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Légendes

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Traductions

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Sonia Aschman-Bodson

Alex Aschman, mon mari, et son frère Pol étaient des personnes très agréables, paisibles et introverties ; certes extrêmement cultivées, mais peu enclines à s’exprimer. De toutes les souffrances qu’ils ont subies tous les deux pendant la guerre, de la fuite de Pol avec un Polonais, de leur traversée de l’Allemagne à vélo, un vélo volé, c’est mon beau-père qui m’en a parlé. Soit dit en passant, plus tard c’est Pol qui l’a soigné et nourri en faisant preuve de beaucoup d’imagination, puisqu’il était alité après une chute. Pendant un temps, nous avons séjourné régulièrement chez eux pendant les vacances. Alex était encore étudiant en médecine, il fréquentait des universités en Angleterre et en France, nous avions déjà deux enfants, mais n’avions pas de logement au Luxembourg. Quand j’allais dans la salle de bains, la baignoire était souvent occupée : les pellicules photo de Pol s’y trouvaient. Ses photos en noir et blanc tout spécialement m’ont fascinée. Il s’en servait pour exprimer la vie et le travail des gens simples, normaux. On m’a souvent demandé pourquoi Pol faisait comme ci et non comme ça, pourquoi il avait des réactions bizarres dans telle ou telle situation. Pourquoi, pour quelle raison ? C’était ainsi, point. Au sortir de la guerre, nous devions faire face à de gros défis ; j’allais bientôt avoir six enfants, pour prendre un exemple, et je travaillais dans le cabinet de mon mari, comme secrétaire, réceptionniste et femme de ménage. Enceinte ou non, je me levais la nuit quand le téléphone sonnait. Nous n’avions pas vraiment le temps de nous poser des questions sur le pourquoi du comment.

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Charles-Louis Aschman (l’aîné des neveux de Pol Aschman)

Il a toujours émané de mon oncle Pol une certaine sérénité, mais il est probable que tout au fond de lui se déchaînaient des tornades qui se frayaient parfois un chemin vers l’extérieur. Tout ce qu’ils ont enduré pendant cette guerre, alors qu’ils avaient tout juste 20 ans... nous ne pouvions pas l’imaginer, même approximativement, tout gamins que nous étions. Il n’en demeure pas moins que Pol a ensuite cherché le contact avec les gens et l’a établi. Ce pouvaient être aussi bien la famille grand-ducale que des représentants de la guilde des itinérants, dont il admirait d’une certaine manière la liberté, ou que « Monsieur tout-le-monde ». Il y parvenait avec une facilité déconcertante. Il avait le respect nécessaire, mais ne courbait l’échine devant personne. Sans compter qu’à chaque fois il se tenait avec son appareil dans le bon angle, savait exactement, et sans posemètre, l’ouverture du diaphragme et le temps de pose à combiner afin de fixer sur la pellicule l’instantané optimal. On peut juste regretter que ces œuvres d’art n’aient pas toujours connu la reconnaissance qu’elles méritent. Dans les magazines, elles étaient considérées comme des sous-produits et consommées par les gens à peu près comme des sousproduits, comme aujourd’hui les photos sur Internet, où l’observateur ignore souvent aussi qui en est l’auteur. Autrefois, on se concentrait sur l’article et non sur le cliché.

Betsy Aschman (l’aînée des nièces de Pol Aschman)

