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Photos : Mathieu Dupuis, Dominic Boudreault
POUR PROFITER DE L’HIVER, SÉJOURNEZ DANS UN CHALET EN PLEINE NATURE Que vous recherchiez un séjour pour pratiquer vos activités de plein air favorites, pour relaxer ou tout simplement pour décrocher, nos chalets combleront tous vos besoins. À la Sépaq, une grande diversité de chalets attendent les amoureux de la nature dans les parcs nationaux, les réserves fauniques et les centres touristiques.
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MONTAGNE À L’ÉTAT PUR
Il existe une montagne où les mordus de glisse s’élancent à la rencontre du fleuve Saint-Laurent sur des pistes vertigineuses, enneigées comme nulle part ailleurs au Québec. Une montagne où il fait bon s’adonner à la luge sur un tracé exaltant de 7,5 kilomètres. Une montagne reliée au chaleureux Hôtel La Ferme par une navette ferroviaire grisante de dépaysement. En ces lieux, chaque instant vibre d’authenticité. Cette montagne, c’est Le Massif de Charlevoix.
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DÉCOUVERTES EN VOL !
IDÉE ORIGINALE DE
Annick et Steve McLean
AVANT LE DÉPART
DIRECTRICE DE LA RÉDACTION
Annick McLean
ADJOINT À LA RÉDACTION
RĂŠjean Savard
PLUSIEURS D’ENTRE NOUS SONT REBUTÉS Ă€ L’IDÉE DE DEVOIR SUPPORTER LE VOYAGE EN AVION PENDANT DE NOMBREUSES HEURES ET SE PRIVENT AINSI DE VIVRE DES EXPÉRIENCES QUI NE SONT POSSIBLES QU’À L’ÉTRANGER. CELA VOUS RESSEMBLE? MÉLODIE, NOTRE GLOBE-TROTTER AGENTE DE BORD, A PENSÉ Ă€ VOUS ET VOUS SUGGĂˆRE QUELQUES PETITES ASTUCES AFIN DE RENDRE LE VOYAGE DES PLUS AGRÉABLES. ALLEZ-Y ET NE PERDEZ PLUS UNE MINUTE DE CE QUI VOUS ATTEND‌ Ă€ L’AUTRE BOUT DE LA PLANĂˆTE!
COLLABORATEURS Marie-JosĂŠ Auclair Nicolas Bodart Marcel Bouchard Jean-Luc Brassard Jacques Breton Dany Coulombe MĂŠlodie Darveau Christophe Deschamps
Diane Laberge Ariane Lavigne Anne Lamontagne Brigitte Le Carpentier David Riendeau François-Guy Thivierge Chantal Verdon
DESIGN GRAPHIQUE Directrice artistique Graphiste en chef
Conception GraďŹ kar Annick McLean Maxime ClĂŠment
CORRECTION D’ÉPREUVES
MĂŠlanie Perreault
PHOTO DE LA PAGE COUVERTURE
Dany Coulombe, massawfoto Les Chic-Chocs, GaspĂŠsie
par MĂŠlodie Darveau, globe-trotter agente de bord
QUELQUES CONSEILS s 3I VOUS AVEZ DES ALLERGIES OU DES BESOINS ALIMENTAIRES SP�CIAUX LA majoritÊ des compagnies offrent des repas pouvant vous convenir. Ces commandes spÊciales doivent gÊnÊralement être faites auprès du bureau des rÊservations au moins 18 à 24h à l’avance. Si vous avez un vol à code multiple (avec escale), informez-vous si le repas dÊsirÊ est aussi offert sur tous les segments. s 0R�VOYEZ UNE TENUE DE VOYAGE CONFORTABLE AMPLE ET �LASTIQUE ,E corps a tendance à goner durant les longs vols. PrÊvoyez aussi un gilet chaud au cas oÚ. Vos souliers ne devraient pas être trop serrÊs à la hauteur des chevilles. Vous pouvez aussi vous Êquiper de semelles au charbon anti-odeur vendues en pharmacie. s 2�SERVER UNE PLACE SELON VOS ENVIES UN SIÒGE PRÒS D UNE FEN�TRE pour ne pas être dÊrangÊ; un siège côtÊ couloir si vous devez visiter les toilettes plus rÊgulièrement. Les rangÊes devant une cloison ainsi que celles aux issues de secours, près des ailes, ont gÊnÊralement plus d’espace pour Êtirer vos jambes. Cependant, elles risquent d’être aussi plus bruyantes. Si vous dÊsirez rÊcliner votre siège, Êvitez les dernières rangÊes des cabines ainsi que celle devant l’issue de secours, près des ailes. GÊnÊralement, il y a des frais pour rÊserver votre siège à l’avance. Vous pouvez aussi procÊder à votre enregistrement en ligne 24h et moins avant le dÊpart. s 3I VOUS PR�VOYEZ DORMIR UN PEU APPORTEZ UN MASQUE POUR LES YEUX des bouchons pour couper le bruit ainsi qu’un oreiller nucal. Apportezvous quelques collations santÊ: barres protÊinÊes, fruits, sandwiches. Pour vous divertir, apportez dans votre bagage à main votre tablette de lecture, iPod, Êcouteurs, etc.
PENDANT LE VOL RĂˆGLE NO 1: Restez hydratĂŠ. L’eau est votre meilleure amie pendant les longs vols. Personnellement, je vous suggère 1L d’eau minimum tous les 4h. Vous pouvez aussi utiliser une solution saline pour vos narines et pour vos yeux. Un baume Ă lèvres est aussi bien pratique. RĂˆGLE NO 2: Bougez, ĂŠtirez-vous et dĂŠgourdissez-vous le plus possible, sans toutefois succomber Ă l’envie folle de faire votre jogging dans le couloir... Si vous avez une escale, marchez, marchez, et... marchez!
SITE INTERNET Jonathan Raymond, programmeur David Riendeau, rÊdaction Geneviève Patterson, rÊdaction
StĂŠphane Quintin, rĂŠdaction ClĂŠmence Bourget, rĂŠdaction
COMMUNICATION, MARKETING
Steve McLean Sylvie Fortin
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Sylvie Ouellette Sylvie Fortin
Steve McLean Chantal Verdon
IMPRESSION
Imprimeries Transcontinental
DISTRIBUTION
Messagerie de Presse Benjamin inc.
ABONNEMENT www.decouvertesmag.com | info@decouvertesmag.com | t 418 435 5888 3 numĂŠros : 12 $ | 6 numĂŠros : 23 $ | 9 numĂŠros : 34 $ (Taxes et frais d’envoi inclus) Abonnement sur notre site Internet, par carte de crĂŠdit ou chèque au Magazine DĂŠcouvertes Ă l’adresse ci-dessous. MAGAZINE DÉCOUVERTES une production indĂŠpendante, publiĂŠe au QuĂŠbec et distribuĂŠe partout au Canada. Toute correspondance doit ĂŞtre adressĂŠe au: 2, rue de l’Usine, Baie-Saint-Paul QC G3Z 1Y1 t 418 435 5888 | f 418 435 2068 | info@decouvertesmag.com Le magazine DĂŠcouvertes et Conception GraďŹ kar tiennent pour acquis que toutes les photos fournies par une tierce partie dans le but d’illustrer nos reportages sont libres de droits et que les crĂŠdits ont ĂŠtĂŠ clairement identiďŹ ĂŠs, le cas ĂŠchĂŠant. Ils se libèrent ĂŠgalement de toute responsabilitĂŠ par rapport au contenu des publicitĂŠs publiĂŠes dans ces pages. La reproduction du magazine DĂŠcouvertes, en tout ou en partie, est interdite sans l’autorisation ĂŠcrite de Conception GraďŹ kar ou du Magazine DĂŠcouvertes.
DÊpôt lÊgal: Bibliothèque du QuÊbec, Bibliothèque nationale du Canada: ISSN 1916-1395
RĂˆGLE NO 3: Essayez de respecter vos heures habituelles de repas: voilĂ pourquoi votre petite boĂŽte Ă lunch vous sera bien pratique! RĂˆGLE NO 4: Restez ZEN, rien ne sert de regarder l’heure ou encore de crier votre mĂŠcontentement. Vous n’arriverez pas plus rapidement Ă destination de cette façon. ProďŹ tez de ce moment de rĂŠpit pour relaxer, faire du rattrapage, mĂŠditer, lire un bon livre, etc. Un dernier conseil, ĂŠvitez les excès, avant ainsi que durant le vol.
À DESTINATION Adaptez-vous le plus rapidement possible à l’heure locale. Bon voyage!
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Nous reconnaissons l’appui ďŹ nancier du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du Canada pour les pĂŠriodiques, qui relève du Patrimoine canadien.
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DÊcouvrez le Canada à votre propre rythme! Le VR en hiver c’est super ! Bien au chaud dans votre propre chalet au bas des pistes. Soyez notre invitÊ et dÊcouvrez les paysages merveilleux de l’hiver, du plaisir pour toute la famille.
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S’IL EST VRAI QUE NOUS ACCORDONS MOINS DE TEMPS À NOS LOISIRS, TOUTEFOIS, LE TEMPS QUE NOUS LEUR ACCORDONS EST DE PLUS EN PLUS RICHE EN APPRENTISSAGES ET EN EXPÉRIENCES. LA DURÉE ET LA FRÉQUENCE LAISSENT TRANQUILLEMENT LEUR PLACE AU PROFIT DE L’INTENSITÉ, QUI SEMBLE BIEN TIRER SON ÉPINGLE DANS CE JEU DE PLEIN AIR ET DE TOURISME EN CONSTANTE ÉVOLUTION.
C’est pourquoi notre équipe de rédacteurs s’efforce de vous transporter bien au-delà du divertissement. C’est un véritable mode de vie qui se profile devant nous. Un mode de vie reflétant dynamisme, bien-être et santé, propulsé par le goût de
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l’aventure et de la découverte. Zone de confort? On ne connaît pas! Et pour vous, fidèles lecteurs, nous continuons de sillonner les recoins inspirants de ce vaste monde pour vous les offrir un à un. Qu’ils soient à votre porte ou aussi loin que le Japon, nous nous engageons à les découvrir avec vous. Et pour correspondre parfaitement à ce mode de vie, votre magazine se décline maintenant en plusieurs formats: imprimé, web ou tablette. À vous de choisir le qui accompagnera le mieux vos Découvertes. Merci de nous accorder votre confiance et bonne lecture.
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DÉCOUVERTES EXPRESS
OSEZ L’HIVER HORS PISTE
INTIMIDÉS PAR LE FROID… ENCORE CETTE ANNÉE?
LES HAUTES-LAURENTIDES
DIABLE DE MONTAGNE !
DANS LES HAUTES-LAURENTIDES, COMME DANS D’AUTRES RÉGIONS DITES « ÉLOIGNÉES » DU QUÉBEC, IL FAUT S’ATTENDRE À TOUTES LES CONDITIONS HIVERNALES, DES PLUS DOUCES AUX PLUS FROIDES TEMPÉRATURES, AVEC DES CHUTES DE NEIGE IMPRÉVISIBLES QUI PEUVENT RENDRE LES RANDONNÉES BEAUCOUP PLUS LONGUES QUE PRÉVU ! BIENVENUE SUR LA PLUS HAUTE PETITE CHAÎNE DE MONTAGNES APRÈS MONT TREMBLANT, COMPOSÉE DE QUATRE SOMMETS ET D’UNE JOLIE CRÊTE DOMINANT LE RÉSERVOIR BASKATONG.
par Anne Lamontagne De refuge en refuge, on peut facilement y passer trois ou quatre jours en faisant ski de fond ou raquettes sur un parcours d’une trentaine de kilomètres, à condition d’être bien équipé et bien préparé, surtout en cas de grands froids (qui vont souvent de pair avec un superbe ciel bleu). Le parc régional offre 56 kilomètres de ski de fond nordique sur piste parfois tracée, mais surtout non tracée et 80 kilomètres de sentiers de raquettes. Cependant, les plus beaux sont sur les hauteurs de la chaîne.
Voici les rappels confort de François-Guy Thivierge, l’aventurier-conférencier
Aux deux tiers de la montée, on entre davantage dans une zone de forêt boréale. C’est là que les résineux comme les sentiers hors-piste peuvent se révéler particulièrement enneigés, rendant la progression beaucoup plus lente! Une fois sur la crête, souvent balayée par le vent, il est plus facile d’avancer en profitant du paysage de la plaine de Ferme-Neuve avant d’atteindre l’abri de la Paroi de l’Aube, à 740 mètres d’altitude.
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RAPPELEZ-VOUS QUE LES AUBAINES NE RÉCHAUFFENT PAS!
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POUR LA RÉUSSITE D’UNE EXPÉDITION HIVERNALE, LE CHOIX DES VÊTEMENTS EST DÉTERMINANT. IL FAUT SOUVENT PORTER LES MÊMES VÊTEMENTS PENDANT LA DURÉE DU SÉJOUR, ALORS VOICI QUELQUES TRUCS POUR DEMEURER CONFORTABLE EN TOUTES CIRCONSTANCES :
En ski (avec peaux de phoque) comme en raquettes, on débute sur le plat au bord du lac de la Montagne, puis à travers une érablière pour vite grimper à flanc de montagne. Pour se hisser jusqu’au sommet le plus élevé (celui du Diable), à 783 mètres d’altitude, il faudra absorber 550 mètres de dénivelé en un ou deux jours.
DOSSIER | ICI Levez le voile sur les joyaux isolés du Québec.
Des vêtements de mauvaise qualité vous feront passer une nuit blanche et vous en serez quitte pour devenir allergique au camping d’hiver ! DESTINATION TENDANCE
SKI AU JAPON EXOTISME ASSURÉ
Prioriser les vêtements de fibres synthétiques qui sèchent rapidement, équipés de plusieurs fermetures à glissière qu’on peut ouvrir pour laisser l’air circuler. On laissera les vêtements de coton dans le tiroir.
1583 CM DE NEIGE. VOILÀ LA MESURE OFFICIELLE D’ACCUMULATION DE NEIGE POUR L’HIVER 2012-13 À LA BASE DE NISEKO HIRAFU, UN DES QUATRE CENTRES DE SKI NICHÉS SUR LES FLANCS DE LA MONTAGNE APPELÉE NISEKO ANNUPURI. AVEC CETTE QUANTITÉ DE NEIGE D’AUSSI BONNE QUALITÉ, LE JAPON REPRÉSENTE UNE DESTINATION SKI EXTRAORDINAIRE, MAIS PEU HABITUELLE POUR LES NORD-AMÉRICAINS ET QUI GAGNE À ÊTRE CONNUE DAVANTAGE. AMATEURS D’EXOTISME, DE BELLE POUDREUSE ET DE DÉPAYSEMENT, BIENVENUS AU JAPON !
L’OIGNON: PAS SEULEMENT BON EN SOUPE
Il faut toujours choisir un manteau avec capuchon, étant donné que 40 % de la chaleur humaine se dissipe par la tête. En fin de journée, je troque mon manteau de Gore-Tex pour un gros duvet qui va sécher les couches inférieures.
METTRE À PROFIT SA CHALEUR Le problème des bas mouillés est inévitable. Il faut apprendre à mettre à profit sa propre chaleur corporelle pour les sécher. Au coucher, je place mes bas humides sur mes cuisses pour les sécher durant la nuit. L’essentiel est de garder ses bottes au sec. Pour ceux qui transpirent beaucoup, je recommande d’envelopper vos pieds de sacs en plastique d’une bonne épaisseur avant de chausser vos bottes. Il est plus facile de sécher des bas que le cuir d’une botte !
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DOSSIER | AILLEURS La montagne mise en scène aux quatre coins du globe.
SPORTS ACTUELS
AFIN D’ÊTRE ÉQUIPÉS ADÉQUATEMENT POUR LES RANDONNÉES QUE DÉCOUVERTES PROPOSE, NOTRE ÉQUIPE A CONSULTÉ DES SPÉCIALISTES DU DOMAINE AFIN QU’ILS NOUS GUIDENT DANS LE CHOIX DU MEILLEUR ÉQUIPEMENT DE SKI HORS PISTE POUR CETTE SAISON. VOICI CE QUE SKI MICHEL DE STE-ANNE-DE-BEAUPRÉ NOUS A PROPOSÉ.
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Pour de la performance aussi bien en descente technique qu’en escalade, cette botte sans languette est idéale pour l’entraînement et les petites compétitions. Rigidité ajustable du Flex selon l’activité et collier de carbone pour assurer une tenue longitudinale dans toutes les situations. Sa semelle courte et mobile est idéale pour l’utilisation de couteaux à glace. En plus d’offrir un débattement et une montée sans égal, le dispositif ULTRA-LOCK SYSTEM permet un passage rapide de la position MARCHE à la position SKI et l’inverse. Inclinaison longitudinale adaptable et son poids : 1065 g.
Inspiré par la géométrie des skis de Martina Palm, première Suédoise à avoir skié le Cho Oyu, ce ski, relativement large et léger (1080g pour 174 cm) est parfaitement adapté à la haute neige, la course de haute montagne ou les expéditions. La technologie Flex-Tip de même que les chants Micro assurent tenue et polyvalence en terrain exigeant.
SKI NANGA PARBAT La nouveauté de cette année, construction hybride de bois Paulownia renforcée de fibre de carbone. Ce ski hyper léger (1000 g) est tout désigné pour le ski touring et speed touring. Pour ceux et celles qui recherchent la légèreté sans sacrifier les performances.
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88 8 | decouvertesmag.com
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L’habillage en « pelures d’oignon » convient parfaitement aux besoins de l’expédition hivernale. Avant de partir, j’en prévois cinq. La première couche ne doit pas être trop ajustée, ce qui nuirait aux mouvements et augmenterait les risques de friction. La seconde épaisseur consiste en un chandail à manches longues avec collet et un pantalon, toujours en fibres synthétiques. Ensuite, j’enfile un coupe-vent avec plusieurs fermetures à glissière. Par-dessus, je mets un manteau de type Gore-Tex, qui me protège des intempéries.
SKI BALTORO WOMEN Sa large géométrie procure à ce ski une grande maniabilité en descente, tandis que ses chants à structure triple permettent de négocier les virages avec tenue et stabilité. 10% plus léger que sa version masculine et munie d’une surface 3D augmentant la résistance aux torsions, ce ski est idéal pour les skieuses de différents styles, de la débutante à la randonneuse aguerrie.
