Bingbang 67

BB67

ÉTÉ 2016

BINGBANG MAGAZINE

LE MAG URBAIN DIJON - BESANÇON - BEAUNE 4 JUILLET 2016 : LE DUKE FAIT SON ENTRÉE À DIJON …P.10 À L’AFFICHE …P.12 GOOD MORNING BFC …P.16

PASSEZ L’ÉTÉ À L’AIR LIBRE À DIJON …P.25 SUR LES PAS DES CULS BLEUS …P.32 LA ROUTE DE LA BIÈRE …P.36 BESANÇON À CIEL OUVERT …P.40

À LA RECHERCHE DES FESTIVALS PERDUS …P.80 AGENDA KIDS …P.84 LIVRES ET AUTEURS …P.90

La BFC

en folie !

numéro

spécial

été

POUR JOUER LES TOURISTES EN BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ

GRATUIT !

…P.46

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Est-cE quE tu viENs pour lEs vacaNcEs ?

Moi je n’ai pas changé d’adresse. Je serai je pense, un peu en avance, au Château de saulon. Pas de bouchon, pas de péage… même pas besoin de GPs : les vacances commencent dans 15 minutes. Prenez quand même le temps de préparer une valise qui tient la route : maillot de bain, baskets pour un footing dans le parc, raquette de tennis. avec ça, vous serez déjà pas mal. Mais vous avez aussi le droit de venir les mains dans les poches, en mode vacances improvisées : déjeuner gastronomique pour commencer, massage seul ou en couple, sieste au bord de la piscine, balade sur les bergers de l’étang de pêche privé… pas besoin de s’enfiler des kilomètres pour débrancher et se faire du bien : le Château de saulon, c’est la destination idéale pour vous faire oublier le boulot, le temps pourri, vos clients râleurs, votre patron jamais content et vos voisins bruyants. offrez-vous une bouffée d’oxygène loin du train-train quotidien mais à deux pas de chez vous. classe non ?

Et si vous partiez en vacances à côté de chez vous ?

Programme des vacances (aperçu) • Une journée à la mer

le crabe : en cannelloni de mangue dans sa nage de petit pois, côte de sucrine et harenga.

• Une virée à la campagne

l’escargot de Bourgogne : Cuit en petite calzone, fondue de tomates « cœur de bœuf » à la marjolaine et mousse tiède de Burrata.

• Un séjour à la ferme

le ris de veau : la pomme croustillante au sautoir, artichaut poivrade aux queues d’écrevisses et Jus brun aux morilles.

• Un voyage au soleil

le citron :Un dôme meringué sur son sablé breton, fraicheur acidulée et coulis aux senteurs de feuilles de citron vert.

Menu Business : à partir de 19€ ou 30€ (boissons comprises) Menu du Marché : à partir de 29 euros (entrée + plat + dessert)

CHATEAU DE SAULON 67, rue de Dijon saulon la rue Tel. : 03 80 79 25 25 www.chateau-saulon.com

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PUBLI CITÉ

chambre N°8

‘‘The’’ CasTel of Morey !

A funny place, so good, so sunny, dear

Piscine chauffée

Trois terrasses d’été et d’hiver

Brunch du dimanche

Bon, on va traduire, car tout le monde ne lit pas agatha Christie dans le texte. Quoique… le sommelier du Castel, il parle l’anglais comme William (le futur King), et le chef malais explique la carte aux visiteurs asiatiques. le plus malin, c’est le Duke of TrèsGirard, qui a réussi en quelques mois la transformation d’une vénérable bâtisse au milieu des vignes en un lieu tendance, chaleureux, gourmand, avec vue sur les vignes pour les uns, piscine pour les autres (ceux qui logent à l’hôtel, et oui, on n’entre pas ici pour déjeuner avec sa bouée et ses palmes).

Quatre terrasses en bois avec mobilier contemporain, pierre de corton pour rassurer et vue sur le clos des lambrays pour en imposer : on peut s’offrir à toute heure ou presque (12h-22h) charcuterie du pays, persillé ou pâté en croûte maison, ventrèche de thon ou sardinillas ramon Pena, entre autres. sinon, menu du jour le midi 19-25 €. la cuisine est d’ici, avec des saveurs d’ailleurs, le bourguignon de la grand-mère flirtant avec la pluma de porc iberico. Normal, le monde entier se croise dans cette maison, en semaine plus encore que le dimanche, où les Dijonnais viennent bruncher en famille (32 € ; ½ tarif enfant). Il y a même un pâtissier qui fait les gaufres, et un barbecue près du terrain de pétanque. on croit rêver !

Jus de fruit Milliat, pour les faibles, et tous les grands crus de Morey au verre pour les forts en dégustation (5 à 90 €). 1060 références à la carte, ceci dit. le Castel : la nouvelle étape tendance sur la route des vins... et du soleil. emportez vos lunettes !

LE CASTEL

Carte des vins avec plus de 1000 références

7 rue de Très-Girard à Morey-saint-Denis Tél. : 03 80 34 33 09 www.castel-tres-girard.com

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BINGBANG N°67

Un numéro spécial pour fêter le premier été de la BFC

BB67

ÉTÉ 2016

BINGBANG MAGAZINE

LE MAG URBAIN DIJON - BESANÇON - BEAUNE 4 JUILLET 2016 : LE DUKE FAIT SON ENTRÉE À DIJON …P.10 À L’AFFICHE …P.12 GOOD MORNING BFC …P.16

PASSEZ L’ÉTÉ À L’AIR LIBRE À DIJON …P.25 SUR LES PAS DES CULS BLEUS …P.32 LA ROUTE DE LA BIÈRE …P.36 BESANÇON À CIEL OUVERT …P.40

Directeur de publication : Richard Patouillet

À LA RECHERCHE DES FESTIVALS PERDUS …P.80 AGENDA KIDS …P.84 LIVRES ET AUTEURS …P.90

richard.patouillet@bing-bang-mag.com

en folie ! …P.46

numéro

été

POUR JOUER LES TOURISTES EN BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ

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GRATUIT !

ÉTÉ 2016 - MAG URBAIN GRATUIT DIJON

La BFC

spécial

BB67

Direction Artistique : pH² Responsable rédaction : Gérard Bouchu.

Contact : gerard@bing-bang.fr Auteurs : Gérard Bouchu, Olivier Mouchiquel, Albert Tournepage, Zoé Theurel, Martin Caye, Pierre Cuin, A. Muller, Émilie Chapulliot, Carine Dufay, ...

Crédit photo : R. Patouillet, Thomas Hazebrouck Focaleinfo, Alison Chinon, Roxane Gauthier, Carine Dufay, DR, ...

PUBLICITÉ - RÉDACTION Impression : Imprimerie Chevillon, Sens Dépôt légal : Juin 2016 Edité par EDIBANG : SARL au capital de 14 400 euros 52, avenue de Stalingrad21000 DIJON Tél. 03 80 73 01 15 ou 06 83 86 48 28 Régie publicitaire : Edibang

Abonnez-vous : 4 n°/23 euros Toute reproduction, même partielle, des articles et des photos : interdite. Droits réservés.

03 80 73 01 15 06 83 86 48 28 contact@bing-bang-mag.com bing-bang-mag.com

édito

■ par Gérard Bouchu

Culs bleus, culs blancs, culs rouges !

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e n’est pas parce qu’on a été deux à se faire gazer, l’un près du lycée Carnot, une fin d’après-midi de manif, en mai, l’autre à Marseille, un soir de match, qu’on a eu envie de hisser le drapeau tricolore, tout à coup.

Et si certains trouvent ça cul-cul, on ne pourra pas leur en vouloir. Mais pour défendre les couleurs de la BFC (la Bourgogne-Franche-Comté, pour ceux qui auraient du mal à situer !), on trouvait ça plutôt évocateur, et pas provocateur du tout.

Culs bleus, c’était le nom qu’on donnait à nos ancêtres vignerons, à l’époque où près d'un quart de la population dijonnaise vivait de la vigne. Culs blancs, culs rouges, on a pensé à vous, bien sûr, qui allez lire ce numéro spécial en vous faisant enfin bronzer sur les bords du lac Kir, du canal de Bourgogne, dans les montagnes du Jura ou au fin fond du Morvan. Un carré d’herbe pour faire du naturisme, tout en pique-niquant, ça va être facile à trouver, après le début d’été humide qu’on aura eu…

La BFC, c’est fou !

Il était temps qu’on le reconnaisse : la BFC c’est fou ! Mais on ne s’en vantait guère, jusqu’alors.

Regardez le nombre de guides, de bouquins sérieux qui paraissent chaque année. Beaux, certes, mais faits pour une clientèle en passe de trépasser, ou du moins de ne pas repasser par là, une fois visités les grands sites, les grandes tables, les grandes caves. Cette BFC-là, c’est comme le pain d’épices, le cassis, la cancoillotte ou les escargots, il ne faut pas en abuser. Tout comme les images de joyeux buveurs faisant un ban bourguignon.

Pour ce numéro spécial de Bing Bang, on a demandé aux responsables du tourisme de nous

indiquer leur Top 20 du moment, et c’est une drôle de région qui nous est apparue, crevant les clichés habituels.

D’où l’aspect inhabituel de ce mag, rempli d’infos bienvenues autant que saugrenues, parfois, sans ses rubriques habituelles : nouveaux restos, nouvelles boutiques, nouveaux bars, nouveaux lieux culturels…

En supplément, Le Duke, un nouveau city-guide !

Ouiiiiiii ! Un nouveau guide, préparé par l’équipe de Bing Bang, qui sera disponible jusqu’à épuisement des stocks à l’Office de Tourisme et dans d’autres lieux que je n’ose même pas imaginer, destiné à tous ceux qui rêvent de jouer les touristes dans Dijon, pour changer, et aux touristes qui rêvent de passer pour des Dijonnais, ce qui est le souhait de nombre de visiteurs, à commencer par les Beaunois, les Bisontins, etc…

Un guide annuel qu’on vous présente, dans les pages suivantes, où vous trouverez tout ce que vous avez toujours eu envie de savoir sur vous et les autres. Un guide à voir et à manger, forcément, avec le best of des restos qui nous sont chers, des bars, des boutiques, bref de tout ce qu’on aime à Bing Bang.

Prenez-vous en photo, cet été, où que vous soyez, en BFC, de la façon la plus drôle possible. Et avec ce magazine, bien sûr (pas avec le Figaro !) afin qu’on puisse passer vos souvenirs de vacances dans la plus exotique des régions.

Mieux encore, les meilleures vous vaudront d’obtenir le guide dédicacé le plus in, mais peut-être aussi le plus louf de l’année. ■

© Compagnie Five Foot Fingers

1 -Croatie

Dans le parc national classé patrimoine mondial de l'UNESCO proche de Zagreb : Les lacs de Plitvice.

Steve Lacroix

Bons Baisers de partout et nulle part

2 -Sénégal

BB 66 devant le pont FAIDHERBE (l'unique point de passage vers l'île historique de Saint-Louis du Sénégal) avec Lamine qui a bien voulu poser avec le magazine !

Florence BUCCIACCHIO

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Amis voyageurs, envoyez-nous votre carte estivale BINGBANG !

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On aime : repenser à l’ancien resto chinois avec bouddhas et lanternes magiques en découvrant la déco actuelle..

Le speaKeasy

Les hauts lieux de la prohibition en amérique ont inspiré (entre autres) les concepteurs de p.235) ( ce boudoir cosy, raffiné et intimiste. Carte de brasserie chic et vins de très belles maisons. service rapide et souriant. posez-vous dans un des moelleux fauteuils de velours, sirotez votre cocktail maison, on n’est pas ici dans un temps de la gastronomie où l’on murmure mais dans un lieu « show », profitez du spectacle, et lâchez-vous.

14, rue Quentin – tél. : 03 80 42 15 36 (Formules du marché le midi, de 14,50€ à 18,50€.

Menu à 29€ – Carte de 40€ à 50€)

On aime : l’inspiration Coste et le côté gay friendly

de 10h à 14h30 à 29€) resto Le duKe

« Cet été, révisez vos classiques, ou redécouvrez votre ville en achetant un parcours de la Chouette à l’Office de Tourisme de Dijon… Le DuKe vous sera offert. Et ça c’est super !

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On aime : le cheese-cake et l’accent des serveuses !

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un lieu décalé façon loft new-yorkais, pour immigrés italiens ayant tué parrain et marraine. une ambiance décontractée à souhait, 4 tables en terrasse, et des produits exclusivement italiens à déguster sur place, dans ce resto-épicerie. Côté desserts, tiramisu, panna cotta aux fruits rouges et délicieux cupcakes.

25, rue Verrerie – tél. : 03 80 30 58 37 (Fermé le lundi – Carte 25€ Brunch dominical

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une adresse pour les amateurs de street-food asiatique et de déco qui déménage. on adore son Bao, une brioche au porc caramélisé d’une grande douceur, d’une vraie légèreté. et son pad-thaï, et son poulet Kop-Kop, et son un phô maison mais surtout la déco de bric et de broc qui peut se retrouver au milieu de la rue, non pas pour qu’elle soit enlevée, mais pour faire la fête.

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Le caveau de la chouette cosy et festif La galerie à la cool, entre copines Chez bruno le gourou du goût La Cave se rebiffe table d’hôtes

bar et Loïc barbu Le trou 5 Docteur Wine étonnamment planqué Martin, l’animateur hype et discret de radio bronx rue vannerie arrivée 6 Le Alex, le barman-ph dinatoire italien apéro otographe 13 Françoise, la bobo bio aux 7 enfants Bars (à bon) vin Le DuKe Glouglou Anne, la prof d’histoire géo, aquarelliste Gaëlle et Olivia, les « Petites Graines » Jean-Louis, l’auteur de BD 6 Claude, l’érudit local Isabelle, la paysanne engagée Mathilde, la jeune viticultrice Jules, l’étudiant exilé David, le cuisinier tatoué Mario, le chef d’entreprise noctambule 11

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Certains ne se souviendront que de la terrasse aux premières loges où ils auront pris un plat de saison, quelques verres et le soleil face au spectacle toujours renouvelé de la place de la Libération. d’autres du chocolat vespéral siroté au même endroit un jour frisquet, ou encore de la planche servie à l’apéro, dans une atmosphère plutôt festive. Ils auront manqué le cadre intimiste, le comptoir très brasserie et l’ambiance relax. Tant pis pour eux.

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44, rue des godrans – tél. : 03 80 30 20 52 (Fermé dimanche soir et lundi – Menu à 29€)

On aime : le brunch dominical (22€) !

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Le spot dijonnais pour rencontrer fairemonde de la le petit chaque année pour culture et de la nuit, une ambiance et un cadre la moutarde. dedans conviviaux. on peut déguster des cocktails au bar (ah les mojitos !) ou sur une terrasse en plein air en fond de salle avant de rejoindre sa table. produits du marché à la carte, plats volontiers régressifs, desserts qui en sont (on ne se mouille pas !) et une carte des vins de qualité à des prix raisonnables. Belles planches gourmandes à découvrir à l’heure de l’apéro.

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Point de départ de la route des vins de Bourgogne, Dijon, a vu fleurir, millésime après millésime, des bars à vin tous azimuts. s’ils sont pris d’assaut par les habitués, ils laissent toujours un petit coin de zinc aux touristes égarés ou assoiffés. Étape après étape la Bourgogne se dévoile : sérieuse, décomplexée, légère, musicale, branchée, discrète, ostentatoire ou carrément perchée !

Mais vous avez quand même le droit de sortir des sentiers battus avec des bons canons du Beaujolais, des Côtes du rhône, de la Loire ou du Languedoc. santé !

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les touristes qui veulent passer pour des Dijonnais, pour les Dijonnais qui veulent jouer aux touristes. C’est un peu notre slogan. Celui qui a présidé à la naissance de ce city-guide à la fois ludique, pratique, informatif, et pas rasoir, on l’espère.

Un guide qui s’adresse aux trekkeurs urbains, aux curieux de la vie, à commencer par les habitants de la ville. Qu’ils soient vieux Dijonnais ou nouveaux arrivants.

Pourquoi le Duke ? La cité des Ducs, l’histoire des Grands Ducs d’Occident, bien sûr, on y a pensé, mais sans plus.

Ou alors juste pour se demander quelle tête ferait le duc s’il revoyait sa bonne ville aujourd’hui.

Et c’est juste une coïncidence si l’idée du Duke s’est concrétisée lors du retour de François Rebsamen à la tête de la municipalité.

Pour ceux qui n’auraient jamais lu Bing Bang (les malheureux) et qui croiraient qu’on allait sortir un guide style « week-end pour ceux qui restent » ou « nos meilleures adresses pour manger un bœuf bourguignon », on tient à les rassurer.

bars à vin Place de la République

Rue

Le Duke fait son entrée dans sa bonne ville de Dijon !

Glouglou Pour

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Guide pratique annuel « underground et classieux, et surtout curieux » , composé de textes courts, percutants et entièrement illustré, le Duke a été réalisé pour valoriser l’offre commerciale, touristique et culturelle. Dans le bon sens du terme. Une route des vins en pleine ville pour célébrer Dijon-vignes, la nouvelle appellation entièrement contrôlée par nous, qui va fêter sa première année d'existence le 4 juillet, avec un Son et Lumière rappelant l’histoire des Culs bleus (celle des Ducs ne devant jamais occulter celle des trou-ducs d’autrefois, non mais !)

Donner les clés pour mieux comprendre, vivre, et consommer la ville, c’était le but. Pour nous y aider, des Dijonnais de souche et des nouveaux arrivants nous ont refilé leurs bons plans.

Pour ceux qui se fatiguent vite, on a mis des jeux. Pour ceux qui ne savent plus où aller manger, on a rassemblé une centaine d’adresses qu’on aime bien, dans tous les styles, car tous les goûts sont dans notre nature. Et on a tellement ratissé la route des vins qu’il n’y a plus un bar, un caveau, un resto qui nous a échappé (ou alors on l’a fait exprès). ■ GB

le DuKe - City Guide Dijonnais N°1 édition 2016-2017 - 5 € Info au : 03 80 73 01 15 et www.le-duke.fr SORTIE LE 5 JUILLET

À l'affiche Jordi Savall met le feu à la Saline, le 14 juillet ► En 2016, le musicien Jordi Savall devient artiste associé à la Saline royale d’Arcet-Senans (Doubs), qui l’accueille en résidence avec son ensemble orchestral Le Concert des Nations. Le 14 juillet, ne manquez pas la première représentation en France de « Venise Millénaire », création de Jordi Savall, évidemment, avant une tournée mondiale qui s’achèvera au Carnegie Hall de New-York ! ◄ C’est donnant-donnant, entre les hommes et les dieux «Donnant Donnant, voeux et dons aux dieux en Gaule romaine». Les Bourguignons sont-ils de vrais Gaulois ? Ne craignent-ils qu’une chose, que le ciel leur tombe sur la tête ? Vous saurez tout en découvrant l’expo de l’été au Musée archéologique de Dijon.

D’étonnants témoignages archéologiques attestent des rituels d’offrandes dans les religions antiques. ◄ Thierry Caens souffle un air nouveau sous les Halles Thierry Caens est en résidence à Dijon depuis des années, mais jamais il ne s’était mis autant sur son 31 qu’en 2016.

Après les «Fireworks» du 14 juillet au lac Kir, viendront les «Music’halles»….

«Du petit bal à la grande musique», tout un programme, à savourer sous les halles, le mardi 2 août, à Dijon. Notre Falstaff trompettiste, en duo avec l’accordéoniste Sam Garcia, a préparé un programme éclectique : Katchaturian, Delerue, Piazzolla, Galliano, Mozart, Tony Murena, Cosma et les grands classiques d’après guerre.

Les quartiers d’été du FRAC de Besac à Passavant ▼ Le Fond Régional d’Art Contemporain de Franche-Comté présente une partie de sa collection dans la plus ancienne verrerie de France, la cristallerie de Passavant-la-Rochère.

L’expo « On connaît la musique » est un parcours visuel et sonore, au sein d’un bâtiment marqué par l’histoire. Des œuvres qui allient musicalité, originalité des formes et matières nobles.

Jonas dans le ventre de Dijon ► Jonas Jaquel, on savait qu’il était beau gosse, trentenaire, dijonnais, au look romantique, qu’il recherchait une jeune femme belle, jeune, riche, bien foutue, mais on ne connaissait pas vraiment ses photos. On va pouvoir le découvrir à travers ce « Dijon vu par Jonas Jacquel ». Un retour aux sources avec une série en noir et blanc mêlant vues de la cité, scènes de rue et portraits intimistes.

Au Salon Apollon du Palais des Ducs jusqu’au 18 septembre.

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Palais des États l Salon Apollon Gratuit

www.dijon.fr

Open Air ► Jeux, ateliers, sport et musique !

RISK organise pour la deuxième année consécutive un Open Air dans un parc au centre-ville de Dijon.

L’Open Air c’est avant tout un moment de convivialité entre copains ou en famille pour fêter le début de la période estivale. 12 artistes se relaieront pour vous faire danser nuit et jour entre rock, funk, disco, hip-hop et électro.

L’Open Air c’est aussi des animations sportives proposées par Sportunit (badminton, molkky, babyfoot...) et des ateliers artistiquespour développer votre créativité.

Cette année l'Open Air se déroule sur 2 jours : le vendredi 1er juillet de 17h à 23h30 et le samedi 2 juillet de midi à minuit, au square des Bénédictins.

© ADT71/Chocat Lyonel

▲ Le temps des « Puces de la Grange Rouge » est revenu Comme on préfère les puces aux moustiques, on vous indique les lieux où elles se cachent cet été. Les 3 juillet, 7 août et 4 septembre, c’est sur le site d’une ancienne ferme bressane, la Grange Rouge, qu’on sera nombreux à se gratter le fond des poches. 800 à 900 exposants et 17 000 visiteurs chaque année.

© Studio Morize

Anonyme, Sans titre, Années

1920 © / Collection du musée

▼ Notre Frairot passe l’été à Ancy Si vous allez visiter le château d’Ancyle-Franc, dans l’Yonne, vous aurez la surprise de retrouver dans la cuisine d’été Maxime Frairot, le peintre à qui on doit la couverture déjantée du dernier Bing Bang.

Ses personnages hallucinés n’ont pas fini de nous hanter.

Château d’Ancy-le-Franc : ouv juil-août tlj sf lun matin, 10h30-18h.

Saulieu, c’est toujours le Pompon ▼ Saulieu et le musée François Pompom accueillent les sculptures monumentales de Sophie Verger.

Un bestiaire onirique, qui exprime, avec tendresse et humour, toute l’humanité du vivant. Girafes, ours, éléphants, lionceaux, ne manque plus que… Loiseau rare, envolé trop tôt.

© Maxime Frairot

Nicéphore Niépce – Ville de Chalon-sur-Saône.

Droits réservés. Impression : Imprimerie

ue Veuve Ambal - Collections Exposition photographiq

Durand - Design graphique : BearDesign

du musée Nicéphore Niépce

sions 33 juinDiaum5 en septembre 2016

- Entrée libre Maison Veuve Ambalwww.veuveambal.com ne

Montagny-lès-Beau

- 03 80 25 90 81 -

◄ Une Veuve en 3D La Maison Veuve Ambal, à Beaune, a vraiment le chic pour nous concocter l’expo qui va bien. Toujours sur le thème de l’image, elle a sélectionné des photos 3D d’hier et d’aujourd’hui ! L’occasion de réaliser que cette technique n’est pas née avec « Avatar »… et de s’en mettre plein la vue. 25 000 vue stéréoscopiques du musée Nicéphore Niépce, dont certaines remontent à 1850, exposées ! Pas si visionnaire que ça le James.

Maison Veuve Ambal, 21200 Montagny-lès-Beaune 03.80.25.90.81

© DR

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À l'affiche

© DR

▲ Happy birthday les Climats Ils ont hésité longtemps entre une grosse teuf d’envergure internationale ou plein de petites festivités à droite à gauche. Ce sera finalement un peu des deux. À retenir pour cet anniversaire du classement des Climats de Bourgogne au patrimoine mondial de l’UNESCO : - des projections en continu sur la façade de l’Hotel de Ville de Dijon, de 22h à minuit, en français et en anglais, du 1er au 4 juillet - l’expo «Mosaïques des Climats» aux Musée du Vin et des Beaux-Arts à Beaune city - le méga pique-nique champêtre de compet’ prévu à Savigny le 4 juillet en soirée.

Et sinon, il y aura aussi des balades, des expos, des dégust’, des conférences, des descentes de caves et tout et tout.

Jazz à Couches ► un festival qui ne s’endort pas 30 ans déjà que quelques jeunes musiciens de jazz passionnés et en devenir, se sont mis dans la tête de lancer un festival en Bourgogne du sud, terre où l’on jase, mais pas vraiment où l’on jazze. Pas en ville, qui plus est, mais dans un paysage verdoyant : le vignoble de Couches. Voilà qui ne manquait pas d’audace. Le 30ème festival démarre en fanfare, le 6 juillet : consultez le programme.

▲ Bernadette superstar à Nevers Un son et lumière exceptionnel tout le mois de juillet en l’honneur de Bernadette Soubirous.

Vous saurez tout sur sa vie, de sa naissance à Lourdes en 1844, à sa mort à Nevers en 1879, où son corps est précieusement conservé dans une châsse de verre et de bronze. Pour évoquer la vie modeste de Bernadette, Marie-Cécile du Manoir a écrit le scénario du spectacle, avec un texte que dira de sa voix envoûtante le grand Michael Lonsdale.

Infos et Réservations : 06 81 02 61 92 http://spectaclebernadette-nevers.com

◄ Thiéfaine fait la rentrée des classes Une des dernières légendes avec Higelin et Halliday de la chanson française, la seule, la vraie selon nos vieux rockeurs de la rédaction (il n’en reste d’ailleurs plus beaucoup).

L’évènement « rock » de la rentrée dijonnaise, donc, qui devrait nous rassurer quant au statut de Dijon en tant que capitale régionale, puisque ce natif de Dole a accepté de donner le coup d’envoi de la rentrée ailleurs que chez lui.

H.F. Thiéfaine © Yann Ohran

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▼ Dole voit la vie en bleu Le Musée des Beaux-Arts de Dole propose, en partenariat avec la Maison natale de Louis Pasteur, une importante exposition consacrée au duo d’artistes Art Orienté Objet (Marion LavalJeantet et Benoît Mangin). Deux artistes engagés dans une réflexion large sur le vivant, à la croisée des chemins entre art et sciences.

Art Oriente Objet © After Man

▲ La Chouette avait un secret A travers un joli conte, la dijonnaise Magali Lautrou raconte les aventures fantastiques, au Moyen Âge, d’Agathe, une jolie petite chouette effraie, dans les rues de Dijon. Symbole de malheur et persécutée, elle va devenir, grâce à son courage et à l’amour d’un enfant, l’oiseau portebonheur de la ville. Une « chouette » manière de (re)découvrir Dijon avec les belles illustrations réalistes de Jean-François Drouin. Le livre est en vente à l’Office de Tourisme de Dijon, dans les librairies et sur le site www.grainedemoutard.fr ◄ Les réfugiés de (Xavier) Dijon Difficile de ne pas tirer un coup de chapeau à Xavier Dijon, professeur émérite de droit à l’Université de Namur et à l’Université catholique d’Afrique centrale (Yaoundé).

Jésuite belge, il nous propose un ouvrage d’actualité qui confronte deux idéologies : l’une invoque les droits de l’homme dont ces réfugiés sont titulaires - les « droits humains » - valables toujours et partout ; l’autre revendique la souveraineté des pays occidentaux qui affirment ne pas pouvoir accueillir toute la misère du monde. À méditer au soleil. www.editionsjesuites.com Les beaux bruns font les bons brunchs à Dijon ► C’est vrai qu’il y a eu jusqu’à présent plus de bruns et de brunes côté cuisine, sous les halles, pour faire bruncher les dijonnais.

La vraie belle surprise de l’été, dans la capitale de la BFC. Pensez à réserver, on vous dit tout, dans ce numéro, sur le nouveau rendez-vous « dominic’halles » du tout-Dijon. Quelles pages ?

Cherchez un peu.

Folklorissimo ma non tropo ► Du 23 au 28 août, Dijon renoue avec ses « Fêtes de la vigne », dans une version mieux adaptée à une époque où on a besoin que tous les gars (et les filles) du monde se donnent la main : spectacles, animations, ateliers, conférences, concerts, parades, bal folk, scène ouverte, dîners-spectacles au cellier de Clairvaux, dégustation, vente de vins, marché place de la République, nouveau centre névralgique de ces festivités qu’on croyait d’un autre âge. Hommage à André Patte, qui a croqué pendant plus de 40 ans ce festival.

Pour en savoir plus : www.fetesdelavigne.org

▲ Jardins et BD à Salins-les-Bains Présidée par Alain Baraton, jardinier en chef du Domaine de Versailles, la 16e édition du Festival des Jardins associe les bulles à la chlorophylle autour de la thématique « Univers de bande-dessinée » ! Au total, une vingtaine de jardins éphémères, fruits de l’imagination de jardiniers associés à des architectes, des enseignants et leurs élèves, des artistes designers, sculpteurs et peintres !

© RP

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Good Morning

BFC

■ Par Olivier Mouchiquel, et Zoé Theurel

Cet été, Good Morning vous confie la clé des champs.

C’est de saison, alors hop hop hop, on saute par-dessus la barrière en bois et on gambade à travers champs pour voir si l’herbe est plus verte de l’autre côté. On s’enfonce dans les forêts, on se fait plaisir avec de beaux gâteaux. Et sur les terrasses arrosées, de bière de Bourgogne, pas de pluie, on refait le monde avec des hommes et des femmes d’ici (ou d’ailleurs) qui ont fait de leurs vies de folles aventures.

Sarah,

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une fleur en cuisine

Sarah © Enola Dovetta

On a rencontré Sarah par hasard, au détour du rayon BD d’une librairie, entre les zombies de Walking Dead et les guitares de Scott Pilgrim. Chaussures noires, jupe noire, haut de dentelle noire. Etudiante, juriste, classe. Et puis un jour, on a parlé cuisine.

Et l’on a découvert l’univers fascinant de cette fille très discrète, suivie sur Instagram par plus de 30 000 followers…

Sarah déteste la pâte à sucre. « C’est comme si tu mettais de la pâte à modeler sur les gâteaux ». Pour ses décorations, elle utilise de véritables fleurs ou des feuilles d’eucalyptus, des branchages utilisés dans les compositions florales. « Je me suis dit : tiens, la forme est intéressante, ça donne du volume, je vais l’incorporer au gâteau ».

D’habitude, « on t’offre un cadeau ou un bouquet de fleurs. Là, tu as les deux en même temps. » Si Sarah s’amuse avec ses layer cakes, des gâteaux à l’américaine constitués de plusieurs couches de génoise et d’un garnissage intérieur, elle publie sur son blog Easy Bakery toute sa palette sucrée-salée : « Je ne mange pas des gâteaux à deux étages pour quinze personnes tous les jours ».

