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CHIRURGIEN DENTISTE 1639

DU

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NOVEMBRE

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de

FRANCE

Le

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CONGRÈS DE L’ADF

Le programme des conférences

Rapport Ferrand COLLOQUE UFSBD

Accompagner le patient précaire PAGE 10

Un rapport télécommandé PAGE 5


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éditorial Le Chirurgien-Dentiste de France no 1639 du 13 novembre 2014

De qui se moque-t-on ? C’est devenu une obsession : « les dentistes achètent des prothèses et les revendent », ils doivent donc mentionner le prix d’achat au nom de la transparence, de l’information, du toujours moins cher, du tout et du n’importe quoi… C’est de l’affichage politique pour faire plaisir à quelques lobbies, et cela détourne les yeux des vrais sujets, surtout quand on est impuissant à les régler. Il en va des mots et des phrases comme des personnages de série B. Il y a les bons et les méchants, il y a ce qui est politiquement acceptable et ce qu’il ne faut pas prononcer. La prothèse est chère et, pour la faire baisser, il faut fournir la facture du laboratoire. Vieux serpent de mer illusoire, hélas ! mais toujours passe-partout et porteur… Beaucoup moins, en revanche, le fait que les honoraires de prothèse n’augmentent plus, mais que si de plus en plus de personnes ont du mal à y accéder, c’est parce que ces actes sont mal pris en charge. Mais ça, on ne l’entend jamais car ce serait avouer l’insuffisance de ceux qui gouvernent et leur impuissance à régler les problèmes de fond. Donc les dentistes sont coupables, on a la transparence qu’on veut et on vend du vent. Chargé d’une mission auprès du Ministre de l’Économie sur la future « loi pour la croissance et le pouvoir d’achat » qui concerne les professions réglementées, le député Richard Ferrand vient de diffuser un rapport dans lequel il émet 28 recommandations. L’une d’elles suggère de mentionner le prix d’achat et de revoir le devis jugé peu utilisé par les chirurgiens-dentistes et incompréhensible. Outre que cette affirmation est fausse, ce monsieur refait le débat initié en 2009 à la suite de la parution de la loi HPST et poursuivi en 2011 lors de la discussion de la loi Fourcade. Débat qui a abouti à l’écriture du devis publié au Journal officiel en 2012 et adapté au codage de la CCAM.

Nous rappelons qu’il est le fruit d’un travail de 5 ans mené en concertation avec les parlementaires et l’Assurance maladie, qu’il a été validé par les ministres et mis en place pour répondre aux demandes de transparence à savoir : l’origine des prothèses dentaires et le reste à charge. Les assurances maladie complémentaires l’ont accepté comme document unique d’information pour les patients et les organismes qui composent l’Unocam. Ce monsieur devrait savoir que l’honoraire de prothèse ne se réduit pas à la facture du laboratoire, que cet acte ne peut être dissocié, qu’aujourd’hui la majorité des praticiens l’utilisent et que, s’il avait respecté la lettre de mission du Premier ministre, à savoir auditionner les organismes responsables de chaque profession dont la CNSD, il aurait eu connaissance de ces éléments. Donner le prix d’achat comme il le préconise, • c’est revenir en arrière avec une rengaine qui ne résoudra pas le problème du reste à charge, • c’est tromper les patients avec une fausse transparence, • c’est perturber la relation chirurgiendentiste/prothésiste et diluer la responsabilité en cas de problèmes, • c’est désavouer son propre ministère qui a accepté et reconnu le devis actuel, • c’est surtout crisper encore un peu plus la profession qui répond déjà à tout ce qui lui a été demandé et qui refuse catégoriquement la remise en cause du devis tel que la législateur et les instances paritaires l’ont validé.

THIERRY SOULIÉ Secrétaire général 1


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Le mot de la rédaction

Avant que le projet de loi d’Emmanuel Macron concernant les professions réglementées soit étudié par le Conseil d’État puis présenté en Conseil des ministres, le député Richard Ferrand, chargé d’un rapport sur le sujet, a remis sa copie… Son mérite ? Permettre à la profession d’aiguiser son argumentation pour se défendre contre les accusations du manque de transparence du prix des prothèses ! Le rêve supposé se transforme inexorablement en cauchemar… Non, il n’est pas possible de s’exonérer de la solidarité nationale en quittant la Sécurité sociale. Il faut savoir ne pas céder aux chants mélodieux des sirènes qui ont déjà à leur actif le naufrage de plusieurs chirurgiens-dentistes. Enfin, c’est presque devenu traditionnel. Alors qu’approche inexorablement le Congrès de l’ADF et pour vous éviter d’errer dans le dédale du Palais des Congrès, le CDF vous présente les conférences, ateliers et rencontres afin que vous puissiez préparer votre visite. Bonne lecture

le mot Comité de rédaction : Présidente-directrice-Directrice politique : Catherine Mojaïsky, directeur délégué : Thierry Soulié, rédacteur en chef : Roland L’Herron, responsable scientifique : Daniel Nebot, directeur de la rédaction : Alexandre de Cambolas, secrétaire de rédaction : Barbara Petit, journalistes : Antoine Chazal, Renaud Degas, rédaction culturelle : Armelle Baron, correcteur : Charles Ordinis, conseillers : Jean-Claude Chocque, Yann Duclos, Véronique Pellegrain, Jean-Marc Yvernogeau, photographe : Christophe Chardron, chargée de communication : Julie Alseda Comité de lecture : Jean-Jacques Aknin, Charles-Daniel Arreto, Rémy Balthazard, Daniel Bandon, Anne Claisse, Pierre Colon, Christian Declocquement, Didier Gauzeran, Eric Gérard, Youssef Haikel, Frédéric Haim, Jean-François Largy, Guy Letoux, Françoise Martin-Villette, Patrick Missika, Eric Mortier, Bruno Pelissier, Laurent Pierrisnard, Bernard Piotrowski, Christophe Rignon-Bret, Gérard Scortecci, Jean-François Seret, Christian Verner. Responsables de rubriques scientifiques : Stéphane Barek, François Montagne-Lainé (Revue de presse), Michel Goldberg, Étienne Labassy, Benjamin Salmon, Laurent Scherman. Comité de Gestion : Catherine Mojaïsky, Thierry Soulié, Michel Bergougnoux, Jean Barbanneau Ont également participé à la rédaction de ce numéro : L. Sague, M. Sabek, P.-O. Donnat, J.-C. Chocque, A.-S. Beauquis, L. Chauveau, P. Perrier, M. Rzeznik, M. Biosse Duplan, D. Guez, B. et J.-M. Salmon Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4 du code de la propriété intellectuelle). Toute copie doit avoir l’accord du Centre français de droit de copie. Publicité : INTER PUBLI, 104, boulevard Jean-Jaurès 78800 Houilles - Tél. : 01.61.30.16.60 - Fax : 01.61.30.13.60 - email : interpubli@orange.fr Hebdomadaire - Tous les jeudis, prix du numéro 10 € - Abonnements : 160 € - Syndiqués CNSD : 80 € - Étranger 260 € Le Chirurgien-dentiste de France, édité par la Confédération nationale des syndicats dentaires, 54 rue Ampère, 75849 Paris cedex 17 Tél. : 01.56.79.20.20 - Fax : 01.56.79.20.25 - email : cdf@cnsd.fr Dépôt légal : Novembre 2014 - Réalisation : INTER PUBLI - Houilles - Imprimerie : BLG TOUL - ZI Croix de Metz - 54200 Toul Commission Paritaire n° 0317 G 81412 - La Directrice de la Publication : Catherine Mojaïsky - I.S.S.N. 0009-4838

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Votre portail internet : www.cnsd.fr

Actualité 01 Éditorial, par Thierry Soulié 05 Rapport Ferrand : Un rapport télécommandé 0 08 Monopole de la Sécurité sociale : « Je quitte la Sécu » ou le retour des faussaires 0 10 Colloque UFSBD : Accompagner le patient précaire 13/14 Brèves

Exercice et cabinet 16 Bail professionnel : Les limites de la loi 19 Congrès de l’ADF : La santé bucco-dentaire au cœur des débats de santé publique 44 Congrès de l’ADF : Empreintes et implants, matériaux conventionnels et empreintes optiques 47 CNSD-Services : Victime d’un chèque sans provision, comment réagir ? 49/51 Livres/brèves

Environnement de santé 52 Pertinence des soins : Le come-back de la « chasse au gaspi » 55/57 Brèves

Formation continue 59 Parodontologie

À propos des résorptions cervicales invasives

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Congrès de l’ADF M. Rzeznik, M. Biosse Duplan et D. Guez

Le programme des conférences

Culture et loisirs 67 À voir : Marcel Duchamp 71 À rouler : Peugeot 508 et nouvelles motorisations

Encart jeté : CID Formations

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LOLOSTOCK/FOTOLIA

Actualité

Rapport Ferrand

Un rapport télécommandé Missionné par Emmanuel Macron, ministre de l’Économie, le député Richard Ferrand a remis son rapport sur la déréglementation des professions libérales fin octobre. Parmi les 28 propositions qu’il formule, neuf concernent le secteur de la santé, notamment le devis des chirurgiens-dentistes mais aussi la revalorisation des tarifs ou l’ouverture du capital des SEL.

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n affirmant que le devis des chirurgiens-dentistes sur la prothèse n’était pas clair, le député Richard Ferrand a de lui même porté le discrédit sur son rapport. Selon lui, ce devis, fruit d’une négociation conventionnelle, entériné par une signature ministérielle, mériterait d’être revu pour plus de transparence et une meilleure compréhension par le patient. C’est en gros la teneur de sa proposition n° 15. La CNSD a vivement contesté cette

approche mais le combat s’annonce rude (voir encadré page 7). Parmi les huit autres propositions qu’il formule à propos des professions de santé, le député reprend aussi l’idée du devis détaillé et de la traçabilité des dispositifs pour « la vente de produits et prestation d’appareillage auditif ou d’optique-lunetterie » (proposition 28). Cela donne la désagréable impression que le député, comme les pouvoirs publics, établissent une équi-

valence entre la fourniture de ces dispositifs et l’acte prothétique. À croire que, décidément, ils n’ont toujours pas compris la portée de cet acte médical ! Au-delà de cette problématique du devis, quatre des propositions sur la santé concernent spécifiquement les pharmaciens d’officine. Elles ont vocation à permettre une simplification de l’installation et des regroupements (propositions n°s 9, 10 et 25). Le rapport suggère également d’avancer sur

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Actualité l’organisation de la vente en ligne des médicaments (n° 26). L’essentiel de ces recommandations semble avoir été négocié avec les représentants des pharmaciens d’officine qui n’expriment plus une opposition véhémente aux propositions du gouvernement.

Proposition n° 9 :

Révision quinquennale des tarifs réglementés

Assouplir les règles de transfert et de regroupement des officines.

Proposition n° 10 : Autoriser les cessions d’officine dans les cinq ans suivant un transfert.

Proposition n° 13 : Instituer un principe de révision quinquennale des tarifs réglementés.

Proposition n° 15 : Assurer la transparence des tarifs pratiqués.

Proposition n° 16 : Permettre l’ouverture du capital des sociétés d’exercice libéral entre les professions juridiques ou judiciaires et la profession d’expert-comptable, et au sein des professions de santé, sous réserve du respect des règles d’incompatibilité.

Proposition n° 25 : Permettre aux pharmaciens de pratiquer, sur prescription médicale, les vaccinations dont la liste serait arrêtée par le ministre chargé de la Santé.

Proposition n° 26 : Assouplir les modalités d’organisation de la vente en ligne de médicaments.

Proposition n° 27 : Conduire une réflexion sur la reconnaissance du métier d’optométriste.

Proposition n° 28 :

RE EE L/F OTO LIA

Rendre obligatoire la remise d’un devis détaillé pour la vente de produit ou de prestation d’appareillage auditif ou d’optique-lunetterie.

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La proposition n° 27 suggère quant à elle de réfléchir à la reconnaissance du métier d’optométriste. Cela répond à un constat, celui de la pénurie d’ophtalmologistes, et à une logique, celle de la délégation de tâches. Une démarche que l’on retrouve dans le projet de loi de santé qui entend favoriser les transferts de tâches vers les professions paramédicales. Les pouvoirs publics justifient ces transferts par des questions de démographie professionnelle. Mais il s’agit aussi pour eux de faire des économies en faisant faire à moindre coût des actes jusqu’ici assurés et facturés par des professions médicales. Au regard de cette pensée officielle, la CNSD insiste pour que l’inscription des assistantes dentaires au code de la Santé publique soit accompagnée par l’affirmation de leur appartenance à l’équipe dentaire du cabinet sous la responsabilité du chirurgiendentiste. Toute dérive vers la création d’un métier d’hygiéniste dentaire indépendant est à combattre comme l’ont rappelé les représentants départementaux de la CNSD lors du dernier CDD (Conseil des Départements ) d’octobre. Restent deux propositions qui concernent, de façon inégale, les chirurgiens-dentistes. Intéressante et inquiétante, la proposition n° 13 suggère que soit instauré pour toutes les professions réglementées « un principe de révision quinquennale des tarifs réglementés ». Sur le fond, les chirurgiens-dentistes ne peuvent qu’être d’accord lorsque Richard Ferrand considère que « la révision périodique des tarifs serait un gage de leur adéquation à la réalité économique des conditions d’exercice des professions ». Pour lui, cette révision « limiterait l’érosion monétaire et tiendrait compte des gains de productivité intervenus dans l’intervalle ».

Le Chirurgien-Dentiste de France n o 1639 du 13 novembre 2014

BOGGY/FOTOLIA

Les neuf propositions Ferrand qui touchent le secteur de la santé

Actualité

La création d’un métier d’hygiéniste dentaire indépendant est en effet à combattre Dans son esprit, et c’est là où cela se complique, « cette révision quinquennale doit être considérée comme permettant une révision à la hausse ou à la baisse des tarifs et supprimer les effets de cliquet que le dispositif actuel induit ».

Ouvrir le capital des SEL aux professionnels La ligne rouge a été franchie à propos des tarifs réglementés perçus par les mandataires de justice et les officiers publics et ministériels, pour lesquels le rapport « propose, pour assurer un niveau de tarifs fixés en fonction des coûts du service rendu, que la fonction de fixation des tarifs soit


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Actualité

confiée à une autorité indépendante [l’Autorité de la Concurrence], déconnectée d’une forme de cogestion entre les pouvoirs publics et les professionnels ». Telle que présentée par le rapport, cette idée est réservée aux professions du droit. Mais la méfiance est de rigueur, sachant que d’autres tentatives ont lieu pour affaiblir le système conventionnel des professions de santé et que la tentation est grande pour les pouvoirs publics de faire intervenir les services de la concurrence. Les chirurgiensdentistes le constatent pour le devis et le rôle de la Direction générale de la concurrence, de la consommation. Enfin, la proposition n° 16 revient sur un sujet qui a beaucoup mobilisé les professionnels de santé et qui concerne les 10 % (selon Bercy) de chirurgiens-dentistes qui ont choisi d’exercer en SEL (société d’exercice libéral). Il s’agit de l’ouverture ou non du capital de ces SEL à des capitaux étrangers aux professionnels exerçant dans la structure. Le député, comme Emmanuel Macron, opte pour une solution médiane en proposant une ouverture du capital aux professionnels de la même profession, exerçants ou non dans la structure. Comme le ministre, il ne va pas jusqu’à proposer l’ouverture du capital à des investisseurs étrangers à la profession. Cela lui permet de couper court aux craintes de financiarisation des professions réglementées. Une perspective qui rencontre une opposition unie et frontale de la part de tous, en particulier des libéraux.

Rapport Ferrand

Une ineptie selon la CNSD

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ans un communiqué de presse envoyé le 3 novembre dernier, la CNSD rappelle que le devis a été mis en place pour répondre aux demandes de transparence, à savoir : l’origine des prothèses dentaires et le reste à charge. Le modèle de devis aujourd’hui en vigueur est le fruit d’un travail de 5 ans mené en concertation avec les parlementaires et l’Assurance maladie. Le résultat de ces négociations a fait l’objet d’un avenant conventionnel (avenant n° 2) signé par l’ensemble des participants : l’Uncam, l’Unocam, et un syndicat professionnel (CNSD). Il a été approuvé par Ma-risol Touraine, ministre de Santé, avec l’aval de Bercy. Cet avenant contient des instructions strictes et précises du devis permettant une transparence sans faille. Encore faut-il admettre que la transparence consiste à donner des éléments constitutifs du montant de l’honoraire et non un seul (le prix du laboratoire) qui lui tend à désigner le praticien comme un profiteur du système. Tout praticien sait que le coût d’un acte prothétique obéit à une construction multifactorielle complexe. En conséquence, une information totalement transparente est obligatoirement compliquée, n’en déplaise à Monsieur Ferrand. Revenir vers une information parcellaire, comme recommandée par le député, serait une victoire de l’opacité et une nouvelle attaque contre la profession. La CNSD rappelle qu’aujourd’hui, la majorité des praticiens applique ce nouveau devis. Et que la

La CNSD rappelle qu’aujourd’hui la majorité des praticiens applique ce nouveau devis. Et que la mise à jour des logiciels liée à la mise en œuvre de la CCAM permettra une application totale mise à jour des logiciels liée à la mise en œuvre de la CCAM permettra une application totale. Si, conformément à la lettre de H PIC UP mission du Premier ministre, SCH Richard Ferrand avait auditionné toutes les parties concernées, au premier rang desquelles la CNSD, seul syndicat habilité par sa représentativité à signer des conventions ou des avenants à la Convention, il aurait pu prendre connaissance de ces éléments, les comprendre et en tenir compte. Le devis actuel a été établi en réponse à une demande des parlementaires pour les patients. Pourquoi les politiques veulent-ils tout remettre en question ? Enfin, la CNSD rappelle que les chirurgiens-dentistes ont consenti à beaucoup d’efforts pour sa mise en place. Ils n’accepteront donc aucune remise en cause de ce devis. Cela serait un affront au système conventionnel lui-même. /F OT OLI A

BOGGY/FOTOLIA

Revenir vers une information parcellaire, comme recommandée par le député, serait une victoire de l’opacité et une nouvelle attaque contre la profession

Lucien Sague Le Chirurgien-Dentiste de France n o 1639 du 13 novembre 2014

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Actualité

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Incités par des réseaux d’assureurs étrangers, appuyés par des courtiers et des avocats hexagonaux, les publications et sites « associatifs » se multiplient, depuis un an, pour faire croire que sortir du monopole de la Sécu est légal ! Ces charlatans risquent de provoquer de nouvelles victimes qui se retrouvent bien seules lorsque les juges leur intiment l’ordre de payer les cotisations et les pénalités… Réponses à trois questions sur l’état du droit applicable.

Monopole de la Sécurité sociale

« Je quitte la sécu » ou le retour des faussaires Par Marc Sabek administrateur CNSD-Services

une des affirmations les plus fortes des pourfendeurs de la Sécu est qu’on n’a jamais vu en France de condamnation des personnes ayant remplacé leurs cotisations sociales par une assurance privée. Qu’en est-il exactement ?

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C’est faux ! Les jugements se comptent par dizaines. Il suffit de consulter la jurisprudence. Voici trois exemples concernant trois chirurgiens-dentistes dans trois régions différentes. 1er cas : après avoir cessé de payer ses cotisations Urssaf et pris une « assurance hospitalisation médicale et chirurgicale 8

Le Chirurgien-Dentiste de France n o 1639 du 13 novembre 2014

auprès d’une société privée », un chirurgien-dentiste s’est retrouvé devant la Cour d’appel de Lyon en septembre 20131. Notre confrère alléguait que les directives européennes 92/49 et 92/96 l’autorisaient à s’affilier à une Caisse privée étrangère, et être dispensé de payer les cotisations à l’Urssaf, à l’exception des allocations familiales. La cour d’appel lui a répondu que les directives citées ne concernent en rien « les assurances comprises dans les régimes nationaux de sécurité sociale » et prononcé sa liquidation judiciaire ! 2e cas : refusant de payer ses cotisations retraite à la CARCDSF, une consœur s’est


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retrouvée devant la cour d’appel de Dijon en septembre 20102. Elle arguait que « les régimes français de sécurité sociale n’ont plus le moindre monopole et qu’elle est en droit de s’assurer, pour la maladie et la retraite, auprès d’une société européenne en substitution à l’Assurance maladie de la sécurité sociale française ». La cour d’appel a rejeté cette prétention et l’a condamné à payer toutes les cotisations dues ainsi que les frais de signification et d’exécution des contraintes. Pour faire bonne mesure, la cour a ajouté une amende de 6 % pour procédure abusive ainsi que les frais de procédure ! 3e cas : plus récemment, un chirurgiendentiste s’est activé, notamment sur les réseaux sociaux, à conseiller ses confrères de quitter la Sécu. Après s’être épuisé en procédures et frais d’avocats, il a été placé, en février 2014, par la cour d’appel de Rouen3, en redressement judiciaire avec plus de 136 000 € de cotisations impayées à la CARCDSF.

• Beaucoup font référence à un arrêt de 2013 de la Cour européenne pour affirmer qu’on peut cesser de cotiser aux régimes sociaux français. Répétons d’abord une évidence : les cotisations sociales ne sont pas des primes d’assurance. La loi française (art. L.111-1 du code de la Sécurité sociale) rappelle le caractère solidaire de la sécurité sociale et l’affiliation aux régimes obligatoires. Ensuite, l’arrêt du 3 octobre 2013 de la Cour de justice de l’Union européenne n’a absolument pas traité de la question d’obligation d’affiliation aux régimes nationaux. La Cour européenne a simplement rappelé que l’interdiction des pratiques commerciales déloyales, notamment la publicité trompeuse, s’applique aussi bien aux acteurs privés qu’aux acteurs publics comme une Caisse d’assurance maladie. En l’espèce, elle a juste condamné une

Il est très facile de faire croire que les cotisations à la Sécurité sociale et celle d’une assurance privée sont identiques. Or l’une est obligatoire et relève du droit national, l’autre est facultative et appartient au marché concurrentiel Caisse de sécurité sociale allemande pour publicité déloyale tout en réaffirmant que chaque État membre de l’Union exerce un monopole interne pour l’organisation de la solidarité nationale. Elle réconforte ce monopole de la Sécurité sociale comme une activité non soumise aux dispositions concurrentielles européennes.

