TRACES magazine #102

Vol. 9 n o 06 - 17 avril 2015 | MeNsUeL GRatUit | 20 000 exeMpLaiRes CeRtiFiÉs | iMpRessioN iNteRGLoBe tC tRaNsCoNtiNeNtaL

LAURENTIDES

HÉLÈNE TREMBLAY

PRÉSENTER L’HUMANITÉ Pages 8-9

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LANAUDIÈRE

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LAVAL

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MONTRÉAL

+ WEB

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tRaCes est un mensuel gratuit distribué dans les Laurentides, dans Lanaudière, à Laval et à Montréal.

diRection de La PUBLication annie depont 514 833-8718 annie.depont@traceslaurentides.com

RéVision MaQUette Cynthia Cloutier Marenger

assistante Nathalie daragon

www.tracesmagazine.com

diRectRice des Ventes Martine Roustan 514 591-1397 martine.roustan@tracesmagazine.com

iMPRession interglobe

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17 avril 2015

GRaPHisMe Claire delpla, Communicdesign.ca communic@communicdesign.ca

RéseaUX sociaUX Josée Brisson

tiRaGe 20 000 exemplaires

Prochaine tombée : 29 avril

site WeB Michèle potvin, Webgraf.ca michele.potvin@tracesmagazine.com déPÔt LéGaL Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada issN 1922-3463 toute reproduction des annonces et articles de tRaces est interdite sauf contrat spécifique.

tecHno

10 applications pour les futures et nouvelles mamans

ipad/ipHoNe

Dominic Guay Mai étant le mois de la fête des Mères, il est de mise de faire une liste de quelques applications dignes de mention sur la maternité. Les papas? ne tournez pas la page trop vite, car cette chronique pourrait aussi vous servir… icontractions

élever bébé

Elle permet de chronométrer, d’identifier et de noter l’intensité des contractions afin d’estimer où en est le travail de la future maman. De plus, elle contient de nombreuses informations sur les différentes phases précédant l’accouchement.

Sous forme de capsules vidéo et d’astuces, elle éclaire les nouveaux parents sur les soins à prodiguer au nouveau-né. L’hygiène, l’alimentation, l’éveil, la santé et le massage sont les thèmes abordés.

iMaman Grossesse

croissance

Cette application vous accompagnera de votre ovulation jusqu’à votre départ pour l’hôpital. On y trouve agenda, aliments conseillés, informations selon l’évolution de la grossesse et bien plus encore...

Cette application permet, entre autres, d’enregistrer l’évolution de la taille et du poids de l’enfant afin de les comparer aux courbes centiles tracées avec les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé.

immunize canada

Baby coach

Elle vous aide à tenir à jour les suivis de vaccination de l’enfant grâce à son système de rappels automatisés, et ce, selon les recommandations de votre province de résidence. Activez vos données de localisation et sachez quelles épidémies sont en cours à proximité.

On y trouve des conseils destinés à maman et papa tout au long de la grossesse et durant la première année de vie du bébé. Rédigée par une sage-femme, elle aborde les aspects émotifs liés à la naissance d’un enfant.

doctissimo tV

Il y a la mère, mais il ne faut pas oublier la femme ! Pour cette raison, Doctissimo TV propose, en plus des vidéos destinées aux mamans, des capsules traitant de beauté, de santé et des recettes.

Baby tracker

Grâce à cette application, enregistrez tout ce que fait votre poupon au cours de sa journée. Ce qui signifie : les allaitements, les changements de couche, les périodes de sommeil et autres activités.

Bébé somnolent

Téléchargez cette application et déguisez votre iPhone en mobile musical virtuel.

Faites votre choix parmi les berceuses, les bruits blancs et les sons de la nature afin de favoriser l’endormissement de bébé. album de bébé

Conçue par PhotoInPress de Montréal, Album de bébé permet de créer un album photo personnalisé de votre enfant.

Choisissez d’abord le modèle qui vous convient pour ensuite y insérer photos et textes. Il est aussi possible de commander la version papier via l’application.

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Célébrez grâce à 3 mensualités gratuites et à nos offres de location et de financement exceptionnelles.

Les offres prennent fin le 30 avril 2015. Les offres prennent fin le 30 avril 2015.

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franke.mercedes-benz.ca •1751 Rue Principale, Ste-Agathe Des-Monts •1 888-480-9075 • Ouvert les samedis © Mercedes-Benz Canada Inc., 2015. Véhicules montrés ci-dessus : GLA 250 4MATIC 2015 avec Ensembles Haut de gamme et Extra haut de gamme et jantes en option/C 400 4MATIC 2015 avec Ensemble Sport en option et système d’éclairage actif à DEL haute performance en option, pour un prix total de 46 114 $/57 814 $. Le prix total du GLA 250 4MATIC 2015 annoncé/de la Berline C 300 4MATIC 2015 annoncée est de 39 614 $/45 414 $, et comprend le PDSF de 37 200 $/43 000 $, plus les frais de transport et de préparation de 2 245 $, la taxe sur la climatisation de 100 $, les droits sur les pneus de 15 $ et les frais du RDPRM de 54,49 $. Offres de location et de financement basées sur les véhicules annoncés et proposées uniquement par l’intermédiaire de Services financiers Mercedes-Benz sur approbation du crédit, pendant une durée limitée. *Exemple de location basé sur un bail de 39/39 mois, un taux annuel de location de 3,9 %/3,9 % et un PDSF de 37 200 $/43 000 $. Paiements mensuels de 468 $/468 $ avec versement initial ou reprise équivalente de 2 995 $/3 995 $, plus dépôt de garantie de 500 $/500 $ et taxes applicables dus à la date d’entrée en vigueur du bail. Obligation totale : 21 747 $/22 747 $. Kilométrage limité à 18 000/18 000 km par an (0,20 $/0,20 $/km supplémentaire). 1Les première, deuxième et troisième mensualités gratuites sont limitées à une exonération maximale des paiements de location de 400 $ par mois (taxes comprises) pour le GLA et de 450 $ par mois (taxes comprises) pour la Classe C. Frais d’immatriculation, d’enregistrement et d’assurance, ainsi que taxes en sus. Le concessionnaire peut louer à prix moindre. L’offre peut changer sans préavis et ne peut être jumelée à aucune autre offre. Les offres prennent fin le 30 avril 2015.

17 avril 2015

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Finances Mdr, lol, et toutes ces sortes de choses Patrice Llavador

Nous entrons trop doucement dans la saison de la folie douce, le printemps, qui nous échauffe la sève, et nous commençons à voir de plus en plus de petits animaux affairés dans la forêt. Le 1er avril est passé sans trop de bruit, mais il me reste à vous parler d’un canular, lourd et moyennement amusant.

Un lieu commun à propos de nos voisins du sud, c’est que ce sont de grands enfants. Et comme les enfants, ils sont fascinés par les animaux. On raconte donc une histoire de banquiers américains ayant décidé d’organiser autour des espèces menacées la création de valeur financière associée au caractère menacé de l’espèce.

Certes, cette histoire est, comme je vous le disais, moyennement amusante. Aller chercher le gecko à queue feuillue, en voie de disparition, le sanctuariser, lui associer du papier, des « titres », les vendre sur le marché financier, et observer l’évolution de la cote de ce « titre », dépendant de la survie ou non de l’animal, de l’évolution du nombre de sujets, très vite en lisant ce drôle d’article1, je me suis aperçu que je n’étais pas dans la rubrique humoristique, mais dans la rubrique financière.

Songez à ce gecko dont la race s’éteint tout doucement, et un petit rigolo décide que son existence est désormais « titrisée ». Il attend sur un mur de pouvoir gober une mouche ou une sauterelle, et le soi-disant comique de journaliste nous raconte que des traders ou des capitalistes avec des cigares se déchirent pour savoir s’il vaut mieux qu’il s’éteigne un peu, un peu plus vite, pas trop vite, mais assez pour que le titre monte. Et lui, le gecko, il veut simplement se taper sa mouche, alors que des génies de la finance le scrutent comme si c’était eux qui allaient le bouffer. Rien que d’imaginer le tableau des types mal rasés, dans d’immenses salles de marché, chemise bleue et cravate, avec trois téléphones dans chaque main, regardant des écrans pour savoir où s’en aller dans les cours, j’en ai la nausée.

Il y a des esprits humains assez pervertis pour faire entrer ces images d’animaux qui n’ont rien demandé à personne dans une dimension matérielle, pour les désincarner à un point tel qu’ils ne représentent plus qu’une espérance de profit, appuyée par une sorte de moralisation de l’action. On nous précise en effet que cela est très bien, puisque c’est en vue de la préservation des espèces. Que,

comme les crédits d’impôt pour rejets dans l’atmosphère, on fait rentrer cette pratique dans un système fiscalo-financier, où des droits de faire des choses mauvaises peuvent se quantifier, se monnayer en rachetant à d’autres de bonnes pratiques, de sorte à globaliser l’impact, à l’indifférencier. L’esprit pratique des Américains, cette maladie incurable et hautement contagieuse de l’organisation à outrance, les a conduits à structurer cette financiarisation d’une des nombreuses dimensions de l’humanité qui n’a rien demandé à personne.

Une fois de plus, même s’ils s’occupent aussi de leur territoire, le règne animal est une composante indissociable de la Terre Mère et on ne peut les séparer. Ça n’est pas parce qu’on préserve les marais, que ça nous donne le droit d’ introduire les poissons qui y vivent à la bourse de New York. Sachant que les animaux n’ont rien demandé d’autre qu’on les laisse survivre dans les meilleures conditions, et puisque le règne animal est antérieur au nôtre, et par conséquent prééminent, il convient de respecter aussi leur habitat.

On reconnaît aujourd’hui majoritairement l’extension de droits de plus en plus fondamentaux aux animaux, on a de plus en plus tendance à les

considérer comme des égaux, et on les martyrise aussi de plus en plus à cause de notre développement, qui n’est manifestement pas le leur. Et voilà qu’on met leur milieu naturel en bourse, et leur existence aussi. Évidemment, il n’y a rien d’illégal à tout ça; cela reste hautement amoral. Et si c’était aussi bien que ça, si vraiment toute cette mécanique financière ne devait servir qu’au bien du dauphin d’eau douce ou à mon petit gecko qui vient d’avaler sa mouche, pourquoi est-ce qu’on ne l’appliquerait pas à ces dernières tribus d’Amazonie qui tentent de nous faire comprendre qu’elles n’en ont rien à faire de nous, et surtout pas des petits traders minables, en chemise bleue qui gesticulent devant des écrans supposés leur donner la vraie vision du monde.

