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magazine GRATUIT
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AG .C OM 2014 ‑ numéro 2 PARTOUTICI.COM
Le merveilleux
parcours de
KARINE
Course à pied, vélo & printemps vert !
Champagne
Le code d'honneur d'Isabelle Fontaine p. 14
La simplicité volontaire : moins pour plus ! p. 20
Marie-Eve Janvier Julie Niquette :
Un rêve bien réel ! p. 17
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Institut Coaching International
193, boul. Ste-Rose, Laval, Québec
ÉDITORIAL
Non
Combien de fois dit‑on oui à quelque chose alors que tout en nous fait non ? Souvent, pour des questions banales. La réponse, positive ou négative, ne déclenchera pas une guerre. C’est très certainement l’une des choses les plus difficiles pour moi. La maudite peur de déplaire, de ne « pas être fine ». Suis‑je aimée davantage ? Pas certaine. Je ne suis pas égoïste ou sauvage, au contraire. Je suis une personne qui a le « oui » facile, et je me demande parfois si ça ne se lit pas sur mon visage. Ce qui est encore pire, c’est que souvent, après le oui, vient le moment ou ça crie non en dedans, après avoir accepté quelque chose. Double défi. Le seul truc que je maîtrise à ce jour est de prendre 24 h avant de donner une réponse. Je remarque que le non est souvent très bien reçu avec un certain type de gens, et que c’est beaucoup plus compliqué ailleurs. C’est là un signe de ménage qui doit parfois être fait pour avancer et accéder à notre soi authentique, qui ne fait pas semblant. Dire non, c’est aussi prendre une décision de changement. Non, comme la fin de quelque chose pour pouvoir dire oui à du nouveau. La fin d’une étape. C’est culpabilisant, déstabilisant, mais ces « non » sont une porte ouverte aux « oui » futurs. Pour trouver l’équilibre, c’est aussi synonyme d’accueillir les non reçus à notre égard. Une amie m’a dit un jour : « plus tu reçois de NON, plus tu te rapproches du gros OUI ! ».
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UNE LEVÉE DE FONDS POUR LA CHAPELLE SUR LE LAC ? On aime ! (Volet culturel de l’Église Unie de Sainte‑Adèle)
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Samedi 7 juin de 9h00 à 16h00 Yoga extérieur & Spa libre
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À MON AGENDA :
Une course familiale bénéfice pour les Cancers Féminins avec bas RIGOLOS et souliers COLORÉS
1er juin 2014 10h au parc régional Bois de Belle‑Rivière
Toute la famille est invitée : grands‑parents, bébé en poussette et même pitou ! 1 km ‑ 2.5 km ‑ 5 km prix de présence, cupcakes, maquillage pour enfants, service de photographe et encore plus !
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C'est une cause à laquelle je m'associe depuis plus de 4 ans maintenant. Donnez des sous, supportez un proche, impliquez‑vous comme bénévole. Pour la région, le Défi aura lieu aux endroits suivants : Saint‑Jérôme, Repentigny le 25 mai. Mont-Laurier, le 4 mai, Terrebonne le 1er juin, Rosemère le 8 juin, Sainte‑Agathe‑des‑Monts le 15 juin, Saint‑Eustache le 14 septembre et Prévost le 20 septembre. Il est possible d’organiser un Défi en tout temps, à la date et à l’endroit de votre choix (travail, écoles, etc.) avec le soutien de Leucan.
est une réponse complète
« Quand vous dîtes oui à quelqu’un, assurez‑vous de ne pas vous dire non à vous‑même. »
Pour moi, ces 3 petites lettres de négation, lorsqu’elles sortent de ma bouche, viennent avec une immense culpabilité. Merci mon psy. J’ai lu récemment que savoir s’affirmer, c’est aussi apprendre à ne pas se justifier. J’excelle dans la catégorie « donner trop d’infos pour me déculpabiliser de simplement me choisir ». Non, c’est à ce moment‑ci, pour une raison (ou même pas parfois), et surtout, ce n’est pas non à toi, mais non à la circonstance. J’ai beaucoup de difficulté à faire résonner en moi le sentiment que le refus à une demande n’est pas un rejet de l’autre. Comme si dire non demandait un permis ou devait se gagner. Résultat ? Je me sens souvent envahie par mon agenda que j’ai moi‑même garni, par le temps qui fond comme neige au soleil et les heures dans une journée qui filent comme la poudre d’un sablier. Je remets de passer à l’action. J’ai souvent peur de ne pas prendre la bonne décision, de regretter ou de manquer quelque chose. J’ai une personnalité kinesthésique assez forte merci, et j’apprends à connecter à la bonne place pour gérer ma vie, c’est‑à‑dire mon ressenti, mes émotions, mon feeling. Je dois le sentir pour agir. Il y a quelques années, on parlait de 2 types de personnalités, visuelle ou auditive. Avec le monde toujours trop vite dans lequel on vit, un nombre grandissant de gens qui ont l’impression de passer à côté de leur vie, le kinesthésique en beaucoup de nous ressort et permet de changer les choses qui comptent. C’est du moins ce que je crois. Conclusion, mon nouveau mantra : facilité et ressenti. Mon éditorial vous fait réagir ? Écrivez‑moi ! info@partoutici.com
www.facebook.com/tetesrasees http://twitter.com/leucan_org Catherine Verdon, rédactrice en chef
PARTOUTici .COM
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RENCONTRE
Karine Champagne :
un merveilleux parcours Par Catherine Verdon
Karine Champagne a tout de la girl next door. Cependant, je ne connais pas de voisine qui soit aussi pétillante, mène une carrière accomplie de journaliste, a surmonté une dépression, monté le Kilimandjaro, s’entraine pour un Ironman dans une maisonnée de 4 enfants qui font aussi des sports, avec un conjoint tout aussi sportif. Karine, en femme ultra accessible à l’énergie contagieuse, me répon‑ drait certainement que je me trompe. Elle sait pas mal de quoi elle parle puisqu’elle échange, depuis quelques mois, avec plus de 3 000 femmes sur la réalité de mamans au travail qui veulent prendre soin de leur santé. Ce groupe, Karine et ses Mères‑Veilleuses, répond à un grand besoin. Quand je lui dis qu’elle et son mari Frédéric sont un couple de super man et woman, elle me répond que non : « ce mot ne nous va pas ; quand on est fatigués, on reste sur le divan. Mais on aime être actifs, ce qui fait qu’on est capable d’en faire beaucoup ». Ils se rejoignent dans leur passion à travers leur union qui dure depuis plus de 10 ans. « Une belle histoire », me confie‑t‑elle avec le sourire dans la voix.
Le Défi Courir pour Secourir est l’une des courses pour laquelle Karine Champagne est porte‑parole, pour financer le programme de secourisme de l’école Henri‑Dunant de Blainville. «Ça me fait plaisir. Si je peux inciter les femmes (et tous !) à aller courir et en même temps aider une école secondaire, pour aider les jeunes à suivre des cours de secourisme… c’est une belle roue qui tourne. »
Le 11 mai 2014 http://www.inscriptionenligne.ca/ defi‑courir‑pour‑secourir/
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Elle vient de remporter une autre victoire, a relevé avec brio un magnifique défi. « Je voulais aller à Sotchi et montrer à l’univers ce que j’étais capable de faire… l’univers a exaucé mes vœux de A à Z. Le fait que TVA Sports a décidé de m’envoyer à deux semaines des jeux a fait que je n’avais pas d’accréditation. Je me suis retrouvée à l’extérieur du site sans voir d’athlètes, de parents ni de sports ou installations olympiques. Il a fallu que je m’accroche à ce que je suis capable de faire le mieux, raconter les Jeux Olympiques à travers ce que je vivais, à travers ce que je voyais par la télévision russe. Le défi était de taille, le travail l’était autant. En revenant, j’étais exténuée, mais une grande fierté m’a envahie peu de temps après. J’ai pu dire que j’ai relevé le défi haut la main, parce que tout le monde me disait que j’avais l’air d’avoir trippé. C’est le cas. À chaque intervention, je me disais que je me devais ça à moi, mais aussi aux athlètes qui peuvent être là une fois tous les quatre ans. C’était un devoir pour moi de leur rendre justice, à la hauteur du travail qu’ils ont accompli ». En plus d’un horaire un peu fou, du décalage horaire et des changements de routine, elle a trouvé le moyen de s’entrainer 10 jours sur 19. Voici le résumé d’une conversation énergisante réalisée quelque part dans l’horaire d’une femme très occupée, qui se réalise à temps plein.
Comment sont nées les Mères‑Veilleuses ? Bio‑K a eu la magnifique idée de m’envoyer monter le Kilimandjaro l’été passé, défi pour lequel je devais en retour ramasser 5,000 $ pour une fondation, que j’ai récoltés en donnant des conférences. Je me suis demandé ce que je pourrais faire de plus. Demander des sous, oui, mais offrir un service en retour, c’est ce que je voulais. Alors, j’ai lancé sur Facebook le groupe Karine et ses Mères‑Veilleuses, une idée comme cela. Je demandais 30 $ pour 5‑6 mois de motivation, j’offrais des petites surprises, des manchettes KSL (ndlr : Katy St‑Laurent). Des partenaires m’avaient offert des items gratuitement. J'amenais les femmes, grâce à la motivation, à une course à Québec pour laquelle j’étais maitre de cérémonie. J’ai simplement voulu jumeler mes passions ensemble. Je pensais aller chercher seulement 2‑3 femmes puisque je ne suis pas très connue, mais il y en a eu 50 ! Ce fut un moment émouvant de voir toutes ces femmes franchir la ligne d’arrivée… C’est important pour moi de dire que je ne prône pas la performance, je ne prône pas la perte de poids. Je ne veux rien savoir du discours habituel. Ce que je dis, c’est que le sport, quand on ose le mettre à l’horaire, ça peut repousser la dépression, la maladie mentale et ça vainc l’anxiété.
« Ça fait 5 ans que je m’entraine. Je suis passée de très très sédentaire pendant 20 ans, à remettre le sport dans ma vie. En ce moment, je dois m’entrainer de 8 à 10 heures par semaine. »
RENCONTRE La pharmacie nous soigne, peut nous expliquer la médication que l’on doit prendre quand on souffre de dépression, ou d’anxiété. Le but est une prise en charge personnelle et non pas un horaire de groupe. Ce qui est important, c’est de sortir de chez soi, d’aller dehors. Tu as toujours l’air pétillante, tu t’entraines, tu es disponible pour les gens, tu es impliquée dans plein de trucs. Comme tout le monde, tu dois avoir des moins bonnes journées. Qu’est qui te démoralise, qui représente un défi dans ton quotidien ? J’ai ces moments qui sont difficiles. La fatigue est mon pire ennemi, et la mauvaise alimentation. Des fois, je me donne le droit de bouder et de ne pas être d’accord avec ce qui m’arrive pendant 24‑48 heures. Après, c’est une question d’attitude. Est‑ce que j’ai envie que ça m’entraine vers le trou ou que ça m’élève autrement ? Facilement, je me rends que compte que ce qui m’attire est d’aller vers le haut.
L’entourage parfois me dit que cela n’a pas de bon sens, mais il y a quelque chose de plus fort en moi qui me pousse. Ça ne s’explique pas. Les barrières, c’est nous qui les mettons. Il faut faire tomber les barrières. C’est très inspirant de t’écouter. À quoi ressemble ton réfrigérateur ? Tes aliments vedettes ? Tu ne seras pas surprise si je te dis du Bio‑K, et des Oméga‑3 Joy de Genuine Health. Cela fait vraiment partie de ma base pour l’entrainement. Je mange sans gluten et sans produits laitiers aussi. Je vais beaucoup plus vers les légumes et les fruits, et la viande, mais non apprêtée. Je ne veux pas parler de régime, mais de choix alimentaires. Ton péché mignon ? Des chips, des chips, des chips, des chips ! Je passe un sac par fin de semaine, je craque pour les chips. Si elles sont sans gluten, je les engloutis.
Une Mère‑Veilleuse pour toi, c’est qui ? Tu sais de quoi tu parles. Je le sais très bien pour avoir traversé la dépression. Après cet événement, je croyais que le groupe allait peut‑être mourir de lui‑même, mais les femmes ont tellement apprécié qu’elles ont demandé ce qu’on ferait après. Nous sommes maintenant 3 200 femmes. Nous allons avoir un an au mois de juin. Je crois que plusieurs ont réalisé que ce mouvement a un immense potentiel. Mon discours est très féminin, alors je rejoins la femme débordée qui a des enfants ou non, qui a juste envie d’avoir un peu de motivation. Bio‑K, qui était déjà mon partenaire, a embarqué, Genuine Health avait aussi envie d’être avec moi à travers mes expériences sportives. J’ai rencontré par hasard le propriétaire des restaurants Âllo ! Mon Coco, qui adore l’idée. Il embarque aussi. On se retrouve avec ces commanditaires majeurs, ce qui paye une bonne partie des produits dérivés. Il va y avoir la première mise en vente ces jours‑ci. Une partie de ces profits s’en vont directement aux femmes, pour l’achat d’espadrilles et de soutien‑gorge de sport. Je veux vraiment remettre directement aux femmes pour qu’elles soient équipées pour le sport. J’offre aussi des inscriptions pour des courses à pied. Je veux que ce soit vraiment accessible à tous, en particulier la clientèle qui n’a pas beaucoup de sous pour l’achat d’équipement. Est ce que cela va venir avec des courses organisées ou des rassemblements ? J’ai lancé cela dans l’univers. Je pense que la course des Mères‑Veilleuses va exister un jour, ça fait partie des objectifs. Il me manque peut‑être dans mon rêve d’être associée, par exemple, à une chaine de pharmacies.
C’est une personne qui prend conscience qu’elle doit changer des choses dans sa vie. Après, il faut qu’elle se mette en action pour les changer. Une Mère‑Veilleuse passe à l’action et est capable de dire à sa famille, à son partenaire, ses enfants, que 2 ou 3 fois par semaine, elle va sortir pendant 20‑25 minutes, et il faut que cela soit accepté. Pour certaines familles, c’est plus difficile si la mère a toujours été au service de la famille. Il faut vraiment dire aux femmes que c’est correct et qu’il n’y a pas de culpabilité à avoir à prendre du temps pour elles. Quand tu reviens, tu es détenue, souriante, heureuse. Après, tu peux passer à l’action et avoir plus d’énergie pour le faire. Une mère heureuse est une famille heu‑ reuse. La maman, la femme, c’est le pilier de la famille. C’est sur elle qu’il faut investir. On retrouve quoi sur ta bucket list des prochains mois ? Il y a du stock dans cette liste ! Par contre, je vide une bucket list à une vitesse phénoménale. Je fais faire mon premier Ironman à Tremblant en août et le demi‑Ironman de Tremblant en juin. Ça fait très longtemps que j’en rêve et pour mes 40 ans, je vais entendre : Karine Champagne, you – are – an – Ironman ! Ça représente quoi pour toi en terme de préparation ? Ça fait 5 ans que je m’entraine. Je suis passée de très très sédentaire pendant 20 ans, à remettre le sport dans ma vie. En ce moment, je dois m’entrainer de 8 à 10 heures par semaine. En mai, juin et juillet, ça devrait augmenter à 15 heures environ. Je dois pouvoir accomplir le 3.9 km de natation, 180 km de vélo et 42,2 km de course à pied.
jesuismere‑veilleuse.com
f Karine et ses Mères‑veilleuses D’LA MARDE! Je suis partie courir! de retour à
www.jesuismere-veilleuse.com
Plusieurs items magnifiques et utiles seront en vente en ligne ces jours-ci ou sur place, à différentes courses ! 100% des profits seront redistribués aux femmes qui ont besoin d'un coup de pouce pour l'achat d'espadrilles. Merci aux commanditaires !
PARTOUTici .COM
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MIEUX‑ÊTRE
CHOISIR,
ET FAIRE LE MÉNAGE Rencontre avec Joseph Emet pour la sortie du livre En pyjama avec Bouddha Par Catherine Verdon
COMMENT DÉCRIVEZ‑VOUS LA PLEINE CONSCIENCE ?
Elle se découvre au fur et à mesure qu'on la pratique. Il y a la question de prendre un peu de distance avec nos pensées automatiques. Une pensée qui revient, ça ne veut pas dire que c’est vrai ou bénéfique pour vous. Votre cerveau l'a créée. Il faut écouter la voix de son cerveau avec un sourire. C’est important pour les gens qui souffrent d’anxiété, de stress. C’est aussi d’être dans le moment présent, qui change tout le temps. Le passé est un état d’esprit. Le Dalaï‑Lama a dit que la pleine conscience, c’est d’amener notre connaissance, notre sagesse, notre expérience de vie sur le mo‑ ment présent. Notre sagesse qui reste sur les tablettes ne vaut pas grand-chose. LE SOMMEIL EST UN MOMENT DE SILENCE, ET COMME ON A TELLEMENT PEU DE SILENCE DANS LA VIE, EST‑CE QUE CELA EXPLIQUERAIT POURQUOI IL Y A TANT DE PERSONNES QUI SOUFFRENT DE MANQUE OU TROUBLES DE SOMMEIL ?
Beaucoup de gens viennent en médiation en disant qu’ils veulent arrêter leur tête de penser. La nuit, c’est noir, pas de bruits. Si vous pensez à un conflit que vous avez eu, le corps ne connait pas la différence entre un argument imaginaire et un vrai. Dans les deux cas, le cœur commence à battre plus fort, la tension artérielle augmente, vous respirez différemment et bientôt, vous êtes plus près de la boxe que du sommeil. Calmez l’esprit. Plusieurs livres recommandent de ne pas prendre de café, d’alcool, mais la gestion de l’esprit est plus importante que la gestion du corps. Les instructions pour un débutant en méditation ou un bon sommeil sont les mêmes : respirer, sourire, calmer l’esprit. QUAND LE PETIT HAMSTER EST TROP RAPIDE DANS NOTRE TÊTE, CROYEZ‑VOUS QUE NOTRE VIE EST TROP REMPLIE ET QU’IL N'Y A PAS ASSEZ D’ESPACE ?
