Magazine Découvertes - Volume 13

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«CELLE QUE LA MER A LAISSÉ PASSER »

VOLUME 13

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Hébergement au pied de la montagne Accès au lac Memphrémagog (baignade, kayak, pêche, etc.) Randonnée pédestre avec vues époustouflantes Vélo-X-country pour toute la famille Parcours de 18 trous, restaurant romantique Plusieurs événements en montagne à ne pas manquer !

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L’équipe de Découvertes, des aventuriers passionnés

À CHACUN SES DÉCOUVERTES La grandeur naturelle de Charlevoix vous est offerte! Les paysages, les parcs, les musées, l’observation des baleines... vous enchanteront. La Remontée vous invite à apprécier son hospitalité dans l’un de ses appartements entièrement équipés, pouvant accueillir de 2 à 8 personnes.

Tous ceux qui ont réussi un tel exploit peuvent en témoigner : pour se hisser au sommet, il faut non seulement du temps, du courage et de la persévérance, mais aussi les bons guides et le bon équipement. Dès ses débuts, Découvertes s’est donné la mission de devenir la référence plein air au Québec et depuis, l’équipe du magazine déploie les moyens qu’il faut pour y arriver. Des collaborateurs à l’affût des moindres tendances et d’images inédites, soutenus par trois supports : papier, web et APP. Déposée ici et là à portée de main, la version imprimée attire l’attention et plonge doucement dans l’aventure. Elle ravive les conversations et entretien l’envie de bouger. Le contenu audio et vidéo de la version web rehausse l’expérience, pour un maximum de sensations. De l’action comme si vous y étiez ! Et lorsque vous y êtes réellement, l’application y est aussi pour vous guider sur le terrain et vous accompagner ! Trois supports, trois objectifs, un seul magazine ! À vous de choisir de quelle façon vous vivrez vos Découvertes cet été.

L’équipe vous souhaite une excellente saison !

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4 raisons de tomber amoureux de votre VR de CanaDream

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Nous sommes heureux de l’avoir construit en pensant à vous Chaque année, CanaDream accueille, en invité, près de 20 000 personnes de partout au monde. Nous avons déjà accueilli plus de 250 000 personnes dans nos véhicules récréatifs. Nous savons donc ce qu’il faut pour rendre cette expérience des plus agréables. C’est pour cette raison que nous travaillons directement avec les constructeurs; nous voulons que chaque unité que nous achetons respecte nos spécifications rigoureuses rigou à tout égard, de la qualité des matières utilisées pour la construction coo aux types de matelas et de rembourrage inclu u dans les véhicules. Le résultat est un inclus produit conçu ppour que vous vous y sentiez chez vous dès que vo o y entrez. vous

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Vous constaterez que nous nous us mettons en quatre pour être courtois. En tant qu’invité, vous us toujours droit à notre service avez touj vice d’assista d’assistance routière 24/7, à l’établiss endriers l’établissement prioritaire des calendriers et à des rabais importants sur les mises à niveau, les ajouts ou l’entretien de votre véhicule véhicule. Vous avez aussi droit à un tarif réduit lorsque vous invitez vos amis ou proches à devenir nos invités. Ce ne sont que quelques petites choses que nous faisons pour p vous aider à continuer de profiter de votre véhicule CanaDream année après an année.

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SOMMAIRE

12 IMPACT LE SAVOIR-ÊTRE ENVIRONNEMENTAL

16 LES DÉFIS SURVOLTÉS DE L’ÉTÉ

18 ADRÉNALINE URBAINE

62 DÉCOUVERTES DU MONDE AVEC MYLÈNE PAQUETTE

66 TOP SANTÉ COACH, QU’EST-CE QU’ON MANGE ?

68 TENDANCE ÉQUIPÉ POUR BOUGER


DÉCOUVERTES EXPRESS

LE GOÛT DU RISQUE… CALCULÉ François-Guy Thivierge, l’aventurier-conférencier JE M’ADRESSE À VOUS DEPUIS LA CALIFORNIE, OÙ DEMAIN, JE GRIMPERAI UNE MONTAGNE. JE DOIS AVOUER QUE CELA FAIT DES SEMAINES QUE JE N’AI PAS TOUCHÉ À LA ROCHE ET POUR ÉVITER LES ERREURS, JE DOIS MESURER CHACUN DES RISQUES QUE JE M’APPRÊTE À PRENDRE. Je l’ai dit dans le passé et je le répète, une bonne aventure repose sur une connaissance du terrain, un matériel adéquat et une préparation physique et psychologique. Que feriez-vous si, en raison d’un problème hors de votre contrôle, vous mettiez quatorze heures à terminer l’ascension d’une montagne qui en nécessiterait normalement huit ? Épuisés, les gens prennent souvent de mauvaises décisions. Un entraînement régulier et rigoureux permet de connaître ses capacités vis-à-vis le danger. Et en chaque début de saison, il faut redescendre le niveau de difficulté d’un cran le temps de s’acclimater à nouveau. De plus, l’expression « dépasser ses limites » me déplaît fortement parce qu’elle ouvre la porte aux excès ! Pousser la machine humaine au-delà de ses capacités est, selon moi, la meilleure façon de faire sauter son moteur. Dans ma carrière, je n’ai jamais joué avec ma vie ; elle est trop précieuse. Se dire « ça passe ou ça casse » : très peu pour moi. Ça passe tout le temps, je connais mes limites ! Lorsque je suis allé grimper le mont Everest, j’avoue que j’ai eu peur sur le sentier du camp de base, car je n’arrivais pas à mesurer l’ampleur de l’effort à accomplir. Finalement, j’ai décidé d’y aller étape par étape. Et je suis parvenu à me hisser au sommet. L’Everest m’a enseigné quelque chose : il faut laisser son orgueil à la maison. Partir à l’aventure est avant tout une affaire d’humilité. La nature sera toujours plus forte que l’humain. Je me demande toujours pourquoi j’entreprends un nouveau périple. Est-ce pour apprendre ou est-ce pour la gloire ? Du moment où l’on sort de chez soi, il peut nous arriver quelque chose. Une trappe de sable ou une roche qui roule peuvent compliquer une activité aussi simple qu’une randonnée à pied. À 50 ans, il est vrai que j’aime mieux vivre des sensations fortes que de rester avec des regrets devant ma télévision, mais je ne m’aventurerai pas à confondre goût du risque et témérité. Propos recueillis par David Riendeau

IDÉE ORIGINALE DE

Annick et Steve McLean

DIRECTRICE DE LA RÉDACTION

Annick McLean

ADJOINT À LA RÉDACTION

Réjean Savard

COLLABORATEURS Nicolas Achim Marie-José Auclair Marcel Bouchard Mario Cyr Jean-Philippe Gouin Dominique Granger Diane Laberge Ariane Lavigne René Marion

Mylène Paquette David Riendeau Benjamin Rochette François-Guy Thivierge Guillaume Lemay-Thivierge Marc Tremblay Chantal Verdon François-Xavier Bleau

DESIGN GRAPHIQUE Directrice artistique Graphiste en chef

Conception Grafikar Annick McLean Maxime Clément

CORRECTION D’ÉPREUVES

Mélanie Perreault

PHOTO DE LA PAGE COUVERTURE Tremblant.ca Ariane Lavigne en vélo de montagne à Tremblant SITE INTERNET Maxime Clément, graphiste Mathieu Godin, web

Conception Grafikar Jonathan Raymond, programmeur Nicolas Otis, blog et médias sociaux

COMMUNICATION, MARKETING

Steve McLean Sylvie Fortin

PUBLICITÉ

Sylvie Ouellette Nicolas Otis

Steve McLean Sylvie Fortin

Chantal Verdon

IMPRESSION

Imprimeries Transcontinental

DISTRIBUTION

Messagerie de Presse Benjamin inc.

ABONNEMENT www.decouvertesmag.com | info@decouvertesmag.com | t 418 435 5888 2 numéros : 12 $ | 6 numéros : 23 $ | 9 numéros : 34 $ (Taxes et frais d’envoi inclus) Abonnement sur notre site Internet, par carte de crédit ou chèque au Magazine Découvertes à l’adresse ci-dessous. MAGAZINE DÉCOUVERTES une production indépendante, publiée au Québec et distribuée partout au Canada. Toute correspondance doit être adressée au: 2, rue de l’Usine, Baie-Saint-Paul QC G3Z 1Y1 t 418 435 5888 | f 418 435 2068 | info@decouvertesmag.com Le magazine Découvertes et Conception Grafikar tiennent pour acquis que toutes les photos fournies par une tierce partie dans le but d’illustrer nos reportages sont libres de droits et que les crédits ont été clairement identifiés, le cas échéant. Ils se libèrent également de toute responsabilité par rapport au contenu des publicités publiées dans ces pages. La reproduction du magazine Découvertes, en tout ou en partie, est interdite sans l’autorisation écrite de Conception Grafikar ou du Magazine Découvertes.

Dépôt légal: Bibliothèque du Québec, Bibliothèque nationale du Canada: ISSN 1916-1395

Nous reconnaissons l’appui financier du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du Canada pour les périodiques, qui relève du Patrimoine canadien.


Photo : Š Nicolas Gagnon


PARC NATIONAL DE LA JACQUES-CARTIER « Une nature inspirante, des paysages grandioses ! » — Julien T.

Luc Rousseau

L’effet Québec Le meilleur de Québec selon les gens d’ici

Besoin de vous évader ? Mettez le cap sur le palmarès « Prendre l’air » de L’effet Québec. Des passionnés de nature y ont voté pour leurs coins de paradis préférés. Parmi ces attraits, le Parc national de la Jacques-Cartier trône au sommet du classement. L’aventure se pointe à l’horizon, allez à sa rencontre ! Découvrez le palmarès complet sur

EffetQuebec.com


L’ADRÉNALINE COULE À FLOT SUR LA JACQUES-CARTIER Tourisme Jacques-Cartier

Expéditions Nouvelle Vague

Vous aimez les activités rafraichissantes ? La Jacques-Cartier est l’endroit idéal pour profiter d’une panoplie d’activités nautiques. Laissez-vous guider par la rivière Jacques-Cartier en canot ou en kayak et appréciez la vue imprenable qu’elle vous offre sur sa vallée. Un essai de stand up paddle (SUP), une descente en rafting ou encore en luge d’eau combleront les amateurs d’adrénaline. jacques-cartier.com

UN ENDROIT QUI FAIT TOURNER LES TÊTES Parc de la Chute-Montmorency

Steve Deschênes

Visitez l’un des attraits les plus populaires de la région et profitez-en pour faire l’expérience de la via ferrata. Cette randonnée pédestre sur paroi rocheuse, accessible à tous, vous propose une balade hors du commun. Trois différents parcours vous offriront une vue époustouflante sur la chute Montmorency, le fleuve Saint-Laurent et l’île d’Orléans. parcdelachutemontmorency.com

PROFITEZ DE LA NATURE À L’ÉTAT PUR Tourisme Portneuf

Philippe Jobin

Avec plus de 80 km de sentiers de vélo de montagne, la Vallée Bras-du-Nord est reconnue comme le chef de file au Québec. Vélo, canot, camping, randonnée et autres activités ont placé la Vallée au 2e rang du palmarès « Prendre l’air » de L’effet Québec ! Portneuf : une destination incontournable pour les amateurs de cross-country en pleine nature, à 45 minutes de Québec ! tourisme.portneuf.com

STATION TOURISTIQUE DUCHESNAY En bordure du lac Saint-Joseph, Duchesnay, qui dispose d’un terrain de jeu impressionnant, est l’endroit rêvé pour pratiquer une tonne d’activités. aubergeduchesnay.com

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LE CONCEPT D’ES ES SCA CALA LADE DE PRO ROP ROPR PR RE S vi Sa v ez ez-v -vou ouss qu que, e, con onst stat atan an nt qu ue lees pito piito tons ns d’a ’aci cier ci er déétéri tééri rior orrai aien nt le less pa p ro oiss, l’ l en ntrrep e ri ris ise se Pat atag agon ag onia iaa a décid éccid idéé dee fab abri rriiqu iqu uer e plu lutô ôt de dess coin co oin ince ceur ce u s en alu ur lumi mini mi nium ni um qui ne lais la lais isse s nt se nt praati tiqu q em qu emeen ent au ent ucu cune n tra ne race cee surr le ro roch cher er??

