Décembre 2016 . Janvier . Février 2017 . Numéro 661
)Participer(
)Pratique(
)Enjeux(
Magazine des sociétés coopératives et participatives
Coopératives et entreprises adaptées : des projets en commun
Le statut du dirigeant de Scop
Jacques Landriot, nouveau président
« Cap vers les 70 000 emplois coopératifs »
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)Média Scop(
revue de presse
Les Scop intéressent les médias : télévision, radio, magazines, sites Internet, journaux, dans des reportages, des dossiers ou des articles. Cette revue de presse présente une sélection des retombées les plus récentes et les plus significatives. )Les Echos( Coup de projecteur sur ACOME ACOME, la plus grande Scop française par son nombre d’associés (1 400) fait l’objet d’une pleine page dans Les Echos du 9 novembre. D’ici à 2022, tout la France doit être recouverte de la fibre optique, une aubaine pour la Scop située à Mortain en Normandie, dernier acteur français du secteur. « On passe plus de temps que dans une entreprise ordinaire, à échanger, à convaincre, à obtenir l’engagement de chacun », explique son PDG, Jacques de Heere.
)Alternatives Économiques( « Les Scop ont le vent en poupe » Sous ce titre, Alternatives Économiques consacre, dans son numéro de novembre, trois pages au modèle coopératif dont les témoignages d’Appaloosa, Cedaet, Reprotechnique, Solidarité Etudiante. « L’avenir des Scop dépend en grande partie des jeunes générations et du renouvellement des équipes dirigeantes, qui doivent accepter de leur faire de la place », conclut Jacques Landriot, le nouveau président de la CG Scop.
)Entreprise & Carrières( Manager dans une Scop Entreprise & Carrières consacre le 8 novembre deux pages au « management dans une entreprise coopérative : qu’est-ce que ça change ? ». « L’actionnariat 100 % salarié a suscité de nouvelles attitudes. Nous sommes dans un procesClaire Broussart, DRH d’UTB. sus d’innovation permanente qui découle d’une plus forte implication de tous », ra-
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Le 36e Congrès des Scop et des Scic dans les médias n « Les Scop, ces petites boîtes qui montent, qui montent...» titre Localtis.info le 31 octobre, qui a interviewé Jacques Landriot. « Il faut absolument développer les coopératives existantes, insiste Jacques Landriot, le nouveau président de la CG Scop. Elles n’osent pas toujours faire de la croissance alors que c’est un vivier incroyable : une boîte de 20 personnes qui double ses effectifs, si on multiplie les exemples, cela peut être colossal pour le Mouvement ». n L’élection de Jacques Landriot à la présidence de la CG Scop a été annoncée par : Les Echos, La Correspondance Economique, Le Bulletin Quotidien, Gestion sociale, Executives, le blog des institutionnels… n « Place aux start-Scop ! » titre le 22 octobre Dernières nouvelles d’Alsace qui rend compte de l’objectif du Mouvement Scop d’arriver à 70 000 emplois en 2020, en phase avec les mesures annoncées lors du Congrès des Scop, par le ministre de l’Économie et des Finances, Michel Sapin, pour donner un coup de fouet au développement des Scop. n L’AFP a publié le 21 octobre une dépêche « Michel Sapin veut renforcer la promotion et le financement des Scop » relayée par plusieurs médias : L’Express L’Entreprise, Le Parisien…
conte Olivier Crus, PDG de Reprotechnique. « Le fait qu’en moyenne 80 % des salariés soient aussi des associés change forcément la donne. Le manager doit passer d’une position d’autorité à celle d’animateur d’équipe », explique Jacques Cottereau, ancien vice-président de la CG Scop.
prise aux salariés. Christian Caillé, codirigeant de l’entreprise de mécanique industrielle Delta Meca, était également en ligne pour témoigner de la transmission en Scop d’amorçage aux salariés.
)Le Monde( Scop et égalité professionnelle
)Paris-Match( « Les irréductibles Gaulois contre l’empire Unilever » Paris-Match du 8 septembre raconte l’histoire de l’usine de thés et infusions Scop Ti (ex Fralib) dans un article de quatre pages.
)Europe 1( Les Scop dans la famille E1 Patricia Lexcellent, déléguée générale de la CG Scop, était l’invitée de l’émission « La Famille Europe 1 », présentée par Helena Morna, qui était dédiée le 4 novembre à la transmission d’entre-
A l’occasion de la 4e édition de la Semaine de l’égalité professionnelle qui a eu lieu du 3 au 9 octobre, Solène Lhénoret a mis en lumière « Le coup de pouce des Scop à l’égalité professionnelle », à travers notamment le témoignage de Catherine Coupet, PDG du groupe Up, dans un article du Monde du 10 octobre. Le quotidien a également publié le 11 octobre une interview d’Audrey Chalumeau, doctorante sur l’économie solidaire et le genre au Cessma à Paris-Diderot sous le titre « L’apprentissage au pouvoir est beaucoup plus simple dans une Scop ».