Non, même si vous avez peu de choses dans votre vie, on peut avoir l’inquiétude. La pensée automatique vient sans être invitée et s’empare de vous. Elle peut rendre certaines personnes malades, dépressives. Sommes‑nous capables de sourire à ces pensées ? Si je suis occupé, je vais dire « pas maintenant »… j’ai un calepin pour prendre des notes. Souvent, ce sont des choses importantes, la mémoire à court terme oublie, on note pour calmer l’esprit. LA LECTURE AVANT LE DODO, POUR OU CONTRE ?
C’est comme de la nourriture pour votre esprit. Si vous nourrissez votre esprit avec des histoires de meurtres, c’est comme la malnutrition. QUAND ON MANQUE DE SOMMEIL, ON A L’IMPRESSION D’ÊTRE VICTIME DU MANQUE PLUTÔT QUE D’ÊTRE RESPONSABLE DE CE QUI SE PASSE AVEC NOTRE SOMMEIL. POURQUOI ?
La vie n'est pas drôle partout. Est‑ce que ces choses nous arrivent ou on les crée nous‑mêmes ? Vous pouvez ajouter cela à la liste des choses que la pleine conscience peut aider à régler. Prendre responsabilité pour ses pensées, pour son comportement. Les bouddhistes parlent de karma, vos actes qui viennent vous hanter. SI UNE PERSONNE LIT L’ENTREVUE QUE J’AI EUE AVEC VOUS, QUI A EU UN TRAIN DE VIE PAS TRÈS SAIN ET DÉSIRE RÉPARER CELA…?
C’est un moment d’éveil. Ça arrive à chacun de nous. Quand je parle de plusieurs volets de pleine conscience, il y a des gens qui sont très conscients de leur alimentation, mais dans leurs relations humaines, gestion de colère ou de stress, la pleine conscience n’est pas là.
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Plaisir responsable Par Stéphanie Milot, Conférencière et Auteure www.stephaniemilot.com
Il y a quelques années, j’ai donné une conférence au Réseau des femmes d’affaires du Québec. Une belle jeune femme de 27 ans était assise à l’avant et je voyais qu’à chaque fois que je posais des questions pour faire réfléchir l’auditoire, elle réagissait. Après la conférence, elle est venue me voir, boule‑ versée : « Je réalise que je ne suis pas à ma place dans mon travail. Je suis complètement renversée par vos propos, parce que je me suis reconnue dans ce que vous disiez. Je n’ai plus de plaisir dans ce que je fais. » Quelques jours plus tard, je recevais un courriel d'elle qui me disait avoir pris la décision de quitter son emploi et que je lui avais ouvert les yeux. Je lui ai peut‑être ouvert les yeux, mais elle a décidé de passer à l’action, de se prendre en main, décidé de ne plus être une victime, de ne pas se plaindre de son sort. Je dis souvent que nous devons nous responsabiliser. Se respon‑ sabiliser veut dire de se poser la question : « Suis‑je satisfait de ma vie ? » et si non, il n’en tient qu’à nous de prendre les décisions qui s’imposent. Et au‑delà d’apprendre à nous responsabiliser, nous devons aussi remettre du plaisir dans notre vie ! Mais au juste, qu’est‑ce que ça veut dire « remettre du plaisir dans sa vie » ? Certains disent que c’est la capacité d’atteindre un certain équilibre dans sa vie, alors que pour d’autres, c’est la faculté de gérer efficacement sa vie pour y prendre plaisir ! Ma définition ? Je crois que l’on doit avoir la capacité de nous concentrer sur nos priorités, sur ce qui importe réellement pour nous. Et pour chacun, les priorités sont différentes. Le jour où vous consacrerez la majorité de votre temps sur vos priorités, vous augmenterez considérablement votre niveau de satisfaction et votre senti‑ ment de bien‑être. Je pense que c’est là que le plaisir commence. Chez la majorité des gens qui me consultent, il y a un dénominateur commun. Ils ont, pour la plupart, arrêté d’avoir du plaisir dans leur vie. Soit professionnelle ou de couple ou encore, dans leur vie personnelle en général. Ils ont arrêté d’avoir du FUN ! Je vais maintenant vous poser une question et je vous demande d’être très honnête avec vous‑même. Depuis combien de temps vous est‑il vraiment arrivé, sans vous culpabiliser, de prendre soin de vous, de faire quelque chose pour vous faire plaisir ? Je vous invite cette semaine à prendre un temps d’arrêt pour vous questionner sur ce qui vous fait réellement plaisir. Ne croyez pas que c’est égoïste de prendre soin de soi. Je pense personnellement que si je prends soin de moi, je serai par la suite plus dispo‑ sée à prendre soin des gens autour de moi, à être là pour eux. À mon avis, nous ne pouvons donner plei‑ nement aux autres si nous sommes épuisés, si nous nous sommes oubliés.
Je vous invite à vous inscrire GRATUITEMENT à mon défi 22 jours pour améliorer drastiquement votre vie : www.defi22jours.com Pour réserver les services de Stéphanie Milot comme conférencière dans votre organisation : www.stephaniemilot.com
FAIRE DU BIEN © Bertrand Duhamel
Une nouvelle fondation pour
Marie-Eve Janvier
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façons de prendre une pause
Par Catherine Verdon
Apprenez quelque chose de nouveau
M
arie‑Eve Janvier est une chanteuse, animatrice et artiste d’un immense talent que tout le monde aime, et certainement l'une des personnalités publiques les plus sympathiques qui ait croisé ma route. Depuis peu, elle ajoute à son CV le titre de porte‑parole de la Fondation Néz pour Vivre, en hommage à son frère Louis‑Philippe Janvier, parti beaucoup trop tôt, et Nicolas Marchand. QUEL EST LE PLUS GRAND ENSEIGNEMENT QUE LE DÉPART DE TON FRÈRE T'A APPRIS ? Au début, je disais que la vie est fragile, je ne savais pas vraiment ce que ça voulait dire. Mon frère était un fougueux, un courageux, un fonceur. Il est décédé en fonceur. Aujourd’hui, une chaire de recherche porte son nom. Il était un jeune homme de grandes choses, mais très discret, silencieux, qui n’aimait pas trop attirer l’attention. Je suis une personne qui analyse beaucoup, parfois trop. Depuis sa mort, j’ai l’impression que je saute un petit peu plus dans le vide ; si je tombe, je vais me relever.
« J’ai vécu 25 années incroyables avec mon frère, il m’a appris beaucoup de choses et m’en apprend encore aujourd’hui. Il m’a donné un regard sur la vie beaucoup plus positif. Les espoirs qu’il avait pour cette fondation vont continuer. Il me manque. Il aurait eu une incroyable drive pour la fondation. » EN CONFÉRENCE DE PRESSE, TU AS NOMMÉ DIFFÉRENTES ÉTAPES DU DEUIL, AUTANT LA COLÈRE QUE L’ESPOIR. PEUX‑TU FAIRE UN DEUIL OU ÇA DEVIENT COMME UN PETIT MOR‑ CEAU DE TOI QUE TU VAS PORTER TOUTE TA VIE ? Moi, je ne suis que la sœur, je ne suis pas les pa‑ rents. Ma mère pourrait te dire qu’il y a une partie d’elle qui est morte. Moi, une partie de mon cœur s’est détachée. Ma famille est tissée serré. Je sais que le deuil comporte différentes étapes. La première année, j’ai vécu tous les « premiers » : le premier Noël,
ma fête, sa fête. Les deuxièmes fois iront un petit peu mieux. La peine va toujours être là, mais des familles qui ont perdu un proche disent que la peine diminue. On connait tous quelqu’un qui a un cancer, tout le monde est touché. Ma mère, à la première rencontre pour la fondation, a appris que 70 % des enfants qui ont eu un cancer vont en avoir un autre à l’âge adulte. Pourquoi ne sommes-nous pas au courant de cela ? Mon frère est décédé pas à la bonne place, pas au bon moment. C’est pour cela que Néz pour Vivre a une très grande importance. ÊTES‑VOUS TANNÉS DE VOUS FAIRE DEMANDER QUAND VOUS AUREZ DES ENFANTS ? EST‑CE QUE D’AVOIR VÉCU CELA TRÈS PROCHE DE TOI TE REND CRAINTIVE ? Un peu, mais si je m’arrêtais à cela, je n’en aurais jamais. Au contraire, ça m'a fait réaliser que ça presse d’en avoir. Il faut continuer. La vie, c’est beau.
Faites une sieste à l'extérieur Écrivez une lettre ou débutez un journal personnel Faites une randonnée à vélo
Allez errer sur la rue principale de votre ville avec les yeux d'un touriste
Allez visiter une galerie d'art, un atelier d'artiste ou un symposium de peinture :
À METTRE À L'AGENDA : En présence du Dr Denis Soulières, de gens d’affaires, amis, commanditaires et artistes, Francine Laplante (présidente de la Fondation des Gouverneurs de l’espoir) a annoncé en mars la création de la FONDATION NÉZ POUR VIVRE, qui a pour mission d’amasser des fonds pour la recherche et le support direct des jeunes adultes âgés de 18 à 30 ans atteints du cancer. L’événement s’est clôturé par une prestation d’Alex Nevsky.
17 au 19 mai 2014 Symposium de peinture des patriotes - Saint-Eustache 7-8 juin 2014 Symposium de peinture de Rosemère SYMPOSIUM DE L'AAAVT, Île des Moulins 13 au 15 juin 2014 - Terrebonne 24 au 27 juillet 2014 - Sainte-Rose, Laval 30 juillet au 3 août 2014 - Prévost
POURQUOI UN NEZ DE CLOWN ?
Parce qu’il représente l’humour, la joie, le rire, la paix, l’authenticité, l’espoir, le changement, tout ce qu’il y a de bon dans chacun de nous.
ARTISTES AU TRAVAIL 16 et 17 août 2014, Blainville 22-23-24 août 2014 - Bois-des-Filion 30 août au 1er septembre 2014 Festival de peinture de Mascouche PARTOUTici .COM
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DOSSIER
« Mentir,
c'est aussi se mentir… »
Par Catherine Verdon
M
arie Lise Labonté recevait les journalistes chez elle durant son passage à Montréal, entourant la sortie de son plus récent livre, Du mensonge à l'authenticité. L'auteure, formatrice et psychothérapeute est de passage au Québec pour une quinzaine de jours, elle qui partage son temps entre Montréal et l'Europe. J'arrive pile à l'heure prévue pour notre rencontre. L'endroit est aussi lumineux qu'elle, épuré, zen. On se sent bien. Marie Lise s'installe pour cet entretien magique qui durera une trentaine de minutes. Je ne peux m'empêcher de lui dire qu'elle est magnifique. Physiquement, bien sûr, mais elle dégage en plus une paix, la sophistication d'une personne bien dans sa peau qui est sur son X, depuis un bon moment déjà. Elle me confie prendre soin d'elle et surtout, me confirme une évidence : les gens rayonnants sont souvent ceux qui sont bien dans leur peau, qui ont fait un travail sur eux‑mêmes et un cheminement personnel. Bienvenue dans une partie de l'univers de Marie Lise Labonté.
« Les gens à qui je ne peux pas dire la vérité parce qu’ils seront insultés sont dans un rôle social. Je peux me poser la question pourquoi je côtoie ces gens s’ils sont si différents de moi. Je peux oser leur dire la vérité et voir leur réaction. Oser dire la vérité, c’est s’assumer et être prêt à perdre leur amour. » Pourquoi cette thématique du mensonge ? Jeune, j’ai beaucoup menti pour survivre dans ma famille et donc, j’ai vraiment connu ce que c'est de devoir soutenir des mensonges, maintenir des scénarios. À un moment donné, ça s’est découvert, ce fut terrible. J’ai reçu le diagnostic d'une maladie auto‑immune et j’ai bien vu que je m’étais menti à moi‑même à travers cette maladie, qui est venue parce que je m'étais menti. Et, dans mon travail avec les gens, j’ai vu à quel point les gens qui se sont menti es‑ saient de retrouver un chemin authentique. Ce n'est pas facile, oser être soi et accepter qui on est, le mettre en lumière, ça fait peur. J'ai vu des gens qui ont préféré continuer de se mentir au lieu d’affirmer qui ils sont. En voulant écrire un livre sur l’authenticité, j’ai réalisé qu’il fallait que je parle du mensonge en premier.
Quand on est tanné d’être dans l’ego et le paraître, qu'on décide de faire un chemine‑ ment personnel, on ne peut plus faire marche arrière parce qu’on est confronté à se mentir soi‑même. Est‑ce que vous pensez que l'on doit être prêt pour entamer cette démarche, et comment sait‑on que l'on est prêt ? C’est souvent le corps qui révèle des symp‑ tômes parce que le corps ne ment pas, il va réagir au mensonge. Quand on ment, le cerveau réagit et le corps se fatigue. Il y a des symptômes qui vont apparaitre, c’est comme un appel à être soi‑même et d’arrêter les fausses personnalités. Le cheminement commence avec des appels majeurs, des crises, des évènements qui viennent nous heurter, des questionnements surgissent sur notre vie, notre chemin. C’est là que l’on réa‑ lise que peut‑être ont était sur une voie pour
faire plaisir à quelqu’un, pour attirer l’amour et pour s’assurer d’être aimé, au détriment de soi‑même.
Les mensonges sont‑ils tous au même titre ? Non, il y a des mensonges blancs de conven‑ tion, d'altruisme, où on fait attention. Dire à sa tante que son chapeau lui fait bien pour lui faire plaisir. Ou mentir aux douanes. C’est léger. Mais quand les gens s’enferment dans les mensonges, cela devient plus lourd. Le mensonge par omission est une fuite, c’est une façon de rien dire, on ne me pose pas de questions. Il n’y a pas obligation de tout dire, ce qui est important, c’est d’être à l’aise. Si je vous mens par omission et que je suis à l’aise et en accord, je vais être bien dans mon corps et vous allez vous sentir correct. Si j’exagère quelque chose qui n’est pas vrai pour fuir les questions, là je suis dans le mensonge et je deviens fuyante, ça devient une habitude de ne pas dire la vérité. Je pré‑ serve une forme d’harmonie qui est illusoire.
On fait parfois de petits mensonges, par exemple en disant que l’on a quelque chose d’autre à faire lorsqu’on nous invite au lieu de juste dire que l'on veut rester chez soi. Pen‑ sez‑vous que les gens sont prêts à recevoir la vérité ? Il y a le menteur et il y a la personne à qui l'on ment qui, parfois, entretient ça. Cette personne aime mieux, et nous le savons, se faire dire un mensonge. On ne dit pas « je n’ai
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DOSSIER pas le goût de te voir », mais « j’aime mieux faire autre chose ce soir ». C’est oser dire la vérité. En même temps, on ne veut pas fâcher les amis, alors nous allons mentir. C'est très important d’être à l'aise avec son mensonge, sinon, c’est destructeur. Je ne parle pas ici des mythomanes, je parle des gens à qui je ne peux pas dire la vérité parce qu’ils seront insultés, car ils sont dans un rôle social. Je peux me poser la question pourquoi je côtoie ces gens‑là s’ils sont si différents de moi. Je peux oser leur dire la vérité et voir leur réaction. Oser dire la vérité, c’est s’assumer et être prêt à perdre leur amour.
À la page 45, Qui protège qui ?, le choix de ne pas voir un conjoint qui est dans l’adultère, ou ne pas le dire à l’autre parce que « je ne veux pas lui faire de peine », « mon conjoint le sait »… parlez‑moi de cela. Pour moi, la personne qui dit qu’elle protège l’autre, c’est terrible. Jusqu’à quel point elle le sait, jusqu'à quel point ça serait bien d’être nommé et qu’on commence sur des bases différentes que sur les bases que l’on suppose. Souvent, Qui protège qui ?, la personne se protège d’elle‑même, car elle a peur de perdre l’amour. Elle protège la partie d’elle qui a peur de perdre l’amour, une sécurité financière, un change‑ ment dans le couple. C’est égoïste et aussi infantile. Dans la trentaine ou la quarantaine, assume tes choix, assume tes besoins, assume ta différence, assume‑toi. Souvent, les gens restent dans des dimensions infantiles, des jeux de pouvoir, de manipulation. C’est très malsain pour une relation de couple. C'est un terrain qui devient marécageux.
Quand « Promis ! » ne veut plus rien dire Promettre, c’est s’engager à répondre à une demande et c'est un des défis majeurs que j’ai eu à relever dans les dernières années. En effet, « Promis ! » était devenu une simple ponctuation sans signification. À une demande de ma conjointe, je répondais « Promis ! » pour lui faire plaisir, mais j'allais rarement vérifier au fond de moi si je le pouvais vraiment. Une promesse qui tarde à être remplie crée de la souffrance de part et d'autre... tout le contraire de « faire plaisir ». Le choix de vivre dans un couple épanoui m’a permis d'aller au fond de ce paradoxe.
ÊTRE AUTHENTIQUE
Promettre de façon authentique, c’est s’engager vis‑à‑vis soi. En choisissant de découvrir ce qui nous habite, nous nous permettons de reconnaître ce qui est bon pour nous et aussi ce qui est bon pour la relation. On le découvre en se demandant : « Qu’est‑ce qui est vrai pour moi ? »
LE RESSENTI
« En tant qu’intervenante, je vais permettre à un patient de mentir, s’il en a besoin. Je ne vais pas dénoncer le mensonge, mais j'observe que là, il se ment à lui‑même. »
Se connecter à soi permet de parler la langue des besoins. En reconnaissant ce qui se passe en nous, nous sentons si une demande a du sens pour nous.
