façon de manger des crêpes : la traditionnelle complète n’a pas disparu de la carte mais elle partage l’affiche avec des galettes gastro, imaginatives et qui laissent la place aux produits de saison. Pour les soirées entre potes, avant ou après concert, le Crusoé sort la carte convivialité avec des fondues et des raclettes à partager. Et pour les plus petits appétits, ou un déjeuner rapide entre deux rendez-vous, une carte plus light, type bistrot est également dispo. Après un carton plein pour le concert inaugural de Louis Delort, on attend désormais la programmation de la saison avec impatience ! ■ EC Le Crusoé - 168, rue de Longvic, Dijon. Tél. : 03 80 67 40 40.

Ouvert tous les jours. lecrusoe.fr

Restaurant © Château de Sainte Sabine

Bar © Château de Sainte Sabine

▲Escapade paisible à Sainte-Sabine :

même si l’on est pas des saints...

Quarante deux minutes, c’est le temps qu’il nous a fallu, chrono en main, pour rejoindre, depuis Dijon, le château de SainteSabine. Paumée dans la campagne entre Pouilly-en-Auxois et Châteauneuf, la demeure du XVIIe siècle vient de s’offrir un incroyable lifting. Transformation réussie et orchestrée de main de maître par Susanne et Jean-Louis Bottigliero, heureux propriétaires par ailleurs de l’Hostellerie de Levernois. Le château est aujourd’hui un hôtel de 22 chambres et une charmante table.

Un havre de paix sans égal dans le coin. Après un apéritif dans l’un des élégants petits salons, direction l’étage inférieur pour découvrir une salle ouverte sur les 8 hectares de parc et la vallée qui l’entoure. Dépaysement garanti, service souriant et au petit soin, menu réfléchi et soigné.

Allez-y les yeux fermés, la formule déjeuner est imbattable (entrée, plat, fromage ou dessert : 26 €) et servie aussi le samedi… ■ EC

Château de Sainte-Sabine RD 970, 21320 Sainte-Sabine. Tél. : 03 80 49 22 01.

Resto tlj sf lun midi. www.saintesabine.com

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Pôpiettes toi-même ! ▼ Beaunoises en folie...

Quand des frangines italiennes passent derrière les fourneaux, forcément ça fait du bruit. Dans la cuisine bien sûr, où selon l’humeur, les jurons italiens fusent ou se murmurent. Mais aussi dans le petit Beaune intra muros, pépère pour ne pas dire… ennuyeux où elles font désormais parler d’elles. Car les sœurs Scarton se lâchent : elles réveillent la rue d’Alsace et par la même occasion nos palais endormis. Elles envoient la sauce, balancent des assiettes colorées, des plats travaillés, des classiques revisités et des saveurs carrément chiadées. Ce n’est ni bourguignon, ni italien, c’est une cuisine de baroudeuses et d’instinct. Qu’est-ce qu’on y mange ? Une soupe à l’oignon gratinée avec des éclats de Morteau et du pain grillé (plat spécial BFC !), des côtelettes d’agneau panées à la pistache et au romarin avec un houmous de lentilles corail, des endives braisées et des raisins secs, sans oublier THE tiramisu rhubarbe, figue et pain d’épice... Les sœurettes terminent la semaine en beauté avec un brunch, le dimanche. ■ EC Les Pôpiettes 10, rue d’Alsace, 21200 Beaune.

Tlj sf mardi. Tél. : 03-80-21-91-81 www.lespopiettes.com

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BB PUBLI INFO

La Musarde new-look il fallait Ogé, en 2015

Il y a peu de restaurants en France qui, plus de 25 ans après leur création par le même chef, arrivent à vous enthousiasmer, vous surprendre autant que la Musarde.

Breton amoureux de la Bourgogne, Marc Ogé a toujours su nous offrir une cuisine d’humeur volontiers marine, capable de surfer sur les modes, en restant au plus près du produit. Un produit souvent bio, forcément beau, en provenance directe de producteurs, bretons ou locaux, qu’il affectionne.

Toujours à la barre, il a tenu le cap, bon an mal an, pour arriver aujourd’hui à une certaine sagesse, dans les prix comme dans les plats qui vont à l’essentiel, sans s’embarrasser de fioritures. Côté déco, il a recherché l’épure, là aussi, ce qui n’empêche nullement une touche de folie, alimentée par l’arrivée en salle de ses deux fils, Michaël, passionné du vin, et Andréa, à l’humour so british, qui ont ramené de leurs escapades à travers le monde une vision nouvelle de la restauration.

Profitez de l’été pour apprécier le côté glamour de la terrasse, mais la salle, débarrassée des nappes et du superflu, est devenue un lieu bien plaisant pour un voyage entre terre et mer. Un pari Ogé, en 2015. Mais Marc et ses fils ont encore d’autres projets pour les mois à venir, portant tous désormais la... «marque Ogé».

La Musarde 7, rue des Riottes, 21121 Hauteville-lès-Dijon.

03 80 56 22 82. www.lamusarde.fr

Tlj sf dim soir, lun et mar midi.

Formule le midi en sem 23,50 € (28 €, verre de vin et café compris) ; menus 39,50-45,50 €.

Carte printemps-été au

restaurant traiteur

Colombo

À compter du 15 avril 2015, le restaurant Colombo vous présente sa nouvelle carte printemps-été et vous invite à venir profiter de sa grande terrasse tous les midis et les vendredi midi et soir. Le week-end comme les soirs de semaine le restaurant est privatisable (la terrasse est ouverte !) à partir de 25 convives pour un repas, mais vous pouvez aussi y organiser un pot de départ le soir en semaine, un mariage, une communion …

Adepte des produits frais et de saison, du fait maison, titulaire du label Maître Restaurateur et disposant de facilités de parking, nous vous attendons au 3 rue Pré Potet dans la zone artisanale d’Ahuy.

