Vol. 8 no. 10 - 29 août 2014 | meNsueL Gratuit | 20 000 eXemPLaires CertiFiÉs | imPressioN iNterGLoBe tC traNsCoNtiNeNtaL
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CONCOURS
Sur les TRACES
d’une Virée gastronomique UN ÉVÉNEMENT CULTUREL ET GASTRONOMIQUE… SANS PAREIL !
Nos lecteurs gagnants ont été gâtés !
Nos trois gagnantes : Ginette Brunet, Chantal Conan, Pier Payette.
Bonjour, Monsieur Pascal K., Mais quelle belle journée nous avons passée ! Oui, de la très bonne bouffe, et que dire du confort de la limousine*. Maintenant, nous savons ce que c’est, la vie des gens riches et célèbres ! Le Bistro à Champlain1 est mon coup de cœur... Si j’avais un simple commentaire à vous donner, c’est que le temps nous a bousculés. Vingt minutes pour prendre l’apéro, déguster des entrées, visiter la cave à vins, et aussi les peintures de Riopelle, mais ce fut plus qu’apprécié. Je vais trouver le moyen d’y retourner ! La dame à L’Express Gourmand2 fut des plus accueillantes et, encore là, nous avons dégusté une entrée qui a réjoui nos papilles gustatives encore une fois.
Maestro3... Faites vos jeux ! Un saumon comme il ne s’en fait pas... Ambiance décontractée, pour terminer, au Théâtre des Pays d’en Haut3 avec le spectacle sur Johnny Cash. Alors déjà, cela fait partie de mes souvenirs, mais jamais je n’oublierai cette journée passée en agréable compagnie. Quoi vous dire qu’un gros merci et, pourquoi pas, à la prochaine. Bonne continuation d’été. Et merci pour tout ! Ginette Brunet
*Merci à Luxo Limo. 1- Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson. 2- Sainte-Adèle. 3- Saint-Sauveur.
Savez-vous combien il est difficile pour votre chien d’apprendre des paroles ?
d’ailleurs, il ne les comprend pas vraiment comme vous les concevez. Pour lui, ce sont plutôt des sons. c’est pourquoi vous pourriez tout aussi bien lui dire « banane » lorsque vous voulez qu’il s’assoie et « pomme » lorsque vous voulez qu’il vienne à vous. Par contre, si VOus ne vous souvenez plus des paroles que vous avez choisies, vous risquez de vous retrouver avec une drôle de salade de fruits ! nous apprenons à notre chien les paroles que nOus connaissons et qui évoquent quelque chose pour nOus. tout ce qu’il sait, lui, c’est qu’il doit associer un son à un acte précis.
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de prime abord, cela semble assez facile... mais l’apprentissage du chien à ce langage de « sons » est très subtil. si vous désirez apprendre le langage qui vous permettra de mieux communiquer avec votre animal favori, n’hésitez pas à me joindre ! Je vous l’enseignerai non pas en utilisant des principes de domination nébuleux, mais plutôt en me basant sur la théorie d’apprentissage ainsi que sur des principes de psychologie reconnus. All this is also available to you in English! Amour – Patience – Respect
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Agrandissement majeur de Franke Mercedes-Benz ajout de la bannière sprinter
La direction de Franke MercedesBenz annonce un nouvel agrandissement de la concession de voitures haut de gamme allemandes. À peine reconstruit en 2009 pour respecter les nouvelles normes du manufacturier, Franke avait manqué de peu l’arrivée de la nouvelle bannière de camions Sprinter. Un nouveau bâtiment de 12 000 pieds carrés sera donc bientôt
greffé à la concession existante. Parmi les nouveautés, un débarcadère de quatre voitures pour les clients au service, une nouvelle baie de préparation des véhicules, une rampe d’alignement, plus de superficie pour la salle d’exposition et trois baies de service pour les camions Sprinter. Tous ces changements seront effectués pour améliorer la satisfaction de la clientèle. Les travaux devraient être exécutés pour le mois de décembre.
Pour le président de Franke Mercedes-Benz, Bernard Franke, « les camions Sprinter ont fait leurs preuves au pays depuis plusieurs années ». « Mon équipe et moi sommes fiers de pouvoir offrir ce produit qui est le summum dans sa catégorie », affirme-t-il. L’architecture de ce projet est réalisée par M. Mario Allard, architecte, l’ingénierie, par WSP Canada Inc., et
les entrepreneurs sont Construction Hugo Alary. La famille Franke, en affaires à Sainte-Agathe depuis 1957, s’est toujours spécialisée dans les voitures européennes; elle est détentrice de 22 prix d’excellence, un record national. La direction s’excuse d’ores et déjà auprès de sa clientèle pour tous les inconvénients causés durant les travaux.
