TOURISME & ART DE VIVRE À L’ÎLE MAURICE ET LES ÎLES DE L’OCÉAN INDIEN
Maurice : Rs 150 - DOM : 4 €
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Février-Mars 2018 - Nº133
CÔTE NORD
UN PROJET AU CŒUR DE L’AUTHENTICITÉ MAURICIENNE
ÉDITORIAL
Espoirs et défis pour 2018
U
ne nouvelle année apporte son lot d’espoirs mais aussi d’incertitudes. L’année 2017 s’est terminée sur une excellente note pour le secteur du tourisme avec une hausse de 5,2 % des arrivées touristiques, soit 1 341 860 contre 1 275 227 en 2016. Si la France, notre principal marché, reste plus ou moins stable (+0,5 %), l’Europe, tirée par l’Allemagne (145 %) et la Grande-Bretagne (5,6 %), affiche une bonne santé avec une hausse de 6,2 %. Par contre, la Chine sur laquelle on fondait beaucoup d’espoir afin de diversifier les marchés accuse une baisse conséquente avec -8,1 %. Cette décroissance néanmoins était attendue dans la mesure où le marché chinois est complexe et Maurice ne maîtrise pas encore toutes les habitudes culturelles et les modes de fonctionnement du client chinois. Le retrait de China Southern Airlines ajoute aux difficultés de faire grandir ce marché potentiellement gigantesque. Il est aussi important de souligner que si la tendance est à la hausse s’agissant des arrivées touristiques, le taux d’occupation, autour de 76 %, laisse entrevoir une marge de progression intéressante. Quand l’on sait que le parc hôtelier est appelé à grandir avec la construction de huit nouveaux hôtels, on mesure que la tâche qui attend le nouveau directeur de la Mauritius Tourism Promotion Authority est grande. Si d’aventure on arrivait à atteindre le chiffre des 90 % qu’affichent certaines destinations concurrentes, un autre problème qui affecte déjà l’industrie risque de s’aggraver : celui de la main-d’œuvre. On connaît bien évidemment l’attrait des croisières sur des employés susceptibles de voir leurs revenus multipliés par cinq voire par dix. Contre cela, il est difficile pour les hôteliers de lutter. Il faut trouver des formules pour, d’une part, attirer les jeunes vers les métiers du tourisme et, d’autre part, les retenir. Dans le premier numéro de son magazine Check-in, l’Association des hôteliers et restaurateurs de l’île Maurice (Ahrim) tente de trouver des pistes : revoir la formation, revaloriser le statut de ces métiers, revoir l’image de ces métiers dans l’imaginaire, revoir l’accueil dans l’entreprise… Le secteur reste aussi fragile par sa vulnérabilité face aux éléments extérieurs. Nous avons eu l’occasion, en ce début d’année, de vivre des jours d’inquiétude et de frayeur à l’approche du cyclone Berguitta. Certes, mis à part les dégâts d’eau, on peut s’estimer heureux que les prévisions initiales liées au potentiel destructeur du système se soient finalement non avérées. Mais pour avoir déjà connu des cyclones dévastateurs dans le passé, on sait bien que la seule solution est de minimiser les dégâts et de tout faire pour que les désagréments soient réduits dans l’espace et le temps. Cette fois encore, on a pu voir une belle mobilisation pour protéger à la fois les bâtiments et les meubles mais aussi les clients. Et l’on ne peut que saluer l’abnégation et le sens du sacrifice de ces milliers d’hommes et de femmes qui sont restés loin de leurs foyers, jusqu’à parfois 48 heures, afin que les clients puissent se sentir en sécurité et en avoir pour leur argent. Cette menace climatique sous-tend une autre menace : environnementale. Maurice est déjà identifié comme un pays à risques pour ce qui est du changement climatique. De multiples rapports et études ont déjà identifié les zones de faiblesses de notre pays. Et pourtant, les projets, existants et à venir, semblent faire peu de cas de ces menaces potentielles qui affectent non seulement le secteur touristique mais le pays en général. Si la route Verdun-Ripailles incarne l’amateurisme et le manque de professionnalisme de ceux qui sont censés veiller au bon fonctionnement de nos services, le gigantesque projet d’aquaculture à venir, semble démontrer que certains sont incapables de prendre de la hauteur et d’apprendre des erreurs du passé. Si les risques de voir une prolifération de requins dans les parages des cages d’élevage restent à être établis, on ne peut limiter les craintes aux seules menaces des squales. La taille du projet ne saurait être sans conséquences sur notre écosystème déjà mis à mal par la surpêche, les pollutions humaine et agricole. Si d’aventure, ces risques devaient se vérifier, on peut imaginer les conséquences sur un des atouts majeurs de la destination : la mer. La perte d’attrait renverserait la tendance des chiffres des arrivées, conduirait à la perte d’emploi pour des dizaines de milliers de personnes du secteur et à l’écroulement de ce qui est le secteur économique le plus porteur en ce moment. Doit-on s’y résoudre ou tout faire pour que ce projet soit réalisé dans les conditions de risque zéro ou de le faire avorter ? C’est sans doute le défi majeur pour cette année. La rédaction
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SOMMAIRE
CULTURE 8-21
- Le séga tambour, la fierté des Rodriguais - Du bonheur en perspective avec la troisième édition des Théâtrales de l’île Maurice - Quand Bault expose à l’IFM - Le salon d’été et ses 60 artistes - Exposition : Mo ris mo Moris - La saline de Yemen : Un patrimoine en péril - Un site dédié au patrimoine musical de l’océan Indien
ARTS & MÉTIERS 28
NOS AMBASSADEURS 50-51
- Klodino Creation Ltd : Quand la sérigraphie se conjugue avec l’art
- Lilian Eymeric : Un homme de défis
CARNET DE VOYAGE 30-34
HÔTELLERIE 52-72
- Toulouse : Entre histoire et espace
TOURISME 24-26
- Four Seasons Resort Mauritius at Anahita : A la découverte des jardins grâce au QR Code - Sofitel L’Impérial Resort & Spa : Ludmila Keetarut : Une femme qui croque les défis avec passion - Beachcomber Resorts & Hotels : Victoria for 2 : Quand le “pieds dans l’eau” prend tout son sens - La révolution numérique du Club Med - Le Méridien : Succès renouvelé pour la 3e édition du concours annuel Green Dress - Diane Koenig, responsable des jardins de Beachcomber Resorts & Hotels (Nord)
IMMOBILIER 40-47
- Anbalaba : un projet au cœur de l’authenticité mauricienne - Interview de Patrice Legris, CEO d’Alteo Properties Ltd
- Kreola lance Elf in the Forest - Interview de Jerome Fabre de l’Institut Escoffier
CÔTE NORD
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Fondé en 1991 par Claude Huc •
Editeur Côte Nord Editions Ltd The Mezza, C 17 Domaine Mont Calme, Tamarin Tél/Fax : 483 5675 info@cotenordmag.com www.cotenordmag.com
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Directrice de Publication Béatrice Huc-Mayer - T : 5 252 8631 E : beatrice.mayer@cotenordmag.com E : bmmayer@intnet.mu Directeur de Production Pierre-Alain Appadoo - T : 5 750 6044 E : production@cotenordmag.com Rédacteur en chef Ajai Daby - T : 5 933 3905 E : a.daby@cotenordmag.com Responsable de la Communication Web Béatrice Mélotte - T : 5 497 6770 E : communication@cotenordmag.com
Photo de couverture : Jasheel Ramphul CÔTE NORD Nº133 - FÉVRIER / MARS 2018
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Responsable de la Publicité Anielle Carver - T : 5 918 4636 E : publicité@cotenordmag.com Journalistes Karine Raymond-Gloria - T : 5 499 3940 E : karine.raymond@cotenordmag.com Jonathan Bouic - T : 5 948 0173 E : jonathan.bouic@cotenordmag.com Secrétariat et comptabilité Nadia de Robillard - T : 483 5675 E : secretariat@cotenordmag.com Impression : Cathay Printing Ltd.
SOMMAIRE
HÔTELLERIE 52-72
- Long Beach et Spa Cinq Mondes : Une collaboration évidente - Constance Ephelia : Nature, luxe et sérénité - Maradiva Villas Resort & Spa : Soirée grandiose et glamour avec le Cavali Club Restaurant & Lounge, Dubai - Radisson Blu Poste Lafayette : La conservation au cœur du projet hôtelier
BIEN-ÊTRE 74-77
GASTRONOMIE 78-90
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Italian Haute Cuisine Festival au Four Seasons La Boîte à gâteaux : Une décennie à donner du bonheur Illico : une nouvelle adresse tendance à Floréal Rakesh Munoruth du Maritim Resort & Spa Mauritius Le chef étoilé David Toutain au Heritage Le Telfair Golf and Wellness Resort Mamo : je fais une cuisine de partage Healthy Astro Food : Quand alimentation et astrologie font bon ménage Amalen Vyapooree rehausse l’expérience culinaire de La Pirogue Hilton Mauritius Resort & Spa : La Table du Chef au cœur de l’expérience culinaire
OCÉAN INDIEN 91
- Shangri-La’s Le Touessrok Resort & Spa : Wellness month avec Aria Crescendo, professeur de yoga des stars - Linea Boutique Spa : Un havre de luxe en ville - LUX* Grand Gaube : Bienvenue au Wellness 3.0
- La Réunion : Mobilboard vous propose de découvrir l’île en Segway CÔTE NORD Nº133 - FÉVRIER / MARS 2018
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CARNET
RÉCEPTIFS
HÔTELLERIE
SUMMERTIMES CERTIFIÉ ISO9001 : 2015
LUX* LE MORNE REMPORTE LE DÉFI DE L’INNOVATION
Le réceptif SummerTimes a reçu la nouvelle accréditation ISO9001 : 2015 décernée après l’audit complet de ses systèmes et procédures par AJA Ltd (Anglo Japanese American Ltd). De ce fait SummerTimes devient le premier réceptif (DMC) de Maurice à être certifié de la toute dernière version ISO ! « Nous en profitons pour réitérer notre engagement à constamment améliorer le niveau de nos services à travers ce voyage de qualité, et ce, dans nos intérêts communs », ont déclaré Philippe (Popo) Hitié, Managing Director et fondateur de SummerTimes, et Reyhannah Khadaroo, Marketing & Operations Director et membre fondateur de SummerTimes.
Le groupe LUX* a fait de l’innovation un de ses piliers. À cet effet, il a lancé le LUX* Innovation Challenge à l’attention de tous ses employés. Cette année, c’est l’équipe du LUX* Le Morne qui s’est hissée au-dessus du lot en remportant ce défi dont le thème était « Innover pour accroître la productivité », devant les trois autres finalistes, à savoir Café LUX*, LUX* Belle Mare et LUX* South Ari Atoll lors de la finale qui s’est tenu début décembre au LUX* Belle Mare. Selon les gagnants, c’est le travail d’équipe qui a payé. « Chez LUX * Le Morne, l’innovation se retrouve dans tout ce que nous faisons. C’est une culture. Une façon de penser pour chacun des 410 membres de notre équipe. Je crois que notre projet apportera une petite révolution dans l’industrie hôtelière ». 13 équipes du groupe LUX* ont tenté de relever le défi que leur a lancé leur employeur en février 2017. « Le LUX* Innovation Challenge est une initiative visant à pousser nos team members à toujours se surpasser pour s’améliorer, garder le rythme et maintenir l’image de marque du groupe hôtelier. En travaillant sur le même thème, cela renforce le sentiment d’appartenance au groupe, mais aussi à démontrer leur savoir-faire. Ils ont, une fois de plus, fait preuve d’innovation et de créativité cette année et nous ont gratifiés de beaux projets », a déclaré Paul Jones, CEO du groupe LUX*.
GILBERT DUVERGÉ, NOUVEAU GENERAL MANAGER DESIGNATE DE SUMMERTIMES Avec plus de 10 ans d’expérience chez SummerTimes, dont quatre à la tête des Opérations, Gilbert Duvergé a été nommé General Manager Designate à partir du 1er janvier 2018. « Je suis confiant qu’avec sa connaissance et sa compréhension de notre industrie, Gilbert saura contribuer à l’avancement de la compagnie afin de répondre au mieux aux exigences de nos clients et partenaires », a déclaré Philippe Hitié, Managing Director de SummerTimes. « Je suis très reconnaissant aux directeurs de leur confiance et de leur soutien. J’ai la conviction qu’avec l’équipe motivée et dévouée que nous avons, nous continuerons d’être à la hauteur des attentes de nos partenaires dans l’île et à l’étranger, et ce, dans la lignée de nos engagements et de nos valeurs ! » a réagi pour sa part Gilbert Duvergé.
BACKSTAGE AWARDS 2017
KEN ZO ÉLU MEILLEUR DJ Le Backstage Awards 2017, qui s’est tenu le 15 décembre dernier au Backstage Lounge @ Hennessy, a réservé son lot de surprises. Dans la catégorie des DJ, c’est notre collègue Fabrice David, nom de scène Ken Zo, qui a remporté la palme. Il était en lice aux côtés d’autres DJ de talent, en l’occurrence Dereck Bignoux, Matias Duval et Mezz Mezzle. Le Backstage Awards qui en est à sa quatrième édition, vient mettre en lumière des talents mauriciens dans différentes catégories.
LUX* LE MORNE
« SUNDOWNER » : LE CONCEPT OUVERT AU GRAND PUBLIC Après-midi détente au bord de la piscine et soirée Sunset dans une atmosphère lounge. C’est le nouveau rendez-vous mensuel que propose LUX* Le Morne depuis le dimanche 14 janvier. Entre 16 et 19 heures, les « sundowners » sirotent leurs cocktails face au coucher de soleil, dans une ambiance chill-out et relax. Plusieurs disc-jockeys seront présents pour animer ces soirées. « Chaque mois, nous proposerons une ambiance particulière avec un DJ international différent », explique Ornella Arokeum, Cluster Public Relations Manager chez LUX* Le Morne. L’hôtel avait accueilli Konrad Black pour la première édition de l’année qui s’est tenue le 14 janvier. L’entrée au Sundowner est gratuite et une sélection de boissons est mise en avant lors de l’Happy Hour entre 17 et 18 heures. Des amuse-bouche sont également en vente au bar. Il suffit d’appeler l’hôtel pour réserver.
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CARNET
GASTRONOMIE
OCEAN INDIEN
LE FESTIVAL CULINAIRE BERNARD LOISEAU SE TIENDRA DU 17 AU 25 MARS
UNE NOUVELLE IDENTITÉ VISUELLE POUR L’IRT Après plus d’une année de cohabitation entre l’ancienne identité visuelle de la destination et les pictogrammes de la signature « l’île intense », l’Île de la Réunion Tourisme (IRT), le bras armé touristique de la Région Réunion, a choisi ce début d’année 2018 pour donner un nouveau souffle à sa communication. Un nouveau logo qui s’inscrit dans une démarche de modernisation et de structuration de l’image de la destination, en conservant les éléments visuels qui avaient suscité le fort engouement autour du retour de la signature « l’île intense ». De par ses missions, l’IRT est amenée à communiquer au travers de deux postures, la première en tant que destination, vers les marchés extérieurs, la seconde en tant qu’institution, auprès de ses partenaires et des Réunionnais. Ce sont donc deux logos inédits qui seront utilisés par l’IRT. On note un logo mémorisable et épuré, conjugué à un agencement des pictogrammes plus net et polyvalent. Ce nouveau bloc marque se veut plus mobile, répondant aux exigences des différents supports de communication mobilisés par l’institution, qu’ils soient physiques ou digitaux. Plusieurs déclinaisons sont en cours de réalisation et seront dévoilées au fur et à mesure que les supports sortiront. Pour marquer le coup et donner de la puissance à ce relifting, l’IRT a également produit un nouveau film promotionnel, mettant à l’honneur l’hiver austral.
Le festival culinaire Bernard Loiseau se tiendra du 17 au 25 mars prochains. Organisé par le groupe Constance, ce festival est une occasion de rendre un hommage au grand chef que fut Bernard Loiseau, mais aussi un moyen de propager sa passion pour la grande cuisine et le partage des connaissances. Si les noms pour les participants à cette treizième édition n’étaient pas encore confirmés au moment où nous allions sous presse, nous avons l’assurance encore une fois que la classe et le talent seront au rendez-vous. Les équipes participantes seront composées de chefs issus des établissements Constance Hotels & Resorts ainsi que de chefs internationaux étoilés. Pour pimenter les choses, le menu doit être réalisé avec certains aliments imposés venant des îles et que beaucoup de chefs étoilés ne connaissent pas.
COURIR POUR LA BONNE CAUSE La sixième édition d’IBL on the Move aura lieu le 3 mars. Cet évènement sportif et caritatif revient en force et reprendra la même formule que les années précédentes. La totalité des fonds recueillis par IBL on the Move sera reversée à l’organisation non-gouvernementale, Passerelle. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 18 février. Rendezvous sur le site www.iblonthemove.com.
2017
CROISSANCE DE 5,2 % DES ARRIVÉES TOURISTIQUES Les arrivées touristiques sur l’île Maurice ont connu une croissance de 5,2 % en 2017, selon les chiffres rendus publics par le ministère du Tourisme. 1 341 860 touristes ont foulé le sol mauricien l’année dernière contre 1 275 227 en 2016. C’est le Moyen-Orient qui enregistre la plus grosse augmentation avec 25,9 % mais cela se traduit par un nombre d’arrivées encore faible soit seulement 19 471 touristes. Ce sont les Émirats Arabes Unis qui forment le plus gros contingent avec 11 866 arrivées. Les arrivées du continent américain sont aussi en nette progression avec 25,4 %, soit 24 795 arrivées avec les États-Unis largement en tête avec 9 655 touristes devant le Canada, 6 908. L’Europe reste néanmoins le plus gros marché de l’île Maurice avec 780 209 arrivées, soit une hausse de 6,2 % par rapport à 2016. La France demeure le plus gros pourvoyeur avec 273 419 touristes (+0,5 %) devant la Grande-Bretagne 149 807 (+5,6 %) et l’Allemagne avec 118 856 arrivées. C’est le pays qui connaît la plus grosse croissance soit 14,5 %. Le continent africain est en légère croissance avec une hausse de 3,4 % avec 301 898 touristes dont 112 129 (+7 %) viennent de l’Afrique du Sud. À noter que l’île de La Réunion connaît une légère baisse (-0,1 %), soit 146 040 arrivées contre 146 203 en 2016. Le continent asiatique est aussi à la traîne avec une croissance de seulement 1,5 % soit 211 380 arrivées contre 208 233 en 2016. Si l’Inde a connu une hausse de 4,4 % avec 86 294 arrivées, la Chine a connu une baisse de 8,1 % avec seulement 72 951 arrivées en 2017 contre 79 374 l’année précédente.
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C U LT U R E
Patrimoine culturel immatériel de l’humanité
Le séga tambour, la fierté des Rodriguais
L
e séga tambour a rejoint le sega tipik et le Geet Gawai au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Le séga tambour de Rodrigues est étroitement lié à l’histoire de l’esclavage, ce sont d’ailleurs les esclaves marron qui le dansaient. Puisant ses racines dans la rébellion et la résistance, il a été un important moyen de résolution des conflits, favorisant ainsi la socialisation et renforçant les liens. Il a fallu attendre la fin du XIXe siècle, voire début du XXe siècle, pour que le séga tambour soit bien ancré au cœur de la population rodriguaise. Le tambour, percussion principale, est d’abord chauffé à l’aide d’un feu alimenté de feuilles de banane, puis est frappé énergiquement ; il s’accompagne de triyang, ainsi que des instruments bwat et mayos qui sont frappés de la main. La sauvegarde du séga tambour est le fruit des efforts de nombreux groupes nés depuis les années 1970. Pour Natasha Gaspard, faisant partie d’un groupe de séga à Rodrigues, cet art continue à se transmettre entre les aînés et les jeunes. « Les jeunes s’intéressent à perpétuer notre patrimoine et ils comprennent l’importance de le préserver. » Anne-Mary Prosper, aujourd’hui âgée de 73 ans, dont l’enfance a été bercée par le séga tambour, déclare
que c’était un moyen d’unir la famille. « Le séga se dansait en famille. C’était aussi une forme de communication pour exprimer ce que l’on ressentait au lieu de se laisser tenter par les commérages. Le séga tambour a souvent permis d’éviter des bagarres ou des discussions. Il nous permettait surtout de faire passer des messages qu’on n’arrivait pas à dire haut et fort. » Rose de Lima Édouard, commissaire des Arts et de la Culture à Rodrigues, n’a pas caché sa fierté à l’annonce de la nouvelle. « Je souhaite que le séga tambour continue à vivre afin qu’il puisse être partagé le plus possible et pour que le monde puisse vivre pleinement cette musique et cette danse traditionnelle. » En parlant à ces Rodriguais qui continuent à partager cet art, à l’instar de Lucrèse Félicité, qui fait partie d’un groupe de séga tambour, on comprend très vite que cette musique fait partie intégrante de la vie des Rodriguais. « Il crée non seulement l’unité, mais nous rappelle notre identité. » Aujourd’hui ils sont plus d’une vingtaine de groupes traditionnels existant à Rodrigues, dont des jeunes s’évertuant à valoriser ce style de musique lié à la culture rodriguaise.
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C U LT U R E
Pascal Legros Production et Beachcomber Resorts & Hotels
Du bonheur en perspective avec la troisième édition des Théâtrales de l’île Maurice
De gauche à droite : Gregory Coquet, GM du Royal Palm, Francis Perrin, Koogen Vythelingum, PR & Promotion Manager et Pascal Legros.
Après les succès des deux premières éditions, les Théâtrales de l’île Maurice reviennent une nouvelle fois au mois de mai de cette année. Et cette fois encore, les promoteurs, Pascal Legros Production et Beachcomber Resorts & Hotels, promettent des moments d’émotions intenses pour les amateurs de théâtre et en particulier de comédies.
Nonobstant ces difficultés financières, Les Théâtrales 2018 proposeront au moins deux pièces en provenance de France. Ainsi Gérard Jugnot sera en scène avec sa toute nouvelle pièce « La raison d’Aymé » aux côtés d’Isabelle Mergault, auteure de la pièce qui a été lancée au mois de janvier aux Théâtres des Nouveautés à Paris. Cette nouvelle comédie désopilante raconte l’histoire d’Aymé, un riche industriel qui vient d’épouser une jeune femme de trente ans sa cadette. Alors que lui croit en l’amour, elle n’en veut qu’à sa fortune et engage même un tueur à gages pour se débarrasser de ce mari crédule et hériter de sa fortune… Quant à Francis Perrin, il jouera dans la pièce de Didier Caron, « Un vrai bonheur » avec dix comédiens mauriciens dont il a lui-même assuré le casting lors de son passage à Maurice en janvier. L’histoire est celle de l’éternel triangle amoureux avec Mathilde qui, après avoir dit « oui » dans l’après-midi à Christophe, est troublée par les aveux enflammés mais tardifs de François, son témoin… Côté mauricien, on notera la présence de Philippe Houbert et Daniel Mourgues qui présenteront Chat et Souris, une savoureuse suite de « Stationnement alterné » qui avait connu un vif succès en 2017.