NANGA PARBT MOY: 171” 116-80-104 000$
CHO-OYU MOY : 174” 125-88-111 000$
BALTORO WOMEN MOY : 158” 114-84-101 000$
LA PEAU DE PHOQUE, UNE RÉVOLUTION DES ANNÉES 30 DEF: petit rectangle de matière synthétique glissante dans un sens et antidérapante dans l’autre que l’on colle sous les skis… Et à qui l’on doit beaucoup. Plusieurs petites pièces d’équipement, qu’elles soient issues ou non de technologies nouvelles, passent inaperçues, mais sont néanmoins en train de révolutionner la pratique de l’activité sportive. Et ce, sans qu’on ne le réalise vraiment. La peau de phoque en est un excellent exemple. Bien qu’elle soit peu récente (on en relate les premières utilisations dès les années trente) des technologies comme celle-ci diminuent considérablement le niveau de difficulté technique des randonnées et permettent à plus
Paysage de fond, photo de Jean-Luc Brassard | Japon
SPORTS ACTUELS S’équiper pour le hors-piste.
de gens de se rendre dans des endroits difficiles sans avoir nécessairement acquis un niveau élevé d’habiletés techniques pour le faire. Ce qui était autrefois réservé à l’élite se démocratise et repousse du même coup les limites de l’expérience de plus en plus loin. Alors, ouvrez l’œil lorsque vous vous rendrez la prochaine fois à votre boutique d’articles de sports!
SOMMAIRE
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IMPACT AVALANCHES ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES
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ACTUALITÉS QUE SE PASSE-T-IL AUTOUR DE NOUS CET HIVER ?
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TENDANCE DOUDOUNES, MANTEAUX ET GANTS, pour demeurer au chaud.
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72 PORTRAIT D’UNE VOCATION LES GUIDES DE MONTAGNE, encore peu connus au Québec.
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TOP SANTÉ LA NUTRITION D’EXPÉDITION,
DÉCOUVERTES DU MONDE AVEC MARCEL BOUCHARD
les bons aliments pour les bonnes activités.
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L’hiver, dans la région de Québec, c’est le temps parfait pour s’éclater. Il tombe une quantité remarquable de neige et vous pouvez profiter de chaque flocon d’une foule de façons, et ce, à seulement deux pas du Vieux-Québec. Skiez, faites de la raquette, patinez, puis, après une journée en plein air bien remplie, évadez-vous dans un chalet ou un hôtel avec spa. Pas étonnant que tant de gens soient fous de l’hiver !
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*
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PRENEZ L’AIR EN JACQUESCARTIER ! L’endroit idéal pour profiter pleinement des joies de l’hiver, c’est dans la région de la Jacques-Cartier ! Chaussez vos skis de fond ou vos raquettes et partez à la découverte de sentiers où l’abondance et la qualité de la neige vous charmeront. Faites une balade en traîneau à chiens, dévalez les pentes sur une chambre à air ou offrez-vous un moment de relaxation dans un spa nordique au décor enchanteur.
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LA FÉÉRIE DES FÊTES S’INSTALLE !
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Le 21 décembre, nuit la plus longue de l’année et jour du solstice d’hiver, Québec sortira de l’ombre et s’illuminera avec le début du Festival des Lumières de Québec (jusqu’au 31 décembre). Le 27 décembre, l’arrivée de la grande roue sur la Grande Allée souligne le départ des traditionnelles festivités du Jour de l’An à Québec. Le 31 décembre, musique techno, rigodons et chansons à répondre vous feront vibrer jusqu’au grand décompte de la nouvelle année, suivi d’un impressionnant spectacle pyrotechnique.
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Pour les plus aventureux, les séjours en montagne en arrière-pays sont synonymes de volupté, mais les paysages enneigés à perte de vue présentent aussi un aspect redoutable: les avalanches. Sachant qu’elles sont influencées directement par le climat et les conditions météorologiques (chutes de neige, fluctuation des températures), peut-on en déduire que les sautes d’humeur de notre climat en augmentent les risques?
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IMPACT
par Marie-José Auclair, biologiste Rappelons qu’une avalanche résulte du déplacement d’une masse de neige sur une pente (généralement entre 35 et 45 degrés), à la suite d’une rupture du manteau neigeux. Sur un versant, l’accumulation de neige se maintient dans un équilibre qui dépend de plusieurs facteurs comme la qualité de la neige, la pente, le type de sol et le couvert végétal. Cet équilibre peut se rompre instantanément en raison de changements de conditions de la neige, ou encore, après le passage d’un skieur. Sous l’effet de la gravité, d’immenses volumes de neige peuvent alors déferler: c’est l’avalanche.
IL EXISTE TROIS GRANDS TYPES D’AVALANCHES : L’avalanche en aérosol est formée d’air et de neige sèche fraîchement tombée en abondance. C’est la plus spectaculaire ! Elle est précédée d’une onde de pression dévastatrice qui agit un peu comme un cyclone et dévale à une vitesse fulgurante pouvant atteindre 400 km/h. L’avalanche de neige humide survient lors d’un redoux hivernal ou au printemps. Formée de neige humide et dense, elle s’écoule comme un torrent, mais de manière beaucoup plus lente que la précédente (rarement plus de 100 km/h), et sa trajectoire est guidée par le relief. L’avalanche de plaques résulte d’une cassure d’une couche du manteau neigeux, constitué de neige relativement dense (formée par le vent) et reposant sur une sous-couche de neige sans cohésion. Comme un panneau de neige qui se détache, elle est souvent déclenchée par des skieurs ou des randonneurs. Les blocs, de taille variable, glissent à une vitesse pouvant dépasser les 100 km/h et à l’arrêt, ils forment un dépôt chaotique. Il semble qu’en raison du manque de données et de la diversité des types d’avalanche, le rôle des changements climatiques sur l’activité avalancheuse soit difficile à établir. Les scientifiques se perdent en conjectures. Selon certaines hypothèses, l’activité avalancheuse diminuerait à basse et moyenne altitudes en raison d’une moins grande couverture neigeuse, alors qu’elle pourrait augmenter en haute altitude (à plus de 2500 m), en raison de l’augmentation attendue des précipitations (sous forme de neige). D’autres prédisent qu’en raison de la fréquence accrue des périodes de redoux, on peut s’attendre à une augmentation du potentiel des avalanches de neige humide par rapport aux avalanches de neige sèche. Ce qui peut influencer la gestion du risque, car le type de neige modifie l’écoulement et les distances que parcourent les avalanches.
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Peu importe l’évolution des avalanches, une bonne préparation, la connaissance des conditions de neige et la prudence sont toujours de mise avant de s’aventurer en terrains de neige vierge.
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ACTUALITÉS
LE VALINOUËT PRÉPARE SES 30 ANS Pour ce faire, du 14 décembre 2013 au 14 décembre 2014, la station de ski saguenéenne vous invite à relever le défi Les 30 épreuves du Yéti. Un calendrier d’activités qui se déploiera tout au long de l’année, pour célébrer l’arrivée de son trentième. Il vous reste encore quelques jours pour former votre équipe et vous inscrire aux épreuves. www.valinouet.qc.ca
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SIX JOURS DE PÉRIPLE EN TRAÎNEAU À CHIENS Du parc national du Fjord du Saguenay jusqu’au parc national des Hautes-Gorges-de-la-rivière-Malbaie, Plein air de l’Anse propose La grande traversée des montagnes, un périple inoubliable de six jours en traîneau à chiens. Pour sportifs en quête d’aventure! www.pleinairdelanse.com DAVANTAGE SUR LE TRAÎNEAU À CHIENS www.decouvertesmag.com photo Plen air de l’Anse
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VOYAGES INDIVIDUELS ET DE GROUPES
PÊCHE BLANCHE EN FORMULE TOUT INCLUS SAGUENAY Pour explorer le fjord du Saguenay en expédition de pêche, Pêche aventures Saguenay propose, au départ de Grande-Baie, un nouveau forfait tout inclus (équipement compris) en tente portative chauffée. Pour une histoire de pêche inusitée! www.pecheaventuressaguenay.com
T TYROLIENNE DES NEIGES À VAL-DES-MONTS ! OUTAOUAIS Saviez-vous que pour le plus grand plaisir des amateurs, La forêt des aventures Arbraska – Parc Laflèche met à disposition ses sentiers de tyrolienne suspendue même en hiver? Tout simplement spectaculaire! Fallait y penser. Spécialement conçus pour ralentir à mesure que l’on approche de la plateforme d’arrivée, ces parcours «extrêmes» se font en toute sécurité, peu importe la saison. www.arbraska.com photo Tourisme Outaouais
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EN MONTGOLFIÈRE L’HIVER, POURQUOI PAS? OUTAOUAIS | MONTÉRÉGIE À bord de votre nacelle, découvrez les splendeurs de la Montérégie et de l’Outaouais du haut des airs même en hiver. C’est effectivement ce que proposent le Festival de montgolfières de Gatineau, L’international de montgolfières de Saint-Jean-sur-le-Richelieu, La Magie de l’air et Balad’Air. Pour une simple balade à la cime des arbres ou pour souligner une occasion spéciale de façon mémorable. Sortez vos tuques et mitaines et osez cette expérience hivernale, relaxation comprise. photo Tourisme Outaouais
TRAVERSÉE DU PARC DE LA MAURICIE À SKI En février, mesurez vos talents de fondeurs en participant à la «Traversée du parc de la Mauricie ». C’est l’invitation que vous font les Défis du Parc Nordique de Shawinigan, qui présentent pour la 5e année, leurs épreuves sportives hivernales les 22 et 23 février 2014. Défis sportifs de différents niveaux et panoramas exclusifs attendent les sportifs aguerris aussi bien que récréatifs. www.definordique.com
LEUCAN ESTRIE VOUS INVITE À NUIT BLANCHE AVEC DES LOUPS SON DÉFI HIVERNAL GASPÉSIE Ce défi est avant tout une collecte de fonds pour Leucan Estrie, organisme dont la mission est d’accroître la confiance en l’avenir des enfants atteints de cancer et de leur famille. Chaque participant doit amasser un montant minimal en don, établi selon sa participation en solo ou en équipe. Les participants se mesureront ensuite entre eux, le 26 janvier prochain, au mont Owl’s Head à Mansonville, dans une épreuve unique de quadrathlon hivernal : course à pied, ski de fond, raquette, ski alpin ou planche à neige avec ascension. Notez qu’une initiative semblable est aussi offerte dans la région du Saguenay. Pour joindre l’utile à l’agréable cet hiver.
Avez-vous déjà rêvé de pouvoir écouter autour d’un bon feu de camp l’appel lointain des coyotes et des loups? À Bonaventure, le Bioparc de la Gaspésie vous propose de passer une nuit blanche en compagnie de deux guides naturalistes dans un campement rustique en plein cœur de la nature sauvage. L’occasion idéale pour vous initier aux mystères de la faune et vivre une expérience hors du commun au cours d’un safari nocturne qui ne manquera pas de vous surprendre. www.bioparc.ca
www.defihivernal.com photo Défi du Parc Nordique de Shawinigan
photo François-Guy Thivierge
photo Jacques Breton
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photo Anne Lamontagne
photo Magazine DĂŠcouvertes
DOSSIER DÉCOUVERTES
HORS PISTE
MOIIN MO NS NOUS NOU NO US S AV VO ON NS S DE T TEEMPS PS À CO ON NSA SAC CR RER ER À NOS OS LOI OISI SIRS RS, P PLLUS S L’I ’INTE NTEN NT ENSI SITÉ TÉ SE DO DOIT T D’Ê ’ÊTR TRE AU AU REEN R ND DEEZ Z-V VO OU US S.. LA T TEEN ND DAN ANCE CE ACT CTUE UELL LLE ES EST À C CEE QUE UE LES ES AC CT TIVIT IV VIT ITÉS ÉS SP PO ORTIV RTIV RT VES S ET PLEI PLLEI P EIN AI AIR NE NE VIIEEN NN NEN ENT PLU PL US S SEU EULE LES LES, S,, MA AIIS D DO OU UB BLLÉÉES ES D’E ’EX XP PÉR ÉRIE IENC NCES ES EN TO TOUT T GENRE ENRE EN RE. C’EEST ST L’O OCC CAS ASION IO ON D’ D’ACQU AC A CQ QU U UÉR ÉRIR ÉR IR DES ES HA AB BIL ILET LET ETÉS ETÉS ÉS ET DES ET ES CO ON N NNA NAIS NA SSANC SA AN NC CEES S, MA AIIS SU SURTO RTOUT RT OUT OU T,, UN CA CAPI P TA TAL DE TAL DE RÉC CIIT T EN NR RIIC CH HII, QU QUI VA VA BIE IEN EN A AU U-D DELLÀ D DEE L’A ’ACT CTIV VITÉ IT TÉ ELLEE-MÊME: EL E : IL NO NOUS US SEER RT D DEE REP EPÈR RES ES DA AN NS NO NO OS S AL ALÉA ÉAS AS QU QUOT OTID DIE IENS ENS NS.. AVE VEC C CEE DOS OSSI SIER IER ER, NO OUS US PO OU URS RSU UIIV VO ON NS S DANS DA NS CET TT TEE PER ERSP ERSP PEC ECTI CT TIIVE VE LA DÉ DÉC CO OUV UVEER RT TEE DES S JO OY YAU UX DU DU PLLEEIN N AIR IR D’I ’ICI CII ET D C D’’A AIILLLLEU EURS. RS. DES RS ES END ND DRO RO OIT TS MO OIINS NS CONN CO NNUS US S,, CE CERT RTES S, MAI AIS Q AIS QU UI NE NE LAI AIS SS SEN ENT P PA AS FFA AS AC CIIILE LLEEMEN ENT LE LEU UR R PLACE LACE LA CE AU R REEG GIIST STR REE DEES S SEN ENS SA ATI TION ONS S.. QUE UE VOU OUS OPTI OP TIEZ Z POUR OU UR LA LANC NCER ER VO OT TR REE AIL ILE LE AU AU-D -DELLÀ D D’’UN UN SOMM MMEET T EUR UROP OPÉÉEEN, OP N, PLO LON NG GEER R AU FO FON ND D D’U ’UN CA CAN NY YO ON N AMÉR ÉRIC CA AIIN OU ENC OU NCOR ORE V VO OUS S AGR GRIIP PP PEER À UN UN FLA LANC NC ROC OCH HEEUX UX QUÉ UÉBÉ ÉBÉ BÉCO COIS S, NO NOUS NOUS S SOU OUHA HAIT TONS ON O NS Q QU UE CE CES D DEES ST T TIN INAT IN ATIO ONS NS SOIE SO OIEEN NT T AU US SSI S IN NS SPI PIRA ANT NTEES S PO OU UR V VO OU US S QU U’’EL ELLLEEES ELL S L’ L’O ON NT ÉT TÉ PO POUR UR NOU OUS. S. LEES S VOI OICI CI DON ONC EN EN TEX XTE TES ET ET EN IMAG AGEES S…
photo EnviedeVoyager.fr
photo Nicolas Bodart
ICI
SORTIR DES SENTIERS BATTUS
CELA FAISAIT DÉJÀ BIEN LONGTEMPS QUE JE SOUHAITAIS POUSSER UN PEU PLUS LOIN MES DÉCOUVERTES ET SORTIR DES SENTIERS BATTUS. ET EN MARS DERNIER, MON AMOUREUSE ET MOI AVONS DÉCIDÉ DE PRENDRE LA ROUTE POUR FAIRE L’EXPÉRIENCE DE QUELQUES STATIONS DE SKI PLUS « RÉGIONALES ». SI, COMME MOI, IL ARRIVE AU SKIEUR QUE VOUS ÊTES D’AVOIR ENVIE D’UNE SORTIE MOINS ACHALANDÉE, MOINS URBAINE ET, DISONS-LE, À MOINDRE BUDGET, FAITES COMME NOUS, QUITTEZ LA VILLE ET PRENEZ L’AIR DU LARGE…
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photo Alain Blanchette
par Christophe Deschamps Partis de Montréal, notre première destination a été Ski La Tuque, en Haute-Mauricie. Nous y avons découvert une station fort chaleureuse, une vue imprenable sur la ville et surtout, des conditions de ski impeccables! Souvent, la station reste ouverte après les heures de classe et, au lendemain d’une bonne tempête, on y laisse un bon nombre de pistes «au naturel», de quoi rendre heureux-fou... Tout simplement! Ici, la navette entre le stationnement et le chalet de ski n’est vraiment pas nécessaire: les skieurs les plus près y viennent même à pied! Avec 11 pistes pour tous les niveaux, nous avons pu profiter pleinement de la station sans jamais nous «piler» sur les spatules. Notre envie de poursuivre l’aventure régionale nous a ensuite amenés à Tobo-Ski, une station encore plus petite, néanmoins assez curieuse. Imaginez un cratère de météorite flanqué d’un télésiège gravissant ses 70m de dénivelé ! Avec une inclinaison à faire rougir bien d’autres monts, nous y avons vraiment eu du plaisir sans jamais croiser plus d’une dizaine de skieurs par un beau samedi matin. On n’y descend pas longtemps, certes, mais on le fait dans un cadre enchanteur où le décor n’est ni urbain, ni clinquant Enfin, nous avons décidé de traverser la réserve faunique Ashuapmushuan, à partir de Saint-Félicien au Lac-Saint-Jean, pour skier 80m de dénivelés au mont Chalco. 237 km de parc, c’est long... et l’absence totale de civilisation nous laisse croire que l’on se transporte vers un autre monde! Cette journée-là, notre arrivée à Chibougamau s’est faite de façon bien spéciale, car le centre-ville était recouvert de neige pour un rallye de motoneige. Nous étions bloqués à quelques pas seulement de la station de ski, mais déjà, ça nous en disait long sur l’ambiance dynamique de ce village en hiver... Un responsable du rallye nous a tout de suite indiqué un chemin de contournement et 15km plus loin, nous arrivions devant ce mont Chalco, dont nous ne savions que très peu de choses! Le mont Chalco est certainement notre découverte la plus éloquente de la saison, car il nous a prouvé (une fois de plus) que le dénivelé de la montagne n’avait rien à voir avec le plaisir que l’on a à y skier. Lorsque vous regardez la montagne de face, elle semble ordinaire à première vue, mais son versant arrière regorge de pistes sinueuses à l’ancienne et de sousbois. Le tout rehaussé par une superbe vue sur les lacs gelés des environs. Le chalet principal est parmi les plus beaux esthétiquement que j’ai vu dans ma carrière de skieur au Québec. On se sent vite chez soi dans cette station de ski... j’y serais bien resté plus longtemps! Pour tout dire, ce voyage, je le referais bien! J’ai découvert qu’on pouvait skier un tapis de corduroy encore vierge après 14 heures, et avoir de la belle neige naturelle sans l’ombre d’un canon à neige. J’ai aussi découvert que toute la frustration liée à de l’achalandage, que nous connaissons bien malheureusement en milieu urbain, peut s’évanouir aussi facilement qu’un mauvais rêve! Comme on dit, c’est un autre monde... faites-en le vôtre, le temps de quelques descentes! Il ne manque plus que vous dans cette aventure... ZoneSki.com
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COUP CO COUP UP DE DE CŒUR CŒUR DÉCOUVERTES DÉCOUVERT TES ET ET CARNET CARNET CA RNEET D’ADRESSES D’ADRESSE DRESS SES
LE MONT GRAND-FONDS SE REFAIT UNE BEAUTÉ APRÈS È PLUS DE QUARANTE ANS D’OPÉRATION É ET TROIS AGRANDISSEMENTS, LE CHALET D’ACCUEIL ET D’APRÈSSKI DE L’UNE DES PLUS ANCIENNES STATIONS DE SKI AU QUÉBEC SE REFAIT UNE BEAUTÉ. Située en plein cœur de la région de Charlevoix, la station de ski Le Mont Grand-Fonds de La Malbaie revient en force pour la saison 2013-14. Après cinq mois de travaux majeurs, c’est un chalet arborant un tout nouveau visage qui accueillera les skieurs. Parmi les améliorations apportées, notons une finition extérieure modernisée, ouverte sur la montagne par des fenêtres surdimensionnées à travers lesquelles les skieurs pourront désormais admirer les pistes. Rassurez-vous cependant, les travaux se sont déroulés dans le respect de son cachet historique et chaleureux. Et ce n’est que le début! Dès l’an prochain, rien de moins qu’un autre versant de la montagne sera développé pour offrir une large bande de descente en sous-bois et d’autres améliorations continueront d’être apportées aux infrastructures. De nouveaux produits feront aussi leur apparition, telles les randonnées en calèche à travers le joli petit village d’hiver, qui donne l’impression fascinante d’être sous le grand sapin.