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oPiNioN Bruits de bottes Patrice G. Llavador
Enfin, bruits de bottes d’un côté, et sifflements de missiles dans d’autres contrées. On dénonce un réchauffement climatique et celui-ci prend des formes dramatiques. L’été est chaud; qui peut dire ce que sera l’automne ? Dans ces colonnes, avant que l’Ukraine ne bascule et que la Crimée ne retourne à ses origines, nous avions prévu ces événements. Les mesures antirusses sont de plus en plus précises, quoique désordonnées. Conséquence directe : l’hystérie semble se généraliser en Russie, et les opinions se radicalisent. Nous ne disons pas cela à la légère : nous sommes, en Europe, soucieux d’observer ces phénomènes. Il va sans dire que les Slaves ne resteront pas les deux pieds dans la même botte et réagiront. Que fera le monde occidental quand Poutine prendra les provinces de l’est de l’Ukraine ? Cela déclenchera-t-il une guerre de positions, et le monde occidental enverra-t-il la cavalerie pour affronter l’ours à qui on aura écrasé la patte ? Bien malin celui qui pourrait l’affirmer. Mais cela ne sent pas bon.
Comme ne sent pas bon ce déferlement islamiste sur l’Irak, dont on ne dira jamais assez qu’il est le résultat évident de notre tendance à vouloir tout régenter, depuis les salles de commandement des états-majors des armées occidentales. C’est à se demander à quoi servent ces experts qui pensent connaître le Moyen-Orient, et qui commettent des bévues qui engendrent des centaines de milliers de morts, des pauvres gens qui se mettent en marche sur des routes poudreuses et brûlantes pour fuir la mort. Et qui la trouvent de toute manière au bout du chemin. Mais il est vrai qu’il est moins douloureux de mourir de soif que la gorge tranchée. À quelques centaines de kilomètres, des Juifs et des Palestiniens s’étripent depuis un mois. Les uns ne supportent pas qu’on leur envoie des missiles de manière aléatoire. Les autres s’étonnent des représailles dont ils sont de toute évidence la cause. Et au milieu, des civils meurent. L’opinion internationale se prend les pieds dans les fleurs du tapis. Les Parisiens descendent dans la rue pour soutenir les Palestiniens, mais restent chez
eux sans protester contre les menaces d’extermination des chrétiens et de la minorité yézidie d’Irak. Deux poids, deux mesures. D’un côté, une milice extrémiste, le Hamas, qualifiée par tous les États d’« organisation terroriste » et qui bénéficie indirectement du soutien de l’opinion et des pays occidentaux, qui reprochent aux Israéliens leur brutalité. De l’autre côté, un État profondément démocratique qui en a assez qu’on l’agresse. Et si Castro envoyait un seul missile sur la Floride, qu’arriverait-il ? L’île serait vitrifiée dans les dix minutes avec l’assentiment de tout le monde. Alors, pourquoi cet acharnement, pourquoi ne pas conseiller aux Palestiniens de se gendarmer et les forcer à s’affranchir de ces trublions ? On sait que le Hamas envoie ses roquettes à partir de Gaza, et spécialement à partir de cités, d’hôpitaux, d’écoles, ce qui en fait des cibles automatiques pour les mesures de rétorsion des Israéliens. Ces faits sont clairement sus et dénoncés par les Palestiniens euxmêmes*. Mais ici, en Europe, l’opinion malgré tout bascule lentement.
Les gens honnêtes se rendent compte que cela n’est pas si simple, les Juifs d’un côté, les Arabes de l’autre. Et qu’il faudra un de ces jours faire autre chose que se contenter de constater. Constater que, sur les ruines de l’Irak et ses centaines de milliers de morts, une organisation sortie d’un néant barbare (j’allais dire du Moyen Âge, mais cette époque était lumineuse) veut développer un modèle universel fondé sur un califat intemporel. Constater que le conflit palestinien repose sur une énorme couche de mensonges. Constater que la question ukrainienne n’est qu’un vilain marchandage gazier, et que l’on a songé, un jour, à organiser un glacis maladroit autour de ce grand pays qu’est la Russie, comme si c’était à nous de dessiner la carte du monde. Vu d’ici, en Europe, tout cela est très inquiétant. L’été est magnifique, mais les nuages pointent doucement à l’horizon. *www.kabyles.net/une-palestiniennedenonce-le-hamas,11901
ENCORE PLUS SUR
www. traces magazine .com traCes est un mensuel gratuit distribué dans les Laurentides, dans Lanaudière, à Laval et à montréal.
