4 minute read

PARCOURS

ANNEXES

PARCOURS

Advertisement

Féru de dessin et de peinture dès la plus tendre enfance, j’ai choisi de m’orienter dès la fin du collège vers un établissement scolaire d’arts appliqués ou j’ai pu découvrir différentes formes artistiques telles que la sculpture, la peinture, l’imprimerie, la publicité, la maquette architecturale etc. Cette formation a débouché dans un premier temps vers un CAP en communication graphique puis vers un Brevet de Technicien en dessinateur maquettiste. À la suite de ce cursus différents établissements scolaires supérieurs m’intéressaient beaucoup mais l’idée de me cantonner à une seule et même discipline ne me convenait pas. Je me suis donc inscris dans une PREPA générale à l’Institut Supérieur des Arts Appliqués (LISAA) où j’ai pu bénéficier d’une formation riche, allant de la mode, en passant par le graphisme et l’animation 3D jusqu’à l’architecture d’intérieur et le design d’objet. C’est dans cette dernière catégorie que j’ai choisi de poursuivre mon parcours scolaire à LISAA, ce qui m’a permis d’obtenir un Master en architecture d’intérieur et design d’environnement.

Ce cursus a été une réelle révélation pour moi et m’a apporté une grande satisfaction de par la mixité des compétences artistiques et techniques nécessaires à cette profession. En effet, la compilation du dessin, du collage, des maquettes, de la CAO pour aboutir à un espace, à des formes volumétriques était pour moi l’accomplissement de mes aspirations initiales. Cependant, lors de ces études et des différents stages en architecture d’intérieur, j’ai rapidement été frustré par des rappels à l’ordre lorsque j’essayais de m’aventurer vers des projets dépassant l’échelle de l’architecture d’intérieur. Dans ce même temps, j’ai eu l’occasion de monter une startup dans le domaine de la bagagerie pour vélo innovante à la suite du premier prix obtenu au startup week-end de l’École Polytechnique. Cette expérience m’a permis de m’associer en tant que designer avec des ingénieurs et commerciaux et de découvrir la vie entrepreneuriale. Toutes ces découvertes étaient extrêmement enrichissantes, galvanisantes même, mais mon appétit pour les formes et les espaces à grande échelle m’indiquait un certain besoin… Un besoin d’expression artistique plus large, un besoin d’apprentissage technique plus poussé mais surtout le besoin d’être au service d’une profession ayant un sens utile fort et nécessaire à chacun, qui ne soit pas considérée comme ornemental ou superflu…

Fort de ce constat, j’ai choisi de poursuivre mes études en équivalence à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris Belleville ou j’ai pu acquérir des connaissances structurelles, bioclimatiques, sociologiques et bien d’autres encore. Lors de ces études, le large éventail de possibilités programmatiques et leur intégration dans des contextes toujours différents m’offrait des contraintes qui permettaient de canaliser mon imagination en trouvant des solutions pragmatiques et utiles justifiant ainsi mes choix architecturaux, ce qui m’apportait une grande satisfaction. En dépit des savoirs techniques délivrés par l’École d’Architecture, j’avais conscience d’avoir essentiellement un profil créatif. Me sont donc venu les interrogations suivantes :

Comment mettre en œuvre ses idées et ses choix architecturaux ? Quels vont-être les jalons et comment se positionne-t-on en tant qu’architecte vis-à-vis des autres corps de métiers qui vont nous aider à mener à bien un projet architectural ? Quels sont les moteurs et les intérêts de chacun dans l’élaboration d’un projet ?

Pour trouver des éléments de réponses à ces interrogations il m’a paru essentiel que je me confronte prioritairement au « chantier » en évitant de passer par de longues années en tant que dessinateur-projeteur, poste où finalement, comme j’ai pu le constater lors de mes stages et expériences professionnelles, toutes ces questions énumérées plus haut sont globalement occultées.

J’ai donc choisi d’intégrer une agence de taille moyenne traitant essentiellement des projets d’architecture commerciale et m’offrant la promesse à court terme de pouvoir appréhender l’aspect constructif de projets ERP. C’est alors, que le gérant de l’entreprise, deux semaines après mon entrée dans l’agence décide de me mettre à l’épreuve en me mettant seul sur le projet de réaménagement du Hard Rock Café Paris sur les Grands Boulevards représentant une superficie de 964m2. Ce projet m’a permis de me confronter à de nombreux problèmes tels que des travaux phasés avec une exploitation du restaurant en continu, des éléments structurels et des réseaux non diagnostiqués et découverts en phase de démolition, des demandes imprévues de la part du bailleur de l’immeuble, des ordres de service transmis par la maitrise d’ouvrage aux entreprises quatre mois après le démarrage du chantier, un grand nombre de travaux supplémentaires demandés par la maitrise d’ouvrage, et enfin l’épidémie du Covid qui a mis en arrêt complet le chantier. Cette expérience éprouvante mais des plus enrichissante m’a permis de comprendre les relations entre maître d’œuvre et maîtrise d’ouvrage, entre maître d’œuvre et contractant général, ainsi que bon nombre d’aspects techniques et

contractuels. Par la suite j’ai pu continuer au sein de l’agence à suivre divers chantiers en temps de chef de projet et j’ai pu appréhender différentes méthodes de suivi de chantier.

Afin de compléter mes connaissances acquises au sein de l’agence, j’ai choisis de faire la formation HMONP, me permettant ainsi de clarifier certains aspects de la profession mais également d’acquérir de nouvelles données pour me permettre d’améliorer mon travail et le rendre plus efficace. En effet, pour moi, cette formation a comme objectif de me perfectionner dans la pratique de la maîtrise d’œuvre au sein d’agences d’architecture et dans un second temps, de me permettre d’avoir les connaissances et outils adéquats à la création d’une agence d’architecture.

This article is from: