TRACES magazine #109

Vol. 10 n o 01 - 20 nov. 2015 | mensuel gratuit | 20 000 eXemplaires certiFiÉs | impression intergloBe tc transcontinental

Laurentides

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Lanaudière

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LavaL

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MontréaL

+ web

Orhon, le sourire en coin

Belles nuances chocolatées et arômes de griottes qui précèdent une bouche sans mollesse...

Annie Depont

« Quelqu’un, il y a très longtemps, a changé l’eau en vin, mais depuis ce jour miraculeux, on n’en a plus vraiment entendu parler. » Humour et souplesse dans la pensée tout au long de ce livre.

Récréation entre les chapitres : une citation sur le sujet, seule sur une page joliment infographiée, sert d’intercalaire aux différentes sections du livre.

C’est avec joie que j’ai parcouru tout un espace FAQ avec ses réponses humoristiques, étonnantes, réconfortantes.

– « Dans un cellier, est-on obligé de tourner les bouteilles régulièrement ? » – « Est-ce vrai que le vin s’améliore avec l’âge ? » – « Doit-on servir les rouges chambrés et les blancs très frais ? » – « Laisser respirer le vin avant de le servir, est-ce vraiment nécessaire ? » En tout cas, je ne regarderai plus jamais ouvrir une bouteille de champagne sans observer si « le bouchon juponne ». Ha, ha, ha ! Vous aussi, cela vous étonne ?... Et d’ailleurs, on le sable ou on le sabre ? Jusqu’à ce jour, j’étais sûre de ma réponse... sûre et péremptoire, comme tous ceux qui n’y connaissent pas grand-chose ou presque rien.

Du rouge avec le fromage ? En êtes-vous certain ?

C’est un livre d’expert pour les néophytes. Un livre de culture générale, qui ne se prend pas au sérieux. Le maître ou la maîtresse de maison devrait l’avoir à côté de son livre d’invités où l’on note les vins favoris de ses amis, les menus qu’on leur a servis, leurs fêtes et anniversaires (il n’y a pas que Facebook dans la vie). Et pourquoi ne pas s’amuser avec un jeu de questions/réponses entre copains, autour de quelques bonnes bouteilles ? Dans la bonne humeur, même pour des sujets sérieux. « Rieur, la langue bien pendue, mais le verbe jamais trop haut... » dit-il d’un ami œnologue...

C’est en fait ce qui caractérise Jacques Orhon lui-même.

Un enseignant hors pair À l’École hôtelière des Laurentides, au Québec, il a voulu pendant trente ans ne s’en tenir chaque année qu’à une seule cohorte de candidats dûment sélectionnés afin d’avoir des classes motivées et ne pas inonder le marché du travail avec des demandeurs d’emploi implaçables. Bon nombre de ses élèves ont fait ou font encore une

belle carrière. Je ne résisterai pas à la tentation de préciser que ma fille cadette en fait partie.

Sur une liste de vingt trophées de concours du meilleur sommelier du Québec, du Canada, des Amériques, de France ou du monde, plus du tiers ont été décernés à des élèves de Jacques Orhon.

Hélas, comme dans tous les milieux...

Il en est de certaines bouteilles comme des œuvres d’art. Aussi chères qu’une voiture de luxe. Ça, on le savait déjà par des infos, des livres ou des films, mais on apprend qu’il existe des producteurs « pas très nets, qui élaborent des cuvées réservées aux critiques » – Volkswagen n’a donc rien inventé. Bref, entre l’obsolescence programmée, la falsification et la publicité, à qui peut-on faire confiance aujourd’hui ? À l’industrie automobile ? Aux médecins ? Aux pharmaceutiques ?

Aux banquiers ? Aux politiciens ? Aux prêtres ?

Aux policiers ?

Mais gardons-nous d’être blasée et revenons à notre auteur et à son livre édifiant. La relativisation des notes, la simplification du vocabulaire me paraissent rendre au lecteur/consommateur tout son pouvoir de jugement. Tous ceux qui « vivent le moment présent avec pour principal souci, en ouvrant un flacon, celui de savoir qu’ils en auront assez ».

Jacques Orhon s’adresse ici à tous ceux qui veulent faire simple et, comme toujours, il y met tout son cœur, son humour et toute son expertise. Comme en art, faire simple est le plus difficile. Et je suis persuadée que ce livre intéressera et soulagera ceux qui se sentent bien ignorants, qu’il aidera plus d’un étudiant en œnologie ou sommellerie, qu’il ajoutera à la réflexion des professionnels du vin. « Vous aurez compris que si j’ai écrit ce livre gentiment pamphlétaire, c’est en pensant aussi à celles et ceux qui sont souvent désarçonnés devant leur verre de vin [...] ils ont peur d’exposer une ignorance imaginaire... » Un livre attendu, pour décoincer l’univers du vin et une liste de blogues ou de sites intéressants Jacques Orhon sera l’invité de l’émission Bien dans son assiette à Radio-Canada, en direct du Salon du livre de Montréal.

TRACES a le privilège, depuis plusieurs années, de publier tous les deux mois une sélection de Jacques Orhon intitulée « Dix vins divins à moins de vingt ». Afin de se régaler en toute simplicité, sans se ruiner.

Concours

Billets de spectacle et soirée au lounge de saint-sauveur

à gagner !

Où trouvez - vous TRACES ?

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20 novembre 2015

Écrivez-nous à : tirage@tracesmagazine.com Tirage parmi les participants

L’emportez - vous ? Le lisez - vous sur place ?

techno

10 cadeaux techno pour Noël

iPad/iPhone

Dominic Guay Encore cette année, je vous propose quelques idées-cadeaux pour vous aider à dresser votre liste de souhaits.

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Apple TV

Autocollant de localisation de TrackR

Le petit boîtier d’Apple se refait une beauté pour Noël. Branché au téléviseur et au réseau sans fil, il permet maintenant de télécharger des applications. Lancez-les au moyen de l’assistant vocal Siri. Divertissements, jeux et météo sont, entre autres, au menu. C’est la possibilité de profiter de certaines caractéristiques d’une tablette sur grand écran ! 199 $

Fixée à un objet égaré régulièrement, cette petite pastille émettra un bip lorsque son application sera activée sur votre téléphone. Parfait pour les distraits. 25 $

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Pour moins de 200 $, vous pourrez, au moyen de votre téléphone intelligent, faire voler cette petite merveille jusqu’à une hauteur de 60 pieds. Muni d’une caméra, ce drone permet la prise de photos et de vidéos d’un tout autre angle. 180 $ Planche à découper/support pour tablette CTA Digital

Grâce à cette planche de bambou, facilitez vos recherches culinaires pendant que vous cuisinez. Suivre une vidéo de recette sera aussi plus aisé. À moins que ce soit pour ne rien manquer de votre série favorite ou de ce match si important… 40 $ Apple Watch

Voici la montre connectée d’Apple. Après l’avoir jumelée à un iPhone, l’utilisateur aura accès à de nombreuses fonctionnalités. Consulter courriels et applications, passer des appels et l’utiliser comme GPS en sont quelques exemples. 449 $ BB-8 de Sphero