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Prochaine tombée : 10 sept.
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SItE WEB michèle Potvin, Webgraf.ca michele.potvin@tracesmagazine.com DÉPÔt LÉGAL Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada issN 1922-3463 toute reproduction des annonces et articles de tRACES est interdite sauf contrat spécifique.
teCHNo 11 applications d’astronomie pour iPad Dominic Guay Voilà un domaine qui profite abondamment des prouesses technologiques de l’iPad. Éducatives tout en étant ludiques, les applications ci-dessous sauront plaire autant aux néophytes qu’aux érudits. 1-2. APOD et Hubble top 100
6. Moon Globe HD
9-10. NASA App et Earth As Art
Deux applications pour vous mettre en appétit. On y trouve de magnifiques clichés pris par différents satellites et télescopes parcourant l’espace. APOD publie une photo par jour, tandis que le célèbre Hubble obtient sa propre application.
Elle transpose les informations typographiques concernant la lune selon la vue que vous en avez en temps réel ! Zoomez pour mieux observer les particularités de l’unique satellite naturel de la Terre.
3. Des étoiles plein les yeux
Grâce à vos données de géolocalisation, elle vous aidera à identifier ce qui se trouve au-dessus de vos yeux. Elle contient les caractéristiques complètes de plus de 125 000 corps célestes ! Esthétiquement réussie et intuitive.
Impossible de faire une chronique sur les applications en astronomie sans mentionner quelques applications de la NASA. J’attire votre attention sur deux en particulier. NASA App fournit l’ensemble des informations reliées aux découvertes et missions de l’agence spatiale. Earth As Art présente des images de la Terre vue de l’espace... de véritables œuvres d’art.
Les nuits étoilées vous rendent romantique ? Lancez l’application et suivez la visite guidée audio qui vous révélera le romantisme lié aux étoiles et constellations. Vous désirez épater l’être cher ? Entrez son nom dans les paramètres et voyez la surprise à la fin de la visite… 4-5. Nuit des étoiles 1 et 2
Une invitation à suivre deux autres visites guidées audio, sous un angle plus scientifique, mais accessible à tous. Explorez les différentes constellations et autres corps célestes dans une ambiance des plus agréables.
7. Carte du ciel
8. Skypix Science & Vie
Elle est conçue par le magazine Science et Vie. En plus de fournir une carte du ciel, Skypix diffuse en temps réel les actualités liées au monde de l’astronomie. Le tout accompagné de jolies photographies. Une encyclopédie constamment mise à jour vient étoffer son contenu.
11. Ariane
Vous rêvez de faire décoller une fusée ? Cette application vous permettra d’élaborer une procédure de mise à feu de la fusée Ariane basée sur des paramètres réalistes. Ensuite, sortez à l’extérieur dans un endroit vaste et procédez au décollage ! Regardez votre écran et profitez de l’effet « réalité augmentée » de votre tablette. À voir !
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artistes Rencontre avec Guy Lalonde Prix des journalistes au Symposium de peinture de Prévost 2014
Annie Depont, éditrice du magazine TRACES
Route 117, entre deux sorties vers Saint-Sauveur, on remarque une belle ancestrale en pierres de rivière à l’enseigne un peu usée représentant une vieille carriole; c’est ici que vit et travaille le peintre Guy Lalonde. Guy Lalonde, c’est d’abord un dessin avec la technique suprême de l’huile et ensuite une construction, soit la façon – académique ou non – de placer les éléments du tableau. L’artiste travaille uniquement de mémoire et d’instinct. Une esquisse, peut-être, mais aucune de ces photos que beaucoup utilisent pour reproduire une image. S’il est jugé bon, l’élément principal, bâtiment, barque ou personnage, connaîtra plus tard son décor et sa mise en scène. Ce mois-ci, deux demoiselles à l’allure décidée donnent du poil de pinceau à retordre à l’artiste, car on ne sait pas encore si elles sortent de l’eau ou si elles iront magasiner. Peut-être se dirigent-elles vers une exposition de peinture ? Le public est parfois convié à donner son avis. Une vieille grange au milieu de nulle part, une jeune fille au tableau, un nu dans un champ de fleurs sauvages, des oignons sur une table de cuisine, le portrait d’un grand-père devant son verre; qu’il s’agisse d’humains, de paysages
