BB68
AUTOMNE 2016
BINGBANG MAGAZINE
LE MAG URBAIN DIJON - BESANÇON - BEAUNE
LAURENT ’ÉTÉ À L’AIR LIBRE À DIJON …P.25 SUR LES PAS DES CULS BLEUS …P.32 LA ROUTE DE LA BIÈRE …P.36 BESANÇON À CIEL OUVERT …P.40
BOUILLON DE CULTURE À LA DIJONNAISE, À LA BISONTINE …P.74 MUSÉES…P.70 TOURISME …P.84 LIVRES …P.90
GRATUIT !
MEN IN THE CITY… DANS LA RUE, AU BISTROT, AU BOULOT, ETC. …P.16 DES TABLES, DES BOUTIQUES, QUI CRÉENT L’ÉVÈNEMENT …P.44
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Le 4. 4, rue Quentin - 21000 Dijon • 03 80 41 39 25 • contact@le4dijon.fr • Facebook : Le 4 Dijon Lundi PM et du mardi au samedi 09H-19H
© Studio Arnaud Dauphin
Showrooms - 8-10 rue Verrerie - Dijon - 03 80 49 90 76 Ouvert lundi de 14h à 19h et du mardi au samedi 9h-12h et 14h-19h ou sur rendez-vous www.showrooms-dijon.com / Facebook : ShowRoomsDijon
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5
Bons Baisers
©DR
de partout
7
et nulle part
À vous !
Amis voyageurs, envoyez-nous votre carte postale BINGBANG !
8
02 - Espagne
Généreuse dégustation des jambons pata negra, chez Jamonzar aux Halles de Grenade. On ne badine par avec les cochons en Espagne, l'appellation est protégée par un décret royal depuis 2014. Denis Rochette
03 - Washington
Les Gautier devant la White House... Bien amicalement.
04 - USA 10
Dans une rue de Boston. Les Gautier.
05 - Tonnerre
Les baroudeurs Yann Arthus-Bertrand et Maurice Thiney, de Corcelles les Monts, ont exposé leurs photos en Bourgogne, à Tonnerre, avec leur indispensable Bing Bang Mag dans leurs besaces ! Photo : DR
06 - Landes
Bon baisers des landes - Carine Dufay
07 - Manhattan BingBang in the sky.
08 - New York Jean Maisonnave
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Emilie
AUTOMNE 2016 - MAG URBAIN GRATUIT DIJON
01 - Ecosse
BINGBANG N°68
1
on est mâle !
BB68
Directeur de publication : Richard Patouillet
richard.patouillet@bing-bang-mag.com Direction Artistique : pH2&BigB Responsable rédaction : Gérard Bouchu. Contact : gerard@bing-bang.fr Auteurs : Gérard Bouchu, Olivier Mouchiquel, Albert Tournepage, Zoé Theurel, Carine Dufay, Émilie Chapulliot, Pierre Cuin, Martin Caye, Cynthia Benzane, ... Crédit photo : R. Patouillet, Alexis Doré, Roxanne Gauthier, Carine Dufay, ...
PUBLICITÉ - RÉDACTION Impression : Imprimerie Chevillon, Sens Dépôt légal : Octobre 2016 Edité par EDIBANG : SARL au capital de 14 400 euros 52, avenue de Stalingrad21000 DIJON Tél. 03 80 73 01 15 ou 06 83 86 48 28 Régie publicitaire : Edibang
Abonnez-vous :
03 80 73 01 15 06 83 86 48 28 contact@bing-bang-mag.com bing-bang-mag.com
4 n°/23 euros Toute reproduction, même partielle, des articles et des photos : interdite. Droits réservés.
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La nouvelle BMW SCRAMBLER chez William Frachot, Chef doublement étoilé du restaurant le Chapeau Rouge.
© RP
Théo et Cédric :
Les deux ambassadeurs de la marque vous présentent le nouveau MINI CLUBMAN sous toutes ses coutures.
William Frachot roule les mécaniques avec la Nouvelle BMW SCRAMBLER
Jamais je n’aurais imaginé un jour t’écrire cette lettre. Mais je dois l’avouer, depuis que tu es entrée dans ma vie (et dans mon garage), tout a changé. Toujours plus grande, toujours plus forte, toujours plus audacieuse, tu m’as ouvert les yeux : avec toi, j’ai pu conquérir la ville, j’ai pu conquérir la campagne, j’ai pu conquérir ma vie. J’ai embarqué ma petite famille hors des sentiers battus, j’ai accueilli à bord toute une armée d’aventuriers pour un week-end entre mecs. Cinq copains d’enfance, tout juste quarantenaires, prêts à refaire le monde, à rouler des heures et des heures confortablement installés, à s’évader et à tracer leur propre chemin. Au volant, j’ai vu la vie autrement. Tel un animal, je me suis aventuré sur des petites routes sinueuses. Avec mon look branché et innovant j’ai avalé les kilomètres sans broncher. Les yeux rivés sur le compteur, je me suis offert un pur moment de bonheur. J’ai presque eu l’impression d’entrer dans la légende. Je sais, tu en as choisi un autre. L’élu de ton cœur, ton nouvel ambassadeur, c’est Gilles Lellouche. C’est bien, c’est un bon gars ! Mais si un jour il a un empêchement (genre un tournage), call me baby !
Il est comme ça William. Derrière son tablier et sa toque de chef se cache une âme de biker. Soif de liberté, virage après virage, sensation inégalée à chaque tour de roue. Lorsqu’il abandonne les fourneaux, William Frachot enfourche la R NineT Scrambler*. Franche et sauvage, elle lui fait oublier les routes déjà tracées et revisiter ses classiques. Avec elle l’expérience est totale, l’évasion, sans limite. Anti-conformiste, éprise de pureté et de minimalisme, elle ne fait rien pour être dans le moule. Et c’est justement ce qui plaît à notre cuisinier : il roule en moto en faisant fi des conventions, impose sa griffe et son style. La marque de fabrique d’un grand chef, la signature d’une vraie bécane. SCRAMBLER* [ s’arracher, escalader avec difficulté ]. Dans les années 50 et 60, les jeunes Américains dépouillent des motos de leur phare, leur installe un grand guidon et des pneus à crampons pour rouler dans le désert : le scrambler est né. Il a traversé les époques sans jamais se faire oublier, il renait aujourd’hui, chez BMW comme un retour aux sources et aux sensations vraies comme une ode à la liberté.
À l’essai chez
BMW SAVY Team Motorrad Sébastien : Responsable Motorrad Fabien : Conseiller commercial Sam : Responsable accessoires et équipement du pilote
Guillaume : Chef d’atelier Seb : Technicien
Mathieu PERNET, Matthieu DELBECQUE :
les 2 pilotes au commande du service commercial (Directeur Commercial & Chef des ventes)
Le modèle MINI qui en dit long : MINI CLUBMAN 4,25m de générosité Coffre d’une capacité de 360l Exemple pour une MINI ONE CLUBMAN . Location Longue Durée sur 36 mois et pour 30 000 km intégrant l’entretien* et l’extension de garantie. 36 loyers linéaires : 289,88 €/mois. Offre réservée aux particuliers, valable pour toute commande d’une MINI ONE CLUBMAN jusqu’au 31/12/2016 dans les MINI STORES participants. Sous réserve d’acceptation par MINI Financial Services - Département de BMW Finance - SNC au capital de 87 000 000 € RCS Versailles B 343 606 448 TVA FR 65 343 606 448.
PS : j’arrête là, parce que le coup de la lettre d’amour c’est pas franchement viril. A +
Nouveau MINI CLUBMAN à partir de 290 €/mois Sans apport, entretien inclus
La nouvelle BMW SCRAMBLER chez William Frachot, Chef doublement étoilé du restaurant le Chapeau Rouge.
© RP
Théo et Cédric :
SAVY
Les deux ambassadeurs de la marque vous présentent le nouveau MINI CLUBMAN sous toutes ses coutures.
18 rue Antoine Becquerel, 21300 Chenôve. 03 80 54 07 07
Lettre ouverte à ma MINI. Ça va faire mâle !
SCRAMBLER* [ s’arracher, escalader avec difficulté ]. Dans les années 50 et 60, les jeunes Américains dépouillent des motos de leur phare, leur installe un grand guidon et des pneus à crampons pour rouler dans le désert : le scrambler est né. Il a traversé les époques sans jamais se faire oublier, il renait aujourd’hui, chez BMW comme un retour aux sources et aux sensations vraies comme une ode à la liberté.
Jamais je n’aurais imaginé un jour t’écrire cette lettre. Mais je dois l’avouer, depuis que tu es entrée dans ma vie (et dans mon garage), tout a changé. Toujours plus grande, toujours plus forte, toujours plus audacieuse, tu m’as ouvert les yeux : avec toi, j’ai pu conquérir la ville, j’ai pu conquérir la campagne, j’ai pu conquérir ma vie. J’ai embarqué ma petite famille hors des sentiers battus, j’ai accueilli à bord toute une armée d’aventuriers pour un week-end entre mecs. Cinq copains d’enfance, tout juste quarantenaires, prêts à refaire le monde, à rouler des heures et des heures confortablement installés, à s’évader et à tracer leur propre chemin. Au volant, j’ai vu la vie autrement. Tel un animal, je me suis aventuré sur des petites routes sinueuses. Avec mon look branché et innovant j’ai avalé les kilomètres sans broncher. Les yeux rivés sur le compteur, je me suis offert un pur moment de bonheur. J’ai presque eu l’impression d’entrer dans la légende. Je sais, tu en as choisi un autre. L’élu de ton cœur, ton nouvel ambassadeur, c’est Gilles Lellouche. C’est bien, c’est un bon gars ! Mais si un jour il a un empêchement (genre un tournage), call me baby ! Mathieu PERNET, Matthieu DELBECQUE :
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Le modèle MINI qui en dit long : MINI CLUBMAN 4,25m de générosité Coffre d’une capacité de 360l Exemple pour une MINI ONE CLUBMAN . Location Longue Durée sur 36 mois et pour 30 000 km intégrant l’entretien* et l’extension de garantie. 36 loyers linéaires : 289,88 €/mois. Offre réservée aux particuliers, valable pour toute commande d’une MINI ONE CLUBMAN jusqu’au 31/12/2016 dans les MINI STORES participants. Sous réserve d’acceptation par MINI Financial Services - Département de BMW Finance - SNC au capital de 87 000 000 € RCS Versailles B 343 606 448 TVA FR 65 343 606 448.
PS : j’arrête là, parce que le coup de la lettre d’amour c’est pas franchement viril. A +
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édito ■ Par Gérard Bouchu
Hé mecs ! Rues de la soif, soif de vivre, vivre en ville, ville où l’on se sent mâles, mâles à bar, baratin, tintamarre, marre de tout… Hé mecs ! Dijon, Beaune ou Besançon, quelle ville voulez-vous demain ?
Tu seras un Dom, mon fils. On avait bien pensé à intituler ce portrait « Petit Dom *», mais quand on est en face du patron du Vieux Léon, on est plus sur du Baloo que sur du Mowgli. Dom tient la barre du « vieux » depuis des temps immémoriaux à tel point qu’on se dit qu’il a toujours été là et sera toujours là. D’ailleurs, de lui comme de son estaminet, on pourrait dire qu'entiers ils sont, entiers ils resteront. C’est pas pour des prunes qu’on ne sert plus de produits américains au Vieux Léon depuis la première guerre du Golfe. Parce que ses clients chantent, boivent, bref, vivent trop fort, il y en a quelques-unes qui souhaitent que le bar ferme ses portes. Mais comme dit le grand Georges, dont le portrait punkisé surveille les clients du bar d’un œil torve : « Le temps ne fait rien à l’affaire... » *Le livre de la Jungle, vous l’avez ?
14
Au départ, c’était un numéro « spécial mecs » pour s’amuser. On avait demandé à Alex Doré une couverture genre « Même pas mâle ! » avec un gamin des rues montrant son œil poché par une gamine qui n’avait pas envie de le laisser gagner du terrain. Et puis le photographe est arrivé avec un portrait du Dom pour une série sur les « Gueules de nuit » qui verra peut-être le jour, un jour. Mâle à bar au cœur tendre… là, on rejoignait l’actu. Car l’été jouait les prolongations. Il faisait chaud dans les villes. Plus que dans les campagnes, qui ont battu en 2016 des records touristiques, dans le Jura et le Doubs, mais aussi en Côte-d’Or ou en Saône-et-Loire. Il a fait soif, en ville. Soif de vivre, et nouvelles rues de la soif aussi, hélas. D’où les nuits animées. Sympa, à l’heure de l’apéro prolongé ou du repas en terrasse, beaucoup moins drôle à 5 h. Autrefois, dans les campagnes, on suivait les vaches de bouse en bouse, aujourd’hui, en ville, on peut suivre le chemin des paumés du petit matin de la place de la Rép à la gare en passant par le théâtre et la place de la Lib.
Quel mâle y-a-t-il à ça ? Ceux qui étaient en vacances à la mer, à la campagne ou à la montagne ont fini par ne pas trouver drôle de ne plus pouvoir dormir la nuit. Le bruit, les cris, la musique, les bouteilles jetées par terre ou dans des containers usés indignes d’une ville classée à l’Unesco, on s’est dit que ça passerait avec l’été, que la pluie arrangerait tout. Mais voilà, même les commerçants ont commencé à en avoir marre, autant que leurs voisins avec ou sans gosses du dessus. Des flics débordés, une adjointe à la tranquillité publique désolée de voir ça, mais ne voulant pas enfreindre les libertés de chacun, des services
techniques incapables de gérer les nuisances de la vie moderne, on était mal. Même si on avait désormais des beaux dimanches à se mettre sous la dent, heureusement, grâce aux brunchs… On a préféré prendre ça à la plaisanterie, calmer le jeu, éviter à certains d’arroser à 2 heures du matin les mecs (et les nanas) mal en point en se disant que la pluie reviendrait bien assez tôt.
Un mag pas trop « mâle » (on l’espère !) « Pessimiste en pensée, optimiste en action », nous a rappelé Woody Allen par la voix de Thierry Caens, qui ouvre nos pages « Culture + » parce qu’il était temps qu’un nouveau souffle culturel agite ce mag. Un vent d’optimisme, c’est ce que l’automne nous a apporté, grâce à tous ceux que nous avons rencontrés, à Dijon, Beaune et Besançon. Des hommes que vous retrouverez dans ce numéro 68 et le suivant, dans la foulée, car on n’a pas pu glisser dans un seul mag tous ceux (et celles, bien sûr) qui ont des réponses à nous apporter sur notre (vraie) soif de vivre actuelle. On a essayé de vous proposer des portraits d’hommes qui nous font aimer la ville et la vie qu’on y mène, sur tous les plans (économique, sportif, touristique, culturel, etc.). Les filles de l’équipe se sont amusées à croiser mâle dijonnais et mâle bisontin, on s’est intéressé aux grandes sagas familiales, aux duos de choc et aux derniers indépendants qui nous ont remonté le moral. Dans le domaine de la restauration, on est tombé sur des chefscoqs qui ont du tonus à revendre, on a parlé vins de pays, bières artisanales… Chocolat, aussi, car c’est bon - pour une ville qui stresse - de voir autant de chocolatiers investir des pas de porte. Nouvelles boutiques, nouveaux visages, à Dijon comme à Besançon. Nouvelles tendances, ludiques, sportives, on y reviendra dans le prochain. Avec des femmes qui en ont (des idées) et qui aiment bien les mecs qui en ont aussi. On vous prépare déjà un numéro d’hiver qui ne vous flanquera pas les boules, promis. ■ 15
édito ■ Par Gérard Bouchu
BB68
Hé mecs ! Rues de la soif, soif de vivre, vivre en ville, ville où l’on se sent mâles, mâles à bar, baratin, tintamarre, marre de tout… Hé mecs ! Dijon, Beaune ou Besançon, quelle ville voulez-vous demain ?
Tu seras un Dom, mon fils. On avait bien pensé à intituler ce portrait « Petit Dom *», mais quand on est en face du patron du Vieux Léon, on est plus sur du Baloo que sur du Mowgli. Dom tient la barre du « vieux » depuis des temps immémoriaux à tel point qu’on se dit qu’il a toujours été là et sera toujours là. D’ailleurs, de lui comme de son estaminet, on pourrait dire qu'entiers ils sont, entiers ils resteront. C’est pas pour des prunes qu’on ne sert plus de produits américains au Vieux Léon depuis la première guerre du Golfe. Parce que ses clients chantent, boivent, bref, vivent trop fort, il y en a quelques-unes qui souhaitent que le bar ferme ses portes. Mais comme dit le grand Georges, dont le portrait punkisé surveille les clients du bar d’un œil torve : « Le temps ne fait rien à l’affaire... » *Le livre de la Jungle, vous l’avez ?
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Au départ, c’était un numéro « spécial mecs » pour s’amuser. On avait demandé à Alex Doré une couverture genre « Même pas mâle ! » avec un gamin des rues montrant son œil poché par une gamine qui n’avait pas envie de le laisser gagner du terrain. Et puis le photographe est arrivé avec un portrait du Dom pour une série sur les « Gueules de nuit » qui verra peut-être le jour, un jour. Mâle à bar au cœur tendre… là, on rejoignait l’actu. Car l’été jouait les prolongations. Il faisait chaud dans les villes. Plus que dans les campagnes, qui ont battu en 2016 des records touristiques, dans le Jura et le Doubs, mais aussi en Côte-d’Or ou en Saône-et-Loire. Il a fait soif, en ville. Soif de vivre, et nouvelles rues de la soif aussi, hélas. D’où les nuits animées. Sympa, à l’heure de l’apéro prolongé ou du repas en terrasse, beaucoup moins drôle à 5 h. Autrefois, dans les campagnes, on suivait les vaches de bouse en bouse, aujourd’hui, en ville, on peut suivre le chemin des paumés du petit matin de la place de la Rép à la gare en passant par le théâtre et la place de la Lib.
Quel mâle y-a-t-il à ça ? Ceux qui étaient en vacances à la mer, à la campagne ou à la montagne ont fini par ne pas trouver drôle de ne plus pouvoir dormir la nuit. Le bruit, les cris, la musique, les bouteilles jetées par terre ou dans des containers usés indignes d’une ville classée à l’Unesco, on s’est dit que ça passerait avec l’été, que la pluie arrangerait tout. Mais voilà, même les commerçants ont commencé à en avoir marre, autant que leurs voisins avec ou sans gosses du dessus. Des flics débordés, une adjointe à la tranquillité publique désolée de voir ça, mais ne voulant pas enfreindre les libertés de chacun, des services
techniques incapables de gérer les nuisances de la vie moderne, on était mal. Même si on avait désormais des beaux dimanches à se mettre sous la dent, heureusement, grâce aux brunchs… On a préféré prendre ça à la plaisanterie, calmer le jeu, éviter à certains d’arroser à 2 heures du matin les mecs (et les nanas) mal en point en se disant que la pluie reviendrait bien assez tôt.
Un mag pas trop « mâle » (on l’espère !) « Pessimiste en pensée, optimiste en action », nous a rappelé Woody Allen par la voix de Thierry Caens, qui ouvre nos pages « Culture + » parce qu’il était temps qu’un nouveau souffle culturel agite ce mag. Un vent d’optimisme, c’est ce que l’automne nous a apporté, grâce à tous ceux que nous avons rencontrés, à Dijon, Beaune et Besançon. Des hommes que vous retrouverez dans ce numéro 68 et le suivant, dans la foulée, car on n’a pas pu glisser dans un seul mag tous ceux (et celles, bien sûr) qui ont des réponses à nous apporter sur notre (vraie) soif de vivre actuelle. On a essayé de vous proposer des portraits d’hommes qui nous font aimer la ville et la vie qu’on y mène, sur tous les plans (économique, sportif, touristique, culturel, etc.). Les filles de l’équipe se sont amusées à croiser mâle dijonnais et mâle bisontin, on s’est intéressé aux grandes sagas familiales, aux duos de choc et aux derniers indépendants qui nous ont remonté le moral. Dans le domaine de la restauration, on est tombé sur des chefscoqs qui ont du tonus à revendre, on a parlé vins de pays, bières artisanales… Chocolat, aussi, car c’est bon - pour une ville qui stresse - de voir autant de chocolatiers investir des pas de porte. Nouvelles boutiques, nouveaux visages, à Dijon comme à Besançon. Nouvelles tendances, ludiques, sportives, on y reviendra dans le prochain. Avec des femmes qui en ont (des idées) et qui aiment bien les mecs qui en ont aussi. On vous prépare déjà un numéro d’hiver qui ne vous flanquera pas les boules, promis. ■ 15
Men i n t h e ci t y Vous les croisez en ville, chez eux, dans leurs restos, leurs hôtels, leurs magasins, à pied, en vélo (plus rare), en moto, dans leur 4X4…
Les présenter ensemble, dans un seul dossier, c’était risqué. Des entrepreneurs discrets d’un côté, des « gueules de nuit » de l’autre, des nouveaux arrivants et des noms connus sur la place, ou dans le reste de la BFC, depuis plusieurs générations… Seuls à la barre, duos célèbres, acteurs économiques, on a eu envie d’en savoir plus sur ceux qui font l’actu, cet automne entre Dijon, Beaune, Besançon.
J'aime regarder les mecs du Dijon by night Leurs poitrines gonflées par le désir de vivre Leurs yeux qui se détournent quand tu les regardes J'aime regarder les mecs qui sont derrière le bar Le soleil sur leur peau qui joue à cache-cache Et des belles mécaniques le parfum volage J'aime regarder le mec de la Villa Mesner Quand il joue d’la guitare et fait semblant d'être sage Ses yeux qui se demandent mais quelle est cette fille J'aime regarder le mec du resto Chez Septime Ses verres qui se cognent sur le zinc encore chaud Le vent qui le décoiffe et les sourires fugaces. Extrait poésie Emilie C (œuvres complètes sur demande) Avez-vous reconnu ces deux « oiseaux de nuit » surpris par l’objectif très subjectif d’Alexis Doré : Mario (qui vient de fêter les 15 ans de la Star’Ac à la Villa Messner, son QG dijonnais) et Stéphane (Restaurants Chez Septime, gare Porte-Neuve, et Chez Copains, près du marché). Ils ont joué le jeu pour ouvrir la galerie de portraits de Bing Bang. Merci messieurs !
Pour les voir en chair et en os :
Mario Barravecchia - Bar plus ou moins privé La Villa Messner - 5 rue Parmentier à Dijon - 09 82 22 56 50 - www.villamessner.fr Stéphane Smojver - Restaurant Chez Septime - 11 Avenue Junot à Dijon - 03 80 66 72 98 - www.chezseptime.fr
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Men i n t h e ci t y Vous les croisez en ville, chez eux, dans leurs restos, leurs hôtels, leurs magasins, à pied, en vélo (plus rare), en moto, dans leur 4X4…
Les présenter ensemble, dans un seul dossier, c’était risqué. Des entrepreneurs discrets d’un côté, des « gueules de nuit » de l’autre, des nouveaux arrivants et des noms connus sur la place, ou dans le reste de la BFC, depuis plusieurs générations… Seuls à la barre, duos célèbres, acteurs économiques, on a eu envie d’en savoir plus sur ceux qui font l’actu, cet automne entre Dijon, Beaune, Besançon.
J'aime regarder les mecs du Dijon by night Leurs poitrines gonflées par le désir de vivre Leurs yeux qui se détournent quand tu les regardes J'aime regarder les mecs qui sont derrière le bar Le soleil sur leur peau qui joue à cache-cache Et des belles mécaniques le parfum volage J'aime regarder le mec de la Villa Mesner Quand il joue d’la guitare et fait semblant d'être sage Ses yeux qui se demandent mais quelle est cette fille J'aime regarder le mec du resto Chez Septime Ses verres qui se cognent sur le zinc encore chaud Le vent qui le décoiffe et les sourires fugaces. Extrait poésie Emilie C (œuvres complètes sur demande) Avez-vous reconnu ces deux « oiseaux de nuit » surpris par l’objectif très subjectif d’Alexis Doré : Mario (qui vient de fêter les 15 ans de la Star’Ac à la Villa Messner, son QG dijonnais) et Stéphane (Restaurants Chez Septime, gare Porte-Neuve, et Chez Copains, près du marché). Ils ont joué le jeu pour ouvrir la galerie de portraits de Bing Bang. Merci messieurs !
Pour les voir en chair et en os :
Mario Barravecchia - Bar plus ou moins privé La Villa Messner - 5 rue Parmentier à Dijon - 09 82 22 56 50 - www.villamessner.fr Stéphane Smojver - Restaurant Chez Septime - 11 Avenue Junot à Dijon - 03 80 66 72 98 - www.chezseptime.fr
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Men in the city
Laurent Dornier © sosuitephotographie Yoan Jeudy
« Manou Comby : Petit, j’étais très rêveur. J’avais peur des adultes. J’ai toujours peur des adultes d’ailleurs. » Manou Comby © sosuitephotographie Yoan Jeudy
Men of Besançon Ils ont quand même un truc les mecs de Besançon. Ce côté un peu roots, que les filles (les vraies) aiment tant. Pas coincés pour un sou, drôles souvent (femme qui rit…), un peu à la mode sans en faire de trop, de l’argent parfois mais sans le montrer, des pieds bien sur terre mais la tête dans les étoiles… Des étoiles pour garder leur âme d’enfant, celle qui les fait encore rêver à une ville plus rock’n’roll, plus fun, différente mais surtout créative. Ils ont cette énergie folle héritée de la force naturelle de leur territoire. Grâce à eux, on vit la ville. Grâce à eux, on s’y sent bien. Grâce à eux, on y vit bien. ■ Par Carine Dufay
Manou Comby… Le faiseur de sons Volubile car passionné, convivial car bien dans ses baskets, Manou Comby est devenu un personnage clé dans l’univers musical de la BFC. « Auteur-concepteur-directeur » de la Rodia, la salle des musiques actuelles, il promène un regard aiguisé et visionnaire non dénué de sens, sur la place et l’avenir de la musique dans une ville comme Besançon. L’homme à la boule à zéro garde ses désirs musicaux utopistes en ligne de mire comme un défi, un objectif quotidien qui le fait aller de l’avant. Parce que la musique, Manou (ne l’appelez pas Emmanuel), il l’a dans la peau depuis qu’il a l’âge de courir : « Chaque été, les cousins canadiens débarquaient en France avec leurs vinyles. À 12 ans, j’écoutais Hendrix et les Stones. Puis plus grand, avec les potes, on faisait de la musique en free style, en dilettante. A l’époque, la vie s’arrêtait dans les deux heures qui suivaient. » Parce qu’il y trouve des points d’ancrage et un vrai dialogue, le « campagnard » - qui n’oublie pas d’évoquer ses origines jurassiennes, son club de jazz et son groupe « Formica » lédonien - débarque sur Besançon. Manou s’implique alors à 100% dans le milieu bisontin des années 80. C’est l’époque du Lux, du Montjoye, cette tendance un peu underground de passer des concerts rock dans des salles de cinéma désaffectées. Puis il monte « Anatole » avec Mario Lontananza, une société de « Ptits misérables », comme il l’appelle, mais avec laquelle il s’éclate et monte ses évènements artistiques mixant arts de rue et musique. En 1998, Manou et ses compères investissent « Le Cylindre »,
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prémices d’une future salle des musiques actuelles, sans en avoir, à l’époque, le label. Et là, tout s’enchaîne. En 2005, il est nommé par Jean-Louis Fousseret pour réfléchir à la conception d’une SMAC : « Ça faisait des années qu’il se passait des choses sur Besançon. C’est une ville de musique avec un public de connaisseurs. Il fallait donc créer un lieu qui réponde aux envies des bisontins.» En 2011, la Rodia ouvre ses portes. Depuis, le jeune saltimbanque devenu chef d’entreprise, y passe du temps dans sa salle. Quand il n’y travaille pas, il vient écouter des concerts. Il aime son équipe. Il aime l’ambiance, le cadre chargé d’histoire. Il faut dire que le lieu est une réussite, une harmonie parfaite entre le laboratoire de travail pour les groupes locaux, le bar convivial, la salle de concert s’adressant à la fois à un public de connaisseurs aux goûts affûtés comme à un public plus curieux qui vient pour écouter des artistes reconnus. Mission réussie, tout ça, sans assécher le terrain des associations locales. Et puis des rêves, Manou en a plein aussi. Celui de faire venir spontanément tous les publics à la Rodia. Celui d’en faire un vrai lieu de vie avec tous les jours, des concerts, des conférences, des brunchs musicaux, des soirées DJs, du cinéma musical, des bœufs. Celui de développer Détonation et d’en faire un évènement artistique musical et visuel de qualité, reconnu nationalement. Celui de créer un club anglo-saxon. Celui de réaménager la terrasse, les intérieurs. Celui de ……………………Bip
Manou Comby © sosuitephotographie Yoan Jeudy
Laurent Dornier… Wild wild Harleys Laurent, c’est comme si on l’avait toujours connu. Même si c’est la 1ère fois qu’on met les pieds dans son resto, l’Annexe, en plein cœur de Besançon. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien si l’adresse est référencée dans le Fooding. Et l’esprit du Fooding c’est : de bons produits frais, des prix abordables et une ambiance un poil décalée. Mais ce qu'il y a de décalé à l’Annexe, ce n’est pas la déco, c’est le patron. Laurent Dornier, Lolo pour les intimes. Et chez lui, tous les clients, même les nouveaux, sont des intimes. Il les accueille « comme à la maison », sans chichis. Laurent, c’est un déconneur au grand cœur. Il aime les gens et ça se voit. Il a pas mal bourlingué le zigue, l’enfant unique, blond à bouclettes, celui qui a failli naître sur le parvis de la gare Viotte, tellement il était pressé de la croquer à pleines dents, cette vie qu’il aime tant. Enfant du Haut-Doubs - du Pays du Saugeais plus exactement le père travaille aux « Monts-Ju », la maman est couturière chez Weill et lui part en apprentissage dans la pâtisserie. Le BEP et le brevet professionnel de cuisine en poche, il rejoint le Poker d’As à Besançon, puis travaille en Allemagne, et dans la Drôme, puis re-Allemagne, et revient au bercail en 91, prêt à partir à l’armée… Sauf que, erreur, le départ en treillis, c’est dans 6 mois. Du coup, pour caser le gamin, le padre le présente au Saint-Pierre, qui l’embauche le jour même. Le soir, le gaillard rencontrait celle qui allait devenir sa femme : « Pour frimer, je lui ai raconté que j’avais une belle bagnole ! J’avais une Visa ! Mais elle a craqué quand même !» En 2006, il quitte le Saint-Pierre pour monter son propre restaurant : l’Annexe, un néo bistrot, à prédominance poissons et fruits de mer. Un endroit qu’il veut convivial : « Je veux que les gens s’y sentent bien. Je reste nature comme en privé, avec mes potes bikers. Je ne joue pas un jeu. » Ah oui, ses potes bikers, son Harley, son deuxième « moi »... Quand on le croise au guidon de sa bécane, l’homme au cœur
tendre se transforme en loubard. Bagouzes aux doigts, santiags, blouson de cuir, tee-shirt Harley Davidson, il se sent bien, c’est l’American Way of Life de Franche-Comté. Il conduit comme il fait du vélo, cool, car il veut voir les pâquerettes : « On a une si belle région ! » Avec ses potes du Chapter de Franche-Comté, ils se font des balades, des barbecues : « Mais on a l’esprit Harley car on aime les moteurs qui bougent et qui tremblent, les States, le rock’n’roll, le blues » Sa moto c’est une Fatboy Softail : « C’est pas pour les rigolos ça, c’est pour les vrais mecs ! », se marre-t-il, le gaillard qui rêve d’être De Niro, Al Pacino, ou une rock star « pour avoir plein de filles qui m’attendent dans la loge après mon concert ! » ■ Laurent Dornier © sosuitephotographie Yoan Jeudy
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Men in the city
Laurent Dornier © sosuitephotographie Yoan Jeudy
« Manou Comby : Petit, j’étais très rêveur. J’avais peur des adultes. J’ai toujours peur des adultes d’ailleurs. » Manou Comby © sosuitephotographie Yoan Jeudy
Men of Besançon Ils ont quand même un truc les mecs de Besançon. Ce côté un peu roots, que les filles (les vraies) aiment tant. Pas coincés pour un sou, drôles souvent (femme qui rit…), un peu à la mode sans en faire de trop, de l’argent parfois mais sans le montrer, des pieds bien sur terre mais la tête dans les étoiles… Des étoiles pour garder leur âme d’enfant, celle qui les fait encore rêver à une ville plus rock’n’roll, plus fun, différente mais surtout créative. Ils ont cette énergie folle héritée de la force naturelle de leur territoire. Grâce à eux, on vit la ville. Grâce à eux, on s’y sent bien. Grâce à eux, on y vit bien. ■ Par Carine Dufay
Manou Comby… Le faiseur de sons Volubile car passionné, convivial car bien dans ses baskets, Manou Comby est devenu un personnage clé dans l’univers musical de la BFC. « Auteur-concepteur-directeur » de la Rodia, la salle des musiques actuelles, il promène un regard aiguisé et visionnaire non dénué de sens, sur la place et l’avenir de la musique dans une ville comme Besançon. L’homme à la boule à zéro garde ses désirs musicaux utopistes en ligne de mire comme un défi, un objectif quotidien qui le fait aller de l’avant. Parce que la musique, Manou (ne l’appelez pas Emmanuel), il l’a dans la peau depuis qu’il a l’âge de courir : « Chaque été, les cousins canadiens débarquaient en France avec leurs vinyles. À 12 ans, j’écoutais Hendrix et les Stones. Puis plus grand, avec les potes, on faisait de la musique en free style, en dilettante. A l’époque, la vie s’arrêtait dans les deux heures qui suivaient. » Parce qu’il y trouve des points d’ancrage et un vrai dialogue, le « campagnard » - qui n’oublie pas d’évoquer ses origines jurassiennes, son club de jazz et son groupe « Formica » lédonien - débarque sur Besançon. Manou s’implique alors à 100% dans le milieu bisontin des années 80. C’est l’époque du Lux, du Montjoye, cette tendance un peu underground de passer des concerts rock dans des salles de cinéma désaffectées. Puis il monte « Anatole » avec Mario Lontananza, une société de « Ptits misérables », comme il l’appelle, mais avec laquelle il s’éclate et monte ses évènements artistiques mixant arts de rue et musique. En 1998, Manou et ses compères investissent « Le Cylindre »,
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prémices d’une future salle des musiques actuelles, sans en avoir, à l’époque, le label. Et là, tout s’enchaîne. En 2005, il est nommé par Jean-Louis Fousseret pour réfléchir à la conception d’une SMAC : « Ça faisait des années qu’il se passait des choses sur Besançon. C’est une ville de musique avec un public de connaisseurs. Il fallait donc créer un lieu qui réponde aux envies des bisontins.» En 2011, la Rodia ouvre ses portes. Depuis, le jeune saltimbanque devenu chef d’entreprise, y passe du temps dans sa salle. Quand il n’y travaille pas, il vient écouter des concerts. Il aime son équipe. Il aime l’ambiance, le cadre chargé d’histoire. Il faut dire que le lieu est une réussite, une harmonie parfaite entre le laboratoire de travail pour les groupes locaux, le bar convivial, la salle de concert s’adressant à la fois à un public de connaisseurs aux goûts affûtés comme à un public plus curieux qui vient pour écouter des artistes reconnus. Mission réussie, tout ça, sans assécher le terrain des associations locales. Et puis des rêves, Manou en a plein aussi. Celui de faire venir spontanément tous les publics à la Rodia. Celui d’en faire un vrai lieu de vie avec tous les jours, des concerts, des conférences, des brunchs musicaux, des soirées DJs, du cinéma musical, des bœufs. Celui de développer Détonation et d’en faire un évènement artistique musical et visuel de qualité, reconnu nationalement. Celui de créer un club anglo-saxon. Celui de réaménager la terrasse, les intérieurs. Celui de ……………………Bip
Manou Comby © sosuitephotographie Yoan Jeudy
Laurent Dornier… Wild wild Harleys Laurent, c’est comme si on l’avait toujours connu. Même si c’est la 1ère fois qu’on met les pieds dans son resto, l’Annexe, en plein cœur de Besançon. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien si l’adresse est référencée dans le Fooding. Et l’esprit du Fooding c’est : de bons produits frais, des prix abordables et une ambiance un poil décalée. Mais ce qu'il y a de décalé à l’Annexe, ce n’est pas la déco, c’est le patron. Laurent Dornier, Lolo pour les intimes. Et chez lui, tous les clients, même les nouveaux, sont des intimes. Il les accueille « comme à la maison », sans chichis. Laurent, c’est un déconneur au grand cœur. Il aime les gens et ça se voit. Il a pas mal bourlingué le zigue, l’enfant unique, blond à bouclettes, celui qui a failli naître sur le parvis de la gare Viotte, tellement il était pressé de la croquer à pleines dents, cette vie qu’il aime tant. Enfant du Haut-Doubs - du Pays du Saugeais plus exactement le père travaille aux « Monts-Ju », la maman est couturière chez Weill et lui part en apprentissage dans la pâtisserie. Le BEP et le brevet professionnel de cuisine en poche, il rejoint le Poker d’As à Besançon, puis travaille en Allemagne, et dans la Drôme, puis re-Allemagne, et revient au bercail en 91, prêt à partir à l’armée… Sauf que, erreur, le départ en treillis, c’est dans 6 mois. Du coup, pour caser le gamin, le padre le présente au Saint-Pierre, qui l’embauche le jour même. Le soir, le gaillard rencontrait celle qui allait devenir sa femme : « Pour frimer, je lui ai raconté que j’avais une belle bagnole ! J’avais une Visa ! Mais elle a craqué quand même !» En 2006, il quitte le Saint-Pierre pour monter son propre restaurant : l’Annexe, un néo bistrot, à prédominance poissons et fruits de mer. Un endroit qu’il veut convivial : « Je veux que les gens s’y sentent bien. Je reste nature comme en privé, avec mes potes bikers. Je ne joue pas un jeu. » Ah oui, ses potes bikers, son Harley, son deuxième « moi »... Quand on le croise au guidon de sa bécane, l’homme au cœur
tendre se transforme en loubard. Bagouzes aux doigts, santiags, blouson de cuir, tee-shirt Harley Davidson, il se sent bien, c’est l’American Way of Life de Franche-Comté. Il conduit comme il fait du vélo, cool, car il veut voir les pâquerettes : « On a une si belle région ! » Avec ses potes du Chapter de Franche-Comté, ils se font des balades, des barbecues : « Mais on a l’esprit Harley car on aime les moteurs qui bougent et qui tremblent, les States, le rock’n’roll, le blues » Sa moto c’est une Fatboy Softail : « C’est pas pour les rigolos ça, c’est pour les vrais mecs ! », se marre-t-il, le gaillard qui rêve d’être De Niro, Al Pacino, ou une rock star « pour avoir plein de filles qui m’attendent dans la loge après mon concert ! » ■ Laurent Dornier © sosuitephotographie Yoan Jeudy
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Men in the city
Benoît et Thierry Dulieu © Roxanne Gauthier
Les frères Harley-David(son) The big brother
The King of Besac City
Impossible, quand on rencontre Benoît Dulieu, de ne pas Thierry Dulieu ou l’histoire d’un jeune commercial en produits faire le parallèle avec un certain Jean-Philippe Smet, (ah d’assurance de bonne famille qui, à 32 ans, devient du jour au lendemain, que Johnny !). Belge de naissance, peau burinée, jean, cuir, le roi de la Harley à Besançon. Son nom comme sa renommée, il les tiags et rock’n’roll attitude, le King du temple de la bécane partage avec son frère aîné, Benoît, aux manettes de la concession Harley en a tout l’attirail. de Dijon depuis des lustres déjà. Avec sa concession Harley, la rue Nourrissat a même un Le cadet raconte sans complexe : « J’avais une petite vie bien rangée à air de petit Milwaukee… Sauf que Dulieu n’a pas pris Dijon et une carrière toute tracée ». Jusqu’à ce fameux jour de printemps un nom de scène à la one again. Sauf qu’il n’écoute pas 2000. « J’avais rendez-vous avec mon frère pour faire le point sur ses Elvis en boucle, qu’Easy Rider n’est pas son film préféré contrats de prévoyance et c’est là qu’il m’a dit « Tiens, ça ne te dirait pas et qu’il n’aime pas frimer sur la route 66. Lui, ce qu’il de monter avec moi une concession Harley à Besançon ? ». En l’espace préfère c’est l’illustre Route Napoléon. « J’ai fait des de quelques heures, le jeune cadre dynamique bascule dans l’univers des milliers de kilomètres en Europe mais je n’aime pas barbus et des tatoués. « Mon profil était exactement celui que recherchait trop rouler aux Etats-Unis car les routes sont toutes la Motor Company Harley à cette époque. Je me suis dit pourquoi pas droites et interminables ». Dans sa jeunesse passée moi, vas-y fonce ! Je n’étais pas biker pour un sou mais je voulais créer à Genlis, Benoît est plus rugbyman que blouson mon entreprise ». Parti en free ride, sa concession ouvre le 2 mai 2001 à noir. « Bizarrement, c’était là-bas le coin des bikers Besançon, rue Edouard Belin, « Les débuts n’ont pas été faciles, j’appelais bourguignons dans les années 80 ». Mais ce fils mon frère 100 fois par jour et j’ai dû gagner la confiance du milieu ». d’intellos bricole sans arrêt ses motos dans le garage 16 ans plus tard, le petit frère a tombé définitivement la veste avec son look des copains. « J’étais quand même un peu le canard 100% Harley. « Aujourd’hui, je roule 15 000 km par an ». Avec 7 garçons au boiteux de la famille ». Bref, comme Johnny l’a dit un compteur à eux deux, les frères Dulieu & Sons devraient encore longtemps jour, il fallait « remettre les pendules à leur place ». faire vrombir les moteurs. ■ Pierre CUIN 20
Made in France
Boutique à DIJON - 5 rue François Rude 03 80 30 24 86
Men in the city
Benoît et Thierry Dulieu © Roxanne Gauthier
Les frères Harley-David(son) The big brother
The King of Besac City
Impossible, quand on rencontre Benoît Dulieu, de ne pas Thierry Dulieu ou l’histoire d’un jeune commercial en produits faire le parallèle avec un certain Jean-Philippe Smet, (ah d’assurance de bonne famille qui, à 32 ans, devient du jour au lendemain, que Johnny !). Belge de naissance, peau burinée, jean, cuir, le roi de la Harley à Besançon. Son nom comme sa renommée, il les tiags et rock’n’roll attitude, le King du temple de la bécane partage avec son frère aîné, Benoît, aux manettes de la concession Harley en a tout l’attirail. de Dijon depuis des lustres déjà. Avec sa concession Harley, la rue Nourrissat a même un Le cadet raconte sans complexe : « J’avais une petite vie bien rangée à air de petit Milwaukee… Sauf que Dulieu n’a pas pris Dijon et une carrière toute tracée ». Jusqu’à ce fameux jour de printemps un nom de scène à la one again. Sauf qu’il n’écoute pas 2000. « J’avais rendez-vous avec mon frère pour faire le point sur ses Elvis en boucle, qu’Easy Rider n’est pas son film préféré contrats de prévoyance et c’est là qu’il m’a dit « Tiens, ça ne te dirait pas et qu’il n’aime pas frimer sur la route 66. Lui, ce qu’il de monter avec moi une concession Harley à Besançon ? ». En l’espace préfère c’est l’illustre Route Napoléon. « J’ai fait des de quelques heures, le jeune cadre dynamique bascule dans l’univers des milliers de kilomètres en Europe mais je n’aime pas barbus et des tatoués. « Mon profil était exactement celui que recherchait trop rouler aux Etats-Unis car les routes sont toutes la Motor Company Harley à cette époque. Je me suis dit pourquoi pas droites et interminables ». Dans sa jeunesse passée moi, vas-y fonce ! Je n’étais pas biker pour un sou mais je voulais créer à Genlis, Benoît est plus rugbyman que blouson mon entreprise ». Parti en free ride, sa concession ouvre le 2 mai 2001 à noir. « Bizarrement, c’était là-bas le coin des bikers Besançon, rue Edouard Belin, « Les débuts n’ont pas été faciles, j’appelais bourguignons dans les années 80 ». Mais ce fils mon frère 100 fois par jour et j’ai dû gagner la confiance du milieu ». d’intellos bricole sans arrêt ses motos dans le garage 16 ans plus tard, le petit frère a tombé définitivement la veste avec son look des copains. « J’étais quand même un peu le canard 100% Harley. « Aujourd’hui, je roule 15 000 km par an ». Avec 7 garçons au boiteux de la famille ». Bref, comme Johnny l’a dit un compteur à eux deux, les frères Dulieu & Sons devraient encore longtemps jour, il fallait « remettre les pendules à leur place ». faire vrombir les moteurs. ■ Pierre CUIN 20
Made in France
Boutique à DIJON - 5 rue François Rude 03 80 30 24 86
Men in the city
PUBLI CITÉ
Frédéric Lesueur © Roxanne Gauthier
Pierre Nudant © Roxanne Gauthier
Nudant, à nu [du latin nudare]
Pierre Nudant pourrait être un personnage de roman. Fils d’un député célèbre et petit-fils de mécanicien, metteur au point Bugatti, rue du Transvaal. Il reprend en 1998 avec sa sœur Valérie la concession auto de ses parents. Ils en font un paradis pour grosses cylindrées : 15 000 m² de Jaguar, Volvo, Alfa Romeo et Land Rover, 40 salariés. Une pression de tous les instants pour ce fils laborieux qui a fait ses preuves depuis. Du 7/7, jour et nuit. « Passionnant mais c’est tellement de sacrifices que je ne souhaite pas à mes enfants de prendre la suite ». Sa famille, il en parle dans le détail, avec affection. Il évoque aussi ses souvenirs de marmot en train de tripatouiller une clé à molette pleine d’huile dans le garage parental. En costard bleu marine, presque un bleu de travail, il fait visiter sa concession avec la précision d’un mécano. L’homme n’a pas le syndrome du nouveau riche, ni le bagou du concessionnaire auto, bateau. On l’imaginerait plutôt poser dans une Jag des années 60 ou en Alfa Romeo Duetto. Cigarette au bec. PN aime le rugby, le vélo et la chasse. Amateur de vin, c’est un épicurien assumé. « Je suis fan de la convivialité. Ce que j’aime avant tout c’est retrouver les copains. ». En revanche, il n’aime pas voir ce qu’est devenu le centre-ville de Dijon, « mourant, minéral ». À 48 ans, Pierre Nudant roule sans frein. ■ Pierre Cuin
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Naturellement vôtre. À 56 ans, Frédéric Lesueur passerait, s’il le pouvait, sa vie à voyager. Ce globe-trotter dijonnais ne porte pas sur lui la panoplie du touriste. Il est plutôt du genre gentleman. Ses deux boutiques Nature d’Homme sont situées côte à côte, rue Amiral Roussin. Deux entrées pour une enseigne. Deux univers qui résument assez bien les facettes de sa personnalité. Un côté jeune, trendy et sportswear (Armani, Barbour...) Un autre plus select, habillé, haut de gamme (Hugo, Lacroix, Jacob Cohën...) Ses clients, son métier, il en parle avec passion, assis au café de La Causerie des Mondes, histoire de s’évader. « La vente est une scène de théâtre. J’ouvre la porte et je monte sur les planches ». Il raconte aussi son itinéraire depuis les années 80. Post-bac, la tête à papillonner, sa mère le tanne pour travailler. Elle lui tend le combiné et lui prête le costume du paternel. Il décroche son premier vrai job dans le prêt-à-porter. Il se souvient avec affection de ces anciens grands messieurs qui faisaient la mode d’antan. Morel, Goguillot… Retour de l’armée, Frédéric a de la suite dans les idées, s’il faut vendre autant bien le faire. Il s’inscrit en école de management et se met un leitmotiv en tête : rester indépendant, à 100%. En 1992, il réussit au forcing à racheter sa première boutique. Puis vient la seconde en 2001. Des concurrents ? Sûrement pas son voisin Berthier et ses 600 m² de marques, mais Internet, contre qui il est difficile de lutter. Alors, il se défend comme il peut, avec ses armes : service, sourire et politesse. Chez lui, on irait bien refaire sa garde-robe, si on en avait un peu plus les moyens, pour être un peu plus classe. Un peu, comme lui. ■ Pierre Cuin
OSCAR Voilà 16 ans que Didier et Benoît nous chaussent, nous les hommes, au sein de leur magasin Oscar de la rue Musette. 16 ans qu’ils référencent les plus belles marques et les plus beaux modèles des plus belles manufactures. Je n’invente rien, jugez plutôt : Crokett and Jones, Carlos Santos, Sebago, Santoni, Fairmount, Clark’s, Heschung, Bobbie’s, Bowen, … sans compter qu’au printemps arrivent Tod’s et Hogan ! Pour loger tous ces trésors, il a fallu agrandir l’écrin, c’est chose faite juste en face ! Inratable ! Et maintenant on fait quoi pour nous ? On patine, non pas dans la choucroute, on patine les chaussures, et puis les ceintures aussi. La très belle marque Carlos Santos fabrique des chaussures de toute beauté en cuir non teint et laisse le soin à Didier et Benoît de créer, dans le secret de leur atelier, la patine sur-mesure de vos souliers qui ne ressembleront à aucun autre ! Ajoutez la même chose pour votre ceinture qui sera coupée à vos mesures, teintée, cirée et polishée selon votre goût, et vous aurez mis les deux pieds dans l’univers de l’élégance et de l’exigence ! Si cela vous échappe, venez le samedi 19 novembre chez Oscar, il y aura une journée spéciale consacrée à ce nouveau service sur-mesure, avec démonstrations de patines !
OSCAR
15 rue Musette - Dijon 03 80 58 92 83
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Men in the city
PUBLI CITÉ
Frédéric Lesueur © Roxanne Gauthier
Pierre Nudant © Roxanne Gauthier
Nudant, à nu [du latin nudare]
Pierre Nudant pourrait être un personnage de roman. Fils d’un député célèbre et petit-fils de mécanicien, metteur au point Bugatti, rue du Transvaal. Il reprend en 1998 avec sa sœur Valérie la concession auto de ses parents. Ils en font un paradis pour grosses cylindrées : 15 000 m² de Jaguar, Volvo, Alfa Romeo et Land Rover, 40 salariés. Une pression de tous les instants pour ce fils laborieux qui a fait ses preuves depuis. Du 7/7, jour et nuit. « Passionnant mais c’est tellement de sacrifices que je ne souhaite pas à mes enfants de prendre la suite ». Sa famille, il en parle dans le détail, avec affection. Il évoque aussi ses souvenirs de marmot en train de tripatouiller une clé à molette pleine d’huile dans le garage parental. En costard bleu marine, presque un bleu de travail, il fait visiter sa concession avec la précision d’un mécano. L’homme n’a pas le syndrome du nouveau riche, ni le bagou du concessionnaire auto, bateau. On l’imaginerait plutôt poser dans une Jag des années 60 ou en Alfa Romeo Duetto. Cigarette au bec. PN aime le rugby, le vélo et la chasse. Amateur de vin, c’est un épicurien assumé. « Je suis fan de la convivialité. Ce que j’aime avant tout c’est retrouver les copains. ». En revanche, il n’aime pas voir ce qu’est devenu le centre-ville de Dijon, « mourant, minéral ». À 48 ans, Pierre Nudant roule sans frein. ■ Pierre Cuin
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Naturellement vôtre. À 56 ans, Frédéric Lesueur passerait, s’il le pouvait, sa vie à voyager. Ce globe-trotter dijonnais ne porte pas sur lui la panoplie du touriste. Il est plutôt du genre gentleman. Ses deux boutiques Nature d’Homme sont situées côte à côte, rue Amiral Roussin. Deux entrées pour une enseigne. Deux univers qui résument assez bien les facettes de sa personnalité. Un côté jeune, trendy et sportswear (Armani, Barbour...) Un autre plus select, habillé, haut de gamme (Hugo, Lacroix, Jacob Cohën...) Ses clients, son métier, il en parle avec passion, assis au café de La Causerie des Mondes, histoire de s’évader. « La vente est une scène de théâtre. J’ouvre la porte et je monte sur les planches ». Il raconte aussi son itinéraire depuis les années 80. Post-bac, la tête à papillonner, sa mère le tanne pour travailler. Elle lui tend le combiné et lui prête le costume du paternel. Il décroche son premier vrai job dans le prêt-à-porter. Il se souvient avec affection de ces anciens grands messieurs qui faisaient la mode d’antan. Morel, Goguillot… Retour de l’armée, Frédéric a de la suite dans les idées, s’il faut vendre autant bien le faire. Il s’inscrit en école de management et se met un leitmotiv en tête : rester indépendant, à 100%. En 1992, il réussit au forcing à racheter sa première boutique. Puis vient la seconde en 2001. Des concurrents ? Sûrement pas son voisin Berthier et ses 600 m² de marques, mais Internet, contre qui il est difficile de lutter. Alors, il se défend comme il peut, avec ses armes : service, sourire et politesse. Chez lui, on irait bien refaire sa garde-robe, si on en avait un peu plus les moyens, pour être un peu plus classe. Un peu, comme lui. ■ Pierre Cuin
OSCAR Voilà 16 ans que Didier et Benoît nous chaussent, nous les hommes, au sein de leur magasin Oscar de la rue Musette. 16 ans qu’ils référencent les plus belles marques et les plus beaux modèles des plus belles manufactures. Je n’invente rien, jugez plutôt : Crokett and Jones, Carlos Santos, Sebago, Santoni, Fairmount, Clark’s, Heschung, Bobbie’s, Bowen, … sans compter qu’au printemps arrivent Tod’s et Hogan ! Pour loger tous ces trésors, il a fallu agrandir l’écrin, c’est chose faite juste en face ! Inratable ! Et maintenant on fait quoi pour nous ? On patine, non pas dans la choucroute, on patine les chaussures, et puis les ceintures aussi. La très belle marque Carlos Santos fabrique des chaussures de toute beauté en cuir non teint et laisse le soin à Didier et Benoît de créer, dans le secret de leur atelier, la patine sur-mesure de vos souliers qui ne ressembleront à aucun autre ! Ajoutez la même chose pour votre ceinture qui sera coupée à vos mesures, teintée, cirée et polishée selon votre goût, et vous aurez mis les deux pieds dans l’univers de l’élégance et de l’exigence ! Si cela vous échappe, venez le samedi 19 novembre chez Oscar, il y aura une journée spéciale consacrée à ce nouveau service sur-mesure, avec démonstrations de patines !
OSCAR
15 rue Musette - Dijon 03 80 58 92 83
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ADMIRER
Quel(le) Carrière ! Eric Carrière, on l’a rencontré dans son Bistrot des Halles. Un grand moment, pour qui aime le foot (et le vin, aussi). On l’a tanné pour savoir de quel œil l’ancien international voyait la saison de notre équipe locale. Et on a été un peu déçus quand il nous a répondu que tout ça, c’est surtout une histoire de budget. L’homme n’est pas du genre à s’enflammer. Son entreprise de négoce, sa marque, son nom, Eric gère tout ça en homme de terroir. Avec un «bon sens paysan» assumé et hérité de ses parents, de son Ariège natale mais aussi de Villenave-d’Ornon puis de Auch dans le Sud-Ouest où, poussin, il fit ses premiers dribbles. Le vin, les vignes, il en est tombé amoureux un peu plus tard, en 2003, grâce à son ami viticulteur Stéphane Ogier, lors d’une dégustation de Côte-Rôtie. A l’époque, il vit encore dans le Rhône et flirte avec le stade Gerland. Sa fin de carrière au DFCO en 2010 marque le départ de sa reconversion toute trouvée à Dijon avec ses amis vignerons. Une ville qu’il ne quitte plus que pour ses allersretours hebdomadaires dans les studios parisiens ou pour aller commenter quelques matchs. «Je suis très casanier en fait. Je sors très peu. J’aime recevoir chez moi à Daix et déjeuner dans mon bistrot à Dijon». Une pierre après l’autre, Carrière bâtit d’abord ses caves sur le modèle d’une entreprise familiale, avant de voir plus grand en s’associant avec Nicolas Creuzot. «J’ai choisi mon partenaire avec la plus grande attention, sur les conseils avisés de deux personnes qui ne connaissaient pas entre elles». Aujourd’hui, Eric et Nicolas accumulent les allocations de grands crus, en Bourgogne et vallée du Rhône essentiellement. Que dire alors de son aventure bistronomique ? En 2012, il se lance dans la restauration, avec ses amis Isnard et Le Comte, le duo étoilé de l’Auberge de la Charme, pour monter le Bistrot puis la Taverne des Halles. «J’hésitais et puis Rachel, ma femme qui est aussi ma meilleure conseillère, a dit : La Charme, c’est quand même vraiment bon !» Succès pour le Bistrot, échec pour la Taverne. « Je l’ai pris comme une expérience. En football, sur un recrutement de 10 joueurs, tu ne peux pas ne pas te tromper. C’est pareil quand tu investis, tu ne peux pas tout réussir. J’ai toujours beaucoup progressé en regardant les erreurs que je faisais moi, avant de regarder celles des autres. » Depuis, Eric le cartésien, est revenu «aux fondamentaux», avec l’ouverture des Caves Carrière au Marché de l’Agro, à deux pas d’Ikea, aux côtés des Salaisons Dijonnaises et de Pierre-Hubert. Un cube or et noir de près de 200 m². Le nouveau terrain de jeu d’Eric Carrière. ■ Pierre Cuin
Crédits photos : © David Lefranc / Shutterstock - Création & réalisation :
Eric Carrière, c’est un peu Docteur Foot & Mister Wine. Connu et reconnu comme consultant ès tactique sur les plateaux télé, ici à Dijon, l’ancienne star du ballon rond s’est surtout fait un nom et une place dans le milieu fermé des négociants en vin. De ses premières caves confinées à Fontaine-lèsDijon jusqu’à l’ouverture des caves qui portent son nom au sein de l’imposant Marché de l’agro de Dijon.
Éric Carrière © Roxanne Gauthier
Une cave sans complexe Eric Carrière et son associé Nicolas Creuzot se sont fait plaisir, ça se sent. L’outil est bien, très bien pensé. De l’architecture des lieux jusqu’aux références qui raviront tous les amateurs. Ils ont réussi à gagner la confiance des plus beaux domaines. Pas facile quand on sait que ces maisons n’ont pas grand-chose à vendre (nos chers, très « chers » viticulteurs ont un faible pour l’exportation : plus de 70% de la production). Les passionnés auront donc de quoi s’enflammer. Et ça c’est bien ! Des noms qui laissent rêveur : Rousseau, Méo-Camuzet, Hubert et Laurent Lignier, Dujac, Etienne Sauzet… pour les Bourgognes, Chave et Château Rayas pour la vallée du Rhône. Des grands, des très grands. Rassurezvous, il n’est pas nécessaire d’exploser votre budget pour vous faire plaisir... vous pouvez rester raisonnable avec un très grand choix de domaines : 1 500 références soigneusement sélectionnées par Eric et Nicolas. Craquez par exemple pour le Côte-Rôtie et le Condrieu signé Carrière – Ogier. On a dégusté, on a adoré. Belle adresse à découvrir sans complexe, vous y serez aussi bien accueilli que conseillé. ■ RP Plus d’infos sur www.caves-carriere.fr
MOMENT À VIVRE
Éric Carrière © Roxanne Gauthier
BLOG 24
:
Quel(le) Carrière !
S’ÉMERVEILLER DU GÉNIE
DES BÂTISSEURS
Eric Carrière, c’est un peu Docteur Foot & Mister Wine. Connu et reconnu comme consultant ès tactique sur les plateaux télé, ici à Dijon, l’ancienne star du ballon rond s’est surtout fait un nom et une place dans le milieu fermé des négociants en vin. De ses premières caves confinées à Fontaine-lèsDijon jusqu’à l’ouverture des caves qui portent son nom au sein de l’imposant Marché de l’agro de Dijon.
Eric Carrière, on l’a rencontré dans son Bistrot des Halles. Un grand moment, pour qui aime le foot (et le vin, aussi). On l’a tanné pour savoir de quel œil l’ancien international voyait la saison de notre équipe locale. Et on a été un peu déçus quand il nous a répondu que tout ça, c’est surtout une histoire de budget. L’homme n’est pas du genre à s’enflammer. Son entreprise de négoce, sa marque, son nom, Eric gère tout ça en homme de terroir. Avec un «bon sens paysan» assumé et hérité de ses parents, de son Ariège natale mais aussi de Villenave-d’Ornon puis de Auch dans le Sud-Ouest où, poussin, il fit ses premiers dribbles. Le vin, les vignes, il en est tombé amoureux un peu plus tard, en 2003, grâce à son ami viticulteur Stéphane Ogier, lors d’une dégustation de Côte-Rôtie. A l’époque, il vit encore dans le Rhône et flirte avec le stade Gerland. Sa fin de carrière au DFCO en 2010 marque le départ de sa reconversion toute trouvée à Dijon avec ses amis vignerons. Une ville qu’il ne quitte plus que pour ses allersretours hebdomadaires dans les studios parisiens ou pour aller commenter quelques matchs. «Je suis très casanier en fait. Je sors très peu. J’aime recevoir chez moi à Daix et déjeuner dans mon bistrot à Dijon». Une pierre après l’autre, Carrière bâtit d’abord ses caves sur le modèle d’une entreprise familiale, avant de voir plus grand en s’associant avec Nicolas Creuzot. «J’ai choisi mon partenaire avec la plus grande attention, sur les conseils avisés de deux personnes qui ne connaissaient pas entre elles». Aujourd’hui, Eric et Nicolas accumulent les allocations de grands crus, en Bourgogne et vallée du Rhône essentiellement. Que dire alors de son aventure bistronomique ? En 2012, il se lance dans la restauration, avec ses amis Isnard et Le Comte, le duo étoilé de l’Auberge de la Charme, pour monter le Bistrot puis la Taverne des Halles. «J’hésitais et puis Rachel, ma femme qui est aussi ma meilleure conseillère, a dit : La Charme, c’est quand même vraiment bon !» Succès pour le Bistrot, échec pour la Taverne. « Je l’ai pris comme une expérience. En football, sur un recrutement de 10 joueurs, tu ne peux pas ne pas te tromper. C’est pareil quand tu investis, tu ne peux pas tout réussir. J’ai toujours beaucoup progressé en regardant les erreurs que je faisais moi, avant de regarder celles des autres. » Depuis, Eric le cartésien, est revenu «aux fondamentaux», avec l’ouverture des Caves Carrière au Marché de l’Agro, à deux pas d’Ikea, aux côtés des Salaisons Dijonnaises et de Pierre-Hubert. Un cube or et noir de près de 200 m². Le nouveau terrain de jeu d’Eric Carrière. ■ Pierre Cuin 24
Crédits photos : © David Lefranc / Shutterstock - Création & réalisation :
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Éric Carrière © Roxanne Gauthier
Une cave sans complexe Eric Carrière et son associé Nicolas Creuzot se sont fait plaisir, ça se sent. L’outil est bien, très bien pensé. De l’architecture des lieux jusqu’aux références qui raviront tous les amateurs. Ils ont réussi à gagner la confiance des plus beaux domaines. Pas facile quand on sait que ces maisons n’ont pas grand-chose à vendre (nos chers, très « chers » viticulteurs ont un faible pour l’exportation : plus de 70% de la production). Les passionnés auront donc de quoi s’enflammer. Et ça c’est bien ! Des noms qui laissent rêveur : Rousseau, Méo-Camuzet, Hubert et Laurent Lignier, Dujac, Etienne Sauzet… pour les Bourgognes, Chave et Château Rayas pour la vallée du Rhône. Des grands, des très grands. Rassurezvous, il n’est pas nécessaire d’exploser votre budget pour vous faire plaisir... vous pouvez rester raisonnable avec un très grand choix de domaines : 1 500 références soigneusement sélectionnées par Eric et Nicolas. Craquez par exemple pour le Côte-Rôtie et le Condrieu signé Carrière – Ogier. On a dégusté, on a adoré. Belle adresse à découvrir sans complexe, vous y serez aussi bien accueilli que conseillé. ■ RP Plus d’infos sur www.caves-carriere.fr
MOMENT À VIVRE N°3 :
REVIVRE L’HISTOIRE EN 3D On aime la Citadelle de Besançon, forteresse à la vue imprenable. On adore toutes les fortifications léguées par le grand Vauban. Éric Carrière © Roxanne Gauthier
www.bourgognefranchecomte.com
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Quels sont vos projets pour le club ? Stabiliser d’abord le DFCO en Ligue 1 et puis l’amener le plus haut possible parce que Dijon se doit d’avoir un club qui joue au plus haut niveau. Le DFCO est un club local avec des investisseurs bourguignons. Ici, on n’a pas d’investisseurs chinois ou étrangers comme c’est de plus en plus le cas ailleurs. Le projet d’aujourd’hui, c’est juillet et l’inauguration de la nouvelle tribune de 6 000 places. Le siège social du club va aussi y être transféré. On prévoit également la création d’un grand salon de 1200 m², d’une boutique de 180 m² et peut-être même une brasserie. On veut faire du stade Gaston-Gérard un vrai lieu de vie. Mais après, parce qu’il faut toujours voir après, le prochain projet, c’est un nouveau centre d’entrainement et un nouveau centre de formation. Sans oublier le foot féminin qui me tient vraiment à cœur. L’image que vous avez est celle d’un gestionnaire « bon père de famille », sans excès, typiquement à l’image de Dijon, vous confirmez ? Oui, je suis typiquement raisonnable ! Ce qui est vrai, c’est que depuis que j’ai repris le club, les résultats financiers sont là et, en étant toujours raisonnable, on a les moyens de stabiliser le DFCO en Ligue 1.