Ses secrets ? « Il n’y en a pas. J’utilise les ingrédients de base, farine, oeuf, lait. Pas de produit miracle. Je vais chercher mes oeufs à la ferme, à Gevrey. Je cuisine avec des produits sains, ce qui explique mon aversion pour la pâte à sucre. Travailler avec un ingrédient complètement synthétique, ça n’a aucun sens. Je préf ère une approche plus rustique de la cuisine, même si c’est plus difficile ».

Sarah cuisine pour ses dîners en famille et ses apéros entre amis. « Ce qui est magnifique en pâtisserie, c’est que tu crées quelque chose en partant de rien du tout. Comme un peintre. Les pâtissiers, les cuisiniers sont des artistes alliant une esthétique incroyable à des saveurs. Et puis il y a ce côté Waouh. En apportant de beaux gâteaux, tu fais de belles surprises ».

Et la mode ? « La mode, c’est différent. Je l’apprécie, j’aime marier les styles, mais ce n’est pas moi qui la crée. Je l’adapte à ce que j’aime, alors qu’en pâtisserie, je crée ce que j’aime. » La vie secrète d’une blogueuse, c’est comment ? « Je préf ère rester chez moi regarder mes livres de pâtisserie et trouver des idées plutôt que sortir ». ■ Le conseil resto de Sarah : Casa Nostra, rue Berbisey. « Un resto italien où l’on va souvent en famille. Ils font des pizzas, des pâtes, des plats cuisinés et vont en Italie chercher leur tresse de mozzarella fumée.

Tu trouves des cocktails maison, des vins italiens, des produits dont on n’a jamais entendu parler. Les prix sont abordables et le personnel est génial. » Blog : easybakery.net | Instagram : @mrsdeyarmond Pour les photos : son amie Enola Dovetta à Nuits Saint Georges enoladovetta.com

© Enola Dovetta

Carine Duthu © DR

Carine Duthu

Indiana Girl, la relève du professeur Jones est assurée. « Quand tu es au CP, tu as ta petite bibliothèque à l’école, avec des livres qui parlent de chevaliers, de rois, d’hommes préhistoriques, de dinosaures. Avec l’aplomb de tes 7 ou 8 ans, tu dis à tes parents qu’un jour tu deviendras archéologue. Et je suis devenue archéologue. » Après ses années d’études d’histoire des arts et d’archéologie, de recherche et de terrain, Carine décide d’observer tout ça de plus près et plie bagage pour les paysages démesurés de Nouvelle-Zélande.

Six mois de balade et retour à la maison : « La famille, la terre sont des valeurs qui sont très fortes chez nous, l’amitié aussi. Je ne suis pas prête à y renoncer. » Plus tard, elle s’éclipse trois mois coucher à la belle étoile, au coin d’un feu, aux Etats-Unis, de la frontière canadienne à la frontière mexicaine, à la découverte des parcs naturels. Puis c’est la Transcanadienne en train, de Vancouver à Montréal, et la Cordillère des Andes en sac-à-dos, du Pérou à la Bolivie.

Aujourd’hui, à 30 ans, Carine est chargée de mission communication et attachée de direction au Conservatoire d’espaces naturels de Bourgogne. Son job : protéger les coins de Bourgogne possédant une faune et une flore introuvables ailleurs et faire découvrir ces jolis trésors au grand public. « La nature est aussi époustouflante à l’autre bout du monde qu’à deux pas en sortant de Dijon. » Pour entretenir naturellement ses sites, le Conservatoire possède des vaches, des ânes, des poneys. « En ce moment, on peut voir les vachettes du côté de La Rochepot et de Pommard ».

Les bons plans vacances de Carine : « On a beaucoup de chance, la Bourgogne est très riche. On a de la plaine, du vallon, j’invite à flâner sur les bords de Loire du côté de Pouilly, avec la Réserve naturelle nationale du Val de Loire. » Plus proche, plus simple : « Se rendre sur les pelouses calcaires de la Côte de Beaune et de Nuits, dans la vallée de l’Ouche sur les Balcons de la Verrerie à Velars. Des microclimats très discrets et très sympas à observer à cette période de l’année, avec de beaux papillons. » Et pour les indéboulonnables urbains ? « Tout simplement le Parc de la Fontaine aux Fées à Talant, une mosaïque de pelouses calcaires très agréables à fréquenter. » ■ www.cen-bourgogne.fr Animations, pique-nique et réponses à vos questions sur la page Facebook !

Nastasia Fédèle - Vietnam © DR

Nastasia Fédèle, la routarde de Dijon

Bac à Carnot et BTS aux Arcades à Dijon, Master à Paris, quelques économies en poche, Nastasia Fédèle décide à 24 ans de réaliser un rêve qu’elle traînait depuis les bancs du lycée : partir en voyage. Avec Mylène, une amie, elle part le 7 janvier pour le quatuor Thaïlande, Vietnam, Cambodge, Laos. Le problème ? « Juste en dessous de la Thaïlande il y a la Malaisie, et juste en dessous de la Malaisie, il y a Singapour. » Elles décident de rallonger encore d’un mois et de passer par la Birmanie. Sept pays en routardes. « On n’était pas spécialement attendues en France, vu qu’il n’y avait pas de travail qui nous attendait. Ce n’était ni des vacances, ni une aventure difficile, c’était une aventure. Loin de l’Europe, nous transformions les moments difficiles en bons moments. A Dijon, conduire un scooter sous la pluie m’aurait mise de mauvaise humeur.

A l’autre bout du monde, nous avons traversé les montagnes à deux sur un scooter, passant littéralement à travers les nuages.

Il pleuvait, nous étions trempées, nous avions froid, faim, mais c’était génial. » Les rencontres des voyages en solitaire sont des amitiés éphémères. Partir à deux rend le voyage inoubliable. On partage les souvenirs et les moments durs, « on se soutient continuellement, quand le moral baisse, quand l’une de nous deux est triste. » Cinq mois plus tard, les voilà de retour. Nastasia est un peu différente. « J’ai gagné en patience. Ca ouvre l’esprit. Nous avons vécu des choses aux antipodes de nos vies quotidiennes.

Clairement, en France, nous vivons dans l’opulence. La télé, les journaux te donnent une vague idée de la pauvreté mais quand tu es sur place, que les gens sont généreux, te donnent tout, viennent t’aider sans demander spécialement d’argent, tu te dis que l’on n’a pas la même philosophie de vie. » Son prochain rêve ? Remonter les racines russes de sa grandmère paternelle. « Me donner les moyens de parcourir l’Europe de l’Est à moto. De Paris à Moscou, en m’arrêtant où bon me semble.»

Et son conseil pour un road trip cet été ? « Partir quasiment à vide. N’importe quel poids est déjà trop lourd. Si tu veux que tout se passe bien, il ne faut pas se dire je lâche tout et je pars demain. Un tel voyage, ça se prépare. » ■ 17

Good Morning BFC

Christelle Lacombre - Kiddie Coke © DR

Christelle Lacombre Petite, mais costaude !

Comme le cidre, Kiddie Coke, c’est du brut. Né des cendres de The Nuances, ce groupe indie rock dijonnais assure grave sur scène, en particulier Christelle, leader et guitariste. Petite mais costaude comme un bonbon Petit Pimousse : bon sang, qu’est-ce qu’elle déménage ! Guitaristes, Yann Charliquart vient de Gueugnon et Christelle de Bourbon-Lancy en Saône-et-Loire. Passée par une école de musique, elle se tourne ado vers les musiques actuelles et assimile très vite l’anglais. Aujourd’hui, c’est sa langue d’écriture.

Ses chansons évoquent des sentiments personnels, des rencontres, des choses vécues. Yann Ferry à la basse et Guillaume Dupré à la batterie sont les deux autres mousquetaires.

Avec Yann et Anthony Bellevrat, Christelle soutient des artistes locaux au sein de Lacerta Productions : Lucianos, Boris Barbé, Gino et Tonino, Nick Al Banam, Fenc/s et Komodo, un groupe parfait pour lézarder dans un transat. Une petite écurie de Formule 1 qui se démène pour trouver des dates de concert, réaliser les pochettes et les clips… Lacerta, c’est un peu le deuxième effet Kiss Cool de Kiddie Coke, avec une belle programmation estivale rien que pour vous. Préparez les bières ! ■ Les lieux insolites de Christelle : « Découvrir la Bourgogne du Sud en se promenant le long de la Somme. A Cressy-sur-Somme, la petite rivière sinueuse longe la route entre verdure du Morvan et campagne bourbonienne.

A 15mn, la station thermale de Bourbon-Lancy : manger à la Crêperie La Grignotte dans le quartier historique aux belles maisons à colombages atypiques. De la terrasse, on voit le beffroi où le personnage du Beurdin tire sa langue à chaque heure et demi-heure ! Une fontaine apaisante rythmera ces intervalles burlesques. » Komodo (indie pop) : avec Pony Pony Run Run et Alice on the Roof, le 07.07 dans les jardins du Conseil départemental à Dijon | Fenc/s (indie rock) : 29.07 au festival de la Paille à Métabief | Gino & Tonino (trad italienne) : 29.07 à La Redoute, Saint Apollinaire | Boris Barbé (chanson) : 07.07 première partie de Thomas Dutronc au festival Sons d’une nuit d’été de Nuits Saint Georges, 27.07 au Trinidad Dijon, 04.08 à Arnay le Duc. Etc. www.kiddiecoke.com | Fb : Kiddie Coke EP : Love, Kids & Coke www.lacertaproductions.com | Fb : Lacerta Productions lacertaprod@gmail.com

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Carine Chevret - NEF © DR

Carine Chevret, entrechats et chevaux

Photographe animalière spécialisée licornes et équidés, diplômée en psychologie clinique, Carine Chevret est une cavalière dijonnaise solitaire qui, loin des pistes de cirque, randonne à pieds avec les chevaux. « Je prends mon cheval comme un chien, nous marchons tous les deux dans la forêt. Le cheval est un compagnon. » Les propriétaires qui font appel à elle sont des gens amoureux de leurs animaux, qui ne les considèrent pas comme des machines que l’on monte pour gagner des compétitions, que l’on vend rageusement si l’on perd. Carine ne photographie pas les animaux maltraités. « Il n’y a qu’à aller dans un club équestre. On les cravache, on leur donne des coups avec des éperons, je trouve ça scandaleux. » Parfois le matin, on trouve un cheval au poil très emmêlé. La légende raconte que la nuit les petits korrigans chevauchent le cheval le plus rapide et tissent des étriers dans sa crinière.

Comme Carine est aussi artisan, avec ce crin que les propriétaires lui confient, avec des plumes, des feuilles séchées ou des poils de chats, créatures d’une beauté parfaite qu’elle adore photographier, Carine donne vie à ces petits lutins qui portent bonheur. C’est l’été, rendez-vous avec la Fée Clochette. ■ Crin d’oeil : www.crindoeil.com A Korr et à crins : www.akorr.net Les photographes cultes de Carine : Vincent Munier : www.vincentmunier.com Robert Vavra : www.robertvavra.com

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ViP Enki Bilal

à Semur-en-Auxois

« C’est aux nouvelles générations de changer les choses. Nous, on a failli. » Pour la première fois, les oeuvres d’Enki Bilal, auteur de BD qu’on ne présente plus et peintre français vivant le plus coté après Soulages, furent projetées en avril sur les murs d’une ville, des immeubles de Semur-en-Auxois aux remparts en passant par l’église Notre-Dame. Rencontre avec un artiste tourné, comme la Bourgogne, vers l’Est.

Enki Bilal © DR

BING BANG : Comment vous définir ?

ENKI BILAL : A dix ans, en arrivant en France, je découvre une langue qui me passionne et la bande dessinée franco-belge.

La littérature, l’écriture, le cinéma ont ouvert mon parcours artistique.

Une oeuvre politique ?

Etre né dans les Balkans sept ans après la guerre grave dans le disque dur de l’enfance quelque chose qui relève de la vigilance.

Dans la culture française que je côtoie et que j’adore, je trouve un manque, celui du regard vers l’avant. Nous sommes sur le présent, le passé et l’écrit, peu sur l’imaginaire. La prospective ne fait pas partie de la culture française comme elle fait partie des cultures anglo-saxonnes ou russe.

Comme l’écrivain Sylvain Tesson, pensez-vous qu’en tournant le dos à l’Est, la France se coupe de son avenir ?

Ce que l’’Europe est en train de rater, c’est la Russie. C’est une grave erreur de la mépriser à ce point. Elle est le prolongement de l’Europe. La richesse de la culture russe est immense. Il fallait faire de Vladimir Poutine et de la Russie des alliés plutôt que des ennemis. Ca rejoint les grandes balades de Sylvain Tesson. C’est vrai, il a raison.

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Enki Bilal © DR

Votre héritage slave : son optimiste mélancolie ?

Forcément. Amener au contact des cultures qui semblent opposées produit de la richesse et de la réflexion. Arrivant d’une enfance à Belgrade, confronté à un nouveau monde démocratique occidental, ne sachant pas que l’Algérie existait, je découvre que la France est en guerre avec elle. Cette passion géopolitique se retrouve dans mes travaux les plus intimes. L’homme confronté à un système politique. Nous sommes des individus, rarement nous sommes libres.

Par amour, on peut courber le sens de l’histoire…

L’amour, la sensualité sont des protections mais on ne peut pas renverser de montagnes avec ça. Nous sommes au bout d’un système financier, politique, culturel. Une génération arrive avec ses nouvelles technologies : cette rupture radicale entre les moins de trente ans et les plus de quarante sera profitable à la société.

Etes-vous fasciné par l’esthétique de la ruine et le transhumanisme ?

J’ai vécu dans une architecture socialiste qui n’était jamais tout à fait terminée. Tito a empêché les ravalements pour que Belgrade porte les stigmates de la guerre et du nazisme. Je préfère cette architecture dégradée à celle tracée à la règle.

Je prépare un film qui parlera du transhumanisme. Une mutation gigantesque, on n’imagine pas jusqu’où ça va pouvoir aller. Je ne suis pas obsédé par l’immortalité mais il est passionnant de suivre ces recherches. Il faut rester vigilant, ces révolutions sont à double tranchant.

La fin de l’homme ?

C’est le sujet de mon prochain film. Le monde sans nous. Dans mes livres, j’ai pointé du doigt l’obscurantisme religieux en m’inspirant des talibans, et la réalité s’est inspirée d’eux. C’est aux nouvelles générations de changer les choses. Nous, on a failli. Les politiques, sur des modèles anciens, se sont exclus de la mutation.

Les cinquante ans à venir vont ré-enclencher, ou pas en cas de catastrophe, un nouvel espoir. ■ O. Mouchiquel et Z.Theurel Expo Enki Bilal au Musée de Semur-en-Auxois : 3, rue Collenot à Semur en Auxois,tous les jours de 14h à 18h sauf le mardi, jusqu’au 2 octobre. www.ville-semur-en-auxois.fr

PUBLI CITÉ

La première école française dédiée aux métiers du Spa de luxe est à Dijon.

Dans un centre de 250 m² avec vue sur un joli écrin de verdure en cour intérieure, Agathe Ferry propose la première école à Dijon (et en France !) spécialisée dans la formation de spa praticiennes d’établissements prestigieux au rayonnement international. Elle s’adresse à des esthéticiennes diplômées d’état qui veulent devenir spa praticiennes internationales.

Agathe Ferry © DR

OUVERTURE DE L’ÉCOLE A LA RENTRÉE. Les inscriptions sont déjà ouvertes pour une première rentrée le 12 septembre. Les élèves bénéficieront d’une formation d’un an dispensée par 7 formateurs différents dont une professeure d’anglais anglaise. Que demander de mieux ? Le centre est équipé d’une salle de théorie, d’un spa d’apprentissage, d’une salle dédié à la technologie Cellu M6 LPG, de 3 cabines de soins… En bref, le top du top. L’école forme aussi les masseurs bien-être et les professionnels du secteur qui souhaitent apprendre de nouveaux massages à intégrer à leur carte.

MESDAMES, MESSIEURS, VENEZ VOUS DÉTENDRE AU SEIN DU SPA. Dès le mois de Juillet, Agathe vous propose ses massages bien-être et détente, des séances de Cellu M6 LPG dernière génération. Au cours de l’année scolaire, le spa d’apprentissage vous ouvrira également ses portes pour des soins de très grande qualité prodigués par les élèves, dans le cadre de leur formation, à prix école.

ESSPA

14 bis rue du Chapeau Rouge 06 63 38 70 62 contact@ecole-esspa.com Pour en savoir plus : www.ecole-esspa.com et sur Facebook : Ecole ESSPA

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Actus

Pleins

feux

Photos © RP

...sur Dijon !

Où « halles et manger » le dimanche ?

Maintenant, vous savez !

Un brunch « dominic’halles » qui redonne le goût de vivre au centre-ville Des années qu’on l’attendait, ce marché du dimanche new-look capable de faire sortir du lit petits et grands pour aller sous les halles trainer sa flemme en famille, boire un verre entre amis, casse-croûter autour d’un étal ou mieux encore s’offrir un brunch, un vrai.

Ce n’était pas la peine de faire un sondage « So fresh » pour savoir ce que pensaient les Dijonnais. Pour une fois, ce n’est pas à Paris, à Londres, à Stockholm ou à Vienne qu’on se faisait photographier ce 29 mai. Il fallait montrer sur Facebook qu’on était vraiment à Dijon, un dimanche, et qu’il se passait bien quelque chose.

Pour dire vrai, si on avait voulu bruncher, ce jour-là, on aurait pu se réfugier ailleurs : aux Dents de Loup ou à Little Italy avec des potes, à La Cloche avec l’amour de sa vie du moment, à La Closerie ou au Speakeasy pour se changer les idées… Certains y sont allés, d’ailleurs, après avoir fait trois petits tours pour voir les Halles vides d’ordinaire se remplir en fin de matinée de gens qu’ils avaient l’habitude de croiser le vendredi, surtout le samedi, mais

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« jamais le dimanche ». Faut dire que les résa avaient cartonné et que ça bouchonnait aux entrées.

Ceux qui n’ont pas trouvé de place, mais voulaient profiter de l’ambiance, ont choisi de pique-niquer sur place, après avoir été acheter de la charcuterie, du fromage, des fruits auprès des courageux marchands qui ont joué le jeu, pour ce premier essai.

Pour le vin, il y avait même du local, puisqu’on trouvait le vin de la Cras à la buvette.

Drôle d’ambiance, d’ailleurs, bon enfant et plutôt rassurante. On a aperçu le maire qui faisait ses courses, le « Lugubre » sourire à tout le monde et David Zuddas réussir un double miracle, lors de cette grande messe inhabituelle : multiplier les couverts (250 réservés, 400 personnes) et les portions, tout en souhaitant bon courage à ses collègues, petits et grands (là on ne parle pas de taille) qui vont se succéder d’ici fin septembre derrière les paravents qui cachent la modeste cuisine de campagne.

On peut vous glisser quelques noms mais pas les dates de leur passage, pour ne pas vous influencer. Mais vous aurez autant plaisir à découvrir prochainement Vanessa Laraque, la reine du hippie-food, ou Madame Ping et sa street-food asiatique (face à son homme défendant les couleurs de l’Italie) que Louis-Philippe Vigilant, le chef de Loiseau des Ducs, dans un exercice inhabituel, par exemple. D’autres, comme le duo Isnard-Lecomte, ou l’équipe

David Zuddas © RP

du Speakeasy et de Gina, n’auront que la rue à traverser. Sans même parler du dernier arrivé, quelque peu impressionné, Jérôme Brochot.

Pas mal de surprises à venir, d’ici le 25 septembre, c’est tout ce qu’on a le droit de vous dire.

Reste maintenant à régler quelques détails pratiques, faire venir plus de commercants des halles, qui proposeraient des assiettes dégustations (crevettes, escargots, etc), des camelots, des musiciens, des théatreux… Un vrai air de guinguette, un coin pour guincher, ça doit cogiter pas mal dans les bureaux de la mairie, qu’on peut féliciter ne serait-ce que pour avoir prouvé aux tenants du sacrosaint repos dominical qu’il faudrait peut-être se mettre au goût du jour. Et inutile de défiler devant les locaux de Bing Bang pour nous injurier, on a mis la clé sous la porte pour aller s’installer dans les bistrots, en terrasse, aux halles, là où il se passe toujours quelque chose, cet été. ■ Gérard Bouchu Le meilleur des conseils : réserver à l’Office de Tourisme, rue des Forges ou en ligne sur www.bhd.otdijon.com

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De Dijon plage à Dijon vignes…

Passez l’été à l’air libre !

Gardez vos sous pour la rentrée. Cet été, videz votre tête et vos poches ! Bing Bang vous la joue gratis (rien de rasoir) et en plein air. ■

Sous le soleil

DIJON PLAGE Certains rêvent de se baigner dans la Seine. D’autres préfèrent encore les eaux du lac Kir. On n’est pas là pour juger. Dijon Plage déballe son kit d’été : 150 tonnes de sable fin (de la Saône), bungalows, palmiers, parasols et transats. Animations, buvette et baignade surveillée.

1€ pour la loc de matériel.

DU 18 JUIN AU 04 SEPTEMBRE 2016 ANIMATIONS TOUT L’ÉTÉ AU LAC KIR

Tous les jours sur la plage du lac Kir

● Pas de chichis

D’JAZZ AU JARDIN

Dijon Jardin darcy

3 rendez-vous gratuits vendredis 5, 12, 19 aout 2016 19h-20h30

DIJON 106.3 www.jazzradio.fr

03 80 74 51 51 www.dijon.fr

De 19h à 20h30 sur la plage du lac Kir - www.mediamusic-dijon.fr

● Allons enfants !

DIJON FÊTE LE 14 JUILLET

« Un beau matin de Juillet le réveil a sonné dès le lever du soleil.

Et j’ai dit à ma poupée faut te secouer c’est aujourd’hui qu’il passe ».

D’JAZZ

au jardin 5 rendez-vous gratuits du 11 au 15 juillet 2016 19h-20h30

DIJON 106.3 www.jazzradio.fr

©JPM & Associés • marketing-design-communication • www.jpm-associes.com • 04/2016 • Crédit photos : ©Thinkstock

renseignements : mediamusic-dijon.fr

plage

Du 11 au 15 juillet

renseignements : mediamusic-dijon.fr

D’JAZZ à la

©JPM & Associés • marketing-design-communication • www.jpm-associes.com • 04/2016 • Crédit photos : ©Thinkstock

Les vendredis 5, 12 et 19 août de 19h à 20h30

Pareil que pour les soirées au jardin, sauf que ça vous oblige à faire un peu plus de marche. Les chiens suivront, la belle-mère moins et vous prendrez un bol d’air sous les étoiles. La flotte aussi, peut-être…

Pensez au parapluie, on n’est pas à Juan-les-Pins.

03 80 74 51 51 www.dijon.fr

● Java au balcon

D’JAZZ À LA PLAGE

Dijon plage lac kir

©JPM & Associés • www.jpm-associes.com • 05/2016

Jusqu’au 4 septembre

Quand le jardin Darcy devient un petit Saint-Louis, les amateurs de jazz affluent. Blues, jazz manouche, jazz rock et standards revisités…

Sortez les chiens, les belles-mères, les gosses, il y en aura pour tous les goûts.

De 19h à 20h30 au jardin Darcy www.mediamusic-dijon.fr

03 80 74 51 51 www.dijon.fr

● Tournée générale

FESTIVAL GARÇON LA NOTE !

Du 1er juillet au 31 août

Des petits concerts en soirée sur vos terrasses préférées…

30 groupes se produisent dans les cafés et restaurants dijonnais à l’occasion de cette 6ème édition organisée par l’Office de Tourisme de Dijon (on insiste sinon ils vont bouder, et c’est une belle initiative !).

De 19h30 À 22h, tous les jours en semaine https://garcon-la-note.com/dijon/2014-2/

A défaut de défilé, on ira voir le feu d’artifice en famille et en musique. En pensant à Boris Vian que tout ça ferait marrer.

A la tombée de la nuit au Lac Kir

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● Folklorissime

FÊTES DE LA VIGNE Du 23 au 28 août

A 70 ans, le plus ancien festival folklorique international de France est plus fringuant que jamais. Bonnes jambes et tête nouvelle, on est curieux de voir ça : spectacles, animations, ateliers, conférences, concerts, parades, bal folk, scène ouverte, dîners-spectacles, dégustation, vente de vins, marché gastronomique, produits régionaux et artisanat du monde. On n’attend pas moins de 900 artistes venus des 5 continents. Dites à votre voisine de ne pas s’enfermer chez elle, ce ne sont pas des migrants. De 16h à minuit (mardi), de 11h à minuit (mer, jeu, vend, sam) et de 10h à 19h (dimanche), au centre-ville, place de la République, cellier de Clairvaux... www.fetesdelavigne.org

● Il était une fois

PARTIR EN LIVRE

Les mardis 12, 19 et 26 et les vendredi 15, 22 et 29 juillet

Grimm, Perrault, Ungerer à l’ombre ou au soleil… Toujours mieux que de partir en live ! Les bibliothèques du Centre-ville jeunesse, de Fontaine d’Ouche et du Port du canal donnent rendez-vous à vos bambins pour des sessions lecture sur les places et dans les jardins. De 14h30 à 17h.

www.bm-dijon.fr

Mise au ban de la société ● (lala lalalalalère)

LES VENDANGES CITOYENNES

Comment, pas de date ? Et non, on a beau être devin, à Bing Bang, on ne peut pas vous garantir le jour et l’heure de cette virée dans les vignes de la Cras, aux côtés de nos édiles et Vendanges Citoyennes des habitués qui ne voudraient pour Domaine de la cras © DR rien au monde manquer ces quelques heures passées à courber l’échine (certains sont entraînés plus que d’autres). Une occasion pour certains de découvrir le vin des coteaux dijonnais, dont on n’a plus à rougir désormais.

● The place to be

CONCERT DE RENTRÉE

Vendredi 2 sept, 19h Places de la Libération et du Théâtre

Thiéfaine à Dijon, on a cru un moment à un gag, d’autant que certains avaient déjà évoqué l’arrivée de Mireille Mathieu. Au moins, lui, il ne nous coûtera pas cher en frais d’essence, et c’est toute une nouvelle génération qui va pouvoir découvrir le musicien le plus célèbre de la BFC (désolé, Jamait, on dira pareil lorsque tu seras en tête d’affiche l’an prochain !).

© DR

● Cinéma Paradiso

CINE EN PLEIN AIR Du 6 juillet au 30 août

On sort les pop-corns et les plaids pour ces 7 séances de ciné itinérantes organisées par les MJC de Côte-d’Or. Un programme très famille : Le Petit Prince, cour de l’école Mansart, Shaun le mouton, parc du château de Pouilly ou encore Les Minions à la Colombière. Programme : www.udmjc21.fr

● Honkytonk Men

BAL FOLK Mercredi 3 août

Pied droit se rapproche du pied gauche, pied gauche s’écarte sur la gauche, jeter le pied droit devant et à gauche, reculer de 3 petits pas…

Danseurs de Madison ou pas, levez le pied ! Les quatre musiciens de La Contrebande vont vous emballer sur des rythmes endiablés.

De 19h30 à 22h30, place Darcy

© Mairie de Dijon

● Coup de projo - Du 1er au 4 juillet

SON ET LUMIÈRE AU PALAIS DES DUCS

On a l’a déjà vu à Noël mais on reverra avec plaisir « Dijon, un patrimoine pour l’humanité », projeté sur la façade de l’Hôtel de Ville. Une manière éclairée de fêter le 1er anniversaire de l’inscription des Climats du vignoble de Bourgogne au patrimoine mondial de l’Unesco. De 22h à minuit au Palais des ducs et

des États de Bourgogne

● Comme à la ferme

FOIRE BIO, SOLIDAIRE ET ÉQUITABLE Dimanche 3 juillet

On fait ses emplettes en faisant du bien à la planète. Associations, producteurs, maraîchers et artisans d’ici et d’ailleurs ont désormais leur foire bio, équitable et solidaire. Et nous, un espace piquenique et une buvette !

De 10h à 18h, parc du Château de Pouilly, place d’Amérique

● Et quand est-ce qu’on bouffe ?

DIJON FÊTE LA GASTRONOMIE Les 23, 24 et 25 septembre

Bon, là, faudra surveiller et le temps et les festivités promises, car rien n’est certain, fin septembre. Rassurez-vous, il y aura toujours l’occasion de se faire offrir un repas gratis, ou à bon compte, vu que le thème, cette année, consacre les « cuisines populaires ». Piquenique pour les uns, petites bouffes entre amis, dans un jardin ou au coin d’une rue, on a déjà mis les bavoirs de côté. ■ www.cotedor-tourisme.com

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L’œuf de CoLLomb !

Collomb le découvreur a trouvé son Amérique à GevreyChambertin : après avoir donné une âme au bistrot Lucien, il met en place pour l’automne une « table d’hôtes gastro » qui va faire des envieux.

Thomas Collomb fait l’œuf, et le fait bien. d’abord parce que son œuf à lui vient de la ferme de la Ruchotte, généralement, ensuite parce que ce chef surdoué a choisi de faire plaisir à la clientèle de passage en proposant, dans son bistrot Lucien, un parfait résumé de l’art de vivre à la bourguignonne. Accueil pro et bon enfant à la fois, carte bistrot qui ne s’endort pas sur le terroir, cadre qui rassure et sommelier qui assure, entre autres (250 références à la carte des vins, vous pouvez toujours essayer de le titiller).

L’œuf, chez Collomb, on l’a goûté de diverses façons, au fil des ans, laissez-vous surprendre par sa création du moment, en attendant de découvrir, cet hiver, de quoi ce combattant du goût sera capable : il ouvrira en novembre, pour une vingtaine de couverts, une “table d’hôtes” attendue déjà par tous les fans de ce chef remuant, qui a toujours une idée d’avance sur son époque.

Photos © Roxane Gauthier

N’espérez d’ailleurs pas trop le questionner à la sortie de cette Rôtisserie du Chambertin, qu’il a su, avec Lucie, sa compagne, transformer en nid douillet, aux couleurs du temps. Il sera peutêtre déjà reparti dans les bois ou dans les vignes avec son fils, en train de chercher les herbes, les fleurs que vous retrouverez peut-être dans l’assiette, si vous choisissez de dormir dans une des chambres de cette maison prestigieuse, réaménagée de fond en combles.

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Bistrot LuCien - rôtisserie du ChAmBertin 6 rue du Chambertin, 21220 Gevrey-Chambertin.

03 80 34 33 20. Tlj sf dim-lun. menus 26-36 €.