Qui aurait pu dire il y a une quarantaine d’années, âge d’or de l’écologie, où l’on savait déjà tout, où l’on savait faire des maisons autonomes à 80 %, que l’on mettrait les pratiques écologiques sous domination financière?

En fait, ce canular, il était très mauvais, et je crains qu’il ne dure trop et que sa chute ne soit encore plus minable.

1- « Vends titres “Dauphins d’eau douce” », Le Point, 5 mars 2015, n° 2217, p. 10.

La fille du Cardinal de Nadine Grelet

En 1946, dans un Québec encore dominé par le clergé, Kateri, une jeune couturière amérindienne protégée par la communauté religieuse qui sert l’archevêché, s’éprend d’un homme d’Église tout-puissant. Dans le contexte de l’époque, les conséquences de cette liaison et la naissance d’un enfant illégitime seront dramatiques. Avec un style captivant et un tissu d’intrigues émouvantes, La fille du Cardinal évoque le destin bouleversé de trois femmes : Kateri, Maguy et Myriam. Le premier tome de cette saga se déroule sur plus de vingt ans, de l’époque suffocante où les pouvoirs religieux règnent sans partage jusqu’au renouveau que représente l’exposition universelle de Montréal en 1967. Il vous transportera au cœur de la société québécoise. À travers la vie de ces femmes courageuses, l’auteure dépeint le lent déclin de l’Église, les progrès de la médecine et la vie précaire des Amérindiens. Une fresque romanesque d’une grande intensité dramatique.

Réédité trois fois, ce roman fait partie des grands romans québécois.

VLB Éditeur

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17 avril 2015

Klô Pelgag Klô Pelgag est la grande lauréate 2015 du prix Barbara, qui lui a été remis le 8 avril dernier à Paris par Fleur Pellerin, ministre de la Culture française.

L’auteure-compositrice-interprète, qui a notamment remporté le Félix Révélation de l’année au dernier Gala de l’ADISQ, est par ailleurs en tournée en France présentement et a donné une prestation au célèbre Trianon de Paris le 15 avril dernier. Un séjour qui lui aura également permis de conclure une alliance avec Sony/ATV, maison d’édition qui compte notamment dans ses rangs Leonard Cohen, Lennon et McCartney, Lana Del Rey et plusieurs autres.

édito

annie depont

À notre santé ! À part quelque fou, les lecteurs de TRACES sont de plus en plus nombreux à nous couvrir de compliments. Parmi eux, des artistes que nous avons encouragés de différentes manières (séjours au Japon, participation à des événements que nous organisons, achat d’œuvres...), des annonceurs qui ont profité de généreux partenariats de notre part. Toutes ces personnes savent que nous sommes en campagne de financement. PLUS DE 20 000 PERSONNES NOUS LISENT GRATUITEMENT CHAQUE MOIS. Il suffirait que 1 000 personnes nous offrent l’équivalent d’une bouteille de vin... disons 25 $.

Si le système Indiegogo/PayPal vous semble compliqué, rien ne vous empêche de nous envoyer une lettre avec votre participation ou encore de passer nous voir.

17 avril 2015

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COURRIER DES LECTEURS Votre magazine est celui dont j’espère toujours trouver le dernier numéro quand j’arrive pour un séjour dans les Laurentides. Son petit côté «à part» rejoint bien mes valeurs.

Gisèle Paquette-Robillard, Montréal

Je lis TRACES pour sa vitrine culturelle, les débats d’opinions qui confrontent des idées de masse, laissant le libre arbitre aux lecteurs.

J’aime également l’espace donnant une visibilité aux artistes de toutes disciplines. L’art visuel a très peu de visibilité dans les médias; merci d’y accorder de l’importance.

Je lis votre magazine depuis belle lurette, car il sait égayer ma vie avec toutes ses couleurs, ses artistes que je découvre, ses suggestions de sorties aussi. Sans oublier les éditoriaux, qui me vont souvent droit au cœur.

Je fais partie de celles qui aiment toucher et palper le papier et le magazine TRACES me réjouit au plus haut point.

Ginette Brunet P.-S. Au plaisir de vous relire !

J’aime lire le magazine TRACES, car il a beaucoup d’informations culturelles, ce qui me rejoint. Également, son format et son papier glacé couleur, je trouve que ça attire l’œil, dont le mien… Et j’aime aussi les articles variés. De plus, il y a souvent des endroits à découvrir, et des activités également.

Merci,

Claudine Nadon, Secrétaire d’école École secondaire Saint-Stanislas

Jocelyne Bissonnette, La Minerve

De retour d’un voyage de trois mois, je m’empresse de vous lire ! Parce que vos articles témoignent d’une rigueur incomparable, d’opinions éloquentes, d’une variété à piquer notre curiosité et d’un français très soigné. BRAVO à toute l’équipe !

Une lectrice assidue, Jacqueline Dalcourt

J’ai toujours hâte au nouveau numéro, car ce qui me fascine, c’est la qualité du papier avec toutes ses couleurs, mais aussi l’intelligence des éditoriaux.

Sans oublier toute l’information artistique et théâtrale que nous recevons, alors j’apprécie énormément votre magazine et je suis une fidèle lectrice. Cela me guide souvent dans mes sorties, par ailleurs.

Je souhaite longue vie au magazine !

J’aime lire TRACES. C’est du bonbon et je me régale.

La présentation est attrayante; les textes, la couleur et la qualité du papier également. On a le goût de savourer ce magazine de prestige qui touche à la culture et nous présente de nouveaux visages. Je conserve de nombreux articles.