Olivier Delcourt Photo DFCO Vincent POYER
"Je suis typiquement raisonnable"
Olivier Delcourt Président du DFCO. ■ Par Pierre Cuin avec la complicité de Richard Patouillet
À 49 ans, Olivier Delcourt est un jeune président. Un président raisonnable. Rencontre avec cet entrepreneur venu du nord qui fait, depuis quatre ans, la pluie et surtout le beau temps du foot bourguignon.
Interview B.B. Votre itinéraire ne vous menait pas forcément au foot… O.D. Non, c’est vrai. Je n’ai jamais joué au foot. Mes sports de prédilection, c’est la natation et le tennis. Même si mon grandpère était joueur de foot professionnel à Valenciennes, aucun de ses trois fils n’a fait de foot et le hasard a fait que j’ai repris le DFCO. Vous êtes originaire du nord, n’est-ce pas ? Oui et attaché à cette région, c’est dans mes gênes. J’y suis né et y ai vécu jusqu’à l’âge de 5 ans. Après j’ai beaucoup voyagé avec mes parents. Quatre ans au Portugal, ensuite Montpellier puis Paris et en Alsace aussi. Dijon, la Bourgogne, ça fait depuis 1992. Donc, c’est l’endroit où j’ai le plus vécu maintenant. Aujourd’hui, c’est ma région. Pourquoi vous êtes-vous installé ici, à Dijon ? C’est le hasard, une opportunité. Il y avait une entreprise à vendre dans les travaux ferroviaires, la spécialité familiale. J’avais 24 ans, mon père m’en a parlé et ça s’est fait. 26
Quelles sont vos principales qualités de Président ? Ce n’est pas à moi qu’il faut demander ! Ce que je peux vous dire, c’est qu’un président dans un club, c’est lui qui dirige, lui qui a les pouvoirs et lui aussi qui doit rendre des comptes. Depuis quatre ans, c’est un apprentissage. Mais aujourd’hui, on est mieux préparés. Avec le coach, on a une relation très proche. On vit tous ensemble et on grandit ensemble. Les rôles sont bien définis au club, y a de la sérénité. On a traversé des moments difficiles quand on a repris le club au moment de la descente en ligue 2, surtout financièrement. J’ai dû parfois me résigner à vendre des joueurs. Mais le coach, Olivier Dall’Oglio, est aussi raisonnable que moi.
Les premiers pas à Dijon, l’adaptation, comment ça s’est passé ? Ça s’est bien passé. J’avais l’habitude de découvrir de nouvelles villes, de nouvelles régions. C’est ce que j’ai toujours aimé, aller à la rencontre des gens, créer des liens petit à petit. Chaque région a sa spécificité. La Bourgogne a sa mentalité particulière mais j’ai rencontré de belles personnes ici. Au premier abord, c’est un peu compliqué et puis après, faut connaitre et se faire adopter. Je ne sais pas si je suis encore complètement adopté.
Comment combinez-vous vos deux casquettes, celle de chef d’entreprise avec votre société DVF et celle de Président du DFCO ? Pas facile tous les jours… Je n’ai pas le temps de m’ennuyer mais je suis bien entouré que ça soit dans mon entreprise ou au club. Le DFCO me prend 70 % de mon temps aujourd’hui. La presse, le sportif, je vais voir les joueurs, je regarde la compta, fais un tour dans les services, participe aux débriefs… Bref, il y a plein de choses à faire, il y a du rythme et j’aime ça !
Faut dire que vous sortez peu, que vous vous exposez peu… Entre le club, mon entreprise et ma vie personnelle, ça me prend déjà beaucoup de temps. Je n’ai plus trop le temps pour sortir. Je ne suis pas dans les réseaux, les soirées et les mondanités dijonnaises.
Vous serez encore là dans 10 ans ? Je n’en sais rien ! J’aimerais en tout cas que le club soit encore en Ligue 1. Ça je le souhaite du plus profond de moi. Après… Je suis de passage.
Justement, comment devient-on Président du DFCO quand on ne connaît pas le Tout-Dijon ? Le DFCO, c’est un jeune club : 1998. L’ancien Président, Bernard Gnecchi a souhaité chercher des sponsors puis des actionnaires. À chaque fois, j’ai suivi par passion et goût d’entreprendre. Pour aider le foot, comme je l’ai toujours fait pour le sport en général à Dijon, le basket, le hand… Quand l’ancien Président a souhaité arrêter, les actionnaires m’ont jugé le plus à même pour reprendre le club. Il fallait reprendre le flambeau pour continuer à développer le club, et moi ce qui m’intéresse dans la vie, c’est développer les choses.
Jordan Marié © DR
QUIZ
CHTI OU BOURGUIGNON ?
Maroilles ou Époisses ? Les deux et si peux rajouter l’Alsace avec le Munster. Picon bière ou Pinot ? Pinot ! Moules-frites ou bœuf bourguignon ? Moules-frites. Aubry ou Rebsamen ? Rebs ! Un passionné de foot et un ami.
Marié au DFCO. L’enfant du club, c’est lui ! Jordan Marié a grandi avec le DFCO. Il est aujourd’hui le seul joueur de l’équipe à avoir été formé au club. Itinéraire d’un enfant du cru.
À 24 ans, Jordan Marié a déjà passé la moitié de sa vie au DFCO. Depuis l’âge de 12 ans, Jordan a franchi une à une toutes les étapes au sein du club à la Chouette, jusqu’à l’élite. Supporter en culotte courte, de la première heure. « J’allais voir les matchs de national, j’ai été ramasseur de balles et maintenant je me retrouve sur le terrain avec ma famille et mes amis qui m’encouragent ». Son plus beau moment au DFCO : son premier but en Ligue 1, chez lui, à la maison, au stade Gaston-Gérard. Un rêve éveillé pour ce gamin de Genlis qui est devenu un bon milieu de terrain, titulaire en équipe première. « Ici, l’ambiance est familiale. Je connais tout le monde et je m’y sens bien ». Quand il foule la pelouse du Parc des Princes en septembre dernier, aux côtés de la pléiade de stars du PSG, Jordan a les yeux qui brillent. Comme pas mal de Dijonnais, faut bien l’avouer. ■ 27
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Quels sont vos projets pour le club ? Stabiliser d’abord le DFCO en Ligue 1 et puis l’amener le plus haut possible parce que Dijon se doit d’avoir un club qui joue au plus haut niveau. Le DFCO est un club local avec des investisseurs bourguignons. Ici, on n’a pas d’investisseurs chinois ou étrangers comme c’est de plus en plus le cas ailleurs. Le projet d’aujourd’hui, c’est juillet et l’inauguration de la nouvelle tribune de 6 000 places. Le siège social du club va aussi y être transféré. On prévoit également la création d’un grand salon de 1200 m², d’une boutique de 180 m² et peut-être même une brasserie. On veut faire du stade Gaston-Gérard un vrai lieu de vie. Mais après, parce qu’il faut toujours voir après, le prochain projet, c’est un nouveau centre d’entrainement et un nouveau centre de formation. Sans oublier le foot féminin qui me tient vraiment à cœur. L’image que vous avez est celle d’un gestionnaire « bon père de famille », sans excès, typiquement à l’image de Dijon, vous confirmez ? Oui, je suis typiquement raisonnable ! Ce qui est vrai, c’est que depuis que j’ai repris le club, les résultats financiers sont là et, en étant toujours raisonnable, on a les moyens de stabiliser le DFCO en Ligue 1.
Olivier Delcourt Photo DFCO Vincent POYER
"Je suis typiquement raisonnable"
Olivier Delcourt Président du DFCO. ■ Par Pierre Cuin avec la complicité de Richard Patouillet
À 49 ans, Olivier Delcourt est un jeune président. Un président raisonnable. Rencontre avec cet entrepreneur venu du nord qui fait, depuis quatre ans, la pluie et surtout le beau temps du foot bourguignon.
Interview B.B. Votre itinéraire ne vous menait pas forcément au foot… O.D. Non, c’est vrai. Je n’ai jamais joué au foot. Mes sports de prédilection, c’est la natation et le tennis. Même si mon grandpère était joueur de foot professionnel à Valenciennes, aucun de ses trois fils n’a fait de foot et le hasard a fait que j’ai repris le DFCO. Vous êtes originaire du nord, n’est-ce pas ? Oui et attaché à cette région, c’est dans mes gênes. J’y suis né et y ai vécu jusqu’à l’âge de 5 ans. Après j’ai beaucoup voyagé avec mes parents. Quatre ans au Portugal, ensuite Montpellier puis Paris et en Alsace aussi. Dijon, la Bourgogne, ça fait depuis 1992. Donc, c’est l’endroit où j’ai le plus vécu maintenant. Aujourd’hui, c’est ma région. Pourquoi vous êtes-vous installé ici, à Dijon ? C’est le hasard, une opportunité. Il y avait une entreprise à vendre dans les travaux ferroviaires, la spécialité familiale. J’avais 24 ans, mon père m’en a parlé et ça s’est fait. 26
Quelles sont vos principales qualités de Président ? Ce n’est pas à moi qu’il faut demander ! Ce que je peux vous dire, c’est qu’un président dans un club, c’est lui qui dirige, lui qui a les pouvoirs et lui aussi qui doit rendre des comptes. Depuis quatre ans, c’est un apprentissage. Mais aujourd’hui, on est mieux préparés. Avec le coach, on a une relation très proche. On vit tous ensemble et on grandit ensemble. Les rôles sont bien définis au club, y a de la sérénité. On a traversé des moments difficiles quand on a repris le club au moment de la descente en ligue 2, surtout financièrement. J’ai dû parfois me résigner à vendre des joueurs. Mais le coach, Olivier Dall’Oglio, est aussi raisonnable que moi.
Les premiers pas à Dijon, l’adaptation, comment ça s’est passé ? Ça s’est bien passé. J’avais l’habitude de découvrir de nouvelles villes, de nouvelles régions. C’est ce que j’ai toujours aimé, aller à la rencontre des gens, créer des liens petit à petit. Chaque région a sa spécificité. La Bourgogne a sa mentalité particulière mais j’ai rencontré de belles personnes ici. Au premier abord, c’est un peu compliqué et puis après, faut connaitre et se faire adopter. Je ne sais pas si je suis encore complètement adopté.
Comment combinez-vous vos deux casquettes, celle de chef d’entreprise avec votre société DVF et celle de Président du DFCO ? Pas facile tous les jours… Je n’ai pas le temps de m’ennuyer mais je suis bien entouré que ça soit dans mon entreprise ou au club. Le DFCO me prend 70 % de mon temps aujourd’hui. La presse, le sportif, je vais voir les joueurs, je regarde la compta, fais un tour dans les services, participe aux débriefs… Bref, il y a plein de choses à faire, il y a du rythme et j’aime ça !
Faut dire que vous sortez peu, que vous vous exposez peu… Entre le club, mon entreprise et ma vie personnelle, ça me prend déjà beaucoup de temps. Je n’ai plus trop le temps pour sortir. Je ne suis pas dans les réseaux, les soirées et les mondanités dijonnaises.
Vous serez encore là dans 10 ans ? Je n’en sais rien ! J’aimerais en tout cas que le club soit encore en Ligue 1. Ça je le souhaite du plus profond de moi. Après… Je suis de passage.
Justement, comment devient-on Président du DFCO quand on ne connaît pas le Tout-Dijon ? Le DFCO, c’est un jeune club : 1998. L’ancien Président, Bernard Gnecchi a souhaité chercher des sponsors puis des actionnaires. À chaque fois, j’ai suivi par passion et goût d’entreprendre. Pour aider le foot, comme je l’ai toujours fait pour le sport en général à Dijon, le basket, le hand… Quand l’ancien Président a souhaité arrêter, les actionnaires m’ont jugé le plus à même pour reprendre le club. Il fallait reprendre le flambeau pour continuer à développer le club, et moi ce qui m’intéresse dans la vie, c’est développer les choses.
Jordan Marié © DR
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CHTI OU BOURGUIGNON ?
Maroilles ou Époisses ? Les deux et si peux rajouter l’Alsace avec le Munster. Picon bière ou Pinot ? Pinot ! Moules-frites ou bœuf bourguignon ? Moules-frites. Aubry ou Rebsamen ? Rebs ! Un passionné de foot et un ami.
Marié au DFCO. L’enfant du club, c’est lui ! Jordan Marié a grandi avec le DFCO. Il est aujourd’hui le seul joueur de l’équipe à avoir été formé au club. Itinéraire d’un enfant du cru.
À 24 ans, Jordan Marié a déjà passé la moitié de sa vie au DFCO. Depuis l’âge de 12 ans, Jordan a franchi une à une toutes les étapes au sein du club à la Chouette, jusqu’à l’élite. Supporter en culotte courte, de la première heure. « J’allais voir les matchs de national, j’ai été ramasseur de balles et maintenant je me retrouve sur le terrain avec ma famille et mes amis qui m’encouragent ». Son plus beau moment au DFCO : son premier but en Ligue 1, chez lui, à la maison, au stade Gaston-Gérard. Un rêve éveillé pour ce gamin de Genlis qui est devenu un bon milieu de terrain, titulaire en équipe première. « Ici, l’ambiance est familiale. Je connais tout le monde et je m’y sens bien ». Quand il foule la pelouse du Parc des Princes en septembre dernier, aux côtés de la pléiade de stars du PSG, Jordan a les yeux qui brillent. Comme pas mal de Dijonnais, faut bien l’avouer. ■ 27
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PUBLI CITÉ
On est fou du
chocolat Dufoux ! Chouette ! Pierre-Yves Dufoux a ouvert à Dijon sa dernière boutique. La belle histoire d’une famille de chocolatiers ancrée depuis plus de 55 ans dans le sud de la Bourgogne…
Beaucoup, comme nous, ne s’arrêtaient à La Clayette, dans le Brionnais, que pour ses chocolats. On jetait un œil au château, on faisait un tour à l’Office de Tourisme, mais surtout on grimpait jusqu’à la boutique pour découvrir les dernières créations de Bernard Dufoux. On ne se posait même pas la question de savoir si l’homme serait là ou pas. Il était là, toujours, et faisait goûter, non pas une ganache coupée en quatre, comme certains « rapias », mais ce qu’il venait de mettre au point. Et quelle que soit l’heure, on ressortait avec des saveurs nouvelles plein la bouche, associées aux épices, au thé, aux notes florales, fraîches et herbacées du moment. Dufoux Chocolats s’est installé 15 rue des Forges à Dijon. Tlj sf dim, et lun midi, 9h30-19h.
Julien dit « Jules », 33 ans.
Pierre-Yves Dufoux © Fred Durantet / Contre Jour
2016 : l’année Dufoux !
© Fred Durantet / Contre Jour
La dernière fois, la boutique avait changé. La rue faisait vieille à côté d’elle. Des tonalités brun chocolat et taupe, des touches de violine, on aurait presque eu peur d’entrer et de toucher. Heureusement Bernard Dufoux était toujours là, aux côtés de son fils, on était sorti rassuré. Car entretemps la maison avait grandi tout comme le fils, plongé dans le chocolat depuis la petite enfance. Pierre-Yves avait décidé (lui qui rêvait de devenir basketteur professionnel) de se lancer dans l’aventure, en 2005, et depuis, c’est lui qui a donné à la maison du « créateur fou » cet élan qui lui a permis de traverser toute la Bourgogne pour arriver aujourd’hui à Dijon. 28
Alors que son père restait fidèle à son pas-de-porte de La Clayette, où il s’était installé en 1960, Pierre-Yves décidait de frapper un grand coup médiatique. Durant l’été 2016, la chocolaterie elle-même a quitté la petite cité du Brionnais pour s’installer sur 1 200 m2 à l’entrée de Charolles. Un outil plus moderne pour continuer de fabriquer à l’ancienne la centaine de chocolats qui vont ensuite être dispatchés dans les nouvelles boutiques créées ces dernières années à Lyon, Chalon, Mâcon et maintenant Dijon, 15 rue des Forges. Un lieu tout choco tout bon pour découvrir, dans un cadre répondant aux codes couleurs de la marque, les dernières créations maison : la ganache aux bourgeons de cassis et sa gelée au cassis, et la ribambelle de chouettes au praliné à l’ancienne et au cassis… Sous le regard d’une chouette maousse qu’on n’ose pas toucher, et qui veille sur la maison ! Qu’importe, plus d’une centaine de chocolats sont là, aux saveurs souvent inédites. De quoi satisfaire ceux qui, autrefois, étaient « fous du chocolat Lanvin » mais ont aujourd’hui, dans la cité des ducs, un vrai choix de chocolatiers de talent à se mettre sous la dent. Dijon, capitale du chocolat en Bourgogne ? Après la moutarde, le pain d’épices et la bière, un pas de plus vers la cité de la gastronomie de demain. ■ GB Plus d’infos sur chocolatsdufoux.com
Ses ingrédients fétiches : la fleur d’oranger et la vanille Son fruit chouchou : les agrumes Le bon cocktail est… frais et rafraîchissant Son alcool totem : le Gin Le cocktail qui lui ressemble : « Sueurs Froides », vif et gentiment provoc avec une mise en scène inspirée Ce qu’il aime au Vertigo : le côté cosmopolite de la clientèle
VERTIGO met le bar très haut
Benoit dit « Ben », 26 ans.
Ses ingrédients fétiches : les alcools vintage. Son fruit chouchou : le fruit de saison ! Le bon cocktail est… rempli de surprise et d’émotion Son alcool totem : la vodka Le cocktail qui lui ressemble : l’ « Apple Tentation », capable de réconcilier n’importe qui avec les anisés ! Ce qu’il aime au Vertigo : la liberté qu’il a derrière le bar
Au premier coup d’œil, avec leurs nœuds pap’ et leurs gueules d’anges, ils ont l’air doux comme des agneaux, mais méfiez-vous des apparences... Lorsqu’ils entendent le mot COCKTAIL, ils se transforment en machines de guerre. Leur arme de prédilection ? L’inspiration. Confiez-leur vos envies, dites leur ce que vous aimez, ce que vous détestez et derrière le bar du Vertigo, ils dégaineront : shaker, master cocktail, pilon, glace pilée, fruits frais, fouet, pince à glaçon, passoirs et tutti quanti. Tenez-vous prêts : ces deux-là ne vont pas se contenter de remplir votre verre, ils vont créer un cocktail sur mesure. Attendez-vous à sortir des sentiers battus ou à oublier, l’espace d’un instant, tous vos préjugés en matière de boissons alcoolisées… Bon voyage !
Pour les plus sages, il y a la carte
Pour les plus sages que sages, il y a les cocktails sans alcool.
Pour les « accro », il y a les ‘‘Soirée mixologie’’
Elle joue le grand écart entre les classiques et les créa du moment, histoire de mettre le savoir-faire des barmen à l’honneur. Son point fort : elle change tous les 3 mois presque du tout au tout.
Loin d’être planqués à la fin de la carte, les cocktails sans alcool made in Vertigo s’affichent haut et fort en première page. Inspirants et inspirés, ces “soft creations” sont tout simplement à tomber.
Le temps d’une soirée, l’Embassy Bar se transforme en terrain de jeu pour les barmen : un thème, un partenaire, des défis à relever. La création est sans limite !
Pour un petit dèj’ improvisé, un rendez-vous d’affaires confidentiel, un tête-à-tête discret, un after-work, un debrief de fin de journée, un apéro ou une soirée survoltée avec DJ, le bar du Vertigo est THE place to be. Au gré de la journée et jusqu’au bout de la nuit, l’Embassy Bar joue les transformistes : changement d’ambiance, d’espace, de couleurs, de clientèle, de play-list, d’énergie, le bar du Vertigo se réinvente tel un caméléon. Insaisissable et mystérieux.
LE VERTIGO - EMBASSY BAR
3, rue Devosge - 21000 DIJON Ouvert 7 jours / 7 + d’infos 03 80 40 40 40 - www.vertigohoteldijon.com
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Men in the city
PUBLI CITÉ
On est fou du
chocolat Dufoux ! Chouette ! Pierre-Yves Dufoux a ouvert à Dijon sa dernière boutique. La belle histoire d’une famille de chocolatiers ancrée depuis plus de 55 ans dans le sud de la Bourgogne…
Beaucoup, comme nous, ne s’arrêtaient à La Clayette, dans le Brionnais, que pour ses chocolats. On jetait un œil au château, on faisait un tour à l’Office de Tourisme, mais surtout on grimpait jusqu’à la boutique pour découvrir les dernières créations de Bernard Dufoux. On ne se posait même pas la question de savoir si l’homme serait là ou pas. Il était là, toujours, et faisait goûter, non pas une ganache coupée en quatre, comme certains « rapias », mais ce qu’il venait de mettre au point. Et quelle que soit l’heure, on ressortait avec des saveurs nouvelles plein la bouche, associées aux épices, au thé, aux notes florales, fraîches et herbacées du moment. Dufoux Chocolats s’est installé 15 rue des Forges à Dijon. Tlj sf dim, et lun midi, 9h30-19h.
Julien dit « Jules », 33 ans.
Pierre-Yves Dufoux © Fred Durantet / Contre Jour
2016 : l’année Dufoux !
© Fred Durantet / Contre Jour
La dernière fois, la boutique avait changé. La rue faisait vieille à côté d’elle. Des tonalités brun chocolat et taupe, des touches de violine, on aurait presque eu peur d’entrer et de toucher. Heureusement Bernard Dufoux était toujours là, aux côtés de son fils, on était sorti rassuré. Car entretemps la maison avait grandi tout comme le fils, plongé dans le chocolat depuis la petite enfance. Pierre-Yves avait décidé (lui qui rêvait de devenir basketteur professionnel) de se lancer dans l’aventure, en 2005, et depuis, c’est lui qui a donné à la maison du « créateur fou » cet élan qui lui a permis de traverser toute la Bourgogne pour arriver aujourd’hui à Dijon. 28
Alors que son père restait fidèle à son pas-de-porte de La Clayette, où il s’était installé en 1960, Pierre-Yves décidait de frapper un grand coup médiatique. Durant l’été 2016, la chocolaterie elle-même a quitté la petite cité du Brionnais pour s’installer sur 1 200 m2 à l’entrée de Charolles. Un outil plus moderne pour continuer de fabriquer à l’ancienne la centaine de chocolats qui vont ensuite être dispatchés dans les nouvelles boutiques créées ces dernières années à Lyon, Chalon, Mâcon et maintenant Dijon, 15 rue des Forges. Un lieu tout choco tout bon pour découvrir, dans un cadre répondant aux codes couleurs de la marque, les dernières créations maison : la ganache aux bourgeons de cassis et sa gelée au cassis, et la ribambelle de chouettes au praliné à l’ancienne et au cassis… Sous le regard d’une chouette maousse qu’on n’ose pas toucher, et qui veille sur la maison ! Qu’importe, plus d’une centaine de chocolats sont là, aux saveurs souvent inédites. De quoi satisfaire ceux qui, autrefois, étaient « fous du chocolat Lanvin » mais ont aujourd’hui, dans la cité des ducs, un vrai choix de chocolatiers de talent à se mettre sous la dent. Dijon, capitale du chocolat en Bourgogne ? Après la moutarde, le pain d’épices et la bière, un pas de plus vers la cité de la gastronomie de demain. ■ GB Plus d’infos sur chocolatsdufoux.com
Ses ingrédients fétiches : la fleur d’oranger et la vanille Son fruit chouchou : les agrumes Le bon cocktail est… frais et rafraîchissant Son alcool totem : le Gin Le cocktail qui lui ressemble : « Sueurs Froides », vif et gentiment provoc avec une mise en scène inspirée Ce qu’il aime au Vertigo : le côté cosmopolite de la clientèle
VERTIGO met le bar très haut
Benoit dit « Ben », 26 ans.
Ses ingrédients fétiches : les alcools vintage. Son fruit chouchou : le fruit de saison ! Le bon cocktail est… rempli de surprise et d’émotion Son alcool totem : la vodka Le cocktail qui lui ressemble : l’ « Apple Tentation », capable de réconcilier n’importe qui avec les anisés ! Ce qu’il aime au Vertigo : la liberté qu’il a derrière le bar
Au premier coup d’œil, avec leurs nœuds pap’ et leurs gueules d’anges, ils ont l’air doux comme des agneaux, mais méfiez-vous des apparences... Lorsqu’ils entendent le mot COCKTAIL, ils se transforment en machines de guerre. Leur arme de prédilection ? L’inspiration. Confiez-leur vos envies, dites leur ce que vous aimez, ce que vous détestez et derrière le bar du Vertigo, ils dégaineront : shaker, master cocktail, pilon, glace pilée, fruits frais, fouet, pince à glaçon, passoirs et tutti quanti. Tenez-vous prêts : ces deux-là ne vont pas se contenter de remplir votre verre, ils vont créer un cocktail sur mesure. Attendez-vous à sortir des sentiers battus ou à oublier, l’espace d’un instant, tous vos préjugés en matière de boissons alcoolisées… Bon voyage !
Pour les plus sages, il y a la carte
Pour les plus sages que sages, il y a les cocktails sans alcool.
Pour les « accro », il y a les ‘‘Soirée mixologie’’
Elle joue le grand écart entre les classiques et les créa du moment, histoire de mettre le savoir-faire des barmen à l’honneur. Son point fort : elle change tous les 3 mois presque du tout au tout.
Loin d’être planqués à la fin de la carte, les cocktails sans alcool made in Vertigo s’affichent haut et fort en première page. Inspirants et inspirés, ces “soft creations” sont tout simplement à tomber.
Le temps d’une soirée, l’Embassy Bar se transforme en terrain de jeu pour les barmen : un thème, un partenaire, des défis à relever. La création est sans limite !
Pour un petit dèj’ improvisé, un rendez-vous d’affaires confidentiel, un tête-à-tête discret, un after-work, un debrief de fin de journée, un apéro ou une soirée survoltée avec DJ, le bar du Vertigo est THE place to be. Au gré de la journée et jusqu’au bout de la nuit, l’Embassy Bar joue les transformistes : changement d’ambiance, d’espace, de couleurs, de clientèle, de play-list, d’énergie, le bar du Vertigo se réinvente tel un caméléon. Insaisissable et mystérieux.
LE VERTIGO - EMBASSY BAR
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Men in the city
PUBLI CITÉ
Patrick Jacquier à la barre !
Du Central à la Cloche en passant par les Villages Hôtels, la famille Jacquier a suivi et même devancé les mutations de son époque, dans le domaine de l’hôtellerie et de la restauration. Jouer la carte du luxe en temps de crise en misant sur l’hospitalité, résister à la tourmente Air B&B en faisant d’un hôtel pour hommes d’affaires un vrai lieu de vie, fallait oser.
Un survol d’un siècle ou presque. Facile, rapide, passionnant. Avec juste quelques repères, pour nous permettre de mieux comprendre l’évolution rapide d’un monde dont les Jacquier père et fils ont suivi toutes les mutations. Retour sur une saga familiale qui a commencé « avec rien » rue Vannerie, dans les années 20. Mais « la grand-mère de mon père », se souvient Patrick Jacquier, « avait eu du nez en achetant quelques actions dans l’hôtel Central ». Un des fleurons qui continuent de faire la réputation de la ville, avec l’hôtel du Nord, ce qui permet à Patrick Jacquier de rappeler au passage le principe de base de la réussite : « ce qui fait la notoriété, ce sont les hommes ».
Le temps des bâtisseurs Son père, Alain Jacquier, terrorisait le journaliste débutant que j’étais, quand il fallait le rencontrer chez lui, au Central. Il en imposait, entouré de toute une équipe de vieux briscards qui connaissaient leur métier, du sommelier au maître d’hôtel champion des découpes ou au préposé au chariot de desserts. Difficile pour moi d’imaginer le même homme à l’âge de 17 ans, arrivant à l’hôtel pour remplacer son propre père qui venait de disparaître. Un autre Jacquier, François de son prénom, grand amateur d’acrobatie aérienne, et qui avait voulu passer sur le dos sous des fils électriques. L’hôtel Central est resté leur maison de référence, à la famille Jacquier. Le petit Patrick y a fait du vélo dans les couloirs du 3ème étage, il a vu les chambres aux couleurs vives devenir plus zen, plus confortables. Et le beau mobilier bradé au profit d’une déco « dans le vent ». Ce sont ces chambres de toutes les couleurs, ou presque, qui seraient tendance aujourd’hui. Heureusement, le grill a tenu bon, il est même devenu le musée vivant de la restauration dijonnaise. Service à l’ancienne, nappage, tout le luxe discret de la bourgeoisie, qui nous paraissait si démodé dans les années 80-90…
“
Dès que vous devenez trop grand, vous êtes encore trop petit ! "
Les Jacquier ont anticipé le boom de l’hôtellerie économique en créant en 1990 le premier Villages Hôtels, à Marsannay-la-Côte. Des chambres simples avec douche et toilette, un certain sens de l’accueil, la formule plût et durant 17 ans, 70 établissements de ce type ont été implantés sur tous les grands axes routiers. Deux décennies et demies plus tard, les temps ont changé, les 30
LION SERVICE + CARRELAGE CONCEPT + BCB CRÉATION Patrick Jacquier © Roxanne Gauthier
Jacquier aussi. C’est au tour des B&B d’être à la mode, Patrick Jacquier le répètera plusieurs fois. Au point que la chaîne qui a racheté Villages Hotel et qui compte 350 établissements désormais s’appelle ainsi ! En 2007, changement de cap pour les Jacquier, qui ne sont plus à la barre de ce navire trop gros pour eux. Bourguignons dans l’âme, ils ont gardé les pieds sur terre. Et Patrick Jacquier a une jolie formule pour expliquer leur choix : « Dès que vous devenez trop grand, vous êtes encore trop petit ! » Aujourd’hui, ils ont « seulement » une dizaine d’hôtels à Dijon, Beaune et Chalon, et bientôt un à Paris, dans le 17ème. Retour au luxe, facilité par une crise qui a justement rendu service aux grands hôtels en leur redonnant leur faste, certes dépoussiéré.
Ça c’est palace ! La Cloche est redevenu, en 2016, le Grand Hôtel le plus glamour de la ville, avec ses allures de palace décalé que l’on peut aimer, qu’on soit jeune bobo ou vieux beau, le lieu s’adressant autant aux fans de la série « Palace » passée naguères sur Canal + qu’aux nostalgiques des grands hôtels de la capitale ou de la Riviera. Bling-Bling, non. Bien-être, oui ! Beau bar, table aux mains d’un chef qui ose s’aventurer vers un exotisme parfaitement maîtrisé, SPA… Demain, c’est un autre fleuron du groupe qui sera rénové, le Mercure, méconnu des Dijonnais mais aimé des touristes qui profitent de sa terrasse autant que de sa piscine cachées. Plus de réceptionniste, un hôtel ouvert, différent, où la lumière jouerait un rôle essentiel, comme à la Cloche… Air-B&B, Rb&B, qu’importe la façon dont on l’écrive, voilà la seule concurrence à laquelle les hôtels vont devoir faire face, dans le domaine du bon marché comme dans celui du luxe. Patrick Jacquier y fera face, avec ses enfants, désormais, qui ont leur mot à dire lors des réunions de famille. Comment ? En jouant la carte de la convivialité, de l’hospitalité, de la générosité. Des mots qui peuvent faire sourire quand on connaît la réputation d’hommes d’affaires de cette famille terrible. Même pas peur, pourtant, Patrick Jacquier ! ■ GB 31
Men in the city
PUBLI CITÉ
Patrick Jacquier à la barre !
Du Central à la Cloche en passant par les Villages Hôtels, la famille Jacquier a suivi et même devancé les mutations de son époque, dans le domaine de l’hôtellerie et de la restauration. Jouer la carte du luxe en temps de crise en misant sur l’hospitalité, résister à la tourmente Air B&B en faisant d’un hôtel pour hommes d’affaires un vrai lieu de vie, fallait oser.
Un survol d’un siècle ou presque. Facile, rapide, passionnant. Avec juste quelques repères, pour nous permettre de mieux comprendre l’évolution rapide d’un monde dont les Jacquier père et fils ont suivi toutes les mutations. Retour sur une saga familiale qui a commencé « avec rien » rue Vannerie, dans les années 20. Mais « la grand-mère de mon père », se souvient Patrick Jacquier, « avait eu du nez en achetant quelques actions dans l’hôtel Central ». Un des fleurons qui continuent de faire la réputation de la ville, avec l’hôtel du Nord, ce qui permet à Patrick Jacquier de rappeler au passage le principe de base de la réussite : « ce qui fait la notoriété, ce sont les hommes ».
Le temps des bâtisseurs Son père, Alain Jacquier, terrorisait le journaliste débutant que j’étais, quand il fallait le rencontrer chez lui, au Central. Il en imposait, entouré de toute une équipe de vieux briscards qui connaissaient leur métier, du sommelier au maître d’hôtel champion des découpes ou au préposé au chariot de desserts. Difficile pour moi d’imaginer le même homme à l’âge de 17 ans, arrivant à l’hôtel pour remplacer son propre père qui venait de disparaître. Un autre Jacquier, François de son prénom, grand amateur d’acrobatie aérienne, et qui avait voulu passer sur le dos sous des fils électriques. L’hôtel Central est resté leur maison de référence, à la famille Jacquier. Le petit Patrick y a fait du vélo dans les couloirs du 3ème étage, il a vu les chambres aux couleurs vives devenir plus zen, plus confortables. Et le beau mobilier bradé au profit d’une déco « dans le vent ». Ce sont ces chambres de toutes les couleurs, ou presque, qui seraient tendance aujourd’hui. Heureusement, le grill a tenu bon, il est même devenu le musée vivant de la restauration dijonnaise. Service à l’ancienne, nappage, tout le luxe discret de la bourgeoisie, qui nous paraissait si démodé dans les années 80-90…
“
Dès que vous devenez trop grand, vous êtes encore trop petit ! "
Les Jacquier ont anticipé le boom de l’hôtellerie économique en créant en 1990 le premier Villages Hôtels, à Marsannay-la-Côte. Des chambres simples avec douche et toilette, un certain sens de l’accueil, la formule plût et durant 17 ans, 70 établissements de ce type ont été implantés sur tous les grands axes routiers. Deux décennies et demies plus tard, les temps ont changé, les 30
LION SERVICE + CARRELAGE CONCEPT + BCB CRÉATION Patrick Jacquier © Roxanne Gauthier
Jacquier aussi. C’est au tour des B&B d’être à la mode, Patrick Jacquier le répètera plusieurs fois. Au point que la chaîne qui a racheté Villages Hotel et qui compte 350 établissements désormais s’appelle ainsi ! En 2007, changement de cap pour les Jacquier, qui ne sont plus à la barre de ce navire trop gros pour eux. Bourguignons dans l’âme, ils ont gardé les pieds sur terre. Et Patrick Jacquier a une jolie formule pour expliquer leur choix : « Dès que vous devenez trop grand, vous êtes encore trop petit ! » Aujourd’hui, ils ont « seulement » une dizaine d’hôtels à Dijon, Beaune et Chalon, et bientôt un à Paris, dans le 17ème. Retour au luxe, facilité par une crise qui a justement rendu service aux grands hôtels en leur redonnant leur faste, certes dépoussiéré.
Trois entreprises qui vont vous réconcilier avec les travaux L’histoire commence souvent de cette manière : une salle de bain ou une cuisine à refaire, des envies particulières et parfois complexes, un degré d’exigence extrême en termes de qualité et surtout pas du tout envie de se prendre la tête. V Vous croyez connaitre la suite ? Et bien vous allez être surpris… Oubliez le casse-tête des devis, les rendez-vous de chantier à n’en plus finir et les appels laissés sans réponse… Confiez plutôt vos travaux à une équipe qui tient la route et qui sait de quoi elle parle. En véritable maître d’œuvre, les trois sociétés se plient en quatre pour vos projets : conseil et conception avec plans en 3D, réalisation, plomberie, carrelage, peinture, électricité, placards... Autrement dit, la totale ! En fait, pour assurer sur tous les fronts, elles ont noué des relations béton avec des partenaires intégrés et capables de vous accompagner de A à Z et parfois même au-delà !
Ça c’est palace ! La Cloche est redevenu, en 2016, le Grand Hôtel le plus glamour de la ville, avec ses allures de palace décalé que l’on peut aimer, qu’on soit jeune bobo ou vieux beau, le lieu s’adressant autant aux fans de la série « Palace » passée naguères sur Canal + qu’aux nostalgiques des grands hôtels de la capitale ou de la Riviera. Bling-Bling, non. Bien-être, oui ! Beau bar, table aux mains d’un chef qui ose s’aventurer vers un exotisme parfaitement maîtrisé, SPA… Demain, c’est un autre fleuron du groupe qui sera rénové, le Mercure, méconnu des Dijonnais mais aimé des touristes qui profitent de sa terrasse autant que de sa piscine cachées. Plus de réceptionniste, un hôtel ouvert, différent, où la lumière jouerait un rôle essentiel, comme à la Cloche… Air-B&B, Rb&B, qu’importe la façon dont on l’écrive, voilà la seule concurrence à laquelle les hôtels vont devoir faire face, dans le domaine du bon marché comme dans celui du luxe. Patrick Jacquier y fera face, avec ses enfants, désormais, qui ont leur mot à dire lors des réunions de famille. Comment ? En jouant la carte de la convivialité, de l’hospitalité, de la générosité. Des mots qui peuvent faire sourire quand on connaît la réputation d’hommes d’affaires de cette famille terrible. Même pas peur, pourtant, Patrick Jacquier ! ■ GB
• un interlocuteur unique et dispo pour tous vos travaux (ce qui vous enlèvera une belle épine du pied !)
LES
+
• une gestion intégrale des chantiers sans aucun frais supplémentaire (pas de frais de coordination)
• une équipe de pros qui ont l’habitude de travailler ensemble (évitant ainsi tout retard de chantier)
• un intérieur sur mesure
(qui fera des envieux autour de vous)
1 rue A. Becquerel - Chenôve Christophe Baverey 03 80 23 39 56
28 rue de Montchapet - Dijon Emmanuel Bonnevie 03 80 53 99 99
28 rue de Montchapet - Dijon Thomas Guillaud 03 80 55 28 37
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Monsieur le consul honoraire d’Allemagne fait la foire.
Il y a des consuls qu’on ne voit jamais, en ville. Lui, si. D’abord parce qu’il ne passe pas inaperçu, vu sa taille. Et parce que le toutDijon défile au moins une fois par an, chez lui, pour boire de la bière allemande ou un Riesling avec une saucisse grillée et un brötchen lors des journées portes-ouvertes à la Maison de Rhénanie-Palatinat. Pour fêter un quart de siècle au service des hommes (des deux régions), Till Meyer a décidé de faire la Foire. Foire aux vins, bien sûr. En compagnie des politiques français et allemands réunis pour l’occasion. Espérons qu’ils auront tous suffisamment goûté au vin du Main pour nous épargner les discours officiels !
Till Meyer © RP
pour le côté espiègle. Meyer, pour la rigidité. « C’est comme Dupond, en allemand ». Le consul a de l’humour, et de l’amour de la France à revendre. Il est venu à Dijon comme lecteur à la Fac, à 33 ans. Il a appris à parler français et à comprendre les Dijonnais. Ce qui était méritoire. D’où sa nomination en 94 comme consul honoraire, un titre encore plus qu’une réalité. Son rôle : « mettre une petite goutte d’huile dans les rouages administratifs ». À la tête de la maison de la Rhénanie-Palatinat, depuis 25 ans, il a entretenu joyeusement la flamme de la coopération, rendant concret (cours d’allemand, concerts, soirées, stages, voyages) ce qui n’aurait été sinon qu’un portage de drapeau. De se retrouver au cœur d’une nouvelle grande région encore plus proche de la sienne lui plait. 17% des élèves apprennent l’allemand en Bourgogne, 25 % le font en Franche-Comté. Là-bas, il y a aussi de vrais marchés de Noël alors que les nôtres sont souvent ridicules. On aurait pu avoir le plus beau marché de France à Dijon, derrière Notre-Dame, si on avait fait confiance à Till. Puisqu’on l’empêche de jouer au Père Noël, Till a décidé de faire la Foire. Celle de Dijon va se mettre aux couleurs de l’Allemagne, grâce à lui. Ses amis vignerons seront là, venus des six micro-régions viticoles de Rhénanie-Palatinat. Car il ne faudrait pas oublier, à l’heure des discours, que ce qui a créé des liens entre les hommes ne parlant pas la même langue, depuis une soixantaine d’années, c’est le vin ! La 3ème génération, aujourd’hui, peut en tirer profit. ■ GB
Le Riesling à l’honneur au salon Vinidivio du 3 au 7 novembre, à la foire de Dijon
La foire de Dijon accueille cette année comme hôte d’honneur le Land de Rhénanie-Palatinat, avec lequel la Bourgogne entretient des relations privilégiées depuis près de 60 ans. Le pavillon, qui bénéficiera d’une nouvelle implantation dans le grand hall de la foire, mettra en avant ses spécialités gastronomiques, ses vins et ses bières, son artisanat, sa culture, ses attraits touristiques, sa musique (si, si !), les échanges entre nos deux régions et bien plus encore. Pour sa 4e édition, du 3 au 7 novembre, le salon Vinidivio permettra de découvrir une vingtaine de maisons de vins de Rhénanie-Palatinat. Ou redécouvrir, pour les habitués des soirées du consul. On connaît surtout, côté blancs (cépages les plus cultivés), le fameux Riesling, aromatique et élégant et le Müller-Thurgau. La Rhénanie Palatinat produit aussi d’excellents crus de vin rouge, dont la production se développe rapidement ; il s’agit principalement de cépages Dornfelder, Spätburgunder (Pinot noir) et Regent. Vinidivio comprendra plusieurs temps forts : un concours international des vins, une journée professionnelle (le 7/11), une Paulée (le 6/11) ainsi que trois masterclasses. Si ça pouvait permettre aussi à certains restaurateurs de mettre le Riesling à l’honneur cet hiver, ce serait un bon point en plus pour le consul le plus original que Dijon ait jamais connu ! En savoir plus, www.foirededijon.com
Rheinsteig herbst kaub © DR
Découvrez les vins de Rhénanie-Palatinat
3 - 7 nov Allemagne
Rhénanie-Palatinat Cap Horn - © Calle Montes/Photononstop - GO Stock / GraphicObsession
Men in the city
Till Meyer
Till,
vous accueille
FOIRE de DIJON
LES BONS PLANS
INTERNATIONALE ET GASTRONOMIQUE
1-13 nov
PARC DES EXPOSITIONS Billetterie en ligne : www.foirededijon.com L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, A CONSOMMER AVEC MODÉRATION
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Monsieur le consul honoraire d’Allemagne fait la foire.
Il y a des consuls qu’on ne voit jamais, en ville. Lui, si. D’abord parce qu’il ne passe pas inaperçu, vu sa taille. Et parce que le toutDijon défile au moins une fois par an, chez lui, pour boire de la bière allemande ou un Riesling avec une saucisse grillée et un brötchen lors des journées portes-ouvertes à la Maison de Rhénanie-Palatinat. Pour fêter un quart de siècle au service des hommes (des deux régions), Till Meyer a décidé de faire la Foire. Foire aux vins, bien sûr. En compagnie des politiques français et allemands réunis pour l’occasion. Espérons qu’ils auront tous suffisamment goûté au vin du Main pour nous épargner les discours officiels !
Till Meyer © RP
pour le côté espiègle. Meyer, pour la rigidité. « C’est comme Dupond, en allemand ». Le consul a de l’humour, et de l’amour de la France à revendre. Il est venu à Dijon comme lecteur à la Fac, à 33 ans. Il a appris à parler français et à comprendre les Dijonnais. Ce qui était méritoire. D’où sa nomination en 94 comme consul honoraire, un titre encore plus qu’une réalité. Son rôle : « mettre une petite goutte d’huile dans les rouages administratifs ». À la tête de la maison de la Rhénanie-Palatinat, depuis 25 ans, il a entretenu joyeusement la flamme de la coopération, rendant concret (cours d’allemand, concerts, soirées, stages, voyages) ce qui n’aurait été sinon qu’un portage de drapeau. De se retrouver au cœur d’une nouvelle grande région encore plus proche de la sienne lui plait. 17% des élèves apprennent l’allemand en Bourgogne, 25 % le font en Franche-Comté. Là-bas, il y a aussi de vrais marchés de Noël alors que les nôtres sont souvent ridicules. On aurait pu avoir le plus beau marché de France à Dijon, derrière Notre-Dame, si on avait fait confiance à Till. Puisqu’on l’empêche de jouer au Père Noël, Till a décidé de faire la Foire. Celle de Dijon va se mettre aux couleurs de l’Allemagne, grâce à lui. Ses amis vignerons seront là, venus des six micro-régions viticoles de Rhénanie-Palatinat. Car il ne faudrait pas oublier, à l’heure des discours, que ce qui a créé des liens entre les hommes ne parlant pas la même langue, depuis une soixantaine d’années, c’est le vin ! La 3ème génération, aujourd’hui, peut en tirer profit. ■ GB
Le Riesling à l’honneur au salon Vinidivio du 3 au 7 novembre, à la foire de Dijon
La foire de Dijon accueille cette année comme hôte d’honneur le Land de Rhénanie-Palatinat, avec lequel la Bourgogne entretient des relations privilégiées depuis près de 60 ans. Le pavillon, qui bénéficiera d’une nouvelle implantation dans le grand hall de la foire, mettra en avant ses spécialités gastronomiques, ses vins et ses bières, son artisanat, sa culture, ses attraits touristiques, sa musique (si, si !), les échanges entre nos deux régions et bien plus encore. Pour sa 4e édition, du 3 au 7 novembre, le salon Vinidivio permettra de découvrir une vingtaine de maisons de vins de Rhénanie-Palatinat. Ou redécouvrir, pour les habitués des soirées du consul. On connaît surtout, côté blancs (cépages les plus cultivés), le fameux Riesling, aromatique et élégant et le Müller-Thurgau. La Rhénanie Palatinat produit aussi d’excellents crus de vin rouge, dont la production se développe rapidement ; il s’agit principalement de cépages Dornfelder, Spätburgunder (Pinot noir) et Regent. Vinidivio comprendra plusieurs temps forts : un concours international des vins, une journée professionnelle (le 7/11), une Paulée (le 6/11) ainsi que trois masterclasses. Si ça pouvait permettre aussi à certains restaurateurs de mettre le Riesling à l’honneur cet hiver, ce serait un bon point en plus pour le consul le plus original que Dijon ait jamais connu ! En savoir plus, www.foirededijon.com
Rheinsteig herbst kaub © DR
Découvrez les vins de Rhénanie-Palatinat
3 - 7 nov Allemagne
Rhénanie-Palatinat Cap Horn - © Calle Montes/Photononstop - GO Stock / GraphicObsession
Men in the city
Till Meyer
Till,
vous accueille
FOIRE de DIJON INTERNATIONALE ET GASTRONOMIQUE
1-13 nov
PARC DES EXPOSITIONS Billetterie en ligne : www.foirededijon.com
LES BONS PLANS • Plus de 50 points de restauration ouverts midi et soir • Entrée à tarif réduit à partir de 18h00 les 1 – 2 – 3 – 6 – 7 – 9 et 13 novembre • Gagnez des entrées gratuites en jouant au quizz sur notre site • Votre entrée à tarif réduit avec la billetterie en ligne* *Jusqu‘au 31 octobre
L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, A CONSOMMER AVEC MODÉRATION
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La Galerie du Marché Venez découvrir des bijoux à la fois anciens, fabriqués parfois selon des méthodes aujourd’hui disparues, et des bijoux contemporains de belle qualité et d’une grande originalité.
Bijoux Hommes, Femmes et Enfants
Meunier, de père en fils © DR
Meunier
Offrez un bœuf bourguignon à ceux que vous aimez ! La saga étonnante d’une famille dijonnaise haute en saveurs qui a choisi de mettre les petits plats en bocaux au niveau des grands !
Il a fallu que j’aille dans le Haut-Var cet été pour découvrir une bonne raison d’être fier d’être bourguignon. À Flayosc, la Vieille Bastide, une des maison d’hôtes les plus sincères du pays, avait choisi de ne plus faire de cuisine mais proposait aux visiteurs affamés de découvrir, en terrasse, une gamme de plats qui donnait faim, packaging aidant. Il y avait même un présentoir sous forme de tour Eiffel qui m’avait laissé songeur. « Eiffel, il était de Dijon, lui aussi ! ». Il m’a fallu quelques minutes pour comprendre le lien entre la maison Meunier, Eiffel et moi, qui me régalais d’un bœuf bourguignon parfait, niveau goût et texture, servi avec un verre de vin du Var puissant. Un plat à prix conséquent, certes, mais qui ne décevait pas, une fois qu’on l’avait glissé dans un steamer vapeur portant la marque déposée Meunier. Une fois revenu à Dijon, tout le monde s’est moqué de moi, comme si je ne venais de découvrir l’œuf de Collomb (Thomas). Bon, d’accord, Jérôme Meunier, je l’avais croisé forcément un jour ou l’autre, entre ses débuts en cuisine au Chabrot du temps de l’inégalé Christian Bouy, ou à l’inauguration de sa rôtisserie Pouic-Pouic, rue Jean-Jacques Rousseau. C’est lui aussi qui avait inventé le verre de dégustation Tasteverre, avant de voir son concept des « petits plats en chambre » distingué comme meilleure innovation hôtelière en 2013. 34
Meunier de père en fils depuis 1874 Une famille au service du bien-vivre et de la gastronomie depuis 5 générations, avec quelques cas qu’il serait trop long d’étudier en cours de route. Du boulanger Constant Meunier (1874) à Hugo Meunier (2012), arrêtons-nous juste sur le cas Jérôme (1984), un inventeur amoureux du vin et de la vie. Un homme qui en est déjà à sa cinquième ou sixième vie, d’ailleurs, la dernière ayant débuté lorsque son fils était devenu champion de karting à 15 ans. Quel rapport ? Père et fils se retrouvaient chaque soir à l’hôtel, à contempler les toblerones et cacahuètes proposés comme coupe-faim, avec la liste des vins et bières à cocher. Écoeuré, il imagina alors un système à la Nespresso, une machine susceptible de conserver les arômes et les textures des plats 100 % naturels dont il avait déjà la liste en tête, de la choucroute traditionnelle au baba cannelé ou à la crêpe Suzette (malin !) en passant par la blanquette de veau ou le cassoulet. Il m’a rappelé tout ça, entre deux portes, car cet homme aux 100 idées était en train de surveiller les travaux du futur centre de production qu’il installe cet hiver dans l’ancien marché de gros, à Dijon. Car il a déjà dépassé, avec son fiston venu le rejoindre dans l’aventure, l’idée des petits plats en chambre pour passer maintenant à l’export. Plus de 500 hôtels ont déjà accepté de jouer le jeu (lancé à Dijon avec les frères Massucco), mais il rêve maintenant de devenir LE cadeau chic qu’on emporte dans ses bagages au bout du monde. Gonflé, le mec ! Et affaire à suivre… ■ GB Pour en savoir plus : www.petits-plats-de-France.com et www.meunier1874.com
&
La Banque des Métaux Précieux
Achat-Vente, Expertise-Estimation de bijoux anciens et contemporains,pièces, lingots en or et argent, pierres précieuses de qualité.
‘‘L’achat ne se fait pas uniquement au poids, mais à la valeur réelle du marché d’occasion. Nous tenons compte de la qualité et de la période de fabrication (Art nouveau, Napoléon III...)’’
Bijouterie La Galerie du Marché - 11 rue Musette - Dijon - 03 80 30 77 30 Mardi au samedi (fermé le mercredi matin) 9h/12h - 14h/19h
*
Achat, Vente, Estimation, Expertise Pièces, Bijoux d’occasion ou cassés, Lingots - Or - Argent - Platine *
La Banque des Métaux Précieux - 2 rue de la Préfecture – Dijon - 03 80 30 00 06 Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h -
www.bmpdijon.fr
Men in the city
La Galerie du Marché Venez découvrir des bijoux à la fois anciens, fabriqués parfois selon des méthodes aujourd’hui disparues, et des bijoux contemporains de belle qualité et d’une grande originalité.
Bijoux Hommes, Femmes et Enfants
Meunier, de père en fils © DR
Meunier
Offrez un bœuf bourguignon à ceux que vous aimez ! La saga étonnante d’une famille dijonnaise haute en saveurs qui a choisi de mettre les petits plats en bocaux au niveau des grands !
Il a fallu que j’aille dans le Haut-Var cet été pour découvrir une bonne raison d’être fier d’être bourguignon. À Flayosc, la Vieille Bastide, une des maison d’hôtes les plus sincères du pays, avait choisi de ne plus faire de cuisine mais proposait aux visiteurs affamés de découvrir, en terrasse, une gamme de plats qui donnait faim, packaging aidant. Il y avait même un présentoir sous forme de tour Eiffel qui m’avait laissé songeur. « Eiffel, il était de Dijon, lui aussi ! ». Il m’a fallu quelques minutes pour comprendre le lien entre la maison Meunier, Eiffel et moi, qui me régalais d’un bœuf bourguignon parfait, niveau goût et texture, servi avec un verre de vin du Var puissant. Un plat à prix conséquent, certes, mais qui ne décevait pas, une fois qu’on l’avait glissé dans un steamer vapeur portant la marque déposée Meunier. Une fois revenu à Dijon, tout le monde s’est moqué de moi, comme si je ne venais de découvrir l’œuf de Collomb (Thomas). Bon, d’accord, Jérôme Meunier, je l’avais croisé forcément un jour ou l’autre, entre ses débuts en cuisine au Chabrot du temps de l’inégalé Christian Bouy, ou à l’inauguration de sa rôtisserie Pouic-Pouic, rue Jean-Jacques Rousseau. C’est lui aussi qui avait inventé le verre de dégustation Tasteverre, avant de voir son concept des « petits plats en chambre » distingué comme meilleure innovation hôtelière en 2013. 34
Meunier de père en fils depuis 1874 Une famille au service du bien-vivre et de la gastronomie depuis 5 générations, avec quelques cas qu’il serait trop long d’étudier en cours de route. Du boulanger Constant Meunier (1874) à Hugo Meunier (2012), arrêtons-nous juste sur le cas Jérôme (1984), un inventeur amoureux du vin et de la vie. Un homme qui en est déjà à sa cinquième ou sixième vie, d’ailleurs, la dernière ayant débuté lorsque son fils était devenu champion de karting à 15 ans. Quel rapport ? Père et fils se retrouvaient chaque soir à l’hôtel, à contempler les toblerones et cacahuètes proposés comme coupe-faim, avec la liste des vins et bières à cocher. Écoeuré, il imagina alors un système à la Nespresso, une machine susceptible de conserver les arômes et les textures des plats 100 % naturels dont il avait déjà la liste en tête, de la choucroute traditionnelle au baba cannelé ou à la crêpe Suzette (malin !) en passant par la blanquette de veau ou le cassoulet. Il m’a rappelé tout ça, entre deux portes, car cet homme aux 100 idées était en train de surveiller les travaux du futur centre de production qu’il installe cet hiver dans l’ancien marché de gros, à Dijon. Car il a déjà dépassé, avec son fiston venu le rejoindre dans l’aventure, l’idée des petits plats en chambre pour passer maintenant à l’export. Plus de 500 hôtels ont déjà accepté de jouer le jeu (lancé à Dijon avec les frères Massucco), mais il rêve maintenant de devenir LE cadeau chic qu’on emporte dans ses bagages au bout du monde. Gonflé, le mec ! Et affaire à suivre… ■ GB Pour en savoir plus : www.petits-plats-de-France.com et www.meunier1874.com
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La Banque des Métaux Précieux
Achat-Vente, Expertise-Estimation de bijoux anciens et contemporains,pièces, lingots en or et argent, pierres précieuses de qualité.
‘‘L’achat ne se fait pas uniquement au poids, mais à la valeur réelle du marché d’occasion. Nous tenons compte de la qualité et de la période de fabrication (Art nouveau, Napoléon III...)’’
Bijouterie La Galerie du Marché - 11 rue Musette - Dijon - 03 80 30 77 30 Mardi au samedi (fermé le mercredi matin) 9h/12h - 14h/19h
*
Achat, Vente, Estimation, Expertise Pièces, Bijoux d’occasion ou cassés, Lingots - Or - Argent - Platine *
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Christian Bon © DR
Sonic Winter © Martin Sventorp
Good Morning ■ Le petit journal d'Olivier Mouchiquel et Zoé Theurel
Jean-Marc Millière, guitariste de nu
Bouquiniste sur les quais de Seine parisiens, Jean-Marc Millière partage sa vie entre la France, le Royaume-Uni et la Scandinavie. Grand maître de la photo de nu, le photographe dijonnais sort le second album de son groupe world rock Sonic Winter.
Pourquoi les femmes font-elles appel à toi pour poser ? Tout le monde veut laisser une trace intemporelle de son passage sur Terre. Les femmes recherchent ce que la photo révèle : l’instant présent, ni passé, ni futur. Comment se déroule une séance ? Les modèles n’étant pas professionnelles, tout est improvisé, comme en musique. Cela dure une journée entière, au domicile de la personne avec l’éclairage du lieu. Nu ou demi-nu, nous partons d’idées communes. Ah oui, nous commençons toujours par un apéritif ! Les hommes se défilent ? Mon meilleur souvenir : les bikers en Suède couverts de tatouages, vikings massifs fondant physiquement comme neige au soleil devant l’objectif. Je ne crois pas que les hommes se défilent, ils ne comprennent pas l’intérêt du truc. Quand ils me contactent, c’est souvent pour photographier leurs femmes... Que te disent les femmes après une séance de pose ? «Et les photos, je les aurai quand ? » Ou alors : «Et si on se faisait un bon resto après toutes ces émotions ? 36
© Jean-Marc Millière
Après Magical Silver Bullets and Hell Birdsongs, un nouvel album ? Party War on The Killing Floor vient de sortir sur le label anglais Major Ariana Records : 14 titres avec 27 musiciens originaires de Suède, France, Géorgie, du Canada, d’Ukraine et d’Ecosse of course ! Benjamin LØzninger, un autre musicien Dijonnais globe-trotter, est intervenu sur ce CD en tant que graphiste mais j’espère le débaucher pour quelques concerts ! Sur scène pour la Scandinavie, le line-up est principalement suédois : Seved Malm (chant & guitare), Björn Danielsson (batterie), et mon fils, Emile Millière, à la basse. Francis Girola et moi sommes les deux Frenchies. Le label travaille sur toute une série de concerts en Suède, au Danemark, au Royaume-Uni, aux USA et en France. Photographe rock et guitariste de nu, c’est plutôt rare ? J’ai toujours fait de la photo en musique. Je n’ai jamais pensé carrière artistique, j’ai juste fait ce qui me plaisait avec une grosse rigueur de travail. L’avenir de la photo ? Tout dépend si nous parlons d’images photographiques ou de photographie… C’est la vis sans fin : l’essentiel, c’est l’œil. Quand aux nouveaux procédés de tirage, la pulvérisation d’encre sur des papiers type photo n’est pas un procédé photographique, c’est de l’imprimerie. Parlons des selfies qui inondent notre monde jusqu’à en faire des expos : rien de nouveau, ils existent depuis l’origine de la photo, certes pas avec un téléphone. L’avenir ? Je nous vois bien avec un objectif intégré dans la rétine et un port USB quelque part ailleurs pour le transfert des fichiers… Mon avenir sera fait de mes envies du moment. Pourquoi pas un nouveau livre ? Reste à trouver le sujet qui me fera vibrer. On te voit quand en BFC ? Sur scène ou comme prof ? Je ne sais pas, j’irai où le vent me portera. Ce serait cool de faire un concert avec Sonic Winter dans notre belle région ! Enseignant ? Moi ? J’apprends encore ! À lire : Grains de beauté I & II ; Les nouvelles princesses ; Beautiful Glasgow À écouter : Magical Silver Bullets and Hell Birdsongs ; Party War on The Killing Floor Web : http://jmmilliere.free.fr - Fb : Sonic Winter
Tout est bon, dans le Christian Il fait un froid à décorner un yak mais il en faut plus pour congeler un Bourguignon. Dans son duvet, Christian tient bon. Pris par l’hiver himalayen « pendant plus de huit mois, le Zanskar, coupé du monde, s’enferme dans une immense solitude à l’ombre de ses monastères. » Avec ses cols à plus de 4 000 mètres, la vallée durant des siècles est restée terre inconnue. À moins 30°C, les eaux tumultueuses du fleuve Zanskar se figent dans la glace. Sur cet éphémère ruban de cent kilomètres, les habitants se lancent dans un périlleux pèlerinage « pour chercher du travail, se ravitailler ou conduire les enfants à l’école. » En 2011, Christian Bon les accompagne avec son appareil photo. Quand il ne crapahute pas, Christian fait les quatre cents coups dans les vignes avec un ancien voisin de Gevrey-Chambertin,
Zanskar © DR Christian Bon
expert en vin, Jacky Rigaux. Il en publie même les livres chez Terre en vues, la maison d’édition qu’il a montée avec Sophie, sa compagne. Bonne route, et bon vin tout le monde. www.terre-en-vues.fr www.la-guilde.org À lire : Vignes et Vins du Dijonnois, Jean-Pierre Garcia & Jacky Rigaux À paraître : Randonnées dans la côte dijonnaise
Thierry Museur même pas peur
Thierry Museur & Aude Fauconnier © DR
À voir : Le songe d’une nuit d’été, de William Shakespeare, compagnie Les Art’souilles. Contact : t.museur@gmail.com Compagnie LGK : 7 bis rue Parmentier à Dijon. 03 80 71 20 56 lgk@numericable.fr
Thierry Museur © DR
Chef d’entreprise durant une dizaine d’années, Thierry Museur s’installe en 2009 à Dijon pour une nouvelle carrière de cadre en métallurgie. Un job qui lui laisse, enfin, le temps de découvrir le théâtre côté scène. La rencontre avec Ludovic Chantraine, de la compagnie Les Gueules Kassées, est une révélation. « Le théâtre a changé beaucoup de choses. J’ai une formation de physicien, j’ignorais totalement chez moi ce côté artistique. Ma perception des choses a évolué. Le sens de la vie, ce que j’avais envie de faire, la gestion du corps, de la voix, des mots, j’avais envie d’aller au bout des choses. » Thierry quitte son entreprise en 2014 pour devenir comédien à plein temps. Il n’a pas l’air de flipper plus que ça et il a bien raison d’être serein : huit courts et longs métrages plus loin, sa route bien balisée va de Meurtres en Bourgogne avec Cristiana Reali et Franck Sémonin à Shakespeare. Son secret, se poser les bonnes questions : « Eston prêt à cet investissement, à ce travail, à cette instabilité, à ce risque ? Bien préparer son projet. Et puis y aller. » 37
Christian Bon © DR
Sonic Winter © Martin Sventorp
Good Morning ■ Le petit journal d'Olivier Mouchiquel et Zoé Theurel
Jean-Marc Millière, guitariste de nu
Bouquiniste sur les quais de Seine parisiens, Jean-Marc Millière partage sa vie entre la France, le Royaume-Uni et la Scandinavie. Grand maître de la photo de nu, le photographe dijonnais sort le second album de son groupe world rock Sonic Winter.