Quand je repense à l’oncle Pol, différentes images me viennent en tête. Celle de lui m’emmenant pour sa tournée de la Chandeleur, je n’étais alors qu’un bout de chou, chez des ministres et me photographiant. Je me revois aussi le dimanche des Rameaux devant la cathédrale, déguisée en mendiante, vendre du buis tout juste cueilli. Ces jeux de rôle ne faisaient pas l’objet de grandes discussions en amont, Pol était plutôt un homme d’action, et j’aimais participer. Luimême s’est bien glissé dans la peau d’un éboueur ou d’un colporteur, il voulait faire l’expérience de leur quotidien, voir quels regards on posait sur eux. Ce qui lui importait, c’était l’authenticité. C’est son assistant qui prenait alors les photos. Pol avait du respect pour les autres. C’est la raison pour laquelle je m’interroge sur notre propre considération à son égard. À qui pouvait-il se confier en réalité ? Par exemple au sujet de son homosexualité. Il n’en a jamais été question, ce sont des amis qui me l’ont appris. L’image qui s’impose maintenant à moi, mentalement, est celle du loup solitaire triste. J’allais souvent au café de Malou à Clausen, avec des copains et copines, l’ambiance y était toujours sympa. Pol était lui aussi un habitué « chez Malou », mais il était assis seul au comptoir, il a toujours été à part. Pourquoi ne suis-je pas intervenue ? D’une certaine façon, j’étais assise entre deux chaises, entre les tabourets de bar : mes connaissances pouvaient de temps en temps se montrer méprisantes au sujet de certains articles de Pol Aschman. C’est ainsi qu’entre l’oncle et la nièce, il n’y avait souvent qu’un simple bonjour. Quand j’y repense aujourd’hui, j’aimerais bien remonter le temps et agir différemment... Mais finissons sur une image joyeuse et pleine d’entrain : une cousine éloignée, néanmoins proche de la famille Aschman, secrétaire du chef d’orchestre, compositeur et violoniste Henri Pensis, avait l’habitude de s’asseoir au piano avec Pol, après les repas de famille, et c’était parti pour un quatre mains endiablé. Je pense qu’ils improvisaient parfois. Notre oncle avait de vraies dispositions pour la musique. Le jeu du duo, audacieux, vraiment libre, m’a toujours touchée au plus profond de moi et m’a marquée de son empreinte indélébile.

Isabelle et Tun Aschman (nièce et neveu de Pol Aschman)

Nous deux avons souvent rendu visite spontanément à l’oncle Pol. Nous étions fascinés parce qu’il était complètement différent et vivait autrement. Il était toujours drôle aussi, sans doute pas au fond de lui, mais vis-à-vis de son entourage, il l’était. Il savait très bien raconter des histoires, de ses voyages par exemple : tous les ans il allait au cap Nord, il est allé une fois à Istanbul, presque une centaine de fois à Paris, une fois il est parti au Maroc pour un rendez-vous chez le coiffeur ! Le 28 juin, pour le jour de sa fête, il nous invitait tous les six. Nous étions alors gâtés comme des princes, l’ambiance festive était teintée d’ironie.

Que voulez-vous, notre oncle Pol émergeait du lot, il était célèbre. Quand les gens entendent notre nom, et c’est encore le cas aujourd’hui, ils nous demandent si nous sommes de la famille de Pol Aschman.

Si l’on nous voit sur des photos ? Bien sûr, enfants et adolescents nous faisions presque tout pour cela : à la Braderie ou au Bichermaart, nous le cherchions du regard. Il nous photographiait alors au milieu de la foule. Pol semblait comme poussé à agir. C’était sans doute encore une conséquence de la guerre. Sa génération souffrait d’angoisses qui n’étaient jamais exprimées mais qui le rongeaient, le poussaient à s’impliquer. Plus tard, notre oncle fut en outre également confronté aux peurs existentielles du photojournaliste indépendant. Il avait besoin de vendre des photos pour joindre les deux bouts. Au milieu des années 1980, il a été contraint à un long séjour dans une hôpital pour soigner son diabète. Il a trié des photos pour de futurs articles, par thèmes, les a mises dans des sacs en papier brun du supermarché, a fixé des vis dans les armoires de l’hôpital et y a suspendu les sacs pour pouvoir continuer son travail. L’oncle Pol était un original, impossible à copier. Une fois, Tun a essayé de faire impression avec une rédaction écrite sur le mode de la légèreté, caractéristique de Pol: le professeur d’allemand n’a pas du tout apprécié.