L’arrivée d’autres stations autour et la conjoncture économique difficile ont imposé une épuration à laquelle le Mont Grand-Fonds a su résister. Avec une augmentation régulière de sa clientèle depuis les cinq dernières saisons, les années à venir sont plus que prometteuses pour cette station. Soutenu par un réseau d’auberges et de restaurants qui assurent un après-ski extrêmement chaleureux et confortable dans l’une des régions phares de la villégiature québécoise, le Mont Grand-Fonds occupe une place de choix sur l’échiquier des sports de neige. L’équipe de Découvertes en est d’ailleurs très fière et vous invite à la redécouvrir.
www.montgrandfonds.com
Ce qui a fait la renommée de la station à travers toutes ces années demeure la qualité de la neige et de ses pentes. On le compare à la montagne Copperstone aux Etats-Unis, dite la montagne «parfaite», en raison de sa configuration et ses 335m de dénivelés. Saison après saison, on est certain de toujours y retrouver les mêmes grandes quantités de neige. Une neige de qualité qui ne subit aucune meurtrissure due à l’humidité puisque les pentes font dos au fleuve, offrant du même coup une vue imprenable sur l’arrière-pays charlevoisien. De plus, les 140km de sentiers de ski de fond et 40km de sentiers de raquette font de l’endroit un centre familial où tout le monde y trouve son compte.
photo skieur de Jacques Boissinot
Même après tant d’années, on y reconnaît toujours le légendaire accueil charlevoisien, dans toute son authenticité et sa simplicité. C’est un endroit où il fait bon se retrouver, non dans l’idée d’y être comme touristes ou comme clients, mais bien comme invités. On s’y sent chez nous et c’est ce qui fait la fierté de ses travailleurs, les mêmes au service de la montagne depuis de nombreuses années.
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AUBERGE FLEURS DE LUNE
HÔTEL-MOTEL CASTEL DE LA MER
MOTEL LE MIRAGE
Dès les portes de cette résidence franchies, c’est la chaleur que l’on perçoit en premier. Chaleur humaine des hôtes, Nicole et Pierre, qui ont à cœur notre satisfaction tout au long de notre séjour chez eux. Chaleur aussi du feu de foyer dont le salon, les trois suites et le chalet sont pourvus. Depuis l’une des neuf chambres de cet établissement, il est très difficile de détacher son regard du fascinant fleuve Saint-Laurent. D’autant plus qu’un long balcon, se déployant sur toute la façade du deuxième étage, permet une vue incroyable sur ce plan d’eau. À ne pas manquer autant pour le réconfort que pour le paysage!
On part, on revient... Tel un secret, la popularité de l’endroit se transmet de bouche à oreille. La clientèle reste fidèle à ses chambres actuelles et confortables, offertes à prix abordables. Trois catégories de chambres réparties en autant de pavillons et vingtquatre studios de luxe aménagés avec cuisinettes, dont quatre répondant aux critères des personnes souffrant d’allergies. Avec ou sans vue, c’est au choix. Internet haute vitesse sans fil et matelas grand confort pour s’y sentir comme chez soi. Au matin, direction Horizon-café pour le petit déjeuner-buffet.
Bientôt trente ans d’opération, ça n’arrive pas par hasard ! La recette de ce succès : maintenir à travers les années de hauts standards de qualité. Offrir des chambres spacieuses, des suites familiales adaptées et confortables, une suite romantique séduisante. Une cuisine de type familiale complète, offrant des plats originaux, élaborés dans leur cuisine. Et que dire de leur remarquable service à la clientèle, spontané et hors du commun ! La devise de l’établissement : « Vous recherchez ce qu’il y a de mieux ? Nous aussi ! »
TARIFS ET SPÉCIFICATIONS À partir de 109 $ en occupation double en basse saison et 139 $ en haute saison. Neuf chambres (dont trois suites) et un chalet. Salle de bain privée. Petit déjeuner et internet haute vitesse sans fil inclus.
TARIFS ET SPÉCIFICATIONS À partir de 64,95 $ en basse saison. Possibilité d’un forfait ski avec le Mont Grand-Fonds à 69 $. Petit déjeuner buffet à 4 $.
TARIFS À partir de 87,95 $ en occupation simple ou double en basse saison et 95,95 $ en haute saison.
www.motellemirage.com
www.motelcastel.com
www.fleursdelune.com
HÔTEL ET PAVILLONS – LE PETIT MANOIR DU CASINO
LA REMONTÉE APPARTEMENTS-HÔTEL
LE VOGA CAFÉ DU RESTAURANT ALLEGRO
Si Charlevoix est la région aux mille découvertes, Le Petit Manoir du Casino en fait assurément partie. Ni trop modestes, ni trop chics, les 154 chambres et studios offrent un parfait compromis. Parmi les services offerts, notons: deux spas intérieurs, un restaurant familial et un bar. Un escalier extérieur relie directement les nouveaux pavillons du Petit Manoir du Casino au prestigieux Casino de Charlevoix. Le personnel sympathique vous accueille dans l’esprit charlevoisien qui fait sa réputation. Le tout rehaussé par une vue privilégiée sur ce trésor d’eau, le fleuve Saint-Laurent.
Envie de se sentir chez soi en vacances ? La Remontée l’a compris et c’est pourquoi elle met à votre disposition des appartements-hôtel entièrement équipés. Seul, en amoureux ou en famille, vous aimerez vous retrouver dans l’un des studios à aire ouverte, modernes ou champêtres selon vos préférences. Ici, c’est comme chez soi et en prime, une atmosphère chaleureuse et un véritable plaisir pour les yeux, car plusieurs de ses 44 unités offrent une vue incroyable sur le fleuve Saint-Laurent. Vous ne voudrez plus les quitter. La Remontée dispose également de 16 chambres régulières de style moderne ou champêtre.
Il y a fort à parier qu’après une journée passée au grand air charlevoisien, il y aura du frimas sur vos papilles gustatives! Si tel est le cas, faites confiance au Voga Café du restaurant Allégro pour les réchauffer délicieusement grâce à sa variété de vins, bières et bouchées. Annexé au restaurant, ce café d’ambiance décontractée vous propose un 5 à 7 de style branché avec musique urbaine. Vos pas vous mèneront ensuite naturellement au restaurant Allegro, où vous succomberez aux pâtes ou aux grillades. Les amateurs de plein air seront comblés, car en plus d’être reçus avec la chaleur toute italienne, le restaurant est situé aux abords du fleuve St-Laurent. Une expérience où se mélangent les plaisirs gustatifs et visuels qui, assurément, sauront vous tenir captifs.
TARIFS À partir de 124,99 $ déjeuner inclus en haute saison et 124,99 $, souper table d’hôte inclus en basse saison.
www.petitmanoirducasino.ca
TARIFS À partir de 54 $ en occupation double en basse saison pour une chambre économique et 103 $ en basse saison pour un studio avec cuisinette.
www.laremontee.com
LES PRIX
Environ 25$ plus taxes et service. www.restaurantallegro.com
PARC NATIONAL DE LA GASPÉSIE
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photo massawfoto
C’EST UN FAIT, LE PARC NATIONAL DE LA GASPÉSIE N’A PLUS BESOIN DE PRÉSENTATIONS. TERRAIN DE JEU EXTRAORDINAIRE POUR LES ACTIVITÉS EXTÉRIEURES, C’EST AUSSI UN LIEU TOUT EN CONTRASTES QUE L’ON CONNAIT PEUT-ÊTRE UN PEU MOINS. DES CONTRASTES POUVANT SE TRADUIRE PAR UNE FORMULE SIMPLE : GRAND AIR LE JOUR ET GRAND LUXE LE SOIR ! VOICI COMMENT ON A TESTÉ POUR VOUS LE MEILLEUR DE CES DEUX MONDES.
par Dany Coulombe Dès l’arrivée au parc, afin d’optimiser l’expérience que l’on s’apprête à vivre, notre premier arrêt sera au Centre de découverte et de services, où l’on nous communique tout ce qu’il faut savoir sur les conditions de neige et les sentiers à explorer pendant notre séjour au parc. C’est au Gîte du mont Albert, à quelques kilomètres plus au sud, que nous avons décidé de confier la partie grand luxe de notre expérience. Confortablement installés, nous discuterons en soirée de notre sortie du lendemain. À l’aube, épicuriens que nous sommes, c’est autour d’un copieux déjeuner que l’on prépare les plans de la journée. Parmi les 13 sentiers de raquettes mis à notre disposition pour les courtes randonnées, on opte pour celui du mont Olivine. Nous ne quitterons pas l’auberge ce matin-là sans avoir réservé le menu du soir, non seulement pour que l’expérience se poursuive, mais aussi, avouons-le, pour préparer nos papilles durant toute la journée au repas gastronomique qui les attend en soirée…
On apprécie beaucoup le fait que l’on puisse enfiler les raquettes et le sac à dos depuis le stationnement de l’auberge. Génial, on n’a pas à transporter le matériel avant de se lancer dans l’excursion. On traverse la route, et voilà, on est parti. Le sentier longe la très jolie rivière Sainte-Anne et se dirige vers la chute du Diable. Côté technique, le sommet du mont Olivine culmine à seulement 670 m et ne présente qu’un dénivelé de 365 m, mais la vue en vaut le détour ! LES détours, devrais-je dire, puisque ce sentier linéaire est parsemé de petites ramifications qu’il est possible d’explorer et qui nous ont finalement amenés à parcourir plus de 15 km dans la journée. De retour à l’auberge, une douche chaude nous attend et surtout… l’apéro, pris dans
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le salon de l’auberge près du feu de bois. Agréable prélude aux trois heures de repas que nous avons devant nous. Nous savourerons enfin le saumon fumé à la crème fraîche, lime et coriandre que nous avons choisi le matin. Suivi du potage et du lapin braisé auquel nous avons pensé toute la journée. Et pour terminer en beauté, il nous reste bien un peu de place pour le dessert, toujours décadent, et c’est en lui faisant honneur qu’il nous vient à la conscience que demain, nous partirons pour une autre journée de randonnée. Heureusement! Pour la deuxième journée, on sortira du parc pour se rendre un peu plus au sud, le long de la route 299, dans la réserve faunique des ChicChocs. Un grand espace de stationnement bourdonnant d’activité à cette heure matinale
laisse deviner la popularité de l’endroit. Le mont Hog’s Back, avec ses 830m d’altitude, attire les amateurs de belle poudreuse blanche. Raquetteurs, skieurs hors-piste et planchistes s’affairent autour de leur matériel. Si au départ le sentier est plutôt banal, dès que l’on dépasse la cime des arbres et que les sommets défilent sous nos yeux, l’endroit prend des airs de petit paradis. Le groupe de personnes devant nous, qui ont pensé à apporter leurs skis ou leurs planches redescendront en coupant par les sous-bois, alors que les raquetteurs continueront de trottiner sur le sentier du retour qui s’étend sur près de 7km et même davantage, si d’aventure l’envie leur prend d’explorer les environs. Terre de montagne, disent-ils? En effet!
photos massawfoto
De retour à l’auberge, je vous laisse deviner la suite : apéro au salon suivi d’une autre expérience gastronomique. Ce soir, ce sera un magret de canard et sa suite pour moi. Le sport, le froid et le grand air, associés à la chaleur, au confort et au plaisir des bons repas: comme combo « extrême », il est difficile de trouver mieux.
pentes abruptes, les risques d’avalanches sont réels. Les explorateurs de tout acabit doivent donc prendre les précautions qui s’imposent et prévoir le matériel minimum nécessaire au type d’activité pratiquée.
INFORMATIONS
Chalet: 230$ / par nuit / pour 4 personnes 253$ / par nuit / pour 8 personnes Gîte: à partir de 149 $ par nuit BOUFFE À moins d’opter pour l’un des forfaits du gîte, il faudra apporter sa propre nourriture ou retourner à Sainte-Anne-des-Monts.
Frais d’accès quotidien: 6,50$ par personne
CONSEIL SÉCURITÉ Le terrain de jeux du parc est accessible à tous, mais il peut aussi représenter des défis intéressants pour les amateurs de plein air aguerris. Toutefois, même si les sentiers sont bien balisés, l’isolement des lieux et sa superficie représentent un risque en soi. De plus, sur les
HÉBERGEMENT DANS LE PARC Tente: camping du mont Albert, feux interdits, bloc sanitaire avec douche, 22,25$ par nuit Refuge: près du camping du mont Albert, électricité, bloc sanitaire à proximité, 25,50$ / par personne / par nuit
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LES HAUTES-LAURENTIDES
DANS LES HAUTES-LAURENTIDES, COMME DANS D’AUTRES RÉGIONS DITES « ÉLOIGNÉES » DU QUÉBEC, IL FAUT S’ATTENDRE À TOUTES LES CONDITIONS HIVERNALES, DES PLUS DOUCES AUX PLUS FROIDES TEMPÉRATURES, AVEC DES CHUTES DE NEIGE IMPRÉVISIBLES QUI PEUVENT RENDRE LES RANDONNÉES BEAUCOUP PLUS LONGUES QUE PRÉVU ! BIENVENUE SUR LA PLUS HAUTE PETITE CHAÎNE DE MONTAGNES APRÈS MONTTREMBLANT, COMPOSÉE DE QUATRE SOMMETS ET D’UNE JOLIE CRÊTE DOMINANT LE RÉSERVOIR BASKATONG.
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photo Anne Lamontagne
par Anne Lamontagne De refuge en refuge, on peut facilement y passer trois ou quatre jours en faisant ski de fond ou raquettes sur un parcours d’une trentaine de kilomètres, à condition d’être bien équipé et bien préparé, surtout en cas de grands froids (qui vont souvent de pair avec un superbe ciel bleu). Le parc régional offre 56 kilomètres de ski de fond nordique sur piste parfois tracée, mais surtout non tracée et 80 kilomètres de sentiers de raquettes. Cependant, les plus beaux sont sur les hauteurs de la chaîne. En ski (avec peaux de phoque) comme en raquettes, on débute sur le plat au bord du lac de la Montagne, puis à travers une érablière pour vite grimper à flanc de montagne. Pour se hisser jusqu’au sommet le plus élevé (celui du Diable), à 783 mètres d’altitude, il faudra absorber 550 mètres de dénivelé en un ou deux jours. Aux deux tiers de la montée, on entre davantage dans une zone de forêt boréale. C’est là que les résineux comme les sentiers hors-piste peuvent se révéler particulièrement enneigés, rendant la progression beaucoup plus lente! Une fois sur la crête, souvent balayée par le vent, il est plus facile d’avancer en profitant du paysage de la plaine de Ferme-Neuve avant d’atteindre l’abri de la Paroi de l’Aube, à 740 mètres d’altitude.
La deuxième journée peut être consacrée à l’exploration (sans gros sac) de la zone est du parc, en se rendant par exemple jusqu’au refuge du Versant Nord ou au Relais de la montagne du Diable, fréquenté par les motoneigistes. Si l’on poursuit plutôt vers l’ouest, on atteint facilement depuis la Paroi de l’Aube le sommet du Garde-feu, avec vue plongeante au sud, puis le sommet Belzébuth, lui aussi tourné vers le sud. La randonnée est relativement aisée, sur un terrain plus ou moins plat, en forêt de conifères clairsemés. Le refuge du Versant Sud, tout en bois rond, est idéal pour une
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seconde ou troisième nuit, perché qu’il est à flanc de montagne, avec le sommet du Diable dans le dos. Pour raccourcir la dernière journée du périple, le mieux est d’aller dormir le lendemain au refuge du Versant Ouest (tout près du sommet du Diable) qui offre sans nul doute le plus beau panorama plongeant sur le réservoir Baskatong. On peut aussi redescendre jusqu’à l’Abri du Vent, un autre refuge bien original, en forêt, mais non loin du lac Windigo. Le parcours le plus difficile, du moins en ski de fond, est sans conteste celui des sentiers 1 ou 5 qui dévalent la montagne, côté sud-ouest. En cas de neige
abondante, mieux vaut être un expert pour ne pas tomber, au risque d’avoir bien du mal à se relever seul dans la neige folle. Mais quel hors-piste fabuleux!
S’Y PRÉPARER : partir tôt le matin; avec peaux de phoque pour les skis, équipements minimaux de survie (sac de couchage, matelas de sol, couverture de survie, réchaud, nourriture énergétique…)
S’Y RENDRE: par l’autoroute 15 Nord et la route 117 jusqu’à Mont-Laurier, puis la route 309 Nord pour Ferme-Neuve. Dans
photos Anne Lamontagne
le village, enregistrement au 125, 12e Rue. L’entrée du parc se trouve à une dizaine de kilomètres par la montée Baskatong, puis le chemin du Baskatong.
S’Y LOGER : la veille du départ, dans l’un des quatre refuges du Village des Bâtisseurs ouvert par le parc au bord du lac de la Montagne ; en cours de route, à l’Abri de la Paroi de l’Aube, dans les refuges des Versant Sud et Versant Ouest et à l’Abri du Vent. www.parcmontagnedudiable.com
SKI DE FOND MONT-TREMBLANT
LORS SQU’O ON ÉV É OQUE LE VILLAGE DE MONT-TREMBLANT, T ON N PEN E SEE AUS U SITÔT À LA MONTAGNE DE SKI ALPIN, MA AIS I SAV VIEZZ VOUS QU’EN PLEIN CŒUR DE LA VILLE, ZIL EXISTE UN N TER E RAIN DE JEU DE PLUS DE 90KM DE SENTIERS DEE SKI DE FOND, 40KM DE SENTIERS DE RAQUEETT TE ET 20KM DE SEN NTIERS DE MARCHE HIV VERNALE?
par Annick McLean
C’EST AU DOMAINE SAINT-BERNARD QUE SE TROUVE L’ACCUEIL PRINCIPAL DE SKI DE FOND MONT-TREMBLANT, UN SUPERBE TERRITOIRE PROTÉGÉ DES LAURENTIDES OÙ DE NOMBREUX ANIMAUX COMME LE CERF DE VIRGINIE ET PLUSIEURS ESPÈCES D’OISEAUX ONT PRIS DEMEURE. CE QUI NOUS DONNE L’IMPRESSION D’ÊTRE EN PLEINE HARMONIE AVEC LA NATURE, ET CE, À PEINE À 5KM DU VILLAGE DE MONT-TREMBLANT! À DÉCOUVRIR: PAS MOINS DE 90KM DE PUR PLAISIR POUR PROFITER DE L’HIVER.