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)LCI( « Les Scop : tous patrons ? » Olivier Crus, PDG de l’imprimerie Reprotechnique située à Colombes (92) et Olivier Leberquier, directeur général délégué de Scop Ti située à Gémenos (13), étaient le 18 octobre les invités de l’émission en direct « LCI & vous » dans le cadre d’un sujet sur la reprise d’entreprise en Scop.
)L’Humanité( « Le modèle collectif, clef d’un nouvel engagement citoyen » Sous ce titre, L’Humanité a publié le 4 octobre dans « Les rendez-vous de l’ESS » une tribune de Myriam Faivre, directrice de la CAE Clara sur le thème « Comment articuler l’engagement d’un créateur d’activité sociale avec le sens des communs de l’ESS ? ». an.
v u sur
les réseaux sociaux
Le 36e Congrès des Scop a été suivi par 218 followers, grâce au hashtag #Scop2016, représentant 572 publications sur les deux jours. Le hashtag a même fini en « national topic trend » (mot tendance), avec une portée de 781 000 personnes.
Les Scop ont lancé leur jeu-concours annuel à l’occasion du Congrès : 12 questions dont les réponses se cachaient sur le Village
coopératif. De la peluche Zack le yack aux chèques Cadhoc en passant par le chocolat Ethiquable, les gagnants qui ont pris le temps de mener l’enquête étaient ravis : ils sont repartis avec l’un des 12 paniers garnis de cadeaux coopératifs ! Les premiers mots du nouveau président de la CG Scop étaient attendus… et ils n’ont pas déçu. Les objectifs fixés par Jacques Landriot ont suscité la curiosité des
internautes : l’article de Localtis a été par exemple consulté plus de 50 fois, et son interview-vidéo a généré plus de 150 lectures. Pour (re)voir les vidéos du Congrès, rdv sur notre chaîne dédiée www.scop2016.coop
Erwan Garcia Recio
)Le Figaro (
La Fabrique du Sud a trouvé la bonne recette Le Figaro du 11 octobre dresse le portrait de la Fabrique du Sud (ex Pilpa), reprise en Scop par 19 salariés il y a 3 ans, suite à la fermeture du site industriel à Carcassonne dans l’Aube. Aujourd’hui, l’entreprise, distinguée par Reporters d’Espoirs, crée et vend des glaces haut de gamme.
22 septembre. « La loi ne nous y contraint pas, mais chez nous, tout collaborateur en CDI depuis deux ans doit présenter sa candidature au titre d’associé, sans quoi il est considéré comme démissionnaire », expose Sylvain Ferlac, PDG de l’agence de communication RC2C à la Rochelle.
Le Bonheur est dans la Scop !
)Le Moniteur du BTP( Cabrol s’invente un nouvel avenir Le Moniteur du BTP consacre le 16 septembre une pleine page à l’entreprise tarnaise Cabrol, spécialisée dans les structures métalliques complexes, reprise en Scop par ses salariés suite à son redressement judiciaire.
)Essentiel santé magazine( « Scop : les salariés aux manettes » Sous ce titre, le magazine édité par l’Union Harmonie Mutuelles, Essentiel santé magazine, présente les principales spécificités du statut Scop dans un article publié le
n François Kerfourn, coauteur de l’ouvrage « Le bonheur est dans la Scop ! » publié aux éditions Les petits matins, a été interviewé par Le Télégramme de Brest (1ernovembre) ainsi que Le Progrès L’Hebdo du Finistère (18 novembre). Le livre a également fait l’objet d’un bel article dans Ouest France du 15 novembre ainsi que d’une note de lecture dans le numéro de décembre d’Alternatives Économiques et dans l’Humanité supplément ESS du 6 décembre.
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)France 2( Les Scop aux JT de 20h Les Scop étaient à l’honneur le 5 octobre dans le JT de 20 heures sur France 2 avec la mise en avant en chiffres de la réussite du modèle Scop par le journaliste Jean-Paul Chapelle en direct sur le plateau.
)Mediapart( Ardelaine à l’heure de la succession La coopérative lainière Ardelaine, née à la fin des années 1970 en Ardèche, fait l’objet d’un reportage sur le site Mediapart publié le 30 octobre. À l’heure où ses membres fondateurs partent à la retraite, comment s’est organisée la transmission ? Quelles sont les aspirations des nouveaux salariés-coopérateurs, bien décidés à conserver l’originalité d’un mode de vie et de travail ? Corinne Lefaucheux
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)Vie du réseau( )Financement(
Impact Coopératif, pour le changement d’échelle de l’ESS et des coopératives
Impact Coopératif, premier fonds commun de placement pour l’innovation (FCPI) dédié au secteur de l’ESS, vient de finaliser sa levée de fonds à 80 millions d’euros. Lancé par Esfin Gestion en 2015, Impact Coopératif est soutenu par Bpifrance, le Crédit Coopératif, la CG Scop, la Maif, la Macif et douze autres investisseurs institutionnels. Labellisé “Impact Investing“ par Bpifrance, il vise à financer les entreprises en phase de développement. En un an, Impact Coopératif a déjà réalisé trois dossiers pour un montant total
de 11 millions d’euros et ambitionne de constituer un portefeuille d’une quinzaine de participations. Pour Pascal Trideau, président d’Esfin Gestion, « Impact Coopératif répond aux besoins de financement des entreprises en développement du secteur de l’ESS en général et de la coopération en particulier ». En finançant dans la durée les acteurs de l’ESS, avec des montants unitaires significatifs, Esfin Gestion leur permet de conforter leur développement et de favoriser leur changement d’échelle, qui est l’une des ambitions portées par la loi Hamon sur l’ESS. Voir aussi Zoom page 30.