Charles-Louis, Tun, Isabelle, Alex, Christian, Sonia, Philippe et Betsy Aschman lors de l’Emaischen, le 7 avril 1969. Coin rue Notre-Dame et rue Philippe II.

Biographies

Christian Aschman

Christian Aschman, né en 1966 à Luxembourg, poursuit ses études à l’École de recherche graphique ERG à Bruxelles et entame en 1993 une carrière de photographe indépendant.

Depuis une dizaine d’années, Christian Aschman collabore à des publications en tant que photographe et auteur. Ainsi, le livre « 747-8 » commandité et édité en 2011 par Cargolux et The Boeing Company. « SOLUDEC soixantecinq ans » SOLUDEC S.A., 2014, « The space in between » réalisée dans le cadre de la résidence d’artiste en 2014 à Tokyo au Youkobo Art Space, parue aux éditions Théophile’s Papers et soutenue par la « Bourse CNA – Aide à la création et à la diffusion en photographie ».

« Hors-Champs », Centre national de l’audiovisuel CNA, 2020.

Collaborations « Mudam, le bâtiment par Ieoh Ming Pei », Mudam éditions, 2009, « Lëtzebuerg Moderne », Éditions Maison Moderne, 2013, « Cité des Sciences-Belval 2015 », Le Fonds Belval, 2015.

« Le difficile chemin vers la grande ville. Regards croisés sur l’œuvre de Paul Retter » Auteurs Robert L. Philippart et Christian Aschman, Éditions Guy Binsfeld, 2021.

Christian Aschman a participé à des expositions individuelles et collectives à Luxembourg, Bruxelles, Liège, New York, Paris, Varsovie, Sedan et Tokyo. Il vit et travaille à Luxembourg.

Kerstin Thalau

Formée en anthropologie culturelle à Bruxelles, journaliste culturelle au Luxembourg depuis 1998, avec un bref intermède en médiation culturelle entre 2012 et 2014, ancienne membre de plusieurs groupes créatifs (au sein desquels elle réalisa notamment des travaux sonores et musicaux), Kerstin Thalau se sentit interpelée, concernée, voire intriguée par l’oeuvre de Pol Aschman.

Le vrai défi pour cette publication fut de se rapprocher davantage de sa personnalité, une tâche singulière, pour laquelle elle a surtout pu avoir recours aux témoignages profonds, voire intimes, de la part de sa famille et de ses proches.

Frédéric Braun

Frédéric Braun est né en 1984. Ancien collaborateur de la revue Ligne de risque, il travaille comme journaliste depuis de nombreuses années, e.a. pour Le Quotidien, Woxx, d’Lëtzebuerger Land et Radio 100,7. En 2016, il a remporté le Amnesty Mediepräis.

Christian Aschman

Christian Aschman, geboren 1966 in Luxemburg, studiert an der Brüsseler Ecole de Recherche Graphique ERG und macht sich 1992 als Fotograf selbständig. Seit gut zehn Jahren ist Christian Aschman als Fotograf und Autor an diversen Veröffentlichungen beteiligt, so etwa »747-8«, in Auftrag gegeben und editiert von Cargolux und The Boeing Company im Jahr 2011, »SOLUDEC soixante-cinq ans«, SOLUDEC S.A., 2014 ; »The space in between«, entstanden 2014 während einer Künstlerresidenz im Youkobo Art Space, Tokyo, erscheint bei Théophile‘s Papers mit Unterstützung der »Bourse CNA – Aide à la création et à la diffusion en photographie«. »Hors-Champs«, Centre national de l’audiovisuel CNA, 2020. Mitwirkung an »Mudam, le bâtiment par Ieoh Ming Pei«, Mudam éditions, 2009, »Lëtzebuerg Moderne«, Éditions Maison Moderne, 2013, »Cité des Sciences – Belval 2015«, Le Fonds Belval, 2015.