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Direction les Laurentides pour une retraite plein air et yoga. À l’approche du site, je sens déjà la détente et les bienfaits de l’activité physique s’installer en moi, juste à observer les randonneurs qui partent et arrivent ici et là. Aussitôt arrivées, Sylvie et moi n’avons qu’une envie: découvrir ce bel environnement. Nous prendrons donc part avec le groupe à une sortie en raquettes jusqu’en haut d’une colline, d’où nous aurons une superbe vue sur le lac Ouimet. Sur le chemin du retour, nous pourrons observer à l’arrière-plan du Domaine Saint-Bernard, la montagne de ski du Mont-Tremblant. Absolument magnifique comme endroit. Tout ce qui se dégage ici est synonyme de santé et pour poursuivre dans cette direction, après
une bonne bouffée d’air frais, nous voilà aussitôt repartis pour une séance de yoga. C’est dans un agréable petit chalet en bois rond (Le Wheeler) que nous pratiquerons notre yoga deux fois par jour, ce qui nous assurera tout au long de notre séjour de rester connectés avec cet environnement calme et serein. Nous dégusterons ensuite un repas santé, 100% biologique, cuisiné avec des produits régionaux. Mes papilles sont en mode découverte! Après une bonne nuit au domaine, nous voilà prêtes pour une autre journée bien remplie. On chausse nos skis, et c’est parti! Nous longerons la superbe rivière du Diable jusqu’au pont Jackrabbit qui, en hiver, est dédié aux skieurs et raquetteurs. Je profite de cette pause au refuge pour nourrir les mésanges qui
photos Magazine Découvertes
viennent manger dans ma main... Encore un contact privilégié avec l’environnement, comme si l’homme et la nature ne faisaient qu’un à cet endroit. Tous nos sens évoquent le bien-être et la satisfaction. Pendant ce séjour, je ne pense qu’à une chose... savourer le moment présent! Les aliments qui nous sont servis nous procurent l’énergie nécessaire pour profiter au maximum de chaque activité de la journée. C’est primordial, car nous n’avons pas de temps à perdre avec tout ce qu’il y a à faire. Tant de sentiers s’offrent à nous, tout juste au pas de la porte! Ce soir, nous partirons pour une randonnée à la lampe frontale en compagnie d’une guide naturaliste qui nous expliquera pourquoi il y a tant de cerfs de Virginie. Leur présence importante s’explique par une grande quantité de petits conifères,
dont ils se nourrissent. Et, loi de la nature oblige, lorsqu’il y a des cerfs... il y a des loups! En résumé, Ski de fond Mont-Tremblant, c’est 90 km de sentiers de ski de fond, 40km de sentiers de raquette, 20km de sentiers pédestres hivernaux, du ski fit yoga, des randonnées guidées. À l’accueil principal, il y a la location d’équipements, une école de ski, des cours de ski sur deux rencontres de 90 minutes, une salle de fartage, un restaurant... Et si vous manquez de raisons pour vous y rendre, pourquoi ne pas participer à l’un des nombreux évènements qui y sont organisés. Par exemple, le PALLIACCO sous les étoiles: une randonnée aux flambeaux d’environ 7km en ski de fond, en raquettes ou à pied, mise en place pour amasser des fonds pour financer les services de soins palliatifs de la région.
C’est maintenant à vous de vivre l’expérience de ce lieu enchanteur, et qui sait, nous nous croiserons peut-être cet hiver sur les pistes?
S’Y RENDRE De la route 117, prendre la sortie 119, au feu de circulation tourner à droite sur la montée Ryan. Au carrefour giratoire, tourner à droite sur le chemin Labelle. Immédiatement après l’hôtel Le Grand Lodge, tourner à gauche sur le Chemin Saint-Bernard. L’accueil se trouve au bout du chemin (environ 3,5km). www.skidefondmont-tremblant.com
INFORMATION Pour en savoir plus sur les retraites de yoga jumelées avec le plein air: www.junayoga.ca
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VALLÉE BRAS-DU-NORD
IL NE FAIT AUCUN DOUTE QUE LES AMATEURS D’ESCALADE DE GLACE CONNAISSENT LA CHUTE MONTT TMORENCY, EN BANLIEUE DE QUÉBEC. FACILE D’ACCÈS, CE SITE CONSTITUE UN BON ENDROIT OÙ SE FAMILIARISER AVEC CE DÉRIVÉ DE L’ALPINISME. ENCORE PEU DE SGRIMPEURS CONNAISSENT PAR CONTRE LA VALLÉE BRASDU-NORD, QUI POSSÈDE À ELLE SEULE UNE VINGTAINE RDE CASCADES, DONT L’UNE D’ENTRE ELLES S’AVÈRE PARFAITE POUR S’INITIER AUX GRANDES VOIES D’ESCALADE.. par François-Guy Thivierge La vallée Bras-du-Nord mérite pleinement son qualificatif de «secret bien gardé ». À dix kilomètres à peine du village de Saint-Raymond de Portneuf, ce site géré par une coopérative possède un charme authentique. C’est une région que j’aime visiter en compagnie des clients de mon école d’escalade ou d’amis pour le simple plaisir de se retrouver dans la nature. Des différentes cascades que l’on peut escalader l’hiver venu dans la vallée, je recommande la Mer de glace, une ascension classique de niveau 3 ou 4, selon le parcours. Contrairement à d’autres cascades, la Mer de glace se situe en pleine nature, et s’y rendre ajoute un niveau d’engagement de la part du grimpeur, certes, mais ô combien vivifiante!
Depuis Saint-Raymond, il faut compter 20 minutes en voiture avant d’arriver dans la vallée. Une fois nos raquettes aux pieds et notre paquetage sur le dos, nous traversons une belle forêt de conifères. Nous entrons dans un décor sauvage traversé par la rivière Sainte-Anne. À mi-chemin, le relief devient un peu plus accidenté. Nous approchons de la cascade. Les traces de lièvres et d’orignaux dans la neige immaculée, les petits lacs gelés, la fraîcheur de l’air, la lumière du jour, sont autant de détails qui nous font goûter à la beauté
photo Renée Genest
intangible de cette vallée. Hormis le bruit de nos raquettes qui s’enfoncent dans la neige et notre propre respiration, c’est le silence absolu. Au bout d’une demi-heure de raquette, nous arrivons au pied de la Mer de glace, haute de 280 mètres. L’endroit est tout simplement majestueux. La chute d’eau ressemble à un gigantesque cierge fondu. Nous marquons une pause sur un talus, question de récupérer. Vient maintenant le temps de nous équiper: nous disposons la corde, passons le harnais et ajustons nos casques. Avec nous, un outil essentiel à l’escalade de glace : des vis tubulaires d’une longueur de 30 centimètres. Ce type de vis broie la glace au lieu de la faire éclater comme le ferait une vis pleine. Elle permet donc un meilleur ancrage dans la paroi. J’en apporte environ huit avec moi. Dans la vallée, la glace se forme dès le 1er décembre, jusqu’à la mi-mars. Et les températures demeurent aux alentours de -10 et -15 oC, ce qui évite les problèmes de dégel. Néanmoins, la formation de trous d’air dans la glace permet l’écoulement de l’eau. L’épaisseur de la paroi peut varier d’un endroit à l’autre. Le départ s’amorce en beauté. La paroi est complètement verticale sur les premiers mètres. À la moitié de l’ascension, une grande vire d’arbres boisée et abrupte coupe la cascade en deux sections. La Mer de glace requiert quatre longueurs de corde d’ascension et autant de rappels pour une durée de six heures. En raison de sa facilité d’accès et des différents niveaux de difficulté, la Mer de glace représente un beau défi pour qui veut se préparer aux grandes voies. J’entame chaque sortie dans la vallée Bras-du-Nord avec la hâte de me retrouver à grimper ces épaisses parois de glace au cœur de la forêt boréale. Au plaisir de vous y croiser !
POUR PLUS D’INFORMATIONS Guide des cascades de glace et voies mixtes du Québec, Stéphane Lapierre et Bernard Gagnon, Éditions La Randonnée. www.escaladequebec.com
SUR LE CHEMIN DU RETOUR FAITES UNE HALTE À PONT-ROUGE AU CENTRE PLEIN AIR DANSEREAU Après une escalade à la vertical sur une paroi de glace, pourquoi ne pas prolonger l’expérience en vous familiarisant cette fois aux glaces à l’horizontal formées par le spectacle des rapides de la rivière Jacques-Cartier ?
UN ENVIRONNEMENT MULTIFONCTIONNEL Gardez vos bottes pour une marche hivernale en sentiers entretenus, chaussez vos raquettes ou enfillez vos skis et vous êtes partis pour 30km de plénitude. Vous pourrez apercevoir les ruines d’un vieux moulin à scie opéré par un certain Dansereau dans les années 1900. Par moment vous contemplerez une forêt enivrante, pour ensuite avoir le privilège de longer les berges de la somptueuse rivière Jacques-Cartier angloutie par endroits de glaces flottantes.
François-Guy Thivierge est également guide d’aventure nordique. www.aventurex.net
Vous n’avez pas apporté vos skis? Pour moins de 10$, vous pouvez louer un équipement. Il ne vous manque qu’une bonne boisson chaude et une collation pour votre halte à l’un des deux relais chauffés. Une autre bonne raison de vous rendre dans la région cet hiver!
Propos recueillis par David Riendeau
www.centredansereau.com
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LA GLISSE HORS PISTE EN PLEIN ESSOR AVEC L’ARRIVÉE DES SKI-RAQUETTES HOK FABRIQUÉS PAR ALTAI SKIS, NOUS ASSISTONS À UNE OUVERTURE DES CENTRES DE RAQUETTES ET DE SKI DE FOND VERS LA PRATIQUE DU HORS-PISTE. VOICI SIX DESTINATIONS POUR LE SKI-RAQUETTE DANS LA NEIGE FRAÎCHEMENT TOMBÉE.
FORÊT MONTMORENCY Nouveauté à l’hiver 2014, une quarantaine d’hectares à 8 km du centre d’accueil accessibles par transport organisé à l’aide d’un historique Bombardier B12. Wow ! Ce circuit s’ajoute à la centaine d’hectares ouverts à l’hiver 2013 tout près du chalet d’accueil. www.fm.ulaval.ca
PARC RÉGIONAL DU MASSIF DU SUD Le parc ouvre dès janvier 2014. Trois secteurs différents totalisant une superficie skiable de 135 hectares. Le type de terrain est naturellement éclairci avec des forêts anciennes de feuillus de plus de 300 ans. www.massifdusud.com
VALLÉE BRAS-DU-NORD En sortie guidée, seulement à l’hiver 2014,
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skiez une descente de 3,5km sur plus de 400m de dénivelé en forêt aménagée avec quelques sections à forte pente. Des chiffres à faire rougir certaines destinations des Chic-Chocs. www.valleebrasdunord.com
DUCHESNAY La station touristique augmente son territoire hors-piste pour la pratique du ski-raquette. Les meilleures lignes de descente sont suggérées pour assurer la qualité de l’expérience. De plus, des suggestions de sentiers pour remonter la pente sont en place pour préserver la neige poudreuse et faciliter les remontées. www.sepaq.com
ESTÉREL Nouveau cet hiver au centre de ski de fond, un parcours d’initiation en boucle de 4km permettra un premier contact avec l’équipement et la pratique du ski-raquette.
PARC DE LA JACQUES-CARTIER Le parc offre une zone de descente hors piste d’une centaine d’hectares pour les amateurs de glisse. Terrain à parcourir aussi en ski-raquette. Éco Aventure Monde organise des sorties guidées et fait la vente de ski-raquette depuis trois ans. L’entreprise offre des essais de familiarisation d’une demi-journée et des sorties d’une journée complète avec enseignement des techniques de base en descente hors piste et de la technique de télémark. Une tournée démo prendra forme cet hiver avec animation, conseils, sorties de groupe et après-ski!
Parc régional du Massif du Sud, 25 janvier Duchesnay, 7 février Forêt Montmorency, 21 février Vallée-Bras-du-Nord, 1er mars Estérel, 8 mars www.ecoaventuremonde.com
CET HIVER, DÉCOUVREZ LA VILLA ÉCO Construit à l’automne 2012 à deux pas de l’accueil Shannahan à la Vallée-Bras-du-Nord, ce joli chalet en pin rouge pièce sur pièce et à l’architecture unique est votre camp de base idéal pour vos sorties en plein air. Bien reculé en forêt et loin des regards, vous débuterez vos activités de grande nature à la porte du chalet. Conçus sur mesure pour les gens actifs, de petits détails tels qu’une salle spécialement adaptée pour le remisage et le sèchage des équipements de plein air sont appréciés.
DISPONIBLE AVEC FORFAIT GUIDÉ L’équipe d’Éco Aventure Monde, en collaboration avec la Villa Éco, offriront des forfaits ski-raquette et douillette pour les aventuriers à la recherche de confort. Dès l’hiver 2014, seulement pour la première année, il sera possible de parcourir un vaste territoire hors-piste et de skier, entre autres, sur une pente de 3,6 km sur un peu plus de 400m de dénivelé à moins d’une heure trente du centre-ville de Québec! Ce terrain de jeux est un mélange de coupes forestières en bande et de forêts de feuillus matures, ce qui explique la propreté du terrain skiable. De plus, le versant de la montagne est orienté vers l’est, donc la neige y est peu transformée par le soleil et protégée du vent par une forêt encore bien présente. Bref, un beau terrain à parcourir en ski-raquette. Le forfait inclut 2 nuitées avec les repas, 2 sorties guidées, les équipements, un cocktail de bienvenue et une dégustation de porto et de chocolat sous les étoiles au bord du feu de camp extérieur. 249$ par personne. www.ecoaventuremonde.com
www.villaeco.ca
LA TRAVERSﾃ右 DE CHARLEVOIX
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photo Jacques Breton
APRÈS PLUSIEURS MOIS DE RÊVE ET QUELQUES SEMAINES DE PRÉPARATION, NOUS VOILÀ ENFIN TOUS AU BUREAU DE LA TRAVERSÉE, À SAINT-URBAIN EN CET APRÈSMIDI DE FÉVRIER. NOUS SOMMES FÉBRILES. LES SACS OUVERTS ET LES PAQUETS ENTASSÉS SUR UNE GRANDE TABLE AVEC CRAYONS DE FEUTRE ET ÉTIQUETTES POUR RÉGLER LES DERNIERS DÉTAILS LOGISTIQUES DE CETTE EXPÉDITION. POUR MÉNAGER NOS FORCES, NOUS AVONS OPTÉ POUR UNE TRAVERSÉE « DE LUXE ». CELLE-CI COMPREND LE TRANSPORT QUOTIDIEN DE NOS BAGAGES DANS LES CHALETS OÙ NOUS PASSERONS NOS NUITS. DEVANT NOUS, SEPT JOURS DE LIBERTÉ TOTALE POUR DES RANDONNÉES À TRAVERS UN DES FLEURONS DU PAYSAGE NORD-AMÉRICAIN.
par Jacques Breton Le jour 1 de la Traversée ne compte que quelques kilomètres, entre la route 381 et le chalet de l’Écureuil. La lumière de fin d’aprèsmidi rend plus attrayantes encore les montagnes qui nous entourent. Nous avons à peine le temps d’enfiler nos skis et de nous réchauffer sur le terrain plat que déjà, nous sommes rendus au chalet. Nous allumons le poêle et accueillons peu après la motoneige transportant nos effets et 40 litres d’eau potable. C’est déjà l’heure de prendre l’apéro, préparer le premier repas, rêver au lendemain et organiser notre vie communautaire. À huit personnes, il vaut mieux planifier et organiser rondement les choses. Notre groupe se connait de longue date et poursuit les mêmes objectifs, de telle sorte que nous nous entendons rapidement sur les choses essentielles: les heures de lever, le rythme de l’expédition, la gouvernance. Nous finissons la soirée en regardant encore une fois la carte du lendemain. Ceux qui ont déjà fait cette expédition racontent aux nouveaux leurs aventures passées.
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JOUR 2 6 h : Louis s’est déjà levé en silence et le poêle ronronne bientôt. Le déjeuner s’effectue rapidement et copieusement. Dès 8 h, nous attachons nos skis. Il faut faire vite avant que nos mains gèlent : le thermomètre indique -24 oC. Dans ces conditions, il faut une bonne réserve d’énergie, car les pauses de repos ne peuvent être bien longues. La neige crisse sous nos skis et la lumière est magnifique. Dès les premiers 100 mètres, nous sommes plongés dans un autre monde : celui de la blancheur silencieuse qui s’étire devant nous. Jusqu’au chalet de la Marmotte, nous longerons les monts Morios et Eudore-Fortin. En descente principalement. J’apprécie les peaux de phoques sous mes skis qui me ralentissent dans les descentes abruptes
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aux virages serrés. Tout au long du parcours, nous veillons tous à rester groupés, question de sécurité. Nous parlons peu. Plusieurs éléments retiennent notre attention dans cette deuxième journée: les traces de l’incendie de 1991 ou de celui de 1999, les falaises des Morios, les arbres tombés sur la rivière du Gouffre que l’on suit dans sa descente. C’est une journée relativement calme, mais tous avouent à l’arrivée que la dernière montée fut épuisante. Pas de joie sans effort, méditet-on parfois. Une bonne bière froide, même en février, en guise d’apéro, et chacun raconte sa journée faite de simples plaisirs. L’une des motivations de ces expéditions est sans contredit le bonheur de partager une petite portion de vie quotidienne avec nos amis. Rencontrer un ami autour d’un repas
est agréable, mais le côtoyer dans l’effort ou la joie de l’action est encore plus riche. Nous racontons notre journée, oui, mais nous nous racontons aussi dans une conversation pleine de références à nos expéditions passées.