© dr

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© stéphane UrBaNO

© stéphane UrBaNO

© stéphane UrBaNO

© stéphane UrBaNO

Gilly, terre d’artistes ! © stéphane UrBaNO

Côté cuisine comme côté jardin, ce sont des artistes qui font du château de Gilly un lieu unique en Bourgogne-Franche-Comté. depuis 10 ans, quand arrive l’été, l’art contemporain et les vieilles pierres se disent OUi dans le jardin à la française. et c’est un mariage heureux (de 2 artistes ils sont passés à 20) qui propose aux visiteurs de découvrir les lieux en toute liberté. l’exposition, qui permet de retrouver certains habitués comme Guy Geymann, isabelle Huard ou yvan Baudoin, est gratuite et ouverte tous les jours de 9h à 20h jusqu’au 31 août. toutes les œuvres sont en vente. les pièces sont exposées dans le jardin, sur la terrasse, en réception, au bar dans la salle voûtée et au restaurant. au restaurant, vous pourrez découvrir en cuisine le travail d’un autre artiste : Franck Paget, un des meilleurs chefs jamais passés dans ces lieux. Ce méridional a l’art de donner des saveurs et des couleurs aux plats, précis autant qu’inventifs, qu’il a mis à la carte. découvrez sa cuisine le temps d’un déjeuner sur la terrasse du potager avant de flâner dans le parc. l’après-midi, prenez un verre et le soleil sur le terrasse du château, tout en picorant dans la carte snacking mise en place par le chef (service de 14h à 22h).

Déjeuner à partir de 28 €/pers du lundi au samedi midi. Renseignements et réservations : 03-80-62-89-98. www.chateau-gilly.com

© arnaud dauphin

Et réservez vos dates de sorties pour les animations de l’été : apéritifs musicaux servis sur la terrasse les 7 et 21 juillet, les 4 et 18 août (de 18h30 à 20h30, 25 €/pers) et bien sûr pour la grande soirée festive le 14 juillet avec feu d’artifice tiré du château (88 € boissons incluses).

REnsEignEmEnts Et RésERvations CHateaU de Gilly, 21640 Gilly-lès-Cîteaux. 03 80 62 89 98. www.chateau-gilly.com

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Les Temps modernes

Terrasse, jardin, potager : vous avez toutes les chances d’en profiter, au cours de cet été.

Heureusement qu’ils n’avaient pas opté pour la piscine. L’été, par ici, étant souvent capricieux, les jardiniers ont quand même eu le temps de préparer le terrain pour accueillir le potager et la terrasse couverte dont rêvait Jean-Bernard Jacques, qui ne cesse d’innover pour faire de son resto de Genlis LA table où l’on va… par tous les temps.

Ici, même les jours gris, il fait soleil, à l’intérieur : on regarde passer le train plus que le temps, on découvre les nouveautés à la carte signées Laurent Klisz. C’est la fraîcheur dans l’assiette qui est mise en avant, à travers la carte estivale proposée le midi en semaine (burger de bœuf au cheddar, tartare, salades, soupe froide) mais aussi à travers les menus du moment. Ce serait un comble s’il n’y avait pas lors de votre passage un tartare de veau succulent, un biscuit de sardine à la tapenade, un plat un peu relevé portant la marque d’un chef discret qui ne cesse de cogiter, entre deux footings (on rigole !).

Profitez des premiers beaux jours, et même des derniers, si on ne se revoit pas avant octobre, laissez à Fred, le sommelier, le soin de dégoter le petit vin qui va bien pour chasser les nuages.

Tous les jours, au déjeuner, formule du marché à 16,20 € (18,50 € la formule complète). menus à 26 et 32 €. menu-dégustation à 52 €.

2 rue Jean-Jaurès, 21110 Genlis. 03 80 55 31 77. ouv mar-sam midi & soir et (oUI, VoUs AVeZ BIen LU) dim midi.

ATTenTIon, ouverture supplémentaire en été le lun midi.

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Le CLos NapoLéoN Casse La baraque !

Un bar à vin new-look, une terrasse au pied des vignes, une équipe canon : le plus dur, après, c’est de rentrer ! pas besoin de parler bourguignon ni même français pour apprécier la nouvelle bibliothèque d’études (on appelle ça ici une vinothèque) que l’équipe du Clos installe cet été à l’entrée du resto. Napo et Léon (les deux beau-frères qui dirigent sous un nom de code cette institution de la route des vins) profitent de l’été pour continuer de transformer une maison où il fait toujours bon se poser, à 20 minutes de Dijon.

La vieille salle de restaurant devient un bar à vin cocooning, avec banquettes et tables pour se retrouver, autour d’un des vins au verre proposés à la dégustation (entre 6 et 25 € le verre). approchez de la vinothèque, lisez les étiquettes : Fixin ou pommard, rully ou Montagny, boire ou conduire, choisissez. Ici, personne ne vous force. pour le reste, laissez-vous aller : une andouillette de Chablis sauce époisses, des œufs pochés à la crème d’époisses, un bourguignon de paleron de bœuf, ça ne fait peur à personne, ici, surtout quand c’est servi avec le sourire en terrasse, à la fraîche, ou en salle, aux heures chaudes. Ou vice et versa, quoiqu’il n’y ait aucun vice ici à vouloir profiter du soleil, ou de la cave, selon l’humeur du moment (la sienne et celle du temps, forcément, on est en bourgogne !)

AU Clos NApoléoN

4-6 rue de la perrière, 21220 Fixin (direction du parc Noisot).

03 80 52 45 63 www.clos-napoleon.com Tlj sf dim soir. Formule du jour 13,90-16 €, du lun au sam. Menu du Clos 20 €, autre menus 28-48 €.

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© Roxane Gauthier

© Roxane Gauthier

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Toute la fraicheur de l’italie est à

la DOlCe Vita Florence vous invite à partager un moment de Dolce Vita dans son bar à Mozzarella et à Burrata. Spécialités traditionnelles de l’italie, ces fromages à base de lait de vache ou de bufflonne révèlent toutes leurs saveurs de multiples façons : cuits, fumés, truffés, tressés, accompagnés d’une tranche de jambon de parme, ou sublimés par des pâtes fraiches. tout dépend des saisons et de l’inspiration de la maison. Florence ne travaille que des produits d’appellation d’une extrême fraicheur. À déguster sur place à l’heure du repas ou de l’apéritif avec une boisson italienne. Ou à la maison après avoir fait votre choix dans l’épicerie.

BUOn aPPetitO !

la DOlce ViTa

9, rue Musette 03 80 30 83 39 Flo-and-co@wanadoo.fr Suivez-les sur Facebook : www.facebook.com/la-Dolce-Vita-Dijon Ouvert du lundi au dimanche de 10h à 19h.

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O Bannelier

Pour vivre heureux, mangeons caché !

C’est le genre d’adresse qu’on aime bien dégoter, dans une ville inconnue, parce qu’un guide vous l’a indiquée en vous recommandant de ne pas faire attention à la devanture ou à l’absence de terrasse. Malgré la peinture voyante en façade, qui attire l’œil lorsqu’on piétine rue des Godrans, on aurait du mal à imaginer qu’ici se cache une des meilleures adresses de la ville, à prix doux. Oswald (O oui, c’est lui) s’active tout seul en cuisine tandis qu’anaïs fait marcher la salle, et la clim, en été. À la carte, celle du midi, à prix doux, comme celle du soir, que du fait Oswald, avec des œufs meurette d’anthologie et de belles viandes, d’ici ou d’ailleurs. À l’apéro, un Kir, sinon rien. Vous allez aimer.

O’Bannelier

24 rue Bannelier, à Dijon.

03-80-30-86-91.

Ouv lun-mer le midi, et jeu-sam midi et soir. Fermé du 7 au 21 août.

Plat du j. 9 €, formule 11-14,50 € le midi. Menus 20-25 €.

© Roxane Gauthier

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LE MAyEncE change d’ambiance tout en douceur

Un coin cosy à l’abri de l’agitation du centre-ville. Ici, pas de terrasse bondée et de service impersonnel. Bien au contraire, Aurore et Benjamin incarnent complètement leur établissement. Ils sont toujours présents, en personne, prêts à échanger quelques mots avec chaque client. convivialité et simplicité, c’est leur crédo.

Au petit déj’, boisson chaude et viennoiserie. Entre midi et deux, la brasserie se met en route dans une ambiance familiale. Benjamin ne lésine pas sur le goût et vous concocte des plats traditionnels gourmands dont sa spécialité bourguignonne : les œufs meurettes au crémant. Le classique de la maison : la tartine gargantuesque au goût de reviens-y !

Le Mayence

30, rue des Forges 09 83 07 75 25 laforgeotte@bbox.com www.facebook.com/brasserielemayencedijon Ouvert le lundi de 10h à 20h et du mardi au samedi de 8h à 20h.

Formule à 9,90 € plat et café le midi et formule à 12,90 € plat dessert et café.

Vous voulez manger frais et authentiquement japonais cet été ? Une seule adresse à Dijon :

MasaMi

Masami akaogi continue de nous donner des cours de vraie cuisine à la japonaise au fil des saisons. Si l’on connaît bien maintenant ses formules du midi à prix doux, notre coup de cœur, cet été, va à son nouveau menu proposé à 32 €. En entrée, un assortiment original, fin, éclatant de saveurs, concocté selon le marché (sakizuké-hassun). Pour suivre, choix entre deux plats parmi les 6 ou 7 proposés au menu : sashimi, sushi, assortiment de tempura (gambas, légumes, hum…), daurade grillée ou steack de Black Angus, sauce japonaise. Pour s’offrir une petite folie, vous pouvez même choisir du bœuf japonais Wagyu (supplément de 12 €). La cave de Masami contient quelques bonnes bouteilles, profitez-en.

Pour vos soirées estivales, Masami propose, cet été encore, toute une série de plats à emporter ! Il suffit d’appeler le matin pour le soir même. À accompagner d’un saké pétillant, pour surprendre les invités.

MasaMi

79 rue Jeannin, Dijon.

03 80 65 21 80 www.restaurantmasami.com Tlj sf dim. Le midi, en semaine, Japanese lunch à 14,50 €, bento box à 20 €, menu sushi à 22 €. Sinon menus 24-26 €, mais surtout menu à prix imbattable 32-46 € avec deux plats au choix.

Et toujours, pour faire la fête, menu 54 €.Plats à emporter 14-19 €

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Sur les pas des

Culs bleus.

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ui, flânant dans les rues de notre belle cité, ne s’est jamais imaginé dans les habits d’un duc ou en robe de courtisane ? Qui, traversant la cour de Bar, n’a jamais humé l’odeur d’un bon banquet ? Qui, enfin, eut la berlue en apercevant le téméraire petit Charles faire coucou à son père du haut de sa Tour ? Arrêtons de rêvasser et allons revêtir hardiment nos tuniques et nos braies, celles des dijonnais d’antan ! Celles des gueux, des culs-terreux ou des culs bleus. Culs bleus, c’est ce drôle de nom que l’on donnait aux vignerons de Dijon, qui représentent pas moins d’un quart de la population sous l’Ancien Régime. « Une classe turbulente, toujours à la pointe du combat politique et des revendications » raconte J-F. Bazin dans son Histoire du vin de Bourgogne. Ca nous ressemble davantage, non ?

En 1574, Edouard Bredin dessine le premier vrai portrait de la ville de Dijon (notre plan). Et le constat, sous nos yeux, est édifiant : des vignes, des vignes et encore des vignes. 1500 hectares de nectar des dieux entourent les remparts. Les vignes du Clos du Roi, des Champs Perdrix, des Marcs d’Or, les Valendons, les Montre-Cul, les Violettes, les Pisse Vin, les Echaillons, les Gremeaux ou encore Les Chartreux. Il y a aussi les domaines de la Cras, Talant, Fontaine, Daix, Plombière, Messigny, Asnières, Saint-Appolinaire, Ahuy, les vignes de Porte Neuve, de Saint-Jacques, de Mirande, des Poussots, des Lentillères, de la Chèvre… Et j’en passe ! Tant de noms de cette « Côte dijonnaise » qui n’existe plus ou presque mais qui naguère rayonnait.

L’arrivée du chemin de fer en 1851, l’épidémie de phylloxera en 1878 et l’urbanisation galopante ont eu raison de nos vignobles. Fondus comme neige au soleil, en 1900, on n’en compte plus que 50 hectares.

Aujourd’hui, le Grand Dijon conserve comme un trésor les 8 hectares survivants de l’excellent domaine de la Cras.

A l’époque, les Ducs de Bourgogne sont les meilleurs promoteurs de notre breuvage. Philippe Le Hardi (1342-1404) en tête, impose par édit le noble et fin Pinot noir en lieu et place du populaire Gamay, de médiocre qualité. Faut dire qu’en plus des banquets organisés au Palais des Ducs [1] dans l’actuelle salle des tombeaux du musée des Beaux-Arts (notez cette bonne exposition aux archives municipales « A la table des Ducs de Bourgogne », visible jusqu’au 10 juillet prochain), le bourgogne (surtout en rouge) sert de monnaie d’échange. >>>

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Plan Bredin 1574 Š Archives Municipales de Dijon - 4Fi 956

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Des tapisseries et des draperies contre des tonneaux, le commerce avec la Flandre du Sud (ou la Bourgogne du Nord, c’est selon) bat son plein.

Pour la cause diplomatique aussi, le précieux liquide vaut de l’or. Ainsi, lors du siège de Dijon par des suisses belliqueux (et oui ils l’ont été un jour!) en 1513, les prières à l’église Notre-Dame [2] du peuple dijonnais apeuré sont exaucées grâce à une rançon colossale, dont quantité de vin, versée par le Duc Louis II de La Trémoille (ici on dit La Trémouille), gouverneur de la ville. Moins visible que la Chouette, remarquez, en levant le nez, la gargouille n°49 sur l’église. Un vigneron pose avec une belle grappe.

A quelques pas de là, sur la place du sculpteur François Rude, hommage est rendu par le marteau, cette fois de Noël-Jules Girard, à un jeune Bareuzai [3] qui s’exhibe fièrement. Les « bas rosés » portés par les vendangeurs rappellent, vous le saviez sans doute déjà, la couleur des jambes après le piétinement du raisin dans les cuves.

Nos Culs bleus travaillent aussi à partir de la fin du XVème siècle pour la noblesse de robe – composée de riches parlementaires anoblis - dans les pressoirs installés au sein même de leurs hôtels particuliers. A l’instar du somptueux Hôtel de Vogüé [4]. Ces nouveaux nobles, issus du Parlement et de la Chambre des comptes et à la recherche de signes ostentatoires de puissance, rachètent une grande partie des domaines viticoles du Clergé.

Le Clergé, parlons-en, et ses fameux moines cisterciens, viticulteurs hors pair, qui sur leur chemin entre les Abbayes de Clairvaux et de Cîteaux font un break régulier au Cellier de Clairvaux [5], construit en 1135 et dont ils se servent comme grange viticole. Les moines détiennent au moyen-âge et jusqu’à Sur les pas des

Culs bleus.

la révolution, de nombreuses terres en Côte de Beaune et Côte de Nuits, mais aussi du côté de Chablis et de Chalon-sur-Saône.

C’est en grande partie, grâce à leur savoir-faire, que les Climats de Bourgogne sont inscrits aujourd’hui (on fête les 1 an ce 4 juillet à Dijon !) au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Mais continuons la balade des Culs bleus avec la place SaintJean, actuelle place Bossuet [6], où se tient le marché au vin, dit Marché de l’Étape. Lieu incontournable où se côtoient vignerons, tonneliers, cabaretiers, hôteliers, marchands de vin et vinaigriers.

A deux pas, se trouve l’église Saint-Philibert [7], la paroisse des vignerons. A ses côtés, majestueuse, la cathédrale Saint-Bénigne est, elle, réservée à la noblesse. En 2012, on y a quand même célébré (démocratiquement) la messe de la Saint-Vincent Tournante. C’est donc à Saint-Philibert que les culs bleus viennent prier pour que la récolte soit bonne. C’est sur son parvis aussi que l’on se présente comme journalier pour les vendanges. Là où sont désignés les Vigniers, véritables gardes champêtres des vignes.

Là enfin où le Vicomte Maïeur (le maire de Dijon) est élu. C’est ici aussi qu’éclate en février 1630 la fameuse et brève Révolte des Lanturlus. Nos Culs bleus, furieux de l’instauration par Richelieu de nouvelles taxes sur le vin et de l’introduction d’élus royaux, défilent dans les rues de la ville. Ils reprennent en cœur un refrain sur l’air du Lanturelu. « Lanturelu. Ce mot au langage vulgaire veut dire allez-vous faire faire. Je ne saurais honnêtement vous l’expliquer plus clairement. » (1) 1. Paul Scarron dans son Virgile Travesti ■ Pierre CUIN

Un grand merci à Nicole Barbier de l’Office de Tourisme de Dijon, pour son inspirante visite « Dijon, terre des vins de Bourgogne ».

Gargouille vigneron - Notre Dame © DR

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© Roxane Gauthier

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L’AubErgE DES TILLEuLS idéale pour calmer les angoisses

Vous ne serez pas les seuls à avoir l’idée d’aller déjeuner en semaine, ou dîner le week-end, dans cette bonne auberge des environs de Dijon, pensez donc à réserver pour avoir une chance de trouver une table de libre en terrasse. Nicolas Arnold, un jeune chef alsacien passé chez de grands suisses étoilés, a repris avec sa compagne cette institution plantée au milieu de Messignyet-Vantoux. Sur la place de l’Eglise, vous aurez peut-être déjà du mal à vous garer car la clientèle attachée au terroir et aux prédécesseurs a adopté très vite un chef capable de faire aussi bien les œufs pochés en meurette que le pâté au riesling, la joue de bœuf confite comme un bourguignon qu’un filet de canette de Challans aux fruits rouges. Même si le ciel est gris, on se sent bien, dans la grande salle à l’ancienne, au milieu de tablées qui ne boivent pas que de l’eau de source.

L’aubERgE dEs tiLLEuLs

Place de l’Eglise, Messigny-et-Vantoux.

03 80 35 45 22. auberge-des-tilleuls.fr Ouv mar-sam midi, et ven-sam soir.

Formule à 18 € autour d’un plat et menu à 21 € Le soir 27-31 €.

Fermé dim-lun, et en août.

RestauRant simon Entre Vougeot et Vosne-Romanée, la nouvelle table de Christian Quenel !

En fait il n’y a que l’église qui n’a pas changé, au fil des décennies.

Il y a une trentaine d’années, on venait là « chez Losset » découvrir la cuisine d’un ancien du France. Après on est venu « chez Simon ». Et maintenant on salive devant la carte mise en place par Christian Quenel. Pas d’épate, que du bon, du beau : vraie tourte bourguignonne cuite au vin rouge, œuf parfait en meurette, sandre aux écrevisses, longe de veau cuit en basse température, tout ça à découvrir dans un menu saveurs à 40 € impeccable. Mais il y a aussi un thon juste snacké, une canette des Dombes avec un petit jus aux griottes qui réveille l’appétît, une tatin d’abricots aux senteurs de romarin… Terrasse à l’abri des regards, calme et agréable pour un moment de détente.

REstauRant simon

12, place de l’Eglise, 21640 Flagey-Échézeaux.

03 80 62 88 10 www.restaurant-simon.fr Formule le midi en sem à 19,50 €. Menus 32€ (35 € avec fromage) et 40 € (fromage compris). Menu-découverte 65-85 €.

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1) Brasserie Larché – Sens (89)

Indéniable qualité de la Brasserie Larché : elle a su tisser et développer un vaste réseau commercial dans toute la Bourgogne. Concrètement, cela veut dire que si vous tombez amoureux de leurs houblonnades, pas besoin de faire 600 km pour vous approvisionner, jetez simplement un coup d’oeil au rayon « bières artisanales » du supermarché du coin. Ils ont choisi de baptiser leur gamme principale « Thomas Becket » du nom de l’archevêque de Canterbury du XIIe siècle, sénonais durant un bref laps de temps.

A goûter : la Thomas Becket ambrée.

Sens

2) Brasserie de Vezelay – Vezelay (89)

La Brasserie de Vezelay, c’est un peu le bon élève entre les brasseurs bourguignons et francs-comtois. Ça ne trompe pas : une pluie de médailles lors des derniers Concours généraux agricoles. Amis hipsters, cette brasserie est votre amie : ils font de la bière « gluten free ». A goûter : la Stout bio.

3) Brasserie de la Canoterie Clamecy (58)

Vézelay

4) Brasserie Artisanale des Bertranges Saint Aubin les Forges (58) Saint-Aubin-les-Forges

Traversez la Bourgogne-Franche-Comté sur la route de la Bière !

The Magical Brewery Tour

5) La Rur’Ale Parigny-les-Vaux (58)

Nevers

■ par Martin Caye

La route des vins ne traverse que la Bourgogne, alors que la route de la bière traverse toute la Bourgogne-Franche-Comté ! Cette fusion a du bon. Le rapprochement des deux anciennes régions a généré quelques tensions qu’il est temps de mettre en bière. On connaissait déjà la Brassicomtoise, la route de la bière en Franche-Comté. Mais celle que nous vous proposons n’est pas approuvée par Bison Futé, Mappy et consorts. Près de 1 000 km et 17 étapes pour relier Sens à Dijon, avec un « petit détour » par Vézelay, Mâcon, Besançon, Montbéliard, Belfort et Luxeuil. Trois fois rien. Rien que du bon. Alors, ami zythophile*, vous montez ?

*le zythophile est le nom scientifique pour désigner l’amateur de bière. Très utile pour briller en société.

Nota Bene : cette route est évidemment fictive, subjective et non exhaustive et n’entend pas répertorier l’ensemble des brasseurs de bière de Bourgogne-Franche-Comté.

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12) Brasserie Franc-Comtoise Giromagny

17) Brasserie des 3 fontaines Dijon

La Mandubienne est devenue une légende dans le pays dijonnais, porté par feu-le Cappuccinno, non-moins légendaire lui aussi. « A boire et à manger » : voilà comment on pourrait parler du produit phare de la brasserie des 3 fontaines. Non pas en raison de la qualité, mais à cause du dépôt immanquablement présent au fond des bouteilles. Les brassins sont élaborés à partir de malts du coin et non pasteurisés. Bon et brut.

A goûter : la Mandubienne ambrée

13) Brasserie Redoutey

Lavigney (70) Lavigney

14) Brasserie artisanale de La Rente Rouge Chargey-lès-Gray (70)

Dijon

15) Brasserie Zuthos Montmancon (21)

16) Brasserie de Longchamp Longchamp (21)

" Ça sent la bière de Sens à Dijon, ça sent la bière, qu’est-ce qu’on est bien ! "

Besançon

(extrait du nouvel hymne franc-comtois qui ouvrira le concert de rentrée à Dijon)

La bière de la Brasserie Franc-Comtoise est brassée à partir de l’eau du ballon d’Alsace à proximité. Fabrique raisonnée à taille humaine. Prix überabordables en raison de l’absence d’intermédiaires. Cette brasserie vaut les kilomètres qu’il vous faudra faire pour goûter ses produits.

A goûter : la Rebelle, produit phare de la brasserie.

Giromagny

11) Bière artisanale des Fontaines de Jouvence Badevel (25)

10) Brasserie du Pintadier - Besançon

Une des seules brasseries de la région implantée au cœur d’une grande ville plutôt que paumée dans un patelin de campagne. Isabelle et Jérôme vivent et brassent à deux, habités par un esprit militant. La brasserie est le lieu de ralliement de l’AMAP du coin, et la bière du Pintadier ne sera jamais en supermarché, c’est eux qui le disent.

A goûter : la blonde du Pintadier. En terrasse par grande chaleur.

9) Brasserie artisanale La Bonne Bouille Pontarlier (25)

8) Rouget de Lisle Bletterans (39)

7) La Rondelle Senozan Senozan (71)

6) Le Michigan Café Mâcon (71)

Plus qu’une simple brasserie, une vraie distillerie qui vous propose un whisky pur malt, plusieurs sortes de vodka, de la limonade et même du cola maison. Tout ça, à 45min de Chalon-sur-Saône. Dijonnais, si vous vous demandez où vous l’avez déjà goûtée, cette bière, posez-vous la question de vos fréquentations : elle a été servie pendant des années aux Tanneries. Il semble même qu’elle ait fait chanter la marseillaise à quelques punks.

A goûter : la Blanche des Plateaux

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LE FLANNERY’S Welcome home

« What an amazing place ! » Paroles d’Anglo-Saxons en goguette à Dijon. Ici, les guys ont trouvé leur repaire depuis bien longtemps. Irish Pub original et dans son jus, le Flannery’s est une véritable institution dijonnaise. Une déco typique à laquelle James Joyce himself souscrirait sans hésiter. Dubliner’s codes respectés à la lettre. Ici, une majorité de 25-50 ans se retrouve quotidiennement en afterwork ou en soirée pour entrechoquer leurs pintes.

Au programme de l’été au Flannery’s : l’Euro et autres match de rugby, sont retransmis sur les deux grands écrans. Géants, comme les hot-dogs, spécialement créés pour l’euro et qui devraient rester à la carte après l’événement (à 4 €), en renfort de la traditionnelle planche charcuterie/ fromage (à 10 €).

Deux indispensables jeux de fléchettes, l’un à l’américaine, l’autre à l’anglaise assurent l’animation. Sans oublier, 2 jeudis par mois, les concerts gratuits, dans la même veine que la musique du bar : Rock, Pop & Folk. Les Kiddie Coke, rockeurs aux couleurs locales, s’y produiront d’ailleurs cet été pendant l’excellent Festival dijonnais « Garçon la Note ! ».

Bref, au Flannery’s, si l’on entend souvent parler anglais, le maître-mot, lui, sonne français : con-vi-via-lité !

Guinness, Kilkenny ou Triple Karmeliet, pas moins de 15 bières pressions sont proposées. (happy-hour du lundi au jeudi, de 18h30 à 20h30, où toutes les pintes sont à 5 €). Sont exposées aussi une belle collection de 40 whiskies et une jolie gamme de rhums bien choisis (rhums arrangés maison à goûter absolument !).

LE FLANNERY’S Open 7 days a week 4.30 PM – 2 AM 4, place Saint-Bénigne 03 71 19 62 15 flannerys.dijon.contact@gmail.com www.flannerys.fr et sur Facebook

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The BarBarian’s Don’t worry, be happy !

Pas de colosse à l’entrée de ce bar de nuit. ici, l’ambiance est familiale, chaleureuse et bienveillante. Les filles adorent ! Faut dire que le patron, Nico, a appris le métier au berceau, dans le bistrot de ses parents. A 30 ans tout rond, il mène déjà depuis deux ans sa barque à lui, tambour battant.

The Barbarian’s ! Un nom pareil pourrait en effrayer plus d’un… Mais on aurait bien tort de passer à côté de ce pur pub dijonnais, ouvert 7j/7. So british, avec sa devanture rouge et noire, le bar de l’ami Nicolas est situé rue François Jouffroy, à deux pas de la place Emile Zola. Au Barbarian’s, le sport est roi, la bière coule à flot et les prix sont doux. Deux vidéos-projecteurs diffusent sur grands écrans des matchs en continu, de 17 à 2h du mat. Rugby à 7, rugby à XV, football, foot américain, basket, handball… et parfois même, pelote basque ! Les 11 colonnes pressions et les 40 variétés de bières bouteilles étanchent la soif d’un joyeux melting pot de Dijonnais en goguette. Le tout couvert par une playlist britpop-rock-musique irlandaise bien sentie. Les connaisseurs repéreront rapidement les bons produits qui font les bonnes maisons. notamment, les gammes de whiskies et de rhums, dignes des meilleurs cavistes. Côté déco, on est dans les codes tradis des pubs réussis.

Comptoir en bois à l’ancienne, tables rondes, tonneaux, tabourets et drapeaux au plafond. Sans oublier les indispensables billard et jeu de fléchettes.

A la rentrée, attendez-vous aussi à une programmation de quizzs, de concerts et d’événements aux petits oignons. Et puis dans les tuyaux, quelques surprises à venir (aménagement des caveaux, jeux supplémentaires, etc…).

Bref, que du bon à l’horizon !

Photos © Roxane Gauthier

The BarBarian’s PuB 2 Rue François Jouffroy – Dijon www.barbarians-pub.com www.facebook.com/thebarbarianspub Ouvert 7j/7, 17h-2h (fermeture à minuit le dimanche et à 1h le lundi). Infos/ résas : 03 80 41 16 22 Happy-Hour : 17h-20h (sauf le samedi). Toutes les pintes à 4,90 € et cocktails sans alcool à 3,5 €.

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Besançon

à ciel ouvert…

■ par Carine Dufay

On

va l’entendre, on s’y prépare… « Besançon, l’été c’est la mort ! » Malheureux ceux qui le croient, le disent et en plus, l’affirment ! Seraient-ce les mêmes qui passent leurs soirées dans les mêmes quartiers, accoudés au même zinc, depuis des décennies ? Leur petite table réservée au chaud, « là, celle qui donne sur la rue, comme d’hab’ ». Pourtant, comme bien d’autres villes, Besançon renferme quelques pépites. Pour peu que l’on ait la curiosité de pousser des portes, lever le nez, le courage de gravir des escaliers, l’envie d’être attentifs à des détails mais surtout, l’audace de changer de zones, d’horaires, voire même de potes, juste le temps de nouvelles rencontres : adresses conviviales, expos ou festivals-estivaux n’attendent que vous. En plus, tous sont portés par des collectifs, des associations ou des hommes passionnés qui embellissent et enrichissent - humainement et artistiquement - la ville.

© Ville de Besançon

Au fil de l’eau…

L

a Boucle du Doubs, un parfait oméga dessiné par une rivière, s’insinuant au pied d’une colline dominée par la Citadelle. Telle est la configuration naturelle de Besançon, un méandre qui voit affluer touristes et locaux, le long de ses quais aménagés. De Rivotte à Tarragnoz, on s’engage à pied ou à vélo par le tunnel fluvial, sombre, humide et froid (mais c’est rigolo), qui passe sous la Citadelle. On se promène le long des haltes nautiques et on loue son vélo (électrique, tandem, VTC, vélo couché, vélo avec carriole pour enfant…), au bord du Doubs au relais Vélo ou dans l’une des 30 stations Vélocité disséminées un peu partout en ville. Pour ceux qui souhaitent naviguer, au choix, les vedettes - un grand classique - ou les bateaux électriques à louer. Alors là, c’est une autre aventure. C'est drôle, ludique et après quelques rapides conseils, on tient la barre tout seul, on passe les écluses (à la one again) et on s’fait la Boucle pour découvrir Besançon d’un autre œil. L’option : embarquer avec soi un guide de l’Office de Tourisme pour une mini croisière un peu plus culturelle.

Dans la série « on reste sur l’eau », deux rendez-vous gourmands : l’atypique et discrète péniche « Le Balane » amarrée à l’entrée de Besançon et l’historique resto-surl’eau « Le Chaland », qui après avoir été repris maintes et maintes fois, semble avoir enfin retrouvé ses lettres de noblesse.