Robert L. Philippart und Christian Aschman, »Le difficile chemin vers la grande ville. Regards croisés sur l’œuvre de Paul Retter, architecte et urbaniste à Luxembourg de 1957 à 1980«, Éditions Guy Binsfeld, 2021. Christian Aschman wirkte bei Einzel- und Gruppenausstellungen in Luxemburg, Brüssel, Lüttich, New York, Paris, Warschau, Sedan und Tokyo mit. Er lebt und arbeitet in Luxemburg.

Kerstin Thalau

Studium der Kulturanthropologie in Brüssel, seit 1998 Kulturjournalistin in Luxemburg, von 2012 bis 2014 Abstecher in die interkulturelle Mediation, zeitweise Mitglied mehrerer kreativ schaffender Ensembles (mit denen sie insbesondere mit Klang und Musik arbeitete). Vom Werk Pol Aschmans fühlte sich Kerstin Thalau unmittelbar angesprochen, betroffen, in ihrer Neugierde geweckt. Die größte Herausforderung dieser Veröffentlichung war eine Annäherung an seine Persönlichkeit; für diese ganz spezielle Aufgabe konnte sie insbesondere auf ausführliche, häufig sehr private Gespräche mit seiner Familie und seinen Freunden zurückgreifen.

Frédéric Braun

Frédéric Braun, geboren 1984. Der ehemalige Mitarbeiter der Literaturzeitschrift Ligne de risque ist seit Jahren als Journalist tätig, unter anderem für Le Quotidien, Woxx, d‘Lëtzebuerger Land und Radio 100,7. 2016 wurde er mit dem Amnesty Mediepräis ausgezeichnet.

Légendes

34-35 Rue du Rost vue depuis le Palais grand-ducal, Luxembourg, 1953 36 Tempête de neige, place de la Gare, Luxembourg, 1954 37 Schueberfouer, Glacis, Luxembourg, 1954 38 Place de la Gare, Luxembourg, 1955 39 Coin avenue de la Gare et boulevard d’Avranches, Luxembourg, 1958 40 Accident de voiture, rue de Bonnevoie, 1961

41 Accident entre une voiture et un tramway, Viaduc, Luxembourg, 1959 42 Parapluie sur une pelouse, 1956

43 Buste de femme dans atelier, Luxembourg, 1949 44 Un teckel, place de la Gare, Luxembourg, 1956 45 École de danse Margot Kohner, Luxembourg, 1956 46 Vente de sapins de Noël, place de Paris, Luxembourg, 1956

47 « Houla Houp », Grand-rue, Luxembourg, 1958 48 Place de l’Hôtel de Ville, Dudelange, 1957 49 Rue de l’Alzette, Esch-sur-Alzette, 1960

50 Marché, place Guillaume II, Luxembourg, 1949 51 Marché, place Guillaume II, Luxembourg, 1955 52 Pont sur la Moselle, Remich, 1953

53 Gare de Mersch et silos de stockage pour céréales, Mersch, 1959

54 Portrait d’un garçon, Esch-sur-Alzette, 1953 55 Esch-sur-Alzette, 1949

56-57 Crue de la Moselle, Remich, 1958

58 Voyage au Danemark, Suède et Norvège, 1958 59 À bord d’un ferry. Collection Aschman-Bodson 60-61 Marché aux puces, Metz, 1965 62-63 Mariage, 1963 64 Mariage, 1957 65 Mariage, Leudelange, 1965 66 Mariage, 1958 67 Mariage de S.A.R. la princesse Marie-Adélaïde de Luxembourg avec le comte Karl Josef Henckel von Donnersmarck, Luxembourg, 1958 68 Homme dormant sur la plage, Ostende, 1956 69 Homme dormant dans la salle d’attente de la Gare centrale, Luxembourg, 1950 70 Groupe d’hommes dans un café, Bettendorf, 1951 71 Groupe d’hommes. Reportage sur l’Hospice du Rham, Luxembourg, 1949 72-73 Noël des clochards, Paris, 1968

