L’espoir est ce que vous devriez pouvoir trouver à la lecture de ce numéro consacré à l’avenir. Il se niche derrière le moindre petit mot écrit sous la plume de chacun des auteurs. Face aux constats d’un présent qui préfigure un futur dans lequel peu d’entre nous se reconnaissent, c’est précisément là que se loge, nos espérances.
La croyance que ce pouvoir minoritaire a en sa propre respectabilité augure des lendemains dont nous ignorons pour le moment l’issue et le sens. Du sens, c’est précisément ce que nous souhaitons retrouver. Voilà deux années maintenant, contre vents et marées, que nous poursuivons en toute transparence notre chemin.
Depuis quelque temps, la notion d’unité nationale est au goût du jour. Toujours le même goût. Celui des malheurs. C’est toujours dans des moments difficiles pour eux que ceux, qui nous gouvernent, en appellent, à l’unité nationale. Sans la moindre condition, tous ceux s’étant succédé dans les palais dorés de la République décrètent :
Chaque magazine publié est un pas de plus vers cette volonté partagée d’une gouvernance, qui ne le sera pas moins, et même exactement pour chacun de nous. Pour la simple raison que vous, nous le méritons tous.
« Unissons-nous dans l’adversité, braves gens ». À les entendre, seuls les incendies et les morts devraient réveiller en nous le sentiment d’unité nationale. Penseraient-ils que le bonheur mérite la division ? Et si demain, il venait à nos dirigeants politiques l’idée que travailler à la satisfaction des besoins de chacun est bien plus porteur d’avenir ? Cette heure n’est pas encore venue, car pour l’instant la vanité du pouvoir est à son comble. Le moindre évènement sera utilisé pour attirer des foules moutonnières tant physiquement que virtuellement, pendant que dans les coulisses l’intérêt de quelques-uns se prépare déjà à devenir l’expression d’une volonté général
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La vie ici-bas le mérite, hier comme aujourd’hui et demain. Faire du mieux, le plus longtemps possible, pour le bien commun, pour ce qui au-delà de nous, transcende l’être, pour l’autre, celui qui n’est pas moi, ceux qui ne sont pas nous. Un espoir humain, une notion de fraternité, pour un sourire, un rire, quelque chose dans l’air du temps, une fraction de seconde, qui ouvre la porte de tous les possibles, tous les espoirs sont permis, même les plus fous. Si c’est folie que d’être homme, et folie que d’espérer, nul ne pourra en disconvenir, l’espoir est terriblement humain, puisqu’il existe tant qu’il y a de la vie. L’espoir célèbre le monde du vivant, et l’avenir se rêve. Le monde de demain naît tous les jours dans l’esprit des hommes, il s’éveille dans leur imaginaire.
Rebondir, voler, et autres pérégrinations d’avenir. Antoine Fontaine p.4 Chevaucher le Tigre Marie Mavande p.10 Futur inférieur Claude Frisoni p.16 L’avenir en pot’autonomie ! Martine Revol p.18 ITW AVENIR Frank Buhler p.24 « Liberté… à venir… Liberland » La souris dans la roue p.26 Recette pour une révolution réunionnaise d’avenir Antoine Fontaine p.28 Supernormal Chanane p.30 Demain il fera tiède Carole Vilbois p.32 Le rêve d’un homme Line Legrand p.44 Parler d’avenir c’est bâtir des futurs possibles,
parler d’avenir, c’est construire des ponts au-dessus des précipices, c’est avec le ciment de nos craintes emmurer les démons mortifères, c’est se rassurer ensemble, et choisir la meilleure voie. C’est prendre la direction la plus sûre, choisir son cap, poser sans crainte d’un pas assuré son pied sur la terre ferme.
12ème Congrès international d’Autisme-Europe Isabelle Resplendino p.46 Coup de Gueule sur le Big data Renaud Roche p.52 Avantages et abus du monde prévisible Laura Tared p.54 L´avenir comme la valse à trois temps AcroTérion p.60 Qui pour l´Unité ? Carole Vilbois p.62 Le futur et l´avenir Koceila Chougar p.68 LH Forum 2019 p.72
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Antoine Fontaine Dans ce flux incessant autant qu’insensé de cette actualité en continu, il y a parfois des mots et des images qui captent notre attention. « Rebondir » était sans doute le départ idéal pour parler d’avenir. L’histoire commence un vendredi matin à proximité du campus universitaire du Tampon. Ici et là, des affiches sur lesquelles, tantôt une jeune fille tantôt un jeune homme, font une moue dépitée. Les flèches en dessous indiquent le chemin. C’est là, à l’abri des regards, face à un panorama qui laisse encore entrevoir les montagnes Réunionnaises, que l’université tient son salon pour cette partie de la jeunesse en panne de formation. Étudiants de 1ère année n’abandonne pas... ta réussite. Réussite, voilà bien une obsession dans cette époque et sur cette île où les apparences officielles sont si étonnamment stables. 30 % de chômage ; 60 % des jeunes de moins de 25 ans sans emploi ; 37 % des mineurs vivant dans une famille dont aucun parent n’a d’emploi ; 30 % des jeunes de 18 ans en difficultés de lecture ; 20 % de la population en situation d’illettrisme ; 40 % de la population sous le seuil de pauvreté ; 30 % des 60 ans ou plus vivants avec le minimum vieillesse ; 43 % des 75 ans ou plus bénéficiant de l’allocation personnalisée d’autonomie.
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Rebondir, voler, et autres pérégrinations d’avenir. L’observation attentive de ces chiffres, sans variation depuis 40 ans, donnerait presque un goût de vérité à cette assertion que l’on prête à Balzac, voyant derrière chaque grande fortune de grands crimes. La Réunion, île des belles fortunes et des grands crimes. Il aura fallu à Baudelaire une consommation excessive d’opiacé pour ne voir ici que luxe, calme et volupté.
Comment bordel, pouvons-nous continuer à vivre sachant que cette société est comme ça ? Il est 10 h, le soleil brille. La vue de kakémonos flottant aux rythmes de la brise indique l’arrivée vers « Rebondir ». Des chapiteaux blancs démontables, ceux que l’on voit partout, sont disposés en enfilade sur un parvis clairsemé. Ici commence le rêve. CFA, centres privés de formations, RSMA et autres services d’encouragement au départ y ont dépêché sur place leurs agents de recrutement, en attente du jeune chaland que les algorithmes n’ont pas su placer. L’automatisation du tri des destins de la jeunesse est au fond identique à celle des machines triant les poussins destinés au broyage. Elle parachève un dispositif de plus en plus abouti et performant du tri, automatique des déchets humains, les surnuméraires.
« À l’école, l’enfant apprend avant tout qu’apprendre est le résultat d’un processus d’une institution officielle. Il apprend que d’année en année, on acquiert de la valeur parce qu’on accumule plus de bien non tangible. On apprend que ce qui est valable à apprendre, ce qui servira plus tard à la société, c’est ce qui est transmis par quelqu’un qui est un professionnel. On apprend qu’enseigner si on n’est pas professionnellement instituteur est en quelque sorte moins valable. L’école inévitablement introjecte le capitalisme, la capitalisation du savoir [1]. » L’éducation serait-elle le seul produit de l’enseignement ? Apprendre la vie, enfermer entre quatre murs, visser sur des chaises une bonne partie de la journée est pour le moins une vision totalement aliénante et carcérale de la jeunesse. C’est écarté de la vie que l’on apprendrait donc mieux la vie. Plus l’isolement est long et se déroule sans vague, plus on peut espérer être un élément décidant de cette société.
Comment bordel, pouvons-nous continuer à vivre sachant que ? Mais pour le moment, ici et maintenant, parlons d’avenir. Le soleil brille, Cécile et Gaëlle aussi. Elles sont les candidates toutes désignées à cette question : comment voient-elles l’avenir à La Réunion ? Rebondir, c’est pour tenter de trouver une formation pour l’année prochaine. Pour l‘une d‘entre elles parcoursup a renoncé pour elle à
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ses rêves de formation dans la petite enfance. L’algorithme frappe toujours sans bienveillance. En attendant, il faut trouver un petit boulot pour financer la future formation, pas facile quand on n’a pas les moyens. Pas évident à 20 ans, d’avoir 10 ans d’expérience professionnelle pour trouver un job. « Maintenant l’éducation c’est un business » lâchent-elles comme une implacable critique de la société. Plus loin, Angélique et Raphaëlle n’en sont pas moins en joie. « Un renseignement ? » demandent-elles à la cantonade aux passants. Toutes les deux sont en licence de génie civil et grâce à leur service civique, elles ont trouvé un bon moyen d’avoir un peu de moyens pour poursuivre leur étude, en toute utilité. « Être au Tampon c’est chouette ». Pour elles, l’avenir sera écologique et dans la politique. « Que pensez-vous de tous ces projets de route qui fleurissent partout ? Avez-vous participé à la concertation publique sur le projet de route express ? ». Les réponses sont évasives : « Il faut favoriser les transports en commun et faire des choix en fonction des besoins ». Un peu plus loin, ce sont Enola, Sandrine, Rachelle et Denis qui passent à la moulinette interrogative du : « comment voient-ils l’avenir ? » Visiblement leur milieu familial ne les a pas préparés à quitter l’île. Bien au contraire, ils sont hermétiques à ce discours des politiques qui les encouragent à voir ailleurs. « Lé pas normal[1] ». Pour le moment, et à défaut d’accomplir leurs rêves, ils prennent ce qu’il y a ici, formations et boulots. « i fo survive[2] ». Toutes leurs préoccupations partagées passeront dans nos échanges : vie chère, environnement, déchets, gilets jaunes, solidarité… Avenir. Ces discussions beaucoup de personnes les tiennent à La Réunion, quels que soient les âges. Quand on a 20 ans, on devrait nous dire que l’avenir ce n’est pas ce qui va arriver, mais ce que l’on va faire. D’ailleurs, à chaque âge, on devrait se le répéter. À venir.
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Comment bordel, pouvons-nous continuer ? La matinée file, la fin de semaine avec. Les candidats aux rebonds n’auront pas été nombreux ce jour-là. Un problème de communication comme on dirait dans le jargon politicien. L’année prochaine sera meilleure, positivons, comme nous y invite l’air du temps. Pourtant, à bien y repenser, il y a quelque chose de dérangeant dans ces échanges. Quand on demande à des jeunes personnes comment elles voient l’avenir, pourquoi répondent-elles par ce qu’elles veulent faire dans la vie, comme si c’était ce qu’elles veulent faire de leur vie ? N’avons-nous donc plus le droit de penser collectivement l’avenir ? Tel un troupeau qu’il s’agit de mener sans le faire paniquer, ne pouvons-nous plus rêver ? L’histoire se poursuit alors, d’un rebond à un vol. L’avenir s’affiche partout, et visiblement en apesanteur. « Volé » est placardé sous les abris bus jusqu’au moindre compteur électrique. Visibles. Les visages de ces drôles d’oiseaux sur l’affiche sont tous connus ici. Le coup de crayon est assurément un coup de maître. Les artistes sont talentueux. « Faut zot i arrête vole à nous[3] », tel un slogan de
campagne électorale, est lancé à nos figures à tous. D’abord à ces élu(e)s squatteurs, anciens ou futurs repris de justice, ensuite à chacun de nous, qui d’une manière ou d’une autre participons à leur maintien, au maintien de cette société dont nous avons tous à nous plaindre. Et si individuellement, les uns et les autres nous posons le juste constat de l’injustice qui nous est faite, collectivement que faisons-nous pour cette Justice que nous attendons ? C’est bientôt la fin de cette histoire. L’affiche annonce la sortie d’un clip des DIFF-Men. « Volé volé volé, volé pa po ke la main i coupe. Volé, volé, volé kom lé zolie paille en ké[4] ». L’invitation est lancée mais…
Comment ? https://www.youtube.com/watch?v=o_YcvWlazjE [1] Ce n’est pas normal [2] Il faut survivre [3] Il faut arrêter de nous voler [4] Voler, voler, voler, ne pas voler pour se faire couper la main, voler, voler, voler comme le jolie paille en queue.
Antoine Fontaine
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Venez découvrir le clip sur you tube
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Chevaucher le Tigre
Je ne voudrais pas être le Quatrième chevalier de l’Apocalypse de Saint Jean, venu annoncer ce vaste monde de pauvreté spirituelle, morale, sociale, environnementale et intellectuelle, que l’humanité est en train de se créer pour elle-même. Au contraire, ma contribution est un travail analytique, décrivant le monde tel qu’il est en réalité, derrière les multiples écrans des idéologies aliénantes du capital financier dominant la planète entière. Dès qu’on commence à parler de demain, on peut inventer ce qu’on veut. L’avenir est imprédictible, mais il y a des tendances fortes, montrant que nous nous sommes lancés dans d’énormes risques. Il est probablement déjà trop tard pour agir, tant le rouleau compresseur auquel nous sommes confrontés, est prêt à nous écraser.
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Détaillons : Comparé à la société de demain, le cauchemar d’Orwell risque fort de ressembler à une aimable plaisanterie. Il y a un Ordre Cannibale dans le monde du capitalisme monopoliste, pour reprendre l’expression de l’éminent sociologue Jean Ziegler. 1% de la population mondiale possède autant ou plus que les 99 autres pour cent. Il s’agit d’une situation „indécente“, qui „exacerbe les inégalités’’. Et la Banque Mondiale elle-même a souligné, dans ses objectifs, la nécessité de partager la prospérité. On ne peut pas avoir soif au point d’engloutir un océan entier, au risque de sombrer dans la jouissance à l’excès. Nos prétendus dirigeants
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se rassurent dans le fantasme de la théorie du ruissellement. Cela trahit un intégrisme actionnarial, qui pourrait se résumer par la formule : ‘‘Ce qui est bon pour l’actionnaire est bon pour l’humanité’’. Sauf qu’à ce rythme, des millions d’hommes et de femmes seront exclus du Marché du Travail d’une façon permanente, et Mme Angela Merkel nous exhortera que c’est une situation que l’on se doit d’accepter. La Main Invisible du Marché gouverne la planète selon des lois prétendument naturelles. Nous sommes passés de l’état providence à l’état thérapeutique, prescripteur de conduites. Un état qui est devenu un nouvel appareil de contrainte au service d’une classe dirigeante et dominante. Ainsi, l’intérêt de la rente et du capital sont supérieurs à l’intérêt général. L’ordre social, créé par des oligarques apatrides et transcontinentaux, finit par aliéner la conscience collective. La plupart des raisonnements qu’on tient, sont des raisonnements où la raison enseignée dans les leçons, est contaminée par la raison économique qui s’enseigne dans les ateliers (Péguy). Cette dictature planétaire du capital financier globalisé n’est pas subtile, contrairement à ce que nous dit Michel Onfray. Désormais, en lieu et place du sublime, nous avons la „démocratie spectaculaire marchande“. On vit dans un nihilisme ambiant, où les seules valeurs qui font foi, sont les valeurs mobilières. La consommation fait autorité comme jamais. Il est également évident que l’Occident Moderne ne veut plus renoncer à la consommation, qui est déjà passée du tabou à la norme. La maximisation des profits, l’accumulation des richesses, rendent l’acquérant plus possédé que possédant. C’est un monde de non-droit, où le consommateur est dans le chacun pour soi de l’instant. La liberté individuelle, cette liberté de jouir seul, a été choisie par l’humanité comme valeur dominante au détriment de la valeur morale. D’où cette défiance systématique vis-à-vis des autres, en même temps que l’adoration d’une ‘‘open society’’. Les hommes politiques n’ont plus aucun pouvoir, à part celui qui leur est conféré par le Marché. Leur pouvoir est la grandeur d’être élu du peuple et d’obtenir la médaille de la bonne obéissance. Mais en soi, les exécutants restent impuissants, et se complaisent à appliquer un agenda. Une grande partie de notre politique économique est de ce fait gérée par des étrangers. A l’intérieur du domaine, tout se privatise ; il n’y aura donc plus de politique industrielle possible.
Cette Main et cette Voix Invisible du Marché sont responsables de la destruction du lien social et fatalement aussi de la planète. La concomitance des crises écologiques et sociales se doit d’être analysée comme les deux facettes d’un même désastre. Mais nous avançons dans une sorte de refoulement du distributif : chacun veut être servi selon ses attentes, alors que nous sommes dans une
Marie Mavande situation où tout le monde est perdant. Le Marché (nous l’assistons actuellement par les incertitudes décisionnelles de la BCE) peine à s’autoréguler. En parfaits enfants gâtés, sans conscience du lendemain, qui acceptent la fatalité sous l’insigne du ‘‘Après moi le Déluge’’, nous ne nous trouvons aucune raison de nous construire et de nous cultiver pour défendre des valeurs d’avenir. Ainsi, nous dressons avec empressement notre propre bûcher funéraire. Après quelques décennies de gaspillage frénétique cependant, il semble que nous soyons entrés dans la zone des tempêtes au propre et au figuré. Si le marché et le profit peuvent persister comme incitateurs, ils ne peuvent plus être les fondements du système. Car, celui qui pense à la croissance exponentielle infinie dans un monde fini est, soit un fou, soit un économiste déraillé. Je pencherais pour le premier postulat. La poursuite d’une croissance économique infinie est supposée compatible avec le maintien des équilibres naturels et de la résolution des problèmes sociaux. Un exercice d’équilibriste, qui a pourtant vu plusieurs s’y vautrer, dont l’ex-ministre si vite oublié : ‘‘Nicolas Hulot’’. La croissance verte est un mythe au service des éternels ‘‘gagnants de l’histoire’’, la Kommandantur. D’où la nécessité de la politisation de notre rapport à l’environnement. Les alarmistes nous alertent depuis longtemps, mais nous ne nous écoutons plus. Nous avons débranché la fonction cognitive et éteint la ‘‘Lebensphilosophie’’, c’est-à-dire une « ’’philosophie de la vie’’. Nos esprits se crétinisent à bas bruit. Notre espèce redescend la pente du progrès intellec-
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tuel. Nous résistons en théorie, pour mieux céder en pratique. L’endoctrinement intoxique notre esprit critique. Tout nous est imposé : le cadre, les acteurs, et les programmes à mettre en œuvre. Il est interdit de développer une idée au-delà de l’idée dominante, sous peine de diabolisation et d’euthanasie sociale. On ne décapite plus les opposants, on ne les fusille pas, on se contente d’étouffer leur voix. A cela est venu se greffer la désubstantialisation du sacré, l’éviction de Dieu de la Théologie, d’où la sensation qu’il n’y a plus d’issus possibles (Inversion Raison/Emotion). Nous voilà, formatés à devenir les maillons d’une chaîne, formatés à bien remplir une tâche qui a été pré-pensée, à rentrer dans un moule qui nous préexiste, et à nous adapter à des phénomènes que nous ne maîtrisons pas. Même lorsque les dirigeants font des choses tout à fait contraires aux croyances et à la morale des citoyens, les ‘‘gens de rien’’ veulent toujours croire qu’il doit y avoir une raison logique derrière ces décisions qu’ils ne comprennent pas encore. Impossible de distinguer ce qui est utile de ce qui est nuisible. L’euro en est un bon exemple. Comment a-t-on pu se convaincre qu’une monnaie unique pourrait résister à une vingtaine de politiques différentes, de fiscalités différentes, d’intérêts différents et divergents ? Nous vivons une Eclipse du sens. Alexis de Tocqueville disait, il y a plus d’un siècle (dans ‘‘De la démocratie en Amérique’’, 1840) : « L’espèce d’oppression dont les peuples démocratiques sont menacés, ne ressemblera à rien de ce qui l’a précédé (…). Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde : je vois une foule innombrable d’hommes, semblables et égaux, qui tournent sans repos sur eux-mêmes, pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs, dont ils emplissent leur âme”. La propagande de guerre consiste toujours à personnaliser à outrance les débats pour faire baisser le niveau d’analyse en barrant l’accès à une compréhension systémique et parfois contre-intuitive du fonctionnement réel de nos sociétés de masse.