JOUR 3 Aujourd’hui, le parcours se corse: si nous voulons profiter de la vue sur les Hautes-Gorges et le fleuve, au sommet de la montagne de la Noyée, il nous faudra monter longtemps, mais tout le monde est partant. Le fond des vallées, ce n’est pas pour notre groupe! Le sentier qui nous y mène est sinueux et exigeant. Le souffle court, nous avançons en silence de façon régulière. Le thermomètre indique -15 oC, mais nous avons chaud. Nos efforts seront récompensés puisque le haut de la montagne est cristallin, la visibilité impeccable et nous pouvons admirer le panorama photos Jacques Breton
MATÉRIEL Bottes de ski solides, skis larges et peaux de phoque (essentielles — les sentiers sont parfois étroits et abrupts et il est difficile d’y monter en canard ou d’effectuer un arrêt rapide); Matériel de réparation; Vêtements chauds, mitaines de rechange, chauffes-mains selon la saison.
LES CHALETS comprennent poêle à bois ou à gaz, batterie de cuisine complète, matelas de sol; Les refuges ne comprennent que le poêle à bois; Carte du territoire en vente au bureau de La Traversée, coordonnées GPS disponibles pour les chalets et refuges; Transport des bagages: en formule autonome ou de luxe (même l’eau potable est livrée en formule de luxe).
DISTANCES approximatives, en incluant tous les points d’observation possibles: J1: 4,2km — Coucher au chalet de l’Écureuil, du Caribou, de la Taïga ou au refuge du Cadot (chemin forestier de la ZEC); J2: 14,9km — Coucher au chalet de la Marmotte ou au refuge Boudreault (trajet dans la vallée le long des monts Morios et Eudore-Fortin); J3: 19,4km — Coucher au chalet de la Chouette ou au refuge du Bihoreau (haut de montagne de la Noyée); jusqu’au fleuve, le temps du lunch, pas plus! L’après-midi sera difficile: descentes abruptes et montées fréquentes. Il faut concentrer son énergie et avancer malgré la fatigue. Vers la fin, aux deux derniers kilomètres, la tentation de prendre la route plutôt que le sentier… Refusé! Ce soir on devra voter l’interdiction de se coucher trop tôt ! Finalement, à 20 h 15, tout le monde est au lit dans le dortoir qu’on a essayé de ne pas trop chauffer. Et moi, je m’endors tranquillement au son de la musique de Cecilia Bartoli… et des ronflements de ceux qui dorment déjà ! Les jours 4 et 5 se dérouleront de la même façon, dans une alternance montée et descente, à travers des paysages profonds de l’arrière-pays charlevoisien qui nous surprennent constamment. Les soirées de repos sont
douces et très bien méritées… À cette étape, bien que nos muscles soient maintenant rodés, et le moral à son mieux puisque la fin des efforts approche, nous devons admettre que la fatigue commence à s’accumuler. Le sixième soir, satisfaits de notre dernière grosse journée d’endurance, on commence à sentir les soucis du quotidien qui refont surface. Ceux que nous avions délaissés depuis une semaine au profit de cette indescriptible fusion avec la nature et l’instant présent. Demain sera la dernière étape de notre parcours, celle où nous déchausserons nos skis au pied du mont Grand-Fonds. Nos sentiments sont partagés entre l’euphorie et la nostalgie, mais déjà teintés de la véritable intention de renouveler ce bonheur. www.traverséedecharlevoix.qc.ca
J 4: 19,6km — Coucher au chalet du Geai-Bleu ou au refuge du Prophète (boucle du Bihoreau, vue sur les Hautes-Gorges de la rivière Malbaie); J 5: 15,7km — Coucher au chalet du Coyote (lacs, vallées, montagnes érodées); J 6: 19,7km — Coucher au chalet de l’Épervier (lacs, vallées, montagnes érodées); J 7: 12,4km — Sortie au Mont Grand-Fonds (en partie dans les pistes de ski).
PARCOURS OPTIONNELS Le trajet de 7 jours n’est pas la seule option: il est possible de sortir du sentier au bout de 2 ou 3 jours à partir du chemin du Pied-des-Monts, ou même de combiner les trajets du raid avec les sentiers de courtes randonnées en demeurant plus d’une nuitée à chacun des chalets ou refuges.
SCÈNE DE RELÂCHE APRÈS DES KILOMÈTRES DE RAQUETTE OU DE SKI HORS-PISTE, DE LA POUDREUSE JUSQU’AUX GENOUX, QUOI DE MIEUX POUR REPRENDRE SES ESPRITS QU’UN PASSAGE DE QUELQUES HEURES AU SPA?
par Diane Laberge Charlevoix offre un terrain de jeux incomparable aux amoureux de sensations fortes. Que ce soit dans les sentiers de ski hors-piste du mont à Liguori, sur les pistes de raquette surplombant le Saint-Laurent, sur les pentes de ski alpin ou sur la piste de luge du Massif de Charlevoix, plaisir et adrénaline sont au programme. Et quand l’aventure se fait aussi extrême, vient ensuite le temps d’aller récupérer et faire le plein de douceur. Direction le Spa !
FAIRE CORPS AVEC LE PAYSAGE L’une de nos expériences coups de cœur se situe dans l’environnement à la fois urbain et
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champêtre de l’Hôtel La Ferme de Baie-SaintPaul, le Spa du Verger est, selon nous, une adresse incontournable pour combiner expérience thermale, massages et petits soins. Dans un décor bucolique où le regard se pose sur un horizon de prairies enneigées menant au fleuve — à deux pas du village de Baie-Saint-Paul — l’endroit est une véritable halte-détente où l’on peut aussi profiter de conseils d’experts. Sur place se trouvent en effet des professionnels aguerris pour nous recommander le meilleur soin adapté à notre condition. Parmi ceux-ci, la thermothérapie (circuit chaud-froid) pour soulager les courbatures après tout exercice «musclé». C’est l’enseigne
d’une nouvelle génération de thermes, alliant le soin à la détente et la nature à la convivialité. On peut donc se détendre tout en profitant d’une ambiance qui se marie au plaisir des sens.
LES BONS CONSEILS Un drainage au niveau des acides lactiques est recommandé avant ou après l’exercice. Il prépare le corps à la performance et aide à éliminer les toxines de façon toute naturelle. Et surtout, on n’oublie pas de s’hydrater. www.spaduverger.com
Guylain Doyle
Vous avez envie d’une expérience unique? Saguenay vous convie pour vivre la grande aventure! Découvrez la célèbre vallée des Fantômes au parc national des Monts-Valin, là où la neige abondante déguise les arbres en véritables momies et où les belvédères vous offrent des vues imprenables du haut des montagnes! Ou encore, pourquoi ne pas opter pour la pêche blanche sur le majestueux fjord du Saguenay? Que vous soyez amateur de ski, raquette, traîneau à chiens, motoneige, bains nordiques, Saguenay est un véritable paradis hivernal! Consultez notre site Internet pour tout savoir! Des forfaits sont disponibles directement auprès des entreprises.
Parc national des Monts-Valin/Fabrice Tremblay/SÉPAQ
Tombez en amour avec l'hiver!
AILLEURS
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photo EnviedeVoyager.fr
PATAGONIE - PARC NATIONAL TORRES DEL PAINE
DU LAC PEHOÉ, LE REGARD EMBRASSE VERS LE NORD L’IMPRESSIONNANTE CHAÎNE DE MONTAGNES DU PARC NATIONAL TORRES DEL PAINE QUI BARRE L’HORIZON. QUEL MASSIF ! AU PIED DE QUATRE GRANDS LACS, IL COMPTE UNE DIZAINE DE SOMMETS DE 2 000 À 2 700 MÈTRES AUX FLANCS TORTURÉS ET TROIS « TOURS » (TORRES NORTE, CENTRAL ET SUR), DES AIGUILLES DE PLUS DE 2 500 MÈTRES DE HAUTEUR QUI CRÈVENT LE CIEL… ON A PEINE À CROIRE QU’IL SERA POSSIBLE DE PRESQUE TOUS LES APPROCHER EN L’ESPACE DE CINQ JOURS DE MARCHE SOUTENUE SUR UN CIRCUIT DE PRÈS DE 60 KILOMÈTRES QUI A LA FORME D’UN W, D’OÙ SON NOM.
par Anne Lamontagne En janvier ou février, c’est l’été dans le sud de la Patagonie chilienne. Mais gare au vent qui peut être glacial et aux nuits très fraîches en camping au bord d’un plan d’eau sur lequel flottent parfois de petits icebergs détachés d’un glacier. Une fois le lac Pehoé traversé en catamaran, on attaque la première branche du « W » dans la partie ouest du parc, passé le refuge et le camping Pehoé, camps de base idéaux pour démarrer le rude circuit
photos Anne Lamontagne
photo EnviedeVoyager.fr
pédestre. Sac à dos, il faut compter un bon six heures de marche sur un sentier qui longe le lac Grey tout en jouant les petites montagnes russes, avec un vent piquant sur le visage. Sur les hauteurs se découvrent les rives verdoyantes du lac, puis le glacier Grey, qui occupe la partie nord du lac. Le refuge du même nom précède un camping très rustique où il faut parfois jouer du coude pour se faire une place. À l’heure du repos, on s’amuse à regarder passer quelques belles plaques de glace échappées du glacier.
suivre la deuxième branche du « W ». Le terrain est moins accidenté et le sentier traverse surtout des zones herbeuses. Après une bonne journée de marche, on atteint un nouveau camping, non loin du lodge de montagne Paine Grande. Les plus valeureux résisteront au confort qu’il promet, mais il est toujours possible de profiter de sa cafétéria. Dans tous les cas, la vue sur les pics environnants est gratuite ! Certains sont enneigés, d’autres noirs comme du charbon, d’autres en granit clair.
Le lendemain, nous poursuivons vers le nord pour approcher le glacier avant de faire demi-tour sur le même sentier rocailleux. Le vent est toujours aussi froid et le manteau de Gore-Tex n’est pas de trop. De retour au bord du lac Pehoé, il faut filer vers l’est pour
La journée suivante, sous un soleil radieux, nous marchons deux heures sur le plat ou en petites montées avant le Camping italien. De là, les choses se corsent. Nous entrons plein nord dans la vallée de la France, deuxième vraie branche du « W ». Le sentier grimpe entre les hautes
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montagnes et on s’y sent tout petit. Nous lunchons après une heure et demie de marche sur un petit plateau face au glacier du Français, surmonté de pics enneigés. Avec parfois un drôle de grondement dans les oreilles, amplifié par l’écho. On scrute alentour pour découvrir de microavalanches sur les pentes enneigées. Nouveau retour sur nos pas avant de repartir du Camping italien vers l’est, en route vers la troisième partie du « W ». Le sentier plutôt facile a quitté le pied des montagnes pour longer le lac Nordenskjöld. Le vent se lève en après-midi, faisant des vagues sur l’eau et ralentissant notre progression vers le camping, tout proche du refuge Los Cuernos. Quinze kilomètres nous séparent le lendemain du camping et du refuge Chileno, avec une première section facile vers l’est en surplomb du lac.
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Ensuite, il faut de nouveau couper plein nord pour entrer vraiment dans la zone des trois « torres ». Le sentier de cette dernière branche du « W » monte de plus en plus à flanc de montagne, surplombant le rio Ascensio. Tout en marchant, on admire le paysage : le rio en contrebas, sa vallée verdoyante au nord barrée par une série de pics, un refuge au loin... Une muraille rocheuse nous cache néanmoins les trois tours, côté ouest. Après une nuit sous la tente, l’excitation est à son comble pour aller voir de plus près ces drôles de pics qui se laissent désirer ! Après une heure de montée, on rejoint le camping Torres. L’étroit sentier en lacets se perd ensuite dans un pierrier à 45 degrés. L’effort requis est bien récompensé quand, enfin, la vue se dégage sur un petit lac glaciaire, tout laiteux, au-dessus duquel les trois fameuses « torres » jouent les belles sentinelles de pierre.
photo EnviedeVoyager.fr
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S’Y PRÉPARER Bonne forme physique et endurance; vêtements chauds.
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photo Jean-Luc Brassard
DESTINATION TENDANCE
1583 CM DE NEIGE. VOILÀ LA MESURE OFFICIELLE D’ACCUMULATION DE NEIGE POUR L’HIVER 2012-13 À LA BASE DE NISEKO HIRAFU, UN DES QUATRE CENTRES DE SKI NICHÉS SUR LES FLANCS DE LA MONTAGNE APPELÉE NISEKO ANNUPURI. AVEC CETTE QUANTITÉ DE NEIGE D’AUSSI BONNE QUALITÉ, LE JAPON REPRÉSENTE UNE DESTINATION SKI EXTRAORDINAIRE, MAIS PEU HABITUELLE POUR LES NORD-AMÉRICAINS ET QUI GAGNE À ÊTRE CONNUE DAVANTAGE. AMATEURS D’EXOTISME, DE BELLE POUDREUSE ET DE DÉPAYSEMENT, BIENVENUS AU JAPON !
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par Jean-Luc Brassard En résumé, il tombe là-bas environ un mètre de neige par semaine de la mi-décembre à la mi-mars, ceci bien sûr, toujours au pied de la montagne. Cette neige est d’une légèreté exceptionnelle, procurant ainsi des conditions de glisse hors du commun. Prenant source au nord-est de la Russie, de vastes courants froids traversent l’immense mer du Japon, se gonflant d’humidité au passage, puis déversent d’abondantes chutes de neige sur les montagnes japonaises qui font office d’obstacles aux perturbations atmosphériques. L’hiver venu, les habitants d’Hokkaido, l’île septentrionale de l’archipel japonais où se trouve Niseko, reprennent un rituel quotidien de déblaiement des voies carrossables et pédestres. Comme seules alliées, les eaux
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volcaniques gravitant dans les canalisations souterraines permettent de recevoir une partie de cette neige qui, une fois versée, fond peu à peu. Le reste est propulsé par les souffleurs d’immenses camions, eux-mêmes équipés de couteaux latéraux pour mieux tailler les bancs de neige qui les surpassent en hauteur. Pays de rêve pour les amateurs de poudreuse, le Japon n’est certainement pas la première destination qui nous vient en tête au moment de faire le choix d’un voyage de ski. Pourtant, cette dernière offre un éventail de plus de 400 centres de ski de toutes dimensions, dont certains sont accessibles à même le Shinkansen, soit le train rapide qui serpente tout le pays. La plupart des pistes de ski au Japon se trouvent sous les remontées mécaniques, elles sont larges
et magnifiquement entretenues. Par contre, si la forêt adjacente et son tapis de neige vierge sont particulièrement invitants, sachez que ce ne sont pas tous les centres de ski qui permettent le ski hors des pistes. Même qu’à certains endroits, cette interdiction est renforcée par une logistique de caméra de surveillance! Savoir choisir son centre de ski en fonction des autorisations devient donc primordial. Toute cette neige qui ensevelit les montagnes japonaises n’est évidemment jamais tombée par beau temps! Lors d’un séjour de ski d’une semaine, il est possible que vous n’ayez aucune journée ensoleillée, sauf quelques petites éclaircies en parcimonie. D’ailleurs, ces tempêtes, aussi fréquentes que subites, sont prévues à peine 24 heures à l’avance et révisées toutes les deux heures, c’est dire à quel point le temps change rapidement.
photos Jean-Luc Brassard
L’île d’Hokkaido, plus au nord, est prisée pour des raisons météorologiques. Le mercure y demeure sensiblement plus bas, optimisant ainsi les conditions de glisse. De plus, la rareté du couvert forestier sur certaines montagnes décuple les possibilités d’aventure hors piste sur plusieurs versants. L’île principale, Honshu, est aussi largement pourvue d’excellentes installations de ski. Les préfectures de Nagano, Niigata et Gunma recèlent d’immenses centres de ski aux possibilités impressionnantes. De plus, elles sont faciles d’accès en train depuis Tokyo. Les amateurs d’animaux en profiteront pour se rendre à proximité du village de Yudanaka, où les macaques japonais se prélassent dans les bassins naturels d’eau chaude.
Cet autre grand plaisir d’après-ski au Japon, officiellement appelé Onsen, soit les bains traditionnels en eau thermale, font disparaître toute courbature après une journée sur les planches. Ici, attention au rituel: ces bains publics unisexes doivent être pris impérativement nus, précédés bien sûr d’un lavage corporel minutieux, assis sur un petit tabouret de bois!
de louer une voiture : le transport en commun est d’une redoutable efficacité et fait partie de l’expérience touristique en soi.
Porte d’entrée et de sortie en sol nippon, Tokyo, mégapole de plus de 30 millions d’habitants, est un passage obligé. L’omettre serait se priver de découvrir une ville exemplaire en matière de sécurité ainsi que de propreté. Souvent le premier contact avec le pays du Soleil levant, cette ville abrite des arrondissements plus captivants les uns que les autres. Pour les déplacements, nul besoin
Le Japon est bien plus qu’une destination exceptionnelle pour le ski. C’est un voyage culturel et culinaire qui fascine, qui éblouit à chaque instant. Un périple tout en contrastes dans une société millénaire à la fine pointe de la technologie, qui a su garder ses traditions bien vivantes. Pensez-y lorsque viendra le temps de planifier votre prochain séjour de ski…
Si parler l’anglais n’est pas courant au Japon, nulle difficulté pour se faire comprendre, car la générosité et la gentillesse des Japonais sont aussi saisissantes que les quantités de neige qui recouvrent leurs montagnes.
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MOAB,, UTAH
QUAND Q UAN AND D DE DES S GE GENS N M NS ME E DE DEM DEMANDENT MAN ANDE DENT DE N LLAQUELLE NT AQU QUEL E LE D EL DE EM MES E A ES AVENTURES VENT VE N URES NT RE ES FFUT UT LA P PLUS LUS IN INTENSE, NTE TENS NSE, NS E ILS IL S S’ATTENDENT S’AT S’ ATTE AT TEND TE NDEN ND ENT EN T À CE QU QUE E JE EM MENTIONNE ENTI EN TIION ONNE NE LL’EVEREST ’EVERE VEREST EST O OU U L’ L’ANTARCTIQUE. ’ANT NTA ARCT ARCT C IQU QUE. E POURTANT, POURT RTAN ANT, AN T LES LE S EX EXPÉ EXPÉRIENCES PÉRI PÉ RIEN ENCE EN C S LE CE LES ES PL PLU PLUS US TÉ TÉM TÉMÉRAIRES MÉRAI ÉRAIRE RES ES SONT SONT N PARFOIS PAR ARFO FOIS FO IS LLES E P ES PLUS LUS CO COURTES, OURT RTES E , CO ES COMME OMM MME E CE FFUT UT LE C CAS AS À MO MOAB AB,, U AB NE PETITE PET E IT TE VILLE VILL VI L E DE L’UTAH LL L’U ’UTA TAH TA H OÙ J’AI J’A AI VÉCU VÉC VÉ CU DES DES E É MOT OTIO IONS IO N ÀD NS ONN ON NER LE V NER ERTI ER TIGE TI G . GE MOAB, UNE ÉMOTIONS DONNER VERTIGE.
photo François-Guy Thivierge
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par François-Guy Thivierge Pour un amateur de plein air, Moab possède un charme magique. Étroitement encaissée dans la vallée du Colorado, la ville est au cœur des Rocheuses. Les gens affluent de partout pour s’aventurer dans l’un des nombreux et sinueux sentiers. Dans le milieu du vélo de montagne au Québec, on n’hésite pas à le décrire comme le meilleur endroit sur le continent américain pour pratiquer ce sport. Pas plus tard qu’en mars 2013, Luc Savard, un ami de longue date avec qui j’ai déjà fait plusieurs expéditions, et moi, sommes débarqués chez nos voisins du sud, direction l’Utah. En arrivant à Moab, nous voulions nous attaquer au Porcupine Rim, un sentier de vélo de
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montagne de calibre international qui longe une falaise abrupte du haut de laquelle il est possible d’admirer des paysages époustouflants. Nous repérons une navette qui nous conduit vers le mont La Sal, à quelque 3350 mètres d’altitude. Un magnifique décor nous accueille. Le blanc des hauts sommets enneigés contraste avec l’or et le rouge des imposants rochers qui s’étendent sous nos yeux.
