Magazine Découvertes - Volume 10

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IDÉE ORIGINALE DE

Annick et Steve McLean

DIRECTRICE DE LA RÉDACTION

Annick McLean

ADJOINT À LA RÉDACTION

Réjean Savard

COLLABORATEURS Marie-José Auclair Tania Berthelot Marcel Bouchard Jean-Luc Brassard Christophe Deschamps Sara-Michèle Fayaz Geneviève Larivière Pierre Lavoie Ariane Lavigne

Anne Pélouas Jean-Étienne Poirier Jean-Claude Raymond Patrick Reader David Riendeau Réjean Savard David Savoie François-Guy Thivierge Chantal Verdon

DESIGN GRAPHIQUE Directrice artistique Graphiste en chef

Conception Grafikar Annick McLean Maxime Clément

CORRECTION

Frédéric Tremblay Mélanie Perreault

GOLF 34 DESTINATIONS

PHOTO DE LA PAGE COUVERTURE

Frédérique Ménard-Aubin, photographe

Canada États-Unis Mexique Jamaïque Maroc République dominicaine

COMMUNICATION, MARKETING

Steve McLean

PUBLICITÉ

Sylvie Ouellette Michel Ratté

DÉPARTS INDIVIDUELS ET DE GROUPES

SKI 50 DESTINATIONS Canada États-Unis Chili Suisse Autriche Italie France Japon

Portugal Espagne Écosse Irlande Chine

Steve McLean Chantal Verdon

IMPRESSION

Solisco

DISTRIBUTION

Messagerie de Presse Benjamin inc.

ABONNEMENT www.decouvertesmag.com | info@decouvertesmag.com | t.418.435.5888 3 numéros : 12 $ | 6 numéros : 23 $ | 9 numéros : 34$ (Taxes et frais d’envoi inclus) Carte de crédit ou chèque au Magazine Découvertes à l’adresse ci-dessous.

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MAGAZINE DÉCOUVERTES une production indépendante, publiée au Québec et distribuée partout au Canada. Toute correspondance doit être adressée au: 2, rue de l’Usine, Baie-Saint-Paul Qc G3Z 1Y1 t.418.435.5888 | f.418.435.2068 | info@decouvertesmag.com

Tucson : Le paradis des cyclistes Notre autocar et sa remorque seront sur place dès le 9 mars pour un mois.

Camp d’entraînement et de mise en forme

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Le magazine Découvertes et Conception Grafikar prennent pour acquis que toutes les photos fournies par une tierce partie dans le but d’illustrer nos reportages sont libres de droits et que les crédits ont été clairement identifiés, le cas échéant. Ils se libèrent également de toute responsabilité par rapport au contenu des publicités publiées dans ces pages. La reproduction du magazine Découvertes, en tout ou en partie, est interdite sans l’autorisation écrite de Conception Grafikar ou du Magazine Découvertes.

Dépôt légal: Bibliothèque du Québec, Bibliothèque nationale du Canada: ISSN 1916-1395

Nous reconnaissons l’appui financier du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du Canada pour les périodiques, qui relève de Patrimoine canadien.

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QUAND L’ATTENTE N’EST PAS UNE OPTION airmedic.net | 1 866-673-3838

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Déjà un 10e numéro et plus de mille pages de Découvertes, d’ici et d’ailleurs, vous ont été proposées jusqu’à maintenant. Voilà un excellent début !

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Pour célébrer cet anniversaire et marquer ce passage de la présence soutenue de Découvertes dans le paysage du magazine québécois, nous vous invitons cette fois-ci à partager nos coups de cœur. Qu’ils soient d’aussi près de nous que Baie-Saint-Paul, ville où le magazine à vu le jour il y a de cela cinq ans, ou encore d’aussi loin que la Nouvelle-Guinée, le fil qui relie tous les reportages audacieux contenus sous cette couverture est la passion qu’ils nous communiquent.

Passion pour un lieu, pour un sport, pour un geste.

Nous allons à la rencontre de gens extraordinaires qui ont accepté de partager avec nous leurs expériences de vie pour votre plaisir. Nos reporters sont repartis à la découverte du monde afin d’en débusquer les particularités sous un nouvel angle et vous en offrir l’essence.

Et c’est encore une fois avec une grande fierté que nous vous offrons ces récits soutenus un à un par les images exceptionnelles qui font la signature de notre magazine.

Merci de nous accompagner, un reportage à la fois, dans cette grande aventure qu’est la Découverte du monde, de ses beautés, et de ce qu’il a de meilleur à offrir.

Caisses de Charlevoix

Fières partenaires de leur milieu

Yves Tessier

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Yves Tessier

Station touristique Duchesnay MathieuStation DupuisSpa Sibéria

Yves Tessier

- DE DECHALEUR NEIGE À À P DA OR NT AN GE ER R! !

Un grand terrain de jeux à ciel ouvert et un véritable paradis hivernal, voilà ce qu’est la région de Québec en hiver. Patiner dans un lieu enchanteur, skier jusqu’au prochain refuge pour se réchauffer près du feu, s’initier à la pêche blanche ou au camping d’hiver, autant d’activités pour vivre l’hiver intensément. Venez jouer dehors !

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GRANDIOSE, GĂ&#x2030;NĂ&#x2030;REUSE ET INVITANTEâ&#x20AC;Ś PARC NATIONAL DE LA JACQUES-CARTIER En famille ou entre amis, vivez lâ&#x20AC;&#x2122;hiver au cĹ&#x201C;ur de la vallĂŠe en randonnĂŠe pĂŠdestre sur neige, en raquettes, en ski nordique et Ă notre glissade naturelle sur tube. Les camps rustiques, les yourtes et les chalets offrent tous la chaleur et la quiĂŠtude voulue pour un sĂŠjour des plus rĂŠussis. De plus, explorez le parc diffĂŠremment, via notre tout nouveau secteur hors piste ou montez Ă bord de notre navette vous donnant accès au mont des Loups.

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SANS FRONTIÈRES

SPÉCIAL 10E ÉDITION

LE BOUT DU MONDE parr Jean-Étie Jean-Étienne Poirier, anthropologue

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LA VIE ET M MON TRAVAIL M’ONT DONNÉ LA CHANCE DE SÉJOURNER DANS PLUSIEURS ENDROITS CONSIDÉRÉS COMME M MYTHIQUES OU LÉGENDAIRES, EXOTIQUES OU, À TOUT TOU LE MOINS, INSPIRANTS. JE PENSE À LA CALIFORNIE, À LA TERRE DE BAFFIN, AU GRAND NORD CALIFORNIE QUÉBÉCOIS OU À LA MONGOLIE. LORSQUE J’ÉVOQUE CES DESTI DESTINATIONS, LES YEUX S’ALLUMENT, LES OREILLES S SE TENDENT ET, SOUVENT, C’EST LA CONFIDENCE: «J’Y AI TOUJOURS RÊVÉ!»

DOSSIER | TOP 10 ICI Nos coups de cœur pour vivre l’hiver autrement!

Un projet de voyage est d’abord un rêve que l’on s’apprête à forme. C’est un récit débutant avant le départ et se mettre en for poursuivant bien b sûr à l’arrivée : au retour, combien de fois va-t-on dernier séjour ? raconter ce d décide de prendre le large pour percer un mystère, Lorsqu’on dé une expérience nouvelle ou être transporté dans le se donner un vivant l’histoire d’un lieu, la destination, finalement, temps en viv moins qu’on ne le croit. C’est le prétexte à découvrir importe moin rencontres qui devient l’esprit des pérégrinations à et faire des re venir.

Voilà pourquoi pourquo mes séjours en Mongolie, sans une implication magique projet d’intervention sociale qu’est le Cirque dans ce mag du Monde, e ou mes passages au Nord, sans l’obligation de relaavec les Inuits pour penser les changements tions à construire const culturels liés au développement économique, n’auraient peutêtre été que des divertissements plutôt que des expériences qui ont changé ma vie. Cette idée de partir avec marquantes q l’intention de nourrir un thème ou un récit, on peut la vivre très simplement, par exemple, en se lançant dans l’exploration d’un monde en se donnant le défi d’y connaître vraiment les bout du mon produits du tterroir et ses artisans. On peut aussi vouloir mieux ou être à même de reconnaître une faune comprendre l’histoire l particulières que l’on s’apprête à découvrir dans une et une flore p Québec. région du Qu d’apprendre sans frontières, c’est se donner la chance Décider d’ap et la richesse de pouvoir partager le monde. Allez, racontez-moi ce prochain voyage… v

DOSSIER | TOP 10 AILLEURS Des destinations pour aviver curiosité et passion dans des lieux paradisiaques.

SPORTS ACTUELS ON REDÉCOUVRE LE SURF DES NEIGES ALPIN

Une discipline pour les skieurs à la recherche de nouvelles sensations.

10 | decouvertesmag.com

SOMMAIRE

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IMPACT LA COLÈRE D’OURANOS

TOP SANTÉ

PROFIL DÉCOUVERTES

Qu’avons-nous observé en 2012?

Maintenir le rythme et contrôler notre dépense d’énergie lors de nos activités en plein air cet hiver.

Josée et son fils Jonathan, dix-sept ans, nous montrent jusqu’où la détermination peut nous mener dans la poursuite de nos rêves.

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ACTUALITÉS QUOI DE NEUF CET HIVER ?

TECHNODÉCOUVERTES

SAVIEZ-VOUS QUE...

Nouveautés et trouvailles partout au Québec.

Une variété de gadgets vous est proposée et une révolution dans le monde de l’hydratation!

Découvrez des merveilles insoupçonnées à travers la lentille d’un microscope.

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TENDANCE LE MULTI-COUCHES

ENTREVUE DÉCOUVERTES AVEC PIERRE LAVOIE

LE MOT DE LA FIN

Une façon efficace d’être toujours confortable, au chaud et au sec.

L’homme derrière le défi.

MARCEL BOUCHARD

NOUVEAUTÉS À CONSULTER SUR NOTRE ESPACE WEB

PLUS DE PHOTOS ET COMPLÉMENT D’INFORMATION

Une chronique d’opinion signée

VIDÉOS DISPONIBLES SUR NOTRE ESPACE WEB

LA COLÈRE D’OURANOS : QU’AVONS-NOUS OBSERVÉ EN 2012 ?

SAVIEZ-VOUS S QU UE ...

L’ÉLÉVATIO ION N DU D NIV VEAU DES OC CÉANS DUE AUX CHANG NGEM EMEN ENTS TS CL LIM IMA ATIQ IQUES MENACE CE DÉJ ÉJÀ À 20 0 % DE LA PO POPU PULA LATI TION ON MON ONDI DIAL ALE E VIVANT SUR R LES LIT ITTO TORA RAUX UX?? CE CERT RTAI AINE NES S ÎL ÎLES ES DE L’ L’OC OCÉA ÉAN N PA PACI C FI FIQU QUE E SO ONT DÉJÀ DÉ JÀ SUB UBME MERG RGÉE ÉES, S, CRÉ RÉAN ANT DE DES S RÉ RÉFU FUGI GIÉS ÉS DIT TS «C CLIMATIQUES». À CAUSE DES CHAN NGE EME MENTS DE D TEMPÉRATURES DE L’AIR ET DE L’OCÉAN, LA CALOTTE GLACIÈRE DU GROENLAND RÉTRÉCIT ET EN JUILLET 2012, UN ICEBERG D’UNE SUPERFICIE D’ENVIRON 120 KM2, SOIT L’ÉQUIVALENT DU DOUBLE DE L’ÎLE DE MANHATTAN, S’EST DÉTACHÉ DU GLACIER.

LA SUPERFICIE DE LA BANQUISE ARCTIQUE A ATTEINT UN PLANCHER RECORD, S’ÉTANT RÉDUITE JUSQU’À 3,4 MILLIONS DE KM2 AU 16 SEPTEMBRE 2012. IL S’AGIT DE LA PLUS IMPORTANTE FONTE DE L’HISTOIRE RÉCENTE. LA BANQUISE ARCTIQUE A DIMINUÉ DE MOITIÉ DEPUIS 1980 ET ELLE POURRAIT ÊTRE LIBRE DE GLACE DURANT L’ÉTÉ D’ICI 20 À 30 ANS.

12 | decouvertesmag.com

photo Patrick Reader, www.arctic05.org | Spectaculaire front glacier. Existera-t-il encore d’ici 20 ans... cela dépend que de nous! Archipel arctique du Svalbard.

Certes, un été de rêve comme celui que nous venons de vivre a comblé de bonheur tous les Québécois, surtout les amateurs de golf, les festivaliers et les villégiateurs.

Toutefois, sous les dehors cléments de la météo se profilent les soubresauts des changements climatiques dont les effets se font déjà sentir au Québec.

IMPACT par Marie-José Auclair Qu’en est-il du bilan météo des derniers mois ? Tout d’abord, l’hiver 20112012 a été le troisième plus chaud et le deuxième plus sec de l’histoire au Canada, réduisant considérablement le niveau des crues printanières. À cause de la sécheresse estivale de l’été 2012, les niveaux d’eau de plusieurs rivières et lacs ont connu des seuils historiques. Le fleuve Saint-Laurent a atteint son plus bas niveau depuis 1967. La chaleur intense du mois d’août renforce la tendance d’un été qui sera l’un des plus chauds des dernières décennies, fracassant les records sur l’ensemble du territoire québécois. Le point chaud de l’été a été enregistré à La Pocatière, le 5 août (35,7 °C).

Toutefois, même si le nombre de jours avec des averses est demeuré sous la normale, les pluies intenses et les orages violents ont occasionné des dégâts importants et des pannes d’électricité dans plusieurs régions du Québec.

Plusieurs événements extrêmes ont défrayé les manchettes, comme une microrafale à Rosemère et une tornade en Montérégie. Et la province a connu une saison automnale en dents de scie avec des températures supérieures à la normale.

Les changements climatiques font déjà partie de notre vie. Selon le Centre Ouranos, ces événements atmosphériques extrêmes, ouragans, orages violents, pluies torrentielles, tornades, inondations, se produiront plus fréquemment. Des hivers plus doux et moins neigeux et des étés plus chauds vont accentuer l’évaporation de l’eau et fragiliser les milieux humides ainsi que les organismes vivants tributaires des crues.

La variabilité de la météo aura aussi des conséquences sur la pratique d’activités de plein air. Moins d’eau affectera la navigation de plaisance, la pêche sportive et le nautisme. Moins de neige signifiera moins de sports d’hiver (ski, motoneige, ski de randonnée et raquette), avec des répercussions économiques négatives pour plusieurs régions. Les stations de ski devront recourir à l’enneigement artificiel, notamment dans le sud du Québec, créant une pression accrue sur l’eau.

Cependant, le Québec possède le savoir-faire en matière de technologie et peut s’adapter aux changements climatiques. Encore faut-il adopter rapidement des mesures plus contraignantes pour réduire les émissions de GES, par exemple: efficacité et économie d’énergie, voitures moins polluantes, moyens de transport électriques.

Suivez notre chronique Impact sur www.decouvertesmag.com ou téléchargez notre nouvelle application Découvertes sur votre téléphone intelligent!

Note: Le Centre Ouranos est un regroupement de scientifiques œuvrant sur le climat et l’adaptation aux changements climatiques. www.ouranos.ca

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DES SKIS AIGUISÉS À LA PERFECTION

ACTUALITÉS

LA VIE SPORTIVE | QUÉBEC Message aux skieurs de Québec et des environs: cet hiver, ne cherchez pas où faire aiguiser vos skis, car maintenant c’est à La vie sportive que ça se passe ! Pour satisfaire leur clientèle, ils ont fait l’acquisition d’un nouvel équipement entièrement automatisé, doté d’une technologie qui offre la plus haute performance pour l’entretien de vos skis de fond, skis alpins ou votre planche à neige. Aucune erreur n’est possible. L’aiguisage et le cirage sont impeccables et parfaitement adaptés au style de glisse du client. Quelques minutes suffisent pour atteindre l’excellence! photo Magazine Découverrtes | Jackson Hole

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BIENVENUE AUX CHIENS !

CHEZ ROGER L’ERMITE | SAINT-CÔME Il est maintenant possible d’amener toutou avec vous et de partager l’expérience mémorable de Chez Roger l’Ermite avec votre fidèle compagnon pour seulement 10 $. Un concept unique au Québec où créativité, écologie, passion et originalité s’entremêlent. Essayez l’un des quatre écogîtes, tous construits à l’aide de plusieurs essences d’arbres et de matériaux récupérés, dans le plus grand respect de l’environnement. www.chezrogerlermite.ca

IDÉAL POUR LA FAMILLE VILLÉGIATURE MATAWINIE SAINT-MICHEL-DES-SAINTS La réouverture de Villégiature Matawinie, anciennement connue sous le nom de l’Auberge Matawinie, proposera une expérience renouvelée à ses visiteurs. Profitant du même environnement exceptionnel situé en pleine nature depuis sa fondation il y a plus de 50 ans, ils ont effectué d’importants travaux à leurs installations, ont un nouveau chef exécutif, Emmanuel R. Desjardins, qui saura mettre en valeur les produits locaux et une nouvelle équipe d’animation. L’endroit parfait pour les groupes et familles qui souhaitent profiter de vacances en plein air en formule «tout inclus». www.matawinie.com

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DÉCOUVERTES EXPRESS

INTIMIDÉ PAR LE FROID…? par François-Guy Thivierge, l’aventurier-conférencier

LES VÊTEMENTS MULTI-COUCHES

VOICI QUELQUES-UNES DE MES RECOMMANDATIONS POUR VOUS PERMETTRE DE PROFITER PLEINEMENT ET CONFORTABLEMENT DE TOUT CE QUE CETTE MAGNIFIQUE SAISON A À OFFRIR.

1RE COUCHE – LES SOUS-VÊTEMENTS

Débuter ses sorties bien avant l’arrivée de l’hiver. Les balades et autres activités effectuées tout au long de l’automne aident à l’acclimatation et à faire la transition en douceur entre la chaleur de l’été et le froid de l’hiver.

2E COUCHE – LE PULL-OVER

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Privilégier les sous-vêtements fabriqués de matières qui sèchent rapidement comme le polyester ou la laine mérinos. Les fibres plus traditionnelles comme le coton retiennent la transpiration et rendent l’activité inconfortable. Les sous-vêtements doivent bouger sur le corps et non le comprimer.

Préférablement en laine mérinos ou en polar, il est muni d’un col roulé ou mieux encore d’un col «zip neck» pour contrôler les échanges d’air entre l’intérieur du vêtement et l’extérieur.

POUR UN HIVER EN FORCE! EAU BORÉAL SPA | QUÉBEC Pour profiter des joies de l’hiver, il est primordial de renforcer votre système immunitaire. Le nouveau spa situé dans le Nouvo Saint-Roch en vaut le détour. C’est dans un décor et une ambiance uniques que vous expérimenterez la balnéothérapie vibroacoustique. En plus de l’excellente formation du personnel en massothérapie, vous avez accès à une zone spa de jour, ou dans une atmosphère de soirée lounge seul ou entre amis.

Vous voulez un espace de bien-être pour relaxer, il n’y a qu’Eau Boréal Spa que vous pourrez vivre l’expérience d’un hammam traditionnel. www.eauborealspa.com

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SORTEZ VOS RAQUETTES SENTIER NATIONAL DU BAS-SAINT-LAURENT Cet hiver les randonneurs pourront profiter d’une vue exceptionnelle sur le fleuve en sillonnant les 28 km du Chemin du Roy. Le sentier suit la route verte du centre-ville de Trois-Pistoles à la route Porc-Pic nous révélant le fleuve Saint-Laurent dans toute sa splendeur. On retrouve aussi 144.4 km de sentiers pédestres dans l’axe nord/sud ayant le même point de départ: Le Parc de l’aventure basque en Amérique à Trois-Pistoles.

photo tronçon Les Érables du Sentier National au Bas-Saint-Laurent dans son Axe nord/sud

Plus de suggestions de randonnées en raquettes vous sont proposées sur www.sentiernationalbsl.com

NICHEZ DANS UN ARBRE LES TOITS DU MONDE | HAUTES-LAURENTIDES Un tout nouveau chalet perché à 15 pieds dans un arbre est prêt pour l’hiver. Les propriétaires sont présentement à finaliser un tipi, avec une isolation et un bardage en bois à l’intérieur, qui, avec son poêle à bois, sera opérationnel aussi tout l’hiver. Et bien plus que des nuitées, de multiples activités à proximité comme la raquette, le ski de fond, du patin à glace, du traîneau à chiens, de la pêche sur glace, de l’escalade de glace, du ski alpin... pour un séjour inoubliable! www.lestoitsdumonde.ca

3E COUCHE – LE COUPE-VENT Le coupe-vent ne vise pas à réchauffer, l’activité physique s’en charge.

Il sert plutôt, comme son nom l’indique, à bloquer le vent et l’humidité l’extérieur. de l’extérieur 4E COUCHE – LE MANTEAU ISOLANT Préférablement en fibre haute performance comme Polargard, Thinsulate ou PrimaLoft, il servira à vous maintenir au chaud pendant les arrêts (lunch, pauses, etc.), alors que le corps est au repos.

SE PROTÉGER LES EXTRÉMITÉS La chaleur corporelle s’échappe par les extrémités, il est donc très important d’investir dans l’acquisition d’une bonne tuque, de bonnes mitaines et, surtout, de bottes étanches et de grandeur appropriée; l’inconfort des pieds mouillés et trop serrés retournera aussitôt à la maison la plupart d’entre nous.

photo Les toits du monde

CONTRÔLER CO ONTRÔLER SA TRANSPIRATION TRANSPIRATIO ON C’estt pendant les 30 premières minutes d’une e activité act ctivvitté que qu q ue l’on l’’on o transpire trans spire le plus abondamment. Débuter tranquillement tranq quillem eme en nt l’activité ll’’ac acti ctivi tivi v té é pour lilimiter au sec. Par it la l transpiration t i ti ett demeurer d P la l suite, it jouer j avec les différentes couches de vêtements pour garder le contrôle sur les échanges d’air intérieur et extérieur.

S’HYDRATER Nous avons tendance à l’oublier davantage en hiver et pourtant, l’hydratation maintient une bonne circulation sanguine dans les extrémités et les empêche de geler. S’hydrater à raison d’au moins 2L par demi-journée d’activité. 1L de boisson froide pour les deux premiers tiers de l’activité et 1L de boisson chaude (éviter les diurétiques tels le café et certains thés) pour le dernier tiers.

Sur ces quelques conseils, je vous souhaite de passer un bel hiver et allez-y, sortez, vous ne le regretterez pas!

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photos Patrick Reader | Arctique

photo Benjamin Gagnon | Le Massif de Charlevoix

photo Valerian Mazataud | Katabatik

photo Jonathan Robert | Mont- Anne

DOSSIER DÉCOUVERTES

TOP 10 ICI & AILLEURS

photo Magazine Découvertes | Pérou

photo Comité Martiniquais du Tourisme | F.P.

ARRÊTER VOTRE CHOIX SUR UNE DESTINATION SANS Y AVOIR VRAIMENT PENSÉ, ÇA VOUS EST DÉJÀ ARRIVÉ?