)Transmission d’entreprises(
La CG Scop auditionnée au Sénat Charles-Henri Montaut, nouveau viceprésident de la Confédération, en charge du lobbying et Patricia Lexcellent, déléguée générale, ont été auditionnés par la Délégation sénatoriale aux entreprises sur l’enjeu de la transmission/ reprise d’entreprises. Une occasion de rappeler que les entreprises transmises à leurs
salariés sont souvent plus pérennes et créatrices d’emplois, et de proposer des mesures incitatives à l’actionnariat salarié permettant à chacun de participer à la gouvernance. Pour rappel, sur les 4 dernières années, 140 PME classiques in boni ont été reprises par leurs salariés en Scop.
Campagne de communication Cet automne, deux campagnes simultanées sur la transmission d’entreprise se sont affichées dans les médias : celle du secrétariat d’État à l’ESS, et, hasard des calendriers, la 2e vague de la campagne de communication des Scop : « Encore un chef d’entreprise qui a cédé à ses salariés. » A (re) découvrir sur www.les-scop.coop/ Espace presse/ Présentation Campagne 2016
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Déjà près de 40 projets coopératifs soutenus par la foule !
Internet et l’explosion du crowdfunding ont révolutionné la façon dont les entreprises financent leur développement, et les Scop et Scic l’ont bien compris. Moins d’un an après le lancement du site jefinanceunprojetcooperatif.fr par la CG Scop, 37 projets ont été financés grâce à la participation des internautes. Revoir la vidéo de présentation du site
Élections Les acteurs de l’ESS interpellent les candidats à la présidentielle Dans un communiqué paru en novembre, l’Union des employeurs de l’ESS (Udes) se mobilise pour défendre les intérêts du secteur auprès des équipes de campagne des candidats à la présidentielle. Elle y formule 60 propositions pour les sensibiliser aux problématiques de l’économie sociale et solidaire : emploi, protection sociale, jeunesse, dialogue social, dépense publique… Coop FR a également publié un manifeste intitulé « les entreprises coopératives s’engagent », qui présente les engagements des entreprises coopératives dans le cadre de la campagne Coop 2017. www.udes.fr www.entreprises.coop
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)Vie du réseau(
)Sondage(
Les Français plébiscitent les entreprises coopératives en France
Mois de l’ESS Martine Pinville en visite chez TPC, Ressources T et A Cappella
82 % des Français se sentent proches des valeurs coopératives et 91 % ont une bonne image des entreprises coopératives : ce sont les résultats d’un sondage Ifop commandé par Coop FR, à découvrir en intégralité sur le site www.entreprises.coop
)Événement(
Les Scop présentes à la 1ère édition des « Journées de l’économie autrement »
Organisées à Dijon par le magazine Alternatives Économiques en clôture du Mois de l’ESS, les « Journées de l’économie autrement » ont réuni plus de 2 000 personnes avec deux conférences plénières, quinze tables rondes et vingt-quatre ateliers. La CG Scop, partenaire de l’événement, était représentée par Amélie Rafael, vice-présidente, qui a participé aux côtés de Benoît Hamon, Christian Sautter, président de France Active et Jean-Marc Borello, président du Groupe SOS, à la conférence « entreprendre autrement aujourd’hui ». Plusieurs ateliers ont parlé de transmission-reprise en Scop, CAE, Scic… Le Conseil régional de Bourgogne
Franche-Comté a remis 5 prix dont 2 aux Scic La Bécane à Jules qui promeut le vélo en milieu urbain, l’autoréparation et le développement de l’économie circulaire et Alter&coop, bureau d’études techniques construit autour de trois grands axes : gestion technique des bâtiments (domotique…), énergie (panneaux photovoltaïques) et numérique. Les débats sur la transition énergétique, l’économie circulaire ont mis en lumière d’autres coopératives : Juratri, Jura Scic, Éthiquable, France Barter et la Coursive Boutaric. Enfin, la Scic « L’Autre bout du monde » a assuré une partie des festivités de ces deux journées.