Pourquoi les femmes font-elles appel à toi pour poser ? Tout le monde veut laisser une trace intemporelle de son passage sur Terre. Les femmes recherchent ce que la photo révèle : l’instant présent, ni passé, ni futur. Comment se déroule une séance ? Les modèles n’étant pas professionnelles, tout est improvisé, comme en musique. Cela dure une journée entière, au domicile de la personne avec l’éclairage du lieu. Nu ou demi-nu, nous partons d’idées communes. Ah oui, nous commençons toujours par un apéritif ! Les hommes se défilent ? Mon meilleur souvenir : les bikers en Suède couverts de tatouages, vikings massifs fondant physiquement comme neige au soleil devant l’objectif. Je ne crois pas que les hommes se défilent, ils ne comprennent pas l’intérêt du truc. Quand ils me contactent, c’est souvent pour photographier leurs femmes... Que te disent les femmes après une séance de pose ? «Et les photos, je les aurai quand ? » Ou alors : «Et si on se faisait un bon resto après toutes ces émotions ? 36
© Jean-Marc Millière
Après Magical Silver Bullets and Hell Birdsongs, un nouvel album ? Party War on The Killing Floor vient de sortir sur le label anglais Major Ariana Records : 14 titres avec 27 musiciens originaires de Suède, France, Géorgie, du Canada, d’Ukraine et d’Ecosse of course ! Benjamin LØzninger, un autre musicien Dijonnais globe-trotter, est intervenu sur ce CD en tant que graphiste mais j’espère le débaucher pour quelques concerts ! Sur scène pour la Scandinavie, le line-up est principalement suédois : Seved Malm (chant & guitare), Björn Danielsson (batterie), et mon fils, Emile Millière, à la basse. Francis Girola et moi sommes les deux Frenchies. Le label travaille sur toute une série de concerts en Suède, au Danemark, au Royaume-Uni, aux USA et en France. Photographe rock et guitariste de nu, c’est plutôt rare ? J’ai toujours fait de la photo en musique. Je n’ai jamais pensé carrière artistique, j’ai juste fait ce qui me plaisait avec une grosse rigueur de travail. L’avenir de la photo ? Tout dépend si nous parlons d’images photographiques ou de photographie… C’est la vis sans fin : l’essentiel, c’est l’œil. Quand aux nouveaux procédés de tirage, la pulvérisation d’encre sur des papiers type photo n’est pas un procédé photographique, c’est de l’imprimerie. Parlons des selfies qui inondent notre monde jusqu’à en faire des expos : rien de nouveau, ils existent depuis l’origine de la photo, certes pas avec un téléphone. L’avenir ? Je nous vois bien avec un objectif intégré dans la rétine et un port USB quelque part ailleurs pour le transfert des fichiers… Mon avenir sera fait de mes envies du moment. Pourquoi pas un nouveau livre ? Reste à trouver le sujet qui me fera vibrer. On te voit quand en BFC ? Sur scène ou comme prof ? Je ne sais pas, j’irai où le vent me portera. Ce serait cool de faire un concert avec Sonic Winter dans notre belle région ! Enseignant ? Moi ? J’apprends encore ! À lire : Grains de beauté I & II ; Les nouvelles princesses ; Beautiful Glasgow À écouter : Magical Silver Bullets and Hell Birdsongs ; Party War on The Killing Floor Web : http://jmmilliere.free.fr - Fb : Sonic Winter
Tout est bon, dans le Christian Il fait un froid à décorner un yak mais il en faut plus pour congeler un Bourguignon. Dans son duvet, Christian tient bon. Pris par l’hiver himalayen « pendant plus de huit mois, le Zanskar, coupé du monde, s’enferme dans une immense solitude à l’ombre de ses monastères. » Avec ses cols à plus de 4 000 mètres, la vallée durant des siècles est restée terre inconnue. À moins 30°C, les eaux tumultueuses du fleuve Zanskar se figent dans la glace. Sur cet éphémère ruban de cent kilomètres, les habitants se lancent dans un périlleux pèlerinage « pour chercher du travail, se ravitailler ou conduire les enfants à l’école. » En 2011, Christian Bon les accompagne avec son appareil photo. Quand il ne crapahute pas, Christian fait les quatre cents coups dans les vignes avec un ancien voisin de Gevrey-Chambertin,
Zanskar © DR Christian Bon
expert en vin, Jacky Rigaux. Il en publie même les livres chez Terre en vues, la maison d’édition qu’il a montée avec Sophie, sa compagne. Bonne route, et bon vin tout le monde. www.terre-en-vues.fr www.la-guilde.org À lire : Vignes et Vins du Dijonnois, Jean-Pierre Garcia & Jacky Rigaux À paraître : Randonnées dans la côte dijonnaise
Thierry Museur même pas peur
Thierry Museur & Aude Fauconnier © DR
À voir : Le songe d’une nuit d’été, de William Shakespeare, compagnie Les Art’souilles. Contact : t.museur@gmail.com Compagnie LGK : 7 bis rue Parmentier à Dijon. 03 80 71 20 56 lgk@numericable.fr
Thierry Museur © DR
Chef d’entreprise durant une dizaine d’années, Thierry Museur s’installe en 2009 à Dijon pour une nouvelle carrière de cadre en métallurgie. Un job qui lui laisse, enfin, le temps de découvrir le théâtre côté scène. La rencontre avec Ludovic Chantraine, de la compagnie Les Gueules Kassées, est une révélation. « Le théâtre a changé beaucoup de choses. J’ai une formation de physicien, j’ignorais totalement chez moi ce côté artistique. Ma perception des choses a évolué. Le sens de la vie, ce que j’avais envie de faire, la gestion du corps, de la voix, des mots, j’avais envie d’aller au bout des choses. » Thierry quitte son entreprise en 2014 pour devenir comédien à plein temps. Il n’a pas l’air de flipper plus que ça et il a bien raison d’être serein : huit courts et longs métrages plus loin, sa route bien balisée va de Meurtres en Bourgogne avec Cristiana Reali et Franck Sémonin à Shakespeare. Son secret, se poser les bonnes questions : « Eston prêt à cet investissement, à ce travail, à cette instabilité, à ce risque ? Bien préparer son projet. Et puis y aller. » 37
Good Morning
PUBLI CITÉ
Charles Gassot fait le Semur
Charles Gassot © DR
Les amis de la Fontaignotte 4, rue de la Fontaignotte, 21140 Semur en Auxois lesamisdelafontaignotte@gmail.com
Producteur, Charles Gassot a lancé Agnès Jaoui, Etienne Chatilliez, Cédric Klapisch… et vit depuis 35 ans heureux en Bourgogne. Charles a monté Les amis de la Fontaignotte, une petite asso qui mise sur la culture, le patrimoine et la science pour montrer au monde entier que la Bourgogne est belle. « J’ai eu d’énormes coups de bol et de jolies fées sur mon berceau. Quand j’ai dit à mon père, l’année du Bac : Je vais faire un stage dans l’animation, c’était mal barré. J’avais 17 ans et demi. Quand j’ai vu Les 400 coups de François Truffaut, je me suis dit : c’est le métier que je veux faire. » Sans un sou, Charles Gassot rachète à 21 ans une petite boîte de prod, pub et cinéma : l’aventure durera 40 ans. « Je suis en train de terminer ma maison. À une époque où les gens s’enferment à triple tour, c’est une maison d’hôte qui sera ouverte, avec des concerts, des lectures. » Pour faire connaître Semur, il y invite ses amis. Enki Bilal, dessinateur dont les originaux s’arrachent plusieurs centaines de milliers d’euros, projette au printemps ses toiles sur les murs de la ville. D’autres vont suivre : Sempé et son Petit Nicolas en 2017, et François Schuiten et ses Cités obscures en 2018. Animer les centres-villes, « ça passe par la population et les jeunes. S’ils aiment, ils diront : Alors, c’est quand le prochain truc ? » Charles tonne : « On a des endroits magnifiques en Bourgogne, à nous de les mettre en valeur. » Il faut rencontrer les gens, échanger. « La chance que j’ai eue, c’est d’avoir été accompagnateur de talents. En réalité, je n’ai jamais rien fait d’autre. »
Lamour au cinéma Agent immobilier dans le civil, Jean-Sébastien Lamour bataille ferme sur son temps libre pour défendre les petits films en Bourgogne. Dans le court, ce sont surtout les budgets qui sont riquiquis, alors, avec le bataillon de bénévoles de l’association Plan9, Jean-Sébastien organise des flopées d’ateliers et de projections pour les écoliers et les adultes. S’il préside cette asso née sur les fondations des Amis de l’Eldo, c’est aussi parce qu’Elen Bernard, la spécialiste dijonnaise du court métrage, l’a embarqué à ses côtés au hasard d’une rencontre. En automne, leur festival Fenêtres sur Courts ouvre à Dijon sur la compétition humour et comédie, mais on pourra aussi se fendre violemment la poire avec des films européens gores, d’horreur et de zombies. Les réalisateurs de Jean-Sébastien ? « Tim Burton, Tarantino, Aronofski pour Requiem for a dream et Black Swan. » Et il se voit où dans 10 ans ? « J’espère que Plan9 pourra fêter les 30 ans de Fenêtres sur Courts. » Plan 9 - 03 71 19 73 39 - contact@plan09.fr Fenêtres sur Courts : 12-19 novembre www.fenetres-sur-courts.com
38
Denis & Sandra Bloc
© DR
BLOC,
une histoire de famille… et de chaussures !
Jean-Sébastien Lamour © Elen Bernard - Plan9
216 ans ! La boutique Bloc, spécialisée dans la chaussure pour homme et femme ainsi que dans la chaussure d’appartement, est, à ce qu’on dit, la plus ancienne boutique de chaussures de France, toujours en activité, aux mains de la même famille et installée au même endroit, au centre-ville. Est-ce donc vraiment nécessaire de vous présenter Denis Bloc, visage de la 7ème génération de la famille à la tête de l’affaire ? Il a certainement chaussé vos pieds, ainsi que ceux de vos parents, et peut-être même de vos grands-parents ! Denis est un grand passionné qui entre dans sa 73ème année et qui compte bien encore et encore profiter de la vie. Epicurien, romantique, voyageur invétéré ayant un faible pour les pays froids et le ski, collectionneur d’art, joueur de ping-pong, de tennis et même de golf. Dans quelques années, il laissera définitivement la place à la 8ème génération des Bloc incarnée par Sandra Bloc, sa nièce. Comptable de formation, Sandra a toujours rêvé de travailler au cœur de l’affaire familiale. Depuis quelques temps déjà, Denis lui
apprend toutes les ficelles jusqu’à lui céder l’affaire définitivement, au maximum à ses 80 ans : « Peut-être même que j’arrêterai dès 79 ans et demi ! », s’amuse-t-il à dire avant d’ajouter, « Je me retirerai après seulement 63 ans de travail, alors que notre salarié Gabriel Fugere est resté, lui, durant 67 ans. Mais le travail, avec nos salariés d’une qualité remarquable, et des clients fidèles, aura été, le plus souvent, un vrai bonheur. ». Dans la boutique Bloc, on allie confort et esthétique, car il ne faut pas oublier que « les chaussures, c’est aussi fait pour marcher ! », comme nous le rappelle si bien Denis. C’est pour cela que Bloc nous propose des marques phares qui plaisent à tous les âges comme Clarks, Sioux, Paraboot, Camper, Kickers, Marco, Peter Kaiser… Sans oublier les chaussures d’appartement qui ont fait sa notoriété. L’affaire Bloc, ce n’est pas seulement la boutique historique, c’est aussi Mephisto, Ara et enfin Gabor, ouvert il y a quelques mois. En résumé, un joli coin de rue Musette où toute la famille trouvera chaussure à son pied !
PRÉSENTE
PRÉSENTE
21 20 du12 7 au du au14 19novembre novembre2015 2016
BLOC
19, rue Musette à Dijon. 03 80 30 41 78
GABOR
23, rue Musette à Dijon. 03 80 30 33 74
39
Good Morning
PUBLI CITÉ
Charles Gassot fait le Semur
Charles Gassot © DR
Les amis de la Fontaignotte 4, rue de la Fontaignotte, 21140 Semur en Auxois lesamisdelafontaignotte@gmail.com
Producteur, Charles Gassot a lancé Agnès Jaoui, Etienne Chatilliez, Cédric Klapisch… et vit depuis 35 ans heureux en Bourgogne. Charles a monté Les amis de la Fontaignotte, une petite asso qui mise sur la culture, le patrimoine et la science pour montrer au monde entier que la Bourgogne est belle. « J’ai eu d’énormes coups de bol et de jolies fées sur mon berceau. Quand j’ai dit à mon père, l’année du Bac : Je vais faire un stage dans l’animation, c’était mal barré. J’avais 17 ans et demi. Quand j’ai vu Les 400 coups de François Truffaut, je me suis dit : c’est le métier que je veux faire. » Sans un sou, Charles Gassot rachète à 21 ans une petite boîte de prod, pub et cinéma : l’aventure durera 40 ans. « Je suis en train de terminer ma maison. À une époque où les gens s’enferment à triple tour, c’est une maison d’hôte qui sera ouverte, avec des concerts, des lectures. » Pour faire connaître Semur, il y invite ses amis. Enki Bilal, dessinateur dont les originaux s’arrachent plusieurs centaines de milliers d’euros, projette au printemps ses toiles sur les murs de la ville. D’autres vont suivre : Sempé et son Petit Nicolas en 2017, et François Schuiten et ses Cités obscures en 2018. Animer les centres-villes, « ça passe par la population et les jeunes. S’ils aiment, ils diront : Alors, c’est quand le prochain truc ? » Charles tonne : « On a des endroits magnifiques en Bourgogne, à nous de les mettre en valeur. » Il faut rencontrer les gens, échanger. « La chance que j’ai eue, c’est d’avoir été accompagnateur de talents. En réalité, je n’ai jamais rien fait d’autre. »
Lamour au cinéma Agent immobilier dans le civil, Jean-Sébastien Lamour bataille ferme sur son temps libre pour défendre les petits films en Bourgogne. Dans le court, ce sont surtout les budgets qui sont riquiquis, alors, avec le bataillon de bénévoles de l’association Plan9, Jean-Sébastien organise des flopées d’ateliers et de projections pour les écoliers et les adultes. S’il préside cette asso née sur les fondations des Amis de l’Eldo, c’est aussi parce qu’Elen Bernard, la spécialiste dijonnaise du court métrage, l’a embarqué à ses côtés au hasard d’une rencontre. En automne, leur festival Fenêtres sur Courts ouvre à Dijon sur la compétition humour et comédie, mais on pourra aussi se fendre violemment la poire avec des films européens gores, d’horreur et de zombies. Les réalisateurs de Jean-Sébastien ? « Tim Burton, Tarantino, Aronofski pour Requiem for a dream et Black Swan. » Et il se voit où dans 10 ans ? « J’espère que Plan9 pourra fêter les 30 ans de Fenêtres sur Courts. » Plan 9 - 03 71 19 73 39 - contact@plan09.fr Fenêtres sur Courts : 12-19 novembre www.fenetres-sur-courts.com
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Denis & Sandra Bloc
© DR
BLOC,
une histoire de famille… et de chaussures !
Jean-Sébastien Lamour © Elen Bernard - Plan9
216 ans ! La boutique Bloc, spécialisée dans la chaussure pour homme et femme ainsi que dans la chaussure d’appartement, est, à ce qu’on dit, la plus ancienne boutique de chaussures de France, toujours en activité, aux mains de la même famille et installée au même endroit, au centre-ville. Est-ce donc vraiment nécessaire de vous présenter Denis Bloc, visage de la 7ème génération de la famille à la tête de l’affaire ? Il a certainement chaussé vos pieds, ainsi que ceux de vos parents, et peut-être même de vos grands-parents ! Denis est un grand passionné qui entre dans sa 73ème année et qui compte bien encore et encore profiter de la vie. Epicurien, romantique, voyageur invétéré ayant un faible pour les pays froids et le ski, collectionneur d’art, joueur de ping-pong, de tennis et même de golf. Dans quelques années, il laissera définitivement la place à la 8ème génération des Bloc incarnée par Sandra Bloc, sa nièce. Comptable de formation, Sandra a toujours rêvé de travailler au cœur de l’affaire familiale. Depuis quelques temps déjà, Denis lui
apprend toutes les ficelles jusqu’à lui céder l’affaire définitivement, au maximum à ses 80 ans : « Peut-être même que j’arrêterai dès 79 ans et demi ! », s’amuse-t-il à dire avant d’ajouter, « Je me retirerai après seulement 63 ans de travail, alors que notre salarié Gabriel Fugere est resté, lui, durant 67 ans. Mais le travail, avec nos salariés d’une qualité remarquable, et des clients fidèles, aura été, le plus souvent, un vrai bonheur. ». Dans la boutique Bloc, on allie confort et esthétique, car il ne faut pas oublier que « les chaussures, c’est aussi fait pour marcher ! », comme nous le rappelle si bien Denis. C’est pour cela que Bloc nous propose des marques phares qui plaisent à tous les âges comme Clarks, Sioux, Paraboot, Camper, Kickers, Marco, Peter Kaiser… Sans oublier les chaussures d’appartement qui ont fait sa notoriété. L’affaire Bloc, ce n’est pas seulement la boutique historique, c’est aussi Mephisto, Ara et enfin Gabor, ouvert il y a quelques mois. En résumé, un joli coin de rue Musette où toute la famille trouvera chaussure à son pied !
PRÉSENTE
20 du12 7 au du au14 19novembre novembre2015 2016
BLOC
19, rue Musette à Dijon. 03 80 30 41 78
GABOR
23, rue Musette à Dijon. 03 80 30 33 74
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Good Morning
Christophe et Frédérique Lebrun sous une bonne étoile. Polaire, évidemment.
Christophe & Frédérique Lebrun © DR
Après avoir couru un marathon de pleine nature sur chaque continent et un autre encore au Pôle Sud, Christophe et Frédérique Lebrun partiront au printemps prochain courir l’étape finale, sur la fine et fragile banquise de l’Arctique. « On vise le moment le plus froid possible. Il n’y a presque plus rien au Pôle Nord, à peine deux mètres de glace. Et en-dessous, tu as 4 500 mètres d’océan sous les pieds… » Frédérique, naturopathe, planifie l’entraînement. Un principe : renforcer « la capacité du corps à se débrouiller tout seul, à se réparer et à se régénérer. » Contrairement à l’adage, la volonté ne suffit pas. On ne peut s’affranchir du corps, il faut le préserver et courir avant tout par plaisir. La méthode paye : peu de marathoniens peuvent enchaîner, en totale décontraction et sans blessure, un marathon extrême quasiment tous les deux mois. Homme ou femme, peu importe. « Frédérique court mieux que moi, plus vite. Sur tous les marathons, elle a toujours été devant. » Et Frédérique, elle en pense quoi, de son mec, devant qui elle galope ? « Outre le fait qu’il aime bien mes fesses, respecter le rythme de course, donc de vie, de sa compagne est la plus belle preuve d’amour et de respect de l’autre. » Christophe confirme d’un sourire : « Chacun son rythme, et on se retrouve à l’arrivée. » www.marathoniensdelextreme.fr
Où et quand ? Peliqan ! Transbahuter un canapé trois places de Quétigny au centre ville de Dijon, ce n’est pas gagné d’avance. Aucun transporteur ne veut le faire alors que la demande de livraison sur courte distance en zone urbaine est énorme. Heureusement, trois jeunes piafs, Marc Monge, Aurélien Celestrano et Jérémy Tuzza ont créé une startup super efficace : Peliqan, le Blablacar des objets. Du transport d’objet et de marchandise entre particuliers sur Dijon, le Grand Dijon et la Côte-d’Or, mais dès octobre, l’appli IOS / Androïd ouvrira le bal pour d’autres villes de France. C’est tout simple : Peliqan trouve un particulier disponible avec un véhicule adapté, qui fait la livraison et touche 80% de la course. « Tu rentabilises ton véhicule et tes trajets quotidiens. » Sur l’appli, « tu sélectionnes le véhicule dont tu as besoin, camionnette, 4x4, Kangoo… Un canapé tient dans un camion, une boite à chaussure sur un vélo. Puis tu choisis l’aide. » Le livreur Peliqan porte ou pas, et si on ne peut pas porter, il vient avec d’autres bras. Pour le transport national longue distance, le trio gère Trouve Ton Transport. « Tu peux livrer ton canapé de Dijon à Toulouse et c’est écologique : nous trouvons de la place en complétant des chargements de camion. » Bref, no panic : quand tout est cuit, cui-cui ! ■
40
Peliquan © DR
Fb : Peliqan - Twitter : @Peliqan_app Pour commander un livreur Peliqan : 07 81 70 21 40 www.peliqan.fr Snapchat : tu Snap ton objet et tu envoies le Snap à peliqan-fr
Good Morning
Christophe et Frédérique Lebrun sous une bonne étoile. Polaire, évidemment.
Christophe & Frédérique Lebrun © DR
Après avoir couru un marathon de pleine nature sur chaque continent et un autre encore au Pôle Sud, Christophe et Frédérique Lebrun partiront au printemps prochain courir l’étape finale, sur la fine et fragile banquise de l’Arctique. « On vise le moment le plus froid possible. Il n’y a presque plus rien au Pôle Nord, à peine deux mètres de glace. Et en-dessous, tu as 4 500 mètres d’océan sous les pieds… » Frédérique, naturopathe, planifie l’entraînement. Un principe : renforcer « la capacité du corps à se débrouiller tout seul, à se réparer et à se régénérer. » Contrairement à l’adage, la volonté ne suffit pas. On ne peut s’affranchir du corps, il faut le préserver et courir avant tout par plaisir. La méthode paye : peu de marathoniens peuvent enchaîner, en totale décontraction et sans blessure, un marathon extrême quasiment tous les deux mois. Homme ou femme, peu importe. « Frédérique court mieux que moi, plus vite. Sur tous les marathons, elle a toujours été devant. » Et Frédérique, elle en pense quoi, de son mec, devant qui elle galope ? « Outre le fait qu’il aime bien mes fesses, respecter le rythme de course, donc de vie, de sa compagne est la plus belle preuve d’amour et de respect de l’autre. » Christophe confirme d’un sourire : « Chacun son rythme, et on se retrouve à l’arrivée. » www.marathoniensdelextreme.fr
Où et quand ? Peliqan ! Transbahuter un canapé trois places de Quétigny au centre ville de Dijon, ce n’est pas gagné d’avance. Aucun transporteur ne veut le faire alors que la demande de livraison sur courte distance en zone urbaine est énorme. Heureusement, trois jeunes piafs, Marc Monge, Aurélien Celestrano et Jérémy Tuzza ont créé une startup super efficace : Peliqan, le Blablacar des objets. Du transport d’objet et de marchandise entre particuliers sur Dijon, le Grand Dijon et la Côte-d’Or, mais dès octobre, l’appli IOS / Androïd ouvrira le bal pour d’autres villes de France. C’est tout simple : Peliqan trouve un particulier disponible avec un véhicule adapté, qui fait la livraison et touche 80% de la course. « Tu rentabilises ton véhicule et tes trajets quotidiens. » Sur l’appli, « tu sélectionnes le véhicule dont tu as besoin, camionnette, 4x4, Kangoo… Un canapé tient dans un camion, une boite à chaussure sur un vélo. Puis tu choisis l’aide. » Le livreur Peliqan porte ou pas, et si on ne peut pas porter, il vient avec d’autres bras. Pour le transport national longue distance, le trio gère Trouve Ton Transport. « Tu peux livrer ton canapé de Dijon à Toulouse et c’est écologique : nous trouvons de la place en complétant des chargements de camion. » Bref, no panic : quand tout est cuit, cui-cui ! ■
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Good Morning
ViP Good Morning
Franklin Devaux, la grâce de l’espoir
La vie de Franklin Devaux court de la Franche-Comté à la Bourgogne. Entrepreneur de génie, inventeur de la carte Vitale, sa valise de transport de fonds sécurisée est utilisée par 68 000 agences bancaires, et les 300 pilotes de sa compagnie aérienne sillonnèrent le ciel d’Europe. Co-fondateur de Flying Legend, pilote d’hydravion Catalina et de biplan Stearman, il insuffle aujourd’hui l’esprit d’aventure des aviateurs d’antan aux étudiants qu’il rencontre. « En apparence, c’est difficile. Pour vous, c’est impossible. Alors il faut y aller. Tout est possible. » Franklin Devaux retourne une fois l’an dans le grenier de son enfance. « Il y a de la poussière, des toiles d’araignée, mais j’ai encore une valise dans laquelle j’ai mis des petites choses très personnelles de l’époque. » Une enfance marquée par « la solitude, l’austérité, les livres » et des rêves qu’il n’imaginait pas réaliser. « C’est bon de se retrouver à son point de départ, ça remet les idées en place. Je n’avais pas d’argent, je vivais dans des conditions précaires. Certains soirs, j’attendais que la pâtissière ferme la boutique et souvent, elle me donnait un gâteau. Tu sais, quand tu vis ça… Ce qui m’a sauvé, ce sont ces dames libraires qui me prêtaient des bouquins. » La vie des pilotes de l’Aéropostale, Guillaumet, Mermoz, Saint Ex, qui « traversaient les continents pour apporter un peu de courrier dans des conditions extrêmes. » Et sûrement pas pour de l’argent. « Je me suis construit à travers ces lectures le ventre vide. J’avais la grâce de l’espoir, je n’étais envieux de personne, j’étais le Tintin reporter imaginaire de la rue dans laquelle je vivais. Ensuite, la vie a exigé de moi que je me défonce. »
Nicolas Hulot & Franklin Devaux © DR
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Franklin Devaux © DR
Franklin désespère d’une société qui ne prend plus de risques. « On voudrait avoir à 20 ans déjà toute sa vie programmée. Ceux qui malheureusement sont dans ce moule sont morts avant de naître. » La reconnaissance « ne vient pas de ton statut social, mais du plaisir de partager un café et refaire le monde. » Le plaisir vient de la difficulté. « Monter le Ventoux, c’est plus dur que faire du vélo sur du plat mais quand tu arrives en haut, tu es heureux, tu l’as fait. J’ai eu une jeunesse très compliquée, mais ce fut sincèrement la plus belle université de ma vie. Quand tu es adolescent, que tu vois les autres et que tu t’écartes parce que tu n’es pas à leur niveau social ou vestimentaire, tu te construis autrement. À la fin de ma vie, je serai heureux d’avoir noué des relations humaines. Elles sont notre fierté et notre richesse parce qu’elles sont authentiques. La vie professionnelle, c’est une chose, mais réussir sa vie personnelle, c’est fondamental. » ■ À lire : Un avion pour rêver, Franklin Devaux, éditions Arthaud
ANN’MODE 33 RUE D’AUXONNE DIJON
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Nouvelle collection automne-hiver
NÜ
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Franklin Devaux, la grâce de l’espoir
La vie de Franklin Devaux court de la Franche-Comté à la Bourgogne. Entrepreneur de génie, inventeur de la carte Vitale, sa valise de transport de fonds sécurisée est utilisée par 68 000 agences bancaires, et les 300 pilotes de sa compagnie aérienne sillonnèrent le ciel d’Europe. Co-fondateur de Flying Legend, pilote d’hydravion Catalina et de biplan Stearman, il insuffle aujourd’hui l’esprit d’aventure des aviateurs d’antan aux étudiants qu’il rencontre. « En apparence, c’est difficile. Pour vous, c’est impossible. Alors il faut y aller. Tout est possible. » Franklin Devaux retourne une fois l’an dans le grenier de son enfance. « Il y a de la poussière, des toiles d’araignée, mais j’ai encore une valise dans laquelle j’ai mis des petites choses très personnelles de l’époque. » Une enfance marquée par « la solitude, l’austérité, les livres » et des rêves qu’il n’imaginait pas réaliser. « C’est bon de se retrouver à son point de départ, ça remet les idées en place. Je n’avais pas d’argent, je vivais dans des conditions précaires. Certains soirs, j’attendais que la pâtissière ferme la boutique et souvent, elle me donnait un gâteau. Tu sais, quand tu vis ça… Ce qui m’a sauvé, ce sont ces dames libraires qui me prêtaient des bouquins. » La vie des pilotes de l’Aéropostale, Guillaumet, Mermoz, Saint Ex, qui « traversaient les continents pour apporter un peu de courrier dans des conditions extrêmes. » Et sûrement pas pour de l’argent. « Je me suis construit à travers ces lectures le ventre vide. J’avais la grâce de l’espoir, je n’étais envieux de personne, j’étais le Tintin reporter imaginaire de la rue dans laquelle je vivais. Ensuite, la vie a exigé de moi que je me défonce. »
Nicolas Hulot & Franklin Devaux © DR
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Franklin désespère d’une société qui ne prend plus de risques. « On voudrait avoir à 20 ans déjà toute sa vie programmée. Ceux qui malheureusement sont dans ce moule sont morts avant de naître. » La reconnaissance « ne vient pas de ton statut social, mais du plaisir de partager un café et refaire le monde. » Le plaisir vient de la difficulté. « Monter le Ventoux, c’est plus dur que faire du vélo sur du plat mais quand tu arrives en haut, tu es heureux, tu l’as fait. J’ai eu une jeunesse très compliquée, mais ce fut sincèrement la plus belle université de ma vie. Quand tu es adolescent, que tu vois les autres et que tu t’écartes parce que tu n’es pas à leur niveau social ou vestimentaire, tu te construis autrement. À la fin de ma vie, je serai heureux d’avoir noué des relations humaines. Elles sont notre fierté et notre richesse parce qu’elles sont authentiques. La vie professionnelle, c’est une chose, mais réussir sa vie personnelle, c’est fondamental. » ■ À lire : Un avion pour rêver, Franklin Devaux, éditions Arthaud
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Men
à
i n t h e ci t y
(la suite)
table !
Le petit théâtre des Halles de Dijon
Suite des portraits de nos drôles de concitoyens, avec, pour ouvrir le bal, les mousquetaires de la restauration dijonnaise réunis autour d’Athos-Jean-Charles, leur père ô combien spirituel à tous. De fines épées, dans leurs genres, qui ont repris le slogan : Tous pour un, un pour tous.
de gauche à droite : Stéphanie, Max, Alex, Giovani, Jean-Charles et Philippe, une équipe d’acteurs de la vie dijonnaise bien entraînée par Jean-Charles lui-même. © RP
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Depuis plus de 20 ans, Jean-Charles a lancé une dizaine de restos à thème qui ont fait les beaux jours (et les belles nuits) de la ville. Rappelez-vous : Luna Sol (1994), le premier resto de tapas, rue Berbisey, suivi de « La Mère Folle » en 1998, et du « Petit Gascon », la même année (on devrait retrouver dans les archives des photos de JC déguisé en mousquetaire). Déjà, le sens de la fête, du déguisement, avant le premier glissement de terrain, de la rue Berbisey à la place Emile Zola, avec « Le Verdi », en 2006, qui a cartonné, puis la reprise, l’année suivante, de « L’Epicerie » avec l’arrivée d’Alex-d’Artagnan. Un chef, un vrai, formé par des grands ( Joël Perraut à Marsannay, René Pianetti à Nuits) qui continue d’œuvrer pour la nostalgie dans ce resto qui rassure les Dijonnais autant que les touristes. Avec Jean-Charles, qui a vendu entretemps ses premières affaires , il a continué l’aventure autour des Halles. On les a retrouvés pour la création de « Grill & Cow », au royaume de la barbaque, et au Mac Callaghan, pub qui s’est offert une des terrasses les plus ensoleillées du quartier, avec celle du «Gina » ouvert par Jean-Charles avec la complicité de Morgane, cette fois. Porthos et Aramis, alias Philippe et Max, sont les derniers arrivés, mais pas les moins bosseurs, dans ce petit monde du théâtre vivant des Halles dijonnaises. Le « Speak Easy », c’est leur bébé, à des deux-là, qui continuent par ailleurs de s’occuper de la « Selsa Pelpa », place de la République, à deux pas d’un Alhambra à qui cette équipe aurait su redonner vie si on leur avait proposé l’affaire. Un vrai cabaret gourmand, on aurait adoré. Une belle occasion ratée. En attendant, on leur doit à nos quatre mousquetaires et à toutes leurs équipes (une cinquantaine de personnes en tout) un des brunchs les plus réussis de l’été, grâce à la présence de leur Madame Bonacieux à eux (Stéphanie, la femme d’Alex, qui les supporte depuis des années !) ■ GB
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Le petit théâtre des Halles de Dijon
Suite des portraits de nos drôles de concitoyens, avec, pour ouvrir le bal, les mousquetaires de la restauration dijonnaise réunis autour d’Athos-Jean-Charles, leur père ô combien spirituel à tous. De fines épées, dans leurs genres, qui ont repris le slogan : Tous pour un, un pour tous.
de gauche à droite : Stéphanie, Max, Alex, Giovani, Jean-Charles et Philippe, une équipe d’acteurs de la vie dijonnaise bien entraînée par Jean-Charles lui-même. © RP
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Depuis plus de 20 ans, Jean-Charles a lancé une dizaine de restos à thème qui ont fait les beaux jours (et les belles nuits) de la ville. Rappelez-vous : Luna Sol (1994), le premier resto de tapas, rue Berbisey, suivi de « La Mère Folle » en 1998, et du « Petit Gascon », la même année (on devrait retrouver dans les archives des photos de JC déguisé en mousquetaire). Déjà, le sens de la fête, du déguisement, avant le premier glissement de terrain, de la rue Berbisey à la place Emile Zola, avec « Le Verdi », en 2006, qui a cartonné, puis la reprise, l’année suivante, de « L’Epicerie » avec l’arrivée d’Alex-d’Artagnan. Un chef, un vrai, formé par des grands ( Joël Perraut à Marsannay, René Pianetti à Nuits) qui continue d’œuvrer pour la nostalgie dans ce resto qui rassure les Dijonnais autant que les touristes. Avec Jean-Charles, qui a vendu entretemps ses premières affaires , il a continué l’aventure autour des Halles. On les a retrouvés pour la création de « Grill & Cow », au royaume de la barbaque, et au Mac Callaghan, pub qui s’est offert une des terrasses les plus ensoleillées du quartier, avec celle du «Gina » ouvert par Jean-Charles avec la complicité de Morgane, cette fois. Porthos et Aramis, alias Philippe et Max, sont les derniers arrivés, mais pas les moins bosseurs, dans ce petit monde du théâtre vivant des Halles dijonnaises. Le « Speak Easy », c’est leur bébé, à des deux-là, qui continuent par ailleurs de s’occuper de la « Selsa Pelpa », place de la République, à deux pas d’un Alhambra à qui cette équipe aurait su redonner vie si on leur avait proposé l’affaire. Un vrai cabaret gourmand, on aurait adoré. Une belle occasion ratée. En attendant, on leur doit à nos quatre mousquetaires et à toutes leurs équipes (une cinquantaine de personnes en tout) un des brunchs les plus réussis de l’été, grâce à la présence de leur Madame Bonacieux à eux (Stéphanie, la femme d’Alex, qui les supporte depuis des années !) ■ GB
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Men in the city - à table
J-B Jacques
Néo-brasseur
Jean-Bernard Jacques Rock around the 'Ducs'
'Les Ducs', c’est lui. Jean-Bernard Jacques
est un quinqua heureux qui s’est offert le luxe de racheter la brasserie la plus connue de Dijon, après l’ex-Concorde. Pleins feux sur l’homme qui ouvre, place de la Lib, début décembre, un concept de resto-brasserie qui fera parler dans les chaumières.
est un homme sérieux qui se soigne. On aurait pu le prendre en photo sur la terrasse des « Ducs », aux côtés de sa femme ou de Frédéric François (pas le chanteur, son directeur d’établissement). Il a préféré se déguiser en chevalier (d’industrie !) pour rester dans le ton de Bing Bang. Ce n’est pas donné à tout le monde de faire le Jacques ! J-B, pour les intimes, qui sont assez peu : Séverine, sa femme, qui est de toutes ses aventures, et ses quatre gosses, qui sont ravis d’avoir pour père ce drôle d’oiseau tout à la fois diurne et nocturne, qui dort peu, rêve beaucoup, et surtout finit pas réaliser ses rêves, ce qui est encore plus rare. Retour sur l’itinéraire d’un enfant pressé, d’un homme qui a longtemps vécu caché sans être heureux pour autant et se demandait comment remplir les heures qu’il ne passait pas à travailler comme un dingue ou à s’occuper de sa petite famille, à Izier.
Le challenge ? Pourquoi reprendre « Les Ducs » quand on est un chef d’entreprise ayant largement de quoi s’occuper ? « Plus qu’une opportunité, c’était une vraie envie ». Une envie de ne pas faire comme les autres, « mais de le faire bien ». Aussi bien côté déco que côté cuisine. Côté salle que côté place. Redonner vie et panache à une des plus vieilles adresses de la place, dont on retrouve trace dans les tiroirs des archives municipales. En s’en donnant les moyens, non seulement financiers, mais aussi intellectuels. Brasserie à l’ancienne, mais concept nouveau. « Le temps des Ducs » n’aura rien d’un d’un bar à vin, ni d’un lounge bar, ni d’un resto à touristes même si ceux-ci seront les bienvenus. Tout comme les Dijonnais qui n’aiment pas qu’on les prenne pour des touristes et pourront reprendre ici de saines habitudes, 7 jours sur 7, de 7h à 23h.
Mâle bouffe, en deux mots ! Trente ans de bons et loyaux services (on peut le penser, une fois oubliées les erreurs de jeunesse) qui expliquent le présent. L’ouverture d’abord, il y a un an, à Genlis des « Temps Modernes ». Déco industrielle, hommage à Terrot, couleurs, mobilier, JeanBernard et Séverine, son épouse légitime, se sont faits plaisir. Lui surtout, qui adore le train électrique qui passe au milieu de la salle et le millier d’objets (voir plus) qu’il a chiné pour créer le décor et l’atmosphère. La cuisine, rassurante, familière, saine, est celle de Laurent Klitz. Une cuisine qui ne triche ni avec le goût ni avec le produit ni avec la quantité. C’est cette cuisine-là qu’on retrouvera au « Temps des Ducs », avec des recettes adaptées au lieu et à l’époque. Quoique, ce serait étonnant si on n’y trouvait pas, à côté d’un paté un croûte ou d’une tourte à l’ancienne, un MacDuc n’ayant rien d’un attrape trouduc et une Duchesse au praliné…
Hasards de la vie Dijonnais d’origine, mais lorrain de par les gênes, et dans ces gênes là il n’y a pas que le travail, il y a aussi le plaisir. Même si c’est le travail qui l’a mené du métier d’entrepreneur à celui de restaurateur alors qu’il rêvait de devenir… décorateur de théâtre. Un métier qui exigeait à l’époque d’être adroit de ses mains. Un rêve que ce gaucher crut irréalisable le jour où, à peine sorti de l’adolescence, il perdit deux de ses doigts sur la plateau de la Cras, en fabriquant des piquets de vigne pour Jean Dubois. Un épisode qui l’a amené à s’orienter vers les arts graphiques. Il part à Lyon et se retrouve malgré lui à travailler dans un milieu qui avait une certaine classe, même si ce n’était pas celle qu’il avait prévu. Retour à Dijon. Graphiste pour le groupe Fournier, il rêve de revenir au bois, à la matière. Avec un père qui faisait les chars de Carnaval, il aurait pu relancer la fête des fous, à Dijon. Il a trouvé plus sage, pendant 20 ans, de bâtir sa réputation dans le milieu de l’agencement, de la PLV (publicité sur les lieux de vente). Des marchés de niche, où il apprit à faire bien ce que les autres attendaient de lui en attendant de pouvoir faire ce qu’il avait envie, tout aussi bien.
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Archive Ville de Dijon - Place de la Libération - 11Fi9 © DR
Et le 'Duke' sera de la partie ! J-B Jacques rêvait d’une brasserie à l’ancienne où l’on puisse à la fois bien manger, bien boire, faire la fête, dehors comme dedans, été comme hiver. Grâce à ses différents métiers, il a réussi à trouver comment répondre aux questions techniques que ce nouveau challenge allait poser (à commencer par une terrasse chauffée de façon très originale). Tout le monde ici trouvera sa place. En salle, où la déco devrait être juste assez décalée pour s’inscrire dans la continuité des lieux (les vitraux font partie des meubles), sans tomber dans l’é-ducation moyen-âgeuse à haute dose. Mais aussi en terrasse côté place ou à l’abri des regards côté salons. Un salon cosy au premier, plus gastro, plus bio-bio, monastique mais pas trop et aussi une « grignoterie » plus décalée à deux pas, plus d’jeune : le « Duke », un nom qui devrait faire sourire ceux d’entre vous qui ont découvert, cet été, le premier city-guide lancé par l’équipe de Bing Bang.■ GB
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Men in the city - à table
J-B Jacques
Néo-brasseur
Jean-Bernard Jacques Rock around the 'Ducs'
'Les Ducs', c’est lui. Jean-Bernard Jacques
est un quinqua heureux qui s’est offert le luxe de racheter la brasserie la plus connue de Dijon, après l’ex-Concorde. Pleins feux sur l’homme qui ouvre, place de la Lib, début décembre, un concept de resto-brasserie qui fera parler dans les chaumières.
est un homme sérieux qui se soigne. On aurait pu le prendre en photo sur la terrasse des « Ducs », aux côtés de sa femme ou de Frédéric François (pas le chanteur, son directeur d’établissement). Il a préféré se déguiser en chevalier (d’industrie !) pour rester dans le ton de Bing Bang. Ce n’est pas donné à tout le monde de faire le Jacques ! J-B, pour les intimes, qui sont assez peu : Séverine, sa femme, qui est de toutes ses aventures, et ses quatre gosses, qui sont ravis d’avoir pour père ce drôle d’oiseau tout à la fois diurne et nocturne, qui dort peu, rêve beaucoup, et surtout finit pas réaliser ses rêves, ce qui est encore plus rare. Retour sur l’itinéraire d’un enfant pressé, d’un homme qui a longtemps vécu caché sans être heureux pour autant et se demandait comment remplir les heures qu’il ne passait pas à travailler comme un dingue ou à s’occuper de sa petite famille, à Izier.
Le challenge ? Pourquoi reprendre « Les Ducs » quand on est un chef d’entreprise ayant largement de quoi s’occuper ? « Plus qu’une opportunité, c’était une vraie envie ». Une envie de ne pas faire comme les autres, « mais de le faire bien ». Aussi bien côté déco que côté cuisine. Côté salle que côté place. Redonner vie et panache à une des plus vieilles adresses de la place, dont on retrouve trace dans les tiroirs des archives municipales. En s’en donnant les moyens, non seulement financiers, mais aussi intellectuels. Brasserie à l’ancienne, mais concept nouveau. « Le temps des Ducs » n’aura rien d’un d’un bar à vin, ni d’un lounge bar, ni d’un resto à touristes même si ceux-ci seront les bienvenus. Tout comme les Dijonnais qui n’aiment pas qu’on les prenne pour des touristes et pourront reprendre ici de saines habitudes, 7 jours sur 7, de 7h à 23h.
Mâle bouffe, en deux mots ! Trente ans de bons et loyaux services (on peut le penser, une fois oubliées les erreurs de jeunesse) qui expliquent le présent. L’ouverture d’abord, il y a un an, à Genlis des « Temps Modernes ». Déco industrielle, hommage à Terrot, couleurs, mobilier, JeanBernard et Séverine, son épouse légitime, se sont faits plaisir. Lui surtout, qui adore le train électrique qui passe au milieu de la salle et le millier d’objets (voir plus) qu’il a chiné pour créer le décor et l’atmosphère. La cuisine, rassurante, familière, saine, est celle de Laurent Klitz. Une cuisine qui ne triche ni avec le goût ni avec le produit ni avec la quantité. C’est cette cuisine-là qu’on retrouvera au « Temps des Ducs », avec des recettes adaptées au lieu et à l’époque. Quoique, ce serait étonnant si on n’y trouvait pas, à côté d’un paté un croûte ou d’une tourte à l’ancienne, un MacDuc n’ayant rien d’un attrape trouduc et une Duchesse au praliné…
Hasards de la vie Dijonnais d’origine, mais lorrain de par les gênes, et dans ces gênes là il n’y a pas que le travail, il y a aussi le plaisir. Même si c’est le travail qui l’a mené du métier d’entrepreneur à celui de restaurateur alors qu’il rêvait de devenir… décorateur de théâtre. Un métier qui exigeait à l’époque d’être adroit de ses mains. Un rêve que ce gaucher crut irréalisable le jour où, à peine sorti de l’adolescence, il perdit deux de ses doigts sur la plateau de la Cras, en fabriquant des piquets de vigne pour Jean Dubois. Un épisode qui l’a amené à s’orienter vers les arts graphiques. Il part à Lyon et se retrouve malgré lui à travailler dans un milieu qui avait une certaine classe, même si ce n’était pas celle qu’il avait prévu. Retour à Dijon. Graphiste pour le groupe Fournier, il rêve de revenir au bois, à la matière. Avec un père qui faisait les chars de Carnaval, il aurait pu relancer la fête des fous, à Dijon. Il a trouvé plus sage, pendant 20 ans, de bâtir sa réputation dans le milieu de l’agencement, de la PLV (publicité sur les lieux de vente). Des marchés de niche, où il apprit à faire bien ce que les autres attendaient de lui en attendant de pouvoir faire ce qu’il avait envie, tout aussi bien.
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Et le 'Duke' sera de la partie ! J-B Jacques rêvait d’une brasserie à l’ancienne où l’on puisse à la fois bien manger, bien boire, faire la fête, dehors comme dedans, été comme hiver. Grâce à ses différents métiers, il a réussi à trouver comment répondre aux questions techniques que ce nouveau challenge allait poser (à commencer par une terrasse chauffée de façon très originale). Tout le monde ici trouvera sa place. En salle, où la déco devrait être juste assez décalée pour s’inscrire dans la continuité des lieux (les vitraux font partie des meubles), sans tomber dans l’é-ducation moyen-âgeuse à haute dose. Mais aussi en terrasse côté place ou à l’abri des regards côté salons. Un salon cosy au premier, plus gastro, plus bio-bio, monastique mais pas trop et aussi une « grignoterie » plus décalée à deux pas, plus d’jeune : le « Duke », un nom qui devrait faire sourire ceux d’entre vous qui ont découvert, cet été, le premier city-guide lancé par l’équipe de Bing Bang.■ GB
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Tout voir, tout entendre et ne rien dire
Patrice Gillard Patrice, on l’a toujours vu sourire. Non seulement à cause des âneries qu’on racontait (sur la vie politique ou gastronomique de la cité) mais parce qu’il était sincérement heureux de nous voir arriver. Depuis 20 ans, c’est bien le seul. Et vous ? Soyez honnête ! Vous en connaissez beaucoup, des sommeliers qui ont l’air vraiment content de vous voir passer la porte, non pas à cause des billets que vous allez laisser, ou de la cuvée maison qu’ils vont pouvoir vous fourguer, mais tout simplement parce que le moment que vous allez passer en sa compagnie, dans « son » restaurant, doit être important pour chacun. Le sourire de Patrice, ce n’est pas celui d’une Joconde un peu pincée, ni d’un sommelier de 20 ans sorti tout juste de l’école et qui joue les vieux connaisseurs. Le sien, c’est un vrai sourire de petit garçon, encore étonné devant un monde qu’il a bien servi, depuis 40 ans, au point qu’il a lâché le mot « retraite », cet été, à voix basse. Les temps changent, très vite. Et il n’aurait pas aimé voir le Pré-aux-Clercs dans d’autres mains que celles de « Monsieur et Madame Billoux » tant qu’il était encore là au quotidien. Demain, tout sera possible.
Le « sommelier » des Billoux !
Patrice Gillard reste pour les Dijonnais le « sommelier des Billoux », avec qui il a été marié pendant plus de 40 ans. Non, ne vous mettez pas à pleurer, ça ne l’a pas empêché d’avoir une vie à lui, une femme, des enfants, qui n’ont pas dû le voir beaucoup, parfois, car son boulot, c’est bête à dire, mais c’était et c’est toujours sa vie. La retraite, oui, et alors ? Il ne va pas ouvrir une boutique. Les blaireaux, il a eu son compte. Vous imaginez, depuis 1975, la vie de cet ancien enfant de l’assistance, qui a assisté à toutes les grandes réunions politiques, économiques, caritatives, familiales de la ville ? Digoin, d’abord. Dijon, ensuite. Tout voir, tout entendre, et ne jamais rien dire, mais sourire, oui, toujours sourire. Sa devise, même s’il n’en a jamais vraiment eu conscience. Il voulait être prof de gym, preuve d’un bon équilibre pour un petit parisien qui s’était trouvé une première famille adoptive à Bourbon-Lancy, avant de découvrir les Billoux. JP et MF, pour les intimes, un couple étonnant qui allait lui permettre de voir du monde, sinon le monde, car ils ne sont pas allés bien loin, tout en montant très haut. Un macaron en 73, deux en 76, avant le départ pour la capitale (celle des Ducs). Après il y a eu les voyages à l’étranger, pour accompagner des pleurants ou des ravis du moment, mais ça c’est une autre histoire.
40 ans et plus sans montrer les dents !
On s’amuse à l’entendre donner toujours du « monsieur » et du « madame » au couple en place le plus incroyable de la restauration bourguignonne, qu’il a suivi sans mot dire des années 70 aux années 2010. De la rénovation du vieil hôtel de Digoin, ville du Charolais
Après 40 années passées auprès des Billoux et des Dijonnais (!), Patrice Gillard continue de sourire… © Roxanne Gauthier
qui n’avait déjà rien d’hilarant à l’époque, à La Cloche, où l’équipe a atterri dans les caves, lorsque la crise dans le Charolais a poussé Jean-Pierre Billoux à tenter sa chance à Dijon. La Cloche, qui n’était pas encore (ou déjà plus) un palace, mais restait une belle adresse pour les voyageurs, a transformé leur vie. Patrice, l’homme de la salle, qui s’était mis à la dégustation et à l’apprentissage du vin par envie autant que par devoir, s’est retrouvé du jour au lendemain à la tête d’une équipe de dix personnes. Finie la vie de province bon enfant, l’heure est à une cuisine et une vie nouvelles, dans les étoiles, certes, mais les pieds sur terre, heureusement. 2 macarons en 1976, la grande vie. 20 ans plus tard, la récession, le loyer trop fort, l’envie de changer d’air donne à la tribu un nouvel objectif, toujours sur Dijon : le Pré-aux-Clercs est en liquidation, et cet ancien « nid à chouettes » pour reprendre le langage coloré de sa chère patronne devient pour 20 ans encore une table hors du temps qu’on a vu évoluer, curieusement, avec son temps.
Pas de retraite pour les hommes du vin
Les plats, les hommes ont changé, en salle comme en cuisine, pas lui. Fidèle, il est resté fidèle. À une certaine image du métier, de la vie. Sur cette place de la Libération qui peut souvent paraître si froide, quand le soleil se cache, il a donné un peu de sa chaleur humaine. Bien peu pourraient en dire autant. Patrice a été au départ de l’association des sommeliers de Bourgogne, en 1986. Trente ans qu’il fêtera cette année, fin novembre, au château de Meursault, en compagnie des anciens et des sommeliers issus des écoles et des grandes maisons qui ont depuis essaimé un peu partout dans le monde. Un sommelier ne touche pas au ménage, à l’assiette, a-t-on appris à la nouvelle génération. Balivernes, sourit Patrice : « si j’avais fait ça, ils m’auraient mis depuis longtemps à la porte, les Billoux ». Parti de rien, à l’écoute de tout, il continuera de sourire en essayant de comprendre le monde. Celui du vin, surtout, ce qui n’est pas rien. ■ GB
Dijon
UN PATRIMOINE POUR L’HUMANITÉ
L’INSCRIPTION DES CLIMATS DU VIGNOBLE DE BOURGOGNE SUR LA LISTE DU PATRIMOINE MONDIAL DE L’UNESCO A FAIT ENTRER LE SECTEUR SAUVEGARDÉ DE DIJON AU PATRIMOINE DE L’HUMANITÉ. AJOUTÉ À L’INSCRIPTION DU « REPAS GASTRONOMIQUE DES FRANÇAIS » AU PATRIMOINE IMMATÉRIEL DE L’HUMANITÉ, DONT LA TRADUCTION TOURISTIQUE SERA ASSURÉE PAR LA CITÉ INTERNATIONALE DE LA GASTRONOMIE ET DU VIN, DIJON BÉNÉFICIE D’UN ATOUT CONSIDÉRABLE
D’ATTRACTIVITÉ : UNE DOUBLE RECONNAISSANCE UNESCO.
Retrouvez l’actualité de Dijon Cité internationale de la Gastronomie et du Vin sur notre stand.
FOIRE GASTRONOMIQUE DU 1ER AU 13 NOVEMBRE > HALL 2 entrée rue des Grands Ducs d’Occident
WWW.CITEDELAGASTRONOMIE-DIJON.FR 48
© J. Blanchard
Men in the city - à table
DIJON, SON SECTEUR SAUVEGARDÉ, PARTIE DE
Patrice Gillard Patrice, on l’a toujours vu sourire. Non seulement à cause des âneries qu’on racontait (sur la vie politique ou gastronomique de la cité) mais parce qu’il était sincérement heureux de nous voir arriver. Depuis 20 ans, c’est bien le seul. Et vous ? Soyez honnête ! Vous en connaissez beaucoup, des sommeliers qui ont l’air vraiment content de vous voir passer la porte, non pas à cause des billets que vous allez laisser, ou de la cuvée maison qu’ils vont pouvoir vous fourguer, mais tout simplement parce que le moment que vous allez passer en sa compagnie, dans « son » restaurant, doit être important pour chacun. Le sourire de Patrice, ce n’est pas celui d’une Joconde un peu pincée, ni d’un sommelier de 20 ans sorti tout juste de l’école et qui joue les vieux connaisseurs. Le sien, c’est un vrai sourire de petit garçon, encore étonné devant un monde qu’il a bien servi, depuis 40 ans, au point qu’il a lâché le mot « retraite », cet été, à voix basse. Les temps changent, très vite. Et il n’aurait pas aimé voir le Pré-aux-Clercs dans d’autres mains que celles de « Monsieur et Madame Billoux » tant qu’il était encore là au quotidien. Demain, tout sera possible.
Le « sommelier » des Billoux !
Patrice Gillard reste pour les Dijonnais le « sommelier des Billoux », avec qui il a été marié pendant plus de 40 ans. Non, ne vous mettez pas à pleurer, ça ne l’a pas empêché d’avoir une vie à lui, une femme, des enfants, qui n’ont pas dû le voir beaucoup, parfois, car son boulot, c’est bête à dire, mais c’était et c’est toujours sa vie. La retraite, oui, et alors ? Il ne va pas ouvrir une boutique. Les blaireaux, il a eu son compte. Vous imaginez, depuis 1975, la vie de cet ancien enfant de l’assistance, qui a assisté à toutes les grandes réunions politiques, économiques, caritatives, familiales de la ville ? Digoin, d’abord. Dijon, ensuite. Tout voir, tout entendre, et ne jamais rien dire, mais sourire, oui, toujours sourire. Sa devise, même s’il n’en a jamais vraiment eu conscience. Il voulait être prof de gym, preuve d’un bon équilibre pour un petit parisien qui s’était trouvé une première famille adoptive à Bourbon-Lancy, avant de découvrir les Billoux. JP et MF, pour les intimes, un couple étonnant qui allait lui permettre de voir du monde, sinon le monde, car ils ne sont pas allés bien loin, tout en montant très haut. Un macaron en 73, deux en 76, avant le départ pour la capitale (celle des Ducs). Après il y a eu les voyages à l’étranger, pour accompagner des pleurants ou des ravis du moment, mais ça c’est une autre histoire.
40 ans et plus sans montrer les dents !
On s’amuse à l’entendre donner toujours du « monsieur » et du « madame » au couple en place le plus incroyable de la restauration bourguignonne, qu’il a suivi sans mot dire des années 70 aux années 2010. De la rénovation du vieil hôtel de Digoin, ville du Charolais
Après 40 années passées auprès des Billoux et des Dijonnais (!), Patrice Gillard continue de sourire… © Roxanne Gauthier
qui n’avait déjà rien d’hilarant à l’époque, à La Cloche, où l’équipe a atterri dans les caves, lorsque la crise dans le Charolais a poussé Jean-Pierre Billoux à tenter sa chance à Dijon. La Cloche, qui n’était pas encore (ou déjà plus) un palace, mais restait une belle adresse pour les voyageurs, a transformé leur vie. Patrice, l’homme de la salle, qui s’était mis à la dégustation et à l’apprentissage du vin par envie autant que par devoir, s’est retrouvé du jour au lendemain à la tête d’une équipe de dix personnes. Finie la vie de province bon enfant, l’heure est à une cuisine et une vie nouvelles, dans les étoiles, certes, mais les pieds sur terre, heureusement. 2 macarons en 1976, la grande vie. 20 ans plus tard, la récession, le loyer trop fort, l’envie de changer d’air donne à la tribu un nouvel objectif, toujours sur Dijon : le Pré-aux-Clercs est en liquidation, et cet ancien « nid à chouettes » pour reprendre le langage coloré de sa chère patronne devient pour 20 ans encore une table hors du temps qu’on a vu évoluer, curieusement, avec son temps.
Pas de retraite pour les hommes du vin
Les plats, les hommes ont changé, en salle comme en cuisine, pas lui. Fidèle, il est resté fidèle. À une certaine image du métier, de la vie. Sur cette place de la Libération qui peut souvent paraître si froide, quand le soleil se cache, il a donné un peu de sa chaleur humaine. Bien peu pourraient en dire autant. Patrice a été au départ de l’association des sommeliers de Bourgogne, en 1986. Trente ans qu’il fêtera cette année, fin novembre, au château de Meursault, en compagnie des anciens et des sommeliers issus des écoles et des grandes maisons qui ont depuis essaimé un peu partout dans le monde. Un sommelier ne touche pas au ménage, à l’assiette, a-t-on appris à la nouvelle génération. Balivernes, sourit Patrice : « si j’avais fait ça, ils m’auraient mis depuis longtemps à la porte, les Billoux ». Parti de rien, à l’écoute de tout, il continuera de sourire en essayant de comprendre le monde. Celui du vin, surtout, ce qui n’est pas rien. ■ GB
Dijon Dijijjooonn D Di
UN U N PATRIMOINE P POUR L’HUMANITÉ
L’INSCRIPTION DES CLIMATS DU VIGNOBLE DE BOURGOGNE SUR LA LISTE DU PATRIMOINE MONDIAL DE L’UNESCO A FAIT ENTRER LE SECTEUR SAUVEGARDÉ DE DIJON AU PATRIMOINE DE L’HUMANITÉ. AJOUTÉ À L’INSCRIPTION DU « REPAS GASTRONOMIQUE DES FRANÇAIS » AU PATRIMOINE IMMATÉRIEL DE L’HUMANITÉ, DONT LA TRADUCTION TOURISTIQUE SERA ASSURÉE PAR LA CITÉ INTERNATIONALE DE LA GASTRONOMIE ET DU VIN, DIJON BÉNÉFICIE D’UN ATOUT CONSIDÉRABLE
D’ATTRACTIVITÉ : UNE DOUBLE RECONNAISSANCE UNESCO.
Retrouvez l’actualité de Dijon Cité internationale de la Gastronomie et du Vin sur notre stand.
FOIRE GASTRONOMIQUE DU 1ER AU 13 NOVEMBRE > HALL 2 entrée rue des Grands Ducs d’Occident
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© J. Blanchard
Tout voir, tout entendre et ne rien dire
© M. Joly
Men in the city - à table
DIJON, SON SECTEUR SAUVEGARDÉ, PARTIE DE
Men in the city - à table
En direct du marché
Des bières, des saucisses et des hommes !
Les sept salopards © RP
Dégustation bières brunes et charcuterie
Les hommes préfèrent les brunes C’est le grand retour des dégustations de bières chez Bing Bang ! Pour l’occasion, le mag avait convoqué la crème de la crème des bièrologues*, l’élite de l’élite des zythophiles**, le haut du panier des amateurs de houblons. Bref, les meilleurs. Mais il semble qu’une partie du jury de rêve ait préféré aller s’encanailler à l’Oktoberfest. Pas de problème, Bing Bang remplace au pied levé avec ses troupes personnelles. Direction les arômes torréfiés et les robes sombres avec cette sélection de bières brunes made in Bourgogne ET Franche-Comté. ■ MC
Les 7 salopards :(de gauche à droite)
Boucherie Charcuterie Renot Malhouitre Halles du marché de Dijon, à droite de l’entrée sud. © RP
L’idée a été lancée alors qu’on préparait ce numéro « Men in the city » autour d’une table et de quelques brunes servies par le patron du Brighton, qui avait accepté de transformer un bout de sa terrasse en bureau. Ce qu’il nous manquait, pour être heureux ce soir-là, c’était un plateau de charcuterie, ou plutôt de charcutaille, pour parler comme Émilie, la seule fille de l’équipe (chatain, elle précise, quand on la met en boîte).
De la bonne, de l’authentique charcutaille, donc, de celle qu’on trouve sur les marchés de Dijon et Besançon, car ce match au sommet allait se dérouler sous les halles des deux villes. Pour les accompagner, on a fait les malins et suggéré à Martin un test de bières brunes pour préparer un vrai « apéro des mecs ». Idée de 50
montrer ce qu’on aimerait trouver dans nos cafés préférés à l’heure des amuse-gueule, justement. La brune de Bourgogne contre la brune de Franche-Comté, on allait boire ce qu’on allait boire ! La suite, je laisse le soin à la belle et à la bête de vous l’expliquer. Mais ce n’était pas vraiment la chose à faire, un test bière, à 11 heures du mat. Même « le lugubre » a souri en nous voyant lever le coude à son bar du marché. Je ne sais plus qui a dit alors qu’on aurait mieux fait de faire un test des fromages de Bourgogne et de Franche-Comté. Émilie n’a pas compris, il a fallu qu’on lui traduise (« il parlait des frometons ! ») et elle a été voir des copains fromagers à elle, parce qu’elle les trouvait sexy (elle a beau ne pas être blonde, parfois, elle nous étonne). Pour le prochain test, des marcs de Bourgogne à 9 heures du mat, vous pouvez vous inscrire sur le mail de Bing Bang. ■ GB
Le pilier Philippe Léger, de la buvette du marché Son coup de ♥ : La Zuthos Brune
Le jeune prodige Damien Gevrey, les 3 brasseurs Son coup de ♥ : La Porte Noire
L’ingénu Martin Caye Son coup de ♥ : La Chargeoise brune
La snipeuse Emilie Chapulliot Son coup de ♥ : La Chargeoise brune
La tête Frédéric Borbier Son coup de ♥ : La p’tite soeur
Le parrain Raffaell Fadda, ex-Le Cappuccino, Le Mac Carthy’s, Son coup de ♥ : La Franche
L’esthète Rémi Tamain Son coup de ♥ : La Zuthos brune
Les bières : La Chargeoise brune Brasserie artisanale de La Rente Rouge Chargey-lès-Gray (Haute Saône)
La Zuthos brune Brasserie Zuthos Montmançon (Côte-d’Or)
L’Elixkir Porter Brasserie Elixkir Dijon (Côte-d’Or)
La Porte Noire Brasserie La Besac Besançon (sans rire ? - Doubs)
La p’tite sœur Brasserie La Roteuse Gevrey-Chambertin (Côte-d’Or)
La Franche brune Brasserie la Franche La ferté ( Jura)
La Trobonix brune Brasserie Terra Comtix Mamirolle (Doubs)
La Loro brune Brasserie Loro Talmay (Côte-d’Or)
*Oui, ça se dit. / **Oui, ça se dit aussi.
Les bières © RP
... 51
Men in the city - à table
En direct du marché
Des bières, des saucisses et des hommes !
Les sept salopards © RP
Dégustation bières brunes et charcuterie
Les hommes préfèrent les brunes C’est le grand retour des dégustations de bières chez Bing Bang ! Pour l’occasion, le mag avait convoqué la crème de la crème des bièrologues*, l’élite de l’élite des zythophiles**, le haut du panier des amateurs de houblons. Bref, les meilleurs. Mais il semble qu’une partie du jury de rêve ait préféré aller s’encanailler à l’Oktoberfest. Pas de problème, Bing Bang remplace au pied levé avec ses troupes personnelles. Direction les arômes torréfiés et les robes sombres avec cette sélection de bières brunes made in Bourgogne ET Franche-Comté. ■ MC
Les 7 salopards :(de gauche à droite)
Boucherie Charcuterie Renot Malhouitre Halles du marché de Dijon, à droite de l’entrée sud. © RP
L’idée a été lancée alors qu’on préparait ce numéro « Men in the city » autour d’une table et de quelques brunes servies par le patron du Brighton, qui avait accepté de transformer un bout de sa terrasse en bureau. Ce qu’il nous manquait, pour être heureux ce soir-là, c’était un plateau de charcuterie, ou plutôt de charcutaille, pour parler comme Émilie, la seule fille de l’équipe (chatain, elle précise, quand on la met en boîte).
De la bonne, de l’authentique charcutaille, donc, de celle qu’on trouve sur les marchés de Dijon et Besançon, car ce match au sommet allait se dérouler sous les halles des deux villes. Pour les accompagner, on a fait les malins et suggéré à Martin un test de bières brunes pour préparer un vrai « apéro des mecs ». Idée de 50
montrer ce qu’on aimerait trouver dans nos cafés préférés à l’heure des amuse-gueule, justement. La brune de Bourgogne contre la brune de Franche-Comté, on allait boire ce qu’on allait boire ! La suite, je laisse le soin à la belle et à la bête de vous l’expliquer. Mais ce n’était pas vraiment la chose à faire, un test bière, à 11 heures du mat. Même « le lugubre » a souri en nous voyant lever le coude à son bar du marché. Je ne sais plus qui a dit alors qu’on aurait mieux fait de faire un test des fromages de Bourgogne et de Franche-Comté. Émilie n’a pas compris, il a fallu qu’on lui traduise (« il parlait des frometons ! ») et elle a été voir des copains fromagers à elle, parce qu’elle les trouvait sexy (elle a beau ne pas être blonde, parfois, elle nous étonne). Pour le prochain test, des marcs de Bourgogne à 9 heures du mat, vous pouvez vous inscrire sur le mail de Bing Bang. ■ GB
Le pilier Philippe Léger, de la buvette du marché Son coup de ♥ : La Zuthos Brune
Le jeune prodige Damien Gevrey, les 3 brasseurs Son coup de ♥ : La Porte Noire
L’ingénu Martin Caye Son coup de ♥ : La Chargeoise brune
La snipeuse Emilie Chapulliot Son coup de ♥ : La Chargeoise brune
La tête Frédéric Borbier Son coup de ♥ : La p’tite soeur
Le parrain Raffaell Fadda, ex-Le Cappuccino, Le Mac Carthy’s, Son coup de ♥ : La Franche
L’esthète Rémi Tamain Son coup de ♥ : La Zuthos brune
Les bières : La Chargeoise brune Brasserie artisanale de La Rente Rouge Chargey-lès-Gray (Haute Saône)
La Zuthos brune Brasserie Zuthos Montmançon (Côte-d’Or)
L’Elixkir Porter Brasserie Elixkir Dijon (Côte-d’Or)
La Porte Noire Brasserie La Besac Besançon (sans rire ? - Doubs)
La p’tite sœur Brasserie La Roteuse Gevrey-Chambertin (Côte-d’Or)
La Franche brune Brasserie la Franche La ferté ( Jura)
La Trobonix brune Brasserie Terra Comtix Mamirolle (Doubs)
La Loro brune Brasserie Loro Talmay (Côte-d’Or)
*Oui, ça se dit. / **Oui, ça se dit aussi.
