TRACES magazine #87

Vol. 8 no. 03 - 24 jan. 2014 | MenSUeL GraTUiT | 20 000 cOpieS cerTifiéeS | iMpreSSiOn inTerGLOBe Tc TranScOnTinenTaL

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TIMBERBLOCK | paGe 7 DANY LAFERRIÈRE | paGeS 8-9

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MOnTréaL

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acTUaLiTé

12 JANVIER

L’émission The Fifth Estate de ce soir à «SIBICI» traitait des mesures draconiennes que le gouvernement Harper a prises à l’endroit des scientifiques de ce pays : coupes sauvages dans les programmes de recherche qui ne débouchent pas sur de l’immédiatement rentable, diminution des subsides aux programmes de contrôle environnementaux et partenariats avec la grande industrie dans des projets muséaux. On citait notamment le cas de Pat Sutherland, une archéologue qui travaille depuis près de 20 ans dans le Grand Nord pour documenter la présence norvégienne au Canada à l’époque préhistorique. On lui a donné cinq minutes pour vider son bureau et un garde de sécurité l’a accompagnée jusque sur le trottoir. En fait, quand on y pense, les Vikings, on s’en crisssse.

Depuis cinq ans, c’est plus de 2 000 scientifiques (dont plusieurs de réputation mondiale) qui ont perdu leur emploi. Tout cela au nom de l’accélération des processus décisionnels, une demande expresse formulée dans une lettre au PM par un groupe d’entreprises, en particulier de celles qui peuvent avoir une incidence sur le milieu.

Nos clients ont du talent !

Photo de Bernard Franke, Mercedes-Benz Sainte-Agathe

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24 janvier 2014

Il y avait aussi un intéressant montage parallèle des images choisies par le gouvernement pour mousser le développement des sables bitumineux dans ses messages commerciaux et de celles recueillies sur place par les producteurs de l’émission. Deux mondes... bien différents.

14 JANVIER

Vu aujourd’hui au Musée des beaux-arts l’exposition consacrée à Venise. Très déçu. Beaucoup de textes à lire, beaucoup de choses à retenir pour comprendre. Évidemment, quelques Canaletto, Titien et Guardi pour séduire le client, mais un audioguide proposant uniquement de la musique, alors qu’il y en a déjà dans les salles. Le sujet lui-même se prêterait mieux à un document audiovisuel ou tout au moins à une visite guidée. J’aurai toutefois appris que Guy Laliberté (M. Cirque du Soleil) possède une authentique gondole vénitienne. Joujou de riche sans doute, mais que diable fait-il avec ça ? Peut-être la garde-t-il à Veniseen-Québec.

SainT-VaLenTin 12 applications coquines iPad/iPhone pour les couples Dominic Guay En ce mois de février, voici des applications qui sauront réchauffer les cœurs et exciter les sens des amoureux.

des nombreuses vidéos explicatives de l’application.

1. Romance – Votre romantique déclaration d’amour

8. Serenity, the relaxation app

Pour ceux qui désirent envoyer un joli courriel à l’être aimé, mais qui sont en panne d’inspiration. Il n’y a qu’à inscrire le prénom du destinataire et le iPad compose le mot d’amour en acrostiche !

2. Un poème

Certains voudront prendre leur plus belle plume et écrire un poème de leur cru. D’autres préfèreront jouer à Cyrano et réciter les plus beaux vers à leur flamme. Cette application et ses 6 000 œuvres classiques de la littérature française pourraient vous inspirer.

3. La forfaiterie

Elle est parfaite pour choisir et offrir un séjour en auberge, un souper gastronomique ou un forfait soins et détente pouvant exprimer tout votre amour pour l’autre.

1 500 forfaits sont offerts par cette application.

4. Pratikeo, hot cuisine

Vous vous concoctez un souper en amoureux à la maison et vous désirez y ajouter un peu de « piquant » ? Consultez-la, et les aphrodisiaques culinaires n’auront plus de secret pour vous.

