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Aller de l’avant
État de l’industrie canadienne de l’électricité 2022 Accélération de l’atteinte de la carboneutralité
Thème 1 Faire plus, et le faire plus rapidement : nos efforts pour rendre le réseau carboneutre
Plus que tout, le Canada doit passer de la planification à l’action. Il ne reste que 13 ans d’ici l’échéance de 2035 et 28 d’ici celle de 2050. Les nouvelles sources de production non émettrices de carbone qui se sont ajoutées au cours des cinq dernières années représentent une puissance moyenne supplémentaire d’un peu plus de 3 000 MW par an. Il s’agit en majeure partie d’énergies renouvelables intermittentes, qui ne permettent pas de produire l’électricité de façon aussi constante que les centrales hydroélectriques ou thermiques7 .
Augmentation de la puissance – énergies renouvelables
MW 6 000
5 000
4 000
3 000
2 000
1 000
0
Hydroélectrique Éolienne Énergie solaire 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Centrales installées, puissance génératrice annuelle selon le type de production d’électricité, Statistique Canada, le 8 février 2019| https://www150.statcan.gc.ca/t1/tbl1/fr/tv.action?pid=2510002201 &request_locale=fr. Le secteur canadien de l’électricité ne peut plus attendre. Pour permettre au pays d’atteindre les cibles climatiques de 2035, il doit recevoir de la part des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux une orientation stratégique claire et cohérente facilitant les investissements dans une nouvelle infrastructure novatrice afin de répondre aux besoins des Canadiens.
Cette orientation stratégique devra refléter la diversité régionale, car le fédéralisme fait en sorte que le pays compte 13 réseaux d’électricité distincts. Chaque réseau a des besoins et des possibilités d’interconnexion avec les autres qui lui sont propres.
En outre, notre secteur doit s’assurer que l’approvisionnement en électricité demeure abordable pour la clientèle. Il faut évaluer chaque mesure sous l’angle de son incidence sur le prix que paient les Canadiens pour l’électricité afin d’éviter de porter involontairement atteinte à l’abordabilité.
La décarbonation de l’économie canadienne représente une tâche herculéenne. La décarbonation du réseau d’ici 2035 l’est doublement. Pour avoir de réelles chances de réussir, notre secteur devra – comme l’a déclaré le premier ministre Trudeau – faire plus, et le faire plus rapidement.
« Les entreprises qui obtiennent de bons résultats au titre des facteurs ESG affichent également un meilleur rendement financier. Et elles attribuent ce succès à la prise en considération de points de vue variés dans toutes les décisions d’affaires. La diversité constitue manifestement un enjeu social, mais elle permet par ailleurs de prendre de meilleures décisions d’affaires8. »