En présentant la troisième édition à la presse début janvier au Royal Palm Beachcomber Luxury, Pascal Legros, le producteur français, cheville ouverture du festival, qui avait à ses côtés Francis Perrin, metteur en scène et comédien, a promis d’autres nouveautés cette année « même si financièrement il est très difficile de soutenir le coût de ce festival ». Lancés pour la première fois à Saint-Étienne, en France, en 2006, « Les Théâtrales » sont un concept inédit pour le théâtre hors de Paris. Il repose sur un partenariat public-privé. À Maurice, les autorités ont manifesté peu d’intérêt jusqu’ici, regrette Pascal Legros qui affirme ne demander que des salles pour jouer et des billets d’avion pour amener les artistes à Maurice.
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C U LT U R E
À l’Institut Français de Maurice
Microcosmes de Bault
Bault, pseudonyme de son vrai prénom Thibault, a imposé son art à l’Institut Français de Maurice le temps d’une exposition pour le moins étonnante. Ceux qui sont allés à Porlwi by Nature ont certainement dû voir le street artist et illustrateur français en action. Microcosmes était l’intitulé de son expo à l’IFM et qui s’est clôturée fin janvier. Microcosmes est le reflet d’un bestiaire fantastique qui met en scène des créations peuplées de créatures fantasmagoriques colorées. C’est un art curieux dans lequel monstres et animaux hybrides, issus de l’imagination débordante de Bault, prennent « vie ». Originaire d’un petit village près de Rodez, dans le Sud-Ouest, Bault s’intéresse rapidement aux arts urbains, notamment au rap. Il fait ses premiers tags à 13 ou 14 ans après avoir vu à Toulouse ce type d’art. Il développe cette pratique suite à la rencontre d’autres tagueurs. Aujourd’hui, Bault a su se faire une place dans la sphère des tagueurs. Il use d’un mélange de peintures acryliques et de bombes basse pression pour exprimer son style si particulier. À l’Institut Français de Maurice, Bault a souhaité explorer un univers impressionnant. Il a rassemblé sur papier des monstres, des masques, des herbiers et autres bestiaires propres à son univers, des impressions réalisées en sérigraphie, gravure sur bois, risographie, impression numérique… Bault se sert d’une bonne once de liberté pour développer cet art. Ce diplômé des Arts décoratifs de Strasbourg aime créer des créatures hybrides sorties de son imagination. Ses supports : le mur et la toile. Adepte du monochrome à ses débuts, il utilise aujourd’hui de la couleur, pastel ou vive. L’artiste a partagé cette passion qui l’anime dans de nombreux pays. Avant de poser ses bagages à Maurice le temps de quelques échanges, il était en Haïti et dans divers pays d’Europe.
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C U LT U R E
Exposition dans le cadre des 50 ans d’Indépendance
Une soixantaine d’artistes pour le salon d’été
La salle d’exposition du Plaza a accueilli, au mois de décembre, le salon d’été. Cette dixième édition est une initiative de la National Art Gallery, sous l’égide du ministère des Arts et de la Culture. Ce sont les travaux d’une soixantaine d’artistes mauriciens qui ont été exposés. Le salon d’été était une belle fenêtre pour présenter l’art sous toutes ses formes, allant de la photographie aux dessins en passant par la peinture acrylique ou encore des sculptures. Afin de laisser libre cours à l’imagination des exposants, la National Art Gallery a décidé de n’imposer aucune thématique. C’était l’occasion de voir des œuvres d’artistes connus et méconnus de la scène artistique mauricienne. Impossible de passer à côté de l’œuvre de Dev Chooramun, qui, à travers sa peinture Le Solitaire, dépeint sa vision de cet animal, cousin du Dodo. Le paysage mauricien a été la muse de nombreux artistes. On retiendra Laboutik Sinois de Munawar Namdarkhan. La jeune femme a voulu immortaliser Venus Store à Souillac, qui compte plus de 80 ans d’existence. Elle a choisi l’acrylique comme technique. Kishan Beejadhur a lui, choisi d’immortaliser des laboureurs dans un champ de cannes. Devi Dhurn-Teeluck reste dans la même thématique en prenant pour sujet les coupeuses de canne qui attirent toujours le regard des touristes. Pour sa part, Yves David reprend une scène de l’île Maurice rurale en peignant le village paisible de Case-Noyale par un jour de congé public alors que Faizal Dilloo nous rappelle la beauté du musée d’histoire naturelle de Port-Louis. Certains ont souhaité flirter avec l’abstrait, d’autres ont rappelé la splendeur du coucher de soleil, ou les pirogues multicolores en temps de régates. C’est une île Maurice sous différentes facettes et angles qui a été présentée. Chaque œuvre raconte une histoire et nous fait découvrir un peu plus l’artiste et ses influences. Cette édition s’inscrit dans le cadre des célébrations marquant les 50 ans de l’indépendance de Maurice. CÔTE NORD Nº133 - FÉVRIER / MARS 2018
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C U LT U R E
Exposition
Mo ris mo Moris
L
e Blue Penny accueille jusqu’au 23 février l’exposition Mo ris mo Moris. S’adressant à un large public, Mo ris mo Moris permet à une génération de se replonger dans ses souvenirs et à la plus jeune de s’imaginer à quoi ressemblait l’île Maurice d’antan. Cette magnifique exposition offre, par la miniaturisation et la création d’une réelle animation autour des maquettes, la vision de cette pluralité en présentant l’ensemble du patrimoine architectural mauricien. L’interculturalité est richement représentée. Ceux qui ont découvert cette exposition pendant les nocturnes ont pu se laisser émerveiller par les nombreuses illuminations qui donnent vie à ces maquettes. Mo ris mo Moris favorise des
dialogues entre les âges différents. Elle permet de s’attarder sur des détails qui, dans notre quotidien, passent inaperçus. Les côtés esthétiques, architecturaux et historiques sont mis en valeur. C’est une exposition qui répond à toutes vos questions sur l’édifice miniaturisé. Le visiteur arrive à s’approprier cet univers qui a été intelligemment pensé pour le rendre animé à l’aide de figurines et d’un décor mis en situation. Mo ris mo Moris met en scène 30 patrimoines architecturaux de Maurice : Pagode Thien Thane – rue Justice, Port-Louis, Musée de Mahébourg – Route Royale, Mahébourg, Meenatchee Amenn Kovil, Temple Kaylasson – Route Nicolay, PortLouis, Cathédrale Saint-Louis – Place de la Cathédrale, Port-Louis, Château de Mon Plaisir – Jardin de Pamplemousses, Mauritius Institute – Chaussée, Port-Louis, Mosquée Jummah – rue Royale, Port-Louis, Cathédrale anglicane St James – rue de la Poudrière, Port-Louis, Église Saint Paul – Route St Paul, Phoenix, Maheshwarnath Mandir – Triolet, Théâtre de Port-Louis – Square Gillet, Port-Louis, Poste centrale – autoroute, Caudan, Port-Louis, Hôtel de Ville – Curepipe, Château du Réduit, Église de la Visitation – La Caverne, Vacoas, Mosquée – rue Sir Seewoosagur Ramgoolam, Port-Louis, Théâtre du Plaza – Route Royale, Rose-Hill, Église de la Sainte Famille – Henrietta, Camp Mapou, Temple Marday Butler – Vacoas, Gare centrale – Port-Louis, Collège Royal – Curepipe, Église Saint Hélène – Curepipe, Ancien Hôtel de ville de Port-Louis, Citadelle du Fort Adélaïde, Pont de Grande Rivière Nord-Ouest, Mosquée Al Aqsa, Maison Créole à Quatre Bornes, Boutique chinoise de la rue Moka à Port-Louis, La Tour Koenig et l’Hôtel du Gouvernement. Mo ris mo Moris est visible jusqu’au 23 février (sauf les dimanches et jours fériés).
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Les salines de Tamarin
Un patrimoine en péril CÔTE NORD Nº133 - FÉVRIER / MARS 2018
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Jan Maingard
Debout à 4 heures du matin, Anisha racle les bassins de la saline de Yemen appartenant à la famille Maingard situé à Tamarin. Comme elle, une douzaine d’autres femmes font ce métier. Elles sont peut-être les dernières. Car cette saline est sans doute la seule encore en activité à Maurice, les autres ayant toutes fermé en raison de l’importation libre du sel. Mais Jan Maingard, gérant, aux côtés de son cousin, de cette saline qui se trouve à l’entrée de Tamarin, assure qu’il fera tout pour sauvegarder ce patrimoine familial. L’exploitation des salines est un peu une tradition chez les Maingard. Celles de Tamarin ont été créées par le grand-père de Jan Maingard dans les années 1940, mais un de ses grands-oncles avait une autre saline du côté de Baie du Tombeau, fermée depuis longtemps. « Ce n’est pas un business florissant mais un patrimoine familial, et c’est bien de le garder tant qu’on pourra », assure Jan qui déplore le peu d’intérêt de l’État de sauvegarder cette production artisanale. Autour de lui, une quinzaine de personnes travaillent sous la responsabilité de Raj, qui est l’homme clé de la production du sel. « Je m’occupe de l’alimentation, de la production, du stockage. Auparavant, j’avais une équipe de 22 personnes. Aujourd’hui elles ne sont plus que 15 ». Le personnel a dû être réduit en raison des difficultés liées à l’importation du sel, explique-t-il. Comme Anisha et d’autres saunières, Raj est déjà aux salines à 4 h 30. Il distribue les tâches, s’assure du stockage du sel, de l’ensachage, du nettoyage des bassins et accueille les clients. Il connaît toutes les saunières qu’il a souvent vu grandir, comme Anisha qui, enfant, accompagnait sa mère dans les Salines avant de devenir saunière à son tour. Si son travail peut sembler répétitif, elle est plutôt contente de ses conditions. « Je racle le sol pour faire des monticules de sel qui sont mis à sécher pendant un jour. Tôt le lendemain matin, on ramasse le sel et cela continue ainsi. Quand il n’y a pas de récolte, les saunières travaillent de 7 à 11 heures Mais en temps de récolte, il n’y a pas d’heure. Même si le bureau est fermé, le travail continue s’il y a lieu de le faire ». Quand le sel n’est pas récolté, il faut encore nettoyer les bassins, faire l’emballage, nettoyer les « chauffoirs » et les cristallisoirs, ajoute-t-elle. La production de sel n’est pas aussi simple qu’on pourrait le penser. « Il faut un terrain avec une terre un peu argileuse à cause des chauffoirs (espèce de labyrinthe où l’eau circule) afin que l’eau ne s’infiltre pas et puisse couler librement ; il faut du vent et du soleil », CÔTE NORD Nº133 - FÉVRIER / MARS 2018
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déclare Jan Maingard. « Autrefois, les salines étaient situées en bord de mer et les bassins se remplissaient avec la marée. Depuis l’invention des pompes, les salines se trouvent plus loin à l’intérieur ». L’eau de mer est pompée dans un réservoir et un responsable de l’alimentation vient ouvrir chaque matin un robinet pour laisser l’eau s’écouler dans les bassins. « L’eau arrive au bas avec une salinité de 18 degrés Baumé (NDLR : unité ancienne d’expression de densité ou de concentration volumétrique généralement remplacé par le ppm). On peut faire le sel jusqu’à 29°B, au-delà il faut jeter l’eau , ajoute Raj. La pluie reste la plus grosse contrainte. Au-delà de 4-5 millimètres, la production n’est pas possible ». Ce qui fait que la production est imprévisible et reste sujette aux aléas du temps, variant entre 800 à 1 000 tonnes par an (exceptionnellement jusqu’à 1 500 en de rares occasions), mais parfois moins si les conditions idéales n’y sont pas. « L’eau de mer est à 3 à 4°B. Le sel, chlorure de sodium, se forme
quand l’eau atteint 25°B (25 g/l) et là, c’est la formation de la fleur de sel. On peut la récolter à la surface s’il n’y a pas de vent. Si elle coule, cela donne lieu à la formation de gros grains de sel », explique Jan. La fleur de sel est recueillie avec une spatule spéciale. Quant au gros sel, c’est ce que les saunières raclent avec leurs brosses et amassent en monticules. Il va rester environ un jour à l’extérieur avant d’être ramassé le lendemain matin et mis à sécher entre trois et quatre mois dans le magasin. Une partie de la production est vendue à des entreprises qui la transforment en sel de table alors que de plus en plus de clients viennent le chercher pour les piscines.
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www.filoumoris.com
Un site dédié au patrimoine musical de l’océan Indien Certains trésors du patrimoine musical de l’océan Indien ont toujours souffert d’une absence de collection et d’archivage. Ce manque est maintenant réparé grâce à un amoureux de l’île Maurice mais aussi de la culture musicale de la zone océan Indien. Philippe de Magnée, Filou pour les intimes, ingénieur en son, a lancé en décembre dernier le site internet www.filoumoris.com.
C’est durant trois années, de 1979 à 1981, qu’il rencontre et enregistre des cassettes avec les artistes mauriciens qui créeront le style « Chansons engagées ». Il enregistre, entre autres, les cassettes audio de : « Zozo Mayok » avec Dev Virahsawmy et le groupe Sitronel, « Leritaz » avec le Group Kiltirel IDP, « Zenfan Ti Rivière » avec la famille Casambo, « Zozef ek so palto Larkansiel », la 1ère version mise en scène de Gérard Sullivan sur des textes traduits en créole par Dev Virahsawmy, « Pei Larm Kuler » avec Bam Cuttayen, « Fler Lespwar » avec Zul Ramiah, « Pu Kifer ? » avec le groupe Sakre Mamko, « Abhishek » Bhojpuri Folksongs of Mauritius pour le MGI, « Krapo Kriyé » avec le groupe Latanier, ainsi qu’une série d’enregistrements « live » jamais édités. Son passage à la Réunion lui permettra d’enregistrer le premier 33 tours vinyle de Ziskakan. Il travaille aussi aux côtés de Manu Dibango au Cameroun avant de retourner à La Réunion (1983) à l’invitation de l’Association ZISKAKAN pour laquelle il enregistre : « Pei Bato Fou » le deuxième double album 33 tours vinyle de Ziskakan, « M.K.T.B. » la première cassette de Baster pour ne citer qu’eux. De retour en Belgique en 1984 il reprend le commerce familial de disques « Etincel » et se spécialise dans la prise de son de musiques classiques et baroques. C’est à partir de 2002, quand il revient dans l’océan Indien à la demande d’Alain Courbis, directeur du PRMA, et de Fanie Précourt, ethnomusicologue à la Réunion, qu’il commence à enregistrer une série de CD pour le label « TAKAMBA » du Pôle Régional des Musiques Actuelles de la Réunion, à l’Ile Maurice : « La voix des Chagos » avec Charlesia Alexis, « Ile Maurice, Musiques oubliées » avec Louis Lintelligent, Fanfan et Marclaine Antoine, et « Mo kapitenn » avec Michel Legris (à sortir) ; à la Réunion : « Entre Romances et Maloya » avec la famille Gado et aux Seychelles : « Ton Pat’: Memwar lamizik seselwa ».
C’est une formidable collection de musique et de chansons « inédites » ou « disparues des circuits commerciaux » d’artistes de l’océan Indien, notamment de l’île Maurice, de La Réunion, de Rodrigues, de l’archipel des Chagos, des Seychelles et de l’archipel des Comores. En créant www.filoumoris.com, Philippe de Magnée avait pour but précis de continuer à faire vivre le patrimoine musical enregistré de l’océan Indien. Bon nombre des morceaux proviennent de collectes et de sauvegardes qu’il a réalisées dans l’océan Indien entre 1979 et 2017. On y trouve aussi des albums récents d’artistes de la région distribués sur les plates-formes numériques. Ce site rassemble une collection d’un millier de titres qui sont en streaming, en écoute complète, avec l’accord des artistes et ayants droit, ou en extraits de 20 secondes. Il s’agit principalement de musiques traditionnelles mais aussi des musiques fusion, et métissées. www.filoumoris.com a pour ambition de servir de plate-forme pour les artistes de la zone océan Indien qui ont aussi des albums distribués sur internet. Philippe de Magnée a fait des études d’ingénieur du son à Bruxelles à l’INSAS (Institut National Supérieur des Arts du Spectacle et Techniques de diffusions). C’est en 1979 qu’il foule le sol mauricien pour y rejoindre Gaëtan Essoo afin de monter une équipe de radio et télévision scolaire au MCA (Mauritius College of the Air).
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AGENDA 2018
L’HUMORISTE KEVIN RAZY EN REPRÉSENTATION À MAURICE
INSTITUT FRANÇAIS DE MAURICE
GASTRONOMIE ET CINÉMA FRANÇAIS AU PROGRAMME
Le 24 février prochain, Kevin Razy, humoriste qui séduit les jeunes comme les moins jeunes grâce à son humour à la fois juste et pertinent, sera au Trianon Convention Centre pour un one man show. À travers « Mise à jour », l’humoriste retrace sa vie, ses origines mauriciennes, son enfance en banlieue parisienne, ses petits boulots, à ses rêves de scène, le tout en posant un regard intelligent et drôle sur le monde. À travers une galerie de personnages, Kevin Razy tacle les maux de notre société, racisme et djihadisme, les « rappeurs schizophrènes. »
Se faire un ciné ou dîner, pourquoi choisir ? Avec le Café Bôzar, l’Institut Français de Maurice (IFM) vous accueille pour une séance alliant 7e art et art culinaire. Et pour démarrer l’année : un repas élaboré par la maison et un chef-d’œuvre du cinéma français signé François Truffaut, Le Dernier Métro. À Paris, en 1942, la comédienne Marion Steiner (Catherine Deneuve) a repris la direction du théâtre Montmartre après le départ de son mari Lucas Steiner (Heinz Bennent), un juif allemand. Avec son ami Jean-Loup Cottins (Jean Poiret), elle monte une pièce norvégienne que Lucas s’apprêtait à mettre en scène. Bernard Granger (Gérard Depardieu), comédien du Grand-Guignol, est engagé et les répétitions peuvent débuter. Certains soirs Marion rentre dormir à l’hôtel. D’autres fois, elle revient en secret au théâtre pour rejoindre Lucas, qui en fait se cache dans la cave. Jusqu’au soir de la générale, la troupe subit les menaces du virulent critique de « Je suis partout », Daxiat, dont l’ambition est de diriger la Comédie Française. Avec Le Dernier Métro, le récit du film nous place en pleine période de l’occupation. Le titre fait référence au dernier métro parisien qu’il ne fallait pas rater à l’époque, sous peine d’être pris dans une rafle après le couvre-feu. Rendez-vous le 7 février à 18 heures.
L’HYPNOSE SELON MESSMER
ATELIER SLAM AVEC GIOVANNI HOPE
Après un succès incroyable en France, Messmer a décidé de mettre le cap sur Maurice pour présenter au public un spectacle enchanteur de par ses astuces fascinantes, le 3 mars, au J & J Auditorium. Au cours des dernières décennies, Messmer a perfectionné le pouvoir d’hypnotiser les gens avec son regard, et de les éblouir en les plongeant dans les tréfonds de leur subconscient à travers le mentalisme et l’hypnose. Également appelé « Le Fascinateur », il offre aux participants des expériences extraordinaires en utilisant le transfert d’énergie, l’hypnose, le magnétisme et ses différentes techniques. Il emploie ces astuces pour divertir sur scène et lors des émissions de télévision populaires diffusées au Canada et en Europe.
Giovanni Hope accueillera ados et adultes le temps d’un atelier autour de l’opération « Dis-moi dix mots ». Au cours d’un atelier en 4 séances, Giovanni Hope propose aux participants de découvrir la poésie urbaine, d’apprendre à gérer leurs émotions et de se préparer à une performance scénique, dans le cadre de l’opération « Dis-moi dix mots » autour de la Francophonie. Cerise sur le gâteau, les slameurs pourront se produire sur la scène de l’IFM lors du Zapéro du 30 mars. Cet atelier est ouvert aux adolescents (à partir de 14 ans) comme aux adultes. Les dates à retenir : 15 et 27 février et les 13 et 27 mars.
120 BATTEMENTS PAR MINUTE
JULIEN CLERC - TOURNÉE DES 50 ANS
L’IFM et la Délégation de l’Union Européenne à Maurice s’associent à PILS (Prévention Information Lutte contre le Sida) pour proposer une projection unique du film choc de Cannes 2017. L’histoire : le parcours d’une nouvelle recrue de l’ONG Act Up à Paris dans les années quatre-vingt-dix. 120 battements par minute, film de Robin Campillo, sorti en 2017 et interdit aux moins de 18 ans, sera projeté le 21 février en séance unique sur invitation exclusivement.
Julien Clerc sera en concert le 8 avril à Maurice, au J & J Auditorium. Cette tournée célèbre ses cinquante ans de succès ininterrompu. La tournée qui a débuté à l'automne 2017 en France se poursuivra tout au long de 2018. Julien Clerc a un répertoire séduisant, avec des tubes célèbres qui résonnent dans le cœur de tous, y compris « Ma préférence », « Utile », « Femmes, je vous aime », « Ce n’est rien » et « Mélissa ».
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OBJECTIF
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Jean-Jacques Fabien
LEUR PHOTO PRÉFÉRÉE
FRÉDÉRICK BRÉVILLE Né en 1992, Frédérick Bréville a goûté à la photographie dès son plus jeune âge. Fils du photographe Tristan Bréville, il se passionne pour cet art dès ses années de collège et s’implique dans le club de photographie du collège SaintEsprit. Utilisant un vieil appareil que son père lui avait prêté, il suit le conseil de ce dernier : « Peu importe ton appareil, c’est ton œil qui fait une belle photo ! » Frédérick Bréville aime beaucoup la « Low Light Photography » car elle permet de bien se poser et de calculer les différentes configurations de l’appareil avant de déclencher.
LA PHOTO L’île Maurice du XXIe siècle est synonyme de développement. Du moins, c’est ce qu’on veut nous faire comprendre. Hélas, nous sommes un pays où chacun se sent supérieur à son voisin. Notre savoir vivre est en train de disparaître petit à petit à coups de bulldozer ou autres développements sauvages. Les bâtiments coloniaux sont détruits au profit de grands buildings en béton, nos plages ne sont plus à nous et nos forêts rétrécissent à vue d’œil. Bref, tout cela n’est pas très prometteur pour notre avenir. Ceci dit, il existe encore et il existera toujours quelques rencontres et endroits où le Mauricien se sentira chez lui. Lors d’une escapade dans le sud de l’île, nous avons découvert la Cascade Léon. Nous étions neuf Mauriciens, tous rencontrés lors du briefing de départ, et nous avons prouvé à la société mauricienne que notre savoir vivre est intact. Cette photo, bien qu’elle soit banale, est le résultat d’une sortie « bien passée ».
