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SPORT & LOISIRS

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ÎLE DE RÉ

ÎLE DE RÉ

Partir à la découverte d’une partie de la côte Atlantique au départ de Paris, en passant par trois îles avant de revenir au point de départ, c’est une belle balade, d’à peu près 1 500 km. Surtout en voiture 100 % électrique. Pour ce trajet, nous avons pu utiliser le premier modèle tout électrique de Toyota, une marque jusque-là davantage reconnue pour ses hybrides. Et comme nous avions prévu de lui faire faire trempette, et de le poser sur des rampes glissantes car recouvertes d’algues marines, c’est avec une vraie version quatre roues motrices que nous sommes partis. Dotée de deux moteurs, un sur chaque essieu, pour une puissance totale de 217 ch et un couple copieux de 336 Nm, avec une grosse batterie de 71,5 kWh de capacité brute (le constructeur ne communique pas sur la capacité nette), le bZ4X nous a séduits par son confort de roulement, ses performances et son autonomie à batterie pleine. Une précision qui a son importance, car si sa batterie est censée accepter des recharges jusqu’à 150 kW sur des superchargeurs adaptés, ce n’est finalement que sur de courtes durées. Pour faire simple, la courbe de recharge chute rapidement et le temps nécessaire pour refaire le « plein » de la batterie s’allonge. Si bien que sur l’autoroute, quand vous vous arrêtez pour recharger le temps d’une pause-café ou d’un sandwich, vous ne faites qu’une recharge incomplète, jusqu’à 65 à 70 %, pour ne pas rester branché trop longtemps du fait de la baisse de la puissance admise. L’autonomie des relais suivants s’en trouve alors impactée, avec sur autoroute à 125 km/h de moyenne pas plus de 200 km entre deux charges, nous obligeant à faire deux arrêts pour descendre de Paris. Mais ensuite, à condition de loger dans des hébergements dotés de bornes de recharge pour laisser le bZ4X branché toute la nuit, vous repartez avec 100 % de batterie et nettement moins de pression. D’autant que les réseaux de recharges en Vendée (voir ci-dessous) ou en Charente-Maritime ne délivrent pas toujours de grosses puissances, sauf à aller se brancher chez Tesla ou BMW, ou encore dans des stations sur l’autoroute. Enfin, précision qui a, elle aussi, son importance, les bornes de recharge sur les trois îles sont du genre rares et peu puissantes, si bien que notre conseil est vraiment de faire le « plein » avant d’y arriver, ou de choisir des hôtels dotés de bornes.

Outre les bornes de recharge des opérateurs nationaux que l’on retrouve dans certaines stations-service et parfois sur les parkings de supermarchés, comme Ionity, TotalEnergies ou encore Electra et Power Dot, on trouve en Vendée un grand nombre de chargeurs Sydev et Vendée Energie. C’est une société locale de production et de distribution d’énergie, qui propose à la fois du GNV, de l’hydrogène et de l’électricité. Nous sommes allés nous brancher sur l’un des superchargeurs de la station multi-énergies vertes et locales de La Roche-sur-Yon, qui délivre de l’électricité verte issue de fermes solaires, de l’hydrogène propre grâce à son raccordement sur des éoliennes de Vendée Energie et du bioGNV issu des méthaniseurs présents dans les exploitations agricoles du département. De quoi rouler propre et en bonne conscience, que cela soit avec notre bZ4X, avec une Toyota Mirai 2 à hydrogène ou avec un véhicule fonctionnant au gaz naturel.

Ici, Christopher aux fourneaux. À droite, une lotte à la royale, avec son fenouil en croûte de sel et algues marines. Un des plats signatures du chef.

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