5. Valentine RADIO

Évidemment, un peu de musique de circonstance contribuera à créer le climat propice aux rapprochements. Trente-deux stations thématiques sont disponibles.

6. Le quiz des amoureux

Répondez en alternance aux questions des 10 quiz et découvrez les goûts et désirs secrets de votre partenaire. Beaucoup de plaisir et de surprises en perspective !

7. Le massage lite

La soirée se déroule comme prévu ?

C’est le bon moment pour démontrer vos nouvelles compétences en massothérapie acquises grâce au visionnement

On stoppe la Valentine RADIO et on met en marche cette jolie application aux multiples ambiances sonores adaptées à ce moment de sensualité. Spa Music Radio Petite est une option de rechange valable.

9. Pratikeo, Kama sutra (18 ans et plus)

Les préliminaires étant choses du passé, le temps est peut-être bien choisi pour consulter cette application dont le sujet n’a nul besoin de présentation. Les moins « spirituels » ou les plus impatients préfèreront Sex Life et ses 100 positions décrites de façon claire, courte et précise...

10. Couple

En terminant, je vous propose de télécharger l’application du réseau social parfait pour les amoureux. Après avoir créé votre profil, vous pourrez n’y ajouter qu’un seul contact !

24 janvier 2014

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SUccèS

« C’est au petit matin, la tête encore dans le coton, que nous viennent les idées les plus lumineuses. Le temps d’attraper un crayon, elles s’évanouissent en pagaille. » A.D.

#1 sur google

TraceS est un mensuel gratuit distribué dans les Laurentides, dans Lanaudière, à Laval et à Montréal.

DIRECTION DE LA PUBLICATION annie Depont 514 833-8718 annie.depont@traceslaurentides.com

RÉVISION DES TEXTES Lauraine croteau-Bertrand

ASSISTANTE nathalie Daragon

www.tracesmagazine.com

DIRECTEUR PUBLICITÉ pascal Kauffmann 514 349-4865 pascal.k@tracesmagazine.com

IMPRESSION interglobe

ADMINISTRATION 6, avenue filion, Saint-Sauveur (Québec) J0r 1r0

GRAPHISME claire Delpla, communicDesign.ca

RÉVISION MAQUETTE cynthia cloutier Marenger

TIRAGE 20 000 exemplaires

Prochaine tombée : 5 février

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24 janvier 2014

SITE WEB Michèle potvin, Webgraf.ca michele.potvin@tracesmagazine.com DÉPÔT LÉGAL Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du canada issn 1922-3463 Toute reproduction des annonces et articles de TRACES est interdite sauf contrat spécifique.

en collaboration avec

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NOTRE HISTOIRE Timber Block est le résultat de plus de 30 ans de tradition, d’intégrité et d’innovation dans le monde de la construction au Québec. Établie depuis 1977, cette entreprise familiale québécoise a su pendant cette période innover et grandir avec toujours le même but en tête, votre satisfaction.

QUAND L’INNOVATION devient RÉVOLUTION L’équipe de spécialistes de Timber Block offre à sa clientèle un produit sans égal dans le secteur de la construction résidentielle et commerciale. Un produit conçu avec le souci de protéger l’environnement combiné avec des méthodes de construction qui vous feront gagner temps et argent. Que vous choisissiez un de nos modèles ou que vous décidiez de créer le vôtre avec nous, l’équipe de Timber Block travaille avec vous afin de réaliser votre rêve et bien sûr de maximiser votre investissement. Évoluant sur le marché des maisons pièce sur pièce depuis ses débuts, Timber Block détient maintenant plus de 40 % des parts de ce marché grâce à la qualité et à la valeur de chacune de ses constructions. La facilité de construction de nos maisons élimine les risques habituellement rattachés à la construction d’une maison pièce sur pièce traditionnelle.

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Dany Laferrière Madame la rédactrice en chef de TRACES Patrice G.Llavador

Je me dois de vous faire piteusement cette adresse, car j’ai répondu avec trop d’empressement à votre recommandation de livrer une chronique relative à l’élection de M. Dany Laferrière à l’Académie française. Deux raisons majeures m’ont poussé à me jeter sans réfléchir dans ce chaudron dont la température m’est apparue au fil des jours comme bien bouillante !