74 Reportage sur l’Alzette, Bettembourg, 1950 75 Fête de la fraise, Steinsel, 1952 76-77 Incursion dans l’Ösling, les semailles d’automne, 1955 78 S.M. le Roi Baudouin de Belgique de retour des États-Unis, aéroport de Bruxelles National, 1959 79 Marché, place Guillaume II, Luxembourg, 1962 81 Portrait d’un homme (Lompekréimer), 1950 82 Portrait d’un homme derrière un pare-brise cassé, 1966 Collection Aschman-Bodson

83 Portrait d’un homme, vers 1949

84 Ouvrier sur la ligne de chemin de fer étroite «Jangeli» entre Noerdange et Martelange, 1950 85 Portrait d’un homme pour la « Gléckspolice », 1957 86-87 Marché, place de l’Hôtel de Ville, Dudelange, 1954 88 Marché aux puces, Metz, 1965 89 Portrait d’un homme, reportage sur les jobs d’étudiants, 1956

90 Portrait de Madame Linster-Weber pour son quatre-vingt-dixième anniversaire, 1955 91 Portrait d’une jeune fille, Schoenfels, 1956 92 Portrait d’une femme, 1953

93 Portrait d’un comédien d’une pièce de théâtre de la Jeunesse Etudiante Chrétienne JEC, 1950

94 Le peintre Joseph Probst dans son atelier, 1960 95 Portrait de Paul (Pöt) Weber, dans sa bibliothèque, 1958 96 Portrait d’un homme dans la Volkswagen Coccinelle de Pol Aschman, Autriche, 1955

97 Portrait d’une femme lors d’une sortie du personnel de l’imprimerie Bourg-Bourger, 1951 98 Portrait d’un homme avec chapeau sur fond blanc. Collection Aschman-Bodson

99 Portrait d’un homme avec lunettes sur fond blanc. Collection Aschman-Bodson

100 Portrait de deux hommes dans une cuisine, Allerborn, 1954

101 Portrait du vannier Hubert Theis, Bonnevoie, 1954 102 Portrait de Joseph Bech, ancien ministre d’État, le jour de son 85ème anniversaire, le 17 février 1972

103 S.A.R. le Grand-Duc héritier Jean dans sa voiture, cour du Palais grand-ducal, Luxembourg, 1953 161 Deux jeunes forains à la Schueberfouer, Luxembourg, 1950 162 Montage d’un manège à la Schueberfouer, Luxembourg, 1951 163 Montage d’un manège à la Schueberfouer, Luxembourg, 1954 164 Portrait d’un forain à la Schueberfouer, Luxembourg, 1955 165 Montage d’un manège à la Schueberfouer, Luxembourg, 1956 166 Montage d’un manège à la Schueberfouer, Luxembourg, 1951 167 La grande roue à la Schueberfouer, Luxembourg, 1956 169 La kermesse à Esch-sur-Alzette, 1962

170 Portrait d’un forain à la Schueberfouer, Luxembourg, 1968 171 Fin d’après-midi à la Schueberfouer, Luxembourg, 1972 173 Le manège « Rotor » à la Schueberfouer, Luxembourg, 1960 174 Marché de l’Octave, place Guillaume II, Luxembourg, 1956 175 Vente d’œillets à la Schueberfouer, Luxembourg, 1955 176 Cavalcade à Remich, 1960

