TRACES magazine #96

Vol. 8 n o 12 - 24 oct. 2014 | MENSUEL GRATUIT | 20 000 EXEMPLAIRES CERTIFIÉS | IMPRESSION INTERGLOBE TC TRANSCONTINENTAL

LAURENTIDES

|

LANAUDIÈRE

|

LAVAL

|

MONTRÉAL

+ WEB

théâtre du

Haras Laurentien

Cavalière : Samuelle Ducrocq-Henry sur Joee

Photo : Hugo Vincent

pAGe 3

NOuVeLLe pAGe « ANIMAuX » | PAGE 11 VOS SORTIeS & éVéNeMeNTS | PAGES 14-15

Publireportage

Collège

Lionel-Groulx

La ou tout commence !

Soirées portes ouvertes 5 novembre et 4 février À l’heure du choix de carrière

Intégration dans la communauté

Le 5 novembre prochain, de 18 h à 21 h, ainsi que le 4 février 2015, de 16 h à 20 h, le Collège LionelGroulx convie parents et jeunes du secondaire à découvrir la variété et la qualité des programmes offerts par cet établissement d’enseignement supérieur, reconnu comme « cégep vert ». Depuis sa fondation en 1825, le Collège Lionel-Groulx est engagé dans la réussite éducative de ses étudiants, jeunes et adultes; ils sont aujourd’hui plus de 5 400 annuellement à obtenir leur diplôme avec le sourire !

Au collège, l’intégration dans la communauté et les échanges avec les autres cégeps sont encouragés. Les étudiants du programme Arts, lettres et communication profil « Cinéma et communication » sont par exemple invités à participer au Festival intercollégial du cinéma étudiant et sont appelés à travailler sur le plateau de tournage de la Télévision des Basses-Laurentides (TVBL); les étudiants en Théâtre touchent à toutes les étapes de création d’une pièce de théâtre et ont de nombreuses occasions de jouer en public; les étudiants en Musique profitent à la fois d’une formation individualisée et de prestations devant grand public.

Appel aux parents et aux élèves du secondaire

Lors des deux soirées portes ouvertes « Là où tout commence », enseignants, étudiants, agents d’aide scolaire, conseillers d’orientation et plusieurs représentants des différents programmes et services seront au rendez-vous pour présenter la panoplie d’activités socioculturelles et sportives ainsi que la variété de projets internationaux du collège.

Mettre l’étudiant en action !

Afin de préparer les étudiants à leur futur emploi et d’assurer le plein déploiement des compétences propres à chaque discipline, l’enseignement théorique est soutenu par une pratique active.

Stimulés par une équipe professorale composée d’experts réputés, ancrés dans le monde actuel, et soutenus par des techniciens spécialisés, les étudiants sont invités à participer à de nombreux projets favorisant une vie de groupe collaborative. Le Collège Lionel-Groulx met à leur disposition sept jours par semaine des équipements, des salles informatiques et multimédias équipées de logiciels spécialisés de haute technologie ainsi que des locaux de répétition.

Ouvert sur le monde : événements, stages, voyages

Le Collège Lionel-Groulx favorise l’ouverture sur le monde : des lieux d’apprentissage terrain, des voyages d’études à l’étranger ainsi que des stages en milieu de travail. Des visites d’institutions culturelles et d’expositions, des conférences et des ateliers sont également à l’horaire pour enrichir la formation, que l’on veut contemporaine.

Tout cela se traduit en une réputation de qualité qui attire un grand nombre d’employeurs à faire directement appel au collège pour le recrutement d’employés.

Visites guidées : une image vaut mille mots

Ces soirées portes ouvertes seront l’occasion de visiter les classes et les installations des divers programmes, et de se familiariser avec les ressources mises à la disposition des étudiants.

Le boulevard des réalisations, exposition grand public, permettra également aux visiteurs de constater le dynamisme et la qualité des réalisations étudiantes en cours.

Techniques qui préparent au marché du travail

Ceux qui voudront s’inscrire en Techniques de santé animale bénéficieront de laboratoires bien équipés en radiologie numérique et en chirurgie; ils vivront des situations réelles de travail en milieu clinique et en recherche; Gestion et technologies d’entreprise agricole permet de vivre une formation unique en agrotourisme et en transformation des aliments et donne accès à des laboratoires informatiques, d’analyse de sols, de transformation des aliments ainsi qu’à des complexes de serres et des installations agricoles; Technologie de la production horticole et de l’environnement profite d’une ferme-école de 20 hectares…

Nouveauté et unicité

Compte tenu de la demande pressante du milieu, dès septembre 2016, le collège offrira une technique en Soins infirmiers. Il offre également deux programmes uniques : Sport-études, adapté aux besoins des athlètes de divers niveaux, ainsi que Théâtre musical.

Résidences

C’est tout cela, et bien plus, qui sera présenté lors des soirées portes ouvertes ! Profitez-en pour visiter les résidences étudiantes pour filles ou garçons, pratiques, conviviales et abordables !

L’invitation est lancee !

Portes ouvertes « Là où tout commence » 5 novembre prochain, 18 h à 21 h 4 février 2015, 16 h à 20 h INFO : 450 430-3120 Collège Lionel-Groulx Programmes préuniversitaires ou techniques 100, rue Duquet Sainte-Thérèse (Québec) J7E 3G6 www.clg.qc.ca

ste-MaRGueRite-estÉRel 1h de montréal

théâtre du

Haras Laurentien

inFo / billetteRie www.leharas.ca et 450 228-3006 10 % de remise sont offerts aux lecteurs de traces magazine (code promo : traces)

Le SpeCTACLe d’OpéReTTe eT VOLTAIRe tiré du roman Les Mémoires d’un cheval-tambour Dates : 25-26 oct.; 29-30 nov. et 27-28 déc. à 15 h pRiX : 29 $ enfant, 55 $ adulte, 135 $ famille (2 ad.+ 3 enf.)

DuRÉe : 1 h 30

LeS SOupeRS SpeCTACLeS spécial halloween (31 oct.)

spécial Réveillon (30-31 déc.) à 19 h 30 DuRÉe : 3 h et plus le 31 déc.

Photo : Hugo Vincent

pRiX: à partir de 149 $ souper gastronomique (cuisine créative du restaurant recto verso) 4 services + verre de vin, visite des écuries et photo avec cheval

Un véhicule exceptionnel, à prix exceptionnel.

Profitez des avantages du GLK 250 BlueTEC 4MATIC Édition Avantgarde.

