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HIver 2016 / 2017
BINGBANG MAGAZINe
Le MAG UrBAIN DIJON - BeSANçON - BeAUNe
chronique du MéGalo …p.28 culture + …p.70 livres, Bd …p.84 aGenda Kids …p.92 portfolio…p.88
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jouer Qui veut
Pleins feux sur Beaune, avec Eric Goettelmann, "Loiseau du ring", un sommelier inimitable.
Murder-party à l’Elysée : François Rebsamen règle ses comptes dans la première partie d’un "polar politique" pas comme les autres.
Murder party entre Paris et Dijon
avec nous ?
Un numéro « Hors Pistes » pour un hiver que certains nous ont promis le plus froid du siècle, rien que pour nous mettre le moral lui aussi à zéro. Comme ce magazine, que vous tenez peut-être dans vos mains gelées, sort non seulement à Dijon, mais aussi à Besançon et Beaune, on s’est mis à délirer. Et à rêver devant des images de la capitale des Ducs de Bourgogne transformée en station de ski, avec des terrasses chauffées pour avaler huîtres ou escargots. Notre équipe bisontine (Carine et ses copains photographes et restaurateurs) a joué le jeu, autour d’une fondue, forcément. Pour ceux d’entre vous qui oseraient affronter les températures glacières, on a poussé jusqu’à Métabief et aux Rousses, sur les pas de PaulÉmile Victor.
Escape-Game à Dijon, sur les pas de Sherlock Holmes.
édito
Théâtre… eux, pas de "cène" pour les 26 000 couverts qui iront tous au paradis.
BB69 BINGBANG N°69
■ Par Gérard Bouchu
BB69
HIver 2016 / 2017
BINGBANG MAGAZINe
Le MAG UrBAIN DIJON - BeSANçON - BeAUNe
Pleins feux sur Dijon, la ville où l’on vit en terrasse désormais 360 jours par an.
chronique du MéGalo …p.28 culture + …p.70 livres, Bd …p.84 aGenda Kids …p.92 portfolio…p.88
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Pleins feux sur Besançon, la ville sur la route des stations de ski de la BFC.
HIver 2016 / 2017 - MAG UrBAIN GrATUIT DIJON
Murder-party à l’elysée …p.26 Good MorninG …p.12 pleins feux sur Beaune, Besançon, dijon …p.30 escape-GaMe …p.18
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Directeur de publication : Richard Patouillet
richard.patouillet@bing-bang-mag.com Responsable rédaction : Gérard Bouchu. Contact : gerard@bing-bang.fr Direction Artistique : pH2&croc
jouer Qui veut
avec nous ?
Auteurs : Gérard Bouchu, Olivier Mouchiquel, Albert Tournepage, Zoé Theurel, Carine Dufay, Émilie Chapulliot, Cynthia Benzane, Pierre Cuin, Claudine Vincenot... Crédit photo : R. Patouillet, Alexis Doré, Roxanne
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Gauthier, Carine Dufay, Thomas Hazebrouck...
Pour Beaune, qui reste bien au chaud enserrée dans ses remparts, on a pris comme guide le sommelier du groupe Loiseau. La ville reste douce à parcourir, même quand la bise s’en mêle. Beaune, c’est un peu notre village alsacien de la route des vins, avec ses lieux, ses personnages, ses restos attachants. Pas de visite de cave dans ce numéro, c’est pas trop notre style. Même quand on a la chance de rencontrer l’homme qui a 15000 bouteilles dans sa cave mais boit de l’eau à table, quand il vous invite. N’empêche, un nez du vin qui cogne, ça surprend. Moins que le maire de Dijon, qu’on a été ravi de retrouver pour la sortie du premier tome d’une série noire sur la vie politique française. Les personnages sont en place, les gentils comme les méchants, il y a déjà des blessés, et même quelques morts pour la France. Une « murder-party » à l’Élysée, on en rêvait. on attend le tome 2 (après les élections) avec impatience. Du coup, notre mégalo maison ne rêve plus que de devenir le « Donald Duc » local, mais dans notre canard, on laisse la polémique de côté. On est bon joueur. Comme vous qui passez votre temps, après avoir succombé cet été à la folie Pokemon, à jouer aux « Escape games » et à d’autres jeux bizarres.
Le futur doit être dangereux On préfère vous voir jouer en famille, entre amis, vous retrouver autour d’une gaufre, d’une crêpe, d’une flammeküche ou d’un vin chaud, plutôt que de vous entendre ruminer contre ceux qui ne font rien pour changer nos villes et nos vies. Il y a une expo au musée des Beaux-Arts de Dole à ne pas manquer, organisée en partenariat avec les deux FRAC sur un thème de circonstance : « Le futur doit être dangereux ». Arrêtezvous à Dole, sur la route des stations, si vous partez de Dijon ou Beaune, ou celle des sorties dans la capitale (hum !), si vous venez de Besançon. Et faites nous des photos de tous les lieux insolites, chaleureux, originaux que vous trouverez, d’ici mars, on les passera. En 1947, un certain Jacques Tati tournait dans un petit village du sud Berry un film qui allait donner au monde entier une image de la France réconciliée au sortir de la guerre : « Jour de Fête ». Des lampions, de l’humour, des vraies gens, on en aura bien besoin, dans les mois à venir.
PUBLICITÉ - RÉDACTION Impression : Imprimerie Chevillon, Sens Dépôt légal : Décembre 2016 Edité par EDIBANG : SARL au capital de 14 400 euros 52, avenue de Stalingrad21000 DIJON Tél. 03 80 73 01 15 ou 06 83 86 48 28 Régie publicitaire : Edibang
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jouer Qui veut
Pleins feux sur Beaune, avec Eric Goettelmann, "Loiseau du ring", un sommelier inimitable.
Murder-party à l’Elysée : François Rebsamen règle ses comptes dans la première partie d’un "polar politique" pas comme les autres.
Murder party entre Paris et Dijon
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Un numéro « Hors Pistes » pour un hiver que certains nous ont promis le plus froid du siècle, rien que pour nous mettre le moral lui aussi à zéro. Comme ce magazine, que vous tenez peut-être dans vos mains gelées, sort non seulement à Dijon, mais aussi à Besançon et Beaune, on s’est mis à délirer. Et à rêver devant des images de la capitale des Ducs de Bourgogne transformée en station de ski, avec des terrasses chauffées pour avaler huîtres ou escargots. Notre équipe bisontine (Carine et ses copains photographes et restaurateurs) a joué le jeu, autour d’une fondue, forcément. Pour ceux d’entre vous qui oseraient affronter les températures glacières, on a poussé jusqu’à Métabief et aux Rousses, sur les pas de PaulÉmile Victor.
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Théâtre… eux, pas de "cène" pour les 26 000 couverts qui iront tous au paradis.
BB69 BINGBANG N°69
■ Par Gérard Bouchu
BB69
HIver 2016 / 2017
BINGBANG MAGAZINe
Le MAG UrBAIN DIJON - BeSANçON - BeAUNe
Pleins feux sur Dijon, la ville où l’on vit en terrasse désormais 360 jours par an.
chronique du MéGalo …p.28 culture + …p.70 livres, Bd …p.84 aGenda Kids …p.92 portfolio…p.88
GRATUIT !
Pleins feux sur Besançon, la ville sur la route des stations de ski de la BFC.
HIver 2016 / 2017 - MAG UrBAIN GrATUIT DIJON
Murder-party à l’elysée …p.26 Good MorninG …p.12 pleins feux sur Beaune, Besançon, dijon …p.30 escape-GaMe …p.18
BB69
Directeur de publication : Richard Patouillet
richard.patouillet@bing-bang-mag.com Responsable rédaction : Gérard Bouchu. Contact : gerard@bing-bang.fr Direction Artistique : pH2&croc
jouer Qui veut
avec nous ?
Auteurs : Gérard Bouchu, Olivier Mouchiquel, Albert Tournepage, Zoé Theurel, Carine Dufay, Émilie Chapulliot, Cynthia Benzane, Pierre Cuin, Claudine Vincenot... Crédit photo : R. Patouillet, Alexis Doré, Roxanne
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Gauthier, Carine Dufay, Thomas Hazebrouck...
Pour Beaune, qui reste bien au chaud enserrée dans ses remparts, on a pris comme guide le sommelier du groupe Loiseau. La ville reste douce à parcourir, même quand la bise s’en mêle. Beaune, c’est un peu notre village alsacien de la route des vins, avec ses lieux, ses personnages, ses restos attachants. Pas de visite de cave dans ce numéro, c’est pas trop notre style. Même quand on a la chance de rencontrer l’homme qui a 15000 bouteilles dans sa cave mais boit de l’eau à table, quand il vous invite. N’empêche, un nez du vin qui cogne, ça surprend. Moins que le maire de Dijon, qu’on a été ravi de retrouver pour la sortie du premier tome d’une série noire sur la vie politique française. Les personnages sont en place, les gentils comme les méchants, il y a déjà des blessés, et même quelques morts pour la France. Une « murder-party » à l’Élysée, on en rêvait. on attend le tome 2 (après les élections) avec impatience. Du coup, notre mégalo maison ne rêve plus que de devenir le « Donald Duc » local, mais dans notre canard, on laisse la polémique de côté. On est bon joueur. Comme vous qui passez votre temps, après avoir succombé cet été à la folie Pokemon, à jouer aux « Escape games » et à d’autres jeux bizarres.
Le futur doit être dangereux On préfère vous voir jouer en famille, entre amis, vous retrouver autour d’une gaufre, d’une crêpe, d’une flammeküche ou d’un vin chaud, plutôt que de vous entendre ruminer contre ceux qui ne font rien pour changer nos villes et nos vies. Il y a une expo au musée des Beaux-Arts de Dole à ne pas manquer, organisée en partenariat avec les deux FRAC sur un thème de circonstance : « Le futur doit être dangereux ». Arrêtezvous à Dole, sur la route des stations, si vous partez de Dijon ou Beaune, ou celle des sorties dans la capitale (hum !), si vous venez de Besançon. Et faites nous des photos de tous les lieux insolites, chaleureux, originaux que vous trouverez, d’ici mars, on les passera. En 1947, un certain Jacques Tati tournait dans un petit village du sud Berry un film qui allait donner au monde entier une image de la France réconciliée au sortir de la guerre : « Jour de Fête ». Des lampions, de l’humour, des vraies gens, on en aura bien besoin, dans les mois à venir.
PUBLICITÉ - RÉDACTION Impression : Imprimerie Chevillon, Sens Dépôt légal : Décembre 2016 Edité par EDIBANG : SARL au capital de 14 400 euros 52, avenue de Stalingrad21000 DIJON Tél. 03 80 73 01 15 ou 06 83 86 48 28 Régie publicitaire : Edibang
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4 n°/23 euros Toute reproduction, même partielle, des articles et des photos : interdite. Droits réservés.
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Virgile & Marion ►
Comme vous, ils rêvaient d'une
Alaska-Terre de Feu-Lons le Saunier
vie hors-piste. Cet hiver, Good morning vous guide dans les traces de farfelus au grand coeur. En piste !
30 000 kilomètres, ça en fait des coups de pédales. En 2014-2015, enfourchant son vélo, Marion Martineau relie avec son compagnon Virgile Charlot l’Alaska à la Terre de Feu. La bourlingue, elle connaissait : des études au Sénégal, une spécialisation logistique événementielle à Paris, et surtout, une clarinette et une fanfare avec qui elle avait arpenté longtemps la planète. De son côté, envoyant valdinguer les promesses de carrière de ses études en gestion financière et sciences politiques, Virgile avait traversé l’Afrique du nord au sud en vélo solo, ramenant un épique récit de 22 000 kilomètres primé aux Ecrans de l’aventure de Dijon. Terrain de jeu de Virgile quand il était petit, les amoureux sont retournés vivre à Lons le Saunier, où ils organisent Les Rendez-vous de l’Aventure. La première édition du festival cartonne, avec 42 explorateurs et cinéastes, et 2000 festivaliers venus de 14 départements. Virgile et Marion remettent les couverts en 2017, et ce n’est qu’un début. Dans le Grand Est, on a la bougeotte, et l’aventure, elle commence en bas de chez soi.
Good Morning ■ Le petit journal d'Olivier Mouchiquel et Zoé Theurel
Blanche, Sixtine
Petit cariño - modèle unique © DR
et les doudous mexicains
En Australie, dans une chambre vue sur baie, un réveil sonne. Blanche dort encore. Esprit surf et liberté, elle achève un road trip de six mois en van avec Victor. Il est quatre heures du matin. Décalage horaire oblige, le jeune homme passe discrètement un appel en France. Ce matin-là, en raccrochant à l’autre bout de la Terre, il venait de demander, à son beau-père, la main de sa future femme. Après des études de commerce, Victor faisant ses armes au Mercure Tour Eiffel et Blanche au Sofitel Arc de Triomphe à Paris, ils étaient partis travailler main dans la main à l’étranger dans l’hôtellerie de luxe, Blanche responsable qualité à la direction de l’hébergement. Après l’Australie et Miami, le petit couple s’installe à Mexico City. Blanche, enceinte, consacre ses journées aux créations pour bébés et lance Mes petits cariños. De jolis coussins, des doudous en forme de larme souriant timidement, de petites étagères, de la décoration fine, de mini jardinières en corde tressée, des mobiles de nuages multicolores et de gouttes de pluie pastel. Il faut dire que dans la famille, on a des doigts de fée et le sens de l’aventure. Le papa avait plaqué dix ans d’études en droit pour ouvrir une galerie d’art à Dijon et la maman était restauratrice de tableau. Dans son garage-atelier, elle attendait ses filles, Blanche et Sixtine, au retour de l’école. Inséparables, les deux soeurs la suivaient dans de longues promenades en nature ou se plongeaient dans de minutieux travaux d’art plastique. En hiver, les petites confectionnaient les décorations du sapin de Noël. On ne guérit jamais d’une enfance heureuse. Aujourd’hui, Mes petits cariños fait un énorme carton au Mexique. Les commandes affluent. Blanche travaille, épanouie, solaire et sans répit. Et l’international lui ouvre grand ses portes… 12
A lire : Tropique du Bayanda, Virgile Charlot, éditions Arthaud A voir : Les Rendez-vous de l’aventure, Lons le Saunier, 16-19 mars 2017.
Pérou - arrivée au plus haut col de notre voyage, 4950 mètres © DR
Pour participer ou pour devenir partenaire : La Fabrique de l’Aventure 2 Rue de Pavigny - 39000 Lons-Le-Saunier 06 79 36 58 46 www.rdv-aventure.fr / contact@rdv-aventure.fr
Marion Folacci
◄ prend ton vol, petit papillon
Une nuit de 1967, Serge Gainsbourg écrit pour Brigitte Bardot « la plus belle chanson d’amour qu’il puisse imaginer » : Je t’aime… moi non plus. 50 ans plus tard, Marion Folacci plaque ses études de commerce pour lancer sa marque de nœuds papillon, bandeaux et chouchous vintage, Brigitte et Serge, en souvenir de cette passion éphémère. Provocatrice, irrespectueuse, la petite Dijonnaise modernise les sixties, accessoirise les mecs trentenaires, quadra et les filles à la vingtaine sage mais pas sages. Au départ, une histoire de copines qui ronchonnaient : « Nous portions des chouchous pas très jolis qui venaient de Tahiti. Je les ai mis à la mode en créant une marque mixte. » Marion achète à Paris les fins de rouleaux de tissu des maisons de haute couture produits en France, Italie, Angleterre. Ses créations sont ensuite entièrement faites main par une couturière de notre région. La peur du lendemain ? Pas pour Marion. « J’ai trouvé ma voie, travailler pour ce qui me passionne. »
Facebook : Mes petits cariños
Victor, Blanche, Leandre à Guanajuato © DR
Brigitte&Serge.com © DR
Collections avant-première & automne-hiver : www.brigitteetserge.com Noeuds papillons disponibles chez Nature d’homme
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Virgile & Marion ►
Comme vous, ils rêvaient d'une
Alaska-Terre de Feu-Lons le Saunier
vie hors-piste. Cet hiver, Good morning vous guide dans les traces de farfelus au grand coeur. En piste !
30 000 kilomètres, ça en fait des coups de pédales. En 2014-2015, enfourchant son vélo, Marion Martineau relie avec son compagnon Virgile Charlot l’Alaska à la Terre de Feu. La bourlingue, elle connaissait : des études au Sénégal, une spécialisation logistique événementielle à Paris, et surtout, une clarinette et une fanfare avec qui elle avait arpenté longtemps la planète. De son côté, envoyant valdinguer les promesses de carrière de ses études en gestion financière et sciences politiques, Virgile avait traversé l’Afrique du nord au sud en vélo solo, ramenant un épique récit de 22 000 kilomètres primé aux Ecrans de l’aventure de Dijon. Terrain de jeu de Virgile quand il était petit, les amoureux sont retournés vivre à Lons le Saunier, où ils organisent Les Rendez-vous de l’Aventure. La première édition du festival cartonne, avec 42 explorateurs et cinéastes, et 2000 festivaliers venus de 14 départements. Virgile et Marion remettent les couverts en 2017, et ce n’est qu’un début. Dans le Grand Est, on a la bougeotte, et l’aventure, elle commence en bas de chez soi.
Good Morning ■ Le petit journal d'Olivier Mouchiquel et Zoé Theurel
Blanche, Sixtine
Petit cariño - modèle unique © DR
et les doudous mexicains
En Australie, dans une chambre vue sur baie, un réveil sonne. Blanche dort encore. Esprit surf et liberté, elle achève un road trip de six mois en van avec Victor. Il est quatre heures du matin. Décalage horaire oblige, le jeune homme passe discrètement un appel en France. Ce matin-là, en raccrochant à l’autre bout de la Terre, il venait de demander, à son beau-père, la main de sa future femme. Après des études de commerce, Victor faisant ses armes au Mercure Tour Eiffel et Blanche au Sofitel Arc de Triomphe à Paris, ils étaient partis travailler main dans la main à l’étranger dans l’hôtellerie de luxe, Blanche responsable qualité à la direction de l’hébergement. Après l’Australie et Miami, le petit couple s’installe à Mexico City. Blanche, enceinte, consacre ses journées aux créations pour bébés et lance Mes petits cariños. De jolis coussins, des doudous en forme de larme souriant timidement, de petites étagères, de la décoration fine, de mini jardinières en corde tressée, des mobiles de nuages multicolores et de gouttes de pluie pastel. Il faut dire que dans la famille, on a des doigts de fée et le sens de l’aventure. Le papa avait plaqué dix ans d’études en droit pour ouvrir une galerie d’art à Dijon et la maman était restauratrice de tableau. Dans son garage-atelier, elle attendait ses filles, Blanche et Sixtine, au retour de l’école. Inséparables, les deux soeurs la suivaient dans de longues promenades en nature ou se plongeaient dans de minutieux travaux d’art plastique. En hiver, les petites confectionnaient les décorations du sapin de Noël. On ne guérit jamais d’une enfance heureuse. Aujourd’hui, Mes petits cariños fait un énorme carton au Mexique. Les commandes affluent. Blanche travaille, épanouie, solaire et sans répit. Et l’international lui ouvre grand ses portes… 12
A lire : Tropique du Bayanda, Virgile Charlot, éditions Arthaud A voir : Les Rendez-vous de l’aventure, Lons le Saunier, 16-19 mars 2017.
Pérou - arrivée au plus haut col de notre voyage, 4950 mètres © DR
Pour participer ou pour devenir partenaire : La Fabrique de l’Aventure 2 Rue de Pavigny - 39000 Lons-Le-Saunier 06 79 36 58 46 www.rdv-aventure.fr / contact@rdv-aventure.fr
Marion Folacci
◄ prend ton vol, petit papillon
Une nuit de 1967, Serge Gainsbourg écrit pour Brigitte Bardot « la plus belle chanson d’amour qu’il puisse imaginer » : Je t’aime… moi non plus. 50 ans plus tard, Marion Folacci plaque ses études de commerce pour lancer sa marque de nœuds papillon, bandeaux et chouchous vintage, Brigitte et Serge, en souvenir de cette passion éphémère. Provocatrice, irrespectueuse, la petite Dijonnaise modernise les sixties, accessoirise les mecs trentenaires, quadra et les filles à la vingtaine sage mais pas sages. Au départ, une histoire de copines qui ronchonnaient : « Nous portions des chouchous pas très jolis qui venaient de Tahiti. Je les ai mis à la mode en créant une marque mixte. » Marion achète à Paris les fins de rouleaux de tissu des maisons de haute couture produits en France, Italie, Angleterre. Ses créations sont ensuite entièrement faites main par une couturière de notre région. La peur du lendemain ? Pas pour Marion. « J’ai trouvé ma voie, travailler pour ce qui me passionne. »
Facebook : Mes petits cariños
Victor, Blanche, Leandre à Guanajuato © DR
Brigitte&Serge.com © DR
Collections avant-première & automne-hiver : www.brigitteetserge.com Noeuds papillons disponibles chez Nature d’homme
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Good Morning
Franck Fouquet © FQ
Avec Franck Fouquet, ▲ à pas de loup dans les forêts
Sa vie de juriste n’aura pas duré longtemps. S’ennuyant ferme, Franck Fouquet plaque tout un vendredi et se retrouve quelques heures plus tard au Kenya. Il se met immédiatement au travail : « Je suis resté des mois et des mois seul en brousse dans des conditions ultra précaires. Puis je suis rentré, et j’ai commencé à fournir des photos pour Cousteau ». Dans la foulée de son premier livre, une grosse agence lance sa carrière de grand reporter. Afrique, Moyen Orient, Asie mineure, Afghanistan, Franck couvre la plupart des conflits des vingt dernières années. La photo de nature ? « C’est ma soupape de décompression. Certains se shootent, picolent, font la bringue. Moi, ce sont les animaux. Nous habitons un coin hyper sauvage au coeur du futur Parc national des forêts de Champagne et de Bourgogne. Quelqu’un m’a dit qu’on avait la densité de population de la Sibérie, donc ça me va. »
Franck publie aujourd’hui un guide qui sent bon l’escapade, Echappées sauvages : les meilleurs spots photos de France. « Je donne tous les conseils. La présentation de chaque lieu, la meilleure période pour y aller, ce que l’on va y voir, quel équipement utiliser ». Ses petits coins secrets de Bourgogne Franche-Comté : « Quand il a beaucoup plu, toutes les chutes d’eau. Dans le Jura, les Gorges du Flumen, en couverture du livre, une chute d’eau absolument magnifique. Il faut s’adapter à la météo et se rendre dans les endroits où l’eau fait le spectacle. » A lire : Echappées sauvages, les meilleurs spots photos de France, Franck Fouquet, Tau Editions www.tau-editions.com Pour un stage photo de pleine nature avec Franck, seul ou à deux, sur les chemins de traverse de BFC : www.franckfouquet.eu
Jérémy Langellier
◄ adopte un stormtrooper !
Jeremy Langellier © Cédric Lecouteau / Street Photographie Dijon
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Dans les couloirs de la Ville de Dijon où il travaille, Jérémy Langellier ne déambule pas en cliquetant dans son armure noire de shadowtrooper. Mais en privé, ce soldat d’élite de l’Empire commande le 21ème Impérial, le régiment de Jedi et de stormtroopers Dijonnais. Tombé dans Star Wars quand il était petit, Jérémy a monté avec ses amis une association de joyeux cosplayeurs qui façonnent des armures pouvant dépasser allègrement le millier d’euros. Certains oeuvrent en couple : à la pointe de la mode intergalactique, madame habille les Jedi, et monsieur soude de monstrueux sabres laser qui font Woooomzzzzzzzz pour de vrai. S’ils défilent pour le cinéma Cap Vert Quétigny, les membres du 21ème Impérial font de parfaits convives pour animer vos soirées d’anniversaire. Armés, casqués, très polis, ils se tiennent très bien à table et sont immédiatement les meilleurs amis de vos enfants : le Jedi est fan de quiz, et les soldats de l’Empire adorent les selfies entre deux démos de combat au sabre. 21eme.imperial@gmail.com Fb : Le 21 ème Imperial
Venez découvrir la collection Automne Hiver 2016 - 2017 dans votre boutique SERGE BLANCO
.
44 rue Piron DIJON
Good Morning
Franck Fouquet © FQ
Avec Franck Fouquet, ▲ à pas de loup dans les forêts
Sa vie de juriste n’aura pas duré longtemps. S’ennuyant ferme, Franck Fouquet plaque tout un vendredi et se retrouve quelques heures plus tard au Kenya. Il se met immédiatement au travail : « Je suis resté des mois et des mois seul en brousse dans des conditions ultra précaires. Puis je suis rentré, et j’ai commencé à fournir des photos pour Cousteau ». Dans la foulée de son premier livre, une grosse agence lance sa carrière de grand reporter. Afrique, Moyen Orient, Asie mineure, Afghanistan, Franck couvre la plupart des conflits des vingt dernières années. La photo de nature ? « C’est ma soupape de décompression. Certains se shootent, picolent, font la bringue. Moi, ce sont les animaux. Nous habitons un coin hyper sauvage au coeur du futur Parc national des forêts de Champagne et de Bourgogne. Quelqu’un m’a dit qu’on avait la densité de population de la Sibérie, donc ça me va. »
Franck publie aujourd’hui un guide qui sent bon l’escapade, Echappées sauvages : les meilleurs spots photos de France. « Je donne tous les conseils. La présentation de chaque lieu, la meilleure période pour y aller, ce que l’on va y voir, quel équipement utiliser ». Ses petits coins secrets de Bourgogne Franche-Comté : « Quand il a beaucoup plu, toutes les chutes d’eau. Dans le Jura, les Gorges du Flumen, en couverture du livre, une chute d’eau absolument magnifique. Il faut s’adapter à la météo et se rendre dans les endroits où l’eau fait le spectacle. » A lire : Echappées sauvages, les meilleurs spots photos de France, Franck Fouquet, Tau Editions www.tau-editions.com Pour un stage photo de pleine nature avec Franck, seul ou à deux, sur les chemins de traverse de BFC : www.franckfouquet.eu
Jérémy Langellier
◄ adopte un stormtrooper !
Jeremy Langellier © Cédric Lecouteau / Street Photographie Dijon
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Dans les couloirs de la Ville de Dijon où il travaille, Jérémy Langellier ne déambule pas en cliquetant dans son armure noire de shadowtrooper. Mais en privé, ce soldat d’élite de l’Empire commande le 21ème Impérial, le régiment de Jedi et de stormtroopers Dijonnais. Tombé dans Star Wars quand il était petit, Jérémy a monté avec ses amis une association de joyeux cosplayeurs qui façonnent des armures pouvant dépasser allègrement le millier d’euros. Certains oeuvrent en couple : à la pointe de la mode intergalactique, madame habille les Jedi, et monsieur soude de monstrueux sabres laser qui font Woooomzzzzzzzz pour de vrai. S’ils défilent pour le cinéma Cap Vert Quétigny, les membres du 21ème Impérial font de parfaits convives pour animer vos soirées d’anniversaire. Armés, casqués, très polis, ils se tiennent très bien à table et sont immédiatement les meilleurs amis de vos enfants : le Jedi est fan de quiz, et les soldats de l’Empire adorent les selfies entre deux démos de combat au sabre. 21eme.imperial@gmail.com Fb : Le 21 ème Imperial
Venez découvrir la collection Automne Hiver 2016 - 2017 dans votre boutique SERGE BLANCO
.
44 rue Piron DIJON
Good Morning
Le Lièvre Blanc ◄
Lucie Hermand © RP
Pour draguer, tricote !
A la mercerie du Lièvre Blanc, on croise de sympathiques clientes qui donnent des cours de tricot et de crochet. Une finlandaise qui tricote en jacquard anime un atelier chaussettes affichant complet et « en deux heures, on ressort avec un bonnet. » Lucie Hermand, la patronne, conseille aiguilles et patrons, du pull pour chien au carton du moment, les moufles finlandaises. Ses pelotes sont introuvables ailleurs. « J’ai des laines qui viennent d’Angleterre, des Etats Unis. Et des tissus japonais. » Partie sur un coup de tête au Danemark en parlant à peine anglais, elle a suivi une école de mode à Paris, travaillé en Australie dans un atelier de couture, pour revenir costumière de l’Opéra de Dijon. « Aujourd’hui, je suis mercière et fière de l’être. » Le tricot occupe les mains, donc l’esprit. « Il n’y a rien de mieux pour l’estime de soi. On achète de la laine pour arrêter de fumer » et ça soulage les douleurs de l’arthrose des doigts. Lucie aime rassembler. « Faire plaisir aux gens, c’est faire plaisir à soi. » D’ailleurs, les vrais mecs savent tricoter. Rien à voir avec mémé au coin du feu : « Dans le milieu, il n’y a que des femmes. Si vous voulez rencontrer quelqu’un, c’est le dernier salon où l’on cause. » Le Lièvre Blanc - 2 bis rue Jeannin - Dijon - 06 67 05 50 24 lelievreblanc21@gmail.com | www.lelievreblanc.net
Damien Lecouvey & Régis Belleville :
Tarzan dans le Morvan ► Construire un abri, faire un feu, purifier l’eau, tout devient facile avec Damien Lecouvey : « Je montre aux gens les plantes protégées, celles qu’on peut manger et leur apprends à respecter la nature, à ne pas emprunter un sentier de gibier pour ne pas déranger les animaux.» Si vous ne savez pas comment passer vos prochains week-ends, bienvenue à l’école de la débrouille : « La nuit, on n’est pas là pour dormir » mais pour apprendre à s’orienter avec la lune et s’éclairer sans lampe. Les enfants adorent ça. Comme Indiana Jones, ils posent avec leurs parents des tyroliennes pour franchir la rivière. Tout le monde peut participer : « On ne met jamais les gens en situation d’échec. Je veux qu’ils soient heureux et repartent avec de beaux souvenirs. » Ancien sous-officier des Commandos de l’Air, fondateur de Time on Target, Damien vous embarque à l’aventure dans le Morvan, vers Nuits Saint Georges, dans la Vallée de l’Ouche. « La région est riche en essences de bois, les sites d’escalade sont superbes. Une cascade de glace à Mâlain, c’est juste hallucinant. » Damien s’est entouré de guides haute montagne pour l’escalade et le grand froid, et du méhariste Dijonnais Régis Belleville, connu pour ses traversées extrêmes du Sahara, membre de la Société des Explorateurs Français. Marc Mouret, un habitué des jungles qui bûche avec Mike Horn sur M6/The Island, fera de vous un expert en pièges à poisson-volant. « Je n’ai jamais fêté mon anniversaire avec des copains, je préférais la forêt. La solitude t’apprend à apprécier les petites choses, l’oiseau qui passe que tu n’as jamais vu, la beauté d’un paysage. Tu apprends la reconnaissance, ce que tu dois à la nature. Ne pas la perturber, tout laisser comme c’était au départ, c’est la moindre des choses. » ■ 16
Régis Belleville et Damien Lecouvey Essai d'un arc fabriqué par Régis © DR
13 PLACE BOSSUET • DIJON Time on Target - timeontarget@outlook.fr www.t-o-t.fr www.regisbelleville.com
www.mulotpetitjean.fr
Good Morning
Le Lièvre Blanc ◄
Lucie Hermand © RP
Pour draguer, tricote !
A la mercerie du Lièvre Blanc, on croise de sympathiques clientes qui donnent des cours de tricot et de crochet. Une finlandaise qui tricote en jacquard anime un atelier chaussettes affichant complet et « en deux heures, on ressort avec un bonnet. » Lucie Hermand, la patronne, conseille aiguilles et patrons, du pull pour chien au carton du moment, les moufles finlandaises. Ses pelotes sont introuvables ailleurs. « J’ai des laines qui viennent d’Angleterre, des Etats Unis. Et des tissus japonais. » Partie sur un coup de tête au Danemark en parlant à peine anglais, elle a suivi une école de mode à Paris, travaillé en Australie dans un atelier de couture, pour revenir costumière de l’Opéra de Dijon. « Aujourd’hui, je suis mercière et fière de l’être. » Le tricot occupe les mains, donc l’esprit. « Il n’y a rien de mieux pour l’estime de soi. On achète de la laine pour arrêter de fumer » et ça soulage les douleurs de l’arthrose des doigts. Lucie aime rassembler. « Faire plaisir aux gens, c’est faire plaisir à soi. » D’ailleurs, les vrais mecs savent tricoter. Rien à voir avec mémé au coin du feu : « Dans le milieu, il n’y a que des femmes. Si vous voulez rencontrer quelqu’un, c’est le dernier salon où l’on cause. » Le Lièvre Blanc - 2 bis rue Jeannin - Dijon - 06 67 05 50 24 lelievreblanc21@gmail.com | www.lelievreblanc.net
Damien Lecouvey & Régis Belleville :
Tarzan dans le Morvan ► Construire un abri, faire un feu, purifier l’eau, tout devient facile avec Damien Lecouvey : « Je montre aux gens les plantes protégées, celles qu’on peut manger et leur apprends à respecter la nature, à ne pas emprunter un sentier de gibier pour ne pas déranger les animaux.» Si vous ne savez pas comment passer vos prochains week-ends, bienvenue à l’école de la débrouille : « La nuit, on n’est pas là pour dormir » mais pour apprendre à s’orienter avec la lune et s’éclairer sans lampe. Les enfants adorent ça. Comme Indiana Jones, ils posent avec leurs parents des tyroliennes pour franchir la rivière. Tout le monde peut participer : « On ne met jamais les gens en situation d’échec. Je veux qu’ils soient heureux et repartent avec de beaux souvenirs. » Ancien sous-officier des Commandos de l’Air, fondateur de Time on Target, Damien vous embarque à l’aventure dans le Morvan, vers Nuits Saint Georges, dans la Vallée de l’Ouche. « La région est riche en essences de bois, les sites d’escalade sont superbes. Une cascade de glace à Mâlain, c’est juste hallucinant. » Damien s’est entouré de guides haute montagne pour l’escalade et le grand froid, et du méhariste Dijonnais Régis Belleville, connu pour ses traversées extrêmes du Sahara, membre de la Société des Explorateurs Français. Marc Mouret, un habitué des jungles qui bûche avec Mike Horn sur M6/The Island, fera de vous un expert en pièges à poisson-volant. « Je n’ai jamais fêté mon anniversaire avec des copains, je préférais la forêt. La solitude t’apprend à apprécier les petites choses, l’oiseau qui passe que tu n’as jamais vu, la beauté d’un paysage. Tu apprends la reconnaissance, ce que tu dois à la nature. Ne pas la perturber, tout laisser comme c’était au départ, c’est la moindre des choses. » ■ 16
Régis Belleville et Damien Lecouvey Essai d'un arc fabriqué par Régis © DR
13 PLACE BOSSUET • DIJON Time on Target - timeontarget@outlook.fr www.t-o-t.fr www.regisbelleville.com
www.mulotpetitjean.fr
Escape Au cours
d’un agréable cocktail 1900, un de vos amis s’effondre dans le salon, raide mort, empoisonné. Déguisé en enquêteur de Scotland Yard ou en aventurière sillonnant l’Europe en train de luxe, chapeau deerstalker ou fume-cigarette, vous mènerez ce soir, pour de vrai, l’enquête en interrogeant les témoins et cherchant des indices. L’air du temps est au cyanure : nées dans les palaces so British des années 1930, popularisées par Agatha Christie dans Un meurtre sera commis le…, les murders parties reviennent en force en Bourgogne Franche-Comté. Pour soigner les claustrophobes, les escape rooms qui poussent comme des girolles au pied des sapins font de joyeux remèdes. Enfermés à triple tour avec vos potes dans une pièce munie de mécanismes, vous avez une heure pour résoudre des énigmes en espérant revoir le jour. Si l’on est toujours sans nouvelle du rédac chef coincé depuis trois semaines dans une chambre close, faites-nous confiance et vous aussi, jouez le jeu. Puisque le monde s’effondre et que le temps nous est compté, restons entre nous, avec ceux qu’on aime, et pour quelques heures mémorables, enfermons-nous pour mieux nous évader. ■ Olivier Mouchiquel et Zoé Theurel
game
221B Baker Street
Sherlock Holmes emménage à Dijon
En 1887, Mrs Hudson loue au 221B Baker Street un appart à Sherlock Holmes, en coloc avec son souffredouleur, le bon Docteur Watson. A Londres ? Non, en Bourgogne. Reconvertie en piano bar 1900, l’adresse, au fond d’une cour pavée noyée dans le fog dijonnais, accueille les amateurs de jeux mais pas que. On vient ici prendre un verre dans une déco victorienne en feuilletant le 221B Baker Street News dans des fauteuils cosy, on sirote les cocktails du Seigneur des anneaux servis dans les weekends Tolkien, on s’arrache les méninges avec le présentoir à casse-têtes et si le coeur vous en dit, prenez place au piano et faites claquer les boules sur le billard en accès libre. Au 221B, le Sherlock’s Club organise des parties de Loup-Garou opposant « les honnêtes citoyens de Londres menés par Sherlock Holmes » au génie du crime, Moriarty. On y passe, déguisés, de folles nuits d’enquêtes lors de murder parties réunissant jusqu’à 20 personnes : pas si élémentaire que ça, le Naufrage de la Junon… On joue sagement à Code Name, on s’encanaille dans les soirées Ladies & Gentlemen, Magie et Mentalisme et les soirées musicales avec violon, blind tests et shabada. Surveillez la page facebook : deux escape rooms ouvrent leurs portes fin 2016, rejointes en 2017 par un laboratoire d’alchimiste steampunk dans le caveau, avec ses instruments en cuivre et à vapeur. 221B Baker Street 20 rue Monge à Dijon 06 31 08 79 02 Soirées jeux les mardis & mercredis Bar les jeudi, vendredi, samedi : 18h-02h / dimanche : 18h-00h Escape rooms du mardi au dimanche : 9h30-21h30. Toutes les infos : Facebook 221B Baker Street
221 B Baker Street © RP
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Escape Au cours
d’un agréable cocktail 1900, un de vos amis s’effondre dans le salon, raide mort, empoisonné. Déguisé en enquêteur de Scotland Yard ou en aventurière sillonnant l’Europe en train de luxe, chapeau deerstalker ou fume-cigarette, vous mènerez ce soir, pour de vrai, l’enquête en interrogeant les témoins et cherchant des indices. L’air du temps est au cyanure : nées dans les palaces so British des années 1930, popularisées par Agatha Christie dans Un meurtre sera commis le…, les murders parties reviennent en force en Bourgogne Franche-Comté. Pour soigner les claustrophobes, les escape rooms qui poussent comme des girolles au pied des sapins font de joyeux remèdes. Enfermés à triple tour avec vos potes dans une pièce munie de mécanismes, vous avez une heure pour résoudre des énigmes en espérant revoir le jour. Si l’on est toujours sans nouvelle du rédac chef coincé depuis trois semaines dans une chambre close, faites-nous confiance et vous aussi, jouez le jeu. Puisque le monde s’effondre et que le temps nous est compté, restons entre nous, avec ceux qu’on aime, et pour quelques heures mémorables, enfermons-nous pour mieux nous évader. ■ Olivier Mouchiquel et Zoé Theurel
game
221B Baker Street
Sherlock Holmes emménage à Dijon
En 1887, Mrs Hudson loue au 221B Baker Street un appart à Sherlock Holmes, en coloc avec son souffredouleur, le bon Docteur Watson. A Londres ? Non, en Bourgogne. Reconvertie en piano bar 1900, l’adresse, au fond d’une cour pavée noyée dans le fog dijonnais, accueille les amateurs de jeux mais pas que. On vient ici prendre un verre dans une déco victorienne en feuilletant le 221B Baker Street News dans des fauteuils cosy, on sirote les cocktails du Seigneur des anneaux servis dans les weekends Tolkien, on s’arrache les méninges avec le présentoir à casse-têtes et si le coeur vous en dit, prenez place au piano et faites claquer les boules sur le billard en accès libre. Au 221B, le Sherlock’s Club organise des parties de Loup-Garou opposant « les honnêtes citoyens de Londres menés par Sherlock Holmes » au génie du crime, Moriarty. On y passe, déguisés, de folles nuits d’enquêtes lors de murder parties réunissant jusqu’à 20 personnes : pas si élémentaire que ça, le Naufrage de la Junon… On joue sagement à Code Name, on s’encanaille dans les soirées Ladies & Gentlemen, Magie et Mentalisme et les soirées musicales avec violon, blind tests et shabada. Surveillez la page facebook : deux escape rooms ouvrent leurs portes fin 2016, rejointes en 2017 par un laboratoire d’alchimiste steampunk dans le caveau, avec ses instruments en cuivre et à vapeur. 221B Baker Street 20 rue Monge à Dijon 06 31 08 79 02 Soirées jeux les mardis & mercredis Bar les jeudi, vendredi, samedi : 18h-02h / dimanche : 18h-00h Escape rooms du mardi au dimanche : 9h30-21h30. Toutes les infos : Facebook 221B Baker Street
221 B Baker Street © RP
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Escape Arcanium
La clé du Bastion…
◄ Un « live escape game » au bureau de Vauban !
game
Plutôt frileuse au départ, ce jeu d’évasion « grandeur nature » m’a convaincue. Nom de code : la clé du Bastion, un « live escape game », en jargon de pro. L’objectif : réussir à s’enfuir du bureau de Vauban situé au cœur de la Tour 27, une magnifique tour bastionnée voutée, classée monument historique. Pour cela, pas si simple et c’est là que les méninges, la logique et l’esprit d’équipe entrent en jeu, puisqu’il faut percer à jour tous les mystères de la pièce pour en sortir, le tout en moins de 60 mn chrono ! Au début, on se laisse submerger par le suspense et le stress, on s’emballe et on patouille avant de finalement trouver sa propre stratégie de groupe, version an de grâce 1700. L’aventure se partage même avec des enfants, qui se verront confier une mission adaptée à leur jeune âge. (De 2 à 5 personnes. Jusqu’à 10 personnes dans la future salle de Bartholdi, nouveauté 2017 !) ■ CD
◄ l’Office du tourisme temporel
Arcanium © RP
►
L’indicecret
scène de crime en coulisse La nuit par temps de brouillard, L’indicecret est un lieu très étrange et secret. Nous avons tourné longtemps dans le quartier, questionnant barmaids et vendeurs dans les magasins : on ne connaissait pas ; on en avait vaguement entendu parler. « Ici, vous êtes sûr ? N’est-ce pas dans une rue homonyme ? » Jusqu’à ce qu’un client d’une boutique de jeu nous dise : « C’est super, j’y ai joué avec des amis ! Nous sommes restés prisonniers. » L’adresse en poche, nous avons erré sans trouver l’accès, pour finir perdus dans la cour d’un hôtel particulier. La couturière du Lièvre Blanc, qui rentrait chez elle, nous a accompagnés en souriant : « C’est juste à côté de ma mercerie. » Une porte étroite, avec juste une sonnette et un mystérieux numéro de téléphone. Le seuil franchi, dans des décors spécialement conçus, les joueurs enquêtent sur un crime parfait commis en pleine répétition dans un théâtre. Le genre s’y prête. « Infanticide, régicide, meurtres, torture physique et morale, actes sauvages… » nourrissent les plus grandes pièces, de la tragédie antique à Shakespeare, Brecht, Camus et Ionesco. Equipées d’un bouton de sortie d’urgence utilisable à tout moment, les pièces véritablement closes s’ouvrent à la résolution des énigmes disséminées. Et pas de panique, un Game Master veille constamment sur vous. Bref, une chouette façon de stimuler nos neurones en s’amusant ! Le scoop BB : l’ouverture d’une nouvelle salle début 2017 sur le thème de… la série Dexter ! ■ OM & ZT
20
Depuis belle lurette, le professeur Kairos se balade à travers les siècles à bord de sa curieuse machine à explorer le temps et l’espace, l’Arcanium. Son obsession : résoudre les énigmes de l’avenir et du passé. Bienvenue à bord : l’engin, dont il n’existe qu’un exemplaire au monde, est amarré désormais à Dijon. Téléportés avec vos amis dans les appartements de Philippe le Bon, vous aurez une heure pour « fouiller les lieux, trouver des indices, résoudre des énigmes » et devenir chevalier en dénichant le collier de l’ordre de la Toison d’Or. Sinon, c’est simple : vous resterez bloqués en 1431. On verra, alors, si « Dijon, c’était mieux avant »… Pour ceux qui ont la nausée lors des grands trajets, on conseillera plus proche de nous la chasse aux sorcières de 1692. Prêtant main forte aux inquisiteurs de l’Église catholique, vous devrez prouver que l’inquiétante résidente du manoir englouti dans une sombre forêt est une sorcière. Une aventure à faible taux de survie : personne jusqu’à présent n’en est revenu vivant. ■ OM & ZT Arcanium Escape Game 52 avenue de Stalingrad - Dijon - 06 34 29 97 17 Fb : Arcanium Escape Game Dijon Sur mesure : privatisation, tournoi 2 équipes, cadeaux cachés dans les décors (anniversaire, enterrement vie de garçon / jeune fille, retraite…) Salle de réunion équipée avec café / collation On adore : l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite
L'indicecret © RP
La clé du Bastion © DR
La Clé du Bastion TOUR 27, Rue des Bons Enfants à Belfort www.lacledubastion.com
La clé du Bastion © DR
Trésor, espions, meurtre et rigolade :
ça va saigner chez vous So British, chères au coeur d’Agatha Christie, les Murder parties occupèrent les weekends des clients fortunés de quelques palaces anglais des années 30. Aujourd’hui accessible à tous, ce théâtre d’impro à l’apéro, où les convives jouent un rôle et mènent une enquête grandeur nature, se joue chez vous, dans votre appart. Bing Bang vous conseille les boîtes prêtes à jouer chez Larousse, à prix mini. ● Murder Party : le mystère de la place Beauvau, un ministre assassiné ! Mais qui d’entre
vous, « journalistes, responsables politiques et moitié du Bottin mondain », a bien pu zigouiller le ministre dans sa salle de bain du ministère de l’Intérieur ? L’indicecret / Escape Game 2 bis rue Jeannin à Dijon - 06 73 09 55 69 lindicecret@gmail.com / www.lindicecret.com Fb : lindicecret Du lundi au mercredi : 9h-13h / 14h-22h Du jeudi au dimanche : 10h-14h / 15h-23h Anniversaire, séminaire, formules clef en main : sur demande
● Chasse au trésor : déjouez les pièges tendus
par les autres joueurs, et mettez le grappin sur le fabuleux trésor caché dans la maison.
● Soirée escape game : quelle poisse. Vous voilà
coincés avec vos amis espions dans les sous-sols d’un laboratoire mafieux… On sort comment ?
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Escape Arcanium
La clé du Bastion…
◄ Un « live escape game » au bureau de Vauban !
game
Plutôt frileuse au départ, ce jeu d’évasion « grandeur nature » m’a convaincue. Nom de code : la clé du Bastion, un « live escape game », en jargon de pro. L’objectif : réussir à s’enfuir du bureau de Vauban situé au cœur de la Tour 27, une magnifique tour bastionnée voutée, classée monument historique. Pour cela, pas si simple et c’est là que les méninges, la logique et l’esprit d’équipe entrent en jeu, puisqu’il faut percer à jour tous les mystères de la pièce pour en sortir, le tout en moins de 60 mn chrono ! Au début, on se laisse submerger par le suspense et le stress, on s’emballe et on patouille avant de finalement trouver sa propre stratégie de groupe, version an de grâce 1700. L’aventure se partage même avec des enfants, qui se verront confier une mission adaptée à leur jeune âge. (De 2 à 5 personnes. Jusqu’à 10 personnes dans la future salle de Bartholdi, nouveauté 2017 !) ■ CD
◄ l’Office du tourisme temporel
Arcanium © RP
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L’indicecret
scène de crime en coulisse La nuit par temps de brouillard, L’indicecret est un lieu très étrange et secret. Nous avons tourné longtemps dans le quartier, questionnant barmaids et vendeurs dans les magasins : on ne connaissait pas ; on en avait vaguement entendu parler. « Ici, vous êtes sûr ? N’est-ce pas dans une rue homonyme ? » Jusqu’à ce qu’un client d’une boutique de jeu nous dise : « C’est super, j’y ai joué avec des amis ! Nous sommes restés prisonniers. » L’adresse en poche, nous avons erré sans trouver l’accès, pour finir perdus dans la cour d’un hôtel particulier. La couturière du Lièvre Blanc, qui rentrait chez elle, nous a accompagnés en souriant : « C’est juste à côté de ma mercerie. » Une porte étroite, avec juste une sonnette et un mystérieux numéro de téléphone. Le seuil franchi, dans des décors spécialement conçus, les joueurs enquêtent sur un crime parfait commis en pleine répétition dans un théâtre. Le genre s’y prête. « Infanticide, régicide, meurtres, torture physique et morale, actes sauvages… » nourrissent les plus grandes pièces, de la tragédie antique à Shakespeare, Brecht, Camus et Ionesco. Equipées d’un bouton de sortie d’urgence utilisable à tout moment, les pièces véritablement closes s’ouvrent à la résolution des énigmes disséminées. Et pas de panique, un Game Master veille constamment sur vous. Bref, une chouette façon de stimuler nos neurones en s’amusant ! Le scoop BB : l’ouverture d’une nouvelle salle début 2017 sur le thème de… la série Dexter ! ■ OM & ZT
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Depuis belle lurette, le professeur Kairos se balade à travers les siècles à bord de sa curieuse machine à explorer le temps et l’espace, l’Arcanium. Son obsession : résoudre les énigmes de l’avenir et du passé. Bienvenue à bord : l’engin, dont il n’existe qu’un exemplaire au monde, est amarré désormais à Dijon. Téléportés avec vos amis dans les appartements de Philippe le Bon, vous aurez une heure pour « fouiller les lieux, trouver des indices, résoudre des énigmes » et devenir chevalier en dénichant le collier de l’ordre de la Toison d’Or. Sinon, c’est simple : vous resterez bloqués en 1431. On verra, alors, si « Dijon, c’était mieux avant »… Pour ceux qui ont la nausée lors des grands trajets, on conseillera plus proche de nous la chasse aux sorcières de 1692. Prêtant main forte aux inquisiteurs de l’Église catholique, vous devrez prouver que l’inquiétante résidente du manoir englouti dans une sombre forêt est une sorcière. Une aventure à faible taux de survie : personne jusqu’à présent n’en est revenu vivant. ■ OM & ZT Arcanium Escape Game 52 avenue de Stalingrad - Dijon - 06 34 29 97 17 Fb : Arcanium Escape Game Dijon Sur mesure : privatisation, tournoi 2 équipes, cadeaux cachés dans les décors (anniversaire, enterrement vie de garçon / jeune fille, retraite…) Salle de réunion équipée avec café / collation On adore : l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite
L'indicecret © RP
La clé du Bastion © DR
La Clé du Bastion TOUR 27, Rue des Bons Enfants à Belfort www.lacledubastion.com
La clé du Bastion © DR
Trésor, espions, meurtre et rigolade :
ça va saigner chez vous So British, chères au coeur d’Agatha Christie, les Murder parties occupèrent les weekends des clients fortunés de quelques palaces anglais des années 30. Aujourd’hui accessible à tous, ce théâtre d’impro à l’apéro, où les convives jouent un rôle et mènent une enquête grandeur nature, se joue chez vous, dans votre appart. Bing Bang vous conseille les boîtes prêtes à jouer chez Larousse, à prix mini. ● Murder Party : le mystère de la place Beauvau, un ministre assassiné ! Mais qui d’entre
vous, « journalistes, responsables politiques et moitié du Bottin mondain », a bien pu zigouiller le ministre dans sa salle de bain du ministère de l’Intérieur ? L’indicecret / Escape Game 2 bis rue Jeannin à Dijon - 06 73 09 55 69 lindicecret@gmail.com / www.lindicecret.com Fb : lindicecret Du lundi au mercredi : 9h-13h / 14h-22h Du jeudi au dimanche : 10h-14h / 15h-23h Anniversaire, séminaire, formules clef en main : sur demande
● Chasse au trésor : déjouez les pièges tendus
par les autres joueurs, et mettez le grappin sur le fabuleux trésor caché dans la maison.
● Soirée escape game : quelle poisse. Vous voilà
coincés avec vos amis espions dans les sous-sols d’un laboratoire mafieux… On sort comment ?
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Qui veut jouer
Terra Ludica ►
avec nous ?
comme à la maison, mais en mieux
L’Atelier du Pro merci patron ! ► L’amitié, ça peut fonctionner dans la vie perso et pro. Camille et Shéhérazade nous le prouvent avec leur duo girly. Du haut de leurs 24 printemps, elles sont du genre jeune, dynamique, avec deux têtes bien faites qui fourmillent d’idées amusantes. Main dans la main, elles ont créé l’Atelier du Pro, une agence de team building dont l’objectif est de renforcer la cohésion d’équipe dans le monde de l’entreprise en participant à des jeux, des challenges et autres activités de groupe. Force est de constater que la mésentente entre collègues de boulot ou avec la hiérarchie s’accompagne souvent d’une démotivation et d’une perte de productivité. Le concept de team building est déjà bien connu, surtout outre-Manche, mais il n’avait pas son agence dédiée chez les Ducs. C’est désormais chose faite et la mayonnaise a l’air de prendre. Rallye urbain, balade à vélos au milieu des vignes, parcours du combattant, enquête à la Sherlock Holmes… C’est fun et ludique. D’un côté, on redécouvre Dijon autrement grâce à des indices, des lieux emblématiques, des éléments gastronomiques et de l’autre, on voit sous un nouveau jour son patron bon chic bon genre ou son collègue de bureau grincheux. Jusque-là, le service était dédié aux entreprises mais depuis peu, les particuliers aussi ont leurs jeux de piste. ■ C.Benzane
L’atelier du Pro. 44, rue des Forges. 07 88 23 88 94. www.latelierdupro.com. latelierdupro@gmail.com.
Et toi, tu fais la collec’ ? ▼
Tout beau, tout rouge, le jeu de société du DFCO. C’est Créacom qui s’est collé à la création. Derrière le nom, il y a David et Wendy, l’un conceptualise et l’autre commercialise. Ce n’est pas vraiment une exclusivité puisque le jeu se décline aussi aux couleurs d’autres clubs. Peu importe, après tout le foot reste le foot même s’il n’y a pas de ballon et les gamins apprécient. Le déroulé se base sur les mêmes principes qu’un jeu de l’oie avec 4 petits plateaux, une paire de dés, des règles faciles et beaucoup de hasard. Toute la famille s’y retrouve mais les fans ont leur bonus : les 27 cartes joueurs à collectionner conçues pour être dédicacées. Et si jamais le DFCO redescendait en ligue 2 l’année prochaine, ne balancez pas le jeu à la poubelle sur un coup de nerfs, les kits joueurs sont renouvelés chaque année pour rester fidèles à l’actu. ■ Cynthia Benzane Commande en ligne sur creacomgames.com et en vente à la boutique du DFCO.
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L'atelier du pro © DR
Le bar mystère ▼ Pour vous, j’ai enfilé mon costume d’Huggy les bons tuyaux. Il a fallu fouiner un peu pour trouver des infos à propos de l’ouverture du premier bar de la ville spécialisé dans le e-sport : Meltdown. Un petit coup de téléphone à un interlocuteur mystère et… surprise ! Derrière cette franchise, il y a trois co-gérants qui comptent bien animer différemment les nuits dijonnaises, à l’aide d’ordinateurs et de consoles dernière génération. L’équipe ne compte pas marcher sur les plates bandes des concurrents puisqu’elle ne propose pas de rétro gaming. Les plus geeks d’entre vous viendront pour jouer (gratuitement !) et se mesurer en équipe aux joueurs des autres bars de la franchise installés un peu partout en France, les autres viendront pour les supporter et boire une verre choisi dans la grande carte des cocktails. L’avantage quand on ne joue pas, c’est que l’on peut observer toutes les parties projetées en live sur écrans géants. Pour ceux qui cherchent juste du fun et du lol, les jeux comme Just Dance sont faits pour vous. À prévoir, des soirées à thème autour de l’univers geek, du fantastique et des séries télé. Au risque de vous décevoir, pour découvrir l’adresse du bar, il va falloir résoudre les énigmes de la page Facebook qui vont être livrées au fur et à mesure de l’avancée des travaux. La date d’ouverture, elle aussi, est tenue secrète. Un indice ? Soyez attentifs après les fêtes. ■ C.Benzane
Donjons & Dragons n’est pas mort. Dans les années 80, ce jeu de rôle fondateur se vendait en traduction pirate, sous le manteau. Terra Ludica ouvre ses portes aux grandes personnes qui dézinguent toujours les Koboldes à l’épée. Jeux de rôles, cartes à collectionner ou jouer comme Magic, jeux de société, les gamers sont choyés. Sur de grandes tables, on s’étale pour tester de gros jeux de plateau avec figurines et organiser des tournois. Dans le fauteuil et le canapé, on bouquine confortablement les règles. Pour les grandeurs nature en extérieur, on fera ça avec les assos de la région. Le salon Ludimania qui attire une foule monstre à St Apollinaire le prouve : la BFC est une terre de jeu unique en France et les experts de Terra Ludica, Quentin, David et Laurent, vont bosser avec leurs amis du 221B Baker Street, de Retrogames, de Games Workshop, du bar retrogaming Le CheckPoint, de La Taverne Hearthstone Café de Quétigny et des boutiques L’en-jeu et L’Antre Gobelin de Chalon sur Saône. On adore la tireuse à bière et la cantine à l’arrière du front : croquemonsieur, omelette, planches et soupes. La guerre, ça creuse ! Les coups de coeur de Quentin : Walking Dead où les joueurs coopèrent face à une invasion de zombies. Très attendu, Conan. Dans l’univers de Robert Howard, le maître de jeu affronte les joueurs progressant sur les terres de Conan le Barbare. ■ Zoé Theurel
Terra Ludica 10 rue Chaudronnerie - Dijon - 09 80 73 46 30 Fb : Terra Ludica
Cartonnades & Francs-Cartons ◄
un peu de brutalité dans ce monde de douceur
Meltdown. Infos à suivre sur : www.facebook.com/meltdowndijon/.