Luxueux dans sa forme et son contenu, TRACES informe et critique, mais toujours avec élégance.

Ginette Brunet

Je suis devenue accro depuis la première fois que je l’ai parcouru. Il attire toujours mon œil sur les présentoirs parce que très attrayant.

Son contenu est très diversifié, instructif et culturel.

Vous faites vraiment la différence !

Merci d’être là. Nous avons besoin de vous dans ce monde en folie.

LONGUE VIE !

Ginette Quirion

Yolande Piché

J’habite au nord de Laval. Cette revue me donne toujours des nouvelles de ce qui se passe dans le Nord, par exemple la nouvelle salle du Théâtre du Marais. J’apprécie aussi la page « Calendrier des événements » et la page « Sortir ».

J’aime bien votre magazine et je le lis de la première à la dernière page. Surtout la section « Sortir ». Je prends note de tous les spectacles qui ont de l’intérêt pour moi.

Hélène Gauthier

En un mot, j’aime...

J’aime aussi la section « Entrevue ».

Cécile Hamelin

Je lis TRACES parce que nous avons le privilège, le bonheur de vivre toutes nos fins de semaine et tous nos temps libres dans la belle région des Laurentides. TRACES est un mensuel gratuit et agréable à lire pour ses infos sur nos différents festivals. Il nous tient connectés avec la culture. J’aime le lire aussi pour certains articles qui nous font réfléchir dans l’espace « Société ».

Merci de me divertir. Je l’attends impatiemment chaque mois au dépanneur de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson.

Brigitte Carré

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J’aime lire TRACES, car il me fait découvrir des artistes et les lieux où ils se produisent. Vous êtes une belle plateforme pour la culture. Lire les opinions sur les différents sujets de l’actualité permet à tous de bien s’éclairer et de s’ouvrir sur le monde qui nous entoure.

Geneviève Monette

Sachez que nous gardons vos noms pour le prochain tirage !

Détails du concours page 15. Bonne chance...

17 avril 2015

Dix vins

divins à moins de vingt ...ou presque !

Jacques Orhon

VIN EFFERVESCENT

VINS ROUGES

Montepulciano d’Abruzzo 2012, Cadetto, Podere Castorani (Italie – Abbruzes – 18,55 $)

Vouvray Brut, Cuvée Prédilection, Château Moncontour (France – Touraine – 20,95 $)

Toujours un des meilleurs achats dans sa catégorie. Le cépage chenin est ici d’une grande délicatesse avec son nez aux parfums de poires et de miel. Idéal en apéritif, il accompagnera également un poisson ou des fruits de mer en sauce avec élégance et subtilité.

Altano, Douro, Symington Family Estates (Portugal – Douro – 12,95 $)

Issue des cépages tinta franca, tinta roriz et tinta barroca, cette cuvée à prix doux élaborée par Symington, grand nom de Porto, est une réussite. Doté d’une belle couleur franche et intense, ce vin charmeur dégage des parfums de petits fruits bien mûrs.

Les tanins souples et l’acidité mesurée feront de ce vin le compagnon des viandes rouges grillées !

Avec sa société Podere Castorani, le pilote Jarno Trulli signe une nouvelle cuvée toute en fruit, élaborée avec le cépage montepulciano. Le vin, peu corsé, est d’une belle couleur rubis, et le nez est légèrement floral, avec une présence de cerise. De subtiles notes épicées se retrouvent en finale.

Coteaux du Languedoc 2011, Devois des Agneaux d’Aumelas Vignobles JeanJean (France – Languedoc – 20,95 $)

VINS BLANCS Rueda, Verdejo 2013, Hermanos Lurton, Bodegas Lurton (Espagne – Castille-et-León – 16,55 $)

Voici un joli vin blanc élaboré avec les cépages verdejo (85 %), viura et sauvignon blanc (10 %).

Sec et d’une bonne minéralité en bouche, le vin est aromatique et ses saveurs d’agrumes donnent une bonne fraîcheur à l’ensemble. À découvrir avec une salade de crevettes, mangue et avocat.

Bourgogne Chardonnay 2012, Louis Latour (France – Bourgogne – 19,80 $)

D’une maison classique et réputée à Beaune, ce chardonnay à prix abordable est issu de très bons terroirs qui donnent à cette cuvée finesse et distinction. Sec et plutôt léger, il s’agit d’un vin sur le fruit, suffisamment vif pour être servi au préalable en guise d’apéritif.

Château Suau 2010, Côtes de Bordeaux (France – Bordeaux – 17,70 $)

Avec son assemblage merlot (60 %) qui apporte la souplesse et la rondeur, et le cabernet sauvignon qui confère à l’ensemble une bonne structure, on obtient là un bordeaux classique qui escortera avec une certaine élégance de bonnes côtelettes d’agneau.

Pour à peine un petit dollar supplémentaire, goûtez à ce délicieux vin de syrah (70 %) et de grenache. En plus d’une robe intense, et doté en bouche de tanins mûrs et bien enrobés, ce sont les parfums de fruits noirs et les saveurs de garrigue qui vous enchanteront dans ce vin relativement corsé.

Beaujolais-Villages 2013, Combe aux Jacques, Louis Jadot (France – Beaujolais – 17,95 $)

Sans tambour ni trompette, voici le beaujolais-village de l’excellente maison Louis Jadot. Après l’avoir rafraîchi et passé en carafe 20 minutes, vous le servirez en toute simplicité. Il vous donnera en bouche ce fruité et cette charmante typicité beaujolaise apportée par le sémillant gamay.