Vous pourrez contrôler ce petit robot grâce à son application ou laisser son intelligence artificielle lui permettre d’interagir avec son environnement. De plus, son comportement évoluera en fonction de son utilisation. iOS seulement. 190 $

Roomba 980

Vous êtes sur la liste du père Noël et vous n’avez pas d’adolescent à la maison ? Vous recevrez peut-être ce robot-aspirateur de luxe. 1 100 $

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Réveille-matin hélice Gadgetree

Au déclenchement de l’alarme, l’hélice s’envole. Rattrapez-la et remettez-la sur la base du réveille-matin pour l’arrêter. Si vous êtes du type à vous lever du pied gauche, passez votre tour… 12 $

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Microscope pour téléphone intelligent MicroMax

Installé sur l’objectif d’un téléphone, ce petit microscope permet de prendre photos et vidéos rapprochées. Ayant une capacité grossissante de 100x, il vous initiera à l’infiniment petit. 25 $ Analyseur corporel intelligent de Withings

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Il mesure votre poids, votre rythme cardiaque et analyse la qualité de l’air ambiant. Il fait le suivi de vos objectifs de poids en plus de vous donner des astuces pour vous encourager à les atteindre. Avertissement : il serait préférable de commencer son utilisation après les résolutions du 1er janvier… 199 $ Joyeux Noël !

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20 novembre 2015

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oPiNioN Le Commonwealth de l’ours blanc Patrice G. Llavador

Ce serait bien, de se lever un matin, et de se dire en s’étirant les muscles qu’il fait vraiment beau, que la Terre est belle et que, tiens, cette chronique que je vais vous commettre sera tellement positive que, pendant un mois après l’avoir lue, un petit sourire traînera sur vos lèvres…

Je ne sais pas, moi, éventuellement se dire que le verre est vraiment à moitié plein. Que cette COP21, cette conférence au titre mystérieux qui se tiendra à Paris, nous dégagera définitivement de ces sombres prédictions météorologiques, que la conférence tout aussi mystérieuse et confidentielle sur les paradis fiscaux1 aboutira enfin au verrouillage complet de cette fuite de richesse et de taxes. Que ces deux ou trois degrés Celsius après lesquels on court pourraient se résumer à ceci : « Chérie ? Baisse donc le thermostat de la Terre de 2 ou 3 degrés d’ici les 17 prochaines années, sinon ça ne va pas aller, on va vraiment polluer plus ! Tu vas nous mettre les ours blancs morts de faim dans l’eau pour toujours ! Et puis, on va être obligés de déplacer 200 millions de personnes ! Alors, sois gentille, baisse donc le bidule, va ! » Quelque 20 000 délégués pendant 10 jours à Paris, qui courront partout en costume cravate, au Ritz, au Hilton, dans tous les hôtels de la capitale française. (Je souffre d’un manque d’imagination épouvantable : je n’arrive pas à m’imaginer un écologiste en

traces est un mensuel gratuit distribué dans les laurentides, dans lanaudière, à laval et à montréal.

DiRECTioN DE lA PuBliCATioN annie depont 514 833-8718 annie.depont@tracesmagazine.com

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costume cravate !) Pour savoir s’il faut essayer de limiter l’augmentation de la température de la planète de deux ou trois degrés. Il y a une telle distance entre l’enjeu et les clowns qui s’en occupent que j’en reste ébahi.

De comment les gens qui tiennent les rênes de la planète ont, ces dernières 50 années, organisé cette fuite en avant de la pollution irrémédiable, en toute connaissance de cause, et de causes. Et se livrent à cette comédie répugnante pour nous faire accroire que, devant cette prise de conscience, ils mettront tout en œuvre pour freiner la glissade de l’ours blanc dans l’océan. Les ordures.

Comment qualifier ces gens ? Qui sont-ils, ceux qui savaient que les solutions de rechange leur feraient gagner moins d’argent ? Ceux qui ont empêché les solutions douces d’être mises en œuvre ? « Chérie ? Peux-tu descendre au sous-sol et dire enfin à nos petits génies de laisser tomber la planète Mars et de travailler sur les voitures électriques et les batteries ?

Bon sang, ça fait 110 ans qu’on n’a rien foutu là-dessus, franchement ! » Sont-ce les mêmes qui ont planqué leurs immenses profits depuis tout ce temps dans les paradis fiscaux ? Quel est, quel était ce plan ? Comment ont-ils pu être assez égoïstes ou abrutis pour penser que leurs descendants seraient épargnés grâce à des murailles de billets de banque ? Que sur les plages au sable bien blanc de leurs Îles Vierges, leurs enfants seraient à l’abri de la pollution atmosphérique ?

ASSiSTANTE nathalie daragon

GRAPhiSME claire delpla, communicdesign.ca communic@communicdesign.ca

20 novembre 2015

Que les déferlements de migrants et de réfugiés climatiques, ils n’en subiraient pas les conséquences ? Comble de malchance, ou coup de grâce, cette semaine à Radio-Canada, l’excellent film Le prix à payer2 nous décortique très exactement les sombres manipulations fiscales des grandes sociétés américaines telles qu’Apple ou Amazon. Qui cachent « légalement » leurs bénéfices gigantesques non imposés. Ou plutôt, comme le dit une des enquêteuses anglaises, leurs « agissements sont légaux, certes, mais immoraux ».

Dans ce film, on explique très clairement que le paradis fiscal le plus avéré du monde est Londres. Et que tout le Commonwealth – n’at-il jamais mieux porté son nom, « richesse commune » ? – participe à cette évasion fiscale. Pardon, pas évasion fiscale, « optimisation fiscale ».

Vous comprendrez que tout cela est parfaitement autorisé. Et que les gens qui essayent de corriger cette anomalie se font prendre à partie. Comme cet avocat anglais lors d’une tribune qui vomit sur ce « Français à la barbe de trois jours, à l’élégance douteuse avec ses belles lunettes », qui se permet de verser quelques gouttes de moralité sur ce feu de l’enfer. Comment ce pourri de voleur d’Anglais peut-il se permettre de baver sur l’apparence de cet employé de l’Organisation de coopération et de développement économiques, Pascal Saint-Amans, simplement parce que ce jeune fonctionnaire international

idéaliste pense d’une part qu’il est anormal que des petites gens paient des impôts et pas Jeff Bezos, une des plus grandes fortunes américaines, propriétaire d’Amazon ? Et parce qu’il prétend d’autre part qu’il serait nécessaire d’imposer les profits dans les pays dans lesquels ils se réalisent ?

Une dernière constatation avant de refermer ce papier colérique.

Jamais la Grande-Bretagne ne fermera les portes du paradis fiscal. Les 20 000 milliards de dollars abrités dans les coffres de ses banques feront des petits. On nous expliquera encore et encore que les modestes ménages et les petites entreprises de nos sociétés harmonieuses devront se serrer la ceinture pour payer les dépenses sociales de base. Les États annonceront des budgets équilibrés.