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Montagnes imposantes, chutes bouillonnantes, couleurs chatoyantes, le plein air fait rêver et les paysages naturels nous captivent par leur splendeur. Découvrir de nouveaux espaces ou encore se plonger à fond dans des sensations fortes constituent des sources d’immense plaisir. Toutefois, même s’il s’agit d’activités douces pour l’environnement, nos comportements peuvent parfois être dévastateurs, causant des impacts permanents sur la flore et la faune, nuisant du même coup à la qualité de l’expérience nature des autres visiteurs. Déchets divers, zones de feu improvisées, toilettes improvisées sous les buissons, randonneurs trop bruyants. Tous ces irritants peuvent malheureusement gâcher l’expérience de contact intime avec la nature. Avec l’évolution des diverses formes de tourisme de plein air, le caractère exceptionnel et la rareté des espaces naturels encore intacts exigent une plus grande vigilance. La fréquentation grandissante des sites naturels et l’augmentation des adeptes des activités de plein air incitent à dépasser les exigences réglementaires et à améliorer la qualité de nos actions. À pied, à vélo, en ski ou en kayak, nos comportements ne sauraient désormais se passer des principes du programme Sans Trace, une version canadienne du programme américain Leave No Trace. Ce code d’éthique du plein air suggère des comportements à adopter dans la pratique de nos activités afin de laisser les milieux naturels intacts. Il repose sur les sept principes suivants: planifiez soigneusement votre sortie et préparez-vous face aux imprévus afin de vivre une expérience sécuritaire et divertissante; pour éviter les dommages à la végétation et limiter l’érosion, déplacez-vous sur les sentiers et les surfaces durables et campez sur les sites désignés; disposez adéquatement des déchets et ne laissez rien comme détritus; laissez intact ce que vous découvrez afin de laisser aux autres le plaisir de le découvrir aussi; minimisez l’impact des feux de camp et utilisez préférablement un réchaud; respectez la vie sauvage et évitez le dérangement, surtout durant les périodes délicates de reproduction, de nidification, lors de la croissance des petits ou pendant l’hiver; respectez les autres visiteurs en évitant le bruit excessif, les animaux sans laisse et les dommages à l’environnement afin que chacun puisse apprécier l’aventure. Visiter notre nature sur la pointe des pieds contribue à préserver le patrimoine naturel pour tous. www.sanstrace.ca

photo Magazine Découvertes | L’Acropole des Draveurs, parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie

decouvertesmag.com | 13



PARC NATIONAL DES MONTS-VALIN

Fabrice Tremblay

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LA RANDONNÉE DES PICS! E%1784'; .' '4 2#4%1745 &' 4#0&100E' 2E&'564' 574 .'5 /1065 "#.+0 #8'% 24F5 &' -/ &' 5'06+'45 64#8'45#06 littÊralement le parc d’est en ouest. Il est ponctuÊ d’une multitude de pics variant &'

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Luc Rousseau

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LA NAVETTE MARITIME DU FJORD LE FJORD À VÉLO Empruntez la route la moins achalandÊe et la plus Êpoustouflante pour voir le fjord! La navette maritime relie les deux rives du fjord et permet aux cyclistes d’Êviter les portions plus escarpÊes. Bref, le moyen de transport idÊal à pied ou à vÊlo! À PARTIR DE $ pers. taxes en sus

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LES DÉFIS SURVOLTÉS DE L’ÉTÉ SI POUR VOUS LES MARATHONS TRADITIONNELS NE SUFFISENT PLUS, DÉCOUVERTES A RETENU UNE SÉLECTION DE DÉFIS SPORTIFS QUI DEVRAIENT VENIR À BOUT DES PLUS GRANDES SOIFS DE SENSATIONS FORTES. À CONDITION D’ÊTRE PRÊT À COURIR, À RAMPER ET À SAUTER DANS LES PIRES CONDITIONS...

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21 ET 22 JUIN AU MASSIF DE CHARLEVOIX

9 ET 10 AOÛT À QUÉBEC 6 ET 7 SEPTEMBRE À MONTRÉAL

Depuis 2009, ce défi ne cesse de prendre de l’expansion. Présent en Europe, en Corée, en Grande-Bretagne, aux États-Unis et au Canada, il vous confrontera à une série d’obstacles tous plus exigeants les uns que les autres. Serez-vous des plus téméraires qui réussiront à traverser le fil d’arrivée ?

Le principe est simple : vous évader de prison ! Vous débutez la course avec trois drapeaux accrochés à votre ceinture, mais soyez certains que les gardiens feront tout pour vous les enlever. Terminez le parcours avec au moins un drapeau et vous êtes libre ! Sinon…

www.spartanrace.com

www.prisonbreakrace.ca

AVENTUREX VOUS PROPOSE 3 VIA FERRATA CANYON SAINTE-ANNE

PALISSADES DE CHARLEVOIX

VALLÉE DU BRAS DU NORD

3 via ferrata, 2 tyroliennes, 2 descentes en rappel

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COLOR ME RAD VOIR LES DATES SUR LE SITE INTERNET

TOTAL BOUETTE 21 JUIN EN ESTRIE ET 30 AOÛT À QUÉBEC

Laissez votre t-shirt préféré à la maison, parce qu’il vous sera impossible de le garder propre lors du défi « Color me Rad ». On vous lancera de la poudre pigmentée à différents moments de cette course, que vous terminerez fièrement (très) barbouillé. Une chose est certaine, vous en verrez de toutes les couleurs !

Courrez pour une bonne cause! Organisée par la Société canadienne de la sclérose en plaques, cette course vous imposera une vingtaine d’obstacles sous le thème de la boue. Soyez prêt à vous salir! Pas fan de boue? La Société organise aussi le Total Zombie, une course moins salissante, mais plus angoissante. L’objectif: compléter un parcours de trois ou cinq kilomètres au crépuscule sans être infecté par les zombies. Serez-vous parmi les survivants?

www.colormerad.com

www.totalebouette.ca | www.totalzombie.ca

DÉFI VIKING 21 SEPTEMBRE À QUÉBEC Vous croyez avoir ce qu’il faut pour être un Viking ? Faites-en la preuve en affrontant le feu, l’eau, la boue et encore plus durant les cinq plus longs kilomètres de votre vie. Saurez-vous relever le défi ?

www.ledefivikings.com


ADRÉNALINE URBAINE EN VILLE AUJOURD’HUI ? L’ADRÉNALINE AUSSI ! VOICI QUELQUES SUGGESTIONS D’ACTIVITÉS DE COURTE DURÉE QUI SAURONT ASSURÉMENT ÉVEILLER VOTRE DÉSIR DE SENSATIONS FORTES. INFORMEZ-VOUS… POUR VOIR LA VILLE AUTREMENT.

L’HAUT-DA-CIEUX TORONTO

DÉCALADE PARTOUT AU QUÉBEC

Pour ceux qui ont le cœur solidement accroché, la tour du CN à Toronto vous propose rien de moins qu’une balade à pied autour de sa corniche. Située à une hauteur équivalant à un immeuble de 116 étages, c’est l’une des attractions les plus spectaculaires en Amérique du Nord et de loin la plus extrême du grand Toronto. L’HAUT-DA-CIEUX, pour de l’adrénaline garantie.

Enjamber le vide, les pieds au mur, face contre terre, le corps en position horizontale complète, c’est parti, on dévale la structure jusqu’au sol ! Que vous décidiez de mesurer votre courage à un immeuble, un pont ou une façade de roc, ce défi digne des plus grands films d’action demeure à la portée de tous. Il suffit d’être bien préparé et bien accompagné.

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VIREVOLTER

S’ENVOYER EN L’AIR

ACROBATIE AÉRIENNE

SUR LE BOULEVARD DAGENAIS À LAVAL

À PROXIMITÉ DE MONTRÉAL

L’entreprise Trapèze Le Voltigeur démocratise l’expérience du trapèze. Quel que soit votre niveau de performance en la matière, faites confiance aux instructeurs chevronnés pour vous faire voir le monde dans tous les sens, et ce, en toute sécurité. Pour vous, ou pour offrir un cadeau original.

iSaute, c’est un trampoline intérieur de 10000 pieds carrés pour y pratiquer vos sports favoris: basketball, ballon chasseur, funambulisme, saut libre. Laissez-vous propulser par le Bounceboard, version rebondissante du wakeboard, ou encore mesurez-vous à vos amis lors d’une séance de Sauten-forme, qui combine les avantages des entraînements aérobique et musculaire, dans une ambiance survoltée.

Pour vivre l’expérience de l’apesanteur pendant quelques secondes, et subir une accélération pouvant atteindre jusqu’à six fois la vitesse de la gravité. Des pilotes comme ceux de l’entreprise Air Voltige n’hésiteront pas à mettre à l’épreuve votre corps, votre esprit… Et votre estomac ! Si intensément que vous pourrez vous-même décider d’interrompre le vol en tout temps.

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À LAVAL

photo Richard Saint-Georges


SANS EXAGÉRER LES EXERCICES DE ROUTINE N’ONT RIEN DE ROUTINIER.

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par David Riendeau

DOSSIER DÉCOUVERTES | ICI ET AILLEURS DOSSIE

TIMIDE INTÉRÊT D’ABORD, PUIS CURIOSITÉ, ENSUITE VIENNENT LES PREMIÈRES EXPÉRIMENTA TATIONS, ET EXPÉRIMENTATIONS, C’EST LA PIQÛRE ! LA PASSION S’ÉVEILLE PEU À PEU ET NOUS AMÈNE, AU MÊME RYTHME, À REPOUSSER NOS LIMITES TOUJOURS PLUS LOIN. ELLE DÉBORDE, ÉMANE DE NOUS ET DEVIENT À SON TOUR LA SOURCE D’INSPIRATION D’INSPIRAT A ION POUR QUELQU’UN D’AUTRE. C’EST AINSI QUE LE CYCLE SE PERPÉTUE.

DÉFIS

ENLEVANTS

Peut importe sa nature et son envergure, chaque activité peut revêtir des airs de défis, qui méritent d’être, sinon relevés, au moins tentés. Les dossiers Découvertess leur servent de fenêtre pour que l’inspiration se transmette et que la passion continue de nous guider, chacun de nous, un peu plus loin dans notre quête.

Les pages qui suivent regorgent de passion, comme autant de cycles qui ne demandent qu’à être lancés. N’en tient maintenant qu’à nous de déterminer jusqu’où la passion nous mènera.

photo Terra Ultima | Sommet du Ojos del Salados à 6893 mètres

photo Mads Modeweg | Propulsion Rafting | Rivière Rouge

photo École Voltige V

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VÉLO DE MONTAGNE

ENTRAÎNEMENT

TOUS RISQU RISQUES Q ES Ariane Lavigne, membre de l’équipe olympique canadienne, surf des neiges

QUAND ARIANE LAVIGNE DÉVALE LES PENTES À TOUTE VITESSE À L’ÉPREUVE DU SLALOM GÉANT EN COUPE DU MONDE, RIEN N’EST À L’ÉPREUVE DE SES NERFS D’ACIER. À VÉLO DE MONTAGNE, C’EST UNE AUTRE HISTOIRE. « QUAND JE PARS EN VÉLO, JE VEUX VIVRE DES ÉMOTIONS FORTES. C’EST UN SPORT QUI M’INTIMIDE UN PEU PARCE QUE JE NE SUIS PAS EXPERTE, LES OBSTACLES SUR LE PARCOURS ME METTENT CONSTAMMENT AU DÉFI. »

L’olympienne de Mont-Tremblant a adopté cette discipline depuis quelques années. Si au début, elle enfourchait un vélo pour suivre son conjoint et ses amis, ce sport a rapidement pris une place de choix dans sa routine d’entraînement. «Beaucoup de gens dans ma discipline choisissent le vélo de montagne parce qu’il offre un entraînement complémentaire, constate la surfeuse des neiges. L’exercice aiguise les réflexes et travaille la puissance, la coordination et l’équilibre. » Le vélo de montagne l’aide de façon significative dans sa maîtrise du surf des neiges, affirme-t-elle. «Il faut rester constamment alerte. Je dois mesurer mon énergie et anticiper ce qui s’en vient, tout en sollicitant mon endurance.» La voix d’Ariane se fait fébrile lorsqu’il est question de raconter ses randonnées en montagne. «Impossible de partir en disant que ce sera relaxe! Si je suis lente, je tombe. Il faut se faire confiance. C’est tout ou rien. L’adrénaline me permet de surmonter mes peurs et d’aller audelà de ce que je croyais être capable de faire.» Devant une portion qui semble plus ardue,

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elle s’arrête et elle regarde les meilleurs passer avant de visualiser le parcours à suivre. En pleine action, le cycliste n’a qu’une fraction de seconde pour réagir. «Il faut connaître les lignes sur le sentier pour choisir son chemin à travers une série d’obstacles comme les roches, les racines et les troncs d’arbres. En même temps, la position du corps sur le vélo doit s’adapter de façon constante aux changements du terrain. La discipline est très technique. Après deux-trois heures de randonnée, je suis morte d’épuisement.» Avec le réseau de sentiers qui fourmillent dans la montagne près de chez elle, pas étonnant que le vélo soit devenu son sport trois saisons. Si bien qu’en mai dernier, elle était l’ambassadrice de l’événement VéloMotion, dont la Coupe Canada à Mont-Tremblant. «En m’associant à l’évènement, je voulais montrer que le vélo de montagne était accessible aux gens de tous les horizons.» Bien sûr, le vélo de montagne lui laisse plus d’égratignures que le surf, mais Ariane y va de façon progressive pour sortir de sa zone de confort. «Plus l’effort est soutenu, plus la récompense est grande.»


AVIS D’EXPERT SES DESTINATIONS Mont-Tremblant Bromont Mont-Sainte-Anne Sainte-Adèle

APPRENDRE Ariane suggère de choisir des sentiers de débutants pour commencer. «Pour maximiser l’expérience, le cycliste devrait se rendre avec un instructeur ou des amis expérimentés.» Aussi, plusieurs clubs de vélo proposent des sorties d’initiation.

photos Tremblant.ca

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KITESURF

SUIVRE LE

VENT

Dominique Granger, membre de l’équipe internationale de Slingshot Kite

DOMINIQUE GRANGER NE FAIT RIEN À MOITIÉ. AUSSI QUAND L’OPPORTUNITÉ S’EST PRÉSENTÉE À ELLE D’EXPÉRIMENTER LE KITESURF, LA JEUNE FEMME A PLONGÉ TÊTE BAISSÉE DANS CE SPORT MALGRÉ SA PEUR DE L’EAU. SIX ANS PLUS TARD, ELLE PARCOURT LE GLOBE À LA POURSUITE DU VENT.