D’abord, j’ai considéré que j’avais un compte à régler avec ce monsieur et, ensuite, je m’apprêtais à défendre cette vénérable institution si décriée par les porteurs de ceintures fléchées. Ce sont les deux raisons qui m’ont propulsé dans cette aventure. Mais voilà, il se trouve que je n’ai rien lu de M. Dany Laferrière. Vous me direz, Madame la rédactrice, que cela n’a pas vraiment d’importance, car, s’il est un usage courant chez les critiques (que je n’ose même pas prétendre être), c’est celui de ne pas lire les ouvrages sur lesquels ils se jettent comme des loups ignorants et affamés se repaissent de viande avariée.

Vous spéculez, cher Monsieur, je ne vous dirai jamais cela.

Une fois la terreur passée d’avoir à prendre la plume et de parler de ce que je ne connaissais pas, je me suis dit qu’après tout, il fallait que je vide mon sac d’observateur de la scène culturelle québécoise.

Il est un état que j’aime porter au-dessus de toute considération, et qui m’incline à me délecter de la prose d’un écrivain, ou de l’œuvre en général d’un artiste : ce sont les conditions de la création. Et j’ai toujours trouvé que ce M. Dany Laferrière était un

véritable cabotin et qu’il apparaissait trop souvent à l’étrange lucarne ou bien à la une des journaux pour que cela soit légitime.

Je préfère les écrivains et artistes qui s’occupent de leur promotion.

J’ai en mémoire tant et tant d’auteurs maudits, de poètes fous, d’écrivains vilipendés et haïs, de François Villon à Isaac Babel, le premier ayant été jeté sur la paille humide d’un cachot il y a plusieurs siècles, le deuxième ayant été fusillé par Staline il y a moins de soixante ans. Et entre les deux, des centaines d’exemples d’artistes ayant eu une célébrité bien tardive, ou post mortem.

Ce n’est pas parce qu’un artiste ou un écrivain croupit sur la paille que cela lui confère plus de talent.

Et pour ceux qui n’auraient pas été laminés par un quelconque pouvoir, puis-je prendre l’exemple d’un écrivain américain contemporain que je place très au-dessus des autres, et qui se cache soigneusement depuis qu’il a été reconnu comme tel ? J’ai nommé Thomas Pynchon, dont nous n’avons qu’un seul vague portrait d’université. Chaque fois qu’un journaleux se présente à la porte de son domicile, sa maman, un sourire malicieux éclairant son visage, déplore alors : « Mince, vous l’avez loupé de peu : il est chez le coiffeur. » Antienne qu’elle sert invariablement depuis trente ans, si bien qu’on se demande finalement si cet écrivain existe réellement et pourquoi il passerait alors son temps chez le barbier.

Donc, si M. Dany Laferrière m’a toujours paru trop médiatique, il a fait naître chez moi une méfiance, que l’Académie française vient de lever. Et

j’en viens à cette deuxième raison qui m’a poussé à bondir de joie. Car, oui, j’ai trouvé que cette élection était très importante, ayant toujours entendu les adeptes du joual vomir cette Académie qui paraissait si méprisante vis-à-vis de cette belle parlure québécoise. Je me disais que ces vénérables maîtres francophones de Paris se courbaient enfin pour saisir la main tendue d’un des leurs, leur déblayant ainsi un peu la neige sous les pieds. Et que cela pouvait réconcilier les deux mondes, tant je trouve cette société de gens de lettres importante pour notre langue.

Le corollaire de cette initiative hasardeuse, Madame la rédactrice, est qu’il va falloir que j’enfonce le clou, et que je me lise les livres de M. Dany Laferrière à la chaîne.

Vous ne les lirez pas tous, il y en a beaucoup !