MC

Renseignez-vous sur notre service d’entretien prépayé

LA GLK 250 BlueTEC 2015 ÉDITION AVANTGARDE. PRIX TOTAL1 : 51 015 $** Taux à la location

Paiements mensuels

3,9 598 %*

Bail de 45 mois

1

$*

Versement initial 3 995 $

L’ÉDITION AVANTGARDE COMPREND : • Toit ouvrant panoramique • Navigation COMAND avec applications MB • Phares bi-xénon actifs

• Hayon motorisé EASY-PACK • Caméra de recul • Télécommande intégrée d’ouvre-porte de garage

Taxes en sus.

franke.mercedes-benz.ca •1751 Rue Principale, Ste-Agathe-des-Monts •1 888-480-9075 • Ouvert les samedis © Mercedes-Benz Canada Inc., 2014. Véhicule illustré : GLK 250 BlueTEC 4MATICMC Avantgarde 2015. PDSF national : 48 600 $. ** Le prix total de 51 015 $ et le versement initial incluent les frais de transport et de préparation de 2 245 $, les frais du RDPRM pouvant atteindre 55,49 $, la taxe de 100 $ sur le climatiseur et les droits de 15 $ sur les pneus. * Offres de location basées sur la GLK 250 BlueTEC 4MATICMC 2015 Édition Avantgarde proposées uniquement par l’intermédiaire des Services financiers Mercedes-Benz sur approbation du crédit, pendant une durée limitée.

Exemple basé sur une location de 598 $ (incluant un rabais de 523 $) par mois pendant 45 mois. Versement initial de 3 995 $ plus dépôt de sécurité de 600 $ et taxes applicables payables à la date d’entrée en vigueur du bail. Taux annuel de location de 3,9 %. Obligation totale : 31 505 $. Kilométrage limité à 18 000 km par an (0,20 $/km supplémentaire). Frais d’immatriculation, d’enregistrement et d’assurance en sus. Le concessionnaire peut louer ou offrir du financement à prix moindre. Les offres peuvent changer sans préavis et ne peuvent être jumelées à d’autres offres. Pour connaître les détails, voyez votre concessionnaire Mercedes-Benz autorisé ou communiquez avec le Service à la clientèle de Mercedes-Benz au 1 800 387-0100. Les offres se terminent le 31 octobre 2014.

24 octobre 2014

3

OPINION Ce qui ne vous tue pas vous rend fort Patrice L. Lavador

Il fait très beau et sec, le ciel est de ce bleu métallique courant à cette latitude. Il faut malgré tout travailler et rejoindre la capitale, SaintDomingue, en voiture. Tourner le dos à la plage. L’autoroute de Punta Cana n’est pas encore terminée; un coup d’œil sur la carte permet de voir un raccourci contournant Higüey, son trafic et sa foule, sans perdre de vue toutefois le clocher de la basilique de béton. Ce chemin de terre rectiligne traverse les champs de canne à sucre, principale ressource avec le tourisme de cette région de l’île d’Hispaniola. Tout cela est doublement exotique. Le pays lui-même, et ce que les autres ne voient pas. Le cache-t-on ? Vous vous ferez votre opinion. À un moment de cette rectitude, la route fait une « baïonnette » pour changer de direction, au milieu d’une agglomération. De très petites cahuttes en bois, sales et délabrées. Il est normal de s’arrêter pour reprendre son souffle et son chemin, laisser retomber la poussière de la route bosselée. Douze gamins entourent la voiture et mendient. Des femmes au regard sombre se remettent à leur ou-

vrage. Plus loin, une voie ferrée; une locomotive tire de très hauts wagons débordant de cannes coupées. Des gens qui viennent manifestement de travailler dans les champs marchent lentement le long de la voie ferrée, la tête basse.

C’est mon premier contact avec le batey de La Bomba. Tout cela appartient à la Central Romana, énorme compagnie sucrière fournissant les États-Unis en vertu de quotas et de prix déterminés. Et il me revient à l’esprit cette émission de télévision qui avait valu une protestation de l’ambassade de la République dominicaine à Paris.

Version courte : environ cinq cent mille Haïtiens travaillent à la coupe de la canne à sucre. Pas un seul Dominicain. Salaire : de quoi compenser l’hébergement dans le batey, qui appartient à la compagnie, et le riz. À la fin de leur vie, dont l’espérance est de 50 ans en moyenne : même pas de quoi se payer un billet de bus pour retourner en Haïti. Tout le reste – scolarité et soins – reste du domaine de la vague promesse. Ce phénomène est intéressant. Il montre que l’appel tonitruant de Karl Marx il y a cent cinquante ans à l’union de tous

les prolétaires du monde n’a pas encore été entendu ici. On a nommé ces gens travaillant dans les bateyes des esclaves des temps modernes. Ironie du langage, le batey était dans le vocabulaire des Amérindiens, avant l’arrivée des colons, le nom donné à la place centrale du village traditionnel taïno, un peu l’équivalent de l’agora chez les Grecs. C’est aujourd’hui le bidonville où se niche la honte de l’hémisphère occidental, où sont juxtaposées la plus belle des misères et la plus sordide des richesses. À défaut d’aller faire un tour dans les bateyes, vous pouvez visiter le site de l’Organisation internationale du travail*. Vous y pleurerez autant de rage que de dégoût. Vous jaugerez la distance qu’il peut y avoir entre ces mondes, où l’on fait semblant de se congratuler à Genève de la bonne volonté des politiciens, alors que rien depuis le temps de la sauvagerie des dictateurs caricaturaux des siècles derniers n’a vraiment changé. Qu’à défaut de jeter aux requins ceux des esclaves qui s’insurgent, on leur octroie quelques planches et, comme le disait Marx, on régénère leur force de travail pour les retrouver, machette à la main, dans les champs de canne.

Le système semble huilé et, malgré quelques protestations, tout cela continue à fonctionner. Une ou deux ONG se mêlent d’apporter des outils et des matériaux de construction pour réparer les baraques, on forme quelques gars à faire des bijoux. Très bien. On ne touche jamais le cœur du problème. Le mort-vivant qui trimbale sa machette neuve voit la mondialisation passer au loin, comme ce clocher de béton de la basilique d’Higüey. Chaque chose à sa place : les Haïtiens apatrides dans les champs, dont ils ne sortiront jamais.

Et cela n’est pas une figure de style.

Jamais un coupeur de canne, qui n’a rien d’autre à porter que des haillons sales, n’ira à Higüey. Pour quoi faire ?

Il n’existe pas, il n’a pas d’argent. La mondialisation a de beaux jours devant elle.