La liste de ses destinations s’allonge: Puerto Rico, République dominicaine, Antigua. Autant d’endroits de rêve où de petites communautés se forment autour de ce sport nautique. Dominique revient tout juste d’un séjour aux Philippines. « Le kite, ça fascine toujours les gens, raconte-t-elle. Les enfants, surtout, mais les adultes viennent aussi nous voir parce qu’ils sont curieux. Et on fait toujours de très belles rencontres.» La pétillante planchiste aime son mode de vie nomade et admet qu’elle n’a jamais été aussi bien depuis qu’elle a commencé à se donner à fond dans le kite, qui lui permet de foncer en dépit de la peur. La Québécoise a fait ses premières armes en Caroline du Nord. Elle garde un souvenir

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impérissable des quatre années qu’elle a passées à Cap Hatteras, où elle est devenue instructrice et compétitrice dans sa discipline. Là-bas, dit-elle, «l’océan semble vivant et le vent souffle fort. On part quatre ou cinq amis pour rider ensemble.» Sur la plage, les planchistes installent leur matériel. « Tout le monde court parce qu’on est comme des enfants qui viennent d’arriver au parc. On rigole, on crie, on part rapidement. Les vagues sont déchaînées. Ce n’est pas rare de voir un ami tomber et sortir la tête de l’eau en riant aux éclats.» Que ce soit dans la mer des Caraïbes ou dans le golfe du Saint-Laurent, la sensation de naviguer sur les flots dans des décors magnifiques est incroyable, témoigne-t-elle. «Quand je m’éloigne de la plage, tout ce que j’entends,

c’est le clapotis de l’eau sous ma planche.» Il n’y a qu’elle, le vent et la mer. L’air salin s’engouffre dans ses poumons. «Ça sent la liberté !» Le bruit du vent siffle dans ses oreilles, sauf quand elle saute. « À ce momentlà, je vais à la même vitesse que le vent. Tout devient silencieux. Je flotte doucement dans les airs jusqu’à ce que je me pose sur l’eau. » Si effectuer des manœuvres et des sauts en kitesurf requiert une grande concentration, l’athlète n’hésite cependant pas à recommander sa discipline au public. Ce sport s’adresse à tous ceux qui ont envie de vivre une expérience unique. Elle a enseigné à des personnes de 7 à 70 ans ! Par contre, il faut savoir nager. L’apprentissage fatigue le corps, oui, mais nécessite surtout de la détermination.


AVIS D’EXPERT SES DESTINATIONS Îles-de-la-Madeleine L’ouest de l’île de Montréal Baie de Beauport Lac des Deux-Montagnes Baie Missisquoi

APPRENDRE Selon Dominique, le kite n’est pas difficile à apprendre, mais elle recommande fortement de suivre des cours auprès d’un instructeur qualifié. Il faut compter en moyenne 10 heures de leçon avant d’être en mesure de naviguer convenablement. Elle recommande les écoles Cindy Hook Sports Aventures aux Îles-de-la-Madeleine, Kiteforce à Montréal et 30 Nœuds Performance à Longueuil.

photos Vincent Bergeron | Lac St-Louis près de Chateaugauy et près des Îles de la Paix. Accessible que par bateau!

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RAFTING

UNE PASSION QUI Q

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Le président de Propulsion Rafting ne compte plus les descentes sur la Rouge qui creuse le Bouclier canadien sur 161 kilomètres, à cheval entre l’Outaouais et les Laurentides. Il connaît chaque méandre, chaque rapide. L’inverse est aussi vrai. La rivière connaît son homme. Selon lui, la réputation de la Rouge est attribuable à sa configuration exceptionnelle, divisée en deux secteurs navigables. Le gros volume d’eau du canyon de Harrington crée un dénivellement continu tandis que le secteur des Sept Sœurs présente un parcours en escaliers, avec de petits dénivelés réguliers et des bassins de récupération. En début de saison, lorsque la rivière est gorgée à souhait, Nicolas sent une fébrilité incroyable chez les guides et les passagers. «Les gens viennent pour vivre des émotions fortes. Pour la majorité d’entre eux, descendre une rivière relève de l’inconnu. Tout le monde embarque soit crinqué, soit nerveux », raconte-t-il en riant. Dans une journée d’activité typique, les passagers font deux descentes. La première va en ligne droite. Le guide jauge la cohésion et l’état d’esprit au sein de l’équipage. «Avant d’amorcer la seconde descente, je demande à mes passagers s’ils veulent pousser la machine.» La descente s’amorce en lion avec une succession de rapides de quelques dizaines de mètres et de bassins de récupération. Les passagers pagayent sous les directives du guide, à la poupe de l’embarcation. «Dans une rivière technique, la dose de nervosité augmente à l’approche des rapides, mais une fois engagé, la concentration prend le dessus. Je dois choisir le parcours à prendre pour éviter les obstacles, tout en communiquant mes instructions à l’équipe », explique Nicolas. Les rapides franchis, les passagers crient leur exaltation. «Personne ne reste indifférent en rafting, affirme-t-il. Ceux qui ne s’attendaient pas à ce que ce soit si gros sont surpris et ceux qui pensaient mourir se disent que ce n’est pas si pire ! »

AVIS D’EXPERT SES DESTINATIONS La rivière Matawin : pour la beauté des paysages La rivière Jacques-Cartier: le secteur Tewkesbury représente un gros défi technique au printemps

APPRENDRE Pour faire du rafting de façon autonome, il faut suivre un cours de sauvetage en eau vive. Il est essentiel de progresser graduellement dans de petits rapides, et au fur et à mesure, d’aller vers des parcours plus techniques . Le kayak de rivière constitue une excellente porte d’entrée aux sports en eau vive. La Fédération québécoise de canoë-kayak d’eau vive tient un répertoire des clubs et des écoles qui offrent des cours. photo Mads Modeweg | Propulsion Rafting | Rivière Rouge | www.propulsion.ca

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SURF

LIBERTÉ EXTRÊME Benjamin Rochette, émission OuiSurf

LORSQUE BENJAMIN ROCHETTE A ACCOMPAGNÉ SON AMI PROPRIÉTAIRE D’UN PETIT HÔTEL SUR LA CÔTE SALVADORIENNE POUR RÉALISER DES VIDÉOS SUR LE SURF VOILÀ QUELQUES ANNÉES, IL NE SE DOUTAIT PAS QU’IL DEVIENDRAIT LUI-MÊME UN AMBASSADEUR DE CE SPORT. «JE DEVAIS PARTIR QUELQUES MOIS, JE SUIS RESTÉ TROIS ANS. »

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La webtélé OuiSurf, puis sa suite au petit écran ont contribué à faire connaître le surf aux Québécois. Si cette activité est ancrée dans la culture de plusieurs pays tropicaux, elle demeure très récente au pays de la raquette. «Si le surf était coté en bourse, je miserais tout mon argent dessus», lance-t-il en riant à l’autre bout du téléphone alors qu’il prépare son prochain tournage en Afrique. «Le sport va prendre de l’ampleur à mesure que les gens qui voyagent rapportent cette culture ici.» La construction à Brossard d’un centre intérieur qui reproduira les vagues d’une rivière a été annoncée récemment. Benjamin prédit que les surfeurs locaux auront droit à une piscine de type « océanique» d’ici dix ans. Mais ne devient pas surfeur qui veut! Benjamin, qui a bu la grande tasse dans les eaux du monde entier, affirme sans hésiter qu’il s’agit du sport le plus complexe qu’il connaisse. « Au-delà des aptitudes physiques, il faut apprendre à lire les vagues et choisir le bon équipement, explique-t-il. Il ne s’agit pas

photo Benjamin Rochette | www.ouisurf.ca

seulement d’avoir deux pieds sur la planche et de chevaucher la vague. Quand je croise des gens qui veulent apprendre, je leur demande s’ils le font pour montrer des photos d’eux sur Facebook ou pour surfer.» Benjamin a une conception toute particulière de sa discipline, qui est devenue pour lui un mode de vie. «C’est un sport aux mille et une questions, mais lorsque tu es sur l’eau, tu dois arriver à ne plus réfléchir, à observer la beauté de la nature et ne faire qu’un avec elle. » Il décrit la sensation de chevaucher la vague comme une expérience intense. «C’est comme si tu faisais du snowboard, à la différence que tu ne peux pas t’arrêter. Une gigantesque demi-lune te suit sans cesse.» Le surfeur parle de cet équilibre fragile comme d’un sentiment de liberté extrême. «Pour moi, c’est une façon de vider mon esprit et de méditer. Évidemment, le décor y est pour quelque chose. À Tahiti, l’eau turquoise est

transparente. Je vois les requins, les tortues et les raies autour. L’endroit est paradisiaque.» Il faut faire confiance à ses aptitudes, expliquet-il, mais en même temps, accepter que les éléments autour de soi dépassent nos limites.

AVIS D’EXPERT SES DESTINATIONS Rapides de Lachine, à Montréal Golfe du Saint-Laurent, Côte-Nord Les Grands Lacs en Ontario

APPRENDRE Benjamin recommande de faire un tour sur la côte est américaine, qui compte plusieurs camps de surf. Après quelques cours, il faut apprendre par soi-même et accepter de tomber des milliers de fois. À Montréal, l’école de surf KSF donne des cours sur le fleuve Saint-Laurent.

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ESCAL ADE ESCALADE

LA FIÈVRE

DU VERTIGE Jean-Philippe Gouin, propriétaire de l’école d’escalade Chamox

LES GRIMPEURS REPOUSSENT SANS CESSE LEURS LIMITES LORSQU’ILS S’ATTAQUENT À DES PAROIS VERTIGINEUSES. JEAN-PHILLIPE GOUIN FAIT PARTIE DE CETTE TREMPE DE SPORTIFS QUI SE FROTTENT LES MAINS À L’IDÉE DE PLANTER LEUR PIOLET DANS LE FLANC D’UNE MONTAGNE COLOSSALE.

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«Je recherche des sensations fortes, mais avant tout, le dépassement de soi. Je me bats contre la peur», résume-t-il. Le grimpeur sait de quoi il parle. En 2011, sa conjointe et lui ont entrepris un voyage d’aventure en Bolivie. L’ascension du Condoriri, une montagne de la Cordillère royale culminant à 5648 mètres et coiffée d’un imposant glacier de forme pyramidale, constituait le clou de leur séjour. Départ très tôt le matin du camp de base à 4700 mètres. La raréfaction de l’oxygène ralentissait leur marche. «Parvenus au pied de la pyramide, inclinée à 60 degrés, on s’est aperçu que le glacier avait fondu de façon considérable par rapport à ce que mon guide de voyage indiquait», raconte-t-il. Impossible de s’ancrer dans l’épaisse couche de neige qui ensevelissait la roche: ils ont dû grimper la pente sans être assurés. Une manœuvre des plus risquées. Au coût d’un long et pénible effort, le couple a franchi les 200 mètres qui les séparaient d’une arête rocheuse. Comble de malheur, à quelques dizaines de mètres avant d’atteindre le sommet, une tempête de neige s’est abattue sur eux. «On en avait jusqu’aux genoux. On ne voyait plus où on se dirigeait.» Malgré l’adversité des éléments, le couple a progressé

en funambule sur l’arête. « Enfin au sommet, la tempête a fait place au soleil! Pour redescendre, on a pris un sentier plus facile sur l’autre versant, conclut-il. Les grimpeurs et les guides nous suivaient du regard depuis le camp de base. Ils n’en revenaient pas qu’on l’ait fait.» Évidemment, l’apprenti grimpeur n’a pas besoin de jouer les trompe-la-mort dans un pays lointain pour ressentir les sensations que procure ce sport. Au Québec, les voies d’escalade ne manquent pas. Un système de cotation permet de connaître le degré de difficulté de chacun. Il appartient aux grimpeurs de s’attaquer à une paroi selon leur expérience et de s’entourer de gens expérimentés, explique Jean-Philippe, qui a fondé sa propre école à Sherbrooke. Avec le recul, il prend conscience de l’assurance qu’il s’est développée au fil des années en pratiquant sa passion. Pour lui, l’escalade est un sport complexe, mais qui en vaut la peine. «Grimper une paroi de roche ou de glace requiert beaucoup de détermination. Parfois, sur place, on se dit qu’on serait plus tranquilles à jouer aux échecs, racontet-il à la rigolade. Malgré tout, on ne peut pas s’empêcher de recommencer ! »

AVIS D’EXPERT SES DESTINATIONS Pic du Corbeau, au Parc national du Mont-Orford Mont Pinacle, à Frelighsburg Parc de la Gorges, à Coaticook Mont Grand Morne, à Saint-Clotilde-de-Beauce Montagne d’Argent, à La Conception

APPRENDRE La Fédération québécoise de la montagne et de l’escalade tient une liste d’écoles membres qui offrent des cours d’initiation, notamment à Montréal, à Québec et dans les Laurentides. Des clubs régionaux offrent également des activités et permettent l’accès à plusieurs sites sécuritaires.

photos École d’escalade Chamox | www.chamox.com

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PARACHUTISME

L’ADRÉNALINE

COMME CARBURANT

Guillaume Lemay-Thivierge, comédien et copropriétaire de l’école Voltige NOMBREUX SONT CEUX QUI ONT VU GUILLAUME LEMAY-THIVIERGE ACCOMPLIR DES ACROBATIES À LA TÉLÉVISION, MAIS CE N’EST QU’UNE PARTIE DE LA RÉALITÉ. «JE NE FAKE PAS DEVANT LA CAMÉRA POUR EN METTRE PLUS, JE FILTRE POUR EN METTRE MOINS. JE SUIS CONSCIENT DE L’EXEMPLE QUE JE PEUX DONNER. »

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Friand de sensations fortes, l’adrénaline est, pour lui, l’essence qui fait rouler sa machine. Pourtant, son premier saut en parachute fut une expérience terrifiante. « J’avais 18 ans. Les techniques n’étaient pas les mêmes. » Il fallait sauter seul en bas de l’avion et se mettre en position parfaite. Un instructeur, suspendu au bout de l’aile, déclenchait le parachute dès que le participant sortait. « En sautant de l’avion, j’avais l’impression d’abandonner ma vie. »

Malgré tout, il se qualifie encore comme un «novice» dans plusieurs aspects du parachutisme. «Le sport connaît beaucoup d’adeptes parcequ’il y a toujours quelque chose à apprendre. Pour contrôler sa vitesse de chute et atteindre une vélocité de 250km/h, il faut sauter des centaines de fois», cite-t-il en exemple.