Restaurant-traiteur Colombo 3 rue Pré Potet, za d’Ahuy

03 80 57 42 28 www.restaurantcolombo.fr facebook.com/colomborestauranttraiteur

• CUISINES • SALLES DE BAIN • DRESSING • BIBLIOTHEQUES MARBRERIE ET POSEUR ‘‘MAISON’’ Taille de pierre sur-mesure, granit, quartz, marbre…

31 Place 1er Mai, 21000 Dijon 03 80 45 22 63

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agenda Kids ■ par Les Petites Graines*

en juillet Les ateliers vacances

Chez les Petites Graines

Pour cette période de vacances, les petites graines ont préparé, avec beaucoup d’attention, un joli programme pour que chacun y trouve son bonheur.

Renseignements et inscriptions : Les Petites Graines au 03 80 29 49 73 ou lespetitesgraines21@orange.fr

Que proposer aux kids pour les divertir (et les occuper) durant leurs (trop longues) vacances estivales ? Bien sûr, on peut compter sur une météo favorable pour nous faciliter la tâche (tout le monde au jardin ou au parc, tous à l’eau dans la piscine du Carrousel…), mais le soleil ne brillera pas tous les jours et puis, surtout, l’été c’est l’occasion de proposer aux enfants des activités différentes et d’éveiller leur curiosité…

* Les petites graines : Qui sommes-nous? Un concept-store dédié aux enfants âgés de 0 à 12 ans et à leurs parents...

D’un côté, une boutique proposant du mobilier, de la déco, des accessoires et des jouets tendances. De l’autre, un atelier qui accueille les petits comme les grands pour des activités ludo-éducatives et des anniversaires sur mesure !

Au centre-ville de Dijon, en plein coeur du quartier des Antiquaires, au 3 rue Auguste Comte.

03 80 29 49 73 – www.lespetitesgraines.fr

●Pour les tout-petits à partir de 12 mois et jusqu’à 3 ans : Mercredi 08 juillet de 10h30 à 11h30 Les bébés aussi ont droit à leur fête de fin d’année !

Un atelier créatif sous la forme d’une kermesse et Chachaboudin en chef d’orchestre. 15€ l’atelier par enfant. ●A partir de 3 ans : les ateliers créatifs animés par Chachaboudin 20€ l’atelier par enfant (avec le goûter) Mercredi 8 juillet de 15h30 à 17h30 Sur la plage abandonnée…

Fabrication d’un panier de crabes.

Vendredi 10 juillet de 15h30 à 17h30 La mer qu’on voit danser…

Fabrication d’une cabine de plage et de son baigneur à habiller et à déshabiller en tenue de bain.

Mercredi 15 juillet de 15h30 à 17h30 Création de cartes postales que les enfants pourront envoyer durant leurs vacances. ●Et même une journée complète, à partir de 3 ans, pour un départ dans les Iles…

Jeudi 9 juillet de 9h00 à 17h30 : Une journée sur l’Ile des petites graines !

Cuisine d’un dessert typique aux saveurs exotiques, initiation aux danses du Pacifique et réalisation d’un collier aborigène.

45€ la journée complète avec le goûter et les boissons ou 20€ la matinée complète ou 30€ l’après-midi complet.

Plus d’ateliers et plus d’infos sur : www.lespetitesgraines.fr

● PLACE AUX ENFANTS

La rue et l’espace public aux enfants ! C’est l’idée un peu folle d’un collectif de plasticiens bien décidés à envahir le sol de la Ville de Dijon de dessins en mettant dans les mains des enfants des craies de rue.

VENDREDI 10 et SAMEDI 11 JUILLET Rue de la Liberté et Place du Théâtre – animation gratuite

◄● CINEMA CINEMA TCHI TCHA !

STAGE CINEMA pour les 12-15 ans

La Minoterie propose deux semaines de pratique artistique dédiée au cinéma pour les 12-15 ans. Écriture d’un scénario, prise de vue, composition du cadre, travail de la lumière, plans et enchaînement, sons, tournage et montage... Les participants traverseront de A à Z la fabrication d’un film de cinéma. Chaque participant(e) recevra à l’issue du stage le DVD du film réalisé.

Intervenante : Aurélie Mormesse / Association Tourné-Monté LA MINOTERIE - DU 6 AU 17 JUILLET 150€ le stage – Réservation 03 80 48 03 22

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20 20

2 # N O SAIS URE T R E V U O

Samedi

septembre 20H

ville-chenove.fr

agenda kids

Le temps des festivals … aussi pour les enfants !

● CHALON DANS LA RUE – LE JARDIN DES KIDS

Le festival des arts dans la rue pense aux kids et à leurs familles et installe dans le Parc Georges Nouelle un espace jeune public. Pour cette année, le Jardin des Kids accueille le Cabaret des Monstres : un espace dédié aux petits monstres et à leurs parents où l’on peut venir prendre un petit déjeuner, boire un verre, faire des siestes et découvrir des spectacles.

LE JARDIN DES KIDS – Parc Georges Nouelle chalon Sur Saône 23/24/25/26 JUILLET – de 10H à 22H

● IDEKLIC – 26e Festival international pour l’enfant – MOIRANS EN MONTAGNE – JURA ►

Un festival original, en milieu rural, qui place l’enfant au centre de son projet et associe une programmation d’ateliers pour enfants et une programmation de spectacles « jeune » et « tout public ». Au programme de cette 26e édition : 4 jours de bruits joyeux et d’animation colorée, 4 jours dédiés aux découvertes et au plaisir des plus jeunes, 60 ateliers accessibles aux enfants de 4 à 12 ans et 30 spectacles parmi lesquels : théâtre, danse, cirque, marionnettes, concert. Demandez le programme !