• Comment se fait-il alors que des confrères continuent à écouter le chant des sirènes comme « liberté sociale », MLPS* et d’autres ? Ces chantres peu scrupuleux jouent sur deux registres : l’importance des charges sociales que supporte le praticien libéral et l’ignorance technique du sujet. Il est très facile de faire croire que les cotisations à la Sécurité sociale et celle d’une assurance privée sont identiques. Or l’une est obligatoire et relève du droit national, l’autre est facultative et appartient au marché concurrentiel. Enfin, malheureusement, les pourfendeurs de la Sécu, qui « conseillent » de cesser de cotiser, n’ont jamais été inquiétés par les pouvoirs publics. Pourtant, la loi (L. 652-7 du code de la Sécurité Sociale) prévoit des sanctions explicites : « Toute personne qui, par voie de fait, menaces ou manœuvres

ANDREY BURMAKIN/FOTOLIA

Actualité

Précision de la CNSD Attention ! Si ces règles et sanctions sont rappelées, ce n’est pas pour exonérer la Sécurité sociale des maux bien réels dont elle souffre et que la CNSD n’a de cesse de dénoncer. Simplement, il y a une loi qui s’applique à tous, qu’il faut bien respecter dans l’intérêt général. Et, surtout, il y a des confrères et des consœurs qu’il faut protéger de la voracité d’assureurs et d’agents indélicats.

concertées, a organisé ou tenté d’organiser le refus par les assujettis de se conformer aux prescriptions de la législation du présent livre, et notamment de s’affilier à un organisme de sécurité sociale, ou de payer les cotisations dues est punie d’un emprisonnement de deux ans et d’une amende de 30 000 € ». Toutefois, aujour d’hui, le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2015, actuellement en débat devant le Parlement, prévoit d’aggraver ces sanctions…

1. Cour d’appel de Lyon - 12 décembre 2013, n°12 /09171 2. Cour d’appel de Dijon - 23 septembre 2010, n° 09/00605 3. Cour d’appel de Rouen, ch.1, 19 février 2014, n°13/01809 * Mouvement pour la Liberté de la Protection sociale

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Actualité

Colloque UFSBD

Accompagner le patient précaire Le Secours Populaire Français accueillait dans les locaux de son siège parisien, le 9 octobre, le XVe colloque de santé publique de l’UFSBD sur le thème de la santé des populations précaires et vulnérables. Retour sur une journée riche en enseignements. Par Pierre-Olivier Donnat, conseiller technique

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e XVe colloque de l’UFSBD s’est inscrit dans la lignée des travaux réalisés pour la rédaction du rapport du Défenseur des droits, remis au premier ministre en mars 2014 (voir encadré). À l’issue de ces travaux, le Défenseur des droits constatait en effet que « l’accès au droit à la santé des personnes en situation de précarité n’est pas encore acquis ». Si la couverture maladie universelle (CMU), la CMU complémentaire (CMU-C), l’aide à l’acquisition d’une couverture maladie complémentaire (ACS) et enfin l’aide médicale

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d’État (AME) participent à l’objectif de garantir un accès universel aux soins à des publics fragilisés ou précaires, le rapport met en évidence – testing à l’appui – certains refus de soins aux bénéficiaires de ces dispositifs. Ces refus qualifiés de « non généralisés mais récurrents » semblent concerner notamment les médecins spécialistes de secteur 2 et les chirurgiensdentistes. Néanmoins, les signalements demeurent encore peu nombreux car, selon les auteurs du rapport, il existe une grande difficulté à établir un refus de soin illégal,


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Actualité

ainsi qu’une méconnaissance par les patients des procédures de signalement et de saisine.

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Droit et devoir Les représentants du Défenseur des droits auront toutefois pris la peine de rappeler aux praticiens participant au colloque qu’audelà de l’arsenal répressif proposé à l’encontre des professionnels de santé, leur démarche était centrée sur la promotion des droits mais aussi des devoirs du patient ! Le colloque s’est poursuivi par l’exposé de M. Vincent Beaugrand, directeur du Fonds CMU, dont les missions principales sont le financement de la CMU-C et de l’ACS, ainsi que le suivi et l’analyse du fonctionnement de ces dispositifs, afin de formuler des propositions d’amélioration. Reprenant l’étude de la DREES qui regroupe en cinq classes homogènes désignées par les lettres A, B, C, D et E, les contrats les plus souscrits auprès des complémentaires santé en 2010 (les contrats de type A étant ceux offrant la meilleure couverture et les contrats de type E la moins bonne), Vincent Beaugrand a placé la CMU-C « juste en dessous » des meilleurs contrats classés A ! Mais le directeur a également considéré qu’un consensus professionnel se dégageait pour considérer comme insuffisants les tarifs des actes du panier de soins CMU-C dont en particulier les réparations, la prothèse adjointe complète et la couronne coulée métallique. L’auditoire a regretté qu’aucune date n’ait été avancée par Vincent Beaugrand pour leurs revalorisations, dont l’urgence a pourtant été rappelée par les chirurgiens-dentistes,

Accompagnement des précaires La couverture complémentaire santé étant un élément déterminant dans l’accès aux soins des populations les plus précaires, le relèvement des plafonds de ressources de la CMU-C et de l’ACS depuis le 1er juillet 2013 faisait partie des mesures annoncées dans le plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale. Il a ainsi été estimé que 750 000 personnes supplémentaires devraient bénéficier de l’un ou l’autre de ces dispositifs (400 000 personnes pour la CMU-C et 350 000 pour l’ACS). Mais c’est surtout de l’expérience des acteurs de terrain, telle que celle décrite par le Dr Anne Abbe Denizot au sein d’un centre d’accueil de demandeurs d’asile, qu’a été tirée la conclusion de cette journée. Elle a rappelé le nécessaire accompagnement des populations précaires et vulnérables dans toutes leurs démarches d’accès aux soins. De l’ouverture de leurs droits sociaux à la prise de rendez-vous avec le professionnel de santé, la prise en charge des

Le Défenseur des droits, quésaco ?

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Il est nécessaire d’accompagner les populations précaires et vulnérables dans toutes leurs démarches d’accès aux soins

exaspérés par la stigmatisation souvent opérée contre leur profession dans la description des causes du renoncement aux soins des populations précaires et des bénéficiaires de la CMU-C en particulier. Par ailleurs, le directeur du Fonds CMU a rappelé que, tandis qu’une grande majorité des éligibles à la CMU-C exerce son droit à ce dispositif, le nombre de personnes qui se voient délivrer une attestation de droits à l’ACS reste largement inférieur au nombre d’éligibles. En raison des démarches administratives longues et complexes à entreprendre, une partie de la population éligible à ces dispositifs renonce à ses droits, se privant ainsi d’une forte réduction de la charge financière induite par les cotisations de complémentaire santé. Néanmoins, le Fonds CMU constate « que les bénéficiaires de l’ACS continuent de bénéficier d’un niveau de couverture très inférieur à celui du reste des individus bénéficiant d’une complémentaire santé privée et font donc face, a priori, à des restes à charge plus importants pour des soins identiques ».

Le Défenseur des droits est une autorité constitutionnelle indépendante. Unique en son genre, elle est chargée de veiller à la protection de vos droits et de vos libertés et de promouvoir l’égalité. Inscrite dans la Constitution depuis le 23 juillet 2008, elle regroupe les missions du Médiateur de la République, du Défenseur des enfants, de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE) et de la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS). Le terme « Défenseur des droits » désigne aussi bien l’institution que la personne qui la préside : Jacques Toubon est le Défenseur des droits depuis le 16 juillet dernier. Commandé par le Premier ministre afin de prendre la mesure du phénomène des refus de soins illégaux, le rapport du Défenseur des droits sur le refus de soins dresse un état des lieux des pratiques et formule 12 recommandations pour une meilleure accessibilité des patients les plus précaires à l’accès aux soins. www.defenseurdesdroits.fr

plus précaires par des services médicosociaux adaptés leur permet d’être accompagné dans leur parcours et d’accéder à l’offre de soins. Cet accompagnement est également indispensable pour assurer l’assiduité aux traitements, notamment buccodentaires, et prévenir les abandons de soins fréquemment constatés.

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Brèves

CCAM se réjouit de savoir que l’Assurance maladie fera preuve de la même mansuétude que lorsque les médecins sont passés en CCAM. Comme l’indique la direction déléguée à la gestion et à l’organisation des soins, les Caisses primaires ne « rejetteront pas les actes résiduels facturés en NGAP au cours du mois de novembre » des quelques praticiens qui n’auraient pas finalisé leur passage pour des raisons diverses. Il s’agit d’exceptions, voire de dérogations exceptionnelles et la Confédération s’en félicite.

COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES DU SÉNAT Les sénateurs ont proposé une série de modifications sur les soins de ville, l'hôpital et le secteur médico-social lors du passage du PLFSS en commission des affaires sociales. Ils ont notamment adopté un amendement visant à restreindre la suppression des franchises pour les bénéficiaires de l'ACS. L'amendement supprime uniquement la participation forfaitaire due aux médecins, « qui pose des difficultés pratiques dans le cadre du tiers payant », mais maintient les franchises sur les médicaments, les actes paramédicaux et les transports sanitaires. Après son passage en commission, le PLFSS sera discuté au Sénat en première lecture du lundi 10

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Le PLFSS et les sénateurs !

à vendredi 14 novembre, voire éventuellement samedi 15. C’est au cours de ces séances publiques que la CNSD espère voir plusieurs amendements refusés par les députés, être finalement adoptés par les sénateurs (voir CDF du 6 novembre). L’adoption définitive du PLFSS par le Parlement devrait intervenir début décembre.

INTERNET 1638

DU

6

NOVEMBRE

2014

Le CDF sur Wikipédia

de

FRANCE

Le

CHIRURGIEN DENTISTE

Dossier spécial innovation

Une pratique de plus en plus connectée PAGE 19

Après la création de la page CNSD sur Wikipédia en 2011, c’est au tour du magazine Le Chirurgien-Dentiste de France de faire son entrée dans la célébrissime encyclopédie Internet. Une place légitime et une visibilité accrue pour le leader de la presse dentaire qui a franchi, en juillet dernier, le cap de la digitalisation grâce à son « appli mobile », et possède également son compte Twitter.

ALEUTIE/FOTOLIA

La date officielle de la mise en place de la CCAM était bien le 31 octobre, n’en déplaise à certains férus de combat d’arrièregarde ! En témoignent, les chiffres de l’Assurance maladie qui indiquent qu’au 6 novembre, 83,3 % des chirurgiens-dentistes facturaient en CCAM, voire 90 % si l’on ne tient pas compte de ceux qui n’ont pas encore été livrés en logiciels… Pensez-vous réellement que la CNSD allait appeler l’Assurance maladie à sanctionner les retardataires ? Bien sûr que non ! C’est pourquoi la Confédération

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Halte à la désinformation !

CNAMTS Accompagnement et coaching en santé en ligne La Cnamts va renforcer et étendre ses programmes d'accompagnement des patients et s'apprête à déployer un nouveau service de coaching en santé en ligne. L'objectif principal est de rendre les assurés acteurs de leur propre santé tout en réduisant les dépenses inutiles et en optimisant le recours aux soins. La Cnamts va donc poursuivre et étendre ses programmes destinés aux patients atteints de maladies chroniques et notamment « Sophia », un programme lancé en 2008 pour le diabète. Généralisé en 2013, Sophia a attiré 536 000 patients diabétiques, sur 2,04 millions de personnes éligibles. Son coût est estimé à 67 € par assuré par an, contre 96 € en 2013. La Caisse va désormais porter ses efforts sur la population de patients diabétiques en situation précaire. L'objectif de la Cnamts est de rallier 610 000 adhérents d'ici fin 2014 dont 30 % de patients « en écarts aux soins ». (avec APM)

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Brèves

VIOLENCES FAITES AUX FEMMES

L’ACIP est rejeté

Il est nécessaire de réaffirmer le rôle et la responsabilité des professionnels de santé dans la prévention, le dépistage et la prise en charge des femmes victimes de violences, selon un rapport remis le 5 novembre à la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, Marisol Touraine, et à la secrétaire d'État chargée des droits des femmes, Pascale Boistard. Ce rapport de 18 pages, intitulé Définition d'un protocole national pour l'amélioration de la prévention et de la prise en charge des femmes victimes de violences, a été coécrit par la directrice générale ajointe de l'Agence régionale de santé (ARS) Alsace, Marie Fontanel, le médecin urgentiste Patrick Pelloux, et la chef de l'unité médico-judiciaire (UMJ) du centre hospitalier intercommunal (CHI) de Créteil, Annie Soussy. Les trois auteurs y affirment assurent que « les statistiques montrent bien que les professionnels de santé sont – parfois sans le savoir ni le voir – les premiers interlocuteurs des femmes

UNAPL Étude économique des coûts de la déréglementation

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victimes de violences : médecins généralistes, sages-femmes et gynécologues-obstétriciens au moment des suivis de grossesse, psychiatres et psychologues, services d'urgence ». Ils estiment donc nécessaire « de rééquilibrer l'organisation des interventions au profit d'une porte d'entrée sanitaire ». Il s'agit de « privilégier le “prendre soin”, qui inclut la bienveillance, la protection, l'accompagnement » de ces femmes. Ils notent aussi que « la coopération entre les services de santé, sociaux, de police, de justice, est la clé ».

REFUS DE SOINS

Nouveau rapport en perspective ANKOMANDO/FOTOLIA

Pour verser des arguments économiques incontestables dans le dossier de la déréglementation des professions libérales que tente d’imposer le gouvernement, et instaurer un débat éclairé, l’UNAPL a confié à une équipe d’économistes une étude sur la réalité économique des professions libérales réglementées et les conséquences qu’aurait leur déréglementation, telle qu’elle est projetée. Cette étude apporte des clés micro et macro-économiques indispensables et démontre que si la modernisation des professions est utile, il reste toutefois indispensable, compte tenu de la spécificité des activités et de ce marché très différent de tous les autres, de maintenir une réglementation. Elle démontre également les coûts induits pour la collectivité publique, mais aussi pour le consommateur, d’une libéralisation qui serait en rupture de cohérence avec les logiques économiques gouvernementales actuelles. Pour lire le rapport, rendez-vous sur www.unapl.fr

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Rôle et responsabilité des professionnels de santé

Lors de l’assemblée plénière de l’UNPS (Union nationale des professionnels de santé) ce jeudi 6 novembre, la majorité des syndicats des professions membres de l’UNPS a refusé de signer l’ACIP (accord cadre interprofessionnel) négocié avec l’Uncam. Les professionnels de santé ont regretté le peu d’intérêt manifesté de la part du gouvernement et de l’Assurance maladie pour valoriser la coordination interprofessionnelle.

Le Défenseur des droits et le Fonds CMU se sont associés pour lancer un appel à projets de recherche sur le refus de soins, le 4 novembre. Mais, contrairement aux nombreux travaux déjà réalisés sur le sujet, l’étude devrait porter sur la « perception » des patients précaires par les professionnels de santé libéraux, médecins et chirurgiens-dentistes en tête. Cette étude participe au suivi des recommandations du rapport sur le refus de soins, publié en mars 2014, et devrait être finalisée fin 2015. « Aucune recherche ne s’est intéressée à la per-

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ception des professionnels de santé des patients précaires », affirme le Défenseur des droits qui entend ainsi combler cette lacune. L’appel à projet devrait permettre une « meilleure connaissance du point de vue des médecins et dentistes » afin de proposer des « dispositions efficaces contre les refus de soins et acceptées par les professionnels de santé. » De fait, selon une enquête de 2006 du Fonds CMU, chez les médecins spécialistes toutes spécialités confondues, on observe un taux de refus de 41 % pour des bénéficiaires de la CMU-C.


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Exercice et cabinet

Bail professionnel

Les limites de la loi Parmi les différents statuts de contrat de location immobilière, le chirurgien-dentiste qui souhaite s’installer peut opter pour un bail professionnel. Avantages et inconvénients. Par Jean-Claude Chocque, Avocat

et Anne-Sophie Beauquis, Juriste Cabinet Adamas

Les conditions du bail professionnel Pour que le statut des baux à usage professionnel soit applicable, plusieurs conditions doivent être réunies. L'usage des lieux loués doit être « professionnel ». Cet usage doit être exclusif et la jouissance des lieux doit être conférée dans le cas d'un véritable bail et non d’un prêt ou d’un autre contrat. Dans la pratique, la doctrine s'accorde pour considérer que la location à usage professionnel concerne au premier chef les pro16

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P

our les besoins de son activité professionnelle, le chirurgien-dentiste qui souhaite s’installer dans un local pour y exercer se trouve confronté à plusieurs statuts pour son contrat de location immobilière. Bail professionnel, bail commercial ou bail mixte sont les principaux contrats utilisés par la profession. Cet article vous présente les avantages et les inconvénients du bail professionnel, fréquemment utilisé du fait de sa souplesse. En effet, la loi se contente de réglementer la durée du bail et les modalités selon lesquelles l'une ou l'autre des parties peut y mettre fin. Les autres clauses restent à la discrétion des parties. Juridiquement, le statut actuel des baux professionnels est fixé par l’article 57-A de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986 (dite « loi Méhaignerie »).

Pour que le statut des baux à usage professionnel soit applicable, plusieurs conditions doivent être réunies fessions libérales qui se caractérisent par l'indépendance du professionnel, le caractère personnel des prestations fournies, la relation directe avec le client et la prédominance du caractère intellectuel de l'activité. Pour une personne morale, la qualification de bail professionnel dépend de l'activité de cette personne morale titulaire du bail. Ainsi, une société civile de moyens n'exerce pas d'activité professionnelle lui permettant de bénéficier de ce statut (CA Versailles, 10 mars 2011, n° 10-5992).

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Lorsque des professionnels libéraux exercent leur activité dans le cadre d’une société commerciale (SEL), le bail ne devient pas obligatoirement « commercial » et n’est pas pour autant soumis au statut des baux commerciaux. La location doit être consentie pour un usage professionnel à l’exclusion de tout autre usage. Outre les éléments classiques de tout contrat de bail (identification des parties, désignation, consistance et affection des pièces du local, éléments relatifs au loyer, etc.), le contrat doit être écrit. Cette condition suppose aussi l'exclusivité de la jouissance du local par le locataire.

La durée Le bail professionnel doit avoir une durée d'au moins six ans. Le praticien a ainsi l’as-


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Exercice et cabinet

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La fixation du loyer et son indexation

En l’absence de clause particulière, la cession du bail est libre tout comme la sous-location, en application du code civil

Le loyer peut être fixé librement et rien n'interdit au bailleur de percevoir un droit d'entrée ou pas-de-porte en contrepartie, par exemple, d'une durée du bail plus longue que la durée légale. Comme le loyer est fixé pour une durée d'au moins six ans, il est indispensable de l'indexer. À défaut, il restera fixé à son montant de départ.

taire la totalité des charges y compris l'impôt foncier afférent aux locaux loués.

Les charges

Les réparations

Les charges récupérables peuvent être librement déterminées par les parties. Aucun texte particulier ne régit ce point. Ainsi, rien n'empêche de faire supporter par le loca-

À défaut de stipulation particulière, ce sont les règles du code civil qui s’appliquent et qui mettent à la charge du locataire toutes les réparations locatives et de menu entretien sauf lorsqu'elles sont occasionnées par la vétusté ou la force majeure. Le bailleur supporte toutes les autres réparations. Mais ces textes n'étant pas d'ordre public, bailleur et preneur peuvent décider librement de la manière dont se répartira entre eux la charge des travaux et réparations.

Loi Méhaignerie « Le contrat de location d'un local affecté à un usage exclusivement professionnel est conclu pour une durée au moins égale à six ans. Il est établi par écrit. Au terme fixé par le contrat et sous réserve des dispositions du troisième alinéa du présent article, le contrat est reconduit tacitement pour la même durée. Chaque partie peut notifier à l'autre son intention de ne pas renouveler le contrat à l'expiration de celui-ci en respectant un délai de préavis de six mois. Le locataire peut, à tout moment, notifier au bailleur son intention de quitter les locaux en respectant un délai de préavis de six mois. Les notifications mentionnées au présent article sont effectuées par lettre recommandée avec demande d'avis de réception ou par acte d'huissier (…)».

La dénonciation du bail

Notre avis L’étude des principales caractéristiques du bail professionnel montre l’imperfection de son statut actuel qui ne satisfait ni les bailleurs ni les locataires, même si sa souplesse peut présenter un gage de contrat « sur-mesure » pour les parties. Pour certains, le caractère peu protecteur du professionnel-locataire peut inciter à négocier avec le bailleur l'application volontaire d’un autre statut et notamment celui des baux commerciaux. BITTER/FOTOLIA

surance de pouvoir exercer et développer sa clientèle pendant cette durée car cette règle est d'ordre public. Aussi, si le bail a été conclu pour une durée inférieure, il ne sera pas nul mais sa durée sera de plein droit portée à la durée minimale légale, soit six ans.

C’est en partie pourquoi l’article 57-A de la loi n°86-1290 du 23 décembre 1986 a fait l’objet d’une modification par la loi n°2008-776 du 4 août 2008, qui a autorisé l’adoption conventionnelle du statut des baux commerciaux en cas de location à usage « professionnel » et a ajouté l’alinéa suivant : « Les parties peuvent déroger au présent article dans les conditions fixées au 7° du I de l'article L. 145-2 du code du commerce ». Le bail commercial fera l’objet d’un prochain article.

vis de six mois, son intention de ne pas le renouveler à son expiration.

La cession du bail ou la sous-location

Le locataire peut à tout moment notifier au bailleur son intention de quitter les locaux en respectant un délai de préavis de six mois alors que pendant toute la durée du bail, le bailleur ne peut le congédier. C’est ici que le bail professionnel trouve son avantage protectionniste pour le locataire.