Cartonnade à la Festive d'été Cerclecom © Sylvain François www.sylvain-francois.fr
Les Cartonnades : http://cartonnades.canalblog.com cartonnades@live.fr Fb : Les Cartonnades - The French Boxwars
Meltdown © DR
Quentin de Terra Ludica © RP
Les Francs-Cartons Fb : Les Francs-Cartons - Cartonnades www.isba-besancon.fr
Aux Cartonnades, on découpe et on assemble des morceaux de cartons promis à une fin glorieuse : partir en lambeaux dans une baston aussi bordélique qu’une charge gauloise à Alésia. Harnaché de votre armure, totalement délirante, de chevalier ou de robot mutant, vous vous mettez pas très sagement en rangs, vous hurlez et vous foncez sur l’équipe adverse en étripant tout le monde à grands coups d’épées, de marteaux, de hallebardes et de massues monstrueuses. Mesdames, n’hésitez pas ! Vous allez passer un excellent moment de créativité et de destruction. Faites-vous plaisir : c’est tout aussi efficace qu’une salle de crossfit et bien plus jouissif. Les sauvages Dijonnois rencontrent parfois une confrérie d’étudiants de l’Institut supérieur des Beaux Arts de Besançon. Pas besoin de fastidieux rituels en loge pour être initié chez eux : coller, foncer, cogner, telle est la Sainte Trinité des Francs-Cartons. Rassurez-vous, ça reste une grosse rigolade. « Combattre ou être recyclé », certes, mais toujours « sans bobo ! » ■ OM & ZT 23
Qui veut jouer
Terra Ludica ►
avec nous ?
comme à la maison, mais en mieux
L’Atelier du Pro merci patron ! ► L’amitié, ça peut fonctionner dans la vie perso et pro. Camille et Shéhérazade nous le prouvent avec leur duo girly. Du haut de leurs 24 printemps, elles sont du genre jeune, dynamique, avec deux têtes bien faites qui fourmillent d’idées amusantes. Main dans la main, elles ont créé l’Atelier du Pro, une agence de team building dont l’objectif est de renforcer la cohésion d’équipe dans le monde de l’entreprise en participant à des jeux, des challenges et autres activités de groupe. Force est de constater que la mésentente entre collègues de boulot ou avec la hiérarchie s’accompagne souvent d’une démotivation et d’une perte de productivité. Le concept de team building est déjà bien connu, surtout outre-Manche, mais il n’avait pas son agence dédiée chez les Ducs. C’est désormais chose faite et la mayonnaise a l’air de prendre. Rallye urbain, balade à vélos au milieu des vignes, parcours du combattant, enquête à la Sherlock Holmes… C’est fun et ludique. D’un côté, on redécouvre Dijon autrement grâce à des indices, des lieux emblématiques, des éléments gastronomiques et de l’autre, on voit sous un nouveau jour son patron bon chic bon genre ou son collègue de bureau grincheux. Jusque-là, le service était dédié aux entreprises mais depuis peu, les particuliers aussi ont leurs jeux de piste. ■ C.Benzane
L’atelier du Pro. 44, rue des Forges. 07 88 23 88 94. www.latelierdupro.com. latelierdupro@gmail.com.
Et toi, tu fais la collec’ ? ▼
Tout beau, tout rouge, le jeu de société du DFCO. C’est Créacom qui s’est collé à la création. Derrière le nom, il y a David et Wendy, l’un conceptualise et l’autre commercialise. Ce n’est pas vraiment une exclusivité puisque le jeu se décline aussi aux couleurs d’autres clubs. Peu importe, après tout le foot reste le foot même s’il n’y a pas de ballon et les gamins apprécient. Le déroulé se base sur les mêmes principes qu’un jeu de l’oie avec 4 petits plateaux, une paire de dés, des règles faciles et beaucoup de hasard. Toute la famille s’y retrouve mais les fans ont leur bonus : les 27 cartes joueurs à collectionner conçues pour être dédicacées. Et si jamais le DFCO redescendait en ligue 2 l’année prochaine, ne balancez pas le jeu à la poubelle sur un coup de nerfs, les kits joueurs sont renouvelés chaque année pour rester fidèles à l’actu. ■ Cynthia Benzane Commande en ligne sur creacomgames.com et en vente à la boutique du DFCO.
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L'atelier du pro © DR
Le bar mystère ▼ Pour vous, j’ai enfilé mon costume d’Huggy les bons tuyaux. Il a fallu fouiner un peu pour trouver des infos à propos de l’ouverture du premier bar de la ville spécialisé dans le e-sport : Meltdown. Un petit coup de téléphone à un interlocuteur mystère et… surprise ! Derrière cette franchise, il y a trois co-gérants qui comptent bien animer différemment les nuits dijonnaises, à l’aide d’ordinateurs et de consoles dernière génération. L’équipe ne compte pas marcher sur les plates bandes des concurrents puisqu’elle ne propose pas de rétro gaming. Les plus geeks d’entre vous viendront pour jouer (gratuitement !) et se mesurer en équipe aux joueurs des autres bars de la franchise installés un peu partout en France, les autres viendront pour les supporter et boire une verre choisi dans la grande carte des cocktails. L’avantage quand on ne joue pas, c’est que l’on peut observer toutes les parties projetées en live sur écrans géants. Pour ceux qui cherchent juste du fun et du lol, les jeux comme Just Dance sont faits pour vous. À prévoir, des soirées à thème autour de l’univers geek, du fantastique et des séries télé. Au risque de vous décevoir, pour découvrir l’adresse du bar, il va falloir résoudre les énigmes de la page Facebook qui vont être livrées au fur et à mesure de l’avancée des travaux. La date d’ouverture, elle aussi, est tenue secrète. Un indice ? Soyez attentifs après les fêtes. ■ C.Benzane
Donjons & Dragons n’est pas mort. Dans les années 80, ce jeu de rôle fondateur se vendait en traduction pirate, sous le manteau. Terra Ludica ouvre ses portes aux grandes personnes qui dézinguent toujours les Koboldes à l’épée. Jeux de rôles, cartes à collectionner ou jouer comme Magic, jeux de société, les gamers sont choyés. Sur de grandes tables, on s’étale pour tester de gros jeux de plateau avec figurines et organiser des tournois. Dans le fauteuil et le canapé, on bouquine confortablement les règles. Pour les grandeurs nature en extérieur, on fera ça avec les assos de la région. Le salon Ludimania qui attire une foule monstre à St Apollinaire le prouve : la BFC est une terre de jeu unique en France et les experts de Terra Ludica, Quentin, David et Laurent, vont bosser avec leurs amis du 221B Baker Street, de Retrogames, de Games Workshop, du bar retrogaming Le CheckPoint, de La Taverne Hearthstone Café de Quétigny et des boutiques L’en-jeu et L’Antre Gobelin de Chalon sur Saône. On adore la tireuse à bière et la cantine à l’arrière du front : croquemonsieur, omelette, planches et soupes. La guerre, ça creuse ! Les coups de coeur de Quentin : Walking Dead où les joueurs coopèrent face à une invasion de zombies. Très attendu, Conan. Dans l’univers de Robert Howard, le maître de jeu affronte les joueurs progressant sur les terres de Conan le Barbare. ■ Zoé Theurel
Terra Ludica 10 rue Chaudronnerie - Dijon - 09 80 73 46 30 Fb : Terra Ludica
Cartonnades & Francs-Cartons ◄
un peu de brutalité dans ce monde de douceur
Meltdown. Infos à suivre sur : www.facebook.com/meltdowndijon/.
Cartonnade à la Festive d'été Cerclecom © Sylvain François www.sylvain-francois.fr
Les Cartonnades : http://cartonnades.canalblog.com cartonnades@live.fr Fb : Les Cartonnades - The French Boxwars
Meltdown © DR
Quentin de Terra Ludica © RP
Les Francs-Cartons Fb : Les Francs-Cartons - Cartonnades www.isba-besancon.fr
Aux Cartonnades, on découpe et on assemble des morceaux de cartons promis à une fin glorieuse : partir en lambeaux dans une baston aussi bordélique qu’une charge gauloise à Alésia. Harnaché de votre armure, totalement délirante, de chevalier ou de robot mutant, vous vous mettez pas très sagement en rangs, vous hurlez et vous foncez sur l’équipe adverse en étripant tout le monde à grands coups d’épées, de marteaux, de hallebardes et de massues monstrueuses. Mesdames, n’hésitez pas ! Vous allez passer un excellent moment de créativité et de destruction. Faites-vous plaisir : c’est tout aussi efficace qu’une salle de crossfit et bien plus jouissif. Les sauvages Dijonnois rencontrent parfois une confrérie d’étudiants de l’Institut supérieur des Beaux Arts de Besançon. Pas besoin de fastidieux rituels en loge pour être initié chez eux : coller, foncer, cogner, telle est la Sainte Trinité des Francs-Cartons. Rassurez-vous, ça reste une grosse rigolade. « Combattre ou être recyclé », certes, mais toujours « sans bobo ! » ■ OM & ZT 23
TOC
■ par T
s
, 20 an
FFOUR
ile RA heoph
L’année de tous les dangers Retour sur un phénomène de société qui a fait des ravages cet été à Dijon comme ailleurs. Notre assureur préféré a failli perdre son fils, qui maigrissait à vue d’œil et errait dans les rues l’œil fixé sur son portable, sans se préoccuper des autres bipèdes en vélo ou en voiture. Depuis la rentrée, tout est rentré dans l’ordre. Le phénomène Trump a chassé le phénomène Pokemon Go. Retour sur six mois qui ont changé le monde. Et rendez-vous en avril pour faire le bilan d’un autre phénomène.
Je suis un étudiant un peu comme tous les autres. Sauf qu’il y a une chose qui me différencie de tous, c’est l’addiction fatale que j’ai eu pour Pokemon Go. Au départ je n’étais pas emballé par ce jeu, je l’ai téléchargé seulement une semaine après la sortie officielle tandis que mon entourage y jouait déjà bien avant. Une fois le jeu installé, je me suis encore demandé pourquoi tout le monde y jouait sans modération. Et puis un matin je me suis réveillé plus tôt que d’habitude avec une envie de chasser le pokemon. C’est ce que j’ai fait en allant chercher les croissants à la boulangerie en bas de chez moi pour ma petite amie. Je suis rentré une heure et demie après avec la fierté d’avoir attrapé des pokemons et j’avais totalement oublié les croissants. Les jours suivants, j’ai ressenti une envie permanente de chasser. Il m’était difficile d’y résister. Les seuls moments où je rentrais chez moi c’était pour y recharger mon téléphone ainsi que mes batteries nomades. Je faisais partie de ceux qui restaient toute la journée assis sur l’herbe dans le jardin Darcy, et le soir de ceux qui faisaient le tour du lac Kir. Tout allait bien, c’était les vacances, il fallait en profiter. Les problèmes ont commencé lorsque j’ai oublié l’anniversaire de mon petit frère. Ma famille m’en voulait mais commençait surtout à s’inquiéter. Quant à ma petite amie, elle pensait que tout cela n’était qu’éphémère. Le seul et unique sujet de conversation que j’arrivais à tenir avec mon entourage 24
était Pokemon Go et tous commençaient à saturer. Je ne m’en rendais pas compte. Tout ce que je voulais c’était rattraper le retard que j’avais par rapport aux autres et ensuite, une fois ce retard comblé, c’était de maintenir voire augmenter l’avance. Je ne dormais plus que deux à trois heures par nuit, je n’avais plus qu’un seul repas par jour… quand je pensais à manger. Avec la chaleur j’enchaînais les crises d’hypoglycémie ainsi que les chutes de tension. Et pour couronner le tout j’ai fini par être en rapport conflictuel avec ma famille, au bord de la rupture avec ma petite amie et j’ai complètement oublié de faire ma rentrée. J’ai sauté ma première semaine de cours, c’est ce qui m’a fait prendre conscience de ma situation. En l’espace d’un mois j’ai perdu pas moins de 4 kg. Inconsciemment j’ai créé le premier programme minceur sans trop se fatiguer et perdre de l’argent. J’étais en train de perdre par contre tout ce qui m’était cher, par un jeu censé rapprocher les gens, du moins quand il n’est pas utilisé à l’extrême. Mais je ne voulais rien entendre car je ne voulais pas être tenu responsable des dégâts commis et je ne veux pas donner raison à mon entourage tout simplement parce que j’ai ma fierté à entretenir. Voilà le désastre que Pokemon Go a provoqué dans ma vie. Depuis, j’ai repris une vie normale. Maintenant, comme pas mal d’autres étudiants américains que je connais, je suis parti à la chasse aux Trump. ■
Story, toute une hiStoire ! L’histoire du réseau Story a débuté il y a plus de 25 ans. Une trentaine d’enseignes ont depuis fleuri un peu partout en France. En 2014, c’est à Dijon-Quetigny que Story a planté ses meubles contemporains et sa décoration dans l’air du temps. Le secret de cette success-story se résume en une phrase, une seule :
« Story, c’est la démocratisation du contemporain par l’offre et par le prix. » Des prix middle-market pour un accueil haut de gamme et des produits exclusifs, 100% européens, réalisés à partir de modèles de créateurs ou par les bureaux de recherches des marques partenaires. Canapés et fauteuils design, mobilier composable, bibliothèque ou dressing sur-mesure… Tentez l’étude de projet personnalisé. Ici, on se laisse facilement surprendre par sa propre créativité en se baladant dans les différents espaces, du très contemporain au plus relax’ en passant par un côté plus indus, bois & matières.
Entrez et découvrez l'univers Story !
STORY DIJON
2, boulevard du Grand Marché - 21 800 Quetigny - 03 80 52 31 35 story.dijon@story.fr | www.story.fr
TOC
■ par T
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, 20 an
FFOUR
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L’année de tous les dangers Retour sur un phénomène de société qui a fait des ravages cet été à Dijon comme ailleurs. Notre assureur préféré a failli perdre son fils, qui maigrissait à vue d’œil et errait dans les rues l’œil fixé sur son portable, sans se préoccuper des autres bipèdes en vélo ou en voiture. Depuis la rentrée, tout est rentré dans l’ordre. Le phénomène Trump a chassé le phénomène Pokemon Go. Retour sur six mois qui ont changé le monde. Et rendez-vous en avril pour faire le bilan d’un autre phénomène.
Je suis un étudiant un peu comme tous les autres. Sauf qu’il y a une chose qui me différencie de tous, c’est l’addiction fatale que j’ai eu pour Pokemon Go. Au départ je n’étais pas emballé par ce jeu, je l’ai téléchargé seulement une semaine après la sortie officielle tandis que mon entourage y jouait déjà bien avant. Une fois le jeu installé, je me suis encore demandé pourquoi tout le monde y jouait sans modération. Et puis un matin je me suis réveillé plus tôt que d’habitude avec une envie de chasser le pokemon. C’est ce que j’ai fait en allant chercher les croissants à la boulangerie en bas de chez moi pour ma petite amie. Je suis rentré une heure et demie après avec la fierté d’avoir attrapé des pokemons et j’avais totalement oublié les croissants. Les jours suivants, j’ai ressenti une envie permanente de chasser. Il m’était difficile d’y résister. Les seuls moments où je rentrais chez moi c’était pour y recharger mon téléphone ainsi que mes batteries nomades. Je faisais partie de ceux qui restaient toute la journée assis sur l’herbe dans le jardin Darcy, et le soir de ceux qui faisaient le tour du lac Kir. Tout allait bien, c’était les vacances, il fallait en profiter. Les problèmes ont commencé lorsque j’ai oublié l’anniversaire de mon petit frère. Ma famille m’en voulait mais commençait surtout à s’inquiéter. Quant à ma petite amie, elle pensait que tout cela n’était qu’éphémère. Le seul et unique sujet de conversation que j’arrivais à tenir avec mon entourage 24
était Pokemon Go et tous commençaient à saturer. Je ne m’en rendais pas compte. Tout ce que je voulais c’était rattraper le retard que j’avais par rapport aux autres et ensuite, une fois ce retard comblé, c’était de maintenir voire augmenter l’avance. Je ne dormais plus que deux à trois heures par nuit, je n’avais plus qu’un seul repas par jour… quand je pensais à manger. Avec la chaleur j’enchaînais les crises d’hypoglycémie ainsi que les chutes de tension. Et pour couronner le tout j’ai fini par être en rapport conflictuel avec ma famille, au bord de la rupture avec ma petite amie et j’ai complètement oublié de faire ma rentrée. J’ai sauté ma première semaine de cours, c’est ce qui m’a fait prendre conscience de ma situation. En l’espace d’un mois j’ai perdu pas moins de 4 kg. Inconsciemment j’ai créé le premier programme minceur sans trop se fatiguer et perdre de l’argent. J’étais en train de perdre par contre tout ce qui m’était cher, par un jeu censé rapprocher les gens, du moins quand il n’est pas utilisé à l’extrême. Mais je ne voulais rien entendre car je ne voulais pas être tenu responsable des dégâts commis et je ne veux pas donner raison à mon entourage tout simplement parce que j’ai ma fierté à entretenir. Voilà le désastre que Pokemon Go a provoqué dans ma vie. Depuis, j’ai repris une vie normale. Maintenant, comme pas mal d’autres étudiants américains que je connais, je suis parti à la chasse aux Trump. ■
Story, toute une hiStoire ! L’histoire du réseau Story a débuté il y a plus de 25 ans. Une trentaine d’enseignes ont depuis fleuri un peu partout en France. En 2014, c’est à Dijon-Quetigny que Story a planté ses meubles contemporains et sa décoration dans l’air du temps. Le secret de cette success-story se résume en une phrase, une seule :
« Story, c’est la démocratisation du contemporain par l’offre et par le prix. » Des prix middle-market pour un accueil haut de gamme et des produits exclusifs, 100% européens, réalisés à partir de modèles de créateurs ou par les bureaux de recherches des marques partenaires. Canapés et fauteuils design, mobilier composable, bibliothèque ou dressing sur-mesure… Tentez l’étude de projet personnalisé. Ici, on se laisse facilement surprendre par sa propre créativité en se baladant dans les différents espaces, du très contemporain au plus relax’ en passant par un côté plus indus, bois & matières.
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2, boulevard du Grand Marché - 21 800 Quetigny - 03 80 52 31 35 story.dijon@story.fr | www.story.fr
Néo-polar politique à la française
François Rebsamen en « privé » : un suspense électoral bien amené
“Play it again, Sam”
Murder party
Il faudra attendre le tome 2 de ses mémoires pour savoir si l’héritier d’Humphrey Bogart, un personnage attachant de maireenquêteur hors norme, arrivera à sauver l’héritage dilapidé par les différents suspects et empêcher d’autres suicides politiques dans la famille de son client principal. Un client qui lui claque en quelque sorte entre les doigts alors qu’on a à peine terminé la lecture du premier volume. Un polar incroyable qui nous promène des bureaux ministériels parisiens aux portes d’un aérodrome moribond près de Dijon. Rencontre étonnante avec un ex-président de droite disparu quelques jours avant le « client » qu’il s’était promis de sauver, un président looser qui avait lui aussi de nombreux concurrents décidés à avoir sa peau. Une fin d’année 2016 aussi meurtrière, qui aurait pu s’en douter ?
L’homme qui a échappé aux tueurs du Faucon noir ! On a lu avec plaisir « En toutes confidences », le premier tome d’une série sur la vie (et la mort) politique dans une France que l’on redécouvre, avec bonheur, sous la plume de François Rebsamen. Les mémoires d’un détective nouvelle formule, formé lui-même par un personnage énigmatique, un certain Pierre Joxe. Notre Humphrey (François en VF) aurait pu devenir le premier flic de France si un type louche aux oreilles décollées n’avait tout fait pour le tuer en premier, avant de s’en prendre à tous ceux qui seraient sur son chemin pour capter l’héritage mitterrandien. L’auteur n’en parle pas trop, dans ce premier opus, qui grouille déjà de créatures maléfiques que l’on n’aura aucun mal à repérer, car on les a toutes découvertes, sous un jour différent, grâce à la télé et internet. Mais le mystérieux M, alias le Faucon Noir, on le reverra forcément un jour ou l’autre, sous un autre déguisement. Même présidentiel, pourquoi pas, en ces temps troublés.
Un sosie de Ventura qui aurait pour frère un sosie de Gabin De tout cela, on aurait aimé parler autour d’un verre, et même de plusieurs, dans un rade qu’on fréquente à quelques mètres du bureau où le sosie de Sam Spade ronge son frein avec l’envie d’en découdre de nouveau. Mais il faut plus d’un verre de vin de pays pour faire parler un dur à cuire qui a déjà en tête la trame du second polar qui sortira après les élections de mai 2017. On a tout essayé, en vain, comme un certain Ruquier, qui a même tenté, avec un duo de tueurs sortis tout droit de l’univers de Tarantino (Ardisson et Baffie, si ce sont bien leurs pseudos) de
faire parler notre Sam Spade local une nuit sur France 2. Ils ont failli prendre une baffe, quand l’un d’eux a voulu jouer au con, mais vous n’avez rien vu, ça a été coupé au final. Quand il raconte ça, ce n’est plus à Bogart qu’il fait penser, mais à Ventura. Un acteur qu’il aime bien, manifestement (il a donné son prénom au contournement de Dijon). Gabin ? Impossible, il a déjà un frère restaurateur à la retraite qui joue son rôle, depuis pas mal d’années.
Premières primaires de la gauche à Dijon en 2019 pour élire le futur maire ! On l’a donc laissé parler en « vins », notre maire-enquêteur, en savourant le moment présent autant qu’un vin de La Cras trentenaire qui, comme lui, avait besoin de temps pour s’ouvrir, mais on n’avait pas toute la nuit pour en parler. On n’était pas chez Ruquier, on fait partie des gentils. De ceux qui apprécient l’homme qui a laissé la capitale, ses coups fourrés et ses coups de poing qui se perdent pour retrouver ses racines, ses terres à vins et ses eaux vives, où l’on pêche encore la truite. La prochaine fois, au lieu de parler cuisine électorale, on parlera cuisine tout court. Tandis qu’il fera cuire ses truites sur un immense barbecue installé place de la Lib, il nous racontera ses projets pour 2019. Le lancement de la cité de la gastronomie et la réouverture du musée, déjà. Avec une grande exposition où l’on verrait les arts de la table célébrés par les plus grands maîtres. Des tableaux allant de Brueghel à Picasso, pourquoi pas ? Et un grand festival qui donnerait enfin à Dijon une image métropolitaine et joyeuse. Des vins de Bourgogne à l’honneur, des grands chefs locaux associés aux étoilés qui auront d’ici là investi une ou deux places fortes dijonnaises, des orchestres de Bourgogne et d’ailleurs, tout cela uni pour ce festival « Piqu’assiette » tant attendu. Et puis on aurait les premières primaires de la gauche à Dijon, pour élire le futur maire. Lui-même entretiendrait le suspense jusqu’au bout pour dire s’il se représenterait, le suspense serait à son comble. ■ Gérard Bouchu PS (comme on dit encore ici) : il n’y a qu’une chose d’absolument irréalisable, dans tout ce qu’on vient de vous raconter, vous l’avez compris. C’est le barbecue place Royale, comme disent certains fonctionnaires chargés depuis des décennies à faire de Dijon une ville où rien ne bouge si un « privé » ne se charge pas de les secouer un peu. Alors « play it again, Sam ! »
Composition by φ
26
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Néo-polar politique à la française
François Rebsamen en « privé » : un suspense électoral bien amené
“Play it again, Sam”
Murder party
Il faudra attendre le tome 2 de ses mémoires pour savoir si l’héritier d’Humphrey Bogart, un personnage attachant de maireenquêteur hors norme, arrivera à sauver l’héritage dilapidé par les différents suspects et empêcher d’autres suicides politiques dans la famille de son client principal. Un client qui lui claque en quelque sorte entre les doigts alors qu’on a à peine terminé la lecture du premier volume. Un polar incroyable qui nous promène des bureaux ministériels parisiens aux portes d’un aérodrome moribond près de Dijon. Rencontre étonnante avec un ex-président de droite disparu quelques jours avant le « client » qu’il s’était promis de sauver, un président looser qui avait lui aussi de nombreux concurrents décidés à avoir sa peau. Une fin d’année 2016 aussi meurtrière, qui aurait pu s’en douter ?
L’homme qui a échappé aux tueurs du Faucon noir ! On a lu avec plaisir « En toutes confidences », le premier tome d’une série sur la vie (et la mort) politique dans une France que l’on redécouvre, avec bonheur, sous la plume de François Rebsamen. Les mémoires d’un détective nouvelle formule, formé lui-même par un personnage énigmatique, un certain Pierre Joxe. Notre Humphrey (François en VF) aurait pu devenir le premier flic de France si un type louche aux oreilles décollées n’avait tout fait pour le tuer en premier, avant de s’en prendre à tous ceux qui seraient sur son chemin pour capter l’héritage mitterrandien. L’auteur n’en parle pas trop, dans ce premier opus, qui grouille déjà de créatures maléfiques que l’on n’aura aucun mal à repérer, car on les a toutes découvertes, sous un jour différent, grâce à la télé et internet. Mais le mystérieux M, alias le Faucon Noir, on le reverra forcément un jour ou l’autre, sous un autre déguisement. Même présidentiel, pourquoi pas, en ces temps troublés.
Un sosie de Ventura qui aurait pour frère un sosie de Gabin De tout cela, on aurait aimé parler autour d’un verre, et même de plusieurs, dans un rade qu’on fréquente à quelques mètres du bureau où le sosie de Sam Spade ronge son frein avec l’envie d’en découdre de nouveau. Mais il faut plus d’un verre de vin de pays pour faire parler un dur à cuire qui a déjà en tête la trame du second polar qui sortira après les élections de mai 2017. On a tout essayé, en vain, comme un certain Ruquier, qui a même tenté, avec un duo de tueurs sortis tout droit de l’univers de Tarantino (Ardisson et Baffie, si ce sont bien leurs pseudos) de
faire parler notre Sam Spade local une nuit sur France 2. Ils ont failli prendre une baffe, quand l’un d’eux a voulu jouer au con, mais vous n’avez rien vu, ça a été coupé au final. Quand il raconte ça, ce n’est plus à Bogart qu’il fait penser, mais à Ventura. Un acteur qu’il aime bien, manifestement (il a donné son prénom au contournement de Dijon). Gabin ? Impossible, il a déjà un frère restaurateur à la retraite qui joue son rôle, depuis pas mal d’années.
Premières primaires de la gauche à Dijon en 2019 pour élire le futur maire ! On l’a donc laissé parler en « vins », notre maire-enquêteur, en savourant le moment présent autant qu’un vin de La Cras trentenaire qui, comme lui, avait besoin de temps pour s’ouvrir, mais on n’avait pas toute la nuit pour en parler. On n’était pas chez Ruquier, on fait partie des gentils. De ceux qui apprécient l’homme qui a laissé la capitale, ses coups fourrés et ses coups de poing qui se perdent pour retrouver ses racines, ses terres à vins et ses eaux vives, où l’on pêche encore la truite. La prochaine fois, au lieu de parler cuisine électorale, on parlera cuisine tout court. Tandis qu’il fera cuire ses truites sur un immense barbecue installé place de la Lib, il nous racontera ses projets pour 2019. Le lancement de la cité de la gastronomie et la réouverture du musée, déjà. Avec une grande exposition où l’on verrait les arts de la table célébrés par les plus grands maîtres. Des tableaux allant de Brueghel à Picasso, pourquoi pas ? Et un grand festival qui donnerait enfin à Dijon une image métropolitaine et joyeuse. Des vins de Bourgogne à l’honneur, des grands chefs locaux associés aux étoilés qui auront d’ici là investi une ou deux places fortes dijonnaises, des orchestres de Bourgogne et d’ailleurs, tout cela uni pour ce festival « Piqu’assiette » tant attendu. Et puis on aurait les premières primaires de la gauche à Dijon, pour élire le futur maire. Lui-même entretiendrait le suspense jusqu’au bout pour dire s’il se représenterait, le suspense serait à son comble. ■ Gérard Bouchu PS (comme on dit encore ici) : il n’y a qu’une chose d’absolument irréalisable, dans tout ce qu’on vient de vous raconter, vous l’avez compris. C’est le barbecue place Royale, comme disent certains fonctionnaires chargés depuis des décennies à faire de Dijon une ville où rien ne bouge si un « privé » ne se charge pas de les secouer un peu. Alors « play it again, Sam ! »
Composition by φ
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Murder party
Moi
Donald 'Duc' Méga-Mégalo
Mo
i
by Ph
le retour ! ■ par JG Dufour.
C’était plus tenable, 5 à 6000 lettres par jour,
sans compter les menaces, les chantages, j’étais bien forcé de revenir, on mettait la ville en danger, pis mes finances, pis en plus pendant tout ce temps, j’ai bien observé le monde, et j’ai vraiment eu le sentiment que je lui manquais au monde. Il y a bien eu cette tentative timide de me remplacer par un genre de grand blond-à-mèche-folle, mais voyez bien ces américains quand ils essaient de copier, ils sont pas bons, ils sont pas dans le ton, ils sont en dedans. Je l’entends encore vouloir construire un mur sur la frontière mexicaine, mais c’est tout petit ça, il a pas vu qu’il y a aussi une frontière canadienne, sur laquelle le nombre de grizzlis qui entrent en fraude est énorme, et là on fait rien ? Manque d’envergure ce gars, pas de vraie grande vision, juste un boutiquier, un petit commerçant, un douanier.
Moi président (le retour) Non le vrai mégalo, c’était l’autre, la Hillary, ça c’est du vrai de vrai, mouillée jusqu’aux oreilles dans les scandales, malade, froide comme un cul de bobsleigheur, ex-ministre, femme de politique, sérieuse à en crever, cornue comme un cervidé, elle est allée d’échecs en échecs tout au long de sa carrière ce qui ne l’a jamais 28
empêchée de la mener cette carrière, et la voilà qui pense qu’elle va être élue parce que les gens intelligents votent pour elle, ou plutôt parce que les cons votent pour l’autre ! On est presque dans le comique, un peu comme si Mme Balkany se voyait à l’Elysée, là crois moi, c’est un expert qui parle, il faut une dose de mégalomanie que j’ai pas toujours sur moi. Faut faire appel à un transporteur habilité matières dangereuses, c’est un peu comme si Napoléon voulait être roi d’Angleterre, Lénine à la tête de Wall Street, Ribéry académicien, Jack Lang Prix Nobel de ce que tu veux, Estrosi titulaire du BEPC. Elle est sévère celle-là quand même, tiens c’est bien simple cette femme on dirait un homme politique français, par exemple un qui aurait eu 40 ans de politique derrière lui, des scandales, des casseroles, des condamnations, plus de 70 ans et qui croyait que réfuter tout populisme tiendrait lieu de programme suffisant pour être élu. Ou un autre qui aurait déjà été Président avec une petitesse et une approximation telles dans la fonction qu’il n’a pas été réélu du tout bien qu’opposé à un minus, ou encore un qui serait un vrai punk, un fou furieux, un marginal, énarque, banquier, puis conseiller du Président puis ministre des finances, autant dire un vrai nihiliste, un hard-rockeur, qui viendrait nous dire qu’il est contre le système ! Tout cet inventaire ça s’appelle en langage journalistique des grands serviteurs de l’Etat, ou des ténors de la politique, dans la rue, on appelle ça autrement.
Apocalypse tomorrow Vont finir par nous en trouver un de blondinet ici aussi si ça continue à ignorer la rue quand la rue n’est pas favorable. Ce sera plus le moment de faire des confidences dans des livres, faudra faire des autocritiques devant des tribunaux révolutionnaires ou populaires, pas populistes, populaires (quand vous avez gagné les élections, ou pris le pouvoir, vous passez de populiste à populaire), et là y’en a un paquet qui va se rendre compte des vrais risques du métier… Ce sera pas faute d’avoir prévenu, et pis faites quand même gaffe, y s’pourrait bien que ce soit moi que la foule porte au pouvoir par une nuit de liesse populaire et d’ivresse politique. Tiens par exemple une nuit de fête de la musique, ou un soir de victoire footballistique, tout ce monde dans la rue, relativement aviné, assez excité, un groupe de FDMM (Fanatiques De Moi-Même) force le maigre barrage des vigiles, on entre dans la mairie, on proclame l’état d’urgence, directement et sans attendre, on prend d’assaut les locaux de France Bleu d’FR3, une fois les grands média tenus, on bloque la gare, on arraisonne un TGV, on le vide de ses voyageurs que l’on retient en otages-boucliers humains, on monte sur Paris nuitamment avec mes FFDMM (Factions Fanatiques De MoiMême), on ne s’arrête même pas à Montbard, on fonce sur la capitale, trois heures plus tard c’est fait, il suffit de se présenter à l’Elysée en annonçant que l’on a un moyen de faire baisser le
chômage de moitié en 3 semaines, les portes s’ouvrent en grand, on investit les lieux et l’affaire est dans le sac, tout en souplesse, on travaille dans le suave mais on n’oublie pas l’efficacité.
Un programme simple Faudra pas venir chouiner, faudra plus se plaindre sur son sort, faudra arrêter de causer politique, y’en aura plus de la politique, plus d’élections, plus de tracas de ce côté-là, la sérénité que j’vous apporte, suffit que vous soyez d’accord avec moi, c’est quand même simple comme programme. Et ça aura une autre gueule que l’Américan way, nous au moins on sera pas dans la disneyisation de la vie politique, on voit bien qui a soutenu le nouveau Président et c’est un grand coup des spin doctors et lobbyistes de Disney, remplacer l’oncle Sam par l’oncle Donald, c’est très fort ! J’vais t’la relancer moi la France, réforme administrative n°1, une seule grande région pour tout le territoire qui s’appellera la Bourgogne, annexion de la Wallonie et de la région de Bruxelles, marre des frites sèches qu’on trouve en général au sud d’Arras, je me rebaptise Monsieur le Duc, c’est plus pimpant que Monsieur le Président de la République Française, et c’est reparti comme avant 1477 ! Je me demande même en réfléchissant aux divers scénarii politiques possibles si ce n’est pas ce qui pourrait arriver de mieux à la France… ■ 29
Murder party
Moi
Donald 'Duc' Méga-Mégalo
Mo
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by Ph
le retour ! ■ par JG Dufour.
C’était plus tenable, 5 à 6000 lettres par jour,
sans compter les menaces, les chantages, j’étais bien forcé de revenir, on mettait la ville en danger, pis mes finances, pis en plus pendant tout ce temps, j’ai bien observé le monde, et j’ai vraiment eu le sentiment que je lui manquais au monde. Il y a bien eu cette tentative timide de me remplacer par un genre de grand blond-à-mèche-folle, mais voyez bien ces américains quand ils essaient de copier, ils sont pas bons, ils sont pas dans le ton, ils sont en dedans. Je l’entends encore vouloir construire un mur sur la frontière mexicaine, mais c’est tout petit ça, il a pas vu qu’il y a aussi une frontière canadienne, sur laquelle le nombre de grizzlis qui entrent en fraude est énorme, et là on fait rien ? Manque d’envergure ce gars, pas de vraie grande vision, juste un boutiquier, un petit commerçant, un douanier.
Moi président (le retour) Non le vrai mégalo, c’était l’autre, la Hillary, ça c’est du vrai de vrai, mouillée jusqu’aux oreilles dans les scandales, malade, froide comme un cul de bobsleigheur, ex-ministre, femme de politique, sérieuse à en crever, cornue comme un cervidé, elle est allée d’échecs en échecs tout au long de sa carrière ce qui ne l’a jamais 28
empêchée de la mener cette carrière, et la voilà qui pense qu’elle va être élue parce que les gens intelligents votent pour elle, ou plutôt parce que les cons votent pour l’autre ! On est presque dans le comique, un peu comme si Mme Balkany se voyait à l’Elysée, là crois moi, c’est un expert qui parle, il faut une dose de mégalomanie que j’ai pas toujours sur moi. Faut faire appel à un transporteur habilité matières dangereuses, c’est un peu comme si Napoléon voulait être roi d’Angleterre, Lénine à la tête de Wall Street, Ribéry académicien, Jack Lang Prix Nobel de ce que tu veux, Estrosi titulaire du BEPC. Elle est sévère celle-là quand même, tiens c’est bien simple cette femme on dirait un homme politique français, par exemple un qui aurait eu 40 ans de politique derrière lui, des scandales, des casseroles, des condamnations, plus de 70 ans et qui croyait que réfuter tout populisme tiendrait lieu de programme suffisant pour être élu. Ou un autre qui aurait déjà été Président avec une petitesse et une approximation telles dans la fonction qu’il n’a pas été réélu du tout bien qu’opposé à un minus, ou encore un qui serait un vrai punk, un fou furieux, un marginal, énarque, banquier, puis conseiller du Président puis ministre des finances, autant dire un vrai nihiliste, un hard-rockeur, qui viendrait nous dire qu’il est contre le système ! Tout cet inventaire ça s’appelle en langage journalistique des grands serviteurs de l’Etat, ou des ténors de la politique, dans la rue, on appelle ça autrement.
Apocalypse tomorrow Vont finir par nous en trouver un de blondinet ici aussi si ça continue à ignorer la rue quand la rue n’est pas favorable. Ce sera plus le moment de faire des confidences dans des livres, faudra faire des autocritiques devant des tribunaux révolutionnaires ou populaires, pas populistes, populaires (quand vous avez gagné les élections, ou pris le pouvoir, vous passez de populiste à populaire), et là y’en a un paquet qui va se rendre compte des vrais risques du métier… Ce sera pas faute d’avoir prévenu, et pis faites quand même gaffe, y s’pourrait bien que ce soit moi que la foule porte au pouvoir par une nuit de liesse populaire et d’ivresse politique. Tiens par exemple une nuit de fête de la musique, ou un soir de victoire footballistique, tout ce monde dans la rue, relativement aviné, assez excité, un groupe de FDMM (Fanatiques De Moi-Même) force le maigre barrage des vigiles, on entre dans la mairie, on proclame l’état d’urgence, directement et sans attendre, on prend d’assaut les locaux de France Bleu d’FR3, une fois les grands média tenus, on bloque la gare, on arraisonne un TGV, on le vide de ses voyageurs que l’on retient en otages-boucliers humains, on monte sur Paris nuitamment avec mes FFDMM (Factions Fanatiques De MoiMême), on ne s’arrête même pas à Montbard, on fonce sur la capitale, trois heures plus tard c’est fait, il suffit de se présenter à l’Elysée en annonçant que l’on a un moyen de faire baisser le
chômage de moitié en 3 semaines, les portes s’ouvrent en grand, on investit les lieux et l’affaire est dans le sac, tout en souplesse, on travaille dans le suave mais on n’oublie pas l’efficacité.
Un programme simple Faudra pas venir chouiner, faudra plus se plaindre sur son sort, faudra arrêter de causer politique, y’en aura plus de la politique, plus d’élections, plus de tracas de ce côté-là, la sérénité que j’vous apporte, suffit que vous soyez d’accord avec moi, c’est quand même simple comme programme. Et ça aura une autre gueule que l’Américan way, nous au moins on sera pas dans la disneyisation de la vie politique, on voit bien qui a soutenu le nouveau Président et c’est un grand coup des spin doctors et lobbyistes de Disney, remplacer l’oncle Sam par l’oncle Donald, c’est très fort ! J’vais t’la relancer moi la France, réforme administrative n°1, une seule grande région pour tout le territoire qui s’appellera la Bourgogne, annexion de la Wallonie et de la région de Bruxelles, marre des frites sèches qu’on trouve en général au sud d’Arras, je me rebaptise Monsieur le Duc, c’est plus pimpant que Monsieur le Président de la République Française, et c’est reparti comme avant 1477 ! Je me demande même en réfléchissant aux divers scénarii politiques possibles si ce n’est pas ce qui pourrait arriver de mieux à la France… ■ 29
Actus
Eric Goettelmann Loiseau du ring
Rencontre étonnante, à Beaune, avec Eric Goettelmann, « le nez du vin » du groupe Loiseau. Un des meilleurs sommeliers de France a choisi la boxe pour évacuer la tension d’un métier qui fait rêver des milliers d’oenophiles.
Chef sommelier exécutif du groupe Bernard Loiseau, Eric Goettelmann boxe depuis l’âge de 17 ans
Pleins
feux sur Beaune
Un sommelier sur le ring
© RP
Sur le ring, son regard fait peur. Un loup solitaire qu’on n’a pas envie de trouver sur son chemin. Un sportif centré sur la leçon que lui donne son coach, médiateur à la mairie de Beaune devenu un des meilleurs professeurs de boxe à l’anglaise de la région. Difficile d’imaginer qu’on est face au même homme rencontré dix ans plus tôt lors de l’inauguration du restaurant « Loiseau des Vignes » à Beaune : aux côtés de Dominique Loiseau, il présentait à la presse la plus belle des oenothèques dont pouvait rêver un amoureux des vins. Un mur entier de 70 bouteilles destinées à être dégustées au verre, ce qui, à l’époque, représentait un défi technique autant qu’économique. Une « bibliothèque à grands vins » dont l’idée a été reprise depuis par d’autres établissements du groupe, en commençant par la maison mère, le Relais Bernard Loiseau, à Saulieu. Eric Goettelmann serait capable de citer les 900 références qui composent une cave qu’il connaît sur le bout des doigts, ou plutôt du nez. Un stock de 15000 bouteilles qu’il a multiplié par deux et demi en dix ans. Ce qui n’autorise pas les erreurs mais exige, surtout, une attention, voire une tension de tous les instants, qu’il évacue sur le ring, lorsqu’il rentre chez lui, à Beaune.
Pas de « bourre-pif » pour un « nez du vin » ! Faire de la boxe, à 17 ans ? Facile, à cet âge, on rêve de cogner. Mais difficile de se glisser ensuite dans la peau d'un sommelier quand on arbore des bleus sur le corps, et notamment sur la tête, seule partie visible une fois le costume enfilé. La boxe, Eric l’a reprise sur le tard, il y a 8 ans, à Beaune, quand le besoin s’en est fait sentir. Il aurait pu la jouer « sport co », mais le travail d’équipe sous flux tendu, il le pratique depuis des années. Ce qu’il est venu chercher auprès de Jean-Marc Gossot, qui anime le Club de boxe à l’anglaise de Beaune, c’est un coach. Un sage qui, après 20 ans de lutte au niveau national, a choisi de se mettre au service des autres. Un « prof de boxe » capable de faire travailler des quadras beaunois speedés aux côtés de gamins de la cité qui viennent ici se donner de l’assurance, et apprendre des règles de vie. Tandis que les uns enlèvent chemises de couleurs et costumes, les autres quittent casquettes et écouteurs. Leçon, postures, travail autour du sac, on n’a pas assisté au reste de l’entrainement, c’était l’heure de déjeuner. Et le plus surprenant, on peut vous l’avouer, ce fut de retrouver, en costume, le regard attentif au moindre détail du service, celui qu’on avait quitté au milieu du ring.
Beaune, Dijon, Saulieu, Paris, Shanghaï… Quiconque rencontre en costume-cravate le « nez du vin » du groupe Loiseau est surpris par la retenue de l’homme, sa technicité, ses connaissances. Elu plusieurs fois sommelier de l’année, 30
Au Club de Beaune, le « nez du vin » du groupe Loiseau retrouve son coach, Jean-Marc Gossot, dès que son emploi du temps le lui permet. © RP
détenteur de ce master en commerce international décroché à 40 berges, il laisse parler, dans les six restaurants et bistrots du groupe dont il a la charge, la dizaine de sommeliers en contact permanent avec le public. Vivant à Beaune, mais chargé des partenariats du groupe, cet homme qui ne connaît pas le surpoids partage son temps entre Saulieu, Paris où le groupe possède deux restaurants, Dijon et Beaune, quand il n’est pas en Chine ou ailleurs dans le monde pour mettre en exergue les valeurs attachées au nom de Bernard Loiseau. Un homme auprès de qui il a travaillé puisqu’il est arrivé à Saulieu il y a 17 ans, et qu’il évoque, avec pudeur et reconnaissance. Des mots qui ne sont plus ceux du sommelier d’une grande maison connue dans le monde entier, mais de l’ancien gamin « venu des HLM » qui n’avait pas « bu une goutte d’alcool jusqu’à l’âge de 20 ans ». Sa vie, il l’évoquera rapidement, parlant d’un père alsacien chef de cuisine, mais surtout d’une fille dont l’handicap auditif l’a conduit à 40 ans à tenter un nouveau pari. Pour elle, pour l’aider à se dépasser, il a repris les études, avec le soutien de Dominique Loiseau. Le fameux master. Et ce bosseur né a réussi un 20/20 là où d’autres rament à dépasser la barre des 15. À 44 ans, aujourd’hui, il mesure le chemin parcouru, en pensant à ce qui reste à faire. Et pour le faire bien, à table, il ne boit que de l’eau. ■ Gérard Bouchu 31
Actus
Eric Goettelmann Loiseau du ring
Rencontre étonnante, à Beaune, avec Eric Goettelmann, « le nez du vin » du groupe Loiseau. Un des meilleurs sommeliers de France a choisi la boxe pour évacuer la tension d’un métier qui fait rêver des milliers d’oenophiles.
Chef sommelier exécutif du groupe Bernard Loiseau, Eric Goettelmann boxe depuis l’âge de 17 ans
Pleins
feux sur Beaune
Un sommelier sur le ring
© RP
Sur le ring, son regard fait peur. Un loup solitaire qu’on n’a pas envie de trouver sur son chemin. Un sportif centré sur la leçon que lui donne son coach, médiateur à la mairie de Beaune devenu un des meilleurs professeurs de boxe à l’anglaise de la région. Difficile d’imaginer qu’on est face au même homme rencontré dix ans plus tôt lors de l’inauguration du restaurant « Loiseau des Vignes » à Beaune : aux côtés de Dominique Loiseau, il présentait à la presse la plus belle des oenothèques dont pouvait rêver un amoureux des vins. Un mur entier de 70 bouteilles destinées à être dégustées au verre, ce qui, à l’époque, représentait un défi technique autant qu’économique. Une « bibliothèque à grands vins » dont l’idée a été reprise depuis par d’autres établissements du groupe, en commençant par la maison mère, le Relais Bernard Loiseau, à Saulieu. Eric Goettelmann serait capable de citer les 900 références qui composent une cave qu’il connaît sur le bout des doigts, ou plutôt du nez. Un stock de 15000 bouteilles qu’il a multiplié par deux et demi en dix ans. Ce qui n’autorise pas les erreurs mais exige, surtout, une attention, voire une tension de tous les instants, qu’il évacue sur le ring, lorsqu’il rentre chez lui, à Beaune.
Pas de « bourre-pif » pour un « nez du vin » ! Faire de la boxe, à 17 ans ? Facile, à cet âge, on rêve de cogner. Mais difficile de se glisser ensuite dans la peau d'un sommelier quand on arbore des bleus sur le corps, et notamment sur la tête, seule partie visible une fois le costume enfilé. La boxe, Eric l’a reprise sur le tard, il y a 8 ans, à Beaune, quand le besoin s’en est fait sentir. Il aurait pu la jouer « sport co », mais le travail d’équipe sous flux tendu, il le pratique depuis des années. Ce qu’il est venu chercher auprès de Jean-Marc Gossot, qui anime le Club de boxe à l’anglaise de Beaune, c’est un coach. Un sage qui, après 20 ans de lutte au niveau national, a choisi de se mettre au service des autres. Un « prof de boxe » capable de faire travailler des quadras beaunois speedés aux côtés de gamins de la cité qui viennent ici se donner de l’assurance, et apprendre des règles de vie. Tandis que les uns enlèvent chemises de couleurs et costumes, les autres quittent casquettes et écouteurs. Leçon, postures, travail autour du sac, on n’a pas assisté au reste de l’entrainement, c’était l’heure de déjeuner. Et le plus surprenant, on peut vous l’avouer, ce fut de retrouver, en costume, le regard attentif au moindre détail du service, celui qu’on avait quitté au milieu du ring.
Beaune, Dijon, Saulieu, Paris, Shanghaï… Quiconque rencontre en costume-cravate le « nez du vin » du groupe Loiseau est surpris par la retenue de l’homme, sa technicité, ses connaissances. Elu plusieurs fois sommelier de l’année, 30
Au Club de Beaune, le « nez du vin » du groupe Loiseau retrouve son coach, Jean-Marc Gossot, dès que son emploi du temps le lui permet. © RP
détenteur de ce master en commerce international décroché à 40 berges, il laisse parler, dans les six restaurants et bistrots du groupe dont il a la charge, la dizaine de sommeliers en contact permanent avec le public. Vivant à Beaune, mais chargé des partenariats du groupe, cet homme qui ne connaît pas le surpoids partage son temps entre Saulieu, Paris où le groupe possède deux restaurants, Dijon et Beaune, quand il n’est pas en Chine ou ailleurs dans le monde pour mettre en exergue les valeurs attachées au nom de Bernard Loiseau. Un homme auprès de qui il a travaillé puisqu’il est arrivé à Saulieu il y a 17 ans, et qu’il évoque, avec pudeur et reconnaissance. Des mots qui ne sont plus ceux du sommelier d’une grande maison connue dans le monde entier, mais de l’ancien gamin « venu des HLM » qui n’avait pas « bu une goutte d’alcool jusqu’à l’âge de 20 ans ». Sa vie, il l’évoquera rapidement, parlant d’un père alsacien chef de cuisine, mais surtout d’une fille dont l’handicap auditif l’a conduit à 40 ans à tenter un nouveau pari. Pour elle, pour l’aider à se dépasser, il a repris les études, avec le soutien de Dominique Loiseau. Le fameux master. Et ce bosseur né a réussi un 20/20 là où d’autres rament à dépasser la barre des 15. À 44 ans, aujourd’hui, il mesure le chemin parcouru, en pensant à ce qui reste à faire. Et pour le faire bien, à table, il ne boit que de l’eau. ■ Gérard Bouchu 31
Actus
PUBLI CITÉ
Les Beaunoiseries d’Emilie Spécial chaises musicales. Ils sont comme ça les Beaunois : quand ils en ont marre, ils plient les gaules. Ils vont voir ailleurs. Mais attention, jamais très loin, à une ou deux rues pas plus. Voire même en restant en place. L’art de se réinventer encore et toujours, de s’adapter aussi. Question de survie. Il y a donc les anciens, qui redeviennent des petits nouveaux sur la place et apportent du sang neuf dans les artères de la capitale des vins de Bourgogne. Un melting pot à la sauce au vin qui fait plaisir à voir et à boire. ■
Émilie Chapulliot
Les résurrections La Superb © RP
La Superb / bonne table ▲
La Maison du Colombier © Flore Deronzier
Bruno Monnoir (ex Benaton) a surpris tout le monde : lassé de se tenir à carreau pour ne pas déplaire à Michelin, il ne tombe pas dans les nappes à carreaux pour autant, en ouvrant un bar à manger chic, au cœur de Beaune. Bruno a obéi à Isabelle, qui a trouvé le nom de ce bistrot-concept, en hommage à Benjamin Biolay. Il change de style en faisant ce qui lui plaît, comme toujours. La carte est courte, simple, emballante. Du terre-mer qui fait voyager, avec un menu déjeuner à 25 € qui est une vraie bonne affaire, par ici (sauf dim-lun, forcément, c’est fermé). Assis autour du comptoir, on s’offre un cour de cuisine original en le regardant travailler. N’allez quand même pas trop chauffer le bonhomme en lui posant des questions idiotes quand il prépare votre pigeon servi avec encornets, boulgour et chorizo. 15 rue d’Alsace - 03 80 22 68 53
▲ La Maison du Colombier / bar à vin L’ancien chef du Jardin des Remparts a lui aussi changé de crèmerie. Ça fait déjà quelques temps, c’est vrai, mais on ne s’en lasse pas. Son gastro-bar du centre ville est tout simplement the place to be pour se faire plaisir. Il faut dire qu’avec plus de 1250 références en vin, la carte à de quoi faire chavirer les papilles. Et c’est sans compter les bons petits plats de Roland Chanliaud. Plus inspiré que jamais, il propose désormais chaque jour, à la Maison du Colombier, des plats revisités et à partager. Le maître mot ici ? Convivialité. Roland bouscule les codes de la grande cuisine française pour offrir à ses clients le top du top en toute simplicité. 1, rue Charles Cloutier à Beaune - 03 80 26 16 26
◄ La
Bar du Square © DR
32
Table du Square / restaurant
Avec son bar à vins devenu culte, il avait déjà marqué des points. Romain Escoffier n’a pas changé de crèmerie mais vous ne le croiserez plus derrière le bar. Il opère désormais en coulisses, aux fourneaux de sa Table du Square. Une cuisine sincère de saison servie dans une ambiance gentiment franchouillarde. Epaule d’agneau cuite pendant trois plombes, œuf parfait à la butternut et au cantal, porc de Bigorre… Côté vins, il reste le seul maître à bord. Les très beaux flacons de feu le Square reposent toujours dans la cave. La carte a même tendance à s’étoffer. Et pour info, si le cœur vous en dit, la Table du Square veut bien de vous pour l’apéro. Ça se passera au bar, entre 18h et 20h. 26, Boulevard Maréchal Foch à Beaune - 06 82 14 60 50
Fixin, la pépite de la Côte de Nuits Discrète pour ne pas dire secrète. Minuscule pour ne pas dire anecdotique. Au pays des grands crus superstars, l’appellation Fixin vit encore trop souvent dans l’ombre de ses voisins. Quelque part, tant mieux nous direz-vous ! Cela permet à ce terroir de la Côte de Nuits de rester abordable… quand d’autres s’enflamment ! Pour apprendre à la connaître, percer ses secrets, goûter son tempérament bien trempé, on vous propose une virée au Clos Napoléon. Côté bar, côté resto ou côté cave, les vins de Fixin ont désormais leur QG : le Clos Napoléon.
Fixin
Rouges : 96,23 hectares (dont 18,52 ha en Premier Cru) Blancs : 4,29 hectares
les premiers crus
Clos de la Perrière rouge, Clos de la Perrière blanc, Clos du Chapitre, Clos Napoléon, Les Hervelets, Les Arvelets, le Meix Bas
Le CLOs NaPOLéON, porte d’entrée vers Fixin
Il suffit de grimper en haut de la rue de la Perrière, à Fixin. Deux options s’offrent alors à vous : au numéro 4, vous passez à table et découvrez, le temps d’un déjeuner ou d’un dîner, toutes les nuances de Fixin. Au verre, pour une première approche en blanc (et oui, la côte de Nuits ce sont aussi des grand blancs et notamment à Fixin !) ou avec un joli rouge, en bouteille, histoire de tenir tête à un bon petit plat. Au numéro 6, vous poussez la porte du Caveau. Laissez-vous guider par Laëtitia, elle connaît le terroir sur le bout des doigts. Vous pourrez repartir chez vous avec l’un des 50 fixins à la carte (au tarif caveau) ou vous aventurer ailleurs, en Côte de Nuits, ou en Côte de Beaune… si le cœur vous en dit.
la cave du Clos
150 appellations essentiellement bourguignonnes, 250 références, 50 fixins à la carte, Des vins de Fixin blancs et rouges, (village et premier cru), tous les jours au verre côté resto. La cave est ouverte tous les jours, et propose à la vente l’ensemble des vins disponibles sur table au restaurant. Le caveau vous accueille aussi pour des instants dégustation ou des apéritifs dinatoires.
En ce moment, à la table du Clos Napoléon, pour accompagner votre verre de Fixin, blanc ou rouge La joue de porc confite au vin rouge Les ris de veau aux morilles devenus cultes La trilogie d’œufs pochés – meurette, crème d’époisses et crémant Le velouté de potiron et son foie gras poêlé La brioche façon pain perdu Retrouvez les plats réconfortants du chef sur le site du Clos Napoléon.