Et, enfin, puisque l’Académie est dans de si bonnes dispositions, lui demander qu’après les Noirs, les femmes et les Haïtio-Québécois, elle se dépêche d’élire un conteur, Fred Pellerin, qui, s’il est médiatique lui aussi, du moins est-ce pour son prodigieux talent et l’apport si déterminant à notre langue.

Qui vous dit que ce n’est pas le cas pour M. Laferrière ?

Avec mes respects, Madame la rédactrice.

Réponse à M. Llavador

Délit de sale gueule Annie Depont

Cher ami, Vous savez combien j’apprécie en général votre style et votre immense culture. Mais aujourd’hui, je m’insurge. J’ai eu tort de vous inciter à écrire sur l’élection de M. Laferrière à l’Académie française et vous auriez dû refuser. Cependant, votre missive ayant déjà fait réagir ses premiers lecteurs, je trouverais intéressant de débattre de plusieurs de ses aspects.

L’exposure – car il est des termes plus précis en anglais qu’en français – de 8

M. Laferrière vous gêne; vous n’êtes pas le seul (il me semble que François Jobin en est). Je pense au contraire que cet auteur fait partie de notre actualité, de notre vie, au même titre qu’un grand journaliste. Il a d’ailleurs commencé par exercer ce métier, ceci expliquant peut-être cela.

Le jour de l’annonce de son élection, je me suis précipitée dans la seule grande librairie du coin afin d’acquérir son dernier ouvrage, Journal d’un écrivain en pyjama. Je m’attendais, sinon à une vitrine entière, du

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moins à une tête de gondole remplie de ses ouvrages. Après une recherche laborieuse du préposé dans la base de données dudit magasin, je brandis l’ouvrage à la caisse en annonçant à la dame qu’elle allait en vendre un max dès ce jour… « Dany qui ?... » Trop pour certains n’est pas assez pour d’autres…

Je n’ai pas lu tous ses ouvrages et ne suis la groupie de personne, mais voyez ce que j’écrivais lors de la sortie de L’énigme du retour. Cela vous incitera peut-être à le lire. Par contre,

je n’ai pas aimé le fameux Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer, dont la trop grande notoriété lui a fait fuir pendant un temps Montréal. Vous aimerez, sans aucun doute.

Samedi dernier, Radio-Canada réunissait Dany Laferrière et Boucar Diouf : délectable !

Promettez-moi de ne plus jamais parler de quelqu’un dont vous ne connaissez rien…

En toute amitié.

Lundi 8 mars 2010

Dernière lecture au coin du feu et vous, qu’avez-vous lu, ce mois-ci ?... vous donner l’eau à la bouche (mais soyez assez sage pour les remettre dans leur contexte en lisant le livre) : « Avez-vous déjà pensé à une ville de plus de deux millions d’habitants dont la moitié crève littéralement de faim ? La chair humaine c’est aussi de la viande. Pendant combien de temps un tabou pourra-t-il tenir face à la nécessité ? » « C’est quand même étonnant, cette absence de la faim comme thématique qui pourrait intéresser les artistes toujours en quête de sujets… / Est-ce un sujet trop cru ? Le sexe s’étale sur tous les écrans de la planète… / Parce que cela ne concerne que des gens sans pouvoir d’achat. » Et la page 128 : son numéro est resté gravé dans ma mémoire. Je l’ai surlignée de bout en bout. Elle déshabille furieusement les organismes humanitaires. Pourquoi pensez-vous qu’ils se disputent la place, lors d’un séisme ? Il y a sans doute en leur sein des âmes pures et charitables, mais combien sont-elles parmi les vautours ? C’est ce que je me disais en entendant les informations.

Comment vais-je vous expliquer, maintenant, que ce livre est un vrai poème, une ode à l’humanité ?...

Dany Laferrière, L’énigme du retour, Boréal, 2009, 290 pages.

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Pour la Saint-Valentin, mon amoureux m’a offert le dernier Dany Laferrière. Beaucoup entendu parler.

Jamais lu. On ne rattrapera jamais assez le temps perdu. J’ai d’abord tordu le nez : je n’aime pas les romans et la quatrième de couverture ne m’a pas emballée. Mais, comme je suis curieuse et qu’un cadeau mérite attention, j’ai ouvert en me disant qu’au pire il rejoindrait les nombreux autres, jamais finis par manque d’intérêt.

Des haïkus, pour commencer. Je sens que je vais m’ennuyer ferme. Comme quoi les a priori ne demandent qu’à se laisser convaincre du contraire : - J’ai dévoré ce livre que j’ai pris pour un carnet de voyage, un livre de poésie, un album de photos, un recueil de pensées, un essai politique, tout sauf un roman, tout en étant consciente du fil ténu et rouge qui m’emmenait d’un point A à un point B : la trame de l’histoire. Lire ce livre quand tous les médias décrivent inlassablement les malheurs d’Haïti provoque l’effet 3D tant recherché en ce moment.

On s’entend que le livre est paru bien avant la catastrophe.

- Il y a dans cette écriture la force d’un grand bonhomme sans fioritures, dont la maturité jaillit en sentences sans appel; le genre de bouquin qui pour moi foisonne de citations à retranscrire, tellement vraies, sensibles et intelligentes. Allez, juste une ou deux, pour

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Construction Larix une première maison LeeD® à Val-David Construction Larix Inc. se positionne dans la construction verte en livrant son premier projet LEED®. La résidence familiale du couple Mainguy-Plante, qui a obtenu une certification de niveau Argent, a été bâtie avec le plus grand souci de l’environnement.

Des actions écologiques simples ont été appliquées, et ce, sans augmenter de façon importante le coût de la maison : haute efficacité énergétique; appareils et robinets très efficaces; approvisionnement en bois FSC (issu de forêts gérées de façon durable); utilisation de matériaux écologiques, locaux, recyclés et sans COV ou à faible teneur en COV (Composés Organiques Volatils néfastes pour la santé). On a également cherché à réutiliser un maximum de matériaux

déjà sur le chantier tout en s’assurant de recycler le plus de déchets possible.

Robin Gratton, entrepreneur enregistré et directeur de Construction Larix, est formé pour la construction LEED® et Passive House.

Que veut dire LEED® ?

Leadership in Energy and Environmental Design est un système de certification par une tierce partie des maisons durables à haute performance. La certification LEED® est considérée comme l’une des certifications indépendantes des bâtiments écologiques les plus rigoureuses en Amérique du Nord.

Construction Larix Inc.

Robin Gratton : 819 216-8527 www.larixconstruction.com

www.cineclubprevost.com

Le Ciné-Club de Prévost revient en force Après une saison 2013 couronnée d’un festival de cinéma, le CinéClub de Prévost présente une programmation 2014 qui va plaire à tous les cinéphiles, avec des projections en présence des réalisateurs.

Le 31 janvier, le film Québékoisie nous permet de suivre le périple de Mélanie et Olivier, qui enfourchent leurs

vélos en direction de la Côte-Nord.

Ils vont y multiplier les rencontres, spontanées ou programmées, avec des Autochtones et non Autochtones. Un documentaire qui nous ouvre les yeux sur nos relations avec les Premières Nations québécoises.

Le 28 février, Le démantèlement nous plonge dans un drame plusieurs fois salué par la critique. Gaby, éleveur de

moutons, vit seul depuis que ses filles sont parties s’installer à Montréal. Il résiste à la crise économique jusqu’au jour où sa fille, acculée par des problèmes financiers, lui demande de l’aide et le contraint à reconsidérer l’avenir de sa ferme.

Les projections du Ciné-Club de Prévost ont lieu chaque dernier vendredi du mois. Toutes les soirées

débutent à 19 h 30 à la salle SaintFrançois-Xavier à Prévost (994, rue Principale, Prévost). Ces projections sont offertes en échange d’une simple contribution volontaire !

T. 514 576-6757 @ communic@communicdesign.ca

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GALERIE D’ART MICHEL BIGUÉ 40 ans de services haut de gamme et... ça continue.

La vocation de la galerie n’a pas changé : on y trouve, en effet, une importante sélection de maîtres anciens et modernes de la peinture canadienne, auxquels s’ajoutent nos artistes de la relève.