Les journaux nous expliqueront que tout cela est bel et bon. La Terre continuera de tourner. Cela est prévu depuis si longtemps, si longtemps3...

1- 3 novembre 2015, première conférence internationale sur la concurrence fiscale, Musée des beaux-arts de Montréal.

2- De Harold Crooks, inspiré du livre de la Québécoise Brigitte Alepin La crise fiscale qui vient.

3- Je recommande au lecteur l’ouvrage du professeur québécois de l’Université de Montréal Alain Deneault Paradis fiscaux : La filière canadienne, aux éditions Écosociété.

RÉViSioN MAQuETTE cynthia cloutier marenger cynthiacloutiermarenger.com

SiTE WEB michèle potvin, Webgraf.ca michele.potvin@tracesmagazine.com

RÉSEAuX SoCiAuX Josée Brisson

DÉPÔT lÉGAl Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du canada issn 1922-3463

iMPRESSioN interglobe TiRAGE 20 000 exemplaires

Prochaine tombée : 2 décembre

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Gérald Trudel, le réalisme interprété Annie Depont

Un rêve devient réalité...

À peu près tous les métiers de la publicité l’ont amené à devenir artiste peintre à temps complet. D’un loisir arraché à l’emploi du temps très chargé d’une agence de 30 employés, il a fait une profession qu’il gère de main de maître. On entre chez lui par sa galerie personnelle où s’expose une partie de sa production, le reste étant distribué par plusieurs galeristes, au Canada et en Europe.

Un jour, j’aurai ma propre galerie consacrée à la faune animalière, tous animaux confondus. Quand j’étais petit gars, je capturais toutes sortes d’animaux. Ce n’était pas correct.

Il vaut mieux les observer dans leur habitat. Depuis, j’ai toujours observé la faune; c’est une passion. Et j’ai reçu un choc en 1980 lors d’une exposition de Robert Bateman à Ottawa. Cela m’a confirmé dans mon choix de carrière. Cependant, je dis toujours que je suis devenu peintre à l’âge de six ans. J’avais gagné un concours scolaire, on m’a acheté mon premier tableau !

Entre-temps, je suis devenu graphiste, travaillant pour les autres, puis j’ai fondé ma propre boîte. C’est pourquoi aujourd’hui je mène ma carrière comme une petite entreprise, jouissant de la liberté de créer librement, ce qui me manquait alors.

Quelle technique utilisez-vous le plus souvent ?

L’acrylique, d’après mes photos. Mais j’ai essayé toutes les techniques, pour sortir de ma zone de confort.

Comment composez-vous vos tableaux ?

1) Photo; 2) croquis de l’animal; 3) pas de dessin sur la toile, mais un fond de nature; 4) je promène alors la bête esquissée dans le décor pour lui trouver la meilleure place; et 5) je reporte les contours et je termine. Je n’aime pas que l’on me dise : « Ah ! On dirait de la photo ! » J’essaie de sortir du 100 % figuratif afin de créer un monde plus moderne et plus sensible.

Votre galerie personnelle n’estelle pas en retrait des lieux de passage ?

Eh bien, cela me donne l’avantage de ne pas avoir à ouvrir à heures fixes.

Galerie Galeried’Art d’ArtAnimalier Animalier

art visuel Et les frais fixes, loyers, etc., on n’en veut plus. Mon loyer, c’est ma pub.

Je reçois donc sur rendez-vous en insistant bien sur le fait qu’il faut se sentir à l’aise et qu’il n’y a aucune obligation d’achat.

Ici, à Sainte-Anne-des-Lacs, je donne également plusieurs cours. Une bonne partie de mes élèves de Laval m’ont suivi. Le bouche à oreille fonctionne très bien. Quoique je reste persuadé qu’une petite entreprise doit consacrer de 8 à 10 % de son budget à sa promotion.

Vos galeristes acceptent-ils que vous teniez votre propre point de vente ?

Oui, les règles changent peu à peu, dans la mesure où l’artiste respecte l’échelle de prix. Il ne s’agit pas de se faire concurrence, mais de s’entraider. Tout le monde doit vivre.

Alors, je me sens bien à l’aise de les recommander : Galerie 806 à Mont-Tremblant/ Saint-Jovite; Galerie Béliveau à Saint-Sauveur, rue Principale;

Galerie Symbole Art à Montréal, boul. de Salaberry; Et bien sûr : Galerie-atelier G. Trudel à Sainte-Anne-des-Lacs.

Désormais, galeristes et artistes travaillent ensemble, les prix restant identiques à l’un ou l’autre endroit.

Implication à l’international

Gérald Trudel a fondé un regroupement, Les couleurs du Québec, qui a amené ses membres jusqu’en Europe.

Il faut noter qu’il a reçu la médaille de bronze de l’exposition de la Société nationale des beaux-arts de Paris au Carrousel du Louvre en 2006. Et qu’il est membre signataire de l’Institut des arts figuratifs. www.geraldtrudel.com FB : Galerie atelier Gérald Trudel Sur rendez-vous : 450 963-1953

Gérald Trudel Trudel Gérald

Sur rendez-vous. 450 963-1953 286 Chemin Ste-Anne-des-Lacs, Ste-Anne-des-Lacs, Qc

Peintures et sculptures de la faune québécoise

WWW.GERALDTRUDEL.COM 20 novembre 2015

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CoMMuNiQuER Mimi Legault

Réunion de famille. Autour de la table, les adultes discutent pendant que les neveux et nièces, tête baissée (non pas pour le bénédicité), jouent des pouces sur leur cellulaire. Ce manège, maintes fois répété, me hérisse au plus haut point. Maudit Facebook, que je dis. Six têtes se lèvent d’un seul coup. J’entends leur question sans qu’un seul ouvre la bouche.

Non, pas de compte Facebook ni de Twitter pour moi. Ça pose un problème ? C’est comme si je venais de leur annoncer que je vivais sans eau courante ni électricité dans le fond de ma cabane en bois rond. Voilà ma nièce qui me déroule tous les avantages. Certains adultes en remettent

d’une façon telle qu’ils poussent un peu trop loin. Ce n’est pas tellement l’invitation à l’enrôlement qui me sidère, mais l’obligation de me justifier et leur façon d’insister pour que je me joigne au troupeau, alors que je me sens plutôt comme Ferdinand le taureau, heureux de brouter candidement dans son pré. Mon mur de tolérance s’effrite. Facebook, activité chronophage, où ce « moi aussi » ne m’apparaît pas comme une question de vie ou de mort. C’est une idée comme une autre, mais je réalise que plus le niveau de la technologie est élevé, plus les avantages que peuvent apporter des progrès diminuent par rapport aux inconvénients. Je reconnais à Facebook mille et une qualités,

Je suis obsolète mais il demeure un fusil, une arme dangereuse où chacun tire sur tout ce qui bouge. Parlez-en aux chroniqueurs qui reçoivent quotidiennement des paroles trempées dans le vinaigre de gens ignares qui crachent des mots heavy metal perdus dans l’anonymat qui les rend (croientils) forts, fonceurs et féroces, alors qu’une fois démasqués et isolés, on les retrouverait plutôt factices et fêlés.