Qui ne dit Mot,………. L’humanité a tourné la page sur la possibilité d’un avenir. Nous sommes tous les adeptes d’une secte, qui agite nos peurs, pour mieux nous soumettre. L’hyper-classe sabote souvent activement la stabilité pour obtenir quelque chose qui lui tient davantage à cœur : le contrôle. Dans un machiavélisme inavoué, la volonté des autorités politiques a toujours été de contrôler l’information et le savoir, auxquels
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sa population a accès à travers divers vocables ; car une société plus intelligente est pour certains un véritable danger pour la stabilité du pouvoir politique. Ce qui explique la dégradation flagrante de l’éducation nationale. Selon Jacques Attali, la volonté populaire est très simple : Surveillances et Distractions. La société n’hésite pas à sacrifier liberté et réflexion au profit d’une soi-disante sécurité. C’est à cela que depuis une quinzaine d’années, les gouvernements successifs s’emploient activement, en promulguant une série ininterrompue de lois, qui réduisent toujours davantage les libertés publiques, sous couvert d’une “‘guerre contre le terrorisme”’. Mais face à des logiciels qui déterminent “‘les profils à risque”’, c’est désormais à chaque citoyen de démontrer son innocence. Il devient très difficile de vivre entre la censure et l’autocensure. Tôt ou tard, nous devenons insuffisamment obéissants, et pour les suspects, la loi est implacable. Une machine politique binaire et imprenable définit la frontière entre ce qui est acceptable et ce qui est inacceptable. C’est cette posture qui a transformé la lâcheté collective en stratégie de préservation de soi. En réalité, ce n’est qu’une collaboration étroite à notre propre esclavage. Nous avons l’intuition que l’illusion d’une politique classique des rapports de force est une aberration. Nous nous prosternons devant l’idole dominatrice qui nous dévore. Nous piétinons notre propre cause, nous renonçons à notre légitimité. Nous bafouons avec le système et le droit, et la liberté et la justice que nous réclamons sans cesse. Car nous avons été pris en otages de combats idéologiques. L’omniprésence des écrans est un facteur important de la prison mentale que le système construit autour de chaque individu. L’inertie de la pensée, le confort intellectuel, l’option de la facilité et le manque de perspective empêchent encore beaucoup d’entre nous de réaliser l’ampleur de la catastrophe qui nous frappe. Rappelons à cet égard Aldous Huxley, préface du Meilleur des Mondes : “‘Les forces impersonnelles sur lesquelles nous n’avions presque aucun contrôle, semblent tous nous pousser en direction du cauchemar Meilleur-Mondiste ; et cette poussée impersonnelle est en train d’être sciemment accélérée par les représentants des organisations politiques et commerciales, qui ont développé un certain nombre de techniques pour manipuler, dans l’intérêt d’une certaine minorité, les pensées et sentiments des masses”’. Nous avons, hélas, atteint le niveau le plus extrême de la ruse de la raison d’Hegel, c’est-à-dire que nous agissons sans mesurer
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réellement l’étendue des conséquences. Père, pardonne-leur, ils ne savent plus ce qu’ils font ! Mais un jour, nos enfants nous accuseront ! Ils nous accuseront, d’être devenus héritiers d’une société vide, où le “‘nous”’ a été rayé des pronoms personnels sujets. Ils nous accuseront d’être héritiers d’un territoire occupé par les lobbies, les algorithmes, la Matrice, l’ONG….. L’interaction a été substituée par la relation instrumentale, de soi à soi. Le monde est devenu une juxtaposition d’individus, dressés les uns contre les autres, perdus dans des essentialisations de petites différences identitaires, des individus qui fuient le silence car leur “‘temps de cerveau disponible”’ a été colonisé avec du bruit informationnel et des questions anecdotiques ou secondaires, comme leurres de diversion à ce qui est important. Notre identité et notre souveraineté ont été gommées. Car nous avons trop vite fait table rase du passé. Et nous voilà, déboussolés, hors sol. L’OTAN, L’ONU, la CE, leur imposeront, comme Adonaï l’a ordonné à Abraham, une marche de rupture d’avec le passé : “‘Va-t’en pour toi, de ton pays, de ton lieu de naissance, de la maison de tes parents, vers le pays que je te ferai voir”’. Nos enfants nous accuseront, pour la qualité de la nourriture, dispositif élémentaire de la vie qui devient de plus en plus incertain en fonction des modes de production, de transformation, et du coût des aliments. Notre système alimentaire actuel dépend principalement d’énergie fossile que ce soit du pétrole pour les tracteurs, des pesticides ou herbicides, du gaz pour les engrais azotés. La question des conditions de production et du traitement de ces aliments n’est que rarement posée, dans une société d’abondance où manger nuit gravement à la santé. Ils nous accuseront, que le corps humain soit devenu une marchandise comme une autre. Parce que nous nous sommes éloignés de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, qui précisait qu’un homme “‘ne peut se vendre ni être vendu”’ et que “‘sa personne n’est pas une propriété aliénable”’ (Article 18). Transformé en simple produit, l’humain se customise. Si l’original est imparfait, on le remplace par sa copie retouchée et lissée, comme sur Photoshop. Le transhumanisme ou le post-humanisme remplacent l’humain original par des copies soi-disant améliorées, augmentées (comme la “‘réalité augmentée”’ virtuellement). La technologie est capable d’affecter le comportement humain. Nos enfants nous accuseront d’avoir eu la mémoire si courte, pour si vite oublier que les nazis ont été les Pères Fondateurs du transhumanisme moderne. Leur anthropologie, appuyée sur une interprétation puérile du
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concept du Surhomme de Nietzsche, relevait d’un principe de transformation des données naturelles, et visait à la création d’un Nouvel Homme par l’ingénierie génétique. Nous sommes dans une espèce de mythologie où l’on veut aller vers l’homme augmenté parce que le cerveau limité ne suffirait plus à suivre la cadence effrénée du “progrès”. Un ordinateur capable de lire les pensées de nombreuses personnes à la fois rendrait impossible une vie humaine normale. Cette mécanisation de l’humain est le mépris maximum pour le vivant. En même temps, c’est le type de relation à autrui que l’Occident libéral-libertaire essaie de normaliser sous le concept de “‘Mondialisation”’, et que nous avons décidé de transmettre. La société panoptique…. Les Chinois ont réussi l’exploit d’exporter leur permis à points de Citoyens Modèles. Le programme a été rendu possible grâce aux progrès rapides de la reconnaissance faciale, du balayage corporel et de la géolocalisation. Bien entendu, cela s’appelle un “progrès”. En réalité, dans l’indifférence générale, l’oligarchie est en train de dresser les plans d’un monde totalement transparent où nul citoyen ne pourra échapper au regard intrusif de l’État. Les institutions peuvent “‘surveiller et enregistrer les activités privées des gens à une échelle suffisamment large pour que l’on puisse dire qu’elle est presque toute-puissante”’, a déclaré M. Snowden, le lanceur d’alertes de la NSA. Ils le font par le biais de “nouvelles plates-formes et de nouveaux algorithmes”, grâce auxquels “ils sont capables de modifier notre comportement. Dans certains cas, ces technologies sont capables de prédire nos décisions et de les orienter vers des résultats différents. Et elles le font en exploitant le besoin humain d’appartenance”. Edward Snowden a déclaré aussi que les puissants au pouvoir ont exploité le désir humain de se connecter, afin de créer des systèmes de surveillance massive. La “transparence” de nos pensées représente la plus grande menace pour notre liberté aujourd’hui. Le paiement électronique, les téléphones comme les autres outils technologiques de surveillance, de contrôle et de traçabilité, servent le projet totalitaire d’une société d’individus, dans laquelle toute notion de vie privée aura été abolie et placée sous la domination totale et permanente de l’appareil d’État et de l’oligarchie financière. Les médias de masse sont l’outil le plus puissant utilisé par la classe dirigeante pour manipuler les masses. Ils forment et modèlent les attitudes, les opinions et définissent ce qui est normal et acceptable. Mais nous aussi, nous collaborons à cette société panoptique, dont la référence première est la prison de Bentham. En effet, nous faisons nous-mêmes le travail de la
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police, en étant nous-mêmes nos propres agents de renseignements par nos écrans. Le plus grand danger reste à venir, avec le raffinement des capacités de l’intelligence artificielle, telles que la reconnaissance faciale et la reconnaissance des modèles. ‘‘Notre civilisation est devenue une machine industrialisée d’annihilation du vivant, qui transforme la nature en déchet’’. L’humanité est sur la braise. L’histoire se poursuit, sans mémoire et sans perspective ; il y a donc une disparition de l’avenir. Si l’avenir est un projet à accomplir. Mais peut-on encore parler d’avenir dans un monde déserté par la Vision ? L’avenir a perdu sa base mémorielle. Il y a eu un Basculement de l’intellectuel vers l’émotif, actionnant l’éclosion de la zombification, le stade, selon Nietzsche, du dépassement de l’instinct de conservation. La chair est faible et le verbe aussi. Notre pays est en train de mourir de la peur des Mots. L’avenir a besoin de retrouver une grammaire ; à défaut nous deviendrons tous des inadaptés sociaux. A croire que les fruits n’ont pas dépassé la promesse des fleurs ‘François Malherbe’. Toutes ces pratiques irréfléchies ont de lourdes conséquences pour la survie de l’espèce humaine. Comment quelque chose de viable peut-il continuer sur cette terre ? C’est la Lutte Finale. La rébellion contre l’extinction de l’espèce humaine. La salvation est bloquée. Toutes les stratégies ordinaires ont échoué. Les élections sont un jeu de dupes, où une minorité prétend représenter une majorité silencieuse. Or, les représentants passent leur temps à produire des représentations d’eux-mêmes à destination du public. Tout le monde a toujours raison, mais au final, tout cela ne sert à rien. Les perspectives de civilisation restent vaines. Entre des communautés qui sont irréconciliables, nulle égalité n’est possible. Il faut donc mettre les ‘petites différences’ narcissiques au placard, couleurs de peau, origines culturelles, croyant/pas croyant… De toute façon, un peuple n’est jamais parfaitement homogène. On doit avoir en nous des impératifs catégoriques, telle que la conscience de l’identité. En quoi la personnalité de la personne consiste-t-elle ? Ce moment ontologique appellera une mise en perspective historique. Peu importent les moyens, l’objectif est d’atteindre la racine de l’être. L’enjeu étant également de s’échapper sans être un dissident. Il faut accepter de se faire repérer, et travailler sur le binôme Fermeture/ Ouverture. Comme l’indique Regis Debray, le rétablissement du contrôle des frontières participe à la solution. La fermeture peut être positive. Se déconditionner des éléments extérieurs, passe par le fait de retrouver du sens.
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Même en étant non croyants, nous pouvons entamer un chemin spirituel. C’est ce qui permet le rétablissement de la souveraineté cognitive, c’est-à-dire la capacité de raisonner de manière indépendante, en harmonie avec la réalité, et non avec ses simulacres. Notre futur reposera sur notre capacité à améliorer nos conditions de vie. Comme disait Sun-Tzu : ‘’Gagner, c’est rester en vie’’. Tant que nous sommes en vie, quelles que soient les conditions de cette vie, l’ennemi n’a pas gagné. Donc nous ne perdons pas. Donc nous gagnons. Cela nous amène à méditer avec Antoine de Saint-Exupéry : ‘’On ne peut plus. On ne peut plus vivre sans poésie, sans couleur ni amour. Rien qu’à entendre un chant villageois du XVe siècle, on mesure la pente descendue. Il ne reste rien que la voix du robot de la propagande. Deux milliards d’hommes n’entendent plus que le robot, ne comprennent plus que le robot, se font robots. » Conclusion : L’enjeu de cette guerre totale est sans précédent dans l’histoire de l’humanité, puisqu’il s’agit, ni plus ni moins, de sauver l’espèce humaine de son extinction. À l’instar de Julius Evola, constatons que l’action politique est devenue inutile ; ainsi, voter est une position perdue. Il nous faudra chevaucher le Tigre. Pierre Ganne, un Jésuite, écrit ceci : ‘’L’avenir dépend de la décision d’aimer, avec tout ce qu’elle implique et tout ce qu’elle exige’’ (Le Pauvre et le Prophète, Pierre Ganne, page 32).
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C h e vau c h e r l e T i g r e
Pendant des siècles,
les visionnaires ont projeté dans le futur leurs utopies et leurs idéaux. Ils étaient convaincus que sur le long terme, leurs rêves deviendraient réalité, car aussi bien les progrès technologiques que les avancées sociales apporteraient des améliorations à la vie de la communauté. Les premiers permettant logiquement les secondes. Quelques années avant la naissance du XXème siècle, Émile Zola écrivait « Je crois que l’avenir de l’humanité est dans le progrès de la raison par la science ». Futur devait rimer avec sûr et avenir avec sourire. Certes, le court terme annonçait parfois des catastrophes, dues à la folie guerrière des puissants et au suivisme aveugle des peuples, mais à moyen et long terme, les choses ne pouvaient que s’arranger. Il y eut bien peu d’exceptions à cette concordance entre le temps qui passait, la science qui progressait et la conviction qu’aujourd’hui était mieux qu’hier et moins bien que demain. Mais il y en eut, toujours causées par l’injustice. Ainsi, les haleurs ou tireurs, parfois surnommés « fiers à bras », ces véritables bêtes de somme qui tiraient les gabarres à contre-courant, depuis les chemins de halage bordant la Dordogne, pour les remonter de Libourne vers l’est, avaient-ils une espérance de vie inférieure à leur ancêtre Cro-Magnon, qui vivait dans la même région 16 000 ans plus tôt ! Mais en règle générale, chaque génération pouvait raisonnablement penser que la suivante serait mieux lotie. Les sacrifices étaient consentis avec la conviction qu’ils permettraient aux enfants de connaître une vie meilleure, avec un travail moins pénible et mieux rémunéré, une santé mieux protégée, des connaissances accrues, des conditions de vie plus agréables. « Ceux que nous n’avons pas eus, nos enfants l’auront ». Pendant des siècles, cette certitude a aidé à supporter les difficultés, à accepter les souffrances, à affronter les outrages du temps qui passe. Certes, cette assurance d’un avenir prometteur a permis à certains escrocs d’inventer le « demain, on rase gratis ». Que le bon sens populaire a heureusement pu neutraliser avec le fameux « un bon tien vaut mieux que deux tu l’auras ». Mais globalement, malgré quelques lendemains qui promettaient de chanter et se sont contentés de hanter, le génie humain a su compenser la certitude d’une issue fatale au temps qui s’écoule par l’assurance que le progrès était une sorte de spirale bienfaisante, une vis sans fin, une espérance consolatrice. Même si le chemin se révélait sinueux, l’avenir ne pourrait être que radieux.