Cannonau di Sardegna Riserva 2010, Sella & Mosca (Italie – Sardaigne – 18,05 $)

Les Fiefs d’Aupenac 2013, Saint-Chinian, La Cave de Roquebrun (France – Languedoc – 19,90 $)

Nouveau millésime pour l’habitué de ces pages, un savoureux vin de roussanne et de grenache blanc, vinifié et élevé dans le chêne pendant neuf mois. De bonnes saveurs d’agrumes et du gras en bouche lui permettront d’escorter à merveille une préparation relevée de poisson.

Élaboré à 100 % avec le cépage cannonau, qui n’est rien d’autre que le grenache, ce vin sarde est égal à lui-même, savoureux et très expressif avec ses notes de mûres et de prunes. Charnu, légèrement épicé, il sait rester d’une grande fraîcheur malgré une bonne présence tannique.

17 avril 2015

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entReVUe

Rencontrer l’humanité avec…

HéLÈne tReMBLaY

450 745-4057

c.cloutiermarenger@gmail.com Facebook: Le français dans tous ses états www.cynthiacloutiermarenger.com

Cynthia Cloutier Marenger

rédaction 8

•

correction

17 avril 2015

•

révision

•

tutorat en français et en littérature

© Communicdesign

Le français dans tous ses états

Annie Depont ce qui suit représente des bribes de conversation, car…

Quand vous avez devant vous un puits de connaissances au sujet des peuples de la terre, le crayon reste suspendu, la vision du monde est trop belle. il faut assister à une conférence d’Hélène tremblay, lire ses livres Familles du monde, découvrir son regard à travers des photos à couper le souffle : « Mon travail consiste depuis des années à présenter l’humanité à l’humanité. » actualité

Politique

Même si on passe des années obscures, on peut encore croire positivement. Comment fait-on pour vivre ensemble? Puisqu’il en est question, le monde arabe a lui aussi connu ses Lumières et il en a largement fait bénéficier notre civilisation. Puisqu’on parle beaucoup d’eux en ce moment, ne pas oublier qu’il y a plusieurs sortes d’Arabes et différents musulmans.

« Quand je suis devant la bêtise, je suis de droite; quand je suis devant quelqu’un qui souffre, je suis d’extrême gauche. » C’est sain de faire cohabiter plusieurs visions. Au Colorado, extrême droite et extrême gauche cohabitent.

évolution

Pendant les Lumières aussi, on croyait à un monde meilleur… C’était il y a trois siècles !

Où en sommes-nous dans notre évolution humaine? Aujourd’hui, on ne se reconnaît plus. C’est une question de génération. Comment trouver un sens à la vie? C’est toujours à renouveler. solution

Dans la complexité, la voix d’Edgar Morin est encourageante. « L’humanité est une contradiction. Il faut croire à l’inattendu », dit-il.

Pour ceux qui veulent creuser un peu, il existe des conférences en ligne Bonnes utopies/mauvaises utopies d’Edgar Morin. Par exemple, la célèbre formule « Tout le monde, il est beau, tout le monde, il est gentil » est une mauvaise utopie, c’est évident. tradition

Le voile revendicateur, ce sont les femmes…

Sont-elles conscientes du geste? Que veulent dire ces jeunes Marocaines qui se présentent en cours avec le ravissant costume traditionnel des Émirats?

éducation

Avec la perte du cours classique… La philosophie devrait faire partie du cours primaire. Cafouillage des réformes. Grève des étudiants. Il y a au Québec 100 écoles internationales, avec un mandat super positif.

Mais les gens ne le savent pas; c’est la raison de l’étonnement. Nous sommes tous les barbares de quelqu’un d’autre.

Rêves et réalités d’Hélène tremblay

J’offre des cours de 45 h au collégial. Je travaille avec les jeunes sur des sujets qui concernent toutes les dimensions de l’humanité. J’ai séjourné dans des familles de 116 pays, dont 14 en Afrique. Je crois à l’exemple. Si l’humanité se connaissait, elle pourrait s’inspirer. Ce qui touche les gens, ce n’est pas la pauvreté; c’est l’injustice.

Livres, photos, articles : j’aimerais numériser tout ce que j’ai produit pour le rendre accessible.

Je donne des conférences en français comme en anglais avec exposition et projection de photos un peu partout, au Québec et dans le monde.

Hélène tremblay : une furieuse envie de transmettre

espacehumain.com 17 avril 2015

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santé J’craque pour toi, mon coco… lessivé !

Nadia Laflamme

Voilà, nous sommes maintenant dûment avertis : nous ne pouvons cuisiner pour vous avec nos propres œufs fermiers. Ces œufs, nous diton, peuvent être porteurs de vilaines bactéries qui vous rendront malades à coup sûr. Malgré notre propre production abondante d’œufs frais, nous sommes forcés d’acheter des œufs industriels qui ont été mirés, désinfectés, brossés, triés, estampillés et très souvent jetés parce qu’ils ne sont pas conformes.

Dans la « vraie vie », les cocos, tout comme les poules qui les pondent, sont tous uniques : certains sont oblongs, d’autres présentent de petites taches ici et là, d’autres affichent une difformité surprenante. La na-

ture dans sa diversité extraordinaire crée des œuvres de tout genre. Mais voilà, quelqu’un a décidé quelque part que l’on doit balancer les œufs qui ne correspondent pas à la norme du coco « parfait » comme l’on formate aussi aisément les personnes qui ne s’intègrent pas parfaitement dans notre système. L’authenticité dérange; l’uniformité rassure.