177 Cavalcade à Esch-sur-Alzette, 1957

178 Bichermaart dans la cour de l’Athénée, rue Notre-Dame, Luxembourg, 1955 179 Bichermaart dans la cour de l’Athénée, rue Notre-Dame, Luxembourg, 1951 180 Braderie, Luxembourg, 1957 181 Braderie, Grand-rue, Luxembourg, 1957 182 Haut : Braderie, Grand-rue, Luxembourg, 1959 Bas : Braderie, avenue de la Gare, Luxembourg, 1977 183 Haut : Braderie, Grand-rue, Luxembourg, 1960 Bas : Braderie, place d’Armes, Luxembourg, 1975 184 Haut gauche : Arrivée des comédiens Hannerl Matz et Karl-Heinz Böhm, Hôtel International, place de la Gare, Luxembourg, 1959 Haut droite : Manifestation du 1er mai, Dudelange, 1955 Bas gauche : Tirage de la Loterie nationale, Vianden, 1955 Bas droite : Fête de la musique, Ettelbruck, 1952 185 Haut gauche : Inauguration du nouveau pont, Remich, 1959 Haut droite : Arrivée de Josy Barthel, médaille d’or des 1500 mètres aux Jeux olympiques de Helsinki, place de la Gare, Luxembourg, 1952

Bas gauche : Procession dansante, Echternach, 1955 Bas droite : Carnaval, Dudelange, 1955

204 Un ouvrier de l’usine Duchscher, Wecker, 1951

205 Ouvriers de la Briqueterie et tuilerie luxembourgeoise de Bettembourg, 1954

206-207 Vente aux enchères, 1955

208 Messagerie Paul Kraus, Luxembourg, 1953

209 Fonderie Petit & Fristen, Aarle-Rixtel, Pays-Bas, 1965 210 Un mécanicien travaillant sur un des moteurs d’un Lockheed Super Constellation de la compagnie Intercontinental dans le hangar pour avions, aéroport de Luxembourg, Findel, 1962 211 Manufacture d’orgues luxembourgeoises Georges Haupt, Lintgen, 1954

212 Reportage dans les locaux de l’hebdomadaire illustré Revue et de l’imprimerie Bourg-Bourger, avenue de la Gare, Luxembourg, 1955

213 Faïencerie Villeroy & Boch, Rollingergrund, 1954 214 Vidange des poubelles, place de la Gare, Luxembourg, 1949

215 Livraison de bière, « Rollefax um Tour », Differdange, 1956

216 Faïencerie Villeroy & Boch, Rollingergrund, 1954 217 Bruno, le tatoueur, dans son studio, rue Germain Pilon, Paris 18ème, 1965

218 Des employés de l’Administration des postes, télégraphes et téléphones, service des comptes chèques postaux, Hôtel des Postes, Luxembourg, 1957 219 Installation de la centrale téléphonique Siemens, Hôtel des Postes, Luxembourg, 1963 202 60ème anniversaire de l’École des arts et métiers, Limpertsberg, 1956

203 Poudredrie de Luxembourg, Kockelscheuer, 1954 204 Construction du pont de Schieren, 1951

242 Portrait d’une femme et d’une jeune fille avant d’abondonner leur maison à Lultzhausen lors de la construction du barrage d’Esch-sur-Sûre, 1959

243 Une femme et un jeune homme préparant le « Quetschekraut » dans un chaudron en cuivre, Mensdorf, 1968

244 Des enfants en conversation dans la Grand-rue devant la bijouterie Schroeder, Luxembourg, 1952 245 Course de trottinettes, rue Joseph Junck, Luxembourg, 1949

246 Des enfants font de la luge, Boxhorn, 1960 247 Un groupe d’enfants dans les rues de Clemency, 1952 248 Action de nettoyage de l’Alzette dans le Grund par les scouts, Luxembourg, 1958

249 Un groupe d’enfants sur une charrette, 1952 250 Sur un chemin rural, 1951

251 Des garçons apportent le bois pour la cuisson du « Quetschekraut », Mensdorf, 1968

252 Un groupe d’enfants au confluent de la Sûre et de la Moselle, Wasserbillig, 1950 253 Fort Thüngen, Trois Glands, Luxembourg, 1959 254 Portrait d’un jeune garçon sur l’ancien site des Draperies de Schleifmühl, Luxembourg, 1956 255 Esch-sur-Sûre, 1952

256-257 Un groupe d’enfants dans la vallée de la Pétrusse près du site de l’ancienne usine à gaz, Luxembourg, 1956 258 Vente de muguet rue du Curé, Luxembourg, 1968 259 Fin des classes à l’école régionale, Ettelbrück, 1957 260 Tirage de la loterie nationale, domaine thermal de Mondorfles-Bains, 1957