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Pendant des siècles… Et puis, depuis la fin du XXème siècle, un changement radical s’est opéré, de façon assez brutale. Je l’ai d’abord ressenti de façon toute personnelle. Mon grand-père a quitté sa magnifique Romagne natale pour immigrer en Lorraine et descendre dans l’enfer des mines de fer à 18 ans. Il a eu une dizaine d’enfants dont six ont survécu aux maladies néonatales. Mon père a commencé à travailler à huit ans, mais il a pu élever six enfants dont les deux derniers ont pu faire des études supérieures. J’ai travaillé à 19 ans pour participer au financement de mes études et je n’ai pas connu un seul jour de chômage tout au long de ma vie. Dès 59 ans, en pleine santé j’ai profité de ma retraite. Ma fille, deux fois plus diplômée et bien plus brillante que moi, a signé son premier CDI à… 40 ans. Oh, pas après avoir sillonné les mers, traversé la planète, abusé de périodes d’oisiveté. Non, après des années de stages non rémunérés, des stages mal rémunérés, un statut d’auto-entrepreneuse, des CDD… Ce fut plus difficile pour elle que ce le fut pour moi, alors que ça avait été plus facile pour moi que ce le fut pour mon père et le père de mon père. Cette amère constatation n’est pas une réalité isolée, un particularisme familial. Pour la première fois dans l’histoire contemporaine, la vie de la génération qui vient est plus difficile que celle de la génération qui a précédé. Comment dès lors appréhender l’avenir, sinon en le percevant comme porteur de menaces et de périls ? Les progrès de la science et de la technologie prolongeaient l’espérance de vie, garantissaient la place de l’humain sur terre, allégeaient le poids de la condition humaine. Les progrès sociaux réduisaient les injustices, aplanissaient les inégalités. Pendant des siècles. Et voilà que les progrès technologiques menacent la survie même des espèces, parmi lesquelles la nôtre. Voilà que ces progrès technologiques servent les injustices et renforcent les inégalités. Voilà qu’avenir ne rime plus avec sourire, mais avec souffrir. Pour la première fois dans l’histoire contemporaine, demain risque d’être pire qu’hier ! Pour la première fois, l’humanité prend conscience que la formule jmenfoutiste « après nous le déluge » a été remplacée par « après nous la sécheresse ». Descartes pensait que le fait que l’homme, être fini, puisse concevoir l’infini était une preuve de l’existence de Dieu. Alors que ça n’était que la
Futur inférieur
Futur inférieur preuve de sa naïveté et de son insouciance. Aujourd’hui, l’homme est contraint d’imaginer la fin. Plus l’inéluctable extinction du soleil, dans plusieurs milliards d’années, mais la disparition possible, envisageable, vraisemblable, sinon probable des espèces vivantes, dans quelques décennies. Il s’agit d’un changement radical, sans précédent. Marx avait présenté le capitalisme comme une étape indispensable, car elle mettrait fin à la rareté et permettrait au socialisme de partager ensuite l’opulence. Il n’avait pas prévu que ce système provoquerait le gaspillage d’excédents salopant la planète. Et qu’il ne resterait un jour que des ruines calcinées à partager. Il n’avait pas anticipé une terrible conséquence de l’absurde cycle infernal consistant à produire pour produire et à consommer pour consommer, afin qu’on produise pour produire. La production sans autre but que le profit conduit à l’empoisonnement des consommateurs. Au moins pourrait-on espérer que ceux qui autrefois empoisonnaient les Vietnamiens en se rassurant de leur éloignement et en regardant avec satisfaction leurs propres enfants jouer sur la pelouse verdoyante de leur propriété californienne, se disent aujourd’hui que leurs propres petits enfants crèveront des cochonneries qu’ils épandent sur toute la planète. Mais le cynisme de ces gens-là leur interdit de se projeter au-delà d’un bilan annuel, d’un triomphe conjoncturel, d’un succès industriel, d’un bénéfice actuariel. Pourtant, pour eux comme pour les autres, quand le présent n’a plus d’avenir, l’avenir ne peut plus être un présent. Alors, à moins de se complaire dans la folie, l’heure est venue de comprendre que l’avenir ne pourra être que radieux. Ou bien il ne sera pas. Le choix n’est plus entre un futur meilleur ou un futur semblable au passé. Si rien ne change, il n’y aura simplement plus de futur. Et pour les plus égoïstes, les plus insouciants, les plus paresseux, il ne restera que la solution de se consoler en se répétant que le futur, c’est comme l’avenir, c’est toujours pour plus tard.
Claude Frisoni 17
L’avenir en pot’autonomie ! L’av e n i r e n p ot ’au to n o m i e !
Un titre bizarre sans doute, pour qui n’est pas éveillé à ce monde étrange qui change, qui vacille et qui sèche sous le soleil. Entre les climatosceptiques, et les collapsologues, voilà les pot’autonomes, qui sont-ils ? Ce sont des humains de la planète terre, d’un groupe Facebook français « l’autonomie est la clé de notre futur », qui se sont essaimés dans le monde entier. Ils cherchent des solutions justes pour tous, loin des sentiers archi battus de la politique politicienne sclérosée en son sein. Des politiciens formatés d’une seule école, qui n’ont plus d’idées novatrices en dehors du carriérisme. Les pot’autonomes sont de toutes les professions, issues de toutes les couches de la société mondiale, scientifiques, médicaux, agriculteurs, techniciens et ingénieurs unis pour trouver des solutions simples, à nos modes de vie sur terre. Puisant dans les écrits de nos grands-parents, les recettes simples du passé qui ont fait leurs preuves, et cherchant les adaptations modernes, à la technologie d’aujourd’hui et de demain, et cependant dans un profond respect des ressources de notre belle planète, qui ne sont pas inépuisable. Entre les Sully et Colbert qui plantaient en forêt de Tonge, les chênes de la flotte de l’an 2000, qui au passage, nous pouvons remercier, pour les poutres qu’ils vont fournir à notre Notre-Dame de Paris, et nos politiciens, qui naviguent à vue, entre deux élections, vous l’aurez compris. Les pot’autonomes sont plus proches de Sully et Colbert.
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Alors chez les pot’autonomes, l’avenir, il est comment ? Une large concertation de pot « autonomes, d’y il y a quelques semaines à donner une multitude de réponses, sur des pans de notre vie qui sont importants. La santé, la vieillesse, l’agriculture, l’eau, les transports, etc. Reprenons tout cela. L’autonomie des transports : La plus difficile pour tout le monde. Pour l’état, il faut qu’elle soit taxable, bien sûr puisqu’elle représente 25 % du PIB. L’autonomie avec du pétrole qu’on achète aux pays du Moyen-Orient, ce n’est pas l’autonomie, et nous avons laissé trop longtemps leur toute-puissance, nous écraser, alors que nous avons dans les cartons des grandes sociétés, tout ce qu’il faut pour rouler propre. A l’heure où l’État nous bassine de pollution, nous savons faire les voitures à hydrogène, et à air comprimé depuis plus de 20 ans. De qui se moque-t-on ? L’hydrogène est une des bonnes solutions pour se transporter. Le soleil produit de l’hydrogène pour environ 11 000 fois les besoins totaux de la terre entière, rendant les peuples libres des autres nations. Alors qu’attendons-nous ? Le bon vouloir des multinationales qui financent les élections d’une poignée d’individus ? La pollution est importante ? Trop importante pour qu’on la sous-estime ? Alors plus un avion, plus un bateau, plus un hélico, plus un train, plus un bus, sans hydrogène, les états doivent montrer l’exemple, et les voitures suivront doucement, sans heurts. Nous pouvons chauffer à l’hydrogène, également. L’hydrogène ? Tous les états ont du soleil, et de l’eau… c’est simple, et c’est fini la dépendance aux pétroliers. La taxe sur les carburants, sage, limitée sur l’hydrogène, et c’est classé, pour la pollution, et l’autonomie nationale. Les transports en commun comme à Dunkerque doivent être gratuits, ça fait faire des économies de contrôle, et les gens abandonnent leur voiture. Ça, c’est logique. Cela sera d’autant plus facile que nous produirons notre hydrogène national. L’autonomie de la santé. Immense débat mondial, alors que les groupes pharmaceutiques mondiaux sont de plus en plus puissants, et financent les partis politiques, jusque chez nous. Doit-on l’accepter ? La réponse est non. Ils ne financent pas sans rien en retour, et si aujourd’hui, nous sommes obligés d’accepter de continuer le glyphosate, c’est bien parce que Bayer a participé à la réussite de LREM. Ce n’est pas parce que les verts peuvent être annexés à LREM que les gens vont accepter le stratagème. Massivement les peuples sont opposés aux produits phytosanitaires. Tout le monde en a compris la dangerosité en termes de santé publique, et une des premières mesures d’un gouvernement conscient, c’est de protéger la santé publique nationale, avant toutes choses, sans risquer d’être jugés, un jour, pour crime
L’av e n i r e n p ot ’au to n o m i e !
L’avenir en pot’autonomie ! contre l’humanité, puisqu’on le sait. On assiste à un placement de pions de ces sociétés dans les postes ministériels les plus hauts, et ce n’est pas pour rien. Nous ruinons en acceptant, la sécurité sociale. Ce crime contre l’humanité ne se mesure plus en mètres des habitations, mais en suppression totale. Des pays l’ont fait. La santé de l’avis de tous, doit-être « publique », et non privée, libre des multinationales, gratuite pour tous, et de tous les meilleurs traitements, pour les dents et les yeux, sans distinction. La santé en temps que service public, ne doit être en aucun cas destinée aux étrangers, qui doivent venir se faire soigner, moyennant monnaie sonnante et trébuchante. Nous avons tous à l’esprit, certains magnats de pays étrangers, qui nous laissent des ardoises insupportables, pendant qu’ils vont dépenser leur fortune dans les casinos. La santé, quel que soit le pays, doit-être faite pour ses ressortissants, et des accords entre pays doivent être conclus en réciprocité de soins. La santé naturelle doit être largement prise en compte dans les soins, nourriture saine et bio, on doit mettre sur tout ce qui n’est pas sain des étiquettes, comme sur les paquets de cigarettes. Et cela doit être piloté par des indépendants. Les normes européennes alimentaires ont été téléguidées par les multinationales du secteur, et cela donne des nourritures mortes. Toute nourriture morte devra porter une étiquette l’indiquant, et attirant l’attention des parents, sur la qualité de l’alimentation qu’ils doivent aux enfants. Les cantines scolaires gratuites devront nourrir les enfants en bio local, non transformées par des sociétés de type « sodexo ». La nourriture dans les hôpitaux et des Ehpad, est purement et simplement une honte, et je propose personnellement qu’on adapte le menu, à celui du restaurant des sénateurs, largement subventionné avec notre argent à tous. Je viens d’être hospitalisée dans un hôpital des HCL lyonnais, où on m’a servi trois fois de suite,
de l’omelette, et des pâtes dans un plateau mis sous vide, une semaine avant, je vous laisse deviner l’état de la nourriture là dedans. Cuisiné avec des œufs numéro 3, jamais je n’aurai mangé ça… et merci à mon époux, de m’avoir amené à manger de la nourriture vivante, pendant mon séjour à l’hôpital… Toujours avec le couperet des normes bien utiles pour faire la m…. Ils nous la servent et nous rendent malades et carencés avec. Les cerveaux sont-ils nourris avec ces nourritures-là ? La réponse est NON. Le cracking est un désastre de santé publique, et les cantines scolaires, les hôpitaux, les crèches, et les Ephad, ne devraient pas avoir le droit de servir des aliments ayant subi plus de trois transformations. La reconnaissance de l’herboristerie, et de toutes les médecines parallèles indispensa bles. L’avenir, et la terre L’agriculture doit profondément se réformer, vers le respect des sols, qui sont morts à plus de 50 % en France et ailleurs. Pour un retour des vers de terre, des abeilles, des insectes et des oiseaux, nous devons faire un virage à 180 degrés, si nous voulons tous survivre à ces erreurs. Place à la permaculture, fin de la PAC, aux agriculteurs voyous et à la surproduction ! À quoi ça sert de produire des nourritures mortes et infectées ? Ça sert à rendre les gens de plus en plus malades, arrêtons là, les erreurs,
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ce sont des crimes contre l’humanité. Revenons à une agriculture saine respectueuse des animaux, des abeilles, et des vers de terre, c’est URGENT, les aides doivent aller rapidement qu’à l’agriculture réellement biologique. L’agriculture, plusieurs villes, et villages l’ont déjà compris en France, doit être de proximité, nous devons limiter les transports et assurer l’indépendance alimentaire locale.
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L’av e n i r e n p ot ’au to n o m i e !
Les maires conscients font des arrêtés anti glyphosate… mais aussi introduisent le BIO dans les cantines, en assistant des agriculteurs locaux, à passer au bio. C’est aussi une réponse au chômage, que de créer du local dans tous les domaines. L’avenir et l’eau. Une aide générale et massive doit être votée, pour introduire des citernes dans toutes les constructions neuves ou anciennes. L’eau du ciel doit être stockée pour les besoins des habitants.
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86 % de l’eau du ciel, retourne à la mer. Les WC n’ont pas besoin d’eau propre, les machines à laver non plus. Il est nécessaire que l’eau soit respectée, les récentes sécheresses nous le mettent en lumière. Nous ne devons plus laisser la main libre aux multinationales de l’eau. L’eau est un bien universel de l’humanité, inaliénable, par le grand capital.
L’avenir et les moyens ?
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L’av e n i r e n p ot ’au to n o m i e !
instruction civique… les bases…!!!!! Alors l’avenir selon les pot “autonomes ? Autonomie électrique loin du flicage du linky et des hausses électriques à venir. Autonomie en chauffage à l’hydrogène Autonomie en eau locale, avec des réserves importantes
On taxe tout ce qui vient de loin… une taxe, pour ce qui est fait à plus de 500 kms pour être consommé… et on détaxe totalement le local, le bio, devient donc accessible de saison et logique, c’est simple, il faut revoir tout notre système de taxation. Si quelqu’un veut consommer un vin qui vient de loin, il en paie le prix c’est normal ! Notre président a dit, il suffit de traverser la rue pour trouver du travail. Je suis d’accord avec lui, à une condition « sine qua non” …. qu’il permette que le travail soit au coin de la rue, et pas en Asie, ou en Inde… taxation du kilomètre parcouru… De tout !!!!! Alors là oui, on va créer des emplois de proximité ! L’habitat Des millions de gens ne peuvent plus se loger. Le Droit du sol, comme les animaux doit-être introduit, et chacun doit pouvoir faire un refuge, un habitat, même de fortune, pour s’abriter. L’habitat léger, doit-être un droit absolu. Nul officier assermenté ne peut détruire un habitat de fortune, sans reloger immédiatement la personne concernée. Selon les conditions climatiques, nous devons introduire d’autres notions d’habitats autorisés, comme les earthships. L’éducation. Pose d’énormes problèmes. Les enfants arrivent en 6ième sans savoir lire écrire et compter. C’était impensable, il y a 50 ans, que s’est-il passé ? Pourquoi de plus en plus de parents décident de faire l’école à la maison, alors qu’il y a 50 ans, il n’y avait pas mieux que l’école de la République ? Les programmes, revenons à nos vieux manuels, lecture, calcul, et grammaire, et
Autonomie alimentaire simple, saine et bio, en local, auto produite, ou par les agriculteurs en bio Le droit à la retraite. La crise risque d’être dure. La réponse est simple… la retraite la plus basse c’est le SMIC… et la plus haute 6000 euros, en dehors de ça, les gens investissent et thésaurisent. Comment peut-on autoriser des retraites énormes, quand une partie de la population ayant trimé toute sa vie ne peut vivre de sa retraite ? Comment ça ? Pas besoin de tout transformer, de remplacer les régimes spéciaux, on applique la règle, et y a des sous pour tout le monde, et des sous pour en dépenser aussi ! On applique la règle à tout le monde, même les politiques. Les hausses décidées se font en chiffres directs… si on augmente les retraites, ça sera par exemple, 50 euros pour tout le monde, ainsi, les plus pauvres ne seront pas pénalisés par un pourcentage qui dessert toujours les mêmes. Quand l’État, et les politiques ne rêvent que de croissance pour se faire réélire, les pot” autonomes eux, ne rêvent que de respect de la planète, une notion qui va l ’encontre des multinationales, qui exploitent pour de l ’argent, et sans respect… les pot’autonomes rêvent d’une résilience justifiée par la limite des ressources de la planète, par les découvertes scientifiques qui permettent tous ses rêves… de retrouver des politiques, qui sortent un peu, pour découvrir un monde qui réfléchit sans eux, et qui va consommer aussi différemment, car c’est le mode de consommation qui a le dernier mot. Le second marché, qui arrête de gaspiller des ressources que nous n’avons plus ! On ne peut pas réduire les salaires toujours plus, et demander de la croissance. Il y a là, une contradiction. À moins que nos politiques ne veuillent faire le ménage, par les plus pauvres ?
Martine Révol
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IT W AVENI R
ITW AVENIR Frank Buhler
L’Unité le Mag´ se penche ce trimestre sur l’avenir. Pour sortir la tête du guidon de cet omni « présent », que vous inspire-t-il d’ailleurs pour l’avenir ? Le présent tourne au cauchemar, au moins pour ce qui est de l’Europe occidentale. Ce présent si sombre annonce un avenir de ténèbres. Beaucoup « d’autruches » riront en lisant ces mots, mais il me semble vivre au présent ce qu’ont vécu nos lointains ancêtres : la chute de l’Empire romain et les invasions barbares. Dire cela il y a 20 ans c’était jouer les Cassandres sous les moqueries, mais aujourd’hui malgré les rieurs, la réalité qui s’impose est, au pire, inconsciemment connue et rejetée et au mieux reconnue avec horreur. Ce présent m’inspire un profond dégoût et un vrai désespoir d’être né trop tard dans un monde trop vieux. Ce qui nous semblait extraordinaire un temps finit par nous sembler ordinaire aujourd’hui, la violence tant physique que symbolique à l’égard des gilets jaunes est un exemple parmi d’autres qui nous aurait semblé impossible il y a 20 ans encore.
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IT W AVENI R
Les individus s’habituent-ils au trop-plein de réalisme dont nous sommes abreuvés ? Je vous répondrai par cette fameuse expérience de la grenouille et de la casserole... Si cet ensauvagement de notre société s’était produit en quelques jours ou semaines, le peuple se serait levé et aurait été sauvé. Mais cela monte, progressivement, depuis 30 ans... et la grenouille se retrouve dans l’eau bouillante et agonise sans même s’en être aperçue alors qu’il était encore temps de réagir. Pardon pour mon extrême pessimisme, mais je crois que le mouvement des Entre impuissance et engagement, gilets jaunes, je parle de celui du début, en vous sentez-vous l’âme d’un simple novembre 2018, pas de celui qu’il est devenu citoyen ou d’un acteur qui se doit de tenir et qui n’a rien de commun avec les origines, un rôle demain ? était en quelque sorte la dernière chance. Mais je vois bien aujourd’hui qu’il était Je me suis toujours senti l’âme d’un acteur. déjà trop tard.... beaucoup trop Et même si c’est sans espoir, j’essaye encore et tard. Plus rien ne pourra arrêter toujours d’agir aujourd’hui. Mais je sais qu’il n’y a ce qui vient. plus de demain pour ce qui fut la civilisation et le pays de mes pères. J’en reviens à la chute de l’Empire romain. Autre chose prendra la suite, un jour, mais la période de barbarie commence et sera longue et terrible. Même les derniers îlots encore préservés par la déliquescence annoncée Comment imaginez-vous le pays de notre civilisation, le Japon, l’Argentine, dans 10 ans ? l’Australie, la Russie et quelques autres, finiront un jour par succomber... et si ce n’est à la Allez-vous promener, Porte de la Chapelle. barbarie cela sera aux ravages d’un climat Vous aurez votre réponse. Peut-on encore qui va, avec une infinie violence, se rêver tout en défendant des intérêts ? Mon rêve battre pour retrouver un nouvel aujourd’hui : pouvoir finir mes jours en Russie au équilibre. bord du lac Baïkal et que mes enfants réussissent à vivre leur vie sans trop souffrir de tout ce qui a déjà commencé. Et il me semble désormais impossible de défendre mes intérêts... Entre la censure Quel pourrait-être le nouveau omniprésente et un État qui devient paradigme révolutionnaire pour policier et qui, avec un aveuglement ce 21ième siècle ? inouï ou une complicité criminelle, favorise l’effondrement français. Je ne sais pas. Je crois qu’il ne peut y avoir de révolution qu´au sein d’une société très (trop) stable, construite, sclérosée, lorsqu’une part de cette société, puissante, par le nombre, l’argent ou le pouvoir, se retrouve bloquée dans ses aspirations par l’ordre établi. Notre civilisation en pleine décomposition sera génératrice au fur et à mesure de son effondrement, déjà en cours, à des troubles d’une extrême violence, mais qui ne pourront en rien ressembler à ce qu’il convient de nommer une révolution.