Vous diriez quoi à la personne qui utilise comme excuse au mensonge qu’il a le doit ou que c'est plus acceptable parce qu’il est le pourvoyeur dans la famille ou a plus de moyens financiers, ce qui permet une plus quand liberté de faire des trucs, qui servirait d’excuse à justifier le mensonge ?
Osons poser la question suivante : « Est‑ce que cela te convient si je te reviens dans cinq minutes avec une réponse ? »
C'est un jeu de pouvoir, c’est mentir avec un besoin, c’est prendre pouvoir sur une situation. Il y a des gens qui se réfugient sous toutes sortes de raisons pour mentir, mais c’est un jeu de pouvoir. Je domine, donc j’ai le droit à mes trucs. C’est une vraie drogue qui nourrit des hormones, une réelle drogue qui donne le pouvoir sur l’autre ou une situation. On le voit sur les hommes politiques, ils s’enferment dans le mensonge. Même s’ils sont dénoncés, ils disent que ce n’est pas vrai. On voit cela aussi chez les drogués. Ils mentent à eux‑mêmes.
Quel est le pire mensonge que l’on peut se raconter soi‑même ? Est‑ce que l’écriture est une bonne façon d’accéder à l’authenticité ?
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Voyez les réponses de Marie Lise sur le Web !
magazine.partoutici.com
Cela se traduit par : « Qu’est ce que je ressens, face à cette demande ? »
DEMANDER DU TEMPS
Et si cinq minutes pouvaient vous permettre de changer vos relations ? Cinq minutes pour respirer, ressentir et choisir sa réponse. Ce moment pour évaluer ce qui est présent peut rendre plus authentique notre réponse.
APPRENDRE À DIRE « NON »
Dire « Oui ! » sans réfléchir n’est pas une bonne façon de faire plaisir à l’autre si on écrase ses propres envies ou ses valeurs. Dire « Non » peut ne pas faire plaisir à court terme, mais il évite des frustrations à long terme. Pour le découvrir, on se demande : « Est‑ce que mon ressenti correspond à mes valeurs et à mon envie ? »
PRENDRE SES RESPONSABILITÉS
Une fois l'engagement pris, il est fondamental de le respecter, tant pour alimenter la confiance de l'autre face à nous, qu'afin de nourrir son estime de soi. La question à se poser est : « Est‑ce que j’ai tout mis en place afin de respecter ma promesse ? »
UN VRAI GESTE D’AMOUR
Être vrai avec l’autre, c'est aussi être vrai avec soi. En relation, faire une promesse est un grand geste d’amour ; car promettre, c’est alimenter le lien de confiance entre deux êtres, ce lien sur lequel se construit une relation épanouissante, et ce, dans tout contexte (amoureux, amical, familial et professionnel). Pour résumer, je reprendrais le titre d'un livre reconnu : « Cessez d'être gentil soyez vrai ! ».
Par Régis Carlo, Coach de vie www.regiscarlo.com • www.momentpresent.com
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MIEUX‑ÊTRE
L'espace Julie Marchand BIO : 44 ans, bien dans sa peau, positive, active, remplie d'énergie et en amour avec la vie ! Entraineur privé, de groupe, prof de yoga, coach de vie, conféren‑ cière, mais avant tout, maman comblée de 5 enfants, et tout récemment, grand‑mère 2 fois. « J'écoute ma voix intérieure, je me laisse guider par mon instinct et mon authenticité. La pratique quotidienne de la méditation m'aide beaucoup. Avoir une alimentation saine, bouger, respirer, avoir un sommeil récupérateur et vivre dans l'amour me permet de me sentir au meilleur de ma forme physique et d'avoir un certain équilibre de vie. » MISSION DE VIE : INSPIRER les gens à être en santé et simplifier la manière de s'entrainer en rendant le tout le plus accessible possible. ROUTINE : Je me lève tôt. Je bois une tasse d'eau chaude citron au réveil et au coucher. Je prends tout les matins (l'estomac vide) du jus d'herbe de blé. Je m'entraine 5 jours semaine et cours 3 fois. Je pratique le yoga. Le vélo de route en saison est mon sport préféré. Je m'étire rapidement en sortant du lit. Je médite entre 10 à 60 minutes chaque jour. Je mange le plus d'aliments crus possible et bois BEAUCOUP d'eau.Je dis souvent «je t'aime» et laisse mon«brin de folie» se manifester régulièrement. « Je porte une attention particulière au choix de mes mots…la puissance des mots est pour moi très importante ! »
photos © André Nadeau
On entend souvent parler des bienfaits de l'activité physique sur notre corps et notre santé (contrôle du poids, réduction des risques de maladies cardiovas‑ culaires, etc), qui sont bien connus. Mais au‑delà de ceux‑ci, d'autres bénéfices sont moins tangibles, mais tout aussi importants.
L’activité physique régulière permet de rehausser son estime de soi. L'atteinte d'objectifs, que vous pensiez au départ impossibles à atteindre, est une source positive d'émotions qui donne du carburant à votre estime personnelle. Pas besoin de ressembler aux modèles que la société tente de nous imposer pour se sentir bien dans sa peau ! Avoir plus d’énergie et sentir que nous nous dépassons a un impact positif sur toute personne ! « J’ai commencé à m’entraîner, mais je n’arrive pas à me garder motivé… » Phrase que l’on entend souvent ! Voici trois petits trucs :
1. Se fixer des objectifs SMART, c’est‑à‑dire
Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste et Temporel. Faire plus d’exercice n’est pas SMART. 30 minutes 3 fois par semaine est un objectif qui se mesure et qui est réaliste. 2. Faire des activités que vous aimez ! Le temps passe vite et vous en redemandez généralement encore ! Cours de groupe, en ligne, vélo, course, danse, etc. 3. Allez‑y de façon graduelle ! Beaucoup de gens qui veulent se remettre en forme y vont à très haute intensité dès le départ et tentent de suivre un rythme qui n’est pas le leur. Le résultat : Démotivation, réduction du nombre de séances et généralement, abandon. Commencez doucement et allez‑y en progression. Il faut laisser la chance à notre corps de s’adapter au changement. Voilà pour cette première rencontre ! J’espère que cette chronique vous sera utile. Si vous avez des questions ou des commentaires, vous pouvez m’écrire à julie@mongymvirtuel.com ou visitez le www.mongymvirtuel.com. Par Julie Marchand, Entraineur, prof de yoga www.mongymvirtuel.com
Vous voulez vous entraîner à la maison ? Peu importe votre niveau, il y a un programme pour vous sur Mon Gym Virtuel (www.mongymvirtuel.com). 11$ par mois taxes incluses vous donne accès à une foule de programmes et de vidéos d'entraînements réalisables dans le confort de votre foyer ! Débutant ? Essayez le "Set‑Minutes" fait spécifiquement pour vous ! À partir de mai, j'offrirai la possibilité aux gens de découvrir mon style de vie et de le vivre pour un weekend, sous forme de retraite de santé et mieux‑être, au magnifique Spa BALNEA.
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« MÈRE » ET « AMBITION » VONT‑ILS BIEN ENSEMBLE ? Par Sujata Vadlamudy, Fondatrice chez ATTITUDE ORANGE et consultante en conciliation travail-famille
DIRIEZ‑VOUS QUE VOUS ÊTES AMBITIEUSE ?
Quand je pose cette question, la réponse est souvent : « Non. Je ne suis pas carriériste ». Mais, avoir de l’ambition, c’est bien plus qu’avoir une carrière traditionnelle. Avoir de l’ambition, c’est vouloir un monde meilleur, avoir des projets à réaliser, des besoins à combler. Le Larousse donne la définition suivante : vouloir les honneurs, la gloire et la réussite sociale, mais aussi : désir ardent de posséder quelque chose, de parvenir à (faire) quelque chose.
AVEZ‑VOUS LE DÉSIR ARDENT D’ÊTRE HEUREUSE ?
Dans la dernière année, j’ai croisé tellement de femmes qui se sentent perdues parce qu’elles se sont mises de côté durant plusieurs années pour voir leurs enfants grandir. J’ai soutenu tellement de mères épuisées parce qu’elles avaient l’impression que le bonheur de tout le monde reposait sur leurs épaules. J’en ai aidé bien d’autres à poursuivre leur rêve parce qu’autrement, une partie d’elle‑même se serait fanée. L’ambition se définit de plein de façons. Malheu‑ reusement, nous avons stigmatisé le mot et cela ralentit notre course vers notre épanouissement. Si vous avez besoin de ralentir le temps de mettre de l’ordre dans vos idées, c’est parfait. Et si vous décidez d’engager de l’aide pour vous soulager de la course effrénée du matin et ramener un peu de calme dans vos journées, c’est parfait aussi. Ce n’est pas quand vous prenez des décisions courageuses pour préserver votre santé que je m’inquiète, mais bien quand je vous vois baisser les bras, désillusionnées et épuisées. Vous êtes une mère du 21e siècle, votre défi est de démêler l’important du superflu, le compromis de la capitu‑ lation, et ce, dans toutes les sphères de votre vie.
MIEUX‑ÊTRE
CONSEILS DE COACH
4 MYTHES déboulonnés Par Martine Calce, Entraîneure privée, Co-Fondatrice Allez Hop inc. www.allezhopletsgo.com
Il faut être mince pour être en santé !
L’entraînement n’est pas conseillé aux aînés
Si on pouvait vendre des lunettes pour voir la vie en santé d’abord ! La minceur n’est pas un indicateur de bonne santé, même si beaucoup de gens en sont convain‑ cus. Dans nos camps d’entraînement, plusieurs sont surpris de voir combien les personnes en surplus de poids arrivent à faire des exercices que les « minces » n’arrivent pas à effectuer. Pourquoi ? C’est simple, elles travaillent fort ! Certaines s’entraînent jusqu’à quatre fois par semaine et perdent du poids tout en se mettant en forme. Le miracle n’existe pas : perdre du poids se fait en bougeant et en mangeant mieux. Le corps n’est pas un plan de marketing ! Il faut toutefois tenir compte de notre Index de masse corporel (IMC) qui est un bon indi‑ cateur de notre état de santé (mais pas le seul) : trop bas ou trop élevé, attention, danger ! Personne, obèse ou mince, n’est à l’abri d’une maladie cardio‑vasculaire, de troubles de densité osseuse liés au vieillissement et de haute pression, etc.
C’EST TOUT LE CONTRAIRE ! L’idéal serait de commencer jeune et de maintenir cette merveilleuse habitude pour éviter beaucoup de problèmes de posture. La musculation de façon régulière améliore le métabolisme de base, la résistance à la fatigue et permet d' éviter des blessures. Vous obtiendrez en prime une meilleure réserve de glycogène, vous augmenterez la dépense énergétique à l’effort et votre densité osseuse. Vous aurez plus d’énergie en plus de préserver votre autonomie plus longtemps. Pour les femmes, il est d’autant plus important d’intégrer, dès la pré‑ménopause, une routine d’entraînement vasculaire et musculaire en raison des conséquences de ce dérèglement hormonal sur le corps. L’entrainement est le meilleur investissement dans votre fond de pension corporel.
Il faut s’entraîner 7 jours/7 pour maigrir
La course donne mal aux genoux Depuis que la course a été remise au goût du jour, cette phrase est sur toutes les lèvres. Et pourtant, ce n’est qu’un mythe. Selon une étude récente de l’Université de Stanford, les coureurs de plus de 50 ans courant depuis plus de 20 ans avaient 25 % moins de plaintes reliées à des troubles orthopédiques que les non‑coureurs ! Dans la majorité des cas, un mal de genou résulte d’une évolution trop rapide du kilométrage chez les nouveaux coureurs. Une progression trop rapide jume‑ lée à une mauvaise posture peut causer des blessures difficiles à surmonter, voire irréparables dans certains cas. Une progression normale ne devrait ajouter que 10 % de la distance de course par semaine. Suivez les recommandations de personnes qualifiées comme nos coachs d’Allez Hop et non celles de vos amis qui courent et accumulent des trophées de… congé forcé !
Au secours ! J’aimerais crier sur tous les toits aux personnes en perte de poids que vous allez brûler plus d’énergie vide que de calories en vous défonçant dans le simple but de maigrir ! Votre corps a besoin de repos. Prenons, madame X. Elle court 10 kilomètres par jour, s’entraîne au gym deux heures chaque soir et répète cette routine tous les soirs. Elle compte comme un robot toutes les calories contenues dans son assiette. Pourtant, elle ne maigrit pas ni n’amé‑ liore ses performances ! POURQUOI ? Parce qu’elle a frappé un mur énergétique, en plus d’avoir atteint le fameux « plateau‑où‑on‑ne‑maigrit‑plus » dont tout le monde parle. Si on s’entraîne avec un corps fati‑ gué et en déficience calorique, on finit toujours par le faire sous la ligne maximale d’énergie et on n’est plus en mesure de récolter tous les bénéfices de notre entraînement. En plus, on finit par tuer la motivation, le fameux « mental », essentielle à la poursuite d’un programme d’entrainement. Misez d’abord sur la santé et sur le plaisir dans vos entraînements, plutôt que sur un objectif pondéral ou de silhouette ! Le bonheur ne se retrouve pas dans la taille de votre pantalon, mais bien dans la celle de votre santé ! L’intégration de saines habitudes de vie augmentera votre confiance en vous tout en vous pro‑ curant l’énergie nécessaire pour atteindre vos buts… réalistes. Une plante pousse mieux lorsqu’elle est bien arrosée, n’est‑ce pas ? Même chose pour votre corps. Offrez‑lui les bons nutriments, il s’épanouira sous les rayons du soleil !
Allez Hop ! et bon printemps !
TÉMOIGNAGE :
Mille kilomètres plus tard Par Dominique Laporte‑Marginean 514‑994‑9011
Le déclic s’est fait une nuit, pendant que j’allaitais mon troisième bébé, épuisée. Je regardais distraitement la télévision : des femmes s’adonnant à la course à pied. Je les enviais. Je ressentais ce fort besoin intérieur de tout donner et ce n’était qu’une question de temps ! L’idée germait au fond de moi comme l’avait fait chacun de mes enfants. J’ai saisi toutes les occasions afin d’atteindre l’objectif de me sentir bien dans ma peau et c’est ainsi qu’à 32 ans, je n’ai jamais été aussi en forme ! Tout s’est enchaîné, étape par étape. J’ai d’abord pris des cours de course avec un entraîneur privé. C’est la meilleure chose que j’aie faite : non seulement la routine s’est installée, mais la défaite n’était plus possible. Rapidement, la fatigue a fait place à l’énergie, l’obligation à la joie de retrouver mon entraîneur. L’un des moments marquants a été lorsqu’il m’a fait remarquer que je parlais tout le temps ! J’avais – enfin – retrouvé mon souffle. Un an plus tard et plus de mille kilomètres parcourus, je m’entraîne pour mon premier demi‑marathon ! J’ai aussi décidé de me prendre en main au niveau nutritionnel. Je souhaitais trans‑ mettre de bonnes valeurs à mes enfants telles que prendre soin de soi : bouger et manger sainement ! Je suis dans les bouchons de circulation quotidiennement pour me rendre au travail à Montréal, j’ai trois enfants en bas âge, un mari travail‑ lant régulièrement à l’étranger, mais PAS D’EXCUSE, je le fais pour nous !
f Page Facebook : Mille kilomètres plus tard PARTOUTici .COM
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RÉUSSIR MEGHAN AGOSTA MARCIANO
La femme d’or Par Michel Bureau
L’ équipe féminine canadienne de hockey nous en aura une fois de plus mis plein la vue lors des
Le meilleur temps pour focaliser sur notre succès et d'établir les 5 choses les plus importantes pour soi est le matin, avant 10h. En début de journée, notre esprit n'est pas trop encombré avec les «il faut que» et le rythme accéléré. Nous pouvons alors faire des demandes claires et précises qui nous aideront, même inconsciemment, à agir dans la direction nécessaire pour l'accomplissement de nos objectifs. Un vieux proverbe dit : «l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt». Pourquoi ne pas rendre cette période bénéfique et constructive ?
UN DÉTAIL : «focaliser dans le positif»
L'être humain a tendance à préciser ce qu'il ne veut pas ou ne veut plus, et ceci a pour effet de le retenir dans sa progression. Le passé est passé et ne peut être changé, nous ne pouvons qu'en retenir les leçons. Le présent est bien réel et conditionne notre futur. L'être humain qui vise le succès doit parler au présent et demander en terme de «Je». Mettez l'emphase et vos intentions ainsi que vos actions sur ce que vous voulez vraiment. Il est prouvé qu'adapter une discipline et de s'y soumettre pendant 21 jours engendre des résultats. Commencez par établir un objectif dans chacune des sphères suivantes : financière, professionnelle, relationnelle, de la santé et spirituelle. Ce sera un bon départ pour viser un équilibre dans votre vie ! Soyez tout de même réaliste et adoptez la méthode S.M.A.R.T.*
À vous de jouer ! * S.M.A.R.T. (Spécifique ‑ Mesurable ‑ Acceptable ‑ Réaliste ‑ Temps) Par Sylvie Côté, consultante et gestionnaire SCC communication ‑ vente‑ marketing www.sylviecote.com
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Son conjoint et sa belle‑famille ont assisté à ce match historique dans le confort du domicile familial de Boisbriand. Ghyslaine Marciano n’a que des éloges à faire de sa belle‑fille. « Nous sommes passés par toute la gamme des émotions. Nous étions inquiets à la toute fin. Plusieurs filles ont joué malgré des blessures, dont Meghan. Elle est très persévérante, a beaucoup de caractère. Elle en a fait la preuve une fois de plus. C’est aussi une fille très généreuse ». Jimmy Marciano s'est dit surpris par la victoire du Canada. « Les Américaines ont eu le dessus toute la saison durant. L'entraîneur‑chef Kevin Dineen a fait des miracles à la tête de cette équipe. À venir jusqu'en fin de 3e période, j'étais certain que nous étions pour perdre ». M. Marciano s'est dit aussi impressionné par la grandeur d'âme de Meghan Agosta Marciano. « Elle trouve même le temps de faire du bénévolat à l'hôpital Ste‑Justine ». Meghan compte au nombre de ses commanditaires les hôtels Hilton, Nike (tout comme P.K. Subban avec qui elle fait des sorties publiques occasionnellement) et BMW. Elle ne fait cependant pas le salaire de P.K… C’était une 3e médaille d’or pour la Boisbriannaise d'adoption avec l’équipe nationale, peut‑être la plus chèrement acquise. Meghan donne beaucoup de crédit à Kevin Dineen pour cet accomplissement : « il a apporté une énergie positive à l’équipe, de nou‑ velles idées, et il a laissé place à notre créativité ». Meghan ne prend rien pour acquis : « Je vais travailler fort d’ici les prochains jeux pour être de nouveau sélectionnée ». Elle gardera un excellent souvenir de Sotchi.