IDEKLIC - 14/15/16/17 JUILLET - Moirans en Montagne - Jura – Renseignements 03 84 42 00 28 et www.ideklic.fr

août

©CitadelledeBesançon

◄● SUR UN AIR DE NATURE LA CITADELLE DE BESANCON MUSEUM et ESPACES ANIMALIERS

On y retrouve le MUSEUM qui propose des collections très atypiques et les espaces animaliers reconnus au-delà de nos frontières par l’originalité et la rareté des espèces présentes.

LE PLUS : La P’tite ferme !

Peuplé d’animaux domestiques de petite taille qui déambulent en liberté, cet espace est le lieu idéal pour initier et sensibiliser le jeune public au monde animal et lui donner des notions biologiques élémentaires. ©CitadelledeBesançon

● AU TEMPS DES CHEVALIERS

CHATEAUNEUF EN AUXOIS Château de Châteauneuf Les chevaliers du mercredi : un après-midi au château sous le signe du Moyen Âge.

Découverte ludique de l’art de la chevalerie, maniement de l’épée, adoubement, enluminures, initiation au tir à l’arc ou aux métiers du cirque. Des ateliers variés pour apprendre en s’amusant dans un cadre exceptionnel.

Du 05/08/2015 au 19/08/2015 les mercredis après-midi à 13h45 – Animation gratuite et goûter offert. Renseignements 03 80 49 21 89 chateau.chateauneuf@cr-bourgogne.fr

● AU PAYS DE L’ONCLE SAM…

LES JOURNEES AMERICAINES – FENAY (21) Le Club Omnisports de Fénay et sa section baseball « Les Cyclones » organisent deux jours de fête dans une ambiance américaine. Au programme : tournoi de Baseball international réunissant 150 joueurs et 10 équipes françaises et européennes, ateliers découverte football américain et baseball pour enfants et adultes, démonstration de danse country et hip-hop, exposition de véhicules américains, stand maquillages, spectacle équitation Western et tours de poney pour les enfants, feu d’artifice le samedi soir. Dépaysement garanti !

FENAY – 22 et 23 AOUT - Complexe sportif de la commune de Fénay - Entrée gratuite - Restauration possible sur place Renseignements : www.cyclonesdefenay.fr

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● JARDIN DES SCIENCES DIJON PARC DE L’ARQUEBUSE

PARCOURS JEU : Si je t’attrape… et EXPOSITION : Je vais te manger ! Des prédateurs pour la biodiversité L’exposition, présentée jusqu’au 3 janvier 2016, propose de partir à la découverte de l’univers fascinant des prédateurs à travers une scénographie étonnante et ludique avec comme idée directrice « mieux les connaître pour mieux les protéger ». Visiter l’exposition en jouant c’est possible ! Jouer l’exposition aussi ! Le Jardin des sciences propose un parcours jeu dimanche 23 Août à 15h.

EXPOSITION OUVERTE De 9h à 12h30 et de 14h à 18h (fermée le mardi, samedi matin et dimanche matin) PARCOURS JEU Dimanche 23 août à 15h Tous publics à partir de 3 ans – gratuit sur inscription au 03 80 48 82 00

BB PUBLI INFO

Chouette pique-nique ducal... et comtois !

La boulangerie de la Chouette lance le premier prêt-à-pique-niquer estampillé BFC. Normal, les propriétaires d’une des dernières vraies boulangeries-pâtisseries du centre ancien sont à l’image de la nouvelle région.

En 35 ans de métier, Laurent Blanchard n’a jamais oublié ses origines bressanes mais, pour faire plaisir à Catherine, sa femme, la seule boulangère de France toujours souriante, il a mis aussi un peu de son Jura natal dans les nouveautés sucrées-salées de l’été.

Pour aller pique-niquer dans le jardin des Ducs voisin, tous deux vous proposent une ronde des pains originale : aux escargots (et au beurre d’escargots), façon Gaston-Gérard (au poulet et comté !), ou BFC (morteau, cancoillotte et comté). Des gougères aux crudités, ou aux noix-jambon-comté, ou simplement nature. Une salade franc-comtoise, pour rafraîchir. Côté tartes salées, il y a le choix : comté-aubergine (un régal !), dijonnaise, bressane (poulet cuit avec son bouillon et du romarin) ou montbéliarde, bien sûr.

Pour faire passer le tout, il y a mieux que l’eau de Dijon, allez acheter une bouteille d’Arbois (avec modération), et goûtez à l’air du temps. La tarte aux fruits est de saison, le café à prendre au coffee-shop voisin.

Aux Délices de la Chouette

26 rue de la Chouette, à Dijon.

03 80 50 17 76

Fermé dimanche après-midi et lundi.

Congés annuels du 12 juillet au 4 août.

Une vingtaine de sortes de sandwiches et autant de tartes salées vous attendent à la boulangerie de la Chouette.