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« L i b e r t é … à v e n i r … L i b e r l a n d »
« Liberté… à venir… Liberland »
Vít Jedlička Président de Liberland
Actuellement dans ses rêves l’E-citoyen regarde sa carte de résident virtuel, celui de la dernière Utopie naissante dans un monde qui se meurt.
Un demi-million de terriens rêvent d’un autre monde et savent qui est Vít Jedlička. Vous n’avez sûrement jamais entendu parler de ce jeune Tchèque âgé de 36 ans qui fut dès 2001 membre du Parti démocratique civique. Depuis 2009, il est membre du Parti des citoyens libres. En 2009, il a été élu premier président régional du Parti des citoyens libres dans la région de Hradec Králové. Il est aussi depuis la fondation de Liberland le président d’une « Terra Nullius » sur laquelle il fonda le 13 avril 2015 une Micro-nation qui porte le nom de Liberland. Situé sur les rives du Danube les deux pays voisins contestent ce statut de terra nullius estimant que la zone appartient à l’autre. Ainsi cette terre qui n’est ni à l’un ni à l’autre… ne devrait d’après eux ne pas devenir un paradis fiscal à leur porte.
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De 7 kilomètres carré, en forme de goutte d’eau renversée, c’est bien elle qui pourrait être la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Interdit de territoire sur le no man’s land, cela ne change rien à l’affaire, le président Vít Jedlička ne se décourage pas et sillonne le monde pour parler de Liberland, il multiplie les conférences et les rencontres diplomatiques, certains pays reconnaissent la micro Nation, mais pas encore assez pour faire céder la Croatie et la Serbie. Résolument moderne, Liberland est doté d’une cryptomonnaie, les « mérits », qui se méritent dans cette méritocratie. Si devenir E-citoyen ne vous coûtera que quelques euros, il faudra tout de même en débourser 5000 pour être un citoyen à part
« L i b e r t é … à v e n i r … L i b e r l a n d »
entière. Enfin, entendons-nous bien, pas d’une part de terrain, vous l’aurez compris cette terre est à l’autre, même si l’autre n’en veut pas et si un autre la réclame ce n’est pas non plus à lui… Les paroles de la chanson du groupe de rock Téléphone « Je rêvais d’un autre monde… » Prends ici tout son sens. Pourtant depuis 2015 on se bouscule à Liberland pour faire vivre cette nation composée exclusivement d’une diaspora libertaire. Projet d’architecte, drapeau, hymne, gouvernement, papier à en-tête avec blason doré, mais aussi bière, compagnie aérienne tout aussi micro que l’État, tout est mis en œuvre pour faire vivre la Nation. Une gazette en ligne pour suivre l’actualité, présence sur les réseaux sociaux, et serveur Discord. Les médias font la part belle à Liberland et on ne se lasse pas d’écouter parler du projet. Mais quel est le projet politique ? « Vivre et laisser vivre », devise de Liberland est une promesse d’ouverture, mais il faut tout de même s’engager à n’être ni communiste ni nazi, et n’avoir jamais été condamné pour un crime. Vít Jedlička se décrit comme ayant une vision libérale en faveur de la liberté individuelle et il est favorable à une intrusion de l’État minimaliste. Anarchocapitaliste influencé par Bastiat, Jedlička est également un eurosceptique qui met dos à dos l’idée d’un marché libre et d’un marché intérieur. Il cherche à faire prendre conscience du déficit démocratique des institutions européennes. Il critique entre autres les abus des réglementations l’Union Européene. Jedlička définit l’Union comme un Protectorat dont le seul objet est la stabilité. Pour lui le Socialisme vise à convaincre que l’argent du capital sera mieux dépensé par l’état que par les entrepreneurs eux-mêmes. Ainsi Liberland a pour objet de devenir un paradis fiscal, libertaire, un OVNI posé sur la plage de sable blanc du Danube.
Mais les qualités du dirigeant sont indéniables, il parle posément, sont sujet est construit, ses ambitions nobles, il était fatigué par la corruption, alors voilà… Dans son ombre comme hélas dans l’ombre de beaucoup de chefs d’État, des investisseurs prêts à bondir sur le lopin de terre et des projets des plus ambitieux en matière d’infrastructure. Le nouvel État a décidé de créer 700 millions de mérits, symbolisé par les 7 millions de m2 de l’État à naître. Ce qui donnera à chacun une idée du prix du m2 de terrain. Sans doute le plus cher de la planète. Actuellement 1 mérit vaut 1 euro. Toutes les Utopies ont un prix, et si Vít Jedlička et son équipe réalisent leurs rêves, alors 700 millions d’Euros sont nés, d’une terre que personne ne voulait, mais voilà personne ne souhaite donner 700 millions d’Euros à un Homme, sans mérite, sauf peut-être celui d’avoir appelé sa monnaie le « Mérit ». En attendant les 500 000 E-citoyens resteront loin du petit bout de terre, quoiqu’il arrive, en rêvant d’être d’une Nation plus tolérante, plus juste. Ils portent tous dans leur portefeuille la petite carte qui fait d’eux les premiers E-citoyen du monde, d’un monde à la dérive qui voit naître des continents de plastique, des îles artificielles, des routes au-dessus des océans et des Pays inaccessibles. Ils marchent dans les rues de New York, de Paris ou de Pékin, en respirant l’air avarié des pots d’échappement, le regard tourné vers l’avenir, si Vít Jedlička mérite bien un article, c’est pour l’espoir qu’il fait naître. L’Humanité peut perdre beaucoup, mais pas l’espoir. Merci, Vít d’être cet homme-là, celui qui offre une utopique échappatoire.
Signé : La souris dans la roue.
Arriére plan: Projet d´architecte 27
R ec e t t e p o u r u n e r é v o lu t i o n r é u n i o n n a i s e d ’av e n i r
Recette pour une révolution réunionnaise d’avenir Quête d’identité ; entreprise de décervelage ; vaine célébration d’une culture folklorisée ; alternative en forme de tenaille ; poussées de violence incontrôlée ; langue banalisée ; misère mentale ; « vitrine » dans l’océan Indien ; bourgeois de représentation ; perfection du système.
Sortir de quoi, pour aller où, semble des questionnements préalables. Et s’il est bien question de l’avenir des individus, l’ambition serait-elle de poursuivre ou transformer cette société individualiste ?
Au fond, si questionnement il doit y avoir, il est important de garder à l’esprit que chaque être vivant, et ce jusqu’à le moindre petit être unicellulaire, est mû par une même La lecture de tels mots laisse une perception volonté, celle de trouver les conditions de sa survie dans glaçante des maux qui touchent cette île. son environnement. Ces conditions sont liées aussi Paralysante. Mais, une fois dressés les constats, simplement qu’à la satisfaction de ses besoins. Cela a déjà été écrit dans ce magazine et fait l’objet de ce que nous faut-il, pour autant en conclure à la fin de tout ? avons convenu d’appeler l’Axiome de l’Unité nationale. La réponse à cette question est sans doute aussi simple que le mécanisme quasi automatique des Que la satisfaction des besoins d’un être vivant soit flux et des reflux de notre système respiratoire. compromise et c’est l’être dans son entier qui dépérît, lentement, insidieusement, mais sûrement. À l’exception de la mort de laquelle on ne revient pas, rien dans la vie n’est jamais perdu. Sans aucun L’argent n’est pas un besoin naturel, l’accumulation est un doute, énoncer cela est d’une affligeante banalité. processus qui ne l’est pas plus. Mais, il peut y avoir une utilité à rappeler des évidences. Ça ne fait de mal à personne. Il faut croire en l’avenir des petits territoires. « Une théorie d’ensemble de la situation contribuerait à combattre La peur devant l’avenir n’est pas innée. Elle n’est cette peur d’être maître de son destin », a un jour écrit que le fruit d’un réflexe conditionné dans la Édouard Glissant. structure de notre société réunionnaise, à la fois anticipation, fondement et prolongement de cette Où que l’on soit l’état des choses fait qu’une telle approche emprunte nécessairement de multiples voies et société partout mondialisée. comme il faut commencer par un endroit, la recette qui va suivre propose de se faire avant tout du bien et d’éprouver Pour en sortir, il y a autant de méthodes qu’il y a le bonheur de faire la révolution par les plantes. d’individus, pour peu qu’ils aient envie d’en sortir.
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R ec e t t e p o u r u n e r é v o lu t i o n r é u n i o n n a i s e d ’av e n i r
Ingrédients : • Des plantes et des arbres aux vertus soignantes • De la patience • Du temps • Un ratatine propriété privée et publique • Des hommes et des femmes • Quelques pincées d’intérêts divergents • Des rêveries de qualité, à dénicher loin des marchés battus Évolution de la recette : la réussite de ce projet n’est ni scientifique ni nécessaire, elle répond juste à un besoin, celui de retrouver sous les sédiments solidifiés d’un consumérisme qui nous broie et interdit toute évasion, ce sang qui vivifiait autrefois les rêves, les valeurs, les projets, les combats, les conquêtes. Au fil de l’histoire de La Réunion, sa population aux multiples origines a développé un savoir-faire autour de l’usage de plantes notamment endémiques permettant de soigner les individus, valant aujourd’hui à 19 espèces de l’île d’être classées dans la pharmacopée. Ce don que la nature nous a fait et l’usage qu’en ont développé nos ancêtres appartiennent aujourd’hui à chaque Réunionnais et Réunionnaise. Cet héritage est notre bien commun, mais, que voulons-nous en faire ? Planter des arbres pour reconstituer cette si belle forêt, tout en profitant des vertus médicinales qu’offrent ces plantes, c’est le rêve simple que porte le Collectif pour le maintien des activités au cœur de La Réunion comme legs aux générations de demain. Cette forêt-jardin permettra à ceux qui le souhaitent de vivre et travailler sur l’île, valoriser leur culture pour faire fructifier ainsi cette richesse indispensable à notre bien-être. Dans une société réunionnaise devenue une société uniquement marchande, comment réaliser un projet dans lequel ceux qui le souhaitent pourront prendre toute leur place et où chacun à sa place est indispensable à la réussite de cette future entreprise ? La solution n’est ni plus moins que révolutionnaire et se trouve dans la réponse à cette question : Qu’est-ce qui marchande ?
structure
notre
société
L’interdiction de la gratuité Car, ce qui est gratuit n’a pas de valeur, nous
Antoine Fontaine serine-t-on. Il conviendrait donc de partir à contre courant de ce qui constitue l’angle mort de ce système actuel, soit la gratuité ! C’est la gratuité qui va fonder ce projet économique ou plutôt le don, lui qui fonde toute société humaine, quelle qu’elle soit. Notre société, pour avoir trop évacué le don, s’en trouve fortement fragilisée. Le don est enraciné au plus profond de l’histoire et de la conscience humaine. L’idée d’une gratuité initiale a fondé toute société. C’est cette donation première qui fait tenir les hommes ensemble. Des îlots de gratuité résistent encore aujourd’hui. Il y a celles, premières qui existent toujours : la lumière du soleil, l’air que nous respirons, ou celles encore vivaces dans le cadre familial ou amical. Le don peut remédier au malaise de notre civilisation. Cette loi du don, sans doute l’une des plus naturelles, engendre une triple obligation : celle de donner, celle de recevoir et celle de rendre. Le don constitue donc une véritable institution. Une révolution. Chaque époque connaît des combats, sans témoin. Pour autant, aucun combat ne s’est jamais gagné, sans combattant. Il y a sans doute dans l’écriture des lignes qui précédent la fin d’un cycle. En somme une révolution. Chacun à sa lecture y comprendra ce qu’il voudra. Comment peut-on être La Réunion ? Les plantes de la Réunion sont aussi son avenir et c’est maintenant que commence demain.
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Chanane
Chanane Supernomal
L´Album
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Chanane
J’aimerais pouvoir changer le monde, Le tiers, le quart en quelques secondes M’envoler, traverser la terre Éteindre le feu d’une de ses guerres Mais… Il n’y a plus de cabine téléphonique Pour mettre des tenues héroïques Et puis question vestimentaire Le collant c’est pas ce que je préfère Je suis Super normal Héros des jours quand rien ne va mal Je suis Super normal En pouvoir j’ai l’option minimale Super normal Sauveur de personne en général Super normal Sous mon costard je suis juste à poil…
La chanson en ligne
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Chanane
L´Unité Nationale
Démocratie
Intégrale Gouvernance Partagée Autodétermination Politique 32
L´UNITÉ NATIONALE CAROLE VILBOIS
Demain il fera tiède
2 01 9 P O U R L E M A G´D E L´U N I T É
Alors que rien d´extraordinaire ne préfigure le début de ce millénaire, l´homme dit moderne marche sur un fil vers un avenir incertain.
L´UNITÉ LE MAG´SEPTEMBRE 2019
Demain il fer a tiède
YUTA NOTSU FAIT PARTI DE LA JEUNE GÉNÉRATION DE SCIENTIFIQUE IL PUBLIE DES ARTICLES ENTRE AUTRES POUR LA NASA/ADS (ASTRONOMY DATA SYSTEM) SUR L´IMPACT DE LA MÉTÉO SPATIALE “IMPACT OF SPACE WEATHER ON CLIMATE AND HABITABILITY OF TERRESTRIAL TYPE EXOPLANETS“
Yuta Notsu Professeur en astronomie Fait partie des scientifiques qui alertent la communauté sur le risque d´une eruption solaire majeure d´ici quelques années
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Al armiste ?
Alarmiste ? IMAGE DU SOLEIL PROVENANT DU SITE DE LA NASA (SDO) QUI NOUS PERMET D’OBSERVER LE SOLEIL. LES TACHES SOMBRES SONT DES TROUS PROVOQUÉS PAR L’ABSENCE DE MASSE CORONALE. UNE GRANDE QUANTITÉ DE MATIÈRE ÉTANT PROJETÉE DANS L’ESPACE, ELLE FORME DES VENTS SOLAIRES QUI ATTEIGNENT PARFOIS LA TERRE, DES PERTURBATIONS MAGNÉTIQUES ET DES AURORES POLAIRES SONT OBSERVABLES. CES ZONES D’OÙ LE PLASMA SOLAIRE S’ÉCHAPPE SONT APPELÉES TROUS CORONAUX, AUX RAYONS X LES ZONES SONT ALORS SOMBRES. LA SURFACE SOLAIRE Y EST MOINS CHAUDE ET MOINS DENSE. CE PHÉNOMÈNE EST D’ORDINAIRE OBSERVABLE SUR LES PÔLES DE L’ASTRE. IL FAUT RETENIR QUE CE PHÉNOMÈNE PREND TOUTE SON AMPLEUR LORS DU MINIMUM SOLAIRE.
AINSI, EN PLUS DU PHÉNOMÈNE SPATIAL, UNE RÉDUCTION DE LA TEMPÉRATURE POURRAIT CONDUIRE COMME L’INDIQUENT CERTAINS À UN REFROIDISSEMENT APPELÉ : MINI ÈRE GLACIAIRE. NON, DONALD TRUMP N’EST PAS FOU LORSQU’IL SEMBLE NIER LE PHÉNOMÈNE DU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE, IL A JUSTE CONNAISSANCE DES DOSSIERS ET DES INFORMATIONS TRANSMISES PAR L’ÉQUIPE OBAMA.
NOUS ALLONS ATTEINDRE CE MINIMUM ET LA NASA A MIS EN GARDE LE GOUVERNEMENT AMÉRICAIN SUR LES RISQUES QUE CELA REPRÉSENTE PAR UNE DIRECTIVE DONT NOUS AVIONS DÉJÀ PUBLIÉ UN EXTRAIT DANS NOS COLONNES VISANT À ATTIRER L’ATTENTION SUR L’ABSENCE DE COORDINATION INTERNATIONALE ET SUR LA FRAGILITÉ DE NOTRE SOCIÉTÉ MODERNE.
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Climat ?Vous avez dit Climat ? Si les experts ne savent pas comment pourrions nous savoir ?
Bien entendu, il s’en trouvera toujours pour expliquer que dans la mesure où le réchauffement est dans tous les esprits, à quoi bon y mettre de la confusion ? Jacques Attali sur son compte LinkedIn partageait ce mois encore une animation vidéo témoignant de la fonte des glaces au pôle nord. Il indiquait que c’était à l’attention de ceux qui avaient encore des doutes, s’il en restait.
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P o u r eu x au m i eu x d e m a i n i l f e r a t r é s fr o i d
Pour eux au mieux demain il fera trés froid Tout conseiller politique qui se respecte se doit d’avoir un avis sur la question, de notre côté de l’atlantique on chante d’une seule voix. En 2050, pour Anne Hildago, c’est certain, les Parisiens seront heureux d’avoir les voies sur berge.
S
Seulement voilà il y a deux théories
qui s’affrontent. Lorsque nous acceptons de regarder les choses en face nous devons nous résigner, ceux que nous interrogeons trouvent les aurores boréales magnifiques, sans imaginer un instant qu’elle pourrait demain annoncer le déclin de notre civilisation. Le cycle solaire est bien connu, et les prévisions alarmistes se heurtent à un optimiste réchauffement.
A
ucune
industrie ne se cache derrière la théorie du refroidissement climatique. Pas d’industrie non plus pour faire le moindre lobbying en faveur de l’enfouissement des lignes électriques afin de nous prémunir de la surcharge des lignes aériennes en cas d’orages magnétiques majeurs. Pas d’entreprise de production de poste de transformation, pas le moindre projet de transport de l’énergie sous forme de courant continu.