Finalement, nous nous élançons sur le sentier et cette fois-ci, tout se passe comme un charme. Durant le trajet, nous étions comme deux enfants en vacances à Disney World. Ni la fatigue ni la douleur ne nous incommodaient. C’est là que je me suis dit que tous les efforts accomplis pour être ici en ce moment en valaient la peine.
Malgré l’envie de dévaler les 50 kilomètres, avec un dénivelé de 1525 mètres, du Porcupine Rim, une certaine appréhension me tenaille le ventre : vestige de mon précédent voyage à Moab en octobre 2012, pendant lequel je me suis malgré moi rappelé que bien que nous soyons préparés et expérimentés, nous ne sommes jamais à l’abri d’un incident.
LE BASE JUMPING Aller à Moab avait une valeur symbolique importante pour moi. J’allais retrouver mon vieil ami Mario Richard qui y vivait avec sa femme, Stef Davis. Mon instructeur de parachutisme était parmi l’un des premiers au monde à donner des cours de base jumping en tandem.
photos François-Guy Thivierge
Le base jumping, aussi connu sous l’éloquent vocable de « saut de l’extrême » est en quelque sorte l’activité ultime des parachutistes expérimentés. Il faut se lancer du haut d’une falaise avec un seul parachute. Contrairement au saut conventionnel par avion, il n’y a pas de sac de secours, car la distance de chute est trop courte pour permettre à un second parachute de s’ouvrir. Autrement dit, ce type de saut ne laisse aucune seconde chance. C’était un défi que je souhaitais relever depuis longtemps. Étant donné que je ne comptais que trois sauts à mon actif, la seule personne en qui j’avais totalement confiance pour tenter cette expérience était Mario. Nous partons le jour convenu vers 7 heures du matin. Nous roulons 40 minutes au fond de
ce vaste canyon qu’est la vallée du Colorado pour arriver au pied d’une montagne de forme tabulaire aux flancs taillés au couteau, hauts de 150 mètres. Débute l’ascension de la montagne qui se déroule sans anicroche. Parvenus au sommet, Mario et moi pratiquons notre synchronisation de mouvements. Comme je l’ai dit, notre marge de manœuvre est très mince. Nous ne disposons que de quelques secondes pour ouvrir le parachute.
1-2-3! Nous faisons un bond dans le vide. Les mots ne suffisent pas pour décrire tout ce que l’on vit et qui nous vient à l’esprit à ce moment. L’atterrissage se déroule comme prévu. Heureux d’avoir réussi, je me dis que le plus important n’est pas d’avoir sauté, mais d’avoir vaincu ma peur. Propos recueillis par David Riendeau
Fin prêt, je contemple le paysage autour de moi. «C’est la première fois que je vois quelqu’un se sentir si à l’aise avant de sauter», me confie Mario. Je me sentais comme un oisillon qui devait quitter le nid pour prendre son envol.
POUR VOIR LA VIDÉO DU SAUT DE BASE JUMPING DE FRANÇOIS-GUY THIVIERGE À MOAB: WWW.DECOUVERTESMAG.COM
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LES MONASHEE
PRAT A IQUER LE HORS-PISTE DANS LA A NEIGE FRAÎ A CHEM MENT TOMBÉE CONSTITUE UNE EXPÉRIENCE UNIQUE. MAIS EN N GÉNÉRAL, POUR AV A OIR DROIT À CE PLAISIR, IL FAUT GRAV A IR LES DÉNIVELÉS VERS LES HAUTS SOMMETS, MUNI DE « PEAUX DE PHOQUE ». BIEN QU’UN TEL EXERCICE ME SÉDUISE, J’APPRÉCIE TOUTEFOIS LE « CAT A SKI », OU SKI EN CHENILLETTE, QUI PERMET DE S’ADONNER AUX JOIES DU SKI DANS LES GRANDS ESPACES SANS A OIR À FOURNIR L’EFFORT CONSIDÉRABLE DE L’ASCENSION. AV
par Marie-José Auclair Au cœur des montagnes Monashee, (du gaélique monadh-sith, qui signifie montagne de la paix) au sud de la Colombie-Britannique, le ski hors piste est légendaire. À 30 km au sud-ouest de Revelstoke, ce massif montagneux s’étend jusqu’au nord de l’État de Washington aux États-Unis. Il est bordé à l’ouest par les montagnes Okanagan et Shuswap et à l’est par le fleuve Columbia. Quelques entreprises de catski permettent d’accéder à ces territoires sauvages offrant des pics à perte de vue. En compagnie de quelques amis, j’ai eu la chance d’y skier dans la meilleure poudreuse au monde ! Ces montagnes présentent une grande variété de terrains pouvant convenir à tous les niveaux de skieurs en quête de défis : majestueux cirques glaciaires, communément appelés
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bowls , se prêtant à de longues descentes et à de magnifiques sous-bois où les arbres sont naturellement espacés. Les précipitations moyennes annuelles de 18 mètres de neige garantissent le couvert de neige vierge. Quel plaisir que de s’élancer et de faire sa trace en tout temps ! Accompagnés de guides expérimentés, nous effectuons des descentes le long de pentes complètement dénudées jusqu’aux forêts matures et cumulons une moyenne de 4 000 mètres de dénivelé par jour. La journée de ski, qui peut représenter une dizaine de descentes, est entrecoupée de périodes de remontée d’environ 20 à 30 minutes selon la destination. Bien au chaud et confortablement installé à bord de la chenillette, il est agréable de pouvoir alors se détendre, admirer le paysage alpin et se restaurer.
Chaque descente est encadrée par un guide de tête qui choisit la pente, vérifie la sécurité du terrain et les risques d’avalanches. Avant que le groupe ne s’élance, il communique par radio avec les autres guides, dont un serre-file, pour fermer la marche. Je ressens toute la fébrilité qui s’empare alors des skieurs. Comme c’est exaltant de sortir ainsi de sa zone de confort. La descente Top of the World est parmi les plus excitantes, s’ouvrant sur un magnifique bowl à près de 2 500 mètres d’altitude et se terminant à travers les arbres par une série de sauts en cascades (snowy pillows). Quant à la Take it or Leave it (c’est la plus longue !) : 1000 mètres de dénivelé à travers une forêt d’immenses cèdres majestueux. Effectuée habituellement en fin de journée, elle est couronnée d’un happy hour à bord du catski.
photos Marie-José Auclair
UN REFUGE DE MONTAGNE Même s’il est complètement isolé et perché au cœur d’un vaste territoire de ski de 66km2, le refuge du pourvoyeur Monashee Powder Snowcats offre un accueil chaleureux où rien n’est négligé: chambre avec salle de bain, salle à manger et bar à vin qui invitent aux discussions, bains à remous avec vue panoramique. Dans une atmosphère conviviale, la table met en valeur les produits locaux, notamment les vins de la vallée d’Okanagan. Le refuge permet de recevoir 24 personnes à la fois et est desservi par deux catskis. L’accès au territoire de ski représente 10 à 15 minutes de déplacement en catski.
Bien que se déroulant dans un domaine sauvage et sans aménagement, ce genre de ski n’est pas uniquement réservé aux experts, car même les skieurs intermédiaires peuvent trouver un terrain à leur mesure et goûter à ces descentes inoubliables. Au cours d’une même descente, certains skieurs peuvent en effet choisir des pentes plus douces alors que d’autres opteront pour des lignes plus pentues. Le ski à travers les arbres peut aussi être déroutant pour les non-initiés. Pour ma part, j’essaie d’adopter un état d’esprit permettant de me concentrer sur les espaces entre les arbres et non sur les obstacles eux-mêmes. Contrairement aux virages rapides que l’on effectue en terrain damé, skier en neige profonde exige une prolongation du mouvement, ce qui procure une sensation de ralenti.
J’ai vraiment l’impression de voler vers le nirvana. La clé de cette technique est d’assurer un mouvement régulier, de haut en bas. En exagérant le mouvement flexion/ extension progressivement à partir des chevilles, des genoux et des hanches, on peut libérer les skis de la couche de neige et ainsi effectuer plus facilement le prochain virage. Afin de garder son équilibre, il faut oublier les carres que l’on utilise dans les conditions de neige durcie, et répartir le poids sur les deux skis. Pour faciliter le mouvement, une bonne inclinaison et la vitesse sont nécessaires, ce qui peut, au début, effrayer les skieurs peu habitués aux grands espaces. Heureusement, les skis de neige profonde sont plus larges que les skis conventionnels et permettent de flotter littéralement sur la neige poudreuse.
Bien entendu, l’équipement de sécurité pour les avalanches est indispensable. Chacun porte son détecteur de victimes d’avalanche (DVA) et les sacs à dos de secours contiennent pelle, sonde et trousse de premiers soins. Le port du casque, qui offre une protection en cas de chute, est nécessaire. En plus de favoriser un contact privilégié avec les hauts sommets, cette escapade alpine procure un véritable ressourcement en nature. Elle permet de renouer avec soi-même et parfois, de découvrir des capacités physiques et des habiletés insoupçonnées. Cette aventure en montagne partagée avec des amis laisse des souvenirs inoubliables. www.monasheepowder.com
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ZINAL, PETIT VILLAGE DU VALAIS SUISSE
LA HAUTE MONTAGNE EST UN FORMIDABLE TERRAIN DE JEU. C’EST UN ENDROIT QUI PROCURE LES SATISFACTIONS PARMI LES PLUS INTENSES. J’Y PRATIQUE LA RANDONNÉE ET L’ALPINISME DEPUIS 20 ANS. EN OCTOBRE 2011, OLIVIER, UN AMI PARAPENTISTE, M’A FAIT DÉCOUVRIR LE PARAPENTE EN VOL BIPLACE AU DÉPART DU MONT BLANC DU TACUL (4 248 M). IMMÉDIATEMENT, JE FUS TOUCHÉ ET SÉDUIT PAR CETTE ACTIVITÉ DE MONTAGNE À PART ENTIÈRE. EN VOL, TOUT EST CALME ET PAISIBLE. LA HAUTEUR VOUS DONNE LE RECUL NÉCESSAIRE POUR APPRÉCIER AUTREMENT LES ÉLÉMENTS ET LES PAYSAGES PARCOURUS À PIED. LES CREVASSES DES GLACIERS NE SONT QUE LIGNES PURES, ON RESSENT LE CONTACT ABRASIF ET CHAUD DES AIGUILLES DE GRANIT.
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photo Nicolas Bodart
larg largement fréquenté l’été au départ de la cabane du Tracuit, construite entre glacier et falaise à 3 200 m. Il offre une vue époustouflante sur le Valais suisse, le Mont Blanc au loin et sur la vvertigineuse face nord-est du Weisshorn. Ce année, l’hiver est précoce et la neige déjà Cette très abondante. Lourdement chargés (voile, trè matériel d’alpinisme et de sécurité, réchaud, ma nourriture…), nous quittons Zinal vers 8 h no du matin. On devrait atteindre le refuge vers 14 h. Cette rando déjà réalisée plusieurs fois va nous réserver quelques surprises… no
UN VOL LIBRE DEPUIS UN SOMMET ATTEINT APRÈS QUELQUES HEURES, VOIRE PLUSIEURS JOURS DE MARCHE, C’EST L’ABOUTISSEMENT D’UN EFFORT EF FFORT ET ET D D’UNE ’U UNE PASSION… PASSION… par Nicolas Bodart, accompagnateur en montagne
En novembre dernier, Olivier, Sophie et moi nous sommes rendus à Zinal, petit village du Valais suisse niché à l’extrémité du Val d’Anniviers. Notre projet consistait à gravir le Bishorn (4 153 m) en raquettes et tenter d’en repartir par la voie des airs. Zinal est un village préservé, avec d’étroites ruelles bordées d’anciens chalets et de mayens sur pilotis. Il est le point de départ de très belles randonnées, mais aussi de grands itinéraires alpins… Couronne Impériale, arête du Blanc, Dent Blanche, Zinalrothorn, Weisshorn sont autant de lieux et sommets d’envergure qui résonnent quand on évoque ce village… Le Bishorn, quant à lui est un 4 000 dit facile, très
Le ciel est couvert et il neige fortement. Nous chaussons les raquettes plus tôt que prévu, cha la quantité de neige à si basse altitude en rendant l’utilisation obligatoire. Le sentier ren d’ordinaire sans difficulté se transforme vite d’o en larges congères dont certains passages nous no n o obligent déjà à la plus grande prudence. Nous marchons lentement dans une amNo biance bia ia cotonneuse incroyablement calme… Le soleil se laisse apercevoir pour la première fois lorsque nous atteignons le plateau mi s’ouvrant sous le refuge. Ce disque pâle au s’o travers des flocons de neige nous réchauffe tra quelque qu u peu. La progression devient plus difficile, la neige est plus profonde et la fatigue commence à se e faire faire e sentir. Il est 14 h et, entre deux nuées, nous no us a apercevons le refuge posé sur une haute barre ba rre rrocheuse… il est encore bien loin ! Nous nous n no us p préparons à une fin d’ascension épique. Trois T ro ois i h heures plus tard, une large pente raide nous n ous ssépare de la cabane du Tracuit. Elle est avalancheuse a av va alan alanc l et nous impose un détour pour éviter é viiter de prendre le moindre risque. Dans l’obscurité, l’o obscu à la lueur de notre lampe frontale nous n ous re rejoignons, encordés, un petit col entre neige n eige p profonde et passages rocheux délicats. Pour P our vvalider mes choix d’itinéraire, je m’aide d’une d ’u une ne carte et de mon GPS dans lequel j’ai préalablement pr ré éalab encodé quelques points-clés. Il iindique ndiq 300 m nous séparant de la cabane. Nous N ous m o mettrons près de 1 h 30 pour l’atteindre après a près la désescalade d’une arête rocheuse, une descente d esscen en rappel improvisée et la remonttée ée d’u d’une crête neigeuse bordant le glacier Turtmann. T urrtma tma Il est passé 20 h lorsque nous entrons e nttron on dans le refuge du Tracuit.
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NOUS SOMMES FATIGUÉS, LES MUSCLES SE RELÂCHENT, LA TENSION NERVEUSE SE DISSIPE PEU À PEU. NOUS PROFITONS ALORS PLEINEMENT DE CETTE SOIRÉE À TROIS, AUTOUR D’UN VIEUX POÊLE À BOIS ET DU REPAS QUE NOUS VENONS DE PRÉPARER EN ÉVOQUANT LES PÉRIPÉTIES DE LA JOURNÉE. VERS 22H, NOUS NOUS ÉCROULONS DANS LE DORTOIR LAISSÉ OUVERT À L’INTENTION DES SKIEURS ET ALPINISTES. UNE CHOSE EST SÛRE, NOUS NE TENTERONS PAS LE SOMMET. POUR LE RESTE, DEMAIN EST UN AUTRE JOUR…
Le réveil est absolument somptueux. Nous nous empressons de vérifier les conditions météo. Pas un nuage, un ciel passant de l’orange au bleu profond. Tous les sommets se dévoilent intégralement, plâtrés d’une couche de neige fraîche. Il fait très froid, pas loin de -15 °C, mais cette température fraîche fait partie de cette ambiance hivernale très particulière, subtil mélange de lumières, d’atmosphère calme et de paysages grandioses. L’horizon nous semble terriblement lointain tant l’air est dégagé et pur, comme lessivé par les chutes de neige de la veille. Près d’une heure sera nécessaire pour préparer une zone de décollage non loin du refuge. Il y a peu de vent, sous l’effet du soleil, une petite brise de vallée s’est installée… Les conditions sont idéales pour le vol libre. Nos voiles
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sont rapidement étendues, et sous les conseils d’Olivier nous décollons en à peine quelques pas… Suivra un long moment de contemplation. Un vol pendant lequel je ne sais où arrêter mon regard, où se mêlent des sensations et émotions très fortes. Je vois Sophie qui vole au-dessus de moi et Olivier qui s’apprête au loin à décoller. Ce moment est magique… Amusé, je regarde une dernière fois cette trace que nous avons laissée hier au prix de longs efforts physiques et nerveux… Un peu plus d’un quart d’heure de vol pour près de 12 h de marche… Ce serait à refaire ? Sans aucune hésitation !
différer totalement de l’itinéraire estival (pentes avalancheuses, glacier bouché, barres rocheuses avec glace, etc.). Prévoyez des échappatoires (itinéraires alternatifs, possibilités de faire demi-tour). Renseignez-vous sur les conditions météo. Avant de partir, appeler l’office du tourisme local et surtout le gardien du refuge (en période de gardiennage), qu’il est le mieux placé pour vous renseigner. Apportez un matériel adapté (vêtements chauds et de rechanges, matériel de sécurité, nourriture en quantité suffisante, etc.).
PRÉPARATION DE L’ASCENSION
En cas de brouillard, le GPS peut être d’une grande utilité.
Définissez l’itinéraire sur une carte. Pour un même objectif, l’itinéraire en hiver peut
Enregistrez dans votre téléphone cellulaire le numéro local des secours.
photos Nicolas Bodart
AUTRE AVENTURE DE NICOLAS BODART LE PETIT MONT BLANC | VOLUME #11 À LIRE SUR IPAD ou sur www.decouvertesmag.com
PRÉPARATION DU VOL Un vol-montagne est réservé aux pilotes expérimentés ou aux débutants encadrés. Repérez à l’avance la zone d’atterrissage. On n’atterrit pas n’importe où. En fonction du terrain choisi, commencez à réfléchir au plan de vol, observez les obstacles éventuels et pensez déjà à l’approche à privilégier. Au décollage, l’analyse des conditions locales (en plus des prévisions météo) est primordiale ! Observez les obstacles au décollage, le relief environnant, la force et la direction du vent, la présence de la brise… Votre jugement et votre expérience décideront du décollage ou pas.
dans le Valais suisse. On y arrive en quittant l’axe central du Valais à Sierre. L’Auberge Alpina Un endroit accueillant et simple comme on les aime. Discutez avec la gérante passionnée de voyages, laissez-vous tenter par sa carte étonnante puis terminez la soirée par un des nombreux rhums arrangés. Au petit déjeuner, ses confitures maison sont un enchantement… www.auberge-alpina.ch
OÙ DORMIR, QUE FAIRE À ZINAL?