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A l’occasion du Mois de l’ESS, la secrétaire d’État à l’ESS Martine Pinville est allée à la rencontre de trois coopératives : le centre d’appels A Cappella (Picardie), la Scic bretonne Ressources T, spécialisée dans la collecte et la valorisation des déchets et également TPC, située dans le Loiret. Lors de cette visite, Stéphane Foisy, PDG de Calice, le premier groupement de Scop constitué de TPC et de Sefard, y a rappelé que « La démarche de TPC, en rachetant Sefard, une entreprise saine et performante, qui pouvait intéresser un investisseur classique, mais qui était inaccessible financièrement à ses propres salariés, ouvre une vraie alternative aux modèles économiques que nous connaissons aujourd’hui ». La secrétaire d’État a quant à elle félicité « la dynamique, la richesse apportée à un territoire grâce à la création du groupe Calice. » Voir aussi p.12.
ProspectivESS : vers une économie collaborative, sociale et solidaire Le 13 décembre s’est tenue la seconde rencontre #ProspectivESS organisée par le Labo de l’ESS et l’Avise sur la thématique des liens entre l’économie collaborative et ESS. La CG Scop était invitée à ce débat et a présenté CoopVenture, un fonds d’investissement evergreen à destination des start-up coopératives et numériques créé avec l’aide de la Scic Digital Grenoble labellisée FrenchTech et la Scop Alma.
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)Actualités(
Communication : le pari réussi des Scop Près de sept ans après le lancement de leur nouvelle identité de marque, les Scop ont réussi leur pari : elles sont mieux connues et porteuses d’une image positive. Depuis le Congrès du Futuroscope de 2008, les élus du Mouvement Scop ont engagé une politique de communication ambitieuse pour faire mieux connaître la réalité du modèle coopératif. Pour en apprécier les retombées, la CG Scop a confié à l’Ifop la mise en place d’un baromètre de mesure de notoriété et d’image. La toute première enquête a été effectuée en janvier 2010, avant le lancement de la nouvelle identité du Mouvement. Et la plus récente a été effectuée en septembre 2016. Après sept ans d’investissements lissés sur le long terme, les Scop sont désormais mieux connues et ceux et celles qui les connaissent en ont une bonne image. n F rédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop
« Ce baromètre permet de voir une histoire en train de s’écrire. Tous les indicateurs progressent. Les Sociétés coopératives et participatives ne sont plus un monde à part, mais un objet économique à part entière. Dirigeants d’entreprise et grand public créditent fortement les Scop sur le maintien de l’emploi, la pérennité des savoir-faire, l’épanouissement individuel… Une étude conduite il y a peu avec l’Udes sur la reconnaissance de l’ESS par les chefs d’entreprise en tant que modèle favorable à l’emploi avait donné des résultats plutôt convergents avec la bonne image des Scop. La forte médiatisation de projets de reprises comme Fralib, Lejaby, Pilpa et plus récemment la loi votée sur l’ESS favorisent le gain de notoriété ».
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Des dirigeants d’entreprise plus enclins à recommander le statut Scop En tant que dirigeant d’entreprise, conseilleriez-vous le statut Scop pour la création ou la transmission / reprise d’une entreprise ?
Sept-16
Janv-10
11 %
0% oui, certainement
63 %
46 %
17 %
45 %
34 %
20 %
40 %
60 %
80 %
Oui, probablement
Une hausse sensible de la notoriété Interrogés sur leur niveau de connaissance des Scop, 82 % des chefs d’entreprise déclarent en avoir entendu parler, soit une progression de 24 points depuis janvier 2010. 38 % disent savoir précisément ou assez précisément ce qu’elles sont contre 26 % en 2010. La notoriété augmente avec la taille de l’entreprise, passant de 78 % parmi les structures de 10 à 19 salariés à 96 % parmi celles de plus de 100 salariés. Lorsqu’ils doivent spontanément mettre en avant leurs représentations associées aux Scop, les caractéristiques les plus citées par les dirigeants concernent le rachat d’une société en difficulté ou en reprise-transmission par les salariés dans le but de sauvegarder l’emploi (28 %), et la participation des employés au capital (19 %). La notoriété des Scop auprès du grand public est moindre qu’auprès des dirigeants de PME, mais néanmoins élevée (67 %). Entreprises ou grands public, tous ont surtout entendu parler des Scop à la radio ou la télévision (27 % à 29 %) ou dans la presse écrite (21 % à 23 %).
Une bonne image auprès des PME Les dirigeants interrogés portent des jugements favorables sur les Scop. Plus de 90 % considèrent qu’elles permettent de donner du sens à son travail et 87 % qu’elles favorisent l’épanouissement individuel. 80 % d’entre eux déclarent qu’elle donne envie d’y travailler. 87 % estiment que les Scop favorisent le maintien des emplois locaux (+8 % par rapport à 2012) et 85 % qu’elles permettent la pérennité des savoir-faire (+14 points). Les dirigeants de PME sont aussi de plus en plus nombreux à se déclarer prêts à recommander le statut de Scop pour la création ou la transmission/reprise. L’indicateur progresse de 18 points en 4 ans pour atteindre 63 %, et même 70 % dans les structures de plus de 100 salariés. Pierre Liret
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)Actualités(
Conseil social, économique et environnemental : les Scop font entendre leur voix Avec la nomination l’an dernier de Patrick Lenancker à la vice-présidence du CESE, les Scop accèdent à une vraie reconnaissance.