Les bières © RP
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Men in the city - à table
PUBLI CITÉ
Côté frometon, il n’y que mâle qui m’aille.
Le podium 1 La Zuthos brune : Longue en bouche. Très plaisante. Équilibrée. Une mousse à belle couleur chamois. 2 La Chargeoise brune : Mousse onctueuse. Une bière équilibrée avec un finale sec. 3 La Porte Noire :Des notes de fumé. Une belle mousse café et une longue amertume. + La chouchoute de Raph Fada : La Franche brune Une bière à l’amertume tranchante avec un très bon équilibre. Une mousse compacte avec de beaux reflets couleur chamois sombre. Celles que l’on a pas goûtées mais qui ne comptent pas pour des prunes*: La Stout bio - Brasserie de Vezelay - Saint-Père (Yonne) La Thomas Beckett Brune - Brasserie Larché - Sens (Yonne) La Combe aux loups - Brasserie Rouget de Lisle - Bletterans ( Jura) La Hocheuse brune - Brasserie la Hocheuse - Branne (Doubs)
Le retour de la vengeance des bières artisanales
On soupçonne quelques Dijonnaises d’être tomber en amour pour le Comté simplement à cause de l’étal qui fait mâle. Car sur le marché de Dijon, le fromage franc-comtois se conjugue au masculin, du côté des Benoit. C’est simple, vous ne pourrez pas vous planter, c’est le seul stand 100% mec avec des nanas qui gloussent en commandant du vieux Morbier. Dans la longue file d’attente, elles traînent les pieds exprès et en profitent pour se rincer l’œil et titiller leurs jolis petits nez poudrés avec des effluves de Bleu de Gex. Mais attention, dans la meute de fromagers, se cachent toujours un ou deux Benoit. Des vrais, des gars du pays, des types qui connaissent leur métier sur le bout des doigts et qui n’abandonneraient leur accent et leur racine pour rien au monde. Depuis 1997, cette famille s’est spécialisée dans le fromage et la charcut’. D’abord sous les Halles de Dole, et puis maintenant un peu partout entre leur Franche-Comté natale, la Bourgogne et l’Ain. Hasard de casting, à Dijon, le stand sent la testostérone, respire la bonne humeur et nous en met plein la vue avec 100 fromages en rayon. Du lourd, du très lourd, notamment côté Comté avec des meules affinées avec amour dans leurs caves rien qu’à eux. Fruité, très fruité, vieille réserve et grande garde… Autant d’excuses pour se repointer chez Benoît et faire connaissance avec de vrais artisans (et plus si affinités fromagères). ■ EC
LA FINE HEURE Une cave où manger et boire bon et original, rue Berbisey, à Dijon. À deux ou à dix, à midi comme à l’heure de l’apéro ou de la faim de nuit… À quand une rue Berbisey semi-piétonne ? Si sa moitié la plus gourmande pouvait le devenir, on pourrait avoir, entre les places Jean-Macé et Emile Zola, un « quartiers des saveurs » parmi les plus attractifs de la ville. Comme ses voisins, Jonathan Mollion attend son heure. En affinant sa « cave à manger », devenue, en cinq ans, un lieu où autochtones et touristes se rencontrent autour d’un verre, et plus si affinités. Des mange-debout à l’entrée pour tester quelques-unes des 150 références de la cave et s’offrir une planche de cochonnailles (très bonne terrine du chef) ou de fromages fermiers (belle carte). Avant de passer côté resto (ou pas, si l’on se sent bien là).
Julien Benoit et son frère, sous les Halles de Dijon © DR
Vous l’avez sans doute remarqué, les bières artisanales font un retour en force ces dernières années. Marre des bières sans goût brassées par milliers de litres ou vraie volonté des français de tendre vers un « mieux » qualitatif ? Il semble que les « micro-brasseries » soient légion aujourd’hui. De 200 en 2004, on est passé à 600 en 2014. De plus, combinées, elles brassent 20 à 30 fois plus de bière que les brasseries industrielles. Le côté « tendance » des produits à circuits courts joue bien évidemment en faveur du monde des brasseurs artisanaux français : on privilégie un produit local, qu’on prend plaisir à faire découvrir à son entourage. Cette immense diversité dans l’offre de bière (630 brasseries en tout aujourd’hui !) a un impact réel sur le savoir-faire du métier. Damien Gevrey, du restaurant les 3 brasseurs résume bien la situation : « aujourd’hui, on tend vers une manière de faire la bière « à la française » bien identifiée, tout autant que l’école belge ou l’école allemande ».
« On n’est pas un gastro, mais on a des idées » Près du bar, une dizaine de tables pour partager le menu duo ou déguster tranquillement un gravlax de saumon mariné aux fruits de la passion, des œufs pochés dans un velouté de Butternut ou une cocotte de jambon grillé à la chablisienne, entre autres plats joliment proposés dans le menu du Chanoine et réalisés par un chef qui s’active en cuisine. La «Fine Heure Trilogie » se met en place pour vous offrir, en cette fin d’année, une dégustation à l’ardoise savoureuse. Beau choix de vins. Tous ne sont pas visibles côté boutique, demandez à Jonathan ses coups de cœur du moment. Et si vous voulez vous offrir une petite folie, vous ne le regretterez pas. Un vrai lieu, de vrais pros, accueillants et compétents.
Quelques bonnes adresses pour se procurer des bières brunes. Dijon et alentours :
Besançon et alentours :
28 rue Crébillon - Dijon
2 rue du Valset - Chalezeule
Bières des Terroirs
Le Comptoir des Bières
138 ter Avenue Roland Carraz Chenôve
*Non-exhaustif 52
V and B
Côté cave, les coups de cœur de Jonathan… pour un petit coup de folie ! LA FINE HEURE
34, rue Berbisey. 03 80 58 83 47 - contact@lafineheure.fr Mardi-samedi 12h-14h, 19h-23h. Formules déj en sem 13-16 €, autour du plat du jour (10 €), planches 8,50-21 €, menus 30-35 €. Formule duo 62 €.
• Cuvée Duvault Blochet du domaine de la Romanée-Conti 2009 • La Tâche «Monopole» DRC 2003 • Pommard 1er Cru Rugiens 2013 de chez Thierry Violot-Guillemard • Chambolles 1er Cru les Amoureuses 2012 de chez Amiot-Servelle • Chateau Rouquette «l’Absolu» 2009 (Languedoc) • Vouvray Tendre 1996 (pour fêter vos 20 ans… de couple !) Marc Brédif • Finca Dolfi de Alvaro Palacios (un Priorat fantastique en direct d’Espagne) • Block 5 de chez Felton Road (New Zealand)
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Men in the city - à table
PUBLI CITÉ
Côté frometon, il n’y que mâle qui m’aille.
Le podium 1 La Zuthos brune : Longue en bouche. Très plaisante. Équilibrée. Une mousse à belle couleur chamois. 2 La Chargeoise brune : Mousse onctueuse. Une bière équilibrée avec un finale sec. 3 La Porte Noire :Des notes de fumé. Une belle mousse café et une longue amertume. + La chouchoute de Raph Fada : La Franche brune Une bière à l’amertume tranchante avec un très bon équilibre. Une mousse compacte avec de beaux reflets couleur chamois sombre. Celles que l’on a pas goûtées mais qui ne comptent pas pour des prunes*: La Stout bio - Brasserie de Vezelay - Saint-Père (Yonne) La Thomas Beckett Brune - Brasserie Larché - Sens (Yonne) La Combe aux loups - Brasserie Rouget de Lisle - Bletterans ( Jura) La Hocheuse brune - Brasserie la Hocheuse - Branne (Doubs)
Le retour de la vengeance des bières artisanales
On soupçonne quelques Dijonnaises d’être tomber en amour pour le Comté simplement à cause de l’étal qui fait mâle. Car sur le marché de Dijon, le fromage franc-comtois se conjugue au masculin, du côté des Benoit. C’est simple, vous ne pourrez pas vous planter, c’est le seul stand 100% mec avec des nanas qui gloussent en commandant du vieux Morbier. Dans la longue file d’attente, elles traînent les pieds exprès et en profitent pour se rincer l’œil et titiller leurs jolis petits nez poudrés avec des effluves de Bleu de Gex. Mais attention, dans la meute de fromagers, se cachent toujours un ou deux Benoit. Des vrais, des gars du pays, des types qui connaissent leur métier sur le bout des doigts et qui n’abandonneraient leur accent et leur racine pour rien au monde. Depuis 1997, cette famille s’est spécialisée dans le fromage et la charcut’. D’abord sous les Halles de Dole, et puis maintenant un peu partout entre leur Franche-Comté natale, la Bourgogne et l’Ain. Hasard de casting, à Dijon, le stand sent la testostérone, respire la bonne humeur et nous en met plein la vue avec 100 fromages en rayon. Du lourd, du très lourd, notamment côté Comté avec des meules affinées avec amour dans leurs caves rien qu’à eux. Fruité, très fruité, vieille réserve et grande garde… Autant d’excuses pour se repointer chez Benoît et faire connaissance avec de vrais artisans (et plus si affinités fromagères). ■ EC
LA FINE HEURE Une cave où manger et boire bon et original, rue Berbisey, à Dijon. À deux ou à dix, à midi comme à l’heure de l’apéro ou de la faim de nuit… À quand une rue Berbisey semi-piétonne ? Si sa moitié la plus gourmande pouvait le devenir, on pourrait avoir, entre les places Jean-Macé et Emile Zola, un « quartiers des saveurs » parmi les plus attractifs de la ville. Comme ses voisins, Jonathan Mollion attend son heure. En affinant sa « cave à manger », devenue, en cinq ans, un lieu où autochtones et touristes se rencontrent autour d’un verre, et plus si affinités. Des mange-debout à l’entrée pour tester quelques-unes des 150 références de la cave et s’offrir une planche de cochonnailles (très bonne terrine du chef) ou de fromages fermiers (belle carte). Avant de passer côté resto (ou pas, si l’on se sent bien là).
Julien Benoit et son frère, sous les Halles de Dijon © DR
Vous l’avez sans doute remarqué, les bières artisanales font un retour en force ces dernières années. Marre des bières sans goût brassées par milliers de litres ou vraie volonté des français de tendre vers un « mieux » qualitatif ? Il semble que les « micro-brasseries » soient légion aujourd’hui. De 200 en 2004, on est passé à 600 en 2014. De plus, combinées, elles brassent 20 à 30 fois plus de bière que les brasseries industrielles. Le côté « tendance » des produits à circuits courts joue bien évidemment en faveur du monde des brasseurs artisanaux français : on privilégie un produit local, qu’on prend plaisir à faire découvrir à son entourage. Cette immense diversité dans l’offre de bière (630 brasseries en tout aujourd’hui !) a un impact réel sur le savoir-faire du métier. Damien Gevrey, du restaurant les 3 brasseurs résume bien la situation : « aujourd’hui, on tend vers une manière de faire la bière « à la française » bien identifiée, tout autant que l’école belge ou l’école allemande ».
« On n’est pas un gastro, mais on a des idées » Près du bar, une dizaine de tables pour partager le menu duo ou déguster tranquillement un gravlax de saumon mariné aux fruits de la passion, des œufs pochés dans un velouté de Butternut ou une cocotte de jambon grillé à la chablisienne, entre autres plats joliment proposés dans le menu du Chanoine et réalisés par un chef qui s’active en cuisine. La «Fine Heure Trilogie » se met en place pour vous offrir, en cette fin d’année, une dégustation à l’ardoise savoureuse. Beau choix de vins. Tous ne sont pas visibles côté boutique, demandez à Jonathan ses coups de cœur du moment. Et si vous voulez vous offrir une petite folie, vous ne le regretterez pas. Un vrai lieu, de vrais pros, accueillants et compétents.
Quelques bonnes adresses pour se procurer des bières brunes. Dijon et alentours :
Besançon et alentours :
28 rue Crébillon - Dijon
2 rue du Valset - Chalezeule
Bières des Terroirs
Le Comptoir des Bières
138 ter Avenue Roland Carraz Chenôve
*Non-exhaustif 52
V and B
Côté cave, les coups de cœur de Jonathan… pour un petit coup de folie ! LA FINE HEURE
34, rue Berbisey. 03 80 58 83 47 - contact@lafineheure.fr Mardi-samedi 12h-14h, 19h-23h. Formules déj en sem 13-16 €, autour du plat du jour (10 €), planches 8,50-21 €, menus 30-35 €. Formule duo 62 €.
• Cuvée Duvault Blochet du domaine de la Romanée-Conti 2009 • La Tâche «Monopole» DRC 2003 • Pommard 1er Cru Rugiens 2013 de chez Thierry Violot-Guillemard • Chambolles 1er Cru les Amoureuses 2012 de chez Amiot-Servelle • Chateau Rouquette «l’Absolu» 2009 (Languedoc) • Vouvray Tendre 1996 (pour fêter vos 20 ans… de couple !) Marc Brédif • Finca Dolfi de Alvaro Palacios (un Priorat fantastique en direct d’Espagne) • Block 5 de chez Felton Road (New Zealand)
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Men in the city - à table
PUBLI CITÉ
Tous au marché !
Le marché de Besançon se tient sous les Halles couvertes des Beaux Arts (6 rue Goudimel) du mardi au samedi de 7h à 19h et le dimanche de 8h à 13h. Pour trouver le filet mignon de porc fumé (et aussi du jambon persillé made in Franche Comté) : Patrick Claudet à Besançon
En Franche-Comté, ils n’ont pas de persillé, mais ils ont des IGP ! Pour accompagner les jolies brunes d’à côté, on a donc improvisé un petit gueuleton made in Bourgogne-FrancheComté. Enfin, improviser ce n’est pas vraiment le bon mot. Disons qu’on a arpenté les marchés de Besançon et de Dijon en quête de charcutaille bien de chez nous, de spécialités ultra-locales faites si possible maison et avec amour par nos artisans du (bon) goût. Franchement, au départ, on ne pensait pas que ce serait compliqué. Ben oui c’est vrai quoi, en Bourgogne on a le persillé, le pâté en croûte, éventuellement du jambon du Morvan et heu… ben en fait… heu… c’est tout ?!? Côté bourguignon, le plateau est donc un peu riquiqui (on le trouvait même tellement light qu’on a meublé avec une gougère). Faut dire aussi que les Comtois avaient mis la barre très très haute. Morteau of course, filet mignon de porc fumé, petites saucisses de porc au Comté, bresi et jambon fumé du haut Doubs. Vin diou ! Ça ne plaisante pas de l’autre côté de la frontière ! La faute au climat bien sûr, au terroir, ça va de soi, à la fameuse et fumeuse tradition du tuyé et au salage inventé pour conserver les viandes quand dehors, ça caille grave. Mais pas seulement. En fait, les Francs-comtois sont les rois des IGP et des AOC. Avec leurs labels, ils ont protégé leurs fromages 54
Patrick Claudet © RP
Sur le podium
Les petites saucisses au comté, le brési : Sébastien Jacquet à Besançon
Coup de cœur franc-comtois : le filet mignon de porc fumé
Coup de cœur côté Bourgogne : le pavé bourguignon
Coup de cœur apéro :
les petites saucisses au Comté qui vous feront oublier les knackis aussi sec !
(Comté, Morbier, Bleu de Gex, Mont d’Or, Munster, Gruyère), mais aussi leurs saucisses (Morteau et Montbéliard) sans oublier leurs jolis porcinets ! Moralité : les savoir-faire d’antan et les goûts sont préservés ou du moins encadrés par des cahiers des charges stricts. Et quand on sait que chez nos voisins comtois les porcs de Franche-Comté IGP* ont l’obligation d’être élevés avec du petit lait de fromage, tout devient plus clair. Une alimentation de qualité, pour une viande de proximité et de qualité. What else ? La Bourgogne a quand même sauvé l’honneur avec un « pavé bourguignon » une drôle de spécialité locale (fabriquée au Creusot), à la croisée du jambon et du saucisson, parfumé au Marc de Bourgogne et qui a su séduire les palais houblonnés. Ouf ! ■ EC * Indication Géographique Protégée
Jean-Luc Berna © RP
La Morteau : Jean-Luc Berna de Laissey
AU CLOS NAPOLÉON, c’est comme à la maison (en mieux !)
Traditionnel, familial, convivial : le trio gagnant du Clos Napoléon. Le bœuf bourguignon de mamie, le poulet Gaston Gérard de tata Simone, le jambon braisé de maman… Ils réconfortent nos longues soirées d’hiver, réconfortent nos déjeuners d’affaires et enthousiasment nos week-ends. Leur simple évocation provoque un petit rictus gourmand et délicatement nostalgique sur chacun d’entre nous. Mais à quand remonte votre dernière grosse popote faite maison ? Nous sommes tous pareils, nous avons toujours un bon prétexte pour remettre ça à plus tard. Pire, nous savons que nous n’égalerons jamais le niveau de nos aïeux. Alors au lieu de vous arracher les cheveux derrière les fourneaux, on vous propose un plan B, qui pourrait bien devenir votre QG… Au Clos Napoléon, on ne fait pas dans l’esbroufe. Pas de nom à rallonge, pas d’intitulé à coucher dehors. De la cuisine simple et juste. Du traditionnel assumé, voire carrément revendiqué. Ici les œufs en meurette se déclinent à l’époisses et au Crémant, les escargots ne sont jamais très loin, le velouté de potimarron au foie gras embaume la cuisine et réchauffe les cœurs tandis quel le gratin dauphinois redonne le sourire à toute la famille. Des classiques tellement bons qu’ils n’ont même pas besoin d’être réinventés ou revisités. C’est vrai quoi : les ris de veau se suffisent à eux-mêmes, le bœuf bourguignon n’a pas d’égal et la salade de museau mérite tous les égards. What else ?
Une nouvelle déco made in Bourgogne
Sébastien Jacquet © RP
Le marché de Dijon s’installe dans les Halles centrales les mardis, jeudis, vendredis et samedis matins. Pour goûter au pavé bourguignon, rendezvous sur le stand Renot Mahouitre à Dijon, sinon on vous conseille aussi d’aller faire un tour du côté de la Petite Louisette qui collectionne les spécialités du Haut-Doubs et du Jura (notamment des saucissons aux saveurs de sapin à se taper le cul par terre et du bacon artisanal fumé qui fait plaisir).
Au Clos Napoléon, on joue la carte locale dans l’assiette, mais pas seulement. Côté déco, la Bourgogne est là-aussi à l’honneur. On ne vous parle pas de tuiles vernissées, de nappes couleur lie de vin ou de tastevin… Oula non ! On fait référence à l’artisanat, au vrai. Aux chaises fabriquées en Saône-et-Loire, aux tables façonnées par un menuisier de Gevrey-Chambertin et personnalisées par la tonnellerie Rousseau, le tout dans une ambiance chic et chaleureuse. Et qui dit Bourgogne dit d’abord et avant tout, grands vins. Ils ont désormais leur place à l’entrée du restaurant : les vins au verre s’exhibent, histoire de vous mettre l’eau à la bouche. Nous, on est tombé sous le charme du Fixin blanc et de l’Echezeaux. Une belle entrée en matière qui nous a donné envie de pousser la porte de la cave du Clos Napoléon : ouverte tous les jours, elle regroupe les 150 flacons disponibles à table. Pas mal pour faire durer le plaisir… Et rentrer à la maison les bras chargés.
Pour en savoir plus, faites un tour sur le site, tout beau, tout neuf du Clos Napoléon : clos-napoleon.com
AU CLOS NAPOLÉON 4, rue de la Perrière 21220 Fixin 03 80 52 45 63
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Tous au marché !
Le marché de Besançon se tient sous les Halles couvertes des Beaux Arts (6 rue Goudimel) du mardi au samedi de 7h à 19h et le dimanche de 8h à 13h. Pour trouver le filet mignon de porc fumé (et aussi du jambon persillé made in Franche Comté) : Patrick Claudet à Besançon
En Franche-Comté, ils n’ont pas de persillé, mais ils ont des IGP ! Pour accompagner les jolies brunes d’à côté, on a donc improvisé un petit gueuleton made in Bourgogne-FrancheComté. Enfin, improviser ce n’est pas vraiment le bon mot. Disons qu’on a arpenté les marchés de Besançon et de Dijon en quête de charcutaille bien de chez nous, de spécialités ultra-locales faites si possible maison et avec amour par nos artisans du (bon) goût. Franchement, au départ, on ne pensait pas que ce serait compliqué. Ben oui c’est vrai quoi, en Bourgogne on a le persillé, le pâté en croûte, éventuellement du jambon du Morvan et heu… ben en fait… heu… c’est tout ?!? Côté bourguignon, le plateau est donc un peu riquiqui (on le trouvait même tellement light qu’on a meublé avec une gougère). Faut dire aussi que les Comtois avaient mis la barre très très haute. Morteau of course, filet mignon de porc fumé, petites saucisses de porc au Comté, bresi et jambon fumé du haut Doubs. Vin diou ! Ça ne plaisante pas de l’autre côté de la frontière ! La faute au climat bien sûr, au terroir, ça va de soi, à la fameuse et fumeuse tradition du tuyé et au salage inventé pour conserver les viandes quand dehors, ça caille grave. Mais pas seulement. En fait, les Francs-comtois sont les rois des IGP et des AOC. Avec leurs labels, ils ont protégé leurs fromages 54
Patrick Claudet © RP
Sur le podium
Les petites saucisses au comté, le brési : Sébastien Jacquet à Besançon
Coup de cœur franc-comtois : le filet mignon de porc fumé
Coup de cœur côté Bourgogne : le pavé bourguignon
Coup de cœur apéro :
les petites saucisses au Comté qui vous feront oublier les knackis aussi sec !
(Comté, Morbier, Bleu de Gex, Mont d’Or, Munster, Gruyère), mais aussi leurs saucisses (Morteau et Montbéliard) sans oublier leurs jolis porcinets ! Moralité : les savoir-faire d’antan et les goûts sont préservés ou du moins encadrés par des cahiers des charges stricts. Et quand on sait que chez nos voisins comtois les porcs de Franche-Comté IGP* ont l’obligation d’être élevés avec du petit lait de fromage, tout devient plus clair. Une alimentation de qualité, pour une viande de proximité et de qualité. What else ? La Bourgogne a quand même sauvé l’honneur avec un « pavé bourguignon » une drôle de spécialité locale (fabriquée au Creusot), à la croisée du jambon et du saucisson, parfumé au Marc de Bourgogne et qui a su séduire les palais houblonnés. Ouf ! ■ EC * Indication Géographique Protégée
Jean-Luc Berna © RP
La Morteau : Jean-Luc Berna de Laissey
AU CLOS NAPOLÉON, c’est comme à la maison (en mieux !)
Traditionnel, familial, convivial : le trio gagnant du Clos Napoléon. Le bœuf bourguignon de mamie, le poulet Gaston Gérard de tata Simone, le jambon braisé de maman… Ils réconfortent nos longues soirées d’hiver, réconfortent nos déjeuners d’affaires et enthousiasment nos week-ends. Leur simple évocation provoque un petit rictus gourmand et délicatement nostalgique sur chacun d’entre nous. Mais à quand remonte votre dernière grosse popote faite maison ? Nous sommes tous pareils, nous avons toujours un bon prétexte pour remettre ça à plus tard. Pire, nous savons que nous n’égalerons jamais le niveau de nos aïeux. Alors au lieu de vous arracher les cheveux derrière les fourneaux, on vous propose un plan B, qui pourrait bien devenir votre QG… Au Clos Napoléon, on ne fait pas dans l’esbroufe. Pas de nom à rallonge, pas d’intitulé à coucher dehors. De la cuisine simple et juste. Du traditionnel assumé, voire carrément revendiqué. Ici les œufs en meurette se déclinent à l’époisses et au Crémant, les escargots ne sont jamais très loin, le velouté de potimarron au foie gras embaume la cuisine et réchauffe les cœurs tandis quel le gratin dauphinois redonne le sourire à toute la famille. Des classiques tellement bons qu’ils n’ont même pas besoin d’être réinventés ou revisités. C’est vrai quoi : les ris de veau se suffisent à eux-mêmes, le bœuf bourguignon n’a pas d’égal et la salade de museau mérite tous les égards. What else ?
Une nouvelle déco made in Bourgogne
Sébastien Jacquet © RP
Le marché de Dijon s’installe dans les Halles centrales les mardis, jeudis, vendredis et samedis matins. Pour goûter au pavé bourguignon, rendezvous sur le stand Renot Mahouitre à Dijon, sinon on vous conseille aussi d’aller faire un tour du côté de la Petite Louisette qui collectionne les spécialités du Haut-Doubs et du Jura (notamment des saucissons aux saveurs de sapin à se taper le cul par terre et du bacon artisanal fumé qui fait plaisir).
Au Clos Napoléon, on joue la carte locale dans l’assiette, mais pas seulement. Côté déco, la Bourgogne est là-aussi à l’honneur. On ne vous parle pas de tuiles vernissées, de nappes couleur lie de vin ou de tastevin… Oula non ! On fait référence à l’artisanat, au vrai. Aux chaises fabriquées en Saône-et-Loire, aux tables façonnées par un menuisier de Gevrey-Chambertin et personnalisées par la tonnellerie Rousseau, le tout dans une ambiance chic et chaleureuse. Et qui dit Bourgogne dit d’abord et avant tout, grands vins. Ils ont désormais leur place à l’entrée du restaurant : les vins au verre s’exhibent, histoire de vous mettre l’eau à la bouche. Nous, on est tombé sous le charme du Fixin blanc et de l’Echezeaux. Une belle entrée en matière qui nous a donné envie de pousser la porte de la cave du Clos Napoléon : ouverte tous les jours, elle regroupe les 150 flacons disponibles à table. Pas mal pour faire durer le plaisir… Et rentrer à la maison les bras chargés.
Pour en savoir plus, faites un tour sur le site, tout beau, tout neuf du Clos Napoléon : clos-napoleon.com
AU CLOS NAPOLÉON 4, rue de la Perrière 21220 Fixin 03 80 52 45 63
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Petitcolas comme chien & chat.
Au petit jeu des questions - réponses, les frangins Petitcolas ont au moins un point commun : leur côté pince-sans-rire. Gentiment déconneurs, profondément bosseurs, ces deux grands enfants sont désormais des patrons, des vrais. Associés en affaires, même si dans la vie, leurs avis diffèrent. Didier le brun, a grandi, directement au cœur de la meute. Numéro 4 d’une famille de 6 enfants, il a vite été rejoint par Lionnel, le blond. Deux ans seulement les séparent, et pourtant entre eux, c’est le grand écart. À 15 ans, Didier prend ses quartiers au CFA La Noue : « on m’a demandé de choisir un métier. À l’époque, en gros, il y avait deux options : restauration ou bâtiment. Comme je suis frileux, j’ai pris la restauration ! ». De son côté Lionnel prend le large avec un BAC S, une école d’ingénieur et un 3ème cycle en finance. Deux destins professionnels qui auraient pu ne jamais se croiser… et pourtant. Après 10 années passées au sein du groupe Accor, Didier prend la clé des champs, avec en ligne de mire, le Castel de Très Girard, un hôtelrestaurant de Morey-Saint-Denis. Un appel du pied à son petit frère suffira à lui faire rejoindre l’aventure. Nous sommes alors en 1996, Didier a 30 ans, Lionnel 28… Les deux p’tits gars du pays font leur grand retour en Bourgogne, à deux pas de leur Couchey natal. Didier au devant de la scène et Lionnel en coulisses. Question de caractère et de compétences professionnelles aussi. Deux ans plus tard, les frangins flairent une occasion de se développer en achetant le Château de Saulon-la-Rue. Ils ont désormais chacun leur terrain de jeu et avancent sans forcément se croiser ni se marcher dessus… ce qui leur va plutôt bien. En 1999, ils créent Grands Bourgognes, une activité de vente de vin d’abord installée dans les dépendances du château puis à Brochon en 2009. Depuis ce QG, planqué sur la côte, les Petitcolas veillent au grain. Au fil des ans, ils ont appris à bosser ensemble, et surtout à ne pas travailler ensemble. Lionnel c’est l’homme invisible : compta, gestion, développement, paperasse. Le back office c’est son dada. Didier c’est l’homme de terrain : service, accueil, négociation, coups de gueule. Il est partout. Franchement, ils sont tellement aux antipodes qu’on les imaginerait bien se foutre sur la gueule… Et pourtant, ces deux-là gèrent 3 boîtes, 50 salariés… Ça fait 20 ans que ça dure et ils n’ont pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin. 56
Eve et Marion complices en salle comme en cuisine.
LES BISTROTTINES Échappée belle à Montchapet pour découvrir une cuisine de femme qui a du caractère (la cuisine, la femme aussi). Didier & Lionnel Peticolas © Roxanne Gauthier
Interview "Marche pas sur mes platebandes ! " • L’endroit où vous allez pour être certain de ne pas croiser votre frère ? Didier : « au Castel de Très Girard » Lionnel : « chez moi ! »
Une adresse qui ravit le quartier Montchapet, écrivait-on, au départ de l’aventure, il y a trois ans. Une de ces adresses qui nécessitent un GPS quand on est un nouvel arrivant mais qui ne déçoit pas, une fois poussée la porte. Être les deux seules femmes ou presque, en cuisine, dans un mag spécial mecs ne leur a pas fait peur, à Ève comme à sa fille. Fallait juste qu’on chasse notre image bistrot de quartier. Qu’on ouvre grands les yeux et la bouche. C’est vrai, il n’y a pas que la salle qui est gaie, colorée, lumineuse... Marion Berbey cuisine depuis 20 ans. Comme elle a 24 ans, vous comprenez qu’elle a commencé tôt, en regardant faire maman et grand-maman. Aujourd’hui, ce sont les autres femmes de la famille qui s’étonnent de voir les plats, construits, colorés, vifs, contrastés que cette fille saine et enthousiaste sort de sa toque, au fil des saisons. Des plats qui ont la patate, comme elle, même si ses légumes préférés, bio désormais, sont moins terre à terre. Surtout quand des saveurs venues d’ailleurs, des textures fortes viennent donner vie à l’ensemble. Ce qui n’empêche nullement les plats mijotés, les viandes locales cuites selon l’humeur (du client), car il faut plaire à la clientèle de 7 à 77 ans qui fréquente les Bistrottines, et il n’y a pas que les enfants qui adorent les desserts de Marion. Bon à savoir, pour les sorties en famille, c’est ouvert le dimanche !
• Quel est le défaut qui vous énerve le plus chez votre frère ? Didier : « il n’est jamais à l’heure et justifie cela en disant qu’il travaille ! » Lionnel : « il est bordélique » • Quelle est la force de votre duo ? Didier : « la complémentarité » Lionnel : « la confiance » • Si vous n’étiez pas frère, auriez-vous pu être potes ? Didier : « bonne question ! » Lionnel : « je me demande surtout dans quelle mesure, on aurait pu être amené à se rencontrer ! »
LES BISTROTTINES
170 av. Victor Hugo à Dijon. 03 80 57 15 19 www.lesbistrottines.fr Fermé mar soir, mer et sam midi. Formules le midi 19,90 €. Plats à la carte 17-22 € env et menu 34,90 €. Vins au verre 4,10-7,50 €.
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Petitcolas comme chien & chat.
Au petit jeu des questions - réponses, les frangins Petitcolas ont au moins un point commun : leur côté pince-sans-rire. Gentiment déconneurs, profondément bosseurs, ces deux grands enfants sont désormais des patrons, des vrais. Associés en affaires, même si dans la vie, leurs avis diffèrent. Didier le brun, a grandi, directement au cœur de la meute. Numéro 4 d’une famille de 6 enfants, il a vite été rejoint par Lionnel, le blond. Deux ans seulement les séparent, et pourtant entre eux, c’est le grand écart. À 15 ans, Didier prend ses quartiers au CFA La Noue : « on m’a demandé de choisir un métier. À l’époque, en gros, il y avait deux options : restauration ou bâtiment. Comme je suis frileux, j’ai pris la restauration ! ». De son côté Lionnel prend le large avec un BAC S, une école d’ingénieur et un 3ème cycle en finance. Deux destins professionnels qui auraient pu ne jamais se croiser… et pourtant. Après 10 années passées au sein du groupe Accor, Didier prend la clé des champs, avec en ligne de mire, le Castel de Très Girard, un hôtelrestaurant de Morey-Saint-Denis. Un appel du pied à son petit frère suffira à lui faire rejoindre l’aventure. Nous sommes alors en 1996, Didier a 30 ans, Lionnel 28… Les deux p’tits gars du pays font leur grand retour en Bourgogne, à deux pas de leur Couchey natal. Didier au devant de la scène et Lionnel en coulisses. Question de caractère et de compétences professionnelles aussi. Deux ans plus tard, les frangins flairent une occasion de se développer en achetant le Château de Saulon-la-Rue. Ils ont désormais chacun leur terrain de jeu et avancent sans forcément se croiser ni se marcher dessus… ce qui leur va plutôt bien. En 1999, ils créent Grands Bourgognes, une activité de vente de vin d’abord installée dans les dépendances du château puis à Brochon en 2009. Depuis ce QG, planqué sur la côte, les Petitcolas veillent au grain. Au fil des ans, ils ont appris à bosser ensemble, et surtout à ne pas travailler ensemble. Lionnel c’est l’homme invisible : compta, gestion, développement, paperasse. Le back office c’est son dada. Didier c’est l’homme de terrain : service, accueil, négociation, coups de gueule. Il est partout. Franchement, ils sont tellement aux antipodes qu’on les imaginerait bien se foutre sur la gueule… Et pourtant, ces deux-là gèrent 3 boîtes, 50 salariés… Ça fait 20 ans que ça dure et ils n’ont pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin. 56
Eve et Marion complices en salle comme en cuisine.
LES BISTROTTINES Échappée belle à Montchapet pour découvrir une cuisine de femme qui a du caractère (la cuisine, la femme aussi). Didier & Lionnel Peticolas © Roxanne Gauthier
Interview "Marche pas sur mes platebandes ! " • L’endroit où vous allez pour être certain de ne pas croiser votre frère ? Didier : « au Castel de Très Girard » Lionnel : « chez moi ! »
Une adresse qui ravit le quartier Montchapet, écrivait-on, au départ de l’aventure, il y a trois ans. Une de ces adresses qui nécessitent un GPS quand on est un nouvel arrivant mais qui ne déçoit pas, une fois poussée la porte. Être les deux seules femmes ou presque, en cuisine, dans un mag spécial mecs ne leur a pas fait peur, à Ève comme à sa fille. Fallait juste qu’on chasse notre image bistrot de quartier. Qu’on ouvre grands les yeux et la bouche. C’est vrai, il n’y a pas que la salle qui est gaie, colorée, lumineuse... Marion Berbey cuisine depuis 20 ans. Comme elle a 24 ans, vous comprenez qu’elle a commencé tôt, en regardant faire maman et grand-maman. Aujourd’hui, ce sont les autres femmes de la famille qui s’étonnent de voir les plats, construits, colorés, vifs, contrastés que cette fille saine et enthousiaste sort de sa toque, au fil des saisons. Des plats qui ont la patate, comme elle, même si ses légumes préférés, bio désormais, sont moins terre à terre. Surtout quand des saveurs venues d’ailleurs, des textures fortes viennent donner vie à l’ensemble. Ce qui n’empêche nullement les plats mijotés, les viandes locales cuites selon l’humeur (du client), car il faut plaire à la clientèle de 7 à 77 ans qui fréquente les Bistrottines, et il n’y a pas que les enfants qui adorent les desserts de Marion. Bon à savoir, pour les sorties en famille, c’est ouvert le dimanche !
• Quel est le défaut qui vous énerve le plus chez votre frère ? Didier : « il n’est jamais à l’heure et justifie cela en disant qu’il travaille ! » Lionnel : « il est bordélique » • Quelle est la force de votre duo ? Didier : « la complémentarité » Lionnel : « la confiance » • Si vous n’étiez pas frère, auriez-vous pu être potes ? Didier : « bonne question ! » Lionnel : « je me demande surtout dans quelle mesure, on aurait pu être amené à se rencontrer ! »
LES BISTROTTINES
170 av. Victor Hugo à Dijon. 03 80 57 15 19 www.lesbistrottines.fr Fermé mar soir, mer et sam midi. Formules le midi 19,90 €. Plats à la carte 17-22 € env et menu 34,90 €. Vins au verre 4,10-7,50 €.
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Duo de Charme. Dans les cuisines de l’Auberge de la Charme, on souffle comme on sert le chaud et le froid. À la tête d’une brigade de choc, deux chefs aux tempéraments bien tranchés. Demandez le bouillant Nicolas Isnard pour le feu, l’imperturbable David Lecomte pour l’eau.
Au menu, pas de menu. Ici, c’est la cuisine du jour qui prime, l’envie du moment, associée aux arrivages journaliers des produits de saison de leurs copains producteurs d’un peu partout en France. « Asseyez-vous et dîtes-nous ce que vous aimez et surtout ce que vous n’aimez pas et on s’occupe du reste » nous engage Nicolas Isnard, à qui on n’a pas vraiment envie de dire non. Les deux compères, la trentaine bien passée, sont installés dans leur repaire de pierre et de bois depuis 2008 déjà. Au coeur du typique village de Prenois, pays des prunes et des courses automobiles, à une vingtaine de minutes de Dijon. Illico presto, le guide Michelin s’est empressé l’année d’après de venir reconnaître ces enfants de la table. Légitimement, avec un beau macaron à la clé. Faut-dire qu’ils ont de qui tenir, ces anciens de chez Gilles Goujon (triple étoilé à Fontjoncouse dans l’Aude) venus s’établir avec leurs dames (de la partie aussi) en Bourgogne, prenant la suite d’un certain David Zuddas, qui avait d’autres Z’envies derrière la tête. « On est venus par hasard, sur un coup de poker. On a regardé où c’était sur la carte et puis on a tenté l’aventure. On
Nicolas Isnard & David Lecomte © Roxanne Gauthier
est vraiment tombé sous le charme de la maison ». De la région aussi. « Ici, c’est terroir, c’est terreux, les amitiés bourguignonnes sont solides, contrairement à nous, les gens du sud, ouverts au départ et pas grand-chose en profondeur ». Avec le succès et la demande grandissante, une évidence leur saute aux yeux : la cuisine à domicile fait des ravages. Gaillards, ils se lancent dans l’activité traiteur en 2010 avec Kook’In by la Charme. Ce laboratoire de cuisine de 300 m², piloté par David et situé à Norges-la-Ville, mijote en live ses plats pour les grandes réceptions ou les repas vip du DFCO. C’est dans ces tribunes qu’ils rencontrent, la même année, Eric Carrière, spécialiste ès vins. « Une amitié est née et la volonté aussi de faire un truc en commun ». Un trio d’associés parti pour une nouvelle aventure et une déclinaison de leurs idées avec en 2012 le Bistrot des Halles. Mais, parce qu’il faut toujours un « mais » dans une histoire. 2015 est l’année noire, celle de la reprise avortée de la Taverne des Halles. « Trop gros, trop trop… ». Les plats essuyés, l’affaire revendue, l’épopée continue. « On sait maintenant ce que l’on veut et ce que l’on ne veut pas ». Une deuxième étoile ? « Pourquoi pas, il n’y a pas de secret, le travail paie ». En attendant, Nicolas multiplie le food-consulting aux quatre coins du monde quand David assure au four et au moulin. Dans un coin de leurs têtes chevelues, une nouvelle idée pointe son nez. Un concept de commerce de bouche à Dijon. By la Charme, évidemment. ■ Pierre Cuin 58
Offrez-vous
MASAMI à petits prix
Depuis 7 ans, on vient régulièrement chez Masami s’offrir un véritable voyage culinaire au Japon, à prix d’ami. Des menusplaisir à trois ou quatre plats accompagnés d’un vin de Bourgogne sélectionné par madame aux plateaux-repas à emporter : comme nous, vous avez tout essayé. Et donc, vous savez ou presque tout de ce grand chef japonais timide et secret, qui reste un des meilleurs sur la place. Mais on oublie de rappeler trop souvent que son petit restaurant caché de la rue Jeannin reste le lieu de rendez-vous à midi de ceux et celles qui cherchent à manger sain, vite, bon, authentiquement japonais. Deux formules, en plus des menus sushi ou traditionnels, à tester entre amis, le midi : le menu bento, plein de saveurs, à 20 €, et le menu du jour à 14,50 €, proposé sur un plateau (teishoku). Soupe ou poisson ou viande, selon l’humeur du chef, avec un petit dessert savoureux, et une bière locale : chez Masami, vous pouvez vous offrir un repas le midi à prix doux, même le samedi.
MASAMI
JOKER 21
Une bonne carte pour la Place Darcy Juste à coté des cinémas, ce Joker-là joue une carte maligne, du petit déj qu’on prend en terrasse en regardant s’animer la ville au dernier verre face à la porte Guillaume. Un Joker qui donne des couleurs à la place et nous fait de l’œil, derrière sa grande baie vitrée, avec une déco « indus » bien dans l’air du temps (ah, la vie moderne chantée par Ferré !). Idéal pour une pose urbaine sur la place la plus animée de la ville. Régalez-vous d’un vrai burger, d’une entrecôte ou d’un poisson du jour. Cuisine franche, simple et maison, à avaler sur le pouce ou en prenant le temps de vivre, en terrasse ou au chaud, pour profiter du spectacle qu’offre la place aux heures de pointe .
79 rue Jeannin, Dijon. 03 80 65 21 80 www.restaurantmasami.com
JOKER 21
Fermé le dimanche. Teishoku 14,50 € le midi. Menu bento 20 €. Autres menus à 24, 32 et 54 €
Carte : 20 € environ. Plat du jour : 10,90 €. Formule entrée + plat ou plat + dessert : 14,90 €. Ouvert de 10h à 23h / le vendredi, samedi jusqu’à 2h. Fermé le dimanche.
4 place Darcy, 21000, Dijon 03 80 30 29 75
59
Men in the city - à table
PUBLI CITÉ
Duo de Charme. Dans les cuisines de l’Auberge de la Charme, on souffle comme on sert le chaud et le froid. À la tête d’une brigade de choc, deux chefs aux tempéraments bien tranchés. Demandez le bouillant Nicolas Isnard pour le feu, l’imperturbable David Lecomte pour l’eau.
Au menu, pas de menu. Ici, c’est la cuisine du jour qui prime, l’envie du moment, associée aux arrivages journaliers des produits de saison de leurs copains producteurs d’un peu partout en France. « Asseyez-vous et dîtes-nous ce que vous aimez et surtout ce que vous n’aimez pas et on s’occupe du reste » nous engage Nicolas Isnard, à qui on n’a pas vraiment envie de dire non. Les deux compères, la trentaine bien passée, sont installés dans leur repaire de pierre et de bois depuis 2008 déjà. Au coeur du typique village de Prenois, pays des prunes et des courses automobiles, à une vingtaine de minutes de Dijon. Illico presto, le guide Michelin s’est empressé l’année d’après de venir reconnaître ces enfants de la table. Légitimement, avec un beau macaron à la clé. Faut-dire qu’ils ont de qui tenir, ces anciens de chez Gilles Goujon (triple étoilé à Fontjoncouse dans l’Aude) venus s’établir avec leurs dames (de la partie aussi) en Bourgogne, prenant la suite d’un certain David Zuddas, qui avait d’autres Z’envies derrière la tête. « On est venus par hasard, sur un coup de poker. On a regardé où c’était sur la carte et puis on a tenté l’aventure. On
Nicolas Isnard & David Lecomte © Roxanne Gauthier
est vraiment tombé sous le charme de la maison ». De la région aussi. « Ici, c’est terroir, c’est terreux, les amitiés bourguignonnes sont solides, contrairement à nous, les gens du sud, ouverts au départ et pas grand-chose en profondeur ». Avec le succès et la demande grandissante, une évidence leur saute aux yeux : la cuisine à domicile fait des ravages. Gaillards, ils se lancent dans l’activité traiteur en 2010 avec Kook’In by la Charme. Ce laboratoire de cuisine de 300 m², piloté par David et situé à Norges-la-Ville, mijote en live ses plats pour les grandes réceptions ou les repas vip du DFCO. C’est dans ces tribunes qu’ils rencontrent, la même année, Eric Carrière, spécialiste ès vins. « Une amitié est née et la volonté aussi de faire un truc en commun ». Un trio d’associés parti pour une nouvelle aventure et une déclinaison de leurs idées avec en 2012 le Bistrot des Halles. Mais, parce qu’il faut toujours un « mais » dans une histoire. 2015 est l’année noire, celle de la reprise avortée de la Taverne des Halles. « Trop gros, trop trop… ». Les plats essuyés, l’affaire revendue, l’épopée continue. « On sait maintenant ce que l’on veut et ce que l’on ne veut pas ». Une deuxième étoile ? « Pourquoi pas, il n’y a pas de secret, le travail paie ». En attendant, Nicolas multiplie le food-consulting aux quatre coins du monde quand David assure au four et au moulin. Dans un coin de leurs têtes chevelues, une nouvelle idée pointe son nez. Un concept de commerce de bouche à Dijon. By la Charme, évidemment. ■ Pierre Cuin 58
Offrez-vous
MASAMI à petits prix
Depuis 7 ans, on vient régulièrement chez Masami s’offrir un véritable voyage culinaire au Japon, à prix d’ami. Des menusplaisir à trois ou quatre plats accompagnés d’un vin de Bourgogne sélectionné par madame aux plateaux-repas à emporter : comme nous, vous avez tout essayé. Et donc, vous savez ou presque tout de ce grand chef japonais timide et secret, qui reste un des meilleurs sur la place. Mais on oublie de rappeler trop souvent que son petit restaurant caché de la rue Jeannin reste le lieu de rendez-vous à midi de ceux et celles qui cherchent à manger sain, vite, bon, authentiquement japonais. Deux formules, en plus des menus sushi ou traditionnels, à tester entre amis, le midi : le menu bento, plein de saveurs, à 20 €, et le menu du jour à 14,50 €, proposé sur un plateau (teishoku). Soupe ou poisson ou viande, selon l’humeur du chef, avec un petit dessert savoureux, et une bière locale : chez Masami, vous pouvez vous offrir un repas le midi à prix doux, même le samedi.
MASAMI
JOKER 21
Une bonne carte pour la Place Darcy Juste à coté des cinémas, ce Joker-là joue une carte maligne, du petit déj qu’on prend en terrasse en regardant s’animer la ville au dernier verre face à la porte Guillaume. Un Joker qui donne des couleurs à la place et nous fait de l’œil, derrière sa grande baie vitrée, avec une déco « indus » bien dans l’air du temps (ah, la vie moderne chantée par Ferré !). Idéal pour une pose urbaine sur la place la plus animée de la ville. Régalez-vous d’un vrai burger, d’une entrecôte ou d’un poisson du jour. Cuisine franche, simple et maison, à avaler sur le pouce ou en prenant le temps de vivre, en terrasse ou au chaud, pour profiter du spectacle qu’offre la place aux heures de pointe .
79 rue Jeannin, Dijon. 03 80 65 21 80 www.restaurantmasami.com
JOKER 21
Fermé le dimanche. Teishoku 14,50 € le midi. Menu bento 20 €. Autres menus à 24, 32 et 54 €
Carte : 20 € environ. Plat du jour : 10,90 €. Formule entrée + plat ou plat + dessert : 14,90 €. Ouvert de 10h à 23h / le vendredi, samedi jusqu’à 2h. Fermé le dimanche.
4 place Darcy, 21000, Dijon 03 80 30 29 75
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Men in the city - à table - Nouveautés
une place du Théâtre qui revit, avec une nouvelle brasserie aux premières loges pour accueillir les spectateurs sortant du dernier spectacle des « 26 000 couverts », une compagnie qui aime les grandes tablées...
Cancans-coillotte et ragots de mouton
Honni soit qui mâle y pense !
Qui y a-t-il au menu de cet automne ? Deux quartiers populaires qui doivent choisir entre virer gastro-boulot-dodo ou mourir par les soiffards. Un brunch qui fait mâle. Des nouvelles brasseries. Une reprise de resto qui crée l’événement, rue Jean-Jacques Rousseau. Un ratage historique, place de la Rép. Un quartier de la gare qui vire Chinatown. Un nouveau chef qui nous invite à aller à « L’Essentiel », rue Audra. Des Japonais au top, rue Coupée de Longvic, un coin qui n’a rien d’un coupe-gorge, quoique... Tout ça rien que pour Dijon. Virer métropole, ça se mérite !
Dijon, métropole du futur, est en train de passer à la vitesse supérieure. On est heureux pour elle, et pour nous, les Dijonnais. « La belle éveillée ! » C’est ainsi que David Zuddas, le chef de la tribu brunchée dijonnaise, décrit une ville qui a retrouvé sa joie de vivre le 7ème jour, consacré d’ordinaire au repos. Mais pour être éveillée, la ville l’est même un peu trop. On est passé en moins de deux décennies d’une cité qui s’endormait tôt à une ville où plus personne ne peut dormir en son sein, ou si mal, les bars de nuit ayant poussé plus vite que les tables et terrasses douces à vivre. On est mâle… Ouais, on est mal aussi, du coup.
Dijon, la belle insomniaque Quel rapport avec la cuisine des chefs ? Il y a toujours eu des rues de la soif, des quartiers chauds, des bars et des restos popu à côté d’étoilés plus coincés, direz-vous. Oui, mais la donne a changé, une ville a besoin d’équilibre pour attirer des habitants autant que des touristes, et l’équilibre est en train de se rompre. En dehors des Halles et de la rue des Godrans, on a du mal à trouver à Dijon, comme dans les autres grandes métropoles, des quartiers bien identifiés, pour manger, boire, sortir. Il doit y avoir un microclimat autour des Halles, car c’est le seul quartier qui a réussi sa mutation : on y mange, plutôt bien, on y boit, plutôt pas mal, et on fait la fête. Ici les pros veillent au grain, évitant les dérapages. 60
Dessert pour les uns, désert pour les autres La mutation des espèces fait que certains quartiers sont morts pour la restauration mais pas pour l’animation nocturne. Les dernières bonnes adresses de la rue Berbisey risquent de fermer faute d’un coup de pouce envers une rue vivante tombée dans la nuit, alors que des hôtels particuliers, des lieux de charme pourraient en faire le lien évident avec la future cité de la gastronomie. Et des quartiers comme la République sont en danger, la déferlante vineuse atteignant désormais le théâtre et les abords du palais des ducs, transformés en rues de la soif alors que viennent de s’y installer des jeunes chefs qui tiennent entre leurs mains l’avenir de la cité. Les lieux où l’on mange ou achète de bons produits font le charme de la ville, on a même créé un guide exprès pour vous les indiquer (Le Duke). Avec une centaine de jolies adresses qu’on aime recommander à nos visiteurs, dont nombre de bars à vins qu’on aime bien et qui ne posent pas de problème.
Les chemins tortueux de la cité de la gastronomie Dijon s’est donné deux ans pour redevenir une ville dont on parlera pour sa Cité de la gastronomie autant que pour sa qualité de vie. Ce serait dommage que les visiteurs n’aient plus qu’une
© RP
ville musée désertée par ses habitants, une fois sortis des restos qui - heureusement pour nous - continuent de tenir bon ou d’ouvrir de nouvelles perspectives pour la ville. L’enjeu est de taille. On est loin du clivage centre ancien-Toison d’Or, quoique… Certains en voient le prolongement, la fuite des clients du midi n’étant pas compensée par les résas du soir. On boit plus que l’on mange. Mais soif de vivre ne veut pas dire tapage nocturne. Il va falloir y penser, dans les mois à venir, pour que la ville classée au patrimoine mondial de l’Unesco ne devienne pas seulement la cité des bobards. Pardon, des beaux bars.
Les nouvelles tables de la vie dijonnaise Ahuy et Quetigny attirent et on a dégotté là-bas des lieux étonnants. Mais l’avenir gourmand de la cité se joue au centre : entre la République et le théâtre, le plus jeune étoilé de France (Les Cariatides) a été rejoint en octobre rue Jean-Jacques par celui qui a été le chef de Zuddas durant plus de dix ans (L’Arôme). Au centre… au sens large, précisons pour ceux qui croiraient qu’on fait de la politique : durant l’été, on a vu une jolie adresse (L’Essentiel) s’installer dans une rue Audra improbable sur le plan gastronomique. Et c’est rue Coupée de Longvic qu’on a découvert un des restos japonais les plus incroyables du moment. Les ouvertures continuent et en décembre, on devrait découvrir
une nouvelle brasserie place de la Lib, « Le Temps des Ducs ». Une reprise attendue au tournant (de la rue de la Lib) après la création, cet été, de celle qui a redonné couleur et vie à tout un coin de la place du théâtre : « La Brasserie des Loges ». On vous parle de toutes ces nouveautés dans les pages qui suivent.
Choix privés, raison publique
La place Emile Zola a retrouvé le sourire, tandis que celle de la République pleure la disparition d’une adresse mythique, l’Alhambra, appelée à devenir une des enseignes du groupe « Au Bureau ». On rêvait d’un café-concert, on aura le concert des klaxons. Pour retrouver le calme, allez manger chinois avant de prendre le train. Tout le quartier prend des allures de Chinatown, et pourquoi pas, après tout ? On est dans une société où ce sont les privés qui donnent vie ou non à une ville. Tant mieux ! On est heureux aussi de voir la puissance publique intervenir pour créer une animation comme ce brunch qui nous a régalé, tout l’été, aux Halles. Au point qu’on aurait aimé avoir des animations du même type en décembre, sur fond de vin chaud. En attendant de retrouver les grandes tablées, l’été prochain, ce serait bien que nos édiles s’intéressent, cet hiver, aux maillons les plus faibles, les plus isolés, qui feront ou pas la réussite de la cité (de la gastronomie) de demain. Dijon, la belle insomniaque, un slogan qu’on voudrait éviter ! ■ Gérard Bouchu
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une place du Théâtre qui revit, avec une nouvelle brasserie aux premières loges pour accueillir les spectateurs sortant du dernier spectacle des « 26 000 couverts », une compagnie qui aime les grandes tablées...
Cancans-coillotte et ragots de mouton
Honni soit qui mâle y pense !
Qui y a-t-il au menu de cet automne ? Deux quartiers populaires qui doivent choisir entre virer gastro-boulot-dodo ou mourir par les soiffards. Un brunch qui fait mâle. Des nouvelles brasseries. Une reprise de resto qui crée l’événement, rue Jean-Jacques Rousseau. Un ratage historique, place de la Rép. Un quartier de la gare qui vire Chinatown. Un nouveau chef qui nous invite à aller à « L’Essentiel », rue Audra. Des Japonais au top, rue Coupée de Longvic, un coin qui n’a rien d’un coupe-gorge, quoique... Tout ça rien que pour Dijon. Virer métropole, ça se mérite !
Dijon, métropole du futur, est en train de passer à la vitesse supérieure. On est heureux pour elle, et pour nous, les Dijonnais. « La belle éveillée ! » C’est ainsi que David Zuddas, le chef de la tribu brunchée dijonnaise, décrit une ville qui a retrouvé sa joie de vivre le 7ème jour, consacré d’ordinaire au repos. Mais pour être éveillée, la ville l’est même un peu trop. On est passé en moins de deux décennies d’une cité qui s’endormait tôt à une ville où plus personne ne peut dormir en son sein, ou si mal, les bars de nuit ayant poussé plus vite que les tables et terrasses douces à vivre. On est mâle… Ouais, on est mal aussi, du coup.
Dijon, la belle insomniaque Quel rapport avec la cuisine des chefs ? Il y a toujours eu des rues de la soif, des quartiers chauds, des bars et des restos popu à côté d’étoilés plus coincés, direz-vous. Oui, mais la donne a changé, une ville a besoin d’équilibre pour attirer des habitants autant que des touristes, et l’équilibre est en train de se rompre. En dehors des Halles et de la rue des Godrans, on a du mal à trouver à Dijon, comme dans les autres grandes métropoles, des quartiers bien identifiés, pour manger, boire, sortir. Il doit y avoir un microclimat autour des Halles, car c’est le seul quartier qui a réussi sa mutation : on y mange, plutôt bien, on y boit, plutôt pas mal, et on fait la fête. Ici les pros veillent au grain, évitant les dérapages. 60
Dessert pour les uns, désert pour les autres La mutation des espèces fait que certains quartiers sont morts pour la restauration mais pas pour l’animation nocturne. Les dernières bonnes adresses de la rue Berbisey risquent de fermer faute d’un coup de pouce envers une rue vivante tombée dans la nuit, alors que des hôtels particuliers, des lieux de charme pourraient en faire le lien évident avec la future cité de la gastronomie. Et des quartiers comme la République sont en danger, la déferlante vineuse atteignant désormais le théâtre et les abords du palais des ducs, transformés en rues de la soif alors que viennent de s’y installer des jeunes chefs qui tiennent entre leurs mains l’avenir de la cité. Les lieux où l’on mange ou achète de bons produits font le charme de la ville, on a même créé un guide exprès pour vous les indiquer (Le Duke). Avec une centaine de jolies adresses qu’on aime recommander à nos visiteurs, dont nombre de bars à vins qu’on aime bien et qui ne posent pas de problème.
Les chemins tortueux de la cité de la gastronomie Dijon s’est donné deux ans pour redevenir une ville dont on parlera pour sa Cité de la gastronomie autant que pour sa qualité de vie. Ce serait dommage que les visiteurs n’aient plus qu’une
© RP
ville musée désertée par ses habitants, une fois sortis des restos qui - heureusement pour nous - continuent de tenir bon ou d’ouvrir de nouvelles perspectives pour la ville. L’enjeu est de taille. On est loin du clivage centre ancien-Toison d’Or, quoique… Certains en voient le prolongement, la fuite des clients du midi n’étant pas compensée par les résas du soir. On boit plus que l’on mange. Mais soif de vivre ne veut pas dire tapage nocturne. Il va falloir y penser, dans les mois à venir, pour que la ville classée au patrimoine mondial de l’Unesco ne devienne pas seulement la cité des bobards. Pardon, des beaux bars.
Les nouvelles tables de la vie dijonnaise Ahuy et Quetigny attirent et on a dégotté là-bas des lieux étonnants. Mais l’avenir gourmand de la cité se joue au centre : entre la République et le théâtre, le plus jeune étoilé de France (Les Cariatides) a été rejoint en octobre rue Jean-Jacques par celui qui a été le chef de Zuddas durant plus de dix ans (L’Arôme). Au centre… au sens large, précisons pour ceux qui croiraient qu’on fait de la politique : durant l’été, on a vu une jolie adresse (L’Essentiel) s’installer dans une rue Audra improbable sur le plan gastronomique. Et c’est rue Coupée de Longvic qu’on a découvert un des restos japonais les plus incroyables du moment. Les ouvertures continuent et en décembre, on devrait découvrir
une nouvelle brasserie place de la Lib, « Le Temps des Ducs ». Une reprise attendue au tournant (de la rue de la Lib) après la création, cet été, de celle qui a redonné couleur et vie à tout un coin de la place du théâtre : « La Brasserie des Loges ». On vous parle de toutes ces nouveautés dans les pages qui suivent.
Choix privés, raison publique
La place Emile Zola a retrouvé le sourire, tandis que celle de la République pleure la disparition d’une adresse mythique, l’Alhambra, appelée à devenir une des enseignes du groupe « Au Bureau ». On rêvait d’un café-concert, on aura le concert des klaxons. Pour retrouver le calme, allez manger chinois avant de prendre le train. Tout le quartier prend des allures de Chinatown, et pourquoi pas, après tout ? On est dans une société où ce sont les privés qui donnent vie ou non à une ville. Tant mieux ! On est heureux aussi de voir la puissance publique intervenir pour créer une animation comme ce brunch qui nous a régalé, tout l’été, aux Halles. Au point qu’on aurait aimé avoir des animations du même type en décembre, sur fond de vin chaud. En attendant de retrouver les grandes tablées, l’été prochain, ce serait bien que nos édiles s’intéressent, cet hiver, aux maillons les plus faibles, les plus isolés, qui feront ou pas la réussite de la cité (de la gastronomie) de demain. Dijon, la belle insomniaque, un slogan qu’on voudrait éviter ! ■ Gérard Bouchu
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Men in the city - à table - Nouveautés
Des tables qui créent
l’événement Trois tables excellentes, tenues par des couples venus d’horizons très différents, on peut le dire. Trois créations, à des emplacements pas gagnés d’avance, mais on ne parle plus que de ces trois-là, à Dijon. On aurait pu ajouter, en quatrième place, Le Coq en Pâte, à Ahuy, une création de l’impayable James Diolot, pour être plus dans le thème du moment. Un mâle, un vrai. On vous en reparlera en décembre. Dans ce numéro, on a préféré vous signaler une nouvelle brasserie qui a pris ses marques et sa place, devant le théâtre.
L’Essentiel Ce fut d’abord une adresse cachée (par un échafaudage, en plus) qu’on se refilait entre amis. Accueil pro, chaleureux, même en plein service. Déco colorée, dans les tons actuels. On vous aurait dit blanc et noir, vous y seriez allé quand même. Derrière la vitre des cuisines, seul le chef manque de couleurs. Entre cette création et une paternité récente, il n’a pas eu de temps pour lui. Richard Bernigaud est passé dans les cuisines de Savoy à Paris et Robuchon à Monaco, et chez Stephane Derbord, à Dijon. De ces trois-là, il a retenu le respect des produits, des cuissons, des quantités, bla-blabla… Mais, surtout, ce jeune chef va à l’essentiel en vous offrant dans l’assiette des saveurs et des goûts inédits. Il sait travailler et le prouve, en proposant le midi une formule épatante. À prix doux. Et le prix, aujourd’hui, c’est un critère ess…, oui, surtout quand c’est aussi bon.
L’Essentiel
Des éloges pour les Loges, facile. Quoique… Si on a attendu trois mois pour parler de cette nouvelle brasserie « bernardinesque » (traduisons pour les Bisontins : brasserie dont les murs appartiennent à Philippe Bernard, le plus gros brasseur d’argent de la ville !), c’est pour une raison simple : il fallait laisser le temps à la famille Lesueur de prendre ses marques, à tous les sens du terme, à commencer par celle des frites, changées depuis (ouf !). Aujourd’hui, Les Loges se sont inscrits dans le décor du Théâtre, on y va pour le plat du jour, en attendant l’arrivée des choucroutes, des huîtres, du pot-au-feu, des bières brunes ou rousses ou rouges, voire même des vins d’Alsace annoncés avec les premiers frimas. On s’est régalé avec la joue de bœuf, en attendant. Vrai service de brasserie, avec la répartie qui va avec. Terrasse chauffée.
Akatsuki Faut d’abord trouver la rue, puis le resto, et après, une place, au bar ou en salle, selon l’heure et l’envie. Chloé (Tianjiao, en VO) et Pascal ont bien fait de quitter Besançon pour offrire aux Dijonnais, entre Derbord et le Frac, une adresse fun et savoureuse à la fois où aller jouer des baguettes. Plat du jour ou bento, le midi. Le soir, changement d’ambiance. Glissez-vous au bar pour voir le couple travailler des tapas à la japonaise : beignets au poulet, riz au thé vert avec dorade, etc… Pas de bruit, pas d’odeurs, que du bonheur ! Si vous craquez, car c’est trop bon, montrez du doigt sur l’ardoise. Izakaya, un mot à retenir. Comme Akatsuki, qui veut dire l’aube. Pas forcément l’heure où vous rentrerez vous coucher, même si l’on joue ici les après-spectacles. L’aube d’un jour nouveau, pour la restauration dijonnaise comme pour ce couple.
62
L’Arôme
La Brasserie des Loges
12 rue Audra, à Dijon. Du mardi au samedi, midi & soir. Tél : 03-80-30-14-52. Formule le midi16 (21 avec dessert). Menu 39 .
8 rue Coupée de Longvic, à Dijon. Tél : 03-80-79-46-87. Fermé sam midi et dim midi. Ouv ven-sam jusqu’à 23h30. Menu le midi entrée-plat 14,50 . Bento 20 . Tapas 4-8 . www.restaurant-akatsuki.fr
La Brasserie des Loges
8, place du Théâtre, à Dijon. Tél : 09-81-99-68-04. Tlj sf dim, matin, midi et soir. Formules 10,90-16,9 www.labrasseriedesloges.fr
L’Arôme
Akatsuki
Le sourire de Valentine va réchauffer le haut de la rue Jean-Jacques Rousseau, qui n’en revient pas d’avoir désormais un autre bon chef à se mettre sous la dent, entre La Bourgogne et Les Cariatides. Un sourire que vous avez connu quand elle travaillait au DZ’envies. Avec son amoureux, Sylvain Gauthey, un trentenaire timide que l’on voyait parfois au passe quand David Zuddas n’était pas là (il fut son second durant 9 années, après avoir été à ses côtés à La Charme). Envie de voler de ses propres aîles ? Le voilà aujourd’hui tout seul dans une cuisine de poche, où il réalise des prodiges, jouant à sa façon des textures, des mélanges sucrés-salés pour réinventer des plats qu’il aime. Il propose même un menu terroir parfait, qui donne envie de jouer les touristes. L’adresse : celles des anciens « Enfants terribles », dont l’Arôme a conservé une partie de la déco. Faut un début à tout.