N
on, juste la NASA et quelques lanceurs d’alertes. On préfère, dire du président Trump qu’il est fou, poser des panneaux solaires sur tous les toits, sans recul, sans analyse des risques. Sans considération pour l’année sans été de 1816 responsable de la dernière famine en Europe, celle où si nous avions dû nous fier au soleil pour avoir de l’énergie, nous aurions attendu bien longtemps.
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LA DI R EC TIVE D´OBAMA
LA DIRECTIVE
MAKE THE PLANETE GREAT AGAIN
D´OBAMA
-UN COUP D´ÉPÉE DANS L´EAU ?
(NOUS AVONS PRIS L´INITIATIVE DE LAISSER CETTE DIRECTIVE EN ANGLAIS AFIN DE NE PAS EN DÉTOURNER INVOLONTAIREMENT LE SENS) 13 OCTOBRE 2016
non-profits, and the private sector. Over the past 6 years, the Office of Science and Technology Policy (OSTP) and the National Security Council (NSC) have worked
Summary: The Administration takes significant step towards preparing
together to coordinate interagency efforts to improve understanding, prediction,
critical infrastructure and technology for the risk of space weather. exces
and preparedness for potentially devastating space-weather events. These efforts
quatin et a istrum illenempor arum aspiendes exped et ius versper aectotat.
combined the national- and homeland-security enterprise with the science and technology enterprise to create the 2015 National Space Weather Strategy and accompa-
Today, President Obama signed an Executive Order that seeks to
nying Action Plan. Those documents describe how the Federal Government will coor-
coordinate efforts to prepare the Nation for space weather events. The
dinate the efforts of Federal agencies towards space-weather preparedness, and how
Executive Order will help reduce economic loss, save lives, and enhance
the Federal Government will engage academia, the private sector, and State, local,
national security by ordering the creation of nationwide response and
tribal, and foreign governments.
recovery plans and procedures that incorporate technologies that mitigate the effects of space-weather events. By this action, the Federal Government will lead by example and help motivate state and local governments,
The Executive Order builds on the significant progress of the National Space Weather Strategy and Action Plan by:
and other nations, to create communities that are more resilient to the
•
Establishing a national policy for space weather;
hazards of space weather.
•
Establishing an enduring interagency coordination body within the
The term “space weather” refers to effects on the space environment that arise from emissions from the sun, including solar flares, solar energetic particles, and coronal mass ejections. Space weather is a natural hazard that can significantly affect critical infrastructure essential to the economy, social wellbeing, and national security, such as electrical power, water supply, health care, and transportation. These emissions can interact with Earth, potentially degrading, disrupting, or damaging the technology that forms the Nation’s backbone of critical infrastructure. Because it poses a significant risk to the Nation’s security, space weather is included in the Department of Homeland Security’s Strategic National Risk Assessment, which outlines threats that pose the greatest risk to the security of the Nation and that, therefore, the
National Science and Technology Council to implement the national space-weather policy; •
Articulating department and agency roles and responsibilities with
respect to space- weather research, operations, and planning; •
Ordering the implementation of necessary, high-level activities that were
not included in the Action Plan; and • Reinforcing the need to work with non-Federal entities, including international partners, to achieve national preparedness for space weather. We cannot ignore the potential impact space weather may have on key infrastructures and technologies. This new Executive Order will strengthen America’s resilience to space weather and help to build a more secure and resilient Nation.
Nation must prepare for. Source https://obamawhitehouse.archives.gov/blog/2016/10/12/preparing-nation-spaReducing vulnerability to space weather requires an all-of-nation approach, including collaboration across governments, the emergency-management community, academia, the media, the insurance industry,
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ce-weather-new-executive-order Pour en savoir plus sur le minimum solaire : https://science.nasa.gov/science-news/ news-articles/solar-minimum-is-coming
LA DI R EC TIVE D´OBAMA
ORAGE MAGNÉTIQUE AURORES BORÉALES
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POUR EUX DEMAIN IL FERA TRÈS CHAUD DE PARTOUT, IL EN ARRIVE DES MILLITANTS , DES MOUVEMENTS,DES ACTEURS POLITIQUES, DES BLOGEURS, ILS EN SONT CERTAINS LA TEMPÉRATURE MONTE. Le climat semble être à la dérive alors que nous sortons d’un été très sec et que les orages magnétiques liés à de nombreuses éjections de masse coronale sont signalés par le centre de météo spatiale du Canada. Ce 25e cycle solaire le plus bas de sa série fait craindre à ceux qui suivent les influences électromagnétiques des pics. Certes nous pouvons couper les satellites grâce à cette surveillance, mais nous sommes loin d’être collectivement prêts. Tout juste sommes-nous capables de sortir dans la rue ; n’est ce pas là un pouvoir trop faible pour des enjeux trop grands ?
POUR XR C’EST
CERTAIN LA RÉBELLION
E S T L A S O L U T I O N L’ E X T I N -
C TION C’EST : MAI NTENANT-
RENDEZ-VOUS EN OCTOBRE
PARIS
ALORS TROP FROID OU TROP CHAUD ?
AU LUXEMBOURG POUR L’OGBL IL S’AGIT DE FAIRE LA JUSTICE POUR LE CLIMAT LE 27 SEPTEMBRE
POUR EELV EN ALLEMAGNE RENDEZ-VOUS EST DONNÉ C’EST LA GRÈVE INTERNATIONALE FRIDAYS FOR FUTURE
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E n 2 070
Quel climat ?
En 2070 Les temps changent. Le climat social nous préfigure des vents contraires et rien ne semble annoncer la moindre accalmie. Tels des ouragans qui n´en finissent pas d´apparaître à l´horizon, le bruit sourd des orages popu-
se rêvent dominant le monde, avec la complicité des machines plus personne ne se soucie encore en 2070 du temps qu´il fait. Celui qui a quelque chose dans son assiette est heureux. Les nouvelles générations
Fiction ? laires claque dans le vent comme les volets qui accompagnent les fenêtres restées ouvertes et qui laissent entrer l´humidité des soirs d´incertitudes. Les hommes marchent un pas devant l´autre et alors que les classes supérieures
sont des humains augmentées, leur ADN ne laisse plus aucune place au hasard, les anciens doivent composer avec la concurrence déloyale des automates et des surhommes. Partout on répète que c´est le prix à payer. On parle de Taylor, rappelle à tous que l´homme tend à la paresse, qu´il a inventé la fourchette pour ne pas se salir les mains, qu´être ainsi rémunéré pour survivre est la finalité de l´espèce humaine, qu´elle doit profiter de la vie, et ne pas se morfondre, et puis il y en aura un qui regardera dehors, et qui dira : - Oui, mais dehors il fait tiède, moi je voulais juste un travail. Un autre lui expliquera qu´il n´y aura plus de travail pour tous, que les politiciens n´ont jamais été assez courageux pour le dire, car la pression exercée sur un ouvrier et un chomeur est plus simple à gérer que le dégoût de celui qui reste condamné au travail pour maintenir les machines.
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En Résumé...
En Résumé...
En Résumé : Nous sommes actuellement et c´est bien le paradoxe dans le Minimum solaire et donc il y a deux phé-
du soleil un trou coronal ou plusieurs visibles sur le site (SDO- de la Nasa), c´est une période où le risque de voir une tempête solaire majeure augmente. La dernière fois nous n´avions que le télégraphe, aujourd´hui les lignes aériennes électriques peuvent être surchargées et les postes de transformation nous priver s’ils sont endommagés durablement d´électricité. Bien entendu le minimum solaire entraîne aussi le probable ~mini âge de glace~, prévu par certains chercheurs. La bonne question est, si comme en 1816 lors de la dernière grande famine en Europe et de l´année sans été, nous avons mis des panneaux solaires partout... le Volcan ayant mis dans la stratosphère tant de poussière que la lumière du soleil n´était plus suffisante pour les cultures, qu´arrivera-t-il ?
LE TEMPS NE CHANGE RIEN À L´A F F A I R E nomènes à prendre en compte, le premier est l´envoi dans l´espace de masse coronale, ce qui provoque à la surface
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Nous avons posé la question à un géologue, qui a répondu : c’est vrai et personne n´en parle ! Nous avons beau prendre la parole ici et là, mais nous sommes seuls. Nous avons beau l´écrire et dire ... nous devons être prudent, enterrer nos lignes électriques et ne pas tout miser sur le solaire... Sans quoi cette phrase „ Les premiers seront les derniers et les derniers les premiers „ prendra tout son sens. Toutes les zones du monde vivant sans l´électricité ne subiront pas le moindre changement. Alors, oui aujourd´hui c´est le réchauffement et l´arrivée de masse coronale sous forme d´orages électromagnétiques et d´aurores boréales, mais demain ?
En Résumé...
Deux théories s´affrontent.
Trop chaud ou trop froid, personne ne reste tiède sur le sujet. On s´affronte à grands coups de graphismes qui se contredisent, nous permettant surtout de voir que chacun campe sur ses positions. Faute de pouvoir tirer le vrai du faux, nous avons pris le parti de dire… demain il fera tiède.
Carole Vilbois
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Le rê ve d’un homme
Le rêve d’un homme Dans certains pays, on pense que la naissance d’une fille est une malédiction, Dans certains pays, on pense qu’une femme peut-être castrée, pour assouvir, de vils désirs d’hommes, Dans certains pays, on pense que la laisser à l’ignorance, c’est la garder à sa dépendance, Dans certains pays, on pense que la voiler c’est garder son allégeance, Dans certains pays, on pense l’enchaîner, c’est la garder à ces pieds, Une femme, messieurs, une femme, Qui donc a érigé ces lois, Quelle peur vous envahit, Quelles craintes vous tourmentent, Pour que vous agissiez ainsi. Vos chiens, vous caressez, vos chiens vous abreuvez, Vos chiens, sont en liberté, vos chiens vous félicitez, messieurs, D’un os vous récompensez. Mais une femme, messieurs, une femme, Pensez-vous être émasculée, si vous la reconnaissez, Pensez-vous perdre pieds, si vous l’aimez, Pensez-vous vous suicider, si vous la glorifiez, une femme messieurs, une femme, C’est elle votre maman, celle dont vous vous cachiez dans les jupons, C’est elle votre maman, celle dont le lait abreuvait vos veines, C’est elle votre maman, celle qui vous tenez en éveil, C’est elle votre maman, celle qui a guidé vos pas à travers tous les tourments, C’est elle votre maman, celle qui vous tendait une main tendre, lorsque les bobos saignaient, votre cœur. Une femme messieurs, une femme, Pour vous être noir est un pêcher, Être une femme, une calamité. Vous dites que l’homme est fort, moi je dis, que de ces jaillissent ces faiblesses, Vous annoncez un homme fort, moi je dis que la femme porte sa virilité, Dans la violence faite à une femme, messieurs, transpire toute votre lâcheté, Dans les yeux d’une femme éplorée, messieurs, reflète le miroir, de l’humanité déchirée. Une femme messieurs, une femme, Aujourd’hui, je veux glorifier ces femmes, messieurs toutes celles, qui à contre-courant ont traversé les temps, Toutes celles, messieurs, qui nous laisse en héritage, cette fierté, d’avoir lutté pour abolir ces règles d’un autre âge, Une femme messieurs, une femme Je veux chanter son nom, la femme poteau mitan, Transportant sur son dos, le rêve d’un monde nouveau, Une femme messieurs, une femme, Respecte là, messieurs, c’est elle qui donnera des descendants à ton nom, Respecte-la, messieurs, c’est elle qui perpétuera ce nom, la fierté de ton clan,
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Le rê ve d’un homme
Un Texte de Line Legrand
Une femme messieurs, une femme, Le rêve d’une femme, messieurs, c’est de grandir en famille, Le rêve d’une femme, messieurs, c’est d’avoir un coin où dormir, Le rêve d’une femme, messieurs, c’est d’avoir un verre d’eau pour se rafraichir, Le rêve d’une femme, messieurs, c’est d’avoir un amant pour la soutenir, Le rêve d’une femme, messieurs, c’est dans son jardin secret, laisser éclore cette rose blanche, Le rêve d’une femme, messieurs, c’est tapisser ce ciel pourpre, d’un soleil radieux, Le rêve d’une femme, messieurs, c’est d’être survivantes, pour ses générations suivantes Le rêve d’une femme, messieurs, c’est que chaque fois que ton bras se tend, son mouvement N’entraîne que de douces caresses, Le rêve d’une femme, messieurs, c’est d’avoir une main tendresse pour mourir, dignement. Cette femme, messieurs, cette femme poteau mitan, n’a nul besoin de votre regard admiratif, messieurs, Cette femme, messieurs, cette femme Elle a juste besoin d’un peu de considération, messieurs, juste un peu plus d’affection, messieurs. Chouchoute-la, messieurs, elle sera ton fidèle compagnon, ton poteau mitan, Comprend là, messieurs, elle sera toute ta fondation, sur laquelle reposera, tous les fondements, Adore-là, messieurs, elle sera ton fouca, celui qui supportera tous tes revirements, Choit là messieurs, Une femme messieurs, une femme, C’est le parfum délicieux du fruit de la passion, C’est l’onctuosité du corossol juteux, C’est la volupté de la mangue charnue, Une femme, messieurs, c’est le poteau mitan de la nation, celui de ton clan, Qui a supporté, mainte fois, dans le passé, les ignominies de l’humanité, Une femme, messieurs, c’est ton poteau mitan, Celle qui supporte ta maison, ta filiation, la fondation de ton épanouissement. Choie là, messieurs, elle te rendre plus que cent. Mais, au fait, messieurs, le rêve d’un homme, messieurs, ne serait-il pas De combler sa femme, messieurs.
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1 2 è m e Co n g r è s i n t e r n at i o n a l d ’Au t i s m e- Eu r o p e
12ème Congrès international d’Autisme-Europe
Isabelle Resplendino 46
1 2 è m e Co n g r è s i n t e r n at i o n a l d ’Au t i s m e- Eu r o p e
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1 2 è m e Co n g r è s i n t e r n at i o n a l d ’Au t i s m e- Eu r o p e
Le congrès d’Autisme Europe, qui s’est déroulé
du vendredi 13 au dimanche 15 septembre 2019 à Nice a réuni 2200 congressistes.
Vendredi Après la cérémonie d’ouverture, nous avons eu une conférence du Pr Simon Baron-Cohen au sujet de « comprendre la différence entre les sexes dans l’autisme ». Simon Baron-Cohen est professeur de psychopathologie du développement à l’Université de Cambridge et membre du Trinity College de Cambridge. Il est directeur du Centre de recherche sur l’autisme à Cambridge. Il est auteur de nombreux ouvrages. Ensuite, il y avait le choix entre plusieurs symposiums. Particulièrement intéressée par la question de l’enseignement, je suis allée au 1er symposium : accès et éducation à l’école. Les sujets étaient : 1. Je me sens bien à l’école : le bien-être est le levier d’une éducation réussie pour les élèves autistes 2. Scolarisation inclusive de 51 enfants atteints de troubles du spectre de l’autisme bénéficiant d’un programme de soutien complet, le programme Intervention-Développement-Accueil-Ecole-Entreprise-Supervision - évolution de leurs capacités cognitives 3. Le modèle de la « classe de recours » — inclusion scolaire dans les écoles russes 4. Inverser le cycle de l’exclusion scolaire et des piètres résultats à long terme des enfants et des jeunes autistes en exploitant leurs intérêts spécifiques à l’école. L’après-midi, à nouveau en plénière, une conférence de Jean Decety sur les fondations biologiques de la morale. Le docteur Jean Decety est professeur de psychologie et de psychiatrie à l’Université de Chicago et a reçu le titre de « Distinguished Service Professor » du Irving B. Harris collège. Il est responsable du laboratoire de neurosciences cognitives sociales et directeur de « Child Neurosuite ». Decety est un grand spécialiste de la neuroscience sociale de l’empathie, de la moralité et du comportement prosocial, ainsi que d’autres sujets liés à la prise de décision sociale.