261 Action de nettoyage de l’Alzette dans le Grund par les scouts, Luxembourg, 1958 262 Un groupe d’élèves à l’inauguration de la nouvelle école primaire, Erpeldange, 1956 263 Place de la Gare, Luxembourg, 1955 264-265 Premier bal de l’Ecole de danse Margot Kohner au Casino Luxembourg, 1957 266 Un dessinateur de rue, place du Puits Rouge, Luxembourg,1969 267 « Garçon op der Fouer » Pol Aschman en garçon de café pose derrière les trois jeunes hommes, Schueberfouer 1958. Photo prise par un assistant de Pol Aschman 268 Rue de Stroget à Copenhague, devant la Helligaandskirken (l’église du Saint-Esprit), 1971 269 « Haar und Hasch », monument national de la place du Dam, Amsterdam, 1972

270 « Touristen bei de Gëlle Fra », place de la Constitution, Luxembourg, 1958 271 Rue de Stroget à Copenhague, devant le magasin de Royal Copenhague, 1971 272 Voyage en Scandinavie, 1955 273 À bord d’un ferry lors d’un voyage en Scandinavie 274-275 Maison Brasseur, magasin de confection, 36-38 Grand-rue, Luxembourg, années 1960 276 Salle de classe d’une école primaire

277 Rue de Tétange, Kayl 278-279 Bureaux

280 Salon de coiffure

281 Salon de coiffure

282 Atelier de contruction Kremer, Steinfort

283 Station service Shell

284-285 Hall des sports, Lycée technique du centre, Limpertsberg 286 Brasserie de Diekirch, Diekirch, 1962

287 Brasserie Henri Funck, Neudorf

288 Une Citroën DS, boulevard Franklin Delano Roosevelt, boulevard Royal et place de Bruxelles (Pôle Nord), Luxembourg, 1961 292-296 « Ampeln » Pôle Nord, Luxembourg, le 15 juillet 1976 314 Brosse avec ombre dans le studio de Pol Aschman au n° 7 de la rue Michel Welter à Luxembourg 315 « Hemden Ballet », dans le jardin de Pol Aschman, série de photos prise le 30 mai 1982

224

Für seine Reportagen ließ sich Pol Aschman gerne Zeit. Er hielt sich in einem Stadtviertel auf, beobachtete das Kommen und Gehen und ging auf die Menschen zu. Mit seinen Fotos, die entweder spontan entstanden oder aus der Beobachtung heraus, sprach Aschman seine Modelle direkt an. Manchmal forderten ihn die Erwachsenen oder die Kinder auch selbst auf, sie zu fotografieren. Dann begann ein Spiel mit Blicken und Gesten, und manchmal spürt man – vor allem bei Kindern –, dass der Fotograf etwas Provozierendes an sich hatte; dennoch liegen in seinem Blick immer Sympathie und Wohlwollen. Auf den folgenden Seiten sehen Sie eine Auswahl der 160 Fotos aus drei Reportagen im Jahr 1952. Die erste entstand am 17. Juni in der Rue du Saint-Esprit; die zweite zwei Tage später, am 19. Juni, im Breedewee (Rue Large); und die letzte im Juli am Fëschmaart (Marché-aux-Poissons). Wahrscheinlich wurden diese Aufnahmen alle am Vormittag gemacht. Man kann gut nachvollziehen, wie Pol Aschman durch die Straßen lief und versuchte, das Licht und die aktuelle Stimmung bestmöglich einzufangen. 104

Als freischaffender Fotograf führte Pol Aschman zahlreiche Aufträge für Institutionen sowie geschäftliche oder private Kunden aus. Zu den Motiven in Pol Aschmans Sammlung gehören die großen Bauprojekte der 1950er und 1960er-Jahre genauso wie zahlreiche historische Gebäude. Die meisten dieser Aufnahmen entstanden mit der Laufbodenkamera Technika auf Glasplatte. 129

Über seine gesamte Karriere hinweg dokumentierte Pol Aschman die Messestände der verschiedenen Aussteller auf den Luxemburger Foires Internationales. Das Ereignis fand zweimal im Jahr statt, anfangs in den Messehallen am Limpertsberg und ab 1974 auf dem Kirchberg.