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TOURISME
Environnement
Elf in the forest
Kreola contribue à la conservation
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lf in the forest est le nouveau projet dans lequel s’est engagé le réceptif (DMC) Kreola. Lancé le 19 décembre dernier, ce projet de conservation vise à sensibiliser les partenaires et les clients sur l’importance de la préservation de notre environnement et de nos plantes endémiques. C’est le site d’Ebony Forest Reserve Chamarel qui a été choisi pour lancer Elf in the Forest. Pour la directrice générale de Kreola, Geneviève Dardanne, le choix d’Ebony Forest Reserve Chamarel était tout à fait naturel. « Toute l’équipe est séduite par ce magnifique site de conservation. Nous sommes aussi très surpris par l’énorme travail qui est effectué par l’équipe du site. La préservation, la conservation, la reforestation et surtout le souci de faire connaître les plantes endémiques au public ne nous laissent pas insensibles. Nous partageons les mêmes valeurs ». Elf in the forest c’est donner la chance aux clients et partenaires de Kreola de mettre une plante endémique en terre sur une parcelle réservée au DMC. Le lancement de ce projet qui s’est fait le 19 décembre dernier sur le site à Chamarel, a permis à une partie de l’équipe de Kreola de (re) découvrir le lieu mais aussi d’avoir des réponses aux questions sur la conservation des plantes. Cette journée qui a été très remplie, a débuté par une visite de la pépinière. Une occasion pour tout un chacun de tester ses connaissances des plantes
endémiques. L’équipe s’est ensuite rendue sur la parcelle destinée au projet pour mettre en terre cinq espèces endémiques, notamment le bois d’ébène, le palmiste blanc, le bois de chandelle, le bois de reinette et le baleria. Afin d’en parler et de sensibiliser un plus grand nombre de personnes, Kreola s’est engagé à insérer dans chaque brochure remise aux clients un marque-page avec une explication sur son engagement et invite ceux voulant contribuer au projet à le faire.
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TOURISME
Jerome Fabre, directeur général
« L’Institut Escoffier doit pouvoir s’encastrer dans l’écosystème local » Il existe neuf écoles Escoffier dans le monde dont une à Maurice. Cette école internationale hôtelière spécialiste des métiers de l’hôtellerie et de la restauration et des arts culinaires qui est déjà opérationnelle à Maurice, franchira un cap important en septembre prochain : l’ouverture de son pôle éducatif. Jerome Fabre, directeur général de l’Institut Escoffier à Maurice nous parle de cette nouvelle offre destinée aux étudiants désireux d’embrasser une carrière dans ces secteurs avec une formation reconnue à travers le monde. Vous l’avez annoncé il y a quelques mois, l’Institut Escoffier se dotera d’un pôle éducatif d’ici septembre de cette année. Ditesnous tout sur cette nouveauté. Effectivement l’ouverture est imminente et nous avons déjà noté un très grand enthousiasme auprès des potentiels futurs étudiants. Le pôle éducatif viendra proposer tout un référentiel français, c’est-àdire les CAP français, mais aussi les formations universitaires comme des BAC +2, voire plus. L’étudiant trouvera ce programme uniquement à l’Institut Escoffier, ce qui veut dire que nous apportons quelque chose de nouveau à Maurice. Je prends pour exemple le CAP en pâtisserie, en cuisine, en café hôtellerie restaurant, en café de cuisine et de boulangerie. Ces cours s’adressent aux étudiants en alternance et les cours sont dispensés sur le site et dans nos différents laboratoires. Nous comptons aussi sur nos partenaires hôteliers qui nous soutiennent dans cette aventure.
développés à Maurice. Ce qui nous démarque c’est cette expertise technique pointue que nous apportons. Le plus important pour nous c’est l’employabilité. Il faut aussi noter que pour être un Escoffier ça se mérite. Nous proposons des formations haut de gamme qui restent accessibles à la bourse mauricienne. Nous nous différencions à travers la qualité de nos cours, de nos formations, de nos infrastructures. L’Institut Escoffier ne sera jamais une énorme école. Nous allons opérer en petit flux avec une quinzaine, voire une vingtaine d’étudiants par classe. Ce qui fera notre différence.
Parlez-nous des formateurs. Qui sont-ils ? Nous faisons confiance à des formateurs français dont certains sont déjà sur place. Nous avons aussi une collaboration avec le lycée hôtelier La Renaissance. Nous comptons sur l’expertise de Cyril Camille, Yves Lahaie ou encore Benoît Verelle. Comme vous le savez nous avons plus de 40 000 membres Escoffier dans le monde, dont des chefs de renom comme Alain Ducasse, Thierry Marx, et à Maurice nous avons Jacqueline Dalais et Nizam Peeroo, entre autres. Ces chefs visitent souvent les instituts Escoffier et partagent leur savoirfaire. Je prends pour exemple les différents Master Class que nous avons proposés l’année dernière. C’est important d’avoir ce frottement avec l’étranger…
La clientèle hôtelière évolue, devient de plus en plus exigeante. Comment est-ce que vos cours s’adaptent à ces changements ? Le client est de plus en plus averti de ce que nous faisons. Il voyage plus, est connecté aux réseaux sociaux et autres plates-formes de voyage. Cette formation vise l’excellence. Ce qui est fondamental à l’Institut Escoffier ce sont les échanges avec les membres Escoffier. C’est une belle ouverture sur le monde et les attentes de la clientèle. Nous sommes à l’affût des nouvelles tendances pour toujours surprendre le client. Vous parliez plus tôt de l’expertise française. Mais ces étudiants travailleront pour la plupart à Maurice. Le touriste recherche l’authenticité mauricienne. Quelle place accordez-vous à la culture locale ? Avoir une marque internationale c’est une belle chose mais elle doit pouvoir s’encastrer dans l’écosystème local. Nous avons une très belle cuisine mauricienne. Et cette cuisine a entièrement sa place à l’Institut Escoffier.
L’étudiant se retrouve confronté à d’autres offres car comme vous le savez nous avons différentes écoles qui vous préparent à entrer dans le secteur hôtelier. Pourquoi choisir l’Institut Escoffier ? Il faut d’abord identifier ce qui rapproche l’Institut Escoffier des autres écoles hôtelières. L’île Maurice a fait sa réputation à l’internationale en s’appuyant beaucoup sur ces écoles hôtelières. Nous avons la même passion qu’elles, pour autant nous apportons un complément. Nous apportons une excellence française, des diplômes européens
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ARTS & MÉTIERS
Klodino Creation Ltd
Quand la sérigraphie se conjugue avec l’art
Vous avez sans doute chez vous une bouteille d’alcool givrée, un flacon de parfum ou un verre avec une inscription artisanale. Saviez-vous que tous sortent d’un seul et même atelier à Maurice ? Il s’agit de Klodino Creation Ltd à Curepipe Road. Derrière le succès de cette entreprise artisanale, un homme passionné par les arts, autodidacte et fonceur : Claudino. Alors que ses camarades prenaient la route de l’université, le jeune Claudino veut se lancer dans le business. Avec l’aide de ses parents, il ouvre un petit magasin à Vacoas, ce qui l’amène à découvrir et s’intéresser à l’artisanat. C’est ainsi qu’il découvre la sérigraphie sur le textile, principalement les T-Shirts. Après s’être lancé dans cette technique d’impression, il comprend que la sérigraphie peut s’appliquer à d’autres matériaux. « La sérigraphie est un procédé d’impression à l’aide d’un écran constitué par un cadre sur lequel est tendu un tissu à mailles, permettant l’impression sur de multiples surfaces. Il n’y a pas de limite au matériau qui peut recevoir le transfert ». Claudino, va commencer à utiliser cette technique pour faire des impressions sur du verre. Il va récupérer du matériel, notamment un four et un tour, d’une entreprise qui allait fermer. Très vite, il obtient des commandes de gravure sur les bouteilles de vodka, de rhum, des flacons de parfum, des verres, des tasses. Mais la production de masse n’est pas toujours rentable, affirme Claudino. Il préfère alors s’orienter vers des produits plus artisanaux, plus personnalisés « des objets de tous les jours : tasses, verres, assiettes etc., ou des trophées, des souvenirs ». Depuis un an, Claudino s’est même mis à la décoration d’ornements funéraires, des gravures sur les plaques commémoratives sur les tombes et des impressions indélébiles de photos sur la porcelaine. L’expérience acquise au fil des ans le pousse aujourd’hui à tenter une nouvelle aventure, celle de la production d’objets souvenirs de Maurice qui pourront vraiment êtres labellisés produits locaux. Mise à
part l’argile importée d’Afrique du Sud et l’émail qui sert de peinture, tout porte l’empreinte locale. Claudino a commencé à faire des dodos miniatures. « Chaque pièce est unique car chacune fait l’objet d’un transfert sérigraphique unique après être passée par l’étape de moulage d’enduit céramique et de cuisson au four ». Et comme il veut rester dans l’esprit artisanal, Claudino veut éviter les grands circuits de marketing et propose directement ses produits. Contact : 5786 7851 facebook.com/klodinocreationltd/
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SAVOIR-FAIRE
Beau Plan
New Grove lance une nouvelle gamme de rhums « double cask »
On le savait déjà, tradition et savoir-faire sont les grands atouts des faiseurs de rhums de New Grove, mais l’innovation fait aussi partie intégrante de cette compagnie mauricienne. La preuve avec une savoureuse nouvelle gamme de rhums « double cask » lancée sur le marché local à la mi-décembre… La particularité des rhums « double cask » réside dans le fait qu’ils sont vieillis dans deux fûts différents, ce qui permet d’obtenir une finition dans des fûts d’un bois particulier et d’inclure dans le produit fini des saveurs et arômes inédits. Ainsi, la gamme « double cask » de New Grove comprend des « finish » en fûts de merisier, acacia et moscatel, une méthode d’élevage unique au monde. « Nos rhums double cask ont été lancés en 2016, mais ils étaient jusqu’ici uniquement destinés à l’export. Nous avons décidé d’en faire également profiter les connaisseurs de l’île Maurice, et ce même si le marché est plutôt restreint pour les rhums Premium », précise Didier Noël, Brand & Export Manager chez New Grove lors du lancement officiel en présence de la presse. Une bonne nouvelle pour le marché local, puisque ces rhums complexes, aromatiques et élégants étoffent grandement l’offre mauricienne, tout en maintenant la compagnie parmi les meilleurs éleveurs de rhums au monde. Ces trois rhums haut de gamme sont le résultat de longues expérimentations avec diverses sortes de bois, comme l’explique Loïc Lionnet, Assistant maître de chais : « Depuis quelques années, nous avons testé des finitions avec de nombreux bois différents pour apporter une touche particulière lors des fins de vieillissement. Nous avons pas mal tâtonné au début, puisque nous nous sommes évertués à proposer des finitions inédites et que nous sommes intransigeants sur la qualité ». Les participants ont pu déguster quelques-uns des meilleurs rhums produits dans l’immense cave de la compagnie à divers stades de leur développement, afin de comparer leurs arômes et leurs saveurs.
Vieillis sept ans, ces rhums « double cask » présentent la complexité de rhums « single cask » plus âgés, tout en offrant une palette aromatique sortant de l’ordinaire à chacun d’eux. La visite s’est terminée par un sympathique « rhum and food pairing » lors duquel les invités ont pu apprécier l’excellente prestation des « double cask » avec divers hors-d’œuvre et desserts. Si tout le monde a beaucoup apprécié la dégustation, chacun avait sa petite idée sur le meilleur des trois rhums « double cask ». Arômes floraux, parfums de chocolat, de tabac, senteurs boisées, bouquets fruités, similarités avec le cognac et le whisky, les splendides « double cask » n’ont pas manqué d’épater la galerie. « Les avis sont très partagés, tout le monde a ses préférences au sujet des « double cask », confirme Florence Harel, Rhums Brand Coordinator chez New Grove. C’est très intéressant, car cela permet de partager ses impressions et ses préférences autour de rhums de très haut niveau. »
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Toulouse, la ville rose
Entre histoire et espace Dans le cadre de la visite de presse du site d’Airbus, constructeur des nouveaux avions acquis par Air Mauritius, nous avons eu la chance de séjourner à Toulouse, la ville rose au sud de la France. Si Toulouse est étroitement liée à Airbus, la ville présente des atouts au-delà des hangars géants de l’avionneur. Ville historique à plus d’un titre, elle est aussi un symbole du bon vivre ; cosmopolite, elle est l’exemple même d’une ville européenne bien ancrée dans ses racines et ouverte sur le monde. Le peu de temps que nous y avons passé ne nous a donné qu’une envie : y revenir. Toulouse est reconnaissable du ciel grâce à ses tuiles rouges. Si quand on arrive à Blagnac, où se trouvent l’aéroport et les usines d’Airbus, les constructions sont modernes, dès que le car pénètre dans les premiers quartiers de la ville on remarque immédiatement qu’aussi bien les logements que les bâtiments publics du centre-ville sont teintés d’une couleur allant du rose léger à l’orange soutenu. Rose au lever, rouge à midi et pourpre le soir, la brique anime à chaque heure du jour et au fil des saisons, les façades de la ville. Nous avons eu la chance de séjourner dans un hôtel du centre-ville. Ce qui nous a permis, le temps de deux fins d’après-midi, de découvrir ce lieu si riche. Mais déjà l’hôtel, Le Grand Balcon, respire l’histoire. Hôtel mythique des années trente, il a accueilli les pionniers de l’aviation dont Antoine de Saint-Exupéry, Henri Guillaumet, Jean Mermoz sans oublier Pierre-Georges Latecoere, fondateur de l’Aéropostale. Une préfiguration du destin de la ville. À moins de cent mètres du Grand Balcon, se trouve la célèbre place du Capitole. Tout autour, des artères commerçantes, mais aussi de jolies petites rues, des successions de façades anciennes, des hôtels particuliers, des édifices religieux, et des musées en tout genre, avant
Claude Nougaro, une figure emblématique de la ville.
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CARNET DE VOYAGE
d’atteindre les berges de la Garonne. Le soir, Toulouse affiche l’atmosphère sympathique et vivante des villes du sud de la France : il y a du monde dans les rues, aux terrasses des bars et dans les restaurants, où se déguste l’excellente cuisine du sud-ouest.
vin chaud et santons, entre autres, dans une ambiance bon enfant même si le temps était gris avec des pluies intermittentes. Une visite de Toulouse ne serait pas complète sans avoir été sur le Pont-Neuf, nous ont dit plusieurs personnes. Nous avons donc pris la direction de la Garonne qui traverse la ville. Mais en route, une halte s’imposait à l’ensemble conventuel des Jacobins, une véritable perle d’architecture gothique de la région. Construit du XIIIe au XIVe siècle, il est constitué de l’église des Jacobins, d’un cloître et d’un couvent, tous construits par l’ordre des Frères Prêcheurs.
Capitoulat La place du Capitole abrite le bâtiment du même nom qui se caractérise par une architecture précise et agréable à découvrir. L’édifice héberge l’Hôtel de Ville et le Théâtre National du Capitole. Les huit colonnes de la façade en marbre de Caunes-Minervois symbolisent les huit premiers capitouls. En ce temps, la ville était divisée en huit quartiers : les « Capitoulats », chacun géré par un capitoul. Cette façade avait pour but de cacher l’ensemble hétéroclite de bâtiments que les magistrats n’arrivaient pas à harmoniser. Le capitole est connu aussi pour sa cour Henri IV, où le Duc de Montmorency fut décapité en 1632, et la fameuse « Salle des Illustres », inspirée de la Galerie Farnese de Rome. Longue de 60 mètres, elle est classée monument historique depuis 1994. À l’arrière du Capitole, se trouve la statue d’un personnage incontournable de Toulouse, Claude Nougaro, le chanteur qui a immortalisé la ville dans une de ses chansons. Posée à même le sol, la sculpture se prête idéalement aux selfies. Sur la place, se tiennent régulièrement des événements et, lors de notre séjour, c’est un marché de Noël qui animait les nuits déjà fraîches. Des artisans proposaient des produits du pays : saucisses,
Basilique Saint-Sernin C’est ici que l’Université de Toulouse a fait ses premiers pas, plusieurs siècles après sa fondation en 1229. L’église des Jacobins est considérée comme la plus belle Église dominicaine de l’Europe chrétienne. Les proportions de cet édifice religieux sont impressionnantes : 80 mètres de long, 20 mètres de large, des piles de 22 mètres de haut (certainement les plus élevées de l’architecture gothique) et le célèbre palmier, à 28 mètres de hauteur, chef-d’œuvre unique en son genre, avec ses 22 nervures soutenant le chœur polygonal. C’est dans cette église que repose le théologien dominicain Saint Thomas d’Aquin. Pour arriver au Pont-Neuf, nous empruntons de petites ruelles pavées. De petits commerces de ci et là ajoutent au charme de la ville. Parfois, de grandes portes de bois cachent des cours d’où s’élèvent de hautes tours. Ce sont d’anciennes propriétés de riches commerçants aujourd’hui converties en musée ou hôtels particuliers. Nous arrivons
Entrée de la Basilique Saint Sernin.
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CARNET DE VOYAGE
Un marché de Toulouse où l’on voit le côté cosmopolite de la ville.
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Sculpture dans un jardin de la ville.
enfin au Pont-Neuf qui enjambe la Garonne et relie la place du PontNeuf à la rue de la République. En dépit de son nom, c’est le plus vieux pont de la ville encore debout qui enjambe le fleuve. Les autres ont été emportés par les crues. Le pont offre un lieu de rendez-vous incontournable pour les Toulousains. Sur les berges on voit souvent des funambules et autres cracheurs de feu. La nuit est déjà tombée maintenant et nous gardons pour tôt le lendemain matin, la visite d’un autre édifice religieux important, et non des moindres, la basilique Saint-Sernin. Cet édifice roman, considéré comme le plus vaste de l’Occident, surprend le visiteur par son ampleur et la beauté de sa nef. Érigée à l’emplacement de la tombe de Saint Saturnin, évêque de Toulouse martyrisé en 250, l’abbaye est devenue un symbole pour le monde chrétien et la ville de Toulouse. Ce chef-d’œuvre d’art roman fabriqué en briques au XIe siècle mérite une visite, ne serait-ce que pour honorer le travail d’orfèvre des artistes ayant contribué à sa beauté. Le tympan et la nef laissent les visiteurs sans voix tant le raffinement et l’élégance des lignes sautent aux yeux. La basilique Saint-Sernin est une étape incontournable pour le pèlerinage sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle, sur la voie d’Arles.
Canal du Midi Non loin de la basilique se trouve une curiosité atypique de la ville mais qui offre une visite très rafraîchissante. Il s’agit d’un jardin japonais. Petit parc élégant de 7 000 m2, cet espace vert situé à Compans-Caffarelli, quartier d’affaires de la ville rose, est le fruit du mandat du maire Pierre Baudis qui avait découvert les jardins zen lors de ses voyages. Créé en 1981, le Jardin Japonais de Toulouse a été construit sur le modèle des jardins de Kyoto, établis entre le XIVe et le XVIe siècle. Son originalité ne réside pas uniquement dans sa faune orientale, mais bien dans son architecture traditionnelle des lieux de méditation d’Extrême-Orient. Encerclé de haies luxuriantes,
Les briques rouges typiques de Toulouse ici àla cinémathèque.
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CARNET DE VOYAGE
La tour de la Basilique Saint-Sernin domine le centre-ville de Toulouse.
ce parc apporte sérénité et calme à ses visiteurs. Le jardin à proprement parler reprend les codes des jardins zen japonais : cascade sèche, pierre des trois saints, mont Fuji, lanterne, île du Paradis… Alliant cadre propice à la méditation et esthétique orientale. C’est à peu près tout ce que le temps nous a permis de visiter à Toulouse. Mais nous faillirons si nous ne mentionnons pas ce que les trajets en car nous ont quand même permis de voir. Entre autres, une rare trace de la présence romaine, à travers un tronçon de rempart visible à la place Saint Jacques, près du palais Niel. Contrairement à d’autres villes romaines construites en pierre de taille, Toulouse a été obligée d’utiliser l’argile de la vallée pour fabriquer des briques pour ses constructions. Or, la brique est un matériau beaucoup plus facilement réutilisable que la pierre. Les nombreuses reconstructions successives ont été faites sur et à partir des anciens bâtiments romains. Aujourd’hui, la base des édifices romains et des aménagements
urbains est enfouie à 3 à 5 m sous le pavé toulousain. Enfin, comment ne pas mentionner le Canal du Midi. Construit au XVIIe siècle, de 1666 à 1681, sous le règne de Louis XIV, le canal du Midi est le plus ancien canal d’Europe encore en fonctionnement. C’est le commerce du blé qui motiva sa construction. Il relie la Garonne à la mer Méditerranée. Le Canal du Midi s’étend sur plus de 241 kilomètres. Si autrefois son but était commercial, aujourd’hui il est plutôt tourné vers le tourisme fluvial. Depuis 1996, il est classé dans la liste du patrimoine de l’humanité par l’UNESCO. On y trouve sur ses eaux, des bateaux-logements, des bateaux-restaurants et des bateaux de plaisance. En ce mois de novembre, le canal était richement paré de magnifiques platanes aux fleurs dorées. Une vision de Toulouse que nous ne sommes pas près d’oublier. ◆ (Crédit pour les suppléments d’infos : Wikipedia et Cityzeum.com)
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GOLF
MCB Tour Championship
Première victoire du Thaïlandais Wiratchant sur le Senior Tour
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ne fois de plus le MCB Tour Championship qui s’est joué sur le parcours de golf du Legend en décembre dernier, a tenu tout le monde en haleine. Déjà, le champ très relevé de golfeurs venus pour se disputer le titre préconisait une édition spectaculaire. Le MCB Tour Championship accueillait cette année bon nombre d’anciens joueurs ou capitaines de la Ryder Cup tels que Paul McGinley, Barry Lane, Tom Lehman ou encore Ian Woosnam. C’est Thaworn Wiratchant qui s’est finalement imposé. Le Thaïlandais a remporté la finale du Senior Tour avec huit coups d’avance sur ses plus proches poursuivants. Solide tout le tournoi (seulement 3 bogeys), le Thaïlandais a su garder un niveau de jeu élevé afin de s’adjuger la victoire. Celui qui l’avait emporté devant Raphaël Jacquelin à l’Open d’Indonésie en 2005, signe sa première victoire sur le Senior Tour. Thaworn Wiratchant devait faire ressortir qu’il doit son succès au parcours sur lequel il s’est senti très à l’aise, lui remémorant même son pays. « Je suis ravi d’avoir gagné. Et cette première victoire sur le Senior Tour est fantastique, d’autant plus qu’il y a beaucoup de très bons joueurs dans ce circuit. Je me suis senti très à l’aise sur ce parcours, qui m’a beaucoup rappelé mon pays », a-t-il déclaré. Suivent au classement Mark McNulty (2e -15), Miguel Angel Martin et Peter Fowler à -11. C’est sans surprise que l’Américain Clark Dennis
Thaworn Wiratchant et Pierre Guy Noël, Chief Executive – MCB Group Ltd.
s’est retrouvé sur le top du podium en remportant le classement à l’ordre du mérite. Il termine toutefois ce MCB Championship 2017 à la 5e place, en compagnie du mexicain Esteban Toledo.