La reconduction du bail Au terme fixé par le bail professionnel, le contrat est reconduit tacitement pour la même durée à moins que l'une ou l'autre des parties ait notifié, moyennant un préa-

En l’absence de clause particulière, la cession du bail est libre tout comme la souslocation, en application du code civil. Mais il est possible de l'interdire totalement ou partiellement ou de la subordonner à une autorisation préalable du bailleur. Pour la sous-location, si le bail se contente de l’interdire, cette clause n'empêche pas le locataire de prendre un collaborateur. En effet, le contrat de collaboration qui met à la charge de son titulaire la rétrocession d'une partie de ses honoraires au bailleur ne constitue ni un prêt du droit au bail ni une sous-location.

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Exercice et cabinet

Le Congrès de l’ADF, organisé du 25 au 29 novembre à Paris, est l’occasion pour la profession de se réunir, de se former et de porter haut et fort certains messages essentiels, comme le soulignent les deux secrétaires généraux de l’Association, Joël Trouillet (CNSD) et Jean-Patrick Druo (GSSOS).

Congrès ADF 2014

La santé bucco-dentaire au cœur des débats de santé publique e congrès de l’ADF est une merveilleuse manifestation qui, depuis 40 ans, réussit à innover et à donner chaque année une impulsion nouvelle à la profession », se félicite Joël Trouillet. De fait, le Congrès 2014 de l’ADF proposera 73 conférences, 5 « points sur » (la traumatologie, les soins dentaires pour nos aînés, etc.), 6 démonstrations sur patients, 14 rencontres et 7 séances interactives dont la séance « Qui veut gagner un plan de traitement ? » au cours de laquelle trois conférenciers échangeront avec le public sur des cas cliniques concrets. Ce programme sera complété par 9 parcours de développement professionnel continu (DPC) composés de 16 séances accessibles à l’ensemble des congressistes (« Le choix et la décision en prothèse », « Réussir son projet esthétique », etc.). « Par ailleurs, le TP de dissection, intitulé “Chirurgie orale et implantologie : les pièges anatomiques de la chirurgie osseuse”, sera cette année délibérément tourné vers l’implantologie », complète Jean-Patrick Druo. Les assistantes dentaires ne seront pas oubliées avec des démonstrations télévisées, du travail à quatre mains, des conférences et des TP dédiés.

«L

Innovation Le Congrès accueillera 400 exposants et les visiteurs pourront découvrir les dernières innovations en chirurgie dentaire. « Un stand exposera, comme les années précédentes,

les 10 innovations sélectionnées en amont par un jury issu de la presse professionnelle et pour lesquelles les visiteurs pourront voter », poursuit JeanPatrick Druo. Une attraction inédite à découvrir au niveau 4, le « cabinet du futur », permettra aux chirurgiens-dentistes d’anticiper ce que donnera, à l’avenir, l’intégration des technologies de pointe dans les cabinets. Par ailleurs, un espace sera dédié au développement durable. L’occasion, pour l’ADF, de promouvoir sa newsletter et sa web série « Tooth responsables » mais aussi de porter l’attention sur une convention élaborée entre l’ADF, le ministère de l’Écologie et le ministère de la Santé, dont la signature pourrait être officialisée lors du Congrès.

Communication « Le Congrès sera aussi l’opportunité de rappeler le rôle des chirurgiens-dentistes en matière de santé publique ainsi que la réalité du fonctionnement des cabinets dentaires, afin de répondre aux interrogations et aux controverses actuelles, tant politiques que médiatiques », ajoute Joël Trouillet. La conférence de presse inaugurale sera axée sur l’importance d’une bonne hygiène buccodentaire. Elle sera suivie d’un point presse économique puis sur la prise en charge des

seniors. En parallèle, Thierry Guerrier, journaliste aux commandes de C dans l’air sur France 5, animera chaque jour l’émission C’est ma santé entre 12 et 13 heures sur les thèmes « Quel dentiste pour demain ? », « Comment, demain, financer les soins dentaires ? » et « Filière dentaire, une révolution médicale technologique ». Interviendront des personnalités sous diverses étiquettes : chirurgiens-dentistes, prothésistes, économistes, représentants de mutuelles, représentants d’associations de patients et de consommateurs, industriels, etc. « Enfin, nous avons reconduit un supplément de 8 pages sur l’économie de la santé bucco-dentaire dans le quotidien Les Échos, qui sera distribué lors du Congrès mais aussi en kiosque, pour remettre au centre du débat la profession dentaire, qui ne veut pas être oubliée dans le programme médical de la santé publique actuelle », conclut Joël Trouillet.

Laura Chauveau

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Congrès ADF

Programme du congrès Conférences, séances interactives, ateliers, rencontres, démonstrations en direct sur patients... Pour vous aider à faire un choix dans les nombreuses propositions, nous avons élaboré cet aide-mémoire qui vous permettra de sélectionner les formations qui vous intéressent le plus. Bon congrès !

Mardi 25 novembre 9 H 00 – 11 H 30 A1 CONFÉRENCE

Les nouvelles technologies en médecine et chirurgie buccales Responsable scientifique : T. Fortin (UFR de Lyon) Intervenants : A. Gleizal (UFR de Lyon 1), P. Jaby (Lyon), R. Gamil (Alexandrie, Égypte) Objectif : • Découvrir des technologies innovantes pour de nouvelles interventions chirurgicales. A2 SÉANCE INTERACTIVE

Intercepter les malocclusions et les dysfonctions : lesquelles ? Quand ? Et comment ?

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Responsable scientifique : A. Berthet (UFR de Reims) Conférenciers : M. Chouvin (UFR de Montpellier), A. Kamoun Goldrat (Le Plessis-Robinson), A. Moreau 20

Objectifs : • Diagnostiquer les malocclusions chez le patient de 0 à 16 ans. • Différencier les situations d’interception précoce ou de traitement orthodontique des malocclusions. • Savoir quand adresser l’enfant chez l’orthodontiste. A3 CONFÉRENCE

Prise en charge des pertes de substances dento-maxillofaciales Responsable scientifique : B. Giumelli (UFR de Nantes) Conférenciers : P. Goudot (Paris), D. Maurice (Université Paris Diderot), E. Vigarios (UFR de Toulouse) Objectif : • Avoir une vue d’ensemble des thérapeutiques et des techniques chirurgicales à mettre en œuvre pour les réhabilitations prothétiques de la sphère orofaciale.

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A4 CONFÉRENCE

La mise en charge immédiate (meci) : actualité et perspective Responsable scientifique : T. Degorce (Tours) Intervenants : F. Bonnet (Le Cannet), H. Antoun (Paris), M. Davarpanah (Paris) Objectifs : • Faire le tour des données acquises de la science en 2014. • Définir les conditions initiales nécessaires et les protocoles chirurgicaux propres. A5 CONFÉRENCE

Conduite à tenir devant un patient présentant des troubles psychiques. Les solutions… Responsable scientifique : A. Abbé-Denizot (Bonneville) Intervenants : A. Heim (Paris), D. Saravane (Étampes), C. Perrey (Chamonix – Mont-Blanc) Objectifs : • Apprendre à soigner des patients présentant des maladies psychiques importantes. • Adapter les thérapeutiques en fonction des situations.


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Aide-mémoire 25 novembre 9 H 00 – 12 H 00 A6 CONFÉRENCE

Parcours DPC1* Plan de traitement en prothèse, prise en charge du patient Responsable scientifique : E. d’Incau (UFR de Bordeaux 2) Intervenants : D. Brocard (Ondres), C. Perez (Carry-le-Rouet), A. Soenen (Université Bordeaux Segalen) Objectif : • Présenter une démarche thérapeutique facilitant l’élaboration des prothèses dentaires et l’amélioration de leur pérennité thérapeutique.

9 H 00 – 12 H 00 et 15 H 30 – 18 H 30 A7 POINT SUR…

Parcours DPC2* La prise en charge de nos aînés en pratique quotidienne Responsable scientifique : C. Lassauzay (UFR de Nice Sophia-Antipolis) Intervenants : S. Montal (UFR de Montpellier), P.-Y. Cousson (UFR de Clermont-Ferrand), É. Médioni (UFR de Nice Sophia-Antipolis), E. Nicolas (UFR de Clermont-Ferrand), J.P. Albouy (Montpellier), V. Pouyssegur (UFR de Nice Sophia-Antipolis) Objectif : • Connaître la spécificité des soins conservateurs des seniors et adapter nos techniques d’évaluation diagnostique et thérapeutique bucco-dentaire.

Objectif : • Connaître les facteurs de succès d’un traitement endodontique depuis l’accès jusqu’à l’obturation. DIC 220 € A10 CYCLE MONODISCIPLINAIRE

Prothèses amovibles et attachements Responsable scientifique : B. Tavernier (Université Paris Diderot) Intervenants : O. Fromentin, S. Le Texier, R. Roy Ledoux, A. Itic (Université Paris Diderot), M. Begin (Université Paris Descartes), Y. Saizou, L. Arnould (Paris), E. Schittly (UFR de Reims) Objectifs : • Faire le point sur les indications et les choix d’attachements. • Appréhender leur mise en œuvre clinique au laboratoire et assurer leur maintenance. DIC 180 € A12 CONFÉRENCE

Anomalies de l’émail : bien diagnostiquer pour bien traiter Responsable scientifique : M.-C. Manière (UFR de Strasbourg) Intervenants : J.-J. Morrier (UFR de Lyon), S. Lopez-Cazaux (UFR de Nantes), F. Clauss (UFR de Strasbourg) Objectifs : • Diagnostiquer précocement une anomalie de l’émail, apprendre à repérer et référer les cas complexes. • Savoir adapter le traitement.

12 H 30 – 15 H 00 9 H 00 – 18 H 00

A15 CONFÉRENCE

Les chercheurs cherchent et trouvent - de la maladie rare aux médicaments Responsable scientifique : A. Berdal (Université Paris Diderot) Conférenciers : K. Huttner (Cambridge, RoyaumeUni), A. Bloch Zupan (UFR de Strasbourg), M. de La Dure-Molla (Université Paris Diderot) Objectif : • Découvrir et comprendre les progrès et les dernières innovations en matière de diagnostic et de traitement des maladies rares. A16 CONFÉRENCE

L’émergence des besoins en réhabilitation dento-maxillofaciale Responsable scientifique : P. Pomar (UFR de Toulouse) Intervenants : J. Dichamp (Paris), F. Destruhaut (UFR de Toulouse), B. Giumelli (UFR de Nantes) Objectif : • Aborder les données importantes en réhabilitation dento-maxillo-faciale et savoir les utiliser. A17 RENCONTRE AVEC…

L’adolescence, faut-il en faire une maladie ? Rencontre avec Olivier Revol (Bron) Animateur : M. Chouvin (UFR de Montpellier) Objectifs : • Décoder pour mieux soigner. • Comprendre les mutations sociologiques et leur impact sur le comportement des enfants et des adolescents. DIC 50 €

A14 CONFÉRENCE

Mise en forme canalaire avec les instruments niti : rotation continue et réciprocité Responsable scientifique : W.-J. Pertot (Paris) Conférenciers : M. Olijnyk (Paris), L. Pommel (UFR de Marseille), A. Claisse-Crinquette (UFR de Lille) Intervenants : I. Barril-Cochet, P. Belien (Paris), J. Roze (Université Paris Diderot), T. Giraud (Ceyreste), T. Babin (Saint-Lambert-des-Levées), D. Guex (Villié-Morgon)

Les clés de la réussite en odontologie prothétique : esthétique, fonction et biologie Responsable scientifique : D. Dot (Université Paris Descartes) Intervenants : G. Couderc (UFR de Marseille), G. Laborde (UFR de Marseille), P. Margossian (UFR de Marseille) Objectifs : • Évaluer la fiabilité des piliers. • Apprendre à élaborer un projet prothétique. • Guider et maîtriser les gestes cliniques.

15 H 30 – 18 H 00 A18 COURS

Les restaurations adhésives en composite : actualités et perspectives Le cours de Pascal Zyman (Paris) Responsable scientifique : N. Lehmann (SaintGalmier) Objectifs : • Apprendre des techniques de stratifications simplifiées.

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CDF

A9 CYCLE MONODISCIPLINAIRE

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Congrès ADF 25-26 novembre • Réaliser des points de contact efficaces. • Utiliser les techniques 3D pour visualiser les résultats esthétiques. A19 CONFÉRENCE

Les innovations technologiques, comment les choisir et comment les intégrer ? Responsable scientifique : P. Cattanéo (Paris) Intervenants : T. Leriche (Saint-Molf), F. Gaultier (Université Paris Descartes), E. Bonnet (Limonest) Objectif : • Intégrer les nouveaux équipements (empreintes optiques, laser, Cone Beam…) dans une activité d’omnipratique. A20 CONFÉRENCE

La chirurgie en un ou deux temps : sinus et greffes Responsable scientifique : H. Antoun (Paris) Intervenants : P. de March (UFR de Nancy), M. Davarpanah (Paris), M. Jabbour (Paris), A. Boukari (UFR de Strasbourg), P. Colin (Montpellier) Objectifs : • Poser un diagnostic précis sur l’état de la crête osseuse et ses rapports avec l’arcade antagoniste pour choisir l’approche chirurgicale la plus appropriée. • Démystifier le sinus maxillaire.

Objectifs : • Découvrir la virulence bactérienne et l’évolution des CPE. • Appréhender la réhabilitation fonctionnelle et esthétique des arcades et prévenir la réapparition des caries.

15 H 30 – 18 H 30 A23 CONFÉRENCE

Parcours DPC1* Le point sur la temporisation en prothèse fixée dans le secteur esthétique Responsable scientifique : C. Rignon-Bret (Université Paris Descartes) Intervenants : O. Étienne (Université de Strasbourg), J.-C. Paris (Aix-en-Provence), H. Drogou (Ploemeur) Objectifs : • Définir les objectifs de la prothèse de temporisation dans le plan de traitement. • Découvrir les solutions de temporisation dans le secteur antérieur esthétique. • Comprendre le rôle de la prothèse de temporisation dans l’aménagement des tissus mous.

15 H 30 – 18 H 00 A24 RENCONTRE AVEC…

A21 CONFÉRENCE

La traumatologie chez l’enfant

Apport de l’ODF à l’amélioration de l’environnement parodontal

Rencontre avec Chantal Ifi-Naulin (Université Paris Diderot) Animateur : A. Vanderzwalm-Gouvernaire (Université Paris Descartes) Objectif : • Faire le point sur la traumatologie de l’enfant de manière exhaustive. DIC 50 €

Responsable scientifique : M.-J. Boileau (UFR de Bordeaux) Intervenants : M. Pitz (UFR de Bordeaux II), C. Bazert (Latresne), E. Bardinet (Bordeaux) Objectifs : • Comprendre le rapport complexe entre parodonte et ODF. • Redécouvrir l’intérêt de l’ODF pour améliorer l’état parodontal.

Mercredi 26 novembre

Objectif : • Faire le point sur la chirurgie plastique parodontale et préciser les améliorations techniques et la prévisibilité des résultats. B27 SÉANCE INTERACTIVE

Au cœur de la santé buccale : traitement parodontal conservateur ou extractions/implants Responsable scientifique : F. Lambert (Université de Liège, CHU de Liège) Conférenciers : G. Lecloux (Chaudfontaine, Belgique), D. Nisand (Paris), A. Sculea (Université de Hambourg, Allemagne) Objectif : • Optimiser ses connaissances et ses choix en parodontologie et en implantologie. B28 CONFÉRENCE

Interface inserm/odontologie Responsable scientifique : M. Goldberg (Université Paris Descartes) Conférenciers : H. Tassery (UFR de Marseille), S. Doméjean (UFR de Clermont-Ferrand), O. Huck (UFR de Strasbourg), A.-L. Ejeil (Université Paris Descartes) Objectif : • Dépister précocement les effets discrets de pathologies majeures de la cavité buccale. B29 DÉMONSTRATION EN DIRECT SUR PATIENT

La régénération endodontique Responsable scientifique et opérateur : S. Simon (Université Paris Diderot) Animateur : M. Zanini (Paris) Objectif : • Identifier les possibilités nouvelles en matière de régénération endodontique pulpaire pour faciliter et inciter son abord en omnipratique. B30 CONFÉRENCE

9 H 00 – 11 H 30

A22 CONFÉRENCE

Caries précoces de l’enfant : réussir une mission délicate

CDF

Responsable scientifique : M.-C. Goldsmith Alric (UFR de Montpellier) Intervenants : T. Trentesaux (UFR de Lille), G. Dominici (Montpellier), C. Joseph (UFR de Nice Sophia-Antipolis) 22

B26 COURS

La chirurgie plastique paro dontale : où en sommes-nous ? Le cours de Virgine Monnet-Corti (UFR de Marseille) Responsable scientifique : A. Borghetti (UFR de Marseille)

Le Chirurgien Dentiste de France n o 1639 du 13 novembre 2014

Les bruxismes au quotidien, le « bruxeur » au cabinet Responsable scientifique : B. Mantout (Marseille) Intervenants : G. Lavigne (Faculté de médecine dentaire de Montréal, Canada), M. Greven (Bonn, Allemagne), G. Slavicek (Berlin, Allemagne) Objectifs : • Découvrir les dernières connaissances étio-


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Aide-mémoire 26 novembre

9 H 00 – 12 H 00 et 15 H30 – 18 H 30 B31 POINT SUR…

Parcours DPC3* Gestion des échecs en implantologie Responsable scientifique : F. Renouard (Paris) Intervenants : G. Le Toux (UFR de Brest), J.-P. Albouy (Montpellier), P. Bernaudin (Heillecourt), M. Lamy (Université de Liège, Belgique), L. Brazzola (Section de médecine dentaire de Genève, Suisse), É. Attali (Paris) Objectif : • Maîtriser les solutions aux écueils en implantologie tout en prévenant leur apparition et en discernant les risques et leurs incidences.

9 H 00 – 12 H 00 B32 CONFÉRENCE

Parcours DPC4* Les préparations pour restaurations esthétiques Responsable scientifique : Y. Allard (UFR de Nice) Intervenants : G. Weisrock (UFR de Marseille), A.-S. Vaillant-Corroy (UFR de Nancy), A. Oudin (Nice) Objectif : • Réaliser des préparations en adéquation avec l’environnement parodontal, le type de matériau, le mode d’assemblage et la demande esthétique.

9 H 00 – 11 H 30 B34 RENCONTRE AVEC…

La muqueuse buccale pour les nuls ! Rencontre avec Jacky Samson et Tommaso Lombardi (Genève, Suisse) Animateur : A. Alantar (Hôpital de Nanterre) Objectifs : • Apprendre la structure normale de la muqueuse buccale et ses particularités anatomopathologiques. • Découvrir, par des cas cliniques, les principales lésions de la muqueuse buccale ; réaliser un diagnostic. DIC 50 €

9 H 00 – 18 H 00 B35 CYCLE D’URGENCE

L’urgence médicale au cabinet dentaire Responsable scientifique : Y. Roche (Université Paris Diderot) Intervenants : M. Legens (UFR de Brest), O. Goncalves (Université Paris Diderot), F. Robichon, A. Pélissier (Paris), G. Lescaille, C. Mauprivez, P. Casamajor, B. Courrier (Université Paris Diderot), R. Tournemelle (Alfortville), J.-P. Tourtier (Brigade des sapeurs-pompiers de Paris) Objectifs : • Réagir efficacement face à une urgence vitale au cabinet dentaire. • Prendre en charge un malaise avec, si besoin, la collaboration du SAMU Centre 15. DIC 190 €

9 H 00 – 11 H 30 B33 CONFÉRENCE

Parcours DPC5* La gestion des écueils prothétiques en pratique quotidienne Responsable scientifique : J. Margerit (UFR de Montpellier) Intervenants : O. Laplanche (UFR de Nice SophiaAntipolis), B. Jacquot (UFR de Montpellier), J. Schittly (UFR de Reims) Objectifs : • Analyser les principaux risques d’échec en prothèse, conception et biomatériaux. • Intégrer ces difficultés.

cision en fonction des gestes opératoires et découvrir les obstacles anatomiques. • Découvrir les différentes applications du Piezotome® avec leur mise en pratique sur têtes animales. DIC 150 €

9 H 00 – 16 H 00 B37 ATELIER DE TRAVAUX PRATIQUES

CAO et CFAO (conception et fabrication assistées par ordinateur) : l’avenir n’est plus remis en cause Responsable scientifique : E. Nicolas (UFR de Clermont-Ferrand) Intervenants : M.-L. Malbos-Jalabert, J.-L. Veyrune (UFR de Clermont-Ferrand), B. Bennasar (Lattes), O. Chabreron, K. Nasr (Toulouse), M. Fages (UFR de Montpellier), C. Ghrenassia (Portet-surGaronne), A. Soenen (Université Bordeaux Segalen), E. Soules (UFR de Toulouse) Objectifs : • Comprendre les grands principes de CFAO. • S’initier à leur utilisation par des exemples concrets. DIC 200 €

12 H 30 – 15 H 00 B38 COURS

La prise de décision en implantologie Le cours de Paul Mariani (UFR de Marseille) Responsable scientifique : P. Tramba (Université Paris Descartes) Objectif : • Savoir prendre une décision en implantologie et la mettre en œuvre.

B36 ATELIER DE TRAVAUX PRATIQUES

Les voies d’accès chirurgicales et les applications pratiques du piezotome®

B39 CONFÉRENCE

Responsable scientifique : P. Larras (Dijon) Intervenants : V. Ahossi (Dijon), S. Boisramé (UFR de Brest), J.-H. Catherine (UFR de Marseille), P. Gangloff, É. Gérard (Metz), S. Kimakhe (UFR de Nantes), A. Lafon (UFR de Reims), F. Campana (Marseille), G. Penel (UFR de Lille) Objectifs : • Mettre en pratique les grands principes d’in-

Responsable scientifique : L. Maman (Université Paris Descartes) Intervenants : S. Catros (UFR de Bordeaux), V. Descroix (Université Paris Diderot), A. Lafon (UFR de Reims) Objectif : • Identifier les principales atteintes buccodentaires en rapport avec un état de santé

La cavité buccale au cœur de la pathologie générale

Le Chirurgien Dentiste de France n o 1639 du 13 novembre 2014

CDF

pathogéniques des bruxismes. • Adapter les techniques prothétiques. • Savoir utiliser les différents types d’orthèses orales.