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Halte fluvial © Ville de Besançon

● Les Vedettes de Besançon Pont de la République 06 64 48 66 80 - www.vedettesdebesancon.com ● Bateaux électriques - Pont de la République 03 81 81 75 35 - www.doubsplaisance.com ● Péniche « Le Chaland » - Avenue Edouard Droz, Pont de Bregille 03 81 66 39 74 - www.lechaland.fr ● Le Relais Vélo : 36 rue de la 7ème Armée Américaine 06 31 37 58 42 - www.lerelaisvelo.fr

En mode pause sur la Balane ►

Insolite, atypique et discrète, la péniche « Le Balane » a jeté l’ancre à l’entrée de Besançon (normal, un coquillage, ça s’accroche à son rocher). De la terrasse, on admire la Citadelle, les monts bisontins, la Rodia et la Cité des Arts, tout en profitant des clapotis de l’eau. La décoration est sobre, épurée mais stylée avec çà et là, quelques éléments de décoration made

by Hybride. Cette péniche a su garder son âme et son cachet industriel grâce à sa carcasse en Corten réchauffée par un mobilier design et des couleurs douces. Aux fourneaux, Patrick Roy, un généreux chef qui a régalé les Lédoniens pendant de longues années et qui est bien décidé à séduire les Bisontins avec sa cuisine du marché.

1bis, rue du Faubourg Rivotte 03 81 21 52 24 - www.balane.fr

© Le Balane

Au « Port », on « Joint » l’utile à l’agréable !

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Tout contre le Doubs, face à la Citadelle, se trouve la piscine des bobos du centre-ville : Port-joint (ex-SNB pour les plus anciens).

Avec l’âge, les quarantenaires, ex-fidèles des bassins d’eau chlorée, se sont décalés de quelques mètres, pour squatter principalement la terrasse du restaurant au bord de la rivière.

Les années se suivent mais ne se ressemblent pas. L’été 2016 s’annonce pourtant plutôt bien, car c’est Thierry Garny qui reprend le flambeau en cuisine et propose une nouvelle carte simple, estivale et qualitative.

2, Avenue de Chardonnet 07 81 10 32 11 - piscineportjoint.jimdo.com Piscine Port-Joint © Justine Gauci

Dormir dans une « Maison de Verre » ►

A l’origine : le lieu de production de l’usine automobile Schneider.

Aujourd’hui : une chambre d’hôte atypique de 250 m2, en plein cœur d’une petite rue animée, été comme hiver, par ses nombreux restos et bars. Séduit par sa structure verre métal, un cabinet d’architecture réhabilite les lieux et les transforme en un véritable cocon design et haut de gamme. Un véritable havre de paix au point qu’on en oublie le tumulte nocturne, à quelques mètres de là. La patronne est adepte du style « less is more » et c’est tant mieux car le résultat est franchement réussi : cour intérieure adossée à une verrière, espaces lumineux pour une impression dedans-dehors, structures métalliques, piano à queue, décoration épurée. Pour ceux qui viennent en bande, dans le même ensemble architectural, les propriétaires proposent également un loft de 60 m2 et un appartement à louer de 100 m2. Un lieu très prisé des artistes. On aime : le calme, les places de parking et les prix largement accessibles La Maison de Verre : 26 rue Bersot 06 12 38 12 57 - www.lamaisondeverre.com

© Maison de verre

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Bien Urbain © Ville de Besancon

Artistes THTF © C. Dufay

Besançon

Bien urbain - Depressed Artiste Brad Downey © D. Demougeot

à ciel ouvert…

L’art dans la rue A

Besançon, pour prendre un bain de culture et une bouffée d’art, nul besoin de pousser la porte d’un musée. Ici, c’est dans la rue que l’art prend tout son sens. Evénement unique en France, le festival Bien Urbain, rassemble, chaque été depuis 6 ans, des artistes du monde entier reconnus par les fans de Street Art. Jusqu’au 30 juillet, ruelles, murs, portes rouillées, vieux poteaux deviennent des toiles à ciel ouvert. L’ébullition est partout, les expériences les plus décalées ne trouvent plus de censure : de l’art mural à l’art sonore, les créations pensent la ville d’aujourd’hui et de demain, les installations visuelles chamboulent les habitudes des passants.

Les artistes présents ont carte blanche pour s’exprimer. Il suffit de fureter, ouvrir grand les yeux et ne pas avoir peur de parcourir des kilomètres à pied (ou à vélo… Pensez « Vélocité » !), pour les découvrir. Et sans avoir la prétention de dire que Besançon est le « Berlin’s Urban Art » de demain, il est certain que la ville figure parmi les cités mondiales les plus actives en faveur du Street-Art (si, si, ce sont les magazines culturels et les pros qui l’disent !).

Bien Urbain c’est également une mine de rendez-vous conviviaux in the street, avec pour toile de fond, l’art, toujours et encore. Ateliers, concerts, cinéma plein air, balades guidées interactives pour enfants ou adultes, les genres se mélangent et échangent leurs impressions devant des projets avant-gardistes, des pratiques expérimentales, des détournements de mobilier urbain et autres installations in situ, un peu dérangées. Bon, pour une fois, il faut le dire, un grand bravo aux autorités locales pour leur ouverture d’esprit !

Festival Bien Urbain jusqu'au 30 juillet www.bienurbain.fr

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Bien urbain Artistes Zosen y Mina Hamada © Élisa Murcia-Artengo

Chez Urbain le QG du festival ►

Bien Urbain c’est surtout un QG lové dans un quartier cosmopolite au centre-ville, jugé trop souvent malfamé en raison d’un mélange des genres encore incompris (jeunes, vieux, bobos, commerçants, étudiants, émigrés, artistes…). Oui, c’est à Battant que ça se passe et ça s’appelle « Chez Urbain ». Là, on plonge à 100% dans l’esprit du festival. Voisins, curieux, bénévoles, artistes du coin ou véritables stars planétaires de l’art de rue, se retrouvent dans un lieu de vie éphémère, ouvert à tous. L’ambiance y est atypique, entre le bar de quartier et la fourmilière artistique. Mais c’est avant tout un spot convivial, proposant une librairie, à boire, des casques audio pour les balades sonores et des jeux d’orientation, à deux pas des créations les plus délirantes. Chacun peut s’y informer sur les divers rendez-vous du festival et retrouver ses congénères pour les ateliers et départs des visites guidées.

Chez Urbain : 11, rue Battant.

Ouvert du 3 juin au 30 juillet, du mardi au samedi de 12h à 22h (voir même plus tard les jours de beau temps) et le dimanche de 9h à 15h.

Gips : tu chauffes ! Tu refroidis !

● Et un collectif d’artistes créa « Gips » ! Ce jeu interactif de déambulation urbaine, au nom improbable, prêté, là encore « Chez Urbain » contre une pièce d’identité ou un pin’s en édition originale, sera notre seule boussole. Explications : on nous largue au cœur du quartier Battant avec un galet en plastique en main. Dès le départ, le galet est bleu et au fur et à mesure que l’on s’approche d’une œuvre, le galet devient rouge. Face à l’œuvre, il clignote en vert. En gros, on navigue à travers la ville de manière intuitive, en flairant la bonne direction et en oubliant nos repères habituels. On adore, même si on a l’air un peu débile avec nos cailloux !

CHEZ URBAIN © Nicolas Waltefaugle

L’oreille en boucle

▼ Le bisontin Olivier Toulemonde - musicien électroacoustique, spécialiste de l’impro – a créé cette bal(l)ade sonore pour une déambulation au fil du Doubs, celle que l’on appelle ici « la Boucle ». Armés d’un casque et d’un lecteur gracieusement prêtés au QG contre une pièce d’identité ou une Rolex, laissezvous guider par les voix et les sons qui murmurent des histoires entre fiction et réalité, le temps de prendre conscience en toute intimité de la richesse de l’environnement. Une expérience qu’il faut absolument tenter, ça détend, ça fait du bien et c’est gratuit !

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Bien Urbain, ça guide, ça guide

OREILLE EN BOUCLE © Elisa Murcia -Artengo

Partie intégrante du festival depuis toujours, les visites guidées ne manquent pas cette année.

Qu’elles se fassent en compagnie d’un guide de l’Office de Tourisme autour de la thématique « Patrimoine et Art Urbain » ou avec un membre de l’association « Juste Ici », elles représentent un temps privilégié pour échanger autour d’œuvres insoupçonnées (ou familières) et (re)découvrir tous les recoins bisontins. Anecdotes insolites, noms et parcours des artistes ou initiation à la culture bisontine, franchement on conseille. A pied, ça dure 2 h, à vélo, 3 h… T’as pas de vélo ?

Pas grave, l’assoc’ va t’en trouver un ! Préviens-les juste un peu avant.

Tous les week-ends à 15h Renseignements et inscriptions : kikoo@bien-urbain.fr

Bien urbain Ninos -© Elisa Murcia -Artengo

Bien urbain visites à pied ou vélo © Elisa Murcia -Artengo

Et pour les niños ? ►

Allez, les chérubins ! Prenez vos trottinettes, vos vélos ou vos baskets, pour un programme sur-mesure au cœur de Battant. C’est ludique, c’est pédagogique et c’est gourmand puisque la note finale se termine chez Urbain autour d’un goûter.

Prix libre - Départ Chez Urbain - Renseignements et inscriptions : kikoo@bien-urbain.fr

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Besançon à ciel ouvert…

Insolite promenade…

Pendant qu’on est à Battant !

A

Besançon, la curiosité n’est pas un vilain défaut. Profitez du très pittoresque quartier de Battant pour entrer dans l’intimité de la cité. Lyon a ses traboules, Besançon ses arrière-cours : hôtels particuliers, escaliers à vis, rampes en fer forgé, vitraux, balustrades de bois, trajes, coursives travaillées, tourelles et jardins improbables se cachent derrière de nombreux porches ouverts à tous, il suffit de respecter la tranquillité des lieux. D’ailleurs, tout à côté de « Chez Urbain », se trouve la cour du Champagney… Franchement ça vaut le coup d’oeil. A quelques mètres de là, il faut chercher le carillonneur des « Bousbots » de Battant qui fume la pipe et sonne les heures. Au pied de l’Eglise de la Madeleine, en levant les yeux, on découvre le personnage de Jacquemart qui prévenait à l’époque les habitants en cas de danger. Sur le Pont Battant, le Marquis Jouffroy d’Abbans scrute les eaux du Doubs. Cette statue de bronze rend hommage à l’inventeur du bateau vapeur à roue à aube. Côté jardin, allez jeter un œil à l’importante variété de roses du Clos Barbisier. Avec ses rues pentues qui escaladent les anciens coteaux – ne cherchez pas, les vignes ont été arrachées il y a plusieurs décennies - Battant est le quartier populaire et historique de Besançon qui mérite le détour.

Le clos Barbizier © Elisa Murcia -Artengo

Hôtel de Champagney © DR

Le bar mythique du quartier ▼

Léa, Fanny, Manuel et Patrice, deux couples d’amis inséparables, ont repris, il y a 3 ans, l’emblématique bar « Le Marulaz ». Murs en pierre, comptoir fabriqué avec des portes du siècle dernier, plancher en chêne, tables et chaises vintage, tel est l'univers d’un lieu qui se revendique bar de quartier. Et il y a de quoi ! Si les murs pouvaient parler…

Plus récente, sa petite librairie attenante n’est pas là par hasard. Les 2 endroits se complètent à merveille pour créer du lien autour d’un verre tout en polémiquant ou échangeant sur un livre. Au Marulaz, on s’y sent bien, on assiste à des concerts et on y croise un petit monde avec qui c’est facile de converser. Aux premières chaleurs, la terrasse est bondée. L’alchimie s’opère… C’est une pépite dans un quartier en or qui a reçu le prix France 3 « Sourire de France » en 2016 !

2, place Marulaz Tel : 09 67 46 47 25 - www.lemarulaz.com

La Cour du Champagney © Ville de Besançon

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Le Marulaz © Patrice Forsans

Ça vient d’ouvrir La Fabrique ►

A peine ouverte, la nouvelle brasserie « La Fabrique » faisait salle comble ! Pour se donner toutes les chances de réussite, Eve Collot a su s’entourer. Aux fourneaux, Olivier Maillot, l’ancien chef de chez Fratelli, s’est notamment fait remarquer dans le passé avec ses macarons et son moelleux au chocolat.

De toute façon, ces deux restos-là ne font (presque) qu’un, puisque qu’Eugenio Paciullo, patron de chez Fratelli, juste en face, est l’associé d’Eve. Bref, la cuisine se dit « moderne » et inventive, mais surtout, tout est frais et fabriqué sur place.

La cancoillotte au vin jaune est même servie siphonnée et le pop-corn, émulsionné ! Pour ceux qui mettent 3 plombes à se décider devant la carte, une solution : la palette de la fabrique avec ses 2 entrées et ses 2 plats servis sur une ardoise.

La Fabrique, 37, rue Bersot – 03 81 62 17 60

La fabrique © sosuite photographie Yoan Jeudy

A Montbéliard Et Vog la péniche…

◄ « La vie est un long fleuve tranquille » : c’est écrit sur le mur. Une écriture comme un tag qui forme une jolie vague et dit tout le contraste des lieux. Voilà une péniche qui a de l’audace et du caractère ! Sous le soleil, la pluie ou la neige, à l’heure de l’apéro, du déjeuner ou en fin de soirée, le Vog, amarré dans le port de Montbéliard, est une promesse de dépaysement total. Un décor en noir et blanc qui oscille entre rock, baroque et glam. Une carte qui voyage de la Franche-Comté à la Thaïlande en passant par les rives de la Méditerranée ou les côtes bretonnes. Des soirées (très) festives où le pont se transforme en ponton tropézien ou en scène de cinéma. Alors, on embarque ? ■

Vog Resto © DR

Vog Resto © DR

Vog resto-comptoir à vins, Montbéliard 06 84 83 44 50

La petite astuce parking en plus…

Elle s’appelle Whoosh et c’est la nouvelle application - assez révolutionnaire il faut le dire – développée par Parkéon (grosse, grosse boîte bisontine, leader mondial des solutions de gestion du stationnement). En gros, voilà comment ça marche : on télécharge un peu avant, tranquillement à la maison, l’appli du même nom, sur notre smartphone. On remplit quelques champs, du style, coordonnées et plaque d’immatriculation (de la paperasse à ne faire qu’une fois). Une fois garé, on clique sur l’appli, on sélectionne notre durée de stationnement et c’est fait ! Le shopping dure plus longtemps de prévu ? No stress, l’appli prévient du temps restant et on recharge la durée à souhait, de n’importe où, il suffit d’avoir de la 3G. Quant aux agents, ils vérifient le paiement du stationnement grâce à leur nouvel appareil connecté. Un bon plan qu’on partage et à voir la queue devant les nouveaux horodateurs - juste indigestes à utiliser – et le nombre de PV que les Bisontins reçoivent depuis 1 an, y’a pas photo : Whoosh c’est O-B-L-I-G-A-T-O-I-R-E ! En plus, ça marche dans d’autres villes françaises.

Et pour ceux qui n’ont pas de smartphones, rangez vos mouchoirs : les horodateurs distribuent des coupons d’offres et bons plans, valables dans les commerces de proximité. ■

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Š CrÊdits photos : divers, voir dossier.

Arbois © Stéphane Godin/Jura Tourisme

La BFC

en

folie

■ par Gérard Bouchu Pierre Cuin Émilie Chapulliot

Un dossier spécial

Broc'Art © DR

pour vous donner envie de découvrir les différents visages de la BFC, cet été, réalisé avec la collaboration de ceux et celles qui sont chargés de la promotion de la région et des différents départements.

Sans eux, on aurait été bien en peine de trouver ce qui fera courir les foules dans le Morvan comme dans le Doubs, au fin fond de la Nièvre ou après le passage des coureurs du Tour de France, à Moirans-en-Montagne.

Et le plus drôle, c’est qu’on ne s’attendait pas à trouver tant de trucs loufs, de lieux magiques, de festivals chaleureux, où chaque membre de l’équipe s’est promis d’aller, avec les mioches, le chien, tatie Simone, la blonde découverte lors d’une conférence de presse ou le mec canon repéré lors du premier brunch dominical dijonnais. Ou même tout seul pour avoir enfin la paix, et pouvoir profiter de cette région nouvelle qu’on n’imaginait pas si éclatée, et surtout où on ne pensait pas qu’on pourrait s’éclater autant. On ne va pas vous soûler d’adresses pour aller manger au soleil ou en terrasse, on va juste vous en glisser quelques unes ici et là, qui nous ont plu.

Surtout, on a voulu faire plaisir à tout le monde : les intellos comme les nuls en histoire-géo, les passionnés du vin et les buveurs d’eau, les fauchés et ceux qui s’offriront une cabane dans les arbres avec douche hydro-massante, les Belges faisant la route de la bière et les marins d’eau douce errant sur les canaux…

On a pensé bien sûr aux fêtards, et à ceux qui trouvent que la cascade du Hérisson fait trop de bruit. Aux chineurs et à ceux qui n’aiment que le design, aux mômes pour les calmer, aux anciens pour les titiller, aux amis des bêtes et aux amateurs de fromage, aux poètes comme aux footeux (dans l’équipe, il y a surtout de ces derniers), à ceux qui n’aiment que le jazz, aux rockers et même aux gens normaux. On a trouvé de quoi faire suer doublement les sportifs et des lieux zen pour réconcilier les citadins stressés avec la nature. Des expos pour justifier le voyage, d’autres que rien ne justifie, sauf le plaisir d’aller se perdre sur de petites routes où vous trouverez bien un coin pour pique-niquer.

On n’a oublié personne, ou alors on s’en excuse d’avance. On fera mieux la prochaine fois. Voici une série de sites et de contacts pratiques pour vos futures balades dans la BFC.

CRT Bourgogne / Franche-Comté

www.franche-comte.org www.bourgogne-tourisme.com ADT Saône-et-Loire (71) - www.bourgogne-du-sud.com Jura Tourisme (39) - www.jura-tourism.com Cote d’Or Tourisme (21) - www.cotedor-tourisme.com ADT Nièvre (58) - www.nievre-tourisme.com ADT Yonne (89) - www.tourisme-yonne.com Belfort tourisme (90) - www.belfort-tourisme.com Doubs tourisme (25) -www.doubs.travel - www.doubs-reservation.com et la Haute-Saône (Destination 70) - www.destination70.com

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La BFC en folie !

© SY Les Glycines

Une soif de

l’Yonne

« J’avais une soif de l’Yonne, voulant savoir à quoi l’Auxerre, en homme de Sens, j’y Joigny un peu de vin et je dis : Tonnerre, Avallon ! » C’est l’été, il fait chaud. Vous avez besoin de changer d’air mais pas forcément l’envie ni les moyens de partir à l’autre bout du monde. Bonne nouvelle ! Nous vous avons trouvé les bons plans pour vous dépayser à seulement quelques heures de route de votre canapé. Direction : l’Yonne ! Ah ses châteaux, ses musées et ses petits restaurants. Laissez tomber les Seychelles et profitez de vacances so frenchy !

Avec un peu de chance, vous tomberez, à Auxerre ou Joigny, sur une carte postale présentant encore le département avec cette amusante formule mnémotechnique d’autrefois imaginée pour obliger le dernier des cancres (on ne parlait pas des nuls à l’époque) à se souvenir des préfectures, souspréfectures et autres chefs-lieux de notre beau pays.

▲ Pour les amoureux, les familles, les ermites

« Sy » chic, so lovely pour Vézelay !

On y venait grignoter à l’heure du thé et même dormir, il y a quelques années, quand on jouait les routards à Vézelay. Feu l’ancienne Maison des Glycines (c’est en haut de la rue qui grimpe à Sainte-Marie-Madeleine) est devenue, grâce à l’énergie de Stéphane et Yves, « SY les Glycines » (et SI vous demandez encore pourquoi un tel nom, là, on ne peut plus rien pour vous).

Chambres cosy, tomettes et boiseries aux couleurs contemporaines, un savant mélange qui donne un bon coup de peps à cette demeure ancienne au charme fou. On a craqué pour la Max-Pol Fouchet ou la petite Kandinsky (idéal pour un week-end en amoureux ; avec les mômes, prenez plutôt la Viollet-le-Duc). Le top : se réveiller avec la vue sur le fronton de la basilique. Le midi, ou le soir, après une rando dans la vallée du Cousin, on grignote à la terrasse du café Sy-Sy (il ne s’appelle pas comme ça, mais ça nous amuse), un peu plus haut. Facile à repérer : il y a souvent du monde à l’intérieur, preuve que la table est bonne. On y retournera s’il y a encore de la terrine maison, promis. Convivial, chaleureux, il y a même des concerts jazz de temps en temps.

Sy Les Glycines : 33 rue Saint-Pierre à Vézelay. Tél. 03 86 47 29 81 - www.vezelay-laterrasse.com Programmation des concerts sur page Facebook SY La Terrasse et SY Les Glycines

Pour les sportifs ►

L’adresse la plus perchée de l’Yonne ▲ Pour les nuls en histoire

La Maison de Colette rouvre ses volets !

Véritable personnage à part entière dans l’œuvre de Colette, sa maison de Saint-Sauveur-en-Puisaye ouvre enfin ses portes au public, grâce à l’engagement de la Société des Amis de Colette et du Centre d’études Colette. Restituée à l’identique, de la bibliothèque aux bibelots, du jardin potager à la petite chambre au « froid carrelage rouge », des papiers peints au péron « boiteux », la « maison de Claudine » permet de comprendre comment cet univers familial désuet est devenu la plus belle source d’inspiration de Colette (qui n’a rien à voir avec un bar à eau célèbre, on précise quand même). http://maisondecolette.fr

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Prêts à tester le parcours aventure aménagé dans la grotte de ChampRetard ? Ouverture en nocturne de temps à autre (assez magique, sous les étoiles, avec les grillades au coin du feu !). Non-sportifs s’abstenir, ou faire comme nous et rester en bas à regarder, boire un verre de Chablis © CDO LOISIRS – JC Petit et avaler des grillades au feu de bois.

Le parcours se déroule en partie dans des carrières souterraines de pierre blanche (voûtes de près de 15 m) abandonnées depuis les années 1930. Manifestations culturelles et musicales (quelle acoustique !) en saison.

La grotte de Champ-Retard : 89440 Coutarnoux (15 km au sud de Noyers-sur-Serein). Tél : 03-86-31-00-82. grottechampretard.com

© Musée de Laduz

Pour les familles ►

Arts popu qu’ils disaient…

On adore le Musée des Arts Populaires de Laduz. Un musée passionnant, où est conservée vivante la mémoire d’une civilisation rurale vieille de plusieurs millénaires mais disloquée en quelques décennies par l’industrialisation. A ne pas manquer cet été, les créations originales et minutieuses de Bernadette Chéné, MarieThérèse Herdin et Odon. « Papiers Choisis II » ou l’extraordinaire patience de travailler un matériau simple de la vie quotidienne.

A force de pliage, de tressage et découpage, d’étonnantes œuvres naissent sous leurs talentueux doigts de fée. Et si la créativité de ces trois artistes contemporains vous chatouille, des ateliers sont ouverts un mercredi sur deux en juillet et août avec une relieuse professionnelle (sur résa).

Chevalier D'Éon © DR

Le Musée des Arts populaires : 22, rue du Monceau. Tél : 03-86-73-70-08. www.laduz.com À 15 km au sud de Joigny. Tlj juil-août ap-midi (tél pour le matin)

▲ Pour les nuls en histoire

Le sexe du chevalier d’Eon enfin dévoilé !

Vive Tonnerre ! C’est un souhait, pas seulement une exclamation, car la ville a connu des heures difficiles. Tonnerre, sa fosse Dionne, son chevalier d’Eon, dont le mystère vous sera enfin révélé à travers les souvenirs de famille rassemblés par un de ses descendants, ou apparentés : Philippe Luyt, érudit passionné par la vie du célèbre diplomate et espion de Louis XV, a racheté cet hôtel particulier construit par le père du chevalier au début du XVIIIe. Le chevalier (ou plutôt la chevalière, entre 1779 et 1786) recevait ses hôtes illustres dans le grand salon du rez-de-chaussée ou dans sa salle à manger d’été. Un polar paru en début d’année, dans la collection Babel noir (« Tuez qui vous voulez », par Olivier Barde-Cabuçon) vous fait revivre, non sans humour, un épisode inédit de la vie du chevalier. Allez le lire en terrasse, en vous offrant une dînette locale savoureuse place Marguerite de Bourgogne, dans la boutique transformée en grignoterie par Chantal Prieur.

Le Musée du Chevalier d’Eon : 22, rue du Pont, à Tonnerre.

06-13-02-04-63. ou 06-86-37-25-63.

Tlj sf mer, mieux vaut tél.

Autour du Pressoir : pl. Marguerite-de-Bourgogne.

Tél : 03-86-54-81-05. Tlj en saison, 11h-19h. Assiette ou plat du jour.

© S.Wahl

▲ Pour les vieux gamins ▲ Pour les sportifs

Le Musée du Son à Saint-Fargeau

C’est à croire que l’Irancy donne des ailes ! trois copains se sont lancés dans l’organisation de la première course de caisses à savon du village. Pour qui connait bien le vignoble bourguignon, l’évènement devrait être à la hauteur, car les lacets et la route bordée de vignes et de cerisiers, sont aussi le terrain de jeu de la course de côte du village… Rendezvous le 15 août, mais en descente évidemment ! Bricoleurs de tous poils, il vous reste quelques semaines pour concevoir l’engin de vos rêves d’enfant…

Avant le son-et-lumière du château, une visite qui fait du bien. Enquête-jeu avec son smartphone, en plus. Le musée présente plus de 1 000 pièces de cet appareil dans lequel Prokofiev voyait une « invention du démon » : le phonographe, ou gramophone (suivant son fabricant : Edison ou la Deutsche Grammophon). En verre, en cuivre, en bois, en étain, certains fonctionnent encore très bien. Des pièces rares, des curiosités et quelques révélations : le juke-box existait dès les années 1910 et il s’appelait phonotable.

Impressionnante machine orchestre pneumatique de 1930. Également des radios et instruments de musique mécaniques : le limonaire, l’orgue de barbarie et le piano bastringue (du karaoké avant l’heure !).

© IS

Course de caisse à savon à Irancy le 15 août

Facebook : irancy-caisse à savon comite.fetes-irancy@laposte.net

http://aventureduson.wix.com/aventure-du-son

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La BFC en folie !

◄ Interdit aux hommes

Retour vers le passé à Avallon Ambiance 50’s et 60’s chez Les Pipelettes. Ancienne acheteuse dans le prêtà-porter de luxe, Cécile Baland s’est lancé le pari d’ouvrir une boutique 100% vintage à Avallon. Son objectif ? Proposer des pièces uniques et très féminines.

Fait pas salon de thé, mais il y a toujours « Dame Jeanne » dans la grand-rue pour faire la dînette entre fille (là, les gosses et les maris sont admis, s’ils sont sages) Les Pipelettes Vintage : 3 place du Général-de-Gaulle à Avallon https://www.facebook.com/Les-Pipelettes-Vintage-292255417605509

Pour les nuls en histoire ►

Ancy-le-Franc se met en quatre

Château d’Ancy-le-Franc : ouv juil-août tlj sf lun matin, 10h30-18h. Visite guidée du château + visite libre du parc : adultes 13€ - enfants 8€ Hostellerie du Centre : 34, Grande-Rue, à Ancyle-Franc. 03-86-75-15-11. hostellerie-du-centre. com Pour ceux à qui l’art donne faim, à deux pas du château. Equipe jeune, carte intéressante et terrasse.

Une soif de

l’Yonne

ANDRÉ MAIRE

Château d'Ancy le Franc © Studio Morize

Peintures et dessins

Noyers pour les nuls ►

Madagascar ---- Martinique ---- Vietnam

Un après-midi au musée Vous avez décidé de visiter l’Yonne mais il pleut des cordes ? Allez voir le Musée des Arts naïfs et populaires de Noyers ! Installé dans un ancien collège (XVIIe s), il fut conçu à l’origine comme un « cabinet de curiosités » par un érudit local. Il présente aujourd’hui une des plus belles collections d’art naïf de France, des œuvres d’artistes inconnus cotoyant celles des grands maîtres. L’occasion aussi de découvrir l’exposition consacrée au peintre André Maire, un aventurier dont l’œuvre représente tous les Au Musée des Arts Naïfs et Populaires de Noyers-sur-serein paysages du monde.

Musée des Arts naïfs et populaires de Noyers : 25, rue de l’Église.

1er Juin au 31 Août 2016 Tél : 03-86-82-89-09. www.noyers-et-tourisme.com 25 rue de l’église 89310 Noyers/serein

03.86.82.89.09 ou musee-de-noyers@wanadoo.fr

Serein(s) à Noyers

Deux lieux pour grignoter ou boire un verre.

La cour pavée des Granges, c’est l’endroit idéal pour faire une pause gourmande, en journée. Installés dans des anciennes écuries, on déjeune rapidement de bons plats maison ou on s’arrête pour prendre le thé avant de repartir visiter le village de Noyers, classé dans « Les plus beaux village de France ».

Les Granges : 7 promenade du Pré de l’Échelle, à Noyers. Tél : 03-86-5545-91. Ouvert ven-lun et jours fériés 12h-18h, plus ven 19h30-23h.

◄ Tout nouveau à Noyers, Rouge et Blanc, est « LE » lieu sympa pour passer une bonne soirée au cœur de la cité médiévale. Laetitia et Denis font partager des petits trésors du terroir local, comme les charcuteries de la Maison Paillot, les salaisons de la Boucherie du Serein ou les fromages de Sylvain, dont on vous cause par ailleurs (pour parler local). Côté vin, la carte oscille entre bourgognes et bordelais, oui, la famille de Laetitia est de là-bas ! Autant dire qu’ici la gourmandise n’est pas un vilain défaut !

Rouge et Blanc : place de la Petite-Étape-aux-Vins.

Rouge et Blanc © S. Wahl

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Copyright : Musée des Arts Naïfs et Populaires

Pour ceux qui en veulent toujours plus, 4 visites en une ! Direction Ancy-le-Franc et son étonnant palais Renaissance situé au cœur d’un parc de 50 ha. Trois expo accompagnent la visite du château, de mars à octobre. Parmi celles-ci, des sculptures figuratives et animalières ont investi la clairière tandis que des paysages de Bourgogne s’invitent dans la cuisine d’été à travers les toiles de deux artistes. L’un d’eux, vous le connaissez déjà si vous êtes fan de Bing Bang, car il était en couverture du numéro 66, consacré au petit théâtre de la grande région. Et les personnages hallucinés de Maxime Frairot semblaient poser exprès pour une photo de groupe devant le conseil régional.

Pour les nuls en histoire ►

So chic, so vert ▼

À 21 km de Noyers, l’un des plus beaux villages féodaux de Bourgogne, et l’un des moins connus.

La reine Brunehaut y aurait vécu au VIe s, d’où son nom (Mont-Royal). Une grande rue qui grimpe entre la porte d’En-Bas et la porte d’EnHaut, des maisons des XVe et XVIe s flanquées de tourelles, d’échauguettes, et en haut du village, sur une terrasse d’où la vue porte jusqu’au Morvan, l’ancienne collégiale édifiée vers 1170. Pour voir revivre ce décor, assistez au spectacle de rue historique donné en juillet-août. Costumés et prêts à tout, une centaine de figurants en costumes vous feront revivre cette période pleine de faste et de violence. Entrée gratuite.