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ÉVÉNEMENT
Impact Production Group
Plus de trente opérations pour le Nouvel An
Cette année n’a pas dérogé à la règle et les hôteliers tout autour de l’Ile ont tiré des feux d’artifice tandis que certains ont organisé des soirées thématiques pour leur Nouvel An. Et bien évidemment, Impact Production Group a été fort sollicité avec trente six différentes opérations à prendre en charge pour la seule nuit de la Saint Sylvestre. Cela a évidemment demandé une importante logistique et un timing minutieux, d’autant qu’entre Noël et le Nouvel An, des clients privés ont eux aussi fait appel à Impact Production Group pour des anniversaires, fêtes de personnel et autres évènements, et même jusqu’au Nouvel An Orthodoxe, le 6 Janvier où là encore des feux d’artifice ont été tirés pour des clients Russes. L’année 2017 se termine donc en appothéose et aura été une année riche en émotion, ceci pour accueillir 2018 qui ne manquera pas d’être très chargée pour la première compagnie évènementielle de notre Ile puisque ce sera l’année du Golden Jubilée de notre Indépendance. Ainsi, de nombreuses manifestations sont déjà prévues au calendrier pour fêter dignement ce 50eme anniversaire, que ce soit pour le secteur privé ou bien évidemment du secteur gouvernemental qui va mettre les petits plats dans les grands pour fêter dignement cette importante date. Gageons que 2018 apportera encore son lot d’évènements et de surprises que le magazine Côte Nord ne manquera pas de relayer à ses lecteurs. En tous cas nous souhaitons le meilleur qui soit à Impact Production Group et à son staff pour faire face à tous les défis qui les attendent.
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À Baie du Cap
Anbalaba : un projet au cœur de l’authenticité mauricienne Anbalaba est le projet immobilier qui veut répondre à la demande non-assouvie de futurs propriétaires mauriciens et étrangers amoureux de l’île Maurice, de sa culture et de sa population. Intégré dans le village de Baie du Cap, Anbalaba, qui trouve son inspiration dans la célèbre chanson du chanteur mauricien Claudio Veeraragoo, possède un fort lien avec l’île Maurice et sa culture. Ce projet de Bouigue Développement, dont la première phase sera livrée en 2020, réunit tous les gages d’un inégalable bien-être, au cœur d’un environnement paradisiaque parfaitement préservé.
Anbalaba est le nouveau projet IRS (Integrated Resort Scheme) qui surplombera le paisible village de Baie du Cap. Les premiers coups de pioche ont déjà été donnés et ce sont les commerces qui font partie du village qui verront le jour en premier. Pour concevoir ce nouvel espace de vie qui est en parfaite harmonie avec son environnement, Bouigue Développement a fait confiance aux architectes de Morphos. Ces derniers ont à cœur l’architecture durable et innovante et apportent au sein de chaque projet une approche holistique tout au long de la réflexion architecturale. Anbalaba a été pensé et dessiné par des passionnés de l’île Maurice authentique. L’association de la richesse culturelle de l’île et de sa
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population au projet immobilier, fait d’Anbalaba un IRS unique à Maurice. Ce véritable village dans le village a une réelle volonté de préserver le patrimoine local. Il faut aussi noter que l’identité graphique s’est inspirée d’une œuvre de l’artiste VACO. Anbalaba jouit d’un environnement calme où le temps semble s’être arrêté. Cette douceur de vie est propre au village. Puis il y a ce lagon translucide qui s’empare de toutes les nuances de bleu qui puissent exister. Le temps tourne à l’heure des pêcheurs qui s’en vont vers le large. Il y a aussi cette nature tropicale luxuriante qui apporte un léger brin de fraîcheur. Sur les terres d’Anbalaba se trouve également une pépinière qui démontre l’importance de la préservation des espèces endémiques par les promoteurs. En réunissant tous ces éléments, l’évasion ne peut qu’être assurée. Anbalaba c’est quatre possibilités d’investissement. Les Hauts d’Anbalaba regroupent 18 villas de prestige. La superficie de la villa varie de 500 à 600 m2 sur des parcelles de 2 000 à 3 000 m2. Elles disposent chacune de cinq à six chambres. La vue de la villa est magique car la topographie a été prise en compte pour offrir à chaque villa ou appartement du projet, une vue à couper le souffle.
La fondation Monroze « Anbalaba » accueille une fondation, entièrement dédiée à l’amélioration du cadre de vie des habitants de Baie du Cap et à la promotion des talents locaux. La fondation Monroze a pour objectif de contribuer à l’épanouissement de chacun et à la mise en valeur de tous les potentiels. Basées sur un principe fort de solidarité et d’écoute des besoins des villageois, ses missions fondamentales sont multiples : proposer des formations en lien avec les métiers du bâtiment ; former les habitants de Baie du Cap aux métiers de l’artisanat ; améliorer les habitations des villageois pour optimiser leur confort ; réaménager les équipements sportifs et les aires de jeux pour enfants afin d’offrir un cadre de vie plus agréable pour tous ; mettre en place une bibliothèque afin de favoriser l’accès à la lecture pour tous ; favoriser l’accès au sport pour les jeunes de Baie du Cap.
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Pour revenir aux villas des Hauts d’Anbalaba, elles offrent une ouverture sur l’extérieur, et cela par le biais de larges varangues et terrasses. Pour se détendre rien n’est égalable au plongeon dans la piscine aux mosaïques turquoise. Ces villas possèdent deux étages et sont très spacieuses, sans oublier un jardin privatif. Chaque heureux acquéreur d’une villa aura l’opportunité d’avoir accès à un bateau de 18 à 20 pieds pour sillonner le lagon de la région. À noter qu’un service de Boat House est proposé pour l’entretien et la gestion des bateaux. Vous souhaitez avoir une villa personnalisée répondant à vos attentes les plus exigeantes, vous n’avez qu’à choisir les terrains libres et viabilisés d’Anbalaba. Ils sont de 2 000 à 3 000 m2 et peuvent accueillir des villas de 500 à 600 m2. La vue est aussi panoramique.
Âme créole
Bouigue Développement : Une famille éprise de l’île Maurice
L’autre offre, Les Terrasses d’Anbalaba. Là, l’originalité prend place au niveau de la conception de ces maisons de 200 m2 habitables sur un terrain de 500 à 850 m2. Ces résidences s’articulent autour d’un patio et se prolongent par une belle varangue et une piscine. Tout ramène au confort dans les trois chambres dont une suite parentale avec vue sur la piscine. Anbalaba c’est aussi des appartements, Les Vues d’Anbalaba. Ces appartements de trois chambres de 170 m2 vous assurent l’intimité rêvée. Leurs trois chambres incluant une suite s’ouvrant sur un balcon vous offrant ainsi le luxe de la détente. Les appartements en rez-dejardin bénéficient d’un jardin privatif. En optant pour une maison, Les Terrasses d’Anbalaba, ou pour un appartement, vous aurez la chance de profiter d’un stand-up paddle qui vous est réservé. Disponible sur demande, Anbalaba offre une prestation sur-mesure qui devrait intéresser les propriétaires. En effet trois packs déco leur sont proposés, cela dans un souci de leur permettre de prendre livraison de leur bien avec une décoration élégante, confortable et en parfait accord avec le cadre. La formule Ambiance Zen, réservée
Créée en 2000 par Gilles Bouigue, la société Bouigue Développement est active depuis plus de 15 ans dans l’immobilier de luxe et d’affaires, secteur dans lequel elle déploie son expertise en maîtrise d’ouvrage, en exploitation et en gestion de lieux. Bouigue Développement est notamment propriétaire des marques Kadrance et By Kadrance, spécialisées dans la gestion des cercles d’affaires privés. Gilles Bouigue est rejoint au fil des ans par ses enfants, Alexandra, Cécilia et Hippolyte Bouigue, qui intègrent l’entreprise familiale en apportant leurs compétences respectives en commerce et management international, en agronomie des territoires d’Outre-Mer et en gestion financière. Amoureuse de l’île Maurice, la famille fait l’acquisition en 2007 de terres à Baie du Cap, en vue de diversifier ses actifs mais aussi de valoriser le charme authentique du village. C’est ainsi que naît « Anbalaba », un projet ambitieux dont la vocation est d’allier biens immobiliers de catégorie IRS, commerces, loisirs et équipements de qualité, dans un espace de vie et d’échange ouvert à tous, résidents et habitants de Baie du Cap.
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IMMOBILIER
aux villas, maisons et appartements, se décline à travers une palette de couleurs douces. L’élégance tropicale conçue pour les villas uniquement allie raffinement, les matériaux nobles et le style traditionnel mauricien avec sa touche contemporaine. Enfin, pour les maisons et appartements, l’âme créole qui s’inspire de la culture locale joyeuse apportera des couleurs vives, une harmonie visuelle et surtout une décoration inventive.
Le village d’Anbalaba ne s’arrête pas qu’à la partie résidence mais sera un vrai lieu de vie avec son Pool & Spa Club, ses espaces culturels, un ancien poste de police entièrement restauré et transformé en lieu d’échange, un restaurant, des boutiques, un guichet automatique, un marché, une pharmacie, un salon de beauté, un pressing, un bureau d’état civil, un centre médical, une supérette, une poissonnerie, une boucherie, une boulangerie, une cave à vin, une location de vélo
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et scooter, un marché artisanal, une brasserie, un glacier, entre autres. Aussi la petite poste du village sera réaménagée pour valoriser son charme typique. En acquérant un bien à Anbalaba, vous aurez aussi l’opportunité de le rentabiliser au maximum, cela à travers le pool de location géré par la compagnie d’exploitation de la résidence touristique Anbalaba Village. Un service de conciergerie sur-mesure sera aussi mis à la disposition des propriétaires. Ces derniers ont aussi libre accès au Pool & Spa Club et à ses activités : restaurant, piscine, salle de sport, spa et kids club. Bien qu’étant dans un village qui vous donne l’impression d’être coupé du monde, Anbalaba est à proximité d’établissements hôteliers de luxe, de parcours de golf d’exception, des plus belles plages de l’île et plus belles routes du monde, sans oublier la montagne du Morne, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, à seulement quelques kilomètres et un des plus beaux spots de kitesurf au monde. ◆
Contact : +230 622 1139 / +33 1 56 02 03 13 contact@anbalaba.com www.anbalaba.com CÔTE NORD Nº133 - FÉVRIER / MARS 2018
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Patrice Legris, CEO d’Alteo Properties Ltd
De nouvelles offres pour satisfaire encore plus de clients Lancé en 2008, le projet immobilier d’Anahita se positionne comme le domaine résidentiel de référence à Maurice. Patrice Legris, CEO d’Alteo Properties Ltd, nous fait le bilan et parle des projets lancés cette année, dont les nouvelles villas Horizon et les parcelles de terrain mises en vente qui complètent les offres existantes.
notamment par le nombre de propriétaires qui réinvestissent dans les nouvelles phases d’Anahita mais aussi par des revalorisations intéressantes au moment des reventes. Quels sont les nouveaux développements à Anahita ? Nous nous concentrons aujourd’hui sur les quartiers nord d’Anahita. Ces nouveaux développements offrent des opportunités uniques avec des vues splendides sur l’île aux Cerfs, le golf d’Anahita ou les montagnes de la chaîne de Bambous. Depuis le début de l’année, nous avons lancé plusieurs nouvelles offres, notamment deux nouveaux modèles de Villas Horizon, plus petits et plus abordables que les modèles précédents (de 240 à 270 m2) mais aussi 16 nouveaux lots de terrains à bâtir dans le nord d’Anahita à la frontière entre Beau Rivage et Anahita, juste en face de l’île aux Cerfs. Ces deux nouvelles offres viennent compléter les autres modèles disponibles, soit les Villas Horizon de 350 à 460 m2 sur les lots autour du golf d’Anahita ou
Anahita entre dans sa dixième année. Quel bilan faites-vous ? Le bilan est très positif. Plus de deux tiers des lots disponibles ont été vendus et livrés aux propriétaires, notamment dans les parcelles sud et centre qui sont désormais complétées. Nous sommes très heureux de voir de plus en plus de propriétaires et touristes chaque année profiter de la vie à Anahita et des atouts uniques de cette région de l’île. L’autre élément de satisfaction est d’avoir pu maintenir un niveau de qualité constant, ce qui permet de continuer à positionner Anahita comme le domaine résidentiel de référence à Maurice. Cela s’illustre
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souhait d’avoir des modèles de villas Horizon un peu plus petits tout en conservant les avantages du concept architectural basé sur les grands espaces à vivre et les lignes contemporaines. En mettant sur le marché les terrains à bâtir à la frontière de Beau Rivage, nous souhaitons aussi terminer au plus vite les travaux d’infrastructures sur l’ensemble d’Anahita ce qui permettra aux futurs propriétaires de profiter pleinement de cette partie d’Anahita dans un délai beaucoup plus court que prévu. Quels sont les avantages d’investir dans une propriété à Anahita ? Anahita est par bien des égards un domaine unique à Maurice et dans la région. Le Domaine offre une qualité de vie exceptionnelle avec des vastes espaces, une nature luxuriante et mature en bordure d’un immense lagon turquoise, ainsi que des prestations de grande qualité. La valeur des biens n’a fait que croître depuis son lancement en 2008. Cela est dû en grande partie à nos exigences de qualité, que ce soit au niveau de son positionnement commercial, de la qualité de la construction et des infrastructures mais aussi de son emplacement exceptionnel sur un site pieds dans l’eau en face de l’île aux Cerfs et entouré d’hôtels aussi prestigieux que le Four Seasons Resort, le Shangri-La’s Le Touessrok ou Anahita Golf & Spa Resort. Ces éléments uniques différencient immédiatement Anahita d’autres développements à Maurice ou ailleurs, et offrent une garantie de qualité importante aux acheteurs. Nous sommes par ailleurs assez confiants de voir évoluer prochainement les infrastructures routières dans l’Est. Cela permettrait à toute cette magnifique région de Maurice de se développer économiquement et socialement. Alteo compte bien à travers ses terres participer dans les années à venir à un développement responsable et intelligent de cette partie de l'île et ainsi améliorer les infrastructures et la qualité de vie des habitants.
encore les villas Pearl et les Demeures Wilmotte sur les lots premium en bord de mer. À cela, il faut ajouter une offre variée de biens en revente dans les phases précédentes d’Anahita, donc où il n’y a plus de lots disponibles. Ces propositions variées permettent ainsi à des investisseurs souhaitant acheter un bien à Anahita de trouver des opportunités dans différentes gammes de prix tout en maintenant un niveau de qualité exceptionnel dans l’ensemble du domaine, ce qui fait aujourd’hui la force d’Anahita. Pourquoi avez-vous jugé nécessaire des changements par rapport aux développements précédents ? Nous sommes en constante discussion avec nos propriétaires, nos partenaires commerciaux et les prospects qui visitent Anahita et qui nous donnent des feedbacks que nous combinons avec les tendances du marché. Nous avons voulu adapter notre offre en prenant en compte les premiers retours que nous avons reçus, en particulier le
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NOS AMBASSADEURS
Lilian Eymeric
Un homme de défis
Plus d’un an après son terrible exploit, la traversée à la nage entre Maurice et La Réunion pour récolter des fonds pour l’association T1 Diams, Lilian Eymeric fait toujours parler de lui. Il a sorti un livre, en décembre dernier, qui retrace son parcours, de ce besoin de toujours dépasser ses limites et ne jamais baisser les bras. Celui qui s’est installé à Maurice depuis 2013, avoue que d’autres défis sont à venir.
Pour comprendre ce qui a poussé ce français à tenter l’exploit, il faut remonter dans le temps. Ancien sapeur-pompier professionnel à Avignon, formateur risques inondations et catastrophes naturelles, il est un adepte de sports. Le rugby, le triathlon, la natation ont fait partie de son quotidien. « J’ai pratiqué du sport de haut niveau. Je sentais ce besoin de devoir toujours repousser mes limites. » Lilian Eymeric compte plusieurs participations dans de mythiques courses, parmi, le fameux Ultra-Trail du Mont-Blanc ou encore l’Ironman.
On disait de lui qu’il était fou. Oser faire la traversée Maurice – Réunion dans une cage anti-requins alors que la crise requin fait parler d’elle dans les médias. La peur et l’appréhension l’ont toujours animé avant et pendant ce périple. Lilian Eymeric a voulu montrer à sa façon qu’il ne faut jamais baisser les bras et que tout est réalisable. « Il suffit d’y croire. Un an après, j’en parle et je reparlerai de cet exploit aussi longtemps car je veux faire passer un message d’espoir à tous ceux qui souffrent. »
Lui qui menait une vie tranquille voit tout basculer le jour où il est envoyé à Haïti. Nous sommes en 2010 et un tremblement de terre dévastateur frappe Haïti. Lilian Eymeric y est envoyé pour venir en aide à la population. Il est confronté au chaos. Une scène qu’il n’a jamais vue de sa vie. « J’ai été touché au plus profond de mon être par ce que vivaient les Haïtiens. Je me suis senti désarmé. Je suis rentré en France avec une seule envie : tout recommencer. » C’est ainsi que l’idée de venir s’installer à Maurice lui vient à l’esprit. Il
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NOS AMBASSADEURS
pose, en 2013, ses bagages à Tamarin. Maître-nageur à Riverland, il fait la rencontre des enfants de l’association T1 Diams. Cette rencontre le touchera au point où il décide, en 2014, de combiner cette envie qui le tenaillait depuis un moment : faire le tour de l’île à la nage pour une bonne cause, nager pour récolter des fonds pour cette ONG. Les 177 km ne lui font pas peur. Les défis le rendent encore plus vivant. Il réussit son pari avec brio et marque les esprits. Peu de temps après, il se lance un autre défi. Il décide de tracter trois canoës avec des enfants diabétiques dessus, de Grand Gaube à Tamarin, soit 57 km. Lilian Eymeric reprend le cours de sa vie jusqu’au jour où le président de T1 Diams lui fait part des difficultés financières de l’association et qui met en péril l’aide aux soins des diabétiques. « Il m’a dit de réfléchir à un projet qui pourrait aider à récolter des fonds. Je me suis fait aider d’internet pour venir avec une idée qui paraissait folle. J’ai appris que la traversée Maurice-Réunion à la nage n’avait jamais été relevée. Mon défi avait été identifié. » Lilian se soumet à un entraînement très ardu. Il s’entoure des meilleurs pour l’encadrer mentalement, moralement et surtout au niveau de l’endurance. « Je fais également des séances de nuit, un séjour en Thaïlande pour une préparation adéquate car la traversée ne s’annonce pas de tout repos ».
Aujourd’hui avec du recul, Lilian parle de cette peur qui l’a toujours animé. « J’avais peur des requins, peur que je prenne sommeil et que je me fasse emporter par le courant. Il y a aussi eu cette peur qu’on ne m’entende pas appeler au secours car le bateau qui me suivait était à 30 mètres de moi. J’avais aussi cette peur qu’on ne me voit pas dans la nuit… » Malgré cette peur, Lilian n’a pas baissé les bras et a pensé aux enfants qui croyaient en lui. Le résultat : 236 km en trois jours et deux nuits et un accueil qui restera gravé dans sa mémoire. Cette traversée a donné naissance à un livre, Traverser l’impossible. Un film est aussi en préparation. En attendant Lilian se penche déjà sur d’autres défis. « Pourquoi ne pas réunir les hommes les plus forts au monde et faire une traversée pour conscientiser les gens sur le réchauffement climatique. »
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Four Seasons Resort Mauritius at Anahita
À la découverte des jardins grâce au QR Code
Nos hôtels sont posés dans de magnifiques jardins où la flore se décline en variétés multiples tant en couleurs, formes ou floraisons. Bien souvent, nous ignorons leurs origines, leurs histoires, voire leurs noms. Cette lacune a été comblée au Four Seasons Resort Mauritius at Anahita grâce à la visite interactive du jardin, où les clients peuvent découvrir des faits sur la flore des jardins paysagers du Resort grâce à la numérisation des codes Quick Response (QR) sur leur appareil portable. CÔTE NORD Nº133 - FÉVRIER / MARS 2018
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« La beauté de nos jardins est l’un des compliments les plus fréquents que nous recevons de nos clients », commente Michel Volk, directeur général du Four Seasons Resort Mauritius at Anahita. « C’est pourquoi, nous voulions trouver un moyen de permettre aux visiteurs de trouver rapidement et facilement plus de détails sur la nature environnante, pour qu’ils puissent mieux interagir avec leur environnement exotique en découvrant les jardins ». Lors de la numérisation d’un des nouveaux codes QR, les invités sont dirigés vers une page « Faits saillants » pour chaque plante ou arbre, qui présente les principales caractéristiques de chaque espèce, avec les caractéristiques communes, les conditions de croissance préférées, la hauteur moyenne atteinte et le pays d’origine. Pour faciliter la visite interactive du jardin, une connexion Wi-Fi est disponible gratuitement dans tout le Resort. En explorant les jardins à pied, à vélo et dans le service buggy du Resort, vous pourrez vous arrêter pour discuter avec les jardiniers qui sont toujours disponibles pour partager leurs connaissances sur les jardins telles que le nom « créole » des plantes, leurs vertus médicinales et leurs pays d’origine. « Nos 52 membres de l’équipe de jardinage sont très passionnés par la faune et la flore et partagent cet enthousiasme avec les invités. Ils sont fiers de mettre en valeur la beauté des jardins, ce qui exige beaucoup de travail physique et ils se plaisent toujours à interagir avec les clients du complexe par de simples sourires ou en les saluant. Les compliments des invités de passage stimulent toute l’équipe pour continuer leurs activités quotidiennes », explique Vimal Callychurn, le Landscape Maintenance Manager. Vimal Callychurn se déplace surtout à pied pour surveiller la croissance et la santé de la végétation et rencontre souvent des visiteurs curieux sur son chemin. « Le long des sentiers, je trouve toujours des invités appréciant les plantes du Resort et avides d’en savoir plus. Je ne manque jamais l’occasion de vanter les plantes endémiques de Maurice que nous avons au Resort. Chaque jour, je partage mes connaissances sur la botanique avec de nouveaux clients et c’est à la fois un privilège pour moi et une expérience mémorable pour les clients du complexe hôtelier ».
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résentés sur plus de 47 nouveaux panneaux en bois, les codes QR sont visibles au pied des arbres et des plantes le long des différentes voies du Resort. Les arbres et les plantes du luxueux Four Seasons Resort Mauritius sont originaires de nombreux pays à travers le monde et vont des cycadées aux vivaces, arbustes, plantes à fleurs, plantes grimpantes, graminées, fruits et plus encore.