Quelques jours plus tard, l’une de mes connaissances fait un saut chez moi. En apercevant mon téléphone, elle se retourne, à la fois surprise et presque insultée, son regard me darde. Tu ne possèdes pas de cellulaire ?

Voilà que ça recommence. Je lui explique, non sans agacement, que

Douce Moitié en a un. Selon elle, ce n’est pas suffisant. De nos jours... débute-t-elle. Elle n’a pas le temps de terminer sa phrase. De nos jours, dis-je, on est à l’ère de la communication, mais les gens n’ont jamais été aussi isolés ! Si je comprends bien, pour paraître branchée, il me faudrait me débrancher. Il est certain que j’embarquerai un jour dans ce train mais, en attendant, permettez ? Je m’en vais petit-déjeuner avec ma best friend pour parler, discuter, échanger. Des amis Facebook ? Le terme est fort.

L’ami de tout l’monde n’est l’ami de personne. J’y tiens, à ce repas chaleureux, car c’est bien connu, l’amitié ne tient parfois qu’à un fil…

Difficulté à écrire vos textes ? © infographie traces

Laissez Mimi Legault vous aider.

lettres | discours | corrections | travaux scolaires | c.v. | autobiographies mimilego@cgocable.ca

Garder le cap !

Martine Laval

Ces mots dont je ne connais pas l’origine me permettent de garder le cap chaque fois que le doute en moi s’insinue, que je remets en question mes intentions, que ma confiance chancelle. Des mots sages qui résonnent et réajustent mon « focus ». Ne pas flancher devant le virage à prendre demande détermination, réaffirmation de ses choix et refus de se laisser envahir par les peurs. Regard fixé droit devant et cœur branché sur la bonne vibration… En avant toute ! On continue ! une porte se ferme, une autre s’ouvre

N’est-ce pas en état de remise en question existentielle que se mesure toute la portée de ce que la vie dépose sur notre chemin ? « Lorsqu’une porte se ferme, une autre s’ouvre » est certes un beau principe spirituel, voire visionnaire, mais garder le cap et le moral à flot en tangible circonstance demande tout de même confiance, conviction et un certain développement de 6

la conscience pour ne pas sombrer, perdre courage ou du moins se laisser envahir par le doute.

Est-ce alors l’occasion de mesurer le degré de sagesse acquis au fil des vagues de notre existence ? Est-ce le moment du bilan qui permet de mesurer ses acquis, de reconnaître sa valeur, de remarquer les traces laissées derrière soi qui offrent l’occasion d’en créer de nouvelles devant soi ?

Oser croire qu’ailleurs, quelque chose de plus grand nous attend réveille l’audace et repousse cette idée d’« âgisme » à laquelle il faut refuser toute emprise, puisque l’âge ne devrait jamais être un obstacle à sa propre réalisation.

Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait

La jeunesse éternelle ne vient pas d’une peau ferme et sans rides ! Elle tient à la détermination à se défier pour réaliser les projets qui font briller nos yeux chaque fois qu’on les exprime ! Avoir des projets ! Conser-

20 novembre 2015

Keep your eyes on the horizon with your heart open. as your path unfolds, your feet will follow.1 Garde tes yeux fixés sur l’horizon avec ton cœur ouvert.

Alors que ton chemin se déploie, tes pas suivront.

ver l’esprit allumé et l’énergie créative bien vivante ! Voilà le secret de la jeunesse éternelle ! Si jeunesse réalisait à quel point « vieillesse » peut encore, le fossé entre les générations se rétrécirait sûrement, alors que l’une et l’autre se nourriraient mutuellement. la peur d’avoir peur

La peur de perdre, l’hésitation, l’anxiété, le découragement sont-ils de service quand il s’agit de faire valoir son talent, son expertise, son vécu, cette nuance en nous qui fait la différence ? Dans une société de consommation au sommet de sa quête matérialiste, il est certes difficile d’oser croire en un monde meilleur, mais n’est-ce pas dans la prise de position et la solide détermination que les portes s’ouvrent grand et que la route devient alors pleine d’espoir, pour autant qu’on s’accorde le droit de prendre sa place ?

Marcher droit devant, tête haute

C’est avec des traces qu’on ouvre un chemin, et c’est en laissant des traces

derrière soi que d’autres peuvent suivre et poursuivre. Évolution ! Récolter ce qu’on a semé avec au cœur la satisfaction du travail accompli et la fierté d’avoir donné le meilleur de soi, voilà des traces à léguer en héritage ! Voilà d’où part le courage de poursuivre la route !

Marchons vers l’avant, sans crainte du chemin qui dévie ! Gardons le cap sur nos intentions et réalisons-nous. L’âge n’est pas un frein ! C’est dans le cœur que la route se trace, un pas à la fois !

Et si « la vie est une suite d’expériences et de précieux moments, l’idée, c’est d’en avoir le plus possible ! Vivons pleinement, que diable ! » Et de plus : « Si tu veux être un bon écrivain, tu ne peux te contenter de mener une vie médiocre !2 » Alors, ne faisons surtout pas dans la banalité !

1- Inconnu.

2- Victor Levin dans son film 5 à 7.

LECTURE Le livre en fête Cynthia Cloutier Marenger

Ce mois-ci, le moment où TRACES arrive en kiosque coïncide avec la foire québécoise annuelle du livre : le Salon du livre de Montréal, à sa 38e édition en 2015. Plus qu’une gigantesque librairie temporaire, un événement mercantile, comme je l’ai déjà pensé, le Salon du livre représente une occasion formidable de dire notre admiration aux auteurs à qui nous dédions une partie de nos vies, en accompagnant des heures durant leurs personnages et récits.

L’an passé, 115 220 lecteurs sont allés à la rencontre de 1 600 auteurs.

Un record. Et la preuve, s’il en est besoin, que la littérature, ou du moins le livre papier, tient toujours à cœur à beaucoup de gens, et notamment aux enfants, excités et intimidés de parler à ceux et celles qui donnent vie à leurs héros et compagnons fictifs mais néanmoins réels – ayant travaillé au Salon il y a quelques années, j’ai pu constater la fascination exercée par les auteurs et leurs œuvres auprès des jeunes.

Pour ma part, cette année, il y a tant d’auteurs à qui je désire rendre une visite que je crains de manquer de temps ! La plupart d’entre eux sont de la relève québécoise, que je considère comme éminemment stimulante, riche et diversifiée. Au point où j’y consacre maintenant presque exclusivement mon temps de lecture – comme le dit Kundera dans Le rideau, « la lecture est longue, la vie est courte », et il faut faire des choix. Les miens s’arrêtent sans même un regret sur ces jeunes auteurs d’ici, extrêmement doués et dont les œuvres m’interpellent le plus souvent.

Prenez Dominique Fortier, dont j’ai déjà parlé dans ma chronique consacrée à Révolutions (justement en lice pour le prix Marcel-Couture du Salon, décerné à un « ouvrage illustré de grande qualité » et qui récompense « le travail exceptionnel qu’un éditeur québécois a déployé », ici la géniale maison Alto). Son délicieux Du bon usage des étoiles, une extrapolation des derniers moments de l’expédition Franklin, m’avait charmée. Son récent Au péril de la mer, à la fois carnet de création et roman tournant autour du Mont-Saint-Michel, a fini de me conquérir par sa finesse et la beauté de son écriture au caractère suranné.