Mais une fois le parachute ouvert, Guillaume a su qu’il venait de découvrir un nouvel univers. «J’avais trouvé un sport qui m’apportait beaucoup de bonheur.»

Au fil des années, le comédien et copropriétaire d’une école de parachutisme a vu ce sport se moderniser. Désormais, les premiers sauts se font toujours en tandem, et l’instructeur s’assure que le participant adopte la bonne posture pendant la chute. «L’expérience est devenue sécuritaire. On serait fou de ne pas essayer!»

Deux mille sauts plus tard, Guillaume est toujours à la recherche de cette sensation. «J’envie ceux qui en sont à leur premier saut. Maintenant, je fais du parachute pour savourer le paysage, pour me détendre. » Pour se détendre, vraiment? «Les parachutistes ont l’expression: je vais prendre de l’air, assuret-il. Après une journée difficile, ils sautent et se sentent mieux après coup. Pendant que je suis dans les airs, je mets une pause sur mes problèmes terrestres.»

Les participants montent à bord d’un avion. Lorsqu’ils atteignent 4200 mètres d’altitude, ils sautent attachés à leur instructeur. Le duo chute alors à une vitesse de 200 km/h. «On se sent dans une autre dimension», commente-t-il. À 5000 pieds du sol, l’instructeur ouvre alors le parachute. La descente sous voilure dure environ cinq minutes. «La sensation est inexplicable. Une personne ne peut pas comprendre tant qu’elle n’a pas essayé.»

AVIS D’EXPERT Les gens qui auront reçu la piqûre du parachutisme après leur premier saut en tandem peuvent suivre un programme assisté en chute libre (PAC) auquel ils sont automatiquement qualifiés. La formation permet à l’élève d’apprendre le fonctionnement et les manœuvres de base d’une voile et du parachute de secours, en plus de travailler la posture en chute libre en simulateur de vol. L’élève sautera une dizaine de fois, accompagné au début, et ce, jusqu’à ce qu’il atteigne son autonomie. Il pourra obtenir son brevet Solo qui assure au parachutiste de pouvoir pratiquer sa passion partout dans le monde.

10% DE RABAIS L’École Voltige offre un escompte de 10% sur un saut en parachute aux lecteurs de Découvertes cet été! Pour profiter de votre escompte rendez-vous sur www.decouvertesmag.com

photo École Voltige | www.voltige2001.net

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CANYONING

LA FLAMME DE

L’EXPLORATEUR Marc Tremblay, guide et propriétaire de Canyoning Québec

LA MÊME FLAMME QUI ANIMAIT DES HOMMES COMME JACQUES-RENÉ DE LA VÉRENDRYE ET KNUD RASMUSSEN COULE DANS LES VEINES DE MARC TREMBLAY : LA QUÊTE DE L’INCONNU. Lorsqu’il n’explore pas les profondeurs de la Sierra Negra au cœur de la jungle mexicaine, l’aventurier parcourt le Québec à la recherche de canyons qu’il descendra en rappel pour les cartographier. «Préparer l’exploration d’un nouveau site donne parfois plus d’adrénaline que la spéléologie, confie-t-il. Une chute n’est pas un milieu naturel pour l’homme, aussi faut-il faire preuve de sang-froid.» Malgré l’usage des satellites et des GPS, la planète garde encore plusieurs secrets qui se dérobent aux yeux de l’humain. «De nos jours, le mot exploration est utilisé à tort et à travers, alors que ce terme signifie la découverte et l’étude d’un territoire inconnu, comme une grotte, une rivière, une voie d’escalade. Quand je descends un canyon, j’ai l’assurance d’être le premier, car l’exercice requiert des connaissances techniques et un équipement spécial. » Certains signes ne mentent pas, comme l’absence de point d’ancrage dans la roche. «La découverte d’un territoire est une sensation riche. On ne sait pas à quelle heure on terminera et il faut plusieurs années avant de bien connaître un canyon.» En l’an 2000, Marc Tremblay a souhaité partager sa passion au public en important les techniques de descente telles que pratiquées en

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Europe. «En canyoning, le cours d’eau est le sentier. Comme les chutes et les cascades ne sont pas navigables, les participants doivent utiliser une corde pour descendre le canyon. Ils doivent franchir différents obstacles naturels, nager et sauter.» À son avis, le sport requiert un certain niveau de forme physique. «En plus d’exiger de la patience et de l’équilibre, le canyoning implique de grands inconforts, car on se trouve souvent dans l’eau froide », note-t-il. Le participant qui descendra un cours d’eau au bout d’une corde pour la première fois vivra une sensation nouvelle, assure Marc. «Les gens ont vraiment le sentiment de nager dans l’inconnu. On se retrouve littéralement dans la chute, on reçoit de l’eau plein le visage. À cela s’ajoute un côté mystérieux, car le relief change. On descend pas à pas sans savoir ce qui s’en vient. Le public est à la fois surpris et émerveillé.» Si au Québec, peu de sportifs pratiquent le canyoning de façon autonome — la discipline est encore jeune ici — les cœurs aventureux voudront tenter l’expérience en toute sécurité sur des sites exploités par des entreprises établies.


AVIS D’EXPERT SES DESTINATIONS Chute Jean-Larose, Mont-Sainte-Anne Vallée Bras-du-Nord, Portneuf Gaspésie

APPRENDRE Il est possible de suivre une formation de canyoniste autonome. Pendant le stage de trois jours, l’élève apprendra les techniques de descente et d’ancrage en plus de participer à un atelier de secourisme en falaise et de descendre un canyon.

photos Marc Tremblay | www.canyoning-quebec.com

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PARAPENTE

NAVIGATEUR

DES AIRS René Marion, propriétaire d’Aerostyle

LES PIEDS SUR LE BORD D’UNE FALAISE, RENÉ MARION SAIT QU’IL S’APPRÊTE À FRANCHIR LE POINT DE NON-RETOUR. UNE FOIS QU’IL S’ÉLANCERA DANS LE VIDE, LE VÉTÉRAN PILOTE RASSEMBLERA TOUTES SES FACULTÉS POUR DIRIGER SON PARAPENTE JUSQU’À L’ATTERRISSAGE, CAR LA MOINDRE DISTRACTION PEUT MENER À L’ÉCHEC. D’AUTRES PANIQUERAIENT, MAIS L’HOMME SE SENT DANS SON ÉLÉMENT, QUELQUE PART ENTRE LE CIEL ET LA TERRE.

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«Le parapente me fait triper parce que le pilote doit tout analyser et tout calculer en cours de vol. Son cerveau est en constante ébullition, en train de décoder la masse d’air en dessous et au-dessus de lui.» Alors qu’il survole la terre ferme, le parapentiste lit les signaux visuels qui guident ses décisions tout au long de sa course. «L’air n’est pas inerte, rappelle René qui est propriétaire d’une école de parapente. La poussière soulevée du sol, la forme, la couleur des nuages et le relief du terrain sont autant d’indices qui me permettent d’interpréter les masses d’air. C’est en quelque sorte mon livre de bord, je peux savoir si je vais voler pendant dix minutes ou deux heures.» Étonnamment, les premiers sauts à l’origine du parapente à la fin des années 1970 n’avaient pas pour but de se rendre le plus loin possible, raconte René Marion. « Pour économiser sur les frais d’aviation, les parachutistes se jetaient du haut d’une pente pour améliorer leur précision d’atterrissage.» Avec le temps, les amateurs ont amélioré les voiles, donnant lieu à une véritable quête d’exploits. À ses balbutiements, un aéronef avançait de deux mètres pour chaque mètre descendu. «Aujourd’hui, les plus performants font du 13 pour 1. Quand on pense qu’un pilote a établi un record de 503 km avec un bout de chiffon qui va à 60 km/h, c’est incroyable », s’exclame-t-il. Bien que la sensation de liberté soit indescriptible là-haut, René admet volontiers que le parapente est un sport complexe. « Souvent, des pilotes d’avion viennent essayer le parapente. Ils arrivent en s’imaginant que c’est facile. Eh bien, ils se trompent ! » À titre d’exemple, un avion file à grande vitesse, tandis qu’une voile file à une vélocité moyenne de 35 km/h. «Un changement de 5 ou 10 km/h fait toute la différence, d’autant plus que le parapente doit tenir compte des turbulences parce qu’il est à basse altitude et qu’il frôle les obstacles », fait remarquer celui qui compte environ 400 vols par année. En attendant de devenir un as du parapente, les gens du grand public peuvent voler en toute sécurité en tandem en compagnie d’un pilote chevronné par une journée sans turbulence.

AVIS D’EXPERT SES DESTINATIONS Mont-Sainte-Anne Mont Yamaska Baie-Saint-Paul Thetford Mines À noter que plusieurs des sites de décollage se trouvent sur des propriétés privées. Il est recommandé d’avoir une autorisation préalable des propriétaires.

APPRENDRE Pour voler de façon autonome, il faut minimalement suivre un stage de trois jours pendant lequel le participant sera en solo, assisté par radio. « Bien entendu, les conditions de vol sont choisies en conséquence», explique René Marion. La prochaine étape sera de décrocher un brevet de pilote P2, après un certain nombre d’heures de vol.

photo Olivier Croteau | Mont-Sainte-Anne | www.aerostyle.ca

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VIA FERRATA

LA VOIE

PANORAMIQUE Frraanç François-Guy nçoi oisiss Gu Guy Thivierge, Thi hivi iviier erge g , aventurier ge aven aven av entu turi rier ier et et propriétaire p op pr pri riét étai aire ire r d’Aventurex d’Ave vent ntur nt urex ur ex x

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Pour ceux qui sont plus familiers avec le concept, la via ferrata, littéralement voie ferrée en latin, est un parcours tracé à flanc de parois rocheuses, dans une vallée ou dans un fjord. Tout le long de l’itinéraire, des barreaux d’acier sont ancrés au roc. Accompagnés par un guide, les participants doivent y attacher deux longes de sécurité reliées à un harnais. En cas de chute, les longes agissent de la même manière qu’une corde d’escalade. François-Guy est tombé amoureux de ce sport au cours d’un voyage dans les Dolomites en Italie. « Je me suis demandé pourquoi il n’y en avait pas au Québec !» Dans la province, il faut compter d’une à quatre heures pour compléter des parcours variant entre 300 mètres et un kilomètre, selon le degré de difficulté. La réouverture d’un site à Baie-Comeau cet été offrira une randonnée de 1,5km face au golfe du SaintLaurent. « Peut-être qu’un demi-kilomètre se

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franchit facilement à pied, mais en via ferrata, c’est une autre paire de manches», avertit François-Guy. N’empêche, un enfant dégourdi de dix ans peut s’y mettre. Aujourd’hui, ce sport venu d’Europe compte une dizaine de parcs au Québec et fait plusieurs adeptes parmi un public qui ne possède pas nécessairement les connaissances techniques pour faire de l’escalade, constate François-Guy, qui exploite lui-même des parcours de via ferrata. «Le sport offre un beau compromis à ceux qui ne pratiquent pas d’escalade, mais qui veulent tout de même voir des paysages spectaculaires.» Et des paysages à couper le souffle, il y en a! «Les parcours sont tracés selon la topographie, de façon à mener le randonneur dans des lieux difficiles d’accès avec des points de vue époustouflants.» Dans le canyon Sainte-Anne, par exemple, le décor change constamment. «L’eau est omni-

présente, explique François-Guy, le parcours passe près de chutes et de marmites. L’énergie des lieux se transmet au randonneur.» Dans Charlevoix, c’est plutôt un décor montagneux sur d’imposants rochers de granite qui attendent le visiteur. «Au départ, les gens ressentent la peur d’avoir peur, mais durant le parcours, le sentiment de sécurité l’emporte parce qu’ils sont attachés à la montagne, observe-t-il. Puis, ils ressentent une grande liberté en admirant des décors naturels comme le fjord du Saguenay ou le golfe du Saint-Laurent.» Évidemment, le nombre de sites propices à l’exercice de la via ferrata restera limité, croit l’aventurier. «On ne pourrait pas tout simplement installer un parcours en plein milieu de la forêt. La via ferrata est avant tout un outil pour découvrir un site accidenté et valoriser un site exceptionnel.»