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Ensuite, à nouveau le choix entre plusieurs communications orales. J’ai choisi l’utilisation des nouvelles technologies : 1. SantéBD, des informations faciles à comprendre sur la santé 2. « Quel programme ? Qui sait le mieux ? Quelle voix ? – Création conjointe d’une feuille de route pour la recherche technologique avec les parties prenantes de l’autisme ». 3. Pratique fondée sur des preuves pour des interventions basées sur la technologie 4. Une plate-forme numérique pour les interventions naturalistes comportementales et développementales, à destination des parents (NDBI) 5. Comparaison des comportements de communication sociale d’enfants autistes dans une activité dirigée par un robot par rapport à une activité dirigée par un adulte 6. L’inclusion d’un robot dans la thérapie de réponse pivot contribue-t-elle à accroître les gains d’auto-initiation chez les enfants atteints de troubles du spectre de l’autisme ? Samedi En plénière, une conférence d’Hilde Geurts : Que ne savons-nous pas encore de l’autisme et du vieillissement ? Hilde Geurts est actuellement professeure au département de psychologie de l’université d’Amsterdam (spécialisation : autisme : la cognition tout au long de la vie). Elle travaille aussi un jour par semaine comme chercheuse principale à « l’Institut du Dr. Leo Kanner ». Ensuite, à nouveau le choix entre 3 symposiums et une table ronde. J’ai choisi la table ronde : Comment réussir la mise en œuvre d’interventions fondées sur des preuves pour les enfants avec TSA en milieu éducatif ? Le modèle d’intervention NPDC (National Professional Development Center) des perspectives américaine et européenne. 1. Programme de promotion de pratiques d’intervention et d’éducation fondées sur des preuves 2. Mise en œuvre du NPDC par le développement professionnel 3. Mise en œuvre du modèle NPDC pour améliorer les conditions préalables à la mise en œuvre de l’ICIP (Intervention comportementale intensive précoce) : adaptations et expériences de la Suède 4. Du point de vue des pratiquants ? la mise en œuvre pilote du modèle NPDC en Pologne
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Puis, de nouveau le choix entre 4 présentations orales. J’ai choisi : Accès à l’éducation et à l’école. 1. Élèves francophones présentant des troubles du spectre de l’autisme : que disent-ils de leurs expériences d’inclusion scolaire 2. Cognitive and social development of ASD children attending new inclusive classrooms in French preschools : a 3 years follow-up12h15 3. Profils de réussite et d’attention chez les enfants avec un trouble du spectre de l’autisme 4. Inclusion éducative des élèves ayant un trouble du spectre de l’autisme ou une déficience intellectuelle. Le changement vers l’inclusion L’après-midi, conférence en plénière : Sven Bölte : Du diagnostic au fonctionnement dans l’autisme, impact sur la qualité de vie. Sven Bölte, Ph.D., est professeur de psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent au département de la santé des femmes et des enfants du Karolinska Institutet (KI) et psychologue clinicien sénior à la division de psychiatrie des enfants et des adolescents du
Centre de recherche en psychiatrie du comté de Stockholm, Suède. Il est directeur du Centre de neurodéveloppement du Karolinska Institutet (« KIND »). Ensuite, à nouveau le choix entre 3 symposiums et une table ronde. J’ai choisi la table ronde « Autisme & nouvelles technologies » organisée par la Fondation Internationale de Recherche Appliquée sur le Handicap (FIRAH) et ses partenaires européens. J’ai accompagné une école belge qui participe à cette recherche, qui a donné beaucoup d’outils intéressants, à télécharger en ligne sur le site de la FIRAH : firah.org (rechercher autisme). 1. Tour d’Europe de l’utilisation des nouvelles technologies 2. Les nouvelles technologies à l’école et à la maison 3. Les nouvelles technologies comme outils pédagogiques sur l’Autisme 4. Synthèse et conclusion des 3 tables rondes
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L´unité le Mag´remercie chaleureusement Isabelle Resplendino pour son engagement autour de la thématique de l´autisme et pour avoir partagé avec nous le déroulement de cet événement majeur
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Co u p d e G u eu l e s u r l e B i g d ata
Coup de Gueule sur le Big data
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Co u p d e G u eu l e s u r l e B i g d ata
Renaud Roche On pourrait, en tant qu’entrepreneur, se réjouir des progrès de la technique dans le monde du « data » afin de permettre à l’entreprise de se concentrer davantage sur son corps de métier. Le « progrès » est plus que pernicieux, surtout lorsqu’il s’agit des conséquences sur l’interaction des clients, fournisseurs et leur marché. Ce monde hyper connecté a été uniquement mis en place pour augmenter la productivité sans s’inquiéter de la qualité de vie au travail. On ne compte plus les artifices de communication pour expliquer à son personnel que l’on est heureux de travailler. En effet, l’informatisation a largement poussé l’entreprise à se restructurer, pour ne pas dire diminuer le nombre de postes de travail. En tant qu’entrepreneur, je n’aurai qu’à m’en réjouir : devenir plus concurrentiel pour aller en avant, pour donner plus… Permettre de travailler plus pour gagner plus… un leurre au service de la com !
Ces restructurations ont été, à mon avis fait à outrance sans aucune vue à long terme. Elles ont détruit la relation gagnant/ gagnant des salariés et de l’entreprise. Tout le monde sait que dans la majorité des cas, cela s’est traduit par une surcharge déraisonnable de travail et non pas pour améliorer le service au client. Le burn-out n’étant que la face cachée de l’iceberg. Comment progresser et développer l’offre commerciale pour obtenir de plus en plus d’entreprises pour créer des postes de travail. Ce nouveau monde du Big Data donne l’illusion que tout va être plus simple et plus facile. Nous connaissions la production à flux tendu, maintenant nous découvrons les tensions sur le personnel. Toutes les entreprises n’ont pas les moyens d’avoir un service dédié aux achats qui peut se vanter de faire la veille sur le monde qui l’entoure. Tous les services, du fait du manque de personnel ne font que gérer
l’instant présent. Une nouvelle entreprise aura toutes les peines du monde à se mettre sur le marché, car il n’y aura pas d’écoute possible chez le fournisseur potentiel qui n’arrive plus à gérer que l’urgence. Les fichiers ne sont pour ainsi dire plus mis à jour, il n’est pas rare pour un commerçant de se voir proposer une isolation pour son toit ou le régime qui va sauver sa vie… Le service Blocktel n’est pas au point et les boîtes mail saturées débordent de spam. On savait que trop de communication tue la communication. Nous y sommes, c’était sans compter sur la multiplication des supports et des réseaux sociaux qui placent plus l’entreprise sur la défensive que l’innovation. Bon nombre de salariés se retrouvent contre leur gré dans une « Tour d’Ivoire ». Quel chevalier va pouvoir nous sortir de là?
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Avantages et abus du monde prévisible Laura Tared Avantages et abus du monde prévisible Introduction Le monde qui nous entoure paraît souvent imprévisible, plein de désordre et de hasard même si une partie de cette complexité du monde est maintenant scientifiquement appréhendée et maîtrisée. On vit sous les auspices de la prédictibilité et des prévisions et celles-ci touchent tous les domaines contre les risques naturels ou technologiques, les risques médicaux et même économiques. Notre monde occidental est arrivé à un tel niveau de maîtrise scientifique que la moindre incertitude dans les prévisions devient inacceptable et anxiogène. Malgré toutes ces assurances, le hasard s’introduit dans notre description du monde créant ainsi une peur de l’avenir. Avenir incertain de la planète, avenir incertain de nos démocraties, avenir incertain de ceux qui sont broyés par la mondialisation, avenir incertain de notre industrie. L’avenir,
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malgré notre maîtrise est souvent, et presque toujours, vu comme incertain ou sombre.
bâtiments, choix des systèmes et des matériaux de construction.
Pourtant face à l’avenir, deux attitudes sont possibles : « Je prie et attends Dieu », « Je me prépare et prends toutes les précautions dans l’hypothèse où l‘avenir s’assombrirait encore ». Les précautions ne suffisent pas à nous rasséréner. N’est-ce pas, justement, parce que l’incertitude est le propre de la vie ?
Des simulations et des modélisations numériques sont réalisées pour estimer les conséquences d’un tremblement de terre par exemple et préparer la gestion de crise en mettant en évidence les zones les plus affectées et les risques pour les bâtiments stratégiques. Et malgré tout, la peur gagne devant le déchaînement de la nature. La théorie de Lorenz(1) inquiète et rassure à la fois.
I) Il y a un intérêt pour les hommes à connaître l’avenir pour se protéger et protéger leur environnement. La prévention des séismes par exemple consiste à agir pour diminuer la vulnérabilité d’une région en fonction de la connaissance de l’aléa. Le monde occidental, riche construit en respectant des normes parasismiques qui tendent à diminuer les dommages aux constructions et les pertes humaines. Ces normes sont appliquées en prenant en compte de nombreux paramètres : nature du sol, environnement immédiat de la construction, forme des
« Un battement d’ailes de papillon au Brésil peut-il déclencher une tornade au Texas ? » On insiste sur le lieu où a lieu le séisme, car c’est là, l’élément déterminant. Et l’effet d’un même séisme en deux lieux différents du monde peut avoir pourtant des conséquences bien différentes. Quelques chiffres que j’apprends à mes élèves sur la vérité de cette loi de Lorenz et sa plasticité, une loi qui s’avère relative en somme
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pour ces esprits en formation. La prévision entraîne la prévention qui elle-même sauve des vies. Il en va ainsi de toutes les prévisions météorologiques. Personne ne vient ici contredire cette loi de la vulnérabilité du monde et de l’interdépendance. Mais du point de vue strictement humain, les battements de l’aile d’un papillon provoquent là un désastre humain et là des destructions matérielles largement couvertes par les assureurs et les pouvoirs publics. Quand je montre à mes élèves une porte anti-tsunami au Japon, le pays au contact de quatre plaques tectoniques et qui enregistre à lui seul 30% des séismes dans le monde et une digue contre les inondations en Inde construite par un essaim de villageois affolés.
Sur le plan médical, la prévention, issue de la connaissance des maladies est capitale. Un des outils de la prévention est le dépistage. Le dépistage, en médecine, consiste à rechercher une maladie ou une anomalie dans une population dite « à risques ». Il est adossé au principe de précaution. Principe selon lequel l’absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques du moment, ne doit pas retarder l’adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque dans les domaines de la santé. Le principe de précaution s’applique dans d’autres domaines comme l’environnement ou l’alimentation. Face au futur incertain du malade, on a instauré la démocratie sanitaire, cette démarche qui vise à associer les usagers du système de santé à l’élaboration des politiques de santé, à leurs traitements au nom des droits des malades.
La précision et la fiabilité des prévisions climatiques la science n’apporte pas la réponse à l’entêtante question de l’inégalité devant les catastrophes naturelles. Il y a les inégalités de développement et il y a la gestion du futur. « Et la centrale nucléaire de Fessenheim ? », rétorquent alors mes élèves. Comment expliquer à ces jeunes gens que, malgré le niveau technologique de leur pays et bien qu’elle ne produise que 1,5% de la production électrique française, la plus vieille centrale reste en activité et qu’en cas de catastrophe, aggravée par la situation en zone sismique et inondable, ce sont 4,2 millions de personnes dans un rayon de 75 km qui seraient touchées. On interroge ici le politique et non la science des prévisions.
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Face aux incertitudes, ce n’est pas par hasard que c’est au lendemain de l’horreur nazie que naît l’idée du principe de précaution dans une Europe traumatisée par elle-même, et par la science et la technique. Aujourd’hui tout est soumis au principe de précaution et pourtant ? Il n’a pas de base juridique malgré son nom. Il est contourné par le principe d’innovation par les tenants de l’hyper-croissance. Les hommes, en général, même pour leur santé, sont rétifs au principe de précaution. 87% des familles sont réticents à vacciner leurs enfants.
L’économie, comme science utilise, elle aussi, les prévisions comme outil de gestion et de maîtrise de l’avenir. Contrairement au capitalisme où c’est le marché, par la concurrence, qui décide de ce qui est produit, la grande caractéristique de l’URSS de l’époque de Staline a été la planification de l’économie : un organisme central établissait un plan qui était suivi par tous les secteurs productifs, eux-mêmes collectivisées. C’était assurer l’avenir et prévenir la faim. Et on sait la famine qui s’en est suivie, les purges et le goulag… Les critères de convergence prévus par le traité de Maastricht sont fondés sur des indicateurs économiques et doivent être respectés par les pays membres de l’Union Européenne. Si le non respect des critères de Mastricht (le 3% de croissance) ne nous a pas conduits au goulag, il n’en est pas moins une planification à marche forcée impliquant restrictions et paupérisation.
C’était encore “ assurer l’avenir ” économique de la maison Europe. II) Les abus du monde prévisible Au fond, on craint l’avenir et en même temps, on se méfie des dispositions pour en prévenir les aléas. Nos
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sociétés
occidentales
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nourrissent du déterminisme et du savoir sans limite, illustrés par la « Bibliothèque de Babel » ou bibliothèque totale, métaphore de l’univers. C’est une bibliothèque qui renfermerait tous les ouvrages déjà écrits ; présents et avenir déposés dans un ordre logique dans une bibliothèque de toutes les potentialités et de tous les possibles. On imagine bien que cette fiction comporte une grande part d’utopie, de rêves, de chimères et de toute-puissance intellectuelle sur fond de vacuité existentielle. Marquis de Laplace (1749-1827) (2) rêvait lui aussi d’une possibilité de prédiction totale. Selon lui, si à un instant « t », on pouvait préciser l’état de l’énergie de chaque particule de l’univers on serait en mesure de décrire, sans marge d’erreur le futur absolu de l’univers. Il est souvent fait référence à cette intelligence sans faille. Ce désir d’emprise, de maîtrise, de savoir absolu de la science moderne devient suspect d’un point de vue épistémologique. Et d’un point de vue social et politique. On fustige les technocrates coupés des besoins réels des populations, on remet en cause la médecine traditionnelle, ou l’action des politiques. La méfiance est partout. On ne rejette pas vraiment le recours à la science, mais on lui interdit
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moutures du principe de précaution tiennent lieu de politique avec le résultat que l’on voit. La France avait une tradition de discussion politique. Cette tradition se perd. La politique est désormais considérée comme impuissante. Il n’est plus question de changer le monde. La plupart des hommes politiques ne semblent plus s’engager à partir d’une interrogation sur la finalité de l’existence en société. Et les Français perdent confiance en eux, aux hommes politiques et en l’avenir. Interrogés, les Français en majorité se disent pessimistes sur « l’avenir de la société française ».
de toucher à nos libertés. Un cas parmi d’autres est celui de la psychiatrie de l’enfant. Inspiré par la science, un ancien président prévoyait la « détection des troubles du comportement chez l’enfant » le plus tôt possible « pour faire face à la délinquance des mineurs ». Et la science était venue accréditer le projet, car l’idée se fondait sur un rapport de l’INSERM qui servit aussi à la ministre du même président de proposer d’abaisser à 12 ans l’âge de la responsabilité pénale des mineurs. C’était quand prévention rimait avec répression.
C’était là encore assurer l’avenir et garantir l’ordre public. En politique aussi la perte de confiance dans la démocratie et dans l’avenir se révèle par l’accroissement de tendances autoritaires ; elle se reflète dans le désarroi des élites politiques incapables de prendre la mesure des problèmes posés par l’avenir. L’avenir incertain touche les démocraties à travers le monde : on oscille en Afrique entre la peur des fraudes électorales, celle des répressions et celles des coups d’État. Les printemps arabes sont devenus des hivers. Le Brésil intronise le « Donald Trump tropical » adorateur des dictatures. Aujourd’hui, la peur, la tyrannie des normes, des prévisions et des mille
Et ce scepticisme est particulièrement présent chez les jeunes, ceux pour qui l’avenir devrait être ouvert devant eux. En France, un mouvement exprime dans la rue une crise de la représentation confisquée par la technocratie. Grave crise politique ou moment de grande vitalité démocratique ? Là aussi ni prédiction, ni prévention. Mais peut-être le chaos. Ce processus à la fois non aléatoire et non prévisible, l’événement qui n’est pas lié au hasard, mais que, pourtant, on ne pouvait pas prévoir. Les futurs que dessinent ces mouvements sont — ils de type « inévitables », ou ce sont des futurs « évitables », ou encore des « futurs interdits » ou des « futurs redoutés » ? L’avenir nous le dira. Autrement dit : on n’en sait rien. Conclusion Aucune prédiction n’est absolue, et sans doute, n’est-ce pas le sujet. La question de l’avenir est peut-être, paradoxalement, celle du présent et du passé. Dans le livre de Vassilis Alexakis intitulé : La langue maternelle, Pavlos, grec, mais parisien depuis longtemps, retourne dans son pays où sa mère est morte. Refera-t-il sa vie dans ce pays ? Un peu par hasard, il se met à chercher la signification de l’epsilon, le E grec qui surmontait la porte du temple de Delphes. Dans ce qui, en apparence, pourrait n’être qu’une enquête savante au cœur de la langue
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Ava n ta g e s e t a b us d u m o n d e p r ĂŠ v i s i b l e
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grecque, toutes sortes de souvenirs surgissent, images de l’enfance, de la mère disparue, de tout ce que Pavlos avait cru avoir oublié. Mais celui-ci ne semble pas pressé de trouver la réponse. L’énigme lui tient compagnie et le maintient dans une forme de vaillance, elle devient même une raison de vivre bien et mieux. C’est le plaisir de poursuivre un rêve. De se souvenir, d’oublier l’avenir et ses angoisses. C’est l’exaltation, le plaisir ininterrompu de la recherche. Peut-être en va-t-il ainsi de toutes nos prédictions et des mystères du futur. L’acharnement à vouloir prédire n’est-il pas en réalité que la quête incessante de nos origines ? Dompter l’avenir flatte sûrement notre besoin d’une illusion de maîtrise du temps (dans sa double signification de climat et de futur). En tout état de cause, si physique du chaos il y a, on peut alors se demander si elle est fatalisme ou, au contraire, le comble de la maîtrise, puisqu’elle vise au fond à prédire qu’on ne peut rien prédire même ce qui, en soi, n’est pas imprévisible. 1)
Edward
Lorenz,
conférence,
1972, « Prédictibilité, le battement d’aile d’un papillon au Brésil peut-il provoquer une tornade au Mexique ? » 2) Pierre-Simon, marquis de Laplace, bibm@th.net 3) Vassilis Alexakis, la langue maternelle, Folio, 1995
Laura Tared
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L´av e n i r co m m e l a va l s e à t r o i s t e m p s
L´avenir comme la valse à trois temps
À la grecque, sous les « Lumières » et jusqu’à aujourd’hui... Un « éclairage de la notion d’avenir ou d’à venir par unAcroTérion (car c’est toujours bien de garder les pieds sur terre... : –) Intro Dans un élan de « raison », sous la (es) « lumière(s) », Descartes eut dit : « je pense, donc je suis. » Le temps et les siècles s’écoulèrent jusqu’à ce que l’on aboutisse,
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dans la société contemporaine à un mantra plus proche de : « j’ai un avis, donc je suis ». À Athènes, un bon matin, notre « protagoniste » se réveilla seul (e) dans sa chambre d’hôtel assise sur le mont Lycabettus et ouvrit les yeux sur l’acropole, sur laquelle la fenêtre de sa chambre donnait. (E) Il (le) ouvrit cette dernière et alluma une cigarette, dans un mouvement routinier, tout en en sirotant son café « du matin », les yeux levés au ciel. (E) Il (le) se retrouva ainsi sous le soleil exactement, ce qui le (a) poussa à faire usage de ses lunettes de soleil. Dans un soupir qui en dit long, i (e) l (le) fut soudain saisi par un fort besoin impromptu de marcher. i (e) l (le) quitta donc l’hôtel et se mit, dans une spontanéité déroutante, à monter le mont Lycabette » (Lycavittos en grec). Le nom de ce dernier est attribué selon certains aux loups (lesquels auraient envahi la colline), selon
d’autres à un sanctuaire dédié à Lycos (lequel surmontait les hauteurs) et selon d’autres « autres » à Lukabas, qui signifiant année. La colline serait, si l’on privilégie ce que disent ou pensent les autres « autres » un « « poste » idéal pour observer le silence et l’arrivée de la nouvelle année, dès l’automne. Enfin, il est utile de rappeler que selon une légende mythologique (« urbaine ») et très « citadine », la présence de cette colline au milieu d’Athènes est liée à la volonté de renforcer la sûreté de la « cité ». En effet, Athéna portait selon cette légende un nouveau roc afin de renforcer
L´av e n i r co m m e l a va l s e à t r o i s t e m p s
Pour conclure, les fortifications de l’Acropole. Soudain, deux corbeaux noirs apparurent dans le ciel, signe de mauvais présage. La pauvre Athena dut lâcher son rocher, ce qui en a fait des siècles plus tard le mont Lycabette, cette colline au plein milieu de la « cité ». La valse, comme l’économie, la finance, la (géo) politique ou encore la philosophie et les neurosciences ou les sciences sociales se jouent en trois temps : • À court terme, l’(à) venir se jouera (it) sur le plan géopolitique essentiellement (i) Moyen-Orient — Arabie Saoudite/ Iran , ii) Union européenne/ Turquie, iii) États-Unis vs. Chine au milieu des deux, sur la majorité des questions dominantes (économie et finances — un nouveau Bretton Woods [?!] ; une guerre) ?!) ; un nouvel « ordre mondial (?!) • À moyen terme, tout dépend de notre rapport avec le temps et de notre quantification/ métrique de ce que représente (rait) le moyen terne, sur l’ensemble des sujets. Les notions de « crédit social », d‘ « intelligence artificielle » pu encore d‘information/désinformation joueront toutefois un rôle crucial. All in
all, nous po([rri] uvons dire pour « parler peu et bien » que nous n‘ avons « pas d’avis ». • À long terme toutefois, l’avenir paraît essentiellement « vert » ou Green — comme dirait l’autre —, et pas uniquement en termes de communication, mais surtout en termes d’action(s). La survie de l’espèce humaine sur cette planète « terre » appartiendra probablement à sa a « verd [green] itude !. Ce ne sont pas les espèces les plus fortes ou intelligentes qui survivent, mais plutôt celles qui s’adaptent le mieux (aurait-on lu au musée des sciences naturelles toulousain à un jeune âge.Il est utile de rappeler que le long-terme semble appartenir davantage aux pays du « Sud » (Af (mé)rique) (ou émergents) qu’aux pays dits développés. Le « Sud » serait amené à jouer progressivement un rôle de plus important, tant au niveau national que mondial.