Un autre de mes coups de cœur va à Tristan Malavoy, poète et excollaborateur du Voir, qui signe un premier roman chez Boréal, Le nid de pierres, que j’ai pu lire en primeur puisque j’en ai fait la révision. Rarement ai-je été aussi « déconcentrée » de mon travail qu’avec ce roman captivant, entremêlant la vie en apparence banale d’un jeune couple qui retourne habiter dans son village natal, Saint-Denis-de-Brompton, et des légendes locales et amérindiennes fascinantes.

En terminant, une dernière découverte parue récemment chez Le Quartanier, une autre maison québécoise extraordinaire, qui mérite le temps investi : L’année la plus longue, de Daniel Grenier, un roman embrassant l’histoire de l’Amérique du Nord à travers un personnage à la longévité extraordinaire, une sorte de Benjamin Button à l’envers.

Bon salon, et bonne lecture !

20 novembre 2015

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CULTURE Il ne faut pas l’oublier : chaque fois qu’une ville décide d’investir dans la culture, c’est chaque fois un investissement pour le développement économique. Chantal Deschamps

Ouverture du centre d’art Diane-Dufr Entretien avec François Renaud Annie Depont

Monsieur Renaud est historien de l’art. Il veille sans relâche à la destinée du centre d’art de Repentigny depuis fort longtemps et continue son œuvre dans l’enceinte de cette nouvelle et belle structure : le centre d’art Diane-Dufresne.

Un projet grandiose La Ville de Repentigny a décidé de construire un centre culturel multidisciplinaire sur le terrain du garage municipal. La mairesse, madame Chantal Deschamps, titulaire d’un Ph. D. en psychoéducation (sa thèse de doctorat, Le chaos créateur, a connu un beau succès), tenait à ce que ce soit une femme qui donne son nom au nouveau centre culturel. Diane Dufresne, étant une artiste connue internationalement et représentative de plusieurs formes de créa-

tion (parfois déjantées), fut choisie comme marraine. « C’est moi, dit François Renaud, qui ai eu l’honneur de le lui annoncer dans sa loge après un spectacle : “Au nom de la Ville de Repentigny, nous voulons souligner votre rythme de création perpétuel.” » Un projet intégré de médiation culturelle Favoriser les échanges entre le public et les artistes. Si l’artiste ne peut être présent, un médiateur intervient pour faciliter la réflexion et le travail d’après la matière première, qui n’est autre que l’œuvre de l’artiste. Pour acquérir une once de culture, il existe un mot clé : curiosité. L’histoire du Québec est intrinsèquement liée à sa culture. La curiosité pour la culture est un moteur de changement. La médiation cultu-

COURRIER DES LECTEURS Où trouvez-vous TRACES ?

J’ai gagné des billets pour Les Ritals. Mon épouse et moi sommes allés au Théâtre Marcellin-Champagnat hier soir pour leur spectacle.

C’était très bien. De belles chansons d’amour, de temps en temps, ça fait du bien !

Tout simplement pour dire un grand merci !

Pierrette et Raymond Bernier

Je ne manque jamais de prendre le TRACES à différents endroits de Saint-Sauveur. Je le prête à ma belle-famille, qui n’a pas la chance d’avoir ce magazine dans sa région.

Merci de bien nous accompagner par vos articles intéressants et votre publicité pertinente.

Nicole Gonthier

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20 novembre 2015

relle favorise cet état d’esprit en concrétisant l’idée par l’action.

Le 1 % volontaire : du sur-mesure Étant donné le régime minceur imposé aux subventions gouvernementales en culture, il a été possible de choisir l’artiste qui réaliserait la sculpture extérieure, soit Richard Langevin, le mari de Diane Dufresne. Et c’est heureux, car les deux artistes sont de connivence et se complètent. L’œuvre réalisée sied parfaitement à l’ensemble puisqu’il s’agit d’un hommage à Diane Dufresne et à sa turbulence créatrice.

Le carnet de bord de Diane Dufresne Dès le projet accepté, l’artiste s’est attelée à consigner scrupuleusement chaque étape du processus, notant avec une grande sensi-

Je trouve TRACES dans le hall d’entrée de mon IGA. Pour ce numéro, j’ai été chanceux d’y trouver le dernier exemplaire. J’ai trouvé l’article sur le livre Foglia l’insolent particulièrement intéressant. J’aime bien la facture de votre magazine, facture de grande qualité. Et on y trouve toujours des articles fort intéressants. Est-ce que je l’apporte chez moi ? Bien sûr, n’en doutez pas, vous trouverez toujours sa trace sur ma table, près de ma tasse de café.

Merci d’être là et longue vie à votre magazine, Marcel Guilbault

Chaque mois, je prends rendez-vous avec la seule et unique revue que je me procure mensuellement.

Sur le chemin de mon quotidien, je retrouve TRACES qui me poursuit l’esprit chaque mois... soit par un détour au guichet de la caisse ou encore à la Banque TD... et, depuis quelques matins, je découvre aussi TRACES Magazine avec le jambon fumé du restaurant Au Petit Poucet. Je suis toujours intrigué par la présentation de la page couverture.

Au plaisir, Réal Dion

resne à Repentigny

Photos : Joël Bertomeu pour TRACES Magazine

bilité les remous occasionnés dans son cœur, dans sa tête... et dans son emploi du temps de vedette. Ce petit livre est un véritable bijou. Je ne vous apprends rien en disant que la grande dame a aussi une plume remarquable. À croire que toutes les fées se sont penchées sur son berceau. Une œuvre d’art, quelle que soit la discipline, est une entreprise de séduction. Je dirais que madame Dufresne est elle-même une œuvre d’art séductrice jusque dans ses moindres expressions. « Je me persuade, écrit-elle, que la création permet d’introduire la capacité à exprimer le ressenti, jusqu’à trouver la joie de laisser sa trace personnelle à travers les critères de valeurs que nous imposent les diktats de notre société contemporaine. »

J’espère que vous allez tous bien chez TRACES. Longue vie à votre excellent magazine !

Comme j’ai été très prise, je suis en retard dans mes lectures, mais j’ai gardé tous les exemplaires de TRACES que je n’avais pas eu le temps de lire pour le faire quand j’aurais quelques minutes pour me gâter. On dit « mieux vaut tard que jamais », alors voici : je tiens à vous dire que dans le numéro du 28 août 2015, l’article de Nadia Laflamme intitulé « Les Amérindiens, la chasse et nous » m’a vraiment interpellée, et je souhaite la féliciter de si bien nous rappeler ce que malheureusement trop de gens sur terre ont oublié : les enseignements de sagesse et de respect envers les animaux chassés que les Amérindiens nous ont si généreusement transmis lors de l’arrivée des Blancs en Amérique. On doit le respect à la nature sous toutes ses formes. Un grand chef amérindien vivant aux États-Unis il y a un siècle ou deux a déjà dit que « seulement quand l’homme blanc aurait coupé le dernier arbre, pêché le dernier poisson et empoisonné la dernière rivière, seulement là il comprendrait que l’argent ne peut être mangé » ! Voilà ! Il est grand temps qu’on s’en souvienne. Merci, Nadia !