Pour aborder l’œuvre de DOMINIQUE FORTIN , le spectateur doit laisser de côté le rationnel et s’ouvrir au monde des rêves et de l’enfance.

Ses tableaux ressemblent à des énigmes ou à des charades que l’on aurait peine à déchiffrer, mais dont il s’agit plutôt d’apprivoiser les sensations.

Exposition permanente

« J’entends du bout du coeur » Technique mixte 24’’ x 36’’

GALERIE D’ART MICHEL BIGUÉ 315, rue Principale, Saint-Sauveur | 450 227-5409 | www.galeriemichelbigue.com

//pOrTeS OUVerTeS//25 JanVier L’école primaire IMAGINE a le plaisir de vous inviter à ses portes ouvertes, le 25 janvier, de 10 h à 12 h, afin de découvrir le programme scolaire et de rencontrer les enseignants.

L’école a reçu son permis du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport en 2013 et a ouvert ses portes en septembre, au 1337, de la Sapinière, à Val-David.

La pédagogie intègre, en plus des matières scolaires, les langues étrangères, la musique, les arts visuels, le théâtre, le plein air, les sciences de la nature, l’histoire des civilisations et les contes, mythes et légendes.

Les enseignants développent un véritable enthousiasme pour l’apprentissage chez chaque enfant et créent un milieu de vie où règnent l’entraide, la collaboration et le sentiment d’appartenance.

Pour plus d’information, visitez le www.ecoleimagine.org.

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Opinion Charte Christian Delpla Après la trêve des confiseurs, instant œcuménique puisque Noël aujourd’hui réunit toutes les confessions autour d’une fête des enfants, la bataille s’apprête à reprendre autour de la Charte, en particulier à travers une commission parlementaire en prémisse au débat sur le projet de loi.

Ce projet est assez facilement accepté par tous, sauf en ce qui concerne le port de signes religieux ostentatoires par toute personne employée de l’État. Cet article du projet a déclenché un tollé au sein de la classe politique, de la société intellectuelle et de la société civile. Le principal argument des opposants à la Charte est qu’il est intolérable qu’on limite la liberté de pensée et de religion d’un citoyen québécois. A-t-on pensé dans cette affaire à celui qui refuse toute re-

ligion, l’athée, qui, selon cette même logique, pourrait s’afficher avec un teeshirt exprimant ses convictions, « Dieu n’existe pas », « Allah n’existe pas », « Yahvé n’existe pas », ce qu’on pourrait traduire en anglais moderne par « Fuck God », « Fuck Allah », « Fuck Yahvé » ? Serait-ce acceptable ?

Probablement que non pour les mêmes raisons que celles de ceux qui défendent leur droit à porter leur religion en bandoulière.

Les religions opposent les hommes et leur expression est à bannir le plus possible de nos sociétés. L’histoire est pleine d’exemples édifiants. Pensons aux guerres de religion en France entre catholiques et protestants.

Pensons aux affres que vit le Liban.

Pensons aux guerres fratricides qui opposent chiites et sunnites. Chaque religion a son idée sur la façon d’ouvrir la porte du paradis et chacun pense que le respect de cette pratique est absolument incontournable au risque d’une damnation éternelle.

Je ne parle pas ici de croyance en dieu, mais de l’embrigadement dans une religion. C’est pour cela que je crois sincèrement qu’une société humaine doit être laïque et restreindre

la croyance et la pratique religieuse à la sphère privée.

Je suis naturellement très tolérant et ne serais pas personnellement choqué d’avoir affaire à une personne affichant ses convictions religieuses. Cependant, il faut reconnaître qu’une telle situation peut présenter un problème dans le cas de nos relations avec l’État, relations pour lesquelles le citoyen n’a pas de libre choix. Ce n’est pas comme choisir d’aller dans telle ou telle épicerie, d’envoyer ses enfants dans telle ou telle école publique ou privée. La seule religion qui me semble acceptable est celle de l’Humain.

