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S’INFORMER Photolangage

SÉQUENCES PÉDAGOGIQUES TOUS NIVEAUX

S’INFORMER

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Photolangage

OBJECTIF : Introduire la notion de circuit alimentaire et ses impacts sociaux et environnementaux. DURÉE : 30-40 minutes

MATÉRIEL : FICHES « PHOTOLANGAGE » : PHOTOS 1 À 12.

Sur base de photos proposées dans ce photolangage, les enfants sont invités à s’exprimer librement sur les images qu’ils voient. C’est la base des échanges qui permettront d’aborder le sujet. – À quoi penses-tu en voyant la photo? Quels liens fais-tu avec les autres photos?

Invitez les enfants à partager leurs connaissances sur ce qu’ils voient dans les photos : la forêt, le paquebot qui transporte des aliments dans le monde entier, l’enfant qui travaille dans les plantations de cacao, le supermarché, le marché local…

Sur base de ces interactions, inscrivez les mots qui ressortent des échanges et inscrivez-les au tableau. – Forêt, jungle – Supermarché – Agriculteurs·trices – Travail des enfants – Pollution – Disparition des animaux – Consommation – Déforestation

Commencer à questionner la consommation des élèves à travers leurs habitudes :

– Pourquoi les forêts disparaissent? Estce que l’on protège la Terre? Est-ce que ce que nous mangeons est bon pour la nature ou la détruit?

Sonder les connaissances des élèves :

– Demander aux élèves de choisir une photo et d’expliquer pourquoi ils l’ont choisie, qu’est-ce qu’elle leur évoque? Savent-ils l’expliquer? Savent-ils d’où viennent certains aliments qu’on voit apparaître sur les photos? Comment ces derniers sont-ils amenés jusque dans nos supermarchés? Comment sont-ils transformés pour arriver dans nos assiettes? Peuvent-ils citer certaines étapes du chemin parcouru?

Recomposer une partie de l’histoire des aliments : il est possible de déjà mettre certaines photos l’une après l’autre, pour introduire la notion de systèmes alimentaires.

À l’issue de ces échanges, proposez aux enfants de définir les notions de « chaîne d’approvisionnement alimentaire », de « circuit alimentaire » ou de « systèmes alimentaires ». Ces premiers échanges représentent une première amorce.

Surnommée le poumon vert de la planète, la forêt amazonienne s’étend sur plus 7,5 millions de km2 et constitue un réservoir unique de biodiversité. Le bassin concentre également 20 % des réserves d’eau douce. Mais alors qu’elle aurait déjà perdu 20 % de sa superficie en cinquante ans, la pression du front agricole ne fait actuellement qu’augmenter.

Plantation de soja en train d’être moissonnées. Au Brésil, l’agrobusiness détient des milliers d’hectares, utilise de nombreux intrants. Les plantations de soja sont l’une des principales causes de déforestation et d’accaparement de terres autochtones.

cc Neil Palmer (CIAT)

© Shutterstock

SÉQUENCES PÉDAGOGIQUES TOUS NIVEAUX

cc Lysa Danger Gardner

© Shutterstock

© Richard Withcombe – Shutterstock

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© Nadir Keklil – Shutterstock

© Shutterstock © Rosenthal L’intérieur d’un supermarché. On y trouve de tout en abondance. En réalité il s’agit de l’ultime étape de nos systèmes alimentaires : la distribution. Aujourd’hui les entreprises de grande distribution ont énormément de pouvoir.

Image d’un marché local où les paysan·ne·s vient vendre ses produits sans passer par des intermédiaires. Cette pratique qui revient de plus en plus aujourd’hui fait partie de ce que l’on appelle les circuits courts. Elle renforce l’autonomie et améliore le revenu des paysan·ne·s.

Déforestation. La « frontière agricole » telle qu’on l’appelle progresse chaque année en Amazonie. Rien qu’en 2019, la surface déboisée a quasiment doublée.

Photo d’une culture pratiquant l’agroforesterie. L’agroforesterie est une pratique de culture agroécologique. Se basant sur l’alliance entre le champs et les arbres, cette technique permet de préserver les sols et rajouter de la diversité et de la complexité dans les cultures.

Usine de jus d’orange. Production industrielle de jus d’orange. Comme pour d’autres produits transformés, quelques grandes multinationales se partagent le contrôle de toutes les étapes de production du jus d’orange. Ce monopole leur permet d’influencer le prix du marché poussant entre autre les petits producteurs à céder leurs terres.

Photo d’un enfant qui travaille durement dans les plantations de cacao. Rien qu’au Ghana et en Côte d’Ivoire, on estime qu’ils sont 2,1 millions d’enfants à travailler dans ces champs de cacao. Porte-conteneur : le transport de nos aliments à travers le monde, comme les autres étapes de production, a également un impact négatif sur l’environnement. Toutefois attention, car il se peut qu’une pomme fraîche venant de Nouvelle-Zélande ait un « coût carbone » qui nuise moins au climat qu’une pomme locale entreposée en chambre froide durant des mois !

Mouvement des sans terre. Des paysans sans terre occupent un terrain. Né en 1985, le Mouvement des Sans-Terres est une organisation militant pour une réforme agraire au Brésil. Le Brésil est l’un des pays les plus inégalitaire concernant l’accès à la terre : 1 % des propriétaires terriens détiennent 45 % des terres cultivables.

Un petit avion déverse des

pesticides sur une plantation. Chaque année, plus de 4 millions de pesticides par an sont utilisés dans le monde. Cette utilisation massive est à l’origine de nombreux problèmes environnementaux et de santé.

Photo d’enfants qui prennent leur petit déjeuner. Dans le monde, 9,5 pots de nutella sont consommés chaque seconde. Gros consommateur d’huile de palme, ce produit phare d’une chaîne de production agro-industrielle mondialisée est un exemple type des impacts désastreux de nos systèmes alimentaires dominants aujourd’hui : chaque jour, la forêt primaire recule pour laisser place à des plantations d’huile de palme.

© Stock Studio Aerials – Shutterstock

© Joa Souza – Shutterstock

© Gavin Baker – Shutterstock

© Philippe Turpin – Belga Image

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