C’est chronique

chez Binoche

Ici et Là ■ par Thierry Binoche

NAAMAN © Faya Burn

agenda électrique

SON OF DAVE

GRAND CORPS MALADE © Julien Mignot DELUXE - byBOBY

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Cette réunion des régions Bourgogne & Franche-Comté me ramène à mes années télévisuelles ! Pendant une quinzaine d’années, j’ai eu la chance et le plaisir de présenter des émissions musicales et culturelles sur France 3 Bourgogne-FrancheComté ! Donc, ce n’est pas très nouveau pour moi ce regroupement, encore fallait-il s’en souvenir. Et des souvenirs il y en a. Dans les années 80, Besançon était «le spot» où se passaient les soirées les plus excitantes du moment dans des cinémas reconvertis en salle de concerts : le Lux ou le bien nommé Montjoy, maintenant hélas disparus, ont vibré de tous leurs murs ! A cette époque, j’avoue que je traînais plus souvent de ce côté-ci de la Franche-Comté que du côté de Dijon, notamment sur La Fiancée du Pirate, péniche-concert ô combien célèbre dans ces années-là. Puis dans les années 90, Dijon a repris le leadership des soirées musicales entre l’Anfer et l’ouverture de la Vapeur, Besançon se trouvant démunie d’une vraie salle dédiée aux musiques actuelles, la survie était assurée par une bande de fous sur les hauteurs de Larnod près de la capitale comtoise. Heureusement aujourd’hui, nous retrouvons ces gaillards aux commandes de la Rodia une vraie salle de concert digne de nom. Et puisque c’est l’été, je vous encourage fortement à suivre les CONCERTS D’ÉTÉ À GRANVELLE. Dans cette magnifique cour intérieure, vous êtes vite hors du temps.

Pour y avoir joué, à l’époque où je faisais le chanteur, je peux vous assurer que c’est magique. Au programme, Monogrenade et sa pop éclectique, voire spatiale, est qualifié comme étant l’un des plus beaux groupes du moment par les Inrocks et devrait s’adapter

HF.THIEFAINE

à ce décor sous les étoiles bisontines. Olivia Pedroli vit et travaille à Neuchâtel, en Suisse.

Cette multi-instrumentiste navigue entre musique classique, folk et expérimental et vous attire dans son univers très particulier, comme une cousine helvète de Björk. Autre ambiance avec Moh ! Kouyaté, guitariste au groove mandingue généreux, griot et fils de griot, un pied dans la tradition, l’autre dans les musiques actuelles ; l’Afrique qui fait danser les vieilles pierres. SEPT, c’est de la chanson française à l’Américaine, de la pop frenchy souriante. Un spectacle autant visuel qu’auditif, c’est de l’énergie, des échanges avec un public. MERCADONEGRO est aujourd’hui le groupe de salsa le plus sollicité en Europe pour accompagner les stars mondiales de la discipline, et c’est avec ses rythmes ensoleillés que se terminera cette série de soirées avant d’affronter l’automne. Le Moulin de Brainans est l’un de mes lieux préférés du côté du Jura. A quelques encâblures de Dijon par l’autoroute, durant l‘année, les week-ends y sont forts

trempette dans le lac de Villegusien avant d’apprécier IZIA, Mademoiselle K, John Butler, Canaille, Naaman et sauter avec les Wampas. Peut-être nous croiseronsnous à L’OENO MUSIC FESTIVAL qui ici fait figure de jeune festival, mais qui devrait grandir, le temps faisant son office. Nous nous retrouverons à la rentrée qui sera aussi marquée par les 20 ans de La Vapeur et un week-end festif où devrait se succéder une sélection de groupes et d’artistes de la région. Profitez bien et attention aux coups de soleil ou aux coups de lune ! ■

Oeno music Festival

11& 12 juillet Zenith de Dijon

LES NUITS (RE)BELLES

festival itinérant 17 juillet NEVY SUR SEILLE 18 Juillet ARLAY 19 juillet Moulin de Brainans

CONCERTS D’ÉTÉ À GRANVELLE MONOGRENADE : 17 juillet OLIVIA PEDROLI : 24 juillet MOH ! KOUYATÉ : 31 juillet SEPT : 8 août MERCADONEGRO : 3 octobre

FESTIVAL DE LA PAILLE

METABIEF 31Juillet & 1er août

CHIEN À PLUMES

LAC DE VILLEGUSIEN 7AU 9 août

NO LOGO FESTIVAL

13 au 15 août FORGES DE FRAISANS

LE Cèdre - chenôve

Les tambours du bronx : 12 sept.

LA VAPEUR / 20 ANS

FAUVE CORP

les 18, 19, 20 septembre 18 sept. : Soirée PiXMiX www.lavapeur.com/agenda/v/pixmix/ 19 sept. : Journée Portes Ouvertes, Expo, Concerts avec : Iltika, Hit By Moscow, The George Kaplan Conspiracy, The Rainbones, Tchicky Monky, Kele Kele, The Romanée Counteez, Astro Zombies, Free’s B 20 sept. : Concerts’n’barbecue à La Péniche Cancale avec : Lou Di Franco, Sunless, Kaktus Groove Band, TelDem Com’Unity

CEDRIN

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DECO

Since 1960

animés avec une programmation riche et éclectique. Cet été, l’équipe propose LES NUITS (RE)BELLES, un festival itinérant en milieu rural, succession de soirées gratuites, musicales et festives pendant le mois de juillet. En fil rouge : SON OF DAVE, une espèce d’hybride entre Robert Johnson, dont il a repris des titres par le passé, et Tom Waits, auquel on ne peut manquer de le comparer, jusque dans le complet veston de dandy rétro-futuriste. Et, selon les lieux, la Cie MARZOUK MACHINE ou BLACK WOODS. Et puis bien sûr l’été ne serait rien sans ses festivals. Il faudra prendre de la hauteur pour faire une escapade au FESTIVAL DE LA PAILLE à Métabief qui, pour sa 15e édition, recevra entre autres le plus franc-comtois des chanteurs, HF Thiefaine, mais aussi Fauve, Deluxe ou Grand Corps Malade et une vingtaine de concerts sur deux jours, histoire de respirer le bon air en musique. D’autres vapeurs du côté du NO LOGO festival, l’événement reggae de la mi-août : Bunny Wailer, Tiken jah Fakoly, Alpha Blondy et bien d’autres devraient faire fumer les forges jurassiennes de Fraisans sur leurs rythmes chaloupés. Pour la 19e édition du CHIEN A PLUMES, vous pourrez emmener votre maillot pour faire

■ Les Dates à retenir

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Les dix spots

de l’été dijonnais

OENOMUSIC-13,5*21.pdf

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23/04/2015

Ne commencez pas déjà à faire vos bagages pour vous exiler à Besançon, parce qu’on plaisante méchamment sur son futur statut de capitale de la BFC. L’an dernier, on a fait pareil pour Dole et vous ne nous avez pas pris au sérieux, pour le coup. Et puis, même si vous devez nous quitter pour cause de transfert institutionnel, profitez donc de l’été dijonnais.