Devoirs et droits plutôt que valeurs québécoises

Yan Barcelo

Que d’encre versée, que de paroles proférées, que d’énergie dépensée pour contrer les signes religieux « ostentatoires » et pour crier haut et fort les vertus d’une charte des valeurs québécoises.

Une solution trancherait au cœur de tous ces débats : la mise en place du volet occulté de nos chartes des droits et libertés, celui des devoirs et responsabilités. Les débats actuels sont pratiquement insolubles, car les partisans de chaque position revendiquent leurs « droits », et ces droits sont tous valables et égaux et, partant, conflictuels.

En surface, deux droits s’opposent : d’un côté, celui de la liberté religieuse; de l’autre, celui de l’égalité des sexes. Mais en profondeur, deux logiques culturelles s’affrontent : d’un 12

côté, le désir d’une majorité de Québécois de préserver leurs pratiques et traditions; de l’autre, le désir de groupes minoritaires d’affirmer les leurs.

Pour toutes sortes de raisons historiques, tout au long du 20e siècle, nos sociétés occidentales en sont venues à dévaloriser, plus encore à mépriser, leur propre héritage intellectuel. Au nom de l’opprimé et du colonisé, on a rejeté en vrac les piliers de notre civilisation en les résumant sous le chapeau honni de « l’autorité ».

Plus profondément, ce sont de grands axes intellectuels qui ont été minés : vérité et beauté, raison et logique, liberté et responsabilité. Ces ébranlements fondamentaux ont fissuré quantité d’autres régions plus en surface : on a remis en question la grammaire et l’orthographe, ridicu-

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lisé la discipline et l’effort et conclu que Ludwig van Beethoven n’était pas mieux que Patrick Normand. Ce séisme intellectuel a également mené à la mise en place des grandes chartes des droits et libertés.

Il est certain que toutes ces contestations étaient largement légitimes. Au nom de la raison et de la logique, il est vrai qu’on a réprimé l’affectivité et l’imaginaire; au nom des privilèges du petit nombre, on a asservi la majorité.

Mais ce pendule atteint l’extrémité de sa course. Il est temps de le ramener vers son centre. Une correction nécessaire est de rédiger non pas une charte des valeurs québécoises – ce qui relève d’un nationalisme paroissial –, mais une déclaration des devoirs et droits, responsabilités et libertés de la personne.

Une telle déclaration entraînerait-elle inévitablement l’abolition des signes religieux ostentatoires ? Pas certain.

Cependant, elle rendrait de nouveau légitimes plusieurs revendications sourdes et inexprimées de la majorité et remettrait en perspective les droits et libertés des uns en regard des devoirs et responsabilités des autres.

Un travail préliminaire s’impose : repenser la notion fondamentale de liberté, ce que cette chronique propose de faire dans un prochain numéro.

cinéma Fabulation 101 Cynthia Cloutier Marenger En ce début d’année, trois films mettant en scène des fabulateurs doués ayant sévi dans la deuxième moitié du 20e siècle… certains ayant heureusement causé plus de bonheur que de dommages !

Sauvons M. Banks

Le loup de Wall Street

(v.o.a. Saving Mr. Banks)

(v.o.a. The Wolf of Wall Street) Drame biographique de Martin Scorsese Fin des années 1980, Jordan Belfort (Leonardo DiCaprio), jeune courtier ambitieux, se taille rapidement une place à Wall Street grâce aux conseils de son mentor (Matthew McConaughey) : boire à outrance, consommer fréquemment de la drogue et user du sexe aussi souvent que possible.

Soutenu par un Leonardo DiCaprio au sommet de son art, Le loup de Wall Street expose sans complaisance, mais sans jugements l’univers d’un fraudeur d’une richesse inouïe s’adonnant à tous les excès et qui, même dans la mire du FBI, ne peut résister à l’appât du gain. En résulte un film fascinant, par moments d’une vulgarité outrancière, mais au rythme soutenu et parfaitement maîtrisé, duquel on ressort secoué. Du grand Scorsese, quoi !