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ou de nature morte, la sensibilité prime le détail et confère une signature particulière aux œuvres exposées sur les murs et le plancher de l’atelier-galerie. Vingt-cinq collectionneurs l’ont suivi au cours de sa carrière : Guy Lalonde a bien vécu de son art. Sa démarche est honnête et modeste. Il a été dessinateur industriel pendant treize ans pour le gouvernement du Québec. Il dit qu’il est autodidacte en peinture – oui –, mais tout commence par un dessin, qu’il a étudié très sérieusement. La vie s’égrène dans la maison qui surplombe la rivière du Nord, un oiseau-mouche nous rend visite pendant que nous bavardons. « Aimes-tu ça, toi, avoir repris le Symposium de Prévost ? » me demande-t-il à brûle-pourpoint. « Oui… » Et nous bifurquons vers un autre sujet. GALERIE GUY LALONDE 445, ROUTE 117, PIEDMONT 450 227-6564
du mois
Richard Chauveur
Sculpteur, entrepreneur et inventeur
Né à Paris, Richard Chauveur a grandi au Québec. Il a étudié notamment avec le maître Jean-Pierre Bourgault à Saint-Jean-Port-Joli. Ses inventions et réalisations sont multiples dans le monde. Villas, bâtiments, pièces monumentales et sculptures décoratives d’intérieur, rien ne résiste à la créativité et à l’ingéniosité de ce « Gaudi » polyvalent. Richard Chauveur exposera aux Sculpturales de Saint-Sauveur du 5 au 7 septembre prochain. Plusieurs de ses pièces seront mises en vente à cette occasion. Voici comment l’artiste nous présente deux d’entre elles : ESPOIR
Sculpture faite de camphrier, d’un œuf en acacia du Siam et d’une feuille d’érable en or. Cette sculpture signifiait pour moi le retour au Québec après un séjour de presque 12 années à l’étranger. Après avoir étudié et travaillé en France, en Yougoslavie, en Tunisie et en Suisse et fini avec six ans et demi à l’île de La Réunion, il était temps que je remplisse la promesse faite à Jean-Pierre Bourgault de revenir à l’École de sculpture de Saint-Jean-Port-Joli. Chaque fois que je commençais un nouveau travail, je me présentais en disant que je débuterais comme dernier manœuvre, de me payer pour ce que je pouvais faire et que j’étais sculpteur. Cette situation extraordinaire avec un balai en main était mon passe-partout pour tout visiter, poser des questions et savoir ce qui se passait sur les lieux, le temps d’une journée ou deux. Dès que l’on avait besoin d’un volontaire, j’étais disponible : dimanche, Noël ou jour de l’An. L’important, pour moi, était d’apprendre, de faire le même travail que l’autre, et je le voyais toujours en fonction de la sculpture. J’avançais vite dans les échelons, mais, à un moment donné, on ne monte plus et, surtout, on n’apprend presque plus rien. Pas question de finir les cheveux blancs là-dedans, donc je démissionnais : on ne comprenait pas pourquoi. La réponse était pourtant simple : « Je vous ai dit au début que je suis sculpteur et maintenant je n’apprends plus grand-chose ici. » Et j’étais reparti, avec ma barbe et mes cheveux longs, et la boucle feuille d’érable en or à l’oreille. Je recommençais ailleurs comme dernier manœuvre. Cela m’a permis, au cours des années, d’apprendre beaucoup de techniques. Chaque fois que je changeais de place, je me posais la question à savoir s’il était temps de retourner à Saint-Jean-Port-Joli voir Jean-Pierre Bourgault. À l’île de La Réunion, après avoir passé par une centrale de concassage, une usine de fibre de verre, une usine sucrière, un centre de recherche en usine sucrière, mon atelier personnel et ensuite les réalisations pour Structur, plus mes études parallèles, etc., je commençais à avoir un bon bagage.