Marco Marciano et sa conjointe, la médaillée d'or Meghan Agosta Marciano
Le couple Agosta‑Marciano doit composer avec un horaire difficile. Marco est basé à Hamilton. Meghan, qui joue aussi au hockey pour les Stars de Montréal, a vécu à Calgary pendant un certain temps, puisque c’est à Calgary que l’équipe nationale a en quelque sorte sa base d’entraînement. De retour de Sotchi, elle était à Hamilon lorsque nous l’avons rejointe, pour passer quelques jours avec son conjoint. « On se parle beaucoup par Skype, et lorsque nous avons du temps de libre, nous sommes ensemble à 100 %. Nous aimons beaucoup aller au cinéma, au resto, et des vacances en famille, pour nous, c’est primordial ». Le couple habite dans le Faubourg Boisbriand, et Meghan est une fan de L’Armada de Blainville‑Boisbriand. Elle aime bien la région et suit des cours de français. Aussi entrepreneure, elle a sa propre école de hockey à Windsor qui compte plus de 200 élèves. Meghan pratique peut être un sport de gars, mais elle est très féminine. Le couple Agosta‑Marciano souhaite avoir un ou deux enfants d’ici les prochains J.O. de 2018.
Meghan Agosta Marciano, le gardien étoile Marc-André Fleury des Pingouins de Pittsburgh, un élève de Marco Marciano.
photos © Jimmy Marciano
Action… vers votre succès !
Jeux Olympiques de Sotchi. On a beaucoup parlé de Marie‑Philip Poulin, mais c’est un effort d’équipe qui a permis au Canada de repartir avec la médaille d’or. Dans l’ombre, Meghan Agosta Marciano, qui a joué un rôle fort important, méritant la 3e étoile lors du match ultime. Un beau cadeau de fête pour ses 27 ans, le 12 février dernier, avec deux buts et une passe dans la victoire du Canada. Native de Windsor en Ontario, Meghan a élu domicile à Boisbriand. Qui prend mari, prend pays, dit le vieux dicton. On compte deux filles des Basses‑Laurentides au sein de l’équipe nationale, Meghan et Charline Labonté. Meghan s’est marié en septembre 2012 avec l’ex‑entraîneur des gardiens de but du club de hockey L’Armada de Blainville‑Boisbriand, Marco Marciano, qui poursuit sa carrière avec les Bulldogs d’Hamilton, le club‑école du Canadien de Montréal. Ils ont fait connaissance alors que Marco était vidéo coach de l’équipe nationale. Le hockey est bien sûr une véritable passion chez les Marciano.
S'ACCOMPLIR
CHOISIR SON CASQUE DE VÉLO Le casque de vélo est un accessoire indispensable, puisqu’il protège la tête, et prévient les traumatismes crâniens lors d’une chute. La taille d'un casque est déterminée en fonction de la circonférence de la tête. Il est important de bien se renseigner et d’essayer le casque pour vérifier ses dimensions, avant d'en faire l'achat. Le casque devrait être changé dans les circonstances suivantes : après un choc (même sans bris visible), lorsque le casque a plus de 5 ans, ou avant s’il présente des signes de détérioration. Soyez sûr qu’un conseiller vérifie l’ajustement des sangles lors de l’achat d’un casque. Le port du casque n’est pas obligatoire, mais il peut sauver des vies, PENSEZ-Y !
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COMMENT BIEN CHOISIR SON PROCHAIN VÉLO ? Il existe plusieurs types de vélos sur le marché. Nous tenterons ici de démysti‑ fier en quelques lignes le monde du vélo et surtout comment choisir la bonne monture pour vous. La première chose est de savoir quel type de randonnée vous ferez. Cette information est cruciale pour le choix de votre vélo. Nous nous attarderons sur les 3 principaux types de vélos:
L’HYBRIDE CONFORT :
L'hybride confort est conçu pour rouler tout en douceur, parfait pour les cyclistes qui recherchent un vélo confortable, et dont le but premier est l’agrément et non la performance. Certains de ces vélos ont des caractéristiques bien intéressantes, telles la suspension à la selle et la potence de guidon ajustable.
L’HYBRIDE PERFORMANCE :
L’hybride performance vise le cycliste qui recherche un peu plus de performance, pour faire de bonnes randonnées. Avec ses pneus plus étroits, son cadre plus léger que l’hybride confort, il sera plus performant que
celui-ci et il pourra vous emmener sur tous les types de surfaces. Ce qui en fait le vélo le plus polyvalent de la gamme.
VÉLO DE ROUTE :
Le vélo de route a, comme but principal, la performance. C’est un vélo plus léger et son cadre est plus aérodynamique. Il fera en sorte que le cycliste atteindra de plus grandes vitesses. Le fait que ce type de vélo roule seulement sur l’asphalte restreint l’utili‑ sation versus un vélo hybride. Peu importe le type de vélo que vous regar‑ dez et qui vous intéresse, soyez sûr d’être bien conseillé par un spécialiste vélo. Celu‑ci doit être en mesure de répondre à toutes vos questions. Vous devriez même être en mesure d’essayer votre futur vélo avant de l’acheter, comme on le ferait avec une voi‑ ture. Autre point important, si vous achetez un vélo dans le but de rouler avec d’autres cyclistes, une bonne idée est d’acheter le même type de vélo, pour que la randonnée soit intéressante pour tout le monde. Tenez-vous loin des vendeurs à commission, ils n’ont pas toujours votre intérêt comme priorité.
BONNE ROUTE !
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MIEUX‑ÊTRE
Code d'honneur :
ENTIÈRETÉ
Rencontre avec
Isabelle Fontaine Par Catherine Verdon
« Je ne suis pas acheteuse des gens qui font les choses avec le calcul de ce qui va leur revenir. On doit ramener le pouvoir de la sincérité dans notre société et le vrai goût de contribuer. »
J
e me promettais depuis longtemps de consacrer une page à Isabelle Fontaine. Il y a de ces personnes dans la vie qu'on aime sans connaître beaucoup, sans pouvoir l'expliquer. Isabelle fait partie de celles‑là pour moi. Elle est une conférencière et auteure unique au charisme d'une artiste, qui livre un contenu captivant avec l'humour d'un stand‑up comique. Elle est de gens qu'on remarque. Sur scène, elle donne ses tripes et offre une expérience que les gens ne sont pas habitués de vivre. Elle a choisi de ne plus cacher sa vulnérabilité, quitte à verser une larme sur scène. « On se ressemble tous par ce que l'on cache ». Chasseuse de têtes pour une entre‑ prise il y a environ 10 ans, la motivation pour ce travail est partie durant une sorte de récession, où elle devait affronter des refus et des conflits avec des collègues. Son estime de soi en a pris un coup. Depuis ce creux vécu, alors que ça n'allait pas bien, elle croit beau‑ coup à la mise à risque. Elle a énormément appris, s'est mise en action, est allée suivre des cours de développement personnel, de dynamique de groupe. Isabelle me confie qu'avant, c'était impor‑ tant de ne pas avoir l'air trop faible, de donner la bonne réponse : « j'étais une caméléon charmeuse, dans le but de plaire, que les gens m'aiment, veulent m'inviter. J'étais capable de lire dans la tête des gens ce qu'ils voulaient entendre. J'ai réalisé que quand tu te vends à rabais comme cela, il n'y a plus rien de solide avec quoi tu peux rebondir. Ça a été mes premiers contacts avec le pouvoir de l'authenticité. Mon manque d'estime de moi de cette période a été extrêmement formateur. Je me suis rebâtie à l'intérieur. »
La drive d'Isabelle s'explique ainsi : quand elle fait face à une salle, elle se dit que ces gens ont des enfants, et qu'ils peuvent reve‑ nir à la maison avec des outils et être super trippants pour eux. Les enfants vont aimer l'école ou non selon qui est en face d'eux. Elle donne ses conférences pour tous ces petits yeux qui brillent dont ces adultes prennent soin. « Quand je sais que je donne mes conférences pour ça, je me branche dans le 220 volts de mon feu sacré. Je carbure aux émotions. Je marche au ressenti ». Elle fait aussi partie d'un groupe mastermind.« On voit ce que les autres font, ça aide à se positionner. À voir les autres, on voit nos forces, ce qui nous différencie. Quand tu trouves ton élément distinctif, ta singularité que personne d'autre ne peut offrir, tu mises dessus. »
ISABELLE FONTAINE SUR : Tony Robbins Je le modélise, c'est un vrai, il vibre son message, il a un charisme à te jeter par terre. J'ai eu la chance de faire sa formation de 6 jours. Même sur l'écran géant assise en arrière, j'avais l'impression qu'il me parlait juste à moi.
Elle a quitté un gros salaire pour une charge de cours de 3h semaine à l'université. Ultra passionnée, elle pouvait préparer son cours pendant 5 jours. On parlait de cette prof en feu dans les corridors. TVA, qui est devenu son premier client, a téléphoné au directeur pour avoir une personne intéressante comme conférencier en entreprise. Son nom est immédiatement sorti. Depuis, non sans avoir fait un travail à lutter contre le syndrome de l'imposteur qui la visitait parfois, elle est une conférencière très en demande. « La clé pour moi aura été un surin‑ vestissement dans le don de moi à prendre soin de mon monde. Les gens pensent beaucoup « what's in it for me ? ». Ces étudiants étaient devant moi, j'ai choisi de prendre soin d'eux, ils en ont parlé, mon développement des affaires s'est fait ainsi. » Sa solide réputation vient de la constance qu'elle offre sur chacun de ses mandats et une drive hors du commun qui la caractérise. « Une p'tite frisée allumée comme un sapin de Noël », pour reprendre ses mots. Isabelle et Catherine Verdon
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MIEUX‑ÊTRE
Beaucoup de petits bonheurs ! 3 questions à Sylvie Fréchette Des films
Par Catherine Verdon
127 heures. Un courage énorme pour sauver sa vie. Les cerfs volants de Kaboul. Quand tu ne fais pas face aux gestes de courage quand c'est le temps, tu portes la honte toute ta vie.
Le comment ? Je m'intéresse au comment ?.Tout le monde veut voir le verre à moitié plein, mais tu fais ça comment quand tu es en dépression ? On veut tous le GO GO GO !, mais quand tu te sens looser, c'est une autre histoire. Peu de gens parlent du comment, ils parlent du quoi. Tu rebondis comment en cas de panne ?
Le matériel J'aime vivre sous mes besoins que je mets à la baisse, pour être certaines de ne pas être dépendante de conclure le prochain contrat. Je trippe beaucoup plus sur la liberté que sur le luxe. Avec des économies, tu n'as pas de boss ou de client qui te tient à la gorge. La faim transforme les gens en personnages anxieux. Ce qui me nourrit, ce sont les moments de rencontres. Ne plus en avoir parce que je travaille tout le temps pour payer ma Porsche, ça ne me tente pas du tout.
Le courage et l'intelligence émotionnelle J'ai été intéressée au courage par les choses qui nous stressent, qui sont des choses que l'on doit faire. Le stress vient avec tellement d'énergie. Je crois au pouvoir de la synchronicité, mais aussi au pouvoir de la souffrance. Quand ça fait mal, tu bouges. La nécessité est la mère de l'inven‑ tion, donne‑toi avec tout ce que tu as et tu vas y arriver. Je crois beaucoup au concept de sauter sans parachute.
k magazine.partoutici.com
À surveiller, le prochain livre d'Isabelle, sur le courage, qui paraîtra à l'automne.
Sur le Web, Isabelle répond à 2 autres questions
QUELLE EST TA DÉFINITION D’UNE BONNE SANTÉ
C’est plusieurs petites choses : c’est le sommeil, c’est important de se donner le temps de dormir, bien manger, bien boire. Il faut avoir une passion dans notre travail, dans d’autres activités. J’ai la chance d’être passionnée par mon travail. J’ai donc trouvé l’équilibre. Quand nous avons une passion, on se réalise, on est heureux et on a tendance à être plus fière de soi, donc le soir, le hamster tourne moins. Pour moi, c’est la santé globale. C’est de prendre soin de soi. La qualité de ce que l’on met à l’intérieur de nous se ressent partout par la qualité de notre sommeil, par notre digestion, notre peau, nos rides, notre énergie. Sans devenir fou, mais rien négliger non plus. C’est l’équilibre.
C’EST D’ÊTRE CONSCIENT, AU MOMENT OÙ L'ON MANGE, DU POURQUOI PEUT‑ÊTRE ? APPRÉCIER ET NON PAS SE TAPER SUR LA TÊTE ?
Ou encore de ne pas réaliser ce que l’on mange. J’ai toujours dit que si j’ai le goût de manger des biscuits au chocolat, je vais en prendre 2 ou 3 avec un café ou un thé, et c’est tout. Je ne vais pas en manger 2 ou 3 rangées et ensuite, avoir mal au cœur. Je dois être consciente de ce que je mets dans mon assiette, ce que j’apporte à la collation. Présentement, je peux prendre des petits produits d’érable que j’adore. Je me satisfais aussi quand je croque dans ma pomme. J’aime découvrir des gens passionnés qui développent des savons, des huiles, qui font du yoga. J’ai les sens très allumés en ce moment. C’est ça la santé aussi, de ne pas être sur le neutre. Les oiseaux sont arrivés et il y en a des nouveaux. Je ne suis pas certaine que les gens l’on réalisé. J’ai vu des canards en fin se semaine, ils étaient cinq. Pour moi, la santé, c’est ça : beaucoup de petits bonheurs.
POUR FAIRE UN LIEN AVEC TON LIVRE À CHACUN SON PODIUM, QUELS SONT LES PETITS SUCCÈS QUOTIDIENS QUE TU ES FIÈRE D’ATTEINDRE ? DES TRUCS PERSONNELS QUE TU FAIS PRÉSEN‑ TEMENT, QUI ÉTAIENT UN DÉFI AVANT ? Mon plus grand défi où je commence à avoir de petits succès est de me permettre du temps pour moi. J’ai fait une conférence pour Chantal Lacroix et elle nous a remis un bracelet, la première journée, où il est écrit : JE ME CHOISIS. Je ne voulais pas l'attacher par ce que j'allais devoir l’assumer. Mais je l’ai choisi. Je suis beaucoup sollicitée, mais quand mon énergie baisse, je ne suis plus fière de moi et quand j’en prends trop, ça me tente moins. Mais là, crois‑le ou non, j’ai travaillé ce matin et j’ai dormi dans l’après‑midi. J’ai choisi de prendre un temps d’arrêt même si j’ai beaucoup de messages, d’appels. J’étais fatiguée, je me lève à 4h30 tous les matins, les enfants, la compétition avec eux le weekend, je n’ai pas de journée de congé. J’ai su éteindre le petit démon dans ma tête et prendre une bonne pause. Pour moi, mes petites victoires, c’est d’accepter de faire une sieste aujourd’hui. Des petits pas à la fois, c’est exactement cela. Pour les autres, je peux déplacer des montagnes, mais de réaliser que moi, j’en vaux la peine, c’est une victoire. PARTOUTici .COM
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BOUQUINS
Entre un livre, vous et moi Par Julie Niquette, chroniqueuse littéraire julie_pour_partoutici@hotmail.fr
« Lire, c’est vivre en pleine lumière. » (Michel Saint-Denis)
Le retour du Why Café, par John P. Strelecky (Éditions Le Dauphin Blanc) Si vous êtes comme moi, vous avez adoré le Why Café. Pour notre plus grand plaisir, l’auteur récidive et offre une suite à ce livre marquant. On se retrouve au même Café et on se pose deux nouvelles questions. Sagesse et inspiration sont au rendez-vous.
MUCHACHAS, par Katherine Pancol (Éditions Albin Michel) J’ai adoré la trilogie de Pancol. Vous vous souvenez ? Les yeux jaunes des crocodiles, La valse lente des tor‑ tues, Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi. À lire, si ce n’est pas déjà fait ! Dans ce premier livre d’une nouvelle trilogie, nous retrouvons des personnages des romans précédents, pour notre plus grand bonheur. On en découvre d’autres aussi. On parle du difficile sujet des femmes battues. Et, toujours, l’auteure sait maintenir notre intérêt.