Ce qui ne vous tue pas vous rend fort. Allez dire cette maxime stupide à un coupeur de canne; il vous filera un bon coup de machette ! *www.ilo.org/actrav/WCMS_217158/ lang--fr/index.htm#Dominicaine

eNCORe pLuS SuR

www. traces magazine .com TRACES est un mensuel gratuit distribué dans les Laurentides, dans Lanaudière, à Laval et à Montréal.

dIReCTION de LA puBLICATION Annie Depont 514 833-8718 annie.depont@traceslaurentides.com

RéVISION deS TeXTeS Lauraine Croteau-Bertrand

ASSISTANTe Nathalie Daragon

www.tracesmagazine.com

dIReCTeuR puBLICITé Pascal Kauffmann 514 349-4865 pascal.k@tracesmagazine.com

IMpReSSION Interglobe

AdMINISTRATION 6, avenue Filion, Saint-Sauveur (Québec) J0R 1R0

GRApHISMe Claire Delpla, CommunicDesign.ca

RéVISION MAQueTTe Cynthia Cloutier Marenger

TIRAGe 20 000 exemplaires

Prochaine tombée : 5 novembre

4

24 octobre 2014

SITe WeB Michèle Potvin, Webgraf.ca michele.potvin@tracesmagazine.com dépÔT LéGAL Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 1922-3463 Toute reproduction des annonces et articles de TRACeS est interdite sauf contrat spécifique.

TECHNO 12 applications iPhone pour sports de glisse et de randonnée Dominic Guay L’hiver est à nos portes. Les canons à neige et les premiers flocons excitent les skieurs alpins ainsi que les adeptes du ski de fond et de la raquette. Vous vous reconnaissez ? Les applications qui suivent pourraient vous plaire. playCoach Ski & Snowboard

Mont Saint-Sauveur

Navionics Ski: uS & Canada

S’adressant aux skieurs alpins et aux planchistes, elle offre un plan d’entraînement accompagné de vidéos afin de bien se préparer pour la nouvelle saison.

La seule station de ski au Québec offrant une application mobile ! En plus de fournir l’état des pistes et la météo en cours, elle propose un calendrier des événements à venir sur la montagne.

Elle fournit les cartes détaillées des différents centres de ski alpin d’Amérique du Nord. Utilisant la fonction GPS de votre téléphone, elle vous indiquera où vous vous situez sur la montagne.

Ski pursuit et Ski Tracks

Vous planifiez une promenade en raquette ou en ski de fond ? En utilisant les cartes en trois dimensions de Maps 3D, vous pourrez tenir compte des reliefs et des différents sentiers présents sur votre route et adapter votre trajet en conséquence. Les nombreuses cartes sont gratuites et l’application fonctionne sans réseau.

Québec 511 et SkyMotion

Québec 511 fournit les informations sur la circulation et les conditions routières du moment. SkyMotion établit, minute par minute, les prévisions météo pour les deux heures à venir. À consulter avant de prendre la route.

SkiQc, AllSnow Ski Reports, Sépaq : Neige

Les deux premières donnent les conditions de glisse et le nombre de pistes ouvertes de votre montagne favorite. AllSnow leur ajoute un tableau de la météo à venir et d’autres informations utiles.

Sépaq : Neige vous permet de consulter les conditions de neige des sports de randonnée des parcs du réseau Sépaq.

Ski Pursuit est un réseau social pour skieurs et randonneurs. Tout comme les 13 000 autres membres, conservez et partagez différentes données statistiques (distance, vitesse max., durée, etc.) et des photos de vos dernières descentes et randonnées. Voyez ensuite votre classement selon différentes catégories de performance. Ceux qui fuient les réseaux sociaux apprécieront Ski Tracks, une solution de rechange valable permettant de collecter sensiblement les mêmes informations.

Maps 3d

peterson Backyard Birds

En voilà une pour les contemplatifs.

Grâce à elle, vous pourrez identifier les oiseaux que vous rencontrerez lors de vos sorties en plein air.

Bon hiver à tous !

L’ÉVÉNEMENT

LINCOLN DÉBUTE MAINTENANT

LA TOUTE NOUVELLE MKC 2015

www.deslaurentideslincoln.com

41495_R0_MayJuneEventHalfPageTabGeneric_4C_9.188x5.75_CDN.indd 1

24 octobre 2014

2014-04-23 2:35 PM

5

Publireportage

pIedMONT

Le grand jardin vert des Laurentides Formant un paysage spectaculaire à l’entrée des Laurentides, les falaises de Piedmont, longées par la majestueuse vallée de la rivière du Nord, proposent aux résidents comme aux visiteurs un terrain de jeu naturel unique. À moins d’une heure de Montréal, Piedmont est une municipalité où il fait bon vivre.

Territoire riche et accueillant

Plusieurs réalisations, issues des engagements des élus et des administrateurs envers la conservation et la mise en valeur de ses espaces verts, ont permis à Piedmont, au fil des ans, de se distinguer pour la qualité de ses paysages ainsi que pour son offre de services communautaires, culturels et de plein air.

Ce n’est plus un secret bien gardé : Piedmont (3 000 habitants permanents) attire sur son territoire, chaque saison, des milliers de villégiateurs adeptes de ski alpin, ski de fond, raquette, vélo, marche, canot, golf...

Trésor de biodiversité faunique et floristique

Piedmont voit de plus en plus vert, et c’est pourquoi elle est toujours plus populaire ! D’abord, elle peut s’enorgueillir de protéger 20 % de ses 24,68 km2 de territoire à des fins de parcs et de réserve naturelle.

Bel exemple de coopération entre Piedmont et Conservation de la nature Canada, la réserve naturelle Alfred-Kelly propose à elle seule plus de 5 km2 de pure nature en montagne et une forêt d’une richesse écologique exceptionnelle. Plus de 10 km de sentiers récréotouristiques sont reliés au P’tit Train du Nord. Ils sont ponctués de lieux d’observation avec vue imprenable sur la Vallée de Saint-Sauveur. Prochainement, un poste d’accueil avec des panneaux d’interprétation viendra bonifier le plaisir des usagers et animer les lieux. parc des Sablières

Profitant des occasions qui se présentent, Piedmont accepte les dons de terre pour aménager au meilleur coût possible le nouveau parc des Sablières. La plaie béante laissée par l’ancienne carrière se métamorphosera en 2 millions de pieds carrés d’espaces collectifs en bordure de rivière. Un parc canin et un stationnement y seront créés ainsi qu’une descente à la rivière le printemps prochain. Un magnifique lieu de détente, de rassemblement et d’événements est en devenir !