Après avoir travaillé plus de deux ans avec le groupe Structur, fondé par trois gars qui ont fait l’École Boulle de Paris, pour lesquels je réalisais tous les travaux de bois et d’ébénisterie, de métal et de fibre de verre, j’en étais arrivé à la conclusion qu’il serait temps de revenir au Québec. Donc, le temps de tout vendre mon atelier et mon matériel, j’ai entrepris cette sculpture qui signifiait mon retour. C’est certain que je n’ai pas eu de grippe en la faisant : quelle odeur, ce bois ! On se sent entouré de Vicks VapoRub à chaque coup de gouge ! Donc, Espoir représente l’épanouissement mature. L’œuf signifie qu’elle est maintenant prête à mettre au monde tout le bagage accumulé au cours des ans, ce que je suis continuellement en train d’exécuter et de perfectionner. GASPÉSIE
Sculpture en frêne blanc d’une seule pièce taillée dans un tronc. L’inspiration m’est venue à la suite d’un voyage fait de Saint-Jean-Port-Joli à Gaspé avec Jean-Pierre Bourgault. Nous sommes partis ensemble pour aller traiter sa sculpture-monument à Gaspé. Nous sommes passés le long de la côte du fleuve allerretour. Parcours incroyable le long de cette route qui serpente, avec ses montées et ses descentes. Au pied de chaque descente, il y a un village et, à la sortie, on remonte vers le prochain sommet. On se croyait presque dans un rallye de Monte-Carlo. Nous avons eu bien du plaisir à faire ce parcours. Une fois à Gaspé, nous avons traité les stèles de fonte avec de l’huile pour les protéger, ce qui est la procédure à suivre pour ce genre de sculpture. Ensuite, retour à Saint-Jean-Port-Joli, toujours en mode rallye de Monte-Carlo. Une fois rendu à l’école, j’avais toujours cette sensation de la route et du voyage. Je m’en suis servi pour dessiner les formes de la Gaspésie qui se ressemblerait à ceci si on la voyait couchée sur le côté : IXXXXXXI C’est le seul dessin fait de la sculpture, qui représente un va-et-vient. Il va sans dire que le dessin n’est pas ma force. Par contre, j’ai l’instinct des formes et je mets les énergies nécessaires pour les réaliser. Ensuite, il a fallu trouver l’arbre qui me convienne, et ce fut à Chute-Saint-Philippe, dans les Laurentides. Enlever l’écorce, attaquer le tout à la scie à chaîne, faire toutes les étapes de gouge et de râpe pour finir au papier sablé à la main et ensuite la traiter avec de l’huile de Tung, sans oublier une base... Comme on peut le voir, l’inspiration et le dessin sont des questions de quelques secondes, mais ensuite il faut mettre les heures nécessaires pour arriver avec un produit fini. Cela fait partie de l’art de la sculpture. Maintenant que ma part est faite, il reste au spectateur à voir lui-même quelle inspiration peut lui
« DOBLE »
apporter cette œuvre, et cela peut être très différent pour chacun. Chacun découvre sa propre inspiration. Je vous souhaite à tous la meilleure des inspirations ! Richard Chauveur /sculptures richard chauveur
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Lire et Voir « faute de mieux comment dire ainsi soit-elle devant la fin »
Devant la mort, le rempart des mots
Autour de l’obscur, Claudine Bertrand
Nancy R. Lange
Certains êtres sont des cadeaux de la vie. Il y a plusieurs années, la bonne fortune a placé sur ma route un homme d’une immense gentillesse à laquelle s’allient un humour pour moi irrésistible et un grand talent d’écriture. Nous sommes amis poètes depuis ce jour, à ma grande joie. La conjointe de cet ami, Jocelyne, a perdu sa mère il y a quelques semaines. C’est à la mémoire de cette dernière que je dédie cette chronique. Il me semble que chaque deuil ravive le souvenir des autres deuils vécus, réveille, parfois avec violence, la douleur crue apprivoisée. La pire mort à vivre, il me semble, est celle d’un enfant, mais perdre sa mère est aussi toute une épreuve, laissant derrière quelque chose de l’enfant qu’on a été. J’ai appris récemment avec tristesse la maladie d’une autre amie écri-
vaine, qui s’est beaucoup retirée ces dernières années. Elle est dans la cinquantaine et souffre d’une maladie grave, laissant peu d’espoir qu’elle se rétablisse. Je pense à sa fille, qui doit avoir aujourd’hui dans la vingtaine. Le souvenir de la mort de ma propre mère, décédée à 59 ans, il y a près de 20 ans, refait surface, vif et coupant. Tu dois avoir si mal, belle enfant. Comme le disait ta mère, « sois terrestre et très solaire ». Ne pouvant te rejoindre, je souhaite du fond du cœur que des amis vous entourent et vous appuient en ces moments difficiles. Puisses-tu trouver la force d’accompagner et de vivre ton chagrin sans t’y briser. Pour toi et pour mon amie Jocelyne, pour ceux qui vivent semblables épreuves, y a-t-il des livres qui puissent être source de réconfort et de paix ?