1946 – 2016
70e anniversaire de la 3e assemblée de la République C’est en octobre 1946, dans la continuité notamment des principes proclamés dans le programme du Conseil national de la résistance, qu’une institution représentative des intérêts économiques et sociaux, le Conseil économique (CE), est consacré par un texte constitutionnel. Le Conseil économique et social (CES) lui succèdera en 1958. Il est devenu Conseil économique, social et environnemental (CESE) à la faveur de la révision constitutionnelle de 2008. Ce sont donc ces 70 ans d’ancrage de cette assemblée consultative de la société civile organisée dans les institutions de la République qui ont été fêtés le 28 octobre en présence du Président de la République.
Numérique Rapport du CESE Le Conseil social, économique et environnemental à Paris
Troisième chambre de la République, le Conseil social, économique et environnemental (CESE), fête ses 70 ans cette année, avec une présence réaffirmée des coopératives en son sein. Sur 18 groupes de travail, le groupe de la coopération, qui comprend, outre les Scop, les coopératives HLM, agricoles et de consommation, se montre très actif. Les deux représentants des Scop (sur 233 conseillers) sont également présents dans l’intergroupe de l’ESS et dans l’intergroupe des entreprises. Par ailleurs, à la faveur des élections à la présidence du CESE l’an dernier, Patrick Lenancker est devenu premier vice-président auprès de Patrick Bernasconi. « C’est une assemblée où on travaille sur nombre de sujets qui touchent les citoyens, explique Patrick Lenancker : jeunesse et ruralité, co-production à l’heure du numérique, socle des droits sociaux en Europe, revenu universel, etc… Les conseillers auditionnent des experts et membres de la société civile lors des travaux de chacune des neuf sections (dont celle du travail et de l’emploi où siège Patrick Lenancker et celle des activités économiques où siège Patricia Lexcellent)
dans le cadre de la préparation d’avis en réponse à des saisines gouvernementales ou parlementaires ou encore d’auto saisines. En tant que représentants coopératifs, notre rôle est aussi d’affirmer la présence et l’utilité de notre modèle. Ainsi, deux avis récents sur l’économie numérique et sur l’expérimentation Territoires zéro chômage de longue durée, font référence au mode entrepreneurial en Scop ou en Scic. » Parmi les avis voté au CESE, celui sur la loi ESS adopté en janvier 2013 a permis de formuler des propositions largement reprises par la suite dans le projet de loi et le parcours législatif qui ont conduit à son adoption à l’été 2014. Depuis cette expérience, un inter-groupe ESS s’est constitué et a notamment organisé le 22 novembre en fin de journée, dans le cadre du Mois de l’ESS, une conférence pour faire un bilan deux ans après l’adoption de la loi en présence du Député Yves Blein, rapporteur de la loi à l’Assemblée nationale, le président Patrick Bernasconi nous faisant l’honneur d’introduire nos travaux en présence de plus de 80 participants. Eric Larpin
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Le Conseil économique, social et environnemental a présenté en novembre son rapport sur l’impact du numérique dans la coproduction. La CG Scop, membre du CESE notamment au sein du Groupe de la coopération, a participé activement aux travaux d’élaboration de ce rapport, à télécharger dans son intégralité sur le site du CESE. Pour le Groupe de la coopération au CESE, « il est tout à fait essentiel d’encourager une co-production respectueuse de l’intérêt collectif, avec une répartition de la valeur générée collectivement ainsi qu’une gouvernance ouverte ou partagée. Nous retrouvons d’ailleurs là les fondements des coopératives. À cet égard, l’essor des plateformes numériques mérite d’adapter notre cadre juridique et fiscal. Si elles répondent en effet à des attentes et ouvrent de nouveaux marchés, elles engendrent également des risques, notamment sur l’utilisation des données personnelles. C’est la raison pour laquelle la coopération a particulièrement soutenu la volonté de créer un véritable statut juridique européen de la plateforme numérique, ainsi que le développement du « coopérativisme de plateforme », comme l’avait relevé le Conseil national du numérique. »
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)Dossier(
Spécial congrès
« Cap vers les 70 000 Jacques Landriot, nouveau président du Mouvement des Scop, esquisse pour Participer le projet de la nouvelle équipe élue pour 4 ans lors du Congrès de Strasbourg. Quel est votre premier sentiment sur ce Congrès de Strasbourg, au cours duquel vous avez été élu à la présidence du Mouvement des Scop ? Comme à Marseille il y a quatre ans, Strasbourg a été, avec 1 200 participants, un super Congrès empreint de beaucoup de convivialité et d’échanges. Il faut en remercier toute l’équipe de la Confédération. Les ateliers ont été un véritable succès avec notamment plus de 200 participants sur la vie coopérative. Le Village coopératif a été une réussite totale ; il faut dire que l’Union régionale Grand Est avec l’aide de toutes ses coopératives, l’a animé d’une manière formidable, merci également à eux. Ce Congrès a vu également un changement de président,
puisque Patrick Lenancker qui officiait depuis 2006, m’a transmis le flambeau. Notre nouvelle équipe pourra s’appuyer sur le travail accompli par Patrick ; nous avons des bases solides pour continuer notre développement.
important. Enfin, nous devrons trouver des débouchés pour nos coopératives à l’international, certainement avec des partenariats.