Denyse Pinsonneault, Wentworth-Nord

DDXL de Diane Dufresne et Richard Langevin Du 4 novembre au 21 février 2016, Centre d’art Diane-Dufresne

TRACES Magazine se trouve facilement à Saint-Jérôme. Pour ma part, je le retrouve au Musée d’art contemporain (bibliothèque), à la gare intermodale, rue Latour, ainsi qu’à la SAQ de la rue Labelle.

Comme il est très facile d’accès et hautement apprécié, il m’arrive d’en prendre deux ou trois de plus pour les distribuer à des amis. C’est une revue de qualité que l’on souhaiterait parfois plus volumineuse.

Je la lis chez moi, pour savourer les articles à mon rythme et revenir sur certains au besoin.

Merci, Sylvie Prud’homme

Détails du concours page 2. Bonne chance...

20 novembre 2015

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politique

Assermentation du cabinet Trudeau

Christian Delpla

J’ai assisté, sur mon écran de télévision – je n’étais pas invité –, à la cérémonie d’assermentation du nouveau cabinet Trudeau Jr. J’ai été impressionné par la solennité de la cérémonie, mais mon peu de familiarité avec cet exercice a causé chez moi quelques étonnements, questionnements, voire indignations.

Tout d’abord le fait que la cérémonie se soit déroulée sous le regard vigilant de la reine, présente de façon symbolique à travers un tableau et, de façon plus physique, en la personne du gouverneur général David Johnston. Le Canada ne peut se détacher de ce lien constitutionnel tout à fait anachronique avec la couronne d’Angleterre. On sait quel sentiment passionnel M. Harper avait sur la question et on peut espérer que dans l’avenir on s’orientera, si ce n’est vers

une constitution plus républicaine, pour le moins vers une pratique moins grotesque qui amène chacun à s’incliner ostensiblement devant le représentant de la reine au Canada.

Autre pratique anachronique, et provocante pour les athées : devoir jurer sur la Bible en demandant l’aide de Dieu pour l’accomplissement de sa mission. Surtout qu’on ne peut manquer de remarquer le caractère multiconfessionnel et multiethnique du cabinet en voyant, en particulier, les deux représentants de la communauté sikhe. On peut se demander alors à quel dieu on a fait appel pour son aide et sur quel livre sacré on a prêté serment. Il faudra bien tenir compte du fait que la société canadienne est de plus en plus multiethnique et il faudra établir des règles du bon vivreensemble qui ne pourront être que laïques. Enfin, ce qui a frappé tout

commentateur moindrement informé de la chose publique, c’est l’extraordinaire représentativité recherchée, une représentativité qui soit, comme l’a dit M. Trudeau, à l’image du Canada. On est tout d’abord impressionné et reconnaissant de cet effort d’équilibre hommes et femmes, de représentation des territoires et des communautés culturelles. Et là ressurgit l’ombre de Pierre Elliott Trudeau et de son multiculturalisme et on se dit que l’appartenance au gouvernement du Canada ne devrait pas simplement traduire l’appartenance à une communauté, mais plutôt l’appartenance à une pensée politique.

Un grand nombre des nouveaux ministres sont de nouveaux élus, et donc assez généralement inconnus, du grand public tout au moins. Les prochains mois devraient nous permettre d’en apprendre plus sur cet

aspect des choses. Il sera alors possible de juger de la compétence et de la cohérence de ce cabinet.

P.-S. – Au moment où j’écris ces lignes, on diffuse la nouvelle selon laquelle les tableaux d’Alfred Pellan Canada Est et Canada Ouest ont retrouvé leur place dans le hall d’accueil du ministère des Affaires étrangères. Ces tableaux avaient été décrochés sous l’initiative de M. Harper pour laisser la place à un portrait de la reine. Stéphane Dion, nouveau locataire des lieux, a précisé que cette décision n’était pas dirigée contre la reine, mais voulait redonner leur place à des œuvres qui représentent bien le Canada. Le Saint-Esprit serait-il descendu sur le nouveau cabinet Trudeau ?

© infographie TRACES

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20 novembre 2015

ÉDiTo

annie depont

Dixième année de TRACES

Ouf ! On y est arrivés. Un chiffre respectable, quand on voit tous ces journaux et magazines disparaître soi-disant au profit du Web. Je dis « soi-disant », car je n’en crois pas un mot. Le Web est complémentaire au papier, il ne pourra jamais le remplacer. C’est une option pour certains lecteurs branchés et pour les sujets d’actualité. Pas pour le domaine dans lequel nous agissons. L’amoureux des livres, même s’il est technoéquipé, ne laissera jamais tomber ses chers bouquins. Il en est de même pour les revues papier glacé, qu’elles soient consacrées à la photo, à la mode, à la décoration, aux voyages ou à la culture, comme TRACES. Notre site Web est très bien référencé et assidûment visité, notamment par nos lecteurs à l’extérieur de notre région de distribution, mais il ne procure pas ce plaisir de toucher, de lire, de voir et de s’enfermer dans cette bulle

de couleurs formée par le magazine ouvert de part et d’autre de notre visage.

Si nous entrons dans la cour des grands en matière de longévité, c’est grâce à la persévérance d’une équipe qui y croit. Qui croit que la culture est un outil de croissance, que les échanges d’opinions enrichissent la réflexion, qu’un média est autre chose qu’un support de pub. La beauté de la présentation procure aux rédacteurs une réelle fierté de travailler pour TRACES. La qualité des textes et des images est une grande force. Nous entamons cette dixième année avec la satisfaction du travail accompli et une vision sereine pour notre futur. Rien n’est facile, et surtout pas la belle ouvrage. Être lu chaque mois par plus de 20 000 personnes comporte une dose de responsabilité.

Je remercie du fond du cœur tous ceux qui m’ont suivie depuis le début et qui m’encouragent à garder le cap. Nous sortons parfois des sentiers battus, mais notre destination reste la même : offrir un produit de qualité visuelle et intellectuelle dont la gratuité permet à tout un chacun de se servir dans notre panier de culture.

Merci à vous tous !

Annie Depont, éditrice

N.B. : L’accès aux sentiers est réservé à notre clientèle événementielle.

20 novembre 2015

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CLAUDE JASMIN

Mon pays, c’est (aussi) l’hiver (Air connu)

J’avais cinq ans et je disais en novembre : « J’ai tant hâte de revoir la neige ! » À mon âge ? Euh... non.

La neige ? Ben... y ai pas « vraiment, vraiment » hâte ! À dix ans, je disais : « Viens, neige première, belle neige toute neuve.

