xxxxxxxx chronologie xxxxxx une ville laboratoire
Casablanca en quelques dates Préhistoire
Les découvertes archéologiques de Sidi Abderrahmane attestent d’un peuplement du site depuis la préhistoire. Il semblerait qu’Anfa était occupée par des pêcheurs berbères depuis l’Antiquité, époque à laquelle le site sert d’escale aux navires phéniciens en route pour les îles Purpuraires au large d’Essaouira.
VIII -XI siècle e
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Anfa est la capitale du royaume berbère Kharéjite des Berghouatas, dans la région de la Tamesna qui deviendra la Chaouia. Le nom d’Anfa apparaît sous des orthographes très diverses dans les portulans et chez les cartographes. Certains y voient le mot arabe Anf qui signifie bec, nez ou encore promontoire, alors que d’autres y voient le mot berbère Anfa qui désigne la cime, la colline ou le sommet.
XIe siècle
Destruction de la ville par les Almoravides.
58 - avril 2014 - casamémoire le mag
XIIe siècle
Le géographe Al Idrissi décrit Anfa comme un port au commerce actif.
1350
Selon la légende, Sidi Allal Al Kairaouani, premier saint de la ville d’Anfa, serait arrivé à Kairouan. La koubba de son tombeau ne sera construite qu’au XIXème siècle.
XVe siècle
Les corsaires d’Anfa, port modeste et petit centre provincial, ne craignent pas de s’aventurer, suivant Léon l’Africain, jusque dans « la rivière de Portugal ». Anfa devient un chef lieu de province important que se disputent les Almohades et les Mérinides, puis les Mérinides et les Ouattasides. A la décadence de cette denrière dynastie, Anfa se contitue en petite république indépendante de corsaires.
1468
Une expédition portugaise commandée par l’Infant Don Fernando, frère du roi
Alphonse V, débarque sous les murs d’Anfa. Cinquante navires et 10 000 hommes d’élite font fuir les habitants. Les Portugais détruisent la ville. Il ne subsistera rien de l’antique Anfa.
Fin du XVIIIe
Anfa s’appelle Dar-El-Beïda ou Casablanca. Là encore, diverses hypothèses sur l’origine de ce nouveau nom.
1770
Après une éclipse de près de trois siècles – qualifiée de « non être » par André Adam – Casablanca renaît de ses cendres. Inquiet des visées des puissances chrétiennes, le sultan alaouite Sidi Mohamed Ben Abdallah dote la ville de nouvelles fortifications et construit une sqala (plate-forme à artillerie, dite aussi bastiyoun). Les nouveaux habitants de la ville sont originaires des Haha, de la région d’Agadir.
1786
Une société espagnole regroupant quatre