Un lieu secret de Puisaye, qui donne une toute autre image de ce pays que certains ne font que traverser, entre Paris et la Côte d’Azur, pour s’arrêter ici. Des chambres d’hôtes parmi les plus chics de la BFC, sur résa, et un « Jardin remarquable » visible par tous. C’est un tableau grandeur nature que vous allez découvrir. Roses, lavandes, hortensias… Balade dans ce jardin botanique à la française pour le plus grand bonheur des yeux (et du nez !). N’oubliez pas d’aller jeter un coup d’œil au potager (1600m²) et à l’orangerie !

Montréal en Lumière

Jardin secret de Puisaye

Le Jardin de La Borde : Leugny (dans les environs de Toucy). Tél :03-86-47-69-01 la-borde.eu Mi-mars à mi-nov, ts les mar et derniers jeu et dim du mois.

Montréal : Le ven. 29/07 et sam. 30/07 ; le ven. 05/08 et sam. 06/08 ; à partir de 21h15 Marché de producteurs : place du Prieuré, mi-avril à mi-oct, tous les mercredis, de 17h30 à 20h.

Château de Faulin © S. Wahl

Jardin de La Borde

● Ruines et tête de veau ▲ Pour les nuls en histoire

Château-Faulin, c’est fou !

Si, en longeant le canal, vous pensez avoir reconnu le décor d’un film, vous avez gagné le droit de revoir un des grands classiques du cinéma : c’est là que furent tournées, il y a cinquante ans, certaines scènes souriantes de La Grande Vadrouille. L’histoire de cette ferme forte mérite d’être contée par le propriétaire luimême, ou par un guide, en été, tout autant que l’histoire des innovations techniques recensées au fil des salles. Le projet du propriétaire du château, ingénieur de métier, est de faire revivre, à travers des documents et des objets chinés ici ou là, l’histoire des hommes qui « blasonnaient plus haut que leur écu » comme celle des inconnus qui permirent au monde agraire d’avancer, des architectes qui permirent de passer du roman au gothique, des navigateurs qui apprirent à croire à leur bonne étoile... Il propose des travaux pratiques sur le temps (celui des hommes, enfin compté) à faire en famille.

Musée de l’Innovation technique médiévaleChâteau Faulin : 89660 Lichères-sur-Yonne. chateau-faulin.fr Tél. 06-09-74-00-68. Ouv le dim, jui-août, 15h-18h, et les w-e, sur rdv.

L’auberge du Camp de Cora On connaît Arcy-sur-Cure, ses grottes, on connaît moins, à 5 km de Saint-Moré, Le Camp de Cora, site archéologique, ancien village retranché celte, et poste fortifié sur la voie Agrippa. Resto tout à côté pour ceux que les vieilles pierres n’inspirent pas.

Repris par un couple passé du monde des médias à celui de la restauration. Sauvetage réussi ! Plats faits maison (tête de veau le jeudi sur commande) et bonne ambiance sont au rendez-vous. Quelques concerts de temps en temps.

Auberge du Camp de Cora : à Saint-Moré.

03-86-52-43-98. Tlj à midi sf mar.

Avec les mômes ►

Des Dames qui éclusent bien

L’Ecluse des Dames, c’est juste une ancienne maison éclusière le long du canal du Nivernais reconvertie en un bistrot sympa par Marie et Elvina qui ont tout compris au monde du tourisme. On y rempli son panier de produits du terroir, on mange un morceau avant que les p’tiots aillent sauter comme des fous dans les filets du Parcabout, installé de l’autre côté de la rive, au milieu des arbres.

L’Ecluse des Dames-Parcabout : route de Séry, 89460 Prégilbert. Port. : 06-81-53-02-10 ou 06-27-55-51-82. http://www.eclusedesdames.com/

Ecluses des dames © S. Wahl

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La BFC en folie !

La Nièvre

en folie « Prêt à envoyer du pâté on espère ? Viens balourder tes grolles si t’es pas un nazebroke ! File chez tonton Dédé lui faucher ses bretelles, pique la 102 toute déglinguée à mémé Monique et c’est parti mon kiki !

Direction Luzy pour le Rock’a’Bylette. » Tatie Bernie « C’est la troisième édition du Rock’a’Bylette et le record du lancer de pantoufle est toujours de 27 m, t’as intérêt de te remuer les fesses » ! Impossible de refuser ça à notre Tatie Bernie. Toute l’équipe de Bing Bang va débarquer, à commencer par Tonton Guillaume, avec son béret. Sacré été qui nous attend, dans la Nièvre, d’autant qu’on a une lointaine aïeule à célébrer. Canonisée, qu’ils disaient.

Tonton, il a retenu « canons », pensé Pouilly-Fumé et remis sa tenue de super-héros.

Rock'a'bylette © Galorbe

Pour les fêtards

►

Festival Rock'a'Bylette à Luzy http://therockabylettevintagefestival.com

Pour cette 3ème édition, le village de Luzy reprend des allures d’antan pendant quelques jours. C’est l’occasion ou jamais de sortir la 2 CV du garage et de préparer son plus beau brushing pour venir passer un week-end en immersion dans les années 50 (voire 60-70) dans une ambiance des plus folles. Au programme : ciné drive-in, concerts endiablés, expos de vieilles voitures, marché vintage, course de solex… et bien d’autres surprises toutes plus fun et rétros les unes que les autres ! Pourquoi croyez-vous que Tonton Guillaume est déguisé comme ça ? Il se prépare pour la soirée super-héros du vendredi soir. Bernie lui a expliqué comment ça se passe : « Faut des bottes, une cape, un masque et surtout faut enfiler son slip par-dessus son froc ! D’ailleurs si tu l’enfiles comme pas 2, y’aura même un concours d’enfilage de slip ! Si t’as pas d’bol et qu’t’es r’calé, tu pourras quand même te joindre à la parade des mobylettes, te pavaner sur ton brélon dans les rues d’Luzy et te faire accueillir par la fanfare du festival sur le champ d’foire pour un apéro bien mérité ! » Seul mot d’ordre, à rajouté l’oncle Andrew : Don’t forget to be vintage !

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© DR

▲ Pour dormir à Poil

Cabanes lacustres et chambres d’hôtes du château d’Ettevaux Plutôt que de vous changer dans la voiture, à Luzy, réservez une chambre d’hôtes à Ettevaux, ou mieux encore en gîte, si toute la tribu est de la partie. Faites gaffe quand même : c’est en canot qu’on rejoint les cabanes sur pilotis, isolées sur un plan d’eau verdoyant.

Terrasse pour l’apéro, pièce à vivre au rez-de-chaussée, chambre à l’étage, toilettes sèches et douche solaire, rien ne manque pour un séjour rigolo-trappeur écolo ! Pour ceux qui préfèrent la vie de château, chambres dans les étages. Gîtes pas tristes dans la maison du jardinier et les anciens haras pour la tribu.

Chambres d’hôtes du château d’Ettevaux : Ettevaux, 58170 Poil. Port / 06-66-59-66-47. ettevaux.fr cabanes-lacustres.fr À env 15 km au nord-est de Luzy.

▲ L’art des champs

Broc'Art © L'oeil à facettes

Broc’Art à Sardy-les-Epiry ▲ Il y a 150 ans…

Bernadette de Nevers Un son et lumière exceptionnel célèbrera en juillet Bernadette Soubirous, la petite sainte de Nevers, et racontera sa vie, de sa naissance à Lourdes en 1844, à sa mort à Nevers en 1879. C’est ici, où elle vécut les treize dernières années de sa vie, que son corps est précieusement conservé, dans une châsse de verre et de bronze, dans la chapelle de l’ancien couvent Saint-Gildard, aujourd’hui Espace Bernadette Soubirous (visite gratuite).

C’est pour Nevers qu’elle décide de quitter Lourdes, afin de s’engager auprès des Sœurs de la Charité. Elle a 22 ans, on est en 1866, il y a 150 ans. Pour fêter cet anniversaire, un spectacle sera présenté à la tombée de la nuit dans les jardins de cet espace où Bernadette aimait se promener et prier.

Pour évoquer la vie modeste de Bernadette Soubirous, Marie-Cécile du Manoir a écrit le scénario du spectacle, avec un texte que dira de sa voix envoûtante le grand Michael Lonsdale.

Jusqu’au 20 septembre, ce village de 150 habitants, perdu au cœur de la campagne nivernaise, se transforme en galerie à ciel ouvert. Sur chaque mur, chaque porte de grange, chaque poteau électrique, on découvre en grand format une peinture, une photo, une sculpture, une gravure, un dessin… L’objectif cette année : 60 œuvres sur chaque site, soit 60 artistes qui se rassemblent pour faire prendre l’air aux urbains.

Expo, mais aussi concerts, lecture-spectacle, visites guidées et soirée cinéma en plein air.

Les œuvres sont en vente au Drugstore de Corbigny - Tél. 0345809191 Rens : 0612826149 - www.facebook.com/loeilafacettes/timeline

Infos et Réservations : 06 81 02 61 92 http://spectaclebernadette-nevers.com/ FB : Spectacle Bernadette à Nevers

© Compagnie Five Foot Fingers

◄ L’art des villes

Deux Nœuds Verts… depuis 1898

Oubliez tout ce que vous savez sur le célèbre « bleu » de Nevers. Installés depuis peu sur le quai de Mantoue face à la Maison de la culture et à la Loire, Carole Georges et Jean-François Dumont, 4ème génération, vous invitent à découvrir ou redécouvrir leurs collections qui donnent un souffle nouveau à la © Faiencerie Georges faïence neversoise. Fabriquée dans la pure tradition, chaque pièce est unique et raconte une histoire inspirée des rencontres avec les artistes locaux, du paysage architectural local, dans un esprit résolument contemporain. Incontournable, la gamme NEC, fruit de la rencontre entre la Faïencerie Georges et le designer Alnoor.

Faïencerie Georges : 7 quai de Mantoue, à Nevers, mar-sam. Tél : 03-86-61-09-12. www.faienceriegeorges.com/

Les z’accros d’ma rue

▲ Jusqu’au 10 juillet, la 17ème édition du festival neversois met en lumière l’art de rue sous toutes ses formes : le théâtre, le cirque et la musique.

Des dizaines de compagnies vous donnent rendez-vous dans les rues de Nevers et de l’agglomération autour d’animations toutes plus déjantées, drôles et loufoques les unes que les autres ! De quoi en prendre plein la vue, pour les petits et grands enfants ! www.zaccros.org

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La BFC en folie ! ▲ Pour les curieux

Varzy ? Vas-y vite !

Collection Auguste-Grasset © Agents numériques CD58

Halte plaisante dans cette bourgade qui cache, au milieu de ses maisons serrées et dans un environnement de collines boisées et de gais cours d’eau, un étonnant musée. Auguste Grasset (1799-1879) s’intéressait à toutes les sciences et tous les arts. En témoignent 3 500 objets aujourd’hui réunis dans ce cabinet de curiosités, allant d’impressionnants sarcophages à quelques pièces majeures (le cavalier en faïence de Nevers notamment, 1734) en passant par un rare fragment de texte cunéiforme assyrien. Le salon de musique met en scène de manière sonore une vingtaine d’instruments anciens (XVIIe-XIXe).

Le Musée Auguste-Grasset : à Varzy. Tél. 03-86-29-72-03. varzy.fr Tlj sf mar, 13h30-18h30.

Les-Nids-perchés-St-Vérain © DR

Pour faire son nid

▲ Bienvenue dans un monde insolite de ravissantes cabanes perchées dans un bois. Confort optimal, puisque toutes avec salle d’eau. On gîte au « Nid penché », à moins de rouler pour une nuit space dans le « Nid sphère ». Le « Nid sur l’eau » convient parfaitement aux familles de Crusoë, à moins d’opter pour la chambre dans la grange.

Ici, comme on choisit son lit, on se couche.

Les Galants : 58310 Saint-Vérain. P. : 06-60-71-56-57. lesgalants.fr A 7 km du village de Saint-Amant-enPuisaye.

● Pour se lécher les babines !

Le Chat, on l’aime Lac des Settons © DR

▲ Allez les bleus !

Le lac des Settons : pavillon bleu lui aussi Cette année encore, la plage de la Presqu’ile du lac des Settons fait partie des 53 communes continentales à obtenir le label Pavillon Bleu ! Ce que cela signifie ? La garantie d’une eau de baignade excellente. Dès cet été, profitez-en pour vous baigner, faire du paddle, de la planche à voile...

Rendez-vous à la base de loisirs Activital où vous trouverez tout ce qu’il vous faut pour profiter au mieux de ce lac de 350 ha au cœur du Morvan ! http://www.activital.net/

Laurent Chareau, on l’a connu parisien stressé, dans une rue où l'on avait du mal à circuler, au pied de Montmartre.

Il a repris il y a quelques années ce café de campagneépicerie pour en faire un lieu à son image, gentiment décalé et accueillant, où l’on peut venir boire un verre de blanc le matin, au bar, pendant qu’il prépare les plats du jour, inspirés par le marché. Du vivant, de l’instantané, du parfumé, du rebelle parfois. Carte des vins à l’image de la maison.

Le Chat : Villechaud, à 5 km de Cosne-Cours-surLoire. Tél. 03-86-28-49-03. Tlj sf dim soir, lun et mar.

Formules et menus 15-27 € au déj mer-ven, puis 22,50-45 €.

◄ Pour ceux qui se font du cinéma

Parties de Campagne à Ouroux-en-Morvan 9ème édition du Festival du film court organisé par l’association Sceni Qua Non du 13 au 17 juillet. Compétitions en tous genres (1 200 films), cartes blanches à des réalisateurs de courts, ciné-concerts, rencontres avec des professionnels du court-métrage, projections en plein air et beaucoup d’autres surprises. Ambiance conviviale garantie entre festivaliers et habitants des villages alentour, réunis pour vivre au rythme du cinéma durant 4 jours. http://sceniquanon.com/parties-de-campagne/

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Back to the 60’s à Brinay

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▲ Pour les nuls en géo

Flottage story

Faites un tour à l’Écomusée du Flottage, à Clamecy, si vous avez manqué la remontée historique des trains de bois jusqu’à Paris l’été dernier. Ici perdure l’âme du flottage, dans le siège d’une association dynamique qui s’efforce de perpétuer la tradition en organisant des démonstrations (comme la Fête du Flottage en juillet) et en faisant visiter sa collection.

En contrebas du pont, suivre le canal vers la maison éclusière pour découvrir ces pertuis qui servaient à réguler les eaux et à arrêter le bois. C’est ici qu’ont lieu chaque année les joutes nautiques, le 14 juillet. Enfin, si vous passez par là le second dimanche d’août, ne manquez pas la Descente bidon. Un semblant de course à bord d’embarcations improbables, bricolées avec tout et n’importe quoi. Dégustation de cuisses de grenouilles à l’arrivée.

▲ Une adresse à découvrir ou redécouvrir pour les amateurs de décoration vintage : la boutique Bakelite à Brinay, entre Nevers et le Parc naturel du Morvan, à deux pas du canal. Et pour une immersion totale dans les 70’s, Bert & Gert, les propriétaires des lieux vous invitent à séjourner dans leur gîte, un appartement à la décoration d’époque mêlant meubles en formica et vaisselle fleurie, ce qui n’empêche pas le confort moderne, le climatiseur et la piscine dans le jardin. Quant aux chambres de « La Foire des Ducs », elles portent toutes les noms de nos bons ducs, fallait oser ! Si vous demandez d’où les garçons tiennent cet humour, vous comprendrez mieux en rencontrant le duo au Bar Parazar, l’endroit parfait pour déguster sur la terrasse leurs bières (et leur humour) belges. www.bar-parazar.com | www.lafoiredesducs.com

Pour les nuls en histoire ►

E-Randonnée : Les chemins de mémoire Passer du rire aux larmes, dans le Morvan, c’est facile.

Revivez les moments d’histoire qui ont marqué les villages du Morvan à travers 8 étapes des Chemins © DR de mémoire, racontant les maquis. Les promeneurs sont équipés de tablettes avec accès à un guidage GPS qui délivre des informations multimédia tout le long du parcours, mises à disposition, le temps de la balade, par l’Office de Tourisme du Morvan des Lacs, à Lormes.

Terminez votre promenade en visitant le nouveau Musée de la Résistance en Morvan ! À Dun-les© DR Places, un bouleversant centre d’interprétation ouvert en 2016, où l’on peut entendre les témoignages des survivants et mieux comprendre comment se reconstruire, physiquement et moralement, après un tel drame. Le village, pillé puis brûlé par les soldats allemands qui fusillèrent 27 hommes, a été surnommé l’« Oradour nivernais » non sans raison. www.museeresistancemorvan.fr/ Plus d’infos : Office de Tourisme du Morvan des Lacs

Pour les nuls en histoire (suite et fin) ►

Histoire des nourrices du Morvan : une histoire partagée, un musée inspiré L’histoire des nourrices et des enfants de l’Assistance publique a façonné l’identité du Morvan.

Depuis la fin du XVIIIe siècle, elle a concerné plusieurs dizaines de milliers d’enfants, de femmes, de familles… Ce sont ces destinées individuelles et collectives qu’a souhaité retracer ce musée tout beau tout neuf installé à Alligny-en-Morvan. Vous cheminez dans l’espace d’expo comme dans un village, de maison en maison, à travers un parcours vivant. Certes le sujet n’est pas hyper funky, mais avec un univers graphique sobre et attendrissant et une scénographie tout en douceur signés de l’agence dijonnaise les Pistoleros, le musée réalise un coup de maître : raconter cette histoire - ou plutôt ces histoires - avec le ton juste et dans un environnement plaisant signé d’un cabinet d’archis local (Ateliers Correia à Saulieu). Le Musée des Nourrices c’est aussi un café canon pour grignoter ou siroter, une boutique et des chambres d’hôtes résolument contemporaines tenues par les très sympathiques François et Marion. Franchement, ça vaut le détour !

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Le Bourg, à Alligny-en-Morvan.

Tél. : 03 86 78 44 05 - Ouvert tous les jours de 10h à 18h sauf le mardi et 7j/7 en juillet et août. www.museedesnourrices.fr

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La BFC en folie !

Country break en

Saône & Loire

Pour les Parisiens, c’est déjà le sud. Ils arrivent en short à Cormatin pour faire un break, se demandent quand on va enfin reconstruire Cluny et sont ravis de partir à bicyclette sur les pas de La Martine, même s’ils ne la rencontrent jamais.

Pour les Bourguignons du Nord, c’est une terre qu’ils jalousent parce qu’il s’y passe plein de choses, chaque été. country-break-bourgogne.fr destination-saone-et-loire.fr

© CUCM-D.Busseuil

▲ Pour les curieux

Écuisses à l’ère… du tourisme industriel

© Village Toue

Toits de tuiles vernissées, façades et balustres aux décors en céramique : la Villa Perrusson, demeure bourgeoise s’il en est, véritable show-room du savoir-faire de cette famille d’industriels, a décidé de se montrer au grandjour. Après un an de travaux de réhabilitation, le parc paysager à l’esprit 19ème et les façades de la Villa Perrusson connaissent une véritable renaissance. creusotmontceautourisme.com

▲ Pour les marins d’eau douce

Digoin à toue et à toi

Amarrés sur un étang paisible, à 5 mn du centre de Digoin, vous pourrez larguer les amarres à bord d’une toue cabanée toute de bois vêtue (accès à pied ou en barque).

Dépaysement total. Cette embarcation cabane 4* à fond plat (intérieur 25 m2 et terrasse 10 m2) offre une vue imprenable sur la nature. La chaleur du bois et son aménagement convivial en font un lieu propice à la détente et à l’intimité ou aux retrouvailles en famille. Pour jouer au foot, par contre, c’est pas ça. village-toue.fr

Pour voir de vrais gens ►

Louhans, son marché, sa tête de veau, son apothicairerie

Ne ratez pas le marché du lundi matin dans la capitale de la Bresse. Un des cent plus beaux de France, un des plus insolites surtout.

Arrêtez-vous sous les arcades pour goûter à la corniotte, profitez de la vie, des couleurs, des trognes et des accents du terroir. Et faites comme les habitués, tapez-vous une tête de veau en terrasse de bon matin.

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© Ville de Louhans Châteaurenaud

◄ Pour les feignasses en vélo

La TransMâconnaise, ça se déguste « Maillot jaune » s’abstenir, la TransMâconnaise est avant tout une « randonnée épicurienne à vélo électrique ». Une ode au tourisme doux organisée le 2 jullet dans les vignobles du Mâconnais et du Beaujolais. Au programme de cette rando d’un style nouveau : quatre boucles de 30 ou 50 km au choix et des retrouvailles animées le soir autour d’un mâchon mâconnais.

TransMaconnaise éléctrique ©P.Sand

transmaconnaise.com

Pour les Fêt’arts ▼▼

Chalon dans la Rue, 30 ans après !

30e édition pour Chalon dans la Rue du 20 au 24 juillet. Ce qui n’était au départ qu’un petit festival pour théâtreux avides de liberté est devenu un festival transnational des arts de la rue qui attire plus de 220 000 spectateurs autour d’un millier de représentations proposées par 180 compagnies venues du monde entier. Extravagance, créativité, esprit festif et gratuité sont les maîtres mots d’un événement tout simplement incontournable. Voilà, c’est dit. chalondanslarue.com

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▲ Pour faire des ronds dans l’eau

Bourbon-Lancy, CeltÔ…much Bourbon-Lancy, c’est pas trop fun comme destination, mais à défaut d’une cure de bonne humeur, vous pouvez en profiter pour vous relaxer. Après 4 ans de travaux, CeltÔ, l’espace bien-être des Thermes de Bourbon-Lancy, fait peau neuve. Au programme : un nouveau bassin extérieur, ouvert été comme hiver, avec marche à contre-courant, jets, massages, tapis à microbulles, banquette de relaxation… le tout, à l’eau thermale. Autre nouveauté, le CeltÔrium, un hammam géant plongé dans l’obscurité. Non, n’allez pas tout de suite vous imaginer des choses, on est en Bourgogne, pas au Maroc ou en Asie ! celto.fr

© DR © DR

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▲ Pour les plus terre à terre

Marché des potiers à Cluny Rendez-vous artistique à ne pas manquer, à la mi-août, si l’on aime la poterie, évidemment. Sinon, profitez-en pour revoir Cluny, ses haras, ses bistrots, sans parler du reste. Une cinquantaine d’artistes présentent leurs plus belles créations. On les applaudit d’avance. Manifestation en plein air dans le cadre du Parc Abbatial de Cluny. cluny-tourisme.com

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La BFC en folie !

Bibracte Musee © A Maillier

Bibracte © Laurent Navarro

Pour les nuls en histoire ▲►

L’Afrique à Bibracte

Bibracte est à la fois un site archéologique et naturel, un musée contemporain conjuguant histoire, science et interactivité, et un centre de recherche européen animé par des archéologues de toute l’Europe. Situé à 25 km d’Autun sur les sommets du Morvan, Bibracte continue d’être fouillé chaque année et de raconter, de manière innovante, la vie quotidienne dans l’une des premières villes d’Europe, il y a 2 000 ans. Mais pas que, puisque l’expo de l’été est sur le thème : « un âge de fer africain ». bibracte.fr © DR

◄ Pour dormir dans de beaux draps

Le château de Couches vous fait marcher Le château de Couches ne dort plus que d’un œil depuis qu’y vivent Patricia Poelaert et son mari (ici, dans la demeure de Marguerite de Bourgogne, on met les femmes en avant). Nombreuses animations chaque année pour faire vivre cet impressionnant ensemble fortifié du XIIe posé dans les vignes AOC des Côtes du Couchois Pinot Noir. En 2016, la dynamique châtelaine lance un jeu d’aventures oenotouristique sur tablette numérique. A pied ou à vélo, on suit un parcours de 3,5 km ponctué d’intrigues et de haltes chez des viticulteurs pour percer les secrets de ce vignoble.

On peut aussi séjourner chez la Guite (chambres d’hôtes à partir de 190 €, tout de même) et s’immerger dans son patrimoine naturel, culturel et oenologique. chateaudecouches.com

Country break en

Pour les feignasses et les poètes ►

Rimbaud-Bikeboard à Plottes

Saône & Loire

Pas besoin d’être intello ni sportif, ni même admirateur de Verlaine ou Rimbaud pour participer à ces randonnées éco-ludiques en e-bikeboard (un véhicule électrique à 3 roues innovant homologué route, regardez le site !). Toutes sont accompagnées. Votre guide, géographe de formation, vous contera le paysage, son agencement mais aussi son histoire, qu’elle soit petite ou grande... Prise en main et randonnées de 30 minutes à 2h15 sur ce redoutable engin, ludique, sûr, stable et procurant des sensations incroyables à tous les types de conduite. www.rimbaud-bikeboard.com

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© Studio Plottes

◄ Pour les boit-sans-soif

© Kurt Gross

Chambres d’hôtes dans des tonneaux Les propriétaires de ces cinq oenotonneaux en bois sont vignerons, on s’en serait douté. Et si vous hésitez avant d’y aller, parce que vous avez pris du poids ces temps-ci, rassurez-vous : ce ne sont pas les traditionnels tonneaux qui cuvent leurs vins d’ordinaire dans les caves. Plutôt des roulottes sans roue où on tient à quatre. On est dans le nord du Mâconnais, donc ici des visites avec dégustations s’imposent. www.closdugrandbois.fr/oeno-tonneaux

▲ Pour les amis des bêtes © Fauconbrionnais.com

▲ Pour des balades hors du commun

L’Echappée Morvan d’Ailes

Rien à voir avec l’Aigle Noir de Barbara. Ici, les oiseaux vous suivent et vous frôlent, en toute liberté. Chacun avance à son rythme, ou au rythme des oiseaux, à travers les paysages du Morvan, entre Bibracte et Uchon. Plusieurs formules : «La P’tite Balade» d’1h et «La Rand» de 2h. Le must ? La journée initiation : vous participez, on vous confie un oiseau ! (accessible à partir de 8 ans). Les parcours sont balisés et déterminés à l’avance. Uniquement sur réservation, ça se comprend. www.fauconbrionnais.com/

© Touroparc

Soigneur d’un jour à Touroparc (Romanèche-Thorins) Une autre façon de visiter le zoo, côté coulisses, comme à la télé.

Vous allez pouvoir découvrir le métier de soigneur pendant une matinée entière, en compagnie d’un soigneur du secteur zoologique de votre choix (fauverie ou vivarium ou éléphants/girafes/ rhinocéros). En petit groupe ou en individuel, le visiteur découvre les coulisses du parc et le travail auprès des animaux : nourrissage, soins, nettoyage, etc. » Passionnant. Pour tout renseignement et inscription, contacter Antoine par mail à pedagogie@touroparc.com ou par téléphone au 03.85.35.25.17 Visite uniquement sur réservation. www.touroparc.com

Pour les babas très cools ►

Gîte Peas and Love dans le Brionnais

Une famille qui quitte Milan pour un village isolé du Brionnais, une jolie petite maison (anciennement un four à pain) rénovée dans un esprit écologique et douillet, des repas à l’italienne partagés, et puis, pour que l’aventure continue dans le rêve et la bonne humeur, un camping-car qui avait pris sa retraite renové dans un esprit bohème et coloré. Les enfants adorent, les parents aussi, si le soleil est de la partie. Ateliers de cuisine animés par Donatella. www.peasandlove.fr

© peasandlove.fr

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La BFC en folie !

La Côte

d’Or,

j’adoore !

On a une copine parisienne qui va craquer quand elle découvrira la programmation de cet été en Côte-d’Or (et même ailleurs !). Les Climats, les Hobbits (mais là, elle risque de confondre), les Tractofolies, les rois du cyclisme, les bourrins, les finauds, la Cité du Verbe, tout ce qu’on ne peut pas vous montrer dans 4 pages mais que vous avez retrouvé « à l’affiche » au début du mag, elle va adoooooooorer !

Un sacré bon slogan pour une Côte-d’Or décomplexée, qui peut voir plus loin que l’horizon de ses vignes maintenant que l’Unesco l’a sacrée reine des Climats.

Hobbits © Y. Boisfard

▼ Pour une nuit de ouf

Halte chez les Hobbits !

Si vous ave la chance d’atterrir dans le Parc naturel du Morvan, vous apercevrez peut-être, autour d’un lac, un drôle de village à moitié construit… Prenez votre courage à deux mains, et enfoncez-vous dans cette terre mystique… Des elfes des forêts et semi-hommes vous accueilleront pour quelques nuits avec grand plaisir. Bon ça, c’est si vous êtes vraiment branchés « Seigneur des Anneaux ». Pour la version plus terre-à-terre, deux grands enfants ont décidé de tout plaquer pour se lancer dans un projet un peu fou : créer leur propre village. Et pas n’importe lequel ! Un village éco-citoyen avec toilettes sèches et tout et tout, un endroit hors du temps, poétique et ultra connecté avec la nature. Comme une sorte de réponse à la société de consommation, on y décèle l’envie de revenir aux fondamentaux et de répondre à des délires de gosses qui refusent de grandir. Le domaine fantastique de la Pierre Ronde vous invite donc à venir séjourner dans des maisons sous terre, tipis, yourtes ou autres habitations originales. Adeptes du vacarme urbain ou cartésiens solitaires, passez votre chemin !

Là-bas, tout n’est que nature et tranquillité. Trolls acceptés.

Domaine de la pierre ronde, Lac de Chamboux, Hameau de lavault, 21210 Saint Martin de la Mer, 03.80.84.13.07 domainedelapierreronde@gmail.com

◄ Pour les ermites

Culture Cube Cette année, inutile de vous enfuir au Cap d’Agde ou à Arcachon).

Prenez plutôt la direction de Frénois dans la campagne dijonnaise.

Frédéric Dansert y a posé son cube, une maison sur pilotis, ossature bois écolo au style résolument contemporain côtoyant un moulin du 19e siècle et dotée d’une terrasse surplombant l’Ignon. Farniente, observation, pêche «no-kill», balade à l’ombre de la forêt, une osmose avec la nature...

Tout un programme !

© DR

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Chemin du Moulin de la Roche 21120 Frénois Tel. 03 80 35 11 54 www.pont-roche.com

Pour les sportifs ▼ ou les fans de mecs qui pédalent

Ça roule en Côte-d’Or, c’est l’année de la bicyclette !

La course des pro

Côte-d'Or Tourisme © R. Krebel

Elu « Destination vélo de l’année 2016 », le département organise le 13e tour cycliste de Côted’Or, du 8 au 10 juillet. 4 étapes, 21 équipes de 5 coureurs et 400 km sur le plateau le plus hard depuis la création de l’épreuve. Pour être certains de ne pas rater vos cyclistes préférés, rendez-vous : ven 8 juillet entre Nuits-Saint-Georges et Arnay-le-Duc ; sam 9 juillet entre Montbard et Châtillon-sur-Seine ; sam 9 juillet entre Chaillysur-Armançon et Bligny-sur-Ouche ; dim 10 juillet entre Dijon et Marsannay-la-Côte.