DÉCIDER DE SE RENDRE QUELQUE PART DE FAÇON SPONTANÉE SIMPLEMENT PAR CURIOSITÉ ET PAR INTÉRÊT POUR L’AVENTURE? C’EST PRÉCISÉMENT CE QUE CONTIENT CE DOSSIER. NOS REPORTERS ONT PARCOURU DES LIEUX PARADISIAQUES AU QUÉBEC ET À L’ÉTRANGER POUR SATISFAIRE LEUR CURIOSITÉ ET AVIVER LEUR PASSION. VIVRE CES AVENTURES DONT ON AIME SE SOUVENIR ET DIRE WOW, J’AI FAIT ÇA! ET CE, PEU IMPORTE S’IL S’AGIT D’UNE EXCURSION D’UN JOUR À LA PORTE DE CHEZ SOI OU D’UN MOIS SUR UN AUTRE CONTINENT. LES PAGES QUI SUIVENT SONT DONC LE RÉSULTAT DE CE QUI NOUS ANIME ET QUI NOUS DONNE LE GOÛT DE DÉCOUVRIR ENCORE ET ENCORE, ICI COMME AILLEURS.

ICI

DES CHIENS ET DES HOMMES VIVRE EN PARFAITE UNION

LES MUSHERS SONT LES VÉRITABLES MAÎTRES DE LA FORÊT BORÉALE. L’HIVER VENU, CES PASSIONNÉS PARCOURENT DES CENTAINES DE KILOMÈTRES SUR LEUR TRAÎNEAU TIRÉ PAR D’INFATIGABLES CHIENS ISSUS D’UNE RACE PROCHE DU LOUP. AFIN DE VIVRE UNE INCURSION DANS CE SPORT HISTORIQUE, DÉCOUVERTES VOUS INVITE À PRENDRE PLACE DERRIÈRE LE TRAÎNEAU AUX CÔTÉS DE MUSHERS EXPÉRIMENTÉS, LE TEMPS D’UNE BALADE À TRAVERS LES PAYSAGES DU LAC-SAINT-JEAN.

18 | decouvertesmag.com

par

David Riendeau

Par un samedi matin de janvier, une douzaine de mushers se réunissent à l’Ascension au Lac-Saint-Jean pour une randonnée de 30km en forêt. Quelques 80 magnifiques chiens sont attelés aux traîneaux de bois. Ils aboient et sautillent d’impatience.

D’un seul mot de commande, l’attelage de onze chiens huskys de Robin Côté s’élance dans le sentier recouvert d’une épaisse couche de neige poudreuse. «Il faut tracer la voie», annonce le musher.

Pedro, le chien de tête, bondit et entraîne ses compagnons toujours plus en avant. Ils en ont jusqu’au poitrail. Avec de fortes rafales de vent, la température frôle les -30°C, mais Robin a l’habitude des froids rigoureux de l’hiver. En fait, rarement se sent-il aussi libre qu’en ce moment.

Les traîneaux s’engagent sur l’étendue gelée de la Péribonka, un des principaux affluents du lac Saint-Jean. Les aboiements des chiens des attelages derrière se perdent dans l’immensité du blanc paysage. «Sans plusieurs années d’entraînement, je ne réussirais pas à ouvrir avec mes chiens un chemin dans un demi-mètre de neige ni parcourir des dizaines de kilomètres par jour. Ils m’apportent tout ce que je leur ai donné», confie Robin Côté. La force des bêtes est surprenante. Bien entraîné, un husky adulte peut tirer l’équivalent de son propre poids pendant dix heures. Une véritable performance d’athlète!

Cheville ouvrière de la conquête des deux pôles, le chien de traîneau, qu’il soit un husky sibérien, un croisé alaskan, un samoyède ou un groenlandais, a permis à l’homme des régions nordiques de survivre dans un milieu aux conditions hostiles. Pas étonnant que la complicité entre le musher et sa meute soit si forte.

Autrefois appelés les «marcheurs» pour la commande «marche» qu’ils ordonnaient à leurs bêtes, les mushers sont derrière la ruée vers l’or au Yukon et en Alaska.

Au Québec, environ 1000 mushers élèvent leur meute, construisent leur chenil et fabriquent leur propre traîneau avec la patience d’un vigneron.

Certains accueillent les touristes pour une randonnée ou se dédient à la course. D’autres cultivent leur goût pour l’expédition. Mathieu Gagné est un digne représentant de cette race d’aventuriers. Le fait que son grand-père fut

photos Frédérique Ménard-Aubin

coureur des bois n’y est peut-être pas étranger.

Chaque hiver, sa meute et lui parcourent entre 2000 et 3000km sur les vieux sentiers forestiers qui quadrillent la forêt boréale. Opérateur de machinerie lourde durant l’été, l’éleveur et père de famille a décidé de ne pas travailler l’hiver pour effectuer le plus de randonnées possible.

«J’ai fait le choix d’être un peu moins riche pour vivre ma passion jusqu’au bout», explique-t-il.

L’année dernière, Mathieu, Robin et un troisième compagnon sont partis pour une expédition de 1000km en 18 jours dans l’immense forêt boréale. Une telle équipée demande une préparation minutieuse où chaque détail compte, à commencer par la nourriture des chiens. Un chien adulte de 60 livres consomme 3 livres de viande par jour.

Les mushers du Club Jeannois, duquel font partie Mathieu et Robin, accordent une grande importance à l’entraînement des chiens. Dès sa naissance, le chiot est habitué à la présence de la meute et du maître. À trois mois, il tire seul son premier traîneau sur une distance de 500m. Puis, le musher l’amène à confronter tous les types de sentiers et de conditions météorologiques.

Les éleveurs de chiens de traîneaux sont à la fois dépisteurs, soigneurs et coachs de leur équipe.

Après trois heures de randonnée à travers les pinèdes enneigées, les randonneurs marquent une pause dans un abri pour se réchauffer près du poêle que l’on s’empresse d’allumer. Rapidement, le bon feu, la soupe fumante, les blagues des camarades habitués au grand air finissent par dérober un sourire aux mushers qui ont éprouvé plus de mal avec leurs chiens. Les éleveurs s’échangent quelques conseils avant de repartir dans la forêt silencieuse.

En fin de journée, les traîneaux franchissent de nouveau la Péribonka sous un magnifique coucher de soleil. La randonnée se termine à la brunante. Les mushers démontent l’attelage sous les phares des camionnettes. Malgré la fatigue et le mercure qui descend toujours, un sourire illumine le visage des éleveurs: leurs chiens ont bien travaillé.

Un musher du village de l’Ascension, Richard Harvey, reçoit tout le groupe à souper. La fameuse tourtière du Lac satisfait les appétits de loup. Les anecdotes, les taquineries, les éclats de rire fusent de partout. Une autre belle journée vient de se terminer pour les maîtres de la forêt boréale.

AU CŒUR DU ROYAUME Dans la Grangette, cette auberge où le temps semble s’arrêter tant l’hiver est bon à vivre, de nouveaux souvenirs se forment. Le crépitement du bois qui brûle dans l’âtre de la cheminée ravive l’appel des grands espaces. Demain sera le début d’une aventure dans la forêt boréale.

Le temps d’une expédition de quatre jours, on goûte à la vie sauvage en guidant son propre attelage tiré par de costauds chiens malamuths et d’esquimaux groenlandais, taillés pour le relief escarpé du Saguenay.

C’est dans les montagnes enneigées du Royaume que Vanessa Quintard a décidé de fonder son entreprise Plein air de l’Anse. «Ma vie, ma passion et mon métier ne font qu’un», résume-t-elle.

L’ÉVASION BLANCHE

D’ailleurs, la propriétaire de la joyeuse meute de 35 braves toutous accorde un soin particulier à leur entraînement. « Chaque jour, je les laisse courir dans la nature. Les chiens développent un esprit de groupe incroyable et ils se laissent facilement approcher par le public.»

L’expédition de quatre jours représente un bon défi pour les amateurs de sports de glisse. Après une première journée d’initiation au traîneau à chien, les apprentis mushers entament l’ascension des plus hautes montagnes du Saguenay. Au sommet, un panorama majestueux sur les environs attend les randonneurs qui passeront la nuit dans un refuge en bois rond comme au temps de nos ancêtres. Les deux derniers jours sont consacrés à d’agréables balades autour de lacs enneigés avec vue imprenable sur les collines. www.pleinairdelanse.com

Les chiens sautillent d’impatience. Le guide donne son signal. Les traîneaux s’élancent enfin dans le blizzard qui balaie les Hautes-Laurentides. Ils entrent dans une pinède enneigée. À la barre, les randonneurs, emmitouflés de la tête aux pieds, n’en reviennent pas. À moins de trois heures de Montréal, c’est le silence total. À Expédition Rêve Blanc, on ne fait dans la demi-mesure. Afin de transmettre au public sa passion des chiens de traîneau et des grands espaces, l’entreprise a signé une entente d’exclusivité avec la Réserve faunique Papineau-Labelle. « Le temps du séjour, nous avons la tranquillité absolue, aucun risque de croiser des motoneiges, explique Thibault Gontier, copropriétaire. Pendant quelques jours, nous vivons en autonomie complète.»

Les expéditions de 2 à 6 jours permettent à toute la famille de vivre comme un musher. Avec des étapes journalières de 35 à 5 km, les randonneurs s’occupent de l’entretien et de l’attelage des chiens. De plus, ils sont initiés à la survie en forêt et à reconnaître les traces des nombreux animaux qui peuplent la réserve. Tous les soirs, ils dorment dans un chalet de la SÉPAQ, synonyme de confort.

La randonnée est l’occasion rêvée de renouer avec le vrai sens de l’hiver. Bien plus que de la poudrerie et du froid, la saison blanche donne l’opportunité de s’émerveiller devant un paysage givré sous un soleil scintillant, de majestueux couchers et levers du soleil et le silence de la forêt. www.chiensdetraineau.com

COMME LES HIVERS D’ANTAN Pour les citadins qui ont la nostalgie des hivers d’antan, rien de mieux qu’une escapade en forêt en compagnie de fiers chiens de traîneau. À Saint-Michel-des-Saints, dans Lanaudière, la neige est au rendez-vous chaque saison hivernale. Pas surprenant qu’Évasion nature ait choisi ce charmant village comme base d’opérations pour ces excursions de traîneau.

Depuis près de 20 ans, l’entreprise donne une touche de magie à la grisaille de l’hiver de milliers de Québécois et de touristes étrangers en offrant une gamme complète de randonnées, allant du raid d’une demi-journée avec parcours de 25km jusqu’à l’expédition de quatre jours et trois nuits en camping d’hiver. Pour Claude Carron, propriétaire, le fait de conduire son propre attelage dans l’immensité de la forêt constitue un moment unique qui se répète chaque année. «Je réalise un rêve d’enfant. J’ai toujours aimé l’hiver. Le matin, les chiens sont excités tant ils ont hâte de débuter la journée.»

Accompagnés de guides d’expérience, les randonneurs conduiront un puissant attelage de 8 à 10 chiens dans un itinéraire riche en paysages bucoliques composés de lacs gelés, de vallons et de barrages de castors. «Je veille à ce que mes clients puissent passer leur journée en compagnie de bêtes endurantes et rapides pour ne pas avoir à pousser le traîneau lorsqu’il y a beaucoup de neige. Les gens repartent émerveillés», précise monsieur Carron. www.chiendetraineauauquebec.com

SOUS LES ÉTOILES Le traîneau à chiens est sans aucun doute la meilleure façon de (re)découvrir l’hiver. Pour ceux qui ont eu la piqûre et qui veulent ajouter une dose de poésie à leur prochaine sortie, la Villégiature & Pourvoirie Daaquam dans la région de Chaudière-Appalaches offre des randonnées «Magie des astres», où la féerie de ce sport se déploie au clair de lune.

P Pour les l « tripeux ti » quii souhaitent h it t vivre i à fond f d l’expérience l’ éi du d traîneau t î à chiens, Daaquam offre un forfait de 24 heures avec coucher en refuge, mets typiques et histoires autour du feu. Toutes les randonnées se déroulent dans le Parc des Appalaches, un milieu naturel composé de forêt boréale et de tourbières, entrecoupé de lacs et de rivières gelés possédant plus de 100 km de sentiers.

Des guides expérimentés transmettront aux petits et grands la passion du musher. Tous apprendront comment mener un attelage issu de la meute de 75 chiens huskys sibériens disciplinés.

De plus, Villégiature & Pourvoirie Daaquam est le seul chenil touristique en Chaudière-Appalaches certifié Aventure Écotourisme Québec. La grande variété de forfaits permet au plus grand nombre de s’initier à une activité conviviale, sécuritaire et respectueuse de l’environnement. www.daaquam.qc.ca

«La féerie créée par la communion avec les chiens dans la nature est sans doute le plus beau souvenir avec lequel repartent les gens qui viennent nous visiter, affirme sans hésitation M. Vidal, de la Pourvoirie Daaquam. Quoi de mieux que de parcourir la forêt en s’émerveillant devant la Voie lactée.» photo Nelson Boisvert

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EXPLORER LE VENT D’HIVER

ENTRE CIEL ET NEIGE LLEE M MOT OT O T ««SNOWKITE» SNOW SN SNO OWK KIIT TEE » OU OU «KITESKI» «K KIITE TESSK SKI » SE SKI SE PASSE PA PASS ASSSSE PRESQUE PRESQU PR UE DE DESCRIPTION DES ESCR CRIP IPTI TION ON EN EN 2012 2012 TANT TA NT IL IL EST EESSST T DE DE PLUS PLU LUS EN LUS N PLUS RARE DE ROULER ROULLER ER SUR SUR L’AUTOROUTE, L’A ’AUTOROU OUTE TE, D’ALLER D’AL D’ ALLE LER R AU CHALET CH HALEET TANT SSA AN NSS CROISER CR RO OISSER ER UN UN OU U DEUX DEU E X FANS FA ANS N DE LA GLISSE GLLI LISS SSE ET MÊME PARFOISS DAVANTAGE. DAVA DA VANT NTA AGE. CERFCEERFERFF SANS VO V O OLA LLA ANT NT DANS DANS AN A NS LES LEES MAINS, M IN MA NS, S, SKIS SKI KIS OU PLANCHE PLA LANC N H HEE À NEIGE NEI E GEE AUX AUX UX PIEDS, PIEDS,, FILER FILE FI LER R DANS DA ANS LE LE VENT, VEENT NT VOLANT VENT ÉÉP POU OUSSA AN NT T HARMONIEUSEMENT HAR ARM MO ONI NIEUSE EUSEEME EU MENT NT LLES ES ÉLÉMENTS ÉLLÉÉMEENT TS NA N ATU TUR REELS. LS. LS ÉPOUSANT NATURELS.

par

Tania Berthelot

Le temps venu pour notre belle province de dérouler son épais tapis blanc, certains espaces se transforment en refuges pour les kiteurs du Québec, une «famille» de passionnés de la glisse. Malgré tout, encore trop peu de gens exploitent le vent d’hiver pour s’amuser. Pourtant, il représente une source inépuisable de divertissement et de pure adrénaline. Lumière sur ce sport et partage avec des mordus du snowkite dont le quotidien tourne autour du vent!

On connaît très bien le kitesurf, planche aérotractée sur l’eau. Mais le snowkite est-il aussi populaire ? Et à qui s’adresse-t-il ?

Saviez-vous que le Québec a été l’hôte de la Coupe du monde de snowkite à quelques reprises ? Selon moi, si les festivals et compétitions de snowkite ne sont pas assez médiatisés à travers la province, convoitée pour ses lacs gelés, ses champs enneigés ou ses sommets montagneux, on peut au moins se réjouir de constater que le nombre d’adeptes et de participants augmente d’une année à l’autre dans toutes les régions du Québec, à en juger par les discussions sur les forums locaux et par la demande de cours auprès des instructeurs de snowkite. Les initiés sont de tous âges et

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parfois même, nous surprennent ! Ma passion pour l’enseignement du snowkite m’amène à faire des rencontres fortuites me servant ensuite d’exemples pour réussir à convaincre les gens « inquiets » de se mettre au sport. Il en est ainsi de cette femme d’une cinquantaine d’années détestant l’hiver et n’ayant jamais fait de ski ou de snowboard de sa vie, qui, un jour, en apercevant des snowkiters dans un champ de Joliette, a décidé d’en faire tout simplement « son » sport !

Parce que le snowkite, c’est «tout ça» dans un même sport: accessible à tous! Familial!

Ressourçant ! Énergisant! Un monde de sensations fortes, avec cet extraordinaire sentiment de liberté que tous ceux qui pratiquent

ce sport, en filant dans le vent et sur la neige, peuvent absolument éprouver et comprendre!

Normand McGuire résume ainsi sa passion pour le snowkite: «En hiver, toutes les journées où il vente le moindrement sont des journées pour pratiquer, c’est-à-dire presque tous les jours.

Plus facile l’hiver que l’été, surtout que cela demande moins de vent en hiver à cause de la glisse sur neige et de la plus haute densité de l’air froid. Toutes les sorties en famille sont pour moi une grande source de plaisir. De voir mes enfants arborer un immense sourire de satisfaction après avoir traversé le lac des Deux Montagnes me donne l’impression d’avoir accompli le partage de ma grande passion de la glisse, propulsée par le vent.»

photo aerosport.ca | Snowkite à Tremblant

TOP 10 DES MEILLEURS SPOTS AU QUÉBEC 1 LAC SAINT-JEAN 2 RIMOUSKI ET SES ENVIRONS 3 LAC DES DEUX MONTAGNES (OKA) 4 LE FJORD DU SAGUENAY 5 LA BAIE 6 LAC MATAPÉDIA 7 LAC SAINT-PIERRE (POINTE-DU-LAC) 8 LA BAIE DE GASPÉ 9 VENISE-EN-QUÉBEC 10 CHICOUTIMI (LA BAIE ET LES CHAMPS)

Bob Pelletier saute sur toutes les occasions de jouer avec Éole. Il parcourt en moyenne entre 2000 km et 3000 km par hiver. Ses skis et ses voiles sont toujours prêts dans son Jeep au cas où... Quand Rimouski et ses environs ne lui offrent plus assez de neige, il se déplace plus au nord vers d’autres lacs et champs. Au lac Saint-Jean notamment, où il prolonge la saison et bat ses propres records de vitesse (84,8 km/h) pendant la saison 2012 et parcourt la plus longue distance en une seule journée, soit 200 km ! « Glisser sans effort dans la direction de son choix sur une surface de neige vierge procure un plaisir dont on ne se lasse pas. » La différence avec le kitesurf, selon Romain Barachko, c’est que le snowkite a un côté tridimensionnel : « Vous n’êtes pas obligés

de rester sur une surface plate, puisque le cerf-volant permet de remonter des pentes et de se déplacer dans les montagnes. » Loin du tohu-bohu des stations, sans avoir à attendre l’interminable remontepente, un lac, un champ, une banquise ou une montagne sont autant d’endroits rêvés pour la glisse ou pour pratiquer sauts et manœuvres aériennes. Le choix du lieu se fait simplement en fonction des conditions de neige, de la direction des vents et de l’expérience du «rider». Dans le dédale des possibilités, c’est majoritairement dans les champs vallonnés par la neige abondante, ou sur les lacs et baies gelés pour parcourir de longues distances, que

nous nous retrouvons afin de profiter de la « grande puissance douce que la nature nous offre à travers son souffle. » Mais une « gang de riders » confirmée comme Romain trouve son adrénaline sur les pentes et sommets des Chic-Chocs ou les plateaux très dépaysants des monts Groulx quand ces derniers ne sont pas trop ventés, pour faire du « vol de pente » qui consiste à se laisser porter par la voile en suivant de près la pente. À chacun son champ de neige ou son sommet ! Mais d’un bout à l’autre de la province, le snowkite nous fait jouer avec l’hiver. « Mon pays, c’est l’hiver », dit le poète… Et si c’était aussi le snowkite, pour redécouvrir l’espace entre ciel et neige ?

Alors, vous savez où nous trouver !

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UNE FORÊT ENCHANTÉE

LE NEC PLUS ULTRA POUR LE

SKI-RAQUETTE

PLUS DE 100 HECTARES DE FORÊTS ACCESSIBLES PAR DES SENTIERS EN SOUS-BOIS VOUS PERMETTENT DE PRATIQUER CE NOUVEAU SPORT SUR DES PISTES SÉCURITAIRES BALISÉES. QU’IL S’AGISSE D’UNE JOURNÉE PASSÉE EN FAMILLE SUR LE VERSANT EST, OU ENCORE D’UNE AVENTURE EN EXPLORATEUR SUR LES PENTES PLUS ABRUPTES DU VERSANT OUEST, CHACUN PEUT Y TROUVER SON COMPTE.

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photos Forêt Montmorency

Déjà reconnue comme un pôle majeur dans le monde du ski de fond et ayant été l’hôte du mondial de course de raquette l’an dernier, la Forêt Montmorency de l’Université Laval continue d’innover cette année avec un centre de ski-raquette.

par

Réjean Savard

Le ski-raquette est un hybride entre le ski hors-piste et la raquette, ce qui vous permet de gravir les sentiers en admirant la forêt enneigée, pour ensuite dévaler des sousbois parfaitement aménagés. L’objectif de la Forêt ? Faire découvrir et apprécier les sites où l’Université Laval a fait des coupes forestières !

Croyez-vous qu’une coupe forestière peut être compatible avec une activité récréative en forêt ? Venez vérifier par vous-même !

Des sorties guidées sont aussi organisées avec un partenaire de la Forêt, Éco-Aventure Monde, les avant-midis des 29-30 décembre, des 20-21 janvier, des 10-11 février et des 24-25 février.

Une panoplie d’autres activités hivernales sont offertes à la Forêt Montmorency, autant pour ceux qui n’ont qu’un après-midi à consacrer au plein air que pour ceux pour qui le temps n’est pas un problème. L’hébergement est disponible au pavillon principal avec ses 75 chambres ainsi que plusieurs autres services tels que la salle de fartage, la cafétéria et des salles de réunion. Certains y verront peut-être l’occasion d’y tenir des rencontres d’affaires nouveau genre, où productivité s’arrime avec plein air !

C’est aussi un lieu d’enseignement et de recherche d’une richesse inestimable. Vitrine sur le développement durable pour l’Université Laval, cet espace privilégié de plusieurs

Retraite Mont-Tremblant

YOGA + SKI/SNOWBOARD 22-23-24 Février 2013

615$ + taxes

milliers d’hectares permet la cueillette de données et la diffusion d’un savoir sur le fonctionnement de la forêt boréale. Des programmes d’apprentissage sont offerts à différents niveaux d’enseignement.