Au Clos NApoléoN
4, rue de la Perrière, 21220 Fixin Ouvert tous les jours sauf Dimanche soir 03 80 52 45 63 - clos-napoleon.com
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Actus
PUBLI CITÉ
Les Beaunoiseries d’Emilie Spécial chaises musicales. Ils sont comme ça les Beaunois : quand ils en ont marre, ils plient les gaules. Ils vont voir ailleurs. Mais attention, jamais très loin, à une ou deux rues pas plus. Voire même en restant en place. L’art de se réinventer encore et toujours, de s’adapter aussi. Question de survie. Il y a donc les anciens, qui redeviennent des petits nouveaux sur la place et apportent du sang neuf dans les artères de la capitale des vins de Bourgogne. Un melting pot à la sauce au vin qui fait plaisir à voir et à boire. ■
Émilie Chapulliot
Les résurrections La Superb © RP
La Superb / bonne table ▲
La Maison du Colombier © Flore Deronzier
Bruno Monnoir (ex Benaton) a surpris tout le monde : lassé de se tenir à carreau pour ne pas déplaire à Michelin, il ne tombe pas dans les nappes à carreaux pour autant, en ouvrant un bar à manger chic, au cœur de Beaune. Bruno a obéi à Isabelle, qui a trouvé le nom de ce bistrot-concept, en hommage à Benjamin Biolay. Il change de style en faisant ce qui lui plaît, comme toujours. La carte est courte, simple, emballante. Du terre-mer qui fait voyager, avec un menu déjeuner à 25 € qui est une vraie bonne affaire, par ici (sauf dim-lun, forcément, c’est fermé). Assis autour du comptoir, on s’offre un cour de cuisine original en le regardant travailler. N’allez quand même pas trop chauffer le bonhomme en lui posant des questions idiotes quand il prépare votre pigeon servi avec encornets, boulgour et chorizo. 15 rue d’Alsace - 03 80 22 68 53
▲ La Maison du Colombier / bar à vin L’ancien chef du Jardin des Remparts a lui aussi changé de crèmerie. Ça fait déjà quelques temps, c’est vrai, mais on ne s’en lasse pas. Son gastro-bar du centre ville est tout simplement the place to be pour se faire plaisir. Il faut dire qu’avec plus de 1250 références en vin, la carte à de quoi faire chavirer les papilles. Et c’est sans compter les bons petits plats de Roland Chanliaud. Plus inspiré que jamais, il propose désormais chaque jour, à la Maison du Colombier, des plats revisités et à partager. Le maître mot ici ? Convivialité. Roland bouscule les codes de la grande cuisine française pour offrir à ses clients le top du top en toute simplicité. 1, rue Charles Cloutier à Beaune - 03 80 26 16 26
◄ La
Bar du Square © DR
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Table du Square / restaurant
Avec son bar à vins devenu culte, il avait déjà marqué des points. Romain Escoffier n’a pas changé de crèmerie mais vous ne le croiserez plus derrière le bar. Il opère désormais en coulisses, aux fourneaux de sa Table du Square. Une cuisine sincère de saison servie dans une ambiance gentiment franchouillarde. Epaule d’agneau cuite pendant trois plombes, œuf parfait à la butternut et au cantal, porc de Bigorre… Côté vins, il reste le seul maître à bord. Les très beaux flacons de feu le Square reposent toujours dans la cave. La carte a même tendance à s’étoffer. Et pour info, si le cœur vous en dit, la Table du Square veut bien de vous pour l’apéro. Ça se passera au bar, entre 18h et 20h. 26, Boulevard Maréchal Foch à Beaune - 06 82 14 60 50
Fixin, la pépite de la Côte de Nuits Discrète pour ne pas dire secrète. Minuscule pour ne pas dire anecdotique. Au pays des grands crus superstars, l’appellation Fixin vit encore trop souvent dans l’ombre de ses voisins. Quelque part, tant mieux nous direz-vous ! Cela permet à ce terroir de la Côte de Nuits de rester abordable… quand d’autres s’enflamment ! Pour apprendre à la connaître, percer ses secrets, goûter son tempérament bien trempé, on vous propose une virée au Clos Napoléon. Côté bar, côté resto ou côté cave, les vins de Fixin ont désormais leur QG : le Clos Napoléon.
Fixin
Rouges : 96,23 hectares (dont 18,52 ha en Premier Cru) Blancs : 4,29 hectares
les premiers crus
Clos de la Perrière rouge, Clos de la Perrière blanc, Clos du Chapitre, Clos Napoléon, Les Hervelets, Les Arvelets, le Meix Bas
Le CLOs NaPOLéON, porte d’entrée vers Fixin
Il suffit de grimper en haut de la rue de la Perrière, à Fixin. Deux options s’offrent alors à vous : au numéro 4, vous passez à table et découvrez, le temps d’un déjeuner ou d’un dîner, toutes les nuances de Fixin. Au verre, pour une première approche en blanc (et oui, la côte de Nuits ce sont aussi des grand blancs et notamment à Fixin !) ou avec un joli rouge, en bouteille, histoire de tenir tête à un bon petit plat. Au numéro 6, vous poussez la porte du Caveau. Laissez-vous guider par Laëtitia, elle connaît le terroir sur le bout des doigts. Vous pourrez repartir chez vous avec l’un des 50 fixins à la carte (au tarif caveau) ou vous aventurer ailleurs, en Côte de Nuits, ou en Côte de Beaune… si le cœur vous en dit.
la cave du Clos
150 appellations essentiellement bourguignonnes, 250 références, 50 fixins à la carte, Des vins de Fixin blancs et rouges, (village et premier cru), tous les jours au verre côté resto. La cave est ouverte tous les jours, et propose à la vente l’ensemble des vins disponibles sur table au restaurant. Le caveau vous accueille aussi pour des instants dégustation ou des apéritifs dinatoires.
En ce moment, à la table du Clos Napoléon, pour accompagner votre verre de Fixin, blanc ou rouge La joue de porc confite au vin rouge Les ris de veau aux morilles devenus cultes La trilogie d’œufs pochés – meurette, crème d’époisses et crémant Le velouté de potiron et son foie gras poêlé La brioche façon pain perdu Retrouvez les plats réconfortants du chef sur le site du Clos Napoléon.
Au Clos NApoléoN
4, rue de la Perrière, 21220 Fixin Ouvert tous les jours sauf Dimanche soir 03 80 52 45 63 - clos-napoleon.com
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Actus
PUBLI CITÉ
◄ La Dilettante / cave à manger
La Dilettante © DR
Au jeu des chaises musicales beaunoises, je prends Laurent Brelin, ancien boss des Caves Madeleines. L’habitué des faubourgs a pris ses quartiers, route de Pommard. Dans son nouveau QG, il reste fidèle à ses préceptes d’antan : la nature, rien que la nature. Les vins sont donc à cette image et dans l’assiette, les fermes et les maraîchers du coin sont à l’honneur (La Ruchotte, Loubet). Nature dans le verre, bio dans l’assiette, jazz dans les oreilles. Et toujours des étagères bien fournies côté épicerie fine et côté vin : on se balade dans le terroir et on pioche dans les rayons le petit vin qui nous fera du bien. Mention spéciale pour leurs gaufres. On a réussi à extorquer la recette à la frangine du patron mais on ne lâchera rien ! 11, Faubourg Bretonnière à Beaune - 03 80 21 48 59
Les nouveaux nés Upper / gallery-coffee shop ►
◄ Bière
© FocaleInfo-T.Hazebrouck
Il y a une Beaunoise à l’accueil, tonique, chineuse dans l’âme, et bien sûr des Beaunoises en salle, assises sur un canapé chiné et à vendre, très certainement, comme le reste du mobilier. Vu depuis Dijon, on serait presque jaloux de ces femmes qui ont la chance d’avoir désormais un coffee-shop aussi chaleureux, qui a redonné le sourire à l’arrière de la place Monge. Mur de briques, peaux de bête, fauteuils confortables, chaises cinoche années 50 et au menu une petite soupe, une tartine, de petits sandwichs, des muffins. Le soir, planches apéro, et superbe terrine maison. Des produits à déguster et à emporter, et une bonne bière beaunoise (voir ci-dessous). 20, place Monge - 09 84 17 17 23
dUb / binouse du terroir
Quand un caviste, un banquier en manque de miel et un fan de bières se rencontrent, ça donne dUb, et du bon. D’expériences hasardeuses en demi-succès, l’apprentissage autodidacte est long et semé d’embûches. Mais un dimanche après-midi, la mousse prend. Une belle robe or pâle, des bulles subtiles, des arômes de miel et d’agrumes, le style était là. Elle était née la divine binouse. Un produit d’exception, un design sobre et efficace, les savoir-faire des trois compères se conjuguent au diapason.
Gautier
La dernière vraie épicerie de quartier du centre ancien Upper / Gallery Coffee Shop © RP
+ d’infos sur la page facebook bière dUb.
◄ Le
Relais de Saulx
Sa trombine a fait la Une des journaux lors de son passage à Top Chef. À force de blabla sur son look, soit disant « gothique » on en aurait presque oublié l’essentiel : le talent d’Olivier Streiff. Il sévit désormais à Beaune, au Relais de Saulx, une adresse endormie à qui il redonne un sacré coup de fouet. Beaux produits, cartes minimalistes, fournisseurs locaux triés sur le volet, vins tout beaux tout bios, Olivier Streiff a tout compris. Et il sort un bouquin épatant préfacé par Nicola Sirkis qui donne des leçons de cuisine éditoriale à beaucoup de chefs. 6, rue Louis Véry - 03 80 22 01 35
◄ La cuisine merveilleuse d’Olivier Streiff (Solar Éditions)
Soixante recettes esthétiques et, sinon faciles à réaliser, du moins accessibles à tous, voilà la jolie surprise de cette fin d’année en Bourgogne, région qui ne brille pas dans les rayons des libraires pour son originalité, ces temps-ci. Les photos de Laurent Fau réussissent à rendre leur part de mystère tout en les magnifiant à ces créations qui font toutes saliver, sans exception (rare, d’ordinaire), qu’elles puisent dans les souvenirs d’enfance ou les voyages. Ce poète du goût sort un livre qui ne force jamais la note, rendant finalement encore plus fascinant l’homme en noir, avec sa canne, qui nous entraîne dans cette balade gourmande, sereine, à ses côtés. « Un cuisinier rare, rock et poétique… maître de lui, indépendant et libre », pour reprendre les mots de son double musicien.
34
Ce fut il y a trente ans la première épicerie fine dijonnaise. Aujourd’hui, alors qu’une dizaine d‘épiceries fines ou ethno, spécialisées dans le sucré-salé ou dans le locavore ouvrent un peu partout, Philippe Guichot reste le seul, en dehors des Halles, à jouer les épiciers à l’ancienne. Un repaire d’habitués et de jeunes du quartier, un repère aussi pour les étrangers de passage, qui trouvent ici aussi bien les fromages de la région, des rhums, whiskies et portos qui restent des références, au milieu d’étiquettes au design reconnu, et souvent exclusif, comme La Belle Iloise ou Pétrossian. Ici, on sait d’où proviennent les produits. Et pour les fêtes de fin ou de début d’année (la Saint-Valentin, c’est déjà demain), on vient chercher foie gras d’Alsace ou du Sud-Ouest, fruits exotiques ou simplement de saison, caviar et champagne pour les uns, escargots et vins pour les autres. Your épicier is formidable, nous a dit la femme d’un futur candidat aux présidentielles, de passage. Ou son sosie.
Épicerie Gautier
77, Rue Jean Jacques Rousseau, DIJON 03 80 67 17 19 www.epicerie-fine-gautier.com epiceriefinegautier3@orange.fr
LA TABLE D’EOLE Rendre hommage à l’eau dans un village vigneron est déjà faire preuve d’originalité. Ceci dit, il s’agit de l’éolienne qui apportait l’eau au château de Brochon où vécut un certain Stephen Liegard, devenu célèbre pour avoir inspiré Daudet dans le rôle du sous-préfet aux champs et donné à la Côte d’Azur son nom, en souvenir de notre chère Côte d’Or. Les gastronomes aussi se régalent dans l’ancien bistrot du village, devenu une des tables les plus accueillantes de la côte. Blandine Velut travaille avec le local, ce qui veut dire qu’il y a pas mal d’habitués mais surtout qu’on mange frais, locavore, autour d’un plat du jour savoureux, généreux. On ne se lasserait pas de regarder la « chef » bosser, derrière la vitre, mais comme les plats qui passent donnent faim, on se met vite à table, et on commande un vin de la côte, tant qu’à faire. La carte est un vrai bonheur, c’est simple, c’est joliment et gentiment servi aussi. Et l’eau arrive directement à la table, suffit juste de la commander, cette fois.
La tabLe d’eoLe
9 place Jolyot de Crébillon, 21220 Brochon (au centre du village). 03 45 83 56 10 www.latabledeole.com Ouv mar-sam, le midi et les ven-sam soir. Formule 13,90-15,90 € Planche pour accompagner l’apéro 14 € Menu 30 €
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Actus
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◄ La Dilettante / cave à manger
La Dilettante © DR
Au jeu des chaises musicales beaunoises, je prends Laurent Brelin, ancien boss des Caves Madeleines. L’habitué des faubourgs a pris ses quartiers, route de Pommard. Dans son nouveau QG, il reste fidèle à ses préceptes d’antan : la nature, rien que la nature. Les vins sont donc à cette image et dans l’assiette, les fermes et les maraîchers du coin sont à l’honneur (La Ruchotte, Loubet). Nature dans le verre, bio dans l’assiette, jazz dans les oreilles. Et toujours des étagères bien fournies côté épicerie fine et côté vin : on se balade dans le terroir et on pioche dans les rayons le petit vin qui nous fera du bien. Mention spéciale pour leurs gaufres. On a réussi à extorquer la recette à la frangine du patron mais on ne lâchera rien ! 11, Faubourg Bretonnière à Beaune - 03 80 21 48 59
Les nouveaux nés Upper / gallery-coffee shop ►
◄ Bière
© FocaleInfo-T.Hazebrouck
Il y a une Beaunoise à l’accueil, tonique, chineuse dans l’âme, et bien sûr des Beaunoises en salle, assises sur un canapé chiné et à vendre, très certainement, comme le reste du mobilier. Vu depuis Dijon, on serait presque jaloux de ces femmes qui ont la chance d’avoir désormais un coffee-shop aussi chaleureux, qui a redonné le sourire à l’arrière de la place Monge. Mur de briques, peaux de bête, fauteuils confortables, chaises cinoche années 50 et au menu une petite soupe, une tartine, de petits sandwichs, des muffins. Le soir, planches apéro, et superbe terrine maison. Des produits à déguster et à emporter, et une bonne bière beaunoise (voir ci-dessous). 20, place Monge - 09 84 17 17 23
dUb / binouse du terroir
Quand un caviste, un banquier en manque de miel et un fan de bières se rencontrent, ça donne dUb, et du bon. D’expériences hasardeuses en demi-succès, l’apprentissage autodidacte est long et semé d’embûches. Mais un dimanche après-midi, la mousse prend. Une belle robe or pâle, des bulles subtiles, des arômes de miel et d’agrumes, le style était là. Elle était née la divine binouse. Un produit d’exception, un design sobre et efficace, les savoir-faire des trois compères se conjuguent au diapason.
Gautier
La dernière vraie épicerie de quartier du centre ancien Upper / Gallery Coffee Shop © RP
+ d’infos sur la page facebook bière dUb.
◄ Le
Relais de Saulx
Sa trombine a fait la Une des journaux lors de son passage à Top Chef. À force de blabla sur son look, soit disant « gothique » on en aurait presque oublié l’essentiel : le talent d’Olivier Streiff. Il sévit désormais à Beaune, au Relais de Saulx, une adresse endormie à qui il redonne un sacré coup de fouet. Beaux produits, cartes minimalistes, fournisseurs locaux triés sur le volet, vins tout beaux tout bios, Olivier Streiff a tout compris. Et il sort un bouquin épatant préfacé par Nicola Sirkis qui donne des leçons de cuisine éditoriale à beaucoup de chefs. 6, rue Louis Véry - 03 80 22 01 35
◄ La cuisine merveilleuse d’Olivier Streiff (Solar Éditions)
Soixante recettes esthétiques et, sinon faciles à réaliser, du moins accessibles à tous, voilà la jolie surprise de cette fin d’année en Bourgogne, région qui ne brille pas dans les rayons des libraires pour son originalité, ces temps-ci. Les photos de Laurent Fau réussissent à rendre leur part de mystère tout en les magnifiant à ces créations qui font toutes saliver, sans exception (rare, d’ordinaire), qu’elles puisent dans les souvenirs d’enfance ou les voyages. Ce poète du goût sort un livre qui ne force jamais la note, rendant finalement encore plus fascinant l’homme en noir, avec sa canne, qui nous entraîne dans cette balade gourmande, sereine, à ses côtés. « Un cuisinier rare, rock et poétique… maître de lui, indépendant et libre », pour reprendre les mots de son double musicien.
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Ce fut il y a trente ans la première épicerie fine dijonnaise. Aujourd’hui, alors qu’une dizaine d‘épiceries fines ou ethno, spécialisées dans le sucré-salé ou dans le locavore ouvrent un peu partout, Philippe Guichot reste le seul, en dehors des Halles, à jouer les épiciers à l’ancienne. Un repaire d’habitués et de jeunes du quartier, un repère aussi pour les étrangers de passage, qui trouvent ici aussi bien les fromages de la région, des rhums, whiskies et portos qui restent des références, au milieu d’étiquettes au design reconnu, et souvent exclusif, comme La Belle Iloise ou Pétrossian. Ici, on sait d’où proviennent les produits. Et pour les fêtes de fin ou de début d’année (la Saint-Valentin, c’est déjà demain), on vient chercher foie gras d’Alsace ou du Sud-Ouest, fruits exotiques ou simplement de saison, caviar et champagne pour les uns, escargots et vins pour les autres. Your épicier is formidable, nous a dit la femme d’un futur candidat aux présidentielles, de passage. Ou son sosie.
Épicerie Gautier
77, Rue Jean Jacques Rousseau, DIJON 03 80 67 17 19 www.epicerie-fine-gautier.com epiceriefinegautier3@orange.fr
LA TABLE D’EOLE Rendre hommage à l’eau dans un village vigneron est déjà faire preuve d’originalité. Ceci dit, il s’agit de l’éolienne qui apportait l’eau au château de Brochon où vécut un certain Stephen Liegard, devenu célèbre pour avoir inspiré Daudet dans le rôle du sous-préfet aux champs et donné à la Côte d’Azur son nom, en souvenir de notre chère Côte d’Or. Les gastronomes aussi se régalent dans l’ancien bistrot du village, devenu une des tables les plus accueillantes de la côte. Blandine Velut travaille avec le local, ce qui veut dire qu’il y a pas mal d’habitués mais surtout qu’on mange frais, locavore, autour d’un plat du jour savoureux, généreux. On ne se lasserait pas de regarder la « chef » bosser, derrière la vitre, mais comme les plats qui passent donnent faim, on se met vite à table, et on commande un vin de la côte, tant qu’à faire. La carte est un vrai bonheur, c’est simple, c’est joliment et gentiment servi aussi. Et l’eau arrive directement à la table, suffit juste de la commander, cette fois.
La tabLe d’eoLe
9 place Jolyot de Crébillon, 21220 Brochon (au centre du village). 03 45 83 56 10 www.latabledeole.com Ouv mar-sam, le midi et les ven-sam soir. Formule 13,90-15,90 € Planche pour accompagner l’apéro 14 € Menu 30 €
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Actus
Pleins
feux ■ par Carine Dufay
sur Besançon ! Nos mannequins d’un jour : Laurent : Restaurant « L’Annexe » (11, rue du Palais de Justice) David et Béa : Restaurant « Chalet du Cervin » (8 Faubourg Rivotte) Christophe : Prêt à porter Men/Women « Flair » & « Bonnie & Clyde » (78 et 102 Grande Rue) JCT : notre artiste peintre à retrouver sur Facebook www.facebook.com/jeancharles.thoulouze Cédric et David : « Citysigner » & « B2F »… Les spécialistes de la déco en métal ! A retrouver sur le net. Et Carine, notre infirmière de l’extrême ! Un grand merci également à Slide Box (6, rue Proudhon). © Yoan Jeudy sosuite photographie
Spécial hors-piste
Il y a un petit air
de haute montagne dans cette jolie ville du Doubs, citée fortifiée entourée de ses sept collines, dont la plus haute culmine à 620 m d’altitude. L’hiver, à « Besançon Vallée », on gratte tous les matins. Et le week-end on se tape les retours de ski. Lieu de passage obligatoire pour accéder aux stations, le quartier de Rivotte a ce petit côté « transit » qu’on retrouve dans certains villages de Savoie. D’où l’idée de cette photo, imaginée pour Bing Bang, avec vue sur la Citadelle en prime. Pour la photo, il fallait des gueules : Lolo, notre ridersurfeur qui aime les pâquerettes ; JCT, notre artiste peintre bûcheron ; Christophe notre Hipster qui a du style ; David & Béa nos charmants hôtes ; Cédric, le beau gosse des années 80, sans oublier Carine, qui a joué avec humour la « pétasse-bombasse » ! On s’est attablé en terrasse par -2°, pour s’envoyer une fondue au fromage magnifique préparée par le Chalet du Cervin, le restaurant du quartier, spécialiste du « fromage et des viandes sur ardoise ». Toutes les conditions étaient réunies pour qu’on la sente bien c’t’ambiance ski : ciel complètement bouché, froid de canard et givre version Grand Nord ! Alors, on abuse de la fondue, de la charcut’ et de l’Arbois blanc pendant que le photographe fait ses derniers réglages. Question de survie. Les mines réjouies vous prouvent qu’à « Besançon Vallée », même par grand froid, on sait vivre bien et trouver un peu de chaleur autrement qu’en s’enfermant chez soi !
Pour un hiver au chaud
Le Chalet du Cervin © Yoan Jeudy sosuite photographie
Du Cervin à la Citadelle ► Certes, on ne peut pas dire que le nom sonne comtois. Mais en partageant plus de 500 km de leurs frontières, il est normal que la Franche-Comté et la Suisse aient un peu déteints l’un sur l’autre. Fondues au fromage en tout genre, vacherin ou Mont d’or, Bresi ou viande des grisons, à quelques variantes près, en voguant d’un territoire à l’autre, nous ne sommes pas « si-tant » dépaysés. Du coup, en allant au Chalet du Cervin, on se sent chez nous ! Vous hésitez entre la fondue à la cancoillotte et la fondue Neuchâteloise aux échalotes ? Nous, c’est sûr, on prend la spécialité de la maison : une sélection de viandes servies sur une pierre volcanique individuelle chauffée à plus de 300°C ! Chaleureux et convivial, à l’image des patrons. Le Chalet du Cervin : 8 Fbg Rivotte à Besançon – 03 81 83 29 78
◄ Qu’on
est bien à L’affineur Comtois !
© l'Affineur Comtois
▼Ambiance « Les Bronzés font du ski »! Une grosse institution, peut-être un peu trop « restaurant touristique de station » - tellement ça brasse et le personnel passe - mais tant pis, rien à faire, on aime l’ambiance, la déco 150 % bois, accessoirement la carte de fondues, raclettes traditionnelles, etc, sans oublier les toilettes ! Inutile de déclencher le plan alerte enlèvement si votre moitié ne revient pas à table. Imaginez-là plutôt, peinarde et morte de rire, en train de visionner pour la énième fois, « Les Bronzés font du ski »… le film qui passe en boucle dans les toilettes ! La Grange : 17, avenue Cusenier, 25000 Besançon - 03 81 50 82 97
Pascal Colas, fromager du marché des Beaux-Arts, est également patron du restaurant L’Affineur Comtois. Une salle tout de bois vêtue. La porte refermée, on en oublierait presque l’ambiance bohême du quartier Battant. On s’y sent comme à la montagne, bien au chaud au chalet, les skis plantés dehors. Manque plus que la cheminée. Côté caprice, demandez la petite table du fond, la plus douillette, l’intimiste, l’authentique du Haut-Doubs. Et là on ne décolle plus. On met déjà deux plombes à choisir entre toutes les spécialités locales présentées à la carte. On hésite entre morbiflette et fondue mais comme on aime par-dessus tout descendre à la cave pour y choisir notre vin et nos fromages – affinés par la maison - du coup on opte pour la poêlée comtoise ! L’Affineur Comtois : 82, rue Battant à Besançon - 03 81 61 47 29 www.restaurant-laffineurcomtois.fr
● Fabrice Gillotte, néo-bisontin ! Un honneur pour la ville d’accueillir la première franchise de ce « meilleur ouvrier de France chocolatier-confiseur dijonnais », qui, jusque-là avait plutôt choisi Dubaï et le Japon pour se développer. Ses créations raffinées, innovantes et spectaculaires s’affichent désormais en vitrine en plein cœur de ville. Cécile Girardet en est l’heureuse directrice et gérante. Un nouveau concept de commerce « clé en main » que souhaite développer le chocolatier pour construire son réseau de chocolaterie haut de gamme. La Grange © Carine Dufay
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Fabrice Gilliotte – 59 rue des Granges à Besançon boutiquebesancon@fabrice-gillotte.com 03 81 81 36 82
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feux ■ par Carine Dufay
sur Besançon ! Nos mannequins d’un jour : Laurent : Restaurant « L’Annexe » (11, rue du Palais de Justice) David et Béa : Restaurant « Chalet du Cervin » (8 Faubourg Rivotte) Christophe : Prêt à porter Men/Women « Flair » & « Bonnie & Clyde » (78 et 102 Grande Rue) JCT : notre artiste peintre à retrouver sur Facebook www.facebook.com/jeancharles.thoulouze Cédric et David : « Citysigner » & « B2F »… Les spécialistes de la déco en métal ! A retrouver sur le net. Et Carine, notre infirmière de l’extrême ! Un grand merci également à Slide Box (6, rue Proudhon). © Yoan Jeudy sosuite photographie
Spécial hors-piste
Il y a un petit air
de haute montagne dans cette jolie ville du Doubs, citée fortifiée entourée de ses sept collines, dont la plus haute culmine à 620 m d’altitude. L’hiver, à « Besançon Vallée », on gratte tous les matins. Et le week-end on se tape les retours de ski. Lieu de passage obligatoire pour accéder aux stations, le quartier de Rivotte a ce petit côté « transit » qu’on retrouve dans certains villages de Savoie. D’où l’idée de cette photo, imaginée pour Bing Bang, avec vue sur la Citadelle en prime. Pour la photo, il fallait des gueules : Lolo, notre ridersurfeur qui aime les pâquerettes ; JCT, notre artiste peintre bûcheron ; Christophe notre Hipster qui a du style ; David & Béa nos charmants hôtes ; Cédric, le beau gosse des années 80, sans oublier Carine, qui a joué avec humour la « pétasse-bombasse » ! On s’est attablé en terrasse par -2°, pour s’envoyer une fondue au fromage magnifique préparée par le Chalet du Cervin, le restaurant du quartier, spécialiste du « fromage et des viandes sur ardoise ». Toutes les conditions étaient réunies pour qu’on la sente bien c’t’ambiance ski : ciel complètement bouché, froid de canard et givre version Grand Nord ! Alors, on abuse de la fondue, de la charcut’ et de l’Arbois blanc pendant que le photographe fait ses derniers réglages. Question de survie. Les mines réjouies vous prouvent qu’à « Besançon Vallée », même par grand froid, on sait vivre bien et trouver un peu de chaleur autrement qu’en s’enfermant chez soi !
Pour un hiver au chaud
Le Chalet du Cervin © Yoan Jeudy sosuite photographie
Du Cervin à la Citadelle ► Certes, on ne peut pas dire que le nom sonne comtois. Mais en partageant plus de 500 km de leurs frontières, il est normal que la Franche-Comté et la Suisse aient un peu déteints l’un sur l’autre. Fondues au fromage en tout genre, vacherin ou Mont d’or, Bresi ou viande des grisons, à quelques variantes près, en voguant d’un territoire à l’autre, nous ne sommes pas « si-tant » dépaysés. Du coup, en allant au Chalet du Cervin, on se sent chez nous ! Vous hésitez entre la fondue à la cancoillotte et la fondue Neuchâteloise aux échalotes ? Nous, c’est sûr, on prend la spécialité de la maison : une sélection de viandes servies sur une pierre volcanique individuelle chauffée à plus de 300°C ! Chaleureux et convivial, à l’image des patrons. Le Chalet du Cervin : 8 Fbg Rivotte à Besançon – 03 81 83 29 78
◄ Qu’on
est bien à L’affineur Comtois !
© l'Affineur Comtois
▼Ambiance « Les Bronzés font du ski »! Une grosse institution, peut-être un peu trop « restaurant touristique de station » - tellement ça brasse et le personnel passe - mais tant pis, rien à faire, on aime l’ambiance, la déco 150 % bois, accessoirement la carte de fondues, raclettes traditionnelles, etc, sans oublier les toilettes ! Inutile de déclencher le plan alerte enlèvement si votre moitié ne revient pas à table. Imaginez-là plutôt, peinarde et morte de rire, en train de visionner pour la énième fois, « Les Bronzés font du ski »… le film qui passe en boucle dans les toilettes ! La Grange : 17, avenue Cusenier, 25000 Besançon - 03 81 50 82 97
Pascal Colas, fromager du marché des Beaux-Arts, est également patron du restaurant L’Affineur Comtois. Une salle tout de bois vêtue. La porte refermée, on en oublierait presque l’ambiance bohême du quartier Battant. On s’y sent comme à la montagne, bien au chaud au chalet, les skis plantés dehors. Manque plus que la cheminée. Côté caprice, demandez la petite table du fond, la plus douillette, l’intimiste, l’authentique du Haut-Doubs. Et là on ne décolle plus. On met déjà deux plombes à choisir entre toutes les spécialités locales présentées à la carte. On hésite entre morbiflette et fondue mais comme on aime par-dessus tout descendre à la cave pour y choisir notre vin et nos fromages – affinés par la maison - du coup on opte pour la poêlée comtoise ! L’Affineur Comtois : 82, rue Battant à Besançon - 03 81 61 47 29 www.restaurant-laffineurcomtois.fr
● Fabrice Gillotte, néo-bisontin ! Un honneur pour la ville d’accueillir la première franchise de ce « meilleur ouvrier de France chocolatier-confiseur dijonnais », qui, jusque-là avait plutôt choisi Dubaï et le Japon pour se développer. Ses créations raffinées, innovantes et spectaculaires s’affichent désormais en vitrine en plein cœur de ville. Cécile Girardet en est l’heureuse directrice et gérante. Un nouveau concept de commerce « clé en main » que souhaite développer le chocolatier pour construire son réseau de chocolaterie haut de gamme. La Grange © Carine Dufay
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Fabrice Gilliotte – 59 rue des Granges à Besançon boutiquebesancon@fabrice-gillotte.com 03 81 81 36 82
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Actus
Tout nouveau, tout chaud !
© L'Alsacien
L’Alsacien s’installe à Besançon… ◄ Alexandre et Jacques-Henri, deux copains de promo, ont ouvert « L’Alsacien », leur premier bar à Flammekueche, en 2015, dans la capitale. Gros carton ! Un an après, ils investissent les locaux de l’ancien bar Rive Gauche, à proximité du Pont Battant, au cœur de la boucle. Ici, les tartes flambées sont confectionnées selon les recettes de la famille de Jacques-Henri, propriétaire d’une auberge bien connue en Alsace. Un concept de « libre-service » d’un nouveau genre. En attendant la commande, on déguste une bière ou un Edelzwicker, un vin local et c’est un bipeur qui indique qu’il est temps d’aller chercher notre tarte en cuisine ! L’Alsacien – 2, Quai Vauban - www.lalsacien.com
Tuyé de Mésandans © DR
◄ Du fumé à domicile ! Le Tuyé de Mésandans, historiquement situé dans le petit village du même nom près de Baume-les-Dames, vient d’ouvrir un magasin à Besançon, dans un univers tout en bois comme on aime. Les bisontins vont ainsi pouvoir découvrir les produits fumés maison : Chorisson (saucisse sèche pimentée), Campenotte (terrine), Belle de Mésandans (saucisse fumée), Brunette Comtoise (mini saucisse fumée à base de metton) et autres spécialités de Franche-Comté. Coup de cœur pour leur « Terroir Box », un généreux coffret gourmand composé d’un assortiment de neuf spécialités, livrable directement à la maison. Idéal pour les journées d’hiver cocooning. Le Tuyé de Mésandans : Zac de Valentin, route de Chatillon 03 81 60 26 98 - www.letuyedemesandans.fr © North Face
Les Gamins © DR
▲ Les
Gamins, cantine heureuse
Arnaud et Clotilde nous avaient donné l’eau à la bouche cet été avec leurs promesses de produits frais et locaux, de plats traditionnels faits maison et leurs recettes clins d’œil pour les « Gamins ». Depuis, on a testé et adoré. C’est vrai qu’on s’y sent bien chez Les Gamins, un peu comme si on venait bruncher chez des copains. D’ailleurs le dimanche midi, c’est brunch pour tout le monde et pour une fois, à Besançon, ça fonctionne plutôt bien. Côté déco, c’est plutôt rétro, effet « broc » organisée. Au plafond, des jantes de vélo se transforment en appliques. Et pour couronner le tout, l’accueil est simple et chaleureux. Carton plein tous les midis ! Les Gamins - 10, rue Pasteur à Besançon Brunch le dimanche midi - 03 70 27 37 26
38
▲ The
North Face Besançon
Une boutique « North Face » en plein centre-ville de Besançon. A l’origine de cette bonne nouvelle, trois associés strasbourgeois : Christian Geissmann, Roland Kastner et Medhi Baala, qui n’est autre que l’ancien coureur de l’équipe de France d’athlétisme, médaillé aux JO de Pékin et vice-champion du monde du 1 500 m en 2003. Donc les trois entrepreneurs indépendants ont la bonne idée d’ouvrir un commerce d’une centaine de mètres carrés dédiés aux vêtements, chaussures et accessoires haut de gamme destinés à la pratique de sports outdoor (randonnée, alpinisme, running, trail principalement). La marque propose également une ligne plus urbaine à porter au quotidien. North Face : 18 Rue des Granges à Besançon - 03 81 65 94 12
Actus
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L’Alsacien s’installe à Besançon… ◄ Alexandre et Jacques-Henri, deux copains de promo, ont ouvert « L’Alsacien », leur premier bar à Flammekueche, en 2015, dans la capitale. Gros carton ! Un an après, ils investissent les locaux de l’ancien bar Rive Gauche, à proximité du Pont Battant, au cœur de la boucle. Ici, les tartes flambées sont confectionnées selon les recettes de la famille de Jacques-Henri, propriétaire d’une auberge bien connue en Alsace. Un concept de « libre-service » d’un nouveau genre. En attendant la commande, on déguste une bière ou un Edelzwicker, un vin local et c’est un bipeur qui indique qu’il est temps d’aller chercher notre tarte en cuisine ! L’Alsacien – 2, Quai Vauban - www.lalsacien.com
Tuyé de Mésandans © DR
◄ Du fumé à domicile ! Le Tuyé de Mésandans, historiquement situé dans le petit village du même nom près de Baume-les-Dames, vient d’ouvrir un magasin à Besançon, dans un univers tout en bois comme on aime. Les bisontins vont ainsi pouvoir découvrir les produits fumés maison : Chorisson (saucisse sèche pimentée), Campenotte (terrine), Belle de Mésandans (saucisse fumée), Brunette Comtoise (mini saucisse fumée à base de metton) et autres spécialités de Franche-Comté. Coup de cœur pour leur « Terroir Box », un généreux coffret gourmand composé d’un assortiment de neuf spécialités, livrable directement à la maison. Idéal pour les journées d’hiver cocooning. Le Tuyé de Mésandans : Zac de Valentin, route de Chatillon 03 81 60 26 98 - www.letuyedemesandans.fr © North Face
Les Gamins © DR
▲ Les
Gamins, cantine heureuse
Arnaud et Clotilde nous avaient donné l’eau à la bouche cet été avec leurs promesses de produits frais et locaux, de plats traditionnels faits maison et leurs recettes clins d’œil pour les « Gamins ». Depuis, on a testé et adoré. C’est vrai qu’on s’y sent bien chez Les Gamins, un peu comme si on venait bruncher chez des copains. D’ailleurs le dimanche midi, c’est brunch pour tout le monde et pour une fois, à Besançon, ça fonctionne plutôt bien. Côté déco, c’est plutôt rétro, effet « broc » organisée. Au plafond, des jantes de vélo se transforment en appliques. Et pour couronner le tout, l’accueil est simple et chaleureux. Carton plein tous les midis ! Les Gamins - 10, rue Pasteur à Besançon Brunch le dimanche midi - 03 70 27 37 26
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▲ The
North Face Besançon
Une boutique « North Face » en plein centre-ville de Besançon. A l’origine de cette bonne nouvelle, trois associés strasbourgeois : Christian Geissmann, Roland Kastner et Medhi Baala, qui n’est autre que l’ancien coureur de l’équipe de France d’athlétisme, médaillé aux JO de Pékin et vice-champion du monde du 1 500 m en 2003. Donc les trois entrepreneurs indépendants ont la bonne idée d’ouvrir un commerce d’une centaine de mètres carrés dédiés aux vêtements, chaussures et accessoires haut de gamme destinés à la pratique de sports outdoor (randonnée, alpinisme, running, trail principalement). La marque propose également une ligne plus urbaine à porter au quotidien. North Face : 18 Rue des Granges à Besançon - 03 81 65 94 12
Métabief
Les Rousses
Un massif, le Mont d’Or mais 3 secteurs reliés entre eux : Métabief, Jougne (Piquemiette) et Les Longevilles Mont d’Or.
4 massifs de ski alpin différents, dont un franco-suisse : Les Tuffes, La Serra, Le Noirmont et La Dôle
• A 77 km de Besançon (1h07) • A 152 km de Dijon (2h08) • Altitude de la station : 1016 m • Point culminant : Le Mont d’Or : 1463 m • 11 jours d’ensoleillement en hiver 2016 • Quantité totale de neige sur la saison hiver 2016 : 244 cm • Nombre total de jours de neige sur la saison hiver 2016 : 29 • Enneigement max : 65 cm • Durée de la saison hiver 2016 : 105 jours • Record de froid en 2016 : -6.9° • 11 % des visiteurs proviennent de Bourgogne, 27 % de Franche-Comté, le reste des autres régions (saison hiver 15/16).
Les premières primaires de la BFC Cet hiver, choisissez entre Les Rousses et Métabief ! Une nouvelle région qui en fait skier plus d’un…
© Alexis Doré
Chez les Bourguignons, il y a toujours eu deux camps. Ceux qui pensent qu’on est proche de tout, ravis d’être à 1h30 de Paris ou à 2h de Lyon, capables d’aller à Avoriaz pour un week-end ou à Marseille pour une soirée. Et puis, il y a les autres. Les bougons qui répètent encore et toujours la même rengaine : « en Bourgogne, on n’a pas la mer et on n’a pas la montagne ». Autrement dit on a rien. Oui mais ça c’était avant. Car désormais, toi le râleur, toi l’enjoué, toi le surfeur et toi le fan de monoski, tu peux désormais dévaler les pistes dans TA région. Oui monsieur, la Bourgogne… Franche-Comté a des kilomètres et des kilomètres de pistes de ski sous les spatules. D’ailleurs, franchement, on n’a pas vraiment compris pourquoi ils n’avaient pas mis une moufle, ou une paire de ski, ou une luge, ou un masque, ou un snowboard, ou un bonnet, ou des raquettes, ou des chiens de traineau dans le logo de la région. Car notre identité c’est désormais d’être enneigé.
SKI ALPIN • 37 km de pistes de ski alpin • 35 pistes : 3 pistes noires, 11 pistes rouges, 12 pistes bleues, 9 pistes vertes • Piste la plus longue : 4 km • 21 remontées mécaniques : 8 télésièges, 11 téléskis • Tarif journalier forfait adulte : 26 € • Tarif journalier forfait enfant : 22 € • 5 zones ludiques : Le JuraKid Park, l’Easy Park, l’Air Bag gratuit (coussin gonflable géant), le Snow Park et le Bio Park. • Ski nocturne : 1 piste + de nombreuses soirées descente aux flambeaux • Canons à neige : couvrant 10 km : 110 canons à neige garantissant de la neige sur environ 25% du domaine • 2 écoles de ski (EFS et ESI) • 4 restaurants sur les pistes SKI DE FOND, NORDIQUE, RAQUETTES, ... • 135 km de pistes de ski de fond damées dans les 2 styles (classique et skating) • 48 km de sentiers raquettes • 20 km de pistes damées «multi-activités» • Fat Bike, ski joëring sur place, initiation au Télémark, Handiski HORS-PISTE • 6 bars au pied des pistes • Sur place à faire à pied : bowling, cinéma, discothèque, centre équestre et une nouvelle petite patinoire installée au pied des pistes • L’agenda de l’hiver : En janvier : La ronde des Cimes et la journée Voies blanches aux Fourgs le 15 (Course de ski de fond et fête du nordique : animations, chiens de traîneaux, …) – Coupe du monde de combiné nordique à Chaux-Neuve les 20 et 22 – Rallye Neige et Glace à Malbuisson du 28 au 1er février – En février : La Transjurassienne à Mouthe les 11 et 12 – Ambiance romantique et animations pour la Saint-Valentin le 14 - Course de chiens de traîneaux aux Fourgs les 25 et 26 – Carnaval : animations le 28 – Mars : Critérium SOS Médecin les 16 et 17. LES PLUS • Pour les enfants : 5 zones ludiques aménagées, des pentes douces, des jardins de neige, des écoles de ski au pied des pistes, les prix « avantages jeunes ». • Pour les débutants : des pentes adaptées, 8 télésièges, l’accès facile aux restaurants d’altitude • Pour les acharnés : un télésiège débrayable 6 places rapide, 3 pistes noires proposant dénivelés et bosses, des hors-pistes « 100% poudre » dans les sapins, des snowparks ludiques ou sportifs, un forfait saison carrément moins cher avant décembre. • Un accès direct depuis Dijon en train avec le train spécial « La Gentiane Bleue ». LES MOINS • Une liaison plutôt longue entre Piquemiette et Métabief (investissement prévu à moyen terme) • La difficulté de stationnement les week-ends • La queue aux remontées les week-ends ensoleillés • Manque de charme authentique du Village
• A 120 km de Besançon (1h50) • A 150 km de Dijon (2h06) • Altitude de la station : 1107 m • Point culminant : La Dôle : 1680 m • 18 jours d’ensoleillement en hiver 2016 • Quantité totale de neige sur la saison hiver 2016 : 280 cm • Nombre total de jours de neige sur la saison hiver 2016 : 29 • Enneigement max : 80 cm • Durée de la saison hiver 2016 : 108 jours • Record de froid en 2016 : -4.9° • 20.4% des visiteurs proviennent d’Ile de France, 16.7% de Franche-Comté, 11.2% de Rhône-Alpes et 11% de Bourgogne (chiffres à l’année) SKI ALPIN • 50 km de pistes de ski alpin • 56 pistes : 5 pistes noires, 14 pistes rouges, 20 pistes bleues, 17 pistes vertes • Piste la plus longue : 2 km • 40 remontées mécaniques : 5 télésièges, 33 téléskis et 2 fils neige • Tarif journalier forfait adulte : 36 € pour les 4 massifs des Rousses : Les Tuffes, La Serra, Le Noirmont et La Dôle : (seuls la Dôle et les Tuffes sont reliés par des remontées mécaniques) • Tarif journalier forfait enfant : 26.70 € • 4 snowparks : Boarder Cross - Slide Park - Espace ludique des Marmousets • Ski nocturne : 0 • Canons à neige : couvrant 9 km • 3 écoles de ski (EFS et ESI) SKI DE FOND, NORDIQUE, RAQUETTES, ... • 200 km de pistes nordiques • 78 km d’itinéraires piétons et raquettes • Activités ski joëring, kite-surf sur place - initiation au Télémark - Handiski - Baladaski (unique en France), le ski Hoci HORS-PISTE • 11 restaurants sur les pistes. • Sur place à faire à pied : nouvelle patinoire à Prémanon (8 km du centre des Rousses) centre équestre, bowling, cinéma. • L’agenda de l’hiver : L’O’xyrace : trail blanc le 21 janvier, Mars en fête : la Station des Rousses fête la fin de l’hiver et le début du printemps sur les pistes. A cette occasion, nombreuses animations, musique et promos sur les forfaits de ski et dans les restaurants ainsi que chez les loueurs de ski ! LES PLUS • Pour les enfants : des sapins pour faire les fous, des snowparks, les mercredis à petits prix • Pour les adultes débutants : des pentes douces, la convivialité, les paysages • Pour les acharnés : un grand choix de pistes entre les 4 massifs, 5 pistes noires et 14 rouges, un sommet qui culmine à 1680 m, un forfait saison carrément moins cher avant décembre. • Le charme authentique de ses villages LES MOINS • Seulement 2 massifs sur 4 sont reliables par ski. La voiture (ou la navette) est donc indispensable pour naviguer d’un massif à l’autre. • Les difficultés de stationnement sur certains sites alpins • Le manque de commerces sur certains secteurs, notamment Prémanon. • Le manque d’animations en soirée
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Les Rousses © S. Godin
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Métabief
Les Rousses
Un massif, le Mont d’Or mais 3 secteurs reliés entre eux : Métabief, Jougne (Piquemiette) et Les Longevilles Mont d’Or.
4 massifs de ski alpin différents, dont un franco-suisse : Les Tuffes, La Serra, Le Noirmont et La Dôle
• A 77 km de Besançon (1h07) • A 152 km de Dijon (2h08) • Altitude de la station : 1016 m • Point culminant : Le Mont d’Or : 1463 m • 11 jours d’ensoleillement en hiver 2016 • Quantité totale de neige sur la saison hiver 2016 : 244 cm • Nombre total de jours de neige sur la saison hiver 2016 : 29 • Enneigement max : 65 cm • Durée de la saison hiver 2016 : 105 jours • Record de froid en 2016 : -6.9° • 11 % des visiteurs proviennent de Bourgogne, 27 % de Franche-Comté, le reste des autres régions (saison hiver 15/16).
Les premières primaires de la BFC Cet hiver, choisissez entre Les Rousses et Métabief ! Une nouvelle région qui en fait skier plus d’un…
© Alexis Doré
Chez les Bourguignons, il y a toujours eu deux camps. Ceux qui pensent qu’on est proche de tout, ravis d’être à 1h30 de Paris ou à 2h de Lyon, capables d’aller à Avoriaz pour un week-end ou à Marseille pour une soirée. Et puis, il y a les autres. Les bougons qui répètent encore et toujours la même rengaine : « en Bourgogne, on n’a pas la mer et on n’a pas la montagne ». Autrement dit on a rien. Oui mais ça c’était avant. Car désormais, toi le râleur, toi l’enjoué, toi le surfeur et toi le fan de monoski, tu peux désormais dévaler les pistes dans TA région. Oui monsieur, la Bourgogne… Franche-Comté a des kilomètres et des kilomètres de pistes de ski sous les spatules. D’ailleurs, franchement, on n’a pas vraiment compris pourquoi ils n’avaient pas mis une moufle, ou une paire de ski, ou une luge, ou un masque, ou un snowboard, ou un bonnet, ou des raquettes, ou des chiens de traineau dans le logo de la région. Car notre identité c’est désormais d’être enneigé.
SKI ALPIN • 37 km de pistes de ski alpin • 35 pistes : 3 pistes noires, 11 pistes rouges, 12 pistes bleues, 9 pistes vertes • Piste la plus longue : 4 km • 21 remontées mécaniques : 8 télésièges, 11 téléskis • Tarif journalier forfait adulte : 26 € • Tarif journalier forfait enfant : 22 € • 5 zones ludiques : Le JuraKid Park, l’Easy Park, l’Air Bag gratuit (coussin gonflable géant), le Snow Park et le Bio Park. • Ski nocturne : 1 piste + de nombreuses soirées descente aux flambeaux • Canons à neige : couvrant 10 km : 110 canons à neige garantissant de la neige sur environ 25% du domaine • 2 écoles de ski (EFS et ESI) • 4 restaurants sur les pistes SKI DE FOND, NORDIQUE, RAQUETTES, ... • 135 km de pistes de ski de fond damées dans les 2 styles (classique et skating) • 48 km de sentiers raquettes • 20 km de pistes damées «multi-activités» • Fat Bike, ski joëring sur place, initiation au Télémark, Handiski HORS-PISTE • 6 bars au pied des pistes • Sur place à faire à pied : bowling, cinéma, discothèque, centre équestre et une nouvelle petite patinoire installée au pied des pistes • L’agenda de l’hiver : En janvier : La ronde des Cimes et la journée Voies blanches aux Fourgs le 15 (Course de ski de fond et fête du nordique : animations, chiens de traîneaux, …) – Coupe du monde de combiné nordique à Chaux-Neuve les 20 et 22 – Rallye Neige et Glace à Malbuisson du 28 au 1er février – En février : La Transjurassienne à Mouthe les 11 et 12 – Ambiance romantique et animations pour la Saint-Valentin le 14 - Course de chiens de traîneaux aux Fourgs les 25 et 26 – Carnaval : animations le 28 – Mars : Critérium SOS Médecin les 16 et 17. LES PLUS • Pour les enfants : 5 zones ludiques aménagées, des pentes douces, des jardins de neige, des écoles de ski au pied des pistes, les prix « avantages jeunes ». • Pour les débutants : des pentes adaptées, 8 télésièges, l’accès facile aux restaurants d’altitude • Pour les acharnés : un télésiège débrayable 6 places rapide, 3 pistes noires proposant dénivelés et bosses, des hors-pistes « 100% poudre » dans les sapins, des snowparks ludiques ou sportifs, un forfait saison carrément moins cher avant décembre. • Un accès direct depuis Dijon en train avec le train spécial « La Gentiane Bleue ». LES MOINS • Une liaison plutôt longue entre Piquemiette et Métabief (investissement prévu à moyen terme) • La difficulté de stationnement les week-ends • La queue aux remontées les week-ends ensoleillés • Manque de charme authentique du Village
• A 120 km de Besançon (1h50) • A 150 km de Dijon (2h06) • Altitude de la station : 1107 m • Point culminant : La Dôle : 1680 m • 18 jours d’ensoleillement en hiver 2016 • Quantité totale de neige sur la saison hiver 2016 : 280 cm • Nombre total de jours de neige sur la saison hiver 2016 : 29 • Enneigement max : 80 cm • Durée de la saison hiver 2016 : 108 jours • Record de froid en 2016 : -4.9° • 20.4% des visiteurs proviennent d’Ile de France, 16.7% de Franche-Comté, 11.2% de Rhône-Alpes et 11% de Bourgogne (chiffres à l’année) SKI ALPIN • 50 km de pistes de ski alpin • 56 pistes : 5 pistes noires, 14 pistes rouges, 20 pistes bleues, 17 pistes vertes • Piste la plus longue : 2 km • 40 remontées mécaniques : 5 télésièges, 33 téléskis et 2 fils neige • Tarif journalier forfait adulte : 36 € pour les 4 massifs des Rousses : Les Tuffes, La Serra, Le Noirmont et La Dôle : (seuls la Dôle et les Tuffes sont reliés par des remontées mécaniques) • Tarif journalier forfait enfant : 26.70 € • 4 snowparks : Boarder Cross - Slide Park - Espace ludique des Marmousets • Ski nocturne : 0 • Canons à neige : couvrant 9 km • 3 écoles de ski (EFS et ESI) SKI DE FOND, NORDIQUE, RAQUETTES, ... • 200 km de pistes nordiques • 78 km d’itinéraires piétons et raquettes • Activités ski joëring, kite-surf sur place - initiation au Télémark - Handiski - Baladaski (unique en France), le ski Hoci HORS-PISTE • 11 restaurants sur les pistes. • Sur place à faire à pied : nouvelle patinoire à Prémanon (8 km du centre des Rousses) centre équestre, bowling, cinéma. • L’agenda de l’hiver : L’O’xyrace : trail blanc le 21 janvier, Mars en fête : la Station des Rousses fête la fin de l’hiver et le début du printemps sur les pistes. A cette occasion, nombreuses animations, musique et promos sur les forfaits de ski et dans les restaurants ainsi que chez les loueurs de ski ! LES PLUS • Pour les enfants : des sapins pour faire les fous, des snowparks, les mercredis à petits prix • Pour les adultes débutants : des pentes douces, la convivialité, les paysages • Pour les acharnés : un grand choix de pistes entre les 4 massifs, 5 pistes noires et 14 rouges, un sommet qui culmine à 1680 m, un forfait saison carrément moins cher avant décembre. • Le charme authentique de ses villages LES MOINS • Seulement 2 massifs sur 4 sont reliables par ski. La voiture (ou la navette) est donc indispensable pour naviguer d’un massif à l’autre. • Les difficultés de stationnement sur certains sites alpins • Le manque de commerces sur certains secteurs, notamment Prémanon. • Le manque d’animations en soirée
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Les Rousses © S. Godin
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Le saviez-vous ? Les sommets du Doubs représentent 50 % des Montagnes du Jura avec un point culminant qui est le Mont-d’Or à 1 463 mètres d’altitude ! Le site www.lessommetsdudoubs.fr permet de localiser sur une carte interactive les 58 destinations neige du Doubs (sites de ski alpin, domaines nordiques, activités de chiens de traîneaux…) et de calculer directement son itinéraire en se géolocalisant. L’internaute peut aussi consulter les webcams du département pour connaître en temps réel l’état d’enneigement et basculer vers le site www.doubs.travel
■ par Carine Dufay
Métabief addict !
Nous sommes d’accord et nous ne reviendrons pas dessus : Métabief n’est pas la dernière destination « tendance » du moment. Et tant mieux, car nous, on s’en fout des tendances. D’ailleurs, la mode aujourd’hui, est d’aller à contre-courant… Avec cette théorie, Métabief pourrait bien devenir la station la plus hype de l’année !
Mont d'Or - Métabief ©Elisabeth Contejean
Bon c’est clair, quand on se gare sur l’immense parking de Métabief, on ne peut pas dire que nous sommes immédiatement transportés par le cadre. Logistique pré-ski oblige. Mais après avoir bravé les queues aux forfaits, chaussé difficilement les spatules et légèrement stressé au départ du débrayable 6 places, on se laisse rapidement emporter par la beauté des paysages. Sapins à tout va, pistes larges et enneigées 105 jours dans l’année, immensité des espaces vallonnés, et surtout, cette époustouflante vue panoramique à l’arrivée du Morond, point de départ de toutes les pistes… Equipée comme une grande, Métabief est donc « The Station des bisontins », car accessible juste pour un après-midi grand air, en famille ou entre potes. Certains Bourguignons la préfèrent même aux Rousses, car, à distance quasi égale, elle offre pléthore de pistes plutôt sympas, sur un seul domaine. Et puis, surprise, les parigots s’avèrent être de grands aficionados, aussi. Oui, ils l’adorent, le temps d’un week-end prolongé (TGV direct jusqu’à Frasne) ou pour une semaine… Car Métabief, ça n’est pas si loin, ça n’est pas trop cher et avec 110 canons à neige, c’est 25% de ski assuré tout l’hiver !
Après (et pendant) l’effort…
le réconfort !
A Longevilles Mont d’Or, on s’arrête chez Céline et Mickaël, dans leur petit chalet à 1200m d’altitude au pied des téléskis. On opte pour la terrasse orientée plein sud ou la chaleureuse salle pour s’en mettre plein la panse et se régaler avec les spécialités « maison » des lieux : pierre chaude, «raclette à l’ancienne à la braise», fondue… No limit ! On s’en moque, au ski, on perd ses calories aussi vite qu’on les a prises ! Sous le débrayable, on fait une pause au chalet du Petit Morond. C’est central, c’est chaleureux, c’est une adresse vieille comme le monde. Certaines années, on se déplace de Besançon, juste pour 42
s’envoyer une fondue le midi pendant que les enfants skient à proximité. Un peu plus root, on s’arrête au Chalet du Pisteur, un bon plan avec les marmots : c’est rapide (self-service), simple, pas cher et la terrasse ensoleillée est idéale pour la sieste. Mais ce qu’on aime par-dessus tout, c’est notre Zaza nationale ! La Zaza du Rond-Point des Pistes à Métabief, snack le midi, crêpes et vin chaud l’aprèm’ et resto-fondue-raclette le soir. On l’aime tant, qu’elle passe à la télé, dans la presse, et que nous, chez Bing Bang, on lui consacre même un encart tout exprès pour elle !