2 et 6 rue Jean-Jacques Rousseau, à Dijon. Tél : 03-80-31-12-46. Fermé le mardi tte la journée et le mercredi midi. Formule le midi 16-20 (sf dim); le soir 29-34 . Sinon superbe menu terroir 23-26 .
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Des tables qui créent
l’événement Trois tables excellentes, tenues par des couples venus d’horizons très différents, on peut le dire. Trois créations, à des emplacements pas gagnés d’avance, mais on ne parle plus que de ces trois-là, à Dijon. On aurait pu ajouter, en quatrième place, Le Coq en Pâte, à Ahuy, une création de l’impayable James Diolot, pour être plus dans le thème du moment. Un mâle, un vrai. On vous en reparlera en décembre. Dans ce numéro, on a préféré vous signaler une nouvelle brasserie qui a pris ses marques et sa place, devant le théâtre.
L’Essentiel Ce fut d’abord une adresse cachée (par un échafaudage, en plus) qu’on se refilait entre amis. Accueil pro, chaleureux, même en plein service. Déco colorée, dans les tons actuels. On vous aurait dit blanc et noir, vous y seriez allé quand même. Derrière la vitre des cuisines, seul le chef manque de couleurs. Entre cette création et une paternité récente, il n’a pas eu de temps pour lui. Richard Bernigaud est passé dans les cuisines de Savoy à Paris et Robuchon à Monaco, et chez Stephane Derbord, à Dijon. De ces trois-là, il a retenu le respect des produits, des cuissons, des quantités, bla-blabla… Mais, surtout, ce jeune chef va à l’essentiel en vous offrant dans l’assiette des saveurs et des goûts inédits. Il sait travailler et le prouve, en proposant le midi une formule épatante. À prix doux. Et le prix, aujourd’hui, c’est un critère ess…, oui, surtout quand c’est aussi bon.
L’Essentiel
Des éloges pour les Loges, facile. Quoique… Si on a attendu trois mois pour parler de cette nouvelle brasserie « bernardinesque » (traduisons pour les Bisontins : brasserie dont les murs appartiennent à Philippe Bernard, le plus gros brasseur d’argent de la ville !), c’est pour une raison simple : il fallait laisser le temps à la famille Lesueur de prendre ses marques, à tous les sens du terme, à commencer par celle des frites, changées depuis (ouf !). Aujourd’hui, Les Loges se sont inscrits dans le décor du Théâtre, on y va pour le plat du jour, en attendant l’arrivée des choucroutes, des huîtres, du pot-au-feu, des bières brunes ou rousses ou rouges, voire même des vins d’Alsace annoncés avec les premiers frimas. On s’est régalé avec la joue de bœuf, en attendant. Vrai service de brasserie, avec la répartie qui va avec. Terrasse chauffée.
Akatsuki Faut d’abord trouver la rue, puis le resto, et après, une place, au bar ou en salle, selon l’heure et l’envie. Chloé (Tianjiao, en VO) et Pascal ont bien fait de quitter Besançon pour offrire aux Dijonnais, entre Derbord et le Frac, une adresse fun et savoureuse à la fois où aller jouer des baguettes. Plat du jour ou bento, le midi. Le soir, changement d’ambiance. Glissez-vous au bar pour voir le couple travailler des tapas à la japonaise : beignets au poulet, riz au thé vert avec dorade, etc… Pas de bruit, pas d’odeurs, que du bonheur ! Si vous craquez, car c’est trop bon, montrez du doigt sur l’ardoise. Izakaya, un mot à retenir. Comme Akatsuki, qui veut dire l’aube. Pas forcément l’heure où vous rentrerez vous coucher, même si l’on joue ici les après-spectacles. L’aube d’un jour nouveau, pour la restauration dijonnaise comme pour ce couple.
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L’Arôme
La Brasserie des Loges
12 rue Audra, à Dijon. Du mardi au samedi, midi & soir. Tél : 03-80-30-14-52. Formule le midi16 (21 avec dessert). Menu 39 .
8 rue Coupée de Longvic, à Dijon. Tél : 03-80-79-46-87. Fermé sam midi et dim midi. Ouv ven-sam jusqu’à 23h30. Menu le midi entrée-plat 14,50 . Bento 20 . Tapas 4-8 . www.restaurant-akatsuki.fr
La Brasserie des Loges
8, place du Théâtre, à Dijon. Tél : 09-81-99-68-04. Tlj sf dim, matin, midi et soir. Formules 10,90-16,9 www.labrasseriedesloges.fr
L’Arôme
Akatsuki
Le sourire de Valentine va réchauffer le haut de la rue Jean-Jacques Rousseau, qui n’en revient pas d’avoir désormais un autre bon chef à se mettre sous la dent, entre La Bourgogne et Les Cariatides. Un sourire que vous avez connu quand elle travaillait au DZ’envies. Avec son amoureux, Sylvain Gauthey, un trentenaire timide que l’on voyait parfois au passe quand David Zuddas n’était pas là (il fut son second durant 9 années, après avoir été à ses côtés à La Charme). Envie de voler de ses propres aîles ? Le voilà aujourd’hui tout seul dans une cuisine de poche, où il réalise des prodiges, jouant à sa façon des textures, des mélanges sucrés-salés pour réinventer des plats qu’il aime. Il propose même un menu terroir parfait, qui donne envie de jouer les touristes. L’adresse : celles des anciens « Enfants terribles », dont l’Arôme a conservé une partie de la déco. Faut un début à tout.
2 et 6 rue Jean-Jacques Rousseau, à Dijon. Tél : 03-80-31-12-46. Fermé le mardi tte la journée et le mercredi midi. Formule le midi 16-20 (sf dim); le soir 29-34 . Sinon superbe menu terroir 23-26 .
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Les Temps Modernes, un pari impossible gagné par toute une équipe : de gauche à droite, Alain, Paul Emile, Séverine, «Mimi», Karine, Valentin, Fred, et le chef Laurent Klisz.
UN AN APRÈS ! Avant l’ouverture du « Temps des Ducs » à Dijon, en décembre, petit détour par Genlis pour redécouvrir le seul restaurant de Bourgogne où l’indus et l’artisanal sont au service des hommes de goût ! Genlis, autrefois ville-étape entre Dijon et Besançon, avait besoin de se refaire une santé et une image. En l’espace d’un an, des milliers d’amoureux de la vie ont découvert ce lieu étonnant, hommage aux Temps Modernes de Chaplin et à la fascination qu’a toujours eue son propriétaire pour cet aspect du monde industriel. Jean-Bernard et Séverine Jacques se sont fait plaisir (un sacré pari quand même) en ouvrant ce restaurant où personne ne s’étonne plus déjà de voir un train électrique fonctionner, dans l’entrée, ou une moto Terrot en état de marche accrochée au plafond. Et en demandant à Laurent Klisz, un des meilleurs chefs que l’on connaisse, de venir travailler dans la cuisine. Du 100 % maison garanti, avec une carte qui nous fait toujours autant saliver, saison après saison. Profitez des derniers beaux jours, allez découvrir les dernières créations d’un chef discret qui ne cesse de cogiter, entre deux footings (on rigolait, mais il a fondu, le nounours !). Et laissez à Fred, le sommelier, le soin de dégoter le petit vin qui va bien pour chasser les nuages.
2 rue Jean-Jaurès, 21110 Genlis.
03 80 55 31 77 Ouv mar-sam midi & soir et (OUI !!!) dim midi. Tous les jours, au déjeuner, menu du marché à 16,20 € (18,50 € la formule complète). Menus à 26 et 32 €, dont vous nous donnerez des nouvelles. Menu-dégustation à 52 €. ©Thomas Hazebrouck. FocaleInfo
Les Temps Modernes, un pari impossible gagné par toute une équipe : de gauche à droite, Alain, Paul Emile, Séverine, «Mimi», Karine, Valentin, Fred, et le chef Laurent Klisz.
UN AN APRÈS ! Avant l’ouverture du « Temps des Ducs » à Dijon, en décembre, petit détour par Genlis pour redécouvrir le seul restaurant de Bourgogne où l’indus et l’artisanal sont au service des hommes de goût ! Genlis, autrefois ville-étape entre Dijon et Besançon, avait besoin de se refaire une santé et une image. En l’espace d’un an, des milliers d’amoureux de la vie ont découvert ce lieu étonnant, hommage aux Temps Modernes de Chaplin et à la fascination qu’a toujours eue son propriétaire pour cet aspect du monde industriel. Jean-Bernard et Séverine Jacques se sont fait plaisir (un sacré pari quand même) en ouvrant ce restaurant où personne ne s’étonne plus déjà de voir un train électrique fonctionner, dans l’entrée, ou une moto Terrot en état de marche accrochée au plafond. Et en demandant à Laurent Klisz, un des meilleurs chefs que l’on connaisse, de venir travailler dans la cuisine. Du 100 % maison garanti, avec une carte qui nous fait toujours autant saliver, saison après saison. Profitez des derniers beaux jours, allez découvrir les dernières créations d’un chef discret qui ne cesse de cogiter, entre deux footings (on rigolait, mais il a fondu, le nounours !). Et laissez à Fred, le sommelier, le soin de dégoter le petit vin qui va bien pour chasser les nuages.
2 rue Jean-Jaurès, 21110 Genlis.
03 80 55 31 77 Ouv mar-sam midi & soir et (OUI !!!) dim midi. Tous les jours, au déjeuner, menu du marché à 16,20 € (18,50 € la formule complète). Menus à 26 et 32 €, dont vous nous donnerez des nouvelles. Menu-dégustation à 52 €. ©Thomas Hazebrouck. FocaleInfo
Thierry Caens n’enfilera pas, finalement, le costume sur mesure qu’il s’était fait confectionner pour interpréter le rôle de Goering dans Arturo Ui. Pour les fans, on a une série de photos de Thierry en short tyrolien à vendre. Un collector.
Culture+ Thierry Caens et son piston magique Entre une tournée théâtrale, un enregistrement en Normandie où il en profite pour suivre un régime crème et beurre et des virées au bout du monde pour « trompetter » à tous vents, on ne le voit pas beaucoup à Dijon, Thierry. Et pourtant, quand il est là, on ne voit que lui. Thierry Caens achève l’année 2016 « sur son 31 » ! 31 ans qu’il fait souffler à sa façon un air de liberté sur la cité des Ducs. Mais avant d’être professeur au Conservatoire et ambassadeur culturel de la ville de Dijon (les dîners de l’ambassadeur sont célèbres !), il avait déjà un passé solide dans la fosse d’orchestre du Grand Théâtre, où il a commencé à jouer aux côtés de son père, à 14 ans. Une fosse devant laquelle on l’a vu rêver, lors de la soirée de rentrée des « 26 000 couverts », qui se sont amusés à pasticher les opérettes qu’il entendait autrefois répéter sur le plateau. Les 26 000, c’est à eux qu’on devrait le confier, le théâtre. Comme il y pleut, désormais, ils se croiraient encore à la rue. Dommage qu’ils aient déjà un trompettiste, ils auraient pu accueillir Thierry sur scène. À 58 ans, ce grand gamin aurait dû faire son grand retour, ici, non pas dans la fosse, cette fois, mais sur le plateau, dans le rôle d’un Goering d’opérette revu et mis en scène par Pitoiset. Pour des raisons de timing, il a dû renoncer, au dernier moment. Dommage pour nous, qui avions réussi à lui faire endosser en avant première la tenue du rôle !
L’important dans la vie, c’est l’piston !
© Alex Doré
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Thierry s’était fait confectionner en Bavière un amour de costume tyrolien pour jouer - aux côtés de Philippe Torreton et d’une partie de l’équipe que vous avez pu applaudir dans « Cyrano de Bergerac » - la pièce de Brecht : « La Résistible Ascension d'Arturo Ui ». Une pièce que vous découvrirez cet hiver, ici-même (du 31 janvier au 4 février ; plus d’infos sur le site tdb-cdn.com) dans la mise en scène de Dominique Pitoiset. Un autre Dijonnais célèbre qu’on devrait retrouver prochainement
en résidence en Bourgogne, où son irrésistible ascension a commencé, il y a plus d’un quart de siècle maintenant. J’essaierai juste, cette fois, de ne pas être coincé derrière le fauteuil de notre Gargantua local, pour pouvoir profiter de la scène. Comme il y avait trop de monde à la première des 26 000 couverts, je n’ai même pas eu le temps de lui parler de l’avenir de ce théâtre que j’ai connu à la même époque que lui, mais côté public. Parmi les fantômes qui hantent notre vieux théâtre, on aurait pu évoquer celui d’un certain Bourvil, venu ici aux côtés d’Annie Cordy. Un copain du père de Thierry à qui son fils pense à chaque fois qu’il entend « C’est l’piston » une chanson immortelle créée par lui en 1947 : « qu’est ce qui m’a rendu toujours optimiste ? C’est l’piston ! »
Une fin d’année bien remplie pour Thierry C On aimerait bien que ce passionné de cirque reprenne un jour à Dijon le spectacle « Le piston magique » qu’un autre musicien dijonnais a créé il y a quelques années de cela : Jean-Marie Sénia, que vous devriez retrouver à ses côtés salle Devosge, le 8 novembre, à 20 h, pour une grande soirée « TC fait son cinéma ». Ses élèves du GECCD (Grand ensemble de cuivres du conservatoire de Dijon !) seront de la fête. On retrouvera Thierry pour un concert de Noëls populaires le vendredi 16 décembre à 20h, à la cathédrale SaintBénigne qui devrait rassurer tous ceux qui se plaignent de ne plus entendre des chants qui ont bercer leur jeunesse. Et pour glisser dans la hotte, plusieurs CD dont les deux derniers : « Feel so good » et « Récréation », un albumplaisir, précise cet « artiste libre » qui n’en a jamais fait qu’à sa tête, composé de thèmes célèbres de toutes les époques. Alors, heureux ? Une question à ne pas poser. La réponse, il la pique à Woody Allen, autre joueur de jazz célèbre : « pessimiste en pensée, optimiste en action ». Du coup, je n’ose pas lui demander de quel signe il est, il me répondrait façon Pierre Dac ! ■ GB Pour en savoir plus : thierrycaens.com
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Thierry Caens n’enfilera pas, finalement, le costume sur mesure qu’il s’était fait confectionner pour interpréter le rôle de Goering dans Arturo Ui. Pour les fans, on a une série de photos de Thierry en short tyrolien à vendre. Un collector.
Culture+ Thierry Caens et son piston magique Entre une tournée théâtrale, un enregistrement en Normandie où il en profite pour suivre un régime crème et beurre et des virées au bout du monde pour « trompetter » à tous vents, on ne le voit pas beaucoup à Dijon, Thierry. Et pourtant, quand il est là, on ne voit que lui. Thierry Caens achève l’année 2016 « sur son 31 » ! 31 ans qu’il fait souffler à sa façon un air de liberté sur la cité des Ducs. Mais avant d’être professeur au Conservatoire et ambassadeur culturel de la ville de Dijon (les dîners de l’ambassadeur sont célèbres !), il avait déjà un passé solide dans la fosse d’orchestre du Grand Théâtre, où il a commencé à jouer aux côtés de son père, à 14 ans. Une fosse devant laquelle on l’a vu rêver, lors de la soirée de rentrée des « 26 000 couverts », qui se sont amusés à pasticher les opérettes qu’il entendait autrefois répéter sur le plateau. Les 26 000, c’est à eux qu’on devrait le confier, le théâtre. Comme il y pleut, désormais, ils se croiraient encore à la rue. Dommage qu’ils aient déjà un trompettiste, ils auraient pu accueillir Thierry sur scène. À 58 ans, ce grand gamin aurait dû faire son grand retour, ici, non pas dans la fosse, cette fois, mais sur le plateau, dans le rôle d’un Goering d’opérette revu et mis en scène par Pitoiset. Pour des raisons de timing, il a dû renoncer, au dernier moment. Dommage pour nous, qui avions réussi à lui faire endosser en avant première la tenue du rôle !
L’important dans la vie, c’est l’piston !
© Alex Doré
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Thierry s’était fait confectionner en Bavière un amour de costume tyrolien pour jouer - aux côtés de Philippe Torreton et d’une partie de l’équipe que vous avez pu applaudir dans « Cyrano de Bergerac » - la pièce de Brecht : « La Résistible Ascension d'Arturo Ui ». Une pièce que vous découvrirez cet hiver, ici-même (du 31 janvier au 4 février ; plus d’infos sur le site tdb-cdn.com) dans la mise en scène de Dominique Pitoiset. Un autre Dijonnais célèbre qu’on devrait retrouver prochainement
en résidence en Bourgogne, où son irrésistible ascension a commencé, il y a plus d’un quart de siècle maintenant. J’essaierai juste, cette fois, de ne pas être coincé derrière le fauteuil de notre Gargantua local, pour pouvoir profiter de la scène. Comme il y avait trop de monde à la première des 26 000 couverts, je n’ai même pas eu le temps de lui parler de l’avenir de ce théâtre que j’ai connu à la même époque que lui, mais côté public. Parmi les fantômes qui hantent notre vieux théâtre, on aurait pu évoquer celui d’un certain Bourvil, venu ici aux côtés d’Annie Cordy. Un copain du père de Thierry à qui son fils pense à chaque fois qu’il entend « C’est l’piston » une chanson immortelle créée par lui en 1947 : « qu’est ce qui m’a rendu toujours optimiste ? C’est l’piston ! »
Une fin d’année bien remplie pour Thierry C On aimerait bien que ce passionné de cirque reprenne un jour à Dijon le spectacle « Le piston magique » qu’un autre musicien dijonnais a créé il y a quelques années de cela : Jean-Marie Sénia, que vous devriez retrouver à ses côtés salle Devosge, le 8 novembre, à 20 h, pour une grande soirée « TC fait son cinéma ». Ses élèves du GECCD (Grand ensemble de cuivres du conservatoire de Dijon !) seront de la fête. On retrouvera Thierry pour un concert de Noëls populaires le vendredi 16 décembre à 20h, à la cathédrale SaintBénigne qui devrait rassurer tous ceux qui se plaignent de ne plus entendre des chants qui ont bercer leur jeunesse. Et pour glisser dans la hotte, plusieurs CD dont les deux derniers : « Feel so good » et « Récréation », un albumplaisir, précise cet « artiste libre » qui n’en a jamais fait qu’à sa tête, composé de thèmes célèbres de toutes les époques. Alors, heureux ? Une question à ne pas poser. La réponse, il la pique à Woody Allen, autre joueur de jazz célèbre : « pessimiste en pensée, optimiste en action ». Du coup, je n’ose pas lui demander de quel signe il est, il me répondrait façon Pierre Dac ! ■ GB Pour en savoir plus : thierrycaens.com
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Culture + - Opéra de Dijon
Laurent Joyeux Un directeur plus rock’n'roll à la tête de l’Opéra de Dijon Il aura fallu dix ans pour faire du jeune Docteur Jekyll trentenaire, appelé au chevet d’un Duo dijon malade, un Mister Hyde plus serein et rock’n'roll à la fois… Même si Laurent Joyeux se transforme encore les soirs de première en directeur d’opéra en costume ! Retour sur l’itinéraire d’un homme gonflé qui a entrepris de dépoussiérer un genre et un répertoire auquel on a tendance à s’accrocher, en province, par peur de l’inconnu.
Le choc : voir coup sur coup Orfeo de Monteverdi dans la version rock’n roll donnée à l’Opéra de Dijon et une retransmission de La Traviata de Verdi à la télé, avec des chanteurs figés dans des postures impossibles ! Ceux qui s’attendaient à voir des nymphes, des bergers roucouler devant une Euridice aux allures de Castafiore (l’œuvre a 400 ans !) eurent droit, début octobre, pour l’ouverture de la saison, à un Orphée chanteur de rock sexy entouré d’une troupe sachant tout à la fois chanter, bouger, exprimer des émotions, remplir l’espace, vocalement et physiquement, au risque d’en faire trop. Mais personne n’a regardé sa montre ni même les « flash-infos » qui défilaient pour raconter la vraie descente aux enfers d’un couple improbable. À une époque pas si lointaine, rappelez-vous, certains metteurs en scène se sont amusés à donner de l’opérette et de l’opéra-comique une vision baroque, au sens large du terme, même à Dijon ! Mais les temps ont changé, les hommes aussi. Et c’est l’opéra baroque qui a permis d’offrir au large public une vision et une audition rafraîchissantes du lyrique.
S’adapter au public de quarantenaires de la grande région
Le public de l’Opéra de Dijon s’est diversifié, rajeuni, si l’on veut, mais c’est ce qu’on a toujours entendu ici, depuis quelques décennies. Le problème n’est pas de mettre des jeunes au fond de la salle pour qu’ils secouent la léthargie des anciens, mais de les fidéliser une fois qu’ils auront à payer plus cher. Le problème, surtout, c’est qu’aujourd’hui, plus personne, dans la génération des 30-40 ans, ne peut vraiment comprendre l’univers, la musique d’un Offenbach ou d’un Lehar, et qu’il va falloir trouver aussi les metteurs en scène capables de décrypter Verdi et Puccini. Faire ressortir la modernité d’un livret, d’une musique d’un Nabucco, ce n’est pas facile. Pas impossible non plus, on le verra au cours de la saison 18-19. Pour y arriver, Laurent Joyeux a su s’entourer d’une véritable équipe. Le garçon solitaire et un peu « tête à claques » du départ a mûri. Il en a pris des claques, justement, en voulant réformer les chœurs, l’orchestre, persuadé qu’il était le mal aimé d’une ville qui en voulait au « ch’ti » musicien débarqué de Lille pour en finir avec l’opéra. 68
Laurent Joyeux © Gilles Abegg Opéra de Dijon
Demandez le programme des mois à venir à l’Opéra
Never say « Nevers » again !
Combien savaient que l’homme sûr de lui, protégé selon certains par ses relations au plus haut sommet de l’Etat, était un garçon quasi timide ayant vécu 18 ans à Nevers (rien que pour ça, respect !) ? Et à propos… Nevers, Auxerre, Besançon, Mâcon ou Chalon sont des villes d’où on se déplace désormais entre amis et en voiture pour venir à Dijon s’offrir un break lyrique. En attendant l’amélioration des transports publics, une seule maxime : « si tu ne vas pas à Lagardère », comme on dit à Nevers, Lagardère ira à toi. D’autres idées fausses ? La danse, dont on pensait que Laurent Joyeux n’était pas fan, revient en force (de grands noms trois fois par an). Le Théâtre ? Les grandes tournées ? Le plateau de l’Auditorium, que certains espéraient partager, est déjà occupé 304 jours par an. On y fait même des repas entre amis chics du lyrique, ce qui ne veut pas dire que rien n’a été fait côté bar pour détendre l’atmosphère à l’entracte. On n’en est pas encore au food truck devant la porte, tout simplement parce que la sortie côté pelouse, au rez-de-chaussée, n’est toujours pas ouverte. Comme la salle de répétion.
Retransmissions en direct
Pour ne faire de la peine à personne, on ne parlera pas du Grand Théâtre, qui devrait revivre avec la réouverture du musée, son frère de misère, à l’horizon 2020. Mais la volonté d’augmenter les productions d’opéra est une bonne nouvelle, plutôt rassurant même s’il va falloir trouver une diffusion plus large. Et notre rêve de voir des retransmissions à l’extérieur pourrait se réaliser. Une retransmission de la Flûte Enchantée sur la place de la Lib, si le temps le permet, aurait d’autant plus de gueule dans la version postatomique qui nous attend, les sectes remplaçant les éternels francs-maçons qui pourront quitter leurs appartements voisins pour profiter du spectacle, sourire aux lèvres. Mozart à la place de Thiéfaine, c’est audacieux non ? Si Laurent Joyeux veut continuer de prendre des risques pareils, on vote pour (un vote utile, en ces temps de grande incertitude). Surtout s’il y a des saucisses grillées et de la bière à la terrasse de la future brasserie des Ducs, déjà prête à l’accompagner dans l’aventure. ■ GB
Informations et réservations : 03 80 48 82 82 - www.opera-dijon.fr
La Création – Haydn Die Schöpfung
Dim. 6 novembre à 15h - Musique Ce sublime oratorio, dont les valeurs humanistes et universelles font plus que jamais écho dans le monde d’aujourd’hui, raconte les premiers instants du monde, du chaos à la création d’Adam et Eve, avec une vision profane imaginée par Haydn, tout comme Mozart l’avait fait à la même époque dans La Flûte enchantée.
Kronos Quartet
Mercredi 9 novembre à 20h - Musique C’est après une audition du fondamental Black Angels de George Crumb que le violoniste David Harrington décide de fonder cet ensemble, le Kronos Quartet, avec une ambition : défendre, promouvoir et susciter la création musicale contemporaine sous toutes ses formes. Enfant de la ContreCulture américaine, David Harrington n’a eu de cesse de faire se croiser les différents courants artistiques, de la pop des Who aux minimalistes américains !
Ballet du Grand Théâtre de Genève
Tristan & Isolde | Salue pour moi le Monde ! Ven. 18 et Sam. 19 novembre 20h - Danse Si l’histoire d’amour de Tristan & Isolde inspira le compositeur allemand Richard Wagner au point d’en créer un opéra magistral en 1865, le monde de la danse fut davantage timide et ne l’adapta que très peu sur scène. Le style de Joëlle Bouvier, chorégraphe, s’adapte parfaitement à cette histoire d’amour intemporelle : « languir et mourir, mais non mourir de languir. » Joëlle Bouvier.
Thomas Enhco & Co – Duo & Trio Jazz
Sam. 26 novembre 20h - Musique C’est un concert inédit que vous propose Thomas Enhco, à l’image de sa formation musicale, avec en face A des classiques revisités et en face B du jazz qui fera swinguer la salle de l’Auditorium.
Charpentier | Rameau
Magdalena Kožená | Emmanuelle Haïm Dim. 4 décembre à 15h - Opéra en concert Emmanuelle Haïm & le Concert d’Astrée vous enchanteront à nouveau dans ce programme où Magdalena Kožená incarnera les grandes héroïnes baroques françaises.
London Symphony Orchestra
John Adams Ven. 9 décembre à 20h – Musique Découvrez sur la scène de l’Opéra de Dijon, John Adams. À la fois, compositeur et chef d’orchestre, sa musique influencée par le jazz & le rock permet au public de découvrir et d’apprécier la musique contemporaine d’une tout autre manière ! A la tête du London Symphony Orchestra, entrez dans l’univers engagé de John Adams.
Oratorio de Noël
Freiburger Barockorchester Lun. 19 décembre à 20h - Musique L’un des meilleurs chœurs au monde, le RIAS Kammerchor, et les grands spécialistes de la musique baroque que sont les musiciens du Freiburger Barockorchester vous offrent un vrai cadeau de Noël avant l’heure. 69
Culture + - Opéra de Dijon
Laurent Joyeux Un directeur plus rock’n'roll à la tête de l’Opéra de Dijon Il aura fallu dix ans pour faire du jeune Docteur Jekyll trentenaire, appelé au chevet d’un Duo dijon malade, un Mister Hyde plus serein et rock’n'roll à la fois… Même si Laurent Joyeux se transforme encore les soirs de première en directeur d’opéra en costume ! Retour sur l’itinéraire d’un homme gonflé qui a entrepris de dépoussiérer un genre et un répertoire auquel on a tendance à s’accrocher, en province, par peur de l’inconnu.
Le choc : voir coup sur coup Orfeo de Monteverdi dans la version rock’n roll donnée à l’Opéra de Dijon et une retransmission de La Traviata de Verdi à la télé, avec des chanteurs figés dans des postures impossibles ! Ceux qui s’attendaient à voir des nymphes, des bergers roucouler devant une Euridice aux allures de Castafiore (l’œuvre a 400 ans !) eurent droit, début octobre, pour l’ouverture de la saison, à un Orphée chanteur de rock sexy entouré d’une troupe sachant tout à la fois chanter, bouger, exprimer des émotions, remplir l’espace, vocalement et physiquement, au risque d’en faire trop. Mais personne n’a regardé sa montre ni même les « flash-infos » qui défilaient pour raconter la vraie descente aux enfers d’un couple improbable. À une époque pas si lointaine, rappelez-vous, certains metteurs en scène se sont amusés à donner de l’opérette et de l’opéra-comique une vision baroque, au sens large du terme, même à Dijon ! Mais les temps ont changé, les hommes aussi. Et c’est l’opéra baroque qui a permis d’offrir au large public une vision et une audition rafraîchissantes du lyrique.
S’adapter au public de quarantenaires de la grande région
Le public de l’Opéra de Dijon s’est diversifié, rajeuni, si l’on veut, mais c’est ce qu’on a toujours entendu ici, depuis quelques décennies. Le problème n’est pas de mettre des jeunes au fond de la salle pour qu’ils secouent la léthargie des anciens, mais de les fidéliser une fois qu’ils auront à payer plus cher. Le problème, surtout, c’est qu’aujourd’hui, plus personne, dans la génération des 30-40 ans, ne peut vraiment comprendre l’univers, la musique d’un Offenbach ou d’un Lehar, et qu’il va falloir trouver aussi les metteurs en scène capables de décrypter Verdi et Puccini. Faire ressortir la modernité d’un livret, d’une musique d’un Nabucco, ce n’est pas facile. Pas impossible non plus, on le verra au cours de la saison 18-19. Pour y arriver, Laurent Joyeux a su s’entourer d’une véritable équipe. Le garçon solitaire et un peu « tête à claques » du départ a mûri. Il en a pris des claques, justement, en voulant réformer les chœurs, l’orchestre, persuadé qu’il était le mal aimé d’une ville qui en voulait au « ch’ti » musicien débarqué de Lille pour en finir avec l’opéra. 68
Laurent Joyeux © Gilles Abegg Opéra de Dijon
Demandez le programme des mois à venir à l’Opéra
Never say « Nevers » again !
Combien savaient que l’homme sûr de lui, protégé selon certains par ses relations au plus haut sommet de l’Etat, était un garçon quasi timide ayant vécu 18 ans à Nevers (rien que pour ça, respect !) ? Et à propos… Nevers, Auxerre, Besançon, Mâcon ou Chalon sont des villes d’où on se déplace désormais entre amis et en voiture pour venir à Dijon s’offrir un break lyrique. En attendant l’amélioration des transports publics, une seule maxime : « si tu ne vas pas à Lagardère », comme on dit à Nevers, Lagardère ira à toi. D’autres idées fausses ? La danse, dont on pensait que Laurent Joyeux n’était pas fan, revient en force (de grands noms trois fois par an). Le Théâtre ? Les grandes tournées ? Le plateau de l’Auditorium, que certains espéraient partager, est déjà occupé 304 jours par an. On y fait même des repas entre amis chics du lyrique, ce qui ne veut pas dire que rien n’a été fait côté bar pour détendre l’atmosphère à l’entracte. On n’en est pas encore au food truck devant la porte, tout simplement parce que la sortie côté pelouse, au rez-de-chaussée, n’est toujours pas ouverte. Comme la salle de répétion.
Retransmissions en direct
Pour ne faire de la peine à personne, on ne parlera pas du Grand Théâtre, qui devrait revivre avec la réouverture du musée, son frère de misère, à l’horizon 2020. Mais la volonté d’augmenter les productions d’opéra est une bonne nouvelle, plutôt rassurant même s’il va falloir trouver une diffusion plus large. Et notre rêve de voir des retransmissions à l’extérieur pourrait se réaliser. Une retransmission de la Flûte Enchantée sur la place de la Lib, si le temps le permet, aurait d’autant plus de gueule dans la version postatomique qui nous attend, les sectes remplaçant les éternels francs-maçons qui pourront quitter leurs appartements voisins pour profiter du spectacle, sourire aux lèvres. Mozart à la place de Thiéfaine, c’est audacieux non ? Si Laurent Joyeux veut continuer de prendre des risques pareils, on vote pour (un vote utile, en ces temps de grande incertitude). Surtout s’il y a des saucisses grillées et de la bière à la terrasse de la future brasserie des Ducs, déjà prête à l’accompagner dans l’aventure. ■ GB
Informations et réservations : 03 80 48 82 82 - www.opera-dijon.fr
La Création – Haydn Die Schöpfung
Dim. 6 novembre à 15h - Musique Ce sublime oratorio, dont les valeurs humanistes et universelles font plus que jamais écho dans le monde d’aujourd’hui, raconte les premiers instants du monde, du chaos à la création d’Adam et Eve, avec une vision profane imaginée par Haydn, tout comme Mozart l’avait fait à la même époque dans La Flûte enchantée.
Kronos Quartet
Mercredi 9 novembre à 20h - Musique C’est après une audition du fondamental Black Angels de George Crumb que le violoniste David Harrington décide de fonder cet ensemble, le Kronos Quartet, avec une ambition : défendre, promouvoir et susciter la création musicale contemporaine sous toutes ses formes. Enfant de la ContreCulture américaine, David Harrington n’a eu de cesse de faire se croiser les différents courants artistiques, de la pop des Who aux minimalistes américains !
Ballet du Grand Théâtre de Genève
Tristan & Isolde | Salue pour moi le Monde ! Ven. 18 et Sam. 19 novembre 20h - Danse Si l’histoire d’amour de Tristan & Isolde inspira le compositeur allemand Richard Wagner au point d’en créer un opéra magistral en 1865, le monde de la danse fut davantage timide et ne l’adapta que très peu sur scène. Le style de Joëlle Bouvier, chorégraphe, s’adapte parfaitement à cette histoire d’amour intemporelle : « languir et mourir, mais non mourir de languir. » Joëlle Bouvier.
Thomas Enhco & Co – Duo & Trio Jazz
Sam. 26 novembre 20h - Musique C’est un concert inédit que vous propose Thomas Enhco, à l’image de sa formation musicale, avec en face A des classiques revisités et en face B du jazz qui fera swinguer la salle de l’Auditorium.
Charpentier | Rameau
Magdalena Kožená | Emmanuelle Haïm Dim. 4 décembre à 15h - Opéra en concert Emmanuelle Haïm & le Concert d’Astrée vous enchanteront à nouveau dans ce programme où Magdalena Kožená incarnera les grandes héroïnes baroques françaises.
London Symphony Orchestra
John Adams Ven. 9 décembre à 20h – Musique Découvrez sur la scène de l’Opéra de Dijon, John Adams. À la fois, compositeur et chef d’orchestre, sa musique influencée par le jazz & le rock permet au public de découvrir et d’apprécier la musique contemporaine d’une tout autre manière ! A la tête du London Symphony Orchestra, entrez dans l’univers engagé de John Adams.
Oratorio de Noël
Freiburger Barockorchester Lun. 19 décembre à 20h - Musique L’un des meilleurs chœurs au monde, le RIAS Kammerchor, et les grands spécialistes de la musique baroque que sont les musiciens du Freiburger Barockorchester vous offrent un vrai cadeau de Noël avant l’heure. 69
Culture + - Musées
M. Gérard © DMP Dijon / A. Oliveira
Des musées & des hommes
La mode dans le portrait
Parer et embellir le corps sont des traits constants de toute société humaine. « Source originale, source directe, les habits anciens doivent être vus » écrit l’historien Daniel Roche dans La culture des apparences. C’est ce que propose cette-exposition-dossier du musée Magnin, à Dijon, où sont rapprochés portraits peints (de la collection) et costumes, tissus, accessoires (du musée des tissus de Lyon) des XVIIIe et XIXe siècles. Voir les tissus permet d’apprécier les formes dans leur volume, la sophistication des motifs, l’agencement des plis, la place des broderies soulignant telle partie de vêtement ou le rôle décoratif des boutons. La présentation permet d’approcher ce langage des apparences dont le portrait peint, qui doit maintenir un équilibre entre intériorité et extériorité, donne rarement toute la mesure. Les accessoires participent à une gestuelle, parfois un langage (éventail), un usage qui engage le corps, accompagne son maintien et soigne son image. Certains portraits se sont attachés à le rendre, même si, en tant que représentation, ils ont aussi une dimension performative (le modèle prend la pose et dans un costume choisi) qui les éloigne en partie des usages réels. L’exposition et le Journal sont aussi l’occasion de mettre en valeur l’extraordinaire savoir-faire des fabricants et tisserands lyonnais.
En route pour de nouvelles expos ! ■ par David Liot, directeur des musées de Dijon
Organiser des expositions était jusqu’alors difficile car les espaces étaient généralement inadaptés aux musées Archéologique et Rude, trop petits au musée de la Vie bourguignonne ou récemment fermés au musée des BeauxArts pour une grande cause : son ambitieuse rénovation. La direction des musées de Dijon s’est donc mise en ordre de marche pour continuer à vous proposer une offre culturelle, dynamique et parfois surprenante… Notre terre d’accueil commune sera le musée de la Vie bourguignonne, notamment son deuxième étage où nous avons déniché près de 400m² pour les expositions temporaires, accessibles aux personnes à mobilité réduite. Ces espaces étaient dédiés aux collections permanentes et évoquaient Henri Vincenot. Dès le rez-de-chaussée du parcours, nous avons décidé de mettre à l’honneur notre célèbre et truculent Bourguignon dans une salle permanente. Je me réjouis que cet espace d’expositions temporaires, commun à tous les musées, trouve sa place dans un musée qui nous interroge avec intelligence sur l’identité sociale, économique et culturelle de notre territoire et de notre région. Nos projets en tiendront compte. Je crois beaucoup à ces expositions qui contribueront à faire connaître le site Sainte-Anne, en évolution constante, ouvert tout autant aux nouvelles rues piétonnes qu’à la future Cité de la gastronomie. Un maillon incontournable et encore oublié entre cours et jardins ! En attendant, les travaux battent leur plein… En mars, l’architecture contemporaine de Dijon sera à l’honneur grâce ce nouvel espace ! www.musees-dijon.fr
Mercure, messager et médiateur : le choix de David Liot Le musée Rude est loin d’être un lieu confidentiel ; il a attiré en 2015 près de 65 000 visiteurs qui viennent y contempler les grands hommes sculptés par notre célèbre sculpteur dijonnais. La plupart sont hypnotisés par l’immense haut-relief d’une Marseillaise hurlante et terriblement expressive : celle de l’Arc de Triomphe parisien. Ce musée résume en effet les origines chaotiques de notre République et est incontournable. Toutefois, au milieu de ces sculptures parfois austères comme le gisant du militant Cavaignac, un jeune homme ou plutôt un 70
Musée national Magnin : 4, rue des Bons-Enfants, à Dijon. 03 80 67 11 10 - www.musee-magnin.fr Ouv jusqu’à fin déc tlj sf lun, de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h.
David Liot © Alex Doré
dieu romain se détache. Cette figure masculine (1834) nous frappe par son ambivalence : gracieuse et faussement frivole, elle remet naturellement ses talonnières ailées et semble amorcer un pas de danse et s’élever. Pourtant, ce jeune homme a commis un crime : il vient de décapiter Argus, une créature aux mille yeux dont la mission était de contrôler les amours de Jupiter. Parfois dieu de la guerre et de la paix, considéré aussi comme le dieu du commerce, Mercure peut être aussi perçu comme le dieu des échanges, de la circulation des idées et le garant du plaisir. Messager et symbole de la presse qui va s’épanouir dès le XIXe siècle, il incarne la liberté et l’éloquence. C’est un médiateur. Vénérons ce beau Mercure de Rude et rappelons son temple oublié de… Mercurey. Assurément, dans un monde qui a peur de l’étranger, oublie ses valeurs humanistes et s’assèche, interrogeons-le au plus vite !
De Besançon à Dole : l’art s’exporte
On le sait : le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon possède l’une des plus riches collections publiques françaises de peintures et dessins, datant de la période de la Révolution Française à la seconde République. Les chefs-d’œuvre de David, Gérard, Gros, Delacroix, Ingres, Goya, Géricault et Courbet forment un ensemble remarquable, d’une richesse inestimable pour l’art français. On le sait également : le musée bisontin est fermé jusqu’en 2018 pour cause de travaux de rénovation. Ce que l’on sait moins, c’est que dix de ces œuvres ont pris leur quartier au musée des Beaux-Arts de Dole. Une exposition hors les murs qui offre un beau prétexte de visite à un nouveau public… Entre Besançon et Dijon ! ■ CD
De Besançon à Dole - l’art s’exporte "De David à Courbet" Goya - Cannibales © DR
« De David à Courbet », Musée des Beaux-Arts de Dole, jusqu’au 19 février. Tél : 03-84-79-25-85
Ronchamp à l’Unesco © G. Vieille, la chapelle Notre-Dame du Haut
Dix années de travail pour réussir à inscrire la Chapelle de Ronchamp sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Attirant des touristes des 5 continents, l’œuvre régionale de Le Corbusier bénéficie d’une reconnaissance amplement méritée. Le Corbusier est en effet l’un des architectes les plus marquants du XXème siècle. Il s’est d’ailleurs rarement prêté à l’exercice de l’Art sacré. La Chapelle de Ronchamp est l’une de ses exceptions. Elle est étudiée depuis des décennies dans les écoles d’architecture du monde entier. Cette inscription, un an après les Climats de Bourgogne, permet à la région de compter désormais 9 sites au patrimoine mondial de l’Unesco. ■ CD
François Rude (1784 – 1855), Eyck et Durand, Mercure rattachant sa talonnière, bronze, 1828, inv CA 1078 © Direction des musées et du patrimoine de Dijon / F.Jay
En Bref
• Mosaïques, jusqu’au 27 novembre prochain dans les musées de Beaune. Une exposition pour mieux comprendre le site culturel des Climats du vignoble de Bourgogne inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. De manière inédite, sont réunis non seulement les grandes figures de l’histoire de la Bourgogne viticole, tels les ducs de Bourgogne, les moines, les grands négociants beaunois, les chevaliers du Tastevin, mais également Claude Lelouch, La Grande Vadrouille, Vadrouille Tintin, le manga Les Gouttes de Dieu, Bernard Pivot, Pierre Poupon, Louis Pasteur… Une mosaïque de grandes personnalités, d’œuvres, d’arômes, de paysages que le monde entier nous envie. Toutes les infos sur www.beaune.fr et www.climats-bourgogne.com
La Chapelle de Ronchamp à l’Unesco : et de 9 !
Henry Darcy Gravure Train © DR
En Bref
• « Henry Darcy d’hier à aujourd’hui », Vous avez jusqu’au 4 novembre pour découvrir les transformations qui embellirent la ville de Dijon à la suite des travaux de l’ingénieur Henry Darcy. Vous saurez pourquoi et comment les réseaux d’eau et de fer ont pu être établis. La démarche scientifique d’Henry Darcy est restituée grâce à des expériences présentées au sein d’ateliers... Archives Municipales de Dijon – 17 rue de Colmar (lun-ven 14h-18h) Renseignements : 03.80.74.53.82
71
Culture + - Musées
M. Gérard © DMP Dijon / A. Oliveira
Des musées & des hommes
La mode dans le portrait
Parer et embellir le corps sont des traits constants de toute société humaine. « Source originale, source directe, les habits anciens doivent être vus » écrit l’historien Daniel Roche dans La culture des apparences. C’est ce que propose cette-exposition-dossier du musée Magnin, à Dijon, où sont rapprochés portraits peints (de la collection) et costumes, tissus, accessoires (du musée des tissus de Lyon) des XVIIIe et XIXe siècles. Voir les tissus permet d’apprécier les formes dans leur volume, la sophistication des motifs, l’agencement des plis, la place des broderies soulignant telle partie de vêtement ou le rôle décoratif des boutons. La présentation permet d’approcher ce langage des apparences dont le portrait peint, qui doit maintenir un équilibre entre intériorité et extériorité, donne rarement toute la mesure. Les accessoires participent à une gestuelle, parfois un langage (éventail), un usage qui engage le corps, accompagne son maintien et soigne son image. Certains portraits se sont attachés à le rendre, même si, en tant que représentation, ils ont aussi une dimension performative (le modèle prend la pose et dans un costume choisi) qui les éloigne en partie des usages réels. L’exposition et le Journal sont aussi l’occasion de mettre en valeur l’extraordinaire savoir-faire des fabricants et tisserands lyonnais.
En route pour de nouvelles expos ! ■ par David Liot, directeur des musées de Dijon
Organiser des expositions était jusqu’alors difficile car les espaces étaient généralement inadaptés aux musées Archéologique et Rude, trop petits au musée de la Vie bourguignonne ou récemment fermés au musée des BeauxArts pour une grande cause : son ambitieuse rénovation. La direction des musées de Dijon s’est donc mise en ordre de marche pour continuer à vous proposer une offre culturelle, dynamique et parfois surprenante… Notre terre d’accueil commune sera le musée de la Vie bourguignonne, notamment son deuxième étage où nous avons déniché près de 400m² pour les expositions temporaires, accessibles aux personnes à mobilité réduite. Ces espaces étaient dédiés aux collections permanentes et évoquaient Henri Vincenot. Dès le rez-de-chaussée du parcours, nous avons décidé de mettre à l’honneur notre célèbre et truculent Bourguignon dans une salle permanente. Je me réjouis que cet espace d’expositions temporaires, commun à tous les musées, trouve sa place dans un musée qui nous interroge avec intelligence sur l’identité sociale, économique et culturelle de notre territoire et de notre région. Nos projets en tiendront compte. Je crois beaucoup à ces expositions qui contribueront à faire connaître le site Sainte-Anne, en évolution constante, ouvert tout autant aux nouvelles rues piétonnes qu’à la future Cité de la gastronomie. Un maillon incontournable et encore oublié entre cours et jardins ! En attendant, les travaux battent leur plein… En mars, l’architecture contemporaine de Dijon sera à l’honneur grâce ce nouvel espace ! www.musees-dijon.fr
Mercure, messager et médiateur : le choix de David Liot Le musée Rude est loin d’être un lieu confidentiel ; il a attiré en 2015 près de 65 000 visiteurs qui viennent y contempler les grands hommes sculptés par notre célèbre sculpteur dijonnais. La plupart sont hypnotisés par l’immense haut-relief d’une Marseillaise hurlante et terriblement expressive : celle de l’Arc de Triomphe parisien. Ce musée résume en effet les origines chaotiques de notre République et est incontournable. Toutefois, au milieu de ces sculptures parfois austères comme le gisant du militant Cavaignac, un jeune homme ou plutôt un 70
Musée national Magnin : 4, rue des Bons-Enfants, à Dijon. 03 80 67 11 10 - www.musee-magnin.fr Ouv jusqu’à fin déc tlj sf lun, de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h.
David Liot © Alex Doré
dieu romain se détache. Cette figure masculine (1834) nous frappe par son ambivalence : gracieuse et faussement frivole, elle remet naturellement ses talonnières ailées et semble amorcer un pas de danse et s’élever. Pourtant, ce jeune homme a commis un crime : il vient de décapiter Argus, une créature aux mille yeux dont la mission était de contrôler les amours de Jupiter. Parfois dieu de la guerre et de la paix, considéré aussi comme le dieu du commerce, Mercure peut être aussi perçu comme le dieu des échanges, de la circulation des idées et le garant du plaisir. Messager et symbole de la presse qui va s’épanouir dès le XIXe siècle, il incarne la liberté et l’éloquence. C’est un médiateur. Vénérons ce beau Mercure de Rude et rappelons son temple oublié de… Mercurey. Assurément, dans un monde qui a peur de l’étranger, oublie ses valeurs humanistes et s’assèche, interrogeons-le au plus vite !
De Besançon à Dole : l’art s’exporte
On le sait : le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon possède l’une des plus riches collections publiques françaises de peintures et dessins, datant de la période de la Révolution Française à la seconde République. Les chefs-d’œuvre de David, Gérard, Gros, Delacroix, Ingres, Goya, Géricault et Courbet forment un ensemble remarquable, d’une richesse inestimable pour l’art français. On le sait également : le musée bisontin est fermé jusqu’en 2018 pour cause de travaux de rénovation. Ce que l’on sait moins, c’est que dix de ces œuvres ont pris leur quartier au musée des Beaux-Arts de Dole. Une exposition hors les murs qui offre un beau prétexte de visite à un nouveau public… Entre Besançon et Dijon ! ■ CD
De Besançon à Dole - l’art s’exporte "De David à Courbet" Goya - Cannibales © DR
« De David à Courbet », Musée des Beaux-Arts de Dole, jusqu’au 19 février. Tél : 03-84-79-25-85
Ronchamp à l’Unesco © G. Vieille, la chapelle Notre-Dame du Haut
Dix années de travail pour réussir à inscrire la Chapelle de Ronchamp sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Attirant des touristes des 5 continents, l’œuvre régionale de Le Corbusier bénéficie d’une reconnaissance amplement méritée. Le Corbusier est en effet l’un des architectes les plus marquants du XXème siècle. Il s’est d’ailleurs rarement prêté à l’exercice de l’Art sacré. La Chapelle de Ronchamp est l’une de ses exceptions. Elle est étudiée depuis des décennies dans les écoles d’architecture du monde entier. Cette inscription, un an après les Climats de Bourgogne, permet à la région de compter désormais 9 sites au patrimoine mondial de l’Unesco. ■ CD
François Rude (1784 – 1855), Eyck et Durand, Mercure rattachant sa talonnière, bronze, 1828, inv CA 1078 © Direction des musées et du patrimoine de Dijon / F.Jay
En Bref
• Mosaïques, jusqu’au 27 novembre prochain dans les musées de Beaune. Une exposition pour mieux comprendre le site culturel des Climats du vignoble de Bourgogne inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. De manière inédite, sont réunis non seulement les grandes figures de l’histoire de la Bourgogne viticole, tels les ducs de Bourgogne, les moines, les grands négociants beaunois, les chevaliers du Tastevin, mais également Claude Lelouch, La Grande Vadrouille, Tintin, le manga Les Gouttes de Dieu, Bernard Pivot, Pierre Poupon, Louis Pasteur… Une mosaïque de grandes personnalités, d’œuvres, d’arômes, de paysages que le monde entier nous envie. Toutes les infos sur www.beaune.fr et www.climats-bourgogne.com
La Chapelle de Ronchamp à l’Unesco : et de 9 !
Henry Darcy Gravure Train © DR
En Bref
• « Henry Darcy d’hier à aujourd’hui », Vous avez jusqu’au 4 novembre pour découvrir les transformations qui embellirent la ville de Dijon à la suite des travaux de l’ingénieur Henry Darcy. Vous saurez pourquoi et comment les réseaux d’eau et de fer ont pu être établis. La démarche scientifique d’Henry Darcy est restituée grâce à des expériences présentées au sein d’ateliers... Archives Municipales de Dijon – 17 rue de Colmar (lun-ven 14h-18h) Renseignements : 03.80.74.53.82
71
Culture +
Benoît et François - atelier © DR
Dijon rejoint le club des
"Cités Obscures"
Affiche Revoir Paris © DR
François Schuiten invité en novembre du groupe Fakir pour parler « architecture et bande dessinée »
Kârinh est née dans l’Arche, une colonie spatiale créée par un groupe d’anciens Terriens qui a coupé tout lien avec sa planète d’origine. La jeune femme a toujours rêvé de cette Terre qu’elle n’a jamais vue, et tout particulièrement de Paris, ville découverte dans des livres miraculeusement préservés. Se définissant elle-même comme une utopiomane, Kârinh s’est reconstitué la Ville Lumière à partir d’images aussi fragiles que contradictoires… Les amoureux de BD auront reconnu le synopsis de Revoir Paris des époustouflants Schuiten et Peeters… Quand les trublions du collectif FAKIR discutent ensemble à qui faire venir à Dijon pour leur plus grand plaisir, le dialogue n’est pas si facile. Choisir entre un architecte néerlandais, vénéré des uns mais boudé par d’autres… Un français ? Deux suisses ? Personne ne tranche. Alors quand l’un d’eux a la très bonne idée de penser bande dessinée, l’accord est parfait et tous sont enthousiastes. Des noms fusent et au milieu de ceux-là, Schuiten et Peeters reviennent dans toutes les bouches. François Schuiten et Benoît Peeters sont les créateurs des Cités obscures, une série de quinze albums dont le premier tome a été publié en septembre 1983. Quinze albums qui servent de référence aux fans de SF et de BD, qui se doivent de les avoir tous, ou du moins les principaux, sur leurs rayons de bibliothèque. Ces différents livres publiés en français aux éditions Casterman ont été traduits dans une dizaine de langues. Nourris de références à notre monde, surtout sur le plan architectural, ils s’inscrivent dans un univers parallèle au nôtre, dont la cohérence s’est affirmée de plus en plus au fil des ans. L’invitation est lancée et bientôt acceptée. Les Fakir sont trop fiers de recevoir ce duo accompagné par le musicien Bruno Letort 72
pour une conférence musicale qui tombe à propos, le tome deux de Revoir Paris, La nuit des constellations, arrivant en octobre dans les librairies. À travers l’une de ces conférences-fiction dont ils ont le secret, Schuiten et Peeters feront revivre deux siècles de visions de Paris. Un voyage au pays des possibles. Une réflexion sur la place de l’utopie. Architecture, Utopie, deux points communs puisque dépeindre la ville fantasmée est l’unique feuille de route que s’est fixée le collectif Fakir pour surprendre les dijonnais depuis 2006. Un collectif qui avait depuis longtemps imaginé de remettre la tour Eiffel au cœur de la ville qui avait vu naître son créateur.■ >LaFP Conférence Revoir Paris, un récit en images et en musique à La Nef le 9 novembre à 18h30 - Réservation fakir.and.co@gmail. com - Retrouvez Les Cités obscures sur www.altaplana.be
Pour le Mois de l’architecture en Bourgogne 2016, l’association fait dialoguer architecture et bande dessinée. La BD, qui partage avec la ville l’alternance de pleins et de vides : le plein des cases dessinées et des bâtiments ; les vides entre les cases et celles des rues et des places. Fakir a demandé leur participation à des auteurs dijonnais d’origine ou d’adoption comme Vincent Athias, Didier Bontemps, Boulet, Patrick Borkowski, Patrick Carlier, Pierre Glesser, Eric Rucksthul, Pierre Roussel, Ruppert et Mulot, Mathieu Sapin et JeanLouis Thouard. Les dessinateurs ont puisé dans leurs univers respectifs de quoi questionner le rapport entre les arts graphiques et l’architecture. Illustration, roman graphique, album et blog : toutes les formes d’expression sont exposées jusqu’au 3 novembre sur les panneaux du Jardin Darcy.
ACHAT EN LIGNE : Crédit photo : Faïza Khelil, ENSA Dijon - web : zazakhelol.tumblr.com
Février 2156.
Visuel créé par l’étudiante Faïza Khelil à l’issue d’un concours interne à l’école nationale supérieure d’art de Dijon.
Avec la participation de Chenôve • Chevigny-Saint-Sauveur Fontaine-lès-Dijon • Longvic Marsannay-la-Côte • Quetigny Saint-Apollinaire • Talant
Culture +
Benoît et François - atelier © DR
Dijon rejoint le club des
"Cités Obscures"
Affiche Revoir Paris © DR
François Schuiten invité en novembre du groupe Fakir pour parler « architecture et bande dessinée »
Kârinh est née dans l’Arche, une colonie spatiale créée par un groupe d’anciens Terriens qui a coupé tout lien avec sa planète d’origine. La jeune femme a toujours rêvé de cette Terre qu’elle n’a jamais vue, et tout particulièrement de Paris, ville découverte dans des livres miraculeusement préservés. Se définissant elle-même comme une utopiomane, Kârinh s’est reconstitué la Ville Lumière à partir d’images aussi fragiles que contradictoires… Les amoureux de BD auront reconnu le synopsis de Revoir Paris des époustouflants Schuiten et Peeters… Quand les trublions du collectif FAKIR discutent ensemble à qui faire venir à Dijon pour leur plus grand plaisir, le dialogue n’est pas si facile. Choisir entre un architecte néerlandais, vénéré des uns mais boudé par d’autres… Un français ? Deux suisses ? Personne ne tranche. Alors quand l’un d’eux a la très bonne idée de penser bande dessinée, l’accord est parfait et tous sont enthousiastes. Des noms fusent et au milieu de ceux-là, Schuiten et Peeters reviennent dans toutes les bouches. François Schuiten et Benoît Peeters sont les créateurs des Cités obscures, une série de quinze albums dont le premier tome a été publié en septembre 1983. Quinze albums qui servent de référence aux fans de SF et de BD, qui se doivent de les avoir tous, ou du moins les principaux, sur leurs rayons de bibliothèque. Ces différents livres publiés en français aux éditions Casterman ont été traduits dans une dizaine de langues. Nourris de références à notre monde, surtout sur le plan architectural, ils s’inscrivent dans un univers parallèle au nôtre, dont la cohérence s’est affirmée de plus en plus au fil des ans. L’invitation est lancée et bientôt acceptée. Les Fakir sont trop fiers de recevoir ce duo accompagné par le musicien Bruno Letort 72
pour une conférence musicale qui tombe à propos, le tome deux de Revoir Paris, La nuit des constellations, arrivant en octobre dans les librairies. À travers l’une de ces conférences-fiction dont ils ont le secret, Schuiten et Peeters feront revivre deux siècles de visions de Paris. Un voyage au pays des possibles. Une réflexion sur la place de l’utopie. Architecture, Utopie, deux points communs puisque dépeindre la ville fantasmée est l’unique feuille de route que s’est fixée le collectif Fakir pour surprendre les dijonnais depuis 2006. Un collectif qui avait depuis longtemps imaginé de remettre la tour Eiffel au cœur de la ville qui avait vu naître son créateur.■ >LaFP Conférence Revoir Paris, un récit en images et en musique à La Nef le 9 novembre à 18h30 - Réservation fakir.and.co@gmail. com - Retrouvez Les Cités obscures sur www.altaplana.be
Pour le Mois de l’architecture en Bourgogne 2016, l’association fait dialoguer architecture et bande dessinée. La BD, qui partage avec la ville l’alternance de pleins et de vides : le plein des cases dessinées et des bâtiments ; les vides entre les cases et celles des rues et des places. Fakir a demandé leur participation à des auteurs dijonnais d’origine ou d’adoption comme Vincent Athias, Didier Bontemps, Boulet, Patrick Borkowski, Patrick Carlier, Pierre Glesser, Eric Rucksthul, Pierre Roussel, Ruppert et Mulot, Mathieu Sapin et JeanLouis Thouard. Les dessinateurs ont puisé dans leurs univers respectifs de quoi questionner le rapport entre les arts graphiques et l’architecture. Illustration, roman graphique, album et blog : toutes les formes d’expression sont exposées jusqu’au 3 novembre sur les panneaux du Jardin Darcy.
ACHAT EN LIGNE : Crédit photo : Faïza Khelil, ENSA Dijon - web : zazakhelol.tumblr.com
Février 2156.
Visuel créé par l’étudiante Faïza Khelil à l’issue d’un concours interne à l’école nationale supérieure d’art de Dijon.
Avec la participation de Chenôve • Chevigny-Saint-Sauveur Fontaine-lès-Dijon • Longvic Marsannay-la-Côte • Quetigny Saint-Apollinaire • Talant
Culture + - Dijon
Bouillon de culture à la dijonnaise,
2. Dans la nouvelle saison de l’ABC
le spectacle Anticorps de la cie le Beau Danger metteur en scène Maxime Contrepois sur un texte de Magali Mougel Le 11 janvier au théâtre des feuillants. Le parcours d’une femme qui va bifurquer, s’évader, tenter d’inventer de nouveaux horizons.
Faites place aux femmes, les mecs !
3. Et si on parlait courts métrages
avec le festival Fenêtres sur courts de l’association Plan 9, là aussi c’est une directrice, Elen Bernard et elle ne ménage pas sa peine ! Allez tout voir, mais je sélectionne : Le dimanche 13 novembre à 15h et 17h, à la Minoterie, cinégoûter avec une sélection de courts métrages spécialement conçus pour les petits.
■ par Christine Martin, adjointe déléguée à la culture, à l’animation et aux festivals
Dois-je me sentir à l’aise dans un magazine consacré aux « Men in the city »? Certainement puisqu’il s’agit de parler de Culture à Dijon ! Dois-je penser que c’est mon supposé côté « maternel » qui est en jeu ? Ce n’est pas vraiment ainsi que je me perçois même si parfois la sensibilité perce la solide cuirasse du mâle culturel (assez dominant somme toute) et qu’il faut savoir faire preuve d’empathie sincère.
À bien y réfléchir (rentrée dijonnaise des 26 000 couverts oblige) et parce que je suis quand même très féministe, j’évolue dans un monde assez masculin. J’entends déjà les commentaires à cet endroit… donc je modère en disant qu’ à force d’attention on perçoit des progrès sensibles… (Preuve en est avec le choix que je propose). Un souffle de folie rock et déjanté sur la ville en ce début de saison avec le passage des 26 000 couverts au Grand Théâtre et un Orfeo flirtant avec Lou Reed et Ian Curtis. Une certaine envie de générosité aussi, qui ne fait pas de mal dans cet air du temps contaminé par le repli sur soi et la peur de l’autre. D’ailleurs pour se guérir de la haine de l’autre, allons voir fin janvier au Grand Théâtre « La Résistible Ascension d’Arturo Ui » monté par Dominique Pitoiset avec Torreton, ça ne nous fera pas de mal de comprendre que, si nous n’y prenons pas garde nous pouvons toujours contracter des maladies très graves ! Mais sachons aussi être positifs et heureux, l’humanité n’est pas à désespérer. J’en veux pour preuve le souhait des habitants d’offrir leurs lectures aux autres, de donner des livres mais oui, donner à lire ce que nous aimons, dans les boites à livres que vous avez vu s’installer un peu partout. Echanger pour le plaisir, c’est aussi ça la culture, un désir un peu dingue de partage et de liberté. Et justement pour s’offrir la possibilité de la découverte d’autres rivages de la fin novembre et jusqu’au 11 décembre, allons faire un tour du côté des Nuits d’Orient. Parmi toutes les propositions, un spectacle de RAP au Grand Théâtre le 9 décembre à 20h, « Douar » de la cie Accrorap ! Et une petite visite à la Nuit de l’Orient le 3 décembre à la maison Phare de Fontaine d’Ouche de 20h à 3h du matin… Je me prête volontiers à un jeu excessivement risqué de la sélection d’un top five. Un exercice complexe tant j’ai envie de promouvoir tous ceux qui font vivre Dijon ! Ici il y a tout et pour toutes et tous, et il ne faut pas croire que c’est cher ou pas abordable, et si on a la chance d’avoir 25 ans ou moins et d’être étudiant avec la carte culture c’est tout à 5 euros alors, la bière avec les potes on peut la boire après le spectacle, c’est bien aussi…
74
Anticorps © DR
Mimi et Lisa © DR AZF © DR Christine Martin © DR
Je m’amuse à me dire que je n’ai mis que des femmes dans ce spécial mec, mais la programmation est tellement dense que finalement le jeu n’est pas si compliqué.
La sélection de Christine M.
4. La vapeur à la péniche Cancale
Une femme et pas des moindres aux platines ! Pour aller danser jusqu’au bout de la nuit - AZF (FR). Organisatrice de soirées (Stereotype / Jeudi Minuit), dj et radio host sur Rinse FM, AZF est une activiste occupée, qui partage maintenant son temps entre Paris et Berlin. Désormais hissée au rang d’ambassadrice de l’électronique underground, c’est son enthousiasme dans un dj booth dont on entend le plus parler en ce moment. À partir de 22 h le 18 novembre avec AZF.
Ellipses © DR
5. Chez Vortex, rue des Rotondes
Exposition – « Orbis » Cécile Beau et Nicolas Montgermont. Il faut y aller pour les artistes, pour le lieu, pour celles et ceux qui le portent et parce que ça fait du bien aussi de sortir du Castrum. Vernissage le 7 octobre Jusqu’au samedi 29 octobre (jeudi, vendredi & samedi de 14h à 18h30 et sur rdv). Gérard Bouchu et Christine Martin © Alex Doré
1. L’Orchestre Dijon Bourgogne
6. Vendredi 25 novembre
avec sa nouvelle directrice, Floriane Cottet. L’Opéra et l’ODB unissent leurs forces vives pour vous proposer La Création, le chef-d’œuvre de Joseph Haydn. Auditorium, avec les chœurs de l’Opéra de Dijon, sous la direction de Gergely Madaras. Dimanche 6 novembre à 15h.
Avec la cie Idem Collectif de Aline Reviriaud, pour lire, jouer, assister à des lectures, boire, manger (mais oui) un moment autour des séries télé et des jeux vidéos, ailleurs que devant sa télé… Floriane Cottet © DR
À la Bibliothèque Mansart de 15h30 à 23h, une nuit à la bibliothèque
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Culture + - Dijon
Bouillon de culture à la dijonnaise,
2. Dans la nouvelle saison de l’ABC
le spectacle Anticorps de la cie le Beau Danger metteur en scène Maxime Contrepois sur un texte de Magali Mougel Le 11 janvier au théâtre des feuillants. Le parcours d’une femme qui va bifurquer, s’évader, tenter d’inventer de nouveaux horizons.