◄ Ça va piquer !

Un parcours hors-norme unique en France ! Le « National Moutarde Crit », course de vélo à pignons fixe sans freins, attire des coureurs du monde entier sur un circuit très technique et casse-gueule de 1,1 km. Ils joueront les équilibristes à Quetigny le 17 juillet. www.nationalmoutardecrit.com

◄ L’after du Tour de France Faites comme des milliers de spectateurs qui se pressent chaque année à l’événement pour admirer et peut-être approcher des vedettes du Tour de France : pointez-vous au Critérium d’après-tour de France, le jeudi 28 juillet aux Allées du Parc. Non, on ne pince pas les fesses des coureurs, Émilie ! contact@scodijon.fr​

◄ Touristes à roulettes Décidément, la Côte-d’Or mise tout sur le vélo : elle accueille la 78ème semaine fédérale internationale de cyclotourisme ! Le bon plan pour (re)découvrir les richesses historiques et culturelles du territoire à travers des parcours entièrement dédiés au vélo.

La gastronomie ne sera pas en reste puisque les nombreuses haltes offrent la possibilité de gouter aux bons produits du terroir. Ouf ! De quoi reprendre les kilos perdus pendant le trajet… Déjà 8 000 inscrits !

Pour faire comme eux, rendez-vous sur le site de l’événement.

Du 31/07 au 07/08 à Dijon et sur plusieurs sites en Côte-d’Or. http://sf2016.ffct.org/

◄ Vélo + rail = vélorail Le vélorail, un mix entre le vélo et le petit train, vous emmène au cœur de la vallée de la Vingeanne pour une petite virée bucolique. Moralité : si vous voulez profiter des paysages de la région, vous n’avez plus qu’à muscler vos mollets (et à vous acheter un cycliste à Décat’). © C. Sauvage - Côte-dOr-Tourisme

Ouvert tous les jours en juillet et août, de 11h à 18h ; 20€ le vélorail (5 personnes) ; 06.22.94.11.18

▲Pour une nuit avec toi (sans toit)

Nuits-Saint-Georges fait son show

Le festival Sons d’une Nuits d’été revient cette année pour sa 12ème édition.

La quarantaine de bénévoles du canton de Nuits-Saint-Georges nous a concocté un programme hyper éclectique : Thomas Dutronc, Gilbert Montagné ou encore Catherine Lara, vous aurez l’embarras du choix !

05/07 au 09/07, Parc du Château des Domaines Albert Bichot, rue du Général de Gaulle, 21700 Nuits St Georges ; 06.81.30.38.87 ; fabrice.boury@orange. fr; didier.carnet@u-bourgogne.fr

▲ Pour changer d’air

Les Tractofolies

Amateur de vieilles bagnoles, fan d’Astérix, gaga de chasse à courre ou en manque de chute libre, sachez-le, les Tractofolies font dans le mélange des genres. Regardez leur site, il y a vraiment de tout, même tata Simone pourra s’éclater au dîner dansant avec orchestre. Ils sont fous ces gaulois, ça doit être l’air de la campagne...

13/08 et 14/08 à Alise-Sainte-Reine ; tractofolies2016@gmail.com

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La BFC en folie !

Pour ceux qui sont allergiques au vélo ▼►

On dit des chevaux quand il y a plusieurs chevals Comme vous avez aussi le droit de détester le vélo, et que vous n’avez plus d’essence, on vous propose des alternatives, cet été : un cheval pour parcourir les Hautes-Côtes-deBeaune ou deux chevaux décapotables pour s’enfiler la route des vins cheveux au vent.

Agence 2CV Bourgogne Tours- 5 bis route de Pommard - 21200 Beaune 03.80.20.10.91 ; info@2cvbourgognetours.com

© PRE COUVENT ; R Krebel

◄ Pour votre régime de rentrée

Des pâtes made in Côte-d’Or Cet été, jouez la carte locale jusque dans vos salades de pâtes ! Basée à Châtillon sur Seine, l'équipe des « Epatantes de Bourgogne » propose des spécialités céréalières artisanales et surtout, des pâtes ! Les ingrédients utilisés sont tout doux, naturels, locaux, et pour beaucoup, issus de l’agriculture biologique. © DR

La Côte d’Or,

j’adoore !

Ferme de Combe Noire, 21400 Coulmier le Sec www.fermedecombenoire.eu 06.74.54.04.42 (contacter par mail ou téléphone pour s’en procurer) ; combenoire@gmail.com

◄ Pour un plouf avec toi

La Saône, la Saône, la Saône !

© Mino

Mieux que le Bateau-Mouche, le Vagabondo ! Depuis Saint-Jean-deLosne, choisissez la croisière commentée, la croisière repas, celle de 2h ou de 7h, à votre guise !

Bateau promenades Vagabondo, Quai National 21170 SaintJean-de-Losne, 06.07.42.75.54 bateau.vagabondo@orange.fr

Pour calmer les gosses ►

Allez rame, rame...

Une bonne idée pour faire taire vos mouflets ou les faire se lever du canap’ cet été : une promenade en écopagayeur sur la Saône. Sport et écologie s’allient pour vous faire découvrir les trésors de la rivière à bord d’un canoë-kayak. Partez de la Maison de l’eau d’Heuilley jusqu’à Lamarche-sur-Saône et profitez d’une balade familiale en douceur...

Bords de Saône 21270 Heuilley-sur-Saône ; 03.80.47.81.37 ; mepn@orange.fr

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© DR

Pour ceux qui aiment les tonneaux ►

Dormir dans une cuverie

Oui, bon, d’accord, c’est un peu la mode, mais on ne va pas se plaindre ! Tranformée en grande (et splendide) maison, cette ancienne cuverie planquée, dans le village de Savignylès-Beaune, va faire des envieux. 4 chambres, 9 couchages, avec en prime la possibilité de siroter un bon petit verre de Savigny premier cru au bord de la piscine… Franchement, ça fait rêver.

La Cuverie de Citeaux, 5 rue Paul Maldant, 21420 Savigny-lès-Beaune ; 3 300 à 3 600 €/semaine ; 1 100 € / week-end ; 06.09.31.31.41 cuverie@cuveriedeciteaux.com

▼ Pour passer à table

Un nouveau resto sur la route des vins Foire vintage

2016

Pour se sentir comme à la maison mais en mieux, rendezvous à l’Agastache. Caroline et Nunzio ont choisi Volnay pour ouvrir le resto tout beau tout bio : déco d’inspiration industrielle, cuisine simple comme on l’aime avec des produits de saison. Ici, on vous l’annone, tout est fait maison !

De la mise en bouche aux gourmandises qui viendront accompagner votre joli café aux saveurs italiennes… Même le pain ! C’est dire !

CO BAL DISIT U T A R G let l e à2partjirudei22l H

◄ Sombernon organise sa 1ère Foire vintage et fait revivre la vie au village pendant les 30 glorieuses.

Entre films de Jacques Tati, véhicules anciens et défilé de mode sixties, le voyage dans le temps s’annonce étonnant. Nostalgiques ou aficionados de cette époque, viendez à « Sombernon dans le Rétro » !

ULAIRE F Ê T E P O Pu il le t le à3partjir de 10H

1 Rue de la Cave, 21190 Volnay, Ouvert midi et soir sauf dimanche et lundi ; entre 23€ et 44€ le menu ; 03.80.21.12.30 ; contact@lagastache-restaurant.com

création Chloé Dhont

au

ser Vene z vous amu et dan ser ieus es ! son des 30 glor

2 et 3 juillet, 21540 Sombernon ; 03.80.33.40.01 mairie@sombernon.fr

© Chloé Dhont Re j o i g n e z - n o u s s u r : c o m m u n e d e s o m b e rn o n

Pour se cultiver un peu ►

Conjugaisons d’artistes Mystérieuse Missery, au cœur de l’Auxois. Quand la ruralité prend sa revanche sur le monde, quand elle s’exprime et se lâche, cela passe par des rencontres, du théâtre, du partage, de la danse, du lien, de la musique et des résidences. La Cité du © Cité du Verbe Verbe est une vitamine artistique, un remède anti morosité, un concentré d’énergies locales et d’humanité. Programmation plurielle, talents croisés, la Cité du Verbe s’approprie chaque saison et redonne du sens au mot « culture ». Un bel endroit, bien conçu, bourré d’ondes positives, propice aux bouillonnements d’idées, aux débats, au choc des cultures et des émotions. Bref, la Cité du Verbe, c’est le petit théâtre de la vie, c’est une programmation qui vient secouer le quotidien.

Juillet : Karl Eberhard, théâtre nomade ; festival les Semailles avec El Gringo, théâtre nomade - soirée Alan Bennett - La Cité du verbe, Hameau de Saiserey 21210 Missery concert bal Danses et dits d’ici et là - concert Engrenages - Tarif spectacles 10 € tarif réduit - 12 € plein tarif 03.80.84.47.17 ; compagnie@eygurande.net Alma et les flûtes magiques, théâtre musicale.

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PUBLI CITÉ

On a testé l’appli

''Balades en Bourgogne'' Chez Bing Bang, j’étais vraiment le testeur idéal pour cette nouvelle appli gratuite. Néo-dijonnais, urbain et papa poule qui doit dénicher chaque dimanche une idée de sortie pour ses bambins. Téléphone greffé à la main, la première question qui me vient avant de partir en week-end, c’est chaque fois : « il y a de la wifi au moins ? » Alors, imaginez une vadrouille en rase campagne sans 3G... L’appli « Balades en Bourgogne » solidement installée, mes itinéraires chargés et le portable en bandoulière, je suis parti sur les chemins... à bicyclette, à pied et même en canoë !

Côte-d'Or Tourisme © F. Bonnard

Côte-d'Or Tourisme © N. Romain

La Voie des vignes, de Beaune à Santenay

Comment ?

A vélo

Durée : 2h15 - Longueur : 23 Km - Départ : Parc de la Bouzaise à Beaune - Arrivée : Santenay (attention, prévoyez le retour !)

Pourquoi ? Parce que c’est l’année du vélo en Côte-d’Or (j’en avais un encore correct à la cave) et le mois des Climats (j’y ai aussi entreposé quelques bonnes bouteilles).

Alors ? J’ai bu beaucoup d’eau en empruntant cette « véloroute » balisée de petits vélos blancs sur fond vert qui traverse les vignes. L’itinéraire de l’appli nous fait partir de Beaune, capitale du bourgogne (nuance toujours délicate à expliquer à un visiteur étranger, et même à un Dijonnais), et sillonner avec bonheur des petits villages aux noms connus dans le monde entier : Pommard, Volnay, Meursault…A chaque étape, les petites voix de l’appli nous proposent une véritable visite culturelle, ludique et historique. Fin du parcours à Santenay, à l’extrémité sud de la Côte-d’Or, où l’on peut admirer le dernier moulin en état de marche de la région. Bon vent, semble-t-il nous dire.

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Côte-d'Or Tourisme © R. Krebel

Sur les traces de Vercingétorix

Comment ?

A pied

Durée : 3 h - Longueur : 8.5 km - Départ et arrivée : Parking de la statue de Vercingétorix à Alise-Sainte-Reine

Pourquoi ? Parce que c’était l’occasion d’aller enfin visiter le MuséoParc Alésia et de voir la nouvelle expo sur l’Histoire de France racontée par la pub (j’avais déjà raté celle d’Astérix au grand dam de mes enfants).

Alors ? En irréductible gaulois, je n’ai pas rendu les armes malgré la rude montée qui mène sur l’oppidum d’Alésia.

Grâce au GPS embarqué et au guide audio de l’appli, j’ai suivi les traces de Vercingétorix le long d’un parcours agréable, calme et empreint d’histoire : paysages vallonnés, plaines, forêts et champs environnants. On nous fait emprunter la voie romaine Alésia/Sombernon et le chemin de Bibracte à Alésia. Fin de parcours au MuséoParc, l’étape incontournable. J’achète une BD pour les enfants, forcément.

Balades en Bourgogne

by Côte-d’Or Tourisme A pied, à vélo ou en canoë, ton phone randonne avec toi.

Balades en Bourgogne est une appli embarquée qui utilise le GPS et te libère enfin des problèmes de connexion. Un guidage audio se déclenche automatiquement pour t’orienter sur le bon itinéraire sans avoir à vérifier sur une carte. Et le must, des voix qui te racontent les petites et les grandes histoires de la Bourgogne. Des voix, ok, mais pas n’importe lesquelles : Georges Clooney ou Hugh Grant version french. Et ouais !

100 balades à pied, 300 km de véloroutes et 6 parcours à canoë, qui dit mieux ?

100 balades à pied, à vélo...

Disponible gratuitement sur l’Appstore, Google Play et windows phone store

BALADES EN

© Rozenn Krebel

BOUR G GNE

Comment ?

En canoë

Durée : 4 h - Longueur : 16 km - Départ et arrivée : base de plein air d’Auxonne, route d’Athée

Pourquoi ? Parce que je ne connaissais pas ce coin là et que je m’étais dit que c’était la balade idéale en été.

Alors ? Il faisait frisquet mais je me suis réchauffé à grands coups de pagaies. J’ai remonté cette grande rivière tranquille en suivant les conseils d’écotourisme de la petite voix de l’appli qui nous guide et nous rassure à la fois. Nouveau port de commerce d’Auxonne, vue sur les remparts de la ville, barrage de Poncey... On passe aussi sous la Ligne à Grande Vitesse du TGV Rhin-Rhône et l’on aperçoit l’île de Flammerans où la Lyonnaise des eaux capte l’eau de Dijon qui arrive en carafe sur les tables. On entend croasser les grenouilles des mares avoisinantes et on flirte sur l’eau avec les libellules. Elle n’est pas belle la vie ?

Côte-d’Or Tourisme © M. Baudoin

Périple sur la Saône : Auxonne, Poncey-Lès-Athée

Gratuit sur Appstore et Google Play Gratuit sur Windows Phone Store

élo 2016 tion V tina s e D

La BFC en folie !

L’été sera Doubs !

You think ?

I Doubs !

Saline royale @ DR

To do, tout Doubs ! On avait commencé à délirer sur le Doubs, d’autant plus facilement que le département avait envoyé un communiqué de presse assez délire sur l’été sportif à venir, au cas où tout le monde ne serait pas parti à Rio. Ah le bonheur de pagayer, naviguer, swinguer, chevaucher tout l’été, sans craindre les accidents d’avion ni les moustiques…

Il ne faudrait quand même pas que tous les gros durs du coin se ramènent, on le veut vraiment doux, notre été !

Pour tout savoir sur le Doubs ou pour toute information sur le Doubs : www.doubs.travel

▲ Pour les nuls en histoire-géo

Ne pas confondre Ledoux et le Doubs

▲ Pour les artistes en herbe

Buller dans les jardins de la saline royale Outre des expositions permanentes sur le sel et le musée consacré à l’œuvre de Claude Nicolas Ledoux, la Saline propose des animations qui marquent toujours les imaginations. Cette année, la 16e édition du Festival des Jardins associe les bulles à la chlorophylle. Les nostalgiques de Corto Maltese et de tant d’autres héros toujours « verts » seront ravis ! Au total, une vingtaine de jardins éphémères, fruits de l’imagination de jardiniers associés à des architectes, des enseignants et leurs élèves, des artistes designers, sculpteurs et peintres.

Classée Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1982, la Saline royale d’Arc-et-Senans est le chef d’œuvre de ClaudeNicolas Ledoux, architecte visionnaire du siècle des Lumières.

Manufacture royale destinée à la production de sel, elle a été créée par la volonté de Louis XV et construite entre 1775 et 1779. Fonctionnant comme une usine intégrée où vivait presque toute la communauté du travail, elle est construite en forme d’arc de cercle, abritant lieux d’habitation et de production, soit 11 bâtiments en tout ! Respect. www.salineroyale.com Pour les contemplatifs ►

Et la lumiere fut !

La Saline royale propose en juillet-août Lux Salina, un spectacle d’images, de sons et de lumières à grande échelle invitant petits et grands à vivre, dans un kaléidoscope d’émotions, les moments clés de ce lieu unique au monde. On n’en dit pas plus, on est trop ému.

EPCC Saline Royale, Grande rue, 25610 Arc et Senans, Billetterie : 03 81 54 45 45

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Lux Salina © DR

Gilmour © DR

Un rockeur dans le Doubs

▲ Non non, ce n’est pas un canular, David Gilmour sera bel et bien en concert à la Saline Royale en juillet. Il présentera son nouvel album « Rattle that lock » dans lequel il a notamment collaboré avec Paul McCartney.

Amoureux du rock’n’roll, ne loupez pas cette occasion unique de voir l’ancien membre des Pink Floyd faire son show au beau milieu de la Franche-Comté.

Saline royale @ PCC-Michel-Pierre

Samedi 23 juillet à la Saline Royale, Grande rue, 25610 Arc et Senans Réservations : http://s559419324.onlinehome.fr

▲ En famille

GPS Safari © L. Cheviet

Rando version Indiana Jones Quand la rando devient un jeu… Inspiré du geocaching, le GPS Safari est une version originale, ludique et interactive de la randonnée créée en exclusivité par le Doubs en 2004. Entre chasse au trésor et jeu de piste assisté par satellite, il mène à la quête d’une « cache » à découvrir en pleine nature ou en ville, d’indices en énigmes de géolocalisation à déchiffrer à chaque étape du parcours. Comment faire ? Il suffit de télécharger le parcours sélectionné sur le site www.gps-safari-doubs.com, de s’équiper d’un GPS de rando ou de se servir de la fonction géolocalisation de son smartphone et c’est parti pour l’aventure ! Plus d’une centaine de caches disséminées dans le Doubs servent de prétexte à autant de balades insolites et gratuites ! www.gps-safari-doubs.com

▲ Pour ceux que la culture épuise

Chambres d’art

La Saline royale propose une trentaine de chambres classées 3 étoiles et offrant une vue imprenable sur le demi-cercle et ses jardins éphémères. Toutes imaginées par Jean-Michel Wilmotte et décorées par l’architecte et auteur de bande dessinée Damien Cabiron. www.salineroyale.com

Sur les sentiers de la contrebande

▲ Glissez-vous dans la peau d’un contrebandier pour quelques jours sur l’un des quatre chemins de la contrebande franco-suisse. L’Orlogeur, la Bricotte, le Colporteur ou encore les Gabelous, chacun de ces itinéraires invite à devenir contrebandier ou douanier. Guide en main, à vous de transporter des marchandises en toute discrétion, démanteler une organisation de contrebande, ou encore ravitailler famille et voisins dans le besoin. L’aventure ne fait que commencer… www.doubs.travel/rando ◄ Pour les grands enfants

Vroom vroom !

Musée de l'aventure Peugeot © Sam Carnovali

Au Musée de l’Aventure Peugeot à Sochaux, les visiteurs découvrent l’histoire singulière liant depuis 200 ans le Pays de Montbéliard et la marque au lion.

Le musée présente plus de deux cents véhicules et cycles dans l’ambiance et le décor de leur époque ainsi qu’une multitude d’objets estampillés de la célèbre marque. www.museepeugeot.com 67

La BFC en folie !

L’été sera Doubs !

You think ?

I Doubs !

© DR

▲ Pour les amoureux de la nature et les amoureux tout court

Le Niagara du Doubs

Embarquez à Villers-le-Lac pour une croisière de 7 km au fil des méandres du Doubs, de ses gorges et falaises abruptes, jusqu’au Saut du Doubs, classé « Grand site national ». La rivière joue ici le rôle de frontière naturelle avec la Suisse. Une fois le bateau amarré, on part pour une balade d’une dizaine de minutes au cœur d’une nature généreuse, pour admirer cette majestueuse chute de 27 mètres de hauteur. Rassurez-vous, au retour, il y a des chalets pour grignoter et vous remettre de vos émotions. www.doubs.travel/bateaux

© OT Pontarlier - G. Perret

▲ Pour les poètes en herbe

Sur la Route de l’absinthe Jamais boisson n’aura soulevé autant de passion et titillé autant l’imagination. Elle fut la compagne fidèle de Rimbaud, Baudelaire et des impressionnistes français… qui se sont délectés de ce mystérieux alcool interdit en 1915. Si elle est de nouveau fabriquée depuis 2001, c’est à l’opiniâtreté d’un homme, François Guy, qu’on le doit (quatrième génération de distillateurs installés à Pontarlier). Cette fée mystérieuse se dévoile aujourd’hui au travers d’un itinéraire touristique franco-suisse qui relie Pontarlier au Val-de-Travers. A parcourir en voiture ou à pied, selon le carburant utilisé. www.pontarlier-anis.com et www.emilepernot.fr www.routedelabsinthe.com

© Station de Métabief - SMMO

▲ Pour amateurs de sensations fortes

Vélo très tendance

Frissons garantis pour les accros de VTT sur les 7 pistes de descente, les 6 parcours enduro et les 4 parcours cross-country du Mont-d’Or à Métabief, un spot reconnu internationalement.

Certaines pistes sont dédiées à l’apprentissage dont la nouvelle piste verte Bike’All de 6 km toute en rondeur et les circuits sur les crêtes face aux Alpes qui s’adressent également aux débutants et moins intrépides. Dans la vallée de la Loue, Ornans invite les vététistes débutants et experts sur 6 circuits tracés et accueille chaque automne l’Extrême sur Loue, une épreuve de marathon rassemblant les meilleurs spécialistes mondiaux de la discipline.

Trois autres sites labellisés FFC complètent l’offre. www.doubs.travel/vtt

◄ Pour les feignants

Besançon en bateau croisière Marre de porter les gosses pendant les visites parce qu’ils ont mal aux jambes ? Profitez de la ville à bord d’un confortable bateau promenade. Vous découvrirez depuis le Doubs les quais Vauban ou la vieille ville et vous traverserez l’immense tunnel sous la montagne de la Citadelle ! © Le Vauban Cie Droz-Bartholet

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Pont de la République, à Besançon. www.bateau-besancon.fr www.vedettesdebesancon.com

◄ Pour public averti

A l’origine du monde… de Courbet Au cœur de la vallée de la Loue, sa terre natale, le musée d’Ornans raconte la vie de Courbet (1819-1877) et la révolution esthétique, politique et sociale qu’il a menée. Le cher Gustave est considéré comme l’un des précurseurs de ce mouvement bien connu, l’impressionnisme. Le musée qui porte son nom organise cet été une exposition autour de ce mouvement, autour d’une cinquantaine d’œuvres des principaux acteurs et de leurs initiateurs. Le « Pays de Courbet, pays d’artiste » valorise d’autres sites fréquentés par le peintre : la ferme familiale (qui abrite désormais café-librairie, expositions, jardin d’agrément et trois chambres d’hôtes), la source de la Loue et huit itinéraires pédestres qui vous emmèneront sur les pas de Courbet.

Musée Courbet © Jack Varlet

Musée Gustave Courbet, du 9 juillet au 17 octobre, tlj sf mar, à Ornans. www.musee-courbet.fr

◄ Pour les épicuriens

La forteresse du fromager En 1966, Marcel Petite, fromager, découvre le Fort Lucotte de Saint-Antoine, conçu par le général Serré de Rivière, à 1 100 mètres d’altitude. Cet ancien fort militaire abrite aujourd’hui 100 000 meules de comté Marcel Petite qui mûrissent lentement à basse température, à 8 mètres sous terre. Sanctuaire ?

Panthéon ? Cathédrale ? Le lieu est devenu l’un des plus célèbres sites fromagers de la planète.

Sous la houlette de Claude Querry et de son équipe d’affineurs, les comtés y atteignent leur maturité dans des conditions optimales. www.comte-petite.com

© CIGC Jean-Pierre Van Der elst

▲ Pour les excités

▼ Pour les amoureux du cocooning

C’est LE rendez-vous incontournable de Franche-Comté ! Près de 15 000 personnes se retrouvent chaque année au festival de la Paille pour profiter d’un melting-pot musical, du reggae à l’électro en passant par le rock. Cette année, vous pourrez vous déhancher sur le son de Tryo, Lilly Wood & The Prick ou même Caribbean Dandee, un duo qui réunit Nathy aka Tüco et Joey Starr !

On aime bien Grand'Combe-Châteleu, un village du pays horloger, typique du Haut-Doubs avec ses fermes à tuyés. Et on aime déjà cet Arbre à chapeaux qui raconte à sa façon l’histoire du pays et de la famille, depuis quatre générations.

A l’Arbre à chapeaux, le nom des chambres vient du passé et des habitudes qui ont jadis rythmé la vie de la maison. 3 chambres doubles et une suite tout confort, rénovées par des artisans d’art, des artistes et des Entreprises Patrimoine Vivant (EPV ). Que l’on y réside ou qu’on soit de passage, promeneur à pied, à vélo, ou encore pêcheur, on est bien accueilli. Regardez le site, regardez votre agenda, et filez vous ressourcer.

Festival de la Paille

Du 29 au 30 Juillet, à Métabief. www.festivalpaille.fr

Chapeau, l’Arbre !

L’Arbre à Chapeaux à Grand Combe Chateleu www.larbre-a-chapeaux.com/

Photos © www.larbre-a-chapeaux.com

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PUBLI CITÉ

On a pris la forteresse

de Besac !

A Besançon, ils ont non seulement une citadelle signée Vauban mais distinguée, qui plus est, par l’Unesco en 2008, bien avant nos Climats bourguignons. On y est allé, en famille, pour LA sortie du dimanche.

Jondi-Besac : 1 heure de route.

Nous sommes prêts à prendre d’assaut la forteresse. Besace sur l’épaule, on part on part à l’escalade de la colline SaintEtienne. Toujours fringants, on poursuit notre ascension par les escaliers de la tour du Roi qui mènent sur les immenses murailles. Au sommet, la vue sur la vieille ville, le Doubs et le vertige nous scient les jambes. Citadelle imprenable... On n’a plus de doute.

Au bout du chemin de ronde, on aperçoit un tigre en contrebas. Vue plongeante sur le jardin zoologique, imbriqué dans les remparts. C’est le Fort-Boyard des FrancsComtois ! On décide de prendre le frais dans la Chapelle.

Celle-ci ne propose plus d’office mais un film historique projeté en triptyque. Scènes de batailles, grands travaux, paysages, repères chronologiques. De l’invasion romaine à l’occupation allemande. Public d’ordinaire difficile, nos enfants sont captivés. Après ce quart d’heure didactique, on continue notre balade à l’intérieur de la citadelle. On passe d’un univers atypique à un autre, plus décalé encore.

La poudrière d’antan est devenue un Noctarium peuplé de souris et autres rongeurs, à la mode Ratatouille. Le petit arsenal, un aquarium dans lequel les poissons viennent se faire caresser, à fleur d’eau. A l’étage, l’Insectarium nous pique l’imagination. Il y a aussi, pour les stratèges en herbe, l’Espace Vauban, et pour les mordus de la région, le Musée comtois.

Enfin, le Musée de la Résistance et de la Déportation nous rappelle qu’ici 100 résistants furent fusillés. Après une pause ice-cream à côté d’amoureux qui se bécotent sur les bancs, on croise Mr de Vauban dans la cour principale. Fardé et emperruqué, il fait la leçon à un petit groupe de passionnés.

Sur le chemin du retour, nos enfants ont le blues.

Adieu lémuriens, kangourous, ibis, félidés.…

■ Pierre CUIN

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Visite Vauban © J-C. Sexe

À NE PAS MANQUER CET ÉTÉ ! ● EXPOSITION « LE TRUC D’AVANT » Du 1er juin au 30 septembre

Le Musée comtois réunit des objets disparus de notre quotidien dans la deuxième moitié du XXe siècle et vous invite à vous interroger à travers eux sur l’évolution de notre société.

● BALADES NOCTURNES THÉÂTRALISÉES Du 21 juillet au 13 août - du jeudi au samedi

Une création pensée pour la Citadelle, qui vous dévoile les atours du chef-d’œuvre de Vauban à la nuit tombée.

● VISITES NOCTURNES ANIMÉES PAR UN COMÉDIEN Les mercredis 20 et 27 juillet, 3 et 10 août

À la nuit tombée, Vauban en personne vous dévoile l’histoire et les secrets de sa Citadelle.

● SPECTACLE NOCTURNE Du 25 au 28 août

Dans la magie de la nuit, un spectacle de cape et d’épée pour découvrir Vauban comme on le connaît peu Renseignements et réservations sur : www.citadelle.com ou au 03 81 87 83 33

Référence : BINGBANG

1 ENTRÉE GRATUITE

LA SORTIE QUI VA VOUS CLOUER LE BEC !

à la Citadelle de Besançon pour 1 entrée payante plein tarif adulte * Valable pour une personne jusqu’au 31 août 2016 sur remise de ce coupon aux caisses.

Hors groupes.

Non cumulable avec un autre avantage.

SITE VAUBAN

MUSÉE COMTOIS

MUSÉUM

MUSÉE DE LA RÉSISTANCE ET DE LA DÉPORTATION

Crédits photos : Amélie Romain.

Chef d’oeuvre de Vauban inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO, la Citadelle de Besançon est considérée comme l’une des plus belles citadelles de France. Elle surplombe de plus de 100 mètres la vieille ville de la capitale comtoise enserrée dans un méandre de rivière offrant, depuis ses remparts, des panoramas spectaculaires.

Lieu unique en son genre, la Citadelle tient sa promesse : celle d’un patrimoine vivant fort en émotions.

Retrouvez la programmation complète et détaillée sur

WWW.CITADELLE.COM

La BFC en folie !

Le Jura un été dans

le Grand Nord !

© Stéphane Godin/Jura Tourisme

Le Jura va prendre encore plus des allures de Grand Nord avec l’ouverture à l’automne prochain de l’Espace des Mondes Polaires à Prémanon, terre de Paul-Emile Victor.

Mais cet été, la glace aura fondu et l’eau se sera imposée en grande maîtresse des lieux. Pour ceux que l’eau indiffère, l’AOC Arbois fêtera ses 80 ans ! Les cyclo-addicts tenteront, eux, l’aventure sur les innombrables itinéraires sillonnant le Jura et apercevront peut-être les champions du Tour de France à Moirans-en-Montagne, la capitale du jouet. Quant aux plus cérébraux, ils verront des grottes se transformer en galerie d’art et une abbaye du Moyen-Age en musée d’art contemporain.

Ca se passe dans le Jura, nulle part ailleurs !

▲ Pour les équilibristes

Trésors en cascade à Baume-Les-Messieurs La reculée de Baume-les-Messieurs, ses cascades, son village classé et son abbaye impériale... La carte de visite en impose !

Ce lieu à couper le souffle est blotti au cœur d’une reculée calcaire, constituée des 3 vallées d’effondrement et surplombée par d’impressionnantes parois verticales de 200 m. Site naturel classé, il regorge de trésors géologiques tels que les grottes (qui se visitent) ou les célèbres cascades des tufs sorties d’un conte de fées. Pour les amateurs de la nature, les sentiers de randonnée qui bordent les parois permettent de découvrir sous toutes ses coutures la reculée et les espèces animales qui la peuplent (faucon pélerin, chamoix...).