Oiseau de nuit
Je me souviens du recueil Autour de l’obscur, de Claudine Bertrand, écrit en hommage à sa grande amie décédée, la merveilleuse Louise Blouin, qui fut aussi mon amie très chère et mon éditrice, et qui nous quitta beaucoup trop tôt, emportée par le cancer. Pour celle qui fut la complice de toute une vie au fil des projets littéraires réalisés ensemble, des discussions et des confidences, Claudine Bertrand a ciselé avec retenue et sobriété et avec une musicalité cristalline ce beau recueil qui évoque aussi l’écriture poétique, qui fut leur passion commune. Je recommanderais aussi Recommencements, que je lis présentement, le très beau récit d’Hélène Dorion écrit à la suite de la mort de sa mère. Il y a longtemps que je n’ai fait autant d’annotations dans un livre. Ici, il est question du long voyage qui s’amorce après toute rupture sans retour, cette
Portrait de la sculptrice Geneviève oligny
quête de l’harmonie et du sens alors que tout s’effondre. « Si on demeure attaché à ce paysage de ruines, on empêche alors le feu de renaître », dit l’auteure. Épouser l’impermanence, accepter le mouvement, jusqu’à transformer la douleur en beauté, telle est la danse de la vie et telle est la danse à vivre, nous confie celle qui observe et médite et veille sur la lumière, la gardienne du phare. Que peuvent les mots face à la mort ? Pour ces Gens de Parole que sont ta mère, belle enfant, et mon ami poète et son épouse Jocelyne, j’ai voulu les offrir en hommage. Puissent-ils apporter du réconfort à tous ceux dans l’épreuve. Recommencements, Hélène Dorion, Druide. Autour de l’obscur, Claudine Bertrand, L’Hexagone.
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L A NUIT LUE
« ton sentier de liberté est alors tout là, devant toi, grand. trace-le… » Geneviève Oligny
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l a sc u l pt e u r e
Marie Dallaire
Manifest’art, l’Atelier culturel de Saint-Adolphe fait honneur à son artiste en offrant une toute nouvelle exposition de ses œuvres les plus récentes. Le corps abrite sa propre lumière. De ce principe naît l’idée de le vêtir d’habits qui laissent passer la lumière. La puissance métaphorique de cette démarche artistique suggère aussi que le corps abrite une parole et des mots, grâce à la logique de récupération et de « seconde vie » de pages de livres délaissées d’où provient tout l’art de la sculptrice. Grâce aussi à une pose, un geste suspendu, et surtout aux voies d’échappement de la lumière. Geneviève Oligny possède une gestuelle de graveuse qui s’inscrit dans le vêtement de papier à Dans le cadre du Manifest’Art coups d’incisions, y ta- Une orchestration magistrale entre touant de minuscules sculptures de papier et lumière alphabets de lumière. À l’Atelier culturel de Saint-Adolphe, Elle propose un uni- 1889 Chemin du village, vers touchant, mur- Saint-Adolphe-d’Howard murant de vie, dans l’ambiance d’une quête aux lueurs intimes.
L A NUIT LUE Dans le cadre du Manifest’Art Une orchestration magistrale entre sculptures de papier et lumière À l’Atelier culturel de Saint-Adolphe, 1889 Chemin du village, Saint-Adolphe-d’Howard Librairie LA RETROUVAILLE
RSVP : mclesperance@stadolphedhoward.qc.ca
EXPO 5 AU 28
Dans le cadre du Manifest’Art Une orchestration magistrale entre sculptures de papier et lumière
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À l’Atelier culturel de Saint-Adolphe, 1889 Chemin du village, Saint-Adolphe-d’Howard Librairie LA RETROUVAILLE
Librairie LA RETROUVAILLE
RSVP : mclesperance@stadolphedhoward.qc.ca
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l a sc u l pt e u r e
Photo : Louis Perron
Elle travaille la nuit dans une petite maison qui lui sert d’atelier. Comme un hibou au regard profond, elle entaille le papier pour laisser passer la lumière, son premier matériau. Révélatrice de formes, de couleurs, de textures et, pourquoi pas, de mots, chacune de ses œuvres lumineuses traduit un langage unique, propre à l’artiste. Geneviève Oligny a étudié en arts d’impression. Ses recherches l’ont amenée à développer une expertise dans les matières que l’imprimerie met à l’écart. Expérimentant pour leurs effets de transparence différents papiers rejetés, elle en arrive à utiliser la lumière comme véritable objet d’intuition de ses créations. L’artiste a développé une signature qui lui est propre dans des projets commandés par le Cirque du Soleil ou la TOHU. Mais c’est dans l’œuvre phare Chapitre Dix : Des Mots et Merveilles, de l’exposition O.N.E. / Objets Non Enfouis, en permanence à la Biosphère, qu’elle atteint une maîtrise de conception, de facture et d’idéation. Depuis un an, Geneviève Oligny travaille à la réalisation de formes plus complexes. Dans le cadre du
29 août 2014 RSVP : mclesperance@stadolphedhoward.qc.ca
MUSÉE MONtREAL
La poule aux œufs d’art
Renée Béland
il y a plusieurs années, lorsqu’un samedi, je m’adonnais à visionner un beau film avec george clooney et Brad Pitt, de la série des Ocean’s, je fus captivée par l’histoire, qui présentait, comme suspense, un vol dans un musée. Le voleur, un certain renard de la nuit, exerçait des prouesses impressionnantes afin de passer les lignes de sécurité entourant un objet qui me semblait alors du pur kitsch et de l’artisanat bourgeois. en fait, cette pièce à la forme familière, surchargée d’or, de rubis et de diamants d’une valeur inestimable, était un précieux œuf Fabergé. À cette époque, le périple ardu et exagéré de la conquête hollywoodienne du bijou de volaille me fascinait et m’intriguait car, malgré ma culture aiguisée, je n’avais aucune idée de la valeur réelle de ce chef-d’œuvre artisanal.