Quelles sont les priorités qui émergent ? La première que nous nous sommes donnée est d’amplifier le développement du Mouvement, avec l’ambition de passer en quatre ans de 51 500 emplois coopératifs à 70 000. Nous y arriverons en créant de nouvelles coopératives, en continuant l’effort entrepris sur les transmissions reprises et en développant les coopératives existantes, soit par croissance interne ou externe, c’est un vivier
Passer de 51 500 à 70 000 emplois coopératifs en quatre ans Comment faire naître plus de nouvelles coopératives ? Il faudra se positionner sur des champs économiques nouveaux comme l’économie numérique et collaborative, l’économie circulaire, l’environnement, l’innovation sociale. Il faudra aussi travailler les filières comme l’industrie. Nous aurons
La photo de famille au Congrès avec le président et la nouvelle Direction nationale
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emplois coopératifs » pour cela, avec l’équipe de la Fédération de l’industrie, la présence de Jacques De Heere, président d’ACOME, à la Direction nationale. Son expérience nous apportera beaucoup. La filière BTP a aussi des possibilités de croissance. La transformation d’associations en coopérative Scop ou Scic est également un levier extraordinaire. Il faut que nous sachions répondre aux besoins des associations qui nous sollicitent, comme on le voit par exemple dans le secteur des entreprises adaptées. Enfin, il faut développer les Scop d’amorçage et les groupements de Scop, et faire en sorte que les start-up portées par les jeunes aient l’idée de se constituer en coopératives. Jacques Landriot mettra l’innovation au cœur de son mandat
Un Mouvement au service de ses adhérents Quelles sont les conditions de ce développement ? Il faut tout simplement un Mouvement toujours plus au service de ses adhérents. Dans cette perspective, notre Mouvement devra affirmer le rôle de la Confédération, des unions régionales et des fédérations de métiers. Chacun doit trouver sa place et nous devons « travailler ensemble ». L’efficacité est à ce prix. Il nous faudra également des outils financiers à la hauteur de nos ambitions, une véritable réflexion doit s’engager pour aller plus loin qu’aujourd’hui. La formation tiendra aussi un rôle essentiel, pour aider nos dirigeants a mieux percevoir les enjeux de croissance, car le monde bouge vite, et impliquer leurs salariés-associés, afin de les convaincre que le développement est nécessaire.
Quel sera le rôle des unions régionales dans cette politique de développement ? Il sera primordial. Il faudra animer, coordonner plus et mieux le réseau d’élus et permanents des unions régionales et des
pôles territoriaux. Nous devrons favoriser le partage de savoir-faire, responsabiliser les unions régionales et mieux les préparer aux décisions nationales. Avec Guy Babolat, premier vice-président en charge de l’animation du réseau, nous allons rencontrer tous les conseils d’administration, les fédérations de métiers, afin de connaître leur ressenti sur nos propositions et les moyens à mettre en œuvre, chacun apportera sa pierre à l’édifice de notre Mouvement. Ces rencontres s’effectueront avant la Convention nationale de juillet 2017. Il n y a pas de temps à perdre. Nous nous occuperons également de la réorganisation territoriale avec les conseils d’administration concernés. Il faut que nous parvenions à un accord pour qu’en janvier 2018 il n’y ait plus que neuf unions régionales comme nous l’avons adopté à Strasbourg. Bien sûr, cela se fera dans la concertation, en tenant compte des particularités de chacun. Nous sommes convaincus, qu’avec neuf unions régionales, nous serons plus forts, il faut travailler dans ce sens. De plus, comme évoqué dans mon discours au Congrès, nous allons élaborer le plan stratégique de notre Mouvement et faire en sorte qu’il soit adopté par la Direction nationale le plus vite possible car quatre ans passent vite !
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Enfin, nous souhaitons une Direction nationale participative. Tous ses membres devront être actifs dans une commission ou dans un projet.