Action en plein air, inspiration culturelle

Piedmont se plaît tout autant à faire rayonner la culture et la vie communautaire ! Cela se sent quand on passe par la gare du P’tit Train du Nord de Piedmont, où un véritable complexe polyvalent attend les visiteurs. La salle polyvalente, reproduisant l’architecture du freight shed d’époque (hangar où on entreposait le charbon et les bagages), accueille expositions culturelles et événements divers gratuits tout au long de l’année. Aire de jeux, patinoire multiusage et stations d’exercices en plein air complètent les installations et encouragent à garder le sourire et la forme en famille !

6

24 octobre 2014

Signature champêtre de prestige

La Municipalité est fière de son identité piémontaise, qui lui a valu quatre Fleurons, symbole de reconnaissance des villes les plus propres, agréables et joliment fleuries, ainsi que le prix Embellissement du territoire de Transport Québec. À Piedmont, bacs à fleurs, abribus, abris de boîtes aux lettres et stations de pompage d’eau potable portent tous la même signature champêtre : fabriqués en bois, éclairés et pratiques.

Ils s’harmonisent à merveille avec le paysage.

Embellir son territoire et s’interconnecter !

Pour augmenter le confort des piétons qui souhaitent se rendre au centre-ville de Saint-Sauveur afin de profiter des boutiques, restaurants et festivités, Piedmont a construit un trottoir le long de la rue Principale et du chemin de la Gare ainsi qu’une passerelle en bois audessus du Grand Ruisseau, avec sentiers dans le secteur Nord-Vallée.

Là où il fait bon vivre

Piedmont pose de nombreux autres gestes en faveur du bien-être de ses résidents. C’est dans cet esprit qu’un jardin communautaire est également mis à la disposition des citoyens, qui y cultivent fruits et légumes.

La Ville a notamment mis de l’avant un programme d’économie d’eau potable, grâce auquel aménagements horticoles ou chemins sont arrosés et nettoyés avec de l’eau de surface (non potable). Elle fait aussi partie des six municipalités des Laurentides qui participent à la phase 1 de la collecte de matières organiques : toutes les matières résiduelles produites sur son territoire sont prises en charge par la Municipalité. À la suite de la mise aux normes de son réseau d’aqueduc, Piedmont aura les coudées franches pour entreprendre des projets structurants et continuer d’investir dans des infrastructures sportives et autres au profit de l’ensemble de la population ! piedmont voit vert l’avenir ! et vous ?

24 octobre 2014

7

LITTÉRATURE Nancy R. Lange invitée au Mexique Nous avons le plaisir de vous annoncer que notre chroniqueuse littéraire, Nancy R. Lange, a été invitée à présenter des spectacles littéraires et des récitals de poésie dans le cadre d’une tournée dans trois villes importantes du Mexique en novembre et décembre 2014.

La première halte de la poète sera à l’Université de Monterrey, dans la Capilla Alfonsina Biblioteca Universitaria, berceau de la prestigieuse collection « El Oro de los Tigres », consacrée à la publication de poètes étrangers en traduction espagnole.

Elle y donnera Le chant du jardinier nomade, un spectacle avant-gardiste, mais très accessible qui a suscité l’enthousiasme lors de sa présentation à la salle Anthony-Lessard en novembre 2013. Le spectacle avait alors été l’événement majeur de la Semaine des bibliothèques publiques, dans une collaboration du Musée d’art contemporain des Laurentides, de la Ville de Saint-Jérôme et du CLD Rivière du Nord.

L’auteure s’était inspirée d’œuvres d’art in situ exposées en forêt aux Jardins du précambrien, à Val-David, et au Sentier Art3, au parc Bois de Belle-Rivière, à Mirabel, pour composer les textes poétiques de ce spectacle qu’elle a ensuite chorégraphié. Des projections de photographies des œuvres créaient un décor onirique fabuleux dans lequel la poète récitait en interagissant avec les images et en dansant sur les paysages sonores créés par la grande artiste métisse Moe Clark.

Le spectacle unique en résultant a emballé les spectateurs à chacune de ses présentations et a été retenu pour être présenté au Mexique, non seulement à Monterrey, mais aussi à la Fundación para las Letras Mexicanas de Mexico.

Entre ces deux prestations, l’écrivaine a aussi été invitée à présenter un récital d’une heure à la Feria Internacional del Libro (Foire internationale du livre) de Guadalajara, le plus gros événement de livre espagnol du monde. Elle y fera la lecture de poèmes tirés de Hembra Halcon/Femelle Faucon, un recueil bilingue publié en coédition par les Écrits des Forges (Québec) et Mantis Editores (Mexique).

Elle lira aussi des traductions en espagnol de poèmes tirés de son dernier recueil, Elle est un parc abandonné, publié au printemps 2014, et fera également une présentation à des étudiants, au cours de laquelle elle parlera de son approche multidisciplinaire et de ses expériences de collaboration avec des artistes en arts visuels.

Rappelons que Nancy R. Lange a été lauréate, en 2013, des Grands Prix littéraires Le Nord ainsi que du prix La Part du Lion, prix d’excellence de la Ville de Saint-Jérôme, catégorie littérature.

Notre journaliste littéraire quittera donc le Québec à la mi-novembre pour ne revenir qu’en janvier 2015. L’art visuel in situ des Laurentides, de même que la littérature, aura en elle, il n’y a aucun doute, une ambassadrice idéale.

Édito

Annie Depont

Bon, c’est le dernier mois de notre huitième année.

Merci à nos lecteurs qui nous encouragent à continuer. Merci à l’équipe talentueuse qui, en mots et en images, nourrit notre culture et encourage notre réflexion. Littérature, opinion, actualité, technologie, cinéma, sorties, entrevues, portraits. Tout y est !

Samuelle Ducrocq-Henry, professeure et chercheuse, spécialiste du jeu sérieux (serious gaming) et des NTIC*, créatrice des Opéras équestres du Québec, éleveuse qui bâtit autour de la race chevaline une philosophie de vie humanitaire, sage et enrichissante.

Nous allons entamer notre neuvième année avec quelques nouveautés :

Dès le mois prochain, nous aurons l’immense plaisir d’accueillir Mimi Legault, chroniqueuse bien connue, dont la plume intelligente met si joyeusement en lumière les petits et gros travers de notre société.

Une page « animaux » grâce à Nadia Laflamme, qui nous présentera notre lien avec le monde animal sous un jour particulier. Nadia est une universitaire, spécialisée en santé animale.