La Forêt Montmorency est donc un des rares endroits où les plaisirs du plein air offerts au grand public servent de toile d’animation à d’importants travaux de recherche et de développement. Un bel exemple de cohabitation réussie et d’exploitation optimale d’un territoire sauvage, près de chez vous et accessible à tous. Au km 103 de la route 175, direction Saguenay, l’hiver vous attend ! www.fm.ulaval.ca www.ecoaventuremonde.com

- 2 cours de yoga par jour - 2 jours de Freeride en groupe (Ski alpin ou Snowboard) au Mont Tremblant (tous niveaux) - Location d'équipement disponible sur place: 45$ / jour - 2 nuitées au Château Beauvallon à Tremblant - Tous les repas et collations santé Informations & réservation:

info@junayoga.ca

SKI / SNOWBOARD 2 YOGA CLASSES/ DAY LODGING + MEALS

819.430.2776

Pour femmes / All Women

www.junayoga.ca

DU PLEIN AIR DANS L’AIR

UNE MONTAGNE À LA

HAUTEUR DES ATTENTES

par

François-Guy Thivierge

SAVIEZ-VOUS QU’À MOINS DE TRENTE MINUTES DE ROUTE À L’EST DE LA VILLE DE QUÉBEC SE TROUVE L’UN DES PLUS GRANDS TERRAINS DE JEUX DE LA PROVINCE, LE MONT-SAINTE-ANNE ET SES ENVIRONS? Dans un rayon de 10 km autour de la montagne, toute une panoplie de sports d’hiver sont pratiqués. Qu’il soit question de ski, de raquette, de ski-raquette, de luge, de traîneau à chien ou de patinage, tout y est pour se dégourdir

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et profiter de l’autre belle saison. Et qui plus est, pourquoi ne pas se raconter les péripéties de la journée devant une bière brassée sur place, ou encore devant un repas dégusté à l’une des nombreuses bonnes tables de la région ?

Avec ses 84 pistes sur trois versants, du ski sur presque 360 degrés, ses panoramas plus grands que nature à 625 m d’altitude sur la ville de Québec, sur sa charmante voisine l’Île d’Orléans, ou encore sur la porte de Charlevoix, la renommée du Mont-SainteAnne n’est plus à faire. Outre le ski et autres sports de neige qu’il est possible de pratiquer à la montagne, les autres saisons ne sont pas en reste non plus.

En effet, pour les autres mois de l’année, le Mont-Sainte-Anne convertit ses installations, ce qui permet d’offrir une tout autre gamme d’activités comme la descente en vélo de montagne, le cross-country ou l’ascension à la marche jusqu’au sommet. Même les téléphériques sont en fonction pour nous permettre d’observer l’automne déployer sa palette de couleurs sur une centaine de kilomètres, de la ville de Québec aux monts de Charlevoix, en passant par la Rive-Sud. Spectaculaire !

La station est reconnue pour être une hôtesse de choix pour de nombreuses activités sportives et elle demeure l’un des rendez-vous d’entraînement favoris pour les équipes de compétition. Différents types d’entraînements y ont lieu pendant toute

p phot o Jonathan Robert | Mont-Ste-Anne photo

Le Mont-Sainte-Anne a rendu ses environs aussi célèbres que dynamiques. Au-delà de ce que la station a à offrir aux plus et aux moins aguerris d’entre nous, la région offre elle aussi une panoplie d’activités, hiver comme été, qui sauront bien meubler un séjour. Voici donc quelques exemples, prenez votre souffle : pas moins de trois spas, deux terrains de golf, de la randonnée historique à vélo sur les chemins de la Nouvelle-France, une ceinture de pistes de motoneiges et d’équitation au pied du mont… Respirez, on reprend : de l’alpinisme, du canyoning, de la descente en rappel, du deltaplane, de

p phot o Olivier Croteau | Mont-Ste-Anne photo

photo Olivier Croteau | Mont-Ste-Anne

photo Aerostyle

l’année et le territoire va même être utilisé, je l’ai moi-même expérimenté, comme prémisse à l’ascension de l’Everest.

la via ferrata, de la tyrolienne, de la pêche en rivière, des chalets, des condos en montagnes, le cocooning devant un feu de foyer, rendent cette région incontournable. Essoufflés déjà ? Imaginez-vous sur place…

Cette région charnière entre la ville de Québec et Charlevoix / Côte-Nord n’est souvent que l’hôte de nos déplacements, mais elle mérite pleinement qu’on s’y attarde davantage que le temps qu’il faut pour la traverser. Il faut y garer la voiture quelques jours pour découvrir la montagne et en faire le tour, du pied à son sommet en passant par ses alentours pour se rendre compte du dynamisme et de l’ambiance qui y règnent.

QUELQUES-UNES DE MES BONNES ADRESSES www.aerostyle.ca www.canyoning-quebec.com www.lessecretsnordiques.com www.mestachibo.com www.sentierdescaps.com François-Guy Thivierge, aventurier des hauteurs, a une fiche de route bien remplie dans le domaine et compte entre autres à son actif l’ascension du mont Everest, 7 autres monts et 2 pits. Il nous a livré ici son coup de cœur pour le Mont-Sainte-Anne et La Côte-de-Beaupré. www.francoisguythivierge.com

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UN COMPLEXE EN TROIS TEMPS

IMAGINEZ UN PROJET QUATRE SAISONS S’ARTICULANT AUTOUR DE TROIS ÉLÉMENTS COMPLÉMENTAIRES : UN TRAIN, UNE MONTAGNE ET UN HÔTEL. LES TROIS SONT MAINTENANT OPÉRATIONNELS ET OFFRENT UNE PANOPLIE D’ACTIVITÉS INTÉGRÉES LES UNES AUX AUTRES POUR NOTRE PLUS GRAND PLAISIR !

Lieu pittoresque entre mer et montagnes, la région hôtesse du Massif de Charlevoix n’a pas été choisie au hasard. Située au cœur d’une nature riche et variée, parmi les plus belles régions du Québec, elle attire des milliers de visiteurs chaque année. Bon nombre d’artistes, d’artisans et de voyageurs ont su s’en inspirer au fil du temps... Pour ceux qui ne la connaissent pas encore, une visite s’impose.

photo Benjamin Gagnon

photo Le Massif de Charlevoix | André-Olivier Lyra

L’UNIQUE MASSIF DE CHARLEVOIX

photo Benjamin Gagnon

photo Jean-Luc Brassard

Po ceux qui ne la co Pour onn nnai aiss ssen en nt pa pass en enco core co re,, re une visite s’imp mpose. e Que vou ouss sé éjo jour urni niez ez dan anss la cha harm rm man a te e et pi pitt ttor tt ore or esqu esqu es q e vi villlle e de Bai aie-Sa Sain intPaul Pa ul,, ca ul capi pita pi tale ta le cul ultu ture relllle e de la région, dans celle de La Ma Malbaiie, riche h de plus de deux siècl c es de villégiature, ou en nco ore dan anss le vililla lage ge de Peti Pe tite te-R -Rivviè ière re-S -Sai aint nt-Fra Franç nçoiis, plus ancien lieu de pe euplement de Charlevoix et véritable source d’inspiration, les découvertes seront nombreuses et surprenantes, quelle e qu que e so soit it la sa saiison.

Une fois sur place, vous l’aurez vite compris, il suffit d’observer pour apprécier ce joyau qui se trouve à nos portes!

PREMIER TEMPS : QUOI FAIRE ?

La mo La on ntta ag gn ne, e, au p piied d de la aqu quel elle e se si situ tue e lle e cch har arma man ntt pet etit it viillla lage ge de Pe Pettiite itte e-R Riv iviè ère-SainttFFrrran an a nçço ois is, of offr fre u un n va asste stte e do om mai ain ne e ski kiable ki ab ble le, acce ac ccce ess ssib ssib ible le à to ou us, ave vec une une vvu un ue pa pan pan no orra amiqu q e qu épou ép ousttoufl ou ufl flan ante te sur te ur le fflle eu u uve vve e. Ce Ce sitte es est sacr saccrré sa p urr to po ou us se es ha habi bittu ués és qui ui le d dé éfi fini ini nissse en nt cco o om mm m me lla a pllu us be b lllle e ett la p plluss agr gréa é b blle st stat atio ion de e ski ki du Qu Q ébec éb bec. c.

Maiiss il n’ Ma n’y a p pa as qu ue le le ski ki au Ma Mass ssssif if de Char Ch Char arle le evo voix vo ix. La Lanc ncée ée en g grra an nd de es po p mp m ess l’h hiv i er dern de nie ier, r, la n no ou uvve elllle e pisste t de llu uge ge, un u iq que ue en Amér Am ériq que ue du N No ord d, pe perm met et de dé déva vale ler er pa pas mo m moin oin ins d de e 7,,5 5 km km, a asssi ssi sis ssu ur u un ne llu uge ge tra rad diiti tion onne n elllle ou ou couch oucch ou hé, é, têt ête te p prrem emiiè è ère rre e e,, po pou urr le ess moi oins ns friilleu fril fr eux: x : se en nsa attiio on ns ffo ort rtes es ga arran ran anttiies! ess ! À fa e faiirre e en n fami fa milllle ou ou en nttrre e am miis, iss,, il y e en n a, là là au usssi sii,, po pour ur tous tous to us les es nivvea eaux. ux x. La La dem ma an nde de esstt si é élle le evvée ée pou our cettte accttiivviitté ce é qu’ u’ilil vau aut m miieu eux ss’’y p prren endre dre tô dr tôt e tôt ett rré ése errvvver err à l’a e ’avva anc nce e..

Se S e re en nou ouve velant lant la nt san ans ce cess sse po pourr prro opo opo pose ser da ava van nttag ge à se ses adep ade ad ep pte tes, s, de n no ouv uvea eaux ux sen entier ti erss p pé éde dest strre e ess ssp pé écciia ale eme men ntt am mé éna agé gés o on nt vu le jjo vu our ur,, af afin fiin n de p pe erm rmet ettr tre à to tous us d’a ’ad dm mir irer er de d’ en ncco orre e plu lus p prrè èss un sp spec ectacl tacclle pa ta parrm mi lle es p pllus us beau be aux a au u mon ond de e.

DEUXIÈME TEMPS : COMMENT S’Y RENDRE ?

de d e Cha harl rlev evoi oix x po pour ur viv ivre re l’e ’exp xpér érie ienc nce e d’ d’un une e croi cr oisi sièr ère e fe ferr rrov ovia iair ire e ré réin inve vent n ée e. Un voy oyag age g m ltissen mu e soriel hor orss de l’o ’ord rdin inai aire re (qu quii pe peut ut auss ssii s’ s’ét éten endr dre e de Québe b c à La Malbaie) à trav tr aver ers des décors et des paysages à couper le souffle, tout en dégustant les richesses du terroir charlevoisien.

L’arrivée e se fai aitt au aux x pi pied edss de dess pe pent ntes es de sk ski, i face fa c à l’i ’imp m osant Massif. Vous voilà fin prêts à monter emprunter la télécabine qui mène directement au sommet de la montagne et à profiter de ce terrain de jeux unique!

TROISIÈM ME TE EMPS:: S’HÉBERGER. À la a fin n de la la jou ourn ourn rnée née, ée, un ée un pro roje ojet jet de nav je avette avet ette et te fe err rrov ovia iair air ire, e qui ui effffec ecttuer tuera tu era la er la lia ais i on ent ntre e Pe P ettiiite tte e-R Riv i ière-Saint-Françoiis ett Bai aiie-Sa S in ntt--Pa Paul aul ul, vo vo ous uss dép u époser osserra à l’ o l’Hô Hôte tell La a Fer erme m . U me Un n carr ca rreffour rref ou o ur id i é éa al po p ur s’iimp m régn g er da avvan nta tage age de d e la vi vie loca loca lo ale e, sa sa cu ulltu ure e ett sse es ha hab biita tant an ntts. s.

Ce co Ce om mpl plex exe d de e vilillé lé égi giat atu at urre, e, ave vecc se s s 14 45 cch ham am mbr brress et lo b bres loft fts ts rré é épa pa p art rtis tis is en ci cinq inq n pav avililillo lo ons ns, offfr fre e un n style e rés ésollum ume en nt cont cco on ntte em mp po ora raiin n à la camp ca amp pag agne ne: e : un n mon nde de dan anss un n monde on nde de, to de, t utt siimp simp mplle eme entt uni niqu ue… C’e est st ava vant nt to ou ut u un n lilieu e de pa eu part rtag age, e, de créatiion n et de e re en ncont con co nttre e qu ui co com mb ble lera ra a les es attten entte es d de e tou o s les vi visiite teur teur urs, urs, qu’iilss so qu qu’i oiien nt d’ d ic icii ou ou d’a ’ailille leur urs. s Un U ne ga g re e, un n mar a ch ché et e une n pla lace ce pub ubliliqu que u anim an nim imée ée ; u un ne ssa alllle mu mult ltiiffo on nctio ctio ct ionn nn n nel elle le pou ur accu ac cuei eillllir ir de g grran ands ands ds nom ms de e la sc scèn ène q qu uéb ébécois co ise ou ou aut utre es ex exp po ositi sittiio si on ns; s ; un rre estau sstta au ura ura rant rant nt et bie bi en ntô tôt un n spa pa, so son sont ntt au utta an nt de de pro rop po osi sition tion ti ons po p ourr diivve errttiir lo orss d’u un séjo sé éjo jour ou urr au co comp mple lex xe e.

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CHARLEVOIX EN

3D Avec son relief spectaculaire, la région de Charlevoix est l’une des plus fascinantes de la province et elle possède tout ce qu’il faut pour que l’on puisse l’admirer à sa juste valeur. Et la perspective aérienne vue de l’hélicoptère est sans aucun doute l’une des façons les plus intéressantes de la découvrir. De plus, très peu d’endroits au Québec peuvent se prévaloir du fait que leurs sommets puissent être admirés en plongeant les yeux vers le sol, plutôt qu’en les levant vers le ciel!

AVEZ-VOUS DIT

KAYAK D’HIVER ?

Les pagayeurs qui avaient déjà rangé leur équipement pour la saison froide pourront maintenant se réjouir d’une nouvelle opportunité.

Katabatik, une entreprise située au cœur de Charlevoix, qui se spécialise dans les loisirs de plein air et surtout dans les excursions en kayak de mer et de rivière, offre cette incroyable excursion.

Pourquoi ne pas pousser cette expérience aérienne 3D à son maximum et s’offrir non seulement les montagnes de Charlevoix mais aussi son ciel en entier ? De là-haut s’ouvriront sur 360 degrés des panoramas jusque-là insoupçonnés tels que le ballet des glaces du majestueux fleuve Saint-Laurent dessinant d’élégantes mosaïques en blanc sur fond de bleu.

Après avoir survolé les plus hautes gorges à l’est des Rocheuses, après avoir admiré les ravages d’orignaux au cœur de ces forêts immenses gorgées de neige, pourquoi ne pas se poser à l’Isle-aux-Coudres le temps d’y déguster d’excellents produits du terroir? Du début du vol jusqu’à la fin, il est possible d’échanger avec le pilote et d’en apprendre davantage sur certains sujets comme le gigantesque Cratère de Charlevoix, les lieux visités et la population locale.

photos Benjamin Viant

Dans Charlevoix, l’hélicoptère est le moyen de transport par excellence… de la porte de votre chalet il vous dépose au pied de la montagne pour une belle matinée à chasser la poudreuse. En après-midi, soyez en quelques instants en compagnie des chiens de traîneaux qui vous mèneront droit dans une aventure des plus exaltantes. L’hélicoptère permet de combiner des activités variées et difficilement conciliables autrement.

Pour de plus amples informations, l’entreprise Héli-Charlevoix, située à quelques kilomètres de Baie-Saint-Paul, se spécialise dans ce genre d’expériences à sensations garanties. www.heli-charlevoix.com

Elle propose des circuits qui longent la côte du fleuve à Cap-à-l’Aigle, ou à Petite-Rivière-Saint-François et ce, été comme hiver. Chez Katabatik, les guides-interprètes nous expliquent qu’à cette hauteur, nous nous retrouvons dans l’estuaire moyen, donc en eaux salées avec un important marnage. En février et mars, cette partie est couverte de glaces à différents niveaux et le fracassement de celles-ci les unes sur les autres et les bruits que cela provoque font partie intégrante de l’excursion, tout comme les différents spécimens fauniques que l’on peut rencontrer comme le canard cacaoui et le phoque commun.

photos Valerian Mazataud

Une sortie sur le fleuve en hiver, c’est un peu l’impression de se sentir seul au monde. Se frayer lentement une route sur des eaux parfaites à travers les glaces au rythme de nos coups de pagaies. Admirer les hauts flancs rocheux de la côte charlevoisienne, se laisser envahir par de spectaculaires colonnes de glaces. Un déploiement des éléments qu’il serait presque impossible d’admirer autrement. « Le kayak d’hiver, c’est un laissez-passer pour la tranquillité et l’inusité. C’est aussi vivre l’étrange mais enivrante sensation d’être le premier sur les lieux à la découverte d’un nouveau monde ! » d’avouer Sébastien Savard, directeur de l’entreprise qui est par ailleurs la première au Québec à offrir ce type inhabituel d’activité en plein air.

Pour les quatre heures que dureront votre excursion il vous faudra donc : vos vêtements de sport, une bonne crème solaire, de quoi vous hydrater, et surtout, votre goût pour la découverte... et c’est parti ! Katabatik s’occupe du reste. www.katabatik.ca

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DÉCOUVRIR NOS GRANDS TERRITOIRES D

RANDONNÉE DE GRAND LUXE !

photo p hoto Fairmont Manoir Richelieu

Au Québec, nous avons la chance de profiter de grands territoires et lorsque l’opportunité nous est offerte de les occuper, nous devons la saisir. Et ce, pour la simple et bonne raison qu’il faut garder un œil dessus pour les préserver. Les motoneigistes sont donc, à mon sens, les yeux de l’environnement. Ils sont parmi les premiers à se rendre compte de ce qui se passe sur nos terres et dans nos forêts les moins fréquentées et même les premiers à intervenir s’il le faut. Ils sont ni plus ni moins que les gardiens de notre bien commun.

De plus, avec des motoneiges plus silencieuses, moins énergivores et des motoneigistes soucieux de préserver la nature intacte, les sorties sont devenues des plus respectueuses de l’environnement. Il n’y a pas à s’inquiéter pour la pratique de ce sport. Au contraire, il permet d’apprécier l’hiver, de sortir prendre l’air, de rencontrer des gens et de voir des paysages inaccessibles autrement.

Personnellement, je suis très fier de faire partie de cette grande communauté au Québec qui anime et qui contribue considérablement au maintien de l’économie d’une saison qui, autrement, serait tout aussi belle mais, n’ayons pas peur de l’admettre, connaîtrait beaucoup moins de succès. Bonne saison!

Marcel Bouchard

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AU QUÉBEC, LES SENTIERS DE MOTONEIGE SONT LÉGION. LORS DE LA A BELLE SAISON BLANCHE, LES AMANTS DE CE SPORT SILLONNENT LESS SENTIERS D’UNE EXTRÉMITÉ À L’AUTRE DE NOTRE BELLE PROVINCE..

Que vous arriviez de la vieille capitale ou encore de la région du SaguenayLac-Saint-Jean, la région de Charlevoix se dresse sur le parcours comme une des étapes incontournables pour les amateurs de motoneige.

Au cœur de cette région, qui fait le bonheur de nombreux artistes depuis des décennies, se trouve l’hôtel le Manoir Richelieu. Niché entre mer et montagnes, cet établissement plus que centenaire accueille les voyageurs de tous horizons. Membre de la prestigieuse chaîne Fairmont, il représente sans contredit une halte des plus luxueuses au monde lors de vos séjours en motoneige !

Cet hôtel 5 étoiles offre le confort le plus moderne. Se dressant face au majestueux fleuve Saint-Laurent, l’endroit met tous les sens en éveil. La beauté du site, le charme tranquille, sans oublier les papilles, tout y est pour une expérience des plus agréables.

De plus, avec les indications aux abords des sentiers, il est très facile de s’y retrouver.

Entre les escapades sur pistes enneigées, il est aussi possible de s’adonner à une foule d’autres activités. Centre multisport complet avec salle d’entraînement, piscine extérieure 4 saisons ainsi qu’un centre de soins pour détendre les muscles endoloris par une longue journée de plein air. D’autres activités ponctuelles sont aussi offertes comme l’anneau de glace, les ateliers de biscuits pour les plus jeunes à Noël, la visite guidée de l’hôtel, etc.

Le casino de Charlevoix, situé juste en face, complète la gamme des divertissements offerts sur place.

De plus, parce que l’hôtel comprend bien la passion des propriétaires de motoneige, il est le seul à offrir un stationnement intérieur chauffé afin de protéger les motoneiges des intempéries !

Cette année, l’établissement sera l’hôte pour une dixième année du Grand rassemblement des motoneigistes, qui se tiendra les 25 et 26 janvier 2013. www.fairmont.fr/FR/Richelieu

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photo Fairmont Manoir Richelieu

SKI DE FOND | MARCHE HIVERNALE | RAQUETTE | TROTINETTE DES NEIGES CROSS-COUNTRY SKIING | WINTER HIKING | SNOWSHOEING | KICKSPARK 819 425.5588 | skidefondmont-tremblant.com

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CONTACT AVEC LA NATURE

5 JOURS

AU CŒUR DES CHIC-CHOCS

PAR LES TEMPS QUI COURENT, IL FAUT PARFOIS CHERCHER LOIN LA BELLE NEIGE FRAÎCHE EN HIVER. EN GASPÉSIE, ELLE MANQUE RAREMENT, MÊME EN MARS ET JUSQU’EN AVRIL! LE PARC NATIONAL DE LA GASPÉSIE OFFRE DE NOMBREUSES POSSIBILITÉS POUR FAIRE DU SKI DE FOND, DE LA RAQUETTE ET DU TÉLÉMARK. Pour ceux qui aiment les longues randonnées en ski nordique, le parcours presque mythique, qui donne lieu, année après année, à de vrais pèlerinages est celui du mont Logan, au sud-ouest du parc.

Il permet de traverser une partie des monts Chic-Chocs qui constituent l’extrémité de la grande chaîne appalachienne. Très populaire, le circuit prévoit un itinéraire transitant par plusieurs refuges.

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Le premier jour, votre groupe a rendez-vous à Saint-Octave de l’Avenir, près de Cap-Chat.

L’ancien village est devenu centre de villégiature. Le « Village Grande-Nature Chic-Chocs » a son auberge et des chalets très confortables pour dormir avant de chausser les skis.

Quatre nuits en refuges vous attendent ensuite et la muraille qui se profile à l’horizon n’est pas pour rassurer sur la certitude de les atteindre !

Mais les peaux de phoque dans le sac à dos et les carres en métal des skis sont là pour aider dans les montées… Et pas besoin de transporter sur son dos l’ensemble de ses bagages si on accepte, moyennant un certain supplément, qu’ils le soient par motoneige d’un refuge à l’autre, ce qui est bien utile, notamment pour la nourriture.

En cas de tempête de neige, démarrez tôt la journée… qui pourrait être plus longue que prévue dans la neige fraîche! On commence celle-ci (13km) sur une route d’été assez droite et sur le plat pour se rapprocher peu à peu des contreforts montagneux. Une bonne montée vous attend ensuite, facilitée par la pose des peaux de phoque. En deux heures environ, on atteindra les premières hauteurs, avec vue gratifiante sur la vallée quittée plus tôt, puis le lac Thibault et enfin le refuge du soir: le Huard, donnant sur le lac. Le site est superbe, surtout si le ciel est bleu, et le refuge bien agréable, avec de bons matelas dans les lits!