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HÔTELLERIE
Sofitel Mauritius L’Imperial Resort & Spa
Ludmila Keetarut : Une femme qui croque les défis avec passion Elle voulait faire carrière dans le secteur de la science et des technologies en alimentation. Le destin en a décidé autrement. Ludmila Keetarut, directrice commerciale et marketing du Sofitel Mauritius L’Imperial Resort & Spa, a su écrire sa vie professionnelle comme toute personne ambitieuse, déterminée et passionnée aurait souhaité. Avec un parcours quelque peu alambiqué mais surtout parsemé de coïncidences, la jeune femme a su mener sa barque à bon port. Détentrice d’une licence en gestion et d’une maîtrise avec une spécialisation dans le tourisme et l’hôtellerie, qu’elle a complétée à l’Université de Maurice tout en conjuguant études et travail, Ludmila Keetarut aurait pu avoir une vie professionnelle différente si elle n’avait pas suivi son instinct. « Je pense que c’est l’hôtellerie qui m’a choisie et non l’inverse », nous dit-elle. Elle se classe, à la fin du cycle secondaire, parmi les meilleurs du pays et obtient une bourse du gouvernement. Elle entame des études à la faculté d’agriculture. « J’avais opté pour l’Agriscience and Technology et au bout d’un mois j’ai compris que je ne voulais pas faire carrière dans ce secteur. ». Elle se tourne alors vers un placement en entreprise et s’embarque dans une aventure de trois mois au sein du Hilton Mauritius Resort & Spa dans le département groupe et événementiel. Elle observe, apprend, emmagasine chaque détail et conseil. « J’ai eu, à la fin de mon stage, l’opportunité de rejoindre l’équipe de la réservation. J’avais décliné l’offre car je voulais reprendre mes études et je me suis aussi dit que je n’avais pas l’expérience requise. On m’a expliqué que je n’avais peut-être pas l’expérience aujourd’hui mais que j’avais la capacité d’apprendre ». Ludmila finit par accepter. Elle découvre le monde des opérations dans l’hôtellerie. Le challenge la fascine et elle s’épanouit. Elle dévoilera ensuite ses capacités, acquises lors de ses formations, en s’occupant du marketing et des relations publiques pour le Hilton à Maurice et deux autres entités aux Seychelles. Travailler sur l’ouverture d’un Hilton aux Seychelles fut pour elle une expérience mémorable. « J'ai été chanceuse car j'ai reçu un excellent encadrement de gens formidables. J’ai usé de leur enseignement et leurs conseils pour jongler avec les différentes responsabilités qui m'ont été attribuées. Je me souviendrais toujours de « Mes dames de fer », elles se reconnaitront, qui ont été mes mentors. » En arrivant au Sofitel Mauritius L’Imperial Resort & Spa il y a 3 ans, Ludmila a dû monter son équipe. Elle s’est alors entourée de personnes possédant un bagage différent mais qui se complémentent. « Je suis très fière de mon équipe, chaque membre est primordial et nos
objectifs ne pourraient être atteints sans l’un d’entre eux. Je gère un département qui a un impact sur la rentabilité de l’hôtel. Tout dépend entièrement de mes capacités à pouvoir ramener des clients, à entretenir des relations professionnelles avec nos partenaires, propriétaires de l’hôtel, la maison mère AccorHotels, et surtout de créer une synergie et construire un environnement de confiance qui contribue aux résultats positifs. Je dois surtout souligner que j’ai tout le soutien de mon équipe, du directeur de l’hôtel et de l’équipe managériale. Ces trois années ont filé comme l’éclair et nous voyons les résultats de nos efforts. Occuper ce poste est pour moi l’expérience la plus enrichissante de ma carrière, c’est un tremplin. L’organisation de deux Big fat indian weddings figure parmi mes plus belles réalisations ». Et si c’était à refaire ? « Je le referai sans rien changer ! ».
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Beachcomber Resorts & Hotels
Victoria for 2 : Quand le « pieds dans l’eau » prend tout son sens Le rêve de vacances idéales en bord de mer est souvent synonyme d’être « pieds dans l’eau ». La plupart du temps, il faut quand même marcher un peu pour y arriver. Désormais vous pourrez jouir du bonheur de vous glisser doucement dans une eau calme revigorante au saut du lit ou paresser en pleine journée sur un transat posé à même l’eau sous votre terrasse, nager jusqu’au bar et plus encore, grâce au Victoria for 2, le tout nouvel « hôtel » du groupe Beachcomber.
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« C’est effectivement un autre hôtel, une sorte de boutique-hôtel à l’intérieur du Victoria Resort & Spa », nous explique Rico Paoletti, le directeur du Victoria. « On voulait faire quelque chose de nouveau, d’exclusif. Nous avons choisi ce concept de swim-up room qui existe dans les Caraïbes et sur la côte est américaine mais qui est une première à Maurice et dans l’océan Indien » Construit au sud de l’hôtel Victoria, le Victoria for 2 est un produit réservé aux adultes. Bénéficiant d’une plage dédiée, orientée vers le soleil, le Victoria for 2 offre une expérience unique qui se joue dans les 40 chambres donnant sur l’océan et le parc marin préservé de Balaclava, dont 17 chambres « Swim-up », disposées à fleur d’eau, sur le plan immense d’une piscine de 800 m² et sans doute le plus long à Maurice, avec 130 mètres passant devant toutes les chambres. D’un concept très moderne, les chambres, claires et généreuses, sont rehaussées de touches de couleurs vert émeraude ou bleu opale, et habillées de matériaux bruts - bois, lin et coton blancs, meubles, lampes en rotin… L’harmonie invite au partage et à la détente.
Elle se retrouve aussi au « Nautil Café » et au restaurant gourmet « Moris Beef » (du nom de la voiture collector qui stationne devant l’entrée…), où l’idée de contemporanéité se reflète dans les meubles à l’effet de récupération, à l’apparence métallique et non vernie. Et quoi de mieux que de regagner à la nage le bar aquatique et, avec lui, la promesse d’un cocktail frais ? Sinon de trinquer dans l’eau au bonheur partagé entre amis ou amoureux, loin de l’agitation et des éclats enfantins, en toute quiétude. Il faut préciser que si les clients du Victoria for 2 peuvent avoir un accès total au grand Victoria, les clients de ce dernier peuvent seulement venir dîner au Moris Beef et ce, sur réservation. Avec 100 couverts, le restaurant qui permet de débuter la journée avec un délicieux petit-déjeuner continental se transforme, le soir venu, en steak-house trendy proposant un service de dîner à la carte. Le tout au son d’une animation live en acoustique qui ajoutera à l’atmosphère conviviale et exclusive du Victoria for 2.
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HÔTELLERIE
La révolution numérique du Club Med Depuis quelques années, le Club Med a entamé une profonde digitalisation de ses services et de son fonctionnement. Incursion au sein d’un des groupes hôteliers les plus à la page en termes d’innovations numériques. « De nos jours, il est indispensable dans l’hôtellerie d’être au point en termes de présence digitale ». Chloé Montagu, eGO du Club Med La Pointe aux Canonniers, sait de quoi elle parle. Cette Gentille Organisatrice (GO) pas comme les autres s’occupe en effet de tout ce qui touche à la promotion et au marketing du Club auprès des internautes. Durant ses journées, Chloé poste du contenu (vidéos, photos, textes) sur les réseaux sociaux et répond à toutes les demandes et questions des Gentil Membres, aussi bien sur Trip Advisor que sur Facebook ou Instagram, ainsi que sur la superbe application mobile du Club, sans compter les mises à jour des écrans informatifs en chambres et dans les espaces publics. « Je mets aussi en relation les clients avec les services adéquats selon leurs demandes, qu’il s’agisse d’une réservation, d’une question sur le planning de la journée ou sur les services proposés », explique-t-elle. Tout cela, bien sûr, en interagissant en « live », comme tout GO, avec les Gentils Membres (GM, nom donné aux clients). Cela fait maintenant deux ans que le Club Med a mis en place le poste de eGO dans chacun de ses villages, une mesure importante de la vaste stratégie de digitalisation du Club. Se mettre à l’ère du numérique est en effet l’une des plus grandes priorités du Club, comme l’explique Claire Tschann, Head of Digital Experience in Resort du groupe : « Les opportunités technologiques et digitales sont majeures dans notre plan stratégique ; le Club Med s’appuie sur le digital pour fluidifier l’expérience et amplifier l’émotion des clients. Par exemple, l’intégration de la réalité virtuelle 360° dans la phase de découverte de nos produits auprès des clients en agence : nous avons développé des contenus immersifs de nos resorts pour ‘plonger’le client dans sa future expérience ». Cette transformation en « Club Med 3.0 » facilite le fonctionnement des Clubs à travers le monde, la promotion des villages, et simplifie le processus de réservation. Les GM déjà présents profitent aussi
d’une application personnalisée pour chaque village. « À travers cette application, ils peuvent par exemple avoir en temps réel toutes les infos sur les activités journalières, les promotions dans les boutiques, les menus des restos, la découverte de certains services, etc. », précise notre eGO. A l’heure où une partie grandissante des vacanciers s’enquièrent des détails de leurs prochaines vacances sur le Net avant de choisir une destination, le Club Med se positionne ainsi comme l’un des acteurs majeurs de l’hôtellerie digitale. « Parmi les nombreuses avancées, nous pouvons citer le passage des sites ‘Business to Consumer(B2C) en Responsive Web Design, le déploiement de l’application Club Med Resort, la création de services digitaux visant à préparer le séjour avant l’arrivée sur nos resorts (easy arrival) », confirme Claire Tschann. En quelques clics ou quelques slides sur Smartphone, l’expérience Club Med se voit ainsi considérablement rehaussée, tout comme la relation clientèle, et ce, avant même l’arrivée au Village. Le tout, bien sûr, dans l’esprit de convivialité et d’accueil légendaire du Club Med. « J’essaie de personnaliser le plus possible chacune de mes interactions en ligne avec les clients, affirme Chloé. Ce qui fait que beaucoup de mes interlocuteurs souhaitent me rencontrer une fois arrivés. Ainsi, une relation personnelle est déjà établie avant le début de leurs vacances. » Une autre partie importante du travail de eGo est également d’éduquer les GM qui ne maîtrisent pas forcément les outils numériques sur les facilités offertes par les e-services Club Med. Car, une chose est sûre, l’aventure digitale ne fait que commencer…
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HÔTELLERIE
Conscience environnementale au Méridien
Succès renouvelé pour la 3e édition du concours annuel Green Dress
La conscience pour l’écologie et les défis environnementaux est bien forte à l’hôtel Le Méridien Ile Maurice. Le succès de la 3e édition de son concours annuel Green Dress, un défilé écologique axé sur les textiles durables et les produits recyclés, en témoigne.
« Cet événement est l’occasion pour nos associés de promouvoir la culture verte du Méridien à travers la mode et nous sommes, chaque année, surpris par l’extraordinaire créativité de nos concurrents. Nous sommes confiants que ce genre d’initiative motivera les membres de notre équipe à adopter des pratiques plus durables chez eux et dans leur milieu de travail », a déclaré Mathieu de Tonnac, directeur général. « Les candidats ainsi que les membres du Conseil Vert sont désormais les ambassadeurs du Méridien Ile Maurice et s’engageant à mieux comprendre la situation de la nature », a ajouté Cynthia Aristhène, présidente du Green Council. L’événement a eu lieu le mercredi 13 décembre dernier, avec un panel de juges composé d’un représentant de la Wildlife Foundation, d’une spécialiste de l’industrie de la mode et du design, d’un mannequin et ancienne Miss Mauritius, du directeur général de l’hôtel et de Côte Nord.
Organisé par Le Méridien Green Council, dirigé par l’adjointe exécutive du directeur général, Cynthia Aristhène, ce concours avait réuni dix participants. C’est Kavita Ramchurn, de l’équipe des ventes et du marketing, qui a été désignée lauréate du concours. Elle avait confectionné une jupe faite de vieilles cravates de son mari, un chemisier issu d’un t-shirt recyclé et un sac constitué d’un vieux jean et d’un tricot de laine. Soushila Vyapooree du Housekeeping et Rilisha Kistoo, du même département, ont terminé 2e et 3e respectivement. Le « Coup de Cœur » du jury est allé à Abdool Azamkhan toujours du même service.
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HÔTELLERIE
Responsable des jardins de Beachcomber Resorts & Hotels (Nord)
Diane Koenig : on essaie de créer de petits moments de bonheur Quand on pénètre dans un hôtel, et surtout un resort tropical, bien avant la réception, on est accueilli par une nature luxuriante qui offre le premier dépaysement. L’architecture des hôtels, si elle est bien réussie, se fond d’ailleurs dans cette nature. Si l’on s’extasie souvent devant le travail de l’architecte, on ne rend pas toujours crédit au paysagiste ou aux jardiniers. Et c’est bien dommage, déplore Diane Koenig, responsable des jardins pour les hôtels du nord du groupe Beachcomber. Lors d’une rencontre dans les jardins du Royal Palm, elle nous a expliqué sa passion pour les plantes et les fondements du travail du jardinier.
les terrains de chasse ». Plus tard elle sera approchée par Michel Daruty, directeur du Trou aux Biches et du Victoria, pour s’occuper des jardins de ces hôtels, trois fois la semaine. Après l’incendie du Victoria, Diane Koenig entame sa première rénovation de jardin d’hôtel. « J’ai beaucoup appris sur le tas et puis enchaîné les rénovations, le Trou aux Biches et le Royal Palm notamment. J’ai beaucoup appris avec les gens qui m’entourent, les jardiniers principalement ». La rénovation du Trou aux Biches sera sans doute la plus instructive puisqu’elle durera quatre ans. « Nous avons travaillé à partir des arbres que nous souhaitions conserver. L’architecte, Mico Giraud, a fait son plan en tenant compte de cela. Bien sûr on a rajouté d’autres arbres, mais l’idée était de travailler avec ce qui existait déjà et conserver la nature autant que possible. Durant toute la rénovation, cela a été un travail perpétuel de préservation, un travail d’équipe ». Après cette belle expérience, Diane Koenig est nommée responsable des jardins des hôtels du groupe Beachcomber dans le Nord, Trou aux Biches, Le Canonnier, le Victoria, le Mauricia et Royal Palm. « En prenant cette responsabilité, je constate alors que le métier de
Diane Koenig se présente toujours comme « jardinier » et non pas comme paysagiste. « Je n’ai pas fait d’études de paysagiste comme on pourrait le croire mais j’ai toujours été passionnée par les plantes et la nature. J’ai débuté à Casela pour remplacer une amie qui était partie faire des études. Là, je rencontre Maurice Koenig, qui travaillait pour Medine et qui m’emmène à la découverte de la flore à travers
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jardinier est peu valorisé, faisant même partie du dernier maillon de la chaîne. Il était classé dans le secteur maintenance alors que ce sont deux métiers complètement différents ». Diane trouve que les conditions ne sont pas toujours intéressantes avec de bas salairesavec et se faisant souvent dans des conditions difficiles.« La valorisation du métier passe par la formation des jardiniers sur des aspects différents comme l’arrosage, la plomberie, l’électricité ; la mécanique des appareils de jardin qui n’est pas la même que pour les automobiles. C’est ce qu’on a commencé à faire. On espère susciter des vocations car les équipes sont vieillissantes et on a du mal à trouver la relève. Mais avec le nouveau dynamisme chez Beachcomber et la séparation entre maintenance et jardin, il y a de l’espoir ». Déjà, elle explique que la conception du métier a changé. « Autrefois on se contentait de planter des cocotiers et des bougainvillées. L’arrivée de compagnies étrangères a changé la donne. On vient plus aujourd’hui avec l’idée de jardins dessinés ». N’ayant pas de formation académique pour le dessin paysager, Diane marche dans le jardin et son crayon lui sert de bâton avec lequel elle dessine sur la terre, sur les rochers. « C’est un peu compliqué pour présenter les projets mais la confiance est là », assure-t-elle, avec un grand rire. La responsable des jardins explique que dans ce métier « il y a besoin d’énormément de poésie que l’on voit dans les couleurs, dans les petites bêtes qui se faufilent, les couleurs du ciel en arrière-plan. On essaie d’être des créateurs de petits moments de bonheur pour ceux qui traversent le jardin ». Diane déclare qu’elle aime beaucoup travailler avec les feuillages colorés, des arbres et arbustes aux formes différentes et les rochers
qui apportent des points d’ancrages. « On travaille avec le vivant. Ce qui rend le travail plus difficile mais aussi plus intéressant ». Pour elle, les éléments essentiels dans un jardin d’hôtel sont les contraintes de maintenance, la nécessité de privilégier des plantes robustes demandant peu de soins, des plantes endémiques simples plutôt que des plantes exceptionnelles mais délicates demandant plus d’attention. « On plante ainsi les lataniers, bleus ou de Rodrigues, des cranium mauricianum, des ruellia… ». Quant aux cocotiers, incontournables dans l’image de l’île tropicale paradisiaque, « leur culture n’est pas toujours facile car il faut nettoyer régulièrement, cueillir les noix… ». Ils ne sont donc pas près de disparaître tout comme le métier de jardinier.
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Bien-être
Long Beach et Spa Cinq Mondes : une collaboration évidente
En septembre dernier, le Long Beach Golf & Spa Resort lançait un nouveau chapitre de son histoire fondé autour de quatre piliers, le bien-être, la gastronomie, l’art et la musique. Le côté bien-être est assuré en partenariat avec Spa Cinq Mondes, un institut français prestigieux fondé il y a 15 ans par Jean-Louis et Nathalie Poiroux. Cette dernière, également créatrice de soins et responsable de la formation et de la qualité, était à Maurice début décembre. Lors d’une rencontre en présence de Jean-Marc Ma-Poon, directeur du Long Beach, elle nous a expliqué que cette collaboration entre son institut et le Long Beach était une évidence.
incluant le yoga, le tai-chi ou le Qi-Gong », déclare la cofondatrice de l’enseigne française. « La santé est avant tout un capital qui doit être préservé et rendu fructueux. Créer un équilibre entre l’émotionnel, le physique, le psychique et la spiritualité est devenu un véritable enjeu social. C’est pourquoi nous sommes fiers de lancer ce projet pilote avec Cinq Mondes Spa Paris pour nos clients et nos employés », nous dit Jean-Marc Ma-Poon. Désormais, Le Long Beach se positionne résolument comme un établissement où le séjour, sans négliger l’aspect plaisir fondamental de toutes vacances, accorde une importance à l’aspect santé. « Nous voulons que les clients prennent vraiment le temps durant leur séjour, de se reconnecter à eux-mêmes. C’est ainsi que nous proposons une digital detox box où ils peuvent ranger leurs smartphones, tablettes, etc. pour bien dormir. Nous leur offrons aussi un philtre du sommeil qui est une eau égyptienne, fruit de la recherche de Spa Cinq Mondes, pour les aider », ajoute M. Ma-Poon. Deux restaurants du Long Beach proposent également aux clients, une expérience du manger autrement en se donnant le temps de comprendre ce qu’il y a dans l’assiette. « Il faut se poser les questions, comment je regarde mon assiette, comment je vais mâcher, comment je vais savourer quelque chose, comment ce légume est arrivé dans mon assiette, qui l’a fait pousser, dans quelles conditions, comme on l’a préparé… il y a une émotion à chaque fois. Si on oublie cette chaîne, on se martyrise, on oublie l’humain », nous dit Nathalie Poiroux. À coup sûr, votre prochain séjour au Long Beach ne vous laissera pas indifférent.
« Tout au Long Beach renvoie aux fondements des spas Cinq Mondes. Il y a d’abord cette architecture décalée, c’est un parti pris que j’approuve totalement. Ensuite, toute cette nature dans laquelle se fond l’hôtel et qui est au cœur de nos produits. La présence des éléments comme la roche volcanique, la place de l’humain, l’énergie qui s’en dégage ; tout concourt à faire qu’entre le Long Beach et le spa Cinq Mondes une synergie naturelle s’installe », explique Nathalie Poiroux. Comme une évidence, l’hôtel du groupe Sun est devenu le premier établissement au monde à proposer le concept de Wellness Retreat signé Spa Cinq Mondes, déclare la cofondatrice de l’enseigne française. « Tout comme le Long Beach se fonde sur quatre piliers, les Wellness Retreats de Spa Cinq Mondes se déclinent en quatre parties: des traitements au spa, une approche novatrice de la nutrition, le sommeil et le rétablissement mental et physique, et des activités physiques
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Seychelles
Constance Ephelia Nature, luxe et sérénité
Dans le précédent numéro de Côte Nord, nous vous avions parlé du Constance Lemuria et de son évocation du jardin d’Éden. Notre séjour aux Seychelles nous a aussi emmenés au Constance Ephelia sur l’île de Mahé. Si le resort reste fidèle à l’esprit du groupe Constance, tant au niveau du service, de l’accueil et de l’hospitalité, l’Ephelia propose une expérience d’une richesse et d’une variété qui ne finit pas d’émerveiller. Une véritable ode à la nature, au luxe et à la sérénité.