Nous retrouverons aussi dans nos pages 8

24 octobre 2014

Notre équipe « contenu » s’agrandit tout comme notre équipe des ventes et nous pro-

posons désormais nos « portraits d’entrepreneurs broadcast », avec la même qualité de présentation que celle de notre version papier.

Notre site Web continue sa course en tête des sites « Traces » sur Google et offre la possibilité de se faire connaître à peu de frais auprès d’un lectorat nombreux sur un territoire immense.

Bon anniversaire, TRACES ! *Nouvelles technologies de l’information et de la communication. Plusieurs articles sont parus dans TRACES à ce sujet.

GASTRONOMIE LE COUP DE CŒUR DU RESTAURATEUR 7e chronique Hugues Néron est restaurateur. Il a travaillé au Québec, en France et en Italie et a voyagé en constante recherche de bonnes tables...

Passation des pouvoirs fort réussie au Maestro !

Pour Saint-Sauveur, le Restaurant Maestro est un incontournable. C’est le restaurant à la mode des « locaux » et des touristes à la fois. Cet établissement ouvert depuis 1991 traverse les années avec succès, avec la même recette depuis toujours, une cuisine de chez nous de type comfort food, conviviale et chaleureuse.

Le proprio, Sylvain Cormier, qui n’est pas le dernier venu en tant que cuisinier, a remporté une médaille d’argent lors des Olympiques culinaires à Singapour en 1988 et Anne Desjardins a déjà affirmé qu’il avait encore plus de talent qu’elle-même.

Il sait s’entourer des bonnes personnes pour traverser les modes et garder son restaurant à la page. L’incendie qui a ravagé son bâtiment en juin 2012 pour cause de défaillance électrique n’a pas terni sa réputation; au contraire, la reconstruction est une énorme réussite, car il est absolument magnifique, ce restaurant !

Avec les palmiers – quelle idée de génie ! – et la terrasse pendant la saison chaude, ou avec les statues qui nous invitent à entrer et les jeux de lumière nocturnes, les abords sont soigneusement choisis et entretenus de façon irréprochable. Dès qu’on met le pied à l’intérieur, on est char-

mé. Le bar central donne envie de faire des rencontres, la cuisine ouverte impeccable donne confiance et la beauté indescriptible de la cave à vin en mezzanine est mise en valeur par l’odeur et la clarté de la pruche, qui couvre l’ensemble des murs et des plafonds. Le look choisi est chaleureux, à la fois laurentien et branché.

J’arrive seul et m’installe au comptoir. Il est vachement bien fait, ce bar, ni trop grand ni trop petit, et il vous permet de discuter avec à peu près tout le monde autour. J’y rencontre une vieille connaissance et la discussion prend forme sur une panoplie de sujets. Look, accueil, ambiance et choix musical, l’équation est juste et précise.

Je choisis le tartare de saumon à l’aneth en entrée; le mélange est bien fait. En plat principal, je prends le carré d’agneau. Il arrive rosé comme il se doit, et tendre à souhait. Ai-je préféré la viande ou l’accompagnement ? Je ne me rappelle plus, mais les rigatonis à la Tartufo, aux quatre fromages, à l’huile de truffe et aux noix de pin, c’est un vrai régal : seuls, ils valent le détour à Saint-Sauveur !

Longue vie à ce mariage de saveurs et longue vie au Maestro !

Pour durer aussi longtemps, il a fallu que le savoir en cuisine se transmette.

Laissez-moi rendre hommage à Jonathan Labrosse, chef de cuisine au Maestro qui a rendu son tablier en juillet dernier pour reprendre l’entreprise familiale aux côtés de son père, le garage du même nom situé à Saint-Jérôme, fondé par son grandpère en 1941.

Diplômé de l’École Hôtelière des Laurentides, Jonathan détient une attestation de formation professionnelle de cuisinier et de pâtissier. Il a fait ses premières gammes au Maestro en sortant de l’école en 1998, puis s’est expatrié dans l’Ouest canadien pendant deux ans avant de revenir à ses premières amours et de gravir les échelons comme il se doit jusqu’à devenir chef de cuisine au Maestro en 2010.

Vincent Goulet, son second depuis quelques années, a depuis repris les rênes de la cuisine avec la même passion et la justesse d’un chef d’orchestre. Les deux hommes sont restés bons amis et se reparlent souvent pour s’assurer que la clientèle, celle qui fait partie de la famille du Maestro, retrouve allègrement les mêmes goûts et les mêmes plaisirs recherchés.

RESTAURANT MAESTRO 339, rue Principale Saint-Sauveur QC J0R 1R0 450 227-2999 info@restaurantmaestro.com Garage Labrosse 33, rue Labelle Saint-Jérôme QC J7Z 5K2 450 438-6363

SERVICE DE TRAITEUR MAINTENANT DISPONIBLE

passez en rôtisserie pour obtenir le feuillet et le bon de commande.

725, chemin Jean-Adam, Piedmont 450 227-4664 ou 1 844 343-0333

Présentations suggérés. mon traiteur st-Hubert n’est disponible que dans certaines rôtisseries st-Hubert. vous adresser uniquement à la rôtisserie ci-haut mentionnée pour des informations. mD marque déposée de st-Hubert s.e.c., employé sous licence. © tous droits réservés.

24 octobre 2014

9

LINGUISTIQUE La suffisance des suffixes Robert Riel

Il ne se passe pas un seul jour sans que l’on remarque la création d’un nouveau mot à partir du suffixe « isme » afin de personnaliser ou de déterminer la nature d’un concept, une tendance. Bien que la majorité des gens ne soient pas morphologues (experts de la formation de mots), on cherche malgré tout à devenir sophophile (personne qui aime les mots) en utilisant à profusion les « ismes ».

Le suffixe est une somme de lettres ajoutées à la fin d’un mot pour en déterminer la signification. Le préfixe, utilisé au début d’un mot, a une certaine prétention, mais le suffixe est une prise de position habituellement claire soutenant la notion abstraite et le concept édictés par la base du mot.

On n’hésite pas à « ismer » à outrance beaucoup de termes afin d’établir une doctrine ou une pseudodoctrine, de créer une tendance à partir d’un concept idéologique sérieux ou parfois farfelu. Dans presque tous les cas, le mot ainsi créé révèle une vérité d’évidence : « Au pays des ismes, les truismes sont rois » (Charlotte Entote). Cette application plus ou moins savante cherche à établir une notion qui s’apparente à une intelligente théorie, à un reflet d’une idéologie, à un embellissement d’un léger prétexte, à introduire une étiquette… Cela suffixe, oups ! suffit.