Hors-piste La Boissaude
Perchée sur « le toit du Doubs », au cœur de 40 km de pistes de ski de fond, l’auberge La Boissaude domine les premiers lacets du Mont d’Or, entre France et Suisse. Pour sûr, l’endroit dépayse, apaise et ressource. Isolée au cœur d’une montagne authentique, la ferme auberge, coin de ravitaillement des randonneurs, n’en est pas moins chaleureuse et accueillante. Dès que la porte s’entrouvre, s’échappent les effluves d’un gril où cochonailles, côte de bœuf à l’os et pommes de terre, mijotent tranquillement. Nous sommes au bon endroit ! On s’attable au coin du feu et on se laisse aller pour les recettes du Haut-Doubs, spécialités des lieux : Gratiné à l’Oignon, Baluchon de Morteau, Croûte au Morbier, Boite chaude au Mont D’Or, ou pour les plus sérieux, un Filet de Truite Lardé sauce Trousseau. Et pas question de partir sans goûter la légendaire tarte aux myrtilles Maison ! L’hiver, on y accède depuis Rochejean uniquement, par une petite route sinueuse. Si la neige le permet, on se gare devant le restaurant, au pire, on s’arrête là où on peut et on termine en raquettes… Pour les plus chanceux, le patron vient vous chercher avec un véhicule adapté ! La Boissaude - Rochejean - 03 81 49 90 72 www.chalet-restaurant-de-montagne-metabief.com
Opter pour une spéléo-fondue
Guy et Cédric sont deux moniteurs diplômés d’Etat, passionnés par la nature, les Montagnes du Jura et le sport Outdoor. Les deux gaillards nous ont donc récemment concocté, un petit plan plutôt sympatoche qui nous donne des allures d’aventuriers de la première heure. Ainsi, à l’issue d’une balade à raquettes ou à skis de fond sur les crêtes des Montagnes du Jura, ils nous harnachent d’une combinaison spéciale et d’un casque anti-stalactite, puis nous entraînent avec eux dans les entrailles de la terre. L’originalité de la sortie consiste à préparer une fondue au comté et à la déguster, entre amis, au fond de la grotte. On va pouvoir en épater des copains en leur racontant ça le lundi au bureau ! Cédric Faudot (06 32 78 94 62) Guy JEANTET (06 32 80 23 17) - www.noaguides.com
Ambiance Grand Nord version Jack London
Ah, cette sensation indéfinissable de vivre l’osmose avec son attelage d’huskies, malamuts ou groenlandais, dans le silence des grandes combes ou des forêts du Haut-Doubs. Une expérience unique, un face à face quasi sauvage avec la nature environnante, au cœur d’un territoire qui peut se targuer d’avoir des allures de grand nord canadien. Depuis quelques années, l’activité a pris beaucoup d’ampleur, trouvant dans le Haut-Doubs, un terrain de jeu idéal. Les attelages proposant des balades en chiens de traîneaux, ne sont plus rares et les mushers professionnels proposent des baptêmes, des initiations à la conduite d’attelage ou des duos « hommechien » plus intimistes grâce à la pulka scandinave : un skieur de fond attelé à son chien par une longe élastique ! Jurachiens, Les Fourgs - 03 81 69 48 19 - www.jurachiens.com Parc Polaire à Chaux-Neuve - 03 81 69 20 20 www.parcpolaire.com Les Attelages de la Roche Percée - 03 81 56 30 04 lesattelagesdelarochepercee.e-monsite.com www.doubs.travel/traineaux
Ronronner à l’Atelier de Donat
A moins de 10 km de Métabief, sur la Rive Est du lac Saint-Point à Malbuisson, on décide de poser nos valises à l’hôtel-restaurant « l’Atelier de Donat », une ancienne menuiserie, où l’on fabriquait autrefois des barques. De la pierre et du bois bruts, des poutres XXL, du métal, des outils détournés, des établis recyclés… Tout y est pour nous plonger dans l’atmosphère de l’atelier d’autrefois. Côté cuisine, Raphaëlle Vernier, propriétaire des lieux formée chez Ducasse, sert à sa table des plats généreux qui misent sur les produits du marché et du pays, perches et féras du lac en tête ! Mais l’Atelier de Donat, c’est aussi 7 suites spacieuses et contemporaines qui s’offrent quelques jolis clins d’œil déco au passé. Côté extérieur, une terrasse lounge… et la plage ! L’atelier de Donat – Hôtel-Restaurant à Malbuisson 03 81 89 42 42 – www.latelierdedonat.com
Fondue à la R’mise !
En voilà une adresse authentique, baignée dans son jus et blindée de monde depuis des décennies… Pourtant, pas facile-facile à trouver la boutique ! Le village, Les Villedieu, connu de ses seuls habitants, est complètement perdu au milieu de la pampa. Même le Gps s’y perd. Mais la Remise se mérite et sait se faire désirer. Mi-bar, mi-restaurant, on y va surtout pour la fondue comtoise. Un délice, couplé d’une ambiance locale qui ne s’invente pas. Comme le dit si bien l’Jean-Paul (le boss) « Sachez qu’une heure à La Remise correspond à une demi-heure de sommeil ! ». Les clients sont accueillis jusqu’à 00h45 (incroyable mais vrai !) et sont même raccompagnés chez eux, si le ballon dépasse la limite des 0.3 g… Une éventualité plus que probable si vous décidez de terminer le repas avec la fameuse grolle à partager ! La Remise – Les Villedieu -03 81 69 25 57 www.laremise.net - jean-paul.hanriot@wanadoo.fr
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Le saviez-vous ? Les sommets du Doubs représentent 50 % des Montagnes du Jura avec un point culminant qui est le Mont-d’Or à 1 463 mètres d’altitude ! Le site www.lessommetsdudoubs.fr permet de localiser sur une carte interactive les 58 destinations neige du Doubs (sites de ski alpin, domaines nordiques, activités de chiens de traîneaux…) et de calculer directement son itinéraire en se géolocalisant. L’internaute peut aussi consulter les webcams du département pour connaître en temps réel l’état d’enneigement et basculer vers le site www.doubs.travel
■ par Carine Dufay
Métabief addict !
Nous sommes d’accord et nous ne reviendrons pas dessus : Métabief n’est pas la dernière destination « tendance » du moment. Et tant mieux, car nous, on s’en fout des tendances. D’ailleurs, la mode aujourd’hui, est d’aller à contre-courant… Avec cette théorie, Métabief pourrait bien devenir la station la plus hype de l’année !
Mont d'Or - Métabief ©Elisabeth Contejean
Bon c’est clair, quand on se gare sur l’immense parking de Métabief, on ne peut pas dire que nous sommes immédiatement transportés par le cadre. Logistique pré-ski oblige. Mais après avoir bravé les queues aux forfaits, chaussé difficilement les spatules et légèrement stressé au départ du débrayable 6 places, on se laisse rapidement emporter par la beauté des paysages. Sapins à tout va, pistes larges et enneigées 105 jours dans l’année, immensité des espaces vallonnés, et surtout, cette époustouflante vue panoramique à l’arrivée du Morond, point de départ de toutes les pistes… Equipée comme une grande, Métabief est donc « The Station des bisontins », car accessible juste pour un après-midi grand air, en famille ou entre potes. Certains Bourguignons la préfèrent même aux Rousses, car, à distance quasi égale, elle offre pléthore de pistes plutôt sympas, sur un seul domaine. Et puis, surprise, les parigots s’avèrent être de grands aficionados, aussi. Oui, ils l’adorent, le temps d’un week-end prolongé (TGV direct jusqu’à Frasne) ou pour une semaine… Car Métabief, ça n’est pas si loin, ça n’est pas trop cher et avec 110 canons à neige, c’est 25% de ski assuré tout l’hiver !
Après (et pendant) l’effort…
le réconfort !
A Longevilles Mont d’Or, on s’arrête chez Céline et Mickaël, dans leur petit chalet à 1200m d’altitude au pied des téléskis. On opte pour la terrasse orientée plein sud ou la chaleureuse salle pour s’en mettre plein la panse et se régaler avec les spécialités « maison » des lieux : pierre chaude, «raclette à l’ancienne à la braise», fondue… No limit ! On s’en moque, au ski, on perd ses calories aussi vite qu’on les a prises ! Sous le débrayable, on fait une pause au chalet du Petit Morond. C’est central, c’est chaleureux, c’est une adresse vieille comme le monde. Certaines années, on se déplace de Besançon, juste pour 42
s’envoyer une fondue le midi pendant que les enfants skient à proximité. Un peu plus root, on s’arrête au Chalet du Pisteur, un bon plan avec les marmots : c’est rapide (self-service), simple, pas cher et la terrasse ensoleillée est idéale pour la sieste. Mais ce qu’on aime par-dessus tout, c’est notre Zaza nationale ! La Zaza du Rond-Point des Pistes à Métabief, snack le midi, crêpes et vin chaud l’aprèm’ et resto-fondue-raclette le soir. On l’aime tant, qu’elle passe à la télé, dans la presse, et que nous, chez Bing Bang, on lui consacre même un encart tout exprès pour elle !
Hors-piste La Boissaude
Perchée sur « le toit du Doubs », au cœur de 40 km de pistes de ski de fond, l’auberge La Boissaude domine les premiers lacets du Mont d’Or, entre France et Suisse. Pour sûr, l’endroit dépayse, apaise et ressource. Isolée au cœur d’une montagne authentique, la ferme auberge, coin de ravitaillement des randonneurs, n’en est pas moins chaleureuse et accueillante. Dès que la porte s’entrouvre, s’échappent les effluves d’un gril où cochonailles, côte de bœuf à l’os et pommes de terre, mijotent tranquillement. Nous sommes au bon endroit ! On s’attable au coin du feu et on se laisse aller pour les recettes du Haut-Doubs, spécialités des lieux : Gratiné à l’Oignon, Baluchon de Morteau, Croûte au Morbier, Boite chaude au Mont D’Or, ou pour les plus sérieux, un Filet de Truite Lardé sauce Trousseau. Et pas question de partir sans goûter la légendaire tarte aux myrtilles Maison ! L’hiver, on y accède depuis Rochejean uniquement, par une petite route sinueuse. Si la neige le permet, on se gare devant le restaurant, au pire, on s’arrête là où on peut et on termine en raquettes… Pour les plus chanceux, le patron vient vous chercher avec un véhicule adapté ! La Boissaude - Rochejean - 03 81 49 90 72 www.chalet-restaurant-de-montagne-metabief.com
Opter pour une spéléo-fondue
Guy et Cédric sont deux moniteurs diplômés d’Etat, passionnés par la nature, les Montagnes du Jura et le sport Outdoor. Les deux gaillards nous ont donc récemment concocté, un petit plan plutôt sympatoche qui nous donne des allures d’aventuriers de la première heure. Ainsi, à l’issue d’une balade à raquettes ou à skis de fond sur les crêtes des Montagnes du Jura, ils nous harnachent d’une combinaison spéciale et d’un casque anti-stalactite, puis nous entraînent avec eux dans les entrailles de la terre. L’originalité de la sortie consiste à préparer une fondue au comté et à la déguster, entre amis, au fond de la grotte. On va pouvoir en épater des copains en leur racontant ça le lundi au bureau ! Cédric Faudot (06 32 78 94 62) Guy JEANTET (06 32 80 23 17) - www.noaguides.com
Ambiance Grand Nord version Jack London
Ah, cette sensation indéfinissable de vivre l’osmose avec son attelage d’huskies, malamuts ou groenlandais, dans le silence des grandes combes ou des forêts du Haut-Doubs. Une expérience unique, un face à face quasi sauvage avec la nature environnante, au cœur d’un territoire qui peut se targuer d’avoir des allures de grand nord canadien. Depuis quelques années, l’activité a pris beaucoup d’ampleur, trouvant dans le Haut-Doubs, un terrain de jeu idéal. Les attelages proposant des balades en chiens de traîneaux, ne sont plus rares et les mushers professionnels proposent des baptêmes, des initiations à la conduite d’attelage ou des duos « hommechien » plus intimistes grâce à la pulka scandinave : un skieur de fond attelé à son chien par une longe élastique ! Jurachiens, Les Fourgs - 03 81 69 48 19 - www.jurachiens.com Parc Polaire à Chaux-Neuve - 03 81 69 20 20 www.parcpolaire.com Les Attelages de la Roche Percée - 03 81 56 30 04 lesattelagesdelarochepercee.e-monsite.com www.doubs.travel/traineaux
Ronronner à l’Atelier de Donat
A moins de 10 km de Métabief, sur la Rive Est du lac Saint-Point à Malbuisson, on décide de poser nos valises à l’hôtel-restaurant « l’Atelier de Donat », une ancienne menuiserie, où l’on fabriquait autrefois des barques. De la pierre et du bois bruts, des poutres XXL, du métal, des outils détournés, des établis recyclés… Tout y est pour nous plonger dans l’atmosphère de l’atelier d’autrefois. Côté cuisine, Raphaëlle Vernier, propriétaire des lieux formée chez Ducasse, sert à sa table des plats généreux qui misent sur les produits du marché et du pays, perches et féras du lac en tête ! Mais l’Atelier de Donat, c’est aussi 7 suites spacieuses et contemporaines qui s’offrent quelques jolis clins d’œil déco au passé. Côté extérieur, une terrasse lounge… et la plage ! L’atelier de Donat – Hôtel-Restaurant à Malbuisson 03 81 89 42 42 – www.latelierdedonat.com
Fondue à la R’mise !
En voilà une adresse authentique, baignée dans son jus et blindée de monde depuis des décennies… Pourtant, pas facile-facile à trouver la boutique ! Le village, Les Villedieu, connu de ses seuls habitants, est complètement perdu au milieu de la pampa. Même le Gps s’y perd. Mais la Remise se mérite et sait se faire désirer. Mi-bar, mi-restaurant, on y va surtout pour la fondue comtoise. Un délice, couplé d’une ambiance locale qui ne s’invente pas. Comme le dit si bien l’Jean-Paul (le boss) « Sachez qu’une heure à La Remise correspond à une demi-heure de sommeil ! ». Les clients sont accueillis jusqu’à 00h45 (incroyable mais vrai !) et sont même raccompagnés chez eux, si le ballon dépasse la limite des 0.3 g… Une éventualité plus que probable si vous décidez de terminer le repas avec la fameuse grolle à partager ! La Remise – Les Villedieu -03 81 69 25 57 www.laremise.net - jean-paul.hanriot@wanadoo.fr
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■ par Émilie Chapulliot
Rousses addict ! Au cœur du parc naturel du Haut-Jura, la Station des Rousses se compose en réalité de 4 villages, Les Rousses, Lamoura, Prémanon et Bois d’Amont. Ici pas d’esbroufe, on vient pour le plaisir. Le plaisir de profiter d’un somptueux paysage, en toute simplicité, dans une ambiance familiale et conviviale et ça fait du bien aux neurones. Entre les domaines des Tuffes et le domaine suisse de la Dôle, pas de frontière (profitez-en), juste de belles pistes à travers le massif le plus zen de France. Les Rousses © DR
Carnet d’adresses Complètement oxy !
On les savait amateurs de vins oxydés les Jurassiens, mais sur ce coup là, on leur conseille sérieusement de laisser leurs bouteilles de vin jaune au vestiaire. 10 ou 17 kilomètres à s’enfiler de nuit, dans la neige, ça devrait en calmer quelques-uns. Le parcours s’effectue sous la forme d’une seule boucle avec un double passage dans le Fort des Rousses (on ne nous dit pas s’il s’agit du ravitaillement). Quoiqu’il en soit, les petits détours en sous-bois, dans la poudreuse devraient vous en faire baver bien comme il faut. A l’heure où nous écrivons cet article (8h56), il reste encore pas mal de places. Les inscriptions se font en ligne et sans les moufles sur Le-Sportif.com. + d’infos : www.oxyrace.fr
Se réchauffer les miches au coin du feu… et s’en mettre plein la panse.
L’Anversis fait partie de ces tables de montagnes qu’on aime tant. Réconfortantes, chaleureuses, simples… Le genre d’endroit qui nous fait oublier le froid et abandonner l’envie de retourner skier. Une cuisine nature et franche, des produits bio, du bon sens dans la déco et dans l’assiette et des vins qui font un gros doigt d’honneur aux produits phytosanitaires. Et si parfois les prix s’envolent (un peu), on se dit finalement assez vite que d’aussi beaux moments, savourés et partagés, en fait, ça n’a pas de prix. L’Anversis est un repaire où l’on aimerait se perdre plus souvent… 239, chemin de l’Anversis 39310 Lamoura - station des Rousses Tél. : 03 84 41 20 91 - www.lanversis.com
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Air bag géant pour gadin freestyle
Toute le monde n’a pas la classe et la souplesse de Qi Guangpu (champion du monde de ski acrobatique). Du coup, pour éviter de finir en kit, Les Rousses ont gentiment installé un « air bag de géant », une sorte d’énorme coussin de réception gonflable posé à proximité d’un tremplin. Ça se passe sur le massif des Tuffes, au pied des pistes du Balancier, envoyez-vous en l’air sur un Air Bag géant ! Comptez autour de 8 euros pour vous envoyer en l’air. + d’infos : points de vente sur place
Patin à glace sur la banquise
Ceci n’est pas un musée. L’espace des Mondes Polaires est à la fois un centre culturel, un spot scientifique, un lieu d’expo, un atelier pédagogique et une patinoire ! Et comme les Jurassiens ne sont pas du genre à faire les choses à moitié, ils voient bien l’espace de Prémanon devenir une référence sur les problématiques liées aux mondes polaires. Flambant neuf et avec un design aux petits oignons, l’espace des Mondes Polaires est un point de chute idéal pour les familles. Patrimoine, pédagogie, expérience et glisse : tout y est. + d’infos : www.centrepev.com
L’adresse pour un week-end cosy
On serait presque tenté de dire que cet établissement des Rousses est méconnaissable… Car côté lifting, le Manoir des Montagnes n’y est pas allé de main morte et c’est tant mieux. Des chambres toutes douces et un chef – Lois Auger -, autodidacte fraîchement débarqué à la station et carrément prometteur. Sauvage et indiscipliné, le jeune homme propose des plats plutôt classiques mais travaillés d’une manière inattendue. Sa signature ? Les herbes sauvages, les fleurs et les champignons qu’il ramasse lors de sessions de cueillettes en sous bois ! Bref, Lois Auger veut voir le terroir et la nature raisonner dans ses assiettes. 230 Montée du Noirmont - 39220 Les Rousses Tél. : 03 84 60 01 48 - www.manoirdesmontagnes.com
Tout juste sorti des glaces
L’Espace des Mondes Polaires Paul-Émile Victor vous attend à Prémanon Nomade, aventurier, poète et sentimental : Paul-Emile Victor a révolutionné le regard que nous portons sur le monde polaire en partant y vivre une grande partie de son existence. Tout commence en 1934 lorsque cet explorateur jurassien débarque au Grœnland pour étudier durant un an la vie des Inuit. En 1936, il traverse 800 km de calotte glaciaire en traîneau à chiens et en 1942, engagé dans l’armée américaine, devient officier instructeur de l’Arctic training school dans les escadrilles Search and rescue pour l’Alaska, le Canada et le Grœnland. Après la guerre, Paul-Emile Victor crée les Expéditions polaires françaises, qui sillonneront sans cesse les océans glaciaires et la banquise. Sa fille Daphné préside désormais à Prémanon l’association du Centre polaire Paul-Emile Victor. Créé à l’initiative du petit fils de l’explorateur, Jean-Christophe Victor, et du directeur de l’ancien musée, Stéphane Niveau, le nouvel espace inauguré cet hiver se veut tout à la fois magique et pédagogique. Doté d’un fond documentaire exceptionnel, d’un jardin polaire, d’une patinoire, d’un espace ludique évoquant la banquise, d’un restaurant, d’un auditorium, il offre une immersion complète dans le milieu polaire, pour tenter d’en apprendre plus ! En donnant la parole à des scientifiques, des explorateurs et des artistes contemporains, l’Espace des Mondes Polaires ouvre également sur une réflexion contemporaine des enjeux environnementaux et humains ! A l’instar d’une base d’expédition polaire isolée sur la banquise, ce musée vise une autonomie énergétique tout en limitant l’empreinte écologique de la construction sur l’environnement ! Un nouveau bon point pour les Rousses, première station française à avoir été labélisée Flocon Vert ! ■
Paul-Émile Victor © DR
Espace des Mondes Polaires Paul-Émile Victor © DR
Espace des Mondes Polaires Paul-Émile Victor © DR
Tarif musée + patinoire : Enfant de 6 à 15 ans : 4€ - Adulte : 8€
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■ par Émilie Chapulliot
Rousses addict ! Au cœur du parc naturel du Haut-Jura, la Station des Rousses se compose en réalité de 4 villages, Les Rousses, Lamoura, Prémanon et Bois d’Amont. Ici pas d’esbroufe, on vient pour le plaisir. Le plaisir de profiter d’un somptueux paysage, en toute simplicité, dans une ambiance familiale et conviviale et ça fait du bien aux neurones. Entre les domaines des Tuffes et le domaine suisse de la Dôle, pas de frontière (profitez-en), juste de belles pistes à travers le massif le plus zen de France. Les Rousses © DR
Carnet d’adresses Complètement oxy !
On les savait amateurs de vins oxydés les Jurassiens, mais sur ce coup là, on leur conseille sérieusement de laisser leurs bouteilles de vin jaune au vestiaire. 10 ou 17 kilomètres à s’enfiler de nuit, dans la neige, ça devrait en calmer quelques-uns. Le parcours s’effectue sous la forme d’une seule boucle avec un double passage dans le Fort des Rousses (on ne nous dit pas s’il s’agit du ravitaillement). Quoiqu’il en soit, les petits détours en sous-bois, dans la poudreuse devraient vous en faire baver bien comme il faut. A l’heure où nous écrivons cet article (8h56), il reste encore pas mal de places. Les inscriptions se font en ligne et sans les moufles sur Le-Sportif.com. + d’infos : www.oxyrace.fr
Se réchauffer les miches au coin du feu… et s’en mettre plein la panse.
L’Anversis fait partie de ces tables de montagnes qu’on aime tant. Réconfortantes, chaleureuses, simples… Le genre d’endroit qui nous fait oublier le froid et abandonner l’envie de retourner skier. Une cuisine nature et franche, des produits bio, du bon sens dans la déco et dans l’assiette et des vins qui font un gros doigt d’honneur aux produits phytosanitaires. Et si parfois les prix s’envolent (un peu), on se dit finalement assez vite que d’aussi beaux moments, savourés et partagés, en fait, ça n’a pas de prix. L’Anversis est un repaire où l’on aimerait se perdre plus souvent… 239, chemin de l’Anversis 39310 Lamoura - station des Rousses Tél. : 03 84 41 20 91 - www.lanversis.com
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Air bag géant pour gadin freestyle
Toute le monde n’a pas la classe et la souplesse de Qi Guangpu (champion du monde de ski acrobatique). Du coup, pour éviter de finir en kit, Les Rousses ont gentiment installé un « air bag de géant », une sorte d’énorme coussin de réception gonflable posé à proximité d’un tremplin. Ça se passe sur le massif des Tuffes, au pied des pistes du Balancier, envoyez-vous en l’air sur un Air Bag géant ! Comptez autour de 8 euros pour vous envoyer en l’air. + d’infos : points de vente sur place
Patin à glace sur la banquise
Ceci n’est pas un musée. L’espace des Mondes Polaires est à la fois un centre culturel, un spot scientifique, un lieu d’expo, un atelier pédagogique et une patinoire ! Et comme les Jurassiens ne sont pas du genre à faire les choses à moitié, ils voient bien l’espace de Prémanon devenir une référence sur les problématiques liées aux mondes polaires. Flambant neuf et avec un design aux petits oignons, l’espace des Mondes Polaires est un point de chute idéal pour les familles. Patrimoine, pédagogie, expérience et glisse : tout y est. + d’infos : www.centrepev.com
L’adresse pour un week-end cosy
On serait presque tenté de dire que cet établissement des Rousses est méconnaissable… Car côté lifting, le Manoir des Montagnes n’y est pas allé de main morte et c’est tant mieux. Des chambres toutes douces et un chef – Lois Auger -, autodidacte fraîchement débarqué à la station et carrément prometteur. Sauvage et indiscipliné, le jeune homme propose des plats plutôt classiques mais travaillés d’une manière inattendue. Sa signature ? Les herbes sauvages, les fleurs et les champignons qu’il ramasse lors de sessions de cueillettes en sous bois ! Bref, Lois Auger veut voir le terroir et la nature raisonner dans ses assiettes. 230 Montée du Noirmont - 39220 Les Rousses Tél. : 03 84 60 01 48 - www.manoirdesmontagnes.com
Tout juste sorti des glaces
L’Espace des Mondes Polaires Paul-Émile Victor vous attend à Prémanon Nomade, aventurier, poète et sentimental : Paul-Emile Victor a révolutionné le regard que nous portons sur le monde polaire en partant y vivre une grande partie de son existence. Tout commence en 1934 lorsque cet explorateur jurassien débarque au Grœnland pour étudier durant un an la vie des Inuit. En 1936, il traverse 800 km de calotte glaciaire en traîneau à chiens et en 1942, engagé dans l’armée américaine, devient officier instructeur de l’Arctic training school dans les escadrilles Search and rescue pour l’Alaska, le Canada et le Grœnland. Après la guerre, Paul-Emile Victor crée les Expéditions polaires françaises, qui sillonneront sans cesse les océans glaciaires et la banquise. Sa fille Daphné préside désormais à Prémanon l’association du Centre polaire Paul-Emile Victor. Créé à l’initiative du petit fils de l’explorateur, Jean-Christophe Victor, et du directeur de l’ancien musée, Stéphane Niveau, le nouvel espace inauguré cet hiver se veut tout à la fois magique et pédagogique. Doté d’un fond documentaire exceptionnel, d’un jardin polaire, d’une patinoire, d’un espace ludique évoquant la banquise, d’un restaurant, d’un auditorium, il offre une immersion complète dans le milieu polaire, pour tenter d’en apprendre plus ! En donnant la parole à des scientifiques, des explorateurs et des artistes contemporains, l’Espace des Mondes Polaires ouvre également sur une réflexion contemporaine des enjeux environnementaux et humains ! A l’instar d’une base d’expédition polaire isolée sur la banquise, ce musée vise une autonomie énergétique tout en limitant l’empreinte écologique de la construction sur l’environnement ! Un nouveau bon point pour les Rousses, première station française à avoir été labélisée Flocon Vert ! ■
Paul-Émile Victor © DR
Espace des Mondes Polaires Paul-Émile Victor © DR
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Tarif musée + patinoire : Enfant de 6 à 15 ans : 4€ - Adulte : 8€
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Actus
Pleins
feux
« On tourne une pub pour le Slip Français ? » Non, m’sieur,
juste une photo pour Bing Bang, un mag qui n’a pas froid aux yeux ni au reste. Tout comme le propriétaire de la nouvelle brasserie « Le temps des Ducs », qui a eu l’idée de créer cette terrasse hors norme, en attendant l’ouverture des lieux, en janvier. Ce qui n’a pas été au goût de tout le monde, forcément. Ce n’est pas pour ça qu’il a embauché quelques gros bras (le reste n’est pas atrophié non plus) pour lancer la dégustation huîtres-champagne de l’hiver. Quoique…
sur Dijon
Cet hiver, les ducs reviennent Le froid, place de la Lib ? Même pas peur car c’est une terrasse chauffée qui vous permet d’attendre l’ouverture des portes du « Temps des Ducs », mi-janvier. Nouvelle équipe, nouvelle carte, nouveaux lieux… encore quelques semaines avant de découvrir le nouveau visage des « Ducs » ! Une brasserie dans l’air du temps, le nôtre comme celui qui fait rêver les visiteurs venant marcher sur les pas des Ducs. CHARLES LE TÉMÉRAIRE - Format 60 cm X 60 cm
Huîtres pour les uns,
champagne pour les autres : ça chauffe, place de la Lib !
L’an prochain, on vous offrira un calendrier complet, assez « show ». Pour l’heure on vous présente les joueurs du Stade Dijonnais que Mariano Rabago, leur manager, a fait poser pour nous : Jérémy Bécasseau (le régional de l’étape, il ne boit que du Chablis, le vin de sa ville), Ben Thomas (le londonien, qui a eu peur qu’on lui fasse manger des escargots), Jaime Nava de Olano (le beau Madrilène), entouré des frères Aubanell, Gérard et Sergi, qui aimeraient bien qu’on retrouve plus souvent l’ambiance de leur chère Barcelone à Dijon, la chaleur aussi, accessoirement.■ GB
Bon comme Philippe, téméraire comme Charles
Ne pas confondre banc de l’écailler et se les cailler sur un banc
Redonner vie et panache à l'une des plus vieilles adresses de la place, c’est l’envie qui a motivé toute l’équipe, aussi bien côté déco que côté cuisine. Côté salle que côté place. Une envie de ne pas faire forcément comme les autres, « mais de le faire bien et bon». On reste tradition dans l’assiette, sérieux côté cuisine, mais avec ce grain de folie douce qui a toujours fait le charme du Dijon des Ducs*. Retournez-vous, regardez le Palais des Etats, d’un sérieux imperturbable. Et puis levez la tête : il y a la tour Philippe le Bon, et ça suffit pour donner du panache !
Trois salles, trois ambiances. Tout le monde ici trouvera sa place. Côté brasserie, où la déco devrait être juste assez décalée pour s’inscrire dans la continuité des lieux. Au premier, dans le salonboudoir des ducs, monastique mais pas trop. Au Duke, grignoterie pour les jeunes de 7 à 77 ans le midi, bar décalé, plus « rock around the Duke » à la tombée de la nuit. Et deux terrasses, sages ou animées selon l’heure, chauffées, toujours, où vous pourrez aussi déguster les huîtres en provenance directe du banc de l’écailler.
Bienvenue au club des fondu(e)s du Duc !
30,48 cm de plaisir à table !
Un an après avoir ouvert à Genlis « Les Temps Modernes », Séverine et Jean-Bernard Jacques se sont fait de nouveau plaisir. On retrouvera au « Temps des Ducs » les fondamentaux de la cuisine bourguignonne, avec des recettes adaptées au lieu et à l’époque. Une cuisine qui ne triche ni avec le goût ni avec le produit ni avec la quantité. Sans dévoiler toute la carte, vous craquerez forcément pour le « Mac-Duc » (au canard, forcément, Duc, duck, coin-coin !) et la Duchesse au praliné à moins d’opter pour la Téméraire du moment (formule du jour). Ou vous pourrez vous réchauffer avec quelques plats à l’ancienne.
Prendre son pied, ici, deviendra vite une habitude. Le « pied » étant la mesure exacte (enfin, presque) de l’« apéro-duc » servi ici, sur une planche en bois. Une formule qui permet de s’offrir les classiques de la vie bourguignonne : escargots, jambon persillé, pâté en croûte, foie gras-pain d’épices, gougère… Une formule adaptée selon l’humeur du chef et du temps, avec Kir ou verre de vin, pour qui veut rester dans la tradition (avec cocktail ou champagne, pour les autres). Il y a même une formule duo pour prendre son pied en bonne compagnie.
* Si vous mélangez les noms des divers ducs, allez faire un tour dans le jardin des Ducs. Une plaque, au dessus du passage, rappelle que seuls trois Ducs sont nés ici. Ils sont tous morts ailleurs : Philippe le Hardi (1363-1404), Jean sans Peur (1404-1419), Philippe le Bon (1419-1467), Charles le Téméraire (1467-1477). Et pour savoir ce qu’ils mangeaient quand ils étaient encore des bons vivants, allez faire un tour aux archives municipales, c’est la porte d’à côté. Vous ne pourrez pas la manquer en traversant la rue de la Liberté pour vous rendre au musée. ** Ouverture officielle le samedi 14 janvier, pour un petit-déjeuner « e-duc-hatif »
© Thomas Hazebrouck. FocaleInfo
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« On tourne une pub pour le Slip Français ? » Non, m’sieur,
juste une photo pour Bing Bang, un mag qui n’a pas froid aux yeux ni au reste. Tout comme le propriétaire de la nouvelle brasserie « Le temps des Ducs », qui a eu l’idée de créer cette terrasse hors norme, en attendant l’ouverture des lieux, en janvier. Ce qui n’a pas été au goût de tout le monde, forcément. Ce n’est pas pour ça qu’il a embauché quelques gros bras (le reste n’est pas atrophié non plus) pour lancer la dégustation huîtres-champagne de l’hiver. Quoique…
sur Dijon
Cet hiver, les ducs reviennent Le froid, place de la Lib ? Même pas peur car c’est une terrasse chauffée qui vous permet d’attendre l’ouverture des portes du « Temps des Ducs », mi-janvier. Nouvelle équipe, nouvelle carte, nouveaux lieux… encore quelques semaines avant de découvrir le nouveau visage des « Ducs » ! Une brasserie dans l’air du temps, le nôtre comme celui qui fait rêver les visiteurs venant marcher sur les pas des Ducs. CHARLES LE TÉMÉRAIRE - Format 60 cm X 60 cm
Huîtres pour les uns,
champagne pour les autres : ça chauffe, place de la Lib !
L’an prochain, on vous offrira un calendrier complet, assez « show ». Pour l’heure on vous présente les joueurs du Stade Dijonnais que Mariano Rabago, leur manager, a fait poser pour nous : Jérémy Bécasseau (le régional de l’étape, il ne boit que du Chablis, le vin de sa ville), Ben Thomas (le londonien, qui a eu peur qu’on lui fasse manger des escargots), Jaime Nava de Olano (le beau Madrilène), entouré des frères Aubanell, Gérard et Sergi, qui aimeraient bien qu’on retrouve plus souvent l’ambiance de leur chère Barcelone à Dijon, la chaleur aussi, accessoirement.■ GB
Bon comme Philippe, téméraire comme Charles
Ne pas confondre banc de l’écailler et se les cailler sur un banc
Redonner vie et panache à l'une des plus vieilles adresses de la place, c’est l’envie qui a motivé toute l’équipe, aussi bien côté déco que côté cuisine. Côté salle que côté place. Une envie de ne pas faire forcément comme les autres, « mais de le faire bien et bon». On reste tradition dans l’assiette, sérieux côté cuisine, mais avec ce grain de folie douce qui a toujours fait le charme du Dijon des Ducs*. Retournez-vous, regardez le Palais des Etats, d’un sérieux imperturbable. Et puis levez la tête : il y a la tour Philippe le Bon, et ça suffit pour donner du panache !
Trois salles, trois ambiances. Tout le monde ici trouvera sa place. Côté brasserie, où la déco devrait être juste assez décalée pour s’inscrire dans la continuité des lieux. Au premier, dans le salonboudoir des ducs, monastique mais pas trop. Au Duke, grignoterie pour les jeunes de 7 à 77 ans le midi, bar décalé, plus « rock around the Duke » à la tombée de la nuit. Et deux terrasses, sages ou animées selon l’heure, chauffées, toujours, où vous pourrez aussi déguster les huîtres en provenance directe du banc de l’écailler.
Bienvenue au club des fondu(e)s du Duc !
30,48 cm de plaisir à table !
Un an après avoir ouvert à Genlis « Les Temps Modernes », Séverine et Jean-Bernard Jacques se sont fait de nouveau plaisir. On retrouvera au « Temps des Ducs » les fondamentaux de la cuisine bourguignonne, avec des recettes adaptées au lieu et à l’époque. Une cuisine qui ne triche ni avec le goût ni avec le produit ni avec la quantité. Sans dévoiler toute la carte, vous craquerez forcément pour le « Mac-Duc » (au canard, forcément, Duc, duck, coin-coin !) et la Duchesse au praliné à moins d’opter pour la Téméraire du moment (formule du jour). Ou vous pourrez vous réchauffer avec quelques plats à l’ancienne.
Prendre son pied, ici, deviendra vite une habitude. Le « pied » étant la mesure exacte (enfin, presque) de l’« apéro-duc » servi ici, sur une planche en bois. Une formule qui permet de s’offrir les classiques de la vie bourguignonne : escargots, jambon persillé, pâté en croûte, foie gras-pain d’épices, gougère… Une formule adaptée selon l’humeur du chef et du temps, avec Kir ou verre de vin, pour qui veut rester dans la tradition (avec cocktail ou champagne, pour les autres). Il y a même une formule duo pour prendre son pied en bonne compagnie.
* Si vous mélangez les noms des divers ducs, allez faire un tour dans le jardin des Ducs. Une plaque, au dessus du passage, rappelle que seuls trois Ducs sont nés ici. Ils sont tous morts ailleurs : Philippe le Hardi (1363-1404), Jean sans Peur (1404-1419), Philippe le Bon (1419-1467), Charles le Téméraire (1467-1477). Et pour savoir ce qu’ils mangeaient quand ils étaient encore des bons vivants, allez faire un tour aux archives municipales, c’est la porte d’à côté. Vous ne pourrez pas la manquer en traversant la rue de la Liberté pour vous rendre au musée. ** Ouverture officielle le samedi 14 janvier, pour un petit-déjeuner « e-duc-hatif »
© Thomas Hazebrouck. FocaleInfo
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Actus
PUBLI CITÉ
La Cloche, nouvelle vague ►
Un tartare bœuf-huîtres, ça vous dirait ? Nouvelle vague ? Avec le SPA, qui a créé l’événement en fin d’année, on pourrait dire ça. Nouvelle vogue conviendrait mieux pour donner le ton d’un établissement qu’on a déjà classé parmi les grandes tables de la région. Sa mémorable réfection interne avait classé cet hôtel historique parmi les plus chics, mais aussi les plus cools, les plus confortables de tout l’Est de la France. Mais si on a beaucoup parlé de sa façade, en décembre 2015, mise en lumières par l’équipe d’Alain Guilhot, si l’on a vanté la qualité d’un bar devenu le lieu le plus en vue de la ville (vue sur la place Darcy, la plus réussie), il est temps de donner un coup de chapeau au plus discret des chefs dijonnais, Aurélien Mauny. Aurélien est d’une timidité telle que le faire poser sous une cloche, comme on y avait pensé au départ, l’aurait traumatisé le temps de plusieurs services. Depuis huit ans, ce jeune chef originaire d’Autun a été formaté au moule maison, mais ce bosseur a fini par le faire éclater, apportant ses idées, ses envies à une carte qui colle à l’image d’un resto grand ouvert sur le jardin, vivant, chaleureux, luxueux mais pas prétentieux, où le chic décontracté est de mise. La Cloche, c’est le néo-palace dont on rêvait, beau, un poil décalé, où les riches et les moins riches se mélangent, les jeunes et les vieux, les affairés et les rentiers. C’est surtout une cuisine d’une grande précision. On a craqué l’été dernier pour le thon juste snacké, on vous propose pour cet hiver ce tartare d’huitre et de bœuf charolais, avec un petit beurre aux algues, une entrée terre-mer qui colle bien à nos envies du moment. ■ GB
Les jardins by La Cloche - 4, place Darcy, à Dijon. Tél 03-80-30-12-32. www.hotel-lacloche.fr - 7j/7 - Brunch dominical 11h30-15 h à 38 €. Menu-affaires à 28,50 € ; menus 36,50-48,50 €.
L’Arôme
Aurélien Mauny © Jean-Marc Schwartz
Pleins
Des saveurs et des couleurs qui surprennent, un vrai bonheur dans l’assiette, de la douceur côté prix : découvrez la nouvelle table de grand chef du centre ville qui a eu « l’heur » de plaire aux Dijonnais, dès son ouverture, cet automne.
feux
Avec un pareil nom, on ne peut faire que dans la simplicité, la finesse, la subtilité. Cosy, l’intérieur du restaurant vous invite à vous détendre, à deux pas d’une place de la République où le trafic est dense. Posez-vous, et reposez-vous sur Valentine si vous hésitez sur le choix d’un plat, d’un vin, des deux, même. Son compagnon et elle ont quitté le DZ’envies pour créer leur propre univers. Sylvain Gauthey, seul en cuisine, est tout aussi concentré sur son travail qu’il le fut durant plus de 10 ans auprès de David Zuddas. Il connaît ses classiques et les réinterprète à sa façon : que des produits frais et même locaux, de temps à autres, des cuissons parfaites, des associations de saveurs et de couleurs qui surprennent agréablement, comme pour ce dos de cabillaud, carottes-oranges et curry noir, joliment dressé sur l’assiette. En dessert, si vous avez envie de voyager sourire aux lèvres, craquez pour le feuille à feuille de chocolat, courge et glace vanille. Pensez juste à enlever le chocolat sur vos lèvres, avant de sortir. Mais pas le sourire. Quand on a été heureux dans un resto, on peut le montrer.
sur Dijon
◄ Un
glacier qui ouvre à Noël… Une idée folle ? Pas tant que ça. Simone et Maurice, ce sont les prénoms des grands-parents d’Anne-Claire, qui étaient tous deux cuisiniers. De son héritage culinaire, elle a décidé de garder les plaisirs sucrés. Formée à l’école Ferrandi, elle nous propose des crèmes glacées artisanales à déguster tout de suite ou plus tard, à la maison. Traiteur unique en son genre, elle nous réserve toutes sortes de créations sur-mesure et de surprises comme les kürtoskalács. C’est tout chaud, ça sort à peine du four et ça se déguste sans faim avec un chocolat chaud. On appelle ça aussi des brioches.
Simone et Maurice © RP
de Sylvain Gauthey
Fermé le mardi tte la journée et le mercredi midi. Formule le midi 16-20 € (sf dim) ; e soir 29-34 € Sinon superbe menu terroir 23-26 €.
Simone et Maurice. 6, rue de la Chouette. 03 80 43 87 01. www.simonemaurice.fr. Mardi de 10h à 12h. Du mercredi au samedi de 11h à 19h. Dimanche de 11h à 17h.
l’arôme
2 et 6 rue J-J Rousseau, à Dijon. 03 80 31 12 46 ©Thomas Hazebrouck. FocaleInfo
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La Cloche, nouvelle vague ►
Un tartare bœuf-huîtres, ça vous dirait ? Nouvelle vague ? Avec le SPA, qui a créé l’événement en fin d’année, on pourrait dire ça. Nouvelle vogue conviendrait mieux pour donner le ton d’un établissement qu’on a déjà classé parmi les grandes tables de la région. Sa mémorable réfection interne avait classé cet hôtel historique parmi les plus chics, mais aussi les plus cools, les plus confortables de tout l’Est de la France. Mais si on a beaucoup parlé de sa façade, en décembre 2015, mise en lumières par l’équipe d’Alain Guilhot, si l’on a vanté la qualité d’un bar devenu le lieu le plus en vue de la ville (vue sur la place Darcy, la plus réussie), il est temps de donner un coup de chapeau au plus discret des chefs dijonnais, Aurélien Mauny. Aurélien est d’une timidité telle que le faire poser sous une cloche, comme on y avait pensé au départ, l’aurait traumatisé le temps de plusieurs services. Depuis huit ans, ce jeune chef originaire d’Autun a été formaté au moule maison, mais ce bosseur a fini par le faire éclater, apportant ses idées, ses envies à une carte qui colle à l’image d’un resto grand ouvert sur le jardin, vivant, chaleureux, luxueux mais pas prétentieux, où le chic décontracté est de mise. La Cloche, c’est le néo-palace dont on rêvait, beau, un poil décalé, où les riches et les moins riches se mélangent, les jeunes et les vieux, les affairés et les rentiers. C’est surtout une cuisine d’une grande précision. On a craqué l’été dernier pour le thon juste snacké, on vous propose pour cet hiver ce tartare d’huitre et de bœuf charolais, avec un petit beurre aux algues, une entrée terre-mer qui colle bien à nos envies du moment. ■ GB
Les jardins by La Cloche - 4, place Darcy, à Dijon. Tél 03-80-30-12-32. www.hotel-lacloche.fr - 7j/7 - Brunch dominical 11h30-15 h à 38 €. Menu-affaires à 28,50 € ; menus 36,50-48,50 €.
L’Arôme
Aurélien Mauny © Jean-Marc Schwartz
Pleins
Des saveurs et des couleurs qui surprennent, un vrai bonheur dans l’assiette, de la douceur côté prix : découvrez la nouvelle table de grand chef du centre ville qui a eu « l’heur » de plaire aux Dijonnais, dès son ouverture, cet automne.
feux
Avec un pareil nom, on ne peut faire que dans la simplicité, la finesse, la subtilité. Cosy, l’intérieur du restaurant vous invite à vous détendre, à deux pas d’une place de la République où le trafic est dense. Posez-vous, et reposez-vous sur Valentine si vous hésitez sur le choix d’un plat, d’un vin, des deux, même. Son compagnon et elle ont quitté le DZ’envies pour créer leur propre univers. Sylvain Gauthey, seul en cuisine, est tout aussi concentré sur son travail qu’il le fut durant plus de 10 ans auprès de David Zuddas. Il connaît ses classiques et les réinterprète à sa façon : que des produits frais et même locaux, de temps à autres, des cuissons parfaites, des associations de saveurs et de couleurs qui surprennent agréablement, comme pour ce dos de cabillaud, carottes-oranges et curry noir, joliment dressé sur l’assiette. En dessert, si vous avez envie de voyager sourire aux lèvres, craquez pour le feuille à feuille de chocolat, courge et glace vanille. Pensez juste à enlever le chocolat sur vos lèvres, avant de sortir. Mais pas le sourire. Quand on a été heureux dans un resto, on peut le montrer.
sur Dijon
◄ Un
glacier qui ouvre à Noël… Une idée folle ? Pas tant que ça. Simone et Maurice, ce sont les prénoms des grands-parents d’Anne-Claire, qui étaient tous deux cuisiniers. De son héritage culinaire, elle a décidé de garder les plaisirs sucrés. Formée à l’école Ferrandi, elle nous propose des crèmes glacées artisanales à déguster tout de suite ou plus tard, à la maison. Traiteur unique en son genre, elle nous réserve toutes sortes de créations sur-mesure et de surprises comme les kürtoskalács. C’est tout chaud, ça sort à peine du four et ça se déguste sans faim avec un chocolat chaud. On appelle ça aussi des brioches.
Simone et Maurice © RP
de Sylvain Gauthey
Fermé le mardi tte la journée et le mercredi midi. Formule le midi 16-20 € (sf dim) ; e soir 29-34 € Sinon superbe menu terroir 23-26 €.
Simone et Maurice. 6, rue de la Chouette. 03 80 43 87 01. www.simonemaurice.fr. Mardi de 10h à 12h. Du mercredi au samedi de 11h à 19h. Dimanche de 11h à 17h.
l’arôme
2 et 6 rue J-J Rousseau, à Dijon. 03 80 31 12 46 ©Thomas Hazebrouck. FocaleInfo
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Chez eux… ou chez vous ?
Votre « Café Gourmand » à domicile ! ►
Les nouveaux rendez-vous gourmands de l’hiver dijonnais Cocooooning, avec plein de O, rien que pour énerver le metteur en pages (et en scène) de ce magazine, qui déteste ce mot. Cosy, sinon, mais c’est aussi horripilant. Bref, vous qui nous lisez en attendant votre plat, essayez de trouver le qualificatif idoine pour ces lieux de plaisir assez sains, où l’on vient se caler dans des fauteuils fatigués avant de s’offrir un burger, une flammeküche ou un cassoulet des familles. Et si vous préférez votre vieux canapé, faites-vous livrer à domicile. Très tendance, ça aussi, mon coco.
Alfred burgers & vins ► Comme son voisin le 221B Baker Street, ce nouveau lieu dans l’air du temps est le résultat d’une opération réussie de crowdfunding. Damien, qu’on a connu à Tartin’art, a longtemps mûri le projet, entrainant dans l’aventure sa sœur Nat, sa femme et son meilleur ami. Frère et sœur avaient à cœur de rendre hommage à leur grand-père, Alfred Troussière, le créateur de l’Ave 2000, l’un des premiers à lancer le concept du libre service et de la viande sous barquette. D’où la volonté d’élaborer une carte courte de burgers avec des produits au maximum locaux et bio. Belles viandes, évidemment. Mais la version végétarienne n’est pas mal non plus avec son steak style falafel de pois chiche, d’herbes fraiches et d’épices. Accompagné d’une salade et d’un jus de fruits maison carotte, clémentine, kiwi (la mode de la détox est partout !) ça se mange vite, bien et proprement (enfin, presque !). Et si l’on a du mal à reconnaître l’ancien Chabrot, on tombe vite sous le charme de ce joli intérieur, décoré avec goût, à base de bois, de panneaux de signalisation et de fauteuils des années 70, entre autres. ■ CB
Alferd Burgers et Vins © RP
La place de la Libération va mériter son nom, cet hiver. Après avoir accepté de jouer les cul-coincés pendant des années, pour garder à l’ancienne place Royale son côté minéral et respecter l’ordre inspiré par une architecture aussi belle qu’un poil ennuyeuse, à la longue, certains restaurateurs ont pris le taureau par les cornes pour chercher à attirer une clientèle qui aurait fini par aller se faire voir ailleurs que chez les Ducs. 15 ans après avoir ouvert son Café Gourmand, Guillaume Bertolussi continue d’innover. Un intérieur où l’on se sent chez soi, avec des coins et des recoins qui donnent la patate, que l’on choisisse le Gourmand Burger spécial BFC avec ses « sauted potatoes » ou le mijoté de cerf à la purée de panais, et un bar sympa, à l’heure de l’apéro. Et désormais une livraison à domicile pour qui a envie de rester chez soi, entre amis, tout en profitant du foie gras ou de la terrine maison, du poulet de Bresse aux morilles ou de la choucroute. ■ GB Rendez-vous également sur le site allocafegourmand.com Ou sur place, si vous ne nous croyez pas : Café gourmand. 9, place de la Libération. 03 80 36 87 51.
Le TFTF c’est la nouvelle cantine/bar de la rue Amiral-Roussin. La déco est jeune, brut de brut, légèrement seventies. La musique y est bonne, la Chouffe aussi. À la carte, des flammekueches qui réchauffent et tiennent au corps. Flam’ savoyarde ou flam’ montagnarde ? L’une est garnie de fondue et l’autre de raclette, à votre ventre de décider. Fromage suisse, échine fumée et viande des grisons, ça régale ! Ce qu’il y a de bien ici, c’est que l’on peut partager son plat avec toute la tablée, familiale ou amicale, sans aucune retenue. ■ CB
◄ Le
Les gourmand disent…, c’est la crêperie discrète et cosy de quartier que l’on s’échange entre amis, où l’on amène son amoureuse parce qu’on y prendra une grande rasade de chaleur familiale bretonne et de cervoise. Joann cuisine des produits frais, les préparations sont mijotées, Mylène en salle prend soin de ses hôtes et les mercredis soirs, c’est soirée salsa sans complexe. Si vous êtes peintre, photographe, artiste de la région, Mylène et Joann exposent et vendent vos oeuvres. Le conseil du chef en hiver : la galette Savoyarde, pommes de terre, crème, vin blanc, oignons, morbier façon tartiflette. Et la crêpe Impériale : mandarines fraîches déglacées au miel, noix, chocolat chaud, chantilly. ■ OM Les gourmands disent… : 36 rue de Fontaine à Dijon. Tél : 03 80 59 05 88 - Ouvert le midi du mardi au samedi, le soir du jeudi au samedi. Salsa : avec Virginie, mercredi à partir de 19h pour les débutants. 8€ cours & cocktail.
réveil de la Chouette
Cette Chouette-là est coincée entre un glacier et un chocolatier, vous ne pouvez pas la manquer. On l’a connue salon de thé à l’anglaise, bar à vins, crêperie lounge, et la voilà redevenue petit bar de quartier où l’on vient s’offrir un plat du jour tout simple, tout bon, ou une boisson chaude quand la bise s’engouffre dans les rues piétonnes. Et comme toujours, pour ce type d’adresses, c’est l’accueil – celui de dame Isabelle - qui fait que touristes et habitués se sentent à l’aise, avalant un parmentier ou une cuisse de poulet grillé façon Gaston-Gérard, en regardant à travers la vitre l’étonnante maison pain d’épices, en face. Ce sont des petites adresses comme celles-là qui font aussi qu’on aime tant le centre ancien. Plat du jour entre 8,70 et 10,50 €, à ce prix-là, on peut même s’offrir un verre de rouge. ■ GB
Alfred Burgers & vins. 36, rue Monge. 03 45 18 51 16. damien@alfredburgerbar.com. Ouvert du mardi au samedi.
& Mylène : salsa, crêpes et galettes
50
● Entre l’Alsace et la BFC, il n’y a qu’une flam’
TFTF. 40, rue A. Roussin. 03 80 33 94 51. Midi et soir du lundi au samedi.
◄ Joann
Les Gourmands Disent © OM
Café Gourmand © RP
Le Comptoir de la Chouette - 4, rue de la Chouette. 09-73-23-43-38
● En
Le Comptoir de la Chouette © RP
rentrant des pistes
De retour de Métabief dans la soirée, le Marco Polo est l’adresse tout indiquée pour finir la journée en beauté. À peine passé le pas de la porte, vous comprenez que vous n’êtes pas en Italie, ça sent bon l’auberge jurassienne, les plats d’hiver. Les têtes de cerfs (des fausses en carton !), les plantes en pot qui poussent à l’envers et les murs en lames de bois créent le décor, les clients l’ambiance. Tout le monde parle fort et commente son repas sans retenue. On vous prévient, la fondue savoyarde pour deux, ça ne rigole pas. Le mélange beaufort, comté, emmental est généreux, onctueux et fort en calories. Avec ça, même pas besoin de dessert. Ou alors un dessert glacé. ■ CB Marco Polo & Chalet : 6, rue Monge à Dijon. 03 80 50 13 04. Ouvert du lundi au samedi midi et soir.
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Actus
Chez eux… ou chez vous ?
Votre « Café Gourmand » à domicile ! ►
Les nouveaux rendez-vous gourmands de l’hiver dijonnais Cocooooning, avec plein de O, rien que pour énerver le metteur en pages (et en scène) de ce magazine, qui déteste ce mot. Cosy, sinon, mais c’est aussi horripilant. Bref, vous qui nous lisez en attendant votre plat, essayez de trouver le qualificatif idoine pour ces lieux de plaisir assez sains, où l’on vient se caler dans des fauteuils fatigués avant de s’offrir un burger, une flammeküche ou un cassoulet des familles. Et si vous préférez votre vieux canapé, faites-vous livrer à domicile. Très tendance, ça aussi, mon coco.
Alfred burgers & vins ► Comme son voisin le 221B Baker Street, ce nouveau lieu dans l’air du temps est le résultat d’une opération réussie de crowdfunding. Damien, qu’on a connu à Tartin’art, a longtemps mûri le projet, entrainant dans l’aventure sa sœur Nat, sa femme et son meilleur ami. Frère et sœur avaient à cœur de rendre hommage à leur grand-père, Alfred Troussière, le créateur de l’Ave 2000, l’un des premiers à lancer le concept du libre service et de la viande sous barquette. D’où la volonté d’élaborer une carte courte de burgers avec des produits au maximum locaux et bio. Belles viandes, évidemment. Mais la version végétarienne n’est pas mal non plus avec son steak style falafel de pois chiche, d’herbes fraiches et d’épices. Accompagné d’une salade et d’un jus de fruits maison carotte, clémentine, kiwi (la mode de la détox est partout !) ça se mange vite, bien et proprement (enfin, presque !). Et si l’on a du mal à reconnaître l’ancien Chabrot, on tombe vite sous le charme de ce joli intérieur, décoré avec goût, à base de bois, de panneaux de signalisation et de fauteuils des années 70, entre autres. ■ CB
Alferd Burgers et Vins © RP
La place de la Libération va mériter son nom, cet hiver. Après avoir accepté de jouer les cul-coincés pendant des années, pour garder à l’ancienne place Royale son côté minéral et respecter l’ordre inspiré par une architecture aussi belle qu’un poil ennuyeuse, à la longue, certains restaurateurs ont pris le taureau par les cornes pour chercher à attirer une clientèle qui aurait fini par aller se faire voir ailleurs que chez les Ducs. 15 ans après avoir ouvert son Café Gourmand, Guillaume Bertolussi continue d’innover. Un intérieur où l’on se sent chez soi, avec des coins et des recoins qui donnent la patate, que l’on choisisse le Gourmand Burger spécial BFC avec ses « sauted potatoes » ou le mijoté de cerf à la purée de panais, et un bar sympa, à l’heure de l’apéro. Et désormais une livraison à domicile pour qui a envie de rester chez soi, entre amis, tout en profitant du foie gras ou de la terrine maison, du poulet de Bresse aux morilles ou de la choucroute. ■ GB Rendez-vous également sur le site allocafegourmand.com Ou sur place, si vous ne nous croyez pas : Café gourmand. 9, place de la Libération. 03 80 36 87 51.
Le TFTF c’est la nouvelle cantine/bar de la rue Amiral-Roussin. La déco est jeune, brut de brut, légèrement seventies. La musique y est bonne, la Chouffe aussi. À la carte, des flammekueches qui réchauffent et tiennent au corps. Flam’ savoyarde ou flam’ montagnarde ? L’une est garnie de fondue et l’autre de raclette, à votre ventre de décider. Fromage suisse, échine fumée et viande des grisons, ça régale ! Ce qu’il y a de bien ici, c’est que l’on peut partager son plat avec toute la tablée, familiale ou amicale, sans aucune retenue. ■ CB
◄ Le
Les gourmand disent…, c’est la crêperie discrète et cosy de quartier que l’on s’échange entre amis, où l’on amène son amoureuse parce qu’on y prendra une grande rasade de chaleur familiale bretonne et de cervoise. Joann cuisine des produits frais, les préparations sont mijotées, Mylène en salle prend soin de ses hôtes et les mercredis soirs, c’est soirée salsa sans complexe. Si vous êtes peintre, photographe, artiste de la région, Mylène et Joann exposent et vendent vos oeuvres. Le conseil du chef en hiver : la galette Savoyarde, pommes de terre, crème, vin blanc, oignons, morbier façon tartiflette. Et la crêpe Impériale : mandarines fraîches déglacées au miel, noix, chocolat chaud, chantilly. ■ OM Les gourmands disent… : 36 rue de Fontaine à Dijon. Tél : 03 80 59 05 88 - Ouvert le midi du mardi au samedi, le soir du jeudi au samedi. Salsa : avec Virginie, mercredi à partir de 19h pour les débutants. 8€ cours & cocktail.
réveil de la Chouette
Cette Chouette-là est coincée entre un glacier et un chocolatier, vous ne pouvez pas la manquer. On l’a connue salon de thé à l’anglaise, bar à vins, crêperie lounge, et la voilà redevenue petit bar de quartier où l’on vient s’offrir un plat du jour tout simple, tout bon, ou une boisson chaude quand la bise s’engouffre dans les rues piétonnes. Et comme toujours, pour ce type d’adresses, c’est l’accueil – celui de dame Isabelle - qui fait que touristes et habitués se sentent à l’aise, avalant un parmentier ou une cuisse de poulet grillé façon Gaston-Gérard, en regardant à travers la vitre l’étonnante maison pain d’épices, en face. Ce sont des petites adresses comme celles-là qui font aussi qu’on aime tant le centre ancien. Plat du jour entre 8,70 et 10,50 €, à ce prix-là, on peut même s’offrir un verre de rouge. ■ GB
Alfred Burgers & vins. 36, rue Monge. 03 45 18 51 16. damien@alfredburgerbar.com. Ouvert du mardi au samedi.