Au jour suivant, avec 18 km à parcourir et un dénivelé de près de 500 m, vous traverserez le lac Thibault, puis suivrez la piste en forêt. Elle monte par paliers successifs mais sans grande difficulté. La « roulotte » est en vue à l’heure du lunch. Cette cabane de bois est une véritable oasis dans le désert quand le temps est froid et venteux, ce qui arrive souvent ! Un petit feu dans le poêle réchauffera un peu les corps grelottants… Dehors, le paysage est très ouvert et les arbres perdus dans les champs de neige. En après-midi, il faudra attaquer la côte de la « renommée » : 2,8 km de montée constante sur large piste. Quelle belle occasion de se réchauffer ! Il y a de moins en moins d’arbres autour et s’il vente, le parcours sera éprouvant…

On finit par atteindre le plus haut point d’un plateau bombé, à 1000 m d’altitude, avec panorama à 360 degrés sur les sommets de la chaîne pour récompense. Suit une jolie

photos Parc national de la Gaspésie | Claude Isabel | Sépaq

descente facile pour rejoindre le refuge La Nyctale. Il est possible de passer deux nuits dans le secteur, dont une autre au refuge La Chouette, pour profiter des alentours (en hors-piste) et surtout se rendre au mont Logan. À 1150 m d’altitude, c’est l’un des premiers sommets du Québec !

Le voir de près est un privilège, car il n’est pas toujours visible ni accessible. En cas de tempête ou de glace extrême, vous serez peut-être forcé de rebrousser chemin. La piste est large pour s’y rendre mais, dans sa dernière section, elle est à flanc de la montagne et peut devenir une vraie patinoire en pente. Par temps clair, le mont Logan est bien visible à l’ouest depuis les refuges, mais c’est loin d’être toujours le cas. S’il neige et vente, on ne voit pas à 10m de distance, même pas les poteaux indicateurs du sentier! Quand tout va bien, on parcourt les 6 km pour aller au sommet en une heure environ. Vers le Nord, on aperçoit le SaintLaurent par temps clair et, tout autour, les montagnes des Chic-Chocs vues de haut! Le relais du Pic de l’aigle est l’endroit pour se mettre à l’abri du vent...

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Le dernier jour ravira ceux qui aiment les bonnes descentes et mettra les muscles de nos jambes à contribution. Le parcours-retour débute par une pente relativement douce menant en 10 km au refuge Le Carouge (qui peut aussi être celui de votre dernière nuit).

Suivent (sur 19 km) quelques descentes assez fortes où les chutes sont toujours possibles !

La dernière, sur la même piste qu’à l’aller, est aussi impressionnante que la montée, quand on quitte les contreforts des Chic-Chocs pour finir sur la route d’accès menant à SaintOctave de l’Avenir. Décrochage du quotidien garanti ! www.sepaq.com

EN SORTIE DE JOUR Découvrez dans les Laurentides le parc régional de Val-David-Val-Morin en ski de fond (ou en raquettes). Voilà un formidable terrain de jeux de glisse, avec trois monts à gravir (Condor, King et Césaire), des points de vue intéressants et une variété impressionnante de pistes pour tous les niveaux… www.parcregional.com

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TOP 10 DES EXPÉRIENCES EN PARCS NATIONAUX

Mieux connus pour leurs programmes d’activités estivales, nos parcs nationaux ne sont pas en manque d’imagination lorsqu’il s’agit de nous faire passer de bons moments chez eux tout au long de l’hiver.

En effet, l’arrivée de la neige devient une excellente raison de revisiter nos grands espaces et parmi les dizaines et les dizaines d’activités que proposent ceux-ci cet hiver, voici les 10 expériences qui ont retenu davantage notre attention.

1 2

CONSTRUIRE SA LUGE À DUCHESNAY Cette année, l’activité de consolidation d’équipe que vous propose la Station touristique de Duchesnay est d’user d’astuce et d’imagination afin de construire votre propre luge ; de partir à la recherche de commanditaires afin de mener votre projet à terme et finalement, de vous mesurer aux autres équipes sur la piste. Délire et des luges est offert à la Station touristique de Duchesnay.

L’APPLICATION PARC PARCOURS Afin d’enrichir votre visite dans l’un des parcs du réseau de la SÉPAQ, celle-ci a lancé récemment une application pour tablettes et téléphones intelligents.

Téléchargeable gratuitement, elle met en valeur les points d’intérêt, procure des informations et guides, étape par étape, à travers les parcours offerts dans différents parcs à travers la province.

LES TOUT NOUVEAUX CHALETS NATURE photo Parc national du Mont-Orford | Dany Coulombe | Sépaq

Construits avec le souci de réduire l’empreinte écologique à son mini-

mum, cette toute nouvelle série d’invitants petits chalets offre les mêmes commodités que les chalets de grande superficie mais en version compacte et adaptée aux petites familles ou aux petits groupes. Quatre à six personnes peuvent y loger confortablement et profiter d’une cuisine équipée, d’une salle de bain complète avec eau chaude et même du réconfort d’un feu de foyer. Disponibles actuellement aux parcs suivants : Mont Orford, des Monts Valins, Mont Tremblant et Yamaska.

DÉLICES, RAQUETTES ET MYSTÈRE

LE RIOUX, TRANQUILLITÉ ET RUSTICITÉ AU BIC

RANDONNÉE CAUSERIE, THÉ ET VIENNOISERIES

3 4 5 6

Encore plus intime que le Chalet Nature, le Rioux permet d’héberger deux personnes seulement et de façon plus rudimentaire. Faisant face à l’estuaire du Saint-Laurent et accessible uniquement en raquettes ou en skis pendant l’hiver, celui-ci est équipé, pour seules commodités, d’une petite cuisinière, d’un petit réfrigérateur et d’une toilette sèche à l’extérieur et c’est tout !

Simplicité et tranquillité assurées au Parc National du Bic.

7 8 9 10

Qu’est-ce que renferme la profonde nuit noire hivernale? Qui dort et qui ne dort pas ? Quels sont ces bruits que nous entendons ? Pour le savoir, réservez votre place pour l’une de ces randonnées offertes les samedis en soirée au Parc de la Jacques-Cartier. Au retour, vins, fromages et autres produits du terroir seront les bienvenus afin de vous remettre des émotions, Parc de la Jacques-Cartier.

Le thé et les viennoiseries offerts au salon de thé à mi-parcours ne deviennent autre chose que le prétexte de cette agréable randonnée, pendant laquelle on en apprend davantage sur l’adaptation des animaux à la saison hivernale et les richesses du parc qui nous accueille. Pour une petite sortie hivernale sympatique au Parc du Mont Saint-Bruno.

DÉJEUNER VITAMINE D

CAMPING D’HIVER Pour un dépaysement à coup sûr et à la porte de chez soi, il suffit simplement de dresser sa tente dans l’un ou l’autre des parcs aussitôt la neige arrivée. En respectant quelques consignes de base, ce type de camping vous fera découvrir une facette inconnue, voire étrange, mais combien excitante des activités en plein air. Moustiques non inclus.

RALLYE DES FANTÔMES AU SAGUENAY Momies, Krummhölzer et autres étranges formes n’attendent que votre visite au Parc des Monts Valins. Vous êtes invités à venir découvrir ce monde ludique de la description et plus encore par le biais d’un rallye autoguidé à travers la Vallée des Fantômes au Parc des Monts Valins.

Les dimanches de décembre, le Parc National d’Oka propose de venir faire le plein de soleil et de vitamine D. Un copieux petit déjeuner pour célébrer le lever du soleil sur le lac des Deux Montagnes, café à la main et de l’air frais plein les poumons, ça vous dit? Les 2, 9 et 16 décembre au Parc National d’Oka.

DIMANCHE MÉDITATIF EN NATURE Pour refaire le plein, cette randonnée propose un arrêt méditation bien au chaud à l’intérieur accompagné d’une randonnée contemplative en forêt dans le silence total. Le tout animé par des professionnels du domaine de la relaxation. Une façon très efficace de se retrouver, retrouver ses forces et se sentir d’attaque pour le reste de la saison. Au Parc National du Bic. www.sepaq.com

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LES CHASSEURS DE NEIGE LE SAVENT TRÈS BIEN, LES MEILLEURS FLOCONS SONT CEUX QUI TOMBENT DU CIEL. ILS VOUS DONNENT UNE SENSATION DE FLOTTER SUR UN NUAGE ET DE DÉVALER UN DOUX TAPIS MOELLEUX. LOIN DES CANONS À NEIGE SE TROUVENT QUELQUES MONTAGNES DONT L’ENNEIGEMENT NATUREL FAIT ENCORE ROUGIR LES PLUS GRANDES STATIONS. «SECRETS BIEN GARDÉS» OU «PARADIS DU SKI AU QUÉBEC» SONT DES APPELLATIONS ÉVOCATRICES QUI DÉSIGNENT QUELQUES MONTAGNES QUI ÉCHAPPENT ENCORE, SAISON APRÈS SAISON, AUX CAPRICES DE MÈRE NATURE.

VAL D’IRÈNE Au cœur de la vallée de la Matapédia, vous trouverez Val d’Irène, une station offrant 26 pistes et un dénivelé de 276 m. Ne vous méprenez pas ; cette montagne n’a rien à envier aux plus grandes ! Son versant principal regorge de petits sous-bois, de champs de bosses et de pistes damées ; le faible achalandage vous permet de skier sur un beau tapis pratiquement du matin au soir. Cependant, c’est véritablement avec son versant nord que la station se démarque des autres, avec des pistes pouvant défier les skieurs plus expérimentés à la recherche de sensations fortes. Accessible seulement du haut de la montagne et avec un retour uniquement en autobus, le versant nord de Val d’Irène est un des domaines skiables les plus abrupts de la province ! Ce versant n’offre qu’une seule piste de calibre « facile » et le reste des pistes n’est aucunement travaillé mécaniquement ; ce qui en fait une véritable réserve de neige dans laquelle les descentes vertigineuses et les sousbois très larges garantissent des journées de poudreuse hors du commun. En nouveauté cette saison, la station offre un hébergement au pied du versant nord dans des chalets construits tout récemment. www.val-direne.com

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photo ericmarchandphotos.com | Mont Miller photo François Massicotte | Le Valinouet

photo Antoine St-Onge Cloutier | Val D’Irène

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LE VALINOUET

MONT MILLER

Si vous traversez vers le nord les 200 km du majestueux parc des Laurentides, à votre arrivée à Saguenay, vous vous retrouverez à 45 minutes d’une station de ski recevant une moyenne annuelle de 600 cm de poudreuse fraîche. Le Valinouet bénéficie d’un microclimat qui surprend toujours : quand il pleut en ville, il neige sur les monts Valin !

C’est une expérience de ski en neige aussi profonde que naturelle que vous réserve l’un des secrets les mieux gardés de la province.

Avec 27 pistes réparties sur un dénivelé de 350 m, le Valinouet offre deux versants pour les plaisirs de la glisse. Fait intéressant, la station ouvre son second versant uniquement les fins de semaine, ce qui agrémente grandement vos descentes avec les chutes de neige accumulées durant la semaine. Pour le confort des visiteurs, un village alpin aux allures presque européennes et pourvu de chalets de bois uniques a été aménagé au pied des pentes. Après une bonne tempête, lorsque les rues du village et les pistes se confondent, le Valinouet est simplement magique, dans un décor féerique.

Situé à proximité d’une ville qui a connu ses heures de gloire grâce à l’exploitation minière, le mont Miller est une des résidences permanentes du Yahou d’Amérique du Nord. La base de la station s’élève à plus de 600m d’altitude et même si la ville qui l’avoisine a aujourd’hui des allures un peu fantômes, Murdochville est bien vivante! Bien qu’une journée de poudreuse n’attire pas une foule de plus de 100 personnes, l’ambiance à la station est toujours joyeuse et les Yahou s’y retrouvent très souvent pour vivre des journées hors de l’ordinaire. Avec aujourd’hui 32 pistes et un dénivelé de 300 m, il vous faudra une courte marche après une ascension en t-bar pour rejoindre les pistes les plus intéressantes de la montagne. Au sommet, une vue imprenable sur les ChicChocs, sans oublier le coucher du soleil qui, aux dires des Yahou, vaut à lui seul les 900km de route pour s’y rendre à partir de Montréal!

De plus, avec ou sans guide, les amateurs de hors-piste pourront également se régaler de descentes époustouflantes sur le voisin du mont Miller, le mont Porphyre, qui abrite la mine jadis exploitée.

www.valinouet.qc.ca

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PARC NATIONAL DU FJORD-DU-SAGUENAY

Saguenay vous invite Ă venir vous perdre dans la nature en explorant les monts Valin et sa cĂŠlèbre VallĂŠe des fantĂ´mes ou optez pour le majestueux fjord du Saguenay, un coup de cĹ&#x201C;ur assurĂŠ!

Ski, raquette, traĂŽneau Ă chien, pĂŞche blanche, motoneige, bains nordiques... tombez en amour avec l'hiver au Saguenay!

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Tombez en amour avec l'hiver!

Parc national des Monts-Valin

Rivière-Ă&#x2030;ternitĂŠ 418 272.1556 / 800 665.6527 www.parcsquebec.com

AILLEURS

photos de l’article Marie-José Auclair | Wahgi se livrant à un «Sing Sing », une célébration où la danse tient le rôle le plus important.

PAPOUASIE-NOUVELLE-GUINÉE UNE DIVERSITÉ CULTURELLE FASCINANTE!

par Marie-José Auclair

SOUVENT PRÉSENTÉE COMME L’UN DES DERNIERS PARADIS SUR TERRE, LA PAPOUASIE-NOUVELLE-GUINÉE FAIT RÊVER. CE PAYS D’OCÉANIE ÉVOQUE D’IMMENSES ÉTENDUES DE FORÊT VIERGE, D’INNOMBRABLES ESPÈCES EXOTIQUES, DES RIVIÈRES AUX EAUX CRISTALLINES, DES PLAGES PARADISIAQUES, LE TOUT À L’ÉCART DE LA CIVILISATION ET DE LA MODERNITÉ.

MAIS CE COIN DE PLANÈTE, ENCORE TRÈS PRÉSERVÉ ET PRESQUE SAUVAGE, SE DÉMARQUE SURTOUT PAR L’EXISTENCE D’UN PEUPLE AUTHENTIQUE FORMÉ D’UNE MULTITUDE D’ETHNIES, LES PAPOUS, QUI ONT CONSERVÉ LEUR CULTURE INTACTE ET PRÉSERVÉ LEUR MODE DE VIE TRADITIONNEL.

ON TROUVE EN PAPOUASIE-NOUVELLE-GUINÉE 781 ESPÈCES D’OISEAUX, DONT 40% SONT ENDÉMIQUES, C’EST-À-DIRE QU’ELLES NE SE TROUVENT NULLE PART AILLEURS DANS LE MONDE. C’EST L’UN DES TAUX D’ENDÉMISME LES PLUS ÉLEVÉS DE LA PLANÈTE. Le contact avec l’extérieur remonte à seulement cinquante ans et certaines régions comme les Highlands ne furent découvertes que récemment. On y pratique encore le troc (les cochons constituent encore une monnaie d’échange), le système de dot est une coutume répandue et les danses traditionnelles sont au cœur de tous les événements communautaires.

Baignant dans l’océan Pacifique à 150 km au nord de l’Australie, ce pays insulaire de 462 840 km² (un peu plus grand que la Suède) occupe l’est de l’île de la Nouvelle-Guinée, la partie ouest étant constituée de la province d’Irian Jaya appartenant à l’Indonésie. Essentiellement montagneux, son territoire comporte de nombreux volcans, plus de 600 îles et les fonds sous-marins sont d’une diversité étonnante et d’une beauté sublime.

Par sa situation géographique, la PapouasieNouvelle-Guinée constitue un pont naturel entre l’Asie, l’Australie et les îles du Pacifique du Sud-Ouest. La forêt tropicale, où certaines

forêts humides sont encore intactes, occupe les trois quarts de la superficie du pays, lui conférant une immense richesse sur le plan de la diversité biologique.

On y recense 9000 types de plantes, dont les deux tiers des espèces d’orchidées de la planète, plus de 700 oiseaux, notamment le célèbre oiseau de paradis, plus de 300 espèces de mammifères dont plusieurs marsupiaux, 250 grenouilles et autres batraciens, plus de 200 reptiles, une variété extraordinaire d’insectes, 400 espèces de papillons et beaucoup d’autres espèces que l’on ne connaît pas encore!

UN PAYSAGE MULTIETHNIQUE En plus de l’extraordinaire diversité biologique que recèle ce pays, on y observe une étonnante diversité culturelle. Les nombreuses vagues d’immigration successives et les particularités de chaque tribu y ont engendré autant de groupes différents. Avec plus de

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800 dialectes pour 4,5 millions d’habitants, c’est le pays le plus multilingue du monde !

Cette diversité au sein de sa population n’est pas que linguistique, elle se manifeste également sur le plan ethnique. La population comprend une majorité de Papous (78%) arrivés à pied d’Australie - à l’époque de la dernière glaciation, le niveau des océans étant beaucoup plus bas, ces deux territoires étaient reliés - puis des Mélanésiens (20%), des Negritos (pygmées) et un certain nombre d’Européens.

Au village de Nundugle, un accueil authentique et chaleureux attend les visiteurs. teurs.

La diversité linguistique n’entrave pas la communication entre les citoyens, car pour se comprendre, ils emploient des langues communes. Le tok pisin ou le pidgin, une sorte de créole anglais est employé par 45 % de la population. Issue de la période de la colonisation anglaise et allemande à la fin du XIXe siècle dans les plantations des îles Samoa, cette langue fut ensuite introduite par les travailleurs dans d’autres parties du territoire, jusque dans leurs communautés villageoises.

Vers 1975, au moment de l’indépendance du pays, le tok pisin fut largement répandu et utilisé au Parlement, dans l’administration publique, les écoles et les médias. L’anglais demeure quant à lui réservé à une élite de gens plus scolarisés et est utilisé dans le monde des affaires. La troisième langue, le motu fait partie des langues océaniennes et sert surtout dans le Sud-Est de l’île principale.

Visite d’une école chez less Huli.

Hulii.

Le Momo qui s’apparente à notre BBQ, a recours à des pierres chaudes pour cuire la nourriture dans la terre. terre e.

eux de rivaliser de beauté et de prestige. Une multitude d’ethnies provenant des quatre coins du pays s’y rassemblent pour célébrer les récoltes, lors des fameux sing-sings.

Au cours de ces rituels majeurs, chants, danses et spectacles très animés constituent une grande fête traditionnelle dans une profusion de plumes, de peintures, de couleurs et d’odeurs. Les participants se peignent le visage et le corps, revêtent des coiffures somptueuses et des habits confectionnés avec des plumes d’oiseaux de paradis et de cassawari, des coquillages, des bijoux de nacre et des fourrures de marsupiaux.

Rivalisant d’ingéniosité et d’extravagance quant aux formes et couleurs de leurs parures ou peintures corporelles ou encore dans leurs chorégraphies, chaque tribu se distingue ainsi l’une de l’autre. Avec leurs figures peintes et les ornements aux couleurs dramatiques, les Hulis sont particulièrement impressionnants, reflétant l’origine guerrière de cette tradition.

VIVRE DANS LES TRIBUS Ces autochtones vivent encore selon les rythmes profonds de la nature et sont fortement attachés aux valeurs ancestrales. Les séjours passés au cœur même des tribus permettent de découvrir différentes facettes de la culture et des traditions papoues. Différentes formules d’hébergement dans les huttes et dans les

LA MAJORITÉ DES LANGUES SONT UTILISÉES PAR MOINS DE 1000 PERSONNES ET MÊME MOINS D’UNE CENTAINE POUR PLUSIEURS D’ENTRE ELLES, CE QUI EXPLIQUE LE NOMBRE ÉLEVÉ DE LANGUES MENACÉES DE DISPARITION. L’ART DES PARURES CORPORELLES

auberges au sein des villages favorisent la rencontre avec les habitants et offrent la possibilité de découvrir le pays lors de randonnées.

Accordant une grande importance à la protection du territoire, les tribus papoues, surtout celles des Highlands, attachent à la parure une importance capitale. Le Festival du Café qui se déroule chaque année à Goroka et à Mount Hagen est une occasion unique pour

L’accueil des Wahgi dans le village de Nundugle est particulièrement chaleureux et spontané. Les fêtes de réjouissances et les danses jouent un rôle essentiel dans leur vie communautaire, ainsi que le momo, une sorte de BBQ traditionnel.

Dans la tribu tribu des des Huli, Huli,, les parures Huli p res corporelles paru corp porel orelles les sont très très significatives. signifi signifi g cati catives ves.

Dans la région des Highlands où la culture est fortement patriarcale, les femmes n’ont peu ou pas de droits. Ce qui est féminin étant jugé affaiblissant pour le mâle, les hommes adultes vivent dans la «maison des hommes», séparés des maisons familiales des femmes et des enfants.

Chez les garçons, le passage de l’adolescence à l’âge adulte, avec la pousse et la coupe des cheveux, est un rituel hors du commun. Dans

photos Marie-José Auclair

Chez les Huli, Hulii,, la Hul la pousse po p usse des cheveux cheveux pour p r en faire pou faire des des p perruques erruques erru q ques de céré cérémoni cérémonie monie e fait fait p partie artie arti e de la trad traditio tradition. ition n.

l’école de la forêt, cette tradition des «hommes plumes » est entourée de mystère et de secret et se déroule selon des règles strictes dictées par les maîtres, héritées des ancêtres. Il faut 18 mois pour faire pousser une perruque de tous les jours et le double pour une perruque de grande cérémonie. Les cheveux sont ensuite coupés et la perruque décorée de fleurs et des plumes de l’oiseau de paradis, s’appropriant ainsi le pouvoir de séduction de ce magnifique

volatile. L’influence de la religion chrétienne tend à faire disparaître cette tradition.

Ce voyage hors du temps peut sembler étrange, voire quelque peu déroutant pour les Occidentaux ! Mais, ces mœurs ont une signification bien précise pour les Papous. De telles rencontres demeurent des moments inoubliables ! Espérons que cette diversité culturelle survivra à l’influence de la modernité.

PÉROU

LA PORTE DU SOLEIL IL Y A DE CES DESTINATIONS QUI NOUS ÉLOIGNENT DE NOTRE QUOTIDIEN ET OÙ NOUS NOUS SENTONS TRANSPORTÉS DANS LE TEMPS. LE PÉROU EN EST UNE DE CELLES-LÀ.

photo Magazine Découvertes | La cité inca Machu Picchu

par Annick McLean

Un voyage au Pérou, c’est un passage dans ns l’histoire vieille de plus de 3000 ans, s, où l’on découvre une civilisation n ancienne extrêmement évoluée, e, mais insolite et c’est ce qui rend d x. ce pays si mystérieux.

C’est de l’océan Pacifique en passant par l’imposante cordillère des Andes, dans un état d’esprit aventurier, que je pars à la rencontre de ruines majestueuses perchées sur le toit du monde, la tête remplie de questionnements sur ces mystérieuses réalisations et le peuple fascinant des Incas. À mon arrivée à Lima, j’observe les surfeurs, sport dans lequel les Péruviens excellent.