Cette manie (ou maladie non détectée) infecte et affecte tous les domaines gérés par l’humain, surtout ceux de l’économie, de la philoso-

phie, des religions, de la politique, des sciences et même des arts.

La base d’un suffixe peut être un nom commun (nombrilisme, journalisme), un nom propre (Duplessisme, Sadisme, Darwinisme, Perronisme), un verbe (impressionnisme, exorcisme), un adjectif (crétinisme, gigantisme) ou un groupe de mots (je-m’en-foutisme, jusqu’au-boutisme, à-platventrisme). Par contre, cet ajout engendre automatiquement le masculin, y compris pour le féminisme.

Par définition, les suffixes de type « isme » en imposent : leur application dans le vocabulaire crée un sens d’intellectualisme et pour les critiques un genre de question de convenance.

« Les ismes… sont le fait de prétendants non encore consacrés, soumis à l’exigence de rassembler leurs forces dans la lutte pour l’accès à l’existence et à la reconnaissance. » (Anna Boschetti) Loin de nous d’en faire une longue nomenclature d’exemples, mais ceux liés à la peinture évoquent le type d’école avec une assez juste description du contexte, comme le cubisme, le surréalisme, le fauvisme.

En politique, les expressions comme favoritisme, despotisme, libéralisme ciblent immédiatement le problème.

Ces « bouts d’isme » cherchent à impressionner.

Un peu de retenue faciliterait grandement une meilleure compréhension des idées.

RECEVEZ TRACES À VOTRE DOMICILE !

12 numéros = 90 $ tx comprises

- Offre de lancement

Bon de commande à découper et à nous envoyer avec votre paiement au 6, av. Filion, Saint-Sauveur J0R 1R0 Nom ____________________________ Prénom ____________________________ Adresse_______________________________________________ #App. ________ Ville ____________________________ Code postal _________________________ Tél. _____________________________

VOUS AVEZ ÉTÉ NOMBREUX À AIMER LES SUPPLÉMENTS PUBLIÉS SUR NOTRE PAGE !

(portraits d’artistes, événements, expositions…) voici ce que vous devez faire pour les recevoir via FB :

1-

J’aime sur la page de traces magazine

2- ✔Recevoir les notifications 10

24 octobre 2014

ANIMAUX Rozhada est une artiste !

Samuelle Ducrocq-Henry

Rozhada aura bientôt 28 ans.

Comme tous les artistes, elle connaît les feux de la rampe, la chaleur des poursuites, la musique qui fait vibrer le corps et, bien sûr, le trac.

En âge humain, Rhozada serait une vieille dame à l’âge vénérable de près de 85 ans.

Elle sursaute, parfois surprise par les applaudissements, avant de reprendre son flegme olympien de grande artiste blasée, car cette splendide pur-sang arabe sert d’écran vivant, le temps d’un numéro où se détache le mot « Liberté » projeté sur sa robe blanche immaculée.

Sa vie a connu tout un rebondissement voici deux ans, l’ayant laissée en état de choc et de dépression, avec perte d’appétit et déclin de ses facultés motrices et visuelles : enfermée dans une remorque, elle quittait tout ce qu’elle connaissait depuis l’âge de six mois. Sa maîtresse n’en voulait juste plus. Peut-être ne sou-

haitait-elle pas assumer sa vieillesse ou la voir mourir ? Elle lui évitait heureusement l’abattoir en la faisant adopter par le Haras Laurentien à Sainte-Marguerite–Estérel, un des refuges approuvés de Galahad, l’Association québécoise de protection des chevaux.

Rozhada a eu de la chance en devenant l’un des sept « rubans bleus », ces chevaux rescapés devenus artistes et parrainés par toute personne du public qui voudrait s’occuper d’un cheval un jour par mois, contre une contribution modique à ses soins de santé (39 $/mois).

Le Haras Laurentien assiste chaque jour à des histoires d’amour extraordinaires, réunissant souvent deux solitudes. « Nos parrains sont des gens qui ont toujours rêvé d’avoir un cheval, mais qui n’en ont pas les moyens, l’expérience, et qui ont peur de la responsabilité que ça implique. Ils vivent, à un rythme qui leur convient, une

vraie relation suivie avec un cheval qui en a vraiment besoin, pour environ 1 $ par jour », explique Geoffroy Garnier, qui dirige le Haras.

Rhozada ne retrouve l’appétit que lorsqu’on la brosse. Ne pas avoir de maîtres qui se soucient d’elle malgré un centre qui assure ses besoins vitaux l’expose à un problème de manque affectif que le parrainage comble. L’histoire de Rhozada figure dans le très réputé magazine équestre européen Cheval Magazine, afin que ce concept de deuxième chance se

propage aux refuges et aux amoureux des chevaux du Vieux Continent.

Ainsi Rhozada est-elle devenue une des étoiles du spectacle équestre Opérette et Voltaire, un music-hall équestre novateur, avec musiciens à cheval, amazones et cracheurs de feu, et qui s’inspire du roman Les mémoires d’un cheval-tambour. On peut l’applaudir tous les derniers samedi et dimanche du mois à 15 h.

Ces magnifiques pondeuses Nadia Laflamme

Si vous lisez La Presse, vous avez sûrement vu le gigantesque encart publicitaire. On pouvait y lire que les producteurs d’œufs du Québec produisent différents types d’œufs, notamment des œufs de poules élevées en « logement enrichi » et en « logement conventionnel ». Les poules sont maintenant élevées dans des logements ? Moi qui croyais que les poules étaient entassées dans des cages ! Je vérifie auprès de Humane Society International, la référence en matière de défense animale.

Malheureusement, je constate que rien n’a changé. Les poules (dont les ailes ont une envergure de 80 cm) sont toujours entassées dans de petites cages de 50 cm de diamètre.

Le manque d’espace empêche les poules d’effectuer un grand nombre de comportements instinctifs élémentaires, comme marcher, pondre

leurs œufs dans des nids, se percher, étirer leurs ailes ou se gratter. Toutes des actions qui sont nécessaires à leur bien-être, sans quoi elles développent une multitude de problèmes tels que des blessures aux pattes et aux ailes.

La surpopulation des cages leur cause aussi un stress énorme.

J’ai toujours eu un intérêt pour les animaux, mais il s’est grandement accru lorsque nous avons décidé d’installer une fermette sur notre terre. Nos premières hôtes furent des poules pondeuses. Mon contact quotidien avec elles m’a fait découvrir un monde surprenant.