& Mylène : salsa, crêpes et galettes
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● Entre l’Alsace et la BFC, il n’y a qu’une flam’
TFTF. 40, rue A. Roussin. 03 80 33 94 51. Midi et soir du lundi au samedi.
◄ Joann
Les Gourmands Disent © OM
Café Gourmand © RP
Le Comptoir de la Chouette - 4, rue de la Chouette. 09-73-23-43-38
● En
Le Comptoir de la Chouette © RP
rentrant des pistes
De retour de Métabief dans la soirée, le Marco Polo est l’adresse tout indiquée pour finir la journée en beauté. À peine passé le pas de la porte, vous comprenez que vous n’êtes pas en Italie, ça sent bon l’auberge jurassienne, les plats d’hiver. Les têtes de cerfs (des fausses en carton !), les plantes en pot qui poussent à l’envers et les murs en lames de bois créent le décor, les clients l’ambiance. Tout le monde parle fort et commente son repas sans retenue. On vous prévient, la fondue savoyarde pour deux, ça ne rigole pas. Le mélange beaufort, comté, emmental est généreux, onctueux et fort en calories. Avec ça, même pas besoin de dessert. Ou alors un dessert glacé. ■ CB Marco Polo & Chalet : 6, rue Monge à Dijon. 03 80 50 13 04. Ouvert du lundi au samedi midi et soir.
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PUBLI CITÉ
LA CONCIErgErIE DES HALLES, un marché de Dijon branché
C’est tout nouveau à Dijon. Un site pour faire son marché en ligne. Vous commandez vos poissons, viandes, fromages… et hop, vos courses sont livrées chez vous ou disponibles en retrait express sur le marché. La Conciergerie des Halles drague les stressés urbains et les éloignés du centre-ville. Questions réponses du concierge… - Dites donc, c’est quoi la Conciergerie ? - C’est un site marchand ma bonne dame, un truc virtuel pour faire ses courses dans son fauteuil, bien au chaud avec une tasse de Darjeeling ou un brandy si ça vous dit. - C’est fait pour les vieilles comme moi ? - Absolument, surtout si vous avez le dernier Samsung et du Wifi. Mais pas seulement. Nous avons lancé ce service pour permettre aux consommateurs de manger de vrais bons produits plus souvent. Il y a les lève-tards du samedi ; ceux qui n’aiment pas faire la queue ; ceux qui veulent s’assurer de rentrer avec une côte de bœuf ; Et tous les autres, les éloignés du centre-ville. La Conciergerie simplifie les choses et incite les particuliers et les entreprises à moins manger de carottes dégueu débarquées d’on ne sait où… L’objectif est de rameuter les gens sous les Halles, d’arrêter d’engloutir n’importe quoi sous prétexte que c’est plus simple et moins cher avec un caddy. On voit bien où cette belle promesse nous a menée aujourd’hui. - Militant le concierge ? - Passionné ma bonne dame. La Conciergerie défend la proximité, le fermier, le bon. C’est assez atypique de se lancer sur internet avec de vrais commerçants locaux. Mais on y croit ! - Y a tout le marché ? - Non, nous commençons avec une sélection de commerçants qui ont une variété de bons produits disponibles chaque semaine. La Conciergerie les connecte à une nouvelle clientèle décidée à consommer plus juste.
- C’est pas un peu bobo votre truc ? - Bien sûr qu’on est bobo ! Nous voulons que des clients riches et de gauche ! On déconne mais nous sommes super ambitieux : l’objectif est que tous les supermarchés tirent le rideau dans un rayon de 50 kilomètres à la ronde. Ceci dit, Dijon est apparement la seule ville à avoir son marché connecté, c’est cool non ? - Je fais comment ? - www.conciergerie-des-halles.com. Vous vous baladez dans nos rayons, vous faites votre marché, vous choisissez si vous voulez être livrée ou recevoir votre colis frais chez vous (c’est livré réfrigéré). En cadeau, il y a des infos sur les produits, des idées recettes et plein de blabla sympa. C’est simple et ludique ! - C’est cher ? - La question qui tue, bravo de ramener tout à l’aspect pécunier ! C’est un marché, il y a de tout et tous les prix. Il y en a pour tout le monde, il y a déjà plus de 400 produits et ce n’est pas fini… - Vous êtes Dijonnais ? - Non, nous arrivons du Luxembourg où notre fonds de pension a perdu beaucoup en bourse. Oui madame, nous sommes Dijonnais. Le site a été éco-conçu ici, les meubles de notre stand ont été réalisé à Arc-sur-Tille et idem pour la signalétique, 100% locale ! Venez nous rendre une petite visite sous les Halles, nous sommes en face des Salaisons de Campagne. - Un dernier mot ? - Faites vous plaisir en reprenant le contrôle de votre cuisine !
la Conciergerie www.conciergerie-des-halles.com Enfin un vrai marché en ligne !
52
♥ Une sélection de vrais bons produits ♥ Faites votre marché en ligne ♥ Livrés chez vous ou sous les Halles de Dijon
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LA CONCIErgErIE DES HALLES, un marché de Dijon branché
C’est tout nouveau à Dijon. Un site pour faire son marché en ligne. Vous commandez vos poissons, viandes, fromages… et hop, vos courses sont livrées chez vous ou disponibles en retrait express sur le marché. La Conciergerie des Halles drague les stressés urbains et les éloignés du centre-ville. Questions réponses du concierge… - Dites donc, c’est quoi la Conciergerie ? - C’est un site marchand ma bonne dame, un truc virtuel pour faire ses courses dans son fauteuil, bien au chaud avec une tasse de Darjeeling ou un brandy si ça vous dit. - C’est fait pour les vieilles comme moi ? - Absolument, surtout si vous avez le dernier Samsung et du Wifi. Mais pas seulement. Nous avons lancé ce service pour permettre aux consommateurs de manger de vrais bons produits plus souvent. Il y a les lève-tards du samedi ; ceux qui n’aiment pas faire la queue ; ceux qui veulent s’assurer de rentrer avec une côte de bœuf ; Et tous les autres, les éloignés du centre-ville. La Conciergerie simplifie les choses et incite les particuliers et les entreprises à moins manger de carottes dégueu débarquées d’on ne sait où… L’objectif est de rameuter les gens sous les Halles, d’arrêter d’engloutir n’importe quoi sous prétexte que c’est plus simple et moins cher avec un caddy. On voit bien où cette belle promesse nous a menée aujourd’hui. - Militant le concierge ? - Passionné ma bonne dame. La Conciergerie défend la proximité, le fermier, le bon. C’est assez atypique de se lancer sur internet avec de vrais commerçants locaux. Mais on y croit ! - Y a tout le marché ? - Non, nous commençons avec une sélection de commerçants qui ont une variété de bons produits disponibles chaque semaine. La Conciergerie les connecte à une nouvelle clientèle décidée à consommer plus juste.
- C’est pas un peu bobo votre truc ? - Bien sûr qu’on est bobo ! Nous voulons que des clients riches et de gauche ! On déconne mais nous sommes super ambitieux : l’objectif est que tous les supermarchés tirent le rideau dans un rayon de 50 kilomètres à la ronde. Ceci dit, Dijon est apparement la seule ville à avoir son marché connecté, c’est cool non ? - Je fais comment ? - www.conciergerie-des-halles.com. Vous vous baladez dans nos rayons, vous faites votre marché, vous choisissez si vous voulez être livrée ou recevoir votre colis frais chez vous (c’est livré réfrigéré). En cadeau, il y a des infos sur les produits, des idées recettes et plein de blabla sympa. C’est simple et ludique ! - C’est cher ? - La question qui tue, bravo de ramener tout à l’aspect pécunier ! C’est un marché, il y a de tout et tous les prix. Il y en a pour tout le monde, il y a déjà plus de 400 produits et ce n’est pas fini… - Vous êtes Dijonnais ? - Non, nous arrivons du Luxembourg où notre fonds de pension a perdu beaucoup en bourse. Oui madame, nous sommes Dijonnais. Le site a été éco-conçu ici, les meubles de notre stand ont été réalisé à Arc-sur-Tille et idem pour la signalétique, 100% locale ! Venez nous rendre une petite visite sous les Halles, nous sommes en face des Salaisons de Campagne. - Un dernier mot ? - Faites vous plaisir en reprenant le contrôle de votre cuisine !
la Conciergerie www.conciergerie-des-halles.com Enfin un vrai marché en ligne !
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♥ Une sélection de vrais bons produits ♥ Faites votre marché en ligne ♥ Livrés chez vous ou sous les Halles de Dijon
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VOYAGE EN TERRE RECONNUE
AkAtsuki
Un coin de Japon bien caché qui fait chaud au cœur comme au corps
Entre terre et mer, bienvenue aux Congrès ! Inutile d’aller jusqu’en Alsace pour manger une bonne choucroute, sur la route des vins : prenez le tram à Dijon et descendez aux Congrès.
Rien ne vaut une bonne Flambée, sur la route du ski Inutile d’aller jusqu’à l’entrée de Lyon pour manger chez Monsieur Paul. À la sortie de la Rocade, à dix minutes du centre, Monsieur Christian continue d’accueillir le tout-Dijon.
Qui n’a pas envie, en ces temps de froidure et d’inquiétudes politiques, de se rassurer devant une vraie choucroute des familles ? Ce n’est pas une cigogne mais un Flamand heureux qui nous l’a apportée sur un plat : jarret, lard fumé, knacks et échine de porc, et bien sûr saucisses de Morteau et Montbéliard, pour la note régionale. Pour qui aurait des envies iodées (qui ne rêve pas de prendre l’air du large à pareille époque ?), belle choucroute aux poissons, avec gambas et saint-jacques. Huîtres et choucroute de la mer pour les uns, tête de veau sauce gribiche ou belle entrecôte en provenance d’Uruguay pour les autres, fondante dans la bouche. Un petit schnaps après ça ?
On ne sait pas ce qui surprend le plus quand on arrive à la Flambée : les marques des voitures garées sur le parking, l’ambiance affairée le midi, familiale ou volontiers voyageuse le soir, les viandes dorées à point ou juste saisies sur le grill, l’accueil de l’aubergiste… Christian Flamand a décidé de prendre sa retraite cet été, mais la Flambée restera dans la famille avec son neveu Jean-David Muszynski. Ici, tout semble rester immuable, nous sommes dans un lieu préservé. Pas de flambeurs à la Flambée, mais des hommes d’affaires qui y font bombance ou régime, selon les mois, et des groupes qui viennent s’offrir de loin des repas où le meilleur de la Bourgogne est servi, dans les verres comme dans l’assiette. On peut dormir sur place, c’est encore mieux.
Oubliez le froid, chassez la déprime en poussant la porte de ce resto créé par un couple aussi doué que gentil, venu nous apporter fraîcheur dans l’assiette, côté produits, et chaleur côté accueil. Côté plats cuisinés, aussi, avec ces marmites confectionnées devant les yeux ravis de ceux qui ont oublié de réserver (pas très prudent !) mais ont la chance de pouvoir les regarder travailler, en silence, derrière le comptoir. Chloé (tianjiao, en taïwanais) et Pascal ne sont pas Japonais, mais ce sont deux amoureux de la cuisine, qui veulent nous faire découvrir la cuisine qu’ils aiment préparer autant que partager. Les marmites qu’ils proposent cet hiver (nabé) ont conservé le goût des légumes blancs ou verts, des champignons autant que des crevettes, des coquilles saint-jacques, du saumon qui composent la plus chère. Mais rien ne vous empêche de piquer dans la marmite de votre voisin(e) qui a craqué pour celle à la viande, qui est un vrai bonheur. Attention, on mange tout, jusqu’au dernier légume, si, si, pas question d’en laisser, c’est impoli, et surtout c’est trop bon. si vous ne voulez pas de vin (belle sélection, pourtant), demandez une bière japonaise après avoir taté du saké en guise de mise en bouche. Pour le reste, apportez votre Bing Bang, montrez la photo de plat qui vous plait, vous ne devriez pas être déçu. Et saluez les jumelles de notre part, si elles font une apparition. ici, l’ambiance est familiale, la simplicité de règle. Akatsuki veut dire l’aube. L’aube d’un jour nouveau, pour cette famille attachante comme pour la restauration dijonnaise. Menu le midi entrée-plat 14,50 €. Bento 20 €. tapas 4-8 €. Marmites (nabé) entre 18 et 25 €. Midi : lun - ven de 11h30 à14h30 soir : dim - jeu de 18h30 à 23h, ven et sam 18h30 à minuit.
AKATSUKI
8 rue Coupée de Longvic, à Dijon 03 80 79 46 87 www.restaurant-akatsuki.fr
Re s t au ra nt les
Congrès
Les Congrès
18, avenue Raymond Poincaré, à Dijon. 03 80 72 17 22 Tls sf sam midi et dim soir. www.restaurantlescongresdijon.com
54
Photo-montage dans la tenue de Paul Bocuse. Christian Flamand n’est pas meilleur ouvrier de France, il a toujours été hors concours ;)
La FLambée
Route de Chevigny, à Sennecey-les-Dijon. 03 80 47 35 35 Tlj sf sam midi, dim soir. www.laflambee.fr
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VOYAGE EN TERRE RECONNUE
AkAtsuki
Un coin de Japon bien caché qui fait chaud au cœur comme au corps
Entre terre et mer, bienvenue aux Congrès ! Inutile d’aller jusqu’en Alsace pour manger une bonne choucroute, sur la route des vins : prenez le tram à Dijon et descendez aux Congrès.
Rien ne vaut une bonne Flambée, sur la route du ski Inutile d’aller jusqu’à l’entrée de Lyon pour manger chez Monsieur Paul. À la sortie de la Rocade, à dix minutes du centre, Monsieur Christian continue d’accueillir le tout-Dijon.
Qui n’a pas envie, en ces temps de froidure et d’inquiétudes politiques, de se rassurer devant une vraie choucroute des familles ? Ce n’est pas une cigogne mais un Flamand heureux qui nous l’a apportée sur un plat : jarret, lard fumé, knacks et échine de porc, et bien sûr saucisses de Morteau et Montbéliard, pour la note régionale. Pour qui aurait des envies iodées (qui ne rêve pas de prendre l’air du large à pareille époque ?), belle choucroute aux poissons, avec gambas et saint-jacques. Huîtres et choucroute de la mer pour les uns, tête de veau sauce gribiche ou belle entrecôte en provenance d’Uruguay pour les autres, fondante dans la bouche. Un petit schnaps après ça ?
On ne sait pas ce qui surprend le plus quand on arrive à la Flambée : les marques des voitures garées sur le parking, l’ambiance affairée le midi, familiale ou volontiers voyageuse le soir, les viandes dorées à point ou juste saisies sur le grill, l’accueil de l’aubergiste… Christian Flamand a décidé de prendre sa retraite cet été, mais la Flambée restera dans la famille avec son neveu Jean-David Muszynski. Ici, tout semble rester immuable, nous sommes dans un lieu préservé. Pas de flambeurs à la Flambée, mais des hommes d’affaires qui y font bombance ou régime, selon les mois, et des groupes qui viennent s’offrir de loin des repas où le meilleur de la Bourgogne est servi, dans les verres comme dans l’assiette. On peut dormir sur place, c’est encore mieux.
Oubliez le froid, chassez la déprime en poussant la porte de ce resto créé par un couple aussi doué que gentil, venu nous apporter fraîcheur dans l’assiette, côté produits, et chaleur côté accueil. Côté plats cuisinés, aussi, avec ces marmites confectionnées devant les yeux ravis de ceux qui ont oublié de réserver (pas très prudent !) mais ont la chance de pouvoir les regarder travailler, en silence, derrière le comptoir. Chloé (tianjiao, en taïwanais) et Pascal ne sont pas Japonais, mais ce sont deux amoureux de la cuisine, qui veulent nous faire découvrir la cuisine qu’ils aiment préparer autant que partager. Les marmites qu’ils proposent cet hiver (nabé) ont conservé le goût des légumes blancs ou verts, des champignons autant que des crevettes, des coquilles saint-jacques, du saumon qui composent la plus chère. Mais rien ne vous empêche de piquer dans la marmite de votre voisin(e) qui a craqué pour celle à la viande, qui est un vrai bonheur. Attention, on mange tout, jusqu’au dernier légume, si, si, pas question d’en laisser, c’est impoli, et surtout c’est trop bon. si vous ne voulez pas de vin (belle sélection, pourtant), demandez une bière japonaise après avoir taté du saké en guise de mise en bouche. Pour le reste, apportez votre Bing Bang, montrez la photo de plat qui vous plait, vous ne devriez pas être déçu. Et saluez les jumelles de notre part, si elles font une apparition. ici, l’ambiance est familiale, la simplicité de règle. Akatsuki veut dire l’aube. L’aube d’un jour nouveau, pour cette famille attachante comme pour la restauration dijonnaise. Menu le midi entrée-plat 14,50 €. Bento 20 €. tapas 4-8 €. Marmites (nabé) entre 18 et 25 €. Midi : lun - ven de 11h30 à14h30 soir : dim - jeu de 18h30 à 23h, ven et sam 18h30 à minuit.
AKATSUKI
8 rue Coupée de Longvic, à Dijon 03 80 79 46 87 www.restaurant-akatsuki.fr
Re s t au ra nt les
Congrès
Les Congrès
18, avenue Raymond Poincaré, à Dijon. 03 80 72 17 22 Tls sf sam midi et dim soir. www.restaurantlescongresdijon.com
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Photo-montage dans la tenue de Paul Bocuse. Christian Flamand n’est pas meilleur ouvrier de France, il a toujours été hors concours ;)
La FLambée
Route de Chevigny, à Sennecey-les-Dijon. 03 80 47 35 35 Tlj sf sam midi, dim soir. www.laflambee.fr
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PUBLI CITÉ
© Roxanne Gauthier
PUBLI CITÉ
O’ BaReuzai
Le dernier salon dont on cause © Roxanne Gauthier
La recette du succès du Bareuzai, Serena et Fabrice la confient volontiers, car beaucoup ont essayé de le copier, sans y parvenir. Ce lieu cocooning hétéroclite plait à tous les âges, tous les sexes. ici, tout le monde se connaît ou fait vite connaissance. et ceux qui ont l’impression d’être traités « comme un chien » ont le sourire, car les chiens, ici, sont bien traités. Du petit déj à l’anglaise servi par Nathalie (avec des œufs brouillés pour les amateurs), à l’apéro tardif servi par Sabine, en soirée (cornet de frites offert !), on voit si peu passer le temps qu’il a fallu installer une horloge lumineuse pour rappeler leurs rendez-vous aux moins pressés. Le midi, c’est plat du jour, et si on arrive trop tard, c’est burger, tartine ou planche. un Steevos (du nom du chef qui se décarcasse) sinon rien. il y a trois bières artisanales à la pression, et un bon choix de vins au verre. il y a une terrasse où on ne se les gèle pas (les pieds comme les nez) en hiver et un amour de salon au premier étage où l’on papote, fricote, grignote. un salon qu’on peut avoir pour soi si l’on veut faire la fête, sans que ça coûte un euro de plus. Bien aussi pour une pause shopping ou un après-midi entre copines, autour d’un thé de la gamme Kusmi Tea.
MasaMi
Trop bon,
Un petit coin de Japon au cœur d’un quartier dijonnais resté lui aussi authentique. Chez Masami, c’est le silence, le respect de l’autre qui l’emporte. sa femme et lui continuent d’œuvrer à l’ancienne, comme ils l’ont appris, au Japon. si vous aimez les sushi, pas de souci, vous aurez les meilleurs du centre ancien. si vous hésitez, pour l’entrée, prononcez ces deux mots magiques : sakizuké- hassun ! Et si vous désirez goûter aux vraies spécialités japonaises, alors, prenez l’option karaagi de crevettes grises, sashimi de cheval (oui !) et anguille caramélisée servie avec du riz dans une boîte en laque. Un fortifiant pour les mois d’hiver, avec un petite côté aphrodisiaque. avec un saké frais et pétillant en guise d’apéritif, un (verre de) grand bourgogne pour suivre, vous ne sentirez plus le froid cet hiver.
Il n’y a que les habitants des hôtels particuliers du voisinage qui se donnent rendez-vous « chez Georges-Louis » (prénom du comte de Buffon, pour les ignares). Les gens normaux, dont vous faites partie, vont « chez Eddy, au Buffon ». Le lieu est fréquenté non stop depuis 1920. 28 personnes, pas une de plus. faut réserver, surtout le lundi, si on ne veut pas faire le pied de grue devant la porte. C’est tout petit, et quand on est un peu fort, les autres à côté de vous se serrent. Faut juste laisser de la place pour une serveuse qui décoiffe (ne l’appelez pas patronne, malheureux !). on y mange une des meilleures terrines maison de la ville, une joue de porc à la bourguignonne d’anthologie, une andouillette de chez Bobosse qui ne laisse personne sur sa faim. Et on termine avec un Bossuet à la crème fouettée (le vrai Paris-Brest). Et quand le chef sort de sa réserve, dites que c’est bon. n’en rajoutez pas, ne le traitez pas de maître-restaurateur, il a un côté anar, Eddy. ni surgelés, ni maîtres, c’est sa devise.
MaSaMi
79 rue Jeannin, Dijon. 03 80 65 21 80 www.restaurantmasami.com Lunch 14,50 €, et petits menus 19-24 €. Menu végétarien (important) à 26 €. autre beau menu à 32 €. Menu dégustation 54 € par personne servi pour toute la table (un must !).
56
LE BUffon
Le Buffon
28 rue Buffon, Dijon 03 80 65 39 91 Tlj sf sam midi et dim. formules le midi 13-16 € ; menu 25 €.
Ouv lun-dim 8-23h.
O’ Bareuzai
3 Place François Rude à Dijon 03 80 23 57 34
© Roxanne Gauthier
Savourez cet hiver une vraie cuisine 100 % japonaise
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PUBLI CITÉ
© Roxanne Gauthier
PUBLI CITÉ
O’ BaReuzai
Le dernier salon dont on cause © Roxanne Gauthier
La recette du succès du Bareuzai, Serena et Fabrice la confient volontiers, car beaucoup ont essayé de le copier, sans y parvenir. Ce lieu cocooning hétéroclite plait à tous les âges, tous les sexes. ici, tout le monde se connaît ou fait vite connaissance. et ceux qui ont l’impression d’être traités « comme un chien » ont le sourire, car les chiens, ici, sont bien traités. Du petit déj à l’anglaise servi par Nathalie (avec des œufs brouillés pour les amateurs), à l’apéro tardif servi par Sabine, en soirée (cornet de frites offert !), on voit si peu passer le temps qu’il a fallu installer une horloge lumineuse pour rappeler leurs rendez-vous aux moins pressés. Le midi, c’est plat du jour, et si on arrive trop tard, c’est burger, tartine ou planche. un Steevos (du nom du chef qui se décarcasse) sinon rien. il y a trois bières artisanales à la pression, et un bon choix de vins au verre. il y a une terrasse où on ne se les gèle pas (les pieds comme les nez) en hiver et un amour de salon au premier étage où l’on papote, fricote, grignote. un salon qu’on peut avoir pour soi si l’on veut faire la fête, sans que ça coûte un euro de plus. Bien aussi pour une pause shopping ou un après-midi entre copines, autour d’un thé de la gamme Kusmi Tea.
MasaMi
Trop bon,
Un petit coin de Japon au cœur d’un quartier dijonnais resté lui aussi authentique. Chez Masami, c’est le silence, le respect de l’autre qui l’emporte. sa femme et lui continuent d’œuvrer à l’ancienne, comme ils l’ont appris, au Japon. si vous aimez les sushi, pas de souci, vous aurez les meilleurs du centre ancien. si vous hésitez, pour l’entrée, prononcez ces deux mots magiques : sakizuké- hassun ! Et si vous désirez goûter aux vraies spécialités japonaises, alors, prenez l’option karaagi de crevettes grises, sashimi de cheval (oui !) et anguille caramélisée servie avec du riz dans une boîte en laque. Un fortifiant pour les mois d’hiver, avec un petite côté aphrodisiaque. avec un saké frais et pétillant en guise d’apéritif, un (verre de) grand bourgogne pour suivre, vous ne sentirez plus le froid cet hiver.
Il n’y a que les habitants des hôtels particuliers du voisinage qui se donnent rendez-vous « chez Georges-Louis » (prénom du comte de Buffon, pour les ignares). Les gens normaux, dont vous faites partie, vont « chez Eddy, au Buffon ». Le lieu est fréquenté non stop depuis 1920. 28 personnes, pas une de plus. faut réserver, surtout le lundi, si on ne veut pas faire le pied de grue devant la porte. C’est tout petit, et quand on est un peu fort, les autres à côté de vous se serrent. Faut juste laisser de la place pour une serveuse qui décoiffe (ne l’appelez pas patronne, malheureux !). on y mange une des meilleures terrines maison de la ville, une joue de porc à la bourguignonne d’anthologie, une andouillette de chez Bobosse qui ne laisse personne sur sa faim. Et on termine avec un Bossuet à la crème fouettée (le vrai Paris-Brest). Et quand le chef sort de sa réserve, dites que c’est bon. n’en rajoutez pas, ne le traitez pas de maître-restaurateur, il a un côté anar, Eddy. ni surgelés, ni maîtres, c’est sa devise.
MaSaMi
79 rue Jeannin, Dijon. 03 80 65 21 80 www.restaurantmasami.com Lunch 14,50 €, et petits menus 19-24 €. Menu végétarien (important) à 26 €. autre beau menu à 32 €. Menu dégustation 54 € par personne servi pour toute la table (un must !).
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LE BUffon
Le Buffon
28 rue Buffon, Dijon 03 80 65 39 91 Tlj sf sam midi et dim. formules le midi 13-16 € ; menu 25 €.
Ouv lun-dim 8-23h.
O’ Bareuzai
3 Place François Rude à Dijon 03 80 23 57 34
© Roxanne Gauthier
Savourez cet hiver une vraie cuisine 100 % japonaise
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©Thomas Hazebrouck. FocaleInfo
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DingOvinO Le Champagne : un vin comme les autres… ou presque ! « Restons fidèles à nos valeurs, buvons du vin de Champagne… pas seulement des bulles ! » Ici, pas de grandes marques. Pas d’éditions limitées qui piquent les yeux. Pas de coffrets à la noix. Tout au long de l’année, dans les rayons de Dingovino, les Champagnes sont au chaud. Au même rang que n’importe quel autre vin. Au niveau des grands vignerons qui respectent le terroir. Car pour François et Lydia, seuls maîtres à bord, les grands Champagnes (et c’est valable aussi pour les Crémants) sont d’abord de très bons vins, avec, cerise sur le gâteau, de belles bulles qui viennent chatouiller votre palais. Raisins de compet’, maturité parfaite, vinif’ aux petits oignons… la sélection bullée de Dingovino va vous faire redécouvrir le mot Champagne.
Olà là !
Attention, gros coup de cœur en perspective ! Que vous aimiez sortir des sentiers battus ou, au contraire, que vous soyez casaniers (pour ne pas dire carrément chauvins), Adrien et Jean-luc en font le pari : ils mettront tout le monde d’accord. leur arme secrète ? les vins du Portugal.
Cap sur les blancs
Boulard, Tarlant, vouette et Sorbet, Henri giraud, Mouzon-Leroux… Sans oublier : les Crémants d’Alsace, de Bourgogne et du Jura. Et les pétillants naturels de derrière les fagots (autrement dit de la loire ou du Sud-Ouest…) Grands formats : plaisir XXL. Chez Dingovino, vous pourrez aussi vous offrir un tour de France des meilleurs terroirs en grands formats. En effet, François et Lydia cachent précieusement 40 magnums (de 25 à 300 euros) ! Les gins : le cadeau bonus. Dans sa collection de spiritueux, Dingovino propose désormais une trilogie de gin de haut vol : italien, finlandais et français. Trois personnalités, trois manières de transcender la petite baie de genévrier.
DINGOVINO
LA ROUTE DES VINS
29, Rue Jeannin à Dijon 03 80 28 50 88 du mardi au samedi 10h-12h30,15h-19h et dimanche matin 10h-12h.
Les secreTs du BoucanIer, roi des sept mers depuis 1975
« Dorénavant, ce sera comme d’habitude ! »
Structurés, délicatement iodés, droits dans leurs bottes tout en étant flatteurs, solaires sans être étouffants, les blancs du Portugal vont gentiment venir bouleverser vos habitudes. Pour votre premier voyage au sud de l’Europe, faites confiance à Filipa Pato. Sa cuvée « FP Bical & Arinto » (du nom des deux cépages qui la composent), encore introuvable en France il n’y a pas si longtemps, est une très jolie mise en bouche, un aperçu de l’incroyable potentiel portugais. Elle fait partie de cette génération de jeunes vignerons talentueux, capables de dompter un terroir jusqu’alors sous-estimé. Avec eux, les blancs s’envolent, rafraîchis par ce climat atlantique si singulier, légers, aériens, avec une personnalité bien tranchée. Pour la suite, laissez-vous guider par Adrien et Jean-luc. Ils en sont certains, votre voyage au cœur des vins portugais ne fait que commencer…
Les chouchoux : Bérêche & fils, Agrapart, Larmandier-Bernier,
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Le Portugal débarque à La Route de Vins
1 rue Musette à Dijon 03 80 30 45 01 Ouvert du lundi au samedi, de 10h à 19h30 en continu.
(emmanuel Kaiser, mémoires)
Le Boucanier, c’est depuis plus de 40 ans un poste-frontière entre deux univers, chenôve et la route des vins d’un côté, dijon, son port du canal, ses pêcheurs devant l’éternel de l’autre. on s’y retrouve entre jeunes loups et vieux forbans, entre copines ou en famille, le bar sert de point de chute, le temps de saluer les frères Kaiser ou les connaissances de la terre ferme. Les deux frangins ont passé plus de vingt ans de leur vie au service de ce drôle de bateau. on ne peut même pas imaginer le nombre de soles meunières ou de coquilles saint-jacques qui sortent chaque hiver de la cuisine, sans même parler des merlans et d’autres poissons moins nobles dont on peut se régaler, en toute simplicité, avec une vraie bonne purée, au simple menu du marché, le midi. Parfois, ça tangue un peu, à la sortie, mais faut dire que la traversée est mémorable. Les plus beaux plateaux de fruits de mer, les plus belles descentes de coquillages de la côte, les lottes, les soles meunières, les rougets grillés à la perfection, c’est à François Kaiser qu’on les doit. et à son frère, le sommelier-philosophe, le choix des vins qui vont bien. Les produits de la mer qui rentrent ici sont tous d’une fraîcheur exemplaire, les clients qui sortent le sont moins, parfois, mais tout le monde est heureux, même celui qui règle l’addition, ce qui devient rare. Pensez à commander assez vite vos plats à emporter pour les fêtes ou pour les grandes soirées à venir de 2017.
Fermé dim et lun. Menu ou plateau du marché le midi à 21,90 €. service traiteur sur commande. service tardif le soir sur simple demande.
Le Boucanier
75 av. roland carraz, 21300 chenôve 03 80 52 60 41
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©Thomas Hazebrouck. FocaleInfo
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DingOvinO Le Champagne : un vin comme les autres… ou presque ! « Restons fidèles à nos valeurs, buvons du vin de Champagne… pas seulement des bulles ! » Ici, pas de grandes marques. Pas d’éditions limitées qui piquent les yeux. Pas de coffrets à la noix. Tout au long de l’année, dans les rayons de Dingovino, les Champagnes sont au chaud. Au même rang que n’importe quel autre vin. Au niveau des grands vignerons qui respectent le terroir. Car pour François et Lydia, seuls maîtres à bord, les grands Champagnes (et c’est valable aussi pour les Crémants) sont d’abord de très bons vins, avec, cerise sur le gâteau, de belles bulles qui viennent chatouiller votre palais. Raisins de compet’, maturité parfaite, vinif’ aux petits oignons… la sélection bullée de Dingovino va vous faire redécouvrir le mot Champagne.
Olà là !
Attention, gros coup de cœur en perspective ! Que vous aimiez sortir des sentiers battus ou, au contraire, que vous soyez casaniers (pour ne pas dire carrément chauvins), Adrien et Jean-luc en font le pari : ils mettront tout le monde d’accord. leur arme secrète ? les vins du Portugal.
Cap sur les blancs
Boulard, Tarlant, vouette et Sorbet, Henri giraud, Mouzon-Leroux… Sans oublier : les Crémants d’Alsace, de Bourgogne et du Jura. Et les pétillants naturels de derrière les fagots (autrement dit de la loire ou du Sud-Ouest…) Grands formats : plaisir XXL. Chez Dingovino, vous pourrez aussi vous offrir un tour de France des meilleurs terroirs en grands formats. En effet, François et Lydia cachent précieusement 40 magnums (de 25 à 300 euros) ! Les gins : le cadeau bonus. Dans sa collection de spiritueux, Dingovino propose désormais une trilogie de gin de haut vol : italien, finlandais et français. Trois personnalités, trois manières de transcender la petite baie de genévrier.
DINGOVINO
LA ROUTE DES VINS
29, Rue Jeannin à Dijon 03 80 28 50 88 du mardi au samedi 10h-12h30,15h-19h et dimanche matin 10h-12h.
Les secreTs du BoucanIer, roi des sept mers depuis 1975
« Dorénavant, ce sera comme d’habitude ! »
Structurés, délicatement iodés, droits dans leurs bottes tout en étant flatteurs, solaires sans être étouffants, les blancs du Portugal vont gentiment venir bouleverser vos habitudes. Pour votre premier voyage au sud de l’Europe, faites confiance à Filipa Pato. Sa cuvée « FP Bical & Arinto » (du nom des deux cépages qui la composent), encore introuvable en France il n’y a pas si longtemps, est une très jolie mise en bouche, un aperçu de l’incroyable potentiel portugais. Elle fait partie de cette génération de jeunes vignerons talentueux, capables de dompter un terroir jusqu’alors sous-estimé. Avec eux, les blancs s’envolent, rafraîchis par ce climat atlantique si singulier, légers, aériens, avec une personnalité bien tranchée. Pour la suite, laissez-vous guider par Adrien et Jean-luc. Ils en sont certains, votre voyage au cœur des vins portugais ne fait que commencer…
Les chouchoux : Bérêche & fils, Agrapart, Larmandier-Bernier,
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Le Portugal débarque à La Route de Vins
1 rue Musette à Dijon 03 80 30 45 01 Ouvert du lundi au samedi, de 10h à 19h30 en continu.
(emmanuel Kaiser, mémoires)
Le Boucanier, c’est depuis plus de 40 ans un poste-frontière entre deux univers, chenôve et la route des vins d’un côté, dijon, son port du canal, ses pêcheurs devant l’éternel de l’autre. on s’y retrouve entre jeunes loups et vieux forbans, entre copines ou en famille, le bar sert de point de chute, le temps de saluer les frères Kaiser ou les connaissances de la terre ferme. Les deux frangins ont passé plus de vingt ans de leur vie au service de ce drôle de bateau. on ne peut même pas imaginer le nombre de soles meunières ou de coquilles saint-jacques qui sortent chaque hiver de la cuisine, sans même parler des merlans et d’autres poissons moins nobles dont on peut se régaler, en toute simplicité, avec une vraie bonne purée, au simple menu du marché, le midi. Parfois, ça tangue un peu, à la sortie, mais faut dire que la traversée est mémorable. Les plus beaux plateaux de fruits de mer, les plus belles descentes de coquillages de la côte, les lottes, les soles meunières, les rougets grillés à la perfection, c’est à François Kaiser qu’on les doit. et à son frère, le sommelier-philosophe, le choix des vins qui vont bien. Les produits de la mer qui rentrent ici sont tous d’une fraîcheur exemplaire, les clients qui sortent le sont moins, parfois, mais tout le monde est heureux, même celui qui règle l’addition, ce qui devient rare. Pensez à commander assez vite vos plats à emporter pour les fêtes ou pour les grandes soirées à venir de 2017.
Fermé dim et lun. Menu ou plateau du marché le midi à 21,90 €. service traiteur sur commande. service tardif le soir sur simple demande.
Le Boucanier
75 av. roland carraz, 21300 chenôve 03 80 52 60 41
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Joli temps pour les Ducs ! Ils reviennent, mi-janvier… oyé, oyé, bonnes gens. charles, Jean et les deux philippe vous invitent à revivre « le temps des Ducs » à partir du 14 janvier, place de la libération. un lieu festif pour avaler un « mac-Duc » sur le pouce ou un plat d’autrefois. une cuisine de brasserie à l’ancienne aux parfums d’aujourd’hui, accompagnée de boissons gouleyantes.
Il était une fois… Les Ducs once upon the time. sans dévoiler le futur décor de la salle ou du salon, à l’étage, sachez qu’il y aura forcément quelque part un collier de la toison d’or, quelques tableaux de famille, des gargouilles, des souvenirs vrais et réinventés, et même un trouduc de passage, qui vous permettra de gagner une boisson si vous réalisez des selfies avec lui. inutile de vous raconter des histoires, ni de vous dévoiler les coulisses de l’exploit réalisé en l’espace de quelques mois pour créer le premier « escape-game gastronomique, touristique et ludique » de toute l’histoire de la Bourgogne. on ne vous dévoilera pas la carte, vous craquerez forcément pour le « macDuc » (au canard, forcément, Duc, duck, coin-coin, voilà, vous y êtes !) avec sa petite couronne, idéale pour fêter les rois. car ici, le client est roi, enfin, presque, faut pas pousser quand même !
LABEL Et LA BÊtE
Les bêtes de course du moment : Lapierre, Foillard, Ganevat, Arretxea, Tissot, Richaud, Agrapart, Elodie Balme, Selosse, Nicolas Morin (le petit nouveau de la côte de Nuits), Thomas Piquot, Clos Rougeard, Valette, …
Et pour vous réconforter : Comté d’été 2014 et 2015, Reblochon fermier, Tartine jurassienne au Morbier, tartine de boudin basque, tartine italienne, Matjes (harengs) et plein d’autres petites bestioles à grignoter. PS : tous les très grands de la Bourgogne (Romanée-Conti y compris), sont en bio depuis belles lurettes. Mais vous pouvez toujours chercher le logo vert sur leurs étiquettes…
CHEZ BRUNO
80, rue Jean Jacques Rousseau à Dijon Ouvert du mardi au samedi à partir de 18h 03 80 66 12 33
60
Dans cet univers médiéval de fantaisie, cherchez l’erreur. un « trou-duc » va se mêler aux convives. si vous reconnaissez le descendant des « Ducs » qui se cache derrière ce costume, une surprise maison vous sera offerte, à vous et à votre progéniture.
LA GALERiE
©Thomas Hazebrouck. FocaleInfo
Depuis quelques mois, Bruno voit débarquer dans son troquet des clients d’un nouveau genre : les bio addict. Complètement accros aux labels et qui ne jurent que par l’eurofeuille. Et ça, la bête, ben ça la met en rogne. Ce n’est pas qu’il a un problème avec le bio - au contraire -, mais ce qu’il déteste par-dessus tout, ce sont les buveurs d’étiquette. Ce travers qui consiste à faire une confiance aveugle à un nom, à une appellation et désormais à un petit logo vert. Pour ne pas avaler de travers, écoutez plutôt sagement l’animal derrière le comptoir. Ses 850 références, il les connaît sur le bout des doigts. Parmi elles, il y a évidemment du bio, de la biodynamie, un petit peu de nature aussi, mais surtout beaucoup de bon sens. Des petits vignerons qui se décarcassent pour ne pas flinguer leurs vignes à grands coups de phytos et des grands domaines qui ne se posent même plus la question. Alors oui, parfois, ils ne sont pas « officiellement » bio. Et alors ? Ça ce saurait si une simple mention légale suffisait à nous dire si le vin est bon…
Bar à vins, à rhum, à fromages. Hugo a gagné son pari avec sa Galerie. il a rapidement réussi à séduire une clientèle féminine qui aime se retrouver dans une ambiance chaleureusement sage propice au papotage entre amies et voisines de table, Les hommes ont naturellement suivi le mouvement pour en faire aujourd’hui un lieu décontracté et sans complexe. Ici, le vin n’est pas sublimé, mais simplement apprécié en toute simplicité avec un grand choix de fromages et de charcuterie. Posez vos fesses sur les tabourets des mange-debout, ou au bar et faites connaissance. Amusez la galerie, c’est facile. Vous passerez une bonne soirée que vous soyez seul ou mal accompagné (si, si, ça arrive !)
La gaLERiE
8 rue Auguste Comte à Dijon 03 80 71 68 46 galerieafromages21@gmail.com Tlj sf dim-lun 17h30-2h. Plateaux de dégustation
363 jours de terrasse chauffée à Dijon Dans le sud, on calcule les jours de soleil, en Bourgogne on est prudent. La chaleur est une notion toute relative. Il suffit de demander leur avis aux joueurs du Stade Dijonnais, déjà chez eux ici, comme les gens de la politique ou de la culture qu’on a vu passer autour du bar éphémère installé cet hiver. Des huîtres, du vin blanc pour les uns, des bretzels et du vin chaud pour les autres, de quoi tenir en attendant l’ouverture des portes, mi-janvier.
place de la libération, à Dijon ouvert 7 jours sur 7, de 7h à 23h.
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Joli temps pour les Ducs ! Ils reviennent, mi-janvier… oyé, oyé, bonnes gens. charles, Jean et les deux philippe vous invitent à revivre « le temps des Ducs » à partir du 14 janvier, place de la libération. un lieu festif pour avaler un « mac-Duc » sur le pouce ou un plat d’autrefois. une cuisine de brasserie à l’ancienne aux parfums d’aujourd’hui, accompagnée de boissons gouleyantes.
Il était une fois… Les Ducs once upon the time. sans dévoiler le futur décor de la salle ou du salon, à l’étage, sachez qu’il y aura forcément quelque part un collier de la toison d’or, quelques tableaux de famille, des gargouilles, des souvenirs vrais et réinventés, et même un trouduc de passage, qui vous permettra de gagner une boisson si vous réalisez des selfies avec lui. inutile de vous raconter des histoires, ni de vous dévoiler les coulisses de l’exploit réalisé en l’espace de quelques mois pour créer le premier « escape-game gastronomique, touristique et ludique » de toute l’histoire de la Bourgogne. on ne vous dévoilera pas la carte, vous craquerez forcément pour le « macDuc » (au canard, forcément, Duc, duck, coin-coin, voilà, vous y êtes !) avec sa petite couronne, idéale pour fêter les rois. car ici, le client est roi, enfin, presque, faut pas pousser quand même !
LABEL Et LA BÊtE
Les bêtes de course du moment : Lapierre, Foillard, Ganevat, Arretxea, Tissot, Richaud, Agrapart, Elodie Balme, Selosse, Nicolas Morin (le petit nouveau de la côte de Nuits), Thomas Piquot, Clos Rougeard, Valette, …
Et pour vous réconforter : Comté d’été 2014 et 2015, Reblochon fermier, Tartine jurassienne au Morbier, tartine de boudin basque, tartine italienne, Matjes (harengs) et plein d’autres petites bestioles à grignoter. PS : tous les très grands de la Bourgogne (Romanée-Conti y compris), sont en bio depuis belles lurettes. Mais vous pouvez toujours chercher le logo vert sur leurs étiquettes…
CHEZ BRUNO
80, rue Jean Jacques Rousseau à Dijon Ouvert du mardi au samedi à partir de 18h 03 80 66 12 33
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Dans cet univers médiéval de fantaisie, cherchez l’erreur. un « trou-duc » va se mêler aux convives. si vous reconnaissez le descendant des « Ducs » qui se cache derrière ce costume, une surprise maison vous sera offerte, à vous et à votre progéniture.
LA GALERiE
©Thomas Hazebrouck. FocaleInfo
Depuis quelques mois, Bruno voit débarquer dans son troquet des clients d’un nouveau genre : les bio addict. Complètement accros aux labels et qui ne jurent que par l’eurofeuille. Et ça, la bête, ben ça la met en rogne. Ce n’est pas qu’il a un problème avec le bio - au contraire -, mais ce qu’il déteste par-dessus tout, ce sont les buveurs d’étiquette. Ce travers qui consiste à faire une confiance aveugle à un nom, à une appellation et désormais à un petit logo vert. Pour ne pas avaler de travers, écoutez plutôt sagement l’animal derrière le comptoir. Ses 850 références, il les connaît sur le bout des doigts. Parmi elles, il y a évidemment du bio, de la biodynamie, un petit peu de nature aussi, mais surtout beaucoup de bon sens. Des petits vignerons qui se décarcassent pour ne pas flinguer leurs vignes à grands coups de phytos et des grands domaines qui ne se posent même plus la question. Alors oui, parfois, ils ne sont pas « officiellement » bio. Et alors ? Ça ce saurait si une simple mention légale suffisait à nous dire si le vin est bon…
Bar à vins, à rhum, à fromages. Hugo a gagné son pari avec sa Galerie. il a rapidement réussi à séduire une clientèle féminine qui aime se retrouver dans une ambiance chaleureusement sage propice au papotage entre amies et voisines de table, Les hommes ont naturellement suivi le mouvement pour en faire aujourd’hui un lieu décontracté et sans complexe. Ici, le vin n’est pas sublimé, mais simplement apprécié en toute simplicité avec un grand choix de fromages et de charcuterie. Posez vos fesses sur les tabourets des mange-debout, ou au bar et faites connaissance. Amusez la galerie, c’est facile. Vous passerez une bonne soirée que vous soyez seul ou mal accompagné (si, si, ça arrive !)
La gaLERiE
8 rue Auguste Comte à Dijon 03 80 71 68 46 galerieafromages21@gmail.com Tlj sf dim-lun 17h30-2h. Plateaux de dégustation
363 jours de terrasse chauffée à Dijon Dans le sud, on calcule les jours de soleil, en Bourgogne on est prudent. La chaleur est une notion toute relative. Il suffit de demander leur avis aux joueurs du Stade Dijonnais, déjà chez eux ici, comme les gens de la politique ou de la culture qu’on a vu passer autour du bar éphémère installé cet hiver. Des huîtres, du vin blanc pour les uns, des bretzels et du vin chaud pour les autres, de quoi tenir en attendant l’ouverture des portes, mi-janvier.
place de la libération, à Dijon ouvert 7 jours sur 7, de 7h à 23h.
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Actus
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Épiceries & co
Vue sur mer place des Ducs ► À l’ombre de son olivier, Guillaume pêche à la ligne. Dans son épicerie très zen ouverte face au Palais des Ducs, il réconcilie huile d’olive et poisson tout en rendant hommage à ses aïeux originaires de Bretagne. Ce garçon malin a sélectionné deux grandes marques spécialisées dans les produits artisanaux : La Compagnie Bretonne du Poisson, dont il a l’exclusivité à Dijon, et À l’Olivier. On trouve ici de grands millésimes parmi les boîtes de sardines (confites et vieillies jusqu’à deux ans, on les adore !) au packaging particulièrement léché. Du côté des huiles d’olive vierges ou à base de plante et de fruits à coque, là aussi, c’est que du bonheur. Des crus d’excellente qualité, et des boîtes à collectionner. Guillaume organise des dégustations de ses caviars, tapenades, huiles, rillettes de thons, haricots de mer, régalez-vous et profitez en pour faire des provisions pour l’hiver ! Très sain, tout ça. La Pêcherie de l’olivier. 4, place des Ducs. 03 80 41 49 97. Lundi de 14h à 19h, du mardi au samedi de 14h à 19h.
La Pêcherie de l'Olivier © RP
◄ Ils
ont viré les tasses mais gardé les bols ! Mimi et Vivie (ex Bol & Tasse) sont passés de la restauration à l’épicerie. Désormais ils ne cuisinent plus ou presque (soupes à midi et traiteur sur demande), ils choisissent les produits chez les autres, privilégiant les producteurs indépendants. Regardez plutôt ce que Vivie cache dans son panier de grand-mère (confiture, plat cuisiné, gâteaux secs). Changez de terroir, craquez pour le Pot’je Vlees, une spécialité picarde. Quelques produits d’exception aussi genre caviar et vinaigre balsamique de Modène vieilli en fût de bois. Pour goûter, retrouvez Mimi à son comptoir le samedi matin.
Au Fin Panier © RP
Au Fin Panier. 54, rue des Godrans. 03 80 49 95 42. Lundi 14h-19h, mardi au vendredi 10h-14h, 15h-19h, samedi 9h-19h non stop.
Dans la cuisine d’Alice ► Alice Délice, c’est le repère généraliste des cuisiniers et pâtissiers en herbe en quête de matériel. À l’entrée, les étagères débordent de préparations sucrées, salées, d’assaisonnements, d’épices et d’huiles. On trouve un peu de tout dans un joyeux melting-pot de couleurs et de saveurs. On aime bien les préparations du Comptoir de Mathilde originaire de la Drôme provençale, surtout les pâtes à tartiner. Les enfants voudront tout de suite se mettre aux fourneaux avec leurs mini rouleaux à pâtisseries et leurs petits tabliers. Une adresse pour les gourmands-gourmets adeptes des plaisirs simples. Alice Délice. 17, rue du Bourg. 03 80 50 10 01. Ouvert du lundi au samedi de 10h à 19h.
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À la boulangerie Blanchard, les femmes sont à l’accueil, les hommes dans le pétrin, c’est mieux ainsi.
Aux délices de lA chouette Une vraie boulangerie-pâtisserie à l’ancienne, qui fait chaud au cœur dans les guides touristiques, on devrait recommander la visite à la boulangerie Blanchard, juste après la caresse à la chouette et avant le coup d’œil aux gargouilles de Notre-dame. sauf le lundi, bien sûr, seul jour où les lève-tôt ne peuvent humer en passant, dès 5 heures du matin, l’odeur des croissants chauds et des tartes salées. des tartes qu’on a toutes testées, depuis le temps, même la Montbéliarde (saucisse-patates-comté). on a un faible pour la nouveauté, une tarte boudin-pommes qu’on s’offrira d’office, les jours de marché, pour reprendre des forces…
Froid dehors, chaud dedans ! Les Blanchard, le froid, ça les stimule. Le fils, Charly, meilleur apprenti-boulanger de Côte d’Or 2016, multiplie les pains spéciaux, comme celui aux figues, pour le froid gras. N’y voyez aucun miracle, même si l’on est tout à côté de Notre-Dame. La mère et la fille se partagent la médaille du plus beau sourire naturel. on sait laquelle est là en arrivant devant le comptoir : l’une met les croissants à gauche, les pains au chocolat à droite, et l’autre fait tout le contraire. Quant au père, il est partout, mais c’est à lui que vous devrez la nouveauté en matière de bûches, la Rifanter. Ou la galette que vous pourrez découvrir à partir du 27 décembre.
Les rois, et les reines, de la galette Chez ces Jurassiens, on maintient la tradition : pas de Rois mages avant que Jésus soit né. Remettez votre régime à plus tard et faites collection de fèves aux allures de masques de Carnaval vénitien. Une bouteille de cidre offerte pour deux galettes achetées simultanément, invitez vos voisins. Fin janvier, après les galettes, viendront les bugnes. Non, ça ne fait pas mal, que du bien. Faites-nous confiance.
tlj sf dim ap-midi et lun. commandes possibles. carte disponible au comptoir.
BoULangerie aUx DéLices De La choUette Alice Délice © RP
26 rue de la Chouette, à Dijon. 03 80 50 17 76
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Actus
PUBLI CITÉ
Épiceries & co
Vue sur mer place des Ducs ► À l’ombre de son olivier, Guillaume pêche à la ligne. Dans son épicerie très zen ouverte face au Palais des Ducs, il réconcilie huile d’olive et poisson tout en rendant hommage à ses aïeux originaires de Bretagne. Ce garçon malin a sélectionné deux grandes marques spécialisées dans les produits artisanaux : La Compagnie Bretonne du Poisson, dont il a l’exclusivité à Dijon, et À l’Olivier. On trouve ici de grands millésimes parmi les boîtes de sardines (confites et vieillies jusqu’à deux ans, on les adore !) au packaging particulièrement léché. Du côté des huiles d’olive vierges ou à base de plante et de fruits à coque, là aussi, c’est que du bonheur. Des crus d’excellente qualité, et des boîtes à collectionner. Guillaume organise des dégustations de ses caviars, tapenades, huiles, rillettes de thons, haricots de mer, régalez-vous et profitez en pour faire des provisions pour l’hiver ! Très sain, tout ça. La Pêcherie de l’olivier. 4, place des Ducs. 03 80 41 49 97. Lundi de 14h à 19h, du mardi au samedi de 14h à 19h.
La Pêcherie de l'Olivier © RP
◄ Ils
ont viré les tasses mais gardé les bols ! Mimi et Vivie (ex Bol & Tasse) sont passés de la restauration à l’épicerie. Désormais ils ne cuisinent plus ou presque (soupes à midi et traiteur sur demande), ils choisissent les produits chez les autres, privilégiant les producteurs indépendants. Regardez plutôt ce que Vivie cache dans son panier de grand-mère (confiture, plat cuisiné, gâteaux secs). Changez de terroir, craquez pour le Pot’je Vlees, une spécialité picarde. Quelques produits d’exception aussi genre caviar et vinaigre balsamique de Modène vieilli en fût de bois. Pour goûter, retrouvez Mimi à son comptoir le samedi matin.
Au Fin Panier © RP
Au Fin Panier. 54, rue des Godrans. 03 80 49 95 42. Lundi 14h-19h, mardi au vendredi 10h-14h, 15h-19h, samedi 9h-19h non stop.
Dans la cuisine d’Alice ► Alice Délice, c’est le repère généraliste des cuisiniers et pâtissiers en herbe en quête de matériel. À l’entrée, les étagères débordent de préparations sucrées, salées, d’assaisonnements, d’épices et d’huiles. On trouve un peu de tout dans un joyeux melting-pot de couleurs et de saveurs. On aime bien les préparations du Comptoir de Mathilde originaire de la Drôme provençale, surtout les pâtes à tartiner. Les enfants voudront tout de suite se mettre aux fourneaux avec leurs mini rouleaux à pâtisseries et leurs petits tabliers. Une adresse pour les gourmands-gourmets adeptes des plaisirs simples. Alice Délice. 17, rue du Bourg. 03 80 50 10 01. Ouvert du lundi au samedi de 10h à 19h.
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À la boulangerie Blanchard, les femmes sont à l’accueil, les hommes dans le pétrin, c’est mieux ainsi.
Aux délices de lA chouette Une vraie boulangerie-pâtisserie à l’ancienne, qui fait chaud au cœur dans les guides touristiques, on devrait recommander la visite à la boulangerie Blanchard, juste après la caresse à la chouette et avant le coup d’œil aux gargouilles de Notre-dame. sauf le lundi, bien sûr, seul jour où les lève-tôt ne peuvent humer en passant, dès 5 heures du matin, l’odeur des croissants chauds et des tartes salées. des tartes qu’on a toutes testées, depuis le temps, même la Montbéliarde (saucisse-patates-comté). on a un faible pour la nouveauté, une tarte boudin-pommes qu’on s’offrira d’office, les jours de marché, pour reprendre des forces…
Froid dehors, chaud dedans ! Les Blanchard, le froid, ça les stimule. Le fils, Charly, meilleur apprenti-boulanger de Côte d’Or 2016, multiplie les pains spéciaux, comme celui aux figues, pour le froid gras. N’y voyez aucun miracle, même si l’on est tout à côté de Notre-Dame. La mère et la fille se partagent la médaille du plus beau sourire naturel. on sait laquelle est là en arrivant devant le comptoir : l’une met les croissants à gauche, les pains au chocolat à droite, et l’autre fait tout le contraire. Quant au père, il est partout, mais c’est à lui que vous devrez la nouveauté en matière de bûches, la Rifanter. Ou la galette que vous pourrez découvrir à partir du 27 décembre.
Les rois, et les reines, de la galette Chez ces Jurassiens, on maintient la tradition : pas de Rois mages avant que Jésus soit né. Remettez votre régime à plus tard et faites collection de fèves aux allures de masques de Carnaval vénitien. Une bouteille de cidre offerte pour deux galettes achetées simultanément, invitez vos voisins. Fin janvier, après les galettes, viendront les bugnes. Non, ça ne fait pas mal, que du bien. Faites-nous confiance.
tlj sf dim ap-midi et lun. commandes possibles. carte disponible au comptoir.
BoULangerie aUx DéLices De La choUette Alice Délice © RP
26 rue de la Chouette, à Dijon. 03 80 50 17 76
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Actus
La Galerie du Marché
United States of gourmandise ► Le long des étagères, uniquement des produits d’importation qui vous rappellent New-York ou vos séries tv. Les distributeurs de M&M’s trient les bonbons chocolatés par couleur spécialement pour ceux qui pensent encore que les jaunes n’ont pas le même goût que les rouges. Mini hamburgers, douceurs au beurre de cacahuètes, bonbecs au vomi et à la poussière en vogue dans le monde d’Harry Potter, les mômes adorent ! Il y a tout pour remplir une boîte à goûter très très nourrissante mais aussi pour préparer un repas super protéiné à base de bœuf séché, de macaronis qui tiennent au corps et de chips à gogo. À consommer avec ta copine Modération si tu ne veux pas entamer un régime dès la mi-janvier.