AVIS D’EXPERT SES DESTINATIONS Baie-Comeau Vallée du Bras-du-Nord Parc national du Fjord-du-Saguenay

COUP DE CŒUR DÉCOUVERTES LES PALISSADES DE CHARLEVOIX : Pour la hauteur audacieuse de ses parois et l’utilisation de techniques très près de celles utilisées en escalade. LE CANYON SAINTE-ANNE: Pour son décor saisissant, la présence du puissant torrent et le niveau de difficulté accru en raison de sa bruine vaporisée sur les flancs rocheux. Au Québec, il y a dix sites de Via Ferrata à essayer cet été!

photo Magazine Découvertes | Canyon Sainte-Anne

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MARIO CYR

PLONGEUR

EXTRÊME NEZ À NEZ AVEC UN OURS POLAIRE HAUT DE TROIS MÈTRES, ATTAQUÉ PAR UN MORSE À 25 MÈTRES DE PROFONDEUR ET DÉCLARÉ CLINIQUEMENT MORT PAR NOYADE DANS LES EAUX GLACÉES DE L’ARCTIQUE, MARIO CYR EST TOUJOURS BIEN VIVANT ET PLUS DÉTERMINÉ QUE JAMAIS À CAPTURER DES IMAGES QUI DONNENT FROID DANS LE DOS.

par Diane Laberge

Loin de lui l’idée de dire qu’il ne connut jamais la peur. En toute humilité, le plongeur émérite — reconnu comme l’un des six plongeurs en eau glacée les plus recherchés au monde par le National Geographic, Discovery et la BBC — admet avoir eu à quelques reprises l’impression de vivre dangereusement. Spécialiste du froid extrême, Mario Cyr a « plongé » tête première dans les plus grandes aventures sous-marines, de l’Antarctique à l’Arctique en passant par le Groenland, la Russie et la Norvège. Il a croisé sur son parcours une faune marine mythique à glacer le sang de tout être normalement constitué : ours polaires, morses, requins blancs, phoquesléopards, bélugas, baleines et j’en passe. Loin de l’ébranler, ces rencontres sont un

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véritable carburant pour le plongeur en quête d’images inédites. En 37 ans, il a plongé dans toutes les conditions, sous toutes les latitudes, à toutes les profondeurs, spécialement dans les eaux glacées où le corps subit d’énormes pressions. «Lorsqu’on descend à des profondeurs de 110m (355 pieds), on a souvent jusqu’à 5 bouteilles autour du corps dans lesquelles on a fait des mélanges gazeux qui permettent de modifier l’air que l’on respire. Si tu ne fais pas les bons mélanges d’oxygène et d’azote, si tu ne respectes pas les paliers de décompression, tu peux facilement t’intoxiquer et l’aventure se termine ici», admet le plongeur-caméraman, conscient des dangers du métier, mais déterminé à le mener de la façon la plus sécuritaire qui soit.


photo Serge Boudreault

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PLONGER AVEC LES OURS POLAIRES

«POUR Y ARRIVER, J’AI APPRIS À JOUER À CACHE-CACHE AVEC L’ANIMAL ET À SURPLOMBER MA CEINTURE POUR DESCENDRE À LA VITESSE GRAND V, SI JAMAIS…»

Quand on l’écoute raconter ses péripéties, on a pourtant tendance à croire qu’il prend des risques, beaucoup de risques. C’est que la quête du frisson fait aussi partie des raisons pour lesquelles il exerce ce métier. « Je sais ce que je fais, je sais où je vais et jusqu’où je peux me permettre d’aller. Je vois moi-même à la préparation de l’équipement et pour le reste, je m’en remets à mon sixième sens », soutient le plongeur.

LA QUÊTE DU FRISSON Mario Cyr n’hésite pas à parler d’un véritable buzz d’adrénaline quand il doit descendre à 70 m sous la glace par un minuscule trou à la surface de l’eau glacée de l’Antarctique. « C’est l’ivresse des profondeurs. Entre nous, on appelle ça l’effet martini. À plus de 30 m,

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ça équivaut à l’effet d’un martini ; à près de 40 m, on grimpe à deux martinis ; à 50 m, on ressent l’effet de trois et ainsi de suite. » Ainsi, l’intoxication par l’azote contenu dans les bonbonnes crée un buzz à saveur de récidive. Lorsque bien contrôlé, l’effet est extraordinaire, voire euphorisant. « À 110 m, c’est le plus beau feeling qui peut exister sur terre. Le fil entre la vie et la mort semble aussi mince qu’une lame de rasoir. Je pense qu’il n’y a rien d’aussi puissant que ça. Par contre, à la moindre erreur, au moindre dysfonctionnement de l’équipement, tu meurs ! » Il y a aussi l’autre buzz, celui qui vient du contact direct avec la faune marine. Depuis le temps, et après des milliers de plongées, Mario Cyr est arrivé à établir une complicité

avec les mammifères qu’il côtoie sous les mers. « Je leur parle, je les rassure, je m’approche lentement et j’observe le moindre mouvement, frisson, avertissement. Tous les animaux vont prévenir avant d’attaquer. » Mario se souvient encore de sa première plongée à Igloolik, en Arctique. C’était en 1991. Il était le premier à plonger avec les morses. Les Inuits lui disaient qu’il ne s’en sortirait pas vivant. « Je me rappelle m’être dit — c’est juste un gros phoque avec de grosses dents — et j’y suis allé. » Il est d’abord descendu dans une cage, une fois, deux fois, trois fois. Quand le morse a semblé l’avoir apprivoisé, il est sorti de sa cage pour s’en approcher. Les images qu’il a capturées lui ont valu une palme d’or au National Geographic.


photo Mario Cyr

photo Pierre Dunnigan

LE BUZZ ABSOLU Plonger avec les ours polaires est une activité très récente. Mario Cyr a été parmi les premiers à essayer, il y a cinq ans. « À force de les étudier, on s’est aperçu que l’ours polaire est beaucoup plus à l’aise pour chasser le phoque sur la banquise. Sous l’eau, il ne s’en occupe même pas. J’ai pensé qu’en me faisant passer pour un phoque, je pourrais m’en approcher. » Les images qu’il a tournées à Repulse Bay, sur le cercle polaire, sont hallucinantes. « Pour y arriver, j’ai appris à jouer à cache-cache avec l’animal et à surplomber ma ceinture pour descendre à la vitesse grand V, si jamais… » Du côté de Port Elizabeth en Afrique du Sud, il y a le Sardine Run où, chaque année, des millions

photo Mario Cyr

de sardines migrant vers le Mozambique déchaînent les appétits. « On plonge littéralement dans une soupe. Il peut y avoir jusqu’à 3 000 dauphins qui viennent se nourrir ici. Au-dessus de l’eau, des milliers de fous du Cap (leurs fous de Bassan) plongent tête première en quête de nourriture. Autour de nous, tu vois ça arriver de tous côtés : les requins blancs, les requins cuivrés, les dauphins et les baleines. On doit se recroqueviller jusqu’à former une boule, question de ne pas se faire mâchouiller une jambe ou un mollet. » Tout ça avec une caméra de 40 kilos (ultra coûteuse) et un équipement de 50 kilos sur le dos. « Tu remontes dans le zodiac épuisé en ayant l’impression de peser 800 livres. Mais quel buzz ! »

À 54 ans, Mario Cyr se fait plus sage. « J’ai toujours dit que je ne mourrai pas en plongée. Je connais ma condition physique et j’ai confiance en moi. Ça n’arrivera pas. »

AU QUÉBEC SES TROIS SPOTS DE PLONGÉE Les Escoumins (Côte-Nord) : feeling extrême à 30-40 m de profondeur. Les Îles-de-la-Madeleine : pour les fonds de pêche au homard, au large, à moins de 100 pieds de profondeur. La Gaspésie : au large du parc national Forillon et du côté de Percé.

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photo Mario Cyr

ET LA PLANÈTE AU FOND? « Les écosystèmes sont extrêmement fragilisés. On est en direction d’un mur de béton et on fonce à 100 milles à l’heure dedans. Les changements climatiques (attention, certains endroits vont plutôt se refroidir !) créent de grandes mouvances. L’eau se refroidissant à des endroits, se réchauffant à d’autres, la masse océanique se déplace. Prenez le Gulf Stream qui réchauffe la région de Bordeaux. C’est grâce à lui si les vins sont si bons et les vignes si fertiles. La situation pourrait bientôt changer. Même le règne animal se modifie. Certaines espèces prolifèrent tandis que d’autres, comme l’ours polaire, sont en voie de disparition. La nature essaie elle-même de se sortir d’un marasme causé par l’homme. La situation est alarmante. » – Mario Cyr

LE SAVIEZ-VOUS? 22 % des ours polaires ont disparu de la baie d’Hudson au cours des 12 dernières années. Un ours polaire se nourrit habituellement de 35 à 50 phoques par an. On trouve des requins du Groenland dans la région de Baie-Comeau, des Escoumins et du fjord du Saguenay. Sous une eau à 0 degré Celcius, la température du corps se refroidit 25 fois plus vite qu’en surface, à la même température.

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photo François PrÊvost

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TREK CHILI/ARGENTINE

VERTIGE SUR LE TOIT DES ANDES

CÔTÉ CHILI OU ARGENTINE, L’ESPRIT DU DÉSERT PLANE SUR LA HAUTE MONTAGNE. À PRÈS DE 7 000 MÈTRES D’ALTITUDE, TROIS TREKS SONT DES INCONTOURNABLES POUR LES AMATEURS DE SENSATIONS ET DE PANORAMAS SURRÉALISTES. AU SOMMET, LES YEUX SE FONT RONDS ET L’ADRÉNALINE, DANS LE PLAFOND.

Sommet du Ojos del Salados à 6893 mètres

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POUR LE GUIDE DE MONTAGNE FRANÇOIS-X XAVIER BLEAU, UNE FORT TE POUSSÉE D’ADRÉNALINE PEUT AUSSI NAÎTRE DU VERTIGE D’UNE ASCENSION, QUAND LE PAYSAGE DEVANT SOI DEVIENT PLUS GRAND QUE NATURE. « SE SENTIR INFINIMENT PETIT DANS INFINIMENT GRAND, ÇA AUSSI, ÇA DONNE LE VERTIGE. » DEPUIS DOUZE ANS, FRANÇOIS XAVIER — DIRECTEUR DES OPÉRATIONS CHEZ TERRA ULTIMA, DIVISION RANDONNÉE ET MONTAGNE D’EXPLORATEUR VOYAGES — ACCOMPAGNE DE PETITS GROUPES SUR LE TOIT DU MONDE, DE L’ACONCAGUA AU MASSIF DU MERCEDARI (EN ARGENTINE) JUSQU’AU OJOS DEL SALADO (AU CHILI). « TROIS SOMMETS TECHNIQUEMENT ACCESSIBLES MOYENNANT QU’ON SOIT ACTIF ET EN BONNE FORME PHYSIQUE ET MENTALE.»

par Diane Laberge La meilleure saison pour y aller est encore l’été austral (de novembre à mars). On a donc tout l’été pour se préparer. Que l’on choisisse l’un ou l’autre des trois sommets, l’expédition durera 21 jours, en autonomie totale ou partielle selon le circuit. Côté Argentine, les deux premiers treks offrent un point de départ et d’arrivée dans la charmante ville viticole de Mendoza. Afin de s’acclimater et de s’imprégner de la buena onda des Argentins, on passera deux jours dans la ville aux mille platanes. «À la fin du circuit, le retour à Mendoza sera la carotte au bout du bâton», rigole le guide, avouant que c’est à ce moment seulement qu’on pourra enfin jouir de la réputation entourant Mendoza et ses célèbres bodegas (vignobles). Entre les deux, à nous la haute montagne!

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ACONCAGUA Le randonneur découvre ici un environnement aride, voire désertique, ultra minéral avec une grande variété géologique et des reliefs où dominent les tons de beige, de vert et de mauve, loin de l’univers monochrome des glaciers, quoique certains sommets soient encore enneigés en janvier. L’expédition appelée Le 360 se fait en totale autonomie. En deux semaines, on contournera le glacier des Polonais avant de redescendre par «la voie Normale», trajet permettant de voir toutes les facettes du plus haut sommet d’Amérique. Une première marche d’approche vers le camp de base (4200m) se fait au rythme des mules transportant le bagage (550 kilos de matériel). Le paysage, aride et désertique, prend ici des airs de Far West américain. Le temps est chaud (25-30 OC pendant le trek d’approche et jusqu’à -10 OC le jour en haute altitude), ralentissant le rythme jusqu’au pied

de l’Aconcagua, dont l’ascension prendra à elle seule une bonne semaine. Pour ce deuxième volet de l’approche, des porteurs argentins transportent l’équipement tandis que chaque randonneur porte son bagage personnel. Plus on grimpe, plus l’univers devient hostile. «Moins dans les poumons, plein les yeux.» L’ascension finale requiert une bonne tolérance psychologique de même que de bons crampons pour la portion finale. Après quelques heures de montée spectaculaire, on domine enfin les Andes qui apparaissent «tel un plafond de stucco.» L’effet est magique et le silence, grandiose.

FICHE TECHNIQUE Sommet: 6 962m Niveau de difficulté: 4/5, non technique Durée: 21 jours Particularité: ascension en totale autonomie Hébergement: 4 nuits en 4* (Mendoza) + 14 nuits en campement sous la tente (individuelle)


MASSIF DU MERCEDARIO À 150km au nord de l’Aconcagua, dans un paysage offrant aussi une palette de couleurs déconcertante, un trek de trois jours mène au fond d’une vallée qui ouvre sur un grand cirque de montagnes. L’accès au versant sud du Mercedario, plus technique, se fait par la rivière Colorado et ses grands canyons. À partir du camp de base (4 000 m), les randonneurs s’offrent des séjours en boucle sur les montagnes avoisinantes, toutes à un jour d’accès. Ici, on s’adapte selon la force du groupe. Le plan A consiste à s’offrir l’ascension par la face sud du Mercedario (1 700 m de dénivelé). Le plan B nous amènera sur le Cerro Ramada à 6400 m d’altitude. « Sur la face sud, le chemin est à ce point peu fréquenté, qu’on pourrait se mettre nu tellement il n’y a personne. » Terra Ultima est d’ailleurs le seul voyagiste au Québec à offrir ce circuit.