Jusqu’en septembre, ni la vie ni la culture ne s’arrêtent. Nos amis du collectif Fakir ouvrent le feu, avec un «Dijon vu par..» appelé à faire date. Une vision d’un monde mutant qu’on adore. Dijon qui d’jazze, Dijon qui bronze, Dijon qui sort à toute heure du jour et de la nuit. Dijon pète le feu, comme toujours, autour du 14 juillet. Après ça ne se calme pas forcément. Dix spots, parce qu’on ne sait pas compter au-delà... Mais vous en avez 13 fois plus à vous mettre sous la dent en feuilletant le guide de l’été édité par la mairie.

Et n’oubliez pas d’aller faire un dernier petit tour au musée des Beaux-Arts. Non, ne pleurez pas à l’annonce de la fermeture, après le 21 septembre, d’une grosse partie des salles : ce n’est qu’un au revo-arts !

15:41

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TRICKY

EZ3KIEL

MACEO PARKER

CATS ON TREES

GROUNDATION

MAGMA

BLACK UHURU

CARIBBEAN DANDEE JOEYSTARR & NATHY (TÜCO) / CUT KILLER / B.A.G.A.R.R.E BOULEVARD DES AIRS AKUA NARU TRIGGERFINGER ALB FLAVIA COELHO BIGFLO & OLI CARBON AIRWAYS ZEBRA MAMBOPUNK

«Ça jazze pour moi !» Toutes les musiques, tous les genres, et c’est gratuit. Plus convivial, tu meurs (de chaud, j’espère !). D’jazz au Jardin, du 13 au 17 juillet, place Darcy, ou D’jazz à la plage, selon l’humeur du temps, les 7, 14 et 21 août.

Et l’Oenofestival va... Et nous, on va aller soutenir le festival, les 10 et 11 juillet, au Zénith, en faisant des haltes prolongées au côté des vignerons présents. Prenez le tram, si vous avez envie d’approfondir vos connaissances viticoles.

Je vais te manger ! La nouvelle expo du Museum ne vous laissera pas sur votre faim. Des prédateurs pour la biodiversité.

Une scénographie qui devrait vous donner la pêche. Et ne demandez pas ce qu’est la biodiversité !

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ES EXPO SITIO NS TEMP ORAIR TES COLLE CTION S PERM ANEN

le 1 ju i l 4 le t Conception graphique : Atelier Tout va bien

Grand feu d’artifice avec Lacroix-Ruggieri sur une composition originale de Gabriel Afathi — Mardi 14 juillet vers 22 h au Lac Kir

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Dijon vu par... les durs rêveurs de réalité du groupe Fakir. Des architectes, des paysages, des qui ont leur mot et leurs maux à dire, sur notre société.

Jusqu’au 20 septembre, Palais des ducs et des états de Bourgogne, au salon Apollon.

De 14 h à 18 h (sf lun et j fériés).

du 20 juin au 6 septembre 2015

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DU 13 AU 17 JUILLET 2015 DE 19H À 20H30

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Dijon Plage. Foncez au lac Kir vous mettre au vert, ou au rouge, si votre peau n’est pas accoutumée au soleil. Evitez de vous faire flasher par les radars, mais prenez des photos, pour nos bons baisers de la rentrée.

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Feu d’artifice. Dijon fête le 14 juillet au lac et à la nuit tombée.

Optez pour le covoiturage, pour y aller !

Pax aux hommes de bonne volonté. Si vous n’avez pas envie de pousser jusqu’à Alésia pour plonger dans le monde d’Astérix, faites un tour au musée archéologique. L’expo Pax Romana vous fait revivre la Gaule romaine au quotidien.

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Thierry Caens nous fait son Music-Halles ! Ni plumes ni paillettes, mais quatre concerts pour goûter à tous les plaisirs musicaux, du classique au jazz en passant par la chanson et le folklore, les 4, 7, 11 et 14 août, aux Halles de Dijon. Et ça va... «marché» !

DIJON 106.3 www.jazzradio.fr

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L’été se dégustera lentement jusqu’en septembre pour le «concert de rentrée», sur la place de la Libération. La programmation a connu des hauts et des bas, mais avec Daho, on atteint les sommets. ■ GB été 2015

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Vous pourrez retrouver tous les rendez-vous de l’été dans le guide «Dijon, l’été on continue» et sur

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Vendanges citoyennes. Aiguisez votre sécateur et allez assister aux secondes vendanges citoyennes à la Cras ! De vraies fêtes de la vigne en perspective, et sans folklore. Dates selon l’humeur du ciel (renseignez-vous avant à la mairie)

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Liv res

La chronique

d’Albert Tournepage.

Un pour tous, tous pour une… !

… Région, bien sûr. A présent que la décision est prise, il convient de saluer la naissance de notre nouvelle aire de vivre. Et pour ce faire, quoi de mieux que les livres ? En voici quatre qui nous parlent, mieux que les politiques ne le sauraient faire, de ce qui nous préoccupe réellement : notre enracinement dans la terre et le passé, que nous allons bientôt partager avec nos voisins, par-delà les aléas de la géographie et des décisions ministérielles.

Pour les amoureux de la Bourgogne.