homme perfectionniste, sur l’histoire des tsars en russie et sur l’origine de l’œuf de Pâques. confectionnés en majeure partie pour satisfaire les besoins des tsars alexandre iii et nicolas ii, 240 objets de luxe créés avec minutie et raffinement par la maison Fabergé sont présentés par le musée, parmi lesquels nous pouvons admirer en détail 4 des 43 œufs restants à ce jour. Mystérieux, ils sont présentés afin de nous montrer les détails extérieurs ornant la coquille ainsi que la beauté du bijou surprenant caché à l’intérieur de chaque œuf. cadres, bonbonnières, boutons de porte, poignées d’ombrelles, vases, bibelots et œufs en or ou en argenterie incrustés de pierres précieuses vous émerveilleront jusqu’au 5 octobre à Montréal.
depuis, pour moi, le nom de Fabergé est une référence historique, similaire à tiffany, dans la création singulière d’objets de prestige ayant changé le cours de la fabrication des métiers d’art. cet été, c’est avec classe que le Musée des beaux-arts de Montréal nous propose une vision élargie des ornements fabriqués au XiXe siècle dans les ateliers du joaillier russe Karl Fabergé. L’exposition nous instruit sur les techniques d’orfèvre, sur l’ambition d’un
Ensemble vocal Cantivo PROCHAINS CONCERTS :
• 7 septembre, 12 h 30, Montagn’Art, Saint-Hippolyte • 6 décembre, 20 h, Église St. James de Rosemère (en compagnie de l’ensemble de violoncelles Borzelli Celli)
RECRUTEMENT
© infographie traCes
Vous possédez un minimum de lecture musicale, un maximum d’amour pour le chant choral a cappella et désirez vous joindre à un groupe stimulant ? Contactez-nous : cantivo25@yahoo.ca ou 450 224-7258
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LIRE ET VOIR Du léger et du grave
Cynthia Cloutier Marenger
L’été tire à sa fin, laissant dans son sillage souvenirs de vacances et empreinte du soleil sur la peau. Voici deux suggestions qui vous permettront d’en garder l’esprit de légèreté... puis de vous préparer à la gravité rimant avec rentrée. 1987 (v.o.f.) – En salle
Comédie de Ricardo Trogi Le début de l’été 2014 aura assurément été pauvre du côté du cinéma québécois, où le plus grand « succès », La petite reine, n’a pas réussi à franchir la barre du million de dollars de recettes. L’échec retentissant du Vrai du faux, boudé du public, a pour sa part fait craindre que la saison cinématographique soit complètement ratée.
Heureusement que Ricardo Trogi (Québec-Montréal, Horloge biologique) sauve la mise avec 1987, un film divertissant, drôle et nostalgique, délicieusement campé dans une époque au goût douteux et mettant en scène des personnages attachants, interprétés avec conviction. 1987, à l’instar de 1981, relate une « tranche de vie » de Ricardo Trogi, cette fois l’été de ses 17 ans. Alors qu’on lui demande de penser à son avenir, le jeune homme n’a que deux idées en tête : perdre sa virginité et entrer au Dagobert, un populaire bar de Québec, où il se fait constamment « carter ». Tous les moyens seront bons – et pas toujours des plus honnêtes – pour atteindre ces objectifs...