Pause collation lors du trek d’approche vers le camp de base de l’Aconcagua

FICHE TECHNIQUE Sommet: 6760m Niveau de difficulté: 3.5/5, non technique pour la Ramada – 5/5 pour la face sud du Mercedario avec une cotation technique Grade 3. Durée: 21 jours Particularité: ascension en totale autonomie Hébergement: 4 nuits en 4 * (Mendoza) + 12 nuits en campement sous la tente (individuelle)

OJOS DEL SALADO Côté Chili, le circuit de l’Ojos Del Salado – plus haut volcan du monde – offre un combo plage et montagne avec un point d’arrivée et de départ à Copiapò. À partir de là, on se rend à Bahia Inglesa, petite station balnéaire en bord de mer, où l’on s’offre un brin de repos avant l’effort. Ici, le désert de l’Atacama se jette dans le Pacifique, offrant des paysages plus éclectiques encore au niveau des couleurs. À partir de quelques camps de base,

on fera des boucles d’acclimatation progressive, principalement dans le parc national de Nevado Tres Cruces et autour de la Laguna Verde. L’expédition offre un peu plus de confort que les deux précédentes, certains transports se faisant en 4 X 4 sur des chemins de roches panoramiques. On assiégera facilement le sommet du volcan en quatre jours de marche.

FICHE TECHNIQUE Sommet: 6893m Niveau de difficulté: 4/5, non technique Durée: 21 jours Particularité: plage/montagne Hébergement: 3 nuitées à Bahia Inglesa + 12 nuits en campement sous la tente (individuelle) Que l’on ait choisi l’une ou l’autre des ascensions, il y a fort à parier que le souvenir restera indélébile. Car ce n’est pas tous les jours qu’on marche sur le toit des Amériques. www.terraultima.ca

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COMMENT SE PRÉPARER AUX EXPÉDITIONS EN HAUTE MONTAGNE? Demeurer actif : faire ce qu’on fait déjà (vélo, randonnée) et augmenter progressivement la fréquence et l’intensité. S’endurcir : dans le but de se confronter à l’endurance et à la douleur, vivre des expériences déstabilisantes comme Québec-Montréal à vélo ou dormir dehors dans des conditions contraignantes.

Ile sur la côte chilienne dans le parc national de Pan de Azucar

Avoir le bon matériel : la bonne botte de montagne (chaude) et des vêtements techniques performants figurent parmi les essentiels. Bien couvrir ses extrémités pour conserver la chaleur et attention au poids de l’équipement, pour le dos !

QU’EST-CE QU’ON MANGE? Plein de protéines! Plus on est à basse altitude, plus on mange frais. Comme les fameux BBQ en asado ou parilla — la grillade argentine par excellence — préparés le soir par les cuisiniers gauchos (cowboys argentins) qui vivent l’aventure avec nous, partageant leur culture et leur traditionnelle joie de vivre. Plus on grimpe, plus la bouffe devient minimaliste tout en demeurant variée et adaptée aux conditions. Au final, les plats précuisinés, sous vide (poulet, viande, légumes). 30 à 40 kilos de nourriture, dont le transport se fait par porteurs, remonteront le moral des randonneurs affamés. Chose certaine: on mangera chaud trois fois par jour! Plage de Bahia Inglesia

Regard d’explorateur sur la Vallée de Los Horcones au retour du camp de base de l’Aconcagua

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Camp de base aux abords de la Laguna Verde, désert d’Atcama, près du Ojos del Salado

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YUKON

LA NATURE À L’ÉTAT PUR

À PEINE ENTRÉE DANS L’AÉROPORT, LA FRÉNÉSIE DE MA NOUVELLE DESTINATION VIBRE EN MOI. MON IMAGINATION ME COMBLE DÉJÀ À L’IDÉE QUE JE ME RETROUVERAI SOUS PEU EN CE GRAND TERRITOIRE SAUVAGE. MON REGARD SE POSE POUR LA PREMIÈRE FOIS SUR CET OCÉAN DE MONTAGNES AUX SOMMETS EFFILÉS ET ENNEIGÉS QUI S’ÉTEND À PERTE DE VUE. CE SERA BIENTÔT L’ARRIVÉE À WHITEHORSE.

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photo Magazine DĂŠcouvertes | Louis LalibertĂŠ | White Pass

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par Annick McLean C’est parti pour un itinéraire hors du commun, où je redécouvrirai le plein air dans toute sa pureté. Direction White Pass pour une journée de snowkite ! C’est à la recherche du vent que nous partons sur la route. Et tranquillement, nous approchons de ces montagnes pointues typiques du Grand Nord qu’un peu plus tôt j’observais du ciel. Le vent se fait rare en raison d’une dépression, mais ici, tout peu arriver avec un peu de connaissance des lieux, car à la grandeur de ce territoire il se crée des microclimats facilement. Nous trouvons enfin le vent aux limites des frontières de l’Alaska. Nous nous empressons de lever nos voiles et de faire nos premières traces sur ce petit lac aux abords de la route déserte.

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Le vent m’emporte d’un côté à l’autre des berges, puis sur les collines qui entourent le lac. C’est simple, ici le territoire est sans fin. L’absence de végétation, la particularité du relief et le manteau de neige qui le recouvre nous permettent d’aller là où le vent nous pousse! J’ai le cœur qui palpite d’excitation tellement je me sens libre de voler et glisser à la découverte de la prochaine colline. Le regard rivé à ma voile, je réalise le silence absolu de l’immensité qui m’entoure, ayant pour seuls contrastes les battements de mon cœur. Cette mince frontière où se rencontrent l’excitation et la relaxation. Pas même un oiseau se fait entendre. À l’horizon: ma voile, ce territoire sauvage et moi. Je me sens soudainement libre et infiniment petite.

Avant de quitter ce lieu de plénitude, ma curiosité me pousse à enfiler mes raquettes pour gravir cette montagne obstruant l’horizon, pour voir sa face cachée. Là-haut, le vent est maître et on sent bien la force de la nature qui habite ces lieux. Plus nous montons, plus la température chute, mais le spectacle de l’immensité vaut l’effort à lui seul. Du sommet, nous apercevons des kites qui, comme nous, voyagent de sommet en sommet, libres comme l’air et seuls avec la nature. Ici le kite est souvent utilisé par les mordus de plein air comme moyen de transport en montagne ou pour traverser les lacs, dans le but d’aller skier un couloir encore jamais tracé par l’homme. On ne peut venir au Yukon sans explorer ses montagnes. Pour ce faire, il vous faut chausser


vos skis et redoubler d’effort, car ici il n’y a pas de remonte-pente. Il n’y a que vous, votre guide et la montagne. C’est donc avec Claude, mon guide, que je gravis mon premier sommet. À chaque détour mes pupilles s’ouvrent sur un décor grandissant. Le ski prend un tout autre sens lorsque l’on doit, pas à pas, détour après détour, gravir les flancs pour en savourer la descente. Je n’ai jamais apprécié un paysage de cette façon. J’observe avec satisfaction chaque scène qui évolue au fur et à mesure que je monte. On s’aventure avec difficulté sans avoir la certitude que ce sera la descente parfaite. C’est ce qui rend le ski hors piste excitant. Tout doit être calculé, d’où l’importance d’avoir un guide expérimenté qui saura lire la neige pour éviter tout risque d’accident ou même d’avalanche, car le danger est bien

photo Magazine Découvertes | Louis Laliberté | White Pass

présent dans cet environnement hostile. Nous arrivons au sommet, enlevons nos peaux de phoque, remettons nos manteaux et nous glissons à travers une étroite crevasse aux parois rocheuses. Le recouvrement enneigé me donne l’impression de skier sur un glacier, là où encore personne n’avait mis les pieds! Mon ami Louis, photographe, nous observe d’en bas et immortalise nos traces à mesure que nous nous approchons de lui. Ça y est, j’ai la piqûre! Je dois remonter, mon corps en redemande, ma tête me supplie. Nous escaladerons un deuxième sommet pour découvrir un tout autre paysage, là où peu de gens ont déjà eu la chance de poser les yeux. Après une bonne nuit de sommeil, c’est au tour des chiens de traîneau de faire les efforts ! Levée

tôt pour le petit déjeuner, j’accompagne mon musher pour nourrir les chiens aux moustaches encore gelées, tout comme mes cheveux... Il faut dire qu’il fait -33 degrés Celcius ! Un tour de lac en ski joering pour réchauffer les muscles de mes chiens de tête, puis un superbe aprèsmidi dans la forêt où orignaux, caribous, lynx ont laissé des traces encore fraîches. Dans cette nature pure et vierge, on sent une véritable synergie entre l’homme et l’animal. Tout comme moi la veille, les chiens implorent pour dépenser cette énergie emmagasinée depuis leur dernière sortie. Ils sont forts, en harmonie les uns avec les autres, pendant que moi, derrière, je frôle les arbres et suis leurs mouvements pour ne faire qu’un avec mon équipe d’athlètes.

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EN RÉCOMPENSE, UN SPECTACLE D’AURORES BORÉALES NOUS TIENDRA ÉVEILLÉS UNE BONNE PARTIE DE LA NUIT. UNE CHOSE EST CERTAINE: JE ME DOIS DE REVENIR AU YUKON POUR Y VIVRE CES LONGUES JOURNÉES ENSOLEILLÉES, À ROULER DANS CE PARADIS DU VÉLO DE MONTAGNE OU À PAGAYER SUR CES EAUX TURQUOISE LE LONG DES RIVIÈRES. ET PEUT-ÊTRE MÊME M’ARRÊTER PÊCHER LE SAUMON AUX CÔTÉS DES GRIZZLIS.

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DÉCOUVERTES DU MONDE

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MYLÈNE

PAQUETTE «CELLE QUE LA MER A LAISSÉ PASSER » LORSQUE NOUS AVONS SOUMIS LE THÈME DE CETTE ÉDITION, «ADRÉNALINE », À NOS COLLABORATEURS, L’EXPLOIT DE LA RAMEUSE OCÉANIQUE MYLÈNE PAQUETTE EST RAPIDEMENT APPARU COMME L’UNE DES AVENTURES LES PLUS ENLEVANTES DE L’HISTOIRE DU MAGAZINE ET NOUS SOUHAITIONS QU’ELLE FASSE PARTIE DE NOTRE PATRIMOINE. IL N’EN FALLAIT PAS PLUS POUR NOUS CONVAINCRE DE LA RENCONTRER. PLUS DE CINQ MOIS APRÈS AVOIR RELEVÉ LE DÉFI DE TRAVERSER L’ATLANTIQUE NORD À LA RAME EN SOLITAIRE, MYLÈNE A GÉNÉREUSEMENT ACCEPTÉ DE PARTAGER AVEC NOUS SON EXPÉRIENCE, AVEC TOUTE L’ÉMOTION, L’INTENSITÉ ET L’INCROYABLE TALENT DE NARRATION QU’ON LUI CONNAÎT. DE DÉLICIEUX MOMENTS À PARTAGER ENTRE NOUS, POUR LE PLAISIR ET SURTOUT POUR S’INSPIRER. VOICI DONC LE RÉCIT DE CELLE QUE «LA MER A LAISSÉ PASSER». par Réjean

Savard

MYLÈNE, PAR OÙ VOUDRAIS-TU COMMENCER ? Je me permettrais de commencer en disant que j’ai vécu les débuts de cette aventure de façon très difficile. Les premières semaines ont été très éprouvantes, les vents ramenaient sans cesse le bateau dans la mauvaise direction et me ramenaient, moi, vers un échec absolu. Bien que la météo ait été contre moi pendant tout ce temps et qu’il ait été de plus en plus difficile de composer avec la situation, je dois avouer cependant que mon plus grand obstacle à ce moment était ma propre attitude. Chaque jour qui passait, je ne voyais d’autre progression que celles de mon défi qui s’effritait et de mon humeur qui disparaissait au même rythme que mes espoirs de passer à travers. Tout est dans l’attitude et quand je l’ai réalisé, j’ai décidé que la mienne n’aurait pas raison de mon rêve. Quarante-cinq jours après avoir quitté l’Amérique, la rameuse océanique s’est dit que si ce projet était pour être le plus grand échec de sa vie, autant avoir du plaisir à l’accomplir. C’est à partir de ce moment que les choses se sont mises à mieux tourner et c’est là qu’elle a

photo Patrick Mével

réalisé que, comme elle le dit si bien : « quand tu penses que tu es rendu au bout, tu te rends compte que tu pousses encore, et que ça marche. Et ça a marché ! » APRÈS AVOIR LUTTÉ CONTRE TA PROPRE ATTITUDE ET L’AVOIR VAINCUE, QU’EST-CE QUI T’ATTENDAIT ENSUITE ? Ce qui m’attendait : le plus grand raz-de-marée d’aventure, de découvertes et d’émotions. La première en liste : me révéler à moi-même. Qui est Mylène Paquette ? « Cent vingt-neuf jours en mer, seule avec ses propres ressources, c’est en quelque sorte vivre une grande présentation. Je savais que j’étais capable de faire rire les autres, mais j’ai découvert que j’étais capable de me faire rire aussi. Bien sûr j’avais mon équipe au sol, mais jour après jour en plein milieu de l’Atlantique, quand le téléphone était éteint, je n’avais que moi sur qui compter pour gérer mes peurs, mes angoisses, mes espoirs, mes désespoirs, tout ! Avec une expérience comme celle-là, tout ce qui te définit comme personne, tu le définis à travers toi-même et non à travers les autres. C’est développer la connaissance de soi et la confiance en soi au niveau le plus intime et profond que peu d’expériences au cours d’une vie peuvent nous permettre d’atteindre. »