Gîte Tzoucdana À côté de l’Auberge Alpina, entre le village et les premiers contreforts de la montagne, un petit gîte splendide et plein de charme. Peu de places, une restauration délicate viennent s’ajouter à l’attrait de la Tzoucdana.
Zinal se situe à l’extrémité du val d’Anniviers,
www.tzoucdana.ch
Laissez-vous tenter par la découverte des montagnes environnantes. De la marche familiale à l’alpinisme engagé, il y en a pour tous les goûts. De nombreux refuges d’altitude permettent des itinéraires de plusieurs jours. La cabane du Mountet Située au cœur de la Couronne Impériale. La cabane d’Arpitettaz Au pied de l’arête du Blanc. La cabane du Tracuit Entièrement rénovée, au pied du Bishorn. N’hésitez pas à vous faire accompagner par un guide de haute montagne pour découvrir les joies d’un sommet ! www.zinal.ch
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SUR LES NEIGES DU VAL D’AOSTE
UN JOUR DE FÉVRIER 2013, EN PLEINE SAISON DE SKI DANS LES ALPES, JE PARTAIS DE CHAMONIX AVEC GEORGES, LE GUIDE DE HAUTE MONTAGNE AVEC QUI JE SKIE RÉGULIÈREMENT, POUR ME RENDRE À COURMAYEUR, EN ITALIE, AU FIN FOND DU VAL D’AOSTE. IL SUFFIT DE FRANCHIR LE TUNNEL DU MONT-BLANC QUI RELIE DEPUIS 1965 L’ITALIE À LA FRANCE : EN MOINS D’UNE DEMI-HEURE, ON ARRIVE AU PIED DU TÉLÉPHÉRIQUE DU VAL VENY À ENTRÈVES, PREMIÈRE REMONTÉE VERS LES SOMPTUEUX HORS-PISTES DE COURMAYEUR.
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photo Magazine DĂŠcouvertes | La VallĂŠe Blanche
par Brigitte Le Carpentier Comme d’habitude, je ne connais pas notre futur itinéraire ; c’est Georges qui décide en fonction de ses toutes dernières informations et de son ressenti sur le terrain, de la visibilité, de la qualité de la neige, du vent, etc. Mais je savais qu’on irait tout en haut, jusqu’à Arp en prenant d’abord la remontée vers Yula. Ces deux destinations sont desservies par des petites cabines assez archaïques et pleines de charme. Pour la première, il faut faire la queue et là se rencontrent des skieurs de toutes nationalités et de tous niveaux, dont les amateurs de free ride ou ski hors piste. On les reconnaît à la largeur de leurs skis et à un équipement (presque) réglementaire : sac à dos, pelle, sonde et « arva » (émetteurrécepteur en cas de recherches).
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Ce jour-là, donc, s’annonçait pour Georges et moi comme un jour ordinaire, bien qu’il n’y ait réellement aucune journée ordinaire quand on pratique le hors-piste. Ceci allait nous être démontré très vite : dans la queue, nous remarquons deux grands gaillards à l’accent québécois et qui semblent un peu perdus. Nous comprenons que c’est la première fois qu’ils se retrouvent à cet endroit particulier et la conversation s’engage. Steve et David sont là pour cette seule journée et n’ont pas beaucoup d’infos sur le site. Plus que sympathiques, ils sont touchants ; ils questionnent Georges avec un fort désir d’en savoir plus et de faire une belle découverte. S’assurant de leur niveau (ils vont se montrer d’excellents skieurs), Georges leur propose de se joindre à nous.
Et c’est parti pour la toute petite cabine de Arp, qui ne peut contenir que sept ou huit passagers. Il me semble que ce jour-là, il n’y avait que nous quatre… Nous chaussons et traversons en direction de la zone Vesses-Vieille. C’est déjà l’émerveillement pour nos deux amis : un cirque immense s’étend ; à droite la chaîne italienne du Mont-Blanc, à gauche une vallée sans fin d’où l’on peut rejoindre La Thuile, autre station du Val d’Aoste reliée à la France et qui dessert La Rosière. La traversée se termine selon la trace par une remontée plus ou moins longue qui est un passage obligé, une ascension vers… un paradis. C’est le moment le plus émouvant. Devant nos yeux : un amphithéâtre majestueux, quasiment ou totalement vierge, offre un
photo chez Anna au Chiecco | Italie
photo Village de Chamonix
choix de nombreux parcours. Steve et David poussent un cri de surprise émerveillée : où va-t-on descendre, tracer dans cette poudreuse, lâcher des courbes ou faire de petits virages ? C’est Georges qui décidera. Choisissant l’un des multiples couloirs, il laisse ensuite libre cours au bonheur de chacun. Et du bonheur, il y en a : Steve et David volent. Quand nous nous rejoignons, les regards brillent et la joie éclate. Tous les couloirs mènent à une petite rivière, puis au chemin qui va nous conduire à la Zerotta, où la vie normale suit son cours. Il faut alors juste se laisser glisser en reprenant ses esprits ; c’est un moment de plénitude au pied du Mont-Blanc, au milieu des mélèzes, une transition bienvenue pour revenir sur terre. D’ailleurs on y revient très vite, car la faim se fait sentir.
photos Magazine Découvertes
photo Courmayeur | Italie
Partout en Italie, et à Courmayeur évidemment, on se restaure en se régalant. Georges et moi avons nos lieux de prédilection. Il y a, à tout seigneur tout honneur, Giacomo et son Plan Checrouit. Chez lui, vous êtes à la Comedia del Arte et vous en faites partie : chaleur, ambiance et délices. Nous aimons aussi beaucoup La Grolla, où Ebren et sa délicieuse épouse officient dans un site exceptionnel : plein cadre sur l’Aiguille de Peuterey, salle à manger spacieuse, cuisine parfaite et service fidèlement attentionné. Mais avec nos deux compères, on décide d’aller chez Anna au Chiecco. Anna et Paolo reçoivent dans une maison de poupée où un poêle et des chaussons attendent les skieurs au milieu des souvenirs de multiples voyages. Tandis que Paolo cuisine avec amour et
générosité, Anna règne sur les convives dans une exubérance toute latine et souveraine. Tous les quatre, nous allons finir cette journée de la manière la plus conviviale qui soit, en partageant une bonne table et... quelques bons verres. Nous faisons plus ample connaissance ; et me voilà chargée, lecteurs québécois, de vous raconter notre journée de ski à Courmayeur, car Steve est le propriétaire du magazine que vous avez entre les mains et « in the old days », j’ai été journaliste pour des hebdomadaires de Normandie. Avec le récit de cette mémorable journée, j’espère seulement vous avoir entrouvert l’esprit et transmis le goût de Courmayeur, mon coup de cœur.
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COURMAYEUR, MON COUP DE CŒUR! Courmayeur était connue des Romains comme une station thermale. Après la première ascension du mont Blanc en 1886, la montagne devient une préoccupation pour les scientifiques et ceux que l’on ne nommait pas encore les alpinistes.
Les Alpes françaises
Jusqu’à l’ouverture du tunnel, l’accès au massif reste compliqué et limite l’expansion du site qui recevait tout de même 150 000 touristes en 1948. Aujourd’hui, Courmayeur est très prisé par les Italiens (beaucoup de Milanais), mais aussi par de nombreux touristes étrangers qui apprécient son cadre exceptionnel, la variété des pistes (et des hors-pistes), l’ambiance chaleureuse et zen qui règne partout, y compris en ville. La merveilleuse rue principale et ses ruelles adjacentes (piétonnes) sont à ne pas manquer. Aller boire un verre de Barbaresco ou un cappuccino au Café de la Poste en observant le va-et-vient continu des habitués est un savoureux moment d’art de vivre à l’italienne. Milan et Genève sont les aéroports internationaux les plus proches. Milan est à 200 km et Genève 100 km. La station compte 70 hôtels et 90 restaurants et pizzerias. Et de nombreux et élégants magasins.
Vallée Blanche, en route vers l’Italie
Télécabines vers le sommet du hors-piste des Alpes françaises
Mais son atout principal reste la montagne. Les montagnes les plus hautes d’Europe aux sommets toujours blancs.
photos Magazine Découvertes | La descente de l’Aiguille du Midi avec vue sur le village de Chamonix
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PORTRAIT D’UNE VOCATION
par Brigitte Le Carpentier
Le métier de guide de haute montagne est né d’une nécessité : depuis le XVIIIe siècle, Chamonix et sa chaîne attirent un nombre de plus en plus grand de visiteurs, il se trouvera parmi eux des conquérants des sommets. Sitôt qu’elle fut habitée, la montagne fut parcourue de cristalliers et de chasseurs. Mais l’arrivée des « touristes » va changer la donne, et tout naturellement, une demande d’aide et de compétences commence à se profiler. Ce sont les habitants de la vallée qui vont alors apporter leur contribution aux premières ascensions de ceux qui, avec leurs guides, vont donner naissance à l’alpinisme. Mais il se crée un peu de désordre parmi ceux qui proposent leurs services : aubergistes, voituriers se mêlent aux « professionnels » et il devient urgent d’organiser et de structurer l’activité de guidage. En 1821, les premiers statuts sont déposés et donnent naissance à
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mpte alors l’illustrissime Compagnie des Guides de Chamonix. Elle compte 34 guides et 12 suppléants. Courmayeur aura sa «Societa di Guide Alpine» en 1868. De nos jours, le métier de guide de haute montagne reste encadré : le diplôme est difficile et long à acquérir. Il faut plusieurs spirant. Il années pour l’obtenir et les candidats passent par le statut d’aspirant. faut être compétent, été comme hiver, sur la neige, la glace, le rocher e pouvoir (et pour certains, maintenant, dans l’eau et sur l’eau) avant de agrafer la célèbre médaille à sa veste. Outre la Compagnie des Guides, qui compte environ 160 membres, exercent aussi à Chamonix de nombreux indépendants. Ces hommes (et quelques femmes) sont de moins en moins issus du Massif et viennent d’horizons divers, souvent du Midi de la France. Et tous n’exercent pas à plein temps leur «vocation» de guide. Car c’en est une. Il faut aimer passionnément les montagnes, celles du monde entier, mais aussi aimer les hommes, leurs clients auxquels ils ouvrent, physiquement, intellectuellement et affectivement, des parcours, des rêves et qui, grâce à leur compétence (et à leur patience) vont devenir accessibles.
L’ÉQUIPEMENT DE L’ÉQUIPEMENT DE SÉCURITÉ SÉCURITÉ EN EN MONTAGNE MONTAGNE ; %,,% ; /.$% ; Dé4%ct%52 $% 6)ct)-%3 $ !6!,!.#(%3 (DVA) ; /2$% ; 2/533% $% 3%#/52)3-% ; F4%-%.43 $% 2%#(!.'% %. ca3 $% #(!.'%-%.4 $% 4%-0E2!452%
LES GUIDES AU QUÉBEC 5 5E"%# , ).$5342)% $%3 ac4)6)té3 $% -/.4!'.% '5)$E%3 %34 %. 0,%). %33/2 %,/. 4E0(!.% !'./. #(%& '5)$% %4 02/02)E4!)2% $% , %.42%02)3% +) ()#-C(/#3 ,! $%-!.$% 0/52 ,%3 !#4)6)té3 (/23 0)34% 3 %34 !##25% $% 0,53 $% 20 !5 #/523 $%3 $%2.)G2%3 !..E%3 /52 2E0/.$2% C 5. 4%, %.'/5%-%.4 , ).$5342)% $5 '5)$!'% %. -/.4!'.% 42!6!),,% ac45%,,%-%.4 C 3% $/4%2 $ 5.% 3425#452% $% ./2-%3 5.)6%23%,,%3 %4 %,,% 6)3% C 34!.$!2$)3%2 ,! &/2-at)/. $%3 '5)$%3 . #% -/-%.4 $)&&E2%.4%3 &/2-at)/.3 $% 15!,)4E 3/.4 /&&%24%3 !5 5E"%# %4 !5 !.!$! $%3 0,53 ,!2'%3 !57 0,53 30E#)!,)3E%3 %4 ,% '5)$% $%-%52% ,)"2% $% 35)62% #%,,%3 15) #/.6)%.4 !5 '5)$!'% 15 ), 6%54 /&&2)2 /52 ,% #(/)7 $ 5.% %.42%02)3% /5 $ 5. '5)$% ), .% &!54 0!3 (E3)4%2 C 3% 2%.3%)'.%2 352 ,%3 &/2-at)/.3 15% #%,5) #) ! 2%D5%3 %4 E6!,5%2 3) %,,%3 #/22%30/.$%.4 C , ac4)6)4E 15% 6/53 0,!.)&)%9 %.42%02%.$2%
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Plusieurs entreprises ayant pignon sur rue, comme Ski Chic-Chocs, Pl of offrent une multitude de forfaits répondant à tous les goûts, besoins et b budgets. Il suffit de magasiner pour trouver celle qui vous convient. C Contrairement à ce qui se passe en Europe, Monsieur Gagnon nous p précise qu’au Québec, une randonnée en montagne, qu’elle soit en ski, en raquettes ou autre, est toujours possible sans guide, mais non sans préparation. Pour s’assurer d’un minimum de sécurité, il ne faudrait jamais s’aventurer en montagne l’hiver sans être en mesure d’obtenir et d’interpréter les conditions de neige, sans se munir d’un équipement de sécurité adéquat (voir l’encadré ci-haut) et finalement, sans bien connaître le type de terrain où l’on compte se rendre. Malgré tout, il est préférable de recourir aux services d’un guide, qui lui est formé pour rendre ces randonnées sécuritaires. Au-delà de la sécurité, faire appel à un guide demeure un excellent investissement, ne serait-ce que pour pousser l’expérience hors piste en montagne encore plus loin…
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COMME SI VOUS Y ÉTIEZ !
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Le Thermoball est la fibre synthétique qui se rapproche le plus du duvet. Cette nouvelle technologie de Primaloft est aussi une exclusivité de The North Face. Grâce à ses petites boules de filaments qui emprisonnent la chaleur, elle est très légère et peut se compresser sans abîmer les fibres.
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Cette année, Arc’teryx s’est lancé dans la veste hybride. Celle-ci est composée de duvet-850 aux zones où la chaleur est plus critique, et de Coreloft (isolation synthétique d’Arc’teryx) aux zones sujettes à l’humidité. Logique, puisque le synthétique respire mieux que le duvet, et qu’il est moins sujet à absorber cette humidité. Un produit intelligent pour un confort assuré.
330 $ (370 $ avec capuchon)
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ARC’TERYX
Manteau d’hiver en Gore-Tex avec isolation en duvet-750 et synthétique aux zones sujettes à l’humidité. La ceinture large et le panneau dorsal arrière ajoutent un côté féminin au manteau. Le mariage parfait de l’élégance et la performance.
650 $
500 $
par Chantal Verdon
THERMOBALL
PATERA
ARC’TERYX
Très pratique, ce manteau Gore-Tex trois quarts avec une isolation légère est très intéressant à porter en imperméable par temps doux. Combiné avec la veste Atom LT, il devient un manteau d’hiver chaud et respirant. J’adore le principe du multi-couches. Bravo à Arc’teryx pour ce produit que l’on peut porter en tout temps !
VESTE SANS MANCHES JENA
MARMOT
Parfois oubliée, la veste sans manches présente plusieurs avantages intéressants. Elle peut se porter par-dessus ou en dessous d’un manteau pour offrir une chaleur ciblée et laisse une liberté de mouvement très appréciée pour les bras. Isolation de duvet-800.
200 $
GHOST WHISPERER PARKA MOUNTAIN HARDWEAR Ce manteau ultraléger pesant moins de 285 g, isolé de duvet-850 Q. Shield Down (duvet hydrofuge) est un vrai délice pour l’hiver. Offrant une protection contre le vent et résistant à l’eau, il est conçu pour fournir une chaleur supérieure sans poids important. Chaleur et chic autant lors d’une bruine froide qu’un froid mordant.
400 $
GHOST WHISPERER MOUNTAIN HARDWEAR Veste 100 % en duvet hydrofuge 850, traitée pour repousser l’humidité (Q.Shield). Très légère (198 g) et ultra compressible, elle est un petit bijou pour les amateurs de duvet. Elle vous suivra partout !
MERIDETH
NOBIS
Ce manteau est votre véritable allié pour affronter les froids de l’hiver. Fait de duvet de canard blanc de qualité supérieure avec une coquille imper-respirante, hydrofuge durable, coutures étanches et coupe-vent. Sa bordure amovible en fourrure de coyote lui donne une allure chic et enveloppante.
MISS METRO
THE NORTH FACE
Ce manteau léger et chaud convient à tous les froids de l’hiver. Isolé de duvet-600 résistant à l’eau et muni d’une glissière double et d’un capuchon isolé et amovible, il est notre meilleur ami pour se rendre au travail. Un manteau abordable et polyvalent.
400 $
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PRISM OPTIMUS
THE NORTH FACE
Veste isolée très résistante en duvet-700, dotée de l’isolation Primaloft One (synthétique) autour du cou, sur les épaules et le long des bras. Finition durable, résistante à l’eau et très chaude.
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LES MAINS AU CHAUD X-CALIBUR
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Cette mitaine à trois doigts TouchTec (une technologie qui offre de nouvelles fonctionnalités), toute de cuir véritable, permet d’utiliser un téléphone sans avoir à la retirer. Pour l’isolation, Swany utilise Tri-Plex, une combinaison de différents volumes. La doublure Dynatherm est reconnue pour la gestion de l’humidité et pour envelopper la main dans un parfait confort, offrant chaleur et performance. Aussi offert en gant.
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De conception durable en cuir hydrofuge avec isolation Primaloft 280 g, cette mitaine possède une doublure en laine 360 g et une membrane Gore-Tex (imperméable et respirante). Un bon rapport qualité-prix.
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CARACTÉRISTIQUES DE LA LUNETTE F Monture résistante aux impacts F Lentille Optimum© haute densité, traitée antibuée F Protection à 100 % contre les rayons UV F Double courroie ajustable F Compatible avec le port du casque CARACTÉRISTIQUES DE LA CAMÉRA F Grandeur vidéos HD : 1080x720 pixels F Grandeur photos HD : 12 mégapixels F Mise au point et sensibilité automatiques F Viseur intégré à la lunette F Pile rechargeable au lithium-ion F Autonomie de 3 heures F Boutons de contrôle pratique sur la monture s’utilisant avec gants.