Venez découvrir des bijoux à la fois anciens, fabriqués parfois selon des méthodes aujourd’hui disparues, et des bijoux contemporains de belle qualité et d’une grande originalité.
Bijoux Hommes, Femmes et Enfants
Brooklyn Fizz. 14, rue Charrue. 09 80 85 43 22. dijon@brooklynfizz.fr. Ouvert du lundi au samedi de 10h à 19h.
Broche
Bague
Bague
Brooklyn Fizz © RP
◄ Le 4, une ambiance boudoir
rue Quentin
Qui peut bien relever le défi de proposer un boudoir mode dédié au prêt-à-porter féminin entre Vazquez et le Quentin ? Laurent Hennebelle, bien sûr. L’homme qui habille si bien les femmes. Le propriétaire de la boutique Showrooms, rue Verrerie, propose ici la marque FR CH. Une exclusivité dijonnaise puisque c’est la première boutique en France qui lui est dédiée. Un vestiaire chic qui convient à toutes les femmes, que vous soyez plutôt chic, casual ou bobo bohème. Des collections que l’on accompagne volontiers, sur les conseils de Solange, d’un sac Shine Blossom en cuir italien et de petites baskets de ville Date Sneakers en boutique également.
Collier
La marque française Jott débarque de Marseille (et oui !). Amandine et ses parents sont derrière l’enseigne installée dans la rue du Bourg. Leurs doudounes sont déclinées dans toutes les couleurs et dans toutes les tailles. On en trouve même pour les toutous ! Comme un k way, la doudoune se roule et se glisse dans un pochon minuscule qui tient dans la boite à gants de la voiture. Quelques centaines de grammes de duvet et de plumes que l’on peut transporter partout avec soi. Les Dijonnais adhèrent, on en a croisé beaucoup qui arboraient fièrement ce nouveau signe de reconnaissance. La mode de l’hiver est lancée. Jott. 84, rue du Bourg. 03 80 41 38 57. Lundi de 14h à 19h. Du mardi au samedi de 10h à 19h.
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Bracelet
La Banque des Métaux Précieux
Le 4 : 4, rue Quentin. 03 80 41 39 25. Du lundi après-midi au samedi. Non stop les jours de marché.
La doudoune qui pesait 210 g ►
&
Broche
Achat-Vente, Expertise-Estimation de bijoux anciens et contemporains,pièces, lingots en or et argent, pierres précieuses de qualité.
Montre
‘‘L’achat ne se fait pas uniquement au poids, mais à la valeur réelle du marché d’occasion. Nous tenons compte de la qualité et de la période de fabrication (Art nouveau, Napoléon III...)’’
Bijouterie La Galerie du Marché - 11 rue Musette - Dijon - 03 80 30 77 30 Mardi au samedi (fermé le mercredi matin) 9h/12h - 14h/19h
*
Achat, Vente, Estimation, Expertise Pièces, Bijoux d’occasion ou cassés, Lingots - Or - Argent - Platine *
La Banque des Métaux Précieux - 2 rue de la Préfecture – Dijon - 03 80 30 00 06 Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h -
www.bmpdijon.fr
Actus
La Galerie du Marché
United States of gourmandise ► Le long des étagères, uniquement des produits d’importation qui vous rappellent New-York ou vos séries tv. Les distributeurs de M&M’s trient les bonbons chocolatés par couleur spécialement pour ceux qui pensent encore que les jaunes n’ont pas le même goût que les rouges. Mini hamburgers, douceurs au beurre de cacahuètes, bonbecs au vomi et à la poussière en vogue dans le monde d’Harry Potter, les mômes adorent ! Il y a tout pour remplir une boîte à goûter très très nourrissante mais aussi pour préparer un repas super protéiné à base de bœuf séché, de macaronis qui tiennent au corps et de chips à gogo. À consommer avec ta copine Modération si tu ne veux pas entamer un régime dès la mi-janvier.
Venez découvrir des bijoux à la fois anciens, fabriqués parfois selon des méthodes aujourd’hui disparues, et des bijoux contemporains de belle qualité et d’une grande originalité.
Bijoux Hommes, Femmes et Enfants
Brooklyn Fizz. 14, rue Charrue. 09 80 85 43 22. dijon@brooklynfizz.fr. Ouvert du lundi au samedi de 10h à 19h.
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Brooklyn Fizz © RP
◄ Le 4, une ambiance boudoir
rue Quentin
Qui peut bien relever le défi de proposer un boudoir mode dédié au prêt-à-porter féminin entre Vazquez et le Quentin ? Laurent Hennebelle, bien sûr. L’homme qui habille si bien les femmes. Le propriétaire de la boutique Showrooms, rue Verrerie, propose ici la marque FR CH. Une exclusivité dijonnaise puisque c’est la première boutique en France qui lui est dédiée. Un vestiaire chic qui convient à toutes les femmes, que vous soyez plutôt chic, casual ou bobo bohème. Des collections que l’on accompagne volontiers, sur les conseils de Solange, d’un sac Shine Blossom en cuir italien et de petites baskets de ville Date Sneakers en boutique également.
Collier
La marque française Jott débarque de Marseille (et oui !). Amandine et ses parents sont derrière l’enseigne installée dans la rue du Bourg. Leurs doudounes sont déclinées dans toutes les couleurs et dans toutes les tailles. On en trouve même pour les toutous ! Comme un k way, la doudoune se roule et se glisse dans un pochon minuscule qui tient dans la boite à gants de la voiture. Quelques centaines de grammes de duvet et de plumes que l’on peut transporter partout avec soi. Les Dijonnais adhèrent, on en a croisé beaucoup qui arboraient fièrement ce nouveau signe de reconnaissance. La mode de l’hiver est lancée. Jott. 84, rue du Bourg. 03 80 41 38 57. Lundi de 14h à 19h. Du mardi au samedi de 10h à 19h.
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La Banque des Métaux Précieux
Le 4 : 4, rue Quentin. 03 80 41 39 25. Du lundi après-midi au samedi. Non stop les jours de marché.
La doudoune qui pesait 210 g ►
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Achat-Vente, Expertise-Estimation de bijoux anciens et contemporains,pièces, lingots en or et argent, pierres précieuses de qualité.
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‘‘L’achat ne se fait pas uniquement au poids, mais à la valeur réelle du marché d’occasion. Nous tenons compte de la qualité et de la période de fabrication (Art nouveau, Napoléon III...)’’
Bijouterie La Galerie du Marché - 11 rue Musette - Dijon - 03 80 30 77 30 Mardi au samedi (fermé le mercredi matin) 9h/12h - 14h/19h
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Achat, Vente, Estimation, Expertise Pièces, Bijoux d’occasion ou cassés, Lingots - Or - Argent - Platine *
La Banque des Métaux Précieux - 2 rue de la Préfecture – Dijon - 03 80 30 00 06 Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h -
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Dijon,
C’est pour ça que je l’aime ■ par Claudine Vincenot
Une ville, « ça » se contemple d’abord de haut, de loin, « ça » s’enveloppe d’un seul vaste regard désirant. Calme, on a le temps. Puis, quand la décision est prise : on s’en approche lentement, pas à pas, ou fougueusement si, enfant prodigue, on revient là où l’on est né. Relancer l’émotion des retrouvailles… Chaque fois que ce désir me taraude, je grimpe sur le « chemin d’en haut », le « tal hent » d’où il faut la désirer pour que la cité des Ducs me prenne en main, en cœur. A mes pieds, la ville toute entière, étalée à l’orée des brumes de l’Arar, l’ancienne Saône. A l’est, sur ma gauche, la soeur jumelle de la butte calcaire de Talant, celle de Fontaine… sentinelles esseulées du plateau de Langres finissant en chute libre sur la « Plaine ». Du rebord rocheux d’où je rêve, à l’ouest, à ma droite, la vallée de l’Ouche sépare les monts d’Arrière-Côte du plateau de Langres, au creux de laquelle s’accompagnent, en s’ignorant, la voie ferrée, l’ancienne route, toujours joliment ombragée et superbement indifférente à sa siamoise, l’autoroute, la rivière aux tours et détours fantaisistes, et le canal assoupi, toutes voies convergeant vers notre capitale.
J'meeu ' souviens !
Mais, comme les choses ont changé, depuis mon enfance ! Le damier fleuri et verdoyant des vergers et maraîchage est mort, noyé par le lac Kir, grand œil tranquille au sommeil d’eaux mortes où cygnes et planchistes font voile en se mirant et s’admirant. Seule touche d’humour m’aidant à accepter la monotonie de ce beau lac artificiel : le zouave du pont de l’Alma. Insolite et admirable silhouette dont la présence incongrue m’amuse. En face, dans les monts d’Arrière-Côte finissant, voici retrouvées les combes de mon enfance : la Combe à « la » serpent, notamment. Ce n’est plus la sauvagerie propice aux vraies escapades, où vivait le Père Michel, un Poilu asthmatique et sans bras droit depuis la guerre de 14 : copain de tranchée de mon grand-père Justin, il vivait là, dans une roulotte en planches, avec madame. Mon aïeul y allait bien souvent savourer un verre de blanc des marcs d’Or pour raconter encore et encore cette « connerie de guerre ». Je l’accompagnais. C’était chouette.
Claudine Vincenot
nous offre un « hors-piste » à sa manière. Un jeu, pour cette femme de lettres, née à Dijon d’un père qui aura bientôt sa salle à lui, au musée de la Vie Bourguignonne. Une lecture de paysage originale, qui donne envie de partir, quelque soit le temps qu’il fait au dehors, sur les chemins de traverse de la mémoire. Une balade destinée aux anciens comme aux nouveaux Dijonnais, mais aussi aux Bisontins et même à ceux qui viennent d’ailleurs, puisque personne n’est parfait. ■ GB
Par bonheur, notre Ville a replanté pinot noir et chardonnay sur le plateau de la Cras. Mieux, elle s’amplifie, s’embellit et « nos » vignes couronnent à merveille notre ceinture verte, chlorophylle et oxygène.
C’est une maison rose accrochée à la colline ! Un recueillement particulier freine ma descente sur la ville dans les éboulis rocheux dégringolant du village de Talant : au bord du chemin de Chèvre-Morte, - toponyme surprenant qui ne manqua pas d’inspirer Aloysius Bertrand -, la « Maison Rose » et son
jardin désordonné aux effluves de pivoines, de lilas et d’iris en pâmoison. Et d’où, depuis mon berceau, je pouvais sans seulement bouger, contempler ma ville. Là où la Gestapo vint arrêter mon père, une belle aube de juin. Là, aussi, où nous pûmes, nous les enfants, « admirer » le splendide « feu d’artifice » que nous offrait le bombardement allemand de la gare de triage de Perrigny. Plus tard, seulement, je compris comme nos trésors dijonnais n’étaient pas « passés loin » de la destruction totale... Notre Maison Rose les Buissonnets, pleine de rires, de vie, d’angoisses et de fuites dans la cave à la moindre sirène d’alerte, maison qui sentait bon l’encaustique, la lessive à la cendre de bois, la térébenthine et l’huile de lin mêlées au bleu de céruléum, à la terre de Sienne, et au vert véronèse sur la palette du peintre, mon père. Pivoines pavanantes, lilas opulents, iris aux mille nuances, parmi les topinambours et les framboisiers à la va-comm’j’te pousse, comme on rêve, comme j’aime vivre. C’est par toutes ses odeurs, sublimes embrayeurs de la mémoire, que je retrouve ma ville. Odeur puissante des buis, parfum des lilas sauvages en avalanche sur les roches surplombant la route. Senteur douceâtre et troublante de l’iris rustique si chère à Proust. Leur odeur m’accompagnait tout au long de mon chemin d’écolière, j’avais six ans, pour rejoindre l’école de filles, rue du docteur Chaussier. Ce chemin n’était pas encore goudronné mais tout blond du gravier des carrières jalonnant mon parcours, vastes blessures fraîches dans les entrailles de la terre. Ouvertes sous l’azur glacial ou torride du ciel dijonnais de mon enfance, elles ont donné à ma ville cette pierre tendre et claire. C’est de ces carrières que Dijon tient sa luminosité charnelle. Je m’arrête sur le pont des Chartreux qui enjambe les voies ferrées : l’enchevêtrement savant des rails, des câbles, des caténaires, balafrant de ses traits métalliques la façade de la cathédrale qui apparaît alors, comme l’antre inévitable où s’engloutiraient trains et voyageurs pour l’éternité… Anachronisme surprenant, voire révoltant, et pourtant cela aussi, c’est Dijon. Je revois cela aujourd’hui avec les yeux de l’enfant à la mémoire pure.
La Rambla de la Libertad J’entre « en ville » : impérialement, je passe sous l’arc de triomphe de la porte Guillaume et me voici sur la Rambla de la Libertad ! J’ aimerais y voir, comme à Barcelone, un musée de statues vivantes. J’y aimerais aussi quelques terrasses. Bien sûr, me direz-vous, entre celles de la place Darcy et celles de la place de la Libération, la place du Bareuzai offre bancs, fauteuils, sièges à tous les badauds désirant « bader » qui passe, tout en se rinçant l’œil et se désaltérant. >>
Claudine Vincenot © RP
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Dijon,
C’est pour ça que je l’aime ■ par Claudine Vincenot
Une ville, « ça » se contemple d’abord de haut, de loin, « ça » s’enveloppe d’un seul vaste regard désirant. Calme, on a le temps. Puis, quand la décision est prise : on s’en approche lentement, pas à pas, ou fougueusement si, enfant prodigue, on revient là où l’on est né. Relancer l’émotion des retrouvailles… Chaque fois que ce désir me taraude, je grimpe sur le « chemin d’en haut », le « tal hent » d’où il faut la désirer pour que la cité des Ducs me prenne en main, en cœur. A mes pieds, la ville toute entière, étalée à l’orée des brumes de l’Arar, l’ancienne Saône. A l’est, sur ma gauche, la soeur jumelle de la butte calcaire de Talant, celle de Fontaine… sentinelles esseulées du plateau de Langres finissant en chute libre sur la « Plaine ». Du rebord rocheux d’où je rêve, à l’ouest, à ma droite, la vallée de l’Ouche sépare les monts d’Arrière-Côte du plateau de Langres, au creux de laquelle s’accompagnent, en s’ignorant, la voie ferrée, l’ancienne route, toujours joliment ombragée et superbement indifférente à sa siamoise, l’autoroute, la rivière aux tours et détours fantaisistes, et le canal assoupi, toutes voies convergeant vers notre capitale.
J'meeu ' souviens !
Mais, comme les choses ont changé, depuis mon enfance ! Le damier fleuri et verdoyant des vergers et maraîchage est mort, noyé par le lac Kir, grand œil tranquille au sommeil d’eaux mortes où cygnes et planchistes font voile en se mirant et s’admirant. Seule touche d’humour m’aidant à accepter la monotonie de ce beau lac artificiel : le zouave du pont de l’Alma. Insolite et admirable silhouette dont la présence incongrue m’amuse. En face, dans les monts d’Arrière-Côte finissant, voici retrouvées les combes de mon enfance : la Combe à « la » serpent, notamment. Ce n’est plus la sauvagerie propice aux vraies escapades, où vivait le Père Michel, un Poilu asthmatique et sans bras droit depuis la guerre de 14 : copain de tranchée de mon grand-père Justin, il vivait là, dans une roulotte en planches, avec madame. Mon aïeul y allait bien souvent savourer un verre de blanc des marcs d’Or pour raconter encore et encore cette « connerie de guerre ». Je l’accompagnais. C’était chouette.
Claudine Vincenot
nous offre un « hors-piste » à sa manière. Un jeu, pour cette femme de lettres, née à Dijon d’un père qui aura bientôt sa salle à lui, au musée de la Vie Bourguignonne. Une lecture de paysage originale, qui donne envie de partir, quelque soit le temps qu’il fait au dehors, sur les chemins de traverse de la mémoire. Une balade destinée aux anciens comme aux nouveaux Dijonnais, mais aussi aux Bisontins et même à ceux qui viennent d’ailleurs, puisque personne n’est parfait. ■ GB
Par bonheur, notre Ville a replanté pinot noir et chardonnay sur le plateau de la Cras. Mieux, elle s’amplifie, s’embellit et « nos » vignes couronnent à merveille notre ceinture verte, chlorophylle et oxygène.
C’est une maison rose accrochée à la colline ! Un recueillement particulier freine ma descente sur la ville dans les éboulis rocheux dégringolant du village de Talant : au bord du chemin de Chèvre-Morte, - toponyme surprenant qui ne manqua pas d’inspirer Aloysius Bertrand -, la « Maison Rose » et son
jardin désordonné aux effluves de pivoines, de lilas et d’iris en pâmoison. Et d’où, depuis mon berceau, je pouvais sans seulement bouger, contempler ma ville. Là où la Gestapo vint arrêter mon père, une belle aube de juin. Là, aussi, où nous pûmes, nous les enfants, « admirer » le splendide « feu d’artifice » que nous offrait le bombardement allemand de la gare de triage de Perrigny. Plus tard, seulement, je compris comme nos trésors dijonnais n’étaient pas « passés loin » de la destruction totale... Notre Maison Rose les Buissonnets, pleine de rires, de vie, d’angoisses et de fuites dans la cave à la moindre sirène d’alerte, maison qui sentait bon l’encaustique, la lessive à la cendre de bois, la térébenthine et l’huile de lin mêlées au bleu de céruléum, à la terre de Sienne, et au vert véronèse sur la palette du peintre, mon père. Pivoines pavanantes, lilas opulents, iris aux mille nuances, parmi les topinambours et les framboisiers à la va-comm’j’te pousse, comme on rêve, comme j’aime vivre. C’est par toutes ses odeurs, sublimes embrayeurs de la mémoire, que je retrouve ma ville. Odeur puissante des buis, parfum des lilas sauvages en avalanche sur les roches surplombant la route. Senteur douceâtre et troublante de l’iris rustique si chère à Proust. Leur odeur m’accompagnait tout au long de mon chemin d’écolière, j’avais six ans, pour rejoindre l’école de filles, rue du docteur Chaussier. Ce chemin n’était pas encore goudronné mais tout blond du gravier des carrières jalonnant mon parcours, vastes blessures fraîches dans les entrailles de la terre. Ouvertes sous l’azur glacial ou torride du ciel dijonnais de mon enfance, elles ont donné à ma ville cette pierre tendre et claire. C’est de ces carrières que Dijon tient sa luminosité charnelle. Je m’arrête sur le pont des Chartreux qui enjambe les voies ferrées : l’enchevêtrement savant des rails, des câbles, des caténaires, balafrant de ses traits métalliques la façade de la cathédrale qui apparaît alors, comme l’antre inévitable où s’engloutiraient trains et voyageurs pour l’éternité… Anachronisme surprenant, voire révoltant, et pourtant cela aussi, c’est Dijon. Je revois cela aujourd’hui avec les yeux de l’enfant à la mémoire pure.
La Rambla de la Libertad J’entre « en ville » : impérialement, je passe sous l’arc de triomphe de la porte Guillaume et me voici sur la Rambla de la Libertad ! J’ aimerais y voir, comme à Barcelone, un musée de statues vivantes. J’y aimerais aussi quelques terrasses. Bien sûr, me direz-vous, entre celles de la place Darcy et celles de la place de la Libération, la place du Bareuzai offre bancs, fauteuils, sièges à tous les badauds désirant « bader » qui passe, tout en se rinçant l’œil et se désaltérant. >>
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Dijon,
C’est pour ça que je l’aime À l'entour de cette « rambla », tout notre vieux Dijon s’étoile en rues et ruelles entièrement réservées aux piétons dont je suis ! J’ai depuis quelques temps déjà abandonné ce gros objet capricieux et encombrant, que l’on nomme « automobile » et je rends grâce à celles et ceux qui pensèrent à moi et eurent la bonne idée de permettre mes flâneries rêveuses, en un rythme à mesure humaine… Sans crainte de me faire renverser et sans fuir les pots d’échappement, ma rêverie pousse les portes, pénètre dans les arrière-cours, les jardins secrets. Je jette un œil dans tout couloir, minuscule ou majestueux, et j’entre sur la pointe des pieds… et je me régale !
Histoire d’eau Mais, me demande-t-on souvent, il n’y a donc pas d’eau vive à Dijon ? D’eau claire et roulante ? Un fleuve qui partage toute belle cité en rive droite et rive gauche ? Bien sûr les eaux calmes y tiennent grande place : le canal, où enfant, je rencontrai Gaston Bachelard lors d’une promenade avec mon père. Echanges, conversations. Je n’y comprenais rien mais j’adorais cet homme à barbe blanche et chapeau à larges bords, pour moi archétype du Vieux Sage, qui enchantait mes rêveries enfantines. J’y ai connu, aussi, la maison de la famille Eiffel, qui pratiquait le commerce fluvial, aujourd’hui détruite. Le port, si actif dans mon enfance, avec canalous, chevaux de trait et belles éclusières, est devenu port de plaisance, agréable : allez sans hésiter passer un moment sur la péniche Cancale. Vous y serez reçus avec charme,
entre l’îlot arboré digne d’un peintre impressionniste et la belle envolée métallique du sculpteur bourguignon Robert Rigot. Oui, me direz-vous, mais lac, canal ne sont que des eaux mortes imperturbables et glauques, là où sommeille le passé et où semble s’ensevelir le présent. Nous cachons notre jeu car nous avons aussi nos eaux impétueuses : l’Ouche, fringante et imprévisible,- que, pour ces raisons, nous maintenons dans les faubourgs-, nos belles fontaines fraîchement murmurantes en maints endroits de la cité : là, précisément, où l’on peut s’asseoir et « boire un coup » ! Et puis, enfin, nous avons le Suzon, naïade capricieuse, qu’un jour lointain la Ville mit sous l’éteignoir du macadam. Mais l’eau souterraine est une aventure de l’inconscient. Si côté cour, le vieux Dijon a, dans les apparences, la sérénité sceptique, la bonhomie goguenarde, l’attentisme satirique de qui a fait le tour des choses et à qui on n’en conte plus, côté jardin, dans les coulisses et sous les pavés, c’est tout le bouillonnement de l’eau alerte, « chant de jeunesse et conseil de jouvence ». Passions occultées mais passions tout de même et d’autant plus violentes qu’elles sont retenues. Cette eau jaillissante que l’on maîtrise recèle, à mon cœur, toute la vitalité splendide de la capitale de la Bourgogne. C’est là le charme d’une ville qui sait qu’elle plaît mais qui a la tendresse rude, l’affection mordante et qui ne s’épuise pas en exubérantes démonstrations d’intérêt. Et c’est ainsi que je l’aime . ■
La fille du pape
Henri Vincenot © DR
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Fille de l’Auxois, par mon père, et des Maranges par ma mère, je suis enfant du pays de l’Eau et de celui du Vin. Je naquis à Dijon, tout comme mes trois frères, rue Paul Cabet, dans cette ancienne maternité à visage de caserne. Nous sommes tous quatre enfants du « pape » : l’Henri Vincenot.. Dijon est sa ville natale : 8 rue des Perrières, dans ce quartier « des moineaux de la gare », Henri vit le jour dans une famille paternelle de cheminots depuis trois générations. La traversée de la gare et la petite rue la prolongeant portent son nom : il accueille les voyageurs, en quelque sorte. Chose étonnante, que Freud appellerait… « meurtre du père » : pour installer cette rue Henri Vincenot, il fallut détruire la ruelle où demeurait son aïeul, mécanicien de locomotive à vapeur, l’Alexandre ! Henri mourut rue Jean-Jacques Rousseau.Un signe, là encore : mon père appréciait « le Jean-Jacques » : ses « Rêveries », son « Discours sur les sciences et les arts », que le « philosophe des Lumières prononça à l’Académie, alors rue d’Assas.Et, surtout, le « discours sur l’origine de l’inégalité » : mon père nous disait souvent « la terre appartient à celui qui la cultive ». Révolutionnaire !
Dijon,
C’est pour ça que je l’aime À l'entour de cette « rambla », tout notre vieux Dijon s’étoile en rues et ruelles entièrement réservées aux piétons dont je suis ! J’ai depuis quelques temps déjà abandonné ce gros objet capricieux et encombrant, que l’on nomme « automobile » et je rends grâce à celles et ceux qui pensèrent à moi et eurent la bonne idée de permettre mes flâneries rêveuses, en un rythme à mesure humaine… Sans crainte de me faire renverser et sans fuir les pots d’échappement, ma rêverie pousse les portes, pénètre dans les arrière-cours, les jardins secrets. Je jette un œil dans tout couloir, minuscule ou majestueux, et j’entre sur la pointe des pieds… et je me régale !
Histoire d’eau Mais, me demande-t-on souvent, il n’y a donc pas d’eau vive à Dijon ? D’eau claire et roulante ? Un fleuve qui partage toute belle cité en rive droite et rive gauche ? Bien sûr les eaux calmes y tiennent grande place : le canal, où enfant, je rencontrai Gaston Bachelard lors d’une promenade avec mon père. Echanges, conversations. Je n’y comprenais rien mais j’adorais cet homme à barbe blanche et chapeau à larges bords, pour moi archétype du Vieux Sage, qui enchantait mes rêveries enfantines. J’y ai connu, aussi, la maison de la famille Eiffel, qui pratiquait le commerce fluvial, aujourd’hui détruite. Le port, si actif dans mon enfance, avec canalous, chevaux de trait et belles éclusières, est devenu port de plaisance, agréable : allez sans hésiter passer un moment sur la péniche Cancale. Vous y serez reçus avec charme,
entre l’îlot arboré digne d’un peintre impressionniste et la belle envolée métallique du sculpteur bourguignon Robert Rigot. Oui, me direz-vous, mais lac, canal ne sont que des eaux mortes imperturbables et glauques, là où sommeille le passé et où semble s’ensevelir le présent. Nous cachons notre jeu car nous avons aussi nos eaux impétueuses : l’Ouche, fringante et imprévisible,- que, pour ces raisons, nous maintenons dans les faubourgs-, nos belles fontaines fraîchement murmurantes en maints endroits de la cité : là, précisément, où l’on peut s’asseoir et « boire un coup » ! Et puis, enfin, nous avons le Suzon, naïade capricieuse, qu’un jour lointain la Ville mit sous l’éteignoir du macadam. Mais l’eau souterraine est une aventure de l’inconscient. Si côté cour, le vieux Dijon a, dans les apparences, la sérénité sceptique, la bonhomie goguenarde, l’attentisme satirique de qui a fait le tour des choses et à qui on n’en conte plus, côté jardin, dans les coulisses et sous les pavés, c’est tout le bouillonnement de l’eau alerte, « chant de jeunesse et conseil de jouvence ». Passions occultées mais passions tout de même et d’autant plus violentes qu’elles sont retenues. Cette eau jaillissante que l’on maîtrise recèle, à mon cœur, toute la vitalité splendide de la capitale de la Bourgogne. C’est là le charme d’une ville qui sait qu’elle plaît mais qui a la tendresse rude, l’affection mordante et qui ne s’épuise pas en exubérantes démonstrations d’intérêt. Et c’est ainsi que je l’aime . ■
La fille du pape
Henri Vincenot © DR
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Fille de l’Auxois, par mon père, et des Maranges par ma mère, je suis enfant du pays de l’Eau et de celui du Vin. Je naquis à Dijon, tout comme mes trois frères, rue Paul Cabet, dans cette ancienne maternité à visage de caserne. Nous sommes tous quatre enfants du « pape » : l’Henri Vincenot.. Dijon est sa ville natale : 8 rue des Perrières, dans ce quartier « des moineaux de la gare », Henri vit le jour dans une famille paternelle de cheminots depuis trois générations. La traversée de la gare et la petite rue la prolongeant portent son nom : il accueille les voyageurs, en quelque sorte. Chose étonnante, que Freud appellerait… « meurtre du père » : pour installer cette rue Henri Vincenot, il fallut détruire la ruelle où demeurait son aïeul, mécanicien de locomotive à vapeur, l’Alexandre ! Henri mourut rue Jean-Jacques Rousseau.Un signe, là encore : mon père appréciait « le Jean-Jacques » : ses « Rêveries », son « Discours sur les sciences et les arts », que le « philosophe des Lumières prononça à l’Académie, alors rue d’Assas.Et, surtout, le « discours sur l’origine de l’inégalité » : mon père nous disait souvent « la terre appartient à celui qui la cultive ». Révolutionnaire !
Culture+
Les 26000 couverts iront au paradis… Et ça n’a pas l’air de leur faire plaisir ! Tant pis pour eux, ils l’ont bien mérité, depuis 20 ans au
moins qu’ils s’acharnent à se foutre de la gueule du monde, et en pleine rue, d’habitude. Du monde, tel qu’il tourne avec ou sans eux, pas de vous, heureux spectateurs qui aurez la chance de les retrouver, du 19 au 22 janvier, au Cèdre (Chenôve, avec le tram, c’est rapide), pour la reprise d’un des meilleurs spectacles de cette compagnie déjà pas mal déjantée d’ordinaire : « L’Idéal Club ». Un véritable antidépresseur, ce truc. Après, ils reprennent « À bien y réfléchir… », que vous avez déjà vu au Grand Théâtre de Dijon, en début de saison. Un truc sans queue ni tête, qu’on se dit, au bout de vingt minutes, sans trop réfléchir justement, mais en commençant à se tortiller sur son fauteuil, parce qu’on n’est pas habitué à voir un spectacle de rue en répétition dans un théâtre. C’est long, mais c’est bon, et quand ils se posent des questions existentielles, à la fin, genre : « mais qu’est-ce qui va rester de nous, quand on ne sera plus là ? » on a envie de leur remonter le moral, de leur dire qu’ils ne sont pas les seuls à se poser la question. Il n’y a que les hommes politiques qui croient qu’ils vont laisser des traces.
Bon, les clowns tristes, ce n’est pas une
raison pour vous tirer de nouveau. C’est vrai, depuis qu’on leur a offert, à Dijon, une ancienne caserne pour les abriter, ils sont toujours partis, les 26 000. Vont aller tourner dans le sud-ouest, cet hiver, avant de retrouver le Montfort à Paris (dans le 15ème, un lieu qui en a connu de belles) du 21 février au 17 mars. Après ils reviendront se mettre au vert, « chez nous », du 28 au 31 mars : Les 2Scènes, à Besançon, l’autre banlieue de Dijon, en somme. Y’a un tram, là aussi, ils appellent ça un TER, c’est pareil. Faites-nous une photo autour d’une méga fondue, pour le prochain numéro, ça nous plairait bien. ■ GB © Christophe Raynaud De Lage
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Culture+
Les 26000 couverts iront au paradis… Et ça n’a pas l’air de leur faire plaisir ! Tant pis pour eux, ils l’ont bien mérité, depuis 20 ans au
moins qu’ils s’acharnent à se foutre de la gueule du monde, et en pleine rue, d’habitude. Du monde, tel qu’il tourne avec ou sans eux, pas de vous, heureux spectateurs qui aurez la chance de les retrouver, du 19 au 22 janvier, au Cèdre (Chenôve, avec le tram, c’est rapide), pour la reprise d’un des meilleurs spectacles de cette compagnie déjà pas mal déjantée d’ordinaire : « L’Idéal Club ». Un véritable antidépresseur, ce truc. Après, ils reprennent « À bien y réfléchir… », que vous avez déjà vu au Grand Théâtre de Dijon, en début de saison. Un truc sans queue ni tête, qu’on se dit, au bout de vingt minutes, sans trop réfléchir justement, mais en commençant à se tortiller sur son fauteuil, parce qu’on n’est pas habitué à voir un spectacle de rue en répétition dans un théâtre. C’est long, mais c’est bon, et quand ils se posent des questions existentielles, à la fin, genre : « mais qu’est-ce qui va rester de nous, quand on ne sera plus là ? » on a envie de leur remonter le moral, de leur dire qu’ils ne sont pas les seuls à se poser la question. Il n’y a que les hommes politiques qui croient qu’ils vont laisser des traces.
Bon, les clowns tristes, ce n’est pas une
raison pour vous tirer de nouveau. C’est vrai, depuis qu’on leur a offert, à Dijon, une ancienne caserne pour les abriter, ils sont toujours partis, les 26 000. Vont aller tourner dans le sud-ouest, cet hiver, avant de retrouver le Montfort à Paris (dans le 15ème, un lieu qui en a connu de belles) du 21 février au 17 mars. Après ils reviendront se mettre au vert, « chez nous », du 28 au 31 mars : Les 2Scènes, à Besançon, l’autre banlieue de Dijon, en somme. Y’a un tram, là aussi, ils appellent ça un TER, c’est pareil. Faites-nous une photo autour d’une méga fondue, pour le prochain numéro, ça nous plairait bien. ■ GB © Christophe Raynaud De Lage
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Culture +
Floriane Cottet et son violon
Une vraie « fondue » de musique à la tête de l’Orchestre Dijon Bourgogne ! Après les périodes de crise au sein de l’Opéra de Dijon, les inquiétudes quant à l’avenir de l’orchestre, les manifestations de soutien, c’est bien de pouvoir parler, en 2016, de l’ODB avec le sourire. Le sourire de la « petite souris » qui le dirige désormais. « C’est de famille, mon frère sourit encore plus que moi. » Floriane Cottet, nouvelle directrice de l’Orchestre Dijon Bourgogne, a posé en mai 2016 son étui à violon à Dijon. Et le public comme les musiciens ont vite adopté cette fille radieuse aux longs cheveux d’un blond breton. La musique, c’est sa famille, depuis toujours : un père prof de musique, une mère violoniste, un petit frère star du violoncelle. Moins drôle, l’éducation calviniste : « On en a bavé. Jusqu’à 19 ans, je passais ma vie à bosser, à l’école la journée, le soir avec mon instrument, on apprend rigueur et discipline, le multitasking c’est précieux et formateur.» Conservatoire de Genève, études et premier job à la Fédération Européenne des Orchestres Nationaux de Jeunes à Vienne, prof en Colombie, Floriane sautille sur la planète. « Je faisais la petite souris, j’écoutais tout ce qui passait, un musicien ouvre d’instinct ses oreilles à 360° ». La curiosité d’une souris et les sonars d’une baleine bleue. « Cétacé » formateur, tout ça.
De Verbier à Dijon, d’happenings en happy ending En Suisse, elle recrute pour le Verbier Festival Orchestra des jeunes de New York à Saint Petersbourg et part en tournée avec son orchestre de chambre en Chine, Asie du Sud Est, Allemagne. Et Dijon, direz-vous ? 47 musiciens jouent dans l’Orchestre Dijon Bourgogne mené par le chef hongrois Gergely Madaras. Un orchestre qui voyage, lui aussi : cette année les cuivres sillonnent la Bourgogne et l’ODB a donné son tout premier concert à l’étranger en Italie, cet été. Floriane adore multiplier les happenings : « Le lieu du concert et la diversification de nos actions sont des facteurs déterminants pour créer une atmosphère propre à chaque production et permettre de tisser un lien unique avec le public ». On a même vu à Dijon le public diriger l’orchestre à la place du chef dans la cour de l’Hôtel Bouchu d’Esterno. L’an prochain, si les rumeurs de projets entre l’Opéra et l’ODB se concrétisent, c’est une saison 17-18 riche en surprises qui attend les Dijonnais. Et pour que toute cette histoire « ne parte pas en raclette », comme on dit chez les Cottet, Floriane a pioché dans son calendrier quelques dates pour vous permettre de la rencontrer cet hiver. Et pour les après-spectacles, elle nous a confié un secret : dans ses montagnes natales, quand on prépare une fondue entre fondus de la musique, on remplace le kirsch par du cognac, et on ne lésine pas sur la quantité. ■ GB-OM 72
Floriane Cottet @ RP
www.orchestredijonbourgogne.fr contact@orchestredijonbourgogne.fr Tél : 03 80 44 95 95
Voir & écouter :
4, 6, 8 janvier - Opéra de Dijon : Orphée et Eurydice, C.W Glück. Direction : Inaki Encina Oyon. Mise en scène : Maëlle Poésy 7 janvier - Opéra de Dijon: I got rhythm ! Ives, Copland, Barber, Shaw, Gershwin. Direction : Gergely Madaras. Soliste : Sharon Kam, clarinettte 28 janvier - Quétigny, Espace Mendès France / 16 février Cluny, Théâtre municipal / 14 mars - Dijon, Grand Théâtre : ODBrass - Les cuivres partent en région. Direction et trompette : David Guerrier 7 Février - Opéra de Dijon : Clara et Robert Schumann, Beethoven. Direction : Gabor Takacs-Nagy. Soliste : Mariam Batsashvili, piano
Les autres coups de cœur de Floriane Cottet
Le 28 décembre à Beaune, festival Mômes et Merveilles : Pat à Mat avec les Traversées Baroques. le 20 janvier à l’auditorium de Chalon : « De Boulez au Flower Power… » avec des étudiants de l’ESM BFC et le chœur Arsys dirigé par Mihaly Zeke. le 11 mars, au théâtre des Feuillants, Bachar Mar Khalifé. Un concert organisé par La Vapeur (nos copains, voisins à Bouchu d’Esterno).
Culture +
Floriane Cottet et son violon
Une vraie « fondue » de musique à la tête de l’Orchestre Dijon Bourgogne ! Après les périodes de crise au sein de l’Opéra de Dijon, les inquiétudes quant à l’avenir de l’orchestre, les manifestations de soutien, c’est bien de pouvoir parler, en 2016, de l’ODB avec le sourire. Le sourire de la « petite souris » qui le dirige désormais. « C’est de famille, mon frère sourit encore plus que moi. » Floriane Cottet, nouvelle directrice de l’Orchestre Dijon Bourgogne, a posé en mai 2016 son étui à violon à Dijon. Et le public comme les musiciens ont vite adopté cette fille radieuse aux longs cheveux d’un blond breton. La musique, c’est sa famille, depuis toujours : un père prof de musique, une mère violoniste, un petit frère star du violoncelle. Moins drôle, l’éducation calviniste : « On en a bavé. Jusqu’à 19 ans, je passais ma vie à bosser, à l’école la journée, le soir avec mon instrument, on apprend rigueur et discipline, le multitasking c’est précieux et formateur.» Conservatoire de Genève, études et premier job à la Fédération Européenne des Orchestres Nationaux de Jeunes à Vienne, prof en Colombie, Floriane sautille sur la planète. « Je faisais la petite souris, j’écoutais tout ce qui passait, un musicien ouvre d’instinct ses oreilles à 360° ». La curiosité d’une souris et les sonars d’une baleine bleue. « Cétacé » formateur, tout ça.
De Verbier à Dijon, d’happenings en happy ending En Suisse, elle recrute pour le Verbier Festival Orchestra des jeunes de New York à Saint Petersbourg et part en tournée avec son orchestre de chambre en Chine, Asie du Sud Est, Allemagne. Et Dijon, direz-vous ? 47 musiciens jouent dans l’Orchestre Dijon Bourgogne mené par le chef hongrois Gergely Madaras. Un orchestre qui voyage, lui aussi : cette année les cuivres sillonnent la Bourgogne et l’ODB a donné son tout premier concert à l’étranger en Italie, cet été. Floriane adore multiplier les happenings : « Le lieu du concert et la diversification de nos actions sont des facteurs déterminants pour créer une atmosphère propre à chaque production et permettre de tisser un lien unique avec le public ». On a même vu à Dijon le public diriger l’orchestre à la place du chef dans la cour de l’Hôtel Bouchu d’Esterno. L’an prochain, si les rumeurs de projets entre l’Opéra et l’ODB se concrétisent, c’est une saison 17-18 riche en surprises qui attend les Dijonnais. Et pour que toute cette histoire « ne parte pas en raclette », comme on dit chez les Cottet, Floriane a pioché dans son calendrier quelques dates pour vous permettre de la rencontrer cet hiver. Et pour les après-spectacles, elle nous a confié un secret : dans ses montagnes natales, quand on prépare une fondue entre fondus de la musique, on remplace le kirsch par du cognac, et on ne lésine pas sur la quantité. ■ GB-OM 72
Floriane Cottet @ RP
www.orchestredijonbourgogne.fr contact@orchestredijonbourgogne.fr Tél : 03 80 44 95 95
Voir & écouter :
4, 6, 8 janvier - Opéra de Dijon : Orphée et Eurydice, C.W Glück. Direction : Inaki Encina Oyon. Mise en scène : Maëlle Poésy 7 janvier - Opéra de Dijon: I got rhythm ! Ives, Copland, Barber, Shaw, Gershwin. Direction : Gergely Madaras. Soliste : Sharon Kam, clarinettte 28 janvier - Quétigny, Espace Mendès France / 16 février Cluny, Théâtre municipal / 14 mars - Dijon, Grand Théâtre : ODBrass - Les cuivres partent en région. Direction et trompette : David Guerrier 7 Février - Opéra de Dijon : Clara et Robert Schumann, Beethoven. Direction : Gabor Takacs-Nagy. Soliste : Mariam Batsashvili, piano
Les autres coups de cœur de Floriane Cottet
Le 28 décembre à Beaune, festival Mômes et Merveilles : Pat à Mat avec les Traversées Baroques. le 20 janvier à l’auditorium de Chalon : « De Boulez au Flower Power… » avec des étudiants de l’ESM BFC et le chœur Arsys dirigé par Mihaly Zeke. le 11 mars, au théâtre des Feuillants, Bachar Mar Khalifé. Un concert organisé par La Vapeur (nos copains, voisins à Bouchu d’Esterno).
Culture +
Les talents lyriques @ RP
La Flûte enchantée à l’Opéra de Dijon : L’Opéra de Dijon présente du 17 au 25 mars 2017 La Flûte enchantée de Mozart, nouvelle création de l’Opéra de Dijon. Pour ce grand rendez-vous de la saison, Christophe Rousset et ses célèbres Talens Lyriques interpréteront cette œuvre aux côtés d’une distribution de haute volée ( Jodie Devos, Siobhan Stagg, Camille Poul et Julian Prégardien). La mise en scène sera confiée à David Lescot, reconnu pour sa sensibilité sur les questionnements de notre monde. Il invite d’ailleurs son public à se projeter dans un monde post-apocalyptique, résultat d’une catastrophe climatique. Pour illustrer cette terre brûlée, dévastée par les animaux, la costumière Mariane Delayre a imaginé des costumes réalisés en éléments de récupération, reliquat de notre société de consommation. De ces éléments va naître le merveilleux grâce à l’imaginaire. C’est à cette occasion que l’Opéra de Dijon lance pour la première fois une campagne de financement participatif destinée à la réalisation d’une partie des costumes de cette création. Cette campagne, inédite, invite le public à habiller les chanteurs (#habilleznoschanteurs) et à devenir acteur d’une production lyrique, en accédant aux étapes d’une création d’opéra, habituellement inconnues du grand public. (Clôture de la campagne le 31 janvier) Plus d’infos sur la plateforme de mécénat participatif : https://www.culture-time.com/fr/ projet/operadedijon
74
photos non contractuelles
des chanteurs rhabillés pour l’hiver, grâce à vous !
A partir de 10,70 € le ballotin de 250 g (prix TTC maximum) www.jeff-de-bruges.com
Jeff De Bruges au centre-ville 7 Bis rue François Rude - DIJON 03 80 49 04 16 Pour votre santé, pratiquez une activité physique régulière. www.mangerbouger.fr
Culture +
Les talents lyriques @ RP
La Flûte enchantée à l’Opéra de Dijon : L’Opéra de Dijon présente du 17 au 25 mars 2017 La Flûte enchantée de Mozart, nouvelle création de l’Opéra de Dijon. Pour ce grand rendez-vous de la saison, Christophe Rousset et ses célèbres Talens Lyriques interpréteront cette œuvre aux côtés d’une distribution de haute volée ( Jodie Devos, Siobhan Stagg, Camille Poul et Julian Prégardien). La mise en scène sera confiée à David Lescot, reconnu pour sa sensibilité sur les questionnements de notre monde. Il invite d’ailleurs son public à se projeter dans un monde post-apocalyptique, résultat d’une catastrophe climatique. Pour illustrer cette terre brûlée, dévastée par les animaux, la costumière Mariane Delayre a imaginé des costumes réalisés en éléments de récupération, reliquat de notre société de consommation. De ces éléments va naître le merveilleux grâce à l’imaginaire. C’est à cette occasion que l’Opéra de Dijon lance pour la première fois une campagne de financement participatif destinée à la réalisation d’une partie des costumes de cette création. Cette campagne, inédite, invite le public à habiller les chanteurs (#habilleznoschanteurs) et à devenir acteur d’une production lyrique, en accédant aux étapes d’une création d’opéra, habituellement inconnues du grand public. (Clôture de la campagne le 31 janvier) Plus d’infos sur la plateforme de mécénat participatif : https://www.culture-time.com/fr/ projet/operadedijon
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photos non contractuelles
des chanteurs rhabillés pour l’hiver, grâce à vous !
A partir de 10,70 € le ballotin de 250 g (prix TTC maximum) www.jeff-de-bruges.com
Jeff De Bruges au centre-ville 7 Bis rue François Rude - DIJON 03 80 49 04 16 Pour votre santé, pratiquez une activité physique régulière. www.mangerbouger.fr
Culture + La Tin-tin de Scott Holiday, du groupe californien Rival Sons. Made in Melo, bien-sûr.
Jérémy Sachoux et Bertrand Dufour dans leur atelier. © MC
L’alu total Meloduende Guitars Depuis sa création en 2010, la marque Meloduende s’est fait une vraie place dans la jungle des fabricants de guitare. Malgré une concurrence écrasée par les géants américains et japonais, l’équipe de « Melo » s’est détachée du peloton : leurs instruments en aluminium ont séduit Ben Harper, Yodelice, Billy Gibbons (ZZ Top) ou encore Johnny (oui, LE Johnny!), etc. Un argument de poids pour cet atelier installé dans un charmant village perdu dans le pays de l’Auxois.
Bertrand Dufour et Jérémy Sachoux reçoivent comme à la maison. Et pour cause, ils SONT à la maison. Dans celle de Jérémy, plus précisément, à côté de laquelle est installé l’atelier Meloduende. C’est ici que sont fabriquées (à la main !) les fameuses guitares qui ont pu séduire CC de Shaka Ponk, Manu Eveno de Tryo, Yodelice, Nicola Sirkis d’Indochine, John Butler, etc. La liste est trop longue.
Evil Twins Le plus Melo ? Le Duende : « un terme andalou. Une réponse émotionnelle à la musique, ce qui vous donne des frissons, vous fait sourire ou pleurer, comme une réaction corporelle ». ça, c’est pour l’esprit. Pour le corps, rien de tel que l’aluminium aéronautique. Une résonance supérieure à celle du bois et des propriétés électroniques majeures. Et puis, l’inspiration : « plutôt que de faire des copies des modèles existants mille fois imités, on préf ère composer » explique Jérémy. Une guitare Meloduende est un objet unique qui a nécessité en moyenne une centaine d’heures de travail. Comme Keith Richards et Mike Jagger, qui se faisaient appeler les « Glimmer Twins », Jérémy et Bertrand sont presque frères. Ils ont en tout cas grandi ensemble et se sont mangé le rock’n’roll en pleine face en même temps. « 1993-1994 précise Bertrand, pas longtemps après la sortie du Black Album de Metallica. Ça correspondait aussi au moment où on trafiquait nos mobs et nos grattes dans l’atelier du père de Jérémy qui disposait d’outils de mécanique de précision ». 76
À cette époque qui peut paraître semblable au Moyen-Âge pour certains, pas d’Internet. Bertrand : « on bossait avec le minimum : Guitar Part et Mobchop ». Et puis la vie faisant, ils se dégottent des jobs. Commercial dans l’automobile pour Jérémy et chef de chantier pour Bertrand. « De bons jobs, selon eux, mais sans magie... ». En 2010, ils se lancent, avec le succès d’estime qu’on leur connaît. Cédric Dufour, le cousin de Bertrand leur donne un sacré coup de main sur le graphisme et vous avez là l’équipe Melo au complet.
Top of the Pops « Avant on se demandait quel modèle on allait pouvoir inventer, raconte Bertrand, maintenant on se demande quand on va avoir le temps d’y penser tellement on croule sous les commandes ». Mais, messieurs les banquiers, pas la peine de vous ruer vers l’atelier pour leur proposer la carte platinium : « on a bossé 4 ou 5 ans sans se sortir de salaire, aujourd’hui, on commence à peine à pouvoir se rémunéner. Si tu veux faire un métier qui rapporte gros, ne choisis pas celui-là... ». Mais les Meloboys, c’est ainsi qu’ils se surnomment, ont plus d’un tour dans leur sac. En ce moment, une de leurs guitares a pris la direction de l’Angleterre. Un cadeau de Môssieur Johnny Hallyday à un de ses potes. Bertrand : « on voudrait garder le mystère, mais c’est un immense guitariste anglais que tout le monde connaît. Et quand je dis tout le monde... ». Affaire à suivre… ■ MC
Culture + La Tin-tin de Scott Holiday, du groupe californien Rival Sons. Made in Melo, bien-sûr.
Jérémy Sachoux et Bertrand Dufour dans leur atelier. © MC
L’alu total Meloduende Guitars Depuis sa création en 2010, la marque Meloduende s’est fait une vraie place dans la jungle des fabricants de guitare. Malgré une concurrence écrasée par les géants américains et japonais, l’équipe de « Melo » s’est détachée du peloton : leurs instruments en aluminium ont séduit Ben Harper, Yodelice, Billy Gibbons (ZZ Top) ou encore Johnny (oui, LE Johnny!), etc. Un argument de poids pour cet atelier installé dans un charmant village perdu dans le pays de l’Auxois.
Bertrand Dufour et Jérémy Sachoux reçoivent comme à la maison. Et pour cause, ils SONT à la maison. Dans celle de Jérémy, plus précisément, à côté de laquelle est installé l’atelier Meloduende. C’est ici que sont fabriquées (à la main !) les fameuses guitares qui ont pu séduire CC de Shaka Ponk, Manu Eveno de Tryo, Yodelice, Nicola Sirkis d’Indochine, John Butler, etc. La liste est trop longue.
Evil Twins Le plus Melo ? Le Duende : « un terme andalou. Une réponse émotionnelle à la musique, ce qui vous donne des frissons, vous fait sourire ou pleurer, comme une réaction corporelle ». ça, c’est pour l’esprit. Pour le corps, rien de tel que l’aluminium aéronautique. Une résonance supérieure à celle du bois et des propriétés électroniques majeures. Et puis, l’inspiration : « plutôt que de faire des copies des modèles existants mille fois imités, on préf ère composer » explique Jérémy. Une guitare Meloduende est un objet unique qui a nécessité en moyenne une centaine d’heures de travail. Comme Keith Richards et Mike Jagger, qui se faisaient appeler les « Glimmer Twins », Jérémy et Bertrand sont presque frères. Ils ont en tout cas grandi ensemble et se sont mangé le rock’n’roll en pleine face en même temps. « 1993-1994 précise Bertrand, pas longtemps après la sortie du Black Album de Metallica. Ça correspondait aussi au moment où on trafiquait nos mobs et nos grattes dans l’atelier du père de Jérémy qui disposait d’outils de mécanique de précision ». 76
À cette époque qui peut paraître semblable au Moyen-Âge pour certains, pas d’Internet. Bertrand : « on bossait avec le minimum : Guitar Part et Mobchop ». Et puis la vie faisant, ils se dégottent des jobs. Commercial dans l’automobile pour Jérémy et chef de chantier pour Bertrand. « De bons jobs, selon eux, mais sans magie... ». En 2010, ils se lancent, avec le succès d’estime qu’on leur connaît. Cédric Dufour, le cousin de Bertrand leur donne un sacré coup de main sur le graphisme et vous avez là l’équipe Melo au complet.
Top of the Pops « Avant on se demandait quel modèle on allait pouvoir inventer, raconte Bertrand, maintenant on se demande quand on va avoir le temps d’y penser tellement on croule sous les commandes ». Mais, messieurs les banquiers, pas la peine de vous ruer vers l’atelier pour leur proposer la carte platinium : « on a bossé 4 ou 5 ans sans se sortir de salaire, aujourd’hui, on commence à peine à pouvoir se rémunéner. Si tu veux faire un métier qui rapporte gros, ne choisis pas celui-là... ». Mais les Meloboys, c’est ainsi qu’ils se surnomment, ont plus d’un tour dans leur sac. En ce moment, une de leurs guitares a pris la direction de l’Angleterre. Un cadeau de Môssieur Johnny Hallyday à un de ses potes. Bertrand : « on voudrait garder le mystère, mais c’est un immense guitariste anglais que tout le monde connaît. Et quand je dis tout le monde... ». Affaire à suivre… ■ MC
Culture +
Italiart
L’auteur et comédien Vincenzo Cirillo(Chevalier Bayard ) et le saxophoniste Andrea Guidotti (Chevalier Soto Major) © Sandrine Girardot
Un festival de théâtre et de saveurs italiennes pour aider les Dijonnais à passer l’hiver au « show », en compagnie d’artistes hors norme. ■ par Vincenzo Cirillo, metteur en scène et créateur du festival. Traduction de l’italien de Valeria Cacace
Il est facile pour les lecteurs de Bing Bang, confortablement assis devant un Bourgogne premier cru ou un bon Comté, de penser à l’Italie comme au pays de la vieille Fiat 500, de la pizza, des pâtes, des politiques corrompus, de la mafia, du doux far niente ou des beaux gars siciliens chemise ouverte et chaîne en or autour du cou ! Il y a bien sûr quelques bourguignons ou franc-comtois qui, en vacances en Italie, au lieu d’aller visiter le Dôme de Milan, la Galerie des Offices de Florence, les temples grecs d’Agrigente, les Sassi de Matera ou le musée à ciel ouvert de Cosenza, passent leur temps à cuire au soleil des belles plages de la ‘péninsule’ ou aux tables de restaurants à boire et à manger quatre fois par jour pour ensuite se plaindre parce que « le régime méditerranéen fait grossir ! ». Les italiens, bien sûr, aiment beaucoup leur pays, et chacun pense que sa ville natale est la plus belle du monde ! Du nord au sud, la culture italienne fait la fierté de ce peuple de séducteurs romantiques à l’esprit créatif et un peu fou dont Luigi Pirandello, Eugenio Montale, Salvatore Quasimodo, Dario Fo, Gabriele D’Annunzio, Cesare Pavese, Enri De Luca, Pier Paolo Pasolini ne sont que quelques représentants prestigieux ! Bien entendu, l’Italie qui fait rêver est aussi celle de la bonne cuisine, des fameuses pâtisseries, des petites ‘trattorie’ à gestion familiale, des glaciers artisanaux, des restaurants de poissons ou de gibier, des vins bons et pas chers, de la culture biologique. Pour son édition 2017, Italiart a déniché dans les différentes villes italiennes des talents artistiques et gastronomiques, comme elle le fait désormais depuis 11 ans. Fabrizio Tavernelli nous arrive tout droit de la ville jumelée avec Dijon, Reggio d’Emilie, patrie du parmesan, du vinaigre balsamique, des ‘cappelletti’ et du Lambrusco A.O.P. Il nous a accueillis avec une bouteille de bon blanc pétillant de Scandiano, des gnocchi frits et un gâteau de riz et, comme il est friand de moutarde, quand on lui a dit que c’est à Dijon que ça se passe, il a décidé de venir dans la ville des Ducs de Bourgogne pour nous faire connaître sa musique. A Viareggio, en Toscane, nous avons rencontré Luca Bassanese, l’un des représentants les plus appréciés du folk contemporain italien, qui tournait une vidéo sur des chars de Carnaval et c’est devant un plat de ‘Caciucco de poisson à la viareggina’, du fromage pecorino frais, un beignet à la crème et un verre de Brunello di Montalcino qu’il nous a dit ‘oui’ ! A Rome, dans le brouhaha typique d’une petite ‘trattoria’ de Trastevere où tout le monde parle fort et fait beaucoup de bruit, devant une assiette de bucatini all’Amatriciana (soutien aux victimes du tremblement de terre en Ombrie), un ‘saltimbocca alla romana’ et une bouteille de blanc de Frascati, nous avons recruté le musicien de blues Max Trani et l’auteur-compositeur-interprète Giacomo Lariccia. 78
Sur le chemin du retour, avant d’arriver à Dijon, une dernière étape s’imposait et ça a été à Turin, dans un petit restaurant du centre-ville que nous sommes tombés sur le groupe Eugenio in Via di Gioia et, entre un risotto aux truffes, des succulents ‘gianduiotti’ (chocolats au lait et noisettes du Piémont) et un verre de vin Dolcetto d’Alba nous avons persuadé les gagnants du prix Buscaglione de jouer à Dijon. Et c’est à Turin, quand j’étais assez ivre, que j’ai écrit le spectacle « La mort du Chevalier Bayard « . On pourrait peut-être en déduire que, comme dit le vieil adage en dialecte romain : « Sono tutti amici quanno se magna, pochi quanno c’è da sparecchià!”, c’est-à-dire ‘A table on est tous des amis, mais quand il s’agit de débarrasser…’ ■ Le programme complet de la 11ème édition de Italiart sur www.ombradipeter.com Association Ombradipeter - ITALIART festival Italien de Dijon Malastranafestival - Cie Ombradipeter - +33.03.80580003 ombradipeter@hotmail.com www.malastranafestival.it
11ème édition d’Italiart du 2 au 31 MARS 2017
Un petit grain de folie et d’extravagance à l’italienne, voilà comment depuis 11 ans Italiart annonce le retour du printemps à Dijon ! Le public dijonnais a désormais inscrit sur son agenda ce rendezvous annuel dont il apprécie l’originalité, le courage et la simplicité. Sans besoin de déployer de gros moyens, cette manifestation populaire offre, depuis ses débuts, une qualité artistique incontestable et l’occasion d’un échange humain, culturel et intellectuel. Des artistes en tous genres, et des lieux souvent originaux, pour se retrouver, entre artistes ou amis des artistes, ou entre amis, tout simplement.