Mon niveau de curiosité est à son comble quand j’apprends qu’un nouveau site inca « Choquequirao » plus grand que le Machu Picchu est encore enseveli en partie sous la végétation. La Cité de Caral, qui a été découverte en 2001 sur la côte nord à seulement 150 km de Lima, repousserait le début de la civilisation à près de 5000 ans.

EN ROUTE VERS PARACAS Si vous êtes comme moi, que la beauté de la nature vous procure cette sensation de liberté et qu’à la vue de ces grands espaces vous en redemandez encore et encore, la route qui longe la côte, entre campagnes verdoyantes et déserts du sud, qui s’enfonce vers les terres traversant des oasis, est tout simplement spectaculaire. Un arrêt s’impose aux îles Ballestas. C’est à bord d’un petit bateau que vous observerez plus d’une dizaine de millions d’oiseaux marins qui y nichent. Cormorans, pélicans, manchots, otaries et j’en passe, vivent sur ces îles recouvertes d’or, le guano, excréments d’oiseaux marins qui étaient déjà utilisés dans la période pré-Incas comme engrais naturel.

Ce même guano qui a fait la richesse du Pérou au 18e siècle et qu’on récolte toujours sur une trentaine d’îles, mais à intervalle d’une fois tous les 7 ans pour préserver cette ressource. À votre retour, qui sait, un petit dauphin pourrait vous raccompagner.

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photo Magazine Découvertes | Paysage de la campagne

photo Marie-Pier Marchand Le maître du vol plané, le condor à la Vallée de Colca

photo Julie Dufour | Parc National de Paracas

Encore fébrile de ce contact avec la nature, le ventre bien rempli après un bon repas dans ce petit village animé, le parc national de Paracas offre une vue magnifique sur le Pacifique. Le beige du sable qui se mélange aux dunes de la côte rougeâtre et le turquoise de la mer nous enivrent de zénitude.

C’est à Ica, une petite oasis, que je termine cette journée la tête pleine d’images en observant le coucher du soleil dans le désert.

kilomètres et les signes couvrent la superficie d’un terrain de football. La civilisation nazca aurait réalisé ces géoglyphes en déplaçant simplement les roches pour exposer le sol plus pâle. Les lignes de Nazca représenteraient un calendrier astronomique associé au cycle des saisons et aux croyances religieuses dont les symboles seraient destinés à des dieux habitant les cieux. Cette expérience est à la fois intense et unique, mais pas pour les cœurs sensibles!

Il y a tant de lieux mythiques à explorer au Pérou que vous ne voudrez perdre un instant et tôt le matin, vos sens vous réveilleront. C’est en longeant une route sinueuse, d’une similitude surprenante aux décors marocains, que je me rends à l’aéroport où je m’émerveillerai du haut du ciel à la vue unique des géoglyphes de Nazca ! Ces étonnants signes géométriques sont d’une telle précision, que les lignes demeurent droites sur des

Il est possible aussi de visiter un cimetière préIncas de Chauchilla où de véritables momies sont soumises à notre œil fasciné. Celles-ci étaient séchées au soleil en position fœtale et le regard vers l’est. Elles étaient ensevelies sous des monticules de roches avec leurs biens. On peut observer à plusieurs endroits tout au long de la route au Pérou de ces tombes toutes dépouillées de leurs trésors par les « Huaqueros » ou Pilleurs de tombes.

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J’AI MARCHÉ SUR LA LUNE C’est en passant par Arequipa, question de s’adapter à l’altitude, que vous pouvez profiter de la ville blanche entourée de 3 volcans de près de 6100 m. Il existe une panoplie d’ascensions comme le Misti (5825 m) ou le Coropuna (6425 m), le plus haut sommet de la région. C’est en traversant la Reserva Nacional Salinas y Aguada Blanca, que je peux ressentir, à ma grande surprise, l’effet de l’altitude sur le corps humain à 5002 m !

J’avais les jambes légères, ce qui me donnait l’impression de marcher sur la Lune. Je me permets des tisanes au coca pour prévenir les effets pendant le reste du voyage.

Tout au long du trajet qui longe l’imposante cordillère des Andes, j’observe des paysages dignes des plus beaux décors hollywoodiens. On y croise des troupeaux de lamas, ces vigognes

Encore plus d’aventures!

NOUVELLE BROCHURE 2013-14

photo Magazine Découvertes | Habitants des îles Uros, îles flottantes au lac Titicaca.

MAINTENANT DISPONIBLE Contactez-nous ou visitez notre site Web pour recevoir gratuitement votre copie

Conférences aventures photo Magazine Découvertes | Moray, ancien centre de recherche agricole inca situé dans la Vallée sacrée des Andes

Découvrez notre façon de voyager ainsi que nos itinéraires innovateurs. photo Marie-Pier Marchand | Vigognes

ne survivant qu’en liberté, dans un champ jaunâtre entouré des hauts sommets enneigés. On observe ces maîtres du vol plané que sont les condors dans la vallée de Colca, les plus profonds canyons au monde. De même s’offrent à notre regard des milliers de terrasses ornant les montagnes, des sites archéologiques conçus à bras d’homme, certains surplombant les hauts sommets, des festivités hautes en couleur qui honorent leurs croyances ou leur tradition inca, comme l’Inti Raymi qui se déroule dans les ruines de Sacsahuaman pour se poursuivre dans les rues de Cuzco.

Plus encore, vous découvrirez un peuple généreux et respectueux de la nature. C’est au lac Titicaca que je vis un des moments forts de mon voyage après une rencontre métaphorique avec des habitants des îles Uros archipel de plus de 70 îles flottantes fabriquées avec des roseaux totora - suivi d’une

randonnée vers l’île Amantani, question de dégourdir nos jambes après cette belle ballade en bateau, pour finir la journée chez l’habitant où nous dégusterons la meilleure soupe aux patates. Gracias por todo Mamani, j’ai vécu un moment inoubliable parmi vous, ne serait-ce que le temps d’une soirée !

Et finalement, le point culminant de ce voyage incomparable se fait dans un train muni d’un plafond de verre, dans lequel on peut observer toute l’envergure du canyon jusqu’au Machu Picchu. C’est sur ce toit du monde que je remercie le ciel d’avoir eu l’opportunité de faire ces rencontres colorées remplies d’histoire et de visiter ces sites conçus par des civilisations anciennes dotées d’une curiosité intellectuelle remarquable. Mon nouveau défi : trouver une aussi belle destination !

Destination offerte par Expéditions Monde.

Les soirées sont gratuites mais vous devez réserver car les places sont limitées.

Consultez notre programmation en ligne pour Montréal et Québec

1.866.606.1721 1705 rue St-Denis, Montréal (514) 844-6364 Permis du Québec

expeditionsmonde.com

LA TURQUIE

par

Jean-Claude Raymond

Un vaste pays à la croisée des grandes routes de commerces séculaires d’Asie et d’Europe. Avec ses deux ponts qui enjambent le détroit de Bosphore, sa plus grande cité, Istanbul, s’étend sur les deux continents. Ce pays est le berceau de plusieurs civilisations, on y retrouve des traces d’occupation humaine remontant à 100 000 ans. Depuis quelques dizaines d’années, ce pays a fait un bond prodigieux dans la modernité. Celle-ci s’observe entre autres par ses moyens de communication bien développés, son système démocratique, sa population jeune et de plus en plus scolarisée.

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IILL Y A DE DE CES CEES ENDROITS C ENDR EN DRO DRO OIIT TSS QUI, QU UII, DE DE PRIME PR RIIM MEE ABORD, ABO BOR RD D, NE NE NOUS NO OU US ATTIRENT AT A TT TT TIIR REEN NT T PAS PA ASS ET ET QUE, QU Q UE, E, TOUT TOU OUT À COUP, OUT COUP CO UP, PAR PAR PA AR UN UN HASARD HAS ASAR ARD NOUS NOU NO USS DÉCOUVRONS. DÉÉC COUVR COU OU O UV VR RO ON NS. S. NOUS NO OU US TOMBONS TO T OMB MBO BO ON NS ALORS ALOR AL ORS SOUS SO OU USS LE LE CHARME CHA CH AR R RM ME DE ME DE LEURS LLEEURS URS TRÉSORS UR TR T R RÉÉSO ÉÉSOR ÉS SOR ORS HISTORIQUES, HIISST H TOR ORIQ QUE UESS,, DE DE LA LA CHALEUR CH C H HA ALEEU AL UR DES DEES D ES GENS GENS GE NS QUI QU UII Y VIVENT, VIIV VEN ENT, NT, T, DES DES ES PAYSAGES PAYS PAYS PA YSAG AGES AGE ES EXTRAORDINAIRES, EXT XTR RA AOR ORDI ORDI DIN NA AIR IREESS, DE DE LEURS LEEU URS RS POSSIBILITÉS POS OSSSIIB BIILI LITÉ TÉS D’ACTIVITÉS D’AC D’ ACT TIIV VIIT TÉÉS DE DE GRAND GR RA AN ND D AIR...

AIR IR..... .. BIENVENUE BIEN BI ENVE VENU NUE EN NUE EN TURQUIE. TUR URQU QUIE IE.

photo Éco Aventure Monde

Ce qui retient notre attention ici, c’est plutôt la façon de parcourir ce pays pas à pas à travers quelques-uns de ses nombreux attraits: le Vieux-Istanbul, les structures géologiques inusitées et spectaculaires de la région du Cappadoce, quelques canyons, les vallées et cols de la chaîne des monts Taurus qui aboutit dans la mer Méditerranée, ainsi que les abords de celle-ci. Les principaux joyaux du riche passé d’Istanbul sont regroupés sur quelques kilomètres carrés. On se déplace ainsi aisément en quelques minutes de la Mosquée bleue à l’imposante Sainte-Sophie, avec son impressionnante coupole. En cours de route, nos pas peuvent nous conduire aussi au magnifique palais Topkapi, la somptueuse résidence des sultans ottomans, et à la mystérieuse Citerne basilique enfouie sous la ville depuis plus de 15 siècles. Le Grand Bazar, véritable quartier à lui seul, vaut aussi le détour. Une balade en bateau sur le détroit de Bosphore complète bien le survol de cette immense cité avec ses élégantes résidences d’été qui ont rafraîchi ses dirigeants pendant des siècles.

La Turquie est un endroit tout désigné pour allier histoire, culture et randonnée. Les multiples vallées entourant la ville de Gorëme, dans la Cappadoce, se prêtent très bien aux randonnées d’une journée. Chacune a sa particularité propre quant aux formes et aux couleurs de ses sculptures rocheuses. Sans parler du mode de vie de leurs habitants qui y ont trouvé là un refuge contre les envahisseurs au fil des siècles. D’innombrables vestiges de leurs résidences creusées à même les falaises sont encore visibles aujourd’hui. Peu importe le sentier emprunté, tous nous conduisent à des vestiges d’événements importants de la longue histoire de ce berceau de l’humanité.

Pour bien comprendre cette fascinante région, un bon guide nous permet d’établir les liens entre les différents aspects de ces vallées, des anciens occupants et de leurs œuvres. Cette région se prête bien aussi à des randonnées de vélo de montagne qui permettront de découvrir davantage de vestiges et de superbes paysages.

Par ailleurs, les caravansérails aménagés le long des grandes routes de commerce millénaires nous rappellent l’Âge d’or de ces caravanes reliant l’Orient et l’Occident. Les marchands voyageurs appréciaient ces refuges nocturnes lors de leurs longs déplacements à dos de chameaux. Au loin, nous apercevons les monts Erciyes et Hasan (anciens volcans respectivement de 3900m et 3300m).

Au sud du plateau anatolien, les 14km de l’impressionnant canyon Ihlara offrent aux randonneurs la fraîcheur d’une vallée étroite sillonnée par une rivière impétueuse bordée de grands arbres. Ce canyon surprend aussi par plusieurs églises creusées dans ses parois.

Dans celles-ci, on peut y admirer des fresques bien conservées datant du VIe au XIIe siècle.

Aussi, dans un hameau niché au fond du canyon, il est assez amusant de pique-niquer sur de petits îlots aménagés dans la rivière! Mais le clou pour des randonneurs demeure la région des monts Taurus, cette chaîne de montagnes qui va du nord-est jusqu’à la mer Méditerranée dans le sud de la Turquie. De nombreux sommets dépassent les 3000m (jusqu’à 3700m).

Avec des cols et des hauts plateaux à plus de 2500m, les trekkeurs peuvent contempler les pics enneigés majestueux qui les entourent.

Des auberges dans les villages accueillent les randonneurs dans une atmosphère montagnarde. Les plus hardis d’entre nous séjourneront dans des campements installés sur des hauts plateaux. Ou encore s’amuseront à descendre dans un canyon escarpé, tel un véritable coup d’épée dans la montagne. Mes souvenirs de randonnées les plus spectaculaires viennent de cette région.

Plus au sud, d’anciens sentiers côtiers sont des points de départ pour explorer les hauteurs de la côte méditerranéenne. Encore en très bon état, ils permettent des randonnées mémorables avec la Méditerranée et son rivage comme panorama. Mais nos pieds ne peuvent nous mener partout où il y a vestiges du passé.

Par exemple, dans la baie de Kekova, le bateau nous permet de voir «par le dessus» les vestiges d’habitations submergées par les eaux à la suite de tremblements de terre. Une baignade dans cette baie y est très agréable. Plus à l’est, une ballade dans la vieille partie de la ville côtière d’Antalya permet d’admirer entre autres la Porte d’Hadrien (IIe siècle), un minaret du XIIIe siècle, la richesse artisanale du pays, et d’y faire quelques achats…

Ce pays fabuleux permet donc aux randonneurs d’agrandir leur terrain de jeux, de rencontrer un peuple chaleureux et de se remplir les sens de nouveaux panoramas insolites, de sons et de saveurs inhabituels et d’odeurs enivrantes. Dans ce pays composé à la fois d’histoire et de modernité, même les plus exigeants seront comblés.

www.ecoaventuremonde.com DU 4 AU 18 MAI 2013

photos Jean-Claude Raymond

LES ROCHEUSES CANADIENNES

PASSION, PLEIN AIR ET VR par

François-Guy Thivierge

UNE ÉTAPE À LA FOIS, FRANÇOIS-GUY THIVIERGE NOUS PROPOSE UN PÉRIPLE EN VÉHICULE RÉCRÉATIF À TRAVERS LES ROCHEUSES CANADIENNES. AU DÉPART DE CALGARY, IL NOUS FAIT DÉCOUVRIR DES RÉGIONS OÙ DES GENS DE PLEIN AIR COMME LUI PEUVENT S’ADONNER À LEUR PASSION, AU MILIEU DE PAYSAGES PLUS GRANDS QUE NATURE, ET CE, EN ÉTANT TOUJOURS CHEZ SOI. BIENVENUE À BORD!

Pourquoi entreprendre le périple à partir de Calgary?

Parce que c’est à cette étape que commence à se dessiner la silhouette des montagnes rocheuses. Qu’on les découvre pour la première fois ou non, la sensation demeure la même, il y a quelque chose de magique qui s’en dégage.

Puisque l’opportunité nous est donnée de faire notre grande entrée dans les Rocheuses en véhicule récréatif, c’est un étrange sentiment de liberté qui nous envahi et pendant lequel on a l’impression que ce captivant paysage, qui semblait nous attendre depuis la nuit des temps, nous appartient. À travers la lunette d’un passionné de plein air, c’est le début de l’aventure. Par quoi commencer: escalade, vélo de montagne, trekking, ski de fond? Tout est possible et presque en même temps, ça dépend de l’endroit où l’on se trouve.

Chacun offre sa spécialité.

Un petit arrêt dans la ville de Canmore entre Calgary et Banff marque un excellent début pour notre séjour dans l’Ouest. Ce cossu petit village albertain, situé dans les Rocheuses, a de quoi à offrir aux mordus de sports de nature.

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Reconnu entre autres pour ses sentiers de vélos parmi les plus beaux au monde, la région offre aussi de superbes façades d’escalade, des sentiers de trekking, de la pêche sur glace et du ski en poudreuse fraîche. Comme dans tous les villages des Rocheuses, les infrastructures de Canmore sont tout à fait adaptées aux besoins des visiteurs.

Les sentiers de montagnes se poursuivent du côté nord, à Cougar Creek, et tout au long du trajet vers Banff, d’autres opportunités plein air s’offrent comme le Fold, un pilier de roche de 800m à escalader, situé à environ 60km de Canmore. À Banff, sortez vos vélos de montagne, sortez vos chaussures de randonnée, c’est bien au sol et les yeux rivés vers les sommets que ça se passe! On peut même y aller pour une ran-

donnée de dix heures qui conduira les plus ambitieux d’entre nous jusqu’au sommet du mont Cascade, incontournable attrait apparaissant sur toutes les photos du village. D’autres tracés moins exigeants existent, il suffit de s’adresser au centre touristique local. À travers ses courbes, monts et vallons, c’est au célèbre Lac Louise que la route nous transporte ensuite. La troisième petite ville de notre parcours. L’endroit est connu de tous pour l’irréelle couleur turquoise de son lac. Ce qui est moins connu, par contre, c’est que, tout juste derrière ce lac spectaculaire, se profile avec les montagnes l’opportunité de pratiquer une escalade technique. L’occasion de parfaire son style sur des parois peu élevées (si l’on compare à ce que l’on peut rencontrer ailleurs) mais très verticales.

La mise en application des techniques d’escalade devient alors le point d’intérêt de l’activité.

photos Émilie Compton | FGT en vélo de montagne au centre Nordique de Canmore

photos François-Guy Thivierge (FGT) | Paysage de Moraine Lake

À moins de 15km plus loin, son jeune frère, le lac Moren, et ses dix montagnes. Bien connu de l’époque où il apparaissait sur les billets de vingt dollars canadiens, ce coin isolé des Rocheuses mérite qu’on s’y arrête pour un peu d’escalade intermédiaire, de même que pour la randonnée jusqu’au sommet du mont Babel, d’où la vue panoramique sur les environs laisse sans voix.

De retour au VR, il faudra plus de cinq heures pour faire les 200 prochains kilomètres. Un trajet en montagne où se succèdent chutes, lacs et monts et au bout duquel nous attend Jasper.

Une étape rien que pour le plaisir de l’œil. La chute du canyon Maligne, son voile d’eau, ses glaces et ses parois rocheuses font de lui un des plus beaux canyons de l’Ouest canadien. Des tours guidés sont offerts en été comme en hiver. Résolument pour ceux qui ont le goût de mettre leurs techniques à l’épreuve avec l’escalade de glace.

photos Pascal Gignac | Chinaman’s Peak surplombant le village de Canmore

Avant d’arriver à Whistler, notre destination finale, on s’impose un petit arrêt à Revelstoke pour son célèbre ski sur poudreuse en hiver et l’incroyable vélo de montagne en été.

Finalement, Whistler! La destination par excellence du ski alpin, du ski de fond et du vélo de montagne. On y vient de partout à travers le monde pour pratiquer ces sports, mais aussi pour profiter de la qualité de la neige, de même que pour son climat très doux, très agréable.

Un peu plus au sud en direction de Vancouver, le petit village de Squamish est pour ainsi dire ceinturé d’une paroi rocheuse qui n’attend que d’être escaladée. Avec un lac à proximité autant pour y mouiller son bateau que pour y pratiquer des sports nautiques comme le kitesurf, c’est la région idéale pour stationner le VR un peu plus longtemps. Le temps de

photos François-Guy Thivierge | Wapiti à Jasper

découvrir et de profiter à fond de tout ce qu’elle peut offrir.

Le véhicule récréatif représente probablement la meilleure façon de traverser les trois dimensions de cet immense territoire, à la fois aussi brut que raffiné. Il permet de s’attarder un peu ici et là, d’aller un peu plus loin si on le désire, avec autant de bagage et d’équipement qu’on le désire et ce, au rythme qui nous convient.

Peu importe où l’on se trouve, on se retrouve toujours chez soi.

Retenez bien que partout dans les Rocheuses, les paysages sont à couper le souffle, alors, un dernier conseil en terminant, ne vous rendez à aucun endroit sans avoir en main votre caméra, ce qui serait probablement le seul regret de votre périple!

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photo Jackson Hole

photo Jackson Hole

JACKSON HOLE | WYOMING

DÉGAINEZ VOS SKIS! DESTINATION :

LE FAR WEST

VERS 1820 DANS LE NORD-OUEST DE L’ÉTAT DU WYOMING AUX ÉTATS-UNIS, DES TRAPPEURS DE LANGUE FRANÇAISE SONT ATTIRÉS PAR UNE NATURE GÉNÉREUSE LAISSANT ESPÉRER TRAPPE ET CHASSE LUCRATIVES. LE CONSTAT EST AU-DELÀ DE LEURS ATTENTES.

Situé dans un corridor de migration de faune sauvage au pied d’une chaîne de montagnes spectaculaire, tous les éléments sont réunis pour de fastes expéditions de chasse au cœur de l’Ouest américain. Comme repère, ils nommeront l’endroit Les trois Tétons! Ce nom ludique réfère évidemment aux trois pics majestueux dominant la région, à même la chaîne de montagnes du même nom. Plus tard, les Américains adopteront cette nomenclature pour désigner ce futur parc national, tout juste au sud de Yellowstone.

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Jean-Luc Brassard

Isolé à même un État peu populeux, Jackson Hole est le chef-lieu de cet endroit dont la beauté est exceptionnelle. Encore aujourd’hui, le corridor migratoire voit transiter des milliers de caribous, wapitis, bisons et autres animaux, très peu nombreux ailleurs. Le tout est observable à même la route qui lie l’aéroport à la ville de Jackson!

Avant d’être mondialement connu pour la qualité de son centre de ski, Jackson Hole le fut pour son mode de vie de type «Western», reflétant comme nulle part ailleurs la vie de ces cowboys supervisant les immenses troupeaux de bétail dans cette vaste contrée américaine. Ces derniers ne sont pas qu’emblématiques, ils sont encore présents et donnent l’âme à cette ville, tout comme son architecture typiquement western, son plan de rues quadrillé… et bien sûr au «Million Dollars Cowboy Bar», établissement où les tabourets sont en fait de vraies selles de chevaux!

Mais au-delà des caractéristiques historiques de l’endroit, ce qui risque de marquer votre passage à Jackson est le centre de ski dont la réputation, nullement surévaluée, a parfaitement été décrite par le grand skieur français

photo Jackson Hole

photo Magazine Découvertes

photo Jean-Luc Brassard

par

Jean-Claude Killy: «S’il existe un meilleur centre de ski aux États-Unis, je ne le connais pas!»

D’abord les 1261m de dénivelé n’offrent que très peu d’espaces de repos lors des descentes. L’inclinaison constante ravit les amateurs de virages bien maitrisés tant sur les pistes damées qu’en sous-bois et bien évidemment sur les nombreux champs de neige dont l’invitation ne peut être refusée!