Certains restaurateurs, dans le souci de vous servir des cocos d’une fraîcheur exemplaire et par le fait même d’encourager des fermiers qui traitent leurs animaux avec toute la tendresse du monde, vous servent des œufs fermiers, quitte à se faire prendre. Pour accomplir leur méfait, ils doivent cacher leurs trésors dans un endroit secret de leur commerce pour ne pas que la Gestapo de la restauration leur

DM ÉCOLE D’OBÉISSANCE CANINE 450 227-0550

flanque une amende salée pour avoir tenté de vous empoisonner.

Lorsque mes parents sont partis en année sabbatique sur leur voilier, ils devaient stocker une partie de leur nourriture dans la cale, faute d’espace dans le frigo. On leur a vivement conseillé d’acheter des œufs fermiers.

Pourquoi, pensez-vous? Parce que ces œufs qui n’ont pas été désinfectés ont naturellement une couche protectrice qui leur donne une longévité exceptionnelle. Ces œufs non réfrigérés pouvaient rester frais pendant près de trois mois dans la cale du bateau. Et que dire de nos cousins français qui gardent sur le comptoir à température pièce leurs œufs fermiers pendants plusieurs semaines?

Bien évidemment, les œufs peuvent être porteurs de bactéries transmises par les excréments des poules tout comme votre chien ou votre chat de compagnie peut vous transmettre la salmonellose. D’ailleurs, Santé Canada vous conseille fortement de vous laver les mains chaque fois que vous touchez à votre animal de compagnie. Vous ne le faites pas? De grâce, chers citoyens, vous prenez des risques pour votre santé ! Dans notre société aseptisée, la peur nous guette.

Pourquoi ne pas laisser les consommateurs exercer leurs propres choix et leur offrir la chance d’essayer la différence? Pour ceux qui craignent une possible contamination, lavez tout simplement vos cocos fermiers à l’eau claire et le tour est joué.

La Couronne de Chiffon Créations originales en tissus Poupées réalisées à partir du dessin de votre enfant

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Andrée Sauvageau Mercure CTB, ccs, IPDTA-CDT 17 avril 2015

www.dm94.ca

© infographie tRaCes

© infographie tRaCes

couronnechiffon.com

Cynthia Cloutier Marenger

On en entend parler toutes les semaines dans les médias : les journaux en font leur une, des séries télévisées leur sont consacrées, l’actuel gouvernement conservateur a pour objectif de les pénaliser toujours plus sévèrement... Les homicides marquent les esprits. Et à constater toute l’attention qu’ils reçoivent, on en vient à croire qu’ils sont une menace constante. Mais est-ce réellement le cas?

Maurice Cusson, éminent criminologue et professeur à l’Université de Montréal, a consacré son dernier ouvrage, un essai intitulé Les Homicides, criminologie historique de la violence et de la non-violence, à l’histoire des homicides à travers les âges. Son constat est on ne peut plus clair : le taux d’homicides des pays occidentaux n’a

699 000 $

cessé de reculer avec le temps, et de manière significative.

Par exemple, en Europe, alors qu’au XVe siècle on dénombrait 41 homicides par 100 000 habitants, au XXe siècle, on n’en comptait plus que 1,4, soit près de 30 fois moins.

De nos jours, les taux d’homicides en Occident se situent généralement entre 1 et 3 par 100 000 habitants, ce qui fait dire à l’auteur que, « dans nos pays, l’homicide est, à l’évidence, un événement rarissime. On en parle dans les journaux, mais il échappe à l’expérience personnelle de l’immense majorité des gens. »1 Comment expliquer cette décroissance? Nos contemporains ont-ils moins le désir de tuer leur prochain que les hommes2 des siècles passés?

Appuyé par quantité de données historiques, anthropologiques et criminologiques, Maurice Cusson avance

plusieurs hypothèses pour répondre à ces questions. Selon lui, si l’homme moderne, comme celui de toutes les époques, ressent périodiquement l’envie de tuer, celle-ci est plus rapidement et efficacement réprimée aujourd’hui.

Les raisons en seraient multiples et interconnectées, notamment : le respect général de la vie humaine, bien sûr, mais aussi la réprobation sociale liée au meurtre, les systèmes policier et carcéral efficaces – donc la probabilité élevée de subir de lourdes conséquences s’il y a passage à l’acte –, l’éducation à la non-violence dès la tendre enfance et, à la base de tout ce qui précède, le progrès de la rationalité, qui permet l’abstraction et la projection nécessaires pour juger de ses actes.

Bien documenté, truffé d’exemples et soutenu par des faits qui mènent

Saint-Sauveur Voilà une propriété solide et unique sise sur un terrain de plus de 2 acres avec une VUE IMPRENABLE en toutes saisons sur le village et les pistes de ski de Saint-Sauveur. LA PLUS PRIVÉE DU MONT-MARIBOU, secteur très recherché. Exposition sud, belle verrière, garage double, 2 étages 1/2, grande terrasse, balcons.

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L’un des auteurs québécois les plus connus,

claude Jasmin, écrit à TRACES Magazine !