« Il n’y a pas de temps à perdre ! » Quelle est votre stratégie vis-à-vis de la communication ? La communication peut s’exercer à plusieurs niveaux. Nous devons continuer à communiquer auprès du grand public, pour profiter de la fenêtre de tir que nous a ouvert la nouvelle loi sur l’économie sociale et solidaire et le formidable « amour » que nous portent les Français, qui veulent une entreprise humaine, transparente sur sa stratégie et qui leur assurent un certain bien-être. Nous devons beaucoup plus investir sur les réseaux sociaux, véritable enjeu d’aujourd’hui. Nous devrons proposer également nos idées d’innovation aux politiques. La campagne présidentielle nous permettra de mieux nous faire entendre. A nous d’être proactifs ! Propos recueillis par Eric Larpin
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)Dossier(
Spécial congrès
Le nouveau Bureau de la Direction La Direction nationale a élu le 20 octobre lors du Congrès de Strasbourg un nouveau président ainsi qu’un nouveau Bureau. Participer dévoile le portrait de celles et ceux qui piloteront la CG Scop pendant la mandature 2016-2020. Jacques Landriot Président de la Confédération générale des Scop, en charge du plan de développement Jacques Landriot est embauché en 1975 au Groupe Chèque Déjeuner, aujourd’hui n°3 mondial sur le marché des titres de services à vocation sociale et culturelle, en tant qu’attaché commercial, puis directeur commercial en 1981 et directeur général en 1985. Il sera PDG de l’entreprise de 1991 à 2014, après avoir été réélu six fois consécutives. Officier dans l’Ordre national de la Légion d’honneur, il est vice-président de l’Union régionale des Scop d’Île-de-France Centre Orléanais Haute-Normandie Dom Tom depuis 2012, après avoir été président pendant 12 ans. Parallèlement, il assure plusieurs autres mandats dans le Mouvement coopératif, dont la vice-présidence du Conseil d’administration du Crédit Coopératif depuis 2016, la présidence de la Mutuelle Union du commerce et des Scop (Mucs) depuis 2012 et de l’Institut de coopération sociale internationale (Icosi). Guy Babolat 1er Vice-président, en charge de l’animation réseau et du plan de développement Après des études de sciences politiques à Lyon, c’est à l’Acerep, une filiale de la Caisse des dépôts, dédiée au développement économique local, que Guy Babolat commence à côtoyer la sphère coopérative. Il franchit le pas en 1990, en devenant directeur de l’Union régionale des Scop de Rhône-Alpes jusqu’en 2005. Il s’y attache au développement, à travers les outils financiers, et en poussant par exemple à l’émergence
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des coopératives d’activités et d’emploi, sur le modèle des coopératives de canuts. Guy Babolat a ensuite l’opportunité de s’investir dans le quotidien d’une Scop, avec le départ à la retraite du PDG de l’entreprise savoyarde Bourgeois, fabricant de fours de cuisson professionnels pour la restauration commerciale et collective. Il en devient PDG en 2006. En avril 2016, Guy Babolat prend la présidence de la Scop France équipement grande cuisine réunissant les savoir-faire de Bourgeois et de Cometto. Guy Babolat, membre du Comité exécutif de la CG Scop de 2008 à 2012 et déjà membre du Bureau de la Direction nationale depuis 2012, administrateur du Syneg (Syndicat national de l’équipement des grandes cuisines), a aussi été président de l’Union régionale des Scop de Rhône-Alpes d’avril 2012 à juin 2016.
Amélie Rafael Vice-présidente, en charge de la recherche et de l’innovation Ingénieur en biotechnologie de l’Université technologique de Compiègne, Amélie Rafael s’est prise de passion pour la gestion et le management, au service d’une entreprise dans laquelle elle avait fait un premier stage pendant ses études. Pour permettre à la société, qui avait des difficultés, de continuer, elle a créé en 2000 avec 6 autres salariés la Scop P.A.R.I.S dont elle est devenue PDG en 2003. Depuis, la Scop, qui développe des anticorps pour des laboratoires pharmaceutiques ou des centres de recherche, a subi un brutal recul de son chiffre d’affaires de 25 % en 2012, alors que sa situation financière était fragile. P.A.R.I.S a dû céder son activité à la SAS Abliance en 2014,
préservant ainsi l’ensemble des emplois. Après avoir accompagné la reprise, Amélie Rafael a créé une nouvelle activité de conseil en biotechnologie, la coopérative Amito et a intégré comme salariée la Scop Syndex, en tant qu’expert économique auprès des représentants des salariés, en particulier dans les entreprises de chimie et de pharmacie. Amélie Rafael, membre du Comité exécutif de la CG Scop de 2008 à 2012 et déjà membre du Bureau de la Direction nationale depuis 2012, est également secrétaire du Bureau de l’Union régionale des Scop Hauts-de-France.
Charles-Henri Montaut Vice-président, en charge du lobbying Diplômé de l’Ecole des Mines de Nancy (ingénieur civil des Mines) et titulaire d’un MBA HEC, Charles-Henri Montaut a commencé sa carrière en 1989 en tant que directeur administratif et financier à UTB (Union technique du bâtiment) basée à Pantin (93). En 1991, il en devient directeur général, puis PDG en 1996 suite au départ à la retraite de son prédécesseur. Fort de 1 100 salariés, le groupe, qui a plus de 80 ans, asseoit son développement en misant sur la progression des individus et en particulier l’apprentissage. Charles-Henri Montaut est président de l’UR Scop Île-de-France Centre-Val de Loire Dom Tom depuis 2012. Il est aussi vice-président et trésorier de la Fédération des Scop du BTP, administrateur de la Fédération Scop BTP Île-de-France, HauteNormandie, Centre et administrateur de la Fédération française du bâtiment région Grand Paris.
