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SPORT & LOISIRS

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oirmoutier est réputée pour deux choses : son climat incroyablement clément en hiver, qui permet aux mimosas d’y fleurir toute l’année, et le Gois, cette chaussée submersible qui, jusqu’à la construction du pont reliant l’île au continent (1971), était avec le bateau le seul moyen d’y accéder. Avec un SUV à quatre roues motrices garanti pour passer dans 50 centimètres d’eau selon Toyota, malgré une batterie fonctionnant sous 355 V quand même, avouez qu’il est difficile de ne pas y penser quand on a les pieds dans l’eau, nous ne pouvions nous empêcher de l’emprunter. Normalement, le passage est autorisé dans un créneau de trois heures à chaque marée basse, une heure trente avant et après. Mais comme nous avions un blanc-seing donné par Toyota, nous nous y sommes aventurés bien avant l’heure tolérée. En suivant les piquets plantés de chaque côté de la chaussée pavée, les 4 kilomètres se font bien, d’autant que si l’eau est facilement montée au-dessus des pneus, elle s’est aussi vite retirée pour dévoiler un Gois boueux dans lequel il est amusant de tremper ses roues. D’autant que jusque-là, notre bZ4X s’était contenté du bitume propre mais ennuyeux de l’autoroute Paris-Nantes, au total un peu moins de 500 kilomètres pour relier la capitale à la Vendée, avalés avec deux courts arrêts sur des superchargeurs, ce SUV acceptant jusqu’à 150 kW de puissance de recharge maximale. Une fois sur l’île, les lieux à visiter sont assez nombreux, entre les marais salants qui ont participé à la réputation de Noirmoutier, ces plus de trois mille œillets dans lesquels l’eau de mer amenée par un vaste réseau de canaux va s’évaporer pour permettre aux sauniers de récolter sel et fleur de sel, le village du Viel au nord, magnifique avec ses jolies maisons blanches aux volets bleus, ou encore la plage des Dames et ses cabines. Toutefois, si vous cherchez à mettre les pieds (pas les pneus) dans le sable, vous pouvez aussi vous rendre à la plage des Sableaux, ou encore à la crique de l’Anse rouge, toutes les deux moins médiatisées que la plage des Dames, mais plus authentiques et profitant elles aussi des fameuses cabines. Prenez aussi le temps de flâner dans Noirmoutier-en-l’Île, la plus grande ville de l’île, sur la jetée Jacobsen par exemple où vous aurez d’un côté la réserve naturelle du Müllembourg, avec ses marais salants sauvages, et de l’autre un petit cimetière de bateaux. Ou encore de traîner sur le port de l’Herbaudière, à la fois consacré à la plaisance et à la pêche, activité incontournable sur l’île, vous vous en doutez. Et avant de partir, pensez à faire un petit détour par les quatre moulins de Cour de la Guérinière, lors d’une balade à pied sur les dunes. Il ne vous restera ensuite qu’à passer Barbâtre et ses grandes plages, très prisées des kitesurfeurs et amateurs de char à voile, puis le pont pour rejoindre le continent. À moins qu’un second passage par le Gois vous amuse. Pour nous, ce fut le cas.

Ici, la plage des Sableaux, authentique et peu connue, avec ses cabines que l’on retrouve aussi sur la plage des

Avec plus de 3 000 œillets où les sauniers récoltent le sel, Noirmoutier possède parmi les plus beaux marais salants de France. Pour venir les visiter, vous pouvez passer par le pont ou par la chaussée submersible du Gois. À marée basse, l’eau se retire.

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