DOULEUR D’ENFANT, par Aline Viens (Éditions ADA)
Geneviève Jannelle : PLEINE DE TALENT
Geneviève Jannelle est sans contredit une auteure à découvrir. La lecture de La Juche, d’Odorama ou de son plus récent livre, Pleine de toi, vous convaincra. EN 140 CARACTÈRES, QUI ÊTES‑VOUS ? Publicitaire, auteure, folle de talons hauts et de course à pied, amoureuse à temps plein et papillon social à temps de plus en plus partiel parce que bientôt maman. QU’EST‑CE QUI VOUS A INSPIRÉ L’HISTOIRE DE VOTRE PLUS RÉCENT ROMAN, PLEINE DE TOI ? Patrick Senécal m’a un jour avoué avoir écrit Contre Dieu pour exorciser la peur de voir disparaître sa famille… Je crois que, de la même façon, j’ai écrit Pleine de toi pour exor‑ ciser la peur de tout perdre quand ça va trop bien. On a ce vieux réflexe, quand notre vie est toute rose, de se dire que ça ne peut pas durer, que c’est TROP beau. J’ai eu envie de mettre en scène la pire des situations : perdre son amoureux et réaliser, après sa mort, qu’on est enceinte de lui. C’est le point de départ de cette histoire. Pour le reste, je suis restée fidèle à moi‑même : du cru et du cruel, une bonne dose de sensualité, des relations parfois tordues… et une fin coup de poing.
À votre avis, est-ce possible de cesser d’aimer quelqu’un du jour au lendemain ? La lecture de ce livre saura vous aider à répondre à la question. Un jour, le copain de Caroline tue ses parents. L’auteure écrit : « Deux personnes venaient de mourir, par la main d’un jeune homme de 17 ans. Par la main de leur enfant. […] Et ce gars-là, je l’aimais. Je l’aimais d’Amour. » Un roman qui questionne…
LES RELATIONS DE COUPLES SONT MANIFESTEMENT UN SUJET INSPIRANT POUR VOUS COMME AUTEURE. POURQUOI ? C’est à travers les questions de lecteurs et de journalistes que j’ai fini par me rendre compte que je n’écrivais que des histoires d’amour tordues. Mes trois romans — La Juche, Odorama et Pleine de toi — sont très différents l’un de l’autre, mais ont tous ça en commun : l’amour qui dérape, qui prend un tour malsain ou destructeur. J’ai l’impression que rien ne peut blesser autant que l’amour et, pourtant, on passe notre temps à le chercher, on ne peut vivre sans. C’est cette dualité qui m’intéresse. Parce que ça touche à la vulnérabilité des êtres. Et je crois que le refus de cette vulnérabilité est un aspect très fort de qui je suis.
J’VEUX DE L’AMOUR !, par Sandra Paré et Annie Germain
L’ÉCRITURE DE CE ROMAN VOUS A APPRIS QUOI SUR VOUS ? Pleine de toi m’a appris à aller plus loin dans mon écriture, dans l’intériorité de mes personnages, à moins me cacher derrière ma plume. C’est que, pour la première fois, j’ai écrit au « je ». Et bien que ce ne soit pas du tout autobiographique, ce « je » m’a forcée à raccourcir la distance entre le lecteur et les personnages, à exposer davantage leurs émotions. Plusieurs lecteurs m’ont avoué avoir pleuré en lisant ce roman et j’en ai été la première étonnée. J’ai donc appris que mon écriture pouvait être touchante, malgré l’humour, le cynisme et le côté grinçant.
(Éditions La Semaine) Ce livre constitue un cadeau intéressant à donner à nos adolescentes. Il est rempli de trucs, de pistes de réflexion et de conseils pour les aider à traverser cette période parfois tumultueuse. Personnellement, j’aurais adoré posséder un tel livre quand j’étais plus jeune !
COMPLÉTEZ LES PHRASES SUIVANTES :
LE PRIVILÈGE D’ACCOMPAGNER… CHOISIR DE CÔTOYER LA MORT, par Hélène Giroux
Hélène Giroux a découvert sa mission : accompagner les gens jusqu’à leur dernier souffle. Dans ce livre, elle partage ses apprentissages comme accompagnante en fin de vie. Son regard nous emmène à voir ce passage autrement…
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Je ne peux vivre sans : sport. Mon humeur, mon moral, mon bien‑être en dépendent. Ma shape aussi, d’ailleurs… J’offre : Fines tranches d’angoisse, de Catherine Lepage à tous mes amis. En 2014, l’angoisse, l’anxiété se font épidémiques. Principalement chez les trentenaires qui m’entourent. Et ce petit livre illustré, en plus d’être superbe, traite du sujet avec humour. Le meilleur conseil que j’aie reçu est : « Dans le doute, va de l’avant ». Pour moi, toute solution passe par l’action. Si je ne me sens pas bien dans une situation, j’agis pour la changer, je crée le mouvement. Attendre passivement que la solution me tombe dessus ; très peu pour moi.
ENTREVUE
Tout est parfait
RENCONTRE AVEC L'AUTEURE JULIE NIQUETTE Par Catherine Verdon
Après avoir traversé certaines épreuves, dont la perte de son papa adoré, elle est plus solide que jamais avec son immense talent d'auteure et rédactrice, mais toujours aussi sensible, drôle, posée. Elle vient de publier un premier livre, Juliette et Marguerite, un roman pour les 9 à 13 ans, complice de tous les jeunes (et moins jeunes !). Le livre lui ressemble. C'est captivant, bien écrit et drôle, elle qui sait jouer avec les mots comme personne. Un livre qui parle de transformation, que l'auteure elle‑même n'a pas vue venir en écrivant. Elle a rencontré Juliette un midi, seule, en dinant, durant un atelier d'écriture où elle avait été invi‑ tée. Juliette est née, alors qu'elle ne rêvait pas d'écrire un livre, du moins croyait‑elle. Le reste est venu tout seul, en notant ses idées. On dit souvent qu'un livre ressemble à son auteur, ce à quoi elle répond : « Juliette a une imagination débordante, elle me ressemble sur cet aspect. Marguerite a un côté spirituel comme moi, mais j'ai une certaine timidité à montrer publiquement que je crois en quelque chose plus fort que nous. J'admire ce côté très public de parler ouverte‑ ment de sa spiritualité ». Je lui fais remarquer que justement, le livre est peut‑être un premier pas à assumer la sienne davantage. « Peut‑être. Ce qui est drôle c'est qu'au‑ jourd'hui, au moment où de l'entrevue, ça fait 8 mois que mon père est décédé. Il y a vraiment un avant et un après son départ. J'ai moins envie de niaiser, de laisser ma peur prendre toute la place. Je suis passée à 2 cheveux de ne pas le publier… Je ne sais pas si tous les auteurs vivent cette peur. Je ne sais même pas si je suis une auteure non plus. Quand devient‑on auteur ? J'ai la peur du jugement très forte. Surtout que cette fois, je ne commente pas un livre, je n'écris pas un article sur un produit. Juliette et Marguerite, c'est moi au complet. »
« On se raconte souvent les mêmes affaires dans la vie et on y croit. Derrière une grande peur se cache un grand rêve. D'avoir réalisé ce rêve me donne un regard différent ; ma peur peut être un moteur plutôt qu'un frein. Ça m'a aussi permis de réaliser à quel point j'étais entourée. »
photos © Louis Caron
Je ne ferai pas semblant de ne pas bien connaitre l'auteur que je vous présente : Julie Niquette est ma meilleure amie. Il y a 2 ans, elle travaillait pour un distributeur de livres, après avoir quitté le droit qui la faisait mourir à petit feu de l'intérieur. Puis, la vie l'a forcée à se jeter dans le vide. Julie rêve depuis toujours d'être chroniqueuse littéraire, de vivre de l'écriture. Elle vit parmi les livres. Il y a environ 18 mois, elle voulait faire lire chaque texte qu'elle envoyait en publication par ses amies, envahie par le doute. Ses textes étaient TOUJOURS excellents.
ATTENDRE QUE TOUT SOIT PARFAIT OU BOUGER ? Julie pense que le livre n'aurait pu exister sans son entourage rassurant et présent. Son éditeur, Alain Williamson, lui a dit que si elle si ne publiait pas maintenant, elle ne le ferait jamais. « C'est devenu clair pour moi. On dit que le moment parfait n'existe pas. Le livre n'est pas parfait. Mais est‑ce qu'il a été fait avec coeur et ce que je sais faire de mieux ? Oui. Ce que j'offre, c'est la merveil‑ leuse rencontre que j'ai moi‑même eue avec Juliette et Marguerite. » Juliette, c'est l'ado de treize ans presque qua‑ torze qui est au coeur du roman. Son auteure, au même âge, était très perfectionniste et dans la performance. « J'avais besoin d'être parfaite pour exister dans les yeux de mes parents, ma perception erronée. Je l'ai réalisé beaucoup plus tard. Mes parents m'auraient aimée, peu importe. »Un parallèle avec l'his‑ toire peut aussi être fait avec le plaisir de Julie de passer du temps avec sa mamie au chalet. « Le plaisir et le désir d'être juste qui j'étais, je l'ai vécu surtout là, l'été ».
« Penser que les gens nous aiment pour une raison et non simplement qui on est, il vient un temps où ça n'a plus d'importance. Mais durant l'adolescence, ça a teinté tout ce que je faisais. On doit aimer les enfants comme ils sont et les respecter dans leur élan professionnel. On perd tant de temps à s'observer dans le regard de l'autre. » TU LIS ÉNORMÉMENT, QU'AIMES‑TU DANS UN LIVRE ? L'expérience que l'auteur me donne. Quand tu penses souvent au personnage du livre, qui t'habite pendant, mais aussi longtemps après sa lecture, comme s'il existait. Une
expérience qui nous décroche du temps et de nos préoccupations, qui fait que tu te dis à la fin : « quand je vais être grande, je vais écrire comme ça ». En terminant, je lui demande quel est son mot préféré. Récemment, elle souhaitait de la fluidité dans sa vie. C'est son mot, son guide. Elle n'accepte pas ce qui fait non en dedans. En autant qu'elle continue de dire oui à son talent, on sera content…
Un extrait qui nous plait : « Si j’avais accepté de m’impliquer dans le comité des jeunes amateurs de politique de mon quar‑ tier, peut‑être aurais‑je été en mesure de faire voter une loi interdisant aux parents d’adolescentes de treize ans bientôt quatorze de les obliger à passer un mois de leur vie dans une campagne éloignée et ennuyante remplie de mouches noires grosses comme des chats et de per‑ sonnes fanatiques d’ésotérisme et de boules de cristal. » PARTOUTici .COM
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BOUQUINS
Le devoir de profiter de la vie Par Catherine Verdon
Les films sont remplis d’histoires superhéros. Puis, il y a ceux du quotidien, comme une maman d'un enfant de 13 ans, qui aurait pu baisser les bras, mais qui, malgré la maladie de son petit Jedi, a plutôt choisi l'amour de la vie et des gens pour faire rayonner son bonheur contagieux. Entrevue résilience avec Marilyne Petit. C'EST DE L’ÉNERGIE, DU TEMPS ET BEAUCOUP DE POSITIVISME QUI FONT QU’AU LIEU DE S'EN‑ FERMER DANS SON COIN, ON VA S’EN SERVIR POUR SE PROPULSER, AU LIEU DE DÉPRIMER ? Dans mon livre, je dis «donner un sens à ce qui n’a pas de sens», faire en sorte que tu n’as pas eu tout cela pour rien. C'est devenir le héro de ton histoire, non pas en victime, pour faire en sorte que ça compte. Quand nous avons eu le diagnostique incertain pour la vie de mon fils, je voulais faire tout pour que, si sa vie allait être courte, qu’elle soit belle. La maladie est là, mais on ne lui laisse pas toute la place. Quand on a le cadeau de la vie, on a le pouvoir et le devoir d'en profiter, sinon c’est perdu. EST-CE QUE C’EST CE QUE LA MALADIE VOUS A APPRIS DE PLUS BEAU ? La maladie nous ramène au présent, on ne sait pas ce qui va arriver dans le futur. Quand il arrive une difficulté à mes enfants à l’école, je leur demande ce qu’ils en ont appris. C’est moins fâchant quand tu connais la raison. Répondre aux pourquoi, quand on le fait pour donner un sens à ce qui n’a pas de sens, nous sort du rôle de victime.
« Les gens disent que je suis courageuse. Ce n'est pas du courage, c’est de l’amour : pour mon fils, pour la vie. C’est là que j’ai le contrôle, sur ce que je veux vivre. On est moins en colère quand on a l’impression d’être en contrôle sur sa vie. » EST‑CE QUE CETTE RÉSILIENCE EST INNÉE CHEZ LES GENS, TOUS LES GENS ONT‑ILS CETTE RÉSILIENCE ? Je crois que ça dépend de l’histoire que l’on porte. Je parle de l’échelle des pires dans mon livre. Le pire que l’on a eu, c'est notre pire. Notre passé nous tricote, et plus tu as d'épreuves, plus tu deviens résiliant. Quand ça arrive on deal avec, car on n’a pas le choix. Tout le monde est capable. Tu peux aussi être résiliant « vic‑ time » ou « en rebondissement ». Il y a des gens qui vont faire pitié toute leur vie, ils sont pris dedans. Penser ainsi m’a aidée à être ce que je suis aujourd'hui.
S'IL Y AVAIT UNE PHRASE OU UN MOT QUE VOUS VOUDRIEZ QUI VOUS COLLE À LA PEAU QUAND ON PARLE DE VOUS, CE SERAIT QUOI ? Je crois que l'épreuve est juste une parcelle de notre vie, pas toute notre vie. Nous avons tous le pouvoir d'être contagieux dans les deux sens. Chacun choisit l'habit de clown qu'il veut mettre. Si tu es rayonnant, les gens vont se tasser ou embarquer dans ta lumière. Si tu les laisses te faire de l’ombre, tu vas t’éteindre. La lumière doit être allumée de l’intérieur ; s’il fait noir à l’extérieur, elle restera allumée.
Marilyne Petit
Conférencière, auteure et coach professionnelle www.marilynepetit.com • www.desmillionsdesoleils.com
QU’EST QUI EST NON NÉGOCIABLE DANS VOTRE VIE ? De toujours être la pour mes enfants. C’est ma priorité. Avec notre histoire, les gens connaissent notre réalité. Nous avons dû annuler des fêtes, demander à des gens de venir chez nous parce qu’un des enfants était malade. C’est non négociable.
« Ceux qui ont aimé Le Golfeur et le Millionnaire A-D-O-R-E-R-O-N-T ce livre ! » Extrait de la préface de Marc Fisher
Heureux le lecteur, golfeur ou pas, qui tient dans ses mains ce roman initiatique ! Golf dans le royaume — MICHAEL MURPHY
Lorsqu’un jeune homme, en route vers l’Inde, s’arrête en Écosse pour jouer au légendaire club de golf Burningbush, sa vie est transformée à jamais. Golf dans le royaume fait partie de ces classiques qui ne vieillissent pas et trouve de nouveaux lecteurs avec chaque nouvelle génération de golfeurs, ou de gens à la recherche du sens profond de l’existence et de la manière de mener une vie plus épanouie. Ce livre possède les mêmes vertus secrètes que L’Alchimiste, Le Guerrier pacifique ou La Vie des Maîtres. ISBN 978-2-89225-844-8 • 256 pages • 24,95 $
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FAIRE DU BIEN
Le pousse ert Par Catherine Verdon
La nouvelle entreprise Les verts collectifs verdira sous peu le territoire des Basses‑Laurentides. Avec des jardins collectifs, l’entreprise a pour mission de rendre l’agriculture urbaine accessible et offrir un lieu de détente aux gens à moindre coût pour exploiter leurs lots en échangeant des idées. Partout Ici a rencontré Alexandra Dutil afin de donner un coup de pouce à la multiplication de ces espaces à venir. OÙ SERONT EXPLOITÉS CES LOTS DE TERRE ? Cette année, nous sommes en développement. Notre partenaire, Jardin Dion à Ste Thérèse, nous prête un terrain pour un certain nombre d’années. C’est notre point de départ. À plus long terme, nous aimerions acheter des terres à Boisbriand, qui ne sont pas utilisées. C’est beau une terre agricole, c’est ce qui apporte de la nourriture. Nous souhaitons ramener l’agriculture ici. Une autre alternative sera le partenariat avec les villes qui ont des bandes de terres. COMMENT PEUT‑ON SE PROCURER UN ESPACE ? C’est une centaine de dollars pour 300 pc. Les gens y ont accès à partir de mai. Une bonne terre enrichie, sans avoir à ajouter du compost, prête à être cultivée. À la fin, on s’occupe de tout. La personne plante ses légumes et fait l’entretien. Nos clients sont souvent des gens qui n’ont pas l’espace pour faire de jardin. On veut aussi offrir un service de jardinier, un expert en horticulture, une agronome habituée avec l’agriculture urbaine, sur place, qui peut conseiller les gens, répondre aux questions, pour encourager les gens à continuer leurs jardins jusqu’à la fin de la saison. Souvent, les gens sont très motivés au printemps, mais partent en vacances et ensuite, se découragent. Avec quelqu’un sur place, quand tu pars, quelqu’un s’en occupe. Au retour, tu n’es pas découragé et tu as le gout de continuer.
« Louer des terres est la base pour pouvoir exploiter, c’est la clé du projet. Pas de terres, pas de projet. Comme nous débutons, l’important, c’est que les gens nous découvrent »
SI NOTRE ENTREVUE POUVAIT SERVIR POUR UN MESSAGE IMPORTANT, CE SERAIT QUOI ? Le plus important, c’est que l’on se conscientise davantage sur la valeur de nos terres qui ont été dévalorisées et tous les bénéfices que l’on peut en retirer. On a le contrôle sur ce que l’on mange, de ce que l’on produit et de ce qu’on possède. C’est la base de notre projet.