à des hypothèses toujours vraisemblables et mesurées, l’ouvrage Les Homicides est une lecture absorbante, mais qui donne à réfléchir et à comprendre le monde dans lequel nous vivons; un outil bienvenu pour mettre en perspective certains événements et nouvelles qui façonnent l’actualité.

Maurice Cusson, Les Homicides. Criminologie historique de la violence et de la non-violence, Éditions Hurtubise, 2015, 289 pages.

1- Voir p. 77 et 32. Dans le Canada contemporain, le taux moyen d’homicides est de 2 par 100 000 habitants.

2- J’emploie ici le terme hommes à dessein puisque de tout temps, et encore aujourd’hui, l’écrasante majorité des meurtriers ont été de sexe masculin. À titre d’exemple, au Québec, de 1986 à 1996, 99 % des homicides ont été commis par des hommes (voir p. 196).

Chantal Lacroix Courtier immobilier T. 450 227-2611 C. 514 233-6114

clacroix@sutton.com

© infographie tRaCes

Homicides : une perspective historique

société

Cher Patrice Llavador, Votre lucide article dans le dernier TRACES m’a fait un immense plaisir.

Après l’ignominieux massacre chez Charlie Hebdo, je n’osais plus bouger. Il se fit une malsaine unanimité déplacée. Aveugle. Je n’aimais pas du tout ce gang d’athées « extrémistes » et d’une radicalité déplorablement adolescente. Je me suis tu à cause des morts. Je me suis senti bien seul, et l’immense foule dans les rues de Paris me parut suiveuse et ignare. Toute foule l’est-elle? Votre prise de position face aux excès graphiques de ces effrontés dessinateurs iconoclastes est courageuse, je veux vous en féliciter. Oui, mon cher Llavador, en effet, respect pour tous, y inclus les croyants. Merci aussi de rappeler le philosophe Onfray, un penseur athée, qui a signé : « Je préfère un croyant intelligent à un athée imbécile. » Les musulmans intelligents ont grande honte des musulmans assassins. Décapiteurs. Immense honte aussi, sans aucun doute, face au massacre parisien des rédacteurs de ce magazine... que je juge déplorable, cependant.

Llavador, veuillez continuer d’être un « esprit libre », c’est le plus beau des compliments, n’est-ce pas? Vous êtes l’honneur du magazine. claude Jasmin

Écrivain, Sainte-Adèle 17 avril 2015

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HUMoUR Mimi Legault

Il y a des rires plus indigestes qu’amusants qui m’énervent, d’autres qui me remplissent de joie. Ceux qui me hérissent proviennent souvent de gens qui rient pour un rien et s’amusent de tout. Pourvu que cela ait un rapport avec le cul et les sacres, ils se défont la mâchoire et se roulent par terre.

Ceux-là font généralement partie du club des Totos rigolos. Je veux parler de l’humour intelligent qui fait à la fois rire et réfléchir, fondamentalement différent du premier : comme un rot et un soupir. Le véritable humour vient autant de l’âme que du cerveau. J’aime lorsqu’il fait sourire dans le silence et qu’il chatouille le cœur.

le rire S’il n’y a pas d’humour, il n’y a pas d’humanité. D’ailleurs, je me méfie toujours de ceux qui ne rient pas ou qui portent un sourire attaché avec des pinces de corde à linge : ils ne sont pas sérieux… D’autres ont des manières de rire qui sonnent comme de la fausse monnaie. D’aussi loin que l’on remonte dans l’Histoire, il y a toujours eu un fou du roi dans quelque coin de la cour. Ça fait du bien de se dilater la rate. C’est thérapeutique, aucun effet secondaire néfaste.

Celui ou celle qui, aujourd’hui, prend le temps de s’asseoir pour pondre un texte humoristique choisit un sentier parfois dangereux. Je l’ai dit et le maintiens, l’humour et la religion ne sont pas compatibles. Or, s’il est un

sujet épineux en ce moment, je vous laisse deviner lequel. Les bédéistes, les journalistes, les chroniqueurs, les caricaturistes semblent maintenant avoir un métier aussi dangereux que celui de policier. Qui aurait pu penser qu’un jour, on en serait là? Voilà pourquoi je désire que mon humour rassure même le diable. Je suis une croqueuse de mots qui désire toucher à la chair de la vie, une rockeuse qui danse sur l’air du temps qu’il fait, une pusher du calembour qui piquera la curiosité des lecteurs; je suis celle que l’on nomme la Hells Angel du bic qui roule sa bille dans la répartie et la boutade. Je suis celle qui partira en guerre pour garder la paix. Celle qui, avec sa plume, laissera sa trace dans chaque sillon de mot. Je suis

comme Frontenac devant l’ennemi : je répondrai par la bouche de mes crayons; ça me donnera bonne mine et, je l’espère, un peu plus de plomb dans des têtes aux idées fêlées. Je veux laisser ma griffe pour mieux écorcher ceux qui vomissent sur la démocratie et le droit d’expression sous toutes ses formes. Comme disait une vieille chanson, je renonce à renoncer. Je suis la « louve solidaire » de tous les Charlie de ce monde.

Difficulté à écrire vos textes ?

Laissez Mimi Legault vous aider.

lettres | discours | corrections | travaux scolaires | c.v. | autobiographies mimilego@cgocable.ca

préambule 76 cm x 102 cm techniques mixtes

Pierrette Lachaine 514 894-2929 ou 450 227-2929 plachain@me.com

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17 avril 2015

cULtURe La Librairie Carpe Diem remporte le prix d’excellence

rayonner cette librairie de quartier qui leur appartient aussi.