Avec ce «Dictionnaire amoureux de la Bourgogne», Jean-Robert Pitte vient de signer un ouvrage qui fera date. A le lire, on comprendra bien vite qu’il nous est impossible en effet de ne pas tomber sous le charme de cette belle région, appelée à s’unir avec la FrancheComté, tant elle fourmille de lieux d’exception et d’hommes célèbres.

Vous en voulez quelques exemples ? Facile… La bonne idée, c’est d’emporter l’ouvrage lors de vos pérégrinations bourguignonnes. Et, avec lui, de découvrir Cluny, en compagnie de cent mille touristes qui ont fait le déplacement, l’un des plus hauts et des plus anciens lieux de haute spiritualité du monde. De l’abbaye fondée en 910, il ne reste que peu de choses, mais ce presque rien, ces quelques pierres encore debout hantées par le poids de l’histoire, vous laisseront un souvenir impérissable.

Et puis il y a aussi bien sûr Dijon, et le souvenir de ses grands Ducs, Tournus, Nevers, Auxerre, autant de villes toujours prestigieuses, que vous parcourrez de rue en rue, de page en page.

Vous ferez aussi la connaissance d’hommes «hénaurmes», le chanoine Kir, Lamartine, Jean-Philippe Rameau, Bussy-Rabutin et tant d’autres, gloires d’une région qui a engendré tant de beaux enfants.

Les gourmands apprendront tout sur le jambon persillé, le judru, l’escargot, les œufs en meurette, sans oublier les grands villages prestigieux, ChambolleMusigny, Vougeot, Meursault, etc.

Jean-Robert Pitte, «Dictionnaire amoureux de la Bourgogne», Plon, 690 pages, 24 €.

Les éditions de Bourgogne, c’est fini

Après dix années d’existence et à raison de quatre publications par an, Bernard Lecomte et Evelyne Philippe, les directeurs, ont dû se rendre à l’évidence : la conjoncture ne leur permettait plus d’exercer leur métier-passion. On les regrettera. On les regrette déjà.

Mais il n’ont pas œuvré pour rien : envers et contre tout, leurs livres perdureront. Car tout ce qui a été publié un jour a acquis par là sa propre forme d’éternité. ■

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Histoires vraies en Franche-Comté.

A la lecture de ces «Histoires vraies en Franche-Comté», pas de doute, on croit rêver !...

Comment, cette «guerre des vaches» que l’auteur, Philippe Anginot, décrit avec une précision de reporter, a réellement eu lieu ? Des vaches qui pourtant affichent un grand sourire… jaune. Lisez la suite, cela en vaut la peine.

Vous découvrirez aussi l’histoire de la «multiplication des pendules», qui eut lieu à Beaucourt, un village proche de Montbéliard, celle de «l’obstiné de la pompe à feu», laquelle se passe en 1772 et met en scène la rencontre d’une jeune duchesse et d’un homme de vingt ans à peine, nommé Jouffroy d’Abbans. Ils se plaisent, mais un troisième larron, le comte d’Artois – en l’occurrence le futur Charles X -, a lui aussi des vues sur la belle ; on l’éconduit, mais il n’entend pas en rester là. Par le biais d’une lettre de cachet, Jouffroy d’Abbans est condamné à la réclusion. Incarcéré aux îles de Lérins, il se morfond, jusqu’à ce que, confiné dans sa cellule, il se délasse en observant de sa fenêtre le mouvement des bateaux. Petite cause, grands effets… comme vous vous rendrez compte en prenant connaissance de son destin hors normes.

L’ouvrage comporte vingt-cinq chapitres, à déguster d’une traite.

Philippe Anginot, «Histoires vraies en Franche-Comté», Le Papillon Rouge éditeur, 288 pages, 20,50 €.

Ces Bourguignons qui ont fait l’histoire.

Cette fois, il est question d’hommes d’exception, «Bourguignons qui ont fait l’histoire» de leur région, natale ou adoptive, introduits par Albine Novarino-Pothier. Tout le monde connaît, au moins de nom, Claude Bernard, le fondateur de la médecine expérimentale, Gustave Eiffel, père de la tour du même nom et d’autres monuments non moins prestigieux, Buffon, le savant naturaliste de Montbard, Greuze, la peintre de Tournus, Pierre Larousse, le pape du dictionnaire, Saint-Just, le révolutionnaire en quête d’absolu, ou encore Vauban, l’infatigable bâtisseur morvandiau.

Voilà pour les plus célèbres, mais qui a encore en mémoire Jean Bertin, qui consacra sa vie à l’innovation, Adam Billault, le «vigile au rabot» de Nevers, Paul Faucher, créateur des albums du Père Castor, Colombinet de la Jonchère - rien que pour son patronyme, il méritait de passer à la postérité -, Stephen Pichon, inconnu célèbre d’Arnay-le-Duc, et enfin Louis Vicat, l’obscur inventeur du ciment ?

Malheureusement, les femmes manquent à l’appel. Elles feront, n’en doutons pas, l’objet d’un prochain livre. Ecrit cette fois par un homme ?

Albine Novarino-Pothier, «Ces Bourguignons qui ont fait l’histoire», Le Papillon Rouge éditeur, 288 pages, 20,50 €.

Les retables de la Chartreuse de Champmol.

Vous aimez les beaux livres ? Ceux que l’on conserve soigneusement dans sa bibliothèque ? Si oui, procurez-vous sans tarder «Les Retables de la Chartreuse de Champmol». Moins connus que les célèbres tombeaux de Philippe le Hardi et de son fils Jean sans Peur, ils n’en sont pas moins remarquables.

Aujourd’hui restaurés, ils s’offrent à l’admiration de tous dans le nouveau musée des Beaux-Arts de Dijon, où ils occupent une place… royale.