Alors que la neige est abondante, plusieurs n’hésiteront pas à faire la file en attente de l’ouverture du téléphérique qui, d’un trait, lie la base au sommet de la montagne, promettant des descentes inoubliables dans le secteur des Hoback, de même qu’au Rendez-vous Bowl et sous les télésièges de Thunder et Sublette.

Une belle alternative est de se diriger vers le Saratoga Bowl, à l’autre extrémité de la montagne, qui malgré son dénivelé plus faible, offre un terrain de jeux quasi inutilisé.

Les amateurs de ski en sous-bois ne sont pas en reste à Jackson Hole, les secteurs de Crags, Moran Wood et Casper Bowl pouvant vous épuiser avant même que vous n’ayez serti cette partie du territoire skiable. Ces endroits, de véritables petits bijoux cachés à même le centre de la montagne, vous plairont à coup sûr.

Les amateurs de sensations fortes, quant à eux, n’hésiteront pas à franchir un des passages (gates) donnant accès au domaine hors-piste, non sans avoir vérifié au préalable le risque d’avalanche et non sans posséder l’équipement de sécurité et de détection nécessaire pour s’y aventurer. Ainsi les différents couloirs collés aux flancs de Cody Bowl, dont Zéro Gravity et S&S, ou alors les multiples paliers de Rock Springs Bowl, tout juste en dessous avec l’immense face rocheuse qui borde ce secteur, sont un pur délice qui imprègne à coup sûr dans nos mémoires un souvenir impérissable de l’endroit.

Comme tous les chemins mènent à Rome, toutes les pistes mènent à la base de la montagne; elles convergent toutes en un seul point d’arrivée, promettant un après-ski tout aussi palpitant que la journée sur les planches!

Si nos explorateurs de l’Ouest avaient connu le ski, rapidement auraient-ils délaissé la trappe pour se concentrer sur ce sport, d’autant qu’ils venaient de découvrir un lieu paradisiaque pour le pratiquer!

Alors qu’attendez-vous? Dégainez vos skis et direction Far West… www.jacksonhole.com

MONT HOOD | OREGON

LE SKI À FLANC

DE VOLCAN !

par Geneviève Larivière

IL EST DE CES VOYAGES QUE L’ON REFAIT SANS CESSE DANS NOTRE TÊTE, JUSQU’AU JOUR OÙ L’ON PEUT FINALEMENT LE REPRODUIRE DANS LA RÉALITÉ.

C’EST SIGNE QUE LE PÉRIPLE LAISSE UNE MARQUE INDÉLÉBILE DANS NOTRE ESPRIT...

PAYSAGE? DÉPAYSEMENT? CHOSE CERTAINE, AU CHAPITRE DES EXPÉRIENCES INOUBLIABLES, LE MONT HOOD ET SES ENVIRONS NE LAISSENT PERSONNE INDIFFÉRENT.

En plein cœur de la chaîne des Cascades, une série de sommets s’étalant de la Colombie-Britannique à la Californie, le mont Hood et ses 3426m dominent les environs, à une heure de route vers l’est depuis Portland. Plus haut sommet de l’Oregon, cette montagne jouxte les pics connus des monts Saint Helens, Jefferson, Rainier et des Three Sisters, pour ne nommer que les voisins immédiats.

Comme beaucoup de ses confrères, le mont Hood est un volcan... mais rassurez-vous, sa dernière activité volcanique fut enregistrée vers 1830! Vous pourrez cependant aisément percevoir le parfum sulfureux des fumeroles s’échappant de ses entrailles lorsque vous dévalerez ses pentes enneigées, même en été.

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Puisque le temps s’arrête au mont Hood, il est possible d’y pratiquer des activités de toutes saisons, dont le ski, accessible par la station de Timberline Ski Area. Celle-ci est en opération presque 365 jours par année, à l’exception des quatre semaines de septembre où la fermeture est nécessaire à l’entretien et à la révision annuelle de ses différentes remontées mécaniques. L’été, le ski se fait entre 1800 m et 2500 m d’altitude, sur les glaciers qui recouvrent le mont Hood.

Seules deux remontées mécaniques sont en opération : le Magic Mile Express, couvrant la partie inférieure du domaine skiable, ainsi que le Palmer Express, donnant accès aux plus grandes étendues enneigées, pour un total de plus de 700 m de dénivellation. À noter qu’en période hivernale, le Palmer est fermé... car il est annuellement enseveli !

Les skieurs passionnés trouveront leur compte à Timberline grâce au dépaysement de skier dans un décor volcanique et à l’excitation de skier en plein été. Les conditions varient avec l’ensoleillement; en matinée, la neige damée demande des skis bien aiguisés mais plus la journée avance, plus la sensation de ski de printemps s’accentue.

Les pistes accessibles conviennent à des skieurs de niveau intermédiaire; cependant, il est possible de s’aventurer dans le backcountry pour y retrouver des bols et des vallées offrant jusqu’à 45 degrés d’inclinaison! Mais attention, bien que le backcountry soit facilement accessible, évitez de tomber dans le piège tendu par l’enthousiasme: ne perdez jamais de vue que si vous descendez trop bas, vous aurez à marcher longuement dans la roche volcanique et les rigoles, bottes de ski aux pieds, avant de rejoindre les télésièges!

passe journalière donne accès à une panoplie d’activités. Parmi les coups de cœur: le sentier de vélo qui mène au Trillium Lake; la balade dans la Scenic Sky Chair vers le Upper Bowl (l’idéal pour admirer le mont Hood, mais attention aux vertiges!), l’équitation dans la Mt Hood National Forest, la luge alpine et la tyrolienne. Enfants et parents peuvent facilement y passer la journée entière, mais surveillez les heures d’opération!

Quelques conseils pratiques: pour un séjour en tout confort et près des commodités, choisissez un hébergement du Collins Lake Resort à Government Camp, le seul village des environs. Vous serez à quelques pas du Hood Skibowl et vous mettrez quinze minutes à rejoindre la base de Timberline Ski Area par la route alpine. Si vous préférez vous rapprocher de l’histoire, choisis-

photo p phot o Genevière Larivière

photo Genevière Larivière

Pendant que les skieurs s’abreuvent du plaisir de la glisse hivernale, d’autres activités sont accessibles dans l’une des montagnes voisines, le Hood Ski Bowl. Cette station plus modeste (tout est relatif!) offre des activités quatre saisons dans son Adventure Park: l’achat d’une

photo Genevière Larivière

photo Shandia Cordingley

Lors de vos descentes en ski, vous ne serez pas surpris de croiser bon nombre d’athlètes de tous niveaux à l’entraînement. Timberline Ski Area étant bien souvent plus accessible que les stations de l’hémisphère sud, plusieurs équipes de compétition privilégient les pentes du mont Hood. Cette station accueille également de multiples camps d’été de freeski et de planche à neige: les files d’attente aux remontées mécaniques sont bigarrées... et tous arborent fièrement le racoon du skieur passionné!

sez le majestueux Timberline Lodge: vous serez au pied des glaciers du mont Hood et pourrez vivre votre séjour à un rythme unique! Même si vous ne séjournez pas au Lodge, ne manquez pas d’y entrer: sa visite est surprenante... et profitez-en pour déguster une bière locale au Blue Ox Bar. Après quatre séjours dans la région du mont Hood, un constat s’impose: cette montagne a quelque chose d’unique, de magique et de magnétique. On s’y sent vite chez-nous, on tombe amoureux du décor et c’est toujours le cœur gros qu’on le quitte... pour se dire qu’on y reviendra assurément! www.skihood.com

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MER DES CARAÏBES

GOURMANDISES DE LA MARTINIQUE par

Anne Pélouas

ON DIT D’ELLE QU’ELLE ALLIE LE SAVOIR-FAIRE CULINAIRE FRANÇAIS À LA GÉNÉROSITÉ AFRICAINE, MAIS LA GASTRONOMIE MARTINIQUAISE EST BIEN PLUS QUE CELA, INFLUENCÉE QU’ELLE EST PAR L’UNIVERS CARIBÉEN DANS LEQUEL ELLE BAIGNE. L’ÎLE FRANÇAISE A SES PROPRES PARFUMS ET SAVEURS EXOTIQUES, UNE MER QUI LUI PROCURE DE BONNES «PROVISIONS» ET UN RHUM EMBLÉMATIQUE! SANS COMPTER DES INSULAIRES CHALEUREUX, GARDIENS DE TRADITIONS CULINAIRES SÉCULAIRES AUTANT QUE CRÉATEURS ALLUMÉS EN CUISINE! PRÊTS POUR LE VOYAGE?

photo Comité Martiniquais du Tourisme | F.P.

À table, après un bon «ti-punch», toute assiette martiniquaise est savamment colorée et promet son lot de découvertes, du velouté de giraumon aux crevettes à la glace à l’avocat, en passant par les acras de morue et écrevisses flambées au vieux rhum. Du grand restaurant à la gargote de bord de route ou de mer, on n’en finit pas d’être étonné par la variété des plats!

De Fort-de-France, la capitale, on prend la route du nord en longeant la mer des Caraïbes. Nous avons rendez-vous avec « Tonton Léon » au Hameau du Morne des Cadets (Fonds-Saint-Denis), tout en haut d’un morne. De son vrai nom Léon Tisgra, ce maraîcher bio est un personnage haut en couleur, un passionné d’agriculture saine qui exploite aussi un gîte. Il fait bon profiter de la vue sur la montagne Pelée et la mer tout en visitant ses cultures étagées et en mangeant à sa table, le soir venu, au son des grenouilles, des plats créoles confectionnés avec les légumes de saison du jardin. À tester au petit déjeuner : son Ti Nain Lan Mori, aux bananes vertes et à la morue.

De retour à Saint-Pierre, l’ancienne capitale martiniquaise, on traversera toute l’île d’ouest en est dans une nature luxuriante pour rejoinp j dre Sainte-Marie, côté Atlantique. Rencontre avec une autre figure marquante de l’île : Florence André, qui anime à son « Habitation Pied en l’air » des ateliers d’initiation à la cuisine créole. Sous sa gouverne, on préparera dans la bonne humeur de petits pâtés à la viande et au bois d’Inde, avec variantes à la morue ou aux légumes, puis un flan au lait de coco et caramel. « Un vrai, dit-elle, sans cannelle, ni vanille. » Après le repas, où ragoût de porc au colombo voisine avec dorade frite, servi sur la terrasse, Florence fait visiter son « jardin des senteurs », un magnifique domaine de plantes aromatiques et médicinales, comme d’arbres fruitiers. Il y a ces pruniers de Cythère qui donnent un jus délicieux, du bois d’Inde et des poivriers dont les feuilles parfument la cuisine locale, des papayers et citronniers, des caramboliers et caféiers, des plantes « guéritout » et « babine-chat »…

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Après avoir profité des attraits de la côte est, retour au Carbet, à l’ouest de l’île. La mer nous attend pour un plongeon au Petibonum.

Le proprio du resto de la plage, Guy Ferdinand, nous attend aussi. En short à l’année longue, le chef plein d’allant n’a pas son pareil pour cuisiner un risotto au lait de coco sur barbecue ou des brochettes de thon, comme pour flamber au vieux rhum de grosses écrevisses. Demandez son Féroce à l’avocat, bien pimenté, qui met le feu aux palais sensibles. Pourtant, il vous dira que le but du jeu est de «faire ressortir le goût du piment plus que sa force»!

Un autre jour, il ne faudra pas manquer de se promener dans les allées du coloré marché de Fort-de-France, puis d’aller goûter, en passant par Le Lamentin, aux délicats chocolats et pâtes de fruits tropicaux des Frères Lauzéa, classés parmi les cinquante meilleurs chocolatiers de France! On garde aussi du temps pour un souper au restaurant Le Brédas, à Saint-Joseph. Maître-restaurateur de France, Jean-Charles Brédas est un orfèvre de la cuisine métissée style «pressé de papaye et foie gras» et des mariages d’épices créoles et de légumes-pays, comme pour sa dorade aux christophines et fruit à pain! En fin de repas, vous fondrez à coup sûr devant son délice aux trois chocolats…

De Saint-Joseph, rejoignez de nouveau la côte atlantique de l’île. Une courte balade dans la baie du François vous conduira pour la journée ou la nuit à la Maison de L’Ilet Oscar, superbe demeure coloniale aux chambres très raffinées. À sa table, on goûte un velouté de légumes-pays et crevettes, suivi d’un espadon au poivre vert et d’une surprenante crème glacée à l’avocat.

Au bord d’un lagon du village Le François, l’élégant Relais & Châteaux Cap-Est, avec ses suites princières, abrite aussi un restaurant de renom. Au Belem, c’est de la cuisine de haute voltige qui vous attend, fricassée de langoustes en tête!

De retour par le sud un soir de week-end, on ne saurait trop vous recommander, dans un style bien contrasté, un arrêt au Snack Fredo, une très populaire buvette du bord de mer, aux Anses d’Arlet. La danse est à l’honneur,

avec orchestre, après avoir dégusté un plat créole typique. Aux Trois-Ilets, zone très touristique, le choix des hôtels avec bons restaurants ne manque pas non plus. Le raffiné Bakoua a ses soupers créoles et gastronomiques à la langouste. Il propose aussi des séjours «Martinique gourmande». La Suite Villa, hôtel très design, met plutôt de l’avant une cuisine-fusion mettant les produits locaux à l’honneur tout en leur donnant un joli accent asiatique. Un dernier arrêt avant de «rentrer au pays»? C’est au bord de la route de l’aéroport qu’on le fera pour déguster pour trois fois rien un juteux poulet boucané de « chez Simon », lequel cuit sur les braises de cannes à sucre de son barbecue-maison de délicieuses cuisses de poulet marinées.

Dernière gourmandise martiniquaise !

LES «LÉGUMES-PAYS» Le très nutritif gombo, surnommé «asperge du pauvre», se cuisine en beignet frit ou en curry savoureux. Le fruit à pain, riche en sucre, amidon et vitamine C, fait des merveilles en chips, après macération dans le jus de citron vert et dans du rhum, comme en boulettes grillées à la morue.

La patate douce est plus connue ici. Riche en vitamines et minéraux, on peut en faire des galettes salées ou un dessert à la vanille et au sirop.

Quant à la christophine peu calorique, proche de nos courgettes et concombres, elle se marie bien à la mangue en salade comme au porc avec poudre de colombo, un mélange d’épices typiquement antillaises.

LA MARTINIQUE AU QUÉBEC En septembre, la Martinique gourmande s’installe dans la région de Montréal. Pour «goûter» l’île, rien de plus simple! Choisissez parmi la quinzaine d’établissements (surtout des restaurants) participant à l’événement Martinique gourmande, dont ce sera la sixième édition en 2013. Des chefs québécois ajoutent pour l’occasion à leur carte des créations culinaires inspirées de recettes martiniquaises. www.martiniquegourmande.ca

AUSTRALIE | OCÉAN INDIEN

LES GARÇONS D’HONNEUR

À MOINS D’UNE HEURE DE TRAVERSIER DE PERTH, UNE MINUSCULE ÎLE DE SABLE BLOND ET D’EAU CRISTALLINE HÉBERGE UNE SYMPATHIQUE ET INHABITUELLE COMMUNAUTÉ, CELLE DES PINGOUINS. L’ÎLE DES PINGOUINS, MONDIALEMENT CONNUE POUR SES ATTACHANTS RÉSIDENTS, EST AUSSI CONNUE POUR SA FLORE, SA DIVERSITÉ FAUNIQUE DE MÊME QUE SES PAYSAGES À COUPER LE SOUFFLE. SANS AUCUNE HÉSITATION, IL S’AGIT DE MON COUP DE CŒUR AUSTRALIEN.

par

Sara-Michèle Fayaz

Cet îlot de 12,5 hectares du Parc Marin des îles Shoalwater est inhabité par les humains et ce, en tout temps. Il est même impossible d’y trouver un simple café. Préserver son état naturel est ce qui importe. Les seuls résidants admissibles sont les pingouins et différentes espèces d’oiseaux marins.

1200 des plus petits pingouins du monde s’y retrouvent. Leur habitat naturel a été reproduit, de même qu’un centre de conservation mis en place. Admirer ces alcidés ou encore, interagir avec eux sont des activités

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possibles. Par contre, malgré leur présence remarquable sur l’île, rares sont les fois où il y a rencontre avec ces derniers. La majeure partie de leur journée est dédiée à se nourrir en mer ou à se cacher dans leur terroir.

Quant aux pingouins qui demeurent au centre de conservation, ceux-ci ont été abandonnés par leur mère au stade d’oisillon ou encore, retrouvés blessés. Advenant le cas où ils demeureraient sur l’île, en liberté et non au centre, il serait des plus difficiles pour eux de subsister. Ainsi, les agents de la faune veillent à leur bonne condition, à leur survie. Également, cette réserve faunique offre un spectacle exemplaire avec au-delà de 50

espèces d’oiseaux marins. Une grégarité importante de pélicans ainsi qu’une population pélagique de dauphins, lions de mer et raies en sont quelques-unes qui la composent.

De plus, il y a une panoplie d’activités divertissantes à effectuer tout en admirant les paysages. Chacun peut se reconnaître dans l’une ou l’autre de celles-ci: pour les gens qui souhaitent observer des dauphins et des lions de mer, un éventail de possibilités est offert. De la croisière à bord d’un bateau pourvu d’un fond de verre à l’excursion en kayak de mer, tout est possible. Quant à ceux qui recherchent une dose d’adrénaline, ils sauront la trouver en pratiquant le Kiteboarding ou encore le Surf.

Pour les fanatiques de plongée, les richesses

sous-marines sont un véritable Éden composé de récifs de coraux et de plantes aquatiques. Également, de merveilleuses plages favorables au bronzage et à la natation bordent l’île. Une aire de repos pour pique-niquer et admirer le panorama du parc marin est aussi un des endroits préférés des vacanciers. Pour les amoureux de ce monde, prononcer le «Oui, je le veux» en se mariant sur l’île est tout à fait réalisable et disons-le, plutôt inusité… Garçons d’honneur et tuxedos inclus!

Pour se rendre sur l’Île des Pingouins, un traversier est disponible au coût de 12$.

Toutefois, certains utilisent d’autres moyens, oubliant la sécurité. Afin d’éviter de payer les

photos Phillip Island Nature Parks

frais ou encore pour tenter de jouer les Indiana Jones, quelques-uns franchissent à la marche, tôt le matin, les 700m qui séparent la rive de l’île, à l’heure de la marée basse.

cachent de nombreux joyaux à découvrir, du magnifique Kings Park au fascinant port de Fremantle en passant par le vignoble de Swan Valley.

Le problème survient en après-midi, lorsqu’ils tentent de rejoindre la rive par le même moyen. Plusieurs d’entre eux se font alors prendre par la marée montante et deviennent prisonniers de la mer car, la brise marine rend la mer agitée et la nage jusqu’à la rive devient alors un véritable fardeau.

L’Île des Pingouins est située à 45 minutes de Perth. Esseulée au sud-ouest de l’Australie et encerclée par l’océan Indien, c’est une destination de plus en plus prisée par les voyageurs. Perth et ses alentours

Advenant le cas où vous vous retrouveriez à Perth, la ville la plus ensoleillée de l’Australie, repensez à cet article. Les petits pingouins vous attendent sur leur île, le temps d’une visite, d’une ou de plusieurs activités. Vous avez ma parole: cet endroit, ce coup de cœur vous comblera. www.penguins.org.au

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ARCTIQUE

L’EDEN GLACÉ DU GRAND NORD

L’AVENTURIER POLAIRE PATRICK READER NOUS TRANSPORTE AU CŒUR DE L’IMMENSITÉ INFINIE DE L’OCÉAN ARCTIQUE AFIN DE DÉCOUVRIR SON SUPERBE MILIEU SAUVAGE, SES PAYSAGES DE GLACES SPECTACULAIRES, CES OURS BLANCS QUI NAGENT DÉSESPÉRÉMENT À LA QUÊTE D’UNE AIRE DE REPOS GLACÉE OU CES MORSES QUI SE PRÉLASSENT SOUS LE SOLEIL DE MINUIT. COCKTAIL D’ÉMOTIONS À TRAVERS LES YEUX D’UN PASSIONNÉ QUI NOUS LIVRE SON PARCOURS ET NOUS INTERPELLE SUR LE RÔLE QUOTIDIEN ESSENTIEL QUE CHACUN DE NOUS PEUT JOUER QUANT À LA PRÉSERVATION ET AU DEVENIR DU GRAND NORD.

par

Patrick Reader

SPLENDEURS ET LIBERTÉS Des heures durant, le silence de l’océan Arctique peut s’imposer en maître. Rien ne semble pouvoir troubler l’atmosphère jusqu’à l’horizon. À chacun de mes périples aux hautes latitudes, je suis resté subjugué par l’immensité des étendues et par la quiétude des lieux. Me voilà à contempler chaque jour les lumières changeantes de l’hyperborée. Tous mes sens se mettent alors au diapason du chef d’orchestre de l’océan Arctique. J’accompagne ainsi du regard ces délicieuses assiettes de glaces qui, tout comme moi, voyagent et défilent au gré des courants et vents marins polaires. Au loin la banquise gronde et perturbe sournoisement le calme ambiant. Les glaces

chantent et dansent, disent poétiquement les Inuits! Quel répertoire, quelles vibrations harmoniques! Ces partitions de turquoise, de bleu électrique, d’Azul Maya, de vanille et d’orange imposent leur cadence à l’aventure! Au beau milieu de ce décor idyllique, j’entr’aperçois le dos d’une baleine géante qui me salue et qui plonge dans les profondeurs du Grand Bleu glacé. Quelle véritable source de recueillement et d’inspiration. Bienvenue dans cet Éden aux mille et une libertés.

RÉVÉLATION, PASSION, SENSIBILISATION C’est à l’occasion d’une randonnée de plusieurs jours dans la toundra de l’archipel norvégien du

photos Patrick Reader | La magnificence des paysages de l’archipel arctique du Svalbard est source de recueillement!

Svalbard que j’ai découvert durant l’été 2003 cette fascination pour cette contrée lointaine.

Je compris que le Septentrion m’apporterait cette zénitude tant appréciée par l’homo urbanus que je suis ! J’y suis retourné avec un tel plaisir. Une grande partie est inaccessible car définie comme réserve naturelle. Tant mieux pour sa faune et ses quelques centaines d’ours blancs qui y vivent. Dès le mois de mai, il est la terre d’accueil d’un étonnant rendezvous annuel de la biodiversité ornithologique.

Un rassemblement unique où de nombreux oiseaux viennent de loin fêter le grand Amour. La succession des montagnes en forme de locomotive et des fronts glaciers qui vêlent caractérisent la magnificence des lieux.

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LE SÉISME DU GRAND BLEU GLACÉ En 2003, l’espace boréal ne faisait pas encore la une des journaux. Aujourd’hui, on en parle bien davantage en raison de l’inquiétante fonte de sa banquise, des conséquences sur son milieu sauvage, de la modification de l’habitat des Inuits et de la mise à mal de leurs coutumes séculaires.

Il joue, en tant que pouvoir réfléchissant du soleil, un rôle vital dans la régulation mondiale du climat. Sa fonte nous concerne tous plus que jamais!