Pour les aventuriers ►

La vallée aux 7 cascades

© Stéphane Godin/Jura Tourisme

▲ Pour les p’tits baigneurs

Plongée dans les lacs du Jura Voguer sur les eaux du lac de Vouglans, barboter dans le lac de Chalain, piquer une tête dans le lac de Clairvaux ou s’offrir une vue à couper le souffle depuis le belvédère des 4 lacs… Il y a l’embarras du choix ! Pour les casse-cou il y a même une via ferrata (itinéraire pour les fous sur une paroi rocheuse). Et pour les frileux, les bassins chauffés du Parc aquatique Les Lagons du Domaine de Chalain. Jacuzzi, hammam ou sauna pour les parents, toboggans et jeux aquatiques pour les chérubins. www.jura-tourism.com

Au milieu d’imposantes forets, ces trésors cachés viennent donner des airs de « Petite Ecosse » à la vallée.

Cascades du Hérisson, cascades des Tufs aux Planches-prés-Arbois ou de Baume-les-Messieurs, cascades de la Billaude…

Certaines sont facilement accessibles, d’autres se méritent un peu plus. Dans cette vallée unique, 31 sauts et cascades offrent aux randonneurs de tous poils de belles cartes postales. La Maison des cascades vous accueille pour poursuivre l’aventure … www.cascades-du-herisson.fr

© Jean-Marc Baudet/Jura Tourisme

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Pour les croqueurs de fromton ►

Vous, vous, vous saurez tout sur le comté !

Poligny, capitale du comté, c’est une école supérieure des industries laitières, des organismes spécialisés et d’importantes fromageries.

La visite de la Maison du Comté permet de tout connaître sur cette star des © La maison du Comté fromages, née dans le HautJura avant de s’étendre à tout le département et aux départements voisins de la zone AOP. www.maison-du-comte.com

Nouveaux thermes de Salins-les-Bains © DR

© Stéphane Godin/Jura Tourisme

▲ Pour les petits et gros bobos ▲ Musée de l’Abbaye de Saint-Claude

Du moyen-âge à l’art moderne Situé à l’emplacement exact de l’ancienne abbaye de Saint-Claude (XIe – XVIIIe siècle), dans un écrin de verdure, le musée rassemble trois univers différents : la découverte de la collection figurative fin 19e-20e, la sobriété monacale des vestiges de l’ancienne abbaye et les salles d’expositions temporaires qui proposent une programmation alternant expositions d’art moderne et contemporain. http://museedelabbaye.fr

● Pour les doux-dingues

L’art contemporain submerge Baume-Les-Messieurs « Par le courant d’un fleuve submergé ». Cette expo d’art contemporain est proposée par le collectif In Fieri aux Grottes de Baume‐les‐Messieurs (un des ©Plus Beaux Villages de France !). Dix artistes investiront ce cadre hors norme. Un lieu en suspension, où tout est figé, où la température ne varie pas, devient le territoire à explorer. Isolés, détachés et coupés d’une influence extérieure, les artistes et les visiteurs vivent une expérience d’insulaires, d’ermites ou de membres d’une tribu.

Du 19 au 21 août aux Grottes de Baume-les-Messieurs

Thalasso made in Jura !

Les gisements de sel du Jura enrichissent les eaux, surgies naturellement de sources ou puisées en salines. Outre le précieux chlorure de sodium, ces eaux contiennent d’autres minéraux et oligo-éléments : soufre, calcium, magnésium, fer, fluor… Indiquées en cures pour traiter les douleurs articulaires et les troubles de croissance notamment, les eaux thermales jurassiennes vous accueillent aussi pour le plaisir dans le cadre de soins de remise en forme.

A Lons-le-Saunier et Salins-les-Bains www.valvital.fr et www.thermes-salins.com

▼ En famille

L’expo qui vous emballe Jusqu’au 31 octobre, La Maison de La vache qui rit, à Lons-le-Saunier, accueille l’expo « Un visiteur emballé ». Une installation décalée autour des emballages du collectif Bruit du frigo, qui invite les visiteurs à se faire emballer ! Sans oublier des ateliers cuisine animés par de jeunes chefs de la région. (jusqu'en octobre).

© Audrey Dénégnan/Jura Tourisme

www.lamaisondelavachequirit.com

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La BFC en folie !

Et aussi… ►

Les Rousses, hiver comme été Une station, 4 villages, 5 domaines pour le ski alpin, 6 pour le ski nordique… La station familiale des Rousses peut compter sur la diversité à travers les communes des Rousses, de Bois d’Amont, de Prémanon et de Lamoura, point de départ de la mythique Transjurassienne. L’offre est encore plus vaste en été. La station dispose de deux lacs, deux golfs, de circuits VTT, propose des balades à cheval, des courses d’orientation, des parcours Aventure ou du canyoning. Sans oublier les visites du Musée de la Boissellerie à Bois-d’Amont, de la petite Maison du Lapidaire à Lamoura ou encore de la plus belle cave à comté du Jura au cœur du Fort des Rousses

© VTOPO/Jura Tourisme

© Stéphane Godin/Jura Tourisme

Pour les enragés d’histoire et de sciences

La maison de Pasteur à Arbois

▼ Un père tanneur à Dole, Louis Pasteur arrive en 1830 à Arbois. Il héritera avec sa sœur en 1865 de la maison et tannerie familiale. Dans son laboratoire mais aussi dans les vignes, il travaille sur les fermentations et démontre que certaines maladies sont dues à des micro-organismes, ce qui donnera naissance à…vous savez quoi ! www.terredelouispasteur.fr

© Audrey Dénégnan/Jura Tourisme

▲ Pour les mirauds

Découvrez l’histoire de vos lunettes à Morez !

A Morez, berceau mondial de la lunetterie, le Musée de la lunette vous invite à voyager à travers l’histoire des binocles. En 1796, d’un clou naquit la lunette. Les Hauts-Jurassiens ont utilisé leur ingéniosité et savoir-faire pour développer une véritable filière industrielle reconnue pour sa créativité et sa qualité. www.musees-franchecomte.com © Denis Maraux/CDT Jura

Le Jura un été dans

le Grand Nord !

Pour les promeneurs du dimanche ►

Cré vin Diots !

Ces célèbres saucisses ont récemment donné leur nom à un sentier de promenade né d’un partenariat entre le Conseil Régional et le charcutier Clavière. Ce projet, initié par l’entente sportive de Septmoncel, propose une balade en famille de 11 km reliant Lamoura à Lajoux. Les promeneurs pourront découvrir les paysages grandioses du Haut-Jura tout en faisant quelques haltes près des 12 bornes pédagogiques pour en apprendre davantage sur la faune, la flore et l’artisanat local.

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© Diots - outdoor-diots.blogspot.fr

Pour les petits et grands enfants ►

Moirans-en-Montagne, LE pays du jouet !

© Audrey Dénégnan/Jura Tourisme

Ne cherchez plus, le véritable atelier du Père Noël est dans le Jura ! Ici, les artisans tournent le bois, peignent et assemblent les jouets qui se retrouveront sous les sapins. Ce savoir-faire ancestral est à découvrir lors de visites d’ateliers ouverts au public comme Charliluce, ou l’Atelier des savoir-faire de Ravilloles. Et pas question de reprendre la route sans avoir visité le Musée du Jouet qui renferme une collection unique au monde de plus de 20 000 pièces . A ne pas manquer l’expo temporaire « Roulez jeunesse » qui retrace 2 siècles d’épopée cycliste racontée en jouet. Jusqu'en mars 2017.

Pour les écolos ▼

Et pour les fanas de grande boucle ▲

Le bois dans tous ses états

Moirans-En-Montagne, ville départ

Les 250 000 ha de forêts qui recouvrent le Jura en font l’un des poumons de l’hexagone. Alors on les pouponne ! La Sécherie de la Joux de l’ONF, véritable couveuse de semences, participe au renouvellement des espaces naturels. Un savoir-faire qui retrouve ses lettres de noblesse avec l’éco-construction car ici on revêt ses façades de tuiles d’épicéa pour les protéger des intempéries. Une vitrine aussi avec des jouets qui s’exportent dans le monde entier. Quant à la jeune garde des designers jurassiens, elle s’en empare pour créer de purs objets, à l'instar de Y’a Pas le Feu au Lac, ou encore l’Atelier des Montres.

Le 18 juillet, les amateurs de la petite reine auront tous les yeux rivés sur le Jura. C’est de la commune de Moirans-En-Montagne que les coureurs du Tour de France s’élanceront pour la 16ème étape. L’occasion pour les cyclistes sportifs ou du dimanche de découvrir le département élu « Destination vélo » au Mondial du Tourisme 2015. www.moiransenmontagne.fr

www.yplfl.com/fr/ et www.latelierdesmontres.com

© Stéphane Godin/Jura Tourisme

▼ Pour les fêtards

Les 30 ans du Parc Naturel Régional du Haut-Jura

© L'atelier des montres.com

La grande fête de clôture se déroule les 3 et 4 septembre à la Maison du Parc. Point d’orgue des événements de l’année, cette manifestation s’articulera autour d’ateliers et d’animations dans le village, des promenades contées, des micro-chantiers participatifs, des jeux, etc… Et pour finir en beauté, un spectacle de la très décalée compagnie Gravitation.

www.parc-haut-jura.fr http://gravit.org/wp/les-spectacles

© parc-haut-jura.fr

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La BFC en folie !

Dans le reste de la BFC...

en folie

Et dire que dans notre folie, on a failli oublier les deux départements au nord-est de notre nouvelle région… On va tenter de réparer notre erreur avec un petit tour d’horizon de l’été en Haute-Saône et dans le Territoire de Belfort.

Allez, on vous emmène en montgolfière sur le plateau des 1 000 Etangs, chiner aux puces de Belfort, passer un moment à l’expo du FRAC et faire quelques emplettes au marché de nuit de Luxeuil. Faute avouée…

1000 étangs © Y. Goux Photothèque Destination70

▲ Into the Wild

Le Plateau des 1000 étangs Un air de petite Finlande… Il y a 12 000 ans, le retrait des glaciers a façonné un paysage à couper le souffle. Landes, prés et forêts entremêlés de ruisseaux et de plans d’eau en font une région fascinante, rattachée au Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges. Le Plateau des 1 000 Etangs s’étend sur une zone de 220 km², de Lure jusqu’à Faucogney, en passant par Melisey, Servance, le Col des Croix (qui marque la limite avec les Vosges) et le Ballon de Servance. De multiples possibilités de découverte s’offrent à vous : randonnées pédestres, circuits VTT et vélo, balades à cheval, routes touristiques, pêche, sites culturels, musées, patrimoine rural... et les animations ne manquent pas : sorties nature, festivals, concerts, fêtes de village, marchés… www.les1000etangs.com

Ronchamp-la-Colline Notre-Dame-du-Haut GEngel-2011©RPBW2016-Paris (29) Photothèque Destination70

Pour les pèlerins en tous genres ▲

La Colline Notre-Dame du Haut

©JEAN BECKER

▲ Vertigo

Survoler la région en montgolfière Allez, on s’envoie en l’air à bord de la montgolfière de l’association Ballooningadventures ! Un panorama unique et insolite entre Vosges et Jura, au gré des vents. Le plateau des 1 000 étangs ou la Citadelle de Belfort vus du ciel, c’est juste magique. Des moments propices au vertige mais aussi à la contemplation. A Bavilliers.

Contact : 06 86 48 24 65 - http://ballooningadventures.fr/

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Quand architecture, sacré, culture et nature coexistent, ça donne la Colline Notre-Dame du Haut. C’est ici, au sud du Parc naturel régional des Ballons des Vosges, que Le Corbusier construisit une chapelle en 1955. Jean Prouvé réalisa un campanile dans les années 1970. Récemment, les architectes Renzo Piano et Michel Corajoud ont ajouté leur pierre à l’édifice. Ainsi est né cet ensemble architectural harmonieux composé du monastère Sainte-Claire, de la Porterie, du campanile et de la chapelle NotreDame du Haut (candidate à l’ inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO). Le panorama unique se déploie au nord avec une vue sur les ballons des Vosges, à l’est sur la Trouée de Belfort, au sud sur les premiers sommets jurassiens et à l’ouest sur la vallée de la Saône. De nombreuses manifestations culturelles (et cultuelles) animent cette Colline tout au long de l’année.

Accueil : 03 84 20 65 13 Réservation : 03 84 20 73 26 www.collinenotredameduhaut.com

Grand Souterrain © Philippe Martin

▲ De Profundis...

Clé du bastion © DR

▲ En groupe

La Tour infernale du vieux-Belfort Mettez-vous quelques instant à la place de l’Homme au masque de fer. L’Escape Game, c’est le grand jeu du moment. On y joue avec ses collègues, entre amis ou en famille. Enfermé dans une VRAIE tour classée de la vieille ville de Belfort, votre petit groupe doit s’évader à coup d’énigmes, en 60 minutes chrono. « La clé du Bastion » va éprouver votre sang-froid et votre esprit d’équipe.

Le Grand souterrain de Belfort Claustros s’abstenir ! A l’épreuve des bombes, cet ancien fossé a servi de casernement lors du siège de la Citadelle de Belfort en 1870. Aujourd’hui, le Grand souterrain de la Citadelle nous dévoile ses secrets avec une histoire racontée en sons et lumières. Malin, un parcours pour les enfants est aussi disponible sous forme de quizz.

Ouvert tous les jours en juillet/août (10h à 12h30, 14h à 18h). www.belfort-tourisme.com

www.lacledubastion.com

Pour les chineurs ►

Les 50 ans des puces de Belfort Vous y trouverez, qui sait, le petit cochon qui manque à votre collection… Le 1er dimanche de chaque mois, le plus grand marché aux puces de l’est de la France s’étend dans les ruelles de la vieille ville.

Depuis 1966, les Puces de Belfort réunissent près de 150 exposants. A cette occasion, les antiquaires du vieux Belfort ouvrent aussi leurs boutiques. Bon plan : la Citadelle, le Lion et les Musées de Belfort sont en accès libre le dimanche des Puces. www.belfort-tourisme.com

Puces © Philippe Martin

Tunnel St Albin © Y. Goux Photothèque Destination70

Pour les canotiers ►

Le tunnel-canal de Saint-Albin Pour tous les plaisanciers férus d’histoire, le tunnel de Saint-Albin est LE joyau de la vallée de la Saône. Long de 681 mètres, il a été construit sous Napoléon III. Ce canal souterrain, classé monuments historiques, coupe un méandre de la Saône. L’ensemble (le canal, les ponts, le barrage à aiguilles et la maison de l’éclusier) constitue un lieu de promenade et de détente idéal.

A Scey-sur-Saône et Saint-Albin

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La BFC en folie !

La Rochère - magasin© S. Jeanpierre Photothèque Destination70

▲ Pour les FRACadingues

▲ A ne pas manquer

Tout l’été, le Fond Régional d’Art Contemporain de Franche-Comté présente une partie de sa collection dans la plus ancienne verrerie de France, à Passavant-la-Rochère, avec l’exposition « On connaît la musique ». Un parcours visuel et sonore, au sein d’un bâtiment marqué par l’histoire et la fabrication du verre. L’occasion de découvrir l’art contemporain sous un autre angle, avec des œuvres qui allient musicalité, originalité des formes et matières nobles.

Super concept, exposants sympas, gastronomie locale et animations musicales. What else ?

Les quartiers d’été du FRAC de Besançon à la Cristallerie de Passavant-la-Rochère

Du 11 juin au 4 septembre, entre 15h et 17h30 à la Verrerie de La Rochère à Passavant-la-Rochère - www.frac-franche-comte.fr

Les marchés de nuit de Luxeuil

Tous les mardis de l’été, de 17h à 22h, Place St Pierre et place de la Baille à Luxeuil-les-Bains

Dans le reste de la BFC...

en folie

FestivaL M&M 2015- Cloître Luxeuil © N. Maget Photothèque Destination70 Alexis HK © DR

ZAZ © DR

▲ Et aussi ▲ Pour les mélomanes

Musique et mémoire, 23ème édition La scène baroque a son festival en BFC. C‘est à l’église SaintGeorges de Faucogney-et-la-Mer qu’est né en 1994 le festival Musique et Mémoire. Elargissant progressivement son «terrain de jeu» à d’autres sites remarquables des 1 000 Etangs au Pays des Vosges Saônoises, ce festival s’impose aujourd’hui comme un événement de référence dans le paysage culturel régional. Du 15 au 31 Juillet - Tél. 03 84 49 33 46 et www.musetmemoire.com

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Festival Les pluralies à Luxeuil Zaz. On adore ou on déteste. En tout cas, la chanteuse ouvrira la quinzième édition des Pluralies de Luxeuil-les-Bains. Alexis HK proposera aussi deux concerts intimistes autour de son répertoire et de ses reprises de Georges Brassens. On aime le cadre exceptionnel de ce festival, dans le Cloître de l’abbaye. A noter les spectacles gratuits chaque soir à 19h à l’Auberge avec possibilité de restauration.

Du mercredi 20 au samedi 23 juillet.

Réservation : 06 38 77 86 93 www.pluralies.net

■

La Galerie du Marché Venez découvrir des bijoux à la fois anciens, fabriqués parfois selon des méthodes aujourd’hui disparues, et des bijoux contemporains de belle qualité et d’une grande originalité.

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‘‘L’achat ne se fait pas uniquement au poids, mais à la valeur réelle du marché d’occasion.

Nous tenons compte de la qualité et de la période de fabrication (Art nouveau, Napoléon III...)’’

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Bijouterie La Galerie du Marché - 11 rue Musette - Dijon - 03 80 30 77 30 Mardi au samedi (fermé le mercredi matin) 9h/12h - 14h/19h

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La Banque des Métaux Précieux - 2 rue de la Préfecture – Dijon - 03 80 30 00 06 Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h -

www.bmpdijon.fr

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Guide des festivals en Bourgogne-Franche-Comté

A la recherche

des festivals perdus

Parmi les 1 500 festivals musicaux organisés chaque année en France, il y a en a un paquet qui n’ont ni l’affluence, ni le budget des Eurockéennes de Belfort.

Loin de nous l’idée de jeter la pierre aux poids lourds du genre, mais le festival, ce n’est pas que 3 jours facturés 115€ + le prix des bières. C’est aussi un petit événement qui ressemble parfois plus à une fête de village qu’à Solidays.

Parfois spécialisé, parfois généraliste, on trouve de tout, niveau festival, en BFC comme ailleurs. Bing Bang a sillonné les routes de notre belle (grande) région pour vous livrer sa sélection - subjective, non exhaustive et sous réserve des habituelles annulations dues au temps pourri - des meilleurs festoches à taille humaine dont vous n’entendez sans doute pas parler ailleurs.

■ par Martin Caye

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Doubs (25) ◄ La

Guerre du Son

15 & 16 juillet à Landresse

Programmation : Asian Dub Foundation, ETHS, Guerilla Poubelle, Sonith…

Vous ne le savez peut-être pas , « La Guerre du Son » fait directement référence à La Guerre des Boutons de Pergaud (un franc-comtois, pardi !). Une guerre pour de rire entre les deux bleds Landresse et Ouvans autour desquels se passe le festival.

Une programmation très rock mais aussi très...reggae. Mais quelle idée ?

● Hiboux

et le chien blanc

16 juillet à La Cude et Hyémondans

Programmation : Slim’N’Friends, Naked Faces, My Sweet Tyranny, Almanak…

Il y a un moment où après avoir fait 9 éditions des Eurocks consécutives, on a envie d’autre chose. Alors on cherche le festival où on ne connaît aucun groupe, qui a lieu dans un patelin qu’on ne connaît pas. Et on se dit que « les Hiboux et le chien blanc », ça pourrait marcher. Taille humaine, convivialité, pas de prise de tête. Et le pire, c’est que ça marche !

Yonne (89) ● Les K-Cow Phonies 22 et 23 juillet à Chichery

Programmation : Fishaking, Mad Riders, PeterPeter Falk, Mezcla…

L’auteur de ces lignes peut vous dire quelque chose de la campagne icaunaise, de ses longues soirées d’été, de ses immenses champs de colza, de ses parisiens en résidence secondaire. Pas la panacée. Mais parfois une bande de potes se bouge l’arrière-train pour animer la campagne et faire swinguer les vaches. Les « K-Cow », comme on les appelle, c’est bien rock, c’est bien paumé, et c’est bien chouette aussi.

▲ Kanivo

Chaos

5 et 6 août à Montréal (dans l’Yonne, pas au Canada !)

Programmation : à venir, mais résolument punk Il arrive encore que le touriste chinois peu avisé arrive à Montréal, Yonne au lieu de Montréal, Canada. Et s’il a le malheur d’y aller le week-end du 5 août, il risque d’être surpris. Le plus punk des festivals de BFC a lieu juste à côté d’un bled presque estampillé « plus beau village de France ». Montréal : sa fontaine, ses sieste à l’ombre des peupliers et ses punks cloutés. Pour qui sait franchir le cap du look, le Kanivo Chaos est un des meilleurs exemples de culture DIY (pour Do It Yourself) : sono de récupération, stands construits façon Mad Max, boissons pas chères et Rock’n’Roll. Un bijou. A ne pas fréquenter si vous avez peur des chiens.

Saône-et-Loire (71) Festi-Culles ►

15 et 16 juillet à Culles-les-Roches

Programmation : Dope D.O.D., Schlaasss, La Colonie de Vacances, BAGARRE… Également gagnant du Prix du meilleur « jeu de mot sympa pour nom de festoche », en 2007, dès sa première édition. Il faut en avoir des c… euh...du cran pour nommer son festival comme ça.

On imagine assez bien la scène de la rencontre avec le conseiller régional à la culture. N’empêche qu’à la 9e édition, l’affiche est des plus sympathiques. Noise à quatre groupes et Hip-Hop néerlandais, c’est un festival de jeunes.

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A la recherche des festivals perdus

Jura (39)

◄ Idéklic

du 10 au 13 juillet à Moirans-en-Montagne

Programmation : spectacles, marionnettes, concerts…

Au milieu de cette ribambelle de festivals de rock, il fallait bien en placer un pour les mômes. Avec un public âgé de 3 mois à 13 ans (rassurez-vous, toujours accompagnés de leurs parents), Idéklic propose d’initier bébé à ses premières expériences de festival.

Non, il n’apprendra pas à déployer une tente 2 secondes, à ouvrir une bière sans décapsuleur ou à supporter un groupe de punk à 125 décibels. L’idée est plutôt d’initier l’enfant au processus de création.

Et peut-être de l’expédier l’année suivante sur la grande scène des Eurockéennes...

Haute-Saône (70) Rock au Château ►

5 et 6 août au Château de Villersexel

Programmation : Carolyn Wonderland, Pendragon, Manu (ex- Dolly), Ars Nova Quel festival fait venir des artistes anglais, américains, japonais, hongrois et italiens cette année ? Quel festival a lieu dans un magnifique parc naturel ? Quel festival a pour objectif de « redonner au rock ses lettres de noblesse » ? Les Eurockéennes ?

Perdu. Pour la peine, vous reverserez le montant de votre pass 3 jours à l’association de Rock au Château. Na. 82

▲ Little

Town

le 6 août à Cramans

Programmation : Inclose, Jeff The Fool, Les Chaux De Vent, Celt Keys, Anapath.

A l’origine une bande de copains qui se payent une soirée ventre-gliss/canon à mousse/tyrolienne/concerts en mode « pépouze OKLM ma gueule ». Et puis, ivre, l’un d’entre eux a dû dire « eh les copains, si on faisait un festival ? ». Les autres : « oh ouais, grave ! ». Ainsi est né la jeune pousse Little Town festival, dont le nom aurait pu être le titre de cet article.

Nièvre (58) The Rock’a’Bylette Vintage Festival ► du 29 au 31 juillet à Luzy

Programmation : James Leg, The Rhum Runners, King Salami and the Cumberland Three…

Mets les gaz, Fonzie ! Probablement le festival le plus Rock’n’Roll de BFC. Des concerts wap doo wap, des courses de mob’, un marché vintage, des coiffures bananes pour les garçons... Un esprit vintage et familial, et un bled qui change de visage l’espace de 3 jours. Vaut le déplacement. N’oubliez pas votre passeport français pour entrer et sortir de la Nièvre.

Blues en Loire ►

14 au 21 août à La Charité-sur-Loire, Clamecy, Guérigny et Varzy

Programmation : Youssef Redmana & Mike Green, Sandra Hall, Jack Bon Slim Combo...

Qui a dit que la Nièvre était à la France ce que le fond du Bayou est aux États-Unis ? Blues en Loire n’est pas le plus connu des festivals de blues, mais son esprit et sa programmation ne laissent pas de doute sur la passion de l’équipe qui le porte. C’est un peu le cousin nivernais du Talant Blues Festival.

Côte-d’Or (21) ◄ Vacarm

le Rouge

8, 9 et 10 juillet à Venarey-les-laumes

Programmation : Bibeo, Venice Bliss, Alaskan Tin Soldiers…

Prix du meilleur « jeu de mot sympa pour nom de festoche » 2011, Vacarm le rouge, quand on est dijonnais, c’est l’occasion d’aller voir en festival les groupe que l’on voit à Dijon le reste de l’année. On est en zone de confort. La bière n’est pas chère. Des d’jeuns font des démo de BMX. Et on se dit qu’il en faut, du courage, pour monter un festival à Venarey-les-Laumes...

◄ La

Foire à l’Oignon de Pluvet les 3 et 4 septembre

Programmation : fanfares, majorettes et bal gratuit.

Il en reste peu, des vraies fêtes populaires comme la (légendaire) foire à l’Oignon de Pluvet. Ses affiches jaune fluo se voient depuis l’espace. Et à chaque nouvelle édition, le trou dans la couche d’ozone s’élargit un peu plus. Mais une fois qu’on s’est bien moqué de cette foire, il serait de bon ton de se rappeler que tenir 32 éditions comme elle, ce n’est pas donné à tout le monde.

► Et

tout le reste de l’année (dans le désordre le plus total)

Polizic, Pimpinella, L’Etang du Folk, Le Festival Chanson Francaise de Lormes, Le Grand Bastringue, Europopcorn, Musicasens, Demigny on the Rocks, Festival Rock En Auxois, Hard’n’rock, Rock en Plaine, Festival Mélusine, les Nuits musicales de Bazoches, Rockalissimo, Eurocuivres, Rencontres et Racines et bien d’autres…

Nota Bene avant réclamation : cette sélection est purement subjective. Elle n’entend pas classer les festivals, ni même être exhaustive à leur sujet. Tout propos jugé comme « dégradant », « vulgaire », « peu amène », « pas sympa »... est à prendre au second degré. L’auteur ne pourra en aucun cas être jugé responsable en cas de poursuites. ■ 83

agenda

Kids

■ par Gaëlle et Olivia, les Petites Graines

Pour occuper les 2 mois de vacances de nos petits, imagination et inventivité sont souvent nécessaires mais pas toujours suffisantes !! Pour vous aider sur ce long chemin estival, les petites graines sont allées chercher pour vous des idées d’activités sur mesure, des visites à la taille de leur curiosité et inédites ! En Bourgogne et en FrancheComté, suivez-nous sur la route de la découverte, de l’aventure et de l’histoire spéciale kids !

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BALADES CONTÉES EN JURA SEPT SENTIERS DU JURA SUD, 7 CONTES EN BALADEs ► Partez à l’aventure sur les sentiers de randonnées (adaptés aux enfants dès 3 ans pour les plus courts de 1,5 km) du Jura Sud ! Sur ces sentiers, en famille, plongez dans les histoires des Lézards Savants, du Parfum d’Estrela, des Lutins enrhumés, de la Sirène égarée, du Lac envolé, d’Arthur dans les nuages ou encore de la Sorcière attendrie ! Chaque départ de sentier est matérialisé par un livre géant qui vous indique le type d’objets à chercher et suivre durant toute la balade. Une aventure dans un univers imaginaire, en pleine nature ! A vivre en famille et en autonomie (toute l’année selon conditions météo). Accès aux sentiers impossible en poussette.

Retrouvez toutes les informations pratiques (accès, distances et consignes) sur un dépliant à télécharger sur le site de l’Office de Tourisme Jura Sud à Moirans-en-Montagne.

INFORMATIONS : Office de Tourisme de Jura Sud Moirans-en-Montagne (39) – 03 84 42 31 57 – www.jurasud.net

◄ CAP SUR LA DECOUVERTE ARTISTIQUE

A LA MINOTERIE

• CHANSON, ÉCRITURE ET MUSIQUE Un atelier complet depuis l’écriture de chansons, à la mise en voix, la mise en scène, la pratique musicale et l’enregistrement. La fin du stage permettra d'aborder les répétitions chantées et les déplacements sur scène. Un stage plein d’imagination et de fantaisie.

• LE CIRQUE Le stage propose d’initier les participants à un panel de techniques « circassiennes » comme la jonglerie, l’équilibre, l’acrobatie ou encore le mime dans un esprit ludique et créatif.

CHANSON, ECRITURE ET MUSIQUE : Du lundi 18 au vendredi 22 juillet de 9h30-12h30 et de 13h30-17h – pour les enfants de 11 à 15 ans.

CIRQUE : Du lundi 22 au vendredi 26 août de 9h30-12h30 et de 13h30-17h – pour les enfants de 7 à 11 ans.

INFOS ET INSCRIPTIONS : LA MINOTERIE – DIJON 03 80 48 03 22 - accueil.laminoterie@gmail.com

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UNE PLONGÉE DANS LES ENTRAILLES DE LA TERRE avec LE GOUFFRE DE POUDREY

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◄

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A une vingtaine de kilomètres de Besançon, le Gouffre de Poudrey vous conduit 70 mètres sous terre par des escaliers, dans une grotte aux dimensions colossales. C’est à ce jour la plus vaste salle souterraine aménagée en France et sa découverte s’adresse également aux plus jeunes. Au fil de la promenade guidée et commentée de 45 minutes à 1 heure, vous découvrirez des architectures surprenantes, façonnées par les talents conjugués de l’eau et du temps. Au milieu de la visite guidée, un spectacle « Musiques et Lumières » sur le thème de la création de l’Univers met en valeur ce décor grandiose.

Magnin

musée national

Tarifs : adultes 7,30€ ; enfants (de 5 à 12 ans) : 5,30€ ; de 13 à 18 ans : 6,30€ ; gratuit pour les moins de 5 ans. Jours et horaires d’ouverture : tous les jours de 10h à 18h en juillet et août.

INFOS VISITES : GOUFFRE DE POUDREY – ETALANS 03 81 59 31 31 – www.gouffredepoudrey.com

◄ PROMENADE AU MUSEE MAGNIN Le Musée national Magnin accueille les enfants entre 7 et 13 ans sur 3 matinées pour créer un petit carnet de croquis et réalisations faits d’après les œuvres exposées dans le musée.