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Congrès ADF 26 novembre modifié et savoir y apporter des solutions thérapeutiques. B40 CONFÉRENCE

Endodontie : comment la fermer… et la rendre silencieuse Responsable scientifique : L. Pommel (UFR de Marseille) Intervenants : I. Barril-Cochet (Paris), G. Couderc (UFR de Marseille), W.-J. Pertot (Paris), S. Bouillaguet (École de médecine dentaire de Genève, Suisse), I. Barril-Cochet (Paris) Objectifs : • Découvrir les meilleures techniques de scellement des voies de communication. • Pérenniser la conservation dentaire.

B43 CONFÉRENCE

Forum des jeunes chercheurs Responsable scientifique : J.-O. Pers (UFR de Brest) Intervenants : A. Berdal (Université Paris Diderot), T. Becavin (UFR de Lille), V. Blasco-Baque (Toulouse), P.-Y. Collart-Dutilleul (UFR de Montpellier), E. Renard (Nantes), L. Merametdjian (Orvault), S. Derruau (Reims) Objectifs : • Découvrir les avancées de la recherche en odontologie. • Comprendre les perspectives et les enjeux pour l’odontologie d’une thématique de recherche d’un laboratoire français. B44 CONFÉRENCE

B41 CONFÉRENCE

Les restaurations en composite au cœur de la santé bucco-dentaire Responsable scientifique : B. Pélissier (UFR de Montpellier) Intervenants : H. Tassery (UFR de Marseille), G. Paolone (Rome, Italie), S. Scolavino (Naples, Italie) Objectifs : • Découvrir l’importance des composites dans l’approche clinique directe selon le gradient thérapeutique actuel des traitements des lésions carieuses et non carieuses. • Maîtriser les protocoles et les techniques directes des restaurations en composites et postérieures. B42 CONFÉRENCE

Parodontologie en omnipratique et environnement professionnel

CDF

Responsable scientifique : P. Barthet (UFR de Toulouse) Intervenants : T. Muzy (Sainte-Lucie-de-PortoVecchio), A. Sancier (Toulouse), S. Laurencin (UFR de Toulouse) Objectifs : • Savoir diagnostiquer et traiter les problèmes parodontaux. • Intégrer les différentes étapes d’un plan de traitement multidisciplinaire. • Adapter son organisation professionnelle pour intégrer la parodontologie dans sa pratique. 26

Traitements orthodontiques et chirurgicaux : avancées technologiques et impacts humains Responsable scientifique : C. Lodter (UFR de Toulouse) Conférenciers : L. Dorval, R. Paquin, L. Veilleux (Université de Montréal, Québec) Objectifs : • Connaître la planification chirurgicale virtuelle. • Accompagner les patients dans les protocoles chirurgico-orthodontiques.

charge des grandes reconstructions fixées. • Identifier et analyser les étapes clés pour optimiser la prise en charge des reconstructions complètes dento et implanto-portées. DIC 50 €

14 H 30 – 17 H 00 B47 ATELIER DE TRAVAUX PRATIQUES

Des empreintes et des implants : matériaux élastiques ; empreintes optiques Responsable scientifique : C. Wulfman (Université Paris Descartes) Intervenants : C. Rignon-Bret, C. Bataille, J. Dusart (Université Paris Descartes), M. Grosrichard, R. Pietton (Paris), G. Demurashvili (Montrouge), A. Wasong, C. Martsinkevistch, N. Lemonier (Université Paris Descartes) Objectifs : • Réaliser des prises d’empreinte sur différents systèmes pour améliorer la fiabilité des enregistrements. • Maîtriser le matériel et les matériaux spécifiques à la prise d’empreinte conventionnelle et optique. DIC 150 €

15 H 30 – 18 H 00

B45 CONFÉRENCE

B48 SÉANCE INTERACTIVE

Les cancers concernent aussi les chirurgiens-dentistes

L’endodontie au cœur de la santé

Responsable scientifique : M. Baudet-Pommel (UFR de Clermont-Ferrand) Intervenants : S. Warnakulasuriya (Londres, Royaume-Uni), L. Devoize (UFR de ClermontFerrand), A.-G. Bodard (UFR de Lyon) Objectifs : • Apprendre à diagnostiquer une lésion de la muqueuse buccale. • Savoir conserver et rétablir les fonctions buccales.

Responsable scientifique : M. Ardouin (Poitiers) Intervenants : A. Gaudin (UFR de Nantes), M. Durand (UFR de Lyon), J.-P. Mallet (Paris) Objectifs : • Connaître les recommandations concernant les rapports entre les pathologies générales et l’endodontie. • Instaurer un dialogue constructif avec les différents professionnels de santé dans l’intérêt des patients. B49 CONFÉRENCE

B46 RENCONTRE AVEC…

La reconstruction prothétique globale Rencontre avec Stéphane Viennot (UFR de Lyon) Animateur : R. Noharet (UFR de Lyon) Objectifs : • Mieux connaître et rationaliser la prise en

Le Chirurgien Dentiste de France n o 1639 du 13 novembre 2014

Prévention individuelle des maladies bucco-dentaires Responsable scientifique : P. Tramini (UFR de Montpellier) Intervenants : L. Lupi-Pégurier (UFR de Nice Sophia Antipolis), D. Bourgeois (UFR de Lyon), J. Cravalho (Université catholique de Louvain, Belgique),


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Aide-mémoire 26-27 novembre Objectifs : • Analyser et indiquer les facettes en céramique collée. • Préparer et coller sereinement. B54 CONFÉRENCE B50 CONFÉRENCE

Les lauréats de l’Ifro Responsable scientifique : M. Bonnaure-Mallet (Université Rennes 1), H. Magloire (UFR de Lyon) Intervenants : A. Vinel (Montrouge), B. Hassan (Villejuif), F. Anagnostou (Paris), V. Meuric (UFR de Rennes), G. Pages (Nice), N. Thébaud (UFR de Bordeaux) Objectif : • Découvrir les avancées de la recherche dans le domaine de l’odontologie.

Parcours DPC5* Prothèse : quand conserver, changer ou optimiser l’occlusion habituelle ? Responsable scientifique : M. Laurent (UFR de Marseille) Intervenants : M. Bartala (Université Bordeaux Segalen), T. Touchet (Manosque), C. Niboyer (Marseille) Objectif : • Choisir et fiabiliser l’OIM comme référentiel en prothèse.

B51 CONFÉRENCE

Démonstration en direct sur patient : chirurgie des tissus mous autour des implants Responsable scientifique et opérateur : J.-F. Keller (UFR de Lyon) Opérateur : S. Duffort (Lyon) Objectif : • Améliorer sa pratique péri-implantaire dans la gestion de l’environnement esthétique et fonctionnel autour de l’implant. B52 SÉANCE INTERACTIVE

Le burn-out : comment s’en protéger ? Responsable scientifique : P. Légeron (Paris) Intervenants : A. Hubert (Hôpital universitaire Robert-Debré), S. Deschaux (Rennes) Objectif : • Comprendre les causes et les conditions d’apparition du burn-out et savoir le prévenir.

15 H 30 – 18 H 30 B53 CONFÉRENCE

Parcours DPC4* Les facettes : du projet esthétique au collage Responsable scientifique : O. Étienne (Université de Strasbourg) Intervenants : G. Tirlet (Université Paris Descar tes), S. Koubi (UFR de Marseille), C. Toledano (Strasbourg)

15 H 30 – 18 H 00 B55 RENCONTRE AVEC…

Implant et prothèse Rencontre avec Jean-François Tulasne et Yves Samama (Paris) Responsable scientifique : J.-P. Mallet (Paris) Objectif : • Déterminer les facteurs de longévité d’une prothèse implantée portée en fonction du patient, de la croissance, de la chirurgie, du matériel, de l’état de surface de l’implant et de la prothèse. DIC 50 €

C58 SÉANCE INTERACTIVE

Qui veut gagner un plan de traitement ? Coordinateurs : J. Valcarcel (Montpellier), C. Decloquement (Garches) Responsable scientifique : C. Lallam (BoulogneBillancourt) Conférenciers : M. Lahmi (BoulogneBillancourt), F. Decup (Université Paris Descartes) Objectifs : • Faire évoluer le ou les plans de traitement pluridisciplinaire. • S’informer sur l’abord optimal d’un plan de traitement, du plus simple au plus complexe. C59 CONFÉRENCE

Le numérique pour aligneurs, désinclusions et corticotomies Responsable scientifique : J.-J. Aknin (UFR de Lyon) Intervenants : L. Decker (Ivry-sur-Seine), Y. Messaoudi (UFR de Lyon), J.-B. Charrier (CHU Kremlin-Bicêtre, Paris) Objectif : • Découvrir l’apport considérable du numérique en orthodontie. C60 CONFÉRENCE

Les nouveaux concepts

C57 COURS

Responsable scientifique : P. Milcent (Paris) Intervenants : G. Tirlet (Université Paris Descartes), S. Simon (Université Paris Diderot), D. Nisand (Paris) Objectifs : • Mettre l’accent sur des concepts thérapeutiques en implantologie, en endodontie et en odontologie conservatrice. • Mettre en œuvre une thérapie immédiatement applicable grâce aux outils, appareils et technologies récents.

Le parodonte chez l’enfant et l’adolescent

C61 CONFÉRENCE

Jeudi 27 novembre 9 H 00 – 11 H 30

Le cours de Sophie-Myriam Dridi (Université Paris Descartes) Responsable scientifique : T. Davit-Beal (Université Paris Descartes) Objectif : • Différencier les variations anatomiques physiologiques du parodonte pour mieux prévenir et différencier les maladies, lésions et anomalies parodontales afin de mieux les traiter.

Actualités sur le contrôle des biofilms pathogènes en parodontie Responsable scientifique M.-L. Colombier (Université Paris Descartes) Intervenants : M. Bonnaure-Mallet (Université Rennes 1), J. Lasserre (Bruxelles, Belgique), O. Huck (UFR de Strasbourg) Objectifs : • Mieux contrôler le facteur étiologique des

Le Chirurgien Dentiste de France n o 1639 du 13 novembre 2014

CDF

K. Warrer (Université d’Aarhus, Danemark) Objectifs : • Avoir une approche préventive à la fois de la maladie parodontale et de la maladie carieuse. • Adapter la prévention aux risques du patient.

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Congrès ADF 27 novembre maladies parodontales. • Aider à choisir la thérapeutique la plus adaptée. • Mettre en pratique les données récentes. C62 CONFÉRENCE

Odontologie et hôpital : pour une prise en charge adaptée Responsable scientifique : B. Lefevre (UFR de Reims) Intervenants : R. Arbab-Chirani (UFR de Brest), V. Dupuis (UFR de Bordeaux), É. Gérard (Metz) Objectif : • Découvrir les situations cliniques nécessitant une prise en charge adaptée, comprendre les relations possibles et les réseaux entre le cabinet dentaire et l’hôpital, et savoir les utiliser.

9 H 00 – 12 H 00 C63 CONFÉRENCE

Parcours DPC6* Le traitement des lésions apicales : les conditions de la réussite Responsable scientifique : T. Boukpessi-Jubien (Université Paris Descartes) Intervenants : S. Attal Stym-Popper (Paris), D. Guex (Villié-Morgon), A.-C. Flouriot (Paris) Objectifs : • Définir la pathologie apicale et donner les éléments diagnostiques. • Proposer une stratégie thérapeutique et des moyens cliniques à mettre en œuvre afin d’optimiser le succès. C64 DÉMONSTRATION EN DIRECT SUR PATIENT

Parcours DPC7* Chirurgie parodontale préprothétique

CDF

Responsable scientifique : C. Fouque (Marseille) Opérateur : J.-M. Glise (Toulon) Animateur : C. Goubron (Marseille) Objectif : • Découvrir une technique d’intervention chirurgicale qui applique les principes de la chirurgie plastique parodontale au service de la prothèse.

30

9 H 00 – 11 H 30 C65 RENCONTRE AVEC…

Les prothèses combinées et l’esthétique Rencontre avec Pierre Santoni (UFR de Marseille) Animateur : C. Lassauzay (UFR de Nice SophiaAntipolis) Objectif : • Allier le fonctionnel et l’esthétique en prothèse combinée. DIC 50 € C66 ATELIER DE TRAVAUX PRATIQUES

Les facettes Responsable scientifique : C. Launois (Reims) Intervenants : C. Bar (Château-Thierry), J. Bridoux (Charleville-Mézières), F. Heldenbergh (Troyes), I. Iff (Verzenay), O. Izambert (Chantraine), M. Lombard (Bétheniville), E. Signoret, B. Weiler (Reims), G. Loufrani (Rethel) Objectifs : • Analyser différentes situations cliniques et choisir la préparation la plus adaptée. • Réaliser des préparations pour facettes en adéquation avec les exigences cliniques et les contraintes mécaniques des matériaux. DIC 170 € C67 ATELIER DE TRAVAUX PRATIQUES

Communication : comment mieux gérer les situations difficiles ? Responsable scientifique : C. Leygonie-Foucault (Olivet) Intervenants : C. Grand (Ouzouer-sur-Loire), C. Chevalier (Saint-Jean-de-Braye), Y. Souchet (Chartres) Objectif : • Apprendre à gérer une situation incivile, voire conflictuelle avec son patient.

12 H 30 – 15 H 00 C68 CONFÉRENCE

Préserver l’alvéole ou la reconstruire ? Responsable scientifique : X. Struillou (UFR de Nantes) Intervenants : Bousquet (UFR de Montpellier), N. Picard (Rouen), S. Duffort (Lyon)

Le Chirurgien Dentiste de France n o 1639 du 13 novembre 2014

Objectifs : • Comprendre les techniques de préservation de l’alvéole. • Savoir choisir entre l’utilisation de biomatériaux et la greffe osseuse. • Connaître l’utilisation et l’intérêt des allogreffes osseuses. C69 CONFÉRENCE

Problèmes et solutions en endo dontie : approches cliniques Responsable scientifique : S. Bouillaguet (École de médecine dentaire de Genève, Suisse) Conférenciers : B. Johnson (Tulsa, États-Unis), M. Haapasalo (Vancouver, Canada), M. Martignoni (Rome, Italie) Objectifs : • Comprendre le rôle de l’infection endodontique. • Connaître les limites de l’instrumentation endodontique. • Éviter la réinfection coronaire.

12 H 30 – 18 H 00 C70 POINT SUR…

Le point sur le sourire Responsable scientifique : J.-C. Paris (Aix-enProvence), V. Monnet-Corti (UFR de Marseille) Intervenants : S. Ortet (Aix-en-Provence), N. Bereni (Aix-en-Provence), G. Joseph (Pertuis), J. Richelme (Nice), C. Gaillard (Bordeaux), E. Van Dooren (Anvers, Belgique), D. Étienne (Université Paris Diderot)

12 H 30 – 15 H 00 C71 CONFÉRENCE

L’orthodontie d’aujourd’hui a-t-elle changé positivement l’approche globale des patients ? Responsable scientifique : R. Garcia (Université Paris Diderot) Intervenants : F. Raux (Paris), C. Galletti (Paris), C. Leconte (Paris), C. Fauquet-Roure (Issy-lesMoulineaux) Objectif : • Comprendre les avantages de l’orthodontie actuelle dans l’approche globale du patient.


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Aide-mémoire 27 novembre

Pourquoi et comment les recommandations peuvent vous aider dans votre pratique quotidienne ? Responsable scientifique : M. Laurence (La Plaine Saint-Denis) Intervenants : J. Birgé (Boulay-Moselle), P. Amat (Le Mans), J.-F. Seret (Hirson) Objectifs : • Connaître la méthodologie d’élaboration des recommandations de bonne pratique. • Chercher l’information pertinente dans les recommandations et apprendre à les mettre en œuvre au quotidien.

maîtriser la mise en place de l’entretien annuel d’évaluation et en faire des outils d’amélioration continue pour dynamiser l’équipe.

Responsable scientifique : J.-H. Torres (UFR de Montpellier) Intervenants : S. Boisramé (UFR de Brest), P. Katz (Paris), C. Chossegros (Marseille) Objectif : • Connaître les avancées en matière d’imagerie des glandes salivaires et de prise en charge médicale et chirurgicale des pathologies salivaires. C74 CONFÉRENCE

Le patient a des problèmes, le praticien aussi ! Responsable scientifique : P. Simonet (Paris) Conférenciers : J.-F. Laluque (Bordeaux), P. Missika (Université Paris Diderot), D. Gerdolle (Montreux, Suisse) Objectif : • Être prêt à répondre à une requête esthétique, à un désir de confort occlusal, voire à une exigence dans la demande thérapeutique audelà du réalisable. C75 SÉANCE INTERACTIVE

Une nouvelle dynamique pour l’équipe soignante Responsable scientifique : P. Bonne (SaintLoubès) Intervenants : P. Rocher (UFR de Lille), F. Marque (Saint-Jean-d’Illac), H. Denost (UFR de Bordeaux) Objectif : • Savoir rédiger en équipe le document unique,

C79 CONFÉRENCE

Chercheurs de douleurs C76 RENCONTRE AVEC…

Les difficultés quotidiennes en endodontie Rencontre avec Anne Claisse-Crinquette (UFR de Lille) Animateur : S. Attal Stym-Popper (Paris) Objectifs : • Évaluer et comprendre les difficultés. • Connaître les protocoles et utiliser les moyens techniques. • Discuter des stratégies à adopter. DIC 50 €

Responsable scientifique : Y. Boucher (Université Paris Diderot) Intervenants : J.-C. Maurin (UFR de Lyon), R. Dallel (UFR de Clermont-Ferrand), M. Pohl (Paris), G. Lavigne (Faculté de médecine dentaire de Montréal, Canada) Objectif : • Découvrir l’apport des travaux de recherche fondamentale à la compréhension des douleurs orofaciales. C80 CONFÉRENCE

Pour une prise en charge coordonnée du patient diabétique

C73 CONFÉRENCE

Quoi de neuf sur la pathologie salivaire ?

15 H 30 – 18 H 00

14 H 30 – 17 H 00 C77 ATELIER DE TRAVAUX PRATIQUES

Enregistrer la relation centrée : simple et fiable Responsable scientifique : A. Giraudeau (UFR de Marseille) Intervenants : É. Ehrmann (Université Nice SophiaAntipolis), G. Gossin, S. Bezzina, L. Darmouni, L. Blanc, L. Torsiello (Marseille), A. Pedinielli, J.-P. Ré (UFR de Marseille), M. Jeany (Carnouxen-Provence) Objectifs : • Comprendre l’intérêt de la relation centrée. • Apprendre à manipuler, à gérer les difficultés de relâchement, à enregistrer et à contrôler la position en relation centrée. DIC 150 € C78 ATELIER DE TRAVAUX PRATIQUES

Gestion esthétique du secteur antérieur : du projet prothétique à l’aménagement parodontal Responsable scientifique : (UFR de Nantes) Intervenants : A. Gaudin, D. Marion, C. Verner, É. Lanoiselée, G. Campard (UFR de Nantes), H. Drogou (Ploemeur), Y. Estrabaud (Angers), B. Bouetel (Les Herbiers), A. Fruchet (Olonnesur-Mer) Objectif : • Mettre en adéquation l’esthétique et la fonction des projets prothétiques et parodontaux du secteur antérieur. DIC 160 €

Responsable scientifique : J. Wemaere (Floirac) Intervenants : C. Micheau (Paris) Objectif : • Apprendre à mieux prendre en charge nos patients diabétiques. C81 CONFÉRENCE

Trucs et astuces en prothèse fixée : rendre simple une situation compliquée Responsable scientifique : M. Bartala (Université Bordeaux Segalen) Conférenciers : V. Bennani (Université d’Otago, Nouvelle Zélande), F. Raux (Paris), P. De March (UFR de Nancy) Objectifs : • Découvrir les critères décisionnels favorisant une simplification de la prothèse fixée sans perdre en qualité. • Connaître les étapes clés ou gestes capables d’augmenter la longévité des prothèses fixées (sur dents naturelles et implants). C82 DÉMONSTRATION EN DIRECT SUR PATIENT

Comment instaurer simplement le travail à quatre mains ? Responsable scientifique : K Denys (Eclose) Opérateurs : P. Ruste Mangin (Buxy), P. Barias, M.-H. Barias (Villenave-d’Ornon) Objectif : • Intégrer les bases du travail à quatre mains

Le Chirurgien Dentiste de France n o 1639 du 13 novembre 2014

CDF

C72 CONFÉRENCE

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Congrès ADF 27-28 novembre (trouver sa place et travailler duo) et apprendre une trame simple permettant à l’équipe dentaire de s’y adapter le plus rapidement. C83 CONFÉRENCE

Confidentiel : le dossier du patient Responsable scientifique : M. Sabek (Tours) Intervenants : R. Blanc (Auterive), F. Haïm (Paris), F. Jamet (Mettray) Objectifs : • Découvrir les règles qui protègent la confidentialité des données présentes dans le dossier du patient. • Préciser les normes et les exceptions qui permettent d’accéder à l’information détenue par le chirurgien-dentiste.