Depuis plusieurs années, la surface du pack arctique fond durant l’été boréal beaucoup plus vite qu’autrefois. Les images satellites le confirment. Les dunes de glaces qui la composent sont nettement moins compactes. Je l’ai vu de mes propres yeux durant l’été 2009, lors de la traversée à la voile en tant qu’équipier du légendaire et redouté passage du Nord-Ouest.

Cette expédition de plus de 6000 km fut pour moi une expérience unique en son genre. Le 15 m en acier longea les rivages de l’Alaska et le dédale d’îles qui compose les archipels éloignés du Grand Nord canadien. Son tapis de glace subit ainsi à vue d’œil une sacrée cure d’amincissement. Il devient une peau de chagrin qui suinte malgré elle et qui provoque des fragmentations de glaces à profusion.

C’est là que reposent le danger et la complexité d’une expédition à la voile. Là-haut en mer, j’ai appris que la sagesse était de mise.

Les maîtres mots sont « concentration et vigilance » pour se faufiler dans ce labyrinthe d’eau et de sculptures gelées !

Nous flirtons constamment avec le péril blanc !

Le brouillard épais n’aide absolument en rien.

Il inflige au parcours une dimension mystérieuse, l’angoisse à tout moment du frontal glacé ! Où sont-elles donc, ces crêpes de glaces abandonnées qui, en pleine dérive, peuvent

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surgir de nulle part ? La partie d’échecs est lancée, la tactique est de mise pour slalomer, la chance aussi ! Et bang ! Le bruit du choc est déchirant et peut être fatal, car ne l’oublions pas, la partie immergée du champignon de glace que nous venons de toucher peut être huit fois plus imposante que celle visible à l’œil nu ! Morale de l’histoire : il n’y a pas lieu de jouer aux « cowboys des mers » dans ce rodéo de glaces… ! Les embûches restent nombreuses. Les hauts fonds non cartographiés y sont légions. Quid d’être emprisonné à la suite d’un embâcle automnal précipité ?

Et si un jour la nature polaire se rebellait et inventait des cyclones jusqu’ici inconnus, des tsunamis glacés ou des maelströms erratiques?

L’IMPRÉVISIBLE ARCTIQUE La singularité de ces latitudes lointaines est l’imprévisible. Nul ne sait prévoir ce qui se cache derrière un monticule de pierres,

une cabane de trappeur, une armure de glace, un voile brumeux qui hante étrangement l’atmosphère et suscite une montée d’adrénaline bien connue des voyageurs du Nord. En effet, les surprises vont ici crescendo. Au moment où je m’y attends le moins, voilà que surgit à quelques mètres de moi l’extraordinaire inattendu de l’Arctique.

On passe alors du vide spirituel à la soudaine rencontre avec l’imposant ours polaire, le seigneur par excellence du Grand Nord. Le cœur s’emballe. L’excitation culmine. Les regards s’échangent. Quel tête-à-tête ! La bête va-t-elle m’attaquer puisque je représente pour elle une proie de premier choix ? Mon émoi atteint son paroxysme d’être devant cet énorme « nounours » blanc, le sacré prédateur du Royaume du Nord !

Malheureusement et de plus en plus, l’ours blanc est bloqué à terre… ! Il est famélique, maigre, s’épuise et a des difficultés à remonter

photos Patrick Reader | Une colonie de morses qui se prélassent sous le soleil de minuit en mer des Tchouktches au nord de l’Alaska.

photos Patrick Reader | Durant l’été boréale groenlandais, la marche et le kayak sont des activités sportives typiques. Village de Ata en baie de Disko.

photos Patrick Reader | À la recherche déséspérée de la banquise, le terrain de chasse de prédilection du Seigneur de l’Arctique!

vers les latitudes les plus au nord vu l’absence de glaces, son terrain de prédilection et de chasse ! Je me rappellerai toujours cette rencontre côtière inattendue à hauteur de l’île de Barter (Grand Nord alaskien) avec 2 ours assis sur une petite assiette de glace dérivante et complètement isolée en mer de Tchouktches, bien loin de la banquise arctique.

LE DEVENIR DE L’ESPACE BORÉAL ?

Seulement, la santé du Roi de l’Arctique et celle de ses amis morses, phoques, narvals, bélugas est mise à rude épreuve : absorption de polluants divers qui agissent sur leurs défenses immunitaires, leur thyroïde, leur croissance. En fin de chaîne alimentaire, les autochtones en sont les victimes avec des risques de maladies graves comme la trichinose…

La chasse aux hydrocarbures est bel et bien lancée depuis quelques années à un tel point que le sous-sol de la Terre Septentrionale est le nouvel Eldorado à conquérir. Serons-nous surpris qu’un jour le Nunavut abrite la nouvelle capitale mondiale du pétrole Resolute, un futur Dubaï du Nord entouré de plateformes de forage qui s’implanteraient ici et là à profusion ? Dans l’affirmative, à quel prix donc ? Celui de mettre en péril son écosystème déjà si fragile !

Chacun aspire pourtant à ce que l’espace boréal puisse rester l’irréversible jardin immaculé de glaces qui a toujours enflammé les cœurs et les âmes. L’étoile du Nord et ses splendeurs sauvages nous invitent à l’action, si infime soit-elle. C’est chez-soi à la maison, en famille, au sein de son entreprise ou de son mouvement de jeunesse que nous devons mener des actions pour diminuer/compenser nos émissions de CO2 et aussi davantage

enseigner dans nos écoles dès le plus jeune âge (aux adultes de demain) les valeurs « du respect à l’environnement, du vivre mieux avec moins… » Une solution plus globale serait de déjà déclarer au plus vite le passage du Nord-Ouest (et Nord-Est) et in extenso tout l’océan Arctique comme patrimoine de l’Humanité où seules les activités scientifiques et pacifiques y seraient admises !

Ainsi comme me l’a gentiment dit un sage inuit : « Je ne troquerais pour rien au monde ma vie contre la tienne. » Il ponctua : « Je suis esquimau car ici, je peux toujours voir l’éternité. » À méditer ! www.arctic05.org

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par Chantal Verdon

COMME JE SUIS UNE PERSONNE QUI PRATIQUE PLUSIEURS ACTIVITÉS HIVERNALES ET QUI ADORE LE CONFORT, LA SUPERPOSITION DE DIFFÉRENTES COUCHES DE VÊTEMENTS PLUS OU MOINS ISOLANTES EST POUR MOI UNE FAÇON EFFICACE DE TOUJOURS ÊTRE CONFORTABLE, AU CHAUD ET AU SEC. IL SUFFIT SEULEMENT DE CONFIGURER LES ÉPAISSEURS DE VÊTEMENTS EN FONCTION DU DEGRÉ D’INTENSITÉ DE L’ACTIVITÉ, DE LA TEMPÉRATURE ET LE TOUR EST JOUÉ. C’EST ÇA, LE MULTI-COUCHES, ET C’EST ACTUELLEMENT LA GRANDE TENDANCE. LES MAGASINS DE SPORT OFFRENT UNE GRANDE VARIÉTÉ DE VÊTEMENTS QUI S’ADAPTENT PARFAITEMENT À CE PRINCIPE.

LA RECETTE, FEUILLE PAR FEUILLE : 1

Sous-vêtement : vêtement qui est en contact direct avec la peau (il faut qu’il soit ajusté, mais il ne doit pas nuire à la circulation de l’air ni gêner les mouvements).

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Épaisseur intermédiaire : la couche isolante.

3

Manteau contre les intempéries : idéalement un goretex.

Pourquoi le goretex? Parce qu’il protège autant de la pluie que de la neige, du vent et de plus, il respire.

J’ajuste l’épaisseur intermédiaire (isolante) selon l’activité prévue.

En ski alpin j’opte pour un vêtement isolant très chaud. En raquettes, une activité plus aérobique, je vais préférer un vêtement plus respirant et moins chaud. Je vous propose deux alternatives, soit un multicouches en fibres naturelles ou un multi-couches en fibres synthétiques.

Les deux sont très efficaces. C’est une question de goût. © 2010 2 10 20 0 AR RC' RC'T RC C''T TERYX ERYX ERY YX | Bri rriian ian n Gold olld olds ld to ton one / Ang Ange nge ge g elaa Pe erc er erci rciival val va

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1RE COUCHE LS Pace Crewe

Icebreaker

De la série GT Technical Base Layer. Fait à partir de laine mérinos et de Lycra (2-4 %) pour un ajustement plus confortable et efficace.

110$

Super Diez jacket

2E COUCHE The North Face

Une super doudoune de duvet 900 ultraléger fournit une protection sans faille avec une enveloppe de nylon Pertex antidéchirure. Disponible avec ou sans capuchon.

400$

3E COUCHE Meru Gore Jacket

The North Face

Gore-Tex Active Shell, extrêmement respirant et entièrement imperméable avec ses coutures scellées. Appliques antidérapantes aux épaules et aux hanches pour maintenir le sac à dos bien en place. Capuchon intégré permettant le port d’un casque.

500$

LES INGRÉDIENTS

COUP DE CŒUR

FIBRES NATURELLES - AVANTAGES La laine mérinos : respirabilité, régulation des odeurs et d’isolation.

Le duvet : isole parfaitement par temps froid et sec, très léger.

2L FLARE DOWN

FIBRES SYNTHÉTIQUES - AVANTAGES Sèche plus rapidement, protège du froid même par temps très humide.

Burton AK

(AK est la ligne haute performance de Burton) Wow ! Manteau en Goretex isolé en plumes.

Léger et confortable, un vrai délice sur la montagne ou en ville, peu importe les conditions !

599$ L a pl La plu plu upar upar par t des pa es p pro ro d ro du dui u ts pré prré ésentés sentés sen té é da dans ns cet ns ette t chr te ch h on oni nq que qu ue so ontt dis dispon po iibl ib b ess en en ver versio ion po pou p ou o ur homm mm m me e ett pour ou ur fe ur femme mme mm m m e.

1RE COUCHE Rho LT Col zippé

SALOPETTE SENTINEL Arc’teryx

Sous-vêtement ajusté qui évacue l’humidité. Ultra confort fait d’un tissu très doux et qui vous tient au chaud.

Offert maintenant à 109$

Arc’teryx

Vive les salopettes ! Fini la neige dans les pantalons. Avec toutes les normes de qualité d’Arc’teryx, ce produit est un incontournable pour vivre pleinement le plaisir de la poudreuse, des sentiers hors-pistes, de la raquette… Jouer dehors le dos au chaud ! En passant, la couleur Curacao Blue est croquante !

530 $

Ceva Veste

ADVOCATE LACE

2E COUCHE Arc’teryx

Patagonia

Ne jamais partir sans sa paire de Mocassins incroyablement légers et douillets. Parfait pour un après-ski, après une bonne journée à l’extérieur, dans l’avion, finalement un petit moment à offrir à vos pieds.

Manteau ultra confort avec une isolation en Coreloft (très respirant) 80 gm/m2. Pour plus de confort, il est muni de panneaux intégrés de tissu extensible sous les bras.

Disponible avec ou sans capuchon

59,99 $

250 $

3E COUCHE Stingray Veste

Arc’teryx

Gore-Tex Soft Shell, la particularité de ce manteau est sa légère isolation qui est très appréciée par temps froid. En plus il est très souple et durable. Il possède une jupette pare-neige avec bande agrippante élastique et est compatible avec un casque.

550$

CHAUSSETTES SMARTWOOL

TENDANCE T ENDAN

par Chantal Verdon

POUR PROFITER PLEINEMENT DES JOIES DE L’HIVER, IL EST ESSENTIEL DE PORTER DES BOTTES CONFORTABLES ET ADAPTÉES À NOS ACTIVITÉS. VOICI QUELQUES SUGGESTIONS AFIN DE DORLOTER VOS PIEDS ET LES GARDER BIEN AU CHAUD.

La première chose à faire pour avoir les pieds au chaud est de se procurer sa paire de chaussettes Smartwool en laine mérinos. L’essayer c’est l’adopter ! C’est tout simplement parfait, confortable et chaud. Un autre incontournable !

CARIBOU WOOL POUR HOMME SOREL

BAJA IGLOO POUR HOMME CUSHE

La classique de Sorel ! Toujours aussi appréciée pour sa chaleur et son allure qui ne se démode pas. Cette version possède un chausson en laine feutrée offrant une isolation parfaite.

Botte en cuir imperméable très polyvalente. Bien isolée, elle est d’un grand confort et se porte aussi bien pour sortir en ville que pour faire une sortie en raquette. Pas mal !

190$

200 $

©iSt ©iSt Sttock ockp ckp kphoto photo hoto.com oto to.c .com c m /Ser /Se Se ge geyI gey e IT eyI

ALLPINE CONE POUR FEMME CUSHE Modèle très populaire pour son look passe-partout, son confort, son suède antitache et imperméable. Résiste jusqu’à -20°C.

175 $

ALPINE POUR FEMME

BLONDO

Bottillon d'hiver en cuir imperméable, doublé en laine naturelle. Fermeture à glissière intérieure et pour un meilleur ajustement, se lace jusqu'à la cheville. Un bottillon très fonctionnel au look après-ski ! Pour une allure sport-chic, La Comina, botte haute, avec talon compensé est géniale aussi.

210$

EIR-L

ICEBUG

Belle découverte ! Munie d’une doublure Woolpower (60 % laine mérinos) et d’une semelle thermostatique, cette botte se vend avec une semelle supplémentaire à crampons que vous pouvez facilement attacher pour les journées glacées. Plutôt pratique pour nos hivers québécois!

275 $

VOGUE

LA CANADIENNE

Un incontournable ! Cette magnifique botte réunit plusieurs caractéristiques dont la chaleur, le confort, le style et la qualité. De plus, elle est fabriquée au Canada. Composée de suède imperméabilisé et doublée en agneau, elle possède une semelle antidérapante. Pas de compromis… Une chaleur assurée et un look passe-partout !

335 $

TOP SA SANTÉ ANTÉ

par Ariane Lavigne, nutritionniste

photo ericmarchandphotos.com

LES JOURNÉES RACCOURCISSENT ET LE TEMPS FROID S’INSTALLE TRANQUILLEMENT. MAIS L’HIVER NE DEVRAIT PAS ÊTRE UN OBSTACLE POUR GARDER LA FORME !

S’ENTRAÎNER DEHORS, C’EST POSSIBLE… IL SUFFIT DE S’ÉQUIPER ET DE PLANIFIER NOS SORTIES, CAR UNE MULTITUDE D’ACTIVITÉS DE PLEIN AIR PERMETTENT DE BOUGER TOUT EN PROFITANT DE L’HIVER !

LA DÉPENSE ÉNERGÉTIQUE reliée à certaines activités

ET LA NUTRITION DANS TOUT ÇA?

sportives est considérable, d’autant plus que le froid augmente la thermogenèse, la production de chaleur pour maintenir notre température corporelle. À titre indicatif, voici les calories que l’on brûle en pratiquant certains sports d’hiver:

Pour arriver à maintenir le rythme dans nos activités et maximiser le plaisir lors de nos sorties, mieux vaut prévoir quelques provisions.

Les aliments à prioriser: ceux qui contiennent des glucides.

ACTIVITÉ/SPORT

INTENSITÉ

CALORIES/HEURE

SKI DE FOND

MOYENNE

550

SKI DE FOND (SKATING)

ÉLEVÉE

850

RAQUETTE

MOYENNE

300

SKI ALPIN/PLANCHE À NEIGE

MOYENNE (temps actif seulement)

300

SKI ALPIN/PLANCHE À NEIGE

ÉLEVÉE (parcours, bosses, carving)

550

PATIN

MOYENNE

400

HOCKEY

550

LES GLUCIDES sont les macronutriments préférés des muscles pendant l’effort. Généralement, après une heure d’activité physique d’intensité élevée, nos réserves en glycogène (forme de glucide entreposé dans le corps) sont épuisées. C’est alors à ce moment qu’on peut ressentir fatigue, grelottements, maux de tête ou un manque d’entrain et de concentration. Pour éviter ces désagréments, une collation doit fournir entre 30 et 60 grammes de glucides par heure: on ajuste donc les quantités en fonction de notre poids et de l’intensité de l’exercice.

BASÉ SUR LE POIDS D’UNE PERSONNE DE 150 LBS (68 KG); SOURCE : COMPENDIUM 2011 D’ACTIVITÉS PHYSIQUES.

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EXEMPLES Dâ&#x20AC;&#x2122;ALIMENTS CONTENANT 30 G DE GLUCIDES: H H H H H

3 biscuits aux figues, ex. : Newton 1/3 tasse de fruits sĂŠchĂŠs (non sucrĂŠs) 2 pochettes de purĂŠe de fruits, ex.: Gogo Squeeze, Andro Gel ĂŠnergĂŠtique, ex. : Gu, Honey Stinger Barre de fruits, ex. : FruitSource Sunripe

Quand les randonnĂŠes sont prolongĂŠes (3h et plus), il est prĂŠfĂŠrable dâ&#x20AC;&#x2122;inclure des protĂŠines et un peu de gras, toujours en quantitĂŠs fractionnĂŠes pour bien les digĂŠrer. Les noix et les barres plus soutenantes sont alors de bons choix.

MĂŞme si on ne transpire pas autant quâ&#x20AC;&#x2122;en ĂŠtĂŠ, il faut aussi penser Ă sâ&#x20AC;&#x2122;hydrater car nous perdons des liquides, surtout par la respiration. Il est donc suggĂŠrĂŠ de consommer une boisson Ă raison de 3-4 gorgĂŠes, chaque 15-20 minutes. Un truc pour ĂŠviter que la boisson devienne glaciale ou quâ&#x20AC;&#x2122;elle gèle: procurez-vous une gourde flexible qui sâ&#x20AC;&#x2122;insère dans votre manteau, un sac dâ&#x20AC;&#x2122;hydratation isolĂŠ ou un thermos qui gardera vos liquides bien au chaud. (voir la section TechnoDĂŠcouvertes, page 78)

LA CAFĂ&#x2030;INE: BON OU MAUVAIS STIMULANT ?

$Âł#/562%: '/Ă&#x192;4%: %4 6)6%: ,! #!#(% ° -!8)-% s 2ESTAURANT n 4ABLE D HĂ&#x2122;TE DES TERROIRS OFFERTE SOIRS n "RUNCH GASTRONOMIQUE LES DIMANCHES DĂ&#x2019;S H

s "OUTIQUE DES TERROIRS s 3ALLES DE RĂ?CEPTION s 3OUPER THĂ?Ă&#x160;TRE

On a longtemps cru que la cafĂŠine devait ĂŞtre ĂŠvitĂŠe dans lâ&#x20AC;&#x2122;alimentation quotidienne.

Dans les ĂŠtudes rĂŠcentes, on constate que celle-ci nâ&#x20AC;&#x2122;est pas aussi diurĂŠtique et nuisible quâ&#x20AC;&#x2122;on le pensait. Au contraire, environ 200mg de cafĂŠine (ĂŠquivalent de 2 tasses de cafĂŠ) consommĂŠs dans lâ&#x20AC;&#x2122;heure prĂŠcĂŠdant lâ&#x20AC;&#x2122;effort pourraient nous aider Ă mieux performer!

Vous pouvez donc boire votre cafĂŠ lâ&#x20AC;&#x2122;esprit en paix, mais si vous nâ&#x20AC;&#x2122;aimez pas le goĂťt du cafĂŠ, voici deux autres alternatives Ă dĂŠcouvrir: REV3: Extraits de thĂŠ, ginseng et dâ&#x20AC;&#x2122;orphin rose, en sachet individuel pour mĂŠlanger avec de lâ&#x20AC;&#x2122;eau. www.usana.com TeaBean : Fait avec des grains de cafĂŠ qui ont ĂŠtĂŠ sĂŠchĂŠs plutĂ´t que rĂ´tis Ă chaud. Le goĂťt est alors plus subtil et on peut lâ&#x20AC;&#x2122;infuser comme du thĂŠ. www.teabeancoffe.com

3PA EAUNERGIQUE -ASSAGES 3OINS CORPORELS %STHĂ?TIQUE

Lâ&#x20AC;&#x2122;ALCOOL COMME Pâ&#x20AC;&#x2122;TIT REMONTANT ?!

Vous croyez que lâ&#x20AC;&#x2122;alcool peut vous revigorer gorer par temps froid? MalgrĂŠ cette sensation immĂŠdiate de chaleur, lâ&#x20AC;&#x2122;alcool inhibe la sĂŠcrĂŠtion de lâ&#x20AC;&#x2122;hormone antidiurĂŠtique (ADH), ce qui augmente la perte de liquide et peut alors nous dĂŠshydrater. Aussi, lâ&#x20AC;&#x2122;alcool dilate ux sanguin, provoquant une les vaisseaux sanguins et augmente le flux perte de chaleur. Lâ&#x20AC;&#x2122;alcool nâ&#x20AC;&#x2122;est donc pass Ă privilĂŠgier comme erformants boisson en plein air pour nous garder performants et bien au chaudâ&#x20AC;Ś

s NOAH SPA COM

BARRES Ă&#x2030;NERGĂ&#x2030;TIQUES S AUX LENTILLES

..................................................

INGRĂ&#x2030;DIENTS

PRĂ&#x2030;PARATION

1 tasse 2 Ÿ tasse Ÿ tasse ½ tasse ½ tasse ½ tasse ½ tasse 2 tasses

1

de lentilles brunes en conserve Ĺ&#x201C;ufs dâ&#x20AC;&#x2122;huile de canola de yogourt grec nature de cassonade de pĂŠpites de chocolat de farine de son de blĂŠ de flocons dâ&#x20AC;&#x2122;avoine

2 3 4

Passer les lentilles, les Ĺ&#x201C;ufs, le yogourt et lâ&#x20AC;&#x2122;huile au robot culinaire (ou mĂŠlangeur).

Dans un bol, mĂŠlanger tous les ingrĂŠdients secs et y incorporer le premier mĂŠlange.

Presser le tout dans un moule huilÊ (plaque à biscuits) et cuire au four à 375°F, environ 20 min.

Couper en portions quand câ&#x20AC;&#x2122;est encore chaud.

Ces barres peuvent être congelÊes. Elles ne seront pas trop dures même par temps très froid !

1 BARRE = 200 CALORIES; 28 G GLUCIDES, 8 G GRAS; 6 G PROTĂ&#x2030;INES

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TECHNODÉCOUVERTES T ECHNODÉCOUVERTES

par Ariane Lavigne

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PIERRE LAVOIE L’HOMME DERRIÈRE LE DÉFI par David Savoie LE GRAND DÉFI PIERRE LAVOIE, C’EST LUI. LE PROMOTEUR D’UNE BONNE HYGIÈNE DE VIE AU QUÉBEC, C’EST ÉGALEMENT LUI. LES PERFORMANCES EXCEPTIONNELLES DANS LES TRIATHLONS, C’EST ENCORE LUI. IL EST PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION DE L’ACIDOSE LACTIQUE ET IL A LANCÉ LE DÉFI PIERRE LAVOIE POUR AMASSER DES FONDS POUR LA RECHERCHE. DEPUIS 2005, IL A LANCÉ PLUSIEURS INITIATIVES POUR PROMOUVOIR L’ACTIVITÉ SPORTIVE, NOTAMMENT CHEZ LES JEUNES. À 49 ANS, PIERRE LAVOIE SEMBLE INÉPUISABLE, TANT DANS LES SPORTS QUE DANS LES CAUSES QU’IL EMBRASSE. DÉCOUVERTES A EU CET ENTRETIEN AVEC LUI, TOUT JUSTE APRÈS UNE PETITE COURSE D’UNE HEURE.