MERCREDI 6 / JEUDI 7 ET VENDREDI 8 JUILLET de 10H à 12H – TARIF : 24€ pour 3 jours (pour un cycle complet uniquement)

Et en septembre, sur le thème « Que sèmeras-tu dans ton jardin ? », le Musée Magnin propose d’aborder le thème des fruits, fleurs et légumes et de créer une composition parfumée et colorée

MERCREDI 14 / MERCREDI 21 / MERCREDI 28 SEPTEMBRE de 16h30 à 18h – TARIF : 18€ pour 3 jours (pour un cycle complet uniquement) Programme février à septembre 2016

RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS : Musée national Magnin – 4, rue des Bons Enfants – 21000 DIJON - 03.80.67.11.10

▼ LE CYCLE ESTIVAL - CINEMA DEVOSGE Pour les jours de pluie (peu nombreux on l’espère) ou les jours de trop forte chaleur…le cinéma reste une valeur sûre. Ça tombe bien, le cinéma Devosge propose tout l’été un cycle estival jeune public avoir notamment : LES PIRATES ! BONS EN RIEN, MAUVAIS EN TOUT mais aussi CHICKEN RUN, SHAUN LE MOUTON, WALLACE ET GROMIT et le Mystère Du Lapin Garou.

INFORMATIONS : Cinéma DEVOSGE 6 Rue Devosge - DIJON - 03 80 30 74 79

UN ÉTÉ CHEZ LES PETITES GRAINES

Les petites graines vous proposent 3 stages pour juillet et août : • LES JEUX OLYMPIQUES (of course !) du 4 au 8 juillet avec découverte du Brésil et de Rio, des JO et des Olympiades.

• LA MER du 11 au 13 juillet sur les pas de Jack, Barberousse et autres légendes de pirates, un voyage au cœur des îles et de leurs cultures et une plongée au cœur des océans • Enfin ALICE AU PAYS DES MERVEILLES du 25 au 26 août et une journée de pré-rentrée pleine de surprises le 31 août.

Inscriptions à la journée complète (de 8h45 à 17h30) ou bien juste la matinée (de 8h45 à 12h) ou bien juste l’après-midi (de 14h à 17h30). A partir de 3 ans.

Plus d’informations et programme détaillé sur le site www.lespetitesgraines.fr Renseignements et inscriptions : Les Petites Graines au 03 80 29 49 73 ou lespetitesgraines21@orange.fr

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Kids

LE CHEMIN DE FER DE LA VALLEE DE L’OUCHE ► Quittez l’ancienne gare de Bligny-sur-Ouche et laissezvous conduire jusqu’à Pont-d’Ouche, à bord d’un train d’autrefois pour une promenade d’une heure et demie (aller-retour) le long de la vallée de l’Ouche sur l’une des premières voies ferrées françaises établie depuis 1830.

Ce voyage à travers prés et taillis offre l’occasion de faire découvrir aux plus jeunes l’un des derniers bastions des locomotives à vapeur.

Les trains circulent tous les jours en juillet /août.

Tarif enfant (3 à 10 ans) 2,5€ / Tarif adulte 8€.

INFOS ET RESERVATIONS : CFVO – Bligny sur Ouche (21) info.cfvo@gmail.com – 03 80 20 17 92

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SENSATIONS FORTES : ECODROME PARC DE LA COLOMBIERE ► Situé en plein cœur de Dijon, dans le parc de la Colombière, l’Écodrome propose aux enfants (à partir de 3 ans) et aux grands une découverte aérienne de la nature en ville à travers 5 parcours 100% sécurisés (et dont la difficulté varie en fonction de l’âge). Dépassement de soi, solidarité et découverte de la nature au programme de cette activité souvent forte en sensations !

A partir de 3 ans - En juillet et août : ouvert tous les après-midis de 14h à 19h.

Tarifs pour 1heure : 3-6 ans : 4 euros / 5-11 ans: 8 euros Jeunes 11-17 ans : 8 euros / Adultes : 10 euros INFOS ET RESERVATIONS : 06.06.55.79.52 ecodrome.dijon@gmail.com – www.ecodrome-dijon.com

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◄ L’AVENTURE MÉDIEVALE DU 21e SIÈCLE :

GUEDELON

En forêt de Guédelon, au cœur d’une ancienne carrière, venez découvrir les secrets des bâtisseurs du Moyen Age et assister à la construction d’un château fort du 13e siècle. L’activité du monde de Guédelon se répartit autour de plusieurs espaces : le château et les métiers de la construction, le village avec la tuilerie, l’atelier des couleurs, les écuries et les animaux, la forêt et son moulin. A Guédelon, pas de mise en scène mais un véritable voyage à travers le temps pour découvrir la folle aventure dans laquelle se sont lancés historiens, architectes et scientifiques il y a plus de 20 ans.

Jours et horaires d’ouverture : En juillet et août de 10h à 19h, tous les jours. Du 1er septembre au 1er novembre de 10h à 17h30, fermé le mercredi.

Tarif enfant : 11 euros / Tarif adulte : 14 euros et gratuit moins de 5 ans.

INFOS ET RESERVATIONS : Guédelon – Trégny 89520 03 86 45 66 66 - guedelon@guedelon.fr

◄ ▼ PARC NATUREL ET ANIMALIER AU CŒUR DU JURA : HERIA – PARC ANIMALIER DU HERISSON Pas de hérisson en vue dans ce parc aménagé de la vallée du Hérisson (réputée pour ces impressionnantes cascades) ! Héria abrite et élève diverses espèces primitives de bovins, des chevaux, des chiens loups, des rapaces…. Une mini-ferme assure aussi le bonheur des enfants. A 11 h et 18 h, les enfants peuvent participer au « nourrissage » des animaux.

TARIFS : Adulte 6€ / Enfants 4€ Tarif famille (2 adultes + 2 enfants) 17€ INFORMATIONS : Héria - Parc animalier du Hérisson Val Dessous - Doucier (Jura – 39130) - 03.84.25.72.95 © DR

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IDEKLIC FESTIVAL POUR ENFANTS Direction Moirans-en-Montagne, petite commune du Jura et capitale française du jouet, qui pour 4 jours se transforme en un vaste terrain de jeu pour les artistes et les enfants.

Idéklic offre une trentaine de spectacles jeune et tout public, en extérieur et en salle.

La programmation est ouverte à toutes les formes d'expressions artistiques : jardins de contes, musique, danse, théâtre de rue, parade, en journée comme en soirée. Les prestations sont de grande qualité et très variées. Une cinquantaine d’ateliers d’expression, de créations et de découvertes sont proposés aux enfants, qui peuvent y circuler librement.

INFOS ET RESERVATIONS : IDEKLIC – Festival pour l’enfant Moirans-en-Montagne (Jura -39) – tel : 03 84 42 00 28

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agenda électrique

C’est chronique

chez Binoche ■ par Thierry Binoche

Du côté des grands rendez-vous musicaux Eurocks © Sacha Radosavljevic

Voila l’été, voilà l’été chantaient les Négresses vertes dans les années 90. C’est l’été lui-même qui risque d’être très vert cette année.

Quand on a prévu de faire le tour des festivals, la pluie est souvent la pire ennemie des organisateurs et du public, hormis quelques nostalgiques des bains de boue façon Woodstock. Les Eurocks de Belfort ont souvent eu à faire face aux intempéries mais cela n’a pas empêché le vétéran des festivals de la région de perdurer et de devenir l’un des plus importants et incontournables en France. Le magnifique site de Malsaucy y est aussi pour beaucoup. Au delà d’une programmation faisant la place aux grosses têtes d’affiches que l’on retrouve sur d’autres scènes (Les Insus, Louise Attaque ou ZZ TOP) les vrais trésors se trouvent dans la découverte de noms bien moins connus du grand public comme Ty Segall & The Muggers, Kurt Vile & The Violators, The Inspector Cluzo, Last Train et bien d’autres à découvrir dans la cinquantaine de concerts proposés. Pour sa 16ème édition, le bien nommé festival de La Paille à Metabief opte en majorité pour une affiche de groupes français balayant la richesse et la diversité de la création hexagonale. Troy en tête de gondole aux côtés de Lilly Wood & the Prick, Mass Hystéria, Caribbean Dandee le projet de Joey Starr aperçu l’année dernière au feu Oenomusic festival. Mais il fait aussi la place à la scène régionale avec Fenc/s de Dijon,

ZZ TOP © DR

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Lillywood and the prick © DR

No smoking trio de Lons-le-Saunier ou encore Teldem community de Saône-et-Loire. Tout ça au pied de la montagne, pensez à vos petits laines du soir. Pas vraiment de la région Bourgogne-Franche-Comté, mais si près vu le public y venant (sortie Langres sur l’autoroute !), Le Chien à Plumes fêtera son 20ème anniversaire : 3 jours de musique au bord du lac de Villegusien avec quelques noms déjà cités précédemment, Tryo & Louise Attaque, mais aussi Goran Bregovic et Kiril Djaikovski et leur musique venue des Balkans dans deux styles très différents.

Caravan Palace, Miossec, The Shoes, 3somesisters en coup de cœur, ou Julian Marley, et bien d’autres complétant le programme en ce début du mois d’août pour célébrer cet heureux événement.

Happy Birthday, car on a pas tous les jours vingt ans. Dans un tout autre genre et plus spécialisé dans le reggae et les musiques du monde, le tout jeune NO LOGO festival se déroulera à la mi-août aux Forges de Fraisans dans le Jura. Damian «Jr gong» Marley, Alborosie, Dub Inc, Flavia Coelho, Inner Circle sont les grands noms de cette édition. A leurs côtés, Mystical Faya et Manu Digital représenteront les vibrations tricolores dans ce coin du Jura métamorphosé en annexe de la Jamaïque le temps d’un week-end. Du côté de la Bourgogne, le terrain est plutôt pauvre durant l’été pour les grands festivals ; heureusement les petits et délirants prennent le pouvoir ! Pour en savoir plus, reportez-

Mass Hysteria © DR

Louise Attaque © Yann Orhan

vous au papier de l’Ami Martin qui vous en a déniché quelques uns bien frappés !

Finalement il faudra attendre le concert de rentrée à Dijon pour avoir l’impression que le centre-ville se transforme le temps d’un longue soirée en ambiance festivalière. Cette année sera marquée par la présence du grand HF Thiéfaine et son gang de fines gâchettes qui envoie du lourd, n’en déplaise aux mauvais esprits, de l’énergie et de la vraie poésie rock ! Du rock il y en aura aussi pour prendre une vraie cure de jouvence avec mes voyous préférés, les justement nommés Johnny Mafia, qui ouvriront la grande scène de la place de la Libération. Deux générations seront aussi présentes sur la grande scène

Kiril Djaikovski © DR

avec les Birdy Nam Nam de retour en trio, et Minuit Groupe formé par la fille et le fils des Rita Mitsouko, prouvant que bon sang ne saurait mentir. Kélé Kélé représentera la région avec son afrobeat plus quelques surprises à venir.

Voila de quoi bien occuper les week-ends estivaux. Ne lâchez rien, soyez curieux, et passez un bel été ! ■

■ à retenir LES EUROCKS

1,2 & 3 juillet BELFORT - Malsaucy ( 90)

FESTIVAL DE LA PAILLE 29 & 30 juillet METABIEF (25)

FESTIVAL DU CHIEN A PLUMES 5,6&7 août LANGRES - Villegusien (52)

NO LOGO FESTIVAL

12,13 &14 août les Forges de Fraisans (39)

CONCERT DE RENTREE 2 septembre Dijon (21)

Caribbean Dandee © DR

La rue Ketanou © DR

L’opération Iceberg brise la glace Voila un moment que la musique a brisé les barrières entre régions, voire au-delà. Projet innovant d’accompagnement sur le territoire transfrontalier, l'Opération Iceberg lance sa deuxième édition avec une nouvelle salve d’artistes émergents. Portée par les Eurockéennes de Belfort et la Fondation Romande pour la Chanson et les Musiques Actuelles (FCMA) en collaboration avec les salles partenaires du territoire franco-suisse, cette action créative vise à repérer les pépites régionales et les accompagner pendant 1 an : conseils scéniques, songwriting, communication digitale et sociale, arrangements musicaux, technique vocale, MAO. Chaque étape de ces parcours fait l’objet de carnets de bord en images, en sons, en vidéos. Ce calendrier offre aux artistes les moyens, pendant un an, d’avancer un peu mieux armés dans la jungle des musiques actuelles. Les heureux récipiendaires viennent donc de tous ces territoires et balaient tous les styles. Olten, Sandor, Aurélie Emery & Émilie Zoé, dont nous avions pu apprécier l'excellent concert pendant le festival GeneriQ, seront les représentants helvètes. Pour la Bourgogne-FrancheComté, Hors, Snaabbacash, Siboy & les imparables Johnny Mafia seront suivis par l'un des clubs participants, à savoir : le Noumatrouff de Mulhouse, La Rodia de Besançon, le Moloco d'Audincourt, La Vapeur de Dijon, La Poudrière à Belfort, La Case à choc de Neuchâtel, Les Docks et Le Romandie à Lausanne, Le Sas à Delemont et enfin le Port Franc à Sion. L'union faisant la force, nous devrions retrouver ces groupes sur ces diverses scènes, à suivre sur Horskh © Floriane Miny et Boris Campello Sandor © Prune Simon Vermot www.operation-iceberg.eu.

Snaabbacash © MisterBeetle

Johnny Mafia © Vincent Arbelet

Aurélie Emery © Aline Bonvin

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Liv res

La chronique

d’Albert Tournepage

En long, en large et en travers « La Bourgogne pour les Nuls », de Bernard Lecomte

Tous les lecteurs de BB aiment leur région, pas de doute là-dessus. Mais au moment où celle-ci connaît un changement historique – la fusion de la Bourgogne « traditionnelle » avec la Franche-Comté – l’heure est venue pour eux de faire le bilan de leurs connaissances. Pas facile, direz-vous. Eh bien si, puisque vient de paraître en collection poche « La Bourgogne pour les Nuls », de Bernard Lecomte. Pour (re)découvrir notre région en long, en large et en travers.

L’intérêt des ouvrages de synthèse, c’est que, pour une somme modique dans ce cas, on possède tout sous la main. Une évidence, qu’il convient néanmoins de rappeler. Libre ensuite à vous de parfaire vos connaissances, à l’aide d’autres sources.

Ainsi, la « Bourgogne » de Bernard Lecomte présente, sous une forme aisée à déchiffrer, propre à cette collection qui a depuis longtemps fait ses preuves, une série de chapitres que l’on peut consulter dans l’ordre ou bien le désordre, c’est selon. De « La Bourgogne a 300 000 ans » en passant par « La Bourgogne aujourd’hui et demain », « Visitez la Bourgogne culturelle », « Les meilleurs vins du monde », etc., on en arrive enfin à « La partie des dix », qui clôt traditionnellement les volumes de cette collection.

Un index inséré à la fin de l’ouvrage vient à propos favoriser et enrichir votre lecture.

C’est simple, attrayant et facile à lire.

Faire baisser le niveau de la Saône Ce que j’aime particulièrement, dans ce genre de livre, ce sont les détails peu ou pas du tout connus jalonnant l’histoire qui nous est contée. Ainsi, saviez-vous bien que : La Bourgogne gallo-romaine était traversée du sud au nord par la plus importante voie romaine de toute la Gaule, celle qui relie Lyon à Boulogne-sur-Mer, ou qu’au XIVe siècle, l’épidémie de peste noire a causé la mort des deux tiers de la population de l’Autunois, de l’Avalonnais et de l’Auxerrois ?

Pendant plus de huit siècles, de 843 à 1678, notre région a rempli le rôle de gardienne de la frontière séparant le royaume de France de l’Empire germanique, vocation faisant d’elle une place éminemment stratégique ?

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Par ailleurs, cas unique dans l’histoire de l’Europe, deux jeunes Bourguignonnes vont devenir reines de Pologne, la première l’ayant même été deux fois de suite.

Enfin, Chalon-sur-Saône a eu un rôle majeur durant la Seconde Guerre mondiale. En 1943, les forces navales allemandes étaient bloquées en mer du Nord et dans l’Atlantique par le « verrou de Gibraltar ». Hitler, désireux de contourner le problème, émit l’idée de faire transiter ses bateaux par la France. Les Allemands décidèrent donc de faire emprunter la Seine puis l’Yonne par d’immenses barges qui, chargées sur des camions à Auxerre, devaient se retrouver à Chalon, via la nationale 6. Ensuite, il leur suffirait de descendre la Saône et le Rhône jusqu’à la Méditerranée.

C’était sans compter sur la Résistance ! L’un de ses membres, Pierre Deliry, imagina de faire baisser le niveau de la Saône, afin d’en interdire la navigation. Pour ce faire, il fit avec ses hommes sauter le barrage de Gigny, une première fois le 13 juillet, puis une seconde le 11 novembre. Son plan, couronné de succès, barra définitivement la route de la Méditerranée à l’armée nazie. Vous le saviez peut-être ? Moi, non…

On pourrait à l’envi multiplier les exemples de cet ordre, car ils abondent…

Et puis, bien sûr, hors l’histoire, le livre de Bernard Lecomte vous emmène aussi au cœur du vignoble bourguignon, qui fournit les « meilleurs vins du monde », mais cela vous le saviez déjà, et n’oublie pas d’aborder les arts, dont notre région est friande, de la sculpture avec Claus Sluter jusqu’au cinéma – un des plus grands succès du Septième Art, « Cyrano de Bergerac », avec l’immense Gérard Depardieu, a été tourné à Dijon – en passant par la musique – Jean-Philippe Rameau en tête – et… les arts de la table, bien sûr.

Enfin, pour terminer en beauté, il vous faut réviser votre géographie : la Bourgogne ne compte pas quatre départements, comme vous l’avez appris sur les bancs de l’école mais… cinq ! Quel est ce cinquième et mystérieux département ? Eh bien il vous faudra acquérir cette « Bourgogne pour les Nuls » si vous voulez connaître la réponse. Je ne vais pas tout dévoiler, quand même !...

La Bourgogne pour les Nuls, de Bernard Lecomte, First Editions, 380 pages.

La géographie du rêve

« Contes et légendes du Morvan », de Sandra Amani Une bonne idée au départ de ces « Contes et légendes du Morvan » : les vingt récits composant le livre de Sandra Amani sont répertoriés au début de l’ouvrage en fonction du lieu où ils se déroulent. Nous nous trouvons donc, d’emblée, devant une véritable carte géographique dont les points soulignés figurent autant de repères à partir desquels se déploient les fastes de l’imaginaire.

Quelques exemples : « Une dernière messe » a pour cadre La-Roche-enBrenil, « Barbet le Magnifique » Montagny-en-Morvan, « Le Chêne de la montagne » Saint-Honoré-les-Bains, « Danse mortelle » Melun, « Le Puits de chagrin » Château-Chinon, « Le Crime de la Jeannette » Glux-enGlenne – un nom qui me fascine -, et ainsi de suite…

Beaucoup de récits font la part belle au Diable et à ses affidés, souvenir d’un temps aujourd’hui aboli où la religion et ses fêtes rythmaient les travaux et les jours des hommes, où les loups étaient encore présents au plus profond des forêts, où fées, fantômes et farfadets guettaient le passeur imprudent sous les frondaisons, bref le « temps d’avant » cher à Henri Vincenot, celui de la « civilisation lente ».

Alors il nous faut abandonner toute raison, redevenir enfant, et nous laisser emporter par les vingt contes recueillis – et inventés parfois ? – par Sandra Amani.

Tout ceci est fiction, bien entendu, un conseil néanmoins : évitez de vous promener, la nuit tombée, dans les forêts morvandelles. Vous pourriez faire de bien étranges rencontres.

Contes et légendes du Morvan, de Sandra Amani, éditions de l’Escargot Savant, 128 pages, 20 €.

Jean-Paul Nozière, ça va cogner

Si vous aimez les balades en campagne et en forêt, vous avez certainement croisé, sur son VTT, l’une des plus grandes plumes du roman jeunesse et du policier. C’est à Diénay, près d’Is-sur-Tille, que Jean-Paul Nozière décape inlassablement, tel un menuisier du crime, le vernis politiquement correct dont se parent la haine et la lâcheté.

Des générations d’élèves auront eu la chance d’avoir ce fils d’instituteurs, né en 1943 à Monay dans le Jura, comme prof d’histoire-géo un brin anar ou documentaliste motard féru de jazz. Après une enfance sans télé bercée par la presse et la radio, la fac de lettres à Dijon et l’Algérie, Jean-Paul Nozière s’est mis à parler dans ses livres des petites gens. Les victimes, fragiles et sans le sou que l’on bouscule et méprise.

Pour adultes, on a aimé Je vais tuer mon papa, qui se passe en Côte-d’Or dans la ville imaginaire de Sponge.

Pour les enfants, on a craqué sur Des crimes comme ci comme chat et pour La chanson de Hannah, qui déroule la vie d’un petit garçon fils d’immigré Polonais et des mineurs de charbon en 1940.

Et puis surtout, Un jour avec Lola. L’histoire d’une petite fille qui tente de sauver son père et subit le mépris au collège. Toujours d’actu et à faire lire aux profs. ■ OM Ca vient de sortir : Maman, j’ai peur, éd. Thierry Magnier.

A paraître : Sang nouvelles de vous, éd. Thierry Magnier jpnoziere.com

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Livres

Polars d’ici et d’ailleurs Série noire dans la Nièvre Dix ans après son départ, Romain revient sur ses terres natales, dans la Nièvre. Là, il retrouve ses amis de toujours, Vlad, Julie et Christophe, son frère puîné.

Le paysage a changé, suite à la désertification rurale, et ont changé aussi ses frères et amis : le temps a coulé. Romain se rend compte très vite qu’il va devoir aussi renouer avec les drames de son passé, que tous voudraient bien oublier. Mais c’est impossible, bien sûr…

L’auteur de « Rural noir », Benoît Minville, a depuis toujours la passion des livres.

C’est sans doute pour cela qu’il est devenu libraire. Puis il s’est décidé à sauter le pas, et à devenir lui-même auteur, pour notre plus grand plaisir.

Avec « Rural noir », il signe un roman sec et tendu, qui se dévore de la première à la dernière page.

Rural noir, de Benoît Minville, Série noire Gallimard, 247 pages, 18 €.

Un rendez-vous mortel à Dijon En ce matin d’avril 2009, une épaisse couche de brouillard est posée comme un couvercle sur Dijon. Tôt le matin, le corps d’une femme a été découvert dans une combe. Il n’y a rien sur elle pour permettre de l’identifier. Qui est-elle, et pourquoi est-elle morte ? C’est à ces questions que va devoir répondre le commissaire Gilles Courtois, qui porte comme une croix le souvenir de la mort d’une étudiante.

Il s’en passe des choses dans la capitale des Ducs, et pas des moindres !

Née dans l’Yonne, Claudine Rouget voue une passion jamais démentie aux livres et à l’écriture, qui le lui rend bien. « Mortel rendez-vous » est son troisième roman, chez le même éditeur.

Mortel rendez-vous, de Claudine Rouget, Editions Le Hérisson, 402 pages, 16 €.

Sale temps pour les albinos Juin 2010, à Nairobi (Kenya). Le jeune Salim, debout sur son vélocross, pile soudain. Il avait failli rouler sur une large flaque de sang. Mais de corps, point…

New York, plus tard. Hanah Baxter, célèbre profileuse française, est appelée en renfort par la police de Nairobi. Les policiers ont besoin de ses services : depuis quelques mois, on retrouve des croix de sang tracées dans la poussière, mais aucun cadavre. Arrivée sur place, Hanah découvre bientôt que des hommes et des femmes albinos ont été massacrés à la machette…

Sonja Delzongle, journaliste installée à Lyon, a fait des études à l’école des BeauxArts de Dijon. Avec « Dust », elle signe un roman dérangeant et efficace.

A découvrir.

Dust, de Sonja Delzongle, Folio policier, 558 pages, 8,20 €.

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Plusdeprobleme.com, polar classique (quoique !)

Fabrice Pichon a la région dans le sang !

J’ai toujours aimé faire plaisir ! La preuve : je suis né le dernier jour de 1966, permettant ainsi à mon père de gagner une demi-part fiscale. Par contre j’ai un peu gâché le réveillon de ma mère. J’en ai très vite tiré le constat que toute médaille avait son revers.

La journée, je travaille pour un grand groupe et la nuit venue j’enfile un autre costume. Encore une fois, tout cela vient de très loin et cette fois c’est la faute à Bob Kane et à Stan Lee qui ont bercé mon enfance. Comme je n’avais pas de supers pouvoirs, je me suis contenté de l’écriture. Une écriture dans les tons gris, loin de tout manichéisme. Rien n’est ni blanc ni noir, personne n’est entièrement bon ou entièrement mauvais. Chacun vit avec ses différentes facettes, ses expériences, ses remords ou ses haines.

Alors, ainsi sont mes personnages qui évoluent dans des univers très proches du nôtre. D’ailleurs, ils sont si proches de notre monde que vous les avez peut-être déjà croisés, sans le savoir, sans vous douter de ce qu’ils masquaient derrière leur apparent anonymat.

Le polar était donc tout indiqué pour que, la nuit venue, je prenne mon clavier (je sais c’est moins littéraire que « ma plume » dans une phrase, mais beaucoup plus pratique dans la réalité) pour y marteler mes idées et mes intrigues.

Avant « plusdeprobleme.com », mes polars étaient localisés dans des lieux que je connaissais bien (Besançon, Dijon,….) donnant au lecteur du cru une double lecture. Il faut que je vous précise une chose : je suis né Bisontin et devenu Dijonnais et puisque je ne fais pas les choses à moitié, je suis un Franc-Comtois marié à une Bourguignonne depuis plus d’un quart de siècle. Conclusion, le fromage et le vin savent faire bon ménage.

Pour revenir à la double lecture évoquée juste avant, la première reste l’intrigue (et demeure primordiale pour l’ensemble des

lecteurs) et la seconde est l’identification des lieux (la cerise sur le gâteau pour ceux qui connaissent la région). C’est un exercice qui nécessite une extrême précision, car la moindre erreur n’est pas pardonnable. Précision que je recherche dans mes histoires : comme un artisan, je remets sans cesse mon travail sur le bureau pour l’affiner, le ciseler, en faire un objet qui prendra le lecteur par la main pour ne pas le lâcher jusqu’au mot fin. ■ Fabrice PICHON Plusdeprobleme.com, aux éditions Lajouanie, 23 €

Dans les poches.

Liv res

La chronique

d’Albert Tournepage

Depuis son repaire franc-comtois, Thierry Poncet a décidé de continuer de pratiquer ce qui constitue sa passion depuis toujours : l’écriture. Après une longue collaboration de 25 années avec l’écrivain-aventurier Cizia Zykë et le décès de celui-ci en 1991, Thierry Poncet a donc repris la plume. De son imagination toujours vive est né un personnage étonnant, mi-Corto Maltese, mi-Bob Morane, Haig, un aventurier de haut vol dont il va nous faire partager les aventures tonitruantes. « Haig, Le Secret des Monts rouges » nous transporte donc au Cambodge, dans un pays meurtri par une terrible guerre et longtemps livré aux agissements d’assassins sans pitié : les Khmers rouges. Là, au cœur d’une forêt, notre héros découvre un jour une scène d’horreur : deux hommes, une femme avec sa fillette et une adolescente ont été torturés, violés, empalés et décapités avec une froide cruauté. Quel monstre se cache derrière ces actes abjects ? C’est ce que va tenter de découvrir Haig… Force est de reconnaître que l’amateur de littérature d’aventures ne s’ennuie pas à la lecture du roman de Thierry Poncet. L’action est resserrée, le style direct, bref, on s’y croirait. A déguster bière en main et cigarillo au bec… ■ Haig, Le Secret des Monts rouges, de Thierry Poncet, Taurnada éditions, 9,99 €.

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Livres

Lumière sur...

L’Ordre d’Obéron - Tome I

Bifide Chrysalide

L'étonnant roman de Dan Eelson

Bifide Chrysalide © Dan Eelson

Dan Eelson est de ceux qui fusionnent délicieusement les genres. Chez ce nouvel auteur, la symbiose obtenue nous immerge très vite dans l’ambiance addictive du premier opus de la saga l’Ordre d’Obéron.

Tout débute par un prologue cousu, énigmatique, fourmillant de sens cachés et d'allégories aussi oniriques qu'ironiques. L'aspect pourrait faire à quelquesuns l'effet de chaussures neuves ou de parcours initiatique. Les autres seront simplement enchantés.

Après ce prélude différent du reste, l’intrigue principale de Bifide Chrysalide se déroule majoritairement à Obéron, une petite ville reculée des rocheuses canadiennes de l’Alberta, dans les décennies à venir. Emmy Grant, agent d'un puissant centre de renseignements et jeune femme pour le moins déterminée, vient rendre visite de façon peu courtoise à l’Ordre monastique installé à Obéron. Ses raisons sont anciennes et profondément enracinées en elle, bien qu’elle soit loin d’en connaître toutes les ramifications et, surtout, d’en avoir imaginé toutes les implications ! Les personnages sont forts, secrets, agréablement dosés et solidement établis dans chacune de leurs facettes. L’action qui s’articule autour d’eux est ingénieusement composée, bifide étant bien le mot clé de ce roman agréable et distillé.

L'ensemble est vivant, vibrant, efficace, et propose de beaux tableaux introspectifs ainsi que des réflexions sur l’air du temps et celui du siècle en marche (particulièrement dans le tome II de l’Ordre d’Obéron à paraître, que nous avons eu l’opportunité de savourer et qui confirme l'indéniable force de l’auteur. Nous ne manquerons pas de vous en reparler lors de sa sortie).

Quels que soient le lieu et le moment, l’alchimie des atmosphères de Bifide Chrysalide opère et l’on tourne les pages encore et encore (psychological page-turner with intellectual cliffhangers dit-on de ce type de roman outremanche). Alors, pensez à vous équiper de quelque chose à grignoter et à vous méfier du soleil au cas où vous choisiriez de dévorer ce copieux thriller sur la pelouse d'un parc, ou sur le sable devant le bruit des vagues.

Aussi, en visitant le site internet de cet auteur multiple, vous découvrirez, outre que s’y niche une énigme, sa biographie pour le moins originale, que nous n’avons pas évoquée, pour cause. ■ A. Muller

" C’est à l’ombre que les fleurs fabuleuses s’épanouissent parfois. " Bifide Chrysalide,

L’Ordre D’Obéron Tome I de Dan Eelson, Ed. Libriptera Broché - 594 pages 23,90 €

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www.daneelson.com Dan Eelson

Possibilité de commander le livre directement sur le site de l’auteur.

www

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1 ER ANNIVERSAIRE DE L’INSCRIPTION À L’UNESCO DES CLIMATS DU VIGNOBLE DE BOURGOGNE

Son DI JON , U N PAT R IMOINE P OUR L’HU MANI TÉ

du 1er au 4 juillet Palais des ducs de 22h à minuit

www.dijon.fr Tous les soirs du 1er au 4 juillet, cour d’honneur du Palais des ducs à Dijon.

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> 8 représentations en français et en anglais de 22h à minuit.

DIJON, SON SECTEUR SAUVEGARDÉ, PARTIE DE