15 H 30 – 18 H 00 C86 RENCONTRE AVEC…

Sécuriser la prothèse en occlusion Rencontre avec Gérard Duminil (Nice) Animateur : J.-F. Carlier (Bucy-le-Long) Objectif : • Comprendre le rôle de l’occlusion dans la réalisation prothétique et ses différentes étapes. DIC 50 €

Vendredi 28 novembre 9 H 00 – 11 H 30 D88 CONFÉRENCE

15 H 30 – 18 H 30 C84 CONFÉRENCE

Parcours DPC6* Le retraitement endodontique : les conditions du succès Responsable scientifique : D. Martin (Paris) Intervenants : L. Pommel (UFR de Marseille), F. Bronnec (Paris), G. Caron (Université Paris Diderot) Objectifs : • Appréhender les situations d’échec endodontique. • Identifier les facteurs de décision. • Aborder les procédures par voie orthograde et par voie chirurgicale. C85 CONFÉRENCE

Parcours DPC7* Influence des contextes spécifiques de santé sur les maladies parodontales et leurs traitements

CDF

Responsable scientifique : C. Verner (UFR de Nantes) Intervenants : M. Reners (Liège, Belgique), P. Madianos (Université d’Athènes, Grèce), D. Herrera (Madrid, Espagne) Objectif : • Découvrir comment les problèmes de santé influencent la prise en charge des maladies parodontales, au niveau du diagnostic, de la réalisation des traitements et du pronostic. 34

Contention orthodontique et omnipratique Responsable scientifique : C. Lodter (UFR de Toulouse) Intervenants : A. Manière-Ezvan (UFR de Nice Sophia-Antipolis), I. Bonafé (UFR de Montpellier), P. Barthet (UFR de Toulouse) Objectifs : • Connaître les indications des différents dispositifs de contention orthodontique. • Appréhender les risques potentiels sur le moyen ou le long terme des contentions orthodontiques et savoir les gérer. D89 CONFÉRENCE

Objectif régénération parodontale : progrès et perspectives Responsable scientifique : C. Lallam (BoulogneBillancourt) Intervenants : M. De Sanctis (Florence, Italie), H. Tenenbaum (UFR de Strasbourg), G. Campard (UFR de Nantes) Objectif : • Découvrir les progrès sur la cicatrisation et sur les avancées dans les biomatériaux. D90 CONFÉRENCE

Mythes et réalités de la prescription en odontologie Responsable scientifique : Y. Roche (Université Paris Diderot) Intervenants : J.-C. Fricain (UFR de Bordeaux),

Le Chirurgien Dentiste de France n o 1639 du 13 novembre 2014

C. Mauprivez (Université Paris Diderot), J. Samson (Section de médecine dentaire de Genève, Suisse) Objectifs : • Faire le point sur les réalités et les croyances concernant les médicaments les plus courants en odontologie. • Connaître les effets indésirables des médicaments sur la cavité buccale. D91 CONFÉRENCE

Les nouvelles perspectives en endodontie Responsable scientifique : P. Machtou (Université Paris Diderot) Intervenants : B. Johnson (Tulsa, États-Unis), S. Simon (Université Paris Diderot) Objectifs : • Faire le point sur les perspectives liées à l’instrumentation endodontique, la désinfection et l’irrigation. • Savoir si, dans un futur proche, l’approche biologique en endodontie sera une réalité concrète. D92 DÉMONSTRATION EN DIRECT SUR PATIENT

Pose en direct d’une prothèse complète immédiate maxillaire Responsable scientifique : M. Postaire (Université Paris Descartes) Opérateurs : M. Daas (Université Paris Descartes), K. Dada (Paris) Animateur : M. Pompignoli (Paris) Objectifs : • Apprendre à traiter le passage de l’édentement partiel maxillaire à l’édentement complet. • Savoir réaliser une prothèse complète immédiate. • Préserver les tissus osseux et gingivaux en vue d’une implantation ultérieure. D93 CONFÉRENCE

Ne les oublions pas ! Prise en charge prothétique des patients à besoins spécifiques Responsable scientifique : R. Esclassan (UFR de Toulouse) Intervenants : M. Georgelin-Gurgel (UFR de Toulouse), C. Ghrenassia (Portet-sur-Garonne), M. Bessadet (Clermont-Ferrand)


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Aide-mémoire 28 novembre Objectifs : • Identifier et répondre aux besoins prothétiques des patients en fonction du contexte. • Connaître les solutions prothétiques adaptées au patient.

9 H 00 – 12 H 00 D94 CONFÉRENCE

Parcours DPC8* La chirurgie plastique parodontale : discutons matériaux et matériel Responsable scientifique : F. Mora (Université Paris Diderot) Intervenants : S. Vincent-Bugnas (UFR de Nice Sophia-Antipolis), S. Aroca (Saint-Germain-enLaye), C. Goubron (Marseille) Objectifs : • Maîtriser les enjeux de la chirurgie plastique parodontale. • Évaluer la qualité et la quantité de la greffe conjonctive à prélever dans les régions palatines privilégiées.

D97 ATELIER DE TRAVAUX PRATIQUES

Les soins sous hypnose : pourquoi, comment ? Responsable scientifique : A. Bioy (Université de Bourgogne) Intervenant : C. Wood (CHU de Limoges) Objectifs : • Acquérir les bases de la communication hypnotique. • Faire l’apprentissage d’un exercice d’hypnose facile à réaliser. DIC 120 € D98 ATELIER DE TRAVAUX PRATIQUES

Hygiène et asepsie : comment s’améliorer ? Responsable scientifique : P. Rocher (UFR de Lille) Intervenant : P. Bonne (Saint-Loubès), K. Denys (Eclose), O. Baron (Aizenay) Objectifs : • Faire progresser globalement l’hygiène et l’asepsie au cabinet. • Repérer les domaines dans lesquels les progrès peuvent être les plus importants. DIC 60 €

D95 CONFÉRENCE

Parcours DPC9* Echecs en dentisterie adhésive : causes et prévention Responsable scientifique : F. Raux (Paris) Intervenants : A. Saint-Georges (Université de Montréal, Québec), M. Clément (UFR de Lyon), A. Vanheusden (Université de Liège, Belgique) Objectifs : • Comprendre les causes de nos échecs. • Revoir nos protocoles de collage tant en restauration qu’en prothèse.

9 H 00 – 11 H 30

D99 ATELIER DE TRAVAUX PRATIQUES

L’élongation coronaire Responsable scientifique : B. Brochery (Paris) Intervenant : G. Anduze Acher, F. Duffau, F. Cherel (Paris), M. Bertrand (Tours), E. Ettedgui (Université Paris Descartes), É. Maujean (Tournan-en-Brie), S. Mouraret (Nice), A. Popelut (Courbevoie), P. Rosec (Saintes) Objectifs : • Comprendre l’intérêt biologique et prothétique de l’élongation coronaire. • Maîtriser des gestes chirurgicaux simples lors du temps opératoire de l’élongation coronaire. DIC 150 €

• Découvrir les soins préventifs chez l’enfant pour conserver une bouche en bonne santé. • Apprendre à redonner la santé buccale grâce aux implants. D101 CONFÉRENCE

Ces médicaments qui nous font peur ! Responsable scientifique : P. Lesclous (Université de Nantes) Intervenant : V. Sibaud (Institut universitaire du cancer, Toulouse Oncopole), C. Mauprivez (Université Paris Diderot), V. Baaroun (Université Paris Diderot) Objectifs : • Savoir reconnaître un traitement par biothérapie en fonction de ses éventuelles interférences avec la pratique bucco-dentaire. • Savoir prendre en charge un patient traité par biothérapie.

12 H 30 – 18 H 00 D102 POINT SUR…

La première molaire : la dent de 6 ans pour la vie Responsable scientifique : J. Nancy (UFR de Bordeaux) Intervenants : E. Noirrit Esclassan (UFR de Toulouse), C. Badet (Bordeaux), S. Opsahl-Vital (Université Paris Descartes), M. de la Dure-Molla (Université Paris Diderot), M. Le Gall (UFR de Marseille), J.-P. Pia (UFR de Bordeaux) Objectifs : • Dépister les lésions précoces. • Diagnostiquer l’état pulpaire. • Découvrir des solutions transitoires de réhabilitation.

12 H 30 – 15 H 00

D96 RENCONTRE AVEC… Rencontre avec Éric Bonnet (Limonest) Animateur : R. Serfaty (UFR de Strasbourg) Objectifs : • Connaître les indications et contre-indications des différentes dyschromies dentaires. • Réaliser des traitements ultraconservateurs, respectueux des tissus dentaires. DIC 50 €

12 H 30 – 15 H 00

D103 CONFÉRENCE

La prévention des périimplantites

D100 CONFÉRENCE

Bouche et santé, tout un programme ! Responsable scientifique : M. Delahaye (Brest) Intervenants : C. Romagna-Genon (Beaune), P. Rouas (UFR de Bordeaux), R. Penduff (Brest) Objectifs : • Analyser l’abord psychologique des soins.

Responsable scientifique : J.-L. Giovannoli (Paris) Intervenants : F. Duffau (Paris), J.-P. Albouy (Montpellier), P. Doucet (Université Paris Descartes) Objectifs : • Apprendre à mettre en œuvre une méthode efficace de décontamination. • Optimiser les règles de maintenance.

Le Chirurgien Dentiste de France n o 1639 du 13 novembre 2014

CDF

Les dyschromies dentaires

37


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Congrès ADF 28 novembre D104 CONFÉRENCE

La réussite du sourire : les challenges de l’implantologie dans le secteur esthétique Responsable scientifique : F. Bonnet (Le Cannet) Intervenants : X. Vela Nebot (Barcelone, Espagne), B. Touati (Paris), N. Bichacho (TelAviv, Israël) Objectifs : • Analyser les règles esthétiques. • Maîtriser la gestion des tissus mous et des volumes osseux. • Savoir définir les profils d’émergence et choisir les matériaux. D105 CONFÉRENCE

L’axe d’insertion prothétique Responsable scientifique : M. Blandin (UFR de Toulouse) Intervenants : M. Laurent (UFR de Marseille), L. Raynaldy (Toulouse), É. Blanchet (Lyon) Objectifs : • Choisir un axe d’insertion d’une prothèse pour réussir son intégration biologique. • Réussir une économie tissulaire et diminuer la sollicitation des ancrages. D106 CONFÉRENCE

Une bouche en toute sécurité : comment appliquer au cabinet dentaire la réglementation et les recommandations en hygiène et stérilisation Responsable scientifique : L. Brisset (UFR de Strasbourg) Intervenants : M.-D. Lécolier (Reims), G. Cla peau (Longjumeau), D. Offner (Westhouse) Objectifs : • Faire le point sur la problématique au cabinet dentaire. • Découvrir les clés pour organiser simplement la mise en pratique des mesures d’hygiène et de stérilisation. D107CONFÉRENCE

Faire de son agenda un véritable outil de gestion CDF

Responsable scientifique : D. Rozencweig (UFR de Nancy) 38

Intervenants : M.-J. Buisson (Chartres), G. Fougerais (Nantes) Objectif : • Découvrir l’importance à accorder à la gestion des rendez-vous.

• Comprendre et maîtriser la réalisation d’un bridge transitoire en technique indirecte. DIC 150 €

D108 RENCONTRE AVEC…

D111 CONFÉRENCE

De l’endodontie conventionnelle à la microchirurgie, le choix de la conservation

Gérer les dysfonctions mandibulaires aiguës : blocage à l’ouverture, à la fermeture… que faire ?

Rencontre avec Bertrand Khayat (Paris) Animateur : J.-P. Djian (Paris) Objectifs : • Évaluer la difficulté d’un traitement ou d’un retraitement endodontique. • Connaître les pourcentages de succès de la chirurgie endodontique moderne. DIC 50 €

14 H 30 – 17 H 00 D109 ATELIER DE TRAVAUX PRATIQUES

Retraitement endodontique Responsable scientifique : F. Bronnec (Paris) Intervenants : C. Couvrechel, A. Deturmeny, S. Attal Stym-Popper, M. Olijnyk (Paris), G. Caron, S. Dahan, J. Roze (Université Paris Diderot), N. Gardon (Les Pennes-Mirabeau), L. Arbona (Montpellier) Objectif : • Découvrir les avantages de la vision sous microscope et d’un plateau technique dédié dans la gestion des difficultés lors du retraitement par voie orthograde. DIC 180 €

15 H 30 – 18 H 00

Responsable scientifique : A. Manière-Ezvan (UFR de Nice Sophia-Antipolis) Intervenants : A. De Laat (Université de médecine, Louvain, Belgique), I. Moreno Hay (Alcobendas, Madrid, Espagne), J.-F. Carlier (Bucy-le-Long) Objectifs : • Apprendre à analyser les signes et symptômes et à poser un diagnostic. • Connaître les diverses modalités de la prise en charge de cette dysfonction. D112 CONFÉRENCE

La langue au cœur de la croissance

D110 ATELIER DE TRAVAUX PRATIQUES

Responsable scientifique : L. Delsol (UFR de Montpellier) Intervenants : S. Renaudin (UFR de Nantes), I. Breton-Torres (Juvignac), S. Millot (Université Paris Descartes), D. Rollet (Pontarlier) Objectifs : • Découvrir la physiologie linguale. • Appréhender le rôle morphogénétique de la langue au long de la croissance. • Dépister et corriger les dysfonctions linguales.

La temporisation en prothèse fixée

D113 CONFÉRENCE

Responsable scientifique : P. De March (UFR de Nancy) Intervenants : M. Helfer (Nancy), A.-S. VaillantCorroy, P. Corne (UFR de Nancy), O. Seuret (Ottange), M. Gillet (Lunéville), A. Lê (Metz), A. Riffault (Metz), B. Dervisevic (Luxembourg), S. Barone (Nancy) Objectifs : • Maîtriser la réalisation d’une prothèse provisoire unitaire transvissée sur implant et en technique directe sur des préparations pour facettes.

Le Chirurgien Dentiste de France n o 1639 du 13 novembre 2014

La dent de sagesse Responsable scientifique : P. Campan (UFR de Toulouse) Intervenants : W. Bacon (UFR de Strasbourg), P. Limbour (UFR de Rennes), G. Le Toux (UFR de Brest) Objectifs : • Hiérarchiser les pathologies engendrées par les dents de sagesse. • Clarifier les indications de leur avulsion.


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Aide-mémoire 28-29 novembre

Ne laissons pas le handicap gagner leurs dents ! Responsable scientifique : C. Tardieu (UFR de Marseille) Intervenants : N. Moheng (Marseille), J.-L. Veyrune (UFR de Clermont-Ferrand), C. Catteau (UFR de Lille) Objectif : • Découvrir des exemples de prise en charge dans les situations de prévention et de réhabilitation prothétiques et esthétiques chez le patient en situation de handicap.

Intervenants : J. Lethuillier (Saint-Clément-deRivière) Objectifs : • Comprendre et maîtriser les techniques adhésives permettant l’économie tissulaire lors des reconstructions prothétiques. • Observer les différentes séquences spécifiques aux techniques d’isolation et d’assemblage. • Suivre en détail l’ergonomie du travail à quatre mains.

15 H 30 – 18 H 00

9 H 00 – 11 H 30 E121 COURS

La péri-implantite en 2014 Le cours de Stefan Renvert (Kristianstad, Suède) Responsable scientifique : A. Borghetti (UFR de Marseille) Objectifs : • Faire le point sur la pathologie péri-implantite. • Découvrir les dernières acquisitions sur l’étiologie et le traitement.

D118 RENCONTRE AVEC…

E122 CONFÉRENCE

D115 SÉANCE INTERACTIVE

Les prothèses amovibles

Bien-être professionnel ou com ment mieux vivre en équipe ?

Rencontre avec Marcel Begin (Université Paris Descartes) Animateur : M. Pompignoli (Paris) Objectifs : • Savoir assurer la stabilité d’une prothèse amovible. • Gérer les contraintes cliniques et de laboratoire. DIC 50 €

Deux duos d’expérience praticien-prothésiste pour une communication ciblée et efficiente

Responsable scientifique : I. Gragnic (SaintHerblain) Intervenants : J.-P. Louvet (Pornic), C. Cabaret (Nantes) Objectifs : • Découvrir qu’il est possible d’améliorer ses conditions de travail. • Apprendre à développer la motivation du patient pour optimiser la pratique au quotidien.

15 H 30 – 18 H 30

Samedi 29 novembre 8 H 30 – 17 H 00

D116 CONFÉRENCE

Parcours DPC8* Au cœur du recouvrement radiculaire Responsable scientifique : P. Bouchard (Université Paris Diderot) Intervenants : A. Sarfati (Université Paris Dide rot), Z. Mekkaoui (Rabat, Maroc), C. Fouque (Marseille) Objectifs : • Savoir examiner les critères de choix des approches chirurgicales en matière de recouvrement radiculaire. • Avoir une vue d’ensemble du projet esthétique. D117 DÉMONSTRATION EN DIRECT SUR PATIENT

Parcours DPC9* Préparation et collage d’un onlay Responsable scientifique : S. Felenc (SaintClément-de-Rivière)

E120 ATELIER DE DISSECTION ANATOMIQUE

Responsable scientifique : M. Denis (Université Paris Descartes) Intervenants : J.-F. Lasserre (UFR de Bordeaux), D. Crescenzo (Cogolin), C. Muller (Université Paris Descartes), H. Nizard-Crescenzo (Cogolin) Objectifs : • Comprendre et connaître les contraintes du laboratoire pour rendre efficiente la collecte d’informations. • Savoir s’y retrouver parmi les multiples dispositifs commercialisés pour faire les bons investissements.

9 H 00 – 15 H 00

Chirurgie orale et implantologie, les pièges anatomiques de la chirurgie osseuse Responsable scientifique : J.-L. Charrier (Université Paris Descartes) Intervenants : M.-H. Laujac (Pleurtuit), C. Bilweis (Guyancourt), F. Tilotta-Lazaroo, C. Vidaud, S. Millot (Université Paris Descartes), B. Cannas, T. Gorce (Trilport), T.-P. Saunier, M. Balanger, A. Bidant, G. Quentin, J.-B. Culot (Paris), M. Rasamoely (Fresnes), M. Renaux (Les Mureaux), B. Lazaroo (Le Plessis-Pâté), D. Schmidt (Gif-sur-Yvette), I. Elbaz (Pantin) Objectif : • Maîtriser et comprendre les obstacles anatomiques. DIC 590 €

E123 POINT SUR…

La traumatologie : être efficace et rationnel Responsable scientifique : J.-P. Fortier (Université Paris Descartes) Intervenants : C. Ifi-Naulin (Université Paris Diderot), S. Bouillaguet (École de médecine dentaire de Genève, Suisse), A. Claisse-Crinquette (UFR de Lille), I. Barril-Cochet (Paris), S. Barthélémi (UFR de Reims), P. Missika (Université Paris Diderot) Objectifs : • Savoir appréhender sans stress un traumatisme et le traiter en adéquation avec les connaissances actuelles. • Se projeter sur l’avenir et se protéger juridiquement.

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CDF

D114 CONFÉRENCE

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Congrès ADF 29 novembre 9 H 00 – 11 H 30 E124 CONFÉRENCE

prothétique afin de pérenniser les restaurations implantaires antérieures. DIC 50 €

Restaurer une dent dépulpée : critères et choix thérapeutiques

E128 ATELIER DE TRAVAUX PRATIQUES

Responsable scientifique : V. Séguéla (Floirac) Intervenants : E. d’Incau (UFR de Bordeaux 2), J.-P. Attal (Université Paris Descartes), J. Brousseaud (Blanquefort) Objectifs : • Connaître les données essentielles sur la dent dépulpée. • Définir une stratégie de préservation tissulaire pour les dents dépulpées postérieures. • Avoir une approche graduée et biomimétique dans le traitement. E125 CONFÉRENCE

Préparation, scellement, collage : et la pulpe ? Responsables scientifiques : P. Colon (Université Paris Diderot) Intervenants : M. Zanini (Paris), G. Schmalz (Université de Ratisbonne, Allemagne), J. Sabbagh (Université libanaise, Beyrouth, Liban) Objectif : • Mieux connaître les mécanismes d’évaluation de la santé pulpaire, les capacités de réparation et les agressions potentielles dues aux procédures cliniques. E126 CONFÉRENCE

S’installer : la déontologie et la réglementation Animateur : G. Bouteille (Compiègne) Intervenants : A. Moutarde (Champeix), P. Rocher (UFR de Lille), M. Tourterelle (Claye-Souilly) Objectif : • Faire le point sur les obligations liées à l’installation ou à la reprise d’un cabinet.

Imagerie : un problème peut en cacher un autre Responsable scientifique : J.-M. Marteau (Bordeaux) Intervenants : J. Treil, D. Comtesse-Maret (Toulouse), S. Catros (UFR de Bordeaux), V. Pannerec (Pessac), M. Meyer (Le Bouscat), L. Hauret, A. Aït Ameur (Bordeaux), S. Lerici (Hasparren) Objectifs : • Découvrir le fonctionnement et les dangers de l’IRM et du Cone Beam. • Se familiariser avec ces outils dans le diagnostic des pathologies orales. DIC 150 € E129 ATELIER DE TRAVAUX PRATIQUES

Réviser ses incisions et ses sutures en chirurgie parodontale Responsable scientifique : M. Bravard (Lyon) Intervenants : S. Barral Cadière (Morancé), O. Beaurenault, F. Hanachowicz, P.-Y. Hanachowicz, J.-F. Keller (UFR de Lyon), M. Delaval (Saint-Didier-au-Mont-d’Or), D. Feuillet, P. Rodier (Lyon), A. Reynaud (Voiron) Objectifs : • Évaluer sa pratique de la chirurgie parodontale en matière de chirurgie régénératrice et de chirurgie résectrice des poches. • Connaître le matériel et les techniques indispensables à la réalisation d’une chirurgie atraumatique. DIC 150 €

Les implants pour sourire longtemps

Restaurations partielles et fonctions occlusales : optimiser calage, centrage, guidage et adhésion Responsable scientifique : G. Laborde (UFR de Marseille) Intervenants : J.-P. Ré (UFR de Marseille),

CDF

Rencontre avec Jean-Pierre Gardella (Marseille) Conteur : J. Meyer (Marseille) Objectif : • Valider le cahier des charges chirurgical et

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E131 CONFÉRENCE

Le marketing des services : un nouveau levier de développement des cabinets dentaires Responsable scientifique : S. Maira (École de management, Grenoble) Intervenants : B. Meyronin (École de management, Grenoble), D. Ray (École de Management, Grenoble), B. Aubert (École de management, Grenoble) Objectif : • Découvrir le marketing des services et réfléchir à son exploitation par les cabinets dentaires. E132 CONFÉRENCE

Ordre, sécurité sociale, formation : les ingrédients pour un exercice serein Responsable scientifique : A. Bery (Université Paris Diderot) Intervenants : A. Moutarde (Champeix), D. Hugues (Broons), P. Brenier (Nice) Objectifs : • Optimiser les rapports avec le conseil de l’Ordre et la Sécurité sociale. • Organiser sa formation continue. E133 RENCONTRE AVEC…

Les bisphosphonates 12 H 30 – 15 H 00 E130 CONFÉRENCE

E127 RENCONTRE AVEC…

C. Pignoly (UFR de Marseille), H. Lafargue (UFR de Bordeaux) Objectifs : • Coller pour équilibrer l’occlusion. • Équilibrer pour stabiliser les restaurations adhésives.