• il semble à propos de citer G. Bernanos : « L’optimisme est une fausse espérance (à l’usage des lâches et des imbéciles) » tout en rappelant que : • selon V. Hugo: « la forme est la surface du fond ». • Et que, selon Keynes : « à long terme, nous sommes tous morts ». Sous un soleil rayonnant, Cassandre sortit ses lunettes noires — pour protéger ses yeuxet (v) nous souhaita ainsi une belle journée. Les yeux levés au ciel, dans un reflet violet — se projetant de ses lunettes — qui éclaira les quelques mètres nous séparant de l’escalier, elle nous convia enfin, , à méditer sur les couleurs et leurs significations. Nous rentrâmes ainsi faire une sieste « méditative », l’âme en paix. Ce qui nous fit le plus grand bien et mit fin à cette délicieuse journée et belle rencontre. Avant que nos yeux ne se referment, une pensée nous traversa l’esprit et un sourire habilla délicatement notre visage : « on ne rencontre que les gens que l’on mérite »
AcroTérion
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Q u i p o u r l´U n i t é ?
Qui pour l´Unité ?
Alors que le monde politique et associatif se targe parfois de faire l’Unité autour de la question citoyenne, rien ne nous intrigua plus ses dernières années que le grand écart fait entre les propos et l’attitude. Ainsi on pouvait voir arriver l’union des droites, celle du centre débordant parfois à droite et
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parfois à gauche, celle des gauches, celle des laïques, celle des eurosceptiques, tout est bon pour faire nombre, de l’ombre à la lumière. Le but : la domination de l’autre, l’autre étant celui qui ne pense pas comme nous, et qu’importe la raison qui l’anime. Unité autour de la question de l’Incendie d’une cathédrale,
d’un philosophe juif insulté, unité nationale ici pour un général en manque de parti politique et là encore pour un regroupement de personnes ayant la conviction d’être la solution pour la France. En 2019, il y a autant de solution pour la France que de Français. Pas un seul chef d’État ne pourrait
Q u i p o u r l´U n i t é ?
servir à la carte un programme digne de rassasier tout le monde, même en collectant de la Data.
La question avait le mérite de faire échos à ce magazine dont le fil conducteur est l’avenir.
vers le site qui regroupe l’ensemble des Mag´ écrit depuis deux ans.
Ainsi alors que lors d’une naïve discussion qui réunissait quelques élites intellectuelles sous le couvert d’un groupement d’autistes de haut niveau, dit aussi « asperger », il s’en est trouvé un, acteur de son état, pour poser une question sur l’espoir.
Après avoir gentiment posé la question, s’il était possible de reprendre le texte de la question, le protagoniste demande de connaître la nature de notre magazine, et donc tout naturellement nous lui présentons le lien
À notre grande surprise le voilà qu’il nous accuse de plagier la maçonnerie, qui d’après lui serait sur le créneau de l’Unité Nationale depuis des siècles…
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Q u i p o u r l´U n i t é ?
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Q u i p o u r l´U n i t é ?
Nous voilà obligés de répondre que la Nation c’est 100 % de la population et pas 70 %, car il va de soi, et nous n’avons rien contre, c’est bien la liberté des loges que de ne pas composer avec les nationalistes. Notre adepte se fait d’un coup plus discret ne trouvant rien à redire… tout juste… lance-t-il un « Et heureusement qu’ils n’acceptent pas les nationalistes ! ». D’un point de vue historique la Franc-Maçonnerie à évidemment toujours eu un pied à gauche, mais il ne s’agit ici pas de médire, ni même de laisser couler la moindre encre qui ferait d’eux d’illustres conspirateurs à la solde du grand ordre mondial. Même pour ceux qui se raccroche à Lafayette et aux amitiés anciennes, qui unissent France et États-Unis. Pourquoi donc aborder ce sujet ? Simplement, car il faut clarifier la raison d’être de l’Unité Nationale sur cette question à pratiquement deux ans des élections et pour notre deuxiéme anniversaire éditoriale ! Nous ne plagions personne, et notre légitimité à nous emparer du sujet nous a été demandée dès le début, et nous pouvons en parler en toute transparence. Notre force : Nous ne sommes les amis de personne en particulier, sans quoi toute négociation future se verrait directement interrompue. C’est vrai nous allons ou ont nous invite, et nous rencontrons ici et là des personnes qui trouvent en nous, ce qu’ils n’ont pas trouvé ailleurs, ou tout juste un complément de réflexion, mais avant tout elles cherchent des solutions. Nous sommes contre le fait que 30 % de la population qui s’exprime dans les urnes ne soient pas écoutés, car nous sommes des intégristes de la démocratie. Leurs peurs, leurs craintes, leurs besoins d’attentions, nous ne
voulons les sacrifiés sur l’hôtel de la bien-pensante collectivité civile fréquentable. Donc nous avons entendu dire « Ce sont des Maçons », « Ils plagient les Maçons », nous avons également été questionnés sur le financement, et sur nos véritables motivations. Nous avons le devoir et la chance de travailler en toute transparence, il ne pourrait en être autrement. Chez nous pas de sécurité, pas de filtre, pas de premier, deuxième, troisième cercles.
presse l’utilisation du nom « Union Nationale » par ce qui est aujourd’hui le « Rassemblement national » fut démentie. Alors, pourquoi trouver dans son discours l’association de nos deux marques ? Nous nous sommes demandé si elle était réellement en faveur de la gouvernance partagée, de la démocratie intégrale et de l’autodétermination politique des citoyens.
C’est sans doute la première fois dans l’histoire de notre pays que les choses se font sans secret, car là encore, la confiance n’est pas demandée, l’Unité Nationale, inclue chacun et respecte chacun pour ce qu’il est. Une fois n’est pas coutume, parlons d’une des constantes de la Nation : sa branche nationaliste.
Tout dans son discours semble indiquer le contraire, pas d’ouverture, il est question des « amis », elle reste sur des positions partisanes, soutient l’idée que leur projet politique donne le ton au sein de l’Europe. Les historiques prises de positions en défaveur de l’immigration ne manquent pas, le mot « Danger » y est présent, pour marquer le tout, et on oppose la Nation au reste du monde. C’est un discours clivant, ou l’on existe de par sa différence.
Marine Lepen lance donc son mouvement « Le rassemblement national » en ce mois de septembre à Fréjus dans les combats électoraux à venir.
Or, l’Unité Nationale travaille pour la convergence, afin de recentrer le débat sur le bien commun, sur ceux qui nous unis plus tôt que ceux qui nous désunis.
Un discours qui a la première écoute semble audacieux, et ambitieux pour les territoires, mais que pouvons-nous entendre lorsqu’elle affirme vouloir faire :
Marine Lepen souhaite-t-elle associer notre action politique à la sienne afin de troubler les pistes et nous faire passer pour des partisans de son mouvement ? Cherche-telle à utiliser la marque « Union Nationale » ?
l’« union nationale » avec un projet « d’unité nationale ». Pour rappel, le 6 octobre 2017 nous apprenions par l’un de nos conseillers que la sœur de Marine Lepen avait réservé la marque « Union Nationale » auprès de l’INPI, alors que de notre côté nous avions déposé la marque « L’Unité Nationale » et « L’Unité ». Un courrier électronique informant Marine Lepen lui fut immédiatement adressé. Le dimanche, alors que la France entière savait que le Front national se cherchait une nouvelle identité, par voie de
Là, se la pose question : Quel chef d’État pour un gouvernement d’Unité Nationale ? La réponse vous semblera peut-être vague, mais au final peu importe. Un homme ou une femme qui représentera la France à l’étranger et avec les épaules assez solides pour être le chef de l’armée. Bien entendu le vainqueur de l’élection, celui qui aura accepté l’idée d’un gouvernement d’Unité Nationale. Le discours de Fréjus du Rassemblement national lui nous parle bien de
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la défense de la France, et Marine Lepen déclare « Ce qui nous sépare aussi de nos adversaires, c’est que nous n’entendons pas déléguer à d’autres le salut de la France et la défense des Français. ». L’adversité est bien présente, les notions de « Séparation » n’indiquent à ce stade aucune convergence vers l’Unité Nationale ou une prétendue Union Nationale. Comment serait alors gouvernée une France avec un gouvernement d’Unité nationale si Marine Lepen en était la présidente ? Dans notre scénario, le Premier ministre est celui qui est arrivé second. Mais au sein du conseil des ministres, chacun est représenté par un ministre, chef de file, ayant passé le scrutin du premier tour de l’élection.
Tous les sujets sont traités et votés par tous au prorata du pourcentage dont chacun dispose, et défini par son score électoral. Ainsi si la question de l’immigration est posée par le mouvement du Rassemblement national, et que ce dernier possède 30 % des voix, il devra convaincre d’autres mouvements de suivre son approche politique. Cette disposition est un garde-fou démocratique, puisque Marine Lepen nous annonce : « Et puisque les derniers locataires de l’Élysée semblent incapables d’incarner par eux-mêmes une fonction qui les dépasse, c’est aux institutions de les tenir dans le costume présidentiel avec un septennat non renouvelable de 7 ans. » Ainsi nous sommes loin d’une remise en cause de la politique à venir si le Rassemblement national devient en 2022 le seul parti décisionnaire et pour 7 longues années.
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Faut-il rappeler que la France ne voulait plus du président Emmanuel Macron dès les premiers mois d’après les sondages d’opinion ? Nous avons proposé à Emmanuel Macron de devenir ce chef de l’état novateur qui pourrait être le premier à mettre en place un gouvernement d’Unité nationale.
Nous l’avons fait en toute transparence, ici même dans les colonnes de ce journal par le biais d’une lettre ouverte.
Nous avons été lus, mais à ce jour nous n’avons pas été entendus. Bien entendu il y a les égos des chefs des partis actuels. Ils n’ont jamais envisagé de partager le pouvoir, cette notion pour eux est nouvelle et nous sommes conscients qu’il existe une résistance au changement. Ils ont aussi le souci, quand bien même il y serait favorable, de communiquer avec leurs troupes qui elles désirent se définir par opposition. Certains diront « Avec Marine Lepen... C’est hors de question ». Mais que préférez-vous ? Un gouvernement où le droit de prise de décision est de 30 % pour le Rassemblement national, et où les soucis sont traités au cas par cas, ensemble, ou alors un gouvernement d’Union des droites dures ? Les plus fins stratèges le savent, les eurosceptiques pourraient s’associer et gagner. Il y a des mouvements en coulisses qui ne trompent pas.
Alors que voulons-nous ? Un pays qui va camper sur ses divisions et qui ira de droite à gauche ? Et au final peu importe le chef de l’État. Il comprendra bien vite qu’une seule chose compte et c’est la note de l’OCDE dont nous dépendons, ainsi que le regard du reste du monde sur notre pays ?
Avec un taux d’abstention aussi important, le premier parti de France ne représente plus rien, et le pays devient ingérable avec si peu d’adhésion populaire. Le peuple va et ira encore dans la rue. La répression augmentera et nous nous éloignerons toujours plus d’un État de droit. Nous le savons tous, le pays est ingouvernable au sens de ce que nous pouvons entendre par gouvernance. Les citoyens le savent, les politiques le savent. Voulons-nous jouer à faire semblant ? Voulons-nous reprendre notre pays en main ? Notre division fait le jeu de ceux qui financent les uns et les autres moyennant un petit service. Avec l’Unité c’est la fin de la corruption politique et économique. L’Unité Nationale n’a pas d’ennemi intérieur, ses ennemis sont les lobbyistes qui ne pourraient plus jouer de leurs influences. Comme nous vous l’avons dit, nous n’avons pas à cacher nos forces et nos faiblesses, car l’Unité Nationale c’est nous, c’est vous. Des individus peuvent dire je n’en suis pas, et je ne veux rien savoir de tout cela, comme Ruffin et certains députés LREM, qui pensent sans doute que le pouvoir se suffit à lui-même, et qu’ils ont besoin d’un chef de file pour savoir qui ils sont.
Bien entendu, l’Unité Nationale parle surtout aux jeunes générations, qui connaissent mieux le vivre ensemble, et la tolérance. Ils attendent plus de la politique qu’un éternel crêpage de chignon sur des questions choisies à des fins médiatiques. Au final tant pis si les nationalistes progressent, car nous ferons une union et à la fin… ils ne gagneront pas ! Voilà ce que se disent tous
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ceux qui pensent que l’humanisme triomphe et triomphera… toujours.
Et s’ils venaient à se tromper ?
Il ne s’agit en effet jamais d’Unité Nationale, jamais d’inclure tout le monde autour de la table, alors quid de la démocratie intégrale ?
Des grands idéaux ?
À nos amis francs-maçons qui nous lisent, nous nous devons de dire que nous ne jugeons pas l’histoire du pays, nous ne nous drapons pas de la cape du pardon, mais nous savons que plusieurs décennies séparent ceux qui aujourd’hui entre dans les rangs du nationalisme et ceux qui hier encore, terrifiaient l’Europe. Nous ne cherchons pas à nous dire meilleurs, nous cherchons des solutions pour éviter le pire, et cette solution passe par l’écoute, par la compréhension. Comment pourrions-nous résoudre la question de la montée du nationalisme si nous n’écoutons pas ? Si nous ne nous asseyons pas à table pour comprendre comment un pays comme la France en arrive là. Nous préférons voir un gouvernement d’Unité Nationale avec des nationalistes à 30 %, que de voir un pays tout entier basculer. Et si nous étions réalistes, la plus belle chose qu’il pourrait advenir pour les nationalistes comme pour nous-mêmes à l’Unité Nationale c’est bien que la question de la qualité de vie ne se pose plus. Que la France ressemble à un havre de paix. Mais pour cela il faut ranger les armes, et discuter ensemble. Le partage est une solution juste, une division nécessaire du pouvoir, et il fait face au risque de totalitarisme, nous avons voulu une première fois éviter le pire au pays, et où en sommes-nous ? C’est un appel à la raison. Voilà pourquoi l’Unité Nationale est une philosophie qui avance en pleine lumière, qui n’a pas besoin de cacher ses intentions. Aucun d’entre nous ne désire le pouvoir, notre mission consiste à le donner au peuple, par le biais des représentants, qu’il a lui-même librement choisis, sans changer la constitution. Si la question du Nationalisme ne se pose plus, demain, ni nous à l’Unité Nationale ni les nationalistes dans les différents mouvements, nous n’aurons de raison d’être.
Nous n’existons que parce que la divergence règne.
L’autodétermination politique, la démocratie intégrale, la gouvernance partagée sont les trois Piliers de notre Philosophie politique.
Jamais, et bien au contraire, et nous le réaffirmons haut et fort, nous ne voulons aller contre l’autodétermination politique du citoyen. Nous ne voulons pas donner de leçons politiques aux nationalistes, ni même nous pencher sur leur programme, ou sur celui des autres partis. Nous ne sommes pas là pour leur dire comment ils doivent faire leur rassemblement, la seule chose que nous pouvons dire, c’est que si Marine Lepen souhaite faire comme elle l’affirme l’« union nationale » avec un projet « d’unité nationale », elle devra composer avec tous, et le faire de façon juste. L’objet de notre travail consiste à faire en sorte que non seulement lors des prochaines élections, l’ensemble des Français soit représenté au gouvernement, mais également en sorte que la notion d’Unité Nationale prenne tout son sens dans l’esprit des partisans, et ne soit plus juste un simple élément de langage visant à rassurer.
Notre seule mission est de le dire. L’Unité n’est possible qu’autour de ce qui n’est pas homogène, or prendre le parti de quelqu’un, se positionner, c’est uniformisé une vision, ne regarder que d’un point de vue, et ceci n’est pas notre objet. Nous ne sommes pas à une frontière entre deux mondes, nous excluons l’idée même de frontière, au profit de la gouvernance partagée et nous ne sommes ni la copie des uns ni la copie des autres, puisque nous sommes des intégristes de la démocratie.