Faites place aux femmes, les mecs !
3. Et si on parlait courts métrages
avec le festival Fenêtres sur courts de l’association Plan 9, là aussi c’est une directrice, Elen Bernard et elle ne ménage pas sa peine ! Allez tout voir, mais je sélectionne : Le dimanche 13 novembre à 15h et 17h, à la Minoterie, cinégoûter avec une sélection de courts métrages spécialement conçus pour les petits.
■ par Christine Martin, adjointe déléguée à la culture, à l’animation et aux festivals
Dois-je me sentir à l’aise dans un magazine consacré aux « Men in the city »? Certainement puisqu’il s’agit de parler de Culture à Dijon ! Dois-je penser que c’est mon supposé côté « maternel » qui est en jeu ? Ce n’est pas vraiment ainsi que je me perçois même si parfois la sensibilité perce la solide cuirasse du mâle culturel (assez dominant somme toute) et qu’il faut savoir faire preuve d’empathie sincère.
À bien y réfléchir (rentrée dijonnaise des 26 000 couverts oblige) et parce que je suis quand même très féministe, j’évolue dans un monde assez masculin. J’entends déjà les commentaires à cet endroit… donc je modère en disant qu’ à force d’attention on perçoit des progrès sensibles… (Preuve en est avec le choix que je propose). Un souffle de folie rock et déjanté sur la ville en ce début de saison avec le passage des 26 000 couverts au Grand Théâtre et un Orfeo flirtant avec Lou Reed et Ian Curtis. Une certaine envie de générosité aussi, qui ne fait pas de mal dans cet air du temps contaminé par le repli sur soi et la peur de l’autre. D’ailleurs pour se guérir de la haine de l’autre, allons voir fin janvier au Grand Théâtre « La Résistible Ascension d’Arturo Ui » monté par Dominique Pitoiset avec Torreton, ça ne nous fera pas de mal de comprendre que, si nous n’y prenons pas garde nous pouvons toujours contracter des maladies très graves ! Mais sachons aussi être positifs et heureux, l’humanité n’est pas à désespérer. J’en veux pour preuve le souhait des habitants d’offrir leurs lectures aux autres, de donner des livres mais oui, donner à lire ce que nous aimons, dans les boites à livres que vous avez vu s’installer un peu partout. Echanger pour le plaisir, c’est aussi ça la culture, un désir un peu dingue de partage et de liberté. Et justement pour s’offrir la possibilité de la découverte d’autres rivages de la fin novembre et jusqu’au 11 décembre, allons faire un tour du côté des Nuits d’Orient. Parmi toutes les propositions, un spectacle de RAP au Grand Théâtre le 9 décembre à 20h, « Douar » de la cie Accrorap ! Et une petite visite à la Nuit de l’Orient le 3 décembre à la maison Phare de Fontaine d’Ouche de 20h à 3h du matin… Je me prête volontiers à un jeu excessivement risqué de la sélection d’un top five. Un exercice complexe tant j’ai envie de promouvoir tous ceux qui font vivre Dijon ! Ici il y a tout et pour toutes et tous, et il ne faut pas croire que c’est cher ou pas abordable, et si on a la chance d’avoir 25 ans ou moins et d’être étudiant avec la carte culture c’est tout à 5 euros alors, la bière avec les potes on peut la boire après le spectacle, c’est bien aussi…
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Anticorps © DR
Mimi et Lisa © DR AZF © DR Christine Martin © DR
Je m’amuse à me dire que je n’ai mis que des femmes dans ce spécial mec, mais la programmation est tellement dense que finalement le jeu n’est pas si compliqué.
La sélection de Christine M.
4. La vapeur à la péniche Cancale
Une femme et pas des moindres aux platines ! Pour aller danser jusqu’au bout de la nuit - AZF (FR). Organisatrice de soirées (Stereotype / Jeudi Minuit), dj et radio host sur Rinse FM, AZF est une activiste occupée, qui partage maintenant son temps entre Paris et Berlin. Désormais hissée au rang d’ambassadrice de l’électronique underground, c’est son enthousiasme dans un dj booth dont on entend le plus parler en ce moment. À partir de 22 h le 18 novembre avec AZF.
Ellipses © DR
5. Chez Vortex, rue des Rotondes
Exposition – « Orbis » Cécile Beau et Nicolas Montgermont. Il faut y aller pour les artistes, pour le lieu, pour celles et ceux qui le portent et parce que ça fait du bien aussi de sortir du Castrum. Vernissage le 7 octobre Jusqu’au samedi 29 octobre (jeudi, vendredi & samedi de 14h à 18h30 et sur rdv). Gérard Bouchu et Christine Martin © Alex Doré
1. L’Orchestre Dijon Bourgogne
6. Vendredi 25 novembre
avec sa nouvelle directrice, Floriane Cottet. L’Opéra et l’ODB unissent leurs forces vives pour vous proposer La Création, le chef-d’œuvre de Joseph Haydn. Auditorium, avec les chœurs de l’Opéra de Dijon, sous la direction de Gergely Madaras. Dimanche 6 novembre à 15h.
Avec la cie Idem Collectif de Aline Reviriaud, pour lire, jouer, assister à des lectures, boire, manger (mais oui) un moment autour des séries télé et des jeux vidéos, ailleurs que devant sa télé… Floriane Cottet © DR
À la Bibliothèque Mansart de 15h30 à 23h, une nuit à la bibliothèque
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Culture + - Franche-Comté
Bouillon de culture à la bisontine,
Cirque Plume La "Der des Ders"
Culturellement
vôtre
Il est médecin hospitalier "cancérologue-radiothérapeute", responsable de service au CHU de Besançon et de Montbéliard, il enseigne à l’école de sages-femmes, intervient également auprès des BTS Prépa manipulateur radio… Mais Patrick Bontemps est surtout l’adjoint à la culture et au patrimoine de la Ville de Besançon.
Et il faut dire qu’avec cinq musées de France, six bibliothèques municipales, trois scènes labellisées par le Ministère de la culture, un orchestre symphonique, plus de deux cents monuments historiques répertoriés, un patrimoine architectural exceptionnel inscrit à l’Unesco, de nombreux artistes, groupes et compagnies de renommée nationale et internationale, une école d’art (ISBA) qui a retrouvé un niveau national et une salle des Musiques actuelles… l’homme va à l’essentiel. Entre sa vie professionnelle et sa fonction d’élu, tout est question d’harmonie et d’équilibre, l’une nourrissant l’autre. Un vrai chef d’orchestre de l’agenda ! Surtout qu’à Besançon, la vie culturelle bouillonne, résonne et foisonne d’évènements culturels à longueur d’année. Et si Patrick Bontemps nous faisait, pour faire simple et rapide, sa petite sélection des prochains évènements coup de cœur de l’automne ?
Cirque Plume - Tempus fugit © Cirque Plume
Patrick Bontemps ©Eric Chatelain
Un amour impossible
CDN Besançon - Création de Célie Pauthe, directrice du CDN Besançon Franche-Comté
Obludarium
Scène Nationale de Besançon Parc de la Gare d’Eau
Après avoir sillonné le monde entier, les frères Forman viennent poser leur chapiteau à Besançon pour les ultimes représentations de leur spectacle Obludarium. Matej et Petr Forman nous embarquent donc pour un voyage fabuleux au cœur de l’imaginaire forain et nous dévoilent le monde des « freaks », femme à barbe, homme-tronc, Hercule de foire et autres créatures étranges. Un spectacle onirique, fantasmagorique, un fabuleux cabinet de curiosités.
Célie Pauthe CDN Un amour Impossible © DR
Jusqu’au 27 octobre - dès 10 ans - Sous chapiteau à la Gare d’Eau - www.scenenationaledebesancon.fr
L’originalité des « Petites Fugues »
Batailles - Orchestre Victor Hugo avec JeanFrancois Verdier © Yves Petit
Orchestre Victor Hugo Franche-Comté Direction Jean-François Verdier
Au cinéma, en littérature et en peinture, les combats célèbres ont souvent inspiré les compositeurs. À la fin du XVIIIème, avec la puissance des nouveaux orchestres et à renfort de percussions, canons et autres accessoires propres à effrayer et faire trembler l’auditeur, les batailles deviennent des hauts faits musicaux mais aussi des gestes politiques : Devienne, Beethoven, Tchaïkovski, Verdi et Litz les ont composés parfois tels des pamphlets révolutionnaires, conçus de sons et de rythmes, de notes expressives et symphoniques. Dirigé par Jean-François Verdier, ce programme sera redonné à la Philharmonie de Paris, samedi 19 novembre. Le 8 novembre au Théâtre Ledoux, Scène Nationale de Besançon et le 9 novembre au Théâtre de Montbéliard www.les2scenes.fr
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Très attendue, la création de Célie Pauthe, directrice depuis 2013 du CDN de Besançon : « Un amour impossible », une histoire d’amour éphémère entre une employée de la Sécurité sociale de Châteauroux et un Parisien érudit, issu d’une famille bourgeoise. Cette histoire d’amour des années 50 est alors le prélude à une autre, celle qui unit la mère et sa fille, en l’absence du père, revenu épisodiquement à partir de l’adolescence. Lorsque des années plus tard, la mère apprend que celui-ci abuse de sa fille depuis longtemps déjà, le choc est immense. Sur scène, mère et fille sont interprétées par les talentueuses Bulle Ogier et Maria de Medeiros. Une création rejouée du 25 février au 26 mars au Théâtre de l’Europe à Paris et en avril à Vannes. Du 7 au 16 décembre, CDN Besançon. www.cdn-besancon.fr
Obludarium Les 2 Scènes © DR
Batailles
Alors que résonnent encore les sons de la 5ème et spectaculaire édition du festival « Detonation », le Cirque Plume, lui, achevait, début octobre à Besançon, sa toute dernière représentation de son 10ème spectacle « Tempus Fugit ». Un spectacle festif qui a affiché complet, deux années durant. Une véritable consécration pour cette compagnie d'un autre temps, celle qui, à travers la poésie qu'elle injecte dans chacune de ses créations, nous embarque dans un véritable voyage onirique, artistique, magique. 32 ans déjà que les artistes, hommes aux talents fous, poètes, écrivains, musiciens, clowns, acrobates et autres génies de Plume, sévissent dans le monde entier. Sous leur chapiteau, ils font du bien. Sous leurs numéros de cirque traditionnel, se dégage une nouvelle lumière, une poésie à part, une sensibilité hors du commun. Et pourtant, il va falloir attendre maintenant quatre années pour avoir le bonheur de rêver encore un peu sous le chapiteau jaune de Plume. Nous avons déjà le nom du prochain spectacle : "La Dernière saison"... Un nom annonciateur d'une nouvelle confirmée par les fondateurs : oui, il s'agira bien là de la dernière création du Cirque Plume ! Tombée de rideau pour l'une des plus fabuleuses compagnies des arts vivants, dont le succès critique et public, ne s'est jamais démenti, pendant trois décennies !
Les Petites Fugues © DR
Voici un festival qui fait son école buissonnière depuis 15 ans déjà ! Discret, original, mais surtout itinérant, le festival « Les Petites Fugues » emmène ses 21 écrivains pour un voyage de 12 jours en Franche-Comté. De Saint-Claude à Champlitte, en passant par Faucogney-et-la-Mer, Pont-de-Roide, Morteau ou encore Les Rousses –au total 80 communes et 132 rencontres – il s’agit du premier festival du genre, animé par une réelle volonté de rendre accessible à tous la littérature. Des rencontres conviviales organisées dans les bibliothèques, les librairies, les lieux culturels, les établissements scolaires ou hospitaliers, les maisons d’arrêt… Voire même les fermes sous les yeux bienveillants de quelques animaux rêvant d’une autre culture ! ■ Carine Dufay
« Les Petites Fugues » du 14 au 26 novembre www.lespetitesfugues.fr Sur une initiative du Centre régional du Livre de Franche-Comté
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Culture + - Franche-Comté
Bouillon de culture à la bisontine,
Cirque Plume La "Der des Ders"
Culturellement
vôtre
Il est médecin hospitalier "cancérologue-radiothérapeute", responsable de service au CHU de Besançon et de Montbéliard, il enseigne à l’école de sages-femmes, intervient également auprès des BTS Prépa manipulateur radio… Mais Patrick Bontemps est surtout l’adjoint à la culture et au patrimoine de la Ville de Besançon.
Et il faut dire qu’avec cinq musées de France, six bibliothèques municipales, trois scènes labellisées par le Ministère de la culture, un orchestre symphonique, plus de deux cents monuments historiques répertoriés, un patrimoine architectural exceptionnel inscrit à l’Unesco, de nombreux artistes, groupes et compagnies de renommée nationale et internationale, une école d’art (ISBA) qui a retrouvé un niveau national et une salle des Musiques actuelles… l’homme va à l’essentiel. Entre sa vie professionnelle et sa fonction d’élu, tout est question d’harmonie et d’équilibre, l’une nourrissant l’autre. Un vrai chef d’orchestre de l’agenda ! Surtout qu’à Besançon, la vie culturelle bouillonne, résonne et foisonne d’évènements culturels à longueur d’année. Et si Patrick Bontemps nous faisait, pour faire simple et rapide, sa petite sélection des prochains évènements coup de cœur de l’automne ?
Cirque Plume - Tempus fugit © Cirque Plume
Patrick Bontemps ©Eric Chatelain
Un amour impossible
CDN Besançon - Création de Célie Pauthe, directrice du CDN Besançon Franche-Comté
Obludarium
Scène Nationale de Besançon Parc de la Gare d’Eau
Après avoir sillonné le monde entier, les frères Forman viennent poser leur chapiteau à Besançon pour les ultimes représentations de leur spectacle Obludarium. Matej et Petr Forman nous embarquent donc pour un voyage fabuleux au cœur de l’imaginaire forain et nous dévoilent le monde des « freaks », femme à barbe, homme-tronc, Hercule de foire et autres créatures étranges. Un spectacle onirique, fantasmagorique, un fabuleux cabinet de curiosités.
Célie Pauthe CDN Un amour Impossible © DR
Jusqu’au 27 octobre - dès 10 ans - Sous chapiteau à la Gare d’Eau - www.scenenationaledebesancon.fr
L’originalité des « Petites Fugues »
Batailles - Orchestre Victor Hugo avec JeanFrancois Verdier © Yves Petit
Orchestre Victor Hugo Franche-Comté Direction Jean-François Verdier
Au cinéma, en littérature et en peinture, les combats célèbres ont souvent inspiré les compositeurs. À la fin du XVIIIème, avec la puissance des nouveaux orchestres et à renfort de percussions, canons et autres accessoires propres à effrayer et faire trembler l’auditeur, les batailles deviennent des hauts faits musicaux mais aussi des gestes politiques : Devienne, Beethoven, Tchaïkovski, Verdi et Litz les ont composés parfois tels des pamphlets révolutionnaires, conçus de sons et de rythmes, de notes expressives et symphoniques. Dirigé par Jean-François Verdier, ce programme sera redonné à la Philharmonie de Paris, samedi 19 novembre. Le 8 novembre au Théâtre Ledoux, Scène Nationale de Besançon et le 9 novembre au Théâtre de Montbéliard www.les2scenes.fr
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Très attendue, la création de Célie Pauthe, directrice depuis 2013 du CDN de Besançon : « Un amour impossible », une histoire d’amour éphémère entre une employée de la Sécurité sociale de Châteauroux et un Parisien érudit, issu d’une famille bourgeoise. Cette histoire d’amour des années 50 est alors le prélude à une autre, celle qui unit la mère et sa fille, en l’absence du père, revenu épisodiquement à partir de l’adolescence. Lorsque des années plus tard, la mère apprend que celui-ci abuse de sa fille depuis longtemps déjà, le choc est immense. Sur scène, mère et fille sont interprétées par les talentueuses Bulle Ogier et Maria de Medeiros. Une création rejouée du 25 février au 26 mars au Théâtre de l’Europe à Paris et en avril à Vannes. Du 7 au 16 décembre, CDN Besançon. www.cdn-besancon.fr
Obludarium Les 2 Scènes © DR
Batailles
Alors que résonnent encore les sons de la 5ème et spectaculaire édition du festival « Detonation », le Cirque Plume, lui, achevait, début octobre à Besançon, sa toute dernière représentation de son 10ème spectacle « Tempus Fugit ». Un spectacle festif qui a affiché complet, deux années durant. Une véritable consécration pour cette compagnie d'un autre temps, celle qui, à travers la poésie qu'elle injecte dans chacune de ses créations, nous embarque dans un véritable voyage onirique, artistique, magique. 32 ans déjà que les artistes, hommes aux talents fous, poètes, écrivains, musiciens, clowns, acrobates et autres génies de Plume, sévissent dans le monde entier. Sous leur chapiteau, ils font du bien. Sous leurs numéros de cirque traditionnel, se dégage une nouvelle lumière, une poésie à part, une sensibilité hors du commun. Et pourtant, il va falloir attendre maintenant quatre années pour avoir le bonheur de rêver encore un peu sous le chapiteau jaune de Plume. Nous avons déjà le nom du prochain spectacle : "La Dernière saison"... Un nom annonciateur d'une nouvelle confirmée par les fondateurs : oui, il s'agira bien là de la dernière création du Cirque Plume ! Tombée de rideau pour l'une des plus fabuleuses compagnies des arts vivants, dont le succès critique et public, ne s'est jamais démenti, pendant trois décennies !
Les Petites Fugues © DR
Voici un festival qui fait son école buissonnière depuis 15 ans déjà ! Discret, original, mais surtout itinérant, le festival « Les Petites Fugues » emmène ses 21 écrivains pour un voyage de 12 jours en Franche-Comté. De Saint-Claude à Champlitte, en passant par Faucogney-et-la-Mer, Pont-de-Roide, Morteau ou encore Les Rousses –au total 80 communes et 132 rencontres – il s’agit du premier festival du genre, animé par une réelle volonté de rendre accessible à tous la littérature. Des rencontres conviviales organisées dans les bibliothèques, les librairies, les lieux culturels, les établissements scolaires ou hospitaliers, les maisons d’arrêt… Voire même les fermes sous les yeux bienveillants de quelques animaux rêvant d’une autre culture ! ■ Carine Dufay
« Les Petites Fugues » du 14 au 26 novembre www.lespetitesfugues.fr Sur une initiative du Centre régional du Livre de Franche-Comté
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Culture + - Tête d'affiche
Tous les chemins mènent à la Porcherie Une sélection d’adresses que Rémi T propose à ceux qui aiment bien s’égarer ou s’égayer hors des chemins bitumés à la découverte de l’art d’aujourd’hui. Entrepot 9, un lieu de collectionneur qui aime l’art contemporain et cela se sent. www.entrepot9.fr Le musée de la chasseà Paris rue de Turenne, un hôtel particulier somptueux avec une
collection autour de la chasse à travers les âges mais surtout une intelligence rare pour mêler art contemporain et collection permanente. Un jeu subtil et bien mené. www.chassenature.org Le musée Gorslineà Bussy-le-Grand, en mémoire d’un bel artiste et de son épouse une personne charmante. Un très beau lieu. www.musee-gorsline.com Châteauneuf… Ici la région fait bien son travail. www.bourgognefranchecomte.fr/chateauneuf/ Le centre d’art de l’Yonne, un lieu intelligent et finement organisé. www.lyonne-en-scene.com/centre-dart-contemporain/ L’abbaye d’Auberive, propriété exceptionnelle où un collectionneur fait partagé son amour de l’art au sens large. www.abbaye-auberive.com Le musée de Semur-en-Auxois, car il est oublié mais tellement touchant. www.cotedor-tourisme.com › Séjour › Visiter › Musées Le musée Rodin à Paris, un seul mot : allez-y ! www.musee-rodin.fr La galerie Houg à Paris, des amis qui ont l’œil. www.galeriehoug.com La galerie Géraldine Banier (Paris, 6ème), une amie avec un œil bien ouvert (et même deux) et de l’humour. www.geraldinebanier.fr Le Frac Franche-Comté, une institution intelligente et débridée. www.frac-franche-comte.fr La galerie Omnibus, à Besançon, où fraîcheur et intelligence sont de mise. www.omnibus-galerie.com La galerie Jean Greset, à Besançon, où vous rencontrerez un homme intelligent avec un goût certain (nous avons exposé la même artiste). www.jeangreset.com
Rémi Tamain, de l’art et des cochons
Esthète en l’art du cochon, artiste décalé déconnant, aristo sur les bords… Un drôle d’Indien, ce Rémi Tamain, qui déteste marcher en file indienne et reçoit dans sa porcherie de famille, au fin fond de la Côte-d’Or.
J’ai sorti mon Moleskine pour aller voir le roi de la Porcherie. C’est quand même le genre de type à porter des pantalons écossais et des doubles boucles vertes. Aristo sur les bords. J’ai laissé mon plumier au vestiaire et tous les jeux de mots pourris que m’inspirait son nom, pour parler de l’art et de la Porcherie. Pas facile à suivre le gaillard. Derrière ses petites lunettes rondes, se cache un artiste décalé déconnant fanfaronnant et déroutant qui vit encore chez ses parents (mais pas au même étage). J’ai sorti mon Moleskine pour aller voir le Chevalier des Arts et des Lettres. C’est quand même le genre de type capable d’envoyer paître (avec les formes) certains haut dignitaire quand ils l’appellent pour s’excuser de leurs absence à un événement qu’il organise. Touche-à-tout, sculpteur et installateur. Inutile de l’appeler pour lui demander de poser votre cuisine Schmidt, il ne sait pas faire. Par contre, si vous voulez transformer votre cuve à fuel en sous-marin violet, il pourra sans doute faire quelque chose pour vous... Il est comme ça Rémi Tamain. J’ai sorti mon Moleskine pour aller voir un type qui a imaginé un lieu d’expo et d’expérimentation d’art contemporain à Ménétreux-le-Pitois. La Porcherie. Le genre de nom qu’on n’oublie pas. Depuis 2006, plusieurs salles, dedans, dehors. Entre ruralité et urbanité. Cartes blanches laissées à de jeunes artistes, cartes de visite plus renommées, plus pointues aussi. Le genre d’endroit hors du temps, de l’espace. L’art qui vous tombe dessus comme ça, des performances en pleine face, des expos dans la tronche. 37 en 10 ans et 75 000 visiteurs… C’est du sérieux ! Rémi Tamain aime bien les gens. D’ailleurs pour
Remi Tamain @ DR
leur prouver, sa Porcherie est ouverte un peu tout le temps (enfin, appelez quand même avant de débarquer, ça ne mange pas de pain. Et ça vous évitera de finir à Fontenay - on rigole, Fontenay c’est cool). Les expos temporaires, c’est du jeudi au dimanche aprèm inclus (il y tient). Donc avant ou après la messe, c’est possible aussi. Rémi sélectionne des pièces qu’il aime, qui lui font plaiz’ et qui s’exposent. Il pense à vous Rémi Tamain (dans la main). Il prêche pour l’art décomplexé et décomplexant. Dans ses rêves les plus fous, il voit même des cheptels de Bourguignons débarquer ici, à Ménétreux Beach. Rémi Tamain n’aime pas les gens. Les artistes diva, il les accompagne gentiment vers la sortie avec un coup de pied au derrière. Depuis le départ, il se démerde seul. Il ne veut rendre de comptes à personne. Et ne supporte pas de se voir dicter une soi-disant bonne conduite. Rémi Tamain (dans la gueule) est entier. Derrière tout ce blabla et sa manière bien à lui de défendre son bout de gras, Rémi Tamain aime les gars simples, les copains comme cochons, le découpage d’un jambon, les vernissages tout en douceur et sa Volvo aux couleurs de la Porcipauté. Il fume, il boit, il bouffe. En fait, il n’a besoin de rien ou plutôt si, il a besoin de bonne humeur. ■ EC
Remi Tamain @ DR
TEMPUR “PACKS 19“ en 140 x 190
2 000€
au lieu de 2 517€*
dont Éco-part de 10,86 €
Prix hors Éco-part
Matelas : Complexe 100% Tempur. Housse amovible par fermeture à glissière lavable à 60°C. Composition stretch 98% polyester, 2% élasthanne. Épaisseur totale 19 cm. 1983 € Sommier : Suspension à lattes passives. Structure en sapin. Plateau anti glisse. Finition Prestige Déco. Hauteur 20 cm. 499 € Jeu de 4 pieds carrés bois teinte chêne clair. 35 €
jusqu’au 26/11/2016
* Prix de référence : somme des prix de chaque article acheté individuellement. Voir conditions en magasin. Photo non contractuelle.
L’alcôve - MARSANNAY LA CÔTE
300 rue de la Pièce Cornue - Route de Beaune 03 80 51 04 27 - www.marsannay.grandlitier.com AP-Tempur-20_ans-190x126.indd 1
78
La Porcherie - 22, route de Montbard - 21150 Ménétreux-le-Pitois www.laporcherie.com | laporcherie@gmail.com | 06.34.33.69.91 - www.remitamain.com
Matelas + Sommier + Pieds
Stylisme www.lelievre.eu
Remi Tamain @ DR
14/10/2016 09:12:34
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Culture + - Tête d'affiche
Tous les chemins mènent à la Porcherie Une sélection d’adresses que Rémi T propose à ceux qui aiment bien s’égarer ou s’égayer hors des chemins bitumés à la découverte de l’art d’aujourd’hui. Entrepot 9, un lieu de collectionneur qui aime l’art contemporain et cela se sent. www.entrepot9.fr Le musée de la chasseà Paris rue de Turenne, un hôtel particulier somptueux avec une
collection autour de la chasse à travers les âges mais surtout une intelligence rare pour mêler art contemporain et collection permanente. Un jeu subtil et bien mené. www.chassenature.org Le musée Gorslineà Bussy-le-Grand, en mémoire d’un bel artiste et de son épouse une personne charmante. Un très beau lieu. www.musee-gorsline.com Châteauneuf… Ici la région fait bien son travail. www.bourgognefranchecomte.fr/chateauneuf/ Le centre d’art de l’Yonne, un lieu intelligent et finement organisé. www.lyonne-en-scene.com/centre-dart-contemporain/ L’abbaye d’Auberive, propriété exceptionnelle où un collectionneur fait partagé son amour de l’art au sens large. www.abbaye-auberive.com Le musée de Semur-en-Auxois, car il est oublié mais tellement touchant. www.cotedor-tourisme.com › Séjour › Visiter › Musées Le musée Rodin à Paris, un seul mot : allez-y ! www.musee-rodin.fr La galerie Houg à Paris, des amis qui ont l’œil. www.galeriehoug.com La galerie Géraldine Banier (Paris, 6ème), une amie avec un œil bien ouvert (et même deux) et de l’humour. www.geraldinebanier.fr Le Frac Franche-Comté, une institution intelligente et débridée. www.frac-franche-comte.fr La galerie Omnibus, à Besançon, où fraîcheur et intelligence sont de mise. www.omnibus-galerie.com La galerie Jean Greset, à Besançon, où vous rencontrerez un homme intelligent avec un goût certain (nous avons exposé la même artiste). www.jeangreset.com
Rémi Tamain, de l’art et des cochons
Esthète en l’art du cochon, artiste décalé déconnant, aristo sur les bords… Un drôle d’Indien, ce Rémi Tamain, qui déteste marcher en file indienne et reçoit dans sa porcherie de famille, au fin fond de la Côte-d’Or.
J’ai sorti mon Moleskine pour aller voir le roi de la Porcherie. C’est quand même le genre de type à porter des pantalons écossais et des doubles boucles vertes. Aristo sur les bords. J’ai laissé mon plumier au vestiaire et tous les jeux de mots pourris que m’inspirait son nom, pour parler de l’art et de la Porcherie. Pas facile à suivre le gaillard. Derrière ses petites lunettes rondes, se cache un artiste décalé déconnant fanfaronnant et déroutant qui vit encore chez ses parents (mais pas au même étage). J’ai sorti mon Moleskine pour aller voir le Chevalier des Arts et des Lettres. C’est quand même le genre de type capable d’envoyer paître (avec les formes) certains haut dignitaire quand ils l’appellent pour s’excuser de leurs absence à un événement qu’il organise. Touche-à-tout, sculpteur et installateur. Inutile de l’appeler pour lui demander de poser votre cuisine Schmidt, il ne sait pas faire. Par contre, si vous voulez transformer votre cuve à fuel en sous-marin violet, il pourra sans doute faire quelque chose pour vous... Il est comme ça Rémi Tamain. J’ai sorti mon Moleskine pour aller voir un type qui a imaginé un lieu d’expo et d’expérimentation d’art contemporain à Ménétreux-le-Pitois. La Porcherie. Le genre de nom qu’on n’oublie pas. Depuis 2006, plusieurs salles, dedans, dehors. Entre ruralité et urbanité. Cartes blanches laissées à de jeunes artistes, cartes de visite plus renommées, plus pointues aussi. Le genre d’endroit hors du temps, de l’espace. L’art qui vous tombe dessus comme ça, des performances en pleine face, des expos dans la tronche. 37 en 10 ans et 75 000 visiteurs… C’est du sérieux ! Rémi Tamain aime bien les gens. D’ailleurs pour
Remi Tamain @ DR
leur prouver, sa Porcherie est ouverte un peu tout le temps (enfin, appelez quand même avant de débarquer, ça ne mange pas de pain. Et ça vous évitera de finir à Fontenay - on rigole, Fontenay c’est cool). Les expos temporaires, c’est du jeudi au dimanche aprèm inclus (il y tient). Donc avant ou après la messe, c’est possible aussi. Rémi sélectionne des pièces qu’il aime, qui lui font plaiz’ et qui s’exposent. Il pense à vous Rémi Tamain (dans la main). Il prêche pour l’art décomplexé et décomplexant. Dans ses rêves les plus fous, il voit même des cheptels de Bourguignons débarquer ici, à Ménétreux Beach. Rémi Tamain n’aime pas les gens. Les artistes diva, il les accompagne gentiment vers la sortie avec un coup de pied au derrière. Depuis le départ, il se démerde seul. Il ne veut rendre de comptes à personne. Et ne supporte pas de se voir dicter une soi-disant bonne conduite. Rémi Tamain (dans la gueule) est entier. Derrière tout ce blabla et sa manière bien à lui de défendre son bout de gras, Rémi Tamain aime les gars simples, les copains comme cochons, le découpage d’un jambon, les vernissages tout en douceur et sa Volvo aux couleurs de la Porcipauté. Il fume, il boit, il bouffe. En fait, il n’a besoin de rien ou plutôt si, il a besoin de bonne humeur. ■ EC
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Matelas : Complexe 100% Tempur. Housse amovible par fermeture à glissière lavable à 60°C. Composition stretch 98% polyester, 2% élasthanne. Épaisseur totale 19 cm. 1983 € Sommier : Suspension à lattes passives. Structure en sapin. Plateau anti glisse. Finition Prestige Déco. Hauteur 20 cm. 499 € Jeu de 4 pieds carrés bois teinte chêne clair. 35 €
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* Prix de référence : somme des prix de chaque article acheté individuellement. Voir conditions en magasin. Photo non contractuelle.
L’alcôve - MARSANNAY LA CÔTE
300 rue de la Pièce Cornue - Route de Beaune 03 80 51 04 27 - www.marsannay.grandlitier.com AP-Tempur-20_ans-190x126.indd 1
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La Porcherie - 22, route de Montbard - 21150 Ménétreux-le-Pitois www.laporcherie.com | laporcherie@gmail.com | 06.34.33.69.91 - www.remitamain.com
Matelas + Sommier + Pieds
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Remi Tamain @ DR
14/10/2016 09:12:34
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Culture + - Tête d'affiche
on est 7 milliards, la Terre est faite pour 850 millions d’habitants. C’est plutôt ça ce sur quoi il faut s’interroger plutôt que de savoir si on dépensé 10 watts de plus ou pas ou si, comme dans certains concerts, il faut venir en espadrilles ou à vélo pour être écolo correct.
?
Jean Michel Jarre
Martin et Jean Michel © DR
pas mâle en point du tout
À 68 ans, le « Godfather » de la scène électronique française est encore vert. Son Electronica Tour passe par Dijon le samedi 26 novembre. Il ne faut rien de moins que le Zénith pour JMJ dont les shows « son et lumière » démesurés auraient du mal à rentrer dans des clubs plus modestes. Son album diptyque fait la part belle aux collaborations. Et c’est là-dessus qu’a commencé l’interview de Jean Michel (sans tiret, il y tient!) « à la cool » Jarre, dans les fauteuils du bar de l’Hôtel La Cloche.
En 1983, vous produisez Musique pour supermarché, à un seul exemplaire. Vous détruisez le master sous contrôle d’huissier pour protester contre l’apparition du CD qui signe, selon vous, la mort des disquaires et la vente de musique dans les grandes surfaces. Vous vous êtes déjà entendu dans un supermarché ? Ça fait quoi d’hésiter entre deux marques de pâtes et d’entendre Oxygène ? Cela peut arriver. Mais moi, je déteste la musique d’ambiance. Dans les restaurants, je suis prêt à aller démonter les hautparleurs. Le pire c’est aux États-Unis. Le niveau de décibels est tellement fort qu’on voit les tables, on a l’impression qu’ils sont tous en train de s’engueuler tellement ils parlent fort.
“
Je déteste la musique d’ambiance”
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Vous assumez complètement votre côté « variétoche ». Non pas variétés, mais variétoche ! Concept franco-français : comment le définiriez-vous ? Je ne sais pas d’où vient cette citation [interview avec Libération, octobre 2015, NDLR]. Mais je vais vous dire : moi je la connais assez peu cette variété française. Sans jugement de valeur, je me sens assez « off ». J’ai fait quelques incursions avec des gens qui étaient des gens de variétés, et qui le sont peut-être un peu moins aujourd’hui comme Christophe [ Jean Michel Jarre a écrit les paroles des « mots bleus »], Patrick Juvet [l’instrumental de où sont les femmes, c’est encore JMJ!] ou comme Françoise Hardy. Mais c’est un milieu que je connais mal, en dehors des gens que j’ai cités.
Je pense que tout ça, c’est un peu derrière moi, même s’il y a encore quelques opportunistes du contre-pied. On vit avec. Comme disait Aristote : « tu fais rien, tu dis rien, tu penses rien, et comme ça, tu n’as pas de problème ». À partir du moment où l’on fait des choses, c’est normal qu’on soit attaqué et critiqué par des gens qui, viscéralement, ne vont pas aimer ce que vous faites, ce que vous êtes.
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Vous avez 68 ans et vous avez un teint de jouvenceau. Êtes-vous un vampire ? Oui. Je réponds Oui. ■
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Vous êtes souvent moqué : votre musique, vos cheveux, vos choix esthétiques. Est-ce que ça vous agace ? Même pas un petit peu ? Un article de Slate du 25 mars 2010 vous définit comme le « Richard Clayderman du synthétiseur »… Aujourd’hui, ça me prend du temps, mais ça ne me fait ni chaud ni froid. Ce sont des choses qui viennent surtout d’une minorité originaire de 3 quartiers de Paris.
Gérard Drouot Productions présente
GÉRARD DROUOT PRODUCTIONS PRÉSENTE
JOE BONAMASSA L’ É V É N E M E NT G U ITA R E D E L’A N N É E
Electronica vous place au milieu de 40 ans de musiques électroniques. Collaborations avec de nombreux artistes : M83, Gesaffelstein, Boyz Noize, mais aussi Tangerine Dream, John Carpenter ou...Pete Townshend (des Who). Est-ce que c’est facile de faire du neuf avec du vieux ? JMJ : Je ne me suis pas posé de question. Je suis allé instinctivement vers les gens avec lesquels j’avais envie de travailler. Ce n’était pas une démarche de marketing sinon j’aurais fait ce que je n’aime pas beaucoup : des featurings qui consistent à envoyer des fichiers à des gens que l’on a jamais rencontré ou auxquels on ne parlera jamais, plus pour faire du name dropping qu’autre chose.
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Qu’est-ce qui vous rapproche et qu’est-ce qui vous éloigne de David Guetta ou Bob Sinclar ? Rien de particulier. Ce sont des gens qui font de la musique et qui sont tout à fait respectables. D’ailleurs, je trouve tout à fait injustes les critiques qui peuvent leur être faites. Mais ces artistes, je les qualifierais beaucoup plus d’artistes « Pop ».
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David Guetta et Bob Sinclar sont des gens tout à fait respectables.Ils font de la pop en 2016” 80
Jean Michel Paradoxes
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Vous avez des préoccupations écolos depuis longtemps. Selon vous, « avant que ça devienne « marketable ». Le Visuel d’Oxygène de 1976 le montre. Mais, est-ce que vous avez fait le bilan carbone de vos concerts ? Aujourd’hui, il y a une certaine arrogance à penser que l’avenir de la planète dépend de nous. Il faut plutôt savoir si notre avenir dépend de la planète. Donc prenons un peu de distance avec ça. Bien sûr, il faut trier ses poubelles, mais si on ne le fait qu’un jour sur deux, ce n’est pas non plus dramatique. Au bout d’un moment, on abîme aussi ce que nous sommes. Le vrai problème dont on ne parle pas est un problème démographique :
EN CONCERT
PREMIÈRE PARTIE
BEYOND THE BLACK
©2016 GDP - LICENCE III N°1062985 - CONCEPTION : JOHANN DARCEL
?
?
Vous avez déclaré : « je ne préfère pas mettre ma photo sur mes pochettes d’album ». Visiblement, pour Electronica, c’est différent… ? Je me suis dit d’Electronica : « c’est un projet qui intègre énormément de gens et qui a peut-être besoin d’être incarné ». C’était ça l’idée. En plus, puisqu’il s’agissait d’un double album, le deuxième était la vraie pochette. Quand on les enfile tous les deux, on revient à ce que j’ai toujours fait : mettre une photo au verso de l’album plutôt qu’au recto.
© 2016 GDP - LICENCE III N°1062985 - Crédit photo : Jovan Nenadic
Jean Michel Electronica
DIMANCHE 20 NOVEMBRE ZÉNITH DE DIJON
EN CONCERT
MARDI 2 MAI 2017 DIJON - ZÉNITH
WWW.THE-SCORPIONS.COM RETURN TO FOREVER ALBUM DISPONIBLE
INFOS & RÉSERVATIONS SUR GDP.FR
0 892 392 192 (0.34€/MIN), EUROMUSES : 03 80 30 61 00 - WWW.EUROMUSES.FR ET POINTS DE VENTE HABITUELS
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/GDP
/GDP
/GDP
/GDP
81
Culture + - Tête d'affiche
on est 7 milliards, la Terre est faite pour 850 millions d’habitants. C’est plutôt ça ce sur quoi il faut s’interroger plutôt que de savoir si on dépensé 10 watts de plus ou pas ou si, comme dans certains concerts, il faut venir en espadrilles ou à vélo pour être écolo correct.
?
Jean Michel Jarre
Martin et Jean Michel © DR
pas mâle en point du tout
À 68 ans, le « Godfather » de la scène électronique française est encore vert. Son Electronica Tour passe par Dijon le samedi 26 novembre. Il ne faut rien de moins que le Zénith pour JMJ dont les shows « son et lumière » démesurés auraient du mal à rentrer dans des clubs plus modestes. Son album diptyque fait la part belle aux collaborations. Et c’est là-dessus qu’a commencé l’interview de Jean Michel (sans tiret, il y tient!) « à la cool » Jarre, dans les fauteuils du bar de l’Hôtel La Cloche.
En 1983, vous produisez Musique pour supermarché, à un seul exemplaire. Vous détruisez le master sous contrôle d’huissier pour protester contre l’apparition du CD qui signe, selon vous, la mort des disquaires et la vente de musique dans les grandes surfaces. Vous vous êtes déjà entendu dans un supermarché ? Ça fait quoi d’hésiter entre deux marques de pâtes et d’entendre Oxygène ? Cela peut arriver. Mais moi, je déteste la musique d’ambiance. Dans les restaurants, je suis prêt à aller démonter les hautparleurs. Le pire c’est aux États-Unis. Le niveau de décibels est tellement fort qu’on voit les tables, on a l’impression qu’ils sont tous en train de s’engueuler tellement ils parlent fort.
“
Je déteste la musique d’ambiance”
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Vous assumez complètement votre côté « variétoche ». Non pas variétés, mais variétoche ! Concept franco-français : comment le définiriez-vous ? Je ne sais pas d’où vient cette citation [interview avec Libération, octobre 2015, NDLR]. Mais je vais vous dire : moi je la connais assez peu cette variété française. Sans jugement de valeur, je me sens assez « off ». J’ai fait quelques incursions avec des gens qui étaient des gens de variétés, et qui le sont peut-être un peu moins aujourd’hui comme Christophe [ Jean Michel Jarre a écrit les paroles des « mots bleus »], Patrick Juvet [l’instrumental de où sont les femmes, c’est encore JMJ!] ou comme Françoise Hardy. Mais c’est un milieu que je connais mal, en dehors des gens que j’ai cités.
Je pense que tout ça, c’est un peu derrière moi, même s’il y a encore quelques opportunistes du contre-pied. On vit avec. Comme disait Aristote : « tu fais rien, tu dis rien, tu penses rien, et comme ça, tu n’as pas de problème ». À partir du moment où l’on fait des choses, c’est normal qu’on soit attaqué et critiqué par des gens qui, viscéralement, ne vont pas aimer ce que vous faites, ce que vous êtes.
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Vous avez 68 ans et vous avez un teint de jouvenceau. Êtes-vous un vampire ? Oui. Je réponds Oui. ■
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Vous êtes souvent moqué : votre musique, vos cheveux, vos choix esthétiques. Est-ce que ça vous agace ? Même pas un petit peu ? Un article de Slate du 25 mars 2010 vous définit comme le « Richard Clayderman du synthétiseur »… Aujourd’hui, ça me prend du temps, mais ça ne me fait ni chaud ni froid. Ce sont des choses qui viennent surtout d’une minorité originaire de 3 quartiers de Paris.
Gérard Drouot Productions présente
GÉRARD DROUOT PRODUCTIONS PRÉSENTE
JOE BONAMASSA L’ É V É N E M E NT G U ITA R E D E L’A N N É E
Electronica vous place au milieu de 40 ans de musiques électroniques. Collaborations avec de nombreux artistes : M83, Gesaffelstein, Boyz Noize, mais aussi Tangerine Dream, John Carpenter ou...Pete Townshend (des Who). Est-ce que c’est facile de faire du neuf avec du vieux ? JMJ : Je ne me suis pas posé de question. Je suis allé instinctivement vers les gens avec lesquels j’avais envie de travailler. Ce n’était pas une démarche de marketing sinon j’aurais fait ce que je n’aime pas beaucoup : des featurings qui consistent à envoyer des fichiers à des gens que l’on a jamais rencontré ou auxquels on ne parlera jamais, plus pour faire du name dropping qu’autre chose.
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Qu’est-ce qui vous rapproche et qu’est-ce qui vous éloigne de David Guetta ou Bob Sinclar ? Rien de particulier. Ce sont des gens qui font de la musique et qui sont tout à fait respectables. D’ailleurs, je trouve tout à fait injustes les critiques qui peuvent leur être faites. Mais ces artistes, je les qualifierais beaucoup plus d’artistes « Pop ».
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David Guetta et Bob Sinclar sont des gens tout à fait respectables.Ils font de la pop en 2016” 80
Jean Michel Paradoxes
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Vous avez des préoccupations écolos depuis longtemps. Selon vous, « avant que ça devienne « marketable ». Le Visuel d’Oxygène de 1976 le montre. Mais, est-ce que vous avez fait le bilan carbone de vos concerts ? Aujourd’hui, il y a une certaine arrogance à penser que l’avenir de la planète dépend de nous. Il faut plutôt savoir si notre avenir dépend de la planète. Donc prenons un peu de distance avec ça. Bien sûr, il faut trier ses poubelles, mais si on ne le fait qu’un jour sur deux, ce n’est pas non plus dramatique. Au bout d’un moment, on abîme aussi ce que nous sommes. Le vrai problème dont on ne parle pas est un problème démographique :
EN CONCERT
PREMIÈRE PARTIE
BEYOND THE BLACK
©2016 GDP - LICENCE III N°1062985 - CONCEPTION : JOHANN DARCEL
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Vous avez déclaré : « je ne préfère pas mettre ma photo sur mes pochettes d’album ». Visiblement, pour Electronica, c’est différent… ? Je me suis dit d’Electronica : « c’est un projet qui intègre énormément de gens et qui a peut-être besoin d’être incarné ». C’était ça l’idée. En plus, puisqu’il s’agissait d’un double album, le deuxième était la vraie pochette. Quand on les enfile tous les deux, on revient à ce que j’ai toujours fait : mettre une photo au verso de l’album plutôt qu’au recto.
© 2016 GDP - LICENCE III N°1062985 - Crédit photo : Jovan Nenadic
Jean Michel Electronica
DIMANCHE 20 NOVEMBRE ZÉNITH DE DIJON
EN CONCERT
MARDI 2 MAI 2017 DIJON - ZÉNITH
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portrait
PUBLI CITÉ
C’est chronique
chez Binoche...
...the end ?
■ par Thierry Binoche
Thierry Binoche : Moment de réflexion © DR
Q
uelle étrange rentrée. Voilà quelques décennies qu’il ne m’était pas arrivé de préparer mon cartable, mes crayons... mes petites affaires qui donnent le signal d’une nouvelle année. J’ai toujours fonctionné en année scolaire, moi qui n’étais pourtant pas un amoureux du genre. Mais voilà, chaque chose à une fin et c’est bien à la fin d’une aventure que je suis confronté. Elle avait commencé à l’aube des années 2000 un peu par hasard au coin d’une rue. Sortant d’une longue période télévisuelle et libéré de toute activité, cette rencontre allait me permettre de passer de l’autre côté du miroir. Observer le métier sous d’autres angles. Au début il n’était question que de relations avec mes ex-confrères journalistes. L’aventure était associative et bon enfant. Il s’agissait de promouvoir les quelques concerts programmés durant l’année et puis, la réussite aidant, les dates se sont multipliées et le travail aussi ! Il y avait ce plaisir de voir ces salles remplies d’un public de plus en plus nombreux et heureux. Dès lors, une autre histoire commençait avec une autre fonction pour l’association qui se muait en entreprise. Le but du jeu : faire tourner des groupes à travers la France puis à travers le monde. Une nouvelle période de folie commençait avec son lot de rencontres artistiques si différentes les unes des autres. Ah les artistes ! D’étranges animaux aux caractères bien variés. On trouve de tout : des sympas, des bêcheurs, des allumés joyeux, des allumés dépressifs, des ingérables, des durs en affaires, des travailleurs, des je-m’en-foutistes, des traqueurs ou des festifs ! Enfin la vie musicale avec ses travers et sa magie ! Vu de ce côté il y eut de beaux moments. Voir les artistes progresser dans leur carrière, commençant dans de petites salles et les accompagner jusqu’aux grandes chapelles du genre donnait une certaine valeur, voire de la fierté à faire ce job. Avec eux, il y a
82
eu des instants magiques, que ce soit à Dijon, passant du Bistrot de la Scène au Zénith dont nous fûmes pratiquement les premiers clients ou, quand vous alliez du côté des scènes parisiennes, de La Maroquinerie à la Cigale, au mythique Olympia (Ah les fêtes au bar Marilyn !) du Zénith à Bercy, il y en a eu des émotions, des coups de stress et des « afters »joyeux ! Et même si tous n’ont pas forcément eu la reconnaissance du travail effectué, ils resteront bien longtemps dans ma mémoire. Travailler dans l’ombre permet aussi de ne pas être trop exposé et de pouvoir observer tous ces petits travers de notre métier, même si le devoir de réserve est de mise. Car ne nous y trompons pas, ce n’est pas le monde des Bisounours ! Loin de là ! En 10 ans le métier a cruellement changé, les grosses structures rachètent les moyennes qui rachètent les petites, etc. Il me semble loin le temps ou une poignée de main valait plus qu’un contrat écrit. Aussi, maintenant il n’est plus question de droit à l’erreur sinon on la paye cash et les effets collatéraux sont immédiats ! C’est d’ailleurs étrange de se sentir comme un effet colla...sur scène © DR téral. Dans cette histoire il y a eu de vraies réussites mais aussi de vrais échecs. Mais j’ai adoré ce parcours aventureux aux côtés de belles personnes avec qui j’ai partagé le chemin. Que ce soit mes collègues, les stagiaires, les techniciens, les artistes ou mes confrères à travers la France ou ailleurs, soit en direct ou par la magie de nos échanges. Il y a eu de belles amitiés et il en restera. C’est la fin d’une aventure mais d’autres viendront, sûrement, différentes ou pas ! .Et puis quoi, place aux jeunes, ils sont si nombreux à vouloir travailler dans cette branche « le showbiz », « la com », et bien bon courage, il y a du monde sur la ligne de départ. Pour ma part, retraverser le miroir à plus de 60 ans et trouver un nouveau chemin, en voilà un beau challenge. ■
Santé et spiritualité, le cocktail bien-être uniquement chez
FORME & ZEN
Ça déménage ! Une seule adresse pour la boutique, la salle de méditation ainsi que le centre de thérapie et de bien-être au naturel Forme & Zen : le 90, rue Monge. Jean-Marc et Stéphane ont tout de suite senti l’énergie positive qui se dégageait ici. La boutique est bien plus grande que la précédente, 90 m² ! Après des travaux, beaucoup d’huile de coude et quelques enchantements dont eux seuls ont le secret, les garçons ont su créer une ambiance cocooning comme ils savent si bien le faire. En entrant, on se sent comme enveloppé dans une aura de douceur et de relaxation. Un air de musique vient bercer nos oreilles, une fontaine à eau s’écoule doucement, pendant que l’on se prend à rêver en regardant par la grande baie vitrée qui donne sur une cour intérieure calme et végétalisée. Les fondamentaux (et plus encore) sont toujours là. D’un côté, la spiritualité et de l’autre la santé. Soit le côté forme et le côté zen…l’un ne va pas sans l’autre pour atteindre le bien-être. À chacun ses méthodes, c’est pour cela que Jean-Marc et Stéphane vous proposent des extracteurs de jus, des supers blenders Vitamix en exclusivité, des tisanes et des thés bio de premier choix, une large gamme de compléments alimentaires diététiques et de phytothérapie, des cosmétiques bio, des élixirs floraux, des bijoux de santé, des lampes de sel de l’Himalaya… Et même, une gamme de produits naturels de santé pour nos animaux. Laissez-vous guider, les garçons ont d’excellents conseils et astuces qu’ils partagent volontiers au détour d’une conversation. Bien sûr, Jean-Marc et Stéphane, naturopathes et énergéticiens professionnels vous proposent toujours des séances de relaxation Reïki, des soins de Reconnexion, des soins énergétiques par le chant et le son, des soins du visage prodigués par une bio-esthéticienne Dr Hauschka, des séances d’oxygénation cellulaire avec le bol d’air Jacquier, des massages Amma japonais, des consultations en florathérapie, de la méditation… Tout cela, en toute intimité, dans des salles de soins et de méditation dédiées.
Coups de cœur : Les cosmétiques Love System bio à 80 % adaptés à chaque émotion du quotidien, les savons Badiane faits main en Bourgogne et les bâtons de sauge blanche à brûler, une technique amérindienne ancestrale pour les rituels de guérison du corps et de l’esprit. On a aussi beaucoup aimé le coin cosy pour goûter une belle sélection de thés et de tisanes à l’abri des tracas du quotidien.
FORME & ZEN
90, rue Monge 03 80 45 46 74 www.formeetzen.fr Ouvert du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h30 à 19h.
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uelle étrange rentrée. Voilà quelques décennies qu’il ne m’était pas arrivé de préparer mon cartable, mes crayons... mes petites affaires qui donnent le signal d’une nouvelle année. J’ai toujours fonctionné en année scolaire, moi qui n’étais pourtant pas un amoureux du genre. Mais voilà, chaque chose à une fin et c’est bien à la fin d’une aventure que je suis confronté. Elle avait commencé à l’aube des années 2000 un peu par hasard au coin d’une rue. Sortant d’une longue période télévisuelle et libéré de toute activité, cette rencontre allait me permettre de passer de l’autre côté du miroir. Observer le métier sous d’autres angles. Au début il n’était question que de relations avec mes ex-confrères journalistes. L’aventure était associative et bon enfant. Il s’agissait de promouvoir les quelques concerts programmés durant l’année et puis, la réussite aidant, les dates se sont multipliées et le travail aussi ! Il y avait ce plaisir de voir ces salles remplies d’un public de plus en plus nombreux et heureux. Dès lors, une autre histoire commençait avec une autre fonction pour l’association qui se muait en entreprise. Le but du jeu : faire tourner des groupes à travers la France puis à travers le monde. Une nouvelle période de folie commençait avec son lot de rencontres artistiques si différentes les unes des autres. Ah les artistes ! D’étranges animaux aux caractères bien variés. On trouve de tout : des sympas, des bêcheurs, des allumés joyeux, des allumés dépressifs, des ingérables, des durs en affaires, des travailleurs, des je-m’en-foutistes, des traqueurs ou des festifs ! Enfin la vie musicale avec ses travers et sa magie ! Vu de ce côté il y eut de beaux moments. Voir les artistes progresser dans leur carrière, commençant dans de petites salles et les accompagner jusqu’aux grandes chapelles du genre donnait une certaine valeur, voire de la fierté à faire ce job. Avec eux, il y a
82
eu des instants magiques, que ce soit à Dijon, passant du Bistrot de la Scène au Zénith dont nous fûmes pratiquement les premiers clients ou, quand vous alliez du côté des scènes parisiennes, de La Maroquinerie à la Cigale, au mythique Olympia (Ah les fêtes au bar Marilyn !) du Zénith à Bercy, il y en a eu des émotions, des coups de stress et des « afters »joyeux ! Et même si tous n’ont pas forcément eu la reconnaissance du travail effectué, ils resteront bien longtemps dans ma mémoire. Travailler dans l’ombre permet aussi de ne pas être trop exposé et de pouvoir observer tous ces petits travers de notre métier, même si le devoir de réserve est de mise. Car ne nous y trompons pas, ce n’est pas le monde des Bisounours ! Loin de là ! En 10 ans le métier a cruellement changé, les grosses structures rachètent les moyennes qui rachètent les petites, etc. Il me semble loin le temps ou une poignée de main valait plus qu’un contrat écrit. Aussi, maintenant il n’est plus question de droit à l’erreur sinon on la paye cash et les effets collatéraux sont immédiats ! C’est d’ailleurs étrange de se sentir comme un effet colla...sur scène © DR téral. Dans cette histoire il y a eu de vraies réussites mais aussi de vrais échecs. Mais j’ai adoré ce parcours aventureux aux côtés de belles personnes avec qui j’ai partagé le chemin. Que ce soit mes collègues, les stagiaires, les techniciens, les artistes ou mes confrères à travers la France ou ailleurs, soit en direct ou par la magie de nos échanges. Il y a eu de belles amitiés et il en restera. C’est la fin d’une aventure mais d’autres viendront, sûrement, différentes ou pas ! .Et puis quoi, place aux jeunes, ils sont si nombreux à vouloir travailler dans cette branche « le showbiz », « la com », et bien bon courage, il y a du monde sur la ligne de départ. Pour ma part, retraverser le miroir à plus de 60 ans et trouver un nouveau chemin, en voilà un beau challenge. ■
Santé et spiritualité, le cocktail bien-être uniquement chez
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Ça déménage ! Une seule adresse pour la boutique, la salle de méditation ainsi que le centre de thérapie et de bien-être au naturel Forme & Zen : le 90, rue Monge. Jean-Marc et Stéphane ont tout de suite senti l’énergie positive qui se dégageait ici. La boutique est bien plus grande que la précédente, 90 m² ! Après des travaux, beaucoup d’huile de coude et quelques enchantements dont eux seuls ont le secret, les garçons ont su créer une ambiance cocooning comme ils savent si bien le faire. En entrant, on se sent comme enveloppé dans une aura de douceur et de relaxation. Un air de musique vient bercer nos oreilles, une fontaine à eau s’écoule doucement, pendant que l’on se prend à rêver en regardant par la grande baie vitrée qui donne sur une cour intérieure calme et végétalisée. Les fondamentaux (et plus encore) sont toujours là. D’un côté, la spiritualité et de l’autre la santé. Soit le côté forme et le côté zen…l’un ne va pas sans l’autre pour atteindre le bien-être. À chacun ses méthodes, c’est pour cela que Jean-Marc et Stéphane vous proposent des extracteurs de jus, des supers blenders Vitamix en exclusivité, des tisanes et des thés bio de premier choix, une large gamme de compléments alimentaires diététiques et de phytothérapie, des cosmétiques bio, des élixirs floraux, des bijoux de santé, des lampes de sel de l’Himalaya… Et même, une gamme de produits naturels de santé pour nos animaux. Laissez-vous guider, les garçons ont d’excellents conseils et astuces qu’ils partagent volontiers au détour d’une conversation. Bien sûr, Jean-Marc et Stéphane, naturopathes et énergéticiens professionnels vous proposent toujours des séances de relaxation Reïki, des soins de Reconnexion, des soins énergétiques par le chant et le son, des soins du visage prodigués par une bio-esthéticienne Dr Hauschka, des séances d’oxygénation cellulaire avec le bol d’air Jacquier, des massages Amma japonais, des consultations en florathérapie, de la méditation… Tout cela, en toute intimité, dans des salles de soins et de méditation dédiées.
Coups de cœur : Les cosmétiques Love System bio à 80 % adaptés à chaque émotion du quotidien, les savons Badiane faits main en Bourgogne et les bâtons de sauge blanche à brûler, une technique amérindienne ancestrale pour les rituels de guérison du corps et de l’esprit. On a aussi beaucoup aimé le coin cosy pour goûter une belle sélection de thés et de tisanes à l’abri des tracas du quotidien.
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© La Bussière
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© La Combe du Faubourg
La Côte-d’Or, un département qui en a !
Le Top 10 des spots touristiques « for men » en Côte-d’Or
© CDT
12
Dix spots pour vous donner un avant-goût de vacances ou de grands week-ends d’automne. On aurait pu en proposer dix fois plus, mais les Bourguignons ne sont pas du genre à frimer, même aux premiers frimas. Vraiment, ce ne sont pas les occasions qui manquent pour les mecs en vadrouille dans notre belle région. Il suffit de consulter les sites internet mis en place par Côte-d’Or tourisme. On vous en trouvera d’autres cet hiver. Froid dehors, chaud dedans, c’est la devise du pays.
1 De brèves rencontres qui échauffent les sens
© Spa Marie de Bourgogne
16 © Berthaut
On en a sélectionné juste quelques unes, sur le site de Côte-d’Or Tourisme, parce qu’on n’est pas du genre à promettre et à ne pas tenir. Là c’est du sérieux : des portes ouvertes au domaine Jean-Luc Bonin à Meursault le 29 oct ; une foire aux vins régionaux à Talant, le 19 nov ; Dingovino le 26 nov ; le salon Expression des talents à Daix, le 3 déc ; les caves ouvertes à Fixin, le 3 déc… D’autres rencontres émoustillantes avec les bourgognes sur le site : rencontresaveclesbourgognes.fr
2 Vite et bien avec les trottinettes électriques
Pas assez sexy le vélo pour vous ? On a trouvé mieux pour une balade entre potes : des randos en trottinettes tout terrain dans les vignes ou dans les bois entre Dijon et Beaune. On se vide la tête avant les batteries, on se met en appétit et on se marre bien. Pour plus de rens : Kick’N’Go, 7 route de Beaune, à Dijon et site : kickngo.fr 14
© La Raffinerie
84
3
Fume, c’est de la Bussière !
Autrefois on y faisait des communions et des retraites. Aujourd’hui, nul besoin d’attendre d’être à la retraite pour goûter au bonheur d’un séjour dans une abbaye transformée en hôtel de charme par la famille Cummings. Depuis 10 ans, il n’y a pas que le parc à vivre « à l’anglaise ». Pour un brunch, un déjeuner au Bistrot des Moines ou un repas-signature mémorable signé Guillaume Royer. Le plus : le fumoir (non, pas pour les jambons, on n’est pas dans le Haut-Doubs !).
4 Epoisses, un fromage costaud : les mecs ne vont plus se sentir !
Aux Berthaut, l’Époisses a fini par porter chance. L’ancien fromage des moines cisterciens de l’Auxois est devenu une référence obligatoire pour tous ceux qui n’aiment pas avoir une pâte molle et sans goût en bouche. Depuis 1991, une AOC qui a de la gueule, sur un plateau de fromages. Si vous revenez en TGV, complétez avec ses cousins (soumaintrain, trou du cru, etc), vous aurez de la place en première ! Rendez-vous à Époisses, place du Champ de Foire ou dans toutes les bonnes fromageries.
5 La Raffinerie, une adresse pour les mecs, et celles (ou ceux) qui les aiment
Un concept-store dédié aux hommes avec des marques de vêtements en exclusivité à Dijon. Paco et Gilles ont du goût et ils le montrent à travers leur sélection : chemises imprimés, pulls à motifs, vestes urbaines et classy. Le garçon délicat du XXIème siècle n’aime pas que les fringues, il aime aussi avoir un bel intérieur. La Raffinerie l’a bien compris et propose au nouveau mâle des sérigraphies en série limitée et signées, des senteurs, des petits jeux qui feront mouche en soirée, des vinyls et les platines qui vont avec, de la papeterie, de la déco, des bouquins et même des cosmétiques ! La Raffinerie : 16, rue Charrue. Ouvert tlj de 10h à 19h sauf lundi de 14h à 19h. Fb : La Raffinerie.
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© CDT
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6 Le SPA des hommes qui n’ont froid ni aux yeux ni au reste
100 balades à pied, à vélo...
On ne sait pas si Marie de Bourgogne, la fille de Charles le Téméraire et la plus grande héritière de son temps, était une femme qui aimait la vie (elle n’en avait pas l’air) mais le SPA qui porte son nom, à Beaune, fait partie de ces lieux de plaisir raffinés qui se méritent, surtout après une journée passée à visiter les caves. Déco adaptée pour ce SPA de 350 m2 accessible depuis l’hôtel du Cep, au centre de Beaune. 12 expériences sensorielles (cabine de cryothérapie corps entier, notamment) qui vous rendront irrésistible, à moins que vous n’ayez simplement envie de tomber dans les bras de Morphée, au final. Pour en savoir plus : hotel-cep-beaune.com
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Les machs du DFCO
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La balade à vélo
9
Une nuit dans untonneau
BALADES EN
BOUR G GNE
On vous en parle ailleurs dans le mag, on a même rencontré le big chef. Une partie de l’équipe y traîne ses gamins chaque fois qu’on est en train de ramer sur le bouclage du mag, c’est vous dire que c’est du sérieux, le DFCO.
Sur la voie des vignes de Beaune à Santenay (avec l’appli Balades en Bourgogne) pour repérer les vins sur lesquels enchérir pour la prochaine vente des hospices. Un grand moment. On parle de la balade automnale, qui raffermit les muscles, mais aussi de la vente des vins à Beaune, où l’on pratique un sport moins physique, quoique… Avant de récriminer en prétextant un mal de dos récurrent, allez jeter un œil sur le site de la Combe du Faubourg à Frenois, si vous aimez être peinard mais à deux (pas la peine d’emporter de la lecture, il n’y a pas d’électricité !). Même si vous avez raté le brame du cerf, vous avez toutes les chances de vous réveiller avec la vision d’animaux au petit matin dans la combe. Panier du petit-déjeuner apporté au pied de l’arbre. Idéal avec des ados.
10 On s’applique, pour être un homme en forme
L’appli Balades en Bourgogne s’adresse bien sûr à tous les amoureux de la vie et de la Côte-d’Or en particulier. Vous êtes assez grands pour qu’on ne vous explique pas comment ça marche. Pas besoin de connexion, une fois la balade téléchargée, on vous emmène prendre votre pied où vous voulez. D’ailleurs, à propos, pensez quand même à de bonnes chaussures, l’automne en Bourgogne ça se mérite. www.bouger-nature-en-bourgogne.com/balades-en-bourgogne
© Rozenn Krebel
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Côte-d’Or Tourisme © M. Baudoin
© CDT
Gratuit sur Appstore et Google Play Gratuit sur Windows Phone Store
élo 2016 tion V tina s e D
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© La Bussière
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© La Combe du Faubourg
La Côte-d’Or, un département qui en a !
Le Top 10 des spots touristiques « for men » en Côte-d’Or
© CDT
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Dix spots pour vous donner un avant-goût de vacances ou de grands week-ends d’automne. On aurait pu en proposer dix fois plus, mais les Bourguignons ne sont pas du genre à frimer, même aux premiers frimas. Vraiment, ce ne sont pas les occasions qui manquent pour les mecs en vadrouille dans notre belle région. Il suffit de consulter les sites internet mis en place par Côte-d’Or tourisme. On vous en trouvera d’autres cet hiver. Froid dehors, chaud dedans, c’est la devise du pays.