Colophon / Impressum Remerciements

Cette publication a été éditée à l’occasion du 100ème anniversaire de la naissance du photographe Pol Aschman (1921 – 1990) Éditeur / Herausgeber Ville de Luxembourg Cercle Cité - Agence luxembourgeoise d’action culturelle

Direction éditoriale / Redaktionelle Leitung Christian Aschman

Coordination éditoriale / Redaktionelle Koordination Christian Aschman, Anouk Wies

Auteurs / Autoren Kerstin Thalau Frédéric Braun

Interviews par Kerstin Thalau / Interviews von Kerstin Thalau: Sven Becker, Colette Flesch, Charles Munchen, Pe’l Schlechter, Claude Schmitz, Sonia Aschman-Bodson, Charles-Louis Aschman, Betsy Aschman, Tun Aschman, Isabelle Aschman, Philippe Aschman Crédits photographiques / Bildnachweise Le photographe, Photothèque de la Ville de Luxembourg © Tony Krier, collection Aschman-Bodson © Camille Aschman jr., collection Aschman-Bodson © Charles-Louis Aschman ©

Réalisation graphique / Grafische Umsetzung Laurent Daubach - Designbureau

Relectures / Korrekturlesen Nadia Bénétaud, Laurène Him, Salomé Jéko, Ïyoshi Kreutz, Anouk Wies Traductions / Übersetzungen Nadia Bénétaud, Elsbeth Ranke-Hein

Numérisation / Digitalisierung Phototèque de la Ville de Luxembourg

Photogravure / Druckformherstellung Olivier Dengis, Mistral srl, Bruxelles, Belgique

Impression / Druck Antilope De Bie Printing, Duffel, Belgique

Papiers / Papiere Symbol Tatami White 135g Arena White Smooth 90g Terraprint Gloss 90g

Tirage / Auflage 850 Pour la réalisation de cet ouvrage sur son oncle Pol Aschman, Christian Aschman tient à remercier tout particulièrement sa mère, Sonia Aschman-Bodson, ses frères et sœurs, Charles-Louis, Betsy, Antoine, Isabelle et Philippe. La Ville de Luxembourg : Lydie Polfer, bourgmestre de la Ville Luxembourg Christiane Sietzen, coordination culturelle de la Ville de Luxembourg Pour la coordination du projet, l’Agence luxembourgeoise d’action culturelle ALAC : Anouk Wies et Ïyoshi Kreutz La Photothèque de la Ville de Luxembourg : Marc Betzen, Carlo Foeteler, Eric Jaerling, Mike Lenertz, Marc Wilwert

POST Luxembourg Sven Becker, Frédéric Braun, Simone Beck, Isabelle Faber, Colette Flesch, Charles Munchen, Pe’l Schlechter, Claude Schmitz, Kerstin Thalau, Claude Weber

ISBN 978-2-9199438-5-2

© 2021 Ville de Luxembourg, le photographe, les auteurs. Tous droits réservés. Toute reproduction interdite.

Photo de la couverture : Des enfants en conversation dans la Grand-rue devant la bijouterie Schroeder, Luxembourg, 1952.

Tous droits réservés pour tous les pays. Aucune partie du contenu de cette publication ne peut être reproduite ou transmise par un quelconque procédé que ce soit, sans le consentement écrit antérieur de l’éditeur. Ceci inclut la reproduction d’images seules, ou les parties de textes dans des livres, des magazines, des journaux, ou sous n’importe quel format numérique, pour des évènements publics, des films, des vidéos et des transmissions radiophoniques ou télévisées.

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