Petites pousses
« On offrira aux camps de jours et garderies des programmes Jeunes Pousses où les enfants pourront avoir leurs petits jardins et vivre l’expérience de la terre. Les enfants ont souvent seulement vu une fleur pousser dans le gazon, mais ne savent pas comment les légumes qu’ils mangent sont arrivés dans leur assiette. Adulte comme enfant, quand tu les as fait pousser t oi‑même, c'est tellement meilleur. C’est une valorisation autant pour nous que pour ce que l’on mange. Dans les formations pour les débutants, les gens font leur premier jardin, de la semence à la récolte. »
Des cours à l’horaire :
Séminaire sur les plantes médicinales avec un horticulteur spécialisé ‑ Transformation des aliments, conservation par la congélation, la mise en pots, les marinades ‑ Séminaires spécialisés : compost, plantes médicinales, insecticides non nuisibles
Les Verts Collectifs est un projet qui émerge de l'incubateur et du GuETAU (groupe d'entrepreneurs et de travailleurs autonomes) dont les bureaux sont situés à Boisbriand.
www.lesvertscollectifs.com
www.facebook.com/pages/Les‑Verts‑Collectifs/
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DOSSIER UNE NUTRITION PLUS SAINE ET SIMPLIFIÉE De plus en plus, nos supermarchés regorgent de plats préparés et de nourriture transformée mécaniquement, qui sont complètement dénaturalisés et à forte teneur en sel, en sucre et en gras. Même si cette nourriture nous fait sauver du temps, elle est des plus nocive pour notre santé. Puisque la simplicité volontaire vise à nous per‑ mettre d’avoir plus de temps pour nous, nous avons donc plus de temps pour cuisiner et pour choisir nos aliments.
La sobriété heureuse : moins pour plus Par Emilie Paquin, Auteure, conférencière en développement personnel Animatrice radio de l’émission « Inspiration » sur les ondes de CHOC FM
La simplicité volontaire, ce style de vie qui préconise de vivre mieux avec moins. Certains médisent sur le sujet, prétendant que la simplicité volontaire préconise de vivre dans la pauvreté, étant un style de vie régressif, anti‑technologie et réservé aux hippies et aux ermites de ce monde, alors qu’il n’en est rien. Parmi les nombreux bénéfices de ce style de vie, on peut d’abord compter une vie plus équilibrée, des valeurs plus simples, une réduction du stress, une meilleure santé, et un plus grand respect de l’environnement, tout ça dans une perspective de développement durable. En gros, la simplicité volontaire, c’est bon pour nous, pour les autres et pour l’environnement, aujourd’hui et pour l’avenir !
celle‑ci sera éphémère et poussera la personne à cher‑ cher la prochaine chose à se procurer. À l’opposé, la simplicité volontaire encourage plutôt les gens à trouver leur source de satisfaction ailleurs que dans les biens matériels et la consommation. En consommant moins, on peut travailler moins et avoir plus de temps pour soi, sa famille et ses amis et établir un équilibre entre sa vie personnelle et profession‑ nelle. Ainsi, le fait de moins consommer nous pousse à remettre en question ce dont nous avons réellement besoin et ce qui est vraiment important. Cela nous permet de consommer mieux et plus intelligemment. RÉDUIRE SES POSSESSIONS
Les grands principes de la simplicité volontaire RÉDUIRE SA CONSOMMATION « Plus vous dépensez d’argent, plus vous devez travailler pour en gagner et moins vous avez de temps avec ceux que vous aimez. » Tracey Smith, Downshifting and sustainable living
En effet, une personne qui est insatisfaite de sa vie cherchera souvent à la combler avec des biens maté‑ riels, phénomène d’ailleurs encouragé par la société de consommation pour faire tourner l’économie. Toutefois, bien que le fait de se procurer une nouvelle possession puisse procurer une certaine forme de satisfaction,
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« Bien des gens finissent leur vie entourés de tonnes d'objets auxquels ils ne tiennent pas et qui ne leur sont pas utiles, ils restent attachés au passé, aux souvenirs, mais oublient le présent et n'envisagent pas l'avenir. » Dominique Loreau, L’art de la simplicité
Réduire le nombre de ses possessions, ou encore, réduire la taille de sa maison pour s’en tenir à ce dont on a strictement besoin est le deuxième principe de la simplicité volontaire. Réparer ce qui est brisé plutôt que de simplement jeter pour acheter en neuf, réutiliser nos objets, soit en changeant leur utilité ou en les offrant à quelqu’un d’autre qui pourra l’utiliser à son tour. Réduire la quantité de ressources naturelles exploitées pour produire de nouveaux items.
Comme la simplicité volontaire est un style de vie, vous pouvez donc choisir de l’adopter dans la mesure qui vous convient. Donc, rien ne sert de devenir végétarien si vous n’en avez pas envie. Vous pouvez sim‑ plement réduire votre consom‑ mation de viande et aug‑ menter votre consommation de légumes, ou encore trouver de meilleures viandes plus saines pour la santé. De plus, vous pouvez encourager les producteurs de votre région et manger des aliments produits localement et de saison, ce qui réduit votre empreinte carbone due au transport des aliments en provenance éloignée. AUGMENTER SON AUTOSUFFISANCE Cela veut dire d’être plus indépendant de l’argent et du système économique en place en produisant pour soi‑même des choses dont on a besoin pour vivre, que ce soit la nourriture ou certains biens matériels. Plusieurs adeptes de la simplicité volontaire vont démarrer un jardin afin de produire eux‑mêmes leurs légumes. Certains vont même jusqu’à planter des arbres fruitiers, des arbres à noix et du soya et deviennent végétaliens afin de devenir entièrement autonomes et indépendants du système. Pour ce qui est des biens matériels, beaucoup d’adeptes préconisent l’éthique du « faites‑le‑vous‑mêmes » (do‑it‑yourself, DIY), qui préconise l’idée que nous sommes tous capables d’effectuer une grande variété de tâches sans nécessairement avoir recours à des spécia‑ listes, comme des travaux manuels ou des arts appliqués. Cela développe notre autonomie, notre créativité, notre débrouillardise ainsi que notre indépendance. UTILISER LA TECHNOLOGIE INTELLIGEMMENT Le cinquième principe de la simplicité volontaire préconise l’utilisation de la technologie pour faciliter la vie et vivre plus simplement, ou encore pour réduire la quantité de biens matériels. Aujourd’hui, les ordinateurs nous simplifient grande‑ ment la vie, nous permettant d’accomplir une quantité phénoménale de choses et étant facilement transpor‑ tables. Les lecteurs MP3 permettent de stocker une quantité incroyable de musique, ce qui nous permet de nous débarrasser complètement de nos vieux disques et de gagner de l’espace. Cela est aussi vrai pour les livres, qu’on peut maintenant lire sur une tablette électronique, ce qui permet en plus de réduire la consommation de papier.
DOSSIER D’ailleurs, grâce à internet, une foule d’information nous est maintenant disponible, et ce à partir de n’importe où. Donc, le web demeure une ressource non négligeable pour arriver à réduire notre consommation, nos biens matériels, adopter une alimentation plus simple et augmenter notre autosuffisance. Rien ne sert de se retirer du monde, il suffit d’atteindre l’équilibre. VIVRE PLUS SIMPLEMENT « Moins, c’est plus. » Mies Van der Rohe En somme, la simplicité volontaire n’est pas une doctrine qu’il faut suivre à la lettre, mais plutôt une manière de vivre, d’être et de penser qui vise une meilleure vie, plus simple. L’important est de le faire dans l’optique d’améliorer son bien‑être physique, émotionnel et spirituel. Au final, l’important lorsqu’on choisit de vivre dans la simplicité, c’est de le faire pour soi, une chose à la fois. Ce qui importe, c’est de vivre plus simplement.
NOUVEL ATELIER : « Prenez le pouvoir de votre vie » les 27 et 28 septembre à Montréal Pour plus d’informations : www.emiliepaquin.ca
L'ART DE LA SIMPLICITÉ ‑ DOMINIQUE LOREAU Simplifier sa vie, c'est l'enrichir. Installée au Japon depuis de longues années, Dominique Loreau s'est imprégnée du mode de vie de son pays d'adoption. Un mode de vie qui repose sur le principe du " moins pour plus " appliqué à tous les domaines, du matériel au spirituel. LA SIMPLICITÉ INVOLONTAIRE ‑ ALAIN SAMSON La simplicité volontaire est un mode de vie formidable pour ceux qui la choisissent. Mais voilà, de plus en plus de gens sont contraints de vivre selon les principes de la simplicité parce que leur situation financière empire. Après la simplicité volontaire, voici maintenant la simplicité ''involontaire''. PETIT CAHIER D'EXERCICES DE SIMPLICITÉ HEUREUSE ‑ ALICE LE GUIFFANT & LAURENCE PARÉ
DÉSENCOMBREZ VOTRE VIE ‑ KATHERINE GIBSON Pour transformer votre espace physique, mental et émotionnel.
Pourquoi ne pas…?
Organiser un party d'échange de fringues Le printemps est là ! Faites de la place dans vos placards en organisant un échange de vêtements avec vos amies. Du nouveau, gratuit, plus de place en faisant plaisir !
MÉNAGE
écolo
Par Catherine Verdon
Le printemps est à nos portes! La nécessité du grand ménage, celui du printemps, s’inscrit à nos agendas. Beaucoup d’entre nous vont se relever les manches pour se débarrasser des choses accumulées cet hiver pour se sentir bien chez soi et se préparer à recevoir pour de nombreux barbecues entre amis. Petite variante cette année, essayez-donc de faire d’une pierre deux coups et nettoyer en se sentant concerné…par notre planète et, du même coup, pourquoi pas nos sous! À commencer ou recommencer donc ce printemps : le ménage écolo! Parce qu’en plus d’être nocifs pour la plupart, les nombreux produits garnissant les allées des commerces sont coûteux, spécialement quand on additionne la quantité consommée. L’éventail de produits garnissant nos dessous d’évier est parfois dangereux pour nos foyers, autant pour nos enfants que nos petites bêtes poilues. Ils sont, pour la plupart, beaucoup trop puissants pour la maison. Bonne nouvelle, un bon nombre de solutions alternatives sont à notre disposition. Prenons donc, en même temps que la marmotte qui voit son ombre, un virage plus vert, pour la santé de nos portefeuilles, mais surtout, de nos foyers!
DES PRODUITS DE BASE… LE VINAIGRE BLANC Il servait à assaisonner vos frites? Il s'utilise comme nettoyant tout usage pour les planchers et les vitres. Non seulement très peu cher, il est amplement suffisant pour désinfecter, dégraisser et empêcher la moisissure de s’installer. LE BICARBONATE DE SOUDE «La petite vache», poudre à usages multiples, pratique et peu chère, peut être utilisée pour ses propriétés détergentes, javellisantes et désodorisantes. À utiliser pour récurer l’évier et la salle de bain, pour désodoriser la litière du chat, le réfrigérateur et la poubelle, ainsi que pour le lavage à la machine. LES HUILES ESSENTIELLES Ajoutez à votre lessive votre odeur favorite, ou, pour désodoriser votre maison tout en la nettoyant, versez-en quelques gouttes (citron et eucalyptus constituent de bons choix) sur le filtre de l'aspirateur. DÉTERGENT TOUT USAGE Mélangez ½ tasse de savon pur (dans la plupart des épiceries) ou de flocons de savon (boutiques de produits naturels) à 60 ml de jus de citron et 4 litres d’eau bien chaude. Une alternative fraîche et écologique! En plus des changements dans notre consommation de produits, le recyclage, mot très populaire, mais dont l’action reste à améliorer, doit être envisagé quand on fait le grand ménage. L’idée n'est pas de tenter de changer le monde, mais d’adopter une attitude concernée pour faire un petit bout de chemin. Ces petits trucs ne sont qu’une partie des méthodes à adopter pour que le virage vert fasse partie de notre vocabulaire. De nombreux sites internet peuvent nous sensibiliser davantage et servir de vitrine d’échange.
Bon ménage ! PARTOUTici .COM
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RÉUSSIR
Comment construire un couple fort et solide ? La plus grande quête, c’est l’amour. Je dois répéter cette phrase des centaines de fois par semaine. Nous aspirons à nous aimer un peu plus chaque jour, à être aimé. Le fait de se sentir aimé est le plus grand des sentiments. Nous recherchons cette sensation extraordinaire à chaque instant de notre vie et souhaitons tous que l’amour dure pour toujours.
Comment faire pour que mon couple dure ?
Comme célébrant, je rencontre régulièrement des couples et, au fil du temps, j’ai pu ressortir quelques éléments qui sont présents dans la vie des couples qui durent. J’ai sélectionné pour vous 5 éléments majeurs qui vous permettront de vivre un amour solide et durable.
SOYEZ PRÉSENTS
Cette présence, c’est autant de corps que d’esprit. Écoutez‑vous et écoutez l’autre. Établissez une communication, un dialogue. Ensemble, créez autour de vous un espace réservé pour le couple. Un lieu, un moment réservé uniquement pour cette entité qu’est votre couple.
OSEZ ÊTRE VOUS‑MÊME
Il peut arriver que l’on ait envie de fuir le dialogue ou que l’on manque d’ouverture envers l’autre, par peur. Nos côtés sombres, nos faiblesses peuvent avoir besoin d’un éclairage nouveau. La beauté du couple, c’est le regard que l’autre pose sur nous. Ce nouveau point de vue peut très souvent nous permettre de prendre une certaine distance face à nos peurs.
ÉCOUTEZ VOTRE FEELING
Cet instinct est présent en nous, il nous accompagne à chaque seconde de notre vie. Foncez, suivez cet instinct, cette petite voix qui vous indique la voie à suivre, qui est trop souvent ignorée. Ce qui m’amène au prochain point.
VISEZ LE CŒUR
Très souvent, nous tentons de rationaliser, mais cela procure un faux sentiment de sécurité. Pourtant, quoi de mieux que de s’exprimer avec le cœur. Être trop dans la tête, c’est laisser l’avantage au mental et un des grands amis du mental, c’est la peur. Même si elle peut être un bon moteur, les conséquences de la peur peuvent pourtant être désastreuses dans la vie de couple. Et en matière de vie couple, c’est l’amour que l’on vise, et non la peur.
RÊVEZ
La vie de couple est une suite de rendez‑vous. Le but du jeu est de crier «présent» au plus grand nombre possible. Ayez des projets, des rêves et réalisez‑les ensemble.
Toute personne qui réussit, avait un rêve et l’a poursuivi jusqu’au bout. ‑ Anthony Robbins Voilà des observations que j’ai faites au cours de mes années de pratique comme célébrant de mariage. Je vous souhaite une vie de couple harmonieuse, satisfaisante et durable. Et vous, quels sont vos trucs pour réussir votre vie de couple ? Contactez‑moi : g.pratte@fsev.ca Grégory Pratte, célébrant FSEV www.fsev.ca
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Savoir… Savoir Faire… Savoir ÊTRE ! ! ! Une cascade de 3 notions simples et distinctes : savoir, savoir‑faire et savoir‑être. La société actuelle valorise beaucoup l’acquisition du « savoir » et l’utilisation du « savoir‑faire ». Malheureusement, peu d’intérêt est porté au « savoir‑être » qui, selon moi, est l’élément essentiel qui crée le plus de valeur dans notre environne‑ ment personnel et professionnel. Sans entrer dans les nuances techniques de la psychologie moderne, le « savoir » peut se définir comme l’acquisition de connaissances par différents moyens tels que l’observation, la lecture, les formations, les conférences, les séminaires, etc… Le « savoir‑faire » s’en distingue par l’application et la maitrise de ce « savoir ». On parle alors de compétences, d’apprentissages et d’habiletés pratiques. Il fait partie de l’exécution, de nos comportements et de notre style de conduite. Mais qu’en est‑il donc du « savoir‑être »? Il se révèle par notre capacité à produire des actions spécifiques et des réactions adaptées aux circonstances et à l’environnement qui nous entourent. On parle alors d’intelligence émo‑ tionnelle, de communication verbale et non verbale, de maitrise de soi et de « signature énergétique ». Ces synonymes représentent ce que nous ressentons et percevons par tous nos sens lorsque nous sommes en présence d’une personne. Le « savoir‑être » représente donc le passe‑partout par excellence dans l’établis‑ sement du rapport avec les autres personnes. Il s’exprime par notre rayonnement équilibré, étant tout d’abord connecté à soi‑même (…à soi‑m’aime ?) puis ensuite à notre environnement. Notre jugement, nos opinions et notre attitude mentale dégagent nos valeurs profondes et projettent notre « savoir‑être »… l’essence même de qui nous sommes vraiment. Lorsque j’étais directeur « Ventes et Marketing » dans l’est du Canada pour une pétrolière multinationale, je préférais embaucher des directeurs commerciaux sur un critère primordial : leur « savoir être ». Je savais pertinemment que je pouvais combler leurs carences en « savoir » et/ou en « savoir‑faire » avec du coaching ou des formations appropriées. Cependant, je trouvais difficile et trop ardu de déve‑ lopper ou modifier leur « savoir‑être » advenant qu’il ne soit pas aligné avec mon approche et ma culture en marketing. Les relations personnelles et professionnelles sont grandement facilitées pour les gens qui mettent l’emphase sur leur « savoir‑être ». Assurez‑vous de développer votre intelligence émotionnelle afin d’optimiser un rapport harmonieux, valorisant et naturel dans l’établissement de vos relations humaines. OSEZ RAYONNER ! ! !