Le prochain objectif de la librairie est d’obtenir l’agrément du ministère de la Culture et des Communications qui lui permettra de vendre des livres aux collectivités telles les bibliothèques et les écoles. Plusieurs responsables de ces institutions ont déjà manifesté leur impatience de pouvoir effectuer leurs achats à proximité de leur lieu de travail.

Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de visiter la Librairie Carpe Diem, rendez-vous au Petit Hameau de Mont-Tremblant où, dans une atmosphère des plus chaleureuses, les libraires vous accueilleront et vous guideront avec professionnalisme à travers le vaste choix de livres, de jeux de société et de revues. Vous trouverez aussi sur place de la papeterie fine, des accessoires de lecture et des produits cubains.

De plus, il est toujours possible de vous impliquer et de devenir membre de soutien. Renseignezvous à la librairie, visitez notre site Internet au www.librairiecarpediem. com ou écrivez-nous par courriel à cooperative@librairiecarpediem.com.

eXPo cULtURe JaPon QUéBec Annie Depont

Notre collaboratrice Nancy R. Lange, poète et performeuse, se trouve en ce moment au Japon en résidence d’artiste. Elle y présentera un spectacle multimédia comportant entre autres des œuvres de René Derouin et Suzanne Ferland.

Expo culture Japon Québec est une création de Passage d’Artistes.

Location, installation et démontage

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Vente neuf ou d’occasion

Chapiteaux & tentes de réception accueillant de 10 à 600 personnes Aussi chaises, tables, nappes, plancher et lumières

Librairie carpe diem

814-6, rue de Saint-Jovite Mont-Tremblant (Québec) J8E 3J8 Téléphone : 819 717-1313 info@librairiecarpediem.com www.librairiecarpediem.com Suivez-nous sur Facebook : « Librairie Carpe Diem, coopérative de solidarité »

Laval

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514 967-4378

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info@abriscrystal.com

abriscrystal.com 17 avril 2015

© infographie tRaCes

La Librairie Carpe Diem – Coopérative de solidarité est lauréate du prix d’excellence Lyse-Daniels 2015, décerné par Impératif français, et finaliste pour le Prix d’excellence en français Gaston-Miron de la Société nationale des Québécoises et Québécois des Laurentides (SNQL).

Le dimanche 22 mars dernier fut une journée mémorable pour la Librairie Carpe Diem, de Mont-Tremblant.

En effet, après seulement quatre mois d’existence, cette coopérative de solidarité se retrouvait finaliste dans deux concours, à la suite des mises en candidature effectuées par monsieur Michel Legault, un ami de la librairie. La journée s’est soldée par des honneurs, une belle visibilité et des rencontres enrichissantes, d’abord à Gatineau, où l’organisme Impératif français lui a décerné le prix d’excellence Lyse-Daniels, visant à souligner sa contribution à la promotion et au rayonnement de la langue française et de la culture d’expression française, ainsi qu’à Saint-Jérôme, où elle faisait partie du groupe de finalistes pour le Prix d’excellence en français GastonMiron de la SNQL. Les membres fondatrices désirent remercier chaleureusement Michel Legault pour son geste qui est un merveilleux témoignage de confiance.

Comme le soulignait la présidente de la coopérative, Anik Beaulieu, dans son message de remerciement à Gatineau, ce geste de monsieur Legault est une belle manifestation de ce que désiraient les membres fondatrices lorsqu’elles ont choisi de se tourner vers l’économie sociale : aller bien au-delà de la vente de livres, s’impliquer dans la communauté, que ce soit sur les plans culturel, littéraire ou social, et faire en sorte que les citoyens se sentent interpellés, car c’est ensemble qu’on peut faire une différence pour garder vivante et faire

Peinture de Michelle Thibault

Lyse-Daniels

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SORTIR

•Salle André-Mathieu | 1 877 677-2040 | 475, boulevard de l’Avenir, Laval •Maison des arts de Laval | 1 877 677-2040 | 1395, boul. de la Concorde O., Laval •Théâtre Marcellin-Champagnat | 1 877 677-2040 | 1275 av. du Collège, Laval •Messmer 7-8 mai Concours TRACES p.15

•Cathy 22 mai Gauthier •Sugar 28-29 avril Sammy

•Tuck 3 juin & Patti

•

28 avril Oliver Jones et Josée Aidans

•Valérie 17 mai Blais 14

17 avril 2015

soRtiR

CONCOURS

Découvrez

BiLLets de speCtaCLe À GaGNeR !

Messmer - vendredi 8 mai Claude dubois - vendredi 5 juin Jérémy demay - mercredi 17 juin

dites-nous pourquoi vous lisez tRaCes. Écrivez-nous à : tirage@tracesmagazine.com

GRATUITS

tirage le 1er mai parmi les participants 236, rue Principale St-Sauveur QC J0R 1R0

450-227-0218

Billetterie du Festival en chanson 418 393-2592 / 418 393-2222 en ligne via le Réseau Admission http://bit.ly/1IQkroh

noUs soMMes déMénaGés ! noUVeLLe adResse :

paul Mongeau 450 240-0200 Cell. : 450 530-1641 195, route 117 - Piedmont, Québec - J0R 1K0

VisiteZ notRe site WeB

enseignesdeslaurentides.com 17 avril 2015

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La Fête des Mères tout en fleurs...

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