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TOP SANTÉ
par Ariane Lavigne, nutritionniste
AU-DELÀ DE LA MOTIVATION, L’ASCENSION DE HAUTS SOMMETS ET LA LONGUE RANDONNÉE REQUIÈRENT UNE PRÉPARATION HORS PAIR. TANT AUX NIVEAUX PHYSIQUE, MENTAL, TECHNIQUE ET NUTRITIONNEL, TOUT DOIT ÊTRE OPTIMISÉ ET ORGANISÉ À L’AVANCE. VOICI DONC QUELQUES PRÉREQUIS ET CONSIDÉRATIONS NUTRITIONNELLES POUR CE TYPE D’AVENTURE EN CONDITIONS EXTRÊMES.
LES ENJEUX
À FAIRE AVANT LE DÉPART
Les longues randonnées avec effort soutenu, en altitude et au froid, engendrent de grands besoins énergétiques et hydriques difficiles à combler pour plusieurs raisons:
Pour un meilleur niveau d’énergie et un bon appétit durant l’ascension, l’adaptation aux conditions extrêmes et l’acclimatation à l’altitude sont essentielles. Grâce à des randonnées préparatoires, il est possible de mieux évaluer les besoins individuels et d’adapter l’alimentation en fonction des goûts et préférences de chacun. Il faut s’assurer de ne pas avoir de carence nutritionnelle avant le grand départ, spécifiquement au niveau du fer, ce qui est assez fréquent chez les femmes très actives. Le menu et la liste d’aliments à apporter seront donc déterminés bien avant le départ.
E Le poids et la variété de nourriture à transporter sont limités. E L’appétit est souvent diminué, en raison des processus de digestion et d’absorption perturbés. E Préparer des repas au froid et/ou manger durant l’ascension requiert logistique et adaptation. E Une perte de poids (fonte musculaire) et des carences nutritionnelles peuvent affecter l’énergie, le système immunitaire et la tolérance au froid. E L’altitude induit une plus grande perte d’eau par la ventilation respiratoire et une plus grande production d’urine, ce qui augmente le risque de déshydratation. D’où l’importance d’un menu au poids léger, nutritif, qui a du goût et qui incite à manger et à boire régulièrement !
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DURANT L’ASCENSION La priorité ira à combler autant que possible les besoins énergétiques, afin de maximiser le niveau d’énergie, de prévenir les blessures et de bénéficier de l’effet thermogénique de la digestion. Il faudra donc manger régulièrement des aliments savoureux à densité énergétique élevée et qui sont faciles à digérer, surtout durant les périodes d’ascension et d’intensité plus élevée. Par temps froid, les boissons chaudes et réconfortantes sont à privilégier. photo François-Guy Thivierge
CASSEROLE DE SAUCISSES ET RIZ À L’ÉRABLE INGRÉDIENTS 8 saucisses italiennes douces, tranchées 1 sachet de soupe à l’oignon 125 ml (½ tasse) de sirop d’érable 500 ml (2 tasses) de riz à grain long 625 ml (2 ½ tasses) d’eau Sel et poivre, au goût
PRÉPARATION : Faire revenir les saucisses 2 minutes à feu vif dans un corps gras. Saupoudrer du sachet de soupe à l’oignon, ajouter le sirop d’érable et le riz et bien mélanger. Ajouter l’eau. Saler et poivrer. Porter à ébullition. Couvrir et laisser cuire 20 minutes à feu très doux.
CONSEILS : Pour réduire davantage le poids et le temps de cuisson, remplacez les saucisses par de la viande déshydratée, le sirop par du sucre d’érable, et choisissez un riz instantané. Pour un repas plus complet, vous pouvez ajouter des légumes déshydratés.
Encore plus de recettes sur découvertesmag.com
CONNAISSEZ-VOUS *
ALIMENTS SUGGÉRÉS POUR L’ASCENSION E Barres énergétiques E Compotes et purées E Gels et jujubes énergétiques E Mélange du randonneur (fruits secs, noix, granola, pépites de yogourt) E Craquelins (galettes de riz, pita, tortillas) avec tartinade au choix (houmous, fromage à la crème, beurre d’arachide, confiture, etc.) E Déjeuner instantané (Carnation) E Biscuits secs au gingembre ou aux figues E Boissons énergétiques
LES REPAS Les sources de protéines et de légumes sont plus limitées, ce qui peut affecter le niveau d’énergie et le système immunitaire à long terme. Dans certaines situations où le risque de carences est élevé, il peut être envisagé de compléter les repas avec des suppléments de multivitamines avec antioxydants, probiotiques, oméga-3, glutamine et enzymes digestives.
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Cependant, il est important de maximiser le contenu de chaque repas avec des aliments nutritifs et légers tels que : E Viande séchée E Poisson en conserve ou fumé E Œufs et légumes déshydratés E Poudre de lait écrémé E Noix et fromage E Soupe en sachet
L’HYDRATATION Eh oui! Les alpinistes doivent boire régulièrement… et parfois jusqu’à 6-7 litres par jour ! Il est souvent avantageux d’ajouter du sodium à la boisson pour maximiser l’absorption et la rétention hydrique, surtout si l’ascension dure plus de 4h. Les soupes et boissons chaudes sont idéales par temps froid.
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DÉCOUVERTES DU MONDE
MARCEL BOUCHARD par Réjean Savard DEPUIS NOS TOUS DÉBUTS, IL ACCEPTE DE SIGNER LE MOT DE LA FIN DE NOTRE MAGAZINE. ENSEIGNANT EN ÉDUCATION PHYSIQUE DE FORMATION, IL A ENSEIGNÉ PENDANT 35 ANS AU COLLÉGIAL. CHRONIQUEUR À SALUT BONJOUR WEEKEND DEPUIS PRÈS DE 20 ANS, MARCEL BOUCHARD EST UN HOMME FONCEUR ET ENGAGÉ POUR LA CAUSE DE LA PRATIQUE DE L’ACTIVITÉ PHYSIQUE, DU PLEIN AIR ET DE L’ACQUISITION DE SAINES HABITUDES DE VIE. IL PORTE CE MESSAGE DEPUIS SA SORTIE DE L’UNIVERSITÉ EN 1976. IL N’A PAS LA LANGUE DANS SA POCHE ET DONNE LE TON QUAND VIENT LE TEMPS DE DÉNONCER, MAIS C’EST AVEC PASSION QU’IL LE FAIT ET DANS L’INTÉRÊT DE LA COMMUNAUTÉ. IL S’EST TRACÉ UN CHEMIN À TRAVERS LES MÉDIAS QUÉBÉCOIS JUSQU’À NOUS ET DÉCOUVERTES S’EST ENTRETENU AVEC LUI POUR EN CONNAÎTRE DAVANTAGE SUR CE PERSONNAGE AU FRANC PARLÉ, FORT APPRÉCIÉ DU PUBLIC QUÉBÉCOIS.
MARCEL, QUEL EST TON RÔLE DANS LES MÉDIAS QUÉBÉCOIS, TON MESSAGE, TA CAUSE ? Promouvoir l’activité physique dans la vie et à l’école. C’est très simple, nos jeunes n’en font pas assez ! C’est à nous, à travers leur éducation, de leur inculquer cette valeur dès leur jeune âge. Sur cet aspect, le ministère de l’Éducation agit de façon non responsable et je tiens à le souligner. On se vante de faire bouger les enfants du primaire 2 h par cycle de 9 jours à l’école !! Trop longtemps on a considéré l’éducation physique comme une matière de second ordre à l’école, alors que l’on n’a jamais entendu parler que quelqu’un était mort de ne pas avoir fait de mathématiques. Tous les jours il y a des gens qui meurent de ne pas faire d’activité physique. Il est grand temps que les autorités comprennent que le cerveau humain fonctionne à l’oxygène et que le mouvement est dans notre nature, l’équation est simple : « On habite une planète en mouvement, si on ne bouge pas, on se fait éliminer ! » C’est ce que j’appelle la sélection naturelle. Il est clair qu’en intégrant davantage d’exercice dans nos programmes et dans nos modes de vie, nous aurions moins de problèmes comportementaux à gérer, nous serions plus productifs et nous occuperions certainement une place plus enviable dans la statistique de la santé physique et mentale. La capacité que l’on a à se réaliser dans la vie est directement liée à l’énergie que l’on a à y investir. D’OÙ TE VIENT CETTE PASSION POUR LE QUÉBEC ? Je suis un p’tit gars de la Côte-Nord, des Escoumins pour être plus précis. Ceux qui y sont déjà allés savent que nous sommes là-bas très près de la nature. À l’époque, j’étais déjà inspiré par les travaux du commandant Cousteau et une émission de ma jeunesse « La vie qui bat ». Je suis un produit québécois, j’ai été élevé aux histoires des coureurs des bois et j’ai eu un père qui a parcouru l’hiver québécois à bord de son snowmobile, le premier sur la Côte-Nord. Très vite, je me suis rendu compte que rien ne sert d’envier ce qu’il y a ailleurs, nous avons tout ici. Les saisons, les reliefs, les plans d’eau, bref, ces richesses naturelles sont l’une de nos grandes forces. Notre autre grande force, selon moi, est les ressources humaines. Des Québécois qui côtoient ces richesses, se les approprient, apprennent à les connaître pour les aimer (et les aimer pour les protéger), les interprètent et les mettent en valeur. COMMENT DÉCRIRAIS-TU L’UNIVERS SPORT, PLEIN AIR ET LOISIR DANS LEQUEL
photo Louis Laliberté
TU ÉVOLUES, AVEC SES FORCES ET SES FAIBLESSES ? Nous sommes de plus en plus conscients de ce que nous avons et nous tentons de le développer pour le protéger et le mettre en valeur. Cependant, ce développement se fait en ce moment au détriment de la population plutôt qu’en collaboration avec celle-ci. Par exemple, nous créons des parcs, ce qui est très bien en ce qui concerne la mise en valeur et la protection. En même temps, nous nous approprions le territoire et en dépossédons les habitants de la région qui en bénéficiaient et le conservaient pourtant depuis des générations. Il faudrait peut-être considérer les populations locales dans les plans et trouver des compromis. Nous avons besoin d’être guidés dans notre développement. COMMENT VOIS-TU CET UNIVERS AUJOURD’HUI, SI ON REMONTE À 20 ANS EN ARRIÈRE ? Il y a 20 ans, l’appellation Plein air se résumait à la chasse, à la pêche et on découvrait les premiers kayaks de mer. En 1980, lors d’un voyage en Suède, je me suis baladé pour la première fois sur une piste de randonnée pédestre. Nous en étions encore bien loin au Québec. Nous étions encore bien loin de comprendre qu’investir dans ce genre d’infrastructures, c’était ça investir dans la santé. Lorsqu’on investit dans les hôpitaux, on investit dans la maladie. La mission de ce que nous appelons aujourd’hui le Plein air est de définir et de démocratiser l’ensemble de ces activités. Il faut occuper le territoire pour éviter sa détérioration, un peu à la manière des motoneigistes qui sont ni plus ni moins devenus les yeux de l’environnement au Québec. Cette communauté est composée de gens informés et sensibilisés à la protection de l’environnement. Quand on habite un grand territoire, on doit l’occuper, sinon, on se fait squatter, on y jette des déchets, on y coupe des arbres sans autorisation, etc. S’il y a des gens comme les motoneigistes qui y circulent, il y a des yeux qui voient et des gens qui dénoncent les mauvais comportements. On devient alors des agents protecteurs de l’environnement. SOMMES-NOUS DE BONS AMBASSADEURS DE NOTRE PRODUIT, COMMENT POURRAIT-ON ALLER AU-DELÀ DE CE QUE L’ON FAIT DÉJÀ ? Nous sommes de bons ambassadeurs, mais nous ne sommes pas les premiers. On se découvre à travers le regard des autres. L’observation des baleines en est un excellent exemple. Nous pouvons devenir de très bons faire-valoir
(les Croisières AML, les Croisières Lachance, le Groupe Dufour, etc.), il nous suffit de montrer la ressource et de la vendre, mais avant de l’exploiter, il est primordial de la respecter. QUELLE IMPORTANCE ACCORDES-TU AUX MAGAZINES PLEIN AIR COMME DÉCOUVERTES DANS LE PAYSAGE QUÉBÉCOIS ? Des initiatives comme ce magazine sont des outils essentiels de promotion et de mise en valeur. Ils débusquent les produits où ils se trouvent et les présentent à grande échelle. Il serait certainement très profitable de les exporter en Europe et aux États-Unis. De toute façon, cela deviendra inévitable avec le Web. QUELS SONT TES PROJETS, QUE DOIT-ON S’ATTENDRE DE MARCEL BOUCHARD DANS LE FUTUR ? Des projets ? J’en ai et je n’en ai pas. Je compose avec la météo, les saisons et ce qui se passe dans l’actualité du mouvement. Je m’efforce de garder un certain sens des occasions et je vis mes passions à travers les saisons. L’été sur l’eau, l’automne dans les feuilles, l’hiver dans la neige et le printemps dans la boue. Ensuite, je m’essuie et je recommence. Avec TVA, j’ai la chance de rejoindre les gens à qui je veux parler. Je souhaite continuer d’évoluer et poursuivre mes conférences. QUELLE EST TA RECETTE PERSONNELLE POUR MAINTENIR TON MODE DE VIE ? Très simple : « Rester actif et en mouvement et tenter de donner le goût du mouvement par l’exemple. » Il y a tant de choses qui restent à voir !! QU’EST-CE QU’ON NE SAIT PAS DE MARCEL BOUCHARD QUI POURRAIT NOUS SURPRENDRE ? Rien ! Comme on dit : « What you see is what you get ». Ce n’est pas vieillir qui est difficile, c’est de faire vieillir ses activités. On n’arrête pas de bouger parce que l’on vieillit, mais on vieillit parce qu’on arrête de bouger ! Tant qu’il me restera un souffle de vie, je penserai à ces jeunes que l’on assoit et attache sur leur chaise pendant des journées complètes sans avoir le droit de bouger !! On va systématiquement contre leur nature. On les dénature et on forme nos décrocheurs !! ON N’A PAS TOUS BESOIN DE LA MÊME QUANTITÉ DE MOUVEMENT, MAIS ON A TOUS BESOIN DE BOUGER !!! Marcel Bouchard merci pour cet entretien.
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SKI BALTORO WOMEN Sa large géométrie procure à ce ski une grande maniabilité en descente, tandis que ses chants à structure triple permettent de négocier les virages avec tenue et stabilité. 10% plus léger que sa version masculine et munie d’une surface 3D augmentant la résistance aux torsions, ce ski est idéal pour les skieuses de différents styles, de la débutante à la randonneuse aguerrie. www.skimichel.com
Paysage de fond, photo de Jean-Luc Brassard | Japon
BATON BROAD PEAK Fini les fermetures intempestives des segments avec ce bâton télescopique à verrouillage intelligent Safety Snap ! Grâce à sa conception de fibre de carbone à 100 %, il ne pèse que 198 g, confort garantit ! 159 $
NANGA PARBT MOY: 171CM 116-80-104 699$
CHO-OYU MOY: 174” 125-88-111 799$
BALTORO WOMEN MOY : 158” 114-84-101 599$
LA PEAU DE PHOQUE, UNE RÉVOLUTION DES ANNÉES 30 DEF: petit rectangle de matière synthétique glissante dans un sens et antidérapante dans l’autre que l’on colle sous les skis… Et à qui l’on doit beaucoup. Plusieurs petites pièces d’équipement, qu’elles soient issues ou non de technologies nouvelles, passent inaperçues, mais sont néanmoins en train de révolutionner la pratique de l’activité sportive. Et ce, sans qu’on ne le réalise vraiment. La peau de phoque en est un excellent exemple. Bien qu’elle soit peu récente (on en relate les premières utilisations dès les années trente) des technologies comme celle-ci diminuent considérablement le niveau de difficulté technique des randonnées et permettent à plus
de gens de se rendre dans des endroits difficiles sans avoir nécessairement acquis un niveau élevé d’habiletés techniques pour le faire. Pour à peine 200 $, ce qui était autrefois réservé à l’élite se démocratise et repousse du même coup les limites de l’expérience de plus en plus loin. Alors, ouvrez l’œil lorsque vous vous rendrez la prochaine fois à votre boutique d’articles de sports!
ÉVÉNEMENTS
IF3
C’EST DANS UNE AMBIANCE ANIMÉE ET SURVOLTÉE QUE S’EST TENU, LE 24 OCTOBRE DERNIER, LA SOIRÉE FILMS DE SKI IF3 (L’INTERNATIONAL FREESKI FILM FESTIVAL 2013), PRÉSENTÉE À L’HÔTEL LA FERME DE BAIE-SAINT-PAUL, EN COLLABORATION AVEC LE MASSIF DE CHARLEVOIX ET LE MAGAZINE DÉCOUVERTES.
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Que du bonheur !
Tourisme
Photos : Le Massif de Charlevoix, Marc Archambault, Bertrand Lemeunier, Katabatik _ Aventure dans Charlevoix.
418 665-4454
tourisme-charlevoix.com
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Ê " — LES MEILLEURS ACHATS —
ON LIT DANS VOS PENSÉES 2014
Vous rêvez de partir à l’aventure, dès que l’occasion se présente. C’est pourquoi nous avons conçu la Outback. Chez Subaru, nous ne faisons jamais les choses à moitié, c’est pourquoi elle est, à la fois, une voiture et un VUS. Conçue avec une très grande capacité de rangement, dotée du moteur BOXER et de la traction intégrale symétrique à prise constante qui ont fait la réputation de notre marque, la Outback parle à l’amateur de plein air qui est en vous.
PENSEZ SUBARU!
2014 À l’achat au comptant à partir de
30 260 $
*
Transport et préparation inclus, taxes en sus Financement et location disponibles
ÉCONOMIE D’ESSENCE (l/100 km) 6 UÊ/À> à Ãà Ê>ÕÌ >Ì µÕiÊ 6/®ÊÊ ÊVille 8,6 / Route 6,5 UÊ/À> à ÃÃ Ê > Õi iÊÈ /®Ê ÊVille 9,4 / Route 7,1 Ê Indice d’octane recommandé : 87
- Données estimatives
Association des concessionnaires Subaru du Québec | pensezsubaru.ca *À l’achat au comptant à partir de 30 260 $, taxes en sus pour la Outback 2.5i Commodité 2014 (ED1-CP), à transmission manuelle À l’achat, les frais de transport et de préparation (1 650 $) ainsi que les taxes sur le climatiseur (100 $) et sur les pneus neufs (15 $) sont inclus. Le concessionnaire peut offrir un prix moindre. 6 Cotes de consommation d’essence établie par Ressources Naturelles Canada de 6,5l/100 km (route) pour la Outback 2014 équipée de la transmission automatique à variation continue et dotée d’un réservoir d’essence d’une capacité de 70 litres. Les données de consommation de carburant devraient être utilisées à seule fin de comparer des véhicules. La consommation de carburant réelle variera selon les conditions routières, les habitudes de conduite et la charge du véhicule. Pour plus d’information sur ces offres, voyez votre concessionnaire Subaru participant. Photo(s) à titre indicatif seulement. Les spécifications techniques sont sujettes à changement sans préavis.