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lors que le Lemuria nous ramenait dans la genèse de l’archipel, l’Ephelia, beaucoup plus récent dans sa conception et sa construction, nous propose un autre rapport à la nature. Déjà pour arriver à l’hôtel en venant de l’aéroport, la route la moins longue passe à travers le parc national Morne seychellois. L’Ephelia se trouve à la limite de ce parc mais englobe également une forêt de mangroves. Les deux ailes du resort sont réunies par cette forêt et pour se déplacer entre ces deux parties, il faut utiliser la bicyclette ou un service de navettes qui circulent entre 7 h et minuit sur un itinéraire couvrant l’ensemble de la propriété, ce qui donne une idée de la dimension du domaine. Ephélia jouit en effet d’une situation unique, au cœur de 120 hectares
d’une nature luxuriante et d’une végétation rare. L’hôtel est également situé sur deux des plus belles plages de l’île de Mahé, la plage de Port Launay qui fait face au parc national marin du même nom et Lans Ilet. Il donne également sur d’autres plages un peu moins grandes mais avec un charme propre aux Seychelles et plus d’intimité. Lans Angle, Lans Trusalo et Lans Koken offrent chacun, des sites qui font le bonheur des photographes et où on ne se lasse pas d’immortaliser son passage. Ces plans d’eau sont aussi d’excellents lieux pour plonger à la découverte de la riche faune sous-marine des Seychelles, pour faire de la planche à voile, du kayak ou de la voile. En fait, Ephelia est planté d’un décor qui fait penser à un immense ensemble de petits villages charmants où l’on se sent comme
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chez soi, dans une sorte de résidence secondaire. Ici le temps semble s’arrêter pendant votre séjour. On marche sans se presser pour aller au restaurant, pour se rendre à la plage ou au spa. En chemin, vous croisez votre voisin de suite ou un résident de l’autre aile ou plus souvent un employé qui se rend à son poste à vélo. Et à chaque fois, c’est toujours avec le sourire que l’on vous salue. Le bonjour ou le « hello » prend des accents divers car il faut savoir qu’il y plus d’une trentaine de nationalités qui travaillent au resort. Ephélia est un vrai village global ! Ce village est composé d’hébergements contemporains spacieux et luxueux qui se déclinent en 42 Chambres « Tropical Garden View », 184 Junior Suites, 40 Senior Suites, 22 Family Villas, 16 Beach Villas, 8 Hillside Villas ou l’unique Presidential Villa. Tous se fondent dans une nature luxuriante mais qui change à chaque fois. Les cocotiers en bord de mer cèdent la place à des tamariniers ou des arbres à fruits à pain ou d’autres espèces sur les hauteurs. Et même si vous n’habitez pas les Hillside villas, vous pouvez vous y promener à loisir comme pour une randonnée en montagne. La vue tout en haut sur Port Launay est tout simplement à couper le souffle. C’est également sur ces hauteurs que vous pouvez prendre la tyrolienne qui vous garantit des sensations fortes en volant littéralement au-dessus d’une nature verdoyante exceptionnelle. Après ces émotions, vous aimerez peut-être aller admirer un coucher de soleil aux mille nuances sur la plage de Port Launay ou vous laisser choyer dans le village du U Spa. Outre la large variété de soins, vous pourrez profiter du hammam, sauna, bain à remous en plein air ou d’un parcours de Kneipp. N’hésitez pas à consulter le podologue du spa ; il remettra à neuf vos pieds et mains trop souvent négligés. Si vous êtes avec vos enfants, n’ayez aucun souci, ils auront leur propre part d’aventures et
d’amusement au Constance Kids Club pendant que vous vous ressourcez au spa. Et quand vient le soir, savourez de délicieux plats et cocktails tout en admirant le bleu profond de l’océan Indien lors d’un dîner intime sur la plage ou sur la terrasse de l’un des six restaurants. Chaque enseigne vous promet un voyage culinaire ou une expérience qui vous transportera dans un endroit magique du monde à commencer bien évidemment dans la culture locale seychelloise. Corossol, Helios, Adam et Eve, Cyann, Seselwa et Kabana sont les restaurants qui vous promèneront de l’archipel jusqu’en Asie en passant par la Méditerranée. Presque tous les restaurants ont un bar attaché pour vous accueillir pour un moment de détente autour d’un verre en admirant la nature généreuse et en vous laissant transporter dans un monde hors du temps. C’est la magie de l’Ephelia et nous vous souhaitons ardemment de la connaître au moins une fois.◆
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Saint-Sylvestre au Maradiva Villas Resort & Spa
Soirée grandiose et glamour
avec le Cavalli Club Restaurant & Lounge, Dubai
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a tradition veut que la Saint-Sylvestre soit magique et somptueuse au Maradiva Villas Resort & Spa. C’est pour cela que l’établissement hôtelier a fait confiance, pour la troisième année consécutive, au Cavalli Club Restaurant & Lounge, Dubai. Du décor parfaitement soigné avec des touches argent et blanches en passant par un menu gastronomique avec des produits nobles dignes d’une soirée de réveillon à l'instar du caviar Admiral Husso et de la truffe, le Maradiva Villas Resort & Spa était l’adresse qu’il fallait absolument choisir pour bien terminer 2017 et commencer la nouvelle année de façon mémorable. Ce dîner de gala, qui a débuté à 20 heures, a vu la tenue d’un spectacle de sega annonçant la couleur de l’ambiance. La belle et talentueuse Rachel Magon a une fois de plus séduit avec son cabaret show. Accompagnée des danseuses de Cavalli Club Restaurant & Lounge, Dubai, elle s’est mise dans la peau de Liza Minelli, d’Edith Piaf pour reprendre Padam Padam, d’Irene Cara avec What a feeling, pour offrir une magnifique prestation aux invités. Elle a également interprété At Last de Etta James, et The Greatest love of all de Whitney Houston. Les DJ sont entrés en scène peu avant 22 heures. Patrice d’Avrincourt et DJ Nessa, venue d’Ukraine, ont su faire danser les clients sur les chansons des années 70 à ce jour. Le clou de la soirée : un festival de feux d’artifice de cinq minutes qui a mis plein les yeux aux petits et grands. La soirée s’est terminée sur la piste de danse avec les DJ aux platines accompagnés des danseuses de Cavalli Club Restaurant & Lounge, Dubai.
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Radisson Blu Poste Lafayette
La conservation au cœur du projet hôtelier
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e Radisson Blu Poste Lafayette Resort & Spa est l’escapade tropicale par excellence. Ce complexe hôtelier réservé aux adultes, situé sur la côte est de l’île, offre des vues à couper le souffle sur une grande étendue de sable blanc longeant un lagon aux eaux cristallines. Cette richesse, l’établissement
hôtelier tient à la préserver. C’est dans ce but précis qu’il s’est associé à l’ONG Reef Conservation. Rares sont les établissements hôteliers qui mettent autant de moyens pour préserver l’environnement. Le Radisson Blu Poste Lafayette Resort & Spa, en fait partie. La preuve la plus indéniable de cet engagement pour la nature se trouve sans doute dans le programme de conservation de l’environnement côtier et marin qui entoure le resort. Ainsi, se basant sur les récentes recherches et sondages menés sur la zone, cette partie du lagon est considérée comme un des plus riches écosystèmes de Maurice. Un nouveau boat house a donc été créé afin de maximiser l’impact positif du resort sur l’environnement. Cet effort est la première pierre du projet de conservation. Toutes les activités qui y sont disponibles sont non-motorisées et les séances de plongée seront proposées sous forme de tours guidés et bénéficieront de l’encadrement de l’équipe du boat house. Les clients seront ainsi informés des engagements pris par l’hôtel et deviendront à travers un volet éducatif des voyageurs responsables. Ce projet de conservation qui se fait en partenariat avec Reef Conservation, permet aux clients de vivre des expériences fun tout en les sensibilisant sur l’environnement.
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BIEN-ÊTRE
Shangri-La’s Le Touessrok Resort & Spa
« Wellness month » avec...
... Aria Crescendo, professeur de yoga des stars
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près les festivités, notre corps a besoin de se remettre des excès et de se ressourcer pour retrouver son équilibre et sa vitalité. Ainsi, du 25 février au 6 mars 2018, ShangriLa’s Le Touessrok Resort & Spa proposera à ses hôtes tout un programme de bien-être en collaboration avec Aria Crescendo, le professeur de yoga de plusieurs stars internationales, dont Shy’m, Ashton Kutcher, Jared Leto, Karlie Kloss et bien d’autres. Le coach de yoga a élaboré un programme de bien-être approfondi et une pléiade d’initiatives inspirées par le bien-être durant ces 10 jours intenses, dont l’objectif est de permettre aux invités de recharger leurs batteries et d’améliorer leur état mental et physique. Au programme d’Aria Crescendo, des séances quotidiennes de Sunrise Yoga et de Sunset Yoga, chacune d’une durée de deux heures. Les séances matinales comprendront la méditation afin de démarrer la journée dans un corps et un esprit bien détendus. Le Sunrise Yoga encouragera aussi les invités à régler tous les problèmes personnels avec lesquels ils pourraient être aux prises, comme l’anxiété ou l’insomnie, tandis que le Sunset Yoga se concentrera sur l’amélioration de la flexibilité, de la force des hôtes ainsi que sur la stimulation de leur système immunitaire et de leur bien-être à travers des sessions rythmées et ciblées. Pour compléter ces sessions de yoga, les restaurants du resort proposeront des menus sains et équilibrés pour les clients. Aria Crescendo est une danseuse, chanteuse et instructrice de yoga, avec une passion pour le yoga comme moyen de maintenir une vie saine. Ayant joué avec la troupe Crazy Horse à Paris, Aria est une artiste dans l’âme et dégage une énergie débordante et contagieuse. Le programme d’Aria Crescendo au Shangri-La’s Le Touessrok Resort & Spa intégrera les avantages traditionnels associés à la pratique quotidienne du yoga, mais mettra également en évidence son sens inhérent du divertissement et de l’amusement au moyen d’une série de spectacles en soirée.
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BIEN-ÊTRE
Linea Boutique Spa
Un havre de luxe en ville
combinée à une technologie sans cesse innovante, fait de Germaine de Capuccini un des emblèmes les plus influents dans le domaine des produits cosmétiques ». La marque de luxe est utilisée dans les instituts de beauté les plus exclusifs, les meilleurs spas et hôtels du monde. « À Maurice, on peut la trouver à Ambre, Tamarina et Ravenala et quelques spas triés sur le volet », explique Shabana qui veut s’assurer de la qualité des soins assurés par ces spas. Tout naturellement, chez Linéa Boutique Spa, elle s’assure que tous les protocoles associés aux soins et produits sont respectés à la lettre. « Ceci permet à la cliente ou au client de se sentir vraiment pris en charge, « cocooné ». D’ailleurs, c’est pour cela, qu’on a choisi d’associer le patronyme « Boutique », pour indiquer que c’est exclusif, que l’on prend soin de vous ». En tout cas notre expérience au Linéa Boutique Spa pour un soin revitalisant nous a permis de constater la véracité de ses propos. Le spa offre six cabines en single, une pour couple et une cabine de soins pour manucure et cheveux. Il possède aussi un hammam et une piscine avec une zone de repos. « Nous proposons tous les soins de la tête aux pieds. Nous avons une vingtaine de soins du visage, selon les besoins du client. On voit d’abord ce que la peau demande, puis on propose les soins appropriés et le coût. La plupart du temps les clients se laissent guider par les conseils de la thérapeute et ne s’attardent pas sur le prix », assure Shabana. Les manucures et pédicures durent entre une heure et une heure et demie en assurant le maximum de confort au client « qui est en position allongée sauf s’il y a une demande pour être assis ». « Même les soins qui peuvent être parfois délicats sont réalisés dans des conditions assurant un confort maximal », garantit Shabana. Au niveau des massages corporels, le Linéa Boutique Spa propose des soins relaxants, revitalisants, le « katora » avec des bols de cuivre, et le soin personnalisé selon les besoins du client, sans compter les gommages et les enveloppements. Ouvert de 8 heures du matin à 8 heures du soir, du lundi au samedi, le Linéa Boutique Spa proposera bientôt des cours de yoga, des événements privés au spa comme un combiné massage, piscine (maximum de dix personnes) et high tea, des « bachelorette party », des « baby shower » et des ventes privées. Linea Boutique Spa : 464 2369
En dehors des hôtels, les spas offrent en général quelques cabines de soin et une salle d’attente. Rares sont ceux qui proposent un espace de bien-être réel. Nous avons déniché un rare havre de luxe à Beau Bassin : Linea Boutique Spa. Vous y trouverez toute l’attention, le calme et le bien-être que vous pourrez désirer. Le spa est facile à trouver. Situé à la rue Raoul Rivet, dans le prolongement de la rue Émile Duvivier qui longe le Sacré-Cœur, il est au milieu d’un quartier résidentiel chic, non loin du jardin de Balfour. C’est Shabana Abassakoor, qui est derrière ce projet magnifique. Shabana est dans le métier depuis 25 ans. Elle a commencé dans une petite chambre chez sa mère, elle-même esthéticienne. Auparavant, elle aura été se former en Inde. Puis, elle ira à Singapour où elle découvre les marques internationales de produits alors qu’en Inde « c’était surtout des mélanges de produits naturels ». Même en travaillant, Shabana n’arrête pas d’apprendre puisqu’elle va étudier l’aromathérapie à Stellenbosch, en Afrique du Sud. C’est Eve Taylor, une des pionnières de ce sujet, et qui a lancé sa marque en 1968, qui assurait les cours. Aujourd’hui encore, elle se rend chaque année en Espagne pour se mettre à jour avec les produits Germaine de Capuccini, une marque créée par Carmen Vidal en 1964 et dont elle est la représentante exclusive à Maurice. « Issus de la recherche, les produits Germaine de Capuccini, sont aujourd’hui classés dans le Top 5 des produits cosmétiques professionnels. L’utilisation d’ingrédients naturels,
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BIEN-ÊTRE
LUX* Grand Gaube
Bienvenue au Wellness 3.0
Le nouveau LUX* Grand Gaube est un concentré de nouveautés et d’innovation. Parmi, une offre bien-être hors du commun avec des expériences vraiment uniques à Maurice. Nous avons rencontré Burwing Caetane, Wellness and Life Coach, qui nous a emmenés dans un univers où le bien-être est vraiment au stade 3.0.
(programmation neurolinguistique), hypno thérapeute, professeur de méditation et instructeur de Pilates. Son programme spécialisé offre une expérience complète pour l’esprit et le corps à travers des activités guidées de méditation et des cours basés sur l’étirement pour aider le corps à se libérer de la tension, et une nouvelle pratique de Pilates, Movement On The Roller, conçue pour travailler tout le corps, centrée sur l’équilibre et la concentration. La méthode est explorée à travers des exercices qui font appel à l’esprit qui doit être présent car le mouvement vous encourage à vous détacher de votre esprit et vous concentrer sur votre respiration et votre corps. Dans la même salle, il y a également une classe de barre travaillant sur la posture et l’alignement et interpellant votre essence. Cette pratique est idéale pour tonifier et conditionner les jambes. Enfin, la Stretch class propose un stretching total du corps qui vous fait prendre une conscience totale du corps et augmente votre flexibilité sans fatigue. Ces trois classes sont proposées en one to one La salle est aussi utilisée en cas de mauvais temps pour la pratique du yoga et de la méditation qui sont généralement proposés en plein air. Le centre offre également des programmes d’entraînement Callisthenic en plein air. Une académie de tennis, des promenades à vélo, un parcours de golf, un terrain de pétanque et le Padel tennis, autre nouveauté, viennent compléter l’offre sportive et bien être.
Burwing Caetane a sous sa responsabilité, une large panoplie d’activités qui va du centre de remise en forme ARTIS Technogym à la méditation et au yoga. « Nous essayons de satisfaire tous les clients à la fois dans l’offre mais aussi dans la qualité des expériences. C’est ainsi que nous avons investi dans les appareils dernier cri pour le côté cardio, notamment ». La salle d’exercices cardio de classe mondiale brille par l’étalage d’équipements Technogym, les meilleurs sur le marché. Elle propose des circuits boot camp également. Les tapis de course sont dotés d’écrans tactiles proposant des programmes où le coureur, ou marcheur, se retrouve dans une réalité virtuelle bluffante. En outre, tous les appareils sont connectés offrant ainsi la possibilité à l’utilisateur d’enregistrer et de suivre ses performances mais aussi de les comparer avec d’autres utilisateurs. À côté, on trouve la Salle Mind Body & Soul où l’on pratique The Mind Body Method de Kamran Bedi. Ce coach de vie s’est associé au resort offrant une expertise certifiée en tant que praticien de la PNL
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GASTRONOMIE
Italian Haute Cuisine Festival du 6 au 10 mars
Le Four Seasons accueille des chefs italiens de renommée internationale
L
e Four Seasons Mauritius at Anahita accueillera l’Italian Haute Cuisine Festival du 6 au 10 mars prochains. Cet événement culinaire promet d’être de haute facture avec des chefs de renom italiens annoncés pour cette occasion. Le festival qui est une initiative de ITEAT, qui travaille à la promotion de la cuisine italienne, combinera Master Class, accords mets et vins privatifs et soirée de gala. Les organisateurs ont voulu inviter la crème de la cuisine italienne. Ainsi, le chef étoilé Giuseppe Iannotti est annoncé comme la star de ce festival. Âgé de 35 ans, il s’est déjà fait remarquer par le guide Michelin qui lui a attribué une étoile. Autodidacte, il a commencé à cuisiner à seulement 6 ans. Il fut également sacré Youth of the Year par le magazine italien l’Espresso et a reçu le San Pellegrino Cooking Cup en 2013. Il est aussi membre des Jeunes Restaurateurs d’Europe. Sa plus belle réussite fut l’ouverture de son restaurant Krèsios. Déterminé, ambitieux et surtout amoureux de la cuisine, il débarquera à Maurice pour animer deux Master Class destinées aux chefs et brigade de cuisine. Il promet aussi de belles surprises à travers des dîners thématiques, dîners privés avec accords mets et vins où il cuisinera pour des invités selects. Il sera accompagné de son chef pâtissier Valeria Rispoli qui, elle aussi, animera une Master Class. Le chef mauricien Vinod Sookar, installé en Italie sera également au rendez-vous. Il est le chef du célèbre restaurant Al Fornello da Ricci qui a su conserver son étoile Michelin depuis 30 ans. Il aura l’occasion d’animer une Master Class et cuisinera aux côtés des Chefs Iannotti et Rispoli pour la soirée de gala prévue le 10 mars. Un quatrième chef viendra les rejoindre pour proposer un dîner à huit mains. Ce festival culinaire bénéficie du soutien de L’Artigiano, le sponsor principal. Renseignements et réservations : 5707 1830. CÔTE NORD Nº133 - FÉVRIER / MARS 2018
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Le chef mauricien Vinod Sookar.
GASTRONOMIE
La Boîte à Gâteaux
Une décennie à donner du bonheur Si vous passez par la Route du Club, à Vacoas, vous trouverez à environ 300 mètres de la gare routière, une enseigne alléchante, La Boîte à Gâteaux. Arrêtez-vous y, cela vaut vraiment le détour, si vous aimez la pâtisserie, la vraie. Vous y serez accueilli par Natalia qui vous guidera avec plaisir pour trouver le gâteau qui vous sied parmi l’éventail de pâtisseries et de petits fours préparés avec passion par son mari Dominique. Depuis maintenant dix ans, le couple Ah-Leung fait le bonheur d’une communauté de fidèles qui ne cesse de grandir grâce au bouche-à-oreille et, bien évidemment, aux réseaux sociaux. Dominique qui est originaire de La Réunion, s’est établi à Maurice par amour pour sa femme Natalia. À son arrivée, il commence par faire des formations pour le groupe Veranda. Ancien élève de l’Institut National de la Boulangerie-Pâtisserie de Rouen, en France, il a choisi ce métier par passion alors qu’il n’y avait jusque-là pas de pâtissier dans sa famille. « Mes parents étaient commerçants mais ils m’ont transmis la passion du goût. Chez les Asiatiques, c’est une tradition
familiale de communiquer à travers la cuisine et de montrer son amour pour ses proches. De génération en génération, on transmet le goût, et c’est la transmission orale qui développe la passion », explique Dominique. Après ses études, il travaillera deux ans à Annecy, où il fait les saisons et apprend vraiment le métier. Puis, c’est le retour à La Réunion, suivi de la rencontre avec sa future femme lors de vacances à l’île Maurice. Très vite, il fait le constat qu’il existe peu de pâtisseries, hormis dans les hôtels, où l’on trouve des gâteaux qui répondent aux critères des appellations. « À Maurice, on fait dans le volume. L’exemple typique c’est l’opéra qui fait jusqu’à 10 cm de hauteur alors qu’il ne devrait pas dépasser 5 cm, Or il y a un cahier des charges, un biscuit Joconde, une crème café avec sa ganache, ce n’est pas une génoise… » Le couple Ah-Leung décide de monter sa propre pâtisserie. Le défi est grand dans ce quartier résidentiel de Vacoas qui s’anime surtout les jours de marché, les mardis et les vendredis. « Au début les gens s’arrêtaient par curiosité puis ont adhéré à ce projet et sont devenus des fidèles. On voit des gens venir de différentes régions de l’île. Certains, qui ont émigré, viennent à chaque retour au pays et emporte
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GASTRONOMIE
avec eux quelques pièces ». Il faut dire que Natalia a réussi à tisser un réseau. Elle a un vrai sens du relationnel et trouve toujours le temps de discuter avec les clients qui deviennent parfois des amis. Le succès de La Boîte à Gâteaux réside aussi dans la passion et l’amour que Dominique met dans chaque pièce. « Quand je fais un gâteau, c’est comme si c’est moi qui allais le manger. Si je suis déçu, j’arrête tout de suite ». Dominique reste puriste sur les bases mais essaie différentes déclinaisons pour varier le plaisir. « Si les gens n’adhèrent pas, on passe à autre chose ». L’offre de La Boîte à Gâteaux est à la fois riche et savoureuse. Du mardi au samedi, nous retrouvons entre autres, les pâtés, cakes, cupcakes, moelleux au chocolat, opéras, symphonies aux fruits rouges, millefeuilles et macarons ; des tartes diverses comme celles à la crème chiboust, au citron meringué, le hérisson et le mendiant. Les vendredis, conversations, financiers, Saint-Honoré, Paris-Brest,
tropéziennes, brioches, quiches, croissants au fromage… Viennent s’ajouter à la liste. Dominique a fait sienne la règle des trois « E » de Christophe Michalak et qui est : élégance, équilibre et émotion. « L’élégance, c’est parce qu’on mange d’abord avec les yeux ; l’équilibre, c’est au niveau du goût. Je diminue ainsi le sucre jusqu’à 50 % dans les recettes car je crois que quand c’est trop sucré, cela agresse le palais. C’est aussi la consistance, le moelleux. Enfin l’émotion c’est la touche finale, la dernière impression qui reste en bouche et dans la mémoire ». La Boîte à Gâteaux 18, Route du Club, Vacoas, 697 61 11 Facebook/laboiteagateaux
BAGATELLE
PAUL OUVRE SA PREMIÈRE ENSEIGNE À MAURICE Enseigne emblématique et française spécialisée dans la viennoiserie, la pâtisserie et la boulangerie, Paul est désormais présent à Maurice. La première boutique a été inaugurée au Bagatelle Mall of Mauritius le vendredi 12 janvier. Un lancement rehaussé par la présence de l’ambassadeur de France, Emmanuel Cohet qui a vu dans cette ouverture « la confiance que place La France en Maurice en y introduisant une franchise connue mondialement ». Avec le point de vente à Bagatelle, Paul entend séduire une clientèle mauricienne exigeante sur la qualité et le goût. Car, au-delà des pâtisseries, viennoiseries et chocolats, l’enseigne propose aussi du confit de canard dont raffolent les gourmets.
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GASTRONOMIE
Pause-café
Illico : nouvelle adresse tendance à Floréal C’est une toute nouvelle adresse qui a ouvert ses portes avec son lot de gourmandises au centre commercial So’flo. Illico, café tendance, est le fruit de SIP Ltd, une entité du groupe Oxenham. Café, restaurant ou espace de détente, Illico conviendra sans nul doute aux gourmands. Pause-café lors d’une séance de shopping, lieu de rendez-vous d’amis ou d’amoureux, le café lllico propose aux amateurs de café une offre innovante combinée à de la restauration de qualité, le tout dans une ambiance chaleureuse et décontractée, associé à une décoration contemporaine offrant ainsi une atmosphère de café profondément citadine et cosy. Illico vous propose toute une gamme de produits, en passant par une offre déjeuner complète où les croque-monsieur côtoient les crêpes forestières, les sandwichs baguette, les wraps ou encore les paninis et crostini, sans oublier un choix de salades garnies à souhait avec les meilleurs ingrédients. Des recettes toujours fraîches, centrées sur la qualité des matières premières, avec une touche italienne et, en même temps, une ouverture aux tendances internationales. L’idée d’Illico vient d’un concept simple : réussir à servir une clientèle citadine de plus en plus occupée, en quête de pauses gourmandes de qualité. « Ici tout a été pensé pour répondre aux besoins changeants de la société, qui réclame davantage des produits de qualité pouvant être consommés sur le pouce. Illico a aussi pour mission d’être l’antre du café d’excellence représentant la marque Illy. Ceux qui souhaitent découvrir ou retrouver le plaisir d’un excellent expresso peuvent le faire dans un lieu accueillant, en vivant une expérience globale de
goût, de style et d’excellence. Illico est donc aussi né de la volonté d’offrir aux Mauriciens un véritable café italien », précise Frederick Oxenham, CEO de SIP Ltd. Retrouvez également chez Illico, les grands classiques comme le ristrettto, le doppio, l’americano ou encore le caffe latte sans oublier les spécialités froides qui ont fait la renommée d’Illy telles que l’affrogato. Heures d’ouverture d’ILLICO : Lundi – Jeudi : 10 h 00 – 20 h 00 Vendredi : 10 h 00 – 21 h 00 Samedi : 09 h 00 – 21 h 00 Dimanche : 09 h 00 – 12 h 30
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U N C H E F, U N E R E C E T T E
Chef du Château Mon Désir
Rakesh Munoruth : l’exemple de la détermination Il est de ceux qui arrivent à marquer les esprits mais surtout les papilles de par son talent. Rakesh Munoruth, Chef du Château Mon Désir, demeure coloniale située dans le cadre des Ruines Historiques de Balaclava, au cœur du Maritim Resort & Spa Mauritius, est un orfèvre de la cuisine. Il compte plus de 20 ans de carrière au sein de l’établissement hôtelier.