Le Chirurgien Dentiste de France n o 1639 du 13 novembre 2014

Rencontre avec Guillaume Penel et Marie-Hélène Vieillard (UFR de Lille) Animateur : S. Cousty (UFR de Toulouse) Objectifs : • Identifier les situations à risque chez les patients recevant des inhibiteurs de la résorption osseuse. • Connaître les spécificités de prise en charge bucco-dentaire de ces patients. DIC 50 €


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Préparez votre congrès ADF

Empreintes et implants : matériaux co nv et empreintes optiques Vous voulez réaliser des prises d'empreintes sur différents systèmes pour améliorer la fiabilité des enregistrements ? Ou bien vous souhaitez maîtriser le matériel et les matériaux spécifiques à la prise d'empreinte conventionnelle et optique ? Réservez votre place à l’atelier de travaux pratiques du 26 novembre.

Q

uel est le moyen le plus fiable pour prendre une empreinte en prothèse implanto-portée, c’est-à-dire transmettre au laboratoire la situation du ou des implants ? À l’heure où les solutions numériques proposées au praticien sont de plus en plus nombreuses, cette séance est l’occasion de faire un point sur la prise d’empreinte en implantologie et de comparer les différentes techniques. Les dernières innovations permettent-elles de mettre au placard les techniques éprouvées et les matériaux à empreinte ?

Le cas de la prothèse implanto-portée L’objectif de l’empreinte est de transmettre au laboratoire la position du ou des implants entre eux, par rapport aux dents adjacentes et aux tissus environnants avec la plus grande précision. L’utilisation de transferts d’empreinte et de répliques affranchit le praticien du souci de la précision de détail. Cependant, l’enjeu est d’obtenir une armature à l’adaptation passive, condition nécessaire au succès implantaire. En effet, si une petite imprécision est tolérée en prothèse dentoportée grâce à la mobilité dentaire (100 µm), la tolérance au niveau implantaire est très réduite (10 µm). Dans une prise d’empreinte conventionnelle, le choix des techniques et des matériaux est guidé par trois impératifs : la stabilité dimensionnelle, la résistance à la déformation et 44

l’absence de contraintes. La chaîne d’élaboration prothétique se poursuit avec la coulée du modèle de travail en plâtre, dont les variations dimensionnelles et les imprécisions sont maîtrisées par le prothésiste de laboratoire. Il est également possible de scanner la position des implants en bouche. L’empreinte numérique améliore notamment le confort du patient (goût du matériau à empreinte, réflexe nauséeux). Les différents systèmes proposent ensuite des solutions pour la chaîne d’élaboration prothétique qui intègrent un traitement numérique jusqu’à la réalisation du modèle de travail, ou des piliers, voire de la prothèse terminée. Cette séance se propose de donner au praticien quelques clés pour choisir sa technique d’empreinte, qui sera souvent dictée par la situation clinique. Un bref éclairage sera également donné sur les piliers codés pour une lecture digitale.

Figure 1 : Transferts en place pour une empreinte conventionnelle (photo N. Eid).

Figure 2 : Répliques d’implants repositionnées dans l’empreinte (photo N. Eid).

Figure 3 : Pilier codé pour une reconnaissance digitale.

La situation clinique Au-delà de la préférence et de la maîtrise de chacun pour l’une ou l’autre technique, c’est surtout la situation clinique qui va dicter les choix. Pour une empreinte conventionnelle (figures 1 et 2), au-delà de 3 implants, la solidarisation des transferts est recommandée. On privilégiera une solidarisation avec de faibles contraintes, utilisant une clé en plâtre ou des poutres de résine préparées 24 h à l’avance et solidarisées aux trans-

Le Chirurgien-Dentiste de France n o 1629 du 4 septembre 2014

Figure 4 : Pilier codé en bouche.

ferts par des apports peu volumineux de matériau pour limiter la rétraction de prise et les contraintes internes. La précision des empreintes numériques est un sujet actuel


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Préparez votre congrès ADF

co nventionnels

ale.

d’étude. Certaines études montrent une différence en faveur de l’empreinte conventionnelle, même si elles concluent qu’on peut utiliser les deux techniques pour un implant unitaire ou un bridge court. Lorsque les implants sont parallèles entre eux, les risques de déformation sont moins importants. On considère aussi l’axe des implants par rapport aux dents adjacentes pour juger des contraintes appliquées aux matériaux lors de la désinsertion de l’empreinte. En cas de divergence marquée, la solidarisation des implants est recommandée. De même, la précision de l’empreinte numérique diminue lorsque les implants sont fortement angulés ou profondément enfouis.

Situation des implants et ouverture buccale Les implants situés en postérieur sont d’accès délicat pour toute empreinte, surtout en cas de petite ouverture buccale. Et le ressenti des patients n’est pas meilleur avec une empreinte optique qu’avec des matériaux conventionnels, d’autant que la qualité de l’empreinte numérique est très opérateurdépendante.Limiter le nombre de poses et de déposes des pièces d’accastillage (pilier de cicatrisation, pilier provisoire, transferts d’empreinte…) au niveau des têtes d’implants permet de conserver une bonne santé des tissus péri-implantaires. Ce paramètre est un argument important en faveur de l’empreinte numérique. Du côté des empreintes conventionnelles, il est également possible d’utiliser des empreintes sur pilier plutôt que directement sur l’implant, ainsi le traumatisme des tissus mous est réduit. Autre objectif : l’ergonomie, c’est-à-dire simplifier les prises d’empreinte, raccourcir les séances et limiter leur nombre.

preinte. Ces piliers en titane sont gravés avec un système de codage (figures 3 et 4) spécifiant les caractéristiques prothétiques principales (largeur, hauteur transmuqueuse, type de connexion et position de l’hexagone). Le système permet la réalisation d’empreintes conventionnelles ou numériques pour la réalisation du maître modèle. Dans les deux cas, l’étape de démontage du pilier pour la prise d’empreinte est supprimée, raccourcissant d’autant la séance clinique et minimisant les traumatismes pour les tissus mous lors de l’empreinte. Les matériaux à empreintes reproduisent fidèlement les marques codées du pilier. Après coulée du modèle, une technologie robotique (Robocast®) permet de fixer dans le modèle la réplique d’implant correspondante. Dans l’alternative numérique, il est possible de réaliser des piliers d’usage à partir du modèle virtuel issu de l’empreinte numérique. Des études in vitro concernant la précision de reproduction de la situation clinique à partir d’empreinte au silicone ont été menées. Elles concluent à l’intérêt du système pour les cas d’implants unitaires ou des restaurations de courte portée. Les limites sont les mêmes que celles évoquées plus haut : l’empreinte perd en précision dès que les implants présentent des angulations importantes. Même si aucune étude clinique n’a encore été publiée sur l’adaptation et la passivité des armatures issues de ce système, quelques situations cliniques mettent en avant son intérêt pour les cas unitaires ou les bridges de courte portée.

Les piliers à code digital

L’atelier de travaux pratiques du Congrès

La firme 3i Biomet® propose un pilier de cicatrisation conçu pour simplifier la prise d’em-

Au congrès de l’ADF, l’équipe de prothèse de l’Université Paris Descartes propose une

Atelier de travaux pratiques B47

Des empreintes et des implants : matériaux élastiques, empreintes optiques Mercredi 26 novembre 14h30 - 17h00 RESPONSABLE SCIENTIFIQUE : C. Wulfman (Université Paris Descartes)

INTERVENANTS : C. Rignon Bret, C. Bataille, J. Dusart, A. Wasong, C. Martsinkevistch, N. Lemonier (Université Paris Descartes), M. Grosrichard, R. Pietton (PARIS), G. Demurashvili (Montrouge)

Droits d'inscription complémentaire de 150 euros.

séance de travaux pratiques dédiés à la prise d’empreinte. Sur quatre systèmes implantaires (Dentsply®, Nobel®, Straumann® et 3i Biomet®), vous pourrez tester la prise d’empreinte sur implant et sur pilier, en utilisant différents matériaux à empreinte. Les encadrants vous guideront à travers quatre ateliers différents, couvrant ainsi toutes les modalités de la prise d’empreinte disponibles en 2014.

Le Chirurgien-Dentiste de France n o 1629 du 4 septembre 2014

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Question / Réponse

La mésaventure peut arriver à n’importe quel chirurgien-dentiste. Sa banque lui retourne le chèque avec une attestation de rejet. Ce document se présente souvent sous la forme d'un papillon collé au dos du chèque. Il n'a qu'une valeur informative. Pour obtenir le paiement de ce chèque, le chirurgien-dentiste doit procéder en plusieurs étapes. 1. La recherche d'un paiement amiable Le patient dispose de 30 jours pour régulariser sa situation. Ce délai part de la première présentation du chèque impayé. Le chirurgien-dentiste a la possibilité de

Des précautions utiles Pour éviter ce type de mésaventure, il vaut mieux : • privilégier les paiements comptants ou par carte bancaire, • fixer un plafond donné pour les règlements par chèque (le mentionner de manière visible à la patientèle, sur une affiche par exemple), • lorsque le payeur n’est pas le patient soigné, au nom duquel sont éditées les notes d’honoraires, il convient de demander une preuve d’identité (noter le numéro de la pièce présentée, son lieu et sa date d’émission). Enfin, il vaut toujours mieux éviter d’attendre avant de remettre ses chèques à l’encaissement. Mais cela n’est pas toujours possible pour le chirurgien-dentiste. On peut alors trouver un intérêt à s’abonner à Vérifiance, le service de consultation du fichier national des chèques irréguliers, tenu à jour par la banque de France (www.verifiance-fnci.fr).

Lien direct : Posez vos questions à CNSD-Services sur :

présenter le chèque une nouvelle foi. Il peut également demander au patient de régulariser sa situation en alimentant son compte en banque ou en payant par un autre moyen (espèces par exemple), contre remise du chèque. Quoi qu'il arrive, il ne faut jamais rendre le chèque impayé tant que l’on n’est pas sûr que le règlement a bien été effectué. Ainsi, en cas de remise d'un autre chèque, il faut attendre que celui-ci soit crédité sur le compte du praticien et que le délai de rejet soit écoulé. 2. Le certificat de non-paiement Si le paiement du chèque n’est pas obtenu à l’amiable, le chirurgien-dentiste demande à sa banque un certificat de non-paiement. Celui-ci est automatiquement adressé au créancier si le chèque a été présenté et rejeté deux fois. 3. Le paiement forcé Le recours à un huissier de justice du domicile du patient est indispensable. Il faut lui transmettre le certificat de non-paiement. Il signifiera ce certificat au débiteur, lui enjoignant de régulariser sa situation sous 15 jours. Si le débiteur n'a pas régularisé dans ce délai, l'huissier fera apposer sur le certificat la formule exécutoire. Le certificat de nonpaiement devient alors un titre exécutoire, qui a la même force qu'un jugement. Avec ce titre exécutoire, l'huissier pourra engager directement une procédure de paiement forcé, sans passer par un tribunal. Il pourra effectuer une saisie, par exemple. Tous les frais engagés dans le cadre du paiement forcé sont à la charge du patient débiteur. Attention : cette procédure n'est pas applicable aux chèques volés, perdus ou qui ont fait l'objet d'une opposition, d’où l’intérêt de Vérifiance (voir encadré).

THIERRY HOARAU/FOTOLIA

Victime d’un chèque sans provision, comment réagir ?

Un chèque sans provision : l’interdiction bancaire À réception du chèque, la banque du débiteur informe ce dernier du défaut de provision. S’il ne régularise pas sa situation, la banque met en œuvre une procédure d'interdiction bancaire : – elle envoie une lettre d'injonction au titulaire du compte ; – elle déclare l'incident à la Banque de France qui l'enregistre alors dans le fichier central des chèques. La Banque de France informe alors l'ensemble des banques dans lesquelles le débiteur a des comptes. La lettre d'injonction entraîne l'interdiction d'émettre des chèques. Cette interdiction ne porte pas seulement sur le compte concerné par le défaut de provision, mais sur l'ensemble des comptes du débiteur. Ce dernier doit en outre rendre tous ses chéquiers, y compris ceux d'autres banques. À défaut, il s'expose à une peine de 5 ans de prison et 375 000 € d'amende. Si le débiteur ne régularise pas sa situation, l'interdiction peut durer jusqu'à 5 ans à compter de la date d'envoi de la lettre d'injonction.

LE CONSEIL ET L'ACCOMPAGNEMENT LE SERVICE COMME UN ENGAGEMENT

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Livres pour l’exercice

Les encombrements et la décision d’extraction « Il est vain et dangereux d’entrer dans la querelle des extractionnistes ou non extractionnistes. Quand les extractions s’imposent, il faut les faire ! » Ces deux phrases résument à elles seules la philosophie développée par Jean Flour dans son dernier ouvrage : Les encombrements et la décision d’extraction, paru aux éditions EDP Sciences. Dans une approche pédagogique, l’auteur tente de répondre aux questions que se pose depuis plus d’un siècle chaque orthodontiste lors du

traitement des encombrements, à propos de l’option thérapeutique qu’il doit composer entre expansion ou extraction, l’une à tendance récidivante et l’autre toujours vécue comme mutilante. Observation, réflexion, anticipation et déduction sont les maîtres mots qui permettent d’étayer le raisonnement tout au long de l’ouvrage. Cette nouvelle édition conviendra aussi bien à l’étudiant avide de découvertes qu’au praticien chevronné qui accepte la remise en question permanente. Jean Flour, Les encombrements et la décision d’extraction, EDP Sciences, 264 pages, 100 euros.

Troubles obstructifs du sommeil OAM ! Qui n’a entendu parler des orthèses d’avancée mandibulaire dans le traitement des syndromes d’apnée du sommeil ? Il existe d’autres façons d’aborder ces pathologies que Michel Amoric aborde de manière plus générale dans son ouvrage intitulé Le traitement des troubles obstructifs du sommeil par gouttières endobuccales chez l’enfant et l’adulte. Gouttières vélo-pharyngées, de protraction maxillaire ou encore de disjonction maxillaire, pour ne citer que celles-là, sont présentées de manière claire et synthétique avec leurs indications, leur mode de fabrication et leur mise en œuvre. Une

démonstration, s’il en est encore besoin, de la capacité médicale du chirurgien-dentiste dans le traitement de pathologies qui dépassent le cadre de la sphère buccale et dont les complications peuvent avoir des répercussions d’ordre métabolique, neuro-psychique ou encore cardio-vasculaire. Le traitement des troubles obstructifs du sommeil par gouttières endobuccales chez l’enfant et l’adulte, Éditions EDP Sciences, 80 pages, 60 euros.

Synergie de l’orthopédie et du multi-attaches Orthopédie dento-faciale, ces trois mots sont parfaitement illustrés dans le guide clinique de Christophe Moinard préfacé par le Pr. Jean Delaire intitulé : Traitement mixte. Synergie de l’orthopédie et du multiattaches pour une meilleure croissance maxillo-faciale. Cet ouvrage préconise une approche plus conservatrice et plus étiologique du patrimoine den-

taire, qui permet de diminuer dans de nombreux cas la durée du traitement multi-attaches. Le livre est richement documenté : l’auteur s’appuie sur quantité d’exemples photographiés et sur des analyses céphalométriques pour mettre en lumière l’efficacité des traitements fonctionnels influant sur la croissance maxillo-faciale du système gnathologique. Christophe Moinard, Traitement mixte. Synergie de l’orthopédie et du multi-attaches pour une meilleure croissance maxillo-faciale, Éditions CdP, 170 pages, 69 euros.

LÉSIONS À RISQUE Des lésions à risque aux cancers des muqueuses orales La France est l’un des pays au monde où la mortalité et la morbidité dus aux cancers des muqueuses orales sont les plus importantes. C’est un véritable problème de santé publique. Les chirurgiens-dentistes sont en première ligne pour la détection de ces lésions. Avec Des lésions à risque aux cancers des muqueuses orales, Didier Gauzeran offre un livre très pédagogique et didactique sur le sujet. Richement illustré et comportant beaucoup de descriptions cliniques de lésions cancéreuses, l’ouvrage insiste aussi sur les lésions à potentiel de malignité et les lésions précancéreuses. L’auteur, Didier Gauzeran, est PH des Hôpitaux de Paris, et expert à l’Institut national du cancer (INCA). Noter que pour aider le praticien dans ces opérations de dépistages, deux vidéos complémentaires à l’ouvrage sont disponibles sur le site web des éditions CDP : www.editionscdp.fr Didier Gauzeran, Des lésio ns à risque aux cancers des muqueuses o rales, Éditio ns CDP, 192 pages, 55 euro s.

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Brèves

AMIENS

XIONGMAO/FOTOLIA

Ouverture d’un service d’odontologie au CHU Après Dijon, Metz-Thionville, Rouen, Le Havre et Caen, c’est au tour du CHU d’Amiens d’ouvrir son service d’odontologie, rattaché à la faculté de Reims, a annoncé l’Ordre le 30 octobre. Cette nouvelle antenne odontologique a un double objectif : répondre à l’évolution croissante du numerus clausus déterminé pour Reims (14 places en 2007, 28 en 2014), mieux répartir et ancrer les étudiants sur le territoire régional à l’issue de leur expérience locale du stage clinique.

RESPONSABILITÉ CIVILE DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ ET DES CLINIQUES

Baisse de la sinistralité en 2013 Les professionnels de santé et les cliniques assurés en responsabilité civile par le Sou médical (groupe MACSF) ont déclaré 4 % de sinistres de moins en 2013 qu'en 2012 et leur fréquence a diminué de 0,11 %, selon le panorama annuel présenté par l'assureur. Fin 2013, il couvrait en responsabilité civile près de 432 500 sociétaires, contre 403 800 fin 2012 (+7 %). Les professionnels se répartissent entre les libéraux en cabinet (29 %), les salariés d'établissements (34 %), les étudiants ou internes (19 %) et les retraités (8 %). Il s'agissait notamment de 134 000 médecins (dont 79 000 libéraux), 92 000 infirmiers, 28 000 kinésithérapeutes,

25 000 chirurgiens-dentistes et près de 16 000 sages-femmes. Le Sou médical couvrait 228 cliniques, contre 211 fin 2012. Le panorama pour 2013 est « somme toute satisfaisant », tant en termes de sinistralité que de décisions de justice, a résumé lors d'une conférence de presse le directeur général du Sou médical, Nicolas Gombault. L'assureur a reçu 4 028 déclarations de sinistre (contre 4 200 en 2012, soit -4 %), dont 3 873 portaient sur des dommages corporels (-3,8 %). La sinistralité globale a diminué à 0,93 déclaration pour 100 sociétaires fin 2013 contre 1,04 fin 2012 et 0,95 fin 2011.

AMELI.FR Près de 16 millions d'assurés disposent d'un compte Environ 15,8 millions d'assurés du régime général ont ouvert un compte sur le portail Internet de l'Assurance maladie, Ameli.fr, a annoncé Olivier de Cadeville, directeur délégué aux opérations de la Cnamts. C'est près de 6 millions de plus qu’en septembre 2012 et cela représente un taux de pénétration de l'ordre de 44 % au sein de la population. La Cnamts table sur un objectif de 17 millions de comptes d'ici fin 2015, soit l'équivalent d'un assuré sur deux. Lors de l’ouverture de ce service en décembre 2007, l’objectif était de 12 millions de comptes fin 2013. La Caisse conduira en novembre et décembre une campagne d'information radiophonique afin de renforcer la notoriété du service en rappelant les principales démarches qu'il facilite : téléchargement de l'attestation de droits, commande de carte européenne d'assurance maladie et messagerie. Le taux de satisfaction des assurés mesurés en 2013 atteint 88 % pour Ameli.fr, 82 % pour l'accueil physique, 78 % pour l'accueil téléphonique et 72 % pour les courriers et les mails, selon le dossier de presse. Enfin, la Caisse a enregistré deux millions de téléchargements de son application mobile Ameli.fr et souhaite poursuivre le développement de ses téléservices. (avec APM)

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Environnement de santé

L’amélioration de la pertinence des soins fait cette année son entrée dans un texte législatif. Un article du PLFSS 2015 lui est consacré et elle est présente dans le projet de loi de santé. Il s’agit surtout, avec l’onction de la Haute Autorité de santé (HAS) et la supervision sur le terrain des Autorités régionales de santé (ARS), de faire des économies. Malheureusement, le gouvernement n’a pas prévu d’y associer les professionnels de santé. Décryptage.

Pertinence des soins

Le come-back de la « chasse au gaspi » D

ans une enquête publiée fin 2010, la Fédération hospitalière de France (FHF) avait été l’une des premières à tirer le signal d’alarme, en pointant du doigt de nombreux défauts de pertinence des soins, en ville comme à l’hôpital. De l’aveu même des professionnels de santé, tous les actes seraient loin d’être justifiés (lire encadrés ci-après). Alors que certains besoins de santé demeurent peu ou mal couverts, ces défauts de pertinence engendrent des coûts indus pour la collectivité, voire même des risques pour les patients.