1 De brèves rencontres qui échauffent les sens
© Spa Marie de Bourgogne
16 © Berthaut
On en a sélectionné juste quelques unes, sur le site de Côte-d’Or Tourisme, parce qu’on n’est pas du genre à promettre et à ne pas tenir. Là c’est du sérieux : des portes ouvertes au domaine Jean-Luc Bonin à Meursault le 29 oct ; une foire aux vins régionaux à Talant, le 19 nov ; Dingovino le 26 nov ; le salon Expression des talents à Daix, le 3 déc ; les caves ouvertes à Fixin, le 3 déc… D’autres rencontres émoustillantes avec les bourgognes sur le site : rencontresaveclesbourgognes.fr
2 Vite et bien avec les trottinettes électriques
Pas assez sexy le vélo pour vous ? On a trouvé mieux pour une balade entre potes : des randos en trottinettes tout terrain dans les vignes ou dans les bois entre Dijon et Beaune. On se vide la tête avant les batteries, on se met en appétit et on se marre bien. Pour plus de rens : Kick’N’Go, 7 route de Beaune, à Dijon et site : kickngo.fr 14
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Fume, c’est de la Bussière !
Autrefois on y faisait des communions et des retraites. Aujourd’hui, nul besoin d’attendre d’être à la retraite pour goûter au bonheur d’un séjour dans une abbaye transformée en hôtel de charme par la famille Cummings. Depuis 10 ans, il n’y a pas que le parc à vivre « à l’anglaise ». Pour un brunch, un déjeuner au Bistrot des Moines ou un repas-signature mémorable signé Guillaume Royer. Le plus : le fumoir (non, pas pour les jambons, on n’est pas dans le Haut-Doubs !).
4 Epoisses, un fromage costaud : les mecs ne vont plus se sentir !
Aux Berthaut, l’Époisses a fini par porter chance. L’ancien fromage des moines cisterciens de l’Auxois est devenu une référence obligatoire pour tous ceux qui n’aiment pas avoir une pâte molle et sans goût en bouche. Depuis 1991, une AOC qui a de la gueule, sur un plateau de fromages. Si vous revenez en TGV, complétez avec ses cousins (soumaintrain, trou du cru, etc), vous aurez de la place en première ! Rendez-vous à Époisses, place du Champ de Foire ou dans toutes les bonnes fromageries.
5 La Raffinerie, une adresse pour les mecs, et celles (ou ceux) qui les aiment
Un concept-store dédié aux hommes avec des marques de vêtements en exclusivité à Dijon. Paco et Gilles ont du goût et ils le montrent à travers leur sélection : chemises imprimés, pulls à motifs, vestes urbaines et classy. Le garçon délicat du XXIème siècle n’aime pas que les fringues, il aime aussi avoir un bel intérieur. La Raffinerie l’a bien compris et propose au nouveau mâle des sérigraphies en série limitée et signées, des senteurs, des petits jeux qui feront mouche en soirée, des vinyls et les platines qui vont avec, de la papeterie, de la déco, des bouquins et même des cosmétiques ! La Raffinerie : 16, rue Charrue. Ouvert tlj de 10h à 19h sauf lundi de 14h à 19h. Fb : La Raffinerie.
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© CDT
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6 Le SPA des hommes qui n’ont froid ni aux yeux ni au reste
100 balades à pied, à vélo...
On ne sait pas si Marie de Bourgogne, la fille de Charles le Téméraire et la plus grande héritière de son temps, était une femme qui aimait la vie (elle n’en avait pas l’air) mais le SPA qui porte son nom, à Beaune, fait partie de ces lieux de plaisir raffinés qui se méritent, surtout après une journée passée à visiter les caves. Déco adaptée pour ce SPA de 350 m2 accessible depuis l’hôtel du Cep, au centre de Beaune. 12 expériences sensorielles (cabine de cryothérapie corps entier, notamment) qui vous rendront irrésistible, à moins que vous n’ayez simplement envie de tomber dans les bras de Morphée, au final. Pour en savoir plus : hotel-cep-beaune.com
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Les machs du DFCO
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La balade à vélo
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Une nuit dans untonneau
BALADES EN
BOUR G GNE
On vous en parle ailleurs dans le mag, on a même rencontré le big chef. Une partie de l’équipe y traîne ses gamins chaque fois qu’on est en train de ramer sur le bouclage du mag, c’est vous dire que c’est du sérieux, le DFCO.
Sur la voie des vignes de Beaune à Santenay (avec l’appli Balades en Bourgogne) pour repérer les vins sur lesquels enchérir pour la prochaine vente des hospices. Un grand moment. On parle de la balade automnale, qui raffermit les muscles, mais aussi de la vente des vins à Beaune, où l’on pratique un sport moins physique, quoique… Avant de récriminer en prétextant un mal de dos récurrent, allez jeter un œil sur le site de la Combe du Faubourg à Frenois, si vous aimez être peinard mais à deux (pas la peine d’emporter de la lecture, il n’y a pas d’électricité !). Même si vous avez raté le brame du cerf, vous avez toutes les chances de vous réveiller avec la vision d’animaux au petit matin dans la combe. Panier du petit-déjeuner apporté au pied de l’arbre. Idéal avec des ados.
10 On s’applique, pour être un homme en forme
L’appli Balades en Bourgogne s’adresse bien sûr à tous les amoureux de la vie et de la Côte-d’Or en particulier. Vous êtes assez grands pour qu’on ne vous explique pas comment ça marche. Pas besoin de connexion, une fois la balade téléchargée, on vous emmène prendre votre pied où vous voulez. D’ailleurs, à propos, pensez quand même à de bonnes chaussures, l’automne en Bourgogne ça se mérite. www.bouger-nature-en-bourgogne.com/balades-en-bourgogne
© Rozenn Krebel
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Côte-d’Or Tourisme © M. Baudoin
© CDT
Gratuit sur Appstore et Google Play Gratuit sur Windows Phone Store
élo 2016 tion V tina s e D
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PATRIARCHE, une Institution à Beaune Depuis 1780, plus de
235 ans d’Histoire
Faites rimer automne avec Œnotourisme Visitez les plus grandes caves de Bourgogne. On ne va pas se mentir, dans quelques jours, quelques heures peut-être, le froid nous saisira le visage, le brouillard plombera la ville et la pluie claquera sur nos volets entre ouverts. Oui je sais, c’est triste. Mais c’est comme ça. Au lieu de vous terrer dans votre appart’ et de ruminer dans votre coin, on vous suggère fortement de programmer une petite virée à Beaune et plus particulièrement sous les pavés ! Pour vous simplifier la tâche, on vous a mâché le travail. Laissez-vous guider, la porte de la cave voutée, c’est la première à droite.
Des millésimes rares et anciens, un parcours œnotouristique entièrement rénové, un patrimoine préservé, les plus grandes caves de Bourgogne. Franchement, se balader dans 5km de galeries sous-terraines, par les temps qui court, c’est quand même plus sympa qu’un trail dans un coin paumé ! Le plus difficile, ce sera de choisir qui prend le volant.
# Pour impressionner beau papa
# Entre copains
Sur réservation, à partir de 47 € par personne.
Profitez du week-end de la VENTE DES VINS pour organiser une petite virée à Beaune entre potes. Le samedi 19 et le dimanche 20 novembre, c’est un voyage dans le temps que vous propose la maison Patriarche. Au programme : dégustation de vins d’exception de 1979 à 2015 ! Sur réservation, à partir de 35 € par personne.
# Entre famille à la cool
Laissez-vous compter l’histoire de la Maison Patriarche et de ses incroyables caves voutées le temps d’une visite découverte qui se terminera en beauté avec une dégustation des plus jolis terroirs des Côtes de Nuits et de Beaune. À partir de 17 €, sans rendez-vous et tous les jours de 9h30 à 11h30 et de 14h à 17h.
Le bon plan, c’est la « VISITE PRIVILÈGE». Accompagné d’un sommelier, vous plongez dans l’univers d’un couvent du 17ème siècle et vous découvrez 8 appellations – dont deux grands crus – au cours d’une visite commentée spécialement imaginée pour vous. Chambolle, Gevrey, Corton, Chassagne… si avec ça, vous ne vous le mettez pas dans la poche !
# En couple
Un tête à tête dans les plus grandes caves de Bourgogne, ça vous tente ? Comme une parenthèse enchantée, la « VISITE RÉVÉLATION » imaginée par la maison Patriarche devrait faire son petit effet : accueillis par un sommelier-conseil, vous serez conduits à travers les caves jusqu’à un caveau privatif. C’est là, que débutera votre initiation aux vins de Bourgogne (vignoble, classification des appellations, vinification, cépages et techniques de dégustation). Après avoir révisé vos fondamentaux, place à la dégustation pour découvrir le meilleur de la Bourgogne à travers 3 blancs et 7 rouges. A la fin de la visite, vous repartirez même avec un petit cadeau… Sur réservation, à partir de 30 € par personne.
L’ A BUS D ’ AL C OOL ES T DA N GE RE U x P OU R LA S A N TÉ . À C ON S OMME R AV E C MOD ÉRATI O N.
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PATRIARCHE PÈRE & FILS
5-7, rue du Collège - 21200 Beaune patriarche.com Informations et réservations : Christine Richard - 03 80 24 53 78 crichard@patriarche.com
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plus de
Faites rimer automne avec Œnotourisme Visitez les plus grandes caves de Bourgogne. On ne va pas se mentir, dans quelques jours, quelques heures peut-être, le froid nous saisira le visage, le brouillard plombera la ville et la pluie claquera sur nos volets entre ouverts. Oui je sais, c’est triste. Mais c’est comme ça. Au lieu de vous terrer dans votre appart’ et de ruminer dans votre coin, on vous suggère fortement de programmer une petite virée à Beaune et plus particulièrement sous les pavés ! Pour vous simplifier la tâche, on vous a mâché le travail. Laissez-vous guider, la porte de la cave voutée, c’est la première à droite.
WEEK-END SPÉCIAL VENTE DES VINS © Patriarche
Ne manquez pas la 156ème édition de la célèbre Vente des Vins des Hospices de Beaune ! L’occasion de (re)découvrir la capitale des vins de Bourgogne dans une ambiance festive et conviviale. Côté cave, on vous suggère fortement de faire un saut chez Patriarche. Au programme : une dégustation commentée qui vous fera remonter le temps et découvrir la Bourgogne à travers des millésimes rares et anciens ou en avant-première sur fût pour les vins les plus jeunes.
En blanc :
Chassagne-Montrachet 2015 (sur fût) Puligny-Montrachet 1er Cru Chalumeaux 2013 Hospices de Beaune - Meursault Charmes 1er Cru cuvée Albert Grivault 2008 Gevrey-Chambertin 2015 (sur fût) Pernand-Vergelesses 1er Cru Caradeux 2013
En rouge :
Nuits Saint-Georges 1er Cru Vaucrains tasteviné 2010 Charmes-Chambertin Grand Cru 2007 Hospices de Beaune - Pommard cuvée Dames de la Charité 2001 Beaune 1er Cru Bélissand 1999 Pommard 1979 Magnum
Attention, il n’y aura pas de places pour tout le monde !
PATRIARCHE PÈRE & FILS
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5-7, rue du Collège - 21200 Beaune patriarche.com Informations et réservations : Christine Richard - 03 80 24 53 78 crichard@patriarche.com
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Comté. Le nouvel enjeu est d’apprendre à travailler ensemble, dans le même sens, même si chaque entité départementale a ses propres spécificités. C’est également à nous de faire se déplacer les habitants des départements sur l’ensemble du territoire », précise Pierre Simon, Président du Comité Départemental du Doubs. En effet, inviter la clientèle régionale à découvrir sa propre région, semble être une étape de base. D’autant plus, qu’entre Nevers et Belfort, 345 km les séparent. D’ailleurs, avec son opération « Bullez en BFC », organisée le 1er octobre à Besançon, le CRT a d’ores et déjà commencé le boulot. Sous une bulle de 8 mètres de diamètre, elle a accueilli une exposition décalée sur l’offre touristique de la nouvelle région. Une trentaine de valises présentaient un aspect culturel, naturel, actif et patrimonial de la Bourgogne-Franche-Comté. Du marketing expérientiel dit-on. Tendance la nouvelle région.
Alors, celle-là on ne l’attendait pas ! Mais pas du tout. Certes la Franche-Comté mord un peu sur le Massif, mais de là à parler des « Vosges » et d’en faire une destination phare, nous étions loin de l’imaginer. Enfin, si les pros le disent. Mais… Et la « marque » Franche-Comté alors ? Pas suffisamment vendeuse ? Loïc Niepceron nous rassure : « L’une des forces de la Franche-Comté est le bien-vivre. A l’époque du «tout va vite», c’est une véritable force ! ». Quoi qu’il en soit, pas de jalousie de bas étage. Bourguignons et franc-comtois, soyez rassurés : sur les huit départements, quatre enregistrent une hausse de la fréquentation touristique (Territoire de Belfort, Jura, Yonne et Saône-et-Loire) et quatre une baisse (Côte-d’Or, Doubs, Nièvre et Haute-Saône). Ex aequo ! ■ GB
Montagnes du Jura, Bourgogne et… Vosges ! Montagnes du Jura, visites de caves en Bourgogne, patrimoine culturel ou encore tourisme fluvial en Haute-Saône, difficile de communiquer sur la région dans son ensemble. Le parti pris du CRT semble tout trouvé et expliqué par Sophie Ollier-Daumas, Directrice du CRT Bourgogne-Franche-Comté : « Communiquer sur la région Bourgogne-Franche-Comté, ça ne veut rien dire. L’objectif est de mettre en valeur nos trois destinations phares : la Bourgogne, les montagnes du Jura et les Vosges. ». Les Vosges, vous avez bien dit les Vosges ? « Oui, le Massif des Vosges avec la Planche des Belles Filles ! », nous confirme-t-elle.
BB joue les touristes !
HaBBy Hour ! C’est ainsi que les Lyonnais et les Parisiens ont pu découvrir La Bourgogne ce début d’automne à travers la campagne d’affichage de la BFC. Merci d’avoir mis BB à l’honneur. On a bien failli reprendre le slogan à la Une de Bing Bang. Mais pour un spécial « mecs », on aurait préféré avoir Éric Carrière en Une. Vin et foot, ça pourrait inspirer la Côte-d’Or, pour une sélection d’automne un poil « couillue ».
Les Vosges,
dernière destination à la mode… en Bourgogne-Franche-Comté !
Devant la presse, Loïc Niepceron, Président du Comité Régional du Tourisme (CRT), annonce la couleur d’entrée, avec un grand sourire : la fréquentation touristique estivale a été soutenue en Bourgogne-Franche-Comté, avec plus de 62% des professionnels satisfaits, voire très satisfaits de leur saison. Un bon début. Le nouveau président peut être content. Et nous aussi car, le même jour, nous sommes ressortis avec un SCOOP : Le CRT de Bourgogne-Franche-Comté mise sur une stratégie de communication faisant la part belle à ses trois destinations phares : la Bourgogne, les Montagnes du Jura et… Les Vosges : Les Vosges, vous avez bien dit les Vosges ?
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Loïc Niepceron, Président du nouveau Comité Régional du Tourisme, a eu la bonne idée de convier à Besançon élus au tourisme et presse, pour présenter les grandes tendances de la fréquentation touristique. Et un scoop !
Un cœur de saison positif en Bourgogne-Franche-Comté Oubliée la morosité ambiante du début de saison. L’été fut beau et ponctué d’évènements générateurs de trafic. Le passage du Tour de France dans le Haut-Jura, la semaine fédérale du cyclotourisme à Dijon ou encore les championnats de France de cyclisme en Haute-Saône ont favorisé l’activité touristique. Et tant mieux ! Le recul de la clientèle étrangère ressenti sur tout le territoire national, en particulier celle en provenance des marchés lointains (Chine, Japon, Etats-Unis) laissait craindre le pire. Heureusement, la bonne fréquentation française a permis de compenser cette baisse. Le CRT l’explique par une hausse des réservations web de dernière minute. Les commerçants bisontins ont, eux, une toute autre version : les français fuient les grandes villes et recherchent la sécurité des petites cités à fort caractère. Ce ne sont pas eux qui l’ont inventé, mais les clients qui l’ont rabâché tout l’été !
PLUS DE 200 FAMILLES ONT RÉPONDU PRÉSENT À L’INVITATION QUI LEUR A ÉTÉ ENVOYÉE PAR LE MAIRE DE DIJON, FRANÇOIS REBSAMEN, DIMANCHE 16 OCTOBRE AU PLATEAU DE LA CRAS. UN PRINCIPE SIMPLE INITIÉ DÈS 2015 :
UN ARBRE PLANTÉ POUR CHAQUE NAISSANCE ! CE SONT DONC PLUSIEURS CENTAINES D’ARBRES QUI ONT À NOUVEAU ÉLU DOMICILE SUR LE PLATEAU DE LA CRAS GRÂCE À VOUS TOUS, PARENTS, ENFANTS, AVEC LA PARTICIPATION DES PLUS PETITS ÂGÉS DE QUELQUES MOIS
Une nouvelle région aux attraits disparates La fusion. Qu’a-t-elle réellement changé pour les structures de promotion touristique bourguignonnes et franc-comtoises ? : « Il existe une réelle complémentarité des offres en Bourgogne-Franche-
PARFOIS SEULEMENT, ET QUI TISSENT LEURS PREMIERS LIENS AVEC LA NATURE.
UN GESTE ÉCO-CITOYEN INTERGÉNÉRATIONNEL ET UN ACTE SYMBOLIQUE FORT EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DE LA BIODIVERSITÉ. CE SONT AUJOURD’HUI 1 400 ARBRES QUI PEUPLENT LA FORÊT DES ENFANTS DE DIJON.
LA VILLE DE DIJON VOUS REMERCIE ! À L’ANNÉE PROCHAINE POUR UNE NOUVELLE PLANTATION.
WWW.DIJON.FR • RESTEZ CONNECTÉS !
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Comté. Le nouvel enjeu est d’apprendre à travailler ensemble, dans le même sens, même si chaque entité départementale a ses propres spécificités. C’est également à nous de faire se déplacer les habitants des départements sur l’ensemble du territoire », précise Pierre Simon, Président du Comité Départemental du Doubs. En effet, inviter la clientèle régionale à découvrir sa propre région, semble être une étape de base. D’autant plus, qu’entre Nevers et Belfort, 345 km les séparent. D’ailleurs, avec son opération « Bullez en BFC », organisée le 1er octobre à Besançon, le CRT a d’ores et déjà commencé le boulot. Sous une bulle de 8 mètres de diamètre, elle a accueilli une exposition décalée sur l’offre touristique de la nouvelle région. Une trentaine de valises présentaient un aspect culturel, naturel, actif et patrimonial de la Bourgogne-Franche-Comté. Du marketing expérientiel dit-on. Tendance la nouvelle région.
Alors, celle-là on ne l’attendait pas ! Mais pas du tout. Certes la Franche-Comté mord un peu sur le Massif, mais de là à parler des « Vosges » et d’en faire une destination phare, nous étions loin de l’imaginer. Enfin, si les pros le disent. Mais… Et la « marque » Franche-Comté alors ? Pas suffisamment vendeuse ? Loïc Niepceron nous rassure : « L’une des forces de la Franche-Comté est le bien-vivre. A l’époque du «tout va vite», c’est une véritable force ! ». Quoi qu’il en soit, pas de jalousie de bas étage. Bourguignons et franc-comtois, soyez rassurés : sur les huit départements, quatre enregistrent une hausse de la fréquentation touristique (Territoire de Belfort, Jura, Yonne et Saône-et-Loire) et quatre une baisse (Côte-d’Or, Doubs, Nièvre et Haute-Saône). Ex aequo ! ■ GB
Montagnes du Jura, Bourgogne et… Vosges ! Montagnes du Jura, visites de caves en Bourgogne, patrimoine culturel ou encore tourisme fluvial en Haute-Saône, difficile de communiquer sur la région dans son ensemble. Le parti pris du CRT semble tout trouvé et expliqué par Sophie Ollier-Daumas, Directrice du CRT Bourgogne-Franche-Comté : « Communiquer sur la région Bourgogne-Franche-Comté, ça ne veut rien dire. L’objectif est de mettre en valeur nos trois destinations phares : la Bourgogne, les montagnes du Jura et les Vosges. ». Les Vosges, vous avez bien dit les Vosges ? « Oui, le Massif des Vosges avec la Planche des Belles Filles ! », nous confirme-t-elle.
BB joue les touristes !
HaBBy Hour ! C’est ainsi que les Lyonnais et les Parisiens ont pu découvrir La Bourgogne ce début d’automne à travers la campagne d’affichage de la BFC. Merci d’avoir mis BB à l’honneur. On a bien failli reprendre le slogan à la Une de Bing Bang. Mais pour un spécial « mecs », on aurait préféré avoir Éric Carrière en Une. Vin et foot, ça pourrait inspirer la Côte-d’Or, pour une sélection d’automne un poil « couillue ».
Les Vosges,
dernière destination à la mode… en Bourgogne-Franche-Comté !
Devant la presse, Loïc Niepceron, Président du Comité Régional du Tourisme (CRT), annonce la couleur d’entrée, avec un grand sourire : la fréquentation touristique estivale a été soutenue en Bourgogne-Franche-Comté, avec plus de 62% des professionnels satisfaits, voire très satisfaits de leur saison. Un bon début. Le nouveau président peut être content. Et nous aussi car, le même jour, nous sommes ressortis avec un SCOOP : Le CRT de Bourgogne-Franche-Comté mise sur une stratégie de communication faisant la part belle à ses trois destinations phares : la Bourgogne, les Montagnes du Jura et… Les Vosges : Les Vosges, vous avez bien dit les Vosges ?
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Loïc Niepceron, Président du nouveau Comité Régional du Tourisme, a eu la bonne idée de convier à Besançon élus au tourisme et presse, pour présenter les grandes tendances de la fréquentation touristique. Et un scoop !
Un cœur de saison positif en Bourgogne-Franche-Comté Oubliée la morosité ambiante du début de saison. L’été fut beau et ponctué d’évènements générateurs de trafic. Le passage du Tour de France dans le Haut-Jura, la semaine fédérale du cyclotourisme à Dijon ou encore les championnats de France de cyclisme en Haute-Saône ont favorisé l’activité touristique. Et tant mieux ! Le recul de la clientèle étrangère ressenti sur tout le territoire national, en particulier celle en provenance des marchés lointains (Chine, Japon, Etats-Unis) laissait craindre le pire. Heureusement, la bonne fréquentation française a permis de compenser cette baisse. Le CRT l’explique par une hausse des réservations web de dernière minute. Les commerçants bisontins ont, eux, une toute autre version : les français fuient les grandes villes et recherchent la sécurité des petites cités à fort caractère. Ce ne sont pas eux qui l’ont inventé, mais les clients qui l’ont rabâché tout l’été !
PLUS DE 200 FAMILLES ONT RÉPONDU PRÉSENT À L’INVITATION QUI LEUR A ÉTÉ ENVOYÉE PAR LE MAIRE DE DIJON, FRANÇOIS REBSAMEN, DIMANCHE 16 OCTOBRE AU PLATEAU DE LA CRAS. UN PRINCIPE SIMPLE INITIÉ DÈS 2015 :
UN ARBRE PLANTÉ POUR CHAQUE NAISSANCE ! CE SONT DONC PLUSIEURS CENTAINES D’ARBRES QUI ONT À NOUVEAU ÉLU DOMICILE SUR LE PLATEAU DE LA CRAS GRÂCE À VOUS TOUS, PARENTS, ENFANTS, AVEC LA PARTICIPATION DES PLUS PETITS ÂGÉS DE QUELQUES MOIS
Une nouvelle région aux attraits disparates La fusion. Qu’a-t-elle réellement changé pour les structures de promotion touristique bourguignonnes et franc-comtoises ? : « Il existe une réelle complémentarité des offres en Bourgogne-Franche-
PARFOIS SEULEMENT, ET QUI TISSENT LEURS PREMIERS LIENS AVEC LA NATURE.
UN GESTE ÉCO-CITOYEN INTERGÉNÉRATIONNEL ET UN ACTE SYMBOLIQUE FORT EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DE LA BIODIVERSITÉ. CE SONT AUJOURD’HUI 1 400 ARBRES QUI PEUPLENT LA FORÊT DES ENFANTS DE DIJON.
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Liv res
Une étoile est née
« Funny Girl », de Nick Hornby « Elle n’avait aucune envie de devenir reine de beauté, mais le sort était sur le point d’en décider autrement ». Tel est l’incipit du roman de Nick Hornby, « Funny Girl », une totale réussite que je vous conseille de vous procurer, toutes affaires cessantes, et qui paraît en édition de poche. On sait la passion que Nick Hornby voue aux sixties, depuis son tout premier roman, « High Fidelity ». Cette fois encore, l’auteur rejoue la partition de cette époque où tout semblait facile, le succès y compris. Son héroïne, Barbara Parker, une très jolie fille (« elle avait la taille de guêpe de Gaye Gambol, une poitrine opulente, une chevelure blonde et un regard de biche ») est devenue l’incontestable nouvelle star de la comédie à succès de la BBC sous le pseudonyme de Sophie Straw. Elle doit sa réussite à son talent, mais aussi à sa gentillesse et à son audace de working class, qui lui permettent d’éviter les pièges placés sur sa route avec bonne humeur et naturel. Montée à Londres, la belle fait la connaissance de deux scénaristes de la BBC, qui acceptent de lui concocter une « comedy playhouse » intitulée « Barbara (et Jim) » ; celleci rencontre, dès les premiers épisodes, un grand succès populaire. La voilà lancée… Et la musique, alors ? Elle est partout, de fait, mais en filigrane seulement ; on ne l’entend pas mais néanmoins elle rythme les aventures de la sympathique Barbara, devenue Sophie Straw. Elle est présente dans le rythme du récit, résolument pop et chatoyant, dans les dialogues enlevés, semblables aux refrains optimistes et un peu mièvres des premiers « Funny Girl », de Nick Hornby, succès des Beatles. De fait, ce n’est pas la musique la vedette, mais l’époque, cet âge d’or 10/18, 8,40 . que l’on n’évoque plus aujourd’hui sans un profond sentiment de nostalgie. « Funny Girl » est une incontestable réussite, capable de vous redonner le sourire après une journée exténuante. Et puis, ce qui ne gâche rien, bien au contraire, Nick Hornby est un tendre : il jette un regard complice sur les tranches de vies qui évoquent celles de l’héroïne, de Clive, un acteur beau mais superficiel, de Denis, le producteur, des scénaristes, auteurs du sitcom fictif à la réussite duquel tous travaillent, et ainsi la fiction se mêle à la vraie vie, formant la trame symbolique d’une époque découpée en saisons. Les sixties se terminèrent dans le deuil et le sang. Ceci nous est ici épargné. Merci donc, M. Hornby, de faire revivre ainsi nos illusions d’antan, et de les évoquer comme si elles pouvaient être éternelles.
La chronique
d’Albert Tournepage
Un automne très rock’n’roll La musique rock est partout, en cet automne, mais surtout… dans les livres. Ainsi, Michel Embareck, avec « Jim Morrison et le diable boiteux », évoque la rencontre de deux monstres sacrés, le chanteur des Doors et Gene Vincent, pionnier du rock. Simon Liberati, quant à lui, fait rimer musique populaire et folie homicide, dans son évocation des meurtres horribles commis en 1969 par la « famille Manson ». Et enfin, comme tout n’est pas noir, Nick Hornby se fend d’un happy end bienvenu en dressant le portrait d’une belle jeune fille qui deviendra une star de la BBC au milieu des sixties. À défaut de ressortir vos vinyles, voici l’occasion de faire une bonne cure de jouvence grâce à la littérature.
Famille je vous hais
« California Girls », de Simon Liberati
Quand Jim rencontre Gene
« Jim Morrison et le diable boiteux », de Michel Embareck Ils sont venus, ils sont tous là… Leurs ombres portées hantent le dernier roman de Michel Embareck. Ils ont pour nom James Burton, talentueux guitariste d’Elvis Presley, Jerry Lee Lewis, fou furieux jouant du piano avec ses pieds, et ayant accessoirement épousé sa cousine âgée de 13 ans, Alice Cooper, qui adore se produire sur scène en compagnie de son boa préféré, Charles Manson, le lutin diabolique, mais aussi John Lennon, Yoko Ono, « la morve souriante », sans oublier le plus grand de tous, l’idole absolue, Elvis Presley, dont la présence fantomatique suit le lecteur tout au long du roman. Mais les véritables héros de « Jim Morrison et le diable boiteux », ce sont bien sûr le chanteur des Doors et Gene Vincent, l’un des pères fondateurs du rock ’n’ roll, dont la rencontre improbable à la fin des années soixante, sur le parking d’un obscur drivein du Mississippi, forme l’argument du livre. Les faits sont là : l’emblématique créateur de « The End », chanson autour de laquelle a été construit le film « Apocalypse Now », de Coppola, nourrissait une sincère admiration pour le créateur de « Be Bop À Lula », hymne immortel dédié à l’éternelle et fragile jeunesse. 90
À telle enseigne qu’il projetait même de réaliser un film dont Gene serait la vedette. Ils ne le savent pas, mais l’un et l’autre n’ont plus que quelques années à vivre. Le premier décédera d’une overdose dans un hôtel parisien, à 27 ans – à ce propos, l’auteur soutient la thèse de l’assassinat -, l’autre d’alcoolisme chronique, à 36 ans. Des morts sans gloire, pour les héros d’une époque aujourd’hui bien révolue, et qui ne subsiste que dans et par la littérature : de nos jours le rock ne s’écoute plus, il s’écrit. Le roman de Michel Embareck restitue à la perfection l’esprit d’une époque, celle du début des seventies, qui voit mourir le rock des origines, et disparaître tragiquement les idoles qui ont construit le mythe. Tous deux de cuir vêtus, à l’instar du roi Elvis lors de son come back en 1968, Gene Vincent et Jim Morrison ont vécu leur rêve jusqu’à la mort, saints martyrs d’une modernité qui, comme Chronos, se nourrit du sang de ses enfants. « Jim Morrison et le diable boiteux », de Michel Embareck, l’Archipel, 17 .
« California Girls », de Simon Liberati, Grasset, 20 .
Nick Hornby dans « Funny Girl », évoque une créature solaire, qui a le don de faire naître le bonheur autour d’elle, et qui sera payée en retour. Avec « California Girls », Simon Liberati nous délivre un son de cloche bien différent. Ce son en effet est un glas. Car si les sixties furent apolliniennes dans leur ensemble, le dionysiaque prit le meilleur sur la fin. Nous sommes en 1969, à Happy Valley, près d’Hollywood. Charles Manson, un avorton de 1,57 m, se rêve en pop star. Mais les choses ne se passent pas comme prévu ; très déçu, Manson libère alors les puissances des ténèbres : le gourou persuade ses « California girls », trois jeunes hippies fanatisées, accompagnées d’un garçon, de se rendre dans une riche villa de Beverly Hills, et de massacrer les cinq occupants. Et cela pour des raisons qui échapperont toujours à des esprits sains. Parmi les victimes se trouve Sharon Stone, épouse de Roman Polanski, enceinte de huit mois. Le roman nous conte leur martyre heure par heure, minute par minute. Certains passages sont difficilement supportables. Mais Liberati a choisi de s’appuyer sur les faits, rien que les faits. Le livre de Simon Liberati me rappelle le chef-d’œuvre de Truman Capote, « De sang froid ». Car « California Girls » est le journal d’une psychose. Ces meurtres terribles et gratuits ont été générés par la folie d’un homme qui a su vampiriser l’esprit de ce que l’on a appelé après les faits la « famille Manson », trois filles d’une vingtaine d’années qui ont, sous son influence, commis l’impensable. Le récit est glaçant, et Liberati le mène dans un style à la fois familier et distancé, qui souligne encore plus les atrocités commises. Mais, par-delà la mort et le sang, la sidération ressentie naît d’une question simple : qu’est-ce qui a poussé ces jeunes filles à dire oui au diable ? On attend encore la réponse, de nombreuses fois esquissée, mais jamais totalement probante. Quoi qu’il en soit, nul doute que les vierges folles de Satan ont, par leurs actes déments, gagné leur place en enfer… ■ 91
Liv res
Une étoile est née
« Funny Girl », de Nick Hornby « Elle n’avait aucune envie de devenir reine de beauté, mais le sort était sur le point d’en décider autrement ». Tel est l’incipit du roman de Nick Hornby, « Funny Girl », une totale réussite que je vous conseille de vous procurer, toutes affaires cessantes, et qui paraît en édition de poche. On sait la passion que Nick Hornby voue aux sixties, depuis son tout premier roman, « High Fidelity ». Cette fois encore, l’auteur rejoue la partition de cette époque où tout semblait facile, le succès y compris. Son héroïne, Barbara Parker, une très jolie fille (« elle avait la taille de guêpe de Gaye Gambol, une poitrine opulente, une chevelure blonde et un regard de biche ») est devenue l’incontestable nouvelle star de la comédie à succès de la BBC sous le pseudonyme de Sophie Straw. Elle doit sa réussite à son talent, mais aussi à sa gentillesse et à son audace de working class, qui lui permettent d’éviter les pièges placés sur sa route avec bonne humeur et naturel. Montée à Londres, la belle fait la connaissance de deux scénaristes de la BBC, qui acceptent de lui concocter une « comedy playhouse » intitulée « Barbara (et Jim) » ; celleci rencontre, dès les premiers épisodes, un grand succès populaire. La voilà lancée… Et la musique, alors ? Elle est partout, de fait, mais en filigrane seulement ; on ne l’entend pas mais néanmoins elle rythme les aventures de la sympathique Barbara, devenue Sophie Straw. Elle est présente dans le rythme du récit, résolument pop et chatoyant, dans les dialogues enlevés, semblables aux refrains optimistes et un peu mièvres des premiers « Funny Girl », de Nick Hornby, succès des Beatles. De fait, ce n’est pas la musique la vedette, mais l’époque, cet âge d’or 10/18, 8,40 . que l’on n’évoque plus aujourd’hui sans un profond sentiment de nostalgie. « Funny Girl » est une incontestable réussite, capable de vous redonner le sourire après une journée exténuante. Et puis, ce qui ne gâche rien, bien au contraire, Nick Hornby est un tendre : il jette un regard complice sur les tranches de vies qui évoquent celles de l’héroïne, de Clive, un acteur beau mais superficiel, de Denis, le producteur, des scénaristes, auteurs du sitcom fictif à la réussite duquel tous travaillent, et ainsi la fiction se mêle à la vraie vie, formant la trame symbolique d’une époque découpée en saisons. Les sixties se terminèrent dans le deuil et le sang. Ceci nous est ici épargné. Merci donc, M. Hornby, de faire revivre ainsi nos illusions d’antan, et de les évoquer comme si elles pouvaient être éternelles.
La chronique
d’Albert Tournepage
Un automne très rock’n’roll La musique rock est partout, en cet automne, mais surtout… dans les livres. Ainsi, Michel Embareck, avec « Jim Morrison et le diable boiteux », évoque la rencontre de deux monstres sacrés, le chanteur des Doors et Gene Vincent, pionnier du rock. Simon Liberati, quant à lui, fait rimer musique populaire et folie homicide, dans son évocation des meurtres horribles commis en 1969 par la « famille Manson ». Et enfin, comme tout n’est pas noir, Nick Hornby se fend d’un happy end bienvenu en dressant le portrait d’une belle jeune fille qui deviendra une star de la BBC au milieu des sixties. À défaut de ressortir vos vinyles, voici l’occasion de faire une bonne cure de jouvence grâce à la littérature.
Famille je vous hais
« California Girls », de Simon Liberati
Quand Jim rencontre Gene
« Jim Morrison et le diable boiteux », de Michel Embareck Ils sont venus, ils sont tous là… Leurs ombres portées hantent le dernier roman de Michel Embareck. Ils ont pour nom James Burton, talentueux guitariste d’Elvis Presley, Jerry Lee Lewis, fou furieux jouant du piano avec ses pieds, et ayant accessoirement épousé sa cousine âgée de 13 ans, Alice Cooper, qui adore se produire sur scène en compagnie de son boa préféré, Charles Manson, le lutin diabolique, mais aussi John Lennon, Yoko Ono, « la morve souriante », sans oublier le plus grand de tous, l’idole absolue, Elvis Presley, dont la présence fantomatique suit le lecteur tout au long du roman. Mais les véritables héros de « Jim Morrison et le diable boiteux », ce sont bien sûr le chanteur des Doors et Gene Vincent, l’un des pères fondateurs du rock ’n’ roll, dont la rencontre improbable à la fin des années soixante, sur le parking d’un obscur drivein du Mississippi, forme l’argument du livre. Les faits sont là : l’emblématique créateur de « The End », chanson autour de laquelle a été construit le film « Apocalypse Now », de Coppola, nourrissait une sincère admiration pour le créateur de « Be Bop À Lula », hymne immortel dédié à l’éternelle et fragile jeunesse. 90
À telle enseigne qu’il projetait même de réaliser un film dont Gene serait la vedette. Ils ne le savent pas, mais l’un et l’autre n’ont plus que quelques années à vivre. Le premier décédera d’une overdose dans un hôtel parisien, à 27 ans – à ce propos, l’auteur soutient la thèse de l’assassinat -, l’autre d’alcoolisme chronique, à 36 ans. Des morts sans gloire, pour les héros d’une époque aujourd’hui bien révolue, et qui ne subsiste que dans et par la littérature : de nos jours le rock ne s’écoute plus, il s’écrit. Le roman de Michel Embareck restitue à la perfection l’esprit d’une époque, celle du début des seventies, qui voit mourir le rock des origines, et disparaître tragiquement les idoles qui ont construit le mythe. Tous deux de cuir vêtus, à l’instar du roi Elvis lors de son come back en 1968, Gene Vincent et Jim Morrison ont vécu leur rêve jusqu’à la mort, saints martyrs d’une modernité qui, comme Chronos, se nourrit du sang de ses enfants. « Jim Morrison et le diable boiteux », de Michel Embareck, l’Archipel, 17 .
« California Girls », de Simon Liberati, Grasset, 20 .
Nick Hornby dans « Funny Girl », évoque une créature solaire, qui a le don de faire naître le bonheur autour d’elle, et qui sera payée en retour. Avec « California Girls », Simon Liberati nous délivre un son de cloche bien différent. Ce son en effet est un glas. Car si les sixties furent apolliniennes dans leur ensemble, le dionysiaque prit le meilleur sur la fin. Nous sommes en 1969, à Happy Valley, près d’Hollywood. Charles Manson, un avorton de 1,57 m, se rêve en pop star. Mais les choses ne se passent pas comme prévu ; très déçu, Manson libère alors les puissances des ténèbres : le gourou persuade ses « California girls », trois jeunes hippies fanatisées, accompagnées d’un garçon, de se rendre dans une riche villa de Beverly Hills, et de massacrer les cinq occupants. Et cela pour des raisons qui échapperont toujours à des esprits sains. Parmi les victimes se trouve Sharon Stone, épouse de Roman Polanski, enceinte de huit mois. Le roman nous conte leur martyre heure par heure, minute par minute. Certains passages sont difficilement supportables. Mais Liberati a choisi de s’appuyer sur les faits, rien que les faits. Le livre de Simon Liberati me rappelle le chef-d’œuvre de Truman Capote, « De sang froid ». Car « California Girls » est le journal d’une psychose. Ces meurtres terribles et gratuits ont été générés par la folie d’un homme qui a su vampiriser l’esprit de ce que l’on a appelé après les faits la « famille Manson », trois filles d’une vingtaine d’années qui ont, sous son influence, commis l’impensable. Le récit est glaçant, et Liberati le mène dans un style à la fois familier et distancé, qui souligne encore plus les atrocités commises. Mais, par-delà la mort et le sang, la sidération ressentie naît d’une question simple : qu’est-ce qui a poussé ces jeunes filles à dire oui au diable ? On attend encore la réponse, de nombreuses fois esquissée, mais jamais totalement probante. Quoi qu’il en soit, nul doute que les vierges folles de Satan ont, par leurs actes déments, gagné leur place en enfer… ■ 91
Men in the city
En direct de
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Besançon
Dijon
♀ par Carine Dufay
par Émilie Chapulliot
♂ Le (vrai) mec ♂ Ce qu’il préfère à Besançon : accompagner (soi-disant) sa chère et tendre au marché le dimanche matin et prendre un apérocharcuterie sur place. Le dernier concert qu’il a fait à Besançon : Hugh Cornwell à la Rodia, l’un des plus grand songwriter et performer anglais ! Remember « The Stranglers » ! L’endroit où il vous emmène dîner la première fois : au St-Pierre, pour son ambiance feutrée intimiste et sa cuisine plutôt raffinée… L’endroit où il vous emmène dîner la deuxième fois : à l’Annexe, chez Laurent, pour le côté détente et le poisson qu’on aime tant. Ce qu’il commande à l’apéro : un verre de Chablis. Ce qu’il a dit qui vous a fait craquer : c’était juste dans les yeux, mais waouh ! L’équipe de sport qu’il soutient à fond : l’ESBF (D1), parce que c’est l’équipe mythique qui nous a fait rêver en 2002/2003… et qui continue de le faire ! Son plat préféré : une belle pièce de bœuf saignante (voire bleue – c’est un puriste -) et sa salade verte. Le morceau qui le fait se lever de sa chaise et remuer son popotin : « I want you back » des Jackson 5 ! Indémodable & so rythmic ! Le cadeau qu’il vous a fait qui envoie du lourd : un week-end à Londres avec, cerise sur le gâteau, un concert de U2 at the O2 Arena. Ce qui vous fait craquer chez lui : cette manière bien à lui, de faire régulièrement plein de petits cadeaux surprise. Ce qu’il fait le week-end : il court, il court le long de la Boucle du Doubs pour évacuer les excès du vendredi soir et se remettre d’aplomb pour nous réinviter au resto le samedi ! Politiquement il est : complètement désabusé. Ce qu’il faut lui dire pour lui faire plaisir : qu’on est fière de lui, de ce qu’il fait, de son pas de danse, de son dernier petit plat (la dernière fois qu’il était aux fourneaux c’était en 2011 quand on était clouée au lit, mais bon…). Ce qu’il faut lui dire pour l’énerver : qu’on n’a pas eu le temps de faire les courses et qu’il faudrait qu’en sortant du boulot, il aille acheter 2 ou 3 trucs au magasin bio pour le dîner. Ce qu’il préfère chez nous : notre sourire qui en dit long. Le détail qui tue : sa montre Lip. Son truc en plus : la vue de sa chambre sur les toits de Besançon
92
L’anti-mec
Ce qu’il préfère à Besançon : passer son samedi à Chateaufarine et nous inviter à manger des moules chez Léon de Bruxelles le soir. Le dernier concert qu’il a fait à Besançon : Lilian Renaud ! (avec son béret qu’il a porté avant, pendant et après le concert). L’endroit où il vous emmène dîner la première fois : au Phare, car il y a vraiment un beau choix de fruits de mer et on peut se garer facilement. L’endroit où il vous emmène dîner la deuxième fois : chez Felix parce que c’est un pote (c’est vraiment super bon mais c’est bourré de mecs en cotte). Ce qu’il commande à l’apéro : un Pont’. Ce qu’il a essayé de vous dire pour vous faire craquer : « Samedi, j’t’emmène faire les boutiques à la Toison d’Or ! ». Ce qu’il a dit qui vous a fait bondir : qu’entre deux rendez-vous, il allait jouer au Casino. L’équipe de sport qu’il soutient à fond : le club de foot où son père a été supporter pendant 25 ans. Son plat préféré : le Michon de mamie Jacqueline. Le morceau qui le fait se lever de sa chaise et remuer son popotin : Maître Gims ! Le pire cadeau qu’il vous a fait : des séances de cellu m6 (soin minceur et anti-âge ciblé). Ce qui nous fait flipper chez lui : les épaulettes beaucoup trop larges de son costume. Ce qu’il fait le week-end : il ne manquerait pour rien au monde sa soirée karaoké du samedi soir au Bristol ! Politiquement il est : militant de gauche et délégué syndical. Ce qu’il faut lui dire pour lui faire plaisir : « Waouh t’es trop fort » (dans tous les sens du terme). Ce qu’il faut lui dire pour l’énerver : que franchement le tuning on trouve ça complètement ringard (ah zut, sa voiture est rabaissée et son aileron ne semble pas d’origine). Ce qu’il préfère chez vous : vos fesses. Le détail qui tue : la photo de Kiki, le chien de son enfance, sur la table de nuit. Son truc en moins : il vit en colloc.
♂
Carine Dufay
L’anti-mec
Ce qu’il préfère à Dijon :faire les soldes à la Toison d’Or. Le dernier concert qu’il a fait à Dijon : les chœurs de l’armée Russe au Zénith (et en plus il a trouvé ça génial). L’endroit où il vous emmène dîner la première fois : à l’Edito parce que c’est pratique et qu’on lui a dit que le wok de poulet était top. L’endroit où il vous emmène dîner la deuxième fois : à l’Edito car finalement il ne trouve ça pas si mal. Ce qu’il commande à l’apéro : un whisky (juste un doigt). Ce qu’il a essayé de vous dire pour vous faire craquer : « Si je te parraine, tu auras 5% de réduction à la salle de sport à côté de chez toi ». Ce qu’il a dit qui vous a fait bondir : qu’il n’avait jamais entendu parler de l’Eldorado alors qu’il vit à Dijon depuis 23 ans. L’équipe de sport qu’il soutient à fond : le club de fléchettes d’Avallon (c’est vrai, ce n’est pas la porte à côté mais bon, son cousin a gagné deux fois le tournoi de la Saint-Patrick). Son plat préféré : le bœuf bourguignon de sa mère. Le morceau qui le fait se lever de sa chaise et remuer son popotin : tout ce qui passe sur NRJ, son radio réveil est branché dessus. Le pire cadeau qu’il vous a fait : une yaourtière. Ce qui nous fait flipper chez lui : sa collection de figurines Zelda. Ce qu’il fait le week-end : il va à Vesoul chez sa tata Simone. Politiquement il est : nulle part, il n’est pas inscrit sur les listes électorales. Ce qu’il faut lui dire pour lui faire plaisir : que son 4X4 blanc est trop canon. Ce qu’il faut lui dire pour l’énerver : que vous mangez bio. Ce qu’il préfère chez vous : votre appart. Le détail qui tue : son tatouage de dauphin. Son truc en moins : ses parents vivent à moins de 12 minutes à pied de chez lui.
♀
♂ Le (vrai) mec
Ce qu’il préfère à Dijon : boire son café, autour du marché, le samedi matin. Le dernier concert qu’il a fait à Dijon : Warm’n Wet à la Péniche, un groupe de rock chaud les marrons qui pousse la voix et fait trembler les murs. Et en plus, c’est des gars du cru. L’endroit où il vous emmène dîner la première fois : au bord du canal, pour un pique-nique improvisé. L’endroit où il vous emmène dîner la deuxième fois : chez So, pour son côté confidentiel, sa cuisine juste et sa carte des vins qui déboite. Ce qu’il commande à l’apéro : un verre de Rully premier cru rouge. Ce qu’il a dit qui vous a fait craquer : que Bruno ne l’avait jamais jeté de son bar. L’équipe de sport qu’il soutient à fond : le DHBH, avec Richardson comme entraineur, ça fait frémir. Son plat préféré : un risotto aux herbes sauvages et aux champignons frais. Le morceau qui le fait se lever de sa chaise et remuer son popotin : Makeba de Jain (il va même aller la voir au Cèdre à Chenove). Sinon, il adore ABBA mais il ne veut pas que ça se sache. Le cadeau qu’il vous a fait qui envoie du lourd : deux places pour aller voir les 26 000 couverts (en plus il connaît Philippe Nicolle). Ce qui vous fait craquer chez lui : quand il débarque à l’improviste, les cheveux encore en pagaille, avec des croissants encore chaud (et il a même fait un détour pour aller dans la meilleure boulangerie de Dijon. Ce qu’il fait le week-end : des grasses mat’ et de l’aviron au lac Kir. Politiquement il est : rarement content, ni pour, ni contre, bien au contraire. Mais capable de se bouger quand il le faut. Ce qu’il faut lui dire pour lui faire plaisir : que son appart est canon (et qu’il est le plus fort de l’univers). Ce qu’il faut lui dire pour l’énerver : que vous avez hâte de le voir pour qu’il vous aide à monter votre nouvelle étagère. Ce qu’il préfère chez nous : notre côté pète-sec ! Le détail qui tue : il n’a que des chaussures aux semelles cousues. Son truc en plus : sa Vespa vintage. 93
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♂ Le (vrai) mec ♂ Ce qu’il préfère à Besançon : accompagner (soi-disant) sa chère et tendre au marché le dimanche matin et prendre un apérocharcuterie sur place. Le dernier concert qu’il a fait à Besançon : Hugh Cornwell à la Rodia, l’un des plus grand songwriter et performer anglais ! Remember « The Stranglers » ! L’endroit où il vous emmène dîner la première fois : au St-Pierre, pour son ambiance feutrée intimiste et sa cuisine plutôt raffinée… L’endroit où il vous emmène dîner la deuxième fois : à l’Annexe, chez Laurent, pour le côté détente et le poisson qu’on aime tant. Ce qu’il commande à l’apéro : un verre de Chablis. Ce qu’il a dit qui vous a fait craquer : c’était juste dans les yeux, mais waouh ! L’équipe de sport qu’il soutient à fond : l’ESBF (D1), parce que c’est l’équipe mythique qui nous a fait rêver en 2002/2003… et qui continue de le faire ! Son plat préféré : une belle pièce de bœuf saignante (voire bleue – c’est un puriste -) et sa salade verte. Le morceau qui le fait se lever de sa chaise et remuer son popotin : « I want you back » des Jackson 5 ! Indémodable & so rythmic ! Le cadeau qu’il vous a fait qui envoie du lourd : un week-end à Londres avec, cerise sur le gâteau, un concert de U2 at the O2 Arena. Ce qui vous fait craquer chez lui : cette manière bien à lui, de faire régulièrement plein de petits cadeaux surprise. Ce qu’il fait le week-end : il court, il court le long de la Boucle du Doubs pour évacuer les excès du vendredi soir et se remettre d’aplomb pour nous réinviter au resto le samedi ! Politiquement il est : complètement désabusé. Ce qu’il faut lui dire pour lui faire plaisir : qu’on est fière de lui, de ce qu’il fait, de son pas de danse, de son dernier petit plat (la dernière fois qu’il était aux fourneaux c’était en 2011 quand on était clouée au lit, mais bon…). Ce qu’il faut lui dire pour l’énerver : qu’on n’a pas eu le temps de faire les courses et qu’il faudrait qu’en sortant du boulot, il aille acheter 2 ou 3 trucs au magasin bio pour le dîner. Ce qu’il préfère chez nous : notre sourire qui en dit long. Le détail qui tue : sa montre Lip. Son truc en plus : la vue de sa chambre sur les toits de Besançon
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L’anti-mec
Ce qu’il préfère à Besançon : passer son samedi à Chateaufarine et nous inviter à manger des moules chez Léon de Bruxelles le soir. Le dernier concert qu’il a fait à Besançon : Lilian Renaud ! (avec son béret qu’il a porté avant, pendant et après le concert). L’endroit où il vous emmène dîner la première fois : au Phare, car il y a vraiment un beau choix de fruits de mer et on peut se garer facilement. L’endroit où il vous emmène dîner la deuxième fois : chez Felix parce que c’est un pote (c’est vraiment super bon mais c’est bourré de mecs en cotte). Ce qu’il commande à l’apéro : un Pont’. Ce qu’il a essayé de vous dire pour vous faire craquer : « Samedi, j’t’emmène faire les boutiques à la Toison d’Or ! ». Ce qu’il a dit qui vous a fait bondir : qu’entre deux rendez-vous, il allait jouer au Casino. L’équipe de sport qu’il soutient à fond : le club de foot où son père a été supporter pendant 25 ans. Son plat préféré : le Michon de mamie Jacqueline. Le morceau qui le fait se lever de sa chaise et remuer son popotin : Maître Gims ! Le pire cadeau qu’il vous a fait : des séances de cellu m6 (soin minceur et anti-âge ciblé). Ce qui nous fait flipper chez lui : les épaulettes beaucoup trop larges de son costume. Ce qu’il fait le week-end : il ne manquerait pour rien au monde sa soirée karaoké du samedi soir au Bristol ! Politiquement il est : militant de gauche et délégué syndical. Ce qu’il faut lui dire pour lui faire plaisir : « Waouh t’es trop fort » (dans tous les sens du terme). Ce qu’il faut lui dire pour l’énerver : que franchement le tuning on trouve ça complètement ringard (ah zut, sa voiture est rabaissée et son aileron ne semble pas d’origine). Ce qu’il préfère chez vous : vos fesses. Le détail qui tue : la photo de Kiki, le chien de son enfance, sur la table de nuit. Son truc en moins : il vit en colloc.
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Carine Dufay
L’anti-mec
Ce qu’il préfère à Dijon :faire les soldes à la Toison d’Or. Le dernier concert qu’il a fait à Dijon : les chœurs de l’armée Russe au Zénith (et en plus il a trouvé ça génial). L’endroit où il vous emmène dîner la première fois : à l’Edito parce que c’est pratique et qu’on lui a dit que le wok de poulet était top. L’endroit où il vous emmène dîner la deuxième fois : à l’Edito car finalement il ne trouve ça pas si mal. Ce qu’il commande à l’apéro : un whisky (juste un doigt). Ce qu’il a essayé de vous dire pour vous faire craquer : « Si je te parraine, tu auras 5% de réduction à la salle de sport à côté de chez toi ». Ce qu’il a dit qui vous a fait bondir : qu’il n’avait jamais entendu parler de l’Eldorado alors qu’il vit à Dijon depuis 23 ans. L’équipe de sport qu’il soutient à fond : le club de fléchettes d’Avallon (c’est vrai, ce n’est pas la porte à côté mais bon, son cousin a gagné deux fois le tournoi de la Saint-Patrick). Son plat préféré : le bœuf bourguignon de sa mère. Le morceau qui le fait se lever de sa chaise et remuer son popotin : tout ce qui passe sur NRJ, son radio réveil est branché dessus. Le pire cadeau qu’il vous a fait : une yaourtière. Ce qui nous fait flipper chez lui : sa collection de figurines Zelda. Ce qu’il fait le week-end : il va à Vesoul chez sa tata Simone. Politiquement il est : nulle part, il n’est pas inscrit sur les listes électorales. Ce qu’il faut lui dire pour lui faire plaisir : que son 4X4 blanc est trop canon. Ce qu’il faut lui dire pour l’énerver : que vous mangez bio. Ce qu’il préfère chez vous : votre appart. Le détail qui tue : son tatouage de dauphin. Son truc en moins : ses parents vivent à moins de 12 minutes à pied de chez lui.
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♂ Le (vrai) mec
Ce qu’il préfère à Dijon : boire son café, autour du marché, le samedi matin. Le dernier concert qu’il a fait à Dijon : Warm’n Wet à la Péniche, un groupe de rock chaud les marrons qui pousse la voix et fait trembler les murs. Et en plus, c’est des gars du cru. L’endroit où il vous emmène dîner la première fois : au bord du canal, pour un pique-nique improvisé. L’endroit où il vous emmène dîner la deuxième fois : chez So, pour son côté confidentiel, sa cuisine juste et sa carte des vins qui déboite. Ce qu’il commande à l’apéro : un verre de Rully premier cru rouge. Ce qu’il a dit qui vous a fait craquer : que Bruno ne l’avait jamais jeté de son bar. L’équipe de sport qu’il soutient à fond : le DHBH, avec Richardson comme entraineur, ça fait frémir. Son plat préféré : un risotto aux herbes sauvages et aux champignons frais. Le morceau qui le fait se lever de sa chaise et remuer son popotin : Makeba de Jain (il va même aller la voir au Cèdre à Chenove). Sinon, il adore ABBA mais il ne veut pas que ça se sache. Le cadeau qu’il vous a fait qui envoie du lourd : deux places pour aller voir les 26 000 couverts (en plus il connaît Philippe Nicolle). Ce qui vous fait craquer chez lui : quand il débarque à l’improviste, les cheveux encore en pagaille, avec des croissants encore chaud (et il a même fait un détour pour aller dans la meilleure boulangerie de Dijon. Ce qu’il fait le week-end : des grasses mat’ et de l’aviron au lac Kir. Politiquement il est : rarement content, ni pour, ni contre, bien au contraire. Mais capable de se bouger quand il le faut. Ce qu’il faut lui dire pour lui faire plaisir : que son appart est canon (et qu’il est le plus fort de l’univers). Ce qu’il faut lui dire pour l’énerver : que vous avez hâte de le voir pour qu’il vous aide à monter votre nouvelle étagère. Ce qu’il préfère chez nous : notre côté pète-sec ! Le détail qui tue : il n’a que des chaussures aux semelles cousues. Son truc en plus : sa Vespa vintage. 93
Actus
Pleins
La Pâtisserie des Quais
feux
Bon là, difficile de juger car votre dévouée ne court pas après les pâtisseries. Alors on va faire confiance aux copains-copines, Lydie, Mylène, Philippe, Stéphanie, Sonia et autres lascars bisontins qui affirment que « la pâtisserie des quais envoie du lourd ! ». Avant, il y avait déjà une pâtisserie. Mais ça c’était avant, car aujourd’hui tout a changé : le patron, déjà, Axel Descourvières, qui a fait ses armes chez l’excellentissime pâtissier Xavier Brignon avant de se lancer en solo dans ce coin de Battant qu’il aime tant. Puis la déco, plus actuelle, avec des touches vintage et rétro bien dosées. Mais surtout, les pâtisseries, simples, traditionnelles mais si bonnes… Dit-on.
■ par Carine Dufay
sur Besançon !
29, Quai Vieil Picard - 03 81 81 22 58
Nos mecs ont été bien inspirés cet été. Enfin, ceux qui aiment tant rire, bien manger, bien boire, bien vivre. Alors que nous étions en train de nous dorer la pilule sur la plage, eux ont enfilé leur bleu de travail pour nous concocter, pour la rentrée, des petits concepts comme on adore : bars à vin, épiceries écolo, salons de thé, restos… De nouvelles adresses gourmandes exclusivement tenues par nos mâââââles bisontins !
Ça vient d’ouvrir Ces mecs qui nous font boire, manger, sortir
Pâtisserie des Quais © DR
Le Vrac épicerie © C. Dufay
Mexican Cactus © C. Dufay
Ola gringos !
Le Vrac, l’épicerie sans emballage !
Le petit nouveau de la rue Bersot se prénomme Mexican Cactus, un tex mex, comme son nom l’indique. Aux manettes, deux potes d’enfance, Benjamin Malvy et Quentin Lavalette, même pas 30 ans au compteur, qui après un voyage aux States décident d’ouvrir le premier restaurant mexicain rapide en plein cœur de Besançon. Plan de financement et campagne de crowdfunding achevés, le Mexican Cactus est maintenant sur les rails depuis 2 mois et ça marche plutôt pas mal, notamment chez les jeunes. Les produits sont frais et les tacos, burritos, guacamole et salades colorées sont préparés devant le chaland et ça, ça plait ! 39, rue Bersot
Ça c’est notre petit coup de cœur. On remercie donc Amélien Grandvaux, 24 ans, auteur de ce nouveau concept unique en région et complètement dans l’air du temps. Une mignonette épicerie proposant à la vente une multitude de produits vendus sans emballage. La sélection est exhaustive, française ou bio : fruits et légumes, céréales, féculents, épicerie salée, cafés, thés, confiserie, œufs, épices, huiles, savons ou produits d’entretien… Les clients arrivent avec leurs contenants ou utilisent ceux proposés sur place (sacs en toile réutilisables, sachets papier, bocaux Le Parfait, boîtes…), se servent de la juste quantité, pèsent et repartent avec l’agréable sensation d’en avoir pour le juste prix, de manger sain et bon et de faire un geste pour la planète.
Café Planche © DR
90, rue des Granges – 03 81 59 95 67
l'O à la Bouche © C. Dufay
L’Ô à la bouche Parce que nous sommes curieux et que les rumeurs allaient bon train quant à ce restaurant aux nouveaux propriétaires, nous avons testé, une fois, deux fois, et au final on y revient car les nouvelles créations culinaires de l’Ô à la bouche remplissent leurs promesses. Aux fourneaux, Sylvain Piguet, un ancien bisontin parti bourlinguer à travers le monde. Du coup, il propose une cuisine inventive, aux multiples influences, sans toutefois aller jusqu’à la cuisine du monde. Du tataki de truite du Jura au bœuf de Galice, les produits sont triés sur le volet et cuisinés simplement, histoire d’en préserver le goût et les saveurs. La carte est si simple, qu’elle confirme à elle seule, l’assurance de trouver des produits frais et donc de qualité. Pour couronner le tout, le personnel (tous de la même famille !) nous bichonne. Une réussite. 9, rue du Lycée - 03 81 82 09 08
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Boire un verre de vin au Café Planche Le dernier né de cette rentrée : le Café Planche, un nouveau bar à vin imaginé, monté et géré par Pierre-Antoine Mayol, figure locale, à la tête de « The Place to Be d’autrefois » (pour les quadras/quinquas) : le Gibus, son bar de nuit qu’il n’a pas décidé d’abandonner pour autant. Et tant mieux. Mayol a donc décidé de se faire plaisir avec cette nouvelle cave gourmande : décoration soignée avec une prédominance de bois patiné, ambiance feutrée vintage… Le mot d’ordre : du local, du frais, du bon, du mijoté. Le tout cuisiné par une demoiselle issue de la première promotion de l’école Marx, en plus ! Quant aux vins, ils sont triés sur le volet par le patron et issus de petits domaines. À l’arrivée, on se fait plaisir pour un prix, enfin abordable ! 7, rue Gustave Courbet - 03 70 93 28 34
La Gangloff, le retour Gangloff… Un nom qui résonne encore pour les soixantenaires, ceux qui ont connu la brasserie installée à la place de l’actuel immeuble « Le Président », en plein centre-ville. Réputée jusqu’à Paris, la Gangloff tirait sa révérence en 1966. Cinquante ans plus tard, c’est un franc-comtois, fils d’œnologue, qui décide de faire revivre cette bière mythique bisontine. Laurent Fumey a réussi son pari. Depuis cette année, sa brasserie, installée aux portes de Besançon, produit la Gangloff des années 2000, celle qui répond au cahier des charges strict de l’agriculture biologique. Bisontine, malt et houblon sont donc bios. Dès le printemps, Laurent Fumey démarchait restaurants, petits commerces, magasins bio et quelques grands distributeurs locaux, qui ont, pour la plupart, répondu à l’appel, heureux de promouvoir une bière dont ils sont si fiers. Le dernier né : le magasin de la brasserie ouvert en juillet. www.brasserie-gangloff.fr
Gangloff © DR
95
Actus
Pleins
La Pâtisserie des Quais
feux
Bon là, difficile de juger car votre dévouée ne court pas après les pâtisseries. Alors on va faire confiance aux copains-copines, Lydie, Mylène, Philippe, Stéphanie, Sonia et autres lascars bisontins qui affirment que « la pâtisserie des quais envoie du lourd ! ». Avant, il y avait déjà une pâtisserie. Mais ça c’était avant, car aujourd’hui tout a changé : le patron, déjà, Axel Descourvières, qui a fait ses armes chez l’excellentissime pâtissier Xavier Brignon avant de se lancer en solo dans ce coin de Battant qu’il aime tant. Puis la déco, plus actuelle, avec des touches vintage et rétro bien dosées. Mais surtout, les pâtisseries, simples, traditionnelles mais si bonnes… Dit-on.
■ par Carine Dufay
sur Besançon !
29, Quai Vieil Picard - 03 81 81 22 58
Nos mecs ont été bien inspirés cet été. Enfin, ceux qui aiment tant rire, bien manger, bien boire, bien vivre. Alors que nous étions en train de nous dorer la pilule sur la plage, eux ont enfilé leur bleu de travail pour nous concocter, pour la rentrée, des petits concepts comme on adore : bars à vin, épiceries écolo, salons de thé, restos… De nouvelles adresses gourmandes exclusivement tenues par nos mâââââles bisontins !
Ça vient d’ouvrir Ces mecs qui nous font boire, manger, sortir
Pâtisserie des Quais © DR
Le Vrac épicerie © C. Dufay
Mexican Cactus © C. Dufay
Ola gringos !
Le Vrac, l’épicerie sans emballage !
Le petit nouveau de la rue Bersot se prénomme Mexican Cactus, un tex mex, comme son nom l’indique. Aux manettes, deux potes d’enfance, Benjamin Malvy et Quentin Lavalette, même pas 30 ans au compteur, qui après un voyage aux States décident d’ouvrir le premier restaurant mexicain rapide en plein cœur de Besançon. Plan de financement et campagne de crowdfunding achevés, le Mexican Cactus est maintenant sur les rails depuis 2 mois et ça marche plutôt pas mal, notamment chez les jeunes. Les produits sont frais et les tacos, burritos, guacamole et salades colorées sont préparés devant le chaland et ça, ça plait ! 39, rue Bersot
Ça c’est notre petit coup de cœur. On remercie donc Amélien Grandvaux, 24 ans, auteur de ce nouveau concept unique en région et complètement dans l’air du temps. Une mignonette épicerie proposant à la vente une multitude de produits vendus sans emballage. La sélection est exhaustive, française ou bio : fruits et légumes, céréales, féculents, épicerie salée, cafés, thés, confiserie, œufs, épices, huiles, savons ou produits d’entretien… Les clients arrivent avec leurs contenants ou utilisent ceux proposés sur place (sacs en toile réutilisables, sachets papier, bocaux Le Parfait, boîtes…), se servent de la juste quantité, pèsent et repartent avec l’agréable sensation d’en avoir pour le juste prix, de manger sain et bon et de faire un geste pour la planète.