À SURVEILLER L’ÉTÉ PROCHAIN : Pierre Lavoie lance le défi du plus gros événement cycliste jamais vu à Québec.

4000 personnes sont invitées à s’inscrire pour effectuer un tour complet de la ville de 130 km. Inscription possible dans 3 catégories, l’invitation s’adresse à tous !

ENTREVUE DÉCOUVERTES TU ES DÉJÀ BIEN CONNU, AUTANT POUR TES EXPLOITS SPORTIFS QUE POUR TON SOUTIEN À DES CAUSES. QU’EST-CE QU’IL TE RESTE À RÉALISER ? Il reste beaucoup.

C’est un mouvement qu’on a démarré, c’est un mouvement qu’on doit entretenir et amplifier.

Pour ça, il faudra créer d’autres événements, on devra faire un travail au niveau politique et de l’éducation, bien entendu. On cherche à devenir la norme. L’humain change : ce qui est bon aujourd’hui peut, en peu de temps, devenir complètement l’inverse. Avant, les gens fumaient dans les avions, aujourd’hui, si quelqu’un essaie de fumer dans un avion, on atterrit et on sort cette personne. On a bien amorcé notre mouvement et ce qui est en train de grandir, c’est une nouvelle génération avec des valeurs différentes.

Y A-T-IL ENCORE DE GROS OBSTACLES ?

Au contraire, ils sont de moins en moins gros.

Quand ton mouvement n’est pas connu et que tu rencontres un ministre ou un sousministre, il regarde par-dessus ton épaule pour voir combien de gens t’appuient. Quand une armée t’appuie, là, il t’écoute. Tout ce que tu as à faire pour changer une aberration dans la société, c’est de rallier du monde. Les saines habitudes de vie sont devenues tendances selon moi et, aujourd’hui, il y a des villes comme Saguenay qui se sont voté des politiques de saines habitudes de vie. Quand elles prennent des décisions, c’est considéré, un peu comme l’environnement il y a une dizaine d’années. Dorénavant, plus personne ne prendra de décision sans prendre en considération les saines habitudes de vie.

DANS LE CONTEXTE ACTUEL, ALORS QUE DES ÉTUDES DÉMONTRENT QU’IL Y A DE PLUS EN PLUS D’OBÉSITÉ CHEZ LES JEUNES, AU QUÉBEC COMME AILLEURS, EST-CE DIFFICILE DE FAIRE LA PROMOTION D’UNE MEILLEURE HYGIÈNE DE VIE ?

Oui, le lobby des compagnies qui vendent de la malbouffe a des milliards de dollars entre les mains. Tandis que le contrepoids, les saines habitudes de vie, n’est pas très grand. Mais on va gagner la bataille. Inévitablement, parce que les coûts en santé sont en train d’exploser. Dans quelques années, il va y avoir des aides du gouvernement pour que les entreprises prennent un virage santé et là, ça va se mettre à tourner.

Parce que c’est le gros bon sens. Il y a un constat: la santé est un gouffre sans fond, on a beau mettre des milliards de plus, ça ne va rien donner. La seule façon de stopper l’hémorragie, c’est d’améliorer l’espérance et la qualité de vie des Québécois. Et ça va passer par de saines

habitudes de vie. Moi, je vois plein d’adultes présentement qui font du vélo, qui font de la course. Et ces gens-là, ce sont des babyboomers. Ils ont pris leur retraite, ils veulent vivre vieux et ils nous aident à prendre le virage.

AU POINT DE VUE SPORTIF, COMMENT CELA SE VIT-IL D’ÊTRE À L’AUBE DE LA CINQUANTAINE ? Quand j’avais 36-37 ans, j’avais hâte de vieillir, d’avoir 40 ans. J’ai été professionnel pendant huit ans. Et à 40 ans, tu es « master ». À partir de là, je me suis amusé. Je gagnais, j’ai battu le record du monde. Après, je me suis dit que la prochaine étape, c’était le 50 ans. Ça fait deux ans que je dis que j’ai assez hâte d’avoir 50 ans ! Je vieillis malgré tout, ça ne change rien. Je suis aussi bien de le faire dans le plaisir, d’avoir hâte de vieillir. C’est une façon positive de vieillir. Je vieillis, mais je reste performant. Ça, c’est parce que j’ai un bon équilibre. Mon but cette année, c’est de me qualifier pour le Ironman d’Hawaï, pour essayer de battre le record du monde de 9 heures, 26 minutes, 34 secondes. Quand je vais courir comme aujourd’hui, c’est à ça que je pense.

Pour mon 31e Ironman en carrière, je sais exactement comment me monter au sommet !

QU’EST-CE QUI EXPLIQUE, SELON TOI, LA POPULARITÉ DE CE GENRE D’ÉVÉNEMENTS ? Du dépassement humain.

L’humain, fondamentalement, aime ça se dépasser, progresser. Quand tu traverses la ligne, tu as un « buzz » énorme. Pour stimuler quelqu’un, ça prend trois choses. Que l’événement lui fasse peur, que ce soit fatigant et qu’il puisse traverser la ligne.

DANS TON CAS, EST-CE QUE TU AS ENCORE PEUR ? J’ai peur de ne pas atteindre mes objectifs. Je dis tout le temps que je vais là pour monter sur le podium.

TU AS DÉJÀ FAIT CE GENRE D’ÉVÉNEMENTS AVANT, POURQUOI CHERCHES-TU ENCORE À TE DÉPASSER AUJOURD’HUI ? Le sport m’a beaucoup appris, surtout que c’est important de se fixer des objectifs. C’est ce qui te stimule à te dépasser. Moi, j’aime me dépasser dans mon travail, dans le sport. Même dans une course régionale, je me dis : « j’aimerais la courir en 36 minutes ». Le but, l’objectif, c’est ça qui me nourrit. Le sport m’a appris que dans la vie, si tu veux réussir, ça nécessite beaucoup de travail. Je vais avoir des objectifs toute ma vie ! Je n’arrête pas de dire aux gens de cesser de penser qu’ils sont vieux : si vous vous gardez en forme, le cerveau allumé, vous ne serez pas vieux !

COMMENT CONCILIES-TU ENTRAÎNEMENT, TRAVAIL ET FAMILLE ? C’est difficile, mais c’est nécessaire. Les trois sont nécessaires pour vivre en équilibre. Le sport permet d’évacuer la colère et le stress, mais ça aide à réfléchir aussi. Quand tu travailles très fort, la seule façon de passer au travers et vivre vieux, c’est de faire de l’entraînement. C’est sûr que lorsque tu t’entraînes pour un Ironman, tu es carrément déséquilibré. Le premier conseil que je donne à ceux qui veulent faire un Ironman, c’est d’avoir le soutien de leur entourage. Il faut que tu avertisses tes proches que ça va être juste une période, une période très exigeante, mais juste une période. Tu ne peux pas maintenir ça tout le temps.

QUELLE EST LA RÉGION DU QUÉBEC QUE TU PRÉFÈRES ? C’est ma région, bien entendu ! Le Saguenay-Lac-Saint-Jean, c’est une des places les plus exceptionnelles parce qu’on a beaucoup de lacs pour aller nager, on a beaucoup de forêts pour aller courir. Seulement là où je demeure, il y a quatre centres de ski de fond. On est équipés ici pour faire du plein air ! En plus, ça ne coûte presque rien ! C’est accessible à tout le monde.

TU TE DÉCRIRAIS COMME QUELLE SORTE DE VOYAGEUR ? EST-CE QUE TU VOYAGES SURTOUT POUR FAIRE DU SPORT ? Oui. J’aime beaucoup l’Europe, la France. J’aime aussi beaucoup les États-Unis et l’Ouest canadien. J’y fais un camp d’entraînement chaque année. Je découvre le monde en faisant des camps d’entraînement. Quand je vais dans le Sud, j’y vais pour m’entraîner. Je ne vais pas où il y a des plages, je déteste les plages !

Je suis incapable de ne pas bouger. Donc, aller en voyage, pour moi, c’est aller en Arizona, monter des montagnes, où il n’y a pas une goutte d’eau, pas de plages (rires).

PIERRE LAVOIE EN QUELQUES LIGNES Né le 17 décembre 1963 au Saguenay, il travaillera pendant plusieurs années dans une usine et entretiendra des habitudes de vie sédentaires et malsaines, jusqu’au jour où il en a assez et se tourne vers l’entraînement.

Passionné par les triathlons, il a à ce jour participé et gagné plusieurs Ironman à Hawaï dans sa catégorie. Deux de ses enfants ont succombé à l’acidose lactique et c’est pour cette raison qu’il a lancé le Défi Pierre Lavoie.

Son implication sociale lui a valu de nombreuses récompenses, notamment le titre de Chevalier de l’Ordre national du Québec.

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PROFIL DÉCOUVERTES

AU SOMMET POUR UN RÊVE CHEMINEMENT PARALLÈLE !

par Réjean Savard

POUR JONATHAN, L’ANNÉE DE SES DIX-SEPT ANS NE SERA PAS MARQUÉE, COMME POUR LES AUTRES JEUNES DE SON ÂGE, PAR LES PLANS DE CARRIÈRE, LES ÉTUDES, LES AMIS ET LES EXPÉRIENCES DE JEUNESSE. ELLE SERA PLUTÔT MARQUÉE PAR LA LUTTE QUOTIDIENNE POUR SA SURVIE. Pour sa mère Josée, cette année sera marquée par la force tranquille et la détermination.

Déterminée à faire face à la maladie qui s’abat sur son fils, elle entreprend l’entraînement dans le but d’effectuer, avec lui, l’ascension du mont Washington. Ce projet symbolisera le cheminement à travers leur combat contre la maladie et c’est au sommet de cette célèbre montagne qu’ils y laisseront le lourd poids de cette épreuve. Ils en redescendront avec l’incroyable désir de reprendre la vie là où ils l’avaient laissée, avec ses espoirs et ses rêves, pour y mordre à nouveau à belles dents.

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photo de Josée lors de l’ascension du mont Washington

Le 21 décembre 2010, après de longues et éprouvantes visites dans les hôpitaux, les longues journées en attente de résultats, le diagnostic tombe comme un couperet sur les épaules de ce grand adolescent débordant de santé et d’énergie. Jonathan apprend qu’il souffre de la granulomatose de Wegener, une maladie mortelle extrêmement rare, touchant onze personnes sur un million. Maladie pour laquelle il n’existe pas de protocole de traitements établi à ce jour. Sa vie, de même que celle de ses proches, dont sa mère Josée, va prendre un tournant non souhaité mais, avouons-le, tellement enrichissant. À partir de ce moment, leur existence s’organisera donc autour d’une enfilade de visites dans les hôpitaux, de rencontres avec les équipes médicales et bien sûr, les traitements ! Il n’y a pas de chance à prendre avec la maladie, on y va avec 6 mois de chimiothérapie et 18 mois d’immunosuppresseurs. Et tous les effets secondaires que cela implique.

Personne n’a le temps de réaliser ce qui est en train de se produire, il faut suivre, le temps presse.

La maladie passe comme une grande lame de fond dans la vie de Jonathan et Josée et emporte tout avec elle sur son passage. Il est très difficile de rester bien en selle avec soi-même, de comprendre ce qui se passe, de l’admettre, d’y faire face au quotidien et surtout, de trouver la force à chaque instant de la combattre encore l’instant d’après.

C’est Le Combat avec un grand C qui fera réaliser à Josée de quelle façon nous appréhendons la vie. Quelles sont les choses que nous considérons importantes, vraiment importantes ? Dans ce grand bouleversement qui secoue toutes les bases et les valeurs, un arrêt s’impose pour y réfléchir, refaire le point et retrouver sa route. Et cette route, elle l’a projetée droit devant elle, jusqu’au mont Washington.

Ce projet est devenu pour Josée, comme pour son fils, le retour à l’équilibre et la source où puiser l’énergie pour continuer à avancer. Dans le cadre du programme Au sommet pour des rêves, mère et fils ont décidé de canaliser toute l’énergie libérée par cette lame de fond pour en faire un projet commun, qui servira de contrepoids à la maladie et occupera dans leur vie active et émotive toujours la même place que la maladie en prendra.

L’entraînement pour l’ascension peut donc commencer. Ils prendront la route ensemble et non pour l’hôpital cette fois, mais pour le Saguenay, où aura lieu leur entraînement étalé sur plusieurs fins de semaine. Un temps si précieux pendant lequel s’installe une complicité mère-fils qui servira de front contre la maladie.

Bien qu’elle soit de nature sportive, Josée ne connaît rien aux techniques spécialisées telles que l’escalade et devra tout apprendre à partir de zéro, ce qui lui sera nécessaire pour aller se libérer elle-même de son sac de cailloux au sommet du mont.

Quant à Jonathan, discipliné et sportif incarné depuis sa tendre enfance, il bénéficie d’une grande forme physique qui lui permet à la fois de passer à travers ses traitements et l’entraînement en vue de cette ascension.

Après cinq mois de préparation, ils sont prêts à relever le défi. La montagne, pour ce qu’elle est, a pris une place un peu secondaire, mais c’est le chemin pour s’y rendre qui représente maintenant la libération, le soulagement et le dépassement de soi. Ensemble ils se sont rendus au

photo de Jonathan lors de l’entraînement au sentier Eucher à Saguenay

photo de Jonathan au sommet du mont Washington

sommet, ils y ont laissé chacun leur petit sac de cailloux, ont scellé définitivement leur lien mèrefils là-haut avant d’en redescendre libérés et déterminés plus que jamais à reprendre leur vie là où ils l’ont laissée avant ce 21 décembre 2010.

La maladie est aujourd’hui derrière pour Jonathan et Josée, le calme est revenu, la vie a repris son cours et l’heure est au constat. C’est une grande leçon d’humilité que d’affronter une épreuve comme celle-là. On devient soudainement capable de beaucoup de renoncement pour se concentrer sur l’essentiel. « Je me suis souvent demandé dans quoi suis-je embarquée?», de confier Josée. Dans quoi? Dans l’aventure où l’on voit se déployer devant soi des forces insoupçonnées et qui justement nous permettent de renoncer à tout, sauf à renoncer.

Josée et Jonathan ont entrepris l’ascension du mont Washington dans le cadre du programme Au sommet pour des rêves, organisme tiers dont la mission est de ramasser des fonds pour la Fondation Rêves d’enfants. Jonathan est l’un de ces enfants qui a vu son rêve se réaliser grâce au travail de ces deux organismes.

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Ce ne sont pas des ventouses mais plutôt le jeu des forces électrostatiques qui lui é procure des semelles adhésives défiant la gravité. ©iStockp ©iSt o hoto.com/Glo /Glo /Globa G balP balP ba

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Une technologie gie japonaise s’inspire pire des ailes du magnifique fique papillon Morpho ho pour produire des fibres bres de polyester et de e nylon ylon sans colorant ni pigment? p ?

de l’os du fémur permet d’observer un treillage de e minuscules saillies osseuses es appelées «trabécules » qui lui confère sa solidité..

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Les reflets métalliques quees de couleur bleutée et brillante rillante que l’on perçoit ne sont pas dus à la présencee de pigments, mais bien n à la réflexion de la lumière ère dans les sillons des écailles. es. ©iSt Stoc ockp ckphot ho .com hoto om m/mg7 /m

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forme form de U maintiennent l’eau près de son corps, favorisant l’hydrodynamisme. l’h Inspiré de ces stries, les revêtements d’avion rev permettront permettro de réaliser des économies de carburant, de l’ordre de 3 %.

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Le velcro, cette bande auto-agrippante brevetée dans les années 50, a été créé sur le modèle de la fleur de bardane ?

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SPORTS ACTUELS

LES ANNÉES

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À L’IMAGE DES LUNETTES CARRÉES ET DES CHEMISES À CARREAUX, DES SPORTS AUTREFOIS EN VOGUE REVIENNENT AUJOURD’HUI AU GOÛT DU JOUR. C’EST NOTAMMENT LE CAS DU SURF DES NEIGES ALPIN: POPULAIRE PENDANT LES ANNÉES 90, LA DISCIPLINE FAIT UN RETOUR SUR LES PISTES DU QUÉBEC.

SONT APPELÉES À LA T-BAR

par David Savoie Le surf des neiges alpin se distingue des autres sports de planche d’hiver par ses bottes rigides – comme celles du ski alpin – et la vitesse de la glisse, avec une planche spécialement conçue justement pour filer rapidement sur les pistes. Les planchistes prendront de grandes courbes profondes, près du sol, parfois dans des enchaînements complexes et très rapides.

La discipline a connu ses belles heures dans les années 90, avant d’être éclipsée par l’arrivée de nouvelles modes. Mais aujourd’hui, au Québec comme ailleurs, les gens sont de plus en plus nombreux à redécouvrir les joies de la glisse rapide sur une planche.

La notoriété de Jasey-Jay Anderson y est certainement pour quelque chose : aux Jeux olympiques de Vancouver en 2010, le Québécois a remporté la médaille d’or en slalom géant, et cette victoire a provoqué un regain d’intérêt pour le surf des neiges alpin. C’est ce que constate le président de l’Association Québec Snowboard, Jean Beaulieu. « Il y en a plusieurs qui sont motivés à suivre ses traces », dit-il. Selon lui, au cours des deux dernières années, il y a davantage de jeunes qui font de la compétition dans cette discipline. L’équipement s’est aussi grandement amélioré depuis le milieu des années 2000, permettant un meilleur contrôle de la planche et de meilleures performances. Jasey-Jay Anderson s’est aussi lancé dans la

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fabrication de planches pour le surf des neiges alpin et plusieurs pensent que le travail du champion olympique pourrait rendre l’équipement encore plus accessible.

La vitesse et la possibilité de creuser de profondes lignes dans les courbes sont les attraits du surf des neiges alpin, une discipline tout à fait adaptée aux pentes du Québec. En outre, nul besoin de précipitations abondantes.

Les pistes damées et dures de la province sont idéales pour la pratique.

Il n’y a rien de surprenant au fait que la plupart des athlètes de cette discipline soient originaires du Québec ou de l’Ontario.

C’est également une discipline qui plaira aux skieurs qui cherchent à se renouveler : les sensations sont similaires à celles ressenties en ski. C’est le cas notamment d’Ariane Lavigne, ancienne skieuse de compétition qui a eu la piqûre du surf des neiges alpin. Ce sport lui a permis de se rapprocher de ses premières amours, tout en découvrant de nouveaux défis. « Pour moi, ça a vraiment été une façon de renouveler l’amour d’aller en montagne », explique la jeune femme. « C’est beaucoup plus exigeant physiquement que le ski alpin ! Peu importe la montagne où tu vas, il y a toujours un défi, celui de garder le rythme de haut en bas », affirme l’athlète. Le surf des neiges alpin s’avérera plus

demandant au chapitre musculaire et cela cadre parfaitement pour ceux qui ont moins de temps ! En deux heures, même les jambes les plus résistantes sentiront la fatigue les envahir. De quoi satisfaire les surfeurs urbains !

Pour ceux qui voudraient s’initier au surf des neiges alpin, certaines stations de ski offrent du matériel en location. Les adeptes du « snowboard » traditionnel devraient s’adapter rapidement à la discipline de l’alpin, selon Ariane Lavigne, tout comme les skieurs d’expérience. À son avis, tous ses amis qui ont essayé le surf des neiges alpin l’ont apprécié dès leur première descente !

Alors, allez-y, retrouvez vos sacs banane, la house, le toupet à gauche et lancezvous! Les années 90 sont bel et bien de retour et ce, partout même dans le sport. Comme le dit le vieil adage: «Ce qui n’est pas fait reste à faire…»

photos Daniel Cooper

ARIANE LAVIGNE EN QUELQUES MOTS À ses débuts compétitrice en ski alpin, la jeune femme de 28 ans, originaire des Laurentides, a ensuite mis les pieds sur une planche de surf des neiges alpin il y a quelques années. Et l’expérience a été concluante : elle s’est mise à la compétition peu après ! Aujourd’hui membre de l’équipe nationale et athlète sur le circuit de la Coupe du Monde, elle est également championne de la Coupe Nor-Am 2011 de la FIS. Entre octobre et avril, il est difficile de l’attraper chez elle : les compétitions ont lieu surtout en Europe et c’est là qu’elle se trouve. Son sport lui permet de combiner sa passion de la performance à celle du voyage. Elle travaille très fort afin de se rendre en Russie pour les Jeux olympiques de 2014. Magazine Découvertes la soutient dans ses aventures ! Suivez-la sur www.decouvertesmag.com

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LE MOT DE LA FIN

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CHRONIQUE D’OPINION SIGNÉE

Marcel Bouchard

C’est avec plaisir que j’ai accepté l’invitation de l’équipe de Découvertes à apporter ma contribution à cette revue qui, il y a déjà cinq ans, vous offrait ses premiers reportages. Depuis les tout débuts, on me réserve le privilège d’inscrire le point final à chaque parution. Merci à vous, chers lecteurs, de soutenir ce magnifique magazine, une initiative d’une PME familiale et régionale en plein essor.

Pour un dixième Mot de la fin à l’image de ce numéro, c’est-à-dire teinté des choses qui nous passionnent et nous tiennent à cœur, je ne pouvais passer sous silence, surtout pour un numéro d’hiver, une des passions qui m’habitent, la motoneige.

Surtout, en faire la promotion et dire les choses telles qu’elles sont afin de préserver le rôle appréciable de cette activité dans l’économie et la notoriété qui lui revient au sein de la communauté.

Dans cet esprit, pour conclure ce dixième numéro, j’aimerais souligner une différence importante entre les réalités de ce sport et les publicités que l’on voit.

La plupart de celles-ci sont tournées à l’extérieur du Québec, où la pratique de ce sport en dehors des pistes est monnaie courante, puisque le territoire y

est propice. Ce n’est cependant pas tout à fait la réalité des motoneigistes québécois et il peut leur être très tentant de reproduire ce plaisir ici... Et c’est possible! À condition de le faire là où c’est prévu, afin de conserver nos droits de passages et de respecter la propriété privée.

Des entreprises ayant pignon sur rue offrent, sur leur propre territoire, l’occasion de sortir des sentiers et de pratiquer la motoneige hors-piste en toute sécurité. Il suffit de s’informer. À mon avis, il s’agit là de la solution la plus respectueuse et la plus durable, autant pour les adeptes de ce sport que pour les propriétaires terriens.

Il faut garder à l’esprit que, s’il nous est possible de parcourir la province d’une extrémité à l’autre, c’est grâce à des propriétaires qui acceptent que nos pistes empruntent des espaces qui leur appartiennent. Et c’est également grâce à des milliers de bénévoles qui maintiennent le réseau en excellente condition, balisé et sécuritaire. Merci à tous ces gens qui nous permettent de renouveler notre plaisir, année après année, et merci aussi à ceux qui leur font preuve de respect.

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