Viens vite, je t’admire. » J’avais 80, il y a peu, et je disais : « Venue des premières neiges ? Bof ! Il y a pas urgence, maudite neige – pelle, brosse, gratte, charrue. Prends tout ton temps, neige, on n’a pas besoin de toi, embarrassante neige. » À huit ans, tuque et mitaines, bottillons et foulard, à genoux dans mon lumineux labyrinthe de neige, ô, le bonheur total en face du 7068, Saint-Denis ! Mais… à 77 ans, mal aux genoux, début d’arthrose, les pieds froids, les genoux tremblants, les doigts raides, le nez gelé, ô, zut, « va-t’en donc, maudite neige, ne commence pas, va te cacher, retienstoi, revire de bord, pousse-toi au plus loin du Nord, oublie-nous donc

cette année, sale bête blanchie, hiver de merde ! » À 12 ans, à genoux dans ma belle luge neuve, avec coussin bien bourré – cadeau de ma mémeille –, glisser dans la cour sans cesse. Sur le blanc monticule bâti par papa ! Ah ! Le bonheur plein. Mais… hier, à mon grand âge, fixer l’eau du lac et l’imaginer bientôt tout métamorphosé, dur, glacé, cassant… Cela va se faire, cela va s’accomplir, alors un goût d’aller marcher sur ses rives. À 15 ans, acheter – de seconde main – des skis ! Assez de seulement glisser, enfant ! De patiner seulement.

Oser se jeter, droit debout, sur deux minces planches, au vent en pleine gueule, comme on s’abandonnerait, complètement, si nous étions des oiseaux. Ou des anges.

Dès avant même 75 ans, très triste, ah oui ! Le cœur en compote, avoir remisé ces deux mêmes vieilles planches vernies et « ben égratignées ». Détester le froid. En La-Z-boy, lire un livre sur de terrifiantes avalanches au

sein de contrées lointaines. Ou, au contraire, lire un magazine aux pages glacées sur de chauds sites en zones ensoleillés, loin, en des pays tropicaux. Là où l’hiver est un mot vide de sens, vide d’images ! À trois ans, sur le dos, bien emmitouflé, étendu dans mon carrosse – ou ma sleigh – découvrir alors – oh ! chante Robert Charlebois, « les deux yeux ouverts ben durs » –, oui, la découverte de mille milliers de jolis flocons qui atterrissent sur le balcon d’en avant. Si doucement que le bambin croit qu’il est monté par miracle au paradis promis ! À 33 ans, bien voir que les enfants grandis sont devenus des champions au « paradis des planches », ici. À Sainte-Adèle ou à Saint-Sauveur, à Belle Neige ou au Mont Olympia, et cætera ! À 84 ans, en mars dernier, visiteurs de Vaison-la-Romaine – mal vêtus, nos prêts de chauds anoraks –, les mener derrière le Chantecler et louer cette calèche ancienne. Tirée par deux

blonds percherons bien ronds. Nos visiteurs venus du Midi de la France : « On n’a jamais vu tant de blancheur, de lumière, c’est tout à fait féérique ! » Ils s’extasient et, à l’aéroport de Dorval, ils nous diront : « Dans vos Laurentides, les Québécois, mais c’est Disneyland six mois par année, foi du bon Dieu ! » Rentrés, les pieds gelés, la guédille au nez, on se dit : « Sacrament, de la chnoute avec leur Walt Disney, vite, des bûches dans la cheminée ! » Dimanche, chez Tit-Guy Lepage, notre attendrissante éternelle Dodo gueulait à la télé : « Maudit t’hiver ! », éloignée de son chic condo in Florida. Croyez-le ou non, suis-je un masochiste ? j’avais pourtant hâte de revoir ces foules bigarrées, trépignantes, joyeuses, aux couleurs chaudes, strier – souples et musclées – nos pentes d’ouate au blanc Immaculée Conception.

Amen !

Cela place le consommateur dans des situations d’embarras parfois stressantes et l’expose à prendre des décisions dans un environnement souvent artificiel où il existe une prolifération superfétatoire de produits aux nuances et aux tons à peine perceptibles. « Ce n’est pas l’abondance, mais l’excellence qui est richesse », nous a dit Joseph Joubert.

Jusqu’où sommes-nous prêts à accepter les stratégies de marketing pour vanter un produit ? L’écoblanchiment, où on joue la carte de l’écologie sans forcément en respecter les valeurs, est un exemple.

La compétition est féroce. Pour le même produit, il existe de multiples choix dont la seule différence réside, dans bien des cas, dans le contenant. « L’art du marchand consiste à prendre une chose là où elle abonde et à l’apporter là où elle est rare », affirmait Ralph Waldo Emerson.

On accorde une attention déraisonnable, démesurée, immodérée au contenant au lieu du contenu. Des sommes astronomiques sont investies dans l’ambiance dans les magasins et les rues commerciales (décorations de Noël, de Saint-Valentin, d’Halloween), dans la commandite (en engageant à grand prix des artistes et athlètes vedettes pour vanter les mérites d’un produit), dans la promotion (panneaux publicitaires sur les édifices et le long des routes), dans l’identification du produit (slogan, logo, sigle), dans l’emballage (sac sophistiqué et peu écologique) ou dans le suremballage. « La société de consommation a privilégié l’avoir au détriment de l’être », a énoncé Jacques Delors.

Tous ces atouts de séduction résultent à donner une valeur préjudiciable ou pernicieuse au produit. À bien des occasions, le prix n’a qu’une valeur secondaire pour le client. On veut montrer son unicité, exposer son luxe : l’ostentatoire

éloigne les bienfaits de l’utilité de l’article en question. Romain Gary a bien résumé le tout en disant : « J’appelle société de provocation toute société d’abondance qui se livre à l’exhibitionnisme constant de ses richesses et pousse à la consommation et à la possession par la publicité, les vitrines de luxe, les étalages alléchants tout en laissant en marge une fraction importante de la population qu’elle provoque à l’assouvissement de ses besoins réels ou artificiellement créés. » Jusqu’où l’attraction de l’opulence nous amènera-t-elle ? Le désir d’acquérir un produit suscite parfois une envie qui dépasse largement nos besoins fondamentaux. Que vaut réellement cette infatuation ou cet engouement éphémère ?

La publicité est une arme de persuasion puissante, mais qui se doit d’être utilisée avec discernement et parcimonie.

OPULENCE Robert Riel

Jusqu’où irons-nous dans nos sociétés de pays surdéveloppés pour soutenir l’extravagance, la surabondance et l’excentricité ? Ce qui sert à différencier l’accessoire et le nécessaire semble devenir une tâche insurmontable pour plusieurs.

Afin de vendre leurs produits, les compagnies utilisent toutes sortes de stratagèmes avec des moyens qui requièrent des sommes exorbitantes pour les faire connaître. D’ailleurs, en 2015, on prévoyait dépenser 544 milliards de dollars en publicité de par le monde. Les champions des dépenses en publicité en 2012 ont été Proctor & Gamble avec 4,9 milliards de dollars et General Motors avec 3,1 milliards.

Peut-on se permettre d’entretenir un nombre impressionnant de compagnies avec des produits semblables, et parfois identiques ? Cette compétition s’avère-t-elle vraiment saine ?