A la tête d’une des meilleures tables de l’île, Rakesh Munoruth a su se démarquer à travers sa motivation, sa passion pour la cuisine et surtout par son audace. Pourtant rien ne présageait qu’il embrasserait un jour cette carrière. Ancien ouvrier d’usine textile, il s’est laissé positivement guider par son père et ses oncles qui ont toujours eu un faible pour la préparation de « gajacks » mauriciens. Il caresse alors le rêve de pouvoir un jour se perfectionner dans la cuisine et, pourquoi pas, cuisiner sur les pianos des grands. Il intègre le Maritim en 1991, occupant alors le poste de plongeur. L’hôtellerie se présente à lui comme une grande opportunité. Il devra toutefois faire preuve de patience, n’ayant aucune formation dans le domaine. La chance finira par être de son côté puisque quelques mois plus tard il accède au poste d’aide de cuisine. 1992 verra son entrée dans les cuisines du restaurant gastronomique Mon Désir. De là naîtra un des plus beaux chapitres de sa vie. Il a depuis acquis une vaste expérience en cuisine en tant que Commis de Cuisine, Chef de Partie, Sous-Chef, puis Chef. Il a toujours été porté par sa passion, sa motivation et sa volonté d’apprendre. Une détermination qui lui a permis d’accéder au poste de Chef du restaurant le Château Mon Désir. Rakesh Munoruth a eu la chance de suivre de nombreuses formations dans différents établissements en Allemagne, avec de prestigieux Chefs du groupe Maritim Hotels, mais aussi à Maurice avec le Chef 3 étoiles Michelin, Harald Wohlfahrt, le Chef 1 étoile Michelin, Lutz Niemann, le Chef italien 1 étoile, Marcello Trentini, et les Chefs français Frank Mischler et Christian Rougier, Maîtres Cuisiniers de France.
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POÊLÉE DE ROUGET-BARBET ET NOIX DE ST JACQUES, FRICASSÉE DE LÉGUMES DE SAISON RELEVÉE AU CUMIN, PURÉE DE CRESSON PURÉE DE CRESSON Ingrédients : 1 petite pomme de terre 20 g de beurre doux 20 ml de crème fraîche 1 botte de cresson. Sel & poivre du Moulin Couper les queues de cresson et laver soigneusement les feuilles avec de l’eau claire légèrement citronnée ou vinaigrée. Essorer délicatement. Éplucher, laver, et cuire la pomme de terre coupée en gros quartiers à l’eau frémissante salée. Égoutter et écraser la pomme de terre avec un presse-purée. Ajouter le beurre et la crème. Travailler à la spatule pour incorporer le beurre et la crème, puis assaisonner. Travailler la purée à la spatule sur un feu très doux pour la lisser. Couper les feuilles de cresson et faites les suer avec du beurre. La cuisson est très rapide. Mélanger immédiatement le cresson et la purée de pomme de terre. Rectifier l’assaisonnement si besoin.
Préparation : 40 minutes Cuisson : 25 minutes Pour deux personnes Ingrédients : 2 filets de rouget-barbet 4 noix de St Jacques Huile d’olive Sel & poivre du Moulin Poêler le filet de rouget-barbet et les noix de St Jacques avec de l’huile d’olive. Terminer au four à 180° pendant une minute. Ensuite saler et poivrer. FRICASSÉE DE LÉGUMES DE SAISON RELEVÉE AU CUMIN Ingrédients : 1 petite aubergine 1/2 courgette 100 g de giraumon 1 tomate 1 oignon 1 gousse d’ail Sel & poivre du moulin 2 feuilles de basilic Quelques câpres 1 filet d’huile d’olive 1 c.à.c de poudre de cumin 1 c.à.c de persil haché 1 branche de thym
TAPENADE D’OLIVES NOIRES Ingrédients : 50 g d’olives noires dénoyautées 20 ml d’huile d’olive 1 gousse d’ail 2 feuilles de basilic Quelques câpres Sel & poivre du Moulin Passez tous les ingrédients mentionnés au robot mixeur. Saler et poivrer.
Laver et couper le giraumon, la courgette, la tomate et l’aubergine en petits cubes. Faites revenir l’oignon, l’ail et les légumes dans une casserole avec un peu d’huile d’olive. Ajouter le cumin, le thym et le persil haché. Assaisonner avec du sel et du poivre.
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GASTRONOMIE
Heritage Le Telfair Golf and Wellness Resort
Le chef étoilé David Toutain signe le nouveau menu d’Heritage Le Château Après la superbe rénovation du Château Bel Ombre, cette table qui fait désormais partie intégrante d’Heritage Le Telfair Golf and Wellness Resort se devait de proposer un menu d’exception. C’est chose faite et c’est David Toutain, un chef étoilé au Michelin et dont le restaurant éponyme est classé parmi les 50 meilleures tables au monde par le Diners Club International, qui signe le menu. Une soirée de lancement avait été organisée à Heritage Le Château jeudi 14 décembre. Le chef de la nouvelle vague française, élève des illustres Pierre Gagnaire, Bernard Pacaud et Alain Passard, a proposé ce soir-là un menu de cinq plats faisant la part belle aux produits mauriciens et savamment accompagnés de vins français. Le menu de cette soirée de lancement montre la maîtrise assez rapide du chef de la cuisine et des produits mauriciens. Il nous explique cela : « Nous sommes venus à Maurice il y a quelques semaines. Pendant trois jours c’était très intense, il nous fallait voir tous les fournisseurs de légumes, de poissons, de viandes. Au-delà de ces visites, il nous fallait comprendre ce que mangent les gens. C’est ainsi qu’on a fait des plats avec le fruit du jacquier. Ce qui m’intéresse, c’est de voir comment les gens d’ici, le cuisinent ». David Toutain a été très marqué par les légumes qu’il affectionne tout particulièrement, les citrus et les herbes qu’il a trouvés à Maurice. Tous les plats qu’il propose comportent obligatoirement des légumes
et c’est ainsi qu’en entrée était servi un gaspacho de pommes d’amour avec des fruits rouges et un sorbet au chutney de papaye. Les gambas de l’entrée étaient accompagnées d’un consommé de carottes, de chevrettes de rivière et basilic, et le plat de poisson (du bourgeois), d’asperges et de citron. Quant au plat de viande, un dos de cerf, il était relevé de pointes de fèves de cacao et chou-fleur meunière. En accompagnement vin, on avait droit à un Château Kirwan, Margaux 2012, de la maison Schröder & Schÿler, dont le PDG, Yann Schÿler avait fait le déplacement pour l’occasion. Une présence qui honore le nouveau menu et la nouvelle vie d’Heritage Le Château.
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GASTRONOMIE
Cuisinier de stars
Mamo : je fais une cuisine de partage
En dépit de sa grande notoriété, Mamo a su rester humble. Il n’a aucune honte d’avouer qu’il n’a pas de formation classique mais « une formation de cuisine de grand-mère ». Mamo a commencé à travailler, en 1963, à l’âge de 14 ans comme commis dans un restaurant semi-familial à Juan Les Pins. « À l’époque, nous avions comme clients Johnny Hallyday et Eddy Mitchell entre autres ». Le restaurant, qui va ensuite bouger à Cap Antibes, allait très vite être le lieu de rencontre d’artistes mais aussi de sportifs. « J’ai connu toute l’équipe de France championne du monde en 1998, Barthez, Henry et les autres. Je les ai connus gamins. Ils venaient se confesser chez moi quand ils avaient des problèmes avec les entraîneurs, les présidents de club », révèle Mamo. Puis, le restaurant a attiré les acteurs qui venaient à Cannes pour le Festival. Samuel Jackson, Bill Cosby, Brad Pitt, Angelina Jolie, Leonardo Di Caprio, et d’autres un peu moins populaires aujourd’hui comme Kevin Spacey ou Harvey Weinstein. « Aujourd’hui, on a le roi du Qatar, le prince Salman d’Arabie Saoudite qui vient depuis 25 ans. Je leur dis de manger comme tout le monde, avec les doigts et ils suivent », assure Mamo. Le succès de Mamo, il l’explique par sa simplicité. « Les gens sont surpris par ma cuisine. C’est une cuisine de partage, une cuisine familiale, une cuisine de maman, de grand-mère, une cuisine faite avec le cœur ». Il affirme qu’en changeant les portions et la présentation, « on pourrait en faire une cuisine étoilée ». Mais cela ne l’intéresse pas. « Ce qui me plaît dans le métier, c’est le contact ; j’aime toujours aller en salle pour parler aux gens, mais il ne faut pas déborder. Il faut savoir lever le pied et partir ». Devenu aujourd’hui consultant de son affaire qu’il a revendue, il partage son temps entre Cap d’Antibes, New York et Paris où il y a aussi des restaurants Mamo. Et ce n’est pas fini car bientôt la marque sera présente en Arabie Saoudite, puis Londres et Dubaï. Et même s’il ne s’imagine pas être à la retraite, Mamo confie qu’il va ensuite se « délocaliser » au Portugal.
Cuisiner pour les stars du foot ou du cinéma, ce n’est pas donné à tout le monde. Pourtant, pour certains cela relève presque du quotidien. Pour autant, il n’a pas la grosse tête, Mike Mamoliti, aussi connu comme Mamo Le Michelangelo, chef du célèbre restaurant du même nom. Après plus de 50 ans de carrière, il a toujours la même envie de satisfaire tous ses clients sans exception et le même plaisir d’apporter en salle ses délicieux plats. C’est ce qu’il a fait encore pendant une dizaine de jours au Shangri-La’s Le Touessrok Resort & Spa où nous l’avons rencontré.
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GASTRONOMIE
Healthy Astro Food
Quand alimentation et astrologie font bon ménage
Le Dr Madhu Kartheesh (troisième à partir de la gauche) lors du séminaire qui s'est tenu en décembre
Connaissez-vous le Healthy Astro Food ? Ce concept se base sur la médecine Siddha qui implique de s’alimenter en se basant sur les signes zodiacaux. Le Dr Madhu Kartheesh a animé un séminaire en décembre dernier, destiné en premier lieu aux chefs mais aussi à ceux voulant en finir avec leurs maux. Ce séminaire a permis de mettre en lumière une approche holistique peu commune à Maurice, l’alimentation curative.
que, pour établir le traitement adéquat, le Dr Madhu Kartheesh se base aussi sur l’astrologie. Il explique que les neuf planètes sont reliées avec les douze signes du zodiaque, et précise que certains problèmes de santé sont liés aux influences de l’astrologie et des douze segments du corps. Ce traitement personnalisé permet d’identifier les aliments adéquats et de conseiller un mode de vie pour mieux appréhender vos ennuis de santé mais surtout pour rester en bonne santé. Qu’en est-il des médicaments ? À cette question le Dr Kartheesh répond qu’il en prescrit très peu et qu’ils sont pour une durée très limitée, pour deux ou trois mois. Le « Healthy Astro Food » inclut des ingrédients végétaux, organiques et minéraux. Le lait et les autres produits laitiers ne sont pas utilisés. La venue du Dr Madhu Kartheesh a pu être possible grâce au Chef Mougam Pareatumbee.
Tout commence par une consultation. Le Dr Madhu Kartheesh doit d’abord tâter le pouls du patient pour identifier son problème de santé. « Ce geste me permet d’avoir les informations sur les trois énergies qui sont Vata, Pitta et Kapha. Chaque souci de santé est lié à un déséquilibre de ces énergies du corps. De là, je dresse un programme comprenant un menu personnalisé et des activités physiques à faire ». Jusque-là, cela ressemble beaucoup à la médecine ayurvédique. Sauf
Contact : mougam9561@gmail.com
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GASTRONOMIE
Nouveau chef exécutif
Amalen Vyapooree rehausse l’expérience culinaire de La Pirogue L’hôtel La Pirogue, enseigne iconique de Maurice, fort d’une superbe rénovation, affiche désormais fière allure. Si les travaux ont surtout concerné les murs et les espaces communs, les nouveautés ne s’arrêtent pas là. Ainsi, la restauration a été complètement revisitée avec l’arrivée d’un nouveau chef exécutif, jeune et talentueux: Amalen Vyapooree. Formé par le chef étoilé Michel de Matteis au Royal Palm, il est ensuite allé travailler dans les cuisines d’un autre grand nom, Gordon Ramsay, au Qatar. Des frottements qu’il transmet très visiblement dans les différents restaurants de La Pirogue. Derrière ses lunettes carrées, Amalen n’a pas vraiment l’air d’un chef de cuisine. Il aurait pu devenir ingénieur ou enseignant. C’est d’ailleurs dans ces filières-là que le voyaient ses parents et notamment son père enseignant. Mais Amalen avait plutôt un penchant pour l’hôtellerie. Et c’est sans demander leur avis qu’il commence au Royal Palm en 2002. « C’est en ne me voyant pas encore rentré à 11 heures du soir que mon père, en m’appelant, découvrit le pot aux roses. Après une explication sur mes ambitions, il s’est finalement résolu à l’idée. Aujourd’hui, il est très fier de moi ». Ces ambitions, Amalen ne tardera pas à les atteindre. Pendant huit ans et demi, il travaillera avec Michel de Matteis, son père spirituel, qui lui transmet la passion et le pousse à avoir une expérience à l’étranger. La première opportunité se présente avec une offre au Qatar pour travailler aux côtés du chef britannique Gordon Ramsay qui avait deux restaurants, le Gordon Ramsay (gastronomique) et l’Opal, au St Régis de Doha. Sa progression est fulgurante et, au bout de deux ans, il devient second en cuisine. Après le départ du chef étoilé Gilles Bousquet à Hong Kong, il développe le menu montrant ainsi sa créativité. Amalen n’a alors que 26 ans. En 2015, il décroche le titre de meilleur restaurant du Moyen-Orient pour le Gordon Ramsay. Amalen ne se repose pas sur ses lauriers pour autant puisqu’il prend un nouveau défi comme consultant pour un groupe japonais à Dubaï. Il assurera aussi un service conseil au niveau des opérations F & B pour le Yu Lounge à Plaisance. Début 2017, il est approché par le groupe Sun Resorts, chaîne iconique de l’hôtellerie mauricienne, qui lui propose de prendre les rênes des cuisines de l’hôtel La Pirogue, alors en plein projet de rénovation. Sa mission est claire : amener l’expérience gastronomique à la hauteur de la légende de La Pirogue. Adepte d’une nouvelle cuisine, « rustique, où on reprend les bases, on ramène les goûts de toujours mais avec une touche contemporaine », il met très vite les nouveaux concepts en place. Ainsi au Magenta, restaurant gastronomique à la carte de La Pirogue, il propose un menu fusion avec une touche mauricienne à travers les produits locaux et les épices, tout comme l’influence asiatique, japonaise qui s’en ressent dans l’assiette. « Au Coconut café, en journée, c’est la mise en valeur de la cuisine mauricienne, de maman et de grand-mère, le riz et les currys
traditionnels, et le soir, menu dégustation. Au restaurant principal, nous avons un buffet à thème qui change chaque jour avec des produits frais du pays. C’est un voyage culinaire chaque soir dans différents pays du monde », nous confie-t-il. Chef Amalen travaille aussi en étroite collaboration avec les sommeliers et c’est ainsi que le tout nouveau bar Van der Stel propose des concepts de dégustation tant en journée que le soir, avec de belles assiettes de charcuterie notamment. Homme passionné par son métier, il déclare que « c’est la découverte chaque jour et le fait qu’on n’arrête jamais d’apprendre qui le motivent ». Adepte d’une cuisine simple où le goût l’emporte sur le visuel, Amalen est « heureux quand son équipe est contente et que les clients sont contents ». Pour cela, l’innovation reste le moteur et il nous promet, pour très bientôt, d’autres belles expériences à l’hôtel La Pirogue. Rendez-vous est pris.
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GASTRONOMIE
Hilton Mauritius Resort & Spa
La Table du Chef au cœur de l’expérience culinaire
Ça bouillonne depuis quelques mois dans les cuisines du Hilton Mauritius Resort & Spa. L'Executive Sous chef, Charles Duval, vous prépare, avec sa brigade, un nouveau concept, La Table du Chef qui promet de vous faire vivre une expérience culinaire hors du commun.
par une visite de la cuisine, une chance inouïe qui n’est pas offerte à tout le monde. Vous vous laisserez ensuite guider vers l’Aqua Bar pour apprécier la cérémonie des flambeaux tout en profitant d'un apéritif et de quelques canapés, avant de passer à table pour un menu à six plats incluant entrée, plat principal, fromage, pré-dessert, dessert et mignardises, le tout soigneusement préparé en prenant en compte les allergies et restrictions alimentaires des clients. Chaque plat servi est accompagné de l’explication d’un chef. « Cela permet un échange avec les clients. Ces derniers peuvent poser autant de questions qu'ils le souhaitent par exemple sur la création des plats, les ingrédients utilisés. Les Chefs ont également l’occasion de sortir de derrière les rideaux et ainsi partager leur passion avec les clients. Tout cela rend l’expérience unique ». Les chefs proposent une cuisine internationale avec, bien évidemment, une empreinte locale. La Table du Chef est aussi une belle opportunité pour les clients de goûter aux différentes cuisines du Hilton Mauritius Resort & Spa car elles sont toutes représentées dans le menu. La Table du Chef, accessible aux résidents comme aux non-résidents de l'hôtel, est proposée les mercredis sur réservation. Une formule accords mets et vins a aussi été élaborée par les chefs et sommeliers de l'établissement hôtelier pour le plus grand plaisir des gourmets. Pour vivre cette expérience il suffit de réserver au 403 1000.