Cet été, nous avons laissé nos poules pondeuses se promener en liberté.

Quels êtres curieux, doux et sociables ! Toujours à venir voir ce que nous fabriquons lorsque nous sommes à l’extérieur, nous suivant un peu partout. Peu à peu, elles se

photo : Mario Gagnon

Combien d’œufs mangez-vous par semaine ? est-ce que ce sont des œufs conventionnels, des œufs provenant de poules en liberté ou des œufs biologiques ?

sont éloignées pour explorer leur territoire en allant fouiner dans les bois, grattant la terre à la recherche de vers, mâchouillant l’herbe, tout en chipotant les cailloux. Le soir, un simple appel avec une gâterie suffit pour les faire revenir en courant.

Un soir, une poule a manqué à l’appel. Nous l’avons appelée encore et encore. Or, nous n’étions pas les seuls à faire le guet. Une poulette s’était perchée sur le grillage de la bassecour et observait au loin. Toute la soirée, elle a marché de long en large en espérant le retour de sa compagne.

N’oublions pas que nous possédons tous un pouvoir d’achat qui influence chaque jour l’industrie agroalimentaire. Mais pour faire un choix éclairé, il faut avoir toutes les données en main. Oui, nous pouvons acheter des œufs conventionnels qui ont été pondus par des poules ayant vécu dans des conditions difficiles, ou nous pouvons dépenser quelques dollars de plus en sachant que les œufs proviennent d’endroits qui ont favorisé le bien-être des pondeuses (œufs biologiques).

24 octobre 2014

11

ACTUALITE L’Islam dans tous ses états Christian Delpla État islamique fait l’objet de commentaires et d’analyses dans toutes les conversations, dans les journaux et sur les ondes, où on invite des journalistes spécialisés et même des professeurs d’université à rendre la situation plus intelligible. Mais lorsque le rideau tombe, je dois dire que je ne suis pas plus avancé.

L’affaire remonte à l’invasion de l’Irak en 2012, lorsque certains pays ont décidé d’y établir une démocratie. Une population minoritaire sunnite imposait sa loi au reste de la population, de confession chiite.

Depuis, ce sont les sunnites qui se considèrent comme opprimés et revendiquent violemment. En fait, cette rivalité sunnite/chiite remonte quasiment à l’avènement de l’islam, et nous savons que les pires guerres sont celles de religion, car elles ont des fondements irrationnels. On peut penser aux guerres protestants/ catholiques en France au XVIe siècle, qui ont donné lieu en particulier au massacre de la Saint-Barthélémy, où

3 000 protestants périrent à Paris en une nuit. On peut dire que cet État islamique est une création des Occidentaux, qui voudraient bien reprendre la main pour des raisons géopolitiques et humanitaires, le groupe armé se montrant particulièrement violent. Mais que faire ?

Les Occidentaux, menés par les États-Unis, ne savent pas trop comment intervenir et cherchent des appuis régionaux. Ils forment donc une coalition dans laquelle se retrouvent le Qatar et l’Arabie saoudite, qui ne sont pas des chantres de la démocratie et ont un rôle équivoque visà-vis de ces organisations radicales islamistes, qu’ils étaient soupçonnés

de financer. L’Iran, le grand ennemi d’hier, serait même apprécié, comme allié objectif des belligérants chiites dans ce grand jeu de dominos.

Au milieu de ce bourbier se trouve la nation kurde, dont le territoire est écartelé entre la Syrie, l’Irak, l’Iran et la Turquie et qui espère depuis des décennies être reconnue. Aujourd’hui, elle se retrouve en première ligne face à État islamique, mais reçoit une aide limitée des pays limitrophes, qui craignent de la voir obtenir une reconnaissance internationale, voire accéder à l’autonomie ou même à l’indépendance. La Turquie, qui fait face depuis les années 80 sur son territoire à ses propres mouvements kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), avance très prudemment. Membre de l’OTAN, elle a pris un très long temps avant de se joindre à l’opposition au groupe État islamique. Le gouvernement turc de M. Erdoğan a d’ailleurs évolué

ces dernières années vers un certain conservatisme religieux s’éloignant de plus en plus de l’État laïque fondé par Atatürk après la Première Guerre mondiale.

On voit que la situation est pour le moins confuse. Si les États-Unis sont quelquefois qualifiés de gendarmes de la planète, on peut, je crois, ranger l’aventure irakienne au chapitre des bavures policières. Le point positif qui malgré tout est apporté par cette situation est qu’elle a forcé les musulmans dits modérés, en particulier ceux ayant émigré, à prendre parti et à dénoncer le sectarisme, la violence gratuite et l’archaïsme des mouvements islamistes fondamentalistes et radicaux. Une telle attitude est hautement souhaitable pour éviter les amalgames et favoriser les relations intercommunautaires.

Conception & réalisation de tous vos outils de communication.

Logo • Carte d’affaire • Catalogue • Design Web Bannière • Kiosque d’exposition • Lettrage de véhicule T. 514 576-6757 @ communic@communicdesign.ca

Recherchons conseillers publicitaires web et papier 514 833-8718 12

24 octobre 2014

ventes@tracesmagazine.com

CINéMA Jeune homme Cynthia Cloutier Marenger

Non, il ne sera pas ici question de Mommy, ou si peu. N’en jetez plus, la cour est pleine, comme dirait l’expression populaire. Le dernier long métrage de Xavier Dolan bénéficie d’une telle couverture médiatique, d’un tel concert d’éloges qu’émettre la moindre critique reviendrait à prêter le flanc à l’opprobre public. Allez donc le voir, vous dis-je.

Sans doute que, contrairement à moi, vous en serez touché. (Voilà, ça m’a échappé...)

J’aimerais plutôt vous entretenir d’un film qui est passé relativement inaperçu à sa sortie cet été : Boyhood (Jeunesse en français), du réalisateur américain Richard Linklater. Or, il s’agit selon moi de l’un des meilleurs films de 2014. Un film tout en retenue, tout en finesse, sans prétention et sans morale facile, qui fait son chemin en nous tranquillement, et se révèle encore des semaines après son visionnement.

Boyhood suit l’enfance et l’adolescence du personnage de Mason (Ellar Coltrane) de ses six ans à ses dix-huit ans. Autour de lui gravitent sa sœur aînée (Lorelei Linklater) et sa mère (Patricia Arquette), avec qui il vit, et son père (Ethan Hawke), qu’il voit

périodiquement. Au fil de leur existence, quelques événements déstabilisants surviennent, mais rien qui ne se transforme en drame. La vie se profile et se déroule dans toute sa normalité.

