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En 2022 et au-delà : ce qui nous attend au chapitre des facteurs ESG

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La voie à suivre

La voie à suivre

État de l’industrie canadienne de l’électricité 2022 Accélération de l’atteinte de la carboneutralité

Thème 2 Une industrie à l’avant-garde : une vision au-delà de la frénésie entourant les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG)

Après avoir pris, pendant des décennies, des mesures délibérées pour s’attaquer aux problèmes sociétaux urgents, les entreprises s’attendront maintenant à ce que les gouvernements, les organismes de réglementation, les investisseurs et la société civile fassent preuve d’une plus grande transparence quant à leur rendement annuel sur le front des enjeux opérationnels importants, entre autres les émissions de gaz à effet de serre directes et indirectes (types 1, 2 et 3), et aux progrès réalisés en matière d’équité, de diversité et d’inclusion au sein de la haute direction et du conseil d’administration. En outre, les bourses et les commissions des valeurs mobilières se servent de leurs pouvoirs pour tenir compte des facteurs ESG en donnant des directives ciblées sur la production de rapports et en imposant des exigences en matière de communication d’information. En outre, le gouvernement fédéral examine plus attentivement les enjeux relatifs à la communication d’information et à la gouvernance, en particulier ceux qui se rapportent aux changements climatiques ainsi qu’à l’équité, à la diversité et à l’inclusion au sein de la direction et du conseil d’administration des entreprises sous réglementation fédérale.

Tout indique que la pression que subissent les organisations pour mettre en œuvre des mesures efficaces et concrètes s’accentuera rapidement au cours des années à venir et qu’elle sera incessante. Compte tenu des mégatendances qui créent un sentiment d’urgence et d’inquiétude dans la sphère publique, ces organisations comprennent maintenant mieux l’importance d’adopter une nouvelle réglementation gouvernementale, d’établir un lien entre le rendement non financier et l’accès au capital ainsi que d’imposer, par l’entremise des gouvernements et des commissions des valeurs mobilières, de nouvelles exigences en matière de communication d’information. Et elles sont disposées à donner suite à ces initiatives. En 2022, les investisseurs et les gouvernements seront les catalyseurs les plus puissants des facteurs ESG. La hausse de l’investissement d’impact observée au cours des dernières années, qui prend en considération le rendement à la fois financier et non financier, jette un nouvel éclairage sur l’importance de ces facteurs pour de nombreuses entreprises, car l’accès au capital dépend de plus en plus du rendement non financier. De fait, dans les plus récentes lettres de mandat qu’il leur a envoyées, le premier ministre Justin Trudeau a enjoint à la ministre des Finances et au ministre de l’Environnement et du Changement climatique de « rendre obligatoire la divulgation de renseignements financiers liés au climat, en se fondant sur le cadre établi par le Groupe de travail sur les divulgations financières liées au climat et [d’]exiger des établissements sous réglementation fédérale, y compris les institutions financières, les fonds de pension et les organismes gouvernementaux, qu’ils publient les renseignements financiers liés au climat et aux plans de carboneutralité11 ». À mesure que ces pressions augmenteront, les entreprises devront faire le point : il leur faudra déterminer si elles mesureront les enjeux pertinents et importants et les déclareront aux parties prenantes et si elles se seront dotées de systèmes pour assurer une bonne gouvernance et une prise de décisions de gestion intégrées.

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