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C’EST PROBABLEMENT L’UNE DES DIFFÉRENCES MAJEURES ENTRE FAIRE UNE TRAVERSÉE COMME CELLE-CI SEULE OU AVEC UN ÉQUIPAGE. TOI QUI AS VÉCU LES DEUX, QU’EN DIRAIS-TU ? Effectivement, seul, tu n’as pas à gérer les autres avec leurs humeurs et leurs émotions. Et tu n’as pas à te gérer en fonction des autres non plus. Et en ce sens, c’est beaucoup plus facile. Si le social à bord va bien, le reste va bien. Par contre, si ce n’est pas le cas, tout peut se détériorer très rapidement. TU ES AUSSI SEULE À VIVRE LES GRANDS MOMENTS ! PEUX-TU NOUS DÉCRIRE LE MOMENT LE PLUS INTENSE DE TA TRAVERSÉE ? Ma rencontre avec le Queen Mary 2! Ça surpasse même mon arrivée en Europe. Mon second satellite venait de lâcher, ainsi que deux autres appareils de communication. Toutes ces pertes en moins de 24 heures, et ces outils m’étaient essentiels pour

photos Mylène Paquette


poursuivre mon voyage en sécurité. Il ne me restait qu’un seul appareil pour le reste du voyage. À la même période, puisqu’on m’avait avisée que le Queen Mary 2 circulerait dans la zone où je me trouvais, je questionnais mon équipe au sol sur mes chances de l’apercevoir. Passera-t-il assez près de moi pour ça? Parce que celui-là, je tenais vraiment à le voir! Je n’avais alors aucune idée des dispositions prises par mon équipe de soutien et de la surprise qu’ils me réservaient. À leur demande, le capitaine avait obtenu l’autorisation de dévier le navire de sa trajectoire sur plus de 300 miles, pour venir à ma rencontre afin de saluer mon défi et pour me livrer un téléphone de rechange. Tout ce que je souhaitais au fond de moi était de réussir à l’apercevoir au milieu de son élément. Finalement, il était là, devant moi, dans toute sa splendeur. Je vous assure qu’il est splendide, et c’est pour moi seule qu’il était là! Je me souviens d’avoir été envahie par une émotion que je n’arrivais pas à contenir. C’était irréel. J’ai discuté avec le capitaine pendant qu’il expliquait à ses passagers les raisons de ma présence en mer. J’ai ensuite parlé à tout l’équipage par radio et via le système audio du navire. J’ai pu adresser quelques mots à tous ceux qui étaient à bord, eux aussi, aux prises avec l’émotion d’une telle rencontre. Je leur ai souhaité à tous de vivre leur rêve: «Live your dreams»! Une fois ces paroles prononcées, du plus profond de cette paix océanique, ont retenti les applaudissements des quelque 3000 personnes à bord ce jour-là pour saluer l’exploit, mais surtout, je crois bien, mon courage et ma détermination. C’est ainsi que s’est conclue ma rencontre avec le légendaire Queen Mary 2, son équipage et ses passagers, cet après-midi de septembre, au beau milieu de l’océan. WOW, QUELLE INTENSITÉ ! ET QUEL SERAIT TON MEILLEUR MOMENT D’ADRÉNALINE ? Il y en a plusieurs. Il y a celui entre autres où j’ai basculé avec le bateau alors que j’étais sur le pont et qu’une vague l’a soulevé brusquement. Suspendue les pieds dans le vide, le bateau sur le côté, le temps s’arrête, mais le cœur, lui, s’emballe. Entre ciel et mer comme ça, je me disais : « D’accord, on gère ça comment maintenant ? » Ce sont des moments très difficiles à expliquer ! Un autre moment fort en adrénaline, c’est la tempête océanique : « Des murs de marbre vert émeraude s’élevant à plus de dix mètres, qui dévalent sur eux-mêmes et s’abattent sur le bateau. Le parachute sous-marin est déployé à 150 mètres devant moi pour m’empêcher de

reculer. Portant mon casque et attachée à ma cabine, j’arrive à peine à me relever la tête pour jeter un coup d’œil à l’extérieur : c’est l’aprèsmidi, le soleil est fort et brillant, le ciel est clair et d’un bleu azur parfait ! Droit devant moi, un champ de vagues à perte de vue, qui s’entassent les unes derrière les autres et qui se préparent toutes à venir se fendre sur mon navire, sur moi ! Elles étaient trop grosses pour que je sois capable de les regarder de face, j’avais les yeux fermés et je les entendais frapper la coque et s’écraser sur elles-mêmes. C’était très intimidant ! Mon téléphone satellite arrimé à mon casque, j’ai vécu cette “ délicieuse tempête ” en compagnie de mon amie Julie. Je m’en souviens, je criais, je hurlais, je riais, mais une chose est certaine, c’est que j’y étais... Et Julie aussi ! Une fois la tempête passée, j’étais épuisée et contente que cela se termine enfin. En même temps déçue, déçue de réaliser que je ne vivrais probablement plus jamais ces moments de très grande intensité avec ce bateau… Et Julie non plus ! »

Cinq mois plus tard, j’en retire une très grande satisfaction ! L’expérience médiatique maintenant apprivoisée, j’ai davantage de temps pour moi. J’ai du temps pour assimiler le tout et j’adore communiquer. Et bien que par moment cela a été très intense, ça ne m’a jamais ennuyée de le faire. Aujourd’hui, l’expérience se poursuit toujours, mais à un autre niveau, avec plus de recul. On recueille maintenant mes commentaires sur une base d’expertise, comme l’alimentation ou la navigation.

À QUEL SUJET ES-TU SURPRISE DE NE PAS T’ÊTRE ENCORE FAIT QUESTIONNER, APRÈS AVOIR VÉCU CETTE AVENTURE ? Après un moment de réflexion, le temps de reprendre son souffle après la tempête, Mylène nous parle des étoiles. «Peu de gens on la chance de voir un ciel d’Atlantique, étoilé et immense, de la perspective à partir de laquelle je l’ai vu, et curieusement, personne ne me questionne à ce sujet. De mon si petit bateau dans cette immensité... Quel spectacle! Par moment, je voudrais me revoir en mer.» QUE RETIRES-TU DE CETTE EXPÉRIENCE, CINQ MOIS PLUS TARD ? Je répondrai à cela qu’après coup, je réalise que mes plus grandes peurs n’étaient même pas envers moi-même, mais envers ma famille. J’avais la crainte qu’il leur arrive quelque chose pendant mon absence et que de ma position, je ne puisse rien faire. Pour le reste, j’étais préparée à tout affronter, ou presque. À aucun moment de la traversée, si angoissants puissent-ils avoir été, je n’ai cédé à la panique. Jamais je ne me suis dit : « My God, c’est la fin ! » Par contre, une chose à laquelle j’étais loin de m’attendre, c’est la tempête médiatique que mon équipe et moi avions créée et qui m’a accueillie à mon retour. Je n’avais pas une seconde à moi, mais je suis très heureuse de partager mon vécu et que des gens s’y intéressent. Après plus de quatre mois seule en mer, à ramer le jour et contempler les étoiles la nuit, c’est la seule chose pour laquelle je n’étais pas préparée.

QU’ENVISAGES-TU MAINTENANT ? Y A-T-IL UN AUTRE DÉFI EN VUE ? J’envisage de reprendre la voile et réfléchir à mon prochain défi, parce que je m’en promets un autre d’ici quelques années. Ne m’en demandez pas davantage, je réserve la surprise ! ET NOUS L’ATTENDONS. MYLÈNE PAQUETTE, MERCI !

L’équipe de Découvertes est heureuse de vous avoir livré un avant-goût de cette fabuleuse expérience. Contraintes d’espace obligent, nous ne pouvons la livrer en entier. Mylène le fait cependant par le biais de ses conférences, qu’elle donne à travers la province, et de son site web que nous vous invitons à consulter. www.mylenepaquette.com

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TOP SANTÉ

NUTRITION POUR SPORTS EXTRÊMES

par Ariane Lavigne Dt.P., Vivaï Experts en nutrition

LES SPORTS EXTRÊMES SONT CAPTIVANTS ! AUTANT POUR LES SPECTATEURS QUE POUR LES ATHLÈTES, L’ADRÉNALINE EST AU TOP ! LES ATHLÈTES DOIVENT ÊTRE CONCENTRÉS, AVOIR LES RÉFLEXES AIGUISÉS ET S’ASSURER QUE LES MUSCLES SONT ÉNERGISÉS ET PRÊTS À LIVRER L’EFFORT ATTENDU. LA NERVOSITÉ PEUT INTERFÉRER AVEC LA PRÉPARATION ET LA PERFORMANCE, CAR ELLE AGIT SUR DIFFÉRENTES FONCTIONS MÉTABOLIQUES, DONT LE SYSTÈME DIGESTIF. IL FAUT DONC AJUSTER LES APPORTS NUTRITIONNELS EN CONSÉQUENCE EN OPTIMISANT LE CHOIX D’ALIMENTS ET LE MOMENT DE LEUR CONSOMMATION. 66 | decouvertesmag.com

DIGÉRER : MAIS PAS MAINTENANT ! En état de stress et lorsque des mouvements rapides doivent être exécutés, le système nerveux sympathique est activé. Ce système relâche de l’adrénaline, ce qui accélère le rythme cardiaque, dilate les pupilles et augmente le débit sanguin pour activer et alimenter les muscles. Par conséquent, le système digestif (estomac et petit intestin) se met au ralenti et il y a diminution de la mobilité gastro-intestinale. Vous avez sûrement remarqué que dans cette situation, la faim et le désir de manger sont diminués. Réaction normale, mais attention… les muscles et le cerveau auront tout de même besoin de carburant pour performer et pour maintenir un niveau de concentration optimal durant l’effort.

MANGER AVANT DE S’ÉLANCER Il faut donc prioriser les aliments de petit volume faciles à digérer. Les aliments « amis de l’estomac » sont riches en glucides et contiennent peu d’assaisonnements, d’épices, de gras et de fibres. Les fruits, les céréales, le muesli, le gruau, les barres tendres, le pain et les craquelins sont d’excellents choix.

photo Caroline Gauvin de Odeta Vaitkunas | www.odetaportrait.com


TRUCS DE PROS POUR VOUS INSPIRER, VOICI QUELQUES PROS DE SPORTS EXTRÊMES ET LEURS RÉCENTES DÉCOUVERTES

LES BAIES D’AÇAÏ Nos passionnées de kitesurf ont découvert les baies d’açaï, un fruit exotique de l’Amérique du Sud, lors de leurs voyages au Brésil.

Caroline Gauvin, cofondatrice de OuiKite On les retrouve en sachet congelé à l’épicerie pour faire des smoothies consistants avec du lait, des fruits, du miel et du granola au déjeuner. Catherine Dufour, athlète en kitesurf G Double vice-championne du monde en snowkite racing (2011 et 2012) G 10 e au classement mondial chez les femmes en kitesurf racing (2013) G 3e position à la première compétition internationale de Kitefoil racing (mars 2014) J’en ai mangé tous les jours pendant un mois en octobre dernier quand je suis allée m’entraîner au Brésil. Ce sont des superfruits, riches en antioxydants.

LES BARRES ET BOISSONS PROTÉINÉES Marjorie Bourbeau, capitaine de l’équipe féminine de rafting Les Filles de la Rouge. Championne panaméricaine 2008-2010 Sur l’eau, j’ai toujours sur moi, dans ma veste de sauvetage, des barres de céréales, avec fruits ou noix. Pour me soutenir durant les longues descentes, je bois régulièrement quelques gorgées de boisson protéinée, telle Vega Sport.

LES PRODUITS DE NUTRITION SPORTIVE Philippe Poirier, médaillé aux X-Games en freeski et adepte de vélo de montagne Durant l’effort, j’opte pour de l’eau avec électrolytes et des gels ou jujubes à toutes les 30-45 minutes. Ces produits me donnent rapidement de l’énergie et sont très efficaces et répandus dans le monde du vélo de montagne.

S’HYDRATER INTELLIGEMMENT Avoir soif et ressentir le besoin d’aller uriner juste avant de partir est fréquent pour bien des gens ! On veut donc boire, mais la peur d’être constamment aux toilettes avant le départ peut nous limiter !

Les quantités à consommer durant les efforts d’une heure et plus sont de 30 à 60 grammes de glucides/heure et de 300 à 1000 ml de liquide/heure selon le taux de sudation.

LES DÉLAIS ET LES QUANTITÉS

Mieux vaut donc commencer à s’hydrater dans les heures qui précèdent l’effort pour éviter de surcharger la vessie d’un coup, au moment où la nervosité est à son apogée. En ajoutant un peu de sel dans vos boissons ou en consommant des aliments qui en contiennent, vous absorberez et conserverez également mieux les liquides.

Les repas complets devraient être consommés au moins 3 heures avant l’épreuve, surtout si vous avez l’estomac fragile et êtes sensible au stress. Vous pouvez aussi fractionner le repas en plus petites quantités à la fois avant l’épreuve ou opter pour des aliments liquides ou en purée qui seront plus facilement digérés et absorbés. Voici un exemple :

DE L’ÉNERGIE SUR DEMANDE

ALIMENTS SUGGÉRÉS

Selon la durée de l’effort, des produits de nutrition sportive tels que les boissons énergétiques, les gels, les tablettes d’électrolytes et les jujubes peuvent être inclus à la routine alimentaire. Ils sont pratiques et procurent de l’énergie disponible rapidement pour les muscles en mouvement. Du côté des aliments, les dattes, les biscuits aux figues, les barres énergétiques et les compotes de pommes sont à essayer.