A l’affiche au théâtre, un chefd’œuvre du dramaturge sicilien Spiro Scimione mis en scène en français par le Théâtre du rabot, « La mort du chevalier Bayard », une lecture-spectacle sur le mythe du chevalier sans peur et sans reproche décédé en Italie.
Culture +
Italiart
L’auteur et comédien Vincenzo Cirillo(Chevalier Bayard ) et le saxophoniste Andrea Guidotti (Chevalier Soto Major) © Sandrine Girardot
Un festival de théâtre et de saveurs italiennes pour aider les Dijonnais à passer l’hiver au « show », en compagnie d’artistes hors norme. ■ par Vincenzo Cirillo, metteur en scène et créateur du festival. Traduction de l’italien de Valeria Cacace
Il est facile pour les lecteurs de Bing Bang, confortablement assis devant un Bourgogne premier cru ou un bon Comté, de penser à l’Italie comme au pays de la vieille Fiat 500, de la pizza, des pâtes, des politiques corrompus, de la mafia, du doux far niente ou des beaux gars siciliens chemise ouverte et chaîne en or autour du cou ! Il y a bien sûr quelques bourguignons ou franc-comtois qui, en vacances en Italie, au lieu d’aller visiter le Dôme de Milan, la Galerie des Offices de Florence, les temples grecs d’Agrigente, les Sassi de Matera ou le musée à ciel ouvert de Cosenza, passent leur temps à cuire au soleil des belles plages de la ‘péninsule’ ou aux tables de restaurants à boire et à manger quatre fois par jour pour ensuite se plaindre parce que « le régime méditerranéen fait grossir ! ». Les italiens, bien sûr, aiment beaucoup leur pays, et chacun pense que sa ville natale est la plus belle du monde ! Du nord au sud, la culture italienne fait la fierté de ce peuple de séducteurs romantiques à l’esprit créatif et un peu fou dont Luigi Pirandello, Eugenio Montale, Salvatore Quasimodo, Dario Fo, Gabriele D’Annunzio, Cesare Pavese, Enri De Luca, Pier Paolo Pasolini ne sont que quelques représentants prestigieux ! Bien entendu, l’Italie qui fait rêver est aussi celle de la bonne cuisine, des fameuses pâtisseries, des petites ‘trattorie’ à gestion familiale, des glaciers artisanaux, des restaurants de poissons ou de gibier, des vins bons et pas chers, de la culture biologique. Pour son édition 2017, Italiart a déniché dans les différentes villes italiennes des talents artistiques et gastronomiques, comme elle le fait désormais depuis 11 ans. Fabrizio Tavernelli nous arrive tout droit de la ville jumelée avec Dijon, Reggio d’Emilie, patrie du parmesan, du vinaigre balsamique, des ‘cappelletti’ et du Lambrusco A.O.P. Il nous a accueillis avec une bouteille de bon blanc pétillant de Scandiano, des gnocchi frits et un gâteau de riz et, comme il est friand de moutarde, quand on lui a dit que c’est à Dijon que ça se passe, il a décidé de venir dans la ville des Ducs de Bourgogne pour nous faire connaître sa musique. A Viareggio, en Toscane, nous avons rencontré Luca Bassanese, l’un des représentants les plus appréciés du folk contemporain italien, qui tournait une vidéo sur des chars de Carnaval et c’est devant un plat de ‘Caciucco de poisson à la viareggina’, du fromage pecorino frais, un beignet à la crème et un verre de Brunello di Montalcino qu’il nous a dit ‘oui’ ! A Rome, dans le brouhaha typique d’une petite ‘trattoria’ de Trastevere où tout le monde parle fort et fait beaucoup de bruit, devant une assiette de bucatini all’Amatriciana (soutien aux victimes du tremblement de terre en Ombrie), un ‘saltimbocca alla romana’ et une bouteille de blanc de Frascati, nous avons recruté le musicien de blues Max Trani et l’auteur-compositeur-interprète Giacomo Lariccia. 78
Sur le chemin du retour, avant d’arriver à Dijon, une dernière étape s’imposait et ça a été à Turin, dans un petit restaurant du centre-ville que nous sommes tombés sur le groupe Eugenio in Via di Gioia et, entre un risotto aux truffes, des succulents ‘gianduiotti’ (chocolats au lait et noisettes du Piémont) et un verre de vin Dolcetto d’Alba nous avons persuadé les gagnants du prix Buscaglione de jouer à Dijon. Et c’est à Turin, quand j’étais assez ivre, que j’ai écrit le spectacle « La mort du Chevalier Bayard « . On pourrait peut-être en déduire que, comme dit le vieil adage en dialecte romain : « Sono tutti amici quanno se magna, pochi quanno c’è da sparecchià!”, c’est-à-dire ‘A table on est tous des amis, mais quand il s’agit de débarrasser…’ ■ Le programme complet de la 11ème édition de Italiart sur www.ombradipeter.com Association Ombradipeter - ITALIART festival Italien de Dijon Malastranafestival - Cie Ombradipeter - +33.03.80580003 ombradipeter@hotmail.com www.malastranafestival.it
11ème édition d’Italiart du 2 au 31 MARS 2017
Un petit grain de folie et d’extravagance à l’italienne, voilà comment depuis 11 ans Italiart annonce le retour du printemps à Dijon ! Le public dijonnais a désormais inscrit sur son agenda ce rendezvous annuel dont il apprécie l’originalité, le courage et la simplicité. Sans besoin de déployer de gros moyens, cette manifestation populaire offre, depuis ses débuts, une qualité artistique incontestable et l’occasion d’un échange humain, culturel et intellectuel. Des artistes en tous genres, et des lieux souvent originaux, pour se retrouver, entre artistes ou amis des artistes, ou entre amis, tout simplement.
A l’affiche au théâtre, un chefd’œuvre du dramaturge sicilien Spiro Scimione mis en scène en français par le Théâtre du rabot, « La mort du chevalier Bayard », une lecture-spectacle sur le mythe du chevalier sans peur et sans reproche décédé en Italie.
Culture +
PUBLI CITÉ
Spectacle La Petitote, cie Les encombrants © Patrick Girot
Modes de vie ►
Bougies et parfums rares à
Du 18 janvier au 22 février, redevenez les acteurs de votre vie : cirque, marionnettes, théâtre, ateliers apportent à l’agglo dijonnaise un peu de chaleur humaine, au cœur de l’hiver. Modes de vie est un festival pluridisciplinaire. Un festival de médiation culturelle. Et un festival où artistes et habitants se rencontrent. Depuis 12 ans, chaque automne, des compagnies, des artistes rencontrent les habitants d’un quartier et leur proposent des ateliers de pratiques artistiques. Pas les quartiers du centre, privilégiés, non, ce serait trop facile : Fontaine d’Ouche et Grésilles à Dijon, Le mail à Chenôve, Bief du Moulin et Guynemer à Longvic, Place Centrale à Quetigny et Belvédère à Talant. Près de 70 artistes locaux ont mené, au fil des ans, quelques 2700 heures d’ateliers auprès des habitants de ces 7 quartiers. Ensemble ils ont imaginé, réalisé, échangé, inventé, partagé, créé. De ces rencontres naissent des créations collectives présentées au cœur de l’hiver. Une seule constante : une curiosité insatiable pour la matière urbaine et sociologique, le désir de renouveler les formes artistiques, d’ouvrir le champ des possibles et de rendre accessible l’art et la culture à tous. C’est un festival fait pour les habitants de l’agglomération dijonnaise mais aussi par eux ! Et c’est avec grand plaisir que le public est invité à découvrir les créations nées de ces rencontres entre artistes et habitants !! Des spectacles de quelques unes des compagnies professionnelles invitées viennent également compléter la programmation afin de ravir les petits comme les grands. C’est le cas cette année avec la compagnie Manie (cirque), la marionnettiste Lucile Beaune, la compagnie Les Encombrants (théâtre jeune public) ou encore le concert de musique traditionnelle électrique de Super Parquet. Soyez curieux, prenez un bonnet, un plaid, sortez ! Programme complet sur modesdevie.org
Ma belle parfuMerie Caroline vous facilite les cadeaux d’hiver avec ses exclusivités bourguignonnes, rares, précieuses et intimes. Couples, frères et sœurs, amis, dénichent ici le parfum haut de gamme, raffiné et poétique qui correspond parfaitement à celui ou celle qui leur est cher. Les Editions de Parfums Fréderic Malle sont d’une grande rareté. Ces parfums pour hommes, femmes ou mixtes sont l’œuvre des plus grands parfumeurs comme Le Parfum de Thérèse d’edmond roudnitska créé au cours des années 50 pour sa femme, dans le plus grand secret. Tous très concentrés et sur dosés en matière, ils offrent des fragrances de caractère, uniques en leur genre. pour envelopper la maison d’une ambiance particulière, lumière tamisée et senteurs hivernales, tournez-vous vers les bougies Cire Trudon style louis XVi, végétales, artisanales et design. Pour Noël, un quatuor en édition limitée : bethléem, Gabriel, Gaspard et Nazareth.
Quelques rendez-vous du festival à ne pas manquer : - Je peux savoir pourquoi je suis noir ? Par la Cie Petits Papiers. Mer 18 janv à 20h. Théâtre de Fontaine d’Ouche - Rêverie autour de Little Nemo, Expo Armelle Modéré du 24 janv au 22 février. Opéra de Dijon - Un ami imaginaire, Expo Anne Gautherot du 2 au 22 février. MBA (palissades chantier) et Réseau Divia - La Petiote, Spectacle par la Cie Les encombrants. Mer 15 fév à 15h, Espace Mendès France – Quetigny. Mar 21 fév à 14h30 et 17h et Mer 22 à 10h, 14h30 et 17h, à La Maison Phare – Dijon (Festival A pas Contés)
Ma BELLE ParFuMEriE
6, rue Vauban - Dijon - 03 80 41 84 15 Ouvert du mardi au samedi de 10h30 à 19h. Facebook : Ma Belle Parfumerie
Quand tu aimes ta barbe, tu vas
Essayez de découvrir qui se cache derrière ◄ Les Dijonnaises de Kipinge !
Les toiles de Kipinge © DR
Cette fille nous intrigue. On ne connait d’elle que ses dessins, envoyés un jour à la rédaction. Elle a joué le jeu avec nous, en créant une série qu’on espère bien voir accrochée ce printemps dans un lieu mythique de la vie dijonnaise. On joue le jeu à notre tour en lui laissant son mystère. “ De mes racines polonaises, j’ai gardé KI de mon patronyme (Smolinski) pour créer mon pseudo/jeu de mots, « KIpinge »... Mais qui peins-je ? (NDLR précision utile pour ceux que le froid aurait engourdi). Native du Sud de la France que j’ai quitté il y a longtemps, j’en ai perdu l’accent mais gardé la fantaisie. Dijon est ma ville d’adoption. Quant aux Dijonnaises, je les ai observées, cotoyées, aimées, croquées, et je suis maintenant l’une d’elles à … 99%! La peinture, j’y suis tombée dedans quand j’étais petite. Mon grand-père polonais peignait, mon frère et mes soeurs aussi. Mon passage par l’école des Beaux-arts était une évidence. Je m’essaie à différentes techniques: peinture à l’huile, acrylique, collages. Quelle joie d’être exposée et achetée ! ” Vous pouvez me retrouver sur mon site: lestoilesdekipinge.jimdo.com ou à l’atelier du Fennec, 14 rue Verrerie à Dijon Bons baisers de… Kipinge !”
80
Chez
max’
Les Barbiers de cette ville
Idée cadeau ! Offrez un rasage à l’ancienne ou une taille de barbe avec serviettes chaudes.
Bien-être garanti !
un point C’est tout ! max’ Coiffure
9 place saint-michel, dijon
03 80 67 16 86 maxcoiffure.com
81
Culture +
PUBLI CITÉ
Spectacle La Petitote, cie Les encombrants © Patrick Girot
Modes de vie ►
Bougies et parfums rares à
Du 18 janvier au 22 février, redevenez les acteurs de votre vie : cirque, marionnettes, théâtre, ateliers apportent à l’agglo dijonnaise un peu de chaleur humaine, au cœur de l’hiver. Modes de vie est un festival pluridisciplinaire. Un festival de médiation culturelle. Et un festival où artistes et habitants se rencontrent. Depuis 12 ans, chaque automne, des compagnies, des artistes rencontrent les habitants d’un quartier et leur proposent des ateliers de pratiques artistiques. Pas les quartiers du centre, privilégiés, non, ce serait trop facile : Fontaine d’Ouche et Grésilles à Dijon, Le mail à Chenôve, Bief du Moulin et Guynemer à Longvic, Place Centrale à Quetigny et Belvédère à Talant. Près de 70 artistes locaux ont mené, au fil des ans, quelques 2700 heures d’ateliers auprès des habitants de ces 7 quartiers. Ensemble ils ont imaginé, réalisé, échangé, inventé, partagé, créé. De ces rencontres naissent des créations collectives présentées au cœur de l’hiver. Une seule constante : une curiosité insatiable pour la matière urbaine et sociologique, le désir de renouveler les formes artistiques, d’ouvrir le champ des possibles et de rendre accessible l’art et la culture à tous. C’est un festival fait pour les habitants de l’agglomération dijonnaise mais aussi par eux ! Et c’est avec grand plaisir que le public est invité à découvrir les créations nées de ces rencontres entre artistes et habitants !! Des spectacles de quelques unes des compagnies professionnelles invitées viennent également compléter la programmation afin de ravir les petits comme les grands. C’est le cas cette année avec la compagnie Manie (cirque), la marionnettiste Lucile Beaune, la compagnie Les Encombrants (théâtre jeune public) ou encore le concert de musique traditionnelle électrique de Super Parquet. Soyez curieux, prenez un bonnet, un plaid, sortez ! Programme complet sur modesdevie.org
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Quelques rendez-vous du festival à ne pas manquer : - Je peux savoir pourquoi je suis noir ? Par la Cie Petits Papiers. Mer 18 janv à 20h. Théâtre de Fontaine d’Ouche - Rêverie autour de Little Nemo, Expo Armelle Modéré du 24 janv au 22 février. Opéra de Dijon - Un ami imaginaire, Expo Anne Gautherot du 2 au 22 février. MBA (palissades chantier) et Réseau Divia - La Petiote, Spectacle par la Cie Les encombrants. Mer 15 fév à 15h, Espace Mendès France – Quetigny. Mar 21 fév à 14h30 et 17h et Mer 22 à 10h, 14h30 et 17h, à La Maison Phare – Dijon (Festival A pas Contés)
Ma BELLE ParFuMEriE
6, rue Vauban - Dijon - 03 80 41 84 15 Ouvert du mardi au samedi de 10h30 à 19h. Facebook : Ma Belle Parfumerie
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Idée cadeau ! Offrez un rasage à l’ancienne ou une taille de barbe avec serviettes chaudes.
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81
Culture +
2016, Paris-Dijon, fin de parcours :
Baudry-Barnoud : BB, in memoriam François Barnoud Le jazz et lui
François Barnoud est parti sur un air de jazz, sa grande passion, avec l’art contemporain.Une passion qui l’avait poussé, il y a quelques temps, à devenir le nouveau propriétaire du club de jazz Le Petit Journal Saint-Michel, à Paris. Il accompagnait encore régulièrement à la contrebasse, malgré la maladie, les musiciens qu’il invitait, que ce soit au Petit Journal Saint-Michel ou au Crusoé, à Dijon, où il avait entamé une série de concerts de jazz depuis la rentrée. C’est à force de fréquenter les boîtes de jazz de St Germain des Prés qu’il avait commencé à s’intéresser aux galeries d’art. En 1987 il avait décidé de créer sa propre galerie d’art contemporain, à Dijon. Il s’était installé à Quetigny en 2012, dans un ancien atelier de Géotec baptisé « Entrepôt 9 » mais c’est aussi au château de Dravert, dans le Charolais, qu’on pouvait apercevoir une partie de sa collection exceptionnelle. À Laurence maintenant la charge de poursuivre l’œuvre. Une fin de parcours qui laisse là encore un goût d’inachevé, et de profonde tristesse. ■
François Barnoud © DR
Hervé Baudry l’humour de la vie
Hervé était revenu à Dijon pour l’enterrement de son père et j’étais loin de Dijon pour son enterrement au cimetière de Montmartre, en juin. Lors de son ultime visite, à Dijon, on s’était quand même retrouvé autour d’un verre, et l’on avait parlé projets, comme toujours. Hervé Baudry avait commencé par faire rire les lecteurs du Bien Public, après avoir testé son trait dans les pages du Chatillonnais et l’Auxois (qui ne s’appelait peut-être pas comme ça lorsqu’il a commencé, en 1981), journal auquel il est resté fidèle, pendant 35 ans. Il nous aimait bien, les Bourguignons, on l’amusait, même s’il trouvait qu’on s’habillait triste. Il était parti vivre de ses feutres et de ses crayons à Paris, aux côtés de Claudie, sa femme, qui partageait son humour de la vie. Jusqu’à ce malaise cardiaque, devant chez lui, il a mené l’existence dont il rêvait, au cœur de Montmartre, entouré de ses gosses, de ses copains artistes. Et il était resté fidèle à son trait, une ligne claire, facile à comprendre et à partager. Il croquait l’actu, matin, midi et soir, pour Le Monde, Rue 89, Public Sénat et c’étaient Hollande, Sarko, les politiques, les truqueurs, les méchants qui en faisaient les frais. Il doit trouver drôle, là où il est, de voir que nombre de ceux qu’il a mené par le bout de son crayon ont déjà disparu des feux de l’actu. Une actu dont il était devenu un « addict » au fil des ans, refusant de prendre les autres au sérieux jusqu’à ce que certains évènements l’amènent à plus de gravité. Sa petite sirène de Copenhague faisant un doigt aux terroristes a été vue dans le monde entier. Pour se détendre, il jouait avec les couleurs, dans son atelier (La Cabana), il peignait sur des grands formats, il aimait les villes, il aurait pu participer à la future expo autour de l’architecture, à Dijon, son côté optimiste aurait chassé la grisaille de l’hiver. Lui qui aimait les cigares, les fringues, les chapeaux, Cuba mais pas Castro, s’était créé un personnage haut en couleurs, qui ne « grisonnera » jamais, désormais. ■ GB
82
ACHAT EN LIGNE :
Visuel créé par l’étudiante Faïza Khelil à l’issue d’un concours interne à l’école nationale supérieure d’art de Dijon.
Hervé Baudry © DR
Avec la participation de Chenôve • Chevigny-Saint-Sauveur Fontaine-lès-Dijon • Longvic Marsannay-la-Côte • Quetigny Saint-Apollinaire • Talant
83
Culture +
2016, Paris-Dijon, fin de parcours :
Baudry-Barnoud : BB, in memoriam François Barnoud Le jazz et lui
François Barnoud est parti sur un air de jazz, sa grande passion, avec l’art contemporain.Une passion qui l’avait poussé, il y a quelques temps, à devenir le nouveau propriétaire du club de jazz Le Petit Journal Saint-Michel, à Paris. Il accompagnait encore régulièrement à la contrebasse, malgré la maladie, les musiciens qu’il invitait, que ce soit au Petit Journal Saint-Michel ou au Crusoé, à Dijon, où il avait entamé une série de concerts de jazz depuis la rentrée. C’est à force de fréquenter les boîtes de jazz de St Germain des Prés qu’il avait commencé à s’intéresser aux galeries d’art. En 1987 il avait décidé de créer sa propre galerie d’art contemporain, à Dijon. Il s’était installé à Quetigny en 2012, dans un ancien atelier de Géotec baptisé « Entrepôt 9 » mais c’est aussi au château de Dravert, dans le Charolais, qu’on pouvait apercevoir une partie de sa collection exceptionnelle. À Laurence maintenant la charge de poursuivre l’œuvre. Une fin de parcours qui laisse là encore un goût d’inachevé, et de profonde tristesse. ■
François Barnoud © DR
Hervé Baudry l’humour de la vie
Hervé était revenu à Dijon pour l’enterrement de son père et j’étais loin de Dijon pour son enterrement au cimetière de Montmartre, en juin. Lors de son ultime visite, à Dijon, on s’était quand même retrouvé autour d’un verre, et l’on avait parlé projets, comme toujours. Hervé Baudry avait commencé par faire rire les lecteurs du Bien Public, après avoir testé son trait dans les pages du Chatillonnais et l’Auxois (qui ne s’appelait peut-être pas comme ça lorsqu’il a commencé, en 1981), journal auquel il est resté fidèle, pendant 35 ans. Il nous aimait bien, les Bourguignons, on l’amusait, même s’il trouvait qu’on s’habillait triste. Il était parti vivre de ses feutres et de ses crayons à Paris, aux côtés de Claudie, sa femme, qui partageait son humour de la vie. Jusqu’à ce malaise cardiaque, devant chez lui, il a mené l’existence dont il rêvait, au cœur de Montmartre, entouré de ses gosses, de ses copains artistes. Et il était resté fidèle à son trait, une ligne claire, facile à comprendre et à partager. Il croquait l’actu, matin, midi et soir, pour Le Monde, Rue 89, Public Sénat et c’étaient Hollande, Sarko, les politiques, les truqueurs, les méchants qui en faisaient les frais. Il doit trouver drôle, là où il est, de voir que nombre de ceux qu’il a mené par le bout de son crayon ont déjà disparu des feux de l’actu. Une actu dont il était devenu un « addict » au fil des ans, refusant de prendre les autres au sérieux jusqu’à ce que certains évènements l’amènent à plus de gravité. Sa petite sirène de Copenhague faisant un doigt aux terroristes a été vue dans le monde entier. Pour se détendre, il jouait avec les couleurs, dans son atelier (La Cabana), il peignait sur des grands formats, il aimait les villes, il aurait pu participer à la future expo autour de l’architecture, à Dijon, son côté optimiste aurait chassé la grisaille de l’hiver. Lui qui aimait les cigares, les fringues, les chapeaux, Cuba mais pas Castro, s’était créé un personnage haut en couleurs, qui ne « grisonnera » jamais, désormais. ■ GB
82
ACHAT EN LIGNE :
Visuel créé par l’étudiante Faïza Khelil à l’issue d’un concours interne à l’école nationale supérieure d’art de Dijon.
Hervé Baudry © DR
Avec la participation de Chenôve • Chevigny-Saint-Sauveur Fontaine-lès-Dijon • Longvic Marsannay-la-Côte • Quetigny Saint-Apollinaire • Talant
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Liv res
Un Nobel sinon rien
« Chroniques », de Bob Dylan
La chronique
d’Albert Tournepage
L’eau à la bouche
Voyage au pays du Comté Savez-vous ce qui fait qu’un bon Comté est certifié AOP ? Ou de quelle vache provient le lait dont il est issu ? Fred Bernard non plus. Mais en grand curieux de nature – et amateur des bonnes choses –, il décide avec ces Chroniques de la fruitière de répondre à ces questions dans un voyage au pays du Comté. Ainsi, par le biais d’anecdotes historiques, de témoignages et d’observations personnelles, l’auteur, en reporter candide, relate les secrets de ce fromage emblématique du massif du Jura, de son histoire collective et solidaire à ses techniques d’affinage, en passant par ses critères d’appellation ou ses multiples occasions de consommation... De rencontre en rencontre, il nous rappelle que ce sont des hommes et des femmes qui travaillent chaque jour à l’élaboration de ce fromage authentique et unique.
En bref, après Chroniques de la vigne, un nouvel ouvrage rafraîchissant qui nous permet de découvrir, avec tendresse et humour, un autre fleuron de notre patrimoine gastronomique. Servi par un dessin faussement naïf – même les enfants grandissent – ce livre-BD se déguste d’une traite – de vache. Mais pas n’importe laquelle, comme vous le verrez. Et comme le disait Edgar Faure : « Si je suis intelligent, c’est parce que j’ai mangé du Comté quand j’étais petit ». Faites comme lui, et lisez le livre. « Chroniques de la fruitière », par Fred Bernard, éd. Glénat, 19,50 €.
Au cœur de l’énigme…
« Bifide Chrysalide », de Dan Eelson
« Bifide Chrysalide L’ordre d’Obéron, tome I » par Dan Eelson, éd. Libriptera, 594 pages, 23,90 € + d'infos sur www.daneelson.com
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Au cœur de l’énigme, il y a Obéron, initialement une sorte de campement créé par les bûcherons chargés de couper les arbres d’une luxuriante forêt, pour une entreprise qui les transforme en meubles uniques. Après l’effondrement d’un barrage, la ville disparaît, rayée de la carte par le tumulte des eaux folles. Et puis elle renaît, grâce à d’étranges moines, vivant dans un proche monastère. Voici pour le cadre. Venons-en à la non moins énigmatique « Bifide Chrysalide », l’héroïne de l’histoire : il s’agit d’une jeune femme à l’identité double ; elle se nomme Emmy Grant, mais elle a un double : Sarah Harper. Comment cela estil possible ? Vous le découvrirez à son heure. Emmy, employée du puissant CILT, est chargée d’une enquête sur les lieux mêmes où elle a perdu tous les siens, après la catastrophe. La voici donc revenue à Obéron, ville nouvelle reconstruite par les moines de l’Ordre. Elle y retrouvera l’étrange Lazare, un médecin qui s’est jadis occupé d’elle. « Obéron », c’est le roi des fées, dans certaines légendes. C’est aussi un personnage issu d’une pièce de Shakespeare, « Le Songe d’une nuit
d’été ». Avec une telle filiation, il faut s’attendre à une œuvre fantastique, dans tous les sens du terme. Et Dan Eelson réussit la gageure. « Bifide Chrysalide » nous plonge dans un futur proche - l’action se passe en 2067 -, où la technique a bien sûr évolué, mais où les sentiments humains sont restés les mêmes. Et puis, en sous-texte, s’inscrit la structure métaphysique sur laquelle se développe la fiction. Affleurent ainsi, au cours du récit, le terrifiant Narayan, surnommé « Hanuman », trois roses gelées, une statue qui surgit de la végétation, comme un mirage, et bien d’autres choses encore... Aussi touffue que les forêts évoquées, l’intrigue se noue par la magie de l’imagination débridée de l’auteur. Par là, le roman de Dan Eelson ne peut laisser indifférent. Vous en ferez donc un usage immodéré. Dans notre modernité pauvre en imaginaire, l’on peut se demander à juste titre où sont passées les légendes ? Eh bien elles revivent dans la fresque - on attend plusieurs autres tomes - de Dan Eelson. Et c’est infiniment mieux qu’un jeu vidéo.
« Chroniques », de Bob Dylan, édition de poche chez Folio, et chez Fayard, 20,30 €
La nouvelle a résonné comme un coup de tonnerre dans le Landernau de la littérature : Bob Dylan, alias Robert Allen Zimmerman, né le 24 mai 1941 à Duluth, dans le Minnesota, était le nouveau prix Nobel 2016. L’académie suédoise l’avait distingué « pour avoir créé (…) de nouveaux modes d’expression poétique ». Dylan est donc le premier musicien à se voir attribuer le prestigieux prix… qu’il n’a pas jugé bon d’aller recevoir lui-même, fidèle en cela à sa réputation de marginal. En France, certaines réactions ont été virulentes. Ainsi, Pierre Assouline a fait savoir que, selon lui, « attribuer le prix Nobel est affligeant. J’aime Dylan, mais il n’a pas d’œuvre (…). C’est méprisant pour les écrivains ». Pas d’œuvre ? Soit, si l’on estime que les textes de ses chansons ne sont pas des fragments littéraires, qui font partie d’une œuvre toujours en gestation. Et surtout il y a son autobiographie, « Chroniques », récemment rééditée. Je ne l’avais pas lue. Je me suis donc procuré le livre, et je me suis mis au boulot. Et là, surprise ! Le texte de Dylan est un véritable chef d’œuvre, et je n’ai pas peur du mot. Dans un style oscillant entre celui d’Henry Miller, l’auteur du « Cauchemar climatisé » et celui des écrivains de la beat generation, Kerouac en tête, l’auteur nous fait don, loin de la classique autobiographie de célébrité écrite le plus souvent par un « nègre », d’un véritable récit de vie, la sienne en l’occurrence. On découvre l’odyssée d’un jeune Juif qui, tout juste sorti de son Minnesota natal, se retrouve dans un New York pétrifié par l’hiver. Un chemin rocailleux qui le conduira jusqu’à la gloire mondiale… et donc le Nobel. Autodidacte, le jeune Dylan avale une énorme quantité de livres dans les différents appartements qu’il squatte à Manhattan, lit poèmes et biographies, et se met lui-même à écrire. Mais le plus intéressant à mes yeux, c’est l’incroyable galerie de personnages, connus ou non, qu’il nous dévoile ; autant de portraits pris sur le vif des hommes et des femmes qu’il a côtoyés, aimés ou détestés, marginaux, musiciens de talent, déjantés de tous bords, muses et maîtresses. On peut toujours gloser à l’infini sur le choix de ces messieurs du Nobel, mais il faut bien reconnaître que la valeur d’un auteur ne se mesure pas à l’aune d’une production littéraire « classique ». Je vois dans « Chroniques » une fascinante chanson sans musique, dont ne subsistent que les paroles ; un genre inédit qui attendait d’être inventé. Bob Dylan l’a fait. Cela valait bien un Nobel, non ?
Vous m’en direz tant !
Un petit livre jubilatoire d’Alain Schneider L’époque n’est pas à la rigolade, pensez-vous. Eh bien si ! Alain Schneider le prouve une nouvelle fois avec sa dernière parution, « 250 bons mots, traits d’esprit et autres facéties », petit livre à la couverture jaune qui vous fera vous gondoler en privé ou en société. Idéal donc pour les fêtes du Nouvel An, période où l’on se doit de partager à la fois champagne, foie gras et bons mots. Si le rire est bien le propre de l’homme, jeux de mots et contrepèteries constituent le vocabulaire obligé de l’humour bien né. Du plus simple – « Train : le train l’écrasa sans crier gare » - au plus sophistiqué, - « Piano : cherche piano aqueux pour jouer La Truite de Schubert » -, en passant par le « salé » - « Homo : l’homo gêne, l’hétéro clite », ou bien encore « Lesbienne : Une créature qui se moque du gland, dira-t-on » - pour en arriver enfin au littéraire : « Sexe : Il n’a pas de sexe bien défini, ce doit être un andrégide » - chacun ici trouvera son compte, et en fera profiter selon son goût ses amis et autres convives. En partant bien sûr du principe que si l’on peut certes rire de tout, il ne faut pas le faire avec n’importe qui. Et, cerise sur le saumon fumé, au prix modique où il est, ce livre, vous n’aurez même pas besoin de le voler ! « 250 bons mots, traits d’esprit et autres facéties », d’Alain Schneider, First Editions, 160 pages, 2,99 €.
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Liv res
Un Nobel sinon rien
« Chroniques », de Bob Dylan
La chronique
d’Albert Tournepage
L’eau à la bouche
Voyage au pays du Comté Savez-vous ce qui fait qu’un bon Comté est certifié AOP ? Ou de quelle vache provient le lait dont il est issu ? Fred Bernard non plus. Mais en grand curieux de nature – et amateur des bonnes choses –, il décide avec ces Chroniques de la fruitière de répondre à ces questions dans un voyage au pays du Comté. Ainsi, par le biais d’anecdotes historiques, de témoignages et d’observations personnelles, l’auteur, en reporter candide, relate les secrets de ce fromage emblématique du massif du Jura, de son histoire collective et solidaire à ses techniques d’affinage, en passant par ses critères d’appellation ou ses multiples occasions de consommation... De rencontre en rencontre, il nous rappelle que ce sont des hommes et des femmes qui travaillent chaque jour à l’élaboration de ce fromage authentique et unique.
En bref, après Chroniques de la vigne, un nouvel ouvrage rafraîchissant qui nous permet de découvrir, avec tendresse et humour, un autre fleuron de notre patrimoine gastronomique. Servi par un dessin faussement naïf – même les enfants grandissent – ce livre-BD se déguste d’une traite – de vache. Mais pas n’importe laquelle, comme vous le verrez. Et comme le disait Edgar Faure : « Si je suis intelligent, c’est parce que j’ai mangé du Comté quand j’étais petit ». Faites comme lui, et lisez le livre. « Chroniques de la fruitière », par Fred Bernard, éd. Glénat, 19,50 €.
Au cœur de l’énigme…
« Bifide Chrysalide », de Dan Eelson
« Bifide Chrysalide L’ordre d’Obéron, tome I » par Dan Eelson, éd. Libriptera, 594 pages, 23,90 € + d'infos sur www.daneelson.com
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Au cœur de l’énigme, il y a Obéron, initialement une sorte de campement créé par les bûcherons chargés de couper les arbres d’une luxuriante forêt, pour une entreprise qui les transforme en meubles uniques. Après l’effondrement d’un barrage, la ville disparaît, rayée de la carte par le tumulte des eaux folles. Et puis elle renaît, grâce à d’étranges moines, vivant dans un proche monastère. Voici pour le cadre. Venons-en à la non moins énigmatique « Bifide Chrysalide », l’héroïne de l’histoire : il s’agit d’une jeune femme à l’identité double ; elle se nomme Emmy Grant, mais elle a un double : Sarah Harper. Comment cela estil possible ? Vous le découvrirez à son heure. Emmy, employée du puissant CILT, est chargée d’une enquête sur les lieux mêmes où elle a perdu tous les siens, après la catastrophe. La voici donc revenue à Obéron, ville nouvelle reconstruite par les moines de l’Ordre. Elle y retrouvera l’étrange Lazare, un médecin qui s’est jadis occupé d’elle. « Obéron », c’est le roi des fées, dans certaines légendes. C’est aussi un personnage issu d’une pièce de Shakespeare, « Le Songe d’une nuit
d’été ». Avec une telle filiation, il faut s’attendre à une œuvre fantastique, dans tous les sens du terme. Et Dan Eelson réussit la gageure. « Bifide Chrysalide » nous plonge dans un futur proche - l’action se passe en 2067 -, où la technique a bien sûr évolué, mais où les sentiments humains sont restés les mêmes. Et puis, en sous-texte, s’inscrit la structure métaphysique sur laquelle se développe la fiction. Affleurent ainsi, au cours du récit, le terrifiant Narayan, surnommé « Hanuman », trois roses gelées, une statue qui surgit de la végétation, comme un mirage, et bien d’autres choses encore... Aussi touffue que les forêts évoquées, l’intrigue se noue par la magie de l’imagination débridée de l’auteur. Par là, le roman de Dan Eelson ne peut laisser indifférent. Vous en ferez donc un usage immodéré. Dans notre modernité pauvre en imaginaire, l’on peut se demander à juste titre où sont passées les légendes ? Eh bien elles revivent dans la fresque - on attend plusieurs autres tomes - de Dan Eelson. Et c’est infiniment mieux qu’un jeu vidéo.
« Chroniques », de Bob Dylan, édition de poche chez Folio, et chez Fayard, 20,30 €
La nouvelle a résonné comme un coup de tonnerre dans le Landernau de la littérature : Bob Dylan, alias Robert Allen Zimmerman, né le 24 mai 1941 à Duluth, dans le Minnesota, était le nouveau prix Nobel 2016. L’académie suédoise l’avait distingué « pour avoir créé (…) de nouveaux modes d’expression poétique ». Dylan est donc le premier musicien à se voir attribuer le prestigieux prix… qu’il n’a pas jugé bon d’aller recevoir lui-même, fidèle en cela à sa réputation de marginal. En France, certaines réactions ont été virulentes. Ainsi, Pierre Assouline a fait savoir que, selon lui, « attribuer le prix Nobel est affligeant. J’aime Dylan, mais il n’a pas d’œuvre (…). C’est méprisant pour les écrivains ». Pas d’œuvre ? Soit, si l’on estime que les textes de ses chansons ne sont pas des fragments littéraires, qui font partie d’une œuvre toujours en gestation. Et surtout il y a son autobiographie, « Chroniques », récemment rééditée. Je ne l’avais pas lue. Je me suis donc procuré le livre, et je me suis mis au boulot. Et là, surprise ! Le texte de Dylan est un véritable chef d’œuvre, et je n’ai pas peur du mot. Dans un style oscillant entre celui d’Henry Miller, l’auteur du « Cauchemar climatisé » et celui des écrivains de la beat generation, Kerouac en tête, l’auteur nous fait don, loin de la classique autobiographie de célébrité écrite le plus souvent par un « nègre », d’un véritable récit de vie, la sienne en l’occurrence. On découvre l’odyssée d’un jeune Juif qui, tout juste sorti de son Minnesota natal, se retrouve dans un New York pétrifié par l’hiver. Un chemin rocailleux qui le conduira jusqu’à la gloire mondiale… et donc le Nobel. Autodidacte, le jeune Dylan avale une énorme quantité de livres dans les différents appartements qu’il squatte à Manhattan, lit poèmes et biographies, et se met lui-même à écrire. Mais le plus intéressant à mes yeux, c’est l’incroyable galerie de personnages, connus ou non, qu’il nous dévoile ; autant de portraits pris sur le vif des hommes et des femmes qu’il a côtoyés, aimés ou détestés, marginaux, musiciens de talent, déjantés de tous bords, muses et maîtresses. On peut toujours gloser à l’infini sur le choix de ces messieurs du Nobel, mais il faut bien reconnaître que la valeur d’un auteur ne se mesure pas à l’aune d’une production littéraire « classique ». Je vois dans « Chroniques » une fascinante chanson sans musique, dont ne subsistent que les paroles ; un genre inédit qui attendait d’être inventé. Bob Dylan l’a fait. Cela valait bien un Nobel, non ?
Vous m’en direz tant !
Un petit livre jubilatoire d’Alain Schneider L’époque n’est pas à la rigolade, pensez-vous. Eh bien si ! Alain Schneider le prouve une nouvelle fois avec sa dernière parution, « 250 bons mots, traits d’esprit et autres facéties », petit livre à la couverture jaune qui vous fera vous gondoler en privé ou en société. Idéal donc pour les fêtes du Nouvel An, période où l’on se doit de partager à la fois champagne, foie gras et bons mots. Si le rire est bien le propre de l’homme, jeux de mots et contrepèteries constituent le vocabulaire obligé de l’humour bien né. Du plus simple – « Train : le train l’écrasa sans crier gare » - au plus sophistiqué, - « Piano : cherche piano aqueux pour jouer La Truite de Schubert » -, en passant par le « salé » - « Homo : l’homo gêne, l’hétéro clite », ou bien encore « Lesbienne : Une créature qui se moque du gland, dira-t-on » - pour en arriver enfin au littéraire : « Sexe : Il n’a pas de sexe bien défini, ce doit être un andrégide » - chacun ici trouvera son compte, et en fera profiter selon son goût ses amis et autres convives. En partant bien sûr du principe que si l’on peut certes rire de tout, il ne faut pas le faire avec n’importe qui. Et, cerise sur le saumon fumé, au prix modique où il est, ce livre, vous n’aurez même pas besoin de le voler ! « 250 bons mots, traits d’esprit et autres facéties », d’Alain Schneider, First Editions, 160 pages, 2,99 €.
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BD
Notes, tome 10 - le pixel quantique - Boulet, Delcourt
Le port d’attache de Boulet (Gilles Roussel en vrai), c’est Moloy, en Côte d’Or. Après le lycée Le Castel et les Arts Décos à Strasbourg, Zep, le papa de Titeuf, lance sa carrière de dessinateur BD. En parallèle au 10ème tome de Notes, son journal tiré du blog, le bouletmaton crée votre avatar façon personnage boulésien. A tester sur www.bouletcorp.com !
Catalina mon amour
■ par Olivier Mouchiquel & Zoé Theurel
Damien Callixte Schmitz, éditions Paquet
Olivier Sulpice
coup de foudre à la Gendarmerie
Rugbymen, profs, gendarmes, mangas... les éditions Bamboo font un carton. Surprise, ce groupe de Saône et Loire vient de prendre des parts majoritaires chez le célèbre éditeur humoristique Fluide Glacial. Président fondateur de Bamboo et nouveau président de Fluide Glacial, Olivier Sulpice est un gars sympa, Mâconnais, né à Mâcon, et qui y reste. L’histoire de Bamboo remonte au service militaire. Olivier Sulpice écrit, Henri Jeanfaivre dessine : leur géniale collaboration BD naît en Gendarmerie. Olivier bosse après l’armée chez Michelin et Schweppes, Henri, pas vraiment croyant, vend des Bibles en porte-à-porte. Ils montent Bamboo Grafic. « On n’avait rien à perdre, on n’avait pas d’argent, on n’avait rien. » Olivier démarche les agences de pub avec les dessins de son pote sur trois feuilles à petits carreaux. « On avait 20 ans, on avait la foi. » Refusés par la presse BD, ils fournissent à la presse automobile des gags à thème qui feront la force de Bamboo Edition que lance Olivier. Avec leur assureur, ils sortent le bêtisier des assurances. L’idée des Pompiers vient sur un rassemblement à Mâcon. « Un copain capitaine de Gendarmerie nous a dit Vous déconnez ! vous avez fait votre service chez nous, vous allez faire Les Gendarmes ! » Ils publieront les deux.
Olivier Sulpice © Traces écrites
Avec L’adoption ou Ceux qui me restent, sur Alzheimer, Bamboo fait réfléchir. Victime de harcèlement en CM2, la fille du dessinateur des Fonctionnaires écrit actuellement avec son père, à 18 ans, un scénario tiré de son histoire. Bamboo régale le cinéma avec Les Profs. Octopolis achète les droits d’Une nuit à Rome avec le producteur d’Intouchables et Olivier veut produire l’émouvant Boule à zéro. « Des enfants qui n’ont plus de cheveux ou de jambes restent des enfants, marrants même s’ils ont des soucis. » Le rachat de Fluide ? Bamboo va fêter ses 20 ans, il fallait un super projet. « Je suis le Forrest Gump de l’édition. Il faut être foncièrement honnête, faire les choses comme on le sent et ne pas tricher. » Quand on a un rêve, il faut le tenter. Bamboo Edition - 116 chemin des Jonchères 71850 Charnay les Mâcon - 03 85 34 99 09 www.bamboo.fr
Une nuit à Rome - Jim, Bamboo / Grand Angle
Vous vous souvenez du bon coup avec qui vous vous êtes éclaté(e) à 20 ans ? Bon, bien sûr, vingt ans plus tard, vous êtes en couple. Fidèle, évidemment. Mais vous vous étiez promis de passer la nuit de vos 40 ans ensemble, et le jour torride est arrivé. Alors, on fait quoi ? Une histoire d’amours et de regrets qui parlera à tout le monde, et un film en préparation. Le scoop BB : avis aux comédiennes, la production cherche encore son héroïne.
Les weekends de Ruppert & Mulot
BB vous a parlé, en automne, de Franklin Devaux, pilote de Catalina. Et bien le bel oiseau de fer a désormais sa BD. Fin des sixties à Papeete : Gilles Durance, ses pilotes et leurs femmes surveillent depuis leur hydravion les îles Mururoa et Fangataufa pour éviter le sabotage d’un essai nucléaire. On est loin de la Bourgogne Franche-Comté, et pourtant, tout a commencé par le crash d’un appareil dans l’Yonne, près de Joigny… www.callixte.com
Berth nous étonne « Profond » !
Dans la grande lignée des Fluide Glacial ou Echo des Savanes, le bisontin Berth offre à un lectorat averti, son humour vache, grinçant, provocant et juste un peu cochon, comme on aime ! Cette fois, le dessinateur s’attaque à un sujet un peu plus sérieux : la série d’attentats subie par la France le 13 novembre 2015. Dans son tout dernier album, Berth glisse avec subtilité, sa verve et ses coups de crayon tout au long des 104 pages en couleur, pour aborder avec un recul non moins empreint de réalisme, les événements qui ont marqué notre pays tout entier. « Profond » est donc son sixième livre. Aucun sujet n’échappe à l’œil impitoyable du dessinateur, auxquels s’ajoutent au fil des pages, strips et dessins publiés dans la presse satirique ainsi que de nombreux inédits. La sortie est prévue pour mars 2017. « Profond » (Berth)- Editions Rouquemoute - Prix de vente public : 15 €
Clos de Bourgogne : le monopole Eric Corbeyran & Francisco Ruizgé, Glénat
Dans les amitiés homme-femme, il y en a toujours un qui veut se taper l’autre, et les vignerons Froideval et Bernodet formaient avec la belle Hélène Janson un inséparable trio… Jusqu’à ce que meure la belle. Trente ans plus tard, Paul Bernodet vend son prestigieux domaine viticole bourguignon et lance une journaliste sur la piste de cette disparition mystérieuse. Eric Corbeyran, scénariste aussi réputé qu’un grand cru, vient souvent, discrètement, acheter son vin par chez nous. Le bougre fait sauter, avec Francisco Ruizgé, le couvercle de tonneaux où reposent les affaires de familles vigneronnes. Tout le monde trinque (mais gentiment).
Florent Ruppert & Jérôme Mulot, Dupuis
DR Bamboo édition
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Le bonheur occidental - Charles Berberian, Fluide Glacial Ruppert & Mulot, ça sonne un comme une marque de pain d’épices mais ça n’a rien à voir, sauf qu’ils sont de Dijon. Depuis leur rencontre à l’Ecole nationale supérieure d’art, ils ne se sont jamais quittés. Leur album de strips publiés dans Le Monde vient de sortir. Des panoramiques verticaux, c’est rigolo. Ils partagent un atelier parisien avec Charles Berberian, que l’on croise à Dijon lors de concerts en appart, croquant le show en dessin, jouant de la guitare. Le bonheur occidental traite en BD du grand désarroi d’un monde boboïsé. Comme quoi, on peut réfléchir en faisant des bulles.
Livre Jeunesse : Écoute Sacha Alexandra de Carbon (Hâpy-Collection)
Pour distraire Sacha, un petit garçon qui s’ennuie un jour de pluie chez sa grand-mère, l’adorable petite chatte Kitty lui sussure des contes à l’oreille. L’histoire de Marinette, une petite fille qui croit que le vieux pêcheur du village a vraiment vu des sirènes et parle aux mouettes, et l’histoire d’amour impossible entre Jock, un basset, et Milady, une minette angora. Ce joli bouquin pas comme les autres, disponible en français, en tagalog, en anglais, en japonais et en russe, est personnalisable en version ebook : envoyez simplement la photo de votre minot, et le voila héros du livre. Une chouette idée pour faire aimer la lecture aux petits. www.hapy-collection.com - Hâpy Collection c/o CARRHURE Consulting 90, avenue des Champs-Elysées - 75008 Paris
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BD
Notes, tome 10 - le pixel quantique - Boulet, Delcourt
Le port d’attache de Boulet (Gilles Roussel en vrai), c’est Moloy, en Côte d’Or. Après le lycée Le Castel et les Arts Décos à Strasbourg, Zep, le papa de Titeuf, lance sa carrière de dessinateur BD. En parallèle au 10ème tome de Notes, son journal tiré du blog, le bouletmaton crée votre avatar façon personnage boulésien. A tester sur www.bouletcorp.com !
Catalina mon amour
■ par Olivier Mouchiquel & Zoé Theurel
Damien Callixte Schmitz, éditions Paquet
Olivier Sulpice
coup de foudre à la Gendarmerie
Rugbymen, profs, gendarmes, mangas... les éditions Bamboo font un carton. Surprise, ce groupe de Saône et Loire vient de prendre des parts majoritaires chez le célèbre éditeur humoristique Fluide Glacial. Président fondateur de Bamboo et nouveau président de Fluide Glacial, Olivier Sulpice est un gars sympa, Mâconnais, né à Mâcon, et qui y reste. L’histoire de Bamboo remonte au service militaire. Olivier Sulpice écrit, Henri Jeanfaivre dessine : leur géniale collaboration BD naît en Gendarmerie. Olivier bosse après l’armée chez Michelin et Schweppes, Henri, pas vraiment croyant, vend des Bibles en porte-à-porte. Ils montent Bamboo Grafic. « On n’avait rien à perdre, on n’avait pas d’argent, on n’avait rien. » Olivier démarche les agences de pub avec les dessins de son pote sur trois feuilles à petits carreaux. « On avait 20 ans, on avait la foi. » Refusés par la presse BD, ils fournissent à la presse automobile des gags à thème qui feront la force de Bamboo Edition que lance Olivier. Avec leur assureur, ils sortent le bêtisier des assurances. L’idée des Pompiers vient sur un rassemblement à Mâcon. « Un copain capitaine de Gendarmerie nous a dit Vous déconnez ! vous avez fait votre service chez nous, vous allez faire Les Gendarmes ! » Ils publieront les deux.
Olivier Sulpice © Traces écrites
Avec L’adoption ou Ceux qui me restent, sur Alzheimer, Bamboo fait réfléchir. Victime de harcèlement en CM2, la fille du dessinateur des Fonctionnaires écrit actuellement avec son père, à 18 ans, un scénario tiré de son histoire. Bamboo régale le cinéma avec Les Profs. Octopolis achète les droits d’Une nuit à Rome avec le producteur d’Intouchables et Olivier veut produire l’émouvant Boule à zéro. « Des enfants qui n’ont plus de cheveux ou de jambes restent des enfants, marrants même s’ils ont des soucis. » Le rachat de Fluide ? Bamboo va fêter ses 20 ans, il fallait un super projet. « Je suis le Forrest Gump de l’édition. Il faut être foncièrement honnête, faire les choses comme on le sent et ne pas tricher. » Quand on a un rêve, il faut le tenter. Bamboo Edition - 116 chemin des Jonchères 71850 Charnay les Mâcon - 03 85 34 99 09 www.bamboo.fr
Une nuit à Rome - Jim, Bamboo / Grand Angle
Vous vous souvenez du bon coup avec qui vous vous êtes éclaté(e) à 20 ans ? Bon, bien sûr, vingt ans plus tard, vous êtes en couple. Fidèle, évidemment. Mais vous vous étiez promis de passer la nuit de vos 40 ans ensemble, et le jour torride est arrivé. Alors, on fait quoi ? Une histoire d’amours et de regrets qui parlera à tout le monde, et un film en préparation. Le scoop BB : avis aux comédiennes, la production cherche encore son héroïne.
Les weekends de Ruppert & Mulot
BB vous a parlé, en automne, de Franklin Devaux, pilote de Catalina. Et bien le bel oiseau de fer a désormais sa BD. Fin des sixties à Papeete : Gilles Durance, ses pilotes et leurs femmes surveillent depuis leur hydravion les îles Mururoa et Fangataufa pour éviter le sabotage d’un essai nucléaire. On est loin de la Bourgogne Franche-Comté, et pourtant, tout a commencé par le crash d’un appareil dans l’Yonne, près de Joigny… www.callixte.com
Berth nous étonne « Profond » !
Dans la grande lignée des Fluide Glacial ou Echo des Savanes, le bisontin Berth offre à un lectorat averti, son humour vache, grinçant, provocant et juste un peu cochon, comme on aime ! Cette fois, le dessinateur s’attaque à un sujet un peu plus sérieux : la série d’attentats subie par la France le 13 novembre 2015. Dans son tout dernier album, Berth glisse avec subtilité, sa verve et ses coups de crayon tout au long des 104 pages en couleur, pour aborder avec un recul non moins empreint de réalisme, les événements qui ont marqué notre pays tout entier. « Profond » est donc son sixième livre. Aucun sujet n’échappe à l’œil impitoyable du dessinateur, auxquels s’ajoutent au fil des pages, strips et dessins publiés dans la presse satirique ainsi que de nombreux inédits. La sortie est prévue pour mars 2017. « Profond » (Berth)- Editions Rouquemoute - Prix de vente public : 15 €
Clos de Bourgogne : le monopole Eric Corbeyran & Francisco Ruizgé, Glénat
Dans les amitiés homme-femme, il y en a toujours un qui veut se taper l’autre, et les vignerons Froideval et Bernodet formaient avec la belle Hélène Janson un inséparable trio… Jusqu’à ce que meure la belle. Trente ans plus tard, Paul Bernodet vend son prestigieux domaine viticole bourguignon et lance une journaliste sur la piste de cette disparition mystérieuse. Eric Corbeyran, scénariste aussi réputé qu’un grand cru, vient souvent, discrètement, acheter son vin par chez nous. Le bougre fait sauter, avec Francisco Ruizgé, le couvercle de tonneaux où reposent les affaires de familles vigneronnes. Tout le monde trinque (mais gentiment).
Florent Ruppert & Jérôme Mulot, Dupuis
DR Bamboo édition
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Le bonheur occidental - Charles Berberian, Fluide Glacial Ruppert & Mulot, ça sonne un comme une marque de pain d’épices mais ça n’a rien à voir, sauf qu’ils sont de Dijon. Depuis leur rencontre à l’Ecole nationale supérieure d’art, ils ne se sont jamais quittés. Leur album de strips publiés dans Le Monde vient de sortir. Des panoramiques verticaux, c’est rigolo. Ils partagent un atelier parisien avec Charles Berberian, que l’on croise à Dijon lors de concerts en appart, croquant le show en dessin, jouant de la guitare. Le bonheur occidental traite en BD du grand désarroi d’un monde boboïsé. Comme quoi, on peut réfléchir en faisant des bulles.
Livre Jeunesse : Écoute Sacha Alexandra de Carbon (Hâpy-Collection)
Pour distraire Sacha, un petit garçon qui s’ennuie un jour de pluie chez sa grand-mère, l’adorable petite chatte Kitty lui sussure des contes à l’oreille. L’histoire de Marinette, une petite fille qui croit que le vieux pêcheur du village a vraiment vu des sirènes et parle aux mouettes, et l’histoire d’amour impossible entre Jock, un basset, et Milady, une minette angora. Ce joli bouquin pas comme les autres, disponible en français, en tagalog, en anglais, en japonais et en russe, est personnalisable en version ebook : envoyez simplement la photo de votre minot, et le voila héros du livre. Une chouette idée pour faire aimer la lecture aux petits. www.hapy-collection.com - Hâpy Collection c/o CARRHURE Consulting 90, avenue des Champs-Elysées - 75008 Paris
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Roxanne Gauthier Déracinée et des ailes On l’a découverte cet été, à la sortie du Duke, un cityguide produit par le team Bing-Bang pour lequel elle avait réalisé nombre de portraits. Portraits décalés, mais pas trop, car elle ne nous connaissait pas vraiment et on ne la connaissait pas assez. Pour la suite, elle se lâchera plus, mais il faut lui donner le temps de l’approche. Lui demander un port-folio pour la présenter, dans un mag consacré aux mecs, c’était de la provoc. Depuis 10 ans, cette trentenaire qui n’aime pas qu’on l’enferme dans une ville, une vie, un pays, un statut a cherché à se faire sa place dans un monde où les hommes en prennent déjà trop, de la place. Faites comme nous, prenez le temps d’entrer dans son monde, dur et doux à la fois. Même ses mariés ont une bonne tête, tout comme ses petits vieux de la maison de retraite, ses gamins rencontrés lors d’une mission humanitaire ou ce couple handicapé à qui elle a demandé de poser en clin d’oeil à un tableau célèbre. Elle ne demande à personne de faire semblant d’être heureux, mais face à elle ceux qui posent pour une photo ont l’air de trouver le monde un peu moins moche, tandis que d’autres jouent à s’en évader. On aime. ■ GB
Le mystère de la chambre jaune Au Poney Fringant - Linda - à l’étage - fresque murale mise en lumière - présence fantomatique, étrange - épouvantail - cauchemar
Portfolio
Partir-Revenir
La princesse au petit pois Grenier d’une maison franc-comtoise - Lise - avant de quitter la France, pour Berlin, pour intégrer l’univers du cirque - freaks - ethnie Aïnou - sourire éternel - conte - décor improbable modèle déjanté, sans limites
Autoportrait © Roxanne Gauthier
Partir... l’obsession de partir, le goût du voyage, du dépaysement, de l’autre, de l’inconnu, une saveur toujours nouvelle, une sorte de renaissance. Se découvrir soi, me rencontrer à travers l’autre, mieux se connaître en voyage, se mettre à l’épreuve. Aller chercher ailleurs ce qui me manque ici, un contact toujours plus proche, plus intime, plus facile… Certains diront que je fuis la réalité et le quotidien, c’est peut-être vrai, en partie, mais ce que j’y trouve favorise et entretient mon épanouissement personnel. Partir pour revenir et mieux apprécier ce que l’on a ici. Impression d’enfermement à Dijon, de tourner en rond…
Roxanne Gauthier © Guillaume Colin
Best regards
Les époux Arnolfini Appartement OPAC Jean-Claude et Nathalie, - faux couple infernal - chien de la voisine - atelier photo avec l’Espace socioculturel de l’Acodège - participants en situation de handicap - détournement d’une oeuvre de l’histoire de l’art très connue - Van Eyck - fous rires - cheap mexican madone en survet’ rose au foyer.