Un principe simple, une mise en œuvre compliquée Face à ce constat, le Haut Conseil pour l’avenir de l’Assurance maladie (HCAAM) recommande depuis longtemps de mettre en place une médecine de parcours fondée sur le juste soin. Le principe : délivrer le bon soin, au bon moment grâce à l’intervention du bon professionnel de santé. Sur le papier, cela semble simple et consensuel mais l’application s’avère nettement plus difficile. Tout d’abord, les pouvoirs publics ont mis beaucoup de temps à réa52

gir. La pertinence des soins est aujourd’hui une priorité, mais cela reste récent et partiel puisque limité aujourd’hui à certains domaines. Toutefois, les ARS ont la charge de préparer des programmes d’actions régionaux sur la base de diagnostics locaux. Elles s’appuient sur un guide méthodologique publié en fin 2012 mais aussi sur des référentiels élaborés par la HAS. Elles ont hérité de « la patate chaude » avec, de surcroît, une exigence de résultats. Jusquelà, ce dispositif avait seulement fait l’objet de directives ministérielles et n’était donc opposable qu’à l’administration de la santé. L’article 42 du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2015 lui donne une onction législative.

Une surenchère limitée à l’hôpital… Ce projet de loi consolide, selon les termes du rapporteur pour l’Assurance maladie, Olivier Véran, « le pilotage régional de la pertinence des soins dans les établissements de santé ». En clair, les ARS pourront dorénavant utiliser l’arme de la dissuasion, voire de la contrainte à l’égard des établissements gros prescripteurs de

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Délivrer le bon soin, au bon moment grâce à l’intervention du bon professionnel de santé soins. Le tout sous couvert de plans pluriannuels régionaux d’amélioration de la pertinence des soins. En l’absence de résultats probants, sont prévus l’application de sanctions financières ou la mise sous accord préalable (MSAP) dont le périmètre devrait


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Environnement de santé

Selon une enquête réalisée auprès des médecins par TNS Sofres pour la FHF et publiée en 2012, un tiers des actes serait injustifié. Les généralistes sont les plus sévères puisqu’ils jugent comme tels 32 % de ces actes. Ils ne sont guère plus indulgents à l’égard d’eux-mêmes et estiment que 27 % de leurs propres actes sont souvent injustifiés contre 15 % chez les hospitaliers. En revanche, 33 % des spécialistes pensent que leurs actes injustifiés sont rares. Des actes dus, selon ces professionnels, d’abord à la demande des patients (85 % des cas) mais aussi à la crainte d’un risque judiciaire (58 % des opinions) et, plus rarement, à un problème de formation (39 %).

KOTOYAMAGAMI/FOTOLIA

être étendu à l’ensemble des prestations d’hospitalisation, des actes et des prescriptions délivrés par les établissements de santé. Cette surenchère est pour l’instant limitée à l’hôpital mais déjà les prescriptions d’examens de biologie médicale ou de radiologie par les médecins de ville ne sont pas épargnées. La mécanique est donc bien en place. Ce n’est pas un hasard si cette première traduction législative intervient alors que l’Ondam est à son plus bas niveau. Devant la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale, Marisol Touraine a été très claire : elle voit dans ce nouvel effort une source

d’économies « considérables » qu’elle a évaluée à 1,5 milliard d’euros l’année prochaine. Elle n’a pas hésité à qualifier cette démarche de « chasse au gaspi », reprenant une terminologie qui a fait florès au moment du premier choc pétrolier, au début des années 1970. On semble à présent assez loin de ce qu’avait dessiné l’ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault lorsqu’il avait lancé la préparation de la Stratégie nationale de santé le 8 février 2013. « Il est indispensable, avait-il assuré, d’apprendre à dépenser mieux. » Or, jusqu’à présent, on en reste au registre du dépenser moins. De surcroît, le gouvernement n’a pas pensé à impliquer les professionnels de santé dans la préparation des objectifs d’amélioration de la pertinence des soins et de maîtrise des prescriptions. Les députés ont promis de revoir ces dispositions lors de la seconde lecture du projet de loi à l’Assemblée nationale. Il est évident que l’on ne pourra progresser dans ce domaine qu’avec les professionnels de santé et pas contre eux !

Pierre Perrier

RIDO/FOTOLIA

Près d’un tiers d’actes injustifiés

La liste à la Prévert des actes impertinents Pour faire son état des lieux, la FHF a réuni pendant toute l’année 2009 une commission spécifique. Le résultat de ses travaux1 reflète une vision assez peu flatteuse de notre système de santé mais difficilement contestable. Ainsi, alors que les radiographies du crâne sont totalement inutiles en cas de traumatisme simple, il en a été recensé 261 000 au 1er trimestre 2010. De même, 11 % des cholécystectomies ne correspondaient pas aux indications des recommandations officielles. Autre révélation de ces travaux, les mammographies continuent à être faites au-delà de 75 ans alors que le consensus limite cette recherche entre 50 et 74 ans. Même chose pour le dépistage du cancer de la prostate par dosage de PSA. On pratique plus d’adénoïdectomie en France que dans l’ensemble des ÉtatsUnis et dans 10 % des appendicectomies, on ne trouve pas de lésions. Pour les césariennes, cette commission a constaté que « les considérations non médicales sont largement présentes » et que la situation varie en fait en fonction du statut des maternités. Depuis, ce premier état des lieux a été enrichi, par l’Assurance maladie, au fil des rapports annuels sur les charges et produits.

1. Revue Hospitalière de France, n° 537, novembredécembre 2010.

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Brèves

GRIPPE

ÉPARGNE SALARIALE

NITO/FOTOLIA

70 % des Français ne comptent pas se faire vacciner

« Alors que la grippe reste la première cause de mortalité par maladie infectieuse en France et dans le monde, et que la nouvelle campagne de vaccination contre la grippe vient de démarrer sur fond d’inquiétude liée à Ebola,

Dynamisme des Perco

seuls 29 % des Français envisagent de se faire vacciner contre la grippe cet hiver », s’alarme Lucien Bennatan, pharmacien. Selon une étude PHR/Ifop, les Français sont sceptiques, sinon inquiets quant au vaccin contre la grippe. Près des trois quarts ne prévoient pas de se faire vacciner cette saison et 46 % ne le souhaitent pas. Les personnes interrogées ne comprennent pas l'utilité de cette piqûre. Certaines invoquent aussi l'idée que les vaccins contre la grippe sont trop risqués. Par ailleurs, 81 % des Français affirment savoir si leurs vaccins sont à jour, un chiffre stable qui laisse penser qu’ils ont une bonne connaissance de l’état de leur carnet de santé.

VGSTUDIO/FOTOLIA

SILENCE VAUT ACCORD

Les exceptions Une quarantaine de décrets ont été publiés au JO du 1er novembre, définissant les exceptions à la règle du « silence vaut accord » en matière de réponse de l’administration. Instauré par la loi du 12 novembre 2013, ce principe devrait concerner au total 1 200 procédures. Un certain nombre toutefois y échapperont, dont 149 pour la santé (sur 279 visées), et 32 pour l’enseignement supérieur (sur 150). Sont exclues notamment les procédures liées aux autorisations d’exercice des professions libérales, aux mises sur le marché de médicaments, ou relevant des compétences des ARS. www.legifrance.gouv

E-SANTÉ ET COOPÉRATION

La France frileuse Devant les hésitations de la France à poursuivre le projet européen epSOS visant à développer, expérimenter et évaluer des services d’e-santé (résumé patient, dossier urgence, dossier médicament, prescription électronique…), l’UNPS se dit désespérée. Dans un

communiqué publié le 3 novembre, l’Union nationale des professionnels de santé a alerté sur le désintérêt de la France, et son faible investissement, dans les grands projets européens d’interopérabilité en santé. www.unps-sante.org

Selon le communiqué de l’Association française de la gestion financière (AFG), les Plans d’épargne pour la retraite collectifs (Perco) continuent de progresser. La progression des dispositifs volontaires d’épargne retraite résulte d’une augmentation du nombre d’entreprises équipées, du nombre de salariés bénéficiaires et des versements, ainsi que d’un effet de marché favorable. Ainsi, au 30 juin 2014, plus de 1 755 000 salariés ont déjà effectué des versements, soit une progression de près de 20 % sur un an. Près de 188 000 entreprises proposent un Perco à leurs salariés. Les encours gérés dans les Perco atteignent 9,7 milliards d’euros. La participation, souvent complétée par un abondement de l’employeur, demeure la principale source d’alimentation des Perco. Le Perco est un des rares produits d’investissement contenant de manière significative des actifs de long terme (actions notamment), il finance l’économie dans la durée. Il s’agit d’une « épargne utile ». D’après l’AGF, il est important qu’elle bénéficie d’un traitement fiscal et social adapté pour pouvoir inciter les salariés à épargner pour leur retraite. Le niveau des prélèvements, et notamment le forfait social, devraient être différenciés afin de favoriser cette épargne à long terme.

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PERSONNES HANDICAPÉES

IRDES

Le rapport Piveteau se concrétise

L'évaluation économique et la recherche sur les services de santé

Le rapport remis le 20 juin 2014 par Denis Piveteau sur la non-rupture des soins en faveur des personnes handicapées vient de donner lieu à une mission, confiée le 5 novem-

bre à Marie-Sophie Desaulle, afin de définir les modalités et les étapes de sa mise en œuvre. La nouvelle chargée de mission est ancienne directrice de l’ARS Pays-de-la-Loire et de l’Association des paralysés de France.

Simple comme un coup de fil… Marisol Touraine et François Rebsamen, ministres chargés de la Santé et de l’Emploi, ont mis en place à compter du 3 novembre une ligne téléphonique (le 3682) et un site Internet consacrés à l’information et à l’accompagnement des salariés et des employeurs sur le « compte prévention pénibilité ». Il s’agit pour

les ministres de rendre « simple et compréhensible par tous » ce nouveau dispositif considéré comme un nouveau droit, dont l’entrée en vigueur est prévue pour le 1er janvier 2015. www.preventionpenibilite.fr

PROJET DE LOI SANTÉ

La CSMF confirme la grève pour les fêtes Noël La Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) a confirmé le 5 novembre son mot d'ordre de fermeture des cabinets de médecins libéraux pour la semaine du mercredi 24 décembre. La centrale syn-

dicale, qui s'apprête à diffuser tracts et affiches à destination des médecins, les appelle à se mobiliser « pour dire “stop” à la loi de santé, pour sauver votre métier, pour obtenir la connaissance du service que vous apportez à la société ». Si, à l'issue de cette semaine de grève, le gouvernement maintenait sa politique actuelle, la CSMF annoncerait un nouveau plan d'actions.

VLADISLAV KOCHELAEVS/FOTOLIA

COMPTE PÉNIBILITÉ

3103JP /FOTOLI A

FRÉDÉRIC MASSARD/FOTOLIA

Brèves

Organisé par la Drees en collaboration avec l'Irdes, un Colloque international intitulé « L'évaluation économique et la recherche sur les services de santé » aura lieu le lundi 1er décembre 2014 au ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes. Seront présentés des travaux d'évaluation étrangers (Italie, Allemagne, Canada…) et français. L'accent sera mis sur la dimension régionale de ces évaluations avec la présentation de travaux réalisés dans les Agences régionales de santé (ARS). Pour consulter le programme et les informations pratiques ou vous inscrire, rendez-vous sur http://ptolemee.com/evaluation economique/inscription.html

UNAPL

Le malaise des professions libérales Lors de l’installation du Comité de suivi des aides publiques par le Premier Ministre, le 4 novembre, l’UNAPL a rappelé que les entreprises libérales partageaient l’objectif du gouvernement s’agissant de la création d’emplois. À cet égard, les mesures d’allégement des charges et du coût du travail matérialisées dans le Pacte de responsabilité et de solidarité vont dans le bon sens, même si certaines d’entre elles, par exemple le CICE, méritent d’être simplifiées pour que les TPE libérales puissent convenablement y accéder.

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PARODONTOLOGIE

Formation continue

Matthias RZEZNIK Assistant hospitalo-universitaire Service d’odontologie de l’hôpital Bretonneau (AP-HP) et Faculté de chirurgie dentaire de Paris-Descartes

Martin BIOSSE DUPLAN Assistant hospitalo-universitaire Service d’odontologie de l’hôpital Bretonneau (AP-HP) et Faculté de chirurgie dentaire de Paris-Descartes

Dominique GUEZ Maître de conférences des universités – Praticien hospitalier Service d’odontologie de l’hôpital Bretonneau (AP-HP) et Faculté de chirurgie dentaire de Paris-Descartes

À propos des résorptions cervicales invasives Les résorptions radiculaires sont des processus d’origine inflammatoire. Le diagnostic positif et différentiel entre résorptions internes et externes est un élément déterminant pour le succès thérapeutique.

Les résorptions radiculaires, externes ou internes, sont des processus d’origine inflammatoire qui affectent les tissus calcifiés de la racine (4). En l’absence de prise en charge précoce, elles peuvent aboutir à la perte de la dent. Les résorptions radiculaires externes se produisent lorsque la couche cémentaire à la surface de la dent est endommagée (24). La résorption cervicale invasive est une forme insidieuse et destructive de résorption externe. Dans cette pathologie, la région cervicale de la racine est colonisée par un tissu fibrovasculaire dérivé du ligament alvéolo-dentaire. Des cellules clastiques colonisent ensuite la zone non protégée de la racine puis résorbent de manière centripète et progressive le cément et la dentine

jusqu’à impliquer éventuellement la pulpe (4). Il semble que l’activité clastique ne se déclenche qu’en cas de rupture de la barrière cémentaire (5), que cette rupture soit d’étiologie mécanique ou chimique. Le complexe de résorption inclut de nombreuses cellules inflammatoires impliquées dans les pathologies parodontales (4) : lymphocytes, cellules plasmatiques, histiocytes, macrophages, fibroblastes et cellules de types clastiques cémentoclastes, dentinoclastes. Il est suggéré que le ligament, le cément et en particulier les céments intermédiaires protègent la surface radiculaire des résorptions (25). De même, l’hypothèse de l’existence d’un inhibiteur d’enzyme contenu dans la prédentine et empêchant la résorption de

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Formation continue

celle-ci est avancée (32). Cette hypothèse non encore validée, fait suite à l’observation radiographique au moyen du cone beam d’une couche de dentine (prédentine) résiduelle bordant la cavité pulpaire et la protégeant de la résorption (4). L’étiologie exacte de ces lésions est inconnue, et plusieurs facteurs prédisposant sont avancés (15) : - traumatismes, - traitements orthodontiques, - blanchiment interne, - procédures chirurgicales, - tumeurs, - éruption retardée, - surfaçage radiculaire. Cependant certaines formes restent considérées comme idiopathiques (31). Du point de vue épidémiologique, la fréquence des résorptions externes dans la population est d’environ 3 % (29). Elles sont plus fréquentes au niveau du maxillaire supérieur (55 %) et leur localisation préférentielle se situe à l’apex des dents permanentes (82 %). Ces lésions touchent principalement une population jeune (28 % des 2130 ans) et se retrouvent plus fréquemment chez la femme (59 %). Les résorptions cervicales invasives ne constituent qu’un faible pourcentage des résorptions externes. Le degré de résorption est évalué à l’aide de la classification de Heithersay (15). Classe 1 : petite invasion avec une extension étroite au niveau dentinaire. Classe 2 : lésion bien délimitée qui s’étend en direction pulpaire mais sans extension radiculaire. Classe 3 : invasion plus profonde qui intéresse le premier tiers coronaire de la dentine radiculaire. Classe 4 : lésion extensive qui s’étend audelà du premier tiers radiculaire. La découverte de ces lésions est souvent fortuite, au cours d’un examen radiographique. En effet, ces lésions sont non douloureuses, sauf en cas d’infection pulpaire ou parodontale associée. Dans le cas où la résorption intéresse la dentine coronaire, une coloration rose (pink tooth) au niveau de la couronne dentaire peut être détectée cliniquement (12). 60

L’approche thérapeutique des résorptions cervicales invasives va dépendre : - de la situation de la limite cervicale de la résorption par rapport aux tissus mous et osseux, - du volume de la lésion, - du statut pulpaire de la dent, - des propriétés d’adhésion et de biocompatibilité des matériaux de restauration utilisés (30, 12).

FIGURE 1 : Vue antérieure.

Cas clinique Madame L. D., âgée de 50 ans, se présente aux consultations de parodontologie de l’hôpital Bretonneau (AP-HP) pour de légères douleurs à la palpation vestibulaire en regard de sa canine supérieure droite (la 13). Le praticien traitant préconise l’extraction de la dent. Les symptômes exprimés lors de sa première visite sont en relation avec une gêne mal définissable et une anxiété face au risque de perdre cette dent antérieure. Les doléances et les craintes de la patiente sont d’ordre esthétique.

FIGURE 2A

1) Anamnèse À l’anamnèse générale, la patiente se déclare en bonne santé. Elle ne souffre d’aucune pathologie systémique, ne suit aucun traitement, et la patiente est non fumeuse. L’anamnèse locale révèle des antécédents douloureux sur cette dent, il y a 6 mois, ayant nécessité une intervention de son praticien sans que la patiente soit en mesure de préciser ce qui a été fait. Il semble que son praticien ait réalisé un surfaçage radiculaire. La patiente rapporte de nombreux soins dans le passé mais reconnaît avoir relâché son suivi bucco-dentaire depuis plusieurs années.

FIGURE 2B FIGURES 2A ET 2B : Vue latérale.

2) Examen clinique Hygiène bucco-dentaire (figure 1) Globalement, l’examen endo-buccal montre une omniprésence de plaque, le Plaque

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FIGURE 3 : Présence de récessions parodontales ne dépassant pas la ligne muco-gingivale au niveau de 16, 43, 45.


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• Une perte d’attache de 3-4 mm sur environ 30 % des sites et quelques sites présentant une perte d’attache supérieure à 5 mm (6, 9) notamment au niveau de la 13. Cette dent présente une profondeur de poche de 7 mm sur la face vestibulaire de la racine uniquement, donc probablement en rapport avec un facteur local.

FIGURE 5 : Radiographie rétro-alvéolaire de la 13.

FIGURE 4 : Vue clinique de la 13.

Control Record (PCR) étant proche de 100 % (28). 93 % des sites présentent une inflammation superficielle (Gingival Bleeding Index) (2), indiquant une adéquation entre la présence du facteur étiologique principal et la réaction inflammatoire superficielle.

Examen dentaire L’examen dentaire montre la présence de nombreuses restaurations (couronnes céramo-métalliques) au niveau des secteurs postérieurs (figures 2a et 2b), ainsi que la présence d’un composite débordant au niveau de 12, agissant comme un facteur rétenteur de plaque (figure 3). L’examen parodontal met en évidence : • Une gencive marginale inflammatoire bordant les collets de la totalité des dents et sur l’ensemble de la face vestibulaire de la 13. La papille entre 12 et 13 est affaissée (figure 4) (perte du feston gingival), et une suppuration au niveau de la face mésiale de la 13 lors de la palpation de la racine laisse supposer une activité destructrice (8). On peut noter également la présence de récessions parodontales ne dépassant pas la ligne muco-gingivale (classe I de Miller) au niveau de 16, 43, 45 (figure 3) (27).

Examens complémentaires Compte tenu de la présence de nombreux indices cliniques en relation avec une parodontite (perte du feston, récessions parodontales), un bilan long cône est prescrit. L’examen radiographique montre l’existence d’une alvéolyse (18) intéressant le premier tiers de la hauteur radiculaire généralisée (plus de 30 % des dents). Par ailleurs on distingue au niveau dentaire des couronnes céramo-métalliques aux contours inadaptés avec reprise carieuse ainsi que des traitements endodontiques incomplets. Au niveau de 13, l’alvéolyse (figure 5) associe une composante horizontale superficielle et une composante verticale en mésial, une corticale mal définie entre 12 et 13 laisse supposer un site qui ne serait pas au repos. Les chambres pulpaires de 12 et 13 paraissent calcifiées, ce qui pourrait être en rapport avec une parafonction. Une image radio-claire importante au niveau du tiers cervical de la racine de la 13 est observée. Cette image pose la question du statut pulpaire de la 13, et un test au froid et un test électrique confirment la vitalité de la dent (20, 21). Afin de préciser la signification de l’image radio-claire, une imagerie complémentaire 3D est prescrite (13). L’image observée au niveau de la racine de la 13 peut refléter une résorption interne ou externe non différenciée par l’imagerie conventionnelle (33). Le choix d’un cone beam ou tomographie par faisceau volumique est fait, compte tenu de la plus faible exposition aux rayons par rapport à un scanner classique. L’examen cone beam (figures 6a, 6b, 6c et 6d) permet de mettre en évidence une résorption cervicale externe invasive de classe 3

FIGURE 6A

FIGURE 6B

FIGURE 6C

FIGURE 6D FIGURES 6A, 6B, 6C ET 6D : L’examen cone beam permet de mettre en évidence une résorption cervicale externe.

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tées et composites débordants) agissant comme des facteurs rétenteurs de plaque. L’imagerie complémentaire a permis de mettre en évidence une résorption cervicale externe invasive de classe 3 (15) située sur la face vestibulaire de la racine de 13 (figure 7). Cette résorption constitue un facteur local pouvant expliquer la perte d’attache plus importante à ce niveau. L’étiologie de cette résorption cervicale invasive peut être en relation avec une rupture de la barrière cémentaire consécutive à un geste parodontal trop appuyé.

FIGURE 8 : Vue clinique de la résorption de la 13.

4) Pronostic

FIGURE 7 : Imagerie reconstruction 3D.

selon Heithersay (15), la lésion radiculaire intéressant le tiers coronaire de la dentine radiculaire (figure 6c). Une communication avec l’endodonte est suspectée (figure 6b), même si un pont dentinaire peut être observé séparant certaines zones de la résorption de la cavité pulpaire (figures 6a et 6d). Le diagnostic différentiel entre une résorption cervicale externe et une résorption interne peut être fait grâce à cette imagerie (14, 33).