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Le futur et l´avenir Le futur et l’avenir sont deux concepts humains. Ceux-ci s’inscrivent dans une notion de projection avec un passé, un présent et un futur. L’avenir est au-delà de ce qui est perceptible ou actuellement palpable. Il peut soit être un décalage temporel ou géographique. Mais l’avenir est à venir, c’est ce qui vient. L’avenir est défini par plusieurs sous-informations et données. Tout comme un point de chute, l’avenir a besoin d’un projectif, d’un repère, d’une temporalité, d’une trajectoire et d’un point d’atterrissage. L’Humain peut deviner ce qui arrive en projetant et orientant sa perception au travers de l’imaginaire. A l’image du Vivant, l’Humain est programmé pour durer, survivre et se multiplier à travers une suite et une série d’actions. Le projet, ou l’action de se jeter en avant est justement une manière de prendre en main cet avenir. L’imaginer pour mieux le changer. En effet, nous pouvons mettre en regard deux postures face à cet avenir, soit laisser tranquillement ce futur se réaliser, ou alors, y faire face et le changer. Intervient alors la notion de volonté. Le futur que nous prévoyons peut simplement arriver ou bien nous pouvons décider de l’altérer, y mettre de l’énergie et changer de destinée ou de trajectoire puis de point d’atterrissage.
L’effort devient alors un levier allié à l’imaginaire pour lire l’avenir, le deviner, le comprendre puis le changer. L’Humain en développant cette capacité cérébrale de lectures des actions a su développer un avantage concurrentiel face aux autres espèces animales. Ajoutons à cela d’autres lectures telles que les suites d’achèvements temporels ou encore la capacité à imaginer et réaliser grâce à ses
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KOCEILA CHOUGAR
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mains des actions de changements écosystémiques importants. L’Humain a su observer et mimer les suites de réactions, actions et effets de plusieurs autres espèces animales, végétales ou encore de phénomènes naturels pour domestiques ces concepts aux effets futurs et aux avantages certains. L’action de se projeter dans le futur inclut donc trois dimensions, celle d’une propulsion, celle d’une direction et celle d’une énergie dite de capitale permettant une forme de force de synergie dans un double cadre spatial et temporel.
Nous pouvons introduire quatre notions clefs. Le contexte, les décisions, les motivations et la temporalité. Chez l’Humain, la notion d’avenir peut évoluer en fonction de l’âge. Plusieurs chercheurs tels que Larson, ont noté une véritable évolution de l’attrait de tel ou tel avenir suivant l’âge. L’avenir n’aura pas le même sens ou le même attrait selon l’éducation ou le mieux socio-professionnel.
La notion de motivation intrinsèque peut différer d’un individu à l’autre. De cela, diffère la notion de trajectoire et d’énergie. Comparons cela à de la balistique. Notons les similitudes qu’une décision ou un projet peut avec un projet conceptuel avec l’engin de guerre romain nommé baliste, ballista en latin et ballein en grec qui veut également dire « lancer, jeter ». Ces engins lançaient de lourdes flèches ou des projectiles sphériques, comme des pierres de différentes tailles, au cours des sièges pour déloger les ennemies. La baliste était alors alimentée par une puissance de lancement, était dirigée vers une cible avec une direction et avait une forme et un poids. Ce projectile était soumis à trois forces : son poids, la poussée d’Archimède, très négligeable et les frottements de l’air, négligeables eux aussi.
De ce mouvement, nous pouvons alors déduire le point d’atterrissage du projectile. L’automatisation et l’avènement des algorithmes de calcul nommés Intelligence artificielle ont donné naissance à une nouvelle science, la prédictibilité. Ces algorithmes de prédiction intègrent plusieurs caractéristiques. Bien que toutes ces caractéristiques ne s’appliquent pas à tous les usages cités, elles sont
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implicites ou explicites dans beaucoup d’entre eux. La prédiction met en lien deux données : le contexte et l’action. Fondamentalement, pour cette théorie, l’action humaine est intentionnelle et dirigée vers un but. Elle constitue la première unité d’analyse constitutive des manières plus sophistiquées et plus complexes d’organiser des actions dans le temps en lien avec certains objectifs. Nous pouvons définir un cadre social, par la somme des projets individuels ainsi que celle des différents phénomènes. Un gouvernement est à la fois élu et nommé par suite d’une somme de projets et d’actions qu’ils soient intentionnels ou inconscients. L’erreur que peuvent commettre les analysants est très simple. Ne se limiter qu’à l’analyse des systèmes conscients. La notion de contexte systémique permet de comprendre l’influence qu’ont ces différents projets les uns sur les autres, en plus d’avoir des effets immédiats ou plus secondaires sur les individus périphériques. De plus certains individus ont plus d’influence et de poids dans la société, tout comme les projets. Ajoutons à cela les notions de nécessité et d’aléa permettant d’accélérer de façon astucieuse et parfois accidentelle ou même réductrice tout un système stagnant. Les projets sont interconnectés entre eux qu’ils soient professionnels ou amateurs et ne sont pas indépendants des autres projets de vie d’une personne ou de groupes sociaux dans lesquels les projets sont englobés. La nature hiérarchique des projets, leurs interconnexions et leur insertion dans le social sont déterminantes pour définir un projet sociopolitique plus global. Qui sait ? Peut-être qu’un jour, de nouveaux super calculateurs pourront, dans un futur à venir, permettre aux hommes de lire la météo-politique ainsi prédire les différents ouragans électoraux…
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Au Havre se tenait en cette fin septembre, les 26,27 et 28 le forum de la « positive économy ». Le président de Positive planet Jacques Attali et la directrice générale du LH Forum Audrey Tcherkoff reçoivent une fois encore et pour cette 8e édition nombre d’acteurs qui traiteront des sujets majeurs tels la transition, écologique et solidaire. Cet opus de 2019 mettra plus particulièrement la lumière sur l’alimentation, les territoires, et l’agriculture. La soirée de lancement est fidèle à l’image de son président, la simplicité et l’efficacité sont de mises. Il sera question de permaculture avec l’extraordinaire Rob Hopkins , qui immédiatement s’attire la sympathie du public lorsqu’il nous
donne des exemples réussis, notamment en Angleterre, et indique qu’il y est difficile de chiffrer des valeurs non mesurables, comme l’impact de projets intégrés au cœur des populations qui fait renaître également le lien social entre les individus. AFAUP, l’association qui fédère autour de la thématique de l’agriculture urbaine, nous présente la façon novatrice donc elle conçoit l’alimentation et l’autonomie des villes, son approche des délaissés urbains et la façon dont il est possible de revaloriser les zones urbaines et le foncier. Cette professionnalisation et sectorisation de l’agriculture urbaine ne manqueront pas de faire naître de nouvelle vocation. Il faudra tout de même, comme on
le découvre sur le site, débourser 1200 € pour son obtenir Audrey Pulvar nous parle du choix économique l’annuaire. stratégique, à l’aube d’une extinction massive. Elle nous incite à nous engager, à découvrir les 100 citoyens et les On trouvera également sur le site de l’Afaup.org, de politiques présents venus avec des solutions. nombreuses offres de stages, de CDD, de service civique parmi quelques CDI. Le ministère de l’Agriculture et d’autres Jean-Baptiste Gastinne évoque lui l’orientation du LH partenaires soutiennent l’association. Consultants, fournis- forum, des actions de terrain, des initiatives locales d’où seurs, exploitants, animateurs, acteurs de l’insertion par le qu’elles viennent, des acteurs locaux nombreux, et nous travail, porteurs de projet et créateurs de lien social auront invitent à laisser la place aux entrepreneurs, aux jeunes fort à gagner en se rapprochant de l’Afaup. et aux associations.
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François Baroin, président de l’association des maires de France fait état de la détresse des maires, de la bascule des élus locaux, la mise en place des intercommunalités dites XXL, « les élus locaux ont eu l’impression de ne plus être utiles, et d’un état qui a mis en place un état d’esprit, non favorable. Une nouvelle génération d’élus locaux doit émerger », nous explique-t-il. Jacques Attali nous parle « de la commune et des communs, de si beaux mots qui ont le mérite d’exister encore, nous avons besoin d’action longue, nous devons nous en faire l’avocat . Nous devons être des acteurs engagés, et les batailles doivent être gagnées au niveau du territoire, c’est le seul niveau où c’est encore possible. Un homme d’État se doit d’être parfois impopulaire, là où un élu cherche juste à être populaire. ». Pour monsieur Baroin, le court terme c’est la première porte ouverte pour celui qui pousse la porte du maire. L’administré est en droit de dire ce qu’il souhaite à court terme, et à la tête des communes on pense toujours long terme. Le maire a une relation particulière avec le passé, il n’est qu’un passeur pour la génération qui suit. Un maire accepte d’être impopulaire.
« Les maires sont-ils démunis face à la colère », demande alors madame Pulvar ? Les maires portent un cri en disant « vous ne pouvez pas réduire les dotations, l’argent que l’État doit à la collectivité pour des impôts qui ne sont plus levés au niveau local ». 28 % d’investissements publics en moins. L’État ne fait presque plus rien. Derrière ces baisses budgétaires, ce sont tous les artisans et ceux qui vivent de la commande publique, donc tout cela c’est des moyens en moins ». Quid du financement des services publics ? « Et que dire du rééquilibrage des régions ? Les grandes métropoles sont nécessaires » pour monsieur Baroin, mais elles ne peuvent être des aspirateurs, qui ne laissent de place à plus rien d’autre. Quel a été le rôle du maire ? Voisinage, ordre public. Les maires ont accepté de venir rencontrer, lors du grand débat, le président
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de la République, pour devenir les intermédiaires, car c’est leur fonction, mais le problème n’est pas résolu. Il reste du travail, et ce forum permet par exemple de mettre en lumière une nécessaire décentralisation. Laurent Hénart, maire de Nancy, nous parle du chômage de longue durée, et du sentiment de relégation. Il partage l’expérience initiée sur sa commune par la mise en place d’échanges, de plateformes d’appels à projets et de comité de suivi des actions sur 3 années en citant la restauration scolaire, la production locale ou encore dans le secteur de la construction de bâtiments neufs. En Off, un conseiller de la Mairie nous expliquera qu’ils se sont inspirés de la ville de Vancouver. Le maire de Nancy citera Jacques Chirac « ne jamais composer avec le rejet de l’autre ». À l’échelle locale, on peut avoir une politique écologique qui soit créative et novatrice. Il faut montrer aux citoyens qu’il y a ce climat positif pour la planète. Il faut trouver les moyens publics. Compenser la dotation d’état. Il nous dit que la démocratie directe est l’allié de la démocratie. Le débat écologique est un moyen merveilleux pour le faire. L’écologie à l’échelle locale est un bienfait pour la planète. On n’est jamais ville positive, mais on veut l’être et c’est la volonté qui nous met sur le chemin. Rob Hopkins fait état des démonstrations pour le climat et des moments importants que nous avons vécu ses dernières années. (Une image d’une action des XR en toile de fond) Le QI commence à décliner, et c’est dans l’Hippocampe que la cortisone nous empêche d’avoir les conditions idéales. L’imagination a besoin de place, mais généralement la place est prise par le travail, par l’addition que nous avons pour les objets électroniques dans nos poches. Selon lui, il faut plus de sécurité économique pour les personnes, mais comment créer plus de place pour les gens ? Nous avons besoin de place. Il évoque de nombreux projets réussis en Afrique du Sud, en Allemagne ou à Londres.
Jacques Francois
Audrey Tch
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Karl Heinz Lambertz Président comité européen des Régions Évoque la nécessité de nous unir, nous unir pour relever les difficultés de demain avec l’Union européenne à laquelle une majorité des citoyens fait encore confiance, mais si on
regarde les statistiques il y a toujours 40 % des gens qui ne lui font pas confiance. Il faut considérer les territoires comme une part de l’Europe, et les mobiliser en le faisant dans un esprit qui dépasse les individus, et les ego.
s Attali Baroin & herkoff
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Rob
Hopkins,
est né le à Londres, il est enseignant en permaculture, initiateur en 2005 du mouvement international des villes en transition. Auteur de plusieurs ouvrages importants sur ce sujet : The Transition Handbook (2008), The Transition Companion (2011), The Power of Just Doing Stuff (2013) et Stories of Transition (2015). Il est détenteur d´un master en sciences humaines et sociales et un doctorat de l‘université de Plymouth4.
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« Faire ce qu’il faut pour que les décisions de ses responsables territoriaux soient prises en compte » est essentiel dit-il même si ce n’est pas toujours facile. Le dialogue doit reprendre avec les citoyens, sous une forme correcte. Il nous explique que cela ne fait qu’accroître les frustrations, et insiste sur la nécessité d’associer les citoyens, en mettant en place un processus permanent, de prise de décision collégiale. S’il est impossible selon lui de garder le contact avec les 500 millions de citoyens, l’Europe peut néanmoins avoir un accès à ce monde avec les nouveaux moyens techniques. « On ne peut rien faire de vraiment efficace si ce n’est au niveau des migrants ou tout autre niveau sans associer les territoires. Mais, croire qu’avec 2 % du budget global l’Europe peut régler tous les problèmes c’est assez fou ». « Continuons sur cette voie, si l’Europe a besoin des territoires, les territoires ont besoin également de l’Europe », nous dit-il. Catherine Arenou « La justice sociale demande à ce que l’on ouvre les chants du possible, comment puis-je payer la cantine de mes enfants, il faut
accompagner les habitants sur les récupérer l’énergie via le bio Gaz problèmes du quotidien ». et la méthanisation. Bernard Ollivier Journaliste écrivain
À l’échelle alimentaire, le gaspillage alimentaire représente un tiers de la production.
« En Marche, je suis un homme qui marche. Suicidaire j’ai décidé de Le mode alimentaire, le moment marché, à Compostelle, en Chine et du repas partagé, ne pas laisser plus de 15 000 kilomètres. Depuis j’ai quelque chose dans son assiette ». écrit 14 livres et créé l’association Seuil. Pascal Chaussec Elle consiste à faire franchir le seuil Agriculteur producteur d’énergie à des jeunes. 250 000 jeunes sont en très grandes difficultés. La moitié nous « Comme agriculteur nous allons les chercher en prison, nous leur avons beaucoup de responsappliquons une méthode inhabituel- abilités, car nous agissons sur le puisque pendant 3 mois ils doivent 75 % du territoire, nous avons marcher avec un homme ou une beaucoup d’impact et maintenant femme. Ils doivent partir sans musique également la production d’énergie et sans internet, et ils doivent marcher et nous faisons du photovoltaïque deux heures par jour sans parler pour sur le toit de nos bâtiments, nous leur réserver un temps pour eux. Bien n’utilisons donc pas de territoire que 300 d’entre eux ont été considérés supplémentaire. Nous militons comme dangereux, 75 % des jeunes pour le solaire en toiture et en reviennent avec un projet. Dans les auto- production. Nous travaillons centres il y a 80 % de récidive. Le gou- aussi sur l’auto consommation vernement vient de créer des centres collective. Apprivoiser les voisins fermés et on dénombre 820 jeunes en circuit court. enfermés, ils ont entre 14 et 18 ans. Un jeune qui a marché 1800 kilomètres Pétrole-chimie — mécanisatirevient avec une estime de soi. Ils on est l’ancien triptyque, donc parcourent environ 25 kilomètres par lorsque je produis je suis aussi jour. 500 ~700 euros c’est le coût pour producteur de Carbonne, le sol la société en centre fermé et pour la est tout de même un outil pour moitié de cette somme d’argent nous capter le carbone, exemple on en faisons marcher 35 chaque jour. À abandonne la charrue, avant on terme nous voudrions en faire marcher retournait la terre, dans notre 120 ». association on s’appuie sur les méthodes alternatives, ou Elisabeth Derancourt de Bon pour le des méthodes anciennes, et la climat . nouvelle productivité peut venir de là. D’abord, je nourris mon « Le territoire c’est chacun d’entre sol, et donc c’est un cycle ou je nous, c’est des femmes, des hommes, crée un système vertueux, et il et l’alimentation c’est un tiers des faudrait presque un plan Marshall émissions de gaz à effet de serre. pour aider les agriculteurs et leur Comment diminuer de 60 % cet impact, fournir l’accès à la connaissance ». en changeant l’habitude alimentaire ? Nous sommes là pour donner les Nicolas Chabanne conseils, et comment changer les habitudes, et que consommons-nous ? « Sur la brique de lait il manquait Diminuer les protéines animales, 8 centimes, alors que malgré nous revenir sur le local et manger des on alimente un système absurde, productions de saison. pour 4 euros de plus par an nous pouvions sauver des agriculLa gestion des bios déchets pour en teurs. Ce n’est pas possible que
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Alain Juppé Anne Hidalgo & Audrey Pulvar
des producteurs ne gagnent pas leur vie. Un seul homme a accepté de le faire cette brique de lait et on en vend maintenant 150 millions de litres. De simples consommateurs, et sans l’aide de commerciaux, sans marketing, avec juste les réseaux sociaux, car tout le monde peut être actionnaire, nous sommes 10 000 aujourd’hui, on réussi à produire 30 produits, tous équitables, sous la marque du consommateur. Est-ce qu’on laisse le litre au prix mondial ? Des questionnaires permettent de choisir ce que l’on souhaite vraiment ?
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Nous remercions vivement Jacques Attali et Audrey Tcherkoff de donner vie à ce type d´événement en France, nous n´avons hélas pas pu partager l´ensemble des débats et les propos de tous les intervenants tant le Forum avait à offrir de contenu riche de sens. Monsieur Koceila Chougar se trouvait sur place pour promouvoir sa marque , il a partagé sur les réseaux de nombreuses images et vidéos le mettant brièvement en scène avec des personnalités de premier plan. Il n´a pas participé à la rédaction de cet article bien qu´il publie régulièrement dans notre magazine à titre bénévole et privé. La rédaction.
Quelques centimes d’Euro de plus pour produire des produits plus sains, sans OGM, des poules avec une qualité de vie, des producteurs et des consommateurs satisfaits. Cette référence est la première marque dernière le premier prix. C’est comme la murmurassions, des étourneaux, qui permettent de rassembler autour de l’objectif commun », nous dit-il.
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NOUS AVONS EU LA CHANCE D´ASSISTER À LA PROJECTION DU FILM DÉFI DE SOLIDARITÉ EN PRÉSENCE DES DEUX CO-RÉALISATRICES; Anne Richard et Caroline Darroquy. Le documentaire nous montre les difficultés que rencontrent les jeunes migrants qui dorment dans la rue, et comment la solidarité des hébergeurs s´organise. Le travail des bénévoles et des associations qui chaque soir cherchent des abris pour quelques nuits. Ce documentaire très émouvant montre du doigt les pouvoirs publics. À droite l´un des fondateurs du collectif école pour tous qui à profité de la solidarité des hébergeurs et qui désire aujourd´hui aider à son tour. Nous aurons le plaisir de vous en dire plus dans notre prochain numéro.
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