Red is over Au Poney Fringant - Emeline dans la salle de concert actuelle, avec quelques éléments chinés dans le village - série sur les roux - très jeune femme au coquillage - apparence trompeuse - passage de l’enfant à l’adulte
www.roxannegauthierphotographe.com
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Roxanne Gauthier Déracinée et des ailes On l’a découverte cet été, à la sortie du Duke, un cityguide produit par le team Bing-Bang pour lequel elle avait réalisé nombre de portraits. Portraits décalés, mais pas trop, car elle ne nous connaissait pas vraiment et on ne la connaissait pas assez. Pour la suite, elle se lâchera plus, mais il faut lui donner le temps de l’approche. Lui demander un port-folio pour la présenter, dans un mag consacré aux mecs, c’était de la provoc. Depuis 10 ans, cette trentenaire qui n’aime pas qu’on l’enferme dans une ville, une vie, un pays, un statut a cherché à se faire sa place dans un monde où les hommes en prennent déjà trop, de la place. Faites comme nous, prenez le temps d’entrer dans son monde, dur et doux à la fois. Même ses mariés ont une bonne tête, tout comme ses petits vieux de la maison de retraite, ses gamins rencontrés lors d’une mission humanitaire ou ce couple handicapé à qui elle a demandé de poser en clin d’oeil à un tableau célèbre. Elle ne demande à personne de faire semblant d’être heureux, mais face à elle ceux qui posent pour une photo ont l’air de trouver le monde un peu moins moche, tandis que d’autres jouent à s’en évader. On aime. ■ GB
Le mystère de la chambre jaune Au Poney Fringant - Linda - à l’étage - fresque murale mise en lumière - présence fantomatique, étrange - épouvantail - cauchemar
Portfolio
Partir-Revenir
La princesse au petit pois Grenier d’une maison franc-comtoise - Lise - avant de quitter la France, pour Berlin, pour intégrer l’univers du cirque - freaks - ethnie Aïnou - sourire éternel - conte - décor improbable modèle déjanté, sans limites
Autoportrait © Roxanne Gauthier
Partir... l’obsession de partir, le goût du voyage, du dépaysement, de l’autre, de l’inconnu, une saveur toujours nouvelle, une sorte de renaissance. Se découvrir soi, me rencontrer à travers l’autre, mieux se connaître en voyage, se mettre à l’épreuve. Aller chercher ailleurs ce qui me manque ici, un contact toujours plus proche, plus intime, plus facile… Certains diront que je fuis la réalité et le quotidien, c’est peut-être vrai, en partie, mais ce que j’y trouve favorise et entretient mon épanouissement personnel. Partir pour revenir et mieux apprécier ce que l’on a ici. Impression d’enfermement à Dijon, de tourner en rond…
Roxanne Gauthier © Guillaume Colin
Best regards
Les époux Arnolfini Appartement OPAC Jean-Claude et Nathalie, - faux couple infernal - chien de la voisine - atelier photo avec l’Espace socioculturel de l’Acodège - participants en situation de handicap - détournement d’une oeuvre de l’histoire de l’art très connue - Van Eyck - fous rires - cheap mexican madone en survet’ rose au foyer.
Red is over Au Poney Fringant - Emeline dans la salle de concert actuelle, avec quelques éléments chinés dans le village - série sur les roux - très jeune femme au coquillage - apparence trompeuse - passage de l’enfant à l’adulte
www.roxannegauthierphotographe.com
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Portfolio Partir-Revenir
Red is over Au Poney Fringant - Emeline - salle à la cheminée - série sur les roux - un petit côté Marilyn - I love wax !
Roxanne Gauthier
Vodoun Mur jaune intense - Chez Amandine - envoûtement - regard puissant - animal totem - rituel - tribal
Le mystère de la chambre jaune Au Poney Fringant - Linda - à l’étage, avec quelques éléments de décor trouvés sur place - rai de lumière divin - aucune tricherie - magie tout simplement.
Sortir des sentiers battus, des étiquettes quotidiennes. Mon compagnon est aussi un voyageur, il travaille à l’étranger, ce qui me donne l’occasion de le rejoindre, de découvrir une autre culture, un autre pays. Je suis une grande rêveuse, d’une grande sensibilité, j’ai parfois du mal à me sentir en adéquation avec ce monde. En décalage, toujours. Pensée positive : il faut relativiser, sourire, ne plus s’entourer de personnes négatives, aller vers la “lumière”. Je ne suis pas catho du tout mais la notion de lumière m’accompagne quotidiennement / dans la photographie, c’est un élément essentiel, capital / dans ma vie de tous les jours, je privilégie la lumière, elle est vitale et donne un sens / le soleil, c’est la vie ! Lieux de vie lumineux, lumières tamisées en soirée… Je suis sensible et réceptive aux personnes lumineuses, “vraies”, honnêtes. M’investir dans des missions humanitaires me nourrit, me remplit. Lors de mon volontariat dans un orphelinat au Bénin, j’ai établi une telle connexion avec un tout petit, orphelin de père, que cela m’a permis de “rencontrer” ma maternité, jusque-là absente, cela a pris tout son sens.
Par la photographie, je peux rencontrer des gens, établir un contact, révéler la lumière de chaque personne, sorte de thérapie par l’image, aider les gens à apprécier leur propre image. Travailler sur tous types de terrains, dans tous types d’environnements, avec tous types de personnes. Travailler avec des personnes en difficulté. Avec bienveillance, toujours. ■ RG Orphelinat de Lokossa, Bénin Mission humanitaire - reportage photo - Cyad - jaloux de Muthadine - jalousie fondée, je n’ai d’yeux que pour Muthadine - King Cyad - charmeur et photogénique, comme tous les béninois je dirais!
Wild river Herbes hautes - lac de Panthier - Julie - torrent végétal - esprit de la nature - harmonie
Red is over Au Poney Fringant - Emeline - dans le grenier - série sur les roux - fumigène rouge - sans rien dire à personne - brûlure à la main - toujours un petit côté Marilyn
Autoportrait © Roxanne Gauthier
Latifa Douches d’une piscine municipale - Latifa - improvisation - scène incroyable - expression illuminée
90
Orphelinat de Lokossa, Bénin Mission humanitaire - reportage photo - familial - vivre avec eux, comme eux - Muthadine, mon chouchou, mon coup de coeur, la révélation maternelle - débrouillard, multiples regards, de l’enfant à l’adulte, vivant - contraste avec les nouvelles générations françaises - joie et sourires communicatifs - épanouissement complet
Madagascar Randonnée sur le chemin des rois - un groupe de paysannes - têtes chargées - sourires, rires communicatifs
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Portfolio Partir-Revenir
Red is over Au Poney Fringant - Emeline - salle à la cheminée - série sur les roux - un petit côté Marilyn - I love wax !
Roxanne Gauthier
Vodoun Mur jaune intense - Chez Amandine - envoûtement - regard puissant - animal totem - rituel - tribal
Le mystère de la chambre jaune Au Poney Fringant - Linda - à l’étage, avec quelques éléments de décor trouvés sur place - rai de lumière divin - aucune tricherie - magie tout simplement.
Sortir des sentiers battus, des étiquettes quotidiennes. Mon compagnon est aussi un voyageur, il travaille à l’étranger, ce qui me donne l’occasion de le rejoindre, de découvrir une autre culture, un autre pays. Je suis une grande rêveuse, d’une grande sensibilité, j’ai parfois du mal à me sentir en adéquation avec ce monde. En décalage, toujours. Pensée positive : il faut relativiser, sourire, ne plus s’entourer de personnes négatives, aller vers la “lumière”. Je ne suis pas catho du tout mais la notion de lumière m’accompagne quotidiennement / dans la photographie, c’est un élément essentiel, capital / dans ma vie de tous les jours, je privilégie la lumière, elle est vitale et donne un sens / le soleil, c’est la vie ! Lieux de vie lumineux, lumières tamisées en soirée… Je suis sensible et réceptive aux personnes lumineuses, “vraies”, honnêtes. M’investir dans des missions humanitaires me nourrit, me remplit. Lors de mon volontariat dans un orphelinat au Bénin, j’ai établi une telle connexion avec un tout petit, orphelin de père, que cela m’a permis de “rencontrer” ma maternité, jusque-là absente, cela a pris tout son sens.
Par la photographie, je peux rencontrer des gens, établir un contact, révéler la lumière de chaque personne, sorte de thérapie par l’image, aider les gens à apprécier leur propre image. Travailler sur tous types de terrains, dans tous types d’environnements, avec tous types de personnes. Travailler avec des personnes en difficulté. Avec bienveillance, toujours. ■ RG Orphelinat de Lokossa, Bénin Mission humanitaire - reportage photo - Cyad - jaloux de Muthadine - jalousie fondée, je n’ai d’yeux que pour Muthadine - King Cyad - charmeur et photogénique, comme tous les béninois je dirais!
Wild river Herbes hautes - lac de Panthier - Julie - torrent végétal - esprit de la nature - harmonie
Red is over Au Poney Fringant - Emeline - dans le grenier - série sur les roux - fumigène rouge - sans rien dire à personne - brûlure à la main - toujours un petit côté Marilyn
Autoportrait © Roxanne Gauthier
Latifa Douches d’une piscine municipale - Latifa - improvisation - scène incroyable - expression illuminée
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Orphelinat de Lokossa, Bénin Mission humanitaire - reportage photo - familial - vivre avec eux, comme eux - Muthadine, mon chouchou, mon coup de coeur, la révélation maternelle - débrouillard, multiples regards, de l’enfant à l’adulte, vivant - contraste avec les nouvelles générations françaises - joie et sourires communicatifs - épanouissement complet
Madagascar Randonnée sur le chemin des rois - un groupe de paysannes - têtes chargées - sourires, rires communicatifs
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● La Minoterie, début d’année en musique !
agenda
Kids
▼ Le bal à roulettes Danse, théâtre et musique ■ par Gaëlle et Olivia, les Petites Graines
Lorsque l’hiver très froid et très long s’installe en Bourgogne Franche Comté, les plus courageux n’hésitent pas à affronter la neige et le verglas pour une sortie en famille. A ceux là, les Petites Graines sont heureuses d’annoncer qu’ils vont pouvoir trouver un peu de chaleur à l’extérieur....
Un projet en forme de spectacle-bal pour les enfants et les plus grands hérité des attractions foraines. Au menu : une caravane transformée en scène mobile, un orchestre de jazz manouche, un parquet de danse et des costumes à la disposition des publics. Autour d’eux une équipe de bonimenteurs présents pour accueillir et orchestrer le rendez-vous entre danses en tous genres, numéros spéciaux, loterie, etc. Ven 13 Janv 2017 18h / gratuit sur réservation / à partir de 5 ans La minoterie 75 av Jean Jaurès Dijon accueil.laminoterie@gmail.com
● Le Bistrot de la scène, toujours aussi créatif !
En 2017, le Bistrot de la scène fêtera ses 30 ans. En attendant de souffler ses bougies en mai, il propose aux plus jeunes une programmation toujours inédite.
Stop ! ça compte pour du beurre ► Conte déformé
Attention, détournement de conte ! Un échafaudage. Trois comédiennes. Un petit chaperon rouge. Dans un décor de bric et de broc, Béné, Pat et Zouzou, trio fantaisiste, cherchent à tout prix à raconter l’histoire du Petit Chaperon Rouge. Mais, entre l’une qui chante des refrains à la gomme, l’autre qui danse avec ses grandes jambes et la troisième qui cherche à comprendre, c’est un véritable chamboule-tout ! Mardi 28 février / Mercredi 1 / Jeudi 2 mars 2017 / 10h30 & 15h / A partir de 6 ans / durée 1h Bistrot de la scène rue d’Auxonne Dijon / 03 80 67 87 39
La nuit magique d’Anaël ► Dream Box - Magie
Les ateliers vacances chez les petites graines En plus des anniversaires et ateliers hebdomadaires (en période scolaire), les petites graines proposent des ateliers et stages le temps des vacances scolaires. Quelques ateliers (à partir de 3 ans) sur le thème de Casse Noisette sont encore disponibles pour la fin des vacances de Noël les 28 et 29 décembre. Ensuite il faudra attendre les vacances d’Hiver (du 20 février au 4 mars) où vous pourrez retrouver un programme d’ateliers à la journée, en matinée, en après-midi ou à la séance… Informations et réservations au 03 80 29 49 73 ou lespetitesgraines21@ orange.fr
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Comment Anaël est-il devenu adulte au milieu de cette nuit étoilée... ? En effet, il s’est produit quelque chose d’incroyable. Hier soir, alors qu’il s’endormait petit garçon, après avoir mangé un bol de soupe, voici qu’au beau milieu de la nuit... Les enfants vont devoir l’aider pour qu’il retrouve ses 7 ans. Mercredi 1er février 2017 / 15h & 17h / pour les 3-10 ans / durée 55 minutes Bistrot de la scène rue d’Auxonne Dijon 03 80 67 87 39
À pas contés… Pick’O Rama-Mamoot ◄ Concert rock
C’est un pari osé ! Les 4 musiciens de Mamoot proposent aux petits spectateurs de faire une expérience inédite au cours d’un concert audiovisuel… une balade itinérante et sonore qui les conduira dans les sous-sols de New-York à Seattle en passant par Londres et Manchester. Imaginé comme un panorama de tout ce que la scène anglo-saxonne donne à entendre depuis trois décennies, pop, hip-hop, rock et électro se mélangent pour éveiller la curiosité des plus jeunes. Samedi 18 Fév / 15h / de 7 à 10 € à partir de 6 ans La minoterie 75 av Jean Jaurès Dijon / réservation ABC au 03 80 30 98 99 ou accueil@abcdijon.org
● Du côté des salles obscures.... ◄ Le géant de fer
Quelque chose de gigantesque se profile à l’horizon. Hogarth Hugues vient tout juste de sauver un énorme robot tombé du ciel. Le jeune Hogarth a désormais un très grand ami et un problème encore plus grand : comment garder secrète l’existence d’un géant de 15m, mangeur d’acier ? Cinéma Devosge / Tous publics à partir de 7 ans / durée 1h25 Genre : Animation, action, aventure, Science fiction
un festival pour les enfants ?! Au premier abord, à en juger par le programme proposé pour cette 17ème édition du festival À pas contés, nous pourrions croire que seuls les enfants sont attendus durant ce temps fort hivernal dijonnais… mais il n’en est rien… et les spectacles présentés seront là pour nous rappeler que les émotions n’ont pas d’âge ! Même les plus “grands” auront grand mal à retenir leurs rires, larmes et étonnement ou encore leur émerveillement lors de cette nouvelle édition.
Au sommaire : Du cirque…de très haut vol avec l’incontournable funambule et
homme canon David Dimitri.
De la danse contemporaine… à moins qu’il ne s’agisse d’une
forme gracieuse de magie avec les fantômes de Nathalie Pernette.
Du théâtre… qui convoque l’épouvante, avec des zombies au
plateau dans Le garçon au visage disparu. Du sable… plein les yeux, et qui ne vous donnera absolument pas envie de dormir bien que le rêve soit au rendez-vous. Bref ! Une programmation sérieuse (pour ce qui est de la production des propositions artistiques…), sérieusement éclectique et intergénérationnelle mais qui ne se prend pas trop au sérieux ! Enfin, pour la photo souvenir en partant, et rejoindre le mur de la “gloire”, ne manquez pas le Musée des objets ordinaires, salle Devosge. Tout un chacun pourra participer à sa construction au cours du festival et y amener un objet faisant écho à ses aïeux (avant d’être immortalisé par un cliché accroché sur le mur des contributeurs). L’inauguration se fera le dernier jour du festival et célébrera la petite, la grande histoire, l’histoire des petits et celles des grands... Alors les enfants, emmenez vos parents ! C’est pour leur bien ! Pour en savoir plus : 03-80-30-98-99 apascontes.fr
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● La Minoterie, début d’année en musique !
agenda
Kids
▼ Le bal à roulettes Danse, théâtre et musique ■ par Gaëlle et Olivia, les Petites Graines
Lorsque l’hiver très froid et très long s’installe en Bourgogne Franche Comté, les plus courageux n’hésitent pas à affronter la neige et le verglas pour une sortie en famille. A ceux là, les Petites Graines sont heureuses d’annoncer qu’ils vont pouvoir trouver un peu de chaleur à l’extérieur....
Un projet en forme de spectacle-bal pour les enfants et les plus grands hérité des attractions foraines. Au menu : une caravane transformée en scène mobile, un orchestre de jazz manouche, un parquet de danse et des costumes à la disposition des publics. Autour d’eux une équipe de bonimenteurs présents pour accueillir et orchestrer le rendez-vous entre danses en tous genres, numéros spéciaux, loterie, etc. Ven 13 Janv 2017 18h / gratuit sur réservation / à partir de 5 ans La minoterie 75 av Jean Jaurès Dijon accueil.laminoterie@gmail.com
● Le Bistrot de la scène, toujours aussi créatif !
En 2017, le Bistrot de la scène fêtera ses 30 ans. En attendant de souffler ses bougies en mai, il propose aux plus jeunes une programmation toujours inédite.
Stop ! ça compte pour du beurre ► Conte déformé
Attention, détournement de conte ! Un échafaudage. Trois comédiennes. Un petit chaperon rouge. Dans un décor de bric et de broc, Béné, Pat et Zouzou, trio fantaisiste, cherchent à tout prix à raconter l’histoire du Petit Chaperon Rouge. Mais, entre l’une qui chante des refrains à la gomme, l’autre qui danse avec ses grandes jambes et la troisième qui cherche à comprendre, c’est un véritable chamboule-tout ! Mardi 28 février / Mercredi 1 / Jeudi 2 mars 2017 / 10h30 & 15h / A partir de 6 ans / durée 1h Bistrot de la scène rue d’Auxonne Dijon / 03 80 67 87 39
La nuit magique d’Anaël ► Dream Box - Magie
Les ateliers vacances chez les petites graines En plus des anniversaires et ateliers hebdomadaires (en période scolaire), les petites graines proposent des ateliers et stages le temps des vacances scolaires. Quelques ateliers (à partir de 3 ans) sur le thème de Casse Noisette sont encore disponibles pour la fin des vacances de Noël les 28 et 29 décembre. Ensuite il faudra attendre les vacances d’Hiver (du 20 février au 4 mars) où vous pourrez retrouver un programme d’ateliers à la journée, en matinée, en après-midi ou à la séance… Informations et réservations au 03 80 29 49 73 ou lespetitesgraines21@ orange.fr
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Comment Anaël est-il devenu adulte au milieu de cette nuit étoilée... ? En effet, il s’est produit quelque chose d’incroyable. Hier soir, alors qu’il s’endormait petit garçon, après avoir mangé un bol de soupe, voici qu’au beau milieu de la nuit... Les enfants vont devoir l’aider pour qu’il retrouve ses 7 ans. Mercredi 1er février 2017 / 15h & 17h / pour les 3-10 ans / durée 55 minutes Bistrot de la scène rue d’Auxonne Dijon 03 80 67 87 39
À pas contés… Pick’O Rama-Mamoot ◄ Concert rock
C’est un pari osé ! Les 4 musiciens de Mamoot proposent aux petits spectateurs de faire une expérience inédite au cours d’un concert audiovisuel… une balade itinérante et sonore qui les conduira dans les sous-sols de New-York à Seattle en passant par Londres et Manchester. Imaginé comme un panorama de tout ce que la scène anglo-saxonne donne à entendre depuis trois décennies, pop, hip-hop, rock et électro se mélangent pour éveiller la curiosité des plus jeunes. Samedi 18 Fév / 15h / de 7 à 10 € à partir de 6 ans La minoterie 75 av Jean Jaurès Dijon / réservation ABC au 03 80 30 98 99 ou accueil@abcdijon.org
● Du côté des salles obscures.... ◄ Le géant de fer
Quelque chose de gigantesque se profile à l’horizon. Hogarth Hugues vient tout juste de sauver un énorme robot tombé du ciel. Le jeune Hogarth a désormais un très grand ami et un problème encore plus grand : comment garder secrète l’existence d’un géant de 15m, mangeur d’acier ? Cinéma Devosge / Tous publics à partir de 7 ans / durée 1h25 Genre : Animation, action, aventure, Science fiction
un festival pour les enfants ?! Au premier abord, à en juger par le programme proposé pour cette 17ème édition du festival À pas contés, nous pourrions croire que seuls les enfants sont attendus durant ce temps fort hivernal dijonnais… mais il n’en est rien… et les spectacles présentés seront là pour nous rappeler que les émotions n’ont pas d’âge ! Même les plus “grands” auront grand mal à retenir leurs rires, larmes et étonnement ou encore leur émerveillement lors de cette nouvelle édition.
Au sommaire : Du cirque…de très haut vol avec l’incontournable funambule et
homme canon David Dimitri.
De la danse contemporaine… à moins qu’il ne s’agisse d’une
forme gracieuse de magie avec les fantômes de Nathalie Pernette.
Du théâtre… qui convoque l’épouvante, avec des zombies au
plateau dans Le garçon au visage disparu. Du sable… plein les yeux, et qui ne vous donnera absolument pas envie de dormir bien que le rêve soit au rendez-vous. Bref ! Une programmation sérieuse (pour ce qui est de la production des propositions artistiques…), sérieusement éclectique et intergénérationnelle mais qui ne se prend pas trop au sérieux ! Enfin, pour la photo souvenir en partant, et rejoindre le mur de la “gloire”, ne manquez pas le Musée des objets ordinaires, salle Devosge. Tout un chacun pourra participer à sa construction au cours du festival et y amener un objet faisant écho à ses aïeux (avant d’être immortalisé par un cliché accroché sur le mur des contributeurs). L’inauguration se fera le dernier jour du festival et célébrera la petite, la grande histoire, l’histoire des petits et celles des grands... Alors les enfants, emmenez vos parents ! C’est pour leur bien ! Pour en savoir plus : 03-80-30-98-99 apascontes.fr
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Même pas mâle(s) ! Quatre portraits de p’tits mecs dijonnais.
Photos © RP
pour clore un mag lu désormais par tous les jeunes de 5 à 75 ans !
5 ans et demi
■ Avec la complicité des Petites Graines, maison de l’enfance heureuse, 3 rue Auguste Comte à Dijon, et des parents, qu’on remercie !
10 ans et demi
● En quelle classe es-tu ? Je suis au collège, en 6e. ● Que préfères-tu à l’école ? L’art plastique. ● Quel est ton goûter préféré ? Les crêpes au Nutella. ● Quel est ton restaurant préféré ? Little Italy, j’adore les pizzas ! ● Où vas-tu faire du vélo ? Au Parc de la Colombière. ● Quelles activités fais-tu et où les pratiques tu ? Je fais du foot au club de Daix depuis 5 ans, je suis défenseur. Je fais du vélo les week-ends. ● Quel est ton endroit préféré au centre-ville ? Les petites graines, c’est le magasin de ma maman. Alors forcément… ● Quel est le dernier film que tu as vu ? C’est le film « Les 4 Fantastiques » à la télévision. ● Quel métier veux-tu faire plus tard ? J’hésite encore… Boulanger ou joueur de foot. ● Où aimes-tu manger une glace ? Au Parc de la Colombière, mes parfums préférés c’est : barbe à papa, chocolat et schtroumpf ! ● Où ta maman achète-t-elle tes caleçons ? Chez Petit Bateau, enfin je crois… ● Comment s’appelle ton amoureuse ? J’ai une amoureuse mais je n’en dirai pas plus.
● En quelle classe es-tu ? En grande section de maternelle. ● Que préfères-tu à l’école ? La nouvelle pâte à modeler qui est dans la classe… ● Quel est ton restaurant préféré ? Le restaurant japonais Masami rue Jeannin. ● Où vas-tu faire du vélo ? Du vélo sans petite roue, au Lac Kir ou au Parc de la Colombière ! ● Quelles activités fais-tu et où les pratiques-tu ? Je fais du vélo, du judo, du hip-hop à Z-School. ● Quel est ton endroit préféré au centre-ville ? Le magasin de glaces de la rue piétonne… Mes parfums préférés, c’est vanille et mangue ! ● Quel est le dernier film que tu as vu ? C’est le dessin animé « L’âge de glace : les lois de l’Univers », cet été au cinéma. ● Quel métier veux-tu faire plus tard ? Eleveur et collectionneur de doudous. ● Où ta maman achète-t-elle tes caleçons ? En ville chez Sergent Major. ● Comment s’appelle ton amoureuse ?Elle s’appelle Abigaël. Mais il y en a d’autres aussi comme Nora ... (Enzo est un peu collectionneur d’amoureuses aussi !) ● Quel est ton goûter préféré ? Les crêpes surtout au Nutella… Peut-être au miel aussi mais je n’ai jamais goûté ! ■ Les adresses d’Enzo : Masami : 79, rue Jeannin, Dijon - 03 80 65 21 80 Z-School pour le hip-hop : 2, avenue de la Découverte, Dijon - 06 14 75 42 75
■ Les adresses de Louis : LITTLE ITALY pour leurs pizzas : 25, rue Verrerie, Dijon - 03 80 30 58 37
5 ans et demi
● En quelle classe es-tu ? En grande section de maternelle. ● Que préfères-tu à l’école ? J’aime tout ! ● Quel est ton goûter préféré ? Les crêpes au Nutella. ● Quel est ton restaurant préféré ? La Dolce Vita rue Musette, pour les pâtes ● Où vas-tu faire du vélo ? Dans la cour de la caserne, papa est gendarme… ● Quelles activités fais-tu et où les pratiques-tu ? Je fais du judo et de l’escalade (Climb up). Je fais aussi de l’anglais le samedi matin chez Les petites graines. En dehors de ça je chasse les Pokémons et je joue au foot avec mon papa. ● Quel est ton endroit préféré au centre-ville ? Le manège de la place François Rude. ● Quel est le dernier film que tu as vu ? Le dessin animé « Comme des bêtes », cet été au cinéma Olympia. ● Quel métier veux-tu faire plus tard ? Je veux être pilote de chasse dans la patrouille de France mais celui qui pilote l’avion avec la fumée bleue ! ● Où ta maman achète-t-elle tes caleçons ? À la Toison d’Or. ● Comment s’appelle ton amoureuse ? Je n’ai pas encore d’amoureuse… ● Où amènes-tu tes parents pour boire un café ? Au Comptoir des Colonies place François Rude à Dijon…C’est juste en face du manège ! ■ Les adresses de Quentin : La Dolce Vita pour leurs pâtes : 9, rue Musette à Dijon 03 80 30 83 39 Climb up pour l’escalade : 14, impasse Boirac - ZAE Cap Nord à Dijon - 09 80 41 00 03 Les petites graines pour l’anglais : 3, rue Auguste Comte à Dijon – 03 80 29 49 73
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7 ans et demi
● En quelle classe es-tu ? En CE2. ● Que préfères-tu à l’école ? La récré. ● Quel est ton restaurant préféré ? C’est In Teglia, pour les pizzas. ● Où vas-tu faire du vélo ? Au parc de la Colombière. ● Quelles activités fais-tu et où les pratiques-tu ? Je fais de l’équitation à l’Etrier de Bourgogne et de la batterie. Cette année j’aimerais faire du yoga. ● Quel est ton endroit préféré au centre-ville ? Les magasins de jouets ! ● Quel est le dernier film que tu as vu ? C’est le dessin animé « Kung Fu Panda 3 » en DVD à la maison. ● Quel métier veux-tu faire plus tard ? Je voudrais être vétérinaire et maître Ninja. ● Où aimes-tu manger une glace ? Au Parc de la Colombière. Mon parfum de glace préféré, c’est schtroumpf. ● Où ta maman achète-t-elle tes caleçons ? Je ne sais pas…. ● Comment s’appelle ton amoureuse ? Camille mais elle ne le sait pas… Et donc je ne sais pas si elle est amoureuse de moi. ■ Les adresses de Tanguy : IN TEGLIA pour les pizzas : 18, rue Lamonnoye, Dijon - 03 80 45 59 23 Le yoga pour enfants à Dijon : - Club Essentiel : 23, place Bossuet à Dijon – 06 78 74 40 91 - MJC Montchapet : 1ter, rue de Beaune Dijon - 03 80 55 54 65 ■
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Même pas mâle(s) ! Quatre portraits de p’tits mecs dijonnais.
Photos © RP
pour clore un mag lu désormais par tous les jeunes de 5 à 75 ans !
5 ans et demi
■ Avec la complicité des Petites Graines, maison de l’enfance heureuse, 3 rue Auguste Comte à Dijon, et des parents, qu’on remercie !
10 ans et demi
● En quelle classe es-tu ? Je suis au collège, en 6e. ● Que préfères-tu à l’école ? L’art plastique. ● Quel est ton goûter préféré ? Les crêpes au Nutella. ● Quel est ton restaurant préféré ? Little Italy, j’adore les pizzas ! ● Où vas-tu faire du vélo ? Au Parc de la Colombière. ● Quelles activités fais-tu et où les pratiques tu ? Je fais du foot au club de Daix depuis 5 ans, je suis défenseur. Je fais du vélo les week-ends. ● Quel est ton endroit préféré au centre-ville ? Les petites graines, c’est le magasin de ma maman. Alors forcément… ● Quel est le dernier film que tu as vu ? C’est le film « Les 4 Fantastiques » à la télévision. ● Quel métier veux-tu faire plus tard ? J’hésite encore… Boulanger ou joueur de foot. ● Où aimes-tu manger une glace ? Au Parc de la Colombière, mes parfums préférés c’est : barbe à papa, chocolat et schtroumpf ! ● Où ta maman achète-t-elle tes caleçons ? Chez Petit Bateau, enfin je crois… ● Comment s’appelle ton amoureuse ? J’ai une amoureuse mais je n’en dirai pas plus.
● En quelle classe es-tu ? En grande section de maternelle. ● Que préfères-tu à l’école ? La nouvelle pâte à modeler qui est dans la classe… ● Quel est ton restaurant préféré ? Le restaurant japonais Masami rue Jeannin. ● Où vas-tu faire du vélo ? Du vélo sans petite roue, au Lac Kir ou au Parc de la Colombière ! ● Quelles activités fais-tu et où les pratiques-tu ? Je fais du vélo, du judo, du hip-hop à Z-School. ● Quel est ton endroit préféré au centre-ville ? Le magasin de glaces de la rue piétonne… Mes parfums préférés, c’est vanille et mangue ! ● Quel est le dernier film que tu as vu ? C’est le dessin animé « L’âge de glace : les lois de l’Univers », cet été au cinéma. ● Quel métier veux-tu faire plus tard ? Eleveur et collectionneur de doudous. ● Où ta maman achète-t-elle tes caleçons ? En ville chez Sergent Major. ● Comment s’appelle ton amoureuse ?Elle s’appelle Abigaël. Mais il y en a d’autres aussi comme Nora ... (Enzo est un peu collectionneur d’amoureuses aussi !) ● Quel est ton goûter préféré ? Les crêpes surtout au Nutella… Peut-être au miel aussi mais je n’ai jamais goûté ! ■ Les adresses d’Enzo : Masami : 79, rue Jeannin, Dijon - 03 80 65 21 80 Z-School pour le hip-hop : 2, avenue de la Découverte, Dijon - 06 14 75 42 75
■ Les adresses de Louis : LITTLE ITALY pour leurs pizzas : 25, rue Verrerie, Dijon - 03 80 30 58 37
5 ans et demi
● En quelle classe es-tu ? En grande section de maternelle. ● Que préfères-tu à l’école ? J’aime tout ! ● Quel est ton goûter préféré ? Les crêpes au Nutella. ● Quel est ton restaurant préféré ? La Dolce Vita rue Musette, pour les pâtes ● Où vas-tu faire du vélo ? Dans la cour de la caserne, papa est gendarme… ● Quelles activités fais-tu et où les pratiques-tu ? Je fais du judo et de l’escalade (Climb up). Je fais aussi de l’anglais le samedi matin chez Les petites graines. En dehors de ça je chasse les Pokémons et je joue au foot avec mon papa. ● Quel est ton endroit préféré au centre-ville ? Le manège de la place François Rude. ● Quel est le dernier film que tu as vu ? Le dessin animé « Comme des bêtes », cet été au cinéma Olympia. ● Quel métier veux-tu faire plus tard ? Je veux être pilote de chasse dans la patrouille de France mais celui qui pilote l’avion avec la fumée bleue ! ● Où ta maman achète-t-elle tes caleçons ? À la Toison d’Or. ● Comment s’appelle ton amoureuse ? Je n’ai pas encore d’amoureuse… ● Où amènes-tu tes parents pour boire un café ? Au Comptoir des Colonies place François Rude à Dijon…C’est juste en face du manège ! ■ Les adresses de Quentin : La Dolce Vita pour leurs pâtes : 9, rue Musette à Dijon 03 80 30 83 39 Climb up pour l’escalade : 14, impasse Boirac - ZAE Cap Nord à Dijon - 09 80 41 00 03 Les petites graines pour l’anglais : 3, rue Auguste Comte à Dijon – 03 80 29 49 73
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7 ans et demi
● En quelle classe es-tu ? En CE2. ● Que préfères-tu à l’école ? La récré. ● Quel est ton restaurant préféré ? C’est In Teglia, pour les pizzas. ● Où vas-tu faire du vélo ? Au parc de la Colombière. ● Quelles activités fais-tu et où les pratiques-tu ? Je fais de l’équitation à l’Etrier de Bourgogne et de la batterie. Cette année j’aimerais faire du yoga. ● Quel est ton endroit préféré au centre-ville ? Les magasins de jouets ! ● Quel est le dernier film que tu as vu ? C’est le dessin animé « Kung Fu Panda 3 » en DVD à la maison. ● Quel métier veux-tu faire plus tard ? Je voudrais être vétérinaire et maître Ninja. ● Où aimes-tu manger une glace ? Au Parc de la Colombière. Mon parfum de glace préféré, c’est schtroumpf. ● Où ta maman achète-t-elle tes caleçons ? Je ne sais pas…. ● Comment s’appelle ton amoureuse ? Camille mais elle ne le sait pas… Et donc je ne sais pas si elle est amoureuse de moi. ■ Les adresses de Tanguy : IN TEGLIA pour les pizzas : 18, rue Lamonnoye, Dijon - 03 80 45 59 23 Le yoga pour enfants à Dijon : - Club Essentiel : 23, place Bossuet à Dijon – 06 78 74 40 91 - MJC Montchapet : 1ter, rue de Beaune Dijon - 03 80 55 54 65 ■
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Même pas mâle(s) !
Quatre portraits de p’tits mecs bisontins ■ Avec la complicité de Lydie et Gaëtan, Yoan et Pricillia (des parents trop cools), du « Eight pour les Kids », 8, rue d’Anvers à Besançon (le spot des jeunes dans le vent !) et de Yoan Jeudy (photographe pro qui sait saisir le moment !).
jumeau de Simon
4 ans
● En quelle classe es-tu ? Chez les moyens en maternelle ● Que préfères-tu à l’école ? Tout. ● Quel est ton goûter préféré ? Une tisane avec du chocolat ● Quel est ton restaurant préféré ? Le Greenman pour manger le midi ● Où vas-tu faire du vélo ? Au Parc Micaud ou autour du Doubs ● Quelles activités pratiques-tu et où ? Je fais de la gym à Besançon à l’indépendante Comtoise ● Quel est le magasin que tu préfères au centre-ville ? La Petite Bohème, car il y a plein d’objets colorés ● Qu’est-ce que tu adores faire avec ta maman ? J’adore essayer des habits dans les magasins et puis après jouer aux fléchettes au Red House sur les quais pendant que les parents boivent l’apéro. ● Quel est le dernier film ou dessin animé que tu as vu ? Les Minions ● Quel métier veux-tu faire plus tard ? Dentiste ● Quel genre de musique écoutes-tu ? Celle de la voiture de mon papa ou de ma maman ● Et tes chanteurs préférés, alors ? La fille qui chante (the Cranberries) et celle qui fait ta-ta-ta (Midnight Oil) ● Où ta maman achète-t-elle tes caleçons Comme Charli, au Eight ! ● Comment s’appelle ton amoureuse ? C’est ma maman, elle s’appelle Lydie
8 ans et demi…
● En quelle classe es-tu ? En CE2 ● Que préfères-tu à l’école ? Le sport et les maths ● Quel est ton goûter préféré ? Du pain avec du chocolat ● Quel est ton restaurant préféré ? Le Léon de Bruxelles, car il y a un baby-foot. ● Où vas-tu faire du vélo ? Au skate-Park de Chamars ● Quelles activités pratiques-tu et où ? Du Handball au GBDH ● Quel est le magasin que tu préfères au centre-ville ? Slide-Box car je fais du snow ● Quel est le dernier film ou dessin animé que tu as vu ? « Comme des bêtes » ● Quel métier veux-tu faire plus tard ? Champion de handball ! ● Quel genre de musique écoutes-tu ? Du rock ● Et tes chanteurs préférés, alors ? ACDC, Chill Bump ● Où ta maman achète-t-elle tes caleçons ? Euh au « Eight » aussi ! ● Comment s’appelle ton amoureuse ? J’en ai pas ! ■ L’adresse de Charles : « Les Sandales D’Empédocle », pour les bande-dessinées ! 95 Grande Rue - Besançon - 03 81 82 00 88
jumeau de Charles
8 ans et demi…
● En quelle classe es-tu ? En CE2 ● Que préfères-tu à l’école ? La lecture ● Quel est ton goûter préféré ? Les Pim’s et les « Fruit shoot » ● Quel est ton restaurant préféré ? Le Buffalo Grill car leurs hamburgers sont trop bons. J’aime bien aussi le 1802 au centre-ville. ● Où vas-tu faire du vélo ? Au centre-ville, j’adore car c’est chouette et il y a plein de magasins. ● Quelles activités pratiques-tu et où ? Du Basket-ball au Besac RC ● Quel est le magasin que tu préfères au centre-ville ? Slide-Box, pour les snowboards et les skates ! ● Quel est le dernier film ou dessin animé que tu as vu ? « Comme des bêtes » ● Quel métier veux-tu faire plus tard ? Pompier ● Quel genre de musique écoutes-tu ? Du rap ● Et tes chanteurs préférés, alors ? Chinese Man ● Où ta maman achète-t-elle tes caleçons ? Euh au « Eight » aussi ! ● Comment s’appelle ton amoureuse ? C’est un secret, ça ! ■ L’adresse de Simon : Slide Box, pour les snow-boards et les skates : 6 Rue Jean Baptiste Proudhon Besançon - 03 81 81 65 56
■ L’adresse d’Edouard : La Petite Bohème, 23, rue Bersot - Besançon -03 81 58 94 50
8 ans
● En quelle classe es-tu ? En CE2 ● Que préfères-tu à l’école ? L’histoire mais la recrée c’est super ! ● Quel est ton goûter préféré ? Les Donuts !!! ● Quel est ton restaurant préféré ? J’aime bien aller au resto sous les arbres à Granvelle… Le 1802 ● Où vas-tu faire du vélo ? Autour du Doubs ● Quelles activités pratiques-tu et où ? De la batterie à l’ASEP à Palente ● Quel est le magasin que tu préfères au centre-ville ? Celui de ma maman ! « Le Eight pour les kids » ! ● Qu’est-ce que tu adores faire avec ta maman ? J’aime bien faire du shopping privé dans sa boutique ou aller au cinéma Pathé Beaux-Arts. Le top c’est de terminer par une pizza à la Trattoria. ● Quel est le dernier film ou dessin animé que tu as vu ? Star Wars 7 ● Quel métier veux-tu faire plus tard ? Maître des écoles et je ferai de grandes recrées ! ● Quel genre de musique écoutes-tu ? Un peu tout ce qu’écoutent mes parents ● Et tes chanteurs préférés, alors ? J’adore Nirvana, Jacques Dutronc et Ben Harper ● Où ta maman achète-t-elle tes caleçons ? Dans son magasin chez « Le Eight » ● Comment s’appelle ton amoureuse ? Ça commence par un M. comme Myriam ■ Les adresses de Charli : Belleville, car y’a plein de trésors : 22, rue Pasteur – Besançon - 03 81 48 83 49 Le Eight pour les kids, car c’est le magasin de ma maman et en plus les habits sont trop chouettes : 8, rue d’Anvers – Besançon - 03 63 35 26 47 Photos : sosuite photographie -Yoan Jeudy
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Même pas mâle(s) !
Quatre portraits de p’tits mecs bisontins ■ Avec la complicité de Lydie et Gaëtan, Yoan et Pricillia (des parents trop cools), du « Eight pour les Kids », 8, rue d’Anvers à Besançon (le spot des jeunes dans le vent !) et de Yoan Jeudy (photographe pro qui sait saisir le moment !).
jumeau de Simon
4 ans
● En quelle classe es-tu ? Chez les moyens en maternelle ● Que préfères-tu à l’école ? Tout. ● Quel est ton goûter préféré ? Une tisane avec du chocolat ● Quel est ton restaurant préféré ? Le Greenman pour manger le midi ● Où vas-tu faire du vélo ? Au Parc Micaud ou autour du Doubs ● Quelles activités pratiques-tu et où ? Je fais de la gym à Besançon à l’indépendante Comtoise ● Quel est le magasin que tu préfères au centre-ville ? La Petite Bohème, car il y a plein d’objets colorés ● Qu’est-ce que tu adores faire avec ta maman ? J’adore essayer des habits dans les magasins et puis après jouer aux fléchettes au Red House sur les quais pendant que les parents boivent l’apéro. ● Quel est le dernier film ou dessin animé que tu as vu ? Les Minions ● Quel métier veux-tu faire plus tard ? Dentiste ● Quel genre de musique écoutes-tu ? Celle de la voiture de mon papa ou de ma maman ● Et tes chanteurs préférés, alors ? La fille qui chante (the Cranberries) et celle qui fait ta-ta-ta (Midnight Oil) ● Où ta maman achète-t-elle tes caleçons Comme Charli, au Eight ! ● Comment s’appelle ton amoureuse ? C’est ma maman, elle s’appelle Lydie
8 ans et demi…
● En quelle classe es-tu ? En CE2 ● Que préfères-tu à l’école ? Le sport et les maths ● Quel est ton goûter préféré ? Du pain avec du chocolat ● Quel est ton restaurant préféré ? Le Léon de Bruxelles, car il y a un baby-foot. ● Où vas-tu faire du vélo ? Au skate-Park de Chamars ● Quelles activités pratiques-tu et où ? Du Handball au GBDH ● Quel est le magasin que tu préfères au centre-ville ? Slide-Box car je fais du snow ● Quel est le dernier film ou dessin animé que tu as vu ? « Comme des bêtes » ● Quel métier veux-tu faire plus tard ? Champion de handball ! ● Quel genre de musique écoutes-tu ? Du rock ● Et tes chanteurs préférés, alors ? ACDC, Chill Bump ● Où ta maman achète-t-elle tes caleçons ? Euh au « Eight » aussi ! ● Comment s’appelle ton amoureuse ? J’en ai pas ! ■ L’adresse de Charles : « Les Sandales D’Empédocle », pour les bande-dessinées ! 95 Grande Rue - Besançon - 03 81 82 00 88
jumeau de Charles
8 ans et demi…
● En quelle classe es-tu ? En CE2 ● Que préfères-tu à l’école ? La lecture ● Quel est ton goûter préféré ? Les Pim’s et les « Fruit shoot » ● Quel est ton restaurant préféré ? Le Buffalo Grill car leurs hamburgers sont trop bons. J’aime bien aussi le 1802 au centre-ville. ● Où vas-tu faire du vélo ? Au centre-ville, j’adore car c’est chouette et il y a plein de magasins. ● Quelles activités pratiques-tu et où ? Du Basket-ball au Besac RC ● Quel est le magasin que tu préfères au centre-ville ? Slide-Box, pour les snowboards et les skates ! ● Quel est le dernier film ou dessin animé que tu as vu ? « Comme des bêtes » ● Quel métier veux-tu faire plus tard ? Pompier ● Quel genre de musique écoutes-tu ? Du rap ● Et tes chanteurs préférés, alors ? Chinese Man ● Où ta maman achète-t-elle tes caleçons ? Euh au « Eight » aussi ! ● Comment s’appelle ton amoureuse ? C’est un secret, ça ! ■ L’adresse de Simon : Slide Box, pour les snow-boards et les skates : 6 Rue Jean Baptiste Proudhon Besançon - 03 81 81 65 56
■ L’adresse d’Edouard : La Petite Bohème, 23, rue Bersot - Besançon -03 81 58 94 50
8 ans
● En quelle classe es-tu ? En CE2 ● Que préfères-tu à l’école ? L’histoire mais la recrée c’est super ! ● Quel est ton goûter préféré ? Les Donuts !!! ● Quel est ton restaurant préféré ? J’aime bien aller au resto sous les arbres à Granvelle… Le 1802 ● Où vas-tu faire du vélo ? Autour du Doubs ● Quelles activités pratiques-tu et où ? De la batterie à l’ASEP à Palente ● Quel est le magasin que tu préfères au centre-ville ? Celui de ma maman ! « Le Eight pour les kids » ! ● Qu’est-ce que tu adores faire avec ta maman ? J’aime bien faire du shopping privé dans sa boutique ou aller au cinéma Pathé Beaux-Arts. Le top c’est de terminer par une pizza à la Trattoria. ● Quel est le dernier film ou dessin animé que tu as vu ? Star Wars 7 ● Quel métier veux-tu faire plus tard ? Maître des écoles et je ferai de grandes recrées ! ● Quel genre de musique écoutes-tu ? Un peu tout ce qu’écoutent mes parents ● Et tes chanteurs préférés, alors ? J’adore Nirvana, Jacques Dutronc et Ben Harper ● Où ta maman achète-t-elle tes caleçons ? Dans son magasin chez « Le Eight » ● Comment s’appelle ton amoureuse ? Ça commence par un M. comme Myriam ■ Les adresses de Charli : Belleville, car y’a plein de trésors : 22, rue Pasteur – Besançon - 03 81 48 83 49 Le Eight pour les kids, car c’est le magasin de ma maman et en plus les habits sont trop chouettes : 8, rue d’Anvers – Besançon - 03 63 35 26 47 Photos : sosuite photographie -Yoan Jeudy
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Portrait
nouveau guide annueL 2016/2017
La chouette vie de
J.F Lieutet
En 2016, il a offert un hymne à Dijon et s’est fait plaisir en réalisant un CD de chansons qui a battu des records de vente à la maison Millière, où il joue au restaurateur-retraité heureux, quand il ne participe pas à une émission de télé. Qui êtes-vous Mr Lieutet ? ■ par lui-même Jean-François Lieutet © Focale Info - Thomas Hazebrouck
Nom : Lieutet mais quand j’entends : « Bonjour Monsieur
Millière », je ne relève pas . Lieutet en verlan, ça fait Tetueil. Les copains des Beaux Arts m’appellent encore ainsi. Avec le jeu de tarot, c’est la liberté d’esprit et le sens de la fête que j’ai le plus appris aux Beaux Arts de Dijon ainsi que tout le répertoire des chansons paillardes.
de l’état civil est la cause d’une certaine fêlure disons créatrice ! Jean a les pieds sur terre, François la tête dans les étoiles. Difficile de relier les deux (sa femme s’y emploie toujours, NDLR !)
Profession : Artisan d’art depuis 1972, j’ai créé mon bou-
lot « à la sauvette, les flics au cul » en faisant la route après 68. Restaurateur depuis 1997 et maintenant travailleur-retraité, chanteur compositeur, saltimbanque, conteur d’histoires. Homme à tout faire en somme !
Passions : La beauté, la poésie, le merveilleux, la physique de l’infiniment petit et de l’infiniment grand. D’où le drame de ma vie : j’ai un look d’Einstein sans la lueur d’intelligence qui brillait au fond de son oeil ! Par contre je sais tirer la langue en tournant les oreilles pas lui ! Situation de famille : Marié depuis 44 ans à la femme
qui a les plus beaux yeux de Dijon, père de 4 enfants magnifiques et de deux petits enfants adorables. Je suis un homme comblé. Il m’arrive parfois de regretter ne pas faire comme tout le monde : changer de compagne (on) de temps en temps. Manque de pot, j’ai le gène de la fidélité.
Âge : Celui de mes cellules qui se renouvellent en moyenne tous
les 8 ans. Petit souci ! Quand elles se dupliquent, des altérations font que je n’ai plus tout à fait une peau de bébé... A part ça, j’ai huit ans !
Signe particulier : J’ai horreur d’ être serré de près. Je coupe
mes chaussettes coté élastique, porte des slips «bande à l’aise», une paire de bretelles et des pantalons velours taille XXXXL, des moufles en hiver et un chapeau Bob l’été. Je rêve de pouvoir vivre en chaussons dans des chemises froissées et de n’ouvrir ma boîte mail qu’une seule fois par jour.
Addictions : Aux mots, au café et au Marsannay rouge que
je coupe parfois d’eau... Sacrilège ? Non, la preuve que le Pinot noir est vraiment naturel ! Essayez avec un Bordeaux : vous comprendrez !
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JF Lieutet fait partie des grandes figures dijonnaises. À vélo ou derrière son comptoir, à la maison Millière, il sourit à la ville. Il chante, aussi, en s’accompagnant d’une guitare. Un grand gosse, qu’on ne pouvait oublier, dans ce mag consacré aux joueurs de 7 à 77 ans.
Un lieu étonnant : La cour de l’hôtel Chambellan. L’escalier à vis de la tourelle, son petit jardinier, sa hotte et le palmier supportant la voûte : sublime ! Le contorsionniste : magnifique ! Adam et Eve qui nous enseignent un des secrets de la vie en couple : Eve s’appuie de tout son poids sur le pied d’Adam qui fait la moue ! J’écrirais volontiers sur le phylactère : « Ecrasez les nous mesdames... mais pas trop ! » Une leçon d'histoire : La rue du Rabot évoque l’outil figurant sur la bannière de Jean sans Peur destiné à rogner le bâton menaçant figurant sur celle de son cousin le Duc d’ Orléans. Génial de faire la guerre en images... sauf qu’ils finirent par se trucider. Une leçon de vie : Rue des Forges, sur mon vélo, je chante au rythme du coup de pédale le plaisir de la parcourir : « le matin, à vélo, je passe en revue les hôtels particuliers de la rue des Forges : Morel-Sauvegrain ! Aubriot ! Milsan ! Chambellan ! La la lala lala la lala... La la lala lala la lala ! (pour la suite, achetez le CD, NDLR) Bon voisinage : Quand le restaurant est complet et qu’on
is a r v e d c e v a e id u g y it c "Le premier " r u ie r é t in l' à is a n n o ij d morceaux de
m’envoie pendant le service chercher le pain au «Délices de la Chouette», je rapporte également le joli sourire de Madame Blanchard, de sa charmante fille et de ses gentilles vendeuses !
L’endroit unique : La crypte de Saint Bénigne pour la paix qui y règne, pour ses chapiteaux romans et sa lumière qui tombe du ciel ! Pour y capter le souffle de l’esprit et retrouver par la pensée le regretté Robert Furter qui, tout bas, tout bas, avec un sourire malicieux me raconterait l’histoire de Guillaume de Volpiano ! Si vous deviez résumer Dijon en un mot
... et Dijon est une ville lala la lala ! ... et Dijon est une ville où il fait bon vivre ! ■
création graphique : c’est tout comme
Prénom : Jean François, sans trait d’union. Cette négligence
Pour les touristes qui veulent passer pour des dijonnais et pour les dijonnais qui veulent jouer aux touristes Bars, restos, lieux cultes, underground, scènes in, off, Boutiques, route des vins... infos : 03 80 73 01 15 / www.le-duke.fr / retrouvez le duKe sur facebook
crédits photos : roxanne gauthier
dijon citY guide
Portrait
nouveau guide annueL 2016/2017
La chouette vie de
J.F Lieutet
En 2016, il a offert un hymne à Dijon et s’est fait plaisir en réalisant un CD de chansons qui a battu des records de vente à la maison Millière, où il joue au restaurateur-retraité heureux, quand il ne participe pas à une émission de télé. Qui êtes-vous Mr Lieutet ? ■ par lui-même Jean-François Lieutet © Focale Info - Thomas Hazebrouck
Nom : Lieutet mais quand j’entends : « Bonjour Monsieur
Millière », je ne relève pas . Lieutet en verlan, ça fait Tetueil. Les copains des Beaux Arts m’appellent encore ainsi. Avec le jeu de tarot, c’est la liberté d’esprit et le sens de la fête que j’ai le plus appris aux Beaux Arts de Dijon ainsi que tout le répertoire des chansons paillardes.
de l’état civil est la cause d’une certaine fêlure disons créatrice ! Jean a les pieds sur terre, François la tête dans les étoiles. Difficile de relier les deux (sa femme s’y emploie toujours, NDLR !)
Profession : Artisan d’art depuis 1972, j’ai créé mon bou-
lot « à la sauvette, les flics au cul » en faisant la route après 68. Restaurateur depuis 1997 et maintenant travailleur-retraité, chanteur compositeur, saltimbanque, conteur d’histoires. Homme à tout faire en somme !
Passions : La beauté, la poésie, le merveilleux, la physique de l’infiniment petit et de l’infiniment grand. D’où le drame de ma vie : j’ai un look d’Einstein sans la lueur d’intelligence qui brillait au fond de son oeil ! Par contre je sais tirer la langue en tournant les oreilles pas lui ! Situation de famille : Marié depuis 44 ans à la femme
qui a les plus beaux yeux de Dijon, père de 4 enfants magnifiques et de deux petits enfants adorables. Je suis un homme comblé. Il m’arrive parfois de regretter ne pas faire comme tout le monde : changer de compagne (on) de temps en temps. Manque de pot, j’ai le gène de la fidélité.
Âge : Celui de mes cellules qui se renouvellent en moyenne tous
les 8 ans. Petit souci ! Quand elles se dupliquent, des altérations font que je n’ai plus tout à fait une peau de bébé... A part ça, j’ai huit ans !
Signe particulier : J’ai horreur d’ être serré de près. Je coupe
mes chaussettes coté élastique, porte des slips «bande à l’aise», une paire de bretelles et des pantalons velours taille XXXXL, des moufles en hiver et un chapeau Bob l’été. Je rêve de pouvoir vivre en chaussons dans des chemises froissées et de n’ouvrir ma boîte mail qu’une seule fois par jour.
Addictions : Aux mots, au café et au Marsannay rouge que
je coupe parfois d’eau... Sacrilège ? Non, la preuve que le Pinot noir est vraiment naturel ! Essayez avec un Bordeaux : vous comprendrez !
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JF Lieutet fait partie des grandes figures dijonnaises. À vélo ou derrière son comptoir, à la maison Millière, il sourit à la ville. Il chante, aussi, en s’accompagnant d’une guitare. Un grand gosse, qu’on ne pouvait oublier, dans ce mag consacré aux joueurs de 7 à 77 ans.
Un lieu étonnant : La cour de l’hôtel Chambellan. L’escalier à vis de la tourelle, son petit jardinier, sa hotte et le palmier supportant la voûte : sublime ! Le contorsionniste : magnifique ! Adam et Eve qui nous enseignent un des secrets de la vie en couple : Eve s’appuie de tout son poids sur le pied d’Adam qui fait la moue ! J’écrirais volontiers sur le phylactère : « Ecrasez les nous mesdames... mais pas trop ! » Une leçon d'histoire : La rue du Rabot évoque l’outil figurant sur la bannière de Jean sans Peur destiné à rogner le bâton menaçant figurant sur celle de son cousin le Duc d’ Orléans. Génial de faire la guerre en images... sauf qu’ils finirent par se trucider. Une leçon de vie : Rue des Forges, sur mon vélo, je chante au rythme du coup de pédale le plaisir de la parcourir : « le matin, à vélo, je passe en revue les hôtels particuliers de la rue des Forges : Morel-Sauvegrain ! Aubriot ! Milsan ! Chambellan ! La la lala lala la lala... La la lala lala la lala ! (pour la suite, achetez le CD, NDLR) Bon voisinage : Quand le restaurant est complet et qu’on
is a r v e d c e v a e id u g y it c "Le premier " r u ie r é t in l' à is a n n o ij d morceaux de
m’envoie pendant le service chercher le pain au «Délices de la Chouette», je rapporte également le joli sourire de Madame Blanchard, de sa charmante fille et de ses gentilles vendeuses !
L’endroit unique : La crypte de Saint Bénigne pour la paix qui y règne, pour ses chapiteaux romans et sa lumière qui tombe du ciel ! Pour y capter le souffle de l’esprit et retrouver par la pensée le regretté Robert Furter qui, tout bas, tout bas, avec un sourire malicieux me raconterait l’histoire de Guillaume de Volpiano ! Si vous deviez résumer Dijon en un mot
... et Dijon est une ville lala la lala ! ... et Dijon est une ville où il fait bon vivre ! ■
création graphique : c’est tout comme
Prénom : Jean François, sans trait d’union. Cette négligence
Pour les touristes qui veulent passer pour des dijonnais et pour les dijonnais qui veulent jouer aux touristes Bars, restos, lieux cultes, underground, scènes in, off, Boutiques, route des vins... infos : 03 80 73 01 15 / www.le-duke.fr / retrouvez le duKe sur facebook
crédits photos : roxanne gauthier
dijon citY guide