Normand Lootzak,
Coach, formateur, conférencier Auteur du livre « Équilibre et performance : mythe ou réalité ? : www.normandlootzak.com www.facebook.com/equilibre.performance 514‑951‑1724
S'ACCOMPLIR
Carte blanche à Marc Ficher LE SUCCES NOUVEAU « Le vrai succès DOIT nous rendre heureux, sinon, c’est juste le succès social. » Chaque âge porte avec lui sa définition du succès et du bonheur. À quatre ans, lacer seul ses souliers est plus qu’un succès, c’est un exploit et une grande joie, pour l’enfant et ses parents. Mais on en revient – à moins d’être l’idiot du village. Puis, on est diplômé du collège ou de l’université, exploit de grande personne cette fois. Ensuite, on a son premier emploi, une promotion – au passage quelques démotions, parfois instructives, il est vrai. Ou encore, on se lance en affaires et on réussit, ou pas. Avec le temps, on se dit : ce n’était peut‑être pas ça, pas exactement ça, le succès, sinon, je serais plus heureux. Normal, le vrai succès DOIT nous rendre heureux, sinon, c’est juste le succès social. Alors essayez cette autre définition du succès, comprenez‑la et devenez heureux I‑M‑M‑E‑D‑I‑A‑T‑E‑M‑E‑N‑T ! Chaque être, peu importe son travail et sa position dans la hiérarchie sociale et universelle, est là pour DONNER DE L’AIDE ET EN RECEVOIR. Gœthe a dit : «Pour être heureux, il faut voyager avec deux sacs : un pour donner, l’autre pour recevoir.» Mais donnez véritablement. Ne prêtez pas, ne placez pas vos dons comme vous placez de l’argent avec l’espoir d’un rendement : donnez. Aidez les autres à être plus heureux : SERVEZ. Moi, j’ai le sentiment de ne jamais faire autre chose que SERVIR, et j’en suis ravi. En mon cœur résonne la question qu’on entend dix fois par jour : QUE PUIS‑JE FAIRE POUR VOUS AIDER ? Le deuxième conseil que je vous donne : COMPRENEZ, EN CET INSTANT MÊME, QUE VOUS ÊTES UNE CONSCIENCE QUI CHEMINE. En cette ville, en ce continent, en ce siècle, et dans tous les univers habités, VOUS ÊTES LA SEULE PERSONNE À EXPÉRIMENTER CE QUE VOUS EXPÉRIMENTEZ. Que votre vie vous semble un succès ou un échec, que vos conditions d’existence soient faciles ou difficiles, que vous soyez seul ou entouré, malade ou en santé, VOUS ÊTES LA SEULE PERSONNE, DE TOUTE ÉTERNITÉ, À FAIRE CETTE EXPÉRIENCE. Si vous faites cette prise de conscience et vous y maintenez, vous goûterez l’AMOUR de chaque instant de votre vie. Vous vous direz, ébloui, reconnaissant : ‘Ah !’ C’est ce AH MOMENT dont on parle : Ah ! c’est beau !, Ah ! c’est mystérieux, la Vie ! Et surtout : Ah ! je suis libre ! Et souvent, comme conséquence de cette vision nouvelle, le succès social vous viendra subitement et constamment, car il est dit : «Trouve d’abord le Royaume de Dieu, tout le reste te sera donné par surcroît.» Joli défi, non ? C’est celui du succès nouveau.
DE L'AUTEUR MARC FISHER
www.marcfisher.biz
LES F* FRIENDS,
mythe ou signe des temps ? Par Robert Brisebois, auteur et conférencier • www.robertbrisebois.com
Notre société n’a jamais développé
autant d’attentes envers le couple et l’amour qu’aujourd’hui. Et comme un phénomène attire toujours son contraire, on entend de plus en plus parler des fuck‑friends. Une approche de la relation entre deux personnes qui n’a rien de nouveau, puisque je me souviens avoir donné une entrevue à Télé‑Québec à ce sujet, il y a dix ans. Est‑il possible d’avoir ce type d’amitié particulière sans pour autant y inclure une forme d’attachement réciproque ? J'ai reçu plusieurs courriels d’hommes et (surtout) de femmes qui m’ont fait part de leurs opinions, rassurantes, car je craignais d’être vieux jeu dans mon approche. Toutes les personnes qui se sont exprimées partagent une même conclusion : il y a toujours un perdant. Le mot fuck suggère un acte qui n’a pas grand‑chose de romantique. On l’utilise autant pour décrire l’acte sexuel ou la simple pénétration que comme juron ou insulte suprême en le transformant en participe présent (fucking). De plus, et c’est ce qui me dérange spécifiquement, cette expression suggère que le désir comme tel soit relégué au second plan dans la gamme des émotions. Ce n’est pas de l’amour, ce n’est que du désir. Voyons donc ! Quiconque a déjà vécu un désir intense sait très bien que celui‑ci a provoqué une émotion très diffi‑ cile à ne pas qualifier d’amoureuse. Le désir déclenche un besoin de rapprochements et d’intimité qui sont des conditions sine qua non à l’apparition du sentiment amoureux, qui risque à tous coups de se monter le bout du nez au fil de la relation. Il faut un minimum d’intimité pour vivre une relation sexuelle satisfaisante et ceux qui perdurent dans ce type de rencontres s’exposent invariablement au risque de faire naître un sentiment amoureux entre eux. La nature humaine est ainsi faite. Prenons Chris et Alexandra qui se voyaient quelques fois par semaine. La relation allait bon train depuis plusieurs mois lorsqu’Alexandra avoua à une amie que Chris était l’homme de sa vie ! Dès que celui‑ci eut vent de cet aveu, il prit panique et mis fin à la relation. Pour Chris, Alexandra n’était qu’un amour de passage, un flirt, en attendant. Mais il en était tout autrement pour Alexandra, qui a vécu du rejet et un chagrin d’amour, tandis que Chris s’est senti manipulé et trahi puisqu’elle lui avait menti sur ses intentions. Bref, ils ont été tous deux perdants dans cette histoire et elle, peut‑être encore plus. Peut‑on vraiment faire fi de ses émotions ? Et pourquoi le ferions‑nous ? Faire autrement, c’est non seulement se mentir à soi‑même, mais c’est aussi cacher une part de la vérité à l’autre qui risque fort de développer des attentes au fil du temps, qui feront en sorte que tous seront perdants et blessés dans un accord, qui pourtant, avait pris ses assises dans un désir mutuel de plaisir. Si les fuck‑friends sont des amitiés particulières, ayons donc la même attitude qu’envers tous nos autres amis. Soyons honnêtes et sincères par rapport à ce que nous éprouvons envers eux. Nous ne nous en porterons que mieux. PARTOUTici .COM
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MIEUX‑ÊTRE
Les astuces de Josée QUI DIT PRINTEMPS DIT MÉNAGE DE LA GARDE‑ROBE Ce processus libère l’esprit et nous permet d’y voir plus clair. Un environnement désordonné crée une impression de perte de contrôle sur sa vie. La difficulté de se départir des vêtements et accessoires du passé, qui ne correspondent plus à la personne que vous êtes devenue, est souvent émotive. De plus, ces vêtements vous encombrent.
QUEL EST VOTRE TYPE DE GARDE‑ROBE ? NOSTALGIQUE : Qui traîne des bouts d’existence! Vous avez des vêtements reliés aux différentes époques ou émotions de votre vie… DIÉTÉTIQUE : Éternelle diète! Votre garde-robe renferme 3 tailles « avant, pendant, après ». Beaucoup de vêtements, mais combien vous font réellement? BORDÉLIQUE : Il y a de tout là-dedans! Différents styles, matières et couleur sans aucun fil conducteur. Vous achetez au fur et à mesure de vos humeurs. Questions essentielles avant d’entreprendre ce grand ménage: « Disposer, altérer, conserver ». Quel est votre style ? Désirez-vous changer ou actualiser votre style ? Combien de vêtements n'avez-vous pas portés depuis 2 ou 3 ans ? Avez‑vous des difficultés lorsque vient le moment de faire des agencements ? Est-ce possible d’altérer certains vêtements pour les rajeunir ? Lâchez prise. Passez à l’action, faîtes le point sur votre garde-robe. Vous vous sentirez immanqua‑ blement plus léger ! Vous n’avez pas le courage d’entreprendre ce grand ménage ? Je vous guiderai vers un style vestimentaire qui deviendra votre signature ! Consultez www.stylisezmoi.com, abonnez‑vous à l’infolettre et suivez‑moi sur Facebook.
crédit photo : Sarah Scott
Jusqu’au bout ! En janvier dernier, j’ai créé une page facebook avec l’objectif de mettre en lumière des femmes inspirantes de la région. C’est à travers cette page que j’ai eu le privilège de faire la rencontre de Chantal Paquin. Voici son histoire. Chantal se définit comme une hyperactive naturelle. Comme plusieurs femmes, durant sa trentaine, elle a poussé son corps. Elle s’entrainait pour courir toujours plus loin, toujours plus vite. La vie aura envoyé plusieurs messages à Chantal, l’invitant à se dépasser autrement : une paralysie des membres inférieurs, qui devait la condamner à une chaise roulante, un cancer de l’utérus, et j’en passe. Chaque fois, Chantal se relève. Pendant une période plus sombre, durant une confé‑ rence de Karine Champagne à laquelle elle assistait, elle trouve un dépliant de Team in Training de la Société de leucémie et de lymphome du Canada. Question de canaliser ses énergies positivement, elle décide de courir pour les enfants. « J’amasse de l’argent afin que plus aucun parent ne doive mettre en terre leur enfant, afin que ceux‑ci entendent rire leur enfant dans les parcs et non dans les couloirs de Ste Justine. » Chantal surprend ses médecins en courant un premier demi‑marathon à Disney ! Et elle continue ! Elle amasse présentement des fonds pour sa prochaine course de Team in Training à San Diego le 31 mai prochain. Vous pouvez donner en cliquant sur : Team In Training ‑ En‑ semble pour LauLau (Team LauLau). www.teamintraining.ca/fr‑CA/donate
Chantal Paquette, ton énergie et la femme que tu es m’inspirent ! Vous avez une histoire à me partager ? Carolyn Murphy – Jusqu’au bout ! Au plaisir de vous lire !
Au plaisir, Josée Josée Montambeault Styliste vestimentaire stylisezmoi.com / 450‑818‑7947 www.jusquaubout.ca facebook : Jusqu'au bout!
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3 QUESTIONS
à Jean‑Marie Lapointe Par Amélie Boivin Handfield • www.samedidelire.com
Comment est venue l’idée de ton 2e livre « Je ne t’oublierai pas » ? Par hasard, avec l'éditrice. Le chemine‑ ment que j’avais décidé de faire depuis 15 ans l’avait beaucoup émue, comme le bénévolat et l’accompagnement de fin de vie. Je revenais de Hong Kong où j’ai failli me noyer lors d’un accident de bateau‑dragon. À la fin du repas, elle a gribouillé sur la nappe « Je ne t’oublierai pas ». Comme si le titre lui était apparu. J’ai lu dans un article que tu disais qu’on devrait vivre chaque jour de notre vie comme si c’était le dernier. C’est la chose la plus difficile. Ça, et être dans le moment présent, être pleine‑ ment présent à ce qui se passe. Non pas dans l’anticipation d’une chose qui va peut‑être arriver, pas dans la culpabilité ou le remords de ce qui s’est passé ou de ce que tu aurais dû faire. Le moment présent, je pense que c’est là que sont la spiritualité, l’abondance et qu’il y a tout pour être heureux. Le fait de côtoyer des gens en fin de vie ou qui ont beaucoup souffert te contamine de cette énergie de moment présent. Leur intensité à savourer la vie te ramènent à l’essentiel. Dans le livre, tu as accepté de te dé‑ voiler en parlant de ta dépendance. Pourquoi avoir décidé de le faire ? Supposons qu’on enlève ce chapitre et qu’on regarde tous les autres, où je rends hommage à des enfants, ma tante Cécile et tout ce que je peux faire d’ex‑ traordinaire. Les gens vont dire : quel être exceptionnel, il est parfait. Je me devais de rétablir les choses, je ne suis pas par‑ fait, j’ai mes zones d’ombres. Quand tu acceptes à 100 % qui tu es, tes zones d’ombres comme de lumières, personne ne peut te prendre les culottes à terre.
MIEUX‑ÊTRE
L’INSPIRATION à notre SERVICE Par Catherine Verdon
Connaissez-vous le journal créatif ? Le journal créatif est un journal intime non conventionnel, un outil d’exploration de soi qui allie le monde de l’écriture, du dessin et du collage de façon originale et créative. Il a pour objectif non pas le développement de capacités littéraires ou artistiques, mais le développement général de la personne. L’accent est mis sur le processus et non pas sur le produit, ce qui implique qu’il n’est absolument pas nécessaire d’être doué en art ou en écriture pour en profiter pleinement. C’est un outil concret et flexible, facile à utiliser et accessible à tous.
Le journal créatif n’est pas pour faire du beau, mais pour se faire du bien. Puisque l’écriture, le dessin et le collage sont trois modes d’expressions différents qui se complètent et interagissent, la méthode du journal créatif ouvre de nombreuses portes et permet une exploration riche de la vie intérieure et de la créativité. L’objectif général du journal créatif est le développement personnel et de jeter l’ancre vers le centre de soi-même, créer un espace pour laisser émerger les ressentis intérieurs et ainsi, avoir accès à ses ressources personnelles. Voici les objectifs spécifiques : »» »» »» »» »» »» »» »»
Exprimer et clarifier ses émotions et ses pensées Mieux se connaitre et s’écouter plus souvent Résoudre des problèmes ou des conflits Faire de meilleurs choix et entamer des changements Améliorer ses relations avec soi-même et les autres Apprendre à prendre du temps pour soi et aller à la rencontre de son soi intérieur Se détendre, diminuer le stress, se déposer tout simplement Développer l’esprit du jeu et la spontanéité, stimuler sa créativité
Certains vont l’appeler le syndrome de la page blanche. Parfois, c’est le néant devant un projet à élaborer, un thème à déterminer ou nos idées à mettre en place. Si vous avez le projet d’un livre, d’un blogue ou tout autre rêve qui implique des mots, voici quelques pistes afin de mettre l’inspiration à votre service plutôt que de se sentir prisonnier quand elle tarde à nous visiter. N’ATTENDEZ PAS LE « BON » MOMENT, QUI NE VIENDRA PAS TOUT SEUL
Attendre l’inspiration est la meilleure façon de la faire fuir. Elle ne vient pas à ceux qui attendent, mais à ceux qui travaillent pour l’accueillir. Débutez, même par la phrase « je ne sais pas quoi écrire », et le reste va suivre. CAPTUREZ VOS IDÉES AU VOL
Si une idée vous vient, ne la laissez pas passer et surtout, n’attendez pas trop pour la coucher sur papier. Christine Michaud dit qu’une idée qu’on ne s’approprie pas va continuer son chemin et devenir celle de quelqu’un d’autre. Ayez toujours avec vous un petit cahier de notes, dans le sac, l’auto, sur la table de chevet. Les cellulaires ont aussi des blocs‑notes qui sont nos meilleurs alliés. SE BRANCHER À LA BONNE PLACE
Tout le monde se rejoint par l’émotion. N’essayez pas d’être cérébral dans votre processus, de penser au résultat, à ce qui « devrait » être. Branchez‑vous sur vos tripes et laissez‑les parler. UN BON CHANGEMENT D’HUILE
Un peu comme le dicton qui dit « si tu veux changer quelque chose dans ta vie, change quelque chose dans ta vie », ça prend du mouvement dans le coeur et dans l’âme pour inspirer le suivant, et donc, produire un texte, tenir un blogue ou écrire un livre. Soyez intéressé, curieux. Lisez, fouinez, ayez des conversations avec de nouvelles personnes ou les plus inspirantes de votre entourage. Prenez une marche, faites de la photo, changez le décor de votre maison, allez au marché. Et, enfin, comme le dirait mon ami Marc Fisher, si tu rêves d’écrire, bien écris !
Ce qu'ils ont dit:
S'amorce ici une excursion de mon univers intérieur. Merci Sylvie pour cette belle découverte. J'ai déjà hâte de vivre une autre journée du journal créatif ! - Sylvie, Mirabel
J'ai appris des choses sur moi , ça amène de la clarté - Andrée, Laval
NOS MEILLEURS AMIS : • Les ateliers d’écriture de toutes sortes.
Marc Fisher en donne un excellent quelques fois par année.
• Les ateliers de créativité. Pour toutes les dates d'ateliers, visitez le site Web sous l'onglet ATELIER FÉE BONHEUR www.sylviefrancoeur.com • 514-578-8351
Renseignez-vous à vos services des loisirs, la plupart des villes offrent ce genre d’ateliers.
• Association des auteurs des Laurentides www.a-a-l.ca PARTOUTici .COM
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RÉUSSIR
Un outil pour briser l’isolement, se créer un ou des cercles de confiance : GROUPE MASTERMIND. Un concept présenté dans le livre Réfléchissez et
devenez riche de Napoleon Hill (1937) et défini comme étant « La coordination des connaissances et des efforts de deux personnes ou plus qui travaillent vers un but précis dans un esprit d'harmonie ».
UN GROUPE DE SOUTIEN, qui permet un haut niveau d’engagement et de
Briser l’isolement Plus j’écoute le second degré des conversations autour de moi, plus je me rends compte à quel point l’isolement constitue une des problématiques les plus importantes pour les gens d’affaires. L’isolement se manifeste de différentes façons. Par exemple, le malaise à réseauter, mais parfois, c’est de manière plus sournoise, comme prendre toutes les responsa‑ bilités de son propre chef sans demander d’aide. Peu importe la taille de l’entreprise, on peut se retrouver seul devant une situation, ou on peut se sentir seul malgré le fait que plusieurs personnes nous entourent, mais vers qui on ne peut se tourner pour trouver une solution. Il existe de nombreuses raisons valables de s’isoler : écrire, se ressourcer, etc. Toutefois, s’isoler peut s’avérer un mécanisme de défense durant les périodes de vulnérabilité et peut occasionner de la procrastination, des retards ou empêcher la finalisation de certains dossiers. Vous êtes‑vous déjà retrouvé devant un défi qui dépasse vos capacités ou senti comme si vous n’étiez pas en mesure de prendre le contrôle d’une situation ? Ou, un manquement à vos responsabilités et ça devenait difficile de regarder en face les gens autour de vous.
confiance. Certains groupes choisissent même de signer des ententes légales de non‑divulgation afin de pouvoir échanger ouvertement sur des enjeux majeurs.