Drame biographique de John Lee Hancock Début des années 1960, Walt Disney (Tom Hanks), résolu à réaliser un film à partir des romans de Mary Poppins, invite leur auteure (Emma Thompson) à Los Angeles afin qu’elle lui en cède les droits. La rigidité de « Mme Travers » le mettra toutefois à rude épreuve.

Tiré de faits réels fortement romancés, Sauvons M. Banks se veut une ode à l’imagination et à son pouvoir rédempteur.

Bien que convenu dans sa forme et sa façon de traiter le sujet, il parvient néanmoins à maintenir le suspense autour d’un enjeu central : comment, diable, Walt estil parvenu à convaincre Mme Travers de lui confier Mary Poppins ?

Arnaque américaine

(v.o.a. American Hustle) Suspense de David O. Russell Fin des années 1970, au New Jersey, les escrocs Irving Rosenfeld (Christian Bale) et Sidney Prosser (Amy Adams), attrapés par l’agent Richie DiMaso (Bradley Cooper), sont forcés de collaborer avec le FBI. La femme d’Irving (Jennifer Lawrence), à l’intelligence pour le moins limitée, menace pourtant de faire déraper leur opération.

Suivant le scénario typique du déploiement de l’escroquerie réussie, Arnaque américaine tire avant tout son intérêt de son quatuor d’acteurs principaux, incarnant avec conviction des personnages tous un brin – ou carrément – déjantés. À des milles de Batman, Christian Bale, arborant ventre proéminent et postiche peu convaincant, sait malgré tout se montrer charismatique, tandis que Jennifer Lawrence feint efficacement l’impayable ingénue.

M A N O IR

PhilippeAlexandre

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SOrTir

Salle André-Mathieu | 1 877 677-2040 | 475, boulevard de l’avenir, Laval ➊ Lorraine Desmarais, 20 février (Maison des arts de Laval) ➋ Karim Ouellet, 27 février (Maison des arts de Laval) ➌ rachid Badoury, 4 et 5 février / 4 et 5 mars ➍ caféïne et Gros Mené 6 février (Studio-théâtre) ➎ françois Massicotte, 8 février (Théâtre Marcellin-champagnat) ➏ Michel Barrette, 9 février ➐ Boucar Diouf, 13 février (Théâtre Marcellin-champagnat) ➑ réal Béland, 15 février (Théâtre Marcellin-champagnat) ❾ Marie-Mai, 23 février ❿ andré Sauvé, 30 et 31 janvier et 28 mars

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TRACES Magazine, en collaboration avec les Événements artistiques Pierre Legault inc., vous invite à participer au concours

Sur les TRACES

d’une Virée gastronomique

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UN ÉVÉNEMENT CULTUREL ET GASTRONOMIQUE… SANS PAREIL !

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LES GAGNANTS DE DÉCEMBRE :

Lucie Gingras, Saint-Sauveur Bernard Letendre, Prévost

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PARTY DU SUPER BOWL 2 FÉVRIER, 17h

LeSaintSau.com

AGENDA PASSAGE D’ARTISTES

236, rue Principale St-Sauveur (Québec) J0R 1R0

450-227-0218

514 833-8718 www.passagedartistes.com

2014

Disciplines

Lieux

Dates

En-Verre du décor & Arts du feu

Verre et céramique

Saint-Sauveur parc G.-filion

11 au 13 juillet

DécoArt marché

arts visuels et métiers d’art

Sainte-adèle place des citoyens et parc H.-Grignon

20 et 21 juillet

Symposium de Prévost

peinture et photographie

Gare de prévost

30 juillet au 3 août

La Semaine des Artisans de Laval

artisanat, métiers d’art et produits du terroir

Laval Sainte-rose

6 au 10 août

Les Sculpturales de Saint-Sauveur

Sculptures

Saint-Sauveur parc G.filion

5 au 7 septembre

Les Saintes-Saveurs

produits du terroir

Saint-Sauveur parc G.-filion

11 au 13 octobre

Expo culture Japon Québec

peintres, sculpteurs…

Osaka, Japon

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