La juste part – En librairie
Essai de David Robichaud et Patrick Turmel, publié par Atelier 10 Né en 2011 sous l’impulsion de Nicolas Langelier, journaliste, et Jocelyn Maclure, professeur de philosophie à l’Université Laval, Atelier 10 a pour mission, notamment, de « prendre part activement à la vie de notre société ». En plus de la revue biannuelle Nouveau Projet, il fait donc paraître à cet effet « de courts essais portant sur les enjeux sociaux, culturels et individuels de notre époque, et écrits à chaud, dans l’urgence de dire les choses ».1 Premier de la collection « Documents », La juste part, des professeurs de philosophie David Robichaud et Patrick Turmel, a été conçu comme
un outil de réflexion sur les débats entourant le mouvement Occupy et la crise étudiante de 2012. Il dépasse cependant largement ces événements en décortiquant avec soin les positions néolibérales aujourd’hui largement répandues sur la production et la redistribution de la richesse. Faisant appel aux premiers penseurs du contrat social ainsi qu’à des données socioéconomiques historiques, il montre comment celle-ci est rendue possible grâce à la collectivité, et non seulement au mérite individuel. À lire pour découvrir un pendant aux idées reçues véhiculées en masse par les médias de nos jours. 1- Voir atelier10.ca.
Un secret bien gardé ! Et pourtant, cela fait bientôt 10 ans que Les Ateliers Créaction œuvrent à Laval et Saint-Jérôme pour offrir au public mordu de l’art des activités en peinture et dessin stimulantes. Le propriétaire Mathieu Robert, un jeune artiste qui est aussi entrepreneur, cherche constamment à innover afin de donner le goût de découvrir le monde merveilleux de la créativité.
Art de boire soirée de peinture
Cet automne, il y a encore du nouveau ! En plus des cours réguliers en peinture et dessin, Les Ateliers Créaction lancent les Soirées de peinture Art de boire. Tout en dégustant leur boisson favorite, les participants de 18 ans et plus, sous les directives de l’artiste animateur, se feront guider afin de reproduire un tableau défini à l’avance. Du plaisir en perspective assuré entre amis ou collègues de travail ! Prochaine soirée
Le 22 septembre à 19 h au Vieux Shack de Saint-Jérôme. 12
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publi-reportage
Art de boire est aussi offert à Laval, Montréal, Sainte-Thérèse et Saint-Sauveur. Les billets peuvent être achetés en ligne dès maintenant.
Des activités pour entreprise Une autre nouvelle activité est destinée aux entreprises cherchant à rassembler leurs employés pour découvrir une façon innovatrice de collaborer à créer des tableaux formant une mosaïque. Les participants apprendront à interagir entre eux tout en apprenant à s’exprimer à travers les couleurs et les formes. Le Team Building Créatif s’adresse aux groupes de 6 à 200 personnes, dans leurs locaux ou à l’atelier. Il est à noter que les soirées de peinture Art de Boire peuvent aussi s’appliquer comme activités d’entreprise.
Visite ou inscription Les écoles sont ouvertes sur demande pour une visite de l’atelier ou faire une inscription. Pour prendre rendez-vous ou pour toutes questions, lesatelierscreaction.com ou 514 659-3334.
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Centre de plein air Roger-Cabana 2060, ch. des Hauteurs Saint-Hippolyte
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Merci à nos précieux commanditaires
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SORTIR
•Salle André-Mathieu | 1 877 677-2040 | 475, boulevard de l’Avenir, Laval •Ciné-Club de Prévost | 450 990-6164 | Salle Saint-François-Xavier •Salle A.-N.-Morin | Sainte-Adèle | 1 855 790-1245
•26 et 27 sept. André Sauvé
•Piers 3 octobre Faccini
•PIERRE 20 sept. LAPOINTE
•14 novembre
•12 sept. Metric
•Jean-Marc 2 au 4 octobre Parent
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•Suzanne 25 septembre Vega
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STAFF NIGHT
MUSIQUE LIVE
KARINE ET GABY DJ KRISTOFF
236, rue Principale St-Sauveur QC J0R 1R0
450-227-0218
5 au 7 septembre 2014 Parc Georges-Filion AVEC L’AIMABLE PARTICIPATION DU SCULPTEUR
André Fournelle 3 Ce sont nos membres qui se donnent le pouvoir d’agir en encourageant des événements culturels qui ont un impact économique pour notre région ! Les Sculpturales de Saint-Sauveur, un événement culturel unique ! 29 août 2014
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INFO : 514 833-8718 | INFO@PASSAGEDARTISTES.COM
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