UN CONSEIL D’ADMINISTRATION. Il n’est pas nécessaire d’avoir une
grande entreprise pour se créer un CA, cet outil peut grandement servir au tra‑ vailleur autonome et aux PME. On sélectionne un groupe de personnes en qui nous avons une grande confiance afin de présenter nos projets et ainsi, obtenir une vision extérieure avant les décisions importantes. Et finalement, pour les personnes qui préfèrent l’intimité de deux personnes plutôt que le contexte de groupe, le partenaire de responsabilisation. Trouver une personne que vous estimez hautement avec qui discuter des enjeux sur une base hebdoma‑ daire et par conséquent, faire preuve d’intégrité de façon réciproque. Pour un résultat optimal, choisissez des personnes ou des groupes de personnes qui partagent vos valeurs fondamentales. On peut avoir une divergence d’expérience et d’opinion, mais si c’est une incompatibilité de valeur, tout pourrait devenir difficile à gérer. C’est en bâtissant notre réseau d’affaires et en s’entourant de personnes de confiance que nous pouvons créer notre succès et briser l’isolement.
Par François Garon, Conférencier et formateur, Créateur du Code Donneur • www.francoisgaron.com
Officium Prima, mon premier bureau
but premier est de créer un espace d'entraide pour offrir une visibilité accrue et permettre de rencontrer des gens dont les services pourraient être complémentaires aux vôtres.
La force du regroupement ou l'art de briser l'isolement
Ultimement, Claude Desjardins souhaite offrir aux entrepreneurs une formule clé en main où chacun trouvera, sur place, l'aide nécessaire à sa progression et croissance, où chacun des par‑ tenaires pourra offrir des outils d'encadrement aux travailleurs et entrepreneurs qui le désirent. Trop souvent, les gens en démarrage d'entreprise n'ont pas les ressources et avancent à tâtons. Claude Desjardins me disait que son intuition est bien forte, au point de refuser ce qui est à l'encontre de sa vision d'entreprise et de son engagement à desservir adéquatement sa clientèle. Cet homme sait s'entourer, pour continuer d'évoluer et développer une vision progressive pour le succès de tous.
Par Sylvie Côté ‑ www.sylviecote.com
Claude Desjardins a su un jour qu'il était temps de quitter son emploi en informatique pour laisser libre cours à son âme d'entrepreneur. Intuitivement, il souhaitait aider les entrepre‑ neurs à sortir de l'isolement en créant des bureaux coopératifs à louer selon les besoins, privés ou non. Comme il le dit si bien : « Vos besoins, vos disponibilités, notre flexibilité ». La salle com‑ mune permet de travailler en individuel, ou encore, de créer un espace événementiel : conférence, cocktail, réseautage pou‑ vant accueillir jusqu'à 150 personnes. Six bureaux fermés et deux salles de conférence permettent de fonctionner dans un environnement professionnel où tout a été pensé : imprimante, déchiqueteuse, café, eau et même, la bonne prise HDMI, que votre ordinateur soit un PC ou un MAC. Un accès internet est disponible en Wifi et en filaire. De plus, les locaux sécurisés offrent un accès 24/7. Vous travaillez de la maison ? En général, un restaurant deviendra votre lieu de rencontre, mais la confidentialité de vos propos n'en sera pas assurée ; Officium Prima permet d'œuvrer dans un environnement professionnel abordable. Le
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Le 10 juin prochain, le Groupe Reso offrira à ses membres une formation de réseautage niveau 1 dans les locaux d'Officium Prima. Allez vous inscrire, car le lendemain, soit le 11 juin, le RGAQ y tiendra une rencontre de réseautage ; une belle occa‑ sion de joindre l'utile à l'agréable et de découvrir cet endroit taillé sur mesure pour vos besoins.
Officium Prima
22, rue Desjardins est, suite 100 Sainte‑Thérèse (Québec) J7E 1C1
450 951‑8844 www.officiumprima.ca
PARTOUT ICI
Quelques dates: Courir à notre santé - Mirabel, 10 mai www.couriranotresante.com Défi Physio Extra, Terrebonne www.defiphysioextra.ca Le 10 km de Lorraine, samedi 7 juin, au profit de la Fondation Aide Lorraine courir.org/evenements/10-km-de-lorraine COURS DON, Oka & Rosemère en santé, 8 juin La CCITB a un don pour offrir des dîners‑conférences captivants. Le secret ? Des invités inspirants, de qui on peut apprendre pour faire grandir nos entreprises. Récemment, c'est Blaise Renaud, 29 ans, PDG depuis 3 ans de Renaud‑Bray, qui comte 32 succursales, qui s'est adressé à nous. «La grève des employés, c'est une occasion de se remettre en question à bien des égards. C'est un mouvement de force qui est pris à tort pour une attaque personnelle, alors que c'est tout sauf ça.» www.ccitb.ca
Ensemble La nouvellement rebaptisée CCI2M (Chambre de commerce et d’industrie MRC de Deux‑Montagnes) a la tradition de recevoir en conférence les femmes aux parcours les plus inspirants pour souligner la Jour‑ née de la femme. Cette année, c’est un diner avec la dragonne Danièle Henkel qui était à l’horaire. www.chambrecommerce.com UN EXTRAIT QUI NOUS A PLU : « La vie c'est un apprentissage à travers des joies, des peines, des découvertes et des dépassements. « Si tu veux construire un bateau, rassemble tes hommes, pas pour leur donner des ordres ou leur dire comment faire ; rassemble tes hommes et insuffle‑leur l'amour de la mer. » C'est comme ça que ça marche, dans toutes les sphères de la vie. Ce n'est pas le pouvoir, ce ne sera jamais l'argent, c'est l'Humain, avec un grand H, qui sera toujours au cœur de toutes les possibilités. » Danièle Henkel est de retour Dans l’Oeil du Dragon depuis le 21 avril dernier, lundi 20h, Radio‑Canada.
Défi Relayons-nous pour la vie, 12 juillet, Parc régional Bois de Belle-Rivière, Mirabel Demi-Marathon de Mont Tremblant, 10 août www.monttremblantenforme.com
POUR TOUTES LES COURSES : http://courir.org/evenements/
Des titres qu'on aime! Des tonnes de pages ! À LIRE : Dans le Châtelaine (mai 2014), le dossier Rwanda : aimer un enfant du viol.
À mi-chemin entre un magazine et un livre, et pour moins de 10$, ces 2 outils seront vos alliés du printemps!
Mes adresses coup de cœur pour me procurer tous mes magazines sont la Tabagie Durra et le Beau-Soir. Ce dernier offre aussi des bières importées et un choix de vins. Deux entreprises familiales où le service à la clientèle est la priorité. Cadeaux, magazines, alimentation, pour vos petits et grands besoins quotidiens ! Ramassez-y aussi vos magazines Partout ici et QU4TRE. Respectivement au 207 et au 280 boul. Curé-Labelle à Sainte-Thérèse. PARTOUTici .COM
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PARTOUT ICI
Une de nos bonnes adresses qui se démarque par son ambiance chaleureuse, intime et professionnelle ! Basses-Laurentides
est fier d'être le partenaire média exclusif du : PROCHAINES ACTIVITÉS ET THÈMES : Mardi 20 mai : Réseautage d'affaires & Visite d'entreprise à l'Oasis de l'Île Mardi 17 juin : Soirée de fin de saison / Passation des pouvoirs
HORAIRE DES SOIRÉES :
17h à 18h Réseautage / 18h à 21h Souper et conférence
- Pose d’ongle et manucure - Soins des pieds et pédicure - Rallonges capillaires * Gel UV disponible pour mains et pieds
Restaurant Chez Milot, 394, Grande-Côte, Boisbriand
Aussi disponib le,
FORMAT I PRIVÉEON EN POS D'ONGLEE S
Promotions offertes pour notre 10e année à votre service : • OBTENEZ 10$ de rabais sur une pose d’ongle ou un recouvrement.* • OBTENEZ GRATUITEMENT l’application du gel UV lors d’un soin de pied.* • OBTENEZ LES PRODUITS D’ENTRETIEN GRATUIT à l’achat d’une tête complète de rallonges capillaires (3 paquets de 25 mèches).* *nouveaux clients, les promotions ne peuvent être combinées.
POUR INSCRIPTION AUX ACTIVITÉS : www.rfaq.ca POUR DEVENIR MEMBRE/INFORMATIONS : Caroline Bédard, déléguée commerciale 438‑868‑8666
Les Basses‑Laurentides...
Un réseau, une région, des affaires au féminin ! Notre mission est d'identifier, d'accompagner et de promouvoir le leadership des femmes au sein des milieux d'affaires, social, politique et économique. Fort de 32 ans d'expérience, le RFAQ allie l'entrepreneuriat au leadership féminin.
J'ai le bonheur d'animer Partout Ici les mardis et jeudis en direct du District 23 à Boisbriand, mon complice Nicolas Desjardins assure les 3 autres matins. Soyez des nôtres pour le meilleur des Basses-Laurentides, du lundi au vendredi, 9h ! www.cnv.ca/bl Une nouvelle station radiophonique prend place dans les Basses-Laurentides. Vous désirez avoir du temps d'antenne pour votre entreprise et rejoindre les gens de votre région à travers une émission riche en contenu et diversifiée ? Contactez-nous!
En exclusivité sur le Web, sous toutes ses plateformes ! À la maison, au travail ou sur la route, CNV 24/7 Basses-Laurentides, au cnv.ca/bl Nicolas Deslauriers a reçu dernièrement Mario-Saint-Amand à l'émission Star Café à CNV 24/7 (cnv.ca)
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2 dates, 2 causes, 1 adresse !
Alternatives écologiques saines et responsables Les produits québécois Attitude sont disponibles partout et même en ligne. Des rabais sont offerts simplement en devenant membre. www.labonneattitude.com
La Fondation CO2 Environnement démarre un projet agroforestier dans la région d’Oka, dont l'objectif est la plantation de 5 000 pommiers, qui fourniront GRATUITEMENT DES FRUITS À DES BANQUES ALIMENTAIRES. Vous pouvez participer à ce projet en parrainant un arbre au coût de 200$. L’arbre sera identifié à votre nom et un reçu de charité vous sera émis. Pour tout information sur le projet : 514-827-6194 http://co2environnement.com/fundraising.php
Souper « Spaghetti dans le Noir »
avec Annie Lalande non-voyante, massothérapeute à Le Regard des Mains
Jeudi le 22 mai à 18h Billets 20$ (quantité limitée) Tous les profits seront versés à la Fondation Mira
Grimpe-o-thon, 25 mai, 10h, au profit de 3 maisons des jeunes des Basses-Laurentides
10$, 2 montées et 1 photo souvenir BILLETS : Sylvie Côté 514-862-9842 ou Linda Pépin au 514 823-3771
Trois fois plutôt qu'une ! On nous enseigne à dire «je vais faire» plutôt que «je voudrais» ou «je vais essayer». Gilles Gosselin, donc, VA réussir un triple Ironman en juillet prochain. Il me confiait en entrevue que la plupart des gens, comme lui, n'ont pas les moyens d'ouvrir leur chéquier pour faire de gros dons. De plus, nous sommes tellement sollicités à droite et à gauche que demander des sous pour un 5 ou 10 km est plus commun et donc, plus ardu. C'est une des raisons pourquoi il relèvera cet impressionnant défi l'été prochain. Vous pouvez aussi réaliser une partie du défi avec lui, que ce soit à la nage, en vélo ou à la course, moyennant un don minimum de 5$. Suivez-le sur sa page facebook pour toutes les infos. L'entrevue complète avec Gilles Gosselin sera publiée dans le prochain numéro de QU4TRE en juin ! À compter de 00h15, le vendredi 18 juillet pro‑ chain. L'épreuve se terminera… le dimanche 20 juillet, aux alentours de 15h. QUELQUES CHIFFRES: 11,4 km de nage (5 heures) 540 km de vélo (25 heures) 126 km de course à pied (22 heures)
f Ces 2 activités se tiennent au Boston Pizza de Sainte-Thérèse, 101, boulevard Curé-Labelle
GillesGosselinDefiTripleIronmanSercan
Pour faire un don et supporter Gilles : www.maisonsercan.ca
Sans frais : 1-800-363-2211 • www.oracosmetiques.com PARTOUTici .COM
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Courrier du cœur COURRIER 1
Bonjour à vous fidèles lecteurs et lectrices de Partout ICI. En plus de mes chroniques, j’aurai le plaisir, à chaque numéro, de répondre à votre courrier. N’hésitez pas à nous faire parvenir vos Questions de Cœur à questionsdecoeur@partoutici.com. Au plaisir de vous lire, RB Bonjour, Je ne fais pas mon âge , pourtant, j'ai 59 ans. Les hommes plus vieux ne m'intéressent pas vraiment (santé , forme physique , etc.) et ceux de mon âge semblent en chercher des plus jeunes. J'ai abandonné l'espoir d'être en couple à nouveau... ai-je raison ? Merci pour votre réponse , Anna. J’avoue que je comprends parfaitement vos appréhensions ma chère Anna. À l’aube de la soixantaine, peu d’hommes se soucient de leur apparence ou ont compris que quelques kilos en moins et un peu de teinture seraient suffisants pour les rendre plus séduisants et plus convaincants dans leur approche. Quoi qu’il en soit, plutôt que d’essayer de vous convaincre que vos attentes ne sont pas vaines, je vous parlerai du cas de Maryse. Tout comme vous, Maryse s’était lassée de chercher un partenaire qui puisse correspondre à ses attentes. Après des recherches infructueuses et quelques déceptions, elle décida d’abandonner cette quête apparemment insensée pour investir son temps et sa personne dans des activités qui l’intéressaient vraiment. Comme elle avait toujours aimé écrire, il joignit un cercle littéraire qui avait de nombreuses activités dans sa communauté. Il y fit la rencontre d’hommes et de femmes qui partageaient son côté artistique et qui n’hésitaient pas à affirmer leurs différences ou leur unicité. Après quelques mois, cette Maryse, qui se plaignait sur les réseaux sociaux, il n’y a pas si longtemps, de l’absence d’hommes intéressants, avouait aujourd’hui avoir du mal à gérer les avances de tous ses prétendants, qu’ils soient plus jeunes ou plus vieux qu’elle ! Maryse n’a pas changé, les hommes non plus. Par contre, ce qui a changé, c’est la cohorte dans laquelle elle évolue. Désormais entourée de personnes qui lui ressemblent, le critère de l’âge n’est plus prédominant, loin de là, et son potentiel de séduction a décuplé puisqu’elle est dans son élément. Elle publiera d’ailleurs un premier livre en mai et les nouveaux amis hommes seront légion lors de son lancement.
C'est nouveau, et on a adoré! À l'écouter parler de l'art du thé et du monde fascinant de ce breuvage noble, on pourrait penser que Karine Levert est tombée dans le thé quand elle était petite. Bonheur pour nous, elle vient d'ouvrir un espace chaleureux qui a pignon sur rue au centre-ville de Sainte-Thérèse. La Theteria Yin Zhen est un salon de thé marocain, un lieu pour déguster un thé de qualité supérieure entre amis, jouer à des jeux de société et goûter des desserts qui sortent de l'ordinaire. La section boutique est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 17h et en soirée, sur réservation, pour des thés party ! 40, rue Turgeon, local #4, Sainte-Thérèse • www.theteriayinzhen.ca
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À l’instar de Maryse, je vous invite à vous plonger dans ce qui vous passionne. Que ce soit la moto, l’environnement, la politique municipale ou que sais-je, partagez avec d’autres ce qui vous passionne. Vous découvrirez une nouvelle cohorte dans laquelle votre potentiel de séduction sera à son meilleur et dès lors, votre problème ne sera plus l’âge ou l’allure de vos soupirants, mais bien le nombre croissant de ceux-ci. Bonnes découvertes En terminant, j’aimerais remercier les gens de la Beauce pour leur accueil lors de ma dernière conférence en avril. Merci à vous, vous êtes aussi beaux et belles que votre coin de pays.
Robert Brisebois est l'auteur de plusieurs livres dont ces titres:
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Au service du corps et de l’âme Ysabeille Gariépy Maître Reiki Soin énergétique Nettoyage émotionnel Libération des vies antérieures Voyance, tarot, numérologie Différentes formations offertes
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RÉDACTRICE EN CHEF Catherine Verdon GRAPHISME – INFOGRAPHIE Julie Fortier • Feniks Design 450‑818‑3940 • www.feniks.ca PLACEMENT MÉDIA Nathalie Lesage • 514‑963‑0024 IMPRESSION Le Groupe Communimédia inc. 3131, boul. de la Concorde Est, # 300 Duvernay, Laval QC H7E 4W4 www.communimedia.ca
DISTRIBUTION Diffumag inc. ‑ 514‑842‑6809 8071, Henri‑Bourassa Est Anjou (Québec) H1E 2Z3 www.diffumag.ca ÉDITION CVCommunications CP 60075, Boisbriand QC J7G 3G4 514‑585‑9536 • info@partoutici.com www.cvcommunications.ca TIRAGE 15 000 copies
EN COUVERTURE Karine Champagne, photo courtoisie Nez pour vivre © André Rider 2m2
Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2012 ISSN 1927‑9027 (édition IMPRIMÉE) ISSN 1927‑9035 (édition INTERNET)
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