DÉLAI AVANT L’EFFORT

EXEMPLE

2 heures

Yogourt à boire ou smoothie

1 heure

Une poire ou une compote de fruits

15-30 minutes

Jus dilué avec de l’eau

photo Philippe Poirier de J-F Leclerc

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TENDANCE ÉQUIPÉ POUR BOUGER LES SPORTS D’HIVER TERMINÉS, ON ENFILE NOS CHAUSSURES DE COURSE DE SENTIER, ON SORT NOTRE VÉLO DE MONTAGNE, ON PLANIFIE NOS ESCAPADES DE RANDONNÉES ET LE PLAISIR CONTINUE. VOICI UNE SÉLECTION D’ARTICLES QUI POURRONT FACILITER VOS SORTIES. par Chantal Verdon

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4

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VASQUE

La plus légère botte de randonnée de Vasque conçue pour sentiers difficiles. Le cuir nubuck huilé dispose d’une membrane GORE-TEX® qui laisse les pieds respirer tout en les protégeant contre les intempéries. Les semelles intermédiaires absorbent les chocs et offrent un confort toute la journée. Une semelle Vibram ® procure une adhérence et une excellente traction. Offerte en deux couleurs, pour homme et femme.

DELTA LT ZIPPÉ ARC’TERYX 130 $

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Sac à dos technique et polyvalent à chargement par le haut, muni d’une poche supérieure amovible. Le compartiment hydratation s’ouvre entre le réglage du torse et le compartiment principal, le rendant facilement accessible de l’extérieur (réservoir vendu séparément). La poche élastique avant est suffisamment profonde pour mettre une veste, un casque, un livre ou d’autres accessoires souvent utilisés. Deux poches zippées en filet à la ceinture sont très pratiques pour les collations. Ce sac est idéal pour les petites excursions jusqu’au lendemain ou pour les randonnées d’une journée.

210 $

150 $

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MICRO VARIO

LEKI

La longueur de ce bâton de marche se règle en continu de 110 à 130 cm. Fait en trois parties. Poignée Aergon Thermo Mid en mousse à correction angulaire intégrée et dragonne de sécurité. Bouton poussoir, système Speed Lock (réglage facile de 20 cm). Pointe en carbure de tungstène, rondelle trekking et une légèreté absolue (c’est une coque vide). Une stabilité parfaite est garantie par la cordelette haute performance qui met en tension le bâton, renforcée de Kevlar et enduite d’un robuste polyéthylène pour une protection qui couvre la durée de vie du bâton.

200 $ (Carbon)

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170 $ (Titanium)


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LEONIDAS THE NORTH FACE 250 $

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Chandail servant de couche intermédiaire en micropolaire (Polartec® Classic 100 Micro Velour grillagé) très léger et respirant. Coupe anatomique près du corps. Il évacue efficacement l’humidité. Offert en version chandail ou en veste pour homme et femme.

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THE NORTH FACE

L’enveloppe robuste de ce manteau en tissu pleinement extensible HyVent® 2.5L offre une protection multicouches imperméable, de même qu’une respirabilité et un confort recherché. Chaque couture est scellée pour empêcher les infiltrations. Glissière aux aisselles, pattes de serrage aux poignets et capuchon ajustable avec une visière laminée. Pour homme et femme.

6

VERTO

THE NORTH FACE

Fait de tissu léger extensible, respirant pour évacuer l’humidité, coupe-vent enduit d’un déperlant durable, ce pantalon est robuste et très léger. Sa coupe préformée et son extensibilité permettent de rester agile tout au long de l’activité. Deux poches à la taille et une poche à glissière sur la cuisse. Pour homme et femme.

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BETA LT HYBRID JACKET

ARC’TERYX

La veste la plus compacte et la plus souple de la collection Arc’teryx Essentials. Fabriquée de GORE-TEX® Paclite sur le corps et renforcée avec un tissu GORE-TEX® trois couches (plus robuste) aux zones à forte usure. Glissière aux aisselles. Imperméable, coupe-vent, respirant, léger et durable. decouvertesmag.com | 69


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EVIL EYE HALFRIM PRO

ADIDAS (COURSE ET VÉLO)

Ces lunettes possèdent un système d’aération pour évacuer l’humidité et empêcher la formation de buée. Une barre anti-sueur amovible, un système antidérapant offrant une tenue stable et sans pression. Un système de verres interchangeables permet d’adapter facilement les verres aux conditions météorologiques (2e paire de verres incluse). Grâce à ses branches réglables en trois positions, ces lunettes s’adaptent à tous les visages. Offertes en XP, P et G et dans un grand choix de couleurs.

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Modèle hors piste très populaire, très léger (212 g). Il maintient solidement le pied en place sur une plate-forme très basse. Il possède des crampons agressifs qui permettent une adhérence maximale dans la boue ou en terrain difficile. La partie supérieure avant est composée d’un maillage tissé très serré. Cela permet à la chaussure de bien respirer, tout en laissant l’eau s’écouler. Pour femme et homme. 145 $

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Très pratique, cette ceinture sur mesure est conçue pour être complétée avec les porte-flacons de UltraSpire. Elle est idéale pour les entraînements de course à pied grâce à sa légèreté et sa respirabilité. Elle se fixe à l’aide d’un système de velcro pour un maintien ajusté à la taille. Elle possède une petite poche à fermeture aimantée et une poche avec cordon de serrage pour le ravitaillement. De 30 $ à 50 $

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LE MOT DE LA FIN CHRONIQUE D’OPINION SIGNÉE

MARCEL BOUCHARD

CE QUI NOUS CHALLENGE!

CERTIFIÉ DÉCOUVERTES PLUTÔT DU TYPE TRANQUILLITÉ? VOICI NOTRE SUGGESTION POUR UN SÉJOUR INOUBLIABLE!

CE QUI APPARAÎT COMME UNE ACTIVITÉ EXTRÊME POUR CERTAINES PERSONNES EST POUR D’AUTRES UNE ACTIVITÉ À RISQUE. CELA DÉPEND DU NIVEAU DE COMPÉTENCE ET DE L’HABILETÉ DE CHACUN. Ce qu’on entend par plaisirs convexes ce sont ceux qui arrivent à nous sans effort et dont nous profitons au moment où ils passent. Ce genre de plaisir « coule » sur soi sans amener de dépassement de soi. Par exemple : profiter d’un bon repas ou d’une soirée au cinéma. À l’opposé, il y a les plaisirs concaves, c’est-à-dire ceux qui nous forcent à sortir de notre zone de confort. C’est le type de plaisir qui demande de l’effort et de l’habileté. Il fait grandir, aide à se gérer soi-même, à réagir positivement au stress et procure une grande satisfaction. Et à mon sens, ça nous prend les deux ! Nous n’avons pas tous besoin du même type d’activité ni de la même quantité, mais nous avons tous besoin de défis en fonction de ce que l’on est ! L’estime de soi grandit avec le défi et, par conséquent, en choisir un en deçà de nos capacités représente un véritable danger. Il est tout aussi dangereux de céder à la solution facile de tricher notre nature en faisant appel à des produits chimiques pour y arriver. Les effets secondaires négatifs se feront vite ressentir à tous les niveaux. C’est pourquoi il est primordial que le choix du défi soit à notre juste mesure et bien articulé autour de nos capacités. Par ailleurs, les gens qui nous accompagneront et qui nous guideront à travers sa réalisation se doivent d’être bien choisi eux aussi ; ce n’est pas de l’improvisation et toute la différence est là ! Avec le bon défi et le bon coach, les échecs, parce qu’il peut y en avoir quand même, ne peuvent être vus comme la fin, mais bien le début de la victoire de l’apprentissage.

Sur ce,, faites les bons choix et bon été !

POUR PLUSIEURS D’ENTRE NOUS, RIEN DE PLUS RESSOURÇANT QUE DE REPRENDRE CONTACT AVEC LA NATURE. LE TEMPS S’ARRÊTE, ON SE DÉTACHE DE LA ROUTINE ET DU QUOTIDIEN RENDU TROP FRÉNÉTIQUE. POUR CE FAIRE, IL EXISTE UNE PANOPLIE DE POURVOYEURS PRÊTS À NOUS RECEVOIR DANS UN CONFORT RUSTIQUE ET CHALEUREUX.

Le plein air est de plus en plus populaire et les pourvoiries l’ont compris. C’est pourquoi plusieurs d’entre eux proposent maintenant des activités de plein air originales, à même leur site. Pour notre part, nous avons expérimenté la Pourvoirie du lac des Baies et, voici les raisons pour lesquelles nous leur décernons notre CERTIFICATION DÉCOUVERTES : — Pour la beauté de son territoire authentique et intact, où forêt et lacs se côtoient dans un équilibre naturel parfait. Pas de visiteurs, seulement vous, le clapotis de l’eau, le chant des oiseaux et un bon repas fraîchement pêché pour terminer la journée.


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Au creux d’une vallée où les champs de culture s’étirent à perte de vue jusqu’au fleuve, l’Hôtel La Ferme fait son nid. Au bout de la rue éponyme, cinq pavillons contemporains s’inscrivent harmonieusement dans le paysage, à deux pas des cafés et galeries de Baie-Saint-Paul. Bien que le design maintes fois primé de l’Hôtel La Ferme soit souvent cristallisé entre deux pages de magazines d’architecture, ce qui se passe ici est loin de l’être. Y règne un art de vivre qui a tout à voir avec l’esprit ludique du lieu. Ici, on célèbre la vie, tout simplement!

CULTURE & AGRICULTURE Nombreuses sont les activités offertes au voyageur curieux qui désire explorer les lieux. Parmi les incontournables : l’expérience thermale au Spa du Verger, la randonnée jusqu’au fleuve par l’Allée des Petites-Franciscainesde-Marie, l’atelier de cuisine du dimanche, l’observation des oiseaux dans le Boisé du quai et la virée à vélo électrique dans les rues de Baie-Saint-Paul.

HÔTEL LA FERME, UN NOUVEL ART DE VIVRE Poser bagage dans un hôtel contemporain avec un champ de moutons droit devant? Sentir un vent d’urbanité et respirer l’air du large? S’inspirer du terroir pour conquérir l’épicurien? Inscrire l’art à tous les programmes? Voilà l’esprit de l’Hôtel La Ferme du Massif de Charlevoix. Envie d’entrer?

— PAR DIANE LABERGE

1 877 536-2774 | LEMASSIF.COM Hôtel La Ferme 50, rue de la Ferme, Baie-Saint-Paul (Québec) G3Z 0G2

À l’Hôtel La Ferme, des lieux publics animés permettent de faire la fête autant que le plein de découvertes. Le dimanche, la place publique devient salle de concert à ciel ouvert. Parents et enfants pique-niquent sur les pelouses tandis qu’à portée de vue et de semelle, le marché public bat son plein. Les producteurs régionaux y jouent les marchands de bonheur avec des provisions à faire saliver tout épicurien qui se respecte. Les plaisirs gourmands se succèdent aussi à la table des Labours comme à celle du Bercail où le chef fait merveille avec les produits de son jardin de fleurs comestibles et de légumes racines. Déjà l’eau à la bouche?

UN CAFÉ EN ATTENDANT? Le Café du Marché (à côté de la gare) est un passage obligé pour déguster le meilleur café du coin en attendant le train qui mène à La Malbaie. Une escapade sur rail inoubliable, longeant le fleuve sur des kilomètres.


RÉGION DE

PLEIN AIR

Parc national du Mont-Mégantic, R. Boucher

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L’événement

BEAU TEMPS MAUVAIS TEMPS 2014 À l’achat au comptant à partir de

27 760

$

*

Transport et préparation inclus, taxes en sus. Financement et location offerts.

° Toit panoramique en option

Quand on a près de 2000 heures d’ensoleillement dans une année, on apprécie l’immense toit ouvrant vitré panoramique°.

FORESTER 2014

MEILLEUR CHOIX SÉCURITÉ+

Subaru. Le seul constructeur à gagner VUS de l’année 3 années consécutives.

Forester (avec système Eyesight® en option)

ÉCONOMIE D’ESSENCE (l/100 km) 6 0 Transmission automatique (CVT) 0 Transmission manuelle (6MT) Indice d’octane recommandé : 87

- Ville 8,3 / Route 6,2 - Ville 9,5 / Route 7,0 - Données estimatives

Association des concessionnaires Subaru du Québec

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quebecsubaru.ca

*À l’achat au comptant à partir de 27 760 $, taxes en sus, pour la Forester 2.5i 2014 (EJ1-X0), à transmission manuelle. À l’achat, les frais de transport et de préparation (1 650 $) ainsi que les taxes sur le climatiseur (100 $) et sur les pneus neufs (15 $) sont inclus. Le concessionnaire peut offrir un prix ou un taux moindre. 6 Cote de consommation d’essence établie par Ressources Naturelles Canada de 6,2l/100 km (route) pour la Subaru Forester 2.5i 2014 équipée de la transmission automatique à variation continue et dotée d’un réservoir d’essence d’une capacité de 60 litres. Les données de consommation de carburant devraient être utilisées à seule fin de comparer des véhicules. La consommation de carburant réelle variera selon les conditions routières, les habitudes de conduite et la charge du véhicule. † Pour évaluer la résistance aux impacts, l’IIHS attribue à chaque véhicule une cote « bonne », « acceptable », « moyenne » ou « faible » selon sa performance dans cinq essais. Pour recevoir la mention Meilleur choix sécurité + 2014, un véhicule doit obtenir une cote « bonne » aux essais de collision frontale à chevauchement modéré et de collision latérale, aux essais de résistance de toit et d’efficacité des appuie-tête ainsi qu’une cote « bonne » ou « acceptable » à l’essai de collision frontale à faible chevauchement. Les véhicules doivent aussi offrir, en équipement optionnel, un système d’alerte de collision avant et/ou un système de freinage automatique (Subaru EyeSight®) en plus d’obtenir une évaluation « de base », « avancée » ou « supérieure » en matière de prévention des collisions frontales. Pour plus de détails, rendez-vous au www.iihs.org. Pour plus d’information sur ces offres, voyez votre concessionnaire Subaru participant. Photo(s) à titre indicatif seulement. Les spécifications techniques sont sujettes à changement sans préavis.


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