PARTICIPER Décembre 2016 • Janvier • Février 2017
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nationale Alain Maïssa Trésorier, en charge des outils financiers Ingénieur diplômé de l’Ecole nationale supérieure des ingénieurs en arts chimiques et technologiques et spécialisé en informatique scientifique, Alain Maïssa débute sa carrière dans la SSII Dataid où il occupe successivement les fonctions d’ingénieur d’étude, de chef de projet puis de directeur de projet. Il conduit au cours de cette période de nombreux projets informatiques pour de grands groupes comme Danone, Thomson, ELF, Framatome ou encore Renault. En 1994, il entre chez AT&T ISTEL (650 personnes) comme responsable Qualité Groupe pour mener un projet de certification ISO 9001. En 1999, après trois ans à la direction Qualité et Projets de GFI informatique, il rejoint, en qualité de directeur des opérations, la Scop Sigec, société éditrice de logiciels basée à Aubagne, dont il devient le PDG en 2007. Alain Maïssa est président de l’UR Scop Paca Corse depuis 2012 et viceprésident de la Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire de Paca.
Serge Boureau Secrétaire du Bureau de la Direction nationale, en charge de la vie coopérative PDG de Macoretz Scop, Serge Boureau est engagé dans la coopération depuis plus de 30 ans. A 25 ans, alors qu’il est menuisier, il décide avec trois amis issus du bâtiment de se lancer dans une aventure humaine et collective et cofonde en 1986 l’entreprise de construction et agencement Macoretz Scop en LoireAtlantique.
Pour accompagner le développement de l’entreprise et sa transformation en coopérative SA, Serge Boureau suit d’abord une formation de commercial en 1992 puis une formation de dirigeant de PME avec l’IFG. La Scop qui emploie aujourd’hui 190 salariés consacre 4 % de sa masse salariale à la formation. Serge Boureau est impliqué de longue date dans le Mouvement Scop puisqu’il a rejoint le Bureau de l’Union régionale des Scop de l’Ouest dès 1998 et a participé au Comité exécutif de la CG Scop de 2006 à 2008 puis au Conseil national. Président de l’UR Scop de l’Ouest depuis 2014, il a été réélu pour un mandat de 4 ans au Congrès régional de 2016. Serge Boureau et Macoretz Scop sont par ailleurs présents dans différents réseaux locaux de l’ESS et des entreprises « responsables ».
Séverine Saint Martin En charge de la communication et de la formation Titulaire d’un master en développement social et en gestion des ressources humaines, Séverine Saint Martin a démarré son parcours professionnel dans la formation et l’accompagnement professionnel en 1992. Elle rejoint en 2006 l’équipe de l’association Fondespierre RH, créée en 1984 par Paul Brunel, maire de Castries (34). L’organisme de formation professionnelle, centre de bilan de compétences et conseil en parcours professionnel, se transforme en Scop en 2012. Nommée directrice générale déléguée, l’objectif est de préparer le départ à la retraite des dirigeants. Elle a ainsi suivi la formation de dirigeant.e d’entreprises de l’économie sociale mise en œuvre par l’école Coeptis sur Montpellier. Elle est élue directrice générale de la Scop en 2016. Vice-présidente de l’Union régionale des Scop de Languedoc-Roussillon depuis 2014, elle a rapidement rejoint la Direction nationale.
PARTICIPER Décembre 2016 • Janvier • Février 2017
La Commission d‘arbitrage 2016-2020 > Jean-Pierre AZAIS (Orque) UR Midi-Pyrénées > Philippe GARNAVAULT (ACOME) UR Bretagne, Pays de Loire, Normandie > Jean-François UHL (Procobat) UR Rhône-Alpes > Marie-France DEVEAU (ECF CERCA) UR Poitou-Charentes > Gilbert NEUMANN (ATEM) UR Paca Corse > Hervé CAREMEL (groupe Up) UR Île-de-France, Centre Val de Loire, Dom-Tom > Georges LAFARGUETTE (Espace Bio) UR Hauts-de-France > Corinne LE CLAIRE (Arpège) UR Hauts-de-France > Emeline BERLEM (Coopenates) UR Alsace Lorraine Champagne-Ardenne
La Commission de contrôle 2016-2020 > Michel BELLET (ACOME) UR Île-de-France, Centre Val de Loire, Dom-Tom > Olivier LAVIOLETTE (Syndex) UR Île-de-France, Centre Val de Loire, Dom-Tom > Christian SIMON (Instep formation) UR Hauts-de-France > Maurice STELLATI (CNE) UR Rhône-Alpes
Elu.e.s de l’Union Sociale > Odile CLEMENT, présidente > Virginie PEREIRA, Christophe BEXK, Marie-Noëlle CROISE SIMON, vice-présidents > Agnès DOFNIS, trésorière > Yves POULAIN, secrétaire
Corinne Lefaucheux
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