3) Diagnostic Compte tenu des différents indices cliniques relevés, nous pouvons poser le diagnostic de parodontite chronique généralisée superficielle (3, 22). Il existe une adéquation entre la présence abondante du facteur bactérien et la réaction inflammatoire, les destructions parodontales intéressent plus de 30 % des sites avec une sévérité de l’ordre du tiers de la hauteur radiculaire. Aucun facteur de risque ou indicateur de risque n’a été identifié pour cette patiente d’âge moyen. Il existe par contre des facteurs aggravants locaux (couronnes céramo-métalliques aux contours inadap62

Pronostic général Compte tenu du type de parodontite directement en relation avec la quantité de plaque, le traitement associant des mesures d’hygiène adaptées et une correction ou élimination des facteurs de rétention doit permettre d’obtenir des résultats satisfaisants (7, 17, 18). Par ailleurs, les lésions étant peu étendues et superficielles, le pronostic s’avère bon. Pronostic de la résorption cervicale externe Le pronostic de la 13 est quant à lui réservé compte tenu de la lésion cervicale externe relativement volumineuse (tiers de la hauteur de la racine de la 13) et de la perte d’attache de 7 mm au niveau de la face vestibulaire.

FIGURE 9 : Mise en évidence de la communication avec l’endodonte.

FIGURE 10 : Début de la mise en place du CVI.

5) Plan de traitement spécifique à la résorption cervicale invasive Nous n’allons pas décrire ici le plan de traitement global des maladies parodontales et carieuses, mais nous développerons temps par temps le traitement spécifique au niveau de la 13. Deux options thérapeutiques sont discutées : a) La conservation de la dent. Un abord chirurgical est envisagé pour cette option car la lésion est sous-gingivale et son accès n’est pas possible pour une restauration

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FIGURE 11 : Finition de la restauration au CVI.


tion nte.

se VI.

u CVI.

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directe (16). Le traitement endodontique n’est pas réalisé avant la chirurgie, les tests de vitalité étant positifs (30). b) L’avulsion d’emblée de cette dent, avec la gestion du déficit osseux en vue d’une thérapeutique implantaire. L’option conservatrice correspondant aux souhaits exprimés par la patiente est retenue. Nous détaillons maintenant le traitement temps par temps (15, 16).

Première étape Un lambeau d’accès sans décharge est réalisé pour ménager un accès à la cavité et exposer la résorption cervicale (figure 8). Deuxième étape - L’éviction ultrasonore et manuelle du tissu de granulation contenu dans la cavité est réalisée. - À l’aide d’un excavateur la qualité des parois dentinaires résiduelles est contrôlée. - Une communication avec la cavité pulpaire dans la partie cervicale de la racine est mise en évidence (figure 9). - L’hémostase nécessaire à la mise en œuvre de la restauration de la cavité est réalisée. Troisième étape - La communication avec la cavité pulpaire est protégée par un hydroxyde de calcium et la dentine est conditionnée à l’aide de l’acide polyacrylique. - Le matriçage de la cavité n’est pas envisageable, le matériau, un ciment verre ionomère modifié par adjonction de résine (CVIMAR) est introduit en excès dans la cavité, foulé, puis photopolymérisé pendant 40 secondes (figure 10). - Le CVI est ensuite sculpté à l’aide d’une fraise à finir bague jaune, sous spray, puis un polissage final est fait avec des pointes caoutchouc (figure 11). - Le lambeau est ensuite repositionné après avoir abondamment irrigué la zone soignée avec du sérum physiologique. - Des sutures discontinues avec un fil non résorbable 4.0 sont réalisées. - Les fils sont déposés au bout d’une semaine. La dent est asymptomatique et

les tests de sensibilités pulpaires inchangés. Un cliché radiographique complémentaire est réalisé (figures 12 et 13). - À 15 jours, puis 1 mois, les contrôles sont satisfaisants mais à 3 mois, la dent ne répond plus aux tests de vitalité pulpaire.

Quatrième étape - Le traitement endodontique de la 13 est donc fait (23) (figure 14). Des visites de contrôle sont effectuées à 1 et 3 mois et des clichés retro-alvéolaires de la 13 et sondage de 12, 13 et 14 sont réalisés. On mesure à trois mois une diminution de la profondeur de poche au niveau de la face vestibulaire de la 13, associée à une récession parodontale vestibulaire de 3 mm.

FIGURE 12 : Vue clinique de la 13 après intervention chirurgicale.

6) Discussion Extraire, extruder ou conserver - Dans un premier temps, il est nécessaire d’accéder à la lésion pour la cureter et dans un second temps, si la conservation de la dent s’avère possible, il peut être nécessaire de recréer un espace biologique à distance de la reconstitution. - Dans notre cas, l’accès à la lésion semblait possible, c’est pourquoi nous avons décidé de conserver la dent. L’avulsion peut de surcroît s’accompagner d’un déficit osseux, dont la gestion complique la mise en place d’une prothèse implanto-portée. - L’extrusion n’est pas non plus envisageable, la lésion occupant la moitié de la hauteur de la racine (10). Accéder à la lésion - Dans certains cas, l’accès à la lésion peut se faire par une gingivectomie par lame froide ou bistouri électrique (15), à condition d’avoir un tissu parodontal suffisamment épais et une hauteur de gencive attachée satisfaisante. Cette solution est privilégiée si elle est possible, permettant de différer le temps de la restauration et de manipuler les matériaux dans les meil-

FIGURE 13 : Radiographie rétro-alvéolaire de la 13 après intervention chirurgicale.

FIGURE 14 : 3 mois après l’intervention parodontale, un traitement endodontique de la 13 est réalisé.

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leures conditions (mise en place d’un champ opératoire, absence de saignement) (30). - Dans notre cas, l’accès par ces méthodes n’étant pas possible (lésion couvrant plus du tiers cervical de la racine), la mise en place du matériau de restauration est effectuée durant le temps chirurgical avec une asepsie plus difficile à maîtriser. - Dans le cas de notre patiente, le lambeau n’est pas associé à une gingivectomie, ni déplacé apicalement pour des raisons esthétiques, afin de préserver l’alignement des collets (19). - La cicatrisation tissulaire espérée est un long épithélium de jonction, et il ne peut y avoir de nouvelle attache sur le CVI.

Combler la lésion par un matériau de restauration - Il existe différentes approches pour restaurer les résorptions. Trois sont principalement conseillées dans le cas des résorptions cervicales invasives : • le CVI/CVIMAR ou composite (19, 26) • le MTA (11) • la biodentine - Dans le cas clinique présent, pour des raisons de facilité d’emploi et de rapidité de temps de prise nous permettant la maîtrise du saignement durant l’intervention, nous avons choisi, en concertation avec le service d’endodontie de l’hôpital Bretonneau, le CVIMAR. Le MTA présente un aspect de surface plus rugueux favorisant la rétention de plaque (26), et la biodentine possède un temps de prise supérieur à 7 minutes, ce qui rend compliquée la gestion de l’hémostase durant l’intervention. De plus, le CVI présente un meilleur choix de teinte, un paramètre à prendre en compte puisque le matériau risque d’être exposé en bouche et se situe dans le secteur esthétique. Gérer les complications Un débat existe sur la nécessité de dépulper systématiquement les dents atteintes de résorption cervicale invasive et certains auteurs conseillent d’une manière quasi 64

Bibliographie 1- Ahangari Z, Nasser M, Fedorowicz Z, Marchesan MA. Interventions for the management of external root resorption. The Cochrane Library 2010, Issue 7. 2- Ainamo J, Bay I. Problems and proposals for recording gingivitis and plaque. Int Dent J. 1975 Dec ; 25(4) : 229-35. 3- Armitage GC. Development of a classification system for periodontal diseases and conditions. Ann Periodontol. 1999 Dec ; 4(1) : 1-6. 4- Bergmans L, Van Cleynenbreugel J, Verbeken E, Wevers M, Van Meerbeek B, Lambrechts P. Cervical external root resorption in vital teeth. J Clin Periodontol. 2002 Jun ; 29(6) : 580-5. 5- Chambers TJ. Phagocytic recognition of bone by macrophages. Journal of Pathology 1981 ; 135 : 1-7.

FIGURE 15 : Résultat clinique à 3 ans. systématique le traitement de l’endodonte dès lors que la proximité pulpaire est jugée importante (12). Devant le manque de consensus sur la prise en charge du traitement de ces lésions (1), nous avons décidé, en concertation avec le service d’endodontie, de garder vitale la dent. Dans notre cas, un contrôle régulier a permis de détecter la nécrose de la dent après 3 mois et le traitement endodontique a été alors effectué.

Quel avenir pour la dent ? - L’absence d’étude à haut niveau de preuve sur la prise en charge des résorptions cervicales invasives (1) ne permet pas de donner un pronostic précis sur la conservation de la dent. - À court terme, si la patiente suit les recommandations qui lui sont données (hygiène orale, visite de contrôle tous les 6 mois), le pronostic reste favorable. - Nous ne disposons pas d’études à moyen et à long terme pour émettre un pronostic sur la conservation de la dent. Néanmoins, le plan de traitement correspond à un compromis alliant bénéfice et sécurité tout en satisfaisant la patiente. - Dans notre situation clinique, le suivi de

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6- Claffey N, Egelberg J. Clinical indicators of probing attachment loss following initial periodontal treatment in advanced periodontitis patients. J Clin Periodontol. 1995 Sep ; 22(9) : 690-6. 7- Claydon NC. Current concepts in toothbrushing and interdental cleaning. Periodontol 2000. 2008 ; 48 : 10-22.

notre patiente à 3 ans montre cliniquement la pérennité de notre traitement (figure 15).

Conclusion Les résorptions radiculaires sont des situations cliniques qui sont de plus en plus décrites. Le diagnostic positif et différentiel entre résorptions internes ou externes est un élément déterminant pour le succès thérapeutique. Le protocole thérapeutique est spécifique, et parfois délicat, associant l’endodontie conventionnelle à des traitements chirurgicaux plus ou moins invasifs (de la gingivectomie au lambeau d’accès). À long terme, le manque d’études à haut niveau de preuve ne permet pas de standardiser une procédure clinique à partir de recommandations. La décision thérapeutique dépendra donc d’un faisceau d’arguments allant dans le sens de la conservation ou non de la dent et sera opérateur-dépendant.


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Formation continue

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Culture et loisirs

La peinture, première aventure de Marcel Duchamp Le Centre Georges Pompidou propose une lecture renouvelée de l’œuvre peint de Marcel Duchamp, figure emblématique de l’art du XXe siècle.

out au long de sa vie, Marcel Duchamp laissera parler ceux qui tenteront d’analyser et d’interpréter son œuvre. Mais, concernant la peinture, il déclare : « Je considère la peinture comme un moyen d’expression et non un but... En d’autres termes, la peinture ne doit pas être exclusivement visuelle ou rétinienne, elle doit intéresser aussi la matière grise, notre appétit de compréhension ». À 17 ans, issu d’une famille honorable et provinciale, Marcel Duchamp rejoint ses frères aînés à Paris, tous trois décidés à se consacrer à l’art. Le premier prendra comme pseudonyme Jacques Villon, le second Raymond Duchamp-Villon et sera tenté par la sculpture et le dessin humoristique. À Paris, Marcel Duchamp ne fréquente pas les artistes de l’avant-garde. En revanche, en 1905, il est touché par une œuvre de Matisse et par la rétrospective de Manet, « le grand homme ». Ses premières œuvres datent de 1908, influencées par le néo-impressionnisme et les Nabis. Vers 1910, le fauvisme l’impressionne, en témoignent les « nus ». Le Nu rouge daté de 1911 utilise une seule couleur, et la simplification du visage est tout à fait nouvelle. Le Paradis et le Baptême suivront, influencés par Matisse, Vlaminck et Derain. De cette époque date le portrait de son père, superbe tableau avec une gamme chromatique froide de verts et de gris qui illustre son culte pour Cézanne. De même,

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© 2014 PHOTO THE PHILADELPHIA MUSEUM OF ART / ARTRESOURCE / SCALA, FLORENCE - © SUCCESSION MARCEL DUCHAMP / ADAGP, PARIS 2014

Par Armelle Baron

Baptême, Philadelphia Museum of Art, The Louise and Walter Arensberg collection, 1950.

cette Partie d’échecs peinte à Puteaux où ses frères demeurent désormais, tableau qui lui valut le titre de sociétaire du Salon d’Automne.

Les échecs sont une passion chez les Duchamp, des photographies montrent Marcel jouant à ce jeu tout au long de sa vie. Puis, en se souvenant d’une toile de Braque aperçue rue Vignon, chez Kahnweiller, Duchamp dira : « C’est là que le cubisme m’a pris ». Ses amis seront alors Gleizes, Léger,

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Culture et loisirs

L’ART ET L’HISTOIRE DU NORD-PAS-DE-CALAIS

La Région des musées

Musée des Beaux-Arts de Lille.

L

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© P. CHANCEL-LA RÉGION DES MUSÉES

e région Nord-Pas-de-Calais est certainement la plus riche de France dans le domaine muséal : 49 musées sont labellisés « Musées de France ». Une question semble pertinente : pourquoi un Louvre-Lens dans une région où les musées sont parmi les plus beaux de France par leur diversité et leur richesse ? Une approche historique pour compléter l’approche muséale à travers des chefs-d’œuvre photographiés avec talent dans leur décor respectif, tel est le but des auteurs. Un premier parcours suit chronologiquement l’histoire en soulignant les chefs-d’œuvre conservés dans

Cité Internationale de la Dentelle et de la Mode, à Calais.

MARCEL DUCHAMP LA PEINTURE, MÊME Centre Pompidou - Paris Jusqu’au 5 janvier 2015

ces musées, de la préhistoire à l’art contemporain. Autre parcours, celui de la région, musée par musée. Là, on découvre des lieux merveilleux où sont conservés des peintures, des sculptures, mais aussi de la verrerie, de la céramique, des gravures et tant d’autres sujets. Saviez-vous que Dunkerque possède quatre musées, Lille trois, que l’un des musées les plus aimés des Français est la célèbre Piscine de Roubaix (dont nous parlons souvent dans ces lignes), que le cadre du musée de Douai est une Chartreuse superbe ? Donc, lors de vos visites septentrionales, n’hésitez pas à franchir la porte des musées ce livre à la main, vous irez de découvertes en découvertes !

© P. CHANCEL-LA RÉGION DES MUSÉES

Metzinger, imitateurs de Picasso. Le Buisson date de cette période. Enfin, séduit par les questions de décomposition du mouvement, illustrées par les expériences de Marey, Duchamp va « réinventer la peinture et tenter de saisir ce qui échappe à la rétine ». Aussi son fameux Nu descendant l’escalier (1911) est-il une expression du mouvement. Ce tableau sera une véritable révolution aux États-Unis. En 1912, il s’installe à Munich pour quelques mois. La capitale bavaroise est alors une ville où les milieux artistiques sont très actifs. Ce fut, entre autres, le berceau de l’abstraction de Kandinsky. L’exposition du Blaue Reiter avec les représentants de la Brücke avait obtenu un grand succès quelques mois auparavant. C’est dans cette atmosphère que Duchamp exécute au crayon La mariée mise à nue par ses célibataires même. L’œuvre restera inachevée. Peut-être parce qu’il voulait « s’éloigner de l’acte physique de la peinture », il rompt avec les « artistes-peintres » et adopte un style sec et précis comme le prouve la Broyeuse de chocolat, sursaut ultime de sa peinture. Sa dernière action dans ce domaine sera beaucoup plus tardive. En 1938, il réalise la Boîte en valise où il réunit ses œuvres complètes sous forme de 80 photographies ou reproductions miniatures installées dans une valise, tirée à 300 exemplaires. Désormais il s’investira dans l’objet, ce sera le « ready-made ».

À lire

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© 2014 PHOTO THE PHILADELPHIA MUSEUM OF ART / ARTRESOURCE / SCALA, FLORENCE - © SUCCESSION MARCEL DUCHAMP / ADAGP, PARIS 2014

Nu descendant l'escalier n° 2, 1912, Philadelphia Museum of Art, The Louise and Walter Arensberg Collection, 1950.

Forum antique, Musée Archéologique de Bavay.

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L’ART ET L’HISTOIRE DU NORD PAS-DE-CALAIS. LA RÉGION DES MUSÉES François Reynaert, Vincent Brocvielle Photographies Philippe Chancel Flammarion - 304 pages, 40 €


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© JM SALMON

Culture et loisirs

Par Benjamin et Jean-Michel Salmon

PEUGEOT 508 ET NOUVELLES MOTORISATIONS

© PEUGEOT

Haut de gamme à la française Lancée en 2011, le vaisseau amiral de Sochaux arrivant à sa demi-vie bénéficie d’un restylage, comme la quasi totalité des véhicules actuels. Ce toilettage de la grande Lionne est plus approfondi qu’il n’y paraît avec l’adoption de nouvelles motorisations mais, a contrario, des évolutions stylistiques plus discrètes.

L

es retouches esthétiques apportées à ce nouvel opus concernent avant tout les optiques : phares désormais 100 % LED, feux arrière de forme plus étirée. Le tout, qui n’a rien d’une simple opération marketing, est assez heureux et vient valoriser l’image d’ensemble de celle qui reste encore aujourd'hui la berline familiale la plus vendue en France. Ces remaniements contri-

buent à un aspect plus Premium mais aussi plus robuste, la calandre étirée procurant une réelle élégance. Le cockpit reçoit un écran tactile de 7 pouces, ce qui permet de simplifier l’ergonomie d’ensemble en diminuant le nombre de commandes. La qualité est omniprésente, on se sent bien à bord tant sur le plan sécuritaire qu’en termes de confort. Comme à l’extérieur, aucun tapage

ou excentricité. Dans l’habitacle règne une ambiance feutrée et cette 508 se révèle apaisante car très silencieuse. Le fleuron de Peugeot, fabriqué à Rennes, n’oublie pas de soigner ses occupants… Tout est bien fait et judicieusement positionné sans faute de goût ou approximation. Les sièges assurent un parfait maintien et sauront prendre soin de vos lombaires même sur de longs trajets. L’auto est en permanence rivée à la route, ce qui souligne sa polyvalence. Cet excellent confort n’a en aucun cas été choisi au détriment de la tenue de route. Les 515 litres du coffre restent dans la moyenne pour cette catégorie, mais l’ouverture assez étroite en réduit la praticité. Les rangements dans l’habitacle gagneraient à être plus nombreux. La version break SW conserve sa

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Culture et loisirs

Même si l’habitacle a peu évolué par rapport à la version précédente, cette nouvelle mouture de la 508 bénéficie d’une évolution esthétique fort réussie qui en fait par là même l’héritière du haut de gamme Peugeot. Son excellent châssis lui permet un mariage heureux avec des motorisations de dernière génération, sobres et performantes, tant en essence qu'en diesel, avec en outre la possibilité d'opter pour la nouvelle et excellente boîte automatique EAT6. Une vraie réussite : grand confort et classe « à la française » qui n’ont rien à envier à certaines autres productions européennes et ce pour des tarifs beaucoup plus accessibles… On regrettera juste le choix du presque « tout diesel » avec une offre de motorisations essence plus limitée.

face arrière et se rapproche beaucoup de la version RX hybride.

Une offre moteur adaptée En parfaite adéquation avec les nécessités énergétiques du moment, de nouvelles motorisations sont proposées comme le 1,6 l THP 165 ch Stop & Start que nous avons essayé en boîte méca 6. Le 2,0 l BlueHDI est disponible en 150 et 180 ch, tous pouvant recevoir l'excellente boîte automatique EAT6 (avec palettes fixées sur la colonne de direction). Cette nouvelle boîte, réactive, douce et bien calibrée permet des consommations identiques à la BV mécanique. Ce « petit » 1,6 l THP 165 ch constitue vraiment le juste milieu et permet une réelle alternative aux contraintes du « mazout » pour des coûts d’utilisation globalement moindres, à moins d’être un très grand rouleur. Avec ce moteur (129 g/km de CO2), nous n’avons jamais dépassé 6,7 l/100 km, y compris en utilisation urbaine ou à bon train. Les motorisations diesel restent assez silencieuses, même au ralenti. Au sommet de la gamme diesel, le 2.2 HDi de 204 ch nous est apparu souverain. Les consommations que nous avons constatées lors de nos 72

© JM SALMON

Notre avis

essais sur profils routiers très variés (île de Majorque puis dans l’Hexagone) témoignent d’une grande maîtrise des ingénieurs-motoristes. Malgré des puissances confortables et suffisantes pour mouvoir cette grande routière, les consommations et les émissions de CO2 restent très mesurées, l’essence à présent faisant presque jeu égal avec le diesel. Pour une puissance et un couple assez proches, le THP 165 est plus intéressant que les moteurs diesel équivalents en termes d’agrément d’utilisation et de coût global. Nous avons retrouvé avec plaisir les capacités de ces talentueuses liaisons sol, incisives et précises, reconduites de la version précédente : un très bon choix et une maîtrise avérée du compromis dynamisme/confort ! Un toucher de route feutré mais non avare d’un excellent « feed back ». De quoi dispenser beaucoup d’agrément, un bel l’équilibre et même de l’agilité…

Une riche dotation en équipements technologiques Cette dotation n’est pas que généreuse, elle se veut surtout utile et sécuritaire : détection des angles morts, affichage tête haute, caméra de recul (reprise dans l’écran tac-

Le Chirurgien-Dentiste de France n o 1639 du 13 novembre 2014

Pure Tech Cette prise en main de la nouvelle grande berline-routière « à la française » nous a aussi permis de découvrir les dernières motorisations « Pure Tech », essence/Euro 6, mises au point par les ingénieurs de Sochaux et leur adaptation en particulier sur la 308, largement plébiscitée depuis son lancement. Ces nouvelles motorisations essence, 1,2 l de 110 et 130 ch brillent par leur sobriété, leur disponibilité et leur performance. La 130 ch offre un réel agrément d’utilisation, se révèle plus silencieuse pour des consommations pratiquement identiques que la 110 ch. Le mode « Sport » permet une utilisation dynamique fort plaisante et efficace, même si la vocation essentielle de la 308 reste d’être une familiale compacte.

tile) et les utiles « Peugeot Connect Apps », dont les informations sur les places de parking disponibles à proximité, les prix du carburant dans les stations-service proches, l'info-trafic, la météo ou encore l'accès aux réseaux sociaux.


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