Lors d’une précédente visite en ces lieux, j’en suis demeuré tout ébaubi. Cet ouvrage, orné de photographies luxueuses, permet de compléter la découverte et d’en garder un souvenir vivace et ému. ■ Les retables de la chartreuse de Champmol, sous la direction de Sophie Jugie et Catherine Tran-Bourdonneau, ed. Musée des Beaux-Arts de Dijon-Snoeck, 180 pages, 28 €.

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Liv res

Patrice Franceschi, « Première personne du singulier », Points, 201 pages, 12 €.

Patrice Franceschi

Patrice Franceschi : dernières nouvelles du grand large

On ne sait pas trop où situer l’homme. Est-il aventurier, marin, soldat, explorateur, ou bien encore écrivain ? Eh bien, il est tout cela, et avec talent. Pour notre part, nous retiendrons l’homme de plume, qui vient de se voir décerner le prix Goncourt de la nouvelle avec son dernier ouvrage, «Première personne du singulier».

A lire sa biographie, on croit rêver.

Quel est cet homme qui s’est lancé à la conquête de la forêt amazonienne, a bien cru ne jamais revenir des pièges tendus par les marais du Congo, s’est battu armes à la main à côté des rebelles afghans, a été embastillé dans les geôles pakistanaises, a failli mourir en mer, plusieurs fois, englouti corps et biens dans cette immensité qu’il ne cherche pas à dominer, mais avec laquelle il aime à se mesurer afin de toucher du doigt ses propres limites, les éprouver.

De ses aventures, on connaît surtout celles qu’il vécut en tant que capitaine de la Boudeuse, réplique du navire qui emporta au XVIIIe siècle, Louis Antoine de Bougainville à la conquête du monde.

Il y en eut d’autres qu’on se lasserait vite d’évoquer, tant elles furent nombreuses.

De fait, Patrice Franceschi, Corse d’origine – il faut bien naître quelque part, dès lors pourquoi pas sur une île – a quitté sa terre d’origine avec une seule ambition : devenir un homme libre. Il y est parvenu. Il en sait le prix : dans un numéro du Monde magazine (du 8 août 2010) il avoue :

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«Je suis ce qu’on appelle un irrégulier, un homme libre. Quand vous êtes cela, vous vivez dangereusement, vous n’êtes protégé par rien (…) Je n’ai pas de retraite, et je m’en fous.

La sécurité, c’est le contraire de l’aventure».

Mais venons-en aux livres. Patrice Franceschi en a publié une bonne quinzaine.

Le dernier en date a été remarqué par le jury du Goncourt de la nouvelle, qui l’a couronné.

Ailleurs, l’Absolu

J’aime les livres qui m’éloignent. De moimême, des autres, si connus au fil du temps que même parfois la simple amitié me pèse. J’ai le goût de l’ailleurs, je voudrais connaître d’autres rivages, d’autres humanités. Je sais qu’il s’agit peut-être là d’un leurre, d’une figure fascinante et traîtresse de l’Absolu. Mais qu’importe le but, ce qui compte c’est la quête, infiniment rude et dangereuse, en son essence. Et voilà bien la motivation que vise

Patrice Franceschi : la fascination de la transcendance, du «grand large» - comprenez le dépassement de soi-même -, à laquelle tout homme bien né ne peut s’empêcher de succomber, dans tous les sens du terme ; mais qu’importe le danger, la punition encourue, c’est la noblesse du chemin à parcourir qui seule le justifie.

C’est de cette quête que témoignent les héros de «Première personne du singulier». Le livre comporte quatre nouvelles : la première conte l’histoire d’un capitaine amoureux fou de la mer, qui se trouvera placé devant un cruel dilemme ; la seconde nous parle d’un jeune sous-lieutenant qui, pendant la Grande Guerre, connaîtra une mort glorieuse mais anonyme ; la troisième évoque l’étrange histoire de l’idéaliste lieutenant Walls. Quant à la dernière, elle évoque le destin de deux résistants placés devant un choix ultime.

Toutes ces aventures sont vécues «à la première personne du singulier», comme l’indique le titre de l’ouvrage. Ainsi, Patrice Franceschi a réinventé la tragédie.

Les jurés du prix Goncourt de la nouvelle ont apprécié l’idée et la manière. Et ils ont eu raison. ■ ATP

La Galerie du Marché Venez découvrir des bijoux à la fois anciens, fabriqués parfois selon des méthodes aujourd’hui disparues, et des bijoux contemporains de belle qualité et d’une grande originalité.

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Garf

Le monde

selon

Deviens toi-même

L'autre jour, je marchais derrière deux très jeunes femmes perchées sur de magnifiques talons. La tenue était parfaite, les chaussures magnifiques… et la démarche était celle de C-3PO, le robot doré de Star Wars ce qui, avouons-le, casse un peu le glamour. Amélie Marthoud a la solution : elle propose des cours de marche en talons haut dans son atelier de relooking. Un point sur les chaussures et leur formes, explication théorique de ce qu'il faut faire ou pas et comment bien les choisir, puis on passe aux exercices (petit secret : il faut bien poser le talon) avec ses propres stilettos. A la fin de la séance, outre le fait qu'on a bien rigolé avec ses copines, il est indéniable qu'on a compris ce qui clochait et comment marcher plus élégamment, ou moins souffrir en talons.

Amélie, maquilleuse professionnelle et conseillère en image, est associée avec le photographe Arnaud Dauphin. Elle propose également toute une gamme de services liés à l'image de soi, qui vont des conseils en image aux ateliers maquillage, sans oublier le shopping assisté. A découvrir et tester entre amies pour une bonne soirée pas si superficielle. ■ Become You : 73 Rue Monge à Dijon – tél :06 17 41 16 87 Facebook : Amelie Become you - www.become-you.fr

Ateliers talons : 20 € Atelier maquillage en groupe : 20 € et de nombreuses autres prestations.