Café Planche © DR
90, rue des Granges – 03 81 59 95 67
l'O à la Bouche © C. Dufay
L’Ô à la bouche Parce que nous sommes curieux et que les rumeurs allaient bon train quant à ce restaurant aux nouveaux propriétaires, nous avons testé, une fois, deux fois, et au final on y revient car les nouvelles créations culinaires de l’Ô à la bouche remplissent leurs promesses. Aux fourneaux, Sylvain Piguet, un ancien bisontin parti bourlinguer à travers le monde. Du coup, il propose une cuisine inventive, aux multiples influences, sans toutefois aller jusqu’à la cuisine du monde. Du tataki de truite du Jura au bœuf de Galice, les produits sont triés sur le volet et cuisinés simplement, histoire d’en préserver le goût et les saveurs. La carte est si simple, qu’elle confirme à elle seule, l’assurance de trouver des produits frais et donc de qualité. Pour couronner le tout, le personnel (tous de la même famille !) nous bichonne. Une réussite. 9, rue du Lycée - 03 81 82 09 08
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Boire un verre de vin au Café Planche Le dernier né de cette rentrée : le Café Planche, un nouveau bar à vin imaginé, monté et géré par Pierre-Antoine Mayol, figure locale, à la tête de « The Place to Be d’autrefois » (pour les quadras/quinquas) : le Gibus, son bar de nuit qu’il n’a pas décidé d’abandonner pour autant. Et tant mieux. Mayol a donc décidé de se faire plaisir avec cette nouvelle cave gourmande : décoration soignée avec une prédominance de bois patiné, ambiance feutrée vintage… Le mot d’ordre : du local, du frais, du bon, du mijoté. Le tout cuisiné par une demoiselle issue de la première promotion de l’école Marx, en plus ! Quant aux vins, ils sont triés sur le volet par le patron et issus de petits domaines. À l’arrivée, on se fait plaisir pour un prix, enfin abordable ! 7, rue Gustave Courbet - 03 70 93 28 34
La Gangloff, le retour Gangloff… Un nom qui résonne encore pour les soixantenaires, ceux qui ont connu la brasserie installée à la place de l’actuel immeuble « Le Président », en plein centre-ville. Réputée jusqu’à Paris, la Gangloff tirait sa révérence en 1966. Cinquante ans plus tard, c’est un franc-comtois, fils d’œnologue, qui décide de faire revivre cette bière mythique bisontine. Laurent Fumey a réussi son pari. Depuis cette année, sa brasserie, installée aux portes de Besançon, produit la Gangloff des années 2000, celle qui répond au cahier des charges strict de l’agriculture biologique. Bisontine, malt et houblon sont donc bios. Dès le printemps, Laurent Fumey démarchait restaurants, petits commerces, magasins bio et quelques grands distributeurs locaux, qui ont, pour la plupart, répondu à l’appel, heureux de promouvoir une bière dont ils sont si fiers. Le dernier né : le magasin de la brasserie ouvert en juillet. www.brasserie-gangloff.fr
Gangloff © DR
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Actus
Ces mecs qui vont bientôt nous faire boire et manger
Waouh ! Un Kusmi Tea à Besançon !
Les Gamins © Carine Dufay
C’est l’histoire d’un fils de paysans qui, après avoir fui la révolution russe, devient un spécialiste du thé, puis un homme d’affaires de talent avant de créer la maison Kusmi Tea à Paris. 150 ans plus tard, la maison rayonne internationalement. Ses sublimes boîtes baroques multicolores mettent en scène des thés emblématiques. Les femmes actives et urbaines en raffolent et comme ces femmeslà existent aussi sur Besançon, c’est une belle et grande nouvelle, pour elles : un Kusmi Tea vient d’ouvrir à Besançon !
Les Gamins Arnaud, c’est comment dire… Un peu comme un pote à tous, celui qui nous a servi avec le sourire, au Café Poste, au Bouchon Rivotte ou encore au Bistrot Rétro (chez Momo pour les intimes). Mais prochainement, c’est dans son nouveau resto qu’il va bientôt faire des heureux, au côté de sa chère et tendre, Clotilde. Alors on s’impatiente, on trépigne, car il faut dire qu’à la lecture du projet de carte et au vu de la déco, nous sommes à peu près sûrs d’y passer du bon temps. Les éléments de décoration sont tous chinés, des luminaires façon jantes de vélos, au canapé. Quant à la carte concoctée par le chef, elle fera la part belle aux produits locavores et aux bons plats traditionnels faits maison, rajeunis, juste un brin. Brunch le dimanche midi. - 10, rue Pasteur
Pleins
feux
sur Besançon !
11, Grande Rue
Superdry © DR
Kusmi Tea © C. Dufay
Superdry aux Passages Pasteur
Et pour les filles
(qui aiment les hommes qui aiment les filles)…
Quoi de neuf côté shopping ?
Le Petit Souk… Pas qu’à Dijon ! Lorsqu’en 2005 Mathilde et Brice ouvrent leur première boutique à Lille, ils étaient loin de s’imaginer que 11 ans plus tard, ils inaugureraient leur quinzième concept store. Le nom de cette joyeuse aventure ? «Le Petit Souk», véritable caverne d’Ali Baba colorée dédiée aux enfants. Après Châlon-sur-Saône et Nancy, l’avant-dernier né de l’année (avant Dijon… Hi hi), a pris ses quartiers en plein cœur du centre-ville de Besançon. Virginie Bailly, bisontine qui a longtemps fait ses preuves dans le prêt-à-porter bisontin, est l’heureuse « maman » des lieux. Elle navigue avec bonheur au milieu de son bazar pétillant : objets rigolos, accessoires amusants, décoration pastel, ambiance bohême parfois un brin désuète, doudous tout doux… «Le Petit Souk» c’est la magie d’un jouet ressurgi de notre enfance ou d’un gadget que l’on croyait oublié.
Vendanges vignes municipales © JC Sj Sexe Ville de Besançon
38, rue des Granges
Tatto Art Shop © Carine Dufay
Le Petit Souk © Carine Dufay
Tatoo Art Shop Les patronnes n’osent pas le dire : mais oui, l’endroit est unique en son genre dans l’est de la France ! Les deux amies de longue date ont imaginé leur commerce un peu à leur image : convivial, détendu, chaleureux, artistique. Le concept ? Un lieu où l’on peut venir se faire coiffer, tailler sa barbe, se faire tatouer ou tout simplement boire un café, bouquiner, papoter avec les gérantes. Cécile, gère la partie « Hair stylist barber » (avec de la coloration végétale, bien sûr !). Jess, l’atelier tatoo. Dans le salon, elles font pousser des aromates qu’elles offrent à leurs clients et, bientôt, elles proposeront des expositions de peinture et de photographie. 23, rue du Lycée
96
Jocelyn Gelé est propriétaire de plusieurs magasins sur Besançon (Bleu Marine, New Cambridge, Lacoste, Eden Park) et sur Dijon (Franck Berthier, Hugo Boss). Début septembre, l’homme d’affaire, passionné de belles fringues, s’est lancé sur un tout nouveau marché : celui des jeunes (et moins jeunes), branchés, un brin « sexy & Rock’n’roll ». En ouvrant sa nouvelle boutique Superdry au cœur des Passages Pasteur début septembre, Jocelyn Gelé a enfin apporté quelque chose de réellement nouveau à la galerie commerciale. Superdry est une marque dynamique et moderne, centrée sur des produits de grande qualité. Une marque qui n’existait pas sur Besançon et qui est d’autant plus sublimée par l’aménagement des lieux entièrement conçu par un architecte. On y trouve du bois de wagon recyclé, des murs de briques montées une par une, du mobilier en métal fait sur-mesure et un lustre central magnifique.
Cette ville qui nous fait boire À Besançon aussi on fait les vendanges ! On connaissait « La Bisontine », cette eau du robinet si pure si bonne, qu’ici on la met en bouteille, on la gazéifie, on lui colle une étiquette et on lui donne un nom. On a re-découvert et accueilli à bras ouvert la Gangloff au printemps. Ce qu’on ne sait pas, c’est qu’à Besançon, viennent de se terminer les 4èmes vendanges de la vigne municipale ! Et ouais ! Ici aussi, on fabrique notre vin ! Une vigne de 30 ares plantée au lieu-dit « Les Equeugniers », chemin d’Avanne à Velotte – un ancien terrain en friche - avec 3 cépages : Trousseau, Pinot Noir et Chardonnay. Depuis 2015, et après 3 années de « conversion », la vendange est officiellement déclarée « biologique ». Le travail du sol est réalisé avec un cheval dans le cadre d’un chantier d’insertion. L’équipe de vendangeurs est habituellement composée de membres des associations partenaires, d’agents municipaux de la Direction des espaces verts et des élus municipaux volontaires. Le raisin récolté a été confié à un jeune viticulteur jurassien, Gérard Fromont, natif de Besançon, qui vinifiera la récolte pour le compte de la ville de Besançon. Le hic, c’est qu’on ne peut pas vraiment y goûter. En effet, le seul vin issu des Coteaux de Besançon est à ce jour, uniquement prévu pour les vins d’honneur municipaux. Dommage ! 97
Actus
Ces mecs qui vont bientôt nous faire boire et manger
Waouh ! Un Kusmi Tea à Besançon !
Les Gamins © Carine Dufay
C’est l’histoire d’un fils de paysans qui, après avoir fui la révolution russe, devient un spécialiste du thé, puis un homme d’affaires de talent avant de créer la maison Kusmi Tea à Paris. 150 ans plus tard, la maison rayonne internationalement. Ses sublimes boîtes baroques multicolores mettent en scène des thés emblématiques. Les femmes actives et urbaines en raffolent et comme ces femmeslà existent aussi sur Besançon, c’est une belle et grande nouvelle, pour elles : un Kusmi Tea vient d’ouvrir à Besançon !
Les Gamins Arnaud, c’est comment dire… Un peu comme un pote à tous, celui qui nous a servi avec le sourire, au Café Poste, au Bouchon Rivotte ou encore au Bistrot Rétro (chez Momo pour les intimes). Mais prochainement, c’est dans son nouveau resto qu’il va bientôt faire des heureux, au côté de sa chère et tendre, Clotilde. Alors on s’impatiente, on trépigne, car il faut dire qu’à la lecture du projet de carte et au vu de la déco, nous sommes à peu près sûrs d’y passer du bon temps. Les éléments de décoration sont tous chinés, des luminaires façon jantes de vélos, au canapé. Quant à la carte concoctée par le chef, elle fera la part belle aux produits locavores et aux bons plats traditionnels faits maison, rajeunis, juste un brin. Brunch le dimanche midi. - 10, rue Pasteur
Pleins
feux
sur Besançon !
11, Grande Rue
Superdry © DR
Kusmi Tea © C. Dufay
Superdry aux Passages Pasteur
Et pour les filles
(qui aiment les hommes qui aiment les filles)…
Quoi de neuf côté shopping ?
Le Petit Souk… Pas qu’à Dijon ! Lorsqu’en 2005 Mathilde et Brice ouvrent leur première boutique à Lille, ils étaient loin de s’imaginer que 11 ans plus tard, ils inaugureraient leur quinzième concept store. Le nom de cette joyeuse aventure ? «Le Petit Souk», véritable caverne d’Ali Baba colorée dédiée aux enfants. Après Châlon-sur-Saône et Nancy, l’avant-dernier né de l’année (avant Dijon… Hi hi), a pris ses quartiers en plein cœur du centre-ville de Besançon. Virginie Bailly, bisontine qui a longtemps fait ses preuves dans le prêt-à-porter bisontin, est l’heureuse « maman » des lieux. Elle navigue avec bonheur au milieu de son bazar pétillant : objets rigolos, accessoires amusants, décoration pastel, ambiance bohême parfois un brin désuète, doudous tout doux… «Le Petit Souk» c’est la magie d’un jouet ressurgi de notre enfance ou d’un gadget que l’on croyait oublié.
Vendanges vignes municipales © JC Sj Sexe Ville de Besançon
38, rue des Granges
Tatto Art Shop © Carine Dufay
Le Petit Souk © Carine Dufay
Tatoo Art Shop Les patronnes n’osent pas le dire : mais oui, l’endroit est unique en son genre dans l’est de la France ! Les deux amies de longue date ont imaginé leur commerce un peu à leur image : convivial, détendu, chaleureux, artistique. Le concept ? Un lieu où l’on peut venir se faire coiffer, tailler sa barbe, se faire tatouer ou tout simplement boire un café, bouquiner, papoter avec les gérantes. Cécile, gère la partie « Hair stylist barber » (avec de la coloration végétale, bien sûr !). Jess, l’atelier tatoo. Dans le salon, elles font pousser des aromates qu’elles offrent à leurs clients et, bientôt, elles proposeront des expositions de peinture et de photographie. 23, rue du Lycée
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Jocelyn Gelé est propriétaire de plusieurs magasins sur Besançon (Bleu Marine, New Cambridge, Lacoste, Eden Park) et sur Dijon (Franck Berthier, Hugo Boss). Début septembre, l’homme d’affaire, passionné de belles fringues, s’est lancé sur un tout nouveau marché : celui des jeunes (et moins jeunes), branchés, un brin « sexy & Rock’n’roll ». En ouvrant sa nouvelle boutique Superdry au cœur des Passages Pasteur début septembre, Jocelyn Gelé a enfin apporté quelque chose de réellement nouveau à la galerie commerciale. Superdry est une marque dynamique et moderne, centrée sur des produits de grande qualité. Une marque qui n’existait pas sur Besançon et qui est d’autant plus sublimée par l’aménagement des lieux entièrement conçu par un architecte. On y trouve du bois de wagon recyclé, des murs de briques montées une par une, du mobilier en métal fait sur-mesure et un lustre central magnifique.
Cette ville qui nous fait boire À Besançon aussi on fait les vendanges ! On connaissait « La Bisontine », cette eau du robinet si pure si bonne, qu’ici on la met en bouteille, on la gazéifie, on lui colle une étiquette et on lui donne un nom. On a re-découvert et accueilli à bras ouvert la Gangloff au printemps. Ce qu’on ne sait pas, c’est qu’à Besançon, viennent de se terminer les 4èmes vendanges de la vigne municipale ! Et ouais ! Ici aussi, on fabrique notre vin ! Une vigne de 30 ares plantée au lieu-dit « Les Equeugniers », chemin d’Avanne à Velotte – un ancien terrain en friche - avec 3 cépages : Trousseau, Pinot Noir et Chardonnay. Depuis 2015, et après 3 années de « conversion », la vendange est officiellement déclarée « biologique ». Le travail du sol est réalisé avec un cheval dans le cadre d’un chantier d’insertion. L’équipe de vendangeurs est habituellement composée de membres des associations partenaires, d’agents municipaux de la Direction des espaces verts et des élus municipaux volontaires. Le raisin récolté a été confié à un jeune viticulteur jurassien, Gérard Fromont, natif de Besançon, qui vinifiera la récolte pour le compte de la ville de Besançon. Le hic, c’est qu’on ne peut pas vraiment y goûter. En effet, le seul vin issu des Coteaux de Besançon est à ce jour, uniquement prévu pour les vins d’honneur municipaux. Dommage ! 97
Actus
Pleins
Les oiseaux et les piétons
feux
de retour rue Charrue et rue Piron
sur Dijon !
Spécial « petites annonces » Ville DU GLAND CENTRE-EST cherche streetartiste pour peindre « bites » dans rues piétonnes…
On rigole, mais ça aurait pu être le cas ! Un facétieux rédacteur aurait pu semer le trouble lors de la clôture du dernier « Dijon Mag » : après les gendarmes en couv, les « bites » (c’est le nom, désolé) plantées tout autour de la place des Cordeliers par quelqu’un qui devait avoir peur qu’on lui reproche de manquer de prudence, niveau sécurité. Rien de dramatique, certes, les arbres et les quelques courageux en terrasse seront bien protégés cet hiver. Et le « Gland Dijon », comme dirait l’ami Masami, peut dormir tranquille. Il suffit maintenant de faire appel aux streetartistes pour qu’ils nous peignent tout ça, comme à Montpellier, où les bites sont plus petites (question de climat ou de règlement, peut-être) mais omniprésentes. L’Office de Tourisme montpelliérain a même créé une balade « Street art », entre la gare et l’opéra, qu’on a adoré. À Dijon, on pourrait faire pareil, entre la place de la Lib et la place des Cordeliers, ça aurait de la gueule. Il va falloir demander ça à notre adjointe à la culture, comme cadeau de Noël !
L’événement de l’automne Jonathan Pautet et ses escargots en chocolat sont arrivés, sans se presser, rue Verrerie… et c’est la ruée ! On ne le connaissait pas, Jonathan Pautet, mais on l’a aimé tout de suite. Lui et surtout ses chocolats, soyons honnêtes. Ils ont remplacé des robes de mariées, parties quelques dizaines de mètres plus loin, et on ne voit qu’eux quand on arrive du palais des ducs ou de la rue de la Chouette. Une boutique nette, claire, simple, avec une touche de glamour apportée par Isabelle Minini côté déco. Jonathan Pautet et sa compagne sont des gentils, des timides presque. Un chocolatier-pâtissier qui n’est pas du genre fort en gueule, c’est agréable. D’autant plus que ce qu’il fait est fort en goût, et son escargot au chocolat vous ramènera aux Noëls de votre enfance : praliné lisse, noisette du Piémont, le goût reste en bouche, longtemps après. Macarons, pâtisseries, on prendra le temps de goûter, au fil des semaines, à la production de ce créateur passé chez des grands et des moins grands, de Veyrat à Ladurée en passant par d’autres noms. On a déjà été comblé le mois passé par l’arrivée de Dufoux, rue Musette. Vous allez craquer pour ce dernier arrivé, qui s’inscrit d’ors et déjà dans le top 10 des chocolatiers-pâtissiers de la cité des ducs. ■ GB
Des épiceries et des bonbons pour les uns, des livres et du chocolat pour les autres : Dijon joue la carte anti-stress Sinon, quoi de neuf, docteur ? Chaque saison on se penche sur la santé de la ville, non sans raison parfois. Mais là, les derniers changements en vue sont plutôt rassurants. On vous en parle dans ces pages, il y a du neuf, du frais, du sympa. Du beau et du bio. Mais en ces temps de stress, on a surtout voulu mettre l’accent sur l’ouverture de ce qu’on ne croyait plus possible en ces temps peu engageants : une librairie-salon-de-thé ici, un magasin de bonbons à l’ancienne là, et surtout, surtout, deux boutiques pour les amateurs de chocolat qui avaient envie de revenir au goût et à la simplicité ! Si vous envisagez de commencer une cure anti-stress, rendez-vous dans le centre-ville… ■ GB 98
Jonathan Pautet, chocolatier-pâtissier : 2, rue de la Chouette, à Dijon. Fermé dim. plus lun. midi. 03 80 67 17 88. www.jonathanpautet.fr
Le calme après la tempête. C’est ce que nous ressentons, nous, habitants du quartier Charrue/Piron. Après avoir survécu à des mois et des mois de travaux, de matraquage de béton, de tapage nocturne et de vibration de marteaupiqueur… C’est enfin terminé, la piétonisation est là ! On ne va pas se plaindre du résultat, le jeu en valait la chandelle. Plus de voiture, revêtement propre et clair…et du calme ! On va même avoir droit à quelques touches de verdures avec un arbre japonais qui sera bientôt planté place Jean Macé et d’autres arbres chinois ceux-là, place des Cordeliers. Côté shopping, ça bouge ! Entre la librairie/salon de thé La Fleur qui pousse à l’intérieur qui ouvrira mi-octobre, l’épicerie américaine Brooklyn Fizz juste à côté de nos copains de la Raffinerie, une boutique pour les mômes, un bar… Selon nos infos, il y aura même une nouvelle boutique de prêt-à-porter, pour nous les filles, à la place de l’agence de voyage FRAM rue Piron. Les mecs n’ont pas à être jaloux, eux-aussi ont leur nouvelle adresse, juste en face, à savoir Serge Blanco. Je déclare le quartier officiellement OUVERT ! ■ Cynthia B
Epicerie chic dans quartier chic ! Chez Caroline, on marche sur de magnifiques carreaux de béton anciens. Vous comprendrez donc que L’épicerie à Caro, c’est en fait un joli jeu de mot ! Par-dessus ses vêtements, Caro porte un tablier. Et oui, elle n’a pas que des gourmandises emballées, prêtes à emporter. Dans son épicerie fine, elle propose aussi une sélection qualitative de fromages frais à mi-chemin entre la Bourgogne et la Franche-Comté. Caro a une véritable passion pour ce met qui sublime l’apéro et qu’elle sert à la coupe, s’il vous plait ! L’épicerie à Caro : 23, avenue Victor Hugo. 03 80 73 31 47. Ouvert du mardi au samedi.
Tic, Tac, c’est l’heure de l’apéro ! Arrivé à point nommé, juste après les travaux de piétonisation, le TFTF est venu mettre un sacré coup de jeune dans le quartier Piron/Charrue. On l’a repéré tout de suite avec ses tables de pique-nique en bois installées dans la rue Amiral Roussin et ses ardoises dessinées à la main. La déco intérieure a du caractère. On se met à l’aise, on s’affale sur des coussins tête de mort, collé à son voisin d’à côté (ça facilite les rencontres sympas), tout en se rinçant le gosier à la bière Pils, si légère qu’on a vite fait d’en commander quatre ou cinq. Oui, le TFTF est un bar mais pas que. C’est aussi la seule cantine de Dijon où manger avec les doigts est trendy. La spécialité du chef : la flammekueche salée ou sucrée. Elle est servie toute chaude, à peine sortie du four sur une très grande planche et elle se partage avec toute la tablée. Les vegans aussi y trouvent leur compte grâce aux dips végé et aux bols de graines. L’ambiance bobo décontractée en a même incité certains à organiser leur rencard là-bas. Notez l’adresse dans vos tablettes pour vous réchauffer cet automne. TFTF : 40, rue Amiral Roussin. 03 80 33 94 51. Ouvert du lundi au samedi midi et soir.
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Les oiseaux et les piétons
feux
de retour rue Charrue et rue Piron
sur Dijon !
Spécial « petites annonces » Ville DU GLAND CENTRE-EST cherche streetartiste pour peindre « bites » dans rues piétonnes…
On rigole, mais ça aurait pu être le cas ! Un facétieux rédacteur aurait pu semer le trouble lors de la clôture du dernier « Dijon Mag » : après les gendarmes en couv, les « bites » (c’est le nom, désolé) plantées tout autour de la place des Cordeliers par quelqu’un qui devait avoir peur qu’on lui reproche de manquer de prudence, niveau sécurité. Rien de dramatique, certes, les arbres et les quelques courageux en terrasse seront bien protégés cet hiver. Et le « Gland Dijon », comme dirait l’ami Masami, peut dormir tranquille. Il suffit maintenant de faire appel aux streetartistes pour qu’ils nous peignent tout ça, comme à Montpellier, où les bites sont plus petites (question de climat ou de règlement, peut-être) mais omniprésentes. L’Office de Tourisme montpelliérain a même créé une balade « Street art », entre la gare et l’opéra, qu’on a adoré. À Dijon, on pourrait faire pareil, entre la place de la Lib et la place des Cordeliers, ça aurait de la gueule. Il va falloir demander ça à notre adjointe à la culture, comme cadeau de Noël !
L’événement de l’automne Jonathan Pautet et ses escargots en chocolat sont arrivés, sans se presser, rue Verrerie… et c’est la ruée ! On ne le connaissait pas, Jonathan Pautet, mais on l’a aimé tout de suite. Lui et surtout ses chocolats, soyons honnêtes. Ils ont remplacé des robes de mariées, parties quelques dizaines de mètres plus loin, et on ne voit qu’eux quand on arrive du palais des ducs ou de la rue de la Chouette. Une boutique nette, claire, simple, avec une touche de glamour apportée par Isabelle Minini côté déco. Jonathan Pautet et sa compagne sont des gentils, des timides presque. Un chocolatier-pâtissier qui n’est pas du genre fort en gueule, c’est agréable. D’autant plus que ce qu’il fait est fort en goût, et son escargot au chocolat vous ramènera aux Noëls de votre enfance : praliné lisse, noisette du Piémont, le goût reste en bouche, longtemps après. Macarons, pâtisseries, on prendra le temps de goûter, au fil des semaines, à la production de ce créateur passé chez des grands et des moins grands, de Veyrat à Ladurée en passant par d’autres noms. On a déjà été comblé le mois passé par l’arrivée de Dufoux, rue Musette. Vous allez craquer pour ce dernier arrivé, qui s’inscrit d’ors et déjà dans le top 10 des chocolatiers-pâtissiers de la cité des ducs. ■ GB
Des épiceries et des bonbons pour les uns, des livres et du chocolat pour les autres : Dijon joue la carte anti-stress Sinon, quoi de neuf, docteur ? Chaque saison on se penche sur la santé de la ville, non sans raison parfois. Mais là, les derniers changements en vue sont plutôt rassurants. On vous en parle dans ces pages, il y a du neuf, du frais, du sympa. Du beau et du bio. Mais en ces temps de stress, on a surtout voulu mettre l’accent sur l’ouverture de ce qu’on ne croyait plus possible en ces temps peu engageants : une librairie-salon-de-thé ici, un magasin de bonbons à l’ancienne là, et surtout, surtout, deux boutiques pour les amateurs de chocolat qui avaient envie de revenir au goût et à la simplicité ! Si vous envisagez de commencer une cure anti-stress, rendez-vous dans le centre-ville… ■ GB 98
Jonathan Pautet, chocolatier-pâtissier : 2, rue de la Chouette, à Dijon. Fermé dim. plus lun. midi. 03 80 67 17 88. www.jonathanpautet.fr
Le calme après la tempête. C’est ce que nous ressentons, nous, habitants du quartier Charrue/Piron. Après avoir survécu à des mois et des mois de travaux, de matraquage de béton, de tapage nocturne et de vibration de marteaupiqueur… C’est enfin terminé, la piétonisation est là ! On ne va pas se plaindre du résultat, le jeu en valait la chandelle. Plus de voiture, revêtement propre et clair…et du calme ! On va même avoir droit à quelques touches de verdures avec un arbre japonais qui sera bientôt planté place Jean Macé et d’autres arbres chinois ceux-là, place des Cordeliers. Côté shopping, ça bouge ! Entre la librairie/salon de thé La Fleur qui pousse à l’intérieur qui ouvrira mi-octobre, l’épicerie américaine Brooklyn Fizz juste à côté de nos copains de la Raffinerie, une boutique pour les mômes, un bar… Selon nos infos, il y aura même une nouvelle boutique de prêt-à-porter, pour nous les filles, à la place de l’agence de voyage FRAM rue Piron. Les mecs n’ont pas à être jaloux, eux-aussi ont leur nouvelle adresse, juste en face, à savoir Serge Blanco. Je déclare le quartier officiellement OUVERT ! ■ Cynthia B
Epicerie chic dans quartier chic ! Chez Caroline, on marche sur de magnifiques carreaux de béton anciens. Vous comprendrez donc que L’épicerie à Caro, c’est en fait un joli jeu de mot ! Par-dessus ses vêtements, Caro porte un tablier. Et oui, elle n’a pas que des gourmandises emballées, prêtes à emporter. Dans son épicerie fine, elle propose aussi une sélection qualitative de fromages frais à mi-chemin entre la Bourgogne et la Franche-Comté. Caro a une véritable passion pour ce met qui sublime l’apéro et qu’elle sert à la coupe, s’il vous plait ! L’épicerie à Caro : 23, avenue Victor Hugo. 03 80 73 31 47. Ouvert du mardi au samedi.
Tic, Tac, c’est l’heure de l’apéro ! Arrivé à point nommé, juste après les travaux de piétonisation, le TFTF est venu mettre un sacré coup de jeune dans le quartier Piron/Charrue. On l’a repéré tout de suite avec ses tables de pique-nique en bois installées dans la rue Amiral Roussin et ses ardoises dessinées à la main. La déco intérieure a du caractère. On se met à l’aise, on s’affale sur des coussins tête de mort, collé à son voisin d’à côté (ça facilite les rencontres sympas), tout en se rinçant le gosier à la bière Pils, si légère qu’on a vite fait d’en commander quatre ou cinq. Oui, le TFTF est un bar mais pas que. C’est aussi la seule cantine de Dijon où manger avec les doigts est trendy. La spécialité du chef : la flammekueche salée ou sucrée. Elle est servie toute chaude, à peine sortie du four sur une très grande planche et elle se partage avec toute la tablée. Les vegans aussi y trouvent leur compte grâce aux dips végé et aux bols de graines. L’ambiance bobo décontractée en a même incité certains à organiser leur rencard là-bas. Notez l’adresse dans vos tablettes pour vous réchauffer cet automne. TFTF : 40, rue Amiral Roussin. 03 80 33 94 51. Ouvert du lundi au samedi midi et soir.
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Actus
PUBLI CITÉ
PUBLI CITÉ
Ah...
si j’avais une vraie machine à coudre !
Dijon voit renaître les librairies indépendantes Initialement installés place Grangier, Tonio et l’équipe de Momie Mangas se sentaient à l’étroit depuis un bon moment. Désormais, ils nous accueillent dans la plus grande librairie spécialisée de Dijon, là aussi rue des Godrans. Pas moins de 160 m² dédiés aux bouquins illustrés : bds, romans graphiques et mangas. Le fond de la boutique réserve quelques surprises qui feront saliver les geeks. Entre autres un Batman géant qui n’a pas encore trouvé preneur. Quant à la Librairie Autrement Dit, elle a ouvert une annexe qui a trouvé son public juste en face de son adresse historique, rue des Godrans. Et il y a désormais la nouvelle librairie La Fleur qui pousse à l’intérieur, place des Cordeliers, on vous en parle ailleurs, dans ce mag. Momie Librairie : 29, rue des Godrans. 03 45 42 82 58. Ouvert du lundi au samedi.
JUST 4 HIM, J’IMAGINE JE CRÉE À l’occasion de la piétonisation de la rue Charrue, LA BOUTIQUE incontournable pour tous les amateurs de couture et de broderie en a profité pour se refaire une beauté. Découvrez les nouveautés des marques BROTHER, BABY LOCK, BERNINA et ELNA, enrichies de nouvelles fonctions pour plus de liberté créative. Profitez des prix «FOIRE DE DIJON».
Le petit Souk… pas qu’à Besançon ! Pas toujours facile de combler vos gamins ou votre collègue qui fête la naissance du petit dernier. Le Petit Souk vous facilite franchement la tâche. Ici, pas de séparation entre filles et garçons. Objets de déco décalés et jouets rétro unisexes sont réunis dans un bazar chic. Le tout à prix super abordable. Il n'y a plus qu’à piocher. Le Petit Souk : 2, rue Berbisey. 03 80 41 90 25. Ouvert du lundi au samedi.
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• Proximité du parking St Anne - 2 h offertes • Cours de prise en main • Conseils personnalisés • Assistance téléphonique • Possibilité de service à domicile • Facilité de paiement • Atelier de réparation toutes marques
FIÉVÉE
20, rue Charrue. 03 80 30 07 73 06 61 19 46 68 www.fievee.com
Interdit aux femmes
Just 4 Him est le seul institut de beauté, de toute la Bourgogne, dont l’entrée est interdite aux femmes, sauf à la patronne et son équipe, bien sûr. Lucie est la gérante et une esthéticienne professionnelle, douce comme un agneau avec un caractère bien trempé ! Massages du corps très relaxants ou plus toniques, soins du visage, épilation, manucure, beauté des pieds, Just 4 Him vous remet d’aplomb et vous rend irrésistible…
La solution aux peaux sensibles et teints de lait Qui a dit que l’épilation faisait mal ? Ça, c’était avant que Just 4 Him utilise la cire brevetée Epiloderm, bio, à base de résine de pin. Oubliez la vilaine sensation de brûlure et les irritations de la peau. Cette petite révolution vous laisse la peau douce comme un bébé, comme après un gommage et sans douleur. L’autre nouveauté de la rentrée, c’est la douche auto-bronzante. Après les vacances, tout fout le camp, surtout le bronzage. Pourquoi ne pas le faire durer plus longtemps avec cette solution non agressive ni nocive ? Un teint halé et une bonne mine assurée pendant 4 à 6 jours. • Pratique : La prise de rendez-vous en ligne, c’est aussi valable pour les bons cadeaux à offrir à votre amoureux ! • Alerte futurs mariés : Les femmes ne sont pas les seules à vouloir être la plus belle pour ce jour très spécial. Messieurs, un forfait vous attend avec une base de manucure, un soin visage ou un massage selon vos envies.
JUST 4 HIM
5, rue Michel Servet - Dijon 03 80 30 21 57 www.just4him.fr
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Actus
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Ah...
si j’avais une vraie machine à coudre !
Dijon voit renaître les librairies indépendantes Initialement installés place Grangier, Tonio et l’équipe de Momie Mangas se sentaient à l’étroit depuis un bon moment. Désormais, ils nous accueillent dans la plus grande librairie spécialisée de Dijon, là aussi rue des Godrans. Pas moins de 160 m² dédiés aux bouquins illustrés : bds, romans graphiques et mangas. Le fond de la boutique réserve quelques surprises qui feront saliver les geeks. Entre autres un Batman géant qui n’a pas encore trouvé preneur. Quant à la Librairie Autrement Dit, elle a ouvert une annexe qui a trouvé son public juste en face de son adresse historique, rue des Godrans. Et il y a désormais la nouvelle librairie La Fleur qui pousse à l’intérieur, place des Cordeliers, on vous en parle ailleurs, dans ce mag. Momie Librairie : 29, rue des Godrans. 03 45 42 82 58. Ouvert du lundi au samedi.
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Interdit aux femmes
Just 4 Him est le seul institut de beauté, de toute la Bourgogne, dont l’entrée est interdite aux femmes, sauf à la patronne et son équipe, bien sûr. Lucie est la gérante et une esthéticienne professionnelle, douce comme un agneau avec un caractère bien trempé ! Massages du corps très relaxants ou plus toniques, soins du visage, épilation, manucure, beauté des pieds, Just 4 Him vous remet d’aplomb et vous rend irrésistible…
La solution aux peaux sensibles et teints de lait Qui a dit que l’épilation faisait mal ? Ça, c’était avant que Just 4 Him utilise la cire brevetée Epiloderm, bio, à base de résine de pin. Oubliez la vilaine sensation de brûlure et les irritations de la peau. Cette petite révolution vous laisse la peau douce comme un bébé, comme après un gommage et sans douleur. L’autre nouveauté de la rentrée, c’est la douche auto-bronzante. Après les vacances, tout fout le camp, surtout le bronzage. Pourquoi ne pas le faire durer plus longtemps avec cette solution non agressive ni nocive ? Un teint halé et une bonne mine assurée pendant 4 à 6 jours.
Le petit Souk… pas qu’à Besançon ! Pas toujours facile de combler vos gamins ou votre collègue qui fête la naissance du petit dernier. Le Petit Souk vous facilite franchement la tâche. Ici, pas de séparation entre filles et garçons. Objets de déco décalés et jouets rétro unisexes sont réunis dans un bazar chic. Le tout à prix super abordable. Il n'y a plus qu’à piocher. Le Petit Souk : 2, rue Berbisey. 03 80 41 90 25. Ouvert du lundi au samedi.
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• Pratique : La prise de rendez-vous en ligne, c’est aussi valable pour les bons cadeaux à offrir à votre amoureux ! • Alerte futurs mariés : Les femmes ne sont pas les seules à vouloir être la plus belle pour ce jour très spécial. Messieurs, un forfait vous attend avec une base de manucure, un soin visage ou un massage selon vos envies.
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5, rue Michel Servet - Dijon 03 80 30 21 57 www.just4him.fr
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Du nouveau côté Shopping ! Juste pour nous, les filles Dans ce numéro dédié aux mecs, Bing Bang nous a laissé ces quelques lignes, rien qu’à nous. Le Boudoir des Copines, comme son nom l’indique, est réservé aux filles. Un coin de paradis pour papoter et se faire plaisir ! On se sent tout de suite à l’aise dans cette boutique, aux allures d’appartement. Vêtements bobo bohème, bijoux fantaisie légèrement sauvages… Anne, la patronne, nous a gâtées. Et c’est sans compter ses soins de beauté super pro. Le Boudoir des Copines : 5, rue Jeannin. 09 73 57 09 85. Du lundi au vendredi. Sauf mercredi.
Dijon, capitale de la mode ? Admirablement Vôtre, un nom qui rappelle des souvenirs aux vieux ados. Jérémie et Quentin ont créé leur propre marque de prêt-à-porter qu’ils apposent sur des vêtements uniques confectionnés, à côté de la boutique/showroom, dans l’atelier. Ils sont jeunes, talentueux, doués de leurs mains et ont de la suite dans les idées. En plus de proposer leurs vêtements pour hommes et femmes à prix doux, même très doux pour du 100% cousu main, ils proposent de la création sur-mesure. Il paraît que les plus petits auront bientôt, eux-aussi, leur propre collection. Admirablement vôtre : 21, boulevard Carnot. 03 80 71 15 21. Du lundi au samedi.
Cocorico ! À la rentrée, on refait notre garde-robe. Adieu les pulls informes de l’année dernière et les chaussettes trouées. Derrière son enseigne bleu, blanc, rouge, Chouette France ne propose que des vêtements et accessoires design et chics fabriqués en France. Pour vous les garçons, une petite sélection des incontournables à avoir sur vos étagères : le Slip Français qui fait un carton (et on comprend pourquoi tellement il est seyant), les chaussettes réversibles et stylisées Dagobert à l’Envers fabriquées par la Manufacture Perrin, juste à côté en Saône-et-Loire et le nœud papillon Coq en Pap’ pour le côté rétro. Chouette France : 29, rue Bossuet. 03 80 35 70 01. Ouvert du lundi au samedi.
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Frédéric Malle à l’honneur à
MA BELLE PARFUMERIE
MAISON D’ÊTRE un intérieur qui vous ressemble, où cocooner été comme hiver…
Quintessence de la parfumerie aux essences nobles, les Éditions de Parfums Frédéric Malle sont en Bourgogne exclusivement présentes, en cave réfrigérée, chez Ma Belle Parfumerie. Les plus grands parfumeurs y racontent un moment de leur vie. Racé, raffiné, à 50% de concentration, Monsieur est le parfum le plus dosé en patchouli au monde. Avec Portrait of a lady, l’homme développe la note boisée du bois de oud allié à la rose de Turquie. Pour vos lumières à Noël, Caroline accueille Cire Trudon, artisan favori de Napoléon et Louis XIV, et ses bougies cire végétale, mèche coton, verre fait main à l’intérieur feuilles d’or, qui vivent plus de 60 heures. En édition limitée : Gabriel, Gaspard et Bethléem. Et pour les cadeaux petit prix, La petite bibliothèque raconte ses histoires de parfum dans ses jolis flacons livres de poche…
Florence Arnaud Alquier vous accueille dans son showroom qui allie harmonie et bien-être. En qualité d’architecte, elle vous propose des projets de restructuration complets, sur mesure, pour votre intérieur. Votre salon est trop étriqué, peu lumineux ? Florence vous éclaire de ses lumières en créant un ensemble cohérent tout en s’adaptant à vos envies. De la configuration de la pièce au choix du mobilier et de la décoration, en passant par la réalisation, vous êtes guidé et accompagné. Vous n’aurez à vous soucier de rien ! Pour vous lancer, rendezvous en boutique, dans la charmante rue Verrerie. En plus de bénéficier d’un échange privilégié et direct avec votre interlocutrice, vous retrouverez toute une sélection de meubles comme les superbes canapés signés Valentini ou les meubles Presotto design. Sans oublier les accessoires décoratifs tels que les guirlandes lumineuses La Case du Cousin Paul, qui font un malheur ! Petits travaux de décoration ou grands projets de changement ? Il suffit de pousser la porte…
MA BELLE PARFUMERIE
MAISON D’ÊTRE
6, rue Vauban - Dijon 03 80 41 84 15 Facebook : Ma Belle Parfumerie
2, rue Verrerie 03 80 57 51 85 www.maisondetre-dijon.fr
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Du nouveau côté Shopping ! Juste pour nous, les filles Dans ce numéro dédié aux mecs, Bing Bang nous a laissé ces quelques lignes, rien qu’à nous. Le Boudoir des Copines, comme son nom l’indique, est réservé aux filles. Un coin de paradis pour papoter et se faire plaisir ! On se sent tout de suite à l’aise dans cette boutique, aux allures d’appartement. Vêtements bobo bohème, bijoux fantaisie légèrement sauvages… Anne, la patronne, nous a gâtées. Et c’est sans compter ses soins de beauté super pro. Le Boudoir des Copines : 5, rue Jeannin. 09 73 57 09 85. Du lundi au vendredi. Sauf mercredi.
Dijon, capitale de la mode ? Admirablement Vôtre, un nom qui rappelle des souvenirs aux vieux ados. Jérémie et Quentin ont créé leur propre marque de prêt-à-porter qu’ils apposent sur des vêtements uniques confectionnés, à côté de la boutique/showroom, dans l’atelier. Ils sont jeunes, talentueux, doués de leurs mains et ont de la suite dans les idées. En plus de proposer leurs vêtements pour hommes et femmes à prix doux, même très doux pour du 100% cousu main, ils proposent de la création sur-mesure. Il paraît que les plus petits auront bientôt, eux-aussi, leur propre collection. Admirablement vôtre : 21, boulevard Carnot. 03 80 71 15 21. Du lundi au samedi.
Cocorico ! À la rentrée, on refait notre garde-robe. Adieu les pulls informes de l’année dernière et les chaussettes trouées. Derrière son enseigne bleu, blanc, rouge, Chouette France ne propose que des vêtements et accessoires design et chics fabriqués en France. Pour vous les garçons, une petite sélection des incontournables à avoir sur vos étagères : le Slip Français qui fait un carton (et on comprend pourquoi tellement il est seyant), les chaussettes réversibles et stylisées Dagobert à l’Envers fabriquées par la Manufacture Perrin, juste à côté en Saône-et-Loire et le nœud papillon Coq en Pap’ pour le côté rétro. Chouette France : 29, rue Bossuet. 03 80 35 70 01. Ouvert du lundi au samedi.
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Frédéric Malle à l’honneur à
MA BELLE PARFUMERIE
MAISON D’ÊTRE un intérieur qui vous ressemble, où cocooner été comme hiver…
Quintessence de la parfumerie aux essences nobles, les Éditions de Parfums Frédéric Malle sont en Bourgogne exclusivement présentes, en cave réfrigérée, chez Ma Belle Parfumerie. Les plus grands parfumeurs y racontent un moment de leur vie. Racé, raffiné, à 50% de concentration, Monsieur est le parfum le plus dosé en patchouli au monde. Avec Portrait of a lady, l’homme développe la note boisée du bois de oud allié à la rose de Turquie. Pour vos lumières à Noël, Caroline accueille Cire Trudon, artisan favori de Napoléon et Louis XIV, et ses bougies cire végétale, mèche coton, verre fait main à l’intérieur feuilles d’or, qui vivent plus de 60 heures. En édition limitée : Gabriel, Gaspard et Bethléem. Et pour les cadeaux petit prix, La petite bibliothèque raconte ses histoires de parfum dans ses jolis flacons livres de poche…
Florence Arnaud Alquier vous accueille dans son showroom qui allie harmonie et bien-être. En qualité d’architecte, elle vous propose des projets de restructuration complets, sur mesure, pour votre intérieur. Votre salon est trop étriqué, peu lumineux ? Florence vous éclaire de ses lumières en créant un ensemble cohérent tout en s’adaptant à vos envies. De la configuration de la pièce au choix du mobilier et de la décoration, en passant par la réalisation, vous êtes guidé et accompagné. Vous n’aurez à vous soucier de rien ! Pour vous lancer, rendezvous en boutique, dans la charmante rue Verrerie. En plus de bénéficier d’un échange privilégié et direct avec votre interlocutrice, vous retrouverez toute une sélection de meubles comme les superbes canapés signés Valentini ou les meubles Presotto design. Sans oublier les accessoires décoratifs tels que les guirlandes lumineuses La Case du Cousin Paul, qui font un malheur ! Petits travaux de décoration ou grands projets de changement ? Il suffit de pousser la porte…
MA BELLE PARFUMERIE
MAISON D’ÊTRE
6, rue Vauban - Dijon 03 80 41 84 15 Facebook : Ma Belle Parfumerie
2, rue Verrerie 03 80 57 51 85 www.maisondetre-dijon.fr
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1er Prix : Brochettes et Cie – 18 rue Odebert
Le nouveau restaurant autour des Halles où « tout se pique, tout se broche » s’est installé à la place de l’ancienne brasserie. Une transformation spectaculaire de l’établissement, qui a été entièrement rénové et modernisé. Les façades ont nécessité un investissement de plus de 25 000 €. L’ ossature bois a été restaurée et peinte en ocre rouge. Le soubassement en pierre et l’appareillage de briques ont été nettoyés.Les menuiseries ont été remplacées à l’étage par des châssis métalliques placés derrière l’ossature bois, plus grands, plus épurés permettant d’ ouvrir les façades et offrant ainsi une magnifique vue panoramique sur les Halles. Une image résolument contemporaine pour ce bâtiment atypique au cœur de Dijon.
Prix d’Honneur : la Poste - Place Grangier
Prix d'honneur pour l'ensemble du bâtiment. C'est un bâtiment monumental de style classique construit en 1909 sur la place Grangier, dont les façades et la toiture sont inscrites au titre des monuments historiques depuis 1975.
Prix d’Honneur : Grand Hôtel La Cloche – 14 Place Darcy Prix d’honneur pour la mise en lumière. 18 mois de travaux ont été nécessaires pour moderniser, agrandir et rénover cet hôtel 5 étoiles, classé monument historique.
SÉLECTION VITRINES 5ème Prix : Aux Travailleurs Réunis - 32 rue du Bourg
Cette vitrine est entièrement réalisée avec les vêtements et les équipements professionnels de nombreux corps de métiers.
4ème Prix : Sam et Les Lutins - 6 rue Charrue Ce petit commerce indépendant, pour enfants et futures mamans, propose des jouets ludiques et originaux mais aussi toute la décoration pour une chambre d'enfant. 3ème Prix : Franck Berthier - Place Jean Macé
La boutique de prêt-à-porter haut de gamme situé sur la place Jean Macé propose un concept multimarques. La saison des mariages est symbolisée par des petits nuages de cotons qui entourent les visages des mannequins, « La tête dans les nuages ».
2ème Prix : Atelier Pétula Green - 69 rue Monge
Une diplômée des Beaux-Arts et une couturière se sont installées ici depuis peu. Elles animent ensemble une boutique-atelier pour adultes et enfants. Au programme : ateliers d'arts plastiques, cours de couture, anniversaires.
1er Prix : Hermès - 6 Place Grangier Après 4 mois de travaux, la boutique de luxe Hermès a rouvert ses portes, agrandie et rénovée. Elle s’est refaite une beauté. La façade de cet immeuble d’inspiration haussmannienne est à présent ornée d’une signature Hermès.
SÉLECTION FACADES 5ème Prix : Hôtel des Ducs – 5 rue Lamonnoye
Cet hôtel situé à deux pas de l'Hôtel de ville et du Grand Théâtre a été entièrement rénové.
5ème Prix : Bibovino – 33 rue des Godrans
Un commerce dédié à la vente de vins haut de gamme conditionnés en Bag In Box.
4ème Prix : L'impressionniste – 6 rue Bannelier
Installé depuis peu autour des Halles, le chef étoilé Jérôme Brochot se positionne entre la grande cuisine et la brasserie.
3ème Prix : Chapellerie Bruyas – 65 rue des Godrans C’est une institution Dijonnaise ouverte depuis 1811 rue des Godrans, pour tous les adeptes du chapeau, de toutes formes et de toutes matières. La devanture en bois a été repeinte avec un aspect «balayé» qui lui donne une texture bois. L’enseigne en métal représente un haut de forme en relief sur double console qui porte également le nom de ce charmant commerce. 3ème Prix : Le Palais Dit Vin – 74 rue Monge
Une cuisine 100% maison, avec des produits locaux dans un cadre authentique. C’est un restaurant discret que l’on identifie par son enseigne drapeau, un caisson lumineux aux lignes épurées symbolisant l’alliance de la cuisine et du vin. Un logo simple, élégant et raffiné comme la cuisine présentée.
2ème Prix : Noir Animal – 18 rue Verrerie Une boutique de bijoux et d’accessoires dans un cabinet de curiosités. On y découvre des collections de bijoux de marques inédites, originales et de qualité dans un décor atypique, animal et minéral. Des créations, du mobilier vintage et une juxtaposition d’objets parfois hétéroclites en font un endroit à part aux allures chics. Vous plongez dans une ambiance à la fois élégante et raffinée à l’image de l’enseigne drapeau réalisée en métal peint sur console de style moderne : une panthère couchée, nonchalante, qui veille sur les passants... 1er Prix : Restaurant de la Porte Guillaume – 2 rue de la Liberté
4ème Prix : Shifty Board Shop – 2 rue des Perrières C'est un lieu unique en son genre, entièrement dédiée au « skateboard ». Les passionnés y trouvent tout le nécessaire pour pratiquer la glisse urbaine, mais aussi des conseils et un atelier de réparation.
Cet hôtel restaurant situé au coeur de Dijon depuis plus de 150 ans, vient de faire peau neuve. La devanture du restaurant a été peinte en rouge sourd, et les soubassements en gris ardoise. Les menuiseries renovées ont permis de créer une entrée et un sas sur la rue de la liberté tout en s’intégrant à l’architecture. Tandis que les vitrophanies sur le thème de la cuisine préservent l’intimité du lieu. Les nouvelles enseignes en lettres boitier renforcent la modernité de la façade.
3ème Prix : Swarovski – 82 rue de la Liberté
Prix d’Honneur : Fabrice Gillotte – 21 rue du Bourg
2ème Prix : Brice – 31 rue de la Liberté La boutique de prêt-à-porter masculin Brice s’est installée sur deux niveaux à l’angle de la rue de la Liberté et de la rue du Château.
Prix d’Honneur : Olivier Curt - Architecte des Bâtiments de
La boutique Swarovski s’est réappropriée la devanture en habillant le sas ouvert de l’ancienne boutique et en revalorisant les arcades de la rue. Les travaux de rénovation de la façade en pierre de taille s’élèvent à plus de 60 000 €.
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SÉLECTION DEVANTURES et ENSEIGNES
Prix d’honneur pour les vitrines et devantures décorées chaque saison. Meilleur ouvrier de France chocolatier-confiseur, Fabrice Gillotte ne cesse d’innover dans ses mises en scène pour présenter ses produits.
France. Dans le secteur sauvegardé, le travail se fait en excellente collaboration avec l'architecte des Bâtiments de France.
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1er Prix : Brochettes et Cie – 18 rue Odebert
Le nouveau restaurant autour des Halles où « tout se pique, tout se broche » s’est installé à la place de l’ancienne brasserie. Une transformation spectaculaire de l’établissement, qui a été entièrement rénové et modernisé. Les façades ont nécessité un investissement de plus de 25 000 €. L’ ossature bois a été restaurée et peinte en ocre rouge. Le soubassement en pierre et l’appareillage de briques ont été nettoyés.Les menuiseries ont été remplacées à l’étage par des châssis métalliques placés derrière l’ossature bois, plus grands, plus épurés permettant d’ ouvrir les façades et offrant ainsi une magnifique vue panoramique sur les Halles. Une image résolument contemporaine pour ce bâtiment atypique au cœur de Dijon.
Prix d’Honneur : la Poste - Place Grangier
Prix d'honneur pour l'ensemble du bâtiment. C'est un bâtiment monumental de style classique construit en 1909 sur la place Grangier, dont les façades et la toiture sont inscrites au titre des monuments historiques depuis 1975.
Prix d’Honneur : Grand Hôtel La Cloche – 14 Place Darcy Prix d’honneur pour la mise en lumière. 18 mois de travaux ont été nécessaires pour moderniser, agrandir et rénover cet hôtel 5 étoiles, classé monument historique.
SÉLECTION VITRINES 5ème Prix : Aux Travailleurs Réunis - 32 rue du Bourg
Cette vitrine est entièrement réalisée avec les vêtements et les équipements professionnels de nombreux corps de métiers.
4ème Prix : Sam et Les Lutins - 6 rue Charrue Ce petit commerce indépendant, pour enfants et futures mamans, propose des jouets ludiques et originaux mais aussi toute la décoration pour une chambre d'enfant. 3ème Prix : Franck Berthier - Place Jean Macé
La boutique de prêt-à-porter haut de gamme situé sur la place Jean Macé propose un concept multimarques. La saison des mariages est symbolisée par des petits nuages de cotons qui entourent les visages des mannequins, « La tête dans les nuages ».
2ème Prix : Atelier Pétula Green - 69 rue Monge
Une diplômée des Beaux-Arts et une couturière se sont installées ici depuis peu. Elles animent ensemble une boutique-atelier pour adultes et enfants. Au programme : ateliers d'arts plastiques, cours de couture, anniversaires.
1er Prix : Hermès - 6 Place Grangier Après 4 mois de travaux, la boutique de luxe Hermès a rouvert ses portes, agrandie et rénovée. Elle s’est refaite une beauté. La façade de cet immeuble d’inspiration haussmannienne est à présent ornée d’une signature Hermès.
SÉLECTION FACADES 5ème Prix : Hôtel des Ducs – 5 rue Lamonnoye
Cet hôtel situé à deux pas de l'Hôtel de ville et du Grand Théâtre a été entièrement rénové.
5ème Prix : Bibovino – 33 rue des Godrans
Un commerce dédié à la vente de vins haut de gamme conditionnés en Bag In Box.
4ème Prix : L'impressionniste – 6 rue Bannelier
Installé depuis peu autour des Halles, le chef étoilé Jérôme Brochot se positionne entre la grande cuisine et la brasserie.
3ème Prix : Chapellerie Bruyas – 65 rue des Godrans C’est une institution Dijonnaise ouverte depuis 1811 rue des Godrans, pour tous les adeptes du chapeau, de toutes formes et de toutes matières. La devanture en bois a été repeinte avec un aspect «balayé» qui lui donne une texture bois. L’enseigne en métal représente un haut de forme en relief sur double console qui porte également le nom de ce charmant commerce. 3ème Prix : Le Palais Dit Vin – 74 rue Monge
Une cuisine 100% maison, avec des produits locaux dans un cadre authentique. C’est un restaurant discret que l’on identifie par son enseigne drapeau, un caisson lumineux aux lignes épurées symbolisant l’alliance de la cuisine et du vin. Un logo simple, élégant et raffiné comme la cuisine présentée.
2ème Prix : Noir Animal – 18 rue Verrerie Une boutique de bijoux et d’accessoires dans un cabinet de curiosités. On y découvre des collections de bijoux de marques inédites, originales et de qualité dans un décor atypique, animal et minéral. Des créations, du mobilier vintage et une juxtaposition d’objets parfois hétéroclites en font un endroit à part aux allures chics. Vous plongez dans une ambiance à la fois élégante et raffinée à l’image de l’enseigne drapeau réalisée en métal peint sur console de style moderne : une panthère couchée, nonchalante, qui veille sur les passants... 1er Prix : Restaurant de la Porte Guillaume – 2 rue de la Liberté
4ème Prix : Shifty Board Shop – 2 rue des Perrières C'est un lieu unique en son genre, entièrement dédiée au « skateboard ». Les passionnés y trouvent tout le nécessaire pour pratiquer la glisse urbaine, mais aussi des conseils et un atelier de réparation.
Cet hôtel restaurant situé au coeur de Dijon depuis plus de 150 ans, vient de faire peau neuve. La devanture du restaurant a été peinte en rouge sourd, et les soubassements en gris ardoise. Les menuiseries renovées ont permis de créer une entrée et un sas sur la rue de la liberté tout en s’intégrant à l’architecture. Tandis que les vitrophanies sur le thème de la cuisine préservent l’intimité du lieu. Les nouvelles enseignes en lettres boitier renforcent la modernité de la façade.
3ème Prix : Swarovski – 82 rue de la Liberté
Prix d’Honneur : Fabrice Gillotte – 21 rue du Bourg
2ème Prix : Brice – 31 rue de la Liberté La boutique de prêt-à-porter masculin Brice s’est installée sur deux niveaux à l’angle de la rue de la Liberté et de la rue du Château.
Prix d’Honneur : Olivier Curt - Architecte des Bâtiments de
La boutique Swarovski s’est réappropriée la devanture en habillant le sas ouvert de l’ancienne boutique et en revalorisant les arcades de la rue. Les travaux de rénovation de la façade en pierre de taille s’élèvent à plus de 60 000 €.
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SÉLECTION DEVANTURES et ENSEIGNES
Prix d’honneur pour les vitrines et devantures décorées chaque saison. Meilleur ouvrier de France chocolatier-confiseur, Fabrice Gillotte ne cesse d’innover dans ses mises en scène pour présenter ses produits.
France. Dans le secteur sauvegardé, le travail se fait en excellente collaboration avec l'architecte des Bâtiments de France.
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Actus - Librairie
NOUVEAU GUIDE ANNUEL 2016/2017
Librairie
Clémence & Julien © Roxanne Gauthier
j’écris ton nom
« Réprimez-moi si vous voulez A cause de mes cheveux trop longs A cause de ma gueule arrogante Au passage des cars de poulets Donnez-moi des coups de pied dans l’ fion Des coups d’bidule dans les roustons Puis enfin, traitez-moi de tante Faites-moi une tête bien rasée Comme les nazis en l’an quarante Vous n’aurez pas ma fleur Celle qui me pousse à l’intérieur Fleur cérébrale et fleur de cœur, ma fleur Fleur de cœur, ma fleur Vous êtes les plus forts Mais tous, vous êtes morts Et je vous emmerde ! » Ma fleur - François Béranger
Aaaaaaaah Dijon ! On image facilement la tronche de leurs potes parigots de la promo Métiers du livre : « Quoi ? Vous allez ouvrir une librairie indépendante et généraliste à Dijon ? Non mais ça va pas bien dans vos têtes… ». En vrai, Clémence et Julien sont tombés amoureux de la ville de la moutarde. Par une moche journée de décembre embrouillardée, ils ont fait étape. Loin d’être échoués, ils ont séché dans les cafés du centre-ville, erré dans les rues plus ou moins désertes. L’histoire ne nous dit pas s’ils avaient sur eux un parapluie et des chaussettes en mohair, quoi qu’il en soit, ils ont kiffé Dijon. Au point même d’envisager y poser leurs valises. Unbelievable ! Bon, pour être vraiment sûrs de leur coup, ils sont revenus faire un tour, incognito. Ils ont tâté le terrain, tâté le Dijonnais, tâté le banquier aussi et tout ce beau monde leur a souri. L’histoire commence donc très bien. L’été dernier, Clémence et Julien ont donc débarqué à Dijon, pour de bon, la fleur au fusil. Leur point de chute ? La place des Cordeliers. En plein de mois de juillet, elle avait pourtant de quoi faire flipper, mais les deux acolytes ne reculent devant rien, même pas devant les bites de béton…
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Au numéro 5 de la place, ils se voient déjà chez eux : l’odeur des livres à peine déballés, deux petites tables en terrasse pour siroter un café, des pages bercées par la brise d’automne, des dédicaces décomplexées, des débats enflammés et des lecteurs comblés. Littérature étrangère, poésie, voyage, sciences humaines, beaux livres, écologie, jeunesse : nos jeunes libraires tablent sur 6000 titres et sur une jolie sélection de thés et de cafés pour les accompagner.
Ils aiment le papier, défendent les petits éditeurs, se passionnent pour des auteurs inconnus au bataillon. Et surtout, surtout, ils veulent donner leur chance à d’autres livres. Pas forcément ceux qui squattent les têtes de gondoles à la Fnac ou qui caracolent en tête de classement sur Amazon. Mais des coups de cœur, des envies, des mots de génie. À Dijon, on n’a pas la mer, on n’a pas la montagne, mais on a une librairie indépendante. ■ EC
is a r v e d c e v a e id u g y it c "Le premier " r u ie r é t in l' à is a n n o ij D morceaux de Création graphique : C’est Tout Comme
Ils sont du genre culottés. Certains diront délicieusement rêveurs ou carrément suicidaires. Ils sont fraîchement tombés du nid. Tout en douceur. Avec un projet dans les poches, bien ficelé, presque rôdé, ils ont atterri à Dijon.
La Fleur qui pousse à l'intérieur © JT
La fleur qui pousse à l’intérieur
Librairie et salon de thé généraliste et indépendante 5, place des Cordeliers à Dijon Du mardi au samedi de 10h à 19h Tél. : 03 80 47 94 71 - Et sur facebook
Pour les TOURISTES qui veulent passer pour des DIJONNAIS et pour les DIJONNAIS qui veulent jouer aux TOURISTES BARS, RESTOS, LIEUX CULTES, UNDERGROUND, SCÈNES IN, OFF, BOUTIQUES, ROUTE DES VINS... Infos : 03 80 73 01 15 / www.le-duke.fr / Retrouvez le DuKe sur Facebook
Crédits photos : Roxanne Gauthier
DIJON CITY GUIDE
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NOUVEAU GUIDE ANNUEL 2016/2017
Librairie
Clémence & Julien © Roxanne Gauthier
j’écris ton nom
« Réprimez-moi si vous voulez A cause de mes cheveux trop longs A cause de ma gueule arrogante Au passage des cars de poulets Donnez-moi des coups de pied dans l’ fion Des coups d’bidule dans les roustons Puis enfin, traitez-moi de tante Faites-moi une tête bien rasée Comme les nazis en l’an quarante Vous n’aurez pas ma fleur Celle qui me pousse à l’intérieur Fleur cérébrale et fleur de cœur, ma fleur Fleur de cœur, ma fleur Vous êtes les plus forts Mais tous, vous êtes morts Et je vous emmerde ! » Ma fleur - François Béranger
Aaaaaaaah Dijon ! On image facilement la tronche de leurs potes parigots de la promo Métiers du livre : « Quoi ? Vous allez ouvrir une librairie indépendante et généraliste à Dijon ? Non mais ça va pas bien dans vos têtes… ». En vrai, Clémence et Julien sont tombés amoureux de la ville de la moutarde. Par une moche journée de décembre embrouillardée, ils ont fait étape. Loin d’être échoués, ils ont séché dans les cafés du centre-ville, erré dans les rues plus ou moins désertes. L’histoire ne nous dit pas s’ils avaient sur eux un parapluie et des chaussettes en mohair, quoi qu’il en soit, ils ont kiffé Dijon. Au point même d’envisager y poser leurs valises. Unbelievable ! Bon, pour être vraiment sûrs de leur coup, ils sont revenus faire un tour, incognito. Ils ont tâté le terrain, tâté le Dijonnais, tâté le banquier aussi et tout ce beau monde leur a souri. L’histoire commence donc très bien. L’été dernier, Clémence et Julien ont donc débarqué à Dijon, pour de bon, la fleur au fusil. Leur point de chute ? La place des Cordeliers. En plein de mois de juillet, elle avait pourtant de quoi faire flipper, mais les deux acolytes ne reculent devant rien, même pas devant les bites de béton…
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Au numéro 5 de la place, ils se voient déjà chez eux : l’odeur des livres à peine déballés, deux petites tables en terrasse pour siroter un café, des pages bercées par la brise d’automne, des dédicaces décomplexées, des débats enflammés et des lecteurs comblés. Littérature étrangère, poésie, voyage, sciences humaines, beaux livres, écologie, jeunesse : nos jeunes libraires tablent sur 6000 titres et sur une jolie sélection de thés et de cafés pour les accompagner.
Ils aiment le papier, défendent les petits éditeurs, se passionnent pour des auteurs inconnus au bataillon. Et surtout, surtout, ils veulent donner leur chance à d’autres livres. Pas forcément ceux qui squattent les têtes de gondoles à la Fnac ou qui caracolent en tête de classement sur Amazon. Mais des coups de cœur, des envies, des mots de génie. À Dijon, on n’a pas la mer, on n’a pas la montagne, mais on a une librairie indépendante. ■ EC
is a r v e d c e v a e id u g y it c "Le premier " r u ie r é t in l' à is a n n o ij D morceaux de Création graphique : C’est Tout Comme
Ils sont du genre culottés. Certains diront délicieusement rêveurs ou carrément suicidaires. Ils sont fraîchement tombés du nid. Tout en douceur. Avec un projet dans les poches, bien ficelé, presque rôdé, ils ont atterri à Dijon.
La Fleur qui pousse à l'intérieur © JT
La fleur qui pousse à l’intérieur
Librairie et salon de thé généraliste et indépendante 5, place des Cordeliers à Dijon Du mardi au samedi de 10h à 19h Tél. : 03 80 47 94 71 - Et sur facebook
Pour les TOURISTES qui veulent passer pour des DIJONNAIS et pour les DIJONNAIS qui veulent jouer aux TOURISTES BARS, RESTOS, LIEUX CULTES, UNDERGROUND, SCÈNES IN, OFF, BOUTIQUES, ROUTE DES VINS... Infos : 03 80 73 01 15 / www.le-duke.fr / Retrouvez le DuKe sur Facebook
Crédits photos : Roxanne Gauthier
DIJON CITY GUIDE