A priori rien d’emballant dans tout cela. Boyhood n’en est pas moins un film fascinant, ne serait-ce que parce qu’il a été tourné pendant douze ans avec les mêmes acteurs. Audacieux parce que potentiellement impossible à réaliser, le concept apporte une vérité rarement atteinte au cinéma, en montrant l’évolution physique par laquelle passe chacun de nous. Voir grandir les enfants sous nos yeux, particulièrement, a quelque chose à la fois de vertigineux et de rassurant.

Au-delà de cette particularité, Boyhood est un film profondément humain. Quoi que notre époque de vedettariat instantané tende à nous faire croire, la vie de la plupart d’entre nous demeure banale, et c’est bien ainsi. Richard Linklater explore cette banalité en en faisant ressortir l’émotion. Joie et peine, bien entendu, mais aussi perplexité sur le sens de la vie.

La mère de Mason, alors qu’il fait des boîtes en prévision de son départ pour l’université, laisse

GALA DES GRANDS CHEFS LAURENTIDES

SAVOUREZ

échapper cette phrase douce-amère, dans un rare moment d’abattement : « J’avais pensé qu’il y aurait plus que ça ! » Composer avec « ça », n’est-ce pas le défi que nous avons tous à relever ?

Merci au Cinéma Pine pour le visionnement gracieusement offert.

DÉVELOPPEZ LUTTEZ Un événement de la

DEMANDE DE DON POUR ENCAN ET TIRAGE

31 octobre2014 E S T É R E L

R E S O R T

5 ème é d i t i o n GALADESGRANDSCHEFS.CA/LAURENTIDES

24 octobre 2014

13

•BRIGITTE 15 novembre BOISJOLI

TAVERNAK BIÈReS – VINS – BILLARd - SpeCTACLeS

•VALÉRIE 26 novembre CARPENTIER

BILLARD GRATUIT

•BOUCAR 6-7 décembre DIOUF

•19 novembre

MARdI-MeRCRedI-JeudI

HOCKEY 555, boul. de Sainte-Adèle, local 122 (Près du Métro) 450 745 -1716

•BEING 25 novembre AT HOME WITH CLAUDE

30 octobre PHILIPPE BERGHELLA

•

© infographie TRACES

de La Voix

14

•TAMARA 13 novembre WEBER-FILLION de La Voix

24 octobre 2014

Lancement de disque

© infographie TRACES

SORTIR

•Salle André-Mathieu | 1 877 677-2040 | 475, boulevard de l’Avenir, Laval •Carol à Gogo | 450 227-8660 | 16, avenue de la Gare, Saint-Sauveur •en Scène | 450 432-0660 #1 | 101, place du Curé-Labelle, Saint-Jérôme

ÉVÉNEMENTS Naturellement culturel !

Grand choix de cadeaux de Noël faits à la main par 33 artisans d’ici 29 novembre, 9 h 30 -17 h

Tirage de paniers - cadeaux !

École Sainte-Marie 1350, rue de l’Académie

INFO : 1 888 322-7030, poste 4235

© infographie TRACES

Salle communautaire 2490, rue de l’Église

| www.valdavid.com

13e édition

SALON deS MéTIeRS d’ART de LAVAL Au profit du Club de patinage artistique Laval Les 15 et 16 novembre de 10 h à 17 h École georges-vanier 3995, boul. Lévesque Est à Laval

Profitez de cette occasion pour faire vos achats des Fêtes Cuir, bijoux, chandelles, céramique, broderie, aquarelle, tissage, vitrail, peinture à l’huile, chapeaux, peinture sur bois, fleurs séchées, couture, confiserie, chocolat, verre fusionné, objets de Noël et beaucoup plus encore !

Stationnement gratuit Cartes Master - Visa et débit acceptées

info : 450 687-1225 www.cpalaval.qc.ca

© infographie TRACES

Deux emplacements :

Marché de Noël de Nominingue

samedi 29 novembre de 13h à 20h | Dimanche 30 novembre de 10h à 17h | les 6-7 et 13-14 décembre de 10h à 17h

Venez faire vos achats des Fêtes au Hameau de la gare et trouvez des cadeaux pour toute la famille.

La gare et le hameau | 2150, ch. du Tour-du-Lac, Nominingue | Informations : 819 278-0768 24 octobre 2014

© infographie TRACES

Dans la gare et son hameau composé de 10 maisonnettes permanentes, plus de 30 artisans vous accueilleront pour vous faire découvrir leurs produits : aliments, artisanat, décorations…

15

Votre voiture est arrivée.

Chez Franke Mercedes-Benz Découvrez la toute nouvelle Classe C 2015.

LA NOUVELLE C 300 4MATIC 2015 MC

PRIX TOTAL1:

45 415 1

$**

• Intelligent drive : Aides à la conduite évoluées en tête de la catégorie • Agility select : Personnalisez votre véhicule grâce aux cinq modes de conduite, dont Confort et Sport • Pavé tactile : Un monde de fonctionnalités et de divertissement au bout de vos doigts • Traction intégrale en permanence 4MATICMC de série • Faites votre choix entre le moteur I4 turbo de 241 ch de la C 300 ou le V6 bi-turbo de 329 ch de la C 400

Renseignez-vous sur notre service d’entretien prépayé

au Mercedes-Benz.ca/EPP

Taxes en sus.

4MATIC™ permanent all-wheel drive model available: • Exceptional fuel efficiency (7.5 L/100 km combined) • Standard sport suspension

franke.mercedes-benz.ca •1751 Rue Principale, Ste-Agathe-des-Monts •1 888-480-9075 • Unique four-door coupé styling Ouvert les samedis • FaceBook: Franke Mercedes-Benz • Double récipiendaire étoile Mercedes-Benz.

© Mercedes-Benz Canada Inc., 2014. Véhicule illustré : C 400 4MATICMC 2015 avec ensemble Sport. PDSF national : 54 200 $. Le PDSF du modèle de base de la C 300 4MATICMC 2015 est de 43 000 $. ** Le prix total de 45 415 $ inclut les frais de transport et de préparation de 2 245 $, les frais du RDPRM pouvant atteindre 55,49 $, la taxe de 100 $ sur le climatiseur et les droits de 15 $ sur les pneus. Frais d’immatriculation, d’enregistrement et d’assurance en sus. Les offres peuvent changer sans préavis et ne peuvent être jumelées à d’autres offres. Pour connaître les détails, voyez votre concessionnaire Mercedes-Benz autorisé.