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20 novembre 2015

PoÉSiE Deux femmes en chute-livre

Soir de lecture. J’entre dans ton livre, Marie-Hélène, Le cœur sauvage de mon nom. C’est comme un vent d’automne, cinglant, vivifiant. Ça goûte ce qu’on n’a souvent pas le courage de vivre ou d’écrire ou de se rappeler. C’est comme aller marcher dans le bois quand le soleil baisse et qu’on n’est pas certain qu’on aura le temps de revenir avant qu’il fasse noir.

Que chasses-tu d’une page à l’autre ?

Que pistes-tu ? « Les mots sont abrasifs / Je m’assois devant eux / comme une fille païenne devant le SacréCœur. » La venue à la parole sera un combat rituel, un corps à corps sans merci, mené avec l’innocence de l’enfance réinventée, « épée de papier » et complicités dans la bande des garçons.

Dans cette quête, le corps se fait parfois allié, souvent ennemi. Tu te transformes en animal, en insecte et tu enlaces les souches dans cette forêt dangereuse où on brûle des animaux sur des feux. Et où tu fus finalement victime d’une guerre qui ne sera jamais nommée, mais qui laissa ses traces.

Le poème avance, scansion de cette poursuite. On sent le pas décidé, le cœur battant. « Une bête rôde dans les tranchées / avec une patte en moins aspirée par la lune. [...] Mon corps est un habit dont je déchire les pans ». Quand la guerrière sera abattue, l’amour sera toutefois au chevet, à prodiguer des soins. L’amoureuse est une malade qu’on soigne, une présence qui se dit souffreteuse et aspire à guérir de cette fièvre où nulle tranquillité ne peut advenir.

Femmes-commando. Cette présence de l’animalité en soi et ce combat envers le passé et ses traces se retrouvent également dans L’année de ma disparition, de Carole David. « J’ai le bestiaire d’une autre en moi / sa part de sable jamais oubliée, son désert / où les momies s’accouplent au singe ».

Ce vers me rappelle la violence subie dans Le Tombeau des rois d’Anne Hébert, à laquelle se jumellerait maintenant la colère. Ici, la femme en fuite s’arme de sauvage pour faire face au combat sans merci. Dans la poésie de Carole David, même les objets peuvent se faire ennemis parce que por-

teurs d’une culture aliénante. Dire, comme trancher dans le vif.

Femmes en chute-livre. Se laissent tomber. S’abandonnent et se donnent à la chute pour écrire, dans le cinglant du vent. « Je sens qu’une fraction de mon monde s’écroule / je marche dans cet effondrement anticipé, dit Marie en ouverture. De grands pans de vitalité s’effilent dans les galeries anciennes / et je néglige d’écrire ces faits dans le registre ». « J’ai donné un congé définitif aux vies qui m’habitaient. / Je ne sais rien de ce que j’écris. / Ces poèmes sont l’écume de ma chute », écrit Carole.

Ici, on vient réclamer les corps. Voici deux voix d’intranquillité qui me réconfortent dans mon fréquent sentiment d’étrangeté au monde, deux voix immenses dans ce monde si dur envers les femmes. Sans décrire les sévices, elles disent le malaise. Quelque 1 200 femmes autochtones disparues au Canada. Femmes violentées, violées. Le monde fait peur, Marie.

Le cœur sauvage de mon nom, Marie-Hélène Montpetit, Tryptique.

L’année de ma disparition, Carole David, Les Herbes rouges.

Saint-Sauveur Maison à étages. Au centre du village. Année de construction 2000-2001. Surface habitable 3 200 pi 2.Logement rez-de-jardin (revenu, intergénération ou bureau).

Air climatisé. Aspirateur central. Échangeur d’air.

Système d’alarme. Garage. Grand stationnement.

Nombreuses inclusions.

Visite sur rendez-vous

519 000 $

22, avenue Guindon Tél. : 450 227-1778

20 novembre 2015

© infographie traces

Nancy R.Lange

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sortir

•Salle André-Mathieu | 1 877 677-2040 | 475, boulevard de l’avenir, laval •Foyer de la salle André-Mathieu | 1 877 677-2040 | 475, boul. de l’avenir, laval •Maison des arts de laval | 1 877 677-2040 | 1395, boul. de la concorde ouest •EMILIE & OGDEN 4 décembre

ET THUS OWLS (en première partie)

•2015 DANS LE TORDEUR 22 décembre

28 novembre

AUSTRA

•

•THE BARR BROTHERS 3 décembre

17 novembre

Marché de Noël de Nominingue

Samedi 28 novembre de 10h à 17h | Dimanche 29 novembre de 10h à 17h | Les 5-6 et 12-13 décembre de 10h à 17h

Venez faire vos achats des Fêtes au Hameau de la gare et trouvez des cadeaux pour toute la famille.

La gare et le hameau | 2150, ch. du Tour-du-Lac, Nominingue | Informations : 819 278-0768 14

20 novembre 2015

© infographie traces

Dans la gare et son hameau composé de 10 maisonnettes permanentes, plus de 30 artisans vous accueilleront pour vous faire découvrir leurs produits : aliments, artisanat, décorations…

Amuse-bouches et cocktails

l’APÉRo Josee Brisson

halloumi grillÉ garni d’arilles et de sirop de grenade Ingrédients • 250 g de halloumi (connu aussi sous les noms halloum, hâlûm ou hellim) • 2 c. à thé d’huile d’olive vierge extra • 2 poignées d’arilles de grenade • 8 grosses feuilles de menthe, hachées • Sirop de grenade • Poivre du moulin Préparation 1. Couper le halloumi en cubes.

2. Chauffer l’huile dans un poêlon antiadhésif. Ajouter les cubes de halloumi.

Griller jusqu’à ce que le côté soit bien doré. Retourner les cubes et dorer toutes les surfaces. Égoutter les cubes sur du papier absorbant.

3. Diviser les cubes de halloumi également et les disposer dans deux assiettes.

Arroser d’un filet de sirop de grenade et assaisonner de poivre du moulin.

Parsemer de menthe hachée et d’arilles de grenade. Servir.

cocKtail de grenade Ingrédients • 2 oz de jus de grenade • 1 1/2 oz de vodka • 1 1/2 oz d’Aperol • 4 grosses feuilles de menthe • 4 gros glaçons • Jus d’un quartier de citron • Eau pétillante • Petite tige de menthe (pour la déco) Préparation 1. Dans un shaker, ajouter les feuilles de menthe et le jus de citron. Écraser les feuilles de menthe avec une cuillère pour faire sortir les huiles essentielles.

Ajouter les 4 glaçons, le jus de grenade, la vodka et l’Aperol. Agiter jusqu’à ce que le shaker soit très froid.

2. Verser le cocktail dans un grand verre à vin rempli de glaçons. Ajouter l’eau pétillante et garnir de la tige de menthe.

Le livre électronique L’Apéro : Amuse-bouches & Cocktails sera en vente au amazon.ca le 1er décembre.

20 novembre 2015

15

10 ans

TRACES magazine Laurentides

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