Cette expérience est faite de nombreux plaisirs gustatifs qu'on retrouve à travers un menu dégustation, fait de produits haut de gamme et locaux. La Table du Chef, c’est un concept où une table est réservée pour un dîner unique, privé et surtout VIP car vous aurez le luxe d’avoir les chefs à vos côtés lors des services et de terminer la soirée avec un chef à votre table partageant le dessert ou le café. L’idée vient du chef Charles Duval qui s'est inspiré de ses années passées à travailler sur des bateaux de croisière. « C’était un concept qui plaisait aux clients car ils sont nombreux à rechercher une offre qui apporte son lot d’expériences, d’émotion et surtout leur permettant de repartir avec des souvenirs ». C’est au cours de la formation Training Leaders at Hilton en 2017 que l’idée resurgit. « Il fallait montrer notre sens de la créativité à travers l’élaboration d’un projet. J’ai décidé de retravailler le concept de La Table du Chef et d’en faire le nôtre ». L’expérience de La Table du Chef commence à 18 h 30 au restaurant Ginger Thai, où un rafraichissement vous est servi. La soirée continue
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OCÉAN INDIEN
La Réunion
Mobilboard vous propose de découvrir l’île en Segway Vous avez sans doute visité l’île de La Réunion et découvert le pays grâce au car, à la voiture, le vélo ou à pied. Mais il est peu probable que vous l’ayez explorée en Segway. Voici un moyen original de découvrir l’île autrement désormais proposé par Mobilboard La Réunion, une agence spécialisée dans les activités à gyropodes Segway© Pour la petite histoire, le Segway© est d’origine américaine et a été inventé au début des années 2000 par Dean Kamen. C’est treize ans plus tard que Monica Godet décide d’ouvrir la première agence du réseau Mobilboard sur le sol réunionnais. MOBILBOARD™ possède plus de 50 agences qui sont réparties en France, au Luxembourg et en Tunisie. Mobilboard La Réunion, sis à St Pierre, offre la possibilité aux particuliers de partir à la découverte de la culture, du patrimoine, et de l’histoire de La Réunion à travers des balades et des circuits touristiques guidés en ville ou en pleine nature. Original, surprenant, agréable et facile d’utilisation, le gyropode Segway représente une petite révolution dans les habitudes d’exploration des sites incontournables de La Réunion. Le pilotage est accessible à tous après une prise en main de quelques minutes. Accompagné de votre guide instructeur, la balade devient très vite amusante et plaisante. Profitez d’une escapade en famille, entre amis ou en solo, en parfaite osmose avec la nature. Au guidon de cet engin insolite, vous explorerez des parcours atypiques menant à des points de vue et des paysages à vous couper le souffle. L’aventure se poursuit sur les City Tours, votre esprit s’évade à travers l’histoire du peuplement de l’île, la découverte du patrimoine architectural et de la multi culturalité, symbole d’un « vivre ensemble ». Les guides instructeurs sont de véritables ambassadeurs, ils vous
dévoileront d’incroyables et de nombreuses anecdotes si bien que la Réunion n’aura plus aucun secret pour vous.Parmi les services optionnels, vous pourrez choisir un petit-déjeuner, une collation ou un « repas péi ». Pour satisfaire les goûts de chacun, les Segway Tours se déclinent en quartiers et thématiques divers : certains sont plus axés sur la conduite du gyropode Segway©, d’autres se concentrent plus sur la construction et le développement de la ville de Saint Pierre ou encore sur des sites naturels protégés ou classés à l’UNESCO comme l’Étang Salé, Cilaos ou encore le Volcan. Cette activité est réservée aux adultes et aux enfants à partir de 14 ans. Le poids requis est de 45 kg à 118 kg. À noter que l’activité est déconseillée aux femmes enceintes et aux personnes ayant des problèmes d’oreille interne. Contact : lareunion@mobilboard.com
CÔTE NORD Nº133 - FÉVRIER / MARS 2018
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CARNET D’ADRESSES
Nord - Sud - Ouest - Est - Centre
NORD AGENCES IMMOBILIÈRES
Royal Road, Grand Bay Tél : 263 3069 Email : mauritius@barnes-international.com www.barnes-mauritius.com
Immo Properties Rue de La Salette, Grand Baie Tel : (230) 263 7777 Fax : (230)263 0967 info@immoproperties.com www.immoproperties.com Skype : immoproperties
AGENCES DE VOYAGES & TOUR OPÉRATEURS
BIEN-ÊTRE/BEAUTÉ I Spa Fitness & Wellness Club
IATA Accredited Air Grand Bay Road, Grand Bay 23 Bis Jemmapes St. Port-Louis Tel : 269 1068, 263 1408, 2127500 Fax : 263 7620, 212 7280 info@airlanetravel.com sales@airlanetravel.om www.airlanetravel.com
Le Suffren Hotel & Marina Caudan Waterfront, Port Louis T : 202 4920 E : info@ispaclub.com The Address Boutique Hotel Port Chambly, Terre Rouge T : 405 30 20 E : info@ispaclub.com www.ispaclub.com
ALIMENTATION
MCL Immobiler
CALEBASSES
Attitude Resorts (Head Office)
Sweet Spot (Dragées et Chocolats) Medine Mews, La Chaussée Port Louis - Tél : 211 8185 Trianon Shopping Park, Trianon, Quatre-Bornes Tél : 467 5684 info@sweetspot.mu www.sweetspot.mu
Vins
Maritim Resort & Spa Mauritius Turtle Bay, Balaclava T : 204 1070 - F : 204 1020 E : tropicalflowerspa.mau@maritim.com www.maritim.mu
CALODYNE
CAFÉ LITTÉRAIRE L’Atelier Littéraire Ltée 12 rue Saint Louis, Port-Louis Tel : 208 2915 Fax : 208 2915 latelierlitteraire@intnet.mu www.latelier-mu.com
ENCADREMENTS
(E.C OXENHAM & CO.LTD) Mont Choisy Shopping Promenade Grand Baie Tél : 269 7362 E : mag1.gb@leconnoisseur.mu Site Web : www.leconnoisseur.mu
ARTISANAT Galerie d’Art
Galerie Hélène de Senneville 2Futures Suite 108-109 Grand Baie Business Quarter, Chemin Vingt Pieds, Grand Baie T : +(230) 263 8264, Johanna +(230) 5985 1144 E : info@2futures.mu www.2futures.mu
The Junction Business Hub Block C, Calebasses Branch Rd Tél : 204 3800 - Fax : 243 7979 info@hotels-attitude.com www.hotels-attitude.com
Zilwa Attitude Royal Road, Calodyne Tél : 204 9800 Fax : 288 2309 E : info@zilwa-hotel.com www.zilwa-hotel-mauritius.com GRAND-BAIE
Veranda Grand Baie Hotel & Spa
Le Connoisseur Chemin Vingt Pieds, Grand Baie T: +(230) 263 7575, +(230) 525 57676 F: +(230) 263 7500 E : northoffice@parklane.mu www.parklane.mu
The Ravenala Attitude
Route Royale, Pointe-aux-Canonniers Tél : 263 7426 Email : disenvil@intnet.mu www.galeriehelenedesenneville.com
Voile Bleue Route Royale, Pointe-aux-Piments Tél : (230) 265 6800 Fax : (230) 265 6801 hello@voilebleue.mu www.voilebleue.mu Skype : voile.bleue
PORT-LOUIS
Labourdonnais Waterfront Hotel
Editions L’île aux Images
Park Lane Properties
Turtle Bay, Balaclava T : 204 1000 - F : 204 1020 E : info.mau@maritim.com www.maritim.mu
PORT-LOUIS
Maritim Tropical Flower Spa
Route Royale, Pointe aux Canonniers Tél : 263 0078 - Fax : 263 6768 Email : maclag@intnet.mu www.mclimmobilier.com
Maritim Resort & Spa Mauritius*****
Baie aux Tortues, Balaclava Tél : 204 3000 - Fax : 204 3001 E : info@theravenala-hotel.com www.theravenala-hotel-mauritius.com
Chocolats & Dragées
Veranda Pointe aux Biches Hotel Route Royale, Pointe aux Piments Tél : 265 5901 E : resa@veranda-resorts.com www.veranda-resorts.com
Forme/Spa
Air Lane Travel and Tours
L’Adresse Immobilier Route Royale, Pointe aux Canonniers Tél : 263 0360 - Fax : 263 2019 Email : admin@ladresseimmo.com www.ladresseimmo.com
BALACLAVA
Route Royale, Pointe-aux-Sables BP 775 Bell Village Tél : 234 5466 Fax : 234 5803 Email : edimages@orange.mu www.flickr.com/photos/christianbossu-picat/sets
HÉBERGEMENT Hôtels Paradise Cove Boutique Hotel Royal Road, Anse La Raie Tél : 204 4000 Fax 204 4040 E : info@pcove.mu www.paradisecovehotel.com BAIN-BOEUF
Coin de Mire Attitude Royal Road - Bain Bœuf T. +230 204 9900 F. 262 7305 info@coindemire-hotel.com www.coindemire-hotel-mauritius.com
Route Royale, Grand Baie Tél : 209 8000 resa@veranda-resorts.com www.veranda-resorts.com
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Le Suffren Hotel & Marina Caudan Waterfront, Port Louis Tél : 202 4900 Fax : 211 9411 info@indigohotels.com www.lesuffrenhotel.com TERRE ROUGE
The Address Boutique Hotel Port Chambly, Terre Rouge Tél : 405 3000 Fax : 405 3001 info@indigohotels.com www.addressboutiquehotel.com
Villas de luxe GRAND BAIE
GRAND-GAUBE
LUX* Grand Gaube Grand Gaube Tél : 204 9191 - Fax : 288 2828 reservation@luxresorts.com www.luxresorts.com
Veranda Paul & Virginie Hotel & Spa Route Royale, Grand Gaube Tél : 288 0215 resa@veranda-resorts.com www.veranda-resorts.com MON-CHOISY
C.G Villas Ltd Dodo Square Route Royale, Grand Baie Tél : 5 728 8812 E : reservation@villas-maurice.com www.villas-maurice.com PÉREYBÈRE
Villa Vie Ltd Route côtière, Péreybère Tél : 263 8778, 263 5683, 5 251 4088 fmloc@villa-vie.com www.villa-vie.com
Mon Choisy Beach R Route Royale, Mon Choisy Tel : 265 8500 E : info@monchoisy.com www.monchoisy.com POINTE-AUX PIMENTS
Récif Attitude Royal Road, Pointe aux Piments Tél : 204 2800 - Fax : 261 5247 E : info@recif-hotel.com www.recif-hotel-mauritius.com
CÔTE NORD Nº133 - FÉVRIER/MARS 2018
Caudan Waterfront, Port Louis Tél : 202 4000 Fax : 202 4040 info@indigohotels.com www.labourdonnais.com
IMMOBILIER Mauritius Sotheby’s International Realty 35, Sunset Boulevard, Royal Road Grand Bay T : +230 263 9096
NORD INFORMATIONS UTILES Aéroport Tél : 603 6000 AHRIM (Association des Hôteliers et Restaurateurs)
LOISIRS / SPORTS
RESTAURANTS
Centre Équestre
Créole et Européen
AIOM (Association des Tours Opérateurs réceptifs de l’île Maurice) Air Mauritius Tél : 207 7070, 207 7979 Reconfirmations Tél : 207 7575 Aéroport Tél : 603 6000 Dépannage Telecom 150
Hôpital du Nord Tél : 264 1661
Immigration Tél : 210 9312
La Demeure Saint Antoine
Maritim Equestrian Centre
Route Royale, Goodlands Tél : 2821823 E : info@lademeuresaintantoine.com www.lademeuresaintantoine.com
Maritim Resort & Spa Mauritius Turtle Bay, Balaclava T : 204 1000 F : 204 1020 E : info.mau@maritim.com www.maritim.mu
Golf
Ministère du Tourisme
Le Pescatore
Tél : 210 1545 - Fax: 212 5142
Police de Grand-Baie
La Terrasse
Tél : 211 8704, 211 7930
MTPA (Mauritius Tourism Promotion Authority) Tél : 263 8558 / 263 5128 / 263 8330
Police du Tourisme
Maritim Golf Club
Tél : 213 3894
Maritim Resort & Spa Mauritius Turtle Bay, Balaclava T : 204 1000 F : 204 1020 E : info.mau@maritim.com www.maritim.mu
Tél : 210 5151
Pompiers 995 - 999 et Piton 264 15 22
Reef Mauritius Conservation Pointe-aux-Canonniers 263 1810
Renseignements Enquiries
Musée
National 150 - International 100 90
Domaine de Labourdonnais, Mapou Tél : 266 8495- Fax : 266 6415 Email : laterrasse@ddl.mu www.domainedelabourdonnais.com
Cusine moderne
Le Gourmet Grill (at Banana) Banana Grill Ltd Coastal Rd, Grand Baie, T : 263 8540 E : banana@intnet.mu The.grill/facebook
SAMU 114 Tourism Authority 213 8910
Tourist Info 152 Urgences (feu, police, ambulance) 999, 995
Plongée Centre de décompression SMF Vacoas 686 1011, 686 3048
Clinique Dentaire
Fine Dinning Restaurant Maritim Resort & Spa Mauritius Turtle Bay, Balaclava T : 204 1000 F : 2041020 Email : info.mau@maritim.com www.chateaumondesir.mu
Hôtel Labourdonnais
Route côtière, Trou aux Biches Tél : 265 6337, 265 6973 Fax : 265 6337 Email : pescator@intnet.mu www.lepescatore.com
Police de l’Environnement
SANTÉ
Château Mon Désir
Caudan Waterfront, Port-Louis Tél : 211 4758
Les Jamalacs, Port-Louis Tél : 208 3013 / 208 3041
Européen
Château de Labourdonnais Labourdonnais, Mapou Tél : 266 9533 - Fax : 266 6415 Email : leisure.marketing@ddl.mu www.domainedelabourdonnais.com
Mauritius Underwater Group 6965368. mugdiveclub@intnet.mu http://www.pages.intnet.mu/mug/
Protection de la nature Mauritius Wildlife Foundation Tél : 211 2228, 211 1749
Friends of the Environnement Tél : 466 0558, 466 0138
Mauritius Marine Conservation Society c/o MUG Phœnix 696 5368
Vaccination Centres Mutual Aid Building, Port-Louis Tél : 212 6444, 210 8583
Visas et Passeports 11-19 rue Lislet Geoffroy Port-Louis Tél : 210 9312 - 17
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Caudan Waterfront, Port-Louis Tél : 202 4000 Fax : 202 4040 info@indigohotels.com www.labourdonnais.com • Yuzu – Asian Fusion : Cuisine fusion asiatique gastronomique dans un décor raffiné. • Brasserie Chic : Spécialités de type brasserie avec une touche de modernité.
The Address Boutique Hotel Port Chambly, Terre Rouge Tél : 405 3000 Fax : 405 3001 info@indigohotels.com www.addressboutiquehotel.com • Izumi : restaurant japonais Teppanyaki et Sushi • La Fourchette : spécialités méditerranéennes
Le Suffren Caudan Waterfront, Port Louis Tél : 202 4900 Fax : 211 9411 info@indigohotels.com www.lesuffrenhotel.com • La Boussole : cuisine mauricienne audacieuse
Dentcare Ltd Beau Plateau Road, 31803 Labourdonnais – Mapou Tél : 2662685 Fax: 2662683 dentcare@intnet.mu www.dentcaremauritius.com Urgences Week-ends et jours fériés
Dentistes
Dr Shamma Ramlugon Chirurgien dentiste Sterling Tower 14, rue La Poudrière Port-Louis Tél: 52581767
SUD HÉBERGEMENT Hôtels / Bungalows BEL OMBRE
Heritage Awali Golf & Spa Resort Domaine de Bel Ombre Tél : 601 1500 E : resa@heritageawali.mu www.heritageresorts.mu
Heritage Le Telfair Golf & Spa Resort Domaine de Bel Ombre Tél : 601 5500 E : resa@heritageletelfair.mu www.heritageletelfair.mu
Heritage The Villas Domaine de Bel Ombre T : 605 5000 E : info@heritageresorts.mu www.heritageresorts.mu
BLUE BAY
BOIS CHÉRI
SPORTS/LOISIRS
Ile des Deux Cocos Blue Bay Tél : 698 9800 - Fax : 698 4222 E : reservation@luxresorts.com www.luxresorts.com
KiteGlobing Le Domaine de Bois Chéri
IMMOBILIER Mauritius Sotheby’s International Realty Place du Moulin, Coastal Rd Bel Ombre T : +230 623 5620
Bois Chéri Road Bois Chéri Tel: (230) 617 9109/ 471 1216 Fax: (230) 617 5007 sales@saintaubingroup.com www.saintaubinloisirs.com
Kitesurf
Domaine de Bel Ombre, C Beach Club T : 605 5334 / 5717 5348 E : info@kiteglobing.com www.kiteglobing.com/en
TOURISME
Le Domaine de l’Arbre du Voyageur Mare-Longue - Henrietta Tél : 423 4549, 423 4550
Les Cerfs Volants (Sud) Tél : 422 3117 www.lescerfsvolants.com
Parc Aventure Chamarel (Sud-Ouest) Tél : 234 5385 www.parc-aventures-chamarel.com
Randonnées Domaine de La Grave (Sud)
BEL OMBRE
RESTAURANTS
Tél : 570 1849 www.parclagrave.com
Domaine de l’Etoile (Sud-Est) BEL OMBRE
C Beach Club Domaine de Bel Ombre, T : 605 5400 E : info@cbeachclub.mu www.cbeachclub.mu
Château De Bel Ombre Domaine de Bel Ombre, T : 605 5000 E : info@heritageresorts.mu www.heritageresorts.mu
Le Domaine de Saint Aubin Savanne Road, Saint Aubin Tel: (230) 626 1513 / (230) 626 1819 Fax: (230) 626 2558 sales@saintaubingroup.com www.saintaubinloisirs.com
Tél : 433 1070 E : info@cieletnature.com www.cieletnature.com
La Vanille Réserve des Mascareignes (Sud) Tél : 626 2503 www.lavanille-reserve.com
OUEST ALIMENTATION Vins
HÉBERGEMENT Hôtels - Bungalows CHAMAREL
Lakaz Chamarel Exclusive Lodge Eco lodge Boutique Hotel Le Connoisseur (E.C OXENHAM & CO. LTD) Palm Square Route Côtière, Rivière Noire T : 483 6628 - F : 483 6680 Email : mag1.rn@leconnoisseur.mu Site Web : www.leconnoisseur.mu
Piton Canot, Chamarel T : 483 4240 Fax : 483 4253 E : resa@lakazchamarel.com www.lakazchamarel.com
La Vieille Cheminée Route principale, Chamarel T : 483 4249 - F : 483 4250 E : escapades@lavieillecheminee.com www.lavieillecheminee.com Chalets au charme campagnard.
AVENTURES ET FUN Casela Mauritius Sotheby’s International Realty
Safari Adventures Casela
La Balise Marina, Black River T : +230 406 9160
(Marche avec les lions) T : 452 2828
Park Lane Properties
FORME Fitness
The Pilates and Yoga Studio Domaine Mont Calme, Tamarin T : 483 5290, 421 0839
Cinéma
4, Cap-Dal, Tamarin T: +(230) 483 7575, +(230) 5253 7474 E : office@parklane.mu www.parklane.mu
Médecins
SERVICES ESSENTIELS Banques
West Care (Dr Bernard Piat) Rivière-Noire T : 483 8900
Casela « Cinéma 4D » - « Films
Banque des Macareignes
d’animation de 8 à 11 minutes T : 401 6500 / 452 2828 »
Tamarin T : 483 8600
Dr Paul de Gersigny
Barclays
Tamarin T : 483 7362
Equitation
La Vieille Cheminée
Route principale, Chamarel T : 483 4249 - F : 483 4250 E : escapades@lavieillecheminee.com www.lavieillecheminee.com Balades à cheval sur le domaine.
Flic-en-Flac T : 453 8072
MCB (Cascavelle)
Dr David Camus
T : 453 6215
Osthéopathe Tamarin T : 5 931 8489
MCB Le Morne T : 450 4300
MCB Ruisseau Créole
Dr Dominique Crépet
T : 483 8890
Ophtalmologie c/o Farouk Hossen, Ruisseau Créole T: 483 5734
State Bank Flic-en-Flac T : 453 8884
RESTAURANTS RIVIÈRE NOIRE
IMMOBILIER Tyroliennes, canyon swing, toboggans, quad, rencontres avec les animaux d’Afrique T : 401 6500, 452 2828
LOISIRS
Big Willy’s Soirées à thèmes. T : 483 7400
Chirurgien Dentiste
Dr Gary Ragoo
Route Royale (près de l’école du Gouvernement) Flic en Flac T : 5983 3273
TAMARIN
Laboratoire
La Madrague Poissons crus, grillés ou à la vapeur. Beach Club Tamarina T : 404 0150
Le Dix-Neuf Le restaurant du Golf de Tamarina T : 401 3019 WOLMAR, FLIC EN FLAC
Les coquillages Gourmet Restaurant T : 403 1000 Fax : 403 1036 E : fb.mauritius@hilton.com mauritius.hilton.com CÔTE NORD Nº133 - FÉVRIER/MARS 2018
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Green Cross Medical laboratory
Labo et Diagnostic Centre, Cap d’Al T : 483 5999
Location de voiture
Easy Drive
T : 453 8557, 453 8571
Jet’s Rent A Car T : 453 9600
Wolmar Car Hire T : 453 8569
Dr Yves Treguer Medecin cardiologue Cabinet de cardiologie Centre Medical Nautica Rivière Noire T : 483 7362 E : docteur-yves-treguer@orange.fr
EST HÉBERGEMENT
Veranda Palmar Beach Hotel
Hotels/Bungalows
Route côtière Belle Mare Tél : 402 3500 E : resa@veranda-resorts.com www.veranda-resorts.com
Émeraude Beach Attitude Royal Road - Belle Mare Tél : +230 401 1400 Fax: +230 415 1109 info@emeraudebeach-hotel.com www.emeraudebeach-hotelmauritius.com
LUX* Belle Mare Belle Mare Tél : 402 2000 Fax : 415 2020 E : reservation@luxresorts.com www.luxresorts.com
Maritim Crystals Beach Hotel & Spa****
TROU D’EAU DOUCE
Friday Attitude La Pelouse - Trou d’Eau Douce Tél : +230 402 7070 - Fax : 480 2432 info@friday-attitude.com www.friday-hotel-mauritius.com
Tropical Attitude La Pelouse - Trou d’Eau Douce Tél : +230 480 1300 Fax : 480 2302 info@letropical-hotel.com www.tropical-hotel-mauritius.com
LAND PROMOTER AND PROPERTY DEVELOPER
RESTAURANTS POSTE-LAFAYETTE
Anahita Mauritius
Auberg’inn La Maison d’été
Beau Champ, Grande Rivière Sud Est Tél : 402 2246 E : info@anahitaproperty.com www.anahitaproperty.com
Les produits frais de la mer dans un décor élégant Tél : 410 5354
SANTÉ Médecins
Dr Arya Bhugoo Tél : 413 2658 Dr Baguant Mahendra Tél : 413 3088 Dr Betchoo (Dentiste) Tél : 413 2061 Dr Joorawon Tél : 413 2623 Dr. Koonja Tél : 413 2071
LOISIRS
Dr Rosunee Satyavrat
Croisières
Tél : 413 2712
Dr S. K. Bissumbhur
Oceane & Aquarelle Cruises (Easterlies Ltd)
(Chirurgien dentiste) Tél: 413 0978
Pharmacies
La Pelouse, Trou d’Eau Douce Royal Road, Black River T : 480 2767 - F : 480 1615 oceane@intnet.mu www.easterlies-cruise-mauritius.com
Pharmacie de L’Est Tél : 413 2341 Pharmacie Harris Tél : 413 9983 Pharmacie Jhumun Tél : 413 2894 Pharmacie Seebaluck
Coastal Road, Belle Mare T : 402 7800 - F : 415 2919 E : info.mac@maritim.com www.maritim.mu
Tél : 413 0933
Pharmacie Vial Tél : 413 0330
CENTRE BIEN-ETRE WELLNESS/ FITNESS/SPORT
RESTAURANTS/ TRAITEURS
MOKA
CUREPIPE
I Spa Fitness & Wellness Club
La Potinière Restaurant Traiteur
Hennessy Park Hotel Ebene Cyber City Tél : 403 7294 E : info@ispaclub.com www.ispaclub.com
Rue Charles Lees, Curepipe T : 676 2648 - 670 2648 - 5 492 2712 Fax : 670 0150 E : management@lapotiniere.mu E : marketing@lapotiniere.mu Responsable : Priscille Desvaux Tél : 5 729 7945
HÉBERGEMENT Hôtels EBÈNE
Hennessy Park Hotel 65, Ebene Cyber City, Ebene Tél : 403 7200 - Fax : 403 7201 info@indigohotels.com www.hennessyhotel.com
FOREST SIDE
Mauritius Sotheby’s International Realty 227B, Bagatelle Mall of Mauritius, Moka T : +230 404 9660
MATÉRIELS POUR RESTAURANTS ET HÔTELS
Le Connoisseur
(E.C OXENHAM & CO.LTD) La Maison du Gourmet Moka Business Centre Mount Ory Rd, Moka Tél : 433 5652 - Fax : 433 5681 mag1.mk@leconnoisseur.mu www.leconnoisseur.mu
(E.C OXENHAM & CO.LTD) Autoroute St Jean, Phoenix Tél : 696 7950 Fax : 697 1084 mag1.ph@leconnoisseur.mu www.leconnoisseur.mu
RODRIGUES
EBÈNE
Backstage Pizza Bar Authentique pizza cuite au feu de bois Hennessy Park Hotel 65, Ebene Cybercity, Ebene Tél : 403 7200 - Fax : 403 7201 info@indigohotels.com www.hennessyhotel.com
Grain d’SEL
IMMOBILIER
La Clef des Champs Avenue Queen Mary, Floreal Tél : 686 2509 Fax : 697 7353 ou 686 2583 E : bienvenue@laclefdeschamps.mu www.laclefdeschamps.mu
Cuisine internationale avec une touche mauricienne Hennessy Park Hotel 65, Ebene Cyber City Tél : 403 7200 - Fax : 403 7201 info@indigohotels.com www.hennessyhotel.com
Le Domaine des Aubineaux Royal Road - Forest Side Tel: (230) 676 3089 Fax: (230) 676 1872 sales@saintaubingroup.com www.saintaubinloisirs.com
VINS CUREPIPE
La Potinière Restaurant Traiteur Tower 3, Nexteracom Building Ebène, Réduit Tél : 467 2676 - Fax : 468 1125 E : ebene@lapotiniere.mu Responsable : Caroline Rousset Tél : 5 738 8844
Adapro
SushiMe
Mahatma Gandhi Avenue, Moka Tél : 433 6220, 433 6550 Fax : 433 6765 Email : adapro@orange.mu www.adapro.com
Bar à sushi très prisé Hennessy Park Hotel Ebene Cyber City Tél : 403 7200 - Fax : 403 7201 info@indigohotels.com www.hennessyhotel.com
Le Connoisseur (E.C OXENHAM & CO.LTD) Garden Village Shopping Centre 21, Sir Winston Churchill St, Curepipe Tél : 676 3240 Fax : 676 3241 mag1.cpe@leconnoisseur.mu www.leconnoisseur.mu CÔTE NORD Nº133 - FÉVRIER/MARS 2018
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PHOENIX
Le Connoisseur
Le Connoisseur (E.C OXENHAM & CO.LTD) Victoria Street, Port-Mathurin Tél : 832 1944 Fax : 676 3241 rodrigues@oxenham.mu www.leconnoisseur.mu
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