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Amelie © Arnaud Dauphin

Comment apprivoiser le Dijonnais.

C’est bien connu, le Dijonnais n’aime pas DU TOUT les détours.

Retour de la chronique mi-tendre, mi-grinçante des particularités de ce drôle d’animal qu’est le Dijonnais. Carla pensait qu’elle avait fait le tour du sujet.

Mais en fait... Le Dijonnais surprend toujours !

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uand je suis arrivée à Dijon, ce qui m’a vite intriguée, c’est la gestion des détours des autochtones* : leurs efforts pour éviter les feux faisait toute mon admiration. Depuis, je sais un peu mieux me repérer, et il y a eu trois ans de travaux pour le tram : un vrai cauchemar pour le Dijonnais qui ne supporte pas les embouteillages (qui commencent, comme chacun sait, à la deuxième voiture arrêtée à un feu ou un carrefour). J’avais soupçonné une certaine phobie du stationnement et j’ai eu différentes preuves que, pour le Dijonnais qui n’habite pas l’hypercentre, cette zone est taboue. Un vrai Zombieland. Je m’explique.

Quand vous raccompagnez quelqu’un après un dîner co-voituré, il vous dira souvent, très embarrasé, de ne pas faire de détour, qu’il va se débrouiller, que vraiment ça le gêne. Et c’est vrai, ça le dérange vraiment ! Parce que, lui, ne le fera jamais, ce périple.

Ici, tout est au maximum à 10 minutes de voiture (on va dire 25 minutes de vélo) mais le Dijonnais a une vision particulière de son espace-temps et pour lui, un léger détour est aussi insurmontable que de passer de la banlieue Est à la banlieue Ouest d’une mégapole. Donc, ne vous étonnez pas si on vous donne peu de rendez-vous en ville, c’est normal : c’est loin, trop difficile de se garer et « tu comprends, la circulation... ».

C’est surtout pour les raccompagnements d’ados et les sorties de concert que c’est flagrant. Au début, je ne l’ai pas cru, mais beaucoup d’amis m’ont parlé de réveils en pleine nuit pour aller récupérer leur progéniture justinbieberée ou leur copine bénévole sur une manif culturelle place de la République, parce que leurs chauffeurs ne voulaient pas pénétrer Zombieland, avec sa faune et ses sens interdits. Il faut juste le savoir. Et résister : vous serez considéré comme un véritable héros des temps modernes si vous osez faire un ou deux kilomètres de plus avant de rentrer chez vous et, horreur, patienter à deux feux juste pour être sympa. ■

*(voir BB n° 42, un collector... mais le texte est en ligne !)

Bons Baisers

de partout

de retour dans BB64!

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On vous aime !

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portrait

Lac de Panthier Le bel inconnu

Imaginez, niché à l’aplomb des hauteurs de Chateauneuf et à quelques enjambées des terres natales de Vincenot à Commarin, un plan d’eau de 130 ha où le vert et le bleu n’ont pas cédé un pouce à l’urbanisation forcenée et à la grisaille.

Vous y êtes ! Le tout à 45 mn de Dijon.

Le réservoir de Panthier, le plus gros fournisseur du Canal de Bourgogne dès que son niveau est menacé, est intemporel.

Aucune circulation motorisée n’est autorisée sur le plan d’eau, les cols-verts et les grues se tirent la bourre à l’affut des gâteries à fleur d’eau. La quiétude des lieux incite à flâner plus que de raison à bicyclette, en baskets-rando ou en position horizontale sur la digue le temps d’une belle sieste.

Au bout du lac, un espace plage a été aménagé et sa baignade surveillée l’été est devenue le spot «jeux d’eau « des riverains de Pouilly-en-Auxois et des alentours.Le restaurant du camping permet à toute heure de prendre un encas ou d’envisager mets plus consistants.

CVPA, la voile Nature

La berge accueille depuis plus de 40 ans le mythique Cercle Voile de Panthier en Auxois. Rien de clinquant ici. Même si les locaux sont vraiment d’une autre époque (on parle du bâtiment, pas des gens !) mais tout ça pourrait évoluer très vite (jetez un œil sur le site). Quant à la flotte, composée de canoës, petits dériveurs, catamarans et planches, elle fait le bonheur de la centaine de licenciés du club.

L’été, bien sûr , on peut venir y louer un de ces supports et rêver de quarantièmes rugissants .. et rejoindre la joyeuse famille de ce club 100 % associatif.

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Éric Boucier © RP

Capitaine ad hoc !

Un club dont le président n’est autre qu’Éric Boudier, que l’on vous présente dans ce numéro sous sa casquette de capitaine d’industrie (Dijon doit notamment à l’entreprise Boudier une partie de son nouveau visage estival, à travers les mutations architecturales de la place de la République et de la place Darcy) mais qui la troque volontiers le week-end pour une casquette plus sportive, «ad hoc», comme on dit ici. Car ce Bourguignon authentique, cet homme de terrain dont on cite toujours le parcours étonnant (il est passé en 20 ans de la Ferronnerie, rue Auguste Comte, à une métallerie à Chenôve d’une cinquantaine de salariés), a toujours aimé l’eau.

Il a fait son service militaire dans la Marine sur un bateau certes un peu plus grand que son catamaran, et rêve désormais d’un tour du monde avec sa femme, sans mettre pied à terre, ou presque. Si vous désirez rencontrer d’autres passionnés comme lui, bienvenue au club ! ■ GB http://www.voile-cvpa.com

Conception graphique : SĂŠverine Troy (Bourgogne Tourisme) / Photos : Alain Doire (Bourgogne Tourisme)